{"src_title": "Vivier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La toponymie et de nombreux documents d'archive évoquent les viviers médiévaux dont les viviers de châteaux (comme celui de Vendeuvre), d'abbayes (comme Saint-Jean de Sorde) ou de fermes et manoirs. Il s'agissait parfois de lacs (lac des Truites), mais le plus souvent de simples étangs ou bassins creusés dans le sol, ou créés en barrant un cours d'eau ou en réutilisant d'anciennes retenues de castors. Des salmonidés (truites et saumons) et de nombreux autres poissons, écrevisses et amphibiens y étaient conservés (et également plus ou moins retenus par les vannages de moulins) pour les vendredis où la coutume voulait qu'on mange du poisson et pour les jours de jeûne ou de disette. Comme toute ressource et réserve de nourriture, les viviers étaient pillés ou détruits lors des guerres. Ainsi, dans son \"Histoire de la forêt de Mormal\", l'ingénieur Henri Becourt cite un texte daté du de Jehan du Terne, conseiller du duc de Bourgogne, qui rapporte qu\"\"'. Des témoignages anciens relatent aussi les prélèvements faits par les loutres et des oiseaux piscivores (qu'on pouvait capturer (plus ou moins illégalement comme en témoignent des documents d'archives, procès-verbaux et amendes pour prélèvements sur les viviers de martin-pêcheur (autrefois appelés alors aspriau) par ex en 1366, hérons ou cormorans) en 1423. On pouvait les capturer ou les braconner et les manger, ou peut-être parfois plus ou moins les tenir à l'écart par les chiens. Les archives départementales du Nord ont aussi conservé des documents nous rappelant qu'en 1478, le \"vivier du petit Payot\" de Mormal avait été. À la fin du et au début du, les anciens viviers sont recyclés en prés. Ainsi, en 1494 (. Et en 1536, comme le vivier du grand Payot est \"\"). Ces deux viviers ont conservé une fonction de réservoir d'eau jusqu'au pour le vivier Corbeau et jusqu'au pour l'autre, puis ont été vidés.", "section_level": 1}, {"title": "Viviers de poissons de mer.", "content": "Les viviers des littoraux sont surtout utilisés pour la conservation des crustacés. Au milieu du XIX siècle, la côte bretonne se couvre de vastes constructions ou les armateurs mareyeurs entreposent poissons et crustacés. Le Guilvinec aura le sien en 1860, Roscoff en 1863 et l'Archipel des Glénan en 1872. On trouve ainsi des viviers à bord de certains bateaux, tels que les langoustiers bretons (un état du matériel de la \" Compagnie des réservoirs de Kermoor \" en parle, en 1871). La technologie du bateau à vivier est, donc, connue sur la côte bretonne de l'Atlantique et va être exploitée par Denis PROVOST, de Camaret, à partir de 1877 pour le transport de la langouste pêchée sur les côtes galiciennes. Ils occupent le tiers de la longueur du navire et l'eau qu'ils contiennent en permanence sert de lest. On les trouvait aussi jadis à bord des dogres pour la pêche au hareng ou maquereau. Sur la côte, ils sont soit fixes, soit flottants. Dans ce dernier cas, ils sont constitués de grandes caisses à claire-voie immergées et amarrées. Les viviers fixes, dont les parois sont en béton armé, sont établis sur des fonds rocheux et munis de systèmes de pompage pour le renouvellement de l'eau.", "section_level": 2}, {"title": "Viviers de poissons d'eau douce.", "content": "En raison de leur consommation régulière de poisson, les mariniers de la Loire aménagèrent des viviers sur leurs bateaux.", "section_level": 2}], "src_summary": "Un vivier (du latin \"vivarium\", de \"vivere\" : vivre) est un réservoir où sont placés les poissons et crustacés capturés pour les conserver vivants jusqu'au moment de leur consommation ou distribution. Par extension, toute pièce d'eau, même artificielle, où s'exerce la pisciculture est appelée « vivier ».", "tgt_summary": null, "id": 1060001}
{"src_title": "Christianisme orthodoxe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L'Église.", "content": "L’orthodoxie est une communion d’Églises indépendantes sur le plan de l’organisation et de la discipline mais intimement liées entre elles sur le plan théologique. Chacune d’elles est « autocéphale », c’est-à-dire dirigée par son propre synode, habilité à choisir son primat. Elles partagent toutes une foi commune, des principes communs de politique et d’organisation religieuse ainsi qu’une tradition liturgique commune. Outre les langues employées lors du culte, seules des traditions mineures diffèrent en fonction des pays. Les évêques, primats à la tête de ces Églises autonomes, peuvent être appelés patriarches ou archevêques. Ces primats président les synodes épiscopaux qui, dans chaque Église, constituent l’autorité canonique, doctrinale et administrative la plus élevée. Il existe, entre ces différentes Églises, une hiérarchie honorifique, déterminée en fonction de l’histoire plutôt que par leur force numérique actuelle.", "section_level": 1}, {"title": "Les Églises autocéphales.", "content": "Les Églises autocéphales choisissent leur propre primat. Elles peuvent avoir compétence sur d’autres Églises, dites seulement \"autonomes\" parce qu’elles ne désignent pas seules leur primat. Du fait de son rayonnement ou de son importance historique, une Église autocéphale peut porter le titre de patriarcat ou d’archevêché ; elle est alors dirigée respectivement par un patriarche ou un archevêque. À la tête d’une Église autonome, exerce un archevêque. Dans les Églises orthodoxes comme dans la Pentarchie du premier millénaire, tous les évêques sont juridiquement et spirituellement égaux : un patriarche, un archevêque ou un métropolite n’a pas plus d’autorité ni de droit juridictionnel que n’importe quel autre évêque dans le \"territoire canonique\" d’un évêque voisin. Ils dirigent toutefois collégialement, avec les évêques du synode, portant le titre de \"primus inter pares\" (« premier entre les égaux »), et ils représentent l’Église à l’extérieur. Les résolutions engageant une Église entière ne peuvent être prises que par la communauté des évêques lors d’un concile ou d’un synode. Dans son diocèse, chaque évêque exerce la juridiction épiscopale pleine et entière.", "section_level": 2}, {"title": "Ecclésiologie.", "content": "L'Église orthodoxe se considère comme une Église chrétienne « des origines », dont les autres Églises sont ou devraient être membres, y compris l’Église catholique. Elle conçoit tous les chrétiens résidant dans son territoire canonique comme partie intégrante de son domaine spirituel et, par conséquent, tend à voir comme des hérésies les confessions qui ouvrent des Églises parallèles dans sa juridiction. Ce point de vue concerne aussi l’évangélisation catholique en milieu orthodoxe, comme en témoignent les relations difficiles entre le patriarcat de Moscou et les autres Églises non orthodoxes de sa juridiction.", "section_level": 2}, {"title": "Ordinations et sacerdoce.", "content": "Le sacrement de l'ordre comporte trois étapes. La première étape est le diaconat, la deuxième le presbyterat et la troisième l'épiscopat. Seuls les évêques sont obligés au célibat, tandis que prêtres et diacres peuvent se marier (avant l'ordination). Les prêtres sont fédérés dans une hiérarchie : les patriarches, archevêques ou métropolites, comme \"primus inter pares\", sont à la tête ; puis viennent les évêques (du grec \"episkopos\", c'est-à-dire surveillant, inspecteur), prêtres (du grec \"presbyteros\", ancien), enfin les diacres (grec. \"diakonos\", i.e. aide ou assistant). La hiérarchie compte aussi des sous-diacres, des lecteurs, des chantres sans sacrement spécifique et sans obligation particulière de discipline, offices qui tirent leur origine des liturgies primitives ; et exercent en partie d'autres fonctions que celles suggérées par leur nom. Les diaconesses appartiennent également au groupe des services sans ordination. Elles sont principalement compétentes pour la préparation du baptême des femmes ; leur rôle est toutefois devenu insignifiant avec l'acceptation des baptêmes d'adultes, en sorte qu'elles disparaissent complètement dès la fin du royaume byzantin. Les diaconesses ne participèrent jamais à l'office et ne peuvent être considérées comme un « diaconat féminin ». Contrairement aux Églises occidentales, dans les Églises orthodoxes la plupart des théologies sont très traditionnelles et l'enseignement est en grande partie entre les mains des Églises ; on rencontre aussi de nombreux laïcs théologiens et, inversement, la majorité des prêtres ne sont pas théologiens. Des personnes mariées peuvent être ordonnées. Le prêtre orthodoxe n'a en fait pas le droit de divorcer ni de se remarier, si les prêtres sont mariés c'est parce qu'ils l'étaient avant leur ordination. On n'ordonne pas les femmes et on n'admet pas les jeunes filles au service d'autel. La femme du prêtre a une position particulière dans la communauté et un titre spécifique : Exclues du service d'autel, les femmes peuvent, en principe, exercer toutes les fonctions dans la communauté, i.e. élues au conseil d'église, chef de chœur, lecteur, catéchiste pour les enfants, comme pour les adultes, peintre d'icônes. La participation des femmes à la vie communautaire est toutefois différente selon la culture locale.", "section_level": 2}, {"title": "Théologie et doctrine.", "content": "L’Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : et par l'inspiration du Saint-Esprit :.", "section_level": 1}, {"title": "La double source de la foi.", "content": "L’accès à cette révélation dépend d'une double source : les Écritures et la Tradition. L'ensemble que forment les Écritures et la Tradition se nomme le « dépôt de la foi ». La spiritualité de l’Église orthodoxe s’inspire des Écritures, de la prédication des apôtres, des traditions de prière comme l’hésychasme ou la philocalie et la tradition ascétique qui s’est transmise depuis les « pères du désert », notamment par le Sinaï et l’Athos.", "section_level": 2}, {"title": "Sacrements.", "content": "Les Églises orthodoxes connaissent sept sacrements, plus exactement nommés \"mystères\" : Les 7 sacrements sont identiques à ceux de l’Église catholique, mais dans l’Église Orthodoxe, ils ne sont pas fixés dogmatiquement comme cela se produisit dans l’Église catholique à l’époque de la Réforme (). Ainsi, la délimitation n’est pas nette entre \"sacrement\" et \"sacramentalité\" (p. ex. un enterrement ou un ondoiement). Contrairement à la plupart des religions du monde, les Églises orthodoxes ne célèbrent aucun rituel de transition de l’enfance à l’âge adulte ; mais beaucoup de traditions locales sont pratiquées par des jeunes : dans les Balkans par exemple, plonger dans un fleuve ou dans la mer et en rapporter une croix le jour de la célébration du \"Baptême du Christ\" ou Théophanie le 6 janvier. Cette tradition épiphanique a pour nom en bulgare \"Yordanovden\" : le « jour du Jourdain », et en roumain \"Boboteaza\" : le « rebaptême ». Comme la plupart des églises chrétiennes, l’orthodoxie se présente comme la continuité de l'Église chrétienne primitive qui a subi plusieurs schismes notamment en 431, 451 et 1054, dont les responsabilités demeurent sujets de dissensions entre les historiens culturellement influencés par les sources de l’une ou l’autre église.", "section_level": 2}, {"title": "Liturgie.", "content": "Le cœur de la ritualité orthodoxe est riche, principalement dans le chant, de la liturgie fortement symbolique, dont la forme actuelle, au moins partiellement, s’enracine au. Selon l’Église orthodoxe dont il dépend, le fidèle suit un calendrier liturgique spécifique qui détermine les dates des fêtes dans l’année. La première partie de la liturgie, appelée \"Liturgie des Catéchumènes\" avec prière et lectures bibliques se réfère au culte synagogal, tel que Jésus dut le connaître ; la deuxième partie, la \"Liturgie des fidèles\", célébrant l'Eucharistie est d'origine proprement chrétienne. Le nom de chacune des parties se réfère au temps où tous les candidats non encore baptisés devaient quitter l'église après la première partie et où l'on fermait les portes à clef. La liturgie originale dure cinq heures, la liturgie basilienne dure environ deux heures, la liturgie de Jean Chrysostome ne dure environ qu'une heure et demie ; c'est celle qui est célébrée la plupart des dimanches tandis que, pour les fêtes plus importantes, on préfère la liturgie de Saint-Basile. Avec les \"orthros\" (matînes) et d'autres prières, l'office dure aussi trois heures les dimanches normaux ; de ce fait, tous ne restent pas du début à la fin. L'antienne \"Kyrie eleison\" (\"Seigneur, prends pitié\") fréquente est typique de la liturgie. Le chant revêt une importance particulière dans la liturgie orthodoxe, en particulier géorgienne, russe ou serbe. Ils sont compris comme prière à part entière ; ils ne doivent donc être « produits » que par les voix humaines. L'utilisation des instruments n'y est pas admise parce que les instruments ne peuvent prier. Dans les autres Églises orthodoxes, la musique instrumentale est rare. Une théorie, envisageant cette aversion contre la musique instrumentale, la rapproche des orchestres usuels dans les jeux du cirque romains ; les chrétiens considèrent les jeux du cirque, dans lesquels ils étaient parfois les victimes, comme un culte idolâtre. Dans la liturgie orthodoxe, on se signe chaque fois que la Trinité est mentionnée. Le signe de croix se pratique selon un mouvement de droite à gauche : front, poitrine, épaule droite, épaule gauche. Le pouce, l'index et le majeur sont liés pour représenter la trinité, tandis que l'annulaire et l'auriculaire sont repliés dans la paume pour signifier le dogme de la \"double nature\" de Jésus Christ (Dieu et Homme). On se signe aussi en admirant une icône avec ou sans prière et dans d'innombrables autres occasions, laissées à la discrétion du croyant. Le fidèle est, en principe, debout à l'office ; beaucoup d'églises n'ont de sièges que le long des murs pour les personnes âgées ou affaiblies. La position \"à genoux\" est peu fréquente ; le dimanche, on connaît quelques grandes prosternations dans les Églises d'Europe centrale ou d'Égypte.", "section_level": 2}, {"title": "La Création.", "content": "Les orthodoxes croient, comme les autres chrétiens, en un Dieu créateur, et participent à des actions en faveur de la sauvegarde de la Création. Le patriarche Dimitri Ier de Constantinople a été précurseur dans ce domaine, puisque c'est lui qui a institué en 1989 une journée de prière pour la sauvegarde de la Création, au début de l'année liturgique orthodoxe, le septembre.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le christianisme orthodoxe (ou orthodoxie) est l’une des trois principales branches du christianisme. Sa théologie et ses pratiques se rapprochent de celles des premiers âges de l’Église, avec cependant certaines différences, telle la vénération des icônes. Comme la Pentarchie du premier millénaire, la communion orthodoxe est organisée en Églises autocéphales indépendantes les unes des autres d’un point de vue juridique et spirituel, à ceci près qu'au leur nombre est de quinze, sans compter les non canoniques. Elles choisissent leur propre primat, dont la juridiction pastorale dépend d’un patriarche élu par un synode. Elles peuvent avoir compétence sur d’autres Églises, dites seulement « autonomes » parce qu’elles ne désignent pas seules leur primat. ", "tgt_summary": null, "id": 1989543}
{"src_title": "Normale à une surface", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Exemples.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Normale à un plan.", "content": "Comme exemple de surface non fermée, on considère le plan \"P\" défini par son équation cartésienne : En tout point \"A\" de \"P\", un vecteur normal à \"P\" est formula_2. Ce vecteur est un vecteur directeur de la droite normale à \"P\" en \"A\". Puiqu'un plan n'est pas une surface fermée, les concepts d'extérieur et d'intérieur sont le résultat d'une convention et non d'une définition. Comme vecteur normal unitaire au plan \"P\", on peut donc choisir : Ces deux vecteurs ont même direction et même norme (égale à 1), mais ont des sens opposés (cf. Figure 1).", "section_level": 2}, {"title": "Normale à une surface fermée.", "content": "Soit une surface fermée \"S\" dans un espace euclidien de dimension trois. Pour trouver le vecteur normal unitaire (c'est-à-dire le vecteur unitaire de la droite normale à cette surface, orienté vers l'extérieur de \"S\") en un point formula_5, on utilise le produit vectoriel de deux vecteurs directeurs du plan tangent à \"S\" en \"A\". Sur la Figure 2, la surface est représentée en rouge et le plan tangent en bleu. Soit \"P\" ce plan tangent. Soient formula_6 et formula_7 deux vecteurs directeurs de \"P\". Le système d'équations paramétriques du plan tangent est alors : Soit formula_9 le vecteur résultant du produit vectoriel de formula_10 et de formula_11. Par définition, formula_12 est un vecteur normal au plan tangent \"P\". Le vecteur normal unitaire formula_13 est alors égal à : Le sens de ce vecteur est clairement défini puisque l'extérieur d'une surface fermée est clairement défini.", "section_level": 2}, {"title": "Vecteur normal en un point régulier.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Définition.", "content": "Soit une surface définie par un paramétrage avec des fonctions \"x\", \"y\", \"z\" de classe C. Le point de paramètre (λ, μ) est dit régulier lorsque les vecteurs dérivés partiels en ce point sont indépendants. On peut alors former leur produit vectoriel qui constitue un vecteur normal à la surface (non nécessairement unitaire).", "section_level": 2}, {"title": "Lien avec le gradient.", "content": "Si la surface est donnée par une équation cartésienne \"f\"(\"x\", \"y\", \"z\" ) = 0, avec une fonction \"f\" de classe formula_17, un point de la surface est dit régulier si le gradient de \"f\" est non nul en ce point. C'est alors le vecteur gradient lui-même qui constitue un vecteur normal : La démonstration formelle de ce résultat fait intervenir le théorème des fonctions implicites. Il est toutefois possible d'en donner une approche simplifiée à l'aide de la notion de « variations infinitésimales ». En effet, si on se place en un point \"M\"(\"x\", \"y\", \"z\" ) de la surface, sur son voisinage, la fonction \"f\" garde toujours la même valeur : 0. Par conséquent, sa variation infinitésimale lors d'un déplacement sur la surface défini par le vecteur formula_19 est nulle : d\"f\" = 0. Or, par définition du gradient, on a formula_20. Puisque ce produit scalaire est nul, le gradient en \"M\" est bien perpendiculaire à la surface en ce point.", "section_level": 2}, {"title": "Champ de normales.", "content": "Un champ de normales (normales en plusieurs points) à une surface permet de retrouver sa surface tridimensionnelle, en passant par une étape d'intégration de ce champ. La fonction qui à un point associe sa normale unitaire orientée est appelée application de Gauss.", "section_level": 1}, {"title": "Généralisation.", "content": "Plus généralement, il est possible de considérer les vecteurs normaux à une hypersurface dans un espace euclidien, voire dans une variété riemannienne.", "section_level": 1}, {"title": "Applications.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Optique.", "content": "En optique, la normale à un dioptre (surface séparant deux milieux) détermine la réflexion spéculaire et la réfraction parfaite (non diffuse, les deux phénomènes suivant les lois de Snell-Descartes).", "section_level": 2}, {"title": "Mécanique.", "content": "En mécanique, lorsque deux pièces sont en contact, alors : La normale à la surface de contact est donc un élément important de la définition d'une liaison mécanique.", "section_level": 2}, {"title": "Informatique.", "content": "En imagerie informatique, et en particulier en modélisation tridimensionnelle, le fait de connaître le vecteur normal orienté à une facette permet :", "section_level": 2}], "src_summary": "En mathématiques, et plus précisément en géométrie, la droite normale à une surface en un point est la droite perpendiculaire au plan tangent en ce point. Tout vecteur directeur de cette droite est appelé vecteur normal à la surface en ce point. ", "tgt_summary": null, "id": 1568951}
{"src_title": "Rübezahl", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le personnage légendaire.", "content": "Représenté pour la première fois en 1561 sur une carte du géographe Martin Helwig, il n'est pas antérieur au. Sa légende naquit probablement parmi les mineurs immigrants dans la région. Son nom véritable serait \"Seigneur de la montagne\" ; Rübezahl n'est qu'un sobriquet péjoratif, dont l'étymologie n'est pas claire. Le mot pourrait venir du vieux haut-allemand, du moyen haut-allemand ou du tchèque, et signifierait « tempête sauvage » ou « démon à queue ». Selon le récit de Johann Karl August Musäus (1735-1787), le géant qui a enlevé une princesse, se dit prêt, à sa demande, à compter (en allemand : \"zählen\") tous les raves (\"Rüben\") d'un champ pour obtenir sa main. Alors qu'il compte les raves, elle en profite pour s'échapper et lui donne le surnom moqueur de Rübezahl. Pierre Dubois le traduit par. La légende de Rübezahl faisait l'objet d'une littérature abondante, dont des livres de Carl Hauptmann, d'Otfried Preussler, de Ferdinand Freiligrath et de Robert Reinick. Elle a aussi été mise en scène pour des opéras de Carl Maria von Weber, de Friedrich von Flotow, de Hans Sommer et de Louis Spohr, ainsi que dans une pièce de Wolfgang Menzel. La peinture \"Rübezahl\" par Moritz von Schwind (1859) forgea la vision de l'esprit de montagne, popularisée par les illustrations d'Adrian Ludwig Richter. Un film \"Rübezahl\" a été réalisé sous la direction de Paul Wegener en 1916, une autre adaptation \"Rübezahl – Herr der Berge\" est sortie en 1957.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rübezahl (en ; en ) est un être fantastique du folklore allemand. La légende veut que ce géant capricieux vive au cœur des monts des Géants, en Silésie, et puisse prendre des apparences différentes, dont celle d'un moine, d'un mineur, d'un chasseur sauvage ou d'une souche d'arbre.", "tgt_summary": null, "id": 1524245}
{"src_title": "Royaume des Serbes, Croates et Slovènes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Formation.", "content": "Le, le royaume est proclamé par le prince régent Alexandre Karađorđević au nom de son père Pierre de Serbie qui prend alors le titre de roi des Serbes, Croates et Slovènes. Le nouveau royaume est constitué par la fusion de l'éphémère État des Slovènes, Croates et Serbes, rassemblant les populations slovènes, croates et serbes de l'ancien empire d'Autriche-Hongrie, avec les royaumes de Serbie et du Monténégro, lequel avait intégré le royaume serbe trois jours auparavant. Par plébiscite, le duché de Carinthie choisit de rester en Autriche. En Dalmatie, le port de Zadar (Zara) et quelques îles sont cédés à l'Italie. La ville de Rijeka est déclarée « État libre de Fiume », mais elle est rapidement occupée et annexée en 1924 par l'Italie. Les tensions frontalières persistent avec l'Italie qui revendique une plus grande partie de la côte dalmate, tandis que le nouvel État réclame l'Istrie. Le gouvernement tente d'unir le pays politiquement et économiquement, mais la tâche s'annonce ardue en raison de la grande diversité de religions, de langues, de nationalités dans un contexte où les différences d'histoire entre les peuples et les grands écarts de développements économiques n'aident pas non plus.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le pays connaît d'abord un régime de monarchie constitutionnelle avec un régime parlementaire. La Constitution du royaume, dite « Vidovdan » est adoptée le par le Parlement réuni en assemblée constituante. par le vote de 223 députés sur un total de 285 présents (soit une confortable majorité de 78,24 %), représentant un quorum maximal de 53,2 % sur un nombre total de députés de 419. Comme 35 députés votent contre et 161 s'abstiennent, la majorité est donc en fait très faible. Cependant, des tensions interviennent rapidement. Dès 1920, le prince-héritier et régent du royaume Alexandre juge utile de dissoudre le Parti communiste fondé un an auparavant. Un an après, à la mort du roi Pierre, son fils monte sur le trône sous le nom d'Alexandre. Lors des élections législatives de mars 1923, le Parti paysan croate républicain (PPC) essaie de mobiliser l'électorat contre le gouvernement central. Il remporte 70 sièges avec suffrages exprimés, ce qui représente la majorité de l'électorat en Croatie septentrionale et méridionale, ainsi que l'électorat croate en Bosnie et en Herzégovine. Mais en juin 1928, son président-fondateur Stjepan Radić est assassiné en plein Parlement par un collègue monténégrin. Cet événement provoque de graves troubles dans le pays et l'année suivante, le roi décide de mettre fin à la Constitution de 1921 et de rebaptiser le pays « royaume de Yougoslavie ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Le royaume des Serbes, Croates et Slovènes est le nom d'un ancien État d'Europe proclamé à partir du sous l'égide de la monarchie serbe des Karađorđević. Le, cet État est rebaptisé « royaume de Yougoslavie » sous le règne du roi Alexandre.", "tgt_summary": null, "id": 1800343}
{"src_title": "Quenta Silmarillion", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La naissance des Elfes et les méfaits de Melkor.", "content": "La \"Quenta Silmarillion\" relate l'apparition des Elfes sur la Terre du Milieu et leur découverte par les Valar qui doivent alors lutter pour les protéger de Melkor, le Vala rebelle (qui par la suite fut appelé par les Elfes Morgoth, « le Noir Ennemi » en quenya). Les Valar terrassent enfin Melkor, l'enchaînent et l'emprisonnent à Valinor, sous la garde vigilante de Mandos. Les Valar invitent les Elfes qui le désirent à aller vivre au Royaume Béni, d'où ils prospèrent et se développent en arts comme en sciences, durant l'âge d'or de Valinor. Finalement, après de nombreux siècles de captivité, et sous couvert d'une repentance sincère (qui n'est évidemment qu'un mensonge), Melkor est pardonné et libéré de son asservissement. Il se promène bientôt libre parmi les Elfes de Valinor, ivre de haine et d'un désir de vengeance, jaloux de leur beauté, de leur sagesse et de leur puissance. Il sème alors habilement la jalousie et la discorde entre les « premiers-nés » et les Valar, par des propos trompeurs et mensongers, en se servant du désir des Elfes de revoir les Terres du Milieu. Il exploite ce sentiment pour leur inspirer la volonté de s'affranchir de la tutelle des Valar, ce qui aboutit à la querelle entre les Elfes, mais aussi entre les Elfes et les Valar. Lorsque ses agissements sont finalement découverts, Morgoth doit s'enfuir de Valinor pour échapper à la colère des Valar, mais il a quand même accompli sa vengeance : les Elfes se déchirent sur un départ de Valinor, Fëanor prenant la tête de la révolte contre les Valar. Quelque temps plus tard, Morgoth revient sournoisement à Valinor, accompagné de l'araignée Ungoliant. Avec l'aide de cette créature terrifiante, Morgoth parvient jusqu'au centre du pays, où il s'attaque à Laurelin et Telperion (les Arbres de Valinor, desquels émanait la lumière qui éclairait le monde) et les fait dépérir.", "section_level": 2}, {"title": "Le vol des Silmarils et l'exil des Noldor.", "content": "La lumière des Arbres s'est éteinte à jamais mais elle demeure encore au sein des Silmarils, les trois joyaux merveilleux créés par Fëanor, du peuple des Noldor. Mais Morgoth, lors de son expédition à Valinor accompagné d'Ungoliant attaque la forteresse de Fëanor à Formenos, où les Silmarils sont conservés, alors que Fëanor est retenu contre son gré à une assemblée dans la cité des Valar, à Valmar. Morgoth tue le père de Fëanor, Finwë, et s'enfuit en Terre du Milieu avec les Silmarils. Fëanor et ses sept fils prêtent alors solennellement un terrible serment, par lequel ils combattront tout être qui posséderait un Silmaril, qu'il soit Elfe ou Vala, et ils jurent de récupérer les joyaux à n'importe quel prix. La plupart des Noldor, contre l'avis et le souhait des Valar, quittent alors Valinor, marchant derrière Fëanor et les gens de sa maison, non seulement par haine pour Morgoth, mais aussi et surtout à cause du désir de retourner sur la Terre du Milieu, lieu de leur naissance, afin de s'y forger des royaumes à eux, loin des Valar. Ces exilés sont par la suite maudits par le Vala Mandos : lors de leur voyage vers la Terre du Milieu, Les Noldor massacrent les Elfes Teleri d'Alqualondë et volent leurs navires pour traverser la mer qui sépare Valinor de la Terre du Milieu. Ainsi débute la terrible \"malédiction de Mandos\", qui liera dans la haine et le malheur tous les fils et les parents de Fëanor pendant les années où ils vivront en Beleriand, jusqu'à la ruine finale et la perte irrémédiable des Silmarils.", "section_level": 2}, {"title": "La guerre contre Morgoth.", "content": "Les Noldor débarquent finalement au Nord-Ouest de la Terre du Milieu, à Beleriand. C'est le point de départ de la « guerre des Joyaux », durant laquelle les Noldor et leurs alliés les Sindar font le siège de Morgoth, retranché dans sa forteresse d'Angband. Les Elfes livrent bataille au Vala renégat et à ses serviteurs, principalement des Orques, et des Trolls, mais aussi des Dragons et des Balrogs, lors de cinq grandes batailles et de multiples affrontements pendant près de six cents ans. Fëanor meurt lors de la deuxième bataille, Dagor-nuin-Giliath, mais les seigneurs Noldor, notamment ses fils, maintiennent une garde vigilante, érigent et fortifient des royaumes depuis lesquels ils poursuivent la lutte contre Morgoth : les sept fils de Fëanor dans le Nord-Est de Beleriand ; Fingolfin, son demi-frère, et son fils Fingon en Hithlum ; Turgon, fils de Fingolfin, à Nevrast puis dans la cité cachée de Gondolin ; Finrod, le fils de son autre demi-frère Finarfin, dans ses palais souterrains à Nargothrond ; et enfin Thingol, le roi des Sindar, à l'intérieur des bois ensorcelés de Doriath. Plus tard, le récit conte également la venue des Humains et l'aide que certains d'entre eux apportent aux Elfes dans leur lutte contre Morgoth, notamment les Maisons de Bëor, Haleth et Hador. Les destinées des Humains se trouvent mêlées à celles des Elfes dans les trois plus grands contes du Premier Âge dont on a ici des versions écourtées (ces trois récits originaux, qui ont vu le jour dans les années 1920, bien avant la mise en place de la structure définitive du Silmarillion, sont : \"Le Conte de Tinúviel\", \"Le Conte de Turambar\" (future \"Geste des enfants de Húrin\") et \"La Chute de Gondolin\" qui ont tous été publiés dans Le Livre des Contes Perdus).", "section_level": 2}, {"title": "La guerre de la Grande Colère et la fin du Premier Âge.", "content": "Suite à l'incroyable exploit de Beren et Lúthien, qui ont réussi à arracher un des trois Silmarils de la couronne-même de Morgoth, Eärendil, un marin semi-Elfe, aidé par le pouvoir du Silmaril que sa femme Elwing a hérité de Beren, parvient avec son navire le Vingilot jusqu'au rivage sacré de Valinor, malgré des puissants sortilèges qui bloquent normalement l'accès du royaume béni aux habitants des Terres du Milieu. De là, Eärendil se rend à Valmar et implore la pitié des Valar en se faisant le porte-parole des deux races elfique et humaine. Il implore les seigneurs de l'Ouest de venir en aide aux peuples de Beleriand qui souffrent, leur royaumes étant en ruine ou menacés de l'être, laminés par la puissance et la cruauté des légions de Morgoth. La supplique d'Eärendil est entendue. Alors les Valar déchaînent leur colère et partent eux-mêmes à la tête de leurs armées en guerre contre Morgoth. Morgoth est alors vaincu et banni hors d'Arda, à jamais exilé dans le vide extérieur ; ses armées sont anéanties au cours de la « guerre de la Grande Colère » et sa forteresse d'Angband est réduite en cendres et rasée. Au moins un Balrog, et un couple de Dragons survivent au désastre. Sauron est lui capturé pour un temps. Les deux derniers Silmarils sont repris. Les Noldor qui reconnaissent leur fautes sont absous de la malédiction de Mandos et autorisés à rentrer à Valinor s'ils le veulent. Mais les deux fils de Fëanor encore en vie, Maedhros et Maglor, contraints par leur terrible serment, volent les joyaux familiaux récupérés. Malheureusement, les joyaux les brûlent atrocement dès qu'ils les étreignent, signe que les actes liés à leur serment les ont rendus impurs à les posséder. Désespérés et bien décidés à ce que personne d'autre qu'eux ne les aient, Maedhros se jette avec son Silmaril dans une crevasse et Maglor lance le sien dans la mer avant de s'en aller, errant sur les côtes des Terres du Milieu. Ainsi s'achève le Premier Âge de la Terre du Milieu avec la fin des Silmarils. Mais certains acteurs de cette histoire prennent part aux évènements du Second et du Troisième Âge. Car les Hommes, conduits par Elros, fils d'Eärendil, s'établissent sur l'île de Númenor, comme il est raconté dans l'Akallabêth. Elrond, l'autre fils d'Eärendil, demeure un chef des Elfes et connaîtra un rôle capital dans l'histoire de la guerre de l'Anneau. Tout comme Galadriel, fille de Finarfin, qui ne prend pas part à la guerre des Joyaux, mais qui pourtant suit son peuple en Terre du Milieu et qui, plus tard, devra lutter contre l'ancien lieutenant de Morgoth, ayant finalement échappé à la colère des Valar, le cruel et terrible Sauron « Gorthaur ».", "section_level": 2}], "src_summary": "La Quenta Silmarillion (« Histoire des Silmarils » en quenya) est la partie principale du \"Silmarillion\" de. Ce texte raconte l'apparition des Elfes sur la Terre du Milieu et leur installation en Valinor, le Royaume Béni, où furent fabriqués puis volés les Silmarils. S'ensuivent, afin de récupérer ces joyaux, les guerres du Beleriand contre Melkor, entrecoupées par l'apparition des Humains.", "tgt_summary": null, "id": 839003}
{"src_title": "Albus Dumbledore", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Dans \"Harry Potter\", Albus Dumbledore est décrit comme étant un sorcier âgé, grand et mince, avec des cheveux argentés et une barbe qui lui descendent jusqu'à la taille. Il a un nez aquilin, long et tortueux, ayant été cassé par son frère Abelforth. Ses yeux bleus sont étincelants, sondeurs et malicieux, derrière des lunettes en demi-lune. Il prétend avoir une cicatrice au-dessus de son genou gauche, représentant le plan précis du métro londonien. Dumbledore est considéré comme le plus stimulant et le plus aimé des directeurs de Poudlard. Malgré son caractère parfois espiègle et farfelu, presque enfantin, il est présenté comme le plus sage et puissant sorcier de sa génération. Par ailleurs, il ne montre pas de fausse modestie, reconnaissant volontiers qu'il est un sorcier exceptionnellement talentueux et intelligent.", "section_level": 2}, {"title": "Nom et étymologie.", "content": "Dans le nom complet d'Albus Dumbledore (« Albus Percival Wulfric Brian Dumbledore » en anglais) se trouvent des significations profondément liées à la tradition britannique. « Albus » vient de l'adjectif latin qui signifie « blanc », mais peut aussi venir d\"'Albion\", un nom issu de la tradition arthurienne et du grec ancien pour désigner la Britannie. « Percival » (ou Perceval), est un nom associé au chevalier du roi Arthur qui rechercha le Saint Graal. Selon une étude de Béatrice Groves, le troisième prénom, « Wulfric », pourrait être rapproché d'un célèbre prophète excentrique du, Wulfric de Haselbury. Par ailleurs, plusieurs similitudes ont été établies entre la série \"Harry Potter\" et le poème britannique \"Beowulf\", et notamment la forte ressemblance", "section_level": 2}, {"title": "Biographie fictive.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et ascension.", "content": "J. K. Rowling indique qu'Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore est né durant l'été 1881, de Perceval et Kendra Dumbledore. Il est le frère aîné d'Abelforth et Ariana. Dans le dernier tome de la série, \"Les Reliques de la Mort\", le lecteur en apprend davantage sur le passé obscur de Dumbledore et sur la tragédie ayant touché sa famille. Lorsque sa sœur Ariana a six ans, elle est attaquée par trois Moldus qui la surprennent à utiliser la magie dans leur petit village de Terre-en-Lande. Pour venger sa fille sujette dès lors aux crises d'angoisse, son père Perceval attaque les trois Moldus et est emprisonné à Azkaban, où il meurt un peu plus tard. Le reste de la famille déménage ensuite à Godric's Hollow. Albus entre à Poudlard en 1892, dans la maison Gryffondor, et devient un élève exceptionnellement doué. Après avoir été préfet, puis préfet-en-chef, Dumbledore termine brillamment ses études aux alentours de 1899 et", "section_level": 2}, {"title": "Dans \"Harry Potter\".", "content": "En juin 1980, Dumbledore, qui recherche un nouveau professeur de divination, rencontre Sibylle Trelawney au pub de la \"Tête de Sanglier\". Cette dernière lui révèle une prophétie selon laquelle un enfant né à la fin du mois de juillet de la même année, dont les parents ont déjà défié Voldemort, aura un pouvoir majeur sur celui-ci. Voldemort prend connaissance d'une partie de cette prophétie et décide de tuer Harry Potter, dont les parents sont membres de l’ordre du Phénix. Le, journée racontée par le biais du chapitre premier de \"L'École des sorciers\", James et Lily Potter sont assassinés par Voldemort. Ce dernier tente également de tuer leur fils, mais le sortilège se retourne contre lui, en le désintégrant. Dumbledore, conscient que le mage noir n'est pas définitivement vaincu et que le petit Harry Potter demeurera une cible, décide de le placer à regrets chez son oncle et sa tante moldus, l'éloignant ainsi temporairement de sa célébrité. Tant que Harry se trouve dans un endroit où vit une personne du même sang que sa mère (ici sa sœur, Pétunia Dursley), il ne peut être attaqué grâce à cette protection. Dumbledore reste à", "section_level": 2}, {"title": "Conception et évolution.", "content": "Dumbledore apparaît dès le chapitre premier du roman \"Harry Potter à l'école des sorciers\", publié en 1997. Il est rapidement dépeint comme un guide, voire comme une figure paternelle pour le héros orphelin et encore bébé, qu'il vient confier aux derniers membres vivants de sa famille. Dans une interview en 1999, J. K. Rowling dit avoir imaginé le personnage comme ressemblant physiquement à l'acteur John Gielgud, en matière d'âge et de majesté. Il est de notoriété publique que son autre source d'inspiration « réelle » aurait été l'ancien directeur de son école primaire de Winterbourne, Alfred Dunn, portant les mêmes initiales que le personnage mais ressemblant plutôt physiquement au comédien Arthur Askey selon le biographe Sean Harris. Ce dernier précise également dans \"J. K. Rowling, la magicienne qui créa Harry Potter\" que l'une des véritables inspirations de l'écrivain pour Dumbledore aurait été son propre père, Peter Rowling. Dans un épisode d\"'Invitation au voyage\" sur \"Arte\", la réalisatrice Kareen Perrin Debock met en lumière un historien écossais du, Sir Robert Gordon, en tant qu'inspiration pour Dumbledore. De son côté, l'historien Robin Briggs, spécialiste des croyances populaires et de la sorcellerie en Europe depuis le, pense que le véritable modèle pour Dumbledore est l'alchimiste John Dee, conseiller de la reine Élisabeth I. Rowling se plait à créer un personnage qui sache représenter et sa propre vision du monde des sorciers dans lequel son héros évolue, puisque Dumbledore, considéré de prime abord comme un représentant typique du « vieux sage » traditionnel, sait. Dans les six premiers livres de \"Harry Potter\",", "section_level": 1}, {"title": "Critique et analyse.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rôle et psychologie du personnage.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La politique libertarienne.", "content": "L'écrivain Travis Prinzi met en évidence dans son livre \"Harry Potter and Imagination : The Waybetween Two Worlds\" que Dumbledore aurait pour but d'apporter un ordre politique libertarien à Poudlard et dans le monde magique. Dumbledore se méfie du pouvoir dont bénéficie le ministère, incite à la liberté individuelle, et son style de gestion — basé sur la non-intervention — correspondrait selon Prinzi aux croyances libertariennes. Dans \"Les Reliques de la Mort\", Dumbledore précise que le pouvoir était sa « faiblesse » et sa « tentation » au cours de sa jeunesse avec Gellert Grindelwald et ajoute avoir plusieurs fois refusé le poste de ministre de la Magie, doutant de ses propres capacités à savoir", "section_level": 3}, {"title": "La place du pouvoir et du choix.", "content": "Selon J. K. Rowling,. Pour Romain Brethes du magazine \"Le Point\", Dumbledore — même s'il utilise cette capacité pour préserver la paix du monde magique — est un fin calculateur : pour atteindre ses objectifs, il élabore des stratégies et des ruses qui tiennent compte des ressorts des hommes, et le succès de ses entreprises dépend en grande partie de. L'expérience et la sagesse de Dumbledore l'ont finalement amené à penser que ceux qui méritaient le plus le pouvoir étaient précisément « ceux qui le recherchaient le moins ». Les professeurs de science politique David Lay Williams et Alan J. Kellner font le lien entre la philosophie de Rowling (à travers Dumbledore) et celle de Platon dans \"La République\", en matière de jugement sur l'aptitude ou l'inaptitude à gouverner. Selon eux, ce qui forge l'admiration du lecteur pour Dumbledore est et par extension, de ses propres faiblesses. Le personnage est amené à résister du mieux possible à la tentation du pouvoir pour privilégier la justice, le", "section_level": 3}, {"title": "« La plus puissante des magies ».", "content": "Les sentiments d'amour, ou du moins de fascination (tels que décrits dans le septième livre) que Dumbledore éprouvait pour Grindelwald l'ont aveuglé sur sa véritable nature (). C'est lorsque survient la mort tragique d'un autre être aimé — celle de sa sœur Ariana en 1899 — que Dumbledore prend conscience du véritable visage de Grindelwald et décide de se détacher. J. K. Rowling explique la psychologie de Dumbledore ainsi :. Dans l'histoire des \"Animaux fantastiques\", située dans les années 1920-1940, le personnage est en proie à une lutte intérieure. Selon son interprète Jude Law, Dumbledore décide, à ce stade de sa vie, de s'endurcir. Il fait néanmoins démonstration d'entrain et d'espièglerie, trouvant une forme de réconfort dans l'enseignement et dans l'interaction avec ses élèves. Selon Jude Law, Dumbledore fait preuve à 45 ans d'une grande chaleur de cœur et d'esprit, et d'une bonté. Dans \"Harry Potter\", Dumbledore, alors plus âgé et « accompli », tente de faire en sorte que ses émotions et ses craintes ne dictent plus sa conduite. Sa méfiance vis-à-vis de ses sentiments peut également expliquer la proportion de distance qu'il cherche à maintenir entre lui-même et le héros orphelin tout au long de la série. À la fin de \"L'Ordre du Phénix\", alors que Dumbledore retient Harry Potter dans son bureau pour discuter de la mort de son parrain et de la prophétie, il s'excuse auprès du garçon pour sa distance, et la justifie par le fait que son attachement et sa responsabilité vis-à-vis de lui sont devenus des", "section_level": 3}, {"title": "Parallèles littéraires.", "content": "Selon David Colbert, auteur du livre \"Les Mondes magiques de Harry Potter\", Dumbledore est un sorcier s'inscrivant. Dans son essai, Sigrun Strunk ajoute que Dumbledore correspondrait à ce que Marie-Louise von Franz (auteure de \"L'interprétation des contes de fées\") décrit comme un représentant typique du « vieux sage » des contes traditionnels :. Ainsi, Dumbledore a été régulièrement rapproché de Merlin, de Gandalf (Tolkien), de Panoramix (\"Astérix\") ou même d'Obi-Wan Kenobi (\"Star Wars\"). Pour l'écrivain Phyllis D. Morris, la similitude entre Dumbledore et le personnage de Merlin l'enchanteur dans \"L'Épée dans la pierre\" de T. H.", "section_level": 2}, {"title": "Controverse sur l'homosexualité du personnage.", "content": "Le 19 octobre 2007, soit postérieurement à la publication du dernier tome de la série \"Harry Potter\", J. K. Rowling a fait une brève lecture publique de passages de ce livre au Carnegie Hall de New York. Elle a répondu à un jeune garçon lui demandant si Dumbledore était jamais tombé amoureux, qu'elle avait toujours pensé que le personnage était gay et que ses sentiments pour Grindelwald l'avaient empêché de le juger objectivement. À la suite d'une réaction immédiate et disproportionnée ( messages en deux jours sur les sites de fans \"The Leaky Cauldron\" et \"MuggleNet\", des articles de presse, des reportages télévisés et un éditorial dans le \"New York Times\", notamment), certains critiques ont suggéré qu'il aurait pu s'agir d'un « coup de pub ». Une lectrice a réagi sur l'article de \"Newsweek\" en précisant qu'. Mike Thomas, de l\"'Orlando Sentinel\", a fait remarquer de son côté l'habileté avec laquelle Rowling a créé un personnage gay sans avoir à l'étiqueter ainsi. Lorsqu'une internaute a fait part à J. K. Rowling sur son compte Twitter de son incapacité à voir Dumbledore « comme tel », l'auteure a répondu :. Mark Harris,", "section_level": 2}, {"title": "Adaptations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Au cinéma.", "content": "Depuis 2001 et le début de l'adaptation du monde des sorciers au cinéma, Albus Dumbledore a été interprété par plusieurs acteurs : Richard Harris puis Michael Gambon pour les films \"Harry Potter\" entre 2001 et 2011, et Jude Law dans la série \"Les Animaux fantastiques\" à partir de 2018. Principaux interprètes de Dumbledore au cinéma.", "section_level": 2}, {"title": "\"Harry Potter\" (2001 - 2011).", "content": "Dans les films \"Harry Potter\", le personnage d'Albus Dumbledore a d'abord été interprété par l'acteur irlandais Richard Harris, encouragé par sa petite-fille de onze ans. Les deux premiers films, réalisés par l'américain Chris Columbus, sont assez fidèles à J. K. Rowling dans la description de Dumbledore, qui apparaît pourvu d'une longue barbe blanche et vêtu de robes de sorciers plus ou moins colorées, de lunettes en demi-lune et d'un chapeau pointu. Richard Harris donne une interprétation particulièrement douce et", "section_level": 3}, {"title": "\"Les Animaux fantastiques\" (depuis 2018).", "content": "À partir de 2016, David Yates (réalisateur des dernières adaptations de \"Harry Potter\") est choisi pour réaliser une nouvelle série de films dérivés, \"Les Animaux fantastiques\", dont les créatures présentes sont plus ou moins adaptées du livre-guide éponyme de J. K. Rowling publié en 2001. Sur ce projet, Rowling devient elle-même scénariste d'une histoire inédite, qu'elle écrit au fur et à mesure de la sortie des films et dont l’action se déroule entre 1926 et 1945, soit soixante-cinq ans avant celle de \"Harry Potter\". Le personnage de Dumbledore est mentionné dans le premier film, et fait sa première apparition dans le second, intitulé \"Les Crimes de Grindelwald\" (2018), où il agit comme conseiller auprès de son ancien élève Norbert Dragonneau, afin de contrer Gellert Grindelwald. Alors que les internautes et la presse pensaient que le personnage plus jeune serait interprété par Jared Harris (fils", "section_level": 3}, {"title": "Références.", "content": "Sources", "section_level": 2}, {"title": "Annexes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Romans Script", "section_level": 2}], "src_summary": "Albus Dumbledore est un personnage fictif créé par la romancière britannique J. K. Rowling. Il apparaît dans la série romanesque \"Harry Potter\" (et son adaptation au cinéma) et dans la série de films \"Les Animaux fantastiques\", deux histoires issues du monde des sorciers. ", "tgt_summary": null, "id": 506944}
{"src_title": "Campanile de Giotto", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Sa fondation remonte à 1298, date du début du chantier de la nouvelle cathédrale que dirige Arnolfo di Cambio. Sa position est inhabituelle, aligné avec la façade, probablement due au besoin de libérer la zone absidale pour la grande coupole prévue dans le projet d'Arnolfo di Cambio. À la suite de la mort d'Arnolfo en 1302, le peintre Giotto di Bondone reprend le chantier en 1334 comme maître-maçon, et s'occupe d'abord de la construction du soubassement de la tour. Son projet global (jamais réalisé) d'une hauteur totale de 110-115 m, prévoit un sommet pyramidal de 50 brasses florentines de haut (environ 30 m). Il meurt en 1337, laissant le chantier inachevé et son nom au bâtiment. Andrea Pisano continue le travail, mais il meurt de l'épidémie dite de la peste noire en 1348. Les travaux sont repris par Francesco Talenti en 1349, qui finira le campanile et lui donnera sa forme actuelle définitive en résolvant le problème de l'équilibre de l'édifice par les pilastres permettant de grandes ouvertures.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "D'une base quadrangulaire de 14,45 m et d'une hauteur de 84,70 m, il est composé des éléments architecturaux suivants, par niveau : Les cinq niveaux sont couverts de marbres polychromes comme le corps de la cathédrale et le baptistère Saint-Jean soit du marbre blanc de Carrare, vert de Prato, rose de Maremme et rouge de Sienne. Les bas-reliefs et les sculptures sont des copies dont les originaux sont conservés au Museo dell'Opera del Duomo. Dans son ouvrage \"\", John Ruskin considère qu'il est le seul édifice au monde à posséder l'ensemble des caractéristiques de noblesse qu'il définit dans son ouvrage.", "section_level": 1}, {"title": "Description par niveau.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le soubassement.", "content": "Les bas-reliefs hexagonaux en bas et en losange au niveau supérieur dont l'attribution entre Andrea Pisano, Luca della Robbia et Giotto reste encore difficile : Les losanges du niveau supérieur :", "section_level": 2}, {"title": "Face ouest.", "content": "Les sept astres : Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne, (atelier d'Andrea Pisano, considéré comme maître de Saturne, sauf Vénus, peut-être de Nino Pisano). Les losanges du niveau supérieur (de l'atelier d'Andrea Pisano) : Les losanges du niveau supérieur (de l'atelier d'Andrea Pisano) : Les cinq derniers reliefs sont l'œuvre de Luca della Robbia : Les losanges du niveau supérieur :", "section_level": 3}, {"title": "Face nord.", "content": "Les sept sacrements : Baptême, Confession, Mariage, Ordination, Confirmation, Eucharistie, Extrême Onction (attribués à Alberto Arnoldi ou à Maso di Banco) Au tympan du portail : une \"Madonna col Bambino\" d'Andrea Pisano.", "section_level": 3}, {"title": "Les niches en ogive.", "content": "Au nombre de seize, soit quatre par côté, surmontées au niveau supérieur de niches simulées, vides et aveugles.", "section_level": 2}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Ludovic Nys, \"Le testament artistique de Giotto. Les reliefs hexagonaux du campanile de Florence\", dans Marc Boone, Élodie Lecuppre-Desjardin, Jean-Pierre Sosson (éd.), Le verbe, l'image et les représentations de la société urbaine au Moyen Age, Anvers, 2002, p. 87-106.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le campanile de Giotto est la tour campanile de l'église Santa Maria del Fiore, la cathédrale de Florence, située place du Duomo.", "tgt_summary": null, "id": 1556872}
{"src_title": "Consensus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "\"Consensus\" est un mot latin qui signifie « accord », au sens de « sentiment commun ». Il a été lexicalisé dans la langue française au sous le sens de « large accord ». Le mot latin \"dissensus\", bien qu'il ne soit pas lexicalisé en français (il n'apparaît pas dans les dictionnaires) est parfois utilisé pour désigner soit l'échec d'une recherche de consensus, soit l'attitude qui consiste à vouloir opposer les différentes opinions sans chercher à les rapprocher. Du fait du changement de sens récent qui fait que le terme consensus se dissocie de l'unanimité ou de la quasi-unanimité, on en vient à parler de « consensus absolu » ou de « consensus parfait » pour désigner un accord qui ne recueille aucune opposition. Selon le Trésor de la langue française informatisé, la prononciation de la deuxième syllabe doit se faire selon la forme [] et non [].", "section_level": 1}, {"title": "Enjeux et difficultés du consensus.", "content": "Selon Christophe Pacific, à vouloir éliminer le conflit dans la démarche de recherche de consensus, nous éludons l'opportunité de le dépasser. Nous sacrifions un meilleur possible au profit d'une démocratie du moindre mal. Les décisions pluridisciplinaires, qu'elles soient issues d'un staff médical, d'un comité d'éthique ou d'une instance politique internationale, succombent aujourd'hui au chant du consensus. \"A contrario\", le dissensus assure, par le lien fécond de la parole, le souffle éthique d'une société. Il y a davantage de possibles dans un conflit que dans un consensus. Le consensus cherche à sacraliser de nouvelles normes dans une société en crise de rituel. La réalité nous montre que l’étoffe du consensus est tissée de soumission librement consentie, de nécessités et de jeux de pouvoir liés de près à des plaisirs immédiats. À force d’habitude, l’exigence de certitude, de vérité, le processus substitue le poison au remède. Le consensus sonne le glas de l’éthique. Poursuivant l’unanimité, la sympathie naturelle entre les éléments de la nature entre eux comme le décrivait Cicéron, le consensus diabolise le conflit et cherche expressément à l’éliminer du fait de son chaos apparent. Le besoin d’ordre normatif tend à rechercher l’exclusion du risque d’égarement, la menace d’une possible logique contraire, il totalise le besoin de vérité commune. À ce stade, la démocratie est en danger car il est nécessaire qu’une démocratie nous permette de nous égarer sans nous perdre. La réflexion démocratique doit pouvoir envisager tous les possibles et c’est dans cette projection qu’une démocratie se rend brillante. La certitude, elle, présente le chemin comme un paradigme sécurisant qui, par le sentiment de confort qu’elle nous procure nous confine dans une pensée arrêtée, sans issue. L’unanimité du consensus recherche la puissance de cohésion contre le risque déstabilisant d’une controverse. En voulant se débarrasser de la différence et en la diabolisant comme un danger sociopathique, la démocratie pourrait se complaire dans l’incomplétude en fabriquant de la sympathie artificielle. Si le consensus n'est pas un poison en soi, la recherche à tout prix de ce dernier est une démarche totalitaire, alors se pose comme incontournable en termes d'éthique le Principe du conflit nécessaire.", "section_level": 1}, {"title": "Consensus et pensées collectives.", "content": "De nos jours, on confond souvent consensus et « choix collectif ». Il existe des degrés de variation toujours possibles entre individus, et il doit y avoir une implication individuelle forte pour faire suivre la prise de décision de l'action. Auquel cas, la prise de décision nécessite une négociation au bout de laquelle les autres participants au débat seront satisfaits. L\"'opinion collective\" n'est pas un consensus, mais une \"opinion reçue\", un alignement sur une orthodoxie - éventuellement à partir d'une manipulation mentale ou de la propagande. Des études sur les effets de groupes et des foules affirment l'existence des consensus émotionnels pouvant aller jusqu'à l'hystérie collective. Il existe plusieurs débats et recherches à la fois sur les notions d'intelligence collective et de prise de décision par consensus - discutés dans d'autres articles. Cet article traite de l'idée de consensus dans son sens le plus strict, et non pas de ses implications en politique ou en économie (domaines dans lesquels non seulement le consensus importe mais également l'action subséquente).", "section_level": 2}, {"title": "Consensus et dictature de la majorité.", "content": "Le terme consensus implique également des notions de compromis. Plutôt qu'une opinion adoptée par une majorité, le consensus suggère l'apport de multiples opinions différentes, et leur adaptation progressive jusqu'à ce qu'une solution satisfaisant le plus grand nombre de personnes puisse être dégagée. Le consensus ne signifie pas forcément que tout le monde est satisfait du résultat, mais suggère plutôt que tout le monde peut juger le résultat acceptable et que la majorité est satisfaite. On doit donc apporter un soin particulier à la définition de cette majorité représentative de l'ensemble, faute de quoi ce compromis peut s'éloigner de la réalité pourvu que le consensus se construise, au vu de la subjectivité de l'estimation de la « représentativité » de chaque personne. Ce type de consensus, limant les divergences au profit des similitudes, manifeste la justesse de l'opinion répandue. On peut considérer que le consensus se construit avec la loi de juste milieu (pris dans le sens d'un milieu acceptable pour les différentes parties). Certains considèrent alors que l'objectivité, si ce n'est la vérité, répond à la courbe de Gauss où les 20 % restants sont \"quantité négligeable\" et, de ce fait, inutiles à conserver. Ce type de solution est souvent appelé consensus, mais n'en est pas un à proprement parler. Plus généralement, on considère la prise de décision par consensus comme la recherche d'une solution de résolution, où le compromis doit être une proposition originale, qui tienne compte des positions de chacun et essaye de satisfaire tous les participants au débat. Ce type de compromis est nommé gagnant-gagnant. Chaque proposition doit être évaluée pour ce qu'elle est et non pour ce que chacun en imagine, l'imagination portant le plus généralement sur l'émetteur de la proposition. Certains considèrent que dans le cas où un compromis \"gagnant-gagnant\" ne peut être construit, on peut alors enregistrer les dissensions (ou \"dissensus\") car elles sont considérés comme plus proches de la réalité décrite et susceptibles de faire avancer le problème. Cette solution peut satisfaire la majorité des participants au débat. D'autres considèrent qu'il s'agit alors d'un échec de consensus, car chacune des parties étant restée sur ses positions, le problème débattu n'est pas réellement réglé. Cela dit, la recherche du consensus permet d'éviter que la majorité impose ses décisions à la minorité, puisque le veto permet à chacun de refuser une solution qui ne lui convient vraiment pas (à condition de ne pas en abuser, auquel cas c'est une autre forme de dictature, de l'individu sur le collectif).", "section_level": 2}, {"title": "Contextes conflictuels : impossibilité du consensus?", "content": "La fable de La Fontaine, (« \"Le Meunier, son Fils et l'Âne\" ») montre que les décisions peuvent ne pas tenir longtemps du fait de l'inconséquence et de l'irrésolution personnelle du décideur. Sur le plan historique, l'expérience de la Diète polonaise illustre jusqu'à la caricature l'état de paralysie auquel aboutit une représentation politique basée sur la règle trop exigeante de l'unanimité. Sur le plan théorique, le paradoxe de Condorcet, repris dans le Théorème d'impossibilité d'Arrow montre bien la difficulté d'élaborer des choix collectifs cohérents dès lors que les options possibles sont trop nombreuses (démonstration de la quasi-impossibilité logique d'établir une fonction de préférence collective en agrégeant les préférences individuelles). Dans ce cas, les réponses potentielles - sauf à nommer un « dictateur » comme le font les Romains sous l'Antiquité, ou à donner, comme en France, des prérogatives exceptionnelles, pour un objet et un temps limités, au président de la République en cas de situation d'urgence - relèvent de la négociation :", "section_level": 2}, {"title": "Risques.", "content": "Pour Heiko Maas le fonctionnement à l'unanimité est une.", "section_level": 2}, {"title": "L'art du consensus.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Prise de décision par consensus.", "content": "Pour assumer et gérer positivement cette diversité il faut être capable de prendre des décisions et d'avoir les pratiques pertinentes pour ce faire :", "section_level": 2}, {"title": "Façons de trouver un consensus.", "content": "Il y a de nombreuses façons pour trouver un consensus, dont voici un exemple de procédure simplifiée :", "section_level": 2}, {"title": "Droit de veto ou permission?", "content": "Le droit de veto, détenu par chacun sur une proposition du reste du groupe, est la pierre angulaire de la méthode du consensus. La « permission » de chaque membre du groupe est indispensable pour prendre une décision, c'est pourquoi écouter et répondre à tous les participants et prendre en compte tous les avis devient la préoccupation du groupe dans son ensemble. Ce qui fait que le résultat n'est pas seulement un groupe plus égalitaire, mais aussi un groupe plus « satisfait », dans lequel chaque membre a une chance de se sentir \"entendu et considéré\" au sein du groupe. Les responsabilités sont mieux partagées, les membres sont plus réceptifs aux autres, et l'envie de faire des choses ensemble est partagée. Le veto sur une proposition qui a demandé de longues discussions et une synthèse ardue est un acte sérieux. Il peut être fait en ayant bien pesé le pour et le contre, comme un ultime recours, sur des bases éthiques, ou à cause des conséquences qu'une décision peut avoir. Il peut aussi être fait à cause d'une émotion forte (peur, dégoût), mais en aucun cas à cause de préférences personnelles ou d'impulsions égocentriques. Quand la prise de décision a fait son chemin, prenant en compte des opinions diverses, se modifiant, et que quelqu'un est toujours en désaccord avec la solution trouvée, il y a d'autres formes que le veto à envisager, qui ne contrent pas le processus. Par exemple, ne pas soutenir une décision : « Je ne ressens pas le besoin de ça, mais je peux quand même participer ». Ou encore rester réservé : « Je pense que ça peut être une erreur, mais je peux l'assumer ». Ou ne pas s'impliquer : « Je ne participerai pas, mais je n'empêcherai pas les autres de le faire ». Dans certaines descriptions du processus de prise de décision par consensus, la notion existe que quelqu'un qui sent le besoin de faire un veto sur une proposition devrait envisager de se retirer du groupe, au moins pour un temps. Or, cette idée tend à l'inverse extrême du but de la méthode : plutôt que d'encourager l'inclusion des opinions et des souhaits de tous, ceux et celles qui ont une opinion minoritaires risquent de se sentir obligés de s'exclure du groupe. L'éventualité d'une exclusion du groupe est, pour certains, un mécanisme tout à fait opposé au principe d'inclusivité de la méthode de consensus, tendant à \"exclure\" ceux et celles qui sont non conformistes, plutôt que d'encourager les critiques envers l'opinion majoritaire. Les prises de décision de nombreuses communautés virtuelles suivent souvent ce type d'approche.", "section_level": 2}, {"title": "Méthode en deux temps.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Plénière et ateliers.", "content": "Lors d'un rassemblement, un problème récurrent est la difficulté de communication dans des assemblées composées de plusieurs dizaines ou centaines de personnes. Pour rendre le débat plus fructueux, moins chronophage et éviter l'exclusion des participants les plus timides, l'assemblée se divise d'abord en différents ateliers et met en avant certains rôles et parfois l'utilisation de signaux manuels.", "section_level": 2}, {"title": "Gestuelle d'assemblée.", "content": "Pour que le débat ne s'éternise pas et ne dévie pas dans des à-côtés stériles, le gardien du temps peut proposer une communication non verbale avec quelques signes clefs qui sont compris par tout le monde. Les signes du consensus sont inspirés du langage des signes pour sourds-muets. Liste non exhaustive des signes généralement utilisés : Ces signes peuvent être parfois utiles dans de grands groupes, moins en plus petits cercles. Ils sont fréquemment (en France) vécus comme un peu grotesques ou trop \"formalistes\" et de brèves incises ou gestes plus traditionnels leur sont alors préférés.", "section_level": 2}, {"title": "Pour en savoir plus.", "content": "Les articles qui suivent exposent la \"méthode du Consensus\". Autant dire tout de suite qu'ils prennent le contrepied de toute idée \"d'opinion collective\" ou de \"compromis\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Un consensus est un accord des volontés sans aucune opposition formelle. Le consensus se distingue de l'unanimité qui met en évidence la volonté manifeste de tous les membres dans l'accord. Un consensus caractérise l'existence parmi les membres d'un groupe d'un accord général (tacite ou manifeste), positif et unanime pouvant permettre de prendre une décision ou d'agir ensemble sans vote préalable ou délibération particulière. Le consensus peut parfois être contraire à la majorité en tant que résultat. ", "tgt_summary": null, "id": 1835153}
{"src_title": "V. S. Naipaul", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Vidiadhar Surajprasad Naipaul nait à Trinidad dans une famille d'ascendance hindoue. Ses grands-parents venus d’Uttar Pradesh au nord de l’Inde avaient débarqué sur cette île antillaise en 1880 afin de remplacer, sur les plantations, les esclaves noirs affranchis à partir de 1834. Son père est un reporter connu au \"Guardian de Trinidad\", le journal local de l'île. Brillant élève, Vidiadhar Surajprasad Naipaul bénéficie alors d'une bourse d'étude pour étudier en Angleterre. Il part à l'âge de 18 ans pour Oxford pour suivre des études littéraires. C’est son premier grand voyage :, celui qui lui donne goût durant toute sa vie de sillonner la planète, notamment l’Inde, l’Afrique et les pays islamiques d’Asie. Naturalisé en Angleterre en 1952, Il obtient l'année suivante une licence de lettres au \"University College\" d'Oxford puis devient journaliste, collaborant avec plusieurs magazines. Il assure également une chronique littéraire pour la BBC et dirige le programme \"Voix de la Caraïbe\". À Oxford ville qu'il trouve ennuyeuse, il rencontre néanmoins celle qui sera sa première épouse et fidèle dactylographe, Patricia Hale. Il se consacre ensuite à l'écriture de romans et de nouvelles, mais publie aussi des récits documentaires. Ses premiers romans se déroulent aux Antilles. \"Le Masseur mystique\" (\"The Mystic Masseur\", 1957) et \"The Suffrage of Elvira\" (1958) qui ont pour cadre la Trinidad, exposent les ravages causés par des politiciens locaux incultes et cyniques. Le recueil de nouvelles \"Miguel Street\" (1959) révèle son talent d'humoriste et de peintre du quotidien dans une série de vignettes inspirées de \"Rue de la sardine\" de John Steinbeck. Il met en scène plusieurs habitants d'un quartier populaire de Port-d'Espagne, illuminés, rusés, attachants ou hauts en couleur mais aliénés par la pensée coloniale. Naipaul connaît ensuite un énorme succès avec \"Une maison pour Monsieur Biswas\" (\"A House for Mr. Biswas\", 1961), roman biographique inspiré par la figure de son père. Dans \"La Traversée du milieu\" (\"The Middle Passage\", 1962), il livre plusieurs brefs aperçus des sociétés postcoloniales britannique, française et néerlandaise aux Caraïbes et de leur dérive vers une américanisation galopante. Écrivain cosmopolite, Naipaul élargit ensuite son champ d'inspiration géographique, évoquant les effets pervers de l'impérialisme américain et du nationalisme dans le tiers monde, notamment dans \"Guérilleros\" (\"Guerillas\", 1975) et \"À la courbe du fleuve\" (\"A Bend in a River\", 1979), comparé à l'époque par certains critiques au \"Cœur des ténèbres\" (\"Heart of Darkness\") de Joseph Conrad. L'auteur relate ses impressions de voyage en Inde dans \"L'Inde : un million de révoltes\" (\"India: A Million Mutinies Now\", 1990) et livre une analyse critique et désabusée de l'intégrisme musulman dans les pays non arabes comme l'Indonésie, l'Iran, la Malaisie et le Pakistan dans \"Crépuscule sur l'Islam\" (\"Among the Believers\", 1981) puis \"Jusqu'au bout de la foi\" (\"Beyond Belief\", 1998). Son roman \"L'Énigme de l'arrivée\" (\"The Enigma of Arrival\", 1987) et son recueil de nouvelles \"Un chemin dans le monde\" (\"A Way in the World\", 1994) sont largement autobiographiques. Dans le premier, Naipaul relate avec le souci d'un anthropologue le déclin puis l'anéantissement d'un domaine du sud de l'Angleterre et de son propriétaire : événement qui reflète l'effondrement de la culture colonialiste dominante dans les sociétés européennes. Le second évoque le mélange des traditions antillaise et indienne et de la culture occidentale que l'auteur découvrit lorsqu'il s'installa en Angleterre. Le recueil \"Letters Between a Father and Son\" (1999) replace dans un contexte intime la relation trouble avec son père Seepersad Naipaul, journaliste et auteur de Port-d'Espagne. Les ouvrages de Naipaul n'hésitent pas à pointer les ravages de la corruption politique et de l'aliénation au fondamentalisme dans les États postcoloniaux. Souvent, ses œuvres ont désespéré les tiers-mondistes et la critique littéraire qui lui reprochaient leur pessimisme et leur point de vue conservateur, voire raciste. Edward Saïd et Derek Walcott les ont même qualifiées de néo-colonialistes.. L'auteur a affirmé, quant à lui, ne s'en tenir qu'à la rigueur de ses observations et à l'authenticité des témoignages recueillis, niant avoir des opinions politiques car. Il a pourtant parlé de l'ancien premier ministre Tony Blair comme d'un « pirate à la tête d'une révolution socialiste » qui a, ayant laissé libre cours à une. En 2001, quelques mois après l'obtention de son prix Nobel de Littérature, Naipaul est vivement critiqué par Salman Rushdie qui lui reproche d'avoir manifesté son soutien aux nationalistes hindous lors de récentes violences inter-religieuses qu'il y a eu en Inde entre Hindous et musulmans. Cette querelle aboutira à une profonde inimitié entre les deux écrivains. Dans une biographie autorisée publiée en 2008, \"The World Is What It Is\", il confie être. Pendant 23 ans, il vit avec sa maitresse Margaret Gooding tout en restant marié à Patricia Hale, et fréquente selon ses propres aveux assidument les prostituées. Il reconnait avoir, du fait de sa vie dissolue, une part de responsabilité dans la souffrance qu'il a fait subir à sa femme ; cette dernière décède en 1996 d'un cancer à l'âge de 63 ans. admettra-t-il. Le lendemain des obsèques de Patricia, Naipaul rompt avec sa maîtresse Margaret, puis s'installe avec son nouvel amour, Nadira. Le couple se marie huit semaines plus tard, en présence de l’historienne Antonia Fraser et de l’écrivain Harold Pinter. En mai 2011, il tient, dans une interview, des propos jugés misogynes :, ajoutant qu'aucune d'elles, y compris Jane Austen, n'a la compétence pour écrire car trop « sentimentales » et empêtrées dans leur condition. V. S. Naipaul est reconnaissable pour un style singulier, alliant le réalisme documentaire à une vision satirique du monde contemporain. Moraliste et tiers-mondiste éloigné des modes littéraires, l'écrivain se saisit au plus près du réel et donne à sa matière historique et ethnique une forme romanesque qui perpétue la tradition des \"Lettres persanes\" dans le besoin d'exprimer, avec l'approche d'un conteur, les disparités culturelles et politiques d'une société mondiale marquée par l'instabilité et le chaos. Il a aussi été rapproché de Conrad pour sa peinture de l'effondrement des empires coloniaux.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Son frère Shiva Naipaul, son neveu Neil Bissoondath et son cousin Vahni Capildeo sont également écrivains.", "section_level": 2}, {"title": "Prix et honneurs.", "content": "V. S. Naipaul a reçu plusieurs prix littéraires, dont le Prix Hawthornden en 1964, le prix Booker en 1971 et le T.S. Eliot Award for Creative Writing en 1986. Docteur \"honoris causa\" de plusieurs universités, il fut anobli par la reine Élisabeth en 1990. Il a obtenu en 2001 le prix Nobel de littérature, « pour avoir mêlé narration perceptive et observation incorruptible dans des œuvres qui nous condamnent à voir la présence de l'histoire refoulée. ». Sir V. S. Naipaul est membre de la Literary Society.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sir Vidiadhar Surajprasad Naipaul, plus connu sous la signature V. S. Naipaul, né le à Chaguanas à Trinité-et-Tobago et mort le à Londres au Royaume-Uni, est un écrivain britannique lauréat du prix Nobel de littérature en 2001.", "tgt_summary": null, "id": 981485}
{"src_title": "Bogota", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de Bogota provient de \"Bacatá\", appellation donnée par les indigènes chibchas, un des groupes indiens dont la civilisation était la plus avancée. Parmi les Chibchas se côtoyaient de pacifiques fermiers et de remarquables orfèvres. Avant la conquête espagnole, la ville abritait une importante population. Le chroniqueur espagnol Juan de Castellanos (1522 - 1607) affirmait que le sens originel de \"Bacatá\", en langue indigène, était. Le lieu où se situe actuellement Bogota avait reçu le nom de \"Muequetá\" (), et le district du Zipa, c'est-à-dire du prince chibcha le plus important parmi les gouvernants, était désigné sous celui de \"Funza\" (). L'éducation du Zipa se faisait dans l'actuelle municipalité de Chía. C’est précisément sur le territoire actuel de Funza, municipalité située dans le département de Cundinamarca et banlieue de Bogota, mais probablement aussi aux alentours de Funza que l’on peut trouver la source de la population de \"Bacatá\", la ville où habitait majoritairement le peuple chibcha. Lors de l'arrivée des Espagnols dans les Indes, que les conquérants", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Époque précolombienne.", "content": "À partir de 10500, des chasseurs-cueilleurs habitèrent la zone. Dès 3500, on remarque l'existence d'activités horticoles, de poterie et de la domestication du cochon d’Inde, pratiquées par des groupes qui, à l'origine, dépendaient de la chasse et de la cueillette. En 500, la culture du maïs et celle de la pomme de terre étaient déjà largement répandues. Jusqu'en l'an 800 de notre ère, les \"Muiscas\" (la peuplade indigène la plus importante de la famille \"chibcha) vivaient dans la zone, résultat d'une migration d'origine \"chibcha\", provenant d'autres territoires (probablement d'Amérique centrale), qui s'était mélangée avec la population déjà présente. Il manquait à la culture chibcha l'écriture. C'est pourquoi les chroniqueurs ont reconstitué l'histoire aborigène en recueillant des", "section_level": 2}, {"title": "Période coloniale.", "content": "Gonzalo Jiménez de Quesada qui était revenu de son expédition militaire de Santa Marta (la capitale du département de Magdalena) et de la vallée du fleuve Magdalena avec plus de n'en comptait que 70 environ après sa victoire sur les Muiscas et la conquête de la savane de Bogota. Il annonça de la cité ; la cérémonie eut lieu le. Douze cabanes furent construites ainsi qu'une chapelle dans le site appelé \"\", aujourd’hui Teusaquillo, le de Bogota. On suppose que l’événement se produisit sur l’actuelle \"Plazoleta del Chorro\" de Quevedo, bien qu’il n’existe aucun document le confirmant.", "section_level": 2}, {"title": "Période républicaine.", "content": "Bogota devint la capitale de la Grande Colombie jusqu’en 1830, quand la dissolution de cet État permit de donner naissance à ceux qui sont aujourd'hui l'Équateur, le Venezuela et la Colombie (le Panama proclama son indépendance en 1903). Jusqu'à la fin du, l'histoire de la Colombie ne fut qu’une suite de guerres civiles, dont la plus notoire fut la guerre des Mille Jours (1899 - 1902), au cours de laquelle les factions du parti conservateur et du parti libéral massacrèrent la population. Bogota reçut, en 1861, le titre de capitale des États-Unis de Colombie, ancien pays d'Amérique du Sud, et ses quelques quartiers, peu nombreux, furent élevés au rang de cantons. En 1876, le Conseil de la ville établit une nomenclature et une numérotation des rues en remplaçant leur nom traditionnel par des nombres consécutifs, comme c'est le cas aujourd'hui. En 1884, le service de tramway de la ville commença à fonctionner de la place Bolívar jusqu'à Chapinero, le de Bogota. Il était tiré", "section_level": 2}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie physique.", "content": "Bogota se trouve à une altitude de au-dessus du niveau de la mer, dans la cordillère Orientale des montagnes du nord des Andes. Elle est située sur un plateau, au pied d'une chaîne de montagnes. Les'(français : collines) de Guadalupe et de Monserrate bordent à l'est la savane de Bogota. Sur le \"cerro\" de Guadalupe sont érigées une petite chapelle dédiée à Notre-Dame de Guadalupe et une statue de de haut. Sur le \"cerro\" de Monserrate est construite une basilique, '. Plusieurs petits cours d'eau, dont le ', traversent la ville jusqu'à l'extrémité sud-ouest du plateau et rejoignent le ', également appelé ', qui plonge au bord du plateau, à Tequendama, dans l'une des plus importantes attractions touristiques de Bogota :", "section_level": 2}, {"title": "Découpage politico-administratif.", "content": "Les districts (') se subdivisent à leur tour en unités de planification zonale (') appelées,", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Située à haute altitude, soit, la ville de Bogota bénéficie d'un climat dit que l'on retrouve principalement dans les Andes. La ville étant proche de l'équateur, la variation de température est faible au cours de l'année (entre et, avec une moyenne annuelle de D'après la classification de Köppen : la température du mois le plus froid est comprise entre et (décembre et janvier avec respectivement et ) et la température du mois le plus chaud est supérieure à (avril et mai avec ), ce qui en fait un climat tempéré. Malgré deux saisons humides (mars à juin et septembre à décembre) il n'y a pas de saison sèche donc c'est un climat tempéré chaud sans saison sèche. L'été est tempéré car la température moyenne du mois le plus chaud est inférieure à (avril et mai avec ), les températures moyennes des 4 mois les plus chauds sont supérieures à", "section_level": 1}, {"title": "Environnement.", "content": "Les zones humides de la région de Bogota ont pour la plupart disparu. Elles couvraient", "section_level": 1}, {"title": "Gouvernement.", "content": "Bogota, capitale de la République de Colombie, abrite la Cour suprême de justice et le centre de l'administration exécutive ainsi que la résidence du président de la République (Palais Nariño). Ces bâtiments, ainsi que le bureau du maire principal, le palais Liévano ('), sont situés à quelques mètres les uns des autres sur la place Bolívar ('). Cette place se trouve dans le centre historique de la ville, La Candelaria, qui présente une architecture de style colonial et de style baroque. Le maire", "section_level": 1}, {"title": "Politique et Administration du District.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Création du District.", "content": "Le District fédéral de Bogota (espagnol : '), créé en 1861 par le général Tomás Cipriano de Mosquera lors de son deuxième mandat de président de la Colombie, fut la première entité administrative de la capitale et le siège du gouvernement fédéral des États-Unis de Colombie. Le district comprenait les zones comprises entre les'\"Arzobispo\" au nord, \"Fucha\" au sud, \"Bogotá\" à l'ouest et les cerros Orientales à l'est. Cependant, il fut supprimé le et son territoire incorporé à l'État souverain de Cundinamarca. En 1905 fut créé le district capital de Bogota par le partage du département de Cundinamarca en trois : le \"\" et les départements de Cundinamarca (capitale : Facatativá) et de Quesada (capitale : Zipaquirá). Les", "section_level": 2}, {"title": "Administration de Bogota D.C..", "content": "L'aire de Bogota comprend une zone urbaine et une zone rurale. \" est une division du département de Cundinamarca. Toutefois il s'agit d'une division de premier niveau de la Colombie équivalant à un département. Le conseil districtal est le responsable du contrôle politique du '. Il est composé de quarante-cinq ', les représentants des vingt districts, élus pour une période de trois ans. Le secrétariat districtal a la charge des services de la Santé, de la Mobilité et de l'Éducation.", "section_level": 2}, {"title": "Mairie de Bogota.", "content": "Le maire de Bogota (') est le chef de gouvernement et représentant légal, judiciaire et extrajudiciaire du '. C'est, en importance, le deuxième personnage officiel après le président de la République. À partir de 1988, il est démocratiquement élu pour une période de deux ans, puis après l'adoption de la Constitution de 1991, pour quatre ans. Il est aussi le responsable de la nomination du maire de chaque district. La maire de Bogota est Claudia López depuis le.", "section_level": 3}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Population.", "content": "En 2010, selon les chiffres présentés par le \"Departamento Administrativo Nacional de Estadística\" (DANE), (français : Département administratif national des statistiques), Bogota avait une population de, dont dans la zone métropolitaine, avec une densité de population d'environ par kilomètre carré. Seules habitaient dans les zones rurales du district de la capitale. 47,8 % de la population sont des hommes,", "section_level": 2}, {"title": "Sécurité.", "content": "Selon un rapport officiel de la, la capitale est passée de 89,4 morts violentes pour en 1996 à 37,9 en 2005, ce qui représente une réduction de 57,6 % en tenant compte du fait que durant la même période la population a augmenté de plus de 25 %. 62,8 % de ces morts violentes ont été causées par des homicides et 20,5 % par des accidents de la circulation. 85,1 % des victimes sont de sexe masculin et 14,9 % de", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La convergence des capitaux vers Bogota, ville comptant une importante population, en fait le principal centre économique et commercial du pays. Bogota a affaire à des investisseurs de toute la Colombie ainsi que de plusieurs autres pays. En 2008, la ville fut classée quatrième centre financier parmi les plus influents de l'Amérique latine. À moyen terme, Bogota pourrait devenir l'une des métropoles d'affaires les plus importantes au monde. Dans la période 2003 - 2006, le PIB (produit intérieur brut) du commerce de Bogota a augmenté de 10,3 % par an, ce qui représente 25,3 % du PIB national du commerce, les actifs provenant d'investissements d'autres villes de la Colombie ainsi que de nombreuses multinationales. Malgré un PIB plus élevé que celui de l'Uruguay, en mars 2013 le taux de chômage a atteint 10,2 %. Le coût de la vie y est inférieur à la moyenne de celui des quarante villes d'Amérique latine les mieux classées à ce sujet. Bogota DC occupe le sixième rang parmi cinquante villes d'Amérique latine grâce à ses normes de qualité de vie, son potentiel d'affaires élevé et les excellentes conditions qu'elle offre pour le développement professionnel, selon le barème fixé par l'Amérique Economia Intelligence. Au niveau national, l'importation de biens d'équipement, stimulée par le gouvernement, a spécialement profité à Bogota dont la participation s'élevait à 24,4 % de la production nationale totale en 2003. Cela est dû, en partie,", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "Le tourisme a été déconseillé pendant plusieurs années en Colombie à cause du conflit armé interne. À partir des années 2000, grâce à des campagnes intensives de publicité ainsi qu'aux améliorations des infrastructures et de la sécurité, cette activité s'est développée à Bogota. En 2007, l\"' (l'Institut de Tourisme du District) a été créé avec l'objectif de faire de Bogota une destination touristique de premier plan. Les amoureux de la culture et des arts fréquentent les hôtels du centre historique de La Candelaria et de ses environs. Cette zone comporte aussi la plus grande partie des auberges de jeunesse de la ville. Les hôtels situés près de Ciudad Salitre reçoivent surtout des visiteurs faisant de brefs séjours à Bogota ou ayant besoin de se trouver à proximité de l'aéroport international El Dorado. Parmi les lieux touristiques et les monuments importants de Bogota, se trouvent le jardin botanique José Celestino Mutis, la \" (français : villa de Bolívar), l'Observatoire astronomique national de Colombie, le planétarium de Bogota, Maloka, le point d'observation de la Tour Colpatria, ainsi que celui de La Calera, et La Candelaria. On peut également visiter Usaquén et ses vestiges coloniaux, où le brunch et le marché aux puces le dimanche étaient des activités traditionnelles. La ville possède de nombreux espaces verts et parcs d'attractions comme \".\" À l'extérieur de Bogota, à Zipaquirá, on peut voir la Cathédrale de sel, une église construite à l'intérieur des mines de sel. Tout près de La Candelaria se trouve la colline de Monserrate. Dans plusieurs quartiers de la ville, comme la zone G, la zone T et La Macarena, sont situés des restaurants connus pour leurs menus gastronomiques. Depuis les années 2000, l'arrivée d'importantes chaînes d'hôtels, telles que : Marriott, JW Marriott,, Hilton, NH Hotel Group, entre autres, apporte à Bogota un ensemble de services hôteliers réputés.", "section_level": 1}, {"title": "Les centres commerciaux.", "content": "L'économie de Bogota s'est considérablement développée en raison de la construction de nouveaux centres commerciaux au cours de", "section_level": 2}, {"title": "Organisation socio-économique.", "content": "Les factures d'énergie et celles des services d'eau et d'égout sont établies en fonction du lieu de résidence du propriétaire et de", "section_level": 1}, {"title": "Infrastructures.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "La croissance de Bogota a mis à rude épreuve les routes et les autoroutes de l'agglomération, mais, durant les années 2000, des efforts importants ont été entrepris pour améliorer l'infrastructure. Même si le nombre de véhicules par habitant demeure faible, les voitures constituent une part importante de la congestion du trafic, s'ajoutant à celle engendrée par les taxis, les autobus et les véhicules utilitaires. Les bus restent le principal moyen de transport en commun. Il existe deux systèmes de bus : le système traditionnel et le TransMilenio. Le système traditionnel, exploité par plusieurs compagnies, offre une grande variété de types de bus : \"Bus\" (grands bus), \"Buseta\" (autobus de taille moyenne) et \"Colectivo\" (camionnettes ou fourgonnettes). Bogota est un hub pour les bus effectuant des trajets à l'intérieur du pays et ceux destinés aux trajets internationaux. Le terminal de bus de Bogota, le plus grand du pays, dessert la plupart des villes colombiennes. En dehors des trajets intérieurs, le terminal permet également d'effectuer des trajets vers le Venezuela, l'Équateur ou le Pérou. Le TransMilenio est un système de transport en commun créé pendant le mandat de maire de Enrique Peñalosa Londoño (mandat de 1998 à", "section_level": 2}, {"title": "Transport aérien.", "content": "Le principal aéroport de Bogota est l'aéroport international El Dorado, à l'ouest du centre-ville, au bout de l'avenue El Dorado. Grâce à sa situation centrale en Colombie et en Amérique latine, c'est une plaque tournante pour les compagnies nationales Avianca et LAN. Il est également desservi par de", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "Les services sanitaires de Bogota sont fournis par un réseau d'institutions dépendant de la Direction régionale de la Santé. Ces institutions sont réparties, suivant leur objectif, en trois secteurs : Quelques hôpitaux de Bogota : La capitale de la Colombie dispose de plus de 140 centres de soins. Le Ministère de la protection sociale a recensé plus de vingt services d'assurance santé. Le régime subventionné pour les utilisateurs, établi par les règlements de la loi 100 de 1993, s'applique à chaque institution.", "section_level": 1}, {"title": "Éducation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les collèges et universités.", "content": "Bogota possède un vaste réseau d'enseignement : écoles primaires et secondaires, collèges. En raison de la constante migration dans la capitale du pays, les quotas relatifs à l'accès à l'éducation gratuite, offerte par l'État, sont souvent insuffisants. La ville possède également un système diversifié d'écoles et de collèges privés. Il existe un certain nombre d'universités, tant publiques que privées. En 2002, il y avait un total de 106 établissements d'enseignement supérieur. Parmi les universités de Bogota, certaines sont partiellement ou totalement accréditées par le Conseil national d'accréditation (CCN) : l'université nationale de Colombie qui est la plus vaste et la plus importante du pays, l'université des Andes (université privée), l'université pontificale Javeriana fondée par les Jésuites et dont les grades universitaires furent reconnus en 1623, l'université du Rosaire, l'université Externado de Colombie, l'université", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "De nombreux lieux culturels ont été créés à Bogota, dont,, de bibliothèques et. L'offre culturelle s'est considérablement développée lors des dernières décennies. Un grand nombre de personnes, venues de tout le pays et souhaitant résider dans la capitale, ont contribué à l'accroissement de différents intérêts culturels en apportant les traditions de régions diverses. Plusieurs parcs d'attractions attirent aussi maints Colombiens et touristes. En outre, démontrent l'importance accordée aux sports et la ferveur qui leur est réservée. Enfin, on dénombre à Bogota plus de 150 monuments nationaux. Citons quelques lieux culturels de la ville ainsi que des festivals jouissant d'une grande renommée : Bogota a beaucoup œuvré ces dernières décennies pour se positionner en chef de file de l'offre culturelle en Amérique du Sud. Elle est de plus en plus reconnue dans le monde entier en tant que plaque tournante du pays pour le développement des arts. En 1991, le titre de Capitale culturelle d'Amérique latine a été décerné à Bogota par l'UCCI, Union des Capitales culturelles ibéro-américaines (espagnol : \"Unión de Ciudades Capitales Iberoamericanas\"). En 2007, ce titre lui a été décerné pour la deuxième fois ; elle est ainsi devenue la seule ville ayant été honorée de cette reconnaissance à deux reprises. Le, l'UNESCO a décerné à Bogota le titre de \"Cité de la Musique\". Elle est au cinquième rang des villes dont la musique est la plus écoutée sur Internet, après Séville (Espagne), Bologne (Italie), Glasgow (Royaume-Uni) et Gand (Belgique).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire culturelle.", "content": "À la fin du, Bogota était une ville assez isolée faute de moyens de communication, les transports de passagers par voie ferrée ayant été réduits. Cependant, le réseau routier se développa, reliant la ville à la vallée du fleuve Magdalena jusqu'aux côtes des Caraïbes. Au cours des années 1860 - 1870, des écrivains de tendances variées formèrent un groupe au sein de la revue littéraire, fondée (en 1858) et dirigée par l'écrivain, journaliste et critique littéraire José María Vergara y Vergara, afin de tenter d'écrire, pour la première fois, l'histoire de la littérature colombienne et de renforcer ainsi l'identité culturelle du pays. La vie culturelle de la ville s'est concentrée au cœur de réunions qui, au cours du, ont permis aux Bogotanais de participer à des discussions littéraires, de partager leurs préoccupations politiques, d'assister à des représentations musicales et théâtrales. Au Théâtre Maldonado étaient donnés des opéras et des pièces de théâtre. À la fin du", "section_level": 2}, {"title": "Architecture.", "content": "La structure urbaine et l'architecture des bâtiments coloniaux à Bogota ont été maintenues depuis la fin du, longtemps après l'indépendance de la Colombie (1810). Cette persistance de structures datant de la période coloniale se constate principalement dans La Candelaria, centre historique de Bogota. Des maisons coloniales de deux étages, avec des cours, des toits à pignons, des carreaux de céramique et des balcons ont été préservées. Parfois, un matériau ajouté, au cours de la période républicaine, à la construction des balcons, le verre (les balcons de la maison du poète Rafael Pombo en sont un exemple), différencie certaines habitations de celles restées conformes à l'architecture du secteur. « L'architecture républicaine » était le style qui prévalait entre 1830 et 1930. Malgré les tentatives pour consolider un langage architectural moderne, la construction, entre 1936 et 1939, de la Cité universitaire de Bogota ou (français :", "section_level": 2}, {"title": "Bibliothèques et archives.", "content": "En 2007, Bogota a été nommée Capitale mondiale du livre par l'UNESCO. Bogota est la première ville d'Amérique latine à avoir reçu cette reconnaissance et la deuxième du continent américain après Montréal (Canada). Parmi les programmes pour l'accession au titre de Capitale mondiale du livre, celui de Bogota se distingue principalement par son réseau de bibliothèques et la présence d'organisations qui, d'une manière coordonnée, travaillent à la promotion du livre et de la lecture dans la ville. Plusieurs initiatives spécifiques pour le programme de Capitale", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Musées et galeries.", "content": "Bogota est dotée d'un immense héritage culturel. Elle abrite 58 musées et plus de 70 galeries d'art. Les acquisitions du Musée national de Colombie, le plus grand et le plus ancien du pays, sont réparties en quatre collections : art, histoire, archéologie et ethnographie. Le Musée de l'or conserve de nombreuses œuvres d'orfèvres de l'ethnie indienne jadis dominante, les Chibchas des Andes. Sa collection d'orfèvrerie et de bijouterie précolombienne, la plus riche du monde, compte d'or tumbaga (alliage d'or et de cuivre). Sont aussi dénombrés objets en céramique, pierre et textile. Le Musée Botero dispose de 123 œuvres de Fernando Botero et de 87 œuvres d'artistes internationaux. Le Musée d'art moderne possède des collections d'arts graphiques, de design industriel et de photographie. Le Musée d'art", "section_level": 2}, {"title": "Parcs et loisirs.", "content": "Bogota abrite beaucoup de parcs et d'installations pour de nombreux concerts, pièces de théâtre et films, ainsi que des espaces pour les conteurs et d'autres activités de loisirs. Le train touristique, populaire auprès des habitants de Bogota, conduit, le week-end, dans des villes éloignées, telles que Zipaquirá,", "section_level": 2}, {"title": "Théâtre et arts de la scène.", "content": "Bogota, qui accueille le Festival de théâtre ibéro-américain, comporte 45 théâtres, dont les principaux sont le Théâtre Colón, le Théâtre national avec ses deux salles, le traditionnel TPB Hall, le Théâtre de La Candelaria, le Théâtre (un ancien couvent de plus de quatre cents ans), celui de la (le fonds d'indemnisation de la Caisse colombienne d'allocations familiales), et un symbole de la ville, le Théâtre rénové Jorge Eliécer Gaítan offrant, actuellement,", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "À Bogota, outre la cuisine typique \", on trouve également des spécialités de toutes les régions de la Colombie. Parmi les plats typiques, on peut citer l\", soupe composée de poulet, de plusieurs sortes de pommes de terre, de manioc, de maïs et d'une herbe appelée '. Cette soupe est servie, le plus souvent, avec un peu de crème, de coriandre fraîche et, parfois, des câpres. Elle se consomme accompagnée d'un avocat cru. Le \"tamal\", cuit à la vapeur dans une feuille de bananier, dont on trouve de nombreuses déclinaisons dans différents pays d'Amérique latine, est souvent servi au petit déjeuner avec un chocolat chaud. Il s'agit d'une pâte de farine de", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "Comme dans toute la Colombie, l'unité familiale tient une grande place parmi les valeurs de la société \"\" et se manifeste particulièrement lors des fêtes religieuses et des temps forts de l'année. Bogota a été majoritairement catholique; le nombre d'églises construites dans le centre historique de la ville le prouve. La ville est le siège de l'archidiocèse de Bogota depuis le 22 mars 1564, actuellement situé dans les nouveaux bâtiments du nord de la ville. La cathédrale de l'Immaculée-Conception est le siège de l'archevêché. La Constitution de 1991 a facilité la présence de mouvements protestants et d'autres groupes religieux parmi la population. Une mosquée", "section_level": 2}, {"title": "Sport.", "content": "L'Institut du district des Loisirs et du Sport veille également à la bonne utilisation des stades de Bogota. Le football en salle, le sport le plus populaire de la ville, a été déclaré sport symbolique de Bogota. Le football professionnel colombien jouit, dans la ville, d'une grande considération en tant que sport national d'une extrême importance. Deux des trois équipes de football de Bogota, Millonarios et Santa Fe, ont un nombre très élevé de supporters. Millonarios a remporté quatorze ligues et Santa Fe sept. Grâce à ces deux équipes, Bogota est la première ville de Colombie en nombre de", "section_level": 2}, {"title": "Symboles de la ville.", "content": "Le drapeau de Bogota a pour origine le mouvement de rébellion qui éclata le contre les autorités coloniales. Les rebelles ont commencé à porter à l'avant-bras une rosette aux couleurs jaune et rouge, celles du drapeau de l'Espagne alors en vigueur au Nouveau Royaume de Grenade. 142 ans plus tard, par décret 555 du, l'insigne des patriotes de la guerre d'indépendance du fut finalement adopté", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages et pactes d'amitié.", "content": "Bogota a passé un accord de jumelage de villes avec Miami (États-Unis) en 1971, un autre avec Cadix (Espagne) en 2008 et également avec Chicago (États-Unis) en 2009. En 1982, la ville a signé un accord de jumelage pour la coopération internationale avec Séoul (Corée du Sud). En outre, Bogota fait partie de l'Union des Capitales culturelles ibéro-américaines \"()\" qui regroupe 29 villes d'Ibéro-Amérique (péninsule Ibérique et Amérique latine). Bogota est jumelée avec 38 villes :", "section_level": 1}], "src_summary": "Bogota, anciennement \"Santa Fe de Bogotá Distrito Capital\", est la capitale de la Colombie et également celle du département de Cundinamarca. Elle a été fondée le par le conquistador espagnol Gonzalo Jiménez de Quesada (1509 - 1579). Suivant l’organisation d’un district capital unitaire et décentralisé, Bogota jouit d'une autonomie lui permettant la gestion de ses intérêts dans les limites imposées par la Constitution et la loi. Composée de, elle est la métropole incontestée du pays aux points de vue administratif, économique et politique. ", "tgt_summary": null, "id": 22970}
{"src_title": "Instruction informatique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte théorique.", "content": "Contrairement à un calculateur, dont le rôle se limite à réaliser des opérations de calcul (le plus souvent arithmétiques), un ordinateur assure des opérations de traitement de l'information, c'est-à-dire qu'il exécute successivement des opérations en suivant les directives d'un algorithme. Ce traitement est mené à l'aide d'instructions plus ou moins sophistiquées, et plus ou moins proches du microprocesseur. Par instruction informatique on entend donc décrire une commande unique, représentée par un symbole (numérique ou alpha-numérique, dit mnémoniques), et dont la finalité est prédéfinie : de la plus simple (déplacer l'index du microprocesseur dans la mémoire, additionner deux nombres) à la plus sophistiquée et abstraite (par exemple les instructions de gestion de classes du langage Java). Historiquement cette particularité de l'ordinateur qui conduit des traitements en exécutant successivement des instructions est directement reliée au principe de la machine de Turing créé par Alan Turing pour donner une définition précise au concept d'algorithme. Cette machine est un modèle abstrait d'un appareil mécanique de calcul auquel on aurait rajouté un ruban (de la mémoire) et une tête de lecture (le processeur) susceptible de mener des traitements d'après des symboles interprétés par la table des actions (les instructions). Le concept de machine de Turing original était censé représenter une mécanique imaginaire exécutant une procédure. C'est John von Neumann qui s'est chargé de transformer le travail théorique de Turing en une machine fonctionnelle en définissant une architecture dite de von Neuman.", "section_level": 1}, {"title": "Les instructions dans l'architecture de von Neumann.", "content": "Telle que définie, la machine de Turing ne décrit pas précisément ce que pourrait être une instruction ni même un algorithme. Elle se limite à une définition abstraite. Une « table d'actions » indique à la «tête de lecture/écriture » de la machine, en fonction de son état courant, quel symbole écrire, et comment se déplacer lors de la prochaine action. Le nouvel état est défini en fonction du symbole lu sur le ruban et de l'état courant de la machine. Dans un programme s'exécutant sur un ordinateur, on pourrait considérer que la tête de lecture correspond à l'action de lecture par le processeur d'un symbole contenu dans la mémoire, que ce symbole correspond à une action précise (additionner, avancer, etc), qui conduira une fois accomplie à la lecture du symbole suivant et ainsi de suite. Ce concept de symbole sur un ruban correspond très précisément à l'idée d'instruction informatique contenue dans une mémoire. Et la « table d'actions » de la machine de turing peut être considérée comme correspondant au cœur du microprocesseur et à l'ensemble des actions (on peut parler de jeu d'instruction ou de langage) qu'il est en mesure de réaliser pour chaque instruction donnée.", "section_level": 2}, {"title": "Type d'instructions.", "content": "Une instruction informatique est incluse dans un jeu d'instructions qui composent le langage de programmation. La forme et la puissance de ce jeu d'instructions est influencée par l'architecture qui va la faire fonctionner. Elle est également contrainte par son degré d'abstraction par rapport au micro-processeur. Les instructions informatiques sont en effet plus ou moins proches de ce dernier: du langage machine, directement compris par le micro-processeur, aux langages évolués, eux-mêmes composés d'instructions interprétées ou transformées dans un langage de plus bas niveau tel que le langage machine, puis transmises au micro-processeur via un nombre de dispositifs matériels et logiciels intermédiaires plus ou moins nombreux.", "section_level": 1}, {"title": "Instructions en langage machine.", "content": "Le langage machine est la suite de bits qui est interprétée par le processeur d'un ordinateur exécutant un programme informatique. Ce langage directement compris par un processeur est composé d'instructions à traiter codées sous une forme binaire. Pour leur intelligibilité ces instructions sont symboliquement représentées par un vocabulaire compréhensible par les humains intitulé assembleur ou Langage assembleur. Par exemple, un micro-processeur de la famille x86 d'Intel reconnaît une instruction stockée dans une de ses mémoires sous la forme binaire : Et en langage assembleur, cette instruction est représentée par un équivalent intelligible pour le programmeur : Le langage machine est le groupe d'instructions élémentaires qui permet de donner des ordres au microprocesseur. Tout logiciel (y compris les langages de programmation évolués) qui fonctionne sur un ordinateur voit en dernier recours ses ordres exécutés par le micro-processeur via des instructions de la famille du langage machine, et stockées sous une forme binaire.", "section_level": 2}, {"title": "Instructions du langage évolué.", "content": "Il existe de nombreux niveaux d'abstractions qui permettent de mettre en œuvre des instructions plus ou moins éloignées de celles directement compréhensibles par le micro-processeur, les instructions en langage machine. Les langages dits évolués, c'est-à-dire qui proposent des instructions qui doivent faire l'objet d'étape intermédiaire d'interprétation avant d'être comprises et exécutées par le processeur, peuvent pratiquement proposer n'importe quelle instruction, d'un niveau de complexité sans limite. Ces instructions de langages évoluées peuvent être très spécialisées : le langage R par exemple, dédié aux programmations de modèles statistiques, propose des instructions qui vont de la statistique multivariée aux méthodes de ré-échantillonnage, de l'économétrie à la biométrie, des modèles de régression sur séries chronologiques ou les modèles à équations simultanées. Des langages de programmation sophistiqués tels que Java ou C possèdent, outre des instructions classiques dédiées au traitement de données, à la gestion des conditions et aux calculs arithmétiques, offrent aussi des instructions particulièrement complexes capables de manipuler une base de données, ou un écran graphique.", "section_level": 2}, {"title": "Familles d'instructions.", "content": "Les instructions sont chargées de réaliser des traitements plus ou moins complexes. S'inscrivant dans le cadre théoriques des machines de Turing et de l'Architecture de von Neumann, l'action des instructions est en premier lieu conditionnée par des besoins en relation avec l'algorithmique et l'architecture de l'ordinateur. La plus simple des instructions est l'instruction nulle qui, comme son nom l'indique, ne commande l'exécution d'aucun traitement et n'existe que pour des raisons pratiques particulières. Les familles d'instruction s'inscrivant dans le cadre algorithmique de la machine de Turing vont comprendre notamment des commandes de gestion des conditions (réaliser une action si une condition est remplie), de traitement (appliquer une transformation à une information - par exemple une valeur contenue en mémoire) ou encore de répétition et de branchement (passer d'un endroit à un autre du programme ou répéter plusieurs fois une même portion de programme). Les instructions de nature algorithmique se retrouvent dans tous les microprocesseurs. Dans les plus évolués elles peuvent être très sophistiquées et traiter des opérations arithmétiques complexes, des calculs en virgule flottante avec un degré variable de précision, le cas échéant simultanément. Les langages informatiques de haut niveau et spécialisés peuvent également offrir des instructions sophistiquées réalisant par exemple l'intégralité du calcul d'une fonction ou l'affichage d'une image en trois dimensions. Les familles instructions concernées par l'aspect fonctionnel lié à la structure de l'ordinateur, doivent assurer la gestion des échanges entre mémoires et entre registres, ainsi que la communication avec l'extérieur du micro-processeur, et notamment vers les dispositifs d'entrée-sortie (qui permettent d'écrire et de lire des données sur un disque dur ou une mémoire USB par exemple). Dans les ordinateurs les plus évolués les instructions liées au fonctionnement peuvent prendre en charge des opérations sophistiquées telles que la manipulation de mémoire à haute vitesse (comme dans les processeurs de cartes graphiques) ou tout ou partie de la gestion d'un échange de données (réseau, ports de communication).", "section_level": 2}, {"title": "Traitement et représentation des instructions.", "content": "Les anciennes cartes perforées (équivalentes des mémoires) contenaient les instructions informatiques sous une forme proche du binaire du langage machine. ce mode de stockage était également en vigueur pour les premiers langages évoluées (tels que le Fortran ou le Cobol). On peut considérer de manière générale, qu'une instruction est toujours stockée sous une forme codée. Néanmoins, sur les systèmes informatiques modernes, par soucis d'intelligibilité et de compréhension, les instructions sont toujours présentées à l'utilisateur sous une forme symbolique alphanumérique et mnémonique. Il n'en demeure pas moins que le micro-processeur ne comprend que les instructions du langage machine, ce qui signifie qu'avant d’être transmise au microprocesseur en vue de son exécution, l'instruction doit subir un processus de transformation de sa forme symbolique intelligible vers une forme codée binaire.", "section_level": 1}, {"title": "Implémentation du jeu d'instructions dans un processeur.", "content": "Au niveau matériel de l'ordinateur, le jeu d'instructions composé des instructions machines constitue l'ensemble des opérations élémentaires qu'un programme peut demander à un processeur de traiter. C'est l'ordre le plus simple que peut comprendre et exécuter un processeur d'ordinateur en utilisant l'ensemble des circuits logiques qui sont physiquement implémentées dans le processeur. Ces circuits permettent d'effectuer des opérations élémentaires (addition, ET logique...) ou plus complexes (division, passage en mode basse consommation...).", "section_level": 2}, {"title": "Architecture CISC.", "content": "Un microprocesseur à jeu d'instruction étendu () désigne un microprocesseur qui implémente un jeu d'instructions comprenant de très nombreuses instructions mixées à des modes d'adressages complexes. L'architecture CISC est opposée à l'architecture RISC (Reduced Instruction-Set Computer). La plupart des micro-processeurs prévus pour les serveurs ou les stations de bureau implémentent un jeu d'instructions CISC.", "section_level": 3}, {"title": "Architecture RISC.", "content": "Le microprocesseur à jeu d'instruction réduit (ou : RISC en anglais) est un type d'architecture matérielle de microprocesseurs, qui se caractérise par un jeu d'instructions réduit, facile à décoder et comportant uniquement des instructions simples. Le code informatique écrit avec des instructions RISC est généralement moins compact, puisque toutes les instructions sont de même taille, alors que les instructions les plus utilisées sont plus courtes dans un jeu d'instruction CISC. Les appareils portables modernes (tels que les IPad ou les Smartphones) utilisent très souvent des processeurs RISC de type ARM.", "section_level": 3}, {"title": "Cycles d'exécution.", "content": "Une instruction est exécuté par le processeur au cours d'un cycle (également appelé cycle de recherche et exécution ou encore fetch-decode-execute cycle, FDX). Les quatre étapes successives que les architectures von Neumann utilisent sont la recherche de l'instruction, le décodage de l'instruction (opération et opérandes), l'exécution de l'opération et pour finir l'écriture du résultat. Cette séquence constitue le cycle d'une instruction et est répété continuellement par le micro-processeur, tant qu'il est en fonctionnement. Au démarrage le premier cycle active la lecture de l'instruction contenue dans la case mémoire 0 et ainsi de suite. Ces cycles d'exécutions de base pour une instruction, qui servent de référence pour le calcul des performances d'un micro-processeur, sont exprimés parfois en Instructions par seconde (la plupart du temps aujourd'hui exprimée en million d'instructions par seconde, MIPS). Il est important de comprendre que la notion cycle d’exécution ne concerne que les instructions en langage machine. Les instructions plus complexes d'un langage de programmation (comme une boucle \"For\" en C ou Java) sont elles-mêmes décomposées en milliers d'instructions en langage machine pour être exécutées sur un microprocesseur, le plus souvent lors de l'étape de compilation.", "section_level": 3}, {"title": "Interprétation et compilation des instructions de langages évolués.", "content": "Les instructions d'un programme doivent toujours, \"in fine\", être converties sous une forme directement lisible par le processeur. C'est le compilateur qui est chargé de transformer les instructions d'un code source écrit dans un langage de programmation en code machine. Cette opération peut parfois exiger plusieurs étapes intermédiaires, comme dans le cas du langage Java, par exemple, qui voit ses instructions d'abord transformées par une première étape de compilation, en vue d'être lisible par une machine virtuelle qui elle-même réalisera une nouvelle interprétation en instructions machines pour exécuter le programme. C'est le principe du langage dit \"semi-interprété\". Avec d'autres langages tels que C, la transformation appliquée aux instructions vise à créer un programme exécutable, c'est-à-dire dont les instructions sont directement lisibles par le micro-processeur. On parle alors de langage \"compilé\". Pour finir, le cas du langage assembleur est particulier puisque, en ce qui le concerne, le fichier source d'un programme contient des représentations textuelles (mnémoniques) des instructions du micro-processeur. Il est donc impératif de transformer la forme textuelle des instructions du programme en une forme binaire compréhensible par le processeur. On parle par usage de compilateur pour le langage assembleur mais, à proprement parler, un compilateur assembleur procède plutôt à une simple conversion de format.", "section_level": 2}], "src_summary": "Une instruction informatique désigne une étape dans un programme informatique. Une instruction dicte à l'ordinateur l'action nécessaire qu'il doit effectuer avant de passer à l'instruction suivante. Un programme informatique est constitué d'une suite d'instructions.", "tgt_summary": null, "id": 1193852}
{"src_title": "Administration territoriale du Canada", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Unités géographiques normalisées.", "content": "Aux fins des recensements et des administrations gouvernementales canadiennes, la Classification géographique type élaborée par Statistique Canada permet que soit normalisée la diversité des nomenclatures entre provinces et territoires.", "section_level": 1}, {"title": "Communautés subsidiaires et collectivités supplétives.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Régions géographiques.", "content": "Les régions géographiques normalisées regroupent la totalité des terres du Canada et sont au nombre de six : l'Atlantique (1), le Québec (2), l'Ontario (3), les Prairies (4), la Colombie-Britannique (5) et les Territoires (6). Ce sont des regroupements de provinces et de territoires ayant chacun une cohérence géopolitique et servant à la présentation des statistiques aux fins des administrations fédérales et trans-provinciales.", "section_level": 3}, {"title": "Provinces et territoires (PR).", "content": "Les provinces et les territoires fédéraux sont les unités géographiques les plus stables et les plus permanentes du Canada, dont ils regroupent la totalité des terres. Ce sont les seuls secteurs géographiques qui furent institués spécifiquement par la Constitution du Canada, loi suprême de l'État canadien. Les provinces sont les unités constitutives de la Fédération canadienne, de sorte que le rôle primordial que joue leur union conditionne et façonne tout le système politique canadien. Chacune d'elles forme l'espace géographique d'un membre de la Fédération, c'est-à-dire un domaine dans lequel la Couronne canadienne dût-elle exercer de manière particulière la souveraineté qui est la sienne. Ainsi, chaque État fédéré possède une autorité législative qui lui appartient en propre selon la loi fondamentale du pays et qui, par nature, limite le droit d'ingérence du Parlement fédéral et des autres législatures provinciales au regard des droits, pouvoirs et privilèges qui lui sont exclusifs. Les provinces sont au nombre de dix : Terre-Neuve-et-Labrador (10), Île-du-Prince-Édouard (11), Nouvelle-Écosse (12), Nouveau-Brunswick (13), Québec (24), Ontario (35), Manitoba (46), Saskatchewan (47), Alberta (48) et Colombie-Britannique (59). En revanche, les territoires fédéraux composent l'ensemble des terres canadiennes sur lesquelles le pouvoir législatif du Parlement d'Ottawa pût-il s'étendre à toutes matières, ayant ainsi primauté sur toutes législatures hors-province. À ce titre, l'État fédéral s'assimile à un État unitaire dont l'exercice de la souveraineté fut concentré en un seul lieu et dont le pouvoir fut décentralisé dans les domaines qu'on délégua par commission à quelques organes réglementaires que ce soient. Les territoires fédéraux sont au nombre de trois : Yukon (60), Territoires du Nord-Ouest (61) et Nunavut (62).", "section_level": 3}, {"title": "Régions économiques (RE).", "content": "Une région économique est constituée d'un groupe de divisions de recensement entières (sauf un cas en Ontario) qui, ensemble, forment une activité économique cohérente.", "section_level": 3}, {"title": "Divisions de recensement (DR).", "content": "Une division de recensement est un lieu coïncidant avec le territoire d'une municipalité supérieure ou d'un territoire équivalent, quel que soit le genre auquel il appartienne selon les classifications provinciales.", "section_level": 3}, {"title": "Subdivisions de recensement (SDR).", "content": "Une subdivision de recensement est un lieu coïncidant avec le territoire d'une municipalité inférieure ou d'un territoire équivalent, quel que soit le genre auquel il appartienne selon les classifications provinciales.", "section_level": 3}, {"title": "Pôles intégrateurs, satellites et orbites gravitationnelles.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Régions métropolitaines de recensement (RMR).", "content": "Une région métropolitaine de recensement (RMR) est un groupe de subdivisions de recensement (SDR) adjacentes dont la population totale est d'au moins 100 000 habitants et dont le centre de population (CTRPOP) qui constitue le noyau compte au moins 50 000 habitants. Les subdivisions de recensement d'une région métropolitaine entretiennent avec le noyau un degré d'intégration élevé, établi par le mouvement de la main-d'œuvre et des navetteurs.", "section_level": 3}, {"title": "Agglomérations de recensement (AR).", "content": "Une agglomération de recensement (AR) est similaire à une région métropolitaine de recensement (RMR), excepté qu'aucun critère ne définit le nombre d'habitants constituant la population totale du groupe de subdivisions de recensement (SDR) ; toutefois, le centre de population (CTRPOP) qui constitue le noyau de l'agglomération compte au moins 10 000 habitants. Comme pour la région métropolitaine de recensement (RMR), les subdivisions de recensement d'une agglomération entretiennent avec le noyau un degré d'intégration élevé, établi par le mouvement de la main-d'œuvre et des navetteurs.", "section_level": 3}, {"title": "Secteurs de recensement (SR).", "content": "Un secteur de recensement (SR) est un lieu présentant une certaine stabilité géographique et situé à l'intérieur d'une région métropolitaine de recensement (RMR) ou d'une agglomération de recensement (AR) dont la population du noyau est d'au moins 50 000 habitants.", "section_level": 3}, {"title": "Zones d'influence métropolitaine (ZIM).", "content": "Une zone d'influence métropolitaine (ZIM) est un groupe de subdivisions de recensement (SDR) non incluses dans une région métropolitaine de recensement (RMR) ou une agglomération de recensement (AR). Les zones sont déterminées et construites selon que l'influence métropolitaine d'un centre de population (CTRPOP) sur les subdivisions de recensement (SDR) qui les composent fût forte, modérée, faible ou nulle.", "section_level": 3}, {"title": "Ensembles urbains et espaces à dominante rurale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Centres de populations (CTRPOP).", "content": "Un centre de population (CTRPOP) est un lieu fondé sur la continuité du bâti, c'est-à-dire dont la population est d'au moins 1000 habitants et dont la densité démographique est d'au moins 400 habitants au kilomètre carré. Les centres de population sont classés en trois groupes : petits, moyens et grands centres urbains.", "section_level": 3}, {"title": "Noyau.", "content": "Un noyau est un centre de population (CTRPOP) qui constitue le centre urbain d'une région métropolitaine de recensement (RMR) ou d'une agglomération de recensement (AR). Sa population est la plus élevée de tous les centres de population (CTRPOP) de la région métropolitaine ou de l'agglomération.", "section_level": 4}, {"title": "Noyau secondaire.", "content": "Un noyau secondaire est un centre de population (CTRPOP) situé à l'intérieur d'une région métropolitaine de recensement (RMR) et qui rencontre les critères définissant le noyau d'une agglomération de recensement (AR).", "section_level": 4}, {"title": "Banlieues.", "content": "Une banlieue est un centre de population (CTRPOP) de moins de 10 000 habitants, situé à l'intérieur d'une région métropolitaine de recensement (RMR) ou d'une agglomération de recensement (AR), mais qui n'est pas adjacent à leur noyau principal ou un de leurs noyaux secondaires.", "section_level": 4}, {"title": "Îlots de diffusion (ID).", "content": "Un îlot de diffusion (ID) est un lieu équivalant à un pâté de maisons, c'est-à-dire dont tous les côtés sont délimités par des rues. Ensemble, tous les îlots de diffusion composent la totalité des terres du Canada.", "section_level": 3}, {"title": "Aires de diffusion (AD).", "content": "Une aire de diffusion (AD) est un lieu regroupant quelques îlots de diffusion (ID) adjacents, présentant une certaine stabilité géographique et dont la population totale est d'environ 400 à 700 personnes. Ensemble, toutes les aires de diffusion (AD) composent la totalité des terres du Canada.", "section_level": 3}, {"title": "Localités désignées (LD).", "content": "Une localité désignée (LD) est un lieu qui ne satisfait pas aux critères établis par Statistique Canada pour être considérés comme une subdivision de recensement (SDR) ou un centre de population (CTRPOP). Ce sont des collectivités ou établissements inframunicipaux vivant en régions rurales (RR).", "section_level": 3}, {"title": "Régions rurales (RR).", "content": "Une région rurale (RR) est un lieu situé à l'extérieur d'un centre de population (CTRPOP). Ensemble, tous les centres de population (CTRPOP) et toutes les régions rurales (RR) composent la totalité des terres du Canada.", "section_level": 3}, {"title": "Régions agricoles de recensement (RAR).", "content": "Une région agricole de recensement (RAR) est un groupe de divisions de recensement (DR) adjacentes. En Saskatchewan, cependant, c'est un groupe de subdivisions de recensement (SDR) qui forment une subdivision de recensement unifiée (SRU), c'est-à-dire un niveau géographique intermédiaire entre la subdivision de recensement (SDR) et la division de recensement (DR).", "section_level": 3}, {"title": "Circonscriptions électorales fédérales.", "content": "Une circonscription électorale fédérale est un lieu dont la communauté citoyenne possède un siège à la Chambre des communes du Canada.", "section_level": 2}, {"title": "Région de l'Atlantique (1).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Province de Terre-Neuve-et-Labrador (10).", "content": "La province de Terre-Neuve-et-Labrador est subdivisée en 4 régions économiques ; le gouvernement provincial est assuré depuis St. John's qui en est le siège. Les régions économiques de Terre-Neuve-et-Labrador sont constituées de 11 divisions de recensement (CDR) pour lesquelles n'existe aucun genre municipal ou classification équivalente. Ces divisions de recensement se répartissent une région métropolitaine de recensement (St. John's), 3 agglomérations de recensement (Bay Roberts, Corner Brook et Grand Falls-Windsor), 7 circonscriptions électorales fédérales, 30 centres de population, 183 localités désignées et 376 subdivisions de recensement classées en 5 genres (280 \"towns\", 87 subdivisions non organisées, 3 \"cities\", 3 réserves indiennes et 1 \"region\").", "section_level": 2}, {"title": "Province de l'Île-du-Prince-Édouard (11).", "content": "La province de l'Île-du-Prince-Édouard est une région économique à part entière ; le gouvernement provincial est assuré depuis Charlottetown qui en est le siège. La région économique de l'Île-du-Prince-Édouard est constituée de trois divisions de recensement coïncidant, chacune pour sa part, avec l'un des 3 \"counties\" (CTY) : Kings, Prince et Queens, dont les sièges (\"shire town\") sont Georgetown, Summerside et Charlottetown. Ces \"counties\" se répartissent 2 agglomérations de recensement (Charlottetown et Summerside), 4 circonscriptions électorales fédérales, 7 centres de population et 113 subdivisions de recensement classées en 5 genres (67 \"townships and royalties\", 33 \"communities\", 7 \"towns\", 4 réserves indiennes et 2 \"cities\").", "section_level": 2}, {"title": "Province de la Nouvelle-Écosse (12).", "content": "La province de la Nouvelle-Écosse est subdivisée en 5 régions économiques ; le gouvernement provincial est assuré depuis Halifax qui en est le siège. Les régions économiques de la Nouvelle-Écosse sont constituées de 18 divisions de recensement coïncidant, chacune pour sa part, avec l'un des 18 \"counties\" (CTY). Ces \"counties\" se répartissent une région métropolitaine de recensement (Halifax), 4 agglomérations de recensement, 11 circonscriptions électorales fédérales, 37 centres de population, 65 localités désignées et 99 subdivisions de recensement classées en 5 genres (31 \"towns\", 28 subdivisions municipalité de comté, 25 réserves indiennes, 12 \"municipal district\" et 3 \"regional municipality\").", "section_level": 2}, {"title": "Province du Nouveau-Brunswick (13).", "content": "La province du Nouveau-Brunswick est subdivisée en 5 régions économiques ; le gouvernement provincial est assuré depuis Fredericton qui en est le siège. Les régions économiques du Nouveau-Brunswick sont constituées de 15 divisions de recensement coïncidant, chacune pour sa part, avec l'un des 15 comtés (CT). Ces comtés se répartissent 2 régions métropolitaines de recensement (Moncton et Saint-Jean), 6 agglomérations de recensement, 10 circonscriptions électorales fédérales, 33 centres de population, 167 localités désignées et 273 subdivisions de recensement classées en 8 genres (150 paroisses, 66 villages, 18 réserves indiennes, 14 villes, 13 \"towns\", 4 cités, 4 \"cities\" et 4 communautés rurales).", "section_level": 2}, {"title": "Région du Québec (2).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Province du Québec (24).", "content": "La province du Québec est subdivisée en 17 régions économiques coïncidant, chacune pour sa part, avec l'une des 17 régions administratives ; son gouvernement provincial est assurée depuis Québec qui en est le siège. Les régions économiques du Québec sont constituées de 98 divisions de recensement coïncidant, chacune pour sa part, avec, le cas échéant, l'une des 81 municipalités régionales de comté (MRC), l'un des 12 territoires équivalents (TÉ) et l'une des 5 divisions de recensement (CDR) pour lesquelles n'existe aucun genre municipal ou classification équivalente. Ces divisions de recensement se répartissent 6 régions métropolitaines de recensement (Québec, Montréal, Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières, Ottawa-Gatineau), 25 agglomérations de recensement, 75 circonscriptions électorales fédérales, 106 localités désignées, 243 centres de population et 1285 subdivisions de recensement classées en 15 genres (619 municipalités, 222 villes, 179 paroisses, 96 territoires non organisés, 45 cantons, 45 villages, 27 réserves indiennes, 14 villages nordiques, 12 terres inuites, 8 terres réservées au Cris, 8 villages cris, 6 établissements indiens, 2 cantons unis, 1 terre réservée aux Naskapis et 1 village naskapi).", "section_level": 2}, {"title": "Région de l'Ontario (3).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Province de l'Ontario (35).", "content": "La province de l'Ontario est subdivisée en 11 régions économiques ; son gouvernement provincial est assuré depuis Toronto qui en est le siège. Les régions économiques de l'Ontario sont constituées de 49 divisions de recensement coïncidant, chacune pour sa part, avec, le cas échéant, l'un des 20 \"counties\" (CTY), 10 \"districts\" (DIS), 9 divisions de recensement (CDR) pour lesquelles n'existe aucun genre municipal ou classification équivalente, 6 \"regional municipality\" (RM), 3 \"united counties\" (UC) et 1 \"municipal district\" (DM). Ces divisions de recensement se répartissent 15 régions métropolitaines de recensement (Barrie, Brantford, Grand Sudbury, Guelph, Hamilton, Kingston, Kitchener-Cambridge-Waterloo, London, Oshawa, Ottawa-Gatineau, Peterborough, Saint Catharines-Niagara, Thunder Bay, Toronto, Windsor), 28 agglomérations de recensement, 106 circonscriptions électorales fédérales, 114 localités désignées, 290 centres de population et 574 subdivisions de recensement classées en 12 genres (207 \"townships\", 139 réserves indiennes, 88 \"towns\", 54 \"municipalities\", 46 \"cities\", 16 territoires non organisés, 11 villages, 5 établissements indiens, 3 municipalités-\"municipalities\", 2 cités, 2 villes-\"cities\" et 1 ville-\"town\").", "section_level": 2}, {"title": "Région des Prairies (4).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Province du Manitoba (46).", "content": "La province du Manitoba est subdivisée en 8 régions économiques ; son gouvernement provincial est assuré depuis Winnipeg qui en est le siège. Les régions économiques du Manitoba sont constituées de 23 divisions de recensement (CDR) pour lesquelles n'existe aucun genre municipal ou classification équivalente. Ces divisions de recensement se répartissent une région métropolitaine de recensement (Winnipeg), 4 agglomérations de recensement, 14 circonscriptions électorales fédérales, 97 localités désignées, 44 centres de population et 287 subdivisions de recensement classées en 8 genres (117 \"rural municipalities\", 75 réserves indiennes, 51 \"towns\", 19 villages, 10 territoires non organisés, 9 \"cities\", 4 établissements indiens et 2 \"local government districts\").", "section_level": 2}, {"title": "Province de la Saskatchewan (47).", "content": "La province de la Saskatchewan est subdivisée en 6 régions économiques ; son gouvernement provincial est assuré depuis Regina qui en est le siège. Les régions économiques de la Saskatchewan sont constituées de 18 divisions de recensement (CDR) pour lesquelles n'existe aucun genre municipal ou classification équivalente. Ces divisions de recensement se répartissent 2 régions métropolitaines de recensement (Regina et Saskatoon), 7 agglomérations de recensement, 14 circonscriptions électorales fédérales, 204 localités désignées, 61 centres de population et 959 subdivisions de recensement classées en 11 genres (296 \"rural municipalities\", 266 villages, 168 réserves indiennes, 147 \"towns\", 40 \"resort villages\", 16 \"cities\", 11 \"northern hamlets\", 11 \"northern villages\", 2 territoires non organisés, 1 colonie de la Couronne et 1 établissement indien).", "section_level": 2}, {"title": "Province de l'Alberta (48).", "content": "La province de l'Alberta est subdivisée en 8 régions économiques ; son gouvernement provincial est assuré depuis Edmonton qui en est le siège. Les régions économiques de l'Alberta sont constituées de 19 divisions de recensement (CDR) pour lesquelles n'existe aucun genre municipal ou classification équivalente. Ces divisions de recensement se répartissent 2 régions métropolitaines de recensement (Edmonton et Calgary), 17 agglomérations de recensement, 34 circonscriptions électorales fédérales, 271 localités désignées, 109 centres de population et 435 subdivisions de recensement classées en 10 genres (108 \"towns\", 95 villages, 81 réserves indiennes, 64 \"municipal districts\", 51 \"summer villages\", 17 \"cities\", 7 \"improvement districts\", 5 \"specialized municipalities\", 4 établissements indiens et 3 \"special areas\").", "section_level": 2}, {"title": "Région de la Colombie-Britannique (5).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Province de la Colombie-Britannique (59).", "content": "La province de la Colombie-Britannique est subdivisée en 8 régions économiques ; son gouvernement provincial est assuré depuis Victoria qui en est le siège. Les régions économiques de la Colombie-Britannique sont constituées de 29 divisions de recensement coïncidant, chacune pour sa part, avec, le cas échéant, l'un des 28 districts régionaux (RD) et 1 \"region\" (REG). Ces divisions de recensement se répartissent 4 régions métropolitaines de recensement (Vancouver, Victoria, Kelowna et Abbotsford-Mission), 21 agglomérations de recensement, 42 circonscriptions électorales fédérales, 319 localités désignées, 100 centres de population et 743 subdivisions de recensement classées en 11 genres (419 réserves indiennes, 158 \"regional district electoral areas\", 52 \"district municipalities\", 49 \"cities\", 43 villages, 14 \"towns\", 3 établissements indiens, 2 \"indian government districts\", 1 \"island municipality\", 1 \"Nisga'a land\" et 1 \"regional municipality\").", "section_level": 2}, {"title": "Région des Territoires (6).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Territoire du Yukon (60).", "content": "Le territoire du Yukon est une région économique à part entière ; son gouvernement territorial est assuré depuis Whitehorse qui en est le siège. La région économique du Yukon constitue en elle-même une division de recensement (TER). Cette division de recensement comporte une agglomération de recensement (Whitehorse), une circonscription électorale fédérale, une localité désignée, un centre de population et 37 subdivisions de recensement classées en 9 genres (13 établissements, 5 établissements indiens, 4 autonomies gouvernementales, 4 territoires non organisés, 4 villages, 3 \"towns\", 2 \"hamlets\", 1 \"city\" et 1 \"teslin land\").", "section_level": 2}, {"title": "Territoires du Nord-Ouest (61).", "content": "Les Territoires du Nord-Ouest sont une région économique à part entière ; leur gouvernement territorial est assuré depuis Yellowknife qui en est le siège. La région économique des Territoires du Nord-Ouest est constituée de 6 divisions de recensement coïncidant, chacune pour sa part, avec l'une des 6 \"regions\" (REG). Ces \"regions\" se répartissent une agglomération de recensement (Yellowknife), une circonscription électorale fédérale, 3 centres de population et 41 subdivisions de recensement classées en 9 genres (10 \"hamlets\", 10 \"settlements\", 6 territoires non organisés, 4 \"community governments\", 4 \"towns\", 3 \"chartered communities\", 2 réserves indiennes, 1 \"city\" et 1 village).", "section_level": 2}, {"title": "Territoire du Nunavut (62).", "content": "Le territoire du Nunavut est une région économique à part entière ; son gouvernement territorial est assuré depuis Iqaluit qui en est le siège. La région économique du Nunavut est constituée de 3 divisions de recensements coïncidant, chacune pour sa part, avec l'une des 3 \"regions\" (REG). Ces \"regions\" se répartissent une circonscription électorale fédérale, 7 centres de population et 31 subdivisions de recensement classées en 4 genres (24 \"hamlets\", 3 \"settlements\", 3 territoires non organisés et 1 \"city\").", "section_level": 2}], "src_summary": "L'administration territoriale du Canada dépend de l'autorité du Parlement d'Ottawa, des dix provinces et des trois territoires. Selon la Classification géographique type, le territoire est regroupé en six régions distinctes et subdivisé en plusieurs secteurs géographiques. ", "tgt_summary": null, "id": 2013561}
{"src_title": "SPAD S.VII", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "En février 1915, l'ingénieur suisse Marc Birkigt modifie le moteur Hispano-Suiza V8, alors destiné à l'automobile, pour l'utiliser en aéronautique. Louis Béchereau, ingénieur en chef de la société SPAD, dessine autour de ce moteur le prototype d'un nouveau chasseur, dont les essais en vol, en avril 1916, révéleront une grande robustesse, une plate-forme de tir très stable, une excellente vitesse de pointe et une très bonne vitesse ascensionnelle, ainsi que de remarquables performances en plongée, ce qui permit aux pilotes alliés de prendre l'initiative d'engager ou de quitter le combat très rapidement. Bien que quelques SPAD VII fussent livrés aux unités de premières lignes dès le mois d', la majorité des appareils fut engagée début 1917 avec une version améliorée du moteur Hispano-Suiza développant (dénommée 8AB), qui devint la norme sur les SPAD S.VII, augmentant ainsi les performances de l'appareil (vitesse max : au lieu de ). Les Anglais étant intéressés par cet avion, des mesures furent prises pour produire le S.VII sur le sol britannique, \"Blériot SPAD Aircraft & work\" et \"Mann, Egerton & Co. Ltd\" produiront ainsi des appareils sous licence. Le premier S.VII anglais effectua son vol d'essai en et atteint des performances égales à son homologue français. Il subsiste toutefois des différences entre les deux modèles. Les Britanniques furent notamment préoccupés par la pauvreté de l'armement original du S. VII : une unique mitrailleuse. Un avion fut donc testé avec une mitrailleuse supplémentaire Lewis au-dessus de l'aile supérieure en, mais cette solution diminuant les performances de l'appareil elle ne fut pas retenue, et le SPAD S.VII continua de voler avec une seule mitrailleuse Vickers. Il est cependant rapidement apparu que les lignes de production britanniques avaient des normes de qualité inférieures, produisant des avions de moindres performances. La qualité des coutures, la fragilité du train et le manque d'efficacité des radiateurs firent que la plupart des S.VII britanniques furent utilisés à des fins de formation, les unités de première ligne britanniques étant équipées de modèles français. La production anglaise fut rapidement stoppée en faveur d'autres appareils, après environ 220 S.VII fabriqués.", "section_level": 1}, {"title": "Conception.", "content": "Cet appareil possédait une structure très robuste, le fuselage étant composé d'un cadre en bois recouvert de tissu, tandis que la partie avant était en acier recouverte d'une bâche. Son armement se composait d'une unique mitrailleuse Vickers tirant au travers de l'hélice au moyen d'un dispositif de synchronisation \"Birkigt\".", "section_level": 1}, {"title": "Engagement.", "content": "Le premier appareil livré à une unité de première ligne fut le no S.122 affecté au Sergent Jean Sauvage de la N.65, suivis par le S.113, attribué à Georges Guynemer de la N.3. Armand Pinsard, de la N.26, fut le premier à marquer une victoire aérienne avec cet avion, le. Vers la mi-1917, quelque 500 SPAD étaient en service en première ligne, après avoir presque totalement remplacé le Nieuport 17. René Fonck, l'as français (75 victoires), déclara à propos du SPAD « \"qu'il changea complètement le visage du combat aérien\" ». De nouvelles tactiques basées principalement sur la vitesse furent développées pour tirer profit de la puissance du SPAD, afin de compenser son relatif manque de maniabilité. Les forces aériennes alliées furent elles aussi équipées du nouveau chasseur. Le Royal Flying Corps fut le premier corps étranger à mettre en service le S.VII, même si en dépit de l'enthousiasme initial pour ce nouveau modèle, seules deux escadrilles (Squadron 19 et Squadron 23) l'utiliseront sur le front occidental. En outre, les écoles de chasse du Royaume-Uni et trente escadrilles basées en Mésopotamie furent également dotées de SPAD. La Belgique équipa la de chasse (rebaptisée plus tard Escadrille) de S.VII. Edmond Thieffry fut probablement le plus célèbre pilote belge sur ce type d'appareil, la plupart des autres pilotes préférant le Hanriot HD.1. La Russie reçut un lot de 43 appareils au printemps 1917 qui furent utilisés avec succès, auxquels il faut ajouter environ cent SPAD S.VII fabriqués sous licence par l'usine \"Duks\". L'Italie commença à employer le SPAD S.VII en (neuf \"Squadriglia\" en furent équipés). Comme ce fut le cas souvent, les pilotes habitués à plus de maniabilité éprouvèrent des difficultés à s'adapter au nouveau chasseur, et la plupart lui préférèrent le Nieuport 24/27 ou le Hanriot HD.1, plus agiles en combat tournoyant. L'as italien Francesco Baracca fut ravi de ce nouveau modèle et son avion est encore conservé aujourd'hui en Italie. Lorsque les États-Unis entrent en guerre en 1917, une commande de 189 SPAD S.VII est passée par l'American Expeditionary Force. Le premier appareil fut livré à ce contingent en. La plupart furent utilisés comme appareil de formation pour entraîner les pilotes américains (comme l'as Rickenbacker) à l'utilisation de SPAD S.XIII. Plus étonnant, un autre utilisateur du SPAD S.VII fut l'Allemagne, plusieurs appareils intacts étant capturés par les Allemands et austro-hongroises et réutilisés au combat. Rudolph Windisch, du Jasta 66, vola sur un SPAD S.VII. Les victoires obtenues par des pilotes allemands sur SPAD restent inconnues. Après la guerre, de nombreux SPAD S.VII furent utilisés jusqu'à la fin des années vingt par de nombreux pays comme le Brésil, les États-Unis, la Finlande, la Grèce, le Japon, les Pays-Bas, le Pérou, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, le Siam, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie.", "section_level": 1}, {"title": "Évolution.", "content": "Le SPAD S.VII fut progressivement remplacé par le SPAD S.XIII, mais resta un atout important pour l'aviation militaire pendant la guerre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le SPAD S.VII est un avion biplan français utilisé lors de la Première Guerre mondiale, fabriqué par la SPAD, et reconnu comme un appareil solide et robuste, possédant de bonnes caractéristiques de vol. Il fut la monture d'un certain nombre d'as, dont Georges Guynemer. Le Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget expose l'un des SPAD S.VII de l'aviateur : le, qu'il pilota de février à, avec lequel il remporta 19 victoires homologuées et 11 probables. Exposé dans la cour d'honneur de l'Hôtel national des Invalides en à l'annonce de la mort de l'as, cet avion y demeura jusqu'en 1969.", "tgt_summary": null, "id": 216604}
{"src_title": "Honor Harrington", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Livres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Série \"Autour d'Honor\".", "content": "Cette série est composée de recueils de nouvelles se déroulant dans l'univers d'Honor Harrington. Ces livres sont édités par David Weber.", "section_level": 2}, {"title": "Univers d\"'Honor Harrington\".", "content": "L’univers d’\"Honor Harrington\" s'étend sur une bonne part de la galaxie, où s'affrontent principalement le Royaume stellaire de Manticore devenu au cours de l'histoire l'Empire stellaire de Manticore et la République populaire de Havre devenue la République du Havre. Havre enchaîne les conquêtes depuis 70 ans et rien ne semble pouvoir l'empêcher de conquérir Manticore, état relativement petit dont la position stratégique en matière commerciale devrait atténuer ses déficits chroniques. Ces entités politiques fictives s'inspirent de nombreux régimes politiques comme la période révolutionnaire française ou l'URSS. L'inspiration de l'auteur puisée chez Cecil S. Forester induit également des références aux guerres navales anglo-françaises du temps de la révolution française et du premier Empire. Manticore est une monarchie parlementaire comme le Royaume-Uni du début du, alors que Havre est en proie à des révolutions, inspirées du passage du régime monarchique français à la première république. Le nom du président du Comité de Salut Public havrien est Robert S. Pierre (Maximilien de Robespierre), celui du chef du Service de Sécurité Oscar Saint-Just (Louis Antoine de Saint-Just). Le système politique havrien nécessite une refonte en raison de son caractère obsolète, rigide et instable. Ces bouleversements amènent Robert S. Pierre et Oscar Saint-Just à plonger leur patrie dans la Terreur. Cette transposition met aussi en parallèle deux modèles économiques opposés : le libéralisme anglo-saxon et l'interventionnisme socialo-communiste. Si le premier tome se concentre essentiellement sur la présentation de l'équipage d'Honor et se déroule autour de la station de Basilic avec un rôle prépondérant accordé aux aspects militaires, les suivants explorent de plus en plus la dimension politique dont les enjeux s'entremêlent toujours davantage à la carrière d'Honor. Parallèlement à l'antagonisme Havre-Manticore, on découvre en effet la Ligue Solarienne, puissance dominante de la galaxie à la prospérité mais paralysée par des antagonismes de faction (s'inspirant plus ou moins de l'Union Européenne), et surtout Grayson dont le destin -comparable au Japon de l'ère Meiji- est de plus en plus prépondérant. Société théocratique, Grayson entre dans la modernité grâce à Honor qui la sauve d'abord des extrémistes de Masada et soutient ensuite la famille Mayhew sur la voie des réformes. Honor y obtient des titres de noblesse et un premier statut d'amiral, symbole d'un avancement social aussi visible sur Manticore. L'Univers s'étend aussi à certaines planètes de Havre, ainsi que dans le sixième tome à la brinquebalante Confédération Silésienne, davantage repaire de pirates que véritable état et sous l'influence de ses puissannts À partir de \"Coûte que coûte\" et dans les romans dérivés de la série autour du royaume de Torche et de l'amas de Talbot, l'univers se complexifie avec l'apparition d'une autre puissance manipulant la Ligue solarienne : l'Alignement mesan. À la fin du tome XII \"En mission\", on assiste à l'édification d'une alliance entre Manticore, ses alliés et Havre contre l'Alignement mesan. À la fin du tome XIII \"L'orage gronde\", Beowulf quitte la Ligue solarienne pour rejoindre ce qui est désormais nommé La Grande alliance.", "section_level": 1}, {"title": "Les navires.", "content": "L'auteur transpose dans un monde futuriste l'évolution de l'armement naval entre le début et le milieu du. Les premiers titres définissent un cadre relativement bloqué où deux flottes de même force s'affrontent en deux lignes de file comme lors des batailles de cuirassés de la première guerre mondiale. Cette impression est renforcée par l’utilisation de tactiques typiques de la période, l’utilisation de \"Navires-Q\" (navires marchands transformés en navires de guerre et déguisés)... Au fil du temps, leurs missiles et armes énergétiques sont supplantés par des modèles plus récents dotés de capacités de contre mesures électroniques (GE/CME) associés à une tactique de saturation des capacités de défense de la cible par l’utilisation de « pods de missiles ». Le dernier tiers de la série voit l’apparition de vedettes rapides (équivalent des chasseurs), l’obsolescence rapide des anciens navires et la remise en cause de leur doctrine d’utilisation. L’intérêt des batailles tient en partie dans la prise en compte de la troisième dimension et une utilisation assez correcte et cohérente de la physique, si tant est qu’on accepte les postulats de base. Par exemple, les navires diffèrent non pas par leur vitesse mais par leur capacité d’accélération. L’importance de la recherche est aussi bien mise en évidence et sa progression est intelligemment maîtrisée au fil des ouvrages. Le recours à l'opposition qualité des navires / expérience des équipages contre quantité est souvent présente et le \"deus ex machina\" est parfois littéralement utilisé pour sauver la mise. Cette approche est une constante de l’œuvre de Weber où ses héros sont constamment moins nombreux mais plus avancés dans la recherche pure et dans son application technique.", "section_level": 1}, {"title": "Féminisme.", "content": "En campant une femme en situation de commandement, David Weber prend une posture de militant féministe. Les thématiques secondaires comme le viol (\"Mission Basilic\", \"Pour l’honneur de la reine\", \"Aux mains de l'ennemi\" et \"La Disparue de l'enfer\"), les relations de couple (\"Une guerre victorieuse et brève\" et \"Au champ du déshonneur\") en attestent. Plus encore, si Havre et Manticore sont des sociétés totalement égalitaires, la description du choc entre ces deux sociétés avancées et Grayson, qui relègue les femmes à un rang inférieur et se fonde sur le patriarcat, est au cœur de bon nombre de problématiques culturelles. C'est le cas en particulier pour le \"Pavillon de l’Exil\". Cet aspect féministe doit immédiatement être nuancé car si le personnage du père biologique d'Honor est anecdotique, la figure du père spirituel, l'Amiral Courvoisier puis dans une moindre mesure, le Comte de Havre-Blanc, sont omniprésentes dans les premiers volumes.", "section_level": 1}, {"title": "Religion.", "content": "David Weber développe le thème religieux dès le second livre de la série, à travers le dogme de l'Église de l'humanité sans chaînes de Grayson et sa version intégriste sur Masada. Mais ce thème est essentiellement limité au cadre de ces deux cultures, et relativement peu développé dans le reste de son univers de fiction. Il se focalise aussi sur les relations et conflits entre une religion monothéiste d'inspiration chrétienne, et la technologie et son empreinte sur une société, ainsi que l'influence de la religion sur la place des femmes dans une culture patriarcale. Grayson et sa population descendant de pèlerins débarqués dans un environnement hostile rappellent les \"Pilgrim Fathers\" américains et l'épisode du \"Mayflower\". À travers Grayson, David Weber décrit une foi modérée par les réalités parfois très dures, qui sert de source de motivation pour les individus ou une culture pour faire face aux épreuves qu'ils affrontent. Au contraire, à travers Masada, Weber dénonce les conséquences catastrophiques et les massacres engendrés par une foi extrême qui nie les réalités au profit du dogme. La religion est également sous-jacente à la personnalité même du personnage principal. La thématique de la culpabilité et du remords chez Honor Harrington est un trait de caractère que l'on retrouve dans tous les tomes. Elle est directement liée à la responsabilité et au commandement. Cet aspect rappelle l'influence protestante de l'auteur, et son œuvre s'approche de la philosophie développée par Max Weber. La prédestination en fait également partie, notamment au travers des références récurrentes aux années de formations d'Honor à l'école. Enfin, et toujours sur cet aspect, la fin cataclysmique des batailles spatiales frôle parfois le millénarisme. Pour autant, David Weber ne représente pas de façon désobligeante d'autres cultures laïques, ou décrites comme farouchement athées, dans son univers de fiction. Leur absence de foi n'y est pas présentée comme une source de comportements pervers, destructeurs ou oppressifs, au contraire des intégristes religieux de Masada ou d'une minorité de Graysonniens qui ont fait le choix d'une foi dogmatique.", "section_level": 1}, {"title": "Le personnage d'Honor Harrington.", "content": "Honor Stephanie Harrington est un personnage fictif, l’héroïne éponyme d'une série de livres de science-fiction, se déroulant dans l’\"Honorverse\". Harrington sert en tant qu'officier dans une flotte spatiale connue sous le nom de Flotte royale manticorienne. Ce personnage rappelle deux amiraux réels, Lord Horatio Nelson et le capitaine Thomas Cochrane, ainsi que le personnage de fiction Horatio Hornblower. Comme Nelson, elle perd un œil et un bras au combat ; elle a les mêmes initiales qu'Hornblower ; et comme chacun de ces trois officiers, elle possède le génie du commandement tactique et devient une légende vivante en utilisant ses talents dans plusieurs engagements majeurs qui lui valent dans la presse le surnom de « la Salamandre » – car elle se retrouve apparemment toujours au cœur des batailles désespérées et cruciales.", "section_level": 1}, {"title": "La jeunesse d'Honor.", "content": "Honor est née le sur Sphinx, une de deux planètes habitées de l’étoile Manticore A du Royaume stellaire de Manticore. Elle est la fille du neurochirurgien Alfred Harrington et de la médecin/généticienne Allison Benedict-Ramirez y Chou Harrington. Par son ascendance paternelle, elle est socialement un petit propriétaire (franc-tenancier) -- qui descend de la deuxième vague de peuplement du royaume et pas d'un membre de la noblesse, qui sont essentiellement descendants des premiers colons de Manticore. Ses ancêtres paternels étaient des personnes génétiquement modifiées pour survivre dans des milieux ayant une pesanteur élevée. En particulier, elle porte la modification bêta de Meyerdahl, qui a été prévue pour adapter les humains ordinaires à la vie sur des planètes avec une pesanteur légèrement plus élevée que sur Terre. Mais à cause de ces gènes, elle est également insensible aux thérapies modernes ou aux greffes organiques, ce qui se révélera quelque peu problématique au cours de sa carrière. Elle a été élevée dans la foi religieuse de la troisième communion stellaire des missionnaires (reformée), mais n'est pas sensiblement religieuse. Honor est l'une des quelques personnes adoptées par un chat sylvestre de Sphinx (qu'elle a appelé Nimitz d’après l'amiral Nimitz de la marine océanique de la Terre), et elle a fortement contribué à la recherche sur eux. En conséquence, elle est devenue l'un des premiers experts en chats sylvestres.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Académie de la FRM.", "content": "Harrington a suivi la formation d’officier de l'École spatiale de Manticore sur l'île de Saganami (Manticore) avant de devenir officier dans la Flotte royale manticorienne. (FRM). Elle est l'un des meilleurs pilotes et tacticiens de la FRM. Efficace et rapide, ses résultats en mathématiques n'en sont pas moins médiocres. Cette différence lui a posé de réels problèmes à l'École pour apprendre à suivre son intuition. Lors de sa formation sur l'île de Saganami, sa compagne de chambre était Michelle Henke, cousine de la reine Élisabeth III de Manticore. Timide et manquant de confiance en elle, Harrington a beaucoup appris sur le plan social de \"Mike\" Henke pendant ces années. À l'École spatiale, elle est aussi Aide-instructeur de navigation à voile et membre de l'équipe de combat à mains nues (Au début de \"Plaies d'honneur\", Honor Harrington est ceinture noire, huitième DAN, dans l'art martial du \"coup de vitesse\") et détient le record de planeur de l'École spatiale (à la fois pour l'altitude, le temps de vol, et les acrobaties), record demeuré invaincu (en date du dernier livre). Pendant sa période à l'École spatiale, Harrington s'est attiré la haine d'un aspirant pervers et rustre, le jeune Pavel Young, héritier du titre de comte de Nord-Aven. Quand Young tente de la violer sous la douche, elle se défend et le blesse sévèrement. Nimitz avait été écarté au moyen d'un sédatif. Honteuse, elle cherche à dissimuler l'affaire au grand dam des responsables qui soupçonnent la vérité. Faute de preuve, Young échappe au renvoi et écope d'une simple réprimande. C'est le début d'une longue hostilité. Young mettra tout en œuvre pour nuire à Harrington. Toutefois, il ne parvient pas à écarter Harrington. Mieux, elle obtient des succès fulgurants. En tant que stratège, son potentiel dépasse la norme. Elle est très vite remarquée et s'attire de puissants soutiens. Le premier étant l'un de ses instructeurs à l'École, le capitaine (plus tard amiral) Raoul Courvoisier, qui la pousse à persévérer et fait surgir son talent caché.", "section_level": 3}, {"title": "Situation au début des romans.", "content": "Devenue capitaine de frégate, Harrington sort du célèbre Cours de perfectionnement tactique de la FRM, et obtient le poste de capitaine du croiseur léger HMS \"Intrépide\". Ses succès à la station de Basilic lui valent une grande renommée dans la flotte et accélèrent son ascension hiérarchique. Par la suite, ses exploits lui valent une réelle reconnaissance et elle devient célèbre. Officier exemplaire, elle gagne le respect de ses subordonnés, des alliés de Manticore (particulièrement les citoyens de la planète Grayson, qu'elle sauve d'une tentative de conquête coordonnée entre Masada et la puissante République populaire de Havre à plusieurs reprises), et même de ses adversaires. Cependant, elle se heurte parallèlement à des ennemis, aussi bien internes qu'externes, qui vont la faire souffrir.", "section_level": 3}, {"title": "Postes tenus.", "content": "Pendant sa carrière Honor Harrington a tenu les postes suivants : (1) commandements tenus simultanément lors du déroulement de \"Coûte que coûte\" (2) faisant fonction à la conclusion de \"Coûte que coûte\", la Huitième Force devenant la Première Force par défaut", "section_level": 3}, {"title": "Honor Harrington et la République populaire de Havre.", "content": "La République populaire de Havre (RPH), l’a par le passé condamnée pour meurtre à la peine de mort, par contumace, et cela sur des charges montées de toutes pièces (suite aux faits se déroulant dans Mission Basilic). Elle n'a pas pris ceci au sérieux pendant de nombreuses années, jusqu'à ce qu'elle soit capturée par la flotte de la RPH. La sadique ministre de l’Information Publique (c’est-à-dire de la propagande) de la RPH, Cordélia Ransom, l'a personnellement emmenée jusqu'à la planète prison secrète de la RPH (Hadès) où elle comptait la faire exécuter. Honor a été sauvée par ses camarades captifs et le vaisseau de Ransom (avec la ministre à son bord) a été détruit pour masquer leur évasion. Pour éviter l'embarras, les subalternes de Ransom ont inventé un enregistrement visuel de l'exécution d’Honor. Tout le monde la croyant morte, des funérailles ont été organisées pour elle sur Manticore, et en même temps sur Grayson. Son cercueil vide a été enterré à côté des tombes pareillement vides d'Ellen D'Orville et d'Edouard Saganami dans la cathédrale de la capitale de Manticore. La Flotte spatiale graysonnienne (FSG) a donné son nom à une classe de ses supercuirassé et en dépit de ses protestations à son retour, il lui a été impossible d’annuler cette dénomination – à son grand embarras.", "section_level": 3}, {"title": "Situation à la fin de \"L'orage gronde\".", "content": "Le rang et les titres de Honor Harrington à la fin des événements inclus dans \"L'orage gronde\" : Son titre de comtesse de Havre-Blanc n’est pas certain, mais défendable. Légalement, le seigneur Harrington et l’amiral Harrington sont simultanément deux personnes différentes, ce qui, avec l’intervention du ministère des Affaires étrangères de Manticore, soutenu par la Reine, lui permet d’être accompagnée sur des bâtiments de la FRM par ses hommes d’armes / gardes du corps.", "section_level": 3}, {"title": "Traits particuliers.", "content": "Elle possède et pratique avec un pistolet semi-automatique de calibre 45, réplique du colt M1911, une arme considérée comme anachronique par ses contemporains (l'armement conventionnel est le pulseur qui envoie des dards de petit calibre à une vitesse extrêmement élevée grâce à un système de propulsion gravitique). Son oncle, Jacques Chou, est un membre actif de la société pour l'anachronisme créatif et lui a enseigné le maniement de ce genre d’arme ancienne. Honor a perdu un œil en défendant le Protecteur Benjamin Mayhew (le dirigeant de Grayson) lors d'une tentative d'assassinat. Elle l'a remplacé par un œil artificiel ayant des fonctions macroscopique et microscopique. En attendant la pose de cette prothèse et en de rares occasions (comme lors de sa capture par le RPH), elle arbore un bandeau noir à la mode des pirates de l'ancienne Terre. Lors de son évasion du \"Tepes\", elle perdra le bras gauche qui sera remplacé par une prothèse. Son père lors de la conception de la prothèse y inclura une arme qui a une caméra intégrée et qui est reliée à son œil artificiel.", "section_level": 2}], "src_summary": "Honor Stephanie Harrington est l'héroïne principale de la série de romans homonymes formant un vaste space opera composé par l’écrivain américain David Weber et se déroulant dans un univers en guerre. ", "tgt_summary": null, "id": 1279512}
{"src_title": "Hermann Paul", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Hermann Paul est le fils d'un maçon et grossiste en pierres à bâtir de Salbke, un quartier du sud-ouest de Magdebourg. Il effectua ses études secondaires au lycée Notre-Dame de Magdebourg. Il reçut les cours d'un précepteur, Franz Heyne et passa son baccalauréat en 1866. D'abord intéressé par les mathématiques, il s’inscrivit à l'automne 1866 à l'Université de Berlin aux cours de philologie de Heymann Steinthal. L'année suivante il changea pour Leipzig, où il soutint sa thèse de doctorat (« Les prémices de la courtoisie chez Freidank ») en 1870 sous la direction de Friedrich Zarncke. Au mois d’ il passait son habilitation avec un mémoire sur « Étude critique et commentaires sur le Tristan de Godefroi. » En 1874, il reçut une offre de professeur auxiliaire de langue et de littérature allemande à l'Université de Fribourg-en-Brisgau. Au mois de, il devenait professeur titulaire et il refusa même en 1888 un poste à Giessen. En 1892, il fut élu membre correspondant de l'Académie bavaroise des sciences et membre titulaire l'année suivante. En 1893 il prit la succession de Matthias Lexer à la chaire de Philologie allemande de l’Université de Munich, et devint en 1909 recteur de l'université. En 1905, âgé déjà de 59 ans, il se maria ; il souffrait depuis 1864 d'une maladie de l’œil, qui dégénéra, l'âge venant, en une cécité totale, si bien qu'à partir de 1916 on le déchargea de l'obligation de donner des conférences et qu'on lui délégua des adjoints pour les tâches administratives.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre scientifique.", "content": "En tant que chef de file des « néogrammairiens », Paul est l'un des figures les plus marquantes de l’histoire de la linguistique allemande. Son système de la nouvelle grammaire a stimulé et profondément réorienté la sémantique, la lexicographie et l'étude de l'évolution des langues. Dès 1873, l'année suivant sa thèse d'habilitation, il publiait avec Wilhelm Braune le premier cahier de la collection \"Beiträge zur Geschichte der deutschen Sprache und Literatur\" aux éditions Max Niemeyer à Halle (Saale). En tant que médiéviste, il a édité nombre de textes en moyen haut-allemand, entre autres les contes d’Hartmann von Aue et les lais de Walther von der Vogelweide. Sa « Grammaire du Moyen haut-allemand » (\"Mittelhochdeutsche Grammatik\", 1881) est toujours très utilisée et il a produit le premier volume de la collection de l’\"Altdeutsche Textbibliothek\". Dans les années 1880, Paul s'est consacré de plus en plus à l'étude de l'allemand moderne et, comme lexicographe et historien de la grammaire allemande, il a contribué à l'évolution de l'allemand écrit. Par deux ouvrages considérables (« Principes de l'Histoire des langues », « Dictionnaire de l'Allemand »), il a entrepris une exposition systématique de la sémantique allemande et donné une impulsion décisive à la linguistique naissante en y apportant un éclairage historique, qui en a fait un élément de la culture moderne. Sa conception de la linguistique est d'inspiration nettement empirique. Son action en tant que recteur à Munich est marquée par la volonté d'étendre aux sciences humaines la tradition des séminaires et exposés, encore confinée à l'époque aux cursus de médecine et de sciences naturelles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Hermann Otto Theodor Paul (né le à Salbke et décédé le à Munich) était un linguiste, spécialiste de l'allemand médiéval. Professeur de langue et de littérature allemande à Fribourg et à Munich, il fut une des figures de proue du mouvement néogrammairien. ", "tgt_summary": null, "id": 849931}
{"src_title": "Radek Štěpánek", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Il devient joueur professionnel en 1996. En 2004, il atteint la finale du Masters de Paris-Bercy. En Grand Chelem, il a atteint les quarts de finale à Wimbledon en 2006. Il a atteint la mondiale en 2006. Le, il remporte le premier titre ATP de sa carrière en battant le Belge Christophe Rochus en finale du Tournoi de Rotterdam. En, il bat l'Américain James Blake en finale du tournoi de Los Angeles, remportant ainsi son second titre en simple. Il a été de à le fiancé de la Suissesse Martina Hingis. Le, après avoir perdu en demi-finale du tournoi ATP de Montréal face à Roger Federer, Radek Štěpánek a demandé au responsable de la communication de l'ATP d'annoncer que sa. Jusqu'en 2013, il était marié à la joueuse Nicole Vaidišová. Il a également fréquenté sa compatriote Petra Kvitová, double vainqueur de Wimbledon, jusqu'en. En, classé seulement mondial, il est convié aux Masters de Shanghai en remplacement d'Andy Roddick, forfait après son premier match, les autres joueurs mieux classés et non qualifiés s'étant désistés. Il est battu (7-6, 6-4) pour son premier match par le tenant du titre, Roger Federer. En 2012, il remporte en double avec l'Indien Leander Paes son premier titre du Grand Chelem à l'Open d'Australie, en battant en finale les frères Bob et Mike Bryan (7-6, 6-2). En 2013, il remporte son second titre en Grand Chelem en double à l'US Open, à nouveau avec Leander Paes. Il remporte la Coupe Davis en 2012 avec la République tchèque en apportant le cinquième point décisif en finale face à l'Espagne, en battant Nicolás Almagro 6-4, 7-6, 3-6, 6-3. Il devient ainsi le premier joueur de plus de 30 ans à apporter le point du sacre depuis le Britannique James Cecil Parke qui l'avait réalisé le, soit 100 ans auparavant. L'année suivante, il récidive en conservant le titre. En effet, lors de la finale opposant la République tchèque à la Serbie, c'est une nouvelle fois lui qui apporte le point décisif à son équipe, en battant le jeune Dušan Lajović (6-3, 6-1, 6-1). Il bat ainsi son propre record. En, il devient entraîneur de Novak Djokovic, aux côtés notamment d'Andre Agassi, mais met fin à cette collaboration en.", "section_level": 1}, {"title": "Style de jeu.", "content": "Radek Štěpánek est l'un des derniers joueurs du circuit professionnel à pratiquer le service-volée. Il est considéré comme un joueur naturellement doué, possédant un très bon toucher de balle et un style très épuré. Il peut également se montrer performant dans les échanges de fond de court en prenant la balle tôt et très à plat. Štěpánek possède surtout un bon service, arme idoine sur les surfaces rapides. Au vu de son jeu de serveur-volleyeur, lorsqu'il suit son service au filet, il n'a aucun mal à conclure, notamment parfois sur de magnifiques volées. Il a néanmoins une grande faiblesse en fond de court, il a d'ailleurs confié vouloir s'améliorer dans ce secteur lors d'une interview à Roland-Garros 2009. Cependant, sa fébrilité peut lui coûter cher face à certains joueurs, notamment David Ferrer, contre qui il a perdu deux matchs alors qu'il menait deux sets à zéro, ou encore Lleyton Hewitt à Wimbledon 2009 (4-6, 2-6, 6-1, 6-2, 6-2) et Andy Murray a Roland Garros 2016 (3-6, 3-6, 6-0, 6-3, 7-5).", "section_level": 1}, {"title": "Parcours dans les Masters 1000.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En simple.", "content": "! width=\"50\"|Année! width=\"125\"|Indian Wells! width=\"125\"|Miami! width=\"125\"|Monte-Carlo! width=\"125\"|Rome! width=\"125\"|Hambourg puis Madrid! width=\"125\"|Canada! width=\"125\"|Cincinnati! width=\"125\"|Madrid puis Shanghai! width=\"125\"|Paris", "section_level": 2}], "src_summary": "Radek Štěpánek (\"prononciation :\" [ˈradɛk ˈʃcɛpaːnɛk]), né le à Karviná, est un joueur de tennis tchèque, professionnel de 1996 à 2017.", "tgt_summary": null, "id": 928032}
{"src_title": "Nitsa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Nitsa est un affluent de la Toura elle-même affluent de l'Irtych par la Tobol, celui-ci allant se jeter dans l'Ob. La rivière dont le bassin est de arrose la ville d'Irbit. La Nitsa est prise par les glaces à partir de la fin du mois d'octobre ou du début du mois de novembre, et ce jusqu'à la fin du mois d'avril. En dehors de cette longue période, elle est navigable sur tout son parcours. La longueur de la Nitsa proprement dite est de 262 kilomètres, mais si l'on considère la Neïva comme étant son cours supérieur, la longueur totale de la rivière se monte à 556 kilomètres.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrométrie - Les débits à Irbit.", "content": "Le débit de la rivière a été observé pendant 97 ans (sur la période 1892-1989) à Irbit, ville située à quelque 165 kilomètres de la confluence avec la Toura. À Irbit, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période était de /s pour une surface de drainage de plus ou moins, soit environ 73 % de la totalité du bassin versant de la rivière qui en compte. La lame d'eau d'écoulement annuel dans le bassin se montait de ce fait à 81 millimètres, ce qui est assez peu élevé. Le débit moyen mensuel observé en février (minimum d'étiage) est de /s, soit moins de 7 % du débit moyen du mois d'avril (/s), ce qui souligne l'amplitude assez importante des variations saisonnières. Les écarts de débits mensuels peuvent être encore plus importants d'après les années : sur la durée d'observation de 97 ans, le débit mensuel minimal a été de /s en, tandis que le débit mensuel maximal s'élevait à /s en.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Nitsa (en ) est une rivière de située dans l'oblast de Sverdlovsk, en Russie formée par la confluence des rivières Neïva et Rej à l'est de la ville d'Alapaïevsk.", "tgt_summary": null, "id": 213580}
{"src_title": "Carbonisation", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Pyrolyse.", "content": "La carbonisation est ici un processus chimique de combustion incomplète de certains solides soumis à une chaleur élevée en absence d'oxygène. Le résidu est qualifié en anglais de \"\". Sous l'action de la chaleur, la carbonisation élimine l'hydrogène et l'oxygène du solide, de sorte que le charbon restant est composé principalement de carbone. Les polymères comme les thermodurcissables, ou la plupart des composés organiques solides comme le bois ou d'autres tissus biologiques, présentent un comportement de carbonisation. Dès le, des opérations de « distillation » (ou de « carbonisation ») sont réalisées dans l'industrie, pour obtenir des combustibles riches en carbones, des goudrons et des gaz appelés « gaz manufacturés ». Ces opérations doivent être plus justement appelées « pyrolyse »: le terme « pyrolyse » est apparu \"probablement\" au pour distinguer les opérations de décomposition ou thermolyse, d'un composé organique par la chaleur pour obtenir d'autres produits (gaz et matières) qu'il ne contenait pas: Contrairement à la distillation, dans la pyrolyse, le matériau est détruit. De manière générale les matières premières visés par la « carbonisation » sont le bois, la tourbe et la houille qui donnent respectivement : Différents goudrons sont également obtenus goudron de pin, et goudron de houille Ces opérations étaient réalisées par chauffage dans des meules ou dans des cornues, en l'absence d'air. La transformation en gaz de houille et en coke était réalisées dans les usines à gaz et les cokeries. Le métier associés au charbon de bois est le charbonnier, au goudron de pin, le goudronnier ou faiseur de poix.", "section_level": 1}, {"title": "Production de coke et de charbon de bois.", "content": "Le coke et le charbon de bois sont tous deux produits par carbonisation, que ce soit à l'échelle industrielle ou par la combustion normale du charbon, de la houille ou du bois. Une combustion normale consomme le charbon ainsi que les gaz produits lors de sa création, tandis que les processus industriels cherchent à récupérer le charbon purifié avec une perte minimale par combustion. Ceci est donc accompli, soit en brûlant le combustible de base (bois ou charbon) dans un environnement pauvre en oxygène, soit en le chauffant à haute température sans permettre la combustion. Dans la production industrielle de coke et de charbon de bois, les composés volatils éliminés lors de la carbonisation sont souvent capturés pour être utilisés dans d'autres processus chimiques. Dans la production du coke il s'agit du gaz de houille. La combustion du charbon dans une forge produit généralement la chaleur nécessaire au travail des métaux à haute température, dans un feu bien géré, par la production et consommation continue de coke. Un anneau intérieur de coke en combustion fournit de la chaleur, qui convertit le charbon l'encerclant en coke, qui est ensuite poussé vers le centre du feu pour fournir la chaleur requise et créer plus de coke; le charbon lui-même est incapable de produire la chaleur nécessaire à certaines opérations de forge.", "section_level": 2}, {"title": "Carbonisation hydrothermale.", "content": "La carbonisation hydrothermale (HTC) « carbonisation aqueuse à température et pression élevées » est un procédé physicochimique de conversion de composés organiques en charbon structuré.", "section_level": 1}, {"title": "Houillification.", "content": "C'est une forme de carbonisation extrêmement lente et sous haute pression ; alors que les couches géologiques se forment et s'enfoncent dans le sous-sol, la structure de la matière puis du charbon évolue, et après quelques centaines de millions d'années cette houillification transforme la matière organique végétale (feuilles, troncs, pollens...) sédimentée en charbon. Les charbons dont la houillification est la plus avancée sont dits de haut-rang.", "section_level": 1}, {"title": "Combustion.", "content": "Il ne faut pas confondre pyrolyse et combustion (ou incinération): des processus d'oxydo-réduction réalisés par le feu en présence d'oxygène. Une combustion normale consomme le charbon ainsi que les gaz produits lors de sa création, tandis que les processus industriels cherchent à récupérer le charbon avec une perte minimale par combustion.", "section_level": 1}, {"title": "Définitions légales.", "content": "La carbonisation avait une signification particulière en Common law en Angleterre. Dans ce système, l'incendie criminel impliquait la carbonisation d'une habitation - des dommages réels causés à la fibre du matériau de construction de la structure - et non pas de simples dommages de surface.", "section_level": 1}, {"title": "Carbonisation du bois.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyrolyse du bois.", "content": "La pyrolyse du bois, quelquefois appelée « \"distillation\" », « \"distillation sèche\" », \"distillation destructive\" ou « \"carbonisation\" », permet d'obtenir dans tous les cas un résidu solide, le charbon de bois, ainsi que différentes fractions qui se condensant forment de l'acide pyroligneux et divers goudrons (dans la catégories des feuillus le goudron de bouleau et le goudron de pin dans celle des résineux, par exemple). Un gaz combustible (gaz de bois, gaz de résine) peut être aussi obtenu. La résine, contenue principalement chez les résineux est la seule substance qui puisse être à l'origine d'un véritable distillat. Le goudron de pin appelé aussi \"brai de Stockholm\", \"poix\" est un produit visqueux et collant de couleur noire obtenu par carbonisation du pin. On l'a utilisé pour la protection du bois mais aussi comme remède à usage vétérinaire et humain (goudron de Norvège).", "section_level": 2}, {"title": "Carbonisation et protection incendie.", "content": "La carbonisation est un processus important dans l'allumage combustibles solides et dans la combustion lente. Dans la construction de bâtiments en bois à forte densité de bois, la formation prévisible d'une couche de carbonisation est utilisée pour déterminer la résistance au feu des poutres de support et constitue un facteur important dans l'ingénierie de la protection contre l'incendie. Si une colonne de bois a un diamètre suffisamment important, sa surface exposée sera convertie en une couche de carbonisation pendant l'incendie de la structure, jusqu'à ce que l'épaisseur de la couche de carbonisation fournisse une isolation suffisante pour empêcher toute carbonisation supplémentaire. Cette couche sert ensuite à protéger le noyau de bois restant structurellement sain, qui peut continuer à supporter les charges du bâtiment s'il est conçu de manière appropriée.", "section_level": 2}, {"title": "Préservation du bois par carbonisation superficielle.", "content": "Une carbonisation partielle permet de protéger superficiellement le bois contre la putréfaction: une planche de bois est brûlée en surface, sur de la braise ou passée au chalumeau, puis brossée, lavée, séchée et, dans certains cas, enduite d'une huile naturelle. Le \"bois brûlé\" ou \"bois carbonisé\", est utilisé pour bâtir clôtures, terrasses et meubles, ou pour servir de bardage extérieur ou intérieur. L'aspect du bois brûlé ne varie pas au cours du temps et l'espérance de vie du bois est estimée à plus de quatre-vingts ans; Offrant une grande résistance aux intempéries, à l'eau, au feu ainsi qu'à la pourriture, et il jouit d'une protection élevée contre les organismes xylophages. Bien que l'on utilise traditionnellement du cèdre comme au Japon, où cette technique traditionnelle s'appelle \"yakisugi\" ou \"shō sugi ban\", il est également possible d'utiliser d'autres essences telles que le mélèze, le chêne et le pin. La plupart des constructions anciennes imposantes, telles les églises, reposent sur des pieux ayant subi une carbonisation. La carbonisation a été utilisé pour traiter le bois de marine. Quand Henri Cochon de Lapparent (1807-1884) propose de nouveau ce mode de préservation des bois au, il cite en exemple la longévité exceptionnelle du HMS Royal William de 1719 dont les bois auraient été carbonisés. La charpente dans son entier était carbonisée avec de la paille ou des fagots enflammés, et certaines pièce de membrure isolée, par de petit feux de copeaux, Lapparent suggère de leur appliquer le gaz d'éclairage (Gaz portatif comprimé mais aussi des huiles lourdes) au chalumeau. Des bateauxmais aussi des traverses de chemin de fer seront traitées par cette méthode.", "section_level": 2}, {"title": "Matériau archéologique.", "content": "Les paléontologues, paléobotanistes et archéologues peuvent utiliser des débris de bois ou d'aliments carbonisés pour identifier ou dater un contexte temporel; La carbonisation (bois carbonisé), l'immersion dans l'eau (bois gorgé d'eau), la minéralisation et fossilisation (bois pétrifié) sont les trois moyen par lesquels un bois va défier les temps historiques. Le bois carbonisé est un objet d'étude de l'anthracologie. Le bois est transformé en charbon de bois lorsqu'il est brûlé dans une atmosphère pauvre en oxygène à des températures de l'ordre de. Au-dessous de, une conversion incomplète en carbone se produit et le matériau peut alors être soumis à une dégradation aérobie de la même manière que le bois non altéré. Au-dessus de, le bois se transforme en cendres et a beaucoup moins de chances de survivre. Le charbon de bois peut être récupéré en quantité sur presque tous les sites archéologiques, ce qui en fait en théorie un matériau comparatif idéal.", "section_level": 2}], "src_summary": "La carbonisation, aussi appelée carbonification est la transformation plus ou moins rapide d'une substance organique en charbon (en carbone), gaz et goudrons, sous l'effet de la chaleur. ", "tgt_summary": null, "id": 1849446}
{"src_title": "Hippodrome", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie et terminologie.", "content": "Le mot « hippodrome » provient du grec ancien, de « cheval » (\"hippo\") et « course » (\"dromos\"). Il donne \"hippodromus\" en latin classique, puis passe dans la langue française. On le retrouve de façon isolée au sous la forme « ypodrome » désignant un cirque pour les courses équestres, puis de manière plus fréquente à partir du par exemple chez Rabelais, sous sa forme actuelle. Le terme prend son sens de « champ de course » au. En langue anglaise, une distinction est effectuée entre l'hippodrome antique et l'hippodrome moderne, nommé \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Le principal élément de l'hippodrome est une piste, généralement ovale, qui peut être recouverte d'herbe, de sable, ou de diverses matières. Cette piste comporte un poteau d'arrivée ou fil d'arrivée. Autour de l'hippodrome peuvent être réparties des tribunes ou gradins pour les spectateurs, une tribune pour les juges de course, un paddock pour présenter les chevaux avant le départ et un tableau indicateur pour afficher les résultats. Au bord de la piste de l'hippodrome sont répartis des repères de distance. En fonction du type d'hippodrome, celui-ci peut être équipé de boîtes ou stalles de départ. Ceux qui n'en ont pas font appel à un élastique ou à une barrière mobile. Le mot « turf », d'origine anglaise, désigne en réalité la pelouse de l'hippodrome sur laquelle courent les chevaux.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'Iliade d'Homère raconte qu'Achille a tracé une piste pour la course de chars remportée par Diomède. Les premiers hippodromes datent donc de l'Antiquité. Le premier hippodrome permanent de la Rome antique est aménagé par Tarquin l'Ancien. Il s'appelle le Circus Maximus, d'où le terme de cirque, et présente une forme oblongue. Ces cirques sont dédiés aux courses de chars et de chevaux. Le dernier des grands hippodromes de l'Antiquité est celui de Constantinople, qui reste en activité jusqu'à la prise de la ville par la Quatrième croisade le. Les courses de chevaux perdurent pendant tout le Moyen Âge et jusqu'aux débuts de l'ère moderne en France, en Italie et en Angleterre principalement, mais sans qu'il soit fait mention de pistes d'hippodrome. Les premières épreuves de sport hippique modernes se tiennent à Paris le en présence de Louis XIV et du futur Charles II d'Angleterre, toujours sans mention d'hippodrome. Il faut attendre le début du pour que le premier hippodrome moderne ouvre à Newmarket, en Angleterre. Le roi Charles II d'Angleterre lui permet d'obtenir la supériorité sur tous les autres hippodromes. La traditionnelle course de mai, nommée « Craven », est instituée en 1671. Le, à Saint-Germain-en-Laye, une course est organisée entre notables anglais et français, pour laquelle la piste est délimitée au cordeau. Le est inauguré le premier hippodrome français permanent près de Paris, dans la plaine des Sablons, à Neuilly. L'hippodrome de Vincennes est créé en 1780 pour faire plaisir à Marie-Antoinette d'Autriche, passionnée par ce sport. La rénovation des courses hippiques entraîne une multiplication des constructions d'hippodromes aux et : en 1851, on compte 51 hippodromes en France. Le sport hippique est le sport le plus regardé durant cette période en Angleterre et en France. Les hippodromes permanents se multiplient aussi en Italie.", "section_level": 1}, {"title": "Répartition.", "content": "Avec 236 hippodromes répertoriés au, la France rassemblerait quasiment la moitié de l'ensemble des hippodromes européens. En plus des grands hippodromes parisiens, ceux de Deauville, Vichy ou Cagnes-sur-mer sont réputés. Des inaugurations d'hippodromes se multiplient depuis peu dans le monde arabe et en Asie : l’hippodrome de Meydan, à Dubaï, a été inauguré en décembre 2009 et accueille notamment la Dubai World Cup. L’hippodrome de Woodbine, à Toronto, a été rénové en 2004. Le continent africain ne compte qu'une quinzaine d'hippodromes.", "section_level": 1}, {"title": "Scandale.", "content": "En 2015, un documentaire de Spécial investigation intitulé « Scandales à l'hippodrome » dénonce plusieurs jockeys, drivers et propriétaires de chevaux qui se servent des courses des hippodromes de province, dont les récompenses sont moins fortement dotées, pour entraîner leurs meilleurs chevaux en les préservant volontairement en vue de courses mieux dotées. La pratique s'appelle « faire le tour » et pénalise essentiellement les parieurs.", "section_level": 1}, {"title": "Annexes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Les hippodromes français", "section_level": 2}], "src_summary": "Un hippodrome est un circuit dévolu au sport hippique ou à l'aviation, généralement de forme oblongue. Dans le domaine hippique, des gradins ou des tribunes sont disposés aux abords de la piste pour accueillir les spectateurs. D'origine antique, les hippodromes étaient alors dévolus aux courses de chars. Les premiers hippodromes modernes voient le jour au et se développent tout particulièrement au. ", "tgt_summary": null, "id": 1954809}
{"src_title": "Anubis (Stargate)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie fictive.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'ascension d'Anubis.", "content": "Tout le monde le croyait mort depuis plusieurs milliers d'années. De fait, Anubis avait été chassé du Conseil des Grands Maîtres et traqué afin d'être exécuté pour des crimes si horribles que même les Goa'uld se retournèrent contre lui. En réalité, Anubis est l'un des rares, sinon le seul Goa’uld à avoir trouvé le moyen de s'élever comme les Anciens (grâce à Oma Desala). Les autres êtres élevés, s'étant aperçus de l'erreur d'Oma Desala bien trop tard, décidèrent de le faire régresser, mais n'y parvinrent pas totalement ; en punition de son inconséquence, Oma Desala fut condamnée à assister, impuissante, aux terribles méfaits d'Anubis. Ce dernier demeura coincé entre les plans d'existence inférieur et supérieur. Il peut théoriquement encore utiliser les pouvoirs qu'il possédait après avoir réalisé l'Ascension, mais s'il en faisait usage, il serait automatiquement détruit par les Anciens. Toutefois, il possède toujours des facultés passives intéressantes : étant devenu une sorte d'entité de pure énergie, il est invulnérable aux attaques physiques. De plus, même s'il possédait un corps artificiel lors de son retour, il détient toujours la capacité de parasiter des hôtes de notre plan d'existence, et peut donc transiter d'un hôte à l'autre directement, en reprenant son apparence nébuleuse entre-temps, et ce de façon irrésistible puisqu'aucun obstacle de notre niveau de réalité n'est susceptible de l'arrêter. Quand Anubis reste trop longtemps dans un hôte, ce dernier est condamné à mourir, alors il parasite constamment un nouvel hôte. Il peut subsister indéfiniment sous sa forme d'entité, mais semble incapable de se déplacer très loin.", "section_level": 2}, {"title": "La connaissance des Anciens.", "content": "L'Ascension lui a permis d'acquérir nombre des connaissances des Anciens. Lors de son retour parmi les Goa'ulds, Anubis a profité de son avance technologique afin d'assurer sa supériorité sur les autres Grands Maîtres. Ses vaisseaux-mères sont dotés de boucliers extrêmement avancés qui résistent aux canons ioniques des Tollans ou encore aux armes des vaisseaux Asgards, tout en étant capables d'encaisser une grande quantité de tirs d'autres vaisseaux-mères. Il a réuni plusieurs artefacts Goa'uld, appelés « œil (de Tiamat, de Râ, d'Anubis, etc) », afin d'utiliser leur puissance énergétique combinée pour alimenter une arme capable de détruire une flotte entière ou même une planète en un tir. Anubis a également utilisé ses connaissances sur la Fontaine de Jouvence, un appareil des Anciens sur lequel est basée la technologie des sarcophages, afin de créer une race de supersoldats, les guerriers Kull. Un seul d'entre eux est capable d'éliminer plusieurs bataillons de Jaffas sans trop de dommages. De plus, il maîtrisait la technologie de clonage humain. SG-1 découvrit ainsi un laboratoire où était resté en stase un clone d'Anubis. L'appareil ayant manipulé ce clone permit à ce dernier d'évoluer, mais il fut tué avant d'atteindre l'Ascension.", "section_level": 2}, {"title": "La défaite du Grand Maître.", "content": "Lorsque la flotte d'Anubis a attaqué la Terre, SG-1 a utilisé un avant-poste laissée sur Terre en Antarctique par les Anciens afin de le vaincre. Mais cela n'a fait que détruire sa flotte et son « enveloppe corporelle » (en réalité un champ de force lui permettant de contenir son énergie). Alors qu'il avait pris possession d'un officier russe envoyé au SGC, la base est mise en quarantaine, ce qui pousse Anubis à changer régulièrement de corps avant que le colonel russe en question ne le force à reprendre son corps et soit envoyé par la Porte des étoiles sur une planète glaciale et déserte. Cependant, Anubis parvint à s'enfuir, il se rangea aux côtés de Ba'al, caché dans l'ombre du Goa'uld, tout en conservant l'ascendant sur ce dernier jusqu'au début de la guerre entre les Goa'ulds et les Réplicateurs. Conscient qu'il n'arriverait jamais à contrôler la galaxie comme il le souhaitait, et au moment où les Réplicateurs avaient presque envahi tout l'empire Goa'uld, il mit au point un plan diabolique : annihiler toute vie dans la galaxie pour en recréer une selon ses souhaits. Pour cela, il avait besoin de l'arme des Anciens cachée sur la planète Dakara et du virus des Portes des étoiles détenu par Ba'al qui permet d'ouvrir toutes les Portes de la galaxie en même temps. Les autres Anciens ne l'empêcheraient pas d'agir du moment qu'il se comporte comme un Grand Maitre Goa'uld normal mais, alors qu'il était sur le point d'activer l'arme, Oma Desala intervint pour empêcher Anubis de nuire plus longtemps en le provoquant en un duel perpétuel.", "section_level": 2}], "src_summary": "Anubis est un personnage de l'univers fictif de la série télévisée \"Stargate SG-1\" interprété par l'acteur canadien David Palffy. Il était autrefois un des plus puissants Grands Maîtres Goa'ulds. Il a pourtant été banni pour ses crimes qualifiés d'innommables, même pour les Grands Maîtres Goa'ulds. ", "tgt_summary": null, "id": 1232139}
{"src_title": "Mōri Motonari", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Mōri Motonari naît sous le nom de « Shōjumaru » dans un petit domaine de la province d'Aki en 1497. Il passe pour être né au château de Suzuo, domaine familial de sa mère. Son père, Mōri Hiromoto, prend sa retraite de la tête du clan en 1500 et s'installe au château de Tajihi-Sarugake en compagnie de son fils Shōjumaru. En tant que titulaire de chef du clan, son fils aîné Mōri Okimoto succède à son père Hiromoto. En 1506, Hiromoto meurt d'un abus d'alcool. Shōjumaru reste à Sarugake mais un autre membre de la famille Inoue, Motomori, s'empare agressivement de ses terres. En 1511, Shōjumaru devient officiellement adulte, ou \"genpuku\", et renommé « Motonari ».", "section_level": 1}, {"title": "À la tête du clan.", "content": "Okimoto décède en 1516. Kōmatsumaru, le fils d'Okimoto, lui succède à la tête du clan et Motonari devient son régisseur. Kōmatsumaru meurt huit ans plus tard, en 1523, et Motonari lui succède.", "section_level": 1}, {"title": "Expansion de territoires.", "content": "Pris en tenaille entre les puissants clans Amago et Ōuchi, Motonari conduit le clan en équilibrant soigneusement action et diplomatie. Finalement, Motonari réussit à vaincre les deux clan ennemis et contrôle l'ensemble de la région de Chūgoku. Dans ses dernières années, il écrase le clan Ōtomo de la province de Bungo. Il a trois fils, Mōri Takamoto, Kikkawa Motoharu et Kobayakawa Takakage, qu'il encourage à travailler ensemble pour le bénéfice du clan Mōri. Une fois, il aurait remis à chacun de ses fils une flèche et leur aurait demandé de la briser. Après que chacun a cassé sa flèche, Motonari donne trois flèches et demande à ses fils de les casser toutes les trois à la fois. Quand ils s'avèrent incapables de le faire (selon une légende encore enseignée aujourd'hui), Motonari explique qu'une flèche peut être rompue facilement mais que trois flèches maintenues ensemble ne le peuvent pas. On ne sait avec certitude si cela s'est réellement passé ou s'il s'agit d'une légende apocryphe. Son fils ainé, Mōri Takamoto, tandis qu'il est en route pour attaquer le clan Amago, meurt d'une maladie soudaine, bien qu'un assassinat par empoisonnement soit suspecté. Attristé et irrité par sa mort, Motonari ordonne que tous les responsables soient punis.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "En tout, Motonari a neuf fils et deux filles ; quatre enfants (y compris Takamoto, Motoharu, et Takakage) par sa femme, trois par une consort du clan Nomi, et quatre par une consort du clan Miyoshi.", "section_level": 1}, {"title": "Références culturelles.", "content": "La parabole concernant Motonari, ses trois fils et la leçon des trois flèches est censée avoir été une source d'inspiration pour Akira Kurosawa lorsqu'il écrivit son épopée cinématographique \"Ran\". Le nom de la Japan League d'équipe de football, Sanfrecce Hiroshima, est également inspiré par cette histoire. « \"San\" » signifie « trois » en japonais et « \"frecce\" », flèches, en italien. La principale société de radiodiffusion de télévision du Japon, NHK, a diffusé une \"taiga drama\" intitulée \"Mōri Motonari\". Il est représenté comme un personnage à la fois dans la série \"Sengoku Basara\" et \"Samurai Warriors\".", "section_level": 1}], "src_summary": ", est un important daimyo de l'ouest de la région du Chūgoku (Japon) de l'époque Sengoku () de l'histoire du Japon.", "tgt_summary": null, "id": 906830}
{"src_title": "Ventotene", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Ventotene s'est affirmée comme un lieu de réclusion de choix pour les dirigeants romains et italiens. Durant l'Antiquité (alors que l'île et le village s'appelaient \"Pendateria\", soit « Cinq bêtes » en grec), Auguste y fit construire des citernes et une villa où il finit par assigner à résidence sa propre fille Julia l'aînée. Sa fille, Agrippine l'Aînée fut bannie sur l’ordre de Tibère. En prison à Pandataria, elle protesta violemment. Tibère ordonna à un centurion de la frapper et elle perdit un œil dans le châtiment. Elle refusa de manger, fut forcée de le faire mais finira par mourir de faim en octobre 33. Après sa mort, Tibère souilla sa mémoire et fit proclamer au sénat que le jour anniversaire de sa mort un don serait consacré à Jupiter. En mars 37, Tibère mourut et le fils survivant d’Agrippine, Caligula, lui succéda. Après l’éloge à Tibère, Caligula alla à Pandataria et dans les Iles Pontines chercher les cendres de sa mère et de son frère. Une médaille de bronze du British Museum montre le retour des cendres d’Agrippine à Rome. À l'époque des Bourbons, la bourgade a notamment abrité une prison, qui fut remise en service entre 1929 et 1943 à l'époque de Benito Mussolini pour y enfermer 700 opposants politiques, dont 400 communistes. L'un d'eux était Altiero Spinelli, qui y a rédigé le Manifeste de Ventotene pendant sa captivité. Un film évoque cet épisode : \"La villeggiatura\" de Marco Leto (1973).", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Aucune : l’île ne comprend qu’une seule commune", "section_level": 2}], "src_summary": "Ventotene est une commune italienne rattachée à la province de Latina dans le Latium (Italie), située dans une petite île côtière de mer Tyrrhénienne.", "tgt_summary": null, "id": 1553116}
{"src_title": "Arsenal technique aéronaval de Yokosuka", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'origine de l'arsenal aéronaval remonte à 1869 lorsque la marine impériale japonaise établi un arsenal naval au bord de la baie de Tokyo à Yokosuka au sud de Yokohama. Le site produit des navires et sert de lieu de réparation et de ravitaillement pour la marine. C'est un dépôt de stockage où les munitions et autres équipements militaires sont vendus et achetés. Lorsqu'un certain nombre d'avions étrangers sont achetés pour évaluation, la marine les transfère à l'arsenal pour l'étude. Le site assemble les avions à partir de leurs conteneurs de transport avant qu'ils ne soient testés par des pilotes. Les modifications apportés à ces appareils sont portées sur les faiblesses détectées, ou lorsqu'une amélioration est jugée nécessaire. Pour faciliter le travail, la marine établi l'usine d'aéroplane à l'arsenal près de celle de torpilles en. L'année suivante, le premier acronyme apparait, \"Yokosho\", une contraction de \"Yokosuka Kaigun Kōshō\" (« arsenal naval de Yokosuka »). Le site est renommé \"Kaigun Kōkū Shiken-sho\" (« établissement naval de recherche aéronautique ») en. Le nom \"Kaigun Gijutsu Kenkyūsho\" (« institut naval technique de recherche ») est assigné en avril 1923 lorsque l'arsenal est déplacé à Tsukiji en même temps que d'autres unités de support navales. Le site de Tsukiji est entièrement détruit par le grand séisme de 1923 de Kantō. D'autres noms sont utilisés lorsque la marine commence la restauration de l'arsenal. La recherche redémarre en 1924, année où plusieurs avions sont étudiés. Sous le commandement du nouveau quartier-général aéronaval, le \"Kaigun Kokusho\" (« arsenal aéronaval ») est établi à Yokosuka le. Un grand nombre de concepteurs sont transférés de l'arsenal naval de Hiro, mettant fin à la production d'avions.", "section_level": 1}, {"title": "Années de guerre.", "content": "Durant la Seconde Guerre mondiale, l'arsenal est responsable de la conception de plusieurs avions de la marine, bien que le site lui-même ne produise pas d'avions mais que les prototypes étudiés. Ses conceptions sont produites en masse par des compagnies telles que Aichi Kokuki, Watanabe Tekkōjo (renommé en 九州飛行機株式会社, \"Kyushu Aircraft Company Ltd\" (« armements de Kyūshū ») en 1943), et l'arsenal naval de Hiro (\"Hiro Kaigun Kōshō\", souvent raccourci en \"Hirosho\"). Les avions conçus par l'arsenal sont généralement désignés par la lettre « Y » pour « Yokosuka ». Un des exemples est le bombardier Yokosuka D4Y Suisei qui est principalement produit à Aichi. Le D4Y1 et plus tard d'autres modèles sont également produits par le \"Dai-Jūichi Kaigun Kōkū-shō\" (« arsenal naval ») de Hiro.", "section_level": 1}], "src_summary": "L' eut de nombreux noms différents selon ses périodes d'existence et le contexte de l'époque. La plupart de ces noms étaient des acronymes dérivés de son appellation militaire qui changea d'époque en époque. L'arsenal est parfois nommé \"Kūgi-shō\" (contraction de « Kōkū Gijutsu-shō » 空技廠). Le nom « Yokosuka » prévaut cependant toujours car se référant à la localisation géographique de l'arsenal dans la ville de Yokosuka au Japon.", "tgt_summary": null, "id": 424696}
{"src_title": "Édouard II", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Édouard II est le quatrième et dernier fils d'Édouard et de sa première épouse, Éléonore de Castille. Son père est roi d'Angleterre et a également hérité la Gascogne en France, qu'il détient en tant que vassal féodal du roi de France, ainsi que la seigneurie d'Irlande. Sa mère est issue de la famille royale castillane, et possède le comté de Ponthieu dans le nord de la France. Édouard est un chef militaire accompli, qui a notamment écrasé la révolte baronniale en 1265 et a également participé à la Neuvième croisade. En 1282, il conquiert le Pays de Galles et en 1291, il intervient dans la crise de succession écossaise, en revendiquant le titre", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse (1284–1307).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Naissance.", "content": "Édouard II est né au château de Caernarfon dans le pays de Galles le 25 avril 1284, moins d'un an après qu'Édouard a conquis la région, et est appelé conséquemment Édouard de Caernarfon avant son avènement au trône. Le roi a probablement délibérément choisi le château comme lieu de naissance d'Édouard, car il s'agissait d'un lieu symbolique pour la nation galloise, associé à la période romaine, et il se situait par ailleurs au centre de la nouvelle administration royale au nord du pays de Galles. La naissance d'Édouard apporte des prédictions de grandeur selon les prophètes contemporains qui croyaient que la Fin des temps était imminente et qui ont affirmé que le jeune prince serait un nouveau roi Arthur qui conduirait l'Angleterre à la gloire. David Powel, un clerc du, a suggéré", "section_level": 2}, {"title": "Enfance, personnalité et physique.", "content": "Les dépenses pour la suite personnelle du jeune Édouard augmentèrent avec l'âge et en 1293, William de Blyborough en devint l'administrateur. Édouard a probablement reçu une éducation religieuse des Dominicains, que sa mère Éléonore avait invités en 1290 à rejoindre le jeune prince. Édouard fut ensuite éduqué par un des employés de sa grand-mère paternelle Éléonore de Provence, Guy Ferre. Celui-ci fut son \"magister\" et ainsi responsable de sa discipline et de son entraînement à l'équitation et aux arts militaires. On ne sait pas", "section_level": 2}, {"title": "Premières campagnes en Écosse.", "content": "Entre 1297 et 1298, Édouard est désigné régent de l'Angleterre par son père pendant qu'il mène campagne en Flandre contre Philippe IV, qui a occupé les terres anglaises de Guyenne. À son retour, le roi signe le traité de Montreuil-sur-Mer avec Philippe IV en 1299, par lequel il épouse la sœur de Philippe IV, Marguerite, et accepte de fiancer son fils Édouard avec Isabelle, la fille de Philippe. Bien que la jeune princesse ne soit âgée que de quatre ans tout au plus, le projet", "section_level": 2}, {"title": "Pierre Gaveston et la question de la sexualité du prince.", "content": "Pendant ce temps, Édouard commence à s'attacher Pierre Gaveston, fils d'un chevalier gascon au service du roi Édouard. Remarqué par le roi, Gaveston rejoint la suite du prince en 1300. Les deux adolescents se lièrent d'amitié : Gaveston devint l'écuyer du prince et fut rapidement décrit comme son proche compagnon. Gaveston est d'ailleurs adoubé avec son ami par le roi lors de la Fête des cygnes en 1306. Le roi exile ensuite Gaveston en Gascogne en 1307 pour des raisons obscures. Selon un chroniqueur, Édouard aurait demandé à son père d'accorder à Gaveston le comté de Ponthieu et le roi lui aurait répondu avec fureur,", "section_level": 2}, {"title": "Début de règne (1307–1311).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mariage et couronnement.", "content": "Édouard mobilise une nouvelle armée prête à envahir l'Écosse au printemps 1307, que le prince Édouard doit rejoindre au cours de l'été, mais la santé du roi se détériore subitement et il meurt le 7 juillet à Burgh by Sands. Le prince de Galles se rend à Burgh by Sands en apprenant la maladie de son père et y est proclamé roi le 20 juillet. Il poursuit sa route vers l'Écosse afin d'y recevoir le 4 août l'hommage de ses partisans à Dumfries, avant de décider d'abandonner la campagne entamée par son père et de retourner en Angleterre. Édouard", "section_level": 2}, {"title": "Premières tensions autour de Gaveston.", "content": "Le retour d'exil de Gaveston en 1307 est initialement accepté par les barons mais l'opposition envers le favori commence à apparaître rapidement. Celui-ci a une influence excessive sur la politique royale, conduisant à des plaintes de la part d'un chroniqueur, qui déplore qu'il y ait « deux rois en un seul royaume, l'un par le nom et l'autre par les actes ». Des accusations de détournement des fonds royaux et des présents de la reine sont portées contre Gaveston, même si elles sont probablement fausses. Gaveston a joué", "section_level": 2}, {"title": "Ordonnances de 1311.", "content": "Après son retour, les relations entre Gaveston et les principaux barons deviennent de plus en plus tendues. Le favori est considéré comme arrogant et il prend peu à peu l'habitude d'insulter les barons, notamment Guy de Beauchamp qui est désigné comme le « chien de Warwick ». Le comte de Lancastre et les barons hostiles à Gaveston refusent d'assister au Parlement en 1310, en raison de sa présence. Édouard doit faire face à des problèmes financiers grandissants, ayant une dette de auprès des banquiers Frescobaldi et devant faire face à des protestations quant à son droit de pourvoyance pour acquérir des vivres pour la guerre en Écosse. Le roi échoue à lever des troupes pour l'Écosse et les barons suspendent leur participation à la collecte de taxes. Le roi et son Parlement se rencontrent à nouveau en février 1310 et les propositions de discussions concernant la politique écossaise sont vite remplacées par un débat sur les problèmes domestiques. Édouard est", "section_level": 2}, {"title": "Milieu de règne (1311–1321).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mort de Gaveston.", "content": "Les tensions entre Édouard et ses barons restent élevées : les comtes opposés au roi gardent leurs armées privées mobilisées même après le départ de Gaveston. Édouard II est désormais devenu distant avec son cousin Thomas de Lancastre, qui détient les comtés de Lancastre, de Leicester, de Lincoln, de Salisbury et de Derby. Son revenu annuel est estimé à environ, soit le double du second pair le plus riche du royaume. Soutenu par les comtes d'Arundel, de Gloucester, de Hereford, de Pembroke et de Warwick, Lancastre crée une puissante faction en Angleterre, mais il ne semble pas avoir été intéressé par l'administration et n'est pas un politicien efficace. Édouard répond à la menace des barons en révoquant les Ordonnances et en rappelant Gaveston en Angleterre, avec lequel il est réuni à York en janvier 1312. Les barons sont furieux et se retrouvent à Londres, où Gaveston est excommunié", "section_level": 2}, {"title": "Tensions avec Lancastre et la France.", "content": "Les réactions à l'exécution de Gaveston varient considérablement. Édouard est furieux et profondément bouleversé par ce qu'il considère comme un meurtre. Il accorde sa protection à la famille de Gaveston et souhaite se venger sur les barons responsables. Les comtes de Pembroke, de Surrey et d'Arundel sont embarrassés et mécontents des actions de Warwick et Lancastre : ils rallient par la suite le parti royal. Pour Lancastre et ses partisans, l'exécution avait été à la fois légale et nécessaire pour préserver la stabilité du royaume. La guerre civile semble évidente mais en décembre, le comte de Pembroke négocie une paix potentielle entre les deux camps : les barons de l'opposition seront pardonnés pour la mort de Gaveston mais en échange, ils devront suivre le roi dans sa prochaine campagne en Écosse. Lancastre et Warwick ne donnent pourtant pas leur accord immédiat et les négociations se poursuivent tout au long de l'année 1313. Entretemps, Pembroke négocie avec la France", "section_level": 2}, {"title": "Bataille de Bannockburn.", "content": "Au début de l'année 1314, Robert Bruce a repris l'essentiel des châteaux d'Écosse auparavant détenus par les Anglais. Il mène des raids dans le nord de l'Angleterre, jusqu'à Carlisle. En réponse, Édouard planifie une campagne majeure avec le soutien de Lancastre et des barons, mobilisant une puissante armée de. Pendant ce temps, Robert assiège le château de Stirling, une fortification stratégique en Écosse. Le commandant anglais de Stirling fait savoir à Bruce qu'il capitulera si Édouard ne vient pas le délivrer avant le 24 juin. En apprenant cela fin mai, Édouard décide d'accélérer le rythme de marche. Il quitte immédiatement la ville frontalière de Berwick-upon-Tweed afin de soulager Stirling. Robert n'a sous ses ordres qu'entre, en grande partie des lanciers, mais il est prêt à affronter son adversaire. La bataille décisive commence le 23 juin lorsque les Anglais tentent de forcer leur passage à travers", "section_level": 2}, {"title": "Famine et mécontentement.", "content": "À la suite du fiasco de Bannockburn, les comtes de Warwick et de Lancastre voient leur influence politique croître et pressent Édouard de remettre en vigueur les Ordonnances de 1311. Lancastre accède à la tête du conseil royal en 1316, promettant d'améliorer les Ordonnances par le biais d'une nouvelle commission de réforme. Il abandonne rapidement ce poste en raison de ses désaccords avec les autres barons et de sa santé déclinante. Il refuse par la suite de se présenter aux Parlements pendant deux ans, mettant un brusque coup d'arrêt à un gouvernement efficace. Cette situation tendue", "section_level": 2}, {"title": "Fin de règne (1321–1326).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La guerre des Despenser.", "content": "La guerre civile tant redoutée éclate finalement en 1321, précipitée par les tensions entre les barons et les nouveaux favoris du roi, la famille Despenser. Hugues le Despenser l'Aîné avait servi Édouard et son père tandis que son fils Hugues le Jeune a épousé une des héritières de Clare. Hugues le Jeune devient Lord Chambellan et acquiert le Glamorgan dans les Marches galloises en 1317. Il étend par la suite son pouvoir au sein du pays de Galles, principalement aux dépens des autres seigneurs des Marches. Le comte de Lancastre et les Despenser sont des ennemis acharnés et", "section_level": 2}, {"title": "Le « règne des Despenser ».", "content": "Édouard punit les partisans de Lancastre à travers un système de tribunaux spéciaux dans toute l'Angleterre, les juges connaissant à l'avance le verdict devant être prononcé et les accusés n'étant pas autorisés à parler pour assurer leur propre défense. Beaucoup de ceux qu'on appelle les « Contrariants » sont exécutés, emprisonnés ou se voient imposer de colossales amendes, avec en plus la confiscation de leurs terres et l'incarcération de leurs proches. Le comte de Pembroke, dont le roi se méfie désormais, est arrêté et relâché seulement après avoir offert ses", "section_level": 2}, {"title": "Guerre avec la France.", "content": "Les désaccords entre Édouard et la couronne de France à propos du duché de Gascogne aboutissent à la guerre en 1324. Charles IV le Bel, le beau-frère d'Édouard, a accédé au trône en 1322 et est bien plus agressif que ses prédécesseurs. En 1323, il insiste pour que Édouard vienne rendre à Paris l'hommage pour la Gascogne et requiert que les administrateurs du roi d'Angleterre en Gascogne autorisent les officiers français à appliquer les ordres donnés depuis Paris. Les relations des deux rois se durcissent en octobre 1323 lorsqu'un groupe de soldats anglais pend un sergent français qui était venu bâtir une nouvelle bastide dans l'Agenais, un territoire contesté sur la frontière gasconne. Édouard nie toute responsabilité dans l'attaque mais le duel avec Charles semble désormais imminent. En 1324, Édouard dépêche le comte de Pembroke", "section_level": 2}, {"title": "Chute du pouvoir (1326–1327).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rupture avec Isabelle.", "content": "Isabelle et les envoyés d'Édouard entreprennent des négociations avec les Français fin mars. Les négociations sont difficiles et un compromis est seulement trouvé après l'intervention personnelle d'Isabelle auprès de son frère Charles. Les termes du traité sont particulièrement favorables à la couronne de France : Édouard doit impérativement rendre l'hommage pour la Gascogne. Inquiet des conséquences d'une reprise de la guerre, Édouard II accepte le traité de paix mais choisit de donner la Gascogne à son fils aîné Édouard, afin qu'il rende lui-même l'hommage, et envoie le prince à Paris. Le jeune prince traverse la Manche et accomplit l'hommage en septembre. Édouard s'attend désormais à ce que son épouse et son fils rentrent en Angleterre, mais Isabelle décide de rester en France et n'affiche aucune intention de retourner auprès de son époux. Jusqu'en 1322, le mariage d'Édouard et Isabelle semble avoir porté ses fruits, mais au moment où la reine quitte le royaume en 1325, il s'est considérablement détérioré. Isabelle n'apprécie pas Hugues le Despenser le Jeune, tout d'abord du fait de ses abus sur les femmes de haut statut. Au cours de son mariage, Isabelle a été profondément embarrassée de devoir fuir par trois fois les", "section_level": 2}, {"title": "Invasion de l'Angleterre et capture.", "content": "En août 1326, Édouard mobilise ses défenses côtières dans la crainte d'une invasion menée ou par la France ou par Roger Mortimer. Des flottes sont rassemblées dans les ports de Portsmouth dans le sud et de l'Orwell à l'est. Un raid de est effectué en Normandie en attaque de diversion. Édouard lance un appel national à ses sujets pour défendre le royaume, mais recueille peu de soutiens. L'emprise du régime est fragile au niveau local, les Despenser sont partout détestés, et nombre des hommes auxquels Édouard a confié la défense du royaume se montrent incompétents ou déloyaux. Près de sont appelés à l'Orwell pour rejeter toute invasion par mer mais seuls 55 s'y présentent le jour du débarquement. Roger Mortimer, Isabelle et le prince Édouard, accompagnés du demi-frère du roi, Edmond de Woodstock, débarquent dans l'Orwell le 24 septembre avec une petite force et ne rencontrent aucune résistance. Au contraire, les ennemis des Despenser se rallient à eux rapidement, dont le frère d'Edmond, Thomas de Brotherton, ainsi que Henri de Lancastre, frère du comte Thomas, et de nombreux prélats. Réfugié dans les fortifications de la Tour de Londres, Édouard essaie de rassembler des soutiens au sein même", "section_level": 2}, {"title": "Abdication.", "content": "Isabelle et Mortimer prennent rapidement leur revanche sur l'ancien régime. Hugues le Despenser le Jeune est jugé, convaincu de haute trahison et condamné à être éventré, castré et écartelé. Il est exécuté le 24 novembre 1326. L'ancien chancelier Robert Baldock est enfermé à la prison de la Fleet, où il meurt rapidement de maltraitance. Le comte d'Arundel est décapité. La position d'Édouard reste problématique : il est toujours marié à Isabelle, et en théorie, il reste souverain d'Angleterre, mais la nouvelle administration créée par les rebelles a beaucoup à perdre s'il vient à être libéré et à reprendre le pouvoir. Il n'y a alors pas de procédure pour déposer un monarque en Angleterre. Adam Orleton, évêque de Hereford, émet une série d'accusations contre le comportement d'Édouard en tant que roi. En janvier 1327, le Parlement se réunit à Westminster pour décider du futur d'Édouard, qui refuse de se présenter à ces sessions. Le Parlement, initialement", "section_level": 2}, {"title": "Mort (1327).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mort et conséquences.", "content": "Ceux qui s'opposent au nouveau gouvernement commencent à fomenter des plans pour délivrer Édouard. Roger Mortimer décide alors de transférer Édouard au château de Berkeley dans le Gloucestershire, mieux sécurisé. Arrivé le 5 avril 1327 à Berkeley, Édouard est placé sous la garde du gendre de Mortimer, Thomas de Berkeley, et de John Maltravers, qui reçoivent quotidiennement pour la garde du roi déchu. On ignore comment a été traité Édouard pendant sa captivité : les chroniques officielles mentionnent l'achat de produits de luxe pour le roi, tandis que certains chroniqueurs suggèrent qu'il a été souvent maltraité. On a longtemps cru qu'un poème, la \"Complainte d'Édouard II\", avait été rédigé par Édouard pendant son incarcération, bien que les historiens modernes en doutent. Les régents s'inquiètent des complots visant à libérer Édouard : certains impliquent les ordres dominicains, d'autres d'anciens chevaliers proches du roi déchu. Une de ces tentatives échoue de peu, ses auteurs allant jusqu'à pénétrer dans l'enceinte de Berkeley. En conséquence, Édouard est régulièrement déplacé pendant l'été 1327, avant de retourner à Berkeley début septembre. La situation politique reste instable et", "section_level": 2}, {"title": "Funérailles et culte.", "content": "Le corps d'Édouard est embaumé à Berkeley, où les seigneurs de Bristol et Gloucester viennent lui rendre un dernier hommage. Il est ensuite mené à l'abbaye de Gloucester le 21 octobre 1327. Le 20 décembre, Édouard est enterré près de l'autel de la cathédrale, les funérailles ayant été retardées pour permettre à Édouard III d'y assister en personne. Gloucester fut choisi comme lieu d'inhumation tout d'abord parce que d'autres abbayes avaient refusé ou avaient reçu l'interdiction d'accepter le corps du roi et ensuite parce que la ville n'était pas loin de Berkeley. Les funérailles d'Édouard se font en grande pompe et coûtent au total, notamment à cause des ornements en lions dorés, des étendards peints en feuille d'or et des barrières en chêne pour contenir les foules de badauds. Le gouvernement d'Édouard III espère ainsi mettre en parenthèse les événements politiques tumultueux des années précédentes, afin de renforcer par ailleurs sa propre légitimité. Un gisant temporaire est fait en bois avec une couronne en cuivre pour les funérailles : il s'agit du tout premier gisant funéraire d'Angleterre,", "section_level": 2}, {"title": "Controverses.", "content": "Des controverses surgirent rapidement autour de la mort d'Édouard II. Après l'exécution de Mortimer en 1330, des rumeurs commencèrent à circuler selon lesquelles Édouard aurait été assassiné à Berkeley. Des comptes rendus évoquant un assassinat par le biais d'une insertion d'une barre de fer rougie ou d'un tisonnier dans son anus commencèrent à se diffuser, peut-être comme conséquence d'une propagande du nouveau régime. Les chroniqueurs des années 1330 et 1340 propagèrent cette hypothèse, soutenus en ce sens par une description détaillée du meurtre d'Édouard par Geoffrey le Baker. Cette rumeur devint peu à peu incorporée aux récits concernant Édouard et mise en lien avec son homosexualité présumée. La plupart des historiens démentent actuellement ce récit de la mort d'Édouard, en démontrant que les geôliers du roi ne l'auraient pas assassiné d'une façon si détectable. D'autres théories révisionnistes énoncent qu'Édouard ne serait pas mort en 1327. Ces théories impliquent notamment la \"Lettre de Fieschi\", envoyée à Édouard III vers 1337 par le prêtre italien Manuele", "section_level": 2}, {"title": "Bilan du règne.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Royauté, gouvernement et législation.", "content": "Édouard a finalement échoué dans son rôle de monarque ; l'historien Michael Prestwich observe qu'il était « paresseux et incompétent, susceptible aux débordements sur des questions sans importance, mais indécis quand il s'agissait de questions majeures », ce qui fait écho à la description de Roy Haines qui considère Édouard comme un souverain « incompétent et vicieux », et qui n'est pas un « homme d'affaires ». Édouard ne délègue pas seulement les affaires courantes à ses subordonnés, mais aussi les décisions de plus haut niveau, et Pierre Chaplais affirme qu'il n'« était pas plus un roi incompétent qu'un roi réticent », préférant gouverner", "section_level": 2}, {"title": "Cour.", "content": "La cour royale d'Édouard était itinérante, voyageant à travers tout le pays avec le roi. Une fois logée dans le palais de Westminster, la cour a occupé un complexe de deux salles, sept chambres et trois chapelles, avec d'autres salles plus petites, mais, en raison du conflit avec les Écossais, la cour a passé beaucoup de temps dans le Yorkshire et la Northumbrie. Au cœur de la cour se trouvait la suite royale d'Édouard, divisée entre le « hall » et la « chambre ». La taille de la suite du roi variait avec le temps, mais en 1317, elle était d'environ, y", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "L'approche d'Édouard à la religion était normale pour la période, l'historien Michael Prestwich le décrit comme un « homme aux attitudes religieuses tout à fait conventionnelles ». Il y avait des offices quotidiens à la chapelle royale et des aumônes à sa cour. Comme le voulait alors la tradition, Édouard bénit les malades, bien qu'il ait fait cela moins souvent que ses prédécesseurs. Édouard resta proche de l'ordre dominicain, qui avait contribué à l'éduquer, et suivit leur conseil en demandant la permission papale d'être oint avec l'huile sainte de Saint Thomas Becket en 1319 ; cette demande fut refusée, causant au roi quelque embarras. Édouard a soutenu l'expansion des universités pendant son règne, en établissant King's Hall à Cambridge pour promouvoir la formation en droit religieux et civil, Oriel College à Oxford et Trinity College à Dublin. Édouard jouissait", "section_level": 2}, {"title": "Héritage.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historiographie.", "content": "Aucun chroniqueur du règne d'Édouard II n'est entièrement digne de confiance ou impartial, souvent parce que leurs récits ont été écrits pour soutenir une cause particulière, mais il est clair que la plupart des chroniqueurs contemporains étaient très critiques envers Édouard. Le \"Polychronicon\", la \"Vita Edwardi Secundi\", la \"Vita et Mors Edwardi Secundi\" et la \"Gesta Edwardi de Carnarvon\" ont ainsi tous condamné la personnalité du roi, sa façon de se vêtir ou de choisir ses compagnons. D'autres rapports du règne montrent", "section_level": 2}, {"title": "Références culturelles.", "content": "Plusieurs pièces ont sapé l'image contemporaine d'Édouard. La pièce \"Édouard II\" de Christopher Marlowe est représentée pour la première fois vers 1592, et se concentre sur la relation d'Édouard avec Pierre Gaveston, reflétant ainsi les préoccupations du au sujet des relations entre les monarques et leurs favoris. Marlowe présente la mort d'Édouard comme un meurtre, dressant des parallèles entre le meurtre et le martyre. Bien que Marlowe ne décrive pas la nature exacte du meurtre dans le texte, il a souvent été représenté sur scène selon la tradition de l'insertion d'un tisonnier chauffé à blanc dans son anus. Le personnage d'Édouard dans la pièce, comparé par les contemporains de Marlowe aux rois Jacques VI d'Écosse et Henri III de France, a peut-être influencé celui de Richard II dans la pièce éponyme de William Shakespeare. Au, le dramaturge Ben Jonson reprend le même thème pour sa pièce inachevée \"Mortimer His Fall\". Le réalisateur Derek Jarman a adapté la pièce de Marlowe au cinéma en 1991, dans le film \"Edward II\". Il crée un pastiche", "section_level": 2}, {"title": "Descendance.", "content": "Édouard II a quatre enfants de son union avec Isabelle de France : Édouard est également le père d'un enfant illégitime, Adam FitzRoy (v. 1307 - 18 septembre 1322), qui accompagne son père dans sa campagne contre les Écossais durant l'année 1322 et meurt peu après.", "section_level": 1}], "src_summary": "Édouard II, né le 25 avril 1284 au château de Caernarfon et mort le 21 septembre 1327 au château de Berkeley, aussi appelé Édouard de Carnarvon avant son avènement au trône, est roi d'Angleterre et seigneur d'Irlande du 7 juillet 1307 jusqu'à sa déposition le 25 janvier 1327. Quatrième fils du roi Édouard, Édouard devient l'héritier apparent du trône après la mort de son frère aîné Alphonse, qui survient peu après sa naissance. À partir de 1300, il accompagne son père dans ses campagnes d'Écosse, et en 1306, il est adoubé au cours d'une grande cérémonie tenue à l'abbaye de Westminster. Édouard II accède au trône en 1307, à la mort de son père. L'année suivante, il épouse Isabelle de France, la fille du puissant roi de France Philippe IV le Bel, afin de résorber les tensions fréquentes entre les couronnes d'Angleterre et de France concernant le duché d'Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 2049910}
{"src_title": "Tadeusz Piskor", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Il est le fils de Władysław, ingénieur sidérurgiste et de Julia née Zagórska. Il termine en 1907 le lycée Paweł Chrzanowski à Varsovie. En 1908 il commence ses études à l'institut polytechnique de Liège, deux ans plus tard il arrive à Lemberg (alors en Autriche-Hongrie) pour étudier à la faculté de construction de machines de l'École polytechnique.", "section_level": 2}, {"title": "Activité indépendantiste.", "content": "Pendant son séjour en Belgique il est le cofondateur d'une organisation paramilitaire « association de lutte active » (Związek Walki Czynnej ou ZWC), le il entre dans \"Związek Strzelecki\" (association de fusiliers) où il suit un cours d'officier pour être nommé sous-lieutenant. Il est l'un des officiers préférés de Józef Piłsudski. Le il devient commandant de l'école des sous-officiers.", "section_level": 2}, {"title": "Première Guerre mondiale.", "content": "En août 1914 il rejoint les Légions polonaises. Il sert à l'état-major de la I brigade, puis il commande une compagnie du bataillon. Il se distingue au front par son talent militaire et se voit confier la tête de son bataillon, il commande par la suite le bataillon du d'infanterie et le bataillon du d'infanterie avant de devenir chef d'état-major de la I brigade. Il est blessé en 1914. Après la crise du serment de (refus de prêter serment de loyauté au Kaiser Guillaume II) il est interné à Beniaminów. Durant son internement il garde une attitude digne et patriotique, pour cette raison il est persécuté par les autorités allemandes. Il est libéré le et rejoint l'Organisation Militaire Polonaise (\"Polska Organizacja Wojskowa\").", "section_level": 2}, {"title": "L'entre-deux-guerres.", "content": "En novembre 1918 il intègre l'Armée polonaise. Le 21 du mois de il est nommé chef d'état-major de la région militaire de Lublin. Il devient par la suite chef d'état-major des unités suivantes : Groupe opérationnel \"Bug\" (), d'infanterie (20 février), groupe opérationnel de cavalerie du colonel Władysław Belina-Prażmowski et finalement du groupe opérationnel du général Edward Rydz-Śmigły. Il participe aux combats de la guerre soviéto-polonaise, il est blessé en. Entre et, il exerce la fonction d'aide de camp du commandant en chef, Józef Piłsudski. Après la défaite de l'Armée rouge, il occupe des postes au commandement suprême. Dans les années 1923 - 1924 il suit des cours d'officier supérieur et complète ses études en France. Le, à la demande du ministre de la guerre Władysław Sikorski, il est nommé général de brigade par le président de la République Stanisław Wojciechowski. Entre et il commande la d'infanterie. Le il est fait chef d'état-major général par le président Ignacy Mościcki. Le janvier 1928 il est élevé au rang de général de division par Mościcki. Il est nommé inspecteur des armées le. En cas de conflit ouvert avec l'URSS, il aurait dû devenir commandant de l'Armée \"Baranowicze\".", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "Le il est nommé commandant de l'Armée Lublin. La nuit du 13 au, le commandant en chef lui subordonne l'Armée de Cracovie (\"Armia Kraków\"). Au début de la bataille de Tomaszów Lubelski ses armées protègent le flanc de la Vistule, ensuite il prend la décision de percer vers Lwów. Le 19 septembre les Allemands réussissent à l'encercler aux alentours de Tomaszów Lubelski. Les tentatives de sortir de l'encerclement dans la nuit du 19 au se soldent par un échec, de plus les munitions sont épuisées. Dans cette situation le général Piskor décide de capituler. Il ordonne de cesser le combat, de détruire le matériel de guerre et conseille aux soldats d'entrer dans la clandestinité. Le il est fait prisonnier. Il a été détenu aux oflags suivants : Oflag VII-A à Murnau, Oflag VIII B de, Oflag IV-C au château de Colditz, de Lübeck, et finalement -Warburg (où il commande une organisation secrète faisant partie de l'Armia Krajowa).", "section_level": 2}, {"title": "En exil.", "content": "Il est libéré le et s'installe à Londres. Le il est mis à la disposition du chef d'état-major. Malgré une santé faiblissante, il travaille dans la commission historique de l'état-major et préside la sous-commission des soldats de 1939. Il était marié avec Maria Ines Rudnicka (décédée dans les années 1930) avec laquelle il a eu une fille (morte dans son enfance). En 1940, il se remarie avec Lucyna Kasperska, ils ont un fils, Jerzy né en 1946. Le général Tadeusz Piskor s'éteint le à Londres. Il est inhumé au cimetière de St. Mary's w Kensal Green. Le l'urne contenant ses cendres est enterrée à Tomaszów Lubelski.", "section_level": 2}], "src_summary": "Tadeusz Ludwik Piskor (né le à Bór Kunowski dans l'Empire russe, auj. Pologne - mort le à Londres) est un général de division polonais, chef d'état-major général (1926-1931), commandant de l'Armée Lublin pendant la campagne de Pologne.", "tgt_summary": null, "id": 1814399}
{"src_title": "Euthanasie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définitions actuelles.", "content": "L'euthanasie ne se définit pas par son moyen, puisqu'il peut y avoir euthanasie par une action directe telle qu'une injection létale ou simplement par omission de certains gestes relevant des soins fondamentaux, comme l'alimentation artificielle. Ce qui caractérise l'euthanasie est l'intentionnalité : provoquer le décès d'un individu, avec des circonstances précises : maladie sans espoir de guérison et souffrances intolérables.", "section_level": 1}, {"title": "Accompagnement et accélération de la fin de vie.", "content": "L'espérance de vie ayant augmenté dans certains pays industrialisés de pair avec une modernisation scientifique et technologique de la médecine, la part jouée par la décision médicale dans les décès a augmenté corrélativement à cette hausse. Avec l'intensification des moyens médicaux est apparue la notion d'« acharnement thérapeutique ». Elle désigne. La disproportion entre des thérapies exagérément lourdes pour le patient et la faible amélioration attendue, qui est de l'ordre du court répit, font que l'acharnement thérapeutique est de plus en plus fréquemment rejeté. L'accélération de la fin de vie peut englober des formes très différentes, de l'interruption du traitement médical à l'injection de produits létaux, en passant par l'arrêt de la nutrition et de l'hydratation ou l'administration de sédatifs en dose importante. On estime ainsi que, en Europe, 40 à 50 % des décès résultent d'une décision médicale. Bien entendu, la plupart de ces cas ne relèvent pas de", "section_level": 2}, {"title": "Euthanasie et soins palliatifs.", "content": "L'euthanasie doit aussi être distinguée des « soins palliatifs », dont le but premier n'est jamais de provoquer le décès des patients, même si, pour soulager la douleur, il arrive aux soignants d'user de doses d'analgésiques ou d'antalgiques risquant de rapprocher le moment du décès. Ainsi le docteur Bernard Devalois dénonce l'ambigüité de certains termes trop flous comme « sédation » et souligne qu'« Il faut impérativement faire la distinction entre l’utilisation de traitements à visée sédative pour soulager un malade en", "section_level": 2}, {"title": "Typologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Classification par les moyens employés.", "content": "Il est d'usage de séparer l’\"euthanasie active\", qui désigne un acte volontaire en vue d'abréger la vie du patient de l’\"euthanasie passive\", qui consiste à cesser un traitement curatif ou à arrêter l'usage d'instruments ou de produits maintenant un patient en vie. Dans ce dernier cas, on n'utilise aucun moyen hâtant la mort", "section_level": 2}, {"title": "Étymologie et histoire du terme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité grecque.", "content": "Le serment d'Hippocrate a été formulé vers 400 avant J.-C. dans la Grèce antique par l'un des pères fondateurs de la médecine. Hippocrate a écrit contre l'acte d'euthanasie : \"Je ne prescrirai pas un médicament mortel pour plaire à quelqu'un, ni ne donnerai de conseils susceptibles de causer sa mort. À cette époque, les individus n'avaient pas à faire face à des dilemmes tels que l'euthanasie dans son sens moderne. Les circonstances, ainsi que les perceptions de la vie et de la mort, étaient différentes. Les Grecs percevaient la débilité de la vieillesse comme humiliante, les privant de ce qu'ils désiraient toute leur vie : la célébrité posthume. Cette perspective est exprimée par Platon : « Quand nous allons mourir, les choses qui ont été dites à notre sujet ne seront pas perdues aussi ». La", "section_level": 2}, {"title": "Époque médiévale.", "content": "Au Moyen Âge, l'Occident chrétien se préoccupe de la façon de mourir, mais dans la perspective du salut de l’âme. C'est ainsi que paraissent des traités du « bien mourir », comme le célèbre Ars moriendi, qui proposent de se préparer spirituellement au passage vers l'au-delà. La crainte est donc non pas d'entrer en agonie, mais de ne pas avoir la possibilité de vivre cette étape. C'est ainsi que la litanie des saints porte cette injonction : « De la mort subite et imprévue, délivrez-nous, Seigneur ». Le concept d'euthanasie est décrit par Thomas More, dans son \"Utopie\" (\"Utopia\", 1516), où il parle de \"\", lorsque, Comme pour de nombreux autres thèmes de l'ouvrage, il ne semble pas pour autant que More défende cette pratique. Par ailleurs, le mot « euthanasie » lui-même a été réintroduit par le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626), et apparaît dans un texte de 1605. Ce mot", "section_level": 2}, {"title": "L'euthanasie au temps du mouvement eugéniste.", "content": "Au le sens s'infléchit, d'abord, sous l'influence de l'eugénisme dans le sens d'une élimination « douce » de populations « non désirables », puis d'élimination de ces populations sans que le sens de « bonne mort » soit retenu. À ce titre elle intègre l'ensemble des moyens envisagés par les eugénismes scientifiques ou idéologiques pour empêcher ou limiter l'existence de ces populations : stérilisations et avortements forcés, enfermement, déportation, séparation des sexes", "section_level": 2}, {"title": "Acceptions modernes.", "content": "Après la Seconde Guerre mondiale, le mot est principalement associé à son emploi euphémique et fallacieux de la première moitié du siècle, et à ce titre connoté négativement. Ce n'est que dans la décennie 1970, et dans le cadre de la lutte contre ce qu'on commence à nommer \"acharnement thérapeutique\", que l'on revient à un emploi plus proche du sens initial, tout en lui ajoutant des acceptions nouvelles. Dès lors que les progrès de la médecine dans la préservation et le prolongement de la vie ont connu des progrès décisifs, s'est posée la question des limites à poser aux pratiques de «maintien de la vie». Le débat sur ce sujet amena la profession médicale, les philosophes et les hommes politiques à débattre du sujet de la qualité de la fin de vie, des bonnes pratiques médicales et des droits des patients. Parallèlement", "section_level": 2}, {"title": "L'« euthanasie » animale.", "content": "Longtemps appliqué à des pratiques destinées aux seuls humains, le mot est désormais employé pour les autres espèces,", "section_level": 2}, {"title": "Législation et pratique judiciaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "État des législations nationales.", "content": "La majorité des États ne reconnaît pas ou interdit l'euthanasie active et les autres formes d'aide à la fin de vie, mais dans beaucoup d'entre eux, notamment en Europe et en Amérique du Nord, il existe une tolérance implicite ou explicite à l'encontre de ces pratiques, pour autant qu'elles se déroulent dans un cadre réglementé. L'euthanasie est autorisée, sous conditions, dans certains pays européens. Les Pays-Bas sont le premier pays au monde à légaliser la pratique, le 12 avril 2001. La loi dégage de toutes poursuites les médecins qui", "section_level": 2}, {"title": "Les sanctions attachées à l'euthanasie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "En France.", "content": "Le terme n'est pas défini juridiquement. Classiquement, l’interdiction de l’euthanasie constitue l’une des applications du principe d’indisponibilité du corps humain. L'euthanasie active est qualifiée d'assassinat ou d'empoisonnement prémédité punissable théoriquement de la réclusion criminelle à perpétuité, alors que l'euthanasie passive est qualifiable de non-assistance à personne en danger. Dans le cas d'une personne n'étant pas gravement malade, la simple connaissance du projet suicidaire sans porter secours peut justifier des poursuites pour « abstention délictueuse de porter secours à personne en danger »", "section_level": 3}, {"title": "Au Québec.", "content": "Un projet de loi sur les soins de fin de vie légalisant l'euthanasie volontaire en fin de vie (projet de loi 52) fut soumis au vote et adopté en juin 2014. L'euthanasie active y est soumise à de nombreuses conditions.", "section_level": 3}, {"title": "Affaires ayant trait à l'euthanasie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Euthanasies non volontaires.", "content": "Il s'agit en général de personnes tombées dans un coma de longue durée.", "section_level": 3}, {"title": "Impact des premières expériences de dépénalisation encadrée.", "content": "Lors de la modification de la législation belge, un des arguments figurant dans l'exposé des motifs est qu'effectuer une euthanasie dans un cadre médicalisé évite des pratiques qui auraient quand même eu lieu de façon clandestine, et permet de placer les acteurs dans des conditions de bon encadrement des pratiques et de sécurité juridique. Dans le cas belge, cet encadrement semble avoir été difficile, puisqu'au bout de dix ans, la Commission chargée de ce suivi déclare L'exemple des pays qui ont dépénalisé l'euthanasie montre qu'il peut être difficile d'espérer le maintien d'une forme d'euthanasie limitée et encadrée : au départ dépénalisée sous conditions strictes, le domaine de l’euthanasie s'élargit, elle devient petit à petit un acte normal et banal, conçu comme un « droit ». Ce constat", "section_level": 2}, {"title": "Arguments pour et contre l'euthanasie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Invocation des droits individuels contre transgression d'un interdit.", "content": "Les contours de la notion de droit à la vie sont l'objet de débats, philosophiques, juridiques et moraux. Plusieurs traditions philosophiques ou religieuses rejettent ainsi le suicide sous ses différentes formes. D'autres rejettent spécifiquement l'euthanasie : l'intervention d'un acteur qui met fin à la vie du patient est assimilée à une forme de meurtre. Ainsi un groupe de personnels", "section_level": 2}, {"title": "L'exercice de la liberté et de l'autonomie.", "content": "Axel Kahn évoque le caractère contraint de la demande d'euthanasie, notamment par la douleur, le sentiment d'abandon, le désespoir. Cette dimension contrainte lui semble par essence incompatible avec l'exercice d'une authentique liberté. Dès lors, la première réponse de la société à ces demandes ne devrait jamais, selon lui, être l'organisation d'un suicide assisté ou d'un acte d'euthanasie direct, mais devrait être de tenter de rétablir les conditions d'une liberté authentique par le rétablissement d'une vie désirable. Dans son avant propos à l'avis n°121, le CCNE, exprime la différence entre l'euthanasie et le suicide assisté. Le comité explique que dans le cas du suicide assisté, il y", "section_level": 2}, {"title": "La vision de la dignité de la vie humaine.", "content": "Un point qui marque très couramment la ligne de partage entre partisans et opposants à l'euthanasie est la vision de la dignité humaine, puisque c'est un argument invoqué aussi bien pour justifier le maintien de l'interdiction de l'euthanasie que sa dépénalisation. Ainsi, une recommandation de l'assemblée parlementaire du conseil de l'Europe, adoptée le 21 mai 1999, stipule que la dignité est une notion absolue : La dignité est inhérente à l'existence de tout être humain.", "section_level": 2}, {"title": "Gestion des ressources sociales.", "content": "Une partie des défenseurs de l'euthanasie cherchent à dépasser à la fois la vision d'une dignité et d'une liberté individuelles absolues au profit d'une conception utilitariste de la morale. L'utilitarisme permet, et éventuellement promeut, le sacrifice du bonheur individuel au profit de celui du plus grand", "section_level": 2}, {"title": "La prise en compte de la souffrance.", "content": "Selon les opposants à l'euthanasie, les douleurs sont actuellement bien prises en compte et souvent calmées de manière efficace, en particulier dans les services de soins palliatifs. Il persiste des souffrances importantes qui ne sont pas des douleurs. Ainsi : La baisse des cas", "section_level": 2}, {"title": "Vision du rôle du médecin.", "content": "Les avis des médecins sur la légalisation de l'euthanasie sont partagés. Ainsi, une enquête réalisée par l'INSERM en 2003 montre que 45 % des médecins généralistes français sont favorables à une dépénalisation de l’euthanasie comparable à celle des Pays-Bas. Les auteurs de l'étude signalent que, au contraire de. La même étude signale une tendance, notamment parmi les médecins n'ayant pas reçu de formation spécifique, à assimiler des techniques telles qu'arrêt de réanimation ou sédation à de l'euthanasie.", "section_level": 2}, {"title": "Arguments sur la nécessité et la praticabilité d'une introduction contrôlée.", "content": "Lors de la modification de la législation belge, un des arguments figurant dans l'exposé des motifs est qu'effectuer une euthanasie dans un cadre médicalisé évite des pratiques qui auraient quand même", "section_level": 2}, {"title": "Euthanasie et religion.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église catholique.", "content": "Pour le catholicisme, dont la doctrine à ce sujet a été rappelée par la lettre encyclique \"\" (\"L'Évangile de la vie\") du pape Jean-Paul en 1995, l'euthanasie est en opposition directe avec le commandement : (Exode /13). En conséquence, toute forme d'euthanasie est prohibée. Le catéchisme distingue toutefois clairement euthanasie active et le simple refus de l'acharnement thérapeutique, qu'il considère comme licite. Cette interdiction entre dans le cadre plus général de la dénonciation d'une « culture de mort » des sociétés occidentales pour lesquelles « une incapacité irréversible prive une vie de toute valeur ». Au contraire, pour les catholiques, la profondeur de la vocation surnaturelle de l'Homme révèle la grandeur et le prix de sa vie humaine, même dans sa phase temporelle. Mgr Pierre d'Ornellas explique les mots du Pape Jean-Paul II écrits dans \"Fides et Ratio\" en montrant que l'autonomie est relationnelle et que la faiblesse de l'autonomie se trouve dans \"\"la remise de soi confiante à un autre", "section_level": 2}, {"title": "Église orthodoxe.", "content": "L'Église orthodoxe, tout comme l'Église catholique, refuse l'euthanasie, celle-ci étant assimilée à un suicide pour la personne qui veut la subir, et à un homicide pour le médecin qui la pratique. Pour l’Église orthodoxe, l'euthanasie est exclue par le Commandement, qui implique l'interdiction de se tuer soi-même ou de se faire tuer par autrui. Le rejet de l'euthanasie (comme", "section_level": 2}, {"title": "Judaïsme.", "content": "Selon le Grand rabbin de France, Haïm Korsia, lors du diner sur la bioéthique à l’Élysée de février 2018, l'euthanasie est", "section_level": 2}, {"title": "Bouddhisme.", "content": "Pour le bouddhisme, la mort n'est pas la fin du continuum de l'esprit d'une personne. D'une manière générale, le bouddhisme considère la suppression de la vie comme un acte négatif. En revanche, du point de vue du médecin, l'euthanasie peut être un acte de compassion, et son analyse devient délicate et complexe; la condamnation d'une euthanasie n'est pas automatique.", "section_level": 2}, {"title": "Sunnisme.", "content": "Pour le sunnisme, le consensus semble considérer l'euthanasie active", "section_level": 2}, {"title": "Hindouisme.", "content": "De manière générale, l'hindouisme a des convictions proches de celle du bouddhisme. Par conséquent,d'après le docteur Agarwal de l’hôpital Sir Ganga Ram de New Delhi. Par ailleurs, le", "section_level": 2}, {"title": "Mouvements militants d'opposition à l'euthanasie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En France.", "content": "En France, on assiste depuis 2014 à l'apparition d'une militance associative contre l'euthanasie, surtout d'inspiration catholique. Parmi les associations", "section_level": 2}], "src_summary": "À l'origine, leuthanasie (grec ancien : :, « bonne »,, « mort ») désigne le fait d'avoir une mort douce, que cette mort soit naturelle ou provoquée. ", "tgt_summary": null, "id": 499957}
{"src_title": "Terrorcore", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'émergence du terrorcore peut être retracée au milieu des années 1990, à la même période durant laquelle la musique gabber est à son pic de popularité aux Pays-Bas. Il s'agit de l'un des sous-genres musicaux orientée techno hardcore, dérivés du gabber, et de l'une des quarante musiques distinctives orientées techno ayant émergé pendant les années 1990. Christopher M. Moreman et Cory James Rushton citent, dans leur ouvrage intitulé \", le terrorcore comme l'une des musiques sombres et rapides ayant émergé dans les années 1990 et qui frappent les danseurs par son rythme effréné et complexe. Des artistes et groupes notoires qui ont aidé à la popularisation du genre dans les années 1990 incluent notamment : Nasenbluten, Signs Of Chaos (GTO), Mescalinum United, S.R.B, et Rotterdam Terror Corps (groupe principalement axé gabber). Des labels indépendants tels que Earache Records, Planet Core Production (PCP), Bloody Fist Records, et Industrial Strength Records ont également aidé à la popularisation du genre ; de tels labels ont fait paraître des EP et LP notables comme \" de Mescalinum United. D'une manière controversée, certains analystes accusent le terrorcore, parmi d'autres variantes tels que l'industrial hardcore, d'affecter négativement (états émotionnels instables et agressifs) les individus. D'une manière similaire, le critique Simon Reynolds cite, au milieu des années 1990, le terrorcore comme l'une des, parmi le hardstep jungle et le east coast hip-hop.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Le terrorcore est un terme utilisé par les auditeurs pour décrire un sous-genre musical de techno hardcore. Il s'agit d'une version plus de la musique gabber faisant usage de thèmes agressifs et une atmosphère oppressante, des lignes de kicks distordus, et des mélodies plus dark mais moins marquées. Par extension, le genre musical fait également usage de samples et de sonorités orientées heavy metal, des effets sonores en provenance de films d'horreur, et des percussions de breakbeat synchronisés entre les kicks. Le genre est plus souvent caractérisé par un tempo excédant 160 BPM, 200 BPM, ou oscillant entre 180 à 600 BPM selon d'autres sources.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le terrorcore (, ou ) est un sous-genre musical de la techno hardcore, ayant émergé au milieu des années 1990.", "tgt_summary": null, "id": 797019}
{"src_title": "Vicaire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Empire romain et haut Moyen Âge.", "content": "Dans l'organisation de l'Empire romain à partir de Dioclétien, le \"vicarius\" (ou vice-préfet du prétoire) est le responsable d'un diocèse, ensemble de provinces. Il est donc le supérieur des gouverneurs et le subordonné du préfet du prétoire. À l'époque carolingienne, le vicaire est un officier chargé de rendre la justice. Sa juridiction est une vicairie ou viguerie.", "section_level": 2}, {"title": "Saint-Empire romain germanique.", "content": "Le titre de vicaire impérial fut également utilisé dans le Saint-Empire romain germanique. Il désignait d’abord la personne chargée d’administrer l’empire en cas de vacance du siège impérial. Il désigna également un gouverneur de province, mais ce rôle devint symbolique à partir du. Il resta toutefois prisé jusqu'à l'époque moderne car il apportait aux petits souverains locaux un surcroît de légitimité politique.", "section_level": 2}, {"title": "Italie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Vicariats.", "content": "Au début du, l'empereur Frédéric organisa le \"regnum Italie\" (\"royaume d’Italie\", c'est-à-dire le nord de la péninsule) en plusieurs vicariats. Ces vicariats étaient confiés à des représentants impériaux nommés pour un an et dont les compétences étaient à la fois civiles et militaires. Ces vicaires étaient inspirés de l’organisation qu’il avait mise en place en Sicile. De 1237 à 1240, neuf vicariats impériaux furent fondés :", "section_level": 3}, {"title": "Vicaire impérial et vicaire pontifical.", "content": "En Italie du nord et du centre, le titre de vicaire impérial (délivré par l’empereur ou de vicaire pontifical délivré par le pape) fut utilisé à la fin du et durant tout le pour désigner un représentant de l’autorité impériale ou pontificale sur un territoire. L’attribution du titre vaut reconnaissance des fonctions juridiques et administratives sur ce territoire pour un nombre d’années données moyennant le paiement d’une somme d’argent (le \"census\"). Le vicaire a la faculté de juger les causes en dernière instance, d'exercer le droit de grâce, de prescrire des règles de droit supplantant les statuts communaux, d'imposer des taxes nouvelles, il a également le droit de paix et de guerre. Le vicaire impérial peut ajouter l’aigle impérial à ses armoiries. Dans l’évolution du pouvoir dans les communes italiennes, le stade du vicariat se situe entre la périodes des institutions communales (conseil des consuls, capitaine du peuple, podestat) et celle des titres seigneuriaux héréditaires, obtenus par le biais de l’institution féodale (duc, comte, marquis), qui prendra sa suite de la fin du et par laquelle l’empereur et le pape marqueront leur autorité sur leurs territoires. La mise en place du vicariat pontifical fut surtout l’œuvre du cardinal de Albornoz. Bien que tombé en désuétude, le vicariat impérial resta prisé en Italie du nord jusqu’au par les seigneurs locaux à qui il apportait une certaine légitimité.", "section_level": 3}], "src_summary": "Vicaire est un titre religieux chrétien. Étymologiquement, ce mot est un emprunt au latin classique \"vicarius\" signifiant « suppléant, remplaçant ».", "tgt_summary": null, "id": 1696260}
{"src_title": "Communauté de l'Anneau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La Compagnie commence son voyage à Fendeval et longe les Montagnes de Brume en comptant passer par la Trouée du Rohan. Ils repoussent les loups avant d'être repérés par les Crébains de Dunlande envoyés par Saruman. Ils décident alors de traverser le col de Caradhras mais là aussi sont stoppés par les maléfices du magicien de l'Isengard. Ils décident alors de passer par les mines de la Moria. Acculée, la Compagnie décide de traverser les ténèbres de la Moria. C'est là qu'ils découvriront le tombeau de Balin, cousin de Gimli. Ils seront poursuivis par les Gobelins puis par un Balrog qui entrainera la première séparation dans la Fraternité : au-dessus de l'abîme du pont de Khazad-dûm, Gandalf est entrainé dans le gouffre de Durin jusqu'aux ultimes fondations de la pierre. La Fraternité s'arrête ensuite en Lothlórien, accueillie par la Dame Galadriel. Là, ils se virent offrir le pain de route elfique en grande quantité, le Lembas. Ils passèrent devant l'Argonath, et ils longèrent le fleuve jusqu'à l'Amon Hen. Plus tard, à la frontière du Gondor sur l'Amon Hen, Boromir tente de s'emparer de l'anneau et Frodo se rend compte du danger que lui-même représente pour les autres membres de la Communauté. Il décide de continuer le chemin seul, mais Maître Sam le rejoint. Merry et Pippin sont capturés par les Uruk-hai de Saroumane ; Boromir meurt en tentant de les sauver. Aragorn, Legolas et Gimli décident de poursuivre les Orques.", "section_level": 1}, {"title": "Critique et analyse.", "content": "Pour Catherine Royer-Hémet, lorsque Elrond fonde la Communauté à la fin de son conseil, il, ajoutant que les diverses traductions françaises du terme « » (communauté, fraternité et confrérie) accentuent cette idée. Claire Jardillier ajoute que « » est employé pour désigner les chevaliers du roi Arthur dans la légende arthurienne.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Fraternité de l'Anneau (' en anglais, Communauté de l'Anneau dans la première traduction) plus souvent nommée Compagnie de l'Anneau dans le roman \"Le Seigneur des anneaux\" de, est la troupe formée de neuf personnes qui est chargée d'amener l'Anneau unique vers le Mont Destin en Mordor ; elle donne son nom au premier tome de la trilogie, \"La Fraternité de l'anneau\". L' reprend le nom de la première traduction : \"La Communauté de l'Anneau\". Elle a été formée à Fendeval (Foncombe dans la première traduction).", "tgt_summary": null, "id": 1492975}
{"src_title": "Manfred Mann's Earth Band", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation.", "content": "Mann débute les années 1960 avec un groupe homonyme qui publiera des hits comme \"Do Wah Diddy Diddy\" et \"The Mighty Quinn\" puis se consacre au groupe orienté jazz fusion Manfred Mann Chapter Three avant de former Earth Band en 1971. Dans sa biographie (2003), Klaus Voormann, ancien membre du groupe de Manfred Mann, le nom de Earth Band semblerait avoir été suggéré plusieurs fois dans les années 1960 car le style soft pop de Mann devenait (\"earthier\") et plus rock. D'après sa version officielle approuvée, cependant, le nom a été suggéré par le batteur Chris Slade en et serait lié à un mouvement écologique de cette période. La formation originale comprend Mick Rogers (guitare, chant), Manfred Mann (orgue, synthétiseur, chant), Colin Pattenden (basse) et Chris Slade (batterie, chant). À ses tous débuts, le groupe se nomme Manfred Mann et est ainsi une continuité du groupe des années 1960. Le quatuor sort un premier single, \"Please Mrs. Henry\", en 1971. Leur deuxième single, \"Living Without You\", est aussi publié par Manfred Mann en Europe, mais par Manfred Mann's Earth Band aux US, où il devient un succès mineur.", "section_level": 2}, {"title": "Années 1970–1980.", "content": "Leur sixième album, \"Nightingales and Bombers\" (1975), prend son titre d'un naturiste de la Seconde Guerre mondiale. Le pic de popularité du groupe aux US survient en, lorsqu'il atteint la première place du \"Billboard\" Hot 100 avec une reprise du morceau \"Blinded by the Light\" de Bruce Springsteen. Avant ce hit, Mick Rogers quitte le groupe (après l'album \"Nightingales and Bombers\" en 1975) et Chris Thompson (chant, guitare) et Dave Flett (guitare solo, chœurs) sont rapidement recruté pour remplacer Rogers (même si Rogers contribue toujours aux chœurs sur l'album). \"The Roaring Silence\" fait aussi participer la saxophoniste de jazz Barbara Thompson. Le batteur Chris Slade et Dave Flett quittent avant la sortie de l'album \"Angel Station\". Flett est remplacé par le guitariste Steve Waller, qui partagera le chant avec Thompson. Geoff Britton joue de la batterie sur l'album, mais est vite remplacé par John Lingwood, car malade. L'album \"Chance\" (1980) prend une tournure plus électronique. En 1984, le groupe sort le single \"Runner\", une reprise de Ian Thomas, avec Thompson au chant et Mick Rogers aux chœurs.", "section_level": 2}, {"title": "Années 2000–2010.", "content": "Manfred Mann's Earth Band est relancé dans les années 1990, et reprend des morceaux de Paul Weller, Robert Cray, Del Amitri, et The Lovin' Spoonful. Mann publie aussi des projets en solo comme \"Plains Music\" et \"2006\". Décembre 2006 assiste à la sortie du DVD \"Unearthed 1973–2005 The Best of Manfred Mann's Earth Band\". En 2007, deux remixes dance à part des morceaux de Bruce Springsteen repris par Manfred Mann's Earth Band entrent aux charts australiens. En 2008, le groupe sort le DVD \"Watch\" qui comprend leur concert australien enregistré en 1979.", "section_level": 2}], "src_summary": "Manfred Mann's Earth Band est un groupe de rock britannique, originaire de Londres, en Angleterre. Il est formé par le claviériste sud-africain Manfred Mann. Le groupe a eu de grands succès notamment avec des reprises de Bruce Springsteen \"Blinded by the Light\" et \"Spirit in the Night\". Il est formé en 1971 et, malgré des disputes à la fin des années 1980 et début 1990, le groupe continue de donner des concerts. ", "tgt_summary": null, "id": 1177439}
{"src_title": "Cinq montagnes sacrées", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation générale.", "content": "Les montagnes ont toujours été en Chine des lieux privilégiés d'activité religieuse. La traduction de pèlerinage, \"chaosheng\" (), est l'abréviation de \"chaobai shengshan\". En tant que « Fils du Ciel », les empereurs se devaient d'aller au cours de leur règne rendre un culte sur les monts sacrés, ou au moins d'y envoyer une délégation. Ils le faisaient le plus souvent lors de leur prise de pouvoir pour affirmer leur qualité de titulaire du « mandat céleste », particulièrement lorsqu'ils inauguraient une nouvelle dynastie. Ces rites impériaux étaient le \"feng\" () destiné au Ciel et le \"chán\" () destiné à la Terre. L'ensemble des cinq monts sacrés, qui s'est constitué progressivement, apparaît bien structuré à partir de l'époque des Dynasties du Nord et du Sud avec le développement du bouddhisme et des grandes écoles taoïstes qui y construisent de nombreux temples. Les taoïstes créent vers cette époque les Dieux des cinq monts. À partir des dynasties Ming et Qing, les Monts de l'Est et de l'Ouest perdent beaucoup de leurs temples bouddhistes et prennent un caractère presque exclusivement taoïste. Le Mont du Sud était à l'origine le mont Tianzhu dans l'Anhui. Il fut remplacé sous les Sui par l'actuel mont Heng du Sud plus méridional, le sud du Yangtsé appartenant désormais à la nation chinoise (). Le premier Mont du Nord, le mont Damao (Hebei) fut remplacé par le mont Heng du Nord (Shanxi) au début de la dynastie Qing. En effet, depuis que la dynastie Yuan, mongole, avait fixé sa capitale à Cambaluc (l'actuel Pékin), le mont Damao n'était plus au nord du centre politique de l'empire. La fonction touristique et de loisir des cinq monts s'est également développée très tôt, la haute société aimant se rendre sur les hauteurs pour échapper aux chaleurs estivales.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Cinq montagnes sacrées de Chine (chinois simplifié : 五岳 ; chinois traditionnel : 五嶽 ; pinyin : \"wǔ yuè\") correspondant aux cinq points cardinaux chinois (c'est-à-dire avec le centre en plus) sont : ", "tgt_summary": null, "id": 2468476}
{"src_title": "Vepice", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Village rural, sur le chemin menant de Hrazany à Kovářov à à l'est de Kovářov. Au-dessus du village s’étend la butte « Vepicka hurka » à. À gauche sur la route de Hrazany se trouve l’étang Zdir, le plus grand de la région. Au sud, en aval du site de l\"'Etang neuf\", on trouve la carrière d'où l'on extrayait le granite de couleur bleu.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La plus ancienne mention connue de Vepice remonte à 1373, lorsque sa ferme fortifiée est la résidence de l'évêque Jaroslav de Vepice. En 1382 Gertrude de Vepice, veuve de Mstich de Vepice, décédé depuis peu, défend le titre héréditaire au profit de ses filles Anka, Markéta et Kateřina, au détriment de Purkart de Janovice. Vers 1389, peu avant sa mort, elle lègue une somme importante à l'église de Předbořice. Plus tard, dans les années 1383 - 1404, c'est François de Vepice, alors abbé du monastère de Milevsko, qui devient une personnalité reconnue. Il construit, au milieu du cimetière de l'abbaye, l'actuelle église Saint-Gilles. Sur le mur pignon se trouve le blason des seigneurs de Vepice : un geôlier à tête de chien. En 1485, Mikuláš, abbé de Milevsko, mentionne Franěk de Vepice, duquel, en tant que curé, il aurait reçu des chapelets. En 1497 Vaněk de Vepice, fils de Franěk, administre avec Eliška de Jetřichovice le village de Pičín, en Moravie. À la fin du XVe siècle, les seigneurs de Vepice se sont éteints. Le village devient la possession des seigneurs de Břízsko (jusqu'en 1590), puis est rattaché à Kovářov (1592), possession de Georges de Švamberk. La ferme fortifiée se dressait autrefois à l'\"Etang Neuf\", situé à au sud-est de Vepice. En 1900, à l'occasion du curetage de l'étang, ont été trouvés une quantité non négligeable de poutres en chêne, de haches en fer forgé, de tessons, de pointes et de flèches. Ces découvertes ont été déposées au Musée national de Prague. Vepice avait 21 maisons en 1848 et 186 habitants en 1890, 26 maisons et 182 habitants en 1940, 30 maisons et 162 habitants.", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine.", "content": "La chapelle du village dédiée à la Sainte-Croix et à Notre-Dame de Lourdes se dresse au milieu de la place. Elle a été consacrée en 1901 par le curé de Kovářov, F. Chardon. Ce lieu de culte a été fondé par Jan Dolista, agriculteur à Vepice qui fit un don de 600 CZK. Marie Hlavinová, une enseignante, contribua également à hauteur de 400 CZK, comme le village, qui fournit également 400 CZK ainsi que matériaux et main d’œuvre. La chapelle a été décorée par le peintre V. Pešička de Hostín, l’autel provient d’un don de J. Kofron, charpentier à Klisince, la croix, les statues de Notre-Dame de Lourdes et de Jean Népomucène ont été sculptées par FV Buk de Prague et exposées lors d'occasions spéciales. Elles ont été restaurées par M. Nevřivá de Bzence en Moravie pour CZK, les coûts ont été supportés grâce à une collecte auprès des paroissiens. Cette chapelle spatiale est construite dans le style néo-roman. Au-dessus de l'autel est accroché un crucifix, fait par le curé slovaque de Kovářov, Quirin Bartek, pour remplacer la croix originelle volée en 1999. Au-dessous se trouve la statue de la Vierge Marie. Sur les côtés on remarque les statues de Jésus-Christ et de Sainte-Thérèse. Croix de pierre en face de la chapelle. Cette croix de pierre est sur la place du village en face de la chapelle en pierre. Sur le socle est gravée l'année de crise 1857. Le corps de la croix est gravé en relief du calice et de l’hostie, la barre en haut au centre est gravée du motif d’un cœur et les extrémités des bras écartelé symbolisent probablement l’hostie ou les quatre apôtres. Croix de Beneš. Cette croix de fer se trouve dans un jardin du village au nord-ouest, derrière une clôture. Elle a été déplacée de quelques mètres, car elle se trouvait trop près de la route. Sur son socle de pierre à l'avant est gravé un motif de cœur. Croix à gauche sur la route Vepice – Kovářov Cette croix de fer est sur le côté gauche de la route Vepice - Kovářov, après le village dans un virage en hauteur. Croix Mošanský. Cette croix de fer se trouve sur le côté droit de la route menant de Vepice à Vladyčin. Elle a été transférée ici depuis le cimetière. Croix sur la route Vepice - Vladyčin – « Brzské Samoty“. Cette croix de fer se dresse sur la route reliant Vepice et Vladyčin à environ du village, à gauche et à l'embranchement pour \"Brezské Samoty\", sous le tilleul. Sur le cartouche rectangulaire on peut lire difficilement l'inscription « Béni soit Jésus-Christ ». Croix Dolista. Cette croix se dresse sur la route menant de Vepice à Hrazany. Elle a été érigée en 1898 par Josef Dolista de Vepice, à l’occasion de la fête de Saint-Venceslas (). Elle a été bénie par le curé de Kovářov, František Bodlák. Un simple cartouche porte la date de 1898. Croix sur les « hauteurs de Marjánec » Cette croix de fer se trouve sur le bord de la chaussée, près de l'ancien chemin menant de Vepice à Hrazany – au-dessus de l’étang Díl, à un endroit connu sous le nom de \"Marjánčin vršek\". Croix à gauche de la route vers la carrière Cette croix de fer se trouve à gauche après la carrière, à la lisière de la forêt. Le cartouche rond porte l'inscription « en l’honneur d’un heureux retour de la Première Guerre mondiale ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Vepice est un hameau de la commune de Kovářov, dans le district de Písek, région de Bohême-du-Sud, en République tchèque. Ce hameau est situé sur la route de Petrovice. Sa population s'élevait à habitants en 2011. ", "tgt_summary": null, "id": 2218303}
{"src_title": "Eudémonisme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Platon.", "content": "Selon Louis Guillermit,. Selon Jean-Luc Périllié, ce qui fait à la fois l’unité et l’esprit de pratiquement tous les dialogues de Platon, de l’\"Apologie de Socrate\" aux \"Lois\", n’est autre que le message même de l’eudémonisme. C’est-à-dire l’annonce de la possibilité pour l’homme d’atteindre l’\"eudaimonia\", en tant que « bonheur démonique », bonheur plus qu’humain, ceci au moyen de la pratique des vertus. Socrate, soi-disant à l’écoute d’une « voix démonique », se définit dans l’\"Apologie\" comme « pourvoyeur de bonheur réel » (36d-e). Enfin, dans son dernier dialogue, les \"Lois\", Platon redéploie d’une manière solennelle et hiératique le message eudémoniste, le replaçant sous la tutelle d’une antique tradition cosmo-théologique : L’\"Ancien Récit\", dans l’état actuel des connaissances, est identifié au grand \"Poème\" \"orphique\" à partir duquel, dans une lointaine antiquité, a été instituée la religion des Mystères. Platon nous fait ainsi comprendre que l’eudémonisme philosophique tire son origine de la sotériologie des Mystères (religion à caractère initiatique promettant aux hommes le salut). Quoi qu’il en soit, la première formulation philosophique du message, chez Platon, se découvre dans le \"Gorgias\", 470e : « L’individu (homme ou femme) qui est bel et bon (\"kaloskagathos\") est heureux (\"eudaimona\"), alors que celui qui est injuste et mauvais est malheureux ». Ce point de vue énoncé par Socrate provoque l’incompréhension et les sarcasmes de ses interlocuteurs, à savoir les représentants de l’hédonisme mondain, Polos et Calliclès. Car, d’après la thèse socratique, le juste quand bien même il serait persécuté serait infiniment plus heureux que l’injuste. Et ce dernier, tel le tyran Archélaos, parvenu au pouvoir en perpétrant moult crimes crapuleux — pouvant dès lors assouvir ses sinistres passions dans la plus totale impunité —, ne peut être que le plus malheureux des hommes (\"Gorgias\", 478e-479e). La thèse énoncée par Socrate est alors mise au compte de la \"Philosophia\", celle-ci étant assimilée à une personne parlant à travers lui (482a-b), l’amenant à répéter inlassablement ce même message. De cette manière, l’eudémonisme se voit immédiatement promu à la dignité de \"thèse philosophique par excellence\". Une thèse qui, en tout cas, ordonne toute la progression du \"Gorgias\", puisque le \"credo\" socratique est d’abord présenté comme triomphant dans l’entretien avec Polos, pour être ensuite soumis à une rude réfutation de la part de Calliclès. Bien évidemment, la mise en scène a pour fonction d’amener Socrate à produire une contre-réfutation à valeur définitive, ceci jusqu’à la fin du dialogue. Le mythe final du dialogue, tiré encore une fois de la religion des Mystères, est censé apporter une ultime confirmation relativement au bonheur des âmes philosophiques séjournant pour l’éternité dans les « Îles des Bienheureux » (\"Gorgias\", 523b-526c). Certes, Platon n’aura pas ménagé ses efforts pour répéter et défendre cette thèse perçue à l’époque comme tout à fait atypique, mettant littéralement les choses \"sens dessus-dessous\" (\"Gorgias\", 481c). L’eudémonisme est encore reformulé dans le livre I de la \"République\" pour faire l’objet d’une longue démonstration de nature morale et politique, tout au long des neuf livres suivants. De leur côté, \"Le Banquet\" et le \"Phèdre\" montrent que l’\"eudaimonia\" provient de la médiation (\"Metaxu\") du \"grand démon\" Éros (\"Banquet\", 202d), pouvant guider les hommes vers la plus grande félicité (\"Phèdre\", 245b, 266a-b) — félicité s’obtenant par la contemplation du monde \"hyper-ouranien\" des Idées (\"Phèdre\", 247c). Touché par la grâce du « don divin » (\"theia moira\"), dans le \"Phédon\" (58e), Socrate étonne son entourage en paraissant profondément heureux (\"eudaimôn\"), alors qu’il est au seuil de la mort, en attente de son exécution. Le message du bonheur démonique, avec le fameux jeu de mots \"daimôn – eudaimôn\", sera encore restitué dans un cadre ontologique et même scientifique, à la fin du \"Timée\", comme le montre le message conclusif de ce dialogue de maturité :", "section_level": 1}, {"title": "Aristote.", "content": "On peut considérer que l'aristotélisme, à la suite de Platon, est un eudémonisme intellectualiste qui place le bonheur dans la satisfaction liée à la contemplation de la vérité par l'esprit. Pour Aristote. Précisons toutefois que deux modèles du bonheur sont présentés de manière concurrentielle dans l\"'Éthique à Nicomaque\" d'Aristote: un bonheur contemplatif, propre aux dieux, et un bonheur découlant de la vie politique, accessible aux hommes. Les commentateurs ne s'entendent toujours pas sur la question de savoir lequel des deux types de bonheur Aristote privilégiait, étant donné que plusieurs de ces auteurs veulent voir en Aristote un contradicteur des doctrines éthiques de Platon.", "section_level": 1}, {"title": "Épicure.", "content": "L'épicurisme, quant à lui, est une forme d'eudémonisme particulière parfois présenté comme un hédonisme raisonné qui propose d'atteindre le bonheur par la rationalisation du plaisir sensible du corps. Le but de l'épicurisme est d'arriver à un état de bonheur constant, une sérénité de l'esprit, tout en bannissant toute forme de plaisir non utile. Il repose également sur la pratique de la philosophie, seul moyen de libérer l'âme de ses tourments et d'atteindre la sérénité et l'amitié.", "section_level": 1}, {"title": "Spinoza.", "content": "Le spinozisme est un eudémonisme qui place le bonheur, selon une interprétation traditionnelle, dans la joie de comprendre la nature, l'amour de soi et du monde et la puissance de la raison qui permet de vivre libre des passions. Pour d'autres, le bonheur par la joie visé par Spinoza ne peut être qu'une joie en acte, c'est-à-dire une joie dans tous les actes concrets de la vie, et selon sa modalité psychique comme corporelle.", "section_level": 1}, {"title": "Les Lumières.", "content": "L’utilitarisme est une doctrine en philosophie politique ou en éthique sociale qui prescrit d'agir (ou de ne pas agir) de manière à maximiser le bonheur collectif. « Le but de la société est le bonheur commun » postule l'article 1er de la Constitution française du. « Le bonheur est une idée neuve en Europe » affirme Saint-Just en 1794.", "section_level": 1}, {"title": "Eudémonisme et hédonisme.", "content": "L'eudémonisme place comme valeur fondamentale le bonheur, alors que l'hédonisme se fonde avant tout sur le plaisir. L'un n'implique pas forcément l'autre et les deux ne sont pas forcément contradictoires non plus. Tout dépend de la manière dont on définit la recherche du bonheur et de la manière dont on définit la recherche du plaisir. Si on définit le bonheur comme une joie spirituelle qui s'oppose au plaisir charnel, comme chez Platon, l'eudémonisme exclut dans ce cas l'hédonisme. Si au contraire on définit l'hédonisme comme la recherche de n'importe quel plaisir de l'instant, sans se soucier des conséquences, alors l'hédonisme s'oppose à l'eudémonisme. Mais certains hédonismes, comme celui de Michel Onfray, supposent d'écarter les plaisirs qui ont des conséquences néfastes dans le futur ou sur autrui. Dans ce cas l'hédonisme, tempéré par la réflexion, rejoint l'eudémonisme. D'autres eudémonismes, comme celui d'Épicure ou de Robert Misrahi, recherchent le bonheur par le plaisir ou par une joie qui n'exclut pas la jouissance charnelle. Dans ce cas l'eudémonisme rejoint l'hédonisme réflexif.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’eudémonisme (du grec : / \"eudaimonía\", « béatitude ») est une doctrine philosophique posant comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine. Le bonheur n'est pas perçu comme opposé à la raison, il en est la finalité naturelle. Ce lien entre raison et bonheur est particulièrement mis en avant par le stoïcisme mais se retrouve également dans d'autres courants philosophiques issus de l'époque hellénistique. Il se différencie de l'hédonisme, doctrine qui fixe le plaisir et non le bonheur comme but de la vie humaine. ", "tgt_summary": null, "id": 2008548}
{"src_title": "Syndrome d'immunodéficience acquise", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Modes de transmission.", "content": "Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs", "section_level": 1}, {"title": "Infection.", "content": "Le VIH désorganise le système immunitaire en infectant les lymphocytes T CD4+. Ces cellules sont en effet les « coordinatrices » de la réponse immunitaire : elles jouent un rôle tout à fait central. La mort des cellules infectées est consécutive au détournement de la machinerie des lymphocytes, qui ne peuvent plus fabriquer leurs propres molécules, ainsi qu'à la destruction de l'intégrité membranaire au moment de la sortie des virus néoformés. Par ailleurs, les cellules infectées exposent à leur surface membranaire des protéines virales (complexe \"Env\"). Ces protéines sont reconnues par des cellules immunitaires saines et s'accolent au lymphocyte infecté. S'ensuit un processus de « baiser de la mort » (\"\") par lequel la cellule saine est détruite par activation de la voie de l'apoptose. Dans ce sens, Luc Montagnier rappelait lors d'un colloque tenu à Bruxelles en décembre 2003) : En l'absence de traitement, la quasi-totalité des patients infectés par le VIH évolue vers le sida, phase ultime de la maladie. La durée d'évolution vers le sida a semblé être de deux ou trois ans au début de la pandémie, mais est plutôt de l'ordre de dix ans, ainsi que l'ont montré des études faites en Ouganda. Les raisons de la latence de l'apparition de la maladie demeurent inexpliquées de façon satisfaisante. Un certain nombre de patients ne développent pas le sida, même sans traitement : ce sont les asymptomatiques à long terme dont un sous-groupe est composé de contrôleurs du VIH (estimés à 1 % des séropositifs) ; leur dénombrement – rendu plus difficile depuis le développement des antirétroviraux – a pu faire l'objet de contestation. Pour décrire la progression de l'infection par le VIH, il existe deux classifications, fondées sur les manifestations cliniques et les anomalies biologiques avec CD4<200/mm3.", "section_level": 1}, {"title": "Classification CDC de l'ensemble des infections liées au VIH.", "content": "Cette classification est hiérarchique et historique, c’est-à-dire qu’une fois que le patient a atteint une classe, il reste dans cette classe,", "section_level": 2}, {"title": "Épidémiologie.", "content": "Depuis l'année 2002, le sida est considéré comme une pandémie mondiale. Les dernières estimations fournies par le rapport ONUSIDA 2007 portent à, le nombre de personnes séropositives au VIH dans le monde ;, le nombre de personnes nouvellement séropositives au VIH en 2007 ; et, le nombre de personnes mortes du sida en 2007. Ce qui permet d'estimer à plus de le nombre de morts depuis le début de la maladie en 1981. L'organisation note une stabilisation du taux d'infection (c'est-à-dire du nombre de personnes infectées par rapport à la population globale), ce qui amène à penser que le pic de l'épidémie a été atteint et que celle-ci se stabilise. Cependant, le nombre de personnes infectées a augmenté, en raison de l'augmentation de la population et de l'accès aux trithérapies (qui retarde les décès). Ces estimations sont obtenues grâce à l’\"Epimodel\" utilisé par l'ONUSIDA. L'évolution de la prévalence de la séropositivité au VIH est alors obtenue par modélisation utilisant plusieurs paramètres démographiques et médicaux déterminés sur des échantillons de la population, en particulier les études antenatales. Cependant, les chiffres de cette pandémie ne sont que des chiffres officiels, car certains États sont trop pauvres pour pouvoir avancer avec certitude un chiffre exact à un niveau national, surtout en Afrique. Par exemple, la Somalie, État qui n'existe plus, en", "section_level": 2}, {"title": "Diagnostic.", "content": "En 2009 en France, il était estimé qu'un tiers des séropositifs ne connaissaient pas leur statut sérologique. Il n'y a pas de dépistage obligatoire, si ce n'est lors d'un don de sang, de sperme ou d'organe, ainsi que lors d'une fécondation in vitro. Il est proposé lors des tests à passer avant la grossesse. Chacun est libre de se poser la question de son propre statut sérologique vis-à-vis du VIH et de subir un test de dépistage. Souvent la primo-infection est silencieuse et l'infection par le VIH passe inaperçue jusqu'à ce que le sida apparaisse ou qu'un test de séropositivité soit effectué.", "section_level": 1}, {"title": "Signes cliniques.", "content": "Les signes cliniques de l'infection par le VIH varient selon le stade de la maladie. Dans son livre \"Des Virus et des Hommes\", le professeur Luc Montagnier indique que cette maladie n'a aucun symptôme spécifique constant. Les symptômes de la primo-infection sont peu spécifiques. Ils apparaissent entre une et six semaines après la contamination, sous forme d'un syndrome pseudogrippal, ou mononucléosique. La fièvre est quasi constante, accompagnée de céphalées, de myalgies, d'asthénie. Les signes cutanéomuqueux associés sont une angine érythémateuse ou pseudomembraneuse comme dans la mononucléose infectieuse, et une éruption cutanée", "section_level": 2}, {"title": "Tests de dépistage de l'infection.", "content": "Le diagnostic de l'infection par le VIH fait appel à la détection dans le sang des patients des anticorps dirigés contre le VIH. C'est la recherche de séropositivité au VIH, qui est un signe de l'infection ; mais l’absence de séropositivité au VIH ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu une contamination (ce qui peut être le cas au tout début de l'infection). La législation française actuelle exige l'utilisation de deux trousses sérologiques différentes lors du test de", "section_level": 2}, {"title": "Mesure de l'ARN viral plasmatique.", "content": "La quantification par PCR (Réaction en chaîne par polymérase) de l'ARN viral plasmatique est le test permettant de suivre l'intensité de la réplication virale dans l'organisme infecté et est appelé \"charge virale\". Ce test, couplé à la mesure du taux de lymphocytes T", "section_level": 2}, {"title": "Évolution de la charge virale et du système immunitaire.", "content": "Les valeurs temporelles de la phase de latence clinique (ou phase", "section_level": 2}, {"title": "Traitements.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le traitement systématique est recommandé.", "content": "Il n'existe à l'heure actuelle pas de traitement permettant de guérir du sida, malgré l'existence de traitements comme les trithérapies antirétrovirales qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité ; de nombreux morts sont déplorés chaque jour en particulier dans les pays en développement où ces traitements sont difficilement accessibles en raison de leur coût. Des recherches continuent pour la mise au point d'un vaccin, mais les progrès dans ce domaine sont lents. La prévention est donc essentielle. Les traitements n'étaient généralement pas prescrits au début de la séropositivité au VIH, car ils présentent des effets indésirables, ainsi qu'une certaine toxicité. Depuis 2016, l'OMS recommande le Traitement Anti Rétroviral (TAR) à vie pour toute personne infectée par le VIH, sans exception (même les enfants pour femmes allaitantes), indépendamment du stade clinique de la maladie et de son niveau de CD4. D'autres sources également. L'OMS recommande également le dépistage immédiat des infections potentiellement mortelles comme la tuberculose et la méningite à cryptocoque en vue de leur prévention. L'objectif premier d'un traitement anti-rétroviral est de maintenir le nombre de CD4 au-dessus de 500/mm3. Pour atteindre cet", "section_level": 2}, {"title": "Guérison : deux cas dans le monde.", "content": "En 2012, l'Américain Timothy Brown est le premier cas connu de guérison du VIH. Il aurait été soigné indirectement à la suite d'une greffe de moelle osseuse alors qu'il était atteint d'une leucémie en 2007. En 2019, l'opération est reproduite sur une deuxième personne, qui a également connu une rémission", "section_level": 2}, {"title": "Vers une éradiction de l'épidémie, puis du virus.", "content": "En 2016, l'OMS annonce une stratégie d’élargissement de l’accès au traitement ambitionnant de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Début juillet 2019, des chercheurs américains parviennent à éliminer définitivement le virus chez", "section_level": 2}, {"title": "Un accès encore inégal aux traitements dans le monde.", "content": "Le sida, qui a touché des populations riches, a fait l'objet d’investissements de recherche très important et de résultats remarquablement rapides (première trithérapie en 1995). Contrairement aux idées reçues, et grâce notamment à l’action des associations de patients et de certaines institutions, ONG, lobbys, etc., des traitements auparavant hors de prix sont devenus accessibles en Afrique, pour environ la moitié des malades, alors qu’en Europe et aux États-Unis, les prix des mêmes traitements sont restés stables. Sur ce sujet plus général du marché pharmaceutique des pandémies, l’action des gouvernements peut, elle aussi, être primordiale. Mais les grands laboratoires pharmaceutiques pratiquent", "section_level": 2}, {"title": "Prévention.", "content": "Les divers modes de transmission du VIH sont désormais parfaitement connus. Il n'existe, à ce jour, aucune vaccination efficace contre le sida. La prévention est donc fondamentale et le préservatif reste actuellement le meilleur moyen. Malgré la large diffusion d'informations sur la maladie et la prévention, certaines personnes ont néanmoins des comportements à risque (voir article prise de risque du SIDA), ce qui nécessite des actions de prévention. Plusieurs enquêtes épidémiologiques ont mis en évidence un relâchement des comportements de prévention dans les pays occidentaux, tout particulièrement dans le cadre de la transmission sexuelle du VIH, alors que la transmission du VIH chez les usagers de drogues intraveineuses a nettement diminué et que la transmission par transfusion est devenue pratiquement nulle en Europe.", "section_level": 1}, {"title": "Contamination sexuelle.", "content": "Les rapports réceptifs sont plus à risque que les rapports insertifs, et les rapports anaux réceptifs sont ceux qui comportent le risque de transmission le plus élevé. Selon le ministère de la Santé français, la probabilité de transmission par acte varie de : Ces quatre types de rapports sont classés à haut risque dans le document cité en référence, alors que les rapports oraux réceptifs ou insertifs avec ou sans éjaculation sont tous classés à faible risque, mais sans estimation chiffrée du risque réel. Les infections sexuellement transmissibles (IST) favorisent la transmission du virus VIH par les micro-ulcérations et l'inflammation qu'elles entraînent localement. Répondent à cette définition la syphilis, la gonococcie, la chlamydiose (CT), l’\"herpès virus\" (HSV), la papillomatose et la trichomonase. Être déjà séropositif pour le VIH ne protège pas d'une surinfection VIH par une nouvelle souche virale potentiellement plus virulente. Les personnes séropositives au VIH ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un traitement antirétroviral efficace, c'est-à-dire ayant une virémie indétectable depuis au moins six mois, ne risquent de transmettre le VIH par voie sexuelle que de façon négligeable, avec un risque inférieur à 1 sur.", "section_level": 2}, {"title": "Préservatif masculin ou féminin.", "content": "Lors d'une relation sexuelle, seuls les préservatifs, qu'ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés lors de tout rapport sexuel avec pénétration (qu'elle soit vaginale, anale ou buccale), avec un partenaire séropositif ou dont le statut sérologique est inconnu. La condition pour l'efficacité du préservatif masculin est qu'il soit utilisé correctement à chaque rapport. Les lubrifiants à base de corps gras, comme la vaseline, des pommades ou des crèmes, voire du beurre, doivent être proscrits, car ils fragilisent les préservatifs en latex et augmentent les risques de rupture.", "section_level": 3}, {"title": "Circoncision.", "content": "Selon certaines études, la circoncision permettrait de réduire la propagation du sida de 38 % à 66 % lors des rapports vaginaux pour le partenaire masculin. L'hypothèse de cette réduction des risques d'infections fut avancée dès 1986, puis confirmée au cours des années 2000 par trois essais contrôlés randomisés. Fortes de ces résultats, en, l’OMS et ONUSIDA ont indiqué que la circoncision médicale est une stratégie additionnelle dans la lutte contre l’épidémie de sida dans les zones qui connaissent une épidémie généralisée du virus (prévalence supérieure à 3 %) et où sa transmission est essentiellement hétérosexuelle.", "section_level": 3}, {"title": "Contamination sanguine.", "content": "L'usage de drogue peut permettre la contamination par le partage de seringues par exemple, avec au moins une personne infectée, mais de plus certaines drogues peuvent avoir en elles-mêmes une action nocive sur le système immunitaire ; le risque pour la santé peut donc être double. Là encore, certains prônent l'abstinence, tandis que d'autres, jugeant cette position peu réaliste, préfèrent mettre à la disposition des toxicomanes un matériel stérile ou des traitements de substitution. Les drogues comme la cocaïne, l'héroïne, le cannabis,, sont des corps toxiques étrangers. Elles provoquent donc une réponse immunitaire plus ou moins aiguë, dépendant de la nature de la substance, de sa concentration et de la fréquence à laquelle elle est consommée. Par exemple le THC présenterait en particulier des effets immunosuppresseurs sur les macrophages, les cellules NK et les lymphocytes T. L'ecstasy a également des effets néfastes sur les cellules CD4+ du système immunitaire. Le partage et la réutilisation de seringues usagées et souillées par du sang contaminé constituent un", "section_level": 2}, {"title": "Traitement préventif.", "content": "Un agent rétroviral, le ténofovir (l'emtricitabine/ténofovir) est la seule molécule utilisable à titre préventif. Déjà prescrite aux personnes séropositives dans le cadre d'une thérapie médicamenteuse, elle est également proposée pour les personnes particulièrement exposées au virus, comme les homosexuels séronégatifs n'utilisant pas le préservatif et ayant des partenaires multiples, ou encore pour les couples dits \"sérodiscordants\" (une personne séronégative et une personne séropositive sous traitement). Cet agent est autorisé en France et aux États-Unis pour la prévention du risque, même s'il est indiqué de continuer l'utilisation du préservatif. Les études menées aux États-Unis, notamment, indiquent des taux d'efficacité variant entre 50 et 100% selon les posologies. Depuis 2016, l'OMS recommande le Traitement Anti Rétroviral (TAR) pour les individus non infectés par le VIH mais exposés à un risque plus élevé de", "section_level": 2}, {"title": "Autre.", "content": "La position de l'Église catholique sur la question met en exergue l'importance d'une sexualité ordonnée pour lutter contre le sida. La contraception, toujours", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Reconnaissance d'une épidémie.", "content": "Les premiers signes de l'épidémie remontent à la fin des années 1970, lorsque des médecins de New York et de San Francisco s'aperçoivent que beaucoup de leurs patients homosexuels souffrent d'asthénie, de perte de poids et parfois même de forme rare et atypique de cancer (comme le sarcome de Kaposi). L'existence d'un problème sanitaire est avérée en juillet 1981 lorsque le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) d'Atlanta relève une fréquence anormalement élevée de sarcomes de Kaposi, en particulier chez des patients homosexuels. La maladie est d'abord connue sous le nom de « » ou « », GRID () ou encore aux États-Unis. Ces diverses appellations s'avérèrent inappropriées dès que s'affirma l'universalité de la maladie : à l'été 1982, débuta aux États-Unis l'usage du sigle AIDS, qui signifia d'abord puis. Le terme \"AIDS\" avec la notion d’ (acquis) sont réputés être donnés par le chercheur Bruce Voeller, mort lui-même d'une complication liée à cette maladie. À la fin de 1981, le Bureau d'épidémiologie du Ministère de la santé nationale et du bien-être social du Canada demandait au Bureau de la traduction du gouvernement canadien l'équivalent français du terme « acquired immune deficiency syndrome » ou « AIDS ». Ces deux appellations apparaissaient dans un communiqué diffusé par le Center for Disease Control (CDC) d'Atlanta, aux États-Unis. Or, conformément à la Politique sur les langues officielles en vigueur au Canada, tout bulletin émis par un ministère fédéral devait être diffusé simultanément en anglais et en français. Le Bureau d'épidémiologie devait donc absolument trouver le terme correct pour décrire cette réalité en français. À l'époque, aucun ouvrage médical francophone ne traitait de ce syndrome, exception faite d’un rapport qui faisait mention des travaux du Professeur Luc Montagnier de l'Institut Pasteur, en France, où il était question d’« immuno-dépression acquise » et de « déficience immunitaire acquise ». L’experte du Bureau de la traduction en matière de terminologie médicale, Sylvie DuPont établit avec son interlocuteur du Ministère de", "section_level": 2}, {"title": "Origine.", "content": "Les VIH font partie d'un groupe de virus entraînant des maladies semblables au sida chez les primates, les virus de l'immunodéficience simienne (VIS). Les différents virus humains (VIH) sont le résultat de la transmission à l'Homme de différents virus au, notamment des VIS des chimpanzés (pour les VIH-1) et des mangabeys (probablement, pour les VIH-2). Bien que les VIS n'infectent habituellement pas l'Homme, certaines mutations, dont quelques-unes ont été identifiées, ont permis ces transmissions. Le mode exact de transmission n'est pas connu, mais il aurait pu s'agir, par exemple, d'une contamination par voie sanguine lors du", "section_level": 2}, {"title": "Pandémie.", "content": "Dans les années 1980, le sida se transforme en une pandémie. Il y a eu, entre 1981 et 2006, environ de morts dus aux maladies en rapport avec le sida. En 2007, l'épidémie semble marquer le pas, le nombre de séropositifs", "section_level": 2}, {"title": "Rôle des médias.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Impact positif sur la compréhension du sida.", "content": "Dès le début de l’épidémie, les médias font du sida l’un des sujets centraux de leur couverture. Ainsi, en France, dès 1986, les sources médiatiques deviennent un élément central de la prévention mise en place par l’État : publicité pour les préservatifs, campagne de prévention « le Sida, il ne passera pas par moi ». Cette campagne utilise une variété de médias, tels que la télévision, le minitel ou encore la radio, afin de toucher le plus grand nombre. Le message transmis est que la maladie", "section_level": 2}, {"title": "Impact négatif sur la compréhension du sida.", "content": "Toutefois, les médias participent également à la propagation d’informations erronées, au début de l’épidémie. Les moyens de transmission de la maladie étant peu connus au début des années 1980, certaines personnes n’étant pas issues de la communauté scientifique, mais plutôt de milieux religieux, comme des pasteurs, sont invitées à s’exprimer sur le sujet, ce qui engendre des croyances de transmission par contact physique ou par contact buccal. Ces informations ont pour conséquence la montée de la peur dans la société, mais aussi la stigmatisation des homosexuels, qui sont accusés d’être à l’origine de l’épidémie. Ainsi, la télévision", "section_level": 2}, {"title": "Implication de célébrités.", "content": "Lady Diana et Rock Hudson s’inscrivent comme des figures influentes de cette lutte. Diana, la princesse de Galles, épouse du prince Charles, est issue d’un milieu aisé et respecté dans la conscience collective. À l’époque, la population, peu informée, craint que tout contact avec les sidéens engendre une contamination. Ainsi, en 1987, Lady Diana crée un émoi lorsqu’elle serre la main d’un homme atteint du sida, sans protection. En effet, en profitant de sa couverture médiatique, elle affaiblit la stigmatisation entourant les personnes contaminées, en prouvant qu’elles ne représentent pas un danger pour la santé publique par le toucher. De plus, Rock Hudson, un acteur américain", "section_level": 2}, {"title": "Victimisation des malades.", "content": "Les personnes atteintes du sida et les associations qui les défendent comme Act Up sont plutôt mal vues par la population ignorante à l’endroit de la maladie. Afin d’y palier, il est jugé nécessaire d’entretenir une image victimisante des sidéens dans les médias, pour susciter l’empathie et ainsi enclencher une campagne de prévention. Ce rôle est d’abord attribué aux gouvernements, puis des associations telles que le sidaction prennt le relais afin de", "section_level": 2}], "src_summary": "Le syndrome d'immunodéficience acquise, plus connu sous son acronyme sida, est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de cellules du système immunitaire par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Le sida est le dernier stade de l'infection au VIH, lorsque l'immunodépression est sévère. Il conduit à la mort par suite des maladies opportunistes auxquelles il donne lieu. Un patient atteint du sida est appelé « sidéen », terme qui a progressivement remplacé le terme plus ancien « sidatique ». ", "tgt_summary": null, "id": 992779}
{"src_title": "Anne Heche", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse & formation.", "content": "Anne Celeste Heche est née le à Aurora, en Ohio, aux (États-Unis).", "section_level": 2}, {"title": "Famille.", "content": "Anne Heche est la fille de Nancy et Donald Heche. Son père était organiste, fondateur d'Église baptiste et directeur de chœur. Dans son autobiographie, \"Call me Crazy\", elle raconte avoir été violée par son père de son enfance jusqu'à ses douze ans, il lui transmettra l'herpès vaginal durant ces agressions. Son père révèle plus tard son homosexualité à sa famille avant de mourir du SIDA en 1983. La même année, son frère aîné, Nate Heche, lui aussi acteur, meurt dans un accident de voiture quelques mois avant la remise des diplômes du lycée.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "Sa carrière débute à 12 ans comme choriste dans un café-théâtre. Un découvreur de talent la remarque à 15 ans alors qu'elle joue en amateur au théâtre de son lycée. Elle refuse d'abord un engagement dans la série \"As the World Turns\" pour continuer à soutenir sa famille. Finalement à 17 ans, après l'obtention de son diplôme, elle part pour New York pour jouer dans \"Another World\" le rôle des deux jumelles Vicki Hudson Frame et Marley McKinnon. Sa performance pendant quatre ans dans la série lui vaut un \"Daytime Emmy Award\" en 1991. Elle quitte la série en 1991 pour se lancer dans le cinéma. Elle joue dans \"Mariage ou Célibat\" en 1996, puis dans \"La Jurée\" au côté de Demi Moore. Mais c'est le rôle de l'épouse de Johnny D. Pistone (interprété par Johnny Depp) dans \"Donnie Brasco\" qui lui attire les louanges de la critique. On la retrouve ensuite dans \"Volcano\" au côté de Tommy Lee Jones, puis sa performance dans le film \"Des hommes d'influence\" de Barry Levinson avec Robert De Niro et Dustin Hoffman lui vaut le \"National Board of Review Award\" pour le meilleur second rôle féminin. Elle tourne ensuite successivement dans \"6 jours, 7 nuits\" avec Harrison Ford, \"Psycho\" (remake du célèbre film d'Alfred Hitchcock) de Gus Van Sant avec Vince Vaughn et Julianne Moore, sans oublier \"Loin du paradis\" où elle retrouve Vince Vaughn dans une nouvelle version du film français \"Force majeure\" et également dans \"John Q\" au côté de Denzel Washington. Elle annonce en 1997 sa relation avec Ellen DeGeneres et vivra avec elle pendant trois ans et demi. En 2001, à 31 ans, elle publie son autobiographie, \"Call me Crazy\", dans laquelle elle tente d’exorciser ses vieux démons. Le livre fera partie des meilleures ventes du \"New York Times\" et du \"Los Angeles Times\". Parallèlement, elle épouse cette même année Coleman « Coley » Laffoon, un caméraman indépendant. L'année suivante naît de ce mariage leur fils Homer Heche Laffoon. Elle choisit dès lors des engagements qui lui permettent de concilier ces différents rôles avec son métier d'actrice. Elle fait d'abord ses débuts à Broadway en 2002 dans \"Proof\", le drame écrit par David Auburn, crédité d'un \"Tony Award\". Elle reçoit les éloges des critiques de théâtre et la pièce reste dans les annales récentes parmi celles ayant été jouée le plus longtemps, hors comédie musicale. Elle récidive en 2004 au côté d'Alec Baldwin, avec une reprise de la comédie \"Train de luxe\" dans le rôle de Lily Garland, initialement créé au cinéma par Carole Lombard en 1934. Sa prestation lui vaut une nomination pour les \"Tony Awards\". Elle n'arrête pas pour autant de tourner. Tout d'abord un long métrage, \"Birth\", aux côtés de Nicole Kidman et Lauren Bacall. Ensuite des téléfilms, dont \"Le Choix de Gracie\" (\"Gracie's Choice\") avec Kristen Bell. Son interprétation d'une mère abusive et droguée lui vaut en 2004 une nomination aux \"Emmy Awards\". On la retrouve en 2005 dans \"Les Fantômes de l'amour\", un film à suspense dans le domaine du paranormal qu'elle produit elle-même. À la fin 2005, on la voit dans \"Un Noël à New York\", un conte de Noël où elle joue le rôle de Catherine O'Mara, une conservatrice de musée qui devient le mentor d'un adolescent fugueur après une dispute avec son père. Début 2006, elle apparaît sur le petit écran dans \"Fatal Desire\", un drame inspiré d'une histoire vraie au sujet du premier meurtre lié à l'Internet aux États-Unis. Par le passé, on la retrouve souvent comme invitée vedette dans différentes séries télévisées. D'abord dans \"Ally McBeal\" en 2001, dans laquelle elle joue le rôle de Melanie West, une jeune femme sympathique et amusante atteinte du syndrome de Gilles de la Tourette. Plus récemment en 2004, dans la série familiale \"Everwood\", elle interprète le rôle d’Amanda Hayes, celle par qui le scandale arrive ; puis en 2005 dans \"Nip/Tuck\", série sur le thème de la chirurgie esthétique, son visage est complètement transformé pour les besoins du rôle. C'est un message plein de colère qu'Anne Heche publie en 2005 sur le forum de son site officiel. L'actrice américaine, ex-compagne de Ellen DeGeneres, reproche en effet à sa mère de participer à des conférences de l'association ultra-conservatrice Focus on the family. Lors de ses conférences, Nancy Heche prétend que la prière peut guérir l'homosexualité et que l'actrice aurait quitté Ellen DeGeneres grâce à ses prières. Depuis plusieurs années, Anne Heche espérait avoir sa propre série télévisée sur une. C'est chose faite depuis le printemps 2006. En effet, le pilote qu'elle tourne au début de l'année est retenu par les dirigeants de la chaîne ABC. Dans cette nouvelle série, s'intitulant \"\", elle joue le rôle d'une conseillère en relation qui, après avoir appris que son fiancé la trompait, se retrouve bloquée dans une petite ville en Alaska remplie d'hommes célibataires. Anne Heche vit à Los Angeles avec sa famille.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Elle et son mari, Coley Laffoon, sont séparés officiellement depuis la fin. Le, elle donne naissance à un fils, Atlas Heche Tupper, issu de sa relation avec son nouveau compagnon, James Tupper. En 2018 elle annonce leur séparation.", "section_level": 2}, {"title": "Voix françaises.", "content": "En France, Virginie Ledieu est la voix française la plus régulière d'Anne Heche. Céline Monsarrat l'a également doublé à cinq reprises. Au Québec, Anne Heche est doublée notamment par Lisette Dufour et Linda Roy. \"Je savais que j'étais finalement libre, mon histoire avait été racontée et je ne regarderai jamais en arrière. Alors oui, je dirais qu'il représente ma liberté.\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Anne Heche, de son vrai nom Anne Celeste Heche, née le à Aurora, en Ohio, aux (États-Unis), est une actrice, réalisatrice, scénariste et productrice américaine.", "tgt_summary": null, "id": 864489}
{"src_title": "Georges Lautner", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Parents.", "content": "Son père est Léopold Lautner (1893-1938), joaillier d'origine viennoise installé à Vichy. Aviateur, il se tue à 45 ans (son fils Georges a alors 13 ans) dans un accident d'un Farman 402 de l'aéroclub de Vichy alors qu'il réalisait un vol de loisir au-dessus de la station thermale avec une jeune cantatrice. Sa mère est la comédienne Marie-Louise Vittore dite Renée Saint-Cyr (qui apparaît notamment dans onze des films de son fils). En 1933, après avoir passé une partie de son enfance dans le Midi, il monte à Paris avec sa mère qui va commencer sa carrière cinématographique cette même année et connaître un succès avec \"Les Deux orphelines\". C'est à cette occasion qu'il découvre le cinéma et fréquente les salles obscures, mais cette période joyeuse sera ternie par la mort de son père, le, dans un accident d'avion.", "section_level": 2}, {"title": "Études.", "content": "Durant la Seconde Guerre mondiale, il est scolarisé au lycée Janson-de-Sailly, à Paris. Malgré cette période difficile, il essaie de préserver une jeunesse fêtarde, puis se sentant concerné par ce qui se passe en France, il n'hésite pas à venir observer de plus près les événements dans la capitale, ce qui ne manque pas de développer son sens critique. Après la Libération de Paris, Lautner, après avoir obtenu un bac philo-sciences, se tourne vers le cinéma, notamment en faisant de petits boulots. Ses débuts au cinéma se font en 1945 comme décorateur dans \"La Route du bagne\", de Léon Mathot. En 1947, il est contraint de cesser ses petits boulots pour aller faire son service militaire en Autriche et va faire un stage de projectionniste 16 mm. Puis il est envoyé au Service cinématographique des armées (SCA) de Paris, côtoyant Claude Lecomte et Marcel Bluwal.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "Sorti de l'armée, son expérience en matière de pellicule lui vaut de devenir en 1949 le second assistant-réalisateur de Sacha Guitry pour \"Le Trésor de Cantenac\". Durant les années 1950, il continue d'être assistant réalisateur (\"Les Chiffonniers d'Emmaüs\", rencontrant sur le tournage le cascadeur Henri Cogan, devenu son fidèle collaborateur et ami, \"Courte tête\"), puis fait des apparitions dans des films comme \"Capitaine Ardant\". Alors qu'il avait pour ambition de devenir comédien, qu'il dut abandonner car il était trop timide pour jouer sur scène et n'avait pas les dons nécessaires, il préfère rester derrière la caméra. À travers les différents plateaux qu'il fréquente, il apprend très vite à user du système D qui lui confère une efficacité à toute épreuve dès qu'il s'agit de pallier les imprévus. Grâce à un bon relationnel, il a pour habitude d'aller discuter avec les seconds rôles et les figurants durant les tournages, ce qui lui donne le goût de devenir réalisateur, sachant mettre à l'aise les comédiens. En 1958, le directeur de production Maurice Juven le remarque et lui confie la réalisation de \"La Môme aux boutons\", tourné en un mois avec des acteurs de boulevard. Malheureusement, le premier long-métrage de Lautner est un échec commercial. Après ce premier essai, le cinéaste se voit confier par Juven la réalisation de \"Marche ou crève\". Cette adaptation d'un roman de Jack Murray, que le réalisateur signe avec Pierre Laroche (qui collabora sur cinq films du réalisateur), Lautner la considère comme sa première vraie réalisation. Le film amortit l'échec du précédent, lui permettant de réaliser avec son équipe \"Arrêtez les tambours\". Ce film marque le début de sa collaboration avec le chef-opérateur Maurice Fellous. Mais c'est en 1961 qu'il va se faire connaître du grand public avec \"Le Monocle noir\". Adapté d'un roman du Colonel Rémy, cette comédie policière, avec Paul Meurisse dans le rôle du « Monocle », agent secret français, est un succès commercial et aura deux suites. En 1962, il tourne \"Le Septième Juré\", drame psychologique avec Bernard Blier. Sa façon de tourner — usage du champ/contre-champ qui permet de jouer avec la profondeur et d'orchestrer ainsi une composition visuelle particulière devient une de ses marques de fabrique, avec les gros plans, de manière à mettre en valeur les comédiens et le dialogue — lui vaut d'être recommandé par Bernard Blier et Michel Audiard (qui va collaborer avec Lautner pour une dizaine de films) à Alain Poiré, patron de Gaumont International, une filiale de la Gaumont chargée des productions de films, une société qui a un palmarès très important de grands succès populaires, en particulier dans le domaine de la comédie. Poiré a la réputation de savoir dénicher les talents. En 1963, Poiré lui offre la réalisation des \"Tontons flingueurs\". Avec Lino Ventura (qui remplace Jean Gabin après un désaccord avec Lautner), Bernard Blier, Jean Lefebvre, et Francis Blanche dans la distribution et Michel Audiard aux dialogues. Le film, sommet de la parodie de film policier, est un succès et devient un classique du cinéma français. Il rencontre à la même époque Mireille Darc et la fait tourner dans une dizaine de films (\"Des pissenlits par la racine\", \"Les Barbouzes\", nouvel opus du groupe Audiard-Lautner-Blier-Ventura-Blanche, \"Galia\", film sur la libération sexuelle, \"Ne nous fâchons pas\" et \"La Grande Sauterelle\" entre autres). En 1968, il réalise le film policier \"Le Pacha\", dialogué par Audiard, avec Jean Gabin, qui devait tourner dans \"Les Tontons flingueurs\". Au début du tournage, l'atmosphère est lourde. Gabin se retrouve désarçonné par le style Lautner : des gros plans à répétition, de nombreuses coupes... de plus, le réalisateur, timide par nature, est très impressionné par le comédien. Mais quand les premières rushes sont montés, mis en musique et projetés, Gabin comprend alors le style et le ton du film. Cela le décide à faire confiance à son réalisateur pour le reste du tournage, et la suite s'est bien passée. Après quelques problèmes avec la censure, le film sort et connaît un succès public et critique. Après l'échec de son long-métrage américain \"La Route de Salina\", il tourne la comédie \"Laisse aller, c'est une valse\", avec Jean Yanne. Ce film marque les débuts de Coluche au cinéma. Les années 1970 seront prolifiques pour Lautner, qui connaît succès sur succès avec \"Il était une fois un flic\", \"Quelques messieurs trop tranquilles\", \"La Valise\", \"Les Seins de glace\", \"On aura tout vu\" et \"Mort d'un pourri\", et tournant avec des acteurs confirmés comme Jean-Pierre Marielle, Alain Delon et Pierre Richard et des acteurs débutants comme Gérard Lanvin et Miou-Miou. Après une collaboration — difficile — avec Delon (\"Les Seins de glace\" et \"Mort d'un pourri\"), Georges Lautner fait tourner Jean-Paul Belmondo à partir de 1979 dans \"Flic ou Voyou\". Devenus amis, Belmondo et Lautner vont signer trois films ensemble : \"Le Guignolo\", \"Le Professionnel\", énorme succès en 1981, et \"Joyeuses Pâques\". La seconde moitié des années 1980 marque la fin de sa collaboration avec Michel Audiard (qui décède en ) et oscille entre succès (\"La Maison assassinée\", avec Patrick Bruel) et échecs commerciaux. En 1992, il tourne son dernier film pour le cinéma, \"L'Inconnu dans la maison\" (avec Belmondo), qui ne connaît pas le succès escompté. En 2007, il est président du jury au Festival du cinéma russe à Honfleur. Il meurt le à Neuilly-sur-Seine, des suites d'un cancer, à l'âge de 87 ans. Il est inhumé au cimetière du château à Nice, après une cérémonie religieuse à la cathédrale Sainte-Réparate.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Georges Lautner fait partie des cinéastes populaires, peu appréciés par la critique de l'époque. En 1963, lorsque sort \"Les Tontons flingueurs\", le film est éreinté par la critique, le trouvant trop caricatural et à peine divertissant, mais rencontre un réel succès auprès du public, puisqu'il totalise entrées en France. Aujourd'hui, \"Les Tontons flingueurs\" est considéré comme un film culte et rencontre un succès d'audience à chaque diffusion à la télévision. Il obtient, en 1981, son plus grand succès commercial avec \"Le Professionnel\", qui totalise entrées. Au cours de sa carrière, les films qu'il a réalisés ont totalisé, en France, 60,5 millions d'entrées.", "section_level": 1}, {"title": "Filmographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Réalisateur.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Cinéma.", "content": "Sur 41 films, on atteint un total de ; ce qui revient à une moyenne de par film. Un film, intitulé \"L'invité surprise\", n'est pas pris en compte ici dans les statistiques.", "section_level": 3}, {"title": "Collaborations récurrentes.", "content": "Il a fait de Mireille Darc (13 fois), Renée Saint-Cyr (11 fois), Michel Galabru (8 fois), Bernard Blier (8 fois), Henri Guybet (7 fois), Jean Lefebvre (6 collaborations), Francis Blanche (6 fois), Jean-Paul Belmondo (5 fois), Miou-Miou (5 fois), Michel Constantin (4 fois), Lino Ventura (3 collaborations), Paul Meurisse (3 fois) ses acteurs fétiches.", "section_level": 2}], "src_summary": "Georges Lautner est un réalisateur et scénariste français, né le à Nice et mort le à Neuilly-sur-Seine. Attiré dès ses débuts vers la comédie, Lautner est surtout connu pour avoir mis en image les plus fameuses répliques de Michel Audiard (leur collaboration la plus célèbre restant \"Les Tontons flingueurs\"). Ses incursions dans les autres genres (dont \"Le Professionnel\" en 1981 ou \"La Maison assassinée\" en 1988) connurent également un succès auprès du public. Il demeure une grande figure de la comédie française de l'après-guerre.", "tgt_summary": null, "id": 901822}
{"src_title": "Attaque par force brute", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Complexité théorique de l'attaque.", "content": "Si le mot de passe contient \"N\" caractères, indépendants (la présence d'un caractère ne va pas influencer un autre) et uniformément distribués (aucun caractère n'est privilégié), le nombre \"maximum\" d'essais nécessaires se monte alors à : Il suffit en fait d'élever la taille de « l'alphabet » utilisé à la puissance \"N\". Il s'agit ici d'une borne supérieure et en moyenne, il faut deux fois moins d'essais pour trouver le mot de passe (si celui-ci est aléatoire). En réalité, bien peu de mots de passe sont totalement aléatoires et le nombre d'essais est bien inférieur aux limites données ci-dessus (grâce à la possibilité d'une attaque par dictionnaire). Le tableau ci-dessous donne le nombre maximum d'essais nécessaires pour trouver des mots de passe de longueurs variables. Un ordinateur personnel est capable de tester plusieurs centaines de milliers voire quelques millions de mots de passe par seconde. Cela dépend de l'algorithme utilisé pour la protection mais on voit qu'un mot de passe de seulement 6 caractères, eux-mêmes provenant d'un ensemble de 62 symboles (minuscules ou majuscules accompagnés de chiffres), ne tiendrait pas très longtemps face à une telle attaque. Dans le cas des clés utilisées pour le chiffrement, la longueur est souvent donnée en bits. Dans ce cas, le nombre de possibilités (si la clé est aléatoire) à explorer est de l'ordre de 2 où \"N\" est la longueur de la clé en bits. Une clé de 128 bits représente déjà une limite impossible à atteindre avec la technologie actuelle et l'attaquant doit envisager d'autres solutions cryptanalytiques si celles-ci existent. Il faut cependant prendre en compte que la puissance du matériel informatique évolue sans-cesse (voir Loi de Moore) et un message indéchiffrable à un moment donné peut l'être par le même type d'attaque une dizaine d'années plus tard.", "section_level": 1}, {"title": "Optimisation de l'attaque par force brute.", "content": "Le principe général de l'attaque par force brute reste toujours de tester l'ensemble des mots de passe possibles, cependant l'ordre de test peut être optimisé afin d'obtenir de meilleurs rendements qu'une attaque par ordre alphabétique.", "section_level": 1}, {"title": "Attaque par dictionnaire.", "content": "Plutôt que d'utiliser des chaînes de caractère aléatoires comme mot de passe, les utilisateurs ont tendance à utiliser des mots courant plus faciles à retenir. Or, s'il existe un nombre important de combinaisons aléatoires pour une chaîne de longueur donnée, le nombre de mots présents dans un ou plusieurs langages est beaucoup plus faible (à titre d'exemple l'Académie française estime que les dictionnaires encyclopédiques comptent environ ). Connaissant ce phénomène culturel, il peut être judicieux de tester ces mots courants et leurs dérivés (y compris argot, dialectes, mots avec fautes d'orthographe courante...) en priorité.", "section_level": 2}, {"title": "Optimisation par observations statistiques.", "content": "De manière générale, pour développer le principe de l'attaque par dictionnaire, l'attaquant peut tirer parti du fait qu'en l'état actuel des connaissances, il n'existe pas de générateur aléatoire parfait et que de ce fait le générateur étant toujours pseudo-aléatoire (qu'il soit un processus informatique ou la saisie par une personne) il est toujours possible en observant de grands échantillons de mots de passe produits par un générateur donné d'identifier des tendances permettant un résultat généralement meilleur qu'une recherche alphabétique ou aléatoire.", "section_level": 2}, {"title": "Optimisation par canal auxiliaire.", "content": "Outre ces attaques théoriques, il existe des attaques tirant parti de l'implémentation des systèmes pour augmenter le rendement de l'attaque par force brute, notamment la transmission des mots de passe sous la forme de hash autorise l'usage de tables arc en ciel, du fait des collisions liées aux fonctions de hachage il est possible de casser une protection sans connaitre le mot de passe réel.", "section_level": 2}, {"title": "Accroissement de la puissance de calcul.", "content": "Outre ces améliorations algorithmiques, l'attaque peut également être accélérée en augmentant la puissance de calcul matérielle consacrée à celle-ci par exemple en utilisant des superordinateurs ou de l'informatique distribuée (parfois sous la forme d'un botnet).", "section_level": 2}, {"title": "Défense contre l'attaque par force brute.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation de mots de passe robustes.", "content": "La première défense consiste à renforcer le mot de passe en évitant les écueils qu'exploitent les attaques par force brute optimisée. Renforcer la force brute du mot de passe consiste à :", "section_level": 2}, {"title": "Randomisation des mots de passe.", "content": "Éviter toutes les formes ou habitudes (patterns) identifiées ou identifiables par les attaquants", "section_level": 2}, {"title": "Limitation temporelle des connexions.", "content": "Les mots de passes sont censés rendre l'attaque virtuellement impossible par des temps de cassage extrêmement longs, or les temps de cassage sont souvent une fonction linéaire de la capacité de la ou des machine(s) attaquante. Certains attaquants (services secrets, laboratoires...) peuvent disposer de machines très puissantes et les capacités des machines disponibles au grand public sont en constante progression que ce soit par leur puissance brute ou par l'introduction de nouveaux paradigmes (calcul parallèle par exemple). Il en résulte qu'une protection qui paraissait suffisante à un instant donné peut se trouver dépassée par les capacités disponibles à l'attaquant. La principale méthode pour neutraliser la puissance de calcul d'un attaquant consiste à limiter les tentatives possibles dans le temps. La méthode la plus restrictive et la plus sûre (qu'on retrouve sur les cartes bancaires en France) consiste à n'autoriser qu'un nombre limité d'erreurs avant verrouillage du système. Des méthodes moins contraignantes peuvent être de limiter le nombre de tentatives par unité de temps. Ces méthodes présentent cependant des contraintes d'exploitation et peuvent être détournées par un attaquant pour créer des attaques par déni de service. Deux brevets principaux existent à ce sujet :", "section_level": 2}, {"title": "Augmentation du coût par tentative.", "content": "Une variante de l'attaque de la limitation temporelle du nombre de tentatives consiste à augmenter les ressources nécessaires pour réaliser chaque tentative. Une première méthode consiste à utiliser une fonction de hachage cryptographique de complexité relativement élevée. Ainsi le coût de chaque tentative se trouve augmenté. Comparé à la simple temporisation, l'intérêt de l'augmentation du coût du hachage est qu'il ne peut être contourné (l'opération de hachage est strictement nécessaire pour effectuer une tentative). Les inconvénients est que le temps de l'opération baisse avec la puissance de la machine attaquante, là où la temporisation reste constante et peut être choisie de façon arbitraire, et que l'augmentation de coût s'applique également aux opérations légitimes. Un autre exemple de système de limitation des tentatives de connexion est l'utilisation de CAPTCHA. Ces dispositifs peuvent poser des difficultés significatives pour une machine tout en restant acceptables pour un utilisateur humain. Mais la protection contre les attaques par force brute est souvent apportée par des solutions pragmatiques, en adéquation avec les besoins propres à l’utilisateur, comme la restriction d’accès à une, plusieurs, ou à une plage entière d’adresses IP, ce qui correspond à la grande majorité des cas et se présente comme une alternative fiable à la limitation de durée de validité des mots de passe.", "section_level": 2}, {"title": "Renouvellement des mots de passe.", "content": "Une solution peut consister à limiter la durée de validité des mots de passe à une durée inférieure à celle estimée pour leur cassage en les renouvelant à intervalles réguliers. Ceci peut passer soit par une politique de sécurité informatique appliquée avec rigueur pour des périodes de renouvellement jusqu'à quelques jours ou par des dispositifs physiques \"token\" pour des fréquences de renouvellement très élevées.", "section_level": 2}, {"title": "Salage.", "content": "Les systèmes de mots de passe comme celui d'Unix utilisent une version modifiée du chiffrement DES. Chaque mot de passe est accompagné d'une composante aléatoire appelée \"sel\" dont le but est de modifier la structure interne de DES et éviter ainsi une recherche exhaustive en utilisant du matériel spécialement conçu pour DES. Ce système peut cependant créer une faille de sécurité en facilitant les attaques par déni de service: le temps d'attente peut être utilisé pour gêner la connexion d'utilisateurs légitimes. En théorie et avec suffisamment de temps, l'attaquant peut toujours trouver le mot de passe, mais lorsque ce temps dépasse la décennie, il ne pourra pas en escompter un grand profit, et le mot de passe aura de toute façon changé. Il change même à chaque fois si l'on emploie le principe du masque jetable. Le problème est tout autre si l'attaquant récupère directement le fichier des hashs des mots de passe ; plus rien ne l'empêche alors de tester chez lui des mots de passe à la vitesse de son(es) ordinateur(s). C'est pourquoi dans tous les UNIX modernes ces hashs sont généralement situés dans le fichier /etc/shadow, lisible uniquement par l'utilisateur root. Une compromission de cet utilisateur permet par conséquent de récupérer ce fichier, et ainsi de lancer une attaque par force brute sur son contenu.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'attaque par force brute est une méthode utilisée en cryptanalyse pour trouver un mot de passe ou une clé. Il s'agit de tester, une à une, toutes les combinaisons possibles. ", "tgt_summary": null, "id": 2398564}
{"src_title": "Square Jean-XXIII", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation et accès.", "content": "Le square occupe, dans la partie amont de l’île de la Cité, un espace attenant au chevet et au flanc sud de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il est d'une part délimité par une clôture destinée à tenir les promeneurs à l'écart d'éventuelles chutes de pierres du côté de la cathédrale, d'autre part par la rue du Cloître-Notre-Dame au nord, le quai de l'Archevêché à l'est, le parapet donnant sur le petit bras de la Seine au sud et par le parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II à l'ouest. Il est accessible par des portillons aménagés dans la clôture du côté des deux voies qui le bordent et du côté du parvis, à proximité du pont au Double. Ce site est desservi par la ligne à la station de métro \"Cité\".", "section_level": 1}, {"title": "Origine du nom actuel.", "content": "Le square pris son nom actuel en 1970, en l’honneur du pape Jean XXIII (1881-1963). Futur pape (1958-1963) Jean XXIII, monseigneur Angelo Roncalli fut nonce apostolique en France en poste à Paris de 1945 à 1953. Il eut la délicate mission de succéder à monseigneur Valerio Valeri, en poste à Vichy.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "À cet emplacement se trouvait, au Moyen Âge, une voirie appelée \"motta Papellardorum\", c'est-à-dire « motte aux Papelards », ou simplement « le Terrain », où s'égayait tout le personnel de l'église, lorsque celui-ci fut transformé en jardin.
Le terrain qui longe Notre-Dame est occupé jusque vers 1830 par le palais de l'Archevêché qui fut détruit lors des émeutes anti-légitimiste des 14 et. Le palais est alors rasé et un nouveau jardin est créé en 1837 par le préfet Rambuteau qui sera le premier jardin public du quartier. Son aménagement, terminé en 1844, nécessite la démolition la destruction de maisons datant du Moyen Âge.
Le poète et écrivain Nicolas Boileau (1636-1711) habita et mourut dans une maison qui se trouvait rue de l'Abreuvoir (rue supprimée en 1809), à peu près à l'emplacement de la fontaine de la Vierge, œuvre d'Alphonse Vigoureux, rajoutée en 1845, un an après la création du square. Il porte ensuite le nom de « square de l'Archevêché » puis, durant la guerre de 1870 et la commune de Paris, le square devint un parc d'artillerie. En 1906, on a érigé dans le square le buste de Goldoni, donné à la Ville par le duc Melzi d'Eril au nom de la Société Dantesque. Une statue du pape Jean-Paul II du sculpteur Zourab Tsereteli a été offerte et inaugurée le en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et de l'artiste.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le square Jean-XXIII, précédemment square de l'Archevêché, est un espace vert d'une superficie de situé à Paris, dans le.", "tgt_summary": null, "id": 425203}
{"src_title": "Loegrie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L’\"Historia regum Britanniae\".", "content": "C’est dans l’\"Historia regum Britanniae\", parue vers 1135, que la Loegrie apparaît pour la première fois. Brutus de Bretagne, fils d’Ascagne et petit-fils d’Énée, est chassé d’Italie après avoir tué accidentellement son père. Après une longue navigation, il débarque sur une île avec ses compagnons « troyens ». L’île s’appelle Albion, sa nature est riche et elle n’est peuplée que de géants qui sont rapidement exterminés. La terre est cultivée, des maisons sont construites. Brutus donne son nom à l’île, dont les nouveaux habitants sont nommés « Bretons » et parlent la langue bretonne. Corineus, l’un de ses compagnons, nomme sa province « Corinée », c’est-à-dire Cornouailles. Brutus fonde une nouvelle ville sur la Tamise, une nouvelle Troie qui prendra plus tard le nom de Trinovantum, à l’emplacement de l’actuelle ville de Londres. À sa mort, ses trois fils se partagent le royaume : Locrinus hérite le centre et le sud de l’île et lui donne son nom Loegrie, issu donc de Lloegr ; Kamber s’installe à l’ouest et nomme son héritage Cambrie (du nom \"Cymru\", nom du Pays de Galles), Albanactus va dans le nord et crée l’Albanie, issu du mot gaélique Alba, nom de l'Écosse). Le royaume est finalement réunifié, les héritages deviennent des duchés.", "section_level": 1}, {"title": "Le cycle arthurien.", "content": "Logres est le nom du royaume d’Arthur mentionné dans différents textes d'auteurs médiévaux français : Dans le cycle arthurien, Logres correspond au sud-est de l'Angleterre, parfois au royaume d'Angleterre dans son entier, et plus rarement à la capitale de ce pays. Les résidences privilégiées d'Arthur sont Camelot, Carduel et Carleon. Robert de Boron, dans \"Merlin\", appelle Logres la capitale du royaume de Bretagne.", "section_level": 1}, {"title": "Les \"Mabinogion\".", "content": "Dans la traduction anglaise des \"Mabinogion\" de Charlotte Guest, c'est le terme \"Lloegyr\" qui est donné pour la partie est de la Bretagne insulaire.", "section_level": 1}, {"title": "La série \"Kaamelott\".", "content": "Dans la série télévisée \"Kaamelott\", Logres est le royaume que dirige Arthur, qu'il tient de son père Uther Pendragon. Il regroupe les territoires de la province romaine de Bretagne, d'Irlande, de Calédonie, de Carmélide, d'Armorique et d'Aquitaine ainsi que de l'Orcanie, de Gaunes et de Vannes.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Loegrie (aussi connue sous les noms de \"Logris\" ou \"Logres\") est un royaume légendaire qui appartient à l’histoire mythique de l’île de Bretagne, fabriquée par Geoffroy de Monmouth, clerc gallois du, à partir de légendes locales. Fondé par Locrinus selon son \"Historia regum Britanniae\", ce royaume est celui du roi Arthur dans différents textes du Cycle arthurien. ", "tgt_summary": null, "id": 641902}
{"src_title": "Apostasie dans le christianisme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L'enseignement biblique.", "content": "Le nom grec \"apostasia\" (rébellion, abandon, état d'apostasie, défection) ne se trouve que deux fois dans le Nouveau Testament (Actes 21:21 ; 2 Thessaloniciens 2:3). Cependant, « le concept d'apostasie se retrouve dans les Écritures ». Le verbe apparenté \"aphistēmi\" (s'en aller, se retirer, chuter) dénote une signification théologique considérable dans trois passages (Luc 8:13 ; 1 Timothée 4:1 ; Hébreux 3:12).", "section_level": 1}, {"title": "L'apostasie dans l'épître aux Hébreux.", "content": "L'Épître aux Hébreux est le texte classique sur le sujet de l'apostasie dans le Nouveau Testament. Scot McKnight, érudit du Nouveau Testament, soutient que les passages d'avertissement (2:1-4; 3:7-4:13; 5:11–6:12; 10:19–39; 12:1–29) devraient être lus et interprétés. « comme un tout organique, chacun exprimant quatre composantes du message de l'auteur ». Ces quatre composantes sont « (1) les destinataires ou l'audience en danger de commettre le péché, (2) le péché conduisant à (3) l'exhortation, qui, si elle n'est pas suivie, conduit aux (4) conséquences de ce péché.", "section_level": 2}, {"title": "Les théologiens ayant affirmé la possibilité d'apostasie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Augustin (354-430).", "content": "Augustin croyait « que les élus de Dieu persévéreront certainement jusqu'à la fin et atteindront le salut éternel ».", "section_level": 2}, {"title": "Thomas d'Aquin (1225-1274).", "content": "À l'instar d'Augustin, Thomas d'Aquin estima que « celui qui a été justifié par la grâce a toujours besoin de la grâce de Dieu, car celui qui est justifié peut se détourner et être finalement perdu ».", "section_level": 2}, {"title": "Martin Luther (1483-1546).", "content": "A l'instar d'Augustin, Martin Luther croyait que le salut ou « la régénération se faisait par les eaux du baptême ». « Mais », a noté le réformateur, « nous ne restons pas tous avec notre baptême. Beaucoup se détachent du Christ et deviennent de faux chrétiens. « Dans son commentaire sur 2 Pierre 2:22, il écrit ce qui suit sur les apostats de l'Église : « Par le baptême, ces gens ont rejeté l'incrédulité, leur mode de vie impur a été effacé et ils sont entrés dans une vie pure de foi et d'amour. Maintenant, ils tombent dans l'incrédulité et leurs propres œuvres, et ils se souillent de nouveau dans la saleté ».", "section_level": 2}, {"title": "Philippe Mélanchthon (1497-1560).", "content": "Philippe Mélanchthon a écrit un commentaire sur Romains en 1540. Sur ce passage particulier : « Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » (Romains 8:12-13, NEG1979), Mélanchthon appelle cela « l'enseignement à propos de la nouvelle obéissance ». Paul donne cet enseignement afin que les gens « nés de nouveau par la foi » « puissent comprendre à quoi ressemble l'obéissance chez les saints et quelle est la nature du péché qui leur fait perdre la grâce et perdre la foi et le Saint-Esprit ».", "section_level": 2}, {"title": "Thomas Helwys (1550-1616).", "content": "Thomas Helwys fut l'un des co-fondateurs de la dénomination baptiste avec John Smyth. Après avoir rompu avec Smyth en 1610, Helwys écrivit \"A Declaration of Faith of English People Remaining at Amsterdam in Holland in 1611\". Helwys communique clairement sa position concernant l'apostasie au point sept de la Déclaration.", "section_level": 2}, {"title": "John Goodwin (1594-1665).", "content": "John Goodwin fut un puritain qui « présenta la position arminienne sur la déchéance de la foi dans \"Redemption Redememed\" (1651) ». Le travail de Goodwin visait principalement à réfuter la doctrine calviniste de l'expiation limitée, mais il fit une digression de son sujet principal et passa 300 pages à réfuter la doctrine calviniste de la persévérance inconditionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Perspectives théologiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église catholique.", "content": "L'apostasie est, littéralement, une « désertion ». Dans l'Église catholique, le terme est appliqué dans deux domaines différents : l'apostasie dite « de foi » consiste à abandonner la foi chrétienne, éventuellement pour embrasser une autre religion ; l'apostasie « des vœux de religion » consiste, pour un(e) religieux(se) à quitter l'ordre où il (elle) a fait profession. Thomas d'Aquin définissait l'apostasie comme « une certaine façon de s'éloigner de Dieu », et distinguait bien « l'apostasie de la vie religieuse » de « l'apostasie par incroyance » : cette dernière « sépare totalement l'homme d'avec Dieu, ce qui n'arrive pas dans n'importe quel autre péché ». On peut donc définir l'apostasie comme le reniement de la foi et des principes de la foi catholique, ce qui inclut également les dogmes et des traditions et articles de foi formulés par les papes et les conciles, les enseignements des Pères de l'Église et les enseignements ordinaires du magistère.
Thomas d'Aquin et, à sa suite, les théologiens et canonistes établissaient une distinction très nette entre l'infidèle (celui qui n'a jamais reçu le baptême et qui professe une autre religion que la catholique) et l'apostat : ce dernier était plutôt assimilé à l'hérétique (celui qui dévie du dogme et des enseignements de l'Église). En effet, le sacrement du baptême était considéré comme définitif, du moment que les conditions de validité énoncées par le droit canonique avaient été respectées. De plus, le baptisé devait obéir aux préceptes de l'Église qui, à travers les tribunaux des évêques, exerçait un pouvoir de juridiction sur les fidèles. Le juriste romain Prospero Farinacci (1554-1618) assimilait ainsi l'apostat et l'hérétique : il suivait l'opinion commune des Docteurs car, malgré la nuance entre hérésie et apostasie, les normes et les peines canoniques concernant le crime d'hérésie s'appliquaient également au crime d'apostasie. L'apostasie était même considérée comme plus grave, puisqu'il s'agissait d'un abandon total, et pas seulement d'une contestation partielle, de la foi chrétienne par l'individu : or si l'apostat refusait la foi chrétienne, il était toujours considéré comme justiciable des tribunaux d'Église et, en particulier, de l'Inquisition dans les pays où elle était établie. Un cas spécifique posé aux canonistes et aux évêques était celui des apostasies forcées : les persécutions de chrétiens dans l'Empire romain ou, plus tardivement, la capture de chrétiens par les musulmans en Méditerranée pouvaient conduire à ces reniements sous la contrainte. Sur cette question, canonistes et inquisiteurs ont fini par énoncer une modulation des peines en fonction des circonstances du reniement. Les apostats concernés pouvaient ainsi être réintégrés dans l'Église moyennant une pénitence.", "section_level": 2}, {"title": "Protestantisme.", "content": "Dans le protestantisme, notamment dans la période ouverte par le Réveil du début du siècle, et jusqu'aux mouvements fondamentalistes et pentecôtistes du début du, l'affrontement théologique a été très fort, et cette accusation très fréquente. Il arrive aujourd'hui encore que des Églises fondamentalistes considèrent comme apostates d'autres Églises, accusées d'avoir abandonné les « fondamentaux » de la foi chrétienne. Pour le sens de l'apostasie individuelle dans le protestantisme, il faut d'abord avoir une définition précise du cadre de l'appartenance au groupe : pour savoir qui est dehors, il faut définir ce qu'est « être dedans ». Dans le christianisme, globalement, appartient à l'Église celui qui appartient au Christ, à savoir, qui reconnaît Jésus-Christ comme son sauveur. Le protestantisme assume globalement cette définition, mais il reste divisé sur les modalités de son application : Ici donc, l'apostasie correspond au rejet ou à la modification de ce principe fondateur du groupe, à savoir, la reconnaissance de Jésus-Christ comme son sauveur et seigneur.", "section_level": 2}, {"title": "Calvinisme.", "content": "Selon Jean Calvin (1509-1564), une fois que le Saint-Esprit a amené une personne à la régénération (c'est-à-dire lui a donné la vie spirituelle), cette expérience ne peut être perdue et conduit au salut final avec Dieu. Cependant, il a affirmé comme Calvin que les croyants doivent continuellement exercer leur foi afin d'obtenir le salut final avec Dieu.", "section_level": 3}, {"title": "Autres mouvements religieux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Mormonisme.", "content": "Selon l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, quand des gens ou des groupes se détournent des principes de l'Évangile, ils sont en état d'apostasie. Lorsque les hommes corrompent les principes de l'Évangile et apportent des modifications non autorisées à l'organisation et aux sacrements de l'Église, l'apostasie est généralisée. Selon la doctrine mormone, il s'est produit plusieurs périodes d'apostasie générale tout au long de l'histoire du monde. La période appelée la Grande apostasie s'est produite après la mort des apôtres et a duré jusqu'au Rétablissement. Selon la doctrine mormone, il n'y aura pas d'autre apostasie générale avant la seconde venue de Jésus-Christ.", "section_level": 3}], "src_summary": "L'apostasie dans le christianisme est le rejet du Christ par un chrétien. Le terme apostasie vient du grec \"apostasia\" (ποστασία) qui signifie défection, départ, révolte ou rébellion.", "tgt_summary": null, "id": 1722500}
{"src_title": "Les Alternatifs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Orientations.", "content": "Les Alternatifs souhaitent une union de la gauche antilibérale et ont participé aux collectifs du 29 mai qui ont rédigé la Charte antilibérale. Pour l'élection présidentielle française de 2007, ils décident de soutenir une éventuelle candidature unique de la gauche du « non » au traité constitutionnel européen et qui se réclamerait de l'antilibéralisme, au sein des collectifs unitaires. Le, les adhérents approuvent à 82,6 % une motion qui appelle à soutenir la candidature de José Bové. Les Alternatifs continuent à participer à la démarche unitaire au sein des collectifs unitaires après les retraits successifs de la LCR et du PCF. Ils s'engagent ensuite dans la campagne pour la candidature de José Bové. Les Alternatifs soutiennent en 2007 le mouvement Gauche alternative, label national des candidats aux législatives issus des comités unitaires et des ex-comités Bové. Ils sont d'ailleurs partie prenante aux côtés des Communistes unitaires et des collectifs unitaires, ainsi que des courants de l'écologie radicale (le MAI, Écologie Solidaire, AlterEkolo, etc.) et de l'ADS (courant de Marcel Rigout), de la création d'une « Fédération » de militants et de forces de la gauche alternative, premier pas vers un rassemblement plus large de la gauche du « non » qu'ils souhaitent voir aboutir avec le processus lancé par l'appel de \"Politis\". En 2009, plusieurs stratégies s'opposent sur la question des européennes : une partie des militants pense qu'il ne faut pas se présenter à ces élections, étant donné que la gauche antilibérale n'est pas rassemblée (35 %), une autre partie des militants souhaite faire alliance avec le Nouveau Parti anticapitaliste (31 %), tandis qu'une dernière partie des militants souhaite faire alliance avec le Parti communiste français, la Gauche unitaire et le Parti de gauche dans le Front de gauche (30 %). Lors d'un deuxième tour interne, les Alternatifs choisissent finalement de ne pas prendre part aux européennes (55 %) plutôt que de s'allier au NPA (41 %), du fait du. Lors des élections régionales de 2010, Les Alternatifs sont partie prenante d'un accord national les liant au Front de gauche. Leurs candidats figurent à ce titre sur les listes « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » constituées autour du Front de gauche dans plusieurs régions. Conformément à cet accord, Les Alternatifs ont pris la tête de la liste présentée dans la région Alsace. À l'issue des élections, un conseiller régional alternatif est élu en Île-de-France et participe à la constitution d'un groupe avec les élus du PG, en désaccord avec le PCF et les autres élus du Front de gauche qui souhaitaient participer à l'exécutif régional dirigé par le PS. Fin 2011, Les Alternatifs refusent d'intégrer le Front de gauche et quittent la FASE qui, elle, en a fait la demande. Toutefois, les adhérents décident de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2012 lors d'une consultation interne. Le, Les Alternatifs réunis en congrès approuvent majoritairement leur participation au Front de gauche et une démarche consistant à.", "section_level": 1}, {"title": "Fonctionnement interne.", "content": "Ce mouvement n'a ni président, ni secrétaire général, mais un porte-parolat paritaire. En 2009, sont élus à ce poste Jean-Jacques Boislaroussie et Rachel Lafontaine. Les Alternatifs défendent au sein même de leur organisation l'autogestion : les décisions sont prises par la coordination générale des fédérations départementales et des groupes locaux. L'exécutif, assuré par des bénévoles élus à la suite de chaque congrès (se réunissant tous les deux ans), gère uniquement les tâches techniques. Il se réunit souvent sous forme « élargie » en s'ouvrant aux représentants des commissions thématiques de travail et des régions.", "section_level": 1}, {"title": "Organisation de jeunesse.", "content": "Chiche! a été jusqu'en 2001 le mouvement de jeunesse commun aux Verts et aux Alternatifs. À la suite de la décision des Jeunes Verts de faire scission pour créer leur organisation de jeunesse propre, Chiche! a décidé de prendre son autonomie par rapport à toute organisation politique et a donc rompu ses liens organiques avec les Verts comme avec les Alternatifs. Les jeunes Alternatifs s'organisent depuis dans le « rézo jeunes » (commission jeunes) et plusieurs groupes locaux se sont créés, comme les JAG (Gard), les AJT (Tarn) ou les JAP (région parisienne). D'autres sont en cours de création comme à Tours ou Angers. Cette commission souhaite garder l'ambiguïté de constituer à la fois un lieu de rencontre et d'organisation de la jeunesse au sein des Alternatifs, tout en étant à la fois un lieu de réflexion ouvert à tous les âges afin de traiter des problématiques propres à la jeunesse. Ils entretiennent des liens de travail avec la JOC, de par l'histoire et la proximité entre les prêtres ouvriers et le PSU dont les Alternatifs sont les héritiers. Les jeunes Alternatifs sont en général impliqués dans des syndicats étudiants de lutte comme Solidaires étudiant-e-s (auparavant SUD Étudiant ou la FSE).", "section_level": 1}, {"title": "Association de financement.", "content": "Les Alternatifs et précédemment l'AREV, sont affiliés à une association de financement de partis politiques : Solidarité, écologie, gauche alternative (SEGA), qu'ils ont créée en 1993 avec notamment la CAP. Cette association sert également d'association de financement à d'autres groupes de la mouvance de la gauche alternative et écologiste tel les Motivé-e-s, l'ANPAG (Association pour de nouvelles perspectives à gauche), la Gauche alternative 2007, etc.", "section_level": 1}, {"title": "Élus.", "content": "Les Alternatifs comptent à Landerneau, Nantes, Douarnenez, Dunkerque, Nîmes, Auch, Castres, Lutterbach, Lambersart, Grenoble, Besançon, Simiane, Sotteville-lès-Rouen, Beaune, Alès, Gentilly, Vaulx-en-Velin, Couëron, Poitiers, etc. ainsi qu'un élu au conseil régional d'Île-de-France depuis les élections de.", "section_level": 1}, {"title": "Dissolution.", "content": "Le, le congrès des Alternatifs vote la dissolution du mouvement au sein de Ensemble!, une autre composante du Front de gauche. 65,42 % des inscrits votent pour la fusion, 30,55 % contre, et 4,03 % s’abstiennent. La motion minoritaire forme Alternatives et autogestion et plaide pour un projet autogestionnaire autonome. Elle édite le journal \"NRRV\" pour.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Alternatifs est un ancien parti politique français français de gauche radicale. Né en 1998 de la fusion de l'Alternative rouge et verte avec une minorité de la Convention pour une alternative progressiste, il fusionne dans Ensemble! en 2015. Il se réclame de l'altermondialisme, avec comme les solidarités, l'écologie, le féminisme et l'autogestion. ", "tgt_summary": null, "id": 1775504}
{"src_title": "Protectionnisme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "Selon Jean-Luc Gréau, économiste et ancien expert du MEDEF, « contrairement au libéralisme, le protectionnisme n'est pas une idéologie. Mais il s'agit de politiques de", "section_level": 1}, {"title": "Conséquences et justifications du protectionnisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Aspects positifs.", "content": "Les activités économiques protégées peuvent s'abstraire au moins en partie des pressions et contraintes de toutes natures en provenance du contexte concurrentiel. Elles bénéficient de ce fait d'une plus grande liberté de manœuvre et d'une plus grande certitude concernant leur rentabilité et développement futur. Selon l'économiste Jacques Sapir, l'ouverture d'une économie à la concurrence internationale ne peut produire d'effets positifs que si cette concurrence est « juste », c'est-à-dire si elle ne s'accompagne pas de dumping social, environnemental ou fiscal. L'économiste Pascal de Lima note que l'Union européenne applique des droits de douane sur les produits importés en provenance de l'extérieur « pour défendre ses intérêts économiques », mais il estime qu'elle le fait de façon illogique, « se protégeant mal [...], ouvrant les frontières là où le risque économique est plus grand », notamment vis-à-vis de la Chine ou d'autres pays ayant des niveaux de vie beaucoup plus faibles. L'économiste Maurice Allais", "section_level": 2}, {"title": "Aspects négatifs.", "content": "La plupart des économistes affirment que le protectionnisme a un impact négatif sur la croissance économique et le niveau de développement, tandis que le libre-échange a un impact positif sur la croissance et le niveau de richesses. Une enquête réalisée en 1990 indique que 90% des économistes américains estiment que les quotas et tarifs douaniers ont réduit la moyenne de niveau de vie des américains. En 2009 l' publie le résultat d'un questionnaire envoyé à cent membres de l'American Economic Association, tous titulaires d'un doctorat en économie. 83 % estiment que les États-unis devraient supprimer les droits de douane restant, ainsi que les autres barrières protectrices. 10 % sont contre. En avril 2017, vingt-cinq prix Nobel d'économie signent une tribune dans laquelle on peut lire : « Les politiques isolationnistes et protectionnistes et les dévaluations compétitives, toutes menées au détriment des autres pays, sont de dangereux moyens d'essayer de générer de la croissance. » En janvier 2018, le FMI écrit : « La plupart des économistes conviennent qu'une augmentation des obstacles au commerce réduirait la production globale et pèserait sur la prospérité. » Selon l'économiste Daniel Cohen, « le protectionnisme aggraverait la crise", "section_level": 2}, {"title": "Situation d'urgence et Clause de sauvegarde.", "content": "Lorsqu'un pays considère qu'une de ses productions est gravement menacée, la mise en œuvre de la « clause de sauvegarde »", "section_level": 2}, {"title": "L'histoire du protectionnisme.", "content": "Dans l'histoire de la pensée économique, le libre-échange a longtemps été la règle, et le protectionnisme était perçu comme étant une anomalie nuisible au bon développement de l'économie. Mais à partir du, les pensées économiques vont justifier la légitimité du protectionnisme.", "section_level": 1}, {"title": "Les mercantilistes.", "content": "Selon les auteurs mercantilistes, la richesse d'un pays dépend positivement du stock de métaux précieux qu'il possède. La quête de ces ressources, provenant des nouveaux territoires découverts, est comparable à une véritable guerre. Le commerce est considéré comme un jeu à somme nulle : celui qui importe gagne, et celui qui exporte perd. Les États vont donc", "section_level": 2}, {"title": "Le protectionnisme dans la Richesse des Nations.", "content": "Dans son ouvrage maître, Adam Smith justifie le libre-échange, en développant l'idée que, contrairement à ce qu'affirmaient les mercantilistes, le commerce est synonyme de paix et d'enrichissement mutuel. Toutefois, Smith n'est pas contre l'idée d'instaurer des", "section_level": 2}, {"title": "Protectionnisme et libre-échange à l'Époque contemporaine.", "content": "Selon l'historien économiste Paul Bairoch, avant les années 1840, : le décollage industriel de la Grande-Bretagne et de la France au début du bénéficie de fortes barrières douanières, le Zollverein de la Prusse est une union douanière allemande. Aux États-Unis c'est Henry Charles Carey qui promeut le protectionnisme dans les partis politiques américains et dans le monde. D'après l'historien de l’économie Charles Kindleberger, l’abrogation en Grande-Bretagne des lois sur le blé dans les années 1840 était motivée par un « impérialisme libre-échangiste » destiné à « stopper les progrès de l’industrialisation du continent", "section_level": 2}, {"title": "Quelques mesures utilisées dans le cadre du protectionnisme.", "content": "Le protectionnisme peut recourir à plusieurs mesures ; on distingue les mesures tarifaires des mesures non tarifaires.", "section_level": 1}, {"title": "Droits de douane.", "content": "Imposer des droits de douane consiste à taxer les produits", "section_level": 2}, {"title": "Mesures dites non tarifaires.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Procédures de dédouanement.", "content": "Il s'agit d'alourdir les procédures administratives pour les importations (obligation de remplir des documents administratifs compliqués, longue période de blocage", "section_level": 3}, {"title": "Normes techniques ou sanitaires.", "content": "Ces normes correspondent à un cahier des charges (types de traitements autorisés -ou obligatoires- pour les", "section_level": 3}, {"title": "Autres normes professionnelles.", "content": "Les statuts des professions \"protégées\" et autres réglementations / normes faisant barrière à l'accès à ces activités, présentées comme apportant des garanties de", "section_level": 3}, {"title": "Quotas.", "content": "Ils visent à limiter la quantité de produits importés. Exemples :", "section_level": 3}, {"title": "Lois limitant les investissements étrangers.", "content": "Les autorités d'un pays peuvent chercher à protéger certaines activités", "section_level": 2}, {"title": "Manipulation du taux de change.", "content": "Une monnaie se dévalue, ou subit une dévaluation, lorsque son taux de change se déprécie par rapport à une monnaie de référence, ou un panier de monnaies. Un gouvernement peut intervenir sur le marché des changes en « vendant de la monnaie » pour abaisser", "section_level": 2}, {"title": "Passation de marchés publics.", "content": "Un pays peut instituer dans les politiques de passation des marchés publics une préférence pour les produits fabriqués", "section_level": 2}, {"title": "Subventions.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Subventions aux acheteurs.", "content": "Elles consistent à accorder des facilités financières aux clients (crédits bonifiés, déductions d'impôts, etc.). Exemple : Début 2009, les autorités françaises ont décidé de débloquer 5 milliards d'euros pour", "section_level": 3}, {"title": "Subventions aux producteurs.", "content": "Elles visent à donner un avantage (soit sous forme de prêts bonifiés, soit sous forme de dons) aux producteurs nationaux. Exemple : En 2008 et 2009, les États-Unis et la France ont accordé des aides à leurs constructeurs automobiles. Exemple : Depuis 2007, les agriculteurs québécois ont reçu environ 1,1 milliard de dollars par année des différents programmes gouvernementaux fédéraux et provinciaux.", "section_level": 3}, {"title": "Protectionnisme par zones.", "content": "Selon l'ancien député Bernard Carayon, qui a lancé la politique publique d'intelligence économique en France en 2005, l'Union européenne ne pratique presque pas le protectionnisme en matière de marchés publics : pour ce type de marchés (1000 milliards d'euros par an), le taux d'ouverture européen est de 90 %, alors qu'il n'est que de 32 % aux États-Unis, de 28 % au Japon, et de 0 % dans les « pays émergés ».", "section_level": 2}, {"title": "États-Unis.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Marchés publics.", "content": "Depuis les années 1930, les États-Unis adoptent une politique systématique consistant à interdire dans les marchés publics les produits qui ne sont pas fabriqués aux États-Unis. Il existe aussi des subventions. Les lois sont : Voir : Passation des marchés de l'administration américaine : aide-mémoire des liens relatifs aux obstacles les plus fréquents En 1989, le groupe Bull a acheté le constructeur de", "section_level": 3}, {"title": "Advocacy policy.", "content": "Depuis la fin des années 1980, les États-Unis ont élargi cette politique à des actions plus offensives de soutien cohérent des entreprises américaines à l'exportation. Cette politique est appelée « \"advocacy policy\" ». Elle s'appuie sur une organisation spécialisée, l'« \"advocacy center\" », et sur l'utilisation", "section_level": 3}, {"title": "Mesures de rétorsion.", "content": "La section 301 de la loi américaine générale de 1988 sur le commerce et la compétitivité permet à l'Administration américaine de prendre dans des délais très brefs toute mesure de rétorsion à l'égard des partenaires commerciaux dont les pratiques seraient jugées déloyales. En 2000, le président George W. Bush a mis en place des mesures protectionnistes sur les importations d'acier pour satisfaire les demandes des grandes entreprises du secteur dont la productivité était insuffisante. Les effets \"a posteriori\" semblent avoir été négatifs puisque, si les mesures ont sauvé, elles en ont détruit entre et chez les entreprises qui consomment de l'acier.", "section_level": 3}, {"title": "Japon.", "content": "L'un des tarifs douaniers les plus élevés du monde", "section_level": 2}, {"title": "Union européenne.", "content": "La politique agricole commune a longtemps consisté en versement de subventions agricoles. Cette politique a favorisé l'agriculture intensive, ce qui a eu des conséquences dommageables sur le plan du développement durable. En France, on invoque quelquefois l'exception culturelle. Les relations économiques entre l'Union européenne et les États-Unis ont fait l'objet d'un rapport d'information à l'Assemblée nationale en France en 1999. Voir : Rapport d'information déposé par la délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union européenne sur les relations économiques entre l'Union européenne et les États-Unis.", "section_level": 2}, {"title": "En France.", "content": "La France n'est pas un pays protectionniste à part entière. Les douanes sont présentes et contrôlent les importations par voie d'eau et d'air, et obéissent à la politique douanière européenne. C'est vers l'Union et son budget que sont renvoyés l'essentiel des ressources douanières. Dans une perspective de compétitivité relative dans le cadre européen, la douane française mène une politique d'accélération du traitement en douane, allant avec une baisse des contrôles. Mais, selon un sondage Ifop, 65 % des français sont pour un système plus avancé du protectionnisme national.", "section_level": 3}, {"title": "Développements théoriques et points de vue.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le point de vue mercantiliste.", "content": "Chez les mercantilistes le rôle du commerce extérieur est de permettre le gain monétaire, c'est-à-dire l'afflux d'or. Dans cette optique, les mercantilistes préconisent une politique volontariste de soutien aux exportations \"via\" la création de grandes compagnies de commerce ou de grandes manufactures. Au contraire, l'État doit tenter de freiner les importations qui sont synonymes de sorties d'or. Pour Jean-Baptiste Colbert, « \"les compagnies de commerce sont les armées du roi, et les manufactures sont ses réserves\" ». L’objectif de ses « armées » est de repousser les « armées » étrangères. Ainsi pour souligner cette haine du commerce étranger, Antoine de Montchrestien déclare : La logique mercantiliste repose sur l'idée que la richesse n'est fondée que sur le volume détenu de métaux précieux, et que dès lors, ce volume étant défini, le commerce est un jeu à somme nulle. L'enrichissement d'un État par ses exportations ne peut se faire que par l'appauvrissement d'un autre par ses importations. D'autres tel Friedrich List, considèrent le protectionnisme comme nécessaire à court terme pour amorcer le développement d'une économie. Le libre-échange ne serait alors juste", "section_level": 2}, {"title": "Les points de vue libéraux.", "content": "Le concept \"libéral\" doit être analysé en deux branches : Le premier a été le thème d'une déclaration du Parlement britannique en 1820 qui conduisit, en 1846, alors que les conservateurs (\"Tories\") étaient majoritaires, à l'abrogation du \"Corn Law\" (la loi sur le blé) qui protégeait les agriculteurs britanniques. Cette abrogation entraina la ruine de l'agriculture britannique, la baisse violente des prix des denrées alimentaires, la baisse des salaires et l'enrichissement de la \"City\", mais aussi un sous-investissements dans la recherche et la modernisation de l'industrie (F. William Engdahl, \"Pétrole une guerre d'un siècle\", Jean-Cyrille Godefroy, France, 2007, 17). À la même époque, le \"protectionnisme éducatif\" favorisa la création de la Zollverein promue par la Prusse (elle disparaît lorsque l'Allemagne est unifiée en 1870), la modernisation très rapide de ses flottes commerciale et militaire, de ses industries. Le Royaume uni ne récupéra la première place qu'au prix de la défaite militaire allemande. Les libéraux, depuis \"Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations\" d'Adam Smith (1776), ont beaucoup critiqué les théories protectionnistes des mercantilistes. Selon eux, le protectionnisme est une imposture intellectuelle qui ne sert qu'à favoriser des groupes d'intérêt aux dépens du plus grand nombre et du bien public. Lire par exemple les \"Sophismes économiques\" de Frédéric Bastiat (1845), dont le septième, la Pétition des fabricants de chandelles. Pourquoi les libéraux sont-ils opposés au protectionnisme? 1. Pour des raisons morales : le protectionnisme est l'expression de la loi du plus fort, celle de l'État, qui favorise arbitrairement certains producteurs aux dépens d'autres (étrangers ou non) ; 2. Pour des raisons économiques : contrairement à ce que beaucoup pensent naïvement, le protectionnisme ne profite pas aux pays qui le pratiquent. Son seul effet, résultant de la fermeture du marché, est d'augmenter les coûts des produits dans le pays protectionniste, et ceci au profit de quelques producteurs qui s'enrichissent indûment. Le commerce international pouvant être vu dans la majorité des situations comme un accord gagnant-gagnant, la mise en place de mesures protectionnistes diminuera le bien-être global. Par exemple, la majorité des historiens économiques considèrent que la Grande Dépression a été aggravée par les mesures protectionnistes mises en place dans les années 1930, comme la loi Hawley-Smoot. Dans les années 1980, début 1990, des économistes tels que Jagdish Bhagwati ont insisté sur les activités de recherche de rente qu'induisaient les politiques", "section_level": 2}, {"title": "Les points de vue altermondialistes.", "content": "Le mouvement altermondialiste s'oppose à la concurrence internationale entre les travailleurs qu'induit la baisse des tarifs douaniers entre les États (« libre échange »). C'est en ce sens que le mouvement altermondialiste a organisé la protestation contre la conférence ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce à Seattle le 30 novembre 1999. À la suite de manifestations parfois violentes contre les forces de police, le sommet n'a pu se dérouler normalement. Reste que le mouvement altermondialiste est aujourd'hui traversé d'un débat entre partisans de ce que l'ancien président d'Attac Bernard Cassen a nommé des formes de « protectionnisme altruiste » et des économistes critiques du protectionnisme. D'autres altermondialistes préconisent le commerce équitable. Le commerce international n'est", "section_level": 2}, {"title": "Le point de vue du protectionnisme européen.", "content": "L'Europe économique issue des traités successifs depuis la création de la CEE à Rome en 1957 a permis de faire aujourd'hui de la zone des 28 un espace économiquement unifié, très intégré, reposant sur une libre circulation des capitaux, des biens, des services et des personnes. La question est maintenant de savoir si un protectionnisme « extérieur » est possible, afin de protéger un marché intérieur de 500 millions de consommateurs. Les défenseurs de ce projet mettent en avant le taux d'ouverture de 12 % de la zone régionale (88 % du commerce européen se fait avec un membre de l’Union), taux assez faible pour permettre des politiques économiques communes ainsi que des tarifs extérieurs plus protecteurs pour les secteurs en difficultés (délocalisations). Les États-Unis sont paradoxalement l'un des pays le plus protecteur du monde. Les adversaires d'un tel projet mettent en avant les méfaits du protectionnisme, la remise en cause de la concurrence, le risque de repli des États sur eux-mêmes. Ainsi les États-Unis ont accusé l'Union européenne de renier la signature qu'elle a donnée au \"General Agreement on Tariffs and Trade\" (GATT) en créant un marché commun entre les États membres. Selon eux, le marché auto-élimine les entreprises les moins rentables (cas du textile) qui se délocalisent vers des pays où la main-d'œuvre est moins chère ; les pays dits « développés » sont quant à eux voués à se spécialiser dans des secteurs innovants, à forte « matière grise », et non concurrençables - pour le moment - par les pays émergents. Une critique plus profonde a été faite par Maurice Allais : pour réussir, une union douanière doit être cohérente, ce qui n'est pas le cas : la crise grecque et la réaction allemande", "section_level": 2}, {"title": "Le point de vue nationaliste.", "content": "D'autres, proche du nationalisme anti-mondialiste, avancent que les pays développés seraient menacés par les pays émergents et devraient s'en protéger vu que ceux-ci auraient de meilleurs coûts de production dans certains types d'activités. De fait, ces mouvements sont l'expression d'un même mal généré par un libre-échangisme", "section_level": 2}, {"title": "Le point de vue localiste.", "content": "Pour les partisans de la relocalisation des activités humaines, le protectionnisme doit se penser de la famille à l'unité civilisationnelle : l'Europe. Le protectionnisme n'est pas conçu comme un moyen de protéger un niveau d'organisation humaine en particulier (nation, région, etc.) mais comme un moyen de recentrer l'activité économique sur", "section_level": 2}, {"title": "Controverse sur le rôle du protectionnisme lors de la Grande Dépression de 1929.", "content": "Pour discréditer les mesures protectionnistes, des partisans du libre-échange proclament que les mesures protectionnistes instaurées après la Grande Dépression de 1929 auraient aggravé la crise économique. Par conséquent, certains prétendent même que ces mesures protectionnistes auraient conduit à la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'à la montée du nazisme et du fascisme. Ce parallèle fallacieux entre protectionnisme et xénophobie étant très souvent repris dans les médias. Jacques Sapir réfute ces hypothèses en expliquant que « \"la chute du commerce international a d'autres causes que le protectionnisme\" ». Il fait remarquer que « \"la production intérieure des grands pays industrialisés régresse [...] plus vite que le commerce international ne se contracte. Si cette baisse avait été la cause de la dépression que les pays ont connue, on aurait dû voir l'inverse. \"» De plus, « \"si la part des exportations de marchandises dans le produit", "section_level": 2}, {"title": "Le « taux d'ouverture » et les rétorsions commerciales.", "content": "Les interdépendances croissantes entre pays apparaissent comme un obstacle aux politiques protectionnistes. En effet, un pays qui protège son marché domestique s'expose à des répliques douanières de la part de ses partenaires. Ainsi, en cas d'escalade protectionniste, les emplois liés à l'export peuvent être menacés. Cet argument", "section_level": 2}], "src_summary": "Le protectionnisme est une politique économique interventionniste menée par un État ou un groupe d'États, consistant à protéger ses producteurs contre la concurrence des producteurs étrangers. Les buts peuvent être le maintien de l'emploi dans certains secteurs d'activité, la diminution du déficit commercial, ou la défense du niveau de vie. Les mesures protectionnistes consistent essentiellement à freiner les importations (barrières douanières, normes contraignantes, freins administratifs...), encourager les exportations (subventions diverses, incitations fiscales, dévaluation, dumping comme le « protectionnisme offensif »), privilégier les entreprises nationales dans les appels d'offres de marchés publics, ou empêcher les investisseurs étrangers de prendre le contrôle d'entreprises nationales. ", "tgt_summary": null, "id": 116823}
{"src_title": "Technologies terriennes dans Stargate", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Liste.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Iris.", "content": "C'est un dispositif servant de bouclier à la porte des étoiles, il empêche l'arrivée de visiteurs indésirables.", "section_level": 2}, {"title": "GDO.", "content": "Un G.D.O (\"Garage Door Opener\") est un petit boîtier électronique délivré à toute équipe traversant la porte des étoiles de la base militaire SGC ou d'Atlantis. C'est un appareil inventé dans le cadre des séries \"Stargate SG-1\" et \"Stargate Atlantis\".", "section_level": 2}, {"title": "Dans \"Stargate SG-1\".", "content": "Lors de la première attaque du SGC par les Goa'ulds, les militaires se sont immédiatement rendu compte que la porte des étoiles de la Terre devait être protégée, c'est à ce moment-là que l'armée fait construire un iris devant la porte des étoiles, dans l'épisode \"Enfants des dieux\" (1x02), empêchant toute entrée imprévue au sein du SGC. Mais pour prévenir le SGC qu'il faut ouvrir l'iris, les équipes SG ont besoin d'un GDO afin de s'identifier. Chaque équipe a son code d'identification (une longue série de chiffres). Un membre de l'équipe envoie ce code lorsque la porte est activée et le SGC ouvre l'iris. Les codes sont fréquemment mis à jour.", "section_level": 3}, {"title": "Dans \"Stargate Atlantis\".", "content": "À l'arrivée de l'expédition du Dr Weir dans la cité d'Atlantis, Peter Grodin, un ancien scientifique (décédé), met en marche un bouclier placé devant la porte des étoiles. Il joue le même rôle que l'iris placé devant la porte des étoiles de la Terre. Lors des premières missions interplanétaires réalisées par les militaires de l'expédition, les équipes utilisaient le même principe de reconnaissance qu'au SGC. Puis, avec le temps, les équipes d'Atlantis ont remplacé le GDO par un petit appareil plus simple d'utilisation, en effet, il suffit, désormais, de placer son doigt sur une plaque, et, par un système de reconnaissance d'empreintes digitales, le système identifie la personne voulant aller sur Atlantis et autorise ou pas l'ouverture du bouclier.", "section_level": 3}, {"title": "MALP.", "content": "La sonde MALP ou « Sonde de Laboratoire Analytique Mobile » (, en anglais) est un objet fictif inventé dans la série télévisée \"Stargate SG-1\" et aussi utilisé dans la série \"Stargate Atlantis\". Il s'agit d'un robot d'exploration destiné à franchir la porte des étoiles et à renvoyer des informations sur l'environnement de la planète visitée, telles que : l'atmosphère, les radiations, les traces de vie et de civilisations ou la présence d'un DHD fonctionnel pour le retour. Le MALP est équipé : Certains modèles de MALP ont été modifiés pour des missions spécifiques telles que le transport de matériel, le transport d'armes nucléaires ou encore servir de plateforme à des mitrailleuses lourdes. Plusieurs exemplaires du MALP ont été créés pour la série télévisée. L'original, que l'on voit dans le film \"Stargate, la porte des étoiles\", était en fait un véritable robot, le Hazbot III, que le Jet Propulsion Laboratory avait prêté à la production. Il a depuis lors fait l'objet d'une vente aux enchères. Il existe un équivalent du MALP dans la série \"Stargate Universe\" : le kino, dont la réserve se situe sur le \"Destinée\", créé par les Anciens et qui est une petite boule télécommandée.", "section_level": 2}, {"title": "Missiles nucléaires Mark.", "content": "Ce sont les missiles nucléaires utilisés dans la franchise, il en existe plusieurs versions numérotés. Les vaisseaux de classe BC-304 sont équipés de ces missiles. Le vaisseau mère de Ra dans le film Stargate est détruit par une bombe Mark III.", "section_level": 2}, {"title": "Station Midway.", "content": "La station Midway est une station spatiale fictive dans la série télévisée \"Stargate Atlantis\". Elle se situe dans le vide spatial entre la galaxie de Pégase et la Voie lactée. Son rôle est de servir de lien pour le pont inter-galactique entre le SGC et Atlantis. Le voyage (en Jumper ou à pied) à travers les portes placées à des endroits bien précis dans l'espace depuis Midway en direction d'Atlantis ou bien en direction du SGC, prend environ une demi-heure. C'est donc un gain de temps considérable quand on sait qu'il faut trois semaines au Dédale ou l'Apollo pour faire le voyage de la Terre jusqu'à Atlantis en Hyperespace.", "section_level": 2}, {"title": "UAV.", "content": "Un UAV (, en anglais) est un drone utilisé par le SGC. Envoyé grâce à une rampe de lancement à travers la porte des étoiles, il peut servir à faire une reconnaissance aérienne des planètes avec une autonomie de.", "section_level": 2}, {"title": "Vaisseaux.", "content": "Grâce aux technologies récupérées par les équipes d'exploration, les terriens purent créer des vaisseaux de toutes tailles (chasseurs et croiseurs).", "section_level": 2}], "src_summary": "Dans l'univers fictif de \"Stargate\", l'un des principaux buts du programme porte des étoiles est de combiner technologies terriennes et extra-terrestres afin de se défendre contre des menaces, notamment des Goa'ulds et Oris. Ces explorations ont permis à la Terre de rattraper son retard technologique en grande partie grâce à l'aide de leurs alliés Asgards.", "tgt_summary": null, "id": 608773}
{"src_title": "Jinmu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Tradition.", "content": "Selon la tradition décrite dans le \"Kojiki\" (\"Récit des faits anciens\", ouvrage considéré comme le tout premier écrit du Japon) et le \"Nihon shoki\", Jinmu est né le, meurt le et fonde l'Empire du Japon le. Comme les autres premiers empereurs du Japon, son existence historique n'est pas attestée et sa vie relève surtout de la mythologie. Jinmu, qui signifie « puissance divine », est un nom posthume, de forme chinoise et d'inspiration bouddhiste, attribué au à Kamu Yamato Iware Hiko no Mikoto lors de la compilation des légendes Yamato dans le \"Kojiki\". D'autres appellations existent, notamment : Kamu Yamato Iware Hiko no Sumera-Mikoto (\"Nihongi\") et Kamu Yamato Iware Hiko Ho Ho Demi Tennō (\"Nihon ōdai ichiran\").", "section_level": 1}, {"title": "Ascendance.", "content": "Selon la croyance shinto, Jinmu est considéré comme un arrière-arrière-arrière-petit-fils de la déesse du soleil Amaterasu. Celle-ci avait un fils nommé Ame no Oshihomimi no Mikoto et à travers lui un petit-fils, Ninigi-no-Mikoto. Elle envoie son petit-fils dans l'archipel japonais où il épouse la princesse Konohana-Sakuya. L'un de leurs trois enfants est Hikohohodemi no Mikoto, aussi appelé Yamasachihiko, qui épouse la princesse Toyo-tama, fille d'Owatatsumi, dieu de la mer et frère d'Amaterasu. Ils ont un fils nommé Hikonagisa Takeugaya Fukiaezu no Mikoto. L'enfant, abandonné par ses parents à la naissance, est élevé par la princesse Tamayori, la jeune sœur de sa mère Tamayori-bime. Ils finissent par se marier et ont quatre enfants, dont le dernier devient l'empereur Jinmu.", "section_level": 2}, {"title": "Migration.", "content": "Toujours selon le \"Kojiki\" et le \"Nihon shoki\" (dont les récits diffèrent cependant en de nombreux points), les frères de Jinmu, nés à Takachiho (au sud de Kyūshū, dans l'actuelle préfecture de Miyazaki), émigrent dans l'est pour trouver un meilleur endroit où s'implanter afin de régner sur la région. Itsuse no Mikoto, frère aîné de Jinmu, est le dirigeant initial de la migration, et ils traversent la mer intérieure de Seto avec l'aide du chef tribal local Sao Netsuhiko. Alors qu'ils atteignent Naniwa (l'actuelle Osaka), ils rencontrent une farouche résistance de la part d'un autre chef local, Nagasunehiko (« Homme aux longues jambes ») et Itsuse est tué dans la bataille. Jinmu, considérant qu'ils avaient perdu car ils avaient combattu vers l'est, contre le soleil, décide par conséquent de débarquer à l'est de la péninsule de Kii et de combattre tourné vers l'ouest. Ils atteignent Kumano, et guidés par, se rendent à Yamato, où ils affrontent à nouveau Nagasunehiko et, cette fois, remportent la victoire. Selon une autre légende, un milan d'or se pose sur l'arc de Jinmu, et dardant des rayons de lumière éblouissante sur les ennemis des Amatsukami, perce le brouillard qui s'était appesanti sur le champ de bataille. Jinmu saisit l'opportunité pour remporter la victoire. Cette bataille décisive aurait eu lieu le du du calendrier japonais traditionnel, sur le site d'un village nommé Tobi-no-Mura en l'honneur du milan d'or. Cette victoire miraculeuse est représentée dans nombre d'œuvres d'art, notamment des peintures de l'ère Shōwa et des statues de parade de Jinmu. Elle est aussi commémorée par l'Ordre du Milan d'or, qui sous l'Empire récompensait les faits d'armes. Au Yamato, Nigihayahi no Mikoto, qui clame aussi être un descendant des dieux de Takama-ga-hara, est le protégé de Nagasunehiko, et utilise un arc et des flèches pour démontrer sa légitimité. Cependant, quand Nigihayahi rencontre Jinmu, il accepte sa légitimité, et Jinmu est couronné empereur au palais de Kashihara. Nagasunehiko est quant à lui exécuté sur décret impérial, par ce qu'il complote une reprise des hostilités, en dépit du fait d'avoir accepté la supériorité des reliques de Jinmu (Sanshu no Jingi, Futsunushi no Tsurugi, l'arc et les flèches de Jinmu...) prouvant sa légitimité de monarque de droit divin, sur celles de Nigihayahi (un arc et des flèches, ainsi que les témoignages oculaires d'êtres descendus sur terre sur Ame no Iwa Bune, une barque voguant dans les airs). Les descendants de Nigihayahi acceptent de servir loyalement, et auraient formés le clan Mononobe, prestigieux dans le Japon archaïque, et qui a plus ou moins subsisté jusqu'à l'époque moderne malgré des revers de fortune. Le jour de l'an du calendrier luni-solaire japonais est traditionnellement célébré comme le début du règne de l'empereur Jinmu. En 1872, le gouvernement de Meiji proclame que le jour de la fondation du Japon est le 11 février -660 du calendrier grégorien. Cette date mythique est commémorée par le jour férié \"Kigensetsu\" (« jour de l'ère ») de 1872 à 1948, puis sous celui de \"Kenkoku kinen no hi\" (« jour de la fondation nationale ») depuis 1966.", "section_level": 2}, {"title": "Légende.", "content": "Jinmu aurait reçu d'Amaterasu trois objets extraordinaires : le Yata no Kagami, un miroir magique lui permettant de voir toutes les îles du Pacifique, le Magatama, un bijou et le Kusanagi-no-tsurugi, une épée. Ces trois objets seraient, de nos jours encore, cachés dans trois sanctuaires différents au Japon.", "section_level": 1}, {"title": "L'empereur et la propagande Shōwa.", "content": "Dès 1928, l'empereur Shōwa devint associé au renouveau du principe du \"Hakkō ichi'u\", les huit coins du monde sous un seul toit. Cette expression avait été employée selon le Nihon shoki par Jinmu pour décrire son destin et devint le fondement de l'expansionnisme du Japon Shōwa. En 1940, le Japon célébra en grande pompe le \"Kigensetsu\", coïncidant avec le 2600 anniversaire de la fondation mythique de la nation.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'empereur, fondateur mythique du Japon, est considéré comme le descendant de la déité shinto Amaterasu et fils d'Ugayafukiaezu. La maison impériale actuelle du Japon fonde ses droits au trône du chrysanthème sur la descendance directe de Jinmu.", "tgt_summary": null, "id": 1050495}
{"src_title": "Carol Szathmari", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Szathmary est né dans la ville de Kolozsvár (aujourd'hui Cluj-Napoca, Roumanie), en Transylvanie en 1812. Au départ, il a étudié le droit au Collège réformé de Cluj. À l'âge de dix-huit ans, il s'installe à Bucarest. Il étudie la peinture de 1832 à 1834 à Rome et, à son retour à Bucarest, il fut fréquemment chargé de réaliser des peintures pour les boyards de Valachie. Plus tard, il atteint la notoriété en tant qu'artiste officiel de la cour royale roumaine. Il a passé la majeure partie de sa vie à Bucarest, où il est mort en 1887.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "En 1848, il prend sa première photographie, en utilisant le procédé du calotype, d'une statue de Cupidon aux deux bras cassés.. En 1850, il maîtrisait suffisamment le processus photographique pour ouvrir un studio de photographie commerciale à Bucarest. Parmi ses clients pour des portraits dans son studio de Bucarest, on compte des officiers militaires russes et turcs de haut rang. Ces contacts lui permettent d'accéder aux camps militaires des deux côtés de la Valachie, de la bataille qui allait devenir la guerre de Crimée. En 1853, à l'aide d'un wagon spécialement équipé d'une chambre obscure pour le traitement des plaques de verre au collodion humide, il se rend sur les rives du Danube et à divers autres endroits : paysages, fortifications et champs de bataille où il photographie diverses troupes turques et russes, leur équipement et leurs commandants. Il expose ses photos, reliées dans un album, à l'Exposition Universelle de 1855. Pour son travail présenté à l'exposition, il a reçu la médaille de deuxième classe. En juillet de la même année, il présente des copies de son travail à la reine Victoria lors d'une réunion privée au château d'Osborne, sur l'île de Wight, et elle lui décerne une médaille d'or en reconnaissance de son travail. Il a également rencontré en privé en 1855 l'empereur Napoléon III. La même année, il présente à François-Joseph deux albums de pages de ses photographies. En février 1860, il est chargé de produire une lithographie d'une carte de la Valachie, basée sur la première étude géographique détaillée de la région réalisée par les Autrichiens pendant la guerre de Crimée. En 1863, Szathmary reçoit le titre de \"Peintre et Photographe de Cour du Prince Régnant\" par le souverain roumain Alexandre Jean Cuza et du premier roi de Roumanie, Carol de Roumanie. En 2012, le Musée national Cotroceni de Bucarest a organisé une exposition rétrospective de de ses peintures et photographies, à l'occasion du anniversaire de sa naissance.", "section_level": 1}, {"title": "Collections.", "content": "Trois des photographies de Szathmari sont incluses dans la collection du Musée international de la photographie et du film à George Eastman House, à Rochester, New York : « Le camp du lanceur russe à Craiova », « Le bombardement de Silistra » et le portrait du lieutenant-général Soimonoff, commandant de la division russe, tué lors de la bataille d'Inkermann. La Royal Collection à Londres, en Angleterre, détient un album de photographies que Szathmari a personnellement présenté à la reine Victoria vers 1855. La Bibliothèque nationale de Roumanie détient de nombreuses photographies de Szathmari, y compris son travail de portraitiste commercial, dans une collection intitulée \"Carol Pop de Szathmari photographies\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Carol Szathmari (en hongrois : \"Szathmáry Pap Károly\" ; en roumain : \"Carol Popp de Szathmary,\" né le à Kolozsvár et mort le à Bucarest ) est un peintre, lithographe et photographe d'origine austro-hongroise. Il est considéré comme le premier photographe de guerre au monde en raison de ses photos du champ de bataille prises pendant la première année de la guerre de Crimée.", "tgt_summary": null, "id": 2380394}
{"src_title": "Continuité (mathématiques)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition pour les fonctions réelles.", "content": "Ainsi est continue en si et seulement si la limite de en existe (elle vaut alors nécessairement ). De même, dans la définition formelle de la limite, une définition équivalente est obtenue en remplaçant formula_1 par formula_2 ou formula_3 par formula_4. Cela veut dire qu'en fixant un seuil ε, on peut trouver un intervalle autour de tel que soit à une distance inférieure à ε de.", "section_level": 1}, {"title": "Commentaire.", "content": "C'est l'idée du seuil ε fixé à l'avance qui est importante. Cette définition est le fruit des efforts des mathématiciens du pour rendre rigoureuse la notion intuitive de continuité. En analyse non standard, une approche plus intuitive est possible : on dira que est continue en si est infiniment petit quand est infiniment petit. Tout repose alors sur une définition rigoureuse des infiniment petits et cette définition ne s'applique qu'aux fonctions dites standards. La définition globale de la continuité dans le cadre des espaces topologiques (voir plus bas) permet elle aussi de s'affranchir des ε, mais ceci au prix du formalisme de la topologie générale.", "section_level": 2}, {"title": "Propriétés.", "content": "La notion de continuité sur un intervalle pour les fonctions réelles La composée de fonctions continues est une fonction continue. La composée d'une fonction continue et d'une suite convergente est une suite convergente. Les propriétés de stabilité de la continuité par combinaison linéaire (i.e. pour tous α, β réels et \"f\", \"g\" fonctions réelles continues, la fonction α\"f \"+ β\"g\" est continue) et par produit de deux fonctions font de l'ensemble des fonctions continues une algèbre sur le corps des réels.", "section_level": 2}, {"title": "Définition dans le cas des espaces métriques.", "content": "La droite réelle est un espace métrique, la distance usuelle sur R étant celle qui à deux nombres associe la valeur absolue de leur différence. La définition ci-dessus se généralise donc naturellement :", "section_level": 1}, {"title": "Définition.", "content": "À nouveau, ƒ est ainsi continue en \"a\" si et seulement si la limite de ƒ en \"a\" existe (elle vaut alors nécessairement ƒ(\"a\")).", "section_level": 2}, {"title": "Définition générale (espaces topologiques).", "content": "On donne deux définitions équivalentes dans le cas des espaces topologiques.", "section_level": 1}, {"title": "Définition locale.", "content": "On peut faire reposer la définition locale (c'est-à-dire pour un point) de la continuité sur la notion de limite : Si \"F\" est séparé (ou même seulement T) comme tout espace métrisable, il suffit pour cela qu'il \"existe\" une limite de \"f\" en ce point. La notion de seuil utilisée pour les fonctions réelles est généralisée par la notion de voisinage : formula_6 désigne l'ensemble des voisinages de, et formula_7 ceux de. On démontre alors : La fonction est dite continue sur \"E\" (ou simplement : continue) si elle est continue en tout point de \"E\". Elle est dite continue sur une partie \"A\" de si sa restriction à \"A\" (muni de la topologie induite) est continue (il \"suffit\" pour cela que soit continue en tout point de \"A\").", "section_level": 2}, {"title": "Caractérisations globales.", "content": "On peut déduire de la définition locale trois caractérisations équivalentes des applications qui sont continues (en tout point de l'espace de départ). La première d'entre elles est qu'une application est continue si et seulement si l'image réciproque de tout ouvert de l'espace d'arrivée est un ouvert de l'espace de départ. La suivante, analogue, s'écrit en termes de fermés. La quatrième utilise les notions d'adhérence et d'image directe et les deux dernières, celles d'adhérence ou de frontière et d'image réciproque. Le lien avec la notion intuitive est le suivant : quand une fonction « saute », cela signifie que des points très proches de l'espace de départ, se retrouvent sur des points très éloignés à l'arrivée. Or pour une application continue, ces sauts sont impossibles, car si l'on considère un point du départ et son image à l'arrivée, on sait que", "section_level": 2}, {"title": "Équivalence de la définition métrique et topologique.", "content": "Un espace métrique (\"E\", \"d\") possède une topologie associée. Pour tout point \"a\" de \"E\", les boules ouvertes de centre \"a\" et de rayons strictement positifs forment une base de voisinage de \"a\" pour cette topologie. Si désigne la topologie associée à un espace métrique (\"E\", \"d\"), alors : En effet, la fonction est continue en \"a\" du point de vue topologique si et seulement si (en utilisant les \"d\"-boules formant une base de voisinages de \"f\"(\"a\")) : En utilisant les \"d\"-boules formant une base de voisinages de \"a\", cette condition se réécrit : ou encore : ce qui correspond exactement à la définition de la continuité formalisée par les distances.", "section_level": 2}, {"title": "Notion de continuité dans l'histoire.", "content": "La continuité n'a pas toujours été définie de la façon précédente. Euler dans son \"Introductio in analysin infinitorum\" définit la fonction continue comme une fonction définie par une seule expression analytique finie ou infinie (série entière) et appelle fonctions discontinues ou mixtes celles possédant plusieurs expressions analytiques suivant les intervalles. Sylvestre Lacroix (1810) appelle fonction continue une fonction dont toutes les valeurs sont définies à partir d'une même loi ou dépendent d'une même équation. Cette notion de continuité s'appelle la continuité eulérienne et est plus restrictive que la définition actuelle. Par exemple, la fonction définie pour tout réel négatif par \"f\"(\"x\") = \"x \"et tout réel positif par \"f\"(\"x\") = \"x\" est continue au sens actuel et mixte (discontinue) au sens d'Euler. La définition que nous utilisons aujourd'hui est celle donné par Bernard Bolzano dans sa théorie des fonctions : « La fonction \"f\"(\"x\") varie suivant la loi de continuité pour la valeur \"x \"si la différence peut-être rendue plus petite que toute valeur donnée. » (Prague 1816). Augustin Louis Cauchy dans son \"Cours d'analyse de l'école royale polytechnique\", définit la continuité en \"x \"par : \"f \"est continue en \"x \"si la valeur numérique de la différence \"f\"(\"x + a\") – \"f\"(\"x\") décroit indéfiniment avec celle de \"a\", utilisant ainsi les notions des infiniment petits. Une autre définition de la continuité, inspirée de celle de Cauchy est la caractérisation séquentielle. La définition séquentielle de la continuité globale n'est équivalente à la définition moderne que sur un espace séquentiel. Malgré cette définition formelle, l'utilisation de la continuité reste au début du grandement intuitive quand on voit Cauchy tenir le raisonnement suivant, pour démontrer le théorème des valeurs intermédiaires : « La fonction \"f \"étant continue entre les points \"x\" et \"x\", la courbe qui a pour équation \"y = f\"(\"x\") sera continue entre les points (\"x\", \"f\"(\"x\")) et (\"x\", \"f\"(\"x\")) et la droite d'équation \"y = b \"qui passera entre les ordonnées \"f\"(\"x\") et \"f\"(\"x\") ne peut que rencontrer dans l'intervalle la courbe mentionnée. » Il existe aussi une notion de continuité plus forte : la continuité uniforme dans laquelle la distance |\"f\"(\"x\") – \"f\"(\"x\")| peut être rendue aussi petite que l'on veut pour n'importe quel couple (\"x\", \"x\") tels que la distance soit suffisamment faible. Contrairement à la continuité classique (continuité en un point \"a \"fixé), la continuité uniforme assure que la majoration est vraie sans avoir besoin de fixer \"a\". Cette notion fut précisée par Edouard Heine en 1872.", "section_level": 1}], "src_summary": "En mathématiques, la continuité est une propriété topologique d'une fonction. En première approche, une fonction \"f \"est continue si, à des variations infinitésimales de la variable \"x\", correspondent des variations infinitésimales de la valeur \"f\"(\"x\"). ", "tgt_summary": null, "id": 356567}
{"src_title": "Duc de Reichstadt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine du titre.", "content": "François I d'Autriche traita celui qui avait été brièvement proclamé empereur des Français sous le nom de Napoléon II comme un membre de sa famille et il le fit élever parmi les archiducs d'Autriche. Il souhaita lui conférer un titre, des armes, des revenus qui lui permissent de tenir son rang à la cour. À cette fin, le, il délivra plusieurs lettres patentes. La première érige en duché le domaine de Reichstadt, la deuxième lui attribue le titre de duc de Reichstadt avec la qualification d'altesse sérénissime, la troisième lui assure ces terres par acte de donation. Il érigea la ville de Reichstadt en duché héréditaire et fixa par quatre lettres patentes impériales du le titre, les armes, le rang et les revenus de son petit-fils. L'empereur François I d'Autriche précisa également que le duc de Reichstadt devait prendre rang, tant à sa Cour que dans l'étendue de l'empire d'Autriche, immédiatement après les princes de sa famille et les archiducs d'Autriche. Le, l'empereur François I d'Autriche prit par disposition particulière dans la perspective d'un mariage du duc, la décision d'ériger en majorat ces terres en faveur d'une descendance masculine.", "section_level": 1}, {"title": "Reichstadt.", "content": "Reichstadt était une petite ville de Bohême et s'appelle aujourd'hui Zákupy et fait partie de la République tchèque. Son nom allemand signifie « ville d'Empire », ce qui peut être compris comme « ville libre » car dépendant directement de l'Empereur. Le duché de Reichstadt n'était pas un duché souverain. Son titulaire ne s'y rendit jamais.", "section_level": 1}, {"title": "Armes.", "content": "\"De gueules à deux lions passants et une divise d'or, l'écu ovale tenu par deux griffons de sable et d'or tenant chacun une bannière de guerre aux armes. Chapeau et manteau ducaux\". On peut noter leur ressemblance aussi bien avec celles des Bonaparte avant leur ascension qui sont \"de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même\" qu'avec celles de la maison d'Autriche qui sont \"de gueules à la fasce d'argent\". Un buste de Napoléon François Bonaparte en marbre blanc (Vienne, vers 1830) issue de la collection du prince zu Hohenlohe-Schillingsfurst figure à une vente publique organisée par Christie's à Paris le 13/06/2017 (reprod. coul. dans \"la Gazette Drouot\" du 12/06/2017, p. 51.)", "section_level": 1}], "src_summary": "Duc de Reichstadt est le titre donné au fils de Napoléon I et de Marie-Louise d'Autriche par son grand-père maternel François I d'Autriche.", "tgt_summary": null, "id": 595366}
{"src_title": "Jaroslav Svoboda", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière en club.", "content": "Formé au HC Olomouc, Jaroslav Svoboda joue sa première saison professionnelle avec cette équipe en 1.liga tchèque lors de la saison 1997-1998. Au terme de cette saison, il est réclamé par les Hurricanes de la Caroline en du repêchage d'entrée dans la LNH 1998. Lors de cette même saison, il part jouer avec l'équipe junior du Ice de Kootenay de la Ligue de hockey de l'Ouest. En 1999-2000, il mène le Ice à la Coupe du Président après avoir remporté la finale des séries contre les Chiefs de Spokane. Il mène au chapitre des buts (15) et des points (28) lors ces séries. Il joue la saison 2000-2001 dans la Ligue internationale de hockey avec le club-école des Hurricanes, les Cyclones de Cincinnati, puis fait ses débuts dans la Ligue nationale de hockey avec l'équipe de Caroline la saison suivante. Il joue 10 matchs avec les Hurricanes au cours de cette saison en plus de jouer les séries 2002 de la Coupe Stanley alors que son équipe atteint la finale. En, il est échangé aux Stars de Dallas contre un choix de repêchage mais la totalité de la saison 2004-2005 de la LNH est annulée en raison d'un lock-out et joue la saison dans son pays natal. Il joue la saison 2005-2006 dans la ligue nationale avec les Stars avant de retourner en République tchèque en 2006. Il joue trois saisons avec le HC Znojemští Orli puis trois autres avec le HC Kometa Brno au championnat tchèque avant de jouer la saison 2012-2013 avec le HC Lev Prague dans la Ligue continentale de hockey (KHL) puis retourne cette même saison dans l'Extraliga avec le HC Sparta Prague. Après une saison au sein du KLH Chomutov dans l'Extraliga en 2013-2014, il joue la saison 2014-2015 avec le HC Red Ice en Ligue nationale B en Suisse puis avec le MHC Martin au championnat slovaque.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière internationale.", "content": "Il représente la République tchèque au niveau international. Il a joué avec l'équipe à l'occasion du championnat d'Europe junior en 1998 et du championnat du monde junior de 2000, cette dernière qui résulte d'une médaille d'or pour les Tchèques après avoir vaincu la Russie en finale.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jaroslav Svoboda (né le à Červenka en Tchécoslovaquie) est un joueur professionnel tchèque de hockey sur glace. Il évolue au poste d'ailier droit.", "tgt_summary": null, "id": 2241913}
{"src_title": "Nick Carter (détective)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Littérature.", "content": "Le personnage de Nick Carter apparaît en septembre 1886 dans une nouvelle de John R. Coryell intitulée \"The Old Detective's Pupil; or, The Mysterious Crime of Madison Square\". Ce premier auteur écrivant sous d'autres pseudonymes, il abandonne le personnage qui est repris par Frederick van Rensselaer Dey qui écrit une nouvelle par semaine pendant 17 ans. Adversaire récurrent de Nick Carter dans les \"dime novels\", le docteur Jack Quartz est l'un des premiers génies du mal de la littérature puisqu'il « précède le professeur Moriarty » de quelques années : le personnage apparaît initialement dans \"Nick Carter Library\", n° 13,, tandis que la Némésis de Sherlock Holmes n'est inventée qu'en 1893., Quartz est un et revient toujours d'entre les morts, précise l'essayiste Robert Sampson. Antithèse du héros qui enseigne le métier de détective, le docteur meurtrier dirige une école du crime où il inculque les rudiments des En 1915, \"Nick Carter Weekly\" cesse d'être publié. Dans les années 1930, face au succès de \"The Shadow\" et de \"Doc Savage\", Street & Smith relance Nick Carter dans un magazine pulp, qui est publié de 1933 à 1936. Des romans utilisant ce personnage pendant les années 1950, époque à laquelle existe aussi un feuilleton radiophonique, \"Nick Carter, Master Detective\". En raison de la vogue dans les années 1960 du personnage de James Bond, le personnage devient un espion à partir de 1964. Plusieurs écrivains, dont Michael Avallone et Michael Collins, signent du pseudonyme Nick Carter les aventures du héros du même nom.", "section_level": 1}, {"title": "Films.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "États-Unis.", "content": "Walter Pidgeon a joué ce personnage dans une trilogie produite par Metro-Goldwyn-Mayer :", "section_level": 2}, {"title": "France.", "content": "En 1908 la Société Française des Films Éclair engage Victorin Jasset pour créer un feuilleton basé sur les histoires de Nick Carter. \"Nick Carter, le roi des détectives\", avec Pierre Bressol dans le rôle-titre, est produit en six épisodes fin 1908 et obtient un grand succès. Suivront d'autres films en 1909 et 1912. Dans les années 1960, Eddie Constantine joue ce personnage dans \"Nick Carter va tout casser\" (1964) et \"Nick Carter et le trèfle rouge\" (1965). Un épisode de la série Les Grands Détectives lui est consacré en 1975 : Mission secrète.", "section_level": 2}], "src_summary": "Nick Carter est un détective privé de fiction qui est apparu pour la première fois dans des \"dime novels\" (roman à deux sous) à la fin du.", "tgt_summary": null, "id": 905216}
{"src_title": "Normannognathus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Le nom de genre \"Normannognathus\" est composé de \"Normannia\", le nom latin au moyen-âge de la région Normandie où a été découvert le fossile, et le mot du grec ancien \"gnathus\", « mâchoire ». Le nom d'espèce \"wellnhoferi\" rend hommage au paléontologue allemand Peter Wellnhofer.", "section_level": 1}, {"title": "Découverte.", "content": "Le seul fossile connu, long d'une dizaine de centimètres, est constitué d'un fragment regroupant les parties antérieures de la mâchoire supérieure et de la mandibule de l'animal. Il a été découvert dans la formation géologique des argiles d'Octeville (Kimméridgien) dans les falaises du cap de la Hève, près du Havre en région Normandie, dans le nord-ouest de la France. Ce fragment de mâchoires gauches est référencé sous le numéro MGCL 59'583 au musée Géologique Cantonal de Lausanne en Suisse.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "\"Normannognathus\" se caractérise par l'association de mâchoires qui portent des dents jusqu'à leur extrémité antérieure, et d'une haute crête sagittale formée par les prémaxillaires, qui commence en avant de la fenestra nasopréorbitale. Ses dents sont présentes au moins sur toute la partie avant des mâchoires jusqu'à leurs extrémités. Ce sont des dents robustes qui paraissent plus adaptées au broyage de mollusques à carapace dure qu'à la consommation d'animaux à chair molle. Leur nombre est de cinq par prémaxillaire, d'au moins neuf pour le maxillaire et d'au moins quatorze par dentaire. La partie arrière conservée du crâne montre une très haute crête osseuse faisant saillie brusquement des prémaxillaires. La crête est plate ; elle montre une relique de texture fibreuse qui pourrait être indicative de la présence d'une gaine de corne.", "section_level": 1}, {"title": "Classification.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "La position phylogénétique de \"Normannognathus\" a beaucoup évolué. Ses inventeurs le rattachent à la famille des Germanodactylidae de par ses similitudes avec le genre \"Germanodactylus\", à l'exception cependant de sa grande crête à amorce abrupte qui rappelle celle de \"Dsungaripterus\". En 2006, David Unwin le considère comme un Dsungaripteroidea basal. En 2015, Mark Witton et ses collègues concluent cependant que \"Normannognathus\" est un Monofenestrata indéterminé. Ils soulignent qu'il partage quelques caractéristiques avec les cténochasmatoïdes.", "section_level": 2}, {"title": "Phylogénie.", "content": "Le cladogramme ci-dessous montre les résultats de l'étude phylogénétique réalisée en 2018 par Longrich, Martill et Andres lors de la description du genre \"Kryptodrakon\". Cette étude renforce les commentaires de Witton en positionnant \"Normannognathus\" dans le clade des Ctenochasmatoidea et plus précisément dans la famille des Gallodactylidae où il est placé en groupe frère de \"Cycnorhamphus\" :", "section_level": 2}], "src_summary": "Normannognathus est un genre éteint de ptérodactyloïdes archaeoptérodactyloïdes appartenant à la famille des gallodactylidés. C'est un ptérosaure, un groupe éteint de « reptiles ailés ». ", "tgt_summary": null, "id": 321445}
{"src_title": "Carton rouge", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le carton rouge a été inventé à la suite de la Coupe du monde de football de 1966. Lors du quart de finale particulièrement tendu entre l'Argentine et l'Angleterre, pays hôte, l'arbitre Rudolf Kreitlein expulse le capitaine et défenseur argentin Antonio Ubaldo Rattín. L'arbitre lui fait signe de quitter le terrain, mais le joueur refuse de sortir. S'ensuivent de longues minutes de confusion pendant lesquelles le match est interrompu. Rattín finira par sortir, mais les instances dirigeantes demanderont à l'arbitre Ken Aston de trouver une solution à ce problème, ce qu'il fera en s'inspirant du feu tricolore : « jaune : attention, puis rouge : stop ».", "section_level": 1}, {"title": "Badminton.", "content": "Un carton rouge peut être donné à un joueur ou une paire (en double) pour sanctionner : Ce carton peut être adressé à tout moment : Un joueur sanctionné deux fois par un carton rouge dans une période de douze mois est interdit de toute compétition pendant deux mois. Il lui est alors adressé un carton noir", "section_level": 1}, {"title": "Football.", "content": "Lors d'un match de football, le carton rouge est utilisé par l'arbitre central pour exclure un joueur. Le joueur exclu doit quitter le terrain et ses abords immédiats, dans l'instant et de manière définitive. Il ne peut être remplacé par un autre joueur. Un joueur présent sur le banc de touche peut aussi recevoir un carton rouge car il est pleinement sous l'autorité de l'arbitre. Ses dimensions sont de 102 mm × 76 mm en général. La loi 12 du football prévoit sept motifs d'exclusion. Un joueur est exclu si :", "section_level": 1}, {"title": "Volley-ball.", "content": "Depuis la saison 2013-2014, le carton rouge indique la pénalité (perte d'un point et du service). Le rouge et le jaune, tenus ensemble, indiquent une expulsion jusqu'à la fin du set en cours. Le rouge et le jaune, tenus séparément (un dans chaque main), indiquent la disqualification pour le reste de la rencontre avec une expulsion définitive de l'aire de responsabilité de l'arbitre (\"retour au vestiaire\").", "section_level": 1}, {"title": "Handball.", "content": "L'expulsion n'existe plus depuis 2010 dans les règlements de la Fédération française de handball. L'arbitre présentait ses deux bras croisés au niveau des avant-bras au joueur concerné. L'équivalent réglementaire de l'expulsion est désormais une disqualification (carton rouge) assortie d'un rapport écrit sur la feuille de match, stipulant ses motivations à disqualifier le joueur. La disqualification à la suite de la troisième exclusion de 2 minutes d'un même joueur ne requiert pas de rapport. En effet, ici la gravité de la faute se limite à celle d'une faute sanctionnable par une exclusion et non une disqualification directe.", "section_level": 1}, {"title": "Marche athlétique.", "content": "Le juge peut donner un carton rouge dans deux cas : s'il considère que l'athlète commet une grosse faute, ou si après l'avoir averti par le carton jaune, le juge pense que l'athlète est toujours en faute. Lorsque le juge donne un carton rouge il en avertit le chef-juge. Les cartons rouges ne sont pas montrés à l'athlète mais il peut être mis au courant par un tableau d'affichage ou par le chef-juge. Au bout de trois cartons rouges, le marcheur est disqualifié. Un juge ne peut pas donner plus d'un carton rouge par athlète, c'est pour cela qu'un minimum de trois juges par épreuve est nécessaire.", "section_level": 1}, {"title": "Escrime.", "content": "Une touche est attribuée à l'adversaire. Un carton rouge est donné à partir de la deuxième infraction de, à chaque infraction de, à la première infraction de. L'expulsion, pour une deuxième infraction de troisième niveau ou dès la première infraction de quatrième niveau, est symbolisée par le carton noir.", "section_level": 1}, {"title": "Cricket.", "content": "Depuis le saison 2017, les arbitres de cricket ont été issus avec les cartons rouges pour exclure un joueur s'il attaque l'arbitre ou un autre joueur, ou commette un acte violent.", "section_level": 1}], "src_summary": "Un carton rouge (ou \"carte rouge\" en Belgique) est un carton de pénalité utilisé dans de nombreux sports. Il signifie qu'un joueur est pénalisé d'une sanction, généralement l'expulsion ou la disqualification.", "tgt_summary": null, "id": 78086}
{"src_title": "Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 1", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Harry, Ron et Hermione décident de se lancer dans la quête de la destruction des horcruxes. À la suite du départ des Dursley, les amis de Harry ainsi qu’une partie des membres de l’Ordre du Phénix se rendent au 4, Privet Drive afin d'emmener Harry au Terrier, en sécurité. Pour cela, ils expliquent un plan à Harry au cours duquel il y aurait sept Harry Potter à l'aide du Polynectar, ce qui préservera le vrai Harry en cas d'attaque, imminente selon Maugrey Fol Œil. Au cours de la bataille, Hedwige (la chouette de Harry) est atteinte par un sortilège et meurt en protégeant son maître, ce qui révèle aux mangemorts qui est le véritable Harry. Après avoir échappé de peu à Voldemort, Harry et Hagrid réussissent à atteindre le Terrier en passant les protections qui ont été mis en place par l'ordre pour le protéger. Les autres reviennent petit à petit. Mais les nouvelles ne sont pas très bonnes : George a perdu une oreille à cause du Sectumsempra lancé par Rogue et ils apprennent par Bill Weasley la mort de Maugrey Fol Œil. Le ministre de la Magie Rufus Scrimgeour effectue une courte visite pour remettre les legs de Dumbledore au trio. La lecture du testament révèle la distribution d'objets à Ron, Hermione et Harry. Respectivement, ils reçoivent le Déluminateur de Dumbledore, le livre \"Les Contes de Beedle le barde\" et le Vif d'or que Harry a failli avaler lors de sa première partie de Quidditch. Le ministre révèle un dernier legs pour Harry : l'épée de Godric Gryffondor. Toutefois, il leur dévoile qu'il ne peut pas la lui donner parce qu'elle n'appartenait pas à Dumbledore lui-même, et que, de toute façon, l'épée reste introuvable depuis le décès de Dumbledore. Puis le trio assiste au mariage de Bill et Fleur. La fête est interrompue par l'arrivée du Patronus de Kingsley Shacklebolt, annonçant la mort de Rufus Scrimgeour, la chute du ministère de la Magie et l'arrivée des mangemorts, forçant les amis à s'enfuir précipitamment alors que la bataille entre les invités et les mangemorts débute. Hermione, au bon moment, transplane en emportant Harry et Ron avec elle. Tous trois atterrissent au beau milieu de Londres et, lorsqu'ils se retrouvent confrontés à deux mangemorts dans un café moldu, se trouvent forcés d'aller dans la maison de Sirius au 12, square Grimmaurd. Ils découvrent que RAB est le frère de Sirius, Regulus Arcturus Black, et que le véritable médaillon qu'il avait pris à Voldemort a été volé par Mondingus Fletcher qui a été contraint de le laisser à une sorcière du ministère sur le chemin de Traverse. Ils apprennent ainsi qu'il est en la possession de nulle autre que Dolores Ombrage. Harry, Ron et Hermione se rendent au ministère de la Magie, sous l'apparence de trois employés, et réussissent à s'emparer de l'horcruxe. Il est alors possible de voir de l'intérieur la répression sur les sorciers nés-moldus et le traitement qu'on leur inflige. Après la fuite du ministère qui ne passe pas inaperçue, ils commencent alors leur long périple à la recherche des horcruxes restants. Harry continue de faire des rêves étranges, dont un dans lequel il voit Gregorovitch, un fabricant de baguettes se faire tuer par Voldemort. Ils se montrent d'abord incapables de détruire le vrai médaillon. Ron, qui semble être davantage affecté que les deux autres par les effets néfastes du médaillon qu'ils gardent autour de leur cou, connaît un moment de découragement et quitte avec fracas ses amis durant quelques semaines. Harry, voulant aller à Godric's Hollow, finit par convaincre Hermione. Après s'être recueillis sur la tombe de Lily et James Potter et avoir observé la maison des Potter en ruine, Harry et Hermione rencontrent Bathilda Tourdesac, qu'ils suivent en pensant qu'elle pourrait avoir en sa possession l'épée. Ils découvrent cependant que la vraie Bathilda a été assassinée et que Nagini avait été placé à Godric's Hollow au cas où ils s'y rendraient. La fausse Bathilda se transforme en Nagini ; Harry et Hermione frôlent la mort avant de transplaner. La baguette de Harry est cassée par accident. Une nuit, Harry aperçoit un Patronus en forme de biche apparaître devant lui. Il la suit et elle le guide à un lac gelé dans lequel Harry découvre l’épée de Gryffondor. Il plonge, mais le médaillon, ne voulant pas se faire détruire, tente de l’étrangler et l’attire plus loin du trou dans la glace. Ron fait alors son retour et le sauve in extremis. Ils réussissent ensemble à détruire le médaillon-horcruxe. Le trio se rend ensuite chez le père de Luna, Xenophilius Lovegood, pour en apprendre plus sur le symbole qu'ils ont vu à de nombreuses reprises : sur une des tombes du cimetière de Godric's Hollow, sur le pendentif de Xenophilius, dans les Contes de Beedle le Barde et dans la boutique du fabricant de baguettes Gregorovitch. Il s'agit en fait des reliques de la Mort (la baguette de sureau, la pierre de résurrection et la cape d'invisibilité). Mais Xenophilius veut livrer Harry et ses amis aux mangemorts pour récupérer sa fille qui a été capturée par ces derniers, à cause de son soutien à Harry. Le trio réussit à s'échapper avant de se faire capturer après une longue course dans une forêt par des Rafleurs, qui les emmènent au manoir de la famille Malefoy. Hermione dans la panique, lance un maléfice à Harry, déformant son visage et le rendant méconnaissable. Bellatrix Lestrange fait enfermer dans la cave Harry et Ron (Harry qui est plus ou moins identifiable grâce au sort d'Hermione) où ils retrouvent Luna, Gripsec (un gobelin) et Ollivander. Hermione, restée dans le salon, est alors torturée par Bellatrix. Harry demande de l'aide à son petit miroir et Dobby arrive. Il emmène Ollivander et Luna chez Bill et Fleur, puis libère Harry et Ron de la cave, laissant Queudver inconscient. Une bataille éclate alors et Dobby, en s'accrochant au lustre et en le dévissant, le fait tomber à quelques centimètres de Bellatrix, la désorientant. Il prend alors Harry, Ron, Hermione et Gripsec puis transplane. Par malheur, Bellatrix lance un poignard qui disparaît avec eux. Ces derniers atterrissent à la plage de la Chaumière aux Coquillages, maison de Bill et Fleur. Harry s'aperçoit alors que Dobby a été touché par le poignard de Bellatrix, et il meurt dans les bras de Harry. Ce dernier creuse alors une tombe, sans utiliser la magie, et met Dobby en terre. Pendant ce temps, Voldemort profane la tombe de Dumbledore et y prend sa baguette, qu'il sait être la Baguette de Sureau, l'une des reliques de la Mort, que ce dernier avait emportée dans sa dernière demeure. Cette baguette avait précédemment appartenu à Grindelwald, mage noir défait par Dumbledore bien des années auparavant. Un immense éclair sort de la Baguette désormais contrôlée par Voldemort et éclaire le ciel.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bande originale.", "content": "La bande originale des deux parties de \"Harry Potter et les Reliques de la Mort\" a été écrite par un compositeur français, Alexandre Desplat. Comme les compositeurs des précédents films, il a choisi d'introduire de nouveaux thèmes musicaux tels \"Obliviate\", ou le mystérieux \"Lily's Theme\" (repris dans \"Voldemorts's End\"), qui ouvrent respectivement la première et la seconde partie ; ou encore \"Statues\", thème du combat contre les forces de Voldemort, qu'on entend - mis à part dans \"Statues\" - dans \"Courtyard Apocalypse\". Un site internet consacré aux musiques de \"Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 1\" a été créé par Warner Bros pour présenter 26 extraits de la bande originale de ce film, ainsi qu'une courte vidéo avec commentaires des producteurs, réalisateurs et compositeurs. Liste des musiques de la bande originale de la première partie du film :", "section_level": 2}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Promotion.", "content": "Le premier teaser du diptyque a été caché dans les versions Blu-Ray et DVD de \"Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé\" avant d'être publié sur Internet. La première bande-annonce de la première partie du film a été dévoilée le. La seconde a été mise en ligne le 23 septembre. L'avant-première mondiale de la première partie s'est déroulée le au Leicester Square de Londres et a été retransmise en direct sur Facebook. L'avant-première française, quant à elle, a eu lieu le au CGR 2 Lions à Tours, en présence de nombreux seconds rôles du film. La ville a été choisie à l'issue d'un concours organisé sur Internet.", "section_level": 2}, {"title": "Accueil critique.", "content": "Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 77 % d'opinions favorables pour 285 critiques. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de pour. En France, le site Allociné propose une note moyenne de à partir de l'interprétation de critiques provenant de de presse.", "section_level": 2}, {"title": "Box-office et ventes DVD.", "content": "Lors de son premier week-end, la première partie du dernier volet de la saga récolte 330 millions de dollars dans 92 pays (environ ). Aux États-Unis, le film réalise 125 millions $ ( cinémas, ), et 205 millions à l'international (91 pays, ). 101 copies sont destinées à l'IMAX, qui a généré 4 millions de $. Au niveau mondial, les États-Unis représentent environ 38 % des recettes engrangées (125 millions $), l'Europe 33 % (110 millions $, environ cinémas), le reste du monde 29 % (95 millions $). En France, le film enregistre (971 copies) pour sa première journée d'exploitation. Fin décembre, le film prend la tête du box-office français 2010 avec 5,92 millions d'entrées et détrône ainsi \"Les Petits Mouchoirs\" de Guillaume Canet.", "section_level": 2}], "src_summary": "Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 1 (\"\" en version originale) est un film américano-britannique réalisé par David Yates, sorti en 2010. Adapté du roman éponyme de J. K. Rowling, il est le septième et avant-dernier volet de la série de films \"Harry Potter\". Il fait suite à \"Harry Potter et le Prince de sang-mêlé\" et précède \"Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 2\" (les producteurs ayant décidé de scinder l'adaptation du dernier roman \"Harry Potter\" en deux parties). ", "tgt_summary": null, "id": 737035}
{"src_title": "On a retrouvé la septième compagnie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "La suite des aventures du trio de la septième compagnie lors de la Débâcle de : Tassin, Chaudard et Pithivier échappent aux Allemands et sont recueillis en caleçon par la mère Crouzy qui leur fournit des uniformes d'officiers français abandonnés par leurs détenteurs pendant la débâcle. Nos trois héros se font arrêter à nouveau et sont conduits dans un château où une grande partie de l'état-major français est détenue. Les trois bidasses, devenus officiers malgré eux, sont sur le point de faire évader tous ces officiers quand, malencontreusement, alors qu'ils referment la porte derrière eux à la sortie des souterrains, le sol de la forêt s'écroule avec des arbres et bloque la sortie, obligeant les officiers à rebrousser chemin dans les galeries communicant avec le château. Quant aux trois soldats, ils se retrouvent enfin libres. S'ensuit une petite série d'évasions à chaque fois sous l'œil médusé de leur supérieur le capitaine Dumont (Pierre Tornade) qui ne comprend pas comment font ces trois tocards pour s'évader.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tournage.", "content": "Le film a été tourné, en partie, au château de Vigny. D'autres scènes ont été tournées à Jouy-le-Moutier, dans les environs de Gasny pour les scènes de la rivière, au fort de Cormeilles-en-Parisis pour les scènes des souterrains, et dans les environs de Santenoge pour les scènes du train.", "section_level": 2}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Box-office.", "content": "Comme le premier film, \"On a retrouvé la septième compagnie\" est troisième au box-office français pour l'année 1975 avec entrées.", "section_level": 2}, {"title": "Autour du film.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Trilogie.", "content": "Ce film fait partie d'une trilogie.", "section_level": 2}], "src_summary": "On a retrouvé la est une comédie française réalisée par Robert Lamoureux en. Il s'agit de la suite du film \"Mais où est donc passée la septième compagnie?\" ", "tgt_summary": null, "id": 1106639}
{"src_title": "Alsace-Moselle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte historique.", "content": "L'Alsace et la Lorraine sont deux régions d'Europe qui ont fait partie du Saint-Empire romain germanique du. Le Saint-Empire, fortement ébranlé par les guerres de religion des, est alors entré dans un long processus de démembrement. Les divers territoires, villes libres, comtés, principautés, évêchés ou duchés, qui composaient jadis Alsace et Lorraine, ont été peu à peu rattachés au royaume de France, entre le, notamment lors de la Guerre de Trente Ans. Les campagnes destructrices, en Rhénanie, par les armées de Louis XIV, et les ravages des guerres napoléoniennes dans les pays et provinces germanophones d'Europe, y ont laissé des plaies. La fin du Saint Empire romain germanique en 1806 y est vécue comme une ultime humiliation. Le pangermanisme, en tant que volonté de reconstituer l'ancienne unité impériale perdue, s'est progressivement constitué. La guerre franco-prussienne de 1870 se produit dans cet esprit de revanche. À la suite de la défaite française, le deuxième Empire allemand est proclamé le à Versailles, dans la galerie des glaces. La revendication territoriale des Prussiens se fonde alors sur les spécificités linguistiques et culturelles germanophones d'une partie des populations lorraines et alsaciennes et/ou à leur ancienne appartenance au Saint-Empire. L'Alsace et le quart nord-est de la Lorraine sont revendiqués par ce nouveau Reich. La cession est validée par un vote du parlement français (546 voix pour la cession, 107 contre) puis ratifiée lors du traité de Francfort de 1871. Le terme employé couramment en France dès 1871, pour garder en mémoire ces « territoires perdus », était « Alsace-Lorraine », correspondant à l'appellation allemande « \"Elsaß-Lothringen\" » désignant le \"Reichsland Elsaß-Lothringen\". Le \"Reichsland Elsaß-Lothringen\" correspondait aux départements actuels du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle. Des anciens départements français créés en 1790, le nouveau \"Reichsland\" intégrait les éléments suivants : - la totalité du Bas-Rhin, plus les cantons de Schirmeck et de Saales appartenant encore en 1870 au département des Vosges ; - le Haut-Rhin moins l'arrondissement de Belfort ; - la Moselle, moins l'arrondissement de Briey qui inclut Longwy ; - les arrondissements de Château-Salins et de Sarrebourg, dépendant jusqu'alors du département de la Meurthe. L'annexion concernait donc seulement un quart de la Lorraine et, hormis l'arrondissement de Belfort, la totalité de l'Alsace. Du côté français, l'arrondissement de Belfort fut séparé du Haut-Rhin et demeura français. Ce n'est qu'en 1922 qu'il devient un véritable département sous le nom de Territoire de Belfort. Le département de Meurthe-et-Moselle fut formé par la fusion des parties non cédées des anciennes Meurthe et Moselle, lui donnant la forme atypique qu’il a encore au. La limite actuelle entre les trois départements d'Alsace-Moselle et les départements environnants correspond à la frontière franco-allemande entre 1871 et 1919. Pour éviter la confusion avec le reste de la Lorraine (Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges) les textes administratifs français contemporains, surtout quand il s'agit du droit spécifique hérité de la période allemande de 1871 à 1918, parlent de l'« Alsace-Moselle ». Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, on parlait d'« Alsace-Lorraine », mais en 1920, une directive interdit l'usage de ce terme pour désigner les trois départements. Le terme « Alsace-Moselle » s'impose alors pour désigner ce territoire.", "section_level": 1}, {"title": "De 1871 à 1919.", "content": "Pour la première annexion, dite \"de droit\", à l'Empire Allemand, on peut relever schématiquement trois périodes : - Une première période, des vingt premières années, voit une adaptation progressive, parfois laborieuse des populations, dans une coexistence juridique complexe entre lois françaises et allemandes et un contexte d'opposition politique forte à l'intégration dans l'Empire, par la voix des députés protestataires. - À partir des années 1890, deux phénomènes importants permettent un certain apaisement : d'une part la montée en puissance des nouvelles lois de protection sociale, en avance sur le monde entier suite à la politique de \"Socialisme d'État\" du chancelier Otto von Bismarck, d'autre part une campagne sans précédent de constructions de bâtiments publics et d'infrastructures, qui marque encore au les villes, les communes et les paysages d'Alsace-Moselle. - À partir des années 1910, la venue aux responsabilités des jeunes générations nées dans le Reichsland, ainsi que d'une nouvelle constitution sur mesure en 1911, apporte une plus grande autonomie ainsi qu'une culture de la décentralisation politique et du fédéralisme. À la veille de la Première Guerre mondiale, l'Alsace-Moselle, sans qu'on puisse l'estimer intégrée au même titre que les autres länder allemands, participe de manière importante à la vie économique, politique, sociale et culturelle du deuxième Reich. Du côté français, les physionomies et organisations actuelles des départements du Territoire de Belfort, des Vosges et de Meurthe-et-Moselle, ont été fortement influencés par la restructuration territoriale de l'époque.", "section_level": 1}, {"title": "De 1919 à 1939.", "content": "Ces mêmes territoires ont été réintégrés à la France à la suite de la défaite allemande de la Première Guerre mondiale, juridiquement en, lors du traité de Versailles. Le retour officiel à la France en 1919 correspond au début de la période de l'entre-deux guerres. Les limites des trois districts (\"Bezirke\") constituant l'ancien \"Reichsland\" ont été conservées, et transformées en nouveaux départements français reprenant d'anciennes dénominations : département du Bas-Rhin pour le district de Basse-Alsace, (\"Bezirk Unterelsass\") département du Haut-Rhin pour le district de Haute-Alsace (\"Bezirk Oberelsass\") et département de la Moselle pour le district de Lorraine (\"Bezirk Lothringen\"). Les limites de l'Alsace-Moselle n'ont pas été modifiées par le traité de Versailles, car le territoire fonctionnait sous l'égide d'un droit sensiblement différent au reste de la France et bénéficiait d'une législation sociale perçue comme avantageuse par la population. Mais aussi du fait que certaines lois fondamentales de la République française (loi de séparation des Églises et de l'État), qui ont été votées dans la « France de l'intérieur » pendant la période allemande, n'y sont pas appliquées. Les trois départements, s'ils ne sont pas intégrés dans une nouvelle collectivité territoriale ad hoc, représentent cependant de fait un territoire spécifique, dans lequel les dissensions sur les questions administratives, linguistiques, sociales, religieuses et juridiques vont susciter une forte mouvance autonomiste. En 1923-1924, le risque sécessionniste est évident. Le député mosellan Robert Schuman sera, entre autres, l'artisan de l'apaisement grâce à un compromis (le Droit Local) dont l'essentiel subsiste encore au. Les élus d'Alsace-Moselle n'entendaient pas en effet, admettre qu'un rattachement à la France fasse perdre à leur population les avantages acquis sous l'Empire allemand (sécurité sociale, retraites, jours fériés, régime spécifique des cultes, etc.) et auraient été en droit de poser la question du rattachement du territoire à l'Allemagne, ou à la France, devant la Société des Nations, qui aurait organisé un référendum. Clemenceau, après les immenses pertes humaines côté français dans l'espoir de ce rattachement, préféra éviter ce risque. Droit local en Alsace et en Moselle : dans les trois départements, il est initié en 1919, son contenu est précisé par le parlement en 1924. Il concerne globalement trois domaines de la vie socio-économique et culturelle : Par ailleurs, les trois départements bénéficient de deux jours fériés supplémentaires (Vendredi saint et Saint-Étienne, lendemain de Noël), par rapport au reste de la France. De même, en Alsace-Moselle, les trains circulent à droite comme en Allemagne, alors que dans le reste de la France, ils circulent à gauche. Enfin, des particularités juridico-commerciales aujourd'hui disparues, comme le régime particulier du vinaigre Melfor, ont longtemps constitué des spécificités de l'Alsace-Moselle. Après ces années de guerre au coût humain exorbitant, le retour à un état d'esprit consensuel explique aussi la spécificité des monuments aux morts d'Alsace-Moselle, qui ne portent souvent que l'inscription lapidaire « À nos morts » et ne représentent jamais de poilus. Il était difficile de rendre hommage aux combattants morts pour la France dans des départements dont plus de avaient combattu, en tant que citoyens allemands, sous l'uniforme allemand. Aux yeux de la France, un voile pudique devait recouvrir le sacrifice de ces combattants ; d'entre eux étaient tombés pour un drapeau et une patrie qui, au lendemain de l'armistice de 1918, n’étaient plus les leurs.", "section_level": 1}, {"title": "1939-1945.", "content": "Le, le gouvernement français ordonne l'évacuation de Alsaciens et Mosellans. L'opération nommée « Exécutez Pas-de-Calais » avait été planifiée dès 1935. Quelques 179 trains emmènent les réfugiés vers la Dordogne, l’Indre, la Haute-Vienne, le Limousin et le Périgord. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont annexés « de fait » (sans traité entre les nations concernées) par le Troisième Reich, entre 1940 et 1945. Mais le système nazi a pris la précaution de séparer administrativement l'Alsace et la Moselle, connaissant le rejet de l'annexion et le peu de fiabilité des populations envers un régime très impopulaire. Afin de mieux contrôler ces deux entités, l'Alsace a été rattachée au pays de Bade, pour former le \"Gau Baden-Elsass\", tandis que la Moselle a été rattachée à la Sarre et au Palatinat pour former le \"Gau Westmark\". Les jeunes hommes ont dans un premier temps été encouragés à s'engager volontairement dans les armées nazies. Devant le peu de succès de cette politique, les Gauleiter concernés décidèrent à l'été 1942 le service militaire obligatoire pour ces populations. Environ et furent incorporés de force dans les armées du Reich, devenant ainsi les « Malgré-nous » d'Alsace et de Moselle. Environ 30 % furent tués ou portés disparus ; il y eut blessés et invalides. Dans le même temps, environ furent enrôlées dans des formations paramilitaires, la défense anti-aérienne, voire parfois la Wehrmacht.", "section_level": 1}, {"title": "Après 1945.", "content": "Après la Seconde Guerre mondiale et le retour effectif à la France, le département de la Moselle garde un temps des liens administratifs avec les départements alsaciens ; la Moselle fait par exemple partie de l'académie de Strasbourg jusqu'en 1972. Néanmoins, dans la perspective de la régionalisation, l'Etat français fait le choix de séparer Moselle et Alsace : le département mosellan est intégré à la « région de programme de Lorraine » en 1956, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin sont quant à eux intégrés dans la « région de programme d'Alsace » la même année. Ces régions dites « de programme » deviennent des circonscriptions d'action régionale en 1960 puis des régions administratives en 1964. À partir de cette dernière date, le préfet de la Moselle administre la Lorraine et celui du Bas-Rhin administre l'Alsace. En 1982, la loi de décentralisation accorde aux régions françaises le statut de collectivité territoriale, avec un transfert de compétences de l'Etat vers des assemblées élues localement ; le Bas-Rhin et le Haut-Rhin constituent alors celle d'Alsace tandis que la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et les Vosges constituent celle de Lorraine. En 2005, le Mémorial d'Alsace-Moselle ouvre ses portes à Schirmeck, inauguré par le président de la république Jacques Chirac. Il figure, pour les trois départements, un lieu de mémoire sur les souffrances et les vicissitudes de l'histoire. En 2015, sous l'égide du Parlement Européen, le mémorial d'Alsace-Moselle évolue et se consacre également à l'histoire de la construction européenne ; il met ainsi en évidence une nouvelle symbolique, celle d'une résilience européenne si bien incarnée par ces deux territoires, longtemps déchirés entre deux nations et porteurs de deux cultures. En 2015 est votée la Nouvelle Organisation Territoriale de la République, (loi NOTRe) : les trois départements d'Alsace-Moselle sont inclus dans la nouvelle région administrative Grand Est depuis le aux côtés des trois autres départements lorrains et des quatre départements de Champagne-Ardenne. Depuis, une association « Alsace+Moselle » œuvre au rapprochement entre les trois départements ; elle s'engage en matière de défense et de promotion du bilinguisme et du Droit Local communs, pour la sauvegarde de ce dernier par une constitutionnalisation qui lui permette d'évoluer en tenant compte des souhaits de la population. Elle s'engage aussi pour une reconnaissance de la spécificité d'un espace rhénan de France, de ses particularités culturelles, linguistiques, juridiques et historiques, et milite pour que les trois départements puissent conduire des expériences innovantes en matière de relations transfrontalières de proximité. En 2019, le traité d'Aix-la-Chapelle, signé entre la France et l'Allemagne, tourne définitivement la page de l'après-deuxième guerre mondiale et de la réconciliation. Il fait entrer les deux pays dans les perspectives d'une coopération du futur, avec ses engagements communs en matière de défense, d'écologie, de coopération culturelle approfondie. Le traité comporte un volet transfrontalier (chapitre 4) qui prône l'ouverture de nouvelles expérimentations dans la coopération frontalière de proximité pour l'Alsace et la Moselle, qui ensemble regroupent l'intégralité des frontières françaises avec la République Fédérale d'Allemagne. Le, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin seront regroupés au sein d'une nouvelle collectivité territoriale appelée Collectivité européenne d'Alsace. Celle-ci disposera des compétences des départements mais aussi de compétences particulières, notamment en matière de coopération transfrontalière, de bilinguisme, de transports et d'organismes professionnels. Concernant un éventuel rattachement du département mosellan à cette nouvelle collectivité, le président du conseil départemental de la Moselle indique qu’il n’y a jamais eu la volonté de sa part, ou de celle des élus mosellans, de fusionner avec quelque département que ce soit. Il ajoute : et engage de ce fait la Moselle dans la voie d'un « Eurodépartement » qui bénéficierait à terme de compétences élargies.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'appellation Alsace-Moselle désigne les départements français du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Ces trois départements correspondent à l'ancien \"Reichsland Elsaß-Lothringen\" (« Terre d'Empire d'Alsace-Lorraine »), soit le territoire cédé par la France à l'Empire allemand en 1871, en application du traité de Francfort, puis redevenu français au lendemain de la Première Guerre mondiale. Ces territoires furent de nouveau annexés au Reich nazi en 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale mais séparément, avant d'être réintégrés à la France à la Libération. ", "tgt_summary": null, "id": 478551}
{"src_title": "Système bulgare officiel de translittération des caractères cyrilliques", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "En partant de l'exigence générée par les usages électroniques actuels (courriels, SMS), le SBOTCC a été créé par l'Institut de mathématiques et d'informatique de l'Académie bulgare des Sciences (plus particulièrement par le logicien Ljubomir Ivanov) en 1995 pour la Commission bulgare pour les toponymes antarctiques. Comme ses équivalents pour d'autres pays utilisant l'alphabet cyrillique, il a pour ambition de répondre aux nécessités pratiques modernes : les téléphones portables à caractères cyrilliques sont rares, les systèmes de courriel en général peu compatibles avec des alphabets autres que le latin. Son ambition politique déclarée est de construire une norme culturelle « élaguée » des anciennes complexités, nuances et finesses, jugées obsolètes, en unifiant les systèmes de translittération et en éliminant les signes diacritiques dans tous les domaines, mêmes extérieurs à l'informatique.", "section_level": 1}, {"title": "Principes.", "content": "Dans ce système, les lettres cyrilliques utilisées en bulgare sont translittérées de la façon suivante en alphabet latin : En sont exclus les noms d'origine non-bulgare comme \"James Bourchier\", \"Émile de Laveleye\" et \"Wellington\" qui doivent retrouver leur graphie d'origine et ne pas être translittérés \"Dzheyms Baucher\", \"Emil da Lavle\" ou \"Uelingtan\". Cependant, dans la pratique courante, les translittérations erronées de noms propres sont nombreuses, y compris dans la signalétique officielle, et les nombreux anglicismes qui sont des noms communs, en acquièrent parfois des graphies étonnantes comme \"aylaif\" pour « high-life » ou \"kompyutar\" pour « computer ». Le \"Streamlined System\" officiel en Bulgarie est semblable à l'ancien \"Système BGN/PCGN\" de 1952 pour la romanisation du bulgare, qui était officiel aux États-Unis et au Royaume-Uni jusqu'en 2013, ainsi que au système de la British Academy de 1917. Toutefois, le système BGN/PCGN rendait les lettres cyrilliques Х, Ь et Ъ par KH, ’ (apostrophe) et Ŭ, tandis que le \"Streamlined System\" utilise H, Y et A. Il s'agit donc d'une translittération orientée exclusivement vers l'anglais, choisie peu avant des décisions comparables dans d'autres pays utilisant également l'alphabet cyrillique, notamment l'alphabet russe et l'alphabet ukrainien. Selon Arenstein, « Les racines internationales du système de romanisation bulgare sont au cœur de l’un des paradoxes les plus déconcertants de la romanisation : une impulsion pour redéfinir et distinguer l’identité nationale tout en garantissant l’accessibilité de cette identité à des groupes extérieurs. En d’autres termes, inculquer au nationalisme un sentiment d’internationalisme. »", "section_level": 1}, {"title": "Réversibilité.", "content": "Le système n'est pas bijectif, car А, Ж, Й, Ц, Ш, Щ, Ю, Я sont transcrits de la même manière que Ъ, ЗХ, Ь, ТС, СХ, ШТ, ЙУ, ЙА respectivement. L. Ivanov, D. Skordev et D. Dobrev ont proposé une variante auxiliaire et réversible du système « \"destinée à être employée dans les cas particuliers où la reconstitution exacte des mots bulgares depuis leurs formes latinisées est une priorité\" » (\"sic\"), utilisant les lettres et combinaisons de lettres cyrilliques suivantes : Ъ, Ь, ЗХ, ЙА, ЙУ, СХ, ТС, ТШ, ТЩ, ШТ, ШЦ représentés par \"`A\", \"`Y\", \"Z|H\", \"Y|A\", \"Y|U\", \"S|H\", \"T|S\", \"T|SH\", \"T|SHT\", \"SH|T\", \"SH|TS\" respectivement.", "section_level": 1}, {"title": "Contestations.", "content": "Le principal reproche fait au système « streamline » est qu'il ne permet plus de différencier certains mots proches et présente des incohérences, contrairement au système scientifique jadis utilisé par l'ONU. Ainsi, pour le son ž ([ʒ]), le choix de la graphie « zh » (albanaise et anglaise) plutôt que « j » (Zhivkov plutôt que Jivkov), prête à confusion dans des cas comme \"izhod\" pour \"изход\" (« sortie » : la suite зх soit [z] suivi de [h], est fréquente en bulgare). Et pour le son š ([ʃ]), le choix de la graphie « sh » (albanaise et anglaise) plutôt que « ch » (Shumen plutôt que Choumen), prête à confusion dans des cas comme \"shema\" pour \"схема\" (« schéma »). Enfin le système « streamline » ne propose aucun signe spécifique pour le caractère \"ъ\" (schwa), originalité du bulgare dans la famille des langues slaves (translittéré par ă dans la translittération scientifique). La proposition consistant à noter le \"ъ\" par u (due à l'angliciste Andrej Dančev, 1933-1996 : \"Turnovo\" pour Tărnovo, avec un u comme dans l'anglais « must »), était également source de confusions, la lettre u étant déjà utilisée pour noter le son \"ou\", en cyrillique \"У\". Le choix final du a pour rendre le \"ъ\" n'est pas plus satisfaisant car il constitue également une source de confusions. C'est pourquoi, dans le \"Nouveau dictionnaire orthographique de la langue bulgare\", publié en 2002 sous l'égide de l'Académie bulgare des sciences, Valentin Stankov propose de translittérer la lettre ъ par ă, ce qui va à l'encontre de la volonté d'éliminer les signes diacritiques dans tous les contextes. Le choix du digramme ch pour noter la lettre \"ч\" (č, son \"tch\" ) est également la cause d'erreurs particulièrement fréquentes dans la mesure où, dans beaucoup de langues, il n'est pas réalisé [], tandis qu'en anglais (\"machine\", \"ache\"), il entre en concurrence avec la graphie tch (\"kitchen\", \"batch\"). Enfin, la graphie zh (inspirée de l'albanais) pour rendre le son ž (\"j\" ) est inconnue des locuteurs non anglophones et aussi des anglophones non spécialistes des langues slaves. Pour éviter ces inconvénients, des systèmes de translittération alternatifs ont été proposés, et des auteurs comme Vladi Georgiev se sont opposés à l'adoption du \"Streamlined\", estimant que ce serait un pas vers l'abolition de l'alphabet cyrillique et que son utilisation est une option culturelle imposée dans l'intention politique déclarée de favoriser l'adhésion de la Bulgarie à l'Otan (acceptée en 2004), revenant, à quelques détails près, à imposer une norme administrative américaine dans un pays européen. Cependant, Ljubomir Ivanov, estimant qu'aucun système n'est parfait et que chacun a ses inconvénients, défend le caractère scientifique de sa démarche et propose même de l'utiliser pour la re-romanisation de l'Alphabet phonétique international, jugé « illisible ».", "section_level": 1}, {"title": "Applicabilité.", "content": "Les autorités ont réagi à ces contestations par la loi sur la translittération de 2009 qui rend obligatoire le système \"Streamlined\" en Bulgarie, non seulement pour les organes et administrations d'État, mais aussi pour toutes les « personnes juridiques et physiques réalisant et utilisant des translittérations de noms géographiques, de noms de personnalités historiques et de réalités culturelles ainsi que des termes d'origine bulgare, dans leur domaine de compétence scientifique » (article 2, alinéa 3). L'alinéa 5 du même article précise en outre que la loi s'applique aux « personnes qui préparent, éditent ou publient des dictionnaires, encyclopédies, manuels ou ouvrages didactiques, des documents de référence didactiques, publicitaires ou autres ». Ainsi, cette loi s'applique au domaine privé donc à toutes les publications du pays, et prévoit dans son chapitre 4 des dispositions pénales envers les contrevenants (amendes pouvant aller jusqu'à 5000 leva, environ 2500 euros). Cela implique concrètement qu'une personne publiant sur le sol bulgare un ouvrage en caractères latins et utilisant par exemple le système de l'ONU de translittération de l'alphabet cyrillique (également appelé « système scientifique de translittération ») peut être poursuivie pénalement. Une pétition en ligne a été initiée contre cette loi, qui, en pratique, est cependant peu contraignante, car elle entre en contradiction avec une autre loi qui permet aux citoyens bulgares de demander que soit utilisé sur leurs passeports ou cartes d'identité un autre système de translittération, ce dont beaucoup ne se privent pas. Dans la pratique quotidienne (courriels, affichage, panneaux routiers, etc.), le système officiel n'est d'ailleurs pas toujours utilisé à l'état pur et se trouve souvent mâtiné d'autres graphies. En effet, la dimension politique inhérente à toute option orthographique officielle (le cas d'école étant la Révolution des signes en Turquie) est, par nature, perçue comme une norme imposée et donc contournée. L'« orthographe SMS » utilisée par les Bulgares, emploie couramment le chiffre 4 (en bulgare \"četiri\") plutôt que le ch officiel pour translittérer le ч (\"č, tch\"), le chiffre 6 (en bulgare \"šest\") plutôt que le sh officiel pour translittérer le ш (\"š, ch\"), ou la lettre q pour translittérer le я (\"ja, ia\"). Ce type de translittération informelle est surnommé en bulgare (\"Šljokavica\", terme qui désigne dans le langage courant une rakija de mauvaise qualité). Le ъ est parfois aussi translittéré \"y\", ce qui, finalement, n'est pas plus illogique que le a du système officiel, qui n'utilise le y que sous forme consonantique, sur le modèle du turc (\"Boyana\"). La translittération scientifique de ц en c, en particulier dans les combinaisons ци/ci ou цв/cv (еx. : Цветелина/Cvetelina, prénom féminin) reste assez courante dans les pratiques informelles. Au total, mêmes si elles sont considérées comme peu élégantes, les pratiques parallèles de translittération constituent une concurrence non négligeable pour le système officiel. Malgré le risque d'amendes, elles sont fréquentes sur internet, et parfois même utilisées dans la rue. En tout état de cause, le \"Streamlined System\", même s'il est officiel dans le cadre de l'État bulgare, n'a aucun caractère contraignant pour les langues autres que l'anglais (et même en anglais les publications scientifiques utilisent toujours la norme internationale). Dans un contexte francophone, rien ne l'impose.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Système bulgare officiel de translittération des caractères cyrilliques (SBOTCC) (en, littéralement « système aérodynamique », c'est-à-dire au sens figuré « simplifié ») a été officiellement adopté par le gouvernement bulgare en 2000 et 2006, et est devenu la base de la en 2009. ", "tgt_summary": null, "id": 1929545}
{"src_title": "Hologramme Médical d'Urgence", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Technologie.", "content": "Basé sur la technologie de pointe du, le HMU est un programme informatique mis au point par le lieutenant Reginald Barclay et le docteur Lewis Zimmerman, qui l'a physiquement construit à son image, et projeté dans l'espace tridimensionnel à l'aide d'émetteurs holographiques (fonctionnant sur la même technologie que le holodeck) répartis autour de la salle dans laquelle l'hologramme doit évoluer. Pour le vaisseau USS Voyager, seule l'infirmerie, les Holodecks et le poste de commande sont de fait équipés. Le HMU ne peut ainsi évoluer que dans un espace limité, tant que les holo-émetteurs sont fonctionnels. Il peut ainsi, dans le cas de Voyager, évoluer dans l'infirmerie mais aussi dans les Holodecks (situés sur le Pont 6) et sur le poste de commandement. Toutefois, une rencontre avec un vaisseau de Starfleet du a permis l'obtention d'un émetteur portatif, fixé au bras gauche de la projection holographique, permettant à l'hologramme une totale liberté de mouvement. Le programme du HMU, sur le Voyager, peut être administré par l'hologramme lui-même, tandis que l'entretien du programmes et des sous-programmes est confié au Lieutenant-Ingénieur B'Elanna Torres. Son utilisation, devenue extrêmement fréquente après la perte du médecin de bord « en chair », nécessite un entretien permanent ; sa sur-utilisation est d'ailleurs souvent à l'origine de dysfonctionnements parfois très graves du programme. Malgré cela, comme toute projection holographique, le HMU est gourmand en ressources énergétiques et le programme doit être arrêté, en théorie, très fréquemment.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Commandités par Starfleet Intelligence, les HMU ont été déclinés en quatre séries (sur une période d'environ 7 années, soit la durée du voyage du Voyager), dont l'« archaïque » série 1, produite à 675 unités, est celle qui équipe le Voyager. Reprochant à la première série d'être trop calquée sur le docteur Zimmermann, dont son caractère irritable et ses accès de « folie », ils ont été progressivement abandonnés comme assistants médicaux et ont fini par être affectés à des œuvres de manutention, et particulièrement le nettoyage des conduits de plasma sur des cargos de déchèterie. Le docteur Zimmermann en sera d'ailleurs profondément affecté.", "section_level": 1}, {"title": "Innovation.", "content": "Le HMU du Voyager est à l'origine de deux innovations proposées à Starfleet :", "section_level": 1}, {"title": "Hologramme de Commandement d'Urgence.", "content": "L'Hologramme de Commandement d'Urgence, ou HCU résulte d'une manipulation non autorisée de l'Hologramme Médical d'Urgence (HMU) par lui-même pour pallier son insatisfaction de n'être utilisé que pour les tâches médicales. Ayant démontré sa capacité à remplacer à plein-temps un médecin \"en chair\" après le décès de l'officier médical du USS Voyager, le HMU propose au capitaine Janeway une modification de son programme afin de remplacer la capitaine en cas de nécessité majeure ; un rôle qu'on lui refuse catégoriquement au début (bien que ce protocole ait déjà été utilisé à la demande de Janeway dans le 1x12), mais dont l'utilité s'est révélée lors du kidnapping de l'ensemble de l'équipage du Voyager, dont le capitaine, pour travailler sur la raffinerie d'une planète du Quadrant Delta.", "section_level": 1}, {"title": "Le HMU de l’USS Voyager.", "content": "Le Docteur commence sa carrière sur le vaisseau \"USS Voyager\" comme \"Hologramme Médical d'Urgence\", un hologramme chargé d'assurer temporairement les tâches médicales lorsque le médecin de bord est indisponible. Dans le premier épisode de la série, le médecin humain est tué et le HMU est mis en service pour le remplacer. Tout au long des sept saisons de la série, le Docteur devient plus humain, ressentant des émotions et des ambitions ; il développe aussi des rapports complexes avec certains des membres de l'équipage. Il révèle aussi des talents inattendus, devenant auteur dramatique, artiste et amateur éclairé d'opéra. Un thème récurrent des séries est la question éthique de savoir si une machine ou un hologramme peut être une vraie personne. Au cours des épisodes, les membres de l'équipage de \"Voyager\" finissent par dépasser leur attitude initiale et considèrent le Docteur comme leur égal. Cependant, Starfleet aussi bien que les créatures rencontrées par l'équipage de \"Voyager\" ne voient pas le Docteur comme un être pensant et vivant, avec tous les droits qui y sont liés. Cette thématique connaît un tournant plutôt inattendu dans un des derniers épisodes de la série — —, alors que le Docteur vend un holo-roman à un éditeur du quadrant alpha. Le holo-roman, qui dépeint défavorablement l'équipage de \"Voyager\" circule dans des centaines de holosuites. En voulant interdire la distribution prématurée de son œuvre, le Docteur, avec l'aide du commandant Tuvok et du capitaine Janeway, parvient à convaincre un juge de la Fédération, qu'il est un artiste, capable de réaliser une œuvre littéraire originale. Le juge évite toutefois de trancher sur la question de l'humanité du Docteur holographique de secours. Le Docteur obtient aussi un émetteur mobile qui lui permet de se déplacer librement, sans rester attaché aux projecteurs holographiques de l'infirmerie. Il sauve le navire du désastre à plus d'une occasion et sera décoré pour sa valeur au combat. Le manque de nom du Docteur est un thème récurrent de la série. Starfleet ne lui avait pas donné de dénomination et pendant longtemps, le Docteur prétend ne pas désirer de nom. Plus tard, il adopte des noms comme « Schmullus », « Doctor Schweitzer », et d'autres, avant d'arrêter le nom de « Joe ». Dans les premiers épisodes, on fait référence à lui comme Zimmerman, d'après le nom de son créateur. Dans l'épisode (\"Blink of an Eye\"), \"Voyager\" est bloqué en orbite autour d'une planète où le temps passe beaucoup plus rapidement que dans le reste de la galaxie. Le Docteur descend sur la planète où il demeure trois années et élève un enfant appelé Jason Tobreez. Dans un autre épisode (\"Virtuoso\"), le docteur rencontre les comars qui ne connaissent pas la musique, le docteur leur fait découvrir cet art par ses interprétations dont celle d'une vieille balade napolitaine (\"Rondine al nido\").", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Hologramme Médical d'Urgence, ou HMU, ou plus simplement le Docteur (en anglais \"Emergency Medical Hologram Mark 1\" ou \"EMH\") est un personnage de l'univers de fiction de \"Star Trek\", et plus particulièrement de la série \"\", interprété par l'acteur Robert Picardo, voix française Philippe Catoire.", "tgt_summary": null, "id": 467960}
{"src_title": "Jardin de Reuilly - Paul-Pernin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation et accès.", "content": "Le jardin est situé à l'intersection de l'avenue Daumesnil et de la rue de Charenton, juste en face de la mairie du de Paris, au débouché de la rue Montgallet. L'avenue Daumesnil le borde au sud et la rue de Charenton au sud-ouest. À l’ouest et au nord, le jardin est longé par la rue Jacques-Hillairet, à l'est par la rue Albinoni. Le jardin a officiellement pour adresse le 15, rue Albinoni. Le jardin de Reuilly est l'un des quatre espaces verts qui sont reliés par la Promenade plantée (avec le jardin Hector-Malot, le jardin de la gare de Reuilly et le square Charles-Péguy). Il se situe à peu près au milieu de la promenade, entre la partie aérienne conçue au-dessus du viaduc des Arts, à l'ouest, et la partie en tranchée, à l'est. Le jardin de Reuilly a donné son nom à l’un des conseils de quartier du. Il est desservi par la ligne à la station \"Montgallet\".", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Avec, le jardin de Reuilly est le plus grand espace vert du de Paris, après le bois de Vincennes et le parc de Bercy. La majeure partie du jardin est constituée d'une large pelouse semi-circulaire en pente douce de, autour de laquelle sont disposés de petits jardins à thème. La pelouse est surplombée par la passerelle de Reuilly, conçue par l'architecte Pierre Colboc et l'ingénieur Ghassan Tayoun, qui permet à la Promenade plantée de la franchir. L'architecte dessine les abords du jardin, en pied d'immeuble et également l'escalier qui relie le quartier bas, depuis la rue de Charenton au jardin de Reuilly et au quartier haut sur l'esplanade Montgallet. Dans le projet d'origine, un mur d'eau devait couler devant le grand mur de soutènement en pierres de meulière de la rue de Charenton. Ce sont également des meulière récupérées sur le chantier de démolition qui ont été réemployées dans la partie « grotte » du jardin, avec un dessin qui rappelle le parc Güell de Gaudí à Barcelone. Juste au-dessus de la grotte, sur la place de la rue Jacques-Hillairet, l'architecte propose d'installer un cadran solaire, et la création est confiée à Régine et Jean-Loup Doucet. Les statues : \"Amazone\" de Georges Chauvel, \"La Danse\" de Charles Malfray, un \"Nu féminin\" de Naoum Aronson et un second \"Nu féminin\" de Raymond Delamarre, également nommé \"Aux peuples opprimés\", disposées en cercle autour de la pelouse, ont été soigneusement choisies par l'architecte après une visite dans les réserves de la Direction des parcs et jardins de la Ville de Paris, la DPJEV. Depuis, le jardin de Reuilly abrite également une fontaine distribuant à la fois de l'eau plate et de l'eau pétillante.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "En 1988, un concours est lancé par la SEMAEST pour aménager un jardin sur les anciens terrains de la gare de Reuilly. À l'issue de cette consultation, l'architecte Pierre Colboc est désigné pour concevoir le jardin et ses abords immédiats du quartier de Reuilly, alors en pleine restructuration. Le chantier commence en 1989. La réhabilitation du viaduc des Arts et l'aménagement de la coulée verte suivent quelques années plus tard la création de la passerelle et du jardin de Reuilly. Le jardin de Reuilly a été renommé « jardin de Reuilly - Paul-Pernin » en l’honneur de Paul Pernin (1914-2006) qui fut maire du (1983-1995). L’inauguration de la nouvelle appellation a eu lieu le en présence du maire de Paris, Bertrand Delanoë.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le jardin de Reuilly devenu le jardin de Reuilly - Paul-Pernin est un espace vert du de Paris, en France, dont la conception est l'œuvre des concepteurs Pierre Colboc, architecte et François-Xavier Mousquet, Philippe Thomas et Thierry Louf, paysagistes (agence Paysages).", "tgt_summary": null, "id": 2431649}
{"src_title": "Woohoo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Composition.", "content": "\"Woohoo\" est un Up-tempo, R&B, hip-hop qui mélange aussi la danse et le reggae avec des sonorités futuristes. Les chants d'Aguilera sont déformés en plusieurs parties. Il contient un sample d'une chanson hongroise, \"Add már uram az esőt\", à l'origine chanté par la chanteuse hongroise Kati Kovács en 1972. Rob Harvilla de \"The Village Voice\" a noté que la chanson ressemblait à un mélange « de Milkshake » et « de Gloss à lèvres » avec des « sons électro ». Lyriquement, la chanson parle de caresses sexuelles buccales.", "section_level": 1}, {"title": "Accueil critique.", "content": "La chanson a reçu des revues généralement positives, saluant l'apparition de Minaj dans la chanson et recommandant les chants d'Aguilera. Sara D. Anderson d'AOL Musique a dit « musique de dancehall provocante et qui fond joliment avec la voix puissante d'Aguilera et la tactique de Minaj ». Benjamin Boles de \"Now Magazine\" décrit Woohoo comme la meilleure chanson de Bionic. Alexis Petridis du \"The Guardian\" a dit, \"Sur une chanson de cinq minutes qui parle de cunnilingus, c'est une bonne idée d'enrôler la rappeuse \"Nicki Minaj.\" Chris Ryan de \"MTV Buzzworthy\" a appelé la chanson \"un coup sec au club, sexuellement explicite, funky\" en disant \"Dans Nicki Minaj, Aguilera a trouvé l'associée parfaite pour ses aventures érotiques-pop\". Il a aussi appelé la chanson \"un cousin plus sale de \"Rude Boy\" de Rihanna ou \"Hollaback Girl\" de Gwen Stefani et a recommandé la partie de Minaj. Becky Bain d'Idolator a dit \"le côté entraînant de la chanson est à des kilomètres avant Not Myself Tonight\" et la aussi comparé à \"Hollaback Girl\" de Gwen Stefani. Becky Bain a aussi dit, \"s'il y a une personne qui peut correspondre à la désobéissance de Christina Aguilera, c'est bien Nicki Minaj, donc ces deux font à peu près une parfaite paire pour ce type de chanson.\". Stephen Thomas Erlewine d'Allmusic a dit que la chanson avait \"une boucle incessante de sons perçants comme un forêt dentaire\" et qu'il \"ne travaille pas dans la tentation\". Genevieve Koski de \"l'A.V.\" a dit qu'à l'extérieur de ses capacités vocales exceptionnelles, le talent principal d'Aguilera jusqu'à présent et d'absorber et régurgiter des tendances avec un tel engagement qu'elle disparaît derrière un vernis calculé. Elle ajoute aussi qu'elle a appelé la chanson \"la viande\" de Bionic.", "section_level": 1}, {"title": "Prestations scénique.", "content": "Aguilera a chanté une partie de la chanson, dans un Medley \"Bionic\"-\"Woohoo\"-\"Not Myself Tonight\", aux MTV Movie Awards 2010. Pendant le perf de \"Woohoo\", la dernière du medley, Aguilera et ses danseurs ont défaits leurs caps en cuir et révélé des cœurs rouges peints sur leurs aines, et le final avec Aguilera qui mène le cœur rayonnant. James Montgomery de \"MTV News\" a mentionné la chanson comme \"un numéro de danse sérieusement sexy\". \"Montgomery\" a décrit la fin de la performance; \"ne pas être surpassé, Aguilera finie des choses en étant debout sur la grande scène centrale, la caméra faisant un zoom sur son aine, qui porte maintenant un cœur battant lumineux.\" La plupart des critiques n'ont pas été impressionnés du mélange, le comparant à l'identité d'Aguilera pendant l'ère Bionique.", "section_level": 1}], "src_summary": "La chanson est sortie comme single promotionnel le et a été lancé une semaine plus tard à l'antenne Rhythmic Airplay comme second single aux États-Unis le. La chanson a été décrite comme un titre de danse urbaine, avec des sons electro et des influences hip-hop et R&B.", "tgt_summary": null, "id": 1157151}
{"src_title": "Le Petit Nicolas a des ennuis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoires.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Joachim a des ennuis.", "content": "Joachim a un petit frère qui vient de naître et cela ne lui plaît pas du tout parce qu’il est un peu jaloux. Il dit qu’il est laid et pleure et crie très fort. Clotaire se moque du nom du petit frère de Joachim mais il finit par l’aimer.", "section_level": 2}, {"title": "La lettre.", "content": "Le père de Nicolas fait écrire une lettre de remerciement à son fils pour remercier son patron de lui avoir offert un jeu de l'oie à ce dernier. Cela dure très longtemps. Plein de ratures et de taches d'encre", "section_level": 2}, {"title": "La valeur de l'argent.", "content": "Le père de Nicolas lui a donné dix francs, parce qu’il était quatrième dans sa composition d’histoire.", "section_level": 2}, {"title": "On fait le marché avec Papa.", "content": "Le père de Nicolas décide de faire les courses avec son fils à la place de sa femme car il croit pouvoir faire des économies. Il se rend compte que tout coûte plus cher que ce qu'il pensait.", "section_level": 2}, {"title": "Les chaises.", "content": "La salle de classe de Nicolas est inondée et les élèves sont forcés de faire la classe dans la buanderie.", "section_level": 2}, {"title": "La lampe de poche.", "content": "Nicolas a acheté une lampe de poche, ce qui ne plaît pas à ses parents.", "section_level": 2}, {"title": "La roulette.", "content": "Geoffroy a apporté une roulette à l'école et il y joue avec ses copains à la récréation, misant leur monnaie.", "section_level": 2}, {"title": "La visite de Mémé.", "content": "La grand-mère maternelle et naïve de Nicolas passe quelques jours chez lui, et elle le gâte beaucoup.", "section_level": 2}, {"title": "Leçon de code.", "content": "La maîtresse de Nicolas donne à ses élèves une leçon sur le code de la route.", "section_level": 2}, {"title": "Leçon de choses.", "content": "La maîtresse de Nicolas organise une leçon de choses et demande à ses élèves d'apporter en classe un objet intéressant.", "section_level": 2}, {"title": "À la bonne franquette.", "content": "M. Moucheboume vient dîner avec sa femme chez Nicolas et les parents de Nicolas sont très inquiets et occupés.", "section_level": 2}, {"title": "La tombola.", "content": "L'école de Nicolas organise une tombola dont le prix est un vélomoteur et Nicolas et ses copains doivent vendre des billets.", "section_level": 2}, {"title": "L'insigne.", "content": "Eudes décide de créer un insigne pour « reconnaître ceux de la bande ».", "section_level": 2}, {"title": "Le message secret.", "content": "Nicolas et ses copains décident d'envoyer un message à Agnan pour venger Geoffroy qu'il avait dénoncé.", "section_level": 2}, {"title": "Jonas.", "content": "Eudes est très fier de son frère qui fait son service militaire.", "section_level": 2}, {"title": "La craie.", "content": "Geoffroy a volé une craie à l'école et veut s'amuser avec ses copains avec, mais ne savent pas trop quoi en faire.", "section_level": 2}, {"title": "Éditions.", "content": "Sous le titre Joachim a des ennuis : Puis sous le titre Le Petit Nicolas a des ennuis :", "section_level": 1}], "src_summary": "Joachim a des ennuis réédité sous le titre Le Petit Nicolas a des ennuis est un album de la série de romans illustrés humoristiques Le Petit Nicolas publié en 1964 par Denoël. Les textes sont de René Goscinny et les dessins de Jean-Jacques Sempé.", "tgt_summary": null, "id": 2391209}
{"src_title": "Boulevard Ney", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation et accès.", "content": "Le boulevard débute à la rue d'Aubervilliers, passe par la porte de la Chapelle, la porte des Poissonniers, la porte de Clignancourt et la porte de Montmartre et finit à l'avenue de Saint-Ouen et à la porte de Saint-Ouen, où il est suivi du boulevard Bessières. Il a une longueur de pour une largeur de 25 à. Après avoir été accessible par la ligne de bus de Petite Ceinture, le boulevard Ney est désormais accessible par la ligne 3b du tramway.", "section_level": 1}, {"title": "Origine du nom.", "content": "Le boulevard tient son nom du maréchal d'Empire Michel Ney (1769-1815), duc d'Elchingen, prince de la Moskova, maréchal de France.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Le boulevard Ney fait partie de la ceinture de boulevards créée à partir de 1861 le long de l'enceinte de Thiers, à la place de la rue Militaire. Il prend son nom actuel en 1864. L'enclave ferroviaire, en friche, située entre l'entrepôt Ney, la rue d'Aubervilliers, la rue de l'Évangile et la rue de la Chapelle appelé communément « Zac Chapelle-Charbon » doit devenir à partir de 2020, un grand parc urbain, le parc Chapelle-Charbon.", "section_level": 1}, {"title": "Bâtiments remarquables et lieux de mémoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mention littéraire.", "content": "Jean Rolin dans \"La Clôture\", édité chez P.O.L en 2002, décrit la vie sur le boulevard Ney et à ses abords au début des années 2000.", "section_level": 2}, {"title": "Sociologie.", "content": "Le boulevard Ney est aussi l'un des lieux de la prostitution parisienne (hétérosexuelle et transgenre).", "section_level": 1}], "src_summary": "Le boulevard Ney est un boulevard du de Paris. C'est un élément de la ceinture de boulevards extérieurs dits « boulevards des Maréchaux ».", "tgt_summary": null, "id": 2198361}
{"src_title": "Andreï Kareline (1837-1906)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Andreï Ossipovitch Kareline est né le dans la sloboda Soldatska (devenue aujourd'hui le village de Selesni (oblast de Tambov). Il était le fils né hors mariage de Tatiana Ivanovna Karelina, fermière de son état. Il est mort le à l'âge de 69 ans à Nijni Novgorod. En 1847, il part pour Tambov étudier la peinture d'icônes. Dix ans plus tard, en 1857 il entre à l'Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. C'est à cette époque qu'il se lance dans la photographie. En 1863, Kareline obtient deux petites médailles d'argent de l'académie pour ses travaux de dessin et ses études de la nature. Après avoir terminé ses études, il obtient le titre d'artiste libre. En 1865, avec sa première épouse née Eugénie Nikititchna Makarenko et ses enfants Lioudmila et Appolon, il déménage de Saint-Pétersbourg pour aller à Kostroma. À Kostroma, il s'occupe de peintures d'église, donne des leçons de peinture et réalise des portraits photographiques. Il travaille également dans l'atelier de peinture du maître photographe Mikhaïl Nastioukov. En 1866, son épouse meurt pendant l'accouchement du troisième enfant qui survit, Andreï Andreevich Kareline. Bientôt avec sa deuxième épouse, Olga Grigorievna, née Lermontova (apparentée à l'écrivain Mikhaïl Lermontov), et les trois enfants il part s'installer à Nijni Novgorod. En 1892, la famille vivait rue Moukovska dans la maison Goubine. Ils ont ensuite trois enfants : Olga, Tatiana et Raphaël. À Nijni Novgorod, Kareline ouvre sa propre école de dessin et y enseigne jusqu'en 1905. En 1869, il ouvre un atelier de photographie: \"Photographie et peinture\". En 1870, Kareline ensemble avec le peintre Ivan Chichkine, crée un album intitulé \"Nijni Novgorod\". Lors de la Foire de Nijni Novgorod, il ouvre un pavillon où il travaille à demeure. En 1873, il prend part à la mondiale de photographie de Vienne En 1876, pour des portraits et des études photographiques d'après nature, il obtient la Grande médaille d'argent à l'exposition photographique spéciale de Paris. En outre, il obtient la médaille de bronze à l'exposition internationale de Philadelphie, pour le centième anniversaire de l'indépendance des États-Unis. À Édimbourg, il reçoit la médaille d'or de l'Académie royale de la ville d'Édimbourg. En 1878, Kareline est admis à l'Académie nationale des arts de Paris en France. Il reçoit aussi un diplôme de la Société française de photographie et la médaille d'or de la VIIIe exposition internationale de Paris. En 1879, l'empereur de Russie Alexandre III, lui décerne la médaille d'or pour avoir porté au cou le ruban de Saint-Stanislas lors de sa participation et les succès obtenus à l'Exposition international de Paris. En 1886, il publie son album \"Vues de Nijni Novgorod\". En 1887, il réussit à faire à Iourievets, au nord de Nijni Novgorod, des photos d'une éclipse de soleil totale. En 1898, il réalise des diapositives pour des démonstrations dans des écoles au moyen de sa lanterne magique. Karelin a été élu membre de nombreuses sociétés d'étude: la Société des amateurs d'art de Nijni Novgorod, la Société des amateurs de sciences naturelles, d'anthropologie et d'ethnographie. Andreï Ossipovitch Kareline meurt le et est inhumé au cimetière du monastère de l'Élévation-de-la-Croix de Nijni Novgorod. À la suite de la liquidation de ce cimetière dans les années 1950, sa sépulture a été transférée au cimetière Bougrovski.", "section_level": 1}], "src_summary": "Andreï Ossipovitch Kareline (en ) est un peintre et photographe russe des, un des créateurs de la photographie de genre artistique, membre de la Société russe de photographie, premier président de la Société des artistes de peinture historique.", "tgt_summary": null, "id": 2340512}
{"src_title": "Colosseum (groupe)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Première phase (1968–1974).", "content": "Le groupe est formé en 1968 par le batteur Jon Hiseman, le saxophoniste ténor Dick Heckstall-Smith et le bassiste Tony Reeves trois ex-membres de \"John Mayall's Bluesbreakers\", et le guitariste James Litherland. Leurs concerts font rapidement sensation et, avec le soutien du déjà célèbre John Peel, qui les diffuse régulièrement sur les ondes de la BBC, ils sont signés par une branche de Philips, le jeune label Vertigo (le label qui a signé Black Sabbath). La composition du groupe évolue constamment au cours de leur histoire, mais c ́est avec Dave Greenslade, Clem Clempson, Chris Farlowe et Mark Clarke qui remplace Tony Reeves, qu ́ils enregistrent leurs deux plus grands succès, \"Daughter of time\" et \"Colosseum Live\". En 1969, le groupe publie l'album \"Valentyne Suite\". Leur troisième album, \"The Grass Is Greener\", est publié uniquement aux États-Unis en 1970 ; pour l'enregistrement, Dave Clempson remplace James Litherland. Louis Cennamo remplace ensuite brièvement Tony Reeves à la basse qui est lui-même remplacé par Mark Clarke pendant un mois.", "section_level": 2}, {"title": "Colosseum II (1975–1978).", "content": "À la séparation du groupe, Hiseman et Clarke forment brièvement Tempest (deux albums studio) puis reprennent le flambeau sous le nom de Colosseum II avec un nouveau line-up, dans lequel on retrouve Gary Moore et Don Airey (Black Sabbath, Jethro Tull, Deep Purple), qui propose un mélange de jazz fusion et de rock. Dave \"Clem\" Clempson va quant à lui remplacer Peter Frampton chez Humble Pie de 1971 à 1975.", "section_level": 2}, {"title": "Retour (1994–2015).", "content": "En 1994 le groupe se reforme, pour une tournée immortalisée par un album live, reformation qui donne lieu à plusieurs albums studio et à des éditions spéciales de \"Valentyne Suite\" et \"Colosseum Live\". La saxophoniste Barbara Thompson, épouse de Jon Hiseman, rejoint la troupe en 2004 à la mort de Dick Heckstall-Smith. Entre 2011 et 2014, le groupe entreprend une nouvelle tournée malgré la maladie de Parkinson de Thompson. À l'occasion de leur 40 ans d'existence, le groupe publie l'album live \"Colosseum Live\" qui fait participer Jon Hiseman (chant), Barbara Thompson (saxophone), Chris Farlowe (chant), Mark Clarke (basse), David Clempson (guitare) et Dave Greenslade (orgue). Colosseum joue le 28 février 2015 au Shepherds`s Bush Empire de Londres, avant de se séparer la même année.", "section_level": 2}], "src_summary": "Colosseum était un groupe jazz rock britannique. Il est considéré comme une des influences majeures du mouvement du rock progressif des années 1970. Le groupe mêle, blues, rock et jazz d'une manière improvisée", "tgt_summary": null, "id": 687713}
{"src_title": "Relations entre l'Union européenne et les micro-États européens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Statut des relations.", "content": "L'Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican utilisent l'euro par un accord monétaire avec l'UE, et ont obtenu le droit d'émettre un nombre limité de pièces en euros grâce à d'antérieurs accords monétaires avec leurs voisins. Le Liechtenstein utilise le Franc suisse. Le Liechtenstein, réuni au territoire douanier suisse depuis 1924, est un membre à part entière de l'accord de Schengen et du règlement Dublin II sur l'asile. Monaco a une frontière ouverte avec la France et les normes de l'espace Schengen y sont appliquées comme si le micro-État faisait partie de la France. Saint-Marin et la Cité du Vatican ont une frontière ouverte avec l'Italie, membre de l'espace Schengen. Aucun micro-État ne peut délivrer de visas Schengen. Aucun d'entre eux n'a d'aéroport, mais tous ont un héliport. Monaco est le seul à disposer d'un port maritime de telle sorte qu'arriver depuis un État hors de l'espace Schengen est autorisé à Monaco, mais pas dans les autres micro-États. Monaco fait partie du territoire douanier de l'UE par un accord avec la France, et est administré comme faisant partie de la France. Saint-Marin et Andorre sont dans une union douanière avec l'Union. Le Liechtenstein est membre de l'EEE et participe donc au marché intérieur de l'UE et applique certaines normes de l'Union. Tous les micro-États font également partie d'autres organisations telles que le Conseil de l'Europe et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, sauf le Vatican (qui a toutefois le statut d'observateur au Conseil de l'Europe). L'Andorre, Monaco et Saint-Marin ont tous déclaré leur volonté d'approfondir les relations avec l'UE. Saint-Marin a envisagé de rejoindre l'EEE dans le passé, et il y a une discussion active dans le pays sur la présentation d'une demande d'adhésion à l'UE.", "section_level": 1}, {"title": "Avenir des relations.", "content": "En, le Conseil européen a donné mandat à la Commission européenne et au SEAE d'entamer les négociations avec Andorre, Monaco et Saint-Marin afin d'élaborer un accord d'association (AA), les négociations ont débuté en à Bruxelles et ont pour but de formaliser les relations des deux parties dans divers domaines (marché commun européen, coopérations aux politiques de la recherche, de l'environnement ou de l'éducation) tout en conservant les spécificités de ces micro-États.", "section_level": 1}, {"title": "Résumé.", "content": "Ce tableau résume les différentes composantes de la législation européenne en vigueur dans les micro-États. Certains territoires des États membres de l'UE ont également un statut particulier dans lesquels les normes européennes s'appliquent à des degrés divers. c'est aussi le cas des États membres de l'Association européenne de libre-échange.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Union européenne entretient des relations particulières avec les micro-États européens. Ces nations sont toutes de petites entités politiques souveraines mais présentent une grande hétérogénéité dans leur fonctionnement politique. La principauté d'Andorre, la principauté de Liechtenstein, la principauté de Monaco, la république de Saint-Marin et l'État de la Cité du Vatican entretiennent des relations diplomatiques poussées avec les instances européennes. L'Andorre est, par la population, le plus grand des cinq micro-États avec (selon un recensement effectué en 2011) ; deux autres petits pays, le grand-duché de Luxembourg et la république de Malte, sont membres à part entière de l'Union européenne mais ne sont habités que par un peu plus de. L'Islande est considérée comme un micro-État par certains, en raison de sa petite population : (en ). L'Islande est membre de l'Espace économique européen (EEE), et avait été reconnue comme candidat officiel à l'adhésion à l'Union avant le retrait de sa candidature.", "tgt_summary": null, "id": 1706400}
{"src_title": "Île à la Gourdaine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation.", "content": "Elle est située sur la partie nord de l'actuel square du Vert-Galant.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Au Moyen Âge, c'était un simple îlot alluvionnaire, et l'un des bras de la Seine le séparait de l'enceinte nord du Palais de la Cité, terminée par la \"salle de la Pointe\" dont le nom lui venait du moulin dit \"de la Gourdaine\". À l'ouest se trouvait un autre îlot, plus allongé, qui portait alors le nom d\"'île aux Vaches\", toponyme qui sera réattribué à la partie est de l'actuelle île Saint-Louis au. Au, à la fin de la construction de l'enceinte de Charles V, l'îlot est quasiment accolé aux murs du Palais, face au bourg de Saint-Germain-l'Auxerrois. Il abrite un moulin à eau sur pilotis en pleine eau, à l'emplacement de l'actuel quai de l'Horloge, dont le tracé a été établi dès 1580. Ce moulin sera utilisé par Henri II pour y battre monnaie et ne disparaîtra qu'en 1578. La jalousie de la Cour des monnaies avait d'ailleurs considérablement diminué, depuis 1556, la quantité de monnaie frappée \"à la Gourdaine\" et les ateliers furent transférés par Nicolas Briot dans le palais du Louvre. Les plans de Munster (1550) et de Bâle (1553) ne mentionnent pas de noms sur ces îlots proches de l'île de la Cité, les historiens ayant peine à s'accorder sur leurs toponymes. Cependant, celui de Belleforest (1575) mentionne \"le moulin de la Monnaie, dit de la Gourdaine\", de même que celui de Trichet (1552) indique \"Moulin de la Monnaie\". On la connait aussi sous le nom d’\"île au Patriarche\", à cause du patriarche qui possédait l'emplacement du marché de ce nom près de la Rue Mouffetard, selon l'une des versions, ou d’\"île aux Bureaux\", à partir du, à cause de sire Hugues Bureau, qui était le propriétaire de l'îlot du Passeur-aux-Vaches et de l'île de la Gourdaine en 1642. Cependant, selon Jaillot, cette dernière dénomination correspond en réalité à l'île aux Juifs. La construction du Pont Neuf par Henri IV, de 1577 à 1607, entraîna la réunion des trois îles (île de la Gourdaine, îlot du Passeur-aux-Vaches et île aux Juifs), à l'île de la Cité, cette section devenant la place Dauphine. Henri IV accorde d'ailleurs, en 1607, la concession du terrain à l'ancien emplacement de l'île à Achille de Harlay, président du parlement.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'île à la Gourdaine (ou \"îlot de la Gourdaine\") est une ancienne île de la Seine à Paris, en France. Le nom de \"gourdaine\" signifie \"bac\" ou \"bachot\", à cause des bacs qui étaient employés pour aborder l'île.", "tgt_summary": null, "id": 1707663}
{"src_title": "La Grande Odalisque", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né d'une famille issue de l'émigration irlandaise, installée à Iron Mountain, Robert Flaherty est l’aîné des sept enfants de Robert H. et de Suzan Kloeckner Flaherty. Il suit des études au Upper Canada College de Toronto puis au Michigan College of Mines d'où il sera expulsé après sept mois de scolarité. Il commence sa carrière comme explorateur, cartographe et géologue dans la région de la Baie d'Hudson, au Canada, pour le compte d'une compagnie minière. En 1913, lors de sa troisième expédition dans cette région, son patron, Sir William Mackenzie lui suggère de se munir d'une caméra afin de filmer la nature sauvage ainsi que les gens qui y vivent. Flaherty est particulièrement intéressé par les Inuit. Son premier reportage filmé date de 1916. Le film, enregistré sur un support nitrate très inflammable est malencontreusement détruit par une cigarette. De cette malheureuse expérience, il découvrira qu'il ne veut plus faire des films de voyages et d'expédition, mais plutôt des films de connaissance et de rapprochement des peuples plus éloignés. \"Nanouk l'Esquimau\" (\"Nanook of the North\") est un travail de commande, réalisé pour le grand fourreur parisien Révillon Frères. Le film obtient un immense succès public. Pourtant, les choix de Flaherty dans le traitement du sujet, comme le fait de mettre en avant la personnalité de Nanook, lui attirent des critiques, certains allant jusqu'à l'accuser de manipulation. Le reproche n'est pas tout à fait injustifié, car certains événements ont été effectivement mis en scène. Flaherty part dans l'hémisphère Sud en 1923 pour tourner \"Moana\" en Polynésie. Il passe un an à Samoa entre avril 1923 et décembre 1924, et raconte la vie des Polynésiens. Durant cette période, il s'intéresse aussi à l'aspect technique des prises de vue, il souhaite faire des images en couleur avec un nouveau procédé photographique. Mais le film est finalement tourné en noir et blancEn 1929 à Bali, Robert Flaherty rencontre Friedrich Wilhelm Murnau qui lui propose de créer une société de production cinématographique. Ensemble, ils coproduisent \"Tabou\", ils participent tous les deux à l'écriture du scénario, Friedrich Wilhelm Murnau réalise le film, et Robert Flaherty devait être directeur de la photo, mais Murnau engage le cadreur, Floyd Crosby, qui apporte sa caméra et doit aider Flaherty. Flaherty ne tourne que quelques plans, et Crosby gagnera un oscar pour l'image de ce film. Flaherty et Murnau sont en désaccord sur la mise en scène, Flaherty croyant à l'authenticité du documentaire et ayant voulu filmer l'exploitation des autochtones par les blancs. Il estime que la façon dont Murnau dirige les acteurs est une manipulation. Les parents de Flaherty étaient irlandais d’origine. Le cinéaste rêvait de filmer la terre de ses ancêtres. Grâce à John Grierson il part durant deux ans dans la petite ile irlandaise d'Aran, entre novembre 1931 et le printemps 1933. Il tourne \"L'Homme d'Aran\" (\"Man of Aran\") la lutte pour la vie d'une famille de pécheurs, une véritable épopée de l’homme face à la nature, le film est un poème lyrique et non un film d’ethnologue. En 1948, il tourne son dernier documentaire \"Louisiana Story\" ce film relate l'installation d'une plateforme d'extraction de pétrole dans les marais de Louisiane. C'est une commande de la Standard Oil Company destinée à montrer les problèmes de la recherche pétrolière en milieu difficile. Robert Flaherty raconte la vie d'un jeune garçon dans la nature sauvage des marais et confronté à l'arrivée des techniciens venus installer un derrick. Les archives de Robert Flaherty sont déposées à la bibliothèque de l'Université Columbia de New York. En 1960 est créé le Flaherty Seminar dont l'objet est la promotion du film documentaire.", "section_level": 1}, {"title": "Une certaine vision du cinéma.", "content": "Flaherty est un des premiers à avoir fréquenté ses sujets avant de les filmer. Ainsi, son cinéma repose sur ces liens de complicités. Le cinéma selon Flaherty est un moyen de connaissance et de rapprochement. Il voit ses filmés comme de réels collaborateurs. Ainsi, il traite sa pellicule sur les lieux même du tournage et projette son film à mesure de son montage et de sa collaboration. Flaherty est le premier réalisateur, qui établit le principe de fréquentation et complicité avec les filmés qui sera cher, plus tard, au cinéma direct, méthode largement utilisée par Jean Rouch dans ses films. Flaherty arrive sur les lieux du tournage sans préconception. Il ne sait pas ce qu'il va trouver sur place et il est toujours dans l'attente d'une révélation. Quand il a trouvé cette révélation, il essaie de la mettre en valeur par sa mise en scène documentaire. Il veut ainsi atteindre l'essence de cette vérité. Il y a donc mise en scène chez Flaherty. Il dramatise les évènements, engage des acteurs non-professionnels pour jouer dans ses films. Par exemple, \"Nanouk l'Esquimau\" ne s'appelle pas Nanouk mais Allakariallak. Il n'est pas en couple avec cette femme et n'a pas ces enfants. Dans \"L'homme d'Aran\" le pêcheur n'est pas vraiment un pêcheur, et ce n'est pas réellement sa famille Flaherty recrée également certains moments qui ont été impossible à filmer. Il déforme aussi la réalité en créant pour Nanouk l'Esquimau un faux igloo pour pouvoir filmer à l'intérieur de celui-ci (un vrai igloo n'aurait pas laissé entrer assez de lumière pour le tournage). Cette déformation de la réalité a été souvent critiquée mais également défendue par des auteurs comme Gilles Marsolais. Celui-ci dénonce le puritanisme de la pseudoobjectivité: il est question avant tout de respecter une vérité profonde. Également, le dialogue pour Flaherty n'a que peu d'importance. Pour lui, c'est la musique de la langue qui est intéressante plutôt que son sens. Il accorde également beaucoup d'importance à la musique de ses films car ils sont créateurs de mouvements, qui, selon lui, sont ralentis par la parole. Contemporain de Flaherty, le Portugais José Leitão de Barros est, avec lui, un des pionniers de la docufiction et de l'ethnofiction, avant que Jean Rouch ne les applique d’une façon méthodologique en tant qu’anthropologie visuelle.", "section_level": 1}, {"title": "Thèmes de Flaherty.", "content": "Les films de Flaherty sont des films humanistes, contemplateurs, lyriques et épicuriens, à l'image de l'homme. Ce sont des films de combat et de courage, proches du mythe. Ces thèmes sont récurrents chez son cinéma :", "section_level": 1}], "src_summary": "La Grande Odalisque est un tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres peint en 1814 sur une commande de Caroline Murat, sœur de Napoléon I et reine consort de Naples (commande non payée pour cause de chute de l'Empire).", "tgt_summary": null, "id": 1035437}
{"src_title": "Pâté-Pâris", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les rives de Bercy à la mode au début du.", "content": "Le secteur de Bercy était fort à la mode vers la fin du règne de Louis XIV pour sa situation au bord de la Seine, à la campagne et loin du centre-ville. Il compta nombre de petites maisons puis des luxueuses résidences. La résidence seigneuriale la plus éminente est alors le château de Bercy, qui va devenir la plus vaste et la plus belle propriété aristocratique aux portes de Paris. Commencé en 1658 par l'architecte François Le Vau, achevé en 1708 par Charles de la Guépière, architecte du Roi, le château connut l’apogée de sa splendeur au. Le Grand-Bercy a disparu mais le petit Bercy, ou pavillon du Pâté-Bercy, était encore sur pied en 1820 et il reste des traces de sa façade, aujourd'hui protégée par une digue et se trouve sur la commune de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne). C'était un pavillon luxueux bâti dans les années 1710 sur les plans de l'architecte Dulin, au-delà de l'ex-rue de la Grange-aux-Merciers, dont il ne subsiste plus que la partie nord, sous le nom de « rue Nicolaï ». Au-delà, vers le sud-est, s’étendait le parc du château de Bercy.", "section_level": 1}, {"title": "La commande d’Antoine Pâris.", "content": "Personnage parmi les plus en vue de la capitale, Antoine Pâris venait d'épouser en 1706 Marie Élisabeth de La Roche. Témoin de l'estime qu'on lui porte, son contrat de mariage est cosigné par le dauphin, le duc de Bourgogne et le maréchal de Villeroy. Il fit l'acquisition en 1711 d'un terrain vendu par Charles-Henri de Malon, troisième seigneur de Bercy et contrôleur général des Finances, le fief de Vernay, une terre au nord-ouest du domaine de la famille Malon de Bercy. Les frères Pâris, mené par l'aîné Antoine, y firent construire un grand pavillon, avec un parc d'une quarantaine d'arpents, dont l'architecture originale, sinon avant-gardiste, dérouta les contemporains qui baptisèrent ce domaine « Pâté-Pâris ». Cette construction sera immortalisée par des gravures réalisées par Mariette et offertes à Antoine Pâris par le roi de Pologne Stanislas Leszczynsky, futur beau-père de Louis XV. Elle a cependant l'inconvénient d'être inondée lors des crues de la Seine, le pavillon n'étant alors plus habitable. Antoine Pâris vendit ensuite au financier Roberge de Boismorel, « qui s'y était disposé un jardin qui luttait pour l'élégance avec celui de son fastueux voisin » et « une bibliothèque assez riche pour n'avoir rien à envier à celle du Grand-Bercy », cette dernière possédant entre autres merveilles, un manuscrit sur vélin du \"Roman de la Rose\". Parmi les occupants ultérieurs se trouve Abel-François Poisson de Vandières.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Pâté-Pâris, comme l’appelaient les Parisiens dès le, est un ancien pavillon construit en 1711 au bord de la Seine, à Paris, dans les jardins du château de Bercy par un des personnages parmi les plus en vue de la capitale, le financier de Louis XIV, Antoine Pâris.", "tgt_summary": null, "id": 2454393}
{"src_title": "Accouplement hydraulique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L’accouplement fluide est issu des recherches d’Hermann Föttinger, ingénieur en chef des chantiers navals Vulcan de Stettin. Ses brevets de 1905 couvrent tout autant l’accouplement fluide que le convertisseur de couple. Dans les années 1920, Harold Sinclair, de la société britannique \"Hydraulic Coupling Patents Limited\", avait constaté des embardées dans les transmissions des autobus londoniens. Avec l'aide d'un ingénieur de Stettin, Bauer, il adapta l'invention de Föttinger aux transmissions d'autobus. Au terme des discussions engagées par Sinclair avec London General Omnibus Company au mois d’octobre 1926, et après divers essais sur des châssis, Percy Martin (1871-1958), un ingénieur de Daimler, décida d'essayer le principe de l’accouplement fluide sur des voitures du groupe Daimler. Dans les années 1930, l'usine Daimler de Coventry mit sur le marché une transmission composée d’un accouplement fluide et d’une boîte Wilson pour ses bus et ses voitures de luxe. Dès 1933, ce mécanisme équipait toutes les nouveaux véhicules civils Daimler, Lanchester et BSA, puis il équipa les véhicules militaires. Il était produit sous franchise Vulcan-Sinclair et Daimler. En 1939, General Motors mit sur le marché la transmission Hydramatic, première transmission entièrement automatique fabriquée en série. Les premières locomotives diesel équipées d'accouplement fluide furent produites dans les années 1930", "section_level": 1}, {"title": "Aperçu.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Principe.", "content": "Un accouplement fluide comporte, outre le fluide hydraulique, trois composants : La turbine motrice, est mise en rotation par un moteur à combustion interne ou un moteur électrique. Cette roue communique au fluide un mouvement tourbillonnaire vers les pales de la turbine secondaire. Le moindre écart entre la vitesse angulaire de l'« étage d'entrée » et de l'« étage de sortie » développe un couple sur l'arbre secondaire qui l'entraîne en rotation dans la même direction que la pompe. Le tourbillon fait décrire aux particules de fluide un jet unidirectionnel toroïdal:", "section_level": 2}, {"title": "Décrochage.", "content": "Une caractéristique importante de l’accouplement fluide est qu'il présente une vitesse de décrochage. On définit cette vitesse de décrochage comme la vitesse maximum de la turbine-pompe lorsque la turbine secondaire est immobile et qu'on imprime le couple maximum. Dans ces conditions, toute la puissance motrice à cette vitesse serait dissipée par échauffement, au risque d'endommager le mécanisme.", "section_level": 2}, {"title": "Rendement en terme d'effort.", "content": "Un accouplement fluide ne peut transmettre de couple lorsque les vitesses angulaires des arbres d'entrée et de sortie sont identiques. Compte tenu du patinage inhérent à la turbulence du fluide de transmission, ils ne peuvent avoir un rendement de 100% en termes de transmission d'effort : un partie de la puissance d'entrée est inexorablement dissipée sous forme de chaleur ou par cavitation ; mais comme tous les dispositifs hydrauliques, son rendement tend à croître graduellement avec le diamètre caractéristique des turbines, comme le montre le nombre de Reynolds.", "section_level": 2}, {"title": "Choix du fluide hydraulique.", "content": "On préfère les huiles de faible viscosité : généralement, des huiles de moteur multi-grade. À vitesse de rotation d'entrée donnée, une huile à densité élevée augmente le couple capable. Cependant, les accouplements fluides, de par la nature même des fluides réels, sont sujet à des variations importantes de viscosité en fonction de la température. Cela entraîne une performance variable de ces transmissions ; lorsque l'on veut conserver un rendement stable, il faut se tourner vers un compresseur ou une transmission hydraulique à indice de viscosité élevé.", "section_level": 2}, {"title": "Fabrication et maintenance.", "content": "La fabrication d'un accouplement fluide ne pose pas de difficultés particulières. Les turbines, par exemple, peuvent être coulées en aluminium ou embouties en acier ; le carter, lui aussi, peut être un moulage ou une pièce forgée. En 2020, les principaux fabricants d'accouplements industriels sont Voith, Transfluid, TwinDisc, Siemens, Parag, Fluidomat, Reuland Electric, TRI Transmission and Bearing Corp.", "section_level": 1}, {"title": "Dimensionnement.", "content": "D'une manière générale, le rendement du dispositif en terme de transfert d'effort dépend de la vitesse de rotation de la pompe, caractéristique qu'il n'est pas difficile de choisir dans les chaînes où la charge est toujours du même ordre de grandeur : en effet, le couple est donné par la formule de Föttinger formula_1, où formula_2 est la densité du fluide hydraulique, formula_3 la vitesse de rotation en tours/min et formula_4 le diamètre de l'arbre moteur ; mais dans le domaine de l'automobile, où les variations de couple sont extrêmes, cette formule ne couvre pas toute la plage de variation et ne donne qu'un ordre de grandeur. Un style de conduite nerveux sollicite ce type d'accouplement à son pire rendement, avec une très mauvaise consommation.", "section_level": 2}, {"title": "Contrôle du circuit d'huile.", "content": "Le bon fonctionnement d'un tel accouplement fluide dépend de la bonne circulation du fluide. Une quantité d'huile insuffisante va amoindrir la puissance de l'accouplement et ne lui permettra pas de transférer un couple suffisant ; en outre, une quantité insuffisante d'huile fait qu'elle va surchauffer, au point parfois de brûler les joints en élastomère. Mais si l'accouplement a été conçu pour fonctionner avec une quantité d'huile variable (en général en lui adjoignant une bâche auxiliaire), on peut régler le couple à transmettre en agissant sur le débit d'huile, et dans certains cas contrôler aussi la vitesse de mise en charge. On contrôle le débit d'huile par une nourrice dont l'évent fixe se trouve sur l'axe de rotation des turbines : en engageant plus ou moins cet évent, la nourrice soutire ou réinjecte de l’huile, pour la renvoyer vers la bâche ou la pomper.. Le contrôle du circuit d'huile supprime les à-coups et simplifie la maintenance des transmissions de charges lourdes. On l'emploie fréquemment comme variateur de vitesse. Ainsi la locomotive Fell, une locomotive diesel expérimentale des années 1950, était équipée de quatre moteurs et autant d'accouplements, disposant chacun d'un débit d'huile réglable, afin de les actionner l'un après l'autre.", "section_level": 2}, {"title": "Variantes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Accouplement pas-à-pas.", "content": "On a adapté l’accouplement fluide de base pour en faire un accouplement pas-à-pas, commercialisé naguère sous l'appellation \"STC coupling\" (\"step circuit\") par la Sté Fluidrive. La modification a consisté à rapporter une bâche d'huile récupérant une partie (mais non la totalité) de l'huile lorsque le secondaire est à l'arrêt. Cela a pour effet de réduire la traînée sur la turbine-pompe, de réduire la consommation d'huile à bas régime et d'éviter l'arrêt complet du moteur. Lorsque l'arbre secondaire commence à tourner, l'huile est projetée hors de la bâche par la force centrifuge contre les parois du carter, ce qui rétablit la pleine puissance de la transmission.", "section_level": 2}, {"title": "Freinage hydrodynamique.", "content": "Les accouplements fluides peuvent servir de freins hydrodynamiques, en dissipant l'énergie cinétique par turbulence de l'écoulement d'huile et échauffement.", "section_level": 2}, {"title": "Applications.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Industrie.", "content": "On utilise beaucoup les accouplements fluides dans les machines tournantes, surtout dans les transmissions de machine à démarrage rapide ou soumises à des chargements cycliques.", "section_level": 2}, {"title": "Transport ferroviaire.", "content": "On retrouve des accouplements fluides dans les transmissions de puissance de certaines locomotives Diesel. La société britannique \"Self-Changing Gears\" en fournissait à British Rail, et Voith fabriquait des turbo-transmissions for éléments automoteur diesel combinant accouplements fluides et convertisseurs de couple.", "section_level": 2}, {"title": "Automobile.", "content": "On a utilisé l’accouplement fluide sur les premières boîtes de vitesses automatiques ; mais depuis la fin des années 1940, le convertisseur de couple a remplacé l’accouplement fluide dans la construction automobile. Dans la construction automobile, la pompe est connectée au volant d'inertie du moteur—en fait, le carter de l’accouplement peut faire partie du volant d'inertie proprement dit : il est alors mû par le vilebrequin du moteur. La turbine est connectée à l'arbre d'entrée de la transmission. Tant que la transmission est en prise, le régime moteur augmente, le couple est communiqué du moteur à l'arbre d'entrée par l'inertie du fluide, et propulse le véhicule. À cet égard, le comportement de l'accouplement fluide se rapproche énormément de celui d'un embrayage mécanique entraînant une transmission manuelle. Les volants d'inertie fluides ont été utilisés par Daimler avec une boîte Wilson. Daimler les a déclinés sur toutes ses voitures haut-de-gamme jusqu'à l'avènement des embrayages automatiques de la Majestic (1958). Daimler et Alvis étaient aussi des constructeurs de blindés et de véhicules militaires, et ces matériels ont souvent été équipés de volants d’inertie fluides.", "section_level": 2}, {"title": "Aviation.", "content": "Les accouplements fluides constituaient l'asservissement barométrique des compresseur centrifuge des moteurs DB 601, DB 603 et DB 605 et du turbocompresseur Wright à effet compound à pistons opposés : dans cette dernière application, trois turbines récupéraient à peu près 20 % de l'énergie cinétique des gaz d'échappement soit environ pour la convertir en couple moteur pour l’hélice.", "section_level": 2}], "src_summary": "Un accouplement fluide ou hydraulique est une transmission de puissance utilisée en automobile comme alternative à l'embrayage. Mais elle trouve aussi de nombreuses applications dans la construction navale et l'industrie mettant en jeu des régimes variables ou nécessitant un effort progressif, sans à-coups. ", "tgt_summary": null, "id": 2290042}
{"src_title": "Gare de Paris-Gobelins", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Ouverte en 1903, elle avait déjà une longue histoire derrière elle. En effet, à la suite d'un vœu du conseil général de la Seine, une pétition signée notamment par l’usine à gaz de la Maison-Blanche, les entrepôts Trotot et la Raffinerie Say, qui représentent à eux trois un mouvement annuel de tonnes de marchandises, est déposée sur le bureau du conseil municipal de Paris le 27 janvier 1880. Soumis à enquête publique en 1882, un premier projet de gare à établir en bordure de la rue de Tolbiac reste sans suite, n’ayant recueilli qu’un avis médiocrement favorable. Reprise en 1890 à l’initiative du Syndicat de la petite ceinture, le projet n'aboutit pas plus, en raison du refus des pouvoirs publics de participer à la dépense. La ville de Paris, souhaitant la création d'une « \"gare aux marchandises complète dans un quartier industriel où de nombreux espaces restent libres encore pour l’installation d’industries nouvelles\" », prend en avril 1892 l'initiative de céder gratuitement une partie des terrains nécessaires à son établissement ce qui permet au Syndicat de compenser l'absence de subventions de l'État. La gare est déclarée d'utilité publique par décret du 19 mars 1897 et la gare ouverte le 15 mai 1903. Cette gare a été détruite et reconstruite sous les pilotis des fondations des grandes tours de la dalle, l'accès à cette gare par voie ferroviaire se faisant par un tunnel relié à la Petite Ceinture, qui débouche dans une grande tranchée à ciel ouvert donnant également accès aux véhicules poids lourds desservant la gare. Au octobre 1991, la gare des Gobelins, située sous la dalle des Olympiades dans le, était desservie par une circulation quotidienne. En 1990, cette gare a reçu 460 wagons de marchandises pour, essentiellement des produits alimentaires et des jus de fruit. L’arrêt de la desserte de cette gare par le rail est intervenu fin 1991 du fait de la coupure de la ligne de Petite Ceinture dans le secteur pour permettre le début des travaux de la zone d'aménagement concerté (ZAC) alors nommée Seine Rive Gauche. Bien que la halle conserve de son patrimoine deux quais restés intacts, elle ressemble plus à un parking ; en effet, hormis dans la tranchée à ciel ouvert où les aiguillages sont posés sur ballast, la voie dans son parcours dans la gare est bitumée afin de faciliter le passage des poids lourds. Depuis 1991, le trafic ferroviaire est interrompu, et seul subsiste un wagon au fond de la gare. En 2005, la gare est cédée par la SNCF à RFF. Ce dernier en délègue la gestion à ICADE, qui organise des travaux de mise aux normes afin de la transformer en plate-forme logistique. En 2012, les locataires sont en majorité des grossistes en alimentation asiatique. Des associations sont également installées. Le tunnel reliant la gare à la Petite Ceinture a été investi par les sans-abri les plus célèbres du sud parisien : les \"tunnelois\", qui, comme leur nom l'indique, ont élu domicile à l'entrée du tunnel, dans la double tranchée de la porte de Vitry.", "section_level": 1}, {"title": "Filmographie.", "content": "La gare a servi de lieu de tournage pour :", "section_level": 1}], "src_summary": "La gare de Paris-Gobelins, plus communément appelée \"gare des Olympiades\", est une infrastructure ferroviaire de la fin du installée désormais sous le quartier dit de la dalle des Olympiades, un des quartiers asiatiques de Paris. Elle est située à l'extrémité nord d'un raccordement ferroviaire en cul-de-sac de la ligne de Petite Ceinture prenant naissance au point kilométrique (PK) 17,819 de cette ligne, au sud de la rue Regnault, dans le de Paris.", "tgt_summary": null, "id": 772546}
{"src_title": "Maison de la culture du Japon à Paris", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Construction.", "content": "Le projet d'un tel établissement a été lancé lors d'une rencontre au Japon entre le président de la République française François Mitterrand et le Premier ministre japonais Zenkō Suzuki. Le bâtiment est l'œuvre de deux architectes, le britannique Kenneth Armstrong et le japonais Masayuki Yamanaka. Commencée en 1994, la construction sera achevée fin 1997. La MCJP a été inaugurée le par le président de la République française de l'époque, Jacques Chirac, et par la princesse Sayako.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Le bâtiment, assez étroit, construit sur un espace qui était disponible, est adossé à la façade aveugle d'un immeuble haussmannien sur laquelle était peinte auparavant une grande fresque murale consacrée aux Grands Hommes du.
Il comporte onze étages, dont six apparents. On y trouve une salle à usage polyvalent de 500 m, plusieurs salles de cinéma, une bibliothèque et un pavillon à thé traditionnel. La maison accueille des expositions, des spectacles, des projections de films, des conférences, des démonstrations culinaires ainsi que des cérémonies de thé (\"cha no yu\") et des cours sur la culture japonaise : ikébana, calligraphie, go, dessin de mangas, origami, etc. La plupart des affiches des expositions sont réalisés par Bernard Baissait.", "section_level": 1}, {"title": "Événements.", "content": "Une conférence sur la minorité autochtone aïnoue au Japon a été donnée le à la MCJP ; à cette occasion l'équipe de la bibliothèque de la Maison de la culture du Japon à Paris, a préparé un dossier sur ce peuple et signalé qu'elle possède une réédition ancienne du premier véritable dictionnaire de la langue ainu \"An Ainu-English-Japanese dictionary\" du missionnaire anglais John Batchelor.", "section_level": 1}], "src_summary": "La maison de la culture du Japon à Paris (ou MCJP, パリ日本文化会館) est située au 101 bis, quai Branly, dans le arrondissement, à Paris. Elle a pour vocation de diffuser la culture japonaise. Elle est gérée par la Fondation du Japon dont elle assure la représentation en France.", "tgt_summary": null, "id": 1844659}
{"src_title": "Institut culturel italien de Paris", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation de l'Institut culturel italien.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le bâtiment.", "content": "Situé au cœur du faubourg Saint-Germain, entre la rue de Grenelle, la rue de Varenne et la rue du Bac, l'Hôtel de Galliffet fut construit par l'architecte Jacques-Guillaume Legrand entre 1776 et 1792. Demeure du père d'Eugène Delacroix puis de Talleyrand, siège du ministère des Relations extérieures de 1794 à 1821, cet hôtel particulier accueillit d'autres personnages illustres tels Benjamin Constant, Chateaubriand,, Madame de Staël, ou encore le poète Antoine-Vincent Arnault. Entre 1992 et 1993, des travaux de restauration y sont menés. Acquis par l'État italien en 1909, il fut d'abord le siège de l'ambassade, puis du consulat général d'Italie et, en 1962, de l'Institut culturel italien. Créé en application de l'accord culturel franco-italien, l'Institut culturel italien relève du ministère italien des Affaires étrangères et jouit d'une autonomie opérationnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Fonctionnement.", "content": "La circonscription de l'Institut culturel italien de Paris comprend les régions suivantes (trois autres instituts culturels italiens en France - Lyon, Marseille, Strasbourg - ont en charge les autres régions) :", "section_level": 2}, {"title": "Mission et activités.", "content": "L'Institut, un organisme du ministère italien des Affaires étrangères, est chargé de diffuser et de promouvoir la langue et la culture italiennes. Parmi ses principaux objectifs se trouvent l'organisation de cours de langue et de culture italiennes et la réalisation d'initiatives culturelles qui ont pour thème l'Italie, sa vie culturelle, artistique et scientifique. L'Institut propose en particulier les services suivants :", "section_level": 2}, {"title": "La bibliothèque.", "content": "L'hôtel de Galliffet abrite également une bibliothèque-médiathèque informatisée d'environ, dont de matériel audiovisuel. La bibliothèque porte le nom d'Italo Calvino pour rendre hommage à ce grand écrivain italien et aussi parce qu'elle héberge plusieurs centaines de livres concernant cet auteur.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Institut culturel italien, en italien \"Istituto Italiano di Cultura\", est un organisme du ministère italien des Affaires étrangères, chargé de diffuser et de promouvoir la langue et la culture italiennes. Il est situé au hôtel de Galliffet, 50 de rue de Varenne dans le de Paris et a été inauguré en 1962. Parmi ses principaux objectifs se trouvent l'organisation de cours de langue et de culture italiennes et la réalisation d'initiatives culturelles qui ont pour thème l'Italie, sa vie culturelle, artistique et scientifique.", "tgt_summary": null, "id": 1548620}
{"src_title": "Fontaine de la pointe Saint-Eustache", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique et description.", "content": "Depuis le Moyen Âge, alimentant en eau le quartier des Halles, une première fontaine s'élevait près du pilori et de la croix placés vers le centre de la place, au sud-est de la pointe Saint-Eustache. En 1601, la fontaine fut reconstruite sous la prévôté de François Miron, et mise en eau quatre ans plus tard. À la fin du, peut-être à la même époque que le pilori, cette fontaine des Halles-des-Champeaux fut détruite. Sous Louis XVI, l'installation d'une nouvelle fontaine à la pointe Saint-Eustache fut décidée mais il faudra attendre près de vingt ans pour en voir la réalisation. Étienne-Louis Boullée proposa un projet de fontaine : sous une longue inscription dédicatoire, l’architecte souhaitait dresser un mur nu, seulement timbré des armes de France encadrées par deux anges. Assise au soubassement sur un bas-relief à la romaine, une déesse tenait dans ses mains deux cornes d’abondance. Ce projet, daté de son auteur de 1766, serait en réalité plus tardif car apparaît au chevet de l’église la nouvelle sacristie construite par Moreau-Despoux à partir de 1782. Sous le Premier Empire, un décret impérial du ordonna la création de quinze nouvelles fontaines parisiennes. François-Jean Bralle, ingénieur hydraulique de la ville de Paris, est l'auteur de plusieurs d'entre elles, telles que la fontaine du Fellah, la fontaine Censier, la fontaine du Palmier et la fontaine de Léda (aujourd'hui placée à l'arrière de la fontaine Médicis). Comme pour les fontaines de Mars et du Fellah, c'est Pierre-Nicolas Beauvallet, un élève de Pajou, qui fut chargé de réaliser le décor sculptural de celle de la pointe Saint-Eustache. Alimentée par les eaux de la pompe de Chaillot et de la pompe Notre-Dame, la fontaine se composait d'un bassin semi-circulaire (comportant une tête de lion en guise de trop-plein) placé devant une niche surmontée d'un fronton. Dans la niche, dont les pieds-droits et la voûte étaient d'esprit baroque (soubassement à congélations, puis alternance de pierres lisses et à bossages vermiculés), l'eau s'écoulait par une coquille dans un vase à deux anses avant de rejaillir dans le bassin en étant crachée par les deux chimères gainées flanquant le pied du vase. Ce vase était orné d'un bas-relief représentant une nymphe donnant à boire à un amour. Le fronton, semblable à celui de la fontaine de Léda, comportait une aigle aux ailes déployées, symbole de l'Empire, traversant une couronne de feuilles de laurier ou de chêne, à l'imitation d'un bas-relief antique placé sous le portique de la basilique des Saints-Apôtres à Rome. Contrairement aux mascarons qui crachent l'eau de la plupart des fontaines, celui de la pointe Saint-Eustache, figurant le visage d'un homme barbu couronné de fruits, semblait purement décoratif car fixé au sec, au-dessus de la coquille. Le personnage, ainsi condamné à ne jamais pouvoir se désaltérer par les facétieux Bralle et Beauvallet (qui firent preuve du même type d'humour dans le décor de la fontaine Censier), fut par conséquent assimilé à Tantale subissant son célèbre supplice, ce qui valut au monument la dénomination de « fontaine de Tantale ». Déjà dégradée moins de vingt ans après sa mise en place, la fontaine fut détruite avant 1855.", "section_level": 1}], "src_summary": "La fontaine de la pointe Saint-Eustache (ou \"fontaine de Tantale\") est une fontaine parisienne disparue. Elle était adossée aux bâtiments situés à l'angle des rues Montorgueil et Montmartre, angle nommé « pointe Saint-Eustache » en raison de la proximité de l'église du même vocable.", "tgt_summary": null, "id": 27044}
{"src_title": "Fontaine Desaix (Charles Percier)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Des monuments patriotiques sont projetés, faisant partie d'un programme d'embellissement de Paris et renforçant la popularité et le prestige du Consulat. Le, une souscription publique est lancée pour financer l'érection d'une fontaine et d'un monument, sur la place Dauphine (nommée place de Thionville de 1792 à 1814), à la gloire du général Desaix mort au champ d'honneur. L'architecte néoclassique Charles Percier s'en voit confier l'édification. La sculpture est l'œuvre d'Augustin Félix Fortin. La première pierre est posée par Emmanuel Pastoret, au nom de l'assemblée générale des souscripteurs, le. La plaque commémorative de cette cérémonie est conservée à Paris au musée Carnavalet. La fontaine est inaugurée par le Premier consul Napoléon Bonaparte, le (25 prairial an XI), date anniversaire de la bataille de Marengo, durant laquelle Desaix est tombé.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Le monument, haut d'une dizaine de mètres, se compose d'un bassin rond en eaux au milieu duquel s'élevait un piédestal en forme de pylône cylindrique en marbre, surmonté d'un groupe sommital sculpté à l'échelle presque double de nature représentant la France sous les traits d'une guerrière vêtue à l'antique et casquée, couronnant de laurier un buste en hermès du général Desaix. Le piédestal est orné de plusieurs bas-reliefs (aujourd'hui à Paris au musée du Louvre). Ce piédestal est gravé de plusieurs citations, notamment les dernières paroles attribuées à Desaix :, phrase sans doute apocryphe quand on connaît les circonstances de sa mort. À hauteur d'homme, quatre mascarons de bronze déversent un jet d'eau dans le bassin. Depuis la restauration de cette fontaine dans les années 1980, ces quatre mascarons on disparu.", "section_level": 1}, {"title": "Transfert du monument.", "content": "En mauvais état, la fontaine est démontée en 1874 à l'occasion de la restructuration de la place Dauphine. Il est prévu de la reconstruire rapidement. Un projet de reconstruction de la fontaine prévoit un remontage à l’emplacement situé au croisement de l'avenue Rapp et de l'avenue Bosquet, face au pont de l’Alma. Mais des difficultés techniques quant à la complexité et au coût de l'opération apparues lors de son démontage entraînent son dépôt dans les réserves de la Ville de Paris. Le groupe sommital de Paris est transféré en 1906 à Riom, sur une fontaine de la place Jean-Baptiste Laurent. Une maquette en bronze du piédestal de cette fontaine est conservée à Châteauroux au musée Bertrand.", "section_level": 1}], "src_summary": "La fontaine Desaix est une fontaine érigée en l'honneur du général Louis Charles Antoine Desaix (1768-1800). Elle est l'œuvre de l'architecte Charles Percier. Installée à Paris, sur la place Dauphine en 1803, elle est démontée en 1874 puis transférée à Riom en 1906. ", "tgt_summary": null, "id": 1076032}
{"src_title": "Teen Challenge", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Teen Challenge est fondé en 1960 par David Wilkerson, pasteur des Assemblées de Dieu, à New York, aux États-Unis. Le premier programme résidentiel est établi en, dans une maison de Brooklyn. En 1995, Teen Challenge a commencé une expansion internationale. En 2017, Défi Jeunesse disposerait de plus de 1 100 centres d'hébergement dans 110 pays du monde.", "section_level": 1}, {"title": "Programmes.", "content": "L’organisation offre des programmes de réhabilitation d’une durée générale de 12 mois pour aider les jeunes à sortir de dépendances de toutes sortes (alcoolisme, drogue, crime, prostitution, etc.).", "section_level": 1}, {"title": "Évaluation.", "content": "En 2011, une étude indépendante effectuée par Wilder Research dans des centres du Minnesota a permis d'évalué les bénéfices de Défi Jeunesse. Dans l'étude de 154 anciens résidents ayant obtenu leur diplôme (certifiant la fin de leur séjour), entre 2007 et 2009: Lorsqu'on a demandé de nommer ce qui avait le plus aidé à la réhabilitation, les participants ont le plus fréquemment cité les aspects spirituels du programme.", "section_level": 1}, {"title": "Problèmes et critiques.", "content": "Des cas de violence physique ont été reconnus dans l'école \"Gateway Christian Military Academy\" de Bonifay ainsi qu'à Teen Challenge, Vero Beach. Teen Challenge est parfois critiqué pour son prosélytisme, ainsi que pour son attitude envers les Juifs et les homosexuels. Beaucoup de témoignages pointent également du doigt le côté sectaire et parfois dangereux du groupe, notamment des internautes du site Reddit qui parlent de réels traumas, de conditions très rudes, d'endoctrinement voire même de lavage de cerveau.", "section_level": 1}], "src_summary": "Teen Challenge ou Défi Jeunesse est une ONG humanitaire internationale chrétienne évangélique dont le but est d'aider les jeunes gens à sortir de dépendances. Son siège se trouve à Columbus (Géorgie), États-Unis, et son président est Jerry Nance. Elle disposerait de plus de 1 000 centres d'hébergement dans 110 pays du monde.", "tgt_summary": null, "id": 1334240}
{"src_title": "Darwinius masillae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "\"Darwinius masillae\" vivait durant l'Éocène moyen, il y a environ 47 Ma. Il est morphologiquement proche des lémuriens actuels, avec notamment un pouce opposable aux autres doigts permettant la préhension. Son poids à l'âge adulte était situé entre 650 et et son régime alimentaire était celui d'un herbivore. L'absence de griffes, remplacées par des ongles, fait que \"Darwinius masillae\" n'est pas un lémurien fossile mais fait partie d'un vaste groupe de primates, les adapoïdes.", "section_level": 1}, {"title": "Fossile.", "content": "Le fossile, dont l'animal a depuis été nommé \"Ida\", est découvert en 1983 par des collectionneurs privés qui l'ont séparé en deux pour le vendre. La première plaque représentant le côté gauche d’Ida est achetée en 1991 pour le compte du \"Wyoming Dinosaur Center at Thermopolis\". Elle est décrite en 1994 et le résultat de cette étude démontre que certaines parties ont été restaurées pour faire apparaître le fossile plus complet qu'il ne l'était. La seconde plaque représentant le côté droit d'Ida est achetée en 2007 par le Muséum d'histoire naturelle de l'Université d'Oslo. Bien plus complète, elle donne à voir les parties qui ont été restaurées sur la première plaque. Ida est une jeune femelle qui serait morte entre 9 et 10 mois et pesait environ 60 % de son poids d'adulte. Le fossile est particulièrement bien conservé : il est possible de distinguer les parties molles, jusqu'au contenu de l’estomac.", "section_level": 1}, {"title": "Couverture médiatique.", "content": "Au moment de sa présentation en 2009 au Muséum Senckenberg, la désignation d'Ida comme le « chaînon manquant » dans l'évolution de la lignée des primates a été particulièrement médiatisée. Franzen \"et al.\" (2009) place le genre Darwinius nouvellement décrit dans le groupe « des Adapoidea, groupe des premiers primates au début de la diversification des Haplorhini » de sorte que, selon ces auteurs, les adapiformes ne seraient pas dans la lignée des Strepsirrhini comme admis jusqu'à présent, mais considéré comme un « chaînon manquant » entre Strepsirrhini et Haplorrhini. Toutefois, l'analyse ultérieure sur les fossiles de \"Darwinius\" par Erik Seiffert et al rejette cette hypothèse de « chaînon manquant », le classant dans les Strepsirrhini. La publication de l'article le sur PLoS One a fait l'objet d'une couverture médiatique significative, avec notamment la diffusion d'un documentaire (\"The Link\" – « Le chaînon ») sur la chaîne de télévision thématique internationale \"History Channel\", la parution d'un livre du même nom et la modification du logo de Google pour la journée du.", "section_level": 1}, {"title": "Critiques.", "content": "Toute cette attention médiatique, avant que la publication ait pu être évaluée, a soulevé une certaine controverse au sein de la communauté scientifique. Des scientifiques, tels que l'anthropologue Elwyn Simons et le paléontologue Christopher Beard, font remarquer que la publication n'améliore en rien notre connaissance des primates tandis que d'autres mettent le doigt sur certaines faiblesses de l'étude.", "section_level": 1}], "src_summary": ", nommé en hommage à Charles Darwin, est une espèce éteinte de primates. Un fossile (surnommé « Ida ») a été découvert en 1983 sur le site fossilifère de Messel en Allemagne, mais son étude n'a été publiée qu'en 2009, date à laquelle elle a fait l'objet d'une couverture médiatique significative.", "tgt_summary": null, "id": 2091982}
{"src_title": "Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Collections.", "content": "Ses collections recouvraient à la fois une vaste aire géographique (Proche et Moyen-Orient, Asie, Afrique, Océanie, Europe centrale et orientale) et de larges domaines des sciences humaines, à commencer par la linguistique, la littérature, l'ethnologie, mais aussi les sciences politiques, l'histoire, la géographie. Elle rassemblait quelque volumes et titres de périodiques (vivants ou disparus), en plus de 100 langues, parfois absentes de toute autre bibliothèque en France, dont l'important fonds ourdou, unique, ou les collections données par Georges Dumézil. On compte notamment environ documents anciens, rares ou précieux du, avec des incunables et des unica. On peut relever les collections de xylographies et d'estampes japonaises, des ouvrages arabes et persans, des fonds turcs et coréens exceptionnels en Europe. Des manuscrits (arabes, turcs, hébraïques, persans, des liasses chinoises) occupaient une place notable. Les ouvrages contemporains n'étaient pas négligés : les collections moyen-orientales, chinoises, japonaises, slaves, d’Asie du Sud et du Sud-Est et les collections en langues occidentales permettent d’appréhender plus largement l’ensemble des zones géographiques et des civilisations qu’elles recouvrent. Depuis 1994, la bibliothèque interuniversitaire des langues orientales était le siège du « Pôle associé des langues orientales » de la Bibliothèque nationale de France (pour le hindi, l'ourdou, le Bengali, le tamoul, l'indonésien, le thaï, le birman, le tibétain), ce qui témoigne de la rareté et de la qualité de ses fonds. L'enrichissement (par achats, dons, échanges) était devenu une gageure en raison des conditions de stockage et d'accès aux titres qui n'étaient plus conservés dans les lieux de consultation (rue de Lille, Dauphine, Clichy). Le regroupement des collections au sein de la bibliothèque universitaire des langues et civilisations permet de résoudre cette difficulté.", "section_level": 1}, {"title": "Défauts.", "content": "Le Comité national d'évaluation, dans son rapport de 2005 sur l'INALCO, note les points suivants :", "section_level": 1}], "src_summary": "La Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (BIULO), précédemment Bibliothèque de l'École des langues orientales, était une bibliothèque spécialisée dans les langues orientales, liée historiquement à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). ", "tgt_summary": null, "id": 121299}
{"src_title": "Attentat du RER B à Saint-Michel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L'attentat.", "content": "Le à, une bombe explose dans un train de la ligne du RER B qui se trouve alors au deuxième sous-sol de la station, aux abords des quais de la gare de Saint-Michel - Notre-Dame. L'État-Major des sapeurs-pompiers décrète le plan rouge. Une journaliste de France 2 relate que l'évacuation des blessés graves débute à. La place Saint-Michel, les ponts et les rues alentour sont emplis de véhicules de secours. Le parvis de Notre-Dame fait office de piste d'hélicoptère tandis qu'un bar voisin, \"Le départ Saint-Michel\", est réquisitionné comme poste de secours avancé. Le Président de la République, Jacques Chirac, et son Premier ministre, Alain Juppé, se rendent sur place dans la journée. À, au début du journal télévisé de France 2, le présentateur avance les chiffres de quatre morts, ainsi qu'une quarantaine de blessés au cours « d'une mystérieuse explosion ». En effet, à cette heure-là, aucune source officielle n'a confirmé la thèse de l'attentat. Ce sera seulement plus tard que l'attentat terroriste sera confirmé, tandis que le bilan définitif sera porté à 8 morts et 117 blessés.", "section_level": 1}, {"title": "Enquête.", "content": "Faute de revendication, le ministre de l'Intérieur Jean-Louis Debré lance un appel à témoins et promet un million de francs à qui permettra d'identifier les terroristes. La bombe improvisée est une bonbonne de gaz de camping remplie de poudre noire, de désherbant et de mitraille (clous, boulons) avec un réveil pour retardateur, le type même de matériel qu'utilise le Groupe islamique armé. Cette « bombe du pauvre » était enfouie sous un siège. Six jours plus tard, le, le DRS, le service de renseignements algérien indique à son homologue français, la DST, que des groupes du GIA sont présents en France et ont l'intention de commettre des attentats. Cependant les services français soupçonnent que ces groupes soient téléguidés par le DRS pour provoquer une réaction antiislamiste. Le 17 août 1995, une bombe semblable placée dans une poubelle parisienne à la hauteur du 44 avenue Friedland, explose et blesse 17 personnes. Le 19 août, un texte est transmis au président de la République Jacques Chirac par l'intermédiaire de l'ambassadeur de France à Alger qui a reçu une lettre signée Abu Abderahmane Amine, alias Djamel Zitouni, l'émir du GIA. Elle demande à Chirac de « se convertir à l'Islam et de reconsidérer ses positions sur le dossier algérien ». Deux des poseurs de bombes sont identifiés grâce aux empreintes digitales laissées sur une bonbonne de gaz qui n'a pas explosé le en bordure d'une voie ferrée du TGV Lyon-Paris, près de Cailloux-sur-Fontaines : Khaled Kelkal et Boualem Bensaïd. Malgré la traque intensive dont Khaled Kelkal fait l'objet, une tentative d'attentat (Paris) et deux attentats à la bombe sont encore commis à Paris et à Villeurbanne au début du mois de septembre.", "section_level": 1}, {"title": "Meurtriers.", "content": "Khaled Kelkal est abattu par les gendarmes le 29 septembre 1995. Grâce à un numéro de téléphone récupéré dans une des poches de Kelkal, la police arrête Karim Koussa, Boualem Bensaïd et Smaïn Aït Ali Belkacem qui sont jugés et condamnés, pour leur implication dans les attentats, à la réclusion criminelle à perpétuité le 30 octobre 2002. Ali Touchent, le « cerveau », est tué en Algérie en 1997 ; Rachid Ramda, le « financier », est arrêté en Grande-Bretagne en novembre 1995 mais la justice française attend pendant dix ans son extradition qui est finalement décidée le après que tous ses recours ont été épuisés. Il est extradé le. Jugé pour son implication dans trois attentats commis en 1995 à Paris, dont celui du RER B, Ramda est condamné pour complicité à la réclusion criminelle à perpétuité, le 26 octobre 2007, jugement confirmé le 13 octobre 2009, en appel, par la cour d'assises spéciale de Paris. Sa condamnation est assortie d'une peine de 22 ans de sûreté.", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "La plaque commémorative sur le quai du RER B est fleurie tous les ans aux anniversaires de l’attentat. Le, dix ans après les faits, un bref hommage a été rendu par Françoise Rudetzki, déléguée générale de l'association SOS Attentats devant la plaque commémorative. Une minute de silence a été observée, et une gerbe de fleurs a été déposée au nom de la régie autonome des transports parisiens (RATP), en présence de sa présidente, Anne-Marie Idrac. Le, vingt ans après les faits, un bref hommage a été rendu par une cinquantaine de personnes, les proches des victimes et les rescapés, en compagnie notamment d'Élisabeth Borne, alors PDG de la RATP, et de Françoise Rudetzki, fondatrice de SOS Attentats et déléguée au terrorisme de à à la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac).", "section_level": 1}], "src_summary": "L'attentat du RER B à Saint-Michel est un attentat meurtrier qui s'est déroulé le, vers, dans la gare de Saint-Michel - Notre-Dame de la ligne B du RER d'Île-de-France, située à Paris (France). Revendiqué par le Groupe islamique armé (GIA) algérien, l'attentat a coûté la vie à huit personnes et a fait. ", "tgt_summary": null, "id": 1816403}
{"src_title": "Économie de l'Île-de-France", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L'économie francilienne, une comparaison internationale.", "content": "L'Île-de-France représente environ 31 % du PIB français (2012), alors que sa population ne représente qu'à peine 18,7 % de la population française (recensement 2004). En 2002, Eurostat évaluait le PIB francilien à 4,5 % du PIB total de l'Union européenne (à 25 membres), alors que la région comporte moins de 2,45 % du total de la population de l'UE à 25. En Europe, la seule métropole qui puisse se comparer à Paris est Londres. À titre de comparaison, Eurostat évaluait le PIB total du Grand Londres en 2002 à 264 milliards d'euros. La région métropolitaine londonienne est toutefois un peu plus large que le grand Londres ce qui fausse un peu la comparaison (et les chiffres que l'on peut composer à l'occasion donnent les deux métropoles au coude-à-coude). Les PIB de ces deux régions métropolitaines dépassent largement ceux de toutes les autres métropoles européennes, que ce soit la Randstad Holland, les conurbations Rhin-Ruhr ou Rhin-Main, Bruxelles ou Berlin.", "section_level": 1}, {"title": "L'économie francilienne par grands secteurs d'activité.", "content": "L'économie francilienne est particulièrement diversifiée, à la différence de Londres (marchés financiers) ou de Los Angeles (industrie du cinéma et divertissement). L'industrie du tourisme, par exemple (Paris est la première destination mondiale) emploie à peine 3,6 % des franciliens en 1999: sur de nombreux domaines, Paris est le premier ou l'un des tout premiers centres mondiaux sans être totalement dépendant d'aucun. D'ailleurs, si l'économie francilienne est essentiellement une économie de services, sa base industrielle demeure très importante. L'Île-de-France est toujours l'un des principaux centres de production européen, qui a su préserver sa compétitivité en augmentant toujours plus la part de la recherche dans son activité industrielle. Il n'en demeure pas moins que l'Île-de-France est aujourd'hui surtout une région de services de très haut de gamme, en particulier à destination des entreprises.", "section_level": 1}, {"title": "Industrie.", "content": "L'industrie emploie 650 000 personnes en Île-de-France, ce qui en fait la première région industrielle française devant Rhône-Alpes. Mais c'est en même temps, avec seulement 14 % des emplois dans l'industrie, l'une des régions les moins industrialisées de France (après Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon et Corse) et une région qui s'est fortement désindustrialisée depuis une vingtaine d'années. Le secteur de l'aérospatial et des industries de défense emploie 72 000 salariés en Île-de-France (dont 36 000 emplois directs). Plusieurs sociétés d'importance européenne y sont présentes, notamment EADS, Thales, Dassault Aviation, Snecma, ESA, Alcatel, Arianespace, etc. avec des sites de production, des centres de recherche, des sièges sociaux... Le secteur de l'automobile en Île-de-France emploie 156 000 salariés (dont 60 000 emplois directs et le solde en sous-traitance). Les deux constructeurs nationaux sont présents et exploitent trois usines de production parmi les plus importantes (Renault à Flins-sur-Seine, PSA à Poissy et Aulnay-sous-Bois) et plusieurs centres de recherche, dont le technocentre Renault de Guyancourt et le centre PSA de Vélizy). La plupart des équipementiers y sont également implantés, notamment (Delphi, Valeo, Faurecia, Johnson Controls Automotive Electronics, Bosch Braking System, Lear Corporation, etc.) Le secteur de la recherche en automobile emploie 17 500 personnes, dont 6 600 chercheurs, en Île-de-France, soit 75 % du potentiel du secteur en France. Depuis la 'découverte' de la radioactivité à Paris, le nucléaire est un des secteurs où la recherche et l'industrie francilienne sont en pointe. Le groupe Areva y a son siège social. Total, un autre leader mondial de l'exploitation d'énergie (non renouvelables) a également son siège mondial en Île-de-France ainsi que de nombreux laboratoires de recherche. EDF est également très fortement implanté en Île-de-France.", "section_level": 2}, {"title": "Services.", "content": "Les'services' constituent la majeure partie de l'emploi francilien. Au 31 décembre 2004, l'Insee recense 3 800 000 personnes travaillant dans les services (71 % de l'emploi régional) auxquelles il faut ajouter 700 000 personnes travaillant dans les commerces (13 % de l'emploi régional). Au quotidien, ce sont près de 1,5 million de personnes qui travaillent dans l'administration, l'action sociale ou l'éducation. De grands groupes de services collectifs (électricité, téléphonie, eau, etc.) à capitaux publics ou privés ont leur siège à Paris (EDF, Veolia, France Telecom). Les activités de conseil sont en très fort développement et la région parisienne compte environ 500 000 emplois dans ce domaine. Les principales entreprises mondiales sont présentes à Paris, y ayant implanté leur siège européen ou un bureau. Les activités financières (270 000 emplois), connaissent actuellement une réorganisation très rapide. L'Île-de-France accueille le siège de grandes Banques mondiales (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole) et le siège d'Euronext. La Bourse de Paris, par sa proximité avec plus de 400 banques et institutions est considérée comme étant la Bourse mondiale derrière Tokyo, New York et Londres. De plus Paris accueille les bureaux de grandes banques comme Lazard ou Goldman Sachs.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "L'agriculture couvre plus de 50 % du territoire régional, mais elle n'occupe que 7 600 agriculteurs (0,5 % de la population active). La Seine-et-Marne est de loin le département le plus agricole : il consacre à l'agriculture 58 % de son territoire d'où provient 57 % de la production de blé régionale. La proximité d'un marché de 11 millions de consommateurs, la fertilité des sols, la technicité agricole, la mécanisation des exploitations, le développement de la qualité, font que l'Île-de-France demeure une grande région agricole. La production agricole régionale couvre globalement plus de 20 % des besoins du marché francilien, ce qui est très important. Outre les grandes cultures, une caractéristique régionale est la permanence des productions spécialisées péri-urbaines (plantes en pot, plantes à massifs, roses coupées, plantes de pépinières, légumes et frais), bien que celles-ci aient tendance à régresser sous la pression de l'urbanisation, mais l'Île-de-France reste une des premières régions horticoles de France. Les céréales et pois, parmi les meilleurs rendements du pays, constituent, avec la betterave sucrière, l'essentiel de la production. Les cultures maraîchères ou horticoles occupent 40 % de la population active agricole. La production animale ne représente que 8 % de la valeur de la production agricole francilienne. L'industrie agro-alimentaire place l'Île-de-France au premier rang des régions françaises pour son chiffre d'affaires (127 000 MF) et sa valeur ajoutée (23 %). Elle compte 545 entreprises productrices (Coca-Cola, LU, Panzani, etc.).", "section_level": 2}, {"title": "Géographie de l'emploi francilien.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Répartition des emplois par département.", "content": "Chiffres estimés au.", "section_level": 2}, {"title": "Liens externes.", "content": "Sites administratifs et officiels", "section_level": 1}], "src_summary": "Paris et sa région lÎle-de-France sont un des principaux centres d'impulsion de l'économie mondiale. En 2012 le PIB de cette région, calculé par Insee, était de 612 milliards d'euros soit 847 milliards de dollars. Ainsi la région parisienne est la plus importante région européenne par son PIB. Bien que sa population n'en fasse que la mondiale, le PIB de l'Île-de-France est le cinquième des grandes métropoles du monde après l'aire métropolitaine de Tokyo, le Grand New York, Los Angeles et Osaka. ", "tgt_summary": null, "id": 1455084}
{"src_title": "Orchestre de chambre", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "À la fin de la Renaissance, le terme « chambre » désigne toute formation qui est profane et hors du théâtre, quel que soit l'orchestre. Puis assez vite, le mot désigne tous les orchestres d'une cour qu'il soit profane, de la chapelle et du théâtre. Selon l'acception moderne — l’ambiguïté du vocabulaire est une des difficultés de la définition — ce genre de formation n'appartient pas au domaine de la musique de chambre : néanmoins on peut noter le caractère intimiste de ses prestations, souvent en lien avec le lieu de la représentation (des salons, des églises, ou, tout simplement, des salles de concert de dimensions réduites). Dans le traité d'instrumentation de H. Herpf (1935), se trouve la première définition de la notion de ce type d'orchestre : tout en précisant la difficulté de cerner le point de séparation entre la musique de chambre à gros effectifs (octuor, nonette...) et l'orchestre de chambre. Le vocabulaire change à la fin du : le terme \"musique de chambre\" prend le sens que nous lui connaissons. Il s'oppose ainsi à la musique pour orchestre symphonique et ne laisse aucune place pour l'ancien orchestre de chambre. L'orchestre pendant tout le s'enfle considérablement dans les périodes romantique et post-romantique. Les effectifs sont adaptés à des salles de plus grandes dimensions et à un répertoire spécifique. La réinvention de l'orchestre de chambre est attribué au début du, par Louis Fleury en 1929, principalement face aux circonstances d'ordre économique :. Cependant, hormis le chef-d'œuvre et l'exceptionnel, \"Siegfried Idyll\" de Richard Wagner, le mouvement des compositeurs souhaitant revenir à une écriture symphonique plus sobre s’entame dans les vingt dernières années du, tels la \"Suite Holberg\" (1884) de Grieg, la \"Suite\" en \"ré\" de D'Indy, \"Idylle\" (1887) pour cordes de Janáček, \"Le Carnaval des animaux\" (1887) à l'instrumentation très originale de Saint-Saëns, \"Zingaresca\" (1902) de Maurice Emmanuel (et plus tardivement la \"Suite française\", 1935), la \"Sinfonietta\" pour petit orchestre de Max Reger (1905), la \"Suite\" d'Albert Roussel qui tous accusent un infléchissement vers un orchestre différent de celui des classiques. Les deux musiciens qui changent tout sont Schönberg et Stravinsky (\"L'Histoire du soldat\" 1918, \"Pulcinella\" 1922, \"Ragtime\", Concerto pour piano, Suites pour petit orchestre, \"Dumbarton Oaks\" 1938, Concerto pour orchestre et cordes 1946). Dans leurs sillages, l'orchestration avec une économie de moyen séduit nombre de musiciens : Florent Schmitt (la version originale de \"La Tragédie de Salomé\", 1907), Korngold (\"Sinfonietta\", 1911), Franz Schreker (\"Kammersinfonie\", 1916 pour 23 solistes), Anton Webern (\"Quatre mélodies\", avec 13 instruments), Villa-Lobos (\"Sinfonietta\"), Paul Hindemith (\"Lüstige Sinfonietta\" et les \"Kammermusik\"), Darius Milhaud (dix Symphonies pour petit orchestre 7 à 12 instruments), Arthur Honegger (\"Suite pour le dit des jeux du monde\"), Erik Satie (\"Socrate\"). D'autres compositeurs connus pour leur orchestre sur-développé, tel Richard Strauss s'essaye dans \"Ariadne\" (1912) à concentrer son écriture sur une petite formation ; et Albert Roussel dans \"Le Festin de l'araignée\" se suffit de trente-deux instruments. À Bâle, Paul Sacher avec son orchestre de chambre fondé en 1926, composé en moyenne de vingt à vingt-trois exécutants, donne une impulsion particulière à la création, commandant une centaine d'œuvres et à son actif, plus de deux cents créations : Béla Bartók (\"Musique pour cordes, percussion et célesta\", 1937), Elliott Carter, Martinů (\"Double concerto pour cordes, piano et timbales\", 1940), Casella, Honegger, Křenek, Witold Lutosławski, Frank Martin (\"Petite symphonie concertante\", 1946...) et Stravinsky (\"Concerto en ré\"). À Zurich, il dirige aussi le Collegium musicum qui a créé les \"Métamorphoses\" de Richard Strauss en 1946, œuvre qui nécessite vingt-trois instruments à cordes.", "section_level": 1}, {"title": "Répertoire.", "content": "Le répertoire habituel de l'orchestre de chambre, peut être constitué de cantates, oratorios (partitions dans lesquelles l'orchestre accompagne le chant, choral ou soliste) mais il est bien entendu qu'il peut aussi comporter des œuvres très diverses, conçues pour orchestre seul, telles que des suites (enchaînement de pièces, à l'origine ayant le caractère de la danse, et qui sont tirées ou non d'une œuvre plus importante). L'orchestre de chambre est constitué de musiciens regroupés en pupitres : il ne s'agit pas d'un ensemble de solistes. Cependant certaines œuvres sont conçues pour des solistes, par exemple la Symphonie de chambre d'Arnold Schönberg pour quinze instrumentistes sans doublures. Le concept est alors relié à l'extension des formations de musique de chambre.", "section_level": 1}, {"title": "Structure.", "content": "L'orchestre de chambre est organisé autour du quatuor ou quintette des cordes frottées : premiers violons (généralement au nombre de trois ou quatre), seconds violons (généralement trois), altos (deux), violoncelles (deux) et une contrebasse. Il est dirigé par un chef d'orchestre ou non.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dans la musique instrumentale classique, un orchestre de chambre est un orchestre de taille modeste — d'une trentaine de musiciens maximum — destiné aux œuvres du au, n'exigeant pas un très grand nombre d'instrumentistes.", "tgt_summary": null, "id": 806627}
{"src_title": "Filature Levavasseur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "En 1822, à la suite de difficultés économiques, Adolphe Guéroult vend son domaine industriel constitué d'une filature de laine, de coton et d'une manufacture de draps établi sur le site de l'abbaye Notre-Dame de Fontaine-Guérard à Radepont au baron Levavasseur. Edouard (dit Jacques) Levavasseur est un manufacturier et armateur au Havre. Il importait lui-même son coton d'Amérique sur ses propres navires pour fournir ses filatures. Il remet en état le site, le restaure et l'améliore. Il meurt le. Son fils Charles, associé dans la gestion de l'établissement depuis ses débuts, devient propriétaire du domaine. Quelques mois plus tard, un incendie ravage la filature de laine. En 1844, l'achat du château de Radepont le rend propriétaire de terrains sur plus de cinq kilomètres le long de l'Andelle. À la suite de nouveaux incendies sur les deux autres lieux de production en 1851, Charles Levavasseur décide de raser le site industriel et d'établir en aval la nouvelle usine, afin de dégager la vue sur l'ancienne abbaye. En 1855, il projette la reconstruction de la filature. Pour faire tourner les machines de la filature prévue pour 300 ouvriers, il dévie le cours de l'Andelle et fait construire un canal. Les travaux commencent en 1857. L'usine, de style néogothique anglais, mesure 96 m de long pour 26 m de large. Les cheminées, cachées dans les tours aux quatre coins, s'élèvent à 38 m de hauteur, sur 5 niveaux de planchers. Une deuxième filature, dite « petite filature » (96 m de long et 20 m de large) est construite à proximité. En 1861, l'usine commence sa production. Le, un incendie ravage la grande filature. Charles Levavasseur passe alors l'affaire à son fils Arthur. L'assurance ne pouvant prendre en charge la totalité des travaux, seule la petite filature est restaurée et remise en activité. En 1913, un nouvel incendie a lieu mais n'empêche pas à l'activité de se poursuivre. Quand Arthur meurt en 1923, Jacques puis Bernard Levavasseur lui succèdent. Le château de Radepont et son parc sont vendus. Fernand Colombel fait don en 1937 de l'abbaye de Fontaine-Guérard à l'Armée du salut. Le, un nouvel incendie dans la petite filature met fin à toute activité sur le site. Seul un bâtiment est reconstruit au droit du barrage où est installé une turbine fournissant du courant au réseau EDF. Dans les années 1960, le site est racheté par le département de l'Eure. Le département prévoit la restauration du site pour permettre la visite d'un des derniers témoignages des grandes filatures du milieu du construites comme les châteaux de l'industrie du Nord de la France.", "section_level": 1}], "src_summary": "La filature dite Levavasseur au lieu-dit Fontaine-Guérard à Pont-Saint-Pierre est une cathédrale industrielle, construite au milieu du sur un ex-bien national et conservée à l'état de ruine depuis son incendie en 1874.
Elle est souvent confondue avec l'abbaye Notre-Dame de Fontaine-Guérard, qui se trouve à proximité.", "tgt_summary": null, "id": 399654}
{"src_title": "Cold (groupe)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts (1996–2000).", "content": "Cold, à cette période appelé Grundig, forme en 1996 avec la formation composée de Scooter Ward (chant, guitare), Sam McCandless (batterie), Jeremy Marshall (basse) et Matt Loughran (guitare). Le groupe, initialement basé à Jacksonville, se délocalise à Atlanta, en Géorgie, espérant se populariser. À cette période, Matt Loughran quitte le groupe et est remplacé par Sean Lay, qui quitte aussi le groupe. Kelly Hayes se joint au groupe, et retourne ensemble en Floride. Cold est suivi de près à Jacksonville par Fred Durst. Impressionné par ce qu'il a entendu, il invite à enregistrer deux chansons acoustiques, \"Check Please\" et \"Ugly\". Les deux démos sont données au producteur Ross Robinson, qui,n également impressionné par ce qu'il a entendu, fera enregistrer le premier album du groupe, \"Cold\", publié en 1998. L'album est un petit succès publié au label A&M Records - désormais sous Interscope Records. Cette même année, le groupe publie l'EP \"Oddity\". La couverture, qui fait participer l'épouse de McCandless, montre leur tarentule de compagnie nommée Wednesday, posée sur une poupée.", "section_level": 2}, {"title": "\"13 Ways to Bleed on Stage\" (2000–2002).", "content": "Après le succès underground de \"Cold\", Geffen finance leur deuxième album intitulé \"13 Ways to Bleed on Stage\", qui sera publié en 2000. En 1999, avant l'enregistrement de l'album, le groupe recrute le guitariste local Terry Balsamo, qui jouait brièvement pour Limp Bizkit. Avec le recrutement de ce guitariste, Ward peu enfin signer et interagir avec la foule. \"13 Ways to Bleed on Stage\" devient leur album le mieux connu du groupe ; il comprend les singles \"End of the World\" et \"No One\" qui seront diffusés à la radio, \"No One\" ayant atteint la place des Mainstream Rock Tracks, et la place des Modern Rock Tracks, et le clip étant diffusé sur MTV2. L'album fait participer le chanteur Aaron Lewis de Staind sur les chansons \"Send in the Clowns\" et \"Bleed\", et le chanteur Sierra Swan de Dollshead sur \"No One\" et \"Witch\". La chanson \"Just Got Wicked\" est incluse dans le jeu vidéo \"Jet Grind Radio\" et se place des Mainstream Rock Tracks, aidant le groupe à se populariser. En avril 2002, le groupe publie \"Gone Away\". La chanson est incluse dans la compilation \"WWF Tough Enough\".", "section_level": 2}, {"title": "\"Year of the Spider\" (2002–2004).", "content": "Avec le succès de \"13 Ways to Bleed on Stage\", Geffen finance le troisième album du groupe, \"Year of the Spider\", qui est publié en 2003. L'album est en date le mieux vendu du groupe ; il débute troisième des Billboard Album charts, avec plus de exemplaires vendus une semaine après sa sortie. Le premier single de l'album, \"Stupid Girl\", est le seul de Cold à atteindre le \"Billboard\" Hot 100 ( place). En 2004, le guitariste Kelly Hayes quitte le groupe. Une semaine plus tard, Hayes confirme officiellement sa place de guitariste au sein du groupe de hard rock Allele. En milieu 2004, le groupe demande à Geffen de mettre un terme à son contrat. À cette période, Cold enregistre la bande-son du film \"\" qui comprend \"With My Mind\", \"Came All the Way\", \"Just Got Wicked (Chris Vrenna Remix)\", et \"Go Away (Chris Vrenna Eye Socket Remix)\", puis se lance en tournée avec Sevendust en soutien à \"With My Mind\". Ils jouent également à l'E3 en soutien au jeu ; cependant, la chanson ne sera publié sur aucun album.", "section_level": 2}, {"title": "\"A Different Kind of Pain\" (2004–2006).", "content": "En septembre 2004, le groupe recrute Matt Loughran, et signe au label Atlantic Records (une division de Lava Records), dans lequel ils annoncent un nouvel album. L'album sera produit par Elvis Baskette et annoncé pour décembre 2004. Cependant, Cold fait face au départ d'Eddie Rendini. Le nouvel album est prévu pour printemps 2005. Avant la sortie de l'album, Cold revient en studio pour enregistrer de nouvelles chansons. L'album est originellement intitulé \"And a Sad Song Lives On\", mais plus tard renommé \"The Calm that Killed the Storm\", et la date est repoussée au 13 septembre 2005. En juin 2005, le site web du groupe annonce un autre changement de titre pour celui de \"A Different Kind of Pain\". \"Happens All the Time\" est le premier single publié accompagné d'un clip. L'album débute des \"Billboard\" Albums Charts avec plus de exemplaires vendus. \"A Different Kind of Pain\" diverge du son \"radio-friendly\" des deux précédents albums. Le single-titre est publié comme second single, mais sans vidéo. La majeure partie de \"A Different Kind of Pain\" est écrite dans la chambre de la sœur de Ward qui se battait contre un cancer. Le 17 novembre 2006, Cold annonce sa séparation.", "section_level": 2}, {"title": "Réunion et \"Superfiction\" (2008–2012).", "content": "En janvier 2009, Cold annonce officiellement les premières dates de sa tournée de réunion sur MySpace. La formation se compose de Scooter Ward, Sam McCandless, Jeremy Marshall, Kelly Hayes, et Terry Balsamo. Hayes est remplacé par Joe Bennett, qui se séparera de Cold en juillet 2009, et qui sera remplacé par l'ancien guitariste de Cold, Zac Gilbert. Cold confirme un album en mi-2011. L'album \"Superfiction\" est publié le 18 juillet 2011 au label Eleven Seven, et débute du \"Billboard\" 200 avec exemplaires vendus.", "section_level": 2}, {"title": "\"COLD:LIVE\" (depuis 2012).", "content": "En novembre 2012, Scooter Ward révèle un nouvel album acoustique et quatre nouvelles chansons en 2013. En avril 2013, Ward annonce que l'album sera un double album live.", "section_level": 2}, {"title": "Style musical.", "content": "Cold est catégorisé rock alternatif, hard rock, nu metal, metal alternatif, et post-grunge.", "section_level": 1}], "src_summary": "Cold est un groupe de rock américain, originaire de Jacksonville, en Floride. Il est actif depuis la dernière moitié des années 1990. Leur titre le plus connu est \"No One\", de l'album \"13 Ways to Bleed on Stage\" produit en l'an 2000. Le groupe se dissous en 2006 pour laisser place à divers projets personnels des artistes, mais en 2009, les membres initiaux se sont réunis pour une tournée aux États-Unis avec. Le 19 juillet 2011, ils publient un nouvel album intitulé \"Superfiction\".", "tgt_summary": null, "id": 1678640}
{"src_title": "Dantooine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Création.", "content": "La planète est mentionnée pour la première fois en 1977 dans le film \"\". C'est la princesse Leia Organa qui l'évoque comme étant la base de l'Alliance rebelle alors qu'elle est menacée par le Grand Moff Tarkin:", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Dantooine est une planète située dans la Bordure extérieure, comme indiqué sur la carte galactique ci-dessous. C'est un monde isolé malgré sa proximité avec la voie commerciale Hydienne. C'est une planète verdoyante parcourue de steppes et de plaines. Dantooine est un monde agréable de prairies, de rivières et de lacs. La capitale de Dantooine se nomme Garang. En 11 ap. BY, une nouvelle ville est créée sur Dantooine pour accueillir les réfugiés de la planète Eol Sha.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Vers av. BY, une école de formation pour les padawans y est fondée par le puissant et sage maître Jedi Vodo-Siosk Baas. L'école abrite et voit le passage de nombreux Jedi parmi les plus sages et les plus puissants de l'histoire galactique. Malheureusement, Exar Kun, l'un des étudiants de Baas, sombre dans le côté obscur de la Force. Il tue son maître et déclenche la guerre galactique connue sous le nom de. Plusieurs années plus tard, en av. BY, Dark Malak, un autre Jedi déchu, attaque l'académie Jedi de Dantooine et la détruit. La plupart de ses occupants meurent dans les flammes, sous les débris des bâtiments, ou encore sous les salves de blaster des soldats Sith. En l'an 2 av. BY, l'Alliance rebelle pour le retour d'une République galactique installe une base sur Dantooine. Mais, repérés par un mouchard impérial, les rebelles évacuent les lieux un an plus tard. Ils s'installent ensuite sur la lune Yavin 4. Un peu plus tard, la princesse d'Alderaan Leia Organa, l'une des responsables de l'Alliance, est capturée par les forces de l'Empire galactique. Forcée de parler sous peine de voir son monde détruit, elle révèle que la base rebelle se trouve à Dantooine. Elle avoue cette localisation dans l'espoir de gagner du temps, mais le Moff Tarkin ordonne cependant la destruction d'Alderaan. Quand les forces impériales arrivent sur Dantooine, ils ne trouvent qu'un site abandonné. Après la chute de l'Empire galactique, Dantooine connait une période de paix. Mais, en 25 ap. BY, la planète tombe entre les mains du peuple belliqueux des Yuuzhan Vong après un assaut violent.", "section_level": 1}, {"title": "Population.", "content": "Malgré son climat tempéré, sa proximité avec la voie commerciale Hydienne et son relief praticable, la planète reste très peu densément peuplée. Les seuls indigènes intelligents sont les Dantari, des humains primitifs vivant d'agriculture et organisés en tribus. Ils ont une grande connaissances des plantes médicinales et plus particulièrement de la plante vincha, qui a des vertus anesthésiantes.", "section_level": 1}, {"title": "Apparitions.", "content": "Dantooine apparait dans les séries de bande dessinée \"La Légende des Jedi\" et \"Chevaliers de l'ancienne République\". L'école champêtre du maître Jedi Vodo-Siosk Baas est présente dans les bandes dessinées \"Les Seigneurs Sith\" ( av. BY) et \"La Guerre des Sith\" ( av. BY). L'académie Jedi de Dantooine qui lui succède est représentée dans les bandes dessinées \"Rédemption\" ( av. BY), \"Il y a bien longtemps...\" ( av. BY), \"Ultime recours\" ( av. BY) et \"Le dernier combat\" ( av. BY). La planète est également présente dans trois épisodes de la série d'animation \"\" (22 à 19 av. BY) et dans les romans \"Complots\" ( av. BY), \"\" (20 av. BY), \"Les Doubles maléfiques\" (1 ap. BY), \"Sombre Disciple\" (11 ap. BY), \"La Marée des Ténèbres : Assaut\" (25 ap. BY) et \"La Voie du destin\" (28 ap. BY). Dantooine fait partie des cinq planètes explorées dans le jeu vidéo \"\". Elle est également présente dans la suite de ce jeu, \"\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Dantooine est une planète de l’univers de fiction \"Star Wars\". Elle a été créée en 1977 pour le film \"\". ", "tgt_summary": null, "id": 307081}
{"src_title": "Austremoine de Clermont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "En latin, il est appelé \"Austremonius\" ou \"Stremonius\". On peut également trouver les variantes \"Austromoine\", \"Strémon\" et leurs dérivés en latin. L'origine du nom serait gréco-latine et signifierait littéralement « le moine qui vient du sud ».", "section_level": 1}, {"title": "Parcours.", "content": "Il serait juif de naissance, fils d'un nommé Judas et d'une juive appelée Anne. Il serait né à Emmaüs. Il partirait de Rome en 250 ou 253, voire au début du, accompagné des diacres Marius, Anthemius, Mametus (Mamet), Nectarius (\"Nectaire\" en français, qui a donné le nom de la commune de Saint-Nectaire dans le Puy-de-Dôme) et Seronatus pour évangéliser l'Auvergne, c'est-à-dire apporter la religion chrétienne dans ce territoire Saint Privat, évangélisateur du Gévaudan aurait également été au nombre de ses disciples. Il convertit notamment le prêtre païen Victorin. \"Austremoine\" devient le premier évêque de Clermont, évêché qui, sous le nom d'Arverne, est l'un des plus anciens de la Gaule.", "section_level": 1}, {"title": "Sources.", "content": "Grégoire de Tours évoque saint Austremoine en quelques phrases dans deux de ses ouvrages :", "section_level": 1}, {"title": "La translation de ses reliques.", "content": "À sa mort, le corps de saint Austremoine a été transféré dans un premier temps à Volvic, avant que le roi Pépin le Bref en 764 ou Pépin II d'Aquitaine en 848 fasse transporter ses reliques en l'abbaye de Mozac, bien que l'abbaye d'Issoire et l'évêché de Clermont les aient réclamées. Ses reliques sont aujourd'hui conservées dans la chapelle centrale du collatéral sud de l'abbatiale de Mozac, dans une châsse en bois peint du. Au milieu du, la tête du saint a été déposée à Saint-Yvoine avant qu'elle ne retourne à Issoire vers l'année 900, lieu d'origine de son inhumation.", "section_level": 1}], "src_summary": "Austremoine est le premier évêque légendaire de Clermont et l'évangélisateur de l'Auvergne au III ou au début du. Il serait mort en 286 ou peut-être plus tard au. Il est reconnu comme saint par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe qui le fêtent le 1er novembre au martyrologe et le 8 novembre dans le diocèse de Clermont. ", "tgt_summary": null, "id": 2044663}
{"src_title": "Prix Rambert", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le plus ancien prix littéraire romand.", "content": "Dans les années qui précèdent la création du prix Eugène Rambert (1898), la vie littéraire était intense au sein de la section vaudoise de Zofingue, devant laquelle des auteurs tels que Henri Warnery, Samuel Cornut ou Eugène Rambert lui-même présentaient leurs textes. À la mort de Rambert en 1886, actif dans la société de 1849 à 1853 et dans laquelle il publia ses premiers écrits, Zofingue décide d'honorer sa mémoire. Renonçant à l'érection d'un monument, les zofingiens décident de créer une distinction littéraire portant son nom. Le règlement d'origine prévoit que « le prix sera alloué à l'ouvrage qui, écrit par un Suisse et en français (...), aura été jugé le plus méritant par le jury, quelle que soit la matière traitée, pourvu que le travail ait une valeur littéraire ». C'est en 1903 que le prix est décerné pour la première fois. Il est attribué à Henri Warnery pour \"Le Peuple vaudois\". Depuis lors, le prix a été remis régulièrement tous les trois ans. C.-F. Ramuz fut couronné deux fois (1912 et 1923). Charles-Albert Cingria, une fois, pour son Pétrarque. Beaucoup de noms prestigieux figurent parmi les auteurs primés : Philippe Jaccottet, Robert Pinget, Paul Budry, Denis de Rougemont, Gustave Roud, Jacques Mercanton, Catherine Colomb, Jean Starobinski, Nicolas Bouvier, Jean Vuilleumier, Étienne Barilier, Claude Delarue ou Anne-Lise Grobéty. En 2010, sous l’impulsion d’un jury largement renouvelé et comptant une forte proportion de jeunes (deux tiers des membres sont âgés de moins de trente-cinq ans), le prix a entamé une collaboration avec le Centre de recherches sur les lettres romandes (CRLR) de l’université de Lausanne. Parallèlement, le prix Eugène-Rambert a lancé des changements structurels, avec la création d’une association du prix Eugène-Rambert, afin de rendre le prix plus visible, d’assurer son indépendance juridique et d’adapter ses structures aux exigences de transparence et de gouvernance actuelles.", "section_level": 1}, {"title": "Lauréats.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jury.", "content": "Présidents du jury Rambert :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le prix Eugène-Rambert est un prix littéraire, créé en 1898 par la section vaudoise de la Société suisse d’étudiants de Zofingue, est décerné tous les trois ans à un auteur suisse d'expression française.", "tgt_summary": null, "id": 1014968}
{"src_title": "Hôtel Libéral Bruant", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La famille Fusées vend à Jean Scarron un terrain, en 1677, situé au sud de la rue de la Perle et qui leur appartenait depuis le. Libéral Bruant, associé à son frère Louis Bruant des Carrières et au notaire Pierre Savalette, remporte la vente par adjudication du domaine en 1683. Le terrain est divisé en plusieurs parcelles sur lesquelles Libéral Bruant construit plusieurs hôtels particuliers destinés à être loués, puis vendus. L'architecte garde la parcelle la plus orientale sur laquelle il construit sa propre demeure en 1685. La façade sur cour adopte l'usage des baies cintrées à la mode depuis la seconde moitié du règne de Louis XIV, à Paris. Bruant intercale des fenêtres rectangulaires de proportions moindres et des oculi aveugles destinés à recevoir des bustes d'empereurs romains. Le vaste fronton est garni d'angelots et de cornes d'abondance. Après le décès de Bruant en 1697, sa veuve loue la demeure au mathématicien Guillaume François Antoine de l'Hospital, membre de l'Académie des Sciences. L'hôtel change ensuite de mains à plusieurs reprises. François-Ignace de Fontenu le loue en 1771 à l'ingénieur Jean-Rodolphe Perronet, qui y installe la première École nationale des ponts et chaussées jusqu'en 1778. Le bâtiment est ensuite transformé en ateliers et bureaux. Gravement endommagé pendant tout le, la ville de Paris, qui en est devenu propriétaire, le revend à la société Bricard en 1968, sous réserve de le restaurer et d'y installer un musée de la Serrure, où l'on pouvait trouver des collections de serrures anciennes, en fer et bronze doré. Ce musée ouvre ses portes en 1976, mais est fermé en 2003 et est remplacé depuis par un centre d'art contemporain. L'ensemble des façades sur la cour, la façade postérieure, les toitures correspondantes aux dites façades, le portail sur rue, et le sol de la cour font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le. Ce site est desservi par la station de métro Saint-Paul.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’hôtel Libéral Bruant est un hôtel particulier d'architecture classique, situé au 1 rue de la Perle dans le de Paris, en plein cœur du quartier du Marais.", "tgt_summary": null, "id": 812079}
{"src_title": "Elvire de Bavière", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Petit-fille du roi Louis de Bavière, la princesse est la fille du prince Adalbert de Bavière, oncle du roi Louis II de Bavière (1845-1886) et de l'infante Amélie d'Espagne, une cousine germaine et belle sœur de la reine d'Espagne Isabelle II. La princesse est la quatrième d'une fratrie de cinq. Son frère aîné Louis-Ferdinand de Bavière épousera en 1882 sa cousine l'infante Paz d'Espagne, fille de la reine Isabelle II. Le second Alphonse de Bavière, après avoir en vain convoité la main de sa cousine l'archiduchesse Marie-Valérie, épousera en 1891 une autre cousine la princesse Louise d'Orléans, une petite-fille du roi des Français Louis-Philippe Ier, fille de Ferdinand d'Orléans (1844-1910), duc d'Alençon et de la duchesse née Sophie-Charlotte en Bavière, sœur de l'impératrice d'Autriche. L'aînée des sœurs la princesse Élisabeth de Bavière (1863-1924) dite Isabelle a épousé en 1881 le prince Thomas de Savoie, duc de Gênes, frère de la reine Marguerite d'Italie. La princesse Claire, benjamine de la fratrie restera célibataire. La princesse perd son père en 1875 à l'âge de 7 ans. Très proche de sa famille espagnole, la princesse Amélie mourra en 1905. En 1886, le roi Louis II est déposé, son frère, Othon lui succède mais, incapable de régner, la régence est confiée au prince Luitpold de Bavière, oncle des souverains et de la princesse Elvira. Le régent meurt en 1912. Son fils lui succède et, après avoir obtenu l'abdication du roi Othon en 1913, il est proclamé roi sous le nom de Louis III de Bavière. Comme ses pairs, il devra renoncer au pouvoir en Novembre 1918. En 1897, l'incendie du Bazar de la Charité à Paris endeuille la Maison royale de Bavière avec la mort de la duchesse d'Alençon. La princesse Elvira épouse le au Château de Nymphenburg le comte Rodolphe de Wrbna-Kaunitz-Rietberg-Questenberg et Freudental. Le couple a trois enfants : La famille réside au Château de Holenclau en Autriche-Hongrie. Elle a à son service une préceptrice française Louise de Bettignies qui, pendant la Première Guerre mondiale deviendra agent secret au service de l'Angleterre. La princesse perd son mari et sa sœur Isabelle en 1924, son frère Alphonse en 1933, sa sœur Claire en 1941. Elle meurt à Vienne en 1943 à l'âge de 75 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "La princesse Elvire Alexandrine Marie Cécile Claire Eugénie de Bavière est un membre de la Maison de Wittelsbach, née le à Munich et morte le à Vienne (Autriche).", "tgt_summary": null, "id": 331275}
{"src_title": "Cathédrale Saint-Étienne de Paris", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Dans le monde chrétien du haut Moyen Âge, il est très fréquent que la cathédrale (\"ecclesia\"), comporte suivant les usages, plusieurs églises, formant ainsi un groupe épiscopal. Il était bien souvent composé de deux églises jumelles ou alignées, dites : \"cathédrale double\", pourvu d'un baptistère. À Paris, les sources écrites et les fouilles archéologiques permirent de reconstituer le groupe épiscopal de Paris avec la cathédrale Saint-Étienne (réservée aux catéchumènes) et Notre-Dame (réservée aux baptisés), le baptistère Saint-Jean-le-Rond et la basilique Saint-Germain-le-Vieux de Paris. Elle est mentionnée pour la première en qualité de siège épiscopal en 690. En 829, elle est encore église principale du groupe épiscopal. La translation du corps de saint Germain de Paris ayant eu lieu, lors du siège de Paris par les Normands, l'église cathédrale fut épargnée lorsqu'ils levèrent le siège en 887. Quelque temps après elle perdit son importance au profit de Notre-Dame. Aucun texte ne fait mention de cette église jusqu'en 1110 où l'on apprend qu'elle est en ruine. Les ruines disparurent lors du début des travaux de l'actuelle cathédrale Notre-Dame vers 1160. En 1160, l’évêque Maurice de Sully décida la construction d’un sanctuaire d’un nouveau type beaucoup plus vaste à la place de la cathédrale Saint-Étienne. La cathédrale Saint-Étienne fut détruite et les travaux de construction de la nouvelle cathédrale purent débuter dès 1163. La cathédrale semble avoir été bien entretenue jusqu'à sa destruction. C'est en ces lieux qu'eut lieu le Concile de Paris en 829.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "Cet édifice orienté, a été élevé au sur des substructions romaines et remanié par la suite, ou élevé au avec des éléments plus anciens réemployés. Son vocable et un certain nombre d'arguments historiques laissent à penser qu'elle fut fondée par un roi mérovingien et vraisemblablement par le roi de Paris : Childebert (511-558), sans pour autant pouvoir affirmer s'il en fut le promoteur ou simplement le restaurateur. La cathédrale Saint-Étienne était de très grandes dimensions pour l’époque. Sa façade occidentale se trouvait à une quarantaine de mètres plus à l’ouest que la façade actuelle de Notre-Dame et avait une largeur légèrement inférieure : elle mesurait. Cet édifice mesurait de long, c’est-à-dire un peu plus de la moitié de la longueur de la cathédrale actuelle. Des rangées de colonnes de marbre séparaient une nef de de large et quatre collatéraux, les deux premiers ayant une largeur de et les second de 3, 5 à mètres. Le mur gouttereau du second collatéral sud fut construit sur les fondations du rempart du Bas-Empire. La cathédrale était ornée de mosaïques et coiffée d'un dôme à l'antique, elle devait avoir un porche et probablement un clocher, ainsi qu'une tour sur côté gauche. Les dernières fouilles (1972), ne permirent pas de déterminer avec précision l'historique architectural de cet édifice, ainsi que la chronologie de sa construction, ni de savoir si ses cinq nefs furent réalisées à la même époque. La basilique était sans doute assez semblable aux basiliques antiques de Rome ou de Ravenne en Italie. Divers fragments de mobiliers, terre cuite, marbre, découverts aux abords de l'édifice appartiennent au haut Moyen Âge. Différents textes, dont un datant des environs de 1110, permettent d'admettre ces éléments comme des vestiges de la cathédrale.", "section_level": 1}, {"title": "Baptistère Saint-Jean-le-Rond.", "content": "Un baptistère dénommé Saint-Jean-le-Rond et dédié à saint Jean-Baptiste était situé sur le flanc nord de la cathédrale, à l'emplacement actuel de la rue du Cloître-Notre-Dame. Sa présence est attestée avant 452. Il devait avoir un plan centré comme le montre la titulature du baptistère jusqu’à l’époque moderne. Au, sainte Geneviève aurait réuni dans le baptistère les femmes parisiennes pour les exhorter à lutter contre Attila par leurs prières. Il aurait accueilli le corps de saint Germain lorsqu’il fut mis en sûreté dans la Cité en 881, par crainte des Normands.", "section_level": 1}, {"title": "Fouilles archéologiques.", "content": "Depuis le, de nombreuses fouilles archéologiques ont été entreprises sous le parvis de Notre-Dame de Paris, dont deux campagnes plus importantes : la première eut lieu en 1847 et fut menée par Théodore Vacquer, puis en 1907 la troisième plus récente de 1965 à 1967 fut dirigée par Michel Fleury. Ces fouilles ont permis de mettre au jour d’importants vestiges gallo-romains et du haut Moyen Âge, et notamment les fondations d’un grand édifice religieux de forme basilicale à cinq nefs. Ces vestiges seraient ceux de la basilique Saint-Étienne, construite au ou au et qui constitue la cathédrale précédant l’édifice actuel de Notre-Dame. En 1972, l'architecte J. Hermant, fit l'aménagement du parvis Notre-Dame et matérialisa par des pavements de nuances différentes, certains vestiges archéologiques conservés dans la crypte aménagée afin de préserver l’ensemble de ces substructions et de les rendre accessibles au public. Depuis l’été 2000, elle est gérée par le musée Carnavalet.", "section_level": 1}], "src_summary": "La basilique Saint-Étienne de Paris était la cathédrale de l'évêque suffragant de Paris, depuis le jusqu'à sa destruction entre 1160 et 1163 et la construction de l'actuelle cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle se trouvait à l’emplacement du parvis et des premières travées de la cathédrale actuelle. ", "tgt_summary": null, "id": 10451}
{"src_title": "Peugeot 505", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Grande berline de la gamme Peugeot, la 505 est la remplaçante de la 504 qui a été un grand succès commercial et dont elle partage le chassis. La 505 est lancée en 1979 après la 305 de 1977. La 505 fut la dernière berline de la marque à propulsion. La 505 a existé avec des moteurs à essence ou Diesel, en berline ou en break (finition Break ou Familial ), ce dernier a servi de base pour être transformé en ambulance, (versions Dangel à partir de 1986) ou en Pick-up double cabine (Gruau). Des versions coupé et cabriolet sont restées à l'état de prototype en raison de la crise économique et du retrait de Peugeot des USA. La 505 est connue pour être un véhicule fiable, certains exemplaires ont dépassé les, et même en Afrique! En 1980, Peugeot a vendu aux villes de New York et de Los Angeles avant qu'il soit quasiment impossible d'exporter des véhicules Diesel aux USA. Après avoir connu un pic de vente en 1984 () et avoir été reléguée au dernier rang d'une série d'essais de chocs en 1989, les ventes de 505 s'érodèrent aux USA. Finalement, Peugeot s'est retiré d'Amérique du Nord en 1991. En 1983, Peugeot fit appel à Porsche afin de préparer une version turbo à essence à partir du bloc Chrysler-Simca monté sur les Talbot Tagora et Talbot-Matra Murena (moteur N9T). La 505 Turbo Injection était reconnaissable à sa peinture spécifique bi-tons et à ses jantes de même style que celles des 604 STI et coupé 504 V6. D'abord commercialisée en version (qui était très gourmande en carburant), elle fut suivie par une version plus économique car munie d'un échangeur et pour laquelle un kit PTS (Peugeot-Talbot Sport) était disponible. Il permettait au de développer. Ce kit était préparé par Danielson et nécessitait une mention complémentaire des Mines. Ce kit était installé par les concessionnaires locaux, d'où parfois un réglage difficile à trouver en fonction de la compétence locale des mécaniciens. En, toutes les 505 reçurent une nouvelle planche de bord dans un style plus massif, une calandre avant redessinée, des pare-chocs intégrés et des feux arrière façon 309 sur les berlines. En 1986, le moteur de la 505 Turbo Injection passa à. Les versions V6 et V6 S équipées du V6 PRV à manetons décalés ont préparé la venue de la 605 V6 en servant de test pour l'implantation de ce moteur. En 1986, la 505 V6 avait l'ABS, la condamnation centralisée des portes à distance, quatre lève-vitres électriques, le toit ouvrant coulissant électrique, les rétroviseurs électriques et dégivrants et un régulateur de vitesse (si boîte automatique). Après avoir été longtemps appréciées sur le marché africain où elles sont désormais supplantées par les japonaises des années 1980 et 90, les commencent doucement à trouver leur place auprès des jeunes amateurs de voitures anciennes dites Youngtimer, notamment les versions Turbo Injection et, dans une moindre mesure, la déclinaison V6. Le modèle STi a remporté le Rallye Tour d'Europe réservé à des voitures strictement de série en 1981 avec l'équipage Holger Bohne / Peter Diekmann (seule voiture française lauréate). Sa carrière en France s'arrête le après produits. La dernière 505 sortie des chaînes de Sochaux fut une 505 Break Familiale que le constructeur offrit au Musée de l'Aventure Peugeot.", "section_level": 1}, {"title": "Motorisations.", "content": "La Peugeot 505 est bâtie sur la plateforme de sa devancière, la 504, dont elle reprend les motorisations sur les premières versions à carburateur (GR, SR) et diesel (GRD, SRD). En revanche, sur les versions à injection (TI, STI), le bloc tout alliage (« moteur Douvrin ») produit par la société Française de Mécanique à Douvrin (coentreprise PSA/Renault), qui est aussi monté sur la Renault 20 TS, est nouveau. La 505 Turbo Injection utilisera un moteur Chrysler en fonte plus rigide pour la suralimentation.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Peugeot 505 est une automobile de la marque Peugeot produite entre et à. Son design extérieur est l’œuvre de Pininfarina et le design intérieur est signé Paul Bracq.", "tgt_summary": null, "id": 2322977}
{"src_title": "Canton du Biot", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Composition.", "content": "Le canton du Biot regroupe les communes suivantes :", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Lors de l'annexion du duché de Savoie à la France révolutionnaire en 1792, la vallée du Biot est organisée en canton avec Le Biot pour chef-lieu, au sein du département du Mont-Blanc, dans le district de Thonon. Ce nouveau canton comptait six communes : Le Biot ; La Forclaz ; Montriond ; Morzine ; Saint-Jean-d'Aulps et La Vernaz, avec. Avec la réforme de 1800, le canton disparaît et les communes sont associés à un nouveau canton de Saint-Jean-d'Aulph (), au sein de l'arrondissement communal de Thonon, dans le nouveau département du Léman. En 1814, le duché de Savoie retourne dans le giron de la maison de Savoie. Le canton français du Biot devient dans la nouvelle organisation de 1816 un mandement sarde comprenant toujours les six mêmes communes, au sein de la province du Chablais. La nouvelle réforme de 1818 ne modifie pas l'organisation du mandement. En 1837, le mandement du Biot augmente d'une commune, Seytoux, et la province du Chablais appartient à la nouvelle division administrative d'Annecy. Au lendemain de l'Annexion de 1860, le duché de Savoie est réunis à la France et retrouve une organisation cantonale, au sein du nouveau département de la Haute-Savoie (créé par décret impérial le 15 juin 1860). Le canton du Biot est à nouveau créé autour de neuf communes. Ce nombre reste inchangé jusqu'au redécoupage cantonal de 2014 où le canton disparaît au sein du nouveau canton d'Évian-les-Bains.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le canton du Biot est un ancien canton français, situé dans le département de la Haute-Savoie. Le chef-lieu de canton se trouvait au Biot. Il disparait lors du redécoupage cantonal de 2014 et les communes rejoignent le nouveau canton d'Évian-les-Bains.", "tgt_summary": null, "id": 1291726}
{"src_title": "American Gothic (série télévisée, 1995)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "L'histoire se déroule dans la ville fictive de Trinity en Caroline du Sud. Les bases de la série tournent autour d'un shérif nommé Lucas Buck et d'un jeune enfant nommé Caleb Temple, un lourd secret lie les deux personnages. Le shérif au lieu de faire régner la loi, est un tueur et un violeur. L'une de ses victimes est la mère de Caleb, qu'il a violée devant les yeux de sa fille aînée Merlyn Temple. Ce qui traumatisera à jamais Merlyn, qui s'enfermera dans une sorte de mutisme, retirée du reste du monde. À la suite de ce viol, Caleb vient au monde. Cela poussera sa mère à se suicider. Gail Emory est la cousine de Caleb, elle est journaliste dans une autre ville, elle a passé son enfance à Trinity, elle y revient dans le but de s'occuper de Caleb et de découvrir la vérité sur la mort de ses parents. Le shérif Lucas Buck règne d'une main de fer sur la petite ville de Trinity, en Caroline du Sud. Personnage diabolique doté de pouvoirs surnaturels, il fait de la vie de ses concitoyens qui lui désobéissent un enfer... quand il ne les fait pas disparaître. Il prend aussi en charge l'éducation de Caleb, à qui il compte bien inculquer sa façon de voir les choses...", "section_level": 1}, {"title": "Épisodes.", "content": "CBS n'a pas diffusé les épisodes dans l'ordre de production. La liste suivante est dans un ordre suggéré de visionnement.", "section_level": 1}, {"title": "Commentaires.", "content": "Se référant souvent à la \"Bible\", cette curieuse série fantastique est une sorte de parabole sur le Bien et le Mal. Victime de la censure des chaînes télévisées américaines, elle n'a connu qu'une seule saison qui n'a d'ailleurs pas été entièrement diffusée. La série est produite par Sam Raimi, le réalisateur de \"\" et a été créé par Shaun Cassidy, futur créateur de la série télévisée \"Invasion\". Comme dans certaines séries produites par Raimi, tels que \"Xena, la guerrière\", la musique de la série est composée par Joseph LoDuca.", "section_level": 1}, {"title": "DVD.", "content": "L'intégrale de la série est sortie en coffret 6 DVD, éditée par Elephant Films le.", "section_level": 1}], "src_summary": "En France, la série a été diffusée entre le et le sur 13ème rue puis rediffusée sur Syfy, et au Québec à partir d' sur Mystère.", "tgt_summary": null, "id": 1794383}
{"src_title": "Semaine sanglante", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Chronologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dimanche 21 mai.", "content": "Ce dimanche après-midi, les troupes versaillaises du général Douay pilonnent et assiègent le saillant que forme le rempart du Point-du-Jour. C'est alors qu'un piqueur des Ponts et Chaussées, Jules Ducatel, monte sur le bastion 64, entre la porte d'Auteuil barricadée et la porte de Saint-Cloud, pour les avertir que ce point n'est plus gardé et que la voie est libre. Les Versaillais occupent les fortifications d'où ils échangent quelques coups de feu, puis le terrain jusqu'à la ligne de chemin de fer de petite ceinture. Le Conseil de la Commune, qui est en train de juger Cluseret, n'envoie aucun renfort, malgré la demande qu'avait formulée Dombrowski qui commande le secteur. Selon Émile Zola, alors chroniqueur parlementaire, des groupes se forment sur les grandes voies et une partie de la population salue les libérateurs, notamment sur les grands boulevards où de nombreux parisiens hostiles à la Commune laissent éclater leur joie. Le Comité de salut public dépêche un observateur qui est fait prisonnier par les Versaillais, qui occupent Auteuil et Passy. Ils fouillent systématiquement les maisons, procèdent sur dénonciation à des arrestations et commencent à fusiller les Gardes nationaux du secteur conduits au cimetière de Longchamp, à la lisière du bois de Boulogne dominant l'hippodrome. Femmes, enfants, malades, vieillards sont assassinés dans les hôpitaux. Au même moment se déroule la dernière réunion du Conseil de la Commune. En fin de soirée, un concert a lieu au Louvre au bénéfice des « veuves et orphelins ».", "section_level": 2}, {"title": "Lundi 22 mai.", "content": "Au matin, les Versaillais occupent les 15 et, les portes d'Auteuil, de Passy, de Sèvres et de Versailles. Ils installent de l'artillerie sur la colline de Chaillot et à l'Étoile. Le reste de Paris apprend enfin la nouvelle par une affiche signée de Charles Delescluze, délégué à La Guerre. À la suite de cette proclamation, une grande partie des combattants de la Commune se replie alors dans leur quartier pour le défendre, abandonnant toute lutte coordonnée. Des barricades sont édifiées au square Saint-Jacques, dans les rues Auber, de Châteaudun, du Faubourg Montmartre, de Notre-Dame de Lorette, à la Trinité, à La Chapelle, à la Bastille, aux Buttes Chaumont, au boulevard Saint-Michel, au Panthéon... Des combats ont lieu place de Clichy et aux Batignolles. Les Allemands autorisent les Versaillais à traverser la zone neutre au nord de Paris, ce qui leur permet de prendre les Batignolles à revers. En fin de journée les Versaillais occupent l'Élysée, la gare Saint-Lazare, l'École militaire, où sont stationnés les canons de la Commune. Leur progression est lente, dans ces quartiers qui leur sont acquis, car, en particulier dans la caserne de la rue de Babylone.", "section_level": 2}, {"title": "Mardi 23 mai.", "content": "Le Comité de salut public et le Comité central de la Garde nationale. Les hostilités cessent aux Batignolles malgré les efforts des troupes commandées par Benoît Malon et la butte Montmartre tombe pratiquement sans combat du fait de la désorganisation. Selon Prosper-Olivier Lissagaray, quarante-deux hommes, trois femmes et quatre enfants ramassés au hasard sont conduits au de la rue des Rosiers, contraints de fléchir les genoux, tête nue, devant le mur au pied duquel les généraux ont été exécutés le 18 mars, puis ils sont fusillés. Dombrowski est tué rue Myrha. La résistance persiste à la Butte-aux-Cailles (avec Walery Wroblewski), au Panthéon (avec Lisbonne), dans les rues de l'Université, Saint-Dominique, Vavin, de Rennes et à la gare de l'Est. Les Versaillais occupent l'Opéra, le faubourg Montmartre et la Concorde, ils atteignent l'Observatoire et procèdent à des exécutions massives à Montmartre, au parc Monceau et à la Madeleine. C’est le début des grands incendies qui vont ravager de nombreux monuments parisiens.", "section_level": 2}, {"title": "Mercredi 24 mai.", "content": "Les incendies du 23 se poursuivent, y compris des immeubles d'habitation rue de Lille, Saint-Sulpice et du Bac. Les dirigeants communards évacuent et font incendier volontairement l'Hôtel de ville, la Préfecture de police et le Palais de justice. Les Versaillais occupent la Banque de France, le Palais-Royal, le Louvre, la rue d'Assas et Notre-Dame des Champs. Le Quartier latin est attaqué ; il est occupé le soir et ses défenseurs (près de 700) sont exécutés rue Saint-Jacques. La poudrière du Luxembourg saute. À 12 h 30, le docteur Faneau, à la tête de l'ambulance établie au séminaire Saint-Sulpice, est passé par les armes avec 80 fédérés blessés. À la prison de la Roquette, les communards exécutent l'archevêque de Paris Georges Darboy et cinq autres otages (dont le président Bonjean qui s'était illustré lors de la répression anti-populaire de juin 1848). La mort de l'archevêque, qui avait tenté de faciliter l'échange d'Auguste Blanqui contre des prisonniers fédérés, ôte le dernier espoir d'arrêter l'effusion de sang. Les communards ne tiennent plus que le, le, le et le, plus quelques îlots dans le, le et le (bataille de la Butte-aux-Cailles).", "section_level": 2}, {"title": "Jeudi 25 mai.", "content": "Combats acharnés à la Butte-aux-Cailles, où résiste Wroblewski, et place du Château d'Eau, où Charles Delescluze, délégué à la Guerre de la Commune, est tué. Les cinq dominicains d'Arcueil et neuf de leurs employés sont soupçonnés de travailler pour « Versailles » et d'avoir mis le feu au siège de l'état-major du proche de leur école. Le 19 mai, ils sont arrêtés, incarcérés au fort de Bicêtre, puis transférés le 25 lors de l'évacuation vers Paris et abattus le même jour après une certaine confusion dans la prison du secteur, 38 avenue d'Italie.", "section_level": 2}, {"title": "Vendredi 26 mai.", "content": "Épisode de la « villa des Otages », rue Haxo : 50 personnes détenues à la prison de la Roquette (11 prêtres, 36 gardes ou gendarmes versaillais et 4 civils travaillant ou manipulés par la police) ont été transférées de la prison de la Roquette à la limite des fortifications, au 85 rue Haxo. À cet endroit, ces personnes ont été fusillées par un peloton d'exécution, avec l'approbation de la population présente. D'après le livre de souvenirs de Maxime Vuillaume \"Mes cahiers rouges pendant la Commune\", une autre personne est décédée à cet endroit (la plaque commémorative mentionne d'ailleurs 52 victimes). Ultérieurement, l'église Notre-Dame-des-Otages a été construite à cet emplacement au 85 de la rue Haxo. Massacre de communards au Panthéon. Le faubourg Saint-Antoine est contrôlé par les Versaillais. Les émigrés polonais Adolf Rozwadowski et Michał Szweycer sont exécutés pour avoir hébergé des communards ; l'exécution est qualifiée de par Ladislas Mickiewicz. Les communards ne tiennent plus qu'un « quadrilatère » : canal de l'Ourcq, bassin de la Villette, canal Saint-Martin, boulevard Richard-Lenoir, rue du Faubourg-Saint-Antoine et porte de Vincennes.", "section_level": 2}, {"title": "Samedi 27 mai.", "content": "Au cimetière du Père-Lachaise, on combat à l'arme blanche entre les tombes. 147 communards sont fusillés au mur des Fédérés. C'est le lieu habituel de la commémoration de la Commune. Pendant la nuit les artilleurs versaillais tirent pour tenter d'incendier Belleville.", "section_level": 2}, {"title": "Dimanche 28 mai.", "content": "Les combats se poursuivent dans Belleville. En début d'après-midi, les Versaillais prennent la dernière barricade des communards, dont l'emplacement reste incertain. Elle est commémorée par une plaque rue de la Fontaine-au-Roi dans le arrondissement mais, dans ses mémoires, Gaston Da Costa précise que la dernière barricade à tomber est, non loin de là, celle du faubourg du Temple, à la limite entre le et le. Une plaque commémorative des derniers combats se trouve rue de la Fontaine-au-Roi, dans le de Paris. Un bas-relief et une autre plaque commémorative des derniers combats de la Commune, se trouvent également à la jonction des rues de la Ferme-de-Savy et Jouye-Rouve, dans une entrée du parc de Belleville. Mort d'Eugène Varlin, membre de l'Internationale, fusillé à Montmartre, au même endroit que les généraux Lecomte et Thomas fusillés le 18 mars.", "section_level": 2}, {"title": "29 mai.", "content": "Le fort de Vincennes encerclé par les Allemands se rend. Les neuf officiers de la garnison sont fusillés dans les fossés près de l'endroit où fut exécuté le duc d'Enghien, prince de Bourbon, capturé outre-Rhin (affaire du duc d'Enghien). L'un d'eux, le colonel Delorme, se tourna vers le Versaillais qui commandait et lui dit :.", "section_level": 2}, {"title": "Bilan de la Semaine sanglante.", "content": "La répression de l'insurrection parisienne du 18 mars a été particulièrement bien organisée par le gouvernement de Thiers. L'état de siège a été décrété et Paris divisé en quatre secteurs militaires. Si les soldats de première ligne sont chargés de faire le coup de feu contre les communards, les soldats de la deuxième ligne sont chargés de traquer ceux qui ne se rendent pas. Ils peuvent perquisitionner dans les maisons, les parcs et même les catacombes. Les « brassardiers », Parisiens partisans du gouvernement de Versailles munis d'un brassard, qui connaissent bien leurs quartiers, les aident. On assiste alors à de nombreuses dénonciations, près de, dont seulement cinq pour cent sont signées. Des cours prévôtales, qui sont chargées de donner un semblant de légitimité aux exécutions sommaires, sont installées à l'École polytechnique, à la gare du Nord, à la gare de l'Est, au Châtelet et au Luxembourg. Des pelotons d'exécution fonctionnent, avec le système des « fournées », square Montholon, au parc Monceau, à l'École militaire, au cimetière du Montparnasse et en particulier à la caserne Lobau. En 1897, un charnier de huit cents communards est découvert dans le quartier de Charonne. Pour gagner du temps, on se servait de mitrailleuses. En 1876, le journaliste socialiste Prosper-Olivier Lissagaray, ancien communard, rapporte que le conseil municipal de la ville de Paris paye l'inhumation de cadavres. En prenant en compte les tués hors de Paris, il estime à probablement le nombre des fusillés de la Semaine sanglante, sans compter fédérés tués ou blessés au combat. En 1880, le journaliste et homme politique Camille Pelletan, membre du Parti radical-socialiste, élève le nombre des victimes à. En 2009, l'historien Jacques Rougerie estime que probablement à fédérés sont morts au combat. Le nombre total des victimes de la Semaine sanglante ne peut être connu avec précision, mais il est d'« au minimum, probablement, davantage peut-être ». Les principaux généraux versaillais responsables des tueries sont Ernest Courtot de Cissey, Joseph Vinoy et Gaston de Galliffet, couverts, « bon gré mal gré » par Adolphe Thiers et Patrice de Mac Mahon. En 2014, l'historien britannique Robert Tombs écrit que :. En effectuant de nouvelles recherches et en se fondant notamment sur les rapports des services de voirie sur le nombre de corps trouvés et en enterrés à Paris, Robert Tombs arrive à la conclusion que probablement à personnes ont été tuées au combat, blessées mortellement ou exécutées sommairement. La plupart des prisonniers sont acheminés vers Versailles pour être internés au camp de Satory. Durant le voyage, il y a des exécutions : le 31 mai, le journaliste du \"Times\" raconte que, devant lui, le général de Galliffet fait abattre 83 hommes et 12 femmes. Selon Lissagaray, durant le trajet, les prisonniers sont injuriés et battus par des habitants des environs, sans que les soldats escorteurs n'interviennent. Le bilan officiel, rapporté par le général Appert devant l'Assemblée nationale en 1875, fait état de arrestations, dont 819 femmes et 538 enfants, on en relâche près de qui avaient été arrêtés par erreur. Au camp de Satory, le calvaire continue : aucune hygiène, peu de soins pour les blessés, les épidémies se développent. On abat 300 prisonniers pour tentative de fuite dans la nuit du au. Des prisonniers fédérés furent transférés dans les pontons et ports de l'ouest de la France ; à Brest, Lorient, Cherbourg et Rochefort. Ces transferts eurent lieu dans des wagons à bestiaux dans des conditions sanitaires volontairement déplorables. Environ y furent détenus pendant plusieurs mois, au moins y moururent. En face, l'armée versaillaise dénombre officiellement 877 tués, blessés et 183 disparus auxquels on peut ajouter la cinquantaine d'otages fusillés par les communards ; une centaine selon Jacques Rougerie.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Semaine sanglante, du dimanche 21 au dimanche suivant, est l'épisode final de la Commune de Paris, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse.", "tgt_summary": null, "id": 816191}
{"src_title": "Palais du Grand Prieuré", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire du palais.", "content": "Le palais est construit sur des fondations romanes, car il date probablement de la seconde moitié du XIIe siècle. Au 18ème siècle, la bâtisse a été construite par le prince Vladislav Ier et dédié à l'Ordre des Johannites, le dernier Ordre des Chevaliers de Malte. Pendant les guerres hussites, le palais fut incendié. Dans les années 1516–1532, le premier grand prieur fut transféré au palais, alors qu'il résidait jusque-là à Strakonice. Le palais a été reconstruit plusieurs fois. L'architecte italien Carlo Lurago a réalisé des reconstructions du début du baroque après 1725, une grande reconstruction baroque eut lieu sous la direction de l'architecte Bartolome Scotti. En 1991 le palais fut rendu aux Chevaliers de Malte.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "Le palais est construit sur un plan autour d'un atrium carré. Trois des quatre ailes sont à un seul étage, seule l’aile nord avec l'atrium gothique a trois étages. Au-dessus du portail d'entrée de la place du Grand Prieuré est le blason du Grand Prieur Gundaker Poppel, Comte de Dietrichstein, superviseur de la reconstruction baroque du palais. Les statues et la décoration du palais sont l'œuvre de Matthias Braun. La chapelle baroque abrite aujourd'hui un café et un restaurant. Certaines parties voûtées ont été préservées et datent du début du baroque ou de la Renaissance.", "section_level": 1}, {"title": "Environs.", "content": "A proximité du palais on trouve aussi:", "section_level": 1}, {"title": "Informations de contact.", "content": "Velkopřevorské náměstí 485/4 Prague 1 - Mala Strana Tel: (+420) 257 219 130 URL: http://www.velkoprevorskypalac.cz Courriel: hlavaty@velkoprevorskypalac.cz Coordonnées: N 50 ° 05 '10.59 \"E 14 ° 24 '21.89\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Le palais du Grand Prieuré (en tchèque, \"Velkoprevorsky palac\") est un bâtiment baroque situé sur la place du Grand Prieuré, dans le quartier de Mala Strana à Prague. Le palais fait partie de l'aire de l'ordre des chevaliers de Malte, qui est protégée en tant que monument culturel de la République tchèque.", "tgt_summary": null, "id": 1596620}
{"src_title": "Jus ad bellum", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "Le \"\" est parfois considérée comme faisant partie des lois de la guerre, mais le terme de \"lois de la guerre\" peut aussi être considéré comme se référant au \"jus in bello\", qui s'occupe de savoir si une guerre est menée de façon juste (peu importe si l'ouverture des hostilités l'a été). Le \"jus ad bellum\" fait référence aux \"raisons légitimes qu'un État peut avoir de s'engager dans la guerre.\" Il s'agit d'établir des critères à propos de ce qui fait une guerre juste. L'Article 51 de la Charte des Nations unies précise: \"Rien dans la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de l'individu ou de la légitime défense collective si une attaque armée se produit contre un Membre de l'organisation des Nations Unies.\" Un accord international limitant les motifs pouvant justifier qu'un pays déclarela guerre contre un autre est concerné par le \"jus ad bellum.\" Outre les pactes bilatéraux de non-agression, le XXe siècle a vu les traités multilatéraux définir des restrictions entièrement nouvelles contre le fait d'aller à la guerre. Les trois exemples plus notables sont le Pacte Briand-Kellogg qui interdit la guerre comme instrument de politique nationale, la Charte de Londres (connu également comme la Charte de Nuremberg) qui définit les \"crimes contre la paix\" comme l'une des trois grandes catégories de crime international pouvant être poursuivi après la seconde Guerre Mondiale, et la Charte des Nations Unies, qui oblige les nations à tenter de résoudre leurs différends par des moyens pacifiques et nécessite l'autorisation de l'organisation des Nations Unies pour qu'une nation puisse engager toute utilisation de la force contre une autre, au-delà du droit inhérent de légitime défense contre une attaque armée. En comparaison, les accords définissant des limites de conduite acceptable en temps de guerre sont appelées les \"lois de la guerre\" et sont désignés par le terme \"jus in bello.\" Ainsi, les Conventions de Genêve sont des dispositions de \"\"jus in bello\".\" Les doctrines concernant la protection des civiles en temps de guerre, ou le besoin de proportionnalité lors de l'usage de la force, posent la question de la pratique de la guerre, mais les mêmes doctrines peuvent aussi éclairer la question de savoir quand il est légal (ou illégal) d'aller en guerre en premier lieu.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le (\"droit à la guerre\" en latin), parfois traduit par \"droit de faire la guerre\", désigne, en droit international, en étude des relations internationales et en éthique de la guerre, l'ensemble de critères justifiant l'engagement dans une guerre. Il s'agit donc d'une forme de définition de la guerre juste, uniquement du point de vue des raisons de démarrer une guerre, et non de la façon de la faire (\"jus in bello\").", "tgt_summary": null, "id": 193146}
{"src_title": "Ennezat", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Ennezat est située au cœur de la Limagne, riche terre de l'Auvergne, entre deux rivières, l'Ambène et la Morge, à huit kilomètres de Riom. Sept communes sont limitrophes d'Ennezat :", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par l'Ambène.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "Les deux principales routes départementales traversant, et contournant la ville par le sud et l'est, sont la, reliant Clermont-Ferrand et Chappes au sud, et Randan et Vichy vers le nord, et la reliant Riom à l'ouest et Maringues à l'est. La relie la au giratoire avec les en direction de Chappes ou de Vichy, à la traversant le centre-ville du nord au sud. La ville bénéficie d'un accès autoroutier à l'ouest, qui peut être emprunté par les routes départementales 224 et 2009 afin de rejoindre l'échangeur de l'autoroute à deux numéros A71-A89. Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 20 (en direction de Clerlande au nord-ouest, avec antenne ), 51 (vers Martres-sur-Morge, avec antenne desservant les usines Limagrain), 83 (vers l'ouest : Riom), 84 (au nord-est de la commune, reliant Champeyroux, commune de Saint-Ignat, à Entraigues), 425 (à la frontière avec Riom) et 429 (vers Villeneuve-l'Abbé, commune de Saint-Ignat).", "section_level": 3}, {"title": "Transport ferroviaire.", "content": "La ligne de Vichy à Riom traverse le nord-ouest de la commune et longe les usines Limagrain ; une gare (Ennezat - Clerlande) est implantée sur la ligne, mais elle est fermée aux voyageurs. La gare la plus proche ouverte aux voyageurs est celle de Riom - Châtel-Guyon.", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "La ligne 70 du réseau Transdôme (Clermont-Ferrand – Ennezat – Thuret) dessert la commune. La ligne 3 du réseau RLV Mobilités (Châtel-Guyon – Piscine Riom – Gare SNCF Riom – Ennezat) dessert la commune depuis le.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom a été modifié pendant le Bulletin des lois de 1801 : \"Ennozat\".", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le site a été occupé tôt par les Gaulois et les Romains, installés sur des buttes (découverte de débris divers, probablement préceltiques). C'était un lieu de passage important (de par sa situation géographique : Ennezat s'ouvre sur le bassin parisien), un carrefour entre plusieurs terroirs (montagnes, coteaux, plaines céréalières), comme toutes les villes de Limagne. Au Moyen Âge, la région est peu sûre mais Ennezat ne connut pas de période de troubles et au En 955, à l'appel de l'évêque de Clermont, les seigneurs d'Auvergne se réunissent pour reconnaître l'autorité du comte de Poitiers et Guillaume Tête d'Étoupe eut celle sur le pays d'Auvergne. Vers 1060 un chapitre de douze chanoines est fondé par le duc Guillaume VI d'Aquitaine en l'honneur des saints Victor et Couronne. La situation politique à cette époque était compliquée : l'église, le château et le bourg appartenaient au comte d'Auvergne. Mais une seconde ville fut créée à côté et appelée « Villeneuve ». Elle était construite sur un plan géométrique. L'espace entre les deux villes (Ennezat-le-Chastel et Ennezat-Villeneuve) resta inoccupé jusqu'au. Même si la ville était divisée en deux bourgs, elle avait une paroisse commune mais pas d'administration. Son économie était bonne : il existait deux foires depuis 1341 et deux autres s'y installèrent en 1556. En 1588, Ennezat devient une des Treize Bonnes Villes d'Auvergne. La seigneurie d'Ennezat fut supprimée avec la Révolution en 1789. Au la culture de la betterave se développa mais la ville ne prospéra pas.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Le maire sortant s'est représenté aux élections municipales de 2014 mais a été battu par Fabrice Magnet qui recueille 52,17 % des voix et acquiert quinze sièges au conseil municipal dont trois au conseil communautaire. Jacques Curé obtient 47,82 % des voix, quatre sièges au conseil municipal dont un au conseil communautaire. Le taux de participation est de 74,34 %. Fabrice Magnet est élu à la suite du conseil municipal tenu le. Aux élections européennes de 2014, le meilleur score est détenu par la liste UG « Choisir notre Europe » (21,60 % des voix), suivi par la liste UMP « Pour la France, agir en Europe avec Brice Hortefeux » (20,44 % des voix) puis par la liste FN « Non à Bruxelles, Oui à la France » (19,79 % des voix). Le taux de participation est de 50,43 %.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "En 2011, Ennezat comptait. Ce nombre étant compris entre et, dix-neuf membres sont élus au conseil municipal. Le conseil municipal est composé de cinq adjoints.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Au niveau administratif, Ennezat dépendait du district de Riom en 1793 puis de l'arrondissement de Riom depuis 1801. La commune a été chef-lieu de son canton de 1793 jusqu'en ; à la suite du redécoupage des cantons du département, toutes les communes du canton (sauf Saint-Beauzire) sont rattachées au canton d'Aigueperse. Au niveau judiciaire, elle dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, de la cour d'assises du Puy-de-Dôme, du tribunal d'instance de Riom et des tribunaux administratif, de grande instance et de commerce de Clermont-Ferrand.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Ennezat est membre de la communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans. Elle était également le siège de l'ancienne communauté de communes de Limagne d'Ennezat, laquelle qui a fusionné le avec les communautés de communes Riom-Communauté et Volvic Sources et Volcans. Par délibération du conseil municipal du, la commune approuve ce projet de fusion.", "section_level": 2}, {"title": "Finances locales.", "content": "Les taux des taxes communales n'ont pas été modifiés entre 2012 et 2016 ; les taux de 2016 ont été votés au conseil municipal du. Les taux communaux du tableau ci-dessous sont ceux votés par le conseil municipal le : Le budget 2016 s'élevait à en fonctionnement et à en investissement ( d'opérations non individualisées et d'opérations diverses).", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "Au, selon le site France-Diplomatie du ministère des Affaires étrangères, il n'existe aucun projet de coopération avec Ennezat.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Ennezat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. La commune gère une école maternelle publique (quatre classes, environ cent élèves), ainsi qu'une école élémentaire publique (neuf classes, un peu plus de deux cents élèves). Les élèves poursuivent leur scolarité à Riom, au collège Michel-de-l'Hospital puis au lycée Virlogeux pour les filières générales et STMG ou Pierre-Joël-Bonté pour la filière STI2D. Un lycée d'enseignement privé, sous contrat avec le ministère de l'Agriculture, prépare les élèves au brevet d'études professionnelles agricoles (BEPA) « services aux personnes » et au baccalauréat professionnel « services en milieu rural ».", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "En rugby à XV, le RC Ennezat a été Finaliste du championnat de France de en 2015.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à, ce qui plaçait Ennezat au rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole. En 2014, sur les fiscaux, 676 (soit 53 %) étaient imposables.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "L'unité de méthanisation d'Ennezat, la plus grande d'Auvergne, a été inaugurée en 2016. Celle-ci produit du biogaz par. Ce projet a coûté quinze millions d'euros d'investissement avec les aides de l'État de la région, et a permis la création de huit emplois.", "section_level": 2}, {"title": "Commerce.", "content": "Il existe dans la commune : un supermarché à l'enseigne Intermarché, une boulangerie, une jardinerie, une librairie-papeterie, ou encore une pizzeria.", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "La commune possède un hôtel et un gîte, ainsi que deux bars-restaurants.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Ennezat compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel. Par ailleurs, elle compte dix objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et un objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel.", "section_level": 2}, {"title": "Collégiale Saint-Victor-et-Sainte-Couronne.", "content": "Si on connaît la date de fondation du chapitre, rien n'est certain au sujet de celle de l'église. En effet, il semble peu probable pour les spécialistes qu'elle ait été construite en même temps (1060). D'une part, les premiers édifices cohérents de ce type en Auvergne n'ont été créés qu'à partir du début, voire de la seconde moitié du (Notre-Dame-du-Port, Orcival, Saint-Austremoine à Issoire...). D'autre part, la nef ne va pas dans le sens d'une construction au mais plutôt dans la seconde moitié du. L'église a une particularité puisqu'elle a un double style : roman et gothique, l'architecture gothique s'appuyant sur l'architecture romane. Le narthex, la nef et le transept sont les seules parties romanes conservées. Elles sont en arkose, une pierre calcaire qui proviendrait de carrières au nord du département. La nef de l'église mesure environ 18 mètres de longueur, ce qui est plutôt important (légèrement plus grande que Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand). Les parties gothiques sont les suivantes : une salle capitulaire (transformée en sacristie depuis le ) et une tourelle d'escaliers en poivrière, le chœur avec son déambulatoire et ses cinq chapelles rayonnantes. Le chœur est particulièrement long et imposant et a été voulu ainsi par les chanoines d'Ennezat, afin de renforcer leur prestige. Les parties gothiques sont en andésite, c'est-à-dire en pierre de lave (aussi appelée pierre de Volvic), qui donne une couleur noire à cette partie gothique, l'opposant ainsi à la couleur claire de l'arkose. L'église a subi de nombreuses modifications au, lors de campagnes menées par l'architecte local Mallay pour les Monuments historiques (liste de 1840). À l'intérieur, le programme décoratif de la partie romane est remarquable par ses chapiteaux. On y voit ainsi le chapiteau dit de l'Usurier. Il s'agit d'un homme mort soulevé par deux démons. Il porte autour du cou une bourse et entre ses pieds est sculptée une \"aulula\" (sorte de pot en terre rempli de pièces). Une banderole soutenue par deux scribes porte une inscription latine : qui peut être traduite par. Les autres chapiteaux ont plutôt une influence antiquisante : sirènes, centaures, aigles et griffons. On peut aussi remarquer dans le transept deux triplets à mitre triangulaire participant au décor et typiques de l'Auvergne. Au-dessus de la croisée du transept se trouve une coupole ovoïde reposant sur des trompes, à 15 mètres de hauteur, et soutenant un clocher à deux niveaux. Le chœur gothique se compose d'une abside, d'un déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Il est divisé en trois vaisseaux sur plan barlong. On peut voir quatre clés de voûte saillantes représentant un laïc, un personnage couronné avec des clous dans la main (saint Louis), un évêque et enfin l'archange saint Michel. Les chapelles sont dédiées au Sacré-Cœur, à saint Michel, à saint Victor et sainte Couronne, à saint Blaise et enfin à saint Joseph. On peut voir dans la partie gothique de l'église deux peintures murales remarquablement préservées. Côté sud se trouve une peinture à la cire représentant le Jugement dernier, dans des tons rouge et or. Le Christ, au centre, partage les élus et les damnés et envoie les premiers dans la cité céleste tandis que saint Michel attend les seconds en Enfer. La seconde peinture est une fresque divisée en deux registres horizontaux. Sur le registre inférieur est peinte une présentation de la famille du chanoine Robert de Bassinhac, donateur de la peinture. Le registre supérieur est une représentation des « Trois morts et des trois vifs ». On peut y voir deux seigneurs à cheval ainsi qu'une femme, tous les trois à la chasse, faisant face à trois squelettes. Ces trois seigneurs voient en fait leur propre mort, il s'agit d'un avertissement.", "section_level": 3}, {"title": "Autres édifices.", "content": "La nécropole médiévale dite du « Champ des Juifs » atteste de la présence d'une communauté juive dès 1263. Propriété privée, la totalité de cet édifice est inscrite aux monuments historiques le.", "section_level": 3}], "src_summary": "Ennezat est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand. ", "tgt_summary": null, "id": 549167}
{"src_title": "Canton de Candé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Composition.", "content": "Le canton de Candé groupe six communes. Il compte habitants (population municipale) au janvier.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Situé dans la partie occidentale du Segréen, ce canton est organisé autour de Candé dans l'arrondissement de Segré. Sa superficie est de plus de ( hectares), et son altitude varie de (Chazé-sur-Argos) à (Challain-la-Potherie), pour une altitude moyenne de.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "Le canton de Candé est la circonscription électorale servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général de Maine-et-Loire.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Âge de la population.", "content": "En 2009, le canton de Candé comptait, soit une augmentation de 14,9 % par rapport à la population de 1999 qui était de. La pyramide des âges, à savoir la répartition par sexe et âge de la population, du canton de Candé en 2009 ainsi que, comparativement, celle du département de Maine-et-Loire la même année sont représentées avec les graphiques ci-dessous. La population du canton comporte 49,7 % d'hommes et 50,3 % de femmes. Elle présente en 2009 une structure par grands groupes d'âge similaire à celle de la France métropolitaine. Il existe en effet de moins de pour de plus de, alors que pour la France l'indice de jeunesse, qui est égal à la division de la part des moins de par la part des plus de, est de 1,06. L'indice de jeunesse du canton est par contre inférieur à celui du département (1,18) et supérieur à celui de la région (1,1).", "section_level": 2}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Le canton de Candé est une ancienne division administrative française située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 611175}
{"src_title": "Chapelle Sainte-Thérèse (Paris)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de la chapelle.", "content": "En 1923, le père Daniel Brottier devient responsable des Orphelins d’Auteuil et décide de construire une chapelle alors qu'il n'a aucun fonds et que l'œuvre d'Auteuil est dans une situation financière précaire. Une bienfaitrice apportera la somme nécessaire pour lancer les travaux. Le carmel de Lisieux offre des reliques de Sainte Thérèse. La première messe y est célébrée le 25 décembre 1925. Le père Daniel Brottier y est enterré.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "La chapelle, dessinée par les architectes Henri Chailleux père et fils est de style néo-gothique, avec la Sainte-Chapelle comme inspiration.", "section_level": 1}, {"title": "Les vitraux.", "content": "La chapelle a une cinquantaine de vitraux de la société Mauméjean frères, datant de 1927. Dans le chœur, 9 vitraux représentent des anges tenant les instruments de la Passion du Christ. Et dans la nef, 12 baies évoquent les litanies de la Vierge. Dans le transept, deux grandes roses avec baie évoquent la canonisation de Sainte Thérèse et l’autorisation donnée par le cardinal Dubois de construire ce sanctuaire. En façade, une autre rose avec baie représente la pluie de roses promise par la Petite Thérèse. 4 petites baies représentent des lys ou des roses. 14 baies illustrent la vie de différents saints ou modèles proposés à la jeunesse : Saint Antoine de Padoue, Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d’Arc, Saint Vincent de Paul, des missionnaires.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres de la chapelle.", "content": "Le chemin de croix a été réalisé en mosaïques sur le devant des autels des chapelles latérales par la maison Mauméjean. L’autel et l’ambon sont de Jean Touret.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Chapelle Sainte-Thérèse est située dans le de Paris, dans l'enceinte du siège des Apprentis d'Auteuil. C'est le premier sanctuaire qui a été dédié à Thérèse de Lisieux, en 1925, après sa béatification. On y trouve des reliques de Sainte-Thérèse de Lisieux et le tombeau du bienheureux Daniel Brottier.", "tgt_summary": null, "id": 2277617}
{"src_title": "Frank Ramsey", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ramsey naît à Cambridge où son père est alors président du Magdalene College. Sa mère, Agnès Ramsey, a étudié l'histoire à Oxford. Il poursuit ses études au prestigieux Winchester College, avant de revenir à l'université de Cambridge pour étudier les mathématiques au Trinity College. Il obtient son diplôme en tant que \"senior wrangler\" (premier de l'examen final de mathématiques). L'intelligence de Ramsey est remarquable et frappe nombre de Cambridgiens. Il avait lu beaucoup de livres dans de nombreux domaines, et s'intéressait à tout. Un jour, dans une conversation avec C. K. Ogden, il exprime son désir d'apprendre l'allemand. Ogden lui donne donc une grammaire, un dictionnaire et un traité de psychologie en lui demandant d'utiliser les deux premiers pour lui donner un avis sur le troisième. Une semaine plus tard, Ramsey n'avait pas seulement appris l'allemand, mais avait également formulé quelques objections contre les thèses soutenues dans le traité. Plus tard, il utilise sa connaissance de l'allemand pour lire le \"Tractatus logico-philosophicus\" de Wittgenstein, qui lui fait une profonde impression. En 1923, il se rend en Autriche pour discuter avec Wittgenstein qui travaille alors par conviction comme instituteur dans un petit village. De retour en Angleterre en 1924, il devient \"fellow\" au King's College. En 1925, il épouse Lettice Baker. Il rédige une grande quantité de travaux en logique, en mathématiques, en économie et en philosophie de ces trois disciplines. Souffrant de problèmes de foie chroniques, il contracte une jaunisse après une opération et meurt à l'âge de 26 ans. Son frère Michael Ramsey est le archevêque de Cantorbéry.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux.", "content": "Il est notamment connu pour la théorie de Ramsey et le théorème de Ramsey.", "section_level": 1}], "src_summary": "Frank Plumpton Ramsey ( - ) est un mathématicien, économiste et logicien anglais. En économie, il est célèbre pour être l'auteur du modèle de Ramsey.", "tgt_summary": null, "id": 451239}
{"src_title": "Triton (mythologie)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Mythe.", "content": "N’étant pas isolée du monde, seules quelques personnes pouvaient l'approcher. Au départ, elle refusa donc de recevoir Vertumne, divinité des saisons et des arbres fruitiers, éperdument amoureux d'elle mais elle finit par lui donner sa préférence. Celui-ci trouva la ruse adéquate pour l'approcher et lui parler : déguisé en vieille femme, il vint complimenter Pomone sur les fruits de ses arbres et l'embrassa de bon cœur. Ensuite, il lui montra un orme enlacé par une vigne et plaida la cause de l'amour. Puis il lui raconta alors l'histoire d'amour d’Anaxarète : Enfin, voyant que Pomone était séduite par l'histoire, il se révéla sous son vrai visage, resplendissant de jeunesse et de santé. Pomone n'y résista pas, s'éprit de lui et accepta son amour.", "section_level": 1}, {"title": "Culte.", "content": "Son culte passa des Étrusques à Rome où elle avait un temple et des autels. Son sanctuaire se trouvait sur la via Ostiensis à une douzaine de milles de Rome. L'un des douze flamines mineurs, le \"flamen Pomonalis\", dernier dans l'ordre protocolaire des flamines, lui était consacré.", "section_level": 1}, {"title": "Représentations.", "content": "On la représentait ordinairement assise sur un grand panier plein de fleurs et de fruits, tenant de la main gauche quelques pommes, et de la droite un rameau. Les poètes l'ont dépeinte couronnée de feuilles de vigne et de grappes de raisin, tenant dans ses mains une corne d'abondance ou une corbeille remplie de fruits.", "section_level": 1}, {"title": "Opéra, musique.", "content": "Le mythe est à l'origine de \"Pomone\", pastorale de Robert Cambert, paroles de Pierre Perrin. Pomone est le premier opéra en langue française, c'est-à-dire une pièce de théâtre entièrement en musique : il n'y a pas un mot parlé mais entièrement du chanté. \"Pomone\", cantate (ajoutée à «\"Les amours de Protée\"», opéra-ballet) de Charles-Hubert Gervais 1720", "section_level": 1}, {"title": "Littérature.", "content": "XVIe SIECLE XVIIe SIECLE XVIIIe SIECLE XIXe SIECLE • José Marti, dans ses Vers libres, écrit un poème à Pomone (p63 Hermattan/ Éditions Unesco) XXe SIECLE", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Le Jardin de Pomone dédié à la déesse des fruits en Charente-Maritime à St Denis du Pin.", "section_level": 2}], "src_summary": "Triton (en grec ancien ) est un dieu marin de la mythologie grecque, fils de Poséidon et d'Amphitrite, messager des flots. Triton est le père de Pallas et est parfois cité comme le père de Scylla par Lamia, et des tritons. La partie supérieure de son corps jusqu'aux reins est celle d'un homme nageant, la partie inférieure celle d'un poisson à longue queue. C'était la trompette du dieu de la mer qu'il précédait toujours en annonçant son arrivée au son de sa conque recourbée. Quelquefois, il est porté à la surface des eaux et d'autres, il parait dans un char traîné par des chevaux bleus. Les poètes attribuent à Triton un autre office que celui d'être trompette de Poséidon, celui de calmer les flots et de faire cesser les tempêtes. Ainsi, selon Ovide, Poséidon, voulant rappeler les eaux du déluge de Deucalion, commande à Triton d'enfler sa conque, au son de laquelle les eaux se retirent. Selon Virgile, lorsque Poséidon veut apaiser la tempête qu'Héra a excitée contre Énée, Triton, assisté de la Néréide Cymothoé, fait ses efforts pour sauver les vaisseaux échoués. Les poètes admettent plusieurs avec les mêmes fonctions et la même figure. ", "tgt_summary": null, "id": 225470}
{"src_title": "Christoph Sumann", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Avant de devenir biathlète, il participait à des compétitions internationales de ski de fond depuis l'hiver 1993-1994 jusqu'en 2001, prenant part notamment à la Coupe du monde, où il finit deux fois quatrième et à deux éditions des Championnats du monde en 1997 et 2001. Faisant ses débuts en Coupe du monde de biathlon durant la saison 2000-2001, il remporte l'hiver suivant sa première épreuve, un sprint à Osrblie. Lors des Championnats du monde 2005 disputés à Hochfilzen, il décroche sa première médaille mondiale avec le bronze obtenu dans le relais. En, il renoue avec la victoire en gagnant la poursuite et la mass-start de Pokljuka. Lors des Mondiaux 2009, il est double médaillé d'argent à la mass-start (départ en masse) et en relais. En 2010, il est double médaillé d'argent aux Jeux olympiques en poursuite derrière Bjorn Ferry puis avec ses coéquipiers du relais avant de finir deuxième du classement général de la Coupe du monde et premier de celui de l'individuel, récoltant l'unique globe de cristal de sa carrière. Aux Championnats du monde 2011, il remporte la médaille de bronze sur l'individuel, montant sur son troisième podium individuel en grand championnat. En fin de saison 2012-2013, il connaît pour la dernière et sixième fois le goût du succès en Coupe du monde en remportant la poursuite enneigée de Khanty-Mansiïsk, devant les frères Fourcade (20/20 au tir). En 2014, après une médaille de bronze en relais obtenue aux Jeux olympiques de Sotchi, il décide de se retirer de la compétition de haut niveau. 17 podiums individuels : 6 victoires, 3 deuxièmes places et 8 troisièmes places.", "section_level": 1}], "src_summary": "Christoph Sumann, né le à Judenburg, est un biathlète autrichien, qui est à l'origine fondeur. Il est trois fois médaillé aux Jeux olympiques, dont une fois individuellement.", "tgt_summary": null, "id": 841979}
{"src_title": "Monastère Agia Triada", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Architecture.", "content": "L'église est construite dans le style architectural cruciforme byzantin avec trois coupoles. L'église principale est flanquée de deux chapelles plus petites en forme de dôme, dont l'une est dédiée à la source de vie (Zoodochos Pigi) et l'autre à Saint Jean le théologien. L'église principale est dédiée à la Sainte Trinité et l'église a un narthex à l'avant placé à angle droit par rapport à l'allée principale. Il y a deux grandes colonnes de style dorique et une plus petite colonne de style corinthien de chaque côté de l'entrée principale. La façade de l'église a deux colonnes de style ionien et corinthien et porte une inscription en grec, qui est datée de 1631. La porte de la cave du monastère est datée de 1613. Au 19ème siècle, le monastère a été créé comme une importante école de théologie à partir de 1833 et le beffroi date de 1864. Le monastère a ensuite été considérablement endommagé lors des conflits avec les Turcs et en 1892, un séminaire y fut créé.", "section_level": 1}, {"title": "Musée.", "content": "Le monastère a également une bibliothèque qui contient quelques livres rares et un musée qui contient une collection d'icônes et une collection de codex. Les pièces importantes comprennent une icône portable de St-Jean le théologien datée d'environ 1500, Le Jugement Dernier, une oeuvre d'Emmanuel Skordiles du 17ème siècle, St-Jean le précurseur (1846), L'arbre de Jessé (1853), L'hospitalité d'Abraham et le Descente dans l'Hadès (1855), L'histoire des beautés Joseph (1858) et un manuscrit sur rouleau de parchemin avec la messe de saint Basile.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le monastère d'Agia Triada ou le monastère d'Agia Triada Tsangarolon est un monastère grec-orthodoxe dans la péninsule d'Akrotiri dans l'unité régionale de La Canée en Crète, Grèce. Il abrite également un musée. ", "tgt_summary": null, "id": 1690223}
{"src_title": "Mineuse des feuilles d'allium", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "\"N. gymnostoma\" hiverne sous forme de pupes attachées aux tissus de la plante. Au début du printemps, les adultes émergent. Les adultes sont de petites mouches grisâtres de de long, avec une grosse tête jaune. La longueur des ailes varie de pour les mâles à pour les femelles. Les pattes sont foncées avec des articulations jaunâtres.", "section_level": 1}, {"title": "Propagation.", "content": "Les observations faites au cours des 25 dernières années suggèrent que la mineuse des feuilles d’\"Allium\" doit être considérée comme un nouveau ravageur important des oignons et poireaux, et qu’on peut s’attendre à voir son importance augmenter. Les dégâts sur les cultures d’\"Allium\" provoqués par \"Napomyza gymnostoma\" ont été signalés par un nombre croissant de pays européens. Ce ravageur a été décrit pour la première fois en 1858 dans la région de Poznań (Pologne). En 1976, cette espèce a été signalée au Danemark, Suède, Pologne et dans le bassin méditerranéen, mais aucun dégât n’a été observé. Depuis les années 1980, la mineuse des feuilles d’\"Allium\" est devenue un ravageur des \"Allium\" dans plusieurs pays pour des raisons qui demeurent inconnues, d’abord en Europe de l’Est et plus récemment en Europe occidentale. Aujourd’hui, ce ravageur est largement répandu en Europe :", "section_level": 1}, {"title": "Dégâts.", "content": "Ce parasite attaque plus particulièrement le poireau, mais aussi la ciboulette et à une échelle moindre l’oignon, l’ail et l’échalote. Les larves de \"N. gymnostoma\" minent les tiges et les bulbes d’\"Allium\", qui deviennent mous et sensibles aux infections fongiques ou bactériennes. Fréquemment, des déformations sévères des feuilles et des tiges fendues sont observées. Les femelles font de nombreuses piqûres d’alimentation, sur les feuilles. Ces piqûres sont le premier signe que les mouches sont actives. Les œufs sont pondus dans les tissus végétaux, habituellement à la base des feuilles. Les larves minent les feuilles, en descendant dans la tige, et finalement vers le bulbe, puis se transforment en nymphe à l’extrémité de leurs galeries. Pendant l’été, le ravageur estive sous forme de nymphe à l’intérieur des plantes. Une autre génération d’adultes émerge à la fin de l’été, début de l’automne. Au printemps, les dégâts sont observés après le premier vol des adultes. Sur les poireaux par exemple, qui sont habituellement petits à cette période de l’année, quelques larves peuvent tuer une plante, si bien qu’un champ infesté peut rapidement présenter un grand nombre de plantes manquantes. En automne, les plantes sont plus grandes et tolèrent des niveaux de populations plus élevées. Même si aucun chiffre n’est donné, les pertes causées par \"N. gymnostoma\" sont considérées d’importance économique. Il est signalé en Serbie, que la présence d’environ 20 mineuses par plante peut mener à sa destruction. En outre, la présence de larves dans les jeunes plantes d’oignon et de poireau peut les rendre invendables. Les adultes peuvent voler, mais davantage d’études sont nécessaires sur les périodes et les distances de vol. Il n’y a pas de données sur le rôle éventuel de bulbes infestés dans la dissémination des insectes. Les \"Allium\" sont largement cultivés dans la région et dans de nombreux pays européens, \"N. gymnostoma\" est mentionné comme un ravageur émergeant et économiquement important.", "section_level": 1}, {"title": "Lutte.", "content": "D’autres études sont nécessaires sur les mesures de lutte (rotations, destruction de débris végétaux, lutte chimique).", "section_level": 1}], "src_summary": "Napomyza gymnostoma est une mouche ravageuse des plantes du genre \"Allium\" (poireau, ail, ciboulette, oignon, etc.) en Europe sous sa forme larvaire. Sa larve est appelée mineuse des feuilles d’Allium. ", "tgt_summary": null, "id": 1592356}
{"src_title": "Black Mirror 2", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Trame.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation initiale.", "content": "L'action se déroule en 1993. Darren Michaels est un étudiant en physique américain travaillant chez un photographe de Biddeford, une ville du Maine. Darren réside chez sa mère, qui s'est installée à Biddeford un an plus tôt, désormais retraitée mais ayant été cuisinière dans les années 1960 en Angleterre, dans le village de Willow Creek. En conflit avec son employeur, Darren ne tarde pas à rencontrer Angelina Morgan, une jeune femme d'origine anglaise qui souhaite que Darren réalise des portraits d'elle-même. Alors qu'une relation plus intime commence à se nouer entre les deux personnages, Darren découvre qu'Angelina semble suivie par un inconnu. Par ailleurs, Darren découvre qu'Angelina connaît bien le village de Willow Creek où travaillait sa mère. Rapidement, tout mène Darren vers ce village d'Angleterre marqué 12 ans plus tôt par des évènements troublants (correspondant à l'intrigue de \"The Black Mirror\").", "section_level": 2}, {"title": "Système de jeu.", "content": "\"Black Mirror 2\" est un jeu d'aventure utilisant le principe du point & click comme son prédécesseur \"The Black Mirror\". C'est un jeu à la « troisième personne » (vision objective) : le joueur n'incarne pas le personnage de Darren Michaels, mais le dirige à l'écran. Il s'agit d'un jeu en 2,5D : les décors sont en 2D (statiques avec parfois des animations qui s'y superposent) tandis que les personnages sont en 3D.", "section_level": 1}, {"title": "Développement.", "content": "\"Black Mirror 2\" (2009) est sorti bien après \"The Black Mirror\" (2003) car le développeur de ce dernier, le studio tchèque Future Games, a tout d'abord refusé de donner une suite à son jeu. L'éditeur allemand dtp Entertainment a insisté pour prendre lui-même en charge la création d'une suite, et après avoir montré une ébauche du nouveau scénario à Future Games, ces derniers ont donné leur accord à l'éditeur allemand pour qu'il puisse réaliser \"Black Mirror 2\". L'éditeur dtp Entertainment a alors confié à sa filiale Cranberry Production le développement du jeu.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Très peu de temps après la sortie du jeu, dtp Entertainment a annoncé que la réalisation d'une suite, \"Black Mirror 3\", était déjà en cours. \"Black Mirror 3\" a été présenté à l'E3 de juin 2010.", "section_level": 1}], "src_summary": "Black Mirror 2 ou Black Mirror II est un jeu vidéo d'aventure développé par le studio allemand Cranberry Production et édité en France par Micro Application. Il est sorti en Allemagne en 2009 et en France le. Il s'agit de la suite du jeu \"The Black Mirror\", sorti en 2003.", "tgt_summary": null, "id": 1352861}
{"src_title": "Syndrome respiratoire du Moyen-Orient", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Agent responsable.", "content": "Le virus MERS-CoV est un nouveau membre du genre \"Betacoronavirus\", sous-genre \"Merbecovirus\". Les génomes du MERS-CoV se répartissent en deux clades, les clades A et B. Les premiers cas de MERS étaient dus au clade A (EMC/2012 et Jordan-N3/2012) et de nouveaux cas s'avèrent génétiquement distincts (clade B). Jusqu'au, le MERS-CoV était assimilé au virus du SRAS et nommé « novel coronavirus » (nCoV), la maladie étant présentée comme le « SARS saoudien ». Le MERS-CoV est l'une des six espèces de coronavirus connues pour infecter les humains, dont HCoV-229E, HCoV-NL63, HCoV-OC43, HCoV-HKU1 et SARSr-CoV (SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2). Le MERS-CoV est distinct du coronavirus du SRAS et distinct des coronavirus du rhume comme les alphacoronavirus HCoV-229E et HCoV-OC43 découverts dans les années 1960 ou les bétacoronavirus humains endémiques connus HCoV-OC43 et HCoV-HKU1 depuis les années 2000. 182 génomes ont été séquencés en 2015 (94 chez l'humain et 88 chez le dromadaire). Toutes les séquences sont similaires à 99 %. Les génomes peuvent être divisés en deux clades, A et B, avec la majorité des cas causée par le clade B. Les études suggèrent une origine polyphylétique du MERS-CoV chez les dromadaires et la cocirculation de divers MERS-CoV, dont des souches recombinantes. L’analyse phylogénétique révèle une forte similarité avec deux coronavirus de chiroptères, HKU4 (Ty-batCoV HKU4 qui infecte les \"Tylonycteris\") et HKU5 (Pi-batCoV HKU5 chez les Pipistrelles). Le MERS-CoV a été inscrit en sur la liste des microorganismes et toxines hautement pathogènes (MOT).", "section_level": 1}, {"title": "Bilan.", "content": "On estime en 2017 le nombre de cas à plus avec environ. Le taux de létalité estimé est de l'ordre de 35 %. Le faible taux de reproduction (R0 < 1) du MERS-CoV contribue à en limiter le potentiel épidémique. L'immunité acquise au contact du virus dure environ 18 mois.", "section_level": 1}, {"title": "Mesures de prévention.", "content": "La prévention s'appuie sur des mesures d’hygiène vis à vis des dromadaires : lavage des mains, non-contact avec les animaux malades, cuisson ou pasteurisation de la viande et du lait de dromadaire. Aucune restriction de déplacement ou de commerce n'est demandée par l'OMS qui ne préconise pas de mesure de dépistage à l’entrée des pays.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), est une infection respiratoire virale causée par le coronavirus MERS-CoV. Les symptômes sont d'une gravité variable et certains cas peuvent rester asymptomatiques. Les principaux symptômes sont la fièvre, la toux et des difficultés respiratoires. Des troubles digestifs comme la diarrhée sont aussi signalés. Les cas de pneumonie aigüe sont fréquents mais pas systématiques. La gravité de la maladie est accrue chez les patients présentant des comorbidités. La mortalité représente environ 35 % des cas diagnostiqués sachant que les symptômes bénins ne sont généralement pas diagnostiqués. La maladie produit des bouffées épidémiques, principalement au Moyen-Orient. ", "tgt_summary": null, "id": 390017}
{"src_title": "Bad Wimpfen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le site a été occupé par les Celtes, puis par les Romains, qui y construisirent à proximité une ville de garnison, chef-lieu de la \"Civitas Alisinensium\". La ville est citée pour la première fois en 829 sous le nom de \"Wimpina\" comme appartenant à l'évêché de Worms. Sous les Hohenstaufen, la ville devint l'un des Palatinats impériaux, série de châteaux d'où les empereurs administraient l'Empire. À ce titre, Frédéric Barberousse y séjourna en 1182, puis Henri VI, Frédéric II et son fils Henri VII. C'est là que celui-ci fut déposé par son père pour insoumission en 1235. La ville devint ensuite une ville libre d'Empire en 1300 et souffrit beaucoup de la guerre de Trente Ans La bataille de Wimpfen, une des plus sanglantes de la guerre, eut lieu à proximité en 1622 et vit Tilly défaire le margrave de Bade. En 1803, à la suite du Recès d'Empire, la ville fut médiatisée au profit du grand-duché de Bade. Mais comme l'évêché de \"Wimpfen im Tal\" l'avait été au profit du grand-duché de Hesse, de nombreux conflits de souveraineté survinrent. Ils furent réglés par un échange de territoire entre les deux grand-duchés : Wimpfen passa en 1805/1806 à la Hesse et devint ainsi une enclave de celle-ci au milieu du grand-duché de Bade. Cette situation s'avéra particulièrement confortable pour la ville, qui lui permit de s'auto-administrer pendant 140 ans. Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que cet état de fait changea : en 1945, les \"Länder\" de Grande-Hesse et de Wurtemberg-Bade furent créés par le gouvernement militaire américain, Wimpfen, appartenant au premier, devenant complètement enclavée dans le dernier. La ville fut d'abord simplement administrée par le Wurtemberg-Bade, avant d'y être officiellement incorporée en 1951. Un plébiscite eut lieu un mois plus tard sur la question : 41 % votèrent pour le retour à la Hesse et 57 % choisirent de rester en Wurtemberg-Bade (lui-même fusionné en 1952 au sein du Bade-Wurtemberg).", "section_level": 1}, {"title": "Station thermale.", "content": "La vocation thermale de Bad-Wimpfen émergea lors de la construction des salines de la Ludwigshalle en 1817. Le premier hôtel thermal fut ouvert en 1835. L'arrivée du chemin de fer dans les années 1860 accéléra les choses, et Wimpfen devint un endroit très prisé et visité par le tourisme thermal.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bad Wimpfen est une ville de Bade-Wurtemberg (Allemagne), située dans l'arrondissement de Heilbronn, dans la Région de Heilbronn-Franconie, dans le district de Stuttgart. En 2008, la ville comptait habitants. ", "tgt_summary": null, "id": 538518}
{"src_title": "Emil Jönsson", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Au cours de sa carrière, il a notamment remporté treize épreuves de coupe du monde dans l'épreuve du sprint, une première fois à Canmore (Canada) le, la deuxième fois sur le site olympique de Whistler le (un an avant les Jeux olympiques d'hiver de 2010 de Vancouver), puis trois fois en 2010. Il a par ailleurs pris part aux championnats du monde de 2007 de Sapporo (Japon) au cours duquel il termine à la du sprint. Enfin, il fut médaillé de bronze aux championnats du monde juniors de 2005 de Rovaniemi (Finlande), toujours en sprint.", "section_level": 1}, {"title": "Palmarès.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeux olympiques d'hiver.", "content": "Emil Jönsson a participé à deux éditions des Jeux olympiques d'hiver. En 2010 à Vancouver, il réalise une en sprint style classique où il est le meilleur Suédois. En 2014 à Sotchi, il prend une médaille de bronze lors du sprint libre remporté par Ola Vigen Hattestad puis une seconde médaille de bronze en compagnie de Teodor Peterson lors du sprint par équipes disputé en style classique.", "section_level": 2}, {"title": "Championnats du monde.", "content": "Emil Jönsson a remporté au cours de ses quatre participations aux Championnats du monde deux médailles. Il s'agit du bronze en sprint style libre aux Mondiaux 2011 d'Oslo derrière Marcus Hellner et Petter Northug et de l'argent en 2013 en sprint par équipes associé à Marcus Hellner.", "section_level": 2}, {"title": "Coupe du monde.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Détail des victoires.", "content": "Emil Jönsson compte treize victoires individuelles en Coupe du monde, toutes en sprint entre 2007 et 2013, six en classique et sept en libre.", "section_level": 3}, {"title": "Championnat du monde junior.", "content": "Emil Jönsson a participé à une seule épreuve lors d'un Championnat du monde junior et y obtient la médaille de bronze en sprint en style classique, juste derrière le Norvégien Petter Northug. Légende : : pas d'épreuve.", "section_level": 2}], "src_summary": "Emil Jönsson, né le, est un fondeur suédois qui a commencé sa carrière en 2003. Il s'impose comme l'un des meilleurs fondeurs dans la discipline du sprint dans les années 2009 et 2010. Il a notamment remporté une médaille de bronze aux Mondiaux 2011 d'Oslo derrière Marcus Hellner et Petter Northug, ainsi que trois petits globes de cristal du sprint en 2010, 2011 et 2013. Il compte en Coupe du monde vingt-cinq podiums dont treize victoires individuelles et une victoire par équipes, toutes en sprint entre 2007 et 2013.", "tgt_summary": null, "id": 1910254}
{"src_title": "Chambly (Oise)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Chambly est une ville de l'Oise située à environ au nord de Paris et environ de Beauvais. Sa situation géographique, limitrophe au Val-d'Oise, lui vaut sa dénomination des « Portes de l'Oise ». Elle forme avec cinq communes voisines l'unité urbaine de Persan - Beaumont-sur-Oise. La ville est desservie par la sortie 12 de l'autoroute A16 et la RN1 (désormais renumérotée RD 1001), ainsi que par la gare de Chambly.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Elle se trouve dans la vallée d'un affluent de l'Oise, l'Esches, et est également traversée par un ruisseau, le Coisnon.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Les hameaux d'Amblaincourt (à l'est) et du Mesnil-Saint-Martin (au nord) font partie de Chambly. La ville est constituée de sept parties distinctes, dont deux quartiers constitués de logements sociaux :", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le lieu était dénommé \"Camliacum\" en 847.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Une des plus anciennes villes de France.", "content": "Dès le, on trouve la trace de Chambly dans l'administration mérovingienne. Son territoire s'étend de Méru à Ully-Saint-Georges, Viarmes, L'Isle-Adam et Nesles-la-Vallée. Au, les massacres des Normands qui remontent l'Oise désorganisent la région et l'administration carolingienne. Au Moyen Âge, Chambly est une terre agricole et industrielle qui porte le nom de Hauberger. On y construit des hauberts, cuirasses et cottes de maille. En 1270, Jean de Chambly participe à la huitième croisade. Son nom figure dans la quatrième salle des croisades du château de Versailles. Chambly, alors possédée par les comtes de Beaumont (les Chambly n'étaient alors que châtelains), devient entre leurs mains une forteresse considérable et ose même résister à l'autorité royale. La ville est assiégée en 1103 par le fils du roi de France, le futur Louis VI le Gros. Une tempête frappe les assiégeants, la foudre semant la terreur dans leurs rangs, puis incendie le camp. Le château résista pour cette fois au siège.", "section_level": 2}, {"title": "Chambly se construit.", "content": "En 1248, Louis IX rend visite à son Chambellan Pierre III de Chambly. Celui-ci avait sauvé la vie de son suzerain en le protégeant avec son corps du coup d'épée qui lui était destiné. La tradition rapporte que la mère du roi étant malade (Blanche de Castille), celui-ci fait le vœu d'accorder la construction d'une église à Chambly si elle échappe à la mort. La reine guérit et Louis IX, appelé plus tard Saint-Louis, finance la construction de l'église Notre-Dame. À la veille de la guerre de Cent Ans, Chambly est désignée sous le nom de « Fief des mares » et comprend 41 feux. Durant la guerre, les habitants de Chambly (alors sous domination anglaise) sont obligés de prendre part aux massacres de la Jacquerie. En 1417, le duc de Bourgogne Jean sans Peur qui veut riposter contre Beaumont, décide d'établir son quartier général à Chambly. Plus tard, Henri IV installera également son quartier général dans la cité à deux reprises. Il ne reste aujourd'hui aucune trace de ces faits d'armes et des fortifications. Au cours du, un grand feu allumé pour fêter la convalescence de Louis XV détruisit la plus grande partie des habitations. Le prince François-Louis de Bourbon-Conti acquiert la seigneurie de Chambly le 20 juin 1701. En 1790, un décret de l'assemblée législative ordonne la division de la France en 83 départements. Chambly qui aurait dû se retrouver en Seine-et-Oise est finalement rattachée à l'Oise, peut-être en raison d'une ancienne rivalité avec Beaumont-sur-Oise. À cette époque, Chambly compte 281 foyers, soit. la ville est alors dotée de sept moulins sur les bords de l'Esches. Jusqu’au, Chambly était un centre important de draperie. On y trouvait également deux tuileries, une passementerie, et de nombreux vignobles.", "section_level": 2}, {"title": "L'Entre-deux-guerres.", "content": "Après la Première Guerre mondiale, la France doit se reconstruire. Les besoins sont importants notamment pour les installations ferroviaires. Le chantier du Moulin neuf est construit. Les ateliers, devenus propriété de la SNCF après la nationalisation des anciennes compagnies, seront complétés par des cités pour les cheminots qui donnèrent au pays et au commerce local un développement et une activité florissants.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise. Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Méru.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de, le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de. La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le.", "section_level": 2}, {"title": "Politique de développement durable.", "content": "La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2001. Chambly a confié en 2016 au Syndicat d’Énergie de l’Oise l’implantation d’une borne du réseau \"Mouv’Oise\" pour la recharge de véhicules électriques et hybrides, qui permettra la recharge simultanée de deux voitures ( pour chaque prise type 2S de standard européen) et de deux « deux roues » (type EF de 3 kVA).", "section_level": 2}, {"title": "Sécurité.", "content": "Chambly n'est plus chef-lieu de canton mais est néanmoins dotée d'une gendarmerie et d'une police municipale. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Sécurité.", "content": "La commune, comme Méru autre commune de l'Oise, est classée depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale. En effet, la commune et, ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de gendarmes supplémentaires.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Chambly est de deux écoles maternelles, de deux écoles élémentaires, de deux écoles à la fois maternelle et élémentaire et d'un collège regroupant les enfants de plusieurs petites communes alentour :", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "La ville comprend deux bibliothèques ainsi qu'une ludothèque récente. Elle s'est dotée en 2015 d'un cinéma.", "section_level": 2}, {"title": "Chambly, ville internet par excellence.", "content": "La ville a reçu officiellement la plus haute récompense accessible par le concours Villes Internet 2007 : la remise de cinq arobases (@@@@@) sur un maximum de cinq possibles. Chambly fait donc partie des quatorze communes de France ayant atteint la plus haute distinction et confirme son statut de ville la plus numérique de Picardie (Beauvais a obtenu quatre @ et Compiègne trois @). Chambly dispose entre autres en 2016 de la piscine \"Aquathelle\" de la communauté de communes du Pays de Thelle, d’un terrain de tennis, de 2 stades d’athlétisme, de 5 salles multisports et de 6 terrains multisports.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Chambly a été élue ville la plus sportive de Picardie (catégorie 5001 à 15 000 habitants) en 2016 et détient 2 Lauriers au titre des villes actives et sportives depuis 2017.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Le cercle de loisirs éducatifs de Chambly (CLEC) organise tous les deux ans un Festival international de folklore, dont la a eu lieu du au.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune dispose d'un important centre commercial, dénommé « les Portes de l'Oise », ainsi que de nombreux commerces, cafés et restaurants en centre ville (en 2016, une vingtaine de restaurants, 13 salons de coiffure, 6 boulangeries, une boucherie-charcuterie, 2 quincailleries, 6 grandes surfaces et 3 pharmacies). Elle compte également une centaine d’entreprises diverses et de plus de 400 très petites entreprises (TPE). En septembre 2018 ouvre « Chamblyrama », pôle de loisirs et commerces « pour toute la famille », mené par \"Héraclès Investissement\" et sa filiale Altixia Reim, qui a permis la création de plus de dans les secteurs du commerce et de la restauration, ainsi que du loisir, avec un bowling d'une quinzaine de pistes, un centre de fitness, un escape game, un centre de réalité virtuelle, une salle d’escalade, un trampoline-park, un simulateur de golf. L'équipement est également accessible par un cheminement (piéton, vélos...) passant le long de l’Esches, dont les berges ont été réaménagées.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Les monuments historiques de Chambly sont les suivants : On peut également noter :", "section_level": 2}, {"title": "La fête du Bois Hourdy.", "content": "La fête du Bois-Hourdy remonte à la venue de saint Louis à Chambly en 1248. On raconte que la coutume des Brandons à travers champs, s'est transformée à l'occasion de la visite royale, en un monumental feu de joie, tel qu'on le voit encore aujourd'hui à Chambly. C'était l'usage établi de fêter ainsi dans chaque ville du royaume le passage du souverain. Toute la ville est en effervescence durant une semaine entière, du Mardi gras au premier dimanche de carême. Dès le début de la fête, les habitants plantent un arbre sur la place du marché pour l'embraser le dimanche soir sous un grand feu d'artifice. Des jeunes gens costumés, à cheval, parcourent les rues de la ville. Puis, des chars d'associations forment un défilé et à la fin du cortège se situe un char portant une déesse entourée de ses dauphines et des demoiselles d'honneur. À proximité de l'arbre, le Caremprenant, est construit en paille, de manière à imiter le plus possible une silhouette humaine. On lui met une pipe entre les dents, un faux col, des manchettes en carton blanc, un semblant de manteau, bref, tout ce qu'on peut imaginer de cocasse ou de pittoresque. Les enfants, portant des masques, mènent une ronde autour, en chantant au son de la musique.", "section_level": 2}], "src_summary": "Chambly est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Camblysiens\".", "tgt_summary": null, "id": 1483971}
{"src_title": "Culture de Kyjatice", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Découverte.", "content": "La culture de Kyjatice a cessé avec la fin de l'âge du bronze, son territoire est resté dépeuplé pendant environ 200 ans. Seules les régions du nord ont capturé par une autre culture de lusace. La culture de Kyjatice se termine par 2700 ans d’implantation de la région du karst slovaque. Le lotissement avait une plaine non fortifiée, des hauts plateaux et des grottes fortifiées. Le bronze était utilisé dans les établissements fortifiés (établissements fortifiés), tandis que les établissements de plaine étaient agricoles. Dans les cavernes ont été trouvés des masques de crânes humains et animaux, probablement liés à la magie et au culte.", "section_level": 1}, {"title": "Origine.", "content": "Il a été formé à partir d'une culture domestique de Pilin avec des éléments et des impulsions des cultures voisines. En tant qu'impulsion directe du changement, on considère l'expansion de l'environnement de la culture gavienne vers l'environnement de Young-Pillian au stade de Hallstatt A1 (HA1). Plus tard, la culture lusace et, en partie, les cultures des champs de déchets du Danube moyen ont contribué à son développement. Il tire son nom de la localité éponyme de Kyjatice.", "section_level": 1}, {"title": "Extension.", "content": "Les détenteurs de la culture Kyjatice vivaient dans le sud-centre de la Slovaquie et dans le nord de la Hongrie. Les frontières nord et ouest coïncident avec l'extension de la culture Pilin. Il était habité par les bassins d'Ipeľská, Lučenská et Rimavská, le plateau de Krupinská, Cerová vrchovina et les versants sud de la partie occidentale des monts Métallifères slovaques. En Hongrie, sa frontière occidentale est formée par Gödöllő, respectivement. Vallée d'Iplu. La ligne frontière sud longeait les monts Matra et Bukovy. La frontière orientale a été formée par le Karst slovaque et les rivières Bodva et Slaná. En Hongrie, la colonie est documentée à Hornád. Le règlement n'a pas interféré avec le bassin de Košice. Dans le nord de la Hongrie, les Kyyats vivaient principalement dans les bassins et les vallées des rivières Iplu, Rimava, Slaná, Bodva et Hornád et habitaient les régions montagneuses. Les formes de peuplement de base étaient les peuplements ouverts de bas-fond, les peuplements de grottes et les peuplements de grande hauteur - peuplements fortifiés. De toute la distribution territoriale de cette culture, nous connaissons environ 300 localités, dont seulement quelques-unes ont été systématiquement examinées (Radzovce, Kyjatice). La colonie occupe la seconde moitié de l'âge du bronze récent et l'âge du bronze récent (grades HA1 / HA2-HB / HCl), qui, en datation absolue, incluent la période allant de 1100 à 750/700 av.", "section_level": 1}, {"title": "Génétique.", "content": "Un squelette d'un jeune homme de la culture Kyjatice a été trouvé dans un champ à l'Est de Gyöngyössolymos de la période d'âge du bronze tardif en Hongrie du Nord. Il est haplogroupé J-Y17946 et fait partie des données brutes de \"BR2\". La Grande Plaine hongroise était un carrefour de transformations culturelles qui ont façonné la préhistoire européenne. Les auteurs avaient analysé un transect de 5000 ans de génomes humains, échantillonné sur des os pétreux, donnant des rendements en ADN endogène toujours excellents, de 13 sépultures hongroises du Néolithique, du Cuivre, du Bronze et du Fer, comprenant deux à haute (~ 22 ×) et sept à × couverture, pour étudier leur impact sur le paysage génétique de l'Europe. Malgré cette découverte archéologique, il n'y a aucun descendant direct de la lignée paternelle connue de BR2 qui est dans un groupe parce qu'il a des SNP privés qui, jusqu'à présent, ne partagent pas la lignée masculine moderne. La plupart des anciens ADN-Y se trouvent dans un paragroupe éteint et certains peut-être seulement par quelques générations, d'autres par des siècles ou des millénaires. Des statistiques simples montrent que la plupart des mâles après x générations n'auront pas de descendants de la ligne Y car ils s'éteignent.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire de la recherche.", "content": "En 1941, l'archéologue Vojtech Budinský-Křička a entamé des recherches archéologiques cruciales sur cette région et a trouvé 52 anciennes inhumations datant de l'âge de pierre. Les recherches se sont poursuivies sous la supervision du Docteur Václav Furmánek en 1974 et en 1985. Les deux chercheurs ont trouvé de nombreux objets historiques tels que des haches, des morceaux de couteau, des pièces de bronze, etc. Les recherches ont révélé que les hommes du passé étaient habiles dans l'agriculture, ils fabriquaient divers morceaux de bronze utiles. Si quelqu'un de la colonie mourait, ils incinéraient un cadavre et déposaient des cendres dans un petit trou dans le sol. Ils ont couvert le trou avec des pierres qui ressemblaient à une boîte en pierre. Il représentait le trait typique de leur culture et de leurs habitudes. La recherche a été effectuée dans la colonie elle-même et certaines pièces de céramique, ustensiles ménagers et cheminées ont également été retrouvées. Aucune référence écrite n'a été trouvée concernant cette période. Toutes les découvertes et les enterrements sont uniques et n’ont été retrouvés nulle part ailleurs dans le monde. Ils sont appelés des exemples de la culture Kyjatická datant du 11ème au 7ème siècle avant J-C. Une fois les recherches terminées en 1985, le monument archéologique a été érigé et se trouve à environ 400 mètres au nord du village de Kyjatice. B.Němcová a présenté les premiers monuments de l’âge du bronze ancien et du bronze ancien appartenant à la culture kyjatic des antiquités slovaques. Les monuments de la culture Kyjatic ont été enregistrés au fil des décennies avec les découvertes de Pilin. Jan Eisner les a inclus dans la plus jeune phase dite post-crise de la culture Pilin. Il a également associé les céramiques de la culture Kyjatic de la grotte de glace de Silická à la culture J.Böhm Pilin. P. Patay a également considéré que ce matériau était une manifestation plus jeune de la culture de la sciure de bois et N. Kalicz l'a associé à la culture de Gavian. La classification générale a été donnée par J. Paulík en 1962 et utilisait le terme culture kyyat. Il a daté les débuts de la culture cyan à HA1 / HA2 et la fin des souches Thracian-Kimeric. Il a génétiquement justifié la culture Kyjatice à partir de la composante domestique de la sciure de bois ainsi que des influences gaviennes et podoliennes, mais a mentionné la culture lusatienne comme composant principal. Les recherches de Václav Furmánek (Radzovce, Kyjatice) ont permis d’obtenir des connaissances fondamentales sur l’origine de la culture Kyjatice. Il a justifié le bien-fondé de la séparation de la culture kyjatice et a démontré la continuité génétique des deux cultures sur un matériau en céramique provenant du site funéraire de Radzovce. Grâce aux enquêtes et aux opérations de sauvetage de V. Furmánek, plusieurs collines et lotissements de la culture Kyjatice ont été reperés. En analysant des documents provenant du nord de la Hongrie, T. Kemenczei a confirmé que cette culture était justifiée. Il a ajouté que la culture Kyjatice avait été créée en mélangeant les cultures Pilin et Lusace avec les influences du Danube moyen. Dans sa monographie de 1984, il a souligné le rôle de la culture lusace en envisageant une expansion directe dans les régions de Salt et de Hornád.", "section_level": 1}, {"title": "Lotissement.", "content": "Ils sont situés principalement dans des vallées et des bassins fluviaux, sur des pentes ou des altitudes douces, près des cours d’eau et souvent dans les mêmes positions où se trouvait également un peuplement de la culture Pilin. La colonie est par nature un témoignage d'un mode de vie bien établi, de l'élevage et d'une agriculture avancée. Le matériel des lotissements ouverts est principalement connu des collections et des relevés en surface. Des recherches systématiques ont été menées dans des lotissements à Radzovce, en partie à Kyjatice, Stránská et Čeľovce. Des recherches à plus long terme ont été menées dans le lotissement Hradová à Tisovec. En Hongrie, les lotissements de Sajószentpéteri, Hangon, Mátraszőlős ont été examinés.", "section_level": 1}], "src_summary": "La culture de Kyjatice était une culture archéologique située dans le sud de la Slovaquie centrale, entre Kyjatice et Gemer au nord de la Hongrie entre 1100 avant JC et 750/700 avant J.-C. à la fin de l'âge du bronze. Elle s'étend jusqu'au district de Gyöngyös.", "tgt_summary": null, "id": 490005}
{"src_title": "Giovanna Ralli", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Giovanna Ralli joue pour la première fois à l'âge de six ans dans les films \"\" et \"Les enfants nous regardent\". Puis, à 15 ans, elle fait des apparitions dans des films réalisés, entre autres, par Alberto Lattuada et Federico Fellini (\"Les Feux du music-hall\"), Luigi Zampa (\"Rome-Paris-Rome\") et Aldo Fabrizi (\"La famiglia Passaguai\"). Par la suite, elle ne réussit pas à s'affirmer comme le font ses collègues, elle est toujours doublée à cause de son fort accent romain, et son nom n'est presque jamais mis à l'affiche des films. Sa carrière connaît un tournant au milieu des années 1950, quand elle fait la connaissance du réalisateur Sergio Amidei auquel elle se liera sentimentalement. À partir de là, on lui confie des premiers rôles dans des films comme \"Cette folle jeunesse\" (1955, de Gianni Franciolini), \"Les Jeunes Filles de San Frediano\" (1955, de Valerio Zurlini), \"Un héros de notre temps\" (1955, de Mario Monicelli), \"Le Bigame\" (1956, de Luciano Emmer) et \" (1956, de Glauco Pellegrini). Néanmoins, elle se retrouve progressivement à toujours interpréter le même rôle, celle de la fille du peuple romaine, une étiquette qui lui restera jusque dans ses rôles les plus récents. Les années suivantes, Sergio Amidei la présente à Roberto Rossellini, qui accepte de la diriger dans deux films : \"Le Général Della Rovere\" (1959) et \"Les Évadés de la nuit\" (1960). Dans le premier film, elle a un petit rôle, alors que dans le second elle est le personnage principal, mais le film ne reçoit pas beaucoup de critiques positives. Avec le film \"La Fugue\" de, elle remporte le ruban d'argent de la meilleure actrice, et pourtant l'actrice ne reçoit plus aucune demande digne d'être remarquée. C'est ainsi qu'elle décide de tenter une seconde carrière à Hollywood. Ce choix ne se révèle pas heureux, car en dehors d'un petit rôle dans le film \"Qu'as-tu fait à la guerre, papa?\" (1966, de Blake Edwards), elle ne participe qu'à des films qui n'ont pas de succès. À cette époque, elle connaît l'acteur Michael Caine, avec lequel elle a une relation. Après l'échec de sa carrière à Hollywood, elle décide de retourner en Italie dans les années 1970, mais désormais les temps ont changé et il ne semble plus y avoir de place pour l'actrice romaine. Sa réinsertion dans le milieu ne sera pas facile, si l'on excepte le second rôle qu'elle tient dans le film \"Nous nous sommes tant aimés\" d'Ettore Scola qui lui vaut le ruban d'argent de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle participe à des films médiocres comme \"Di che segno sei?\" de Sergio Corbucci et \"Pour aimer Ophélie\" de Flavio Mogherini, tous deux en duo avec Renato Pozzetto. On peut également citer une apparition dans le néo-polar \"La Lame infernale\" (\"La polizia chiede aiuto\") de Massimo Dallamano ainsi que dans le giallo'd'Enzo G. Castellari. Elle joue dans'de Sergio Martino, une comédie érotique à l'italienne typique de l'époque. Cette façon qu'elle a de s'adapter à l'époque la porte à poser nue pour le magazine Playboy, ce qui lui vaut des critiques négatives. Une intervention du producteur Carlo Ponti sert à peu de choses. Celui-ci produit le film \"\" de Franco Giraldi dans une tentative pour la relancer. Giovanna Ralli interprète le personnage qui lui colle, à savoir la fille du peuple, dans ce cas une poissonnière, mais les années 1950 sont bien loin, la comédie à l'italienne est sur le déclin, et surtout Sergio Amidei n'est plus à ses côtés. Giovanna Ralli n'oubliera pas pour autant le geste de Carlo Ponti et, dans les rares interviews qu'elle accorde, elle tient toujours à préciser que l'actrice qu'elle admire le plus et garde en estime est sa collègue Sophia Loren. En 1977, elle se marie. Au début des années 1980, à la suite de cette série d'insuccès, Giovanna Ralli décide de se retirer temporairement du monde du cinéma. Cette retraite dure toute la décennie, pendant laquelle elle se consacre au théâtre, ne retournant au grand écran qu'en 1991, dans le film \"Dans la soirée\". Elle essaye de nouveau de s'adapter à son temps et commence à participer à ces nombreuses fictions qui se mettent à envahir la télévision italienne, parmi lesquelles ','et \"\". Dans les dernières années, elle enterre presque définitivement le cinéma, ne s'accordant que de petites participations à des films modestes. Le, elle reçoit le prix Anna-Magnani pour l'ensemble de sa carrière.", "section_level": 1}], "src_summary": "Giovanna Ralli (née le à Rome) est une actrice italienne. Décorée par deux rubans d'argent, au cours de sa carrière elle a été dirigée par quelques-uns des plus grands réalisateurs du cinéma italien, comme Mario Monicelli, Ettore Scola, Roberto Rossellini et Vittorio De Sica, jouant aux côtés de Vittorio Gassman, Nino Manfredi, Alberto Sordi, Ugo Tognazzi et Marcello Mastroianni.", "tgt_summary": null, "id": 1360641}
{"src_title": "Ingvild Flugstad Østberg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière junior et passage vers les séniors.", "content": "Durant sa carrière junior, Ingvild Flugstad Østberg a été médaillée dix fois aux Championnats du monde, ce qui représente le record de la catégorie d'âge. Sept titres figurent parmi ces dix médailles. En 2008, elle a la chance de participer à sa première course de Coupe du monde, le sprint classique de Drammen, où elle est, à une place de la qualification en phase finale. En, elle est trentième du dix kilomètres classique à Kuusamo, ammassant son premier point pour la Coupe du monde. Après deux top vingt à Otepää et quatre titres aux Championnats du monde junior, elle figure dans l'équipe norvégienne pour les Championnats du monde de Liberec, où elle est notamment cinquième du sprint par équipes. Lors de la saison 2010, toujours chez les juniors, elle s'octroie le classement général de la Coupe de Scandinavie En 2010-2011, elle passe la barrière du top dix en Coupe du monde avec une septième place au sprint classique d'Oberstdorf au Tour de ski, qu'elle achève au quatorzième rang. Cet hiver, elle est aussi championne du monde des moins de 23 ans sur le skiathlon.", "section_level": 2}, {"title": "Premiers podiums et médailles olympiques en 2014.", "content": "En fin d'année 2011, elle atteint son premier podium en Coupe du monde dans un relais à Sjusjøn, puis est finaliste de son premier sprint en terminant quatrième à Rogla. Elle fait partie des fondeuses norvégiennes émergentes en 2013, année où elle obtient son premier podium individuel de Coupe du monde avec une troisième place à Drammen en Norvège, après avoir gagné en compagnie de Maiken Caspersen Falla le sprint par équipes de Liberec en janvier et pris la deuxième place d'une étape du Toir de ski en sprint à Val Müstair. Elle a failli ramener une médaille des mondiaux de Val di Fiemme à l'occasion du sprint par équipes, ou \"\", mais a échoué à la quatrième place, la faute à une chute. Lors des Jeux olympiques de 2014, la Norvégienne devient vice-championne olympique de sprint derrière sa compatriote Maiken Caspersen Falla puis remporte la médaille d'or avec Marit Bjørgen lors du sprint par équipes. En fin de saison, elle finit sixième des Finales de Falun, son premier \"top 10\" en course par étapes.", "section_level": 2}, {"title": "Premiers succès individuels en Coupe du monde.", "content": "Lors de la saison 2014-2015, elle se classe quatrième du Nordic Opening derrière trois autres Norvégiennes puis remporte sa première victoire en Coupe du monde une semaine plus tard au sprint libre de Davos, puis gagne un sprint classique à Otepää. Elle est ensuite championne du monde pour la première fois en sprint par équipes avec Maiken Caspersen Falla. Après une deuxième place au sprint de Lahti, elle occupe le même rang au classement de la spécialité et se retrouve quatrième du classement général, après une dixième place en 2014. Pour la première épreuve de la saison 2015-2016, le Nordic Opening disputé à Ruka, elle termine à la troisième place derrière Therese Johaug et la Suédoise Stina Nilsson. Sur le tour de ski, elle commence par une troisième place lors de la première course, un sprint, puis termine deuxième d'un quinze kilomètres classique disputé en mass-start et remporté par Therese Johaug. Lors de la troisième étape, elle devance cette dernière pour remporter le cinq kilomètres classique disputé à Lenzerheide, prenant en même temps la tête du classement général provisoire. Elle est de nouveau troisième lors de la course suivante, un sprint à Oberstdorf avant d'être devancé par Johaug sur le dix kilomètres classique du lendemain sur ce site. Partie avec d'avance sur Johaug lors de la montée finale de l\"', elle termine en deuxième position, à de cette dernière, une autre Norvégienne, Heidi Weng prenant la troisième place. Après le Tour de ski, elle obtient des places sur le podium lors du sprint classique de Drammen, du trente kilomètres classique d'Oslo, derrière Johaug, d'un sprint à Stockholm, d'un cinq kilomètres à Falun, et d'un skiathlon à Lahti. La saison de coupe du monde se termine par le Ski tour Canada, mini-tour de huit étapes où elle termine troisième d'un sprint à Canmore et remporte un dix kilomètres sur ce même lieu. Elle termine à la troisième place de ce tour, derrière Johaug et Weng. Elle termine à la deuxième place du classement général des sprint, derrière sa compatriote Maiken Caspersen Falla, à la troisième place du classement des courses de distances, derrière Johaug et Weng, pour occuper la place de deuxième du classement général. Elle termine pour la première fois sur le podium de la saison 2016-2017 sur le dix kilomètres du Nordic Opening disputé à Lillehammer derrière Krista Pärmäkoski, terminant le mini-tour en deuxième position derrière Heidi Weng. Lors de l'étape suivante, à Davos, elle remporte le quinze kilomètres libre avant d'être devancé par Maiken Caspersen Falla le lendemain sur le sprint. Avec l'absence de de la tenante du titre Therese Johaug suspendue et celle de Marit Bjørgen, elle est présentée parmi les deux favorites du tour de ski avec Heidi Weng. Elle remporte le cinq kilomètres du Val Mustair, et troisième d'un dix kilomètres poursuite à Oberstdorf, se replaçant à de la leader du classement provisoire Stina Nilsson. Comme ses adversaires Nilsson et Weng, elle perd du temps lors de l'individuel cinq kilomètres de Toblach. Une mauvaise performance sur l'avant dernière course la place en quatrième position au départ de la montée finale à Val di Fiemme, elle termine à cette place au sommet, juste derrière Nilsson, Wend l'emportant devant Krista Pärmäkoski. Elle retrouve une place sur le podium à Falun lors d'un quinze kilomètres remporté par Marit Bjørgen. Lors des championnats du monde, elle est éliminée dès les quarts de finale lors du sprint, puis termine du skiathlon. Non alignée au sein du relais norvégien de sprint par équipes, elle termine huitième du dix kilomètres. Elle n'est également pas choisie au sein du relais. Elle termine ensuite à la sixième place des Finales disputées au Québec.", "section_level": 2}, {"title": "2018.", "content": "Pour ses débuts sur la coupe du monde 2017-2018, elle termine troisième du dix kilomètres du Nordic Opening de Ruka, terminant à la cinquième place du classement final. Elle se qualifie ensuite pour la finale du sprint de Lillehammer où elle termine quatrième. Lors de l'étape suivante à Davos, elle termine cinquième du sprint puis remporte le lendemain le dix kilomètres, devant Ragnhild Haga et Krista Pärmäkoski. Quelques jours avant le tour de ski, elle termine deuxième derrière Marit Bjørgen du dix kilomètres classique de Toblach, battue lors d'un sprint à trois Norvégiennes avec Heidi Weng. Après un sprint terminé en, elle remporte l'étape suivante du tour de ski à Lenzerheideg puis la poursuite le lendemain. Profitant de la chute sur la ligne d'arrivée de sa rivale Heidi Weng, elle l'emporte à Oberstdorf, possédant ainsi d'avance au classement provisoire sur sa compatriote. La victoire de Weng sur le dix kilomètres de Val di Fiemme lui permet de combler son retard sur Ingvild_Flugstad_Østberg, cinquième avec, Weng empochant également de bonifications. Les deux Norvégiennes parcourent ensemble la première partie de la dernière étape avant que Weng ne n'échappe lors de la montée finale pour terminer avec en faut de l\"' pour remporter son deuxième titre dans cette épreuve. Elle termine ensuite quatrième de la seule épreuve qu'elle dispute avant les Jeux olympiques de Pyeongchang. Éliminée en quart de finale du sprint classique, elle réalise le septième temps du dix kilomètres. Elle est alignée en première position, en style classique, du relais, transmettant le relais à Astrid Uhrenholdt Jacobsen en première position avec la Russie. Haga parvient à combler le retard concédé par Jacobsen pour replacer la Norvège en tête avec la Russie et la Suède. Stina Nilsson est la seule à parvenir à suivre Marit Bjørgen lors du quatrième relais avant de concéder un léger retard sur la dernière montée, la Norvège remportant ainsi le titre. Lors du trente kilomètres, elle termine en quatrième position. Sur la fin de la saison, elle termine sixième du trente kilomètres d'Oslo, puis obtient une troisième place lors d'un dix kilomètres mass-start à Falun dans le cadre des Finales où elle termine huitième.", "section_level": 2}, {"title": "2019 : le globe de cristal et cinq médailles aux Championnats du monde.", "content": "Elle obtient son premier podium de la coupe du monde en terminant deuxième de la poursuite du Nordic Opening disputé à Lillehammer, pour terminer troisième du mini-tour, derrière Therese Johaug de retour après sa suspension, et la Suédoise Ebba Andersson. Elle est de nouveau troisième, à Beitostølen sur un quinze kilomètres, puis deuxième à Davos sur dix kilomètres, deux courses remportées par Johaug. du sprint de Toblach qui lance le tour de ski, elle termine deuxième du dix kilomètres disputé le lendemain, course remportée par la Russe Natalia Nepryaeva. Lors du sprint du Val Mustair, elle termine quatrième, avant de remporter les deux épreuves d'Oberstdorf, un dix kilomètres mass-start et un dix kilomètres poursuite, deux courses où elle devance Nepryaeva. Avec sa victoire lors de la mass-start, elle prend la tête du classement général de la coupe du monde devant Johaug qui a préféré ne pas disputer l'épreuve pur préparer les mondiaux. Elle continue de dominer l'épreuve en remportant dix kilomètres de Val di Fiemme. Elle remporte le tour de ski en terminant en tête au sommet de l\"\"', réalisant également le meilleur temps sur cette étape. Elle remporte ainsi pour la première fois de sa carrière le Tour de ski. Elle ne participe ensuite qu'à l'étape d'Ulricehamn, une sixième place d'un dix kilomètres et une victoire en relais, avant de se rendre à Seefeld pour les championnats du monde. Non alignée sur le sprint, elle termine à la deuxième position du skiathlon derrière Johaug, la Russe Nepryaeva prenant la troisième place. La paire norvégienne qu'elle forme avec Maiken Caspersen Falla termine à la troisième place du sprint par équipes, la victoire étant remportée par les Suédoises Stina Nilsson et Maja Dahlqvist devant la paire slovène composée de Anamarija Lampic et Katja Visnar. Sur le dix kilomètres, elle termine à la troisième place d'une course où Johaug réalise le meilleur temps devant la jeune Suédoise Frida Karlsson. L'équipe norvégienne, composée de Heidi Weng et Ingvild Flugstad Østberg sur les deux relais classiques et de Astrid Uhrenholdt Jacobsen et Therese Johaug sur les parcours en libre, favorite du relais, est finalement battue par la Suède, Nilsson s'imposant à Johaug dans la dernière ligne droite. La dernière épreuve féminine, le trente kilomètres, voit cette dernière s'imposer une nouvelle fois, devant Østberg qui remporte sa cinquième médaille en cinq courses, et Frida Karlsson. Après deux étapes de Coupe du monde sans obtenir de podium, elle arrive troisième des Finales à Québec, remportées par Stina Nilsson. Avec tous ces résultats, elle confirme sa place de gagnante de la Coupe du monde, devançant la Russe Natalia Nepryaeva.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Coupe du monde.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Détail des victoires individuelles.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Victoires d'étapes.", "content": "Légende : TL = libre TC = ckassique SP = sprint H = départ à handicap MS = départ en masse", "section_level": 4}], "src_summary": "Ingvild Flugstad Østberg, née le à Gjøvik, est une fondeuse norvégienne qui a commencé sa carrière internationale en 2008. Elle devient championne olympique du sprint par équipes, avec Marit Bjørgen, lors des Jeux olympiques de Sotchi en 2014, édition où elle remporte également la médaille d'argent du sprint. En 2018 à Pyeongchang, elle remporte le relais avec Astrid Uhrenholdt Jacobsen, Ragnhild Haga et Marit Bjørgen. Championne du monde du relais lors des mondiaux 2015 de Falun, elle remporte cinq médailles mondiales lors de l'édition 2019 à Seefeld, l'argent sur le skiathlon, le trente kilomètres et le relais, le bronze sur le dix kilomètres et le relais par équipes. ", "tgt_summary": null, "id": 1226380}
{"src_title": "Kerttu Niskanen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Elle obtient sa première sélection en équipe nationale en 2007 pour les Championnats du monde junior, prenant la médaille de bronze au relais. Lors de l'édition 2008, elle obtient le même résultat et se classe en plus quatrième du cinq kilomètres classique. En, elle est appelée pour sa première course de Coupe du monde à Kuusamo. En 2009, après avoir gagné une médaille de bronze au sprint des Championnats du monde des moins de 23 ans, elle marque ses premiers points en Coupe du monde à Trondheim, sur le sprint (), puis le trente kilomètres (). En 2010, elle remporte le titre de championne du monde des moins de 23 ans sur le dix kilomètres classique. Un an plus tard, c'est dans la discipline du sprint qu'elle s'impose dans cette compétition. Peu après, elle honore sa première sélection pour des championnats du monde, à Oslo, se'y classant huitième du dix kilomètres classique, son meilleur résultat jusque là dans l'élite. C'est lors de la saison 2012-2013 que Niskanen monte sur ses premiers podiums : à La Clusaz en relais et aux Finales de Falun, où elle est troisième du sprint classique. Elle s'illustre sur le Tour de ski 2013-2014, s'imposant sur le dix kilomètres classique avec départ en masse devant trois Norvégiennes, aidée par sa technique en double poussée. Elle est finalement cinquième de cette course par étapes. Lors des Jeux olympiques d'hiver de 2014, Kerttu Niskanen obtient sa première médaille olympique (en argent) lors du relais 4 × 10 km. Le, elle ajoute une seconde médaille d'argent à son palmarès en terminant deuxième avec sa coéquipière Aino-Kaisa Saarinen du sprint par équipes. Le même jour, son frère Iivo est devenu champion olympique de l'épreuve masculine. Individuellement, son meilleur résultat y est quatrième du trente kilomètres libre. Un mois plus tard, elle monte pour la première fois sur un podium de Coupe du monde à Oslo dans un trente kilomètres classique dont elle finit troisième, avant d'enchaîner avec une quatrième place sur les Finales, soit son meilleur résultat en course par étapes. Kerttu Niskanen occupe alors la cinquième place au classement général de la Coupe du monde. Elle revient sur le podium dès le mois de décembre à Davos, sur le dix kilomètres classique. Aux Championnats du monde 2015 et 2017, elle décroche la médaille de bronze sur le relais. En individuel, elle collectionne les places d'honneur, se classant au mieux quatrième à deux reprises en 2015 sur le skiathlon et le trente kilomètres. Après les Mondiaux 2017, elle monte sur la troisième marche du podium au classique trente kilomètres de Holmenkollen, pour son troisième top trois en Coupe du monde. Aux Jeux olympiques d'hiver de 2018, elle est sixième du trente kilomètres classique et quatrième du relais notamment. En, elle est victorieuse du quinze kilomètres classique de Cogne, trois secondes devant Nadine Fähndrich, après un début de saison difficile.", "section_level": 1}, {"title": "Palmarès.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Coupe du monde.", "content": "Son meilleur classement au général est une cinquième place en 2014.", "section_level": 2}, {"title": "Championnat du monde junior.", "content": "Légende : : pas d'épreuve.", "section_level": 2}], "src_summary": "Kerttu Elina Niskanen, née le à Oulu, est une fondeuse finlandaise qui a commencé sa carrière en 2007. Elle est double médaillée d'argent olympique, lors des Jeux olympiques de 2014 de Sotchi, sur le sprint par équipes et le relais. Elle remporte sa première course de Coupe du monde en 2019.", "tgt_summary": null, "id": 218726}
{"src_title": "Ducati 996", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La 996 Standard.", "content": "La 996 utilise une fourche Showa. La puissance est de 112 chevaux.", "section_level": 1}, {"title": "La 996 SPS.", "content": "En 1999 la 996 SPS est équipée de jantes cinq branches noir mat et d'une fourche Showa. En 2000, la 996 SPS se fend de jantes gris anthracite (même couleur de cadre) et d’une fourche Öhlins. L'amortisseur est un Öhlins dans les deux versions. La puissance est de 124 chevaux à 9500 tr/min avec un couple de 10.1 kgm à 7000 tr/min. Elle est disponible en version monoposto (pas de place passager) seulement.", "section_level": 1}, {"title": "La 996 S.", "content": "La 996 S vient s'intercaler entre la 996 standard et la SPS, dont elle reprend le moteur de 123 chevaux. Elle utilise un ensemble de suspension Öhlins pour l'arrière et Showa pour l'avant. En 2001, les Anglais avaient la possibilité de s'offrir une 996 S Neil Hodgson Réplica. Cette série limitée reprenait la décoration de la moto du pilote de Superbike de la saison 2000, avec en plus une série d'éléments issus du catalogue Ducati Performance.", "section_level": 1}, {"title": "La 996 R.", "content": "La 996 R représente le haut de gamme de la famille 996. Elle remplace en 2001 la SPS, en offrant 10 % de puissance en plus suivant les ingénieurs. Son aérodynamique est modifiée pour avoir un meilleur Cx. Le moteur utilise les nouvelles culasses Testastretta, la cylindrée est poussée à 998 cm3. L'utilisation de carbone sur toutes les parties de carrosserie permet de contenir le poids à 185 kg. C'est une série limitée très spéciale puisque les 350 exemplaires n'étaient disponibles à la vente que sur Internet, le, au tarif de 26 200 €.", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "La 996 est une moto sportive construite par Ducati de la famille desmoquattro. Apparue en 1999, la 996 est la remplaçante de la mythique 916. Elle en reprend l'esthétique générale. Sa production s'arrête en 2002 avec sa descendante, la 998. ", "tgt_summary": null, "id": 838106}
{"src_title": "Championnats d'Europe par équipes de judo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Règlement et organisation.", "content": "Au fil des années, le format des épreuves a subi des modifications, liées à l’évolution des règles. Mais les championnats d’Europe par équipes sont restés fidèles à certains principes de base :", "section_level": 2}, {"title": "Difficultés.", "content": "Ces championnats d’Europe par équipes ont eu souvent du mal à exister dans un calendrier international généralement chargé, comprenant parfois des échéances majeures, telles que les Jeux Olympiques ou les championnats du monde. La nécessité pour certaines fédérations de ménager leurs meilleurs éléments avant ces compétitions, ou de leur permettre de récupérer après les efforts consentis durant celles-ci, a parfois contraint leurs responsables à constituer des équipes formées de \"seconds couteaux\", de jeunes judokas en devenir ou bien à renoncer tout simplement à participer. Ainsi, en 1981 et 1983, les championnats d’Europe par équipes sont annulés \"pour insuffisance d’équipes engagées\". En 1986, la défection inattendue de l’URSS incite le journal L'Équipe à juger que régulièrement \"la compétition pâlit de l’absence de certaines nations\". Et, à l’issue de l’édition 2005, la revue « Judo magazine » de novembre écrit \"qu’aucune des nations engagées n’a aligné sa meilleure formation au sortir d’un cycle de compétition qui a mobilisé les élites pendant trois saisons\". En dépit de leurs problèmes récurrents et des menaces concernant leur maintien dans le calendrier, ces championnats ont réussi à perdurer, sans doute en raison de l’attrait particulier qu’elles ont généralement exercé sur le public. Enthousiaste après l’édition 1982, le journal \"Judo\" écrit que la compétition par équipes \"nous a valu des émotions rares\". Et, vingt ans plus tard, en, le même journal récidive, soulignant que \"les compétitions par équipes sont passionnantes et intéressent un public large.\"", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès.", "content": "En ce qui concerne la compétition masculine, la France avec ses 19 titres et en tête du bilan des championnats d’Europe par équipes, précédant de peu la défunte URSS (16 titres) qui a été quasiment sa seule rivale jusqu’à sa disparition, en 1991. Entre 1972 et 1993 notamment, la domination de ces deux nations a été telle qu’elles se sont adjugé à tour de rôle les vingt titres décernés durant cette période. Au cours des années quatre-vingt-dix, la donne a toutefois changé. Les victoires se répartissant plus équitablement entre les différentes nations européennes : Allemagne, Royaume-Uni, Italie ainsi que les états indépendants nés de l’éclatement du géant soviétique. Et en premier lieu la Géorgie, pays de moins de cinq millions d’habitants qui a raflé huit titres continentaux entre 2003 et 2017. Pour ce qui est des filles, la domination de la France est plus écrasante encore puisque les tricolores ont remporté 20 des 32 titres décernés depuis la création des championnats d’Europe féminins par équipes, en 1985. La Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Russie ayant été les seules nations à avoir battu en brèche cette suprématie, certaines années.", "section_level": 2}, {"title": "Les éditions dissociées.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bilan.", "content": "Ce tableau liste uniquement les podiums des championnats d’Europe de judo par équipes quand cette compétition a été dissociée des épreuves individuelles. Les résultats des épreuves par équipes qui se sont tenues conjointement avec les épreuves individuelles se trouvent dans les pages concernées des championnats d’Europe de judo. Il existe quelques particularités concernant certaines éditions : \"• Les judokas précédés de l’astérisque sont ceux ayant participé uniquement aux phases éliminatoires (demi-finale, quart de finale, repêchage).\"", "section_level": 2}, {"title": "Répartition des titres par nations.", "content": "Répartition des titres par nations depuis 1951. Tableau mis à jour après l'édition 2019.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dès 1951, une compétition par équipes est associée aux épreuves individuelles des championnats d’Europe de judo. Elle en est cependant dissociée à partir de 1979 pour être disputée indépendamment, lors d’un tournoi spécifique organisé généralement en octobre ou novembre de chaque année. En 1985, cette épreuve par équipes qui ne concernait jusqu’alors que les hommes s’enrichit d’une épreuve équivalente dédiée aux femmes, sa création coïncidant avec l’épanouissement du judo féminin. Ces deux compétitions sont disputées conjointement jusqu’en 2009, toujours indépendamment des épreuves individuelles. La réunification entre compétition individuelle et par équipes intervenant finalement à partir des championnats d’Europe 2010. Exception faite de l'édition 2018 où garçons et filles sont à nouveau séparés et qui voit surtout apparaître une formule novatrice. Plus de distinction entre tournoi masculin et féminin mais une seule compétition opposant des équipes mixtes comprenant trois garçons et trois filles.", "tgt_summary": null, "id": 1510153}
{"src_title": "Chester Football Club", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Emblème et couleurs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Emblème.", "content": "L'écusson a été conçu par Martin Huxley, un graphiste de Chester et fan de Chester FC, qui a décrit ainsi les symboles de l'écusson :. Conformément à l'emblème du club, la mascotte de Chester est un loup sympathique appelé \"Big Lupus\".", "section_level": 2}, {"title": "Couleurs.", "content": "Chester jouent en bleu et blanc avec un short bleu et des chaussettes bleues et blanches, comme leurs prédécesseurs Chester City. Pour leurs deux premières saisons, leurs maillots ont été fabriqués par la société de vêtements de sport Joma ; à partir de la saison 2012-2013, les maillots sont fabriqués par Puma, tandis que depuis la réforme, le maillot du club est sponsorisé par MBNA. La couleur du maillot extérieur des Blues change chaque année, passant du violet pour la première saison, au jaune en 2011-2012 et au vert en 2012-2013. Le maillot d'entraînement proposé pour la saison 2013-2014 est gris avec des détails noirs.", "section_level": 2}, {"title": "Stade.", "content": "Chester FC jouent ses matchs au Deva Stadium, le stade de leur prédécesseur. Le stade est actuellement nommé \"Swansway Chester Stadium\" pour des raisons de sponsoring. Il a une capacité de 5 376 spectateurs, dont 4 170 assis. C'est actuellement le le plus grand d'Angleterre. Le stade a été loué au club par le conseil de Cheshire West and Chester. Le stade est situé dans la zone industrielle de Sealand Road et chevauche la frontière entre l'Angleterre et le pays de Galles. Le terrain et les trois tribunes se trouvent au pays de Galles (Flintshire), la tribune Est étant située en Angleterre. Le plus grand nombre de spectateurs au Deva Stadium a été enregistré en avril 2012 contre Northwich Victoria, avec une affluence de 5 009 spectateurs.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Chester Football Club est un club de football anglais fondé en, suite à la liquidation de Chester City, basé à Chester. Le club évolue depuis la saison 2018-2019 en National League North (sixième division anglaise). Le club joue ses matchs à domicile au Deva Stadium. ", "tgt_summary": null, "id": 2174408}
{"src_title": "Tomomi Iwakura", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né à Kyoto, deuxième fils du courtisan Horikawa Yasuchika (堀川康親), il est adopté en 1836 par le courtisan Iwakura Tomoyasu (岩倉具康). Puis, sa formation est dirigée par le \"kanpaku\" Takatsukasa Masamichi (鷹司政通) et il écrit son opinion sur les réformes d'État. En 1854, il est nommé chambellan de l'empereur Kōmei. Comme beaucoup de courtisans de Kyoto, Iwakura s'oppose au plan shogunal qui prévoyait l'ouverture du Japon aux pays étrangers. Lorsque Hotta Masayoshi, un haut responsable shogunal, vint à Kyoto pour demander la permission de signer un traité entre le Japon et les États-Unis en 1858, Iwakura réunit un groupe de personnes influentes pour créer une opposition à ce projet. Après l'assassinat de Ii Naosuke en 1860, Iwakura organisa une alliance entre la cour et le shogunat : le \"Kobugattai\". Le point central de cette alliance fut le mariage entre le shogun Iemochi Tokugawa et la princesse Kazunomiya (princesse Sadako), sœur de l'empereur Kōmei, ce qui permit une politique unifiée. Les samouraïs qui étaient opposés au shogunat et à sa politique d'ouverture virent en Iwakura un partisan shogunal et firent pression à la cour pour l'évincer. Iwakura dut quitter la cour et s'installa à Iwakura, au nord de Kyoto. Iwakura ne resta pas inactif puisqu'il gardait le contact avec ses compagnons politiques de Satsuma. En 1866, à la mort du shogun Iemochi, il tenta d'influencer la cour pour qu'elle reprenne l'initiative politique. Il essaya de réunir les daimyos sous la bannière de la cour impériale mais échoua. Lorsque l'empereur mourut l'année d'après, certaines rumeurs avancèrent l'idée qu'Iwakura avait comploté et empoisonné ce dernier. Cependant, il échappa à l'arrestation. En 1867, il travailla surtout à faire revenir la cour en politique pour la proclamation de l'empereur Meiji. Ce fut le début de la restauration de Meiji. Il poussa Tokugawa Yoshinobu à déposer ses titres honorifiques, ses fonctions à la cour, et surtout à céder ses domaines. Cette action provoqua la guerre de Boshin car nombre de seigneurs et samouraïs servant le shogun désapprouvèrent cette décision et prirent les armes. Il devint ministre des Affaires étrangères en 1868. En 1871, il devint ministre d'État et prit part à la mission Iwakura, mission diplomatique et scientifique qui allait provoquer plus tard des retombées décisives pour le Japon. Après son retour au pays en 1873, il devint conseiller privé de l'empereur et contribua à retarder la guerre avec la Corée en prônant une politique non agressive. Il était représenté sur l'ancien billet de 500 yens.", "section_level": 1}], "src_summary": "Tomomi Iwakura ou, selon l'usage japonais, Iwakura Tomomi (岩倉具視) (1825-1883) ou encore Horikawa Tomomi (堀川具視 ; son nom d'homme d'État) est un noble japonais, acteur important de la restauration de Meiji, influençant l'opinion de la cour impériale. Ses actions ont des répercussions importantes dans le développement politique et économique qui transforma le Japon en pays moderne.", "tgt_summary": null, "id": 1207284}
{"src_title": "Cécile de France (princesse)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "En 1106, Bohémond de Tarente, prince d'Antioche et croisé, se rend en Europe pour obtenir des secours et épouse Constance de France, la demi-sœur de Cécile. Profitant de son prestige et de sa bonne fortune, il négocie par la même occasion le mariage de Cécile avec son neveu Tancrède de Hauteville, qui assure alors la régence de la principauté d'Antioche. Le prince passe pour un des chevaliers le plus preux de l'époque, il avait accompagné et secondé Godefroy de Bouillon bien après la prise de Jérusalem et avait fait la conquête de la Galilée. Ne s'entendant pas avec Baudouin, frère et successeur de Godefroy, il lui avait cédé la Galilée pour rejoindre Antioche et y assurer la régence pendant les absences de son oncle. Cécile se rend à Antioche par mer pour rejoindre son fiancé. Alexis Comnène, empereur byzantin, craignant que cette alliance se retourne contre lui, demande aux républiques de Gênes, de Pise et de Venise d'intercepter le navire afin d'empêcher l'alliance, mais il n'est pas entendu. Arrivée à Antioche, elle épouse Tancrède à la fin de l'année 1106. Bohémond, battu par Alexis Comnène à Durazzo ne retourne plus jamais à Antioche, où Tancrède exerce la régence, puis lui succède à sa mort en 1111. Mais Tancrède ne tarde pas à sentir sa fin venir et, sur son lit de mort, demande à Cécile de se marier ensuite à Pons (1097 † 1137), comte de Tripoli, afin de mettre fin à la rivalité entre Antioche et Tripoli, rivalité qui nuit aux actions des croisés en Terre sainte. Le mariage est célébré en 1112 à Tripoli, et Cécile donne ensuite naissance à Raymond II (1116 † 1152), futur comte de Tripoli. En 1132, la forteresse de Montferrand est assiégée par une bande de Turcomans. Pons tente de leur faire lever le siège, mais subit un revers et doit se réfugier dans la forteresse. À l'annonce de cette nouvelle, Cécile n'hésite pas à se rendre à Jérusalem pour alerter le roi Foulque d'Anjou, roi de Jérusalem, qui vient avec son ost et oblige les Turcomans à battre retraite. À la mort de Pons, en 1137, elle demande Gibelet en douaire, mais reçoit en fait Chastel-Rouge et Arzghan. Elle apparait dans une donation faite en 1139 en faveur du Saint-Sépulcre, et disparaît après 1145.", "section_level": 1}], "src_summary": "Cécile de France (née en 1097, morte après 1145), comtesse de Tripoli, est une fille de Philippe, roi de France, et de Bertrade de Montfort. Sa naissance est sous le coup de l'illégitimité, car ses parents, lorsqu'ils se marièrent étaient tous deux déjà mariés et, si leur précédent mariage avait été annulé par une assemblée de prélats, l'évêque Yves de Chartres, puis le pape Urbain II s'étaient opposés à ces annulations comme au remariage et avaient excommunié les deux époux. La légitimité n'interviendra qu'en 1104 avec la levée de l'excommunication, quand Bertrade se soumet aux décisions du pape et se retire à l'Abbaye de Fontevraud.", "tgt_summary": null, "id": 2164068}
{"src_title": "Christian Zuber", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance.", "content": "Il est le fils de Paul-René Zuber et de Christiane Monod. Il est l'aîné de six enfants (quatre sœurs : Stéphane, Primerose, Pervenche et Nigelle, et deux frères : Pascal et Yann).. Sa famille s'installe à Meknès au Maroc durant la Seconde Guerre mondiale. Il est élève au lycée Gouraud de Rabat. Il découvre sa passion pour les animaux auprès d'un oiseleur de Meknès. De retour en France, il poursuit ses études au Collège Cévenol (Le Chambon-sur-Lignon), au lycée Bartholdi de Colmar puis à Audincourt, près de Montbéliard. Là, il subit un grave accident (il passe sous un train) le. Lors de son long séjour à l'hôpital, il fait le serment de changer d'existence et de profiter de la vie en parcourant le monde. Il est bachelier.", "section_level": 2}, {"title": "Vie professionnelle.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Photographe-reporter.", "content": "Il s'intéresse très tôt à la photographie, fait ses premiers clichés du Docteur Schweitzer de passage à Colmar puis enchaîne les reportages pendant son service militaire au de chasseurs d'Afrique au Maroc. Après un court passage à la Lloyd's de Londres comme agent d'assurance, il passe le concours de l'Éducation nationale, service de la jeunesse et des sports du Maroc (1954-1960), où il s'occupe de jeunes délinquants et fait des tournages au cours desquels il rencontre Pierre Lousteau qui travaille au Centre cinématographique marocain. Durant les années 1954-1955, il fait la connaissance à Rabat des correspondants de Paris Match, de Life, de, nombreux pour le retour du sultan exilé et photographie Mohammed V à la mosquée. Il rencontre Jacques Paoli, journaliste à la radio et grand amateur de jazz, fait pour lui l'interview de Marcel Isy-Schwart, conférencier de Connaissance du Monde. Christian Zuber décide alors de quitter l'Éducation nationale et de préparer une grande expédition.", "section_level": 3}, {"title": "« Découvreur ».", "content": "Il prépare son voyage aux Galápagos. D'autres rencontres seront déterminantes : Jean Dorst l'initie à la faune de cet archipel, Peter Scott lui fait connaître le WWF, Éric Schlumberger l'introduit dans le Tout-Paris, Louise de Vilmorin l'incite à s'engager sans concession dans la protection de la nature, Yves Coppens lui propose de filmer son expédition dans la vallée de l'Omo. Parti seul aux Galápagos en 1959, il travaille ensuite en équipe avec Bruno Barbey, photographe rencontré au Maroc, Michel Laubreaux, spécialiste de la plongée et technicien du cinéma sous-marin, Pierre Lousteau et les professionnels du WWF.", "section_level": 3}, {"title": "Reporter-cinéaste.", "content": "Après avoir réalisé trois courts métrages pour financer son expédition, il arrive en aux Galápagos où il reste huit mois. À son retour, son reportage photo publié dans Paris Match est un succès, son court métrage sur les parades d'amour des frégates est choisi par René Clair pour accompagner l'un de ses films. En 1960, il présente l\"'Archipel des Galápagos\" lors de conférences à Rabat, Salle Pleyel à Paris (dans le cadre de « Connaissance du Monde »), dans plusieurs villes de province et à New York. Il enchaîne désormais expéditions, tournages et reportages photo : les Galápagos (où il retourne deux fois), mais aussi l'Afrique de l'Est, les Seychelles, Madagascar, la Polynésie, l'Amazonie, l'Asie, l'île de Pâques... Il dit lui-même qu'il a fait sept fois le tour du monde. Convaincu que « l'information sauvera la nature », il multiplie les conférences où ses films remportent un grand succès, écrit des livres dont certains destinés aux enfants, produit des disques de musique et de chants traditionnels. Il intervient à la télévision dans plusieurs magazines dont Le Magazine des explorateurs de Pierre Sabbagh et au journal télévisé avant de produire et présenter son émission Caméra au poing diffusée dans plusieurs pays dont le Canada. De 1978 à 1980, il intervient sur RTL au côté d'Anne-Marie Peysson pour organiser des concours où des classes de collège gagnent des voyages au Kenya et aux Galápagos.", "section_level": 3}, {"title": "Ambassadeur de la protection de la nature.", "content": "Il intervient auprès des gouvernements de Zambie, du Mozambique, d'Équateur, d'Argentine et d'Afrique du Sud afin de créer des réserves et des parcs naturels pour préserver les éléphants, les rhinocéros, les baleines. Avec le WWF dont il est administrateur, comme avec la Fondation Brigitte-Bardot, il lutte contre le trafic des animaux sauvages exterminés pour la fourrure et l'ivoire ou maltraités dans les zoos et les cirques. L'une de ses dernières interviews (à la fin, elles devenaient très rares) a été accordée, chez lui dans le de Paris en, puis au studio vidéo Big Mama à Boulogne-Billancourt (92) en où il finissait le montage d'un documentaire pour la Fondation Bardot, à Serge Moroy, fondateur d'une revue sur le cinéma argentique éditée par L'ALICC (Agence de Liaison Inter-Collectionneurs du Cinéma) : « Christian Zuber ou le combat par l'image », \"Infos-Ciné\", (4 pages et demi avec photos).", "section_level": 3}, {"title": "Vie privée.", "content": "En 1967, il épouse Nadine Saunier, photographe qui participe désormais à toutes les expéditions avec leurs deux fils, Olivier et Édouard. En 1987, il épouse Florence Monod.", "section_level": 2}, {"title": "Filmographie.", "content": "Avec sa caméra au poing, Christian Zuber a parcouru le Monde, du Maroc et de la France jusqu'à la lointaine Ile de Pâques.", "section_level": 1}, {"title": "Publications.", "content": "Chaque expédition donnera lieu à la publication d'un ou plusieurs ouvrages.", "section_level": 1}], "src_summary": "Christian Zuber, né le à Mulhouse et mort le à Villejuif d'un cancer, est un documentariste animalier, journaliste, écrivain, producteur, conférencier. Il est connu du grand public grâce à ses émissions \"Caméra au poing\" diffusées à la télévision de 1972 à 1981 et à ses conférences à Connaissance du Monde. Il est l'un des pionniers de la protection de la nature et de l'environnement.", "tgt_summary": null, "id": 2233121}
{"src_title": "Franco Causio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière en club.", "content": "Causio le sudiste est natif de la ville Lecce et fut formé par le grand club de sa ville, l'US Lecce. Il rejoint ensuite un des plus grands clubs du nord du pays à l'âge de 17 ans, la Juventus, avec qui il joue un seul match en deux saisons (dont le premier le lors d'un nul 0-0 contre Mantoue en Serie A). Il est alors prêté durant quelques saisons en Serie B (où il joue avec la Reggina Calcio et Palerme), avant de retourner à la Juventus en 1970. Il marque son premier but \"bianconero\" le lorsqu'il inscrit le but de la victoire 1-0 contre Pécsi Dózsa en C3. Pendant 11 ans, il fera le bonheur des \"tifosi bianconeri\" avec son légendaire numéro 7, remportant en tout 8 titres, 6 \"scudetti\", une coupe nationale et une coupe de l'UEFA, dans un effectif d'expérience composé entre autres de Roberto Bettega, Marco Tardelli, Dino Zoff, Gaetano Scirea ou encore d'Antonio Cabrini. Il joue au total 452 matchs pour 72 buts (dont 305 matchs pour 49 buts en championnat), jouant son dernier match le lors d'une défaite en coupe 1-0 contre l'AS Roma. En 1981, il quitte le club pour rejoindre l'Udinese avec qui il joue pendant 3 ans, avec son coéquipier brésilien Zico. Il retourne ensuite dans son club formateur, à Lecce lors de ses débuts en Serie A (1985-86). Il tente ensuite une courte expérience à l'Inter, avant de finir sa carrière en Serie B avec Triestina à l'âge de 39 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière en sélection.", "content": "Il fait ses grands débuts en sélection avec l'équipe d'Italie le à Milan lors d'un match Italie-Belgique (score final 0-0). Il fait partie de l'effectif de la \"Squadra Azzurra\" participant à la coupe du monde 1974 en RFA ainsi qu'à celle de 1978 en Argentine où il dispute tous les matchs (inscrivant même un but lors du match perdu contre le Brésil comptant pour la ). La consécration arrive enfin à 33 ans avec la coupe du monde de 1982 en Espagne, remportée par les Italiens, dont Franco Causio. Il met un terme à sa carrière avec la \"Nazionale\" le à 34 ans, lors d'un match Chypre-Italie (score final 1-1).", "section_level": 2}, {"title": "Après-carrière.", "content": "Devenu par la suite commentateur sportif, un hommage lui est rendu dans la chanson \"Nuntereggae più\" de Rino Gaetano en 1978 (avec d'autres joueurs comme Musiello, Tardelli, Antognoni et Zaccarelli). Il fut également par la suite émissaire et superviseur de jeunes talents pour le compte de son ancien club de la Juventus. On lui doit notamment la découverte d'Alessandro Del Piero, qu'il parvient à faire venir au club encore tout jeune.", "section_level": 2}], "src_summary": "Franco Causio (né le à Lecce dans les Pouilles) est un joueur international de football italien, qui évoluait au poste d'ailier droit. ", "tgt_summary": null, "id": 1184529}
{"src_title": "Helix (groupe)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts (1974-1982).", "content": "Helix est formé en 1974 lors d'un concours de bras de fer à Kitchener, en Ontario, par le batteur Bruce Arnold. Le groupe est à l'origine un sextuor, qui comprenait Arnold, le chanteur Brian Vollmer, les guitaristes Ron Watson et Rick Trembley, le claviériste Don Simmons, et le bassiste Keith Zurbrigg, qui portait toujours son tuxedo fétiche sur scène. Le groupe se nomme initialement The Helix Field Band, qui sera plus tard raccourci en Helix. Trembley quitte quelques mois après, et le groupe devient un quintette. Peu après, Helix joue à quelques concerts de Del Shannon au Canada. Cependant, la formation originale se sépare en 1976, et trois nouveaux membres font leur entrée. Les remplaçants Simmons, Watson et Arnold sont les guitaristes Brent Doerner et Paul Hackman, qui resteront au sein de Helix dans les années 1980, et le batteur Brian Doerner, le frère jumeau de Brent. Brian Doerner ne reste que pendant quatre ans, mais revient par la suite en tant que \"guest\" avant de se joindre au groupe Saga en 2005. Sous l'aile de William Seip, Helix publie deux albums indépendants sur H&S Records, intitulés'et \"White Lace and Black Leather\", en 1979 et 1981 respectivement. Pendant les sessions d'enregistrement de ', Helix enregistre une reprise de la chanson'de Del Shannon, qui restera non publiée jusqu'à la publication en 1999 de l'album '. Leur deuxième album, \"\", fait participer le batteur Leo Niebudek qui remplace Brian Doerner. Michael J. Fox auditionne pour remplacer le bassiste Keith Zurbrigg, mais la place sera prise par Mike Uzelac. Zurbrigg parti, Brian Vollmer reste le seul membre original.", "section_level": 2}, {"title": "Succès (1983-1989).", "content": "Après son changement de nom, Helix signe au label Capitol Records après avoir été rejeté trois fois. En 1983, ils publient ', avec Greg Hinz (ex-Starchild) à la batterie. L'album contient la vidéo à succès de la chanson ', qui contient leur nouveau look. Sous les conseils de Seip, Helix jettent leurs t-shirts et jeans pour des habits en cuir afin de rester d'actualité. La tournée qui suit assiste au départ de Mike Uzelac, dont l'usage des drogues devenait problématique pour le groupe, qui est remplacé par Peter Guy, originaire de London, en Ontario. Guy, incapable d'aller aux États-Unis à cause d'une affaire de drogues, est remplacé par Uzelac à la fin de la tournée. Mark Rector, originaire de Kitchener, le remplace à la basse. Il part à la fin de la tournée. Avec l'arrivée du bassiste Daryl Gray, le groupe publie l'album \"Walkin' the Razor's Edge\" en 1984, qui se vend à exemplaires au Canada, et à exemplaires à l'international. L'album contient le célèbre \"Rock You\" et une reprise de la chanson \"(Make Me Do) Anything You Want\" de A Foot in Coldwater. En 1985, Helix publie son cinquième album ', comprenant les singles'et \"The Kids are All Shakin. L'album permet au groupe de tourner en Suède, devenant ainsi le premier groupe canadien à faire une tournée complète en Suède. Finalement, l'album atteint la première place des classements dans le pays. L'année suivante, leur chanson'devient la bande originale du film \"\". 'est suivi par l'album'en 1987, comprend le single-titre et la reprise de la chanson'de Nazareth. Une chanson de l'album, ', est écrit par Joe Elliot, chanteur de Def Leppard. L'enregistrement de ', effectué en Angleterre par Mike Stone, est à de nombreuses fois repris et remixé. L'album est certifié disque d'or au Canada, mais il est classé au'200 aux États-Unis. Capitol publie sa première compilation de Helix, \"\" à la fin de 1989, qui comprend des chansons exclusives et remixées. À la fin de la décennie, Brent Doerner quitte le groupe, fatigué des trajets du groupe pour les tournées. Helix est alors un quatuor.", "section_level": 2}, {"title": "Changement et tragédie (1990-2003).", "content": "Helix débute les années 1990 avec la sortie de l'album ', auquel Doerner contribue à l'écriture et aux morceaux de guitare. En tournée, Helix recrute son premier membre américain, Denny Balicky. En tant que membre de tournée, Balicky ne participe pas aux vidéos du groupe, mais participe significativement au'de MuchMusic, qui retrace la tournée européenne du groupe avec Sacred Reich et Ian Gillan. Balicky apparait aussi dans le documentaire \"30 Years of Helix: No Rest for the Wicked\" après avoir changé de nom pour Denny Blake. Après la tournée, Vollmer et Hackman se lancent dans l'écriture de chansons avec l'intention d'enregistrer un nouvel album du groupe, et un album solo de Vollmer. Entretemps, \" est publié par le label A&M Records, et contient leurs deux premiers albums indépendants en format CD pour la première fois. Helix tourne de temps à autre. Le, Paul Hackman, qui ne portait pas sa ceinture, est tué à la suite de plusieurs tonneaux de leur van après un concert à Vancouver. Essayant de se remettre de cette tragédie, Vollmer se regroupe encore une fois avec Brent Doerner, et recrute l'ancien guitariste de Brighton Rock, Greg Fraser. Vollmer publie les chansons qu'il a enregistré pour son album solo, sous le titre collectif de'(chez Aquarius Records Canada en 1993). Il contient la chanson ', dédiée à Hackman. Doerner y joue de la batterie. Brent Doerner quitte le groupe pour la deuxième fois après le concert \". Helix doit alors rapidement le remplacer par Gary Borden (ex-Ray Lyell), Mark Chichkan (ex-Mindstorm) et Rick Mead (ex-Sire). En 1996, Greg Fraser et quittent à leur tour le groupe. Brian Vollmer et Daryl Gray recrutent alors le batteur Glen Gamble en 1997. Pour se renouveler, Helix enregistre cinq nouvelles chansons publiées en 1998 sous le titre de ', produit par Daryl Gray. Vollmer publie aussi des compilations de hits et de chansons exclusives, ainsi qu'un premier album solo (', publié en 1999) sur son site web. Le groupe continue de jouer sur scène pendant cette période, aux côtés des nouveaux guitaristes qui jouent lorsqu'ils ont du temps libre. À plusieurs occasions, Mike Hall et Gerry Finn, de chez Killer Dwarfs, se joignent à Helix sur la route, aux côtés de Darren Smith, ancien batteur du groupe Harem Scarem, qui endossera le rôle de guitariste. Daryl Gray quitte le groupe en 2002 à cause de divergences personnelles avec Vollmer, laissant Brian le seul membre restant de la formation des années 1980. Avec l'aide de Glen Gamble, Vollmer recrute trois nouveaux membres afin de garder une formation stable : Jeff Fountain replace Daryl Gray à la basse, Dan Fawcett à la guitare, et Shaun Sanders à la guitare. Ils jouent ensemble avec Gamble au London's Buffalo Brothers.", "section_level": 2}, {"title": "années d'existence.", "content": "En 2004, année de la trentième année d'existence de Helix, le groupe publie plusieurs titres pour marquer l'occasion. Leur premier album studio depuis une décennie comprenant des chansons originales s'intitule '. Deux compilations sont également publiées, \"Never Trust Anyone Over 30\" aux États-Unis, et \"Rockin' You For 30 Years\" au Canada. Ces albums marquent la nouvelle formation de Helix qui est, pour la première fois depuis 1974, redevenu un sextuor : Vollmer, Gamble, Fountain, et les nouveaux membres Jim Lawson (ex-Cherry Smash, guitar), et les époux Rainer (guitare) et Cindy Wiechmann (guitare acoustique et chant). Vollmer découvre les Wiechmann à Terre-Neuve lorsqu'ils jouaient avec leur groupe KAOS à la tournée'de Helix. Le groupe joue un concert spécial trentième anniversaire au Brantford Ontario's Sanderson Centre. Le concert fait participer les nouveaux et anciens membres du groupe. Les'sont Ron Watson, Bruce Arnold, Keith Zurbrigg, et Don Simmons de la formation de 1974, et Brent Doerner, Brian Doerner, Leo Niebudek, et Greg Hinz. Cette nuit est publiée en DVD sous le titre '. En, Vollmer annonce l'entrée de Helix en studio d'enregistrement pour un nouvel album studio, et un album-reprise. L'album reprise est annoncé pour le printemps 2006 et se compose intégralement de chansons rock canadiennes. Au départ, le titre est ', mais il ne sera jamais publié. Finalement, Brian Vollmer publie son autobiographie, ', en. L'ouvrage parle des nombreux changements de formation, des difficultés auxquelles le groupe a fait face en trente ans de carrière, et des photos exclusives.", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelles activités (2005-2009).", "content": "À la fin de 2005, Glen Gamble quitte Helix pour former son propre groupe, The Joys. Gamble est brièvement remplacé par Brian Doerner, qui reste dans le groupe pendant quelques mois. Après le départ de Gamble, Brian Vollmer s'occupe de manager Helix (booking, distribution). D'autres changements de formation s'effectuent en 2006 : Brian Doerner quitte à nouveau le groupe, pour jouer au sein de Saga. Il est remplacé par Brent Niemi, ancien membre du groupe de metal progressif torontois THD. Helix tourne avec sa nouvelle formation, aux côtés d'Alice Cooper au Canada, avant le départ de Rainer et Cindy Wiechmann qui formeront leur propre groupe, Nail. Rainer est remplacé à la guitare par Rick VanDyk, originaire de Kitchener, ancien membre du local Zero Option. Finalement, le bassiste Jeff Fountain part aussi, et est remplacé par Paul Fonseca. VanDyk, Fonseca, et Niemi jouent ensemble à temps partiel dans un groupe dédié à Metallica appelé Sandman. Avec ces musiciens à bord, Helix utilisent le riff de la chanson \"\" de Metallica. En, la chanson'devient la bande originale du film '. Cependant, la chanson est retirée à la dernière minute par Dean Cameron, président d'EMI Canada, car la chanson était distribuée par Universal, et non par EMI. Pour ce faire, Helix réédite \"Heavy Metal Love\" et l'inclut dans son EP \"Get Up!\". La chanson originale est toujours la bande-originale du film, mais ne fait pas partie de la liste des titres. En 2007, Helix réédite toutes les chansons issues de'et enregistrent quatre nouvelles chansons pour l'album '. Contrairement à l'EP, l'album est publié au Royaume-Uni et aux États-Unis. En juin la même année, Helix participe au Sweden Rock Festival. Une nouvelle chanson issue de \"The Power of Rock and Roll\", intitulée \", devient le thème du festival. Après cet événement, en, Helix produit son premier album spécial Noël. Brian Vollmer avait déjà joué des chansons pour un album à but caritatif intitulé ', mais'est le premier album spécial Noël du groupe. À la fin de 2008, Helix se lance dans un nouvel album, leur douzième album, une suite de \". Les enregistrements s'effectuent parallèlement aux changements de formation du groupe : En, Brent Doerner rejoint le groupe pour la troisième fois. Sean Kelly, chanteur et guitariste du groupe torontois Crash Kelly, devient leur nouveau bassiste. Brent Niemi est remplacé à la batterie par Rob MacEachern du groupe Sven Gali, qui jouera de la batterie sur \"Get Up!\" et \"The Power of Rock and Roll\" durant l'absence de Niemi. En, Vollmer se réunit avec les membres de la formation'(Brent Doerner, Mike Uzelac et Greg Hinz) pour une enregistrer une nouvelle version de'd'AC/DC, qui paraîtra dans une compilation. Brent Doerner forme son propre groupe, My Wicked Twin, en featuring avec Brian Doerner, Mike Uzelac, et Shane Schedler (ancien membre du groupe Martyrs of Melody) ; ils publient leur premier album en.", "section_level": 2}, {"title": "Réunions et nouvelles activités (depuis 2009).", "content": "Le, après leur performance au Rocklahoma, Sean Kelly annonce son départ de Helix, pour devenir le nouveau guitariste de Nelly Furtado. Sa première date de tournée avec Furtado s'effectue à Mexico en. Après le départ de Kelly, Brian Vollmer se réunit avec les membres de la formation des années 1980 : Daryl Gray, Greg Hinz, et Brent Doerner. Pendant leurs premiers temps ensemble, Hinz explique que : Souhaitant réunir l'ancien groupe, Vollmer avoue être fatigué des changements de formation : Daryl Gray est le premier à jouer sur scène avec le groupe le à Lewisporte, en Terre-Neuve. Le départ de Jim Lawson est annoncé le. Selon Vollmer, Kaleb Duck, originaire de Kitchener (membre de BraVurA), est recruté comme second guitariste. Rob MacEachern décline poliment l'invitation de Hinz. Le nouvel album de Helix est d'abord intitulé ', puis renommé'd'après une chanson coécrite avec Kelly. Doerner, Gray et Hinz participent tous à l'album, avec Sean Kelly, Brent Niemi, Rob MacEachern et Russ Graham de Moxy et Killer Dwarfs. Une tournée à l'ouest du Canada est effectuée en. Brian Vollmer participe brièvement au deuxième film des Trailer Park Boys, ', sorti le. Helix joue à l'ouverture du Halifax Metro Centre. Le, Vollmer annoncent deux nouveaux albums de Helix. Le premier, intitulé ', comprend des versions acoustiques rééditées des hits de Helix et une reprise de la chanson'de James Leroy. Le second album est une compilation intitulée \"Running Wild Tn the 21st Century\", qui comprend des chansons de Helix et de Vollmer en solo datant de 1999–2010, incluant deux chansons inédites (\"The William Tell Overture\" et une chanson non titrée). Il est prévu pour octobre 2010 mais repoussé à 2011, à cause de problèmes de droits lié à la reprise de la chanson'd'AC/DC. Elle sera remplacée par une chanson originale, ce qui mènera au retard de la sortie. En, Vollmer annonce un épisode pilote d'une série télévisée inspirée du groupe. En 2012, Helix tourne pour huit dates à travers l'Ontario pour une mini-tournée spéciale Noël. Le guitariste Doerner quitte le groupe la même année. En, le groupe révèle le titre de son nouvel album, \"Bastard of the Blues\".", "section_level": 2}, {"title": "Membres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Anciens membres.", "content": "guitare clavier Guitare Basse", "section_level": 2}], "src_summary": "Helix est un groupe de heavy metal canadien, originaire de Kitchener, en Ontario. Brian Vollmer, le chanteur principal, est le seul membre permanent du groupe. Helix a joué en tournée avec des groupes tels que Kiss, Aerosmith, Rush, Mötley Crüe, Alice Cooper, Whitesnake, Night Ranger, Heart, Quiet Riot, W.A.S.P., Ian Gillan et Motörhead.", "tgt_summary": null, "id": 1560023}
{"src_title": "Isallobare", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Effets.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Déplacement des systèmes.", "content": "En général, il y aura un doublet de centres d'anallobares et de catallobares autour d'un système météorologique. Ainsi à l'est d'un anticyclone, la pression monte et elle descend après son passage (vice-versa pour une dépression). La carte météorologique à gauche montre ainsi une dépression (D) flanquée de deux crêtes barométriques. Les lignes en noir sont les isobares, ou lignes d'égale pression, et les lignes colorées montrent les isallobares. La ligne imaginaire qui unit les centres isallobariques indique la direction instantanée du déplacement : les dépressions se dirigent vers les baisses et les anticyclones vers les hausses. La même chose peut être dit des fronts et la boucle dans l'introduction de l'article montre ainsi le déplacement des centres de hausse et baisse de pression associés avec un front froid. Ce dernier se retrouve dans l'axe des lignes très serrées au centre des images, plus ou moins le long de la ligne de « 0 » de variation de pression. Si le centre d'une dépression se trouve sous des catallobares cela indique non seulement le sens de déplacement mais également que ce système est en intensification car il est lui-même en baisse de pression. La même chose peut être dite pour un anticyclone qui se retrouve sous des anallobares et donc en augmentation de pression.", "section_level": 2}, {"title": "Vent isallobarique.", "content": "Les changements de pression affectent aussi le vent. Ce dernier est en première approximation un équilibre entre le gradient de pression atmosphérique et la force de Coriolis due à la rotation de la Terre. Lorsque la direction du déplacement de l’air se stabilise entre ces deux forces, il devient parallèle aux isobares et donne le \"vent géostrophique\". Ce dernier va donner le vent réel en tenant compte de la friction et la force centripète près de la surface. Une variation du champ de pression montrée par les isallobares ajoute aussi une composante d'accélération à cet équilibre et doit être tenu en compte dans le calcul du vent (voir vent agéostrophique). Par définition, ce \"vent isallobarique\" est la vitesse du vent pour laquelle l'accélération du vent géostrophique est exactement compensée par la force de Coriolis. Il est dans la direction allant des anallobares vers lescatabares, perpendiculairement aux isallobares, et s'additionne vectoriellement au vent calculé par les autres facteurs. Elle est un effet de second ordre qui s'exprime par (démontrée dans la boîte déroulante ci-dessous) : Où : Les systèmes de mauvais temps se déplacent en général d'ouest en est aux latitudes tempérées. Donc, les zones de hausse de pression se trouvent à l'ouest d'une dépression et les zones de baisse de pression sont à l'est. Lorsqu'une perturbation approche, la vitesse de baisse de pression augmente vers l'ouest et donc le vent isallobarique sera de secteur est et s'opposera au vent dominant qui est de secteur ouest. Cette zone correspond à l'avant d'un front chaud. Lorsque le front froid passe, la pression est souvent à son minimum et donc à l'ouest du front la pression augmente et donc le vent isallobarique sera de secteur ouest. Par conséquent, le vent isallobarique a pour effet de diminuer les vents au passage d'un front chaud (vent isallobarique d'est et vent dans le secteur chaud du secteur sud-ouest dans l'hémisphère nord) et de les augmenter autour d'un front froid (vent isallobarique d'ouest et vent au sol virant au nord-ouest au passage du front). Elle peut donner des rafales particulièrement importantes au passage de ce dernier. Il est à noter que le changement apporté par le vent isallobarique est à l'échelle synoptique, varie dans le temps et prend un certain temps à se manifester comme c'est une accélération. Il est donc parfois difficile de différencier son effet. Il peut parfois être confondu avec d'autres effets locaux comme le rabattement vers le sol d'un courant-jet de bas niveau dans de l'air instable ou celui d'une onde de gravité en aval de montagnes devant un front chaud. =\\overrightarrow {k} \\wedge \\frac{1}{f} \\frac{\\partial \\overrightarrow V_g}{\\partial t}=\\frac {\\alpha}{f^2} \\vec{\\nabla}_H \\frac {\\partial p}{\\partial t}'\"Annonciation\" en gloire de Marie : Il s'agit d'épisodes dont la représentation est traditionnelle, composés avec une forte vivacité confortant l'attribution au maître.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le retable de San Marco (en italien : \"Pala di San Marco \" ou \"Incoronazione della Vergine con i santi Giovanni Evangelista, Agostino, Girolamo ed Eligio\") est une peinture religieuse de Sandro Botticelli, datant de 1488 - 1492 environ, conservée au musée des Offices à Florence.", "tgt_summary": null, "id": 2065939}
{"src_title": "Fondation Beyeler", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "Ernst Beyeler (1921-2010) et sa femme Hildy (1922-2008) ont rassemblé en quelques décennies de nombreuses œuvres d'art du (essentiellement des peintures et des sculptures). N'ayant pas d'enfants, le couple décide, en 1982, de donner sa collection et de la présenter au sein d'une fondation. La première exposition au public de la collection se tient en 1989 au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía à Madrid et est ensuite montrée à la Neue Nationalgalerie de Berlin en 1993, puis à la Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud de Sydney, en 1997. La fondation elle-même est inaugurée le. En construisant sa structure de musée créée par Renzo Piano en 1997, la fondation Beyeler a rendu sa collection accessible au public. Le musée reçoit des subventions annuelles de la part du canton de Bâle-Ville et de la commune de Riehen. En 2016, environ 332 000 personnes ont visité le musée. Hildy Beyeler meurt le 18 juillet 2008, et Ernst Beyeler meurt le 25 janvier 2010.", "section_level": 1}, {"title": "Le musée.", "content": "Pour abriter les collections, un musée a été construit par l'architecte Renzo Piano (un des deux architectes du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou à Paris). Il est situé dans un parc, où se trouve notamment un mobile de Calder, \"(L'arbre)\". L'architecte Peter Zumthor a été choisi pour dessiner les plans du nouveau bâtiment de la fondation Beyeler. Un étang jonché de nénuphars vient baigner les vitres de trois salles du musée.", "section_level": 1}, {"title": "Collection.", "content": "Un ensemble de quelque 200 peintures et sculptures est présenté à l'intérieur du bâtiment. La collection rassemble des œuvres impressionnistes, postimpressionnistes et cubistes du début du (Monet, Cézanne, Rousseau, Picasso, Miró...), ainsi que des œuvres de l'art américain des années 1950 (Ellsworth Kelly, Barnett Newman, Mark Rothko...). La Fondation organise régulièrement de grandes expositions temporaires (Edvard Munch, Picasso, Henri Rousseau...).", "section_level": 1}, {"title": "Quelques œuvres.", "content": "Picasso : Mondrian : Klee : 21 œuvres au total, dont : Bacon : Lichtenstein : Giacometti : Joan Miró :", "section_level": 2}, {"title": "Architecture.", "content": "Incorporée dans le Berowerpark dans la banlieue de Bâle de Riehen, la construction dispose d'une façade vitrée donnant en grande partie sur les champs de blé et les vignes couvrant les collines de \"Tüllinger Höhe\", située en Allemagne. Les deux murs limitrophes du jardin ont été inspirés de la disposition du musée. Quatre murs de porphyre d'une longueur de et de de hauteur, allant du nord au sud définissent le plan principal de construction du bâtiment. Reposant sur les murs de base très solides, la verrière légère capte la lumière du nord. Moins de deux ans après l'inauguration du musée en 1997, la construction a été allongée de, afin d'augmenter la surface d'exposition de pour atteindre un total de.", "section_level": 1}, {"title": "Les « arbres enveloppés ».", "content": "Le jardin entourant le musée abrite également des expositions périodiques spéciales. Le duo d'artistes Christo et Jeanne-Claude a enveloppé entre le et le dans ce jardin ainsi que dans le \"parc de Berower\", adjacent à la fondation Beyeler.", "section_level": 2}, {"title": "Galerie photos.", "content": "Le parc est proposé à la location pour des événements privés ou d'entreprises.", "section_level": 1}], "src_summary": "La fondation Beyeler est une institution culturelle suisse de droit privé située à Riehen, près de Bâle. Elle abrite la collection d'œuvres d'art moderne et contemporain rassemblée par le galeriste Ernst Beyeler et sa femme Hildy.", "tgt_summary": null, "id": 648098}
{"src_title": "Église de l'Ascension de Kolomenskoïe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'église est construite à Kolomenskoïe de 1528 à 1532 sur la rive droite de la Moskova. Son architecte aurait été, un Italien Petrok Maly ou Piotr Hannibal. Le ktitor qui permit la réalisation est le grand-duc de Moscou Vassili III. Sans doute l'architecte Petrok Maly a-t-il été aidé par des maîtres venus de Pskov dont l'activité était débordante à Moscou dès la fin du. L'historienne Véra Traimond se base à ce propos sur le fait que la sagène pskovienne est l'unité de mesure de l'édifice. La légende relie la construction de l'église à la naissance tant attendue par Vassili III de son héritier, le futur Ivan le Terrible, en 1530. L'église a été achevée en septembre 1932 et sa structure complexe n'a, selon S. A. Gavrilov, pas pu être réalisée en deux ans. C'est donc, selon l'historien, que les débuts de sa réalisation et la pose de la première pierre ont commencé deux ans avant la naissance. Après la fin des deux années de pénitence imposées à Vassili III pour ses purifier du péché de bigamie, les ambassadeurs du tsar se rendent auprès du pape catholique à Rome, Clément VII pour qu'il accepte de lui envoyer à Moscou l'architecte chargé de construire une église pour compléter par la prière une rémission des péchés. Ce dernier arrive à Moscou à l'été 1528 et commence ses travaux après deux ou trois semaines. Son nom est Petrok Maly. L'emplacement de l'église est trouvé sur une rive escarpée au pied de laquelle coulait une source aux eaux réputées miraculeuses. Les travaux commencent par la pose de fondations pour un édifice sans podklet, mais à trois emplacements d'autels. À l'automne 1528, les fondations sont achevées. Mais rapidement un nouvel emplacement leur est assigné, du fait que l'église était peu visible au printemps à cause des rives escarpées. Ce n'est qu'au printemps 1529 que ces fondations sont achevées, à leur emplacement définitif cette fois. L'ensemble des travaux a été achevé à la fin de l'été 1532. Selon la chronique, la consécration de l'église a eu lieu le 3 septembre 1532 et s'est accompagnée d'un grand banquet qui dura trois jours. C'est le métropolite Daniel qui officie pour la circonstance, en présence du prince Vassili III, de son épouse Héléna Glinska et de leur fils Ivan né au mois d'août.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "L'église se dresse sur la rive abrupte de la Moskova à l'endroit même ou les Tatars avaient jadis établi leur campement. L'édifice se signale par ses formes parfaites et l'élan de sa silhouette mêlant simplicité et distinction. Elle fait triompher la rupture avec le plan byzantin à croix grecque et coupole unique. Sa forme pyramidale se généralisera par la suite en Russie jusqu'à l'interdiction par le patriarche Nikon. La profondeur des fondations est de. Sa hauteur totale est de sur un plan carré de de côté. Ces dimensions lui donnent un aspect exigu. L'unité de l'ensemble provient de l'absence de tout détail inutile et à l'harmonie des proportions. L'intérieur est baigné de lumière. C'est une construction de grande échelle et le coût des matériaux était important. Mais dans l'histoire de l'architecture russe elle représente un ensemble unique aux formes parfaites. Les briques et des éléments décoratifs en pierre blanche constituent le matériel de base. L'espace intérieur de l'église est réduit et dépasse de peu les. La décoration intérieure primitive de l'église n'a pas été conservée. On n'en connaît même pas avec certitude les couleurs utilisées. Le recouvrement su sol en carrelage de céramique blanche et grise disparaît dès 1570. La couleur actuelle des tuiles n'est plus celle qui était utilisée à l'origine. Les escaliers en bois qui entouraient l'église ont rapidement été remplacés par des galeries en pierre. Au un garde-fou a été ajouté. Le cube central initial se transforme en hauteur en une tour octogonale percée de fenêtres et surmontée d'une pyramide de de hauteur. Elle est ornée de losanges entrelacés en pierre blanche. Le passage du cube à l'octogone se fait par des arcs de décharge garnis de kokochniks au dessus du volume central et sans corniches. Le plan de base est carré mais des chapelles latérales transforment celui-ci en un plan cruciforme. Les coins des façades sont décorés de pilastres surmontés de chapiteaux dans l'esprit du début de la Renaissance. Louis Réau voit dans l'Ascension de Kolomenskoie l'imitation manifeste d'un modèle en bois auquel elle emprunte toutes ses formes podklet, kokochniks, chatior :.", "section_level": 1}, {"title": "Église Saint-Georges.", "content": "À côté de l'église de l'Ascension se trouve la petite église-tour Saint-Georges à deux étages. Certains éléments la rapproche de l'architecture de sa voisine tels les arcatures aveugles et les kokochniks.", "section_level": 1}, {"title": "Statut.", "content": "L'église de l'Ascension fait partie du musée-réserve « Kolomenskoe » ; elle est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l' Unesco (depuis 1994). Elle a été reconsacrée le 8 décembre 2000 ; depuis 1994 elle dépend du Patriarche de toutes les Russies. Fin de l'année 2007, lorsque la restauration a été achevée, le niveau du podklet a été ouvert aux visiteurs.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'église de l'Ascension de Kolomenskoïe (en russe : Церковь Вознесения Господня в Коломенском) est une église orthodoxe de l'éparchie de Moscou. Elle se trouve dans le district administratif sud de Moscou appelé Nagatinski Zaton, dans le village de Kolomenskoïe. C'est un chef-d'œuvre de l'architecture mondiale et le premier ou l'un des premiers édifices religieux en pierre reprenant la forme de chatior en Russie.", "tgt_summary": null, "id": 1158320}
{"src_title": "Caserne Jajce à Sarajevo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "La caserne est situé dans un vieux quartier de la ville, et surplombe la rivière Miljacka. Elle occupe une position dominante sur la ville et est visible de quasiment chaque endroit de Sarajevo. Située dans la partie sud des vestiges de la muraille médiévale entourant la vieille ville, qui fut totalement fortifiée de 1729 à 1816. C'est un témoignage de la construction continue de fortifications en ce point stratégique, de l'époque du Moyen Âge jusqu'au début de la seconde moitié du.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La construction de ce complexe militaire se fait par étapes et commence pendant la période austro-hongroise pour se terminer en 1948. Le bâtiment le plus important de ce complexe est la caserne en elle-même. La caserne Jajce a pris son apparence actuelle à son achèvement en 1914. Cette dernière s'est d'abord appelée \"caserne Prince Eugène\". Elle prend le nom de caserne Jajce, en 1915, lorsqu'un hôpital militaire austro-hongrois est relocalisé sur le site en provenance de la ville de Jajce. Après la Première Guerre mondiale, les installations hébergent les forces armées du royaume des Serbes, Croates et Slovènes (puis du royaume de Yougoslavie). Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande occupent les lieux puis c'est au tour de l'Armée populaire yougoslave (JNA) de s'y installer. Cette dernière quitte la caserne Jajce au printemps 1992, juste avant le début de la Guerre de Bosnie-Herzégovine. Le bâtiment a été dépouillé de tous les objets transportables, des câbles électriques et ce qui ne le put fut détruit. Une fois, l'installation en possession de l'Armée de la République de Bosnie-Herzégovine (ARBiH), elle subit de violents bombardements et fut sévèrement endommagé. De 1995 à 2002, une partie du complexe a été utilisée par les unités de la fédération de Bosnie-et-Herzégovine et des Forces armées de Bosnie-Herzégovine. Les parties gravement endommagées n'ont pas été utilisées depuis 2002, date à laquelle la caserne prend son nom actuel de \"\" (du nom d'un homme politique et militaire bosnien, défenseur de la ville, tué en 1992). L'ensemble du complexe de la caserne Jajce a été placé sur la liste des monuments nationaux de Bosnie-Herzégovine, en 2009.", "section_level": 1}], "src_summary": "La caserne Jajce est située en Bosnie-Herzégovine, sur le territoire de la Ville de Sarajevo. Construite entre 1912 et 1914, elle est inscrite sur la liste des monuments nationaux de Bosnie-Herzégovine.", "tgt_summary": null, "id": 1644538}
{"src_title": "Dépendance (architecture)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Problème.", "content": "Le terme \"dépendance\" aurait d'abord été employé « avec le sens métonymique de « ce qui dépend (souvent accessoirement) d'un tout », spécialement en droit (1361), notamment au sujet d'une propriété dans un domaine (1474) [...] ; dans ce type d'emploi, il est souvent au pluriel (1676) avec l'idée d'annexe, de construction secondaire. » Le mot désigne donc la partie d'un tout, mais avec une grande possibilité de nuances dans le type de relation de la partie avec le tout. Une dépendance pourra donc être.", "section_level": 1}, {"title": "Dépendance de ferme.", "content": "Les fermes sont des ensembles contenant souvent beaucoup de dépendances : poulailler, écurie, grange, etc. (pièces d'ouvrage) définissent les différentes fonctions qui font qu'une ferme est une ferme. Ces dépendances sont parfois accolées au bâtiment principal (celui qui est habité), pour former une longère lorsque les parties de l'ensemble sont juxtaposées, soit une cour.", "section_level": 1}, {"title": "Dépendances de châteaux.", "content": "Les écuries, le corps de garde sont une dépendance qui se retrouvent souvent dans les châteaux qui sont des places fortes. Dans les châteaux d'agrément qui furent construits après le disposés dans un parc on retrouve les écuries, auxquelles s'additionnent chenil, remise, orangerie, serre, etc., cependant que les dépendances agricoles identiques à celle d'une ferme sont disposées en ailes du corps de logis des manoir-fermes.", "section_level": 1}, {"title": "Dépendances d'abbayes.", "content": "Les granges cisterciennes sont les dépendances agricoles et industrielles des abbayes de l'ordre cistercien situées sur des domaines détachés de celui des bâtiments de l'abbaye.", "section_level": 1}, {"title": "Dépendances diverses.", "content": "Gîte, Pigeonnier, Chai, Séchoir à tabac, Grange, Étable, Chambre de bonne", "section_level": 1}], "src_summary": "Une dépendance, ou communs, est un bâtiment annexe au bâtiment principal, ou du moins une partie secondaire d'un ensemble architectural.", "tgt_summary": null, "id": 1067880}
{"src_title": "Alan Rabinowitz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Alan Rabinowitz est né de Shirley et Frank Rabinowitz à Brooklyn, New York, mais a déménagé à Queens, New York, peu de temps après. À l'école primaire, il avait un bégaiement sévère. Incapable de communiquer avec ses pairs et ses enseignants, Rabinowitz s'est intéressé à la faune, avec laquelle il pouvait communiquer. Plus tard, Rabinowitz a régulièrement rappelé comment, dans son enfance, il s'était intéressé à la conservation de la faune. En, la vidéo de Rabinowitz racontant cette histoire sur \"The Colbert Report\" est devenue virale. Il a été porte-parole de la Stuttering Foundation of America (SFA). En, Rabinowitz a obtenu son baccalauréat en biologie et chimie au Western Maryland College (maintenant McDaniel College) à Westminster (Maryland). Il a ensuite obtenu sa maîtrise (1978) et son doctorat (1981) en écologie à l'Université du Tennessee.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "Avant de co-fonder la \"Panthera Corporation\" avec le président de l'organisation Thomas Kaplan en, il a été directeur exécutif de la division Science et exploration de la \"Wildlife Conservation Society\", où il a travaillé pendant près de 30 ans. Alors qu'il travaillait dans la vallée de Hukawng au Myanmar en, il a découvert quatre nouvelles espèces de mammifères, y compris une espèce de cerfs des plus primitives au monde, \"Muntiacus putaoensis\". Son travail au Myanmar a conduit à la création de cinq nouvelles aires protégées, dont le premier parc marin du pays, le parc national marin de l'île Lampi ; le premier et le plus grand parc national de l'Himalaya au Myanmar, le parc national de Khakaborazi ; le plus grand sanctuaire faunique du pays, le Hukaung Valley Wildlife Sanctuary ; la plus grande réserve de tigres au monde et l'une des plus grandes aires protégées au monde ; et le Sanctuaire de faune de Hponkanrazi, une zone qui relie la vallée de Hukaung et le parc national de Hkakaborazi pour une zone protégée contiguë de plus de appelée \"Northern Forest Complex\". Rabinowitz a également établi le premier sanctuaire de jaguars au monde – le Sanctuaire faunique du bassin Cockscomb – au Belize et la réserve naturelle de la montagne Tawu, la plus grande zone protégée de Taïwan et le dernier morceau de forêt de plaine intacte. En Thaïlande, il a mené les premières recherches sur le terrain sur les tigres indochinois, léopards indochinois et chats-léopards, conduisant à la désignation par l'UNESCO du Huai Kha Khaeng comme réserve mondiale de biosphère. L'une de ses réalisations a été la conceptualisation et la mise en œuvre du \"Jaguar Corridor\", une série de couloirs biologiques et génétiques pour les jaguars, du Mexique à l'Argentine. Rabinowitz a également lancé l'initiative \"Panthera's Tiger Corridor\", un effort pour identifier et protéger les derniers grands territoires connectés de tigres au monde, en se concentrant principalement sur la région indo-himalayenne. Son projet d'établir une chaîne d'habitats protégés pour les tigres dans le sud de l'Himalaya a été au centre de la série documentaire de la \"BBC Natural History Unit : Lost Land of the Tiger\" (2010). Une équipe d'expédition a passé un mois à enquêter sur le statut des grands félins au Bhoutan, conduisant à la redécouverte de tigres vivant à des altitudes beaucoup plus élevées que ce qui avait été réalisé auparavant. En novembre 2017, Rabinowitz a démissionné de son poste de président et chef de direction pour occuper le poste de scientifique en chef de Panthera où il a supervisé les programmes de conservation à l'échelle de l'organisation, axés sur les tigres, les lions, les jaguars et les léopards des neiges, ainsi que d'autres projets consacrés à la protection des Pumas, guépards et léopards.", "section_level": 1}, {"title": "Mort.", "content": "Rabinowitz a reçu un diagnostic de leucémie lymphoïde chronique en 2001. Il est décédé le des suites de la progression de son cancer. Le magazine de conservation \"Conjour\" a déclaré qu'il avait laissé derrière lui un « héritage inspirant de conservation des grands félins ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Alan Robert Rabinowitz, né le et mort le, est un zoologiste américain qui a été président, chef de direction et scientifique en chef de la \"Panthera Corporation\", une organisation à but non lucratif vouée à la protection de quarante espèces de félins dans le monde. ", "tgt_summary": null, "id": 1864759}
{"src_title": "Alexandre Borodaï", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il naît à Moscou, alors capitale de l'URSS, dans la famille du philosophe Youri Borodaï (1934-2006). Il termine en 1994 la faculté de philosophie de l'université de Moscou, puis prépare un doctorat en philosophie sociale, traitant des conflits ethniques et de la théorie de l'élite. De à, il travaille comme expert au Fonds russe de réforme, puis il est correspondant de guerre à l'agence de presse RIA Novosti, se consacrant à la Première guerre de Tchétchénie ; il tourne aussi des reportages télévisés pour les chaînes ORT et NTV. À partir de 1997, il est chroniqueur à l'hebdomadaire \"Zavtra\" (« Demain » en russe), spécialisé dans les questions relatives aux conflits sur le territoire de la Fédération de Russie et de celles touchant à la situation dans le Caucase du Nord. De mars à, Alexandre Borodaï est consultant en investissements dans la médiasphère du président de la table ronde des affaires en Russie, Guennadi Gafarov. Parallèlement il est consultant indépendant en relations publiques à partir de. Il prend part à plus d'une dizaine de campagnes électorales de différents niveaux. En, il part avec Igor Strelkov - en tant que correspondants de guerre du journal \"Zavtra\" - pour le Daghestan, dans une zone tenue par des islamistes wahabbites, la zone de Kadar. Il en rapporte plusieurs descriptions de villages et de la situation stratégique, ainsi que de la condition des combattants des Spetsnaz. Les combats mènent à la dispersion des wahabbites, de la fin au. En 2001-2002, il est rédacteur en chef adjoint de la revue \"Rousski predprinimatel\" (« l’Entrepreneur russe »). À partir d', Borodaï est cofondateur et directeur général de la société \"Sotsiomaster\", spécialisée en conseil dans les situations de crises. En, la presse russe diffuse la nomination de Borodaï en tant que directeur-adjoint de l'information politique du FSB et des projets spéciaux.", "section_level": 1}, {"title": "Crise ukrainienne.", "content": "Le, commencent à circuler sur Internet des informations selon lesquelles le colonel Strelkov forme des milices d'autodéfense à Sloviansk en réponse à l' menée par des bataillons des forces armées ukrainiennes et ordonnée par le président par intérim Tourtchinov et son Premier ministre. Le nom de Borodaï est évoqué comme étant l'interlocuteur du colonel Strelkov. Le, il devient le Premier ministre de la République populaire de Donetsk. Celle-ci est inscrite comme par le procureur général d'Ukraine, ce qui empêche toute négociation éventuelle avec les populations russophones de l'oblast de Donetsk. Le, il participe au congrès à Donetsk du parti Nouvelle Russie, qui débouche sur le projet d'un État fédéral de Nouvelle-Russie (non reconnu par la Russie). Alexandre Borodaï n'a jamais caché le fait qu'il avait conseillé Sergueï Axionov pendant la période de transition de la Crimée de l'Ukraine à la Fédération de Russie. Il fait l'objet de sanctions (interdiction de visa et gel des avoirs éventuels) de la part de l'Union européenne. Le, il démissionne de son poste de Premier ministre au profit d’Alexandre Zakhartchenko, citoyen ukrainien, dont il devient officiellement le conseiller et occupe par la suite le poste de vice-Premier ministre.", "section_level": 2}, {"title": "Publications.", "content": "Alexandre Borodaï est l'auteur de plus de trois cents articles et essais sur différents aspects socio-politiques des médias.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alexandre Yourievitch Borodaï (en ), né le à Moscou, est un journaliste et politologue russe autoproclamé, le, Premier ministre de la République populaire de Donetsk, entité territoriale non reconnue internationalement, y compris de la Russie. Il a donné sa démission de ce poste, le.", "tgt_summary": null, "id": 2076484}
{"src_title": "Balasana", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie et origines.", "content": "Le nom provient des mots en sanskrit बाल (\"bala\", \"enfant\") et आसन (\"asana\", \"posture\"). Balasana n'est pas décrit avant le. Une position similaire est décrite dans \"Primary Gymnastics\" (1924) de. Au, Ananda Balasana (posture du bébé heureux) est associée à Kandukasana (posture du ballon) dans le \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "À partir d'une position à genoux, le front est déposé au sol et les bras sont détendus le long du corps, à côté des genoux, paumes vers le haut. Les fesses sont appuyées sur les talons et le dessus des pieds est sur le sol.", "section_level": 1}, {"title": "Variations.", "content": "Les genoux peuvent être collés ou séparés. Plutôt que le long du corps, les bras peuvent aussi être allongés parallèles de par et d'autre de la tête, paumes au sol en avant. On peut soulager un certain inconfort au niveau du cou et des épaules en plaçant une serviette roulée entre les fesses et les talons et en plaçant les avant-bras croisés devant soi au sol afin d'y appuyer le front. Quant à elle, la variante Uttana Shishosana consiste à appuyer les avant-bras au sol, parallèles de chaque côté de la tête et paumes au sol en avant du front, tout en gardant les cuisses droites, ce qui donne une posture intermédiaire entre Balasana et Adho Mukha Svanasana (chien tête en bas). Shasangasana (शसांगासना), ou \"posture du lapin\", pratiquée en Bikram yoga, amène à lever le coccyx jusqu'à ce que les cuisses soient verticales et que la tête se retrouve près des genoux, alors que les bras saisissent les pieds, ce qui crée une forte flexion de l'épine dorsale.", "section_level": 1}, {"title": "Inverse.", "content": "Une forme inversée de la posture de l'enfant est celle du bébé content (Ananda Balasana). Elle consiste à se coucher sur le dos, plier les genoux, prendre ses orteils dans ses mains en passant ses bras à l'extérieur de ses cuisses et à osciller de gauche à droite sur le dos.", "section_level": 2}], "src_summary": "Bālāsana (), ou posture de l'enfant, est une posture de yoga (asana). Balasana est un asana inverse de plusieurs positions et est régulièrement effectué avant ou après.", "tgt_summary": null, "id": 1303775}
{"src_title": "Charlot", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine.", "content": "Charlot apparaît pour la première fois dans la comédie \"Charlot est content de lui\", court-métrage d'Henry Lehrman en 1914. En moins de trois ans, il fait de Charlie Chaplin le comique le plus populaire au monde, étant notamment le premier personnage de cinéma associé aux produits dérivés (bandes dessinées et jouets). Pourtant, en anglais, le personnage récurrent de Chaplin n'a pas de nom. Il est connu comme (« le vagabond »), ou (« l'immigrant »). Ces surnoms proviennent des titres de deux de ses films : \"The Tramp\" (1915) et \"The Immigrant\" (1917). Les titres des courts métrages de Chaplin, pourtant assez variés en anglais, ont souvent été traduits en français en utilisant le nom de Charlot suivi de son occupation dans le film : \"Charlot boxeur\", \"Charlot policier\", \"Charlot musicien\", etc. Le surnom « Charlot » est souvent assimilé lui-même à Charlie Chaplin : exemple d'assimilation d'un nom d\"'acteur\" et d'un \"personnage\". Une telle fusion a fait des émules dans les carrières d'acteurs de cinéma.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "La légende rapporte que différents acteurs de la troupe de la Keystone inspirèrent ses attributs vestimentaires : pantalon flottant et tombant de \"Fatty\" Roscoe Arbuckle, les souliers taille 45 de Ford Sterling, redingote noire étriquée sur un veston boutonné de Billy Gilbert, chapeau melon trop petit du père de Minta Durfee. Il arbore une moustache en brosse à dents et porte des cheveux noirs frisés. Sa démarche en canard est associée à son pantalon flottant, ses chaussures trop grandes et sa canne souple en bambou. Cette allure lui vaudra la réputation de « vagabond » misérable et roué, asocial et obstiné, révolté et sentimental. Le début des films consiste souvent en une recherche de nourriture, Charlot étant affamé et sans le sou (le Cirque...) Le personnage a des réactions très inattendues, imprévisibles : il est souvent maladroit (surtout quand il ne le faudrait pas), galant voire joli cœur par moments, et surtout astucieux pour se sortir sans encombre du pétrin dans lequel il ne manque pas une occasion de se plonger. Sa capacité de réaction immédiate, totalement déconcertante pour ses antagonistes, lui est précieuse et fournit une bonne partie des gags des films.", "section_level": 1}, {"title": "Dans la culture populaire.", "content": "Le mot « Charlot », dérivé du personnage de Charlie Chaplin, est rentré dans le langage courant. Un charlot est une personne que l'on ne peut pas prendre au sérieux. D'où le nom des humoristes français, les Charlots.", "section_level": 1}], "src_summary": "Charlot est un personnage de fiction, un vagabond interprété par l'acteur britannique Charlie Chaplin dans la plupart de ses films, plus précisément une soixantaine de courts métrages à partir des années 1910. Ce nom, qu'on lui donne dans plusieurs langues, est le diminutif du prénom de l'acteur, le personnage n'étant pas nommé en anglais, généralement désigné par l'expression (« le vagabond ») ou plus ponctuellement ou (« l'immigrant »).", "tgt_summary": null, "id": 2190727}
{"src_title": "Hôtel de Comans d'Astry", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "L'hôtel de Comans d'Astry est situé dans le de Paris, sur la rive sud de l'île Saint-Louis, au 18 quai de Béthune.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "L'édifice, élevé de 1644 à 1647 sur le « quai Dauphin » dans l'« île Notre-Dame », porte le nom de son commanditaire, Thomas de Comans d'Astryl († 1661), conseiller et maître d'hôtel ordinaire du Roi. La conception de cette demeure fut attribuée, au, sans preuves formelles, à l'architecte Louis Le Vau, puis à Pierre Le Muet et, en raison d'une erreur de transcription d'un document ancien, à Jean Androuet du Cerceau. Plus récemment, un « retour aux documents d'archives » a permis à Alexandre Cojannot de conclure « qu'à partir de ces éléments, on peut avancer sans risque que Louis Le Vau a bien été l'architecte de l'hôtel d'Astry, au moins depuis le début de l'année 1645 et jusqu'à la fin du chantier. » Thomas de Comans d'Astryl qui fut riverain ainsi que Anne (ou Jeanne) Forget, sa femme, de la rue de Touraine-au-Marais vers 1634, demeura en l'île Notre-Dame en 1645, dès avant l'achèvement de l'hôtel. Au, il devient la résidence de Louis François Armand de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu et petit-neveu du cardinal de Richelieu. L'écrivain Francis Carco y meurt en 1958. La porte d'entrée de l'hôtel ainsi que ses façades sur la cour sont inscrites au titre des monuments historiques en 1926. Le grand vestibule et la façade sur rue le sont en 1999.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'hôtel de Comans d'Astry ou hôtel de Richelieu est un hôtel particulier parisien du, modifié au cours du, représentatif de l'architecture française classique. Il est partiellement protégé au titre de monument historique.", "tgt_summary": null, "id": 1459381}
{"src_title": "Sundo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire et développement.", "content": "Le Sundo a des racines très anciennes, qui remontent à la Corée antique, au Nord-Est de l'Asie (la légende situe sa fondation il y a plus de 9800 ans, d'après les maîtres, mais sa pratique n'est attestée qu'à partir de la période des Trois Royaumes). Pratiqué pendant des siècles sous le nom de « Taoïsme de la Montagne » (\"San Saram\"), il a pris récemment le nom de Kouk Sun Do (ou Kukson-do, les caractères Hangeul et Hanja étant les mêmes pour les deux orthographes) en hommage à son institutionnalisation dans le Royaume de Paekche par l'ordre des Samrang (aussi appelés « Kukson ») en 320 apr. J-C. Après l'unification des Trois Royaumes (Koguryo, Silla et Paekche) par l'ordre des Hwarang, quelques pratiquants de Kouk Sun Do se retirèrent dans les montagnes afin de pratiquer librement leur art et ainsi assurer sa pérennité. Depuis lors, la pratique du Kouk Sun Do s'est transmise secrètement parmi des moines taoïstes des montagnes, de maître à élève, pendant des générations. Ce n'est qu'en 1967 que le moine Chung-Woon envoya son disciple Be-Kyung enseigner le Kouk Sun Do dans le reste du monde.", "section_level": 1}, {"title": "Be-Kyung.", "content": "Le nom original de Be-Kyung était Chung-San (la Montagne Bleue). Vers la fin des années 1940, alors qu'il était enfant, Chung-San rencontra dans la montagne un moine taoïste nommé Chung-Woon (Nuages Clairs). La légende veut que Chung-Woon ait proposé d'apprendre à Chung-San comment briser des pierres à mains nues s'il acceptait de le suivre, lequel aurait accepté. Ainsi débuta la formation de Chung-San au Kouk Sun Do auprès de Chung-Woon et son maître Moo-Woon (Sans Nuage). En 1967, après une vingtaine d'années d'Ascèse et d'entraînement, Chung-Woon demanda à Chung-San de quitter la montagne pour aller diffuser la sagesse antique du Kouk Sun Do dans le monde. À cette occasion, Chung-San fut renommé Be-Kyung (la Frontière Secrète) par son maître. À la suite de quelques démonstrations des bienfaits de son art, Be-Kyung ouvrit la première école de Kouk Sun Do en 1970 à Séoul. Initialement, Be-Kyung enseignait la totalité des pratiques qu'il avait héritées des moines Kukson : les arts martiaux (Su Sul) et les arts internes (Kouk Sun Do) ; puis il se concentra sur la pratique interne, la plus importante à ses yeux. Au cours de cette période, il écrivit deux ouvrages disponibles uniquement en Corée : l'un relatant sa vie d'ermite auprès de Chung-Woon, l'autre contenant davantage d'informations sur le Kouk Sun Do en lui-même (histoire, objectifs, pratique...). En 1983, après s'être assuré que ses anciens élèves diffuseraient son art à leur tour, Be-Kyung retourna paisiblement à sa vie de moine taoïste dans les montagnes. Parmi les douze maîtres formés par Be-Kyung, Hyunmoon Kim est celui qui a le plus diffusé le Sundo au-delà des frontières de la Corée.", "section_level": 2}, {"title": "Hyunmoon Kim.", "content": "En 1979, après plusieurs années d'entraînement sous la direction de Be-Kyung, Hyunmoon Kim introduisit le Sundo en Occident, plus particulièrement aux États-Unis, au Canada et en Europe. Docteur en philosophie, maître Hyunmoon Kim combine la sagesse coréenne ancestrale et la psychologie occidentale moderne pour enseigner les principes taoïstes du Sundo, dans une optique de développement personnel destinée à améliorer la qualité de vie de ses élèves. Il est l'auteur d'un livre sur le taoïsme et les pratiques qui lui sont liées, intitulé \"The Tao Of Life\". Il a ouvert une école de Sundo à West Hartford, Connecticut, et organise de nombreuses retraites de formation des Instructeurs à Barnet, Vermont. Maître Kim partage son temps entre son école de Sundo aux États-Unis et les cours qu'il donne à l'Université de Hanseo en Corée du Sud. Il est également président de l'Institut International de Recherche Culturelle sur le Sundo Taoïste (International Institute for Sundo-Taoist Cultural Research, IISCR) à Tangjin en Corée du Sud.", "section_level": 2}, {"title": "En France.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Philippe Lewkowicz.", "content": "Philippe Lewkowicz est le représentant pour la France de la Fédération internationale de Sundo. Pratiquant les arts martiaux depuis 1980, c’est en 1987 qu’il s’est initié au Sundo auprès de Maître Hyunmoon Kim. Ayant vécu vingt ans aux États-Unis, Maître Philippe Lewkowicz a passé plusieurs années à apprendre et à maîtriser les techniques du Sundo auprès de Maître Hyunmoon Kim, et il a finalement obtenu le diplôme de Maître de Sundo en 1996 en Corée. De retour en France pour des raisons professionnelles, Philippe Lewkowicz a continué à travailler au développement du Sundo.", "section_level": 2}, {"title": "Nicolas Tacchi.", "content": "Nicolas Tacchi est un expert en arts martiaux coréens : il est le Président de la Fédération Francophone de Sin Moo Hapkido, Sundo et disciplines associées. Il a commencé la pratique du Sundo avec Maître Philippe Lewkowicz au début des années 2000, puis auprès de Maître Hyunmoon Kim, avec qui il a pris part à plusieurs stages en France ainsi qu'une retraite dans le Vermont, en vue de devenir Instructeur de Sundo. Également musicien professionnel à l’Opéra National de Lorraine depuis 1985, Nicolas Tacchi a pour projet de diffuser le Sundo parmi les musiciens professionnels et étudiants en prévention des pathologies dues aux métiers du spectacle en général et à la pratique d’un instrument de musique en particulier. Dans le cadre de ce projet, il est intervenu entre 2008 et 2012 à l'INSET de Nancy. De nombreux conservatoires dans le monde ont déjà inclus des pratiques internes semblables au Sundo dans leur cursus afin d’améliorer la respiration et la posture des musiciens. Plus généralement, le Sundo est une pratique interne fortement bénéfique dans un contexte de stress régulier lié à l'activité professionnelle, et peut donc être recommandé dans le cadre de campagnes de lutte contre l'anxiété au sein d'une entreprise, ou tout simplement pour le bien-être des employés. Il enseigne actuellement à Nancy, à la MJC Lillebonne.", "section_level": 2}, {"title": "La pratique du Sundo.", "content": "Le Sundo est une technique visant à stimuler l’énergie interne (appelé le « Ki » par les Japonais et les Coréens, le « Qi » ou le « Chi » par les Chinois), grâce à des exercices de respiration, à des postures et à la méditation. L'énergie ainsi rassemblée sert ensuite à établir et maintenir les différents équilibres : physique, émotionnel et spirituel. L’approche théorique du Sundo est la même qu’en acupuncture : en agissant sur les méridiens du corps, on atteint un état de relaxation, de calme intérieur, et on renforce également son système immunitaire, équilibrant ainsi le corps et l’esprit. Les exercices de base du Sundo, bien que très doux, améliorent aussi grandement souplesse et aisance physique, ce qui permet au pratiquant de se sentir au mieux dans son corps. Enfin, au terme d’un apprentissage assidu, le pratiquant aborde les exercices de méditation profonde, qui complètent son développement intérieur.", "section_level": 1}, {"title": "Séance type.", "content": "Une séance de Sundo commence par un « échauffement long » (environ une demi-heure), composé d’étirements et d’auto-massages, et destiné à détendre le corps et à le préparer aux exercices qui suivent. Puis vient la partie « Méditation » (le cœur du travail), d’une durée de 40 minutes, pendant laquelle le pratiquant stimule son énergie et son corps par des exercices de tenue de positions (25 positions pour les débutants, une seule pour les maîtres), couplés à la respiration abdominale profonde appelée « respiration par le Danjeon », dont la difficulté varie en fonction du niveau de pratique. Enfin, la séance se termine avec une série d’exercices d’étirements et de torsions destinés à faire circuler l’énergie à travers les méridiens vers chaque organe interne, et à libérer le corps et les muscles de tous les blocages liés à la vie sédentaire. Cette troisième et dernière partie comporte également quelques exercices de renforcement musculaire en rythme. Si la pratique du Sundo est optimale lorsqu’elle se fait quotidiennement, effectuer deux ou trois séances par semaine suffit déjà à ressentir des améliorations majeures dans son bien-être physique et mental. Les pratiquants sont également invités à prendre part aux retraites organisées par les Instructeurs plusieurs fois par an. La progression pédagogique du Sundo se fait par « Tableaux », qui correspondent à l’enchaînement de postures à effectuer dans la deuxième partie de séance. Régulièrement, un changement de Tableau conduit à un changement de ceinture, jusqu’à la ceinture noire, à l’instar de nombreux arts martiaux coréens et japonais.", "section_level": 2}, {"title": "Progression.", "content": "Le Sundo peut être pratiqué à tous âges, à tous niveaux, quelle que soit la condition physique initiale. Au fil de leur progression dans les Tableaux, les étudiants abordent pas à pas, et sans jamais forcer, des exercices de difficulté croissante. La progression varie suivant la fréquence et la qualité de la pratique. Une fois ceinture rouge, le pratiquant peut se voir décerner le titre d’Instructeur, puis Instructeur Senior, et enfin Enseignant (\"Sa Bom Nim\"). Il y a cinq niveaux de pratique dans le Sundo : Les trois premiers tableaux correspondent aux niveaux débutant, moyen et avancé, jusqu'à la ceinture jaune. Puis viennent encore 31 tableaux.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Sundo (appelé Kouk Sun Do en Corée), est un art taoïste coréen basé sur la méditation, et qui vise au développement personnel de ses pratiquants, tant aux niveaux physique, mental et spirituel. À travers la pratique de la méditation, la respiration abdominale et la tenue de positions, le pratiquant cultive son « Ki » (énergie vitale, aussi appelée Qi en Chinois), et développe souplesse, aisance physique, santé et sérénité. Assez semblable au Yoga indien ou au Qi gong chinois, le Sundo trouve ses origines dans les montagnes de l'actuelle Corée, il y a des millénaires ; la particularité de cet art est l'extrême richesse des exercices en fonction du niveau du pratiquant, qui permet une progression en douceur adaptée au rythme de vie de l'Humain moderne. ", "tgt_summary": null, "id": 796983}
{"src_title": "Vladimír Kremlík", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vie professionnelle.", "content": "Il a obtenu son diplôme de baccalauréat en travail social à l'ancienne Université pédagogique de Hradec Kralove (aujourd'hui l' Université de Hradec Kralove ), puis est diplômé de la Faculté de droit de l' Université Charles à Prague en 1999. Il devient par la suite avocat. Après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé au Fonds de la propriété nationale entre 1999 et 2002 en tant que chef de la section de la privatisation stratégique. Il a aussi travaillé au bureau du gouvernement et était conseiller économique du président du gouvernement Vladimír Špidla en 2002. Entre 2002 et 2007, il a été directeur du Bureau de la représentation gouvernementale en matière immobilière, puis a ensuite travaillé brièvement au ministère des Transports en 2006 et 2007. Il collabore entre autres à la gestion de l'aéroport de Prague. Entre 2005 et 2015, il est membre du ČSSD. De 2008 à 2011, il a travaillé chez divers organes en tant qu' avocat débutant. Il a également été avocat indépendant pendant trois ans après avoir réussi l'examen du barreau. De 2015 à 2019, il était responsable des services juridiques et de la gestion des biens grâce à sa fonction d'adjoint aux services juridiques et à la gestion des biens au Bureau de la représentation gouvernementale en matière de propriété (ÚZSVM).", "section_level": 1}, {"title": "Carrière politique.", "content": "Le, le président du gouvernement, Andrej Babiš, a annoncé qu'il le proposerait en tant que ministre des Transports. Le Président Miloš Zeman l'a ensuite nommé à ce poste le en succédant à Dan Ťok. Il est limogé suite à un scandale relatif à l'attribution d'un marché pour mise en place d'un dispositif numérique pour remplacer les vignettes autoroutières. La commande a été passée pour un montant de 400 millions de couronnes tchèques (16 millions d'euros) sans passer par un appel d'offre. Ce montant surévalué a largement été critiqué par l'opposition, la société civile et le premier ministre lui même, qui a limogé son ministre le. Les prérogatives du ministre des transports ont été reprises par le ministre de l'économie Karel Havlíček.", "section_level": 1}], "src_summary": "Vladimír Kremlík, né le à Čáslav, est un homme politique et avocat tchèque. Le, il est nommé ministre des transports de la République tchèque. Il est limogé le suite à un scandale relatif à l'attribution d'un marché pour la vente des vignettes autoroutières. Ancien membre du ČSSD, il est actuellement membre du parti ANO 2011.", "tgt_summary": null, "id": 1875305}
{"src_title": "Seismic Experiment for Interior Structure", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vue d'ensemble.", "content": "Depuis les années soixante, des missions de survols et d'atterrissages de Mars pour recueillir des données scientifiques ont été effectués, mais des études sismologiques de qualité (qui fourniraient des informations détaillées sur l'intérieur de Mars) n'ont pas encore pu être réalisées. Seuls deux corps astronomiques (la Terre et la Lune) ont été étudiés de cette manière, et on espère que l'étude de Mars contribuera à la compréhension de la géologie de tous les corps planétaires rocheux. SEIS travaille en synergie avec d'autres instruments embarqués sur \"InSight\", que sont le \"Heat Flow and Physical Properties Package\", le \"Rotation and Interior Structure Experiment\" et le \"Temperature and Winds for InSight.\"", "section_level": 1}, {"title": "Missions précédentes.", "content": "Bien que deux sismomètres aient été posés sur Mars lors des missions Viking en 1976, les résultats s'avérèrent limités. Les sismomètres des deux sondes Viking étaient montés sur l'atterrisseur, ce qui signifie qu'ils captaient également les vibrations provenant des diverses opérations de l'atterrisseur ou causées par le vent. En outre, le sismomètre de l'atterrisseur Viking 1 ne s'est pas déployé correctement. Les données du sismomètre ont été utilisées pour estimer l'épaisseur de la croûte géologique martienne, entre 14 et 18 km sur le site de l'atterrisseur Viking 2. De manière inattendue, le sismomètre a également détecté la pression des vents martiens, complétant ainsi les résultats de la météorologie. Un seul candidat possible pour un tremblement de terre martien a été enregistré, bien qu'il n'ait pas été confirmé en raison des limites de la conception et de l'interférence d'autres sources de vibrations telles que le vent. Malgré ces limitations, il était clair que des tremblements de terre importants et de grande ampleur n'ont pas été détectés.", "section_level": 2}, {"title": "Premiers résultats.", "content": "En février 2020, de premiers résultats sont publiés, à partir des données de SEIS, la sonde ayant capté plus de 400 vibrations dont une vingtaine de séismes de magnitudes comprises entre 3 et 4 sur l'échelle de Riechter. Ces données ont permis d'évaluer l'activité sismique de Mars comme étant comprise entre celle de la Lune et de la Terre. Ainsi, il a été observé que l'activité sismique de Mars est suffisamment importante pour enregistrer des ondes P et S, ce qui pourra par la suite permettre d'étudier la composition interne et notamment du noyau, pour déterminer s'il possède une phase liquide. Ces données ont aussi permis d'étudier la composition de la lithosphère martienne, plus hydratée que celle de la Lune. Les relevés du magnétomètre ont aussi pu compléter les observations satellites.", "section_level": 1}], "src_summary": "Seismic Experiment for Interior Structure (SEIS) (en français ; ) est un sismomètre et le principal instrument scientifique à bord de l'atterrisseur martien \"InSight\" lancé le 5 mai 2018 et ayant atterri le 26 novembre 2018. L'instrument a été déployé à la surface de Mars le 19 décembre. Le SEIS devrait fournir des mesures sismiques des tremblements de terre, permettant aux chercheurs de développer des cartes de la structure interne profonde en 3 dimensions. Une meilleure compréhension de la structure interne de Mars mènera à une meilleure compréhension de la Terre, de la Lune et des corps planétaires rocheux en général. ", "tgt_summary": null, "id": 292941}
{"src_title": "Quartier de l'Horloge", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Architecture.", "content": "Jean-Claude Bernard, également urbaniste et architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, s’était consacré à l’étude des problématiques urbaines contemporaines — tant les quartiers parisiens anciens, que les villes nouvelles ou les villes de montagne — en particulier à travers le Groupe International d’Architecture Prospective fondé notamment par Yona Friedman, Michel Ragon, Ionel Schein et Nicolas Schöffer dans les années 1960, lequel avait pour ambition de. Son projet pour le quartier de l’Horloge constitue ainsi l’une de ces solutions urbaines qu’il propose à partir des années 1970, dans l’objectif de mieux prendre en compte le tissu urbain traditionnel. L’ensemble est construit à l'emplacement de l'îlot insalubre 1 dont seules ont été conservées les façades de la rue Saint-Martin et quatre immeubles de la rue Beaubourg datant du début du. Il a été inauguré au mois de. Les immeubles de six ou sept étages évoquent la trame parcellaire médiévale antérieure, le projet cherchant à s’inscrire « dans l’esprit du bâti ancien », ce en quoi le projet marque un tournant dans l’approche du fait urbain en milieu constitué. Ce parti formel et esthétique peut être perçu comme un. L’un des immeubles portant l’inscription « Le Piazza Beaubourg », sis au 156 de la rue Saint-Martin est décrit lors de la vente de ses appartements comme un « au cœur de Paris ». À l'intersection de la rue Rambuteau et de la rue Brantôme figure une œuvre de Max Ernst, \"Le Grand Assistant\".", "section_level": 1}, {"title": "Rues.", "content": "L'ensemble du quartier de l'Horloge est une propriété privée (les bâtiments comme les rues), ce qui lui fait échapper aux normes applicables aux voies publiques, l'entretien étant à la charge de la copropriété. À l'origine occupé par des restaurants et des commerces luxueux, on y trouve actuellement le grand Leroy Merlin du centre de Paris, des ateliers de reprographie. Les voies à l'intérieur du quartier sont :", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le quartier tire son nom de l’œuvre d’art de Jacques Monestier, \"Le Défenseur du temps\", une horloge monumentale à automates. \"Jean-Claude Bernard, architecte\", de Yves de Peretti, 1988, France, 10ʹ, couleur, (description sur \"Film-documentaire.fr\")", "section_level": 1}], "src_summary": "Le quartier de l'Horloge est un ensemble d'immeubles du de Paris situé entre les rues Saint-Martin (à l'ouest), Rambuteau (au sud), du Grenier-Saint-Lazare (au nord) et Beaubourg (à l'est), à côté du centre Georges-Pompidou. Il a été construit par l'architecte Jean-Claude Bernard pour la Cogedim, dans les années 1970. ", "tgt_summary": null, "id": 1150802}
{"src_title": "Boris Giltburg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Récompenses.", "content": "Il remporte plusieurs récompenses de nombreux premiers prix (Newport 1997, Ettlingen 1998, 1998, Rome 1999, 2000, Vendôme 2003). En 2002, Boris Giltburg est le lauréat du Concours international de piano Paloma O'Shea et remporte le Prix du Public Sony pour son interprétation du \"Concerto\" de Bartók accompagné par l'Orchestre symphonique de Londres et Rafael Frühbeck de Burgos. Boris Giltburg commence sa carrière musicale en avec l'Orchestre philharmonique d'Israël et a été invité à jouer sous la baguette de Christoph von Dohnanyi en. Il a également joué avec l'Orchestre symphonique de Jérusalem et plusieurs fois avec l'Orchestre de chambre d'Israël avec lequel il a réalisé une tournée aux États-Unis sous la direction de Philippe Entremont. Boris Giltburg se fait remarquer à New York (Metropolitan Museum of Art), Vienne (Konzerthaus avec le Vienna Chamber Orchestra), Paris (deux récitals), et Naples (Teatro San Carlo). En, il a remporté un très vif succès à Tokyo, jouant la \"Sonate\" de Beethoven avec l'Orchestre symphonique de Prague pour la Fondation Musashino. Il s'est produit avec l'Orchestre symphonique de Londres, le BBC National Orchestra of Wales, l'Orchestre de la Fondation Gulbenkian, le, le et a joué avec orchestre à Madrid, Asturias, en Galice, à Leon, à Malaga et à Murcia ainsi qu'en Amérique du Sud. Il a joué en récital au Festival Chopin du Duszniki, au Musical Olympus de Saint-Pétersbourg, au Wiltz Festival au Luxembourg et dans les plus grandes salles en Espagne. Au cours de l'automne 2005, Boris Giltburg réalise une tournée en Amérique du Sud et plusieurs récitals à Francfort et à Munich. En 2006, outre son apparition au Festival International Piano aux Jacobins, Boris Giltburg se produit au Festival International de Piano de Miami et au Festival Cheltenham. Le, il gagne le premier prix du concours international Reine Elisabeth ainsi que le prix du public de la VRT à Bruxelles.", "section_level": 1}, {"title": "Production discographique.", "content": "Boris Giltburg signe avec le label EMI avec lequel il enregistre les sonates de Prokofiev et Scriabine ainsi que \"les Tableaux d'une exposition\" de Moussorgski. En 2019 est sorti son album de Liszt : \"Études d'exécution transcendantes\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Boris Giltburg est un pianiste israélien, né en 1984 à Moscou dans une famille juive. Il grandit à Tel Aviv où il commence ses études de piano à l'âge de cinq ans avec sa mère, puis avec entre 1995-2007.", "tgt_summary": null, "id": 323938}
{"src_title": "Guominjun", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le Guominjun est formé en 1924, lorsque Feng Yuxiang se retourne contre ses alliés de la faction du Zhili, alors en guerre contre la clique du Fengtian de Zhang Zuolin, et réalise un coup d'État à Pékin, mettant aux arrêts le Président Cao Kun et expulsant au passage l'ancien empereur Puyi de la cité interdite. Le Guominjun, commandé par Feng et ses alliés Hu Jingyi et Sun Yue, se partage le pouvoir avec la faction du Fengtian. Favorable au gouvernement du Kuomintang dirigé par Sun Yat-sen dans le Guangdong, le Guominjun en est indépendant, du fait de la distance géographique. Feng Yuxiang, général converti au christianisme, se distingue des autres seigneurs de la guerre par une politique paternaliste, attentive au bien-être de ses troupes ainsi qu'à leur éducation religieuse et politique. Le Guominjun reçoit, comme le Kuomintang, le soutien matériel et financier de l'Union soviétique. En novembre 1925, à la suite de la défection pour le Guominjun du général Guo Songling, précédemment allié à Zhang Zuolin, un conflit armé éclate entre le Guominjun et la clique du Fengtian, alliée à la clique du Zhili de Wu Peifu. Les troupes de Feng Yuxiang ont le dessous, mais l'expédition du nord lancée par le Kuomintang vient bientôt changer la donne. Le Guominjun annonce son ralliement au Kuomintang et fusionne avec l'Armée nationale révolutionnaire, contribuant à la victoire des troupes de Tchang Kaï-chek contre celles de Zhang Zuolin et Wu Peifu. Feng Yuxiang, mécontent des méthodes de gouvernement de Tchang Kaï-chek, entre cependant en conflit avec lui : en 1930, la guerre des plaines centrales oppose le Guominjun, allié au gouverneur du Shanxi Yan Xishan et à d'autres mécontents, à la faction de Tchang. Feng et Xan sont finalement battus et ce qui reste du Guominjun est absorbé par l'appareil militaire du Kuomintang.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Guominjun ou Kuominchun (chinois simplifié : 国民軍; chinois traditionnel : 國民軍; pinyin: \"Guómínjūn\"; Wade-Giles: \"Kuominchun\"), soit \"Armée nationaliste\", était le nom de la faction militaire chinoise dirigée par Feng Yuxiang durant la période des seigneurs de la guerre dans les premières années de la république de Chine.", "tgt_summary": null, "id": 1951393}
{"src_title": "Dita Kraus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fille unique d'un professeur de droit, elle grandit dans une maison remplie de livres en français, allemand et tchèque. Elle découvre que sa famille est juive à l'âge de huit ans, ses parents ne lui en ayant jamais parlé avant. Son père est viré de son travail lors de l'annexion de la Tchécoslovaquie par le Troisième Reich en 1939 et la famille est expulsée de son logement. En septembre, elle est envoyée à la campagne mais ses parents la font finalement revenir à Prague en 1940. En 1941, ils sont de nouveau expulsés de l'appartement qu'ils partagent avec ses grand-parents et se retrouvent à partager un autre appartement avec une autre famille. Juifs, la famille est déportée à Theresienstadt en novembre 1942 et Dita Kraus est séparée de ses parents. Pendant son internement, elle participe à des événements sportifs, chante dans un opéra produit dans le ghetto et prend des cours auprès d'une autre internée, la peintre Friedl Dicker-Brandeis. Un an plus tard, en décembre 1943, Dita Kraus et ses parents sont envoyés à Auschwitz (numéro 73305). Six semaines après leur arrivée, son père meurt de faim à l'âge de. À Birkenau, elle travaille comme bibliothécaire dans le block 31 du camp des familles BIIb réservé aux enfants qui possède quelques livres. Celui-ci est géré par Fredy Hirsch, un tchécoslovaque qui était instructeur de sport originaire de Prague. Parmi les auteurs que l'on trouve dans la bibliothèque, il y a Karel Čapek, H. G. Wells ou encore Sigmund Freud. Elle réussi à sauver huit livres, organise des rencontres entre les enfants et des déportés plus âgés pour que ces derniers puissent transmettre leurs connaissances. Le 8 mars 1944, la moitié des enfants du block sont envoyés à la chambre à gaz. Deux mois plus tard, elle est envoyée dans un camp de travail à Hambourg avec sa mère puis, en mars 1945, à Bergen-Belsen. Elle est finalement libérée par l'Armée britannique et sa mère meurt finalement le 29 juin 1945. Elle a. En juin 1945, elle rentre à Prague où Dita Kraus retrouve sa tante et sa grand-mère qui ont survécu au génocide juif. Elle épouse Otto Kraus - un autre membre du block des enfants à Auschwitz qu'elle a retrouvé dans une queue à Prague - en 1947 et le couple émigre dans un kibboutz près d'Hadera (Israël) en 1949. Devenue professeure d'anglais, elle enseigne dans une école près de Netanya. L'auteur espagnole Antonio Iturbe s'inspire de sa vie pour l'écriture de \"La bibliotecaria de Auschwitz\" en 2013. En 2019, il est annoncé que ses mémoires vont être publiés en anglais sous le titre \"A Delayed Life\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Dita Kraus, née Dita Polachova le 12 juillet 1929 à Prague, est une survivante d'Auschwitz, connue comme la « bibliothécaire d'Auschwitz ».", "tgt_summary": null, "id": 883763}
{"src_title": "Jacques de Baerze", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "De Baerze est probablement venu de Gand et a vécu à Termonde, à une trentaine de kilomètres, non loin d'Anvers et de Bruxelles. Il était certainement un maître reconnu avant la mort en du souverain local, Louis II de Flandre, duc de Brabant, qui lui avait commandé deux retables en bois qui n'ont pas survécu, l'un pour la chapelle du château de Termonde, et l'autre pour l'hospice de l'abbaye cistercienne de la Bijloke, près de Gand. Ces œuvres sont remarquées par Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, beau-fils de Louis II de Flandre et successeur du comte de Flandre. En 1385, Philippe avait fondé à côté de Dijon, la chartreuse de Champmol, lieu de sépulture des Valois de Bourgogne contenant d'impressionnantes œuvres d'art. En 1390, il commande à de Baerze deux retables similaires pour Champmol : le premier, maintenant connu sous le nom d'Autel des saints et des martyrs de la salle capitulaire\" et le plus grand, connu sous le nom de Retable de la Crucifixion\", le principal autel de l'église. Les deux œuvres, commandées ensemble pour former un grand retable, sont des triptyques avec des volets battants, sculptés à l'intérieur. Les panneaux extérieurs, visibles quand les volets sont fermés, devaient être peints par l'artiste de cour Melchior Broederlam (un autre artiste qui avait déjà travaillé pour Louis). Seuls les panneaux peints du grand retable ont survécu. Les triptyques devaient être présentés fermés, montrant les tableaux, et ne devaient s'ouvrir que les jours de fête, pour dévoiler les sculptures. L'iconographie des deux artistes était conçue pour se compléter mutuellement, avec une séquence peinte des scènes de l'enfance du Christ et à l'intérieur des scènes sculptées de l'Adoration des Mages, une Crucifixion au centre et une mise au tombeau du Christ, flanquée de saints à l'intérieur des panneaux latéraux. Au-dessus, il est de style gothique, décoré de petites figures de saints et d'anges. L'ensemble de ces deux œuvres est doré ou peint. L\"'Autel des saints et des martyrs\" à 159 cm de haut et 252 cm de large, panneaux ouverts. Pour le \"Retable de la Crucifixion\", les dimensions sont de 167 cm sur 252 cm. Les retables sont transportés de Termonde à Dijon en, mais sont renvoyés en Flandre un an plus tard. La peinture et la dorure sont terminées par Broederlam dans son atelier à Ypres. Le règlement général de la guilde stipule que la sculpture, la peinture et les dorures ont été effectuées par les membres des différentes guildes. Ils sont renvoyés à Champmol, approuvés par un comité comprenant Claus Sluter, et installés avant la fin 1399, après quoi de Baerze disparaît des documents. Après la Révolution française, les retables sont déplacés au musée des beaux-arts de Dijon avec les panneaux de Broederlam, qui, contrairement à l'époque de leur création, sont maintenant considérés comme ayant une grande importance dans le développement de la peinture primitive flamande. Les deux retables de de Baerze sont probablement les premiers exemples flamands de ce type intégralement conservés, mais il y en avait certainement d'autres, à la même époque, la forme s'étant d'abord probablement développée aux Pays-Bas. Comme il n'existe pratiquement aucune autre œuvre comparable de cette période, il est difficile d'évaluer l'originalité de de Baerze, sa place dans la tradition, mais il participe clairement du gothique international de son temps. On suppose que l'essentiel de son œuvre était conçue pour des églises locales et des institutions religieuses. En fait, l'iconoclasme qui succède à la Réforme a entraîné la destruction d'un si grand nombre d'autels en bois sculpté flamands, que seuls quelques fragments ont survécu lors des 80 années suivantes, alors que l'Allemagne en a conservé de nombreux exemples. D'autres sculptures plus petites sont attribuées à de Baerze, y compris le crucifix de l'autel, haut de 28 cm, qui faisait partie de la commande Champmol, maintenant à l'Art Institute of Chicago, et un Saint George au musée Mimara à Zagreb.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jacques de Baerze (actif avant 1384, mort après 1399) est un sculpteur sur bois flamand, dont deux des principaux retables sculptés sont conservés à Dijon, l'ancienne capitale du duché de Bourgogne, en France.", "tgt_summary": null, "id": 682462}
{"src_title": "Fontaine du Vert bois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La fontaine du Vert bois fut édifiée à la demande de Louis XIV en 1712 selon les plans de Pierre Bullet, alors responsable des travaux de modifications de l'église Saint-Martin-des-Champs, dans une des tours fortifiées du prieuré. La fontaine du Vert bois demeure la seule fontaine urbaine conçue par ce célèbre architecte. D’après d’anciens ouvrages, cette fontaine serait la première fontaine publique installée à Paris. Le baron Haussmann renonce à sa destruction, initialement prévue dans ses plans de transformations, car la fontaine est devenue très rapidement indispensable pour les habitants du quartier. En 1876, la fontaine a été de nouveau menacée de destruction mais, grâce à l'intervention de Victor Hugo, elle fut restaurée en 1882 et déplacée à son emplacement actuel. Victor Hugo, qui écrivit : La tour et la fontaine étaient sauvées mais il est regrettable que le nom du grand poète ne soit pas gravé sur la plaque commémorative. Les bâtiments historiques de l'ancien Prieuré Saint-Martin-des-Champs dont la fontaine du Vert bois fait partie sont classés monuments historiques en 1993.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "La fontaine est dotée d'un grand fronton décoré avec une nef ornée de voiles, supporté par deux pilastres appareillés en bossage utilisant en alternance un décor vermiculé et à congélation. L'eau s'écoule d'un mascaron de bronze à tête de monstre marin imaginaire, une figure décorative souvent employée à l'époque. Au milieu de la fontaine, une plaque mémorisant son déplacement en 1882 fait rappel à son histoire avec le texte suivant : Le bas-relief au-dessus de la plaque représente un vaisseau navigant sur les flots. La sculpture est elle-même couronnée de l'écusson royal, couronné et ailé.", "section_level": 1}], "src_summary": "La fontaine du Vert bois ou fontaine Saint-Martin est une fontaine située à l'angle de la rue du Vertbois et de la rue Saint-Martin accolée au mur de l'enceinte de Philippe Auguste de l'ancien prieuré Saint-Martin-des-Champs, actuel Conservatoire national des arts et métiers dans le de Paris.", "tgt_summary": null, "id": 969360}
{"src_title": "Gaspard Yurkievich", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "En 1997, Gaspard Yurkievich participe au Festival international de mode et de photographie à Hyères et remporte le prix du « meilleur styliste » pour la femme. Il lance sa marque et présente sa première collection en avec un défilé à Paris. La Maison est immédiatement et rapidement. Dès ses débuts, Gaspard Yurkievich bénéficie d’une couverture médiatique à travers certains magazines de mode dont \"Elle\", \"Vogue Paris\" ou \"L'Officiel de la mode\". Combinant art de la performance, musique live et éléments design, les défilés sont au cœur de la stratégie de communication de la Maison. En, Gaspard Yurkievich présente sa première collection pour homme et Guido Voss prend la responsabilité des lignes masculines tout en animant en binôme avec Gaspard le studio de création. En, Gaspard, qui a toujours considéré la chaussure comme un axe à part entière de son activité, lance la collection de chaussures \"Gaspard Yurkievich\" qui. Depuis, la société s’est dotée d’un nouveau bureau et showroom permanent rue d’Aboukir, au cœur de Paris, et a commencé la présentation et commercialisera chaque saison : Une collection de prêt-à-porter féminin, une collection de prêt-à-porter Masculin structurée autour et d’une collection de chemises, une collection de chaussures de la marque. En, un accord de licence avec Gerbe a également été conclu. Ceci a, dès la première saison, permis à Gaspard Yurkievich d’obtenir immédiatement une présence dans des grands magasins de premier plan, dont les Galeries Lafayette, le Printemps et le Bon Marché. En, il lance une collection capsule nommée ONEPIECE qui est en passe de devenir la nouvelle direction de ses collections.", "section_level": 1}, {"title": "Co-branding.", "content": "Gaspard Yurkievich établit des collaborations régulières pour sa propre marque, notamment avec De Beers, Jaguar, Toyota, Van Cleef & Arpels, L'Oréal, MAC Cosmetics, Évian, Eram, les Galeries Lafayette, Monoprix, Gerbe], ce qui contribue à accroître sa notoriété auprès du grand public.", "section_level": 1}], "src_summary": ", né à Paris le et ayant étudié au Studio Berçot, est un créateur de mode féminine et masculine et de chaussures Femme.", "tgt_summary": null, "id": 2468357}
{"src_title": "Doggerland", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Au dernier maximum glaciaire il y a un peu plus de 20 000 ans, le niveau de la mer était plus bas qu'à l'époque actuelle, d'environ 120 mètres, ce qui faisait émerger une grande partie de l'actuelle mer du Nord et la totalité de la Manche. Différents fleuves comme le Rhin, la Tamise, la Seine, la Somme, se rejoignaient et formaient le fleuve Manche qui se jetait dans l'Atlantique (expliquant que l'on retrouve les mêmes poissons d'eau douce dans ces fleuves actuellement isolés). D'autres fleuves comme le Trent coulaient vers le nord. La ligne de partage des eaux se situait au niveau des Pays-Bas (et non dans le pas de Calais). Ensuite, la dernière glaciation prend fin et le niveau des eaux commence à monter lors de la transgression flandrienne. Cette augmentation aurait été lente (un ou deux mètres par siècle) et le niveau passe de -80 mètres en 15 000 av. J.-C au niveau actuel en 5000 av. J.-C. après avoir stagné à – 40 mètres entre -12 000 et – 8000. Pendant ce temps, la montée des eaux est aussi influencée par le rééquilibrage isostatique. Toujours est-il que le Doggerland se retrouva totalement sous l’eau vers la fin du VI millénaire av. J.-C., faisant de la Grande-Bretagne une île (à partir de -6500). En av. J.-C., les terres encore émergées ont été touchées par un tsunami provoqué par un glissement de terrain au large de la Norvège, celui de Storegga. De nos jours, des chalutiers en mer du Nord ont récupéré des restes d'animaux terrestres tels que des mammouths ou des lions des cavernes, ainsi que des outils et des armes préhistoriques. En janvier 2015, l'océanographe britannique Dawn Watson a découvert une forêt engloutie au large des côtes du Norfolk.", "section_level": 1}, {"title": "Études.", "content": "Les fossiles et micro fossiles remontés par les chalutiers ou collectés via diverses campagnes scientifiques (pollen, foraminifères, macrofossiles de plantes, insectes et autres animaux dont de la grande faune préhistorique) commencent à permettre de préciser les paléopaysage et leur évolution après la fin de la dernière glaciation.", "section_level": 1}, {"title": "Source d'inspiration.", "content": "Ce territoire a inspiré le roman \"Doggerland\", d'Élisabeth Filhol. \"The dating of Doggerland–post-glacial geochronology of the southern North Sea\". Environmental archaeology, 11(2), 207-218.", "section_level": 1}], "src_summary": "Doggerland est le nom donné par les géologues à l'étendue émergée au début de l'holocène, qui se situait jadis dans la moitié sud de l'actuelle mer du Nord, reliant la Grande-Bretagne au reste de l'Europe durant les glaciations quaternaires. Le nom « Doggerland » est emprunté au Dogger Bank, un banc de sable situé à la hauteur du Yorkshire. ", "tgt_summary": null, "id": 1578611}
{"src_title": "BRP Gabriela Silang (OPV-8301)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Au cours de la croisière de livraison du navire, il a effectué une escale technique à Malte, où le navire a été invité à attendre les instructions du gouvernement philippin, car il était envisagé d'être déployé au Moyen-Orient pour évacuer les citoyens philippins en cas d'escalade des hostilités entre les États-Unis et l'Iran. Il a été transféré à Catane, en Sicile, en Italie, car il a également reçu pour instruction d'être en attente depuis la guerre civile en cours en Libye, la capitale du pays, Tripoli, ayant été assiégée, obligeant les fonctionnaires et les travailleurs de l'ambassade des Philippines à évacuer. Avec l'amélioration de la situation des philippins de Libye, le navire a reçu l'ordre de rentrer aux Philippines, en passant par le canal de Suez en Égypte et en effectuant une autre escale technique à Colombo, au Sri Lanka. Le navire a atteint les eaux philippines le 6 avril 2020 et s'est rendu à Manille le 7 avril 2020, où il a été accueilli par des navires et des avions de la Garde côtière philippine au large de la baie de Manille. Son arrivée à Manille a été discrète, sans cérémonie en raison de la situation de Covid-19, bien que les médias aient été autorisés à enregistrer son arrivée.", "section_level": 1}, {"title": "Mise en service.", "content": "Le secrétaire aux transports \"Arthur P. Tugade\" et le commandant de la Garde côtière, l'amiral \"Joel S.Garcia\", ont dirigé la cérémonie de mise en service discrète du BRP Gabriela Silang (OPV-8301) le 13 avril 2020. Au plus fort de la mise en quarantaine, la garde côtière utilisera le BRP Gabriela Silang pour transporter les agents de santé de première ligne, les fournitures médicales et les médicaments vers les hôpitaux régionaux du pays.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le BRP \"Gabriela Silang (OPV-8301)\" est la désignation d'un navire de patrouille offshore (OPV) commissionné pour la Garde côtière philippine. Il a été construit par \"OCEA Shipbuilding\" (Les Sables-d'Olonne, France). Nommé d'après, un leader révolutionnaire pendant la lutte des Philippines pour l'indépendance de l'Espagne, la conception du navire est basée sur l' \"OPV-270 Mk\". Le navire, qui a été dévoilé pour la première fois en Euronaval 2014, est le premier navire de patrouille offshore et le navire le plus grand et le plus moderne de la Garde côtière philippine. ", "tgt_summary": null, "id": 806750}
{"src_title": "Hôtel de Chavigny", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Il a été initialement construit vers 1265 par Charles d'Anjou, frère de Saint-Louis, roi de Naples et de Sicile, entre la rue du Roi de Sicile à laquelle le nom de son titre sera attribué, la rue Pavée qui était à cette date une impasse et le long de l'enceinte de Philippe-Auguste (infra). En 1520, il appartenait au cardinal Jean Balue, évêque d'Évreux, et était nommé « hôtel d'Évreux ». Il fut acquis vers 1545 par Antoine Sanguin de Meudon, avec un terrain donnant sur la rue de la couture Sainte-Catherine, actuelle rue de Sévigné, qui venait d'être ouverte dans le lotissement du domaine du couvent Sainte-Catherine. Antoine Sanguin, dit « cardinal de Meudon », entreprit sur ce terrain vers 1550 la construction d'un nouvel hôtel, qui prit le nom d'hôtel de Meudon. Cet hôtel fut achevé par le cardinal de Birague. En 1612, il est vendu à François d'Orléans, comte de Saint-Paul, qui lui donne quelque temps le nom d'hôtel Saint-Paul (à ne pas confondre avec l'ancien hôtel royal Saint-Pol). En 1635, il est acheté par Léon Bouthillier de Chavigny, qui lui donne son nom actuel et le fait modifier suivant des plans de François Mansart, qui fait démolir le mur de l'enceinte de Philippe-Auguste. À la suite de partages sucessoraux, l'hôtel est divisé en une partie orientale vendue en 1698 au financier Jacques Poulletier qui le fait réaménager par les architectes Bullet et Gabriel avec création de l'accès cocher sur la rue Sévigné. Cet hôtel, connu sous le nom de Chavigny, est depuis 1813 une caserne de pompiers, la plus ancienne de Paris, créée à la suite de l'incendie de l'ambassade d'Autriche. La partie occidentale, entre les 14-22 rue Pavée et les 2-4 de la rue du Roi de Sicile, devient l'hôtel de la Force, démoli en 1854 lors du percement de la rue Malher, distinct de l'hôtel de Chavigny", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "La façade sur la deuxième cour, autrefois sur jardin, de deux niveaux et surmontée de lucarnes, ornée de pilastres toscans au rez-de-chaussée, ioniques au premier étage, est bordée de deux pavillons d'angle. Cette façade de 1642 est due à Mansart. Un plafond peint du sur le thème des saisons est conservé. Le décrochement sur rue correspond à une tour de l'ancienne enceinte de Philippe-Auguste. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1988.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'hôtel de Bouthillier de Chavigny, ou hôtel de Chavigny, est situé au 9, rue de Sévigné dans le de Paris.", "tgt_summary": null, "id": 640646}
{"src_title": "Hôtel Raoul", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Cet l’hôtel dont ne subsiste que le portail, une ancienne horloge et quelques garde-corps en fer forgé, a été construit par Paul Ardier, un ministre d’Henri IV en 1604. Il était un des tout premiers hôtels « \"entre cour et jardin\" » a être construit sur ce modèle que l’on retrouve à l’hôtel de Sully. Au gré des successions il reste la propriété des descendants jusqu’à la Révolution où il est « partagé avec la Nation ». En 1810 Jean-Louis Raoul (1751-1844), un fabricant de limes d’une qualité exceptionnelle, originaire de l’Aveyron, achète l’Hôtel aux aristocrates ruinés descendant du constructeur. C’est alors qu’il prend son nom actuel. L’Hôtel Raoul reste dans la famille des descendants de l’industriel, mais perd progressivement son lustre d’antan. Il est démoli au début des années 1960, juste avant la loi Malraux de protection du Marais, et est donc un des tout derniers hôtels particuliers à avoir subi ce sort.. Un autre vestige de l’Hôtel Raoul subsiste, \"L’Allégorie de la Source\", une statue en terre cuite réalisée en 1837, œuvre de Jean-François Étienne Gossin (1799-1867), qui ornait le centre du bassin dans le jardin de l’Hotel qui s’étendait vers la rue du Petit-Musc. Lors de la démolition de l’hôtel, Roxane Debuisson, collectionneuse de mobilier urbain et d'enseignes parisiens anciens, principalement du Marais, sauve cette statue et l'installe dans son appartement. L'œuvre réapparaît le 18 mars 2019, au cours de la vente après décès de Madame Debuisson, «Paris mon amour, 8 édition», dirigée par la maison de vente Lucien Paris. Le 29 février 2020, grâce au don réalisé par l'adjudicataire, la sculpture retrouve l'emplacement de l'hôtel Raoul, dans le hall d'entrée de l'immeuble construit à son emplacement.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’hôtel Raoul est un ancien hôtel particulier situé au de la rue Beautreillis, dans le quartier du Marais à Paris.", "tgt_summary": null, "id": 141189}
{"src_title": "Thanatotheristes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Découverte.", "content": "L'holotype de \"Thanatotheristes degrootorum\", répertorié TMP 2010.5.7, est constitué d'un maxillaire droit, d'un os jugal droit, d'un os postorbitaire droit, d'un os surangulaire droit, d'un os carré droit, d'un latéro-sphénoïde droit, d'un os frontal gauche et des deux os dentaires. L'étude ostéologique de ce spécimen a montré qu'il n'avait pas atteint son stade adulte. Un second spécimen (TMP 2018.016.0001) n'est connu que par le maxillaire droit d'un individu sub-adulte. Ils ont été découverts dans la partie supérieure du membre gréseux d'Herronton, à Twelve Mile Coulee, dans la formation géologique de Foremost. Ce niveau stratigraphique est daté entre (millions d'années), dans le Campanien. Le nom d'espèce \"degrootorum\" rend hommage à John et Sandra De Groot, les découvreurs du spécimen type.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "La longueur du crâne de ce grand prédateur est de, ce qui permet d'estimer sa longueur totale à environ, un peu moins que son très proche parent \"Daspletosaurus\". Cependant le spécimen découvert n'a pas atteint sa taille adulte. Les principales caractéristiques du crâne de \"T. degrootorum\" sont :", "section_level": 1}, {"title": "Paléoenvironnement.", "content": "Les fossiles découverts dans le même niveau stratigraphique indiquent qu'il vivait en même temps que d'autres dinosaures comme le cératopsidé de taille moyenne \"Xenoceratops foremostensis\" et le petit pachycéphalosauridé \"Colepiocephale lambei\".", "section_level": 1}, {"title": "Classification.", "content": "Les inventeurs du genre ont réalisé une analyse phylogénétique des Tyrannosauridae qui les a conduit à définir une nouvelle tribu au sein des Tyrannosaurinae, les Daspletosaurini, placée en groupe frère des Tyrannosaurini. Cette tribu inclut le nouveau taxon \"T. degrootorum\", \"Daspletosaurus torosus\", \"D. horneri\" et un tyrannosauridé non nommé de la formation de Dinosaur Park (FMNH PR308). La définition des Daspletosaurini prouve qu'il existait une ségrégation géographique des clades de Tyrannosauridae, avec le clade de \"Bistahieversor\" et celui formé par \"Lythronax\" et \"Teratophoneus\" qui vivait dans le sud de la Laramidia, et les Albertosaurinae et Daspletosaurini qui occupaient le Canada et le nord des États-Unis. Leur cladogramme est le suivant :", "section_level": 1}], "src_summary": "Thanatotheristes est un genre éteint de dinosaures théropodes de la famille des tyrannosauridés, un. Il a été découvert dans la formation géologique de Foremost en Alberta au Canada. Cette formation géologique est datée du Crétacé supérieur. ", "tgt_summary": null, "id": 1441804}
{"src_title": "La Confession d'un enfant du siècle (roman)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les chapitres 1 et 2 de la première partie sont dédiés à des considérations historiques. Musset raconte la gloire et l'exaltation produites par les guerres napoléoniennes et la désillusion qui suivit la chute de l'Empereur. Avec le retour de l'ordre ancien que représente la monarchie (Louis XVIII, Charles X, puis Louis-Philippe), la \"fièvre\" retombe et laisse la place à un profond malaise lié à un vide existentiel. Le reste du roman est le récit d'une désillusion amoureuse. Le héros se rend compte que son amante le trompe et perd alors confiance en l'amour et en la vie. Il se laisse convaincre par un certain Desgenais, son confident, qui lui conseille de ne pas accorder trop de valeur à l'amour et de s'amuser avec d'autres filles. Le héros va ensuite s'enfoncer dans une vie de débauche pour tenter de noyer son désespoir.", "section_level": 1}, {"title": "Le Mal du siècle.", "content": "Musset rend compte, à partir d'un cas individuel qui est celui de son personnage, du malaise de toute une génération. D'où le titre du roman (\"La confession d'un enfant du siècle\", c'est-à-dire la confession d'un enfant qui a quelque part été le \"produit\" de son siècle). On retrouve un croisement entre la trajectoire individuelle et la trajectoire historique. En effet, le malaise dont souffre le héros n'est pas un simple malaise individuel mais il est le produit du \"Mal du siècle\" qui hante la génération romantique. Il y a fort à parier que le \"Mal du siècle\" ait beaucoup à voir avec l'avènement du nihilisme. Après la chute de l'Ancien Régime, l'épopée napoléonienne avait fourni un idéal et une exaltation au peuple français. Les guerres napoléoniennes étaient terribles mais elles étaient tout de même célébrées car elles suscitaient de l'enthousiasme (« jamais il n’y eut un tel silence autour de ceux qui parlaient de mort <...> Et pourtant jamais il n’y eut tant de joie, tant de vie, tant de fanfares guerrières dans tous les cœurs. Jamais il n’y eut de soleils si purs que ceux qui séchèrent tout ce sang. On disait que Dieu les faisait pour cet homme, et on les appelait ses soleils d’Austerlitz. Mais il les faisait bien lui-même avec ses canons toujours tonnants, et qui ne laissaient de nuages qu’aux lendemains de ses batailles. » Partie 1, chapitre 2). Cependant, après la chute de Napoléon, la France bascula dans un état de léthargie et de décrépitude insupportable. La chute de Napoléon balaya la fièvre patriotique et la jeunesse alors privée d'idéal tomba dans un désespoir sans fond. Le rétablissement de la monarchie avec le retour au pouvoir de Louis XVIII, puis l'accession au trône de Charles X, marque le retour à un ordre ancien, que la plupart se contente d'endurer sans pour autant s'en satisfaire. Le \"mal du siècle\" se comprend comme une période de nihilisme où le monde ancien est en train de mourir et où le monde nouveau n'est pas encore advenu. Ce malaise qui est celui d'une génération s'incarne dans le héros du roman, qui, idéaliste au départ, subit un doute existentiel à l'occasion d'une désillusion amoureuse. Ayant perdu tout espoir, le héros se laisse aller à une vie de débauche.", "section_level": 1}, {"title": "Adaptations.", "content": "En 1974, Claude Santelli réalise le téléfilm \"La Confession d'un enfant du siècle\". En 2011, Sylvie Verheyde réalise le film \"Confession d'un enfant du siècle\".", "section_level": 1}], "src_summary": "La Confession d'un enfant du siècle, publié en 1836, est un roman de l'écrivain français Alfred de Musset. Il s'est avéré que le roman, écrit en prose, s'adresse à l'écrivaine George Sand, avec qui Musset eut une liaison de 1833 à 1835. C'est un roman d'inspiration autobiographique dans lequel Musset raconte au travers de son personnage sa propre expérience. Le roman est une fiction mais il intègre aussi un aspect historique puisqu'il dépeint l'état d'esprit d'une génération (\"un enfant du siècle\").", "tgt_summary": null, "id": 469576}
{"src_title": "Hôtel Mortier de Sandreville", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L’hôtel est construit sur un terrain plus vaste dit Hôtel Barbette ayant appartenu à la famille d'un prévôt des marchands de Paris Étienne Barbette dont une rue proche porte encore le nom. Le terrain, acheté aux héritières de Diane de Poitiers, est loti en 1585 par Claude de Mortier, sieur de Soisy, qui fut notaire et secrétaire du roi. Vers 1586 il fait construire une demeure plus vaste que l'hôtel Carnavalet voisin. Par succession, l’hôtel est morcelé en deux. Marie Mortier et son époux, Pierre Le Berche, conseiller du roi et grand maître des Eaux et Forêts, héritent de la partie occidentale au n°26 et construisent en 1630, un hotel qui subsiste aujourd’hui, la partie ouest de l’hôtel ayant été démolie en 1826. Leur fils, Alphonse Le Berche de Sandreville va laisser son nom à l’hôtel. En 1638, ruiné, il cède sa demeure à un financier, Guillaume Cornuel, trésorier général de l’extraordinaire des guerres et son épouse, Anne Bigot, dont le salon fut renommé. Cette résidence i passe ensuite entre plusieurs mains : les Poncet, la famille Vallier-Le Mairat qui fait refaire en 1767 la façade sur rue et surélever l’hôtel d’un étage, avant d’être confisquée et vendue à la Révolution. Au cours du se succèdent encore cinq propriétaires, dont une congrégation qui y installe temporairement entre 1843 et 1870 l’école des Francs-Bourgeois aujourd’hui transférée rue Saint-Antoine, dans l'hôtel de Mayenne. L’hôtel a été classé en 1981 (arrêté du ) puis restauré en 1983-1984. En 2016, l’hôtel est une propriété privée qui ne se visite pas mais la cour est parfois accessible en semaine.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'hôtel Mortier de Sandreville appelé également hôtel Mortier, hôtel de Sandreville ou hôtel Le Meyrat est un hôtel particulier de la rue des Francs-Bourgeois, à Paris, en France. Construit en 1585 puis remanié en 1767, il est classé depuis 1981 comme monument historique.", "tgt_summary": null, "id": 1236321}
{"src_title": "Lady Writer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Sur scène.", "content": "\"Lady Writer\" n'apparaît pas sur les albums live du groupe qui privilégient « l'hymne de Dire Straits », \"Sultans of Swing\", ou \"Once Upon a Time in the West\", enregistrés pendant la même période. Cependant, il existe certains enregistrements \"live\" de ce morceau (des bootlegs), comme celui de l'émission de télévision allemande Rockpalast, enregistrée en 1979. \"Lady Writer\" a été jouée sur scène avant la sortie de \"Communiqué\", notamment pendant le concert de Rotterdam, le. D'ailleurs, sur les premiers bootlegs du groupe, notamment \"On the Road to Philadelphia\" enregistré en 1978, on peut entendre un morceau, intitulé \"What's the Matter Baby\" (jamais sorti) qui présente beaucoup de similitudes harmoniques et mélodiques avec \"Lady Writer\" (dont le solo) qui ne sortira pourtant qu'un an plus tard. Elle a aussi été joué dans l'émission Rockpalast.", "section_level": 1}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Classement.", "content": "\"Lady Writer\" est resté sept semaines au Billboard Hot 100, dans lequel il a atteint la. C'est une performance moyenne comparée à \"Sultan of Swing\" le précédent single de Dire Straits, mais qu'il faut nuancer par le grand succès de l'album (\"Communiqué\").", "section_level": 2}, {"title": "Polémique autour du texte.", "content": "Il y eut quelques petites polémiques autour du texte, notamment l'identité de la \"Lady Writer\" dont il est question. L'une des possibilités est, une écrivaine et historienne britannique, dont le second roman parlait de la Vierge Marie, comme le \"talking 'bout the Virgin Mary\" du texte. Cette hypothèse est partagée par la principale intéressée.", "section_level": 2}], "src_summary": "Lady Writer est une chanson du groupe de rock britannique Dire Straits. C'est le seul single extrait du deuxième album du groupe, \"Communiqué\", paru en 1979. Ce morceau a été composé par le leader du groupe, Mark Knopfler. ", "tgt_summary": null, "id": 551747}
{"src_title": "Major League Soccer 2003", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les 10 franchises participantes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Entraîneurs.", "content": "Durant l'intersaison, Bob Bradley passe des Fire de Chicago aux MetroStars, il y remplace Octavio Zambrano. Bob Bradley est remplacé par Dave Sarachan à Chicago.", "section_level": 2}, {"title": "Saison régulière.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Résultats.", "content": "Source : Résultats de la saison", "section_level": 2}, {"title": "Matchs intra-associations.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Association de l'Est.", "content": "Quand un score est suivi d'une lettre, cela signifie que le match en question a été gagné en prolongation. Si le score inscrit est 3-2, cela signifie que l'équipe gagnante a marqué un but en or dans la prolongation après un match nul 2-2 dans le temps réglementaire.", "section_level": 4}, {"title": "Séries éliminatoires.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Règlement.", "content": "Les équipes classées premières de leur association affrontent le quatrième de leur association en demi-finale d'association (le deuxième affrontant le troisième) qui se déroulent par match aller-retour, avec match retour chez l'équipe la mieux classée. En cas d'égalité à l'issue des deux matchs, une prolongation de deux fois quinze minutes avec but en or a lieu (avec tirs au but si nécessaire). Les finales de conférence se déroulent sur les terrains des équipes les mieux classées tandis que la finale MLS a lieu au Home Depot Center de Carson. Ces deux tours se déroulent en un seul match, avec prolongations (but en or) et tirs au but pour départager si nécessaire les équipes. Les finalistes se qualifient pour les quarts de finale de la Coupe des champions de la CONCACAF 2004.", "section_level": 2}, {"title": "Résultats.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Demi-finales d'association.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Est.", "content": "\"Le Fire de Chicago l'emporte par un score cumulé de 4-0.\" \"Le Revolution de la Nouvelle-Angleterre l'emporte par un score cumulé de 3-1.\"", "section_level": 4}, {"title": "Ouest.", "content": "\"Les Earthquakes de San José l'emportent par un score cumulé de 5-4.\" \"Les Wizards de Kansas City l'emportent par un score cumulé de 3-1.\"", "section_level": 4}, {"title": "Leaders statistiques (saison régulière).", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Classement des buteurs (MLS Scoring Champion).", "content": "Le classement des buteurs se calcule de la manière suivante : 2 points pour un but et 1 point pour une passe.", "section_level": 2}, {"title": "Classement des gardiens.", "content": "Il faut avoir joué au moins 1000 minutes pour être classé.", "section_level": 2}, {"title": "Récompenses individuelles.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Joueur de la semaine.", "content": "Il n'y a pas de joueur désigné en semaine 18 pour cause du Match des étoiles de la MLS.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Major League Soccer 2003 est la de la Major League Soccer, le championnat professionnel de football (soccer) des États-Unis. ", "tgt_summary": null, "id": 1340301}
{"src_title": "Roger Pingeon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunes années et débuts cyclistes.", "content": "Roger Pingeon est originaire d'Hauteville et plus exactement du hameau des Lésines, situé à du bourg, où ses parents avaient alors une ferme. Il a quatre frères, dont trois frères aînés respectivement nés en 1930, 1932, 1933 et René son frère cadet (né en 1943). Plutôt bon élève à l'école communale d'Hauteville, il intègre le collège de Belley où ses résultats ne lui permettent pas d'obtenir le Brevet. À la suite de cet échec, il revient (vers 1955) à Hauteville, où il intègre un cours d'agriculture, dans lequel il reste deux ans et qui ne le passionne guère. Il décide alors de se former au métier de plombier-zingueur. Pour ce faire, il doit à nouveau être pensionnaire à partir de 1957, dans un établissement scolaire de Bourg-en-Bresse (quartier des Vennes). Rentrant chez lui régulièrement, c'est durant cette période qu'il découvre le cyclisme : il y a un club cycliste à Hauteville, dans lequel sont affiliés un voisin des Lésines, Maurice Grigis et un ami de celui-ci Jean Flochon. C'est avec eux, que Roger Pingeon fait ses premières sorties à bicyclette et qu'il s'initie à la course cycliste. Dès 1957, Roger Pingeon décide donc de se lancer dans la pratique régulière du cyclisme ; dans le but d'ensuite demander une licence à la fédération, il passe une visite médicale à Bourg-en-Bresse (en vue de l'obtention du certificat nécessaire) durant laquelle est détectée une arythmie cardiaque. Son certificat médical n'est donc pas délivré. Roger Pingeon fait une autre tentative auprès d'un médecin d'Hauteville, qui lui délivre le certificat. Ce souvenir fera dire à Roger Pingeon : Roger Pingeon intègre donc le club local dans lequel le coureur phare est Joseph Carrara (qui passera professionnel trois ans plus tard). De 1957 à 1959, affilié au club local, il gagne plusieurs courses lui permettant de passer de la à la. En 1959, quelque temps avant de partir au service militaire, il est recruté par l'équipe grenobloise Libéria, alors conduite par Henry Anglade. Il n'aura pas réellement l'occasion de courir sous ses nouvelles couleurs car il est, peu de temps après, appelé pour effectuer son service qui débute par sept mois au camp de La Valbonne (où il devient instructeur en transmissions) avant de partir quatorze mois en Algérie où il ne participe pas aux combats. Il revient fin 1962 d'Algérie. Il rencontre Dany peu de temps après, qu'il épouse en février 1963. Ils deviennent parents de Nicole (née fin 1963) et d'Alain (né début 1965). Roger Pingeon et sa famille s'établissent alors à Tenay où Roger travaille pour le compte de son frère Pierre, comme plombier-zingueur.", "section_level": 2}, {"title": "Course en indépendant.", "content": "Le retour à la compétition de Roger Pingeon en 1963 n'est guère concluant ; surtout, la possibilité d'intégrer une équipe telle que Libéria a disparu. Il court donc dans une modeste équipe de Bourg-en-Bresse jusqu'à ce qu'il ait la possibilité d'intégrer l'ASEB Lyon (sans doute grâce à Jean Dumont, également originaire du Bugey), club avec lequel il adopte le statut d'indépendant. Pour se donner toutes les chances de réussir et pour réellement évaluer si un avenir professionnel est envisageable, il négocie avec son frère et patron, un arrêt de la plomberie pendant trois mois (entre mars et mai 1964) pour se consacrer uniquement au cyclisme. La tentative est une réussite : Roger Pingeon remporte une quinzaine de victoires pendant le délai défini. Il fait également la rencontre de Paul Gutty qui devient pour lui, une sorte de partenaire de course : Il envoie donc une candidature spontanée à Gaston Plaud, alors patron de l'équipe cycliste Peugeot qui décline cette proposition et justifie ce refus ainsi : l'année 1964 étant olympique, toutes les places disponibles ont été obtenues par des coureurs de l'équipe de France de retour de Tokyo. Roger Pingeon continue donc sa carrière d'indépendant et, en septembre 1964, il s'inscrit aux deux courses de la Polymultipliée lyonnaise : celle du samedi (ouverte aux amateurs) et celle du dimanche (ouverte aux indépendants et aux professionnels). Il finit deuxième de la course amateur (derrière Paul Gutty) et remporte la course du dimanche, battant au passage plusieurs coureurs professionnels. Roger Pingeon envoie alors à nouveau une demande à Gaston Plaud qui cette fois accepte de l'engager ; mais pour un salaire bien en deçà de ce qu'il pouvait avoir en indépendant. Malgré tout, Roger Pingeon devient professionnel au sein de l'équipe Peugeot et se remémore la signature de son premier contrat professionnel ainsi :", "section_level": 2}, {"title": "Carrière cycliste professionnelle.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "1965, découverte du professionnalisme.", "content": "La saison 1965 constitue donc la première saison professionnelle de Roger Pingeon au sein de l'équipe Peugeot conduite par Tom Simpson. Il sympathise avec Christian Raymond qui devient son compagnon de chambrée. Après avoir obtenu la du Critérium du Dauphiné libéré, il participe au Grand Prix du Midi libre qui lui apporte une certaine déconvenue ; en effet, deuxième de la derrière Roger Milliot et devant Raymond Mastrotto, après une échappée de, Roger Pingeon endosse le maillot de leader du général, qu'il porte donc au cours de la et dernière étape. \"Miroir Sprint\" relate ainsi l'issue de cette : Fort de cet avantage, Roger Pingeon espère sa première victoire professionnelle ; mais les choses ne se déroulent pas ainsi lors de la étape : il voit une bonne partie de son équipe (dont Simpson son leader) rouler contre lui. Il finit tout de même à une honorable place au général. Cette opposition inattendue semble trouver son origine dans une volonté de l'organisateur d'offrir au Midi Libre un vainqueur prestigieux et surtout pas un « néo-pro ». C'est en tout cas ce que rapporte Jean Périllat : En 1965, Roger Pingeon découvre également le Tour de France durant lequel il glane quelques places d'honneur ( de la étape à Bordeaux, derrière Jo de Roo et de la étape courue en contre-la-montre et se terminant au mont Revard), il subit une chute dans l'Aubisque au cours de la étape (sans trop de conséquences physiques mais qui lui cause un important retard sur les gagnants du jour) et s'adjuge finalement la place au général. En fin de saison, Pingeon se classe du Grand Prix des Nations puis de la Coppa Agostoni.", "section_level": 3}, {"title": "1966, année des doutes.", "content": "En 1966, Eddy Merckx intègre l'équipe Peugeot, devenant ainsi le leader principal de Roger Pingeon. Il est d'ailleurs présent en mars, au départ de Paris-Nice auquel Pingeon participe également. Dans l'étape 2b courue entre Montceau-les-Mines et Mâcon, il se classe ce qui lui permet d'endosser le maillot de leader qu'il conserve jusqu'au soir de la étape (le 11 mars) quand il abandonne cette place de au classement général à un de ses coéquipiers de chez Peugeot, Désiré Letort. Le 13 mars au matin, Roger Pingeon informe ses coéquipiers de ses plans pour la journée et les met en application en s'échappant dès le début de l'étape 6a (Bastia - Bastia). Malheureusement pour lui, il subit deux crevaisons au cours de cette demi-étape (sans pouvoir être rapidement assisté la seconde fois) ce qui cause chez lui une immense déception. Le 13 mars à midi, il annonce son abandon de la course et surtout son retrait immédiat du cyclisme professionnel. Roger Bastide commente ainsi dans \"Miroir Sprint\" ce soudain arrêt de sa carrière : Dans le \"Miroir des Sports\" de mars 1966, Pierre Chany relate l'entretien qu'il eût avec Roger Pingeon ce 13 mars 1966 (et auquel Jacques Anquetil — préparant son vélo à proximité — participa) : Des réponses et des encouragements à continuer émanent alors de quelques coureurs présents à proximité (dont Roger Rivière qui évoque ses difficultés à revenir à la suite de son accident au Tour de France 1960), auxquels Roger Pingeon répond : — – Roger Pingeon — – Pierre Chany — – Roger Pingeon — – Jacques Anquetil Roger Pingeon continue pourtant la compétition professionnelle (malgré ses déclarations) et il obtient même la deuxième place au Critérium national (couru fin mars et dont il gagne la seconde étape). Cependant, au mois de juin, une seconde vague de découragement semble le submerger lors du Critérium du Dauphiné libéré. En effet, il éprouve quelques difficultés à tenir le rythme et est contraint à l'abandon au cours de l'ascension du col du Chat. Semblant regretter d'être revenu sur sa décision, il annonce à nouveau son retrait du cyclisme professionnel. Ce second renoncement s'apparente au premier par sa conclusion : en effet, Roger Pingeon est bien présent au départ du Tour de France 1966. Son bon résultat obtenu l'année précédente n'est d'ailleurs pas oublié comme en témoigne François Terbeen dans \"Miroir du cyclisme\", qui rappelle également sa seconde place obtenue au Critérium national durant l'année (derrière Raymond Poulidor). Selon lui, Roger Pingeon améliore son résultat du Tour de France 1965 en se classant, à 8 minutes 22 secondes du vainqueur Lucien Aimar. En fin d'année, Pingeon est du Grand Prix des Nations. À l'issue de la saison, ses résultats lui permettent d'obtenir la place du Prestige Pernod.", "section_level": 3}, {"title": "1967, consécration.", "content": "Troisième de Gênes-Nice à la fin du mois de février, Roger Pingeon chute assez lourdement lors de Paris-Nice ce qui l'oblige à garder le repos pendant plus d'un mois. Il fait un retour tardif à la compétition au Tour d'Italie sur lequel il aide autant que possible Jacques Anquetil (pourtant leader d'une autre équipe). Il abandonne le \"Giro\" au cours de la étape après avoir été classé dans les dix premiers au classement général. Au Grand Prix du Midi libre, il termine à 4 secondes de Michel Grain ; aux Boucles de la Seine, il se classe. Il n'est donc pas victorieux dans cette première partie de saison mais sa chute de Paris-Nice lui a permis de se reposer ; cet incident lui fait d'ailleurs dire : Le Tour de France 1967 (comme le suivant) voit un retour à un fonctionnement par équipe nationale : Roger Pingeon se retrouve donc sélectionné par le directeur technique national Marcel Bidot. Il est l'un des trois leaders de l'équipe, aux côtés de Lucien Aimar, vainqueur de l'édition précédente, et de Raymond Poulidor qui semble à la fois avoir la préférence du DTN ainsi que celle du public français. Il n'y a pas de leader incontestable donc mais un petit désavantage pour Pingeon qui ne compte aucun « équipier » issu de Peugeot dans ce groupe, contrairement à Aimar qui peut compter sur quatre transfuges de chez Bic (Lemeteyer, Novak, Riotte et Stablinski) et à Poulidor qui compte deux équipiers de chez Mercier-BP-Hutchinson (Foucher et Genet). Auteur d'une longue échappée solitaire de 57 kilomètres dans l'étape Roubaix-Jambes qui emprunte des secteurs pavés du Paris-Roubaix, il parvient à remporter le premier secteur de cette étape. Il prend au passage plus de six minutes sur la plupart des favoris et il décroche son premier maillot jaune. Il parvient à le conserver jusqu'à Paris, le laissant juste à Raymond Riotte, durant la étape. À l'issue de celle-ci (Strasbourg - Ballon d'Alsace) gagnée par Aimar, Pingeon reprend le maillot jaune, Riotte est en vert et surtout Poulidor est hors-jeu pour la victoire finale : une chute lui a fait perdre 8 minutes sur Aimar. Loyal, Poulidor s'engage le soir-même à Belfort, à dorénavant soutenir Pingeon dans sa quête pour la victoire finale. C'est au cours de la étape (Marseille - Carpentras) que Tom Simpson, coéquipier de Roger Pingeon chez Peugeot, trouve la mort. Le lendemain, au cours de la journée de repos, est décidé (après suggestion de Jean Stablinski) de laisser la victoire dans la étape, à un coureur anglais. Le lendemain, la course est neutralisée et Barry Hoban gagne à Sète. Roger Pingeon se classe de la dernière étape (Versailles - Paris) en contre-la-montre, derrière Poulidor et Gimondi. Il a ainsi le plaisir de revêtir l'ultime maillot jaune remis par Marceau Crespin, Félix Lévitan (alors directeur du Tour) et Adriano Rodoni (alors président de l'UCI) qui consacre sa victoire finale. À la suite de la convocation de Marcel Bidot, il participe en septembre, au championnat du monde sur route, épreuve sur laquelle il se classe. Pingeon gagne ensuite une étape de Paris-Luxembourg, termine de Paris-Tours, et obtient avec Raymond Poulidor la place du Trophée Baracchi. À la fin de la saison, il est au classement du Prestige Pernod et du Super Prestige.", "section_level": 3}, {"title": "1968, année de transition.", "content": "La saison commence avec l'obtention en mars de la place au Critérium national couru sur le circuit automobile des Essarts. Cependant, trois semaines avant le Tour d'Italie, Roger Pingeon se plaint d'une vive douleur au dos qui l'empêche d'envisager sérieusement de courir quelque course que ce soit. Néanmoins, Gaston Plaud insiste pour qu'il soit tout de même présent au prologue du \"Giro\" : Roger Pingeon s'exécute et le soir même du prologue, après une piètre performance due à la douleur ressentie, il quitte le Tour d'Italie. Il est reconduit en équipe de France (\"France A\"), en vue du Tour de France, fonctionnant à nouveau par équipe nationale. Avant le Tour, il déclare vouloir. Poulidor ne parvient pas à gagner le Tour 1968 (abandon à la étape) mais Pingeon parvient tout de même à remporter deux étapes à la suite d'échappées solitaires (à Albi, après d'échappée puis à Grenoble). Ces échappées lui permettent également de franchir en tête quelques sommets comme le col du Granier, le col du Cucheron ou encore le col de Porte. À l'arrivée il s’octroie la place du général ainsi que le classement de la combativité. Quelques semaines plus tard, Pingeon termine second du championnat de France sur route à Aubenas, devancé au sprint par Lucien Aimar, à l'issue d'une longue échappée commune. À la fin de la saison, il se classe au classement du Prestige Pernod.", "section_level": 3}, {"title": "1969, victoire au Tour d'Espagne.", "content": "Neuvième de Paris-Nice en mars, Roger Pingeon gagne en avril la Flèche enghiennoise puis participe au Tour d'Espagne. Grâce à une échappée en montagne lors de la étape, Pingeon fait coup double en gagnant l'étape et en obtenant le maillot de leader qu'il conserve jusqu'à la fin de cette \"Vuelta\" ; ceci malgré l'hécatombe qui s'abat alors sur son équipe (au rang de laquelle, se trouvait son frère René) : en effet seul Willy Monty termine ce Tour d'Espagne à ses côtés. Pingeon remporte également le deuxième secteur de la étape, un contre-la-montre de 4 kilomètres. De l'avis des observateurs, il « survole » cette \"Vuelta\", ne rencontrant presque aucune rivalité hormis celle de Luis Ocaña, qui finit second au classement général (après avoir gagné trois étapes et porté le maillot or pendant une étape). S'il semble avoir été au sommet de sa forme au cours de ce Tour d'Espagne, son état de fatigue immédiatement après et la perspective du Tour de France qui approche, le conduisent à solliciter auprès de Gaston Plaud, une dispense de courir le Critérium du Dauphiné libéré auquel il est pourtant inscrit. Cette dispense lui est refusée et Roger Pingeon court finalement cette épreuve sur laquelle il termine troisième au général. Dans le Tour de France, il est l'adversaire le plus sérieux d'Eddy Merckx, remportant la étape Thonon-les-Bains - Chamonix (passant en tête au col des Montets) et terminant à la place du général, très loin du vainqueur Eddy Merckx, dont il fut le principal rival. Ce dernier, participe alors à son premier Tour : il met fin quasiment à tout suspens dès la étape (Mulhouse - Ballon d'Alsace) qu'il remporte, avec plus de cinq minutes d'avance sur tous ses concurrents (y compris Roger Pingeon). Sur ce tour, Roger Pingeon obtient également la seconde place du Grand Prix de la montagne. Ses résultats de la saison lui permettent de prendre à l'issue de celle-ci, la place du classement du Prestige Pernod et la du Super Prestige.", "section_level": 3}, {"title": "1970 à 1972, dernières saisons chez Peugeot.", "content": "Toujours chez Peugeot-BP, l'année 1970 de Roger Pingeon commence par une place sur le Grand Prix de Saint-Raphaël puis il décroche la place au Tour des Flandres, à la suite d'une échappée (reprise avant l'arrivée) effectuée en compagnie d'Eddy Merckx. Au départ du Critérium du Dauphiné libéré, il apprend qu'il est positif au cafilon, après un contrôle effectué sur les Quatre Jours de Dunkerque couru quelques semaines avant. Malgré des difficultés respiratoires au cours de l'épreuve, il parvient tout de même à décrocher la seconde place au classement général de ce Dauphiné 1970. Ennuyé par des problèmes de tendinite au genou droit, il est contraint à l'abandon dès la b étape du Tour de France. En 1971, un nouveau contrôle positif sur le Tour des Flandres provoque la suspension de Roger Pingeon durant quatre mois (jusqu'à mi-août) ce qui le prive du Tour de France. Il est à nouveau suspendu par la Fédération française de cyclisme, fin août, pour cause de procédure engagée à son encontre. En effet, Roger Pingeon a attaqué en justice la FFC, pour entrave à la législation du travail ; il reçoit alors le soutien de plusieurs personnalités politiques et obtient gain de cause ce qui lui permet de faire son retour à la compétition dès septembre 1971. Il parvient notamment à accrocher la troisième place du Trophée Baracchi en compagnie de Bernard Thévenet, la troisième de la Coppa Agostoni et la cinquième du Grand Prix des Nations. Ces places d'honneur ne masquent toutefois pas son absence de succès, au cours de cette saison presque blanche. Durant l'hiver 1971, Roger Pingeon qui habite alors dans l'Isère déménage dans le Nord à Saint-Saulve. En 1972, Pingeon est septième de Paris-Nice en mars avant de gagner avec Peugeot le contre-la-montre par équipes du Tour de Romandie qu'il finit en cinquième position. Il parvient également à obtenir la seconde place du Tour de Suisse. Il signe également un succès en s'adjugeant la étape du Critérium du Dauphiné libéré. Sa fin de saison est tronquée puisqu'il arrête sa carrière en juillet (après son abandon dans le Tour de France 1972) pour finalement la reprendre dès janvier 1973 à la suite d'une proposition de Jean de Gribaldy.", "section_level": 3}, {"title": "1973 et 1974, course pour Rokado puis Jobo.", "content": "Jean de Gribaldy est alors directeur sportif et il cherche à recruter Roger Pingeon pour une petite équipe Allemande nommée Rokado qu'il équipe en vélos à son nom, en 1973. Les premières sorties de Pingeon ne sont pas concluantes. En avril, il participe au Tour d'Espagne qu'il abandonne rapidement dès la étape, à cause d'une blessure (fêlure du bassin) consécutive à une chute. Il ne court pas le Tour de France et ne participe finalement sous les couleurs de Rokado, qu'à quelques critériums de fin de saison. La saison suivante Pingeon signe chez l'équipe française Jobo-Lejeune. Dans cette équipe aux moyens modestes, il signe tout de même trois victoires au cours de la saison, dont le Grand Prix de Plumelec. À noter également, une place au Trophée des grimpeurs, une au Critérium du Dauphiné libéré et surtout une place au général du Tour de France.", "section_level": 3}, {"title": "Question du dopage.", "content": "Roger Pingeon a reconnu avoir parfois utilisé des amphétamines même si son utilisation, alors généralisée dans le peloton, semble avoir été marginale le concernant. Introduites dans les années 1930, les amphétamines sont utilisées massivement par les coureurs à partir des années 1950. La conscience des effets négatifs et des dangers de ce produit grandit dans les années 1960 à la suite de plusieurs incidents, parfois mortels. Les premières lois antidopage sont votées en 1965, les premières sanctions interviennent en 1966, soit au moment où Roger Pingeon commence sa carrière professionnelle. La mort de Tom Simpson, coéquipier de Pingeon, en 1967 constitue un « électrochoc » et les contrôles antidopages deviennent systématiques aux arrivées de chaque étape du Tour en 1968. Il lui arrivait également de prendre du cafilon pour les. C'est cette substance qui est détectée lors de son contrôle positif sur les Quatre Jours de Dunkerque 1970 ; Cyrille Guimard et José Catieau sont également déclarés positifs au même produit et sur la même épreuve. Pour ce contrôle positif, Roger Pingeon écope d'un an de suspension avec sursis. En 1971 (durant la période de sursis), il est à nouveau contrôlé positif sur le Tour des Flandres, ce qui implique une suspension de quatre mois ferme à effet immédiat, qui le prive du Tour de France 1971. Face à cette suspension ferme, Roger Pingeon décide d'attaquer la fédération française en justice pour entrave à l’exercice de sa profession. Surtout, la fédération, en le suspendant à nouveau (à la suite de son dépôt de plainte) lui dénie le droit de contester sa décision. « L'affaire Pingeon » fait grand bruit dans les médias français et certains politiques s'en emparent en la rapprochant d'une autre affaire de suspension, celle de son ami Paul Gutty. Ainsi, Francis Vals soumet une question écrite à la commission européenne sur les cas Pingeon et Gutty ; de son côté, le député de la Nièvre, François Mitterrand déclare que Il demande alors au ministre de la Justice de. Finalement, c'est le Conseil d'État qui annule l'extension par la FFC et au territoire français, de la décision de la fédération belge de suspendre Pingeon pour quatre mois. Cette décision semble avoir, de fait, « levé » la suspension de septembre 1971, sans objet.", "section_level": 2}, {"title": "Caractère et reconnaissance par ses pairs.", "content": "La plupart des commentaires de ses pairs évoquent un fort caractère, une indéniable intelligence de course et de manière plus générale, une dissonance par rapport au comportement habituel d'un coureur du peloton professionnel ; ainsi Raphaël Géminiani a déclaré ; Jean Dumont, plus nuancé, déclare qu'. Ces commentaires sont complétés par ceux de Christian Raymond :. Jean-Marie Leblanc conclut en précisant que. Henry Anglade, de son côté, évoque la victoire dans le Tour 1967 : Outre ses renoncements annoncés (puis abandonnés) de la compétition professionnelle (en 1966), un autre évènement a participé à lui donner l'image d'un garçon au : au cours de la étape du Tour de France 1969, Roger Pingeon, excédé par l'attitude jugée individualiste de Raymond Delisle, le gifle en pleine course et devant tout le peloton. En effet, le comportement désinvolte de son équipier Delisle lui faisait craindre la perte de sa seconde place au classement général. Delisle choisit alors d'apporter une réponse sportive à l'incident: deux jours plus tard, il remporte la étape (Castelnaudary - Luchon) le jour du 14 juillet, avec le maillot tricolore de champion de France sur les épaules.", "section_level": 2}, {"title": "Après-cyclisme.", "content": "À la suite de sa dernière saison pour Jobo-Lejeune en 1974, Roger Pingeon arrête le cyclisme et change radicalement d'univers professionnel. Il commence par tenir un bar à Maubeuge dans le Nord, en compagnie de sa seconde épouse Anne-Marie, activité qu'il conserve jusqu'en 1976. En 1977, il abandonne le café de Maubeuge pour ouvrir un commerce de fleurs à Valenciennes. Parallèlement, il s'intéresse de près au trot, apprend lui-même à « driver » et possède même une petite écurie. Son déménagement en 1981, vers Montpellier, pour y tenir à nouveau un commerce de fleurs, l'oblige à vendre ses chevaux. À partir de 1990, et alors que Roger Pingeon habite dans le Sud (à Frontignan) avec Marthe sa troisième épouse, il est recruté par l'office départemental des sports de l'Hérault (ODSH) pour s'occuper des questions de cyclisme. C'est durant cette période qu'est créée la course cyclotouriste « La Roger Pingeon », longue d'environ et qui part chaque année de Gignac. Elle sera par la suite rebaptisée « L'Héraultaise Cyclosportive Roger Pingeon ». Depuis les années 2000, Roger Pingeon habite le village bressan de Beaupont, dans l'Ain. En 1975, il est contacté par Daniel Pautrat, alors commentateur du Tour de France pour TF1. Il lui propose d'être consultant sur le Tour de France 1975, proposition que Roger Pingeon accepte. Cette première expérience de consultant paraît pour Roger Pingeon (et avec un certain recul), assez contrastée : Il ne donne pas suite à cette première tentative avec TF1 et en France. Mais en 1979, il devient consultant sportif à la Télévision suisse romande, où il commente le Tour de France au côté du journaliste Bertrand Duboux. Cette expérience dure jusqu'en 1998. Il décède chez lui à Beaupont le d'une crise cardiaque. Ses obsèques se déroulent le 22 mars 2017 en l'église Saint-Antoine de Beaupont. Il est inhumé dans le cimetière de Beaupont.", "section_level": 2}, {"title": "Résultats sur les grands tours.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tour de France.", "content": "8 participations", "section_level": 2}, {"title": "Tour d'Espagne.", "content": "2 participations", "section_level": 2}, {"title": "Tour d'Italie.", "content": "2 participations", "section_level": 2}], "src_summary": "Roger Pingeon, né le à Hauteville-Lompnes (Ain) dans la région du Bugey et mort le à Beaupont (Ain), est un coureur cycliste français. ", "tgt_summary": null, "id": 1009977}
{"src_title": "Cloporte commun", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "\"Armadillidium vulgare\" peut atteindre une longueur de, et est capable de se rouler en boule (\"volvation\") lorsqu'il est perturbé. Cette capacité crée une confusion avec certains myriapodes tels que \"Glomeris marginata\". D'autre part, de légères différences dans cette capacité de volvation permettent de le différencier d'autres espèces d\"'Armadillidium\" : en effet la boule que forme \"A. vulgare\" est une boule parfaite alors que les boules créées par \"A. nasatum\" et \"A. depressum\" sont des boules imparfaites en raison de l'espace créé entre le céphalon et le telson une fois cette position adoptée.", "section_level": 1}, {"title": "Biologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Génétique.", "content": "\"A. vulgare\" possède un génome nucléaire diploïde de formule 2n=54. Comparé aux formules chromosomiques d'autres isopodes, il pourrait s'agir d'un ancien octodiploïde modifié. Parmi ces 54 chromosomes, deux sont impliqués dans la détermination du sexe, celui-ci reposant sur un système chromosomique WZ. La taille du génome est, quant à elle, estimée à environ 2 gigabases d'après un calcul basé sur la quantité d'ADN nucléaire contenu par cellule. Le génome mitochondrial d\"'A. vulgare\" a été séquencé et caractérisé en détail. Cette caractérisation a révélé une structure atypique de ce dernier comparée à la structure circulaire classique. En effet, au sein d'une même mitochondrie, deux types de molécules sont rencontrés : une molécule circulaire de 28 Kb et une moléculaire linéraire de 14 Kb. La molécule circulaire est constituée d'un dimère de molécules linéaires liées de façon anti-sens. La séquence du monomère a été publiée en 2007 et son étude a permis d'expliquer la présence de cette structure atypique. Ainsi un site polymorphique a été identifié au niveau de la deuxième base de l'anticodon d’un gène d’ARNt, conduisant à un ARNt bivalent et alloaccepteur pour l’alanine et la valine. Cette bivalence assure potentiellement la présence dans la mitochondrie de ces deux ARNt sur le même locus mitochondrial, sachant qu’aucun autre ARNt(Alanine) et ARNt(Valine) n’a été retrouvé ailleurs dans le génome. La présence et le maintien de cette structure en dimère et monomère, générant une hétéroplasmie (présence de deux mitotypes au sein d'un individu), assurerait donc la survie de l'organite.", "section_level": 2}, {"title": "Reproduction.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Organes reproducteurs.", "content": "Les cloportes sont des organismes gonochoriques : les populations sont donc constituées de mâles et de femelles. Chaque individu possède une paire de gonades. Chez les mâles, une gonade est constituée de trois utricules, portant à leur extrémité une glande androgène, rattachée par l'autre extrémité à une vésicule séminale prolongée par un canal déférent. Les spermatozoïdes sont produits au niveau des utricules et sont stockés dans la vésicule séminale. Au niveau externe, l'appareil génital est constitué d'une paire de stylets copulateurs, seconde paire de pléopodes modifiés, érectiles situés au niveau des sternites du péréon. Chez la femelle, la paire de gonades est constituée d'une paire d'ovaires dont la taille représente plus des deux tiers de la longueur de l'animal. Chaque ovaire correspond à un sac aplati dorso-ventralement et possède un conduit ovarien par lequel se font l'insémination et l'émission des œufs. Ce conduit ovarien possède une spermathèque pouvant maintenir les spermatozoïdes en vie durant au moins une année. Ainsi, une seule fécondation peut assurer à la femelle d'être gravides durant la majorité de sa vie. Les ovocytes sont produits par une bande de cellules germinales, cette bande se situant à l'opposé du conduit ovarien. Au niveau externe, l'appareil génital est constitué uniquement de l'ouverture du conduit ovarien en arrière de l'articulation de la cinquième patte.", "section_level": 3}, {"title": "Accouplement.", "content": "Sous les latitudes tempérées, la saison d'accouplement commence aux alentours du printemps, lorsque la photopériode s'allonge et que les températures sont suffisamment élevées pour permettre une activité, et s'étend jusqu'en automne. Durant cette période, la femelle peut produire jusqu'à trois portées. L'accouplement comprend deux hémi-copulations bilatérales successives. Lorsque la femelle accepte de s'accoupler, celle-ci se met partiellement en boule, le dos contre terre. Le mâle monte sur un côté de la femelle et introduit l'un de ses deux stylets érectiles dans l'orifice génital de la femelle, puis change de côté pour féconder l'autre orifice avec son second stylet (le stylet droit pour l'orifice gauche et inversement).", "section_level": 3}, {"title": "Physiologie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Développement.", "content": "Après la fécondation de l'ovocyte lors de son passage dans l'oviducte, ce dernier est pondu dans le marsupium de la mère. Ce marsupium apparaît chez la femelle à la suite d'une mue parturielle. Le développement s'effectue dans cette poche pendant un mois, jusqu'à la prochaine mue de la mère. Durant ce mois, les embryons donnent naissance à des larves ou manca, baignant dans un liquide marsupial. Peu avant la mue de la mère, les larves développées sortent. Les cloportes étant amétaboles, les jeunes ressemblent aux adultes et l'adulte subit plusieurs mues post-imaginales. L'une des particularités des jeunes sortant à l'air libre est de ne posséder que 6 paires de pattes. La septième apparaît après la première mue. Les individus muent toute leur vie au rythme d'une fois par mois. La mue s'effectue en deux temps ; tout d'abord, l'individu effectue une mue postérieure en se débarrassant de la moitié arrière de la cuticule puis, environ une journée plus tard, effectue une mue antérieure en se débarrassant de la moitié antérieure. La maturité sexuelle des cloportes est atteinte environ trois mois après la sortie du marsupium.", "section_level": 3}, {"title": "Systèmes hormonaux.", "content": "La détermination du sexe chez les cloportes communs est soumise à l'action d'une seule hormone: l'hormone androgène. Cette hormone possède une propriété masculinisante. Ainsi, la présence de l'hormone androgène conduira au développement des caractères mâles, tandis que son absence conduira au développement des caractères femelles. Cette hormone est un peptide glycosylé, dont les séquences protéique et nucléique sont connues. Elle est synthétisée au niveau d'un organe spécialisé : la glande androgène, qui se situe au niveau des gonades mâles, au sommet des utricules. La période de reproduction induit chez la femelle des changements hormonaux aboutissant à des modifications physiologiques internes et externes. Ainsi, l'augmentation de la concentration d'ecdystéroïdes, produit par l'organe Y, est corrélée à la synthèse de vitellogénine au niveau du tissu adipeux et des ovaires. Cette vitellogénine est absorbée par les ovocytes en cours de maturation, qui la transforment en vitelline. Durant la même période, des modifications s'effectuent au niveau de la cuticule, conduisant à une mue dite parturielle au cours de laquelle la nouvelle cuticule sera constituée d'un marsupium présent sur la face ventrale, destiné à accueillir les œufs et à assurer le développement des embryons et des larves.", "section_level": 3}, {"title": "Système immunitaire.", "content": "La caractérisation du système immunitaire d\"'A. vulgare\" s'effectue dans le cadre de l'étude des relations symbiotiques liant ce cloporte à la bactérie endocellulaire \"Wolbachia\", afin de comprendre les interactions pouvant s'établir entre ce système immunitaire et cette bactérie. Comme tous les arthropodes, \"A. vulgare\" possède un système immunitaire à deux composantes : une composante cellulaire et une composante humorale. L'ensemble de ces deux composantes est pris en charge uniquement par les cellules du système immunitaire que sont les hémocytes.", "section_level": 2}, {"title": "Composante cellulaire.", "content": "La caractérisation des hémocytes d\"'A. vulgare\" a révélé trois types cellulaires communément rencontrés chez les crustacés : les hémocytes hyalins, les hémocytes semi-granulaires et les hémocytes granulaires. Des observations en microscopie électronique ont permis de leur attribuer certaines fonctions. Les hémocytes hyalins sont responsables de la phagocytose de particules étrangères, les hémocytes semi-granulaires sont impliqués dans l'encapsulement et d'une façon plus marginale dans la phagocytose et les hémocytes granulaires seraient, quant à eux, impliqués dans l'encapsulement et la mise en place de la cascade phénoloxydase. L'ensemble de ces types cellulaires sont produits indifféremment par trois paires d'organes hématopoïétiques se situant de part et d'autre du vaisseau dorsal, au niveau du dernier segment du pléon et des deux premiers segments du péréon. Ces organes hématopoïétiques sont constitués de régions définies : la zone centrale contenant les cellules souches, les cortex interne et central au niveau desquels s'effectue la maturation des hémocytes et le cortex externe contenant les hémocytes matures prêts à rejoindre la circulation générale. Les organes sont délimités par une membrane basale que les hémocytes semblent traverser par diapédèse.", "section_level": 3}, {"title": "Composante humorale.", "content": "Les facteurs humoraux d\"'A. vulgare\" sont encore largement méconnus. Un premier peptide antimicrobien a été identifié en 2005 : l'armadillidine. Ce peptide, présentant un spectre d'activité dirigé contre les bactéries Gram-positives, est produit et stocké dans les hémocytes. D'autres facteurs potentiels ont été récemment identifiés \"in silico\" par la construction et l'analyse de banques d'EST des tissus d\"'A. vulgare\" effectuées dans le cadre du projet ANR EndoSymbArt. Ainsi ont été identifiés des lectines, des peptides antimicrobiens tels que des crustines ou des facteurs anti-lipopolysaccharides (ALF), des alpha2-macroglobulines, etc. Cependant, pour l'heure aucune caractérisation de ces facteurs n'a été faite et leur rôle n'a pas encore été déterminé.", "section_level": 3}, {"title": "Écologie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Habitat.", "content": "\"A. vulgare\" est capable de résister à des conditions relativement sèches comme beaucoup d'autres espèces de cloportes et est restreint aux sols calcaires et aux zones côtières. Il se nourrit principalement de matières en décomposition, mais aussi d'herbes, de lichens et d'algues issus de troncs d'arbre ou de murs. Bien qu'il soit capable de réguler sa température, il préfére la lumière du soleil lorsque la température est basse et reste à l'ombre lorsque celle-ci est élevée ; des températures en dessous de −2 °C ou au-dessus de lui sont létales. \"A. vulgare\" est moins sensible au froid durant la nuit et peut entrer en dormance durant l'hiver afin de survivre aux températures qui pourraient lui être fatales.", "section_level": 2}, {"title": "Répartition.", "content": "L'aire de répartition originelle d\"'A. vulgare\" se situe en Europe, particulièrement dans les régions méditerranéennes. Au Royaume-Uni, \"A. vulgare\" est très commun dans le Sud et l'Est de l'Angleterre mais au Nord il est restreint aux zones côtières. De même, en Irlande, \"A. vulgare\" est commun dans le Sud et l'Est mais rare dans le Nord et l'Ouest. \"A. vulgare\" a été introduit dans plusieurs régions d'Amérique du Nord, où sa densité peut atteindre individus par mètre carré. Il est maintenant l'un des invertébrés les plus abondants dans les prairies des côtes californiennes. Il a aussi été introduit dans d'autres régions du monde mais de façon moins importante.", "section_level": 2}, {"title": "Prédateurs.", "content": "De nombreux prédateurs ont été identifiés. Plusieurs vertébrés tels que des mammifères (souris, musaraignes, hérissons), des oiseaux, des reptiles (geckos, orvets) et des anourea (grenouilles et crapauds) se nourrissent entre autres de cloportes communs. D'autres invertébrés comme les carabes et des araignées (particulièrement \"Dysdera crocata\") en font également leur proie.", "section_level": 2}, {"title": "Relations symbiotiques.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "\"Wolbachia\".", "content": "L'Armadille vulgaire vit en symbiose avec la bactérie endosymbiotique \"Wolbachia\". Trois souches différentes de cette dernière ont été caractérisées : \"w\"VulC, \"w\"VulM et \"w\"VulP. \"Wolbachia\" est connue pour perturber la reproduction de ses hôtes, induisant différents phénotypes. Les deux premières souches induisent chez leur hôte une féminisation des mâles génétiques. Cette bactérie semble perturber le système hormonal mâle, en particulier l'action de l'hormone androgène. Le phénotype induit par la souche \"w\"VulP est quant à lui encore inconnu. L'action de \"Wolbachia\" sur le phénotype de son hôte ne semble pas se limiter à une modification de la reproduction. En effet, le système immunitaire est lui aussi perturbé ; le taux d'hémocytes circulants, la proportion d'hémocytes granulaires ainsi que l'activité phénoloxydase diminuent en présence de la souche \"w\"VulC. Par ailleurs, il semble exister une corrélation entre la diminution de l'activité PO et la diminution de la proportion d'hémocytes granulaires, ces derniers étant suspectés jouer un rôle clé dans la mise en place de cette activité. Cependant, l'expression des gènes au niveau du tissu immunitaire (incluant hémocytes et organes hématopoïétiques) semble stimulée par la présence de cette même bactérie.", "section_level": 3}, {"title": "Parasites.", "content": "Divers parasites d\"'A. vulgare\" ont été identifiés. Parmi ceux-ci, des nématodes de la famille des Aneylosiomidae (\"Agamonemaiodum armadillonis pillularis\", \"A. hospes\") et de la famille des Acuariidae (\"Acuaria spiralis\" dont l'hôte final est un gallinacé ou un colombiforme) et des diptères parasitoïdes de la sous-famille des Rhinophorinae.", "section_level": 3}, {"title": "Taxinomie.", "content": "Position systématique :", "section_level": 2}, {"title": "Perception par l'humain.", "content": "En raison de leur aspect insolite et non menaçant, des \"Armadillidium vulgare\" sont gardés comme animaux de compagnie dans certaines régions des États-Unis, généralement par des enfants. Chez les adultes, ils sont souvent considérés à tort comme nuisibles à l'intérieur des habitations. Garder un cloporte en tant qu'animal de compagnie demande de posséder un récipient humide et peu lumineux. Les possesseurs de mygales gardent parfois des cloportes comme compagnons de ces dernières au sein du même habitat. Ils sont aussi parfois utilisés pour nourrir des iguanes ou autres lézards, même si cette pratique n'est pas recommandée puisque les cloportes pourraient les rendre malades.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'armadille vulgaire, ou cloporte commun (\"Armadillidium vulgare\"), est une espèce de cloporte largement répandue en Europe. Il s'agit de l'isopode terrestre le plus étudié.", "tgt_summary": null, "id": 949051}
{"src_title": "Paraclet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "\"Paraclet\" (παράκλητος, \"Parakletos\" ; en latin \"Paracletus\") est un mot d'origine grecque qui signifie « celui qu'on appelle à son secours » (de παρακαλέω, « appeler auprès de soi»), ou « celui qui intercède », formant les substantifs « avocat », « défenseur », « intercesseur ».", "section_level": 1}, {"title": "Occurrences dans le Nouveau Testament.", "content": "La forme verbale παρακληθήσονται est utilisée dans Matthieu 5,4, dans le \"sermon sur la montagne\" : La forme nominale παράκλητος est utilisée six fois. Dans la première Epître de Jean 2,1, le terme est appliqué à Jésus et la Vulgate et toutes les versions française donnent à paraklêtos le sens d'« avocat » : Les cinq autres occurrences se situent dans le discours de l'adieu de l'Évangile de Jean. Le Paraklêtos y est déclaré être l'Esprit de vérité, l'Esprit Saint. Au, la traduction latine de Jérôme introduit, pour ces cinq occurrences, le néologisme \"paracletus\", qui dans certaines traductions est rendu par \"paraclet\".", "section_level": 1}, {"title": "Dans la tradition chrétienne.", "content": "Le paraclet est, chez les chrétiens, un des noms du Saint-Esprit. Ainsi, selon le catéchisme de l'Église catholique :. L’Église catholique romaine reprend la traduction latine de \"paracletus\" comme « avocat » ou « protecteur » envoyé par Dieu pour parler dans le cœur de l'homme, remplaçant avantageusement la présence physique du Christ sur Terre en donnant accès à sa parole pour tous les hommes. C'est ainsi que le péché contre la présence de Dieu qui nous protège nous prive de la miséricorde de Dieu, comme cela est explicité par Saint Matthieu 12:31 « C'est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné. 32 Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. ».", "section_level": 1}, {"title": "Dans le judaïsme.", "content": "\"Celui qui console\" existe aussi dans la tradition juive, et il est assimilé au Messie.", "section_level": 1}, {"title": "Chez les gnostiques.", "content": "Paraclet est le nom de l'un des éons de Valentin.", "section_level": 1}, {"title": "Dans le Montanisme.", "content": "Montanus (vers 173) affirma être l'organe en extase du paraclet. Selon lui, le Paraclet serait différent du Saint-Esprit qui serait descendu sur les apôtres.", "section_level": 1}, {"title": "Dans la tradition islamique.", "content": "\"Paraclet\" est un titre donné par certains musulmans à Mahomet. Il fait allusion au texte de l’Évangile selon Jean selon le principe coranique d'une annonce de la venue de Mahomet dans les textes chrétiens. Ce principe d'annonce dans les textes chrétiens est, entre autres, exprimé dans la sourate VII, au verset 157 : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit mentionné chez eux dans la Torah et l'Évangile.». Cette association au paraclet évangélique apparaît avant le milieu du de l'hégire. La question de l'assimilation de Mahomet au Paraclet est présente et a été réfutée dans le \"dialogue\" entre Timothée et le calife al-Mahdi. Ce terme \"paraclet\" a fait l'objet de deux. Le premier a détourné le terme syriaque \"mnahmana\" utilisée dans une adaptation \"très approximative du texte de Jean\". Dès le, ce terme est associé par Ibn Ishaq à Mahomet. La racine de ce mot \"nhm\" n'a pourtant avec celle \"hmd\" de Mahomet que deux lettres en commun dans un ordre différent. Cette interprétation s'est peu répandue au Moyen-Orient en raison du nombre de personnes parlant syriaque capable de \"dénoncer la confusion\" mais s'est répandu au Maghreb. Certains apologètes musulmans ont aussi transcrit le terme parakletos par le mot \"periklutos\", modifiant le sens original d'\"avocat\" en celui de \"loué\", le \"glorieux\", sens du terme \"Mohamed\" ou particulièrement Ahmad (Cor.LXI. 6.), en arabe. Ce dernier n'est devenu un des noms propre de Mahomet qu'après l'identification de Mahomet au paraclet. Cependant, il n'est jamais fait mention de ce terme dans les manuscrits de la Bible en langue grecque et une association de ces termes « reviendrait à traiter une langue indo-européenne (le grec) comme une langue sémitique » dans laquelle primeraient les consonnes et où les voyelles seraient variables, ce qui est inexact..", "section_level": 1}, {"title": "Dans la tradition baha'ie.", "content": "Selon l'exégèse autorisée des écrits saints baha'is par le \"Gardien de la Cause de Dieu\" (\"Valí 'Amr'ulláh\") Shoghi Effendi Rabbání (1897-1957), les allusions bibliques au \"Mont Paran\" et au \"Paraclet\" font référence à la révélation du prophète de l'islam. Dans ses ouvrages intitulés \"Javáhíru'l-Asrár\" (\"Joyaux des Mystères Divins\") et \"Kitáb-i-Íqán\" (\"Livre de la Certitude\") \"Bahá'u'lláh\" (1817-1892), qui est le prophète-fondateur de la foi bahá’íe, donne une explication des prophéties bibliques et coraniques visant à mettre en évidence l'unité fondamentale de tous les prophètes, comme autant de réapparitions de la même lumière divine se reflétant successivement dans différents miroirs. Et dans son ouvrage intitulée \"Lawḥ-i-Aqdas\" (\"épître la plus sainte\", surnommée \"épître aux chrétiens\"), il déclare ouvertement être le retour annoncé par Jésus de \"l'Esprit de Vérité\".", "section_level": 1}, {"title": "Dans le spiritisme.", "content": "Le \"paraclet\" est l'un des Esprits dont les déclarations reçues lors de séances spirites sont signées : L'Esprit de Vérité. Plusieurs de ces déclarations sont rapportées dans l'Évangile selon le spiritisme.", "section_level": 1}, {"title": "Divers.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'Abbaye du Paraclet.", "content": "Le Paraclet est le nom donné par Pierre Abélard au couvent, l'Abbaye du Paraclet, qu'il a établi près Nogent-sur-Seine dans le département de l'Aube.", "section_level": 2}, {"title": "L'Abbaye du Paraclet des Champs.", "content": "L'ancienne abbaye du Paraclet des Champs, située sur le territoire de la commune de Cottenchy, dans le département de la Somme, au sud d'Amiens, était une abbaye de moniales cisterciennes fondée au XIIIe siècle et désertée au XVIIe siècle à cause des invasions espagnoles.", "section_level": 2}], "src_summary": "Paraclet, du latin \"\", est un néologisme forgé par Jérôme de Stridon dans la traduction en latin de l'Évangile de Jean. Appliqué à l'Esprit Saint, ce mot a le sens de « défenseur », d'« intercesseur », de « consolateur ».", "tgt_summary": null, "id": 2005339}
{"src_title": "Gryponyx", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Le nom de genre \"Gryponyx\" est composé des mots du grec ancien « grypos », « crochet » et « onyx » « griffe », pour décrire la forme de ses griffes. Le nom d'espèce \"africanus\" indique l'origine africaine du fossile.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "L'holotype est référencé SAM-3357-59. Il s'agit d'un squelette post-cânien presque complet, incluant une partie de la colonne vertébrale, le bassin osseux et les quatre pattes. Le longueur totale de l'animal est estimée à environ.", "section_level": 1}, {"title": "Classification.", "content": "En 1911, Robert Broom, son inventeur, le considère comme un théropode. En 1932, Huene crée la famille des Gryponychidae au sein des Carnosauria pour y placer le genre type \"Gryponyx\" et le genre \"Aetonyx\". En 1976, Galton et M. A. Cluver mettent \"G. africanus\" en synonymie avec \"Massospondylus harriesi\". Cette dernière espèce est à son tour mise en synonymie en 1981 par Michael Cooper avec une espèce du Zimbabwe : \"Massospondylus carinatus\" (Galton considèrent par contre en 2014 que \"M. harriesi\" est un \"nomen dubium\". En 2004 également, C. Vasconcelos et Adam M. Yates, considèrent \"Gryponyx\" comme un genre distinct des autres sauropodomorphes basaux et revalident ainsi le genre. Ils pointent les autapomorphies suivantes : une longueur totale du premier métacarpien supérieure au maximum de sa largeur proximale et un tablier pubien long et étroit avec des marges latérales rectilignes. Ils définissent alors le genre comme le plus basal des massospondylidés. Lü Junchang et ses collègues confirment cette attribution en 2010. Adam M. Yates et ses collègues en 2009 placent \"Gryponyx\" dans une position un peu plus basale parmi les sauropodomorphes, dans une trichotomie avec les Massospondylidae et les Anchisauria, comme figuré dans leur cladogramme ci-dessous :", "section_level": 1}, {"title": "Autres espèces non valides.", "content": "Deux espèces supplémentaires de \"Gryponyx\" ont été décrites : Galton et Cluver (1976) ont mis \"G. taylori\" en synonymie avec \"Massospondylus harriesi\" et considéré \"G. transvaalensis\" comme un \"nomen dubium\". Les deux espèces \"G. taylori\" et \"G. transvaalensis\" sont attribuées par Michael Cooper en 1981 à \"Massospondylus carinatus\", tandis que Galton et Upchurch en 2004 les considèrent comme douteuses (\"nomen dubium\").", "section_level": 1}], "src_summary": "Gryponyx est un genre éteint de dinosaures, un sauropodomorphe basal. Il a été découvert dans le sud de l'État libre d'Afrique du Sud, dans la partie supérieure de la formation géologique d'Elliot datant du Jurassique inférieur (Hettangien-Sinémurien), c'est-à-dire il y a environ entre (millions d'années). ", "tgt_summary": null, "id": 2445505}
{"src_title": "Women of Liberia Mass Action for Peace", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "C'est sous le règne de Samuel Doe que l'identité tribale d'une personne détermine la façon dont elle est traitée. Doe favorise ceux qui partagent son identité tribale de Krahn. Si quelqu'un était indigène ou pauvre, il est méprisé par le gouvernement et ses partisans. Les signes d'une guerre imminente se multiplient. Cependant, les indigènes ne peuvent pas fuir le pays par manque de moyens. Cette division conduit au début d'une longue et sanglante guerre civile. Pendant la première guerre civile libérienne, la réalité de la vie des femmes n'est pas révélée. Gbowee mentionne que certains de leurs rôles consistent à cacher leurs maris et leurs fils aux soldats qui cherchent à les recruter ou à les tuer, à marcher des kilomètres pour trouver de la nourriture et de l'eau pour leurs familles, et finalement à savoir comment elles sont restées en vie afin qu'il reste quelque chose à construire lorsque la paix reviendrait. Et après avoir pris le pouvoir lors d'un coup d'État militaire en 1989, le président Charles Taylor lutte pour garder le contrôle du pays. En raison de l'importance croissante des identités tribales sous le règne de Doe, le Liberia est désormais un pays divisé par des factions rebelles. Les rebelles et l'administration de Taylor imposent un harcèlement et une violence sévère à la population du Liberia. L'année 2003 marque la quatorzième année de la deuxième guerre civile libérienne. De nombreux Libériens sont déplacés et perdent la vie. Pendant que les hommes participaient à la guerre, les femmes qui portent le fardeau de l'impact de la guerre. Les femmes libériennes endurent la douleur de voir leurs jeunes fils être enrôlés de force dans l'armée. Quelques jours plus tard, ces jeunes hommes reviennent dans le même village, drogués, et sont contraints d'exécuter les membres de leur propre famille. Les femmes doivent supporter la douleur de voir leurs jeunes filles... être utilisées comme esclaves sexuelles la nuit et comme combattantes le jour... les femmes doivent rester assises et regarder leurs maris, leurs pères être emmenés. Dans la plupart des cas, ces hommes sont en morceaux. Incapables de tolérer plus de combats ou de meurtres, un petit groupe de femmes libériennes prend une décision qui va finalement changer le pays. Ces femmes lancent une campagne qui appelle à la non-violence et à la paix. Leur chef, Leymah Gbowee, déclare qu'elles, en précisant que.", "section_level": 1}, {"title": "Accord de paix.", "content": "En 2003, pendant la seconde guerre civile libérienne, \"Women of Liberia Mass Action for Peace\", forcent la rencontre avec le président Taylor et lui font promettre de participer à des négociations de paix au Ghana. Deux cents femmes sont dans la salle, vêtues de blanc, monopolisant la conversation. Chaque fois que les négociateurs essaient de partir, les femmes menacent de se dénuder. Enfermés dans la pièce avec les femmes, les hommes essaient de sauter par la fenêtre pour échapper à la conversation. Mais les femmes persistent, organisant un sit-in à l'intérieur du palais présidentiel. Elles bloquent toutes les portes et les fenêtres et empêchent quiconque de quitter les négociation de paix sans une résolution. Les femmes du Liberia deviennent une force politique contre la violence et contre leur gouvernement. Leurs actions permettent de parvenir à un accord pendant les négociations de paix, qui sont au point mort. Les femmes peuvent instaurer la paix au Liberia après une guerre civile de 14 ans et ensuite contribuent à l'arrivée au pouvoir de la première femme chef d'État du pays, Ellen Johnson Sirleaf.", "section_level": 1}, {"title": "Documentaire.", "content": "\"Pray the Devil Back to Hell\" est un documentaire réalisé par Gini Reticker et produit par Abigail Disney. Le film décrit les actions de \"\". Le film est utilisé comme outil de sensibilisation dans les zones post-conflit comme le Soudan et le Zimbabwe, en mobilisant les femmes africaines pour qu'elles réclament la paix et la sécurité.", "section_level": 1}], "src_summary": "Women of Liberia Mass Action for Peace (français : l'action de masse des femmes du Liberia pour la paix) est un mouvement de paix lancé en 2003 par les femmes de Monrovia, Liberia. Organisé par Crystal Roh Gawding et les travailleurs sociaux Leymah Gbowee et Comfort Freeman, le mouvement débute malgré le fait que le Liberia ait des droits civils extrêmement limités. Des milliers de femmes musulmanes et chrétiennes de différentes classes sociales se mobilisent, organisent des manifestations silencieuses de non-violence, y compris une grève du sexe et menacent d'une malédiction.", "tgt_summary": null, "id": 1111914}
{"src_title": "INTERCAL", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Introduction.", "content": "INTERCAL a pour vocation d'être complètement différent de tout autre langage informatique. Les opérations courantes dans d'autres langages ont une syntaxe cryptique et redondante en INTERCAL. D'après le Manuel de Référence d'INTERCAL : Le Manuel de Référence d'INTERCAL contient de nombreuses instructions paradoxales, insensées, ou autrement humoristiques (à la manière du jeu Kamoulox): Le manuel contient également une \"amygdale\", comme expliqué dans cette note de bas de page: \"4) Comme tous les autres manuels de référence ont des annexes (appendices en anglais), il a été décidé que le manuel d'INTERCAL devrait contenir un autre type d'organe retirable.\" INTERCAL possède de nombreuses autres fonctionnalités prévues pour le rendre encore plus esthétiquement déplaisant au programmeur : il utilise des impératifs comme \"READ OUT\" \"(\"lit à voix haute\")\", \"IGNORE\", \"FORGET\" \"(\"oublie\")\", et des modificateurs comme \"PLEASE\" \"(\"s'il te plaît\")\". Ce dernier mot-clé fournit deux raisons au compilateur pour rejeter le programme : si \"PLEASE\" n'apparaît pas assez souvent, le programme est considéré comme insuffisamment poli, et le message d'erreur en fait part ; s'il apparaît trop souvent, le programme peut être rejeté pour cause d'obséquiosité. Bien que cette fonctionnalité existât dans le compilateur INTERCAL d'origine, elle n'était pas documentée. Le manuel d'INTERCAL donne des noms volontairement ridicules à tous les caractères ASCII non alphanumériques (à l'exception de l'esperluette, qui garde son nom anglais « ampersand » car, comme l'affirme le Jargon File, \"que pourrait-il bien exister de plus idiot?\") : les apostrophes et les guillemets sont des \"étincelles\" et des \"oreilles de lapin\" respectivement. L'opérateur d'assignation, représenté par un signe d'égalité (une \"demi-grille\" selon INTERCAL) dans de nombreux autres langages de programmation, est en INTERCAL une flèche gauche, \"←\", à laquelle on se réfère sous le nom de \"reçoit\", et est faite avec un \"angle\" et un \"ver\". L'implémentation originelle de Princeton utilisait des cartes perforées et le jeu de caractères EBCDIC. Afin de permettre à INTERCAL de fonctionner sur des ordinateurs utilisant l'ASCII, des substitutions durent être faites sur deux caractères : $ remplaça ¢ en tant qu'opérateur MINGLE \"(\"mélanger\")\", lequel \"représente le coût croissant du logiciel comparativement au matériel\", et? remplaça ∀ comme opérateur ou exclusif unaire pour \"exprimer correctement la réaction de l'individu moyen lors de sa première rencontre avec un ou exclusif unaire\". Dans les versions récentes de C-INTERCAL, les anciens opérateurs sont supportés en tant qu'alternatives ; et les programmes INTERCAL peuvent maintenant être encodés en ASCII, Latin-1, ou UTF-8. Le groupe de discussion Usenet alt.lang.intercal est dévoué à l'étude et à l'appréciation d'INTERCAL avec d'autres langages ésotériques. Bien que le langage soit intentionnellement obtus et bavard, INTERCAL est néanmoins Turing-complet : pour peu qu'il dispose d'assez de mémoire, INTERCAL peut résoudre n'importe quel problème qu'une machine de Turing universelle puisse résoudre. La plupart des implémentations d'INTERCAL le font très lentement. Un test de performance basé sur un crible d'Eratosthène, calculant tous les nombres premiers inférieurs à 65536, a été évalué sur un ordinateur Sun SPARCStation-1. En C, il fallut moins d'une demi-seconde ; le même programme en INTERCAL prit un peu plus de dix-sept heures. Il convient de noter qu'à peu près tous les langages de programmation autorisent des horreurs de notation aussi grandes ou pires que celles d'INTERCAL, comme le démontrent des concours comme l'International Obfuscated C Code Contest. Cependant, il s'agit généralement d'efforts intentionnels pour coder de manière illisible ce qui pourrait l'être de manière claire. Au contraire, la conception d'INTERCAL force quasiment tout code à être illisible. Selon le manuel d'INTERCAL, \"l'objectif en concevant INTERCAL était de n'avoir aucun antécédent\", à supposer ni en fonctionnalités de contrôle de flux, ni en opérateurs de manipulation de données. Les concepteurs ont presque réussi ; le seul antécédent connu est une instruction machine dans un ordinateur central BESM-6 soviétique, sorti en 1967, et qui est effectivement équivalente à l'opérateur SELECT d'INTERCAL.", "section_level": 1}, {"title": "Dialectes.", "content": "L'INTERCAL Woods–Lyon original était très limité dans ses capacités d'entrée/sortie : les seules entrées acceptables étaient des nombres épelés en toutes lettres, et la seule sortie possible était une version étendue des chiffres romains. Un peu plus tard, il y eut une 'implémentation Atari', au sujet de laquelle des notes sont fournies dans le manuel de référence d'INTERCAL ; elle \"diffère de la version originelle de Princeton principalement dans l'utilisation de l'ASCII plutôt que de l'EBCDIC'. La réimplémentation C-INTERCAL, disponible sur Internet, a rendu le langage plus populaire parmi les dévots de la programmation ésotérique. Le dialecte C-INTERCAL possède quelques différences par-rapport à l'INTERCAL original et introduit quelques nouvelles fonctionnalités, comme une commande codice_1 \"(\"arrive de\")\" et un moyen de réaliser de l'E/S de texte basé sur le Modèle de Texte de Turing. Les auteurs du C-INTERCAL ont également créé la variante TriINTERCAL, basée sur le système trinaire et en généralisant les jeux d'opérateurs d'INTERCAL. Une variante plus récente est Threaded Intercal, qui étend la fonctionnalité de COME FROM pour supporter le multithreading.", "section_level": 1}, {"title": "Syntaxe.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Structures de données.", "content": "INTERCAL-72 (la version originale d'INTERCAL) connaissait seulement quatre types, l'entier 16-bit (représenté par un codice_2, appelé un'spot'), l'entier 32 bits (codice_3, un 'double-spot'), le tableau d'entiers 16 bits (codice_4, une 'queue'), et le tableau d'entiers 32 bits (codice_5, un 'hybride'). Il y a 65535 variables disponibles de chaque type, numérotées de codice_6 à codice_7 pour les entiers 16 bits, en l'occurrence. Néanmoins, chacune de ces variables a sa propre pile sur laquelle elle peut être poussée ou reprise (STASHée et RETRIEVée, en terminologie INTERCAL), augmentant la possible complexité des structures de données (les versions plus modernes d'INTERCAL ont dans les grandes lignes conservé les mêmes structures de données, avec des modifications appropriées ; TriINTERCAL, qui modifie la base avec laquelle les nombres sont représentés, peut utiliser un type 10 trits plutôt qu'un type 16 bits, et le CLC-INTERCAL implémente nombre de ses propres structures de données, comme les 'classes et conférences', en faisant stocker plus d'information aux types de données de base plutôt que d'ajouter de nouveaux types.) Les tableaux sont dimensionnés en leur assignant un nombre comme s'ils étaient un type scalaire. Des constantes peuvent aussi être utilisées, et sont représentées par une codice_8 ('grille') suivie de la constante elle-même, écrite sous forme d'un nombre décimal ; seules les constantes entières de 0 à 65535 sont supportées.", "section_level": 2}, {"title": "Opérateurs.", "content": "Il y a seulement cinq opérateurs en INTERCAL-72 ; les implémentations diffèrent selon quel caractère représente quelle opération, et beaucoup acceptent plus d'un caractère, c'est pourquoi plus d'une possibilité est donnée pour de nombreux opérateurs. Contrairement à la plupart des autres langages, les opérateurs AND, OR, et XOR sont des opérateurs unaires, qui fonctionnent sur les bits consécutifs de leur argument ; le bit de poids fort du résultat est l'opérateur appliqué aux bit de poids fort et bit de poids faible de l'entrée, le second bit de poids fort du résultat est l'opérateur appliqué au premier et second bit de poids fort, le troisième bit de poids fort du résultat est l'opérateur appliqué au second et troisième bit de poids fort, et ainsi de suite. L'opérateur est placé entre le signe de ponctuation qui spécifie un nom de variable ou une constante et le nombre qui spécifie de quelle variable il s'agit, ou simplement à l'intérieur de marqueurs de regroupement (c'est-à-dire un caractère plus loin qu'il le serait dans des langages de programmation comme le C.) SELECT et INTERLEAVE (également connu sous le nom de MINGLE) sont des opérateurs binaires infixes ; SELECT prend les bits de sa première opérande qui correspondent aux bits à '1' de sa seconde opérande et supprime les bits qui correspondent à '0', décalant vers le bit de poids faible et remplissant avec des zéros (ainsi 51 (110011 en binaire) SELECT 21 (10101 en binaire) donne 5 (101 en binaire)); MINGLE alterne les bits de sa première et seconde opérande (de telle manière que le bit de poids faible de la seconde opérande soit le bit de poids faible du résultat). Il n'y a pas de précédence des opérateurs ; des marqueurs de regroupement doivent être utilisés pour expliciter la priorité dans les cas où elle serait ambigüe (les marqueurs de regroupement disponibles sont codice_9 ('étincelle') qui est à mettre en rapport avec une autre étincelle, et codice_10 ('oreilles de lapin') qui est à mettre en rapport avec d'autres oreilles de lapin ; le programmeur de l'utilisation de celles-ci de telle manière qu'elles rendent l'expression non ambigüe.)", "section_level": 2}, {"title": "Structures de contrôle.", "content": "Les commandes en INTERCAL commencent toutes par un 'identificateur de commande' ; en INTERCAL-72, ceci peut être codice_11, codice_12, ou codice_13, chacun desquels ayant la même signification en ce qui concerne le programme (mais l'utilisation de l'un d'entre eux en excès provoque le rejet du programme, une fonctionnalité non documentée d'INTERCAL-72 qui fut mentionnée dans le manuel du C-INTERCAL), ou bien par une forme inversée (avec codice_14 ou codice_15 ajouté à l'identificateur). Backtracking INTERCAL, une variante moderne, autorise également des variantes comme codice_16 (\"« peut-être »\", qui peut être combiné avec PLEASE ou DO) en tant qu'identificateurs de commande, ce qui introduit la notion de hasard. Avant l'identificateur, un numéro de ligne optionnel peut être donné (un entier encadré par des parenthèses) ; après l'identificateur, un pourcentage de chance que la ligne soit exécutée peut être donné au format codice_17, lequel prend par défaut la valeur 100 %. En INTERCAL-72, les structures de contrôle principales sont NEXT \"(\"suivant\")\", RESUME \"(\"reprend\")\", et FORGET \"(\"oublie\")\". codice_18 branche le programme à la ligne indiquée, en se souvenant de la ligne suivante qui aurait été exécutée s'il n'y avait pas eu ce NEXT sur la pile d'appel (d'autres identificateurs que DO peuvent être utilisés sur n'importe quelle commande, DO est simplement donné ici comme exemple) ; codice_19 supprime les entrées égales à \"expression\" du haut de la pile d'appel (ceci est utile pour éviter l'erreur qui survient autrement lorsqu'il y a plus de 80 entrées), et codice_20 supprime les entrées \"expression\" de la pile d'appel et branche le programme à la dernière ligne mémorisée. C-INTERCAL fournit aussi l'instruction codice_1, qui s'écrit codice_22 ; le CLC-INTERCAL et les versions les plus récentes du C-INTERCAL fournissent également des versions calculatoires de COME FROM (codice_23) et NEXT FROM, qui fonctionne comme COME FROM mais sauvegarde également une adresse de retour sur la \"PROCHAINE\" pile. Des moyens alternatifs d'affecter le flux du programme, disponibles à l'origine en INTERCAL-72, sont d'utiliser les instructions IGNORE et REMEMBER \"(\"souviens-toi\")\" sur des variables (ce qui permet que les écritures sur cette variable soient discrètement ignorées puis reprennent effet, de sorte que des instructions puissent être désactivées), et les instructions ABSTAIN \"(\"abstiens-toi\")\" et REINSTATE \"(\"réhabilite\")\" sur des lignes ou sur des types de commande, ce qui désactive la ligne ou la réactive respectivement.", "section_level": 2}, {"title": "Divers.", "content": "L'entrée (qui utilise l'instruction codice_24) et la sortie (qui utilise l'instruction codice_25) n'emploient pas le format habituel ; en INTERCAL-72, WRITE IN gère l'entrée d'un nombre écrit en toutes lettres en langue anglaise (comme SIX FIVE FIVE THREE FIVE), et READ OUT l'imprime en chiffres romains. Les versions plus récentes ont leur propre système d'E/S. Les commentaires peuvent être réalisés en utilisant les inverseurs d'identificateur de commande NOT ou N'T ; ceux-ci provoquent l'abstention d'exécution (ABSTAIN) de ces lignes de sorte qu'elles n'ont pas d'effet (une ligne peut être en abstention même si elle ne possède pas une syntaxe valide ; les erreurs de syntaxe surviennent à l'exécution, et seulement à ce moment-là quand la ligne n'est pas en abstention.).", "section_level": 2}, {"title": "Hello, world.", "content": "Le programme \"Hello, world!\" traditionnel démontre combien INTERCAL est différent des langages de programmation standard. En C, il ressemble à ceci : int main() Le programme équivalent en C-INTERCAL est plus long et plus difficile à lire: DO,1 ← #13 PLEASE DO,1 SUB #1 ← #238 DO,1 SUB #2 ← #108 DO,1 SUB #3 ← #112 DO,1 SUB #4 ← #0 DO,1 SUB #5 ← #64 DO,1 SUB #6 ← #194 DO,1 SUB #7 ← #48 PLEASE DO,1 SUB #8 ← #22 DO,1 SUB #9 ← #248 DO,1 SUB #10 ← #168 DO,1 SUB #11 ← #24 DO,1 SUB #12 ← #16 DO,1 SUB #13 ← #162 PLEASE READ OUT,1 PLEASE GIVE UP En INTERCAL-72, le programme équivalent n'est pas possible étant donné que cette version du langage ne peut produire de sortie qu'en chiffres romains.", "section_level": 1}, {"title": "Abandonnez toute santé mentale.", "content": "Dans l'article « A Box, Darkly: Obfuscation, Weird Languages, and Code Aesthetics », INTERCAL est décrit sous le titre « Abandonnez toute santé d'esprit, vous qui entrez ici : INTERCAL ». Le compilateur et la stratégie de commentaire sont parmi les fonctionnalités « étranges » décrites :", "section_level": 1}], "src_summary": "INTERCAL est une parodie de langage de programmation, et la référence canonique des langages de programmation exotiques. Ce langage a été créé par Don Woods et James M. Lyon, deux étudiants de l'Université de Princeton, en 1972. Il tourne en dérision certains aspects des langages de programmation de l'époque, ainsi que la prolifération des propositions de construction de langage et de notation dans les années 1960. En conséquence, son humour peut paraître plutôt désuet pour des lecteurs modernes ayant grandi avec le C ou le Java. Selon le manuel original des auteurs : Il existe actuellement deux versions maintenues d'INTERCAL : C-INTERCAL (maintenu par Eric S. Raymond), et CLC-INTERCAL (maintenu par Claudio Calvelli).", "tgt_summary": null, "id": 1901702}
{"src_title": "Ton (musique)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Terminologie.", "content": "À l'Eucharistie on a donné divers noms, par exemple : « le repas du Seigneur, la fraction du pain, la sainte cène, la cène, la sainte communion, la divine liturgie, la messe ». Le terme le plus antique est la « fraction du pain », étant employé trois fois dans le Nouveau Testament, et en plus quinze fois comme verbe. Ce geste rituel du repas juif est dès ce moment entendu en un sens chrétien, comme un renvoi à la Cène. L’Eucharistie est aussi communément appelée « communion » au corps du Christ. L'Eucharistie est aussi appelée le « Saint-Sacrement », étant elle le sacrement par excellence, et ce terme est employé, par métonymie, pour désigner le pain et le vin consacrés qui deviennent respectivement le corps et le sang du Christ et qui s'applique particulièrement aux hosties consacrées conservées dans le tabernacle ou exposées à l'adoration eucharistique des fidèles dans un ostensoir. Le même mot « eucharistie » peut donc recouvrir plusieurs significations : la messe en tant que célébration, la communion, c'est-à-dire le fait de recevoir et consommer une hostie consacrée, le Saint-Sacrement, c'est-à-dire les hosties consacrées elles-mêmes, et l'action de grâce, c'est-à-dire le fait de remercier Dieu, tout particulièrement après la communion. L'utilisation de ces différents termes plus spécifiques diminue les risques de confusions.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines et fondements bibliques.", "content": "Le dernier repas de Jésus, appelé la Cène, est mentionné dans les trois Évangiles synoptiques, c'est-à-dire ceux selon Matthieu, Marc et Luc. Il est également présent dans la Première épître aux Corinthiens. C'est pendant ce repas que Jésus institue l'Eucharistie : en prenant du pain il dit : « Ceci est mon corps »; en prenant la coupe il dit : « Ceci est la coupe de mon sang »; et il demande à ses disciples de faire cela en sa mémoire. De son côté, l'Évangile selon Jean, qui mentionne ce repas (Jn 13,2.23), ne fait allusion qu'ailleurs à la célébration eucharistique des chrétiens de l'Église primitive, particulièrement dans le chapitre 6 où un discours de Jésus sur le pain de la vie est rapporté, mais aussi dans d'autres passages. Ainsi, dans la tradition chrétienne, l'Eucharistie fut instituée par Jésus-Christ le soir du Jeudi saint au cours d'un repas qui, selon les synoptiques, était un repas pascal, mais qui, selon l'Évangile de Jean, fut célébré le jour avant la fête juive de Pessa'h.", "section_level": 2}, {"title": "Eucharistie dans l'Église primitive.", "content": "Le repas eucharistique est répété par le Christ ressuscité devant les pèlerins d’Emmaüs et la fraction du pain devient une pratique régulière de l’Église primitive. Le \"Didachè\" est un document du christianisme primitif qui inclut des instructions sur le Baptême et l'Eucharistie. Il est daté de la fin du.", "section_level": 2}, {"title": "Autres origines.", "content": "Pour Étienne Nodet et J. Taylor, l'origine du baptême et de l'Eucharistie Cependant Simon Claude Mimouni estime que l'hypothèse tendant à voir dans l'essénisme l'origine idéologique du christianisme « ne mérite guère d'être prise en considération » car, selon lui, « elle ne repose sur aucune source ».", "section_level": 2}, {"title": "Aspect sacramentel et liturgique de l'Eucharistie.", "content": "La célébration eucharistique superpose généralement trois aspects importants de la vie spirituelle :", "section_level": 1}, {"title": "Mémorial du sacrifice du Christ.", "content": "Cette liturgie a pour finalité de manifester, concrètement et dans l’instant présent, la présence éternelle du sacrifice du Christ. La messe, en tant que célébration liturgique, peut se définir comme étant la participation de l’Église au sacrifice rédempteur de la nouvelle et éternelle Alliance, que le Christ offre à son père, dans la consécration du pain en son corps et du vin en son sang. Pour l'Église catholique l’Eucharistie est le mémorial de la Pâque du Christ, l’actualisation et l’offrande sacramentelle de son unique sacrifice, dans la liturgie de l’Église qui est son Corps. Le mémorial n’est pas seulement le souvenir des événements du passé, car ils deviennent d’une certaine façon présents et actuels. Quand l’Église célèbre l’Eucharistie, elle fait mémoire de la Pâque du Christ, et celle-ci devient présente le sacrifice que le Christ a offert une fois pour toutes sur la Croix demeure toujours actuel. L’Eucharistie est donc un sacrifice parce qu’elle représente (rend présent) le unique sacrifice de la croix, parce qu’elle en est le mémorial et parce qu’elle en applique le fruit. Le prêtre et la victime du sacrifice sont un seul et même Christ, à la différence que l’Eucharistie est offerte de manière non sanglante. En évoquant cette présence du Christ éternel, la messe catholique est célébrée \"Ad laudem et gloriam nominis sui, ad utilitate quoque nostram, totiusque ecclesiae suae sancte\" (« Pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien, et celui de toute sa sainte église ») : comme une action de grâce et de louange à Dieu, qui a sa légitimité propre, mais également comme offrande propitiatoire, c’est-à-dire qui permet d’introduire les demandes de l’assemblée auprès de Dieu, d’une manière qui lui rappelle son engagement à agir favorablement pour le salut spirituel de son peuple.", "section_level": 2}, {"title": "Consécration.", "content": "Les Évangiles synoptiques rapportent le récit d'Institution. Au sein de plusieurs confessions religieuses, dont l'Église catholique, ce récit est prononcé par le prêtre ou le pasteur lors de toute célébration eucharistique. Ce récit est composé des paroles suivantes : Dans la messe catholique, l’actualisation du sacrifice se traduit par la consécration du pain et du vin, qui deviennent le corps et le sang du Christ ; cette transformation porte le terme de transsubstantiation (le pain et le vin changent de \"substance\" tout en conservant leurs caractéristiques physiques ou « espèces »). Sur le plan liturgique, la messe trouve son accomplissement dans le mémorial eucharistique et la prière d’épiclèse, son sommet dans la doxologie finale accompagnée de l’élévation, et sa conclusion dans la communion sacramentelle du prêtre aux deux espèces, de sorte que, par cette dernière, l’Église reçoive la communication du Saint-Esprit en vue de l’édification de son unité par la rémission des péchés. Selon l'Église catholique, la présence eucharistique du Christ commence au moment de la consécration et dure aussi longtemps que les espèces eucharistiques subsistent. Le Christ est tout entier présent dans chacune des espèces et tout entier dans chacune de leurs parties, de sorte que la fraction du pain ne divise pas le Christ. Toutefois, le récit de l'Institution est absent dans le rite de l'Église assyrienne d'Orient lorsque est fait usage de l'anaphore d'Addaï et Mari ou dans les rites décrits dans la Didaché et dans la Première Apologie de Justin.", "section_level": 2}, {"title": "Communion.", "content": "Le sacrement de l'Eucharistie est appelé aussi la communion, parce que les fidèles sont conviés à partager le corps et le sang du Christ sous la forme du pain et du vin. Il ne peut pas y avoir de messe sans communion, puisque le prêtre communie nécessairement, mais la communion des fidèles n’est pas obligatoire. Inversement, la communion est possible en dehors de la messe (par exemple, pour les malades), mais les espèces sont nécessairement consacrées au cours d’une messe. Selon la doctrine de l'Église catholique, seuls ceux qui sont en état de grâce, c'est-à-dire sans aucun péché mortel, peuvent recevoir l'Eucharistie. Basé sur 1 Corinthians 11: 27-29, il affirme ce qui suit: \"Celui qui a conscience d’avoir commis un péché mortel ne doit pas recevoir la Sainte Communion, même s’il éprouve une grande contrition, sans avoir préalablement reçu l’absolution sacramentelle\". Ainsi on distingue la communion de l'Eucharistie : l'expression de « ministre de l'Eucharistie » ne peut être attribuée d'une manière appropriée qu'au seul prêtre, mais le diacre et même des laïcs peuvent être des « ministres de la sainte communion ». L'Eucharistie est un sacrement, autrement dit le signe visible d’une réalité spirituelle : l’effet que la Passion du Christ a produit dans le monde, le sacrement de l’Eucharistie le produit dans l’homme. D'après la doctrine, l’Eucharistie nourrit et fait grandir dans le fidèle suffisamment disposé les « vertus théologales », c’est-à-dire celles dont la croissance ne dépend pas de l’action de l’homme, mais de l’œuvre de Dieu : la foi, l’espérance et la charité.", "section_level": 2}, {"title": "Aspects pratiques.", "content": "Dans les liturgies d'Occident (et contrairement aux liturgies orientales, qu'elles soient catholiques ou orthodoxes), l’hostie qui est consacrée est un pain fait de farine de blé sans levain. Aussi, les hosties se conservent bien et prennent peu d’espace. Depuis plusieurs siècles, l’Église catholique utilise du vin blanc, le vin rouge risquant de tacher les linges blancs. La communion est valable sous l’une ou l’autre des espèces, ou sous les deux, et peut toujours être effectuée sous chacune de ces trois formes. Concrètement, pour des raisons pratiques, la communion se limite usuellement au pain, sous forme d’hostie. La communion au sang du Christ, sous forme de vin, est plus compliquée et soulève des questions d’hygiène (boire avec le calice les uns après les autres). Il existe aussi la communion par « intinction », pour laquelle le prêtre trempe une partie de l'hostie dans le « précieux sang » et dépose aussitôt cette hostie sur la langue du communiant. La communion sous l'« espèce » (sous la forme, l'apparence) du vin est rétablie pour les fidèles dans certaines cérémonies à caractère particulièrement exceptionnel (mariage, confirmation, etc.). Après la communion, le prêtre doit finir le vin consacré, et procéder à une purification des récipients vides pour en éliminer les traces de matière consacrée. S’il reste des hosties, elles peuvent être placées dans un ciboire recouvert enfermé dans le tabernacle. Excepté dans une petite boîte (la custode réalisée généralement dans un métal précieux) spéciale pour la communion des malades ou le Saint-Sacrement destiné à l’adoration, il est rigoureusement prohibé de faire sortir une hostie consacrée de l’église où elle se trouve. Si le prêtre ne peut placer les hosties consacrées dans le tabernacle, il faut qu’il les consomme (ou les fasse consommer à des fidèles).", "section_level": 2}, {"title": "Aspect théologique de l'Eucharistie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le pain de vie dans l’Évangile.", "content": "L’Eucharistie est à la fois un sacrement et un sacrifice. Le « Discours du Pain de Vie » (Évangile selon Jean, 6, 30-40) indique la signification et l’importance de l’Eucharistie dans la vie chrétienne : L’Eucharistie est à la fois un repas, commémorant la Sainte Cène du Jeudi Saint et anticipant le « banquet des noces de l’Agneau » promis dans le livre de l’Apocalypse, les orthodoxes, les églises anglicanes, et luthériennes, le mémorial ou l’actualisation de l’unique sacrifice du Christ, qui a offert son corps et versé son sang sur la croix.", "section_level": 2}, {"title": "Transsubstantiation, consubstantiation, présence spirituelle.", "content": "Lisant les paroles de l'institution à la lumière du discours du pain de vie, les Églises catholiques et orthodoxes professent la présence réelle du Christ, en son corps et son sang, sous les apparences (« espèces ») du pain et du vin, la Transsubstantiation. Les luthériens parlent de Consubstantiation, ce qui implique la présence corporelle du Christ dans le sacrement. Cette présence corporelle est rendue possible par la descente du corps glorifié dans les éléments mais n'implique pas de transformation des espèces en chair et en sang. Par ailleurs, Luther rejette l'idée d'un sacrifice inhérent à l'Eucharistie qui est pour lui une action de grâce, un acte joyeux et reconnaissant où le pain et le vin ne portent pas la présence du Christ. Les protestants réformés, disciples de Calvin, estiment que ces notions de présence corporelle constituent, qui « trahit un manque de foi » : « parce que l'on ne croyait plus au miracle de la foi saisissant le Christ et la réalité spirituelle, on a voulu le faire descendre dans les éléments de la sainte Cène, de façon magique et matérielle. On a cherché à toucher le Christ, ne pouvant monter au Ciel pour l'atteindre. [...] On s'est arrêté à l'élément corruptible : on en a fait une idole. Pourtant Calvin affirme, comme les catholiques et les luthériens, l'union réelle et substantielle du croyant avec le Christ lors de l'Eucharistie. Il affirme la présence réelle de Jésus de manière spirituelle dans l'assemblée lors de la Cène : De manière beaucoup plus radicale, Zwingli, et aujourd'hui une bonne partie des évangéliques, considèrent que le sacrifice du Christ a eu lieu une fois pour toutes et l'Eucharistie n'en est que le mémorial du sacrifice.", "section_level": 2}, {"title": "Historique et controverses.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Au Moyen Âge.", "content": "La question de la « présence réelle » du corps et du sang du Christ est soulevée dès le Moyen Âge. Les réalistes, qui défendent cette idée (comme Paschase Radbert dans son \"De partu Virginis\") se voient opposer les résistances des symbolistes (comme Ratramne de Corbie). Le débat se durcit au. Bérenger de Tours affirme, en se référant à saint Augustin, qu’une présence « intellectuelle » s’ajoute au pain et au vin sans se substituer à eux. Il trouve l’opposition de théologiens comme Lanfranc de Pavie (vers 1010-1089) et Hildebert de Lavardin (1056-1133), qui défendent l’idée d’un changement de substance : la « transsubstantiation » telle qu’on l’appelle à partir du. Au concile de Latran (1215), la présence réelle est pour la première fois proclamée lors d'un concile, sous la forme du dogme de la transsubstantiation, en employant le terme aristotélicien de substance. Thomas d'Aquin précise le dogme dans sa \"Somme Théologique\". Au naît la fête du « Corps du Christ » ou « Saint-Sacrement ». L’office en est composé par Thomas d'Aquin, et alors seulement est généralisée la pratique d’élever l'hostie et le calice pour les montrer aux fidèles. Cette place croissante se traduit aussi dans les hérésies, par l’excès (hosties magiques) comme par la contestation (pétrobusiens, cathares, lollards, hussites).", "section_level": 2}, {"title": "Au moment de la Réforme.", "content": "Le concile de Trente a réaffirmé pour l’Église catholique le dogme de la transsubstantiation, en réaction contre les thèses protestantes qui étaient discutées à cette époque. Ce concile précise : Au moment de la Réforme protestante, l’aspect sacrificiel de la messe a été rejeté par certains réformateurs. Le dogme a été contesté et la célébration dominicale a pris un sens plus ou moins différent dans les diverses confessions protestantes. D’autres, comme Laurentius Petri (Suède) et Thomas Cranmer (Angleterre) l’ont bien conservé et enseigné. Les luthériens ont gardé l’essentiel de la liturgie catholique mais ont redéfini le dogme, parlant de consubstantiation (sous l’apparence du pain et du vin, il y a simultanément la réalité du corps du Christ et du pain, respectivement du sang du Christ et du vin). À la suite de Zwingli notamment, les premiers réformés ont contesté plus radicalement la messe, l’Eucharistie, n’y voyant qu’un geste symbolique ; dès lors, la lecture et l’explication de la Parole de Dieu (la Bible) prit une place beaucoup plus centrale dans la célébration dominicale. La « Sainte Cène » (du grec κοινός / \"koinos\", « commun », d’où : repas pris en commun ou du latin \"cena\", repas du soir) n’est pas célébrée tous les jours, ni même tous les dimanches. Jean Calvin, pour sa part, et les Églises réformées et évangéliques qui le suivent, confessent dans le sacrement la présence réelle du Christ qui le préside, mais sur un mode spirituel (par l’action du Saint-Esprit) et non pas matériel. Les Églises réformées, de nos jours, ont augmenté la fréquence de la célébration de la Cène et certaines tendent vers une célébration hebdomadaire. Les Églises héritières de la Réforme protestante affirment généralement l'historicité de leur position, s'appuyant sur Béranger de Tours ou Ratramne de Corbie.", "section_level": 2}, {"title": "Eucharistie et œcuménisme aujourd’hui.", "content": "Dans toutes les confessions chrétiennes, on perçoit mieux aujourd’hui le lien avec les traditions juives de reconnaissance envers les œuvres de Dieu, et particulièrement dans les bénédictions pendant le repas, notamment celle du chabbat (pain et vin). Cette origine commune et d'intenses discussions théologiques ont permis de remettre en perspective les pratiques de chacun. Un document essentiel fut publié en 1982, par la commission théologique du Conseil œcuménique des Églises (Foi et Constitution), à laquelle toutes les Églises et communautés chrétiennes participent ; le document s'intitule \"Baptême, Eucharistie, ministère\".", "section_level": 2}, {"title": "Catholicisme et orthodoxie.", "content": "Catholiques et orthodoxes partagent la même doctrine au sujet de l’Eucharistie et reconnaissent mutuellement la validité de sa célébration dans l’une et l’autre Église. Il y a des différences dans la liturgie (communion sous une ou sous deux espèces, etc.) et dans les formes de dévotion (processions du Saint-Sacrement : pratique courante dans le catholicisme, non dans l’orthodoxie), ainsi que dans le vocabulaire (les catholiques parlent plutôt de « sacrement », les orthodoxes de « mystère »). L’intercommunion est possible dans les cas de nécessité exprimés dans le canon 844 du droit canon de l’Église romaine.", "section_level": 3}, {"title": "Réforme.", "content": "De même chez les protestants, et malgré des divergences secondaires, les réformés et les luthériens sont, en Europe du moins, en pleine communion, et partagent sans problème l’Eucharistie et leurs pasteurs. En revanche, le désaccord est profond entre les catholiques et orthodoxes d'une part, et les protestants d'autre part, et les termes utilisés n’ont pas toujours la même signification.", "section_level": 3}, {"title": "Les points de désaccord.", "content": "La question de la présence réelle (dans le sens où la célébration affecte la substance du pain et du vin, donc plus exactement la question de la transsubstantiation) demeure un point d’achoppement majeur, étayé par des conception divergentes de la prêtrise, avec des conséquences multiples qui rendent inconcevable pour l’Église catholique romaine l’intercommunion entre protestants d’une part et catholiques et orthodoxes de l’autre. Même si la recherche actuelle des théologiens permet d'envisager de nouvelles manières de rendre compte d'un mystère, on bute sur des difficultés quasi insurmontables en raison des formulations médiévales héritières de la métaphysique classique. Dans plusieurs pays, les divergences n'empêchent pas des actions communes, ainsi que des prières communes, sans célébration du sacrement de l'Eucharistie. La semaine de l'unité en janvier permet chaque année des échanges de chaire entre communautés, des moments de prière en commun, et des rapprochements. De plus, des divergences au sujet du sacerdoce (sacerdoce ministériel réservé aux hommes ou non, qui doivent être prêtres ordonnés ou non) et de l'organisation ecclésiastique (succession apostolique) élargissent le fossé sur la question de la présidence du sacrement.", "section_level": 3}, {"title": "Écrits.", "content": "Jean-Paul II, pape de 1978 à 2005, a été canonisé en 2014. Commentaire selon Jean (6, 51-58)", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "Marc-Antoine Charpentier a célébré à de nombreuses reprises ce point culminant de la liturgie catholique. Vers la fin des années 1670, une \"Prose du Saint Sacrement\" H.14 pour 3 voix, 2 dessus instrumentaux, et basse continue. Il compose en outre 2 \"Symphonies pour un reposoir\" H.508, pour cordes et H.515, pour cordes et basse continue (début 1670). En 1682, il compose \"Pour un reposoir : Ouverture dès que la procession parait\" H.523, pour flûtes, cordes, et basse continue. Vers 1690, il compose un grand motet pour solistes, chœur, 2 flûtes, et basses continue, \"Pour le Saint Sacrement, au reposoir Oculi omnium\" H.346. Il compose à la même date un \"Motet du Saint Sacrement, pour un reposoir\" H.348, pour 3 voix, 2 dessus instrumentaux, et basse continue. L\"'Hymne du Saint Sacrement\" H.64, pour solistes, chœur, flûtes, cordes, et basse continue date de la fin des années 1680. Plus tard vers 1695, il met en musique \"Pour la seconde fois que le Saint Sacrement vient au même reposoir\" H.372,pour solistes, chœur, cordes, et basse continue. Michel-Richard de Lalande compose un \"Motet à 2 voix pour Le Saint Sacrement\" S 91\".\" Louis-Nicolas Clérambault \"compose autour de 1700\" douze \"Motets pour Le Saint Sacrement,\" respectivement opus 66, 67, 68, 83, 84, 85, 86, 87, 106, 110, 128 er 131.", "section_level": 1}], "src_summary": "En musique, le ton est le plus grand des intervalles conjoints de l'échelle diatonique naturelle. C'est aussi un synonyme de :", "tgt_summary": null, "id": 414694}
{"src_title": "Arthur Schnitzler", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Arthur Schnitzler naît à Leopoldstadt, de Vienne. Il est d'origine juive par ses parents : sa mère, née Luise Markbreiter (1838–1911), et son père, (1835–1893), qui est un laryngologue réputé. Les comédiens et cantatrices qui constituent la plupart de la clientèle de celui-ci donnent très tôt au jeune Arthur le goût du théâtre. À treize ans déjà, il a écrit près de vingt pièces de théâtre dans différents genres. Il deviendra médecin à 23 ans et bientôt laryngologue lui aussi, au sein d'une famille de médecins : son frère Julius devient chirurgien, sa sœur Gisela épouse un médecin (Markus Hajek) ; le grand-père maternel (Philipp Markbreiter) était médecin et dirigeait une revue médicale. Seul, le grand-père paternel, Josef Schnitzler. De 1879 à 1882, il étudie à la Faculté de médecine, tout en accomplissant un travail éditorial (rémunéré 20 gulden par mois) dans la revue médicale de son père. En 1882-1883, il accomplit un. Il obtient son doctorat de médecine en 1885. En 1886, où il rencontre Olga Waissnitz qui l'encourage dans ses débuts littéraires. Il commence de publier dans des revues des poèmes et de brefs textes en prose. Après plusieurs emplois (1887-1888) dans différents services (neurologie, psychiatrie, dermatologie et maladies vénériennes, chirurgie) et un stage de laryngoscopie à Berlin, il entre en septembre 1888.. Durant son emploi comme assistant en psychiatrie (service du Professeur Meynert) en novembre 1886, il a rendu compte. À la mort de son père, qui survient le 2 mai 1893, à l'âge de cinquante-huit ans,, il achète une bicyclette qui va représenter une nouvelle liberté pour lui. Il voyage (pour des randonnées à pied ou à bicyclette) en Autriche, en Allemagne, en Suisse et Italie du Nord, souvent en compagnie d'amis comme Beer-Hofmann et Hofmannsthal. Les femmes occupent une très grande place dans sa vie : Olga Waissnix (1862-1897), Marie Reinhard (1871-1899), Olga Gussmann (1882-1970) [qu'il épouse en 1903]. En 1928, à la suite d'un mariage malheureux, sa fille Lili se suicide à 18 ans à Venise. Arthur Schnitzler mourra le 31 octobre 1931 à Vienne d'une hémorragie cérébrale. Il est enterré au « cimetière central » de Vienne.", "section_level": 1}, {"title": "Aspects de l'œuvre.", "content": "Arthur Schnitzler est l'auteur de pièces de théâtre, de nouvelles et de romans. Les sujets qu'il traite sont souvent sentimentaux. La complexité psychologique de ses personnages le rapproche de la psychanalyse. Freud disait d'ailleurs :. Parmi les premiers psychanalystes, Theodor Reik est l'auteur d'une étude en psychanalyse appliquée sur \"Arthur Schnitzler als Psycholog\" (1913). Certaines de ses pièces et de ses nouvelles le firent avoir affaire à la censure en raison de thèmes abordés comme la sexualité, l'antisémitisme ou la critique de l'Armée (\"Le Sous-lieutenant Gustel\"). Sa pièce \"La Ronde\" (\"\"), écrite en 1896, déclencha un scandale à sa première représentation en 1921 à Berlin et donna lieu à un procès. Jacques Le Rider le situe dans « le groupe Jeune Vienne » dont font également partie Hugo von Hofmannsthal et Stefan Zweig. Il estime que, qui, fut.", "section_level": 1}, {"title": "Réception.", "content": "Selon Isa Schwentner, professeur de germanistique à l'université de Vienne,. En France, l'œuvre théâtrale d'Arthur Schnitzler est moins connue — mis à part \"La Ronde\" — que les nouvelles de l'écrivain :, interroge Heinz Schwarzinger en 1989.
L'étude de Karl Zieger montre que la reconnaissance de l'auteur Arthur Schnitzler en France. C'est à partir des années 1980 que Schnitzler commence d'être abondamment traduit, estime Jacques Le Rider dans un compte-rendu de l'ouvrage de Zieger qui, selon lui, est destiné à devenir non seulement, mais également un ouvrage. Le Rider considère que la découverte par le public français de l'importance de l'œuvre d'Arthur Schnitzler depuis les années 1980 coïncide avec celle de la « modernité viennoise », à l'occasion par exemple de l’exposition « L’Apocalypse joyeuse » du Centre Pompidou. Parmi les auteurs autrichiens les plus connus, Arthur Schnitzler ne serait plus à présent.", "section_level": 1}, {"title": "Adaptations.", "content": "Les œuvres de Schnitzler ont fait l'objet de plusieurs adaptations, principalement cinématographiques :", "section_level": 1}, {"title": "Divers.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "« schnitzlérien ».", "content": "L'adjectif associé à son œuvre et à sa pensée est « schnitzlerien » ou « schnitzlérien ».", "section_level": 2}, {"title": "Descendance.", "content": "Arthur Schnitzler est le grand-père de l'écologiste et du violoniste Michael Schnitzler.", "section_level": 2}], "src_summary": "Arthur Schnitzler, né le à Vienne, où il meurt le, est un écrivain et médecin autrichien. Il est l'un des auteurs les plus importants de la littérature de langue allemande de la première moitié du en Autriche-Hongrie.", "tgt_summary": null, "id": 1135865}
{"src_title": "Eberhard Diepgen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse et débuts en politique.", "content": "Il grandit dans le quartier de Berlin-Wedding et passe son Abitur en 1960. Il s'inscrit alors à l'université libre de Berlin (FUB) pour y étudier le droit. L'année 1962 est celle de son engagement politique : il rejoint la CDU et le Cercle des étudiants chrétiens-démocrates (RCDS). Il devient l'année suivante président de la commission générale des étudiants (AStA) de la FUB. C'est au cours de ses études qu'il fait la connaissance de Klaus-Rüdiger Landowsky, plus tard perçu comme son éminence grise.", "section_level": 1}, {"title": "Ascension dans la CDU ouest-berlinoise.", "content": "Ayant passé son premier examen juridique d'État en 1967, il se rapproche de Peter Lorenz, devenu président de la CDU de Berlin-Ouest en 1969. Ainsi, en, il est élu à 29 ans membre de la Chambre des députés de Berlin, puis il intègre le comité directeur régional du parti. Pour ce premier mandat, il préside la commission de l'Éducation. Il réussit son second examen juridique d'État l'année suivante et devient alors avocat. Réélu député en 1975 et 1979, il est choisi comme président du groupe parlementaire en. À la suite des élections du 10 mai 1981, qui donnent à sa formation une très forte majorité relative, il est reconduit dans ses fonctions, puis nommé vice-président régional de la CDU sous l'autorité de Richard von Weizsäcker. Lors d'un congrès convoqué en, il prend la suite de ce dernier dans les fonctions de président de la fédération CDU de Berlin-Ouest.", "section_level": 1}, {"title": "Bourgmestre-gouverneur de Berlin.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cinq ans en coalition avec les libéraux.", "content": "Après que Weizsäcker a été choisi par Helmut Kohl comme candidat à la présidence fédérale, il est choisi pour prendre sa succession au détriment de Hanna-Renate Laurien, soutenue par Kohl. Le, à 42 ans, Eberhard Diepgen est investi bourgmestre-gouverneur de Berlin-Ouest. Il maintient alors au pouvoir la « coalition noire-jaune » formée avec le Parti libéral-démocrate (FDP). C'est la seule fois depuis la fin de la guerre que deux chrétiens-démocrates se succèdent à la tête du gouvernement berlinois. À l'occasion des élections du, il conduit la campagne de la CDU et parvient à sécuriser la première place de son parti, avec 46,4 % des voix et 69 députés sur 144. Ce recul d'un point et demi est compensé par la progression de l'ordre de deux points et demi du FDP. En conséquence, est formé son deuxième gouvernement le 18 avril. Lors d'un remaniement orchestré le, il promeut la sénatrice à l'Éducation Hanna-Renate Laurien bourgmestre, c'est-à-dire numéro deux de l'exécutif. C'est la première fois qu'une femme atteint un tel niveau de responsabilités à Berlin-Ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Court intermède dans l'opposition.", "content": "Candidat à un troisième mandat, il subit un sérieux revers aux élections du. Avec seulement 37,7 % des suffrages, la CDU recule de plus de huit points et devance le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) de seulement 0,4 points. Ce score est le plus mauvais depuis vingt-cinq ans. Pire, son partenaire du FDP échoue à franchir la barre des 5 %, privant Diepgen de toute majorité. Face à lui, le social-démocrate Walter Momper parvient à former une « coalition rouge-verte » avec la Liste alternative pour la démocratie et la protection de l'environnement (AL). Il doit donc quitter ses fonctions le 16 mars, reprenant son poste de président du groupe parlementaire.", "section_level": 2}, {"title": "Dix années de grande coalition.", "content": "Avec la chute du Mur de Berlin et ses bouleversements, des élections anticipées sont convoquées dans la ville réunifiée le. Bien que les chrétiens-démocrates totalisent 40,4 % des voix, soit 101 sièges sur 241, et que les libéraux-démocrates soient de retour à la Chambre des députés, une réédition de la coalition noire-jaune serait minoritaire, à deux sièges. La gauche ne pouvant s'unir, Eberhard Diepgen fait le choix de constituer une « grande coalition » avec le SPD, une première depuis près de trente ans. À cette occasion, son ami très proche Klaus-Rüdiger Landowsky prend sa succession à la présidence du groupe parlementaire. Les élections du confirment la majorité sortante. Si la CDU reste en tête avec 37,4 % et que les sociaux-démocrates reculent à 23,6 %, le FDP disparaît du Parlement et l'union des forces de gauche reste impossible, ce qui lui assure un quatrième mandat. La situation se répète au cours du scrutin anticipé du, qui voit 40,7 % des exprimés se porter sur la CDU, contre à peine 22,4 % sur le SPD. Pour la formation de son cinquième cabinet, il prend le poste de sénateur à la Justice, devant l'incapacité des deux partenaires à trouver un accord sur ce portefeuille, ce qui entraîne des critiques des juges, procureurs et avocats.", "section_level": 2}, {"title": "Scandale et motion de censure.", "content": "Le, les sociaux-démocrates mettent fin à l'alliance, existant depuis près de dix ans, à la suite du scandale de la quasi-faillite de la banque publique régionale « Bankgesellschaft Berlin », dont le principal dirigeant n'est autre que Landowsky. Prise dans la crise immobilière, son renflouement coûterait en effet trois milliards d'euros à une ville déjà fortement endettée du fait du coût de la réunification allemande et de la baisse des larges subventions dont elle bénéficiait à l'époque de la guerre froide. À peine neuf jours plus tard, à la suite d'une coalition entre les forces de la gauche parlementaire, une motion de censure entraîne sa chute, suivie par l'investiture du social-démocrate Klaus Wowereit. Le novembre, ce dernier prend la présidence tournante du Conseil fédéral. Ainsi, malgré le fait qu'il ait dirigé pendant 15 ans et six mois le gouvernement de la ville-Land, soit le record à ce poste, Eberhard Diepgen n'a jamais pu exercer la présidence de la chambre des Länder.", "section_level": 2}, {"title": "Passage en retrait de la politique.", "content": "Aux élections anticipées du, il refuse de se présenter pour une sixième fois comme chef de file chrétien-démocrate et même d'être candidat lors de ce scrutin. L'année suivante, après avoir abandonné la présidence de la fédération du parti dans la capitale allemande, il refuse une place sur la liste régionale de la CDU à Berlin pour les élections législatives fédérales du 22 septembre. Parallèlement, il commence sa carrière d'avocat, profession qu'il n'avait jamais exercée bien qu'en ayant le droit depuis 1972. Retiré de la vie politique, il accepte de se présenter aux élections législatives fédérales anticipées du 18 septembre 2005, au scrutin majoritaire dans la quatre-vingt-troisième circonscription fédérale. Il recueille 36,6 % des voix, contre 39,3 % au social-démocrate sortant, Ditmar Staffelt, qui se voit ainsi réélu. Ayant de nouveau refusé d'occuper une place sur la liste régionale, il ne retourne donc pas au Bundestag. Nommé en 2004 président d'honneur de la CDU de Berlin, il s'est servi de ce poste, en principe purement honorifique, pour favoriser l'ascension de son ancien chef de cabinet, Frank Henkel. Il a ainsi assuré son élection à la présidence du groupe parlementaire régional contre le titulaire du poste, Friedbert Pflüger, puis à la tête de la fédération régionale à la place du sortant Ingo Schmitt, au cours de l'année 2008. Il s'est vu décerner, en, l'ordre du mérite de Berlin par son successeur, Klaus Wowereit.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Il vit aujourd'hui à Berlin, en compagnie de sa femme Monika. Le couple a eu un fils et une fille, tous les deux adultes. Son grand-père est l'historien de la médecine Paul Diepgen.", "section_level": 1}], "src_summary": "Eberhard Diepgen, né le à Berlin-Pankow, est un homme politique allemand de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU). Formé en droit à l'université libre de Berlin, il s'engage en politique à 20 ans. En 1971, il se fait élire membre de la Chambre des députés de Berlin, où il devient président du groupe CDU en 1980. ", "tgt_summary": null, "id": 1180776}
{"src_title": "Jazz Nouvelle-Orléans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques.", "content": "Cette musique est issue principalement du Blues et du Ragtime. Le New Orleans est à la base une musique qui se joue dans la rue. On retrouve comme instruments classiquement la trompette, trombone, clarinette, tuba (ou basse), washboard ou percussions, (parfois très prononcées comme dans les Brass Bands) et pour finir parfois un banjo ou une guitare. Les cuivres sont très présents dans ce type de formation. Le saxophone commence à se développer dans ces groupes puisqu'il n'était pas accepté dans les orchestres symphoniques car ce n'était pas un instrument noble. Quand le Jazz New Orleans va rentrer dans les cabarets, les instruments vont se sédentariser : ajout du piano et notamment de la batterie, inventée par le jazz. L'une des caractéristiques de ce courant est le style « \"tailgate\" », consistant pour le trombone à accompagner le jeu de la trompette par un contrepoint rythmique, ponctué d'effets de « \"glissandi\" ». Le nom « \"tailgate\" » vient du fait que les orchestres défilaient sur un chariot traîné par des chevaux. Pour laisser assez d'espace à son encombrante coulisse, le tromboniste ouvrait le hayon (« \"tailgate\" » en anglais) et s'asseyait à l'arrière les pieds dans le vide. Le jeu du plus grand tromboniste de l'époque, Kid Ory, est typique de ce style. L'improvisation est aussi très importante dans ce courant du jazz.", "section_level": 1}, {"title": "Renaissance du style New Orleans.", "content": "De nos jours et depuis une dizaine d'années nous retrouvons de plus en plus de groupes de musique de New Orleans en partie dû à la renaissance également des danses Swing tel que le Lindy hop, Balboa, etc. et cela est un peu partout à travers le monde et bien évidemment en Europe (France, U.K. et Espagne principalement)", "section_level": 2}, {"title": "Homonyme.", "content": "Le Jazz de La Nouvelle-Orléans (ou New Orleans Jazz) est un club de basket-ball de la NBA créé en 1974, et évoluant sous ce nom jusqu'en 1979, date à laquelle il déménage à Salt Lake City pour devenir le Utah Jazz. Le nom du club fait évidemment référence au courant musical de la ville.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le jazz Nouvelle-Orléans (\"New Orleans Jazz\") est un courant musical du jazz qui s'est principalement développé dans les années 1910 à La Nouvelle-Orléans — c'est là qu'est né le jazz dans les années 1910 avant d'émigrer vers Chicago — avant de s'éclipser face au middle jazz vers la fin des années 1920. Un mouvement de « \"revival\" » (résurrection) de ce initié entre autres par Louis Armstrong et Kid Ory apparaît dans les années 1940 en réaction au bebop naissant. ", "tgt_summary": null, "id": 2080741}
{"src_title": "Chant chrétien", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Naissance des traditions musicales chrétiennes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les relations avec la tradition grecque.", "content": "La musique des romains est étroitement liée aux fêtes et aux spectacles païens et, donc, non conformes à la nouvelle religion en train de se répandre rapidement dans tout l'empire, le christianisme. Durant les siècles de l'empire tardif, les traditions philosophiques néoplatonicienne et néopythagoricienne, apparues à Rome avec les cultures Hellénistique et Alexandrine, ont un poids déterminant et influencent fortement la pensée des théoriciens de ce temps. Les exigences musicales sont strictement déterminées par la nouvelle liturgie chrétienne. En conséquence, alors que le modèle théorique offert par la tradition grecque est désormais complètement séparé de la pratique artistique et réduit à la spéculation pure, les modèles traditionnels s'avèrent inadaptés à ces nouvelles exigences. Il s'agit de créer une tradition musicale - bien que non opposée au modèle grec - capable d'unifier la sur le point de se substituer au grand empire. Comme dans d'autres domaines culturels, les chrétiens voulaient être les continuateurs de la culture hellénistique classique qui aurait, au travers de ses philosophes et penseurs les plus éclairés - selon la pensée de l'époque - déjà entrevu et prédit les vérités de la révélation ; le devoir de la nouvelle foi aurait été d'expliquer et de porter à la lumière les vérités déjà sous-jacentes dans l'ancien monde. Ainsi, toute la théorie musicale des Grecs ne devait pas être rejetée en tant qu'invention païenne mais, au contraire, repensée et adaptée aux nouvelles exigences, avec l'objectif d'en démontrer la continuité avec la pratique musicale moderne. À ce titre, des écrits comme le \"Traité de la Musique\" de Boèce furent fondamentaux.", "section_level": 2}, {"title": "Le langage musical des premiers chrétiens.", "content": "Le chant chrétien accompagné d'instruments de musique, basé sur le livre des Psaumes est un des premiers styles de musique chrétienne.", "section_level": 2}, {"title": "Chant grégorien.", "content": "Pour comprendre comment est apparu et s'est développé le chant grégorien - première manifestation documentée du chant chrétien - nous devons reconstituer l'histoire du christianisme à partir de la destruction du temple de Jérusalem en 70. À la suite de cet événement historique, les Juifs se dispersent dans tous les pays du bassin Méditerranéen. La plupart restent fidèles à la religion hébraïque ; quelques-uns se convertissent au christianisme. Ce sont ces derniers qui répandent le message du Christ dans les populations de l'empire romain. Il est raisonnable de supposer que la première liturgie chrétienne fut influencée par le culte hébraïque hérité des synagogues. Le musicologue letton Bramo Idelsohn a découvert dans des documents les traces des deux styles sur lesquels était fondée la tradition synagogale : la cantillation et le jubilus. Il s'agit de la preuve la plus évidente permettant d'affirmer - avec une certitude historiographique - que la pratique musicale chrétienne découle de la tradition hébraïque et non pas grecque. En 313, l'édit de Constantin reconnait la liberté de culte aux chrétiens. En 391, Théodose met même un veto à la persistance de cultes païens dans l'empire. À cette époque, sur la base du modèle impérial bureaucratique, le christianisme se dote d'une organisation hiérarchique institutionnelle. À la suite de l'effondrement de l'empire, les relations de plus en plus difficiles entre Rome et Byzance persistent malgré tout jusqu'en 1054, date du schisme entre l'orient et l'occident. Ainsi, pendant qu'en Orient le patriarcat de Constantinople impose la liturgie orthodoxe chrétienne, en langue grecque, baptisée rite byzantin, à l'Ouest, la tradition chrétienne sera liée au chant et à la liturgie en langue latine, appelée grégorien. Dans les plus importantes villes de l'Empire romain de l'ouest se constituent des diocèses avec à leur tête un évêque. Pour le diocèse de Rome, l'évêque est le chef de la chrétienté, c'est-à-dire le Pape. Durant le haut Moyen Âge, les liaisons entre les différents centres de l'Empire romain sont très limitées. Aussi voit-on se produire une scission dans la liturgie et le chant chrétien : dans chaque siège se développe une liturgie et un chant autonome. Par exemple, à Milan se développent la liturgie et le chant ambrosien, du nom de l'évêque de Milan, Saint Ambroise ; à Rome on trouve le chant vieux-romain ; en France c'est le chant gallican ; en Espagne le chant mozarabe.", "section_level": 2}, {"title": "Vers un chant chrétien unifié.", "content": "Au milieu du, lors du débat sur les origines du chant grégorien, l'unification du chant liturgique par le pape Grégoire le Grand était l'hypothèse dominante. Par la suite de nouvelles études mirent en avant une autre thèse : En 730, le pape Étienne II, préoccupé par la menace lombarde, va requérir l'aide du roi des Francs Pépin le Bref. Il découvre alors qu'à Paris on ne chante pas le chant vieux-romain mais un chant certes d'origine hébraïque comme le romain mais avec des caractéristiques différentes. Le pape demande à Pépin le Bref d'imposer le chant romain ancien dans le royaume des Francs. À cause de l'absence d'un système de notation musicale, cette tentative d'imposition n'aboutit qu'à une contamination entre le chant vieux-romain et le chant gallican, de laquelle naît le chant gallo-romain, la version franque du chant vieux-romain. En 800, Charlemagne descend en Italie et bat les Lombards. Il est couronné empereur de l'empire carolingien par le pape Léon III. L'église, alors, demande l'unification du chant liturgique chrétien dans tout le territoire. Le résultat ne fut pas l'imposition du chant romain, mais de la version franque du chant vieux-romain. Ainsi a-t-on successivement à Rome tout d'abord le chant vieux-romain, puis une période de cohabitation entre le chant vieux-romain et sa version franque et, finalement, la suprématie du chant gallo-romain. Le chant vieux-romain est alors appelé parce qu'attribué à Grégoire le Grand. Cette attribution entre dans le projet culturel de la renaissance carolingienne, à l'intérieur duquel s'insère l'imposition du chant gallo-romain à toute la chrétienté présentée comme l'œuvre de Grégoire le Grand. À cette époque (), une biographie de Grégoire le Grand écrite par Giovanni Diacono dit que le pape avait unifié les textes des chants chrétiens (devenus le grégorien) dans un \"Antifonarium Cento\" et avait fondé la \"Schola cantorum\" dont la tâche était de répandre et conserver les chants du répertoire sans contamination. Ce n'est que récemment que la critique historique a démontré le caractère erroné de ces attributions : les premiers essais de notation musicale sont postérieurs de deux siècles à la mort du pape Grégoire et aucune école n'existait lorsqu'il fut nommé pontife.", "section_level": 2}, {"title": "La liturgie et le chant chrétien : styles.", "content": "La liturgie chrétienne se divise en : Initialement, les textes du propre de la messe et de l'Ordinaire de la Messe ont les mêmes styles que l'accentus qui dérive de la cantillation, une récitation du livre des psaumes sur une note rebattue ; l'alléluia qui dérive du jubilus, est une longue vocalise, en général concentrée surtout sur la « A » final de l'alléluia, mais qui peut aussi se produire tout au long de ce même alleluia. Né avec l'idée d'exaltation de Dieu qui passe à travers la virtuosité du chant ; le concentus est une mélodie qui se développe librement, avec des intervalles amples. Le concentus est semi-syllabique. Alors que l'accentus a une note pour chaque syllabe, le concentus peut présenter plus de notes pour chaque syllabe. En ce qui concerne les modalités d'exécution, celles-ci pouvaient être: de l'antienne, responsoriales ou de l'alléluia. Il y avait en somme une réorganisation du texte, et de la musique. Cependant, dans la réorganisation de la musique, l'événement le plus important fut l'introduction du principe, étranger au chant grégorien, de la répétition, qui consistait dans la possibilité vient de répéter plusieurs fois une même section musicale. L'effet de l'application de ce principe sera une inversion du rapport entre texte et musique. Dans le chant grégorien, la musique était une sorte d'amplification émotive du texte sacré de la bible. Toutefois la musique existe avant le texte, mais devient autonome; ce qui introduit une logique compositionnelle différente. Dans un certain sens on peut dire que la séquence représente un fait absolument nouveau.", "section_level": 1}, {"title": "La théorie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les modes (ou tons) ecclésiastiques.", "content": "Du point de vue théorique, le chant grégorien se base sur une échelle modale similaire à celle de la musique grecque, c'est-à-dire les modes: Dorien, Phrygien, Lydien et Mixolydien. Ceci est la raison pour laquelle, on pensa initialement, que le chant grégorien dérivait de la tradition grecque. En réalité, l'usage des noms grecs témoigne du désir des musiciens et, surtout, des théoriciens médiévaux, de revendiquer leurs propres liens avec le monde classique, juste dans l'attitude, développée à l'époque carolingienne, de retrouver le passé, dévasté par les premières invasions barbares. Cependant, ces échelles sont profondément différentes, avant tout parce qu'elles sont ascendantes, alors que les premières étaient descendantes, et puis parce qu'elles sont construites sur quatre notes, différentes, que ce sont le ré, le mi, le fa et le sol et avec des intervalles différents. Mode dorien en ré = échelle de ré; Mode phrygien en mi = échelle de mi Mode lydien en fa = échelle de fa Mode mixolydien en sol = échelle de sol Chaque mode, fondamentalement a deux notes importantes: le \" finalis \" (= la note avec qui commence et il finit un chant) et le \" repercussio \" (= la note qui se répercute, qui revient, est répétée plusieurs fois dans le chant, en général au début de chaque verset). Le repercussio, en principe, correspond à la quinte du finalis. Chaque mode a un mode dérivé qui est nommé hypomode (hypodorien, hypophrygien...) qui consiste dans le déplacement du registre vers le grave, en descendant d'une quarte. Le mode hypodorien se trouve à la quarte en dessous du ré, l'hypophrygien a le repercussio au-dessus. Cependant, le mode dérivé du finalis reste le même, donc un chant de mode hypodorien commence et finit avec le ré, que l'échelle mélodique aille du ré au ré (= mode dorien), ou du la au la (= mode hypodorien), en changeant le repercussio, parce que le mode est dérivé, si la repercussio était à la quinte du finalis, ce serait la dernière note de l'échelle. Ceci n'est pas fonctionnel. Ainsi, en mode dérivé, le repercussio est à la tierce du finalis; en mode dorien authentique, le repercussio est à la quinte du ré; en mode dérivé dorien c'est le fa qui est à la tierce du ré. Ce système fondé sur quatre modes fondamentaux n'admet pas de modulations : si un chant est en mode dorien, il ne présente pas d'altérations, à part la seule exception du si bémol. La succession fa-sol sol-la la-si est une quarte ascendante de trois tons, nommée triton. L'intervalle qui est créé entre le fa et si est dissonant, ce triton est alors nommé Diabolus. En musique, le diabolus ne devait pas se produire, quand on arrivait au fa le si devait être bémolisé, pour produire ce qu'aujourd'hui nous appelons une quarte juste. Dans le cadre d'un chant rigoureusement \"diatonique\", c'est-à-dire dépourvu d'altérations, la seule altération admise était celle du si qui s'introduisait quand on venait du fa pour éviter le « diabolus in musica ». Puisque la note était mobile, elle pouvait être soit bécarre ou bémol mais ne pouvait pas être repercussio, parce que cette dernière devait avoir une caractéristique fixe de référence et, alors, toutes les fois que le si devait être repercussio, ce dernier se déplaçait vers le do. En comparaison avec le mode dérivé de l'hypolydien : le repercussio devait être à la tierce du sol et devait être déplacé vers le do, le mode hypophrygien n'a pas de repercussio sur la tierce, mais sur la quatrième note, par analogie avec le mode authentique, (car, dans le mode authentique, le repercussio est le do, dans le mode dérivé, par analogie, le repercussio se déplace d'une note). La diffusion des séquences et des tropes qui remettait en question le répertoire traditionnel grégorien, fut rejetée pendant la contre-réforme, c'est-à-dire lors du concile de Trente, l'église ressentit le besoin de revenir aux origines du chant chrétien. À cette occasion l'église abolit toutes les séquences et tous les tropes en maintenant seulement cinq séquences dans le répertoire: En 1614 un éditeur de Rome obtint du pape l'autorisation de produire une édition de chant grégorien dite \" Editio Medicea\", une édition faussée parce que les melismes étaient supprimés et les notes étaient allongés. Il n'avait pas, donc, la moindre idée de ce qu'était un chant grégorien Au, l'usage d'une révision de l'Editio medicea fut autorisé auprès du Saint-Siège pendant 30 ans, quoiqu'il ne s'agît pas d'édition officielle. Dans la deuxième moitié du, l'intégralité du manuscrit en parchemin \" antiphonarium cent \" en notation neumatique fut recueilli dans la série \" Paléographie musicale \" en 19 volumes, qui exprimèrent l'irrégularité de l'Édition médicéenne. À côté de ces mélodies intégrées dans le répertoire grégorien, on trouvait des mélodies originales, qui avaient une complète autonomie.", "section_level": 2}, {"title": "Approfondissement théologique.", "content": "Dans les évangiles de Mathieu et de Marc on parle de la dernière cène de Jésus et on fait une référence directe à la musique, \"« et après avoir chanté l'hymne ils sortirent vers le mont des Oliviers » \", Mt 26,30; Mc14.26, et les disciples chantèrent avec Jésus le \"grand alléluia\", StJ 112 -117, qui faisait partie du rituel hébraïque de la Pâque. Dans ses lettres Saint Paul l'apôtre invite les communautés chrétiennes à faire résonner « \"psaumes, hymnes et cantiques » \" et de chanter la grandeur du Tout-Puissant de tout cœur. Dans le Nouveau Testament les références aux hymnes chantant le Christ sont nombreuses, (ex Gv 1,1-18; Ef 1,4-14; Fil 2,6-11 Eb1,3; Tm 3,16 etc.). \"Au commencement était le Verbe\", Jean. 1, le début du prologue de Jean est centré sur ce mot, \"« verbe »\" (verbum) en langue grecque (langue dans laquelle l'Évangile fut écrit) \" logos\", il y a la synthèse de toute la profondeur et la force de la relation entre mot - son - divinité. Un exemple indirect, mais très intéressant, de corrélation entre Dieu et le son se trouve toujours dans l'Évangile de Jean dans les versets 19,28-30 dans lequel il parle de la mort de Jésus. Jean donne à la mort de Jésus un sens spécial. Comme l'évangéliste a l'habitude il lit les faits sur un étage double. Jésus meurt, et «\" Rend l'Âme\" » c'est-à-dire il exhale le dernier soupir, mais en réalité sa mort lui donne le Saint Esprit. N'oublions pas l'étymologie du mot neume c'est-à-dire du signe - symbole avec lequel fut transcrit le chant grégorien. Neume dérive de « pnéuma » c'est-à-dire d'esprit, ceci voulait indiquer ainsi la forte valeur spirituelle du son musical, la « note » n'avait pas seulement valeur indicative, mais possédait une grande valeur symbolique aussi tant le son chanté venait de la profondeur de l'âme humaine et était empreint de l'infini sacré.", "section_level": 2}, {"title": "Pratique actuelle.", "content": "Officiellement musique de référence dans l'église catholique romaine, le chant grégorien a constamment nourri, au cours de l'histoire, une grande diversité de pratiques, monodiques ou polyphoniques, écrites ou improvisées à plusieurs (le chant sur le livre) et donc de styles et de formes, vocaux ou même parfois purement instrumentaux. Il a pu aussi coexister avec eux. Pendant des siècles, le chant né à l'église a été capable de donner la principale impulsion à la musique occidentale et a su orienter une grande partie de son avenir. Cela s'est perpétué jusqu'à la Révolution de 1789, au moins. À partir du, la musique des offices religieux avait très progressivement adopté certaines des nouveautés qui se faisaient jour dans la pratique musicale profane. Cela a pu mener, au en particulier, ou au, à des excès manifestes, qui éloignaient de la lettre et de l'esprit du chant liturgique d'origine. Mais c'est aussi dans cette perspective d'adéquation à l'époque, que les décisions de la Contre-Réforme catholique, d'abord prises au Concile de Trente au, puis par le mouvement jésuite au, ont largement contribué à la naissance et au développement de la musique baroque, également profane et religieuse. De plus, à partir du, la division entre l'Église catholique et les Églises issues des Réformes protestantes du, permit une plus forte diversification des liturgies musicales, les divers réformés cherchant à rendre le texte directement compréhensible par les fidèles, et choisissant ainsi de chanter dans la langue vernaculaire. La langue allemande ou la langue française demandèrent alors, par exemple, une accentuation très différente du latin. Tous conservent, jusqu'à nos jours, les moments d'adoration et le chant de l'assemblée. Ils continuent à chercher aussi la perpétuation de la tradition des voix formées au sein de l'Église, afin de pouvoir y pratiquer le chant de manière professionnelle. Actuellement, cet usage est plus développé dans des pays comme l'Allemagne et l'Angleterre qu'en France, où règne une stricte séparation entre l'Église et l'État et où les moyens financiers sont donc moins importants.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le chant chrétien joue un rôle fondamental dans l'histoire de la musique occidentale et dans celle de la musique religieuse. La première période est déterminée par les plus anciens documents musicographiques : on peut y relever les archétypes de la culture musicale occidentale incluant l'échelle des sept tons et les proportions rythmiques de valeur binaire et ternaire. ", "tgt_summary": null, "id": 522856}
{"src_title": "Lanna", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "Mengrai, vingt-cinquième roi de la dynastie Lavachakkaraj de Ngoen Yang (Chiang Saen) rassembla les cités-États de Ngoen Yang en un royaume unifié. En 1262, il transféra sa capitale de Ngoen Yang à une nouvelle ville portant son nom, Chiang Rai. Il s'allia avec les rois Ngam Mueng de Phayao et Ramkhamhaeng de Sukhothaï en 1280. Il étendit ensuite ses États vers le sud en s'emparant en 1281 (ou 1292) du royaume môn d'Haripunchai (dont la capitale était l'actuelle Lamphun). Il déplaça sa capitale plusieurs fois. Après Chaing Saeng et Chiang Rai, il s'établit à Fang, plus à l'ouest, puis à Wiang Kum Kam, plus au sud, après la conquête d'Haripunchai. Il fonda ensuite une nouvelle capitale à Chiang Mai en 1296. Le royaume de Mengrai s'étendait sur l'ensemble des provinces du Nord de l'actuelle Thaïlande (sauf l'actuelle province de Phrae, qui appartenait au royaume de Sukhothaï, Phayao et Nan), sur Kengtung et (dans l'actuelle Birmanie), ainsi que sur Chiang Hung (l'actuelle Jinghong, au Yunnan). Il recevait des tributs de certaines régions du Nord de l'actuel Viêt Nam, principalement dans les vallées du fleuve Rouge et de la rivière Noire, et du Nord de l'actuel Laos, ainsi que de la région de SipSongPanNa, au Yunnan.", "section_level": 2}, {"title": "Division et prospérité.", "content": "Mengrai mourut en 1317 et son fils Paya Chaisongkram lui succéda. Après quatre mois sur le trône, celui-ci ramena la capitale à Chiang Rai et nomma son fils Thau Saen Phu \"Uparaja\" (vice-roi) de Chiang Mai. Le frère de Chaisongkram, Khun Kruea, roi de, envahit Chiang Mai et son neveu Saen Phu s'enfuit. Un autre fils de Chaisongkram, Thau Nam Tuam, intervint et refoula Khun Kruea. Chaisongkram nomma alors Nam Tuam \"Uparaja\" à la place de Saen Phu en 1322. Une rumeur courut cependant que Nam Tuam se préparait à se révolter et son père le remplaça par Saen Phu en 1324. Paya Kam Fu, fils de Saen Phu, transféra sa capitale à Chiang Saen en 1334, mais son propre fils Pa Yu la retransféra à Chiang Mai. Le bouddhisme theravada prospéra au Lanna sous le règne de Kue Na (1355-1385), qui construisit le stûpa du Wat Phrathat Doi Suthep en 1386. Kue Na favorisa le courant et invita des moines de Sukhothaï pour remplacer ceux d'Haripunchai. Lanna fut en paix sous le roi Saenmuengma (1385-1401) (dont le nom signifie « cent mille villes arrivent » — pour payer tribut). Son seul souci fut une rébellion avortée de son oncle le prince Maha Prommatat, qui appela à l'aide le tout nouveau royaume d'Ayutthaya. Son roi envoya ses troupes contre le Lanna, mais elles furent repoussées. Sous Samfangkaen (1402-1441), le Lanna dut faire face à des invasions chinoises de la jeune dynastie Ming.", "section_level": 2}, {"title": "Expansion sous Tilokaraj.", "content": "Le Lanna atteignit l'apogée de sa puissance sous le roi (1441-1487). Celui-ci monta sur le trône en renversant son père Samfangkaen et son frère Thau Choi se révolta contre lui au nom de leur père. Thau Choi demanda l'aide du royaume d'Ayutthaya, dont le roi envoya ses troupes contre le Lanna en 1442. Elles furent repoussées et la rébellion écrasée. Tilokaraj conquit le petit royaume voisin de Phayao en 1456. Dans le Sud, la puissance du royaume d'Ayutthaya n'avait elle aussi cessé de croître depuis sa fondation en 1388. Les relations entre les deux royaumes s'étaient dégradées depuis qu'Ayuttaya avait soutenu la révolte de Thau Choi. En 1451, Yuttitthira, un descendant des rois de Sukhothaï en conflit avec le roi Trailokanat d'Ayutthaya, se déclara vassal de Tilokaraj. Il le supplia d'attaquer Phitsanulok, sur lequel il avait des droits, ce qui déclencha une guerre qui allait embraser pendant près de vingt ans (1456-1474) toute la haute-vallée de la Chao Phraya. En 1460, le gouverneur de Chaliang (dans l'actuelle province de Sukhothaï) se rendit devant Tilokaraj. Trailokanat utilisa alors une nouvelle stratégie, en transférant sa capitale à Phtitsanulok, à proximité du théâtre des opérations. Le Lanna subit des revers et Tilokaraj fit des propositions de paix en 1475. Tilokaraj fut un grand protecteur du bouddhisme theravada. En 1477, il organisa près de Chiang Mai un concile bouddhique pour recompiler le \"Tripitaka\". Il fit aussi construire et rénover de nombreux temples importants. En 1480, il envoya des troupes pour aider le roi du Lan Xang (actuel Laos) à se libérer de la tutelle vietnamienne. Il étendit aussi ses possessions vers l'ouest, en s'emparant des États shans de, Hsipaw, et Yawnghwe (dans l'actuelle Birmanie).", "section_level": 2}, {"title": "Déclin.", "content": "Après Tilokaraj, le Lanna fut en proie à des luttes de pouvoir qui l'empêchèrent de se défendre contre des voisins de plus en plus puissants. Les Shans se libérèrent. Le dernier roi important fut Paya Kaew, arrière-petit-fils de Tilokaraj, qui envahit Ayutthaya en 1507. Il fut repoussé et envahi à son tour en 1513 par Ramathibodi II ; Lampang fut mise à sac. En 1523, une lutte dynastique éclata à Kengtung (actuelle capitale de l'État shan, en Birmanie). Une faction demanda l'aide du Lanna, tandis que l'autre s'appuyait sur la principauté shane de Hsipaw. Kaew envoya ses armées rétablir leur domination sur la région, mais elles furent facilement vaincues par celles de Hsipaw. Cette défaite marqua la fin de la domination du Lanna dans la région. En 1538, le roi Ketklao, fils de Kaew, fut renversé par son propre fils Thau Sai Kam. Il fut restauré en 1543 mais, atteint d'une maladie mentale, exécuté en 1545. Sa fille lui succéda. Ces luttes de succession fournirent une opportunité aux birmans et à Ayutthaya pour s'emparer du royaume. Le roi d'Ayutthaya Chairacha envahit le Lanna en 1545, mais Chiraprapa négocia la paix. Chairacha revint l'année suivante, pilla Lampang et Lamphun et menaça Chiang Mai elle-même. Chiraprapa fut obligée de se déclarer vassale d'Ayutthaya. Dans une telle situation, elle décida d'abdiquer en 1546 et la noblesse confia le trône à son beau-frère, le prince du Lan Xang Chaiyasettha. Celui-ci s'installa au Lanna, mais en 1547, à la mort de son père, il retourna au Lan Xang pour monter sur son trône sous le nom de Setthathirath. Il emporta à cette occasion le Bouddha d'émeraude à Luang Prabang (celui qui se trouve aujourd'hui à Bangkok). Les nobles choisirent alors comme roi Meguti, le saopha (prince shan) de, dont la famille était apparentée à Mengrai. Roi shan, il aurait violé plusieurs coutumes et croyances du Lanna. En 1558, le roi birman Bayinnaung envahit le Royaume, faisant de Meguti un simple homme de paille. Le Lanna resta vassal de la Birmanie pendant les deux siècles suivants.", "section_level": 2}, {"title": "Domination birmane.", "content": "Bayinnaung prépara alors son assaut général contre Ayutthaya (il prit la ville en 1569). Meguti tenta de libérer le Royaume, mais il fut exécuté en 1564 et Bayinnaung le remplaça par Visuttidevi, une de ses concubines qui descendait de Mengrai. Celle-ci mourut en 1578. Bayinnaung mit alors sur le trône du Lanna leur fils Noratra Minsosi. La Birmanie accorda au Royaume une importante autonomie, mais en contrôlant strictement sa corvée et les impôts, détournant les ressources disponibles pour ses propres guerres. Après Bayinnaung († 1581), l'autorité birmane s'affaiblit en même temps que grandissait celle du roi d'Ayutthaya Naresuan (1555-1605). Le Lanna servit à plusieurs reprises de base pour d'infructueuses invasions d'Ayutthaya. Les rois du Lan Xang cherchèrent eux aussi à libérer la région de l'influence birmane. En 1595, Nokeo Koumone menaça de traverser le Lanna pour envahir la Birmanie. Face à ce péril, Noratra Minsosi demanda l'aide de Naresuan et se plaça sous la protection d'Ayutthaya. Celle-ci fut cependant de courte durée. Phra Choi succéda à son frère Noratra Minsosi, mais il fut renversé par le fils de celui-ci, Phra Chaiyathip, en 1608. Il réussit à remonter sur le trône en 1613. Son successeur Siseongmueng, fils adoptif de Minsosi et ancien roi de Nan essaya de maintenir son indépendance, mais il fut vaincu par le roi de Birmanie Thalun en 1631. Pendant tout le siècle suivant, les rois de Lanna restèrent vassaux de la Birmanie, la résistance aux birmans ne se manifestant plus que dans les couches populaires. En 1660 et 1662, le roi d'Ayutthaya Narai envahit le Lanna ; ses forces saccagèrent les villes (dont Chiang Mai en 1662), mais ne purent s'y maintenir longtemps. En 1664, la Birmanie décida de mettre fin à l'autonomie du Lanna en remplaçant sa noblesse par des fonctionnaires birmans et en 1701 elle annexa directement. En 1727, un dénommé Thepsingh réussit à libérer le Lanna de la tutelle birmane, mais son indépendance dura moins d'un an.", "section_level": 2}, {"title": "Prise par le Siam.", "content": "En 1732, un mahout du nom de Tipchang qui prétendait avoir des pouvoirs se rendit maître de Lampang, donnant naissance à la dynastie Tipchak de Lampang. Ce royaume paya aussi tribut à la Birmanie. Le petit-fils de Tipchang, Kawila, prépara la libération de Lampang et du Lanna. Lui et Phraya Chabaan, un noble du Lanna, devinrent les figures de proue du mouvement. Kawila fit appel au roi Taksin de Thonburi, qui envoya au Lanna le général Chakri (futur Rama) et son jeune frère Phraya Surasi. En 1774, les forces de Lampang et de Thonburi s'emparèrent de Chiang Mai, mettant fin à deux siècles de domination birmane. Kawila devint roi de Lampang et Phraya Chaban roi de Chiang Mai. En 1884, les réformes du roi Chulalongkorn (Rama V) abolirent le royaume de Chiang Mai.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Lanna (en thaï : ล้านนา ou อาณาจักรล้านนา, \"royaume du million de rizières\") est un ancien royaume asiatique centré sur Chiang Mai, ville du Nord de la Thaïlande. Il était constitué de cités-États plus ou moins autonomes (outre Chiang Mai, Lampang, Lamphun, Nan et Phrae). ", "tgt_summary": null, "id": 1509595}
{"src_title": "Betty Paoli", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Betty Paoli est le pseudonyme de Barbara Elisabeth (Anna) Glück, fille du médecin militaire Anton Glück. Toutefois, 'écrivaine autrichienne Marie von Ebner-Eschenbach l'indique à plusieurs personnes de manière confidentielle, Paoli serait la fille naturelle de Nicolas II Esterházy. Paoli bénéficie d'une bonne formation, mais après la mort prématurée de son père et la perte de la fortune de sa mère originaire de Belgique à, elle doit subvenir à ses besoins en tant que gouvernante en Russie puis en Pologne. De 1843 jusqu'à sa mort en 1848, elle est la dame de compagnie de la Princesse Maria Anna Schwarzenberg. Avec elle, elle voyage en Hollande et en Allemagne, où elles rendent visite à Bettina von Arnim. En 1843, Betty Paoli passe plusieurs mois à Venise où elle prend des cours d'histoire de l'art. Après la mort de la princesse, elle part pour l'Allemagne travailler comme journaliste, mais elle revient au début des années 1850 à Vienne et continue de travailler comme femme de compagnie. Grâce à ces divers emplois, elle apprend le français, l'italien et l'anglais. Ses premiers poèmes paraissent en 1832 et 1833 dans des journaux à Prague et à Vienne sous le nom de \"Betti/Betty Glück\". De 1855 jusqu'à sa mort, elle vit sans attaches dans la maison de son Amie Ida Fleischl, la mère du physiologiste Ernst Fleischl von Marxow, à Vienne. Sa relation étroite avec la famille juive Fleischl (plus tard Fleischl von Marxow) laisse supposer que Betty Paoli était originaire d'une famille juive aussi. Paoli travaille en tant que journaliste pour les journaux \"Lloyd\" et \"Die Presse\" et rédige des pièces de théâtre, des livres et des critiques d'expositions. Sous la direction de Heinrich Laube, elle est (sous le nom de Branitz) traductrice en français de pièces pour le Burgtheater. Paoli et Fleischl von Marxow deviennent critiques d'art et conseillères pour l'écrivaine Marie von Ebner-Eschenbach. Ses poèmes et ses écrits critiques font de Betty Paoli une importante figure des débuts du féminisme. Ses poèmes reçoivent la reconnaissance d'une de ses contemporains, Adalbert Stifter qui estime que son poèmes, \"Nach dem Gewitter \": « Cette femme est un génie, et il ne reste que le calme et la prudence ». Pour Franz Grillparzer, elle est la « la première poétesse autrichienne », pour Hieronymus Lorm en 1847, elle est la « plus grande poétesse allemande ». Elle a également publié plusieurs recueils de nouvelles. Le le Théâtre de la ville de Vienne est ouvert avec un prologue écrit par Paoli et Rose Frauenthal (1852-1912). Atteinte d'une neuropathie depuis le début des années 1840, elle part en cure à Baden à la mi-. Dans la Albrechtsgasse 23, à proximité de Château de Weilburg, elle succombe à une infarctus du myocarde le. Betty Paoli est enterrée au cimetière central de Vienne (groupe 0, rangée 1, numéro 15). Lors de la procession funéraire le, sa nécrologie est lue par Ferdinand de la Sarre (1833-1906) et Ottilie Bondy (1832-1921). En 1930, une rue du quartier d'Hietzing à Vienne est renommée en son honneur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Betty/Betti Paoli, aussi : Betty/Betti Glück, de son nom complet : Barbara Elisabeth Glück ( à Vienne, morte le à Baden, près de Vienne) est une poétesse, nouvelliste, journaliste et traductrice autrichienne.", "tgt_summary": null, "id": 2432125}
{"src_title": "Hymne national du Guatemala", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Comme tous les chants patriotiques du continent, l'hymne national du Guatemala a connu quelques vicissitudes. Après le concours infructueux que le président Justo Rufino Barrios a lancé en 1879 par l'intermédiaire de la société littéraire, la direction du département de Guatemala lance un concours en 1887 pour choisir la musique sur laquelle on chantera les paroles de l'« hymne populaire » écrit par le poète Ramón Pereira Molina. Des compositeurs distingués participent à ce concours, qui est remporté par. On entonnera l'« hymne populaire » sur cette musique pendant dix ans sans qu'il soit adopté officiellement comme hymne national. Le, le président Reyna Barrios lance un nouveau concours national, d'une durée de près de trois mois, pour doter le pays d'un hymne officiel. Le jury, composé de José Leonard, de Francisco Castañeda et de, décerne le prix aux paroles d'un auteur « anonyme » le. Comme elles se marient parfaitement à la musique qu'il a composée dix ans plus tôt, Rafael Álvarez la soumet à nouveau et gagne le concours. Sa victoire lui vaut toutefois les moments les plus amers de son existence, car les perdants, mécontents que le gagnant soit un « petit indien » portent leur plainte jusqu'au chef d'État, Reyna Barrios. Trois autres jurys sont convoqués successivement pour juger les compositions proposées. C'est ainsi que Reyna Barrios, son cabinet et des personnalités du monde musical réécoutent toutes les œuvres en concurrence, et le, celle d'Álvarez Ovalle est adoptée officiellement comme musique de l'hymne national. La première exécution est donnée le, lors d'une soirée lyrico-littéraire tenue au théâtre Colón, dans le cadre des festivités de l'Exposition centraméricaine ; l'hymne est entonné par les élèves du Conservatoire national de musique. Ce n'est que 14 ans plus tard que le poète cubain José Joaquín Palma révèle être l'auteur anonyme des paroles avant de mourir ; on suppose qu'il les écrivit en juillet et en. Le, le président Manuel Estrada Cabrera le reconnaît pour être l'auteur de l'hymne national. En, sur la proposition du grammairien, le gouvernement de Jorge Ubico Castañeda charge ce grammarien de modifier l'hymne national. Le 26, le président du pays sanctionne en bonne et due forme les modifications, et le, l'hymne est interprété pour la première fois dans sa version modifiée. En, le colonel et chef de gouvernement Enrique Peralta Azurdia fait construire une vitrine au sculpteur au prix de pour y abriter notamment, à la Bibliothèque nationale, les manuscrits de l'hymne national que la petite-fille du poète cubain a offerts au Guatemala. En 1897, l'Académie de musique de Milan déclare que \"Guatemala Feliz\" est l'hymne national le plus beau du monde, et en 1965, les Nations unies considèrent cet hymne, la \"Marseillaise\" et celui de la Tchécoslovaquie comme les hymnes les plus beaux du monde, avant d'abandonner cette catégorisation en 1999.", "section_level": 1}], "src_summary": "L, souvent appelé, est l'hymne national du Guatemala. Le texte a été écrit à l'origine par le poète cubain, et la musique, composée en 1897 par. En 1934, apporte quelques modifications aux paroles.", "tgt_summary": null, "id": 759641}
{"src_title": "Flou de bougé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "Le flou de bougé peut avoir plusieurs origines :", "section_level": 1}, {"title": "Solutions.", "content": "Dans le cas d'un sujet immobile, on cherche le plus souvent à assurer une stabilité parfaite de l'appareil grâce à un trépied. Dans les autres cas, un réglage augmentant de force la vitesse d'obturation peut être plus efficace que la mise en place d'un dispositif complètement immobile. Cependant, ce réglage limite souvent la profondeur de champ, parce qu'il faut de ce fait un réglage plus ouvert du diaphragme), ce qui peut ne pas convenir à l'effet souhaité. Les dispositifs de stabilisation d'image, utilisant des accéléromètres et une lentille mobile dans l'objectif, permettent de limiter les flous de bougé. Selon leurs constructeurs, les dispositifs modernes permettent d'utiliser un temps de pose inférieur de 3 indices de lumination (c'est-à-dire, un temps de pose 8 fois plus long) à celle qui aurait été nécessaire pour figer l'image.Initialement développé pour les longues focales, on retrouve maintenant ce système sur des zooms grand angles, voire dans certains compacts numériques. Des appareils tels que le Canon EOS 400D ou le Pentax K-5 permettent de contourner le problème de la vibration induite par le mouvement du miroir grâce à une commande spécifique permettant de bloquer le miroir avant la prise de vue. De plus en plus d'appareils présentent aujourd'hui des systèmes similaires permettant d'améliorer la netteté de l'image en bloquant le miroir avant déclenchement ou grâce à un système de roulement à bille inclus dans l'objectif (voir précédemment) couplé à un logiciel inséré dans le boitier du réflex (voir marques Canon, Nikon et Olympus série E). Il est à noter que ce flou peut souvent être recherché par le photographe dans un but artistique (Intentional motion blur), et produire des effets intéressants dans le cas de sujets se déplaçant rapidement, de jeux de lumières en mouvement ou de recherche d'expression de vitesse (Courses F1, etc.). Enfin, des systèmes à billes comme évoqués auparavant permettent de conserver un sujet net avec un fond flou. Par exemple, quand le photographe suit le déplacement d'un cycliste en cherchant à obtenir une image nette du coureur sur fond filé. Dans cet exemple, le photographe évite d'utiliser une vitesse d'obturation trop importante qui aurait pour effet de rendre nette l'image du fond.", "section_level": 1}], "src_summary": "En photographie, le flou de bougé est le flou produit par le mouvement de l'objectif pendant l'exposition. Il ne doit pas être confondu avec le flou cinétique, lequel est induit par le mouvement du sujet photographié.", "tgt_summary": null, "id": 290206}
{"src_title": "Jedermann", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine et forme.", "content": "Sur le modèle du style théâtral de la fin du Moyen Âge appelé mystère, mais faisant appel à des moyens modernes, la pièce fait apparaître Dieu, la Mort, le Diable parmi d’autres personnages allégoriques. C’est une traduction et adaptation d’une œuvre en anglais, \"Everyman, A morality play\", imprimée à Londres en 1490, elle-même reposant sur une pièce originale en néerlandais, \"Elckerlijc\", composée (ainsi que \"Homulus\" et \"Hecastus\") par Macropedius, et imprégnée d'effets de style tirés de la chanson de geste. Hofmannsthal s'est aussi inspiré de la \"Comedi vom sterbend reichen Menschen\" (comédie du riche mourant) de Hans Sachs. Résumé : Le personnage principal appelé Jedermann (tout un chacun) se retrouve soudain face à la Mort qui veut le confronter à son Créateur. Il a besoin d’un témoin de sa bonté mais personne ne veut l’accompagner ; seules ses Bonnes œuvres et la Foi peuvent le convaincre de redevenir un bon chrétien et le sauvent ainsi de la damnation éternelle.", "section_level": 1}, {"title": "La trame détaillée.", "content": "Dieu voyant qu’on ne le respecte plus décide d’envoyer la Mort sur la Terre pour rappeler sa puissance à l'humanité. Il donne à la Mort l'ordre d’aller trouver chacun (Jedermann) et de l'amener devant ses juges suprêmes. Un jour, « Jedermann » ordonne à son majordome de lui apporter un sac d’or pour payer le terrain qu’il veut acheter. Il veut y faire faire un jardin d'agrément et de plaisir pour sa maîtresse (le personnage appelé Buhlschaft). Sur son chemin il rencontre un voisin miséreux qui lui demande l’aumône. Mais Jedermann ne lui donne qu’une petite pièce d’un Schilling. Lorsque le voisin fait appel à sa bonté chrétienne et rappelle qu’il a été lui-même riche, Jedermann le chasse. Peu après, il rencontre l’un de ses débiteurs qui le prie de déchirer la lettre de créance. Mais Jedermann s’y refuse et le fait jeter en prison. Jedermann ne connaît aucune pitié mais l'épouse du débiteur pleurant si amèrement, il accepte de lui verser une pension pour qu’elle puisse subvenir à ses besoins et ceux de ses enfants. Après cette rencontre, Jedermann n’a plus envie de voir le jardin et décide d’aller retrouver sa maîtresse. À peine sorti de la maison, il rencontre sa mère qui lui reproche comme souvent son attitude négligente envers Dieu. Sa mère partie, sa maîtresse arrive pour l’emmener à la fête organisée en son honneur. Au cours de la fête, Jedermann se sent faible et a des apparitions étranges. Personne n’entend la cloche que Jedermann entend sans arrêt. Lorsqu'il dit qu'on appelle son nom, sa maîtresse pense qu’il a de la fièvre. En se retournant il aperçoit derrière lui un inconnu qui prétend être la Mort et l’invite à se préparer pour son dernier voyage. Ce n’est qu’en cet instant que Jedermann prend conscience de sa mauvaise nature et il supplie la Mort de lui laisser le temps de chercher un ami qui témoignera en sa faveur devant le tribunal divin. Après de longues tractations, la Mort lui donne une heure. Tout d’abord, il demande à un ami, (le personnage appelé « Geselle », c'est-à-dire compagnon) si celui-ci ne veut pas lui rendre un service car il doit partir pour un long voyage. L'Ami déclare être prêt à lui rendre n’importe quel service mais se rétracte et refuse lorsqu’il apprend qu’il devrait l’accompagner devant le tribunal divin. Ses deux cousins n’agissent pas différemment. Se sentant abandonné de tous, il veut au moins emporter son argent dans le Royaume éternel. Sortant de son coffre, Mammon, le personnage représentant la richesse, refuse lui aussi de l’accompagner. Jedermann est désormais seul et désespéré. Il entend une voix faible qui l’appelle. Se retournant, il aperçoit une femme frêle qui lui dit être ses Bonnes œuvres et veut bien l’accompagner dans l’au-delà. Elle est cependant trop faible car il l’a toujours négligée. Elle est prête à prier sa sœur la Foi de le faire à sa place. La Foi lui rappelle l’immense bonté de Dieu et conseille à Jedermann de lui demander grâce. Jedermann se raccroche à ce dernier espoir et essaie, aidé par un moine, de retrouver le chemin menant à Dieu après des années passées dans l’impiété. Sur ce, le Diable vient, sûr de pouvoir emporter en enfer l’Âme chargée de péchés de Jedermann mais il doit s’avouer vaincu lorsqu’il découvre qu’elle lui échappe par la Grâce de Dieu. Peu après, Jedermann revient lavé de ses péchés et peut enfin se présenter devant Dieu accompagné des Bonnes œuvres et de la Foi.", "section_level": 1}, {"title": "Genèse de l'œuvre.", "content": "La pièce Jedermann est l’aboutissement d’un projet qui a évolué pendant huit ans environ. Hofmannsthal fit de premières ébauches en. Une première version de 1905 est conservée, très différente de la version définitive de 1911. Hofmannsthal a écrit qu’il avait porté ce projet en lui pendant de nombreuses années jusqu’à avoir ressenti ce que l’envie de rendre justice à ce vieux thème ait suffisamment mûri, qu’il vienne de lui-même, ressuscite sans pression extérieure (ihn « gewähren lassen ohne Einmischung, wiederherstellen ohne Willkür », écrit-il en 1911). La version datée de 1905 est encore en prose et le langage est moderne. Le lieu de l’action est indiqué comme étant un jardin près de Vienne. Jedermann est un riche propriétaire immobilier et Mammon est son serviteur. Cette version fragmentaire se compose de quatre dialogues que Jedermann poursuit avec Mammon, la Mort, les Parents et l’Ami. Ce fragment semble refléter de très près la situation personnelle de Hofmannsthal. A l’été 1891, il s’était marié et avait emménagé dans une maison. Il était financièrement indépendant grâce à la fortune héritée de son père. De même, la mort de la mère de Hofmannsthal en 1904 transparaît aussi clairement. Le dialogue avec l’Ami est certainement inspiré par son amitié avec Stefan George qui avait presque définitivement pris fin. Le dialogue commence par l’évocation de leur « merveilleuse jeunesse ». Il se poursuit sur l’injonction de réaliser les rêves de cette époque et se termine avec la fin de l’amitié. Un an plus tard, en, Hofmannsthal et George mettaient fin à une amitié de 15 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Les représentations de Jedermann au festival de Salzbourg.", "content": "La première avait eu lieu le dans une mise en scène Max Reinhardt. L’idée première de Reinhardt était de faire jouer la pièce sur le parvis de la cathédrale qui avait trouvé « sa place naturelle » selon lui. Le Moyen Âge et l’époque baroque, l’église et le cimetière, les moines et les musiciens contribuaient à l’ambiance. Hofmannsthal écrivait encore : \"« Les statues des Saints en marbre de cinq mètres de hauteur entre lesquelles les acteurs apparaissaient et disparaissaient tout à tour semblaient répéter tout naturellement l’appel du nom „JE-DER-MANN!’’ lancé depuis les tours de l’église située à côté, depuis la forteresse Hohensalzburg, depuis le cimetière Saint-Pierre (Petersfriedhof) d’en face, renvoyer l’écho du bourdon à la fin de la pièce, l’entrée solennelle des six anges par le portail dans le jour faiblissant, les moines Franciscains observant le spectacle depuis leur tour, le clergé posté aux cent fenêtres du cloître Saint-Pierre, tout était naturel, le symbolisme, le tragique, le drôle, la musique. »\" Jusqu’en 2001, les diverses mises en scène respectèrent ce concept d’origine à l’exception notoire de Leopold Lindtberg. Depuis 2002, Jedermann est joué dans une version modernisée de Christian Stückl, qui introduisit en 2003 l’éclairage électrique pour faire des représentations nocturnes. La eut lieu le. Jedermann est joué sur de nombreuses scènes par des troupes tant de professionnels que d’amateurs, parfois même dans des versions en dialecte local. Être choisi pour jouer le rôle principal de Jedermann est considéré dans le monde du théâtre comme un honneur fait seulement aux plus grands acteurs de la scène. Les autres rôles, surtout celui de la Maîtresse, sont aussi joués traditionnellement par des acteurs de haut rang.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jedermann (prononciation : yédermanne, \"chaque homme\" ou \"chacun de nous\" en allemand) est une pièce de théâtre de Hugo von Hofmannsthal en forme de mystère. Elle est sous-titrée \"Le Mystère de la mort de l'Homme riche\" (\"Das Spiel vom Sterben des reichen Mannes\"). ", "tgt_summary": null, "id": 2314872}
{"src_title": "Fuzz (effet audio)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "En anglais, \" signifie « duvet » et ce mot a été choisi pour décrire le son produit : assez feutré mais avec du sustain et des aigus (en opposition à un son clair de guitare). Le terme est créé par Grady Martin qui sort en 1961 le morceau \"The Fuzz\" avec de la guitare distordue.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "Cette pédale d'effet principalement utilisée dans le milieu du rock et ses diverses variantes a pour but de produire une saturation du signal sonore - généralement en provenance des micros d'une guitare ou d'une basse - afin de donner à celui-ci une saturation avec une coloration singulière. Historiquement, la fuzz a été utilisée dans le rock psychédélique, devenant même l'un de ses traits sonores principaux. Le son des fuzz, décrit comme, fait écho à l'expérience psychédélique et évoque. Les fuzz produisent des notes avec un très long sustain et permettent de jouer avec le larsen. Dans les années 1990, la fuzz devient populaire dans le stoner qui apprécie ses sonorités puissantes, grasses et lourdes. Elle revient également sur le devant de la scène dans les années 2000 avec des groupes recréant le son des années 1960 (The Black Keys, The White Stripes, Tame Impala, etc.).", "section_level": 1}, {"title": "Principe.", "content": "Le terme fuzz désigne à la fois une pédale d'effet et un type de saturation particulier. La saturation du son est due à un fort écrêtage du signal électrique d'entrée de l'instrument. Plus l'écrêtage est important, plus le son est distordu.", "section_level": 1}, {"title": "Fuzz au germanium.", "content": "Dans le cas des premières pédales de fuzz, cet écrêtage est réalisé par des transistors au germanium (types courants à la fin des années 1950), qui ne sont pas utilisés sur d'autres pédales de distorsion dites classiques et plus récentes. Les transistor au germanium sont sensibles à l'humidité et à la chaleur, ce qui est un inconvénient sur scène. Les transistors doivent en outre être appairés pour sonner correctement : une faible variation dans la valeur des composants entraîne de grandes différences sonores entre chaque pédale.", "section_level": 2}, {"title": "Fuzz au silicium.", "content": "Pour résoudre les problèmes liés aux transistors au germanium, les fabricants ont construit des fuzz au silicium. Cela permet d'avoir des pédales produites en masse qui sonnent identiques, sans devoir appairer les composants. Ces fuzz ont en général une sonorité plus claire, parfois jugée agressive.", "section_level": 2}, {"title": "Son.", "content": "Le montage simple, particulier et la distorsion asymétrique en font un effet puissant et polyvalent. Sur certains modèles (Fuzz Face par exemple), on peut faire varier la saturation avec le bouton de volume de la guitare, en allant du crunch à la saturation très granuleuse. Certaines pédales donnent une saturation crémeuse, tandis que d'autres produisent un véritable mur du son. Certaines fuzz sont même capables d'auto-oscillation.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Précurseurs.", "content": "Dans les années 1940 et 1950, la distorsion est considérée comme un défaut dans les amplificateurs de guitare électrique. Cependant, certains guitaristes commencent à volontairement produire cet effet, d'abord en poussant au maximum le volume, puis en endommageant volontairement les lampes ou le haut-parleur. Le son fuzz est au départ « fabriqué maison ». On l'entend pour la première fois en 1957 sur \"The train kept a rollin\" de Johnny Burnette, au départ à cause d'un défaut de l'amplificateur, mais le groupe apprécia le résultat et décida de jouer le morceau ainsi. Mais c'est Link Wray qui le popularisera et le développera largement dès 1958, inventant en même temps le « gros son » à travers des morceaux comme \"Rumble, Aces of spades\". Le groupe garage The Sonics utilisera la même méthode que Link Wray.. En 1961, Grady Martin sort un morceau avec de la guitare distordue, qu'il intitule \"The Fuzz\", d'où provient le nom donné à cet effet.", "section_level": 2}, {"title": "Premiers modèles.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Maestro Fuzz Tone.", "content": "La fuzz a été le premier effet à être intégré dans une pédale, avec la Maestro Fuzz Tone créée par Gibson en 1962 aux États-Unis. L'ingénieur de Grady Martin, Glenn Snoddy, cherche à reproduire l'effet obtenu sur \"The Fuzz\" à la suite d'une défaillance de la table de mixage. Snoddy, aidé par l'ingénieur Revis Hobbs, crée un circuit à base de transistors au germanium. Lors de sa sortie, la pédale est vendue comme un appareil permettant d'imiter le son des cuivres (trompette, tuba...) et des instruments à vent (violon). Elle devient très populaire lorsque Keith Richards des Rolling Stones l'utilise sur le riff de la chanson \"(I can't get no) Satisfaction\" en 1965\"\".", "section_level": 3}, {"title": "Tonebender.", "content": "En 1965, au Royaume-Uni, à une époque où le matériel américain était difficile d'accès, le musicien Vic Flick veut modifier sa Fuzztone. L'électronicien Gary Hurst transforme le circuit en augmentant la tension à 9V et en ajoutant des composants. Cette nouvelle pédale, la Tone Bender, est alors commercialisée sous la marque Sola Sound et déclinée en plusieurs versions (la Tone Bender Professionnal MK2 est considérée comme la plus aboutie). Vendue ensuite par Vox, elle est utilisée entre autres par les Beatles et Jeff Beck dans les Yardbirds.", "section_level": 3}, {"title": "Fuzzrite.", "content": "En 1966, les ingénieurs de Mosrite (entreprise américaine) créent une pédale de fuzz pour Leo LeBlanc. C'est la Fuzzrite, qui utilise à l'origine des transistors au germanium. Ces derniers étant sensibles à la chaleur, l'entreprise décide de passer à des transistors au silicium. Cette pédale a été utilisée sur le morceau \"In a gadda da vida\" de Iron Butterfly, considéré comme précurseur du heavy metal.", "section_level": 3}, {"title": "Popularisation de l'effet.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Fuzz Face.", "content": "La pédale de fuzz la plus célèbre est sans doute la Fuzz Face. Elle est inventée par Ivor Arbiter au Royaume-Uni en 1966, inspirée de la Maestro Fuzz Tone et de la Sola Sound Tonebender.. Elle s'est rapidement fait un nom et a véritablement changé la façon d'utiliser les guitares électriques. Jimi Hendrix a popularisé cette pédale et nombreux sont les artistes qui l'ont utilisé, notamment David Gilmour, George Harrison, Eric Johnson, Joe Bonamassa, ainsi que de nombreux autres groupes de rock garage, psychédélique et blues rock. La Fuzz Face connaît plusieurs versions, au germanium et au silicium. À partir de 1969, elle est vendue par la marque Dallas Arbiter.", "section_level": 3}, {"title": "Univox Super Fuzz.", "content": "En 1967, l'ingénieur japonais Fumio Mieda crée la \"\", un appareil embarquant un phaser et une fuzz. Les deux effets sont ensuite vendus séparément : l'Univibe et la fuzz Shin-ei Companion FY-2. Cette fuzz est ensuite vendue par Univox sous le nom de Superfuzz en 1968. La Super Fuzz incorpore une octave supérieure et une octave inférieure.. Cette pédale est utilisée notamment par Pete Townshend. La Super Fuzz a inspiré plusieurs pédales, comme la Fender Blender.", "section_level": 3}, {"title": "Big Muff.", "content": "En 1969, Mike Matthews, fondateur d'Electro-Harmonix, crée avec Bob Myer une pédale au design original, offrant beaucoup de distortion et de sustain. Le circuit de la Big Muff utilise quatre transistors au silicium et des filtres de tonalité. Contrairement à ses prédécesseures, la Big Muff produit un son massif tout en gardant la clarté et la précision des notes. De très nombreuses itérations de la Big Muff sont produites (Big Muff Pi, Big Muff Sovtek, Big Muff Triangle, Ram's Head...). Elle est utilisée notamment par David Gilmour. L'effet fuzz fait désormais partie des standards en termes d'effets pour guitare et basse.", "section_level": 3}, {"title": "Effets dérivés de la fuzz.", "content": "Plusieurs effets dérivés de la fuzz ont été créés, en particulier l'octavia, une fuzz produisant un octave supérieur (inventée par Roger Mayer en 1967 pour Jimi Hendrix). Des fuzz produisant un octave inférieur existent également. Plusieurs marques dans les années 1970 ont également créé des fuzz wah (pédale combinant fuzz et wah-wah).", "section_level": 3}, {"title": "Désuétude et renaissance.", "content": "À partir des années 1970, les fuzz tombent progressivement en désuétude alors que se développent les pédales d'overdrive et de distorsion, qui offrent un son plus défini et maîtrisé. D'autre part, les amplificateurs commencent à avoir des master volume permettant pousser les lampes afin d'avoir une saturation élevée sans pour autant jouer trop fort.. Toutefois, dans les années 2000, la fuzz connaît une renaissance car de nombreux groupes de stoner ou de rock indépendant s'approprient cet effet pour produire des sons lourds et gras. De nombreux constructeurs (en particuliers les artisans « boutique ») améliorent et stabilisent les circuits existants et certains créent de nouveaux modèles avec différentes fonctionnalités.", "section_level": 2}], "src_summary": "La fuzz (de l'anglais \", « duvet ») est la première des pédales d'effet de saturation ayant été utilisée par les guitaristes et les bassistes électriques. La plupart des modèles ont été conçus à la fin des années 1960 aux États-Unis et au Royaume-Uni, tels que la Tone Bender, la Fuzz Face ou la Big Muff. Cet effet est utilisé par de nombreux guitaristes, comme Keith Richards, Jimi Hendrix, Jeff Beck, Pete Townshend ou David Gilmour.", "tgt_summary": null, "id": 252199}
{"src_title": "Terrence McNally", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Très actif au théâtre, Terrence McNally est notamment l'auteur de pièces représentées entre autres à Broadway (New York), la première en 1965 étant'(avec Susan Anspach et Eileen Heckart). Ultérieurement, mentionnons'(1975-1976, avec Rita Moreno et Jack Weston),'(1995, avec John Glover et Nathan Lane), ainsi que'(2014). Toujours à Broadway, il est également l'auteur de livrets pour des comédies musicales, dont'sur une musique de John Kander (d'après le roman homonyme de Manuel Puig, 1993-1995, avec Chita Rivera), \"The Full Monty\" sur une musique de (2000-2002, avec Patrick Wilson et Kathleen Freeman, celle-ci décédée en cours de production),'sur une musique de Marc Shaiman (inspirée du film homonyme de 2002 de Steven Spielberg, 2011, avec Norbert Leo Butz et Aaron Tveit), ou encore \"Anastasia\" sur une musique de (d'après le film d'animation éponyme de 1997, 2017-2019, avec Christy Altomare et Ramin Karimloo). On lui doit par ailleurs les livrets de trois opéras, le premier en 1999. Les deux suivants, sur une musique de Jake Heggie, sont \"Dead Man Walking\" (San Francisco War Memorial Opera House, 2000, avec Susan Graham et Frederica von Stade) et \" (Opéra de Dallas, 2015, avec Joyce DiDonato et Frederica von Stade). À New York, ses pièces sont jouées aussi Off-Broadway, dont \" (1987, avec Kathy Bates et F. Murray Abraham), reprise à Broadway en 2002-2003 (avec Edie Falco et Stanley Tucci) puis en 2019. En France, quelques-unes de ses pièces sont adaptées notamment à Paris, comme \"Master Class\" (mettant en scène une Master Class de Maria Callas, 1996-1997, avec Fanny Ardant puis Marie Laforêt dans le rôle-titre, repris par cette dernière en 1999 et en 2008-2009), \"Souvenirs avec piscine\" (adaptation de \"\", 1997, avec Élisabeth Depardieu et Tanya Lopert), \"Frankie et Johnny au clair de lune\" (adaptation de \"Frankie and Johnny in the Clair de Lune\", 2004, avec Anna Galiena et Sam Karmann) et \"Love! Valour! Compassion!\" (2005, avec Roger Miremont et Jean-Pierre Kalfon). De plus, la comédie musicale \"The Full Monty\" est brièvement présentée en 2012. Pour le grand ou le petit écran, il est scénariste des films américains \"The Ritz\" (d'après sa pièce homonyme précitée, 1976, Rita Moreno et Jack Weston y reprenant leurs rôles créés à Broadway) puis \"Frankie et Johnny\" de Garry Marshall (adaptation de sa pièce également précitée \"Frankie and Johnny in the Clair de Lune\", 1991, avec Michelle Pfeiffer et Al Pacino) et du téléfilm américain \"Andre's Mother\" de Deborah Reinisch (1990, avec Richard Thomas et Sylvia Sydney). Enfin, il est occasionnellement acteur dans six séries américaines, depuis \"Chips\" (un épisode, 1979) jusqu'au feuilleton \"Les Feux de l'amour\" (quatre épisodes, 1993-1994). Durant sa carrière sur les planches, outre des nominations, il gagne entre autres cinq Tony Awards, trois Drama Desk Awards et deux Obie Awards (voir détails au paragraphe « Distinctions » ci-après). Terrence McNally meurt à 81 ans dans un hôpital à Sarasota (Floride), de complications liées à la Covid-19, le (le même jour et pour la même raison que le musicien Manu Dibango).", "section_level": 1}], "src_summary": "Michael Terrence McNally, né le à St. Petersburg (Floride) et mort de la Covid-19 le à Sarasota (Floride), est un dramaturge, librettiste, scénariste et acteur américain.", "tgt_summary": null, "id": 1937397}
{"src_title": "Source d'énergie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Chaîne énergétique.", "content": "Le principe énoncé par Lavoisier sur la conservation de la matière s'applique en fait plus justement à l'énergie : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Ainsi toute « production » d'énergie est en fait une récupération de formes d'énergie dont l'origine est aussi celle de l'univers. Par exemple, une dynamo de bicyclette permet de transformer une partie de l'énergie cinétique (énergie de vitesse) du mouvement du cycliste en une énergie électrique qui se dissipera notamment dans ses feux pour produire de la lumière, c'est-à-dire de l'énergie lumineuse, \"via\" l'échauffement du filament de l'ampoule et donc de chaleur (énergie thermique). Mais l'énergie cinétique du cycliste vient elle-même de l'énergie biochimique (de l'ATP des cellules musculaires) issue de l'énergie chimique des sucres synthétisés par des plantes qui utilisent l'énergie lumineuse du soleil, lequel fonctionne à partir de l'énergie nucléaire produite par fusion des atomes d'hydrogène, la matière elle-même constituant une forme d'énergie, dite « énergie de masse ». Il existe de nombreuses formes d'énergie mais toutes ne sont pas toujours exploitables.", "section_level": 1}, {"title": "Sources primaires.", "content": "L'être humain exploite plusieurs phénomènes naturels pour obtenir de l'énergie. La plupart des formes d'énergies (mise à part l'énergie marémotrice) accessibles sur Terre sont des dérivés directs ou indirects de l'énergie nucléaire (Soleil, étoiles et noyau terrestre).", "section_level": 1}, {"title": "Transformation de l'énergie primaire en énergie secondaire.", "content": "En transformant l’énergie primaire, on obtient de l’\"énergie secondaire\" : c'est en particulier le cas de l'électricité d'origine thermique. Le pétrole brut transformé en fioul ou en essence, l'incinération de déchets avec récupération d'énergie fournie sous forme de chaleur et/ou d'électricité, la transformation de combustibles minéraux solides en coke ou en aggloméré, en sont d'autres exemples.", "section_level": 1}, {"title": "La production électrique.", "content": "\"Référence\" : \"L'énergie en France\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Une source d'énergie est un phénomène physique ou un phénomène chimique dont il est possible d'exploiter l'énergie à des fins industrielles ou biophysiques. Une source d'énergie est dite « primaire » si elle est issue d'un phénomène naturel et n'a pas été transformée ; elle est dite « secondaire » si elle est le résultat d'une transformation volontaire. Elle peut également être qualifiée de « renouvelable » si ses réserves ne s'épuisent pas de façon significative dans l'échelle de temps de son exploitation. Certaines sources sont aussi appelées « énergies propres » dans le contexte écologique.", "tgt_summary": null, "id": 189828}
{"src_title": "Construction en bois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Des progrès techniques récents.", "content": "Ce sont par exemple l'aboutage industriel, y compris de bois vert, le bois lamellé-collé, la rétification du bois, les assemblages et renforts collés voire \"thermo-soudés\", le séchage rapide et traitement par bio oléo-thermie, etc. Ils permettent des portées ou des types d'assemblages autrefois impossibles, mais pouvant rendre les réparations et la déconstruction plus délicates. Il est aussi possible en 2018 d'utiliser en impression 3D des plastiques contenant environ 30% de poudre de bois (depuis 2015, pour une mise en œuvre par frittage laser), ou des filaments composites (dits \"bio-plastiques\") à base de bois (Woodfill, depuis 2013), ou de bambou (depuis 2014) ou encore en liège pour certaines impression 3D, avec alors la possibilité d'imprimer des formes complexes et/ou emboitées à bas prix. Des progrès concernent aussi l'isolation acoustique dans les constructions en bois. Dans une grande partie du monde, les résineux et/ou certains bois tropicaux ont pris une place croissante dans la construction-bois. En marge du domaine du bois-matériau, on trouve aussi de plus en plus de \"bétons de bois\"", "section_level": 1}, {"title": "Soutiens à la filière en France.", "content": "En 2009 une réflexion sur le développement des usages des matériaux biosourcés (bois notamment) dans la construction est lancée, aboutissant à un premier \"Plan Bois construction\" (2009-2015) devant mieux caractériser les performances techniques du bois (solidité, thermique, environnement, etc.). Cette phase montre que bois répond aux exigences de la réglementation du bâtiment. En 2011, un programme démonstrateur (« \"100 constructions publiques en bois local\" ») est lancé par la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR), base de bois local. En 2012 un label « \"bâtiment biosourcé\" » est défini par décret, à la fois quantitatifs (tonnes de biomasse mise en œuvre) et qualitatifs (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire, forêt durablement gérée comme source, faible émission de COV). En 2014 un \"contrat stratégique de filière bois\" est signé par les ministres de l’économie, de la forêt, de l’environnement et du logement et deuxième Plan Bois construction est lancé (2014-2017), soutenant trois stratégies de filière (renforcer les compétences et l’attractivité des métiers de la construction et de la rénovation en bois, valoriser le feuillu dans la construction-bois et positionner le bois dans la réhabilitation. En 2015, une Charte « Bois construction publique exemplaire » est signée par quelques régions et cette même année la loi TECV dit que la construction bois est « \"encouragée par les pouvoirs publics lors de la construction ou la rénovation des bâtiments\" ». En 2018 36 projets d'immeubles de moyenne et grande hauteur (IMGH) en bois sont retenus par un appel à manifestation d’intérêt « \"Immeuble à Vivre Bois\" », avec 13 lauréats. Le système pièce-sur-pièce à coulisse ces bois sont pauvres en sodium", "section_level": 1}, {"title": "Ouvrages en bois.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Parois en bois.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Palissade.", "content": "Une palissade est un ouvrage fait avec des bois refendus « carrément » liés les uns contré les autres, et qui constitue une séparation ou un rempart.", "section_level": 3}, {"title": "Pan de bois.", "content": "Le pan de bois désigne un ouvrage de charpenterie composé de sablières hautes et basses de poteaux de décharges et de tournisses formant mur de bois. Les pans de bois intégraient des colombages, colombes et colombelles, ce qui fait de « colombage » un terme synonyme pour désigner le bâtiment incorporant cette technique : la Maison à colombages.", "section_level": 3}, {"title": "Treillage.", "content": "Le treillage désigne un assemblage de tringles, l'ensemble formant des parois ajourées destinées à supporter des plantes grimpantes, les espaliers ou à ménager des séparations, les palis ou palissades. C'est un élément de décoration des jardins dans l'architecture classique.", "section_level": 3}, {"title": "Échafaudage.", "content": "instruments de musique", "section_level": 2}, {"title": "Vulnérabilité.", "content": "Le bois présente sous certaines formes une certaine vulnérabilité au feu, tout en étant mieux classé que beaucoup d'autres matériaux. Il présente aussi, notamment quand il est exposé à l'humidité une vulnérabilité à la décomposition par des bactéries, champignons et insectes xylophages ou saproxylophage (Bostrichidae et termites (notamment, notamment en zone tropicale ).", "section_level": 1}], "src_summary": "Une construction en bois est une construction réalisée en bois de construction (massif ou non, dans la construction neuve ou dans certaines réhabilitation), un matériau souvent promu pour sa résistance au feu et pour sa faible empreinte carbone (surtout si la construction est \"durable\" et que les bois utilisés proviennent d'essences locales issues de forêt locales gérées de manière soutenable). ", "tgt_summary": null, "id": 2244658}
{"src_title": "Surhomme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie et traduction de l'allemand.", "content": "Le mot, originellement en allemand, est forgé depuis le préfixe \"über-,\" « super- », « sur- » et le nom \"Mensch\", « humain ». La traduction de l'allemand \"Über-mensch\" par \"Surhomme\" pose des difficultés en français. En effet, \"Mensch\" se traduit par \"humain\" et non pas par \"homme\" (\"Mann\" en allemand). De plus, le préfixe \"über\" suggère autant d'aller au-delà, de dépasser, de traverser, de franchir que de surmonter. Il serait plus juste de parler alors de \"Surhumain\" plutôt que de \"Surhomme\", selon Patrick Wotling, comme le confirme la traduction d'un autre ouvrage de Nietzsche, \"Humain, trop humain\". L'approche de Friedrich Nietzsche vise autant la confrontation que le débordement des catégories de son temps qui servaient à définir notre condition humaine. Cette approche s'opère dans un élan organique, poétique et joyeux, voire dionysiaque. Nietzsche attaque ces catégories qu'il considérait comme limitantes sinon aliénantes.", "section_level": 1}, {"title": "Le \"surhomme\" romantique.", "content": "La notion de surhumanité ou de surhumain n'a pas été inventée par Nietzsche et daterait du. On la retrouve chez Herder, mais on la rencontre surtout à partir de la littérature romantique. Les auteurs de ce mouvement littéraire désignaient un idéal impossible qui mettait en lumière les limites de l'existence humaine : Lord Byron (\"Manfred\"), Giacomo Leopardi (\"Zibaldone\") l'évoquent avec désespoir ou ironie. Dostoïevski abordait déjà le thème du surhomme dans \"Crime et Châtiment\" : « Le surhomme n’a pas de supériorité légale sur les autres hommes mais bien plutôt une supériorité morale :. Le surhomme n’a pas à rendre compte de ses actes à une quelconque loi humaine, c’est son intériorité même qui s’impose comme une loi unique et comme le régulateur de sa volonté. L’ami de Raskolnikov, Razoumikhine, a bien compris le caractère odieux d’une telle philosophie : « Il me semble que c’est là l’idée principale de ton article : l’autorisation morale de tuer, et elle m’apparaît plus terrible que ne le serait une autorisation officielle et légale », s’indigne-t-il. Raskolnikov peut alors être considéré comme un personnage proto-nietzschéen : il considère qu’il est légitime de s’affranchir du bien et du mal dès lors que la vie que l’on souhaite mener l’exige ».", "section_level": 1}, {"title": "Le \"Surhomme\" nietzschéen.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Place de la notion dans la pensée de Nietzsche.", "content": "Dans la philosophie de Nietzsche, la notion de \"Surhomme\" est liée à deux autres grandes notions : la Volonté de puissance et l'Éternel Retour. Le Surhumain est, par hypothèse, l'incarnation de la Volonté de puissance humaine la plus haute, accomplissement de la vie qui trouve à s'affirmer dans la pensée de l'Éternel Retour. Cette idée d'un accomplissement de la Volonté de puissance humaine est, pour Nietzsche, un essai pour surmonter (\"überwinden\") le nihilisme et donner un sens à l'histoire sans but de l'humanité.", "section_level": 2}, {"title": "Genèse progressive du \"Surhomme\".", "content": "Si Nietzsche a probablement trouvé cette notion chez Byron, Goethe et Dostoïevski, l'utilisation qu'il en fait n'est pas la même que dans le romantisme. Elle possède donc une genèse qui n'appartient qu'à lui. Dans l'ensemble du développement de la pensée de Nietzsche, le \"Surhomme\", ou plus exactement la qualité désignée par l'adjectif \"surhumain\", se comprend comme une notion qui regroupe des réflexions qui ont pu tout d'abord se présenter de manière éparse (en particulier la critique de la morale, la sagesse tragique, la moralité des mœurs, la culture et l'art). Ces réflexions trouvent leur genèse dans la période qui va de \"Humain, trop humain\" au \"Gai Savoir\" et la notion apparaît ensuite sous sa forme nominale dans \"Ainsi parlait Zarathoustra\" ; elle prend alors une forme philosophique différente puisqu'il s'agit maintenant d'annoncer une nouvelle réalité humaine visée à travers un processus de dépassement dont Nietzsche avait décrit auparavant les formes constituant une part importante de l'histoire de l'humanité.", "section_level": 2}, {"title": "Premières occurrences : la raillerie d'une conception supranaturelle.", "content": "Il utilise tout d'abord, dans \"Humain, trop humain\", l'adjectif \"übermenschlich\" pour qualifier péjorativement l'élan supranaturel par lequel les hommes aspirent à une autre réalité, à une réalité transcendante que symbolise le saint : Ainsi, avec l'exemple du saint, le préfixe \"über-\" désigne ici un processus interprétatif par lequel on se convainc de la valeur élevée au plus haut degré d'un état d'âme qui exalte la puissance de l'homme tout en le rendant étranger au monde. Toutefois, ces auto-interprétations métaphysiques sont pour Nietzsche des falsifications, ce qui pose la question de la valeur du dépassement considéré :", "section_level": 3}, {"title": "Vers l'apparition d'une notion de dépassement.", "content": "Nietzsche fait sur ce modèle un usage abondant du préfixe \"über-\", usage qui permet d'éclairer la notion de dépassement qui ne concerne pas seulement l'élévation et la fuite métaphysique de l'homme, mais est inhérente à toute \"Volonté de puissance\", et en particulier au \"Surhomme\". C'est ainsi que Zarathoustra dit : « Et la vie elle-même m'a dit ce secret : « Vois, dit-elle, je suis ce qui doit toujours se surmonter soi-même ». Dans le cas du dépassement moral, c'est l'homme moral qui se rend maître de ses instincts et les domine, ce qui lui permet d'assouvir sa passion de maîtrise sur ses instincts : il se surmonte en tant qu'animal, en se prêtant une double réalité rendue pensable par la morale. L'homme est ainsi un sur-animal (\"Ueber-Thier\"), parce qu'il a inventé un type d'interprétation morale de son animalité :", "section_level": 3}, {"title": "Le dépassement, c'est-à-dire Dieu?", "content": "La valeur de cette supériorité est cependant douteuse pour Nietzsche. En effet, dans le cas du dépassement métaphysique, c'est l'humain même, l'homme vivant qui se retrouve affaibli, aliéné à une valeur absolue et étrangère : Dieu a été jusqu'ici l'expression la plus intense du dépassement de l'homme par lui-même, i.e. l'expression la plus élevée de la \"Volonté de puissance\". Ce dépassement était un mépris de l'homme pour lui-même. Mais les choses changent avec la mort de Dieu : si, dans le cas de l'histoire occidentale, le dépassement de l'homme a toujours été un dépassement supranaturel, il niait la possibilité d'un autre type de dépassement, celui qui concernait ce monde, qui n'aurait pas d'autre horizon que l'existence même de l'homme : La conception du surhumain fut donc, selon Nietzsche, le fruit d'erreurs d'interprétation de l'homme sur lui-même (il a pris ses aspirations animales pour des inspirations divines), du dégoût et d'une insatisfaction qui le poussait à chercher son assouvissement dans un ailleurs imaginaire. C'est ainsi que les pulsions de l'animal-homme furent éduquées et structurées, en sorte de ne plus désirer qu'une consolation supra-terrestre. Ce n'est pas seulement le christianisme qui incarne aux yeux de Nietzsche cette disposition psychologique, mais également \"l'homme supérieur\" (évoqué notamment dans \"Ainsi parlait Zarathoustra\") et l'idéaliste moderne. La culture européenne est dans son ensemble la conséquence de l'élevage de ce type humain.", "section_level": 3}, {"title": "L'apparition d'un type nouveau.", "content": "Le \"sur-\" qualifie donc chez Nietzsche une transfiguration de la structure des pulsions qui fait apparaître un type nouveau (homme par rapport à l'animal ; surhomme par rapport à l'homme) : cette transfiguration se fait par le moyen de jugements de l'homme sur lui-même, jugements qui, en amont, supposent des valeurs au service d'une volonté de puissance et, en aval, une incorporation de ces valeurs, une éducation des pulsions qui conduit par exemple à associer des idées désagréables au sentiment de fierté ou à la sexualité (c'est le cas dans l'idéal ascétique). C'est pourquoi le processus de dépassement est toujours lié à la question de l'éducation ainsi qu'à la plasticité de la \"Volonté de puissance\". Enfin, c'est dans \"Ainsi parlait Zarathoustra\" que le \"Surhomme\" est finalement rattaché à la question d'un dépassement purement immanent qui touche au sens de l'histoire humaine et qui va déboucher sur une éthique artistique de soi : C'est, dans l'annonce faite par Zarathoustra, la promesse d'un homme qui s'affirme comme homme et qui s'accomplit en tant que tel, d'où les deux principaux aspects du \"Surhomme\" liés aux deux autres grandes notions de Nietzsche : l'affirmation et la totalité.", "section_level": 3}, {"title": "Caractéristiques du Surhomme : affirmation et totalité.", "content": "En rétablissant par-delà les aspirations métaphysico-morales de l'humanité le rapport naturel de l'homme au monde, i.e. l'immanence de sa \"Volonté de puissance\", Nietzsche met en avant plusieurs qualités qui, pleinement accomplies, peuvent servir à caractériser le Surhomme.", "section_level": 2}, {"title": "Immanence sans limite.", "content": "Le Surhomme ne nie plus, il \"est\" : Parce qu'il \"est\", le Surhomme n'est pas l'étranger en ce monde qu'incarne l'idéaliste ou l'homme supérieur, c'est-à-dire le nihiliste qui condamne le monde d'après un autre monde transcendant qui n'existe pas. Non seulement ce monde lui est familier, jusque dans les souterrains de la psyché animale, mais il le veut, il y consent et en désire le retour ; ce désir est ainsi une véritable conversion et une rédemption délivrant de la malédiction du ressentiment qui prend la forme de l'Éternel Retour :", "section_level": 3}, {"title": "Opposition de fait aux philosophes antérieurs.", "content": "L'inversion des valeurs est liée à ce désir nouveau qui justifie l'existence, qui lui donne des couleurs inédites. Puisque l'Éternel Retour doit conduire à « ne plus désirer autre chose » puisqu'il y a un \"amor fati\" qui nous délivre du ressentiment, la philosophie de Nietzsche, en se fondant sur cette métamorphose du désir qui induit une transformation des valeurs nécessitée par la constatation que « l'essence la plus intime de l'être est la volonté de puissance », consiste à penser par-delà bien et mal, tandis que tous les philosophes antérieurs pensaient dans les limites de la morale idéaliste. Cette pensée par-delà du bien et du mal est ainsi à la fois la pensée de l'innocence et de la tragédie de l'existence. Il a \"le sens de la terre\" (c'est-à-dire qu'il ne se perd pas dans les abstractions comme Platon, et il \"veut\" la vie, sous toutes ses formes). Ainsi, il fait preuve de la \"grande santé\" (il ne fuit pas la souffrance et la douleur parce qu'il est assez fort pour elle et il sait qu'elle est partie intégrante de la vie). Il ne se culpabilise pas, n'a pas de remords, car ce qu'il fait, il le veut vraiment. De manière générale, il accepte et désire la vie dans son entièreté. L'affirmation de l'existence, le consentement à la totalité des aspects de la vie, conduit à concevoir le Surhomme comme homme total qui fait la synthèse des qualités contradictoires que l'on rencontre éparpillées dans l'humanité. Ce dernier point incitera Nietzsche à rechercher des cas de dépassement de soi chez certains grands hommes, dont l'un des plus éminents à ses yeux est Goethe.", "section_level": 3}, {"title": "La recherche de Surhommes dans l'histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "« Jamais encore il n'a existé de Surhomme ».", "content": "Nietzsche n'a pas commencé par tracer une figure théorique, idéale, du Surhomme. Il n'a pas non plus supposé que le Surhomme ait déjà existé mais que, s'il est vrai que les hommes tendent à se surmonter, alors il a pu exister déjà des hommes présentant les caractéristiques de la surhumanité. Il s'est donc tourné vers les grands hommes et les a scrutés en en retirant des leçons de dépassement de soi, tout comme il s'est tourné vers les moralistes français pour explorer la psychologie humaine. Il est toutefois notable que pour Nietzsche, le chemin à parcourir avant l'émergence de surhommes est encore long comme l'indique ce passage de \"Ainsi parlait Zarathoustra\" : « Jamais encore il n'a existé de Surhumain. Je les ai vus nus tous les deux, le plus grand et le plus petit des hommes. Ils se ressemblent encore trop. En vérité, le plus grand m'a paru – par trop humain ».", "section_level": 3}, {"title": "La figure de Goethe, au plus proche de Dionysos.", "content": "De toute l'œuvre de Nietzsche, Goethe est probablement celui qui ressort comme la figure la plus affirmative, au point de se confondre presque avec Dionysos, affirmation pleine et entière de l'existence. À ce titre, Goethe est pour Nietzsche, avec Shakespeare, l'un des exemples les plus précis de préfiguration du Surhomme : Goethe, l'individu, sait dominer ses contradictions tout en laissant libre cours à sa nature impulsive ; c'est ce que Nietzsche souligne également ailleurs en évoquant la fausse dualité, à ses yeux, entre la sensualité et l'ascétisme : le besoin d'ascétisme de l'artiste n'est jamais la négation d'une nature animale, mais la conséquence d'un besoin de concentration des forces. Dans ce but, il est capable de se soumettre à des contraintes qu'il inventera si nécessaire. Se soumettre ici à un idéal moral qui ferait de la maîtrise une vertu, ce serait pour l'individu créateur se soumettre à des valeurs contraires à la partie de lui-même d'où il puise sa force, son inspiration, et cela compromettrait également l'unité des multiples facettes de son existence en reléguant une partie de son être du côté du mal, de l'interdit. C'est pourquoi un artiste comme Goethe sait jouir en toute indépendance à l'égard de la religion et des idées bourgeoises (Goethe, rappelle Nietzsche, détestait la croix et les vertus allemandes), des composantes contradictoires aux yeux de la morale, de sa vie instinctive.", "section_level": 3}, {"title": "Surhomme nietzschéen et sa place dans l'humanité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le Surhomme n'est pas une évolution biologique.", "content": "La notion d'humanité s'étant construite sur un malentendu et une insatisfaction, la question se pose à Nietzsche de savoir quelle place une autre sorte d'hommes occuperait dans le cours de l'évolution humaine ; s'agit-il d'une abolition de l'espèce humaine ou d'une transfiguration qui aurait un rapport avec la sélection naturelle? Nietzsche répond par la négative à ces deux questions : Le Surhomme ne remplace pas l'humanité et il n'est pas non plus le résultat d'un processus d'évolution biologique : le Surhomme est le dépassement du nihilisme (envisagé comme une possibilité à venir) qui a dominé jusqu'ici les hommes. Il propose une transfiguration de l'existence, une forme de délivrance qui rend désuète la notion religieuse de rédemption. Nietzsche a d'ailleurs écrit : « le surhomme est le sens de la terre ; restez fidèles à la terre et ne croyez pas ceux qui vous parlent d'espoirs supraterrestres : ce sont des empoisonneurs qu'ils le sachent ou non ». Dans ce sens, le surhomme est un dépassement vers une humanité plus terrestre que jamais.", "section_level": 3}, {"title": "Le Surhomme n'est pas un héros.", "content": "Bien que Nietzsche ait pris soin d'écarter les risques de confusion, il ne peut que se plaindre des amalgames qui ont été faits malgré tout : Nietzsche rejette ainsi l'idée d'un Surhomme reposant sur des bases biologiques, mais il rejette également l'exaltation du génie et l'héroïsme comme il l'avait clairement fait dire à Zarathoustra dans un discours où il exige de l'homme fort et violent une forme de bonté acquise en se dominant soi-même :", "section_level": 3}, {"title": "Le Surhomme n'est pas un maître pour les autres hommes.", "content": "Une autre question est de savoir quelles relations le Surhomme pourrait-il avoir avec les autres hommes : est-il un maître, un dominateur? Nietzsche le nie : Le Surhomme met donc de la distance entre lui et les autres hommes. Sa différence, qui repose sur un ensemble de valeurs incorporées et non sur des différences quantitatives ou biologiques, lui interdit de prêter attention à des valeurs médiocres qui sont indispensables aux communs des mortels pour supporter de vivre mais qui ne lui sont pas indispensables à lui. Pourtant, \"le Surhomme\" n'est pas un individu ; il est un type et, à ce titre, il a besoin de la communauté de ses pairs. Le Surhomme n'est donc pas non plus un héros solitaire.", "section_level": 3}, {"title": "Christianisme et sélection par l'Éternel Retour.", "content": "Souhaitant instituer une sélection par l’Éternel Retour, Nietzsche écrit dans \"L'Antéchrist\" : Ainsi, ceux que Nietzsche considère comme faibles seraient poussés au suicide par l’idée d’une vie revenant sans cesse. Cette sélection, visant à contrer la sélection chrétienne, conduirait en outre à adopter une forme de domination de soi que Nietzsche considère comme un sacrifice refusé par cette religion :", "section_level": 3}, {"title": "« Homme supérieur » et surhomme : deux notions sœurs mais distinctes.", "content": "La notion d'homme supérieur est distincte de celle de surhomme. Le surhomme se veut au-dessus de l'humanité, et si aujourd'hui il est admis que Nietzsche a été mal interprété par les nazis, l'idée que savoir faire abstraction de ses sentiments humains permet de devenir un surhomme peut conduire aux pires atrocités. Selon Hervé Jamet, la hiérarchie entre les êtres humains a toujours existé. Sous l'Ancien Régime, la supériorité était attribuée au roi, à la noblesse, à l'aristocratie. L'égalité républicaine désigne l'égalité devant la loi. Mais la hiérarchie subsiste par la sélection à l'école, à l'armée et au travail. Ce n'est plus une sélection par la naissance, si ce n'est par l'intelligence et les qualités physiques. Tous les hommes ne naissent pas égaux, la maladie, la robustesse peuvent handicaper certains. Émile Zola admettait une inégalité entre les hommes et développait une sorte de « racisme » compatissant chez Les Rougon-Macquart. C'était l'atavisme alcoolique de Jacques Lantier dans \"La Bête humaine\" qui payait pour ses ancêtres. L'expression « Homme supérieur » est banale sous la plume de Balzac : on trouve une dizaine de fois l'expression dans la Comédie humaine. Stendhal s'adresse à l'élite notamment dans \"La Chartreuse de Parme\", \"Promenades dans Rome\" et termine ses romans par « \"to the Happy Few\" ». L'expression serait empruntée à Shakespeare « \"We few, we happy few, we band of brothers\" » (\"Henry V\", IV, 3). Enfin, on trouve six fois l'expression « Homme supérieur » dans \"Le Rouge et le Noir\" et une fois dans \"La Chartreuse de Parme\" de Stendhal.", "section_level": 2}, {"title": "Réinvestissement du surhomme dans le transhumanisme.", "content": "Le mouvement ou la philosophie du transhumanisme rattache la notion de surhomme aux possibilités de transformation technologique du corps humain : augmentation des capacités physiques ou intellectuelles, limitation des processus biologiques conduisant au vieillissement ou la mort.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le surhomme ou surhumain (en allemand : \"der Übermensch\", [ˈʔyːbɐmɛnʃ] ) est une notion polysémique notamment présente en littérature et en philosophie, qui représente de manière générale l'idée de supériorité qu'un type d'homme (bien souvent seulement idéal) aurait acquise sur le reste du genre humain. En philosophie, le Surhomme est principalement associé au philosophe allemand Friedrich Nietzsche. Richard Roos l'a ainsi définie :", "tgt_summary": null, "id": 997822}
{"src_title": "Drogön Chögyal Phagpa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Phagpa suivit en 1244 à l’âge de dix ans son oncle Sakya Pandita au Khökhnuur à la cour du prince Godan (ou Köden), conquérant mongol du Tibet, où ils arrivèrent en 1247. Il avait en chemin prononcé ses vœux de novice au Jokhang de Lhassa devant le bouddha Jowo. Il apprit le mongol qui utilisait, au moins depuis l'époque de Gengis Khan (1155/1162 — 1227), un alphabet inspirée de l’alphabet ouïghour et assista son oncle dans la création d’une nouvelle écriture destinée à transcrire dans cette langue les textes bouddhiques. Sakya Pandita, qui s’était vu confier l’autorité temporelle sur les « 13 myriarchies » (\"Trikor Chuksum\") du Tibet central, fit de Phagpa son héritier. En 1253, Phagpa fut requis auprès de Kubilai Khan qu’il initia au tantra de Hevajra. Érudit et talentueux, il aurait vaincu le taoïste Qiu Chuji en débat en 1255. En 1260, Kubilai devint Khan des Mongols après la mort de son frère Möngke. Il nomma cette même année Chögyal Phagpa chef des affaires bouddhistes (\"dishi\",, titre proche du \"guoshi\"). La disparition de Möngke puis la victoire de Kubilai sur Ariq Böke (1264) permirent ainsi aux Sakya de s’établir en tant que pouvoir politique prééminent au Tibet, évinçant leurs concurrents Karma Kagyu menés par Karma Pakshi. Après avoir démarché Kubilai sans succès, ce dernier s’était rapproché des rivaux du Khan et pâtit de leur défaite. Selon les Mongols actuels, Phagpa fut le premier à « inaugurer la théologie politique de la relation entre l'État et la religion dans le monde bouddhiste tibéto-mongol ». Sakya Densa, le monastère siège, resta la capitale du Tibet jusqu'au milieu du où la province centrale de U fut prise par un myriarche allié aux Phagmodrupa, marquant le « commencement de la fin de la période de pouvoir des Sakyapas au Tibet Central ». En 1264, Kubilai créa la Commission de contrôle à Khanbalik (aujourd'hui Pékin), nommés en chinois puis, chargée des affaires bouddhiques de l’empire et du contrôle administratif et militaire du Tibet, dont Chögyal Phagpa prit la tête, devenant. Son frère ou cousin Chhana venu avec lui enfant à la cour de Köden, devenu gendre de Kubilai, fut nommé \"pon chen\", gouverneur effectif du pays. Le, le gouverneur et sa suite, vêtus à la mongole, arrivèrent au Tibet en 1264-65 dotés par le Khan de 16 000 kilos d’or et d’argent et d’une grande quantité de soieries. Un système de 27 relais de poste à travers le Tibet, partant du monastère de Tanduk et aboutissant à celui de Sakya, avait été établi spécialement pour permettre leur voyage. En 1267 la mort prématurée de Chhana fut pour l'école Drikung Kagyu une occasion de révolte, qui fut contrée à l’aide d’une armée mongole (1267-68). En 1269, après avoir mis en place au U-Tsang l’administration prévue par les Mongols, Phagpa revint à Khanbalik et présenta à l’empereur l’écriture Phagspa qu’il lui avait commandée. En 1270, Kubilai reçut l’initiation et nomma Chögyal Phagpa Précepteur impérial () et Grand Maître du Dharma ()- \"fǎwáng\", signifiant pape en chinois est le titre suprême pour le clergé tibétain dans la terminologie chinoise. En 1271, Phagpa se rendit à Lintao, dans l'actuelle province du Gansu, pour se rapprocher de Hezhou, siège du gouvernorat du Tibet, et fit bâtir des monastères Sakya dans la région. Son disciple Tenpa le remplaça provisoirement à la cour. En 1274, il retourna au Tibet où il mourut 4 ans plus tard. Il avait dû affronter l’hostilité du \"pon chen\" Kunga Zangpo – pourtant Sakyapa — et ce dernier fut accusé de l’avoir empoisonné. Devant ces signes de lutte interne chez ceux à qui il avait confié le contrôle du Tibet, l’empereur Yuan décida de transférer le gouvernorat sur le territoire même de U-Tsang Le moine Senge († 1291) que Phagpa avait distingué fut nommé à la tête des affaires bouddhistes et Dharmapalaraksita, fils de Chhana, reprit le titre de Précepteur Impérial.", "section_level": 1}, {"title": "Écriture phags-pa.", "content": "Kubilai Khan demanda à Phagpa de concevoir une nouvelle écriture qui permettrait de transcrire toutes les langues de son empire. En réponse, Phagpa modifia l'écriture tibétaine pour créer une nouvelle série de caractères appelée depuis écriture phags-pa, achevée en 1268. Le Khan décida de l’utiliser comme écriture officielle de l'empire, et tenta de l’imposer en Chine, dont il devint empereur en 1271, à la place des idéogrammes. L’écriture phags-pa ne remplaça jamais l’écriture chinoise et tomba en désuétude après l'effondrement de la dynastie Yuan en 1368, mais fut utilisée pendant 110 ans sur des documents et commandes officielles qu’elle permet de dater.", "section_level": 1}, {"title": "Marco Polo.", "content": "Le journal de Phagpa à la date de 1271 mentionne un ami étranger de Kubilai Khan, qui pourrait être un des aînés des Polo ou même Marco Polo lui-même, bien qu’aucun nom ne soit donné.", "section_level": 1}], "src_summary": "Drogön Chögyal Phagpa () ; aussi écrit \"Dongon Choegyal Phakpa\", \"Dromtön Chögyal Pagpa\", mongol cyrillique : (Pagva lam) ; ), (1235 — ) fut le de l’école Sakyapa du Bouddhisme Tibétain. Proche de l'empereur mongol Kubilai Khan dirigeant la Chine sous la dynastie Yuan, celui-ci lui confia la création de l'écriture phagpa et le gouvernement religieux et temporel du Tibet.", "tgt_summary": null, "id": 217994}
{"src_title": "Karl Ravens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Après ses études secondaires, il suit un apprentissage de métallurgiste de l'aviation. En, après avoir échoué à l'examen de travailleur qualifié, il effectue son service du travail () puis accomplit son service militaire dans la Luftwaffe.", "section_level": 2}, {"title": "Débuts en politique.", "content": "Devenu mécanicien automobile en, il adhère quatre ans plus tard au Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). En, il est recruté par \"Borgward\" comme maître d'apprentissage. Lors des élections législatives fédérales du, il est élu à député fédéral de Basse-Saxe au Bundestag. Réélu en, il est désigné membre du bureau du groupe parlementaire SPD l'année qui suit.", "section_level": 2}, {"title": "Ascension au gouvernement.", "content": "Après les élections de et l'arrivée au pouvoir du, il est nommé secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Urbanisme et du Logement auprès du ministre Lauritz Lauritzen. Il devient secrétaire d'État parlementaire de la chancellerie fédérale en, en remplacement de Katharina Focke. Le, Karl Ravens est nommé à ministre fédéral de l'Aménagement du territoire, des Travaux publics et de l'Urbanisme dans le premier cabinet de coalition sociale-libérale du chancelier fédéral social-démocrate Helmut Schmidt. Il succède ainsi à Hans-Jochen Vogel, promu ministre fédéral de la Justice.", "section_level": 2}, {"title": "Triple échec en Basse-Saxe.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "L'investiture ratée de 1976.", "content": "En, le Land de Basse-Saxe s'enfonce dans la crise politique. Alors que le ministre-président Alfred Kubel se retire, son ministre des Finances et successeur désigné Helmut Kasimier échoue deux fois au vote d'investiture. Il est devancé les deux fois par Ernst Albrecht, candidat de la. Le de Basse-Saxe fait donc appel à Ravens pour tenter de ressouder la au pouvoir depuis deux ans, après avoir écarté sa candidature au profit de Kasimier. Lors du vote du, il se présente donc face à Albrecht, mais ne recueille que contre 79 à son opposant chrétien-démocrate.", "section_level": 3}, {"title": "Les défaites électorales de 1978 et 1982.", "content": "Réélu député fédéral en puis reconduit au gouvernement deux mois après, il est relevé de ses fonctions au cours du remaniement ministériel du, cédant ses fonctions à Dieter Haack. Il postule alors aux élections législatives régionales du en Basse-Saxe. Le Parti social-démocrate enregistre une perte de, soit 0,9 point de recul, et engrange cinq nouveaux députés, totalisant sur 155 et 42,2 % des voix. Le n'ayant pas maintenu sa représentation parlementaire, la CDU d'Albrecht remporte une majorité absolue de 83 parlementaires avec 48,7 % des suffrages exprimés. Démissionnant du Bundestag, Karl Ravens devient président du groupe SPD au Landtag. En, les fédérations locales du sont unifiées en une seule fédération régionale, dont il prend la présidence. Il se représente comme chef de file social-démocrate lors des élections législatives régionales du. Abandonnant, le SPD s'effondre à 36,5 % des voix et perd neuf députés. Il se contente d'un groupe parlementaire de sur 171, tandis que l'Union chrétienne-démocrate remporte un succès inédit et jamais égalé avec 50,7 % des suffrages exprimés et. Il se maintient à la tête des députés mais cède la présidence régionale du parti à Joke Bruns en.", "section_level": 3}, {"title": "Retrait de la vie politique.", "content": "Pour les élections de, la direction fédérale du SPD lui préfère Anke Fuchs comme chef de file, mais une fronde régionale permet l'investiture du député fédéral Gerhard Schröder. Ravens est cependant réélu une dernière fois au Landtag, où le Parti social-démocrate manque d'un seul siège de faire basculer la majorité avec le soutien des écologistes. Schröder lui succède comme président du groupe parlementaire et le choisit comme vice-président de l'assemblée. Il ne se représente pas au scrutin de et quitte ainsi la vie politique après de mandats électoraux.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Marié et père d'un garçon, il vivait à Achim, dans l'arrondissement de Verden en Basse-Saxe.", "section_level": 2}], "src_summary": "Karl Ravens, né le à Achim et mort le à Hanovre, est un homme politique allemand, membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). ", "tgt_summary": null, "id": 1758008}
{"src_title": "Haute trahison", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Une notion floue.", "content": "Pour une part, ce chef d'inculpation semble être la version moderne et républicaine du crime de lèse-majesté qui déjà souffrait d'être mal défini mais l'origine de la notion demeure obscure.", "section_level": 1}, {"title": "La définition de la haute trahison n’est pas aisée.", "content": "Il n'y a pas de définition juridique – seulement, parfois, une énumération non limitative des cas d'ouverture quand ce chef d'inculpation est explicitement prévu, ce qui n'est pas toujours le cas. Son champ semble couvrir au moins les deux domaines suivants : l'attentat à la sûreté de l'État et l'intelligence avec l'ennemi. Les exemples de haute trahison les plus simples sont : participer à une guerre contre son propre pays, la collusion avec une puissance étrangère, le complot visant par exemple la tentative de coup d'État ou l'assassinat du Chef d'État, la sédition et l'insurrection. Mais dans l'histoire, il s'agit d'une notion élastique qui recouvre les actes les plus graves, du moins jusqu'à ce que l'on invente les notions de crimes contre l'humanité et de génocide. Un sujet de droit interne aux limites floues – en tout état de cause, il s'agit d'une question interne du ressort de la souveraineté de chaque pays, non recevable devant la Cour pénale internationale, par exemple. Cependant, l'ex-président Saddam Hussein (\"cf. infra\") fut jugé en Irak en 2004-2006 sous l'inculpation principale de crimes contre l'humanité. Si l'incrimination de haute trahison permet aussi de résumer les actes graves à l'égard des valeurs fondamentales d'une nation, elle n'est donc pas toujours suffisante à symboliser l'atrocité des crimes reprochés à un dirigeant et l'opprobre que l'on veut signifier. Cette élévation du crime permet aussi de sembler dépolitiser le chef d'inculpation. Pour les pays européens, l'inculpation de haute trahison devrait être conforme en 2008 avec les exigences de l'article 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, quant au droit à un procès équitable. Son invocation semble subjective et opportuniste – l'appréciation de la haute trahison est rarement impartiale. Son invocation tient beaucoup aux circonstances (temps de paix, de guerre ou de troubles) et elle est, de surcroît, souvent relative au niveau et au statut de l'accusé. L'accusation peut d'ailleurs n'être aussi qu'un prétexte pour se débarrasser d'un adversaire politique ou légitimer une révolution ou un coup d'État réussis. Enfin, l'incrimination elle-même n'est pas toujours soumise à la définition des crimes et délits pénaux du pays concerné, ce qui laisse tout latitude pour l'apprécier. Une technique juridique incertaine – techniquement, l'accusation de haute trahison est souvent employée à défaut pour résumer un faisceau de faits diffus, faute de pouvoir étayer suffisamment des chefs d'inculpation plus précis justifiant de condamnations d'une gravité équivalente. Inversement, l'accumulation de ces chefs d'inculpation sera préférée à la notion vague de haute trahison surtout si celle-ci n'est pas explicitement prévue par les textes. Ce chef d'inculpation peut donc être explicite ou implicite. Lorsqu'elle est invoquée, la haute trahison s'apprécie globalement autant par son extrême gravité en soi, que par ses intentions de déstabiliser les autorités légales et l'efficacité des méthodes pour y arriver. Ajoutons l'embarras du droit et de la justice qui, à un comportement souvent de nature politique, sont conduits à apporter des solutions généralement de nature pénale inspirées du droit commun.", "section_level": 2}, {"title": "Une sanction à la mesure du danger qu’il faut éliminer.", "content": "Par le passé, et encore aujourd'hui dans les dictatures et les pays instables, ce chef d'inculpation conduisait en général à la condamnation à mort, prononcée et mise en œuvre, parfois, dans des conditions plus ou moins régulières (cas de l'exécution sommaire du président roumain Nicolae Ceaușescu en 1989). Cependant, aujourd'hui, la majorité des États démocratiques prévoit des solutions plus modérées : la destitution ou la révocation, suivant qu'il s'agisse d'un chef d'État, d'un haut fonctionnaire ou d'un militaire, sans préjudice des poursuites pénales, ou seulement une peine de réclusion dans les autres cas. Par définition, la haute trahison suppose une situation de crise qui, comme telle, amène souvent à des solutions hors normes, en fonction de la gravité ressentie et de la peur engendrée dans la population ou chez les dirigeants, ou suivant la motivation de ces derniers. En fait le niveau de la peine dépendra plus du danger que représente l'accusé pour les autorités en place (ou les nouvelles), compte tenu de sa personnalité ou du symbole qu'il représente, que de la seule gravité de l'acte. Il s'agit d'éradiquer radicalement le risque, sur l'instant et à court et moyen terme. Le caractère politique de l'inculpation semble donc évident, quelles que soient la juridiction et les précautions juridiques prévues : d'où, le caractère exemplaire de la sanction sur le moment et surtout son efficacité par rapport à l'objectif politique poursuivi (ce qui peut tout aussi bien se traduire par l'exil forcé, la réclusion que par la mort); d'où, généralement ensuite, les mesures d'élargissement généreuses avec le temps si la peine capitale n'a pas été appliquée sur le champ. Le procureur général fédéral près la Cour fédérale (\"Generalbundesanwalt beim Bundesgerichtshof\", GBA) est en Allemagne l’organe chargé de la poursuite pénale à la Cour fédérale pour le compte de la Fédération. Il est notamment compétent en premier ressort en matière de terrorisme, d’espionnage, de haute trahison ou de génocide. La responsabilité du Chef de l'État peut être mise en cause seulement après que le Parlement a adopté une décision de mise en accusation. Il est alors jugé par le Tribunal constitutionnel fédéral de Karlsruhe. § 81 de la Code pénal - Haute trahison contre la République fédérale :", "section_level": 2}, {"title": "Dans le monde.", "content": "Qui essaie, par la force ou par la menace avec de la violence sera puni d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ou d'une peine d'au moins de 10 ans. Dans l'histoire du droit anglais, on distingue depuis le \"Treason Act\" de 1351 la haute trahison (contestation de l'autorité royale en affaires de l'Église) de la \"petty treason\", laquelle consiste le plus souvent en l'assassinat d'un maître par son serviteur. Cet acte était considéré comme un crime plus grave que le meurtre et était puni au moins jusqu'en 1810 par le châtiment de \"hanged, drawn and quartered\". Une loi passée sous Henri VIII, déclarait coupables de haute trahison tous ceux qui prédiraient la mort du roi. On trouve la haute trahison définie dans le chapitre 6 du livre IV de Blackstone (version de 1813) qui lui-même reprenait des lois bien antérieures, dont la loi de 1351 datant du règne d'Édouard II. La contrefaçon de monnaie était aussi considérée comme de la haute trahison et était punie de mort. Ce n'est qu'en 1998 que le crime de haute trahison n'est plus puni de mort. Dans la constitution américaine, « trahison » prend le sens de haute trahison et peut être une cause de destitution consécutivement à la procédure de l\"'impeachment\". Les cas plus fréquents de trahison pour espionnage ou intelligence avec l'ennemi (voir par exemple Mata Hari et l'affaire Dreyfus) ne relèvent pas nécessairement de la haute trahison. La responsabilité du Chef de l'État peut être mise en cause seulement après que le Parlement a adopté une décision de mise en accusation. Ce dernier n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions qu'en cas de haute trahison ou de violation de la Constitution. Il est alors jugé par une juridiction \"ad hoc\", composée de hauts magistrats de l'ordre judiciaire. Dans l'histoire de la Rome antique, en -137, la lex Cassia Tabellaria, seconde « Loi tabellaire » du tribun de la plèbe Lucius Cassius Longinus Ravilla, étendait le vote secret (garantie d'indépendance) aux comices judiciaires, sauf cas de haute trahison. On note surtout la \"damnatio memoriæ\" qui est un ensemble de condamnations \"post mortem\" à l'oubli, votée par le Sénat romain, à l'encontre d'un personnage politique. Le terme a été forgé à l'époque moderne sur la base de \"memoria damnata\", qui désigne la condamnation \"post mortem\" pour haute trahison. Aujourd'hui, la responsabilité du Chef de l'État peut être mise en cause seulement après que le Parlement a adopté une décision de mise en accusation. Le président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions qu'en cas de haute trahison ou de violation de la Constitution. Il est alors jugé par une juridiction ad hoc, composée des membres de la Cour constitutionnelle et de citoyens. Le terme « quisling » est entré dans le langage courant anglo-saxon et en Norvège pour désigner un traître. La Haute Cour est une institution judiciaire tunisienne prévue par l'article 68 de la Constitution. Elle se constitue en cas de haute trahison commise par un membre du gouvernement.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'acte ou l'action méritant la qualification de haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l'égard de son pays, de son chef d'État, de son gouvernement ou de ses institutions. Ce crime est souvent associé avec celui d'intelligence avec l'ennemi. Il s'agit souvent d'une infraction politique, concernant les détenteurs d'une autorité politique dans l'exercice de leurs fonctions.", "tgt_summary": null, "id": 196228}
{"src_title": "Mouflon corse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Dénominations.", "content": "L'animal est appelé \"a muvra (fém.)\" en corse. La racine \"muvra\" < \"* mufr-\" est d'origine prélatine. Le nom binomial est \"Ovis aries\" si l'on réfère à l'espèce (laquelle inclut le mouton domestique) ou \"Ovis orientalis\", Gmelin, 1774, si l'on réfère explicitement à l'espèce sauvage (mouflon occidental). On trouve aussi les synonymes \"Ovis gmelini\" ou \"Ovis ammon\" (impropre). La sous-espèce est désignée sous le nom de \"Ovis aries/orientalis musimon\".", "section_level": 1}, {"title": "Habitat et répartition.", "content": "Cette sous-espèce est endémique de la Corse et de la Sardaigne. Ces mouflons vivent dans les montagnes, notamment dans les massifs du Cinto et de Bavella.", "section_level": 1}, {"title": "Classification.", "content": "Selon François Poplin, en 1979, repris par Vigne en 1992, l'espèce n'était pas présente en Corse avant le Néolithique et le Mouflon corse devrait donc être considéré comme un mouton (domestiqué à partir de deux sous-espèces de mouflon occidental) apporté par des éleveurs en Corse et en Sardaigne puis retourné à l'état sauvage (processus de marronnage). Il aurait ainsi réacquis un phénotype plus proche de ses lointains cousins sauvages.", "section_level": 1}, {"title": "Relations avec l'espèce humaine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Introductions.", "content": "L'animal a été introduit dans les Pyrénées-Orientales et le Massif central du aux années 1970. Il s'est très bien acclimaté en particulier dans le massif du Carlit et alentours (partie orientale de la chaîne) ainsi que sur le Mont Caroux, où la chasse est autorisée. Les mouflons ont été introduits dans les Alpes-Maritimes au puis en 1949, avec succès puisqu'ils y sont aujourd'hui beaucoup plus nombreux (une dizaine de milliers) qu'en Corse. Ils ont également été introduits depuis les années 1980 avec succès dans le Marquenterre à proximité de la baie de Somme. Il a également été introduit en Belgique, dans les forêts de la moyenne Semois, où l'on compte plusieurs groupes aux environs de Herbeumont et Sainte-Cécile notamment. L'animal a été introduit dans les années 1960 à Hawaï, où il a proliféré, causant des dégâts environnementaux non négligeables, et s'hybridant parfois avec des moutons domestiques. Il a enfin été introduit avec succès à Tenerife (îles Canaries). En 1957, un couple a été introduit sur l'île Haute, une petite île de l'archipel des îles Kerguelen. L'objectif était de fournir aux scientifiques vivant sur l'archipel des animaux pour la chasse. Malgré la petite taille de l'île Haute (2) et l'extrême consanguinité originelle (2 reproducteurs), la harde a connu une forte expansion, et vu sa population osciller selon les années entre 250 et 700 animaux. En 2012, la population de mouflons a été éradiquée afin de protéger la flore indigène rare. Finalement, le mouflon Corse apparaît comme un animal extrêmement adaptable et prolifique, pouvant vivre autant dans des climats chauds, subtropicaux (Hawaï) ou méditerranéens (Corse) que dans des climats relativement froids (îles Kerguelen où la température descend cependant rarement en dessous de ).", "section_level": 2}, {"title": "Protection.", "content": "Le mouflon de Corse est classé comme espèce protégée nationale par l'arrêté du du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Actuellement, la population sauvage est estimée à environ 500 individus.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Mouflon corse est une sous-espèce (\"Ovis aries/orientalis musimon\") de Mouflons, endémique de la Corse et de la Sardaigne. Ils vivent dans les montagnes, notamment dans les réserves du Cinto et de Bavella.", "tgt_summary": null, "id": 105136}
{"src_title": "Kufr", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition de la mécréance dans l'islam.", "content": "Dès la poésie arabe ancienne, le terme \"kafir\" signifie l'ingratitude, incluant l'ingratitude religieuse envers Dieu. Sous l'influence du syriaque et de l’araméen, ce terme prendra le sens d'. Dans l'islam en règle générale, celui qui rend licite une chose illicite (haram) figurant dans la législation islamique (charia) tirée du Coran et de la Sunna, ainsi que celui qui rend illicite une chose licite (halal), alors celui-ci est un mécréant (kafir) à l'unanimité des savants. \"Al houkm bi ghayri ma anzal Allah\" designe le fait de juger par d'autres lois que par celles d'Allah. Dans son livre \"Charh ul-Arba’în an-Nawawiyyah\", l'imam salafiste Salih 'Ali ach-Cheikh dit :", "section_level": 1}, {"title": "Les différents types de mécréance.", "content": "Il existe deux types de mécréance : Un débat ancien, déjà présent chez Bukhari, existe chez les penseurs musulmans pour savoir si un musulman devient Kafir suite à un « grand péché ». Différentes interprétations ont existé en islam. Pour les Murd̲j̲iʾites, un musulman, même en cas de péché grave, reste un musulman. À l'inverse, pour les h̲ārid̲j̲ites, tout péché non repenti rend kafir le musulman. Pour d'autres courants plus intermédiaires, le péché, sans mener jusqu'au Takfir, crée une catégorie de \"réprouvés\", fasik.", "section_level": 1}, {"title": "Statut des chrétiens.", "content": "Pour le théologien musulman du de l'ère commune, Abu Hâmid al-Ghazālī, les chrétiens se divisent en. Sont, les chrétiens qui n'ont jamais entendu parler de Mahomet et ceux qui ont entendu parler de Mahomet mais sans qu'on leur ait expliqué son véritable caractère, ni la véritable nature de son message. Sont ceux qui vivent au contact des musulmans et ont eu l'occasion de réellement s'informer auprès de religieux. Ils refusent d'accepter la conversion en connaissance de cause, et sont donc dits « \"kufar\" qui rejettent »", "section_level": 2}, {"title": "Légiférer des lois avec d'autres constitutions que le Coran et la Sunna.", "content": "Selon certains théologiens, tels qu'Ibn Al-Qayyim ou Ach-Chafi'i, légiférer des lois (tachri') avec comme constitution autre chose que le Coran et la Sunna est considéré comme de la mécréance majeure (kufr akbar). Le \"kufr duna kufr\" est un terme signifiant une \"mécréance de moindre mécréance\". Sur ce point, les 'oulama sunnites ne s'accordent pas tous sur le sujet. Au sujet des dirigeants (houkkam) des pays musulmans ou, une partie des savants appliquent le \"kufr duna kufr\", ils sont donc grands pécheurs (même s'ils ne jugent pas selon les lois coraniques et qu'ils légifèrent des lois) mais ne sont pas kuffar (mécréants), tandis qu'une autre partie les juges mécréants, en se basant sur le fait que le \"kufr duna kufr\" ne peut s'appliquer que sur une personne qui juge habituellement par les lois coraniques hormis une fois (ou peut-être un peu plus) par passion (exemple : en étant amené à juger son fils accusé d'un vol en flagrant-délit, le père, juge, n'appliquerait pas le jugement de lui couper la main). D'autres 'oulama encore comme Mohamed Fizazi condamné après les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca à de prison pour son influence idéologique sur les responsables des attentats, s'opposent complètement à ce concept.", "section_level": 1}, {"title": "Avis de l'imam ach-Chafi'i.", "content": "L'imam ach-Chafi'i est à l'origine de l'une des quatre écoles de jurisprudence islamique (fiqh). À propos de celui qui légifère une loi contraire au Coran et à la Sunna, il dit :", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences de la mécréance.", "content": "Les différents courants de l'islam admettent que le mécréant (\"kâfir\") est destiné à l'enfer et à ses peines. Cela explique l'importance de la codification du Takfir dès les premiers temps de l'Islam. Le Coran promet des punitions post-mortem aux apostats et à ceux qui auront quitté l'islam. Pour autant, les traditions musulmanes rajoutent des conséquences du vivant du mécréant. Pour Walther Björkman, dans le Coran, se tenir à distance des mécréants est recommandé aux musulmans. Ils doivent alors s'en protéger et les attaquer. Dans le cas d'un apostat, il devra être invité à revenir à l'islam puis, en cas de refus, être mis à mort. Un statut à part est donné aux « gens du Livre » (اهل الكتاب \"Ahl al-kitâb\"), qui, contre l'acquittement d'un impôt se voient accorder certains droits comme la garantie de sécurité.", "section_level": 1}, {"title": "Le Takfir, une forme d'excommunication.", "content": "Le (arabe :, ') est le fait de reconnaître la déchéance du statut de musulman, celui-ci devenant, c'est-à-dire « mécréant » (même racine arabe : ',, « incroyant »). Cette sentence doit être appliquée avec soin, même s'il ne s'agit que d'une parole. Selon un hadith, la mécréance retombe en effet sur celui qui jette à tort l'anathème sur quelqu'un d'autre. Elle retombe aussi sur celui qui nie la mécréance d'une personne alors que celle-ci a été établie avec certitude. De nombreux oulémas mettent donc en garde contre l'excès de takfir. Accuser l'autre d’être Kafir est une attitude rhétorique fréquente dans les polémiques religieuses.", "section_level": 1}, {"title": "Motifs possibles du \".", "content": "Dans le sunnisme, le \" peut s'appliquer à une personne en raison d'une croyance, d'une parole ou d'un acte :", "section_level": 2}, {"title": "Les dix grands motifs au \".", "content": "Selon certains ouléma, les annulations de l'islam (c'est-à-dire rendant mécréante la personne qui n'en commet ne serait-ce qu'une) sont au nombre de dix (il en existe cependant plus, les 10 grand annulatifs de l'Islam sont repris ci-dessous) :", "section_level": 2}, {"title": "Gravité du \".", "content": "Plusieurs hadiths de Mahomet insistent sur la gravité du \"\" : Si une personne dit à son frère : Ô (mécréant), alors l'un des deux le mérite. Soit l'accusateur a raison, soit c'est lui-même à qui ce nom s'applique. Celui qui lance à son frère une accusation de (mécréance), c'est comme s'il le tuait. Les anciens savants sunnites ont expliqué ces hadiths, Ibn Taymiyya, le cheikh d’Ibn Kathîr a dit : Quand le musulman se permet de combattre [un autre musulman] ou le juge de mécréant à cause d’une interprétation fausse du fait ou du texte sur lequel il s’est basé, il ne devient pas mécréant à cause de cela. Ainsi quand ‘Omar Ibn Al Khattab a dit à Mahomet à propos de Hâtib Ibn Abî Balta’a : “Envoyé de Dieu, permets-moi de trancher le cou de cet hypocrite”, Mahomet a dit : “Il a participé à la bataille de Badr. Pense que Dieu a regardé les gens de Badr et a dit : « Faites ce que vous voulez, Je vous ai pardonné »” Un débat ancien existe en Islam sur le fait de rester musulman lorsque de \"grands péchés\" sont commis. Il se retrouve dans les hadiths. Le sunnisme considère que quel que soit le péché commis (à moins que ce ne soit un des motifs précédemment cités) et même si elle ne s'en repent pas, la personne demeure musulmane (même si sa foi est, de ce fait, diminuée). Elle entrera au paradis par le pardon de Dieu, ou ira en enfer pour un temps afin d'expier ses fautes. À titre de comparaison, le kharidjisme considère que le musulman qui commet un grand péché (meurtre, vol, fornication, consommation d'alcool...) devient immédiatement (mécréant) et demeurera éternellement en enfer. Le motazilisme, aujourd'hui disparu, est d'accord sur ce dernier point (éternité en enfer) mais n'appelle le pécheur ni croyant ou soumis (' ou ') ni « ». Enfin, le \"murjisme\" considère que les péchés n'ont aucune influence sur la foi (elle n'augmente ni ne diminue jamais) et que les actions de mécréance et de polythéisme ne font pas sortir leurs auteurs de l'islam.", "section_level": 2}, {"title": "Aspect politique.", "content": "L'article 6 du projet de la constitution tunisienne, adopté le en séance plénière par l'assemblée constituante, interdit clairement le Takfir et ce à la suite d'un amendement déposé par les partis laïques, une première dans le monde arabo-musulman. Il stipule que l'État est le garant de la religion. Il garantit la liberté de conscience et de croyance et le libre exercice du culte, il est le protecteur du sacré, garant de la neutralité des lieux de culte par rapport à toute instrumentalisation partisane. Le Takfir et l'incitation à la violence sont interdits. Le, un article du projet de loi contre le terrorisme, considère l'incitation à la violence et au takfir comme un crime terroriste.", "section_level": 2}, {"title": "Territoire de l'incroyance : \"Dâr al-Kufr\".", "content": "(arabe : [dār al-kufr], \"territoire de l'incroyance\" Cette expression désigne un territoire où la loi musulmane ne s'applique plus, par opposition avec Dar al-Islam ( [dār al-islam], \"territoire de la paix, de la soumission\"), expression qui désigne les régions où l'islam domine et où la loi musulmane s'applique. Au début de l'islam, le Dâr al-Islam désignait la péninsule Arabique par opposition aux territoires à conquérir. Le territoire de l'incroyance appartient donc au \"Dar al-Harb\", le « domaine de la guerre ».", "section_level": 1}, {"title": "Autres significations du mot \"kafir\".", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En Afrique du Sud.", "content": "Le terme raciste \"Kaffer\" (\"Kaffir\", \"Keffir\") désigne les noirs sud-africains appelés en français \"cafres\".", "section_level": 2}, {"title": "En Afghanistan.", "content": "Le Nouristan fut longtemps appelé Kâfiristân à cause de leur tardive conversion à l’islam au (1895-1896). Les populations de ces régions du nord-est de l'Afghanistan étaient restées fidèles à l'ancienne religion des Perses le zoroastrisme.", "section_level": 2}, {"title": "À La Réunion.", "content": "Sur l'île de La Réunion et dans une moindre mesure dans quelques autres îles francophones, le terme créole \"Cafre\" désigne les populations d'origine africaine, sans connotation religieuse particulière (cela les distingue par exemple des « Noirs » d'Inde, appelés « neg'malbars »). Il viendrait des marchands d'esclaves swahilophones d'Afrique de l'est, qui eux étaient musulmans (et ne pouvaient faire le commerce que d'esclaves non musulmans). Le terme est aujourd'hui passé dans le langage courant en créole et n'y possède aucune connotation négative, l'expression étant un \"topos\" galant de la musique réunionnaise.", "section_level": 2}, {"title": "Annexes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Faucon François, \"Kufr. Mécréances en terre d'islam\", Berg International, (http://www.bibliotek-at.com/crbst_57.html)", "section_level": 2}], "src_summary": "Kufr (arabe : [kufr]) est un terme arabe qui signifie « mécréance ; incroyance ; athéisme ; refus ». Dans l'islam, il s'emploie à propos de toute croyance autre que l'islam, de l'athéisme et de l'apostasie. ", "tgt_summary": null, "id": 1181410}
{"src_title": "Triumph-Adler", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les origines du groupe actuel proviennent de deux entreprises allemandes, Adler Werke (1880) et Triumph Werke Nürnberg (1896), dont la société Grundig rachètera l'activité machine à écrire en 1957. C'est en 1958 que Grundig décide de les fusionner, pour fonder la Triumph-Adler AG, spécialisée dans les machines de bureaux depuis l'usine Adler originelle de la Kleyerstrasse à Francfort. L'entreprise se classera au cinquième rang mondial de son domaine d'activité dès 1968, grâce notamment à son calculateur TA 100 et ses machines à écrire électroniques. Un an plus tard Grundig, alors orienté vers la production de téléviseurs couleur, vendra Triumph-Adler à l'Américain Litton — second du secteur derrière Olivetti — qui lui donnera une nouvelle dimension en sortant un ordinateur de bureau complet, le TA 10, en 1971, suivi plus tard du TA 1000 équipé d'un lecteur de bande magnétique et d'un terminal en 1973. Sa croissance est telle que ses effectifs atteignent personnes en 1974, avec un chiffre d'affaires dépassant de DM, pour devenir en 1977 le premier fournisseur de calculatrice. Volkswagen entrera en 1979 au capital majoritaire, contribuant à financer la sortie de l'ordinateur personnel Alphatronic. En 1980, Triumph-Adler entre au capital de l'américain Pertec Computer Corporation (PCC), considéré comme l'un des inventeurs de l'ordinateur personnel, pour proposer ses premiers PC de bureau. 1985 voit apparaître un changement de nom, en faveur de TA Triumph-Adler AG. Un an plus tard, face à la baisse du marché des machines à écrire, l'entreprise est cédée à l'Italien Olivetti, l'effectif est déjà réduit à collaborateurs. L'italien en fait son constructeur d'ordinateurs personnels, dont les premiers ordinateurs portables à écran couleur, sous la marque TA, puis s'en sépare en 1992. Commence alors une période de doute ; reprise en 1994 par un fonds d'investissement TA Triumph-Adler devient un simple distributeur, dans les secteurs de la santé et de la bureautique (fax et télécopieurs), et des jeux et loisirs. C'est avec l'acquisition en 1999 de Utax GmbH qu'elle réinvestit son activité première, en se centrant essentiellement sur la communication et le traitement des documents (copie, impression, fax...). Mais le nouveau départ décisif commence en 2003, grâce à une alliance avec le Japonais Kyocera Mita qui se porte acquéreur de 25 % du capital. Une vaste restructuration est entreprise, 130 millions d'euros sont investis en 2004, notamment pour de nouvelles acquisitions stratégiques. Ses concepts TOM (\"total output managment\", 2005) et DIDO (\"digital document organisation\", 2007) de gestion de documents lui permettent de décrocher des marchés importants, notamment celui du Comité d'organisation de la coupe du monde de football 2006 en Allemagne. En 2010 Kyocera prendra 100 % du capital sous le nom Kyocera Document Solutions. Une profonde restructuration amorcée en 2012 replacera l'entreprise sur le chemin de la croissance. En dehors de ses activités économiques, la société anime depuis 1996 une fondation destinée à lutter contre la pauvreté touchant les enfants en Allemagne, la fondation Triumph für Kinder, qui apporte notamment une aide financière pour leur éducation.", "section_level": 1}, {"title": "Produits.", "content": "Produits actuels : Produits anciens :", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Site TA Triumph-Adler France", "section_level": 1}], "src_summary": "TA Triumph-Adler GmbH est une entreprise allemande spécialisée dans la gestion électronique de documents. Siégeant à Nuremberg, elle s'est associée au Japonais Kyocera et dispense ses services dans une vingtaine de pays, de l'Europe à l'Afrique du sud. Elle est depuis 2010 détenue à 100 % par Kyocera Document Solutions. ", "tgt_summary": null, "id": 717632}
{"src_title": "Frontpage (magazine)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "\"Frontpage\" paraît pour la première fois en, d'un fanzine de huit pages en noir et blanc distribués à la sortie de la discothèque, dans l'aéroport de Francfort. La boîte de nuit est à cette époque tenue par, première société événementielle d'Allemagne à organiser des soirées exclusivement dédiées à la musique techno. Le magazine est fondé par (JL) et Stefan Weil. Pendant que Jürgen Laarmann trouve le nom et Stefan Weil dessine le logo, le DJ et producteur Andreas Tomalla, alias, écrit le premier article. En, Armin Johnert devient rédacteur en chef, et le tirage, à l'occasion des cinq ans de Technoclub, atteint. Entre et, \"Frontpage\" paraît en supplément du magazine musical \"\", et comme édition spéciale pour promouvoir Technoclub. Jürgen Laarmann est à cette occasion corédacteur en chef avec Armin Johnert. Dès lors, \"Frontpage\" connaît une période d'incertitude rédactionnelle entre deux partis. D'un côté, JL souhaite mettre l'accent sur la scène techno-house de Berlin, alors que les membres de Technoclub, comme Armin Johnert, qui ne veulent pas se focaliser sur les scènes émergentes, mais écrire davantage sur l'electronic body music, la synthpop et l'. Pour cette divergence, Technoclub abandonne \"Frontpage\" en, et fonde à la place le magazine \"\". Jürgen Laarmann saisit sa chance et recentre la rédaction de \"Frontpage\" de Francfort à Berlin. Grâce aux éditeurs de la Waldemarstraße, à Berlin-Kreuzberg, sous l'enseigne, \"Frontpage\" déploie son pendant les années suivantes, au travers d'une approche peu conventionnelle et très colorée des différents sujets qu'il traite au fil des numéros. En, la rédaction déménage au 81 de la Großbeerenstraße, toujours à Berlin-Kreuzberg, puis un an plus tard au 41 de la Kaiser-Friedrich-Straße, et enfin en au 7b/c de la, une des principales artères commerciales de la capitale de l'Allemagne réunifiée. \"Frontpage\" devient un acteur majeur du milieu allemand de la techno, du fait de ses collaborations avec le label, avec les festivals Love Parade et, ou encore les événements comme Camel Airrave ou les croisières festives Rave & Cruise. Au milieu des années 1990, le magazine fait environ. On y trouve parfois le supplément \"Sense\", magazine de style vestimentaire parlant de mode club et de streetwear. Jusqu'à fin 1995, \"Frontpage\" reste gratuit, distribué à la sortie des, chez les disquaires et dans les boutiques de mode. Mais Jürgen Laarmann, après avoir fondé fin 1994 la maison d'édition \"Technomedia Verlags GmbH\", fixe un prix de vente à chez les marchands de journaux. En 1996, le magazine atteint et sont tirage atteint. Dès le milieu des années 1990, Laarman considère Internet comme un nouveau média pour ses publications. En 1995, il fonde pour \"Frontpage\" le domaine \"techno.de\", qui devient un des sites internets les plus connus, bien qu'il ait changé à plusieurs reprises de propriétaire. Après que le contrat de sponsoring avec RJ Reynolds Tobacco Company est arrivé à échéance au, \"Frontpage\" n'est pas parvenu à trouver de nouveau contrat publicitaire suffisamment important pour rester à flot. Devant les difficultés financières, le dernier numéro paraît en. Une tentative de ranimer le magazine sous forme pdf est faite, mais celle-ci reste un échec. Une partie de l'ancienne rédaction de \"Frontpage\", rassemblée autour de, crée en 1997 le, \"Buzz\", qui devient ensuite \"\", et qui paraîtra jusqu'en. Le critique musical avait également fait partie des équipes rédactionnelles successives de \"Frontpage\" et de \"De:Bug\". Dans les années 2000, Jürgen Laarmann tente à nouveau de ranimer le magazine. Durant l'été 2001, \"JL Frontpage\" sort au format gratuit, édité par Zeitbank Medien + Verlag GmbH, ancien éditeur du magazine \"Flyer\". Le design est plus sobre, le sous-titre est \"\", et le magazine présente des comptes-rendus de la Love Parade, de la Fuckparade et du organisé par le Kitkatclub. Quelques numéros sont sortis, sans toutefois retrouver le succès du passé.", "section_level": 1}, {"title": "Contenu.", "content": "Le parti éditorial de \"Frontpage\" repose notamment sur les choix très particuliers en matière de typographie et de mise en page. Cette identité graphique particulière est en particulier le fait d', responsable graphique à partir de mi-1992 ; inspiré par les fanzines punk il crée en permanence de nouvelles polices de caractère pour chaque parution. Selon Stefan Weil, chaque numéro de \"Frontpage\" est une traduisant une. Comme d'autres magazines comme'ou'qui sont alors à la pointe en matière de musique techno, \"Frontpage\" présente des articles sur les icônes montantes de cette nouvelle scène ou sur les innovations musicales mais se concentre par la suite sur la culture techno et les domaines associés, ses fêtes et ses lieux. La une du magazine ne présente pas les artistes en vogue de l'époque, mais seulement des photos couleurs de raveurs. Les articles et les comptes-rendus de soirées, rédigés par les chroniqueuses Octopussies, Angel, Joy et Pain, étaient caractéristiques du stéréotype de la raveuse décalée et toujours à la recherche de sensations fortes. Différents correspondants locaux contribuent au journal en proposant des articles relatifs aux soirées et aux artistes en régions. De nombreuses pages de \"Frontpage\" étaient également consacrées aux critiques des sorties musicales. Le magazine était financé principalement par la publicité d'entreprises de la scène techno comme des labels discographiques ou des marques de mode, des fabricants de boissons énergétiques, l'impression de flyers pour des soirées, des annonces de disquaires et de transporteurs.", "section_level": 2}, {"title": "Générations.", "content": "Initialement, \"Frontpage\" est conçu conjointement par une équipe rassemblant notamment l'éditeur Jaques Bagios et Jürgen Laarmann. Après le changement d'éditeur, la conception du magazine intègre pratiquement chaque année un nouveau sous-titre, un nouveau logo et une mise en page modifiée ; ceci permet d'identifier différentes de \"Frontpage\". Le directeur artistique Alexander Branczyk, venu de l'agence de communication, crée le premier style du magazine en 1992. Les différentes parutions de \"Frontpage\" s'intitulent :", "section_level": 2}, {"title": "\"Camel Silverpage\".", "content": "à partir d', \"Frontpage\", en association avec son sponsor RJ Reynolds Tobacco Company et l'agence de communication, publie la \"Camel Silverpage\", avec pour slogan ; ce supplément constitue un calendrier des fêtes et soirées les plus importantes pour le mois à venir, à l’échelle nationale. Ce carnet est soit imprimé directement dans \"Frontpage\", soit à part, distribué alors sous forme de tract. D'abord au format leporello, il prend par la suite le format A4. Il paraît jusqu'en, alors qu'il tirait à. Le rédacteur en chef de ce carnet était Stefan Schwanke, le rédacteur en chef du magazine berlinois \"\".", "section_level": 2}, {"title": "Critiques.", "content": "Jürgen Laarmann a fréquemment été accusé de manquer d'indépendance dans ses articles et ses comptes-rendus, de faire une publicité appuyée pour certains de ses sponsors directs ou indirects et de les autres. Par ailleurs, en forgeant le vocable avec d'autres militants de la scène techno comme Westbam, il tenta de prendre le contrôle de la scène techno. Seuls les événements et projets marqués de ce sceau étaient censés représenter ce qu'il y avait de plus important et représentatif de la culture techno. Cette tentative de mainmise économique sur le milieu fut fortement critiquée. Enfin, plus prosaïquement, la mise en page inhabituelle de \"Frontpage\" en fit parfois une publication décriée, tout simplement parce que peu lisible.", "section_level": 1}, {"title": "À côté du magazine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Événements.", "content": "\"Frontpage\" a été l'organisateur direct de plusieurs événements partout en Allemagne. En commence une première tournée, intitulée, dont les dix dates rassemblent environ. Suit à partir de la tournée, dont les vingt-cinq dates réunissent ; cette tournée aboutit également à la sortie d'une compilation. En, Laarman fonde, société spécifique pour cette activité. En, une nouvelle tournée commence, le, rassemble en quatorze dates. Le, \"Frontpage\" organise une soirée à l'E-Werk pour fêter les cinq ans du magazin ; une seconde soirée de partenariat est organisée en au de Francfort, tenu par ; une troisième et dernière est organisée sous le titre \"\".", "section_level": 2}, {"title": "Compilations.", "content": "Entre 1992 et 1995, \"Frontpage\" s'associe à la publication de plusieurs compilations de musique rave.", "section_level": 2}], "src_summary": "Frontpage est un magazine allemand spécialisé sur le thème de la musique électronique et la culture techno. Depuis sa création au début des années 1990 jusqu'à sa disparition en 1997, \"Frontpage\" fut le média le plus influent de la scène techno allemande.", "tgt_summary": null, "id": 1272566}
{"src_title": "Nello Celio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Licencié ès sciences commerciales de l'École cantonale de Bellinzone en 1933, il étudie ensuite le droit aux Universités de Bâle et Berne où il obtient le titre de docteur en droit en 1937. Il devient ensuite secrétaire du Département cantonal de l'Intérieur de 1941 à 1945, puis est procureur général du canton du Tessin en 1945-1946. Il est ensuite élu au Conseil d'État tessinois en 1946 où il dirige le département des Travaux publics jusqu'en 1959. Il est ensuite avocat au barreau de Lugano dès cette date, puis entre en 1960 au Conseil communal de Lugano. Il est élu au Conseil national en 1963 puis, le, au Conseil fédéral où il prend tout d'abord la tête du Département militaire du au ; à ce poste, il a la tâche de passer d'une défense nationale à une défense globale. Du au, il passe au département des Finances où il s'attèle à la réforme du régime financier de la Confédération ; son projet, qui prévoit de doter la Confédération de la compétence définitive de prélever l'impôt de défense nationale et l'impôt sur le chiffre d'affaires, est accepté par le peuple en novembre 1970 mais rejeté par les cantons. Une nouvelle version du régime financier, moins ambitieuse, est acceptée en juin 1971 lors du premier scrutin fédéral auquel les femmes suisses purent participer. Pendant sa carrière, il a à affronter la surchauffe économique. Alors que le taux d'inflation atteignit jusqu'à 12 %, Nello Celio proposa au Parlement et au peuple des mesures qui furent massivement adoptées. En revanche, son projet d'étendre les pouvoirs de la Banque Nationale, ce que l'on appela \"l'instrumentarium\", fut rejeté. Il est président de la Confédération suisse en 1972.", "section_level": 1}], "src_summary": "Nello Celio, né le à Quinto (Léventine) et décédé le à Berne, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique. Il fut notamment conseiller fédéral de 1966 à 1973.", "tgt_summary": null, "id": 1854057}
{"src_title": "Lied", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "À l’origine, les lieder étaient des chants ecclésiastiques allemands populaires (source du choral luthérien lors de la Réforme au ). On trouve d’abord trois ou quatre voix fondées sur des mélodies populaires ou courtoises existantes, et les voix inférieures sont très souvent instrumentales. C’est à partir de 1530 que l’on trouve des lieder à une seule voix, de forme strophique (alternance couplet/refrain) et qui ressemblent à la italienne, tout en gardant un texte en allemand. Parmi les compositeurs de lieder célèbres, on trouve notamment : Franz Schubert (environ ), Robert Schumann, Johannes Brahms, Hugo Wolf, Gustav Mahler, Arnold Schönberg, Othmar Schoeck, Alban Berg et Richard Strauss.", "section_level": 1}, {"title": "Sources littéraires.", "content": "Tout d’abord, dans le lied, les sources littéraires employées vont être divisées en deux grandes catégories : le et le. Le mot se décompose étymologiquement en : qui veut dire peuple et la strophe ce qui veut dire en d’autres mots « chanson populaire » D’une part, le est en opposition aux œuvres réfléchies, doté de rationalisme. Ayant pour base le culte de l’émotion et celle de la passion, le veut mettre de l’avant l’âme du peuple. il est l’authenticité même de ce que représente l’humain. Dans la composition même du, on retrouve peu de modulation (musique), la mélodie est toute simple et facile à retenir même pour ceux qui n’exercent pas le métier de musicien. L’accompagnement est à l’origine un soutien harmonique/harmonie et rythmique du chant, d’où un certain équilibre. ( les lieder de Reichardt ou Zelter). Dans certains de ses lieder, Schubert s’appuiera sur le (exemple \"Rose des Bruyères\"). Le mot se décompose aussi : veut dire art. On note sur le un travail beaucoup plus élaboré que sur le. C’est un chant savant plus complexe et par conséquent, moins accessible. Le rythme, l’harmonie, la forme sont des éléments beaucoup plus façonnés. C’est ce qui lui donne sa caractéristique propre. Or, même si ces deux styles restent très différents, on retrouve des caractéristiques communes qui les lient comme dans « » de Schubert. Plusieurs lieder de Schubert combinent une apparente simplicité venant du et le raffinement du.", "section_level": 1}, {"title": "Grands thèmes littéraires romantiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Nuit.", "content": "La nuit est un des thèmes des plus utilisés au romantisme européen. Il prend en Allemagne une dimension très importante. Le culte de la nuit va être très développé chez les poètes ainsi que chez les compositeurs comme Schubert qui est une éminence dans le domaine. Prenons comme exemple, ce \"lied\" est doué d’une profonde émotion et également très méditatif. Mais c’est avec Mondnacht d’Eichendorff, composé par Schumann, que nous avons le sommet sur le thème de la nuit avec l’utilisation du procédé clair/obscur.", "section_level": 2}, {"title": "Voyage.", "content": "Ce thème est typiquement germanique. Le terme voyage n’est pas tout à fait la bonne acception, car il est impossible de traduire son sens véritable., pour le préciser davantage, voudrait dire que c’est le fait. Il y a donc deux sentiments qui s’en dégagent ; d’une part, le goût de l’aventure, de la curiosité, de l’inconnu et d’autre part, la douleur de quitter les siens. La notion de « » se retrouve dans le ainsi que dans le. Il peut être abordé d’un ton joyeux, les textes parleront donc de la difficulté du jeune homme qui doit quitter sa famille, sa bien-aimée et également la naïveté du voyageur qui doit se débrouiller tout seul devant les obstacles. Or, le voyage n’est pas forcément un plaisir, il peut pareillement être une soif inassouvie, un désir de changement, d’où une certaine mélancolie propre au romantisme. Le thème du voyage peut aussi être fantastique. Il aborde des rencontres surnaturelles et maléfiques. Le voyage peut être en soi : plus subtil, plus mystérieux, comme une recherche spirituelle. Schubert, dans son voyage psychologique : \"Winterreise\" (\"Voyage d’hiver\"), nous en montre une illustration quasi religieuse.", "section_level": 2}, {"title": "Amour.", "content": "L’amour est le thème le plus utilisé au romantisme. L’amour dans le lied allemand est rarement sensuel et frivole ; il est plutôt sentimental. L’amour peut être tout simplement une chaleur bienfaisante, réconfortante, douée d’un très grand lyrisme avec son principal représentant : Schumann. Par exemple dans (\"le Noyer\"). L’amour peut être plus fort, puissant. C’est ce que l’on retrouve chez Schubert dans \"Marguerite au rouet\". Mais chez les romantiques, l’amour peut avoir des pouvoirs plus importants encore. Dans (\"Hymne à la nuit\") de Schubert, qui nous parle à la fois d’amour, de mort et de nuit. En conclusion, nous pouvons constater que tous ces thèmes littéraires peuvent être groupés et agencés au gré des compositeurs.", "section_level": 2}], "src_summary": "Un lied (littéralement un chant, pluriel : lieder ou lieds) est un poème germanique chanté par une voix, accompagné par un piano ou un ensemble instrumental. ", "tgt_summary": null, "id": 740195}
{"src_title": "Chambre de métiers et de l'artisanat", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Organisation.", "content": "Les chambres de métiers et de l'artisanat sont des établissements publics administratifs dont l'autorité n'est pas exercée par un fonctionnaire mais un Président, assisté d'un bureau constitué d'artisans élus par leur pairs. Le réseau des chambres de métiers et de l'artisanat est constitué de 107 établissements. Les chambres départementales (CMAD) sont au nombre de 82. Il y a en principe une CMA par département, quelquefois plus. Elles sont fédérées au niveau régional soit par des chambres régionales de métiers et de l’artisanat (CRMA) au nombre de 17, soit par des chambres de métiers et de l'artisanat régionales (CMAR) au nombre de 8. Au niveau national, le réseau est représenté par l'établissement national CMA France. Elles sont placées sous la tutelle du ministère de l'artisanat, et, au niveau départemental, du Préfet. Le financement des CMA repose principalement sur la taxe pour frais de chambre de métiers perçue auprès des entreprises artisanales enregistrées au répertoire des métiers. Les chambres perçoivent également les redevances des stages obligatoires suivis par les chefs d'entreprises artisanales, les frais d'immatriculation au répertoire des métiers ainsi que des subventions régionales, notamment au travers des fonds d'assurance formation. Avant les élections professionnelles de 2005, les étrangers avaient le droit de vote, mais pas d'éligibilité, aux élections des chambres de métiers en France. Sous la présidence de Jacques Chirac, un décret a été adopté le 27 août 2004, qui disposait que les électeurs doivent être de. La décision du 4 juillet 2006 du Conseil d'Etat (CE, 2006, GISTI) considère que ces dispositions sont contraires au principe d'égalité et censure la subordination de la qualité d'électeur et de l'éligibilité des artisans aux élections aux chambres des métiers et de l'artisanat à la possession de la nationalité française ou de la nationalité d'un Etat membre de la Communauté européenne ou d'un Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen.", "section_level": 1}, {"title": "Domaine d'intervention.", "content": "Les attributions des chambres ont été fixées par le décret du 02/11/2004 portant diverses dispositions relatives au fonctionnement des CMA, puis par le décret du 11/11/2010 mettant en œuvre la réforme du réseau des chambres, qui modifient l'article 23 du code de l'artisanat. Attributions principales des chambres de métiers et de l'artisanat régionales : tenir le répertoire des métiers ; reconnaître la qualité d'artisan et d'artisan d'art, et attribuer la qualité de maître-artisan ; organiser l'apprentissage dans le secteur des métiers ; contribuer à l'expansion du secteur des métiers ; participer à la prévention et au traitement des difficultés des entreprises artisanales ; participer au développement de la formation professionnelle ; définir les orientations et coordonner l'action des chambres départementales qui leur sont rattachées.", "section_level": 1}, {"title": "Activité de lobbying.", "content": "l'APCMA est inscrite depuis 2011 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2017 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre et. Pour l'année 2017, l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas.", "section_level": 2}, {"title": "Les chambres de métiers d'Alsace et de Moselle.", "content": "Ces chambres de métiers diffèrent des autres du fait qu'elles dépendent du droit local alsacien-mosellan, hérité de la fin de la Première Guerre mondiale, au moment de la restitution de l'Alsace et de la Moselle à la France (loi du 26 juillet 1900).", "section_level": 1}], "src_summary": "En France, une chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) est une chambre consulaire chargée des questions intéressant l'artisanat. Ces chambres assurent, pour les artisans, les apprentis et les organisations professionnelles de l'artisanat, une mission de formation, de conseil, d'immatriculation des entreprises et de représentation auprès des pouvoirs publics. Instituées par la loi du 26 juillet 1925 sous le nom de \"chambres de métiers\", elles portent leur nom actuel de \"chambres de métiers et de l'artisanat\" depuis la publication du décret du 2 novembre 2004.", "tgt_summary": null, "id": 1800110}
{"src_title": "Eure-et-Loir", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le département d'Eure-et-Loir s’étend à l'ouest-sud-ouest de l’agglomération parisienne et comprend plusieurs plateaux : le Thimerais qui appartient au Perche au nord-ouest et le Drouais au nord-est, la Beauce à l'est ; le Dunois au sud qui appartiennent au Bassin parisien. Dans l’ouest du département, le relief s’élève et forme les collines du Perche, attenantes à la fois à la Normandie et aux Pays de la Loire. Le Faux Perche marque la transition entre la Beauce et le Perche. Le département a par ailleurs bénéficié de la création du parc naturel régional du Perche. Les principales rivières du département alimentent deux bassins versants. Celui de la Seine au nord avec son affluent l'Eure et ses sous-affluents Avre et la Blaise et celui de la Loire au sud avec son affluent le Loir et ses sous-affluents Ozanne, Conie et Yerre. La forêt, avec près (appartenant à 80 % au domaine privé et de forêts domaniales) est également présente, notamment dans le Nord-Ouest du département. Les forêts de Senonches () Dreux (), Châteauneuf () et de Montécot () abritent les massifs les plus importants. La vallée de l'Eure constitue également une trame verte et boisée qui contraste avec le plateau beauceron attenant. L'Eure-et-Loir est limitrophe des départements de Loir-et-Cher et du Loiret, qui font également partie de la région Centre-Val de Loire. Il jouxte la région Île-de-France avec les départements de l'Essonne et des Yvelines, la région Normandie avec les départements de l'Eure et de l'Orne et enfin la région des Pays de la Loire avec le département de la Sarthe.", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Schématiquement, quatre « régions » partagent le département : le Perche, au sud-ouest ; le « Faux Perche », à sa marge ; à l'est et au sud, la Beauce, avec la « Beauce chartraine » autour de Chartres ; et au nord-ouest, on trouve le Drouais-Thimerais (autour de Dreux et de Châteauneuf-en-Thymerais). Le relief et la disposition des cours d’eau dans le Perche et en Beauce peuvent se déduire à partir d’une carte.", "section_level": 2}, {"title": "La répartition des cours d'eau.", "content": "La répartition des cours d'eau est différente : il y en a plus au sud-ouest, dans le Perche, qu'en Beauce. S'il y a une petite différence de la pluviométrie, elle ne peut expliquer à elle seule cette disposition. Quoi qu'il en soit, on constate donc, que dans le Perche l'eau ruisselle en surface, et qu'en Beauce ce n'est pas le cas. Elle s'infiltre : cela est dû à une différence géologique au niveau des roches du sous-sol. Le sous-sol du Perche est plutôt fait de sable et de grès, avec de l'argile à silex, et le sous-sol de Beauce est, lui, plutôt constitué de calcaire.", "section_level": 3}, {"title": "Le sous-sol du Perche.", "content": "Concernant la géologie du Perche, la structure actuelle serait en lien avec la formation des Alpes. Lors de cet événement, les roches sédimentaires se sont plissées et cela a formé un bourrelet (anticlinal) dans la région du Perche. En effet, comme les roches du Massif armoricain sont « rigides » (il s'agit surtout de granite), elles se sont comportées comme un « mur » contre lequel se sont bloquées les roches sédimentaires du Bassin parisien, donc du Perche. Le Perche se retrouve donc plus haut que la Beauce. D’autre part, les anciennes failles hercyniennes (ici du Massif armoricain) ont rejoué et permis l’affaissement du sommet du bourrelet. Ainsi, actuellement, la zone centrale est de l’argile à silex, et autour on trouve du sable ou du grès. La présence d'argile, de grès ou de sable permet somme toute à l'eau de ruisseler et de se rassembler en cours d’eau. La pluviosité est relativement importante ().", "section_level": 3}, {"title": "Le sous-sol de la Beauce.", "content": "Dans le calcaire de Beauce, on trouve des fossiles, notamment, des planorbes et des limnées (des espèces d’eau douce – qui existent toujours -) : il y avait donc un lac en Beauce, c’est lui qui a permis la formation de ce calcaire. On trouve aussi de l’argile à silex, par décalcification du calcaire (qui n’était donc pas pur). Le calcaire s’est dissout, l’argile et les morceaux de silex sont restés. Ainsi, en Beauce, le calcaire se dissout facilement et permet à l’eau de ruissellement de s’infiltrer et il n'y a pas (ou peu) de rivières. De plus, la pluviosité est relativement faible ().", "section_level": 3}, {"title": "Le relief.", "content": "Le relief est différent au sud-ouest, et au nord et nord-est : vallonné dans le sud-ouest, relativement plat au nord et au nord-est. D'une part, l'érosion (l'eau) a creusé des vallées dans le Sud-Ouest, donc des reliefs. Dans le Nord et le Nord-Est, l'eau a « ramolli » la roche et a donc permis que la surface soit plate : c'est du calcaire plus ou moins argileux (en fait, le calcaire est naturellement dissous par l'eau de ruissellement qui est enrichie par du dioxyde de carbone rejeté par les êtres vivants du sol, et à la fin, cela peut former des « trous » ou des « fissures », appelées diaclases). Ainsi, l'eau s'infiltre relativement rapidement en profondeur (sans vraiment ruisseler) pour rejoindre la nappe phréatique retenue par les couches plus profondes et imperméables.", "section_level": 3}, {"title": "L'habitat en lien avec la géologie.", "content": "Les constructions anciennes montrent en général le contenu du sous-sol : en Beauce, les anciennes maisons sont en calcaire, dans le Perche, elles sont en torchis, en conglomérat appelé « grison » (morceaux de silex cimenté par du calcaire et de l'argile), en brique et en grès « roussard » (il est de couleur rousse, car assez riche en fer oxydé : la rouille). Ces constructions sont aussi en lien avec l'activité agricole.", "section_level": 3}, {"title": "Dans le Perche.", "content": "Les fermes sont allongées (maison d’habitation que l’on agrandit avec le temps, lorsque les besoins s'en font sentir ou lorsqu'il y a suffisamment d'argent...) : on les appelle « longère » ; les champs sont délimités par des haies. Les animaux sont « parqués » par ces haies.", "section_level": 4}, {"title": "En Beauce.", "content": "Les cours des fermes sont fermées, mais les champs sont ouverts (\"open field\"). Cela permet de maintenir les animaux d’élevage dans la cour.", "section_level": 4}, {"title": "L'évolution du paysage.", "content": "Il y a eu une diminution du nombre de parcelles (donc une modification du paysage), en Beauce et dans le Perche à la suite du remembrement entre le et 1980, pour accroître la surface et permettre l’utilisation du matériel agricole.", "section_level": 3}, {"title": "Climat.", "content": "Le département présente un contraste climatique entre sa partie ouest et sud-ouest, humide et bocagère (qui fait partie du Perche) et sa partie sud et est, beauceronne, qui fait partie des régions les moins arrosées de France, avec le Haut-Languedoc.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le département a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du, à partir, principalement, de parties des anciennes provinces de l'Orléanais (Beauce) et du Perche (partie Est), mais aussi de l'Île-de-France (Drouais, Thymerais, Vallée de l'Avre, Hurepoix). Au Moyen Âge, le territoire actuel du département est dominé par la ville de Chartres. La ville se développe grâce à la culture des riches terres de Beauce (marché au blé) et à sa vocation religieuse due notamment à la présence de la relique du Voile de la Vierge (don de Charles-le-Chauve en 876). Sur l'impulsion de Fulbert de Chartres, elle sera le berceau d'une renaissance intellectuelle avec la fondation de l'École de Chartres. Au nord, Dreux, la vallée de l'Avre et le Thimerais, de même que le comté du Perche à l'ouest, constituent des postes avancés des rois de France face aux ducs de Normandie. Les terres d'Eure-et-Loir, par leur intérêt stratégique, sont donc très tôt ancrées dans la mouvance capétienne et progressivement rattachées aux anciennes provinces de l'Orléanais et de l'Île-de-France. Durant la guerre de Cent Ans, le territoire du département est au centre de plusieurs conflits (dont la Journée des Harengs à Rouvray-Saint-Denis), en raison de sa proximité avec Paris et Orléans. Le traité de Brétigny, qui met fin provisoirement à la guerre, y sera signé près de Chartres. À la Renaissance, l'Eure-et-Loir devient également une région prisée par les rois François et Henri II avec la présence du château d'Anet, appartenant à une grande dame de la cour : Diane de Poitiers. Le département est également marqué par la présence de Madame de Maintenon, la marquise de Pompadour (Crécy-Couvé), Maximilien de Béthune, duc de Sully, décédé en son château de Villebon et inhumé à Nogent-le-Rotrou. À la Révolution, il est dans un premier temps envisagé de créer un département beauceron. La Beauce a en effet l'avantage de n'avoir jamais été une province sous l'Ancien Régime. Sa dimension essentiellement géographique et non politique s'inscrivait donc parfaitement dans l'idéologie révolutionnaire. Ce projet est mis en échec principalement par la volonté du roi de ne pas voir dispersées en un nombre trop important de départements ses possessions franciliennes. La création du département dans sa configuration actuelle tient également aux résistances des terres du Thimerais et du Drouais à se voir agrégées à celles de l'ancienne Normandie, et à l'impossibilité de conserver au Perche son unité, en partie pour des raisons politiques (ancien comté), et surtout à cause de l'absence d'une ville suffisamment importante pour se prévaloir du rang de chef-lieu de département. Chartres, avec entre autres le général Marceau, l'abbé Sieyès ou encore Brissot de Warville, chef de file des Girondins, donne plusieurs grands hommes à la Révolution. Au, le nord du département connaît une forte industrialisation, avec notamment l’imprimerie de Firmin Didot et les manufactures textiles des Waddington. Chartres conserve essentiellement sa vocation commerciale grâce à son important marché au blé et au commerce de la laine des nombreux élevages de moutons, dont la foire de Châteaudun est aussi un haut lieu. Le Perche qui s'est peu développé, et a connu une notable émigration vers le Québec les siècles précédents, devient une terre de nourrices réputées pour leur qualités maternelles auprès des familles aisées de Paris. Dreux devient également une ville industrielle, en particulier après la crise du phylloxéra qui met définitivement à bas les vignes normandes. Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, l'Eure-et-Loir fait partie des départements placés en état de siège afin de parer à tout soulèvement massif. Moins d'une centaine d'opposants sont arrêtés. Le département est durement touché par la guerre de 1870, avec la bataille de Loigny et l'incendie de Châteaudun par l'armée prussienne. Au, le département devient de plus en plus économiquement lié au développement de la région parisienne. Chartres et Dreux profitent pleinement de cette proximité avec l'implantation de plusieurs grandes entreprises (dont les futurs établissements Philips), pendant que la vallée de l'Eure qui les relie devient un lieu de villégiature avec la construction de nombreuses résidences secondaires. Des bases aériennes importantes s'installent à Chartres de 1909 à 1997 (base aérienne 122 Chartres-Champhol), ainsi qu'à Châteaudun de 1936 à 2014 (base aérienne 279 Châteaudun). Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est marqué par son préfet Jean Moulin qui y fait son premier acte de Résistance face à l'occupant. La ville de Chartres est partiellement détruite en 1944 par un bombardement qui incendie sa bibliothèque. La ville de La Loupe est quant à elle presque totalement sinistrée. Après-guerre, l'est du département intègre progressivement l'aire urbaine de Paris, les cantons d'Anet, de Maintenon et de Nogent-le-Roi, voire d'Auneau, qui sont dès lors intimement liés à ceux du département des Yvelines limitrophes. En politique, le département est la terre d'élection et le berceau de plusieurs grandes figures des et républiques : William Henry Waddington (ministre de l’Instruction publique en 1873 et 1877), Maurice Viollette (ministre d'État sous le Front populaire), Paul Deschanel (président de la République en 1920), Maurice Bourgès-Maunoury (président du Conseil en 1957). Au tournant des années 1980, Dreux devient une ville politiquement singulière en élisant comme maire en 1977, puis députée en 1981, Françoise Gaspard, l'une des premières femmes politiques ayant assumé publiquement son homosexualité. En 1983, Dreux est le \"théâtre\" d'une alliance entre la droite locale et le Front national mené par Jean-Pierre Stirbois, dont la veuve Marie-France Stirbois est élue députée en 1989.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Histoire politique du département.", "content": "Ce département fut dirigé entre 1907 et 1960 par le parti républicain, radical et radical socialiste (PRRRS), avec les présidences de Gustave Lhopiteau (1907-1920) et de Maurice Viollette (1920-1960) qui furent tous les deux ministres sous la République, le second le fut même sous le Front populaire. Le PRRRS est un parti d'idéologie républicaine et laïque qui se situait initialement à gauche de l'échiquier politique, mais qui a ensuite glissé vers le centre lorsque se développa le socialisme. D'ailleurs c'est le parti socialiste qui prendra les rênes du Conseil général d'Eure-et-Loir en 1960, avec la présidence d'Émile Vivier qui durera jusqu'en 1976. 1976 est l'année du retour des radicaux à la tête du Conseil général, cependant ils apparaissent sous une forme différente : le parti radical de gauche, parti issu de la scission du PRRRS en 1972. Edmond Desouches puis Robert Huwart, occuperont successivement la présidence du Conseil général sous cette étiquette, et ce jusqu'en 1985. Les élections cantonales de 1985 sont marquées par le basculement à droite du Conseil général d'Eure-et-Loir, Martial Taugourdeau membre du RPR en devient le président, il occupera ce poste jusqu'à son décès en 2001. Après un cours intérim assuré par le sénateur, Gérard Cornu, Albéric de Montgolfier alors conseiller général du canton d'Orgères-en-Beauce et membre du RPR (qui deviendra en 2002 l'UMP, puis Les Républicains en 2015), devient président du Conseil général en 2001. Il sera continuellement réélu en 2004, 2008 et 2015. Au terme des élections départementales de 2015, il bénéficie d'une très large majorité comprenant 28 conseillers généraux sur 30, parmi lesquelles se trouvent 22 élus \"Les Républicains\", 3 élus UDI et 3 élus DVD. Le département d'Eure-et-Loir fut également connu pour la forte implantation qu'eut le Front National à partir des années 1980. Lors d'une élection municipale partielle à Dreux en 1983, le RPR et l'UDF s'allient avec le Front National pour faire basculer la mairie qui était à gauche depuis les élections municipales de 1977. Cela amène à l'élection du RPR Jean Hieaux qui administrera la ville en compagnie du Front National. Le Front National poursuivra sa progression avec l'élection de Marie-France Stirbois au poste de députée de la deuxième circonscription d'Eure-et-Loir, à l'occasion d'une élection législative partielle en 1989. Enfin Marie-France Stirbois obtiendra un autre mandat en devenant conseillère générale du canton de Dreux-Ouest entre 1995 et 2001. Cette même année marque la fin de l'implantation du parti dans le département, lorsque Marie-France Stirbois quitte le département pour les Alpes-Maritimes.", "section_level": 2}, {"title": "La situation actuelle.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "À droite.", "content": "Trois des quatre principales villes du département sont dirigées par des maires de droite : D'autres villes de moindre importance sont dirigées par des maires de droite : Deux députés sur quatre, Laure de La Raudière et Olivier Marleix, sont membres de l'UMP. Les trois sénateurs d'Eure-et-Loir, Albéric de Montgolfier, Chantal Deseyne et Françoise Ramond sont membres de Les Républicains.", "section_level": 3}, {"title": "Au centre.", "content": "Le Nouveau Centre est surtout présent dans le sud du département marqué par l'ancien président de la région Centre-Val de Loire et député, Maurice Dousset, dont l'un des héritiers est Philippe Vigier, député-maire de Cloyes-sur-le-Loir, conseiller régional et président du syndicat du Pays Dunois. Il compte également quatre conseillers généraux (Michel Boisard, Laurent Leclerc, Marc Guerrini et Dominique Leblond) et quatre présidents d'anciennes intercommunalités (communauté de communes de la Beauce de Janville, communauté de communes de la Beauce vovéenne, communauté de communes des Trois Rivières, communauté de communes de la Beauce alnéloise). Le Parti radical, ancien parti dirigeant le département entre 1885 et 1979, compte encore plusieurs élus municipaux : Philippe Masson, maire de Brou, des conseillers municipaux à Châteaudun et un maire honoraire à Gasville-Oisème. Le Mouvement démocrate compte un conseiller général, Jean-Pierre Gaboriau, également maire de Châteauneuf-en-Thymerais.", "section_level": 3}, {"title": "À gauche.", "content": "Elle compte 2 conseillers départementaux sur 30 : Xavier Roux et Marie-Pierre Lemaître-Lezin, élus du canton de Lucé sous l'étiquette divers gauche. La gauche a longtemps détenu (1978-2002) la première circonscription du département dont Georges Lemoine était le député. Ancien maire de Chartres et ministre socialiste, il est membre depuis 2008 du Parti ouvrier indépendant au nom duquel il s'est présenté à l'élection législative partielle de septembre 2008 (14,51 % des suffrages) et aux élections cantonales de 2011 sur le canton de Mainvilliers. Depuis 2015, elle compte enfin 5 conseillers régionaux sur 12 dont Harold Huwart (PRG), vice-président, Estelle Cochard (EÉLV) et trois élus socialistes, Fabien Verdier, Michèle Bonthoux et Valentino Gambuto.", "section_level": 3}, {"title": "Extrême droite.", "content": "Le Rassemblement national (RN) compte un conseiller régional (Philippe Loiseau), depuis les élections régionales de 2004. Le RN fait partie de l'opposition aux conseils municipaux de Dreux et Chartres.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants d'Eure-et-Loir sont les \"Eurélien(ne)s\". Au niveau national le département occupe le. L'évolution démographique du département, bien que positive, cache des contrastes importants selon les secteurs L'est du département, dans la zone d'influence directe de Paris, bénéficie depuis quelques années, de l'arrivée conséquente d'une nouvelle population poussée hors de l'Île-de-France par la pression immobilière et à la recherche d'une meilleure qualité de vie. Les agglomérations de Chartres et de Dreux, bien desservies en transports et en infrastructures, sont au cœur des bassins de vie les mieux pourvus. À l'ouest : le Perche et son cadre bucolique s'est revitalisé depuis la création du parc naturel régional en 1998 grâce à une population plus touristique et aisée, en quête d'une résidence secondaire Le centre et le sud du département connaissent une évolution moins favorable. Si la région de Courville-sur-Eure, reliée à Paris et Chartres par le rail et proche de l'autoroute A11 se maintient bien, les secteurs de Châteaudun et d'Illiers-Combray, mal desservis, subissent un solde démographique nul, voire négatif.", "section_level": 2}, {"title": "Résidences secondaires.", "content": "Selon le recensement général de la population du, 6,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes d'Eure-et-Loir dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.", "section_level": 3}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Parmi les festivals et événements culturels, peuvent être citées : Journées lyriques de Chartres et d'Eure-et-Loir, Rencontres Musiques électroacoustiques, Jazz de Mars, Festival du légendaire, Caravane des poètes, Festival Top In Humour et Festival de musiques actuelles L'Paille à Sons (Chartres), Festival du Thé Vert et Festival Percheval (Nogent-le-Rotrou), Hurluperku (Châteauneuf-en-Thymerais), Fête des livres de La Ferté-Vidame, Fête des Flambarts de Dreux, Foire aux laines de Châteaudun.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Principaux clubs euréliens :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'Eure-et-Loir est un département de tradition agricole (Beauce) mais aussi en pointe dans trois filières économiques :", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Le département est un acteur économique majeur dans la production de céréales et d'oléo-protéagineux en France. Son économie agricole est néanmoins très fortement dépendante de la conjoncture et de l'environnement réglementaire des marchés des grandes cultures. L'Eure-et-Loir est le premier céréalier français. Il occupe également le premier rang national pour la production de colza et de pois protéagineux. Le blé tendre est de loin la production emblématique du département. Ainsi, près de 40 % des surfaces agricoles du département sont consacrées à la culture du blé tendre, qui a généré en moyenne 29 % de la production agricole marchande du département au cours des cinq dernières années. L'agriculture du département est également promue par le Pôle AgroDynamic, une filière de valorisation des ressources agricoles du département mis en place dans différents secteurs : agroénergie, agroalimentaire, agromatériaux, agrosanté.", "section_level": 2}, {"title": "Énergies.", "content": "Le département est également en pointe en matière d'énergies renouvelables. Déjà classé au deuxième rang national en termes de production électrique grâce à ses parcs éoliens notamment situés dans la Beauce, l'Eure-et-Loir aurait été, dès 2012, le premier producteur d'électricité français d'origine photovoltaïque avec la création sur la base aérienne de l'OTAN désaffectée de Crucey-Villages, près de Brezolles dans la région naturelle du Thymerais, du plus grand parc photovoltaïque de France. Confié en février 2011 par le conseil général à l'opérateur EDF énergies nouvelles, le parc couvre 245 des de l'ancienne base militaire et a une puissance nominale de (équivalent à la consommation électrique de ou la production de ). Le nombre de panneaux installés est de.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le département d'Eure-et-Loir est un département français dont la préfecture, Chartres, est située à à l'ouest-sud-ouest de Paris. Les villes de Dreux, Châteaudun et Nogent-le-Rotrou en sont les sous-préfectures. Il fait partie de la région Centre-Val de Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 1771566}
{"src_title": "Système de détection incendie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Types de système de détection.", "content": "Le SDI est dit de type « conventionnel » lorsque la détection se fait au niveau de l'ensemble d'une boucle d'organes de détection. Il est « adressable » si, sur une même boucle, il y a identification et localisation de zones distinctes de détection composées de 1 ou plusieurs organe(s) de détection. Exemple : dans un bâtiment, on considère qu'un étage est couvert par une boucle. Dans le cas d'un système conventionnel, l'ECS pourra uniquement détecter le feu sur l'étage, sans plus de précision. Dans le cas d'un système adressable, si on considère que, sur la boucle, chaque pièce correspond à une zone, on pourra alors au niveau de l'ECS identifier la pièce dans laquelle l'incendie s'est déclaré. Le SDI peut alors directement déclencher l'évacuation générale d'un bâtiment ou envoyer l'information d'alarme à un Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie qui gèrera l'évacuation et les dispositifs de sécurité (désenfumage, portes coupe-feu...). En France, l'APSAD a rédigé une règle d'installation, d'exploitation et de maintenance, la règle R7, qui veille à l'efficacité du SDI. Sur le plan réglementaire, la configuration de Système de Détection Incendie ou de Système de Sécurité Incendie requis est dictée par le classement du bâtiment au sein du Code de la Construction et de l'Habitat, en fonction du type d'Établissement recevant du public dont il s'agit (type L, M, N) et de sa catégorie ou capacité (, ) qui varie en fonction du nombre de visiteurs qu'il peut recevoir simultanément. De plus l'installation est régie par des normes NFS 61 931 à NFS 61970.", "section_level": 1}, {"title": "Principe d'une installation de détection incendie.", "content": "Une installation de détection incendie a pour but de signaler à un poste central ou au personnel chargé de la sécurité de l'établissement tout événement pouvant être le signe d'un début d'incendie.", "section_level": 1}, {"title": "Centrale de détection incendie.", "content": "En général, la centrale de détection incendie n'est qu'une partie d'un système de sécurité incendie (SSI) plus complexe qui associe la détection (SDI), la mise en sécurité (SMSI) et éventuellement l'extinction.", "section_level": 1}], "src_summary": "Un système de détection incendie (SDI) est une unité faisant partie du système de sécurité incendie (SSI), dont l'objectif est de déceler de façon aussi précoce que possible la naissance d'un feu. ", "tgt_summary": null, "id": 326130}
{"src_title": "Prélature", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les différents types de prélature.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Prélature honorifique.", "content": "La prélature honorifique est généralement (mais pas seulement) accordée à des prêtres membres de la curie romaine : ils obtiennent, par ces distinctions, « protonotaire apostolique'» (au nombre de sept), « protonotaire apostolique surnuméraire », « prélat d’honneur de Sa Sainteté » ou encore « chapelain de Sa Sainteté », le droit de porter certains attributs épiscopaux. Ils peuvent alors se faire appeler « monseigneur » ou «'», sans être pour autant consacrés comme évêques.", "section_level": 2}, {"title": "Prélature personnelle.", "content": "La prélature personnelle comme l’Opus Dei. Ce sont des circonscriptions ecclésiastiques, prévues par le concile Vatican II dans le numéro 10 du décret \"Presbyterorum ordinis\", rendues opérationnelles par Paul VI, par le motu proprio \"Ecclesiae Sanctae\", du, et dotées d'une loi-cadre dans le Code de droit canonique dans ses canons 294 à 297, qui ont été constituées pour mener à bien, avec une grande souplesse, des tâches pastorales précises. La prélature personnelle est une institution qui comprend un clergé propre et éventuellement des membres laïcs s’adonnant à ses activités pastorales spécifiques. L’adjectif personnel souligne le fait que, contrairement à l’usage canonique pour des institutions ecclésiastiques, la juridiction du prélat n’est pas liée à un territoire mais à des fidèles, quel que soit leur lieu de résidence. Ces fidèles sont sous la juridiction du prélat parce qu’ils contractent, à titre personnel, un lien spécifique avec la prélature. Mais ils n’en restent pas moins des fidèles ordinaires de leur diocèse, au même titre que les autres fidèles, sous la juridiction de l’évêque diocésain. La juridiction du prélat concerne des engagements ecclésiaux, apostoliques, etc., qui ne relèvent pas de l'autorité diocésaine et s'harmonisent avec celle-ci. La constitution des prélatures personnelles est un exercice du pouvoir théologiquement inhérent à la façon qu’a l’Église de s’organiser elle-même en vue de poursuivre sa mission, bien que la prélature personnelle ne soit pas une Église particulière, contrairement aux diocèses et aux ordinariats militaires. Les prélatures personnelles sont fondamentalement des structures ecclésiales qui agissent dans le monde (leurs membres ne font pas de vœux et mènent une existence ordinaire de tous les jours), alors que les ordres religieux sont des organisations religieuses qui agissent en dehors du monde (leurs membres font des vœux et vivent en accord avec leur organisation spécifique). La première prélature personne qui a été érigée est celle de l’Opus Dei, que le bienheureux Jean-Paul II a élevé au rang de prélature personnelle, en 1982, par la constitution apostolique \"Ut sit\". Dans le cas de l’Opus Dei, le prélat est élu par des membres de la prélature et confirmé par le pape ; d’autre part, les laïcs et le clergé de la prélature demeurent sous le pouvoir de gouvernement du diocèse dans laquelle ils vivent, et les laïcs, hommes et femmes, qui font partie de la prélature sont unis de façon organique sous la juridiction du prélat. Il y aurait des discussions afin que la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) devienne également prélature personnelle en cas de réconciliation avec l’Église catholique romaine. Il est à noter que la prélature personnelle, bien qu’elle soit attribuée à un évêque, n’est pas un siège épiscopal. Par conséquent, le prélat de l’Opus Dei est titulaire d'un siège épiscopal \"in partibus\", car tous les évêques doivent être investis d'un siège épiscopal.", "section_level": 2}, {"title": "Prélature territoriale.", "content": "La prélature territoriale, définie par le canon 370 du code de droit canonique, est un « quasi diocèse ». Une prélature territoriale est souvent érigée dans une terre de mission, lorsque n'existent pas encore toutes les conditions pour la création d'un diocèse. Autre exemple : la prélature de la Mission de France, créée par le pape Pie XII.", "section_level": 2}], "src_summary": "Une prélature (en latin : \"\") est une dignité ecclésiastique catholique conférée par le pape, le plus souvent honorifique, mais pouvant comporter une juridiction territoriale ou personnelle (évêché, abbaye, etc). Le terme est dérivé du latin \"prælatus\", participe-adjectif de \"præferre\", qui signifie « mettre en avant », suggérant que le prélat est élevé en dignité par rapport au reste du clergé. ", "tgt_summary": null, "id": 1597031}
{"src_title": "Assurance-invalidité", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Prestations.", "content": "Elle accorde des prestations aux assurés qui, par suite d'une atteinte à leur santé, sont totalement ou partiellement incapables d'exercer une activité lucrative ou leurs travaux habituels, et cela d'une manière permanente ou de longue durée. Les assurés mineurs sont réputés invalides lorsque l'atteinte à leur santé aura vraisemblablement pour conséquence, à l'âge adulte, une diminution de leur capacité de gain. Peu importe que l'invalidité soit de nature physique ou mentale ou qu'elle provienne d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident. L'assurance-invalidité privilégie formellement la réadaptation ou le reclassement professionnel des assurés par rapport à la rente. De ce fait, elle accorde des prestations sous forme de mesures médicales, de mesures professionnelles et, le cas échéant, d'indemnités journalières pendant l'application de ces mesures. Elle prend en charge la formation scolaire spéciale des enfants invalides et accorde des moyens auxiliaires, ainsi que des rentes et des allocations pour impotents. Une rente AI (2320 francs suisses par mois au maximum (dès le ) pour 1525 francs en moyenne) n'est versée que si les mesures de réadaptation ne permettent pas d'atteindre, en totalité ou en partie, le but recherché, ou si elles n'ont, d'emblée, aucune chance de réussir. En janvier 2006, 299 000 personnes bénéficient d'une rente pour un montant total de 6,4 milliards de francs. Le droit à ces prestations s'éteint au plus tard à la fin du mois au cours duquel l'assuré atteint l'âge ouvrant le droit à l'AVS. Outre, les prestations individuelles, l'AI accorde également des prestations collectives sous forme de subventions aux établissements, ateliers et homes pour personnes handicapées, aux associations qui leur apportent une aide ainsi qu'aux centres de personnel spécialisé pour la prise en charge des personnes handicapées.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "L'AI a été créé en 1960. Elle connaît une période de stabilité jusqu'au début des années 2000, après lesquelles plusieurs révisions sont mises en place. Selon le Conseil fédéral, le régime issu de la « ne sert pas suffisamment » l'objectif de l'AI (primauté de la réinsertion sur la rente) et souffre d'une dette auprès du fonds de l'AVS de plus de 9 milliards de francs. C'est pourquoi la prévoit selon lui deux objectifs, la détection précoce du handicap et une meilleure réinsertion professionnelle, le but étant, avec la suppression de certaines prestations complémentaires, la diminution du nombre de rentes versées (environ 500 millions d'économies visés). Dans ce cadre, les employeurs pourront communiquer à l'AI le cas de leurs employés présentant un risque d'invalidité. De leur côté, les référendaires voyaient « dans les restrictions adoptées un démantèlement social. » La loi, votée par l'assemblée fédérale le, est acceptée en votation le avec 59,1 % des voix.", "section_level": 1}, {"title": "Cotisation.", "content": "L'AI, comme l'AVS, est une assurance obligatoire pour toute personne ayant son domicile civil en Suisse et pour celle qui y exerce une activité lucrative. L'AI favorise, dans la mesure du possible, la réadaptation ou la réinsertion de la personne handicapée dans la vie professionnelle.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'assurance-invalidité (AI) constitue l'un des principaux régimes de sécurité sociale en Suisse. La loi fédérale sur l'AI a été votée le. Elle est par ailleurs harmonisée et coordonnée avec la loi fédérale sur l'assurance-vieillesse et survivants (AVS). ", "tgt_summary": null, "id": 983258}
{"src_title": "Chaptalisation", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La « chaptalisation » est pratiquée en France depuis la fin du mais il est possible que des producteurs et négociants européens aient ajouté du sucre à leurs vins bien avant cette période sans connaître précisément le procédé chimique. C'est le chimiste (et ministre) français Jean-Antoine Chaptal qui a théorisé ce procédé en 1801 à l'aide notamment des nombreux travaux scientifiques de l'abbé François Rozier, célèbre botaniste et agronome ; le but est d'augmenter le degré alcoolique des vins afin d'améliorer leur conservation. À cette époque en effet, les vins sont rarement mis en bouteilles et ne se conservent en cave que quelques mois. Chaptal l'a décrit dans un livre publié en 1801, \"L'art de faire, de gouverner et de perfectionner les vins\". Napoléon avait fait don à Chaptal, en récompense de ses travaux, de grands domaines betteraviers dans le nord de la France.", "section_level": 1}, {"title": "Réglementation.", "content": "En France la chaptalisation est réglementée. Pour certaines appellations, l'INAO peut accorder une autorisation exceptionnelle de sucrage les années où les conditions climatiques impliquent un degré alcoométrique insuffisant en fin de fermentation pour respecter les conditions de l'AOC. En moyenne, à de sucre sont utilisées annuellement à cet effet en France. La chaptalisation est libre dans de nombreux pays comme aux États-Unis, au Chili, en Argentine, au Canada, en Chine, en Afrique du Sud ou en Australie. Dans les vignes du sud de la France,, dans la mesure où les vins risqueraient d'y être maintenant plutôt trop alcoolisés naturellement que le contraire, et que la recherche de degrés alcooliques élevés n'est plus dans l'air du temps.", "section_level": 1}], "src_summary": "La chaptalisation consiste à ajouter du sucre au moût pour augmenter le degré d'alcool final du vin après la fermentation alcoolique. En théorie, l'ajout de de sucre par litre conduit à la production d'un degré d'alcool supplémentaire. Le sucre rajouté (de canne, de betterave...) est du saccharose, et il est normalement infermentescible. D'ailleurs, il sert de conservateur en empêchant le développement des levures et germes, comme dans les concentrés, les confitures, les sirops. Mais étant donné que sa molécule est constituée de l'association d'une molécule de glucose et d'une molécule de fructose, sous l'effet d'enzymes présentes dans le moût, il est d'abord décomposé en ces deux autres sucres directement fermentescibles. ", "tgt_summary": null, "id": 835967}
{"src_title": "Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "La CISAC a été fondée en 1926 par 18 sociétés d’auteurs de 18 pays européens, représentant surtout, à l’époque, les arts dramatiques (dramaturges et metteurs en scène). Les sociétés d’auteurs sont principalement des organisations à but non lucratif, fondées par les créateurs pour faciliter la gestion de leurs droits. Les activités principales d’une société d’auteurs sont la délivrance de licences, la perception des redevances pour l’utilisation des œuvres créatives de ses affiliés et la répartition de ces redevances auprès des ayants droit. Depuis sa création, la CISAC a pour mission de représenter les créateurs du monde entier et de protéger leurs droits et de promouvoir leurs intérêts. À l’origine, la CISAC était constituée de cinq fédérations responsables des droits de représentation dramatique, des droits d’exécution publique, des droits mécaniques, des droits littéraires et des droits cinématographiques. En 1966, la CISAC a unifié ces cinq fédérations pour former la Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs telle qu’on la connaît aujourd’hui.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire récente.", "content": "Depuis 1994, la CISAC s’efforce d’améliorer les échanges de données sur les œuvres créatives entre sociétés d’auteurs. Dans le cadre de son projet baptisé « Système d’information commun » (CIS pour Common Information System), la CISAC a travaillé à l’élaboration de normes internationales, certifiées par l’ISO, d’identification des œuvres créatives et des ayants droit. Ces normes comprennent le Code international normalisé des œuvres musicales (ISWC), le Numéro international normalisé des œuvres audiovisuelles (ISAN), le (ISTC) et le (ISNI), un identifiant unique attaché aux contributeurs (comme les auteurs-compositeurs ou les éditeurs), qui vient compléter le (IPI) de la CISAC contenant des informations plus détaillées sur les ayants droit à la disposition des sociétés d’auteurs. En 2004, la CISAC a lancé « CIS-Net powered by FastTrack », un réseau de partage d’informations sur les œuvres musicales entre sociétés d’auteurs qui repose sur Internet. Parallèlement, la CISAC a mis au point l’IDA, une base de données internationale sur les œuvres audiovisuelles et leurs ayants droit. En facilitant l’identification des œuvres de l’esprit et des titulaires de droits sur ces œuvres, ces outils visent à accélérer la répartition des redevances aux créateurs pour l’utilisation de leurs œuvres. La même année, après l'élection de l'ancien producteur néerlandais et président de la Buma-Stemra et de la CISAC Benelux, Cees Vervoord, au poste de président, en révisant ses statuts, la CISAC a instauré une Assemblée Générale annuelle et un Conseil d’Administration pour superviser ses activités, lui permettant ainsi d’imposer un certain nombre de règles à ses membres, pour garantir le respect de normes professionnelles strictes et de consacrer davantage de ressources pour amener les créateurs à s’impliquer directement dans la défense de leurs droits. En juin 2007, l’Assemblée Générale de la CISAC a élu l’auteur-interprète Robin Gibb (The Bee Gees) à la présidence de la CISAC pour prendre le relais de Vervoord, et le réalisateur mexicain Alfonso Cuarón à sa vice-présidence. Le mandat de trois ans de Gibb a été renouvelé en juin 2010. L’artiste peintre français Hervé Di Rosa, cofondateur du mouvement artistique « Figuration libre », a été élu Vice-Président en 2010. Le rôle du Président et du Vice-Président de la CISAC est de faire entendre la voix de la communauté internationale des créateurs et de défendre le système de gestion collective qui protège leurs droits. Au fil des années, ce rôle a été assumé par plusieurs créateurs célèbres comme Robert de Flers, Richard Strauss, Armand Salacrou, et Léopold Sedar Senghor. Entre 2007 et 2013, la CISAC a organisé tous les deux ans le \"Sommet mondial du droit d’auteur\", forum international permettant de discuter, avec toutes les parties intéressées, de l’avenir du droit d’auteur et des intérêts des créateurs à l’ère du numérique. En 2008, la CISAC a adopté une série de règles professionnelles applicables à toutes ses sociétés membres. Les règles professionnelles forment un ensemble de principes que les sociétés membres de la CISAC doivent respecter en matière de gestion des droits et de perception et de répartition des redevances. Ces règles visent à garantir que les membres de la CISAC appliquent des normes professionnelles strictes dans la conduite de leurs activités. L’initiative a été développée pour témoigner d’une plus grande transparence des sociétés d’auteurs vis-à-vis de divers groupes d’acteurs du secteur et des médias.", "section_level": 2}, {"title": "Mission et objectifs.", "content": "La CISAC a pour mission de protéger les droits et promouvoir les intérêts des créateurs dans toutes les régions du monde et dans tous les domaines artistiques : musique, audiovisuel, spectacle vivant, littérature et arts visuels. Elle permet aux organisations de gestion collective de représenter les créateurs au niveau international et de garantir que les redevances reviennent aux auteurs pour l’utilisation de leurs œuvres partout dans le monde. La CISAC apporte un soutien politique, juridique et technique pour protéger les droits des créateurs et favoriser le développement du réseau international de sociétés de gestion collective.", "section_level": 1}, {"title": "Membres.", "content": "La CISAC est une organisation professionnelle composée de membres. En juin 2015, elle réunit 230 sociétés d’auteurs dans 120 pays,11 représentant indirectement quatre millions de créateurs. Ses membres sont répartis en trois catégories en fonction de la situation et des activités de chaque société : les Membres, les Membres Provisoires et les Membres Associés. Les sociétés d’auteurs sont principalement des organisations sans but lucratif fondées par les créateurs pour faciliter la gestion de leurs droits. Étant donné qu’il est très difficile pour les créateurs de contrôler toutes les utilisations de leurs œuvres et de négocier leur rémunération, beaucoup d’entre eux décident de confier leurs droits à une société d’auteurs. Les activités principales d’une société d’auteurs sont la délivrance de licences, la perception des redevances et la répartition de ces redevances auprès des ayants droit pour l’utilisation de leurs œuvres.", "section_level": 1}, {"title": "Financement.", "content": "La CISAC est financée par les cotisations annuelles de ses membres, dont le montant représente un pourcentage des redevances brutes perçues tous les ans par chaque société membre.", "section_level": 1}, {"title": "Organisation.", "content": "Autour de son Assemblée générale, sa plus haute instance représentative, la CISAC est composée de divers organes administratifs qui se chargent de ses activités et de ses orientations stratégiques. Le président de la CISAC est le compositeur français de musique électronique Jean-Michel Jarre, qui a été élu en juin 2013. Il succède à l’auteur-interprète des Bee Gees Robin Gibb, qui a occupé le poste de président jusqu’à son décès en 2012. Le peintre Hervé Di Rosa a été président par intérim jusqu’à la nomination de Jean-Michel Jarre. En 2013, l’organisation a créé quatre nouveaux postes de vice-président, permettant ainsi la représentation d’un plus grand nombre de territoires géographiques et d’une plus grande diversité de répertoires créatifs. Les quatre nouveaux vice-présidents sont Angélique Kidjo, chanteuse et activiste béninoise lauréate d’un Grammy Award, Javed Akhtar, célèbre auteur, scénariste et poète indien, Marcelo Piñeyro, producteur et réalisateur argentin lauréat d’un Oscar, et Ousmane Sow, sculpteur sénégalais de renommée internationale. Le président actuel du Conseil d'administration DG de la SOCAN, société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ; les vice-présidents sont Javier Gutiérrez Vicen, directeur général de la Visual Entidad de Gestión de Artistas Plásticos (VEGAP), société espagnole d’arts visuels, et Marisa Gandelman, DG de l’União Brasileira de compositores (UBC), société d’auteurs brésilienne.", "section_level": 1}, {"title": "Services et activités.", "content": "La CISAC s’occupe principalement d’établir des normes professionnelles pour les sociétés d’auteurs, de mettre en œuvre des systèmes d’information pour faciliter l’identification des œuvres créatives et leurs ayants droit afin d’accélérer la répartition des redevances aux créateurs, de favoriser le développement des sociétés d’auteurs partout dans le monde, de défendre les droits des auteurs à l’échelle internationale et d’élaborer des stratégies pour aider les sociétés à faire face aux changements de l’ère numérique. La CISAC est un acteur important de la communauté internationale de la propriété intellectuelle et collabore avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l’UNESCO, deux organes des Nations unies, sur les questions d’intérêt mutuel.", "section_level": 1}, {"title": "Établir des règles professionnelles et des normes pour les sociétés d'auteurs.", "content": "La CISAC fournit à ses membres des outils qui encouragent les meilleures pratiques dans tous les répertoires, notamment : Le contrat type de « représentation réciproque » de la CISAC Les principes de la représentation réciproque sont à la base du réseau international des sociétés d’auteurs. Ils permettent à une société de représenter le répertoire artistique mondial sur son territoire national. Par exemple, si une société espagnole et une société australienne ont signé un accord de « représentation réciproque », la société espagnole peur représenter le répertoire de la société australienne en Espagne et la société australienne peut représenter le répertoire de la société espagnole en Australie. Elles délivrent des licences pour l’utilisation de leurs répertoires mutuels et perçoivent les redevances liées à ces utilisations. À travers ce système d’accords, un utilisateur de contenus (par exemple un radiodiffuseur ou une boîte de nuit) peut obtenir, auprès de la société d’auteurs locale, une licence unique pour l’utilisation du répertoire mondial des œuvres créatives. Ce système permet aux créateurs de toucher des droits pour l’utilisation de leurs œuvres partout dans le monde. Règles professionnelles et Résolutions obligatoires En 2008, la CISAC a mis en place un ensemble de Règles Professionnelles, principes obligatoires que tous les membres de la CISAC doivent respecter. Elles définissent les meilleures pratiques en matière de gouvernance, de gestion financière, de communication et d’administration mais aussi de gestion et d’échange des données relatives aux œuvres créatives et à leurs ayants droit.", "section_level": 2}, {"title": "Réseaux d'information et métadonnées intelligentes.", "content": "La CISAC gère un système international d’information (appelé « Système d’information commun » ou CIS) qui permet aux sociétés d’auteurs d’échanger des informations sur les œuvres, leurs utilisations et leurs ayants droit.", "section_level": 2}, {"title": "Défendre les droits des auteurs.", "content": "L’un des autres grands domaines d’activité de la CISAC consiste à militer pour le droit des auteurs et à jouer le rôle de porte-parole de ses membres à l’échelle internationale. La CISAC travaille en étroite collaboration avec les sociétés d’auteurs et les pouvoirs publics pour garantir que les lois locales protègent les droits des auteurs. La CISAC organise et participe à de nombreux programmes de formation et séminaires destinés aux magistrats et aux utilisateurs de contenus afin de mieux leur faire comprendre le droit d’auteur et les droits qu’il recouvre ainsi que les systèmes de licences. Campagne pour le droit de suite En collaboration avec l’organisation European Visual Artists (EVA), le groupement européen des sociétés d’auteurs et compositeurs (GESAC) et d’autres sociétés d’arts visuels, la CISAC mène une campagne internationale pour l’application universelle du droit de suite des artistes. Elle axe ses efforts sur la promotion d’un nouveau traité international, visant à remédier aux lacunes actuelles et à faire du droit de suite un élément obligatoire de la protection du droit d’auteur. Affaires publiques et relations avec les gouvernements La CISAC suit de près l’évolution de la situation internationale et participe aux négociations sur les nouveaux traités et autres projets en lien avec le droit d’auteur. La CISAC intervient également dans les discussions relatives à d’autres traités organisées à Genève par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Dans une réunion au sommet organisée en février 2014, une délégation de représentants de créateurs de la CISAC a rencontré le Directeur Général de l’OMPI pour convenir d’actions concertées et encourager une plus grande visibilité des créateurs au sein de l’OMPI. Sommet mondial du droit d'auteur Au départ, la CISAC organisait le Sommet mondial du droit d’auteur, qui est devenu par la suite le Sommet mondial des créateurs, forum international réunissant les sociétés d’auteurs, les créateurs, les leaders des secteurs de la technologie et du divertissement, les responsables politiques et les représentants de consommateurs pour discuter de l’avenir du droit d’auteur et de la créativité à l’ère du numérique. Quatre sommets ont été organisés en 2007, 2009, 2011 et 2013.", "section_level": 2}, {"title": "Études et rapports.", "content": "Les industries créatives et les pays BRICS En 2014, la CISAC a publié une étude économique qui identifie les possibilités pour les industries créatives établies au Brésil, en Russie, en Chine et en Afrique du Sud (BRICS) d’accroître leur contribution au PIB au cours des dix prochaines années. L’étude propose un plan d’action aux responsables politiques pour qu’ils exploitent le potentiel de l’industrie créative dans ces régions. Un monde très culturel – Premier panorama mondial de l’économie de la culture et de la création En 2015, la CISAC a publié une étude préparée par EY (ex. Ernst & Young), qui évalue la contribution économique et sociale mondiale des secteurs créatifs en proposant une analyse de 11 industries culturelles et créatives (ICC) : publicité, architecture, livres, jeux vidéo, cinéma, musique, journaux/magazines, spectacle vivant, radio, télévision et arts visuels. Rapport sur les perceptions mondiales La CISAC publie un rapport annuel sur les droits perçus par ses membres. Le rapport analyse les perceptions des redevances par région, répertoire et type de droits, et examine les tendances du marché concernant l’utilisation des œuvres créatives et le paiement des redevances.", "section_level": 2}, {"title": "Chiffres clés.", "content": "230 sociétés d'auteurs dans 120 pays (en juin 2015). Dont : Total des droits perçus dans le monde en 2014 par tous les membres de la CISAC :", "section_level": 1}, {"title": "Polémique.", "content": "Ce que l’on a appelé l’ « Affaire CISAC » était une affaire de droit de la concurrence intentée par la Commission européenne contre un groupe de sociétés d’auteurs européennes. Elle concernait spécifiquement les droits d’exécution du répertoire musical et la relation entre les sociétés d’auteurs gérant les droits des contenus musicaux. Les procédures ont porté sur certaines clauses spécifiques contenues dans les accords de représentation réciproque signés entre les sociétés. Ces clauses reposaient sur un contrat type de représentation réciproque élaboré par la CISAC. Décision de 2008 La décision de la Commission considérait que les 24 sociétés établies dans l’Espace économique européen (EEE) avaient pris part à des pratiques concertées et étaient parvenues illégalement à un accord sur la portée territoriale de leurs contrats de représentation réciproque respectifs. La CISAC n’a pas été citée dans la décision et aucune sanction financière n’a été prise contre les sociétés. La CISAC et 21 des 24 sociétés de l’EEE font appel de la décision devant le Tribunal de l’Union européenne en octobre 2008. Décision finale Le 12 avril 2013, le Tribunal de l’UE rend son jugement, annulant la décision rendue en 2008 par la Commission européenne.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (CISAC), est une organisation internationale non gouvernementale à but non lucratif, dont le but est de protéger les droits et de promouvoir les intérêts des créateurs partout dans le monde en menant des actions en faveur d’une solide protection juridique du droit d’auteur. Elle représente le plus grand réseau international de sociétés d’auteurs dans le monde, également appelées organisations de gestion collective (OGC), sociétés de gestion des droits d’auteur, sociétés de perception ou sociétés de droits d'exécution. ", "tgt_summary": null, "id": 1918619}
{"src_title": "Aggloméré (sidérurgie)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'intérêt de l'agglomération a été identifié très tôt, mais les procédés utilisés alors n'étaient pas continus. La méthode primitive, consistant à pratiquer un grillage en meule, est abandonnée vers la fin du à cause de sa trop grande dépense en combustible. Les fours à cuve les remplacent alors, leur rendement très supérieur étant du à la fois au confinement de la réaction et au fonctionnement à contre-courant (les matières solides descendent et les gaz montent). Dans ces fours, le grillage des minerais de fer est alors utilisé pour obtenir le résultat inverse de celui que l'on cherche actuellement : en 1895, le grillage se fait à basse température pour éviter son agglomération, afin d'avoir un minerai friable. Les fours à griller le minerai étaient alors des cuves inspirées des hauts fourneaux et des fours à chaux et étaient des outils peu productifs. Le procédé Greenawald, qui en automatise le principe, connait vers 1910 un certain développement en permettant la production de annuelles. En, la première machine d'agglomération sur chaîne (dite aussi sur grille), construite par A.S. Dwight et R. L. LLoyd, commence ses essais d'agglomération de minerais de cuivre et de plomb. La première chaîne destinée à l'agglomération de minerais de fer est construite en 1910 à, en Pennsylvanie. L'agglomération du minerai sur chaîne met une trentaine d'années pour se généraliser dans la sidérurgie. Alors qu'avant la Seconde Guerre mondiale, elle ne servait essentiellement à reconditionner les fines de minerai, elle s'est généralisée après 1945 au traitement des minerais crus. Actuellement son rôle est essentiel car elle permet de mélanger plusieurs minerais entre eux, et surtout d'y incorporer des déchets minéraux plus ou moins riches en fer. Ce rôle de recyclage améliore la rentabilité et limite les déchets des complexes sidérurgiques, qui génèrent de nombreux résidus riches en fer (laitiers, boues, poussières).", "section_level": 1}, {"title": "Intérêts et limitations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intérêts.", "content": "L'aggloméré est un produit optimisé pour son utilisation au haut fourneau. Pour cela, il doit remplir au mieux plusieurs conditions : Un autre intérêt consiste en l'élimination d'éléments indésirables : le procédé d'agglomération sur chaîne élimine 80 à 95 % du soufre présent dans le minerai et ses additifs. C'est également un moyen de se débarrasser du zinc, élément « empoisonnant » les hauts fourneaux, car sa température de vaporisation, de, correspond à celle d'un grillage bien mené.", "section_level": 2}, {"title": "Limitations.", "content": "Par contre, l'aggloméré est un produit abrasif, et surtout fragile. Les manutentions répétées dégradent sa granulométrie, et génèrent des fines ce qui en fait un conditionnement mal adapté aux sites éloignés des hauts fourneaux : les boulettes sont alors préférables. On peut améliorer la résistance à froid, notamment celle à l'écrasement, en augmentant l'énergie apportée lors du frittage. Améliorer la résistance mécanique améliore également la tenue de l'aggloméré dans les procédés qui l'utilisent. En effet, la réduction de l'hématite () en magnétite () crée des contraintes internes. Mais outre une augmentation du coût de production de l'aggloméré, la réductibilité se dégrade quand on cherche à améliorer la résistance mécanique.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "L'aggloméré est généralement classé suivant qu'il est acide ou basique. L'indice de basicité complet \"i\" est calculé par le rapport suivant des concentrations massiques : On simplifie souvent en se contentant de calculer un indice de basicité simplifié noté \"i\" (ou parfois \"i\"), égal au rapport. L'aggloméré d'un indice \"i\" inférieur à 1 est dit acide, supérieur à 1, il est généralement dit basique, égal à 1 il est qualifié d'auto-fondant (\"i\"=1 étant équivalent à \"i\"=1,40). Avant les années 1950, l'aggloméré d'un indice \"i\" inférieur à 0,5 était majoritaire. Puis, lorsqu'il a été compris que l'aggloméré pouvait incorporer la castine qui était alors chargée dans le haut fourneau séparément, les indices basiques se sont généralisés : en 1965, les indices inférieurs à 0,5 représentaient moins de 15 % du tonnage d'aggloméré produit alors que les agglomérés basiques en représentaient 45 %. On trouve encore la relation : formula_2, k étant une constant déterminée empiriquement (parfois égale, pour simplifier, à 1). La réduction du fer est, en elle-même, favorisée par un milieu basique, et culmine pour 2<\"i\"<2,5. C'est également dans ce domaine que la résistance mécanique est la meilleure (et aussi, la fusibilité du laitier la plus mauvaise, ce qui complique son évacuation du haut fourneau). Au-delà d'un indice \"i\" de 2,6, la proportion d'aggloméré en fusion augmente, ce qui colmate ses pores et ralenti les réactions chimiques entre les gaz et les oxydes. Quant aux agglomérés acides d'indice \"i\" inférieur à 1, le ramollissement commence dès que seulement 15 % environ du minerai est réduit. L'indice de basicité optimal est donc déterminé en fonction du minerai utilisé, des caractéristiques techniques du haut fourneau, de la destination de la fonte et des qualités recherchées. On relève par exemple :", "section_level": 1}], "src_summary": "L'aggloméré est une matière composée d'oxydes de fer et de gangue grillés et frittés dans une usine d'agglomération. Ce produit est obtenu par combustion de charbon préalablement mélangé avec du minerai de fer et des oxydes. Il s'agit d'un conditionnement du minerai de fer qui optimise son utilisation au haut fourneau.", "tgt_summary": null, "id": 175413}
{"src_title": "Excrément", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Un processus biologique essentiel.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Processus biologique interne.", "content": "Le processus physiologique de l'excrétion a pour fonction d'évacuer : Ce processus participe au maintien des conditions internes et de la vie de l'organisme.", "section_level": 2}, {"title": "Processus écologique.", "content": "Le rejet dans l'environnement extérieur et la dégradation de ces matières est un élément essentiel des cycles écologiques. L'oxygène qui est le principal « déchet » métabolique excrété par les végétaux est utilisé par la faune pour sa respiration, et le et la matière organique excrétés par la faune sont utilisés par les végétaux pour se nourrir, les champignons contribuant au recyclage de la matière organique non directement utilisée. L'humus est naturellement formé par les excréments des vers de terre, notamment à partir des déchets organiques qu'ils consomment.", "section_level": 2}, {"title": "Aspects éthologiques et sociaux.", "content": "La nécessité d'évacuer les excréments de l'environnement immédiat, la signature chimique qu'ils constituent pour l'espèce ou l'individu, ont entraîné l'apparition de comportements plus ou moins complexes chez les vertébrés supérieurs et en particulier les mammifères. Des stratégies sociales complexes se sont aussi développées chez certaines espèces vivant en colonies nombreuses et resserrées. Par exemple, leurs excréments sont soigneusement enfouis par la plupart des félins, alors qu'ils sont parfois exposés comme marque territoriale chez certaines espèces, ou toujours excrétés aux mêmes endroits chez d'autres espèces, qui dans le cas des herbivores ne pâtureront pas cette zone durant le temps de leur totale décomposition. Certaines espèces herbivores comme le lapin peuvent manger leurs excréments, où une partie des matières nutritives n'ont pas pu être digérées. Quand l'hippopotame défèque sous l'eau, les poissons se précipitent pour se nourrir de ses excréments.", "section_level": 1}, {"title": "Hygiène.", "content": "L'urine d'une personne en bonne santé est théoriquement stérile, mais va rapidement s'oxyder et émettre une odeur désagréable. Les selles sont potentiellement porteuses de parasites (vers) et/ou de virus et germes de maladies dangereuses et/ou contagieuses dits « fécaux » (éventuellement thermorésistant). On s'en fera une idée en observant que les personnes en contact avec les boues de vidange des lattrines s'exposent en Afrique (Cameroun) à ankylostomiases, ascaridioses, diarrhées, amibiases, hépatite A, distomatoses, schistosomiases. De plus, les maladies d'origine hydrique (choléra, typhoïde) par contamination sont aussi associées aux boues de vidange. Selon les vidangeurs (Sénégal), les maladies les plus fréquentes sont les maladies de la peau (50%), les infections respiratoires (25%), la diarrhée (12,5%) et l’irritation du nez (12,5%). Les gastroentérites sont diffusées par les excréments.", "section_level": 1}, {"title": "Ichnologie.", "content": "Les excréments constituent avec les marques de pied le deuxième grand type d'indices laissés par la vie animale. Les excréments présentent trois types principaux: les grains, les cigares ou boudins et les bouses. La taille des excréments est en général proportionnelle à la taille de l'animal. Un coprolithe est un excrément minéralisé, fossilisé.", "section_level": 1}, {"title": "Bio-toxicité anormale des excréments d'animaux d'élevage.", "content": "La généralisation des traitements antibiotiques (dont anti-parasitaire et traitements antibiotiques préventifs) dans les élevages a rendu certains excréments (bouses de vaches et crottins de chevaux en particulier) si toxiques qu'ils tuent les bousiers et d'autres insectes ou invertébrés coprophages qui contribuaient antérieurement normalement à les réintégrer rapidement dans le sol. Des pâtures sont ainsi localement mortes étouffées sous une couche d'excréments qui n'ont pas été enfouis et décomposés dans le sol, et ont constitué une croûte empêchant la croissance des herbacées. Le même problème s'est posé là où des troupeaux de bovins ont été introduits dans des régions où ils n'avaient jamais existé (en Australie et Amérique du Sud par exemple ; sans faune locale de bousier, leurs excréments n'ont pas été dégradés et ont colmaté et stérilisé les sols). Des solutions (incluant des introductions ou réintroductions de bousiers) sont testées ou à l'étude pour un élevage compatible avec les bousiers, notamment au Québec avec le Bureau des nouvelles méthodes de lutte antiparasitaire (lutte intégrée, agriculture bio...).", "section_level": 1}], "src_summary": "Les excréments sont toutes les matières naturellement évacuées par l'être humain ou un autre organisme animal, sous forme solide ou liquide : matières fécales, urine, sueur.", "tgt_summary": null, "id": 1327129}
{"src_title": "Piauí", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie et climat.", "content": "Le relief est moyen avec plus de 53 % sous les. Les rios Parnaíba, Poti, Canindé, et Piauí sont les cours d'eau principaux. La majorité de l'État a un climat semi-aride avec des périodes humides de décembre à avril et sèches durant le reste de l'année. La plupart des terres au Piauí est du domaine de la \"caatinga\", un des grands écosystèmes brésiliens caractérisé par son aridité. Le Piauí possède le littoral le plus court de tous les États du nord-est brésiliens avec, et la capitale, Teresina, est la seule capitale d'État du nord-est à être située loin des côtes. La raison en est que, à l'inverse du reste du territoire, le Piauí a été initialement colonisé depuis l'intérieur du pays et s'est lentement étendu vers l'océan.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'État possède plusieurs sites archéologiques importants, dont le parc national de Capivara, riche en vestiges de civilisations préhistoriques amérindiennes. Les premiers colons portugais au Piauí ont été des hors-la-loi venus du São Paulo, notamment Afonso Mafrense et Jorge Velho. Mafrense fonda ce qui est aujourd'hui Oeiras, tandis que les premiers troupeaux furent amenés par Velho. Dans les années 1600, beaucoup de gentilshommes appauvris et des prêtres jésuites, ainsi que des esclaves noirs ou indiens, s'établirent ici. Dès cette époque, l'élevage de bétail à large échelle se développa. De grands propriétaires terriens cherchant de nouveaux pâturages pour leur bétail arrivèrent des États voisins comme Bahia et le Maranhão. Teresina fut la première ville brésilienne à être planifiée. En 1852, un architecte la dessina. Située au confluent du rio Parnaíba et du rio Poti, Teresina fut (et est encore) connue comme la « cité verte » grâce aux innombrables arbres, notamment des manguiers, qui bordent les rues de la cité.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Piauí (prononciation IPA: //, anciennement écrit Piauhy) est un des États du Brésil, situé dans la région nord-est du pays, dans la région aride du Sertão. ", "tgt_summary": null, "id": 2441719}
{"src_title": "Jogo do pau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire et influences étrangères.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dans l'Antiquité.", "content": "Les premières traces du maniement codifié du bâton à des fins sportives ou festives au Portugal remontent vraisemblablement à l'époque de la Lusitanie pré-romaine. Avant l'arrivée des Romains, la tradition celte intègre, comme beaucoup d'autres sociétés, des danses exécutées avec un bâton assez proche des mouvements exécutés en \"Jogo Do Pau\". Ces danses sont pratiquées pendant les jeux celtiques. On retrouve aujourd'hui encore des danses celtisantes centrées sur l'usage d'un bâton chez les \"pauliteiros\" de Miranda, dans le Nord du pays. Toutefois, le bâton ne figure pas comme arme de combat dans l'arsenal des guerriers lusitaniens décrit en détail par Strabon. Et s'il existe des indices sur une filiation et des influences réciproques, rien ne permet de relier directement le \"jogo do pau\" en tant que sport de combat aux danses celtes de l'Antiquité.", "section_level": 2}, {"title": "L'utilisation du \"pau\" au Moyen Âge et pendant la Période moderne.", "content": "Si l'on se base sur les documents d'archives, les origines du \"jogo do pau\" actuel remontent à l'époque médiévale. Tout au long de la Reconquista, les différents royaumes chrétiens et musulmans s'affrontent dans des guerres parfois très violentes afin d'absorber ou de dominer leurs voisins. Sans doute influencés par les soldats arabo-berbères pratiquant le matrag à des fins militaires pendant la période d'Al-Andalus, dès le Moyen Âge central, les paysans, bergers et \"boieiros\" portugais vivant au Nord du Tage ont l'habitude de se déplacer avec un long bâton afin de se défendre contre le brigandage sur les routes. Les bergers, notamment, ont une canne spécifique, le \"cajado\", \"varapau\" ou \"bordão\", qu'ils utilisent pour corriger leurs bêtes ou les sauver en cas de chute, et dont ils peuvent se servir en cas d'agression. On retrouve des pratiques semblables en milieu urbain, pour des raisons similaires de sécurité, mais les citadins ont un bâton plus court, moins encombrant, adapté à la vie en ville. À l'époque, d'un point de vue sociologique, le port du bâton marque le passage à l'âge adulte. Il est autorisé aux garçons à la suite de leur première barbe. Arme peu chère et efficace, elle est intégrée dans l'habit quotidien typique des Portugais, aux côtés du \"barrete\", le « bonnet phrygien portugais », sur la tête, du \"lenço\", le « foulard », autour du cou, de la cint\"a\" (ou faix\"a\"), la ceinture au niveau de la taille, et de la \"capa\", la « cape », sur le dos. Quel que soit le milieu, lors de rixes, de guerres ou de révoltes, les bâtons servent de canne de combat. Généralisé comme arme d'autodéfense au sein de la population, le \"pau\" est également utilisé dans les armées dès le Moyen Âge. À l'instar de ce qui se passe dans le reste de l'Europe, il est très présent dans les Salles d’Armes, pour l'initiation à l'escrime médiévale (l'épée longue), ou en tant qu'arme à part entière. Du fait du mode de recrutement de l\"'ost,\" qui intègre les paysans, les techniques acquises au sein des armées influencent nécessairement l'usage fait du \"pau\" dans la vie civile, et réciproquement. Ces interactions expliquent sans doute la proximité entre certaines techniques du \"jogo do pau\" et celles de l'escrime médiévale, notamment pour les mouvements parfois légèrement accroupis et la prise à deux mains. Pendant la Reconquista, le \"pau\" est utilisé par les troupes chrétiennes aux côtés des épées, au maniement similaire. Pendant la bataille d'Aljubarrota (1385), il est l'arme principale de l'armée portugaise. Lorsque le roi Édouard Ier de Portugal écrit un traité au début du pour enseigner le combat à cheval, le maniement du \"pau\" est déjà considéré comme ancien. Des gravures datant de la Période moderne montrent des entraînements pratiqués en Salles d'Armes avec des \"paus\". Au début du, les Portugais en font un usage intensif contre les armées napoléoniennes pendant les Guerres péninsulaires, avec une efficacité considérable. En 1846, il est utilisé par la population du nord du pays lors de la Révolte de Maria da Fonte. Et les soldats de l'armée portugaise sont initiés à son maniement jusqu'à la Première Guerre mondiale. Des films d'archives montrent les soldats du Corps expéditionnaire portugais s'entraînant au maniement du \"pau\" dans les tranchées françaises. Le \"jogo do pau\", en tant qu'art martial codifié, avec des techniques et des codes spécifiques, serait vraisemblablement né au Moyen Âge au croisement de ces coutumes populaires et de ces usages militaires. Sorte d'escrime populaire, il serait d'abord apparu dans le nord du Portugal, dans la région du Minho, dans le contexte des combats de rue, lors des fêtes populaires ou des foires, et comme moyen de combattre des communautés villageoises, avant de devenir un véritable sport national d'auto-défense codifié, individuel ou collectif, aux techniques élaborées et précises, nécessitant un apprentissage long et difficile. Il est possible que les techniques de combat originelles portugaises aient subi l'influence de techniques de danses indiennes kalarippayatt importées des établissements de l'Inde portugaise à partir du. Cela expliquerait la \"théorie de l'origine indienne\" de ce sport. Pendant la période moderne, un grand nombre de soldats portugais originaires du Nord du Portugal se rendent dans l'océan Indien afin de servir dans les armées royales, aux côtés des \"canarins\" chrétiens, des Nayaks du Kerala et des cipayes indiens, avant de revenir dans leurs villages d'origine. Il est tout à fait vraisemblable que ces hommes, le plus souvent pauvres et venus de la campagne, aient enrichi leurs techniques de combat originelles pendant leurs années de service en Orient. D'autant que la discipline indienne connaît son âge d'or sur la côte du malabar pendant la période de domination portugaise. Le kalaripayatt est alors un pilier institutionnel de la société kéralaise. Engagés dans les armées portugaises, ou alliés à la Couronne portugaise, les guerriers Nayaks pratiquant le kalarippayatt sont les garants de l'ordre social et de la sécurité des côtes du Malabar dominées par les Portugais. Historiquement, les premiers pratiquants recensés, appelés \"jogai\" en portugais, terme signifiant \"jouez\", sont des paysans ou des bergers qui utilisent le \"pau\" comme arme défensive. La première école de \"jogo do pau\" destinée à transmettre formellement les techniques de combat naît dans la région du Minho. Bien que d'essence populaire, et pratiqué par des populations pauvres, le \"jogo do pau\" a parfois la faveur de personnages puissants, comme le Marquis de Pombal au, qui le pratique à la perfection, ou le roi Charles Ier de Portugal à la fin du, initié par le célèbre maître José Maria da Silveira, connu sous le surnom de \"Saloio\". Sous le coup de l'intérêt porté par les Lumières au peuple, le \"jogo do pau\" apparaît dans la littérature dès la fin du, dans le poème héoïco-comique \"Santarenaida\", de Francisco de Paula de Figueiredo, publié en 1792, et dans le livre de vers \"Pastor do Douro\", de B. A., de S. Belmirode, publié en 1798. Il figure par la suite de façon récurrente dans la littérature portugaise du, par exemple dans \"Roberto Valença\", d'António Teixeira de Vasconcelos (1848), \"O Génio do Mal\" (1857) et \"Honra ou Loucura\" (1858), d'Arnaldo Gama, \"Archivo universal, Brios de Soldado\", d'A. F. de Loureiro (1860), etc. Au cours du, les techniques rurales du \"jogo do pau\" sont importées dans la région de Lisbonne, où elles subissent une adaptation leur permettant d'être applicables au combat au sabre. À la fin du, le Gymnase Royal de Lisbonne accueille dans la confrérie des sports le \"Jogo do pau\". La seconde école de \"jogo do pau\" naît à cette époque dans le centre du Portugal. Dans la capitale, le \"jogo do pau\" perd progressivement son aspect brutal et guerrier pour devenir une discipline sportive individuelle, où les deux adversaires s’efforcent de se toucher sans se molester. À l'époque, à l'instar de ce qui se fait dans les campagnes, les bourgeois des grandes villes utilisent couramment un \"bastão\" pour se défendre.", "section_level": 2}, {"title": "Le \"jogo do pau\" au.", "content": "Au, les combats de rue sont fréquents dans tout le pays. Parfois, les rixes intègrent des villages entiers. D'autres fois, les combats sont individuels, ou opposent un combattant à plusieurs assaillants. C'est l'époque des \"puxadores\", les \"tireurs\", nom donné aux joueurs dans le Nord, et aux \"varredores de feira\", les \"balayeurs des marchés\", des combattants affamés qui se déplacent dans les foires (\"feiras\") et les fêtes populaires (\"romarias\") pour défier leurs adversaires, afin de prouver leur valeur. La pratique des combats au \"pau\" diffèrent considérablement d'une région à l'autre du pays. Les témoignages oraux des Maîtres actuels permettent de reconstituer les rituels liés au \"jogo do pau\" pour la région du Minho dans la première moitié du. D'après Maître Monteiro, originaire de la région de Fafe, deux localités fréquentent à l'époque de son père la même chapelle le dimanche. Chaque homme ou adolescent amène avec lui son bâton (\"vara\"), qu'il conserve à ses côtés en position verticale pendant l'office religieux. Souvent, après la messe, les hommes des deux localités se retrouvent et s'affrontent dans un lieu environnant, dans des combats permettant le règlement par les armes de rivalité amoureuse, de jalousies ou de conflits terriens. En dépit de leur aspect improvisé, d'une façon générale, dans la région, les affrontements sont régis par un code éthique précis : les combattants ont par exemple l'interdiction formelle d'agresser un homme désarmé, ou à terre. Pour la région Centre, les témoignages des anciens pratiquants et des contemporains permettent de reconstituer les pratiques de certaines localités. Dans la \"freguesia\" de Cortes, près de Leiria, dans la première moitié du, tous les hommes possèdent un \"pau\", qui sert d'arme de combat, et accessoirement de bâton de bouvier. Celui-ci porte indifféremment les noms de \"pau\", ou \"cajado\". Différant de ceux du Nord par plusieurs aspects, ici la plupart des \"paus\" possèdent un pommeau spécial appelé \"maçaroca\" destiné à accentuer la force, la portée et les dommages des coups. Alors que ceux du Minho sont fabriqués prioritairement en alisier, à Cortes, les bâtons sont taillés à partir de jeunes pieds d'eucalyptus dont les nœuds épais des racines sont utilisés pour créer les pommeaux, afin que l'ensemble soit constitué d'un seul corps massif. Choisis jeunes, les arbres sont arrachés, séchés pendant six mois, dépecés, puis soigneusement taillés. La taille des \"paus\", qui mesurent entre 1 m et 1,50 m, est ajustée à la taille de leurs propriétaires, de façon à leur arriver à l'épaule. Jusqu'à la fin des années 1950, les hommes se déplacent systématiquement avec leurs \"paus\" pour se battre lorsqu'ils se rendent dans les fêtes (\"festas\"), ou se défendre en cas de d'agression lorsqu'ils vont dans les foires (\"feiras\"). Les combats ayant lieu lors des fêtes sont prémédités, et largement favorisés par l'alcool. Certains combattants ont une maîtrise technique telle qu'aucun adversaire ne parvient à les toucher. Ayant l'obligation de parcourir de vastes distances à pied, à l'aube, pour relier les marchés, avec leurs marchandises, ou au retour avec l'argent des ventes, les \"boieiros\", les paysans et les négociants de la région voyagent avec leur \"pau\" afin de se prémunir contre les vols sur les routes. Intégré aux habits des jours de fête, le \"pau\" sert également d'arme d'apparat. Lors des fêtes religieuses de Janvier (\"Janeiras\") et des quêtes pour les Âmes des Morts (\"petição\" \"para as Almas\" \"dos Mortos\"), les jeunes hommes posent un genou à terre aux portes des maisons et entonnent leurs chants en s'appuyant sur leurs \"paus\". Un grand nombre de légendes émaillent l'histoire du \"jogo do pau\", avec des figures mythiques, qui se distinguent et servent d'exemples du fait de leur dextérité ou leur sens chevaleresque, tels le combattant \"Manilha\", ou le joueur \"Carvalho\", un négociant en bétail de Porto, unanimement respecté, y compris par ses adversaires. La pratique du \"jogo do pau\" apparaît en outre dans l’œuvre de grands écrivains portugais du, comme dans \"Terras do Demo\" d'Aquilino Ribeiro en 1919, \"O Terceiro Dia da Criação do Mundo\", de Miguel Torga, en 1952, \"Três Sargentos\", d'Aldo Ney, en 1985, \"Razões do coração\", d'Álvaro Guerra, en 1991, ou le \"Tratado Da Altura Das Estrelas\", de Sinval Medina, en 1997.", "section_level": 2}, {"title": "Déclin populaire et institutionnalisation du \"jogo do pau\".", "content": "D'abord ignoré par les autorités et les intellectuels du pays, le \"Jogo do pau\" reste longtemps une pratique populaire. À partir des années 1930, sa pratique dans la rue commence à décliner, pour diverses raisons. Soucieuse d'éviter les luttes sanglantes, la police salazariste interdit le port du \"pau\" dans l'enceinte des foires. L'émigration massive des hommes à partir du milieu du dépeuple les campagnes et diminue le nombre de combattants. Enfin, la généralisation des armes à feu en milieu rural rend obsolète l'apprentissage long et difficile de cette technique de défense personnelle. Au fil des décennies, le style de la région Centre se perd totalement, celui du Minho décline au point de presque disparaître, tandis que l'école de Lisbonne perdure. Aujourd'hui, il existe un grand nombre d'écoles de j\"ogo do pau\" au Portugal, mais les deux plus célèbres sont : l'école de la région du Minho (Nord du Portugal), dont la tradition est rétablie, et celle de la région de Lisbonne (Sud du Portugal). Ces deux styles diffèrent par certains points mineurs. L'école du Minho s'est développée dans les foires, et conserve des aspects de combats de rue, plus bruts et rustiques. Les joueurs sont par exemple capables d'attaquer et de se défendre face à plusieurs adversaires, mais le style du mouvement est peu travaillé, c’est-à-dire que l'efficacité prime sur l'esthétique. L'école de Lisbonne, quant à elle, est une synthèse des différentes techniques de jeu de \"Pau\" pratiqué dans le centre du Portugal. Elle est principalement axée sur un combat opposant deux joueurs uniquement. Mais ces techniques sont travaillées avec vitesse et précision, ce qui vaut au \"Jogo Do Pau\" d'être nommé \"escrime au bâton\". Cette école est plus démonstrative que son homologue du nord. On considère cependant que les meilleurs \"jogadores\" sont originaires de Fafe et des localités environnantes, dans le Nord du pays. À Fafe, le \"jogo do pau\" fait partie intégrante de la culture populaire et de la vie quotidienne. Les enfants s'amusent dès leur plus jeune âge avec des \"paus\", mimant les techniques et les combats des adultes. Et des combats sont disputés jusqu'à un âge avancé. L'initiation se fait encore en plein air dans les villages, collectivement. Les adultes et les anciens organisent des séances d'entraînement remarquablement disciplinées, auxquelles les jeunes assistent volontairement. La technique est très rapide, que ce soit à l'attaque ou à la défense, avec des mouvements très brusques, et l'organisme des combattants est parfois poussé à ses extrêmes limites en quelques secondes. Du fait de la rapidité et de la puissance des attaques, le combattant est susceptible de perdre quelques instants le contrôle de son arme, et si l'adversaire n'assure pas parfaitement sa défense, des accidents violents peuvent arriver. Le jeu de l'école du Minho, très violent, exige une grande rapidité, et il est susceptible de devenir dangereux si les combattants ne font pas preuve d'une certaine concentration. Fruit d'une tradition millénaire, le \"jogo do pau\" présente des techniques et des effets remarquablement efficaces. Les mouvements sont beaucoup plus rapides que dans d'autres, notamment que dans la canne ou le bâton de combat français. Aux championnats du monde d'arts martiaux de 1986, en France, des combattants portugais de \"jogo do pau\" affrontent pour la première fois des lutteurs au bâton asiatiques pratiquant des arts martiaux similaires, et deviennent champions du monde, sans subir aucune défaite.", "section_level": 2}, {"title": "Modalités de combat et caractéristiques du Pau (bâton).", "content": "Parmi les modalités de combat : Actuellement, les pratiquants du \"jogo do pau\" utilisent soit un \"pau\" de 1,50 m de long, qui renvoie au combat de rue en milieu rural, soit un \"bastão de combate\" de 80 cm de long, qui renvoie au combat de rue en milieu urbain. Les essences courantes utilisées pour la fabrication des bâtons sont, selon les régions, le châtaignier, le chêne ou le roseau, et surtout le bois d'alisier, qui est utilisé majoritairement dans la confection du \"pau\". Cette essence confère au bâton une grande souplesse combinée à une résistance importante. Dans le nord du Portugal, les \"paus\" sont fabriqués par les habitants des villages eux-mêmes, et les techniques de fabrication, détenues par les anciens, sont transmises aux plus jeunes.", "section_level": 1}, {"title": "Maîtres célèbres.", "content": "Un certain nombre de \"mestres\", des \"maîtres d'armes\", ont laissé leur marque dans la pratique et les techniques du \"jogo do pau\" un peu partout dans le pays. Parmi les plus connus, on peut citer :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le jogo do pau, jeu du bâton, bâton portugais ou escrime lusitanienne, est un art martial portugais et galicien qui se pratique avec un bâton, le \"pau\". Pratiqué au moins depuis la fin du Moyen Âge au Portugal, il a vraisemblablement des origines rurales et populaires anciennes. Il est sans doute actuellement l'art martial portugais.", "tgt_summary": null, "id": 522111}
{"src_title": "Laboratoire de chimie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Équipement.", "content": "Tous les laboratoires partagent quelques équipements en commun, principalement les équipements de laboratoire, la verrerie et les appareils de caractérisation qui sont souvent coûteux. Normalement, ils ont au moins une hotte de laboratoire où des produits chimiques toxiques et dangereux peuvent être manipulés sans risque. Cela réduit, et généralement, élimine le risque d'inhalation des gaz toxiques produits par la réaction des produits chimiques. Les laboratoires ont habituellement un évier pour se laver les mains. Un extincteur y est installé, pour aider à éteindre un feu. Il y a également un dispositif pour se rincer les yeux et une douche au cas où les produits chimiques couleraient sur les vêtements, la peau ou les yeux, sauf dans les laboratoires de technologie et de physique, où on n'utilise pas de verrerie, de hotte et de produits chimiques toxiques. En annexe du laboratoire, il y a habituellement un ou des magasins où les produits chimiques secs et humides sont stockés et où l'on prépare tous les réactifs comme acides, bases, tampons, solutions titrées et d'où on distribue la verrerie, le petit matériel et les équipements de protection individuelle du personnel. Dans un laboratoire de technologie ou de physique, ces salles annexes, en général, sont utilisées pour le stockage des équipements et comme atelier de réparation. Souvent, un local est réservé à la purification des réactifs ou, dans le cas de la biochimie, à la stérilisation des équipements. L'équipement et l'orientation d'un laboratoire dépendront finalement de son but. Les laboratoires d'université, et en général ceux d'analyse chimique ou biochimique contiennent de la verrerie en grande quantité. Comme équipements communs de laboratoire, on trouve les centrifugeuses pour séparer les solides des liquides, les spectrophotomètres pour mesurer l'absorbance d'un liquide à une longueur d’onde définie ou une couleur, des trompes à eau pour fournir l'aspiration, et des thermostats pour maintenir une température fixe et définie. La pression dans les laboratoires de microbiologie est souvent légèrement inférieure à la pression atmosphérique afin d'éviter de disséminer des bactéries nocives dans l'environnement. L'air passe, en général, par un certain nombre de filtres et est expulsé de la salle. Les laboratoires prévus pour traiter des séries d'échantillons, comme ceux destinés à l'analyse pour le milieu ambiant ou les analyses médicales, sont équipés d'appareils spécialisés automatisés conçus pour traiter beaucoup d'échantillons. La recherche et l'expérimentation ne sont pas une priorité dans ces laboratoires ; le but est de donner un résultat rapide et fiable.", "section_level": 1}, {"title": "Travail en laboratoire.", "content": "Les hôpitaux, les centres de recherche et de nombreuses entreprises sont équipés de laboratoires grâce auxquels ils réalisent des travaux de recherches ou d'analyses. Ils utilisent des techniques empruntées à la biologie, la chimie et/ou la physique.", "section_level": 1}, {"title": "Conditions ambiantes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Température.", "content": "La température ambiante normale est de, avec quelques tolérances, dépendant du type d'expérience ou de mesure que l'on veut réaliser. Les variations de température à l'intérieur de l'intervalle de tolérance doivent être douces. Par exemple, dans le laboratoire de métrologie dimensionnelle, la variation de température doit être limitée à /h (en étant dans l'intervalle de tolérance de ).", "section_level": 2}, {"title": "Humidité.", "content": "Normalement, il convient qu'elle soit faible parce qu'elle accélère l'oxydation des instruments métalliques. Néanmoins, on considère que l'humidité du laboratoire ne doit pas être inférieure à 50 %.", "section_level": 2}, {"title": "Pression.", "content": "Dans les laboratoires industriels, la pression doit être légèrement supérieure à la pression atmosphérique (25 Pa de plus), pour éviter l'entrée d'air lors de l'ouverture des portes d'accès. Dans le cas de laboratoires qui présentent des risques biologiques (manipulation d'agents infectieux), la situation doit être opposée, c'est-à-dire que l'air qui peut être contaminé ne doit pas pouvoir sortir du laboratoire ; dans ce cas, la pression de l'environnement doit être légèrement au-dessous de la pression atmosphérique.", "section_level": 2}, {"title": "Réseau électrique.", "content": "Les variations de tension dans le réseau doivent être évitées lors de mesures électriques. Ces variations de tension peuvent influencer les résultats des mesures.", "section_level": 2}, {"title": "Poussière.", "content": "Elle doit être contrôlée. Dans les laboratoires d'interférométrie, par exemple, la présence de poussière modifie le comportement de la lumière traversant l'air.", "section_level": 2}, {"title": "Vibrations et bruit.", "content": "En plus de déranger le personnel, le bruit et les vibrations peuvent influencer le résultat des mesures réalisées par des techniques mécaniques. C'est le cas de mesures faites avec les instruments qui mesurent les coordonnées par exemple.", "section_level": 2}, {"title": "Sécurité en laboratoire.", "content": "Bien que les problèmes de sécurité varient suivant chaque cas, la sécurité est toujours un point crucial. Citons quelques bonnes pratiques :", "section_level": 1}], "src_summary": "Un laboratoire de chimie est un local équipé de divers instruments de mesure où sont réalisées des expériences, des synthèses de composés chimiques (synthèses organiques ou inorganiques), des analyses chimiques ou biologiques et des mesures physiques. C'est un cas particulier de laboratoire de recherche. Jusqu'au, le terme de laboratoire ne concerne que l'alchimie puis la chimie.", "tgt_summary": null, "id": 570600}
{"src_title": "Zoltán Kocsis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "En 1963, Zoltán Kocsis entre au Conservatoire Béla Bartók de Budapest, où il étudie le piano et la composition, puis en 1968, il poursuit ses études à l'Académie de musique Franz-Liszt où il travaille avec Pál Kadosa et Ferenc Rados. Deux ans plus tard, en 1970, il fait ses débuts publics dans sa ville natale et remporte le Concours Beethoven de la radio hongroise. L'année suivante, il effectue sa première tournée de concerts aux États-Unis. En 1973, il devient le plus jeune titulaire du Prix Liszt, et obtient également le Prix Kossuth en 1978. Pianiste reconnu, il a joué avec les orchestres les plus prestigieux, l'orchestre symphonique de Chicago, la Dresden Staatskapelle, l'orchestre symphonique de San Francisco, l'orchestre philharmonique de New York, l'orchestre philharmonique de Londres, l'orchestre philharmonique de Vienne... Il joue également avec son compatriote Dezső Ránki. À partir de 1976, il enseigne à l'Académie Franz Liszt de Budapest. Il enregistre l'intégrale des œuvres pour piano de Béla Bartók. Par ailleurs, il laisse des enregistrements remarquables d'œuvres de Debussy, Ravel, Liszt (concertos avec Iván Fischer), Sergueï Rachmaninov (concertos avec Edo de Waart), mais aussi Mozart. À la suite de Liszt, il transcrit pour piano un certain nombre de morceaux de Richard Wagner. Passionné de musique contemporaine, il dirige également le Studio de musique nouvelle de Budapest, et est notamment un promoteur et dédicataire de la musique de son compatriote, le compositeur György Kurtág, créant en particulier les œuvres \"... Quasi una fantasia...\" et le \"Double concerto pour piano et violoncelle\". À partir de 1987, il travaille comme chef d'orchestre avec l'Orchestre du festival de Budapest, qu'il crée avec Iván Fischer en 1983, et l'Orchestre de la Philharmonie nationale hongroise, dont il est le directeur musical à partir de 1997. Il s'intéresse aussi à la musicologie, la critique musicale et la composition, écrivant notamment un poème symphonique, \"Tchernobyl\". Il était marié avec la pianiste avec qui il a eu deux enfants : Márk (1987) et Rita (1988). Il meurt le 6 novembre 2016 à Budapest des suites d’une grave pathologie cardiaque.", "section_level": 1}], "src_summary": "Zoltán Kocsis (né le à Budapest et mort le dans la même ville) est un pianiste, compositeur et chef d'orchestre hongrois.", "tgt_summary": null, "id": 901843}
{"src_title": "PostNuke", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Lancé en par Greg Allan*(aka Adam Baum) et Jean-Pierre Michaud*(aka nexia), le projet PostNuke est un système de gestion de contenu Libre et distribué gratuitement sous licence GPL, utilisé par des centaines de milliers de sites Internet à travers le monde. Se sont joints au projet Harry Zink et Mark West. L'origine de ce projet, décrit ailleurs comme étant une crise existentielle de certains codeurs qui n'avaient pas d'autre plateforme à laquelle participer, vient surtout du besoin de Adam et nexia de faire une \"branche\" du projet phpNuke qui ne leur permettait pas d'exploiter leurs talents au maximum. L'équipe de développement de PostNuke a continué sans les deux fondateurs après le décès de Greg Allan le. Jean-Pierre Michaud a pour sa part joint le projet Wordpress quelques mois plus tard ainsi que l'équipe de développement du logiciel vBulletin. En, la Fondation PostNuke fut créée afin de fournir une structure légale et une identité sous la forme d'une organisation à but non lucratif afin d'assurer la croissance et le développement au-delà de la contribution du particulier. Les membres fondateurs de la Fondation PostNuke sont Harry Zink (Fizbin Consultants, LLC), Mark West (Chef du développement), La Fondation PostNuke allemande (représentée actuellement par Andreas Krapohl), Drak (HostNuke?), et Vanessa Haakenson (Distance-Educator.com). En 2008, Postnuke devrait connaître une nouvelle étape importante de son développement, avec l'arrivée d'une nouvelle version.8 qui sera la dernière sous le nom de Postnuke.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "PostNuke est un Système de gestion de contenu (CMS) disponible gratuitement. Il est écrit en langage PHP et est soumis à la licence GNU (General Public Licence, GPL) qui en fait un logiciel librement diffusable et modifiable. Postnuke sépare le contenu et sa structure et permet aux webmestres de gérer leur site internet depuis un simple navigateur. PostNuke est développé de façon souple et modulaire. Les fonctions importantes sont développées de façon centrale et utilisées dans des modules. PostNuke dispose d’un noyau robuste sur lequel est programmé l’interface, le système ADOdb d’abstraction de base de données et le système de templates basé sur Smarty permettent la sécurité, la mise en place d’utilisateurs et la gestion de groupes. Le développement de PostNuke vise aussi à une performance optimale de l'ensemble du système ; le lien avec la base de données, permet une accélération de l’accès aux données les plus souvent accédées. En particulier pour les données statiques (qui sont en libre accès). Ces informations produites dynamiquement sont donc stockées et disponibles très rapidement depuis le serveur avec cette technologie.", "section_level": 1}, {"title": "Schéma.", "content": "Mettre en place un site PostNuke est une chose à réfléchir, par rapport à un site dit « classique » ou à l’engagement d’un professionnel. Une grande étape est l’utilisation du système de gestion de templates Xanthia. Il permet de créer un site correspondant parfaitement aux besoins graphiques à l’aide de Smarty et de ses capacités à s’adapter à la langue demandée. La mise en place de templates permet en outre de créer des thèmes totalement compatibles W3C. Par la mise en place de l’abstraction de la base de données, ADOdb permettra à l’avenir l’utilisation d’autres systèmes de base de données autre que MySQL.", "section_level": 1}], "src_summary": "Postnuke est un système de gestion de contenu robuste et permettant une grande adaptation aux besoins des webmasters. Il fonctionne à l'aide d'une base de données et d'une interface PHP / MySQL. PostNuke est soutenu par une communauté active de par le monde. Il a changé de nom pour devenir Zikula.", "tgt_summary": null, "id": 541559}
{"src_title": "Robert Wagner (gauleiter)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "Wagner était né Backfisch du nom de son père, agriculteur. Il adopta plus tard le nom de sa mère, Wagner. Le mot \"Backfish\" en allemand signifie « poisson frit » mais il désigne aussi une « jeune fille en fleur ». Sa famille était protestante, mais lui-même avait quitté l'Église protestante : à la fin des années 1930, il se qualifiait simplement de « croyant en Dieu ».", "section_level": 1}, {"title": "La Première Guerre mondiale.", "content": "Quand éclata la Première Guerre mondiale, Wagner abandonna sa formation d'enseignant à Heidelberg et s'inscrivit comme volontaire dans l'armée de Guillaume II. Wagner resta toute sa vie sans avoir achevé sa formation professionnelle. De 1914 à 1918, il se battit en Flandre, devant Verdun, sur la Somme, en Artois et en Champagne, vivant ainsi quelques-unes des batailles les plus épouvantables du front ouest. Ses talents de commandement lui valurent de monter en grade et, à la fin de la guerre, il était lieutenant. Il reçut plusieurs distinctions militaires. Il véct la capitulation comme un coup de poignard dans le dos porté contre la patrie qui chancelait. Selon ce qu'il affirma plus tard, c'est cette expérience qui éveilla en lui la haine des « criminels de novembre », de la gauche et des déserteurs.", "section_level": 1}, {"title": "La république de Weimar.", "content": "Après la fin de la guerre, Wagner se joignit à un bataillon de volontaires de son régiment et participa à la répression des troubles révolutionnaires à Mannheim. Par la suite, il se heurta de manière répétée à la police. Il refusa de rendre ses armes mais une intervention du ministère de la Guerre le protègea des conséquences de cette insubordination. En 1923, il fut envoyé à l'École d'infanterie de Munich, qui était à l'époque le centre d'instruction pour officiers le plus important d'Allemagne ; c'est là qu'il fit la connaissance d'Hitler et de Ludendorff à qui il voua aussitôt une grande admiration.", "section_level": 1}, {"title": "Le.", "content": "La participation au putsch d'Hitler, le, lui valut une condamnation à un an et trois mois de détention en forteresse ; il ne dut cependant la purger qu'en partie car, après déduction des deux mois de prison préventive et de trois semaines de prison effective, il bénéficia d'un sursis. Depuis ce moment, Wagner entretint les relations les meilleures avec Hitler et Goebbels. Hitler lui laissa d'ailleurs plus tard une liberté d'action totale et le soutint en vertu de son principe général de commandement selon lequel les centres de pouvoir ont le droit de s'opposer dans les débats aux instances centrales. Pour ses « mérites » de 1923, Wagner reçut en 1934 la plus haute marque d'honneur du Parti national-socialiste, ce qu'on appelait les « ordres du sang », en tant que « combattant de vieille date ».", "section_level": 2}, {"title": "Le propagandiste.", "content": "Après son licenciement de la Reichswehr, en, Wagner n'arrivait plus à reprendre pied dans le monde du travail. Il préféra fonder en 1925 le \"Gau Baden\" du Parti national-socialiste et s'occupa activement comme organisateur et orateur du parti. La SA ayant été interdite, on créa pour la remplacer temporairement une organisation de rechange, appelée \"Schlageterbund\" d'après Albert Leo Schlageter, et on y mit aussi ce qui restait de la NSDAP interdite. Il en fit une nouvelle SA. Il fit en sorte que le Pays de Bade eût son propre journal local, \"Der Führer\" qui parut pour la première fois le et qui, par la suite, devint l'organe central de propagande du Pays de Bade.", "section_level": 2}, {"title": "Devant les tribunaux.", "content": "Wagner fut plusieurs fois condamné à de la prison et à des amendes, pour injures et blessures corporelles aggravées. Mais les tribunaux firent toujours preuve à son égard d'une grande indulgence : Le, à l'occasion d'une rencontre internationale de la commission tarifaire des cheminots, Wagner avait provoqué les membres français en entonnant des chansons anti-françaises. Comme un cheminot allemand protestait, Wagner l'injuria, l'appelant « cochon, balourd, pauvre type, canaille » et lui envoya son poing à la figure. Le tribunal se contenta de condamner Wagner à une amende légère de 100 RM, invoquant le fait que le cheminot aurait dû savoir qu'il avait affaire à des nationaux-socialistes et aurait dû tenir compte de leur fanatisme bien connu.", "section_level": 2}, {"title": "Wagner comme parlementaire.", "content": "En 1927, la NSDAP obtint au pays de Bade de bons résultats aux élections du Reichstag, résultats au-dessus de la moyenne des autres Länder. En 1929, elle récolta 7 % des voix aux élections du, ce qui permit à Wagner d'y entrer et de jouir de l'immunité parlementaire. Plusieurs fois, le Landtag refusa d'obéir à la requête du ministère de la Justice pour lever cette immunité compte tenu des démêlés judiciaires de Wagner. Dans les débats parlementaires, Wagner n'intervint que rarement. Ce qui lui importait, ainsi qu'à son parti, au contraire, c'était de ridiculiser le système parlementaire et d'entraver son fonctionnement. Il attachait toutefois beaucoup d'importance à son indemnité parlementaire et aux voyages gratuits dispensés par la Reichsbahn. Le, Wagner expliqua en séance publique du Landtag badois qu'il s'agit de mettre à bas le parlementarisme qui « détruisait les valeurs ». « Nous autres, nationaux-socialistes, n'attachons aucun prix à être parlementaires ». Dès 1930, il exposa au Landtag d'une façon absolument claire et prophétique que la Constitution de Weimar et celle du Pays de Bade ne sont que des moyens pour atteindre le but. « Le jour viendra où ce méchant ouvrage de Weimar avec votre prétendu État s'écroulera de lui-même ». En 1932, Wagner fut nommé à la direction de la NSDAP pour le Reich.", "section_level": 2}, {"title": "Pendant le nazisme.", "content": "Le, Wagner revint au Pays de Bade, muni des pleins pouvoirs que lui avait accordés le ministre de l'Intérieur du Reich Wilhelm Frick. En fort peu de jours, la prise de pouvoir dans le pays était terminée. Wagner, portant depuis le le titre de Reichsstatthalter et étant en même temps un des onze gauleiters de la NSDAP du Reich, annonça - comme un signe en direction des SA - la fin de la révolution.", "section_level": 1}, {"title": "L'anti-marxiste.", "content": "Alors que le député socialiste Daniel Nussbaum avait tenté de se défendre quand on était venu l'arrêter « par mesure de sécurité » et qu'il avait tué d'un coup de feu deux policiers, Wagner prit ce tragique évènement pour prétexte afin d'arrêter, avec une rare brutalité, les députés socialistes et communistes du Reichstag et du Landtag et les faire interner en camp de concentration. En dans le camp de concentration de Kislau, il fit assassiner Ludwig Marum, Juif selon la définition nationale-socialiste de la race et président du groupe parlementaire socialiste pendant de longues années.", "section_level": 2}, {"title": "L'antisémite.", "content": "Antisémite passionné, Wagner, dès la prise de pouvoir, décida de devancer la loi sur la restauration du statut des fonctionnaires du et, de façon encore plus radicale, il révoqua immédiatement tous les fonctionnaires d'origine juive. Le, avec l'approbation de l'État, il mena les premières actions de boycott contre les entreprises juives au Pays de Bade. Pendant la Nuit de Cristal, il laissa le champ libre à la populace pro-nazie, réprimant en personne toute tentative d'empêcher l'incendie de la synagogue de Karlsruhe. Par la suite, conformément à sa manière de gouverner, il s'occupa de couvrir d'une apparence légale et bureaucratique l'aryanisation des entreprises et des biens juifs. Après l'entrée en France des armées allemandes et l'armistice du 22 juin 1940, Wagner déclara dès le : « L’Alsace doit être purifiée de tous les éléments qui sont étrangers à la race allemande (« Das Elsass muss von allen Elementen, die der deutschen Rasse fremd sind, gereinigt werden ») puis, avec l'accord d'Hitler, il put mener à bonne fin ses plans antisémites comme chef de l'administration civile en Alsace et, avec Josef Bürckel, son collègue pour la Lorraine annexée, il expulsa en zone libre, au cours de ce qu'on appelle l'action Wagner-Bürckel, de Bade et du Palatinat ainsi que. Là-dessus encore, il montrait la voie aux autres : les déportations planifiées des Juifs allemands ne commencèrent dans le reste du Reich qu'à l'automne 1941. Les Juifs chassés de Bade, du Palatinat et de Sarre vers la zone libre à partir du furent installés sur décision du gouvernement de Vichy dans des conditions dramatiques dans les camps d'internement de Gurs au pied des Pyrénées, de Rivesaltes, Le Vernet, Les Milles. Des de Bade, seuls 750 survécurent, furent déportés en 1942 dans les camps de concentration de Majdanek et d'Auschwitz où ils furent assassinés. Les Juifs restés au Pays de Bade eurent droit au même sort. La propagande nazie exultait : « L'Alsace est débarrassée de ses Juifs ».", "section_level": 2}, {"title": "Germanisation de l’Alsace.", "content": "Hitler avait demandé le à Wagner et Bürckel (gauleiter de la Sarre) de lui annoncer dans dix ans que leurs régions étaient maintenant allemandes et purement allemandes notamment en étant « \"judenrein\" » (vides de Juifs), en leur faisant savoir qu'il ne les interrogerait pas \"a posteriori\" sur les méthodes employées pour y arriver. Wagner se targue d'y arriver en cinq ans, sans ambiguïté sur la méthode : \"« Si un Alsacien vient et me déclare : Je ne suis pas allemand, mais français, c'est-à-dire que je me considère comme français ; je ne puis que lui dire : Tu n’es pas un Français, tu es un traître allemand. Tu es un traître à ton nom, à ta langue, à ta nationalité, à ton sang, bref à ta propre nature, à ta destinée (...). Aussi devras-tu comprendre qu’on se débarrasse rapidement de toi, comme aujourd’hui dans le monde entier on se débarrasse rapidement de tous les traîtres »\". Se rendant compte que les Alsaciens ne sont nullement gagnés à l’Allemagne, il essaie d’ironiser : le, au cours d’une grande réunion dans la halle du marché de Strasbourg, il reconnaissait que de « nombreux auditeurs auraient préféré entendre un général américain! », mais tant pis, ils devront se contenter de lui. Puis il parla de l’introduction des lois militaires en Alsace, qu’il ne justifiait pas par des raisons juridiques mais par des raisons raciales : « L’Alsacien est de même sang que les Allemands, il devra donc lui aussi verser son sang pour la même cause. ». La tentative de Wagner pour germaniser l'Alsace échoua donc, bien qu'il eût expulsé au moins personnes ou plutôt ne les eût pas laissées revenir en Alsace ; environ Alsaciens ne sont pas rentrés chez eux. Dès 1942, l'administration nazie avait changé d'avis. On ne voulait plus \"faire cadeau\" du sang « allemand » à l'étranger. Au total Alsaciens furent expulsés d’Alsace vers la France, du au, le plus souvent considérés comme peu sûrs, en particulier pour des raisons politiques. Ces expulsions pouvaient également avoir un caractère eugéniste. Des familles furent expulsées parce qu’un des membres était atteint d’une maladie mentale ou physique. Ces expulsions ne laissaient qu’un temps très court aux préparatifs (départ dans la journée) et les bagages autorisés étaient limités à 10 ou d’effets personnels. Également, du au, Alsaciens (par exemple des personnes et des familles dont les membres s'étaient soustraits au service du travail obligatoire ou à l'incorporation de force dans l'armée) furent transférés de force dans les régions conquises à l'Est. À Schelklingen près d'Ulm, des camps spéciaux furent préparés pour eux. Là, on leur « procura » ensuite du travail. Des plans de transfert beaucoup plus vastes jusque dans les districts de Lublin et de Zamość ne furent pas mis en œuvre en raison de la guerre. Les noms des localités et les noms des rues furent « germanisés ». Par exemple « Fort-Louis » devient « Ludwigsfeste ». Les habitants étaient forcés par le décret du de transformer leur nom de famille s'il n'avait pas une consonance germanique. L'usage de la langue française était interdit. Quiconque y contrevenait pouvait se retrouver interné au camp de redressement de Schirmeck. Il n'y avait qu'une poignée d'Alsaciens disposés à adhérer au parti nazi. En le gauleiter Wagner signa un ordre appelant la jeunesse alsacienne à se porter volontaire pour la Wehrmacht ou les Waffen SS. Seuls quelques milliers répondent à l’appel, et encore beaucoup d’entre eux étaient allemands ou d’origine allemande. Wagner prétendit alors que beaucoup de jeunes auraient voulu s’engager mais s’en étaient abstenus sous la pression de leur famille et à Vinnitsa le 9 aout 1942 Hitler donna son accord pour une mobilisation forcée et l’imposition aux recrues alsaciennes de la nationalité allemande. C'était contraire aux règles du droit international de la convention de Genève concernant le traitement de la population dans une région occupée. Beaucoup de jeunes Alsaciens nés en 1908-1910 furent de plus obligés d'entrer dans la Waffen-SS et non dans les forces armées. En janvier 1944, alors que la Wehrmacht sous les ordres de Keitel s'y était jusque-là refusée, Wagner convint avec Himmler de mobiliser les anciens officiers de réserve français dans la Waffen-SS. Il fit enfermer dans le camp de concentration de Neuengamme 42 officiers que toutes les pressions n'avaient pu faire céder ; 22 y laissèrent la vie. Pour décourager les désertions, Wagner introduisit la \"Sippenhaft\" (représailles contre la famille). Le nombre d'Alsaciens susceptibles d'être incorporés dans l'armée se montait au total à. Seuls purent difficilement y échapper. Environ Alsaciens et Mosellans durent combattre. moururent au combat ou en captivité, furent déclarés disparus, furent gravement blessés. Comme instrument d'éducation politique, Wagner créa un tribunal spécial siégeant à Strasbourg. D'après lui, seule la peine de mort pouvait avoir un effet dissuasif ; d'où le nombre de peines capitales qui furent prononcées. Avant les séances, Wagner inspectait les dossiers et avait l'habitude de fixer la peine avec le président Huber et le procureur Simon. En 1940, sa voiture fut prise pour cible par un groupe de jeunes résistants, la Main Noire, qui détruisit son véhicule à l'aide de grenades alors qu'il était dans un café. Dès 1940, Wagner fit établir un camp de redressement près de Schirmeck, destiné aux « fortes têtes alsaciennes », qu'il garda sous son contrôle malgré quelques tentatives des SS de l'intégrer dans leur système de camps de concentration. Ce camp compte 650 détenus en. En, il comprenait environ hommes et 400 femmes. En outre, plusieurs milliers de prisonniers de guerre, d'adversaires politiques et de résistants furent assassinés dans le camp de concentration alsacien du Struthof tenu par les SS.", "section_level": 1}, {"title": "L'ennemi du catholicisme.", "content": "A l'origine, Wagner avait des relations plutôt tranquilles avec l'Église catholique romaine dirigée par l'archevêque de Fribourg Conrad Gröber, car ce dernier voyait dans le bolchevisme le véritable ennemi. Cette situation allait changer avec le temps, puisque Wagner était depuis longtemps un adversaire convaincu de l'Église catholique dont il voulait détruire l'influence, conformément à l'idéologie nazie. Voulant précipiter les choses et faire condamner Gröber en 1940 à cause de son sermon anti-nazi de la Saint-Sylvestre, puis le faire mettre en prison à cause de sa lettre pastorale du, Wagner et ses tentatives se heurtèrent au veto d'Hitler qui voulait repousser après la « victoire finale » la lutte contre les Églises. À l'inverse, Wagner eut peu de difficultés avec l'Église protestante. Lui-même n'hésitait pas à s'occuper de l'admission des jeunes pasteurs nationaux-socialistes dans le « NS-Pfarrbund » qui se joignit en 1933 au mouvement religieux des chrétiens protestants allemands.", "section_level": 1}, {"title": "La fin.", "content": "Déguisé en civil, Wagner réussit à échapper à l'avance des Alliés le 23, lorsque les éléments de la blindée française entrèrent dans Strasbourg, en se réfugiant précipitamment de l'autre côté du Rhin. Jusqu'au bout, il essaya de leur opposer une résistance militaire. Il établit d'abord à Baden-Baden un poste de commandement et, pendant l'offensive allemande des Ardennes, revint même encore une fois en Alsace. Comme \"Reichsverteidigungskommissar\" (commissaire de défense du Reich pour le secteur de défense Bade et Alsace) il mobilisa jusqu'à la fin de la guerre 22 bataillons du Volkssturm et fit distribuer des tracts qui appellaient à des actes de sabotage dans les régions déjà occupées par les Alliés. Il menaça de la peine de mort tous les dirigeants du « Mouvement », s'ils tentaient de s'enfuir. Le, il menaçait encore de faire passer en cour martiale tous les « éléments criminels », s'ils « arboraient des drapeaux blancs à l'approche de l'ennemi ». Il ordonna aux villes de Bade de suivre le principe de la terre brulée et de détruire leurs infrastructures pour empêcher l'avance des Alliés, donnant l’ordre de résister « jusqu’au dernier couteau de cuisine » (« Widerstand bis zum letzten Küchenmesser »). Après l'occupation de Karlsruhe le, la femme et la fille de Wagner, alors âgée de douze ans, furent arrêtées et promenées dans les rues de Strasbourg. Par la suite sa femme est envoyée à Paris dans un bordel pour Algériens où elle se donna la mort après avoir été violée plusieurs fois. Wagner lui-même s'installa d'abord à Schönwald en Forêt-Noire, puis à Bodman où il congédia ses derniers collaborateurs le, après la conquête de Constance. Le, il se rend à Lindach où son frère l'attend. Pendant son escapade, il apprit que sa femme avait été arrêtée par les autorités françaises et conduite vers Paris. Mais elle se suicida à son arrivée. Finalement, il se rendit aux autorités américaines à Stuttgart le qui le remirent aux autorités françaises. Le procès contre Wagner eut lieu du au devant le tribunal militaire de Strasbourg qui le condamna à mort, ainsi que cinq des six autres accusés en raison des crimes qu'ils avaient commis en Alsace : expulsion en masse de personnes en 1940, création du camp de Schirmeck et pressions sur le tribunal spécial de Strasbourg, cause d'un grand nombre de condamnations à mort. Tous les condamnés firent appel, appel rejeté en. Le matin du, au fort Ney, Wagner fut passé par les armes en même temps que l'ex-vice-gauleiter Hermann Röhn, l'ex-conseiller supérieur Walter Gaedeke et l'ex-administrateur en chef Adolf Schuppel. Les derniers mots de Wagner soulignèrent son absence totale de regrets pour ses crimes : « Vive la Grande Allemagne, vive Adolf Hitler, vive le national-socialisme. Notre grande tâche n'a trouvé que des petits juges. À bas le peuple français et sa justice de vengeance. Vive l'Alsace allemande ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Robert Wagner est un homme politique allemand de l'époque du Troisième Reich, né le à Lindach près d'Eberbach (Bade-Wurtemberg) et mort fusillé le au fort Ney (près de Strasbourg). ", "tgt_summary": null, "id": 16550}
{"src_title": "Norbert Burgmüller", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Sa vie.", "content": "Son père, Johann August Franz, pourvu d’un talent considérablement inférieur au sien, avait fait de la musique sa profession et était parvenu à décrocher la fonction honorable de directeur de musique à Düsseldorf en 1821. Sous sa tutelle, Norbert entama la pratique du piano et du violon. Mais ce même père, de caractère plutôt irresponsable, était bien trop absent pour transmettre son savoir de façon systématique à ses trois enfants ; ainsi, à sa mort, en 1824, Norbert se sentit perdu, en manque flagrant de bagage culturel et de solides bases musicales. Cette triste situation fut de courte durée, car le généreux comte Franz von Nesselrode-Ehreshoven décida de se charger de l’éducation du jeune garçon en tant que mécène, et l’envoya poursuivre ses études à Cassel. Dans cette ville, Burgmüller suivit, en dehors de son instruction générale, des cours intensifs de composition chez deux professeurs renommés : Moritz Hauptmann et Louis Spohr. De 1826 à 1831, il fit d’étonnants progrès en théorie, continua également l’exercice de ses instruments, fréquenta le milieu artistique et participa régulièrement à des concerts en tant que soliste ou chef d'orchestre/chœur. Lors d’une de ces soirées, en, il exécuta son \"Concerto pour piano\" op. 1. L’échec de ses fiançailles avec la diva Sophie Roland pour des raisons inconnues, enclencha une dépression violente chez lui durant laquelle l’abus d’alcool et des attaques d’épilepsie se présentaient sous forme de leitmotivs. La réputation d’ivrogne qu’il s’était construite ne plut guère à Spohr, qui abandonna son élève aussitôt. L’inconsolable Burgmüller retourna à Düsseldorf pour y enseigner à son tour, et entreprit la direction d’un petit ensemble instrumental constitué d’amateurs, peut-être avec l’espoir d’attirer l’attention pour obtenir une position importante et permanente dans sa ville natale. En 1834, Burgmüller rencontra le compositeur Felix Mendelssohn et lui exprima toute son admiration. Cette rencontre fut certainement un moment de bonheur dans sa courte existence. Sans grande prétention, il présenta à Mendelssohn son premier opus. Ce dernier s’étonna du talent prodigieux de son cadet et éprouva dès cet instant un profond respect pour celui-ci. Un sentiment qu’il confirma en jouant son concerto en mai. Après le départ de Mendelssohn, en 1835, l’écrivain Christian Dietrich Grabbe, avec lequel Burgmüller entretenait des relations amicales, s’inséra dans la vie quotidienne du compositeur. Ils passèrent souvent leurs temps ensemble dans la taverne \"Zum Drachenfels\", où l’idée d’une collaboration pour la réalisation d’un opéra parodiant les conventions du genre naquit. Burgmüller enterra ce projet assez vite, car il était assez lucide pour comprendre qu’aucun établissement n’accepterait la production d’une composition pareille. Cette même année, il fit la connaissance de Joséphine Collin, la gouvernante des enfants du comte Nesselrode-Ehreshoven ; ce fut le coup de foudre. Burgmüller projetait de s’installer à Paris avec sa bien-aimée. Non seulement Paris lui donnerait la possibilité de pratiquer la langue activement, mais en plus il y retrouverait son frère Friedrich, pédagogue apprécié dans la capitale française, qui l’aiderait à s’introduire dans la haute société. Ce souhait ne se réalisera pas. En, il se noya à la suite d'une crise d’épilepsie en prenant les bains à Aix-la-Chapelle. Dans sa \"Neue Zeitschrift für Musik\", Robert Schumann rendit honneur à Burgmüller en parlant de « la plus grande perte dans le monde musical depuis la mort de Schubert ». À sa mémoire, Mendelssohn écrivit sa \"Marche funèbre\".", "section_level": 1}, {"title": "Son œuvre.", "content": "L’héritage musical que nous a laissé Burgmüller surprend l’auditeur et l’analyste par sa grande qualité et son curieux développement. Le Concerto pour piano op. 1 anticipe celui de Brahms d’un point de vue technique. L’expansion de l’introduction orchestrale et le traitement des motifs mélodiques annoncent le renouveau significatif du sens de la forme et du travail thématique après Beethoven. À cette originalité s’ajoute le choix excentrique de la tonalité de fa dièse mineur, tonalité expressive rarement utilisée pour ce genre instrumental, mais qui avait été utilisée par Haydn dans la \"Symphonie des adieux\". Dans ses quatuors à cordes op. 4 et op. 7, il pousse le chromatisme à un degré jusqu’alors inexploré qu’il combine avec une forme plutôt classique pour atteindre une parfaite symbiose. Tandis que les longues phrases mélodiques rappellent le style lyrique de Spohr et l’invention raffinée de Mendelssohn, le climat des deux compositions, profondément mélancolique, est très personnel. Sa deuxième symphonie, composition inachevée (deux mouvements orchestrés, l’esquisse du scherzo achevée et celle du final s’arrêtant à la mesure 59) qui avait suscité l’enthousiasme de Robert Schumann, témoigne d’une grande maîtrise de l’appareil symphonique qui écarte tout doute que Burgmüller, malgré sa mort prématurée, ne puisse être compté parmi les maîtres du courant romantique. L'orchestration du scherzo fut terminée par Schumann (à partir de la mesure 169). À la demande de la famille de Burgmüller, il tenta de composer un finale (dont il reste 121 mesures d'esquisses), mais abandonna le projet.", "section_level": 1}], "src_summary": "August Joseph Norbert Burgmüller (Düsseldorf, - Aix-la-Chapelle, ) est un compositeur et pianiste allemand très prometteur dont la vie et l’œuvre connurent une fin brutale. ", "tgt_summary": null, "id": 500093}
{"src_title": "Prix allemand du Film sur les Droits de l'Homme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Objectifs et contenu.", "content": "Le Prix allemand du Film sur les Droits de l’Homme est décerné dans les catégories long métrage, court métrage, contribution de magazine, université (écoles de cinéma ou d’art) et amateur. Le Prix allemand du Film sur les Droits de l’Homme sensibilise le public et le monde politique à l'importance des Droits de l'Homme. Le cinéma et la télévision ont en effet une grande influence sur la perception sociale. En récompensant des productions cinématographiques remarquables sur le vaste thème des Droits de l'Homme, le prix souligne l'importance de la fonction d'information, d'éducation et de contrôle des médias. Les jeunes en particulier sont toujours impliqués dans les questions relatives aux Droits de l'Homme. Ce prix les encourage à travailler sur ce thème dans le cadre de leurs propres projets de films et à les soumettre dans la catégorie \"Amateur\". Afin d’initier les jeunes à la mise en œuvre cinématographique des questions relatives aux Droits de l’Homme, les organisateurs offrent un soutien pédagogique aux médias. L'utilisation active du support de film conjointement avec le contenu de la gestion des droits de l'homme renforce l'éducation des jeunes aux médias et les sensibilise aux questions de consommation des médias, de communication du contenu et de conception de la coexistence humaine. Les films gagnants sont ensuite présentés au public avec du matériel didactique pour une utilisation dans les écoles, festivals ou autres événements. Le prix donne donc une impulsion au film dans le milieu éducatif scolaire et extrascolaire.", "section_level": 1}, {"title": "Conditions de compétition à partir de 2016.", "content": "Le Prix allemand du Film sur les Droits de l’Homme est destiné aux cinéastes professionnels et amateurs (étudiants, groupes de vidéastes et individus de tous âges) et aux étudiants des écoles de cinéma. Les règles suivantes s'appliquent aux différents groupes :", "section_level": 1}, {"title": "Catégorie éducation.", "content": "Dans cette cétégirie, les productions ne peuvent pas être envoyées directement. Le gagnant est déterminé par un panel d'experts issus du milieu de l'éducation parascolaire des jeunes et des adultes. Le \"FWU - Institut pour le film et l'image en sciences et en éducation\" dote le prix. En outre, le film primé est publié dans cette catégorie avec du matériel pédagogique détaillé fourni par le FWU. Avec son implication en tant que producteur de média et promoteur de médias audiovisuels et interactifs pour les écoles et l'éducation, le FWU entend ainsi contribuer à placer les questions de Droits de l'Homme de manière durable dans tous les domaines de l'éducation.", "section_level": 2}], "src_summary": "Depuis 1998, le Prix allemand du Film sur les Droits de l'Homme récompense des productions exceptionnelles sur des questions relatives aux Droits de l'Homme. Il documente et rend ainsi hommage à l'engagement de cinéastes dévoués au respect des Droits de l'homme. De plus, il attire l'attention du public sur les violations des Droits de l’Homme et sur le travail dans ce domaine et favorise ainsi le débat social sur ces sujets. ", "tgt_summary": null, "id": 162995}
{"src_title": "For (droit)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "En droit suisse.", "content": "Le for, soit la compétence à raison du lieu d'un tribunal, est déterminée par le titre 2 du Code de procédure civile (articles 9 à 46). Il est en principe possible de déroger conventionnellement au for, sauf en cas de for semi-impératif (la partie dite faible ne peut y déroger) ou impératif (aucune partie ne peut y déroger). Par exemple, les actions liées à un immeuble sont ouvertes au lieu de situation de celui-ci, tandis que les actions liées à contrat se font au lieu de domicile du défendeur.", "section_level": 1}, {"title": "En droit français.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Privilège du for.", "content": "Le privilège du for est un avantage selon lequel une certaine catégorie de personnes peut décliner la compétence géographique résultant des règles procédurales de droit commun. Par exemple, en matière civile : tiennent de la loi le droit de décliner la compétence de la juridiction dans laquelle ou devant laquelle ils exercent. Ils peuvent demander que l'affaire qui les concerne soit renvoyée devant un tribunal d'un ressort limitrophe. (voir art. 47 NCPC). Il s'agit d'une simple faculté qui constitue une sécurité pour celui qui en bénéficie. Il peut donc y renoncer, même tacitement. Leur adversaire ne peut se prévaloir de ce privilège qui est personnel. Le tribunal ne peut se dessaisir d'office au profit de la juridiction limitrophe. Le for ecclésiastique permettait au clergé de n'être jugé que par un tribunal ecclésiastique. Cette situation créa des abus car certaines professions comportant de nombreux clercs (comme le personnel des universités) furent assimilées au clergé d'Ancien Régime.", "section_level": 2}], "src_summary": "En droit, le for (du latin forum, place publique sur laquelle siégeait le tribunal) désigne le tribunal qui a été saisi d'une affaire, ou plus général la compétence d'un tribunal de pouvoir se saisir d'une affaire (compétence \"ratione loci\").", "tgt_summary": null, "id": 2442385}
{"src_title": "Communes du canton de Thurgovie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le dualisme municipal.", "content": "Jusqu'en 2000, le canton comptait une particularité unique en Suisse : le dualisme municipal. Historiquement, le canton était organisé en : Au total il y avait donc 73 municipalités, uniques ou non, et 144 communes locales. La municipalité avait pour but principal d'exécuter des tâches déléguées par le canton (état civil, impôts), et était équivalente aux communes des autres cantons. La commune locale est issue de l'ancienne commune d'ayants droit et de bourgeois, qui évolue par la suite pour devenir une commune bourgeoise formant une corporation de droit public. De 1944 jusqu'à leur disparition, elles pouvaient octroyer le droit de cité. La moitié des municipalités ne comptait qu'une seul commune locale : afin de simplifier l'organisation territoriale, elles eurent le droit de fusionner leurs biens et administrations en 1851, ce qui devint une obligation en 1874. Ensuite, comme en 1919 à Frauenfeld, les communes municipales fusionnaient avec l'ensemble de leurs communes locales. Un terme fut créé en 1944 pour ces communes, \" (qui n'a pas d'équivalent en français, qu'on peut traduire par \"Commune unique\"), afin de les désigner sans utiliser les autres termes impropres par rapport à leur organisation unifiée. La réforme de la constitution cantonale en 1987 change l'organisation communale du canton, en ne reconnaissant qu'une seule forme de commune ; dès lors le canton impose la fusion des communes. À l'issue de cette réforme en 2000, le canton se compose de 80 communes politiques uniques, comme pour les autres cantons.", "section_level": 1}, {"title": "Liste.", "content": "La liste des 80 communes du canton de Thurgovie : La commune de Horn est enclavée entre le canton de Saint-Gall et le lac de Constance.", "section_level": 1}], "src_summary": "Cet article présente une liste des communes du canton de Thurgovie. En 2011, le canton de Thurgovie compte 80 communes, réparties en 5 districts. ", "tgt_summary": null, "id": 1682421}
{"src_title": "Hans-Joachim Otto", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Éléments personnels.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation et carrière.", "content": "Après avoir passé son \"Abitur\" à Heidelberg en 1971, il entreprend des études supérieures de droit à l'université de Heidelberg. Il les poursuit à l'université de Munich, et les achève à l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main en 1977, par l'obtention de son premier diplôme juridique d'État. Il accomplit alors sa période de stage obligatoire, et décroche son second diplôme juridique d'État trois ans plus tard. Il commence aussitôt à travailler comme associé de recherche à l'université de Francfort, puis devient, en 1984, associé au sein d'un cabinet d'avocats et de notaires de Francfort-sur-le-Main, se spécialisant alors dans le droit commercial, le droit des successions et le droit des médias.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Marié depuis 1982, il est père de deux filles.", "section_level": 2}, {"title": "Activité politique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière militante.", "content": "Il adhère au Parti libéral-démocrate (FDP) en 1977, à l'âge de 25 ans. Trois ans plus tard, il participe à la fondation des Jeunes libéraux (JuLis), dont il est élu premier président fédéral lors du congrès fondateur de, à Bad Godesberg. Il entre au comité directeur fédéral du FDP en 1982, et cède l'année suivante la direction des JuLis à Guido Westerwelle, après avoir fait de l'organisation le mouvement de jeunesse officiel du parti libéral, en remplacement des. Il quitte le comité directeur fédéral du FDP en 1988, y revient de 1990 à 1995, et de nouveau depuis. Lors du congrès fédéral de 1988, il aurait dû être élu secrétaire général du parti, si Irmgard Schwaetzer en avait pris la tête. En 1992, il est porté à la présidence du comité du FDP chargé des médias et d'Internet, puis de la fédération du parti dans la région Rhin-Main trois ans plus tard.", "section_level": 2}, {"title": "Parcours institutionnel.", "content": "Il est élu député au \"Landtag\" de Hesse lors des élections de 1983, et le quitte à la fin de son mandat de quatre ans. En 1990, il devient député fédéral de Hesse au \"Bundestag\", un mandat qu'il exercera jusqu'en 1994, et à nouveau depuis 1998. Élu au conseil municipal de Francfort-sur-le-Main entre 1997 et 1999, il est porte-parole du groupe FDP au Bundestag pour les médias et la culture de 1998 à 2005, puis président de la commission parlementaire de la Culture et des Médias durant quatre ans à compter de 2005. Le, Hans-Joachim Otto est nommé secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Économie et de la Technologie d'Allemagne sous la direction de Rainer Brüderle, dans le cadre de la nouvelle coalition noire-jaune d'Angela Merkel.", "section_level": 2}], "src_summary": "Hans-Joachim Otto, né le à Heidelberg, est un homme politique allemand membre du Parti libéral-démocrate (FDP). Fondateur, en 1980, et premier président fédéral, jusqu'en 1983, des Jeunes libéraux (JuLis), il siège à plusieurs reprises au sein du comité directeur fédéral du FDP, et est élu député au \"Landtag\" de Hesse en 1983. En 1990, il entre au \"Bundestag\", dont il préside la commission de la Culture entre 2005 et 2009. Cette année-là, il est nommé secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Économie d'Allemagne, à la suite de la formation d'une coalition noire-jaune, sous la direction du ministre Rainer Brüderle.", "tgt_summary": null, "id": 423917}
{"src_title": "Église Sainte-Marie-des-Prés de Soest", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Architecture.", "content": "Le plan de l'église est presque un carré. Cette forme est si répandue dans la région qu'elle est appelée le « carré westphalien » (\"westfälisches Quadrat\") dans les ouvrages d'histoire de l'art. Dans l’art gothique, le rapport entre la largeur et la hauteur est fréquemment de 1 à 4 ou plus, alors que dans le gothique tardif, auquel appartient la Wiesenkirche, la largeur et la hauteur sont presque les mêmes. Les églises-halles du en Allemagne, Espagne, Angleterre et dans l’Europe du Sud-ouest répondent à une tendance allant vers une église de prédication. L'intérieur d'une grand église doit pouvoir être vu dans sa totalité et dominée par la seule personne du prédicateur. L'effet d'une prédication ne doit pas être diminué par des séparations spatiale comme elles pourraient venir de nefs latérales séparées. Ce développement du gothique tardif vers les églises-halles à base carrée reflète aussi une évolution de la société, par l'accroissement du poids économique de la bourgeoisie et de son importance support de la culture. En ce sens, ces édifices annoncent la venue de la Renaissance. L'église romane qui précédait l'église actuelle était construite sur un sol marécageux qui a été assaini. La nouvelle église construite à partir de 1313 était édifié sur un champ, d'où le nom latin \"St. Maria in Pratis\". L'édifice gothique est construit en grès extrait de carrières au sud de Soest. Le chantier, commencé en 1313, est dirigé par trois architectes successifs jusque dans le ; certains travaux durent jusqu'en 1530. Les deux tours qui donne une forme typique à la ville ne datent que de la fin du et ont été financés par la maison royale de Prusse. Gravement endommagés pendant la Deuxième Guerre mondiale, ils ont été réparés en 1950. Depuis 1987, des travaux de restauration sont entrepris, notamment le remplacement des pierres des deux tours du par du grès plus résistant aux intempéries.", "section_level": 1}, {"title": "Statue votive.", "content": "L'église abritait une statue de Marie datant du et qui a attiré de nombreux pèlerins durant des siècles. Lors de la réforme protestante, la sculpture est retirée, mais conservée dans le grenier de l'église. En 1661, elle est transférée à la ville voisine de Werl, où la \"\" continue à attirer annuellement plus de.", "section_level": 1}, {"title": "Intérieur.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le chœur.", "content": "Les vitraux du chœur datent entre 1320 et 1340. Au pieds des fenêtres se trouvent onze statues. De taille plus grande que nature, ils constituent le plus important ensemble de figures monumentales de Westphalie du encore en place. Le Christ et Marie sont au centre, entourés des apôtres (au départ douze) et de Jean le Baptiste. La séquence des apôtres suit le même ordre que dans le chœur de la cathédrale de Cologne. Il est possible qu'un atelier de sculpture existant à Soest ait fabriqué ces statues à partir de 1350. On peut distinguer l'intervention de plusieurs artistes. Les statues du Christ, de Pierre et de Bartolomé se signalent par une forme plate et des bordures de vêtements portant des inscriptions. Lors d'une restauration en 1973, les figures ont été replacées dans le bon ordre. Les sculptures font écho aux vitraux qui contiennent des représentations de la vie de Marie, de la passion du Christ, du Couronnement de la Vierge, du Jour du jugement, et de la clé de voûte.", "section_level": 2}, {"title": "Le Portail Sud et la « Madone de Westphalie ».", "content": "Le portail Sud date de la fin du. Les statues sont des copies des originaux qui sont à l'intérieur de l'église. La statue de Marie est réputée en Westphalie et appelée « Madone de Westphalie » (« \"Westfälische Madonna\" »). Malgré ce nom, elle est peut-être d'origine rhénane, tant son style se rapproche de l'atelier de sculpture de l'école de la cathédrale de Cologne. La figure gracieuse et équilibrée, la dynamique du corps, le détail du drapé sont caractéristiques des belles Vierges de l'école des Parler, une famille d'architectes et de sculpteurs influents dans l'art sculptural de Cologne et du Sud de l'Allemagne au. Ils adoptent et répandent le style doux du gothique international, ici dans une variante westphalienne.", "section_level": 2}, {"title": "Le retable Aldegrever.", "content": "Dans l'abside Sud du chœur se trouve l'œuvre principale conservée dans la Wiesenkirche, le retable Aldegrever de 1526. C'est un retable à la gloire de Marie, peint par Heinrich Aldegrever, réputé comme graveur sur cuivre du temps de Holbein et de Dürer, mais qui est moins connu pour ses peintures. L'écrin central sculpté contient en son centre une sculpture de la Vierge à l'Enfant dans une mandorle rayonnante, entourée des saints Antoine à gauche et Agathe à droite. Seuls les volets latéraux sont d'Aldegrever. Le panneau gauche montre une \"Nativité\", celui de droite une \"Adoration des Mages\". On peut observer, sur ces panneaux datant de 1526-1527, le soin dans la description architecturale des constructions, voûtes, balustrades, colonnes et piliers, tous signes des formes de la Renaissance. La prédelle contient trois petites scènes : une \"Annonciation\", une \"Nativité\" et une \"Présentation au temple\".", "section_level": 2}, {"title": "Le retable d'Anne ou de la Sainte Parenté.", "content": "Ce retable, de taille considérable, date de 1473; c'est lui qui donne son nom de convention au maître westphalien de 1473. Le retable a une structure générale qui se rencontre dès le début du en Allemagne, notamment en Allemagne du Nord : le panneau central est composé d'un grand tableau et de deux petits tableaux accolés de part et d'autre; chacun des deux volets est composé de quatre petits tableaux. L'organisation de la séquence narrative est la suivante: quand le retable est ouvert, il y a six petits tableaux de chaque côté, et chacun de ces deux groupes illustre une histoire, à la manière d'une bande dessinée, sur deux lignes, sans tenir compte de l'obstacle physique que constitue le passage d'un volet au panneau central. Dans le cas du retable de la Wiesenkirche, le panneau central montre une représentation de la Sainte Parenté sur trois générations. La scène est située dans une église gothique. Au centre, le groupe de « Anna Selbdritt » composée d'Anne, de Marie et de Jésus. Anne trône sous un baldaquin, entourée de ses trois époux, ses filles, gendres et leurs enfants. Chacun des personnages porte son nom. De chaque côté du panneau central, six petits tableaux additionnels relatent, à gauche, l'histoire de Anne et Joachim, et à droite des scènes de la vie de Marie. Les tableaux de la partie gauche représentent : le refus du sacrifice de Joachim par le prêtre, le séjour de Joachim chez ses bergers, où l'ange lui annonce la grossesse d'Anne, Anne et Joachim devant la porte dorée, la Nativité de Marie, la Présentation de Marie au Temple, et finalement le mariage de Marie et Joseph. Les tableaux de la partie droite représentent : l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, l 'Adoration des Mages, la Présentation au temple, et la Pentecôte. Le retable est posé sur une prédelle antérieure d'une centaine d'années. Sur fond rouge orné d'étoiles dorées on voit trois scènes bibliques : le Christ comme jardinier avec Marie Madeleine (une variante du \"Noli me tangere\"), l'Adoration des Mages, et le Christ avec Thomas. L'extérieur des volets latéraux, une fois le retable fermé, offre deux autres grands tableaux. Ce sont une Messe de saint Grégoire, sur le revers du volet gauche, et une Déploration sur celui du volet droit.", "section_level": 2}, {"title": "Le maître-autel.", "content": "Le retable du maître-autel est un triptyque de l'atelier de Conrad von Soest et date de 1420 environ. Il est aussi appelé retable de Jacques parce qu'au verso se trouve une image de Jacques de Compostelle avec son bâton de pèlerin, chapeau et coquille. Le panneau central du retable représente une crucifixion. Les nombreux personnages autour de la croix correspondent à l'iconographie de l'époque. Au pieds de la croix, Marie Madeleine, à gauche devant les femmes en deuil, à gauche au fond les prêtres juifs, à droite des soldats romains. Le capitaine romain pointe la croix et porte la banderole avec l'inscription « Vere Filius Dei erat iste » (« Vraiment cet homme était fils de Dieu »). Devant, on voit sainte Véronique portant le linge imprégné du visage du Christ. Au fond, se détachant sur le ciel doré, les bâtiments de Jérusalem. Le volet gauche contient une \"Adoration des Mages\". Les trois rois mages sont richement vêtus, portent des couronnes, Marie est vêtue simplement, mais devant un édifice dans le style de la Première Renaissance italienne. Le volet droit contient une Dormition de Maire. Les apôtres sont autour d'elle, lisant ou priant. L'âme de la défunte est portée à Dieu par des anges.", "section_level": 2}, {"title": "Vitraux.", "content": "* Vitrail du portail Nord :, vers 1500. D'un auteur inconnu, c'est une représentation de la Cène toute traditionnelle à l'exception notable des mets qu'il y a sur la table : au lieu du pain sans levain et du vin, on y trouve une tête de porc à gauche, un jambon à droite. De sixième apôtre depuis la gauche tien dans sa main une choppe de bière avec son couvercle, à droite un autre est en train de boire dans une choppe. À côté du jambon, on voit des verres à eau-de-vie, sous la table, une corbeille avec du pain westphalien.", "section_level": 2}], "src_summary": "Léglise Sainte-Marie-des-Prés, Kirche St. Maria zur Wiese ou Wiesenkirche en allemand, de Soest est une église réformée qui est un exemple typique des églises-halles de Westphalie. D'une base presque carrée, son intérieur donne l'impression d'une pure paroi de fenêtres portée par des piliers en faisceau élancés. Dans le chœur, les fenêtres touchent presque le sol. De jour, l'intérieur de l'église est aéré et baigné de lumière. Trois vaisseaux de même hauteur ou presque, à voûte très plate, impriment à l'édifice son équilibre. L'histoire du bâtiment remonte jusqu'à la pose de la première pierre en 1313. La paire de tours n'a été édifiée que dans la deuxième moitié du.", "tgt_summary": null, "id": 1195476}
{"src_title": "Douglas Reeman", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Douglas Reeman naît à Thames Ditton (Angleterre) en 1924. À l'âge de 16 ans, il s'engage dans la Royal Navy avec laquelle il servira lors de la Seconde Guerre mondiale dans les campagnes de l'Atlantique et de la Méditerranée. Il commence sa carrière maritime comme aspirant de marine sur un destroyer et sera transféré par la suite sur un navire lance-torpilles. À la fin de la guerre, il exerce plusieurs métiers, tels que loueur de bateaux ou policier. Il retourne dans la marine active pour la Guerre de Corée puis est versé dans la réserve. En 1957, après avoir publié deux courtes nouvelles il écrit son premier roman \"A Prayer for the Ship\" qui est publié l'année suivante et qui est le début d'une longue carrière d'écrivain. Dix ans plus tard, après avoir publié plusieurs romans, il retourne à son sujet de prédilection, à savoir les romans maritimes de l'époque napoléonienne et commence une longue série de romans qu'il signe sous le pseudonyme d'Alexander Kent (du nom d'un camarade tué pendant la guerre). En juin 1968, le premier de ces romans \"To Glory we Steer\" est publié, permettant à ses lecteurs de découvrir le personnage de Richard Bolitho. En 2005 en plus de 36 romans racontant les exploits de Richard et Adam Bolitho, Reeman a écrit 35 autres romans, traduits dans 14 langues différentes. L'édition en langue française se poursuit, à raison d'environ un volume par an.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Douglas Reeman était marié depuis 1985 à Kimberley Jordan (également écrivain).", "section_level": 2}, {"title": "Œuvre.", "content": "Entre parenthèses, le nom et l'année de parution de l’édition originale.", "section_level": 1}, {"title": "Série \"Bolitho\" (publié sous le nom d'Alexander Kent).", "content": "Les ouvrages traduits en français sont édités par les Éditions Phébus. Les traducteurs sont ou ont été Alain Bories (AB), Florence Herbulot (FH), Fabien Michel (FM), Luc de Rancourt (LR).", "section_level": 2}, {"title": "Série \"Richard Bolitho\", traduit en français pour la jeunesse.", "content": "Il faut également mentionner que les premiers épisodes de la série \"Bolitho\" ont été publiés en français dans une version réduite, adaptée (et donc édulcorée) pour la jeunesse dans la Collection Bibliothèque verte des Éditions Hachette, le texte français étant de Jean Muray avec des illustrations de Philippe Daure. En voici la liste, peut-être non exhaustive :", "section_level": 3}], "src_summary": "Douglas Reeman, né à Thames Ditton (Surrey) le et mort le, est un romancier britannique. Il a publié nombre de ses œuvres sous le pseudonyme d'Alexander Kent.", "tgt_summary": null, "id": 1873557}
{"src_title": "Johann Andreas Schubert", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils d’un journalier, ses parents l'envoyèrent étudier à la Thomasschule zu Leipzig, puis à l’école militaire de Königstein. Il devint membre de la loge maçonnique \"Zu den drei Schwertern und Asträa zur grünenden Raute\" de Dresde-Friedrichstadt. Puis Schubert étudia la construction et l’architecture à l’École des arts décoratifs de Dresde (\"Bauschule der Akademie der bildenden Künste\"). Il se distingua au point qu'en 1828, âgé de seulement 20 ans, on lui proposa d'enseigner les sciences de l'ingénieur dans le tout nouvel institut de la ville, le \"Königlich-Technischen Bildungsanstalt\", noyau de la future université technique de Dresde. Le, Schubert obtint le titre de \"professeur\". Il enseignait les mathématiques et les sciences de l'ingénieur non seulement à la Technische Bildungsanstalt, mais aussi à la \"Bauschule\" de l’École des Arts Décoratifs de Dresde. En 1836, il créa une société par actions, les \"Ateliers ferroviaires d’Übigau\", dont il prit la direction technique tout en en présidant le directoire. La même année, il lança avec d'autres investisseurs la Compagnie saxonne des navires à vapeur de l'Elbe. Dès 1837, un premier vapeur, la \"Königin Maria\", fut mis en service sur la Haute-Elbe, puis ce fut le tour du \"Prinz Albert\". Ces deux navires sortaient des ateliers de Schubert. Au mois d', Schubert se retira de la société pour se consacrer entièrement à l'enseignement universitaire. Lors de l'inauguration de la Compagnie de chemins de fer Leipzig-Dresde (LDE), le, Schubert fit suivre le train officiel de la compagnie (tiré par des locomotives de facture britannique) de sa propre locomotive, la première conçue et fabriquée entièrement en Allemagne, la \"Saxonia\". La pose de la première pierre du \"Göltzschtalbrücke\" eut lieu le. Ce pont à voûtes multiples, chef-d'œuvre de Schubert, est l’un des premiers viaducs d'Allemagne entièrement conçu à partir de calculs de statique. Comportant plus de 26 millions de briques, ce \"pont de la vallée de la Göltzsch\" est le plus grand viaduc en briques au monde, avec une hauteur de et une portée de franchie en 81 arches. Depuis son ouverture au trafic ferroviaire le, cet ouvrage d'art est toujours en service, même si quelques mesures de renforcement marginales ont dû être prises pour répondre aux exigences des trains actuels. J. A. Schubert prit sa retraite de l'université en 1868, et mourut à Dresde le. Sa sépulture se trouve dans le \"Matthäusfriedhof\", le cimetière protestant de l’église Saint-Mathieu, dans la \"Friedrichstrasse\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Johann Andreas Schubert ( à Wernesgrün † à Dresde), ingénieur et entrepreneur saxon, fut professeur de génie mécanique et de génie civil à l’université technique de Dresde, dont il fut aussi le premier directeur. Génie universel, Schubert conçut entre autres des \"steamers\", une locomotive (la \"Saxonia\") et le fameux viaduc à voûtes multiples dit « Göltzschtalbrücke ».", "tgt_summary": null, "id": 977320}
{"src_title": "Obsession (médecine)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "L'obsession est fréquemment associée à des compulsions. On parle alors d'obsession-compulsion, phénomène que l'on rencontre le plus souvent au cours de la névrose obsessionnelle ou du trouble obsessionnel compulsif, et plus rarement dans d'autres situations.", "section_level": 1}, {"title": "Obsession.", "content": "Pour la sémiologie psychiatrique, les obsessions constituent un trouble du contenu de la pensée. Elles ont deux caractéristiques :", "section_level": 2}, {"title": "Compulsion.", "content": "Chez certains, la solution à cette lutte anxieuse ne peut être trouvée que dans un agir compulsif, une compulsion étant un acte inutile ou absurde, très ritualisé, que le sujet ne peut pas s'empêcher d'accomplir, même s'il perçoit bien son caractère absurde (cela peut être de vérifier quelque chose que la personne a déjà vérifiée plusieurs fois, de se laver les mains, etc.).", "section_level": 2}, {"title": "Différents types d'obsessions.", "content": "On en distingue trois types :", "section_level": 1}, {"title": "Obsessions idéatives.", "content": "Les obsessions idéatives sont des idées qui s'imposent au sujet, sous forme de doutes, de scrupules, de pensées obsédantes, qui entraînent des ruminations incessantes. On peut citer comme exemple l'arithmomanie, au cours de laquelle le sujet ne peut s'empêcher de compter.", "section_level": 2}, {"title": "Obsessions phobiques.", "content": "Les obsessions phobiques sont des craintes obsédantes (par exemple : cancérophobie, nosophobie...) Au cours de ce type d'obsessions, le sujet est constamment envahi par la crainte d'une situation ou d'un objet qu'il redoute. Ce n'est pas le fait d'être réellement confronté à la situation ou à l'objet redouté qui suscite l'angoisse, comme dans la phobie. Dans l'obsession phobique, la crainte surgit continuellement entraînant des ruminations et parfois des compulsions. Un grand nombre de termes se terminant par le suffixe \"-phobie\" désignent ainsi des obsessions et pas des phobies.", "section_level": 2}, {"title": "Obsessions impulsives.", "content": "Les obsessions impulsives (ou phobie d'impulsion) : il s'agit de la crainte obsédante de commettre un acte délictueux ou dangereux (crainte d'agresser quelqu'un, de blasphémer dans une église, de commettre des actes pédophiles. NB : Les obsessions phobiques et les phobies d'impulsion sont donc des obsessions et pas des phobies.", "section_level": 2}], "src_summary": "En médecine et en psychologie, une obsession est un symptôme se traduisant par une idée ou un sentiment qui s'impose à la conscience du sujet qui le ressent comme contraignant et absurde, mais ne parvient pas à le chasser malgré ses efforts pour cela.", "tgt_summary": null, "id": 219360}
{"src_title": "Eduardo Frei Montalva", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation.", "content": "Eduardo Frei Montalva est le fils d'Eduardo Frei Schiling, né en Suisse et arrivé au Chili à l'âge de 24 ans. En 1919, il va au \"Seminario Conciliar de Santiago\", puis à l’\"Instituto de Humanidades Luis Campino de la Iglesia Católica\". Il étudie le droit à l'Université pontificale catholique du Chili grâce à une bourse. Il commence sa carrière politique en 1929 à la ANEC (\"Asociasión Naciónal de Estudiantes Católicos\"), et devient avocat en 1933, avec une thèse intitulée \"Régimen asalariado y su posible abolición\" (« le régime salarial et sa possible abolition »). À Iquique, il est directeur du journal \"El Tarapacá\".", "section_level": 2}, {"title": "Engagement politique.", "content": "Durant sa jeunesse il adhère au Parti conservateur, avant de participer à la fondation de la Phalange nationale (FN) dans les années 1930. Corporatiste et salazariste, la FN opère un tournant à gauche à la fin des années 1930, et finit par soutenir le Front populaire, appuyant en 1938 le candidat de gauche Pedro Aguirre Cerda plutôt que le candidat conservateur. En 1937, le jeune Eduardo Frei (26 ans) se présente aux à Tarapacá, mais il est battu par le socialiste. Il participe, en 1947, à la fondation de l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique à Montevideo, qui entérine un projet de « troisième voie » entre capitalisme et communisme, collectivisme et individualisme, basé sur le personnalisme, l'humanisme intégral de Jacques Maritain et la doctrine sociale de l'Église. Ministre de 1945 à 1946, plusieurs fois élu sénateur (pour la première fois en 1949 sur les listes de la Phalange nationale), il perd les élections présidentielles de 1958.", "section_level": 2}, {"title": "Président de la République du Chili (1964-70).", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Élection présidentielle de 1964.", "content": "En 1964, il se représente sous la bannière de la Démocratie chrétienne à l'élection présidentielle avec un programme de réformes et un discours humaniste. Frei Montalva gagne avec 55,6 % en bénéficiant d'un report de voix de la droite. Il est élu grâce à sa popularité auprès d'une partie de la jeunesse, et à l'appui des États-Unis qui, dans le cadre de la guerre froide, soutiennent sa campagne antimarxiste contre le candidat de la gauche, le socialiste Salvador Allende (38,6 % des votes). Le président Lyndon B. Johnson avait alloué à la CIA un budget de trois millions de dollars pour assurer la victoire de Frei Montalva, dont un million et demi seront directement versés à son parti.", "section_level": 3}, {"title": "Politique de réformes.", "content": "Son programme « \"Revolución en Libertad\" » (« la Révolution dans la liberté ») visait à une réforme structurelle du pays à travers la création de coopératives et de nouvelles organisations sociales comme l'aide aux voisins et aux mères. Il voulait améliorer l'économie nationale en aidant les plus pauvres, suivant un modèle keynésien. La modernisation annoncée de l'économie passe par une réforme agraire qu'il initie et la nationalisation du cuivre, deux réformes importantes poursuivies par son successeur Salvador Allende. Il transforme ainsi le Département du Cuivre, créé en 1955, en Compagnie nationale du cuivre (Codelco), qui rachète plus de la moitié des parts de la mine de Chuquicamata et d'El Salvador à la firme américaine Anaconda Copper, et fait de même pour la mine d'El Teniente tenue par. Par ailleurs, il soutient l'industrie et promeut l'exportation, tout en accentuant le rôle de Codelco dans l'exportation du cuivre. Il est partiellement soutenu par les États-Unis malgré l'opposition au programme de nationalisation du cuivre. Les grands propriétaires s’opposent à la réforme agraire, et quand le gouvernement s’efforce d’en atténuer les effets, ce sont les organisations paysannes et la gauche qui font pression sur le gouvernement. Ces réformes font dire à Maritain qu'il s'agit de la « seule tentative authentique de révolution chrétienne ». Sous son mandat, le Chili connait une croissance moyenne de son PIB de 4 %, mais également un taux d'inflation de 26 %.", "section_level": 3}, {"title": "Difficultés.", "content": "Parallèlement, l’intervention de l’État dans l’économie augmente de façon substantielle, indisposant le patronat chilien. La droite commence à retirer son appui à la démocratie-chrétienne. Le gouvernement courtise alors les catégories sociales défavorisées, provoquant une avalanche de demandes qu’il n’est pas en mesure de satisfaire. Ainsi après avoir réussi à maîtriser l’inflation les deux premières années de son mandat, Frei doit se résoudre à la voir augmenter de 21,9 % en 1967 à 34,9 % en 1970. Le nombre de grèves passe de 564 en 1964 à en 1970. Au niveau international, il est reçu par Pompidou en 1966, tandis que le MRP envoie des militants observer cette expérience gouvernementale. Par ailleurs, fin 1967, il accepte de libérer les cinq survivants de l'ELN, la guérilla du Che en Bolivie, et les transfère aux Français en leur affrétant un avion pour Tahiti. Enfin, en 1969, il accepte de rétablir les relations diplomatiques avec Cuba, à la grande fureur des États-Unis et, sur place, du chef de station de la CIA, Henry Hecksher. Progressivement, Washington s'inquiète devant ce qu'il considère comme une « dérive à gauche » du président et du Parti démocrate-chrétien, et décide de soutenir Jorge Alessandri, le candidat de droite, lors de la campagne présidentielle de 1970, plutôt que Radomiro Tomic, le candidat démocrate-chrétien.", "section_level": 3}, {"title": "Après la présidence.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Opposition à Allende et soutien au coup d’État.", "content": "Allende qui a remporté l'élection en 1970 contre la droite et le candidat chrétien démocrate voit dans Frei un opposant résolu qui dénonce le risque d'une tyrannie communiste et d'un. Il dénonce des lors de conférences à Dayton et à New York, ce qui ouvre la voie à l'éventualité d'une action de l'armée. Président du Sénat après les élections de mars 1973, il est le chef de l'opposition à Allende et il fait porter à la Chambre des députés, le 22 août, l'accusation de violation constitutionnelle par son parti. Cela ouvre la voie au coup d’État par l'armée chilienne dirigé par le général Augusto Pinochet qui, le 11 septembre, prend par la force La Moneda où Allende se suicide. Dans un premier temps, Frei soutient le coup d'État, considérant qu'il s'agit du seul moyen de rétablir l'ordre au Chili. En novembre, Frei écrit à Mariano Rumor (président de la démocratie chrétienne internationale) qu'il avait soutenu l'intervention des forces armées pour empêcher ce qu'il considérait comme la tentative d'Allende pour imposer une dictature communiste au Chili.", "section_level": 3}, {"title": "Désillusion et opposition à Pinochet.", "content": "Toutefois, il semble qu'il espérait en fait que les militaires permettent l'organisation de nouvelles élections, qui auraient abouti au retour de la démocratie libérale. Il continue de se positionner en recours pour un retour au pouvoir civil, en particulier par ses conférences et livres. Entre 1973 et 1977, invité dans plusieurs pays et conférences (la conférence de l'Atlantique en 1976 par exemple), il publie deux livres politiques \"El Mandato de la Historia y las Exigencias del Porvenir\" (« Le mandat de l'histoire et les exigences du futur » - 1975), et \"América Latina : Opción y Esperanza\" (« Amérique Latine : option et espoir » - 1977) ; il est ensuite membre de la commission Brandt, participe à des rencontres internationales et publie un dernier livre, \"Le message humaniste\". Il s'oppose de plus en plus à Pinochet, finissant dès 1980 par faire ouvertement campagne contre l'allongement de la présidence de Pinochet en 1981.", "section_level": 3}, {"title": "Assassinat.", "content": "Hospitalisé pour une simple hernie hiatale, il meurt le 22 janvier 1982 officiellement, à la de Santiago alors qu'il y était entré deux mois plus tôt. Eduardo Frei est mort officiellement de septicémie. En 2000, sa fille, la sénatrice Carmen Frei s'interroge publiquement sur les circonstances de la mort de son père, et, en, elle porte plainte pour assassinat. Une première autopsie pratiquée sur le corps exhumé ne révèle rien, une seconde en 2006 décèle des traces de gaz moutarde et de poison utilisé pour tuer les rats. La justice chilienne soupçonne alors les services secrets de la dictature Pinochet d'avoir assassiné Eduardo Frei, thèse soutenue par l'ancien agent de la CIA et de la DINA, Michael Townley. Le juge Alejandro Madrid arrête six personnes (médecins l'ayant opéré ou autopsié, un employé civil de l'armée, son chauffeur), et en inculpe trois d'assassinat direct. La complicité du chauffeur accusé d'avoir participé à l'assassinat en informant la CNI (successeure de la DINA) qui le rétribuait en échange à hauteur de par mois et celle d', biochimiste chilien et concepteur de poisons sophistiqués, travaillant pour la DINA, sont révélées par l'enquête et le, dans une décision de, le juge Alejandro Madrid confirme que le décès de l'ancien président était bien un homicide. Six accusés sont condamnés pour meurtre : Patricio Silva Garín (médecin), Luis Becerra Arancibia (chauffeur d'Eduardo Frei Montalva), Raúl Lillo Gutiérrez (ancien agent civil du CNI), Pedro Valdivia Soto (médecin), Helmar. Rosenberg Gómez (thanatologue) et Sergio González Bombardiere (thanatologue). Le médecin Patricio Silva Garin, en sa qualité d'auteur du crime, a été condamné à de prison.", "section_level": 2}], "src_summary": "Eduardo Frei Montalva, né le à Santiago au Chili, et mort assassiné le 22 janvier 1982 dans la même ville, est un homme d'État chilien, président de la République du Chili de 1964 à 1970 et leader de la Démocratie chrétienne. ", "tgt_summary": null, "id": 1700035}
{"src_title": "Ajoie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Habitée dès le Moustérien, avec une présence humaine bien attestée au Néolithique, aux âges des métaux et à l'époque romaine, la région de l'Ajoie est mentionnée pour la première fois dans un acte de 732 : le duc d'Alsace donne les terres de cette région au monastère de Murbach. La région change ensuite de mains au gré de divers partages de terres (Germanie puis second royaume de Bourgogne). En 999, par la volonté de Rodolphe III, dernier roi de Bourgogne, l'abbaye de Moutier-Grandval avec toutes ses possessions (dont des terres et des droits en Ajoie) passe dans le territoire de l'évêque de Bâle. Spirituellement, jusqu'en 1779, seule la Baroche relève du diocèse de Bâle, les autres paroisses d'Ajoie dépendant du diocèse de Besançon. En 1281, le comte de Ferrette aliène à l'évêque ses droits sur la châtellenie et la ville de Porrentruy. Le comte de Montbéliard, qui détient en fief l'Ajoie et Bure, prend possession de Porrentruy en 1283, mais il en est chassé par l'empereur Rodolphe I qui est l'ami de l'évêque. En 1386, en raison des dettes qui grèvent la principauté épiscopale, la quasi-totalité de l'Ajoie est engagée au comte de Montbéliard. L'évêque Jean de Venningen la rachète en 1461. D'autres seigneuries et villages viendront compléter par la suite les possessions des princes-évêques : Dès lors l'histoire de l'Ajoie se confond avec celle de l'évêché de Bâle. Durant la guerre de Trente Ans, l'Ajoie subit les violences des troupes françaises et surtout des troupes suédoises; celles-ci incendient Alle, Fontenais et Courtedoux en 1634. En 1635, Porrentruy, occupée par les Impériaux, tombe aux mains des Français qui ne l'évacueront qu'en 1650. Au XVIII s., la région est fortement touchée par les Troubles qui secouent l'Evêché (1726-1740) et s'achèveront avec l'intervention française. C'est à Porrentruy qu'est proclamée, en 1792, l'éphémère République rauracienne qui précède l'annexion de l'Evêché à la France (1793-1815). Enfin, en 1815 au congrès de Vienne, l'Evêché est rattaché au canton de Berne, dont l'Ajoie fera partie jusqu'à la création du canton du Jura en 1979.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Ajoie, aussi appelée pays de Porrentruy, (\"Aîdjoûe\" ou \"Aîdjô\" en patois jurassien, anciennement \"Elsgau\" en allemand) est une région du nord-ouest de la Suisse, située dans le canton du Jura et comprenant le territoire du district de Porrentruy. ", "tgt_summary": null, "id": 74541}
{"src_title": "Douze vilains", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Propagation dans l'environnement.", "content": "Le problème majeur de ces contaminants est le fait que leurs effets néfastes peuvent être ressentis à plusieurs milliers de kilomètres de la source d’origine. Souvent peu solubles dans l’eau, ces composés volatils voyagent dans l’air. Leur persistance leur permet de traverser de grandes distances sans se détériorer. Ce voyage dans l’atmosphère n'a rien d'aléatoire. Il suit un certain parcours méthodique qui est appelé l'effet sauterelle ou parfois distillation globale. L'effet sauterelle est un phénomène d’alternance évaporation/condensation qui dirige tous les composés volatils persistants vers les régions polaires. Ainsi, même si une grande partie des pesticides sont utilisés au niveau de l’équateur dans les pays tropicaux et les pays en voie de développement, il est facile de noter l’omniprésence de ces composés partout dans le monde. L’une des plus grandes preuves de cet effet sauterelle réside dans les peuples Inuits qui vivent dans le grand nord canadien. Loin de toute source de pesticides, l’agriculture et les insectes vecteurs de maladies étant inexistants dans ces régions, les habitants démontrent tout de même une importante concentration de pesticides dans leur organisme. Pour expliquer en détail pourquoi un tel phénomène est observé, l’effet sauterelle n’est pas la seule cause qui est considérée. Tout d’abord, l’une des caractéristiques de ces molécules est de présenter un fort caractère lipophile, c’est-à-dire qu’elles ont tendance à s’accumuler dans les graisses. Pour résister aux températures extrêmes, la faune de cet écosystème comporte une plus grande quantité de graisses ce qui facilite la bioaccumulation. Ensuite, la cinétique des réactions de biodégradation n'est pas tout à fait la même dans les pays tropicaux et les régions arctiques. En effet, au niveau de l’équateur, à plus ou moins, ces polluants persistent généralement moins de 5 ans dans l’environnement. Dans les régions froides, à plus ou moins sous zéro, la cinétique, qui dépend de la température, devient plus lente ce qui a pour effet de faire durer la présence de ces pesticides dans l’environnement jusqu’à 20 et parfois même 100 ans.", "section_level": 1}, {"title": "La situation mondiale.", "content": "Historiquement, l’utilisation des pesticides a connu 2 grands essors soit au début du siècle dernier ainsi qu’après la Deuxième Guerre mondiale. Ce n’est qu’au début des années 70 que l’on commence à prendre conscience du problème environnemental de ces composés. Pourtant ce n’est qu’en 1985 que la vilaine douzaine est finalement proposée comme la liste des éléments à éliminer de notre quotidien. Dix ans plus tard, soit en 1995, une première assemblée mondiale se déroule à Vancouver au Canada afin de discuter de la situation présente. En 2001, une action concrète est posée avec la signature de la convention de Stockholm qui vise à éradiquer plusieurs polluants organiques persistants. Effective en 2004, cette convention a été signée par 158 pays. À l’heure actuelle, bon nombre de ces composés ont été bannis dans plusieurs pays. Certains sont encore légalement utilisés non sans être soumis à de sévères restrictions d’utilisations. Bien qu’un contrôle de ces produits a finalement été adopté, il subsiste tout de même certaines controverses concernant les exportations et l’importance de la vie humaine versus l’environnement. Il y a de cela quelques décennies, le paludisme et le typhus ont touché plusieurs pays industrialisés. Une grande quantité de pesticides a été utilisée pour éliminer l’épidémie. Ce n’est que par après que ces pays ont décidé de mettre fin à l’utilisation abusive de ces produits par souci de l’environnement. Par contre, ces maladies et plusieurs autres continuaient de faire rage dans les pays tropicaux et en voie de développement tuant des millions de personnes à chaque année. Le débat s’inscrit donc comme suit (car même à l’instant présent l’affaire n’est pas réglée) : D’une part la plupart des organismes environnementaux prônent le fait que l’utilisation de ces composés déstabilise les écosystèmes tout en intoxicant l’être humain. D’autre part, les pays à la merci des insectes vecteurs de maladies se défendent en disant que ces pesticides nuiront à une poignée de personnes comparativement à la maladie qui ne fait qu’augmenter le nombre de victimes à chaque année. Plusieurs études qui ont été effectuées à ce sujet parviennent souvent à des conclusions divergentes. Une utilisation gourmande de pesticides peut amener les insectes vecteurs à développer une résistance à ceux-ci ce qui ne règle ni le problème humain, ni le problème environnemental. L’un des cas les plus disputés encore aujourd’hui est celui du DDT. En ce qui concerne les exportations, il est bien évident que les producteurs de ces pesticides qui se sont retrouvés du jour au lendemain avec une quantité industrielle de produits qui ne peuvent être utilisés ont dû trouver des solutions alternatives. Plusieurs d’entre eux se sont tournés vers l’exportation. Par contre, plusieurs pays qui avaient banni ces pesticides avaient aussi interdit toute forme de commerce. Malheureusement, cela n’empêche pas l’exportation car ce pseudo marché noir du pesticide ne s’inscrit pas dans aucun registre public. Le contrôle des contenants n’est pas à l’affût de tous les produits nocifs qui ne sont pas clairement identifiés. De plus, il est facile de voir où se retrouvent ces exports : dans les pays où la demande est forte, c’est-à-dire les pays tropicaux et du tiers monde. Encore une fois, la polémique et l’oppression humaine sont à l’honneur.", "section_level": 1}, {"title": "Les effets sur l'environnement et sur l'organisme.", "content": "En premier lieu, il est important de savoir que l’activité nocive de ces molécules peut être dénotée à de très petites concentrations soit de l’ordre du ppb (parties par milliards). Ensuite, ces molécules sont bioaccumulables, c’est-à-dire que leur niveau d’excrétion et d’élimination est nettement inférieur à leur degré d'assimilation. Bref, elles persistent dans l’organisme. Finalement, elles présentent aussi un important facteur de bioamplification ce qui fait en sorte que la concentration augmente le long de la chaîne trophique. Le mode d’action de ces molécules réside essentiellement dans la substitution de molécules naturelles. En effet, la plupart des pesticides qui se retrouvent dans l’organisme vont non seulement s’accumuler dans les tissus lipidiques mais aussi prendre la place de certaines molécules qui sont essentielles au bon fonctionnement de l’organisme. L’un des systèmes qui semble le plus affecté par ces substitutions est le système endocrinien. Celui-ci, joue un grand rôle dans le développement et dans la régulation du corps humain. Ainsi, plus le sujet est jeune, plus son risque d’être affecté par les pesticides est grand. Le groupe le plus sensible se situe donc dans les 0 à 6 ans. Au niveau de l’environnement, les pesticides perturbent les écosystèmes de plusieurs façons. En ce qui concerne la flore, il peut s’agir d’une destruction totale ou d’une inhibition de la croissance. D’autre part la faune subit des altérations similaires aux êtres humains, c’est-à-dire surtout au niveau du développement. Les oiseaux semblent être les premiers affectés. Pouvant tout simplement causer la mort par intoxication de certaines espèces aviaires, les pesticides ont aussi pour effet d’amincir la coquille de leurs œufs.", "section_level": 1}, {"title": "Les défis analytiques.", "content": "L’étude des pesticides peut parfois comporter certaines contraintes ou soulever certaines particularités qui peuvent compliquer l'analyse de ces composés. Une de ces études consiste à analyser la teneur en pesticide dans le lait maternel. L’importance de celle-ci réside dans la répercussion de ce lait chez un nouveau-né étant donné que, comme mentionné dans la précédente section, les pesticides sont néfastes pour le développement. Par contre, le lait maternel est une matrice différente des tissus lipidiques ce qui implique une bioaccumulation qui n’est pas de même nature. Ensuite, il est difficile de valider les méthodes utilisées car l’obtention d’un échantillon certifié n’est pas vraiment envisageable. Il est en effet peu probable qu’une femme qui allaite accepte volontairement d’être exposé à des pesticides afin de connaître combien se retrouveront dans leur lait maternel. De plus, les études effectuées jusqu’à maintenant ne porte que sur de petites populations. Un autre aspect qui peut générer des complications au niveau de l’analyse est le comportement différent des molécules semblables. Il peut être aisé d’extrapoler que si un pesticide X se comporte d’une manière précise dans l’environnement, une molécule semblable pourrait elle aussi se comporter de la même manière mais il n’en est rien. Un des exemples les plus concrets de cela est l’isomérie du HCH. En effet, cette molécule composée d’un cyclohexane et de 6 chlores possède différents isomères qui ne se déplacent pas de la même manière dans l’environnement et ne présentent pas le même niveau de toxicité. L’isomère alpha suit la propagation selon l’effet sauterelle dans l’atmosphère tandis que l’isomère bêta, quoi que peu soluble dans l’eau, suit les voies maritimes pour se propager. De plus l'alpha présente une toxicité nettement supérieure au bêta. Il faut donc que chaque forme possible des molécules soit possiblement étudiée indépendamment l’une de l’autre. De plus, il faut faire bien attention de séparer ces isomères lors de l’analyse pour obtenir ce qui se trouve réellement dans l’échantillon ainsi que les risques encourus. Fort heureusement, parmi les méthodes de détection actuellement utilisée, l’une d’elles se démarque par sa sensibilité et sa sélectivité. Le détecteur à capture d’électron est l’une des méthodes choyées pour la détection de faibles concentrations de pesticides. Ce détecteur, souvent couplé à un CPG, détecte facilement les composés chlorés. De plus, cette méthode de détection possède peu d’interférents et ne s’avère pas trop coûteuse.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les « douze vilains » () représentent une catégorie de polluants organiques persistants (POP) qui s’inscrivent parmi les contaminants organiques les plus répandus et les plus nocifs à l’environnement. Cette « sale douzaine », tirée de l’anglais « \"\" », est en réalité composée de qui sont, pour la plupart, des pesticides et des insecticides. Afin de les classer dans cette liste, trois caractéristiques des produits en cause sont analysées : la persistance dans l'environnement, le facteur de bioaccumulation (BCF) ainsi que la propagation dans l’environnement. ", "tgt_summary": null, "id": 2034255}
{"src_title": "Sphinx (mythologie grecque)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Le substantif masculin \"sphinx\" est un emprunt, par l'intermédiaire du latin \"\", au grec ancien, dont l'étymologie n'est pas assurée. Le rapprochement que les Grecs faisaient avec le verbe, signifiant « étrangler », est une étymologie populaire qui ne repose sur rien ; la forme originelle est peut-être, utilisé chez Hésiode. Le mot grec est féminin, ce qui explique les transcriptions anciennes « Sphinge » ou « Sphynge ». Si l'usage français a retenu le masculin pour le mot commun, la désignation de nombreuses statues étrusques utilise la forme féminine. Les Grecs connaissaient également le Sphinx égyptien, mâle, nommé.", "section_level": 1}, {"title": "Mythe.", "content": ", le sphinx est, selon Pierre Grimal,, d'où sa présence déjà dans la \"Théogonie\" d'Hésiode. Plusieurs origines sont proposées. Pour Hésiode, Sphinx est issue de l'union incestueuse d'Échidna et de son fils Orthos, le chien bicéphale de Géryon ; elle est ainsi à la fois la demi-sœur et la nièce de Cerbère, de l'Hydre de Lerne, de la Chimère et du lion de Némée. On disait aussi que le monstre Typhon était son père.. Le Sphinx. Le Sphinx, envoyée par Héra en Béotie à la suite du meurtre du roi de Thèbes, Laïos, commence à ravager les champs et à terroriser les populations. Ayant appris des Muses une énigme, elle déclare qu'elle ne quittera la province que lorsque quelqu'un l'aura résolue, ajoutant qu'elle tuera quiconque échouera. Le régent, Créon, promet alors la main de la reine veuve, Jocaste, et la couronne de Thèbes à qui débarrassera la Béotie de ce fléau. De nombreux prétendants s'y essaient, mais tous périssent. Arrive Œdipe, la Sphinx lui demande : Furieuse de se voir percée à jour, la Sphinx se jette du haut de son rocher, ou des remparts de Thèbes selon les auteurs, et meurt. C'est ainsi que, Créon tenant sa promesse, Œdipe devient l'époux de Jocaste, contractant ainsi avec sa mère une union incestueuse.", "section_level": 1}, {"title": "Interprétations.", "content": "Cet affrontement entre Œdipe et le Sphinx diffère fondamentalement de la plupart des autres affrontements mythologiques. En effet, si Héraclès, Persée ou Thésée battent leurs adversaires par la force, Œdipe, comme Ulysse, triomphe avant tout par son astuce et sa sagacité, sa \"mètis\". Par ailleurs, Pausanias donne deux explications « historiques » à la légende du Sphinx : il s'agirait d'une expédition pirate défaite par Œdipe, arrivant de Corinthe avec une grande armée, ou bien d'une fille naturelle de Laïos souhaitant garder le trône pour elle.", "section_level": 1}, {"title": "Évocations artistiques.", "content": "Le thème général du sphinx est populaire chez les peintres symbolistes et parfois repris dans la sculpture décorative de la même époque. Mais c'est le sphinx égyptien, sans ailes, qui est le plus largement représenté.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dans la mythologie grecque, le Sphinx () est un monstre féminin auquel étaient attribués la figure d'une femme et un corps d'animal: poitrine, pattes et queue d'un lion, ailes d'oiseau. La légende d'Œdipe s'y rattache.", "tgt_summary": null, "id": 457864}
{"src_title": "Klaus Zeh", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il obtient son \"Abitur\" en 1971, et entreprend d'étudier les technologies de l'information à l'université technique de Dresde, dont il ressort diplômé en 1975. Il donne ensuite des cours au sein du combinat Robotron, installé dans la ville de Leipzig, jusqu'en 1978, puis effectue des études complémentaires de pédagogie pendant un an. En 1979, il obtient un poste d'ingénieur spécialisé dans les circuits intégrés chez \"Funkwerk\", à Erfurt. Au bout de trois ans, il devient analyste à \"microelektronik erfurt\" jusqu'en 1990, année où il obtient un doctorat d'ingénierie de son université. Catholique et marié, Klaus Zeh est père de deux enfants.", "section_level": 1}, {"title": "Vie politique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Comme membre de la CDU.", "content": "Il adhère au parti Renouveau démocratique (DA) en 1990 et en prend la présidence en Thuringe. Quand DA fusionne avec l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), il obtient un poste de vice-président régional, et le conserve jusqu'en 1992. Depuis, il siège au comité directeur régional. En 1996, il est nommé trésorier de la CDU de Thuringe pour quatre ans, puis devient coordinateur régional du parti entre 2001 et 2003. Par ailleurs, il préside la CDU dans l'arrondissement de Nordhausen depuis 1993.", "section_level": 2}, {"title": "Au sein des institutions.", "content": "En 1990, il est élu député au \"Landtag\" de Thuringe, puis nommé ministre régional des Finances dans le premier gouvernement qui suit le rétablissement du \"Land\", le 8 novembre. Le, il est contraint de quitter ses fonctions. Klaus Zeh fait son retour au gouvernement comme ministre des Affaires sociales, de la Famille et de la Santé après l'élection de Dieter Althaus comme Ministre-président, le. Cinq ans plus tard, le, ce dernier le nomme ministre des Affaires fédérales et européennes et chef de la chancellerie d'État. Aux élections régionales d'août 2009, la CDU perd sa majorité absolue au \"Landtag\", Althaus décide de se retirer et les ministres sont chargés des affaires courantes à partir du 29 septembre. Zeh est désigné vice-président du groupe CDU au \"Landtag\", et quitte son poste ministériel après la formation d'une grande coalition qui conduit à l'élection de Christine Lieberknecht au poste de Ministre-présidente.", "section_level": 2}], "src_summary": "Klaus Zeh, né le à Leipzig, est un homme politique allemand membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU). Il a été le premier ministre des Finances du \"Land\" de Thuringe à la suite de son rétablissement en 1990, et occupe ce poste pour une durée de quatre ans. Il revient au gouvernement en 2003 comme ministre des Affaires sociales, puis devient ministre des Affaires fédérales et chef de la chancellerie d'État cinq ans plus tard. Il est vice-président du groupe CDU au \"Landtag\" de Thuringe depuis 2009.", "tgt_summary": null, "id": 1457700}
{"src_title": "Centre de stockage de l'Aube", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Transport des déchets.", "content": "Le transport des colis de déchets radioactifs s'effectue soit En 2004, 105 wagons ont été reçus au terminal ferroviaire, soit 310 rotations de camions entre le terminal et le centre, et camions sont arrivés directement sur le centre. Cela correspond à un volume de plus de 14 camions par jour ouvré. En 2008, 10382T de déchets TFA ont été envoyés par le CEA. Ils proviennent surtout des opérations d'assainissement et de démantèlement.", "section_level": 1}, {"title": "Conditionnement.", "content": "Les colis de déchets sont conditionnés sur le site en colis de stockage. Selon la nature des déchets, le conditionnement est différent. Les fûts métalliques sont compressés puis enfermés dans un surfût dans lequel du béton est coulé. D'autres déchets sont rassemblés dans des conteneurs parallélepipédiques dans lesquels du béton est coulé. Enfin, le centre de stockage accueille aussi les couvercles de cuve qui ne sont pas conditionnés.", "section_level": 1}, {"title": "Alvéoles de stockage.", "content": "Les colis de stockage sont empilés dans des ouvrages en béton. Du béton est aussi coulé afin de remplir les vides entre les colis. Une fois que l'alvéole de stockage est pleine, une dalle en béton armé, solidaire des parois, permet de fermer l'alvéole. L'ensemble de ces opérations est réalisé sous un toit mobile sur rails, déplacé d'une alvéole à l'autre au fur et à mesure de leur construction, remplissage et fermeture. Une galerie située sous les alvéoles permet de recueillir les eaux dans une cuve de rétention.", "section_level": 1}, {"title": "Impact de l'exploitation du centre.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Impact radiologique.", "content": "Selon l'ANDRA, depuis sa mise en service en 1992, le centre de stockage a un impact radiologique limité à une dose d'exposition du public inférieure à 0,1 μSv/an quand la limite considérée par l'Andra est de 250 μSv/an. L'irradiation reçue au voisinage immédiat du centre de stockage de l'Aube (pour une personne passant 24h/24 à la clôture, 365 jours par an, est évaluée à seulement 0,14 mSv/an (ANDRA (2008) Résultats de la surveillance de l’environnement Résultats 2nd semestre). Selon le Collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs (Cedra), le site de Soulaines rejetterait des substances radioactives. Le Cedra dénonce un \"mensonge\" des autorités car dès l'ouverture (en 1992), il y aurait eu des rejets radioactifs liquides et gazeux, alors que l'enquête publique avait certifié qu'il n'y en aurait pas. En 2007 une étude menée en 2007 par l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest (association adhérant au Réseau Sortir du nucléaire) pour le compte de la commission locale d'information, a conclu à l'absence d'impact significatif du centre sur la santé. En 2011 un rapport de l'Institut de veille sanitaire montre qu'en une petite trentaine d'années on n'a pas déecté d'augmentation du taux de cancers dans les 15 km périphériques du centre de stockage. En 2019, une étude faite sur un périmètre plus de deux fois plus large (35 km autour du CSA) s'est spécifiquement intéressée aux changements dans le nombre de naissances allant de pair avec des changements significatifs dans le sex-ratio en s'appuyant sur le dénombrement des naissances par an, par commune et par sexe, mis à jour en 2016 en France. Ce travail montre qu'en 2000 autour du CSA, dans un rayon de 35 km autour de l'installation, le nombre de naissance devient nettement moindre qu'attendu statistiquement, et que le sex-ratio à la naissance devient dans ce territoire là anormalement \"\"favorable\"\" aux garçons (Il y a 3,44% de garçons nés en moins, pour 8,44% de naissances de filles en moins).
Ce type de constat avait déjà été fait ailleurs : après la période des essais nucléaires atmosphériques, puis après la catastrophe de Tchernobyl.", "section_level": 2}, {"title": "Fermeture du centre.", "content": "À terme, la terre, excavée lors de la construction et conservée sur la verse, permettra de recouvrir les casemates, de façon à restituer l'aspect initial du site. Une période de surveillance post-fermeture est prévue afin d'évaluer l'évolution pérenne du stockage.", "section_level": 1}, {"title": "Fréquentation.", "content": "Le site industriel et technique peut être visité, et reçoit en moyenne un peu plus de 4 000 visiteurs par an.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le centre de stockage de l’Aube (CSA) est situé à Soulaines-Dhuys en Champagne-Ardenne. Il s'agit du plus grand centre de stockage en surface de déchets radioactifs dans le monde. ", "tgt_summary": null, "id": 112607}
{"src_title": "Alone in the Dark (série de jeux vidéo)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La série.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La trilogie originale (1992-1996).", "content": "Le projet initial, \"In the Dark\", s'est imposé par la réalisation préalable du moteur de jeu original. Créé en 1991 par Frédérick Raynal comme petit projet indépendant chez Infogrames, avec l'aide de Didier Chanfray qui a réalisé les modèles 3D, un prototype fonctionnel permet alors de suivre l'évolution d'un personnage dans un grenier, le tout en 3D. C'est ce prototype qui permit de convaincre la direction d'Infogrames de véritablement lancer le projet. Concernant le moteur de jeu, c'est le premier moteur de jeu à utiliser des séquences d'animations interpolées. Le principe est de faire calculer à la machine les images intermédiaires d'une animation se trouvant entre deux images clés. Cela permet notamment de réduire la taille mémoire des animations et surtout d'adapter la séquence affichée à la puissance de la machine (sélection du nombre d'images intermédiaires à calculer et à afficher par seconde). Il a subi des améliorations pour les jeux \"Alone in the Dark\", 2, et 3 et a encore été utilisé pour \"\" en 1996. Alone in the Dark est le premier jeu de la série, rétroactivement considéré comme l'un des tout premiers jeux de type \"survival horror\". Il est créé par Infogrames et sort sous DOS en 1992. Interplay en créera un port pour 3DO en 1994 seulement distribué aux États-Unis. Peu de temps après la sortie de \"Alone in the Dark\", un désaccord important entre l'équipe et Bruno Bonnell (président d'Infogrames) eut lieu concernant la direction que la suite devrait prendre. Frédérick Raynal ainsi qu'une partie de l'équipe s'est retiré du projet et n'a donc plus participé au développement des deux suites. Jack in the Dark est une publicité pour l'opus de \"Alone in the Dark\" présenté sous forme d'un très petit jeu \"survival horror\" et livrée avec certaines versions du premier \"Alone in the Dark\" pour la Noël 1993. Ce jeu est un conte de Noël où le joueur incarne Grace Saunders — la petite fille que l'on propose de retrouver dans \"Alone in the Dark 2\" — et doit sauver le père Noël d'un méchant diable en boîte. \"Jack in the Dark\" est un pur jeu d'aventure à résolution d'énigmes, il n'y a pas de combats. Alone in the Dark 2, suite du jeu original, est un jeu plus dynamique. C'est un jeu plus orienté sur l'action que son prédécesseur, avec un penchant pour les armes à feu et les échanges de tirs, qui en résultent des combats plus difficiles. Créé par Infogrames et publié en 1994 sous DOS, il a été porté par Interplay sur 3DO. \"Alone in the Dark: Jack is Back\", une version améliorée, sera développé en 1996 par Infogrames à destination des consoles Sega Saturn et PlayStation. Cette version est également connue sous le nom de \"Alone in the Dark: One-Eyed Jack's Revenge\". Alone in the Dark 3, est le dernier jeu de la trilogie originale. Sorti sous DOS en 1995, le jeu essaye de retrouver le \"gameplay\" du jeu original. Une version pour Windows 95 connue sous le nom de \"Alone in the Dark: Ghosts in Town\" sera portée par Infogrames en 1996.", "section_level": 2}, {"title": "\"Alone in the Dark: The New Nightmare\".", "content": "Ce jeu a été développé par Darkworks et édité en 2001 par Atari à destination des plates-formes Dreamcast, PlayStation, PlayStation 2, PC et Game Boy Color. Une professeur d'ethnologie, Aline Cedrac et Edward Carnby, détective partent pour l'île de \"Shadow Island\". Leur avion se fait attaquer par un monstre et s'écrase. Les deux héros sont séparés et le joueur peut ainsi jouer l'un ou l'autre. En jouant Carnby la partie est bien plus inquiétante et il y a plus d'action; mais la partie avec Aline est plus énigmatique et mystérieuse. La présence des monstres est dévoilée au fur et à mesure de l'aventure. Le jeu se caractérise par une atmosphère très inquiétante, voire effrayante, accentuée par le réalisme de l'ensemble qui plonge le joueur dans la peau du personnage. Pour survivre sur cette île peuplée de créatures monstrueuses, il n'y a pas d'autres solutions que d'utiliser avec parcimonie les munitions, les trousses de soin et les amulettes de sauvegarde récoltées sur le parcours. Guillaume Canet et Emma de Caunes devaient prêter leur voix à Edward Carnby et Aline Cedrac pour la version française du jeu. Cependant une fois les enregistrements réalisés, il fut décidé que leur interprétation manquait cruellement de conviction et l'ensemble des voix fut réenregistré par des acteurs professionnels du doublage. Ce sont donc Virginie Méry et Cédric Dumond qui incarnent respectivement Aline Cedrac et Edward Carnby.", "section_level": 2}, {"title": "\"Alone in the Dark\" (2008).", "content": "Alone in the Dark, de son nom complet Alone in the Dark: Near Death Investigations ou Alone in the Dark: Inferno pour la version Play Station 3, est sorti en France en. Le développeur Eden Studios a réalisé les versions pour Xbox 360, PlayStation 3 et Windows, tandis qu'un second développeur, Hydravision, s'est occupé des versions Wii et PlayStation 2. C'est la première fois qu'un jeu est proposé avec beaucoup de différences entre les versions, La Version Hydravision (PlayStation 2 et Wii) se retrouve avec une version modifiée, des éléments graphiques modifiés, les grandes lignes du scénario sont présentes mais la version Hydravision est tronquée et propose une fin alternative à la version Eden Studios (Pour PlayStation 3, Xbox 360 et PC) qui s'avère être la version complète du jeu.", "section_level": 2}], "src_summary": "Alone in the Dark est une série de jeux vidéo française de type aventure/\"survival horror\" commencée en 1992 et éditée par Infogrames (maintenant Atari). La ligne directrice de l'histoire du jeu original s'inspire des nouvelles d'H. P. Lovecraft, les autres titres s'inspirent du vaudou, de l'ouest sauvage américain ainsi que du travail de H. R. Giger. ", "tgt_summary": null, "id": 536663}
{"src_title": "Théorème de plongement de Whitney", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Remarque historique.", "content": "La preuve de la version faible, en 1936, fut l'occasion pour Hassler Whitney de donner la première formulation complète du concept de variété différentielle, concept déjà utilisé de façon implicite dans les travaux de Riemann, les travaux sur les groupes de Lie, et en relativité générale depuis de nombreuses années. Cette formulation utilisa et permit de dépasser celle de Hermann Weyl dans son livre de 1913, \"Die Idee der Riemannschen Fläche\" (Le concept de surface de Riemann). Whitney publia la version forte de son théorème en 1944.", "section_level": 1}, {"title": "Idée de preuve de la version faible.", "content": "Dans un premier temps, on montre en utilisant des partitions de l'unité que la variété peut être plongée dans R. Cette technique ne donne aucun contrôle sur la valeur de \"N\" mais, à l'aide du théorème de Sard, on montre que tant que (\"m\" étant la dimension de la variété), presque toutes les projections (obliques) sur R restent des sous-variétés. On peut donc ainsi descendre jusqu'à 2\"m\" + 1.", "section_level": 1}, {"title": "Optimalité.", "content": "Soit une variété différentielle \"M\" de dimension \"m\", plongée dans l'espace R. Le fibré normal est un fibré vectoriel de base \"M\" et de rang \"n\", dont la classe totale de Stiefel-Whitney est l'inverse de la classe totale de Stiefel-Whitney \"w\" du fibré tangent de \"M\". Les identités = 0 pour \"i\" ≥ \"n\" impliquent, compte tenu de \"w\" fixé, des contraintes sur \"M\" dépendant de la topologie globale de \"M\".", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lien externe.", "content": "High codimension embeddings: classification sur le \"Manifold Atlas Project\"", "section_level": 2}], "src_summary": "En géométrie différentielle, le théorème de plongement de Whitney fait le lien entre les notions de variété abstraite et de sous-variété de l'espace vectoriel réel R : toute variété différentielle de dimension \"m\" (à base dénombrable par définition) se plonge dans l'espace euclidien de dimension 2\"m\". Cette valeur 2\"m\" peut bien sûr être diminuée dans certains exemples particuliers, mais pour l'exemple de l'espace projectif réel de dimension \"m\" = 2, la constante 2\"m\" est optimale. ", "tgt_summary": null, "id": 496583}
{"src_title": "Bobby Lowe (karaté)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Premières années.", "content": "Lowe est né le. Son père est professeur de \"sil lum pai kung fu\" et enseigne cet art à son fils. Le jeune Lowe étudie également le judo et jujutsu sous Seishiro Okazaki avant d' étudier kempo karaté sous la direction James Mitose. À, il est classé en judo, en Kosho-ryu kempo et en aïkido Yoshinkai.", "section_level": 2}, {"title": "Karaté kyokushin.", "content": "Lowe rencontre Oyama pour la première fois lors d'une manifestation que ce dernier donne en 1952 à Hawaï. De la fin de cette année au début de 1954, Lowe s'entraîne quotidiennement sous la direction de Oyama. Ce dernier le promet au rang de en 1953. En 1957 à Hawaï, Lowe ouvre le premier dojo kyokushin (salle de formation) en dehors du Japon. Oyama l'a promu au en 1957 (ou avant 1957), au en 1965, au en et au en.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière ultérieure.", "content": "Le, Lowe est reconnu pour ses contributions au karaté par le Centre culturel japonais d'Hawaï, lors du dîner \"\" de 2005. Lowe est promu. Il est nommé président du Comité international pour l'Amérique du Nord et le Pacifique Sud au sein de l'Organisation internationale de karaté dirigée par Shokei Matsui. Le, Lowe est décédé paisiblement à l'hôpital d'Honolulu. Il a été survécu par sa femme, sa fille et son fils. Lowe se voit décerné à titre posthume le par Matsui le, lors d'un service commémoratif au.", "section_level": 2}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Lowe a écrit trois livres sur son art martial :", "section_level": 1}], "src_summary": "Edward 'Bobby' Lowe ne le au États-Unis et mort le 14 septembre 2011 à Honolulu, Hawaï,est un éminent maître chinois américain du karaté kyokushin. Il est le premier \"\" (étudiant vivant) de Masutatsu Oyama, fondateur du karaté kyokushin. Il a établi la première école kyokushin en dehors du Japon. Lowe a tenu le titre de « Shihan » et est l'instructeur principal et un président de Comité International de l' Organisation Internationale de karaté fondée par Oyama.", "tgt_summary": null, "id": 619078}
{"src_title": "Lodovico Zacconi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après avoir perdu ses parents alors qu'il est tout jeune, il est tout d'abord recueilli par son oncle Orazio puis, à l'âge de 8 ans, par son oncle Francesco qui était au service de l'évêque de Novare, Giovanni Antonio Serbelloni. Le jeune Lodovico est page de la cour épiscopale pendant un an et demi avant de retourner dans les Marches. À l'âge de 13 ans, il entre en noviciat chez les Augustins et est ordonné prêtre en 1575. Il séjourne dans le monastère de San Severino où il chante des madrigaux à la cour épiscopale. Il part ensuite à Ancône où il s'initie à la pratique de nombreux instruments, tels que le clavecin, le luth ou la viole de gambe. En 1577, grâce au cardinal Serbelloni, il part étudier le contrepoint à Venise auprès d'Andrea Gabrieli, un célèbre professeur de l'époque. Il reste son élève pendant six ans. Il améliore sa technique de chant au point de devenir un professeur renommé ; il échoue cependant en 1584 à un concours ouvert pour pourvoir à un poste de ténor à la basilique Saint-Marc. C'est à cette époque qu'il rencontre Gioseffo Zarlino, le fameux théoricien de la musique vénitien ; il relatera cette rencontre dans le deuxième tome de \"Prattica di musica\", paru en 1622. Le, il est engagé comme chanteur et musicien auprès de l'archiduc Charles II à la chapelle archiducale de Graz ; il conserva ce poste jusqu'à la mort de l'archiduc en 1590. Pendant cette période, il commence l'écriture de la première partie de son traité de musique \"Prattica di musica\" qui sera publiée en 1596. De 1591 à 1595, il occupa les mêmes fonctions à Munich auprès du duc Guillaume V de Bavière où il travailla sous la direction de Roland de Lassus. En 1596, il retourne en Italie, tout d'abord à Gênes puis effectue des missions en Crète. Au cours de ces années, il semble se consacrer plus particulièrement à ses tâches religieuses. À partir de 1612, il retourne à Pesaro où il est le dernier prieur de l'abbaye. Il finit ses jours à Fiorenzuola di Focara, un bourg médiéval situé aujourd'hui sur la commune de Pesaro.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Le principal ouvrage de Zacconi est sa \"Prattica di Musica\" publiée en deux volumes : le premier en 1592 et le second en 1622. Ces ouvrages abordent de façon exhaustive la théorie musicale de l'époque et sont abondamment illustrés.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lodovico Zacconi (ou Ludovico), né le à Pesaro et mort le à Fiorenzuola di Focara près de Pesaro, était un compositeur et un théoricien de la musique italien de la fin de la Renaissance et du début de l'époque baroque. Il fut tour à tour chanteur, théologien et auteur de musique en Italie du Nord et en Autriche. Il a été notamment au service de l'archiduc Charles II à Graz et à Vienne.", "tgt_summary": null, "id": 241247}
{"src_title": "Asti", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Asti est situé à environ au sud de Turin, dans la vallée du Tanaro. La ville se trouve dans une zone de collines entre les Langhe et le Montferrat, dans une région réputée pour ses vins.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "De l'Antiquité au haut Moyen Âge.", "content": "Le peuplement humain existe autour de ce qui est maintenant Asti depuis la période néolithique. Avant leur défaite en 174 av. J.-C. par les Romains, les Ligures, ont dominé la région et le toponyme vient probablement du \"Ast\" qui signifie « colline » dans l'ancienne langue ligure. En -124, les Romains ont construit un castrum fortifié, qui a fini par devenir une ville pleine nommé Hasta. En -89, la ville a reçu le statut de colonia, et en 49 celui de Municipe. Asti est devenue une ville importante, favorisée par sa position stratégique sur la rivière Tanaro et sur la Via Fulvia, qui reliait Derthona (Tortona) à Augusta Taurinorum (Turin). D'autres routes reliaient la ville aux régions que sont aujourd'hui la Suisse et la France. La ville a été cruciale pendant les premières invasions barbares qui se sont déroulées en Italie au cours de la chute de l'Empire romain d'Occident. En 402, les Wisigoths avaient envahi le nord de l'Italie et avançaient sur Mediolanum (Milan) qui était la capitale impériale à l'époque. Flavius Honorius, le jeune empereur et résident dans cette ville, incapable d'attendre des renforts promis, a été contraint de fuir Milan pour sa sécurité dans la ville d'Arles en Gaule. Cependant, juste après que son convoi a quitté Milan et traversé le fleuve Pô, son itinéraire de fuite à travers les Alpes fut coupé par la cavalerie gothique. Cela l'a forcé à se réfugier d'urgence dans la ville de Hasta jusqu'à ce que plus de troupes romaines puissent être rassemblées en Italie. Les Goths placèrent Hasta en état de siège jusqu'à ce que le général Stilicon, avec des renforts du Rhin, les battent à la bataille de Pollentia. Après cette première défense victorieuse, rendue possible par une ligne massive de murs, Hasta a souffert des invasions barbares en Italie après la chute de l'Empire d'Occident, et a commencé à décliner sur le plan économique. Dans la seconde moitié du la ville a été choisie comme siège pour l'un des 36 duchés qui étaient administrés par les Lombards. Le territoire d'Asti comprend une vaste zone qui s'étend d'Albenga aux Alpes Maritimes. Cela est resté ainsi quand l'Italie du Nord a été conquise par les Francs en 774, avec le titre de comté. À la fin de l'époque carolingienne Asti était gouvernée directement par ses évêques, qui étaient les principaux propriétaires de la région. Les plus importants furent Audax (904-926) et Bruningus (937-966), qui transféra le siège épiscopal au Castel Vecchio (« vieux château »), où il demeura jusqu'en 1409. L'évêché d'Asti est resté une entité puissante et, au, il reçut des privilèges par l'empereur Henri II du Saint-Empire. Dans la seconde moitié du siècle, l'évêque Otto a essayé de résister aux objectifs de la comtesse Adélaïde de Suse, qui a endommagé la ville à plusieurs reprises. Pendant le règne d'Otto, une commune et ses magistrats sont mentionnés pour la première fois en 1095.", "section_level": 2}, {"title": "Le pouvoir de la ville médiévale.", "content": "Asti est l'une des premières communes libres d'Italie, et en 1140 reçoit le droit de battre monnaie par Conrad II le Salique. Comme la commune, cependant, a commencé à éroder les terres de l'évêque et d'autres notables locaux, celui-ci réclame de l'aide à Frédéric Barberousse, qui se présente sous les murs de la ville avec une grande armée en février 1155. Après un court siège, Asti est prise d'assaut et incendiée. Par la suite Asti adhère à la Ligue lombarde, en 1169, contre l'empereur allemand, mais est de nouveau défaite en 1174. Malgré cela, après la paix de Constance de 1183, la ville obtient de nouveaux privilèges. Le voit l'apogée de la splendeur économique et culturelle d'Asti, parfois entravée par les guerres contre Alba, Alexandrie, la Maison de Savoie, Milan (qui assiège la ville en 1230) et le marquis de Montferrat et Saluces. La commune vise pour but de prendre le contrôle des routes menant vers le nord avec le commerce lucratif à partir des ports de Ligurie. Dans cette période, la montée d'Asti aboutit à des alliances politiques contrastées des partisans des guelfes et des gibelins. Au cours des guerres menées par l'empereur Frédéric II dans le nord de l'Italie, la ville choisit son camp. Elle est vaincue par les Guelfes d'Alexandrie à Quattordio et Clamandrana, mais les Génois l'aident ensuite à récupérer son pouvoir. Après la mort de Frédéric, la lutte contre Thomas II de Piémont est devenue féroce et Asti emporte la victoire le, à la bataille de Montebruno, mais Thomas (qui avait été fait prisonnier) répond en ordonnant que tous les commerçants d'Asti soient arrêtés en Savoie et en France. Cet épisode fait apparaître dans les villes voisines des inquiétudes face à la puissance excessive acquise par la ville, qui avait capturé Alba et contrôlé à la fois Chieri et Turin. Cela conduit à l'intervention de Charles de Sicile, puis roi de Naples et homme le plus puissant en Italie. Après quelques actions de guérilla, Asti signe un pacte d'alliance avec Pavie, Gênes et Guillaume VII de Montferrat. En 1274, les troupes d'Asti sont défaites à Cossano, mais, le, elles sont victorieuses à la bataille de Roccavione, empêchant chaque tentative de Charles de se développer dans le Piémont. Dans les années 1290, après la défaite de Guillaume VII, Asti est la ville la plus puissante du Piémont. Cependant, les luttes internes pour le contrôle des entreprises commerciales et bancaires, divise bientôt la ville en factions. La plus importante étant celle des banquiers puissants de la famille Solaro, qui, en 1314, donne la ville au roi Robert de Naples. La République libre d'Asti cesse d'exister. En 1339, les exilés Gibelins reprennent la ville, expulsent les Solaro et leurs assistants. En 1342 cependant, la menace de la contre-offensive Solaro conduit les nouveaux dirigeants à se soumettre à Lucien Visconti de Milan. Visconti construit une citadelle et un second anneau de murs pour protéger les bourgs de la ville nouvelle. En 1345, à la bataille de Gamenario, Asti et Jean II de Montferrat battent de nouveau les troupes napolitaines. Jean II dirige Asti jusqu'en 1372, mais sept ans plus tard, le conseil municipal se soumet à l'autorité de Galéas II Visconti. La ville est donnée en dot à Valentine Visconti quand elle épouse le duc d'Orléans, frère de Charles VI.", "section_level": 2}, {"title": "La domination française et savoyarde.", "content": "À l'exception de quelques brèves périodes de domination de Visconti, Montferrat et Sforza, Asti reste sous la domination des Valois, puis directement sous la couronne française. Le gouvernement de la ville est confié successivement à trois marquis de Saluces, Ludovic Ii en 1500, Michel-Antoine le et enfin François le. Cette situation change au début du, pendant les guerres entre Charles Quint et François. En 1526, elle est assiégée en vain par le condottiere Fabrizio Maramaldo. Trois ans plus tard, en effet, le traité de Cambrai met fin à la Septième guerre d'Italie et attribue Asti à l'empereur allemand, qui à son tour, la donne au vice-roi de Naples Charles de Lannoy. Après la mort de ce dernier, elle est incluse dans la dot de Béatrice du Portugal et quand elle se marie avec Charles II de Savoie, Asti tombe sous la domination de la Maison de Savoie. En 1614 et 1615, deux traités sont signés au sujet de la succession du marquisat de Montferrat. Asti est l'un des principaux bastions savoyards dans les guerres ultérieures. En 1616, assiégée par le gouverneur espagnol de Milan, elle est défendue par le duc Charles-Emmanuel lui-même. En 1630 et 1631, la ville subit de lourdes pertes dues à la peste, et quelques années plus tard, elle est conquise par les Espagnols, bien que la Savoie l'a récupère en 1643. En novembre 1703, pendant la guerre de Succession d'Espagne, Asti tombe à nouveau sous domination française avant d'être reconquise deux ans plus tard par Victor-Amédée II. En 1745, les troupes françaises l'occupe une fois de plus, mais elle est libérée l'année suivante. En 1797, Asti, ravagée par les campagnes militaires continues et par la mauvaise situation économique, se révolte contre le gouvernement de Savoie. Le 28 juillet, la République est proclamée mais ne dure que deux jours. Les chefs révolutionnaires sont arrêtés et exécutés. L'année suivante, la Savoie est expulsée du Piémont par l'armée révolutionnaire française lors des guerres napoléoniennes. Asti est alors occupée par le général Montrichard. Après la victoire de Marengo en 1800, Napoléon visite lui-même Asti le, mais il est reçu assez froidement par les citoyens, et la ville est incorporée avec Alexandrie dans le département de Marengo. Après la fin de l'Empire français, Asti retourne au Piémont en 1814, jusqu'à ce que l'Italie s'unifie.", "section_level": 2}, {"title": "Depuis l'unification italienne.", "content": "En 1935, Asti devint chef-lieu de la province homonyme, en se détachant de celle d'Alexandrie.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "À Asti, deux secteurs économiques sont prédominants, l'agro-alimentaire et la construction de matériaux métalliques pour les infrastructures. La ville est également le siège de la « Comdata », une société spécialisée dans les services informatiques.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Dans la province d'Asti, il se parle un dialecte particulier de la langue piémontaise. Une particularité de ce dialecte est, par exemple, l'utilisation de l'article ou (prononcer \"u\") au lieu du piémontais \"El\" en face de certains noms. En février se déroule le Carnaval d'Asti qui a ses racines dans le où il est décrit par le poète Gian Giorgio Alion. Dans les années 1960, l'administration de la ville a décidé de reprendre l'organisation carnaval le plus populaire d'Asti, pour évoquer la satire et les coutumes populaires; Gianduja est un personnage de la tradition carnavalesque originaire d'Asti. Dans la première semaine de mai a lieu la célébration du saint patron Second d'Asti, après le feu d'artifice du premier lundi de mai, la journée est consacrée à la célébration liturgique, en offrant le Palio. Enfin, le mercredi suivant, a lieu dans le centre historique de la vieille ville un défilé « carolingien » que la tradition fait remonter à une concession de Charlemagne. En automne, le mois de septembre est caractérisée dans la deuxième semaine par le Festival d'Asti, se terminant par les célébrations du Palio d'Asti dans la troisième semaine, culminant le dimanche avec les vieilles races de chevaux.", "section_level": 1}, {"title": "Musées.", "content": "Quelques musées sont présents dans la ville.", "section_level": 2}, {"title": "Monuments et patrimoine.", "content": "Certaines sections des fortifications de la ville médiévale, les \"Mura di Asti\", demeurent du côté nord de la ville Les travaux de construction fin du ont mis au jour un pan de mur romain dans le centre de la ville. La zone située au nord-ouest de la ville, entre le centre et la cathédrale, est très riche en palais médiévaux et en maisons de marchands, dont plusieurs tours monumentales. Asti était connue comme la ville des 100 tours (bien qu'il y en ait 120 au total) dont plusieurs sont encore aujourd'hui dans les murs de la ville.", "section_level": 1}, {"title": "Fêtes et traditions.", "content": "L'un des événements les plus célèbres qui se tient à Asti est le célèbre Palio di Asti, dans lequel tous les quartiers de la vieille ville, appelée \"Rioni\" et \"Borghi\" plus les villes voisines concourent dans une course de chevaux à cru. Cet événement rappelle une victoire dans la bataille contre la cité rivale Alba. Au Moyen Âge après la bataille victorieuse, une course a eu lieu autour des murs d'Alba, à partir de là chaque année à Asti. Le Palio d'Asti est le plus ancien existant en Italie, et dans les temps modernes se déroule dans le triangle de la Piazza Alfieri, il est précédé par une parade médiévale à travers la vieille ville le de septembre.", "section_level": 1}, {"title": "Manifestation.", "content": "Les 13-14-15 mai 2016, la ville d'Asti accueillera le des Alpins, (en italien : les \"Alpini\"), qui sont les troupes de l'armée italienne spécialisées pour le combat en zone montagneuse.", "section_level": 2}, {"title": "Vins d'Asti.", "content": "Dans les trois provinces voisines de Asti, Cuneo et Alessandria ainsi que les Langhe et région des collines du Monferrato dans le centre du Piémont, le calcaire et les dépôts de grès fixés par le recul Adriatique quelque 5 millions d'années permet l'élaboration de certains des meilleurs vins rouges d'Italie, plus quelques vins blancs célèbres. La ville d'Asti est au centre de cette zone et est la principale ville de cette région viticole notable. Une partie de Monferrato située dans la province d'Asti est une zone importante pour la production de vins fins. Le vin le plus célèbre associé à Asti est un vin mousseux, l'Asti Spumante (DOCG). Le nom d'aujourd'hui est généralement abrégé en « Asti » afin d'éviter toute confusion et association avec de nombreux vins de qualité douteuse qui sont étiquetés comme « Spumante ». L'Asti est généralement doux et faible en alcool (souvent en dessous de 8 %). Il est fait uniquement à partir du cépage muscat blanc. Outre l'Asti Spumante, le vin le plus célèbre fait à Asti et Monferrato est le vin rouge appelé Barbera. Bien que la province d'Asti soit devenue célèbre dans le monde grâce à Martini et Rossi, Gancia et Riccadonna qui ont fait des vins commerciaux, la région est maintenant aussi devenue célèbre internationalement pour ses vins rouges classiques tels que Barbera d'Asti, Freisa d'Asti, Grignolino d'Asti, Bonarda et Ruché di Castagnole Monferrato. Ces vins et bien d'autres peuvent être dégustés au cours de la semaine Douja d'Or, exposition de vins qui se tient en même temps que la Palio et Sagre.", "section_level": 1}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Asti est aussi célèbre pour son Festival delle Sagre, qui se tient en septembre, une semaine avant le Palio. Pendant le festival, la plupart des villes de la province d'Asti se rencontrent dans un grand carré appelé \"Campo del Palio\". Elles offrent de la nourriture typique et le vin pour lesquels elles sont connues. Le dimanche de la Sagre toutes les villes concernées mettent en scène un défilé de chars illustrant l'agriculture traditionnelle avec les habitants costumés tout le long des routes pour atteindre Asti. La province d'Asti est un plaisir pour les gourmets d'octobre à décembre lors de la saison de la truffe blanche ou \"tartufo bianco\". Plus que ses voisines, Alba est connue pour sa foire aux truffes en octobre. Les meilleures truffes se trouvent autour des collines d'Asti, et chaque week-end, se déroule un festival de truffes locales.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux.", "content": "Bramairate, Bricco Fassio, Bricco Roasio, Ca' dei coppi, Caniglie, Carretti, Casabianca, Castiglione, Madonna di Viatosto, Mombarone, Mongardino Stazione, Montegrosso, Montemarzo, Poggio d'Asti, Quarto, Quarto superiore, Revignano, Rioscone, San Grato di Sessant, San Marzanotto, San Marzanotto piana, San Vito - poggio, Santo Spirito, Serravalle, Sessant, Stazione Portacomaro, Stazione San Damiano, Torrazzo, Trincere, Vaglierano, Valenzani, Valfea, Valgera, Valle Tanaro, Valle Andona, Valmaggiore, Valmairone, Valmanera, Variglie", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Azzano d'Asti, Baldichieri d'Asti, Calliano, Castagnole Monferrato, Castell'Alfero, Castello di Annone, Celle Enomondo, Chiusano d'Asti, Cinaglio, Cossombrato, Isola d'Asti, Monale, Mongardino, Portacomaro, Refrancore, Revigliasco d'Asti, Rocca d'Arazzo, San Damiano d'Asti, Settime, Tigliole, Vigliano d'Asti", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "Asti est située au carrefour des principaux liens entre la Ligurie et le Nord de l'Europe. Les principales voies de communication de la ville sont :", "section_level": 1}], "src_summary": "Asti (en français Aste, en ) est une ville italienne située dans la province du même nom dont elle est le chef-lieu, dans le Piémont.", "tgt_summary": null, "id": 390943}
{"src_title": "Frondeurs des Baléares", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Équipement et entraînement.", "content": "Les frondeurs des Baléares deviennent célèbres dans le monde méditerranéen en raison de leur incroyable talent pour manier la fronde. Ces compétences ont été largement utilisés par les Carthaginois et les Romains, les deux puissances de la Méditerranée occidentale aux. Un exemple de leur compétence est mentionné dans la chronique de Diodore de Sicile à la bataille du Cap Ecnome en 311 av. J.-C. :. Les frondeurs des Baléares, qui pratiquent en permanence la fronde depuis l'enfance, disposent d'un équipement se composant de trois frondes de types différents : une autour de la tête, une autre autour du ventre, et la troisième entre les mains (les deux frondes non utilisées sont celles se trouvant autour de la tête et autour du ventre). Strabon suppose cependant qu'ils portaient les trois frondes nouées autour de la tête. Dans les batailles, ils jettent des pierres beaucoup plus grandes que ne le font les autres types de frondeurs. Pendant les attaques sur les villes fortifiées, ils frappent les défenseurs sur les remparts, et, en batailles rangées, ils écrasent boucliers, casques et toutes sortes d'armure de protection. Diodore de Sicile rapporte également que pour leur défense, ils utilisaient seulement un bouclier recouvert de peau de chèvre, et, pour l'attaque, un épieu de bois effilé et les célèbres frondes. Celles-ci sont fabriquées à l'aide d'une fibre végétale noire tressée, avec des crins ou avec des nerfs d'animaux. Les projectiles (lingots ovoïdes de plomb fondu ou balles d'argile), lâchés après avoir fait tournoyer trois fois leurs frondes, peuvent être en pierre, en terre cuite ou en plomb. Ils peuvent peser jusqu'à 500 grammes, et leurs effets sont comparables à ceux d'une catapulte. Les frondeurs des Baléares sont si précis dans leurs objectifs qu'ils manquent rarement leur cible. La raison en est la pratique continuelle depuis l'enfance, sous contrainte de leurs parents. En effet, on place devant eux un morceau de pain attaché à un poteau que le novice n'a le droit de manger qu'après l'avoir touché; il peut alors le prendre avec la permission de sa mère et le manger.", "section_level": 1}, {"title": "Historiographie.", "content": "Les frondeurs des Baléares sont cités pour la première fois au en Sardaigne, durant la conquête de Sélinonte en 409 av; J.-C., pendant la Deuxième guerre gréco-punique. Diodore de Sicile les situe parmi les combattants carthaginois durant la prise d'Agrigente. Les frondeurs des Baléares sont également mentionnés durant la Troisième guerre gréco-punique à la bataille du Cap Ecnome en 310 av. J.-C. sous les ordres d'Hamilcar. Selon les chroniqueurs de la Deuxième guerre punique, Hannibal compte environ frondeurs aux débuts de la campagne dans la péninsule Italique, qu'il dispose au premier rang de son armée et sont chargés de commencer la lutte en harcelant les Romains. Il réitère cette disposition des troupes, qui avait un certain parallélisme avec celle des vélites de l'armée romaine, à Cannes, en 216 av. J.-C.. Il est significatif que les contingents de frondeurs soient expressément mentionnés dans la distribution des troupes qu'Hannibal, effectua dans la Péninsule Ibérique, avant de laisser le commandement du territoire carthaginois à son frère Hasdrubal, auquel il confie 500 Baléares. Hannibal accorde une grande importance à ces troupes et les protège au long de la campagne comme des soldats irremplaçables. Le motif n'était autre que la plus grande réussite et précision que la fronde avait sur l'arc. Après la conquête romaine des îles Baléares, leurs habitants furent recrutés pour fournir des frondeurs comme troupes auxiliaires de l'armée romaine. C'est à ce titre que des frondeurs des Baléares participèrent à la Guerre des Gaules au sein de l'armée de César.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les frondeurs des Baléares sont un type d'unité militaire originaire des îles Baléares et particulièrement utilisés dans les armées puniques. ", "tgt_summary": null, "id": 527983}
{"src_title": "Arvidsjaur (commune)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La municipalité d'Arvidsjaur est située à environ 110 kilomètres au sud du Cercle arctique, au centre de la région suédoise la plus septentrionale, le Norrland. Elle fait également partie de la Laponie, qui comprend les parties septentrionales de la Suède, de la Norvège et de la Finlande. La municipalité d'Arvidsjaur comprend encore plusieurs villages samis (un groupe minoritaire indigène qui vit principalement de l'élevage de rennes) et, en hommage au peuple sami, un renne figure sur les armoiries municipales. La municipalité compte environ 4 000 lacs et la nature offre un habitat à 15'000 rennes. Des ours bruns et des élans y vivent également. Quatre réserves naturelles ont été instituées (Jan-Svensa Berg, Vittjakk-Akkanalke Reservat, Reivo primeval Wald Reservat et Tjadnereservat).", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "Arvidsjaur a un climat subarctique qui est dominé par les longs hivers et brièvement interrompu par des étés modérément chauds mais très lumineux en raison de sa latitude très élevée.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La municipalité d'Arvidsjaur a longtemps été habitée uniquement par le peuple sami. C'était à l'époque un peuple de chasseurs, vivant de l'abondance de poissons et d'animaux sauvages dans la région. Des découvertes archéologiques suggèrent que les gens se déplacent dans la région depuis plusieurs milliers d'années. Le nom Arvidsjaur lui-même vient d'un mot sami qui signifie \"eau généreuse\" et était à l'origine le nom du lac adjacent.Au 14ème et 15ème siècle, des agriculteurs suédois se sont installés dans la région. Ils ont acquis des fourrures et des peaux auprès des chasseurs et les ont vendues aux régions du sud, en grand nombre, semble-t-il. La christianisation de la municipalité d'Arvidsjaur a été lente, comme dans l'ensemble du Norrland, en raison de la faible population, du climat rude et des longues distances. On croyait également que le Norrland était habité par des magiciens. Ce n'est qu'en 1577 que le premier colon, Per Käck, s'est installé à Arvidsjaur. Les colons ont construit la première chapelle sur le marché de l'époque, en 1560. La première église a été inaugurée en 1604. Le ministre et missionnaire suédois Petrus Læstadius (1802-1841 ; frère de Lars Levi Læstadius, fondateur du plus grand mouvement de réveil chrétien en Norrland) a recueilli des histoires et des mythes anciens dans la région au XIXe siècle, qui constituent la base de nos connaissances de cette époque.", "section_level": 1}, {"title": "Localités.", "content": "La commune d'Arvidsjaur compte trois villages d'une certaine taille, Arvidsjaur (4'644 habitants), Glommersträsk (306 habitants) et Moskosel (299 habitants), ainsi qu'une série d'établissements plus petits, dont Abborrträsk, Auktsjaur, Järvträsk et Lauker.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Arvidsjaur est un endroit important pour l'industrie automobile européenne. Pendant les mois d'hiver, les principaux constructeurs automobiles y effectuent en effet des essais arctiques dans la municipalité d'Arvidsjaur. La ville encourage également le tourisme en proposant des excursions en motoneige, des randonnées, du ski, de la pêche et des promenades en traîneau à chiens.", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "Des bus relient la commune à Gällivare, Östersund, Skellefteå, Piteå et Luleå. Les localités d'Arvisjaur, Auktsjaur et Moskosel sont desservies par le Inlandsbanan, un train qui relie Kristinehamn à Gällivare pendant quelques mois en été et en hiver. Des vols quotidiens relient l'aérodrome d'Arvidsjaur à Stockholm.", "section_level": 1}], "src_summary": "La commune d'Arvidsjaur est une commune suédoise du comté de Norrbotten. 6 894 personnes y vivent. Son siège se situe à Arvidsjaur.", "tgt_summary": null, "id": 2409878}
{"src_title": "Purtschellerhaus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Purtschellerhaus se trouve sur l'Eckerfirst, un contrefort à d'altitude, voie d'accès au Hoher Göll en passant par l’Eckersattel () et l'Ahornbüchsenkopf (). Il se situe au-dessus du bassin de Berchtesgaden (ouest-nord-ouest) et de la vallée de la Salzach (est). La partie occidentale du bâtiment appartient à l'Allemagne et se situe dans une petite enclave de la Marktgemeinde de Berchtesgaden. La partie orientale du refuge se trouve dans la municipalité autrichienne de Kuchl.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La construction du Purtschellerhaus commence en 1899 et son inauguration a lieu le. À l'origine, le refuge s'appelle « refuge du Hohen Göll de la section de Sonneberg ». Ludwig Purtscheller, l'un des alpinistes les plus importants de l'époque, décède peu de temps avant l'ouverture. La section de Sonneberg décide alors de le baptiser en son honneur. En 1909, les locaux sont devenus trop étroits et le refuge est agrandi par une extension. En 1937, à la suggestion de la section de Sonneberg, le tracé exact de la frontière près de la cabane est déterminé. Un tiers du refuge se situe en Allemagne et les deux tiers en Autriche. On traverse donc la frontière entre l'Allemagne et l'Autriche entre l'ancien restaurant et les toilettes, indiquée par une ligne de couleur au sol. Le Purtschellerhaus doit également cet emplacement unique à une augmentation du nombre de visiteurs après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comme les Alliés n’autorisent pas encore le trafic frontalier entre les deux pays, certaines personnes ne peuvent se rencontrer et parler que légalement dans le refuge. Un mariage bilatéral a même lieu ici à cette époque. Pendant la période d'après-guerre, la maison est gérée par la section de Berchtesgaden. En 1959, la section de Sonneberg reprend le contrôle de l’administration après son déménagement à Cobourg en Haute-Franconie.", "section_level": 1}, {"title": "Sites à proximité.", "content": "Selon l'UIAA, il existe des voies d'escalade aux niveaux de difficulté 3 à 5.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Purtschellerhaus est un refuge de montagne du Club alpin allemand dans les Alpes de Berchtesgaden, qui se situe sur le Hoher Göll, à la frontière entre l'Autriche (land de Salzbourg) et l'Allemagne (Bavière). ", "tgt_summary": null, "id": 1106183}
{"src_title": "Michelle Martin (affaire Dutroux)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Michelle Martin obtient un diplôme d'institutrice en 1981 et rencontre Marc Dutroux à Forest la même année. Dès 1983, elle partage sa vie et devient son épouse en 1988. Ils auront trois enfants. En 1989, elle est condamnée une première fois à 5 ans de prison pour complicité dans l'enlèvement et le viol de jeunes filles mineures commis par Marc Dutroux, mais n'en purgera que deux. En 2003, elle divorce de Marc Dutroux.", "section_level": 1}, {"title": "Condamnations dans le cadre de l'affaire Dutroux.", "content": "Elle a été condamnée le à 30 années de prison par la cour d'assises de Luxembourg pour les faits relatifs à l'affaire Dutroux, c'est-à-dire les enlèvements, séquestrations, viols et meurtres de mineurs (notamment pour sa participation à la séquestration de six fillettes et adolescentes, An Marchal, Eefje Lambrecks, Julie Lejeune, Mélissa Russo, Sabine Dardenne et Laetitia Delhez), avec la circonstance aggravante, pour Julie et Mélissa, que la détention a été accompagnée de tortures ayant entraîné la mort (pour avoir laissé mourir de faim Mélissa Russo et Julie Lejeune dans la cave de leur maison à Marcinelle pendant que Marc Dutroux était en prison). En 2004, également, elle a été condamnée comme coauteur du viol par Marc Dutroux de la citoyenne slovaque Yancka Mackova, mineure au moment des faits. Elle a en effet versé dans la tasse de café de Mackova le neuroleptique haldol qui a endormi la victime.", "section_level": 2}, {"title": "Plainte pour organisation d'insolvabilité.", "content": "En, alors que la polémique sur sa libération fait rage, la question de l'absence d'indemnisation des victimes met en lumière le fait que la mère de Michelle Martin, décédée en 2000, avait légué par testament tous ses biens à ses petits-enfants et non à sa fille, qui avait quant à elle renoncé à sa part réservataire (soit la moitié vu qu'elle était fille unique). Jean Lambrecks, père d'Eefje, une des victimes de l'affaire Dutroux, estime que Michelle Martin a de la sorte organisé son insolvabilité de manière frauduleuse, ce qui est un délit punissable de deux ans de prison et pourrait donc remettre en cause la libération conditionnelle de Martin en la renvoyant en prison. Dès lors, le, il dépose une plainte contre Michelle Martin pour insolvabilité frauduleuse. Alors que certains analystes considèrent que la plainte a peu de chance d'aboutir, le parquet de Bruxelles ouvre, le, une enquête sur le patrimoine de Michelle Martin afin de déterminer si elle n'a pas des moyens dissimulés.", "section_level": 2}, {"title": "Libération anticipée.", "content": "Michelle Martin a été libérée de prison le et a rejoint le couvent des sœurs clarisses à Malonne, près de Namur. Parmi les conditions de sa libération conditionnelle, on peut citer l'obligation d'éviter tout contact avec les médias. L'annonce de sa libération anticipée a provoqué de nombreuses manifestations d'opposants avant sa libération conditionnelle, dont celle du député fédéral Laurent Louis ou du mouvement Nation le septembre. Le soir de sa libération au, plusieurs centaines de manifestants encerclaient le couvent de Malonne, criant des slogans très hostiles à Michelle Martin. Le même soir, le député flamand Jurgen Verstrepen (ex-LDD et ex-VB) suggère, sur Twitter, d'engager un tueur à gages pour supprimer l'ex-épouse de Dutroux : ;. Le, l'écrivain Xavier Deutsch cosigne une carte blanche dans \"La Libre Belgique\" intitulée dans laquelle il souligne, à propos de la libération anticipée de Michelle Martin, que. Les signataires de cette carte blanche s'adressent aussi directement à Michelle Martin :. Le, le père Gabriel Ringlet s'exprime, lors d'un entretien accordé à \"La Libre Belgique\", en faveur de cette libération conditionnelle, expliquant que. Le 15 et le, deux lettres contenant de la poudre blanche suspecte arrivent au couvent de Malonne, la première adressée aux Clarisses et la deuxième adressée à Michelle Martin elle-même. Les deux enveloppes ont été saisies pour être analysées par le laboratoire de la police fédérale afin de déterminer si elles contiennent de l’anthrax (ou bacille du charbon). Le, le procureur du Roi de Namur annonce que les résultats sont négatifs pour la première enveloppe. Le, le Tribunal d'application des peines de Mons autorise une entrevue entre Michelle Martin et Jean-Denis Lejeune. Le, en début de soirée, l'entrevue entre Michelle Martin et Jean-Denis Lejeune a eu lieu pendant près de quatre heures, en la présence de médiateurs. Il a été constaté une recrudescence des apostasies au sein de l'Église catholique, à la suite de l'accueil de Michelle Martin dans un couvent. À la suite du déménagement des sœurs Clarisses de Malonne vers Bruxelles en, Michelle Martin est hébergée par l'ancien juge Christian Panier.", "section_level": 2}], "src_summary": "Michelle Martin, née le à Waterloo, est une ancienne institutrice. Elle est notamment connue pour avoir été la femme et la complice de Marc Dutroux dans « l'affaire Dutroux », qui provoque, en 1996, un scandale au retentissement international. ", "tgt_summary": null, "id": 877132}
{"src_title": "Daniel Paul Schreber", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils de Moritz Schreber, médecin renommé et adepte de la « pédagogie noire », Daniel Paul est le troisième d’une fratrie de cinq enfants. Un frère aîné, Daniel Gustav (1839-1877), est décédé d'un suicide dans la trentaine. Il entreprend avec succès une carrière dans la magistrature. En 1884, après un échec aux élections du Reichstag, il traverse un épisode hypocondriaque, avec tentative de suicide. En, il est nommé président de chambre à la cour d’appel de Dresde. Victime d’insomnies qu’il attribue dans un premier temps à un surmenage, il est rapidement contraint d’entrer en maison de santé. Quelques mois plus tard, en proie à de nombreuses hallucinations, il est suspendu de ses fonctions, mis sous tutelle et placé dans une clinique spécialisée pour malades mentaux. En 1900, après un procès, il obtient de pouvoir sortir librement de l’asile et de publier ses mémoires intitulésMÉMOIRES au sens de recueil de souvenirs est MASCULIN \"Mémoires d’un névropathe\", qui exposent en détail les formes de son délire. Au cours de l'évolution de sa psychose, il finit par croire que Dieu le transforme « miraculeusement » en femme par émission de rayons et le tourmente par l'entremise de « petits hommes » ou « ombres d'hommes bâclés à la six-quatre-deux », selon la traduction française proposée. Il meurt en 1911 dans un asile d'aliénés, à l'âge de soixante-huit ans.", "section_level": 1}, {"title": "Le délire de Schreber.", "content": "Le délire de Schreber s’articule autour d’un système complexe de relations des êtres à Dieu ; celui-ci est censé pouvoir examiner à tout moment les « nerfs » des individus, métonymies de l’être humain. Schreber est persuadé qu’on le persécute parce que ses propres nerfs attirent Dieu. Après son premier internement (pour cause d'hypocondrie), le président Schreber est reconnaissant envers son médecin, le professeur Paul Flechsig. Ces sentiments sont, selon Freud, mûs par un processus de transfert, dans lequel Schreber prend le médecin comme succédané de personnes significatives successives aimées de lui. Lors d'une absence prolongée de sa femme, partie en voyage sur les conseils de ce médecin, Schreber fait un rêve, accompagné de pollutions nocturnes, dans lequel, selon Freud, il éprouve une forme de désir homosexuel pour ce médecin. Par la suite, quand son épouse rentre de voyage, Schreber l'imagine morte et croit se trouver en présence de son âme qui revient de parmi les morts. Avant que l'humanité n'apparaisse comme détruite aux yeux de Schreber, son épouse est la première à se trouver dans ce cas. Traditionnellement, le souhait de Schreber de devenir une femme a été reporté à son seul désir, refoulé, pour son médecin, le, qui devient alors son persécuteur : (Freud, \"Cinq psychanalyses\", ). Par la suite, le délire de persécution de Schreber évolue, et Dieu devient son nouveau persécuteur. C'est là une aggravation du conflit, mais aussi selon Freud, le début d'une résolution de ce conflit, car il accepte alors ses désirs homosexuels, trouvant plus facile à accepter de s'offrir à Dieu. Prend place alors un délire de grandeur pour « rationaliser » ses désirs : s'il est digne d'être persécuté, c'est parce que lui-même est une personnalité puissante. D'ailleurs, même le soleil pâlit devant lui. Il devient alors la femme de Dieu, et sa fantaisie de devenir une femme devient une idée morbide : il rêve de devenir une femme soumise à la copulation car il n'a jamais réussi à avoir d'enfants avec la sienne. Ainsi, le but de Schreber, dans sa paranoïa, est de. Cette dernière formation délirante indiquerait une puissante identification à sa propre femme : comme s'il devait la remplacer, après l'avoir fantasmée comme morte.", "section_level": 1}, {"title": "Interprétations du « cas » Schreber.", "content": "Freud a été le premier à étudier le livre de Schreber, qui lui a été offert par Carl Gustav Jung. Quelques éléments de ce qui serait une discussion jungienne du cas de Schreber se trouvent éparpillées dans son livre \"Psychologie de la démence précoce\" (dont aucune traduction française n'existe,). Plus tard, en 1949, Katan, psychanalyste hollandais immigré aux États-Unis, reprend les interprétations sur Schreber, inaugurant ainsi un débat qui durera jusqu'à 1973, avec Niederland, psychanalyste allemand, lui aussi immigré aux États-Unis. Ils ne sont pas les seuls à participer à ce débat. En 1955, paraît une traduction anglaise des \"Mémoires\", ce qui contribue beaucoup à la diffusion de ce debat. En 1962, un colloque consacré à Schreber a lieu à Atlantic City.. En 1981, à New York, outre de nouvelles interprétations psychanalytiques présentées lors d'un nouveau colloque, ce sont un opéra, un ballet, une pièce de théâtre et un film inspirés du cas Schreber,bqui sont présentés, ce qui donne lieu à un recueil. Nombre de ces débats, particulièrement à partir des années 1980 sont inspirés par les thèses de Jacques Lacan, Jacques Derrida, Michel Foucault ou Gilles Deleuze. Lacan a soutenu sa thèse de médecine sur la paranoïa en 1932, suivant ensuite l'exemple de Freud dans le cadre de l'élaboration dans les années 1955-1956 de sa théorie des psychoses. Dans les années 1970, en France, le philosophe Gilles Deleuze et le psychanalyste Félix Guattari en parlent à leur tour, dans le cadre de leur travaux sur le capitalisme et la schizophrénie (\"L'Anti-Œdipe\", 1972). Une traduction française des Mémoires de Schreber paraît en 1975. En 1979 et en 1981, Han Israëls et Daniel Devreese présentent de nouvelles découvertes sur Schreber. Le premier étudie très précisément les livres de pédagogie du père de Schreber et établit la généalogie de la famille Schreber. Le second resitue le \"meurtre d'âme\" dans l'histoire allemande et, du coup, montre ses enjeux pour Schreber. Ces deux auteurs, auxquels s'adjoint le Professeur Quackelbeen, découvrent et publient des poèmes de Schreber, écrits après la levée de sa tutelle, ainsi que l'intégralité du dossier de son hospitalisation, ce qui permet de mieux connaître l'évolution de sa psychose. Un important colloque international sur Schreber est organisé à Cerisy-la-Salle en 1993. Les travaux, tant en anglais qu'en français, sur le sujet sont encore aujourd'hui nombreux. Parmi eux, il importe de mentionner particulièrement ceux de M. Chatel et de C. Azouri, parmi d'autres réunis dans un numéro spécial de la \"Revue du Littoral\".", "section_level": 1}, {"title": "Freud et Lacan.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Interprétation de Freud.", "content": "Sigmund Freud consacre une étude aux \"Mémoires d'un névropathe\" dans le recueil \"Cinq psychanalyses\", sous le titre \"« Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa : Le président Schreber »\", étude qui parut pour la première fois en 1911 dans une revue psychanalytique. C'est par Carl Gustav Jung que Freud fait la connaissance du livre de Schreber, peu de temps avant que leur relation se trouve brouillée, en 1912, par un désaccord autour des notions d'inconscient collectif et d'archétype. Freud commence à ce moment là une lecture passionnée des Mémoires de Schreber au cours de laquelle il reprend point par point les éléments de la maladie, dans leur chronologie. La volonté de Freud est de créer une antériorité à son délire en structurant son évolution autour d'éléments tant biographiques que chronologiques. L'interprétation de Freud est comme une esquisse de sa naissante théorisation des psychoses, laquelle trouve son point d'orgue en 1924 (\"Névrose et psychose\" et \"Perte de réalité dans la névrose et la psychose\"). Pour résumer l'interprétation qu'il fait des Mémoires de Schreber: Une réelle avancée de Freud se fait autour de l'analyse des mécanismes de refoulement et de retour du refoulé, à partir de la formule « il me hait ». Il part de cette formule récurrente dans la paranoïa pour en déduire toute la trame inconsciente qui la soutient ; ainsi, dans un premier temps, « il me hait » (désignation du persécuteur) est la projection de « je le hais ». Puis Freud va plus loin en rapportant à cela l'homosexualité refoulée: le « je le hais » serait le retour du refoulé de « Il m'aime », dans lequel c'est de « je l'aime » qu'il s'agit au fond. Cette simple analyse sémantique résume l'interprétation freudienne de la paranoïa. Selon certains, dès 1909, les psychiatres français Paul Sérieux et Joseph Capgras, avaient déjà décrit les formes de la paranoïa que Freud présente comme siennes dans leur livre \"Les folies raisonnantes\". Pour Sérieux et Capgras, la paranoïa se divisait en six grands groupes : celui caractérisé par le délire de persécution, celui marqué par l'érotomanie, celui où prédominait le délire de jalousie, celui propre au délire des grandeurs ou mégalomanie et, enfin, deux autres groupes exclus par Freud, à savoir celui caractérisé par la quérulence ou manie des discussions et celui marqué par le délire interprétatif. Freud ne fait pas mention dans son article sur Schreber de la très importante contribution de ses devanciers français. Et toujours pour ceux-ci il n'est pas très difficile d'imaginer ses raisons d'exclure le délire d'interprétation et la quérulence de sa définition du champ des paranoïas.", "section_level": 3}, {"title": "Interprétation de Lacan.", "content": "La lecture que fait Lacan des \"Mémoires d'un névropathe\" se déploie en deux temps: d'abord, son séminaire sur les psychoses, tenu entre 1955 et 1956, dont une partie paraît cette même année 1956 dans la revue \"La Psychanalyse\", ensuite, son article \"D'une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose\", paru dans ses \"Écrits\", de 1966. Les enjeux dont chacun est porteur ne sont pas identiques, même si le dénominateur commun d'une approche des psychoses parcourt l'oeuvre de Lacan depuis sa thèse de médecine, en 1932. Au cours de son séminaire, Lacan lit attentivement le livre de Schreber. De cette lecture, il dégage l'importance du signifiant, (\"le signifiant comme tel ne signifie rien\"), de la métaphore et de la métonymie. Ce n'est qu'à la dernière des leçons de ce séminaire, tenue le 4 juillet 1956, que Lacan mentionne ses concepts de forclusion et de Nom-du-Père. Tout autre sont les enjeux de son article de 1966, où il présente le noyau de sa théorie, dit \"schéma R\", ou encore \"schéma RSI\" (RSI pour réel, symbolique et imaginaire, dit aussi, encore, son\"carré magique\", où se déploient ses conceptions de la réalité psychique, partant du \"schéma L\" (\"L'inconscient est le discours de l'Autre\") et aboutissant au \"schéma I\", censé expliquer la psychose de Schreber. Selon Lacan,. L'homosexualité à l'époque de Freud étant considérée comme une perversion,. Néanmoins, Lacan accepta le rôle central du médecin Flechsig dans la formation du délire de Schreber et n'y reconnut jamais la contribution de ses fantasmes relatifs à Schreber et à ses six fausse-couches. L'interprétation que fait Jacques Lacan des \"Mémoires d'un névropathe\" constitue son prototype de l'analyse des psychoses. Schreber est à ses yeux le modèle de la structuration psychotique.. On connaît déjà son intérêt pour la paranoïa qui, dès 1931, est l'objet d'étude de sa thèse \"De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité\". Schreber est présent en filigrane dans l’œuvre de Lacan, mais plus particulièrement dans le \"Séminaire III\" de 1954-1955 qui a pour titre \"Les psychoses\". Le but étant dans ce séminaire d'ouvrir sa théorie du signifiant vers la phénoménologie des psychoses.", "section_level": 3}, {"title": "La forclusion du Nom-du-père.", "content": "C'est précisément à ce moment que Lacan fonde son concept majeur de Forclusion du nom du père comme mécanisme psychique opérant de la psychose. Chez Freud, là où le névrotique « refoule » (\"Verdrängung\") ), le psychotique « rejette » (\"Verwerfung\"). Forclusion est un terme puisé par Lacan dans le champ lexical du droit: Par l’effet de la forclusion, le titulaire d’un droit perd la faculté de l’invoquer en raison de l'expiration d'un délai d'exercice de ce droit. Ce n'est pas la traduction de la \"Verwerfung\" freudienne, proche également du « déni » dans le domaine des perversions. Lacan théorise cette notion et l'explique à partir de l'étude du cas Schreber. La forclusion est le rejet d'un signifiant primordial organisant l'ordre symbolique, qui reparaît dans le Réel sous forme de délire hallucinatoire.", "section_level": 4}, {"title": "Rapprochement avec la phénoménologie.", "content": ". Le fait est que Schreber est pour Lacan le prototype phénoménologique de l'étude des psychoses,. Et on sait que toute la théorisation de Lacan tient à l'hypothèse d'un « inconscient structuré comme un langage ».", "section_level": 4}, {"title": "Importance du cas Schreber dans la suite de l'œuvre de Lacan.", "content": "Seront abordés dans le séminaire de 1954 pléthore de thèmes qui visent non pas à l'explication des psychoses mais à leur approche. Lacan théorise le rapport entre la psychose et le grand Autre, l'entrée dans la psychose, l'hallucination verbale, la métonymie et la métaphore, le \"point de capiton\", la \"grand route\" et d'autres thèmes qui feront que cette étude marquera un tournant dans l'épistémologie psychiatrique et psychanalytique. En 1957, Lacan écrit le texte \"D'une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose\" (in \"Les Écrits\").. Pour lui Pour en revenir à la forclusion du Nom-du-père, ce concept lacanien serait donc ce qu'il y a d'opérant dans la psychose, et Schreber serait le modèle clinique de Lacan pour sa théorie de la psychose, tout comme le petit Hans, pour Freud, serait le modèle du complexe d'Œdipe. L'ouvrage \"Témoin Schreber\", publié par l’École lacanienne de psychanalyse se situe dans le sillage de l'interprétation lacanienne.", "section_level": 4}, {"title": "Interprétation de Deleuze et Guattari.", "content": "Gilles Deleuze, dans un article publié en 1968, évoque son intérêt pour Schreber, lors d'un débat avec Félix Guattari et un collectif étudiant :.", "section_level": 3}, {"title": "Schreber dans la culture.", "content": "Schreber échappe aux seuls domaines de la psychanalyse, de la psychiatrie et de la psychologie par la postérité des œuvres auxquelles a pu donner lieu la richesse de son délire, et dans la mesure où un tel délire s'enracine en amont dans l'héritage culturel dont dispose l'homme cultivé qu'était Daniel Paul Schreber en son temps.", "section_level": 2}, {"title": "Héritage culturel de D. P. Schreber.", "content": "Lorsqu'en 1997, dans son ouvrage \"Freud et Schreber, les sources écrites du délire, entre psychose et culture\", L. E. P. de Oliveira résume nombre d'études anglo-saxonnes sur Schreber, chacune des figures du délire de Schreber y apparaît comme reliée à des éléments culturels précis de l'époque de leur auteur, y compris leurs éléments religieux, liés à Swedenborg. De Oliveira signale que \"Le Juif errant\", d'Eugène Sue, qui avait inspiré une pièce de théâtre jouée à Leipzig l'année de l'hospitalisation de Schreber, fait également partie de la trame des \"Mémoires d'un névropathe\". Quant aux mots « meurtre d'âme » employés par Schreber pour expliquer ce qui lui est arrivé,.", "section_level": 2}, {"title": "Postérité artistique, littéraire, théologique du cas Schreber.", "content": "\"Schreber Président\" est un ouvrage collectif de Fabrice Petitjean, Pacôme Thiellement et Adrian Smith (2006), qui fait une large part aux œuvres d'art et à la théologie dans l'approche de Schreber. En France, Jean Gillibert produit au théâtre son \"Schreber\", et en Italie, Roberto Calasso son \"Fou impur\". Lors de ses études de lettres, l'écrivaine québécoise Nelly Arcan a produit une recherche sur l'oeuvre de Schreber qui a influencé son œuvre de fiction dans laquelle « le thème du suicide est souvent associé aux pathologies des personnages ». Par ailleurs, d'après le réalisateur Alex Proyas, le personnage « D. P. Schreber », dans le film \"Dark City\" (1998) s'inspire des mémoires de Daniel Paul Schreber.", "section_level": 2}], "src_summary": "Daniel Paul Schreber, né le à Leipzig et mort le était un juriste allemand. Il est connu pour son ouvrage autobiographique, \"Mémoires d’un névropathe\" (\"Denkwürdigkeiten eines Nervenkranken\", Leipzig, 1903), dans lequel il décrit l'histoire de son délire étudié comme un cas de paranoïa par plusieurs grands auteurs, dont, pour la psychanalyse, Sigmund Freud.", "tgt_summary": null, "id": 782046}
{"src_title": "Rhode (subdivision)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Le terme de \"rhode\" vient du latin \"rota\" signifiant « roue », et utilisé ici dans le sens de « tour de rôle ». Il désignait en effet un groupe d’individus dont les membres se succédaient selon un ordre déterminé, soit pour accomplir une prestation, soit pour bénéficier d'un droit d'usage. Cette organisation était particulièrement répandue dans les corporations de transporteurs et muletiers, ainsi que dans celles d'usagers de biens communaux, d'alpages et de forêts. Dans le canton d'Appenzell, les rhodes furent introduites au afin d'encadrer les personnes astreintes au service militaire et au paiement de l'impôt en faveur de l'abbaye de Saint-Gall dont dépendait alors le canton. Bientôt celle-ci obtinrent une autonomie administrative. Elles avaient alors à leur tête un maître (\"rhodsmeister\") ; plus tard elles élisent, lors d'assemblées annuelles, leurs capitaines et conseillers, qui les représentaient au sein des autorités du pays d'Appenzell. Il y avait six « rhodes extérieures » et six « rhodes intérieures ». Au, certaines rhodes (notamment « extérieures ») devinrent des entités territoriales à part entière, des paroisses autonomes. En 1597, lors de la Réforme, les habitants des « rhodes extérieures » adoptèrent majoritairement le protestantisme et formèrent un canton distinct de celui des « rhodes intérieures » qui eux restèrent fidèles au catholicisme. Les rhodes et demi-rhodes subsisteront en tant qu’entités politiques jusqu’à la création des communes en 1873. Depuis, elles n’ont plus qu’un rôle honorifique (présentation des drapeaux à la \"landsgemeinde\", participation aux processions de la Fête-Dieu). L'appartenance à une rhode dépendait, et dépend encore de nos jours, non pas du lieu de domicile mais du patronyme.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une rhode est une collectivité territoriale apparue au Moyen Âge dans le sud et l'est de la Suisse et jouant un rôle tant judiciaire que économique.", "tgt_summary": null, "id": 694534}
{"src_title": "Via ferrata de Hindelang", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La via ferrata est établie de 1973 à 1978 par la section Allgäu/Immenstadt de la Deutscher Alpenverein avec l'aide de l'équipe construisant le. En 2003, pour ses 25 ans, il est réhabilité.", "section_level": 1}, {"title": "Difficulté.", "content": "La via ferrata est d'une difficulté moyenne. Le sentier est cependant exigeant par sa longueur et des parties vertigineuses. Un baudrier peut être nécessaire.", "section_level": 1}, {"title": "Voies.", "content": "L'ascension peut commencer à Oberstdorf () jusqu'à la station du téléphérique juste à côté de l'Edmund-Probst-Haus ( m d'altitude), soit 2 heures 1⁄2 de marche. Il reste une demi-heure pour le Nebelhorn ( m), dernière station du téléphérique. Le chemin vers le Nebelhorn suit un sentier avec de courts secteurs d'escalade. L'entrée de la via ferrata est une échelle d'une dizaine de mètres de haut sur l'arête occidentale du Westlicher Wengenkopf ; un équipement d'escalade est alors conseillé. Au sommet du Westlicher Wengenkopf, le sentier se poursuit vers l' ( m). L'ascension de l'arête passe par des échelles, des brèches dans la roche et une pièce découverte. Entre-temps, deux sentiers permettent de descendre en urgence au sud-est du Koblat. Il y aussi une voie parallèle plus facile que la via ferrata. Au pied de la crête, il y a une tour suivie d'une corniche. La suite du sentier vers le Großer Daumen va sans difficulté par une pente herbue. Un chemin de retour vers l'Edmund-Probst-Haus passe par le Laufbichlsee et le sud-ouest du Koblat. La via ferrata se poursuit vers le ( m) et franchit le Heubatspitze ( m). On passe par les Hohe Gänge avant d'atteindre le Breitenberg ( m), d'où l'on termine la via ferrata par une descente vers le.", "section_level": 1}], "src_summary": "La via ferrata de Hindelang est un parcours de via ferrata dans les Alpes d'Allgäu, qui va de l'arête occidentale du Westlicher Wengenkopf, par le Großer Daumen, jusqu'au Breitenberg.", "tgt_summary": null, "id": 1182175}
{"src_title": "505 (voilier)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "En 1952 la Fédération internationale de voile lance un concours pour choisir un dériveur en double qui aura le statut de série internationale. La confrontation est organisée à Loodsrecht ; elle est dominée par le Flying Dutchman. Mais les Anglais et les Français sont loin d'être satisfaits par ce bateau trop puissant pour un équipage de poids moyen. Ils demandent et obtiennent qu'une nouvelle sélection soit organisée. C'est à La Baule en 1953 qu'à côté de nombreux prototypes apparaît le Coronet, un dériveur de aux formes révolutionnaires dessiné par le Britannique John Westell. Malgré la domination du Coronet, le jury déclare que le statut international ne lui sera accordé qu'à partir du centième exemplaire construit. Alain Cettier, alors président de l'association des Canetons, une série française de dériveurs à restrictions de de long, dont la coque est à bouchains vifs, prend contact avec John Westell et lui demande de ramener la longueur du Coronet à celle du Caneton. La surface de voilure du Coronet sera également réduite de. Le 505 nait le. Au printemps 1954, le prototype construit par Bigoin tire ses premiers bords sur le plan d'eau du Cercle de la voile de Paris aux Mureaux. Les meilleurs barreurs de la série des Canetons l'essaient et l'adoptent. Dès lors et durant un an, l'association des propriétaires de Canetons (ASPROCA) verra deux séries bien différentes naviguer au sein de cette même classe. Dès les premières régates, le « Caneton-505 » surclasse ses adversaires grâce à sa coque légère et planante associée à une grande surface de voile, dont un spi de. Le 505 est un bateau excessivement rapide, planant très facilement aux allures portantes, vivant et évolutif. Le développement des 505 est rapide. En 1955 les cent premières unités naviguent. L'International 505 Class est créée en même temps que sa section française. Les séries des Canetons et des 505 désormais complètement indépendantes continueront à partager le même journal. Depuis le plan original de 1954, le « cinquo » a connu plusieurs évolutions. Les voiles en coton des années 1950 ont été remplacées par des textiles synthétiques (tergal ou dacron) et aujourd'hui par des films mylar/kevlar ; le spi s'est encore agrandi, et le bateau s'est doté d'un avaleur de spi qui a simplifié la manœuvre de cette voile. La construction des coques a évolué. Conçues initialement pour la construction en bois moulé avec leurs volumes de flottabilité arrondis (solution abondamment copiée par la suite), leur dessin s'est révélé admirablement convenir à la fabrication en polyester stratifié fibre de verre, et par la suite en sandwich nid d'abeille armé fibre de carbone. Le mât aluminium a remplacé les mâts bois, les autres espars (tangons et bômes) étant de plus en plus en carbone.", "section_level": 1}, {"title": "Activité.", "content": "Plusieurs milliers d'exemplaires naviguent dans le monde entier après seulement quelques saisons. Le 5O5 est aujourd'hui répandu dans 20 pays, en particulier les États-Unis, l'Allemagne, la France, l'Australie et l'Angleterre. Un championnat du monde est organisé chaque année ; c'est une régate de tout premier plan qui a couronné de grands champions comme le légendaire Danois Paul Elvstrøm, quadruple champion olympique, qui a été aussi champion du monde de 505 en 1957 et 1958. \"Surface des voiles :\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Le 505 (Prononcer \"Cinq-o-cinq\") est une classe de dériveur en double, reconnue série internationale en 1955. Le bateau tire son nom de sa longueur, 5,05 mètres.", "tgt_summary": null, "id": 960901}
{"src_title": "Gail Halvorsen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Opération Little Vittles.", "content": "G. Halvorsen était dans le premier groupe d'aviateurs envoyés à Francfort-sur-le-Main pour aider les Allemands à faire entrer de la nourriture, des médicaments et d'autres produits de base par avion pendant le blocus de Berlin en 1948-1949. Les aviateurs ne restaient généralement à Berlin que pour décharger leur cargaison et refaire le plein de carburant pour leur avion. Pendant sa journée de congé, en s'approchant de la ville, Halvorsen trouva une barrière de barbelés qui le séparait de quelques enfants allemands qui jouaient. . Il passa à travers la barrière deux tablettes de chewing-gum qu’il avait en poche. Sans discuter, les enfants divisèrent les petits morceaux de chewing-gum en morceaux encore plus petits et quand il n'en resta plus à partager, ils se passèrent le papier d'emballage pour le sentir. Il dit aux enfants qu'il reviendrait le lendemain et que, s'ils voulaient bien se les partager entre eux, il lâcherait des bonbons de son avion en survolant la ville, qu'il inclinerait les ailes de son avion en signe de reconnaissance et qu'il lâcherait de petits parachutes faits de mouchoirs. Le lendemain, Halvorsen lâcha trois parachutes chargés de bonbons aux enfants qui attendaient dessous. Pour s’identifier, il remuait les ailes de son avion, ce qui a conduit à son surnom de (). L'opération se poursuivit sur une petite échelle pendant plusieurs semaines. Halvorsen commença à lâcher non seulement ses rations de bonbons mais aussi celles que d'autres hommes de son unité donnaient. Un jour entrant à ses quartiers, il trouva un paquet de lettres adressées à et à. Il partit rapidement mais fut convoqué par son supérieur quelques jours après. Son supérieur lui expliqua qu'un bonbon était tombé à l'extrémité d'une piste, qu'il avait touché un reporter allemand à la tête et que l'histoire du était maintenant à la une de tous les journaux de Berlin. Le lieutenant-général William H. Tunner l'approuva, lui permit de continuer à parachuter des bonbons, en ordonna même l’expansion et la nomma « Opération Little Vittles ». Les militaires contribuaient en donnant leurs rations de bonbons mais aussi leurs mouchoirs, puis les manches de leurs chemises qui servaient de parachutes. Enfin ils commencèrent à joindre un mot pour demander de rendre les parachutes pour qu'ils servent à nouveau ; la plupart des parachutes furent rendus. L’opération prenant de l'envergure, les stations de radio de toute la côte Est des États-Unis jouaient des airs pour les mouchoirs. Ils invitaient les gens à envoyer des mouchoirs dans des enveloppes à Francfort. Au plus fort de l'opération, il arrivait tous les deux jours en Allemagne cinq sacs postaux pleins de mouchoirs. Les habitants de Chicopee Falls (Massachusetts), envoyèrent de nombreuses boites en cartons pleines de bonbons et déjà fixées à des parachutes. Le \"Weekly Reader\", journal américain pour enfants, apporta également son appui. Il encouragea les enfants à l'école à envoyer de petites participations pour aider les enfants en Allemagne et la réaction fut massive. Les confiseurs aux États-Unis participèrent également. À la fin du pont aérien, environ 25 équipages avaient lâché plus de de chocolat, gomme à mâcher, bonbons et autres sur différents endroits à Berlin, et la plupart furent gardés pour Noël et distribués aux enfants de Berlin-Ouest.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière militaire.", "content": "Halvorsen continua à remplir plusieurs missions nationales et internationales pendant le reste de sa carrière dans l’US Air Force. Il revint en Allemagne dans le début des années 1970, cette fois en tant que commandant de l'aéroport international de Tempelhof dans Berlin Ouest. À ce titre, Halvorsen accueillit des réceptions officielles chez lui. Étant un fervent mormon, il est devenu renommé pour ses cocktails non-alcoolisés servis lors de ces réceptions.", "section_level": 1}, {"title": "Relations germano-américaines.", "content": "Les actions de Halvorsen comme eurent un impact considérable sur la perception d'après-guerre des Américains en Allemagne et il est encore remarqué comme un symbole des relations germano-américaines. Il est apparu plusieurs fois à la télévision allemande au cours des années, souvent associé à certains de ces enfants, devenus adultes, qui ont reçu ses parachutes de bonbons. En 1974, il fut décoré de la croix de commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne, l’une des Médailles les plus honorifiques d’Allemagne. Lors de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2002 le, G. Halvorsen porta la plaque nationale de l'équipe allemande lors des jeux olympiques de 2002 tenus au Rice-Eccles Stadium à Salt Lake City. En 1989, Halvorsen s’est engagé dans une reconstitution historique des actions à Berlin pour le quarantième anniversaire du pont aérien. Au cours de l'Opération Provide Promise en Bosnie-Herzégovine, il a parachuté des bonbons depuis un C-130 Hercules du Airlift Wing, volant depuis la Rhein-Main Air Base, en Allemagne. Il a également participé à la cérémonie de clôture de la base aérienne de Tempelhof en 1993 et aux célébrations du du pont aérien de Berlin en 1998. L'armée américaine a reproduit certaines des actions de Halvorsen en Irak en lachant des jouets, des ours en peluche et des ballons de football pour les enfants irakiens En 1995, G. Halvorsen et sa femme Alta se sont rendus à Saint-Pétersbourg en Russie pour servir en tant que missionnaires pour l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Leur tâche consistait à former les instructeurs, visiter les classes de l'institut de religion, ainsi que de travailler avec la jeunesse de l’Église. Ils ont également servi en tant que missionnaires de l'Église de Londres dans les années 1980. En 2008, Halvorsen a été honoré Grand Maréchal de la Von Steuben Parade germano-américaine à New York. Il a été acclamé par des dizaines de milliers de spectateurs sur la Cinquième Avenue.", "section_level": 1}, {"title": "Héritage.", "content": "L’US Air Force a scellé l’héritage du colonel Halvorsen en donnant son nom à sa prochaine génération d’avions de transport à capacité de chargement. L’US Air Force a également nommé \"Colonel Gail Halvorsen Award\" le prix du transport aérien en soutien de préparation logistique. Son fils, le colonel Robert Halvorsen, fut pilote de l'USAF C-130 Hercules et est commandant de bord à Delta Air Lines.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le colonel Gail S. Halvorsen, né le à Salt Lake City, Utah, est un officier de carrière dans l'aviation des États-Unis où il est devenu renommé sous les pseudonymes de, de ou de () à la suite des parachutages de bonbons qu'il fit dans Berlin-Ouest lors du blocus de Berlin en 1948–1949.", "tgt_summary": null, "id": 192174}
{"src_title": "Robe des gens de justice", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "France.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les principes.", "content": "En France le costume ne s'applique qu'aux juridictions judiciaires et aux juridictions administratives financières. À grade équivalent les robes sont identiques entre juges, procureurs et greffiers en chef. Cette robe se distingue des avocats par le fait qu'elle comporte une simarre noire, alors que pour les avocats seules les manches sont en soie. Celle de l'auditeur de justice (élève magistrat), du greffier et de l'huissier-audiencier ne comporte pas d'épitoge, contrairement à celle de l'avocat. Le costume est fixé dans le code de l'organisation judiciaire, ainsi qu'au code de commerce et code des juridictions financières. Ce sont toutes des dispositions réglementaires (la robe n'est prévue dans aucune loi). Souvent lors des audiences qui ont lieu dans leur bureau, les magistrats et greffiers ne portent pas la robe alors que les avocats eux la portent. Les magistrats disposent tous de deux robes : une robe ordinaire et une robe de cérémonie. La robe ordinaire est toujours noire, même pour le premier président de la Cour de cassation, premier magistrat de France. La robe de cérémonie n'est portée que dans circonstances exceptionnelles : assemblée générale ou plénière, prestations de serment...", "section_level": 2}, {"title": "Les exceptions.", "content": "Traditionnellement les magistrats de cour portent quand même leur robe rouge dans les affaires criminelles, tandis que les magistrats de tribunaux conservent leur robe ordinaire. Le président de la cour d'assises est donc presque toujours en rouge car il est membre de la cour d'appel, ce qui est rarement le cas des assesseurs. Cette composition plurale s'explique historiquement par le fait que jusqu'en 2000, l'on ne pouvait pas faire appel d'un arrêt d'assises, et même aujourd'hui l'appel est \"circulaire\" et non \"hiérarchique\" : l'affaire est rejugée par une autre cour d'assises et non par une juridiction supérieure. Une exception concernant le costume existe aussi pour les alentours de la capitale : la robe de cérémonie comporte une ceinture noire au lieu de bleue pour les tribunaux de grande instance et d'instance se trouvant dans le ressort de la cour d'appel de Paris ou de Versailles (c'est-à-dire la région Île-de-France, plus l'Eure-et-Loir et l'Yonne), ainsi que pour le tribunal de grande instance d'Orléans. Le président du TGI de Paris, le procureur de la République de Paris et le président du tribunal de commerce de Paris sont également les trois seuls magistrats de première instance en France à avoir une robe de cérémonie rouge.", "section_level": 2}, {"title": "Belgique.", "content": "Le costume que portent les magistrats du siège et du parquet et les greffiers est réglé par l'article 353 du Code judiciaire exécuté par l'arrêté royal du relatif au costume des magistrats et des greffiers de l'Ordre judiciaire. Pour mémoire, ce texte a abrogé et coordonné des dispositions disparates : l'arrêté royal du relatif au costume des membres des cours et tribunaux, modifié par l'arrêté royal du ; l'arrêté royal du relatif au costume des membres des cours et des tribunaux de première instance; l'arrêté royal du relatif au costume des procureurs du Roi ; l'arrêté royal du prescrivant une marque distinctive pour les procureurs du Roi, juges d'instruction et juges de paix ; l'arrêté royal du qui est relatif au costume des greffiers adjoints dans les cérémonies publiques et dans les assemblées des cours et tribunaux ; l'arrêté royal du relatif au costume des membres de l'Ordre judiciaire. Le costume des magistrats se distingue de celui des avocats par un plus large emploi de la soie et par la présence de boutons sur les épaules, ce dont la toge des avocats est dépourvue. Alors que les avocats n'ont qu'un seul costume, ceux des magistrats sont différents selon qu'ils sont portés aux audiences ordinaires ou aux audiences solennelles et aux cérémonies. Pour la pompe, le changement le plus évident est que la toge est en tissu rouge au lieu du noir ordinaire. Par ailleurs, les magistrats (principalement les conseillers de cour d'appel qui président une cour d'assises) ne manquent pas d'arborer à cette occasion toutes leurs décorations honorifiques. Bien que le port d'un couvre-chef soit prévu de manière obligatoire — contrairement aux avocats pour qui il est facultatif —, il n'y a plus que quelques vieux coquets pour encore s'en ciffer. Il s'agit cependant d'un des accessoires qui peut distinguer le rang hiérarchique des magistrats. En outre, comme les avocats, les membres des cours et tribunaux qui sont docteurs, licenciés (ou \"master\") en droit, portent l'épitoge, pièce de tissu de même couleur que la toge, froncée en son milieu, garnie à ses deux extrémités d'un rang de fourrure blanche, qui se place sur l'épaule gauche et pend sur la poitrine et sur le dos.", "section_level": 1}, {"title": "Juridictions de première instance et parquets y attachés.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les magistrats.", "content": "\"Aux audiences ordinaires\", les membres du tribunal de première instance, du tribunal du travail, du tribunal de commerce, du parquet du procureur du Roi, du parquet de l'auditeur du travail, les juges de paix et les juges au tribunal de police portent la toge de tissu noir, à grandes manches dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate tombante de batiste blanche et plissée et la toque de lamé noir, bordée de velours noir. Dans une pratique encore minoritaire, certains juges de paix (et leur greffier) siègent en costume de ville (il n'est d'ailleurs pas d'usage que les avocats comparaissent devant eux en toge, sauf si le prétoire se trouve dans l'enceinte d'un palais de justice). Les présidents, vice-présidents, procureurs du Roi, auditeurs du travail, premiers substituts et présidents consulaires portant la toque de soie noire bordée d'un galon d'argent. Tandis qu’\"aux audiences solennelles et aux cérémonies\", ces magistrats portent la même toge et en outre une ceinture en soie aux couleurs nationales, à franges rouges et la toque en soie noire bordée d'un galon d'argent. Les présidents, procureurs du Roi et auditeurs du travail, portent la toque en soie noire bordée d'un double galon d'argent et garnie d'un liseré d'argent à son bord supérieur. Les vice-présidents, premiers substituts et présidents consulaires portent la toque en soie noire bordée d'un galon d'argent et garnie d'un liseré d'argent à son bord supérieur.", "section_level": 3}, {"title": "Les membres des greffes.", "content": "\"Aux audiences ordinaires\", les greffiers en chef ou chefs de greffe, les greffiers et commis greffiers portent le même costume que celui prescrit pour les membres des tribunaux et la toque de laine noire unie. \"Aux audiences solennelles et aux cérémonies\", les greffiers en chef ou chefs de greffe portent le même costume et la toque de soie noire bordée d'un galon de velours noir, les greffiers et commis greffiers portent le même costume et la toque de soie noire unie.", "section_level": 3}, {"title": "Cours d'appel, cours du travail et parquets attachés.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les magistrats.", "content": "\"Aux audiences ordinaires\", les membres des cours et de leurs parquets portent la toge de tissu noir, à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate tombante de batiste blanche et plissée, et la toque de soie noire unie. Les premiers présidents, les présidents de chambre, les procureurs généraux et les premiers avocats généraux portent la toque de soie noire bordée d'un galon de velours noir, liseré d'or. Tandis qu’\"aux audiences solennelles, aux audiences des cours d'assises et aux cérémonies\", la toge est de tissu rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le col et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate en dentelle blanche et la toque de velours noir, bordée d'un galon de soie noire, liseré d'or. Les premiers présidents et les procureurs généraux ont le revers de la toge doublé d'une fourrure blanche. Ils portent la toque de velours noir bordée d'un double galon de soie noire, liseré d'or et garnie d'un liseré d'or à son bord supérieur. Les présidents de chambre et les premiers avocats généraux portent la toque de velours noir bordée d'un double galon de soie noire, liseré d'or et garnie d'un liseré d'or à son bord supérieur.", "section_level": 3}, {"title": "Les membres des greffes.", "content": "Les greffiers en chef portent le même costume que celui prescrit pour les membres de la cour, la toque de soie noire bordée d'un galon de velours noir. Les greffiers et commis-greffiers portent le même costume mais la toque est de soie noire unie.", "section_level": 3}, {"title": "Cour de cassation.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les magistrats.", "content": "\"Aux audiences ordinaires\", selon la loi, les membres de la Cour portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture rouge, la cravate tombante de batiste blanche et plissée et la toque de soie noire unie. En pratique, les membres de la Cour ne portent pas exactement cette toge. La ceinture a été remplacée par un carré rouge de tissu au niveau abdominal directement imprimé sur la toge. Le premier président, le président, le procureur général et le premier avocat général portent un galon d'or au bas de la toque. Tandis qu’\"aux audiences solennelles et aux cérémonies\", la toge est de tissu rouge de la même forme que la noire; les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la toque de velours noir bordée d'un galon d'or. Le premier président, les présidents de chambre, le procureur général et les premiers avocats généraux ont le revers de la toge doublé d'une fourrure blanche. Ils portent à la toque deux galons d'or, un au bas de la toque et l'autre au bord supérieur de la toque. Bien que la loi ne le prescrive pas, ils portent aussi des gants blancs.", "section_level": 3}, {"title": "Les membres des greffes.", "content": "\"Aux audiences ordinaires\", le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture noire et la toque de soie noire unie. Le greffier en chef porte un galon de velours noir au bas de la toque. \"Aux audiences solennelles et aux cérémonies\", le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la ceinture noire terminée par des franges en soie de même couleur. Le greffier en chef porte la toque de soie noire bordée d'un galon de velours noir liseré d'or. Les greffiers et commis-greffiers portent la toque de soie noire, bordée d'un galon de velours.", "section_level": 3}, {"title": "Suisse.", "content": "En Suisse, chaque canton a ses propres règles et ses propres usages en rapport avec le port de la robe", "section_level": 2}, {"title": "Canton de Fribourg.", "content": "Dans le canton de Fribourg, la robe des magistrats et des avocats, ample et longue, avec des manches évasées, est fermée sur le devant par une rangée de boutons, a un col au ras du cou et se porte avec un rabat plissé blanc et une épitoge herminée. Portée sur l'épaule gauche, l'épitoge se compose de deux brins : le bout large et court se porte dans le dos, et le bout long et fin sur la poitrine. L'ancienne pratique de certains avocats ou magistrats, selon laquelle les deux brins étaient rejetés en arrière, est tombée en désuétude.", "section_level": 2}, {"title": "Angleterre et pays de Galles.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Quand l'habit est porté.", "content": "Un costume d'audience () est porté lors des audiences publiques des cours suprêmes () et des cours de comtés (s). Néanmoins, le juge peut s'en dispenser à sa discrétion, par exemple s'il fait particulièrement chaud, à chaque fois que cela pourrait intimider les enfants, notamment devant les chambres de section famille de la Haute Cour () et lors des procès de mineurs. Quand ils plaident devant la Cour suprême du Royaume-Uni et le Comité judiciaire du Conseil privé, les avocats doivent porter un costume d'audience. Les juges du Comité judiciaire du Conseil privé sont habillés en costume de ville. Le costume n'est pas porté lors des audiences de cabinet en chambre du conseil (\"hearings in chambers\") et devant les.", "section_level": 2}, {"title": "Avocats.", "content": "Les avocats anglais (qu'il s'agisse des \"barristers\" ou des \"sollicitors\") qui comparaissent devant un juge qui porte la toge ou bien encore devant le Comité judiciaire du Conseil privé de la Reine (Comité judiciaire du Conseil privé), doivent eux-mêmes porter un costume d'audience. Tous les avocats portent un col blanc amidonné avec des bandes de tissus (deux bandes de cinq pouces sur un qui pendent devant la gorge). Ils portent aussi soit une jaquette noire, soit un manteau noir avec un pantalon gris. Depuis le début de l'année 2009, le port de la perruque a été abrogé dans le cadre des procédures civiles. Désormais, son port demeure seulement obligatoire lors des comparutions dans les affaires pénales.", "section_level": 2}, {"title": "Queen's Counsel.", "content": "Les \"barristers\" ou \"solicitors\" qui ont reçu le brevet de Conseil de la Reine (ou QCs) portent un vêtement coupé comme au dans un tissu soyeux. C'est pour cette raison qu'ils sont aussi désignés parfois comme \"silk\" (soie, en anglais). À l'occasion de cérémonies, ils portent un costume spécial. Une perruque plus longue est aussi de mise.", "section_level": 2}, {"title": "Juges.", "content": "Généralement, les juges de la \"High Court\" portent les mêmes vêtements de soie noire que celui des conseils de la reine, comme le font aussi les juges de la cour d'appel d'Angleterre et du pays de Galles. Tous les juges portent une perruque courte lors des audiences ordinaires tandis que lors des cérémonies, ils portent une perruque plus longue. Les juges des plus hautes cours (la Cour Suprême et le Comité judiciaire du Conseil privé) ne portent pas du tout de costume d'audience alors que les avocats qui comparaissent devant eux doivent en porter un. Ils sont habillés avec un costume de ville ordinaire et une cravate. C'est devant les cours intermédiaires (\"\") qui jugent des affaires en première instance (avec un jury dans les affaires pénales) que le costume est le plus élaboré.", "section_level": 2}, {"title": "Les juges de la High Court.", "content": "En hiver, quand ils traitent des affaires criminelles en première instance les juges de la \"High Court\" porte une robe écarlate avec un col en fourrure, une étole noire, etc. Pour le même type d'affaires en été, ils sont habillés de la même façon, mais les bords en fourrure sont remplacés par de la soie. En matière civile, ils portent une robe noire en hiver avec un col en fourrure, une étole noire, etc. ; en été, une robe violette avec un col en soie de cette même étole noire.", "section_level": 3}, {"title": "Les juges itinérants.", "content": "Un juge itinérant (dans les cours du comté ou dans les tribunaux de la couronne), \"Circuit Judge\", porte une robe violette. Ils portent une bande de tissu lilas quand ils traitent des affaires civiles et rouge quand ils traitent les affaires pénales.", "section_level": 3}, {"title": "Occasions particulières.", "content": "À certaines occasions particulières (notamment le jour de l'anniversaire du souverain et lors de la fête de certains saints), les juges portent une robe écarlate adaptée à la saison. À l'occasion de cérémonies (par exemple lors de l'ouverture de l'année judiciaire), les juges et les conseils de la reine portent une perruque longue et modifient un peu leur costume. En outre, les juges de la High Court portent quant à eux un manteau écarlate de fourrure sur lequel vient s'ajouter une chaîne en or spécifique à la charge de \"Lord Chief Justice\". Les juges de la cour suprême et de la cour d'appel portent un manteau à damas lourdement chargés de broderies dorées.", "section_level": 2}, {"title": "Écosse.", "content": "Le costume des tribunaux écossais est très similaire à ceux des cours anglaises, mais avec quelques différences notables. Par exemple, les avocats écossais portent un nœud papillon blanc à la place des deux bandes (geneva tabs) du costume anglais. Les robes de juges écossais sont aussi très différentes de celles des juges anglais. Les juges de la cour suprême (suprem court) sont appelés senators of justice et siègent: au civil dans la Court of Sessions et portent une tenue cramoisie avec des croix rouge foncé et au criminel dans la High Court of Justiciary ou ils portent le titre de Commissaire de Justice ; en ce cas leurs robes est rouges et blanches avec des croix rouges sur la partie blanches. Les shérifs principaux et les shérifs portent une tenue noire semblable à celle des avocats.", "section_level": 1}, {"title": "Commonwealth.", "content": "Dans beaucoup de pays du Commonwealth, comme en Australie ou dans les Caraïbes, le costume est demeuré identique à celui des juridictions anglaises. Beaucoup de pays africains qui étaient des colonies britanniques ont continué de la même manière à porter le même costume, y compris les perruques blanches. Mais dans l’État de Victoria, en Australie, le vêtement d'audience pour les avocats est identique à celui qui a cours en Angleterre hormis le fait qu'il n'y a plus de distinction dans la profession entre solicitors et barristers et d'autres petits détails vestimentaires. Par ailleurs, plus aucun costume n'est requis devant les.", "section_level": 1}, {"title": "Canada.", "content": "Au Canada, là aussi, le costume est demeuré identique hormis le fait que les perruques ont été abandonnées. Par ailleurs, dans certaines juridictions de première instance, il a été admis que les avocats se présentent devant la juridiction en costume de ville. Il est ainsi admis devant les juridictions de première instance du ressort provincial et territorial. Il n'y a pas de distinction de costume entre les \"solicitors\" et les \"barristers\", cette distinction de fonction n'existant plus dans le droit canadien.", "section_level": 1}, {"title": "Nouvelle-Zélande.", "content": "En Nouvelle-Zélande, le costume d'audience a été simplifié en 1996. Les juges portent une toge noire dans les juridictions de district, la haute cour et la cour d'appel tandis que les avocats ne doivent porter un veston noir que devant ces deux dernières juridictions. Les perruques et les autres habillements spécifiques ne sont plus portés qu'à l'occasion de cérémonies. Par ailleurs, les juges de la cour suprême de Nouvelle-Zélande ne portent plus aucune toge, copiant ainsi l'usage de la Chambre des Lords.", "section_level": 1}, {"title": "Hong Kong.", "content": "À Hong Kong, le costume d'audience est pratiquement le même qu'en Angleterre et au pays de Galles. Suivant le principe du « un pays, deux systèmes » contenus dans l'arrangement qui a été pris après 1997 quand la souveraineté de cette colonie de la couronne britannique a été transférée à la république populaire de Chine comme une région administrative spéciale, ce territoire a continué d'être régi par le common law et par la tradition juridique anglaise. La seule différence notable est que les juges de la cour d'appel ne portent plus de perruque.", "section_level": 1}, {"title": "États-Unis.", "content": "Le port d'un costume spécifique est assez rare aux États-Unis. Généralement, aussi bien les juges de l'État que ceux des juridictions fédérales sont libres de choisir leur propre costume lors de l'audience. Leur choix se porte généralement sur une toge noire assez simple qui couvre le corps jusqu'au milieu du tibia avec des manches. Les juges féminins portent parfois en plus un rabat blanc orné de dentelle. Parfois, l'on rencontre aussi un juge qui porte un vêtement d'une autre couleur, par exemple bleu ou rouge. En 1994, le Juge en chef des États-Unis, M. William Rehnquist, a ajouté quatre barrettes dorées sur chaque épaule de sa toge, mais ce changement dans son costume (il était dans cette fonction depuis 1986) est de son invention, inspiré d'un costume d'opérette, \"\", et non pas en s'inscrivant dans un précédent historique quelconque. Son successeur, M., est revenu à la toge noire épurée. Beaucoup de juges de cour suprême d'État portent un style de robe particulier, le plus notable étant celui de la cour d'appel du Maryland où tous les juges portent une toge rouge moirée. Certains juges abandonnent toute espèce de costume spécial et président leur juridiction en tenue de ville normale. Le costume professionnel des avocats n'est pas régi précisément. Ils plaident en costume de ville pour les hommes avec une cravate et des chaussures en cuir et, pour les femmes, un tailleur classique avec un chemisier et le plus souvent une jupe. Cependant, de plus en plus de femmes portent le pantalon. Il est cependant arrivé que des juges interdisent à des avocats féminins de se présenter devant eux en pantalon, mais cet interdit tombe en désuétude. L'exception la plus frappante de costume non cérémoniel est certainement l’Avocat général des États-Unis. Quand il se présente (lui-même ou son délégué) pour plaider une affaire devant la cour suprême des États-Unis, il porte un costume avec un pantalon rayé, un ascot gris, et un veston sport, ce qui ne passe pas inaperçu.", "section_level": 1}], "src_summary": "La robe de magistrat est le vêtement porté par le juge lors d'une audience. Dans les pays civilistes (ou de droit continental), les magistrats du parquet portent aussi un costume différent de celui des avocats et parfois aussi différent de celui du juge. ", "tgt_summary": null, "id": 905791}
{"src_title": "Informatique de gestion", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L’informatique de gestion constitue, avec les utilisations militaires, industrielles et scientifiques, l'un des domaines essentiels d'application qui ont permis le développement rapide de l'informatique. On peut même dire que l'informatique de gestion est en grande partie à l'origine des méthodes modernes de conception et de réalisation.", "section_level": 1}, {"title": "Prémices.", "content": "Avant que l'informatique proprement dite n'apparaisse, son ancêtre la mécanographie traitait des tâches de gestion. Ainsi, la première application mécanographique a permis le traitement automatisé du recensement américain de 1890. Dans les années 1930, la mécanographie fut employée à des fins de recensement, mais aussi à des fins de gestion industrielle. Puis dans les années 1960 en Europe, les entreprises et les administrations ont réalisé les avantages prodigieux qu'elles pourraient tirer de l'informatique : du traitement des résultats d'un recensement ou d'une élection, à la comptabilité et à la gestion des stocks, la capacité des ordinateurs à enregistrer, traiter et restituer de grandes quantités de données, ainsi que la relative simplicité des traitements nécessaires permettaient à la fois : Ainsi à partir des années 1970, des firmes comme IBM, Honeywell et Bull ont conçu des machines et aussi des programmes d'abord destinés aux grandes organisations (services administratifs et fiscaux, sécurité sociale, banques, compagnies d'assurances, mutuelles, etc.). Grâce à leur succès croissant, ces fabricants ont diversifié leur offre en même temps que se sont constituées des compagnies concurrentes. Le COBOL est rapidement devenu le principal langage de programmation pour les applications de gestion et a permis de constituer des milliers de programmes sur mesure, tout en étendant l'utilisation de l'informatique à tous les domaines de la gestion : Réalisant combien l'informatique pouvait leur faire gagner en compétitivité, les entreprises et les grandes collectivités locales se sont donc équipées et ont progressivement organisé \"leur\" service informatique interne, au sein desquels sont apparues des métiers en nombre croissant : Ainsi, par additions successives, services publics et sociétés se sont chacun constitué un \"patrimoine applicatif\" de plus en plus étendu (on parle souvent de millions de lignes de code), qu'il a bien fallu maintenir au cours du temps, pour l'adapter : Néanmoins, le développement et l'entretien de ces programmes de complexité croissante comportaient un inconvénient majeur : les délais et les coûts informatiques augmentaient si vite qu'il devenait de plus en plus difficile de satisfaire les besoins de plus en plus variés exprimés par les autres services \"utilisateurs\" de l'entreprise.", "section_level": 2}, {"title": "Années 1980 et 1990.", "content": "Dans les années 1980 et 1990, l'informatique de gestion a donc progressivement évolué : Ce dernier point a beaucoup influencé les évolutions de l'informatique en général : Simultanément se sont très largement répandus les minis puis les micro-ordinateurs qui ont permis aux entreprises moyennes puis de plus en plus petites, ainsi qu'aux collectivités locales et aux associations de s'équiper de programmes très standardisés et simples d'emploi : comptabilité, paye, gestion commerciale, allocations ou prestations sociales, etc. Les grandes firmes ont également pu entreprendre la décentralisation partielle de leurs systèmes informatiques, soit pour équiper succursales ou filiales, soit pour bénéficier des économies rendues possibles par l'emploi de systèmes en plus grand nombre mais moins complexes (\"downsizing\"). En particulier, les années 1990 ont vu l'adoption rapide d'une catégorie particulière de logiciels de gestion, les progiciels de gestion intégrés ou PGI (en anglais ERP) dont la richesse et la relative universalité illustrent bien cette tendance des entreprises à renoncer à des programmes sur-mesure, à décentraliser et à uniformiser leur gestion à l'échelle de toute l'entreprise. De même beaucoup de grandes entreprises et administrations publiques ont désormais recours à l'externalisation (en anglais \"Facility Management\") d'une partie ou de la totalité de leur service informatique, afin de concentrer leurs efforts sur les activités où elles se sentent plus efficaces. Au cours de la même période, le mouvement dit d'orientation client a donné naissance à des solutions de gestion de la relation client (en anglais CRM), qui associent le plus souvent informatique et téléphonie, voire Internet, pour garantir la prise en compte immédiate et sans faille des commandes et des réclamations des clients, ainsi que leur information sur les livraisons, le service après-vente, les nouveautés, etc. Toujours à la même époque, les entreprises industrielles ont pu mettre en œuvre des Systèmes de gestion de données techniques qui harmonisent la production documentaire, la nomenclature des pièces et sous-ensembles, les procédés de fabrication, la gestion de la production et des stocks. La mise en place de telles solutions est souvent la conséquence de l'intervention de consultants, dont certains cabinets sont devenus très influents. Ils remettent en question l'organisation de l'entreprise et les méthodes de travail et préconisent des solutions nouvelles (réingénierie des processus d'affaires). Il est toutefois apparu que les progiciels de gestion intégrés, dont le déploiement a été largement tiré par les contraintes du passage informatique à l'an 2000, ne permettaient pas toujours de traiter les spécificités des métiers de l'entreprise.", "section_level": 2}, {"title": "Années 2000.", "content": "Plus récemment, on constate une forte expansion des solutions de gestion électronique des documents, notamment liée aux progrès technique et à la baisse des prix des solutions de numérisation (scanner)s, de stockage (disques durs, CD-RW, DVD, et graveurs associés) et de restitution d'images (imprimantes laser couleur). Enfin, le fort taux d'équipements informatique des entreprises, qui est souvent considéré comme un atout compétitif, a très largement contribué à la baisse des prix des matériels et des réseaux, ainsi qu'à leur plus grande ergonomie, sans lesquels le développement fulgurant de l'informatique familiale et d'Internet n'aurait probablement pas eu lieu. Désormais pour fédérer de multiples systèmes et ainsi pouvoir consolider l'information de plusieurs services et sociétés partenaires (entreprises en réseau) on utilise des systèmes de communication plus ou moins normalisés qui facilitent l'échange de données et même la collaboration (on parle d'interopérabilité) entre des programmes d'origines diverses. Ainsi grâce au middleware un programme peut puiser des informations dans plusieurs bases de données sans en connaître les spécificités. Les entrepôts de données (\"datawarehouse\") et les outils d'aide à la décision (\"data mining\") facilitent le rapprochement et donc l'analyse des données provenant de plusieurs systèmes d'information. Le développement mondial du réseau Internet a influencé les choix techniques des entreprises : l'utilisation des protocoles TCP/IP s'est généralisée, beaucoup de programmes de gestion sont réalisés comme ceux du Web, à tel point que l'on distingue aujourd'hui : De même, sous l'impulsion du \"World Wide Web Consortium\" (W3C), la technologie XML et tous ses dérivés (WSDL, XML-RPC), qui décrivent la structuration des données et les interfaces d'échanges, sont en voie d'adoption par un grand nombre des éditeurs de logiciels et des services informatiques, et vont peu à peu permettre à des programmes de sources variées d'exploiter mutuellement leurs possibilités. L'interopérabilité informatique est appelée à se fonder sur des frameworks globaux tels que RDF, et sur l'utilisation massive de métadonnées.", "section_level": 2}, {"title": "Formations.", "content": "Actuellement, pour répondre au besoin du marché du travail, les écoles ont adapté leur cursus et certaines d'entre elles proposent des filières de formation répondant spécifiquement à cette demande de l'informatique de gestion. En France, si la plupart des universités et écoles supérieures de gestion et scientifiques enseignent l'informatique, peu d'écoles supérieures sont spécialisées dans l'informatique de gestion. Cependant, il existe des écoles qui forment au niveau bac+2 (BTS) en informatique de gestion et la formation MIAGE au niveau bac+5. En Belgique, les Hautes écoles proposent la formation Bachelor en 3 ans. Le Bachelier en Informatique de gestion est un informaticien avec une base de programmation et un savoir-faire dans un ensemble de techniques informatiques logicielles au sens large du terme. En Suisse, ce sont les Hautes écoles spécialisées (HES) qui proposent une formation de niveau bachelor, dont le cursus est très orienté vers la pratique, qui proposent ces formations en trois ans. Ces mêmes écoles proposent un Master of Science en Business Administration avec une orientation en systèmes d'information. Au Québec, 47 différents CÉGEP enseignent l'informatique de gestion. Au Maroc, l'Informatique de gestion est proposée dans le cadre de programmes universitaires de niveau bac+5, généralement offerts en délocalisation avec des universités canadiennes et européennes.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’informatique de gestion (IDG) est l'ensemble des connaissances, des technologies, et des outils en rapport avec la gestion de données, c'est-à-dire la collecte, la vérification et l'organisation de grandes quantités d'informations. L'informatique de gestion a de nombreuses applications pratiques dans les entreprises : listes de clients, de fournisseurs, de produits, comptabilité, etc. ", "tgt_summary": null, "id": 587320}
{"src_title": "Walter Mixa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après l'expulsion des Allemands de la Haute-Silésie en 1945, la famille Mixa s'installe à Heidenheim an der Brenz. Mixa fréquente le gymnasium de sciences naturelles de Heidenheim (où il est actif au sein de la Bund Neudeutschland), puis le lycée de l'abbaye de Fockenfeld. Il obtient l'abitur en 1964. Il étudie de 1964 à 1970 la philosophie et la théologie catholique à Dillingen et Fribourg. Il est ordonné diacre le et prêtre le à Dillingen par Josef Stimpfle. Par la suite, il est assistant de recherche auprès de Hermann Lais à la chaire de dogmatique de la nouvelle faculté catholique de théologie de l'université d'Augsbourg et obtient un doctorat. En même temps, il travaille comme vicaire paroissial à Weilach et est enseignant religieux dans plusieurs écoles. En 1975, Mixa devient curé de Schrobenhausen et doyen régional du diocèse d'Altbayern (doyenné de Schrobenhausen, Neuburg/Donau, Pfaffenhofen) et, à partir de 1983, directeur de la formation des prêtres du diocèse d'Augsbourg et membre du jury du second examen des prêtres. Mixa est également dans les comités diocésains : en tant que membre du Conseil pastoral du diocèse d'Augsbourg (1977, 1993) et du Conseil des prêtres (1984, 1987, 1993). Peu de temps après avoir été nommé diacre, Mixa est nommé le par le pape Jean-Paul II évêque d'Eichstätt. Le, il reçoit l'ordination épiscopale par son prédécesseur, le futur archevêque de Bamberg Karl Braun, dans la cathédrale d'Eichstätt, en compagnie du nonce apostolique en Allemagne Giovanni Lajolo et l'évêque d'Augsbourg Viktor Dammertz. Au sein de de la conférence épiscopale allemande, il est membre de la commission pour la pastorale et de la sous-commission pour les questions féminines. En outre, il devient vice-président de la commission des questions liturgiques et membre de la commission pour le mariage et la famille. En tant qu'évêque d'Eichstätt, il est \"Magnus Cancellarius\" de l'université catholique d'Eichstätt-Ingolstadt et président du Conseil de fondation de l'Université catholique d'Eichstätt. En 1997, Mixa est admis à l'Académie européenne des sciences et des arts. La même année, il est admis dans l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, en tant que prieur de la province de la province de Bavière. En 1998, Mixa fonde le Collegium Orientale pour mieux comprendre les rites orientaux dans l'Église catholique et augmenter le nombre d'étudiants à l'université d'Eichstätt. Le, il est nommé par le pape Jean-Paul II évêque militaire pour la Bundeswehr. Lors des Journées mondiales de la jeunesse 2005 à Cologne, Mixa organise une semaine d'aumônerie militaire avec plus de 200 soldats de la Bundeswehr et invite des forces armées d'Argentine, d'Équateur, de France, de Grande-Bretagne, d'Irlande, de Croatie, de Lituanie, des Pays-Bas, d'Autriche, de Pologne, de Suisse, de Slovaquie, d'Espagne, de Hongrie et des États-Unis. Mixa est nommé le par le pape Benoît XVI évêque d'Augsbourg et introduit le 2005 à son nouveau poste. Après plusieurs semaines de campagne de presse sur des allégations d'abus et de détournement, Mixa présente le au pape Benoît XVI sa démission de la charge d'évêque d'Augsbourg et d'évêque des forces armées allemandes. Son conseiller Dirk Hermann Voss, controversé par son interview dans \"Panorama\" en, est démis de ses fonctions de porte-parole. Trois jours après l'offre de démission, Mixa la révoque dans une lettre au pape. Le, au lendemain de la découverte des enquêtes préliminaires du parquet d'Ingolstadt pour abus sexuel contre Mixa, qui seront arrêtées faute de soupçons suffisants, le pape Benoît XVI accepte la demande de démission. Il se réfère à un paragraphe du droit canonique qui prévoit le départ à la retraite d'un membre du clergé pour cause de maladie ou d'autres raisons graves. Le chapitre de la cathédrale du diocèse d'Augsbourg élit l'évêque auxiliaire d'Augsbourg Josef Grünwald administrateur diocésain. Un service festif prévu le à la cathédrale d'Augsbourg à l'occasion du de l'ordination de Mixa est annulé par le diocèse et une célébration publique par le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la Congrégation pour les évêques du Vatican, interdite par écrit. Une demande de Mixa de célébrer son jubilé sacerdotal dans le centre de prière de Wigratzbad est rejetée. Le, des prêtres et des laïcs du diocèse d'Augsbourg soutiennent cette décision à cause de l'attitude de Mixa. Mixa adresse une lettre ouverte au diocèse d'Augsbourg. Cette lettre où Mixa affirme son innocence [est lue lors d'une conférence des diacres et est reçue avec beaucoup de retenue. Le, Mixa retourne dans ses bureaux à Augsbourg. L'évêché d'Augsbourg lui fixe alors une date limite pour quitter le palais épiscopal. Mixa annonce à la mi-juin qu'en le pape Benoît XVI lui parlera personnellement. L'archevêque de Munich et Freising Reinhard Marx critique publiquement Mixa pour le comportement après sa démission et rejette ses allégations. Le, Mixa annonce son départ de la résidence épiscopale et reprend l'accusation selon laquelle il fut forcé par une intrigue de l'église à démissionner. Il ne remet plus en question sa démission. Le même jour, le diocèse d'Augsbourg publie une lettre de Mixa, dans laquelle il demande pardon aux victimes. Le, Konrad Zdarsa est nommé nouvel évêque d'Augsbourg. Le, le pape Benoît XVI nomme Mixa au Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé, qui est supprimée le 2017.", "section_level": 1}, {"title": "Positions et controverses.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Holocauste et Israël.", "content": "Lors d'un événement organisé par la CSU de Dinkelsbühl le, Mixa suscite des discussions quand, parlant de Richard Williamson, l'évêque traditionnaliste britannique de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, il compare les millions d'êtres humains morts pendant la Shoah au nombre de depuis 1976. En conséquence, il suscite des critiques, en particulier de certaines organisations juives en Allemagne. En, lors de la visite du Conseil permanent de la conférence épiscopale allemande en Israël, il parle d'une dans les territoires palestiniens occupés par Israël. Cette comparaison déclenche l'indignation en Allemagne et en Israël.", "section_level": 2}, {"title": "Critiques de la politique familiale allemande.", "content": "En, Mixa critique les projets de la ministre allemande de la Famille, Ursula von der Leyen, de réduire d'autres prestations familiales pour financer de nouvelles structures d'accueil pour les enfants. Il déclare qu'elle vise principalement à recruter des jeunes femmes comme réserve de main-d'œuvre pour l'industrie, allant jusqu'à une comparaison avec l'idéologie de l'Allemagne de l'Est. En, il qualifie l'augmentation prévue des allocations familiales de dix euros par mois d'insulte et de négligence flagrante des contributions des familles pour la société.", "section_level": 2}, {"title": "Critique de l'athéisme.", "content": "Dans son sermon de Pâques en 2009, Mixa s'en prend aux tendances athées au sein de la société et appelle une société impie en comparaison des idéologies totalitaires et des régimes comme le national-socialisme et le communisme. De même, de nos jours, les gens seraient. Les associations d'athéisme et pour la liberté religieuse comme la Fondation Giordano Bruno par Michael Schmidt-Salomon ou la Ligue internationale des non-religieux et athées par Rudolf Ladwig l'accusent en réponse de falsifier l'histoire et rappellent que la Ligue allemande des libres-penseurs fut dissoute par le Troisième Reich.", "section_level": 2}, {"title": "Abus sexuels.", "content": "Pour expliquer les nombreux cas d'abus dans les institutions catholiques révélés en 2010, Mixa accuse en la révolution sexuelle des années 1960 et 1970 avec l'abus croissant de mineurs dans les institutions religieuses de ces années.", "section_level": 2}, {"title": "Accusations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mauvais traitement.", "content": "Fin, selon le \"Süddeutsche Zeitung\" s'appuyant sur plusieurs affidavits, Mixa aurait battu des mineurs dans les années 1970 et 1980 en tant que curé de Schrobenhausen. Le gouvernement de Haute-Bavière commence par examiner les allégations de faute professionnelle. Le diocèse d'Augsbourg et Mixa lui-même nient les allégations. Mixa a le soutien du Conseil diocésain des catholiques d'Augsbourg ainsi que d'anciens aumôniers. Le, Mixa a admis qu'il d'avoir giflé des adolescents, car c'était à l'époque une méthode d'éducation. Cependant, il continue à rejeter les allégations de fessée. La Conférence des évêques allemands se tient d'abord derrière Mixa, mais lui conseille peu après dans des entretiens à un retrait temporaire et l'annonce publiquement. Des politiciens de divers partis exigent la démission de Mixa. Le, Mixa pose sa démission au Vatican. Le, le Pape accepte cette demande de démission. En réponse à l'enquête épiscopale peu accusatrice publiée par le \"Süddeutsche Zeitung\", les témoignages à charge de membres du personnels et d'anciens pensionnaires se multiplient.", "section_level": 2}, {"title": "Détournement de fonds.", "content": "D'après les enquêtes d’\"Augsburger Allgemeine\", du \"Donaukurier\" et le magazine politique de l'ARD \"Panorama\", Mixa a détourné dans les années 1990 des fonds de la Fondation de l'orphelinat catholique de Schrobenhausen pour l'acquisition d'œuvres d'art, dont une gravure de Giovanni Battista Piranesi. En outre, du vin, des cadeaux à de nouveaux prêtres, des tapis d'église, un anneau d'évêque en or fin et des socles à colonne, placés dans le jardin paroissial inaccessible au public, ont été achetés aux frais de l'orphelinat. Les « missions financièrement peu claires » entre la fondation de l'orphelinat et la paroisse sont corrigées selon le diocèse d'Augsbourg jusqu'en 2000 ; déjà en 1996, certains objets furent repris et payés par Mixa quand il part d'Eichstätt. L'enquêteur spécial nommé par la fondation de l'orphelinat de Schrobenhausen, l'avocat Sebastian Knott, déclare que le remboursement est incomplet, il constate un écart de à DM.", "section_level": 2}, {"title": "Infractions monétaires.", "content": "Lors d'un voyage à l'étranger en tant qu'évêque militaire catholique, les douanes macédoniennes découvrent le à l'aéroport international de Skopje dans les bagages à main de Mixa une caisse d'environ DM. Selon Mixa, l'argent vient d'un frère macédonien, qui lui a demandé de le déposer en Allemagne sur une banque de l'église. Selon ses propres déclarations, Mixa a déclaré l'argent qu'il transportait dans ses bagages à main à l'agent des douanes uniquement sur demande. L'infraction de change est réglée par voie diplomatique.", "section_level": 2}], "src_summary": "Walter Johannes Mixa (né le à Königshütte) est un évêque allemand. Il est évêque d'Eichstätt de 1996 à 2005 et d'Augsbourg de 2005 à 2010. Il est aussi évêque militaire de la Bundeswehr de 2000 à 2010.", "tgt_summary": null, "id": 263704}
{"src_title": "Éducation aux droits de l'homme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Non-discrimination.", "content": "Aux États-Unis, L'Initiative NESRI (https://www.nesri.org/) a souligné l'importance de la non-discrimination dans l'éducation aux droits de l'homme. Les gouvernements doivent veiller à ce qu'elle s'exerce sans parti pris en matière de race, de sexe, de couleur, de religion, de langue, d'origine nationale ou sociale, d'opinion politique ou personnelle, de naissance ou de tout statut. Tous les élèves, parents et communautés ont droit de prendre part aux décisions affectant leurs écoles respectives et droit à l'éducation.", "section_level": 1}, {"title": "Éducation et formation aux droits de l'Homme.", "content": "Le HCDH promeut l'éducation aux droits de l'homme en soutenant les initiatives nationales et locales pour l'EDH dans le cadre de ses \"programmes de coopération technique\" et par le biais du projet ACT qui subventionne les projets locaux. Le projet ACT ou \"Assisting Communities Together\" est la collaboration entre le HCDH et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) afin de mettre des subventions à la disposition des organisations de la société civile pour la mise en œuvre d'activités de défense des droits de l'homme dans les communautés locales. Le Haut-Commissariat élabore également des supports de formation et des outils de référence sur l'éducation aux droits de l'homme, tels que la base de données sur l'éducation et la formation aux droits de l'homme, Collection de ressources sur l'éducation et la formation aux droits de l'homme et une section Web sur la Déclaration universelle des droits de l'homme. Enfin, il s'occupe de la coordination du Programme mondial d'éducation aux droits de l'homme.", "section_level": 1}, {"title": "Déclaration universelle des droits de l'Homme.", "content": "La \"Déclaration universelle des droits de l'homme\" est reconnue comme un document historique dans l'histoire des droits de l'homme. Il a été rédigé par des représentants de divers pays et régions ayant diverses expériences juridiques et culturelles. L'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé cette déclaration à Paris, en France, le 10 décembre 1948. Cette déclaration stipule que les droits humains fondamentaux doivent être protégés. Il a été traduit dans plus de 500 langues dans le monde.", "section_level": 2}, {"title": "Demande d'éducation aux droits de l'homme.", "content": "La demande d'éducation aux droits de l'homme continue de croître à l'échelle mondiale. Les établissements universitaires sont en mesure de former des étudiants en tant que futurs chefs d'entreprise capables de gérer l'impact des droits de l'homme sur leurs organisations respectives. Le Pacte mondial des Nations Unies en coopération avec les Principes pour une éducation à la gestion responsable invite les entreprises à intégrer les sujets des droits de l'homme dans leurs programmes d'affaires. Le Centre Asie-Pacifique pour l'éducation pour la compréhension internationale et l'Impact Académique des Nations Unies ont organisé mutuellement le séminaire 2018 des Nations Unies sur l'éducation à la citoyenneté mondiale au siège des Nations Unies à New York. Ces séminaires sont utiles pour la formulation de nouvelles idées et concepts liés à l'EDH. L'éducation aux droits de l'Homme est cruciale car elle est l'une des clés pour responsabiliser les gouvernements et les dirigeants politiques. Il transmet et étend également le vocabulaire des droits de l'Homme et en offre une approche critique.", "section_level": 1}, {"title": "L'éducation aux droits de l'homme et les Nations Unies.", "content": "Le Haut-Commissariat des Nations Unies à la promotion et à la protection de tous les droits de l'homme joue le rôle de coordinateur des programmes d'éducation et d'information des Nations Unies dans le domaine des droits de l'homme. L'Assemblée générale des Nations Unies l' a proclamée comme étant essentielle à la réalisation des droits consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH): L'article 26.2 de la DUDH énonce le rôle des éducateurs dans la réalisation de l'ordre social requis par la déclaration: L'article 29 de la Convention relative aux droits de l'enfant exige des États qu'ils veillent à ce que les enfants soient en mesure de développer un respect pour leur propre identité culturelle, leur langue et leurs valeurs et pour la culture, la langue et les valeurs d'autrui. L'importance des droits de l'homme a été réaffirmée par les Nations Unies dans la Déclaration et le Programme d'action de Vienne de 1993:", "section_level": 1}], "src_summary": "L'éducation aux droits de l'Homme est définie comme le processus d'apprentissage qui permet d'acquérir les connaissances, les valeurs et les compétences requises en matière de droits de l'homme dont l'objectif est de développer une approche culturelle des droits de l'Homme. Ce type d'apprentissage permet aux étudiants d' examiner leurs expériences du point de vue des droits de l'Homme, ce qui leur permet d'intégrer ces concepts dans leurs valeurs et leur prise de décision. Selon Amnesty International, l'éducation aux droits de l'Homme est un moyen de responsabiliser les gens afin qu'ils puissent créer des compétences et des comportements qui favoriseraient la dignité et l'égalité au sein de la communauté, de la société et du monde entier.", "tgt_summary": null, "id": 1788821}
{"src_title": "Polyépoxyde", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Chimie.", "content": "Les résines époxyde portent au moins deux groupes époxyde (oxiranes) très réactifs, généralement obtenus en faisant réagir l'épichlorhydrine avec un diol sous la forme d'un éther glycidylique. Dans plus de 75 % des cas, on fait réagir de l'épichlorydrine avec du bisphénol A.", "section_level": 1}, {"title": "Usages.", "content": "Les polyépoxydes sont couramment utilisés comme colles ou peintures. Leurs propriétés chimiques les rendent utiles dans le domaine alimentaire comme dans celui de la construction. En effet, une fois « sec » (après réticulation complète), un film de polyépoxyde ne réagit pratiquement plus avec les aliments ni avec le dioxygène (premier facteur de dégradation des aliments transformés), il agit donc comme une barrière étanche. Une fois « sec », il devient rigide et conserve sa forme, ce qui permet de l'utiliser pour renforcer les contenants qui en sont enduits. De plus, lorsque le mélange réactionnel polymérise, il réagit chimiquement avec de nombreux matériaux organiques ou minéraux. Cette réaction en fait une colle ayant un bon facteur de traction en présence de maints matériaux (bois, verre, porcelaine, métal). Quelques exemples d'utilisation : Les polyépoxydes sont utilisés dans la fabrication d'éléments structurels pour les avions, les fusées et les satellites. Il existe des revêtements de sols en polyépoxyde. Les résines polyépoxydes permettent de personnaliser des meubles en bois, et notamment de fabriquer des tables rivière. Les citernes de stockage, les tuyauteries et les pipelines ou leur revêtement intérieur et/ou extérieur sont fabriqués avec des polymères époxyde. Les polyépoxydes sont beaucoup utilisés dans les installations électriques, telles que les transformateurs, les turbines et les interrupteurs, ainsi que dans les éoliennes. Ils sont également destinés aux couches de protection et de confort pour les appareils ménagers, tels les machines à laver le linge et les lave-vaisselle. L'électronique fait un usage intensif de ces polymères pour la réalisation des circuits imprimés, souvent associés à un tissu de fibres de verre, de même que pour l'encapsulage et l'habillage de composants électroniques. Ils jouent un rôle important dans l'informatique : toutes les cartes pourvues de composants électroniques en sont formées. Les composants électroniques mêmes (puces, mémoires...) sont aussi recouverts de polyépoxydes. Diverses pièces de voitures, telles les coiffes des distributeurs de courant et les ressorts à lames, sont fabriquées à partir d'époxydes. Il en est de même pour des carrosseries entières de voitures de course, ainsi que pour la coque de vedettes. Les cannettes pour boissons, de même que les réservoirs de stockage, cuve à vin, à bière ou destinés à d'autres denrées, peuvent être pourvus, à l'intérieur, d'une couche de polyépoxyde. Les skis, raquettes, planches à voiles, planeurs, clubs de golf, cannes à pêche et même les instruments de musique ont été fortement améliorés grâce aux matériaux composites. Ces derniers sont par exemple fabriqués avec des résines époxyde combinées à de la fibre de verre ou de carbone.", "section_level": 1}, {"title": "Colles époxyde.", "content": "La colle époxyde est composée de deux éléments toxiques : la résine et le durcisseur. Quand le mélange est parfaitement dosé, la polymérisation rend le matériau durci relativement stable et neutre.", "section_level": 2}, {"title": "Toxicité.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Toxicité intrinsèque des composants de base.", "content": "Les composants de base, avant polymérisation, sont toxiques, et peuvent notamment libérer des esters dérivés de l'acide phtalique et des alcools divers. Le monomère peut être le (DiGlycidyl Éther de Bisphénol A), le bisphénol A étant fortement soupçonné d'agir comme un perturbateur endocrinien. Les résines époxyde non DGEBA sont : Les durcisseurs ou catalyseurs sont :", "section_level": 2}, {"title": "Commerce.", "content": "La France, en 2018, est importatrice nette de résine époxyde, d'après les douanes françaises.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les polyépoxydes, encore appelés polymères époxyde ou communément « époxy », sont fabriqués par polymérisation de monomères époxyde avec un durcisseur (agent de réticulation) qui peut être à base d'anhydride d'acide, de phénol ou le plus souvent d'amine (polyamine, aminoamide) : ce sont des polymères tridimensionnels. ", "tgt_summary": null, "id": 1082760}
{"src_title": "Callot Sœurs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La société est fondée en 1895. La sœur aînée, Marie Callot (épouse Gerber), a été formée à la couture par sa mère, dentellière. Les sœurs connaissent le succès grâce à leurs travaux sur l'amélioration de blouses et lingeries avec de la dentelle et des rubans. Cette reconnaissance les poussent à améliorer d'autres vêtements et, en 1914, la société déménage dans de plus grands locaux situés au 9-11 de l'avenue Matignon. Marie, la sœur aînée est chargée de la conception, ayant précédemment travaillé pour Raudnitz et Cie, des couturiers parisiens. La couturière Madeleine Vionnet a été apprentie chez Callot à son retour à Paris, et ce, jusqu'en 1906. C'est là qu'elle affine sa technique dans la couture. dira Madeleine Vionnet plus tard. Les vêtements des Sœurs Callot ont été connus notamment pour leurs détails exotiques, l'utilisation des moires et des lamés, ainsi que de la dentelle et des passementeries. La maison de couture a été parmi les premiers designers à utiliser l'or et l'argent lamés pour faire des robes. Au cours des années 1920, elle était une des maisons de mode les plus en vogue, reconnue pour ses robes du soir, mais également pour ses objets de décoration d'intérieur qui prennent de l'importance, jusqu'à supplanter la création de robes. À partir de 1920, seule Marie Gerber s'occupe de la maison de couture. En 1926, le designer américain Elizabeth Hawes, alors qu'elle travaillait à Paris, portait régulièrement les vêtements des sœurs Callot. Elle insistait sur le fait que les gens devraient porter ce qu'ils aimaient personnellement, et non ce qui était considéré comme à la mode, et malgré les acheteuses américaines qui trouvaient que les robes des Sœurs Callot étaient démodées, Elizabeth Hawes les portaient toujours avec plaisir. Marie Callot-Gerber meurt en 1927. En 1928, Pierre Gerber, fils de Marie Callot-Gerber, reprend l'affaire comme directeur et modéliste, mais est frappée lourdement par la crise de 1929 et, en 1937, la maison des sœurs Callot est rachetée par Marie-Louise Calvet de la maison Calvet. La maison Callot ferme ses portes définitivement en 1953. En 1988, les droits de la maison de couture Callot sont rachetés par la famille Lummen connu pour avoir relancé la maison de couture Vionnet en 1995.", "section_level": 1}], "src_summary": "Callot Sœurs est le nom d'une maison de haute couture française ouverte en 1895, 24 rue Taitbout à Paris dans le par les quatre sœurs Callot : Marie Callot-Gerber, Marthe Callot-Bertrand, Regina Callot-Tennyson-Chantrell et Joséphine Callot-Crimont.", "tgt_summary": null, "id": 2159743}
{"src_title": "Interdiction de fumer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Une des premières interdictions de fumer date de 1575, au Mexique le conseil ecclésiastique qui interdit l'usage du tabac dans n'importe quelle église, et des colonies espagnoles dans les Caraïbes. Mais c'est le Pape Urbain VII qui décréta officiellement, en 1590, qu'il était interdit de fumer dans toutes les églises, décret que renouvela Urbain VIII en 1624. Le pape Urbain VII, en particulier, a menacé d'excommunier quiconque « a consommé du tabac sous le porche d'une église ou à l'intérieur ». Plus tard, le sultan ottoman Murad IV interdit de fumer dans son empire en 1633. La première interdiction à l'échelle nationale a été imposée par le Parti national-socialiste dans toutes les universités allemandes, bureaux de poste, hôpitaux militaires, et le bureau du parti nazi, sous les auspices de l'Institut pour la recherche sur les dangers du tabac, créé en 1941 par Karl Astel. Des campagnes anti-tabac ont été largement diffusées par les nazis jusqu'à la chute du régime en 1945. Dans la dernière partie du, comme la recherche sur les risques de la fumée de tabac secondaire est devenue publique, l'industrie du tabac craignant une chute des ventes a lancé des campagnes « de courtoisie ». En 1972, l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) diffuse comme poisson d'avril un reportage prémonitoire au sujet d'une prétendue décision du ministre de la Santé de l'époque interdisant de fumer dans les lieux publics en France. En 1991, la loi Évin en fera une réalité. En 1975, l'État américain du Minnesota fut le premier État à interdire de fumer dans la plupart des espaces publics. En Amérique, le succès de l'interdiction édictée par l'État de Californie en 1998 a encouragé d'autres États comme New York à mettre en œuvre des interdictions. Depuis, il est illégal de fumer dans tous les lieux publics fermés et tous les véhicules de transport public au Pérou.", "section_level": 1}, {"title": "Justification.", "content": "Les lois interdisant de fumer permettent de protéger la population contre les effets du tabagisme passif, notamment un risque accru de maladies cardiaques, de cancer, d'emphysèmes et autres maladies. L'organisation mondiale de la santé estime que les interdictions de fumer ont contribué à réduire l'acceptation sociale du tabagisme dans la vie quotidienne. Elles constituent donc un des outils de lutte contre le tabagisme. Elles peuvent donc aussi diminuer les coûts des soins de santé à court terme (mais pas à long terme, car l'espérance de vie des fumeurs est plus faible que celle des non fumeurs) et améliorer la productivité des travailleurs. Les justifications supplémentaires comprennent une réduction du risque d'incendie, la propreté des endroits où de la nourriture, des produits pharmaceutiques, des semi-conducteurs, ou des instruments et machines de précision sont produits, une diminution des risques légaux pour les employeurs, une baisse de la consommation d'énergie par la réduction des besoins de ventilation, et un environnement plus sain.", "section_level": 1}, {"title": "Base médicale et scientifique pour l'interdiction.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dangers du tabagisme passif.", "content": "La recherche a prouvé à maintes reprises que la fumée passive présentait les mêmes dangers que le tabagisme direct, y compris un risque accru de cancer du poumon, de maladies cardio-vasculaires et d'affections pulmonaires telles que l'emphysème, la bronchite et l'asthme. Concrètement, les méta-analyses montrent que les non-fumeurs vivants avec des partenaires qui fument à la maison ont un risque plus élevé de 20-30 % de cancer du poumon que les non-fumeurs qui vivent avec des non-fumeurs. Les non-fumeurs exposés à la fumée de cigarette dans les lieux de travail ont un risque accru de cancer du poumon de 16-19 %. Une étude publiée en 2002 par le Centre international de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé a conclu que les non-fumeurs sont exposés aux mêmes substances cancérigènes provenant de la fumée de tabac que les fumeurs actifs. La fumée passive contient cancérogènes connues, notamment le benzopyrène et d'autres hydrocarbures aromatiques polycycliques, et les produits de désintégration radioactifs comme le polonium 210. Plusieurs carcinogènes connus ont été mesurés par les fabricants de tabac eux-mêmes à des concentrations plus élevées dans la fumée secondaire que dans le courant principal absorbé par le fumeur.", "section_level": 2}, {"title": "Qualité de l'air.", "content": "Les interdictions de fumer dans les bars, les restaurants et les clubs peuvent améliorer sensiblement la qualité de l'air dans ces établissements.", "section_level": 2}, {"title": "Effets économiques.", "content": "De nombreuses études ont été publiées dans la littérature de l'industrie de la santé sur les effets économiques des politiques sans fumée. La majorité de ces études gouvernementales et académiques ont constaté qu'il n'y avait aucun impact économique négatif associé à des interdictions et plusieurs ont conclu qu'il pouvait y avoir un effet positif sur les entreprises locales. Un examen de 2003 de 97 études sur les effets économiques d'une l'interdiction de fumer sur le secteur de l'hôtellerie constaté que les études les « mieux conçues » ont conclu que l'interdiction de fumer ne nuisait pas aux entreprises.", "section_level": 1}, {"title": "Critiques de l'interdiction.", "content": "Les interdictions de fumer ont été critiquées sur un certain nombre de points dont : Dans certains pays, les opposants à l'interdiction ont mis en cause sa légalité pour essayer d'obtenir son annulation, et ont parfois obtenu le report de son entrée en vigueur.", "section_level": 1}, {"title": "Alternatives proposées par l'industrie du tabac.", "content": "L'industrie du tabac a proposé des systèmes de ventilation haute performance comme alternative à l'interdiction de fumer.", "section_level": 2}], "src_summary": "Une interdiction de fumer est un règlement intérieur ou une loi concernant le tabac qui en interdit son usage dans un lieu précis. Depuis le, cette mesure d'interdiction, qui concerne le plus souvent des lieux publics, est édictée en raison des dangers de la fumée du tabac sur la santé des non fumeurs, victimes du tabagisme passif. ", "tgt_summary": null, "id": 563010}
{"src_title": "Maître à danser", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Dès le, les violonistes et les maîtres à danser sont regroupés au sein d'une même corporation, celle des ménétriers. Ceux-ci conservent leurs privilèges jusqu'à la création de l'Académie royale de danse en 1661 qui voit la profession de maître à danser élevée au rang de personnel de la cour. Avant tout bon violoniste, le maître à danser joue de la pochette pour accompagner ses leçons. D'où le nom de sa canne dite \"canne-pochette\". Indispensable dans les maisons de l'aristocratie, il enseigne aux rois, aux reines, aux princes et aux pages la manière de se tenir en société, de danser un ballet de cour, de paraître dans un bal. Parmi les principaux maîtres à danser de la cour de France, citons Antoine, François et Claude Ballon, Louis Pécour, Antoine Bandieri de Laval, Jean Dauberval, et de nombreux membres de l'Académie royale de danse. En 1700, le maître de danse Raoul-Auger Feuillet écrit son ouvrage « \"Chorégraphie, ou l'art de décrire la danse par caractères, figures et signes démonstratifs\" », comportant un des plus anciens systèmes de notation de danse connu après celui d'Antonio Cornazzano et Guglielmo Ebreo. En 1725, Pierre Rameau publie le premier traité d'enseignement de la danse, qu'il intitule \"Le Maître à danser\". Dans les Pays-Bas espagnols, on rencontre des maîtres à danser dès le gouvernement des archiducs Albert et Isabelle : de 1599 à 1633, Hans Vermeulen enseigne les pages de la cour, cédant la place à Hercule de La Grené, puis à son fils Adam-Pierre. Peu à peu la bourgeoisie se familiarise avec les règles de la danse et le maître à danser a pignon sur rue dans toutes les villes de France et d'Europe. Au, c'est lui qui compose la plupart des contredanses en vogue.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le maître à danser (ou maître de danse) est un professionnel qui, jusqu'au, enseigne la danse, sa technique et son répertoire, et dispense des cours de maintien et de « bonnes manières », ainsi que ce qu'on nommera « callisthénie » au.", "tgt_summary": null, "id": 1141316}
{"src_title": "Jack Goody", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie, œuvre et influences.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Une jeunesse insouciante.", "content": "John Rankine Goody est né le dans le quartier d'Hammersmith à Londres. Il est élevé avec son jeune frère Richard dans une famille de classe moyenne qui est très soucieuse de l'éducation de ses enfants. En 1938, il va suivre des études de littérature anglaise au collège de St John de l'Université de Cambridge. Il y rencontre alors ses amis Ian Watt et Eric Hobsbawm, eux aussi engagés au Club socialiste et grands fans de Jazz. Il suit l'engagement des étudiants de sa génération dans les mouvements anti-fascistes mobilisés pour aider les réfugiés juifs et basques. La guerre d'Espagne est présente dans toutes les têtes et Jack Goody s'engage dans les mouvements de jeunesse socialiste anti-fasciste.", "section_level": 2}, {"title": "La drôle de guerre.", "content": "Il est engagé volontaire en octobre 1939 et intègre le corps d'entraînement des officiers à Cambridge. Après une formation de quatre mois à l'académie militaire de Sandhurst, Jack Goody est affecté en au régiment de Sherwood Foresters et se retrouve bientôt en poste à Nicosie, pendant près de deux ans après un rapide stationnement à Port Said.", "section_level": 3}, {"title": "L'expérience de la captivité en Italie.", "content": "Son unité est déployée en Égypte au printemps 1942 et se retrouve très rapidement dépassée par la stratégie et l'efficacité des forces de Rommel. La petite unité de Jack Goody est facilement capturée par les manœuvres des Allemands à la bataille de Tobrouk en juin 1942. L'armée italienne transfère ensuite les soldats britanniques à Benghazi via le port de Cyrène, puis par avion-cargo à Lecce, en Italie, puis finalement au camp de prisonnier de Chieti, réservé aux jeunes officiers britanniques et aux pilotes américains abattus au dessus du Maghreb. Une détention italienne très peu contraignante qui dure près d'un an, jusqu'en septembre 1943, et l'armistice de Cassibile désorganisent totalement l'Italie. Avec la reprise en main de la péninsule par les troupes allemandes, les prisonniers sont transférés vers le nord, et c'est à cette occasion que Jack Goody et trois compagnons s'échappent d'un train en marche en sautant dans le vide en pleine nuit au milieu des montagnes des Abruzzes, dans la région de Sulmona. Goody raconte lui-même que sa vocation d'anthropologue serait née de la privation de livres durant cette période, puis au contact des bergers des Abruzzes illettrés qui l'ont caché. De là viendrait son questionnement sur la communication parmi les peuples sans écriture. Après avoir rejoint des réseaux de prisonniers échappés et clandestins à Rome, il est finalement capturé par les Allemands et envoyé en Bavière pour être détenu au camp de prisonnier de Moosburg à partir d'avril 1944 jusqu'à sa libération en.", "section_level": 3}, {"title": "Jack Goody, anthropologue.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Formation universitaire.", "content": "En 1946, il retourne à Cambridge et termine en quatre mois son diplôme de Littérature anglaise commencé avant la guerre. Il y rencontre Joan Wright qu'il épouse. Il décide de travailler comme éducateur, car il est passionné par les expérimentations alors en cours dans l'éducation pour adultes. Son travail dans le Hertfordshire est malheureusement peu stimulant et il se retrouve plutôt dans un poste de superviseur avec des programmes peu intéressants.", "section_level": 3}, {"title": "Le terrain ethnographique chez les LoDagaa.", "content": "Goody décide d'un commun accord avec sa femme de reprendre ses études en anthropologie. Il étudie à Oxford et suit les séminaires de Sir Evans-Pritchard, qui l'avait passionné pour la discipline. C'est une formation d'une année qui lui permet d'obtenir un certificat en anthropologie en juin 1947. Il se rapproche surtout de Meyer Fortes, nouvellement nommée à Cambridge. Il décide de travailler en Afrique de l'Ouest, terrain exotique le moins lointain pour rentrer voir sa famille grâce à une bourse du \"Colonial Office\". Il retourne à l'Université de Cambridge pour son doctorat. Celui-ci repose sur deux années de terrain d'études dans la colonie britannique de Gold Coast chez les groupes mal identifiés du Nord, spécifiquement les LoDagaa. Il soutient sa thèse \"The Ethnography of the Northern Territories of the Gold Coast, West of the White Volta\" devant Max Gluckman and G. I. Jones et obtient son doctorat en 1954 (il y tient plus tard la chaire de William Wyse, de 1973 à 1984, et y devient professeur émérite). Durant les années cinquante et au début des années soixante, sous la direction de Meyer Fortes et Evans-Pritchard, il étudie les sociétés du Nord du Ghana.", "section_level": 3}, {"title": "L'étude de la \"Literacy\".", "content": "Il publie plusieurs ouvrages sur le thème de la \"Literacy\", étudiant les transformations sociales liées au développement de l'écriture et de l'alphabétisation, dont il situe l'apparition dans un contexte historique et socioculturel particulier. Dans \"The domestication of the savage mind\" (1977), il montre les conséquences de l'invention de l'écriture sur les processus cognitifs. Il étend ce type d'analyse à des champs très variés des cultures humaines : la famille, les fleurs, la cuisine, les images, etc. , il acquiert à partir de la fin des années 1970 un rôle de premier plan dans le grand renouveau de l'histoire sociale et le rapprochement de l'anthropologie, de l'histoire et de la démographie, tant en Angleterre qu'en France où nombre de ses ouvrages sont traduits. Proche du groupe d'histoire sociale de l'Université de Cambridge (\"Cambridge Group for the History of Population and Social Structure\") dirigé par Peter Laslett, Goody ne participe cependant à l'ouvrage collectif \"Household and Family in Past Time\" que pour en prendre le complet contrepied, réfutant la thèse centrale du livre sur le rôle de la famille hypernucléaire anglaise médiévale (le ménage plaçant tôt ses enfants) dans la réussite et la précocité de l'industrialisation, pour affirmer que les recensements utilisés par ses collègues dans la définition du ménage masquent des liens de parenté beaucoup plus denses. S'écartant des concepts clés de l'anthropologie française, très marquée par les travaux de Lévi-Strauss (l'alliance dans les années 1950 et 1960, puis également la filiation à partir des années 1970), Goody travaille sur le « groupe domestique » en tant qu'unité de production économique et de transmission des biens, établissant alors des contrastes majeurs entre les traditions africaines et européennes. Après avoir participé en 1976 à l'ouvrage collectif \"Family and Inheritance : rural society in Western Europe, 1200-1800\", il approfondit la même année cette analyse dans \"Production and Reproduction : A comparative study of the domestic domain\". Il publie en 1983 \"The Development of Family and Marriage in Europe\", qui porte sur l'influence des préoccupations foncières de l'Église chrétienne à partir du de notre ère dans les transformations familiales et l'étendue considérable des interdits de mariage. Goody y suggère que la transformation du système de parenté au long du Moyen-Âge a des répercussions profondes et irréversibles sur l'ensemble de la société européenne, modelant la forme bilinéaire indifférenciée (encore actuelle) de la famille occidentale, par opposition aux systèmes unilinéaires (patrilinéaires ou matrilinéaires) plus courants dans les sociétés africaines. L'ouvrage connaît d'emblée un important retentissement ; préfacé par Georges Duby pour sa première édition française en 1985, il est devenu un classique sur la parenté et a été réédité en 2012. À partir de sa retraite en 1985, Goody s'écarte progressivement de ses préoccupations sur l'Europe. Parcourant le monde, il se met en devoir de dénoncer l'ethnocentrisme occidental. Dans \"L'Islam en Europe\", il tente de cerner les rapports complexes et conflictuels entre l'Europe et l'Islam. Plus récemment, dans \"Le Vol de l'histoire\", il montre comment l'Europe a conservé sa mainmise sur la construction de l'histoire mondiale en faisant croire qu'elle avait été le lieu de toutes les inventions de la modernité et, ainsi, négligé l'histoire de tous les pays qu'elle dominait. Il meurt à l'âge de 95 ans, le.", "section_level": 3}], "src_summary": "John Rankine Goody dit Jack Goody est un anthropologue britannique né le et mort le. Initialement spécialiste de l'Afrique, Jack Goody s'est ensuite intéressé de près à l'histoire de la famille durant le Moyen Âge européen, devenant une figure de proue du renouveau des études historiques sur la famille européenne, en Angleterre à l'école de démographie historique de Cambridge, mais aussi en France où il a exercé une grande influence au sein de l'anthropologie historique. Ses travaux comparatistes entre l'Eurasie et l'Afrique, et sur les transformations de la parenté en Europe dans le bas Empire romain sous l'influence grandissante de l’Église chrétienne, ont durablement marqué ces disciplines.", "tgt_summary": null, "id": 1653362}
{"src_title": "Casimir et Caroline", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Casimir est un chauffeur de voiture, tout juste licencié, allant à la fête de la bière avec sa fiancée Caroline. Cette dernière souhaite s'amuser, mais pas lui. Il est subjugué par la perte de son boulot et ne souhaite pas festoyer. Un conflit éclate entre eux, et chacun fait son chemin durant cette fête. Durant la pièce, ils vont se retrouver par moments pour se réconcilier, mais à chaque fois, il y a un retour en arrière, et ils se séparent à nouveau. Arrêtée à un stand de glace, Caroline fait la connaissance de Schürzinger, qui tombe amoureux d'elle. Elle rencontre également le directeur général Rauch, et le juge Speer, deux vieux messieurs pervers et vicieux, qui souhaitent profiter d'elle \"érotiquement et dès cette nuit\" comme le dit Schürzinger. Après une violente dispute avec son ami Speer, Rauch réussit à emmener Caroline dans sa voiture, pour aller à Altötting afin de pouvoir enfin asseoir ses envies, en effet Caroline est obsédée par cette ville. Sur le chemin, ils ont un accident et Caroline sauve la vie du vieil homme. Au centre de secours, ils apprennent tous les deux que Speer a été agressé et a la mâchoire brisée. Rauch retourne avec son ami, et méprisant Caroline, il la laisse tomber. Dans le même temps, Casimir erre de stand en stand afin de séduire, en vain, des jeunes femmes, accompagné d'un criminel de bas étage, l'escroc Merkel Franz, et de sa compagne qu'il bat tous les jours, Erna. Tous ivres, ils essaient de voler dans les voitures en les cassant, mais Merkl Franz est arrêté et emmené. Casimir et Erna restent ensemble sur un banc de parc. Caroline les rejoint et tente de s'excuser auprès de Casimir, mais celui-ci la rejette. Casimir finit avec Erna, Caroline avec Schürzinger, mais durant cette soirée, ils finiront tous les deux avec quelqu'un dont ils ne sont pas amoureux, le premier pour avoir été colérique, la seconde pour avoir voulu s'intégrer dans la haute société.", "section_level": 1}, {"title": "Critique.", "content": "\"Casimir et Caroline\" est une critique de la société.", "section_level": 1}], "src_summary": "Casimir et Caroline est une pièce de théâtre allemande écrite par Ödön von Horváth en 1932. Elle s'inscrit dans le genre de la comédie populaire, genre important en Allemagne à l'époque. Elle traite de la crise de 1929 et de la façon dont elle est ressentie par le peuple, durant la célèbre fête de la bière, l'Oktoberfest de Munich.", "tgt_summary": null, "id": 1300674}
{"src_title": "Basilique Saint-Marcellin-et-Saint-Pierre de Seligenstadt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Eginhard avait obtenu en 815 de Louis le Pieux entre autres la terre franque d’Obermulinheim : en 834 il décida d'y établir un monastère bénédictin ainsi que le sanctuaire destiné à conserver les reliques des martyrs chrétiens Marcellin et Pierre, qu'il s'était procurées à Rome par des moyens mystérieux. À bien des égards, la basilique actuelle se distingue de la chapelle d’origine. L'édifice d’Eginhard, conçu sur le plan d'une basilique à triple nef ne reçut une tour à toit pyramidal que vers 1050. Cette basilique fut encore agrandie au : pour des raisons liturgiques, on lui donna un nouveau chœur. L'ancienne abside et la crypte disparurent pour permettre ces agrandissements. Le transept se trouva surélevé d'une monumentale tour-lanterne octogonale et d'une croisée d'ogive rehaussée. L'église a conservé cet aspect pendant des siècles. La guerre de Trente Ans s'accompagna de la dévastation du monastère et de son église, et vers 1690 on entreprit de grandes réparations. En préparation des 900 ans de l'abbaye, l’abbé Pierre IV poursuivit la transformation baroque : en 1722, il fit percer un grand portail entre les deux tours romanes avec de grandes statues au pignon : Eginhard, entouré des allégories de \"pietas\" et de \"constantia\" ; depuis, ce groupe de sculptures a été déposé dans les jardins. De grands escaliers, une balustrade et les embases des Statues des deux saints-patrons mènent à l'ancien atrium. La tour-lanterne est coiffée d'un bulbe surmonté d'une statue en bronze doré de l’archange Gabriel. Après la dissolution du monastère qui accompagna le Recès d'Empire, l'abbatiale fut attribuée en 1812 comme église à la paroisse catholique, qui venait de perdre son ancienne église, dont le clocher est toutefois préservé dans l'actuel hôtel de ville. L'ancienne abbatiale subit de nouveaux changements, car ses piliers manifestaient des signes de fragilité. En 1868 le Conseiller à la Construction Ernst Braden entreprit une reconstruction partielle, qui avait peu d'égards pour le respect des proportions et des superstructures du vieil édifice : il fit par exemple abattre le clocher nord parce que sa façade était noircie, et ne jugea pas utile de remettre en place les sculptures baroques du portail. Le, le pape Pie XI, au terme de l'exhortation apostolique \"Historicis constat\" éleva l'église au rang de \"basilique mineure\". De 1936 à 1953 on a tenté à plusieurs reprises de reconstituer l'édifice d'origine, d'où l'intermittence des travaux de restauration. Les voûtes médiévales de la nef et du transept ont été remplacées par des plafonds. Les autres ont été rectifiées en s’inspirant des quatre baies carolingiennes intactes du transept, les piédroits et les arcs-boutants ainsi que la corniche de la nef ont été reconstruits d'après les vestiges. Après les importants travaux menés ces dernières années, l'intérieur de la basilique a retrouvé une unité de style, qui restitue les formes architecturales des.", "section_level": 1}, {"title": "Distribution du monastère.", "content": "La ville de Seligenstadt vante l’abbaye bénédictine sécularisée en 1803 comme l'une des Il n'en demeure pas moins que le complexe carolingien d'origine est aujourd'hui mâtiné d'éléments de l'époque baroque, et qu'il est imprégné des travaux de restauration et de reconstruction de la fin du et du début du. On accède à ce complexe par une grande porte de style baroque, côté ouest. Depuis la cour du monastère, au centre de laquelle se trouve le Jardin aux Anges (\"Engelsgärtchen\", 1995) autour d'une statue rococo de la Sainte Vierge, des anges et des saints, on voit un corps de logis de style baroque, aménagé aux par l'abbé François II, et développé par ses successeurs, qui abrite les ateliers. L'aile parallèle à la nef sud de la basilique comporte Le coin droit de ce bâtiment se prolonge vers le sud par une deuxième aile, qui abritait naguère la clôture religieuse avec son dortoir, sa salle capitulaire, le réfectoire d'hiver, le dispensaire et la chapelle ; c'est aussi là que se trouve la cave à vins, restaurée, et qui est désormais louée pour les réunions et les cérémonies. Les autres pièces ont été aménagées en écomusée (\"Landschaftsmuseum Seligenstadt\"). Il y a enfin un café avec ornementation baroque. On a reconstruit en 2002 dans la moitié sud de ce corps de logis la pharmacie de l'abbaye, aménagée en 1720 par l'abbé Pierre IV. Au Moyen Âge, l'activité économique de l'abbaye se concentrait au sud du domaine. Les touristes peuvent visiter les ateliers de cuir (peau de mouton et veau), les moulins à farine (restaurés en 1573 et 1993), la boulangerie et son four en pierre avec une démonstration par semaine, le lavoir et le colombier (1992) ; mais les hangars agricoles sont désormais occupés par la bibliothèque municipale. Les jardins du monastère s'étendent sur dans la moitié est du domaine : on n'y cultivait à l'origine que des fruits, du chou et des légumes, puis vers la fin du les abbés décidèrent, pour des raisons de prestige, de diversifier les cultures. Cela explique que les jardins actuels se mêlent de cultures plutôt attendues d'un parc baroque : vergers, le jardin médicinal (1999), ruche (1993). Le centre du jardin est orné d'un parterre de fleurs et d'une fontaine (vers 1720) ; les fleurs tropicales et les citronniers, qu'on abrite l'hiver dans les serres de l'Orangerie (datant de 1685), donnent à ces jardins un aspect presque méditerranéen. Depuis les jardins, on a une excellente vue sur la face orientale de la basilique, la tour-lanterne et le chœur. Les vignobles de l'abbaye se trouvent sur le coteau sud de la crête de Hahnenkamm à Alzenau-Hörstein. Les vins labellisés \"Hörsteiner Abtsberg\", formés des cépages de Riesling, Silvaner, Müller-Thurgau et Kerner, sont conditionnés dans des flasques, et rappellent la tradition ; l'exploitant actuel est le vignoble \"Staatlicher Hofkeller Würzburg\".", "section_level": 1}, {"title": "Aspect extérieur.", "content": "L'histoire millénaire de la basilique explique son aspect hétéroclite ; l'ensemble possède toutefois une harmonie propre, où les éléments romans dominent. Cette basilique à triple nef possède aujourd'hui un plan en croix (c'était un plan en T à l'époque carolingienne). L'entrée a été ouverte dans une aile de grès rouge, reconstruite au dans un style néoroman avec trois portes en plein cintre, un vestibule et deux tours carrées. On y accède par un escalier, flanqué de statues baroques des protecteurs Marcellin et Pierre. Au rez-de-chaussée, la façade est ajourée de baies simples, d'une rosace, de lésènes et d'une bande lombarde, qui rythment le pignon ; au premier étage du clocher des baies à arcs jumelés ; au second étage des baies à trois arcs surmontées d'un bandeau simple. Dans la nef, qui comporte neuf travées, aussi bien que dans le transept (à trois croisées d'ogives), l'appareil carolingien du a été conservé. Les cloisons des collatéraux ont été rénovées au. Un appartement (sacristie) à deux croisées d'ogives, au nord de la croisée du transept remonte au. La tour-lanterne octogonale, avec ses baies massives et ses hautes voûtes, achevée au, appartient au gothique primitif. Le bulbe et la lanterne sont des ajouts du baroque ; et la statue en bronze de l'archange Gabriel, qui forme le couronnement, date de 1743. Le chœur à croisée rayonnante rapporté au, à l'est de la croisée du transept, qui s'est substitué à l'abside carolingienne, marque la transition entre style roman et style gothique. Il est encadré des fûts de deux piliers restés inachevés. La pièce au nord de ces fûts servait autrefois de sacristie (dite \"Ancienne sacristie\", réparée en 1993). À l'extérieur, l'ornementation romane domine (baies en plein cintre, rosaces, frise lombarde). L’\"Adam et Ève\" de Stephan Balkenhol (1996), qui se dresse devant une arcade aveugle, marque un fort contraste stylistique avec ce qui précède. L'ancienne chapelle de l'abbé, qui sert à présent de sacristie (\"Nouvelle sacristie\") au sud du chœur, est un édifice baroque. Dans la partie sud de la basilique, les corps de logis du monastère touchent l'abbatiale bénédictine surélevée, qui était entourée d'un mur qui allait jusqu'aux berges du Main ; cette muraille, percée de trois grandes portes, aboutit au transept nord, ce qui fait qu'il est impossible de faire le tour de la basilique, et qu'on ne peut apercevoir ni la croisée ni le chœur depuis l'ouest.", "section_level": 1}, {"title": "Ordonnance intérieure.", "content": "Le crépi blanc moderne distingue l'architecture intérieure romane bipartite de la nef (arcades en plein cintre et forts piliers de section carrée d'une parte, arcs-boutants arrondis), des cloisons couvertes d'un simple carrelage. Mais par endroits, intentionnellement non recouvert de crépi, on distingue l'appareil carolingien sous-jacent. Une inscription latine signée de la \"cohors I civium Romanorum equitata\", sur le parement sud de la nef (derrière la statue de l'apôtre Barthélémy) témoigne que des briques du camp romain de Seligenstadt ont été réemployées pour la construction de l'édifice primitif. Une voûte à arc brisé du gothique primitif mène à la croisée du transept et une autre voûte s'ouvre vers le chœur. Au contraire, les passages latéraux vers les transepts sont des arcs en plein-cintre. La croisée d'ogive octogonale couronnant la croisée du transept est décorée de fresques d'anges. Les croisées d'ogives du chœur sont du plus pur style gothique.", "section_level": 1}, {"title": "Le mobilier.", "content": "Au milieu de la partie la plus ancienne du chœur se trouve un crucifix roman de provenance inconnue, qui a cependant subi d'importantes altérations lors des tentatives de réparation du curé en 1907. Les bras et les pieds du Christ, la couronne et les coloris sont des extrapolations du début du. Le reste du mobilier est entièrement baroque. Dans la nef, cela vaut aussi bien pour le chancel que pour les statues des 12 apôtres au-dessus des arcs-boutants des piliers. Le chœur est séparé en deux parties à hauteur de l'ancien jubé par une grille en fer doré, que l'abbé Pierre IV avait fait poser à l'occasion des 900 ans de l'église. Elle n'est ouverte qu'à l'occasion des messes. Sous l'autel, une châsse d'argent ouvragé est exposée : elle contient les reliques des saints Marcellin et Pierre. La châsse (1680), donation de l'abbé François, est ornée de feuilles d'acanthe et de bas-reliefs représentant les martyrs. Il y a dans le chœur trois autels baroques (), qui proviennent de la chartreuse Saint-Michel de Mayence : lorsque ce monastère fut abandonné en 1781, on ramena les autels à Seligenstadt. Les deux autres autels en marbre représentent l'un, le Christ en croix et l'autre, saint Sébastien. Le nécrologe est un parchemin qui rappelle la liste de tous les abbés de Seligenstadt depuis Eginhard. Les autres salles ne sont accessibles qu'aux groupes de visiteurs. On peut y voir :", "section_level": 1}, {"title": "Les grandes orgues.", "content": "L’orgue de la basilique a été construit entre 1978 et 1981 par le facteur Wilbrand (Übach-Palenberg), puis réaccordé et réhabilité en 1999 par le facteur d'orgue Hugo Mayer (Heusweiler). Cet instrument possède 50 registres répartis en trois claviers et un pédalier (sommier à registres). La transmission des touches aux soufflets est mécanique, mais celle des registres est électrique.", "section_level": 1}, {"title": "Les cloches.", "content": "Les six cloches sont suspendues dans trois tours différentes : la grande cloche à un joug en bois de la tour sud, les cloches 5 à 2 de la tour nord sur une chaise en acier de Hamm (Frankenthal) 1909. La petite cloche est suspendue à un joug en bois d'ornementation baroque dans la tour lanterne.", "section_level": 1}], "src_summary": "La basilique Saint-Marcellin-et-Saint-Pierre de Seligenstadt, dans le Land de Hesse en Allemagne, est l'ultime vestige d'un monastère bénédictin fondé par Eginhard, le biographe de Charlemagne.", "tgt_summary": null, "id": 170938}
{"src_title": "France II (voilier)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Il fut construit par les Chantiers de la Gironde à Lormont près de Bordeaux de 1911 à 1913 sous la direction de l'ingénieur en chef Gustave Leverne (1861-1940), dont ce fut l'œuvre majeure, pour l'armateur rouennais la \"Société Anonyme des Navires Mixtes - Prentout-Leblond\". Avec ses 142 m, il fut le quatrième plus long voilier et le plus grand voilier au monde lorsqu'on ajoute plusieurs critères tels la largeur, la jauge brute, la surface de voilure (cf : la liste des plus grands voiliers). Il est équipé (fait rare pour un voilier de l'époque) de la TSF, qui lui permet notamment de bénéficier de renseignements météo auprès des vapeurs navigant dans les mêmes parages. Il comporte des installations pour un nombre restreint de passagers, en effet au début du, les médecins conseillent les long voyages en mer pour combattre les affections pulmonaires. Comme tous les voiliers de la compagnie Prentout-Leblond, il est affecté à la ligne de Nouvelle -Calédonie (transport de Nickel) et brièvement, après la guerre de 14-18 aux blés d'Australie. Il est équipé de deux hélices latérales, tournant à 240 tours par minute maximum, mues par deux moteurs Diesel Schneider de 900 chevaux chacun, permettant au navire de naviguer à une vitesse de dix nœuds avec une consommation de pétrole brut de 220 grammes par cheval heure. Ces moteurs auxiliaires lui permettent des traversées plus courtes que les purs voiliers et lui sauveront la mise lors de l'attaque d'un U - Boot, mais les hélices fixes créent une certaine trainée en marche sous voiles, même si, tournant en moulinet, elles peuvent entraîner un compresseur d'air (pour les bouteilles de démarrage des Diesels) ou une génératrice électrique. Après guerre, une conversion est envisagée: montage de moteurs plus puissants et plus fiables et transformation du gréement en goëlette à cinq mâts à la façon des grands schooners américains. Toutefois des voiles de cette taille d'une seule pièce sont quasi impossibles à réaliser, finalement les moteurs et les hélices sont tout simplement débarqués en 1919, ce qui sera fatal au navire. Le, le \"France II\" s'échoue sur le récif de Ouano en Nouvelle-Calédonie, par temps calme. Le sauvetage serait possible mais les frets des blés d'Australie initialement élevés, sont en chute libre avec la reprise de l'agriculture en Europe, finalement tout le matériel récupérable est démonté et l'épave abandonnée. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'épave servira de but de tir d'exercice à l'aéronavale US (Guerre du Pacifique) et sera très endommagée. En 2006, la coque métallique de l'épave était toujours visible. Le Flying Clipper, nouveau voilier de croisière de la compagnie Star Clippers, initialement prévu pour être livré en été 2017, est en cours d’achèvement en 2019. Il est présenté par son armateur comme une version moderne du France II et a été lancé le 10 juin 2017 sur le chantier croate Brodosplit.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le France II était un navire marchand français, équipé de cinq mâts, mais aussi de deux moteurs. Il était tout de même considéré comme étant un voilier, puisque ses déplacements étaient principalement tirés de la force du vent. Son gréement était de type cinq-mâts barque ; il était également propulsé par 2 moteurs \"Schneider\" de 900 chevaux, installés à la construction et déposés après la guerre de 1914.", "tgt_summary": null, "id": 1962853}
{"src_title": "CarGoTram", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "En 1997, Volkswagen décide de construire une usine à Dresde pour produire des pièces spécifiques aux Volkswagen Phaeton et Bentley. Par la suite, le, la \"Dresdner Verkehrsbetriebe AG\" et Volkswagen signent un contrat pour l'acheminement de marchandises vers l'usine par le biais d'un tramway de marchandises. Deux \"CarGoTrams\" ont été construits par Schalker Eisenhütte Maschinenfabrik GmbH (Gelsenkirchen), pour un coût de 6,5 millions de Deutsche Marks chacun. La DVB est responsable du transport et de la sécurité du fret. Le CarGoTram a été officiellement présenté à Dresde le et a commencé à circuler en 2001.", "section_level": 1}, {"title": "Itinéraires et fréquence.", "content": "Le CarGoTram circule une fois par heure. En cas de charge de travail élevée à l'usine, il peut circuler toutes les 40 minutes. L'itinéraire principal relie le GVZ (\"Güterverkehrszentrum\", « centre logistique ») à \"Friedrichstadt\" via \"Postplatz\" et \"Grunaer Straße\" vers \"Straßburger Platz\" (« Place de Strasbourg ») et l'embranchement privé de l'usine mais en cas d'encombrement sur le réseau, le CarGoTram peut atteindre l'usine de verre par la gare centrale ou par d'autres itinéraires.", "section_level": 1}, {"title": "Matériel utilisé.", "content": "Le CarGoTram est une rame bidirectionnelle, composée habituellement de cinq voitures, dont deux voitures pilotes. Un train complet peut transporter l'équivalent du chargement de trois camions (214 m3). Les voitures pilotes, situées aux extrémités de la rame, ont une capacité de 7,5 t, inférieure à celle des voitures intermédiaires (2 x 7,5 t), car elles comportent une cabine de conduite. Tous les essieux de toutes les voitures sont des essieux moteurs.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le CarGoTram est un tramway de transport de fret à Dresde. Il approvisionne une usine Volkswagen avec des pièces pour la construction d'automobiles.", "tgt_summary": null, "id": 2296185}
{"src_title": "Le Dernier de son espèce", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Chronologie des événements.", "content": "Duane Fitzgerald vit depuis dix ans une retraite paisible dans la petite ville irlandaise de Dingle, situé dans le Comté de Kerry en Irlande. Sa vie se résume à des promenades quotidiennes dans le village, des balades en bord de mer, des visites à la bibliothèque et des allées et venues régulières à la poste pour y réceptionner des colis. Derrière une apparence pour le moins anodine, Duane William Fitzgerald cache un lourd secret : c'est un cyborg créé par l'armée américaine au cours du projet confidentiel appelé \"Steel man\" (\"l'homme d'acier\"). Après de complexes opérations chirurgicales, le soldat Fitzgerald est devenu un être mi-homme mi-machine, doté d'un équipement sophistiqué qui lui permet de décupler sa force musculaire, d'actionner une pompe à sédatifs pour éliminer la douleur, de régler ses pulsations cardiaques ou d'enclencher un mode visée laser avec son œil artificiel. Un beau matin, il se retrouve à demi paralysé par une panne de son système interne et doit faire appel aux services du médecin du village, le docteur O'Shea, déjà au courant de son secret. Le médecin lui enlève alors un petit module électronique qui semble être à l'origine de la panne et le prévient qu'un étranger le recherche dans tout le village. Fitzgerald se rend alors à la poste pour y récupérer le mystérieux colis qui lui est envoyé tous les quatre jours depuis dix ans et qui intrigue beaucoup le postier, Billy Trant. Il s'agit en fait de la seule nourriture que peut digérer le système digestif modifié de Duane : un concentré biologique nutritif. Au cours de sa promenade habituelle, Duane Fitzgerald passe devant l'hôtel Brennan où travaille la belle Bridget Keane, la femme qu'il aime en secret. Inquiet, Duane Fitzgerald enfreint le règlement militaire et téléphone à Gabriel Whitewater, un ancien coéquipier cyborg qui a créé son entreprise de surveillance à Santa Barbara en Californie. Gabriel rassure Duane qui finit par rencontrer l'inconnu à la bibliothèque du village. L'étranger est en fait un avocat américain d'origine japonaise dénommé Harold Itsumi qui lui propose d'intenter un procès en indemnisation contre les États-Unis. Les deux hommes se donnent alors rendez-vous à l'hôtel Brennan, mais l'avocat est assassiné avant d'avoir pu montrer à Duane Fitzgerald le dossier classé top secret qu'il détenait. Le cyborg à la retraite parvient à blesser l'assassin, sans pourtant réussir à le rattraper à cause d'une panne de son système de combat. Blessé, Duane Fitzgerald se traîne chez le docteur O'Shea pour une nouvelle série de soins. Quelques jours plus tard, le système oculaire cybernétique de Duane Fitzgerald remarque un nombre anormal d'étrangers au comportement suspect dans le petit village de Dingle. Tous ces hommes en noir l'observent, le suivent, guettent ses moindres gestes. Étrange coïncidence : ses colis avec le concentré nutritif n'arrivent plus. Duane Fitzgerald se sent traqué et téléphone à son ancien officier supérieur responsable du projet \"Steel man\", le lieutenant-colonel Reilly qui lui promet de venir le voir en Irlande. Puis les événements s'enchaînent : Bridget Keane disparaît mystérieusement, tandis que le docteur O'Shea est retrouvé mort dans son cabinet. Tous ses dossiers médicaux concernant le cyborg ont été volés. Duane tente alors de retrouver la trace de Bridget Keane et entre en contact avec son frère, Finnan MacDonogh, un musicien. Lors d'un rendez-vous secret dans une ancienne cachette de l'IRA, Duane rencontre Bridget Keane qui lui montre les documents que l'avocat américain avait cachés dans le coffre-fort de l'hôtel. Duane apprend alors que tous les membres de sa famille ont été supprimés par les services secrets américains, tout comme ceux des autres soldats volontaires du projet. Finnan et Bridget pensent que l'avocat a été assassiné par les services secrets américains et que Duane court un grand danger. Finnan lui propose alors un plan pour le sortir de Dingle. Duane rentre chez lui et se remémore avec émotion tous ses camarades, ceux qui sont morts des suites des opérations, ceux qui sont décédés pour ne pas avoir supporté le traitement post-chirurgical, ou bien ceux qui sont morts à cause d'une défaillance du système. Son organisme s'affaiblit de jour en jour, faute de concentré nutritif, et bientôt ses comptes et cartes de crédit sont bloqués. Duane sent que sa fin est proche et tente de comprendre ce qui est en train de lui arriver. Lorsque le lieutenant-colonel Reilly arrive enfin à Dingle, Duane devine que tous ses camarades ont en fait été assassinés et qu'il représente le dernier guerrier-cyborg du projet \"Steel man\". L'officier lui propose alors de le ramener aux États-Unis à bord d'un navire de la \"US Navy\". Duane Fitzgerald sait qu'il est condamné et que l'étau se resserre autour de lui. Il découvre que les forces spéciales postées dans le village ne l'ont pas encore attaqué parce qu'elles n'ont pas réussi à désactiver son système de défense comme elles l'avaient prévu. Le module coupe-circuit lui avait été extrait quelques jours plus tôt par le docteur O'Shea. Duane n'a pas le choix : mourir de faim ou rentrer aux États-Unis pour y être enfermé à vie. Duane Fitzgerald décide alors de suivre les conseils du philosophe Sénèque et de préparer dignement sa mort. Il se traîne, affaibli, à la bibliothèque du village, branche l'imprimante du bureau de la directrice, Mme Brannigan, sur ses circuits internes et imprime le long journal intime enregistré dans sa mémoire interne et qui raconte toute son histoire. Il meurt, le cœur plein d'amour pour la belle Bridget Keane.", "section_level": 2}, {"title": "Personnages principaux.", "content": "Les personnages principaux sont classés par ordre alphabétique.", "section_level": 2}, {"title": "Commentaires.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Science-fiction et autobiographie.", "content": "Si Andreas Eschbach reprend dans son roman le style autobiographique du journal intime, sa particularité est de proposer un récit écrit \"en temps réel\", sans le décalage habituel du journal écrit \"a posteriori\", généralement après une journée chargée d'événements. Dans le roman, le récit en temps réel de Duane Fitgerald est entrecoupé de nombreuses digressions sur la philosophie ou la vie de Sénèque, de flash-back sur son enfance, sa jeunesse ou ses parents et agrémenté de réflexion sur sa vie, sur la mort et sur l'amour. Le style, fait d'un mélange spontané de points de vue, de faits et de réminiscences du passé, semble évoluer au gré des situations du moment et de l'état psychologique qu'elles provoquent. Ce style spontané trouve sa justification tout à la fin du roman, lorsque Duane Fitzgerald explique qu'il a un traitement de texte intégré à son système qui lui permet d'enregistrer le récit dans un fichier texte en tapant son texte sur un capteur placé au niveau de son genou. Au moment de la scène finale, Duane est décrit en train de relier l'imprimante de la bibliothèque à son système interne et d'imprimer le récit que vient de terminer le lecteur. La science-fiction est ainsi non seulement l'un des ressorts majeurs de l'intrigue, mais également un élément déterminant du style adopté dans le récit.", "section_level": 2}, {"title": "Découverte de la philosophie antique.", "content": "Au chapitre 4, le lecteur accompagne le personnage principal du roman d'Andreas Eschbach dans sa découverte de la philosophie occidentale, ce qui donne l'occasion à l'auteur de quelques commentaires ironiques. Pensant trouver les pensées les plus intéressantes dans les ouvrages les plus modernes, Duane Fitgerald explore l'univers de la philosophie en faisant un voyage dans le temps. Il découvre ainsi : C'est enfin dans la philosophie stoïcienne antique de Sénèque que le héros trouve les pensées qui l'accompagneront tout au long de sa lente agonie romanesque : des pensées sur la vie qui le préparent à une ultime et inévitable confrontation avec la mort. De ce parcours de lecture teinté d'humour que propose Andreas Eschbach apparaissent deux idées principales :", "section_level": 2}, {"title": "Mythe américain du surhomme.", "content": "Duane Fitzgerald, tout au long du roman, se compare aux super-héros des bandes dessinées, des films ou des séries télévisées de sa jeunesse. Il ne manque pas d'évoquer \"Superman\", \"Steve Austin\", le héros de \"L'Homme qui valait trois milliards\", \"Spiderman\", ou plus simplement \"James Bond\", \"Conan le barbare\" avec Arnold Schwarzenegger ou bien le héros interprété par Bruce Willis dans \"Piège de cristal\". Andreas Eschbach fait intervenir la mythologie américaine du super-héros, pour ne pas dire du sur-homme, dans les motivations premières d'un personnage qui s'est soumis volontairement à toute une série d'opérations chirurgicales délicates et irréversibles. Duane Fitzgerald voulait tout simplement être fort pour affronter la vie et devenir imbattable, tout comme les héros de sa jeunesse. Mais avec les défaillances de plus en plus fréquentes de son système bio-mécanique, Duane Fitzgerald ressemble davantage à un anti-héros, peut-être même à un « anti-super-héros », dont les facultés - décuplées à grands renforts d'opérations chirurgicales - n'ont jamais été mises au service de son pays et qui doit finalement être éliminé. C'est toute une vision de l'absurde que propose l'auteur avec cet anti-héros dont la vie a été sacrifiée pour un projet militaire finalement abandonné. Quant aux opérations faisant de l'homme un cyborg, Andreas Eschbach n'oublie pas de mentionner qu'elles peuvent aussi bien produire un cyber-soldat à la pointe de la technologie qu'un monstre à la \"Frankenstein\".", "section_level": 2}, {"title": "Changement de paradigme de la science-fiction.", "content": "Du point de vue de l'histoire littéraire de la science-fiction, la mort du cyborg Duane Fitzgerald est symboliquement le symptôme d'un changement de paradigme technologique. En effet, la science-fiction des années 2000, au moment où paraît le roman, s'est nettement réorientée vers des thématiques plutôt inspirées des recherches contemporaines en génétique et en nanotechnologies, faisant ainsi de la science-fiction bio-mécanique un registre désormais dépassé. \"Le dernier de son espèce\" ressemble ainsi au chant du cygne de toute une période héroïque de l'histoire de la S.F., un domaine jusque-là peuplé d'hommes-machines jusque dans les années 1980.", "section_level": 2}, {"title": "Références télévisuelles et cinématographiques.", "content": "\"Le dernier de son espèce\" d'Andreas Eschbach fait référence à toute une série de films et de séries télévisées qui mettent en scène des cyborgs à vocation militaire dont certains sont explicitement évoqués par l'auteur : L'originalité du cyborg d'Andreas Eschbach par rapport à ses grands modèles cinématographiques est son adhésion volontaire et réfléchie à un projet de soldat-cyborg, alors que les héros des films ou séries télévisées étaient généralement inconscients au moment de leur transformation. Le héros des \"L'homme qui valait trois milliards\" ou de \"Robocop\" est transformé à la suite d'un grave accident qui le laisse dans le coma, tandis que ce sont des soldats décédés qui font partie du projet militaire top secret de \"Universal Soldier\". L'adhésion consciente et volontaire de Duane Fitzgerald au projet de cyborg lui permet de porter un regard différent sur les diverses motivations qui l'ont conduit à participer au projet, allant de la simple volonté de mieux servir son pays jusqu'aux ressorts psychanalytiques d'une décision prise au moment où ses parents divorcent.", "section_level": 2}, {"title": "Prix littéraires.", "content": "Le dernier de son espèce a obtenu le :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Dernier de son espèce (titre original : \"Der Letzte seiner Art\") est un roman de science-fiction d'Andreas Eschbach, paru en septembre 2003 en version originale et publié dans sa traduction française en 2006. ", "tgt_summary": null, "id": 1311935}
{"src_title": "Schängel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine du terme.", "content": "Le mot \"Schängel\" est apparu dans les années 1794-1814, lorsque Coblence a appartenu à la France. Il désignait probablement à l'origine les enfants de Français nés d'une mère allemande. À l'époque, le prénom allemand le plus commun était \"Hans\" ou \"Johann\", équivalent français de \"Jean\". Les habitants de Coblence ayant des difficultés à prononcer \"Jean\" en français, le nom est devenu \"Schang\" (\"ʃɑ̃ŋ\") dans le dialecte régional. Avec le temps, il s'est transformé en \"Schängel\", en réalité un diminutif de la même importance que \"Hänschen\". Initialement le terme était péjoratif, comme le mot bâtard désignant un enfant illégitime. Actuellement cependant, c'est devenu un terme avantageux, et toutes les personnes nées à Coblence peuvent prétendre à être un \"Schängel\". Il existe un diminutif au diminutif : \"Schängelche\".", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La fontaine.", "content": "Le a été inaugurée à Coblence la fontaine du Schängel (en ). Conçue par et dédiée au poète Joseph Cornelius (1849-1943) né à Coblence, elle se trouve dans la cour de l'hôtel de ville, entourée de bâtiments Renaissance et baroques. Le bassin, constitué de laves basaltiques de l'Eifel, présente des bas-reliefs mettant en scène les farces du petit Schängel. Il est surmonté de la statue en bronze d'un petit garçon qui, toutes les deux minutes environ, crache un jet d'eau à quelques mètres du réceptacle, surprenant les visiteurs. La fontaine fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO dans la Vallée du Haut-Rhin moyen depuis 2002.", "section_level": 2}, {"title": "La chanson.", "content": "Joseph Cornelius appréciait les \"Schängelche\", petits polissons de Coblence et leur a dédié, pour le carnaval 1914, un poème en dialecte de Coblence, \"Dat Kowelenzer Schängelche\". Le compositeur et éditeur de musique Carl Wilhelm Krahmer a écrit une mélodie sur ces paroles. Cette joyeuse chanson, connue sous le nom de \"Schängellied\", est devenue un succès et l'hymne de Coblence.", "section_level": 2}], "src_summary": "Schängel (prononciation : ) est un surnom désignant les personnes natives de Coblence, ville souvent appelée en allemand \"Schängel-Stadt\" (ville des Schängel).", "tgt_summary": null, "id": 138658}
{"src_title": "Clave", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La clave et la pulsation.", "content": "La caractéristique la plus remarquable et unique de la musique cubaine est peut-être le concept binomique - et la cellule rythmique - appelé clave. Cette cellule est souvent jouée avec l'instrument connu sous le nom de clave, et parfois d'autres instruments. La cellule de la clave est utilisée dans la salsa contemporaine dans quasiment tous ses styles rythmiques : La clave ci-dessus est écrite dans la notation contemporaine en 4/4. Traditionnellement, la clave était écrite en 2/4 mais elle a subi plusieurs transformations avec les années. La clave est une cellule comprenant deux figures rythmiques en relation de tension - relaxation. Elle est structurée dans une phrase de deux mesures qui tiennent ensemble grâce à une pulsation d'une blanche sur les temps 1 et 3. C'est la pulsation qui maintient la stabilité du rythme, car beaucoup de parties polyrythmiques jouées par les différents instruments d'un ensemble tendent à être syncopées, ce qui accentue les hauts-bas du tempo. Fernando Ortiz considère la cellule de la clave comme une des nombreuses cellules rythmiques afro-cubaines, laquelle est subdivisée en deux parties distinctes qui demeurent invariables. Il y a une mesure de trois notes et une autre de deux notes, et elles peuvent être jouées de deux façons : « trois-deux » ou « deux-trois », en fonction de la mesure qui est la première. La pulsation reste inchangée. Pour comprendre le développement de la clave, nous devons nous référer à la musique religieuse d'Afrique. Le concept de phrase binomique se retrouve dans beaucoup de rythmes du folklore africain (par exemple l'abakua, rythme rituel Carabali), avec une pulsation qui sert comme une sorte de \"dénominateur commun\". Beaucoup de ces rythmes furent amenés aux Caraïbes avec les esclaves, en particulier les rythmes de la culture Yoruba du Nigeria. Beaucoup de ces rythmes contiennent une structure rythmique connue comme clave 6/8, de débit ternaire, donc, mais toujours en deux parties, d'où le terme binomique : Après une série de transformations, la clave 6/8 a donné naissance à la clave du son, laquelle était traditionnellement écrite en 2/4. La première mesure est considérée comme \"fuerte\" (forte) et elle est appelée \"tresillo\" (triplet) ; la deuxième est debil (faible), ce qui définit une relation tension-relaxation :", "section_level": 1}, {"title": "La clave aujourd'hui.", "content": "La transformation finale fut d'écrire la clave en 4/4. Le facteur important est que la clave doit maintenir sa relation fixe sur deux mesures. C'est extrêmement important pour l'arrangeur, les musiciens et enfin, les danseurs! La clave du son continue d'être la forme de clave la plus usitée dans de nombreux styles de danses contemporaines. Ses contours sont peut-être plus faciles à suivre pour des oreilles occidentales étant donné qu'elle ne contient qu'une seule note syncopée, celle de la deuxième moitié du deuxième temps de la mesure à trois notes de la clave, laquelle est dite \"bombo\". Cette note syncopée est parfois accentuée. Le bombo est une grosse caisse que jouent les percussionnistes lors du carnaval. Son accent rythmique souligne le même endroit de la clave précité. Il est censé provoquer, dans la danse, le déhanchement des dames. La clave de la rumba contient deux notes syncopées ; en plus du \"bombo\", l'autre accent tombe sur la du quatrième temps de la première mesure. Cette syncope est perturbante à l'oreille car elle est proche de la première pulsation de la deuxième mesure à deux-deux (2 blanches). C'est pourquoi, lorsqu'on étudie, il est préférable de pratiquer la clave avec la pulsation, ce qui permet d'entendre la syncope et de réaliser qu'elle fait bel et bien partie de la mesure à trois notes même si son sens musical est bien d'anticiper la troisième pulsation du binôme de la clave. S'il est possible de parler de dizaines de sortes de claves qui correspondent a autant de genres de musiques, à la base il y en a trois principales : la clave des musiques afrocubaines rituelles en 6/8, celle du Son et celle de la Rumba. La maîtrise instrumentale de ces claves permet d'aiguiser la perception des autres instruments de l'orchestre. Cette étude est indispensable à la maîtrise des styles de musique dont elle constitue la base rythmique. En sus des deux types de clave déjà mentionnés, la clave brésilienne aussi appelée fréquemment clave bossa nova est d'usage courant non seulement dans la musique brésilienne mais aussi dans la musique afro-uruguayenne, nommée Candombé. Les musiciens cubains l'emploient parfois. Un exercice simple et efficace consiste à taper un des rythmes, par exemple la clave, sur le genou avec la main, alors que l'on tape l'autre sur une table, afin de bien différencier les sons. Les deux sons distincts facilitent l'apprentissage et permettent de bien mettre en évidence les deux rythmes composant la cellule rythmique de base de ces musiques ainsi que l'alternance tension-relaxation qui leur est propre et leur donne leur caractère particulier. Répétez cet exercice pour les claves 2-3 et 3-2, ainsi que pour les claves du \"son\" et de la rumba. Continuez ensuite en alternant quelques mesures de claves 2-3 et 3-2 dans le même exercice. Le mieux est finalement d'acquérir une clave et de la jouer en même temps qu'on marque les pulsations avec les pieds, ce qui est la base de la pratique de cette musique et de cette danse : l'indépendance des membres.", "section_level": 1}, {"title": "Le rythme de la clave.", "content": "Dans les styles traditionnels de musique comme le son, les temps forts sont les temps 2 et 4 sur une mesure à 4 temps, et 3 et 6 sur une mesure à 6 temps. Le morceau et donc la clave commencent et ils se terminent alors sur le quatrième ou sixième temps. Dans ce cas, tous les exemples de rythmes ci-dessus doivent être décalés d'un temps vers la gauche.", "section_level": 1}, {"title": "Le phrasé de la clave.", "content": "La \"clave\" sert de fondation à la plupart des rythmes de styles musicaux comme la salsa, la rumba, le son, la musique brésilienne et uruguayenne (candombé, milonga urbana). Les cellules instrumentales, les phrases mélodiques et même l'improvisation se résolvent autour d'elle. Cette relation unique de la clave par rapport à tous les autres instruments reste fixe. Ceci pour dire qu'une fois que la clave a commencé, elle ne s'arrête pas et elle ne s'inverse pas. Le résultat est qu'il existe une condition connue comme être \"cruzado\" (croisé en espagnol), ce qui revient à dire être en dehors de la clave ou du mauvais côté de la clave. La cellule de base de la clave est sur deux mesures. Il s'ensuit que dans une succession de phrases musicales composées chacune d'un nombre pair de mesures, la clave ne va jamais s'inverser. Cependant, même la meilleure musique peut vite devenir ennuyeuse si elle n'est composée que de phrases musicales ayant un nombre pair de mesures. Le morceau \"Ahora Si\" de l'album \"Recordando el Ayer\" de Celia Cruz, Johnny Pacheco, Justo Betancourt et Papo Lucca nous permet de comprendre ce qu'il en est. Il a la structure suivante :", "section_level": 1}], "src_summary": "La clave est un rythme joué avec l'instrument de percussion qu'on appelle les claves, ou « clave » au singulier). La clave, instrument et rythme, est d'origine africaine, même si le nom est espagnol et signifie « clef ». On rencontre le concept de clave et l'instrument chez tant de peuples en Afrique, qu'il est pratiquement impossible de savoir de quelle région ils proviennent. ", "tgt_summary": null, "id": 917062}
{"src_title": "Heinz Bennent", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie et carrière.", "content": "Un de ses rôles marquants est, après de nombreux films de Hans W. Geißendörfer, son \"Lucas Steiner\" aux côtés de Catherine Deneuve dans \"Le Dernier Métro\", de François Truffaut. Il a aussi incarné Sigmund Freud aux côtés de Deneuve dans \"Princesse Marie\" de Benoît Jacquot. Il est le père des comédiens Anne Bennent et David Bennent (\"Le Tambour\").", "section_level": 1}, {"title": "Théâtre.", "content": "Son premier engagement a lieu en 1947 au Badisches Staatstheater de Karlsruhe dans Don Carlos de Schiller. Après cela, il joue entre autres au Schauspielhaus de Bochum, au Théâtre de Bâle, au Théâtre de Bonn, au Niedersächsische Staatstheater de Hannovre et au Théâtre Thalia de Hambourg (1961-1963). Outre ses apparitions théâtrales en France et en Suisse, il joue souvent au Kammerspiele de Munich.", "section_level": 2}, {"title": "Films.", "content": "En plus du théâtre, dès 1954, Heinz Bennent apparaît régulièrement à la télévision allemande. En 1977, il joue dans \"L’œuf du serpent\", d’Igmar Bergman qui l’encourage dans ses techniques gestuelles. Après avoir tenu un rôle secondaire dans \"Clair de femme\" de Costa-Gavras (1979) avec Romy Schneider et Yves Montand, il reçoit des offres pour des films français grâce aussi à ses compétences linguistiques. En 1981, il joue dans un film nominé aux Césars du cinéma : \"Le Dernier Métro\" de François Truffaut (1980) où, aux côtés de Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, il tient le rôle d’un metteur en scène juif qui doit se cacher à Paris durant la Seconde Guerre mondiale. Suivent d’autres rôles avec les réalisateurs Andrzej Zulawski dans \"Possession\" (1981) avec isabelle Adjani, Claude Goretta dans \"La Mort de Mario Ricci\" (1983) ou Régis Wargnier dans \"Une femme française\" (1995). Ces rôles l’ont parfois rendu plus populaire en France qu'en Allemagne. En 1989, il remporte le Deutscher Filmpreis pour le film \"Im Jahr der Schildkröte\" de \"Ute Wieland\". Dans son dernier rôle au cinéma, en 2004, il incarne Sigmund Freud dans le film \"Princesse Marie\" de Benoît Jacquot avec sa fille Anne Bennent et Catherine Deneuve.", "section_level": 2}, {"title": "La famille d'artistes Bennent.", "content": "En 1963, Heinz Bennent épouse Paulette Renou (nom de l'artiste Diane Mansart), danseuse à l'Opéra de Paris Sa femme arrête sa carrière après la naissance des enfants Anne Bennent (1963) et David Bennent (1966) et s’investit principalement auprès de sa famille. Heinz Bennent et ses enfants jouent régulièrement ensemble dans des films ou sur scène. Dans le film \"Le Tambour\" de Volker Schlöndorff, d’après le roman de Günter Grass, Heinz Bennent tient le rôle de Greff, David a le rôle principal, Oskar Matzerath. Anne Bennent se produit depuis 1989 comme chanteuse avec le cycle de chansons \"Pour Maman\" en Allemagne, en Autriche, en Suisse et en France. Une représentation théâtrale exceptionnelle fut la pièce Fin de partie de Samuel Beckett, avec laquelle Heinz et David Bennent font le tour de l’Europe dès 1995. Heinz Bennent décède à Lausanne le.", "section_level": 2}], "src_summary": "Heinz Bennent, né le à Stolberg (Allemagne) et mort le à Lausanne (Suisse), est un acteur allemand de cinéma et de théâtre.", "tgt_summary": null, "id": 1567825}
{"src_title": "Pierre et François Hemony", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Ascendances et premiers essais.", "content": "François naquit aux environs de 1609 à Levécourt en Lorraine, son frère Pierre (ou Pieter) dans la même localité en 1619. (Le village de Levécourt, autrefois \"Levescourt\", se trouve dans la Haute-Marne, canton de Bourmont, à mi-chemin entre Neufchâteau et Langres, un peu en retrait de la D74). Il y a lieu de souligner que la Lorraine, et notoirement le Barrois et le Bassigny, où il faut situer le village de Levécourt, était tout au long des, et siècles une pépinière de fondeurs de cloches ; l’ancienne génération de la famille Hemony elle-même appartenait à ce nombreux groupe de \"saintiers\" (fondeurs de cloches) lorrains qui parcouraient toute l’Europe pour fabriquer des cloches. Le père de François et Pierre, ainsi que son frère, furent actifs surtout en Allemagne ; c’est du reste là qu’en 1636 François Hemony coule sa première cloche, conjointement avec Joseph Michelin, dont plus tard il devint probablement le gendre, François ayant épousé une certaine Maria Michelin. Pierre Hemony demeura célibataire.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière à Zutphen.", "content": "En 1641, les frères fondirent leurs premières cloches aux Pays-Bas, pour le compte de la ville de Goor. Mais leur carrière de saintiers débuta véritablement lorsqu’en 1642 fut passé marché avec eux par la ville de Zutphen pour la façon d’un carillon. C’est du reste dans cette ville qu’ils décidèrent cette même année de s’établir. Cependant, les frères Hemony n’avaient point d’expérience dans la fonte de carillons ; mais grâce à l’appui de Jacob van Eyck, carillonneur municipal d’Utrecht, conjointement avec qui ils entreprirent des recherches assidues sur l’accordage des cloches, leur premier carillon fut une grande réussite, et treize autres carillons devaient suivre à Zutphen. Celui hébergé dans la tour \"Wijnhuistoren\" à Zutphen fut détruit par un incendie en 1920 ; seule une cloche fut préservée. C’est à cette même date environ que le nom des frères Hemony fut donné à une rue de Zutphen.", "section_level": 1}, {"title": "Période amstellodamoise et intermède gantois.", "content": "En 1655, la municipalité d’Amsterdam proposa à François Hemony, en lui garantissant des conditions favorables, de venir se fixer dans cette cité pour y fondre cloches et pièces d’artillerie. Le ménage déménagea donc en 1657 vers Amsterdam, tandis que Pierre, de son côté, choisit d’exercer son industrie dans les Pays-Bas méridionaux, notamment dans la ville de Gand. À Amsterdam, François coula vingt carillons, parmi lesquels plusieurs à destination de commanditaires hors des Pays-Bas. À cette époque apparurent également les noms des premiers disciples, tels que Claude (1646-1699) et Mammes (env. 1651-1684) Fremy, fils d’un neveu des Hemony ― qui ne furent pas en mesure cependant de prolonger la renommée des Hemony ― et Claes Noorden et Albert de Grave, qui eurent davantage de succès. Le propre fils de François Hemony, pareillement appelé François, ne s’adonna jamais à l’art du saintier. Pendant la période amstellodamoise de François l’on coula aussi des statues, notamment celles du sculpteur Artus Quellin, ainsi que des pièces d’artillerie. En 1664, peut-être en raison de la maladie de François et des nombreuses commandes, Pierre revint rejoindre son frère, et, conjointement, ils fondirent encore trois carillons. François, célèbre et jouissant d’une haute considération, mourut en 1667. Son frère Pierre lui succéda. Durant son séjour à Gand, Pierre se rendit célèbre, plus particulièrement, par le grand carillon qu’il confectionna entre 1659 et 1660 pour le beffroi de cette ville. Il y coula par ailleurs trois autres sonneries, de moindre ampleur, qui n’existent plus. Retourné auprès de son frère François à Amsterdam en 1664, Pierre devait encore, jusqu’à sa mort en 1680, façonner dix carillons, ce qui porta le nombre des carillons produits par les Hemony à un total de 51. Une partie d’entre eux a disparu depuis, dans des incendies et par des guerres ; les autres sont gravement altérées après avoir été exposées, au et jusque dans la décennie 1960, aux émissions de dioxyde de soufre provenant de poêles à charbon. Cette pollution a eu pour effet de les désaccorder, rendant nécessaires des restaurations parfois considérables.", "section_level": 1}, {"title": "Importance des Hemony.", "content": "L’on ne saurait surestimer le rôle joué par les fondeurs François et Pierre Hemony dans l’art campanaire et, plus particulièrement, dans l’art du carillon. Ils surent dégager ce dernier de l’état primitif dans lequel il se trouvait au et le transformer en un instrument de musique à part entière. À Amsterdam et à Zutphen, des rues ont été nommées en leur honneur.", "section_level": 1}, {"title": "Cloche de François Hemony mise au jour dans la mer des Wadden.", "content": "En août 2002, non loin de l’île de Texel, dans le nord des Pays-Bas, des archéologues découvrirent, dans l’épave d’un navire échoué là au, une cloche Hemony de et de diamètre, en bronze, fondue, selon l’inscription qu’elle porte, par François Hemony dans sa fonderie d’Amsterdam en 1658. Cette trouvaille est unique, en ce sens qu’il s’agit d’une cloche certes vieille de près de 350 ans, mais parfaitement préservée, n’ayant jamais été sonnée, et, de plus, n’ayant pas eu à souffrir du phénomène de corrosion qui a affecté tous les ouvrages connus de Hemony. Un examen est en cours, mettant en œuvre les techniques informatiques et laser les plus modernes, afin d’en déterminer le profil et d’étudier, en vérifiant la différence de timbre avec les autres cloches du même fondeur, le vieillissement du bronze et sa répercussion sur les propriétés sonores des cloches.", "section_level": 1}, {"title": "Carillons connus fabriqués par les frères Hemony.", "content": "Aux frères Hemony fut confiée la façon de carillons pour les édifices suivants :", "section_level": 1}], "src_summary": "Les frères François et Pierre Hemony, les plus illustres des facteurs de carillons qu'aient connus les Pays-Bas, furent les premiers à produire un jeu de cloches au timbre pur, et surent par là converti le carillon en un instrument de musique de plein droit.", "tgt_summary": null, "id": 1745938}
{"src_title": "NGC 1350", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Distance et appartenance à l'amas du Fourneau.", "content": "Selon son décalage vers le rouge, NGC 1350 est à environ 87 millions d'années-lumière de la Voie lactée, ce qui la situe un peu au-delà des galaxies de l'amas du Fourneau dont les distances varient 57 à 68 années-lumière. Cependant, de nombreuses mesures non basées sur le décalage vers le rouge (\"redshift\") donnent une distance de, ce qui est à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage. ce qui est à légèrement à l'extérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage. Cette fourchette de distances, de 50 à 73 millions d'années-lumière, placerait cette galaxie dans l'amas du Fourneau.", "section_level": 1}, {"title": "Classification morphologique.", "content": "La base de données NED indique que la classification de NGC 1350 est (R')SB(r)ab ce qui en fait une galaxie spirale barrée (la lettre B). La présence d'une barre centrale est cependant loin d'être évidente sur la photographie provenant de l'Observatoire européen austral. La présence de la notation (R') indique qu'un pseudo-anneau entoure la galaxie. De même la présence de la notation (r) indique la présence d'un anneau autour du bulbe central.", "section_level": 1}, {"title": "Image.", "content": "L'image sur la gauche est une image aux couleurs presque vraies obtenue le à l'aide du télescope Kueyen de 8,2 mètres du VLT opéré par l'Observatoire européen austral au Cerro Paranal, Chili. Les observations ont été faites aux longueurs d'onde suivantes (et affectées les couleurs suivantes) : B (bleu) pendant 6 minutes, V (vert) pendant 4 minutes, R (orange) pendant 3 minutes et I (rouge) pendant 3 minutes. L'image couvre une région de 8,0 × 5,0 minutes d'arc de ciel. Le nord se situe à la gauche tandis que l'est est en bas. L'angle de vue ainsi que les deux anneaux font un peu ressembler la galaxie NGC 1350 à un œil cosmique. Un autre fait intéressant est l'apparence faible des deux bras externes, à travers lesquels un certain nombre de galaxies en arrière-plan peuvent être vues. La teinte bleue de la région extérieure indique la présence de formation stellaire.", "section_level": 1}, {"title": "Groupe de NGC 1316.", "content": "NGC 1350 est fait partie du groupe de NGC 1316. Ce groupe est aussi membre de l'amas du Fourneau et il comprend au moins 20 galaxies, dont les galaxies IC 335, NGC 1310, NGC 1316, NGC 1317, NGC 1341, NGC 1350, NGC 1365, NGC 1380, NGC 1381, NGC 1382 et NGC 1404.", "section_level": 1}], "src_summary": "NGC 1350 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation du Fourneau à environ 87 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par l'astronome australien James Dunlop en 1826. ", "tgt_summary": null, "id": 1640415}
{"src_title": "Le Barbier de Bagdad", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Cornelius avait envisagé de composer une comédie en un acte, mais Franz Liszt lui recommanda de développer l'œuvre sur deux actes. Franz Liszt par la suite fit un arrangement pour orchestre de la seconde ouverture (S.352). Contrairement à la plupart des opéras-comiques allemands de l'époque, dans lesquels les dialogues sont parlés, \"Der Barbier von Bagdad\" est entièrement chanté. Cornelius présenta un opéra inventif et complexe qui s'oppose aux œuvres d'autres compositeurs allemands tels Wagner, dont la ferveur idéologique lui paraissait envahissante. La première fut dirigée par Franz Liszt, ami et mentor de Cornelius, et directeur musical du Hoftheater. Ce fut un échec, et la pièce ne fut plus donnée du vivant du compositeur. Les manœuvres du directeur du théâtre aboutirent à des manifestations hostiles à Liszt et à la prétendue école néo-allemande de composition. Liszt quitta son poste, Cornelius quitta Weimar lui aussi. À la fin du deux versions furent créées par les chefs wagnériens Felix Mottl et Hermann Levi.[1] La création à New York eut lieu en 1890 avec la Metropolitan Opera House Company ; en 1891 eut lieu la première à Londres.[1] Finalement, en, la version originale fut redonnée au Hoftheater de Weimar, avec cette fois le succès auprès du public et de la critique. Au les représentations à l'étranger ont été assez rares, mais se sont maintenues en Allemagne. C'est la version originale qui est donnée et non les versions de Mottl ou de Levi.", "section_level": 1}, {"title": "Synopsis.", "content": "Le héros, Nureddin, est amoureux de Margiana, la fille du Cadi. Bostana, un parent de ce dernier, et qui apprécie les qualités de Noureddin, l'aide à courtiser Margiana en se rendant présentable. Abul Hassan, le barbier, est convoqué, et, tout comme son confrère sévillan dans l'opéra antérieur de Rossini, il endosse lui aussi le rôle de conspirateur dans cette histoire d'amour. Et, tout comme le Figaro du \"Barbier de Séville\", il se lance dans un air de pure virtuosité, \"Bin Akademiker\".) Margiana attend Nureddin dans le quartier des femmes de la maison de son père. Celui-ci se propose de la marier à son riche ami Selim, qui vient tout juste d'envoyer un coffre rempli de présents de mariage. Mais, aussitôt le père parti, Nureddin arrive pour faire sa cour à Margiana. Une farce classique se déroule ensuite : le barbier survient brusquement, Nureddin se glisse subrepticement dans le coffre envoyé par Selim, le barbier ouvre ce coffre et, croyant que le jeune homme a été assassiné, ordonne à ses serviteurs d'emporter le coffre. Mais tout se termine bien lorsque le Calife arrive et que Nureddin est relâché et fiancé à Margiana.", "section_level": 1}], "src_summary": "Der Barbier von Bagdad (\"Le Barbier de Bagdad\") est un opéra-comique en deux actes de Peter Cornelius d'après un livret en allemand dû au compositeur qui s'est basé sur \"Le Conte du tailleur\" et les six histoires du barbier et de ses frères, qui appartiennent aux \"Contes des mille et une nuits\". C'est le premier des trois opéras que composa Cornelius, créé au Hoftheater, à Weimar, le.", "tgt_summary": null, "id": 1235323}
{"src_title": "Abbaye de Burtscheid", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'abbaye a été fondée en 997, sous l'empereur germanique Othon III. Son premier abbé,, originaire de Calabre, est parfois considéré comme ayant été un frère de la mère de l'empereur, la Byzantine Théophania. Il a été enterré sous l'autel après sa mort en 999 et l'anniversaire de sa mort, le, est resté un jour férié de l'abbaye jusqu'à sa dissolution. En 1018, l'empereur Henri II lui a attribué le territoire qui l'entourait. À cette époque, le monastère a aussi été élevé au statut d'abbaye et ses saints patrons ont été changés de Saint Nicolas et Saint Apollinaire à Saint Jean-Baptiste et Saint Nicolas. En 1138, l'empereur Conrad III lui a accordé l'immédiateté impériale, qui en faisait un sujet direct du Saint-Empire, sans maître intermédiaire ('). L'abbaye était sous la protection (') de la Baronnie de Mérode, jusqu'à ce qu'elle la leur rachète en 1649. En 1220, sous l'empereur Frédéric II et son chancelier Engelbert de Cologne, les Bénédictins ont été expulsés et remplacés par les nonnes de l'Ordre de Cîteaux vivant auparavant au'd'Aix-la-Chapelle, à qui les possessions de l'abbaye ont été transférées. La même année, la'de l'abbaye a été confirmée. L'église abbatiale a été reconstruite au milieu du, puis à nouveau entre 1735 et 1754 par Johann Joseph Couven dans le style baroque. En 1779, malgré le refus du conseil municipal d'Aix-la-Chapelle, alors responsable du gouvernement local, l'abbesse a créé à Burtscheid une maison de jeu, dans une rue encore connue aujourd'hui sous le nom de. Burtscheid a été occupée en par les troupes françaises de la Première République, puis à nouveau de septembre 1794 à 1804 (département de la Roer). La Compagnie d'aérostiers a utilisé l'église abbatiale pour la fabrication de ses ballons. En, le monastère a été sécularisé et dissous. Les bâtiments subsistants de l'abbaye sont occupés aujourd'hui par une école, des logements et des locaux administratifs.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’abbaye de Burtscheid, ou abbaye de Borcette (en allemand \"\"), est une ancienne abbaye de l'ordre des Bénédictins devenue après 1220 un monastère cistercien de femmes. Elle était située en Allemagne à Burtscheid (Borcette), près d'Aix-la-Chapelle, dans l'actuelle Rhénanie-du-Nord-Westphalie.", "tgt_summary": null, "id": 969239}
{"src_title": "Île d'Izaro", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "L'île a une forme triangulaire et est orientée en direction NO-SE. La partie plus haute et large de l'île est la partie SE. Dans sa partie la plus large, elle mesure environ et sa longueur est de, son point culminant étant de. La pointe nord-ouest est appelée « Artxikote ». Vers le nord-est de l'île et séparé de celle-ci d'environ, existe une roche appelée \"Potorro-harri\" ou \"Harri-ederra\". Au sud-est se trouve un embarcadère naturel ou un \"port\" d'Izaro. Dans l'esplanade supérieure se trouve un couvent franciscain qui a été rasé par Sir Francis Drake au. Le couvent a été abandonné mais il reste des vestiges. L'île était habituée à recevoir des visites de jeunes pour des campements jusqu'à ce que la Réserve de la Biosphère d'Urdaibai, dont il fait partie, interdise une telle pratique.", "section_level": 1}, {"title": "Faune et flore.", "content": "Izaro possède une véritable colonie d'oiseaux marins, dont l'espèce la plus commune est le Goéland argenté \"(Larus argentatus)\", bien que nichent aussi le Goéland brun (\"(Larus fuscus)\" ou l'Océanite tempête \"(Hydrobates pelagicus)\", l'Aigrette garzette \"(Egretta garzetta)\" et le cormoran. À des époques précédentes ici des lapins (sûrement emmenés par les frères du couvent), et au on louait l'île pour nourrir les brebis. Ses côtes ainsi que les alentours sont des zones remarquables pour la plongée et la pêche et l'on peut voir, en été, beaucoup de petits bateaux de pêche sportive dans le port de Mundaka, Sukarrieta et Bermeo.", "section_level": 1}, {"title": "Croyance locale.", "content": "Les gens du lieu ont une solide spéculation sur l'origine de l'île. Vue depuis la plage de Laga, dans l'extrémité nord-est de la réserve, elle ressemble beaucoup au cap d'Ogoño, ce qui a motivé la croyance qu'en des temps éloignés elle s'est détachée de cette roche en descendant dans la mer. En tout cas l'île fait partie de la même composition géologique que la pointe d\"'Anzoras\", sur la rive droite de la ria.", "section_level": 1}, {"title": "Les fêtes de la Madeleine.", "content": "Un conflit sur l'appartenance de Madeleine est entretenu entre les villes de Bermeo et l'elizate de Mundaka. Les deux localités ont connu le long de l'histoire plusieurs conflits sur leurs limites territoriales avec en fond leur rang différent. L'elizate de Mundaka défendait ainsi ses droits sur la Lur Laua sur laquelle Bermeo avait des prétentions. Ces conflits sont même montés jusqu'aux Juntes générales de Biscaye qui a considéré la nécessité de nommer une commission pour l'établissement des limites. Celle-ci ne résoudra rien pour autant. De ces problèmes il resten des preuves appartenant de Diminigus à Bermeo et l'assignation de leur église à la paroisse de Mundaka. C'est peut-être de tous ces conflits qu'apparaîtra la légende de la fameuse régate d'Izaro, dont quelques auteurs aujourd'hui encore expriment des réserves sur leur véritable réalisation. On raconte que pour éclaircir la propriété de l'île on a décidé de disputer une régate entre les \"Mundakarrak\" (gentilé basque de Mundaka) et \"Bermeotarrak\" sous l'arbitrage d'Elantxobe, puisque cette dernière localité qui réclamait aussi l'île, a apparemment cédé à ses prétentions. Il a été décidé que cette régate débuterait à l'aube. Elle a eu lieu et les rameurs de la traînière de Bermeo ont été victorieux bien que perdant un de leurs hommes qui soit tombé à la mer et ait péri noyé. Les habitants de Mundaka racontent, à leur tour, que les bermeotarrak ont allumé des feux pour que le coq chante avant, ce qui les a avantagés pour gagner cette régate. Cette régate est actuellement commémorée le 22 juillet, jour de Sainte Marie Madeleine, avec une festivité de jumelage entre Mundaka, Bermeo et Elantxobe. Au début des fêtes, le maire de Bermeo qui le sera ce jour aussi celui d'Elantxobe et de Mundaka, en présence des maires de Mundaka et d'Elantxobe, lance une tuile à la mer près la côte d'Izaro en disant: Cette formule renouvelle chaque année la possession \"bermeane\" de l'île, où l'on grimpera pour planter une ikurriña et le drapeau de Bermeo. C'est presque le seul jour de l'année où l'île reçoit de la visite.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lîle Izaro est une île du golfe de Gascogne située dans la côte de Biscaye, face aux localités de Bermeo à et de Mundaka à. Toutefois, le territoire appartient à la ville de Bermeo. L'île occupe le centre de l'embouchure de la ria de Mundaka, et est flanquée par les caps d'Ogoño et de Matxitxako. Elle se situe dans l'aire naturelle Urdaibai.", "tgt_summary": null, "id": 1354752}
{"src_title": "Louis Féraud", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils de Joseph Henri Féraud (1878-1939), boulanger et de Berthe Louise Domergue (1888-1950). Autodidacte, il est successivement électricien, maître nageur et responsable d'un magasin de sport à Cannes. Arrêté par la Gestapo, il s'évade et décide de changer de métier après avoir été hébergé à Paris par le chroniqueur Yvan Audouard, un autre Arlésien (d'adoption). En 1947, il crée sa boutique de mode à Cannes et à Paris au 88 faubourg Saint-Honoré. En 1958, il lance sa maison de couture. Sa renommée vient dans les années 1960 lorsqu'il habille la plastique de Brigitte Bardot. Avec Vadim, Féraud contribue à créer la femme moderne. Sa mode est gaie, naïve et ensoleillée. C’est à cette époque qu’il se lance dans la haute couture. Il est dès lors porté par un tourbillon de bonheur et d’émancipation. En 1986, c’est la consécration : il reçoit le Dé d'or. Dans ses ateliers, il forme Jean-Louis Scherrer, Margit Brandt et. Féraud acquiert également une renommée comme peintre de nus et de paysages et se découvre aussi une âme de romancier. Il fait paraître \"L’Été des pingouins\", aux éditions Julliard, et l\"’Hiver des fous\" aux Presses de la Cité. Chez lui se pressent les célébrités du moment, Romain Gary ou Roman Polanski. Louis Féraud a épousé en premières noces le à Paris () Alice Boivin, née le à Paris () et en secondes noces, le à Paris () Mia Vigoureux-Fonssagrives, dont est issue Martine Dominique Féraud (surnommée Kiki), née le à Arles. Après sa mort, des suites de la maladie d'Alzheimer, il est inhumé dans la cité d'Arles.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Son nom a été donné à une marque de parfums.", "section_level": 2}], "src_summary": "Louis Féraud, né à Gagnières (Gard) le et mort le dans le 8ème arrondissement de Paris, est un couturier et artiste français.", "tgt_summary": null, "id": 1966536}
{"src_title": "Tour de France 1957", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Généralités.", "content": "Douze équipes nationales ou régionales de dix coureurs prennent le départ de Nantes. Aucune n'arrive au complet à Paris. Les coureurs français remportent 13 victoires d'étapes. Jacques Anquetil remporte son premier Tour de France. Il n'est âgé que de 23 ans. Le journaliste Alex Virot et son chauffeur trouvent la mort à motocyclette dans la seizième étape vers Ax-les-Thermes, remportée par le Breton Jean Bourlès.", "section_level": 1}, {"title": "Parcours.", "content": "Le départ est donné de Nantes (Loire-Atlantique). C'est la huitième ville à accueillir le départ du Tour de France, et s'engage ainsi à verser la somme de au comité d'organisation. Le parcours emprunte les routes de trois pays : la France, la Belgique et Espagne. En France, Granville (Manche), Alès (Gard) et Libourne (Gironde), et, à l'étranger Charleroi (Belgique) et Barcelone (Espagne), sont villes-étapes pour la première fois. Le vélodrome du parc des Princes dans le 16 arrondissement de Paris accueille l'arrivée du Tour comme chaque année de 1905 à 1967. Ce Tour comporte deux journées de repos pour les coureurs le samedi à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) et le samedi à Barcelone (Espagne).", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement.", "content": "Le, à deux jours du départ, les coureurs sont présentés au cours d'une soirée de gala organisée au Vélodrome Petit-Breton de Nantes, en présence d'Hugo Koblet, vainqueur du Tour en 1951. Le départ de l'épreuve est donné le par Henry Orrion, maire de la ville, et la veuve de Lucien Petit-Breton, vainqueur du Tour en 1907 et 1908, à la suite d'une minute de silence en l'honneur du coureur belge Stan Ockers, disparu quelques mois plus tôt. Le peloton se compose de, répartis en douze équipes de dix coureurs. L'équipe de France est organisée autour de Jacques Anquetil, valeur montante du cyclisme, qui participe à son premier Tour de France. Bien qu'âgé de seulement, il dispute déjà sa cinquième saison professionnelle, au cours de laquelle il s'est notamment imposé sur Paris-Nice. Il est entouré du tenant du titre, Roger Walkowiak, et de coureurs confirmés comme Gilbert Bauvin, André Darrigade ou Jean Forestier. Louison Bobet, triple vainqueur entre 1953 et 1955, annonce son forfait après sa défaite dans le Tour d'Italie, poussé vers la sortie face à la génération montante qu'incarne Jacques Anquetil. Parmi les principaux favoris, on trouve l'Italien Gastone Nencini, qui s'est adjugé le \"Giro\" quelques semaines plus tôt en devançant Bobet. L'équipe d'Espagne se présente au départ avec les trois premiers de la Vuelta, à savoir le vainqueur Federico Bahamontes, Jesús Loroño et Bernardo Ruiz. L'équipe belge s'appuie sur Jan Adriaensens, Marcel Janssens et Fred De Bruyne, vainqueur au printemps du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. Parmi les équipes régionales, on compte d'anciens vainqueurs d'étapes sur le Tour de France, à l'image de Roger Hassenforder et Jean Dotto.", "section_level": 1}, {"title": "27 juin - 30 juin : de Nantes à Roubaix.", "content": "Les premières étapes de ce Tour de France sont disputées sous une forte chaleur qui perturbe la progression des coureurs. À l'arrivée de la à Granville, ville-étape inédite, André Darrigade l'emporte au sprint devant Miguel Poblet et Joseph Thomin pour apporter à l'équipe de France sa première victoire. L'étape est néanmoins marquée par la chute sans gravité de Jacques Anquetil après de course. La seconde étape qui mène les coureurs à Caen connaît de nombreux abandons, dont celui de Charly Gaul, victime d'une insolation. René Privat profite d'une échappée pour gagner l'étape et revêtir le maillot jaune. Ce dernier conforte son avance au classement général à l'issue du contre-la-montre par équipes disputé sur le circuit de la Prairie à Caen. Jacques Anquetil remporte sa première victoire dans le Tour de France l'après-midi même, à Rouen lors de l'étape la plus courte de ce Tour. Les Belges, largement dominés depuis le début de l'épreuve, retrouvent la victoire à Roubaix grâce à une échappée en solitaire de Marcel Janssens.", "section_level": 2}, {"title": "juillet - 4 juillet : Anquetil une première fois en jaune puis distancé.", "content": "Le Tour de France franchit la frontière franco-belge pour faire étape à Charleroi. Sous l'impulsion de Gilbert Bauvin, une échappée de cinq coureurs se forme et profite de la fermeture d'un passage à niveau juste devant le peloton pour accroître son avance. Gilbert Bauvin s'impose au sprint tandis que Jacques Anquetil, présent dans l'échappée, s'empare du maillot jaune. Le lendemain, les coureurs de l'équipe de France contrôlent la course et laissent s'échapper un groupe de quatre coureurs accusant déjà beaucoup de retard au classement général. André Trochut, membre de l'équipe Sud-Ouest, gagne l'étape au sprint. Un scénario identique se répète dans l'étape suivante, qui profite à Roger Hassenforder, vainqueur à Colmar, dans sa région natale, de sa sixième victoire d'étape dans le Tour de France. L'équipe de France cède pour la première fois le maillot jaune à une autre équipe : Nicolas Barone, membre de l'équipe Île-de-France et du classement général au début de l'étape, bénéficie de l'avance obtenue par l'échappée pour devancer Jacques Anquteil de. La valse du maillot jaune se poursuit dans l'étape entre Colmar et Besançon, où l'Italien Pierino Baffi s'impose, tandis que le Français Jean Forestier, obtient à son tour le maillot de leader du classement général.", "section_level": 2}, {"title": "5 juillet - 8 juillet : La traversée des Alpes.", "content": "Jacques Anquetil réalise un coup de force dans la entre Besançon et Thonon-les-Bains : il s'extrait du peloton à Morez, alors que huit coureurs sont déjà échappés. Il rejoint les hommes de tête, puis assure de puissants relais dans la montée du col de la Faucille avant de s'imposer au sprint sur la ligne d'arrivée. Cette deuxième victoire d'étape sur ce Tour de France lui permet de se replacer à la du classement général à moins de trois minutes de Jean Forestier. Dans cette même étape, l'espagnol Federico Bahamontes, victime de la chaleur et d'une mésentente avec son directeur sportif, abandonne sur le bord de la route. C'est le deuxième favori du Tour, après Charly Gaul, à se retirer. Dans l'étape suivante, Jacques Anquetil subit une crevaison dans le col de Tamié, puis s'arrête entre Saint-Jean-de-Maurienne et Saint-Michel-de-Maurienne pour réparer son dérailleur. Il aborde ainsi l'ascension du col du Télégraphe en queue de peloton, avec cinq minutes de retard sur les premiers. Bien qu'il lui soit impossible de rattraper l'Italien Gastone Nencini, vainqueur à Briançon, il s'empare toutefois du maillot jaune alors que Jean Forestier cède près de huit minutes. Il accroît son avance le lendemain, alors que son coéquipier René Privat s'impose à Cannes pour remporter son deuxième succès sur ce Tour.", "section_level": 2}, {"title": "9 juillet - 13 juillet : de Cannes à Barcelone.", "content": "L'équipe de France obtient une nouvelle victoire par l'intermédiaire de Jean Stablinski. Après avoir distancé Henry Anglade dans l'ascension du Mont Faron et s'impose à Marseille avec d'avance sur ses proches poursuivants. Bien qu'en surnombre dans l'échappée qui s'illustre lors de l'étape suivante, les coureurs français sont surpris au sprint par l'Italien Nino Defilippis, mais signe une belle performance le lendemain. Accompagnant Roger Hassenforder dans l'échappée victorieuse à Perpignan, François Mahé remonte au troisième rang du classement général, ce qui permet à l'équipe de France d'occuper les trois places du podium. L'équipe de France poursuit ses bons résultats en Espagne grâce à un nouveau succès de René Privat à Barcelone, puis à la victoire de Jacques Anquetil dans le contre-la-montre disputé sur le circuit de Montjuich.", "section_level": 2}, {"title": "Résultats.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Étapes.", "content": "Les coureurs de l'équipe de France remportent au total. Vainqueur du classement général, Jacques Anquetil s'impose quatre fois.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des coureurs.", "content": "A : Abandon en cours d'étape ; HD : Hors Délai.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Tour de France 1957 est la du Tour de France, course cycliste par étapes qui s'est déroulée du 27 juin au. ", "tgt_summary": null, "id": 582037}
{"src_title": "Juliette Gréco", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fille de déportée.", "content": "Juliette Gréco est née d'un père d'origine corse, le commissaire de la police des jeux Gérard Gréco, et d'une mère bordelaise, Juliette Lafeychine (1899-1978). Ses parents étant séparés, elle est élevée avec sa sœur aînée Charlotte à Bordeaux par ses grands-parents maternels. Leur mère les rejoint en 1933 et les emmène toutes les deux à Paris. Passionnée de danse, Juliette, en 1939, est petit rat à l'Opéra Garnier. La guerre ayant éclaté, la famille retourne dans le sud-ouest de la France, en Dordogne. Les filles sont scolarisées à Montauban chez les « Dames noires », l'Institut Royal d'éducation Sainte Jeanne d'Arc. C'est là que leur mère participe à une filière d'évasion vers l'Espagne et Gibraltar via Bordeaux. Elle est arrêtée en 1943. Les deux sœurs s'enfuient par le premier train pour Paris mais sont suivies par un des agents de la Gestapo de Périgueux. Elles sont brutalement capturées cinq jours plus tard devant le café \"Pampam\", place de la Madeleine, et emmenées au siège de la Gestapo, 80 avenue Foch, où Charlotte est torturée, Juliette violemment battue, mais celle ci a auparavant réussi, en se rendant aux toilettes, à jeter les documents compromettants que sa sœur, agent de liaison, transportait pour la Résistance. Elles sont emprisonnées à la maison d'arrêt de Fresnes. La mère et la sœur aînée sont déportées à Ravensbrück, où elles se retrouvent dans le même block que Denise Jacob, rejointes en février 1944 par Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Elles en reviendront, après la libération du camp par l'Armée rouge, le. En raison de son jeune âge, Juliette est libérée. Après avoir récupéré ses affaires au siège de la Gestapo française dans le de Paris, elle se retrouve seule et sans ressources avec un ticket de métro en poche. Elle se rend alors chez la seule personne de sa connaissance résidant dans la capitale, Hélène Duc, qui a été, avant la guerre, son professeur de français. Elle sait que cette amie de sa mère habite près de l'église Saint-Sulpice, 20 rue Servandoni. L'adolescente y est logée et prise en charge. Elle s'habille des vêtements des garçons de la maison, les seuls disponibles, et d'une paire de chaussures donnée par une amie d'Hélène Duc, Alice Sapritch. Elle invente là le style Saint Germain.", "section_level": 2}, {"title": "Saint-Germain-des-Prés.", "content": "Le quartier Saint-Germain-des-Prés est à deux pas de là et, en 1945, Juliette découvre le bouillonnement intellectuel de la rive gauche et la vie politique à travers les Jeunesses communistes. Hélène Duc l'envoie suivre les cours d'art dramatique dispensés par Solange Sicard. Juliette décroche quelques rôles au théâtre (\"Victor ou les Enfants au pouvoir\" en ) et travaille sur une émission de radio consacrée à la poésie. Juliette noue des relations amicales avec de jeunes artistes (elle vit un temps avec le peintre Bernard Quentin au 7, rue Servandoni) et intellectuels du quartier de Saint-Germain-des-Prés, dont Anne-Marie Cazalis et Boris Vian. Jean-Paul Sartre lui permet de s'installer à l'hôtel La Louisiane où il réside : elle vit dans la chambre 10, la seule qui a une baignoire avec de l'eau chaude. Elle y vit une romance avec un autre locataire, celui de la chambre 76, le musicien Miles Davis. Dans l'un des établissements de la rue Dauphine, \"Le Tabou\", elle découvre par hasard grâce à son manteau qu'elle avait posé sur la rampe et qui était tombé en bas d'un escalier, que celui-ci dispose d'une grande cave voûtée inutilisée que le patron appelle « le tunnel ». Juliette et ses amis trouvent l'endroit idéal pour y faire de la musique et danser tout en discutant de philosophie. Il suffit d'une semaine pour que les curieux viennent en nombre pour observer cette nouvelle et bizarre faune baptisée existentialistes. Juliette, devenue la célèbre muse de Saint-Germain-des-Prés sans avoir rien accompli de probant, décide alors de justifier sa célébrité en optant pour la chanson. Jean-Paul Sartre lui confie une sorte de mélopée qu'il a écrite pour sa pièce de théâtre \"Huis clos\" et lui conseille d'aller voir le compositeur Joseph Kosma pour que celui-ci en réécrive la musique qu'il ne trouvait pas réussie. C'est ainsi que Juliette interprète la chanson \"Rue des Blancs-Manteaux\", œuvre née de la plume du chantre de l'existentialisme et d'un compositeur rompu à l'art de mise en musique de la poésie (notamment celle de Jacques Prévert). Selon l'écrivain espagnol Manuel Vicent, Juliette Gréco fut l'une des amantes d'Albert Camus. Au début des années 1960, elle a également une relation avec le producteur américain Darryl F. Zanuck, juste après avoir rompu avec Sacha Distel.", "section_level": 2}, {"title": "Débuts.", "content": "En 1949, disposant d'un riche répertoire (de Jean-Paul Sartre à Boris Vian...), Juliette Gréco participe à la réouverture du cabaret Le Bœuf sur le toit. Elle rencontre cette année-là Miles Davis, dont elle tombe amoureuse. Il hésite à l'épouser, ce qui est impensable aux États-Unis (à l'époque, les unions entre Noirs et Blancs sont illégales dans de nombreux États américains). Lui ne voulant pas lui imposer une vie aux États-Unis en tant qu'épouse d'un Noir américain, et elle ne voulant pas abandonner sa carrière en France, ils renoncent et Miles rentre à New York à la fin mai. En 1951, elle reçoit le prix de la SACEM pour \"Je hais les dimanches\". En 1952, elle part en tournée au Brésil et aux États-Unis dans la revue \"April in Paris\". En 1954, elle chante à l'Olympia. En mai 1958, son ami Boris Vian devient son directeur artistique (label Fontana, filiale de Philips) et demande à André Popp de composer pour une nouvelle chanteuse, Juliette Gréco, \"Musique mécanique\" (auteur : Boris Vian), \"La Complainte du téléphone♪\" (auteur : François Billetdoux) et \"De Pantin à Pékin♪\" (auteur : Pierre Delanoë). Elle rencontre le comédien Philippe Lemaire, sur le tournage du film \"Quand tu liras cette lettre\" de Jean-Pierre Melville et l'épouse le. Ils divorcent en 1956 après la naissance de leur fille Laurence-Marie (née le ). Elle repart pour New York et ses interprétations des plus grands auteurs français enthousiasment les Américains. Mel Ferrer, qu'elle a connu sur le tournage d\"'Elena et les hommes\" de Jean Renoir (1956) et devenu depuis un de ses, lui téléphone depuis Mexico où va se tourner son prochain film, car il pense qu'elle conviendrait. C'est ainsi qu'elle fait la connaissance de Darryl F. Zanuck, avec qui elle entame une relation amoureuse. Elle tourne dans quelques-unes de ses productions, notamment \"Les Racines du ciel\" (John Huston, 1958) et \"Drame dans un miroir\" (Richard Fleischer, 1960), films dans lesquels elle partage l'affiche avec Orson Welles. Mais sa relation avec Zanuck est houleuse car celui-ci, \"dixit\" Juliette Gréco,. En même temps que s'achève sa relation avec Darryl Zanuck, c'est avec le film d'aventure \"Le Grand Risque\" (Richard Fleischer, 1961) que s'achève sa carrière « hollywoodienne », sans qu'elle ait jamais mis les pieds dans les studios américains de la 20th Century Fox.", "section_level": 2}, {"title": "Consécration.", "content": "Au début des années 1960, elle revient à la chanson et ne la quitte plus. Elle chante notamment Jacques Brel, Léo Ferré, Guy Béart et aussi Serge Gainsbourg, qui est alors un quasi inconnu. En 1962, elle fait partie des premiers actionnaires de \"Minute\". À cette époque le journal, fondé par Jean-François Devay, médaillé de la Résistance, « est alors plutôt tourné vers l’actualité « people ». [...] Et s’inscrit également dans la lignée des journaux satiriques » du moment. Il compte parmi ses premiers actionnaires des personnalités comme Françoise Sagan, Eddie Barclay, Fernand Raynaud, Alain Griotteray ou encore Marcel Dassault. En 1965, elle se produit gratuitement dans les maisons des jeunes et de la culture de la banlieue parisienne, devant un public constitué d'étudiants et d'ouvriers. Toujours en 1965, elle tient un rôle de premier plan dans le feuilleton télévisé \"Belphégor ou le Fantôme du Louvre\". La même année, lors d'un « dîner de têtes d'affiches » organisé par le magazine \"Télé 7 jours\", elle est assise aux côtés de Michel Piccoli, dont elle tombe amoureuse. Ils se marient en 1966 et se séparent en 1977. Du 16 septembre au 23 octobre 1966, le TNP accueille pour la première fois dans sa grande salle ( places) du palais de Chaillot deux chanteurs : Juliette Gréco et Georges Brassens. En 1968, elle inaugure la formule des concerts de au théâtre de la Ville à Paris. Elle y interprète l'une de ses plus célèbres chansons, \"Déshabillez-moi\". Elle enregistre en avril 1969 un titre de Didier Rimaud à la demande de son ami François Rauber, \"Faudrait aller plus loin\", chanson intégrée à l'album \"Difficile amour\" de Bernard Geoffroy. Au début des années 1970, Juliette Gréco effectue de nombreuses tournées à l'étranger (notamment en Italie, en Allemagne, au Canada et au Japon), alors qu'en France, son succès semble marquer le pas. En effet, en 1972, elle quitte les productions Philips, chez qui elle enregistrait depuis plus de vingt ans, pour les productions Barclay et, sous ce label, sort deux albums : \"Juliette Gréco chante Maurice Fanon\" (1972) et \"Je vous attends\" (1974), opus essentiellement écrit par Henri Gougaud, exception faite de \"Ta Jalousie\" de Jean-Loup Dabadie et de la reprise de \"L'Enfance\", chanson de Jacques Brel (extraite de son film de 1973, \"Le Far West\"). Parallèlement, Gérard Jouannest, son pianiste et accompagnateur depuis 1968, qu'elle épouse vingt ans plus tard, devient son compositeur attitré. Elle soutient François Mitterrand pour l'élection présidentielle de 1974. Nouveau changement de maison de disque en 1975. Elle quitte Barclay pour faire graver ses deux albums suivants chez RCA Victor : \"Vivre\" en 1975, et \"Gréco chante Jacques Brel, Henri Gougaud, Pierre Seghers\" en 1977. Pour ces deux albums, elle reprend sa plume de parolière (exercice auquel elle s'est déjà essayée en 1969) pour écrire successivement : \"Fleur d'orange\", \"Le Mal du temps\" et \"L'Enfant\" (1975), \"Pays de déraison\" et \"L'amour trompe la mort\" (1977). Sa carrière de parolière s'achève avec ces cinq titres. Entre 1982 et 1983, elle semble faire un bilan de sa carrière, car consécutivement à la parution de ses mémoires (), Juliette Gréco établit sous la direction artistique de Gérard Meys son anthologie discographique telle qu'elle la conçoit à ce moment-là. François Rauber réalise les arrangements et dirige l'orchestre tandis que Gérard Jouannest est au piano. Cette anthologie est commercialisée en trois volumes séparés chez les disques Meys (voir discographie). Toujours chez les disques Meys, Gréco enregistre un nouvel album, \"Gréco 83\" où, encore une fois, de nouveaux auteurs venus d'horizons divers lui écrivent du sur-mesure, dont \"Les Années d'autrefois\", du journaliste Richard Cannavo, qui devient un titre incontournable de ses tours de chant. Parmi les autres auteurs figurent le dessinateur humoristique Gébé (\"Bleu sans cocaïne\"), l'auteur-compositeur-interprète Allain Leprest (\"Le Pull-over\", musique de Jean Ferrat) et le parolier Claude Lemesle (\"Y a que les hommes pour s'épouser\"). Elle est faite chevalier de la Légion d'honneur par le Premier ministre Laurent Fabius, le.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière internationale.", "content": "Elle retrouve son public de l'Olympia en 1991 et l'album du concert est édité par Philips. Elle enregistre en 1993 un album écrit par Étienne Roda-Gil sur des musiques, entre autres, de João Bosco, Julien Clerc, Gérard Jouannest et Caetano Veloso. En octobre de la même année, un nouvel Olympia précède une tournée. Après une absence discographique de quatre ans, elle enregistre, en 1998, pour les disques Meys un album écrit par Jean-Claude Carrière. Son récital au théâtre de l'Odéon à Paris en est enregistré. Tout au long de ses soixante-dix ans de carrière, depuis sa première tournée au Brésil en 1950 jusqu'à la fin de sa carrière en 2016, Juliette Gréco s'est produite sur les scènes des plus grands opéras ou théâtre d'Europe (Espagne, Portugal, Italie, Belgique, Suisse, Pays-Bas, Grande-Bretagne...). Après la Seconde Guerre mondiale, elle est d’ailleurs la première chanteuse française à se produire en Allemagne (notamment à la Philharmonie de Berlin où elle retourne régulièrement, de la seconde moitié des années 1960 jusqu’aux années 2000). Dès les années 1950, Juliette Gréco s’installe définitivement parmi les rares artistes français capables de remplir des salles dans le monde entier. À titre d'exemple, on compte plus d'une trentaine de tournées au Japon depuis 1961, de multiples concerts aux États-Unis, en Amérique du Sud, au Canada, en Israël... Au Chili, l’un de ses concerts fait date : conviée à chanter devant un parterre de militaires, la chanteuse interprète ce soir-là un programme constitué en majeure partie de chansons antimilitaristes :", "section_level": 2}, {"title": "Depuis 2000.", "content": "En 2003, elle enregistre chez Polydor un nouvel album sur des textes de Christophe Miossec, Marie Nimier et Jean Rouault, Benjamin Biolay et Gérard Manset. L'ensemble est mis en musique par Gérard Jouannest et François Rauber. Elle retrouve l'Olympia en 2004. En 2006 elle part pour New York enregistrer un album avec des musiciens de jazz qui paraît en France sous le titre \"Le Temps d'une chanson\". Elle le chante sur la scène du théâtre du Châtelet à Paris seulement accompagnée d'un piano et d'un accordéon. Le, les Victoires de la musique la couronnent d'une « Victoire d'honneur » pour toute sa carrière. Pour la première fois, le, elle donne un concert à la salle Pleyel accompagnée d'une formation réduite. En novembre 2008, elle enregistre en duo la chanson \"Roméo et Juliette\" avec Abd Al Malik (album \"Dante\"). Fin 2008, début 2009, elle prépare un nouvel album réalisé à partir de textes d'Olivia Ruiz et d'Abd Al Malik. En mars 2010, un nouveau documentaire, \"Je suis comme je suis\" de Brigitte Huault-Delannoy, est projeté en son honneur et en sa présence à Montréal (place des Arts). Le elle donne le concert de clôture du festival de Valence sur la scène du parc Jouvet, accompagnée par son pianiste Gérard Jouannest et un accordéoniste. Des centaines de spectateurs l'applaudissent et lui offrent une longue ovation debout. Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix. Proche de la gauche, elle a cosigné, avec Pierre Arditi, Maxime Le Forestier et Michel Piccoli une lettre ouverte, le, à l'intention de Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, appelant les députés socialistes à adopter la loi Création et Internet. En janvier 2012, elle sort un nouvel album \"Ça se traverse et c'est beau...\", un hommage à Paris et ses ponts. Marie Nimier, Thierry Illouz, Amélie Nothomb, François Morel, Antoine Sahler, Philippe Sollers, Gérard Duguet-Grasser ou encore Jean-Claude Carrière figurent entre autres parmi les auteurs des chansons de cet album. Melody Gardot, Marc Lavoine et Féfé l'accompagnent chacun en duo et Guillaume Gallienne y interprète un texte. En février 2012, elle est pour trois soirs sur la scène du théâtre du Châtelet de Paris. Le, à l'occasion de son, elle est la vedette de la soirée sur Arte qui diffuse \"Juliette Gréco, l'insoumise\" le film documentaire d'Yves Riou et Philippe Pouchain (projeté au « Rendez-vous with French Cinéma » à New-York) suivi de son concert de 2004 à l'Olympia ; pour les téléspectateurs allemands, les chansons de son concert ont été sous-titrées par des textes allemands dus à la plume de Didier Caesar (Dieter Kaiser, Stuttgart). Le, Juliette Gréco reçoit, des mains du maire Bertrand Delanoë, la Grande médaille de vermeil de la Ville de Paris. Bertrand Delanoë déclare :. La chanteuse, qui a souvent représenté la France et Paris à l'étranger, répond : En Allemagne, le samedi, elle monte de nouveau sur la scène du pour un concert donné à guichets fermés, accompagnée par son pianiste et mari Gérard Jouannest, devant un public ravi qui, pour la remercier, se lève pour l'applaudir. Dans sa loge elle accueille le traducteur et interprète de chansons françaises Dieter Kaiser, chanteur lui-même de chansons et auteur-compositeur allemand sous le nom de scène Didier Caesar. Le, elle est faite « citoyenne d’honneur de la Ville de Montpellier » et inaugure la plaque apposée sur la façade de la maison située au 2, rue Doria (quartier des Arceaux) où elle est née le au matin. Elle y a vécu jusqu’à l’âge de trois ans avant d’aller habiter chez sa grand-mère maternelle domiciliée dans le Bordelais. Le, Juliette Gréco, victime d'un malaise après quarante-cinq minutes, n'a pas pu finir son concert sur la scène de l'espace Montgolfier à Davézieux, près d'Annonay (source \"Le Dauphiné/Ardèche\"). Le sort, chez Deutsche Grammophon/Universal Music, l'album \"Juliette Gréco chante Brel\", réunissant douze chansons de Jacques Brel arrangées par le pianiste Bruno Fontaine et par le mari de la chanteuse, Gérard Jouannest. Deux récitals de la chanteuse sont annoncés pour les 16 et à l'Olympia. En 2014, le trompettiste Ibrahim Maalouf l'invite dans le concert qu'il donne à l'Olympia et l'accompagne dans la reprise de \"La Javanaise\". Début 2015, elle annonce une ultime tournée qui débutera fin :, déclare-t-elle durant une interview avec \"Le Parisien\". Le, elle commence sa tournée d’adieu intitulée « Merci » qui dure un an. À la première date de sa tournée, le au Printemps de Bourges, elle est obligée d’écourter son récital, victime d’un coup de chaleur. Elle est de nouveau victime d'un coup de chaleur à la première date de sa tournée au Canada à Tadoussac, le, et ne peut terminer son tour de chant. En, sort \"L'Essentielle\", une anthologie de ses chansons en 13 CD ainsi qu'une compilation intitulée \"Merci!\" incluant la chanson inédite \"Merci\", écrite par Christophe Miossec et composée par Gérard Jouannest.", "section_level": 2}, {"title": "« Merci », tournée d'adieux.", "content": "Sa tournée d'adieux « Merci », comprenant plusieurs dizaines de dates, a lieu en avant-première le à Athènes (Grèce), mais commence officiellement le au Printemps de Bourges. Juliette Gréco chante ensuite à Tel Aviv au début, puis au Canada à Tadoussac, Montréal, Sherbrooke et Toronto en, en Italie à Milan et Spolète puis en Belgique à Anvers en, à la Fête de l'Humanité, au festival de la voix au Pays de Dieulefit ainsi qu'à Amsterdam en, en Allemagne (Berlin, Francfort, Hambourg, Stuttgart) puis une partie de la France (Tours, Limoges, Lons-le-Saunier et Caen) en octobre et. En, elle fait quelques grandes salles parisiennes (Châtelet, théâtre des Champs-Élysées et La Cigale). Le, elle donne un concert exceptionnel dans le musée du Louvre devant la sculpture de la Victoire de Samothrace puis un autre le, jour de ses 89 ans, au théâtre de la Ville de Paris qu'elle avait inauguré en 1968. De la fin février à la mi-, elle continue sa tournée en province française, elle chante à Abbeville, Châtel-Guyon, Nîmes, Sérignan, Saint-Estève. Le, elle est victime d'un AVC dans un hôtel du centre ville de Lyon où elle faisait étape en vue d'un concert à Sausheim prévu le lendemain. Quelque temps après cet AVC, son entourage indique qu'elle a « bien récupéré » et « retrouvé toutes ses facultés physiques et intellectuelles ». Pourtant, début avril, son producteur annonce qu'elle entame une convalescence et qu'elle devra reporter à l'automne 2016 la plupart des concerts prévus au printemps : Sausheim, Maison-Alfort, Chenôve, Langres, au Casino de Paris ainsi qu'à Cardiff, au Barbican Centre de Londres et au Bunkamura Hall de Tokyo. Au fil des mois, elle annule graduellement l'intégralité des dates restantes de sa tournée. On peut donc considérer que le dernier concert en date de Juliette Gréco a eu lieu le au Théâtre de l'Étang à Saint-Estève en France.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "De son union avec le comédien Philippe Lemaire, Juliette Gréco a eu une fille, Laurence Lemaire (née en 1954), à qui elle consacre deux chansons en 1970, l'année de ses 16 ans. Elle est mariée avec Michel Piccoli de 1966 à 1977. Elle épouse ensuite Gérard Jouannest, qui meurt le après trente ans de mariage.", "section_level": 2}, {"title": "Style.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Interprète et musicien.", "content": "Juliette Gréco s'applique à interpréter et révéler de nouveaux auteurs et compositeurs, démarche artistique qui semble l'enthousiasmer davantage que d'écrire elle-même ses chansons. Elle s'essaie néanmoins à l'écriture en commençant par une fantaisie ; elle interprète, lors de l'émission radiophonique \"À la croisée des chemins\" diffusée le, accompagnée au piano par Michel Legrand et sur une musique de Marius Constant, une vraie « surprise du chef » : une savoureuse recette de cuisine, le \"Suprême de volaille aux crevettes\" (pour le réveillon). Ensuite, dans ses deux albums enregistrés sous le label RCA Victor, elle interprète notamment et très sensuellement, sur une musique de Gérard Jouannest, \"Le Mal du temps\" (1975) et \"Pays de déraison\" (1977) tandis qu'elle paraît préférer le titre qu'elle consacre à la maternité, \"L'Enfant\" (1975).", "section_level": 2}, {"title": "L'interprète et ses auteurs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "\"La. La. La.\" — Émission télé de 1966.", "content": "Lors de cette émission qui lui est entièrement consacrée, Gréco est entourée de quelques-uns de ses auteurs et compositeurs, un incroyable plateau rempli de légendes de la chanson française, entre autres : Charles Trenet, Joseph Kosma, Françoise Sagan, Serge Gainsbourg et Pierre Louki. Deux d'entre eux témoignent ainsi : Auprès de Pierre Louki, Gréco se désole que le talent de celui-ci ne soit pas reconnu à sa juste valeur :", "section_level": 2}, {"title": "Sources, notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sources.", "content": "Sources principales pour l'élaboration de l'article :", "section_level": 2}], "src_summary": "Juliette Gréco, née le à Montpellier, est une chanteuse et actrice française. Figure emblématique de la chanson française à textes avec une carrière longue de soixante-dix ans, elle est notamment célèbre pour avoir été interprète d'auteurs tels que Raymond Queneau, Jacques Prévert, Léo Ferré, Boris Vian et Serge Gainsbourg. Elle apparaît aujourd'hui comme la doyenne des témoins de l'âge d'or du music-hall après Zizi Jeanmaire.", "tgt_summary": null, "id": 2279283}
{"src_title": "Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Fonctions.", "content": "Le haut représentant collabore à l'élaboration, la préparation ainsi qu'à la mise en œuvre des décisions politiques. Si la présidence tournante le demande, il peut conduire les négociations et le dialogue avec les pays tiers. Trois entités sont placées directement sous son autorité :", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le traité d'Amsterdam introduit le poste de \"haut représentant pour la Politique étrangère et de sécurité commune\" pour représenter l'UE au niveau international. Il est décidé que le secrétaire général du Conseil de l'Union européenne serait ce haut représentant. C'est ainsi que le secrétaire général du Conseil lors de l'entrée en vigueur du traité, Jürgen Trumpf, devient le premier haut représentant bien qu'il n'ait servi que quelques mois. Le premier haut représentant permanent est Javier Solana, l'ancien secrétaire général de l'OTAN. Il est nommé le, lors du Conseil européen de Cologne, secrétaire général du Conseil et haut représentant. Il prend ses fonctions le, peu après avoir quitté l'OTAN. Le poste a un budget de, dont la plupart sont destinés aux opérations dans les Balkans. Pendant son mandat, le poste s'étend et d'autres fonctions viennent se combiner à celle de haut représentant. Dès le il est nommé secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), surveillant ainsi le transfert de responsabilité de cette organisation vers la PESC. En 2004, son mandat de 5 ans est renouvelé. Il devient aussi le président de l'Agence européenne de défense. En, Solana réalise la stratégie européenne de sécurité qui établit les priorités et identifie les principales menaces de la sécurité pour l'UE, dont le terrorisme. Le, Solana désigne Gijs de Vries comme le coordinateur de l'anti-terrorisme pour la PESC et souligne que sa tâche est de rationaliser, organiser et coordonner le combat de l'UE contre le terrorisme. Il négocie de nombreux traités d'association entre l'Union européenne et plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Amérique latine, dont la Bolivie et la Colombie. Solana joue un rôle pivot dans l'unification des restes de l'ancienne fédération yougoslave. Il propose que le Monténégro forme une union avec la Serbie au lieu d'avoir sa pleine indépendance en considérant que celle-ci entrainerait un effet domino sur les désirs indépendantistes du Kosovo et Vojvodina à cette période. Les médias locaux nomment sarcastiquement le nouveau pays « Solania ». Le Solana déclare que les détenus du camp de Guantánamo doivent être traités comme des prisonniers de guerre sous la convention de Genève. L'UE précise que cela permettrait d'éviter une autre guerre comme celle de l'invasion de l'Irak et favoriserait la négociation. Solana déclare que l'un des moments les plus difficiles de son travail fut le désaccord entre le Royaume-Uni et la France, les deux membres permanents européens du Conseil de Sécurité, au sujet de cette guerre. La lettre de Vilnius, une déclaration de soutien des pays de l'Europe de l'est aux objectifs américains de changements de régime en Irak, et la lettre des huit, une déclaration similaire du Royaume-Uni, de l'Italie et de six autres pays, sont généralement perçues comme les points les plus bas du fonctionnement de la PESC. Solana opère comme un diplomate calme et se retrouve souvent dans les négociations, il permet notamment de faire suivre des missions qui étaient considérées comme impossibles à réaliser. Solana joue un rôle important dans l'élaboration d'une résolution pour le conflit israélo-palestinien et est l'un des architectes principaux de la « Feuille de route pour la paix » au côté de l'ONU, de la Russie, et des États-Unis dans le Quartet pour le Moyen-Orient. Le, il rencontre Ariel Sharon en Israël. Ce dernier avait originellement refusé de rencontrer Javier Solana, mais il accepte que l'Union soit impliquée dans la feuille de route. Il critique l'obstruction israélienne aux élections présidentielles palestiniennes du, mais rencontre Ariel Sharon le de cette même année. En il assiste le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne dans les négociations visant à geler l'enrichissement de matière nucléaire en Iran. Le même mois, il est impliqué dans la médiation entre les deux candidats au poste présidentiel lors des événements post-électoraux en Ukraine et le il invite le nouveau président ukrainien Viktor Iouchtchenko à discuter d'une future adhésion à l'UE.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (aussi appelé « monsieur » ou « madame PESC ») était le principal coordinateur de la politique étrangère et de sécurité commune au sein de l'Union européenne depuis le traité d'Amsterdam en 1997. ", "tgt_summary": null, "id": 2332405}
{"src_title": "Cybinka (ville)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Cybinka se situe dans la région historique de la Nouvelle Marche près de la rivière Oder et de la frontière allemande. La ville se trouve à environ au sud-est de Słubice, le siège de la powiat, et au nord-ouest de Zielona Góra, le siège de la diétine régionale. En 2011, la ville comptait 2 947 habitants pour une superficie de 5,32 kilomètres carrés.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Après les grandes invasions, les environs de Cybinka ont été habités par des tribus slaves, nommés \"Lubuszanie\", membres de la fédération des Vélètes (\"Wieleci\"). Au ils appartenaient au pays de Lebus (\"Lubusz\") et aux domaines du duc Mieszko de Pologne, qui s'étendaient aux deux rives de l'Oder proche de la frontière avec la marche de l'Est saxonne à l'ouest. En memoire de l'histoire du \"Land Lebus\", la région administrative polonaise au rive droit de l'Oder est appelé « voïvodie de Lubusz ». Vers l'an 1249, le pays de part et d'autre de l'Oder a dû être cédé aux margraves Jean et Othon III de Brandebourg, de la maison d'Ascanie. La tentative du roi Ladislas de Pologne de reconquérir la « Nouvelle Marche » a échoué en 1328. Le lieu de \"Ziebingen\" fut mentionné officiellement pour la première fois en 1472. De 1535 à 1571, il faisait partie de la principauté du margrave Jean de Brandebourg-Küstrin ; au il fut incorporé au cercle de Sternberg dont le siège administratif se trouve à Drossen (Ośno). Le chateau de Ziebingen appartenait à l'origine au grand bailliage de Brandebourg à Lagow, il a été acheté par Friedrich Ludwig Karl Finck von Finckenstein, l'ancien chef de gouvernement prussien, en 1802. Son ami le poète Ludwig Tieck y est régulièrement l'hôte. Après la Seconde Guerre mondiale, avec la mise en œuvre de la ligne Oder-Neisse, la ville de Cybinka intègre la République populaire de Pologne (voir Évolution territoriale de la Pologne). De 1975 à 1998, elle appartenait administrativement à la voïvodie de Zielona Góra. Depuis 1999, Cybinka appartient administrativement à la voïvodie de Lubusz", "section_level": 1}], "src_summary": "Cybinka (prononciation polonaise: [t͡sɨˈbjiŋka], en ) est une ville située dans la voïvodie de Lubusz dans la partie occidentale de la Pologne. Elle est le siège administratif (chef-lieu) de la gmina appelée Cybinka.", "tgt_summary": null, "id": 662604}
{"src_title": "Perrefitte", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Perrefitte est situé à environ 600 mètres d'altitude. Cet ancien village agricole s'étend à 2 km à l'ouest de Moutier, dans la chaîne du Jura, sur la rive gauche du ruisseau Chalière qui se jette dans la Birse à Moutier. Sa surface de 8,7 km2 constitue la partie ouest du Grand Val (vallée de Moutier), et est baignée par la Chalière qui prend sa source à l'ouest en dessous du hameau (Les Écorcheresses, commune de Souboz). Dans la région sud se trouve la Combe Fabet, une petite gorge formant une vallée secondaire. La Montagne de Moron constitue la frontière sud de la commune et s'élève à sur le territoire de la commune de Perrefitte. Au nord, le territoire communal s'étend de la chaîne de la Montagne de Moutier à la montagne Sur la Chèvre, la crête qui relie ces 2 montagnes s'élève jusqu'à le point le plus haut de Perrefitte. En 1997, le territoire se répartissait dans les proportions suivantes : 4 % d'habitations, 66 % de forêt, 29 % de surface agricole et un peu moins de 1 % de surface improductive. Les communes limitrophes sont Haute-Sorne dans le canton du Jura, Champoz, Moutier et Petit-Val dans le canton de Berne. Le ski étant devenu mode dans les années soixante les fins de semaines bien enneigées étaient bondées de Bâlois. Un endroit escarpé porte encore le nom de Cimetière des bâlois.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La première mention écrite du village date de 1295 et fait référence au nom de Pierefite. En 1321 apparaît le terme Perefiten, puis Pierefetteau, et en 1548 Pierrefette. Le village reste attaché à l'Abbaye de Moutier-Grandval jusqu'à la fin du. De 1797 à 1815, Perrefitte fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, du département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. En 1815, le congrès de Vienne attribue l’ancien évêché de Bâle au canton de Berne. Dans les années 1970, les votes d'autodétermination faussés par l'affaire des « caisses noires » de la Loterie cantonale bernoise ont dégagé une majorité favorable à Berne. En 2013, cette majorité n'était plus que de 58 %.", "section_level": 1}, {"title": "Bourgeoisie.", "content": "La bourgeoisie de Perrefitte se compose de trois familles : Girardin, Grandliénard et Mérillat. Les deux dernières nommées habitent encore la localité. Au nombre de 30 personnes, la Bourgeoisie comporte 10 votantes et 10 votants. Son Conseil est formé de 5 personnes, présidé actuellement par M. Michel Mérillat. La Commune bourgeoise est propriétaire d’une ferme sise à la Montage de Moutier, d’une surface totale de. Sur le territoire de la commune elle possède forêts (), pâturages et terrains (), deux loges ainsi qu'un bâtiment servant à récupérer les eaux de pluie destinées à alimenter les fontaines du pâturage de Moron, eux-mêmes loués à des agriculteurs au village. La bourgeoisie est également propriétaire d’une maison d’habitation nommée « La Bergerie ».", "section_level": 1}, {"title": "Industrie.", "content": "Perrefitte a été pendant longtemps caractérisée par l'agriculture. Puis, à la suite de l'industrialisation de Moutier, quelques petites entreprises se sont établies le long de la Chalière, à la frontière de Moutier. Les dernières décennies ont vu le village se transformer en un lieu calme où il fait bon vivre. Beaucoup d'habitants du village travaillent à Moutier ou ailleurs.", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "La commune s'étend le long de la route cantonale qui relie Moutier à Bellelay en passant par Souboz. Avec l'autoroute A16, qui joint le réseau autoroutier de la Suisse avec celui de la France, Perrefitte obtient un accès rapide aux autres régions.", "section_level": 1}, {"title": "Vie associative.", "content": "Le FC Perrefitte, fondé en 1933, est l'une des principales sociétés sportives de la commune. Ses deux équipes sont actuellement en 5e ligue. Le Ski-Club de Perrefitte (SCP) a été fondé en 1934 par une poignée de mordus du ski. Plusieurs de ses membres se sont illustrés, à l'époque, lors de la course de descente Moron - Perrefitte, longue de plusieurs kilomètres, de même que dans les courses de fond sur le plan régional.", "section_level": 1}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Le guide gastronomique Gault-Millau recense un restaurant à Perrefitte : le \"Restaurant de l'Étoile (http://www.restaurant-etoile.ch/)\" décrochant 13 points sur 20 dans le guide 2013.", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Site officiel de la commune", "section_level": 1}], "src_summary": "Perrefitte est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif du Jura bernois. Du temps de l'Evêché de Bâle ses anciens noms allemands furent Beffert et Pfeffert.", "tgt_summary": null, "id": 577036}
{"src_title": "Jakob Locher", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Lorsqu'à partir de 1483 il fréquenta l'école de latin d'Ulm, il habitait chez son oncle, l’échevin Konrad Locher. Jakob étudia ensuite à Bâle sous la direction de Sébastien Brant, puis en 1488 à Fribourg sous la direction de Konrad Stürtzel et enfin s'inscrivit en 1489 à l'Université d'Ingolstadt. De 1492 à 1493 il accomplit un tour de l'Italie, mais ne passa de diplôme ni en Italie ni en Allemagne. En 1495 il regagna Fribourg, où deux ans plus tard le roi germanique Maximilien Ier le couronna Poète lauréat. En 1497 il publia les \"Opuscula: Panegyricus ad Maximilianum Tragoedia de Turcis et Soldano. Dialogus de heresiarchis\" chez l'imprimeur strasbourgeois Johann Grüninger. En 1498 il prit la succession de Conrad Celtis à la chaire de Poésie et de Rhétorique à Ingolstadt, mais dès 1503, fâché avec le théologien Georg Zingel, il repartit à Fribourg, où il publia un pamphlet contre Zingel intitulé \"Apologia\". Son anticonformisme (il prononçait ses conférences même les dimanches et les jours fériés) lui valut bien des inimitiés. Finalement amnistié par le Sénat de l'université de Fribourg, il repartit en 1506 à Ingolstadt. Là, il composa sa critique en trois volumes de la théologie scolastique intitulée \"Vitiosa sterilis Mulae ad Musam roscida lepiditate praeditam comparatio\". Au cours des vingt années où Locher enseigna, l'Université d'Ingolstadt s'imposa comme le foyer de l'humanisme en Allemagne. Il se maria au mois de. Quatre de ses fils moururent prématurément, et le dernier, Joachim, eut Johannes Eck comme tuteur. Locher demeura fidèle à l'Église catholique, même après la proclamation de la Réforme, ce qui le classe dans la catégorie des « Vieux croyants ». Outre sa \"Tragœdia de Thurcis et Suldano\" de 1497, Locher doit sa célébrité à la traduction latine qu'il donna de \"La Nef des Fous\" (\"Stultifera navis\", 1497) de Sébastien Brant et de la première grande édition allemande des Œuvres du poète Horace (1498). Il composa également un manuel de grammaire \"Grammatica nova\" (1495), des pièces de théâtre et des poésies latines dans tous les genres classiques (hymnes, élégies et poésie lyrique).", "section_level": 1}, {"title": "Emblème.", "content": "Le roi Maximilien anoblit à Ulm plusieurs de ses sujets le, au nombre desquels Conrad et son frère Berchtold, secrétaire de la chancellerie impériale, ainsi que les fils de Conrad, Sigmund et Jakob, déjà professeur de rhétorique à Bâle et Strasbourg, et enfin Barthélémy Locher, un cousin de Conrad. Maximilien leur donna pour armoiries celles de la lignée éteinte des seigneurs d'Epfingen bei Ehingen (une licorne bondissant par la moitié gauche). Gaspard et Balthasar Locher reçurent leurs lettres de noblesse le. Le, l'archiduc Maximilien III accordera à leur descendant, le Dr. Georg von Locher, l'hérédité du titre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jacob (ou Jacobus) Locher (dit \"Philomusus\", né dans les derniers jours de juillet 1471 à Ehingen, mort le à Ingolstadt) est un dramaturge humaniste, philologue et traducteur bavarois.", "tgt_summary": null, "id": 1958209}
{"src_title": "Albrecht Schaeffer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ce fils de l'architecte Paul Schäffer grandit à Hanovre où il obtient son abitur. Il étudie à Munich, Marbourg et Berlin. En 1915, il revient à Hanovre et devient écrivain indépendant. Avec sa femme Irma Bekk et son fils, il vit à Berlin en 1915, en 1919 près de Rosenheim puis en 1931 à Rimsting. Révolté par le nazisme, mais surtout à cause des enfants à moitié juifs du premier mariage de sa seconde épouse Olga Heymann, mais aussi à cause de ses propres enfants de son second mariage, il émigre aux États-Unis en 1939. Il fonde avec sa femme à Croton, dans l'État de New-York, un foyer pour les enfants émigrés. D'autres écrivains allemands en exil l'aident matériellement, notamment Thomas Mann qui joint des chèques à ses lettres pour Schaeffer. Après la mort de sa femme, il retourne en Allemagne en 1950, mais il meurt la même année d'une crise cardiaque dans le tramway de Munich.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "L'œuvre vaste, en grande partie oubliée, d'Albrecht Schaeffer inclut tous les genres littéraires, s'inspire de thèmes antiques, mythologiques, médiévaux, mystiques mais aussi contemporains. Schaeffer a aussi traduit Oscar Wilde, Paul Verlaine, Apulée et Homère. L'œuvre majeure de Schaeffer est le roman \"Helianth\", paru entre 1920 et 1924 chez Insel Verlag (sous-titre : \"Bilder aus dem Leben zweier Menschen von heute und aus der norddeutschen Tiefebene in neun Büchern dargestellt\" ; \"Scènes de la vie de deux personnes d'aujourd'hui des plaines du nord de l'Allemagne figurant dans de nouveaux livres\"). Les chapitres varient les formes de prose (il s'agit de la première publication d'un premier dialogue au téléphone). Le roman se passe entre Oldenbourg et Hanovre sur presque pages. Une nouvelle version écrite durant son exil en Amérique est publiée en 1995. De nombreux romans (\"Der Rosskamm von Lemgo\", \"Gudula\", \"Elli oder die sieben Treppen\", \"Josef Montfort\"), nouvelles (\"Enak\"), aussi une épopée versifiée (\"Parsival\") et d'autres écrits sont publiés par différents éditeurs.", "section_level": 1}], "src_summary": "Albrecht Schaeffer, né le à Elbing et mort le à Munich, est un écrivain allemand. Sigmund Freud l'appelait « Mon écrivain ».", "tgt_summary": null, "id": 2399655}
{"src_title": "Junín (département)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La région possède une topographie très hétérogène. La cordillère occidentale, située près de la frontière avec la région de Lima, est parsemée de sommets couverts de neige et de glace. À l'est, il y a des glaciers qui finissent sur les hauts plateaux (Altiplano). Parmi eux se trouve le Plateau de Junín, qui est situé entre les villes de La Oroya et Cerro de Pasco. La vallée de Mantaro, qui s'étend de Jauja jusqu'à la limite avec la région de Huancavelica, concentre une part importante de la population régionale. Vers l'est, à proximité de la jungle, il y a une abondance de gorges étroites et profondes, avec des pentes très inclinées. La Cordillère Huaytapallana est située dans la zone centre-sud de la région. Cette cordillère est traversée par une grande faille, cause principale des tremblements de terre qui se produisent dans la région. Le haut de la jungle, avec ses vallées de grande longueur, modelée par le Tulumayo, Paucartambo, Río Perené et les rivières, est situé sur la côte orientale de la région. Le Lac Junín, est le plus grand lac entièrement péruvien, il se situe entièrement dans la région, à l'exception de son extrémité nord qui appartient à la Région de Pasco.", "section_level": 1}, {"title": "Divisions.", "content": "La région est divisée en neuf provinces (Espagnol: \"provincias\", singulier: \"provincia\"), qui sont subdivisées en 123 districts (\"distritos\", singulier: \"distrito\") :", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Un roman de l'écrivain péruvien Prix Nobel Mario Vargas Llosa, Lituma dans les Andes, se déroule dans le département de Junín.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le département de Junín (en espagnol : \"Departamento de Junín\") est l'une des 24 régions du Pérou. Sa capitale est la ville de Huancayo.", "tgt_summary": null, "id": 1800517}
{"src_title": "Botho Henning Elster", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Commandant de la Feldkommandantur de Marseille entre avril et septembre 1944, le général Elster est nommé chef du groupe sud lors de la retraite des dernières unités allemandes composées de et femmes. Dès son arrivée dans Poitiers, il prend contact avec la résistance pour se rendre aux troupes américaines le à Beaugency sur un pont de la Loire avec les honneurs militaires pour ses troupes. Lui et ses soldats seront envoyés aux États-Unis comme prisonniers de guerre pendant deux ans. Le vent de la défaite a commencé à souffler pour les troupes allemandes en France et le général Elster n’est pas pressé de revoir Hitler en Allemagne depuis le putsch manqué de plusieurs généraux allemands le. Le général de brigade Botho Henning Elster est nommé officier responsable des dernières unités allemandes remontant vers l’Allemagne en provenance du sud aquitain, et il arrive à Poitiers le. Il prend en charge la déroute allemande en ordonnant que les différentes unités sous ses ordres respectent impérativement les ordres de ne pas s’en prendre à la population civile française. Négociant depuis quelque temps une trêve avec les responsables des F.F.I., le général Elster cherche à éviter une confrontation sanglante avec les maquis français pour obtenir une possible reddition militaire de son corps d’armée aux unités américaines proches du Val de Loire. Le jour même de son arrivée à Poitiers, le général Elster reçoit une plainte officielle de Louis Bourgain, préfet de région du gouvernement vichyste, pour les massacres de civils de Gençay et de Bondilly sur la commune de Saint-Cyr (référence préfectorale : document réf. 26399). Rappelons que nous sommes dans les derniers jours de la présence allemande à Poitiers. Aussi, les autorités et la presse de la collaboration cherchent à rallier la population poitevine en la rassurant dans ses derniers rapports avec l’autorité stricte et ferme du général Elster.", "section_level": 1}], "src_summary": "Botho Henning Elster, né le à Berlin-Steglitz et décédé le à Böblingen, est un général allemand d’origine prussienne. Anti-nazi convaincu, il sera considéré par Hitler comme l'un des responsable de l'attentat manqué du 20 juillet 1944.", "tgt_summary": null, "id": 1109446}
{"src_title": "Kaiserdeputation", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Parlement de Francfort.", "content": "La révolution de mars 1848 qui a lieu dans les pays germaniques conduit à la formation d'un pré-parlement à Francfort-sur-le-Main le qui décide des règles électorales pour la création du parlement de Francfort. Celui-ci a la tâche de rédiger une constitution pour le nouvel État-nation unifié devant remplacer la confédération germanique. Il siège pour la première fois le.", "section_level": 2}, {"title": "Solution petite-allemande.", "content": "Le choix entre l'unification par la solution grande-allemande, avec l'Autriche, et la solution petite-allemande, sans, n'est pas encore tranchée le lorsque Schwarzenbergs, alors premier ministre autrichien, déclare que l'empire autrichien est indivisible. Ce faisant, la solution grande-allemande devient très complexe, tous les nationalités constituant l'empire autrichien devant être incorporé dans un État-nation allemand. Un mois plus tard, il est donc devenu clair pour l'assemblée nationale que les meilleures chances de réaliser l'unité allemande se trouvent du côté de la solution petite-allemande.", "section_level": 2}, {"title": "Négociations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Monarchie héréditaire.", "content": "La \" est le résultat d'une très longue série de négociations au sein de l'hémicycle qui se conclut le avec le vote de la constitution de Francfort. Le vote acquis par à 263 marque la victoire d'une coalition formée autour de le fraction casino menée par Heinrich von Gagern avec le soutien de la fraction Westendhall autour de Heinrich Simon. Elle prévoit une monarchie héréditaire comme système politique, solution encore rejetée lors des premières lectures des ébauches de constitution. Ce revirement est dû aux difficultés pratiques qu'il y a à mettre en place les autres systèmes proposés avec notamment la monarchie élective d'une part, et d'autre part au fait que ces alternatives n'ont pas plus de soutien que la monarchie héréditaire. Lors du vote proviennent de membre de la gauche autrichienne, qui ainsi veulent manifester leurs désaveux pour la politique de restauration menée par le gouvernement autrichien.", "section_level": 2}, {"title": "Élection du roi de Prusse.", "content": "Le, le roi de Prusse est élu à la tête du nouvel État à contre 248. Les groupes parlementaires de droite, centre, la moitié de la Westendhall et quelques députés isolés forment la majorité. Frédéric-Guillaume IV et la politique prussienne sont en fait peu appréciés de la majorité des députés. Les partisans de la solution monarchique héréditaire savent de plus que derrière ses discours déclarant que la Prusse doit être dans l'avant-garde pour l'unification allemande, il a en fait de grosse réserves vis-à-vis du travail de l'assemblée nationale. Toutefois, sous pression de son gouvernement, il avait déclaré le que la Prusse accepterait l'idée d'un empire héréditaire. La Prusse a par ailleurs ratifié immédiatement la constitution de Francfort, à la différence par exemple de la Bavière, du Wurtemberg, de la Saxe ou du Hanovre. Les fonctionnaires du pouvoir central provisoire ont donc cherché à de nombreuses reprises à s'allier avec le gouvernement prussien, notamment pour lutter conte les radicaux-démocrates. Ils argumentent que la monarchie ne peut survivre que si elle fait cause commune avec les libéraux modérés et accepte le principe d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Bassermann, qui occupe le poste de diplomate auprès de la Prusse, prend une part très active dans ces tractations avec le roi courant. Le fait que le roi soit élu par le parlement est non de droit de divin a une portée symbolique importante.", "section_level": 2}, {"title": "Refus de Frédéric-Guillaume.", "content": "Le roi, à la fois romantique et versatile, au-delà des implications politiques qu'auraient eu l'unification, n'est en aucun cas prêt à renoncer à son pouvoir de droit divin. Il avait déjà vécu comme une défaite, le fait d'avoir dû, après les émeutes à Berlin le, accepter une constitution et la formation d'une assemblée nationale limitant toutes deux son pouvoir. Pour lui, une couronne impériale provenant d'un parlement démocratique n'a pas de valeur et rien de comparable avec le titre d'empereur du Saint-Empire germanique. Il déclare qu'elle n'est qu'. Le déjà, il écrit à Joseph von Radowitz: La stratégie de Frédéric-Guillaume et des conservateurs est claire, pouvant s'appuyer sur la puissance militaire prussienne ils peuvent désavouer dans un premier temps les libéraux, comme ceux de la fraction casino sans compromis. Par ailleurs la cote de popularité de ces derniers a beaucoup baissé dans l'opinion publique en particulier comparée à celle des hommes politiques de gauche réclamant l'usage de solutions radicales comme Friedrich Hecker, Gustav Struve ou Karl Marx. Le, Frédéric-Guillaume reçoit la \" à Berlin. Il était informé de leur arrivée bien avant par télégraphe. Il refuse donc la couronne impériale, décevant les derniers espoirs des députés, au motif qu'il ne peut l'accepter. Peu après, il écrit à Ernest-Auguste de Hanovre qu'il ne peut pas donner ses véritables raisons devant la députation. Il compare ensuite la couronne proposée par l'église Saint-Paul à une laisse pour chien qui lierait son porteur à la révolution de mars. Il écrit encore à son ambassadeur à Londres Christian Karl Josias Freiherr von Bunsen que contre la démocratie seuls les soldats sont d'une quelconque aide, il continue avec : Le, la décision est officialisée dans une lettre au pouvoir central provisoire, déposée par l'ambassadeur de Prusse à Francfort Ludolf Camphausen, dans laquelle les raisons du refus sont clairement énumérées. Les justifications parlent beaucoup de l'attitude vis-à-vis des autres souverains allemands, dont l'accord serait nécessaire pour faire du roi de Prusse l'empereur d'Allemagne. Officiellement le roi de Prusse s'attend à des refus de la part des autres princes. En fait ceux-ci auraient très certainement accepté, poussés en cela par les radicaux entre autres. Le fait que le roi de Prusse ne puisse pas amender la constitution est également cité pour justifier le refus.", "section_level": 1}, {"title": "Influences en jeu.", "content": "Alors que les conservateurs prussiens voit dans la constitution de Francfort avant tout la révolution, une usurpation et la déchéance de la Prusse. La gauche est aussi contre. Les deux chambres du parlement prussien se déclare favorable à la couronne impériale. La majorité des ministres, des officiers et des membres de la cour affirme être également pour l'acceptation de la couronne sous condition d'un accord avec les autres souverains allemand, d'un droit de véto absolu pour l'empereur et non suspensif comme prévu et d'une révision du droit électoral. La question est donc au départ loin d'être tranchée, les députés du parlement de Francfort ne pouvaient pas prévoir l'issue malheureuse de leur périple vers Berlin. Toutefois c'est surtout les réticences de la Russie et de l'Autriche qui priment. Une guerre n'est pas à exclure en cas d'acceptation.", "section_level": 1}, {"title": "Conséquences.", "content": "Le refus de la couronne impériale par le roi de Prusse marque l'échec de la révolution de mars en Allemagne en général et des libéraux modérés en particulier. Cette défaite les dépeint comme naïfs et hésitants. Leur plan de réaliser l'unité allemand par une monarchie constitutionnelle fortement parlementaire est caduc. Cela renforce les démocrates et radicalise la révolution. La campagne militaire pour imposer la constitution à tous les États allemands marque le sommet de cette radicalisation, elle est toutefois vaincue par les troupes prussiennes ce qui met un terme définitif à la révolution. L'unité allemande, c'est-à-dire par le peuple et le parlement, est un échec. L'union d'Erfurt qui tente également de réaliser l'unité l'année suivante n'a cependant pas plus de succès. La formation de l'Empire allemand en 1871, et donc la réalisation de la solution petite-allemande, n'a lieu qu'en 1871 et se fait, c'est-à-dire par le gouvernement. Elle suit la guerre austro-prussienne qui a confirmé l'hégémonie prussienne.", "section_level": 1}, {"title": "Membres de la Kaiserdeputation.", "content": "Les députés de la \" sont Eduard von Simson (président), Ernst Moritz Arndt, Marquard Adolph Barth, Friedrich Daniel Bassermann, Christoph Bauer, Hermann von Beckerath, Georg Beseler, Carl Biedermann, Moriz Adolph Briegleb, Adolph Cnyrim, Friedrich Christoph Dahlmann, Albert August Wilhelm Deetz, Friedrich Federer, Gottlieb Wilhelm Freudentheil, Heinrich von Gagern, Wilhelm Krafft, Wilhelm Loewe, Ernst Merck, Friedrich von Raumer, Theodor Reh, Gabriel Riesser, Maximilian Heinrich Rüder, Gustav Rümelin, Adolph Schoder, Alexander von Soiron, Gustav Adolf Harald Stenzel, Friedrich Carl Stieber, Heinrich Zachariä et Friedrich Zell.", "section_level": 1}], "src_summary": "La (approximativement députation de l'empereur) est un groupe de du parlement de Francfort choisi le pour aller proposer la couronne impériale allemande au roi de Prusse de l'époque Frédéric-Guillaume IV afin de réaliser la solution petite-allemande. La proposition, qui a lieu le, est refusée par le monarque. Cela entraîne la fin des derniers espoirs des libéraux modérés d'unifier le pays sous le régime de la monarchie constitutionnelle et en conséquence à une radicalisation de la révolution de mars.", "tgt_summary": null, "id": 1224360}
{"src_title": "Vitaliano Brancati", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Fils d'un avocat, issu d'une famille assez aisée, Vitaliano Brancati arrive à Catane à l'âge de treize ans. Il baigne dans un milieu familial très littéraire : son père écrit des nouvelles et des critiques littéraires. Son grand-père a lui-même publié des poèmes. À dix-sept ans, il fonde une revue dans laquelle il publie des poèmes. C'est à cette même époque (1924) qu'il s'inscrit au parti national fasciste. Par la suite, il écrit :", "section_level": 2}, {"title": "Le succès et le malaise.", "content": "À Rome, sa fascination pour Mussolini le pousse à écrire une pièce de théâtre à la gloire du Duce, qu'il rencontre personnellement (1931), et à collaborer à des journaux fascistes, malgré son admiration pour Giuseppe Antonio Borgese, violemment opposé au régime. En 1934, à Rome il est le rédacteur en chef de la revue \"Quadrivio\" (« carrefour »). Cependant sa réussite dans le milieu littéraire ne l'empêche pas d'exprimer son malaise dans \"Singulière aventure de voyage\", un roman jugé érotique et anti-conformiste, qui lui vaut des critiques acerbes, puis la censure.", "section_level": 2}, {"title": "L'anti-fascisme.", "content": "Dès la fin de 1934, horrifié par ses précédents écrits, il exprime un dégoût du fascisme dans \"Les Années perdues\" (1934-1936), que l'on retrouve dans ses livres suivants. De retour à Catane, il écrit \"Rêve d'une valse\" (1938), \"Don Juan en Sicile\" (1941), \"Le Vieillard avec les bottes\" (1944), \"Le Bel Antonio\", qui obtient en 1949 le prix Bagutta, \"Les Ardeurs de Paolo\", inachevé, publié après sa mort et dont son ami Alberto Moravia dira que c'est", "section_level": 2}, {"title": "Le professeur.", "content": "En 1937, son retour en Sicile pousse Brancati à chercher une activité plus noble que la vie littéraire à Rome dont l'aspect superficiel l'a beaucoup désillusionné. Il reprend ses études et devient professeur dans un collège de Caltanissetta. Cela ne l'empêche pas de continuer à écrire nouvelles, romans, chroniques, pièces de théâtre, scénarios. Mais il reste profondément amer et déprimé. À Leonardo Sciascia qu'il rencontre en, à Rome, il annonce : En effet, Brancati meurt au cours de cette intervention qui aurait dû être bénigne, et Sciascia en conclut :", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Scénarios.", "content": "Vitaliano Brancati collabore à six reprises avec le réalisateur Luigi Zampa auquel il propose la trilogie sur des politiciens corrompus et opportunistes constituée par \"Les Années difficiles\", \"Anni facili\" et \"L'Art de se débrouiller\". Il travaille deux fois avec Roberto Rossellini pour lequel, et avec lequel, il écrit le remarquable \"Voyage en Italie\". \"La Belle Endormie\" (1942) en collaboration avec Luigi Chiarini et Umberto Barbaro \"Don Cesare di Bazan\" (1942) en collaboration avec Riccardo Freda, Cesare Zavattini, Sergio Amidei et Giacomo Debenedetti \"Gelosia\" (1942) en collaboration avec Sergio Amidei, Sandro Ghenzi, Angelo Besozzi, Gino Sensani et Giacomo Debenedetti \"Enrico IV\" (1943) en collaboration avec Angelo Besozzi, Stefano Landi, Giorgio Pàstina et Fabrizio Sarazani \"Les Années difficiles\" (1948) en collaboration avec Sergio Amidei, Franco Evangelisti, Enrico Fulchignoni d'après sa nouvelle \"Le Vieux avec les bottes\" \"Fabiola\" (1949) en collaboration avec Suso Cecchi D'Amico, Umberto Barbaro, Alessandro Blasetti, Renato Castellani, Emilio Cecchi, \"et al.\" \"Pour l'amour du ciel\" (1950) en collaboration avec Cesare Zavattini, Suso Cecchi d'Amico, Diego Fabbri et Giorgio Moser \"L'edera\" (1950) en collaboration avec Augusto Genina et Carlo Musso \"Vulcano\" (1950) en collaboration avec Mario Chiari, Victor Stoloff et Piero Tellini \"Histoires interdites\" (1951) en collaboration avec Augusto Genina, Ercole Patti, Mino Maccari et Ivo Perilli \"Rome-Paris-Rome\" (1951) en collaboration avec Agenore Incrocci, Ruggero Maccari, Furio Scarpelli et Luigi Zampa \"Gendarmes et Voleurs\" (1951) en collaboration avec Ennio Flaiano, Ruggero Maccari, Aldo Fabrizi, Steno et Mario Monicelli \"Buon viaggio, pover'uomo\" (1951) en collaboration avec Fabrizio Sarazani \"Heureuse époque\" (1952) en collaboration avec Oreste Biancoli, Alessandro Blasetti, Suso Cecchi D'Amico \"et al.\" \"Voyage en Italie\" (1953) en collaboration avec Roberto Rossellini \"L'uomo, la bestia e la virtù\" (1953) en collaboration avec Steno, Lucio Fulci et Jean Josipovici \"Anni facili\" (1953) en collaboration avec Sergio Amidei, Vincenzo Talarico et Luigi Zampa \"Questa è la vita\" (1954) en collaboration avec Giorgio Bassani, Aldo Fabrizi, Giorgio Pàstina, Mario Soldati et Luigi Zampa \"Où est la liberté?\" (1954) en collaboration avec Ennio Flaiano, Antonio Pietrangeli et Vincenzo Talarico \"Orient-Express\" (1954) en collaboration avec Agenore Incrocci, Aldo De Benedetti et Vittorio Nino Novarese \"L'Art de se débrouiller\" (1954) en collaboration avec Luigi Zampa \"Le Village magique\" (1954) en collaboration avec Vittorio De Seta", "section_level": 2}], "src_summary": "Vitaliano Brancati, né le à Pachino, dans la province de Syracuse en Sicile et mort le à Turin, est un écrivain italien. ", "tgt_summary": null, "id": 1053404}
{"src_title": "Alexander Moissi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Une enfance italo-albanaise.", "content": "Son père est originaire de Kavaje (Albanie), mais partage son temps entre l’Albanie et l’Italie. Lui-même naît à Trieste, le dernier de cinq enfants. Son père est un riche marchand d’huile et de grain, sa mère est issue d’une famille cultivée, à moitié italienne, à moitié albanaise. Baignant dans cette double culture, Aleksander s’exprime dans les deux langues et n’apprend l’allemand qu’à l’adolescence lorsqu’il fait des études secondaires à Graz.", "section_level": 1}, {"title": "Le théâtre, tout le théâtre.", "content": "À l’âge de 19 ans, il s’installe à Vienne avec sa mère et deux sœurs. Il y est remarqué par le critique dramatique Paul Schlenther et le grand acteur autrichien Josef Kainz qui l’encourage et lui donne des cours. C’est ainsi qu’il obtient un premier petit rôle au Burgtheater en 1898. Tout va assez vite ensuite, et le jeune homme est engagé au NDT (Neues Deutsches Theater) de Prague en 1901. En 1904 il entre au nouveau Théâtre allemand de Berlin. Il rejoint la troupe de Max Reinhardt dont il devient le protégé et accompagne la compagnie lors de sa tournée à Saint-Pétersbourg en 1911. Là-bas son interprétation d'Œdipe est saluée par le critique dramatique russe Anatoliy Lunacharsky, et désormais il sera sollicité un peu partout en Europe et en Amérique. À la veille de la Première Guerre mondiale il est sans conteste le plus grand acteur de langue allemande. Lorsque le conflit éclate, il est mobilisé dans l’aviation. Fait prisonnier en France, il est libéré quelques mois plus tard grâce à un échange de prisonniers. Il travaille quelque temps en Suisse avant de rejoindre Max Reinhardt en Allemagne. L’acteur était doté – semble-t-il – d’une voix exceptionnelle et d’une remarquable capacité à exprimer les émotions : on l’apprécie tout particulièrement lorsqu’il meurt en scène. Bien que l’allemand ne soit pas sa langue maternelle, il la maîtrise parfaitement et son \"Hochdeutsch\" constitue une référence. Ses interprétations couvrent tout le spectre du répertoire dramatique européen, depuis la tragédie grecque antique jusqu'aux auteurs modernes. Dans le rôle d’Hamlet, il rivalise avec l’acteur britannique John Gielgud. Parmi ses plus grands succès figure son incarnation de Fedja dans \"Le Cadavre vivant\" de Tolstoï, qu’il interprète fois et que verront près de 1,5 million de personnes dans le monde. Le rôle principal lui revient également dans \"Der weiße Heiland\" de Gerhart Hauptmann, \"L'Éveil du printemps\" de Frank Wedekind ou encore \"Jedermann\" de Hugo von Hofmannsthal qui est joué pour la première fois en 1920 lors du spectacle inaugural du Festival de Salzbourg, que Moisiu a lui-même contribué à créer avec Max Reinhardt et l'auteur.", "section_level": 1}, {"title": "Le cinéma, aussi.", "content": "Alexander Moissi fait ses débuts au cinéma en 1913 dans un rôle secondaire de \"L'Étudiant de Prague\" de Paul Wegener, puis se voit confier le rôle principal dans une quinzaine de films, principalement muets. La plupart sont des adaptations littéraires (Beaumarchais, Pouchkine, Goethe, Dumas), et deux d’entre elles (\"Kean\" et \"Die Königsloge\") mettent en scène le personnage de Kean, un autre grand acteur européen. Ce dernier film, sonore, est tourné à Hollywood sous le titre \"The Royal Box\" (1929), mais c’est un échec. En 1933, Moisiu fait une tournée triomphale en Italie et tourne son dernier film, \"Lorenzino de Medici\" (1934).", "section_level": 1}, {"title": "Le déclin.", "content": "À partir des années 1920 il a davantage de succès en Russie, en France et en Italie qu’en Allemagne où les engagements se font plus rares, même si on le fête partout, car il a rejoint le rang des stars, un peu à la manière d’un Caruso ou d’un Valentino. Mais peu à peu son style semble appartenir au passé, notamment avec la montée de l’expressionnisme et l’irruption de formes de théâtre plus politisées comme celles de Brecht ou de Piscator. Atteint de pneumonie, il meurt à Vienne le et y est incinéré. Il est finalement inhumé à Morcote, un petit village au bord du lac de Lugano. Alexander Moissi a été marié deux fois. Sa première femme Maria, d’origine viennoise, a créé un cours dramatique à Berlin. En 1919 il a épousé en secondes noces l’actrice Johanna Terwin. Il est en outre l'arrière-grand-père de l'acteur allemand Gedeon Burkhard.", "section_level": 1}, {"title": "Albanais (Illyrien, Pellazgë).", "content": "Aujourd'hui encore l'Albanie célèbre Aleksander Moisiu comme le plus grand acteur du pays. L'École d'art dramatique de Tirana et le théâtre de Durrës portent son nom. À Durrës, la Fondation Aleksander-Moisiu se consacre à la valorisation de son héritage. La médaille d’\"Artiste du Peuple\" de la République populaire d’Albanie lui a été décernée à titre posthume en 1962. En 1995 le soixantième anniversaire de sa mort a été célébré par l'instauration d'une Année du théâtre. Pourtant Alexander Moissi n'est pas retourné en Albanie au-delà de ses jeunes années, et certains le considèrent plutôt comme Italien, ou Autrichien. Selon l'universitaire américaine Mary Karen Dahl, le régime totalitaire d'Enver Hoxha aurait su détourner à son profit la notoriété de ce grand acteur européen.", "section_level": 1}, {"title": "Discographie.", "content": "Il existe plusieurs enregistrements d’Alexander Moissi interprétant notamment \"Faust\" et \"Le Roi des Aulnes\" de Goethe, et bien d'autres textes du répertoire.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alexander Moissi était un grand acteur autrichien d'origine albanaise, né le à Trieste (à l'époque Autriche-Hongrie) et mort le à Vienne (Autriche).", "tgt_summary": null, "id": 2072175}
{"src_title": "Min Ko Naing", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Min Ko Naing est né à Rangoun (ou à d'après Wikidata), et est le troisième fils de Thet Nyunt et Hla Kyi, un couple de dans l'État Môn. Il a trois sœurs, Kyi Kyi Nyunt, Ye Ye Nyunt et Thadar Nyunt. L'intérêt de Min Ko Naing pour la politique a commencé à l'Université des Arts et des Sciences de Rangoon au milieu des années 1980 où il a étudié la zoologie. Au cours de ses années d'études, il était un membre actif du club des arts, où il aimait lire, écrire des poèmes et dessiner des dessins animés, en particulier des dessins satiriques. Selon ses camarades de classe, Min Ko Naing était membre d'une troupe de spectacles qui a participé au traditionnel concours Than Gyat lors de Thingyan (le festival annuel de l'eau en Birmanie) en avril. Prenant le nom de «Bouc et Bouche-Oeil», la troupe a joué des pièces et des sketchs satiriques satirisant le gouvernement militaire birman et le manque de liberté et de démocratie. Bien que la troupe soit populaire, elle a également attiré l'attention des agents du renseignement militaire birman, qui ont commencé à suivre les mouvements de Min Ko Naing. Malgré l'illégalité de la formation de syndicats étudiants en Birmanie, Min Ko Naing et d'autres étudiants ont formé des groupes d'étude clandestins pour discuter de la situation politique de la Birmanie, qui est devenue un syndicat étudiant secret.", "section_level": 1}, {"title": "Quinze ans d'emprisonnement politique jusqu'en 2004.", "content": "Obligé de vivre clandestinement, Min Ko Naing a continué son travail d'organisation tout en se déplaçant de maison en maison chaque nuit pour éviter d'être arrêté. Après plusieurs mois, il a été capturé avec d'autres étudiants. Il a été condamné à 20 ans d'emprisonnement, en vertu de l'article 5(j) de la loi de 1950 sur les dispositions d'urgence pour avoir provoqué. Sa peine a été commuée en dix ans dans le cadre d'une amnistie générale en janvier 1993. Il a été considéré comme un prisonnier d'opinion par Amnesty International, qui a mené une campagne intensive pour sa libération. Selon Amnesty International, Min Ko Naing a été gravement torturé et maltraité au début de sa détention. Sa santé en a souffert. Lors de son interrogatoire, il aurait été contraint de rester dans l'eau pendant deux semaines jusqu'à ce qu'il s'effondre et, par conséquent, son pied gauche est devenu totalement engourdi. Le 19 novembre 2004, il a été libéré de prison, après avoir été emprisonné pendant quinze ans.", "section_level": 1}, {"title": "Deuxième emprisonnement.", "content": "Min Ko Naing a été arrêté de nouveau fin septembre 2006. Htay Kywe, Ko Ko Gyi, Pyone Cho et Min Zeya ont été arrêtés avec lui, avant la convention nationale de 2006 en Birmanie. En janvier 2007, ils ont été libérés, sans explication officielle ni de leur arrestation initiale ni de leur libération soudaine. Il a été de nouveau arrêté vers minuit le 21 août 2007, avec treize autres dirigeants du pour avoir organisé des manifestations pacifiques. Le gouvernement des États-Unis a condamné leur arrestation par la junte birmane. Le 11 novembre 2008, Min Ko Naing a été condamné à 65 ans de prison, 22 autres personnes ayant joué un rôle dans les manifestations d'août 2007. Le 15 novembre 2008, Min Ko Naing a été transféré à la prison de Kengtung dans l'État de Shan, où des cellules isolées et sombres ont été construites au milieu des années 2000 pour l'isolement cellulaire. Min Ko Naing a été libéré avec de nombreux autres militants le 13 janvier 2012, dans le cadre d'une grâce présidentielle de masse pour les militants politiques.", "section_level": 1}, {"title": "Reconnaissance internationale.", "content": "Min Ko Naing a remporté de nombreux prix internationaux pour son militantisme. Il s'agit notamment du prix Gwangju 2009 pour les droits de l'homme ; le Prix du courage civil 2005, qu'il a partagé avec Anna Politkovskaïa et Munir Saïd Thalib, le prix Homo Homini 2000 des personnes dans le besoin ; le Prix de la paix étudiante 2001 et le prix John Humphrey pour la liberté 1999, qu'il a partagé avec Cynthia Maung de la clinique Mae Tao. En 2012, il a été annoncé comme lauréat d'un prix du National Endowment for Democracy des États-Unis, mais a annoncé son intention de ne pas assister à la cérémonie en solidarité avec d'autres militants birmans à qui un visa avait été refusé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Paw Oo Tun (en ), mieux connu sous son pseudonyme Min Ko Naing, (မင်းကိုနိုင်, lit. \"conquérant des rois\") est un éminent militant de la démocratie et dissident du Myanmar. ", "tgt_summary": null, "id": 510399}
{"src_title": "Roulis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Aéronautique.", "content": "En aviation, ce mouvement est commandé par une action latérale sur le manche. Le manche commande à son tour la déflexion de surfaces mobiles situées sur l'aile : les ailerons. Les déflexions en sens opposé de ces surfaces génèrent des forces aérodynamiques et un moment de roulis. Si l'avion présente un dièdre suffisant, le roulis peut être obtenu en actionnant la gouverne de direction. Certains avions non équipés d'ailerons (planeurs dits « deux axes », avions de type « Pou-du-ciel ») effectuent le virage de cette façon.", "section_level": 1}, {"title": "Marine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Définition.", "content": "Le roulis désigne le mouvement de rotation d'un bateau autour d'un axe longitudinal, il crée une oscillation latérale alternativement sur tribord et sur bâbord. Lorsque l'inclinaison est continu, on parle de gite. Il est principalement lié à l'action des vagues et du vent, c'est l'un des trois mouvements possibles d'un navire avec le tangage et le lacet.", "section_level": 2}, {"title": "Causes.", "content": "L'état de la mer est à l'origine de ce phénomène. Le navire roule lorsque la houle ou les vagues le prennent par le travers. Il arrive également que certains navires roulent fortement dans une mer venant presque de l'avant à cause d'un couplage entre le tangage et le roulis. Lorsque les périodes des vagues se rapprochent de la période propre de roulis, l'amplitude des mouvements est accentuée par une résonance. Lorsque la raideur du système (la stabilité du navire) est suffisamment faible, toute augmentation de celle-ci conduit donc à une amplification du roulis.", "section_level": 2}, {"title": "Période propre.", "content": "Comme dans tout système stable, au roulis est attachée une période propre des oscillations libres qui croît avec l'inertie et décroît avec la raideur. L'inertie est alors la somme du moment d'inertie classique I et d'une inertie ajoutée I correspondant à l'accélération des particules fluides. La raideur en rotation est égale au produit du déplacement P par la hauteur métacentrique, distance entre le centre de gravité G et le métacentre M. La période s'écrit : formula_1", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences.", "content": "Le mouvement de roulis qu'il soit brusque ou lent peut entraîner des problèmes à bord : ripage de cargaison, désarrimage de véhicules, désamorçage de pompes, bris de matériel, accidents humains. Ce mouvement perturbe l'équilibre et engendre le mal de mer chez les personnes non habituées.", "section_level": 2}, {"title": "Lutte contre le roulis.", "content": "Divers systèmes sont actuellement disponibles :", "section_level": 2}, {"title": "Ferroviaire.", "content": "Le roulis est le mouvement du train complexe autour de son axe de progression, désagréable pour les voyageurs, et conséquence de défauts sur la voie. Il se caractérise par des mouvements que l'on peut modéliser sur les 3 axes d'un repère orthonormé dans lequel le plan horizontal en rotation sur l'axe des \"x\" est dénommé le tilting, le plan vertical sur l'axe des \"z\" le yawing et le plan horizontal sur l'axe des \"y\" le pitching. Ces données sont recueillies par des rames d'essai et de contrôle de l'odométrie des voies de manière régulière. C'est une déclinaison des coordonnées sphériques des angles d'EULER.", "section_level": 1}, {"title": "Automobile.", "content": "Le roulis est le mouvement du véhicule autour de son axe longitudinal, résultant des déformations de la route ou de l'effet de la force centrifuge en virage. La barre anti-dévers permet de mitiger ce phénomène.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le roulis est un mouvement de rotation d'un mobile autour de son axe longitudinal (axe de roulis). La vitesse angulaire de cette rotation est aussi appelée taux de roulis.", "tgt_summary": null, "id": 2070553}
{"src_title": "Bataille de Prestonpans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La route de Prestonpans.", "content": "À l'été 1745, le prince Charles Édouard Stuart, communément appelé « Bonnie Prince Charlie », organise une campagne pour s'emparer de l'Écosse, afin de reprendre ce qu'il considère comme son trône. Avec l'appui de Donald Cameron de Lochiel, le chef du clan Cameron, une armée composée d'environ de ses partisans écossais se constitue et marche sur Glenfinnan puis Édimbourg.", "section_level": 1}, {"title": "La réponse des Hanovriens.", "content": "Sir John Cope, le général commandant les forces gouvernementales en Écosse, reçoit l'ordre de briser la révolte. Il réunit ses troupes, mais la grande majorité de ses recrues n'ont aucune expérience réelle, et il est gêné par une multitude de contretemps, notamment la maladie du commandant de sa cavalerie. Malgré tout, les officiers hanovriens semblent persuadés que les rebelles n'oseront jamais attaquer une armée comptant à la fois de l'infanterie et de la cavalerie. Pendant leur marche, ils affirment aux gens du pays qu'il n'y aura aucune bataille. L'armée de Charles s'empare d'Édimbourg sans combat ou presque le ; Cope, partant d'Aberdeen en bateau, arrive trop tard pour les affronter.", "section_level": 1}, {"title": "La bataille.", "content": "Le, les forces de Cope rencontrent l'avant-garde jacobite. Cope décide de tenir le terrain et d'attaquer l'armée jacobite. Il dispose son armée derrière un fossé, le mur du parc qui entoure Preston House protégeant son flanc droit. Le lieutenant-général de Charles, Lord George Murray, connaît bien le secteur, et, pendant la nuit, il déplace son armée d'un côté à l'autre du fossé, loin vers la gauche de l'armée de Cope. De son côté, Cope laisse se consumer les feux et déplace ses troupes pendant la nuit, tandis que les Highlanders avancent, protégés par l'obscurité. Dans la crevasse, à l'aube du, les dragons de Cope aperçoivent le spectacle d'une charge de accompagnés du sauvage cri de guerre des Highlands. Les troupes inexpérimentées de Cope fuient, malgré Cope et ses officiers, qui tentent de les forcer de charger sous la menace du pistolet. L'armée de Cope est débordée à sa gauche par les Jacobites, mais le fossé et le mur du parc bloquent maintenant leur retraite. La bataille est finie en cinq minutes avec des centaines de soldats hanovriens tués ou blessés et. Les Highlanders, pour leur part, n'ont à déplorer la perte que d'une centaine de combattants tués ou blessés. Les Jacobites accordent aux blessés et aux prisonniers les meilleurs soins possibles.", "section_level": 1}, {"title": "Cope absous par la cour martiale.", "content": "En dépit de l'affolement de ses soldats, sans expérience du feu, et du fait humiliant que Cope ait annoncé personnellement son écrasante défaite au commandant de la garnison de North Berwick, les fréquentes accusations affirmant que Cope avait lui-même fui, semblent bien fausses. Cope et ses officiers ont été absous par la cour martiale. Le compte-rendu de séance de la cour est publié en 1749. Ce qui émerge de ces pages n'est sans doute pas le portrait d'un génie militaire, mais un officier énergique et consciencieux, qui a pesé mûrement ses décisions et anticipé toutes les éventualités, hormis une : que ses hommes paniquent et fuient.", "section_level": 1}, {"title": "La bataille dans l'art et dans la légende.", "content": "L'image que le public garde de la bataille, en général, et du général Cope, en particulier, a été influencée par les chansons populaires d', un fermier des environs. Ce dernier n'a pas vu lui-même la bataille, mais il a visité le champ de bataille peu après. Skirving a écrit deux chansons : Walter Scott a évoqué la bataille dans les chapitres XLIV à XLVII de \"Waverley\". La série télévisée américano-britannique \"Outlander\", diffusée sur Starz depuis 2014, met habilement l'enjeu de cette bataille au centre de sa saison 2.", "section_level": 1}, {"title": "Les suites de la seconde rébellion jacobite.", "content": "La bataille remonte particulièrement le moral des partisans des Stuarts, qui voient de nombreuses recrues grossir leurs rangs. La victoire paraît du côté des jacobites, mais la situation va changer, l'année suivante, avec la bataille de Culloden, près d'Inverness. Les troupes jacobites vont en effet inquiéter Londres en marchant jusqu'à Derby. En raison du manque de soutien au sein même de la capitale, ils rebroussent chemin, sont victorieux à Falkirk, mais sont défaites par les armées du duc de Cumberland à Culloden.", "section_level": 1}], "src_summary": "La bataille de Prestonpans, également connue sous le nom de bataille de Gladsmuir, est le premier combat significatif de la seconde rébellion jacobite. Elle a lieu à Prestonpans, dans l'East Lothian, en Écosse, le. L'armée jacobite de Jacques François Stuart, commandée par son fils, Charles Édouard Stuart défait l'armée hanovrienne de George II sous les ordres de Sir John Cope. ", "tgt_summary": null, "id": 1943839}
{"src_title": "Cattleya", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Culture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Température.", "content": "En hiver, de 14 degrés la nuit à 18 degrés le jour ; en été, de 18 à 22 degrés.", "section_level": 2}, {"title": "Lumière.", "content": "Les cattleyas aiment beaucoup la lumière, mais pas le soleil direct, celui-ci doit être filtré par un voilage.", "section_level": 2}, {"title": "Arrosages.", "content": "Un ou deux arrosages par semaine pendant la période de végétation, puis une fois tous les dix ou quinze jours en période de repos, avec de l'eau non calcaire (eau filtrée ou eau de pluie).", "section_level": 2}, {"title": "Engrais.", "content": "En pulvérisation sur les feuilles pendant la période de végétation, toutes les trois semaines.", "section_level": 2}, {"title": "Substrat.", "content": "Écorce de pin, charbon de bois, billes d'argile, racines de fougères.", "section_level": 2}, {"title": "Autres contextes.", "content": "L'expression « faire catleya » ou « arranger les catleyas » est utilisée pour dire « faire l'amour » par Swann, le héros de Marcel Proust dans \"Un amour de Swann\", avec Odette de Crécy, adoratrice de ces fleurs. Il est à noter que Proust écrit « catleya » avec un seul « t ». Dans le film \"Colombiana\", Cataleya est le nom de l'héroïne du film. Elle porte d'ailleurs un cattleya en or autour du cou. Cette chaîne lui a été donnée par son père qui la tenait lui-même de sa mère, qui faisait pousser des cattleyas dans son jardin. Dans le pilote de la série \"Astrid et Raphaëlle\", la Cattleya trianae est mentionnée, car l'une de ces fleurs se retrouve sur plusieurs scènes de crime. Il s'avère que la coupable, originaire de Colombie (dont l'espèce est endémique), avait perdu une sœur appelée Cattleya.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le genre Cattleya est un genre d'orchidée originaire des forêts tropicales d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud qui comprend une soixantaine d'espèces. Son nom vient de William Cattley qui fut le premier collectionneur qui réussit à les faire refleurir. ", "tgt_summary": null, "id": 2126496}
{"src_title": "Robert Hoyzer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Hoyzer, dont le père fut aussi arbitre, grandit dans la commune berlinoise de Spandau. Il étudia le management sportif à la Haute Ecole d'Administration (\"Fachhochschule\") de Salzgitter mais il ne termnina pas son cursus.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière d'arbitre.", "content": "Robert Hoyzer était affilié auprès du Hertha BSC. Il commença à officier dans les plus hautes divisions à partir de 2001 au en Regionalliga Nord. Au début de la saison 2002-2003, il fut ajouté à la liste des assistants arbitres pour la 2. Bundesliga où il fit 13 apparitions. En 2003-2004, il presta pour la première fois comme arbitre de champ au allemand ainsi qu'en DFB-Pokal tout en étant encore en fonction en Regionalliga Nord. En deux saisons, il dirigea 26 rencontres dans ces trois compétitions.", "section_level": 1}, {"title": "Falsification de matchs.", "content": "La carrière de Hoyzer eut un coup d'arrêt en janvier 2005. À ce moment, il fut suspecté d'avoir parié sur le résultat d'un match du premier tour de la DFB-Pokal... match qu'il avait dirigé en tant qu'arbitre! Il s'agissait de la rencontre SC Paderborn 07-Hamburger SV, du. Après avoir mené (\"0-2\"), le club de la ville hanséatique fut éliminé (\"4-2\"). L'arbitre Hoyzer avait généreusement accordé deux penalties à Paderborn et avait exclu, injustement, l'attaquant belge du HSV, Emile Mpenza durant la première période. Hoyzer démissionna de sa qualité d'arbitre et de membre du Hertha BSC. La DFB annonça l'ouverture d'une enquête pour savoir si Robert Hoyzer avait ou non falsifié le résultat d'autres rencontres. La justice allemande lança ses propres investigations. Niant avec véhémence, Hoyzer se trouva confondu et avoua ses délits le. Il apparut que le désormais ancien arbitre avait été en relation avec une mafia croate et que cette organisation criminelle avait placé plusieurs paris importants sur des rencontres dirigées par Hoyzer. Hoyzer révéla aux enquêteurs qu'il avait été présent lorsque d'autres arbitres recevaient, de la part de cette \"mafia croate\", leurs commissions pour avoir influencé le résultat de matchs. Hoyzer déclara que des joueurs avaient aussi été corrompus! Le, quatre arrestations furent opérées à la suite des preuves apportées par Hoyzer. L'affaire fit évidemment grand bruit en Allemagne et ailleurs. Un journal de Francfort/Main avança que le Président de la DFB aurait déclaré que des joueurs avaient aussi été \"achetés\". Le, la justice allemande annonça qu'à la suite d'actions de police, 19 suspects avaient été interpelés et que les preuves découvertes impliquaient 25 personnes dont 14 joueurs et trois autres arbitres, rien que pour l'année 2004. Hoyzer accepta de coopérer activement à l'enquête en fournissant des informations précieuses aux enquêteurs. Le, la DFB déclara que Hoyzer était officiellement suspendu de ses fonctions pour \"conduite antisportive\". Le, Hoyzer fut suspendu à vie de toutes fonctions liées à l'arbitrage du football en Allemagne. Le, Hoyzer fut arrêté par la police après que des preuves eussent révélés qu'il avait faussé plus de rencontres que celles qu'il avait initialement reconnu. Le Procureur réclama une lourde peine de prison à son encontre s'il était reconnu coupable. Les informations divulguées par Hoyzer amenèrent à l'arrestation de Dominik Marks, un autre arbitre. Le, le magazine allemand d'informations \"Der Spiegel\" révéla que ce scandale de matchs truqués dépassait les frontières allemandes et pourraient même toucher l'UEFA. À la suite de cette publication, Hoyzer raconta aux enquêteurs que la mafia impliquée dans l'affaire disposait, avec une semaine d'avance par rapport à la publication officielle, des noms des arbitres ou assistants arbitres devant officier lors de rencontres de la Ligue des Champions et de la Coupe de l'UEFA. Cela alors que la Fédération européenne ne publie les noms que deux à trois jours avant les matchs! Avec les charges retenues contre lui, Robert Hoyzer risquait une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison. Mais le, Hoyzer bénéficia d'un verdict clément. En raison de son active collaboration à l'enquête, l'ancien arbitre berlinois n'écopa que de 2 ans et 5 mois de prison. Dominique Marks se vit infliger une peine de 1 an et 6 mois. Le chef présumé du réseau mafieux, Ante Sapina fut condamné à 2 ans et 11 mois. Cette affaire amena la DFB à déployer une nouvelle politique afin de prévenir d'autres incidents similaires dans le futur. La Fédération imposa une interdiction totale des paris à tout son personnel et à tous ses arbitres, mais aussi aux dirigeants de clubs, aux entraîneurs, aux joueurs, etc. La mesure fut effective à partir de la saison 2006-2007. La Fédé' allemande fixa le délai de publication de la désignation des arbitres à 4 jours avant une rencontre. Elle aurait souhaité ne publier les noms que seulement deux jours avant un match mais elle se rendit compte de l'impraticabilité d'un tel délai. Lors de la procédure d'Appel, débutée le, à Leipzig, le Procureur Hartmut Schneider déclara à la surprise générale, que si Robert Hoyzer avait triché, il n'avait pas commis de faute criminelle! Il demanda que les charges retenues contre Hoyzer soient levées! Mais le suivant, la Cour confirma le verdict initial.", "section_level": 2}], "src_summary": "Robert Hoyzer (Berlin-Ouest, ) est un ancien arbitre allemand de football. Il fut le personnage qui scandalisa le football allemand en 2005 pour avoir accepté de participer à la falsification de matchs.", "tgt_summary": null, "id": 223482}
{"src_title": "Système de transferts express automatisés transeuropéens à règlement brut en temps réel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Target 1.", "content": "La mise en place de l'euro nécessitait de mettre en place un mécanisme de règlement pour l'ensemble de la zone euro. Deux objectifs avaient été assignés à TARGET : Afin de limiter les risques liés au projet, alors même que l'ensemble des acteurs devait s'adapter à l'euro, il a été décidé de retenir une solution d'harmonisation minimale. Chaque pays a conservé son système de règlement brut en temps réel, ce qui limitait les changements à prévoir par les participants. Leur connexion au travers de SWIFT, dénommée « Interlinking », permet de disposer dans l'ensemble de la zone euro, de transferts irrévocables en temps réel (le délai de traitement est inférieur à 5 minutes pour plus de 95 % des opérations). TARGET 1 était donc composé : Le système TBF, géré par la Banque de France, constituait la composante française de TARGET.", "section_level": 1}, {"title": "Target 2.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Architecture Target 2.", "content": "La plate-forme commune \"Single Shared Platform\" (SSP) supportant Target 2 est gérée par les banques centrales de France, d'Allemagne et d'Italie pour le compte de l'ensemble des autres banques centrales européennes participantes. La principale différence avec l'architecture Target 1 réside dans le fait que les établissements financiers peuvent se relier à la plate-forme Target 2 \"directement\" via le réseau SWIFT sans passer, sur le plan technique, par leur banque centrale. Sur le plan juridique, chaque pays conserve son propre système de règlement brut en temps réel, les comptes étant tenus dans les livres de la Banque centrale nationale, qui s'appuie sur l'infrastructure technique commune de TARGET2. Au terme de sa montée en charge, TARGET2 permettra aux participants d'optimiser la gestion de leur liquidité, soit en utilisant un compte unique pour l'ensemble de leurs opérations en Europe, soit en utilisant un groupe de comptes consolidant l'ensemble de leurs avoirs. Cela permettra une meilleure optimisation des trésoreries. Les transactions financières sont irrévocables (le bon achèvement) dès leur imputation en compte, ce qui permet aux participants de ré-utiliser les fonds reçus sans prendre de risque. Target 2 est l'une des briques du projet SEPA. Pour répondre aux besoins spécifiques des différentes banques centrales nationales, TARGET2 comporte différents modules :", "section_level": 2}, {"title": "Modalités de mise en place.", "content": "Le nouveau système transfrontalier Target 2 a été mis en place en plusieurs vagues, avec une interconnexion temporaire de TARGET1 et de TARGET2 : Le, une dernière intégration dans TARGET2 fut celle du groupe final, comprenant Danemark, Estonie, Grèce, Italie, Pologne et la BCE. Cette dernière intégration se réalisa en douceur, et s'opéra sans aucune désorganisation du système. La Slovaquie s'est agrégée à TARGET 2 le, la Bulgarie en et la Roumanie le. Le Royaume-Uni et la Suède ne participent pas à ce projet. Certains pays ont opté pour une mise en place ou une migration progressive : l'Allemagne, la Belgique, l'Autriche, etc. D'autres ont retenu une bascule de type \"big-bang\" : la France, la Grèce, l'Italie, le Luxembourg, etc... En France, la mise en place de Target 2 s'est accompagnée de la disparition de l'infrastructure en vigueur dans le cadre de TARGET1 : Le passage à TARGET2 nécessite des adaptations coordonnées chez les différents acteurs. Pour suivre cette migration, chaque pays a mis en place des structures projet spécifiques.", "section_level": 2}, {"title": "Fonctionnement.", "content": "En 2012, TARGET2 a traité chaque jour près de 350 000 opérations représentant autour de 2 500 milliards d'euros. TARGET2 est fermé les samedis et dimanches, ainsi que 6 jours fériés : La disponibilité du système est assurée par une architecture \"4 sites - 2 régions\" en mise à jour synchrone (à l'intérieur d'une région) et asynchrone (entre les régions). Chaque région assure alternativement le rôle de site principal ou de site de test.", "section_level": 2}, {"title": "Critiques du rôle du système dans la crise de l'eurozone.", "content": "Une étude de l'institut allemand de recherche économique IFO mentionne que les déséquilibres au sein de la zone euro se manifestent dans les passifs et actifs des banques centrales au sein du système TARGET2. Selon cette étude, les recouvrements du compte TARGET de la banque centrale allemande sont par exemple passés de 5 milliards d’euros en 2006 à 323 milliards en, puisque le système a mis en place un recouvrement direct des créances. Ce montant correspond sensiblement aux déficits cumulés entre 2008 et 2010 des comptes courants des pays débiteurs au centre de la crise de la dette – 365 milliards d’euros. Les auteurs de l'étude soutiennent que le système TARGET2 a donc permis des transferts massifs de ressources depuis les pays déficitaires vers les pays excédentaires. Les auteurs mettent en garde la BCE sur les dangers que fait courir l'accumulation de ces déséquilibres car la balance des pays déficitaires ne cesse de se creuser et inversement pour les pays excédentaires. Ce mécanisme était largement lissé, voire inexistant avant le système TARGET puisque même les capitaux des créanciers étaient détenus dans les banques des pays débiteurs, cela permettait de masquer les déséquilibres. Le principal objet des critiques sur le système TARGET2 est qu'il rend possible des facilités de crédit illimitées par les banques centrales nationales d'une part et par la BCE d'autre part. Le sujet de l'accroissement des soldes TARGET2 a été porté à la connaissance du public pour la première fois en par Hans-Werner Sinn, Président de l'Institut Ifo à Munich. Dans un article paru dans l'hebdomadaire Wirtschaftswoche, il révèle l'énormité des créances acquises par la Bundesbank, de 5 milliards d'euros à la fin de 2006 à 326 milliards à la fin de 2010. Il souligne dans un article paru dans \"Business Week\" sur l'augmentation des soldes TARGET et leur interprétation. Dans un article paru dans le Süddeutsche Zeitung, Hans-Werner Sinn Allemagne a montré le risque en ce qui concerne les soldes. L'objectif est d'arriver à fin à un passif TARGET de la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne combiné de 340 milliards d'euros. En cas de défaut de ces pays l'Allemagne serait responsable conformément à sa part du capital de la BCE de 33 % ou 104 milliards d'euros.", "section_level": 1}, {"title": "Relation avec la crise de la dette européenne.", "content": "Les principaux sujets de critiques sont les facilités de crédit illimitées mises à disposition depuis la mise en place du système TARGET par les banques centrales nationales de l'Eurosystème d'une part et par la BCE d'autre part. Hans-Werner Sinn, président de l'Institut Ifo de Munich, a attiré l'attention du public sur la question de l'augmentation des soldes cibles. Dans un article de Wirtschaftswoche, il a attiré l'attention sur l'énorme augmentation des créances de la Bundesbank allemande, de 5 milliards d'euros à la fin de 2006 à 326 milliards à la fin de 2010, et au risque de responsabilité qui en découle [8]. Dans le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, il a chiffré à fin le montant total des engagements de la Grèce, de l'Irlande, du Portugal et de l'Espagne à 340 milliards d'euros. Il a également souligné que ces pays devraient sortir de la zone euro insolvabilité, le risque de responsabilité de l'Allemagne s'élèverait à 33 % de cette somme, soit 114 milliards d'euros, en reliant ces sommes aux autres facilités de sauvetage des pays de la zone euro et au Fonds monétaire international. Avant de les rendre publics, les déficits ou excédents cibles n'étaient pas explicitement détaillés, étant généralement enterrés dans des positions obscures des bilans des banques centrales. Peu de temps après, Sinn a interprété les soldes cibles pour la première fois dans le contexte des déficits des comptes courants, des mouvements internationaux de capitaux privés et du transfert international du crédit de refinancement que les banques centrales nationales de l'Eurosystème octroient aux banques commerciales relevant de leur juridiction. Il a prouvé que le système de la BCE compensait l'interruption et l'inversion des flux de capitaux provoqués par la crise financière en déplaçant le crédit de refinancement entre les banques centrales nationales. L'augmentation du passif cible est une mesure directe des ordres de paiement nets transfrontaliers, c'est-à-dire de la partie du déficit du compte courant qui n'est pas contrebalancée par les importations de capital ou, de manière équivalente, la somme du déficit courant et des exportations nettes de capital. Indirectement, ils mesurent également la quantité de monnaie de banque centrale créée et prêtée par un pays au-delà de ce qui est nécessaire pour la circulation intérieure. Étant donné que chaque pays a besoin d'une monnaie relativement stable pour ses transactions domestiques, les ordres de paiement à d'autres pays, qui réduisent le stock intérieur, doivent être compensés par l'émission continue de nouveaux crédits de refinancement, c'est-à-dire l'argent de la banque. De même, l'augmentation des soldes monétaires dans le pays dont la banque centrale respecte les ordres de paiement réduit la demande de crédit frais de refinancement. Par conséquent, les passifs cibles d'un pays indiquent également dans quelle mesure sa banque centrale a remplacé les marchés financiers pour financer son déficit courant, ainsi que toute fuite éventuelle de capitaux, en créant de nouveaux fonds de banque centrale à travers le crédit de refinancement correspondant. Sinn a démontré que, d'un point de vue économique, le crédit Target et les installations de sauvetage formelles servent le même but et impliquent des risques de responsabilité similaires. La présentation de Sinn le au Sommet économique de Munich a motivé une chronique d'opinion dans le Financial Times. Ils ont reconstitué les données sur la base des bilans des banques centrales nationales de l'Eurosystème et des statistiques de bilan du Fonds monétaire international. Plus tard, en, Hans-Werner Sinn et Timo Wollmershaeuser ont compilé la première base de données du panel sur les soldes cibles de la zone euro. [12] [13] [14] Les auteurs soulignent que la création de monnaie supplémentaire par les banques centrales des pays touchés par la crise a été assurée par un abaissement des normes relatives aux garanties que les banques commerciales doivent fournir à leurs banques centrales nationales pour obtenir un crédit de refinancement. En outre, ils ont montré que les banques commerciales des principaux pays de la zone euro utilisaient les liquidités pour réduire le crédit de refinancement qu'ils tiraient de leur banque centrale nationale, prêtant même l'excédent de liquidité à cette banque centrale, ce qui implique indirectement que les réallocation du crédit de refinancement entre les pays de la zone euro. Les auteurs ont montré que les banques centrales nationales des pays du Nord sont devenues des débiteurs nets de leurs propres systèmes bancaires. Sinn et Wollmershaeuser soutiennent que la crise de l'euro est une crise de la balance des paiements, qui dans sa substance est similaire à la crise de Bretton Woods. En outre, ils montrent dans quelle mesure le crédit Target a financé des déficits courants ou des fuites de capitaux en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne et en Italie. Ils montrent également que les déficits courants de la Grèce et du Portugal ont été financés pendant des années par des crédits de refinancement de leurs banques centrales nationales et par le crédit Target concomitant. Ils documentent également la fuite des capitaux irlandais et la fuite des capitaux de l'Espagne et de l'Italie, qui a véritablement débuté à l'été 2011. Après Sinn, [15] les auteurs comparent les soldes cibles de l'Eurosystème avec les soldes correspondants du système de règlement américain (Interdistrict Settlement Account) et soulignent que les soldes américains par rapport au PIB américain ont diminué grâce à une procédure de règlement régulièrement exécutée dans laquelle les parts de propriété dans un portefeuille commun de compensation Fed sont réattribuées entre les différents District Fédéraux comprenant le Système de Réserve Fédérale. Ils préconisent la mise en place d'un système similaire en Europe pour mettre fin au rôle de la BCE en tant que fournisseur de crédit public international qui sape les conditions du marché privé. Hans-Werner Sinn a de nouveau abordé le problème des soldes cibles dans une édition spéciale de 'ifo Schnelldienst' et en a fait le thème principal de son livre 'Die Target-Falle' (\"Le piège de la cible\"), publié début. Un certain nombre d'économistes ont pris position sur la question des soldes cibles dans une publication de l'Institut Ifo, confirmant l'analyse de Sinn. Le commentateur financier David Marsh, écrit au début de 2012, a noté que TARGET2 fournit \"un financement bancaire automatique pour les pays de l'UEM qui subissent des sorties de capitaux\" et que les soldes devraient être partagés par les banques centrales de l'Eurosystème. L'UEM se fragmente en ses parties constituantes: la pression sur l'Allemagne est donc de maintenir la croissance des soldes, afin d'éviter la cristallisation de pertes qui nuiraient gravement non seulement à Berlin, mais aussi aux banques centrales et aux gouvernements de Paris et de Rome. Les réactions officielles aux résultats de recherche de Sinn étaient mitigées. Au début, en février et en, la Bundesbank a minimisé l'importance des soldes cibles en tant que position statistique non pertinente. Début 2012, le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, a écrit une lettre à la direction de la BCE, Mario Draghi, sur le sujet, qui \"a trouvé sa place dans les colonnes du quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung. les banques centrales de l'UEM plus faibles, qui s'élèvent désormais à plus de 800 milliards d'euros dans le cadre du système de paiement électronique TARGET2 de la BCE », a noté M. Marsh dans une colonne ultérieure. Jens Ulbrich et Alexander Lipponer (économistes à la Bundesbank) ont justifié comme suit la politique de la BCE durant la crise européenne de la balance des paiements: Dans la crise, l'Eurosystème a consciemment assumé une fonction d'intermédiation plus large face aux perturbations massives du système interbancaire. marché en étendant ses instruments de contrôle de la liquidité. Avec ce rôle accru dans la fourniture de monnaie de banque centrale - essentiellement en passant à une procédure d'allocation intégrale dans les opérations de refinancement et l'extension des opérations de refinancement à plus long terme - le volume total des crédits de refinancement a augmenté (temporairement même de façon marquée). Dans le même temps, les exigences de qualité pour les garanties sous-jacentes ont été réduites pendant la crise. Le risque plus élevé a été accepté pour maintenir le fonctionnement du système financier dans des conditions plus difficiles. L'indicateur de niveau d'exposition (« Haftungspegel »), régulièrement mis à jour par l'Institut Ifo, montre la charge financière potentielle de l'Allemagne si les pays de la zone euro sortent de l'union monétaire et déclarent leur insolvabilité [24]. Dans un autre développement, l'Institut de recherche économique empirique de l'Université d'Osnabrueck recueille et publie des données Target2 de tous les pays de la zone euro sur la base des bilans de chaque banque centrale. Néanmoins, il y a aussi des économistes qui contredisent certains points de l'analyse de Sinn. Paul De Grauwe et Yuemei Ji soutiennent que les créances de l'Allemagne et d'autres pays pourraient être annulées, sans subir de pertes, puisque la valeur de l'argent de la banque centrale, étant une monnaie fiduciaire, est indépendante des actifs d'une banque centrale. Sinn, dans sa réplique, a montré que les soldes Target représentent le transfert du crédit de refinancement au crédit aux pays frappés par la crise, représentant ainsi la réclamation sur les rendements d'intérêt de ces pays. L'élimination des soldes cibles entraînerait donc une perte de ressources réelle équivalant à la valeur actuelle de ces intérêts créditeurs, qui se reflète exactement dans le montant des créances visées. Cette perte se traduirait par un moindre transfert des recettes de la Bundesbank au budget allemand et, le cas échéant, par la nécessité de recapitaliser la Bundesbank en augmentant la fiscalité. Sinn utilise le même raisonnement dans son livre 'Die Target-Falle'. Sinn souligne que l'option de l'autosauvetage pour les pays touchés par la crise en tirant le crédit Target oblige l'Allemagne à approuver les installations de sauvetage formelles et à accepter également les euro-obligations. Il considère la dépendance du chemin qui en résulte dans l'élaboration des politiques comme un «piège». L'analyse des soldes TARGET2 contraires aux conclusions de l'Ifo a été avancée par l'économiste Karl Whelan de l'University College Dublin. À l'été 2012, Thomas A. Lubik, économiste principal et conseiller en recherche, et Karl Rhodes, écrivain à la Federal Reserve Bank de Richmond (Virginie, États-Unis), ont cité le travail de Whelan et établi des parallèles et des distinctions entre la Fed américaine et la BCE dans l'analyse des soldes. Lubik et Rhodes ont fait valoir que «TARGET2 ne fait que refléter les déséquilibres persistants dans les comptes courants et les comptes de capital, mais ne les fait pas [et ne représente pas] un« renflouement furtif »des pays de la périphérie». Sinn a rétorqué qu'il avait été mal interprété sur ce point dans la mesure où il «disait que les déficits courants étaient soutenus par le crédit supplémentaire de refinancement derrière les soldes TARGET» et que cela ne «équivaudrait pas à affirmer que les déficits courants et les déficits de TARGET étaient positivement corrélés ». Toujours à la fin de 2016, après quelques années d'amélioration relative mais avec des inquiétudes croissantes sur l'Italie, le niveau des soldes intra-zone de TARGET2 à la BCE a dépassé les niveaux records de 2012. Les créances représentaient la moitié des avoirs extérieurs nets de l'Allemagne et devaient bientôt atteindre 1 billion d'euros si les tendances ne se poursuivaient pas.", "section_level": 1}, {"title": "Débat public et scientifique.", "content": "L'entrée au débat public et scientifique a trouvé la TARGET des soldes pour la première fois en, lorsque Hans-Werner Sinn, Président de l'Institut Ifo à Munich, a souligné dans un article paru dans Business Week sur l'augmentation des soldes TARGET et leur interprétation. Les revendications TARGET ont augmenté de 5 milliards d'euros à la fin de 2006 à 326 milliards d'euros à la fin de 2010. Dans un article paru dans le Süddeutsche Zeitung, Hans-Werner Sinn Allemagne a montré le risque de responsabilité en ce qui concerne les soldes Objectif: fin est de passif TARGET de la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne combiné de 340 milliards d'euros. En cas de défaut de ces pays l'Allemagne serait responsable conformément à sa part du capital de la BCE de 33 % ou 104 milliards d'euros. Sense a été le premier qui a démontré la relation entre la TARGET en équilibre sur un déséquilibre de la main et externes, les flux internationaux de capitaux et la distribution de l'argent de la banque centrale sur l'autre. Il a expliqué comment le système de la BCE l'afflux de capitaux privés diminution ainsi rencontré dans les pays en crise que les prêts de refinancement ont été mis en place dans les pays en crise et réduit dans les pays d'imagerie. Leur précipitation scientifique a trouvé cette connaissance u. A. Dans un article commun avec Timo Wollmershäuser. Une critique est que le prêt par le système Target équilibre automatiquement des déséquilibres des paiements, ni le prêteur Fed est encore du travail actif des comités parlementaires. Le public cela se produit en grande partie inaperçue. Sense a montré que, d'un point de vue économique prêts TARGET et les installations de secours publics ont la même fonction et présentent des risques similaires de responsabilité. Une édition spéciale du Forum CESifo rassemble un certain nombre d'opinions sur la discussion TARGET qui dépendent en grande partie l'interprétation de sens. Paul De Grauwe et Ji Yuemei soutiennent qu'un échec des revendications TARGET signifie toute perte financière parce que la valeur de l'argent de la banque centrale est indépendante des exigences de la Réserve fédérale. Dans son sens réplique indique qu'une défaillance des revendications TARGET a un effet aussi revenu sur le plan technique, puisque le déplacement du prêt de refinancement est connecté à un paiement d'intérêts droit. Leur élimination entraînerait une diminution des transferts à la Bundesbank au budget fédéral. Aux fins comptables, un déficit TARGET correspond à la partie du déficit du compte courant, qui n'a pas été financé par des entrées nettes privées ou fiscales. Avec un compte courant équilibré, un déficit TARGET se pose lorsque des sorties nettes privées sont présentes. Un certain nombre de chercheurs soutient que la fuite des capitaux a causé les positions TARGET et non des déficits du compte courant. Cette déclaration est le trouve du sens contexte définitionnel, mais pas à prévenir, un déficit du compte courant doit maintenant être financé par les importations de capitaux privés ou publics soit une fois, et parmi les importations de capitaux publics des pays en crise, les prêts TARGET étaient les plus importants de loin.", "section_level": 1}, {"title": "Situation de Target 2 au 31 décembre 2017.", "content": "En atteignant une balance positive de euros au, le solde Target 2 de l’Allemagne dépasse les 900 milliards d’euros pour la première fois depuis la création de l’euro. En revanche, le solde négatif de l’Italie avoisine un déficit de moins 450 milliards d’euros et celui de l’Espagne moins 400 milliards d'euros.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le système de transferts express automatisés transeuropéens à règlement brut en temps réel, surtout connu sous l'acronyme Target () est un système de paiement permettant aux banques de l'Union européenne de transférer des fonds en temps réel dans tout le territoire de l'Union. ", "tgt_summary": null, "id": 1167698}
{"src_title": "Julien Crozet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Son père, Joseph Crozet, dauphinois d'origine, commerçant et fournisseur aux armées, s'installe à Port-Louis, rue de la Pointe, en 1727. Il y épouse le, Marie Relo. Le couple aura dix-neuf enfants, onze garçons et huit filles. Julien-Marie est l'aîné. Il est baptisé le à l'église Notre-Dame. Le, il est confié au capitaine Jean-Baptiste Gaultier de La Renaudais et embarque comme pilotin sur le \"Maurepas\" à destination de Pondichéry. La Renaudais se charge alors de son instruction. De retour à Port-Louis le, il rembarque, toujours comme pilotin, en, sur le \"Philibert\", pour la Chine et ne reviendra qu'en.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "Le, il part comme volontaire pour les Indes à bord du \"Maurepas\" pour défendre les comptoirs du Sénégal, de Saint-Louis et de Gorée contre les Anglais, sous les ordres du capitaine Pierre-André de Sanguinet. Après la perte du navire le, il revient en France. Il est alors nommé enseigne surnuméraire. Le, il s'embarque sur le \"Duc de Penthièvre\" à destination de l'Île-de-France puis de là rejoint l'escadre de Mahé de La Bourdonnais à Pondichéry. Le, il est de retour en France puis prend part en à la campagne de Ouidah comme enseigne-écrivain sur le \"Triton\". Le, il joint le \"Glorieux\" sous le commandement de Jean-Baptiste d'Après de Mannevillette et voyage aux Mascareignes. En, son premier commandement lui est confié, celui du brigantin \"L’Éléphant\" qui conduit au Sénégal. Il est ensuite nommé capitaine du \"Petit chasseur\" à Saint-Louis. Lieutenant, il embarque le sur la \"Danae\" de nouveau pour Pondichéry. De retour le, il y apprend la mort de son père survenue deux mois auparavant. Le, il commande une frégate de dix canons, le \"Volant\" et mène de violents combats contre les anglais sur les côtes du Sénégal. Le, il est capturé devant Gorée. Libéré, il rentre en France le et y apprend le décès de sa mère. Le même mois, il est nommé capitaine de brûlot avec pour mission de lever les plans de la Basse-Vilaine et d'analyser la possibilité de faire sortir les navires de la Marine Royale bloqués dans cette rivière. Le, il embarque sur le \"Comte d'Argenson\" sous les ordres de Marion Dufresne et se rend à l'Ile de France puis à l'île Rodrigues pour y conduire l'astronome Alexandre-Guy Pingré parti observer le passage de la planète Venus devant le soleil. De retour en France le, il y découvre son premier enfant né le. Le, il part pour la Chine à bord du \"Penthièvre\" et reviendra à Lorient le. En, il est nommé premier lieutenant sur le \"Condé\" et repart aux Indes. Le après un court retour en France, il voyage de nouveau à destination des Indes mais est repéré lors de l'escale à l'Ile de France par Pierre Poivre chargé par Marion-Dufresne des préparatifs d'une expédition dans le Pacifique.", "section_level": 2}, {"title": "L'expédition Marion-Dufresne-Crozet.", "content": "Marion-Dufresne est chargé de ramener à Tahiti Aoutourou que Bougainville avait amené en France en 1769. Il demande alors qu'un des ravitailleurs du Roi lui soit attaché. Il engage Crozet comme second sur le \"Mascarin\" (1771). Aoutourou meurt dans la baie de Fort-Dauphin à Madagascar. Marion-Dufresne décide alors d'entreprendre un tour du monde pour découvrir de nouvelles îles et surtout le continent austral. Les deux navires, deux flûtes, partent ainsi du cap de Bonne-Espérance le. Le, ils découvrent de nouvelles terres que Marion-Dufrense nomme \"Terre de l'Espérance\". Il s'agit aujourd'hui de l'Archipel du Prince-Édouard dont l'une des îles porte le nom de Marion. Le 22 et le, ils découvrent des îles que Marion-Dufresne baptise \"Îles Froides\" et \"Île Aride\", ce sont les actuelles îles Crozet. Julien Crozet prend possession de l'île principale nommée île de la Possession par Marion. Crozet lors de cette prise de possession où selon la coutume il enferme l'acte dans une bouteille déposée au sommet d'une pyramide de pierres écrit : \"L'endroit où je débarquai était absolument pierreux. Je montai sur une éminence d'où j'aperçus de la neige qui s'étendait dans plusieurs vallées ; la terre semblait aride et était couverte d'une petite herbe fine...\" Il y découvre une immense colonie d'éléphants de mer, manchots, pétrels et cormorans. Le, les navigateurs arrivent en Terre de Van Diemen où ils sont accueillis par une population belliqueuse. Ils quittent l'île le en direction de la Nouvelle-Zélande qu'ils atteignent le 22. Ils y rencontrent le chef Tacouri avec qui ils entretiennent des rapports amicaux. Les rapports deviennent tels que Marion Dufresne décide de faire désarmer les canots et les baleinières allant à terre malgré la désapprobation de Crozet. Le, Crozet remarque qu'un indigène avec qui il s'est lié d'amitié est anormalement triste et lui fait de nombreux cadeaux, ce qui lui paraît étrange. De même, les hommes avec qui les officiers avaient sympathisé, pour la première fois, ne se rendent pas à bord. Le, Marion Dufresne s'embarque dans sa baleinière avec seize hommes dont deux officiers dans le but d'aller chercher et manger des huîtres. Ils sont accompagnés par le chef Tacouri et quelques hommes à lui. A la nuit tombée, personne ne revient à bord, ce qui d'abord n'inquiète, en raison de l'hospitalité et de la grande confiance qui règne, personne. Le lendemain, une chaloupe est envoyée à terre chercher de l'eau. Quelque temps plus tard, un homme est aperçu revenant à la nage vers le navire et est recueilli. Grièvement blessé, il apprend alors à tous qu'il vient d'échapper au massacre des hommes de la chaloupe et a vu périr tous ses compagnons. Crozet en déduit aussitôt le sort de Marion et de ses hommes. Il fait alors rechercher tous les hommes restés dans les stations à terre et a confirmation du massacre, les indigènes proclamant à tue-tête \"Tacouri maté Marion\" (\"Tacouri a tué Marion\"). Il parvient enfin à s'embarquer et à regagner les navires. Afin de s'assurer de la mort réelle de Marion Dufresne et de ses compagnons, Crozet fait ensuite envoyer une chaloupe fortement armée pour effectuer des recherches minutieuses. Il donne l'ordre d'exterminer les habitants et de mettre le feu au village après avoir fouillé les habitations. Les hommes découvrent les preuves du cannibalisme, un crâne cuit avec des lambeaux de chair demeurant même chez Tacouri ainsi qu'une cuisse entamée fixée à une broche. Des vêtements et des objets furent aussi retrouvés. Au retour de la chaloupe, Crozet recherche alors les instructions du gouverneur de l’Île de France dans les affaires de Marion et décide de poursuivre le voyage. Crozet écrit à ce moment-là dans son récit : Crozet dans son récit se montre partisan d'un continent englouti entre la Nouvelle-Zélande et Tahiti. Le, Crozet quitte la Nouvelle-Zélande en direction des îles Rotterdam (aujourd'hui Namuka-i-Lau) et Amsterdam. Il découvre alors une nouvelle île qu'il nomme île du Point du Jour. Il s'agit vraisemblablement de l'île de Niuafoʻou. Enfin, il atteint l'île de Guam le. Après un séjour de deux mois à Guam, il quitte Agana le en direction des Philippines et s'ancre en baie de Manille le pour y faire réparer les navires. Le, le \"Castries\", entièrement remâté et caréné se sépare du \"Mascarin\" pour faire route vers l’Île de France. Le \"Mascarin\" quant à lui prendra la même route le. Après avoir passé Sumatra le, il s'engage dans le détroit de la Sonde et fait escale à l'île Rodrigue. Il arrive enfin à l’Île de France le.", "section_level": 2}, {"title": "Fin de carrière.", "content": "De retour en France le, il reste avec sa famille pendant un an. Il est ensuite nommé capitaine de brûlot par Louis XV et obtient le commandement de l\"'Ajax\" le, avec lequel il navigue dans les Mascareignes. Lors d'une escale au Cap, il rencontre James Cook, à qui il communique les découvertes réalisées en 1772 lors de l'expédition avec Marion-Dufresne. Il revient à Port-Louis le pour repartir en mer le comme capitaine de l\"'Élisabeth\". Il meurt à bord sans avoir connu son dernier enfant, une fille née en. Cependant, bien que plusieurs ouvrages mentionnent sa mort en mer en 1780, il existe une acte de décès qui fait état de la mort de Julien Crozet à Paris le.", "section_level": 2}, {"title": "Famille.", "content": "Le, il épouse sa voisine et cousine Jeanne-Marie Calvé. Elle lui donnera cinq enfants, Jean-François (né le ), Toussaint-Blaise (né en ), Julien-François (né le -mort en ), Julien-Marie (né le ) et Jeanne-Marie (née en ).", "section_level": 2}, {"title": "Hommages.", "content": "Les îles Crozet sont nommées d’après lui, de même qu’une rue et un lycée professionnel portent son nom dans sa ville de naissance.", "section_level": 1}], "src_summary": "Julien Marie Crozet, né le à Port-Louis (Bretagne), au lieu-dit \"La Croizetière\" (aujourd'hui en Riantec, Morbihan) et mort le à Paris, est un officier de marine français du.", "tgt_summary": null, "id": 1549896}
{"src_title": "Temple d'Apollon à Bassae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "C'est un bâtiment périptère, de forme allongée, d'environ 40 m sur 16 m, ce qui lui donne une apparence archaïque. Mais sa particularité essentielle est que ses colonnes appartiennent aux trois ordres, et surtout qu'il mêle ingénument des innovations originales à des archaïsmes architecturaux, lui donnant de ce fait une étrange identité, à la fois conservatrice et révolutionnaire. Ce temple hexastyle (six colonnes de face) possède une colonnade extérieure de style dorique en calcaire gris local d'une extrême sévérité, les métopes, souvent ornées, étant ici vierges de toute sculpture. Par contraste, l'intérieur offre une plastique de grande qualité, associée à une architecture très élaborée. Si on retrouve encore sur les fronts du pronaos et de l'opisthodome deux colonnes \"in antis\" d'ordre dorique, à l'intérieur du naos, apparaissent deux rangées de cinq colonnes ioniques appuyées sur les murs par des murets transversaux. Au fond du naos, les deux dernières colonnes ioniques encadrent une unique colonne corinthienne, séparant le naos de l'adyton aménagé au fond, qui comporte une entrée latérale au sud-est, tout à fait exceptionnelle. À la différence du calcaire rustique employé à l'extérieur, le matériau des chapiteaux ioniques et corinthien, ainsi que les métopes sculptées de la frise et les plaques de la frise intérieure sont en marbre de Doliana.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Le peu que nous connaissons de ce temple nous vient de Pausanias, géographe grec du, qui le visita. Cet auteur parcourut la Grèce continentale et laissa des notes rassemblées de façon confuse, toutefois précieuses par leur caractère unique. Pausanias avance que ce temple fut consacré par les habitants de Phigalie à Apollon Épicourios, dieu guérisseur qui vint à leur secours lors d'une épidémie de peste, « comme il le fit durant les guerres du Péloponnèse ». Cette explication laisse sceptiques beaucoup d'archéologues modernes. Il indique également que l'architecte fut Ictinos, sans apporter de preuve étayant cette affirmation. Or Ictinos est l'architecte le plus connu de la Grèce classique : il fut l'auteur du Parthénon d'Athènes et du Télestérion d'Éleusis. Pausanias néglige de dire comment et pourquoi Phigalie, modeste bourgade d'Arcadie, fut capable d'engager un architecte aussi prestigieux. C'est pourquoi les archéologues modernes hésitent à confirmer cette hypothèse. Mais si cette thèse était vraie, la construction de ce temple pourrait être datée précisément de l'époque de Périclès. Pausanias n'explique pas non plus pourquoi le temple fut établi à l'écart dans la montagne, à 8 kilomètres de la cité, dans un lieu d'accès si difficile qu'il faille plusieurs heures de marche pour l'atteindre. Plus loin, il rend hommage au toit exceptionnel du temple, « fait exclusivement de pierres », alors qu'en réalité des poutres de bois étaient employées pour soutenir le plafond. Et enfin, il fait l'éloge de la beauté des pierres et de l'harmonie des proportions, tout en restant silencieux sur le contraste des matériaux, sur la combinaison novatrice des colonnes et surtout, isolée dans l'axe de l'édifice, sur cette toute première colonne corinthienne connue de l'aire grecque, qui constitue une avancée historique, et qui eut un impact mondial sur l'architecture des siècles suivants.", "section_level": 1}, {"title": "Découverte.", "content": "Ce temple, à l'écart de toute agglomération, resta ignoré pendant des siècles. Ce n'est qu'en que l'architecte français Joachim Bocher, voyageant dans le Péloponnèse et traversant cette région montagneuse, découvrit ces ruines fortuitement. Lors d'un second voyage dans cette région, il fut assassiné par des bandits. L'architecte britannique Charles Robert Cockerell, accompagné d'un certain nombre d'amis, explora le temple en, lors de son Grand Tour et y découvrit la frise, épisode qu'il raconte dans son journal. On y lit tout l'enthousiasme romantique de l'époque et la chance qui semble guider alors toute découverte d'un trésor archéologique : Ce fut en explorant le terrier que Cockerell découvrit un fragment de la frise (le fragment n°530 du catalogue des Marbres de Phigalie au British Museum). Cockerell et ses amis négocièrent auprès du Pacha de Tripolizza le droit de fouiller le temple. L'autorisation fut accordée en 1812, en échange de la moitié de ce que rapporterait la vente des trésors découverts. Le temple fut exploré entre juin et. La frise, transportée à Zante, y fut vendue aux enchères en et achetée dollars par le gouvernement britannique pour le British Museum. Les éléments laissés sur place (notamment le chapiteau corinthien, exemple le plus ancien de cet ordre) furent malheureusement détruits au cours des années suivantes (entre 1814 et 1819), probablement transformés en chaux. Des fragments en furent retrouvés lors de fouilles sur le site en 1902-1908.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le temple d'Apollon Épicourios (ou Épikourios) à Bassae est un temple de la Grèce antique situé à Bassae (, du,, nom signifiant « les ravins »), à 8 km NO de la cité antique de Phigalie et à 7 km S du village moderne d'Andritsaina. ", "tgt_summary": null, "id": 1279029}
{"src_title": "Per Kirkeby", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Son père est un ingénieur des services municipaux de Copenhague. Per Kirkeby commence la peinture à l'âge de 14 ans. Légèrement dyslexique, il préfère vite s'exprimer par le dessin. Son grand-père, qui avait abandonné sa famille, fut lui-même un artiste peintre installé au Canada. Kirkeby suit des études de sciences naturelles à l'université de Copenhague et participe, de 1958 à 1965, en tant que géologue, à de nombreuses expéditions scientifiques à Narssaq et dans la Terre de Peary d'Eigil Knuth au Groenland. En 1971, il est commissaire national représentant le Danemark à la Biennale de Paris. En 2000, victime d'un grave accident cérébral, il doit subir une importante opération, mais il retrouve peu à peu toutes ses facultés, ce qui lui permet de terminer en 2004 les fresques du musée de géologie de Copenhague. Pour leur réalisation, il s'est inspiré des anciens dessins des expéditions scientifiques auxquelles il a participé. Per Kirkeby est particulièrement connu en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne, où des musées lui ont consacré des rétrospectives. Il vit et peint dans un atelier de Copenhague et, l'été, dans sa maison de l'île de Læsø située entre le Danemark et la Suède.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Peintre, écrivain, poète, réalisateur de film, grand voyageur, Per Kirkeby est un admirateur de l'architecture des Mayas, de Cézanne, de Manet, de Madame de Staël, d'Eugène Leroy. Toiles délavées, écorces de terre ouverte, marbrures, cratères, précipices charbonneux, hachures et stries, verts fondus, pans violacés, ocres brûlés, jaunes soufrés, lueurs blafardes... : Kirkeby crée une œuvre minérale marquée par son sens de la composition et une magie secrète, mais un maniérisme nordique. Kirkeby réalise plusieurs tableaux en même temps qui peuvent rester en attente durant de longues périodes, car il n'a pas : Il pense être, même si elles sont recouvertes de plusieurs couches de matières : Per Kirkeby a aussi publié des poèmes et des romans.", "section_level": 1}, {"title": "Cote.", "content": "En 2004, le prix de ses tableaux s'établissait entre et.", "section_level": 2}], "src_summary": "Per Kirkeby Christensen, né le à Copenhague et mort le dans la même ville, est un artiste danois, géologue de formation, peintre, sculpteur, graveur, réalisateur de films et écrivain, considéré comme une figure majeure de l'art contemporain scandinave.", "tgt_summary": null, "id": 2178847}
{"src_title": "Gilly (Vaud)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La première mention de Gilly (\"Jusliaco\", \"Gilliei\") remonte à 1179 dans le cadre d'une donation de terres faite à l'abbaye de Bonmont. Avec ses 756 ha, Gilly était la plus grande commune de l'ancien district de Rolle, quatre fois plus vaste que Tartegnin ou Vinzel, ses voisines. La commune comprend aussi le hameau de Vincy, au débouché du vallon des Vaux. À l'ouest, le site de \"Saint-Vincent\" comprenait très anciennement une église à l'origine de ce toponyme.", "section_level": 1}, {"title": "Monuments.", "content": "Au centre du village, l\"'auberge communale\", de 1839, comporte encore son enseigne d'origine, \"A l'Union\", datée 1840. À proximité s'élevait aussi l'ancienne église paroissiale, attestée depuis 1299. Mais très délabrée au, elle est démolie en 1882 pour créer la place du village actuelle. Un nouveau lieu de culte est reconstruit en 1883 un peu plus à l'est, hors de l'agglomération. Inscrit à l'inventaire cantonal du patrimoine en 1993. Mais les édifices les plus remarquables se trouvent hors du village, avec deux maisons seigneuriales, le château de Vincy du, et celui de Saint-Vincent, inscrit à l'inventaire cantonal du patrimoine en 1993. Enfin, dominant la route du lac, une grande demeure, la campagne de Beaulieu et ses dépendances, \"Petit Fleur d'Eau\", \"Grand Fleur d'Eau\" et \"Fleuri\". L'ancienne propriété Rolaz ferme ECA 148 est également inscrite à l'inventaire cantonal du patrimoine en 1993 et identifiée comme bien culturel suisse d'importance nationale. Cette demeure d'origine médiévale, en grande partie reconstruite vers 1570, comporte d'intéressants éléments du gothique tardif.", "section_level": 1}], "src_summary": "Gilly est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon, elle fait partie de La Côte.", "tgt_summary": null, "id": 916311}
{"src_title": "Charles Victor de Bonstetten", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours biographique.", "content": "Bonstetten passe sa jeunesse au collège d'Yverdon, y acquérant une formation en partie autodidacte qu'il complète à Genève dans les années troublées 1763-1766. Là, il se lie d’amitié avec Firmin Abauzit et surtout avec Charles Bonnet qui reconnaît ses capacités et l’influencera considérablement. Comme il vient d’une bonne famille, Bonstetten est également admis à la table de Voltaire, à Ferney, même s’il n’en partage pas toutes les opinions. Il complète ensuite sa formation à Leyde (1768-1769) puis séjourne entre 1769 et 1770 à Cambridge auprès de Thomas Gray. Il voyage également à Paris (1771-1772) et en Italie (1773-1774), d’où il produit une vaste correspondance. Il encourage par ailleurs les talents du jeune Jean de Müller. Promis par sa naissance à une carrière dans la République de Berne, il est membre du Grand Conseil dès 1775, notamment chargé du département de l’instruction publique; il veut innover, mais ses plans de réformes étant mal accueillis, il a recours à la publication de mémoires pour les défendre. Nommé aux bailliages de Nyon – où, de 1787 à 1793 il a la réputation de \"meilleur des baillis\" – puis au Tessin, il décide de quitter la République de Berne après 1798. Il s’était attiré «la méfiance du parti réactionnaire par ses idées réformatrices inspirées des Lumières, par ses combats contre la politique du secret et pour la liberté de la presse, par son attitude parfois autoritaire». Bonstetten se rend en Allemagne, puis s’établit trois ans à Copenhague (1798-1801) où il fait la connaissance de la poétesse germano-danoise Friederika Brun. Devenu sujet danois par lettres royales en 1798, il revient se fixer à Genève en 1803. De là, il effectue plusieurs voyages en France, en Italie, en Allemagne et en profite pour travailler à ses écrits de littérature (en allemand puis en français), de politique et de philosophie. Bonstetten est un habitué du Groupe de Coppet, dont il est le doyen. Au sein du groupe, il est entre autres l’un des passeurs de la culture scandinave, notamment danoise, et il est également un intime de Madame de Staël. Dans ses Souvenirs, le duc de Broglie dit de lui qu'il est un \"aristocrate bernois, tout à fait exempt des préjugés étroits et hautains de sa famille, de sa caste, de son pays, libéral après comme avant la Révolution, après comme avant la restauration franco-helvétique, philosophe du, éclairé et tempéré par l'étude assidue de Leibniz, métaphysicien dont les écrits, trop tôt et trop oubliés, renferment beaucoup d'idées neuves et d'aperçus ingénieux (...). Sous le poids des infirmités de la vieillesse, il avait la gaieté spontanée, continue, ingénue de l'enfance, la gaieté sans cause et sans but.\" Sa vaste correspondance en cours de publication témoigne de l'envergure de son réseau de relations et de ses intérêts cosmopolites, à la mesure des goûts des philosophes de l'époque. Charles-Victor est le fils de Charles-Emmanuel de Bonstetten et de Maria Elisabeth von Erlach, de Berne. Il a lui-même épousé Marianne Salome von Wattenwyl. Parmi ses écrits :", "section_level": 1}], "src_summary": "Charles Victor de Bonstetten, littérateur et philosophe suisse, protestant, né à Berne le, mort à Genève le. Il est issu d’une puissante et ancienne famille patricienne bernoise, ce qui lui permet d’exercer plusieurs charges administratives mais aussi de voyager à travers l’Europe et d’acquérir une formation intellectuelle, philosophique et littéraire complète. Il est l’auteur de nombreux ouvrages en français et en allemand dans différents domaines, et ses intérêts sont variés: éducation, administration, économie, philosophie morale, littérature, histoire, géographie, géologie, agronomie... Né une vingtaine d’années avant Madame de Staël ou Benjamin Constant, il est également l’un des piliers du Groupe de Coppet auquel il apporte «sa sagesse et sa mesure, sa connaissance de la diversité européenne comme de la Suisse, un certain bon sens issu de son expérience pratique de l’administration».", "tgt_summary": null, "id": 1768329}
{"src_title": "Francisco de Villagra", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Avant son arrivée au Chili.", "content": "Né à Santervás de Campos, Francisco est le fils naturel du commandeur de Rubiales de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Alvaro de Sarría, et d'Ana Velázquez de Villagra : c'est pourquoi il prit le nom de sa mère. À son arrivée en Amérique, il alla au Pérou, où il chercha avec le capitaine à libérer Diego de Almagro, qui était alors prisonnier des frères. Ce plan découvert, Francisco fut condamné à mort, mais Hernando Pizarro lui sauva la vie.", "section_level": 1}, {"title": "Conquête du Chili.", "content": "Villagra se rendit au Chili avec Pedro de Valdivia et participa à la. Il assista à la fondation de Santiago de la Nueva Extremadura en 1541, occupa divers postes dans l'administration de la ville et fut appelé à défendre celle-ci contre l'attaque du cacique en septembre la même année.", "section_level": 1}, {"title": "Premier gouvernement.", "content": "Quand il décida d'aller chercher des renforts au Pérou en 1548, Valdivia chargea Villagra du gouvernement intérimaire. Au début de son mandat, Villagra découvrit une conspiration dirigée par, qui avait déjà tenté à plusieurs reprises de s'emparer du gouvernement, mais à qui Valdivia avait pardonné en raison de l'influence possible de ce conspirateur à la cour. Villagra ne fut pas aussi clément et le condamna à la peine capitale sans même lui accorder le temps de se confesser. Cette mort allait causer des problèmes à Valdivia : on le jugea pour cette irrégularité et d'autres, mais il s'en sortit et obtint même le pouvoir de désignation du vice-roi comme gouverneur.", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième gouvernement.", "content": "Valdivia mourut dans la le 25 décembre 1553. Dans son testament, qu'on ne devait ouvrir qu'après sa mort, il nommait gouverneur du Chili en premier lieu, Francisco de Aguirre en deuxième lieu et enfin Villagra. Alderete se trouvait en Espagne pour négocier la reconnaissance de la charge de Valdivia par le roi, et Aguirre travaillait à la conquête de Tucumán. Les villes du sud proclamèrent donc Villagra gouverneur. Par contre, à Santiago, où on n'ouvrit pas le testament de Valdivia, on proclama gouverneur. Villagra tenta d'arrêter la rébellion autochtone dirigée par Lautaro. Cependant, le 26 février 1554, il subit une terrible défaite dans la, qui entraîna la mort de la moitié de ses soldats, ainsi que le dépeuplement et la destruction de Concepción. Arrivé à Santiago pour régler sa situation, Villagra obligea Quiroga à laisser son commandement. Cependant, informé par son fils des événements et de sa désignation testamentaire, Aguirre revint au Chili, et les deux capitaines se combattirent. Villagra s'en sortit mieux, son rival ayant peu d'appui. Entre-temps, la guerre d'Arauco se poursuivait, et Lautaro l'emporta à nouveau sur les Espagnols à Angol et dans la ville refondée de Concepción. Villagra marcha sur le sud et réussit avec ses hommes à s'introduire par surprise dans le campement mapuche, à tuer Lautaro et à vaincre les Araucans dans la le avril 1557.", "section_level": 2}, {"title": "Exil à Lima.", "content": "Pendant que Villagra triomphait à Peteroa, un nouveau gouverneur arriva : nommé par le vice-roi Andrés Hurtado de Mendoza, il n'était rien de moins que le fils de ce dernier, García Hurtado de Mendoza. L'une des premières mesures qu'il prit fut de faire prisonniers Aguirre et Villagra malgré la courtoisie dont ils firent preuve envers lui. Selon la légende, en abordant le bateau qui allait les emmener au Pérou, Villagra dit à Aguirre : Envoyé à Lima pour être jugé pour ses gestes, Villagra obtint une sentence favorable et gagna la confiance de bien des gens qui voyaient dans son arrestation un acte arbitraire du fils du vice-roi. Quelques années plus tard, Villagra fut nommé successeur d'Hurtado de Mendoza par le roi et commença à exercer sa fonction de gouverneur en 1561.", "section_level": 1}, {"title": "Dernier gouvernement et mort.", "content": "Son gouvernement débuta par un événement funeste : le bateau qui l'amena apporta la variole au Chili et provoqua une épidémie désastreuse à Valparaíso et à Santiago et un désastre encore plus grand parmi les Mapuches, qui perdirent de 20 à 25 % de leur population. Au début de son mandat, Villarga réorganisa la réglementation du travail dans les mines et annula les \"encomiendas\" que García Hurtado de Mendoza avait octroyées à ses amis et compagnons, ce qui souleva de nouvelles protestations. Villagra organisa une nouvelle expédition, mais tomba irrémédiablement malade et dut être transporté en civière aux champs de bataille. De plus, la mort de son fils Pedro de Villagra dans cette guerre empira son état mental et physique. Villagra désigna son cousin Pedro de Villagra pour la poursuite de la campagne et lui donna plus tard le titre de gouverneur intérimaire grâce au pouvoir accordé par le vice-roi. Il mourut deux jours plus tard, le 22 juillet 1563, et fut enterré, comme il le souhaitait, dans la robe franciscaine.", "section_level": 1}], "src_summary": "Francisco de Villagra Velázquez, né à Santervás de Campos, sous la couronne de Castille, en 1511 et mort à Concepción, dans l'actuel Chili, le 22 juillet 1563, est un conquistador espagnol qui fut trois fois gouverneur du Chili.", "tgt_summary": null, "id": 237414}
{"src_title": "Concours Eurovision de la chanson 1967", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Organisation.", "content": "L'Autriche, qui avait remporté l'édition 1966, se chargea de l'organisation de l'édition 1967.", "section_level": 1}, {"title": "Pays participants.", "content": "Dix-sept pays participèrent au douzième concours. Le Danemark se retira et ne revint qu'en 1978. Les responsables de la télévision danoise estimèrent que leur budget pouvait être investi dans des programmes plus en phase avec les réalités musicales de l'époque.", "section_level": 1}, {"title": "Format.", "content": "Le concours eut lieu dans la \"Grosser Festsaal der Wiener Hofburg\", la salle des fêtes de la Hofburg, le palais impérial de Vienne, ancienne résidence des empereurs autrichiens et siège actuel de la présidence autrichienne. La scène était divisée en deux parties symétriques, séparée par un escalier, grâce auquel les artistes firent leur entrée. L'orchestre était placé dans la partie gauche, les artistes dans la partie droite. Le décor derrière les artistes se composait de trois miroirs tournants. Ceux-ci débutaient leur rotation avec la musique et s'arrêtaient à la fin de chaque prestation. Le tableau de vote était placé à la droite de la scène. Le programme dura près d'une heure et quarante-huit minutes. Pour la toute première fois, des sous-titres furent employés : les titres des chansons furent en effet sous-titrés en allemand, en anglais et en français.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement.", "content": "La vidéo introductive débuta par un plan fixe sur un des grands lustres de la salle des fêtes, avant de dévoiler la scène et l'orchestre. Celui-ci se mit à jouer plusieurs airs connus. Le gagnant de l'année précédente, Udo Jürgens, fit alors son entrée. Il dirigea lui-même l'orchestre pour la reprise de \"Merci, Chérie\". La présentatrice de la soirée fut Erica Vaal. Elle salua le public en six langues : allemand, français, anglais, italien, espagnol et russe. Elle conclut à chaque fois son message par ces mots : « \"Que ce soit la meilleure et la plus belle des chansons qui gagne, tel est notre vœu à tous!\" » Elle exprima ensuite ses regrets de ne pas avoir eu le temps d'apprendre la langue des autres pays, mais qu'elle le trouverait certainement lorsque le concours serait à nouveau organisé à Vienne. L'orchestre était dirigé par Johannes Fehring.", "section_level": 1}, {"title": "Chansons.", "content": "Dix-sept chansons concoururent pour la victoire. La chanson luxembourgeoise, interprétée par une Vicky Leandros à ses débuts, sera la chanson qui connaîtra le plus de reprises ultérieures. La plus célèbre sera la version instrumentale de l’orchestre de Paul Mauriat, qui sera classée numéro un aux États-Unis. Le représentant portugais, Eduardo Nascimento, fut le tout premier artiste d'origine angolaise et le tout premier artiste masculin noir à participer au concours. La représentante britannique, Sandie Shaw, fut la première artiste de l'histoire du concours à chanter nu-pieds sur scène. La chanson monégasque avait été composée par Serge Gainsbourg. Il s’agit de sa deuxième contribution au concours, après \"Poupée de cire, poupée de son\", qui avait remporté le grand prix en 1965. Le chef d'orchestre monégasque, Aimé Barelli, n'était autre que le père de l'interprète, Minouche Barelli.", "section_level": 1}, {"title": "Entracte.", "content": "Le spectacle d'entracte fut fourni par le, la chorale des jeunes garçons de Vienne. Ils chantèrent deux morceaux classiques : \"Le Beau Danube Bleu\" et le \"\", l'hymne national autrichien.", "section_level": 1}, {"title": "Coulisses.", "content": "Pour la toute première fois, des caméras furent installées en coulisses. Elles enregistrèrent les réactions des artistes durant le vote. La caméra montra ainsi en gros plan Sandie Shaw, Minouche Barelli ou encore Sean Dunphy. L'on vit également Thérèse Steinmetz, Fredi, Peter Horten, signant un autographe pour un des jeunes choristes et Kirsti Sparboe, assise sur les genoux d'Östen Warnerbring.", "section_level": 1}, {"title": "Vote.", "content": "Le vote fut décidé entièrement par un panel de jurys nationaux. Les différents jurys furent contactés par téléphone, selon l'ordre de passage des pays participants. L'UER décida d'en revenir au système de vote employé pour la dernière fois en 1961. Les jurys se composaient de dix personnes. Chaque juré attribuait un vote à la chanson qu'il estimait la meilleure. Les votes des jurés étaient ensuite additionnés, chaque jury national attribuant finalement dix votes. En outre, la moitié des membres de chaque jury devaient désormais être âgés de moins de trente ans. Les résultats des votes furent annoncés oralement, selon l'ordre de passage des pays participants. Le superviseur délégué sur place par l'UER fut à nouveau Clifford Brown. Il dut intervenir à quatre reprises, pour faire corriger l'attribution des votes des jurys monégasque, yougoslave, italien et irlandais. Le vote se termina sur une confusion majeure d'Erica Vaal. Celle-ci oublia d'appeler le dernier jury, le jury irlandais, et annonça donc à contretemps la victoire du Royaume-Uni. L'on vit à l'écran Udo Jürgens tenter d'amener sur scène Sandie Shaw. Clifford Brown dut alors intervenir pour la cinquième et dernière fois : «'». Erica Vaal s'excusa et appela Dublin. Le porte-parole du jury irlandais répondit à ses salutations, par ces mots : «'» Le public applaudit alors vivement. Le Royaume-Uni mena le vote du début à la fin.", "section_level": 1}, {"title": "Résultats.", "content": "Le Royaume-Uni remporta le concours pour la première fois. Seules l'Espagne et la Yougoslavie ne lui attribuèrent aucun vote. Sandie Shaw reçut la médaille du grand prix, des mains d'Udo Jürgens. Erica Vaal conclut la retransmission en remerciant tous les artistes et en disant : « La musique ne connaît pas de frontières! » Sandie Shaw exprima à de nombreuses reprises son aversion à propos de sa chanson. Pourtant celle-ci rencontra un immense succès, partout en Europe et demeure l'un des plus grands triomphes commerciaux de l'histoire du concours. Un seul pays ne reçut aucun vote et termina dernier avec « \"nul point\" ». Il s'agit de la Suisse. Ce fut la deuxième fois pour ce pays.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Concours Eurovision de la chanson 1967 fut la douzième édition du concours. Il se déroula le samedi 8 avril 1967, à Vienne, en Autriche. Il fut remporté par le Royaume-Uni, avec la chanson \"\", interprétée par Sandie Shaw. L'Irlande termina deuxième et la France, troisième.", "tgt_summary": null, "id": 943538}
{"src_title": "Patxaran", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le patxaran, en Navarre, est un produit assimilé à l'entourage familial. Cette liqueur est devenue à la mode du jour au lendemain. On attribue cette expansion rapide du produit aux étudiants et jeunes Navarrais qui allaient faire le service militaire en emportant de chez eux des bouteilles de patxaran qui surprirent leurs compagnons d'armes. Le milieu de l'hôtellerie a également participé à la promotion de cette liqueur. Vers le milieu du, les entreprises de fabrique et mise en bouteilles déjà existantes se développent et d'autres naissent. Les installations se modernisent avec des techniques d'avant-garde permettant d'augmenter la production sans diminuer la nature ni la manière de macérer. Pour cela, et afin de préserver la qualité du produit, les plus grosses entreprises créent une association qui établit des engagements entre ses membres, qui se soumettent aux contrôles autres que les leurs. De cette manière naquit l'association Navarra de fabricants et embouteilleurs de patxaran naturel, qui sollicita le gouvernement de Navarre pour l'obtention du label de qualité « pacharan Navarro » et réguler et contrôler le produit protégé. Le gouvernement de Navarre, par le biais du département de l'agriculture, élevage et montagne, se mit à accélérer le processus en créant, d'abord, une dénomination de qualité avec une ambition régionale, puis une dénomination spécifique, ratifiée par le ministère avec une ambition nationale et internationale.", "section_level": 1}, {"title": "Le Moyen Âge.", "content": "On a la certitude que le patxaran (pacharán en castillan) a fait partie du menu servi au mariage de Gonofre de Navarra (1394 - 1428), fils naturel du roi Charles III, avec Doña Teresa de Arellano en 1415. On sait aussi que la reine Blanche I de Navarre (1385 - 1441) prit du patxaran pour ses propriétés médicinales quand elle tomba malade dans le monastère de Santa María de Nieva en 1441.", "section_level": 2}, {"title": "Les temps modernes.", "content": "La prunelle (\"endrino\") se trouve à l'état sauvage dans toute l'Europe, et (depuis 1997 environ) on a commencé sa culture domestiquée dans la géographie navarraise. El Consejo Regulador del Pacharán Navarro (Le Conseil Régulateur du Pacharán navarrais) est, depuis 1988, l'organisme chargé de régler l'élaboration, la qualité et la mise en bouteilles du patxaran, le premier (et pour l'instant le seul) organisme qui certifie l'élaboration correcte de cette liqueur, en protégeant les entreprises soumises à la dénomination d'origine du \"Pacharán Navarrais\", intégrée dans la dénomination de produits artisanaux de Navarre. Bien que les producteurs de cette liqueur en Navarre soient nombreux, et sa consommation dans la Communauté forale, Pays basque et La Rioja soit croissante, ce n'est pas une liqueur très connue dans le reste de l'Espagne, et insuffisamment présente dans d'autres pays. Elle s'est fait assez connaître au reste de l'Espagne pendant le service militaire des Navarrais dans des zones comme Valence ou Madrid, où le patxaran était connu comme « \"liqueur de Zoco\" », celle-ci étant une des premières marques « exportée » hors de la Communauté forale.", "section_level": 2}, {"title": "Chiffres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En Navarre.", "content": "La vente totale de patxaran de l'exercice 2000 a atteint les 7,7 millions de litres, selon les données du Consejo Regulador del Pacharán Navarro. Ceci peut être dû à ce que l'élaboration « maison » du patxaran est assez enracinée en Navarre, et que, par conséquent, il est relativement simple d'obtenir cette boisson de sources non régulées.", "section_level": 2}, {"title": "Pays basque.", "content": "Au Pays basque il n'existe pas de conseil régulateur, mais des producteurs qui commercialisent ce produit comme la \"Destilería Atxa\" d'Amurrio (Alava), qui est avec les « Distilleries la Navarre », la distillerie de patxaran la plus ancienne du Pays basque.", "section_level": 2}, {"title": "Aragon.", "content": "En Aragon, il n'existe pas non plus de conseil régulateur, mais des producteurs comme \"Licores Marba\" d'Ainzón (Saragosse) ou le \"Pacharán Ordesano\" de \"Licores Vimesa\" à Broto (Huesca).", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques organoleptiques.", "content": "Le patxaran navarrais doit être rouge ou rosé intense. S'il est trouble ou avec du marc, cela signifie qu'il n'a pas été correctement filtré. Le brillant est signe de jeunesse et les tons opaques de vieillesse. Il doit avoir un arôme intense et fruité et on ne doit pas sentir le parfum de l'alcool.", "section_level": 2}, {"title": "Valeurs nutritionnelles et médicinales.", "content": "La prunelle contient de la vitamine C, est tonique, astringente et fortifie l'estomac. Les fleurs de l'arbuste sont diurétiques et laxatives quand elles sont utilisées comme infusion. Ce sont les propriétés médicinales du patxaran, bon pour l'estomac, pour alléger les indispositions de la vieillesse et pour la prévention de l'artériosclérose et l'infarctus. En outre, il agit comme sédatif sur le système nerveux.", "section_level": 2}, {"title": "Préparation.", "content": "Pour son élaboration, quelque de prunelles sont nécessaires, le plus mûres possible, pour chaque litre d'eau-de-vie fine (une autre recette indique huit baies par litre). Elles sont laissées à macérer pendant sept à huit mois dans un endroit frais et obscur. Passé ce temps, l'alcool est filtré, mélangé au sirop (eau bouillie et sucre cassonade) puis est mis en bouteilles. Lors de la période de macération on peut ajouter une feuille de laurier ou des grains de café grillés, pour lui donner un arôme spécial. D'autres ajouts pendant la macération sont très utilisés dans quelques régions, tels que des fleurs de camomille, de coquelicots ou de la cannelle en branche.", "section_level": 1}, {"title": "Dégustation.", "content": "Il est conseillé de le boire dans un verre et frais, entre et. On peut rafraîchir la bouteille dans le réfrigérateur ou ajouter des glaçons à la boisson. Il n'est pas recommandé d'ajouter des glaçons, car l'excès d'eau réduit sa saveur et peut être désagréable. Après les repas ou les dîners, on peut jouir de son arôme et de sa saveur, pour son action digestive, bien que, de plus en plus, on le consomme plus tard dans la nuit. Le patxaran ne s'améliore pas avec le temps, et pour cette raison il est recommandé de ne pas le consommer au-delà de deux ou trois années à partir de son élaboration. Sa saveur douce incite à en boire plusieurs verres, mais sa consommation en excès peut produire des bouleversements gastriques.", "section_level": 1}, {"title": "Combinaisons.", "content": "Bien que cette liqueur soit traditionnellement consommée seule, elle l'est aussi en mélange, surtout avec des boissons gazeuses.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le patxaran ou \"pacharan\" (prononcer \"patcharane\") est une liqueur de Navarre fabriquée à partir de la macération de prunelles sauvages dans de l'alcool anisé. ", "tgt_summary": null, "id": 2475908}
{"src_title": "Miles de Plancy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né en Champagne, second fils de Hugues II de Plancy, seigneur de Plancy, il se rend en Orient aux alentours de 1160, pour rejoindre le roi Amaury, dont il était cousin (\"consanguineus\") selon Guillaume de Tyr. Le roi le fait sénechal du royaume et en 1167 Miles participe à une des expéditions en Égypte, consistant à défendre ce pays contre les attaques de Shirkuh, un des généraux de Nur ad-Din, lequel cherche à annexer le pays pour encercler le royaume de Jérusalem. Miles commande notamment un bataillon qui taille en pièces dans l'île de Ma\"h\"alla un détachement chargé de ravitailler l'armée de Shirkuh. L'expédition est un succès et le califat fatimide d'Égypte passe sous le protectorat du royaume de Jérusalem au mois d'. L'année suivante, malgré Miles de Plancy qui conseille de maintenir la paix, Amaury commet l'erreur de vouloir annexer l'Égypte. Le vizir égyptien Shawar appelle Nur ad-Din à l'aide, lequel envoie de nouveau Shirkuh. Les Francs sont obligés d'évacuer le pays, qui passe sous le contrôle du général. Ce dernier meurt le 23 mais 1169, mais son neveu Saladin lui succède. Ce dernier ne tarde pas à lancer des attaques contre les Francs, et une invasion est lancée en. Ne pouvant prendre Daron, trop bien défendue, il fait route vers Gaza, une forteresse construite par Baudouin III et remise aux Templiers et où se trouvait alors Miles de Plancy. Les habitants de la ville basse, des paysans et des marchands, veulent se réfugier dans le château, mais Miles se refuse à abandonner cette partie de la ville, y renvoie les habitants et envoie une troupe de jeunes gens venus de Jérusalem pour défendre cette ville basse. Ils se font tous tuer, ainsi que la population civile. La citadelle résiste et Saladin, qui craint l'arrivée d'une armée de secours, doit battre retraite. En 1173, le roi lui donne pour épouse Étiennette de Milly, fille de Philippe de Milly et veuve d'Onfroy III de Toron, et il devient ainsi seigneur de Montréal et d'Outre-Jourdain par mariage. La succession de Montréal est cependant contestée : Etiennette avait hérité à la mort de sa nièce Béatrice de Brisebarre. Le père de Béatrice, Gautier III de Brisebarre, avait dû vendre son fief de Beyrouth. Ne pouvant hériter de sa fille, il avait reçu en compensation le fief de Blanchegarde, largement inférieur. Le ressentiment des Brisebarre est peut-être un facteur important qui jouera lors du meurtre de Miles de Plancy. Amaury meurt le 1174 et son fils Baudouin IV lui succède, encore enfant et atteint de la lèpre. Miles de Plancy se comporte en régent informel et poursuit la politique d'Amaury. Mais il commet de graves erreurs qui lui valent rapidement l'hostilité de la noblesse. Tout d'abord, le 1174, une flotte commandée par Tancrède de Lecce et envoyée par le roi Guillaume II de Sicile aborde en Égypte et met le siège devant Alexandrie. Si Amaury avait été encore vivant, il aurait certainement envoyé une armée pour faire diversion, ce qui aurait mis Saladin en difficulté. Mais Miles de Plancy ne le fait pas, permettant à Saladin de secourir Alexandrie, d'incendier les machines de guerre des Normands et de leur faire abandonner le siège le 2 août. D'autre part, il entend assumer le pouvoir et maintenir l'autorité royale intacte et s'adresse avec orgueil et arrogance aux autres barons. Le chroniqueur Guillaume de Tyr ne l'aimait pas, le qualifiant de querelleur et de fauteur de troubles et Miles insultait les autres seigneurs, particulièrement ceux originaires de Terre Sainte, refusant de les consulter sur aucune matière. Il n'en demeure pas moins fidèle au roi, mais il entend le soustraire aux pressions des barons du royaume, et fait bientôt l'unanimité contre lui. L'opposition se cristallise autour de Raymond III, comte de Tripoli et prince de Tibériade. Ce seigneur, l'un des plus puissants de Terre sainte est de surcroît petit-fils du roi Baudouin II, donc proche parent du roi. Fort de ces arguments ainsi que de la fidélité qu'il avait toujours monté au roi, il vient à Jérusalem pour exposer ses arguments et réclamer la régence, soutenu par plusieurs barons, parmi lesquels Onfroy II de Toron (le grand-père de son beau-fils), Baudouin d'Ibelin et Balian d'Ibelin. Miles repousse la requête en arguant que la Cour n'est pas au complet pour délibérer. La réunion plénière promise tarde à être convoquée, et certains barons opposants commencent à s'impatienter, alors que Raymond III est retourné sur ses terres. Des bruits malveillants commencent à être colportés sur le sénéchal, l'accusant dans le meilleur des cas vouloir s'arroger tout le pouvoir, et dans le pire des cas usurper la couronne. En, il part à travers le royaume en tournée d'inspection, et est assassiné à Saint-Jean-d'Acre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Miles ou Milon de Plancy, assassiné à Saint-Jean-d'Acre en octobre 1174, est un noble du royaume de Jérusalem originaire de Champagne, sénéchal du royaume de 1166 à 1174, seigneur de Montréal et d'Outre-Jourdain de 1173 à 1174 et régent du royaume en 1174.", "tgt_summary": null, "id": 1571290}
{"src_title": "Bernard-René Jourdan de Launay", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Un noble de l'Ancien Régime.", "content": "En 1776, il succède à Antoine-Joseph de Jumilhac au poste de gouverneur de la Bastille. Il sera le dernier d'entre eux. Il rachète la charge de gouverneur en versant à son prédécesseur la somme de (la charge de gouverneur de la Bastille était négociée, comme beaucoup de charges sous l'Ancien Régime). L'acquéreur du gouvernement de la Bastille était toujours certain de faire une bonne affaire s'il vivait longtemps. Une année, ou deux, dans la charge lui permettait largement de rembourser ses avances. Jusqu'en 1777, il est le seigneur de Bretonnière, paroisse de Golleville, en Normandie. Aucun événement notable ne vient marquer les treize années passées au poste de gouverneur de la Bastille, si ce n'est une grosse bévue qu'il commet le : comme les ordres n’arrivent pas, il ne fait pas tonner le canon afin de saluer la naissance de Madame Royale, fille aînée du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette.", "section_level": 1}, {"title": "Un officier royal dans la vague de l'Histoire.", "content": "Le, au moment de la prise de la Bastille, aucun ordre ne parvient de Versailles, et le gouverneur de Launay doit s'en remettre à son seul jugement. Deux solutions s'offrent à lui : user de la force pour défendre loyalement la Bastille face à ses assiégeants, ou bien accepter la demande de ces derniers afin d'éviter le conflit. Contrairement à Sombreuil, gouverneur de l'hôtel des Invalides, qui accepte plus tôt ce même jour les demandes des révolutionnaires, le marquis de Launay refuse de remettre les armes et la poudre que les assaillants sont venus chercher. Il promet en même temps de ne pas tirer, à moins d'être attaqué, et entame des pourparlers avec deux délégués de l'hôtel de ville, mais les discussions prennent du temps. Une partie de la foule commence à s'impatienter et finit par entrer dans la cour extérieure de la forteresse après qu'un petit groupe a cassé les chaînes de sécurité du pont-levis. Après sommation, la garnison ouvre le feu. Les assiégeants interprètent ceci comme une trahison de la part de Launay. Les combats qui s'ensuivent durent environ quatre heures, causant environ 100 pertes humaines parmi la foule et un mort parmi les défenseurs de la Bastille. Pris de panique, Launay menace de faire sauter la forteresse entière et le quartier environnant. Lâché par ses troupes, il finit par capituler en échange de la vie sauve pour lui et ses hommes, ce que les assaillants acceptent. Selon la légende, on ne trouve pas de drapeau blanc et le gouverneur doit brandir une serviette, voire son mouchoir personnel. Il fait passer ses conditions par une fente de la Bastille. Les portes sont donc ouvertes à la foule, qui prend la Bastille. Launay est arrêté et conduit sous escorte à l'hôtel de ville par un des chefs de l'insurrection, le soldat (et futur général) Pierre-Augustin Hulin. En place de Grève, la foule furieuse se jette sur lui et le lynche, en dépit de l'accord passé et de la tentative de médiation entamée par Ethis de Corny, procureur du roi de la ville de Paris. Launay est ainsi poignardé à plusieurs reprises avec des baïonnettes et reçoit un coup de feu. Selon des témoignages, ce lynchage aurait été déclenché par Launay lui-même qui, désespéré, aurait donné un coup de pied dans l'aine à un cuisinier au chômage nommé Desnot. Après le meurtre, sa tête est sciée par un boucher, Mathieu Jouve Jourdan. Elle est fixée au bout d'une pique et promenée dans les rues de la capitale. Launay est ainsi une des premières victimes de la Révolution française, aux côtés d'autres défenseurs de la Bastille, également lynchés.", "section_level": 2}, {"title": "Une mémoire critiquée.", "content": "Selon Antoine de Rivarol, il avait. La situation était telle que le baron Besenval, commandant militaire de l’Île-de-France, avait en vain demandé au maréchal de Broglie de le remplacer par un officier plus sûr et plus ferme. Un des officiers assiégés, le lieutenant Deflue, laissera ce portrait peu flatteur :", "section_level": 1}, {"title": "Descendance.", "content": "Bernard-René Jourdan de Launay a eu trois filles de deux épouses :", "section_level": 1}, {"title": "Peintures.", "content": "L'arrestation du marquis de Launay a fait l'objet d'une toile des peintres Charles Thévenin et Jean-Baptiste Lallemand.", "section_level": 1}, {"title": "Au cinéma.", "content": "Le rôle du marquis de Launay est interprété au cinéma par :", "section_level": 1}], "src_summary": "Bernard René Jourdan, marquis de Launay (8 ou – ) est le dernier gouverneur de la Bastille. Lui-même fils d'un précédent gouverneur, il est commandant de sa garnison le, au moment de la prise de la Bastille.", "tgt_summary": null, "id": 1173505}
{"src_title": "Arménie Mineure", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "Les origines de l'Arménie Mineure sont obscures, mais Hérodote mentionne que la région est déjà peuplée d'Arméniens au. Les différentes terres qui la composent s'unissent en un royaume séparé des autres territoires arméniens dans les deux siècles suivant les conquêtes d'Alexandre le Grand. Il y a divergence quant à l'étendue de ces terres originelles : Nicolas Adontz, qui se base sur la description effectuée par Ptolémée, estime que le noyau de l'Arménie Mineure était constitué de cinq districts situés sur la partie supérieure des cours du Halys et du Lykos, et que le royaume ne s'est étendu vers la côte de la mer Noire qu'ultérieurement, exerçant probablement sa suzeraineté sur cette région peuplée de \"Khaldaioi\" et de \"Tibarenoi\" ; B. H. Harutyunyan considère quant à lui que les régions proches de la mer Noire (ainsi que la région de Mélitène) faisaient partie du royaume dès l'origine. Quoi qu'il en soit, la région est prospère et connue pour ses élevages de chevaux et de moutons. Strabon indique que l'Arménie Mineure « a toujours eu ses princes ou dynastes nationaux, lesquels s'alliaient souvent à l'Arménie proprement dite, mais pour agir souvent aussi en dehors d'elle ». Ceux-ci sont peut-être des Orontides. On retrouve ainsi lors de la paix d'Apamée (188 av. J.-C.) mention d'un « Mithridate, satrape d'Arménie ». Le même, probablement, est mentionné en 179 av. J.-C. comme principal allié de Pharnace du Pont. On retrouve ensuite un certain Antipater ou Antipatros, fils de Sisis, qui cède son royaume — qui s'étend alors jusqu'à Trébizonde et Pharnacia — à Mithridate VI du Pont ; celui-ci y érige 75 forteresses et gagne la loyauté de ses nouveaux sujets, qui lui fournissent cavaliers et archers. La région est cependant prise en 71-70 par Lucullus, récupérée par Mithridate en 69, et finalement reprise par Pompée en 66 av. J.-C.. La capitale du royaume semble avoir été Ani-Kamakh, avant d'être fixée à Nicopolis, ville fondée par Pompée.", "section_level": 1}, {"title": "Protectorat romain.", "content": "Le royaume devient alors un royaume vassal de Rome, qui choisit ses rois, dont Déiotaros de Galatie, Ariobarzane III de Cappadoce et Polémon du Pont ; Auguste le confie ensuite à Artavazde d'Atropatène, auquel succèdent Archélaos de Cappadoce et Cotys IX. Néron offre ensuite l'Arménie Mineure à Aristobule de Chalcis. En 72, Vespasien décide cependant de l'annexer à l'empire.", "section_level": 1}, {"title": "Période romano-byzantine.", "content": "L'Arménie Mineure, réduite à son noyau originel, est alors intégrée à la province de Cappadoce. Elle garde cependant son identité arménienne ; ainsi, au, l'arménien y est toujours parlé couramment. Trajan l'annexe à la nouvelle mais brève province d'Arménie, avec la Grande-Arménie et la Sophène. Les réformes de Dioclétien la font réapparaître en tant que province distincte (incorporant également Mélitène) du diocèse du Pont. Cette province est ensuite divisée sous Théodose en \"Armenia Prima\" (autour de Sébaste, avec Nicopolis et ) et \"Armenia Secunda\" (autour de Mélitène). En 536, les réformes de Justinien abrogent les lois coutumières locales et réorganisent la région en Arménie II et Arménie III, ce qui a pour effet de mélanger l'élément arménien et l'élément grec. Lors de la mise en place des thèmes, elle s'efface alors dans le thème des Arméniaques. Durant ces siècles, l'Arménie Mineure sert de zone refuge aux Arméniens de Grande-Arménie, persécutés par les Sassanides, et la plaque tournante de l'émigration arménienne. Elle reçoit en outre un grand nombre de réfugiés fuyant les Seldjoukides après 1021.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Arménie Mineure ou Arménie Inférieure, également appelée Petite-Arménie (en arménien ), couvre les régions autrefois peuplées d'Arméniens situées à l'ouest et au nord-ouest du royaume d'Arménie. Cette couverture géographique a quelque peu varié avec le temps. ", "tgt_summary": null, "id": 1548869}
{"src_title": "Pneumatique de bicyclette", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Types.", "content": "Spécialement conçu pour chaque type de vélo, le pneu peut ainsi prendre des formes géométriques et posséder des structures et qualités différentes : pneu classique de vélo pour simple déplacement, pneu pour cyclisme sur route ou cyclotourisme, boyau pour cyclisme sur piste, pneu cranté extrêmement résistant pour cyclocross, VTT ou polo-vélo. Pour la conduite sur neige et sur glace, il existe également des pneus cloutés. Il existe aussi des pneus de descente avec de gros crampons, de largeur presque comparable à celle des pneus de moto-cross. Les pneus traditionnels nécessitent la présence d'une chambre à air. Les pneus sans chambre, dits « \"tubeless\" », apportent plus de confort. Une gomme dure apporte endurance et rendement, tandis qu'une gomme tendre offre plus d'accroche au vélo. Quant à la carcasse du pneu, une tringle rigide apporte plus de robustesse, mais une tringle souple plus de confort, de souplesse et de rendement. Certains pneus de ville sont munis de bandes réfléchissantes pour augmenter la visibilité du cycliste urbain la nuit.", "section_level": 1}, {"title": "Références inscrites sur le pneumatique.", "content": "Sur la face externe de la plupart des pneus de vélo figurent, outre le nom du fabricant et la pression de gonflage, une série de chiffres indiquant les mensurations du pneu. Par convention, seuls le diamètre du pneu et sa largeur sont le plus souvent indiqués. Parfois la hauteur apparaît également.", "section_level": 1}, {"title": "Nomenclatures.", "content": "Toutes les mesures s'entendent théoriquement de bord à bord, le pneu gonflé à sa pression d'utilisation. Il existe trois nomenclatures différentes :", "section_level": 1}, {"title": "Mensurations anglo-saxonnes en pouces ( = ).", "content": "Exemple : 22 x 1 3/8. Ici le pneu fait de diamètre extérieur (soit environ ) et de largeur. Parfois c'est une série de trois nombres,, dans ce cas le deuxième représente la hauteur du pneu et le troisième sa largeur. La largeur du pneu peut être indiquée soit par une fraction ( 1 1⁄2), soit par une décimale ( 1,5). Le plus souvent, même si la taille est équivalente ( et 1,5), les pneus sont différents et ne s'adaptent pas aux mêmes jantes car les notations décimales et en fraction sont spécifiques à deux types de jantes distinctes.", "section_level": 2}, {"title": "Mensurations françaises en mm.", "content": "Exemple : 550x35. Ici le pneu fait de diamètre extérieur et de largeur. Parfois une lettre est ajoutée, 550x35A. Elle indique la largeur de la jante et varie de A (étroite) à D (large). Ici le pneu fait de large s'il est monté sur des jantes de. Pour un même diamètre extérieur, par exemple, la largeur de la jante influera sur le diamètre intérieur.", "section_level": 2}, {"title": "Mensurations standardisées : le système ETRTO.", "content": "Il existe une norme ISO (Organisation internationale de normalisation) créée par l'ETRTO (European Tyre and Rim Technical Organisation). Elle figure sous la forme de deux nombres séparés par un tiret (-) et non plus par une croix (x) comme pour les deux précédentes nomenclatures. Exemple : 37-490. Le premier nombre correspond toujours à la largeur du pneu en millimètres. Quant au second, le plus important, il correspond au diamètre intérieur du pneu.", "section_level": 2}, {"title": "Au total.", "content": "La mensuration la plus importante est le diamètre ETRTO. Sans une adéquation parfaite entre le diamètre intérieur du pneu et celui de la jante, l'assemblage est impossible. Les autres dimensions (diamètre extérieur, largeur, hauteur) sont à considérer avec circonspection : tout d'abord elles ne sont pas standardisées et peuvent varier d'un fabricant à l'autre, par exemple s'ils incluent ou non l'épaisseur des crampons dans la mesure. Par ailleurs, il est tout à fait possible d'utiliser des pneus de dimensions différentes de ceux d'origine afin d'en modifier la tenue de route.", "section_level": 2}, {"title": "Règlementation.", "content": "Le règlement 88 de la CEE-ONU prévoit le concept de dispositifs rétroréfléchissants incorporés sur le côté latéral des pneumatiques de bicyclettes et de cyclomoteurs.", "section_level": 1}, {"title": "Résistance au roulement.", "content": "La résistance au roulement d'un pneu est l'énergie perdue lorsque celui-ci roule. Elle est déterminée par sa pression de gonflage, son diamètre, sa largeur, sa conception et son profil, et est due principalement à la déformation des matériaux du pneu. Plus le matériau d'un pneu est flexible, moins il y aura d'énergie perdue lors de sa déformation. Plus le profil du pneu est lisse, plus sa résistance au roulement est faible. Sur un sol lisse, la résistance au roulement est d'autant plus faible que la pression de gonflage est élevée. En tout-terrain, c'est l'inverse, car un pneu moins gonflé s'enfonce moins dans le sol et est moins freiné par les inégalités du terrain. Un pneu de faible diamètre a une résistance au roulement plus élevée à pression équivalente, car une même déformation du pneu a plus d'impact sur sa circularité. Un pneu large a une résistance au roulement plus faible qu'un pneu étroit à même pression, et ce contrairement aux idées reçues. En effet, à pression égale, la surface de contact au sol, déterminée par l'affaissement du pneu, est la même quelle que soit la largeur du pneu. Mais un pneu plus large s’aplatit moins dans le sens de la longueur pour la même surface de contact au sol. Un pneu large conserve donc une meilleure circularité à même pression. En revanche, un pneu étroit peut être gonflé à une pression supérieure (ce qui diminue le confort). Un pneu étroit bénéficie aussi d'une résistance à l'air plus faible et est plus léger (meilleure accélération et meilleure maniabilité). Mais pour une vitesse d'environ, des pneus larges sont préférables. Un laboratoire donne les valeurs de coefficient de roulement de nombreux pneus. Il existe plusieurs méthodes pour mesurer le coefficient de roulement.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le pneumatique est un tore composé de gomme et autres matériaux entourant la jante afin d'assurer le contact entre le vélo et le sol. Le pneumatique améliore l'adhérence de la roue.", "tgt_summary": null, "id": 96029}
{"src_title": "Merci (mot)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique et évolutions sémantiques.", "content": "En 881, dans la \"Cantilène de sainte Eulalie\", \"Mercit\" dénote la « grâce », la « miséricorde » et la « pitié ». Même sens au dans \"La Vie de saint Léger\" En 1135, dans \"Le Couronnement de Louis\", l’expression \"crïer merci\" signifie « demander grâce » ; même sens en 1160 de \"querre merci\" (\"Roman d'Énéas\"), vers 1180 de \"demander merci\" (\"Lancelot ou le Chevalier de la charrette\") ; au milieu du de \"recevoir aucun a merci\", « gracier quelqu'un » (\"Jules César\"). Vers 1190, \"sanz merci\" est attesté dans le sens de « sans pitié » (\"Perceval ou le Conte du Graal\") Par dérivation amoureuse, à partir de 1200 la \"merci\" dénote la « faveur qu'un amoureux obtient de la femme qu'il aime » (\"Chansons\" du Châtelain de Coucy) et le \"don de mercy\", « les dernières faveurs d'une dame » (\"Cent Nouvelles Nouvelles\"). Jean de La Fontaine utilise encore en 1666 le \"don d'amoureuse merci\" (\"Contes et Nouvelles\"). Dans le registre religieux en 1100, dans \"La Chanson de Roland\", \"Dieu mercit\" veut dire « comme le veut Dieu » ; dans des items proches on trouve en 1666-1667 \"merci de moi\" (\"Contes et Nouvelles\"), en 1669 \"merci de ma vie\" (\"Tartuffe ou l'Imposteur\" de Molière) ou en 1840, \"merci de Dieu\" « poignard qu'on a aussi nommé miséricorde » (\"Ac. Compl.\") Parallèlement, \"merci\" dénote le « prix », la « rançon », le « rachat », aux sens propre et figuré. 1165-1170 \"estre en la merci d'aucun\" signifie « à la discrétion de » (\"Érec et Énide\") ; en 1538 \"à la merci de\" ; en 1559 \"estre exposé à la merci de quelque chose.\" au sens actuel (traduction de \"Vies des hommes illustres, Romulus\") ; en 1608 \"à la merci de quelque chose\" signifie, comme aujourd’hui « être livré à l'action de, aux effets de quelque chose » (\"Satyres\"). En 1283 un \"rachat à merci\" est « payé à la volonté du seigneur » (\"Coutumes Beauvaisis\") ; en 1636, par inflation sémantique \"à merci\" veut dire « à discrétion, à volonté ». \"Merci\", en tant que formule de remerciement, est attesté dès 1135 dans l’expression \"granz merciz\" (\"Le Couronnement de Louis\"), en 1539 dans \"Les Épigrammes\" de Clément Marot.", "section_level": 1}, {"title": "Source principale.", "content": "Le Trésor de la langue française informatisé", "section_level": 1}], "src_summary": "Le mot merci () vient étymologiquement du latin \"mercedem\", accusatif singulier de \"merces\" qui dénote aussi bien le « salaire », la « récompense », la « solde » que « l’intérêt » ou le « rapport ». ", "tgt_summary": null, "id": 1572960}
{"src_title": "Fey (Vaud)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Ce territoire, d'une surface de 740 hectares, se situe dans la région du Gros-de-Vaud, entre les vallées de la Mentue et de la Broye. La surface totale de la commune de Fey représente 740 hectares qui se décomposent en : 42 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 503 ha de surfaces agricoles, 194 ha de surfaces boisées et enfin 1 ha de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent moins de 1 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 2,43 %, les routes et infrastructures de transport 2,84 %, les zones agricoles 51,62 % et les zones arboricoles et viticoles moins de 1 %. La commune faisait partie du district d'Échallens et, depuis le septembre 2008, elle appartient au nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avec Rueyres, Bercher, Boulens, Montanaire, Montilliez, Villars-le-Terroir, Vuarrens et Pailly. La commune se situe sur le Plateau suisse, dans la région du Gros-de-Vaud entre les vallées de la Mentue et du Sauteru. Elle se trouve entre la forêt de \"Plan Bois\" à l'ouest et celle du \"Bois des Planches\" à l'est. La commune est rurale et abrite notamment des fermes. La culture des céréales ainsi que des betteraves sucrières marque les paysages de la commune sur un plateau relativement plat : d'une altitude moyenne de, il culmine à un peu au sud du village de Fey. Outre le village de Fey, la commune compte plusieurs exploitations agricoles dispersées sur son territoire.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Premières mentions: \"Feio\" (vers 1152-1160); \"Guillemus de Fai\" (1154); \"Fei\" (1228). \"Fey\" dérive du latin \"fagus\" signifiant hêtre. Le mot passe par l'arpitan'ou ', qui a donné Fey ou Fay.", "section_level": 1}, {"title": "Héraldique.", "content": "\"D'argent au hêtre arraché de sinople\". Ces armoiries «parlantes» de la commune apparaissent à l'église en 1905, sur un vitrail offert par un paroissien.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village dépendait anciennement de la seigneurie de Bercher et fut au une possession de la famille de Cossonay. Après l'invasion bernoise de 1536, Fey est inclus dans le bailliage d'Yverdon.", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine bâti.", "content": "\"Temple\". L'ancienne église catholique Saint-Etienne, mentionnée déjà en 1166, est devenue temple protestant à la Réforme. Cloche de 1508 déposée dans le chœur. L'édifice a été reconstruit en 1702 par l'architecte bernois Samuel Jenner (architecte) sous forme d'une grande salle de prédication avec chevet à cinq pans, ajourés chacun d'une baie en plein cintre. La date de 1702 est gravée sur la clef de la fenêtre orientale. Deux bancs, d'origine, sont datés 1702. Les charpentiers Jean-Jacques et Jean-Balthasar Jaunin ont laissé leurs initiales sur un écu apposé à un poteau de la galerie «IIIMI/1702/BI». Vitrail de 1909 attribuable à Clément Heaton. \"Grenier\" (place du Bicentenaire 16). Édifice caractéristique de cette typologie de bâtiments, daté 1711, mais probablement plus ancien.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "La population de Fey est de 513 habitants en 1850. Elle diminue jusqu'à 447 habitants en 1880, puis passe à 498 personnes en 1910. La population baisse à nouveau à 306 personnes en 1970, avant de presque doubler en quarante ans, remontant à 562 en 2010. Selon l'Office fédéral de la statistique, Fey possède habitants en. Sa densité de population atteint /km2. En 2000, la population de Fey est composée de 214 hommes (50,7 %) et 208 femmes (49,3 %). La langue la plus parlée est le français, avec 408 personnes (95,3 %). Les deuxièmes langues sont l'allemand et le portugais, avec 6 personnes (1,4 %) pour chacune d'entre elles. La quatrième langue est l'espagnol (5 ou 1,2 %). Il y a 394 personnes suisses (92,1 %) et 34 personnes étrangères (7,9 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 271 personnes (63,3 %), suivie des catholiques (89 ou 20,8 %). 45 personnes (10,5 %) n'ont aucune appartenance religieuse. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Fey entre 1850 et 2010 :", "section_level": 1}, {"title": "Politique.", "content": "Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 31,79 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 21,38 % des suffrages et le Parti libéral-radical avec 15,52 %. Lors des élections cantonales au Grand Conseil de mars 2011, les habitants de la commune ont voté pour le Parti libéral-radical à 28,5 %, l'Union démocratique du centre à 19,95 %, les Verts à 19,78 %, le Parti socialiste à 19,43 % et l'Alliance du centre à 12,35 %. Sur le plan communal, Fey est dirigé par une municipalité formée de 7 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Jusqu'au milieu du, l'économie de la commune était essentiellement tournée vers l'agriculture, l'arboriculture fruitière et l'élevage qui représentent encore une part importante de l'emploi local de nos jours. Pendant les dernières décennies, le village s'est transformé avec la création de plusieurs zones résidentielles occupées par des personnes travaillant dans la région lausannoise ou d'Yverdon-les-Bains ; cette mutation s'est accompagnée de la création de plusieurs petites entreprises locales, principalement de service.", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "Fey fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. La commune est desservie depuis 1889 par la ligne de train régionale du chemin de fer Lausanne-Échallens-Bercher qui s'arrête à la halte de Fey. La localité est aussi desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont un service de CarPostal.", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités.", "content": "Trois personnalités politiques vaudoises sont nées à Fey. Il s'agit d'Henri Carrard (1766-1820) qui fut juriste et membre du Grand Conseil helvétique, puis du premier Grand Conseil vaudois, Alfred Jaunin (1900-1986) président de l'Union des syndicats agricoles romands, et conseiller national et enfin Édouard Debétaz (1917-1999) juriste, conseiller d'État, conseiller national, et conseiller aux États.", "section_level": 1}], "src_summary": "Fey est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud. Elle fait partie du district d'Échallens entre 1803 et 2007.", "tgt_summary": null, "id": 551812}
{"src_title": "Grade maçonnique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Distinction entre « grade » et « degré ».", "content": "Bien que les deux termes soient très souvent confondus, y compris dans les milieux maçonniques, ils ne devraient pas idéalement avoir le même usage : Exemple : le grade maçonnique de « Chevalier Rose-Croix » est le dans le Rite écossais ancien et accepté, le dans le Rite français, le dans le Rite égyptien version 1862 et le du dans le Rite opératif de Salomon.", "section_level": 1}, {"title": "Les trois grades symboliques.", "content": "Les premières loges maçonniques ne connaissaient que deux degrés: Apprenti (') et Compagnon ('). Le troisième degré, celui de maître, est apparu dans les années 1730. Son origine est encore mal connue. Ces trois premiers degrés sont également appelés grades symboliques et sont pratiqués dans les loges symboliques, parfois aussi appelées en français « loges bleues » en référence à l'usage fréquent de cette couleur dans la décoration de ce type de loge. Plus généralement, on désigne l'ensemble de cette franc-maçonnerie fondamentale de « \" » en anglais et de « maçonnerie bleue » en français. Son indépendance vis-à-vis des degrés facultatifs suivants est considérée comme l'une des conditions essentielle de la régularité maçonnique par la plupart des obédiences maçonniques du monde.", "section_level": 1}, {"title": "« Hauts grades ».", "content": "Dans le second tiers du, en Angleterre, en France puis en Allemagne, apparurent de très nombreux nouveaux grades, nommés « hauts grades » en français et « \" » en anglais. Ces grades, généralement considérés comme des compléments du grade de maître, furent réorganisés dans le dernier tiers du même siècle en systèmes cohérents dénommés rites maçonniques, et qui ajoutent aux trois degrés fondamentaux plusieurs degrés supplémentaires, pour arriver à un nombre total variable selon les rites : Dans ces rites, les grades additionnels sont le plus souvent gérés par des organismes indépendants de ceux qui gèrent les grades symboliques. Ainsi, dans le rite écossais ancien et accepté, les trois degrés symboliques sont habituellement gérés par une « Grande Loge », indépendante du « Suprême Conseil » qui gère les grades du au. Dans la franc-maçonnerie américaine, cette indépendance est d'autant plus grande que le Rite écossais ancien et accepté ou le Rite écossais rectifié n'y sont pratiqués, sauf exceptions rarissimes, qu'à partir du. Le degré d'indépendance entre ces deux sortes d'organismes, variable selon les obédiences, les époques, les rites et les pays, est souvent mentionné dans les controverses sur la régularité maçonnique.", "section_level": 1}, {"title": "« \"Side degrees\" ».", "content": "Les franc-maçonneries anglaises et américaines (regroupées parfois improprement en Europe continentale sous la dénomination de « franc-maçonnerie anglo-saxonne ») pratiquent elles aussi des degrés additionnels :", "section_level": 1}, {"title": "Au Royaume-Uni.", "content": "Au Royaume-Uni, où le Rite émulation domine, les degrés de la « Marque » et de l'« Arche Royale » ont un statut particulier. Ainsi la maçonnerie de la Marque est un complément du grade de compagnon en Écosse.", "section_level": 2}, {"title": "En Amérique du Nord.", "content": "En Amérique du Nord, et particulièrement dans la franc-maçonnerie des États-Unis, qui pratique principalement le Rite d'York, les nombreux «'» sont beaucoup plus indépendants encore de la franc-maçonnerie symbolique. Ils sont gérés par de multiples organismes indépendants les uns des autres dénommés «'» et «'». Ces degrés et les organismes qui les gèrent sont pour la plupart exclusivement américains et quasiment inconnus en dehors des États-Unis, à l'exception notable de l' (les \"Shriners\"). Parmi ces multiples organismes, trois sont plus étroitement liés au rite d'York :", "section_level": 2}], "src_summary": "En franc-maçonnerie, un grade, parfois appelé degré, est conféré à un franc-maçon par des membres de sa loge qui le possèdent eux-mêmes.", "tgt_summary": null, "id": 2176941}
{"src_title": "Bonjour tristesse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Cécile, lycéenne parisienne qui vient de rater son baccalauréat, passe l’été de ses dix-sept ans dans une belle villa de la Côte d’Azur avec son père Raymond et la maîtresse de ce dernier, Elsa. Cécile et son père qui ont une relation fusionnelle veulent faire du plaisir un programme et du bon temps un mot d'ordre en profitant du soleil, des joies de la baignade et de la lecture, des sorties et des discussions nocturnes. Ce père âgé de quarante ans, veuf depuis quinze ans, est un homme riche et attirant qui enchaîne les conquêtes. Cécile et Elsa, jeunes, d'un caractère facile et surtout intéressées par la vie mondaine, s'entendent bien. Cécile, un peu naïve, tente de paraître adulte et apprécie la compagnie d'hommes du même âge que son père. Sa vie amoureuse est sans relief jusqu'à sa rencontre avec Cyril, un étudiant en droit de 26 ans. L'ambiance change radicalement quand Raymond annonce l'arrivée d'Anne, une amie qui a accepté contre toute attente une invitation. Différente des autres femmes qui gravitent autour de lui, Anne est une femme stricte et moralisatrice qui apprécie la culture, les bonnes manières et l’intelligence. Dès son arrivée, un combat subtil commence entre les trois femmes. Elsa tente de maintenir la relation avec Raymond, qu'elle devine attiré par Anne, laquelle pense avoir trouvé en lui le vrai amour. Quant à Cécile, elle voue une certaine admiration à Anne, qui lui a beaucoup appris et qu'elle considère comme la femme la plus importante dans sa vie, cependant elle craint que sous son influence son père se sédentarise, et ne veut pas perdre la complicité qui les lie, ainsi qu'une \"liberté\" qui lui permet de négliger ses devoirs de vacances et plus généralement ses études, au profit de journées passées à la plage. Anne prend en main la vie de Cécile très vite et la fait même réviser pour son baccalauréat. De plus, elle manifeste sa réprobation vis-à-vis de la relation avec Cyril. Peu à peu, Raymond s’éloigne d’Elsa et devient de plus en plus fasciné par la femme responsable et sensée qu'est Anne. Ils décident finalement de se marier, et Elsa doit quitter la villa. Cécile a du mal à accepter ce dénouement, pressentant la perte de toute une vie précieuse à ses yeux : des hommes intéressants, des femmes mondaines, beaucoup d’amusements. Elle persuade son ami Cyril de simuler une aventure avec Elsa pour rendre Raymond jaloux. Le stratagème fonctionne. Il est irrité de voir son ancienne maîtresse se tourner vers un homme plus jeune et la reconquiert. Comme Cécile l'a planifié, Anne les surprend et voit ses rêves se briser. Désespérée, elle quitte la villa et se tue dans un accident de voiture sans témoin, probablement un suicide. Dans un premier temps, Cécile et son père sont inconsolables, et elle se rend compte que c’est en grande partie sa faute si cette femme remarquable est morte. Mais plus tard, le père et sa fille reprennent leur vie facile, en sachant qu'ils n’oublieront jamais cette femme extraordinaire – ni le sentiment dont ils ont fait la connaissance à cause de sa mort : la tristesse.", "section_level": 1}, {"title": "Autour de l'œuvre.", "content": "L'été 1953, Françoise Quoirez rédige en cachette en six semaines son roman. Elle le confie à sa première lectrice, son amie Florence Malraux, qui est épatée, et fait jouer ses relations. Le manuscrit est ainsi remis à Colette Audry, collaboratrice aux \"Temps modernes\" qui tombe sous le charme de cette œuvre d'une adolescente qui a parfaitement saisi l'inconscience cruelle de cet âge. Audry convainc Françoise de modifier la fin pour la rendre plus énigmatique. Le 6 janvier 1954, Françoise Quoirez dépose \"Bonjour tristesse\" qu'elle a fait taper à la machine chez René Julliard (éditeur des \"Temps modernes\") et chez la maison Plon avec, pour seules précisions, son nom, son adresse, son numéro de téléphone et sa date de naissance. Julliard perçoit immédiatement le succès que peut obtenir un livre aux thèmes aussi neufs, signée par un auteur aussi jeune, dans un style soigné. L'écrivaine est mineure à l'époque et son père, par peur de voir la famille harcelée après recherche de son nom, qui n'a qu'une occurrence dans l'annuaire, lui conseille de prendre un pseudonyme. Françoise, qui adore déjà Proust, choisit celui du Prince de Sagan dans \"À la recherche du temps perdu\". Éditeur d'avant-garde audacieux, René Julliard la signe en premier. Se rappelant le scandale provoqué par la sortie en 1923 du roman du jeune Raymond Radiguet \"Le Diable au corps\", il décide d'insister sur l'âge de Sagan pour nimber l'ouvrage d'une réputation sulfureuse en le sortant estampillé d'un bandeau sur lequel est écrit « le diable au cœur ». Lancé à le 15 mars 1954, sur fond d'émancipation féminine, le roman reçoit un accueil critique suspicieux. Le 25 mai, \"Bonjour tristesse\" est couronné du prix des Critiques, ce qui suscite l'intérêt de la presse et rend désormais la critique élogieuse. Pour cette dernière, l'auteur tient à la fois lieu de « Radiguet en jupon » et de « nouvelle Colette ». Le juin, le romancier catholique François Mauriac entreprend dans la une du \"Figaro\" de contester cette nouvelle stature d'auteur en condamnant le. Qualifiant l'auteur de « charmant petit monstre de dix-huit ans », l'éditorial de Mauriac donne lieu à d'innombrables polémiques qui participent au grand succès public du livre, ce qui rend la jeune romancière riche et célèbre en un temps record ; elle dira à ce sujet :.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bonjour tristesse est le premier roman de Françoise Sagan, publié le 15 mars 1954 alors qu'elle n'a que 18 ans. Cette œuvre connait un succès de scandale foudroyant et est récompensée du prix des Critiques la même année. Son titre est tiré du deuxième vers du poème « À peine défigurée » du recueil \"La Vie immédiate\" de Paul Éluard.", "tgt_summary": null, "id": 1599755}
{"src_title": "Eiswerder", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Comme la Citadelle de Spandau, l'îlot d'Eiswerder a été beaucoup utilisé dans la construction d'armement. En 1746, le Styrien Philip Schupfer devient propriétaire de l'îlot. En 1817 il installe dans la citadelle voisine un laboratoire de bombes incendiaires, qu'il déplace sur Eiswerder douze ans plus tard, où se trouve déjà depuis 1826 un laboratoire pyrotechnique du trésor militaire. Eiswerder s'est ensuite développé comme atelier d'armement. Au, on trouve sur l'îlot une fabrique de poudre, de munitions et d'artillerie. En 1890 on installa une usine chimique à Salzhof, au nord-est de l'îlot, pour y produire les acides nécessaires à la production de munitions. L'îlot est relié en 1892 par l'est à la ligne de chemin de fer Berlin-Hambourg par un pont ferroviaire de 31 mètres, le petit pont d'Eiswerder (\"Kleine Eiswerderbrücke\") qui sera ouvert à la circulation automobile après la Seconde Guerre mondiale. Pour réduire le risque d'explosions, les locomotives qui desservaient l'îlot étaient des locomotives à vapeur sans foyer. Ce n'est que dans l'après-Guerre qu'Eiswerder a cessé d'être utilisé pour des buts militaires. On y a d'abord stocké des réserves de céréales. De 1953 à 1990, l'îlot a été utilisé comme réserve alimentaire par le sénat de Berlin-Ouest en cas de blocus. Depuis 1993, les anciens bâtiments militaires ont été reconvertis en studios loués pour des activités artistiques et culturels. L'îlot est traversé d'est en ouest par la Eiswerder Straße. Le chemin de fer a été fermé au profit d'une route ouverte aux automobiles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Eiswerder est un îlot sur la Havel, au nord de la citadelle de Spandau à Berlin-Hakenfelde en Allemagne. D'une superficie de 14 hectares, il est accessible par deux ponts qui rejoignent les rives occidentales et orientales de la Havel.", "tgt_summary": null, "id": 1320162}
{"src_title": "Ada Negri", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ada Negri a fait ses études à l'École normale des femmes de Lodi, dont elle est sortie avec un diplôme d'enseignant en école primaire. Son premier emploi fut au Collège féminin de Codogno, en 1887, à l'âge de 17 ans. À partir de 1888, elle enseigne à l'école primaire à Motta Visconti, petite ville dans la province de Milan en Lombardie où elle a passé la période la plus heureuse de sa vie d'enseignante : c'est pendant cette période qu'elle commence à publier ses écrits dans un journal lombard, la \"Fanfulla de Lodi\". Durant cette période, elle compose des poèmes qui furent publiés plus tard en 1892 dans \"\" : cette publication a connu un grand succès, permettant à Ada Negri d'acquérir une solide réputation. Consécutivement, elle reçut le titre de professeur et fut nommée à l'Institut supérieur Gaetana Agnesi de Milan. En 1894, elle remporte le Prix Giannina Milli. La même année, elle publie son deuxième recueil de poèmes, \"La Tempête\", moins apprécié que \"Fatalità\" et qui dut faire face aux critiques de Luigi Pirandello. En 1896, elle épouse dans un mariage précipité Giovanni Garlando, industriel du textile de Biella, avec lequel elle a eu sa fille Bianca qui lui a inspiré de nombreux poèmes, puis une autre fille, Victoria, morte à l'âge d'un mois. Dans cette période, sa poésie a considérablement changé : ses œuvres sont devenues très introspectives et autobiographiques. Elle se sépare de Giovanni Garlando en 1913, pour s'installer à Zurich, où elle reste jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Ses écrits d'exil à Zurich, publiés en 1914, sont autobiographiques. Elle publie en 1917 \"Le solitarie\" (Les solitaires), des histoires courtes centrées sur les femmes. En 1931, elle reçoit le prix Mussolini pour son œuvre puis, sur la proposition du Duce lui-même, elle est en 1940 la première femme à entrer à l'Académie d'Italie. Elle n'a par ailleurs jamais caché sa proximité avec le régime de Mussolini.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ada Negri (née le à Lodi en Lombardie et morte à Milan le ) est une poétesse italienne de la fin du et du début du.", "tgt_summary": null, "id": 2046550}
{"src_title": "Purpura thrombotique thrombocytopénique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située à environ au sud- est de Meaux.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La Haute-Maison est une commune située sur un plateau traversé par le ru du Rognon.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La Haute-Maison, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "La commune est desservie par les lignes d’autocars : La gare SNCF la plus proche est la gare de Crécy-la-Chapelle, située à ().", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 94,8 % de terres arables, 5,1 % de forêts et < 0,5 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de, dont 88,2 % de maisons et 9,2 % d'appartements. Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 2,5 % des logements vacants. La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 70,9 % contre 27,3 % de locataires et 1,8 % logés gratuitement.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est mentionné sous les formes \"Alta domus\" au siècle ; \"La Haulte Maison en Brye près Saint-Fiacre\" en 1566 ; \"La Haute Maison en Brie\" en 1692.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "C'est sous la dénomination dAlta Domus\" qu'apparaît le village au. La paroisse est créée en 1237. Aux, elle est appelée La Haute-Maison-en-Brie\"'. La Haute-Maison était autrefois une prévôté. Au, Jean et Hugues de Quincy élevèrent une chapelle dans la forêt du Mans. L'évêque de Meaux, Pierre de Cuisy, transforme en 1237 cette chapelle en église paroissiale. Vers la même époque, Guillaume et Pierre de Mareuil édifièrent une autre chapelle au lieu-dit Rognon et la donnèrent aux religieux de Chambre-Fontaine qui y établirent un prieuré. Un acte de décès dressé en cette paroisse, le, qu'il y avait déjà à cette époque une école. Le seigneur de la commune enjoint, en effet, aux tuteurs d'y envoyer leurs pupilles. L'ancien château tombé en ruine et réédifié au contenait une prison et la salle d'audience de la justice, dont La Haute Maison était le siège. En 1789, La Haute-Maison fait partie de l'élection de Coulommiers. En 1830, une grande exploitation de 210 hectares de terre d'un seul tenant cultive sur une grande échelle les pommiers à cidre. La commune dispose alors d'un seul commerce qui rassemble diverses activités, avec une auberge-débit de boissons, un coiffeur et une épicerie-mercerie, un débit de tabac et un marchand de vins au détail. Le pain est vendu par une boulangère itinérante. La majeure partie de la population est de souche paysanne et s'adonne aux travaux de la ferme. Loin des voies de communication, elle fait partie de ces communes affectées par l'exode rural au. En l'espace d'un siècle, de 1840 à 1930, le village perd ainsi le quart de sa population.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "La population de La Haute-Maison était de 220 au recensement de 1999, 254 en 2006 et de 256 en 2007. La densité de population de La Haute-Maison est de 19.75 habitants par km2. Le nombre de logements a été estimé à 99 en 2007. Ces logements se composent de 97 résidences principales, une résidence secondaire ou occasionnelle ainsi qu'un logements vacants.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de représentant et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L'église initiale a été détruite au et aussitôt reconstruite. Elle est dédiée à la Vierge. Notre-Dame-de-la-Nativité est une église de campagne, de dimension modeste, à clocher carré dont le toit pointu est recouvert de tuiles du pays. Cette petite croix montée sur un socle est peinte en doré au centre et entourée d'un soleil dont les rayons sont dorés.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Bâtie sur l'ancien domaine du Mans, dans lequel est édifié une chapelle par Jean et Hugues de Quincy au, par la suite érigée en paroisse desservie au par le curé de Villemareuil. De cette époque date la construction de cette ferme, aujourd'hui la plus ancienne de la commune. La grange construite avec contreforts sur le pignon comporte une charpente complexe à double faîtage qui était justifié par un toit en chaume.", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique, logotype et devise.", "content": "Symbolique :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) ou maladie de Moschcowitz est une forme grave de microangiopathie thrombotique caractérisée par une anémie hémolytique par microangiopathie, une thrombopénie périphérique, des signes neurologiques centraux, une fièvre et éventuellement une atteinte rénale. ", "tgt_summary": null, "id": 548037}
{"src_title": "Virginie Centurione Bracelli", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Virginie Centurione Bracelli est issue d'une famille noble génoise et élevée pieusement par sa mère, Lelia Spinola, au point d'envisager, dès l'enfance, de consacrer sa vie à la religion. Son père, Giorgio Centurione, Doge de la République de Gênes au cours des années 1621-1622 oblige sa fille, malgré l'ardent désir de celle-ci de devenir religieuse, à épouser, en 1602, à l'âge de quinze ans, Gaspare Grimaldi Bracelli, un jeune vaurien, issu lui aussi d'une illustre famille, mais qui mène une vie extrêmement dissolue. Ils ont deux filles, Lelia et Isabella. Devenue veuve très tôt — après seulement cinq ans de mariage, le, alors qu'elle a à peine vingt ans — elle fait vœu de chasteté, refusant de se remarier, et mène une vie retirée chez sa belle-mère avec ses deux filles. À partir de 1610, elle décide de consacrer sa vie à soulager la misère et se dédie aux enfants abandonnés, aux vieillards, aux malades et à tous les laissés pour compte. Après la mort de sa belle-mère, en 1625, une fois ses deux filles mariées, elle fonde les cent dames de la Miséricorde protectrices des pauvres de Jésus-Christ (\"Cento Signore della Misericordia Protettrici dei Poveri di Gesù Cristo\"), une institution qui a pour but de constater, lors de visites à domicile, les besoins des plus démunis et de leur venir en aide. Pendant la guerre entre la République de Gênes et le duc de Savoie, au cours de l'hiver 1624-1625, elle accueille chez elle une quinzaine de jeunes orphelins, puis de nombreuses femmes pauvres aux besoins desquelles elle subvient. Pendant la peste et la famine de 1629-1630, elle ouvre à nouveau sa maison aux nécessiteux. En 1631, elle s'installe avec ses protégées dans le couvent vide du Mont Calvaire qu'elle a loué. Après trois ans, l'œuvre compte déjà trois maisons et accueille environ 300 pensionnaires. Elle demande la reconnaissance du Sénat de la République, qui lui est accordée en décembre 1635. Elle achète alors deux maisons et fait construire une église consacrée à Notre-Dame du Refuge qui devient la maison-mère de son œuvre dont la règle est écrite entre 1644 et 1650. Le Sénat nomme comme protecteur, Emmanuel Brignole, patricien et sénateur de Gênes. Grand admirateur de la fondatrice, il met tant de zèle à organiser la communauté que bientôt les sœurs de Notre-Dame du Refuge sur le Mont Calvaire sont appelées par le peuple, les \"sœurs Brignolines\". Virginie Centurione Bracelli meurt le à l'âge de 64 ans. Elle est béatifiée le par le pape Jean-Paul II à l'occasion du voyage apostolique que celui-ci fait à Gênes et canonisée dix-huit ans plus tard, à Rome, le, en même temps que trois autres bienheureux : Józef Sebastian Pelczar, Ursule Ledóchowska et Maria De Mattias. Dans l'homélie qu'il prononçe à cette occasion, le pape souligna que « sainte Virginia Centurione Bracelli laisse à l'Église le témoignage d'une sainteté simple et féconde. Son exemple de fidélité évangélique courageuse continue à exercer une profonde fascination également sur les personnes de notre époque. Elle avait l'habitude de dire : « lorsqu'on a Dieu seul pour objectif, toutes les oppositions s'aplanissent, toutes les difficultés se surmontent. » (Positio, n. 86). »", "section_level": 1}], "src_summary": "Virginie Centurione Bracelli (Gênes, - Gênes, ) est une laïque Italienne fondatrice des sœurs de Notre Dame du refuge du Mont Calvaire et des Filles de Notre-Dame du Mont Calvaire et reconnue sainte par l'Église catholique.", "tgt_summary": null, "id": 1275916}
{"src_title": "Petrus Camper", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Élève brillant, il étudie les sciences, la philosophie et le dessin. Parmi ses professeurs, il faut signaler Pieter van Musschenbroek (1692-1761) et Willem Jacob's Gravesande (1688-1742) pour la physique et les mathématiques, Herman Boerhaave (1668-1738) ou Hieronymus David Gaubius (1705-1780) pour la médecine. Il obtient un titre de docteur en médecine à 24 ans. Il voyage alors en Europe et visite l'Allemagne, l'Angleterre, la France et la Suisse. L'université de Franeker le nomme professeur de philosophie, d'anatomie et de chirurgie en 1750. En 1755, il s'installe à Amsterdam et occupe une chaire d'anatomie et de chirurgie, plus tard complété par une chaire de médecine. Il se retire en 1760 pour se consacrer à la recherche scientifique. Mais trois ans plus tard, il prend la chaire d'anatomie, de chirurgie et de botanique à l'université de Groningue avant de se retirer en 1773. Il poursuit ses recherches tout en faisant de fréquents voyages à travers l'Europe. Il prend part aussi à la vie politique de son pays et fut membre du conseil d'État des Provinces-Unies. Parmi ses travaux, il faut citer ceux portant sur l'ostéologie des oiseaux ou sur l'anatomie de l'orang-outan (il démontre qu'il ne s'agit en rien d'un être humain dégénéré comme on le pensait alors mais bien d'une espèce différente de la nôtre). Il publie une grande quantité de mémoire sur les sujets les plus variés : l'audition chez les poissons, la meilleure forme possible pour les souliers, la rage, la construction des digues, etc. Georges Cuvier (1769-1832) aura un jugement dur sur son œuvre : \"Camper porta, pour ainsi dire en passant, le coup d'œil du génie sur une foule d'objets intéressants, mais presque tous ses travaux ne furent que des ébauches\". Il est aussi l'auteur de la théorie des, dont le principal est mesuré suivant deux lignes : la première va du trou de l'oreille à la mâchoire supérieure, l'autre partant du front jusqu'à la mâchoire supérieure. Selon lui, les statues antiques présentent un angle de 90°, la face des Européens de 80°, des noirs de 70°, de l'orang-outan de 58°. Les conférences qu'il donne à l'Athenaeum Illustre sont abondamment suivies, et Cornelis Ploos van Amstel en fait les rapports complets. Ses recherches seront reprises par d'autres comme Cuvier, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844) ou Paul Broca (1824-1880). Ce type de théorie, visant à établir \"scientifiquement\" des différences entre les races humaines est typique de l'histoire naturelle des. Camper découvrit la présence de l'air dans les cavités intérieures du squelette des oiseaux, et fut un des premiers à s'occuper d'anatomie comparée et de paléontologie. Il est surtout connu pour avoir essayé de mesurer le degré d'intelligence par le plus ou moins d'ouverture à l'angle facial. Il a composé un grand nombre de traités et de mémoires sur la médecine, la chirurgie, la physiologie. Les principaux cités au par le sont : Hendrik Jansen a publié une traduction de ses\" Œuvres sur l'histoire naturelle\", la physiologie et l'anatomie comparée, 1803, 3 volumes, in-8. Camper était membre associé de l'Académie française des sciences : Nicolas de Condorcet et Félix Vicq d'Azyr ont composé son \"Éloge\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Petrus, Pierre ou Peter Camper est un médecin, naturaliste et biologiste hollandais, né le à Leyde et mort le à La Haye.", "tgt_summary": null, "id": 169286}
{"src_title": "Emil Krebs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "À l’âge de 7 ans, Krebs a trouvé un vieux journal, écrit dans une langue qui lui était inconnue. Son professeur d’école lui a dit que c’était un journal français. Par plaisanterie, il lui a donné un dictionnaire franco-allemand, que Krebs a appris au bout de quelques mois. Il fréquentait l’école à Freiburg, ensuite, il est passé au Collège de Schweidnitz, où il apprenait le français, le latin, le grec, et l’hébreu. Ayant passé son baccalauréat en 1887, il maîtrisait déjà 12 langues (y compris le grec ancien, le néo-grec, le turc, l’arabe, le polonais). Après un semestre d’études théologiques à l’Université de Wroclaw (al. Breslau), il a commencé à étudier le droit à l’Université de Berlin. À Leipzig, Krebs a trouvé une annonce du Séminaire des Langues Orientales de Berlin. On y a constaté ses aptitudes extraordinaires pour les langues, et à ce moment, il s’est voué aux langues asiatiques. Il a passé l’épreuve générale de droit et il s’est enregistré auprès des services diplomatiques. En 1893, Krebs est parti pour l’Extrême-Orient. Il a obtenu le poste du traducteur à la légation allemande de Pékin. Lors de son voyage vers la Chine, Krebs apprenait toujours les langues étrangères. Au moment où il séjournait en Chine, il en connaissait déjà 40. Les Chinois l’ont appelé le dictionnaire vivant (walking dictionary). En 1914, il a déclaré maîtriser très bien 33 langues, dont : l’anglais, l’arabe, le bulgare, le chinois, le croate, le tchèque, le danois, le finnois, le français, le grec, le géorgien, l'hindi, l’espagnol, le néerlandais, le japonais, le javanais, le lituanien, le malais, le mandchou, le mongol, le norvégien, l’arménien, le perse, le polonais, le russe, le roumain, le serbe, le siamois, le suédois, le turc, l’ourdou, le hongrois et l’italien. Après qu’en 1917 l’ambassade allemande a été fermée, Krebs s’est déplacé à l’Agence d’information au sein du Bureau des affaires étrangères. Les employés de cet établissement recevaient une indemnité forfaitaire pour la connaissance des langues étrangères. Krebs a donc informé qu’il maîtrisait plus de 60 langues. Au début il a été traité comme tricheur, mais finalement, après l’avoir prouvé, il a reçu l’argent. Krebs s’est marié en 1913. Sa femme était indulgente envers le polyglotte qui s’enfermait souvent dans sa chambre et apprenait de nouvelles langues. Krebs est mort le 31 mars 1930 des suites d’une attaque cérébrale et a été enterré au cimetière de Südwestkirchhof Stahnsdorf à Berlin. Il avait étudié 120 langues dont 68 qu'il maîtrisait parfaitement. Après sa mort, plus de 3500 volumes de sa collection ont été transmis à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis. Il était bien connu que Krebs manifestait de l’aversion pour la photographie. Il apprenait plusieurs langues étrangères à la fois en s’appuyant sur la recherche des similitudes. Avant de commencer à apprendre une langue, il étudiait l’histoire et la culture de ses locuteurs natifs. Parfois, il travaillait jusqu’à 3h du matin.", "section_level": 1}, {"title": "Anecdotes.", "content": "Les diverses sources mentionnent de nombreuses anecdotes sur Krebs : • Après avoir reçu un formulaire du Séminaire des Langues Orientales de Berlin, Krebs a coché toutes les langues, en ajoutant qu’elles l’intéressent toutes, et il a renvoyé le formulaire. Le questionnaire a été réexpédié avec suggestion, qu’il n’avait pas compris les instructions : il était censé faire son choix. Il leur a répondu, qu’il voulait apprendre toutes les langues. À la deuxième approche, il a été invité à Berlin. • Lorsqu’il travaillait en Chine, il a reçu une lettre envoyée par des Mongols, que lui seul savait traduire. • Une certaine tribu mongole lui a demandé de traduire des documents historiques écrits en mongol ancien. Krebs a accompli la tâche immédiatement. • Lors de son travail, Krebs a croisé un pasteur qui parlait un dialecte chinois qui lui était inconnu. Malgré cela, ils s’entendaient bien. • Un jour, un hebdomadaire basque Argia lui est tombé entre les mains. Le journal annonçait la mort en Amérique d’un professeur qui maîtrisait 53 langues. En quelques semaines, Krebs a appris la langue basque et a envoyé une lettre à Argia qui, de son côté, a publié un article sur Krebs intitulé \"Jeunes Basques! Prenez exemple sur Emil Krebs!\". Krebs a maîtrisé aussi quatre dialectes basques. • Pendant une des fêtes Krebs a traduit la citation de Goethe en 40 langues asiatiques (y compris l’écriture cunéiforme).", "section_level": 1}, {"title": "Étude du cerveau.", "content": "Peu après la mort de Krebs, son cerveau a été transmis à l’Institut de recherche sur le cerveau Kaiser Wilhelm à Berlin. En 2004, trois scientifiques, K. Amunts, A. Schleicher et K. Zilles ont publié une analyse de son cerveau qui a révélé des changements dans la construction de l’aire de Broca responsable du traitement du langage. Actuellement, le cerveau se trouve dans la collection de l’Université de Düsseldorf.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux.", "content": "En 1919, Krebs a rédigé un traité national pour le gouvernement yougoslave récemment créé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Emil Krebs (né le à Freiburg in Schlesien, mort le à Berlin) est un polyglotte allemand, le fils d’un maître menuisier. Les sources les plus crédibles indiquent qu’il maîtrisait 68 langues, à l'écrit comme à l'oral, et en a étudié également 120 autres.", "tgt_summary": null, "id": 1158066}
{"src_title": "Arthur George Tansley", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse et éducation.", "content": "Le père d’Arthur Tansley, George Tansley, est un homme d’affaires prospère qui se passionne pour l'enseignement après avoir suivi, à 19 ans, des cours au Working Men's College. Il enseigne bénévolement, prenant sa retraite en 1884 pour enseigner au collège. Il épouse Amelia Lawrence en 1863 et a deux enfants : Maud, suivie d'Arthur 7 ans plus tard, en 1871. L'intérêt de Tansley pour la science a été suscité par l'un des collègues enseignants bénévoles de son père, qu’il décrit comme \"un excellent et enthousiaste botaniste de terrain\". Après avoir fréquenté l'école préparatoire de 12 à 15 ans, il s'inscrit à la Highgate School. Insatisfait de l'enseignement des sciences qu’il y reçoit, qu'il considérait comme \"grotesquement insuffisant\", il s’inscrit en 1889 à faculté des sciences biologiques de l'University College de Londres où il est fortement influencé par Ray Lankester et F. W. Oliver. En 1890, Tansley fréquente le Trinity College, à Cambridge. Il retourne ensuite à l'University College de Londres en tant qu'assistant d'Oliver, poste qu'il conservera jusqu'en 1907. Dans l’intervalle il obtiendra, en 1894, son diplôme du Trinity Collège avec mention très bien.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière professionnelle.", "content": "Tansley est enseignant-chercheur à l'University College de Londres de 1893 à 1907. En 1907, il accepte un poste de maître de conférences à l'Université de Cambridge. Pendant la Première Guerre mondiale, alors qu’il était difficile d’enseigner à l'université, Tansley est commis au ministère des Munitions. En 1923, il démissionne de son poste à Cambridge et passe un an à Vienne pour étudier la psychologie sous la direction de Sigmund Freud. À son retour en Grande-Bretagne en 1924, il est nommé président par intérim du British Empire Vegetation Committee. Il est ensuite nommé à l'université d'Oxford en 1927, une chaire qu’il occupera jusqu'à sa retraite en 1937.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sir Arthur George Tansley ( – ) était un botaniste britannique, pionnier dans l'écologie des plantes. Il a créé le terme écosystème en 1935 ainsi que l'écotope en 1939. Il fut un des fondateurs de la Société britannique d'écologie (\"British Ecological Society\") et rédacteur en chef du \"Journal of Ecology\" durant vingt ans. ", "tgt_summary": null, "id": 1071597}
{"src_title": "Embrasse-moi Lucile", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Lucile est une jeune fille qui vit avec son père : M. Duronchon qui est veuf depuis la naissance de sa fille et qui tient un restaurant d'okonomiyaki. Il est très protecteur vis-à-vis d'elle et ne supporte pas de la voir parler avec des garçons, ni même qu'elle rentre tard. Lucile suit des cours du soir tout en aidant son père au restaurant, au début de la série elle est amoureuse de Tristan, le compositeur du groupe de rock les Bee Hive. Elle fait la connaissance du petit Benjamin et de son chat Roméo, à qui elle s'attache très vite, car le petit garçon n'a pas de maman et est élevé par son grand frère Matthias (Lucile n'apprendra que plus tard que c'est le même Matthias qu'elle a rencontré et giflé par deux fois). Matthias est aussi le chanteur des Bee Hive et Lucile au fil du temps aura de plus en plus de sentiments envers lui, ce qui fait que Tristan et lui deviendront rivaux alors qu'ils sont très amis. Tristan ira même jusqu'à quitter le groupe pendant un certain temps, mais finalement quand il comprendra que Lucile est réellement très amoureuse de son meilleur ami, acceptera de s'effacer. Pendant ce temps, Lucile doit affronter Marika, une fille qui est amoureuse de Tristan et qui pense que Lucile est une très sérieuse rivale. Après de multiples rebondissements et alors qu'ils se seront même séparés une fois, Matthias et Lucile finiront par se retrouver et c'est avec l'accord du père de Lucile qui au début refusait catégoriquement que sa fille épouse un chevelu, qu'ils se fianceront juste avant le dernier concert des Bee Hive avant leur tournée aux États-Unis. Lucile restera donc avec le petit Benjamin, pour aider son père au restaurant attendant avec impatience le retour de son futur mari qui sera Matthias.", "section_level": 1}, {"title": "Adaptation française.", "content": "L'adaptation française de la série omet toute référence au Japon et chaque allusion à la culture du pays est remplacée par un équivalent français. Ainsi, au début de l'épisode 8, Matthias remercie son public d'être venu à Bercy et annonce rentrer à Paris depuis Nice par le TGV. Dans un autre épisode, Lucile dira avoir affaire à la Sorbonne. Cela n'est pas sans générer quelques incohérences : par exemple, les Bee Hive étant un groupe au succès très local, on les imagine très mal remplir les places de Bercy. Mais la plus grosse incohérence se trouve dans l'épisode 37 : alors que l'ensemble de l'adaptation française fit mine de placer l'histoire à Paris malgré les noms des boutiques dans le décor qui étaient toujours écrits en japonais, la mère de Benjamin, dont on n'avait pas de nouvelles, revient justement de Paris. Or, la référence originelle à la capitale française ne pouvait pas être occultée dans la mesure où l'épisode 38 se termine par une image de la tour Eiffel, lorsque la mère de Benjamin annonce son retour en France sans son fils. À ce moment de la série, l'intrigue selon l'adaptation française fut alors replacée au Japon. Autre erreur : dans l'épisode 4, Manuela appelle Lucile « Alice ».", "section_level": 1}, {"title": "Musique.", "content": "La principale raison pour laquelle la version animée de \"Embrasse-moi Lucile\" est particulièrement célèbre est le fait que le dessin-animé dispose, pour la première fois, de chansons originales dans les épisodes, un dispositif qui sera très efficace dans d'autres séries ultérieures comme Creamy, merveilleuse Creamy et - plus récemment - Nana. Les chansons ont été réalisées par les \"Bee Hive\" et le groupe rival les \"Relish Kiss\", toutes sont sorties dans un album. Joe Hisaishi, qui a composé la musique des films de Hayao Miyazaki, a collaboré avec le compositeur Nozomu Aoki pour écrire et composer les chansons. Les chansons originales figurant dans l'anime sont: Chansons interprétées par les \"Bee Hive\" Chansons interprétées par les \"Relish Kiss\" Une collection de toutes les chansons originales est sortie dans un album intitulé \" Debut-Bee Hive \" produit au Japon immédiatement après la fin de la série animée. Par la suite, un album hommage intitulé \" Aishite Nuit - Hit Kyoku Shu \"Yakko, I Love You\" a également été commercialisé, il comprenait les génériques de début et de fin de la série, ainsi que des chansons-hommage aux différents personnages réalisées avec certaines musiques de fond utilisées tout au long du dessin-animé.", "section_level": 2}, {"title": "Album français.", "content": "L'album, intitulé \"Embrasse-moi, Lucile\", sort pour le seul marché français en 1988, distribué par Disques Adès, mais produit par Five Record d'après la version italienne, mais avec un graphisme différent. Le parolier Charles Level, a supervisé l'adaptation française de tous les textes. L'album a été réédité sur CD au mois de.", "section_level": 2}, {"title": "Titres.", "content": "FACE A FACE B", "section_level": 2}, {"title": "International.", "content": "Le dessin-animé est également devenu extrêmement populaire en Europe sous le titre \"Rock'n'roll enfants\" en Allemagne, \"Embrasse-moi, Lucile» et «Lucile, Amour et Rock'n Roll\" en France et \"Kiss me Licia\" dans Italie, ainsi que \"Bésame Licia\" en Espagne. En fait, la série animée a été si populaire en Italie qu'elle a engendré une série télévisée basée sur cet \"anime\" avec des vrais acteurs sous le titre de \"Love Me Licia\" avec 145 épisodes à travers quatre séries (\"Love me Licia», «Licia dolce Licia », « Teneramente Licia \"et\" Balliamo e Cantiamo con Licia \" à la télévision italienne de 1986 à 1988. Cristina D'Avena, qui a interprété le générique italien de la série animée, y a joué Licia (Yakko) dans la version \"live-action\" (en prise de vues réelle). Des versions des chansons dans plusieurs langues existent en raison de la popularité de \"Embrasse-moi Lucile\" en dehors de Japon. En Italie, en Suisse, à Malte et en Slovénie, les \"Bee Hive\" sont devenus les idoles des adolescents, en particulier lorsque les suites de «Embrasse-moi Lucile\" avec de vrais acteurs ont été diffusées. Les nouvelles chansons interprétées par le groupe ont obtenu disque d'or et disque de platine. Les chanteurs ces \"Bee Hive\" de la série live étaient: Manuel De Peppe, Marco Bellavia et Giovanni Colombo ayant quitté la série; la troisième saison accueille trois nouveaux personnages: Marco Bellavia revient pour la quatrième et dernière saison.", "section_level": 1}], "src_summary": "En France, elle a été diffusée à partir du dans l'émission \"Youpi! L'école est finie\" sur La Cinq, puis rediffusée sous le titre Lucile, amour et rock’n roll dans le \"Club Dorothée\" de 1991 au sur TF1, et en 2004 sur France 5 dans l'émission \"Midi les Zouzous\". ", "tgt_summary": null, "id": 162593}
{"src_title": "François Séverin Marceau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "François Séverin Marceau est le fils de François Séverin Marceau-Desgraviers, procureur au bailliage de Chartres (1769) puis greffier en chef du bailliage criminel de Chartres (1778), et d'Anne Victoire Gaullier. Il est le frère aîné de Louis Augustin Marceau (1778-1839) et le beau-frère de Jérôme Guillard (1763-1808).", "section_level": 1}, {"title": "Un général des armées de la Révolution française.", "content": "Marceau est destiné au barreau, mais sa vocation l’emportant, il s’engage à dans l’infanterie, le, au régiment d'Angoulême.", "section_level": 2}, {"title": "En service dans l'armée des Ardennes.", "content": "À la Révolution il entre dans la Garde nationale parisienne le. En octobre, il est capitaine dans la Garde nationale de Chartres. En 1791, il s’engage au de volontaires d’Eure-et-Loir où il est élu capitaine de la le. Il est promu adjudant-major le, puis lieutenant-colonel en second le. Il passe à l’armée du Nord et demande à entrer dans les cuirassiers légers de la Légion germanique, où il est admis le avec le grade de lieutenant-colonel.", "section_level": 3}, {"title": "En service dans l'armée de l'Ouest.", "content": "En 1793, il sert en Vendée dans l’armée de l'Ouest, où il se trouve mis en état d’arrestation avec son chef Westermann, par ordre du représentant Pierre Bourbotte. Mis en liberté peu de temps après, il est capitaine au à cheval le et le sauve la vie à ce même Bourbotte qui, entouré d’ennemis pendant la bataille de Saumur, allait succomber lorsque Marceau survient et le délivre. Cette conduite lui vaut le grade de général de brigade le. Marceau est promu général de division le. Les représentants en mission restent cependant toujours méfiants à l’égard des généraux Westermann et Kléber. Devant la nécessité de réunir les deux armées de l’Ouest, ils confient à Marceau, sur la proposition de Kléber, le commandement en chef par intérim de l’armée de l’Ouest le, à la place de Rossignol, et en attendant l’arrivée de Turreau. Les et, il remporte la bataille du Mans.", "section_level": 3}, {"title": "En service dans l'armée de Sambre-et-Meuse.", "content": "Muté en 1794 dans l’armée des Ardennes, puis dans l’armée de Sambre-et-Meuse, comme général de division, il participe à la bataille de Fleurus.", "section_level": 3}, {"title": "La mort d'un héros.", "content": "Forcé de lever le blocus de Mayence qu’il commande en 1796, il est chargé de couvrir la retraite de l’armée. Il repousse l’archiduc Charles qui a battu Jourdan le, tandis que pour donner le temps à l’armée de passer le défilé d’Altenkirchen le, il arrête la marche du corps ennemi commandé par le général Hotze, il reçoit d’un chasseur tyrolien un coup mortel dans la forêt d’Höchstenbach, qui le laisse entre les mains de l’ennemi. L’archiduc Charles fait en vain prodiguer au jeune général des secours, mais Marceau succombe. Il est inhumé dans le camp retranché de Coblence au son de l’artillerie des deux armées.", "section_level": 3}, {"title": "Hommages.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "En musique.", "content": "Henri Kling composa en 1884 \"Le Général Marceau\", une marche pour orchestre d'harmonie ou fanfare. Celle-ci fait partie d'une série consacrée également au \"Général Hoche\" (1884), au \"Général Kléber\" et au \"Maréchal Masséna\" (1887).", "section_level": 2}], "src_summary": "François Séverin Marceau-Desgraviers né le à Chartres et mort le à Altenkirchen (Rhénanie-Palatinat) est un général français de la Révolution.", "tgt_summary": null, "id": 2130274}
{"src_title": "Eleocharis acicularis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Appareil végétatif.", "content": "La plante est stolonifère, à tiges très grêles (0,2-0,4 mm), tétragones, sillonnées, nues, souvent stériles, très gazonnantes, atteignant si elles sont submergées et non florifères, si elles sont fertiles et sur la vase. La gaine supérieure est mince, brunâtre, tronquée, un peu renflée.", "section_level": 2}, {"title": "Appareil reproducteur.", "content": "L'épillet fusiforme, solitaire, terminal, est long de 2-4 mm, généralement à 3-11 fleurs, brun foncé ; la glume inférieure habituellement stérile, est obtuse, inférieure à l'épillet et l'entourant, les suivantes ovales. Les soies du périgone sont généralement nulles. Il y a trois stigmates. Le fruit est un akène fusiforme, de, blanchâtre ou brun clair, avec côtes longitudinales fines ; le stylopode est petit et subconique ; il y a parfois une soie, inférieure ou égale à l'akène. La floraison se déroule de juin à septembre.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et écologie.", "content": "C'est une espèce poussant souvent en populations denses. Elle habite les mares peu profondes temporaires, les sables humides et vases exondées des berges d'étangs, de lacs ou de boires mésotrophes, parfois au bord des sablières en eau ; on la trouve aussi dans les canaux, les fossés aquatiques, sur substrats siliceux ou argilo-limoneux.", "section_level": 1}, {"title": "Répartition.", "content": "Cosmopolite, le scirpe aiguille est très répandu en Europe, dans le centre et le sud-est de l'Asie, en Amérique du Nord et dans le nord de l'Amérique du Sud vers le sud jusqu'à l'Équateur. \"Eleocharis acicularis\" se trouve également en Australie, où la plante est probablement une espèce introduite.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "La plante est couramment plantée dans les aquariums.", "section_level": 1}, {"title": "Menaces et conservation.", "content": "Bien qu'elle soit considéré par l'UICN comme en « préoccupation mineure » (\"LC\"), l'espèce est en régression dans une grande partie de la France. Elle est menacée par la dégradation des berges d'étangs.", "section_level": 1}], "src_summary": "Eleocharis acicularis, de noms vernaculaires Scirpe épingle ou Héléocharis épingle, est une plante herbacée du genre \"Eleocharis\", de la famille des \"Cyperaceae\". C'est une plante vivace en culture immergée, mais une plante annuelle en culture émergée.", "tgt_summary": null, "id": 1274864}
{"src_title": "Communication organisationnelle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Dans le domaine de la recherche, aux États-Unis ce champ de recherche relève tout naturellement des \"\", en France la communication organisationnelle est un domaine qui peut être revendiqué par des chercheurs des Sciences de l'Information et de la Communication, mais aussi en Sociologie des organisations, ou encore en sciences de gestion. L'hybridation des concepts de communication et d'organisation donne lieu à des travaux qui vont de l'analyse critique des impacts sur la santé psychique des dispositifs communicationnels de contrôle dans l'entreprise, jusqu'à la préconisation de modèles de management en communication interne assurant une optimisation des performances financières. Après l'utilisation courante dans les années 1980 et 1990 de l'expression « communication des organisations », le recours à l'expression « communication organisationnelle » a permis d'éviter de s'en tenir à la centralité de l'organisation produisant et maîtrisant ses communications. Avec les années 2000, l'omni-diffusion de produits TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) orientés vers des clientèles-cibles d'individus (même lorsqu'ils sont salariés d'organisations) s'est accompagnée du développement d'usages du traitement de l'information donnant la priorité à des comportements supposés relever d'une normativité individuelle ou par agrégation d'individualités. Depuis cette émergence du rôle central de réseaux technologiques et sociaux, l'organisation ne peut plus s'illusionner sur sa maîtrise de ses communications, elle doit faire avec ces nouvelles situations de négociation entre, d'une part des contextes organisationnels qu'elle peut chercher à créer et à contrôler, d'autre part des processus de communication à la fois inter-personnels et conditionnés par des environnements technologiques omniprésents. S'ajoute à ces tendances les mutations des formes d'organisation de la production ou des services privés, qui impose des organisations par projet, ou encore par processus de chaîne de valeur. Ainsi l'on passe d'un modèle de « communication des organisations » à des communications par projet ou par processus de production / service, les formes communicationnelles sont devenues organisatrices et managent désormais des ensembles de plusieurs éléments et membres de plusieurs organisations. Ce modèle vaut pour le secteur public qui s'organise selon le modèle processus de la coordination inter-institutionnelle par projet d'action publique. Les nouveaux phénomènes de « communication organisationnelle » peuvent être pensés dans cette perspective d'évolution. Dès lors, la communication des entreprises et des organisations est devenue un sous-domaine de la communication organisationnelle, restreignant son champ d'étude aux phénomènes de communication conditionnés par l'action de structures formellement organisées (entreprises, institutions publiques ou privées...).", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "La communication organisationnelle en tant que champ d'étude en sciences sociales est ancrée dans l'histoire du management. Aux États-Unis, on insiste sur le caractère inaugural des travaux du prix Nobel Herbert Simon qui, en 1947, attira l'attention, dans \"Administrative Behavior\", sur les systèmes de communication des organisations, notant que la communication est. Mais déjà dans \"Administration industrielle et générale\", le français Henri Fayol insistait en 1916 sur la nécessité d'organiser à l'intérieur des entreprises une circulation d'informations à double sens entre les dirigeants et les exécutants. En clôture du Congrès international des mines et de la métallurgie, le 23 juin 1900, il développe une image organique des communications dans l'entreprise :. Il est à noter qu'Henri Fayol a été explicitement reconnu à l'international comme un des penseurs inaugurant puis influençant de façon centrale les efforts de connaissance et de conduite des phénomènes de \"\", spécialement dans les américaines.", "section_level": 1}, {"title": "Modèles de communication organisationnelle.", "content": "Les modèles de communication organisationnelle représentent les différentes manières dont l’information est transmise au sein d’une organisation. Il existe plusieurs types d’orientation de la communication possible dans une entreprise.", "section_level": 1}, {"title": "Communication vers le haut (verticale ascendante).", "content": "Ce type de communication permet de transmettre l’information d’un palier hiérarchique inférieur vers un palier supérieur. Par exemple, un employé désirant communiquer avec un supérieur immédiat représenterait bien ce type de communication. Selon Katz et Kahn (1978), «. Traditionnellement, ce style de communication est plus fréquent auprès des gestionnaires que les non-gestionnaires. Cette communication est moins utilisée que la communication vers le bas et plus fréquente que la communication horizontale.", "section_level": 2}, {"title": "Communication vers le bas (verticale descendante).", "content": "Ce type de transmission d’information est caractérisé par un passage de celle-ci d’un niveau hiérarchique supérieur vers un niveau inférieur. Son objectif consiste à faciliter la tâche pour la coordination des différents paliers hiérarchiques. Les gestionnaires utilisent souvent cette forme de communication. Reprenons la structure de l’exemple précédent, où dans ce cas-ci, un supérieur désirerait communiquer directement avec un employé. Ce style de communication est naturellement beaucoup plus fréquent auprès des gestionnaires que les non-gestionnaires. Cette communication est la plus utilisée des trois types.", "section_level": 2}, {"title": "Communication horizontale.", "content": "Cette forme représente une communication inter- ou intra-départementale correspondant à un même palier hiérarchique. Elle est importante car elle permet de transmettre des informations visant à résoudre des problèmes communs. Pour illustrer, il serait possible de prendre l’exemple de deux supérieurs communiquant ensemble sur les objectifs de vente à atteindre. La communication horizontale est plus présente auprès des non-gestionnaires. Par contre, cette communication est la moins utilisée au sein d'une entreprise.", "section_level": 2}, {"title": "Communication en diagonale.", "content": "Elle concerne des individus travaillant dans des départements différents et n'occupant pas le même niveau hiérarchique. Par exemple, un représentant commercial s'entretient avec le directeur du crédit de la situation d'un client.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communication organisationnelle est l'étude de la communication subordonnée à l'action organisée. C'est aussi l'ensemble des moyens de communication mis en œuvre pour la réalisation d'une tâche organisée.", "tgt_summary": null, "id": 812214}
{"src_title": "Hamilton Harty", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Enfant, il apprend l'alto, l'orgue, le piano et le contrepoint. En 1901, il s'établit en Angleterre, à Londres, où il fait d'abord une carrière de pianiste-accompagnateur de grands solistes, tels les violonistes Joseph Szigeti (qui créera en 1909 son concerto pour violon, écrit pour lui) et Fritz Kreisler, ou encore la soprano britannique qu'il épousera en 1904 (et pour laquelle il composera \"Ode to a Nightingale\", créée par elle en 1907). Par l'intermédiaire de son épouse, il rencontre bientôt le chef d'orchestre Hans Richter, alors titulaire (de 1904 à 1911) de l'Orchestre symphonique de Londres, ce qui l'amène à diriger cet orchestre une première fois en 1911, pour la création de son poème symphonique \"With the Wild Geese\", puis durant la saison 1912-1913. Au début de cette dernière année, il dirige la création d'une autre de ses œuvres, \"Variations on a Dublin Air\". En 1914, il dirige pour la première fois un autre orchestre britannique, le Hallé Orchestra de Manchester qu'il retrouve fin 1918 et début 1919 (après la Première Guerre mondiale, durant laquelle il sert dans la Royal Navy). Il en devient le chef titulaire en 1920, poste qu'il conservera jusqu'en 1934. Dans l'intervalle, en 1925, il est anobli pour services rendus au Royaume-Uni et à la musique. Sous son impulsion, le Hallé Orchestra deviendra un des grands orchestres du pays, de niveau international (et qui donnera notamment les créations britanniques de la symphonie n° 9 de Gustav Mahler en 1930 ou encore de la symphonie n° 1 de Dimitri Chostakovitch en 1932). Notons encore qu'en 1929, il tient la partie de piano pour l'une des premières exécutions de \"The Rio Grande\", cantate de son collègue Constant Lambert qui, pour l'occasion, dirige le Hallé Orchestra. De 1931 à 1936, Sir Hamilton Harty fait également des tournées régulières, comme chef d'orchestre, dans plusieurs grandes villes des États-Unis, ainsi qu'à Sydney en Australie. Il devient aussi le chef titulaire, entre 1932 et 1935, de l'Orchestre symphonique de Londres (avec lequel il crée la symphonie n° 1 de William Walton en 1934). En 1936, on lui découvre une tumeur du cerveau de laquelle il est opéré. Il alterne ensuite des périodes de convalescence avec des moments de rémission, pendant lesquels il dirige à plusieurs reprises (la première fois, fin 1938) l'Orchestre symphonique de la BBC, notamment en 1939 pour la création de \"The Children of Lir\", son ultime œuvre (composée l'année précédente, durant sa première convalescence). Mais après avoir dirigé une dernière fois cet orchestre fin 1940, la maladie reprend le dessus et il décède en. Comme compositeur, il est l'auteur (dans un style romantique tardif) de quelques œuvres de musique de chambre, mais surtout d'œuvres avec orchestre (certaines inspirées de son Irlande natale), notamment deux concertos, une symphonie ou encore une cantate, et aussi d'arrangements de chants populaires irlandais. Sa réorchestration brillante des suites Water Music et Royal Fireworks de Haendel a dominé la discographie du XX siècle.", "section_level": 1}], "src_summary": "Hamilton Harty est un compositeur, chef d'orchestre et pianiste-accompagnateur britannique, d'originaire irlandaise, né Herbert Hamilton Harty à (Irlande) le, décédé à Hove (Angleterre) le.", "tgt_summary": null, "id": 1550008}
{"src_title": "Horreur (littérature)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le roman d'horreur étant considéré comme un sous-genre du roman fantastique ou les deux genres étant assimilés suivant les pays, beaucoup d'auteurs et de romans importants pour ce dernier genre le sont aussi pour le roman d'horreur, à commencer par Edgar Allan Poe. Cela dit, le roman d'horreur a une histoire qui lui est propre, brièvement résumée ici. On peut considérer que certains contes « pour enfant » (\"Hansel et Gretel\" par exemple) sont les premiers récits d'horreur. Il ne faut pas oublier que les premières versions des contes (dont la tradition orale nous donne une idée) ont été fortement édulcorées (au ) par ceux qui ont fait la célébrité du genre, comme Charles Perrault ou les frères Grimm, afin précisément d'être adaptés au public enfantin (qui n'était pas forcément le public visé à l'origine). Au, Horace Walpole lance le roman gothique dont les thèmes de prédilection (le décor : château isolé dans un paysage hostile, ruines, souterrains ; les personnages : jeunes filles en détresse, apparitions) vont longtemps perdurer dans le genre. Si certains romans gothiques fournissent une explication rationnelle des événements à la fin, d'autres sont ostensiblement fantastiques. C'est à cette veine que se rattachent deux romans qui vont être particulièrement importants pour le genre, notamment grâce à leurs adaptations cinématographiques : Ces deux romans peuvent être considérés comme le point de départ de toute la littérature d'épouvante. Remarquons cependant que le roman gothique, ainsi que les « ghost stories » anglaises qui en découlent, illustrées notamment par Henry James (\"Le Tour d'écrou\"), sont les seules productions du genre à être considérés par les critiques et historiens de la littérature - pour qui la littérature dite « populaire » ne mérite pas d'être prise en considération, même quand sa qualité atteint ou dépasse celle de certaines œuvres de la littérature dite « générale ». Au début du, le genre connaît une évolution remarquable sous l'impulsion de Maurice Level en France, et surtout d'H. P. Lovecraft, qui parvient à imposer une nouvelle mythologie, centrée autour d'un dieu monstrueux nommé Cthulhu (et perpétuée par des écrivains comme August Derleth, Clark Ashton Smith, Robert Bloch, Brian Lumley). Sa volonté d'apporter une dimension cosmique à l'horreur (en donnant souvent une origine extra-terrestre à ses monstres) place son œuvre à la lisière de la science-fiction. Dans les années 1950, des écrivains comme Richard Matheson ou Shirley Jackson (à l'origine du renouveau du roman gothique sous la forme du néo-gothique) vont donner les premiers exemples du roman d'horreur moderne, avec une approche plus psychologique du genre et en faisant volontiers des emprunts à d'autres genres (comme le roman policier ou la science-fiction). Au début des années 1970, divers ouvrages (tous adaptés au cinéma) vont relancer l'intérêt pour le genre : \"Rosemary's baby\" d'Ira Levin, \"L'Exorciste\" de William Peter Blatty, \"L'Autre\" de Tom Tryon, \"Entretien avec un vampire\" d'Anne Rice. C'est en 1974 que James Herbert sort \"Les Rats\", le premier épisode d'une trilogie sur des rats mutants. En 1974 arrive aussi (avec \"Carrie\") l'un des plus célèbres écrivains d'épouvante : Stephen King, avec notamment des romans comme \"The Shining\" ou \"Le Fléau\", qui font aujourd'hui partie de la culture populaire moderne et même de la littérature tout court (beaucoup d'écrivains américains comme Bret Easton Ellis avouent leur admiration pour lui). C'est en 1975 qu'apparaît le premier roman de Graham Masterton (\"Le Faiseur d'épouvante\" qui sera rebaptisé \"Manitou\"). Cet auteur écossais restera comme l'un des plus grands auteurs du genre de l'horreur avec un style bien à lui : aucune censure. Au milieu des années 1980, le mouvement splatterpunk essaie de renverser les clichés du genre avec une bonne dose de nihilisme punk, sous l'impulsion notamment de Clive Barker. Depuis 1988, l'association des écrivains d'horreur () remet annuellement les prix Bram Stoker pour récompenser les meilleurs romans et nouvelles d'horreur de l'année précédente. Les années 1980 et 1990 voient le genre horreur remporté un certain succès grâce aux éditions Pocket Terreur et Fleuve noir. Les lecteurs découvrent de nouveaux talents tels que Robert McCammon (à qui on doit une histoire de lycanthrope durant la seconde guerre mondiale : \"L'Heure du loup\"), Francis Paul Wilson, Stephen Laws et bien d'autres encore. Durant ces deux décennies, Graham Masterton, Dean Koontz, Stephen King connaissent une période vaste et glorieuse. Les années 1990 et 2000 ont vu l'émergence de nouveaux auteurs tels que Laurell K. Hamilton ou Christopher Golden qui abordent notamment le thème des vampires sous un angle nouveau. Les années 2000 et ultérieurs : le genre n'intéresse plus les maisons d'éditions, bien que des auteurs continuent à écrire et a connaître un succès dans leur pays. Seuls Bragelonne et sa succursale Milady éditent (et rééditent) quelques titres de James Herbert ou bien encore Graham Masterton. Stephen King, grâce à sa popularité, voit ses derniers livres traduits en France. En France, plusieurs collections littéraires sont entièrement consacrées à la littérature d'horreur. C'est le cas des collections Gore (éd. Fleuve noir, 1985-1989 ; puis éd. Vaugirard, 1989-1990), Maniac (éd. P. Siry, 1988) et Trash (Trash éd., 2013-2016). Au Québec En France", "section_level": 1}], "src_summary": "L'horreur est un genre littéraire s'inscrivant dans le registre de la peur. Ce genre met souvent en scène des phénomènes surnaturels (et des créatures à l'avenant : vampires, fantômes, loup-garous et autres monstres) mais aussi des psychopathes et des tueurs en séries. Le roman d'horreur cherche à susciter chez le lecteur l'angoisse et l'effroi, ou à tout le moins à le mettre mal à l'aise (l'inquiétante étrangeté par laquelle on a parfois cherché à définir le fantastique est ici exacerbée).", "tgt_summary": null, "id": 2375220}
{"src_title": "Jan Luyken", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Son père Caspar Luyken l'Ancien, immigrant allemand, est un enseignant dans une école mennonite. Le fils est un jeune homme fougueux et un élève de Martin Saeghmolen, et il s'intéressait aux belles femmes. À l’âge de 26 ans, Jan Luyken a une expérience religieuse forte qui lui inspire l’écriture de poésie moraliste. Marié à Maria de Oudens de La Haye en 1672, il est le père de Caspar Luyken (1672-1708) qu'il forme à la gravure. Ils ont pour sujets des scènes religieuses et des événements historiques et produisent des estampes de dévotions. Il reste actif à Amsterdam entre 1669 et 1712 avec une courte période à Haarlem entre 1699 et 1705. Ses nombreux travaux ont été principalement l'illustration de livres. Luyken a travaillé pour de nombreuses maisons d'édition à l'extérieur d'Amsterdam. Aujourd'hui, plus de lui sont attribuées, certaines se trouvant dans les musées néerlandais. Il est surtout connu pour l'illustration de l’édition de 1685 du \"Miroir des martyrs\" avec 104 eaux-fortes sur cuivre. Trente de ces plaques existent toujours et ont été présentées dans l’exposition \"The Mirror of the Martyrs\". Il a aussi publié avec son fils Caspar l'ouvrage (\"Le livre des métiers\") en 1694, qui contient de nombreuses gravures des métiers et du commerce au, et est l'auteur d'un nombre considérable d'estampes, notamment de séries dédiées aux « persécutions religieuses », aux « plaies d'Égypte », au « jugement dernier ». Jan Luyken était également un littéraire très actif. Son premier ouvrage intitulé \"Duitse Lier\" a été publié en 1671. Il contient la poésie amoureuse par laquelle il chante sa maîtresse Maria de Oudens. Un peu plus tard, il rejoint la communauté mennonite de Beverwijk. De plus en plus intéressé par la mystique chrétienne, il rejoint la communauté de, un groupe d'hommes et de femmes expulsés de Ratisbonne en raison de leur critique sur l'église en 1665 et qui avaient trouvé refuge à Amsterdam. En 1678, Luyken a publié une série d'écrits mystiques influencés par le panthéisme, la plupart du temps en vers. Beaucoup de ses poèmes ont été inclus dans le recueil de cantiques des mennonites néerlandais, les \"Doopsgezinde Bundel\". Toutes ces œuvres possèdent leurs propres illustrations figuratives de l'auteur. Jan Luyken et Maria de Oudens ont ensemble cinq enfants, mais quatre d'entre eux sont morts tôt. Seul le premier-né, leur fils Caspar, a survécu. Il a travaillé de façon sporadique avec son père et 36 œuvres communes sont connues. à titre posthume :", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Références culturelles.", "content": "L'anti-héros Des Esseintes du roman \"À rebours\" de Huysmans est un admirateur des gravures de Jan Luyken et possède des impressions des \"Persécutions religieuses\" accrochées dans son salon. Il les décrit comme. Des Esseintes est captivé non seulement par les représentations graphiques de Luyken, mais aussi par sa capacité à reconstruire les temps et les lieux dans ses œuvres.", "section_level": 2}, {"title": "Reconnaissance.", "content": "L'une des rues du centre d'Amsterdam, dans le quartier où les rues portent le nom d'artistes importants de l'âge d'or, s'appelle Jan Luijkenstraat. Le premier bâtiment qui s'y trouve au numéro 1 est le célèbre musée Rijksmuseum qui contient une vaste collection d'œuvres du graveur. Dans la première moitié du, ses poèmes religieux étaient considérés comme orthodoxes et étaient populaires parmi les piétistes. Au début du, les « réformateurs » avaient montré leur intérêt pour les textes Luykenien. Jusqu'au les livres illustrés de Luyken ont été réimprimés de trois à sept fois, certains d'entre eux ont été publiés durant le. Les images reproduites sur des sujets religieux en porcelaine de Chine furent exportées dans toute l'Europe au milieu du. Depuis 1990 en Amérique du Nord, où il y a une importante communauté d'anabaptistes, une exposition mobile « Martyrs Mirror » présente entre autres les 30 plaques de cuivre de Luyken existantes. L'exposition a déjà parcouru 22 états des États-Unis et 5 provinces du Canada.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jan Luyken, ou Johannes Luiken (, Amsterdam -, Amsterdam), est un poète, illustrateur, peintre d'histoire et graveur néerlandais (à l’époque Provinces-Unies).", "tgt_summary": null, "id": 1797270}
{"src_title": "Gabriel Riesser", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Les grands-pères de Riesser sont tous les deux rabbins. Son père Eliesser Lazarus ben Katzenellenbogen avec le nom d'emprunt de Riesser vient de l'astroblème du Nördlinger Ries à Hambourg pour faire des études rabbiniques. Il travaille d'abord comme secrétaire du Beth din d'Altona puis comme commerçant à Hambourg. Sa mère, Frommaid Cohen, est la fille du grand-rabbin d'Altona. Gabriel est le sixième enfant de la famille. Après sa scolarité à \"\" et au Katharineum, il étudie de 1824 à 1828 le droit à Kiel puis à Heidelberg. À Kiel, il est proche des associations étudiantes mais n'y adhère pas, par peur de l'antisémitisme. À Heidelberg, il a pour professeur Anton Friedrich Justus Thibaut. Riesser fonde à Heidelberg avec des amis de Hambourg un cercle de conversation auquel appartiennent Nicolaus Ferdinand Haller, Gustav Struve et Jacob Venedey. Avocat, Riesser est un partisan de l'égalité des droits pour les Juifs. Il est lui-même victime de l'antisémitisme. À Heidelberg et à Iéna, on lui a refusé d'être privat-docent, ce qui a été permis à Hambourg en 1829. Il a mis en avant l'égalité de traitement en vigueur à Hambourg durant l'occupation napoléonienne et une clause de droits acquis de l'article 16 de la loi fédérale. Riesser publie un pamphlet en 1831 et fonde l'année suivante le magazine \"Der Jude\", dans lequel il lutte pour l'émancipation des Juifs en Prusse et en Allemagne. En 1833, pour le Badische Ständeversammlung, il écrit un rapport sur l'émancipation des Juifs. En 1836, il compose des \"Jüdischen Briefe \" à Bockenheim. Ici, il adhère à une loge maçonnique qui a pour membres Ludwig Börne, Berthold Auerbach, Isaak Markus Jost ou Michael Creizenach. En, le Sénat de Hambourg adopté une dérogation, selon laquelle un ou deux membres de la communauté juive locale pourraient devenir notaires. Le contexte du changement de l'esprit du Sénat change après la mort du notaire juif Meyer Israel Bresselau, nommé lors de l'occupation napoléonienne. Gabriel Riesser se porte candidat. Un de ses défenseurs est son ancien camarade de classe Haller. Le, Riesser est assermenté à titre de notaire. Dans le différend opposant Heinrich Heine et Salomon Strauss, Riesser s'oppose à Heine en 1841 et le défie en duel puis l'abandonne. De 1840 à 1843, il fait partie de la direction du synagogue de Hambourg. En, Riesser est député du pré-parlement. Du au, il est député pour le Duché de Saxe-Lauenbourg au Parlement de Francfort, où il est élu à la Commission constitutionnelle et deux fois brièvement vice-président de l'assemblée. Il s'oppose énergiquement à l'antisémitisme de Moritz Mohl, de la gauche modérée, et de Wilhelm Marr, démocrate radical. Riesser fait voter l'article 146 de la Constitution de Francfort : \"La jouissance des droits civils et politiques ni ne se limite ni ne dépend de l'appartenance religieuse.\" Riesser est membre de la Kaiserdeputation. Le point culminant de son activité parlementaire est son \"discours à l'Empereur\" qu'il tient le. Profondément déçu par le refus de Frédéric-Guillaume IV de Prusse, Riesser démissionne le. Après l'application de la Constitution en, Gabriel Riesser devient citoyen de Hambourg. À l'Union d'Erfurt, il défend le libéralisme face aux critiques des partisans de Friedrich Julius Stahl et Ernst Ludwig von Gerlach. Il fait de nombreux voyages vers l'Angleterre, l'Italie, l'Irlande, le Canada, Cuba et les États-Unis. Il relate ses expériences dans des conférences et des écrits. En 1857, il démissionne de son poste de notaire. De 1859 à 1862, il est membre et temporairement également président du Parlement de Hambourg, instauré par la réforme constitutionnelle de 1859 à la place de l'Assemblée des propriétaires et des citoyens. En 1859, il devient juge et ainsi le premier Juif juge en Allemagne. Riesser meurt en 1863 d'une tumeur, célibataire. Il est enterré dans le cimetière juif de Hambourg. Pendant le Troisième Reich, le cimetière est rasé, les tombes sont déplacées au. Une Riesserstraße est baptisée dans le quartier de Hamm, à Hambourg. Cet hommage disparaît de 1933 à 1948. Le neveu de Gabriel Riesser, Jakob Riesser, appartient à l'Assemblée nationale de Weimar pour le DVP.", "section_level": 1}], "src_summary": "Gabriel Riesser (né le à Hambourg, mort le dans la même ville) est un avocat, notaire, journaliste et homme politique allemand.", "tgt_summary": null, "id": 907003}
{"src_title": "Courrières", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Au cœur du bassin minier, Courrières est à proximité immédiate de Carvin (), Lens (), Arras () et Lille () grâce à un important réseau autoroutier. Elle est enserrée sur trois côtés par le canal de Lens et le canal de la Haute-Deûle.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la ville aurait pour origine, corulus ou corylus : coudrier (ancien nom du noisetier) ce qui aurait dérivé en Coorerise puis, Currierum, Courieraie et enfin Courrières.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "En 1002, Anselme, Comte de Lens et de Saint-Pol, fit construire à Courrières, un château-fort. Au, Courrières était dans la dépendance des ducs de Bourgogne.", "section_level": 2}, {"title": "Époque moderne.", "content": "En 1532, Jean de Montmorency, seigneur de Courrières et chambellan de Charles Quint, chevalier de la Toison d'Or, gouverneur du château de la Motte-au-Bois en 1525, fit édifier l’église Saint-Piat dont le clocher et le côté gauche de la nef subsistent. Faisant partie des Pays-Bas espagnols, Courrières fut rattachée à la France en 1659 par le traité des Pyrénées. En 1665, Courrières est une baronnie appartenant à François Alexandre d'Oignies, marié à Angéline de Bryas. Angéline hérite de son frère Albert de Bryas une seigneurie située dans la châtellenie de Bourbourg. En 1724, la baronnie de Courrières est toujours aux mains de la famille d'Oignies : François Joseph d'Oignies, dont un fils François Joseph est baron de Robecq et un autre fils Louis Théodore, baron d'Oignies, est prêtre à l'église Saint-Donat de Bruges.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "L'histoire de la région reste marquée par une catastrophe minière improprement appelée \"catastrophe de Courrières\", par référence au nom de la compagnie minière concernée. Ce dramatique accident fit 1099 morts le. Il ne se déroula pas sur le territoire courriérois mais sur celui des communes de Billy-Montigny, Méricourt et Sallaumines.", "section_level": 2}, {"title": "Exploitation Charbonnière.", "content": "Courrières est le nom d'une des plus importantes compagnies minières de France. Cependant, peu d'activités minières figuraient dans cette ville. La Compagnie doit son nom à la création de sa sur le territoire de Courrières. En Vincent van Gogh après avoir été « mineur parmi les mineurs » et « pauvre parmi les pauvres », sa descente à dans le puits B du charbonnage de Marcasse, sa mission d'évangéliste non reconduite décide de venir à Courrières rencontrer Jules Breton qu'il avait déjà croisé à Paris à la galerie Goupil. Il prend le train de Mons à Valenciennes continue son voyage à pied par un temps détestable. Arrivé à Courrières, Jules Breton n'est pas présent. Découvrant son atelier de briques, colonnades et statues, il le trouve certainement luxueux par rapport à ces conditions de prêtres-ouvriers. Désemparé, il passe par l'église ou il regarde un tableau (copie) de Jules Breton \" la mise au tombeau de Titien\", découvre Don Quichotte au café des Beaux-Arts. Il s'en retourne à Cuesmes dans le Borinage à pied avec un voyage pénible dormant dans de la paille, vendant quelques dessins pour subsister, et prend alors la décision de vouer sa vie à la peinture. Il lui reste dix ans de vie et œuvres à réaliser. Le 24 septembre 1880 il écrit à son frère Théo : « Il s’agit pour moi d’apprendre à bien dessiner, à être maître soit de mon crayon, soit de mon fusain, soit de mon pinceau, une fois cela obtenu je ferai de bonnes choses presque n’importe où, et le Borinage est tout aussi pittoresque que le vieux Venise, que l’Arabie, que la Bretagne, la Normandie, Picardie, ou Brie ».", "section_level": 3}, {"title": "Fosse 1 de Courrières.", "content": "Mis en service en 1849, d'un diamètre de, ce puits fut le du département du Pas-de-Calais. C'est grâce au personnel de la compagnie de Douchy que fut réalisé ce fonçage à l'entrée de Courrières sur la route d'Hénin-Beaumont. La fosse exploite un gisement de charbons maigres mais très grisouteux. La fosse est terminée en 1851 et le puits atteint en 1952. Cette fosse fut vite surnommée \"Poussière\". Le houiller est atteint à. Le cuvelage est fait en bois de 8 à de profondeur. Des accrochages sont réalisés à -184,-211 et -. La Fosse est arrêtée vers 1900, son gisement étant trop accidenté. Le puits servira aux recherches de gisement et à l'aérage pour être remblayé en 1914. En 2009, ne subsiste qu'un ancien atelier transformé en brasserie.", "section_level": 3}, {"title": "Fosse 8 de Courrières.", "content": "Elle a été fondée en 1889 au diamètre de sur la commune de Courières en bordure du canal pour exploiter un gisement de charbons maigres. Le houiller est atteint à et les premiers accrochages à 153,188 et de profondeur. Le puits jumeau sera ajouté en 1906. Le chevalement est démoli en 1958 pour être remplacé par une tour de béton de. une installation de dégazage est installée en 1967. Le puits 16 () est remblayé en 1963, le 8 () l'est en 1974. Les ventilateurs seront démontés et réinstallés au 9 de Lens.", "section_level": 3}, {"title": "Centrale de Courrières.", "content": "Troisième \"supercentrale\" des HBNPC (Houillères du Bassin du Nord - Pas-de-Calais), comme appelée à l'époque. Elle est mise en service en 1962. Jumelle des centrales de Violaines et d'Hornaing, Elle alimente les derniers sièges et la cokerie de Drocourt. Elle brûle les bas produits ainsi que les produits huileux, avant sa fermeture. Les Houillères décident l'implantation sur le site de SOTRENOR, incinérateur industriel des huiles et produits polluants, qui reprendra cette activité de la Centrale après son arrêt, qui interviendra en 1992. Elle est ensuite totalement détruite. Il ne subsiste que les murs et grilles d'entrée et d'enceinte, la fondation d'un des réfrigérant, intégré à un parc, le terril à cendres, en exploitation et le hangar des bulldozers, à proximité du terril.", "section_level": 3}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "Pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, l'armée allemande mit le feu au village qui fut détruit à 90 %. Elle exécuta sommairement 45 otages. Après la guerre, la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme fut attribuée à Courrières, en tant que ville martyre.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "En 2014, le maire sortant Christophe Pilch (LUG) est le seul à se présenter à sa succession. L'abstention s'élève alors à 46,97%.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le cimetière militaire allemand", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Parmi les célébrités originaires de Courrières, on peut parler de :", "section_level": 2}, {"title": "Équipements culturels.", "content": "La commune dispose de deux harmonies héritées du temps des mines : l'Harmonie Union Fait la Force et l'Harmonie Hilariter.", "section_level": 2}], "src_summary": "Courrières est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes, soit. Ses habitants sont appelés les \"Courriérois\". ", "tgt_summary": null, "id": 1533282}
{"src_title": "Achille Fould", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vision financière et économique.", "content": "Bien qu'ayant été en conflit, Fould et Pierre Magne ont mené une politique financière assez semblable qui en fait les modèles de l'épanouissement de Finances publiques classiques sous le Second Empire. Si Pierre Magne contribue au développement de l'équipement ferroviaire français, Fould se distingue néanmoins par ses encouragements aux innovations bancaires des frères Pereire, saint-simoniens dont il est loin de partager toutes les opinions.", "section_level": 1}, {"title": "Un économiste classique, adepte très réservé du saint-simonisme.", "content": "Économiste libéral classique du, il est partisan du libre-échange mais s'oppose complètement aux saint-simoniens quant à leur conception des dépenses publiques que lui refuse de considérer comme « productives ». Il est ainsi l'artisan d'une politique budgétaire qui se veut, au moins dans ses objectifs, extrêmement économe. Si Achille Fould s'oppose sur plusieurs points aux saint-simoniens, il est quand même le fondateur en 1852 avec les frères Pereire du Crédit mobilier, qui marque l'essor des innovations financières lancées par les grandes banques d'affaires de la seconde révolution industrielle en France (notamment avec l'accroissement des prêts, hypothécaires en matière agricole et liés à des émissions obligataires dans le milieu industriel). Très libéral avec le monde bancaire dès son ministère sous la République, il favorise le développement de ces échanges financiers et donc la spéculation qui s'épanouit sous le Second Empire (ce que dénonce Émile Zola dans \"La Curée\"). Il s'opposera par la suite de façon véhémente aux frères Pereire.", "section_level": 2}, {"title": "Un ministre symbole des Finances publiques classiques.", "content": "Ministre des Finances entre 1849 et 1867, Achille Fould a mené sur une ampleur nationale la politique économe qu'il a eu pendant ses huit années de ministériat d'État chargé de la maison de l'empereur. \"« Financier traditionnel opposé à la théorie des \"dépenses productives\" des économistes et des hommes d'affaires saint-simoniens qui avaient fait la prospérité des premières années de l'Empire, il pensait que les richesses financières de la France n'étaient pas inépuisables »\" (F. Choisel). Économiste libéral, il s'oppose, en bon disciple de Monsieur Thiers, aux projets d'impôt sur le revenu qui commencent à fleurir. Il demande cependant l'accroissement de la pression fiscale pour venir à bout de la dette flottante qui est pour lui insupportable. Farouche opposant des doctrines socialistes, il critique ses subordonnés des Finances qui \"« poussant l'oubli de leur devoir jusqu'à commettre une trahison véritable, se seraient laissé infecter par les doctrines subversives du socialisme. »\" Sur le plan du droit budgétaire, il contribue à accroître le contrôle parlementaire sur les ministres dépensiers. Il demande ainsi dans son mémoire précité de 1861 la suppression de la possibilité donnée aux ministres d'inscrire sans vote des crédits supplémentaires. Opposé aux crédits exceptionnels, il obtient, par sénatus-consulte du, la nécessité d'un vote du Corps législatif pour l'inscription de crédits supplémentaires ou extraordinaires. Cette opposition viscérale aux finances extraordinaires l'amène à rechercher la réduction des dépenses militaires. Il n'est ainsi pas favorable à l'expédition mexicaine ni au réarmement face à la Prusse. Son objectif reste néanmoins de limiter les dépenses, ce pour quoi, à rebours du développement du principe de spécialité, il obtient, par le même sénatus-consulte du, le rétablissement du vote du budget par section (et non plus par ministère). Cela s'explique aisément par le fait que le vote par section annihile la volonté dépensière qui se manifeste beaucoup plus aisément en cas de vote par ministère. En effet, lors d'un vote par ministère, ministres et parlementaires sont plus facilement amenés à voir l'insuffisance des dotations accordées à telle ou telle action gouvernementale. En cas de vote par section, le ministre des Finances peut plus facilement effrayer les représentants des contribuables avec les montants globaux et plus désincarnés des crédits publics. Malgré les critiques dont il abreuva ses prédécesseurs, sa politique budgétaire ne fut pas plus rigoureuse que la leur. Pierre Magne aussi avait fait adopter des budgets en équilibre. Si Pierre Magne est loué par l'impératrice Eugénie aussi bien que par Persigny, Fould n'attire pas pour autant l'approbation; le même Persigny dénonce dans ses Mémoires \"\" le beau système de monsieur Fould de traiter une grande nation comme un propriétaire obéré, de confondre les dépenses productives et les dépenses nécessaires ; de réduire les unes comme les autres, et de ne permettre d'achever l'outillage du pays qu'à l'aide des ressources ordinaires du budget \"\". Comme le souligne F. Choisel, \" « Fould ne réussit pourtant pas mieux - ni plus mal - que ses prédécesseurs, et dut user d'expédients pour équilibrer ses budgets : conversion de rente, emprunts, ventes de forêts du domaine de la Couronne, etc. Magne, son rival, ne manquait pas de le souligner. Celui-ci, en effet, tout en partageant l'attachement de Fould à des finances ordonnées, acceptait mal les critiques que ce dernier faisait indirectement à sa gestion passée en se donnant l'allure de redresser une situation financière compromise par ses prédécesseurs »\". En somme il reste très représentatif des finances publiques dites « classiques », autant par sa défense obstinée d'un ordre suranné les assimilant à des finances privées, que par son incapacité à les adapter à la réalité de dépenses publiques sans cesse croissantes avec le développement de l'interventionnisme de l'État (notamment en matière d'équipements publics). L'œuvre des fondateurs des finances publiques de la restauration est ainsi parachevée, mais déjà leur future crise s'annonce. Parallèlement à ses fonctions de ministre des Finances, Fould fut aussi ministre d'État de 1852 à 1860.", "section_level": 2}, {"title": "Fould, amateur d'art.", "content": "Trois tableaux provenant \"probablement\" de sa collection, \"Les Moissons\" et \"La Préparation des tonneaux\" de Herman Saftleven (1671) et une \"Nature morte au lièvre et perdrix suspendus au-dessus d'une jatte de fruits...\", de Jacques-Charles Oudry (1763) furent vendus aux enchères à Paris /Drouot-Richelieu le (reprod. coul. dans \"La Gazette Drouot\" et, et 67).", "section_level": 1}, {"title": "Décorations.", "content": "Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1848 ; La décoration de la grand-croix, attribuée à Ouizille Lemoine, joaillier parisien de l'Ordre, et qui lui aurait été remise par Napoléon III (collection Guy Kaufmann), a été vendue aux enchères les 22 et à Paris.", "section_level": 1}, {"title": "Descendance.", "content": "Marié en 1823 à Henriette Goldschmidt (1800-1870), fille de Lion Abraham Goldschmidt, banquier de la City, il aura d'elle quatre enfants : Les archives d'Achille Fould sont conservées sous forme d'une bobine de microfilm aux Archives nationales sous la cote 154 Mi.", "section_level": 1}], "src_summary": "Achille Marcus Fould (Paris, - Laloubère, banlieue de Tarbes, ) est un banquier et homme politique français. Ministre des Finances de la Deuxième République sous Louis-Napoléon Bonaparte et ministre d'État de 1852 à 1860 durant le Second Empire, Achille Fould était libéral sur le plan économique, mais pas du tout en matière politique (il envisage en 1857 de faire supprimer le suffrage universel). Il s'oppose au tournant libéral de l'Empire, démissionne suite aux décrets réformateurs du et refuse d'être fait duc. ", "tgt_summary": null, "id": 79544}
{"src_title": "Pierre d'Unspunnen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "C'est le que se tient la première Fête d'Unspunnen, près d'Interlaken, en présence de près de personnes. L'une des activités de la fête, censée célébrer la réconciliation entre l'Oberland bernois et la ville de Berne, consistait en une compétition de lancer d'une pierre de 184 livres. Une seconde compétition est organisée en 1808 avec une pierre de 167 livres, mais la troisième édition n'aura pas lieu avant le centenaire de la fête, en 1905 ; la pierre originale ayant été perdue, une réplique en granit de 167 livres sur laquelle sont gravées les dates \"1805\" et \"1905\" est ramenée de la vallée du Hasli. Le, des Béliers jurassiens volent la pierre dans le musée d'Unterseen et déclarent la « retenir en otage » jusqu'à ce que le Jura obtienne son indépendance complète du canton de Berne. La pierre (qui avait entre-temps été remplacée) réapparaît 17 ans plus tard (en août 2001) lors du Marché-Concours de Saignelégier (canton du Jura), décorée telle un bonbon géant : déçus du résultat du référendum de 1992 sur l'adhésion à l'Espace économique européen (un vote qui avait clairement souligné le Röstigraben), la pierre était ornée de douze étoiles gravées symbolisant le drapeau de l'Union européenne ; l’emblème des Béliers était également inscrit. La pierre fut remise à Shawne Fielding, femme de l'ambassadeur suisse à Berlin, et elle-même « ambassadrice » de l'Expo 02. La pierre ayant perdu 2 kilos dans l'affaire, c'est sa remplaçante (qui est de fait plus lourde, car identique à la pierre de 1805) qui continue depuis d'être utilisée lors des compétitions officielles. La pierre de 1905 sera de nouveau subtilisée le dans l'hôtel d'Interlaken (le \"Victoria-Jungfrau\") où elle était exposée. À sa place, on retrouva un pavé portant les armoiries du canton jurassien. Le mouvement des Béliers a nié toute connivence avec les voleurs.", "section_level": 1}, {"title": "Compétitions.", "content": "Lors de la deuxième édition de 1808, c'est une pierre de 167 livres qui est lancée. Elle sera réutilisée en 1905, 1946, 1947, 1955 et 1981. Après le vol de 1984, une copie correspondant à celle de 1805 et pesant 83,5 kg (env. 184 livres) est ramenée du Col du Grimsel : elle est utilisée pour la première fois en 1986, puis lors des éditions suivantes de 1993, 2006 et 2017. Le record officiel (4,11 m) date d'août 2004 et est détenu par Markus Maire, de Planfayon. Propriété officielle du club de gymnastique d'Interlaken depuis 1947, elle est prêtée gracieusement à la Fédération de Lutte suisse.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Pierre d'Unspunnen est une pierre pesant près de 83,5 kg et qui fait l'objet depuis 1805 d'une compétition de lancer lors de la Fête d'Unspunnen. Le but de la compétition, qui se tient à intervalles irréguliers, est bien évidemment de lancer la pierre le plus loin possible. ", "tgt_summary": null, "id": 322629}
{"src_title": "Exécution en effigie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Forme métaphorique de la peine capitale.", "content": "De la fin du Moyen Âge jusqu’au début des temps modernes, cette expression juridique a été utilisée, dans le cadre de ce que l’on appelle « par contumace », lorsque la prise de corps d’un contrevenant était rendu impossible, soit parce qu’il avait réussi à prendre la fuite et à trouver refuge dans un pays où il n’existait pas de traités d’extradition avec le pays où le crime avait été commis, soit qu’il était mort avant que sa sentence puisse être exécutée. On procédait alors symboliquement, à la place, à l’exécution de cette sentence sur son portrait. La pendaison ou le brulement en effigie du criminel absent, constituait une exécution fictive du jugement, au cours de laquelle le portrait du criminel absent était publiquement décapité, brulé ou pendu au gibet.", "section_level": 1}, {"title": "Configuration.", "content": "Les exécutions en effigie eurent lieu jusqu’au début du. Aux, on exécutait encore un mannequin de paille ou une image représentant la personne déclarée coupable, tandis qu’au on se contentera d’inscrire le nom du délinquant sur un écriteau que le bourreau clouait à la potence. L’idée était qu’il existait un lien entre la personne réelle et sa représentation picturale, en raison de la popularité de la notion établissant une corrélation entre l’apparence et la représentation de l’âme : dégrader le premier dégradait également, par métaphore, la seconde. Ces exécutions symboliques pouvaient également être suivies de funérailles.", "section_level": 1}, {"title": "Usage.", "content": "On avait recours à l’exécution en effigie dans les procédures ecclésiastiques, en particulier par l’Inquisition, contre les hérétiques dont elle n’avait pu s’emparer. Par exemple, Luther fut brulé en effigie à Rome en 1521. Cette méthode d’exécution peu efficace ne sauvait cependant pas toujours le condamné car si l’effigie de Michel Servet subit le même sort aux mains de l’Inquisition pour hérésie, les Protestants de Genève le brulèrent, cette fois en personne, avec son \"Christianismi restitutio\", le 27 octobre 1553. L’exécution en effigie permettait d’oblitérer la mort : lorsque l’Inquisition accusa, en 1610, quarante habitants de Zugarramurdi de sorcellerie, on brula en effigie les personnes qui étaient mortes en prison en attente du procès. Marc Antoine Muret eut les honneurs de l’exécution en effigie à Toulouse en 1553 à la fois pour hérésie et sodomie, mais il termina tranquillement sa vie à Rome, où il était entretemps devenu prêtre, en 1585. Les exécutions en effigie permettaient de mitiger la sévérité des sanctions. Ainsi, les grands jours d'Auvergne, qui réprimèrent, du 28 septembre 1665 au 30 janvier 1666, les abus commis par une partie de la noblesse de cette province, prononça 347 condamnations à la peine capitale et n’en exécuta que 23, dont beaucoup en effigie. Le peu de mal qui résultait d’une exécution en effigie n’a pas échappé aux observateurs et a conséquemment été occasion d’humour. On a ainsi fait dire à l’imprimeur humaniste Henri Estienne, soi-disant condamné à être brulé avec ses livres en place de Grève en 1566 et se cachant alors dans les montagnes d’Auvergne : Pour plaisante que soit l’anecdote, tout ce qu’on dit de la fuite d’Estienne dans les montagnes de l’Auvergne est sans fondement. L’inconvénient bien réel d’une exécution en effigie était que tant que le contrevenant était sous le coup de cette sentence, il devait rester en exil, sauf à devoir subir en personne le supplice qu’il avait subi en effigie. Aux inconvénients de l’exil s’ajoutaient également ceux de la confiscation des biens, commune chez les condamnés à mort, voire à la démolition de leurs châteaux pour les nobles. Le patriotisme, économique ou autre, pouvait donner lieu à des exécutions symboliques : pour avoir introduit en France, où il s’était installé en 1669, la technologie italienne (tour et moulins à soie du Piémont), l’artisan originaire de Bologne, Pierre Benay, fut pendu en effigie pour traitrise dans sa ville. Lorsqu'Emmanuel Maurice d'Elbeuf passa au service de l’empereur Joseph, en 1706, Louis XIV mécontent lui fit un procès pour désertion et le fit pendre en effigie. Revenu en France en aout 1719, il fut réhabilité et rétabli dans ses possessions. En Nouvelle-France on pratique aussi l'exécution en effigie. Cinq soldats du fort Saint-Frédéric ayant fait désertion en canot vers Albany n'ont pu être rattrapés. Dans leur procès par contumace, le procureur du roi au Conseil de guerre déclare que les soldats sont réputés avoir déserté dans les pays ennemis et condamnés par contumace à la pendaison ; la sentence du Conseil de guerre déclare les cinq soldats atteints et convaincus du crime de désertion, pour réparation de quoi ils sont condamnés à être pendus, étranglés, et exécutés par effigies sur la place d'armes. Parmi les gloires de la littérature française à avoir eu les honneurs de l’exécution en effigie, on compte Théophile de Viau et le marquis de Sade, brûlé en effigie, place des Prêcheurs à Aix, en 1772 ; Le Petit n’aura pas eu leur chance. En 1780, Jean Chouan avait été exécuté en effigie, après avoir été condamné à mort par contumace pour meurtre. Le reste de sa vie montre qu’il ne parait pas en avoir tenu rigueur à l’Ancien Régime. À Genève, le précurseur des Lumières, Jacques-Barthélemy Micheli du Crest échappa à la décapitation en s’enfuyant en France en 1734. La sentence exécutée en effigie en 1735 ne l’empêcha pas de subir toutes les rigueurs de l’emprisonnement à son retour en Suisse. L’insurrection de Kościuszko de 1794 fit des partisans de la confédération de Targowica, responsables de la seconde partition de la Pologne, des ennemis publics : les portraits de ceux qui ne pouvaient être capturés furent pendus à leur place. Ainsi, la Cour suprême prononça la confiscation des biens et la perte de tous les offices et les biens, une éternelle infamie et la peine de mort par pendaison du magnat Séverin Rzewuski, qui fut, en l’absence du contrevenant, exécutée en effigie le 29 septembre 1794. Le triomphe des Russes lui permit de revenir dans sa patrie. De même, à un demi-siècle de là, son implication active dans la Révolution hongroise de 1848 valut à Gyula Andrássy d’être condamné à mort par contumace et pendu en effigie le 21 septembre 1851, mais ne lui couta que cinq ans d’exil à Londres puis à Paris, jusqu’à l’amnistie de 1857, date à laquelle il put rentrer en Hongrie. En France, l’exécution en effigie fut au nombre des pratiques d’Ancien Régime à être remises en honneur, lors de la Restauration. Ainsi, conséquemment à sa condamnation à mort par contumace, en 1815, pour s’être rallié à Napoléon lors des Cent-Jours, Frédéric François Guillaume de Vaudoncourt fut exécuté en effigie. Rentré en France en 1825, il mourut à Paris en 1845. Curieusement, certaines exécutions en effigie paraissent avoir été suivies d’une mort tout aussi symbolique, car si la pendaison en effigie par l’Autriche-Hongrie à Budapest, le 22 septembre 1851, du révolutionnaire hongrois Lajos Kossuth qui avait proclamé l’indépendance de la Hongrie et la déchéance des Habsbourg, ne l’empêcha pas de vivre jusqu’en 1894, il n’en reste pas moins que l’entrée à son nom, dans les \"Archives Biographiques Allemandes\", le donne pour mort en 1851.", "section_level": 1}, {"title": "Rite.", "content": "L’expression « en effigie » peut également être usitée en rapport avec d’autres utilisations d’une image symbolique d’une action sur une personne disparue. Ainsi, dans la Rome antique, lorsque le corps d’un serviteur défunt, d’un membre d’une corporation professionnelle, n’avait pas reçu d’enterrement convenable de la part de leur propriétaire alors qu’il avait laissé un testament en ce sens, un rite funéraire était organisé en effigie, non sur le cadavre, mais sur l’image du défunt. Il était également courant d’accomplir les funérailles de hautes personnalités en effigie pour gagner du temps en vue de la préparation et l’exécution de couteuses cérémonies d’enterrement. Un masque mortuaire était fréquemment utilisé pour la réalisation d’une partie du mannequin représentant le mort.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'exécution en effigie (de l’expression latine \"in effigie\", qui signifie « en portrait ») est l'application d'une peine physique à une représentation ou substitut du condamné faute de pouvoir la lui infliger de manière habituelle. Un mannequin peut être ainsi pendu dans les mêmes conditions que le condamné absent, jugé en contumace.", "tgt_summary": null, "id": 438248}
{"src_title": "Dead or Alive (série de jeux vidéo)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Gameplay.", "content": "La série \"Dead or Alive\" se concentre sur un gameplay rapide avec des personnages animés en trois dimensions. Les personnages sont caractérisés de la même manière que les autres séries de jeu de combat, ils pratiquent tous un art-martial différent et possèdent chacun leur propre nationalité et leur propre histoire. Certains personnages partagent un gameplay et design similaires à d'autres séries, notamment Jann Lee, qui pratique le jeet kune do, faisant penser ainsi à Fei Long de \"Street Fighter\" ou encore Forest Law de \"Tekken\". \"Dead or Alive\" se démarque avec son système de contre, anticiper une attaque avec le bouton de garde peut amener à une contre-attaque de la part de l'adversaire. Pour exécuter une contre-attaque, le joueur doit anticiper et synchroniser correctement l'attaque pour la réussir. Le jeu dispose de trois autres manipulations : un bouton pour le coup de poing, un bouton pour le coup de pied et un autre pour les projections. La série se fait également remarquer pour l’interaction avec les décors, le joueur peut projeter son ennemi à travers un mur ou une fenêtre, faisant passer ainsi les deux combattants dans une autre partie de l'environnement, par exemple commencer un combat en haut d'un gratte-ciel et finir au pied du bâtiment. Depuis \"Dead or Alive 2\", la série a incorporé un système de combat en tag team, permettant aux personnages de permuter de place, de réaliser un combo et une attaque en équipe si l'action est réalisée au bon moment. Le mode tag team inclut également des projections uniques réservés à certains duos de personnage. \"Dead or Alive 3\" introduit une petite nouveauté dans le mode tag team, le personnage qui combat peut changer de place avec un partenaire qui peut attaquer en sautant.", "section_level": 1}, {"title": "Adaptation cinématographique.", "content": "En 2007, la série a été adaptée au cinéma. Intitulé \"\" et réalisé par Corey Yuen, le film se concentre principalement sur les personnages de Kasumi, Tina Armstrong, Christie et Helena Douglas. Les quatre jeunes femmes sont invitées à participer à la nouvelle édition de la compétition de combat organisée par DOATEC et se retrouvent obligée à s'associer quand elles vont découvrir les activités suspectes de Victor Donovan, le dirigeant de la société. Lors de sa sorti, le film reçoit un accueil négatif de la part des critiques et réalise une performance médiocre au box-office un peu partout dans le monde, faisant de lui un « flop ». Il s'agit de l'unique adaptation de la franchise au cinéma.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dead or Alive (en, Deddo oa araibu, littéralement « Mort ou vivant ») est une série de jeux de combat en 3D sortis en arcade puis sur différentes consoles, produite par Tecmo.", "tgt_summary": null, "id": 1819457}
{"src_title": "John Weathers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Né à Carmarthen, il a déménagé à Swansea jusqu'à ce que, à l'âge de 15 ans, il vienne vivre avec sa tante à Liverpool, juste au moment où la scène de Merseybeat explose. John a eu une batterie lorsqu'il était enfant, alors il a recommencé à en jouer avec plusieurs groupes locaux. De retour au Pays de Galles en 1964, son expérience sur la scène de Mersey le fait entrer dans plusieurs groupes locaux, dont The Vikings (1964) et The Brothers Grimm (1965).", "section_level": 1}, {"title": "Eyes Of Blue.", "content": "En 1966, Weathers rejoint un groupe de Neath, The Eyes of Blue, avec Phil Ryan aux claviers et Gary Pickford-Hopkins au chant, anciennement des Smokestacks. Le groupe est devenu professionnel et a remporté le concours Melody Maker Beat de 1966. Le prix était un contrat d'enregistrement d'un an, mais ils devaient enregistrer des chansons choisies pour eux, plutôt que leur propre matériel et aucun de leurs singles, \"Heart Trouble\" / \"Up And Down\" et \"Supermarket Full of Cans\" / \"Don't Ask Me To Mend Your Broken Heart \" ne s'est bien vendu. The Eyes of Blue change de label, passant de Decca à Mercury Records et enregistre leur premier album \"Crossroads of Time\" en 1968. Ils enregistrent ensuite un album Buzzy, en tant que groupe de soutien de l'auteur-compositeur-interprète américain Buzzy Linhart, avant d'enregistrer leur deuxième album \"In Fields of Ardath\" en 1969. Le groupe Strawberry Dust a soutenu The Eyes et a impressionné Weathers, qui a persuadé Lou Reizner de commander un album, que Weathers a produit et co-écrit 6 chansons. L'album \"Women & Children First\" est sorti en 1970, mais Reizner a renommé le groupe Ancient Grease, sans le leur dire, et s'est crédité en tant que coproducteur. Le troisième album de The Eyes of Blue, \"Bluebell Wood\", sorti sous le pseudonyme de Big Sleep, était leur dernier, car le groupe s'est séparé peu de temps après. Weathers a brièvement joué avec Strawberry Dust, jusqu'à ce qu'ils se séparent également, se transformant plus tard en Racing Cars. Après cette rupture, il a joué de la batterie lors de la dernière apparition du groupe Swansea Soul, le John Smith Committee. En 1970, Weathers et Phil Ryan ont rejoint Pete Brown & Piblokto! jouant sur un single, \"Flying Hero Sandwich\" / \"My Last Band\", avant que Piblokto ne soit également dissous. Weathers a ensuite rejoint le groupe Wild Turkey embryonnaire avec Glenn Cornick (ex-Jethro Tull) à la basse, Gary Pickford-Hopkins (ex Eyes of Blue) au chant et Graham Williams (ex Strawberry Dust), mais Weathers et Williams sont partis rejoindre Graham Bond's Magick avant l'enregistrement de leur premier album. Il est apparu sur l'album de 1971 de Graham Bond, \"We Put Our Magick on You\", et plus tard cette année a rejoint The Grease Band.", "section_level": 1}, {"title": "Gentle Giant.", "content": "Weathers a rejoint Gentle Giant en 1972, pour remplacer temporairement le batteur Malcolm Mortimore, qui avait été blessé dans un accident de moto. Il a d'abord joué sur l'album \"Octopus\" et sa position est rapidement devenue permanente, restant avec eux jusqu'à ce qu'ils se séparent, après leur dernier album \"Civilian\" (1980). Il était très apprécié des fans pour son style de batterie pur et dur, et jouait également du vibraphone et du xylophone, entre autres instruments de percussion. Il a également ajouté sa voix en studio et en live de plus en plus fréquemment au fil du temps, allant même jusqu'à chanter en tête des chansons \"Interview\" et \"Friends\", cette dernière qu'il a également composée. Alors qu'il était avec Gentle Giant, Weathers a parfois joué avec le groupe de Phil Ryan The Neutrons, y compris leur album de 1974, \"Black Hole Star\".", "section_level": 1}, {"title": "Dernières années.", "content": "Après la dissolution de Gentle Giant en 1980, Weathers a occupé un certain nombre de postes temporaires, jusqu'à ce qu'il rejoigne le groupe de rock psychédélique / progressif Man lors de leur réforme en 1983. Mis à part un court passage, lorsqu'il était malade et que Rick Martinez a pris temporairement le relais, il est resté avec Man jusqu'en 1996, enregistrant 2 albums studio et 3 albums live, et devenant leur batteur le plus ancien, partant prétendument parce que Gentle Giant prévoyait de se réformer. Il a quitté Man peu de temps avant que Phil Ryan ne rejoigne le groupe. Weathers a été présenté dans l'émission \"Rocking with a Sikh\" de 1986 S4C TV, soutenant l'imitateur de Sikh Elvis Peter Singh, avec Martin Ace et Micky Jones. Il a été rapporté que Weathers souffrait de RSI ou d'arthrite, mais selon lui, on lui a en fait \"diagnostiqué une affection appelée ataxie spinocérébelleuse, qui s'apparente à une M.S\". Les mémoires non publiés de son temps passé à l'hôpital de Morriston - \"Two Weeks in Pain – Under the Knife\", documentent les essais d'un patient hospitalisé du NHS en convalescence postopératoire. Weathers est apparu sur plusieurs bandes sonores de Welsh TV et a rejoint Wild Turkey en 2006 pour enregistrer leur album \"You & Me in the Jungle\" et faire une tournée en Europe. Weathers est également un ornithologue passionné.", "section_level": 1}], "src_summary": "John Patrick 'Pugwash' Weathers, né le à Carmarthen, Carmarthenshire au Pays de Galles, est un batteur britannique surtout connu pour sa collaboration avec le groupe rock progressif britannique Gentle Giant.", "tgt_summary": null, "id": 1475321}
{"src_title": "Transplantation hépatique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Années 1980.", "content": "L'arrivée de la Ciclosporine A, puissant traitement immunosuppresseur, va permettre l'essor de la transplantation hépatique. De nombreux médecins viennent se perfectionner à Pittsburgh, devenu le centre pionnier.", "section_level": 2}, {"title": "Indications.", "content": "La transplantation hépatique est un mode de traitement potentiel pour toute condition aigüe ou chronique dont la cause est irreversible et pour les cirrhoses en phase terminale. La régulation des indications est sépcifique à chaque pays et peut varier légèrement de l'un à l'autre (par exemple, certains pays offrent nouvellement la transplantation pour les cancers colo-rectaux alors que cela n'est pas proposé dans d'autres). De plus, en raison du manque de greffons disponibles, les indications ci-dessous ne sont pas considérées comme absolues ; les résultats pour chaque étiologie sont extrêmement variables et la décision de transplanter ou non fait l'objet d'une discussion au cas par cas.", "section_level": 1}, {"title": "Technique.", "content": "La plus courante est la transplantation orthotopique d'un foie à partir d'un donneur en mort cérébrale. Elle comporte deux interventions chirurgicales faites par deux équipes différentes : Une parfaite coordination entre ces deux équipes est nécessaire afin de réduire autant que possible le temps pendant lequel le greffon hépatique va être refroidi, privé de circulation sanguine. En général ce délai est de quelques heures (10 à 15 heures maximum). Les deux interventions sont très délicates : le prélèvement chez le donneur doit être effectué dans les meilleures conditions chirurgicales et de conservation afin que ce greffon reprenne ses fonctions antérieures le mieux possible. L'intervention chez le receveur est longue et difficile (entre 5 et 15 heures). Elle comprend deux étapes :", "section_level": 1}, {"title": "Complications.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Complications liées à l'intervention et la pathologie causale.", "content": "Les principales complications après transplantation hépatique sont : Ces infections peuvent être bactériennes (40 %), fungiques (10 %) ou virales essentiellement à cytomégalovirus.", "section_level": 2}, {"title": "Rejets et complications liées au traitement immunosuppresseur.", "content": "hypertension artérielle (ciclosporine, corticoïdes), diabète (corticoïdes, tacrolimus), insuffisance rénale (ciclosporine, tacrolimus). L'immunosuppression prolongée favorise le développement des cancers (syndromes lymphoprolifératifs en particulier).", "section_level": 2}], "src_summary": "La transplantation hépatique, ou greffe du foie, est une intervention chirurgicale consistant à remplacer un foie malade par un foie sain, prélevé sur un donneur. La transplantation utilisée comme traitement pour les cirrhoses en phase terminale, les hépatites fulminantes et d'autres syndromes métaboliques ou auto-immuns particuliers touchant le foie. ", "tgt_summary": null, "id": 844542}
{"src_title": "Concarneau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Concarneau est située au sud du département du Finistère à l'ouest de la région Bretagne. Elle est la troisième commune du département par sa", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "La ville est née dans l'ancienne île fortifiée, rattachée au continent par un pont fortifié, dénommée « Ville close » et située dans la ria du Moros où s'est développé le port, principalement sur", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune, littorale et légèrement vallonnée, a des altitudes basses allant de (côte) à (au nord). La partie nord est la plus élevée, la partie sud-ouest la plus basse. Le littoral est très découpé, avec du nord au sud l'anse Saint-Laurent (rive gauche, la rive droite faisant partie de la commune de La Forêt-Fouesnant) et l'Anse Saint-Jean (séparées par la Pointe de Stang Bihan, un espace boisé propriété", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune de Concarneau est traversée par la ria du Moros, petit fleuve côtier qui se jette dans son port. Le ruisseau Minaouët constitue la limite communale sud ; le ruisseau de Saint-Jean", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat océanique comparable à celui de la", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Transport maritime.", "content": "Un bac fait la navette toute l'année entre le quartier du passage et la Ville Close. Le samedi 11 avril 2015, Concarneau a inauguré son tout nouveau bac électrique \"Le Vachic. L'été, les « Vedettes de l'Odet » rejoignent les îles Glénan et proposent des excursions vers", "section_level": 3}, {"title": "Transport ferroviaire.", "content": "Deux lignes de chemin de fer ont desservi Concarneau : la ligne de Rosporden à Concarneau ouverte en 1883 et la ligne Concarneau - Quimperlé ouverte en 1908. Le trafic voyageurs entre la gare de Rosporden et la gare de Concarneau est transféré sur route le,", "section_level": 3}, {"title": "Transport routier.", "content": "La voie express RN165 passe à quelques kilomètres", "section_level": 3}, {"title": "Transport aérien.", "content": "Concarneau ne dispose pas d'aéroport. Les", "section_level": 3}, {"title": "Voie verte.", "content": "La voie verte, allant de Roscoff à Concarneau via Morlaix et Carhaix, emprunte dans sa partie sud le tracé l'ancienne voie ferrée allant de Rosporden à Concarneau ; elle a ouvert sur la totalité de ce parcours en 2016. Elle s'étend sur près de dont 147 vers Roscoff.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom breton de la commune est \"Konk-Kerne\". Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Cuncheto\" en 1235 - 1239, \"Conc\" en 1279, \"Conca\" au, \"Conchet\" au, \"Conq\" en 1407, \"Concarneau\" en 1489. Le premier élément \"Conc-\" (\"Konk-\" en breton) représente le breton \"konk\" (autrement graphiés \"conc\" ou \"concq\") « anse, abri, port, baie petit golfe ». Ce terme désigne également une grande coquille selon Grégoire de Rostrenen, un coin ou une pointe selon Pelletier. Selon le Catholicon (vieux dictionnaire breton), il s'agit d'un emprunt au latin \"concha\" « coquillage, coquille », lui-même d'origine grecque κο'γχη et qui a également donné le français \"conque\" qui qualifiait des ports dont l'anse abritée était une garantie", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La ville de Concarneau est construite autour de la Ville close. Des faubourgs se sont développés sur le continent autour de cette « île-cité ». Ce n'est que récemment dans l'histoire de Concarneau que la ville est sortie de ses remparts.", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire et période gallo-romaine.", "content": "Les premières traces de civilisation à Concarneau n'ont pas été retrouvées dans la Ville close mais autour de la baie. La densité de l'habitat et les profonds remaniements de sols créés par les différentes constructions peuvent expliquer cette absence d'artéfacts. Autour de Concarneau, des mégalithes attestent de la présence de civilisation au Néolithique, comme le dolmen de Keristin-Beuzec (ou de Keristin-ar-Hoat-Milieu), une \"sépulture en V\" du millénaire av. J.-C.. Ce monument, représentant de la transition entre les dolmens", "section_level": 2}, {"title": "Fondation de la ville.", "content": "L'acte le plus ancien, dans lequel est fait mention de Concarneau est le cartulaire de l'abbaye de Landévennec. Cet acte écrit aux alentours de 1050 ne cite pas directement Concarneau (ou tout autre nom désignant Concarneau), on y lit : \"Ego Gradlonus do sanclo Uuingualeo..., locum sancli Uuingualet in Buduc, V villas\" Traduit en \"Moi, Gradhlon, je donne à Saint-Guénolé, le lieu de Saint-Guénolé, en la paroisse de Beuzec, cinq maisons\". Saint Guénolé (461-532) est le fondateur de l'abbaye de Landévennec. À l'époque, la paroisse de Beuzec regroupe l'actuel quartier de Beuzec et l'îlot de Conq. Les maisons dont il est fait référence furent constituées en prieuré sur la partie la plus haute de l'île. Aujourd'hui", "section_level": 2}, {"title": "Le Moyen Âge.", "content": "La région de Fouesnant - Concarneau formait au haut Moyen Âge le \"pagus Konk\", un pays historique, c'était un \"pagus\", c'est-à-dire une subdivision administrative de la Cornouaille.", "section_level": 2}, {"title": "Les.", "content": "La population a beaucoup augmenté. Une église est construite, la chapelle du prieuré", "section_level": 3}, {"title": "Du au.", "content": "Le duc Jean II fait construire un auditoire pour la cour ducale et c'est probablement lui qui aurait fait construire la première enceinte murale en pierre entourant l'îlot, même s'il n'est pas possible de la dater avec précision, mais la période du ou début du est la plus probable. À cette époque il y a un sénéchal et les officiers ordinaires d'une justice, procureurs, sergents, notaires, etc. Une communauté constitué de bourgeois, de négociants et de pêcheurs vit dans la cité protégé semble-t-il par un donjon ou une tour fortifiée. L'îlot fortifié (actuelle Ville Close) fut alors classé comme quatrième place forte de Bretagne. Bastion placé en avant-garde pour la défense du duché puis du royaume, la ville devint l'enjeu de nombreux combats et rivalités entre", "section_level": 3}, {"title": "Époque moderne.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les guerres de la Ligue.", "content": "Pendant les guerres de la Ligue, le, trente gentilshommes du pays, commandés par messires de Kermassouet et Baud de Vigne-la-Houlle, qui professaient la religion réformée prirent par ruse la ville. La garnison fut mise à mort et Louis de Lézonnet, le gouverneur de la ville, dût s'enfuir. Les réformés firent alors appel aux Rochellois qui expédièrent une escadre commandée par Du Vigean. Les habitants des paroisses voisines, commandés par de Pratmaria et Jean de Tyvarlen s'assemblent au son du tocsin et se dirigent vers Concarneau. On eût peine à les forcer sans Charles Le Bris, un marchand de Concarneau, qui poignarda dans leurs lits les sieurs de Kermassouet et Baud de Vigne-la-Houlle, saisit les clefs qu'il avait autour des bras, et s'en fut ouvrir les", "section_level": 3}, {"title": "Les et.", "content": "En, le roi Louis XIII, mécontent des agissements du gouverneur de Concarneau, le sieur de Lézonnet, ordonna au gouverneur de Bretagne, alors César de Vendôme, d'aller prendre le contrôle de la ville, ce qui nécessita la levée d'une armée consistant, lesquels embarquèrent à Tours le pour descendre la Loire, puis parvinrent par voie de terre jusqu'à Quimperlé où César de Vendôme les rejoignit pour entreprendre le siège de la ville, établissant son quartier général à Chef-du-Bois. Le sieur de Lézonnet finit par capituler et se rendit, le gouvernorat de la ville fut alors attribué au sieur de l’Isle Rouhé. Concarneau est décrit ainsi en 1636 par François-Nicolas Baudot, sieur du Buisson et d'Aubenay (l'orthographe a été respectée) : La Ville close, bardée de canons et de couleuvrines, continua à protéger le port. Dans un premier temps propriété de Fouquet, Concarneau connût de nombreux changements puisque sa défense fut améliorée, des navires construits et de nombreux canons fondus pour armer la forteresse de Belle-Isle et pour aider le Surintendant des finances dans ses plans. Vers 1680, Vauban visite Concarneau et", "section_level": 3}, {"title": "Révolution française.", "content": "Le décret de l'Assemblée nationale du précise que hors la ville, les paroisses du district de Quimper sont réduites à 18. Parmi elles, « Beuzec-Conq, qui aura pour succursale Concarneau ». Ce découpage ne fut que provisoire et non repris lors de la création des communes par le décret de la Convention nationale du ().", "section_level": 2}, {"title": "L'escale contrainte du \"Vétéran\".", "content": "En 1807, plusieurs navires anglais mouillent dans l'archipel des Glénan et harcèlent la côte proche. Dans la nuit du la batterie de Beg Meil est attaquée par une soixantaine d'Anglais. L'assaut provoque la mort du commandant du fort, mais les", "section_level": 3}, {"title": "L'essor de la pêche et des conserveries.", "content": "Sous la Révolution française, en 1795, la flottille de pêche concarnoise compte (en 1792 Lesconil et Le Guilvinec n'avaient qu'une chaloupe, Sainte-Marine 3, Treffiagat et Kérity 4 chacun, L'Île-Tudy 8, Concarneau 250 et Douarnenez 275 environ). Concarneau commerce ainsi du vin, du blé et surtout du poisson, envoyé par charrette aux monastères et aux villes de l'intérieur du pays. Cette relative aisance est stoppée par les guerres de l'Empire et le blocus des côtes. Avec la révolution industrielle, la ville se transforme. Au début du, une nouvelle jetée est construite pour mieux protéger le port, ainsi que le long quai joignant celle-ci à l'entrée de la « Ville close ». Ce port, peu profond, abrita toutefois jusqu'à 600 chaloupes pendant la saison de la sardine et, par la suite, les thoniers vinrent s'y ajouter. Des maisons bourgeoises sont édifiées le long des quais hors de la « Ville close ». Cette dernière devient, en cette période, un quartier populaire abritant matelots et sardinières. La Station de biologie marine de Concarneau est fondée par Victor Coste", "section_level": 3}, {"title": "Le laboratoire de biologie marine.", "content": "La Station de biologie marine de Concarneau ouvre en 1859.", "section_level": 3}, {"title": "Le quartier maritime de Concarneau.", "content": "La création du quartier maritime de Concarneau date", "section_level": 3}, {"title": "L'arrivée du chemin de fer et les premiers aménagements portuaires.", "content": "La ligne ferroviaire Rosporden - Concarneau construite par l'État, mais rétrocédée à la Compagnie d'Orléans, parvient à Concarneau en 1883, la gare terminus s'appelant pour cette raison \"Concarneau-État\" elle se trouvait en fait sur le territoire de la commune de Beuzec-Conq). La construction en 1908 d'un chemin de fer à voie métrique, la ligne ferroviaire exploitée par la compagnie", "section_level": 3}, {"title": "L'école Notre-Dame du Sacré-Cœur.", "content": "En 1868, la congrégation des Filles du Saint-Esprit achète une maison avec jardin dans le", "section_level": 3}, {"title": "Les débuts du tourisme.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Concarneau et les peintres à la fin du et pendant le.", "content": "De 1870 à 1950 surtout, mais même ensuite, Concarneau accueille nombre de peintres (on parle du « groupe de Concarneau », qui est lors de la Belle Époque bien plus célèbre que l'École de Pont-Aven), français et étrangers, attirés par le patrimoine architectural, la population ouvrière, paysanne et surtout maritime, la nombreuse flottille de pêche (au début du, le port a abrité parfois plus de en saison de pêche de juin à octobre et jusqu'à ), le pittoresque des costumes traditionnels. Charles Fromuth écrit en 1890 :. Sydney Lough Thompson écrit pour sa part :. Grâce à une pétition signée par de nombreux peintres, les remparts de la ville close sont sauvés de la vente et classés à l'inventaire des monuments", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Naufrages et sauvetages.", "content": "Le, un canot automobile faisant le service entre Concarneau et Bénodet tombe en panne ; les quatre hommes à bord tentèrent de regagner Concarneau à l'aviron, mais leur canot coula. Un seul des hommes à bord parvint à s'accrocher à un rocher et", "section_level": 3}, {"title": "Les tensions politiques et religieuses.", "content": "Il fallut envoyer soldats, gendarmes et policiers à Concarneau pour expulser, en", "section_level": 3}, {"title": "Les difficultés économiques et sociales de la Belle Époque.", "content": "Vers 1900, le quartier de la Croix est la principale zone d'activité des pêcheurs qui, rentrant de mer, échouaient leurs barques sur le rivage proche, bordé de dunes et d'un embryon de mur, et devaient grimper péniblement le sable pour apporter rapidement leur poisson à la dizaine de conserveries qui s'alignaient sur le front de mer et se trouvaient ainsi tout près du lieu de débarquement, afin qu'il soit travaillé sans attendre. Près de et mousses travaillaient alors sur les immatriculés à Concarneau. La flottille concarnoise comptait alors une centaine de chaloupes ; pour faciliter leur mouillage, une jetée brise-lame fut construite entre 1882 et 1901, formant un port artificiel qui s'avéra", "section_level": 3}, {"title": "La Première Guerre mondiale.", "content": "La chapelle-hôpital de la Trinité, située dans la Ville close, fut victime d'un incendie en 1917, mais une riche américaine, Katerine Wylie finança sa reconstruction en 1924 comme hôpital-dispensaire ; le bâtiment devint par la suite une maternité jusqu'à la construction de la maternité du Porzou au début de la décennie 1970. Le monument aux morts de Concarneau porte les noms de et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale dont", "section_level": 3}, {"title": "L’église Saint-Cœur de Marie.", "content": "L’église Saint-Cœur de Marie, de style romano-byzantin, inspirée de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, est construite par l’architecte diocésain Charles Chaussepied à la demande du curé de Concarneau en raison de l’essor démographique que connaît la ville à l’époque (elle passe de en 1886 à plus de en 1906). Le chantier commence en 1912, est interrompu par la Première Guerre mondiale, reprend ensuite. Capable d’accueillir", "section_level": 3}, {"title": "L'entre-deux-guerres.", "content": "Après la Première Guerre mondiale, les petits bateaux de pêche cèdent la place aux pinasses montées. Le moteur supplante peu à peu la voile. La pêche au chalut se pratique alors toute l'année. À partir de 1925, l'arrière-port est aménagé, avec la création du quai d'Aiguillon et, perpendiculairement à celui-ci, du quai de la Criée créant un vaste terre-plein gagné sur l'estran marécageux. La nouvelle criée, remplaçant celle de la Croix, est construite en 1938 et desservie par un embranchement ferroviaire facilitant le travail des mareyeurs. Le quai Pénéroff, dans l'avant-port, est également construit pendant la décennie 1930 et devient le lieu d'accostage privilégié des thoniers. Sur la rive gauche de la ria du Moros (qui fait alors partie", "section_level": 3}, {"title": "Les oubliés de Saint-Paul.", "content": "En 1930, sept employés, dont plusieurs concarnois de l'entreprise havraise « La Langouste française » assurent le gardiennage de la pêcherie de l'Île de Saint-Paul dans l'Océan Indien", "section_level": 3}, {"title": "La Seconde Guerre mondiale.", "content": "Durant la Seconde Guerre mondiale, la Bretagne, donc Concarneau, fait partie de la zone occupée dès l'armistice du 22 juin 1940, et ce jusqu'en. La \"kommandantur\" est installée dans une villa du boulevard Bougainville et son annexe se trouve à l'Hôtel de la Mer. Le, quatre aviateurs anglais sont abattus au-dessus de la baie de Concarneau ; l'un d'entre eux, le lieutenant J.R. Bendell, pilote, a sa tombe dans le cimetière de Lanriec (deux autres aviateurs sont inhumés à Trégunc : les sergents Woolnaught et Macnaughton, et un autre à Fouesnant). Le monument aux morts de Concarneau porte les noms de mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles de nombreux résistants de l'intérieur et résistants de l'extérieur, par exemple Maurice Gourong, mais aussi des soldats morts lors de la Campagne de France au printemps 1940 et marins, par exemple Henri Nicolle, matelot timonier et Félix Duquoc, second maître mécanicien, tous deux sur le \"Bretagne\" et morts le lors du bombardement anglais de Mers el-Kébir et des prisonniers de guerre, ainsi que des requis du STO.", "section_level": 3}, {"title": "L'après Seconde Guerre mondiale.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Le.", "content": "En 1975 Concarneau possédait encore 87 chalutiers semi-industriels ; il en reste trois en 2014. Il y avait", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "En 2010, la commune de Concarneau a été récompensée par le label « Ville Internet @@ ».", "section_level": 1}, {"title": "Jumelages.", "content": "La ville de", "section_level": 2}, {"title": "Organisation territoriale.", "content": "La commune actuelle est née du rattachement le de la commune de", "section_level": 2}, {"title": "Population.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Données relatives à la commune de Concarneau dans ses limites actuelles (après ajout des données des communes de Beuzec-Conq et Lanriec.", "content": "Évolution démographique de Concarneau, de Beuzec-Conq et de Lanriec Évolution démographique de Concarneau dans ses limites actuelles Courbe d'évolution démographique de Concarneau dans ses limites actuelles depuis 1790 Chiffres tenant compte de la population respective des communes de Concarneau, Beuzec-Conq et Lanriec avant leur fusion.", "section_level": 3}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "En 2016, on recensait et à Concarneau. La répartition de", "section_level": 2}, {"title": "Société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les écoles primaires et maternelles.", "content": "La commune de Concarneau comprend neuf écoles", "section_level": 3}, {"title": "Collèges.", "content": "La commune de", "section_level": 3}, {"title": "Lycées.", "content": "La commune de", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement maritime.", "content": "Le Centre européen de formation continue maritime (CEFCM) possède un établissement à Concarneau, où se trouve aussi son siège social.", "section_level": 3}, {"title": "Santé.", "content": "Plusieurs médecins (généralistes et spécialistes) et dentistes exercent. L'hôpital du Porzou se situe sur la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le port.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le port de pêche.", "content": "Concarneau est surtout un port de pêche : en 2014, c'est le de pêche français par le tonnage et la valeur des poissons débarqués ; ( en 2010) embarquent à bord des de pêche (,, de pêche côtière,, congélateurs, ces derniers pêchant le thon tropical dans l'Océan Atlantique et l'Océan Indien, débarquant leurs prises à Dakar, Abidjan, aux Seychelles et à Madagascar. Concarneau est le premier port thonier européen pour le thon tropical. En 2012, de poissons ont été vendues à la criée de Concarneau, les cinq principales espèces de poissons vendues ont été l'èglefin (), le merlu (), la sardine (), la lotte () et la langoustine (). Le thon est débarqué dans les ports tropicaux précités. La pêche a longtemps été l'activité économique principale de Concarneau grâce à ses de quais et ses de halle à marée. Après avoir été en essor pendant les décennies 1950 et 1960 (en 1962, le port de pêche de Concarneau était le troisième port de pêche français, après Boulogne-sur-Mer et Lorient, par le volume des prises () et le second en valeur,", "section_level": 3}, {"title": "Le port de plaisance et le tourisme.", "content": "Le tourisme représente une activité importante surtout de début juin à fin septembre. Le port de plaisance est d'ailleurs le point de départ vers l'archipel des Glénan et, durant la saison estivale, les vedettes de l'Odet effectuent des liaisons régulières entre l'île principale de Saint-Nicolas et le continent. Grâce à la Ville Close et un littoral de toute beauté parsemé de plages de sables blancs, la station touristique de Concarneau est aujourd'hui une des places fortes du tourisme en Bretagne. Le port de plaisance de Concarneau,", "section_level": 3}, {"title": "Entreprises concarnoises.", "content": "La plupart des entreprises", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Langue bretonne.", "content": "L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 28 juin 2012. À la rentrée 2012-2013, plus", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Concarneau a reçu le label « Ville et Pays d'Art et d'Histoire » en 2002. Le parc du manoir du Moros", "section_level": 2}, {"title": "Concarneau dans la littérature et le cinéma.", "content": "En 1952, le film de Raoul Walsh, \"La Belle Espionne\" avec Rock Hudson et Yvonne De Carlo est en partie tourné dans le bois du Porzou et sur les plages concarnoises. Des scènes de \"Si tous les gars du monde\" de Christian-Jaque sont également tournées en 1955 dans le port de Concarneau. En 1958, Pierre Schoendoerffer choisit aussi Concarneau pour mettre en scène certaines séquences du film \"Pêcheur d'Islande\" d'après le roman de Pierre Loti. On peut encore citer les films \"Tant d'amour perdu\" de 1958, \"Doucement les basses\" en 1971 et \"Lune froide\" en 1991 dont une partie du tournage", "section_level": 2}], "src_summary": "Concarneau est une commune du département du Finistère dans la région Bretagne en France. Troisième commune du Finistère par sa population, chef-lieu d'un canton et d'une communauté d'agglomération, Concarneau, qui inclut les anciennes communes de Beuzec-Conq et Lanriec, est une ville située sur la côte cornouaillaise dans la baie de La Forêt. ", "tgt_summary": null, "id": 1013358}
{"src_title": "Francisco de Herrera le Vieux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "La date de naissance du peintre est inconnue. Certaines sources la situe en 1576, d'autres plus nombreuses vers 1590. (La date de 1588 est avancée par Jean-Louis Augé). Fils du peintre miniaturiste et graveur Juan de Herrera y Aguilar, Herrera est considéré comme un des fondateurs de l'école de Séville, représentée notamment par des peintres tels que Francisco Pacheco. On le surnomme \"Le Vieux\" afin de le distinguer de son frère Juan Herrera miniaturiste et graveur également et de son fils Francisco Herrera el Mozo, également devenu peintre. D'un caractère intransigeant et difficile, Francisco de Herrera a été le premier maître du jeune Diego Vélasquez, lequel, terrifié par le caractère volcanique du personnage, n'a passé auprès de lui qu'une année. Son premier travail connu est une gravure datée datée de 1609. et ce n'est qu'en 1619 qu'il passera sa licence de peintre devant Pacheco, bien qu'il travaillait déjà depuis quelques années et qu'il avait reçu commande d'une importante série de tableaux pour le couvent de San Francisco en 1616. Dans la période suivante, il devient un des peintres les maitres les plus estimés de Séville avec des commandes importantes tant à l'huile qu'à la fresque.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Parmi les plus belles œuvres de Herrera, on compte \"Le Jugement dernier\" et une \"Sainte Famille\", tous deux situés dans des églises de Séville. Elles se caractérisent par une grande audace dans l'exécution et une technique sans faille. Son style évolue depuis ses premières années encore marquées par le style enluminé de son père, ainsi que par le maniérisme tardif de Pacheco. Mais l'influence centrale semble être celle du peintre de Juan de Roelas.", "section_level": 1}], "src_summary": "Francisco de Herrera le Vieux (séville 1576 ou 1590- Madrid 1654) est un peintre et graveur espagnol. Il est appelé aussi Herrera l'Ancien. Son œuvre est représentative de l'évolution stylistique dans la première moitié du à Séville par l'abandon du style maniériste du début de sa carrière pour un style naturaliste qui évolue vers des formes libres et douces caractéristique du baroque.", "tgt_summary": null, "id": 982975}
{"src_title": "Am Brunnen vor dem Tore", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le poème de Müller.", "content": "Wilhelm Müller publia tout d'abord le poème sous le titre « Le Tilleul » dans « Urania – Livre de poche pour 1823 », parmi les ou almanachs, tels qu'on les aimait au début du, et qui offraient plusieurs centaines de pages de poèmes, de récits et d'histoires. Le poème y formait le cinquième d'un cycle, nommé « Chants d'errance de Wilhelm Müller. Le voyage d'hiver, en 12 chants ». Le texte parut tel quel, édité par Christian G. Ackermann à Dessau, dans une suite étendue à 24 poèmes du « Voyage d'hiver », dédiée à Carl Maria von Weber, dans deux petits volumes nommés « Poèmes posthumes tirés des écrits d'un corniste ambulant » en 1824.", "section_level": 1}, {"title": "Le texte.", "content": "Le tableau juxtalinéaire ci-dessous donne :", "section_level": 2}, {"title": "Métrique et forme.", "content": "Le poème suit rigoureusement le modèle formel déjà connu à l'époque de Müller : strophes en quatrains, avec une assonance terminale alternativement à deux et une syllabe ; dans chaque quatrain, le deuxième et le quatrième vers riment. Un tempo de marche rythme l'ensemble : des iambes, avec trois accents par vers (voir transcription API). Cette forme est connue en littérature allemande sous le nom de « strophe populaire ». Cependant les chants populaires ne se plient pas à une forme définie ; c'est ainsi que l'on trouve par exemple dans le recueil connu de chants populaires « \"Des Knaben Wunderhorn\" (Le Cor merveilleux de l’enfant – ou – La corne d'abondance du garçon) » une grande", "section_level": 2}, {"title": "Contexte : le Voyage d'hiver.", "content": "Le Tilleul est un épisode dans une action, de construction assez lâche, selon laquelle les poèmes du cycle de Müller s'ordonnent. Avant son début se trouve l'échec d'une liaison amoureuse de l'acteur, un jeune homme parlant à la première personne. Le premier poème du cycle, « Bonne nuit» décrit la situation de départ : l'acteur quitte dans une nuit d'hiver la maison des parents de sa bien-aimée, et commence une errance solitaire sans but, dont les étapes sont rendues par les poèmes du cycle.", "section_level": 2}, {"title": "Construction.", "content": "À partir de la structure temporelle du poème, on peut distinguer clairement trois parties : les deux premières strophes sont en partie intemporelles, en partie connectées à un passé très lointain. Ce n'est qu'à la troisième strophe que l’acteur prend part au Voyage d'hiver : il commence à raconter un événement récent : il est passé (\"ce jour\") devant le tilleul. La sixième strophe contient un regard en arrière de l'acteur, qui se tient dans le présent de la diégèse (\"Maintenant\"). Les deux premiers vers apportent avec la fontaine, le portail et le tilleul les éléments classiques d'un « endroit aimable », un locus amoenus. S'ensuit une série d'images très convenues (joyeux songes, mot doux, joie et peine), à la limite du cliché, et qui évoquent un temps heureux, passé en ce lieu. C'est précisément cette partie du lied qui est reproduite si volontiers en images, par exemple sur des cartes postales. Par comparaison avec les autres images de la nature dans le Voyage d'hiver, dominés par les rochers, la glace et la neige, l'ensemble fontaine/portail/tilleul joue un rôle d'oasis idyllique. Avec la", "section_level": 2}, {"title": "Interprétations formelles et symboliques du texte.", "content": "Le texte de Müller, aussi bien que les mises en forme musicales de ce texte ont engendré des études d'interprétation philologiques et musicologiques des créations de Müller, Schubert et Silcher, mais aussi, dans le domaine plus vaste comprenant la", "section_level": 2}, {"title": "Symbolisme.", "content": "Les concepts les plus frappants du poème de Müller, auxquels on a déjà attribué précédemment dans la vie courante et dans la littérature une signification symbolique sont : Ces symboles conservent dans le poème de Müller, comme dans la mise en musique de Schubert leur accent ambivalent, souvent depuis longtemps. La fontaine La fontaine est un symbole ambivalent, largement utilisé depuis longtemps dans la littérature ou le conte. Il peut évoquer une ambivalence entre la vie et le danger mortel. Le mot allemand désigne jusqu'aux temps actuels aussi bien la source naturelle, avec son eau ruisselante, la source captée, ou le puits creusé. Il contient d'une part les côtés vivifiants de la source, « eau de la vie éternelle », symbole de croissance et de rénovation (fontaine de jouvence), et représente en outre un point de rencontre social. C'est aussi un symbole de l’amour, de la cour d'amour et du mariage. D'autre part, il incorpore, en raison de sa profondeur parfois insondable, l'accès aux couches cachées, créatrices ou destructives, de l’âme. Le tilleul Le tilleul possède une signification spéciale dans le symbolisme et les métaphores de l'arbre. À l'époque de Müller,", "section_level": 2}, {"title": "Le lied de Schubert.", "content": "L'art du lied de Schubert a été influencé par l'école souabe d'Allemagne du sud, par l'école de musique de Berlin, ainsi que par certains exemples comme Beethoven (Adelaide, op. 46, À la Bien-aimée lointaine, op. 98) ou aussi par les « Canzonettes anglaises » de Haydn ou le lied « La violette, KV476 » de Mozart. Néanmoins, sa manière d'émanciper l'accompagnement – par des thèmes propres, des formes d'accompagnement et des relations multiples – forment alors", "section_level": 1}, {"title": "Position dans le cycle.", "content": "Au début de 1827, Schubert met en musique les 12 premiers poèmes de Müller, et ce n'est qu'en automne qu'il trouve le cycle de Müller agrandi à 24 poèmes. Mais Müller n'aligne point les 12 poèmes supplémentaires à la suite des premiers, mais les mélange. Par contre, Schubert garde la suite initiale des douze premiers lieder de Müller – que ce", "section_level": 1}, {"title": "L'arrangement de Silcher.", "content": "Le succès du morceau est avant tout dû à la recomposition par Friedrich Silcher. Sur la base de la mise en musique par Schubert de la première strophe, il a réarrangé le Tilleul en 1846 pour quatre voix d'homme \"a cappella\". Avant tout, cette construction est celle qui a transformé le lied en lied populaire, et est responsable de son immense popularité, parce qu'elle a été imprimée dans de nombreux livres d'école et de chant. Arnold Feil commente les façons courantes d'entendre le Tilleul : Nous entendons", "section_level": 1}, {"title": "Comparaisons musicales.", "content": "Les analyses orientées principalement sur la musique se concentrent en gros sur les deux questions suivantes :", "section_level": 1}, {"title": "Comparaison des versions de Silcher et de Schubert.", "content": "Les versions de Schubert et de Silcher présentent des différences variées, sur les plans formel, mélodique, harmonique et rythmique. La forme de l’accompagnement est différente (et", "section_level": 2}, {"title": "Extraction de l’ensemble du cycle.", "content": "Déjà le processus d'extraction d'un seul lied parmi un cycle prévu par le compositeur comme un ensemble provoque, presque infailliblement, une perte ou un changement de la manière d'entendre le morceau, et de l'interprétation de son contenu. Les rapports entre thèmes et les allusions aux titres précédents et suivants sont ainsi la plupart du temps perdus, de même que les rapports de tonalité et les ornements rythmiques typiques. Clemens Kühn écrit à ce sujet : Dans un tel cycle, chacun des lieder se trouve dans un environnement bien précis, dont il ne peut être séparé", "section_level": 2}, {"title": "Différences mélodiques.", "content": "Les mélodies de Schubert et de Silcher sont identiques à 90 %. Cependant ce sont les 10 % restants différents, qui sont décisifs pour la compréhension des deux versions sous leur aspect harmonique et formel, et ils se situent parfois à des points saillants centraux du point de vue harmonique. La première différence se constate à la mesure 11 de Schubert. Schubert et Silcher commencent la mesure de la même manière avec une noire pointée suivie d'une croche. Alors que Schubert fait suivre ces deux notes par un triolet descendant de croches par intervalles de secondes (la, sol#,", "section_level": 2}, {"title": "Différences harmoniques.", "content": "De façon statistique, les différences harmoniques entre les deux versions sont peu importantes. Cependant, on ne peut comparer que les deux premières strophes. Les différences s'y trouvent à des points cruciaux du lied en tant que forme musicale : mesures 4 et 8, introduction, conclusion, et donnent souvent au « message musical » une autre signification. Par exemple, prenons la blanche de \"baum\" de la mesure 12. Chez Schubert, l'accompagnement se termine sur la tonique en mi majeur, mais passe immédiatement à la dominante, si majeur, sur laquelle se fait", "section_level": 2}, {"title": "Différences formelles, rythmiques et instrumentales.", "content": "La différence fondamentale est que Silcher commence toutes les strophes par le même motif musical, celui de l'instrumentation de Schubert. Les six strophes du texte sont regroupées sur le plan musical en quatre parties : En outre, il manque chez Silcher les préludes en triolets de doubles croches (mesures 1 à 8 chez Schubert), les interludes (par exemple, de la mesure 25 à 28), et l'épilogue (six dernières mesures de Schubert). Une autre différence importante est l'introduction par Schubert (mesures 45 à 58) d'une expression très différente sur le plan des paroles et de la musique : \"Les vents froids me soufflaient À travers le visage...\". Du point de vue purement mélodique, cette partie n'a pas grand chose à voir avec le lied dans son ensemble. On ne peut l'interpréter que comme un prolongement du mouvement en triolets de doubles croches de l'introduction", "section_level": 2}, {"title": "Critique de la version de Silcher.", "content": "Silcher est fréquemment blâmé pour, et mettait ainsi de côté. Sa mise en musique est évaluée par exemple comme la de l'interprétation du texte à beaucoup de niveaux de la version de Schubert. Peter Rummenhöller décrit la composition de Silcher comme. Frieder Reininghaus constate que du lied de Schubert, bien qu'il traite de « \"vie et de mort\" », la version de Silcher fait. Il perdrait par là « l'ironie à double fond » de Müller et Schubert. Elmar Bozzetti critique", "section_level": 2}, {"title": "Histoire de l'influence.", "content": "Le lied de Schubert, et l'ensemble du cycle ont inspiré des compositeurs classiques ultérieurs. Par exemple, les « Chants d'un compagnon errant » de Gustav Mahler sont clairement influencés aussi bien par l'intention des paroles que dans les détails de composition par le Voyage d'hiver, et en particulier du Tilleul (voir le quatrième lied de Mahler : « Sur la route, il y avait un tilleul, et là je me suis reposé pour la première fois dans mon sommeil... »). Il existe aussi une instrumentation du Voyage d'hiver par Anton Webern. Dans beaucoup de mises en musique, le Tilleul est devenu un composant favori du répertoire des associations musicales. À cette occasion, le caractère ambigu du lied est souvent effacé par une romantisation qui le rend inoffensif. Dans l'opérette \"Das Dreimäderlhaus\", inaugurée en 1916, Schubert, pour faire sa déclaration d'amour à sa bien-aimée Hannerl, fait chanter le lied du Tilleul à son ami Franz von Schober. Le", "section_level": 1}, {"title": "Exécutions et remaniements.", "content": "Le Tilleul, dans la version de Schubert a été repris et chanté par presque tous les chanteurs de renom du dans tous les registres de voix, des sopranes aux basses. Quelques noms en sont Lotte Lehmann (soprano) ; Brigitte Fassbaender (mezzo-soprano) ; Peter Anders, Ernst Haefliger, René Kollo, Peter Schreier (ténors) ; Olaf Bär, Dietrich Fischer-Dieskau, Thomas Hampson, Hermann Prey (barytons) ; Theo Adam, Hans Hotter (barytons-basses). Les accompagnateurs ont souvent été des pianistes mondialement connus comme Daniel Barenboim, Alfred Brendel, Jörg Demus, Gerald Moore, Murray Perahia, Sviatoslav Richter, Wolfgang Sawallisch ou András Schiff. D'autres versions, pour chœur, ont été composées par Conradin Kreutzer, et Peter Hammersteen,", "section_level": 1}, {"title": "Commercialisation et culture pop.", "content": "Des transcriptions relativement libres dans le domaine de la musique classique populaire, comme celles de Helmut Lotti ou de Nana Mouskouri avec orchestre à cordes complet, ou un accompagnement de cordes soutenant le piano, ne sont pas rares. Des chanteurs politiquement engagés comme Franz Josef Degenhardt ou Konstantin Wecker, de même que Herman van Veen ou Achim Reichel ont également remanié le lied. Il existe même une transcription par la chanteuse française Mireille Mathieu. Ce que l'on fait souvent de nos jours avec les versions de Schubert et de Silcher peut être deviné à partir de la citation exemplaire de la brochure publicitaire d'un orchestre à vent : Le Tilleul de Schubert est devenu une expérience sonore très spéciale, pour laquelle les musiciens ont revêtu de tout nouveaux vêtements. Les musiciens démontrent leur brillante technique dans le Tilleul, que ce soit par le \"Happy Sound\" typique de James Last, le style \"Egerländer\" de son tuba, ou les fantaisies humoristiques de Spike Jones, avec ses sifflements, sa trompette et ses effets de claquement. La petite ville de Hesse du nord, Bad Sooden-Allendorf se vante que Wilhelm Müller ait écrit son poème à la fontaine Zimmer, devant le portique de pierre de la ville, sous un vieux tilleul. Et on y a apposé une stèle avec le texte du lied. Cependant, rien n'indique que Müller ait jamais mis les pieds à Allendorf. L'auberge Höldrichsmühle à Hinterbrühl près de Vienne, à son tour, revendique d'être le lieu de création de la composition de Schubert. Mais il n'y a là non plus aucune sorte d'argumentation. Dans l'épisode « Le raté » de la série \"Les Simpson\", Bart Simpson rappe ce lied, avec un texte fortement altéré, mais néanmoins reconnaissable :\"Am Brunnen vor dem großen Tor, uff, da steht so ein affengeiler Lindenbaum oh yea, ich träumte in seinem Schatten, so manchen süßen Traum, so manchen süßen Traum unter diesem affengeilen Lindenbaum, oh yea, oh yea.\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Am Brunnen vor dem Tore (littéralement « À la fontaine devant le portail ») est le premier vers d'un lied allemand, connu autant comme chanson populaire, que comme mélodie artistique. ", "tgt_summary": null, "id": 430269}
{"src_title": "Remparts d'Avallon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "La fortification est située dans le département français de l'Yonne, sur la commune d'Avallon.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Première période de construction.", "content": "À partir de l'époque gallo-romaine, Avallon se développe, profitant de sa situation proche de la via Agrippa. Mais sa prospérité attire les convoitises et la cité subit plusieurs sièges et pillages lors du Haut Moyen Âge : prise de la ville en 715 par Savaric, évêque d'Auxerre, invasion des Sarrazins en 731, des Normands en 843. Pour se protéger, Avallon s'entoure d'une enceinte fortifiée. Mais à la fin du, elle est convoitée par de puissants seigneurs : les ducs de Bourgogne et les rois de France. Il en sera ainsi jusqu'au rattachement de la Bourgogne au royaume de France, après la mort de Charles le Téméraire en 1477. En effet, l'importance stratégique d'Avallon tient moins à sa population qu'à son rôle de poste avancé de la Bourgogne, face au domaine royal des Capétiens. En 1002, Otte-Guillaume succède à son beau-père à ta tête du duché, aussitôt contesté par le roi Robert le Pieux qui annexe le duché en 1004. En 1005, Robert prend Auxerre, puis assiège Avallon, considérée alors comme une place-forte bien défendue : « l'une des clés de la province » aux dires de l'historien Ernest Petit. Les assiégés résistent trois mois avant de se rendre. Le roi fait alors massacrer ou chasser les habitants. Puis il fait raser les remparts et détruire le château. En 1022, Avallon est toujours en ruine avec une population réduite à 300 habitants. La cité mettra longtemps avant de se relever.", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième période de construction.", "content": "En 1214, les habitants d'Avallon obtiennent une charte d'affranchissement de leurs seigneurs : le duc de Bourgogne, le prieur de Saint-Martin d'Autun et les chanoines de Saint-Lazare. Ils sont désormais libres de désigner leurs échevins et de veiller eux-mêmes à la sécurité de la ville. On élargit l'enceinte pour entourer les nouveaux quartiers et l'on répare les parties existantes. On reconstruit également les deux portes principales d'Avallon. Au, pendant la guerre de Cent Ans, les ducs de Bourgogne Jean sans Peur et Philippe le Bon font renforcer les défenses de la ville, car ils sont en conflit avec le roi de France. Jean sans Peur fait édifier en 1404 la tour Beurdelaine et en 1419 renforce la porte Auxerroise et fait installer des bombardes dans les tours. Son fils, Philippe le Bon, continue de fortifier la ville en 1455. Il fait adapter les remparts pour l'usage des armes à feu et fait élever dix-huit tours dont six existent encore (tour du Chapitre, tour Gaffay, tour Gaujard, tour des Vaudois, bastion de la Côte-Gally et un autre bastion). Enfin, il fait construire une tour servant de porte et de beffroi, et permettant d'y poster un guetteur, la tour de l'Horloge.", "section_level": 2}, {"title": "Après le.", "content": "Au cours du, le royaume de France est en paix et la ville cesse d'entretenir les fortifications et tours, qu'elle loue à des particuliers. Par ailleurs, Avallon est à l'étroit dans son enceinte et les trois portes principales sont détruites afin de permettre l'extension de la ville en 1764 et 1777. Depuis 1926, les vestiges des anciennes fortifications sont inscrits aux monuments historiques. Aujourd'hui, Avallon bénéficie de sa situation de « porte du Morvan » et du cadre préservé de sa vieille ville, avec ses rues étroites et ses maisons anciennes. Les remparts, tours et bastions contribuent également au charme d'Avallon et renforcent ses attraits sur le plan touristique. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1926.", "section_level": 2}, {"title": "Description.", "content": "Au Moyen Âge, à la fin de la guerre de Cent Ans, Avallon dispose d'une vingtaine de tours chargées d'assurer la défense de la ville. L'une des tours de défense ayant survécu à la destruction des remparts au est la tour de l'Escharguet (du vieux français escharguetier, qui veut dire: faire le guet), elle était également pourvue d'une échauguette. Au Moyen Âge, cette tour à demi-ronde servait à assurer une surveillance renforcée lors des périodes de trouble du haut de ses deux étages. En 1522, la tour est louée pour 100 sous par mois à un particulier, chirurgien barbier, chargé de combattre les épidémies de peste qui frappent la ville. Au, c'est un vacher et ensuite une vachère qui loue le bâtiment à la ville. Aujourd'hui, le monument est propriété de la ville d'Avallon.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les remparts d'Avallon constituent un ensemble de fortifications - tours, murailles, portes et bastions - situé à Avallon (Yonne, Bourgogne-Franche-Comté), en France. ", "tgt_summary": null, "id": 406503}
{"src_title": "Amae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Introduction.", "content": "Notion essentielle dans les relations sociales japonaises — fondées sur les valeurs confucéennes de « bénévolence » (du latin \"bene volens\", « vouloir du bien »), de courtoisie, de loyauté, de fidélité et d'obéissance mutuelles —, de la famille à la société civile, l'idée d’\"amae\" tourne autour du paradoxe d'indulgence musclée et de douce rigueur. Une bonne compréhension de cette notion nécessite de longs développements et une multitudes d'exemples concrets de ses manifestations.", "section_level": 1}, {"title": "Enjeux économiques et sociaux.", "content": "On ne soulignera jamais assez l'importance de l'amitié dans l'approche culturelle des pays asiatiques : il s'agit là d'une conclusion ouverte de diplomatie internationale. Afin de rendre compte de l'importance de l'amitié dans le processus socioéconomique d'un pays, on peut porter l'éclairage sur la notion de créativité, trop souvent réduite à l'unisson entre parties, lorsqu'elle n'est pas le prétexte à l'agitation. Faire preuve de créativité n'est pas créer n'importe quoi mais prendre en compte les contraintes existantes, et apporter l'élément nouveau qui permettra de les faire fonctionner harmonieusement.", "section_level": 1}, {"title": "Importance de l'amitié.", "content": "Cette mutualité confucéenne s'illustre aussi dans le couple « droit et devoir » que l'Occident a négligé au profit du droit. En effet, l'Occident met l'accent sur les droits de la personne, déconnectés des devoirs de la personne présents avec les droits en Extrême-Orient chinois et sinisé. De la famille à l'entreprise, la moindre erreur et le plus petit manquement donnent lieu à de gentilles remarques, en signe d'encouragement, pour mieux faire la prochaine fois en suivant l'exemple de la personne qui a émis ces remarques. Ceci fait partie de la bienveillance, de la courtoisie et de la loyauté dans la relation sociale. En effet, l'absence de remarque exprime l'indifférence à l'autre dans sa conduite. En Occident, ces remarques sont interprétées comme dénigrements malveillants et ces remarques restent souvent de vagues opinions non étayées qui ne sont pas suivies d'un encouragement et d'aides effectives pour mieux faire. Dans les entreprises commerciales et industrielles japonaises, le groupe de travail fonctionne sur cette idée d’\"amae\", ainsi que ces fameux « cercles de qualité ». Dans la famille et pour la scolarité des enfants, c'est toute une institution où il ne s'agit pas, pour les parents, d'envoyer le rejeton dans sa chambre faire les travaux scolaires, mais de travailler avec lui sur la table de cuisine, en toute convivialité. En Occident, la discipline est considérée comme une contrainte pénible. En Extrême-Orient, la discipline est un outil de développement personnel, social et économique. L'exemple militaire historique est la relation entre les anciens du Bataillon d'Hawaii et les jeunots de la 442 RCT des Nippo-Américains de la Seconde Guerre mondiale. L’idée typiquement japonaise d’\"amae\" est communément comprise comme une dépendance indulgente. Elle est particulièrement fondamentale dans la production et la reproduction de la culture japonaise. Le postulat commun est que le lien social japonais soit façonné par l’expérience primale mère-enfant. Les résultats de cette commande affective suggèrent un scénario complexe de la confirmation de l’identité de l’un par rapport à celle de l’autre dans la dépendance mutuelle de rapports fusionnels entre parent-enfant, employeur-employé, maître-disciple, etc. En psychanalyse, Takeo Doi interprète cette notion comme une dépendance affective mutuelle. Ainsi, un adulte nippo-américain de statut social élevé vivant en Californie avec ses vieux parents serait considéré, en psychanalyse, comme ayant des troubles d’individuation, de séparation et même d’adulescence. Mais, dans la tradition confucéenne des droits et devoirs mutuels, il s’agit du devoir filial de garder ses vieux parents à la maisonnée familiale pour ne pas les envoyer dans une maison de retraite pour personnes âgées. Voir le très beau film \"La Ballade de Narayama\", traitant du devoir filial envers ses vieux parents dans des conditions socio-économiques difficiles. Ce devoir filial correspond au droit de l’enfant au confort et à la sécurité, auquel répond le devoir parental envers l’enfant. Le couple droit-devoir est dans une interaction complémentaire en creux et relief des grandes différences. Il y a antagonisme dans l’interaction symétrique en miroir de la rivalité dans de grandes similitudes, comme l’escalade de la course aux armements où un bouclier plus épais répond à une flèche plus puissante et comme la surenchère des vantardises où à un exploit imaginaire répond un exploit au moins égal et tout aussi imaginaire. Cette notion d’\"amae\" illustre une interaction complémentaire coopérative qui enveloppe des relations rivalitaires d’une interaction symétrique. Le sociologue Amitai Etzioni a étudié la « compliance » qui est une interaction complémentaire du couple autorité-obéissance, comme dans celui de domination-subordination et celui de pourvoyeur-bénéficiaire, etc.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sans affirmer que ce sentiment était totalement absent dans d'autres cultures, Takeo Doi a proposé que l’\"amae\" était un concept central pour comprendre la culture japonaise. ", "tgt_summary": null, "id": 1231419}
{"src_title": "Handicap psychique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Loi handicap 2005.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Handicap psychique.", "content": "La France, via l'article 2 de la loi handicap du 11 février 2005 : a introduit dans la définition légale du handicap les troubles psychiques, ayant pour effet la distinction entre le handicap psychique, conséquence d’une maladie psychique et le handicap mental, conséquence d’une altération des capacités intellectuelles. De par la même, certaines maladies et les \"patients\" qui étaient classés dans la catégorie du handicap mental sont aujourd'hui pris en charge et différenciés, selon de nouveaux critères et protocoles liés au handicap psychique. Cette décision prévalant sur le territoire national est portée actuellement sur le plan international, dans le cadre de la santé publique. En effet, « la prévalence des troubles psychiques est d’une telle envergure que la Santé mentale a été reconnue comme une priorité internationale par l’ONU; portée par le Plan d'action 2013-2020 de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ; au niveau national par le « Plan Psychiatrie et Santé Mentale » pour les années 2011-2015. » La définition de 2010 du handicap cognitif permet notamment de différencier certaines conditions traditionnellement considérées comme relevant du handicap psychique ou de la maladie neurodégénérative, telles que l'autisme et le syndrome d'Asperger ou encore la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques.", "section_level": 2}, {"title": "Spécificités.", "content": "Le handicap psychique fait obstacle, dans certaines conditions, à l’expression de l’ensemble des potentialités d’un individu. Il interfère plus particulièrement dans les relations interpersonnelles, les compétences cognitives, les habilités psychosociales et le comportement de l'individu malade. La variabilité des manifestations de la maladie crée constamment une incertitude qui demande des ajustements réguliers (et donc une analyse des interactions avec l’environnement). On interrogera les facteurs personnels de la façon suivante :", "section_level": 1}, {"title": "Travail et troubles psychiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Maladies professionnelles.", "content": "En 2012, la sécurité sociale a reconnu comme maladies professionnelles des troubles psychiques (sources?). Dans le cadre des maladies professionnelles et les troubles psychiques, 225 demandes de reconnaissance en maladie professionnelle de troubles psychiques ont été deposées, la moitié (45%) ont fait l'objet d'un accord d'après la sécurité sociale.", "section_level": 2}, {"title": "La recherche.", "content": "La France est l'un des pays pionniers dans la recherche et l'innovation de l'étude des maladies psychiques, en neuroscience et en neuroimagerie avec parmi ses projets et pôles :", "section_level": 1}, {"title": "Quelques chiffres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sur le plan mondial.", "content": "L'OMS, dans le rapport sur \"l'impact et les enjeux des nouvelles technologies d'exploration et de thérapie du cerveau\",estime que : Selon une étude de l’École de santé publique réalisée par l’Université d’Harvard, à l’initiative de l’OMS, la schizophrénie affecte 45 millions de personnes de la population adulte mondiale, elle serait cinq des dix principales causes médicales de handicap, et un cinquième des DALYs (Disabilities Adjusted Life Years), en outre plus de 50 % des malades dans le monde ne reçoivent pas de soins appropriés, « Les pays se mobilisent pour faire de l’accès aux soins de santé un droit de l’homme » indique l'ONU Le risque suicidaire des patients souffrant de schizophrénie est estimé entre 10 et 13 %, et 20 à 50 % commettent des tentatives de suicide.", "section_level": 2}, {"title": "En France.", "content": "Les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas plus violentes ou dangereuses que d'autres, les statistiques sur les violences indiquent qu'elles représentent 3 à 5 % des actes de violence faite à des tiers et seraient de par leur vulnérabilité plus souvent les victimes de viols et d'agressions. La prévalence des crimes violents est 11,8 fois plus importante que pour la population et des vols sur personnes 140 fois plus élevée. Si la maladie peut augmenter le risque de passage à l’acte, c'est surtout l'absence de soins et l’association de drogues et d’alcool qui favorisent les comportements agressifs.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le handicap psychique est la reconnaissance d’une limitation de la participation d’une personne à la vie sociale du fait de troubles psychiques graves qui perdurent et entraînent une gêne dans son quotidien, des souffrances et/ou des troubles comportementaux légers, moyens à sévères selon la maladie. La maladie mentale peut toucher toutes les populations, sans distinction de sexe ou d'âge. Des signes apparaissent dans la majorité des cas pendant la période de l'adolescence et du jeune adulte, de 15 à 20 ans, parfois jusqu'à 30 ans lors de l'entrée dans la vie active. Les troubles peuvent être passagers ou s'installer dans la durée, c'est alors que la personne ou ses proches doivent se rapprocher de leur médecin traitant ou d'un psychiatre pour consulter. Dans certains cas, lorsque la personne souffre de psychose, ou de schizophrénie, le malade aura des difficultés a appréhender son état de santé. Si les caractérisations du trouble varient selon les personnes et l'âge, la dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, l'anxiété et les phobies, le trouble obsessionnel compulsif, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines, les névroses, les psychoses sont des exemples de maladies et troubles psychiques ", "tgt_summary": null, "id": 478491}
{"src_title": "Laaer Berg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La montagne de Laa est le prolongement du mont moins élevé de Wienerberg, situé un peu plus à l'ouest. Divers lotissements et immeubles d'habitation séparent ces deux espaces verts. La partie sud du mont est incluse presque entièrement dans le parc de détente \"Erholungspark Laaer Berg\", également dénommé Kurpark Oberlaa, un parc issu du terrain occupé par l'Exposition internationale d'horticulture de Vienne (WIG) organisée en 1974. Les quartiers de Oberlaa et Unterlaa, situés au sud du mont, lui ont donné son nom. Le \"Laaer Berg\" est délimité au sud par la rivière Liesing. La partie orientale du mont est mise à profit pour la viticulture. La partie nord du mont est caractérisée par la zone protégée de la forêt Laaer Wald. Cette partie jouxte des zones urbanisées très denses, où plusieurs immeubles de bureaux et d'habitation ont vu le jour récemment (2006) dans le cadre du projet d'aménagement urbain \"Monte Laa\". Le Laaer Berg est fréquenté par de nombreux Viennois, qui profitent principalement des Heuriger d'Oberlaa et d'Unterlaa, du centre thermal du Kurpark Oberlaa ainsi que du petit parc de loisirs Prater de Bohême situé en bordure du Laaer Wald.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tuileries et tournages de films.", "content": "Au, le Laaer Berg, tout comme le Wienerberg, étaient caractérisés par l'exploitation de gisements de glaise, les briques produites étant abondamment utilisées pour la construction de nombreux bâtiments de prestige le long du Ring viennois, mais aussi pour loger l'afflux de nombreux immigrants venus d'autres zones de l'Empire d'Autriche-Hongrie en crise. La main-d'œuvre employée dans ces tuileries provenait majoritairement de Bohême et de Moravie, ce qui correspond à la République tchèque actuelle. Les conditions de travail de l'époque étaient extrêmement pénibles, comme en témoigna l'homme politique social-démocrate Victor Adler, après s'être rendu dans une de ces manufactures. C'est de cette époque que remonte la création du Prater de Bohême en bordure du \"Laaer Berg\", dont la raison d'être initiale était d'offrir aux employés des fabriques de tuiles une occupation lors de leurs loisirs. Les débits de boisson servaient de fait de lieu d'échange d'informations sur les postes de travail, les logements disponibles. Ce Prater des ouvriers accueillait notamment des spectacles de danse, des bowlings, un bâtiment panoramique abritant des peintures représentant des scènes historiques (la mode de l'époque). Les attractions actuelles, moins modernes que celles du Prater - à l'image du carrousel classé \"monument historique\" - attirent une clientèle plus familiale. L'exploitation intensive de la glaise déclina au début du avec l'épuisement des gisements et aboutit à de grands trous qui se remplirent progressivement d'eau pour former des lacs artificiels, des parcs étant ensuite créés sur leurs pourtours. Malgré les panneaux d'interdiction, ces lacs attirèrent rapidement les amateurs de natation. Des jardins ouvriers furent implantés sur ce terrain pour faire face à la pénurie de nourriture durant la Première Guerre mondiale. Dans les années 1920, et ce malgré l'hyperinflation qui régnait alors dans le pays, le \"Laaer Berg\" devint un centre de production de films muets. Entre 1920 et 1922, de monumentaux décors en bois et papier y furent créés pour le tournage du film autrichien \"Sodome et Gomorrhe\" de la société Sascha-Film, entre et figurants (selon les sources) ayant participé au tournage. Le cinéma de plein air \"Volxkino\" est organisé en honneur de ces anciennes productions. Pollué et transformé de fait en quasi-décharge publique, la Ville de Vienne racheta finalement en 1955 une partie des terrains et commença à les reboiser.", "section_level": 2}, {"title": "Zone viticole et habitations.", "content": "Le monastère de Klosterneuburg disposait autrefois de vignes sur les coteaux du \"Laaer Berg\". Du fait de leur éloignement géographique, les récoltes étaient toutefois jugées guère intéressantes pour le monastère, ce qui explique qu'il finit par transférer ces terrains à l'armée de l'Empire austro-hongrois qui s'en servit de terrain d'entrainement. Malgré l'effondrement de la monarchie, le monastère de Klosterneuburg ne reprit jamais possession de ces terrains. L'Armée décida d'utiliser l'intégralité de ces terrains pour loger les rapatriés du front russe à la fin de la Première Guerre mondiale. Le, les premiers baux furent signés dans la caserne du monastère. Le loyer se montait à une Couronne par an, assorti d'une obligation initiale de cultiver des légumes et d'élever des animaux. Au fil des décennies, ces jardins à vocation utilitaire laissèrent place à des jardins d'ornementation ainsi qu'à de belles demeures, et les terrains laissés en friches après la mort économique des dernières tuileries furent réaménagés en espaces verts.", "section_level": 2}], "src_summary": "La zone verte et collineuse du Laaer Berg (à prononcer \"Laa_a Berg\"), familièrement surnommé Monte Laa, se situe à la limite sud de Vienne (Autriche), dans le X arrondissement, Favoriten. Sa partie principale culmine à 251 mètres.", "tgt_summary": null, "id": 1190331}
{"src_title": "Expérience de Cavendish", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'un des premiers essais de détermination de la masse de la Terre fut effectué par le géophysicien Pierre Bouguer. Lorsqu'il se trouvait au Pérou, il tenta de mesurer, en vain, le faible déplacement d'un fil à plomb à proximité d'un volcan. Les déviations étant trop faibles, il lui fut impossible d'obtenir un résultat convaincant. En ce qui le concerne, Bouguer voulait mesurer la densité de la Terre. Cette même méthode fut reprise par deux Anglais en 1775 : Nevil Maskelyne et Charles Hutton. Leur expérience eut lieu près d'une montagne en Écosse et fut concluante. Ils estimèrent la masse volumique de la Terre entre 4,5 et 5 grammes par centimètre cube. Elle est aujourd'hui estimée à. C'est en 1798 qu'Henry Cavendish, continuant les travaux de John Michell, utilisa un système autre, la balance de torsion, afin de déterminer précisément cette masse volumique.", "section_level": 1}, {"title": "Balance de torsion.", "content": "Le principe de la balance de torsion est simple. Il s'agit d'obtenir un système qui établit l'équilibre entre la force de torsion d'un fil et la force d'attraction gravitationnelle. Lorsque l'on écarte le système des deux sphères de sa position d'équilibre d'un angle θ alors celles-ci, afin de retrouver l'état d'équilibre, oscillent autour de leur position d'équilibre (oscillations amorties). Afin d'intégrer le paramètre d'attraction gravitationnelle, on utilise un second système de sphères, fixes, et de masse beaucoup plus importante. Alors le système va entrer en oscillation lui permettant ainsi de s'équilibrer en fonction de la force d'attraction et de la force de rappel.", "section_level": 1}, {"title": "Constante de gravitation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Notations.", "content": "On note r la distance entre une petite masse m et le point O. r est donc une constante. On note d la distance entre une petite masse m et une grosse masse M directement voisine. d est une fonction du temps.", "section_level": 2}, {"title": "Calcul.", "content": "Afin de déterminer la constante G on va considérer diverses interactions entre les éléments du système : On négligera les forces d'interactions A-B' et A'-B, puisqu'elles sont nettement plus faibles. On va à présent utiliser le théorème du moment cinétique : Ici le moment cinétique s'écrit : avec Le pendule est soumis à trois moments de force: Le théorème du moment cinétique devient donc : qui est l'équation différentielle du mouvement du pendule en régime oscillatoire forcé. Lorsque l'on relâche le système celui-ci finit par osciller très peu autour de sa position d'équilibre. On peut donc dire que lorsque le temps tend vers l'infini, les oscillations sont relativement faibles, d'où l'approximation suivante : ce qui donne la solution particulière de l'équation différentielle :", "section_level": 2}, {"title": "Erreurs d'approximation.", "content": "Jusqu'alors, on avait supposé que l'interaction entre les sphères A'-B et B'-A était négligeable. Cela dépend en fait du rapport de distance qu'il y a entre la grosse sphère voisine et la grosse sphère éloignée. En supposant qu'il y a un rapport r dans ces distances alors on peut démontrer que l'erreur sur G est de la forme : avec En pratique, on obtient une erreur relativement faible pour r > 10 (les valeurs sont données comme incertitude sur G):", "section_level": 2}, {"title": "Résultats de Cavendish.", "content": "Lorsqu'il effectua ses mesures, Cavendish obtint de très bons résultats. Voici ses résultats en comparaison avec les valeurs communément admises :", "section_level": 1}], "src_summary": "L'expérience de Cavendish, avait pour but initial de pouvoir estimer la masse de la Terre. Cette dernière étant directement liée, dans l'équation de Newton, à la constante de gravitation, l'expérience permet de déterminer cette constante. ", "tgt_summary": null, "id": 985907}
{"src_title": "Franz Oppenheim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il effectue sa scolarité au gymnase Frédéric-Guillaume de Berlin et au de Stettin. Il revient à Berlin pour son «abitur» puis fait des études de chimie à Heidelberg auprès de Robert Wilhelm Bunsen, avec une interruption d'un an pour son service militaire. Il poursuit ses études à l'université de Bonn (1874-1877) où il soutient une thèse sous la direction d'Otto Wallach. Il est quelque temps l'assistant d' à l'université de Bonn, puis il est stagiaire à l'usine d'engrais à Cologne, où il devient directeur-adjoint responsable de la fabrication du salpêtre. À 28 ans, il entre à Agfa pour remplacer son beau-frère et fondateur de l'entreprise, Paul Mendelssohn Bartholdy, auquel il succède après sa mort en tant que gestionnaire (1886). L'entreprise invente et commercialise le Rodinal, des plaques photographiques sensibles aux rayons X, et fonde l'usine d'. Grâce aux travaux sur la cellulose utilisée pour renforcer les films, Oppenheim accélère la recherche sur la viscose, qui devient une branche importante de fabrication. Oppenheim s'engage très tôt dans les premiers pourparlers de fusion de l'industrie chimique allemande. En 1908, Hermann Emil Fischer et Walther Nernst fondent l'association Chemische Reichsanstalt dont Oppenheim est le trésorier. En 1925, il devient membre du conseil de surveillance d'IG Farben.", "section_level": 1}, {"title": "La collection de tableaux impressionnistes.", "content": "Franz Oppenheimer et sa seconde épouse sont particulièrement connus pour leur collection de tableaux impressionnistes de Paul Cézanne, Vincent van Gogh et Édouard Manet notamment. Cette collection, commencée en 1904 par Margarete Oppenhein, conseillée par le marchand d'art Paul Cassirer est rassemblée dans une villa, construite dans le quartier de Berlin-Wannsee par l'architecte Alfred Messel.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Il est le fils du juriste Otto Georg Oppenheim et de Margarethe Mendelssohn, qui appartient à une famille de banquiers et de musiciens. Sa sœur, Enole Oppenheim, épouse l'industriel et chimiste, et son frère Hugo Oppenheim est banquier. Il épouse en premières noces Else Wollheim, dont le père, Caesar Wollheim, est un industriel du charbon et ils ont quatre enfants. À la mort de sa première épouse, Franz Oppenheim épouse en 1907 Margarete Eisner, elle-même veuve. La petite-fille d'Otto, est peintre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Franz Otto Oppenheim (né le à Berlin-Charlottenburg, mort le au Caire) est un chimiste et industriel allemand. Otto et son épouse Margarete ont constitué une collection de tableaux impressionnistes français.", "tgt_summary": null, "id": 1690421}
{"src_title": "Crésuz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le nom de la commune a une origine latine : \"Cresta\" (élévation ou colline). Au Moyen Age, la commune appartenait aux seigneurs de Corbières (dès 1224). À partir de 1798, Crésuz passe sous l'autorité du District de Gruyère jusqu'en 1803 où il dépend de l'Arrondissement de Charmey jusqu'en 1815 où il revient à nouveau au District de la Gruyère. En 1667, le village avait été victime d'un incendie. Le village de Crésuz est renommé pour la clarté de l’air, selon les diamantaires qui s’y déplacent pour vérifier la pureté des pierres précieuses.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Selon l'Office fédéral de la statistique, Crésuz mesure. % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, % à des surfaces agricoles, % à des surfaces boisées et % à des surfaces improductives. Crésuz est limitrophe de Broc, Châtel-sur-Montsalvens et Val-de-Charmey. La ville la plus proche, Fribourg, est distante de 20 km. La commune se trouve au-dessus du lac de Montsalvens (lac de barrage, qui date de 1921) et elle est également un point de départ pour des randonnées (Gros Mont ou le long du Javro notamment). Le climat est océanique avec des étés tempérés.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon l'Office fédéral de la statistique, Crésuz possède habitants en. Sa densité de population atteint hab./km. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Crésuz entre 1850 et 2010 :", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Avant 1960, l'activité principale du village était centrée sur l'élevage bovin et l'exploitation forestière. À présent, le village s'est reconverti dans le tourisme.", "section_level": 1}, {"title": "Paroisse de Saint François d'Assise.", "content": "L'église de Saint-François d'Assise a été construite en 1644. Elle a été détruite lors de l'incendie du village en 1667 et reconstruite en 1670, puis agrandie en 1909. Un oratoire, pour rendre hommage à Saint-Blaise, a été édifié en 1690 en remerciement parce que le village avait été épargné d'une épidémie de fièvre aphteuse. La Paroisse de St François d'Assise du secteur de la Vallée de la Jogne réunit Châtel-sur-Montsalvens et Crésuz, mais l’Église est située sur la commune de Crésuz.", "section_level": 1}], "src_summary": "Crésuz ( en patois fribourgeois) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Gruyère.", "tgt_summary": null, "id": 2327600}
{"src_title": "Triple intervention", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Intérêts des puissances.", "content": "La Russie impériale était la plus intéressée, car elle voulait défendre Vladivostok, port du Pacifique et étendre son influence en Extrême-Orient. Elle avait l'intention de faire de Port-Arthur un comptoir commercial et de son port libéré des glaces en hiver une base navale pour sa flotte du Pacifique, à l'instar de ce que feront deux ans plus tard les Anglais avec Hong Kong. Le Transsibérien commençait à se construire avec un tronçon en Mandchourie jusqu'à Port-Arthur. Elle ne s'était pas attendue à une victoire japonaise. La France alliée de la Russie depuis 1892, était le principal bailleur de fonds pour la construction du Transsibérien et avait des intérêts financiers majeurs en Russie. Ses intérêts en Chine étaient plutôt à Canton et à Shanghai, mais elle craignait l'influence du Japon, à cause de ses possessions coloniales indochinoises. Elle ne voulait pas non plus se laisser dépasser sur le plan diplomatique par l'Allemagne qui armait le Japon. La France était plutôt dans l'expectative avec le gouvernement japonais et lui avait même permis d'armer des navires de guerre sur ses chantiers. L'Empire allemand, quant à lui, n'était pas mécontent de détourner l'attention de la Russie de ses frontières occidentales et comptait sur sa neutralité ou même son appui dans ses ambitions coloniales. Elle-même visait le port de Qingdao (translittéré Tsing-Tao ou Tsingtau à l'époque), (dans le territoire de Kiao-Tcheou), dont elle obtiendra la concession en 1898. L'Empire britannique ne sortait pas de son « splendide isolement », mais voyait avec méfiance, ainsi que les États-Unis, l'influence grandissante d'autres puissances européennes qui venaient concurrencer son empire maritime et sa puissance commerciale, mais elle préféra garder une neutralité bienveillante, même si elle formait les officiers de la marine impériale japonaise. Les États-Unis étaient plutôt favorables au Japon, comme le prouvera plus tard le règlement de la guerre russo-japonaise. Les puissances consolideront leurs intérêts commerciaux et obtiendront d'autres comptoirs en Chine, tandis que la Russie, soucieuse de ne pas se laisser dépasser, obtiendra de la Chine la concession de Port-Arthur, pour vingt-cinq ans, ce qui provoquera la colère du Japon qui convoitait la Corée. Le Japon en profitera pour se lancer dans un programme d'industrialisation et une politique militariste, conseillé par l'Allemagne et soutenu diplomatiquement par la Grande-Bretagne.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'intervention tripartite du, ou Triple intervention eut lieu pour modifier le traité de Shimonoseki signé entre l'empire du Japon et l'empire de Chine après la première guerre sino-japonaise. ", "tgt_summary": null, "id": 2035981}
{"src_title": "Borbetomagus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Noms.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "\"Worms\".", "content": "Le nom latin de la colonie est d'origine celtique. Le nom celtique se perdant au fil du temps, seule la forme latine est restée. Par la terminaison \"-magus\" se manifeste le mot celtique latinisé de \"marché\" (\"Feld, Ebene, Markt\"). C'est la raison pour laquelle le nom de la colonie était souvent traduit comme \"le marché, le camp\" sur la \"Bormita\" (\"Feld an der Bormita\"). \"Borbeto-\" peut probablement s'expliquer avec le radical celtique \"borvo-, borbo-\" qui se trouve aussi dans le nom du Dieu des Bains \"Borvo, Borvo\" ou \"Bormo\". La colonie serait donc nommée d'après une station thermale ou d'après le nom du Dieu. Le radical pourrait donc signifier \"liquidité\" ou \"source chaude\". Dans le mot celtique \"borba\" que l'on retrouve dans beaucoup de langues peut aussi exprimer \"saleté\" ou \"ordure\". La situation géographique de la ville située à la confluence des affluents de l'Eisbach et de la Pfrimm avec le Rhin pourrait nous fournir une explication.. Une autre définition de \"Borbeto-\" puise son origine dans le radical indogemanique \"bher-\" (\"boullir\") à qui s'ajoute \"bherm\" (\"eau pétillante\"). Ainsi Borbetomagus pourrait signifier à l'origine \"Champs de source\". Par une modification phonétique historique le \"B\" se transforme en \"W\". Ainsi \"Borbetomagus\" se transforme dans la langue des colons germaniques pendant le Haut Moyen Âge en \"\"Warmazfeld, Warmazia/Varmacia, Wormazia/Wormatia\"\" pour arriver finalement à \"Worms\". C'est dû à l'intonation germanique où seule, la première syllabe perdure contrairement à la prononciation latine.", "section_level": 2}, {"title": "\"Wonnegau\".", "content": "Lors de l'arrivée des Romains dans la région de Worms, la population celtique avait probablement déjà diminué ou même disparu. C'est pour cela que les Romains favorisèrent la colonisation de la tribu germanique des Vangions et qu'ils établirent une Civitas sous le nom de Civitas Vangionum; celle-ci perdura au temps de la christianisation. Par la suite le nom a subi des transformations et est devenu aujourd'hui Wonnegau aux environs de Worms.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Si peu de fragments de Céramique sigillée datant du temps de l'empereur Auguste (31 av. J.-C.-14 ap. J.-C.) sont connus dans les environs, Worms est toutefois présentée comme étant la, le disputant en cela à Trèves (Trier). En tout cas, à partir du temps de Tibère (14-37 ap. J.-C.) on y trouve probablement une colonie civile (vicus) à côté d'un Camp romain servant au casernement de troupes auxiliaires - p. ex. \"ala prima Hispanorum\", \"ala Sebosiana\", \"ala Agrippiana\", \"ala Indiana\". Dans le Musée de Worms (Andreassift) sont visibles plusieurs pierres tombales, témoignages de la présence de ces troupes auxiliaires. Worms resta un chef-lieu civil de la \"Civitas Vangionum\" après le départ des troupes vers le Limes de Germanie dans l'Odenwald. Outre les traces du réseau routier, on a reconnu dans le périmètre de la Cathédrale des structures qui faisaient probablement partie du forum romain et du temple de Jupiter. Plusieurs fours à bois (céramique) ont été trouvés au sud de la ville; dans le voisinage était située une tuilerie qui fabriquait les \"Wormser Gesichtskrüge\". Les trouvailles les plus importantes proviennent des tombeaux romains; des recherches sérieuses datent de 2006. Pendant l'antiquité tardive et après la chute du limes de Germanie, Worms redevint une ville frontalière; les \"milites secundae Flaviae\" étaient stationnées dans le \"Kastell\". La muraille de l'antiquité tardive date probablement du temps de Valentinien Ier (364-375) ; un fragment est conservé près de l'Église Saint-Paul de Worms et sur le côté nord-ouest du quartier de la cathédrale. On s'interroge pour savoir si Borbetomagus était la capitale du, territoire des Burgondes au début du, sur le Rhin supérieur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Borbetomagus, rarement Bormitomagus, est le nom latinisé d'une colonie celtique sur le terrain de ville de Worms d'aujourd'hui en Hesse rhénane (Rhénanie-Palatinat).", "tgt_summary": null, "id": 331264}
{"src_title": "Goeree-Overflakkee", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Goeree-Overflakkee est entourée par la mer du Nord, le Haringvliet, le Volkerak et le Grevelingenmeer. Bien qu'elle fasse partie de la Hollande-Méridionale, les paysages qui caractérisent l'île et son dialecte lui donne des aspects plus zélandais que hollandais. Quatre barrages faisant partie du plan Delta permettent de connecter l'île : Entre 1966 et 2014, l'île est divisée en quatre communes, d'ouest en est :", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "De nos jours, Goeree-Overflakkee est une île. Elle n'existe sous cette forme que depuis 1751. Auparavant, plusieurs îles essayaient de lutter contre la mer, les plus importants étaient Goeree et Overflakkee. À partir d'elles, de nouvelles terres ont été conquises, et ont été rejointes. De nos jours, on peut toujours apercevoir les anciens contours par les formes des polders. L'extrémité nord-ouest, appelée aussi la \"tête\" de l'île, faisait autrefois partie de l'île de Westvoorne, dont la partie septentrionale fait aujourd'hui partie de l'île de Voorne-Putten. L'île de Goeree s'appelait aussi Westvoorn (sans e). Là se trouve la ville de Goedereede, qui donne son nom à Goeree. En 1751, cette dernière fut reliée à Overflakkee par la construction de la digue \"Statendam\", longue d'environ 5 kilomètres, construite par les États généraux de Hollande, elle n'est plus visible de nos jours. Depuis la réalisation du Plan Delta, Goeree-Overflakkee n'est plus vraiment une île, à cause des cinq barrages qui la relient aux îles voisines et au continent, mais elle est toutefois toujours considérée comme telle.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Conseil communal.", "content": "Le conseil communal de Goeree-Overflakkee est actuellement constitué de 29 sièges.", "section_level": 2}], "src_summary": "Goeree-Overflakkee est une île et commune néerlandaise appartenant à la province de la Hollande-Méridionale. Située dans le sud-ouest de cette province, l'île est reliée aux autres îles et au \"continent\" par quatre barrages. Cette terre est plate et se trouve au même niveau que la mer ; seule la zone de dunes au nord-ouest est plus élevée.", "tgt_summary": null, "id": 1948166}
{"src_title": "Stefan Rochow", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Greifswald et Gießen.", "content": "Stefan Rochow commence ses activités politiques au sein de l'extrême-droite alors qu'il est étudiant en pédagogie à Greifswald. Il est membre de la Fraternité Rugia, dont il est finalement exclu. Il collabore avec l'Association nationale de la jeunesse de Prusse orientale (Jungen Landsmannschaft Ostpreußen, JLO) et la Fédération universitaire national-démocrate (Nationaldemokratischen Hochschulbund, NHB). De 1997 à 2001, il est vice-président national de la JLO. Son frère Mathias est également actif à l'extrême-droite, comme membre de la Fraternité pénale Theodor Fontane, comme permanent du NPD et comme membre du Bureau national du NHB. Lorsque Jürgen Gansel quitte la JN de Hesse, à la suite de son embauche à \"Deutschen Stimme\", à Riesa, Stefan Rochow se rend à Giessen. Peu de temps après, le, il est élu, à Ehringshausen, président des Jeunes nationaux-démocrates pour le land de Hesse, en remplacement de Gansel. Comme ce dernier, il adhère à la Fraternité Dresdensia-Rugia à Gießen, dont il est exclu en 2005. En 2002, Stefan Rochow participe à l'organisation de la tournée électorale du NPD pour les élections du land de Hesse. En, lors du congrès national des JN, à Kirchhain, en Hesse, il est élu président des Jeunes nationaux-démocrates. Il s'engage également dans d'autres associations d'extrême-droite. C'st ainsi que le site Internet de l'Association nationale des Allemands des Sudètes de Hesse le présente comme représentant du Witikobund au Bureau de l'Association. Le, il participe à la fondation de la JN en Thuringe.", "section_level": 1}, {"title": "Assistant parlementaire du groupe NPD au Landtag saxon et porte-parole au Landtag de Schwerin.", "content": "De 2004 à 2006, Rochow travaille comme assistant parlementaire du groupe NPD au Landtag saxon. Il se consacre principalement à l'action auprès de la jeunesse. Il s'engage dans le projet de CD scolaire du NPD, qui aboutit à la distribution gratuite, dans les cours d'écoles, de CD d'enregistrements de musiques d'extrême-droite. En, il déménage à Schwerin où il devient le porte-parole du groupe NPD dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale. En, il est remplacé à ce poste par Andreas Mohlau.", "section_level": 1}, {"title": "Réunions et manifestations d'extrême-droite.", "content": "Stefan Rochow participe, dans tout le pays, à des marches et des rassemblements d'extrême-droite, comme, par exemple, à une manifestation du NPD, le, à Weimar, ou la célébration de l'anniversaire de la fondation de l'Empire allemand par l'Association nationale de la jeunesse de Prusse orientale et la Fraternité Rugia, le, à Greifswald, le, à Dresde et le, à Verden. Le, il est présent à une manifestation nationale de la Résistance nationale, à Hanau, organisée par la Libre camaraderie néo-nazie. Il prend la parole à ce rassemblement, dont le mot d'ordre est \"Stop à la tyrannie des États-Unis\". Lors de la parade interdite de la JN, le, il prononce un discours, au cours duquel il affirme qu'il y aurait eu, en \"\"1941, des plans de destruction du peuple allemand\"\" et qualifie la \"\"période après le [comme] la période la plus sombre\"\" de l'histoire allemande. En, il démissionne du NPD.", "section_level": 1}], "src_summary": "Stefan Rochow, né en 1976 à Greifswald (Allemagne de l'Est) est une personnalité politique allemande. Il est, de 2002 à 2007, député au Bundestag des Jeunes nationaux-démocrates (Jungen Nationaldemokraten, JN), l'organisation de jeunesse du Parti national-démocrate d'Allemagne (National Demokratische Partei Deutschland, NPD). Il est également membre du Bureau de ce dernier parti.", "tgt_summary": null, "id": 2411847}
{"src_title": "Johnny Shines", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "John Ned Shines naît le 25 (ou 26) à Frayser, dans le Tennessee. Alors qu'il est encore enfant, ses parents déménagent en Arkansas. Il passe la plus grande partie de son enfance à Memphis en jouant très tôt de la guitare slide dans les « jukes » locaux et dans les rues. Ses premières influences musicales sont Blind Lemon Jefferson et Howlin' Wolf, mais c'est sa mère qui lui apprend à jouer de la guitare. En 1932, il va à Hughes, en Arkansas, et y travaille dans des fermes pendant trois ans, mettant sa carrière musicale entre parenthèses. Mais il a la chance de rencontrer Robert Johnson, celui qui l'influence le plus et qui lui donne l'idée de revenir à la musique. En 1935, Johnny Shines commence à voyager avec Robert Johnson, faisant des tournées dans le Sud et poussant loin dans le Nord comme en Ontario. Là, tous les deux participent à une émission de radio locale. Puis ils se séparent en 1937, un an avant la mort de Johnson. Johnny Shines joue partout dans le Sud américain jusqu'en 1941 où il décide de retourner au Canada puis en Afrique. Il ne va pas plus loin que Chicago. À Chicago, il trouve du travail dans la construction tout en continuant à jouer dans les bars locaux en compagnie d'autres bluesmen comme Tampa Red, Big Maceo, Big Bill Broonzy, etc. Il réalise son premier enregistrement en 1946 pour Okeh Records, une branche de Columbia Records, qui ne le publiera jamais. Il est ensuite l'un des premiers bluesmen à enregistrer pour Chess mais Chess préfère se consacrer aux artistes jouant de la guitare électrique plutôt qu'à ceux jouant de l'acoustique. Il continue à jouer avec les musiciens locaux de blues dans la région de Chicago pendant plusieurs années encore. En 1952, il enregistre ce qui est considéré comme sa meilleure œuvre pour J.O.B. Records. C'est un échec commercial et Shines quitte Chicago pour la Californie. Il n'y a pas plus de succès et revient finalement à Chicago à la fin des années 1950. Découragé par les entreprises musicales, il vend son équipement et retourne à la construction. En 1966, Vanguard Records découvre Shines en prenant des photographies dans un club de blues de Chicago. Il enregistre pour cette firme pour le de \"Chicago/The Blues/Today!\". L'album, devenu depuis un classique du blues, propulse Johnny Shines sur le devant de la scène musicale. Shines fait des tournées avec le Chicago All Stars aux côtés de Lee Jackson, Big Walter Horton et Willie Dixon. En 1969 il déménage à Holt en Arkansas. Vers la fin des années 1960 et 1970, il fait des tournées avec le beau-fils de Robert Johnson, Robert Junior Lockwood, tous deux étant les derniers qui vivent encore parmi les premiers musiciens de blues du delta. En 1980, Shines doit arrêter la musique, victime d'une attaque. Il veut plus tard apparaître dans un documentaire « À la recherche de Robert Johnson » et il réussit à produire un dernier album, \"Back To The Country\". En 1989, Johnny Shines rencontre le jeune joueur de blues né au Minnesota et appelé Kent Duchaine ; tous les deux font des tournées pendant les années qui suivent, jusqu'à la mort de Shines. Johnny Shines meurt selon les auteurs à Tuscaloosa (Alabama) ou à Osceola (Arkansas), le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Johnny Shines (de son nom complet John Ned Shines, né le 25 ou, mort le ) est un chanteur et guitariste de blues américain.", "tgt_summary": null, "id": 1757572}
{"src_title": "Turan (déesse)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Avec Uni et Menrva, elle était la divinité féminine la plus importante d'Étrurie, bien qu'elle n'apparaisse pas sur le foie de Plaisance. Elle donnait son nom à un mois calendaire correspondant au mois de juillet, mois dans lequel on retrouve les principales fêtes. Elle est associée à deux oiseaux, le cygne et la colombe, dont le vol constituait un signe transmettant un message de la divinité.", "section_level": 1}, {"title": "Étymologie.", "content": "Contrairement à d'autres divinités, son nom n'est pas emprunté aux Grecs ou aux Romains. Son étymologie a fait l'objet d'hypothèses. On a suggéré un rapprochement avec le mot τύραννος, d'origine préhellénique, ce qui en ferait la « maîtresse ». Une autre étymologie, qui a la préférence de beaucoup de spécialistes mais tout aussi hypothétique, serait le participe du verbe \"tur\" (donner), ce qui ferait d'elle la « dispensatrice ».", "section_level": 2}, {"title": "Iconographie.", "content": "Dans l'iconographie, elle apparaît seule ou en compagnie d'autres divinités : Adonis appelé Atunis par les Étrusques et Laran, l'équivalent étrusque de Mars. On la rencontre également en compagnie de personnages sans équivalent dans la religion grecque : des jeunes femmes nommées \"Zipna\", \"Munθc\", \"Mean\" et \"Alpan\" ou encore des nymphes appelées \"Lasa\" (les « Lases »). Sur un miroir de bronze étrusque, au revers gravé représentant le thème récurrent du jugement de Pâris, Turan est représentée assise face à ses rivales Uni et Menrva, tandis qu', l'équivalent étrusque de Pâris se tient à gauche de la scène. On la rencontre également en compagnie d'autres personnages mythologiques : les Dioscures appelés \"Tinas cliniar\", c'est-à-dire les fils de \"Tina\" en étrusque, ou encore Hercule (\"Hercle\" en étrusque).", "section_level": 2}, {"title": "Culte.", "content": "Les Étrusques consacraient, à Turan, un des lieux de culte des plus importants dans le sanctuaire de Gravisca, l'ancien port de la cité Tarquinia. Elle était la déesse tutélaire de la cité de Vulci.", "section_level": 2}], "src_summary": "Turan dans la mythologie étrusque est la déesse de l'amour, de la beauté, de la fécondité, de la santé et des plaisirs terrestres, à l'égale d'Aphrodite chez les Grecs et de Vénus chez les Romains, tout en présentant certaines caractéristiques étrusques originales.", "tgt_summary": null, "id": 1749831}
{"src_title": "Elizabeth Birch", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Elizabeth Birch est née à Wright-Patterson Air Force Base à Dayton (Ohio), Ohio, en 1956. Son père était un officier de l'Aviation royale canadienne et elle a vécu dans de nombreuses bases de l'Aviation canadienne dans sa jeunesse. Au lycée, elle a rejoint, et a fait une tournée en Europe et en Afrique du Nord pendant un an. Elle est diplômée de l'Université d'Hawaï en 1980 et a obtenu un Juris Doctor à la faculté de droit de l'Université Santa Clara. Elle était avocate associée au cabinet d'avocats jusqu'à son arrivée chez Apple Computer en 1989. Elle a été directeur mondial des litiges pour Apple et avocat de sa filiale Claris jusqu'en 1995. Elizabeth Birch a commencé son activité politique LGBT en tant que membre du Bay Area Municipal Elections Committee (BAYMEC), un comité d'action politique LGBT basé à San Jose, en Californie. Elle a été coprésidente de la. Elizabeth Birch a rejoint la Human Rights Campaign (HRC) en tant que directeur exécutif en janvier 1995. Au cours des années, elle a considérablement augmenté sa taille à la fois en termes d'adhésion et de budget. Son approche marketing de l'organisation politique a provoqué des critiques selon lesquelles HRC établissait un programme grâce à son influence sur les sources de financement à l'exclusion des initiatives locales. En 2003, l'organisation a ouvert son siège social national à Washington, D.C.. Au cours de son mandat, un problème majeur est survenu lorsque le HRC a soutenu le sénateur de New York Alfonse D'Amato pour sa réélection en 1998, quand Chuck Schumer s'y est opposé. Elizabeth Birch a été directrice exécutive du HRC jusqu'en janvier 2004, date à laquelle elle a souhaité passer plus de temps avec sa partenaire,, et leurs enfants. Elle a rejoint la campagne présidentielle de Howard Dean en tant que conseillère principale. Elle est ensuite devenue conférencière professionnelle. Sous le mandat d'Elizabeth Birch, le HRC s'est fermement opposé à l'inclusion des droits des transgenres en tant que priorité politique du HRC en excluant les organisations trans du processus décisionnel. Il a été allégué qu'Elizabeth Birch a déclaré que le HRC ne soutiendrait l'inclusion des droits des transgenres dans la loi sur la non-discrimination en matière d'emploi « qu'en piétinant son cadavre ». En 2000, elle est devenue la première dirigeante d'une organisation LGBT à s'adresser à une convention politique nationale lorsqu'elle a prononcé un discours aux heures de grande écoute à la Convention nationale démocrate. En 2004, elle a fondé Birch & Company, une société de conseil, avec des bureaux à Washington, D.C. et à New York. Elle a dirigé la société de production de Rosie O'Donnell, KidRo Productions, Inc. et supervisé la Fondation O'Donnell, The For All Kids Foundation, jusqu'en 2007. Elle a présenté un talk-show sur Here TV. Elle y a reçu Howard Dean, Pat Buchanan, Rosie O'Donnell et John Lewis. Rosen est analyste sur MSNBC et a lancé le site Web social OurChart.com avec des partenaires commerciaux.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Elizabeth Birch avait une relation avec, ancienne directrice générale de la Recording Industry Association of America. Elles ont adopté des jumeaux, un garçon et une fille, Anna et Jacob, au Texas. Le couple s'est séparé en 2006.", "section_level": 1}, {"title": "Elizabeth Birch Equality Award.", "content": ", le plus grand organisme de collecte de fonds LGBT des États-Unis, décerne un prix annuel en son honneur appelé Elizabeth Birch Equality Award. Le prix est décerné chaque année à un individu, une organisation ou une entreprise qui a apporté une contribution significative de portée nationale à la communauté LGBT. Elizabeth Birch a été la première récipiendaire du prix en 2004. En 2009 elle a remis le prix à Judy Shepard. Le Black Tie Dinner a lieu chaque année à Dallas, Texas.", "section_level": 1}], "src_summary": "Elizabeth Birch, née le, est une avocate américaine et ancienne dirigeante d'entreprise. Elle a présidé le conseil d'administration de la de 1992 à 1994. Elle a été directrice exécutive de la Human Rights Campaign, la plus grande organisation LGBT du pays, de janvier 1995 à janvier 2004.", "tgt_summary": null, "id": 1363238}
{"src_title": "Codage de Prüfer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Codage.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Algorithme.", "content": "La suite de Prüfer est construite à l'aide de l'algorithme suivant :", "section_level": 2}, {"title": "Exemple.", "content": "Considérons l'arbre de la figure au-dessus. Au départ, \"1\" est la feuille de numéro minimum, c'est donc elle qu'on retire en premier, et on met \"4\" (le numéro de la branche à laquelle elle était raccordée) dans la suite de Prüfer. Les sommets \"2\" et \"3\" sont les suivants à être enlevés et on ajoute encore deux fois \"4\" à la suite de Prüfer. Le sommet \"4\" est à présent une feuille et a le numéro le plus bas, donc on le retire et on ajoute \"5\" (la branche à laquelle il était raccordé) à la fin de la suite. Il ne reste plus que deux sommets, donc on s'arrête. La suite de Prüfer codant l'arbre est formula_2.", "section_level": 2}, {"title": "Décodage - Première méthode.", "content": "Cet algorithme s'appuie sur une suite formula_3 des degrés de chaque sommet de l'arbre formula_4.", "section_level": 1}, {"title": "Algorithme.", "content": "L'arbre peut être reconstruit à l'aide de l'algorithme inverse suivant :", "section_level": 2}, {"title": "Exemple.", "content": "Considérons la suite formula_2. Il faut qu'elle nous permette de reconstruire l'arbre de la figure au-dessus. Dans une première phase, on crée un graphe à six sommets isolés numérotés de \"1\" à \"6\". On leur attribue à tous un degré par défaut égal à 1. Ensuite, on parcourt P en augmentant le degré des sommets qui y figurent : on augmente trois fois le degré du sommet \"4\" et une fois le degré du sommet \"5\". Finalement, on a les degrés \"D = (1, 1, 1, 4, 2, 1)\". Dans la phase suivante, on parcourt à nouveau P : Enfin, on relie les deux sommets restants de degré 1, à savoir les sommets de numéros \"5\" et \"6\". On a bien reconstitué l'arbre \"T\" original.", "section_level": 2}, {"title": "Décodage - seconde méthode.", "content": "À la place d'une suite formula_3 des degrés de chaque sommet, on peut utiliser une suite formula_7 des sommets que l'on n'a pas encore traités.", "section_level": 1}, {"title": "Algorithme.", "content": "L'arbre peut être reconstruit à l'aide de l'algorithme inverse suivant :", "section_level": 2}, {"title": "Exemple.", "content": "Considérons la suite formula_2. Il faut à nouveau qu'elle nous permette de reconstruire l'arbre de la figure au-dessus. Au départ, \"I = (1, 2, 3, 4, 5, 6)\". Ensuite : On relie enfin les sommets restants \"5\" et \"6\". On a bien reconstitué l'arbre \"T\" original.", "section_level": 2}, {"title": "Démonstration de la formule de Cayley.", "content": "En science combinatoire, la formule de Cayley affirme que le nombre d'arbres « décorés » (numérotés) à \"n\" sommets est formula_9. La figure ci-contre permet de voir qu'il existe effectivement formula_10, formula_11 et formula_12 arbres décorés distincts à 2, 3 ou 4 sommets respectivement.", "section_level": 1}, {"title": "Principe de la démonstration.", "content": "On montre d'abord que : Le codage de Prüfer fournit donc une bijection entre l'ensemble des arbres numérotés à \"n\" sommets et l'ensemble des suites de longueur \"n-2\" composées de valeurs dans l'intervalle \"[1, n]\". Comme ce dernier possède formula_9 éléments, et comme le codage de Prüfer est bijectif, cela démontre la formule de Cayley.", "section_level": 2}, {"title": "Extension.", "content": "On peut aller plus loin et prouver que le nombre d'arbres couvrant un graphe complet formula_14 de degrés formula_15 est égal au coefficient multinomial formula_16. La démonstration s'appuie sur le fait que, dans la suite de Prüfer, le numéro formula_17 apparaît exactement formula_18 fois.", "section_level": 2}], "src_summary": "En mathématiques, le codage de Prüfer est une méthode pour décrire de façon compacte un arbre dont les sommets sont numérotés. Ce codage représente un arbre de \"n\" sommets numérotés avec une suite formula_1 de \"n-2\" termes. Une suite \"P\" donnée correspond à un et un seul arbre numéroté de 1 à \"n\". ", "tgt_summary": null, "id": 593750}
{"src_title": "Martin Schede", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Leben.", "content": "Schede termine ses études en archéologie classique, histoire de l'art et histoire antique en 1909 avec une thèse dont le sujet est \"Simaornamentik, Entwicklung des Anthemien- und Rankenmotivs\". De 1910 à 1913, il travaille sous l'égide de Theodor Wiegand aux fouilles du temple d'Apollon de Didyme, puis à partir d' à l'Héraion de Samos. Il est nommé conservateur et professeur au musée de Berlin et succède en 1924 à Wiegand, comme représentant des musées de Prusse en Turquie. Il fonde l'Institut archéologique allemand d'Istanbul, dont il devient le premier directeur. Il s'efforce aussi, en plus de l'archéologie grecque classique, de développer des recherches archéologiques concernant l'histoire turque dans le pays depuis les invasions ottomanes. Il travaille sur le site du temple de Rome et d'Auguste à Ancyre (Ankara aujourd'hui) avec Daniel Krencker. Il est nommé à la mort de Wiegands en 1937, président de l'Institut archéologique du Reich. De plus, Schede est nommé en 1939 président de la Deutsche Morgenländische Gesellschaft (Société orientale allemande) (DMG). La clause, intitulée paragraphe aryen, y devient obligatoire en 1940. Il mène des négociations avec le bureau central de sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt) pour former le chargé de l'instruction de mollahs, comme aumôniers de guerre - dits - auprès de légionnaires et de soldats de la Wehrmacht ou de la SS. Ces mollahs étaient issus des prisonniers de guerre soviétiques originaires des régions musulmanes des républiques soviétiques d'Asie centrale ou du Caucase. La Deutsche Morgenländische Gesellschaft est chargée de leur formation à partir de la fin de l'année 1943, selon un protocole de la SS. Il devient membre du NSDAP le, mais il est opposé à l'ingérence idéologique dans les recherches archéologiques. Lorsque le Troisième Reich tombe en, Schede est fait prisonnier par les soviétiques et meurt au camp de Gomlitz en 1947. Il semble qu'il soit mort de faim et d'épuisement.", "section_level": 1}], "src_summary": "Martin Schede (né le à Magdebourg et mort en au camp de Gomlitz) est un archéologue classique allemand qui fut de 1937 à 1945 président de l'Institut archéologique du Reich.", "tgt_summary": null, "id": 2163139}
{"src_title": "Zotton de Bénévent", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Zotton, un chef païen, était l'un des compagnons d'Alboïn. Tandis que le fondateur de la monarchie des Lombards en Italie affermissait son autorité dans la partie supérieure de cette contrée (Italie continentale ; vallée du Pô/Padanie), Zotton, avec les plus aventureux de ses compatriotes, pénétra au-delà de Rome. Avec ses troupes, il pénètre en Campanie en août 570, affronte les Byzantins qu'il repousse, et fixe son campement à \"Beneventum\", cité qui devient dès lors la capitale de ce nouveau duché lombard dont il est le premier duc, plus ou moins autonome par rapport au pouvoir royal lombard. Il conquit la région de Bénévent et étendit son pouvoir dans les provinces qui formèrent ensuite le royaume de Naples. On assigne l'année 571 pour le commencement de cette expédition. Il tente en vain de prendre la ville de Naples et doit lever le siège de la ville (581). le « \"Chronicon Salernitanum\" » attribue à Zotton un règne de vingt ans, pendant lequel il fut toujours en guerre avec les Grecs. Se comportant en duc quasi indépendant par rapport au roi des Lombards Cleph (qui siège dans le nord de la péninsule italienne), puis par rapport au roi Authari, il doit finalement se soumettre à lui en 589, probablement lors de la grande expédition du roi à travers la péninsule qui le mena jusqu'à Reggio Calabria. Mais son histoire, à l'époque même de son expédition, est enveloppée de beaucoup d'obscurité. Il meurt en 591 et Agilulf, roi des Lombards, lui donne pour successeur Arigis, son neveu.", "section_level": 1}], "src_summary": "Zotton est un chef militaire lombard de la seconde moitié du, un « duc » (du latin « dux ») fondateur du duché lombard de Bénévent en 570,", "tgt_summary": null, "id": 223597}
{"src_title": "Sommentier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Sommentier se situe à 906 m d'altitude (ancienne école), 2.5 km au sud-ouest du village de Vuisternens-devant-Romont et à 6.5 km au sud de Romont, le chef-lieu du district de la Glâne. Le village est placé sur la pente nord de la colline du Mottex, dominée par le \"bois du Chanex\". La surface du village est de 3.24 km2. Le point culminant du village est à 957 m d'altitude, dans la forêt du \"bois du Chanex\", au sommet de la colline du Mottex. Depuis la colline du Mottex, qui surplombe le village, le panorama s'étend du mont Tendre au Moléson, en passant par le Gibloux. En direction de Bulle, il est même possible d'apercevoir la Jungfrau.", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "De par son exposition au nord et son altitude, le climat de Sommentier est frais et venteux, en particulier en ce qui concerne la bise. La colline du Mottex protège le village des coups de vent d'ouest et des orages. Ainsi, le violent orage de grêle de l'après-midi du qui a lourdement touché toute la région a épargné Sommentier. Ce climat fait que les pâturages dominent le paysage agricole du village. Les conifères sont l'essence dominante dans les forêts de Sommentier, même si des arbres fruitiers, comme la poire à Botzi y sont acclimatés. Grâce à son altitude, Sommentier est régulièrement au-dessus de la couche de stratus (\"mer de brouillard\") qui recouvre le plateau suisse.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La période savoyarde (1240-1536).", "content": "La première mention du lieu date de 1247 sous les noms de \"Somentier\" et \"Summentier.\" Le village, située près du sommet de la colline du Mottex et dominant ainsi la vallée de la Glâne, pourrait ainsi tirer son nom de l'ancien français \"som\" (sommet, point culminant), avec un adjectif inconnu. Au, les cisterciens de l'abbaye de Hautcrêt et d'Hauterive y avaient des propriétés. On leur doit probablement la clé et la croix qui ornent les armoiries du village.", "section_level": 2}, {"title": "La période fribourgeoise (dès 1536).", "content": "En 1536, Fribourg profite de l'intrusion bernoise dans le Pays de Vaud et s'empare, entre autres, de Romont. Sommentier passe alors sous domination fribourgeoise. Le village fait alors partie du bailliage de Romont.", "section_level": 2}, {"title": "De la république helvétique à la constitution fédérale (1798-1874).", "content": "Durant la République helvétique, de 1798 à 1803, Sommentier fait partie du district de Rue. De l'acte de médiation en 1803 à 1848 la commune est intégrée au district de Romont. Enfin à partir de 1848, année de création de l'État fédéral, elle fait partie du district de la Glâne.", "section_level": 2}, {"title": "La période moderne (dès 1874).", "content": "Sommentier relevait jusqu'en 1936 de la paroisse de Vuisternens-devant-Romont. Dès cette date, avec la construction de l'église, Sommentier forme une paroisse avec le village voisin de Lieffrens. Le au soir, un violent orage de grêle s'est abattu sur le village, détruisant la quasi totalité des récoltes et du fourrage, ce qui a été une catastrophe pour les habitants, principalement tous paysans: \"\"Chacun se rappelle le. Tante Anna était morte dix jours avant cette date ; on disait qu’elle avait eu bien du bonheur de mourir avant cette nuit d’épouvante. Ce soir-là, on était allés aux complies. Il faisait tellement lourd, humide et tiède qu’on sentait qu’il se préparait quelque chose d’anormal. Peu après, l’orage éclatait, d’une violence inouïe... Un orage de grêle s’abattit sur la région durant un temps qui nous parut une éternité : pas un souffle pour dissiper les nuages meurtriers. On se sentait abandonnés par Dieu et maudits! Ce soir-là, chacun dans chaque maison crut recevoir la foudre sur sa tête. Prêts à quitter le toit qui nous protégeait, nous étions tous dans la chambre, terrorisés. La même terreur régnait dans tout le village. (...)\" \"Au petit matin, l’orage bourdonnait encore vaguement comme s’il ne pouvait pas calmer sa rage. On vit papa désespéré devant le spectacle de désolation qui s’offrait à ses yeux! Tout avait été littéralement haché : pommes de terre, betteraves, petits pois, blé en herbe, jardins. On ramassait à pleines mains les fraises juste formées qui jonchaient le sol. Il fallut bien du courage pour repartir à zéro avec les cultures à la mi-juin.\"\" Le, les communes d'Estévenens, La Joux, La Magne, Les Ecasseys, Lieffrens, Sommentier, Villariaz et Vuisternens-devant-Romont tenaient leur assemblée de fusion. Cette dernière a été acceptée à une très large majorité (plus de 70%). Sommentier fait depuis partie de la commune de Vuisternens-devant-Romont.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine bâti.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Chapelle Sainte-Anne.", "content": "La chapelle Sainte-Anne, élevée en 1918-1919, est le premier édifice religieux construit par l'architecte Fernand Dumas.", "section_level": 2}, {"title": "Église Notre-Dame de l’Assomption.", "content": "L'église catholique Notre-Dame de l'Assomption a été construite de 1933 à 1934. Auparavant, les fidèles dépendaient de la paroisse de Vuisternens-devant-Romont. De style néo-roman, son clocher est équipé de quatre cloches coulées en 1934 par la fonderie savoyarde Paccard. Dotée d'une décoration sobre, l'église présente néanmoins un plafond à caissons en voûte en berceau remarquable.", "section_level": 2}, {"title": "École de Sommentier.", "content": "La construction de l'école de Sommentier s'est achevée en 1914. Elle se trouve au centre du village et domine l'église depuis 1934. Elle est constituée d'une classe, avec vestiaires et toilettes au rez-de-chaussée, du bureau de l'administration communale et de l'appartement du régent à l'étage. Un garage était dévolu au service du feu du village. L'école a été utilisée jusqu'en 2006, lorsque le nouveau centre scolaire de Vuisternens-devant-Romont a été inauguré. En 2007, la commune de Vuisternens-devant-Romont a vendu l'école.", "section_level": 2}, {"title": "Anecdotes.", "content": "Quelques anecdotes sur l'école, recueillies auprès des anciens:", "section_level": 3}], "src_summary": "Sommentier (\"Chomintchi\" en patois fribourgeois) est un village de Suisse. Auparavant commune indépendante, le village a fusionné le avec la commune de Vuisternens-devant-Romont. Cette commune fait partie du district de la Glâne, qui se trouve dans le sud du canton de Fribourg. ", "tgt_summary": null, "id": 1067832}
{"src_title": "Arabe-Barbe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Dénomination.", "content": "Cette race est essentiellement connue sous le nom d' en français (que ce soit au Maroc, en Algérie, en Tunisie ou en France), avec des variances dans l'usage des tirets et des majuscules, telles qu' et « arabe-barbe ». Lætitia Bataille signale un usage de nom dépendant des origines génétiques, en parlant d' en cas d'origine Arabe majoritaire, et de en cas d'origine Barbe majoritaire. De façon isolée, Élise Rousseau, auteure du peu fiable Guide Delachaux, emploie uniquement le nom de, signalant comme simple synonyme ; Barbe-Arabe est le nom retenu pour la race au Tchad. En arabe, le nom fourni par la Société royale d'encouragement du cheval (SOREC), au Maroc, est (\"ʿarīb barbarī\"). En anglais, la race est nommée'dans l'ouvrage de référence de CAB International (2016), ou'dans diverses publications scientifiques ainsi qu'en Mauritanie ; en allemand son nom officiel est ', mais'peut aussi être employé.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Ces chevaux proviennent de croisements entre le Barbe, notamment marocain, et l'Arabe. Le dendrogramme et l'analyse factorielle des correspondances entre le Barbe et l'Arabe-Barbe tunisien montrent un chevauchement entre la constitution génétique des individus analysés, confirmant une base génétique commune. La formation de la race découle de la colonisation française de l'Afrique du Nord, à la fin du, lorsque des chevaux arabes de race pure ou croisés ont été mélangés avec le Barbe indigène. D'après l'auteur Yassine-Hervé Jamali, les agents des remontes françaises s'inquiètent d'une du Barbe maghrébin, race bien caractérisée et différenciée de l'Arabe dans les documents de l'époque, et proposent de le par des croisements avec l'Arabe. En Algérie, les juments Barbe autochtones de Tiaret (dans l'Ouest du pays) ont été croisées avec des étalons arabes dès 1877, dans un objectif militaire, afin de la morphologie du Barbe, jugée défectueuse. Les chevaux issus de ces croisements se sont ensuite reproduits entre eux. L'Algérie est le premier pays à établir un pour l'Arabe-Barbe, en 1948. Dans ce pays, les Arabe-Barbe sont présentés dans des shows depuis 1975.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Taille et poids.", "content": "CAB International indique une fourchette de taille allant de à (2016), tandis que le Guide Delachaux indique à. En Tunisie, les mesures de référence notées sur la base de données DAD-IS sont de chez les femelles et chez les mâles. Au Tchad, les mesures de référence sont plus réduites, s'établissant à En Algérie, une toise de est indiquée pour les mâles comme pour les femelles. L'Arabe-Barbe des plaines côtières est plus grand que celui des hauts-plateaux, lui-même plus grand que celui des régions désertiques, le plus petit étant trouvé dans les montagnes. L'Arabe-Barbe algérien est plus petit que le Barbe, avec un périmètre de canon inférieur. Il est en revanche plus grand que l'Arabe-Barbe du Maroc, et doté d'un périmètre de canon supérieur. Les mesures morphométriques présentent des variations importantes en fonction de la région d'élevage. Le poids de naissance va de 60 à. À l'âge adulte, ce poids va de 420 à selon les données de DAD-IS en Tunisie, de 400 à selon les données de l'Algérie.", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie.", "content": "Le modèle est celui d'un cheval oriental médioligne. L'Arabe-Barbe est généralement plus grand et solide que les chevaux arabes, avec des postérieurs plus hauts, et des pieds adaptés à la vitesse. Le format est toujours. Les membres sont fins par comparaison avec la masse du cheval. La circonférence de la poitrine est relativement importante, qualité nécessaire pour un cheval de selle rapide. La hauteur au garrot est égale à la hauteur à la croupe, ce qui fait de l'Arabe-Barbe un cheval. Les autres mensurations et caractéristiques morphologiques, très hétérogènes, varient en fonction du degré d'origines Arabe et Barbe de l'animal, avec une distinction entre trois catégories : les chevaux ayant moins de 25 % d'origines arabes, les chevaux entre 25 et 75 %, et les chevaux à plus de 75 % arabes. La morphologie de l'Arabe est très différente de celle du Barbe : l'Arabe est léger, sec et fin, doté d'une encolure fine et allongée, d'un profil de tête concave ou rectiligne, d'une queue courte attachée haut, et d'une croupe horizontale ; à l'inverse le Barbe est épais, doté d'une encolure large et épaisse, d'un profil de tête convexe ou rectiligne, d'une queue longue et fournie attachée bas, et d'une croupe. D'après la SOREC, le profil de tête d'un Arabe-Barbe est généralement rectiligne ou légèrement concave, l'encolure de masse moyenne, la croupe d'inclinaison modérée, avec une attache de queue médiane. Il existe aussi d'importantes différences morphologiques entre l'Arabe-Barbe des plaines côtières, et celui des montagnes. Les chevaux des hauts plateaux et des régions du désert sont morphologiquement intermédiaires entre les deux premiers. Les chevaux des montagnes sont plus trapus, et perçus comme moins élégants.", "section_level": 2}, {"title": "Robe.", "content": "La robe est indiquée comme étant grise dans les données tunisiennes sur DAD-IS, cependant le Guide Delachaux indique comme possibles également le bai, l'alezan avec crins lavés, et le noir, souvent assortis de marques blanches. L'Arabe-Barbe tchadien est indiqué comme arborant une robe foncée.", "section_level": 2}, {"title": "Tempérament et entretien.", "content": "La fécondité de la race est réputée basse, de l'ordre de 30 à 35 % selon les données de la Tunisie. La période de lactation des juments dure en moyenne 180 jours. Ces chevaux sont connus pour leur rusticité, ils sont en effet extrêmement économiques, notamment en termes d'alimentation. Les différences morphologiques entre populations de chevaux Arabe-Barbe s'expliquent aussi par la disponibilité de la nourriture. Les plaines côtières, de climat méditerranéen humide, fournissent une alimentation végétale abondante à ces animaux, alors que les régions montagneuses présentent un climat subhumide avec peu de disponibilité de nourriture, et les régions désertiques du Sahara un climat subaride, avec là aussi peu de nourriture, et une vulnérabilité à la désertification. Ces chevaux peuvent être parasités par \"Toxoplasma gondii\", une étude menée en Tunisie montrant une fréquences d'infestation plus fréquente dans le Sud du pays que dans le Nord. De façon rare, l'Arabe-Barbe marocain peut être génétiquement porteur du syndrome d'immunodéficience sévère combinée (SCID) : l'analyse généalogique des chevaux concernés a permise de remonter à trois étalons arabes importés au Maroc.", "section_level": 2}, {"title": "Cheval du Hodh.", "content": "Un type réputé d'Arabe-Barbe ou de Barbe est décrit dans les sources coloniales sous le nom de ; propre à la région du Hodh El Chargui, en Mauritanie, et au Nord du Mali, il y est élevé par les Mechdoufs. Il toise de à, pour à.", "section_level": 2}, {"title": "Sélection.", "content": "Les chevaux de race Arabe-Barbe peuvent être enregistrés auprès de l'Organisation mondiale du cheval Barbe (OMCB). Il a été proposé de considérer comme véritablement Arabe-Barbe le cheval ayant des origines arabes comprises entre 25 et 75 %, pour l'inscription à titre initial au de l'Arabe-Barbe dans les pays constituant le berceau de race. Le nombre d'Arabe-Barbe inscrits dans le algérien et nés entre 1993 et 2004 est de. Par conséquent, la majorité des chevaux Arabe-Barbe sont présumés (sans papiers), et identifiés de par leur morphologie, en l'absence de documents permettant de connaître leurs ascendants. Il n'existe aucun standard de race officiel, Jamali témoignant d'une dérive dans l'attribution de papiers Arabe-Barbe à des chevaux de fantasia qui ne présentent pas le type morphologique attendu. La conférence annuelle de l'OMCB donnée à Tunis en 2013 reconnaît les chevaux issus des croisements suivants comme Arabe-Barbe :", "section_level": 2}, {"title": "Génétique.", "content": "La diversité génétique exprimée par l'hétérozygotie de la race est bonne (d'après une étude menée au Maroc et publiée en 1994), avec une courte distance génétique entre le Barbe et l'Arabe-Barbe. La proximité génétique confirmée entre Barbe et Arabe-Barbe a conduit Jemmali (2017) à les classer dans le même cluster de gènes. Cette proximité génétique pousse certains chercheurs (comme Berber en 2014) à les considérer comme une unique population chevaline. Une étude publiée en Tunisie en 2015 montre que la moyenne des allèles observés chez la population Arabe-Barbe est de 7,70 (0,613) allèle par locus, ce qui fait de l'Arabe-Barbe une population légèrement déficitaire en hétérozygotie. L'Arabe-Barbe présente des variants génétiques rares, tels que Dcfgkm, Ddekl, Es‐N, Tf‐A et Pi‐W. On observe une diversification du polymorphisme chez les chevaux Arabes-Barbe et Barbe, au contraire du cheval arabe.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisations.", "content": "Ces chevaux historiquement employés pour la guerre le sont désormais pour le travail, et des manifestations culturelles, en particulier les fantasias, où ils sont idéaux. Solides chevaux de selle, ils peuvent aussi pratiquer l'endurance. En Tunisie, les tâches du quotidien rural, telles que la traction agricole, sont effectuées par des chevaux Barbe et Arabe-Barbe issus de petits élevages traditionnels. Une opinion commune dans le Maghreb est de considérer que l'Arabe-Barbe constitue une monture adaptée au sport, tandis que le Barbe serait à réserver aux ; les sources locales reflètent ce biais en décrivant le Barbe comme un cheval trapu et placide, et l'Arabe-Barbe comme sportif et nerveux. L'Arabe-Barbe est employé en croisement avec le Pur-sang pour donner un nouvel hybride nommé. Le Maroc en comptait environ dans la région d'El Jadida en 1998, où ces chevaux de course ont été peu à peu remplacés par l'Anglo-arabe.", "section_level": 1}, {"title": "Diffusion de l'élevage.", "content": "L'Arabe-Barbe est une race de chevaux à diffusion internationale. Il est commun en Afrique du Nord, ce qui inclut le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, le Tchad et la Mauritanie. Les chevaux tchadiens sont essentiellement élevés dans les zones montagneuses du pays. Présent dans six pays d'Afrique, l'Arabe-Barbe constitue l'une des races de chevaux à la plus large diffusion sur ce continent, avec le Barbe (et après l'Arabe et le Pur-sang). D'après une conférence donnée au Salon international du cheval d'El Jadida en octobre 2010, le nombre total estimé de chevaux Arabe-Barbe dans tout le Maghreb serait de. L'Arabe-Barbe est la race de chevaux la mieux connue et la plus commune en Algérie, au Maroc et en Tunisie. En 1992, la population tunisienne, algérienne et mauritanienne recensée dans la base de données DAD-IS était de, avec une tendance à la baisse. D'après Mebarki (2018), sur environ que compte l'Algérie, 90 % sont des Arabe-Barbe. Il ne s'agit cependant que d'une estimation, en l'absence de documents prouvant l'origine des chevaux, la majorité des Arabe-Barbe algériens ayant moins de 25 % d'origines arabes. En 2005, Lahoussine Ouragh estime la population équine au Maroc à, dont 90 % d'Arabe-Barbe. Les effectifs marocains ne sont pas renseignés dans DAD-IS. Le Haras national d'Oujda élève cette race. En 1998, d'après Serge Farissier, le docteur Ali Bousrih, directeur général de la Fondation nationale d'amélioration de la race chevaline (FNARC) à l'époque, estimait le nombre d'Arabe-Barbe tunisiens à près de. Jemmali estiment la population de Barbe et d'Arabe-Barbe tunisiens confondus à environ en 2015 ; ils estiment ensuite le nombre d'Arabe-Barbe seuls à (en 2017). On trouve quelques chevaux Arabe-Barbe en Europe, notamment en Espagne, en France et en Allemagne. La population européenne est beaucoup plus réduite que celle du continent africain, avec environ Arabe-Barbe estimés. Une cinquantaine de sujet sont recensés en 2018 en Allemagne.", "section_level": 1}], "src_summary": "L′Arabe-Barbe () est une race de chevaux de selle originaire du Maghreb. Issue du croisement entre l'Arabe et le Barbe, elle présente une origine génétique commune avec ce dernier. La race se constitue à la fin du, sous l'influence des Français, puis se perpétue localement par elle-même. Le premier Arabe-Barbe est créé en Algérie en 1948. ", "tgt_summary": null, "id": 1099680}
{"src_title": "Francesco Milizia", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Milizia est considéré comme l’un des principaux auteurs qui théorisèrent par leurs écrits le néo-classicisme dans sa première phase. Son centre d’intérêt fut cependant au premier chef l'architecture, à laquelle il consacra plusieurs publications historiques et théoriques ; c’est sans doute aussi la raison pour laquelle il est venu à passer souvent pour être un architecte lui-même, mais à tort : en effet, « il n’exerçait pas l’architecture dans la pratique, bien qu’il possédât les doctrines qui concouraient à faire de lui un connaisseur ». Il préconisait d’imiter les chefs-d’œuvre de l’art grec ancien, au motif que les artistes de cette époque avaient pu s’inspirer d’une nature et d’une société non encore corrompues. Il fut le porte-voix d’une critique architecturale influencée par le \"fonctionnalisme\" du franciscain, toutefois assortie d’une bonne dose de pragmatisme et surtout fondée sur l’étude des traités et des essais français sur l’art. Il critiqua les abus stylistiques et penchait pour une simplification progressive des styles, telle qu’elle sera mise en œuvre dans le néo-classicisme. Il fut porté ainsi, par exemple, à désapprouver la sacristie de Saint-Pierre de Rome, dont la conception avait été confiée à Carlo Marchionni en 1776, et dont Milizia fustigea la facture par trop somptueuse, qualifiant cet édifice de « plus déraisonnable du globe ». En 1761, il s’établit à Rome pour administrer les bâtiments que le roi de Naples possédait dans les États pontificaux. Il remplit cette charge pendant un quart de siècle, jusqu’en 1786, pour ensuite vouer son temps aux études historiques et théoriques sur l’art et l’architecture", "section_level": 1}], "src_summary": "Francesco Milizia (Oria, – Rome, ) était un théoricien de l'architecture, historien de l’art et critique d’art italien, et le principal théoricien du néo-classicisme.", "tgt_summary": null, "id": 2114536}
{"src_title": "Cordylophora caspia", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Les colonies sont sessiles. Elles évoquent de petits arbrisseaux gris-brun à ocre à ramifications monopodiale. La tige est dénomme \"hydrocaule\" est issue d'un stolon radiculaire adhérent au substrat (l'hydrorhize). Sauf pour les ydranthes, la colonie est protégée par une cuticule chitineuse de protection et de soutien (de section circulaire) dit \"périderme\". La colonie forme souvent un gazon dense qui peut presque entièrement recouvrir d'autres espèces (moule zébrée par exemple). Quand l'hiver approche les colonies exposées au froid (c'est moins vrai en cours d'eau souterrain et protégés de la lumière) retirent leurs parties molles dans les stolons).", "section_level": 1}, {"title": "Habitats.", "content": "Autrefois considérée comme une espèce marine et des estuaires ou de quelques autres milieux saumâtres cet animal est maintenant fréquemment et parfois très abondamment trouvé en eau douce (assez minéralisée et riche en chlorures) où il s’accroche sur tout substrat dur. Selon Roch (1924) cette espèce nécessite une salinité d'au moins 0,008% de chlorures (acquise dans la Moselle à cause des rejets industriels), l'optimum étant de 0,3 à 0,7% selon Kinne en 1956. Il s'est répandu dans certaines parties de la mer Baltique et dans les estuaires périphériques depuis au moins un siècle. On le trouve dans les eaux douces européennes avec une fréquence accrue depuis quelques décennies faisant considérer l’espèce comme invasive (signalé dans les conduites d'eau de Rotterdam en 1913 par Harmer, alors qu'on la trouvait déjà couramment aux Pays-Bas dans les lacs intérieurs selon Peeters, 1919) ; L'espèce s’est probablement disséminée en Europe via les coques et ballasts des navires et péniches. Certains auteurs estiment que dans le Rhin les rejets d’eau salée (saumures issues de mines de sel, saumures industrielles et sel de déneigement...) ont favorisé son arrivée en Europe de l’ouest. Cette espèce a été retrouvée dans des eaux à fort courant, comme dans les faciès plus lentiques de certains lacs (ex : lac artificiel d’Echternach et lac de la Haute-Sûre ou dans les conduites de centrales nucléaires (habituellement traitées par du chlore pour éviter le biofuling) Les premiers observateurs estimaient qu’en eau douce l’épaisseur du gazon colonial est moindre (quelques millimètres en général à 1 ou 2 cm parfois.) et constataient que cette espèce est souvent trouvée mélangée à d’autres espèces de filtreurs (spongilles, plumatella et autres bryozoaires d’eau douce, moules zébrées..). Des observations plus récentes ont montré que cet hydrozoaire - dans la rivière Connecticut (Nouvelle-Angleterre) semblait parfaitement identique aux individus observés dans l’estuaire (histologiquement, comme pour la forme ou la taille des cellules de l'épiderme et du gastroderme, comme pour la paroi indifférenciée du corps. Une population d'eau douce examinée en 2000 avait des polypes plus courts et plus larges que les estuariens et contenait beaucoup moins de sporosacs, mais l’année (2001), la forme et la taille des polypes d'alimentation ainsi que la taille et le nombre des sporosacs étaient devenus comparables à la population estuarienne, ce qui laisse penser que l’espèce a de bonnes capacités d’adaptation à l’eau douce, même à faible alcalinité. L'espèce est devenue invasive en quelques années seulement dans certaines zones de la rivière Connecticut, colonisant alors tous les faciès exposés quand ses conditions de croissance sont optimales. Selon les auteurs de cette étude écologiquement, \"C. caspia\" comble la niche écologique d'un petit prédateur colonial benthique ; Dans ce cas ses proies étaient des larves d’insectes chironomidés principalement. cet animal peut aussi développer en été (provisoirement) des colonies sur des plantes aquatiques (tiges de nénuphars par exemple aux Pays-Bas)", "section_level": 1}, {"title": "Reproduction.", "content": "La reproduction est sexuée (avec plusieurs pics de reproduction dans l’année) et/ou asexuée ; par bourgeonnement de polypes sur l'hydrocaule et les stolons.", "section_level": 1}, {"title": "Biologie.", "content": "Au sein d'une colonie certains polypes sont spécialisés pour l’alimentation et d’autres pour la reproduction ; En situation de stress la colonie produit des sphères (« menonts », qui jouent pour cette espèce le même rôle que les statoblastes chez les bryozoaires d'eau douce) ; ces sphères vont régénérer la colonie quand les conditions seront meilleures..", "section_level": 1}, {"title": "Espèce invasive, et problèmes posés.", "content": "Les pullulations de \"Cordylophora caspia\" causent localement (aux États-Unis et en Europe) des problèmes de biofouling dans des tuyaux ou circuits d’eaux urbaines ou industrielles où elles se montrent notamment assez résistantes à la chloration de l’eau à 0,2 à 5 mg/L de chlore actif. Si la température dépasse 30 °C, l’espèce se montre plus vulnérable au chlore. Son optimum de croissance étant situé dans la fourchette 16-20 °C les colonies pourraient bénéficier du réchauffement des eaux dans une grande partie de l'hémisphère nord. Elles ne meurent qu'au-delà de 40 °C.", "section_level": 1}], "src_summary": "Cordylophora caspia (Pallas, 1771) souvent aussi autrefois nommé \"Cordylophora lacustris\" est une espèce d'hydrozoaires euryhalins récemment devenue cosmopolite. Cette espèce s’est récemment dispersée dans une grande partie du monde, sans doute via le trafic maritime, alors qu’elle serait originaire de milieux subtropicaux (mer Caspienne possiblement).", "tgt_summary": null, "id": 2027908}
{"src_title": "SEAT Ritmo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La SEAT Ritmo, comme tous les modèles SEAT précédents, a repris le design de la Fiat Ritmo italienne, lancée l'année précédente, et ne s'en différenciait extérieurement que par les logos. Contrairement à Fiat, la SEAT Ritmo ne sera produite qu'avec une carrosserie à 5 portes, tandis que la Fiat offrait les deux possibilités, que ce soit pour les berlines ou pour les versions sportives et cabriolet dessiné par Bertone. La Seat Ritmo ne partageait pas les mécaniques modernes Fiat. Elle conservait les anciens moteurs Fiat apparus sur les Fiat 124 et Seat 124, créés par Aurelio Lampredi dans les années 1960. Même la boîte de vitesses était celle à quatre rapports des 124, il faudra attendre 1981 pour voir arriver une boite à cinq rapports, la direction espagnole du constructeur, très endetté, n'ayant pas voulu investir dans des éléments mécaniques modernes. La ligne de la carrosserie de la Ritmo, très innovante pour l'époque, est due au crayon de Bertone. Elle est marquée par les angles, mais sans excès. L'habillage intérieur, de style très moderne est en totale rupture avec les modèles Fiat traditionnels, est confortable et fonctionnel à défaut d'afficher un niveau qualitatif de haut de gamme.", "section_level": 1}, {"title": "Les différentes versions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ritmo 65 - Ritmo 75.", "content": "Dès son lancement, la SEAT Ritmo est commercialisée avec 3 niveaux de finition : base, L et CL plus luxueux, avec deux motorisations essence de 1197 et. Ces moteurs Fiat sont à arbre à cames latéral et sont ceux qui équipaient la SEAT 124, développant 64 et 77 ch DIN. La version Ritmo 65 est disponible dans les deux niveaux de finition L et CL, la Ritmo 75 n'est disponible qu'en finition CL. Quelques mois plus tard, SEAT présente, comme Fiat l'avait fait au Salon de Turin, la version Ritmo 75 CLX - MY 1981, qui se distingue par l'adoption, enfin, d'une boîte à 5 vitesses et des nouveaux pneumatiques \"Star Design\" 165/70 SR 13 Pirelli P3, des rétroviseurs extérieurs plus efficaces et des sièges plus confortables. Cette version ne sera vendue qu'avec des peintures brun et aluminium métallisé, avec des pare-chocs de la couleur de la carrosserie. En toute fin d'année 1981, SEAT lance la version CLX avec le MY 1982, dont les finitions reprenaient celles de la version italienne de la Fiat Ritmo Super. La CLX comprenait un nouveau tableau de bord, des jantes 5,5x14\" chaussées de pneus radiaux à faible résistance au roulement Pirelli P8, 165/65R14T, disques de freins surdimensionnés et barre stabilisatrice à l'avant. La version diesel Ritmo D est apparue en 1980, quasiment en même temps que son homolgue italienne. Elle sera disponible uniquement en finition CL. Le moteur diesel Fiat de développait 55 ch DIN. Ce sera le premier moteur diesel compact rapide fabriqué en Espagne. La version sportive \"Ritmo Crono\" a été lancée un peu plus tard, équipée du moteur Fiat à 2 arbres à cames en tête, de et 95 ch DIN, déjà monté sur les SEAT 132, Seat 1430 Especial et 131. La finition est équivalente à celle de la version CLX 82. Cette version sera également équipée d'origine de pneumatiques hautes performances Pirelli P8 165/65 TR14.", "section_level": 2}, {"title": "La SEAT Ritmo devient Ronda.", "content": "À la suite de la rupture des accords technologiques et financiers qui liaient Fiat SpA et l'État espagnol depuis 50 ans, pour la prise de contrôle de SEAT, le constructeur espagnol, qui devait devenir le premier partenaire technologique du groupe italien est forcé de trouver une solution pour survivre. Un accord de coopération léger est signé entre les deux sociétés le. Par cet accord, SEAT est autorisé à poursuivre la production des modèles en cours s'il procède à un restylage des modèles Panda, 127 et Ritmo, mais pas uniquement limité aux éléments visibles intérieurs et extérieurs, mais également des éléments \"significatifs\". C'est ainsi que naitra la SEAT Ronda, qui remplacera la Ritmo, toujours produite sous licence.", "section_level": 1}], "src_summary": "La SEAT Ritmo est une voiture de tourisme fabriquée par le constructeur espagnol SEAT sous licence Fiat à partir de 1979. Elle succède à la SEAT 124, la voiture la plus diffusée en Espagne. ", "tgt_summary": null, "id": 2484859}
{"src_title": "Amar Bose", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation.", "content": "Amar Bose grandit à Philadelphie. Son père est bengali et sa mère américaine. Durant son enfance, il répare des trains miniatures, puis des postes de radio, afin de gagner de l'argent de poche. Il aide à soutenir sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque l'activité professionnelle de son père, qui importe des paillassons en fibre de coco, périclite. En 1947, Bose est admis au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il obtient un bachelor's degree, un master's, puis un doctorat d'ingénierie électrique en 1956.", "section_level": 2}, {"title": "Bose Corporation.", "content": "Amar Bose s'intéresse à la psychoacoustique. Au début des années 1960, il conçoit des enceintes stéréo basées sur ses recherches. Elles intègrent plusieurs haut-parleurs permettant de faire rebondir le son sur les parois alentour avant qu'il atteigne l'auditeur. Il fonde l'entreprise Bose Corporation en 1964 avec l'aide d'un collègue du MIT, Y. W. Lee, qui investit dans la société, implantée à Framingham. En 1968, Bose lance l'enceinte 901 « Direct/Reflecting », qui fait le succès de l'entreprise et reste au catalogue durant 25 ans. Par la suite, il développe notamment un casque antibruit. Amar Bose est président et directeur technique de la société, qui n'a jamais été introduite en Bourse. Il est également l'actionnaire majoritaire. En 2011, sa fortune est estimée par le magazine \"Forbes\" à un milliard de dollars. La même année, il cède la majorité de ses parts au MIT, à la condition que l'institut ne les revende pas, et ne s'implique pas dans la gestion de l'entreprise. En 1987, Bose est nommé inventeur de l'année (\"\") par l'. Il détient des brevets dans le domaine de l'acoustique, ou encore des suspensions de véhicules. En 2008, Amar Bose est introduit au National Inventors Hall of Fame.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Durant 45 ans, Amar Bose enseigne l'électrotechnique au Massachusetts Institute of Technology.", "section_level": 2}, {"title": "Famille et vie privée.", "content": "Le père d'Amar Bose, Noni Gopal Bose, étudie la physique à l'université de Calcutta. Il est arrêté en raison de son opposition au pouvoir colonial britannique. Il s'échappe et quitte le pays en 1920. Noni Gopal Bose rejoint les États-Unis, où il fonde une famille après avoir épousé une institutrice. Amar Bose a été marié à deux reprises. Son fils Vanu dirige la société Vanu Inc.", "section_level": 1}], "src_summary": "Amar Gopal Bose, né le à Philadelphie et mort à Wayland dans le comté de Middlesex le, est un homme d'affaires et un universitaire américain. ", "tgt_summary": null, "id": 546621}
{"src_title": "Norbert Dufourcq", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Formé à l’École des chartes et docteur ès lettres, archiviste paléographe, il se consacre néanmoins à la musique. Organiste amateur (élève d’André Marchal), il est cependant titulaire de l’orgue de l’église Saint-Merry à Paris de 1923 à sa mort. L'orgue Clicquot/Cavaillé-Coll est remanié par la maison Gonzalez dans une esthétique néo-classique sous la direction de son titulaire entre 1946 et 1947. De nombreux jeux sont ajoutés à l'instrument. Professeur d’histoire de la musique au Conservatoire national supérieur de Paris de 1941 à 1975 et de musicologie à l’École normale de musique de Paris entre 1958 et 1963, il est aussi l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur la musique en général, l’orgue et le clavecin en particulier ; de plus, il fonde la revue \"Recherches sur la musique française classique\", poursuivie par Marcelle Benoît. Il signe en 1946 un ouvrage collectif intitulé \"« La Musique des origines à nos jours »\" pour la rédaction duquel il s’entoure de musicologues telle Solange Corbin de Mangoux. Très tôt passionné d’orgue, il est cofondateur avec Bérenger de Miramon Fitz-James de l’\"Association des Amis de l’orgue\" en 1926-27. Il crée aussi la revue \"« L’Orgue »\" dans laquelle il exprime particulièrement ses idées sur l’historicité des orgues classiques français. On lui doit aussi la restitution et la publication en édition moderne de musique d’orgue française classique, comme les \"Livres d’Orgue\" de Guillaume-Gabriel Nivers, Gilles Jullien, Nicolas Lebègue, Louis-Antoine Dornel, Boëly, Michel Corrette, ainsi que le manuscrit de Mathieu Lanes, par exemple. Ses archives de la Commission des orgues sont conservées aux archives de la ville de Paris, Papiers Norbert Dufourcq, 1933-1984, Cotes : D70Z 1 à 10, référence de l’instrument de recherche : VII.2.3. Époux d'Odette Dufourcq-Latron, il est le père du diplomate Bertrand Dufourcq.", "section_level": 1}], "src_summary": "Norbert Dufourcq, né le à Saint-Jean-de-Braye (Loiret) et mort à Paris le, est un organiste, professeur, musicologue et musicographe français.", "tgt_summary": null, "id": 2115388}
{"src_title": "Leopold Koenig", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Leopold Koenig naît dans une famille allemande de Saint-Pétersbourg. Son père Johann Georg (1785-1856) possède une petite brasserie dans le quartier allemand de la capitale impériale. Son fils Leopold étudie dans un pensionnat anglais de la ville, jusqu'à l'âge de quinze ans. Il veut devenir architecte, mais l'entreprise familiale brûle dans le grand incendie de 1837 de Saint-Pétersbourg, ruinant les espoirs du jeune homme. Il entre comme employé dans une fabrique de sucre appartenant à un ami de la famille. Il apprend tout du métier et au bout de cinq ans devient conseiller de la direction. Après la mort du propriétaire de l'usine, Koenig entre à l'usine du richissime Procope Ponomariov et en devient l'un des cadres dirigeants. Quelques années plus tard grâce à des prêts au début de Caroline Pampel (en 1846), il crée sa propre compagnie, après un séjour à Hambourg et achète sa première usine à Saint-Pétersbourg. Il applique les dernières technologies modernes de fabrication du sucre. Il achète dans les années 1870 le domaine des Okhtirsky à Lebindinsky près de Kharkov faisant plus de quarante mille déciatines. Il décide du prix du sucre dans toute la Russie et la bourse se cale à ses décisions (quarante kopeks le poud). Il possède 60 % des raffineries de Russie en 1905 qui en possédait alors vingt-deux. On estime qu'il avait une fortune au début du de vingt-et-un millions de roubles. Il fait agrandir en 1881 le château de Charovka et aménager le parc par Georg Kuphaldt que son fils Alexander choisit plus tard pour son château de Blücherhof dans le Mecklembourg. Il meurt en 1903 à l'âge de quatre-vingt-deux ans, laissant sa fortunes à cinq fils : Karl, Leopold, Alexander, Friedrich et Julius. Ceux-ci fondent la compagnie dirigée à partir de 1913 par le frère cadet Julius. Plus de vingt mille ouvriers travaillaient dans les usines de sucre, de bois, les laiteries, chocolateries, les vignobles, etc. Toutes les propriétés ont été nationalisées en 1918 par les bolchévistes et la famille émigre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Leopold Koenig (Saint-Pétersbourg 1821-1903) est un industriel du sucre d'origine allemande, surnommé le qui fit toute sa fortune dans l'Empire russe.", "tgt_summary": null, "id": 1702538}
{"src_title": "Eduard Gans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Eduard Gans est le fils du banquier Abraham Isaak Gans et de Zippora Marcus. Son père appartient lui-même à la société juive libérale et assimilée berlinoise et il est conseiller financier du chancelier prussien Karl August von Hardenberg. Gans a étudié le droit, la philosophie et l'histoire à l'université de Berlin à partir de 1816, puis à l'université de Göttingen avant de soutenir sa thèse à l'université de Heidelberg sur le droit romain en 1819. Il est à Heidelberg élève de Anton Friedrich Justus Thibaut et Hegel, dont il reprend les thèses. Il s'intéresse particulièrement à la théorie hégélienne de la propriété. Il fonde avec d'autres amis comme Leopold Zunz et Moses Moser, le \"Cercle pour la culture et la science des Juifs\" (Verein für Cultur und Wissenschaft der Juden) en vue d'élaborer une \"science du judaïsme\". Gans en devient le président entre 1821 et 1824. Sur la recommandation de Hegel, Gans devient privatdozent à l'université de Berlin en 1820. Malgré un édit sur l'émancipation des juifs de 1812, les Juifs étaient exclus des carrières de fonctionnaires. En 1825, Gans se convertit au christianisme pour obtenir une chaire de professeur. En 1826, il fonde avec Hegel un journal critique de littérature scientifique : les \"Jahrbücher für wissenschaftliche Kritik\". Après la mort de Hegel, il participe à l'édition de ses œuvres : il édite les \"Principes de la philosophie du droit\" en 1833 et les cours sur la philosophie de l'histoire en 1837. En 1825, en 1830, puis en 1835, Gans visite Paris et entre en relation avec les principaux représentants de la culture et de la critique (par exemple Victor Cousin). Il fréquente en particulier les saint-simoniens. Gans est un professeur très admiré et ses cours sont très appréciés à Berlin. En 1836, Karl Marx est l'un de ses auditeurs, mais il n'est pas attesté que Marx ait fait le projet d'un travail de doctorat avec Gans. Gans est également un auteur populaire et un journaliste reconnu ami de Heinrich Heine. Il est également lié d'amitié avec son collègue Heinrich Gustav Hotho et son élève Felix Mendelssohn. Il meurt à l'âge de quarante et un ans à Berlin.", "section_level": 1}, {"title": "Idées.", "content": "En tant qu'historien, Gans considère la Révolution française comme le moment déterminant de l'histoire européenne et salue la Révolution de 1830 comme un développement nécessaire dans le sens du libéralisme politique. Il n'est pourtant pas républicain : il refuse aussi bien la dialectique des jeunes Hégéliens que les théories de la restauration. Il est partisan d'une monarchie constitutionnelle. Il développe l'idée d'une Europe unie. Il n'est pas nationaliste et demeure étranger à l'enthousiasme de son époque pour le Moyen Âge romantique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Eduard Gans ou Edouard Gans (né le à Berlin; mort le à Berlin) est un juriste, philosophe et historien allemand de confession juive, l'un des principaux disciples de Georg Wilhelm Friedrich Hegel et professeur de Karl Marx. Il est représentant d'une conception libérale et européenne de la politique.", "tgt_summary": null, "id": 497060}
{"src_title": "Terry-Thomas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Terry-Thomas est né au 53 Lichfield Grove, dans le quartier de Finchley, dans le nord londonien. Il a été le deuxième plus jeune de quatre enfants nés de Ernest Frederick Stevens, directeur général d'une entreprise de boucherie au marché de Smithfield et - à temps partiel - acteur amateur, et de sa femme Ellen Elizabeth Stevens, née Hoar. Enfant, Terry-Thomas a été souvent appelé « Tom », diminutif utilisé par sa famille. Il a mené une enfance généralement heureuse, mais il pense que ses parents ont secrètement désiré une fille à sa place. Au moment où il atteint l'adolescence, le mariage de ses parents a échoué et les deux sont devenus alcooliques. Dans l'espoir de les ramener ensemble, Terry-Thomas tente souvent de les divertir en effectuant des numéros burlesques improvisés, en récitant des blagues, en chantant et dansant autour de la maison familiale. Son père s'éloignant de plus en plus de sa famille, ses parents divorcent dans les années 1920.", "section_level": 1}, {"title": "Débuts et carrière.", "content": "Il a tout d'abord travaillé dans un cabaret et comme figurant avant de trouver le succès comme comique pendant la Seconde Guerre mondiale. Après guerre, il travaille à la télévision et à la radio mais ce n'est que dans les années 50 qu'il développe son fameux personnage, tout d'abord dans des séries à la télévision comme \"How Do You View?\" puis par la suite dans des films. Son interprétation du Major Hitchcock dans \"Ce sacré z'héros\" (\"Private's Progress\", 1956) de John et Roy Boulting donne naissance à sa fameuse phrase « You're an absolute shower ». Il devient alors un des favoris dans la comédie britannique. En 1959, il reprend le rôle de Hitchcock dans \"I'm All Right Jack\" et apparaît dans de nombreux films comme \"Lucky Jim\" ou \"Ce sacré confrère\" (\"Brothers in Law\"). Il est connu en France pour avoir tenu le rôle de « Big Moustache » dans \"La Grande Vadrouille\". On l'a également vu dans le 14e épisode de la série \"Amicalement vôtre (The Persuaders)\" dans le rôle du cousin « boulet » de Brett Sinclair : Archibald Sinclair-Beauchamps.", "section_level": 2}, {"title": "Vie personnelle.", "content": "Il se marie en 1938 avec Ida Patlanski mais divorce en 1962 pour se remarier l'année suivante avec Belinda Cunnigham avec qui il aura deux enfants : Timothy et Cushan. Terry-Thomas est le cousin de Richard Briers. En 1971, la maladie de Parkinson est diagnostiquée. Il prend sa retraite en 1977. Durant les années 1980, il connait des hauts et des bas et rédige avec l’aide du nègre Terry Baum une autobiographie intitulée \"Terry-Thomas Tells Tales\" (Terry-Thomas raconte des histoires), laquelle sera publiée à titre posthume en 1992. En 1989, l’acteur Jack Douglas et Richard Hope-Hawkins organisent un concert au profit de Terry-Thomas après avoir appris qu’il vivait dans l’oubli et était gravement malade. Ce gala, présidé par Michael Caine et d’une durée de cinq heures, a lieu au \"London's Theatre Royal\", le chanteur Phil Collins tenant le haut de l'affiche avec 120 autres artistes. Les bénéfices de ce spectacle atteignent £ et sont versés à Thomas et à l’association Parkinson's UK. Richard Briers devient président de cette association après avoir été témoin de la maladie de son cousin.", "section_level": 2}], "src_summary": "Thomas Terry Hoar Stevens, dit Terry-Thomas, né le à Londres (quartier de Finchley), et mort le à Godalming dans le Surrey, est un acteur britannique. ", "tgt_summary": null, "id": 1905387}
{"src_title": "Marcia Brown", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Née à Rochester, Etat de New York, elle s'est inscrite au New York State College for Teachers (aujourd'hui l'Université d'Albany). Elle a enseigné au Cornwall High School de New York, où elle a commencé sa carrière d'écrivain. Son premier livre était \"The Little Carousel\", un livre d'images de 32 pages qu'elle a écrit et illustré, publié par Scribner's en 1946. Ayant grandi pendant la grande dépression, Marcia Brown a envisagé de devenir médecin. Elle fut un temps bibliothécaire en section Jeunesse. Elle décida cependant de reprendre l'enseignement et, plus tard, l'écriture. Beaucoup de ses titres ont été traduits dans de nombreuses langues dont l'afrikaans, l'allemand, le français, le japonais, l'espagnol ou encore le Xhosa. Elle maîtrisait l'intégralité de techniques de l'illustration, et s'est également intéressée à la musique et au ballet. Son inspiration se nourrissait notamment de ses nombreux voyages. Brown est connue comme l'une des illustratrice les plus honorées de la littérature pour enfants.'", "section_level": 1}, {"title": "Récompenses.", "content": "Pour sa contribution en tant qu'illustratrice pour enfants, Marcia Brown a été nominée aux États-Unis en 1966 et en 1976 pour le Prix Hans-Christian-Andersen, la plus haute reconnaissance internationale offerte aux créateurs de livres pour enfants. Elle a reçu en 1977 la Médaille Regina de l'Association des Bibliothèques Catholiques (Catholic Libraries Association) pour \"contribution continue et distinguée à la littérature pour enfants sans égard à la nature de la contribution\"; En 1992 elle reçoit la Médaille Laura Ingalls Wilder de l'American Library Association pour \"contributions substantielles et durables à la littérature jeunesse\". De 1955 à 1983, Marcia Brown fut la première à obtenir à trois reprises (1955, 1962, 1983) la médaille Caldecott, prix décerné chaque année par l'American Library Association à l'illustrateur du meilleur livre américain illustré pour enfant (seul David Wiesner en a également remporté trois). Ses livres avaient déjà été nommés Honor Books (finaliste) six fois de 1948 à 1954.", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Elle a publié de nombreux ouvrages '', dont :", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "Page issue tout ou partie de la traduction de la", "section_level": 1}], "src_summary": "Marcia (Joan) Brown (1918-2015) est une auteure, enseignante, écrivaine américaine et illustratrice notamment en littérature jeunesse. à ne pas confondre avec Marcia F. Brown", "tgt_summary": null, "id": 112298}
{"src_title": "Kurt Lischka", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière sous le Troisième Reich.", "content": "Lischka était le fils d’un employé de banque à Breslau. C’est là qu’il a passé son baccalauréat en 1927. Ensuite il a étudié le droit et les sciences politiques à Berlin puis a occupé différents postes dans des tribunaux civils et régionaux. Il est entré dans la SS le. À partir du il a travaillé pour la Gestapo, d’abord comme personne de référence pour les affaires religieuses. En 1938 il devint, comme docteur en droit, chef du bureau II B de la Gestapo responsable des confessions religieuses, des Juifs, des francs-maçons, des émigrants et des pacifistes. Au cours de cette seule année, Lischka a été promu trois fois pour devenir SS-Sturmbannführer le. Son dossier vante ses qualités principales : zèle, sang-froid, audace. Le 28 octobre, il organise la rafle de Juifs de Berlin et leur déportation vers la frontière polonaise où ils sont refoulés dans des camps de transit, beaucoup meurent de faim et de froid. Reinhard Heydrich dira de son initiative : « L'idée est ingénieuse ».Les parents d'Herschel Grynszpan seront du convoi, ce qui sera à l'origine de son acte criminel contre Ernst vom Rath, un diplomate allemand à Paris. C’est en occupant ce poste qu’il s'est rendu responsable des emprisonnements massifs de Juifs allemands consécutifs à la Nuit de Cristal.", "section_level": 1}, {"title": "Reinhard Heydrich : « Lischka est un agent remarquable ».", "content": "Lischka a dirigé temporairement la centrale du Reich pour l'émigration juive qui dépouillait les Juifs de leurs biens avant leur émigration. De janvier à août 1940, il a été chef de la Gestapo à la \"Maison EL-DE\" à Cologne. Le, il arrive à Paris où il est l'assistant d'Helmut Knochen, au commandement de la Sipo (police de sûreté) - SD (Service de sécurité) à Paris et en tant que dirigeant du bureau II (organisation, administration) et coresponsable de la déportation d'au moins Juifs vers Auschwitz-Birkenau via le camp de Drancy. Il est lui-même assisté de Theodor Dannecker. « Afin de résoudre le problème juif en France, nous devons appliquer les mêmes mesures que celles mises en pratique dans le Reich. À cet effet, je demande la création en France d'un office central juif qui aura les tâches suivantes : « Je précise bien qu'il faut confier aux Français le soin de régler ces problèmes afin de parer à l'inévitable réaction de la population contre tout ce qui vient des Allemands. Aussi les services allemands se borneront-ils à faire des suggestions. ».Cette fois-ci c'est l'ovation, il est vrai que Lischka est connu comme étant un bon orateur. Il affirmera que son travail de départ était de mettre au pas les institutions juives existantes encore à Paris et les mettre sous le commandement du Grand Paris. « Il appartiendra à l'avenir d'assister les Juifs dans tous les domaines. Les présidents juifs de différentes œuvres ont décidé sur mon initiative d'organiser un \"Comité de coordination des œuvres de bienfaisance de Paris et du département de la Seine.\" Toute l'organisation serait placée sous la surveillance de mes services ». Lischka a fait de la centrale de la Gestapo à Paris un véritable instrument de terreur que la Résistance a payé au prix de mesures de représailles qui ont entrainé l'exécution de otages au total. Le, il est promu Obersturmbannführer. Le, il fait porter l'Étoile jaune dès l'âge de 6 ans. En Juillet 1942, Kurt Lischka organise la rafle du Vélodrome d'Hiver.Bilan fait aux autorités militaires : « Au total ) personnes ont été arrêtés. Ils seront envoyés à Drancy où ils seront transférés vers le Reich dans des trains de mille personnes \"pour travaux\". » Du au, Lischka s'est occupé en plus de l'association du personnel du bureau du commandant de la police secrète et du service de sécurité de Paris. « Je refuse toute exception, sans quoi les Français penseront qu'à part le Führer lui-même, il n'y a pas d'antisémite allemand. Bien sûr, vous souhaitez qu'on libère tel ou tel Juif parce que vous pensez que c'est un brave homme, qu'il est meilleur que les autres. Et c'est là votre erreur absolue. Les Juifs sont tous les mêmes!Il n'y a pas de Juif meilleur qu'un autre Juif. Ce sont nos ennemis, vos ennemis aussi! » En septembre 1943, Lischka, soupçonné de corruption, est rappelé à Berlin. Une procédure pénale est engagée. Elle se termine le par un non-lieu. Le il assume l'intérim de Muller lorsque celui-ci s'absente. À partir de novembre 1943, il a été affecté au service IV D 1 de l'Office central de la sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt), chargé des représailles dans le Protectorat de Bohême-Moravie. En 1944, Lischka a appartenu à la « Commission spéciale du 20 juillet 1944 ». Dès avril 1945, son service est évacué vers le Schleswig-Holstein puis complètement dissous le.", "section_level": 1}, {"title": "Après la Seconde Guerre mondiale.", "content": "À la fin de la guerre, Lischka a d'abord vécu à Sankt Peter-Ording, où il a travaillé sous une fausse identité comme ouvrier agricole. Le, il a été arrêté par les soldats britanniques et emprisonné dans des camps d'internement anglais et français. En raison de son activité dans la Tchécoslovaquie occupée, il a été extradé en 1947 à Prague. En avril 1949, la police tchécoslovaque l'arrête et en informe les autorités françaises, mais elle ne reçoit pas de réponse. En août 1950 il a été renvoyé en République fédérale d'Allemagne. Une décision du tribunal de Bielefeld l'a acquitté. Le, un tribunal militaire français l'a toutefois condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité. Il l'apprend en lisant son journal dans sa maison de Cologne. Lischka a travaillé à Cologne comme fondé de pouvoir d'un magasin de céréales en gros, sans être dérangé par la justice. Il connaissait la famille des propriétaires depuis la période d’avant-guerre. En 1971, il est retrouvé par Beate Klarsfeld au numéro 554 de la \"Bergisch-Gladbacher Straße\" à Cologne dans le quartier d’Holweide. Beate Klarsfeld a alors projeté de le faire kidnapper vers la France où il avait été condamné par contumace : pour cela elle a été condamnée ainsi que son mari Serge Klarsfeld à deux mois de prison. En 1975, Lischka prend sa retraite en partie en raison des manifestations antinazies devant le magasin de céréales en gros qui l'employait : les manifestants utilisaient des cocktails Molotov qui mettaient en danger les autres employés de l’entreprise. En 1980, Lischka fut condamné au procès de Cologne à 10 ans de prison, et libéré en 1985. Lischka a fini ses jours auprès de sa femme dans une maison de retraite à Brühl, le.", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Kurt Paul Werner Lischka (Breslau, - Brühl, ) est un ancien membre du parti nazi allemand qui fut très impliqué dans la solution finale. Il fut notamment le chef du bureau de la Sipo-SD pour la France du au, avec le grade, en, de SS-Obersturmbannführer. Il est directement responsable de l’arrestation et de la déportation de milliers de Juifs français.", "tgt_summary": null, "id": 2389147}
{"src_title": "Lac du Salagou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le projet de barrage fut lancé dans les années 1950, dans le but de créer une réserve d'eau qui favoriserait une diversification des cultures, comprenant le développement d'une production fruitière, la viticulture devenant surproductive. Secondairement, le barrage a pour but de régulariser les crues de l'Hérault. Les travaux débutèrent en 1964 pour se prolonger jusqu'au début de 1969. Le lac a noyé une partie des communes de Clermont-l'Hérault à l'est, Liausson au sud, Octon à l'ouest, et Celles au nord. Alors qu'on pouvait penser, en 1968, qu'il faudrait des années pour que la cuvette de l'Escandorgue se remplisse, un seul très gros orage la combla à moitié en. D'autres précipitations remplirent presque totalement la cuvette en quelques mois, donnant raison aux calculs des ingénieurs. Le Lac du Salagou sert aussi aux Canadairs de la Sécurité Civile pour se ravitailler en eau.", "section_level": 1}, {"title": "Aspect touristique.", "content": "Le lac est un site touristique accessible facilement depuis les trois plus grandes villes Héraultaises (Montpellier, Béziers, Sète, surtout avec l'ouverture de l'autoroute A 75). Les domaines d'intérêt sont :", "section_level": 1}, {"title": "Géologie.", "content": "L'emplacement du lac a été décidé en raison de l'imperméabilité du sous-sol, propice à maintenir le niveau d'eau.", "section_level": 1}, {"title": "Contexte paléo-climatologique des terrains du Salagou au permien.", "content": "Ce sous-sol est constitué d'une roche rouge appelé la « ruffe ». Il s'agit d'une forme d'argilite, une combinaison de sédiments argileux et d'oxydes de fer. Ces roches sédimentaires sont datées du Permien (-298 à -252 millions d'années). Au Permien, les terrains du Salagou se trouvent à peu près au milieu du super-continent de la Pangée. Il y règne un climat tropical. Avec l'érosion de la chaîne hercynienne, les torrents des montagnes viennent étaler les alluvions qu'ils charrient sur la vaste plaine du Salagou constellée de lacs ou de marécages. Ces alluvions \"ruffe\" forment des grès rouges ou blancs. Les grès rouges proviennent de dépôts sédimentaires formés sous un climat sec à aride. Les grès blancs proviennent des mêmes sédiments mais déposés en milieu d'eau douce calme. Les grès rouges et blancs alternent vers la Lieude (ancien lit fluviatile ou estuaire au Permien) et vers Mérifons (ancien lac au Permien), et sont totalement rouges vers le Puech, Octon (zones désertiques au Permien). Ce sont les traces de saisons ou de périodes humides (grès blancs) et de saisons ou périodes arides (grès rouges).", "section_level": 2}, {"title": "Les volcans.", "content": "On trouve des coulées et cheminées basaltiques, témoins d'intenses activités volcaniques anciennes (1,5 à 2,5 millions d'années).", "section_level": 2}, {"title": "La Lieude.", "content": "On peut observer des empreintes fossiles de thérapsides (gorgonopsiens, cynodontes) des pelycosauriens (\"Casea\" ou dimétrodon) au lieu-dit la Lieude. Au total d'empreintes différentes ( et unitaires) sont visibles sur la dalle de la Lieude. Ces traces ont à peu près d'années (fin du Permien moyen ou Permien supérieur). Les grandes familles des reptiles mammaliens pelycosauriens et thérapsides sont relativement bien représentées dans le Lodévois.", "section_level": 2}, {"title": "Paléo-flore du Permien au Salagou.", "content": "Des fossiles de plantes datant du Permien ont été aussi trouvés dans la région de Lodève. Des callipteris (fougères à graines), du groupe des ptéridospermes, et des calamites (prèles géantes), du groupe des sphénophytes, associés à des zones humides, ainsi que des lébachias (conifères) du groupe des gymnospermes, associés à des zones arides, composaient la flore du Salagou au Permien. Ces fossiles sont visibles au musée Fleury de Lodève.", "section_level": 2}, {"title": "Ruffe du Salagou et chaîne hercynienne.", "content": "On peut voir sur les ruffes du Salagou un basculement des couches sédimentaires, basculement de, orienté nord-sud. Le basculement du bassin Permien est lié à l'extension tardi-orogénique (orogène tardif) qui a affecté la chaîne hercynienne (*) au cours de son effondrement gravitaire, de la fin du Carbonifère jusqu'au Permien moyen. (*) Chaîne hercynienne : Le Caroux, la Montagne Noire, les Cévennes, sont le socle ou \"la racine\", de ce qui reste de cette ancienne chaîne de montagne. Comme le sont aussi le Massif central, les monts d'Arrée en Bretagne, les Laurentides (Canada) ou les Appalaches (USA).", "section_level": 2}, {"title": "Cinéma.", "content": "Les alentours du lac sont utilisés pour le tournage de \"Calmos\" réalisé par Bertrand Blier en 1976. La scène du pique-nique dans \"Deux hommes dans la ville\" de José Giovanni a été tournée sur les bords du lac en 1973. \"Zone Rouge\" réalisé par Robert Enrico, sorti le, avec Sabine Azéma et Richard Anconina a été, pour parties, tourné à Celles (scènes du village incendié) et Octon (scènes de la visite chez le docteur et dans le bar) Des scènes de \"Fucking Fernand\" film de Gérard Mordillat sorti en 1987 avec Marie Laforêt, Thierry Lhermitte et Jean Yanne : combat de Jean Yanne avec un crocodile dans le lac, attaque d'un panzer (tank allemand) par un avion de chasse. Des scènes du film \"Narco\" de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche y sont tournées en 2003. Des scènes du film \"RRRrrrr!!!\" de Alain Chabat y sont aussi tournées en 2004. La totalité du film est d'ailleurs tournée dans un rayon de (Hérault et Aveyron). Des scènes du film \"Toutes nos envies\" de Philippe Lioret ont été tournées au lac du Salagou en 2010. Des scènes du film \"Qui m'aime me suive!\" de José Alcala y ont été tournées (en 2018?) Une partie de l'épisode 9 de la saison 7 (2019) de la série policière \"Candice Renoir\", intitulé \"Bon sang ne saurait mentir\", est tournée devant la chapelle Notre-Dame de Clans qui domine le lac.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le lac du Salagou est un lac de retenue du barrage du Salagou. Il est situé au centre du département de l'Hérault, sur la rivière Salagou, affluent de la rivière Lergue qui se jette dans l'Hérault. Il atteint une profondeur d'environ. ", "tgt_summary": null, "id": 1650263}
{"src_title": "Comté d'Hiémois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le comté à l'époque carolingienne.", "content": "Au haut Moyen Âge, l'Hiémois (dont le nom vient de sa capitale \"Uxuma\", Exmes) est un \"pagus\", c'est-à-dire une région placée sous le commandement d'un comte. On lui connaît 4 ou 5 subdivisions (\"centana\") : L'historien Lucien Musset pense qu'au, le comté d'Hiémois revêt une assez grande importance pour le roi carolingien puisqu'il joue probablement le rôle de marche face au royaume breton d'Erispoë et face aux Vikings débarqués sur la côte. Afin de resserrer l'encadrement administratif et militaire, certaines parties de l'Hiémois sont érigées en \"pagus\" entre 802 et 853 : la \"centena Saginsis\" et la \"centena Corbonensis\".", "section_level": 1}, {"title": "L'intégration au duché de Normandie.", "content": "Lucien Musset estime que c'est en 924 que la région passe sous le contrôle de Rollon, premier duc de Normandie. Sous ses successeurs, l'Hiémois n'a plus la grande étendue qu'il avait à l'époque carolingienne (le Perche n'en fait plus partie). Il s'intercale entre les comtés de Mortain et d'Évreux. Selon Guillaume de Jumièges, en 1026, le duc de Normandie Richard II confie sur son lit de mort le comté d'Hiémois à son deuxième fils Robert (le futur Robert le Magnifique). Celui-ci devient duc à son tour en 1027 et donne l'Hiémois à un de ses plus proches compagnons, Roger de Montgommery. Les chartes de l'époque révèlent toutefois que le nouveau titulaire n'a pas rang de comte, mais de vicomte. Un titre confirmé pour les successeurs de Roger : Turstin Goz (vers 1035-vers 1043), Roger II de Montgommery, Robert II de Bellême (1107-1112). Toutefois, en 1089, le gouvernement en est brièvement remis à Gilbert de l'Aigle par Guillaume Ier de Warenne. Aux et s, dépassée par les villes montantes d'Argentan et surtout de Falaise, Exmes n'est plus vraiment la capitale de la vicomté d'Hiémois.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le comté d'Hiémois — ou \"pagus Oximensis\" en latin — est un comté médiéval normand, ayant pour capitale Exmes (Orne). ", "tgt_summary": null, "id": 327077}
{"src_title": "Anton Hofreiter", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et débuts en politique.", "content": "Il s'engage au sein des Verts allemands dès 1986 et devient deux ans plus tard, à dix-huit ans seulement, porte-parole de la section de Sauerlach, une petite commune de l'arrondissement de Munich. En 1990, il passe avec succès son Abitur.", "section_level": 2}, {"title": "Formation et débuts professionnels.", "content": "Il s'inscrit l'année suivante à l'université Louis-et-Maximilien de Munich, où il étudie la biologie. Il progresse dans la hiérarchie de l'Alliance 90 / Les Verts en 1996, avec sa nomination en tant que porte-parole de la fédération de l'arrondissement de Munich. Il sort diplômé de l'université un an plus tard. Il est recruté en 1998 comme assistant parlementaire par Susanna Tausendfreund, députée nouvellement élue au Landtag de Bavière. En 2001, il est désigné porte-parole du groupe de travail sur l'Écologie des Verts bavarois.", "section_level": 2}, {"title": "Premiers mandats et doctorat.", "content": "Anton Hofreiter conquiert son premier mandat électoral en 2002, lorsqu'il est élu au conseil communal de Sauerlach et au conseil d'arrondissement de l'arrondissement de Munich. En 2003, il passe avec succès son doctorat de botanique et devient l'assistant parlementaire de Christian Magerl, autre député écologiste au Parlement bavarois.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière de député fédéral.", "content": "À l'occasion des élections fédérales anticipées du 18 septembre 2005, il se présente au Bundestag sur la liste régionale de Bavière et dans la deux-cent-vingt-deuxième circonscription fédérale. N'ayant récolté que 7,8 % des voix, derrière le chrétien-démocrate Georg Fahrenschon et le social-démocrate Otto Schily, il est tout de même élu grâce au scrutin de liste. Au sein du groupe parlementaire, il est coordinateur des députés siégeant à la commission des Transports. Quittant toutes ses responsabilités au sein de l'appareil du parti en 2006, il est réélu député fédéral aux élections fédérales du 27 septembre 2009. À cette occasion, il réalise un score de 13,3 % au scrutin uninominal. Le, il prend la succession de Winfried Hermann, nommé ministre des Transports dans le gouvernement vert-rouge du Bade-Wurtemberg, à la présidence de la commission parlementaire des Transports, des Travaux publics et du Développement urbain. Parallèlement, il devient porte-parole du groupe écologiste pour les Transports. Lors des élections fédérales du 22 septembre 2013, il obtient un troisième mandat au scrutin de liste, obtenant 11,1 % des voix dans sa circonscription. Le 10 octobre suivant, alors que l'Alliance 90 / Les Verts a réalisé une contre-performance avec 8,4 % des suffrages, il est choisi comme futur président du groupe parlementaire, en tandem avec Katrin Göring-Eckardt. Ils prennent leurs fonctions douze jours plus tard, à l'ouverture de la législature.", "section_level": 2}], "src_summary": "Anton « Toni » Hofreiter, né le à Munich, est un homme politique allemand, membre de l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen).", "tgt_summary": null, "id": 922342}
{"src_title": "George Lloyd (compositeur)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Lloyd a grandi dans une famille d'ascendance cornique dans laquelle la musique est très appréciée. Il fut élève du collège Trinity de Londres, mais sa scolarité se déroula en grande partie en cours particuliers à domicile, à cause de sa santé délicate (jeune, il souffrait de rhumatisme articulaire aigu). Plus tard, il étudie le violon avec Albert Sammons et la composition avec. Lloyd se révéla un compositeur précoce. Sa première symphonie, composée à 19 ans, fut créée en 1933. Il n'est qu'un jeune homme de 21 ans lorsqu'est joué à Penzance son opéra \"Iernin\", repris au Lyceum Theatre de Londres. Une seconde symphonie est créée en 1935, bientôt suivie par une troisième. Trois ans plus tard, en 1938, son second opéra \"The Serf\", est créé à Covent Garden par. Mais la guerre survient, qui met fin à ces succès. En 1942, engagé dans les Royal Marines, Lloyd est grièvement blessé dans un croiseur cuirassé dans l'Arctique. Après la guerre, il s'installe à la campagne avec son épouse. Il continue à composer, mais sa mauvaise santé le contraint à chercher un climat plus adéquat. Ils voyagent en Suisse (pays d'origine de son épouse Nancy) et séjournent à la montagne. Revenu s'installer dans le comté de Dorset, il se passionne pour des activités écologiques (la culture de champignons et d'œillets), et ne compose plus que par intermittence. Sa musique, tonale, est considérée par certains comme démodée, et n'a plus les faveurs d'avant-guerre. D'autres, au contraire, la trouvent, \"colorée\", \"rafraîchissante\" Il faudra attendre les années 1970 pour qu'il consacre plus de temps à la musique et retrouve une décennie plus tard la reconnaissance du monde musical et du public. Ses symphonies et concertos pour piano seront enregistrés par les labels \"Lyrita Records\", \"Albany Records\" et \"Conifer\", sous sa propre direction. Son requiem fut achevé seulement trois semaines avant sa mort; il est dédié «à la mémoire de Diana, Princesse de Galles». Lloyd meurt le, quelques jours après son.", "section_level": 1}], "src_summary": "George Lloyd est un compositeur britannique, né à St Ives, en Cornouailles (Angleterre) le, décédé à Londres le.", "tgt_summary": null, "id": 2003683}
{"src_title": "Jonathan Strange et Mr Norrell", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Dans l'Angleterre des guerres napoléoniennes, le dernier vrai magicien, Gilbert Norrell, se rend à Londres pour offrir ses services à la Cour. De succès en victoires, il fait la connaissance du jeune Jonathan Strange qui aspire à devenir le plus grand des magiciens. Ensemble, ils parviennent à éblouir l'Europe de leurs exploits. Mais une erreur de Mr Norrell les amènera à affronter un redoutable adversaire immortel, le garçon-fée Lare, et à subir les douloureuses épreuves que sa folie leur infligera. Seul Strange, attiré par l'héritage mystique de John Uskglass, dit \"Le Roi Corbeau\" maître absolu de la magie de trois mondes, sera en mesure de sauver les personnes torturées par Lare dans son château, mais il lui faudra en payer le prix. La culpabilité de Mr Norrell découverte, Strange et lui se livrent une guerre sans merci pour le contrôle de la magie, animés l'un par la soif de connaissance et l'autre par la vengeance, mais tous deux manipulés par un ennemi aux plans tortueux et sinistres... La fin du roman suggère que celui-ci s'articule principalement autour de l'histoire d'une amitié, celle de Mr Norrell et de Jonathan Strange, et des divergences d'opinion qui peu à peu les séparent. C'est du moins l'opinion de plusieurs chroniqueurs.", "section_level": 1}, {"title": "Thèmes développés.", "content": "Par ailleurs, il faut remarquer que plusieurs autres personnages importants fonctionnent souvent par couple d'amis : il en est ainsi de Lady Pole et d'Arabella Strange, ou de Lascelles et Drawlight par exemple. Le roman n'évoque pas tant le combat entre le bien et le mal que les différences entre raison et folie. Ainsi, le monde des fées est connecté à celui de la folie : les fous peuvent voir les fées, par exemple. Lady Pole, qui est emmenée par les fées, passe pour une folle aux yeux de son entourage, car elle est victime d'un enchantement. Non seulement le style du roman évoque-t-il les grands romans anglais (certains critiques l'ont même rapproché de Jane Austen ou encore de Walter Scott), mais \"Jonathan Strange and Mr Norrell\" est également un roman sur l'Angleterre à proprement parler. En effet, le but principal de Norrell comme de Strange est de restaurer la magie en Angleterre précisément. Le pays est présenté comme une terre de féerie, une terre ancestrale, seule capable de faits magiques (contrairement aux français : dans le roman, Napoléon échoue à chaque fois qu'il cherche à se faire présenter un magicien). Par ailleurs, Susanna Clarke a déclaré avoir voulu mettre particulièrement en évidence, lors de ses descriptions, la beauté du paysage anglais.", "section_level": 1}, {"title": "Écriture et publication du roman.", "content": "Susanna Clarke eut d'abord l'idée d'écrire \"Jonathan Strange & Mr Norrell\" alors qu'elle travaillait à Bilbao, en Espagne, en 1993. À son retour en Angleterre, elle s'inscrivit à un atelier d'écriture, puis s'attela à la rédaction de son roman. Cela lui prit dix ans. Elle ne commença à chercher un éditeur qu'en 2003. Les éditions Bloomsbury, fortes du succès de Harry Potter, acceptèrent de la publier. Tout fut misé sur le succès de \"Jonathan Strange & Mr Norrell\" : en effet, avant même la sortie du livre, copies de l'édition en poche avaient été imprimées et les négociations pour sa traduction en dix-sept langues différentes avaient déjà été entreprises. En France, c'est finalement les éditions Robert Laffont qui pourront le publier. Le roman deviendra un best-seller.", "section_level": 1}, {"title": "Adaptations.", "content": "Le contrat pour l'adaptation au cinéma des aventures de Mr Norrell et de son élève a été signé en par New Line Cinema. Le scénario est écrit par Christopher Hampton, notamment auteur du scénario d'une adaptation des \"Liaisons Dangereuses\" récompensée par un Oscar du cinéma. La fusion de New Line Cinema avec Warner Bros. enterre le projet. En 2015, la BBC produit \"Jonathan Strange & Mr Norrell\", une mini-série en sept épisodes adaptée du roman, avec Eddie Marsan dans le rôle de Mr Norrell et dans celui de Jonathan Strange. La mini-série est diffusée du au sur BBC One. Elle est très bien accueillie par la critique avec 86 % de critiques favorables, avec une note moyenne de 7,2/10 et sur la base de 21 critiques collectées sur le site Rotten Tomatoes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jonathan Strange et Mr Norrell (titre original : \"Jonathan Strange & Mr Norrell\") est un roman de fantasy écrit par l'auteur britannique Susanna Clarke. Premier ouvrage de l'auteur, le roman est sorti en 2004 en Angleterre, aux éditions Bloomsbury. Il a été édité en France par les éditions Robert Laffont en 2007. ", "tgt_summary": null, "id": 1046215}
{"src_title": "Navire météorologique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Fonctions.", "content": "La fonction principale des navires météorologiques était de prendre des mesures régulières de pression, de température, d’humidité, des conditions nuageuses et des précipitations à un point fixe en mer, en plus d’effectuer des radiosondages à,,, TUC. Ces informations étaient envoyées via ondes courtes vers une station terrestre où elles pouvaient être disséminées. Ces navires pouvaient également relayer les observations de surface des navires passant à l’intérieur d’une zone de les entourant. Les navires météorologiques aidaient également dans les opérations de sauvetage en mer en utilisant leur radar de bord pour localiser des embarcations en détresse dans leur secteur ou en mettant en fonction leur balise radio pour les guider navires et avions perdus. À cause de leur position permanente, ils servirent également à plusieurs expériences océanographiques.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1921, le directeur de l’\"Office national météorologique de France\" (maintenant Météo-France) proposa l’idée de navires gardant une position prédéterminée pour prendre des données météorologiques qui aiderait à combler le manque de rapports entre l’Amérique et l’Europe. En effet, l’Organisation météorologique internationale, l’ancêtre de l’Organisation météorologique mondiale, avait déjà permis d’obtenir l’échange de données météorologiques à travers le monde mais à part les corridors fréquentés par les navires de commerces, il était impossible d’avoir des informations précises sur ce qui se passait sur la plus grande partie de l’Atlantique Nord. Comme le commerce maritime et l’aviation naissante nécessitaient de plus en plus de telles informations, la prise de données de surface et aérologiques régulières semblaient une nécessité. En août 1927, le constructeur d’avions Grover Loening déclara que des stations météorologiques prenant de telles données et le développement d’hydravions de long rayon d’action permettraient la mise sur pied de vols transatlantiques réguliers.", "section_level": 1}, {"title": "Premiers déploiements.", "content": "En 1936 et 1937, le Met Office britannique commença à placer un officier météo à bord des cargos de ce pays traversant l’Atlantique pour la prise de données de surface et le lancement de ballons pour mesurer les vents en altitude aux heures synoptiques, soit,,, TUC. En 1938 et 1939, la France fut le premier pays à utiliser un navire à une position fixe pour faire des radiosondages et prendre des observations régulières, il s’agissait du navire marchand le Carimaré. À partir de 1939, la United States Coast Guard (USCG) commença à faire de même à la suite de l’écrasement d’un avion de la Pan American World Airways en 1938. Le service d’observation météorologique en mer fut créé par décret du président Franklin Delano Roosevelt le 25 janvier 1940.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne nazie commença à placer ses propres navires à l’été 1940 mais trois des quatre en place furent coulés dès le 23 novembre par les Britanniques ce qui força le commandement à utiliser des navires de pêches pour passer plus inaperçus. Ces navires passaient trois à cinq semaines en mer et envoyaient leurs données en code, utilisant Enigma En février 1941, cinq cotres de la garde côtière américaine patrouillaient en rotation dans l’Atlantique, trois à cinq semaines à la fois, pour prendre des données météorologiques. Avec l’entrée en guerre de ce pays, les cotres furent réassignés à des tâches plus pressantes en août 1942 et furent remplacés par des cargos. Ces derniers étaient non armés et furent l’objet d’attaques allemandes. Le USCGC \"Muskeget\" (WAG-48) coula le 9 septembre 1942 avec ses d’équipage. Le transit d’avions de chasse et de transport entre l’Amérique du Nord, le Groenland, l’Islande et la Grande-Bretagne rendit l’usage des navires météorologiques essentiel. Deux autres navires furent ajoutés en 1943 et 1944 dont l’un britannique à de la côte du Royaume-Uni. À partir de mai 1945, des frégates furent utilisées pour les mêmes opérations dans l’océan Pacifique. En 1945-1946, le navire \"Woodstock\", une corvette à hélice unique de la Marine royale canadienne, partagea une patrouille météorologique avec des navires des États-Unis à à l’ouest de l’île de Vancouver. À la fin du conflit, tous les navires retournèrent à leur port ce qui causa une perte totale des observations aérologiques au-dessus des océans pour un temps. Cependant, ils avaient fait preuve de leur utilité et un accord international intervint en septembre 1946 pour mettre sur pied un réseau de 13 navires à des positions déterminées par les États-Unis, cinq autres par la Grande-Bretagne et deux par le Brésil.", "section_level": 2}, {"title": "Âge d’or.", "content": "En 1948, l'OACI décida de mettre sur pied un réseau permanent d’au moins 13 positions de navires météorologiques dans l'Atlantique et le Pacifique. Les pays appelés à fournir des bateaux pour ces points furent les États-Unis (7), le Canada (1 avec les États-Unis), la Grande-Bretagne (2), la France (1), les Pays-Bas et la Belgique (1 partagé entre les deux pays), la Norvège et la Suède (1 partagé entre ces deux pays et la Grande-Bretagne). La USGS et la US Navy fournirent les navires américains, la Royal Navy utilisa des corvettes avec 53 employés du Met Office. Les navires britanniques faisaient une rotation de en mer et au port. Plus tard, le nombre de positions fut abaissé et certaines furent déplacées de l'Atlantique vers le Pacifique. Le 1950, le navire B (« Baker »), qui était opéré conjointement par le Canada et les États-Unis, devint une responsabilité américaine. À la place, le le Canada prit la charge entière de la station « Peter » dans le Pacifique, renommée « Papa » plus tard, située à de Vancouver. Cela permit à la USCG de commencer à opérer la station à à l’ouest de la péninsule de Basse-Californie le 12 décembre et la station put être déplacée à au sud-est de sa position initiale le 10 décembre. Le 22 juillet 1950, les Pays-Bas et les États-Unis commencèrent à opérer ensemble la station. Avec le début de la guerre de Corée, le vaisseau vit sa mission terminée le 31 juillet 1950 et le navire débuta sa mission le 10 septembre. Entre 1948 et 1958, la France employa 4 navires (\"Le Verrier\", \"Laplace\", \"Le Brix\", et \"Mermoz\") pour participer à la veille sur les points,, et. En 1958, ils furent remplacés par les frégates'et '. En 1963, la flotte des navires météorologiques se vit décerner une récompense de l’organisme Flight Safety Foundation pour les services rendus à l’aviation. En 1965, il y avait un total de opérant en alternance sur les stations, dont neuf des États-Unis, quatre de Grande-Bretagne, trois de France, deux des Pays-Bas, deux de Norvège et un du Canada. De plus, deux navires soviétiques, dans le nord et le centre de l’océan Pacifique, envoyaient régulièrement des fusées-sondes jusqu’à d’altitude. L’hémisphère Sud ne fut généralement pas couvert. Durant une certaine période, un navire néerlandais fut stationné dans l’océan Indien et l’Afrique du Sud opéra une position à, entre septembre 1969 et mars 1974.", "section_level": 2}, {"title": "Déclin.", "content": "À partir de 1975, les corridors aériens utilisés par les avions changèrent avec l'introduction des réacteurs. Les corridors à travers l'Arctique sont devenus la norme et le besoin pour un réseau de stations météorologiques de surface sur les océans diminua. Cependant, le développement de la prévision numérique du temps, grâce à l'arrivée d'ordinateurs puissants, aida à conserver un temps ce réseau car elle nécessitait des données aérologiques de ces régions. De plus, ces navires pouvaient servir encore aux études climatologiques, océanographiques, à la mesure de la pollution marine. Comparé à une bouée météorologique, un navire opérant avec un équipage est très coûteux. Avec le développement technologique des années 1970, les services météorologiques ont pu utiliser des bouées performantes ancrées sur le plateau continental pour remplacer plusieurs navires qui maintenaient de telles positions. De neuf navires originaux dans l'Atlantique Nord, le nombre diminua graduellement. En 1973, la station fut retirée par les États-Unis et la USCG annonça en 1974 que toutes les stations sous sa responsabilité seraient remplacées par des bouées au plus tard en 1977. Un nouvel accord international devint nécessaire et fut signé sous les auspices de l’Organisation météorologique mondiale en 1975. Seules les stations,, et devaient rester dans l'Atlantique Nord jusqu'en 1983 À cette occasion, les deux navires français quittèrent le point et prirent en charge la station située à () à l’ouest de. Ils occupèrent ce poste en alternance, par période de vingt-quatre à vingt-six jours, jusqu'en 1985. Deux des frégates britanniques durent être rénovées, car aucun crédit n'était prévu pour de nouveaux navires, et les deux autres qui assumaient une des stations éliminées, furent retirées du service. La station « Charlie » fut reprise par l’URSS de juillet 1975 à 1989. Les deux dernières frégates britanniques furent retirées le 11 janvier 1982 du point mais l'accord pour les stations fut étendu jusqu'en 1985. La station P dans le Pacifique fut retirée en 1981. Le 31 décembre 1985, au terme de sa dernière station au point R à l'ouest du golfe de Gascogne, la frégate météorologique \"\" rallia le port de La Pallice. Patrick Schnepp convainquit plus tard la municipalité de La Rochelle de racheter la frégate pour en faire le navire amiral du Musée maritime de La Rochelle. Ce retrait se produisit avant le déploiement d'une bouée météorologique dans le secteur ce qui a contribué au manque de préavis lors de la tempête de 1987. Des vents atteignant jusqu'à ont alors dévasté le sud de l'Angleterre et le nord de la France. Le navire \"Cumulus\" des Pays-Bas quitta la position, 66°N, 02°E, en 1981 pour y terminer le programme officiel de l’OMM mais le service météorologique norvégien continua d'occuper ce point de façon intermittente et volontaire. Le dernier navire à ainsi occuper une station permanente dans l’Atlantique Nord fut le \"Polarfront\". Il fut retiré le 2010. Dans le Pacifique, certaines stations fonctionnent encore sur une base volontaire. Maintenant, seules les observations volontaires des navires marchands, les plateformes pétrolières et les bouées permettent de savoir ce qui se passe directement en surface. Cependant, le nombre d'observations par des navires est en déclin depuis 1985, reflétant la tendance à la diminution des navires au profit d'une augmentation de leur tonnage. Malgré tout en 2011, il y a environ établis par des navires, dérivantes donnent mesures par jour de la température des mers et la moitié de celles de la pression atmosphérique Les mesures \"in-situ\" seront généralement remplacées par des données provenant des satellites météorologiques ce qui permet d'extrapoler la structure de l'atmosphère et de visualiser les nuages avec une très grande résolution. D'autres satellites peuvent mesurer l'état de la mer, utilisant un radar à synthèse d'ouverture, et sa température. Enfin, les rapports automatiques de capteurs montés sur les avions de ligne (AMDAR) donnent aussi de l'information en altitude. En France, après l'arrêt des navires spécialisés, la \"Direction de la Météorologie Nationale\" (maintenant Météo-France) mit au point et utilisa à partir de 1986 le système SARE («Systèmes automatiques de radiosondage embarqués»), qui permet de faire des radiosondages à partir de porte-conteneurs sur des lignes commerciales.", "section_level": 2}], "src_summary": "Un est un navire stationné en mer, comme une plate-forme, pour des observations météorologiques en surface et en altitude afin d’obtenir des données pour la prévision météorologique. Accessoirement, ces navires peuvent aider dans les opérations de recherche et sauvetage en mer, ainsi qu’aux recherches sur la pollution des mers et en océanographie. ", "tgt_summary": null, "id": 1967675}
{"src_title": "Hypermnésie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Les personnes atteintes d'hypermnésie peuvent se remémorer des périodes lointaines de leur vie, remontant à la petite enfance. Ces souvenirs sont principalement visuels, mais parfois sonores, olfactifs, tactiles, avec des souvenirs de sensations qui leur sont parfois associés. L'hypermnésie ne doit pas être confondue avec la faculté, que nous possédons tous, d'avoir quelques images sur des événements particulièrement marquants, et souvent violents. Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants. Par contre, comme ils n'ont pas de maîtrise des éléments à retenir, leur mémoire ne leur permet pas de conserver ce qu'ils souhaiteraient, à volonté. L'hypermnésie ne doit pas non plus être confondue avec les capacités exceptionnelles de mémorisation de certaines personnes, capables de restituer de longues listes de données ne présentant pas un caractère personnel, aptitude qui résulte le plus souvent de l'emploi de moyens mnémotechniques. Au contraire, les hypermnésiques ont des souvenirs autobiographiques d'une grande précision mais n'ont pas des capacités mnésiques supérieures à la moyenne pour le reste de leur mémoire épisodique. Dans leur cas, il n'y a aucun procédé technique mis en œuvre volontairement, les souvenirs s'imposant au contraire de façon automatique Les facultés sont divisées en degrés et en fonction des cinq sens. Un hypermnésique complet est une personne dont toutes les informations perçues par ses cinq sens sont « enregistrées » tandis qu'un hypermnésique du premier degré ne garde qu'un seul de ses sens en mémoire. Les deux sens les plus souvent gardés sont la vue et l'ouïe. Malgré leurs capacités, les hypermnésiques ne sont pas des calculateurs calendaires comme certaines personnes atteintes d'autisme ou du syndrome du savant. Toutefois, il existe des similitudes entre certaines formes d'hypermnésie et certaines formes d'autisme. Comme certains « autistes savants » certains hypermnésiques ont un intérêt obsessionnel pour les dates. Le psychologue russe Aleksandr Luria a documenté le cas de Salomon Shereshevskii. Celui-ci était tout à fait différent de la première hypermnésique documentée, connue comme « AJ », en ce qu'il pouvait délibérément mémoriser des quantités pratiquement illimitées d'informations. On a parfois avancé l'hypothèse que les hypermnésiques auraient une mémoire plus faible que la moyenne pour les informations non-autobiographiques. Cela n'a jamais été mis clairement en évidence. Un autre parallèle frappant entre le cas de Shereshevskii et certains autistes savants est la synesthésie temps-espace de Shereshevskii. Il a été suggéré que la mémoire autobiographique supérieure est intimement liée avec ce type de synesthésie.", "section_level": 1}, {"title": "Conséquences.", "content": "Les capacités hypermnésiques pourraient avoir, dans certains cas, un effet néfaste sur les capacités cognitives. En prenant pour exemple un cas particulier, le flux irrépressible de souvenirs a causé d'importantes perturbations dans la vie de « AJ », le premier cas attesté en 2006 d'hypermnésie. Elle a décrit ses remémorations comme et comme « un fardeau ». Comme tous les hypermnésiques, AJ a tendance à s'absorber et se perdre dans ses souvenirs. Cela peut rendre difficile son attention aux événements présents ou futurs, puisqu'elle vit en permanence dans le passé. AJ affiche beaucoup de difficulté à mémoriser des informations allocentrées. selon McGaugh. Ceci a été démontré par la piètre performance de AJ aux tests de mémoire normalisés. À l'école, AJ était une élève moyenne, manifestement incapable d'appliquer à ses études sa mémoire exceptionnelle. Des tendances similaires ont été observées dans d'autres cas d'hypermnésie. Des déficits dans la capacité à agir et une latéralisation anormale ont également été identifiés chez « AJ ». Ces déficits cognitifs sont caractéristiques des troubles.", "section_level": 1}, {"title": "Formes spécifiques d'hypermnésie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le syndrome de Targowla.", "content": "Le syndrome de Targowla, aussi appelé « syndrome d'hypermnésie émotionnelle paroxystique tardive » est un des cas d'hypermnésie pathologique : c'est une variété de névrose traumatique de guerre qui a pour effet une hypermnésie de type émotionnel, à propos de rappels à la mémoire d'un ou plusieurs souvenirs traumatisants — ce syndrome est notamment typique des anciens déportés des camps nazis. S'installant après une période de latence allant de quelques mois à plusieurs années, il peut être compensé. Toutefois les fragilités acquises dans ce cadre se manifestent régulièrement sous la forme de décompensations et de dépressions, affectant fréquemment des personnes âgées de 20 ans à 30 ans lors de leur déportation et parvenues à l'âge de la retraite. Les symptômes sont d'ordre affectif et émotif, mais le malade garde ses fonctions mentales intactes. L'hypermnésie n'altère pas gravement la personnalité. Comme dans toute névrose, le malade est conscient de son hypermnésie et des troubles de comportement qu'elle implique. Il peut ainsi en dominer, au moins en partie, les effets.", "section_level": 2}, {"title": "Hypermnésie hypomaniaque.", "content": "Selon l'école française de psychiatrie, il existe des cas d'hypermnésie hypomaniaque, caractérisée.", "section_level": 2}, {"title": "L'hypermnésie dans la littérature et le cinéma.", "content": "Les capacités extraordinaires des hypermnésiques ont fasciné de nombreux écrivains et cinéastes (entre autres dans le genre fantastique). Ce sont ses effets, plus que la maladie elle-même, qui ont intéressé la plupart de ces artistes, d'où beaucoup de ré-interprétations et d'utilisations plus ou moins erronées ou exagérées de l'hypermnésie.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'hypermnésie (du grec \"huper\", « avec excès », et \"mnesis\", « mémoire »), appelée également exaltation de la mémoire, se caractérise par une mémoire autobiographique extrêmement détaillée et un temps excessif consacré à se remémorer son passé pour certains et beaucoup de temps pour construire son futur pour d'autres.", "tgt_summary": null, "id": 747197}
{"src_title": "Einigen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Einigen est attesté en 1228 sous la forme \"Ceningen\" et s’écrivait \"Zeinigen\" jusqu’au. Le territoire comprend le village d’Einigen, ainsi que diverses habitations et fermettes isolées. Einigen appartenait à la juridiction de Spiez, qui passa en 1338 des seigneurs de Strättlingen à la famille des Bubenberg, puis en 1506 aux Diesbach, en 1516 aux Erlach, et en 1839 au canton de Berne. La paroisse d’Einigen a été rattachée en 1761 à celle de Spiez, mais le village a pu conserver son église et son école. Anciennement, les habitants d’Einigen se consacraient essentiellement à la viticulture et à l’agriculture. Même si la correction du cours de la Kander en 1714 a suscité une nouvelle route en direction de Thoune et un pont franchissant le ravin de la Kander, la population n’a guère varié entre 1764 (187 habitants) et 1900 (290). Ce n’est au qu’elle a notablement augmenté, grâce à de meilleures communications (dès 1906 ligne du chemin de fer Berne-Lötschberg-Simplon, débarcadère sur le lac de Thoune en 1929, puis enfin l’autoroute A6), et grâce à une diversification des emplois (gravière de la Kander 1913, tourisme, artisanat). Durant la Seconde Guerre mondiale, le «barrage d’Einigen» était le premier obstacle à l’entrée du Réduit national sur la rive gauche du lac de Thoune, l’obstacle naturel que constitue le fossé de la Kander étant intégré à la ligne de défense. Ce barrage d’Einigen est classé monument d’histoire militaire d’importance nationale.", "section_level": 1}, {"title": "Église.", "content": "L’église d’Einigen, dédiée à saint Michel, fut un lieu de pèlerinage. Elle est attestée dans les archives dès 1228, mais son architecture des a des racines qui remontent même au, puisqu'une salle absidiale de cette dernière époque a été découverte lors de fouilles en 1954. Selon la chronique de Strättligen, elle serait l’église mère des douze sanctuaires du lac de Thoune, à savoir Amsoldingen, Aeschi, (Einigen,) Frutigen, Hilterfingen, Leissigen, Scherzligen, Sigriswil, Spiez, Thierachern, Thun et Uttigen. Le clocher date sans doute de la fin du. Dans la nef, le plafond boisé présente des éléments décoratifs sculptés vers 1500. Fonts baptismaux avec armoiries de Bubenberg, après 1446. Chaire de style Renaissance, sans doute de 1665. \"Vitraux\": Huit petits vitraux illustrent, dans l'abside, la prière du Notre Père. Leur restauration et étude en 1987 a démontré qu'à une époque indéterminée ils avaient été légèrement coupés et réassemblés selon un ordre différent de celui d'origine. Deux panneaux des années 1560 peuvent être attribués au peintre Mathis Walter. Les autres,légèrement postérieurs, sont d'une autre main. Mais tous s'inspirent de gravures sur cuivre du «maître CV», gravées d'après des dessins de Hans Holbein le Jeune illustrant une publication d'Érasme, la \"Praecatio Dominica\" (Bâle, Johann Froben, 1523), qui explique la prière du Notre Père. Deux vitraux d'alliance d'Erlach-Schmid, 1519. Un vitrail Franz Ludwig von Erlach, 1608. L’église a été rénovée en 1954-1955 par l’architecte et sculpteur Erwin Friedrich Baumann.", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "Cette notice est traduite, entièrement ou en partie, de la version allemande Einigen.", "section_level": 1}], "src_summary": "Einigen est une ancienne commune bernoise, intégrée depuis 1834 au territoire de Spiez, dans le canton de Berne en Suisse. La Kander y débouche dans le lac de Thoune depuis la correction de ce cours d’eau en 1711-1714.", "tgt_summary": null, "id": 1694722}
{"src_title": "Parvovirose canine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Il s'agit d'une maladie récente, diagnostiquée pour la première fois aux États-Unis et en Australie en 1978. Elle s'est répandue dans le monde entier en un ou deux ans. Le parvovirus canin CPV2 est très proche du parvovirus félin à l'origine du typhus félin, ou parvovirose féline : ils sont identiques à 98 % et ne se distinguent que par deux acides aminés de la protéine VP2 de la capside. Il est aussi très proche du et des parvovirus des ratons-laveurs et des renards. On pense actuellement que le parvovirus félin a muté pour devenir le CPV2, ou que le CPV2 est un mutant d'un parvovirus encore non identifié d'un carnivore sauvage. Une souche du virus CPV2b (souche FP84) provoque des maladies chez un petit pourcentage de chats domestiques, et la vaccination contre le typhus félin semble efficace contre elle. Le CPV2 lui-même ne cause pas de maladie chez les chats et seulement des atteintes minimes aux visons et aux ratons-laveurs : il affecte presque uniquement les canidés. Deux autres souches du parvovirus canin, CPV2a et CPV2b, ont été identifiées respectivement en 1979 et 1984. La plupart des parvoviroses canines sont probablement causées par ces deux souches, qui ont remplacé la souche originelle, et le virus actuel est différent du premier découvert, bien qu'ils ne puissent pas être distingués par la plupart des tests. Un troisième type, CPV2c (un mutant Glu-426), a été découvert en Espagne, en Italie et au Viêt Nam.", "section_level": 1}, {"title": "Physiopathologie.", "content": "Les parvovirus canins sont des virus à ADN simple-brin sans enveloppe. Ils possèdent une symétrie icosaédrale et un génome d'environ. Il existe deux formes de parvovirose canine : intestinale et cardiaque. Les chiots y sont les plus sensibles, et plus de 80 % des chiens adultes ne présentent aucun symptôme. Si la forme de la maladie est sévère, en l'absence de réhydratation, le chien peut mourir dans les 48 à 72 heures. Dans la forme la plus commune, la mortalité est d'environ 10 %. Certaines races comme les Rottweilers, les Dobermanns et les Pitbulls, ainsi que les autres chiens noirs et rouges, pourraient y être plus sensibles. Outre l'âge et la race, le risque d'infection sévère est augmenté par un environnement stressant, d'autres infections par des bactéries, des parasites et le coronavirus canin. Les chiens infectés par le CPV2 meurent habituellement de déshydratation ou de surinfection plutôt que du virus lui-même.", "section_level": 1}, {"title": "Forme intestinale.", "content": "Les chiens sont infectés par contact oral avec le virus CPV 2 dans des excréments, des sols souillés ou des fomites contenant le virus. Après son ingestion, celui-ci se réplique dans les tissus lymphoïdes de la gorge, d'où il se diffuse dans la circulation sanguine. À partir de là, le virus attaque les cellules à division rapide, notamment celles des ganglions lymphatiques, des cryptes intestinales et de la moëlle osseuse. Cela provoque une chute de la quantité de lymphocyte dans les ganglions lymphatiques, ainsi que la nécrose et la destruction des cryptes intestinales. Des bactéries anaérobies normalement présentes dans les intestins peuvent alors passer dans la circulation sanguine ; cette bactériémie peut déboucher sur une septicémie. Les bactéries les plus souvent impliquées dans les cas graves appartiennent aux genres \"Clostridia\", \"Campylobacter\" et \"Salmonella\". L'ensemble peut provoquer un syndrome connu sous le nom de « Syndrome de réponse inflammatoire systémique » (SIRS). Le SIRS entraine une série de complications comme l'hypercoagulation du sang, l'endotoxémie et le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Des myocardites bactériennes ont également été rapportées en association avec la septicémie. Les chiens infectés par le CPV 2 risquent aussi l'invagination intestinale, où une partie de l'intestin s'engage dans une autre. Trois ou quatre jours après l'infection, le virus commence à apparaître dans les excréments, où il peut rester présent jusqu'à trois semaines, certains chiens restant des porteurs asymptomatiques et continuant à diffuser périodiquement le virus. Ce virus est habituellement plus mortel quand son hôte est déjà infecté par des vers ou d'autres parasites intestinaux.", "section_level": 2}, {"title": "Forme cardiaque.", "content": "Cette forme, plus rare, atteint les chiots infectés dans l'utérus ou peu après leur naissance, et jusqu'à l'âge d'environ huit semaines. Le virus attaque le muscle cardiaque et le chiot meurt soudain d'un seul coup, ou après une courte période de difficulté respiratoire due à un œdème pulmonaire. Au microscope, on observe que le cœur présente de nombreux points de nécrose associés à l'infiltration de monocytes. La formation de tissus fibreux excédentaires (fibrose) est souvent évidente chez les animaux survivants. Les fibres musculaires sont le lieu de réplication du virus. La maladie peut être accompagnée ou non des symptômes de la forme intestinale. Cette forme est cependant rare, en raison de la vaccination généralisée des chiennes gestantes. Plus rarement encore, la parvovirose pour provoquer une infection généralisée chez les chiots nouveau-nés, avec de la réplication virale et des lésions hors du système digestif et du cœur, dans le cerveau, le foie, les poumons, les reins et les corticosurrénales. La paroi des vaisseaux sanguins est aussi gravement endommagée, ce qui provoque des hémorragies.", "section_level": 2}, {"title": "Infection du fœtus.", "content": "Ce type d'infection peut se produire quand une chienne gestante est infectée par le CPV 2. Elle peut développer une immunité sans manifester aucun signe clinique de la maladie, mais le virus peut avoir déjà traversé le placenta pour infecter le fœtus. Cela peut causer plusieurs malformations. Dans les cas modérés, les chiots peuvent naître avec des malformations neurologiques comme l'hypoplasie du cervelet.", "section_level": 2}, {"title": "Diagnostic.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Symptômes.", "content": "Les chiens atteints présentent les premiers symptômes entre 3 et 7 jours après leur infection. Ceux-ci comprennent d'abord la léthargie, puis des diarrhées (habituellement sanglantes), des vomissements et de la fièvre. Les diarrhées et les vomissements causent une déshydratation et des surinfections peuvent se produire. Du fait des atteintes à la paroi des intestins, le sang et des protéines peuvent passer dans les intestins, ce qui produit une anémie, tandis que des endotoxines passent dans la circulation sanguine, ce qui provoque une endotoxémie. Les niveaux de globules blancs chutent, affaiblissant encore davantage l'animal. Certains de ces facteurs ou leur ensemble peuvent provoquer un choc circulatoire et la mort. Aux stades tardifs de l'infection, les chiens présentent une odeur particulière. Du point de vue clinique, la forme intestinale de la parvovirose peut parfois être confondue avec une infection par des coronavirus ou d'autres formes d'entérites. La parvovirose est cependant plus grave, et la présence de diarrhées sanglantes, un taux de globules blancs faible et la nécrose de la paroi intestinale doivent faire penser au parvovirus, particulièrement chez les chiens non vaccinés. La forme cardiaque est plus facile à diagnostiquer, car ses symptômes sont caractéristiques.", "section_level": 2}, {"title": "Examens complémentaires.", "content": "Le diagnostic se fait par observation du virus dans les excréments, soit par Méthode immuno-enzymatique ELISA ou hémagglutination, soit par microscopie électronique. La réaction en chaîne par polymérase (PCR), maintenant disponible pour le CPV2, peut être utilisée à un stade plus tardif, quand la quantité de virus dans les excréments peut être retombée à une concentration non détectable par ELISA.", "section_level": 2}, {"title": "Prise en charge.", "content": "Le taux de survie dépend de la précocité du diagnostic, de l'âge du chien et de l'efficacité du traitement. Celui-ci implique habituellement une hospitalisation complète, en raison de la déshydratation sévère et des atteintes aux intestins et à la moëlle osseuse. Un test pour la parvovirose doit être effectué dès que celle-ci est suspectée, afin de commencer le traitement le plus tôt possible et d'améliorer les probabilités de survie en cas de résultat positif. Le traitement idéal consiste à apporter par voie intraveineuse des cristalloïdes ou des colloïdes (de l'hydroxyéthylamidon), et à injecter des antiémétiques comme le, le métoclopramide, le dolasétron, l'ondansetron ou la, ainsi que des antibiotiques à large spectre comme la cefazoline/, l'ampicilline/enrofloxacine, le métronidazole, la ticarcilline/acide clavulanique ou l'enrofloxacine. Les liquides sont apportés en intraveineuses et les antiémétiques et antibiotiques en injections sous-cutanées, intramusculaires ou intraveineuses. Les liquides sont typiquement un mélange de solution stérile de pH neutre, avec une quantité adéquate de vitamines B, de dextrose et de chlorure de potassium. Des analgésiques peuvent peuvent être utilisés pour soulager le malaise intestinal causé par les fréquentes diarrhées ; cependant les analgésiques opioïdes peuvent provoquer un iléus secondaire et une baisse de la motilité. Outre l'apport de liquides pour réhydrater l'animal, chaque fois que le chiot vomit ou a de la diarrhée, on apporte une quantité de liquide équivalente par voie intraveineuse. La quantité nécessaire dépend du poids de l'animal, de son changement de poids, de son degré de déshydratation et de sa surface. Une transfusion de plasma sanguin d'un chien qui a déjà survécu à la maladie est quelquefois effectuée pour procurer une immunité passive au chien malade. Certains vétérinaires gardent de tels chiens sur place, ou disposent de sérum congelé. Il n'y a pas eu d'études contrôlées sur ce type de traitement. Des transfusions de plasma congelé ou d'albumine humaine peuvent aussi aider à remplacer les grandes quantités de protéines perdues dans certains cas et faciliter la guérison des tissus. Ceci est cependant controversé, du fait de l'existence de colloïdes plus sûrs comme l'hydroxyéthylamidon, qui accroît la pression osmotique sans l'effet indésirable de prédisposer le chien à des réactions allergiques aux futures transfusions. Une fois que le chien cesse de perdre des liquides, l'apport de ceux-ci peut être progressivement arrêté et une nourriture très légère peut être proposée. Des antibiotiques sont administrés par voie orale en fonction du taux de globules blancs et de la capacité du chien à lutter contre les infections opportunistes. Un chiot avec des symptômes minimes peut se rétablir en deux ou trois jours s'il est mis sous intraveineuse dès que les symptômes sont constatés et que le test confirme le diagnostic. Si le cas est plus sévère, il peut rester malade entre 5 jours et 2 semaines. Même quand il est hospitalisé, il n'est cependant jamais garanti qu'il puisse être guéri et survivre.", "section_level": 1}, {"title": "Traitements expérimentaux.", "content": "On a rapporté de rares cas où l'oseltamivir (Tamiflu) réduisait la gravité de la parvovirose canine et la durée d'hospitalisation. Ce médicament pourrait limiter la capacité du virus à envahir les cellules des cryptes de l'intestin grêle et diminuer la colonisation des bactéries gastrointestinales et leur production de toxines. Cependant, étant donné le mode de réplication de l'ADN du virus et le mécanisme d'action de l'oseltamivir, ce traitement n'a pas prouvé son efficacité pour augmenter la durée de survie, ni raccourcir le temps d'hospitalisation. Plus récemment, de nombreuses études ont montré que l'interféron recombinant félin omega (rFeIFN-ω), produit par des larves de vers à soie grâce à un baculovirus, constituait un traitement efficace. Il n'est cependant pas encore approuvé aux États-Unis. Une étude de l'Université d'État du Colorado de 2012 (pas encore publiée) a montré de bons résultats avec un traitement intensif à domicile avec des injections de (Cerenia) et de (Convenia), un antibiotique injectable à action lente, deux médicaments récemment lancés par Zoetis (ancienne filiale de Pfizer). Ce traitement coûterait entre, une fraction des que coûtent les traitements chez le vétérinaire. Le traitement standard reste cependant la thérapie avec apport de liquides par intraveineuse. Dans l'étude de l'Université du Colorado, le taux de survie du groupe testé était de 85 %, comparé aux 90 % du traitement conventionnel. Ces chiens avaient reçu un apport initial de liquides par intraveineuses et en recevaient chaque jour en sous-cutanées par le vétérinaire qui les soignait.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution.", "content": "En l'absence de traitement, le taux de mortalité approche 91 %. Avec des traitements agressifs, le taux de survie peut atteindre, soit un taux de mortalité de. Pour les petits chiens et les jeunes chiots de la plupart des races (Chihuahuas, Loulous de Poméranie, Rottweilers), le taux de survie est bien plus faible, entre.", "section_level": 1}, {"title": "Prévention.", "content": "La prévention est le seul moyen d'assurer la protection des chiots et des adultes, car la parvovirose est extrêmement virulente et contagieuse. La vaccination doit être effectuée dès, avec un rappel toutes les jusqu'à l'âge de (certains conseillent pour les races les plus sensibles à la maladie). Les femelles gestantes doivent aussi être vaccinées rapidement, de manière à pouvoir passer leurs anticorps aux chiots. Le virus est très résistant et a été découvert vivant après plus d'un an dans des excréments ou dans le sol. Il résiste à des températures très basses ou très hautes. Le seul désinfectant courant à en venir à bout est l'eau de Javel, même à faible concentration (un trentième). Les chiots sont généralement vaccinés par séries de doses, dès que l'immunité transmise par leur mère commence à décroître, et jusqu'à ce qu'ils l'aient complètement perdue. Les chiots plus âgés (16 semaines ou plus) reçoivent trois vaccinations séparées de. La durée de l'immunité procurée par les vaccins contre le CPV2 a été testée pour les principaux vaccins fabriqués aux États-Unis : elle est d'au moins trois ans après la première vaccination du chiot et un rappel un an plus tard. Un chien qui a survécu à la parvovirose reste généralement contagieux pendant trois semaines, éventuellement jusqu'à six. Le risque infectieux subsistant est principalement lié à la contamination de l'environnement par les excréments, où le virus peut survivre plusieurs mois. Les possesseurs de chiens proches doivent faire vacciner leurs animaux ou faire vérifier qu'ils disposent d'une immunité suffisante. Le vaccin n'étant pleinement efficace qu'après deux semaines, les chiens contagieux doivent être placés en quarantaine jusqu'à ce que tous les autres soient protégés.", "section_level": 1}], "src_summary": "La parvovirose canine est une maladie infectieuse du chien d'apparition récente. Elle est due à un parvovirus, le parvovirus canin de type 2 (\" ou CPV 2), transmis entre les animaux par contact direct ou par leurs excréments. La parvovirose se manifeste par des atteintes intestinales (gastro-entérite), et plus rarement cardiaques, dont l'issue peut être fatale (jusqu'à 91 % de mortalité en l'absence de traitement). Il existe cependant un vaccin. La parvovirose n'est pas transmissible à l'espèce humaine. ", "tgt_summary": null, "id": 626622}
{"src_title": "Wolf-Heinrich von Helldorf", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunes années.", "content": "Fils d’un propriétaire terrien, Helldorf prend part, en 1915, à la Première Guerre mondiale avec le grade de lieutenant. En 1918, il devient membre du parlement prussien.", "section_level": 2}, {"title": "Au sein du parti nazi.", "content": "Helldorf rejoint, en 1931, les rangs de la SA, dont il est le chef régional à Berlin. Son rôle s'accroît en 1933, quand il devient également le chef de la SS de Berlin et du Brandebourg, et qu’il est élu au Reichstag. En, il est nommé préfet de police de Potsdam ; à partir de, il occupe la même fonction à Berlin. Joueur invétéré, il utilise sa position pour faire arrêter des Juifs fortunés et leur extorquer des sommes exorbitantes contre leur libération et l’autorisation d’émigrer. Il est l’un des proches alliés de Joseph Goebbels. En tant que chef de la police de Berlin, il joue un rôle important dans les persécutions antisémites. Dans son entrée du, Goebbels mentionne dans son journal que Helldorf veut créer un ghetto juif à Berlin, en faisant financer sa construction par les Juifs riches. Helldorf organise activement la destruction des synagogues et des commerces juifs lors de la Nuit de Cristal. Durant l'affaire Blomberg-Fritsch, Helldorf va différer la transmission de pièces disculpatoires contredisant les « preuves » apportées contre les deux généraux.", "section_level": 2}, {"title": "Complot du 20 juillet 1944.", "content": "À partir de 1938, Helldorf est en contact avec les militaires membres de la résistance allemande au nazisme, et avec Hans-Bernd Gisevius, espion de l'Abwehr qui sert d'agent de liaison entre ceux-ci et l'OSS. Lors du Complot du 20 juillet 1944, son rôle est d’empêcher les forces de police de s’opposer au coup d’État, puis de les mettre au service du nouveau gouvernement. Sa motivation réelle pour participer au complot est controversée, et relève vraisemblablement plus de l’opportunisme que d’une conviction personnelle. À la suite de l'échec du complot, il est arrêté, et jugé devant le \"Volksgerichtshof\" par Roland Freisler. Il est pendu à la prison de Plötzensee, après avoir été témoin, sur ordre d'Hitler, de la pendaison de ses camarades. Son corps, comme celui des autres, sera brûlé par les SS.", "section_level": 2}], "src_summary": "Wolf-Heinrich Graf von Helldorf (, Merseburg –, Berlin) était un homme politique nazi. Préfet de police de Berlin de 1935 à 1944, il participa avec énergie aux actions antisémites et fut proche de Joseph Goebbels. Il prit néanmoins part au complot du 20 juillet 1944, à la suite duquel il fut condamné à mort et exécuté.", "tgt_summary": null, "id": 607464}
{"src_title": "Novogueorguievsk", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La ville est fondée en 1615 par des colons polonais. Les premiers établissements sont érigés sur la rive droite du fleuve Dniepr, près de l'embouchure de la rivière Tiasmyn. Certains historiens estiment qu'en 1616, soit environ une année après sa fondation, Novogueorguievsk compte déjà habitants. Ce serait vers cette période que la ville obtint le droit de Magdebourg. Elle aurait également reçu le statut de Sloboda, lequel exemptait la ville de tout impôt foncier durant une période de trente ans. Les registres du tribunal de la ville dénombrent en 1631 cinquante maisons habitées et deux cents propriétés. La ville est fortement éprouvée par les soulèvements cosaques du milieu du. En 1741, alors sous la souveraineté de l'Empire russe, la ville abrite le régiment Myrhorod alors que la population s'élève à habitants. Entre 1752 et 1764, elle devient une des deux plus importantes villes de la Nouvelle Serbie et elle abrite alors une des compagnies du régiment Pandoury. En 1795, la ville est renommée Aleksandria. En 1808, elle ne compte plus que 550 habitants. En 1860, la ville prend le nom de Novo-Gueorguievsk (en ). Elle dépend administrativement du gouvernement de Kiev. En 1897, on y dénombre résidents, trois églises orthodoxes, une synagogue, un couvent, deux écoles secondaires, un hôpital et plus de onze usines. Durant la Première Guerre mondiale, deux régiments de cavalerie de l'Armée impériale russe : le régiment de cavalerie de Crimée et le régiment de cavalerie de réserve. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Novo-Gueorguievsk est occupée par l'Allemagne nazie du au. En 1961, après la construction de la centrale hydroélectrique de Krementchouk et de son barrage sur le Dniepr, la population de Novogueorguievsk est transférée à Svitlovodsk, peu avant que son territoire ne soit presque totalement englouti par le lac artificiel créé par le barrage. Certaines parties élevées de la ville, qui demeurent émergées, sont transformées en village sous le nom de Nahirne (en ).", "section_level": 1}, {"title": "Population.", "content": "Recensements (*) ou estimations de la population :", "section_level": 1}], "src_summary": "Novogueorguievsk (en ) ou Novoheorhiïvsk (en ) est une ancienne ville de l'oblast de Kirovohrad, en Ukraine. Elle fut presque totalement submergée en 1961 par la mise en eau du réservoir de Krementchouk.", "tgt_summary": null, "id": 1380815}
{"src_title": "Albéron de Montreuil", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Albéron fait partie de la famille Thicourt-Montreuil. Ses parents sont Gérard de Thicourt-Montreuil et Adélaïde de Dampierre. Il est prévôt de à Sarrebruck et de Saint-Gengoult à Toul ainsi que Primicerius à Metz. Il est en outre archidiacre de Metz, Toul et Verdun. Après la mort de l'archevêque de Trèves, Meginhère, il est désigné comme son successeur, et il est consacré évêque entre le et le à Vienne. Il est mentionné deux fois à la cour de l'Empereur Lothaire ( à Bamberg et au passage de l'an 1135 à 36 à Spire). Il l'accompagne dans sa campagne d'Italie et défend les intérêts du Pape. Il est de ce fait nommé légat du pape dans les archevêchés de Trèves, Mayence, Cologne, Saltzbourg, Brème et Magdebourg en 1137. Dans les querelles de succession qui font suite à la mort sans descendant de Henri V en 1125, Albéron devenu archevêque s'allie avec un groupe de princes pour élire roi Conrad III de Hohenstaufen en 1138 à Coblence. Puisque le siège archiépiscopal de Mayence est vacant et que l'archevêque de Cologne n'est pas encore consacré, Albéron est nommé par le Pape Innocent II pour présider à l'élection. C'est finalement Henri le Superbe, puissant prince de l'Empire, qui le supplante. Conrad réussira néanmoins assez vite à obtenir l'adhésion à sa royauté de princes qui n'auront pas participé à l'élection de Coblence. Puisqu'il avait été de ses partisans, Albéron avait de bonnes relations avec le roi, qui de fait lui portait la plus haute estime et l'appelait « la force et l'âme du Royaume » (\"eum regni videbat robur et mentem existere\"). Cependant, on ne sait pas s'il a joué un rôle de premier plan dans le conseil du roi. Peu de temps après sa prise de fonction, il essaie de réformer l'abbaye Saint-Maximin. En 1139, il demande à Conrad III l'abbaye, comme une récompense pour son soutien à son élection de 1138. Mais les bénédictins obtiennent du pape la confirmation de leur exemption en 1140 ; Saint Bernard fait revenir le pape sur sa décision, mais les bénédictins parviennent à faire appel, et ce n'est qu'en 1147 que le monastère reviendra à l'archevêque. Albéron soutient les prémontrés, les cisterciens et les chanoines augustiniens (il consacre l'église du couvent de Springiersbach en 1135) ; il se forge ainsi une solide réputation de réformateur, et compte parmi ses amis Norbert de Xanten et Bernard de Clairvaux. Le pape Eugène III lui rend visite à Trèves pendant l'hiver 1147-1148 ; à cette occasion aura lieu la consécration de l'église Saint-Euchaire, sur les lieux de la vénération de ce premier évêque de Trèves. Il s'occupe du diocèse de Metz pendant l'absence d'Étienne de Bar, qui participe à la deuxième croisade.", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sources anciennes.", "content": "Les sources de sa biographie sont principalement deux biographies contemporaines :", "section_level": 2}], "src_summary": "Albéron de Montreuil (en ou encore : \"Adalbero\", * vers 1080; † à Coblence) est archevêque de Trèves de 1131 à sa mort en 1152.", "tgt_summary": null, "id": 2397417}
{"src_title": "Morrie Ryskind", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils d'un couple d'immigrants juifs russes, Ida (Edelson) et Abraham Ryskind, il fréquente l'université de Columbia, mais est suspendu peu de temps avant la fin de ses études pour avoir appelé le président de l'université Nicholas Murray Butler \"tsar Nicholas\" dans les pages du magazine humoristique \"\" en 1917. Ryskind avait critiqué Butler pour avoir refusé d'autoriser le comte Nikolai Tolstoï, neveu de Léon Tolstoï, à parler sur le campus. Entre 1927 et 1945, il est l'auteur de nombreux scripts et de paroles de chansons pour des productions théâtrales de Broadway et des films hollywoodiens et, plus tard, dirige également certaines de ces productions. Il collabore avec George S. Kaufman dans plusieurs pièces à succès de Broadway. En 1933, il remporte le prix Pulitzer des auteurs dramatiques, recevant le prix des mains de Butler, celui-là même qui l'avait suspendu de l'Université Columbia, pour la production de Broadway \"Of Thee I Sing\", une comédie musicale écrite en collaboration avec le compositeur George Gershwin. Ryskind écrit, seul ou en collaboration, plusieurs pièces de théâtre et scénarios de cinéma pour les Marx Brothers : le livret de la comédie musicale de Broadway \"Animal Crackers\" (1929) (avec Kaufman), et les scénarios des films \"Noix de coco\" (1929) et \"Animal Crackers\" (1930). Plus tard, il est co-auteur, toujours avec Kaufman, du scénario d\"'Une nuit à l'opéra\" (1935), qui relance l'intérêt pour les Marx Brothers et est sélectionné par l' \"American Film Institute\" parmi les 100 meilleurs films de comédie jamais réalisés. Lors du travail sur le script, Ryskind apporte un soin extrême au processus de nettoyage, en observant à plusieurs reprises le jeu des Marx sur scène et en public pour repérer les répliques qui fonctionnent et celles qui tombent à plat. Dans une interview avec Richard J. Anobile dans \"The Marx Brothers Scrapbook\", Groucho dit avoir été tellement consterné par la première ébauche du script - écrite par Bert Kalmar et Harry Ruby - qu'il se serait écrié : () Ryskind réécrit également la version scénique de \"Room Service\" (1938), dont les Marx Brothers étaient absents, retravaillant l'intrigue pour rendre le film mieux adapté aux trois interprètes. Au cours de cette période, Ryskind est nominé deux fois aux Oscars comme scénariste des films \"My Man Godfrey\" (avec Carole Lombard) en 1936 et \"Stage Door\" (avec Katharine Hepburn) en 1937. Plus tard, il a écrit le scénario de \"Penny Serenade\", qui rencontre le succès ainsi que la comédie musicale \"Louisiana Purchase\" (dont on tire rapidement un film avec Bob Hope). il supervise enfin la production de \"The Lady Comes Across\".", "section_level": 1}, {"title": "Activisme politique.", "content": "Il est longtemps membre du Parti socialiste d'Amérique et, dans les années 1930, il participe à des activités parrainées par ce Parti, réalisant même des croquis lors de manifestations pacifistes, mais prend ses distances avec la faction de la vieille garde (\"Old Guard faction\") du Parti dirigée par Louis Waldman. Mais son orientation politique se déplace bientôt à droite. En 1940, il abandonne le Parti démocrate et s'oppose à la tentative du président Franklin Delano Roosevelt de briguer un troisième mandat, écrivant la chanson de campagne du candidat du Parti républicain, Wendell Willkie. Il maintient des liens avec le Parti socialiste tout au long des années 1940, en tant que vice-président du groupe parlementaire \"Keep America Out of War\". C’est vers cette époque qu'il se lie d’amitié avec les écrivains Max Eastman, Ayn Rand, John Dos Passos, Suzanne La Follette et Raymond Moley. Plus tard, il deviendra l'ami de William F. Buckley, Jr. et du futur président américain Ronald Reagan. En 1947, il comparaît devant le comité de la Chambre sur les activités non américaines en qualité de « témoin amical ». Ryskind n'ayant plus jamais vendu d'autres scripts après cette apparition, il pensait que sa comparution devant le HUAC en était la cause, bien qu'il n'y ait aucune preuve directe d'une campagne organisée contre les Témoins amicaux. Dans les années 1950, Ryskind écrit des articles pour le journal \"The Freeman\", la première publication du marché libre. En 1954, il est également membre du conseil d'administration de la Ligue juive américaine contre le communisme. Plus tard, il prête de l'argent à Buckley pour l'aider à lancer \"la Revue nationale\" qui commence à paraître en 1955, une autre revue dont il fut l'un des premiers contributeurs. Ryskind rejoint brièvement la John Birch Society, mais s'en sépare lorsqu'elle commence à affirmer que Roosevelt, Truman et Eisenhower faisaient partie de la conspiration soviétique. Il était également un sympathisant déclaré du Conseil américain pour le judaïsme, une organisation juive antisioniste. À partir de 1960, Ryskind tient une chronique dans le \"Los Angeles Times\", qui véhicule les idées conservatrices pendant les onze années suivantes. Son fils, Allan H. Ryskind, était l'éditeur de longue date de l'hebdomadaire conservateur \"Human Events de\" Washington DC. Dans son autobiographie \"I Shot an Elephant in My Pyjamas: The Morrie Ryskind Story\", il détaille ses aventures, de Broadway à Hollywood, ainsi que sa conversion au conservatisme politique.", "section_level": 2}], "src_summary": "Morris « Morrie » Ryskind, né le à Brooklyn (New York) et mort le est un auteur dramatique, parolier et producteur de théâtre et de cinéma américain. Il est aussi connu comme militant conservateur.", "tgt_summary": null, "id": 907777}
{"src_title": "Masamichi Noro", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Années de formation.", "content": "Masamichi Noro 野呂昌道 est né le à Aomori au Japon. L'une des caractéristiques de ses jeunes années est l’univers musical dans lequel il a baigné et qui marquera fortement sa sensibilité. Son éducation le destine à reprendre les affaires familiales mais une rencontre orientera définitivement sa vie vers les arts martiaux. En 1955, alors qu’il poursuit des études universitaires, son oncle le présente à un fameux maître de Ju-jitsu, Maître Morihei Ueshiba 植芝盛平, fondateur de l’Aïkido 合気道. Cet évènement s’avère décisif et le jour même, il décide de renoncer à ses projets pour devenir uchi deshi, élève à demeure, du maître et plus particulièrement Otomo, celui qui sert le maître. Sa formation traditionnelle se déroulera nuit et jour auprès de son maître. Ainsi de 1955 à 1961, il suivra ce dernier de Tokyo à Iwama où Maître Morihei Ueshiba avait son dojo privé. À cette époque, 5 uchi deshi (dont Yasuo Kobayashi et Nobuyoshi Tamura] entouraient le fondateur de l’Aïkido et de cette pépinière devait surgir la génération qui a formé une grande partie de l’Aïkido mondial.", "section_level": 1}, {"title": "Années de propagation de l'Aïkido.", "content": "En 1961, Maître Morihei Ueshiba souhaite envoyer un expert en Europe. Il confie à son disciple, Masamichi Noro, alors, le soin de soutenir l’enthousiasme et la formation des pratiquants européens et africains avec le titre de « Délégué officiel pour l'Europe et l'Afrique ». Ueshiba Morihei senseï souhaite lui donner le dan mais Noro Masamichi senseï refuse de crainte que ce titre si élevé pour un élève si jeune ne nuise à sa mission de développer l'Aïkido et ne suscite plus de jalousies que d'enthousiasmes. Suivant la voie maritime de l’époque, il parcourt la route des Indes, passe le Canal de Suez et débarque à Marseille le. Les débuts sont difficiles. L’art est nouveau et la manière d’enseigner bien différente de celle du dojo de son maître. Tout est à construire, à comprendre et à rendre accessible à des corps et des esprits occidentaux. Maître Masamichi Noro déploie son énergie dans un premier temps dans le sud-est de la France et en Italie où des professeurs de Judo l’invitent à enrichir la connaissance de leurs élèves. L’esprit est à l’entraide mutuelle et au plaisir de l’étude selon la volonté de Jigoro Kano 嘉納 治五郎, fondateur du Judo 柔道. La Belgique l’appelle ensuite. Il y ouvre son premier dojo. Sillonnant ces terres nouvelles pour les budos, il ouvre plus de 200 dojos tant en Europe qu’en Afrique, passant d’un saut d’avion de la Suède au Sénégal. C'est un temps de pionniers. Les maîtres Mutsuro Nakazono et Nobuyoshi Tamura le rejoignent respectivement en 1963 et 1964. La tâche était immense, la réussite exemplaire. En 1964, Maître Masamichi Noro établit sa base à Paris et s’égrène une suite de dojos ayant laissé leur empreinte dans le cœur des aïkidokas français : dojo de la Gare du Nord ( actuellement connu sous le nom de Aïkido Clubs Cheminots), rue de Constance, rue des Petits Hôtels. De 1961 à 1979, Maître Noro Masamichi formera toute une génération d'experts en Europe. Leader européen, il dirigera des stages dans de nombreux pays parfois conjointement avec ses amis Maître Asaï en Allemagne et Maître Tada en Italie. Dans le creuset parisien, Maître Masamichi Noro rencontre Taisen Deshimaru, Karlfried Graf Dürckheim, Marie-Thérèse Foix, Gisèle de Noiret et Docteur Lily Ehrenfried. Il s’ouvre à des idées nouvelles, à des perspectives originales, à des techniques occidentales.", "section_level": 1}, {"title": "Années de création du Kinomichi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le deuxième commencement.", "content": "En 1979, après un entretien avec Maître Kishomaru Ueshiba 植芝吉祥丸, le fils du fondateur de l’Aïkido, il quitte l'Aïkikaï de Tokyo et il crée le Kinomichi afin de pousser plus loin sa quête. Cependant, s'il a quitté la maison mère, il dira avec insistance qu'il a toujours étudié l'Aïkido. Il restera sa vie entière fidèle à son maître dont il explorera l'enseignement avec une liberté qu'il se reconnaissait comme totale. Si ses rencontres lui ouvrir des compréhensions nouvelles, les applications qu'il en tira ont toutes leurs racines dans les leçons qu'il avait prises journellement auprès de son maître Ueshiba Morihei senseï. Suit une succession de dojos parisiens dédiés à l’étude du Kinomichi : rue des Petits Hôtels, rue de Logelbach, boulevard de Strasbourg, boulevard des Batignolles. Après une inévitable période d’ajustements et d’intenses recherches, les liens entre le Kinomichi et l’Aïkido se développent et s’approfondissent.", "section_level": 2}, {"title": "Une communauté de budos.", "content": "En 1985, lors de la commémoration des 20 ans de l’Aïkido en Allemagne et sur l’invitation de son ami Maître Katsuaki Asai 浅井勝昭, Aïkikaï et pionnier de l’Aïkido en Allemagne, il présente le Kinomichi devant les plus grands maîtres d’Aïkido dont le Doshu Moriteru Ueshiba, représentant du Centre Mondiale de l'Aïkido à Tokyo. Dès 1996, il rend de fréquentes visites à l'Aïkikaï de Tokyo pour y rencontrer Maître Kishomaru Ueshiba, fils du fondateur de l’Aïkido. En 2001, il obtient du Ministère de la Jeunesse et des Sports la reconnaissance du Kinomichi en tant que discipline sportive. En 2004, il participe aux manifestations célébrant les 20 ans de la Fédération Française d’Aïkido, Aïkibudo et Affinitaires, FFAAA, qui accueille le Doshu Moriteru Ueshiba. Sont notamment présents, pour recevoir la délégation du Hombu Dôjô de Tokyo les maîtres Nobuyoshi Tamura et Christian Tissier parmi venus de toute la France ainsi que de nombreux pays européens. Le, il est invité avec Maître Christian Tissier à participer à un stage organisé par l’association Hakki et dont les bénéfices sont destinés aux du tsunami du. En 2007, il accueille dans son dojo parisien des maîtres japonais dont Isoyama senseï à l’initiative de la FFAAA. Le, Noro Masamichi senseï \"rejoint son maître\" comme il se plaisait à l'imaginer.", "section_level": 2}, {"title": "Une exigence de création continue.", "content": "Du vivant de Noro Masamichi senseï, le Kinomichi a connu 3 phases et Maître Masamichi NORO n'a eu de cesse de répéter à ses élèves que son art était en perpétuelle évolution. Les années 1980 ont été marquées par un travail sur la sensibilité, sur le corps comme outil de perception de soi, des autres et du monde, sur la posture juste et relâchée. Les années 1990 ont accentué l’orientation des poussées et organisé le mouvement à partir d’une impulsion au sol. Les années 2000 ont ouvert une période où la richesse technique s'est déclinée sur différents degrés de rapidité, de difficulté et de liberté.", "section_level": 2}, {"title": "Dispersion et unité d'un enseignement.", "content": "Au quarantième anniversaire du Kinomichi, une quatrième phase voit l'enseignement du maître partagée entre son fils, ses disciples et ses élèves, chacun apportant une compréhension à la mesure de sa sensibilité et de ses capacités. À cette multiplication des aspects différents d'un même enseignement, répond un effort d'union des énergies. Autour d'une instance fédérale dédiée au Kinomichi comme lors d'un stage en hommage à Noro Masamichi senseï avec la participation de Tada Hiroshi senseï dan Aïkikaï, d'Asaï Katsukai senseï dan Aïkikaï et de Noro Takeharu senseï, les élèves du maître, ses pairs et ses amis corrigent et préservent ce qui sut rester uni sous la direction du maître.", "section_level": 1}, {"title": "Successeur et descendances.", "content": "Noro Masamichi senseï a construit ses choix sur le sentiment de fidélité à son maître, Ueshi Moriheï senseï. Il n'était pas homme de structures même s'il en avait mesuré la nécessité. Sa succession et sa descendance multiple illustrent la progression en arborescence des arts martiaux en général, et des budos en particulier : diversification des compréhensions et unité de la filiation. Les choix d'un successeur ou d'un descendant s'expriment par un itinéraire. À la suite du décès de Noro Masamichi senseï, son fils Noro Takeharu senseï continue l'enseignement du Kinomichi selon le souhait de son père.", "section_level": 1}, {"title": "Maîtres et compagnons de route.", "content": "Noro Masamichi senseï a vécu parmi une communauté de maîtres issus de l'enseignement de Ueshiba Moriheï senseï. Il en était un des leaders. Parmi les senseïs qui ont gardé une affinité avec Noro Masamichi senseï, on peut citer les suivants. En Allemagne, l'Aïkido d'Asaï Katsuaki senseï, dan Aïkikaï, préserve une forte influence de l'art de Noro Masamichi senseï et maintient un lien actif avec Noro Takeharu senseÏ et d'autres anciens élèves de Noro Masamichi Sensei. Chef de file de l'Aïkido en Italie dès 1964, Tada Hiroshi senseï, dan Aïkikaï, vient régulièrement en France pour animer des stages de Kinorenma et d'Aïkido. Il y démontre ce qu'était l'Aïkido qu'il partagea avec Noro Masamichi senseï, son ami et condisciple dans les années 1950.", "section_level": 2}, {"title": "Les élèves experts, des itinéraires individuels.", "content": "Témoins de l'influence profonde que Noro Masamichi senseï imprima à l'Aïkido, de nombreux experts d'Aïkido aiment à citer Noro Masamichi senseï comme leur maître ou un de leurs maîtres : Noro Masamichi senseï a formé plusieurs générations de pratiquants d'Aïkido et de Kinomichi. Pendant la période durant laquelle il enseignait l'Aïkido, certains pratiquants de haut niveau étaient ses assistants et donnaient des cours dans son dojo. Dans la phase Kinomichi, les plus anciens étaient appelés instructeurs. Après sa mort, certains d'entre eux se sont reconnus publiquement comme ses disciples. Bécart senseï, Bisch senseï, Martin senseï et Toutain senseï sont restés particulièrement proches de l'enseignement de Noro Masamichi senseï. Bleyer Sensei, Cortier Sensei, Forni Sensei, Thomas Sensei et d'autres continuent à transmettre l'enseignement de Noro Masamichi senseï.", "section_level": 2}, {"title": "Les écoles issues de l'enseignement de Noro Masamichi senseï.", "content": "L'enseignement de Noro Masamichi senseï s'est poursuivie en Europe et en Afrique pendant 53 ans. La structuration de l'étude autour des \"formes\" constitue un accès à l'art d'Ueshiba Moriheï senseï qui reste unique dans le Monde de l'Aïkido. Cette particularité de Noro Masamichi senseï exprime une continuité sans interruption depuis qu'il est arrivé en France en 1961. Les manières et formes apparaissent dès les fascicule qu'il édita dans les années 1960. La richesse de cet enseignement a permis l'apparition de courants différents, chacune fondée sur une différence de compréhension et de réalisation. La cohérence de la vision du maître, exprimée par ses \"manières et formes\", unit ces courants et reste la marque d'une même filiation. Noro Masamichi senseï a étudié et enseigné l'Aïkido pendant 25 ans (1955-1979) et le Kinomichi pendant 34 ans (1979-2013). Son enseignement a donné naissance à de nombreuses écoles et courants d'Aïkido et de Kinomichi.", "section_level": 2}, {"title": "Aïkido.", "content": "\"Ellis Schools of Traditional Aikido\" Henry Ellis et ses Ellis Schools of Traditional Aikido ont maintenu depuis les années 1960 une nomenclature des déplacements en 16 formes d'attaque. L'Aïkido d'Ellis senseï transmet l'explosivité de Noro Masamichi senseï telle qu'il l'enseignait dans ces années. \"Aïkido ACNA\" Michel BÉCARD senseï ancre sa recherche dans un retour perpétuel aux bases que lui avait transmises Noro Masamichi senseï. Son Aïkido s'inspire de l'énergie féline du maître et du respect sans concession envers Ueshiba Moriheï senseï. \"Wanomichi\" De par le nom même qu'il a donné à sa recherche et son enseignement, Daniel Toutain senseï évoque la pensée de son premier maître et rappelle l'exigence de spiritualité qui traverse et nourrit les techniques. Sa présence comme disciple au passage de l'Aïkido au Kinomichi en fait un témoin important de l’œuvre de Noro Masamichi senseï. \"Ima-Iru Aïkido\" Daniel Martin senseï déploie une gestuelle technique marquée par ses recherches dans les \"manières et formes\". Il fut un disciple qui accompagna Noro Masamichi senseï dans la création du Kinomichi. \"Aïkido Ringenkaï\" Nguyen Thanh Thien senseï senseï fonde sa recherche sur le lien entre principes et techniques. Son étude explore les \"manières et formes\". \"International Kishin Ryu Aikido Dojo\" est le nom d'une école internationale reconnue au japon, portant l'évolution de l'enseignement et de la pratique de Noro Masamichi sensei comme chemin d'Aïkido. Elle est composée d'anciens instructeurs et disciples dont les Hanshi Cortier, Forni et Thomas. Celui-ci est international représentative au sein de la division internationale de la DNBK qui est controlée par le gouvernement japonais et qui est sous l'égide de la famille impériale.", "section_level": 3}, {"title": "Kinomichi.", "content": "Noro Takeharu senseï transmet le Kinomichi en mettant au cœur l'esprit de son père et maître. Son enseignement puise dans la \"transmission silencieuse\" qu'il reçut de son père et aujourd'hui auprès d'Asaï Katsuaki senseï ( dan) et de Tada Hiroshi senseï ( dan), maîtres qui furent les amis proches de son père. D'anciens élèves de Noro Masamichi senseï, réunis autour d'Hubert Thomas senseï, enseignent au sein de la Kinomichi International Instructors Association, groupement créé du vivant de Noro Masamichi senseï en 2001 pour transmettre son enseignement. Cette structure pyramidale et associative se pose aujourd'hui comme garant d'une orthodoxie relative à l'enseignement de Noro Masamichi senseï. Elle est entre-autres composée d'anciens pratiquants et instructeurs de la période Aïkido dont le plus ancien Jean Pierre Cortier Sensei élève de Noro Masamichi Sensei depuis. Un système de dan est mis en place selon le désir de leur Maître afin d'accéder aux diplômes officiels et d'état. Une commission technique de Kinomichi à la Fédération Française Aïkido Aïkibudo et Affinitaires (FFAAA) a été créée. Elle est dirigée par des gradés dan de la CSDGE de l'Union des Fédérations d'Aïkido. Il s'agit de trois dan reconnus depuis 2012 Jean Pierre Cortier Sensei, Lucien Forni Sensei et Hubert Thomas Sensei tous les trois Hanshi, d'un dan Christian Bleyer Sensei également Kyoshi.", "section_level": 3}, {"title": "Citations de Maître Noro.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Ueshiba Moriheï senseï et Aïkido.", "content": "\"Ce que j'ai perçu de Ueshiba Moriheï senseï était extraordinaire et cela a suffi pour changer ma vie.\" \"Ueshiba Moriheï senseï a été mon seul maître.\" \"Il n'y a qu'un Shiho Nage, qu'un seul Ikkyo.\" \"Sankyo/Santen n'est pas une technique terrible et douloureuse. Au contraire, Sankyo exprime un esprit de bienveillance.\" \"Nous étions 5 uchideshis chez Ueshiba Moriheï senseï. Je demeure surpris que d'un si petit nombre soit sorti l'Aïkido que nous connaissons aujourd'hui.\" \"Auparavant, pendant les cours d'Aïkido, Ueshiba Moriheï senseï ne souriait pas. Quand je suis retourné au Japon, il souriait, changeant l'atmosphère du dojo et l'esprit de la pratique. Mon Aïkido a suivi l'évolution de mon maître.\" \"J'avais confiance. Si mon maître m'avait demandé quelque chose, je l'aurai fait, sans hésiter. C'était Ueshiba Moriheï senseï.\" \"Quand j'ai créé le Kinomichi à partir de l'Aïkido, j'ai rêvé de mon maître et il me souriait.\" \"Je n'ai jamais cessé de pratiquer l'Aïkido.\" \"Même dans la maladie, dans la plus grande souffrance, nous devons regarder vers la vie. Nous avons eu comme maître Ueshiba Moriheï senseï!\" Parlant avec un senseï âgé, ancien uchideshi.", "section_level": 2}, {"title": "Création du Kinomichi.", "content": "\"Le premier jour de cours que j'ai suivi dans le dojo de mon maître [Ueshiba Morihei sensei], j'étais assis, très fier et très heureux, attendant son entrée. Je me souviens qu'il a commencé par \"Iten\" [Shiho Nage à l'époque], alors que le premier exercice du matin était invariablement \"Santen\" [Irimi Nage]. Je le vis ensuite, le temps d'une courte pause, ressentir son corps et insatisfait de ce qu'il venait de percevoir, retourner à sa chambre. Il revint peu de temps après et nous exécutâmes une série de techniques jusqu'à ce qu'il soit satisfait. Manifestement, il utilisait les \"waza\", techniques, pour équilibrer l'énergie de son corps. Ce nouvel usage des techniques a ouvert un nouveau champ d'utilisation de son art. Ce que j'ai vu ce premier jour auprès de mon maître marque le début véritable du Kinomichi.\" Parole de Maître Noro lors du stage de Salins", "section_level": 2}, {"title": "Sabre et technique.", "content": "« Le sabre est d'une beauté parfaite. Il est le miroir de l'âme. Il faut le tenir fermement pour qu'il ne tombe pas des mains mais en même temps, il faut sentir toute la lame et au-delà. » Parole souvent répétée en cours par Maître Noro dans son dojo. « [Ni le sabre, ni la technique ni le mouvement ne comptent autant que] votre sentiment intérieur, [il faut] que vous vous donniez complètement, que votre participation soit totale. C’est alors qu’on peut commencer à prendre conscience du Ki. La sincérité est atteinte lorsque le Ki est perçu par et dans le sabre, la technique et le mouvement même.» « Il faut connaître la technique car une technique juste est un trésor que l'on partage avec l'élève. Le débutant est d'une grande sensibilité. Il faut lui montrer des mouvements avancés car il goûte la merveille qu'on lui dévoile comme j'ai moi-même goûté au premier jour les techniques de mon maître, Morihei Ueshiba sensei. » Parole souvent répétée en cours par Maître Noro ()« Pour devenir hakama [équivalent ceinture noire], il faut connaître les 111 mouvements. Je n'ai jamais connu quelqu'un qui soit devenu bon en se restreignant à l'initiation 1 et 2 uniquement. Il faut connaître l'initiation 5 et 6 pour que les mouvements de l'initiation 1 et 2 en soient transformés et enrichis. » Parole de Maître Noro lors d'un stage pour enseignants européens ()", "section_level": 2}, {"title": "Spiritualité de la Voie.", "content": "« Un maître de Zen m'a dit un jour en voyant mon cours : \"Le Kinomichi est du Zen en mouvement.\" J'ai pu en concevoir une grande fierté... [Rire du maître] » Parole de Maître Noro lors d'un stage pour enseignants européens ()« Le \"Do\", qui est le \"Tao\" en chinois, est très profond. Il est la Voie et son étude demande plus que le \"Michi\" qui est le Chemin. Au début de mon enseignement, on approchait l'enseignement de mon maître [Ueshiba sensei] par l'étude technique, \"Jutsu Waza\" en japonais. J'ai voulu que mes élèves suivent la direction du \"Ki\" (énergie/souffle) alors j'ai crée le Kinomichi. Aujourd'hui, c'est une nouvelle étape : je veux qu'ils abordent le \"Shin\" (cœur) et à partir de l'initiation 5, ils étudient ce que je nomme maintenant le Kishindo, la Voie du souffle et du cœur. Le moyen de cette étude est le grand ensemble des techniques. Les techniques sont la porte du cœur et doivent porter le cœur avec énergie! Je n'ai jamais trahi l'enseignement de mon maître. La fidélité est la tradition japonaise. » Parole de Maître Noro dans son dojo en 2007", "section_level": 2}, {"title": "Sourire.", "content": "« Le sourire est le signe du remerciement, de l'accueil et d'une énergie de construction. Avec le sourire, on se présente devant le maître et le partenaire. Avec le sourire, on rencontre l'autre.» Parole de Maître Noro dans son dojo en 2007« Le sourire est le contraire de la concentration, de la crispation, de la fermeture. »", "section_level": 2}, {"title": "Souplesse et force.", "content": "« La force naît d'une ouverture totale et de la décontraction. Au lieu de cristalliser, il s'agit de rendre souple... Il y a deux écueils à éviter : la rigidité et la mollesse. » « Il faut sentir le rythme de l'autre et pousser sur son souffle en y posant le sien, Ki Awase. De là vient la force d'une technique. C'est le kokyu. » Parole de Maître Noro dans son dojo en 2007« La souplesse, c’est la circulation du Ki, la libre circulation de l’énergie. »« La souplesse ne concerne pas seulement les muscles et les articulations. Ce n’est pas une faculté physique mais l’expression d’une harmonie entre l’extérieur et l’intérieur. » « Trois notions sont liées à la souplesse : adaptation, expiration et \" sentir l’énergie et la laisser couler \" » « Il faut laisser passer le Ki. Le Ki donne la forme et la forme est l'habit du mouvement. » Parole de Maître Noro dans son dojo en 2007", "section_level": 2}, {"title": "Dualité et unité harmonieuse.", "content": "« La dualité doit disparaître. » « L'unité nait de la rencontre des deux. Par l'écoute et l'intention, les deux sont libres dans un mouvement libre. Pour l'harmonie, il faut beaucoup travailler! » Parole de Maître Noro dans son dojo en 2007 « [Il faut] harmoniser deux, pour que de ces deux naisse un troisième qui ne les aliène pas. » « L'agression ou l'affrontement n'ont jamais conduit à la sérénité. Je n'en ai jamais vu aucun exemple ». Les citations sans référence sont de 1992 et tirées du livre de Roumanof \"La pratique du Kinomichi avec Maître Noro\" voir ci-dessous dans Médias.", "section_level": 2}], "src_summary": "Masamichi Noro (né le à Aomori - décédé le ) a été Uchi deshi, élève interne, et Otomo, disciple servant, de Maître Morihei Ueshiba, fondateur de l'Aïkido ; il fut nommé Responsable par l'Aïkikaï du développement de l'Aïkido en Europe et en Afrique dans les années 60 et 70 ; il crée le Kinomichi en 1979.", "tgt_summary": null, "id": 2392498}
{"src_title": "Émetteur de Mulhouse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Télévision.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Diffusion analogique.", "content": "Diffusion analogique avant l'arrêt définitif du", "section_level": 2}, {"title": "Diffusion numérique.", "content": "Plan CSA en date du, UHF polarisation horizontale : Puissance PAR maximale 39 kW. Puissance minimale 3,8 kW, soit -10 dB dans 2 azimuts sensibles différents sur R 1, 3 et 4, mais généralement limitée à -6 dB (12,3 kW) vers le S-O. La hauteur des antennes pour les canaux TNT est de 487 m. Initialement prévue le, la mise en service du R5 concernant la TNT HD a été retardée au dans l'attente d'une décision du CSA, afin d'inverser les canaux des multiplexes R1 et R5. En effet, avant cette date, le R1 était diffusé sur le canal 53, mais des difficultés de réception dans certaines zones en direction de Bâle (concernant environ foyers) ont contraint les autorités à préférer une meilleure diffusion du R1 sur le canal 24. La réception de la HD pour ces foyers du sud de l'Alsace, dont le canal 53 est difficile à réceptionner, est prévue en 2012 avec la mise en service de la HD sur des émetteurs secondaires. D'après le quotidien \"L'Alsace\", les canaux 21, 24, 27, 37 ont été recyclés ou réutilisés, avec les canaux 50 et 53. Les canaux 55, 65 et 66 sont arrêtés début 2010 lors du passage au tout numérique. Le site de Colmar Agglomération () utilise depuis les canaux 21, 24, 27, 50, 37, 54, 55 et modifiés 29, 32, 35, 54, 57. Pour mémoire, en analogique, les canaux sont les suivants : 30V et 36V R 5 et 6. Le site de Belfort agglomération se compose de deux sites d'émission locaux : l'émetteur de la Forêt de l'Arsot et l'émetteur des Glacis. Certaines fréquences sont les mêmes que celles de Mulhouse. Depuis le 5 avril 2016, les multiplexes ont été réorganisés (les R5 et R8 ont disparu) en raison du passage de la TNT française à la norme MPEG-4. La chaîne LCI est passée en clair et France Info est apparue le septembre 2016.", "section_level": 2}, {"title": "Radio FM.", "content": "À part Cerise FM (88.2 FM), l'émetteur du Belvédère émet toutes les radios, publiques comme privées de Mulhouse. Les radios publiques ont une plus large couverture que les radios privées, elles couvrent en plus de la cité Mulhousienne, Colmar, Belfort, Montbéliard, une partie de la frontière allemande ainsi qu'une partie suisse dont Bâle.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Émetteur de télévision de Mulhouse (aussi dénommé \"Émetteur du Belvédère\"), est situé sur les collines du Rebberg à Mulhouse. Cet émetteur d'une hauteur de 194 m a été rénové en 1997 (à l'identique de l'ancienne tour). Il a pour base un tripode. TDF (Télédiffusion de France), propriétaire du site, avait souhaité porter la hauteur de cet émetteur à 220/250 mètres. Mais face au mécontentement des riverains, le projet a été abandonné. ", "tgt_summary": null, "id": 1310509}
{"src_title": "Calixa Lavallée", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Premier enfant d'Augustin Lavallée et de Marie Caroline Valentine, il appartient à la huitième génération des Pasquier (aussi Pasquet ou Pâquet) dit Lavallée. Du côté paternel, son ancêtre est Isaac Pasquier dit Lavallée, originaire du Poitou, qui arrive en Nouvelle-France pendant l'été de 1665 comme soldat du régiment de Carignan-Salières. Son ancêtre du côté maternel est un militaire du nom de James Valentine, originaire de Montrose, en Écosse, qui s'établit à Verchères et épousa une Québécoise du nom de Louise Leclerc. Calixa Lavallée est le cousin par alliance du compositeur québécois Alphonse Lavallée-Smith, fils du Docteur Wenceslas Smith et de Zénobie Lavallée, qui est une cousine de Calixa Lavallée, ainsi que la très grande organiste Françoise Aubut, son arrière-petite-cousine apparentée de par sa mère, Madame Yvonne Paquette.", "section_level": 2}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Son père, Augustin Lavallée, était bûcheron et forgeron. Par la suite, celui-ci devint réparateur d'instruments de musique et enseignant de musique dans sa communauté. Après s'être établi à Saint-Hyacinthe, son père travaille pour le facteur d'orgues Joseph Casavant. À onze ans, Calixa jouait de l'orgue et, deux ans plus tard, donnait un concert de piano au Théâtre royal de Montréal.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "En 1857, Calixa s'établit au Rhode Island, aux États-Unis. Après avoir gagné un concours musical à la Nouvelle-Orléans en Louisiane, il accompagna un violoniste espagnol, nommé Olivera, au Brésil et aux Indes orientales. De retour aux États-Unis, il s'engage dans l'armée nordiste pendant la Guerre de Sécession, et reçoit le grade de lieutenant. Pendant et après cette guerre, il se déplaçait entre le Canada-Est (qui deviendra le Québec en 1867) et les États-Unis. De 1875 à 1877, soutenu par quelques admirateurs, il se perfectionne en France. De retour au Québec, il continue à composer des pièces musicales : des opérettes, une symphonie et des mélodies. En 1880, le Congrès national des Canadiens-Français lui commande \"Ô Canada\" pour la fête de la Saint-Jean, les paroles étant écrites par Adolphe-Basile Routhier. Sept ans plus tard, il devint le président de l'Association nationale des enseignants de musique. Il a tenté d'établir un conservatoire de musique au Canada, mais le Gouvernement du Québec refusa de le financer. Il était aussi chef d'orchestre et a dirigé des opéras et des concerts symphoniques dans de grande salles, dont celle de l'Académie de musique de Montréal. Il est décédé à Boston, en 1891. Joseph-Laurent Gariépy, lieutenant-capitaine, chef de musique des Victoria's Rifles, professeur de musique au Mont Saint-Louis et cornettiste virtuose, fit pression auprès des autorités politiques de son temps pour que ses restes soient rapatriés à Montréal en 1933, et mis en terre au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.", "section_level": 2}, {"title": "Hommages.", "content": "Un petit village, une école secondaire à Montréal, ainsi que des rues à Montréal, Québec, Trois-Rivières, Mirabel, Magog, Boucherville, Ste-Julie, Varennes et St-Hyacinthe portent maintenant son nom. Le fonds d'archives de Calixa Lavallée est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.", "section_level": 1}], "src_summary": "Calixa Lavallée, né le à Verchères (Canada-Uni) et mort le à Boston (États-Unis), de son vrai nom Callixte Lavallée, est un compositeur, un chef d'orchestre, un pianiste, un organiste et un professeur de musique canadien-français. Il est surtout connu pour avoir composé la musique de l'hymne national canadien, \"Ô Canada\".", "tgt_summary": null, "id": 434753}
{"src_title": "Musée Galilée", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le musée.", "content": "Le musée recueille les précieux instruments scientifiques provenant de la collection Médicis, qui étaient exposés dans le \"Stanzino delle Matematiche\" (Petite salle des Mathématiques) de la galerie des Offices et qui furent par la suite transférés au Musée de Physique et Histoire Naturelle, fondé par le grand-duc Pierre-Léopold de Lorraine en l’époque de la Maison de Habsbourg-Lorraine les collections scientifiques furent enrichies par d’importantes acquisitions de nouveaux instruments. En 1929 fut organisée à Florence la première exposition nationale d’histoire de science. À la suite de cette exposition, en 1930, l’université de Florence décida d’inaugurer en lieu du palais Castellani l’Institut d’histoire de la science avec un musée en annexe, qui reçut la collection des instruments médicéen-lorraines. Le parcours de l’exposition s’articule autour de critères chronologiques et thématiques.", "section_level": 1}, {"title": "Collection médicéenne.", "content": "Le premier étage, divisé en neuf salles, est dédié aux collections médicéennes, qui vont du. Outre des instruments mathématiques raffinés, les instruments originaux de Galilée sont exposés (parmi lesquels les deux seuls télescopes existants), les instruments de l’Académie du Cimento et la collection exceptionnelle des globes terrestres et célestes, parmi lesquels se dégage la sphère armillaire d’Antonio Santucci.", "section_level": 2}, {"title": "Collection des Habsbourg-Lorraine.", "content": "Dans les neuf salles du premier étage se trouvent les appareils scientifiques de la maison de Habsbourg-Lorraine (), qui témoignent de la remarquable contribution toscane et italienne au développement de l’électricité, de l’électromagnétisme et de la chimie. Parmi les objets exposés, il y a le cires obstétriques de l’hôpital Santa Maria Nuova, le comptoir chimique du grand-duc Pierre-Léopold de Lorraine et les magnifiques machines de démonstrations des principes physiques fondamentaux, construits par l’officine du musée de physique et histoire naturelles.", "section_level": 2}, {"title": "Les activités de recherche et de documentation.", "content": "Le musée Galilée propose des activités de recherche et de documentation en histoire de la science et de la technologie, en plus de la conservation et de la valorisation du patrimoine du musée. Les ressources de la bibliothèque et la vaste collection d’œuvres numérisées, accessibles sur Internet, sont à la disposition des chercheurs. Le musée participe à de nombreux projets de recherche en collaboration avec d’importantes institutions internationales, comme l'Académie royale des sciences de Suède, la Fondation Nobel, les instituts de la Société Max-Planck et l’université Harvard. En outre, il organise et participe à de nombreux congrès sur la muséologie scientifique et sur l’histoire des sciences et des techniques.", "section_level": 1}, {"title": "Les expositions.", "content": "Depuis plusieurs années le musée Galilée promeut la diffusion de la culture scientifique ; c’est dans cet objectif qu’il organise des expositions sur le thème de l’histoire de la science et sur les rapports entre science, technologie et art, en Italie et dans le monde. Parmi les plus importantes : \"Les ingénieurs de la Renaissance de Brunelleschi à Léonard de Vinci, L’esprit de Léonard, Les Médicis et les sciences, Le télescope de Galilée : l’instrument qui a changé le monde, Galilée : images de l’univers de l’antiquité au télescope, Vinum Nostrum : Art, science et mythes du vin dans les civilisations méditerranéennes antiques, Archimède : Art et science de l’invention.\"", "section_level": 1}, {"title": "Les publications.", "content": "Le musée promeut la publication d’œuvres de contenu historico-scientifique. Il édite deux revues: \"Nuncius\", qui s’occupe d’histoire de la science, et \"Galilaeana\", qui s’occupe des recherches portant sur Galilée. À ces dernières sont reliées deux collections d’études (\"Biblioteca di Nuncius\" et \"Biblioteca di Galilaeana\") auxquelles s’ajoutent l’\"Archive de la correspondance des scientifiques italiens\", la \"Bibliothèque des sciences italiennes\" et d’autres types de publications. Le Musée publie des catalogues relatifs à ses propres collections et aux expositions temporaires dont il est le promoteur.", "section_level": 1}, {"title": "La bibliothèque.", "content": "Faisant partie de l’Institut depuis sa fondation, la bibliothèque du musée est maintenant située au troisième étage, dans l’ancienne loggia du Palais Castellani. L’inauguration dans sa nouvelle parure architectonique, qui lui a valu le prix « Bibliocom Biblioteche in vetrina », a été célébrée en 2002 par le président de la République Carlo Azeglio Ciampi. Spécialisée en histoire des sciences, elle conserve, dont appartenant à des fonds anciens. Le fonds Médicéen-Lorrain est d’un intérêt tout particulier qui comprend des textes scientifiques, inhérents pour la plupart aux sciences physico-mathématiques, collectés au cours des siècles par les deux dynasties toscanes. La bibliothèque conserve en outre des fonds d’archives remontant aux ainsi qu’une archive photographique relative à l’histoire des collections du musée, des instruments anciens et des lieux de science. Le fond moderne, implémenté annuellement par 1800 nouvelles acquisitions, couvre la production éditoriale en italien et dans la plupart des langues européennes. L’ensemble du matériel est catalogué de manière analytique et peut être recherché dans l’OPAC de la base de données cumulative. Au côté des activités de la bibliothèque, on insère la rédaction de bibliographies (en particulier la Bibliographie galiléenne) et de façon plus générale le signalement sur catalogue de documents d’intérêt historico-scientifique même s’ils ne sont pas possédés. En 2004 est née la bibliothèque numérique conçue comme un système informatif qui conserve et publie des collections numériques thématiques d’intérêt historico-scientifique.", "section_level": 1}, {"title": "Le laboratoire multimédia.", "content": "Conscient de l’importance des technologies de l’information et de la communication, en 1991 le musée Galilée s’est doté d’un laboratoire multimédia. Le laboratoire s’occupe de la production d’applications interactives hors-ligne et en ligne pour les activités de vulgarisation et de documentation du musée, relatives soit aux collections permanentes soit à des expositions ou d’autres événements, et des constructions d’archives numériques pour la recherche historico-scientifique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le musée Galilée (autrefois Institut et musée d’histoire de la science, en italien, \"\") est un des musées de la ville de Florence, capitale de la Toscane (Italie). Il contient également son institut. ", "tgt_summary": null, "id": 253554}
{"src_title": "Lev Pontriaguine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il perd l'usage de ses yeux à 14 ans à la suite de l'explosion d'une bouteille de gaz. En dépit de sa cécité, il devient mathématicien grâce à l'aide de sa mère Tatiana Andreïevna qui lui lit des livres de mathématiques. Il entre à l'université de Moscou en 1925 où il suit, entre autres, les cours de Khintchine et d'Aleksandrov. Il en sort en 1929 et obtient la même année un poste au sein de la faculté de mathématiques et de mécanique de Moscou. En 1934, il part pour l'institut de Steklov, dont il dirigera le département de topologie et d'analyse fonctionnelle dès l'année suivante. En 1939, il est élu membre de l'Académie des sciences de Russie. C'est avant même de terminer ses études à Moscou que Pontriaguine obtiendra ses résultats sur la dualité d'Alexander. Il dresse alors les bases nécessaires à la généralisation de la théorie de la transformée de Fourier en étudiant les caractères des groupes topologiques commutatifs. On parle depuis lors de la dualité de Pontriaguine. En topologie, il a formulé le problème fondamental du cobordisme. Cela conduit à l'introduction dans les années 1940, de la théorie des classes caractéristiques (dont certaines portent le nom de classes de Pontriaguine) conçues pour s'annuler sur une variété qui est le bord d'une variété à bord. De plus, en théorie des opérateurs, certains particuliers sont appelés espaces de Pontriaguine. Plus tard dans sa carrière, à partir de 1952, il réoriente ses recherches sur la théorie du contrôle optimal et des équations différentielles. Le principe du minimum de Pontriaguine est fondamental dans la théorie moderne de la commande optimale en Automatique. Il a dirigé entre autres les thèses de Dmitri Anosov et Mikhail Postnikov.", "section_level": 1}, {"title": "Controverse et antisémitisme.", "content": "Pontriaguine était une personnalité controversée. Bien qu'il eût beaucoup de Juifs parmi ses amis et les ait soutenus dans ses premières années, il a été accusé d'antisémitisme dans ses années de maturité. Par exemple, il a traité Nathan Jacobson de « scientifique médiocre » représentant « le mouvement sioniste », tandis que les deux hommes étaient les vice-présidents de l'Union mathématique internationale (IMU). Il s'est défendu des accusations d'antisémitisme dans un article publié en 1979 dans \"Science\", prétendant combattre le sionisme qu'il considérait comme une forme de racisme. Quand un mathématicien juif soviétique en vue, Gregori Margulis, fut choisi par l'IMU pour recevoir la médaille Fields au Congrès international des mathématiciens (ICM) suivant de 1978, Pontriaguine, alors membre du Comité exécutif de l'IMU, protesta très violemment mais lui répondit fermement. Bien que l'IMU maintînt sa décision d'attribuer la médaille Fields à Margulis, celui-ci ne put la recevoir en personne à l'ICM de 1978 car son visa de sortie lui fut refusé par les autorités soviétiques. Pontriaguine a aussi participé en Union soviétique à quelques controverses politiques célèbres, dont la plus mémorable est l'affaire Luzin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lev Semionovitch Pontriaguine (en ; ), né le à Moscou et mort le, est un mathématicien soviétique. Il a fait des découvertes majeures dans plusieurs domaines des mathématiques, en particulier en topologie et en automatique théorique (commande optimale).", "tgt_summary": null, "id": 542667}
{"src_title": "James Lancaster", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il participe dès les années 1580 aux équipées militaires de Francis Drake (défaite de la Grande Armada, raids sur Cadix et Lisbonne) et commerce avec les Açores. Il effectue son premier voyage aux Indes en 1591 à partir de Plymouth avec trois navires, contourne toute l'Afrique, passe à Zanzibar et arrive en Malaisie à la fin de 1592 où il se livre à la piraterie. En, il repasse le cap de Bonne-Espérance et décide de rejoindre le Brésil. En route, il sauve John Segar de son exil à Sainte-Hélène et atteint les Caraïbes où il connaît de multiples déboires avant d'être recueilli avec les survivants par un navire français (1554) qui le ramène à Dieppe. De là, il regagne l'Angleterre (mai). Il aura, durant ce voyage qui est le premier effectué par un anglais, perdu les neuf dixièmes de son équipage. En, il part de nouveau pour le Brésil à la tête de trois vaisseaux. Il passe alors par les Canaries et le Cap-Vert où il fait escale. Allié à des Français et des Hollandais, il fait une razzia sur Recife et s'empare des richesses d'un caraque portugais. Il rentre de cette campagne avec quinze navires remplis de trésors en. La Compagnie des Indes orientales lui confie en 1601 le commandement de cinq navires. Parti de Woolwich, il atteint Madagascar en ayant perdu de nombreux membres de son équipage. Il commerce à Sumatra, parvient à Java () où il implante le premier comptoir commercial britannique des Indes orientales et repart pour l'Europe en janvier- qu'il rejoint en septembre. Le succès de son voyage le fait anoblir et il est nommé à la Présidence de la Compagnie des Indes, poste qu'il conservera jusqu'en 1618.", "section_level": 1}, {"title": "Hommage.", "content": "Son nom est donné au détroit qui sépare la terre de Baffin de l'île Devon.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sir James Lancaster (Basingstoke (Hampshire), 1554-Londres, ), est un navigateur, corsaire et pirate britannique. Il travaille pour le compte de la Compagnie des Indes orientales et dirige plusieurs expéditions dans l'océan Indien et les îles de la Sonde.", "tgt_summary": null, "id": 2425674}
{"src_title": "Guillaume Cop", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il s'immatricula comme étudiant de l'Université de Bâle à l'hiver 1478/79. Il eut comme précepteur Johannes Heberling de Schwäbisch Gmünd, auditeur enthousiaste de Johannes Reuchlin (qui enseigna à Bâle en 1477). Dans sa ville natale il fut reçu licencié, maître-ès-arts, et s'adonna pendant trois ans à l'étude de la médecine. Après avoir sans doute séjourné dans d'autres villes, il gagna Paris vers 1488 et s'y inscrivit à la faculté de médecine. Il fut reçu bachelier en médecine le, licencié le (premier sur la liste de présentation des candidats), puis docteur le suivant. À cette date il était déjà marié à Étiennette Turgis, dont il eut quatre fils (Nicolas Cop, né vers 1501, était le troisième). Régent de l'université, il assura des cours pour les apprentis chirurgiens (profession alors distincte de celle de médecin), et comme ils étaient en général peu lettrés il les donna entièrement en langue vulgaire, ce qui n'était pas l'usage (on devait lire les textes de Guy de Chauliac et des autres auteurs en latin) ; cette innovation lui occasionna des ennuis avec des chirurgiens « à robe longue » de la confrérie de Saint-Côme. De 1497 à 1512, il fut médecin de la nation allemande de l'Université de Paris. Il commença à apprendre le grec auprès de Janus Lascaris (arrivé en France en 1494). Vers 1497, il fit la connaissance d'Érasme, alors à Paris : cette année-là et trois ans plus tard, il le soigna à l'occasion d'attaques de fièvre. Les deux hommes devinrent amis, et quand Érasme se mit vraiment au grec, à partir de 1500, il l'en fit profiter. Il suivit aussi les cours de Jérôme Aléandre, qui vint enseigner à Paris en 1508 et lui dédia son édition du \"De divinatione\" de Cicéron en 1510. Il était également proche ami de Jacques Lefèvre d'Étaples (dont il traita en 1505 les problèmes d'insomnie) et de Guillaume Budé (avec qui il milita pour la fondation à Paris d'un collège pour l'enseignement des langues anciennes). En 1512, il fut nommé médecin personnel du roi Louis XII. Il le suivit dans sa guerre de Flandre et était présent à la bataille de Guinegatte le. En 1514, il prit la défense de Johannes Reuchlin, que la faculté de théologie de Paris avait condamné. Il fut également premier médecin du roi François I, au plus tard en 1523 et jusqu'à sa mort. Il fut chargé en 1517, avec Guillaume Budé, de transmettre à Érasme des propositions du roi destinées à l'attirer à Paris, et c'est à lui qu'Érasme adressa la lettre par laquelle il esquivait l'invitation.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux écrits.", "content": "Guillaume Cop a composé un \"Tractatus astrologicus ex variis antiquis desumptus\". Sinon, il a traduit du grec au latin, et édité, des œuvres médicales antiques :", "section_level": 1}], "src_summary": "Guillaume Cop (en allemand Wilhelm Kopp, en latin Gulielmus Copus), né à Bâle dans les années 1460, mort à Paris le, est un médecin et humaniste de la Renaissance.", "tgt_summary": null, "id": 269822}
{"src_title": "Église Saint-Ignace de Mayence", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'église date de la même époque que l'église des Augustins et que l'église Saint-Pierre, mais contrairement aux autres, elle appartient au style classique avec une majestueuse façade de grès qui mélange les ordres corinthien, ionique et dorique. Elle a été construite à la place d'une église du dans le centre historique de Mayence. L'église est bâtie sur un plan cruciforme, d'après les projets de Johann Valentin Thoman, par l'architecte J.P. Jäger. Les fresques au plafond sont l'œuvre de Johann Baptist Enderle et montrent des scènes de la vie de saint Ignace. Elles ont été restaurées en 1902 et dans les années 1950. La crypte abrite plus de 200 tombes, dont celles de certains des ouvriers qui édifièrent l'église. On remarque près de l'ancien cimetière de l'église un calvaire baroque, œuvre de Hans Backoffen pour sa sépulture et celle de sa femme, datant de 1519.", "section_level": 1}, {"title": "Façade.", "content": "La façade en grès s'inspire d'un exemple français du début du, l'église paroissiale Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris. En particulier, la composition des colonnes doriques, ioniques et corinthiennes (\" superposition \") et la forme correspondante des chapiteaux des pilastres correspondent au modèle français. Bâtiment de l'église Le plan de l'église est cruciforme. À l'origine, une tour au-dessus du chœur était prévue, mais elle n'a jamais été construite. Le plafond voûté au-dessus du plan en forme de croix est l'œuvre de Johann Valentin Thoman. Le langage clair des formes de l'intérieur bien conçu témoigne de la transition vers le classicisme. Voûte de plafond L'intérieur est décoré d'une magnifique peinture de plafond. Les peintures de plafond originales de 1773 à 1776, créées par Johann Baptist Enderle, montrent des scènes de la vie de saint Ignace. De 1902 à 1906, les dessins de Waldemar Kolmsperger ont été peints sur ou après l'aîné et restaurés en profondeur dans les années 1950. Dans les années 1980, St. Ignaz a été rénové l'avant-dernière fois, en 2017 à nouveau[1]. crypte Sous le chœur, il y a une crypte. 198 des 261 anciennes tombes de fours sont encore conservées. Parmi les tombes se trouvent celles des artisans qui ont agrandi l'église. Extérieur À côté de l'église se trouve un ancien cimetière avec une copie d'un groupe de crucifixion de 1519, une fondation du sculpteur mayençais Hans Backoffen et de son épouse du. Depuis 1995, le groupe de crucifixion à plusieurs figures est installé dans la cathédrale épiscopale et le musée diocésain (Mayence).", "section_level": 1}], "src_summary": "L'église Saint-Ignace de Mayence (Allemagne) est une église classique construite sur le modèle de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris de 1763 à 1775. Elle est vouée à saint Ignace d'Antioche.", "tgt_summary": null, "id": 2127952}
{"src_title": "Allplan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Allplan BIM est une solution de CAO DAO 2D/3D qui répond à des besoins : Le logiciel se décompose en modules :", "section_level": 1}, {"title": "Structure Logiciel.", "content": "Dans son principe, le logiciel intègre le travail collaboratif avec une centralisation automatique et un partage des projets, des bibliothèques (textures, symboles...). Il gère également beaucoup d'attributs de projets qui permettent de centraliser les informations d'un projet, de les partager, de gérer différents classements, de remplir automatiquement des cartouches...", "section_level": 1}, {"title": "Interface.", "content": "L'interface du logiciel est très inspirée de Windows, notamment dans ses modes de personnalisation d'interface (barre d'outils, raccourcis).", "section_level": 1}, {"title": "Communication.", "content": "Le logiciel peut importer les formats : Tout format bitmap : *.bmp,*.jpg,*.gif,*.psd,*.png,*.tif,*.tga... Le logiciel peut exporter dans les formats :", "section_level": 1}, {"title": "Principe production du projet.", "content": "Le principe est de réaliser une maquette 3D avec les habitudes de conception en plan. À partir de cette maquette 3D, on obtient les façades ombrées, les coupes, les détails, avec une cohérence obligatoire... Les niveaux de détails évoluent en fonction de l’échelle et du type de dessin. Des fonctions de pièces permettent de placer automatiquement les zones d’exploitation du bâtiment et de sortir différents tableaux de surface (Habitable, Utile...). Les cotations, les mises en pages, les différentes annotations, les tableaux de surface sont dynamiquement liés à la maquette. Toute modification de cette dernière modifie les éléments qui y sont reliés. On peut également exploiter des quantités à partir d’éléments dessinés ou non, grâce à la solution Design2Cost. Un moteur graphique interne à la solution permet : On peut également créer un terrain 3D à partir d’un relevé topographique. Il est possible de réaliser un ferraillage 3D pour une étude en Béton Armé. Un modeleur 3D volumique booléen généraliste permet de réaliser des formes quelconques complexes (Toiles tendues, mobiliers...)", "section_level": 1}, {"title": "Référence.", "content": "www.nemetschek.com", "section_level": 1}], "src_summary": "Allplan est un logiciel de conception assistée par ordinateur développé par le groupe Nemetschek initialement pour leur propre besoin. Il nécessite le système d'exploitation Windows. ", "tgt_summary": null, "id": 2454717}
{"src_title": "Économie de la Malaisie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Au début du, du temps de la colonisation britannique, les denrées exportées de ce pays étaient principalement : l’étain et le caoutchouc. Lorsque éclate en Europe la Seconde guerre mondiale, la Malaisie produit près de 40 % du caoutchouc et 60 % de l’étain mondiaux : à la fin des années 1940, la Malaisie est, par ses ventes de caoutchouc et d’étain, la première source de revenus du Commonwealth. En 1986 le pays va opter pour le libéralisme économique; cela se traduira par de nombreuses privatisations, des mesures favorables aux investisseurs étrangers et aux industries légères destinées à l’exportation, en partie des industries délocalisées de Singapour (textiles, électronique, etc.). Ainsi, de 1985 à 1996, la Malaisie affiche un taux de croissance annuel supérieur à 4 % en moyenne, en dépit de certaines périodes de récession. Les exportations augmentent considérablement, les infrastructures connaissent un développement rapide, et le niveau de vie se rapproche de celui des pays développés. En 1997, le PIB recule de 7 %, soit la pire année de crise de ces douze dernières années pour la Malaisie. Le gouvernement rejette le programme du FMI et adopte une politique protectionniste pour faire face à la crise. C’est donc sans aide extérieure que l’économie malaisienne a réussi à retrouver le chemin de la croissance : après une croissance de 5,4 % en 1999, le PIB a progressé de plus de 8 % en 2000.", "section_level": 1}, {"title": "Développement économique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Contexte socio-économique post colonial.", "content": "Le contexte socio-économique post colonial définit l’évolution future de l’économie malaise. Ainsi, lorsque le pays est sous colonie britannique, un certain nombre d’institutions coloniales sont mises en place. Ces mesures sont directement liées à une volonté de développer une économie coloniale exportatrice qui a pour but final le profit. Les britanniques mettent en place un système légal (common law) et un système administratif (administration fiscale, carte d’identité, formalisation de l’état civil, recensement décennal pour les trois établissements des détroits que sont le sultanat de Kedah, le sultanat de Malacca et le sultanat de Johor). Le premier et principal geste posé par le système administratif britannique mis en place est le remplacement des anciennes règles traditionnelles d’attribution de la terre. On passe d’un système traditionnel d’attribution de la terre à un système foncier de bail calqué sur le modèle européen, cela afin d’encourager les planteurs à défricher la forêt et coloniser le pays. Le système monétaire basé sur la livre sterling est aussi une mesure instaurée par l’empire colonial. Enfin, « l’importation » salariale est aussi une caractéristique de l’organisation coloniale britannique en terre malaise. Celle-ci a pour impact de créer une société malaise pluriethnique et opère par la même un bouleversement démographique majeur dans le pays. Cette « importation salariale » opérée dans le cadre de la stratégie britannique s’avère nécessaire à l’entreprise coloniale dans la mesure où la population paysanne locale est réduite (on compte entre 250 000 à 300 000 habitants en Malaisie en 1800). De plus, cette population paysanne rurale est occupée à la production vivrière. Par conséquent, les britanniques dirigent les efforts vers l’organisation d’une immigration entre les Indes et la Malaisie. Sous cette impulsion migratoire, la Malaisie compte par la suite 2 millions d’habitants à la fin du 19 siècle. En 1800, les malais forment alors 90 % de la population. Ils en forment moins de 60 % en 1911, puis 49,7 % en 1947. Les indiens comptent alors pour 11,3 % de la population et les chinois 47,2 %. Cette division coloniale du travail forge une société malaise profondément pluriethnique, les postes occupés dans le travail recoupant ainsi les différences ethniques. Cela donne lieu à des inégalités de revenus marqués entre les différents groupes. Comme beaucoup de pays sous le joug colonial, les britanniques favorisent à l’époque la création d’infrastructures qui facilitent et favorisent le développement économique notamment à travers des systèmes de communications multiples (routes, trains, ports de commerce, aménagements fluviaux en vue de favoriser et fluidifier le transport des marchandises) et la mise en place d’une police visant à garantir la sécurité des transactions commerciales. Ainsi, environ cent ans après le début de l’entreprise coloniale britannique, les traits caractéristiques majeurs de la société malaisienne qui sont hérités, sont principalement les différences ethniques dans les emplois, l’accès à l’éducation, et donc par extension les revenus. Le contexte post colonial permet une compréhension plus large pour comprendre l’évolution économique de la Malaisie post-coloniale.", "section_level": 2}, {"title": "Conflits pluriethniques.", "content": "Les inégalités de revenus engendrées par les dynamiques de pluriethnicité déclenchent les émeutes de mai 1969. Ces émeutes sont la manifestation d’une idéologie anti-chinoise montante. Le système économique malaisien dualiste et profondément divisé fait éclater des émeutes sanglantes du peuple malais à l’encontre des malais d’origine chinoise. Il apparaît comme évident que la cohésion sociale malaise reste à construire au regard des divisons multiethniques qui marquent le pays. Ces divisions recoupent aussi les dimensions liées à la culture, la religion, les idéologies politiques, la langue, la géographie et les différences socioprofessionnelles, d’où la difficulté et l’importance croissante pour le gouvernement de s’organiser pour éviter des conflits inter-étatiques. L’enjeu de taille est de savoir comment réduire ces écarts qui se cumulent en défaveur des ruraux peu éduqués et le plus souvent malais ; ils se trouvent bloqués dans le secteur agricole traditionnelle et ont peu d’accès à une vie sociale et financière intéressante.", "section_level": 2}, {"title": "New Economic Policy.", "content": "C’est dans ce contexte que s’inscrit la création de la New Economic Policy (NEP). Au lendemain des émeutes raciales de 1969, dans un contexte d’Etat d’urgence, le Conseil National d’Opérations (en anglais National Operations Council, ou NOC) dirigé par le premier ministre en poste Abdul Razak, lance la NEP. Cette politique économique vise à orienter économiquement le pays jusqu’en 1990. L’explosion de violence anti chinoise de 1969 est interprétée par le gouvernement comme un ressentiment des malais contre les chinois, considérés plus riches, et avec des perspectives sociales plus avantageuses. En ce sens, l’idée que la communauté malaise d’origine chinoise forme la communauté qui exploite les malais est répandue à l’époque. Cependant, dès 1960, il est démontré que cette assimilation systématique des chinois à la catégorie des gens riches est une erreur grossière dans la mesure où la majorité des chinois sont ouvriers, commerçants et que bon nombre d’entre eux travaillent la terre. Toutes les recherches en sciences sociales sérieuses de l’époque démontrent donc l’inexactitude sur les nombreux clichés anti chinois. Les modalités de la mise en place de la NEP sont axées sur trois pans. Il s’agit de la planification, le développement agricole et le développement rural. Un plan quinquennal, le « Second Plan Malaisien » (1971-1975) couplé à une stratégie de développement de long terme, formulée dans le « First Outline Perspective Plan » (1971-1990) sont articulés par le NEP, en 1971. La planification en Malaisie est un outil de la politique économique déjà utilisé au lendemain de la seconde guerre mondiale. Elle est instaurée par les britanniques avec le « Draft Development Plan » (1950-1955) pour la Malaisie péninsulaire, avec deux plans concernant la partie orientale des possessions. Les premiers et seconds Malaya Plans (1956-1965) suivent cette politique, ils sont tournés vers l’effort de reconstruction puis de développement organisé des infrastructures. Ils se doivent d’être financés à l’époque par la Malaisie elle-même. Avec la NEP, le gouvernement du premier ministre Abdul Razak inaugure une nouvelle période, celle des déficits publics pour financer principalement l’investissement et les politiques sociales. Quatre secteurs fondamentaux sont retenus par la NEP comme domaines d’interventions majeurs de l’Etat : les politiques pour l’agriculture/la pêche et la forêt, l’industrie manufacturière/les mines et la construction, l’amélioration de la vie urbaine et rurale, et les politiques éducatives. Le premier volet de ce plan économique est le développement du secteur agricole. On souhaite défricher de nouvelles terres, améliorer les rendements de riz, replanter des hévéas, etc. Il s’agit de lutter contre le chômage et le sous-emploi notamment dans les milieux ruraux. De plus, on vise à favoriser la diversification des cultures agricoles d’exportation (autre que l’huile de palme). La première population bénéficiaire de ces mesures agricoles mises en place par la NEP sont les ruraux malais, qui représentent près de 85 % de la population. Une grande quantité de fonds sont injectés dans ce secteur rural notamment sous la forme de projets d’irrigation, de services sociaux et d’infrastructures facilitant les entreprises rurales. On se retrouve petit à petit avec un territoire malaisien de plus en plus occupé par des agences régionales ou locales de développement.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture et pêche.", "content": "La Malaisie produit la moitié de l'huile de palme mondiale et se situe respectivement au et pour la production de caoutchouc ( d'hévéas fournissent ) et de cacao ( en 1995). L'agriculture de la Malaisie est fortement marquée par les cultures de plantations, le pays produit environ 78 % des exportations de caoutchouc, 79 % des exportations du poivre, 90 % des exportations de l'écorce de quinquina, 73 % des exportations de coprah, 56 % des exportations de l'huile de palme et 16 % des exportations du thé.", "section_level": 1}, {"title": "Construction.", "content": "La valeur des travaux de construction effectués au deuxième trimestre de 2017 a enregistré une croissance à deux chiffres de 11,2 % par rapport à l'année précédente pour enregistrer un montant de 33,8 milliards de ringgits. Le secteur de la construction en Malaisie est un secteur à forte intensité de main-d’œuvre et d'après l'Organisation internationale du travail (OIT), 74 % des travailleurs y sont des travailleurs informels. La construction emploie 9,5 % de la main-d'œuvre malaisienne, soit 1,2 million de travailleurs enregistrés en 2013 parmi lesquels, un quart sont des travailleurs étrangers (pour beaucoup des Népalais, des Indonésiens et des Indiens). 93 % des travailleurs étrangers enregistrés dans le secteur de la construction ne sont pas qualifiés, cela implique donc qu'une majorité écrasante des travailleurs - les maçons, les couvreurs - sont des étrangers et construisent les infrastructures nationales, les maisons et les écoles malaisiennes sur les salaires relativement bas, qui reflètent habituellement un faible niveau de compétences. Les travailleurs non qualifiés peuvent avoir un salaire minimum de par mois. Bien que correspondant au niveau du salaire minimum pour la Malaisie occidentale avant l'augmentation du budget 2016, cela ne correspond pas au revenu médian du ménage de par mois en 2014. Le salaire monte jusqu'à plusieurs milliers de ringgits pour des niveaux de compétences plus élevés, car la construction emploie également des architectes et des gestionnaires étrangers. Les Malaisiens sont réticents à occuper les emplois dans le secteur de la construction, emplois souvent peu attirants, surtout les métiers « humides » (c'est-à-dire les métiers de la maçonnerie et du plâtrage); les principaux problèmes sont les conditions de travail et la perception négatives du travail manuel sur site, qui entraîne de longues heures d'effort physique sous le soleil avec tous les risques associés à la sécurité du travail. C'est une industrie difficile, avec une progression de carrière limitée. La réticence des locaux à occuper des emplois dans le secteur fait que les acteurs de la construction se tournent vers une main-d'œuvre étrangère peu coûteuse, dont beaucoup ont peu ou pas de compétence, ce qui déprime le niveau de salaire et empêche davantage les habitants de prendre part au secteur. En outre, les exigences professionnelles du secteur de la construction, qui impliquent des déplacements réguliers d'un endroit à l'autre après qu'un projet est terminé, décourage également les habitants, qui souhaitent habituellement rester près de leur famille. En revanche, les travailleurs étrangers sont plus souples en termes de localisation et de mouvement, même s'ils doivent rester dans des logements improvisés et surpeuplés sur ou à proximité du chantier, en utilisant des toilettes portatives et des réservoirs d'eau pour l'approvisionnement en eau. Loin de leurs familles et à la recherche désespérée de plus de revenus, les travailleurs étrangers sont également plus désireux de travailler des heures supplémentaires pendant les week-ends et les jours fériés, contrairement aux habitants qui voudraient passer de tels moments avec leurs familles. En Malaisie, 82 % des travailleurs étrangers vivent sur les chantiers, la mauvaise qualité de l'hébergement (\"kongsi\") était après la sécurité sociale, le deuxième grief majeur des travailleurs de la construction interrogés pour l'OIT en 1996. Dans un contexte plus large, la dépendance à l'égard des travailleurs étrangers a dégradé les niveaux de productivité du secteur de la construction, beaucoup plus faible par rapport à celui des autres secteurs en Malaisie. Les repères globaux indiquent également que le secteur de la construction en Malaisie se situe à l'extrémité inférieure du spectre de productivité. La productivité relativement faible est le reflet d'une modernisation limitée des méthodes et des pratiques de construction ainsi que de la dépendance à la main-d'œuvre peu qualifiée. Cette considération, s'ajoutant à celle que les malaisiens ne risquent pas de poursuivre les emplois du secteur de la construction, nécessite un changement sectoriel vers l'automatisation et la mécanisation, d'autant plus que les programmes de transformation du gouvernement visent à augmenter la productivité du secteur de 2,5 fois d'ici 2020. Le secteur de la construction, en particulier, est réticent à passer à des \"modus operandi\" moins intensifs en main-d'œuvre, citant une barrière de coût élevée, malgré la précarité, et ce qui semblait être un compte à rebours vers un afflux massif de main-d’œuvre étrangère. Ce qui signifie que la construction - et par extension le développement de l'immobilier - sont loin d'être prêt à faire face à un départ massif de travailleurs étrangers, qui affecterait négativement le secteur de la construction ainsi que le secteur immobilier. Pour, il est très probable que les projets d'infrastructure énormes (tels que les extensions de transport en commun de masse et les extensions de transit ferroviaire léger) seraient compromis. L'objectif du gouvernement est de limiter la main-d'œuvre étrangère à 15 % de la main-d'œuvre nationale totale dans tous les secteurs d'ici à 2020, la part actuelle étant de 17 % à partir de 2013, et 27 % si les travailleurs immigrés clandestins sont pris en compte. Un cinquième des quelque deux millions de travailleurs étrangers enregistrés le sont en construction - et la dépendance à l'égard de la main-d'œuvre étrangère peu coûteuse est devenue fort prégnante. Quand ils arrivent en Malaisie, la plupart des travailleurs étrangers sont des agriculteurs, peu qualifiés. Ils sont formés et, après cinq ans, six ans, ils deviennent des cintreur de barre a béton, des carreleurs, des couvreurs. Les travailleurs étrangers qui sont pris en situation illégale font l'objet de programmes d'amnistie qui leur permettent de rester. Le gouvernement propose ensuite de les renvoyer dans leur pays, ce qui n'a pas de sens pour le secteur car cette main-d’œuvre qualifiée ira grossir le personnel des chantiers de Singapour, ou de Dubaï aux dépens de la Malaisie. Cette main-d'œuvre est encore nécessaire, et les renvoyer ne mènera qu'à une nouvelle campagne de recrutement qui est elle aussi dispendieuse. La tendance porte vers la construction préfabriquée, également connu en Malaisie sous le nom de. La Chine, par exemple, a fourni plusieurs exemples brillants (et viraux) de la façon dont IBS peut construire les bâtiments beaucoup plus rapidement - entre autres, en 2010, le pays a vu un bâtiment de six étages appelé complété en une journée. En décembre 2014, la ville de Changsha a vu un hôtel de 30 étages érigé en deux semaines, surprenant même les experts IBS. Ses avantages sont énormes, mais de nombreux obstacles empêchent toujours son adoption, comme son coût défavorable dans un pays qui privilégie une main-d’œuvre bon marché.", "section_level": 1}, {"title": "Secteur tertiaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Finance et secteur bancaire.", "content": "Kuala Lumpur possède un secteur financier très développé, il est classé 22 mondial selon le Global Financial Centres Index. Il y a actuellement 27 banques commerciales (8 nationales et 19 sont étrangères), 16 banques islamiques (10 nationales et 6 étrangères), 15 banques d’investissement (toutes nationales) et 2 autres institutions financières qui opèrent en Malaisie. Les banques commerciales sont les principaux fournisseurs financiers du système bancaire malaisien. Les plus grosses banques du secteur financier en Malaisie sont Maybank, CIMB, Public Bank Berhad et AmBank. Le pays est aussi le centre financier islamique le plus large au monde. La Malaisie possède 16 banques islamiques dont cinq étrangères, totalisant des actifs de US $168,4 milliards. Cela représente 25 % des actifs financiers totaux de la Malaisie. En comparaison, les Emirats Arabes Unis, leur principal rival, possède US$ 95 milliards en actifs. La Malaisie est actuellement le leader global sur le marché du sukuk (un bon du trésor islamique), délivrant 62 milliards de ringgit (US$ 17,74 milliards) de sukuk en 2014, plus de 66,7 % du montant global total du marché du sukuk qui est de US$ 26,6 milliards (\"HomilyChart\". Archived from the original on 16 October 2015. Retrieved 12 April 2015.). La Malaisie compte aussi pour environ les deux-tiers du marché global du sukuk, contrôlant US$ 178 milliards des US$ 290 milliards du marché total. Le gouvernement malaisien planifie de transformer Kuala Lumpur en centre financier mondial, dans le pari d’élever l’image du pays et de susciter le commerce international et les investissements grâce à la construction du Tun Razak Exchange (TRX). Le gouvernement est convaincu que le projet permettra à la Malaisie de rivaliser avec les superpuissances financières régionales telles que Singapour et Hong Kong, en capitalisant sur la force établie et reconnu du pays dans la croissance rapide du marché de la finance islamique.", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "Le tourisme est un secteur important de l’économie malaisienne, avec plus de 57,1 millions de touristes générant 37,4 milliards de ringgit (US$ 11 milliards) en 2014, et attirant 27 437 315 de touristes internationaux, une croissance de 6,7 % comparativement à 2013. L’Organisation Mondiale du Tourisme classe la Malaisie comme le 10 pays le plus visité en 2012. La Malaisie est riche et diverse en attractions naturelles, qui sont des actifs pour l’industrie du tourisme malaisien. Ceci a été reconnu par le Conseil Mondial de Voyage et du Tourisme qui déclare la Malaisie comme une « destination pleine de potentiel encore inexploitée ». Les meilleures destinations touristiques du pays sont les caves de Mulu, les îles Perhentian, Langkawi, les tours Petronas et le Mont Kinabalu.", "section_level": 2}, {"title": "Pétrole et gaz.", "content": "La Malaisie possède une industrie du pétrole et du gaz assez riche. La compagnie nationale Petronas est classée 69 plus grosse compagnie du monde dans la liste 2014 du Fortune 500, avec un revenu de plus de US$100,7 milliards et des actifs de plus de US$ 169 milliards. Petronas fournit environ 30 % du revenu du revenu du gouvernement malaisien. Le gouvernement s’active cependant à réduire sa dépendance au pétrole, en visant de passer de 30 % à 20 % du revenu total. Petronas est aussi le garant des réserves en pétrole et en gaz de la Malaisie. D’où le fait que les activités liées au pétrole et au gaz soient réglementées par Petronas. La Malaisie encourage la participation des sociétés pétrolières étrangères grâce à des contrats de partage de production, dans lesquels des quantités massives de pétrole sont accordées aux compagnies étrangères pétrolières jusqu’à atteindre un point de production crucial. Actuellement, beaucoup de sociétés pétrolières telles que ExxonMobil, Royal Dutch Shell, Nippon Oil et Murphy Oil sont impliquées dans ce type de contrats. Conséquemment, 40 % des champs de pétrole en Malaisie sont développés. Il y a plus de 3 500 entreprises de pétrole et de gaz en Malaisie, aussi bien des sociétés internationales de pétrole, des indépendants, des services et entreprises manufacturières supportant les besoins de la chaîne de valeur des compagnies pétrolières, autant à l’échelle nationale que régionale. Beaucoup de manufacturiers dans l’équipement et la machinerie installent des bases en Malaisie en vue de compléter la croissance domestique de leurs entreprises, pendant que d’autres compagnies pétrolières et de gaz malaisiennes choisissent de se concentrer sur des segments stratégiques clés comme le secteur marin, le forage, l’ingénierie, la fabrication et les installations, opérations et maintenance à l’étranger. La monnaie de la Malaisie est le ringgit qui a remplacé le dollar malaisien et divisé en 100 sen. La banque centrale du pays est la banque Negara Malaisie fondée en 1959. Au début des années 1990, la Malaisie était devenue la principale destination touristique d'Asie du Sud-Est.", "section_level": 2}, {"title": "Commerce extérieur.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Croissance par les exportations.", "content": "Dans l’idée de donner la priorité au développement et à l’éradication de la pauvreté, la New Economic Policy choisit de développer un secteur économique public, de promouvoir l’ouverture au commerce en faisant notamment appel aux capitaux étrangers et aux multinationales pour parachever sa stratégie de développement par les exportations. Ce faisant, elle tourne naturellement le dos à l’ancienne stratégie de substitutions aux importations considérée comme une stratégie ne donnant que peu de fruits. En effet, cette stratégie de substitution aux importations donne naissance à une petite industrie, très peu compétitive, fondée sur des capitaux étrangers protégés par des barrières douanières, dans le domaine de l’agroalimentaire, du tabac, du textile (1958-1968). Des mesures sont prises afin de créer des conditions garantissant un terrain politique favorable aux investissements étrangers. En ce sens, les lois sur le travail sont amendées pour utiliser et contrôler le travail plus efficacement dans les usines des secteurs exportateurs. Les salariés de l’électronique sont empêchés de se regrouper, le droit de grève est réduit et les activités syndicales restreintes. Il est stratégique pour le gouvernement malaisien d’opérer ces changements dans la mesure où il a besoin des capitaux et investissements étrangers pour bâtir rapidement un tissu industriel qui lui manque fortement, et ce en vue de définitivement quitter un régime de croissance axé sur l’agriculture et l’exploitation de matières premières. Au vu des conditions politiques, ces mesures de renforcement du travail pour garantir les investissements étrangers sont d’autant plus nécessaires dans la mesure où le gouvernement malaisien ne veut pas laisser le développement aux milieux d’affaires chinois. Cela favoriserait la prospérité de ceux-ci, tout en augmentant les possibilités de révoltes et de nouvelles émeutes du peuple malais. Enfin, les investissements étrangers peuvent permettre aux malais éduqués de jouer un rôle non seulement dans le développement de leur pays, mais aussi dans la hiérarchie de l’entreprise grâce à l’instauration de quotas ethniques à l’embauche. De multiples zones franches sont aménagées, elles peuvent accueillir des unités de production étrangères destinées, in fine, à l’exportation. Deux secteurs principaux se développent dans ce contexte : les industries de transformation des ressources naturelles préexistantes (caoutchouc, étain) et les industries nouvelles (huile de palme, bois). Ces secteurs intensifs en main d’œuvre développés par les multinationales sont intéressants à leur diversification, car elles sont à la recherche de bas salaires et de conditions de production sociales, politiques et fiscales favorables. Les investissements étrangers en Malaisie jouent un rôle très structurant dans le développement, notamment à travers la création d’un nouveau secteur économique, futur leader des exportations malaisiennes et ambassadeur de la spécialisation malaisienne, le secteur électronique. Les principaux produits d’exportation de la Malaisie sont : l’électronique et les composants électriques (58 %), les autres produits manufacturés (11 %), l’huile de palme (4 %), ainsi que le pétrole et le gaz (6,6 %). Les principaux clients de la Malaisie sont les États-Unis (20 % de ses exportations), Singapour (18 %), l’Union européenne (14 %) et le Japon (13 %). Les principaux produits d’importation de la Malaisie sont les biens intermédiaires (73 %), dont 36 % pour les composants électroniques destinés à être réexportés, les biens d’équipement (15 %) et les biens de consommation (5,5 %).", "section_level": 2}, {"title": "Limites au commerce extérieur.", "content": "Le gouvernement est ambivalent quant à la mondialisation. Les tensions générées par la crise économique ont des impacts majeurs sur la politique économique extérieure mise en place par la Malaisie. Ni l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) ni le forum de la “Asia Pacific Economic Cooperation” (APEC) ne sont en mesure d’aider les économies les plus touchées par la crise. L’absence de soutien et les difficultés engendrées par certains États membres en ne coordonnant pas leurs actions ont fini par provoquer de vives tensions au sein de l’ASEAN. La Malaisie soumet les capitaux et le change à des contrôles. Cela a posé de graves problèmes aux investisseurs et aux courtiers de Singapour qui étaient, à l’extérieur du pays, les principaux détenteurs de ringgits et d’actions à la Bourse de Kuala Lumpur. Les tentatives pour régler ce problème se politisent et coïncident avec d’autres difficultés, d’origine historique, qui éprouvent rudement les relations entre la Malaisie et Singapour. Les tensions dans la région d’Asie du Sud-Est incitent le gouvernement malaisien à organiser sa résistance à la mondialisation. Celle-ci cherche en particulier à obtenir l’aide du Japon afin de se détacher de l’influence du FMI, considéré de plus en plus comme nuisible. Bien que les États-Unis opposent leur veto à la proposition du Japon d’un “Asian Monetary Fund”\",\" un certain nombre de pays d’Asie orientale, dont la Malaisie, prennent des initiatives pour créer une institution régionale capable d’aider concrètement les économies qui pourraient être touchées par d’autres récessions.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'économie de la Malaisie est une économie ouverte moyenne, au monde en termes de PPA avec un PIB de 525 milliards $ US, en 2013. Son PIB est représenté à 48,1 % du secteur des services, à 40,6 % d'industrie et à 11,1 % d'agriculture (2004). ", "tgt_summary": null, "id": 2190707}
{"src_title": "Hydromorphologie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "Ils le font en lien étroit avec les autres disciplines de la géographie physique et des sciences de la terre (géologie et biologie, car des plantes aux animaux aquatiques en passant par les biofilms microbiens, le vivant intervient aussi sur la manière dont l'eau modèle le paysage. Ce champ scientifique peut être divisé en : Cette discipline peut aussi être mobilisée par la planétologie et plus particulièrement de l'exogéomorphologie (étude des reliefs et dynamiques morphologiques des corps planétaires extraterrestres dans le cas où l'eau est présente ou l'a été).", "section_level": 1}, {"title": "Hydromorphologie et écologie du paysage.", "content": "Le relief structure les paysages et parfois les fragmente (ex : chute, cascade ou « sauts » sur cours d'eau). À de multiples échelles le relief joue un rôle déterminant en matière de répartition de la flore, la faune et pour leurs fonctions au sein des écosystèmes, en particulier concernant les corridors biologiques (ex en certains points comme les îles, isthmes, lacs, fleuves, cols, détroits, creuses, etc.), qui contrôlent naturellement la circulation des flux de gènes, d'espèces et de populations, et donc la répartition générale des êtres vivants. Chaque cours d'eau de par sa morphologie, ses variations saisonnières et sa faune associée est un facteur important de distribution des plantes dans le paysage Au sein de la géomorphologie, l'hydromorphologie est donc un domaine important de l'écologie du paysage.", "section_level": 1}, {"title": "Les outils de l'hydromorphologie.", "content": "Ce sont ceux des hydrogéologues et des hydrauliciens, qui s'appuient alors sur les données météorologiques et issues des stations de suivi de cours d'eau ou de l'érosion marine, en mobilisant toutes les méthodes géophysiques pouvant concerner l'eau, principalement sous ses formes liquides et glace.", "section_level": 1}], "src_summary": "L' hydromorphologie (du grec \"υδρο, hydro\" = eau, morphe la forme et λόγος, logos, l’étude) est l'étude scientifique de la partie de la géomorphologie qui est due à l'eau (hydrologie). ", "tgt_summary": null, "id": 431745}
{"src_title": "Pierre-Antoine Poiteau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après avoir servi dans les jardins potagers, puis chez les maraîchers des environs de Paris, il postule en 1790 au Muséum national d'histoire naturelle et est admis par André Thouin (1746-1824) comme jardinier. Il y étudia le \"Systema vegetabilium\" de Carl von Linné. Il entreprend alors de compléter sa formation, il apprend notamment la peinture auprès du peintre du Muséum Gérard van Spaendonck (1746-1822) mais son influence majeure reste Redouté (1759-1840). Thouin le nomme, deux ans plus tard, chef de l’école de botanique. En 1793, il fut choisi par Daubenton pour établir une école de botanique et un jardin botanique à Bergerac mais ce projet échoue. En 1796, Thouin l’engage pour partir à Saint-Domingue. Il est emprisonné à son arrivée car il ne possède par les papiers nécessaires pour justifier de sa présence. Peu après, nous le trouvons à Haïti, comme chef du nouveau jardin de botanique au Cap. Ne recevant pas de traitement, il fut forcé d'entrer dans l'administration comme commis d'Hédouville et Roume, chefs du gouvernement de l'île. Il en rapporta, en 1802, six cents paquets de graines et douze cents espèces, toutes dénommées et préparées par lui. Dans le nombre se trouvaient quatre-vingt-dix-sept espèces de champignons et trente espèces de mousses. Il fait paraître, en 1808 à Paris, avec Pierre Jean François Turpin (1775-1840), qu'il a rencontré à Haïti, \"Flora Parisiensis secundum systema sexuale deposita et plantarum circa Lutetiam sponte nascentium descriptiones, icones...\". À la suite de quelques années d'activité littéraire libre, il fut, en 1815, nommé chef des pépinières royales du château de Versailles. Il donne, en 1816, la description abrégée des plantes qui sont cultivées dans le \"Jardin botanique de l'École de médecine de Paris\" (Paris). Deux ans plus tard, avec Antoine Risso (1777-1845), il fait paraître son \"Histoire naturelle des orangers\". Poiteau part, en 1818, en Guyane où il supervise la mise en culture des habitations royales. Il est nommé, à son retour en 1822, jardinier en chef du château de Fontainebleau. De 1829 à 1851, il dirige la \"Revue horticole\". En 1835, avec Pierre Jean François Turpin, il réédite le \"Traité des arbres fruitiers...\" de Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782). En 1846, \"Pomologie française. Recueil des plus beaux fruits cultivés en France...\" (Paris). En 1848 et 1853 paraissent les deux volumes de son \"Cours d'horticulture\". Membre de plusieurs sociétés savantes, Poiteau fut plus tard chef du jardin botanique de l'école de médecine, puis de celui du muséum d'histoire naturelle, auquel il a fait cadeau de tous les animaux et plantes rapportés de la Guyane. Il a découvert beaucoup d'espèces et genres de végétaux, et il a créé même plusieurs familles (les cyclanthées, par exemple). Comme horticulteur et pomologue, il a, en outre, beaucoup contribué à l'amélioration des fruits de table. Comme artiste, il est estimé et ses lithographies aquarellées sont recherchées des amateurs. À ce titre, il est comparé à Pierre-Joseph Redouté.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Poiteau a aussi collaboré à un grand nombre de revues, fut rédacteur en chef de l\"'Almanach du bon jardinier\" de 1825 à 1844.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pierre-Antoine Poiteau, parfois improprement nommé Antoine Poiteau ou Alexandre Poiteau, (Ambleny, 1766 - Paris, 1854) est un botaniste et horticulteur français.", "tgt_summary": null, "id": 2060932}
{"src_title": "Dictionnaire des parlers alsaciens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Exemple.", "content": "Prenons le cas du mot \"Ërdäpfel\" signifiant pomme de terre en français et dont l'expression varie du nord au sud de l'Alsace. Le dictionnaire donne les variantes par canton ainsi que leur prononciation : \"Ërdäpfel, Hërdäpfel [Ártèpfl O.; als Pl. nur in Bed. 2 U.; Hártèpfl Sier. bis Kerzf.] m. 1. Kartoffel (O.; in U. Grumbeer = Grundbirn; in Hlkr. Rapp. beide Namen).\" Puis les expressions courantes relevés par des linguistes comme Stoeber: \"Gschwellti H. gesottene Kartoffeln; brägelti Hi.; gebroteni Bf. geröstete, gebratene K.; us gschumti, us zogeni in Scheiben geschnittene, aus dem Wasser gezogene und gefettete K.; verdämpfti ganz gekochte K.; verstickti gebratene in Butter Su.; schwarzi H. angefaulte K. ‚Hèrdépfel‘ STÖBER Mäder. 2. Ë. oder wälschi H. Pl. = Helianthus tuberosus, frz. topinambour, in Blume und Kraut der Sonnenblume ähnlich; die Knollen als Schweinefutter verwendet K. Z. Lobs. Ndrbetschd. [Ærtèplə Wh.] ‚Erdöpffel Chelidonium, Rapum terrae‘ DASYP. ‚Erdäpffel des toupinambous‘ MARTIN Coll. Bd. 1, Sp. 59a 44. KIRSCHL. 1, 502. ‚dass obs undt herdöffel meistentheils in den Källern verfrohren‘ 1789 JB. I 108. Die Kartoffel erscheint in vielen Rda. und Verschen. Auf die Kinderfrage: was gibt es heute? antwortet die Mutter: Suri H. und Stieleler dran Horbg. Anfang eines Liedchens Mü. MA. 5, 112. Kinderliedchen: o Jere, Fraü Märe (frz. Maire), was kochen mir z Nacht? Geschwellti H. und Surmilch, dass es rappelt und kracht Dü. Hlkr. STÖBER Volksb. 197. Von Leuten mit spärlichem Bartwuchs sagt man: d Mueter het ihm H. drin gsetzt. Einen, dem die Ferse aus Strumpf oder Schuh sieht, fragt man: Hest H. feil? Zss. Erdäpfelmuer, E-wëg. Demin. Hërdäpfele n. [Hápərlə Dü. Kinderspr.] Auch gebrannte Mandeln Niffer. – SCHWEIZ. 1, 379. SCHWÄB. 168, wo andere Bedeutungen. BAYER. 1, 139. DWB.. Schon mhd. Wegen des anlautenden H vgl. auch ‚hartfall‘ Fall zur Erde, Totschlag und das Adj. ‚härtfellig' Wattw. 16. Jh. JB. III 70. Zss. Hërdäpfelkrut, Hërdäpfelkuechen, H-püree, H-brei, H-pflütten Kartoffelklöse, H-salat, H-supp, H-schälten die Haut der Kartoffeln, H-stück Kartoffelacker, der H- setzet die Zeit des Kartoffelpflanzens, H- usmachet Kartoffelernte.\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Dictionnaire des parlers alsaciens (all. \"Wörterbuch der elsässischen Mundarten\") est un dictionnaire allemand rédigé par Ernst Martin (1841–1910), professeur à l' et par Hans Lienhart (1858–1928). Il regroupe en 2 volumes l'ensemble du vocable parlé dans chaque canton du nord au sud de l'Alsace. Il fut réimprimé en 1974.", "tgt_summary": null, "id": 2040511}
{"src_title": "Barrage d'Ybbs-Persenbeug", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les premières esquisses de la centrale d’Ybbs-Persenbeug remontent au début des années 1920. Outre la production d'énergie, le barrage devait permettre d'accroître en amont le mouillage pour franchir le seuil rocheux du fleuve à la traversée du Strudengau et de l'Aschacher Kachlet. C'est l’ingénieur des travaux publics suisse Oskar Höhn qui rédigea un premier avant-projet en 1924. Le \"Syndikat für das Donaukraftwerk Ybbs-Persenbeug\" obtint sur cette base une concession pour 90 ans du Ministère de l’Économie autrichien. La concession hydraulique fut accordée en 1936 aux actionnaires du Syndicat : Österreichische Creditanstalt, Wiener Bankverein et Oskar Höhn. Après l'Anschluss, les droits furent confisqués au profit de l’établissement public allemand Rhin-Main-Danube AG, chargé jusqu'en 1943 de construire le barrage. Le chantier démarra en 1938. Au mois d'août 1939, les premiers rideaux de palplanches étaient battus, lorsqu'il fallut interrompre les travaux. Sur proposition de l'industriel Arno Fischer, les autorités nazies acceptèrent de substituer à une centrale hydroélectrique conventionnelle équipée de turbines Kaplan, une conduite forcée de type Arno Fischer, qui supposait une rehausse de. Le chantier reprit ainsi en 1943, avant d'être à nouveau interrompu au début de l'hiver. Les travaux furent définitivement adjugés en 1954 à \"Österreichische Donaukraftwerke\", après jugement de 55 variantes et le retour à l'option « turbines Kaplan », avec Karl Hauschka comme lauréat du concours d’architecture. Encore avait-il fallu préalablement (au cours de l'été 1953) obtenir la restitution du matériel de chantier allemand, réquisitionné par les forces d'occupation soviétiques. On édifia le barrage dans le lit en eau du fleuve. Au terme de cinq années de travaux, l'Autriche inaugura son premier barrage hydroélectrique en 1959 : c'était, en ces années d'après-guerre et sous la Deuxième République, le symbole de la reconstruction du pays. Dans les années 1990, le concessionnaire a équipé le barrage d'une turbine auxiliaire. Sa mise en service, en 1996, a permis de rendre au site un rendement énergétique conforme aux performances actuelles. L'exploitant DoKW a adopté en 1999 la raison sociale \"Austrian Hydro Power AG\". Depuis 2012, les turbines Kaplan, les organes de commande et les circuits électriques d'origines sont en cours de remplacement. Ces travaux devraient permettre d'accroître la production d'électricité de 6 % à l'horizon 2020.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le barrage.", "content": "Le barrage barre le cours du Danube au PK 2060,42, sur une largeur de créant un ressaut sur. Sa hauteur de chute est de. Le volume de la retenue est d'environ, la cote du lac de retenue est de au-dessus du Niveau de la mer. En rive gauche, deux écluses occupent l'extrémité nord du barrage, chacune d'une longueur utile de et une largeur utile de. L'évacuateur de crue comporte 5 passes déversantes larges chacune de et occupe la partie centrale du barrage.", "section_level": 2}, {"title": "La salle des machines.", "content": "Il y avait à l'origine une salle des machines aux deux extrémités droite (centrale Sud) et gauche (centrale Nord) du barrage. Six groupes produisent du courant électrique pour le réseau public autrichien et deux groupes auxiliaires pourvoient à la consommation propre du site. Le septième groupe hydroélectrique, installé dans les années 1990, est abrité dans un local à part. La centrale produit au total en permanence. Avec un débit moyen de /s, elle développe annuellement.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication.", "content": "Jusqu'en 1959, le passage du seuil de Strudengau était très dangereux pour les chalands. Le rehaussement du plan d'eau a définitivement écarté cet obstacle. C'est le seul barrage du Danube portant une route régionale de catégorie B. L'Erlauftal Strasse se prolonge depuis la rive nord par la crête du barrage.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le barrage d’Ybbs-Persenbeug est une centrale hydroélectrique du Danube en Basse-Autriche. Il se trouve aux confins du Strudengau, entre Ybbs an der Donau et Persenbeug. C'est la plus ancienne centrale hydroélectrique d'Autriche, et la quatrième du pays par sa capacité de production d'électricité.", "tgt_summary": null, "id": 403943}
{"src_title": "Takako Shimazu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "La princesse Takako est née au palais impérial de Tokyo. Pendant son enfance elle porte le titre. Comme ses sœurs aînées, elle ne fut pas élevée par ses parents biologiques mais par une succession de dames de cour dans un palais séparé construit pour elle et ses sœurs dans le quartier de Marunouchi à Tokyo. Elle est diplômée de l'école d'aristocrates Gakushūin et a reçu un enseignement de l'anglais par sa tutrice américaine, Elizabeth Gray Vining, durant l'occupation du Japon. Elle est diplômée de littérature anglaise de l'université pour femmes Gakushuin en. Le, elle épouse Hisanaga Shimazu (né le à Tokyo), le fils du défunt comte Hisanori Shimazu et (à l'époque) analyste à la banque japonaise pour la coopération internationale. Les deux mariés s'étaient rencontrés grâce à des connaissances à la Gakushūin. Ils partageaient un intérêt commun pour la musique de Pérez Prado. Après son mariage, la princesse renonça à son statut de membre de la famille impériale et adopta le nom de son mari, en accord avec la loi de la maison impériale de 1947. Décrit par le médias occidentaux de l'époque comme un « commis de banque roturier », le marié était en fait descendant direct du dernier \"daimyo\" (gouverneur) du domaine de Satsuma (et donc cousin par sa mère de l'impératrice Kōjun) et avait le rang de comte (\"hakushaku\") d'après le système de pairie du kazoku jusqu'à son abolition en 1947. En 1963, trois ans après son mariage, elle échappe de justesse à une tentative d'enlèvement. À cause d'une intense couverture médiatique, l'emplacement de la maison du couple était connu de tous, tout comme le montant de sa dot qui était de $. Un des membres du groupe de malfaiteurs avait contacté la police pour lui dire qu'un enlèvement se préparait. Shimazu resta pendant trente-ans à la banque, période pendant laquelle il fut affecté temporairement à Washington D.C aux États-Unis et à Sydney en Australie accompagnée de sa femme. Il devint membre du conseil d'administration de Sony après sa retraite de la banque en 1987, fut le directeur exécutif de la fondation Sony pour la formation scientifique de 1994 à 2001 et est actuellement directeur de recherche de l'institut d'ornithologie Yamashina. L'ancienne princesse fit de nombreuses apparitions à la télévision japonaise pour commenter des évènements mondiaux et fut également membre du conseil d'administration de la chaîne d'hôtels Prince. Takako et son mari eurent un fils : Yoshihisa Shimazu (né le ).", "section_level": 1}], "src_summary": ", née le à Tokyo, est la cinquième (et dernière) fille de l'empereur Shōwa et de l'impératrice Kōjun. Mariée à Hisanaga Shimazu, elle est la sœur cadette de l'empereur émérite Akihito et la tante de l'actuel empereur, Naruhito.", "tgt_summary": null, "id": 2459259}
{"src_title": "Club politique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L’un des premiers clubs à être fondé en France fut le club de l'Entresol, créé à Paris en 1720 par les abbés D'Alary et de Saint-Pierre. Ce club qui se réunissait le samedi de cinq heures du soir à huit heures chez le président Hénault, pour discuter de questions politiques et économiques, compta le marquis d’Argenson, Montesquieu, le marquis de Balleroy, l’abbé de Bragelonne, l’abbé de Pomponne, Claude-Adrien Helvétius, maréchal-duc de Coigny, le maréchal de Matignon, le marquis de Lassay, le comte de Verteillac, le duc de Noirmoutier, Saint-Contest, Marie du Deffand, Madame de Luxembourg, Madame de Pont de Veyle, Madame de Rochefort, Madame Bernin de Valentinay, marquise d’Usés, Madame de Forcalquier, Horace Walpole, le chevalier de Ramsay et le vicomte Bolingbroke parmi ses habitués. Inquiet des idées développées dans ce club, le cardinal Fleury mit fin à ses activités en 1731. Sous la Révolution, le premier club révolutionnaire est, le 30 avril 1789 le club breton, où les députés du Tiers de Bretagne se réunissent pour coordonner leurs efforts au sein des États généraux. Il rassemble rapidement des députés des autres provinces, et devient à l’automne la \"Société de la Révolution\", puis la \"Société des Amis de la Constitution\". Le 8 février 1790, elle se donne pour objectif de travailler à l’affermissement de la Constitution. Les premières sociétés populaires apparaissent en 1789, dans les principales villes de France. À l'origine, beaucoup d'entre elles sont occupées par des notables aisés réformistes. Elles prennent alors le nom de \"Société des Amis de la Constitution\". En 1790, elles se multiplient un peu partout en France et deviennent des acteurs importants de la politique locale. Parfois, plusieurs sociétés coexistent dans une même ville. À partir de juin 1793, les sociétés sont épurées et les membres les plus modérés sont rejetés. Les sociétés populaires deviennent \"révolutionnaires\". Avec la Terreur,. Dans chaque ville, une société populaire assure de concert avec les municipalités et les comités de surveillance la bonne application des lois et dénonce les contre-révolutionnaires.", "section_level": 1}, {"title": "Cadre législatif et réglementaire.", "content": "Bien que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ne mentionne pas le droit de réunion et d’association, le cadre législatif se met rapidement en place. L’article 62 de la loi du 14 décembre 1789 réserve aux citoyens actifs (ceux dont le total des impôts directs dépasse un certain seuil) la participation aux clubs. Le 29 avril 1790, les militaires peuvent assister aux réunions, à condition qu’ils ne portent pas leurs armes. Le 10 mai suivant, il est interdit aux clubs de présenter une [pétition] en [nom collectif]. Les clubs sont protégés par la Constituante : ainsi, la société de Dax ayant été dissoute autoritairement par la municipalité, un décret du 14 novembre 1791 la rétablit, en précisant que les « citoyens ont le droit de s’assembler et de former entre eux des sociétés libres à la charge d’observer les loix (\"sic\") qui régissent tous les citoyens ». La liberté est donc le principe, et le trouble à l’ordre public la seule restriction à l’activité des clubs. Les décrets des 19 et 22 juillet 1791 imposent la déclaration préalable à la mairie des lieux et jours des réunions. Enfin, un décret des 29-30 septembre limite leur existence politique : ils ne peuvent agir sur les pouvoirs publics, pétitionner en nom collectif, ou former des députations. La Constituante souhaitait ainsi clairement freiner leur expansion, et ainsi achever la Révolution. Les fédéralistes sont généralement hostiles aux clubs : ils font fermer les clubs, ou arrêter leurs membres. Le 13 juin 1793, un décret de la Convention interdit aux pouvoirs publics d’intervenir ou de gêner le fonctionnement des sociétés populaires, renforcé par celui du 25 juillet, qui interdit aux autorités de mettre obstacle à leur fonctionnement, sous peine de poursuites. Les sociétés populaires deviennent ainsi des acteurs politiques à part entière et discutent de tous les sujets. Le 30 octobre 1793, la Convention interdit aux femmes la possibilité de créer et d'animer des clubs politiques. Tous les clubs et sociétés populaires de femmes sont dissous. Il est désormais interdit aux femmes de se réunir. Le coup d’État de Thermidor les met à mal : le 21 brumaire an III, le club des Jacobins est définitivement fermé. Le 25 vendémiaire, les affiliations et correspondances entre clubs sont interdites, et les clubs doivent envoyer une liste de leurs membres aux autorités. L’article 361 de la constitution de l'an III (5 fructidor an IV) interdit qu’une association porte le nom de société populaire, et l’article 362 interdit les séances publiques, les réseaux, les signes extérieurs d’appartenance pour les membres, les règlements intérieurs. Le 6 fructidor, la dissolution de toutes les sociétés populaires est prononcée, leur fermeture imposée et leurs biens saisis.", "section_level": 1}, {"title": "Extension et recrutement.", "content": "Pratiquement 10 % des communes françaises ont eu une société populaire, affiliée ou non à un des clubs parisiens. La plupart des clubs de province étaient parrainés par le club des jacobins : 90 en août 1790, 210 en mars 1791, 400 en juin, 550 en octobre, après la crise et la scission du club des Jacobins provoquée par la fuite à Varennes. Lors de la proclamation de la République, toutes tendances confondues, il existe environ 3000 clubs. Un an plus tard, ils sont entre trois et huit mille, dont 800 affiliés aux jacobins. Dans certains départements, on compte beaucoup plus de clubs : 63,5 % des communes en ont un dans les Basses-Alpes, 90 sur 110 dans les Bouches-du-Rhône, et plus encore le Vaucluse et la Drôme.", "section_level": 1}, {"title": "Les clubs de femmes.", "content": "À partir de 1790, des femmes créent leurs propres clubs. 10 villes auraient abrité un club de femmes. À Paris, la Société patriotique et de bienfaisance des Amies de la Vérité est fondée par Etta Palm d'Aelders en mars 1791. En mai 1793, la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires est fondée, par Pauline Léon, chocolatière, et Claire Lacombe, actrice. Toutes ces sociétés sont dissoutes par la Convention le 30 octobre 1793. Les femmes vont cependant continuer à fréquenter les sociétés mixtes. En 1794, sur 5 500 sociétés, une dizaine à Paris et une vingtaine en province sont mixtes.", "section_level": 1}, {"title": "Action des clubs et sociétés populaires.", "content": "Les clubs ont principalement une action de formation politique et d’information des citoyens. Les affiliations et parrainages constituent un réseau de sociétés populaires, qui se font les relais politiques des clubs parisiens. Ce rôle de discussion des nouvelles évolue ensuite vers un rôle de défense de la Révolution, avec comités de surveillance locaux.", "section_level": 1}], "src_summary": "Un club est un mot emprunté au à l’anglais, pour signifier la réunion, les assemblées de plusieurs personnes, à certains jours fixes, pour s’entretenir des affaires publiques. ", "tgt_summary": null, "id": 1321951}
{"src_title": "Morgon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le morgon est reconnue par l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) comme appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis le décret du.", "section_level": 1}, {"title": "Étymologie.", "content": "Bien que la commune de Villié-Morgon soit issue de la fusion des deux hameaux de Villié et de Morgon, l'appellation a gardé celui des deux noms qui correspondait aux vins les plus prestigieux.", "section_level": 2}, {"title": "Situation géographique.", "content": "Le vignoble destiné à la production du morgon est situé en France, dans la région Rhône-Alpes, plus précisément dans le département du Rhône, sur la commune de Villié-Morgon, à 54 kilomètres au nord de la ville de Lyon. L'appellation morgon est la deuxième du Beaujolais la plus étendue en surface après brouilly.", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et orographie.", "content": "Le vignoble du Beaujolais correspond au versant oriental des monts du Beaujolais, où affleure le granite. À Villié-Morgon il s'agit du « granite de Fleurie » (granite monzonitique à orthose et biotite) qui est de couleur rose, couvert systématiquement d'arènes (appelé localement « roche pourrie »). Entre le village et le hameau de Morgon, au mont du Py, se trouve une particularité locale que les géologues qualifient de dépôt volcano-sédimentaire à prédominance basique (et non acide comme plus au nord), formé de fragments épars d'origine basaltique, de couleur vert sombre (« cortège de pierres bleues » : diorite). Enfin à l'est d'une ligne formée par le village, la côte du Py et le hameau de Morgon se trouve un double cône de déjection, correspondant à un large épandage de cailloux (granite et silex), de sables et d'argile, qui descend jusqu'au contact avec les alluvions de la plaine de Saône.", "section_level": 2}, {"title": "Climatologie.", "content": "Le climat est sensiblement le même que dans tout le reste du Beaujolais : il est tempéré océanique, à tendance continentale avec des influences méditerranéennes. La station météo de Villefranche-sur-Saône (à d'altitude) est la plus proche de l'aire d'appellation. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :", "section_level": 2}, {"title": "Vignoble.", "content": "En 2008, l'AOC couvrait et a produit.", "section_level": 1}, {"title": "Présentation.", "content": "La commune adossée aux monts du Beaujolais est exposée au sud-est, même si le micro-relief permet toutes les expositions ; l'ensoleillement y est donc optimal. À une dizaine de kilomètres de la Saône, il bénéficie du rôle modérateur de la rivière tout en étant éloigné de ses effets pervers : brouillards hivernaux et gelées tardives au printemps. L'altitude de la commune varie entre 212 et. Le vignoble est implanté entre 250 et. En deçà, les bas-fonds sont dévolus à l'élevage et les vignes les plus hautes ne peuvent prétendre à être en morgon. Les mieux exposées bénéficient cependant de l'AOC beaujolais.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits.", "content": "Parmi les différents terroirs de l'aire d'appellation, deux sont particulièrement réputés pour la qualité de leurs vins : Les vins produits sur cette croupe sont riches et puissants. Autour de ces climats réputés, quatre autres climats (les Micouds, les Grands Cras, Corcelette et Douby) sont sur des terroirs différents d'argile et de sables issus de la décomposition du granite. Ce sable est localement appelé « terre pourrie ».", "section_level": 2}, {"title": "Encépagement.", "content": "Le cépage essentiel est le gamay noir à jus blanc ; trois autres sont autorisés comme cépages accessoires, limités à 15 % au sein de chaque parcelle : l'aligoté B, le chardonnay B et le melon B. Planté en gamay N, le vignoble lui offre un écrin à sa mesure. Les terrains pauvres et bien drainant jugulent la fertilité du cépage. Il donne des petites grappes avec un jus concentré. Le gamay est un cépage peu vigoureux, faible mais fertile et dont la production doit être maîtrisée car il a tendance à s'épuiser. Les meilleurs vins de gamay sont obtenus, à l’opposé du pinot noir, sur des sols acides et granitiques. Son débourrement précoce le rend également sensible aux gelées de printemps. Il se montre parfois sensible au millerandage lorsque les conditions climatiques sont défavorables au moment de la floraison. Le gamay présente l’avantage de produire une petite récolte sur les contre-bourgeons. Le vin de gamay possède une couleur rouge nuancée de violet, il est pauvre en tanins et dévoile une bonne acidité. Il possède généralement un caractère fruité (fruits rouges, fruits noirs) mais exprime peu de complexité au niveau aromatique.", "section_level": 2}, {"title": "Méthode culturales.", "content": "La conduite ancienne traditionnelle était en gobelet à densité élevée. La densité minimale est de par hectare. Toutefois, à titre transitoire jusqu’en 2034, les vignes plantées avant 2004 peuvent présenter, après arrachage partiel, une densité minimale de. La densité est sur les meilleurs climats entre et par hectare. Aujourd'hui, le besoin de mécaniser le vignoble conduit les viticulteurs à planter à densité plus faible, mais supérieure à par hectare. L'écartement entre rangs ne peut excéder et entre ceps sur le rang, il doit être au minimum de. Pour les vignes non palissées en gobelet, l'écartement maximum entre rangs ne doit pas excéder. Des allées peuvent être aménagée en arrachant un rang de vigne. L'allée ne doit pas excéder et doit bénéficier d'un couvert végétal spontané ou semé. Les tournières doivent bénéficier d'un couvert végétal permanent. La hauteur de feuillage entre la limite inférieure du feuillage et la hauteur de rognage doit dépasser 0,6 fois l'écartement entre rangs et un palissage est obligatoire si l'écartement entre rangs dépasse. La taille courte est obligatoire. Traditionnellement en gobelet, la taille en cordon ou la taille charmet (taille inventée par M. Charmet en sud-Beaujolais, intermédiaire entre la taille en cordon et celle en éventail) sont aujourd'hui pratiquées. La taille est limitée à 8 yeux porteurs de grappe après épamprage et un bras à deux yeux peut être ajouté en vue de rajeunir la souche.", "section_level": 2}, {"title": "Vendanges et rendements.", "content": "La récolte manuelle est obligatoire et le transport de la vendange doit se faire dans des remorques basses afin de préserver l'intégrité des grains de raisin. Une parcelle qui n'est pas vendangée en totalité ne peut pas être revendiquée en AOC morgon. La charge maximale à la parcelle est de par hectare. La richesse naturelle en sucre du raisin doit être au moins de par litre de moût. Le rendement est limité à un maximum de par hectare ; le rendement butoir est de par hectare. Le rendement réel est très en dessous du maximum autorisé par le cahier des charges, par exemple le rendement moyen pour l'ensemble de l'appellation lors des vendanges 2010 est de par hectare. Le premier jour des vendanges (appelé « levée du ban des vendanges ») varie selon la maturité des baies, qui dépend lui-même de l'ensoleillement reçu : les années relativement chaudes les raisins sont vendangés tôt, les années relativement froides les vendanges sont plus tardives.", "section_level": 2}, {"title": "Vins.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Vinification et élevage.", "content": "Le mode de vinification du beaujolais explique beaucoup le type de vins très particulier qui y est produit. On l'appelle la macération carbonique : le raisin est encuvé entier et la cuve est fermée pendant quatre à sept jours. La saturation de la cuve en empêche les raisins de s'oxyder, les obligeant à un mode de fonctionnement anaérobie. Cet oxyde de carbone est obtenu en faisant d'abord fermenter une partie de la récolte (10 à 30 %) en fond de cuve, foulée et levurée, auquel on rajoute le reste de la récolte dont les grappes doivent être le plus intact possible (non éraflées et non foulées, les baies ne doivent pas être écrasées). Cette évolution à l'intérieur du grain de raisin s'apparente à un début de fermentation : elle produit un peu d'alcool et des précurseurs d'arômes. Ensuite, le raisin est foulé et une fermentation traditionnelle se poursuit. Pour les morgons, surtout pour ceux destinés à être gardé quelques années de plus en bouteille, la vinification est semi-carbonique, à mi-chemin de la macération carbonique et de la vinification bourguignonne. Le raisin est récolté manuellement, encuvé entier sans éraflage. La fermentation débute comme pour une macération carbonique, mais au moment où le marc destiné au primeur est décuvé et pressé, les cuves destinées au vin de garde sont pigées et la macération se poursuit jusqu'à épuisement presque complet des sucres. Le vin est ensuite écoulé, le marc pressé et la fermentation malolactique peut s'enclencher tant que la température n'est pas trop descendue. Ces procédés favorisent la production de vins peu tanniques, une coloration pas trop soutenue et des arômes fruités.", "section_level": 2}, {"title": "Titres alcoométriques.", "content": "Le degré des vins fini doit être d'au moins 10,5 % de volume et l'enrichissement, lorsqu'il est autorisé, ne permet pas de dépasser 13 % de volume, ce qui signifie qu'il n'y a pas de limite en degré naturel, bien que le viticulteur doit alors prouver l'absence de chaptalisation.", "section_level": 2}, {"title": "Déclaration de la récolte.", "content": "Le raisin issu d'une parcelle classée en morgon peut devenir du vin de Morgon, du bourgogne, du beaujolais ou du beaujolais-villages. Par exemple, un viticulteur n'ayant que des parcelles en morgon et qui voudrait faire du primeur, déclasse une partie de sa vendange pour en faire du beaujolais nouveau.", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Le morgon jeune a une robe pourpre profond à reflets rubis. En vieillissant, la teinte s'éclaircit un peu et prend des notes rouge sombre dont les reflets évoluent progressivement vers l'acajou. Les arômes sont à rechercher du côté des fruits à noyau (abricot, pêche, cerise, prune). Les cuvées bien structurées développeront avec le temps des senteurs de fruits mûrs, de noyaux et de kirsch, parfois même en année chaude de fruits cuits. De bonne garde, certains évoluent vers des notes sauvages de sous-bois. Le morgon est charpenté, puissant, riche, charnu et rappelle parfois les vins de Bourgogne. D'ailleurs le slogan de l'appellation est : « Morgon : le fruit d'un beaujolais, le charme d'un bourgogne ». Il exprime si bien son terroir, et la complexité de ses constituants, que l'on utilise parfois, pour le décrire, un terme qui lui est propre : on dit de lui qu'il « morgonne ». Ainsi, on insiste sur le lien étroit qui le rattache à ses sols la fameuse roche pourrie, sa localisation et l'exposition des différentes zones du cru.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Structure des exploitations.", "content": "En 2008, il y avait sur l'appellation, dont, et 106 négociant-éleveurs.", "section_level": 2}, {"title": "Commercialisation.", "content": "Les vins bénéficiant de l'appellation peuvent être repliés sur les appellations régionales beaujolaises (beaujolais et beaujolais-villages), mais aussi bourguignonnes, c'est-à-dire qu'ils peuvent être commercialisés sous les appellations bourgogne, bourgogne grand ordinaire, bourgogne ordinaire, bourgogne passe-tout-grains, bourgogne aligoté et crémant de Bourgogne (dont l'aire de production s'étend sur le Beaujolais, selon les deux décrets du ).", "section_level": 2}], "src_summary": "Le morgon est un vin rouge français d'appellation d'origine contrôlée produit dans le département du Rhône. L'appellation couvre la commune de Villié-Morgon, dans le vignoble du Beaujolais. Elle est l'un des dix crus de ce vignoble, qui sont du nord au sud : le saint-amour, le juliénas, le chénas, le moulin-à-vent, le fleurie, le chiroubles, le morgon, le régnié, le brouilly et le côte-de-brouilly.", "tgt_summary": null, "id": 1348749}
{"src_title": "Ivan Hirst", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ivan Hirst naquit le dans la ville de Saddleworth dans le comté anglais du Yorkshire (aujourd'hui dans le Grand Manchester). Sa famille tenait une manufacture d’horloges et de montres à Odham. Il étudia l’ingénierie optique à l’université de Manchester afin de pouvoir fonder sa propre compagnie de réparation d’instruments optiques.", "section_level": 1}, {"title": "Durant la Seconde Guerre mondiale.", "content": "Ivan Hirst fut incorporé dans le régiment du Duc de Wellington dans les années 1930. Au déclenchement de la guerre, en tant qu’officier du génie, il fut transféré à la \"Royal Army Ordnance Corps\" en et au \"Royal Electrical and Mechanical Engineers\" en. Il s’installa en Allemagne durant l’été 1945 avec son collègue le colonel Charles Radclyffe lorsque l’armée britannique prit le contrôle de la ville de Wolfsburg. Hirst décida d’utiliser l’usine Volkswagen de la ville pour produire des voitures pour l’armée britannique. Une grande partie des machines avait survécu aux bombardements, car elles avaient été entreposées dans plusieurs dépendances. Et il y avait beaucoup de pièces détachées de voitures de type Kübelwagen datant de l’époque où l’usine produisait par mois. Il constata aussi que bien que l'usine ait été lourdement bombardée, les débris avaient été accumulés de façon à cacher les plus récentes machines-outils ou à exagérer les dégâts, pour échapper aux récupérations par les alliés. Hirst avait pour projet d’utiliser des véhicules provenant de la Commanderwagon allemande pour les vendre aux exploitations forestières de France et du Canada. Il décida également de continuer la production de la Coccinelle, qui fut un immense succès, et représenta longtemps le miracle économique allemand (Wirtschaftswunder). Patriote avant tout, Il tenta d'intéresser les industriels britanniques comme lord Rootes (Sunbeam, puis Chrysler Grande-Bretagne) ou Lord Nuffield (William Morris), patron d'Austin Morris (plus tard British Leyland ) ou encore Leonard Lord à la reprise de l'usine. Les résultats ne furent pas à la hauteur de ses espérances : Lord Rootes se montra uniquement intéressé par la récupération de machines outils (et faillit faire emmener en Angleterre une vieille machine-outil des années 1920... fraîchement repeinte, la confondant avec une des ultra modernes machines Keller dont il ne voulait pas croire qu'elles avaient été détruites ). Il déclara à Hirst, atterré : \"Si vous croyez que vous allez pouvoir fabriquer des automobiles dans un endroit pareil, jeune homme, vous êtes un fieffé imbécile! (bloody fool en VO). Les rapports des missions Nuffield et Len Lord n'étaient pas plus encourageants : \"Véhicule n'atteignant pas les standards minima de l'industrie automobile\", \"voiture bruyante et disgracieuse\" ou encore \"impossible à produire de façon rentable\". Il s'avéra un administrateur compétent et surtout très pragmatique, capable de résoudre les immenses problèmes de remise en route d'une usine bombardée au milieu d'un pays en ruine. Devant rendre à l'armée anglaise les élévateurs à fourchette indispensables au transport des carrosseries dans l'usine, il fit réaliser le plattenwagen, un plateau motorisé sur base de coccinelle VW, qui devint par la suite une camionnette plateau, puis le célèbre Combi. Il rusa avec les comités de dénazification, dont l'action était parfois empreinte de revanches personnelles et professionnelles et imposa une forme de cogestion pragmatique entre employés et direction qui perdura de nombreuses années après son départ, faisant élire démocratiquement un comité d'entreprise aux pouvoirs étendus dès 1946. Ivan Hirst quitta Volkswagen en quand la compagnie passa sous le contrôle du gouvernement d’Allemagne de l'Ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Après Volkswagen.", "content": "À la fin de sa vie, Ivan Hirst déclara souvent que son aventure avec Volkswagen n’était due qu’au hasard, et que, s'il ne l’avait tentée, quelqu’un d’autre l’aurait fait à sa place. Il mourut le à l’âge de 84 ans.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le major Ivan Hirst, né le et mort le, est un officier de l’armée britannique qui permit le redressement de la firme automobile allemande Volkswagen.", "tgt_summary": null, "id": 1317627}
{"src_title": "Valgrisenche", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Économie.", "content": "Valgrisenche fait partie de l'unité des communes valdôtaines du Grand-Paradis.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les tisserands valgriseins.", "content": "Valgrisenche est connu pour la tradition du Drap du Valgrisenche, un tissu rustique de laine de mouton. Cette tradition a été récemment reprise par le label des vêtements de haute-couture \"Valgrisa - Arbeillemèn de la tradechòn valdôténa\". Ce projet, lancé aussi par le courmayeurein Jean-Claude Passerin d'Entrèves, comme nous suggère son titre en francoprovençal valdôtain, s'inspire aux vêtements de la tradition valdôtaine et en particulier au \"drap\" du Valgrisenche et au style des guides de montagne du Breuil (surtout de Jean-Antoine Carrel), qui ont réalisé la première ascension du versant italien du Cervin en 1865.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux.", "content": "Revers, Prariond, Céré, La Frassy, La Béthaz, Planté, Chez-Carral, Darbelley, Gerbelle, Église (chef-lieu), Mondanges, Bonne, Menthieu, Rocher, Usellières, Surier.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Arvier, La Thuile, Rhêmes-Notre-Dame, Rhêmes-Saint-Georges, Sainte-Foy-Tarentaise (FR-73), Tignes (FR-73)", "section_level": 2}, {"title": "Domaine skiable.", "content": "Un petit domaine skiable a été aménagé au lieu-dit \"Chez Carral\", pour servir une clientèle essentiellement débutante et familiale. Il est relativement peu fréquenté. La vallée est l'une des plus froides du Val d'Aoste, ce qui a un impact positif sur le niveau d'enneigement naturel. Un télésiège 4-places, construit en 2008, dessert l'intégralité du domaine soit les 4 pistes principales, tracées directement dans la forêt. Le dénivelé total ne dépasse pas 170 mètres. En bas, un \"baby park\" avec deux tapis roulants a été aménagé pour les enfants. L'école de ski compte 4 moniteurs de ski alpin et 2 de ski de fond.", "section_level": 1}], "src_summary": "Valgrisenche (de 1946 à 1976, \"Valgrisanche\") est une commune italienne alpine de la région Vallée d'Aoste, située dans la vallée du même nom. Elle abrite une petite station de ski.", "tgt_summary": null, "id": 2215959}
{"src_title": "Mosquée Zitouna", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Une légende raconte qu'à l'endroit où se trouve la mosquée se trouvait un lieu de prière antique et un olivier, \"zitouna\" en arabe tunisien. Toutefois, l'explication la plus admise a été transmise au par l'historien tunisien Ibn Abi Dinar, qui décrit la présence de la tombe de sainte Olive à cet endroit. Des recherches récentes ont montré que la mosquée a bien été construite au-dessus d'une basilique chrétienne. Avec l'avennement de l'islam, la basilique est transformée en mosquée, gardant sa dédicace mais traduite en arabe. La sainte est particulièrement vénérée en Tunisie parce qu'il est superstitieusement pensé que si le site et sa mémoire sont profanés alors un malheur arrivera ; ceci inclut une croyance que lorsque ses reliques seront récupérées, l'islam prendra fin. Cette légende ancillaire liée à la découverte des reliques de la sainte est également répandue en Sicile, mais elle est aussi liée à d'autres saints. En 1402, le roi Martin de Sicile demande le retour des reliques de sainte Olive au sultan hafside d'Ifriqiya, Abû Fâris, qui le refuse. De nos jours, certains Tunisiens, qui la vénèrent encore, croient que leur religion disparaîtra lorsque le corps de sainte Olive disparaîtra.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "Certaines sources attribuent la fondation de l'édifice au gouverneur omeyyade de Tunis, Abdallah ibn al-Habhab, en 732 mais les faits indiquent que c'est le général ghassanide Hassan Ibn Numan, arrivé avec ses compagnons dans le contexte de la conquête musulmane du Maghreb, qui réaffecte le lieu de prière antique en 698 puis édifia le monument dès 704. Des recherches ont par ailleurs confirmé que la mosquée a été construite sur les vestiges d'une basilique chrétienne, ce qui conforte la légende rapportée par Ibn Abi Dinar sur la présence du tombeau de sainte Olive (martyrisée sous Hadrien en 138) à l'emplacement de la mosquée. De la mosquée édifiée sous le règne des Omeyyades, il ne reste presque rien car l'édifice est reconstruit en totalité en 864 sous le règne de l'émir aghlabide Aboul Ibrahim et sur ordre du calife abbasside de Bagdad Al-Musta`in. Une inscription sur la base de la coupole du mihrab indique que les travaux ont été exécutés par l'architecte Fathallah. Il s'agit de la deuxième mosquée construite en Ifriqiya et la deuxième plus grande mosquée de Tunisie après la Grande Mosquée de Kairouan.", "section_level": 2}, {"title": "Remaniements.", "content": "À partir de sa construction, la mosquée subit des retouches apportées par les différentes dynasties qui se succèdent à la tête de la Tunisie. En 990, le souverain ziride Mansour ibn Bologhine fait construire la coupole bichrome du \"bahou\", au-dessus de l'entrée de la salle de prière donnant sur la cour. Le sultan hafside Abû `Abd Allah Muhammad al-Mustansir pourvoit la mosquée d'imposantes citernes en 1250. En 1316, la mosquée fait l'objet de restaurations importantes : Abu Yahya Abu Bakr al-Mutawakkil y fait remplacer des poutres et y fait ouvrager les portes qui ferment la salle de prière et les dépendances. Une bibliothèque de style turc est financée par le sultan ottoman Mourad II en 1450. Après l'occupation espagnole, l'imam d'une mosquée voisine restaure le monument, embellit la zone du mihrab et construit la galerie orientale en 1637. Enfin, un minaret de style almohade, œuvre des amines Tahar Ben Saber et Sliman Ennigrou, est également ajouté à la mosquée en 1894 à la place du minaret construit sous Hammouda Pacha en 1652. Il fut financé par l'administration des habous et coûta francs. On appelle pour la première fois à la prière du haut du nouveau minaret le 26 ramadan 1312 en présence d'Ali III Bey. Après l'indépendance en 1956, les présidents Habib Bourguiba et Zine el-Abidine Ben Ali font effectuer de grands travaux de restauration et de remise en état, notamment durant les années 1960 et 1990.", "section_level": 2}, {"title": "Architecture et décoration.", "content": "La mosquée Zitouna reprend la typologie des mosquées de Cordoue et Kairouan avec sa cour trapézoïdale encadrée par une galerie du. La galerie servant de narthex repose sur des colonnes et des chapiteaux antiques, les trois autres galeries reposant sur des colonnes à chapiteaux en marbre blanc importés d'Italie au milieu du. Au milieu de la cour se trouve un cadran solaire qui aidait à fixer les horaires des prières. La coupole du narthex située à l'entrée de la salle de prière, dite du \"bahou\", dispose d'un décor alternant une pierre ocre et une brique rouge. Les nombreuses niches couvrant la base carrée et le tambour octogonal la rattache à l'art fatimide. La salle de prière hypostyle de forme rectangulaire ( sur 24) couvre pour sa part alors que près de 160 colonnes et chapiteaux antiques délimitent 15 nefs et 6 travées. La nef médiane et la nef transversale du transept, plus larges que les autres ( au lieu de ), se croisent devant le mihrab qui est lui-même précédé d'une coupole portant une inscription l'attribuant au calife abbasside Al-Musta`in. Le minaret carré, à l'angle nord-ouest de la cour, haut de, reprend la décoration du minaret almohade de la mosquée de la Kasbah faite d'entrelacs en calcaire sur un fond en grès ocre. La façade orientale a été complétée par une cour ornée d'une colonnade de style hafside dominant le souk El Fekka.", "section_level": 1}, {"title": "Lieu de culte.", "content": "Lieu de culte principal de la ville, on y célèbre de nombreuses cérémonies en présence des autorités religieuses (mufti et imam) et des notables de la capitale. Parmi celles-ci figure le Mouled jadis fêté dans les zaouïas tunisoises puis dans le palais beylical. C'est à l'initiative de Sidi Brahim Riahi que les souverains acceptent de se déplacer à la mosquée pour fêter le Mouled avec leurs sujets. À en croire les historiens, jamais la prière n'a été interrompue à la mosquée, même durant l'occupation de Tunis par les Espagnols alors qu'une partie de celle-ci, notamment la bibliothèque, avait été incendiée.", "section_level": 1}, {"title": "Grands imams.", "content": "Durant près de deux siècles (1812-2011), les grands imams de la mosquée sont issus principalement de la famille Chérif et de sa branche cadette, la famille Mohsen. Ces deux familles, qui font partie de l'aristocratie tunisoise, sont des dynasties de cheikhs et de théologiens ; elles sont fondées par un ancêtre arrivé à Tunis au. La branche descendante de Mohsen Chérif porte le nom de Mohsen.", "section_level": 1}, {"title": "Université.", "content": "La mosquée n'a pas seulement été un lieu de culte mais abrita aussi une grande université islamique et un centre politico-religieux où se négociaient accords commerciaux et autres transactions marchandes avant que le caractère sacré du lieu ne délocalise cette dernière activité dans les souks voisins. Dans les siècles qui suivent, des générations de savants y dispensent leurs enseignements religieux (notamment la jurisprudence islamique), littéraires et scientifiques. Chaque cheikh s'adossait à une colonne autour de laquelle il disposait sa \"halqa\", ses étudiants rassemblés autour de lui en petits cercles concentriques, jambes croisées ou agenouillés. L'institution a formé de nombreux imams comme Ibn Arafa, un contemporain d'Ibn Khaldoun, et de nombreux promoteurs d'une renaissance arabo-musulmane. En 1830, les muftis de la mosquée promulguent une fatwa reconnaissant la validité de la théorie héliocentrique de Galilée. Toutefois en 1958, le sécularisme et l'unification du système éducatif prônés par Bourguiba mettent fin à la vocation universitaire de la mosquée. Les cours sont transférés à la faculté de théologie nouvellement créée puis, dès 1988, dans les locaux de la nouvelle université recréée sous l'impulsion du président Ben Ali.", "section_level": 1}], "src_summary": "La mosquée Zitouna (), ou mosquée de l'olivier, est la principale mosquée de la médina de Tunis. Rattachée au malikisme, elle est le sanctuaire le plus ancien et le plus vaste de la capitale de la Tunisie. Érigée sur une superficie de quelque, la mosquée est dotée de neuf entrées et possède 184 colonnes antiques provenant essentiellement du site de Carthage. ", "tgt_summary": null, "id": 1877887}
{"src_title": "Kazushige Ugaki", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Issu d'une famille samouraï de Seto dans la province de Bizen (actuelle préfecture d'Okayama), Ugaki sort diplômé de l'académie de l'armée impériale japonaise en 1891 et de l'académie militaire en 1900. Il est envoyé en Allemagne en tant qu'attaché militaire de 1902 à 1904 puis encore de 1906 à 1907. En 1910, il est promu colonel, puis major général en 1915, au même moment où il devint commandant de l'académie militaire de 1919 à 1921 et de la de 1921 à 1922. En 1923, Ugaki devient vice-ministre de la Guerre.", "section_level": 1}, {"title": "Ministre de la Guerre et gouverneur-général de Corée.", "content": "De 1924 à 1927, Ugaki est ministre de la Guerre dans les gouvernements de Kiyoura Keigo, Katō Takaaki et Reijirō Wakatsuki. Pendant son mandat, il s'efforce d'assurer la position dominante de l'armée dans la politique japonaise, craignant une perte d'influence de la marine impériale japonaise si les États-Unis devenaient l'\"hypothétique ennemi n°1 national\". Les plans d'Ugaki appellent à une armée en 50 divisions. Néanmoins, malgré la vive opposition d'Ugaki, le gouvernement de Katō Takaaki continue sa politique d'austérité budgétaire (à partir du ) et Ugaki est obligé de supprimer quatre divisions d'infanterie (13, 15, 17 et ), ce qui entraînait la démobilisation d'environ 2 000 hommes. Il est aussi obligé de raccourcir la période de service des conscrits des divisions restantes. Ugaki devient par le fait extrêmement impopulaire chez les militaires, et en 1927 il accepte le poste de gouverneur-général de Corée plutôt que de continuer son mandat de ministre de la Guerre. En 1929, Ugaki est promu général. Il redevient ministre de la Guerre dans le gouvernement d'Osachi Hamaguchi. Ugaki devient le chef de la faction militaire \"Tōseiha\" représentant les officiers les plus conservateurs et modérés, en opposition avec la faction \"Kōdōha\" plus radicale. Plusieurs officiers revitalisent alors la \"Tōseiha\" en s'inspirant du nazisme de l'Allemagne d'Hitler. En 1931, bien qu'Ugaki avait refusé de coopérer avec eux, il omet de sanctionner les responsables de l'incident de mars, une tentative de coup d'état de la part de jeunes officiers ultranationalistes de la \"Sakurakai\" qui voulaient le faire premier ministre. Ayant perdu le soutien de ses camarades officiers, Ugaki démissionna de l'armée et réaccepta le poste de gouverneur-général de la Corée. Durant son second séjour en Corée, Ugaki s’efforça de construire une base industrielle dans la péninsule coréenne, en particulier dans les secteurs de l'industrie lourde et des munitions, ce qui serait très profitable dans une guerre prochaine contre la Chine qu'il considérait comme inévitable dans un avenir proche.", "section_level": 2}, {"title": "Presque premier ministre.", "content": "Rappelé au Japon après la chute du gouvernement de Kōki Hirota, Ugaki fut nommé premier ministre en février 1937 mais fut incapable de former un gouvernement en raison de la forte opposition de ses ennemis politiques au sein de l'armée. Après l'incident du 26 février en 1936, l'armée et la marine japonaise avaient obtenu la garantie que les prochains ministres de la Guerre et de la Marine ne seront choisis que parmi les officiers en service actif. Ugaki, bien que nommé premier ministre (et général à la retraite de son propre chef) devient persona non grata chez les chefs militaires à cause de ses actes quand il était ministre de la Guerre et pour sa réaction à l'incident de mars, en plus de ses liens supposés avec les zaibatsu du programme industriel coréen, et ils refusent de le renommer ministre de la Guerre. En conséquence, bien qu'officiellement nommé, Ugaki ne put jamais devenir premier ministre. Ce poste échut à Senjūrō Hayashi, un autre général à la retraite et membre de la faction rivale \"Kōdōha\". Le pouvoir de l'armée à contrôler la formation du gouvernement grâce à son droit de veto dans la nomination d'un ministre est un coup rude à l'évolution de la démocratie parlementaire au Japon et est incontestablement le facteur décisif de la suprématie de l'armée sur l'autorité civile avant et durant la Seconde Guerre mondiale.", "section_level": 2}, {"title": "Suite de sa carrière.", "content": "En, Ugaki devient ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement de Fumimaro Konoe, simultanément avec le portefeuille de ministre des Affaires coloniales, mais il démissionne juste après quatre mois de service. En 1944, Ugaki quitte le monde de la politique et accepte le poste de directeur de l'université de Takushoku qu'il occupe pendant le reste de la guerre. Après le conflit, tout comme les autres membres du gouvernement japonais, Ugaki est purgé de la fonction publique et arrêté par les forces alliées. Il n'est cependant jamais accusé de crimes de guerre et est vite relâché. En 1953, Ugaki se porte candidat à une fonction publique nationale et est élu à la chambre des conseillers à la diète du Japon avec une écrasante majorité. Ugaki meurt en 1956 dans sa maison de campagne d'Izunokuni dans la préfecture de Shizuoka. Il est inhumé au cimetière de Tama à Fuchū.", "section_level": 2}], "src_summary": ", né le à Okayama dans la province de Bizen au Japon et décédé à l'âge de 87 ans le à Izunokuni dans la préfecture de Shizuoka, est un général de l'armée impériale japonaise qui fut le directeur de l'université de Takushoku et deux fois gouverneur-général de Corée.", "tgt_summary": null, "id": 297266}
{"src_title": "Château de Meseberg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'ancien manoir de Meseberg brûle en 1720. Il est reconstruit en 1736 en style baroque pour son propriétaire, le comte Hermann von Wartensleben, comme résidence d'agrément. Le domaine faisait partie de la dot de son épouse, née Dorothée von Groeber. Le château, qui se présente avec un toit élégant à la Mansart à comble brisé, est terminé en 1739, ainsi que son magnifique jardin à la française. L'architecte inconnu semble être de l'entourage de l'architecte berlinois Philipp Gerlach. Le comte von Wartensleben s'installe dans son, comme résidence principale, et son frère, le comte Friedrich Ludwig, fait construire le \"palais Wartensleben\" sur la Pariser Platz en 1735. Dix ans après la mort du comte, le château est ajouté en 1774 aux domaines du château de Rheinsberg, appartenant au prince Henri de Prusse (1726-1802), frère du roi Frédéric. Il l'offre peu de temps après à son intendant, Christian Ludwig von Kaphengst (1740-1800). On dit, à tort, que le roi voulait éloigner le favori de son frère de la cour de celui-ci. Kaphengst agrandit et embellit le château et fait bâtir de belles écuries. Cependant il mène une vie dispendieuse qui, finalement, le ruine. Ses héritiers agrandissent le parc vers le sud et aménagent un parc à l'anglaise jusqu'au petit lac. Le château change plusieurs fois de propriétaires, comme par exemple (1827-1911), propriétaire et éditeur de la gazette de Voss, journal libéral de l'époque. C'est surtout pour son fils Gotthold Ephraïm (1861-1919) qu'il a acquis ce château. Un mausolée est érigé dans le parc à sa mémoire. Theodor Fontane dans ses \"Promenades de la Marche de Brandebourg\" (1862) décrit le château de Meseberg, comme un château de conte de fées. La propriétaire de l'époque lui avait fait lire ici l'histoire de la baronne qui sera à l'origine du roman de Fontane, \"Effi Briest\". La famille Lessing joue un rôle brillant au dans le domaine des arts et des lettres, recevant l'élite culturelle de l'époque. Carl Friedrich Lessing peint le château à plusieurs reprises. Otto Lessing, descendant de Carl Robert et sculpteur, créé plusieurs œuvres à Meseberg et représente les différents membres de la famille et de son entourage. La famille Lessing vend le château en 1931, au moment de la crise économique. Miraculeusement le château ne souffre pas trop de la fin de la guerre. Les autorités municipales du temps de la République démocratique allemande y installent un jardin d'enfants et des bureaux de l'administration municipale. Après la réunification allemande, il a été décidé que le château ne pouvait revenir à ses anciens propriétaires. Il est restauré au milieu des années 1990, sans qu'une utilité lui soit tout de suite trouvée. La \"fondation Messerschmitt\" réunit d'euros pour le rénover et le gouvernement fédéral s'implique aussi pour plusieurs dizaines de millions d'euros. Il est décidé alors d'en faire un château pour les visites d'État. Son premier invité sera le président Jacques Chirac en 2007.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Meseberg est un château baroque de la localité de Meseberg, faisant partie de la municipalité de Gransee, dans le Brandebourg (Allemagne). C'est aujourd'hui une résidence officielle du gouvernement fédéral allemand pour les visites d'État. Il est situé à 70 km au nord de Berlin.", "tgt_summary": null, "id": 407515}
{"src_title": "Bataille de Ragaz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Après la défaite des alliés zurichois des Habsbourg en 1443 lors de la bataille de St. Jakob an der Sihl et le recul des Armagnacs en 1444 à l'issue de la bataille de la Birse, l'empereur Frédéric III du Saint-Empire appela la noblesse du sud de l'Allemagne à s'engager contre les Confédérés suisses. Des comtes, des chevaliers et divers nobles s'allièrent en nombre dès 1445 pour mener des opérations militaires. Entre le lac de Constance et Coire, la situation se résumait essentiellement à des actions de guérilla avec de petites unités des deux côtés. À deux reprises, les raids s'intensifièrent avec des attaques plus marquées sur Appenzell en 1445 et dans la région de Sargans en 1446. Les territoires confédérés jouxtaient en effet les terres des comtes de Montfort et de Werdenberg. Les Confédérés empiétaient également sur la zone contrôlée par la famille von Brandis. L'une des raisons du conflit peut être attribuée à la déclaration de guerre le de Wolfhard von Brandis à l'encontre de Glaris qui s'était approprié des territoires. Le climat entre Zurich et Schwytz était par ailleurs très tendu puisque les deux se disputaient le comté de Toggenburg. Après que l'armée de von Brandis eut repoussé les Glaronnais, les Confédérés entrèrent en guerre au printemps 1445. Après leur retour d'une opération dans le Vorarlberg inférieur, ils lancèrent une expédition punitive contre la famille von Brandis et le comte Heinrich II von Werdenberg-Sargans. Ils traversèrent le Rhin à Schollberg, puis incendièrent Balzers et Sargans, pillèrent Mels et Flums avant de regagner leurs foyers. En février 1446, l'armée des Confédérés participa à quelques escarmouches dans le territoire de Sargans contre des troupes de la famille von Brandis. Le près de Ragaz, confédérés rencontrèrent l'armée autrichienne de commandée par et Wolfhard von Brandis. À l'issue des combats, la coalition des Habsbourg perdit 900 hommes alors que les pertes du côté confédéré ne s'élevaient qu'à 100 hommes. Le, Hans von Rechberg et Wolfhard von Brandis contre-attaquèrent avec et reprirent le contrôle de la région de Sargans. Celle-ci repassa en main des comtes de Werdenberg-Sargans. La bataille de Ragaz mit un terme à l'Ancienne guerre de Zurich qui avait duré 14 ans (1436-1450). Un cessez-le-feu fut conclu le. En 1450, la paix d'Einsiedeln fut signée. Zurich récupéra presque toutes ses possessions mais en contrepartie, dut mettre un terme à son alliance avec l'Autriche.", "section_level": 1}], "src_summary": "La bataille de Ragaz (maintenant Bad Ragaz) fut le dernier épisode militaire de l'Ancienne guerre de Zurich opposant les Confédérés à Zurich et à la maison de Habsbourg. Elle a eu lieu le.", "tgt_summary": null, "id": 1649282}
{"src_title": "Josepha Barbara Auernhammer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Elle est la onzième enfant de Johann Michael Auernhammer et Elisabeth Timmer. Josepha Barbara Auernhammer a étudié avec Georg Friedrich Richter, Leopold Kozeluch et à partir de 1781 avec Mozart, dont elle est tombée amoureuse. Cette année-là, Mozart lui a dédicacé ses sonates pour piano et violon K. 296 et K. 376- K.380. Auernhammer a corrigé la publication de plusieurs sonates de Mozart. L'Abbé Stadler a décrit son jeu au piano avec Mozart comme très profond. Lors d'un concert privé à Vienne, elle a joué avec Mozart le, la \"Sonate pour deux pianos\" K. 448 et le \"double Concerto\" K. 365. D'autres concerts ensemble ont eu lieu en et le. Après la mort de son père, Mozart a procuré un logement à Auernhammer chez la baronne Waldstätten. En 1786, Auernhammer a épousé Johann Bessenig (vers 1752-1837), avec qui elle a eu quatre enfants. Elle a participé régulièrement à des concerts en privé et au Burgtheater. Ainsi le, immédiatement après la fin de la composition, elle a joué le \"Concerto pour piano en do majeur\", Op 15 de Ludwig van Beethoven. Son dernier concert public a eu lieu le, avec sa fille, Marianna Auenheim, qui était une enseignante connue et une pianiste. Auernhammer a écrit principalement de la musique de piano, en particulier des variations, qui se caractérisent par une connaissance approfondie des techniques pianistiques et l'utilisation savante de l'instrument. Elle a publié 10 livres de « Variations pour piano ». Dans un cahier manuscrit, elle a recueilli six Lieder allemands (1790).", "section_level": 1}], "src_summary": "Josepha Barbara Auernhammer (née à Vienne, le - décédée dans cette même ville le ) est une pianiste et compositrice autrichienne.", "tgt_summary": null, "id": 1425708}
{"src_title": "Zheng Yi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Fils d'un haut fonctionnaire travaillant dans le commerce maritime, son père était un cadre de la Mingsheng Shipping Company (民生轮船公司), Zheng Yi se destine à la carrière d'architecte. Il mène sa scolarité au lycée attenant à l'université Qinghua, bastion historique des gardes rouges. Zheng Yi est à l'époque de la révolution culturelle discriminé à cause de son origine de classe. La répression exercée par ceux-ci est particulièrement intense dans son lycée. Avec plusieurs camarades, Zheng Yi est sévèrement battu. Quelques années plus tard, il est envoyé à la campagne pour être rééduqué, il est par la suite ouvrier dans une mine de charbon. À la fin des années 1970, il peut reprendre des études universitaires.", "section_level": 2}, {"title": "Enquête sur des cas de cannibalisme.", "content": "Zheng Yi est le premier écrivain chinois à dénoncer ouvertement les méfaits de la révolution culturelle dans son bref récit intitulé \"L'érable\". Cet ouvrage eut un succès immédiat. L’histoire se passe lors des luttes entre factions de Gardes rouges pendant la Révolution culturelle. À la fin des années 1980, il part enquêter sur les actes de cannibalisme perpétrés au sein de la minorité ethnique Zhuang dans la province du Guangxi, dans le sud-est de la Chine. Le résultat de cette investigation publié sous le titre de \"\" est accablant pour les autorités locales, qui, selon lui, autorisent et institutionnalisent à grande échelle cette pratique. Zheng Yi rapporte d'horribles scènes de cannibalisme, affirmant qu'au moins personnes ont été tuées et mangées en Chine durant cette période.", "section_level": 2}, {"title": "Exil.", "content": "Son implication active dans le mouvement démocratique de 1989 lui valut d'être placé sur liste noire (cf. Manifestations de la place Tiananmen). Pendant trois ans, il échappa aux autorités en changeant régulièrement de domicile. Sa femme, qui écrit sous le nom de Bei Ming, est arrêtée et emprisonnée pendant dix mois. Une fois libérée elle rejoint son mari. Ils réussissent enfin à gagner Hong Kong, d'où ils s'exilent en Amérique. En 2007, il devint président du Centre chinois indépendant PEN, succédant à Liu Xiaobo avec qui il co-signe un appel international demandant avant les Jeux olympiques d'été de 2008 la libération d'écrivains emprisonnés en Chine. À la tête de l'association des écrivains chinois indépendants, membre de plusieurs mouvements démocratiques et écologiques, il vit et écrit actuellement aux États-Unis", "section_level": 2}, {"title": "Accueil critique.", "content": "Pour l'écrivain Xiaomei Chen, si les entretiens et les investigations auxquels s'est livré Zhen Yi semblent corroborer son affirmation selon laquelle son livre est fait à partir de récits factuels et authentiques, en revanche il apparaît que l'auteur – qui par ailleurs est connu chez les Han pour ses romans érotiques – a été le seul arbitre quant au choix des personnes interrogées, des questions posées et des informations retenues pour le livre. Xiaomei Chen fait remarquer également que le sous-titre du livre en anglais (\"Tales of cannibalism in Modern China\") induit en erreur puisqu'il laisse entendre que le cannibalisme a sévi non seulement dans la province de Guangxi mais aussi ailleurs en Chine et non pas seulement chez les Zhuang mais aussi chez d'autres groupes. Ce sous-titre est de nature à amener le lecteur qui ne connaît quasiment rien à l'histoire de la Chine à croire que cette pratique perdure encore aujourd'hui.", "section_level": 1}, {"title": "Adaptation cinématographique.", "content": "\"Le Vieux Puits\" a été adapté au cinéma sous le même titre par Wu Tianming en 1986.", "section_level": 1}], "src_summary": "Zheng Yi (chinois simplifié : 郑义), pseudonyme de Zheng Guangzhao, né le à Chongqing dans la province du Sichuan, est un écrivain et un journaliste d'investigation chinois. ", "tgt_summary": null, "id": 121938}
{"src_title": "SMS Arcona (1858)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Données techniques.", "content": "Ce trois-mâts de mesure 71,95 mètres de longueur pour 13 mètres de largeur et un tirant d'eau de 6,35 mètres. Il comprend 380 hommes d'équipage. Il navigue à une vitesse maximale de 12,4 nœuds. Il possède une machinerie à vapeur de deux cylindres ( kW) et quatre machines à charbon et une voilure de. Au départ, la corvette est armée de vingt-huit canons à poudre de calibre 68, mais ils sont démontés en 1869 pour être remplacés par dix-sept canons frettés de calibre 15 et deux de calibre 12,5, plus précis dans leur ligne de tir.", "section_level": 1}, {"title": "Services.", "content": "La SMS \"Arcona\" a effectué de longs voyages depuis sa mise en service le. Le premier a lieu du au, lorsqu'accompagnée de deux autres navires, elle fait partie de l'expédition Eulenburg en Extrême-Orient au cours de laquelle la goélette SMS \"Frauenlob\" est victime d'un typhon près de Yokohama le et perd quarante-sept hommes. En 1864, la SMS \"Arcona\" participe à la guerre des Duchés. Elle représente le royaume de Prusse, avec le Kronprinz Frédéric à bord, pour l'inauguration du canal de Suez en 1869. Elle est alors commandée par le capitaine von Schleinitz (1834-1910), fameux pour avoir effectué plus tard un tour du monde en 1874-1876, à la tête de la SMS \"Gazelle\". Ensuite pendant l'année 1870, elle sert à la défense des intérêts prussiens aux Antilles et en Amérique du Nord. Lorsque la guerre de 1870 éclate, elle est rappelée par les Açores à gagner Lisbonne. Du au, elle sert sous le commandement du capitaine von Reibnitz, de navire-école des cadets de la marine pour effectuer un tour du monde par l'Australie et le Japon et prépare l'expédition de la SMS \"Gazelle\" qui au cours de son propre tour du monde doit observer le transit de Vénus à la fin de l'année 1874 aux îles Kerguelen. Ensuite, elle est stationnée à Kiel en 1876 et sert alors de bateau-école pour les apprentis machinistes. Elle est rayée des listes de la marine de guerre le, sert quelque temps de cible, puis elle est détruite la même année aux chantiers navals impériaux de Kiel.", "section_level": 1}], "src_summary": "La SMS \"Arcona\" est une corvette de la marine prussienne, puis de la marine fédérale de l'Allemagne du Nord et enfin de la marine impériale allemande, baptisée d'après le cap Arcona. Elle a été lancée le des chantiers navals royaux de Dantzig. Appartenant à la classe \"Arcona\", ses sister-ships sont les SMS \"Elisabeth\", SMS \"Gazelle\", SMS \"Hertha\" et SMS \"Vineta\".", "tgt_summary": null, "id": 1935841}
{"src_title": "Hevein", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "D'après le site officiel du groupe, Leif Hedström répond sur le forum à la question : Le guitariste a un jour entendu une reprise de la chanson \"The Girl That Lived On Heaven Hill\" par Black Star. Là-dessus, les mots \"Heaven Hill\" sont devenus \"Heven Hill\", puis ont été de nouveau modifiés jusqu'à ce que le nom du groupe Hevein naisse. Les racines de Hevein sont retracées à 1992 lorsque le guitariste Leif Hedstrom et l'ancien batteur Alpo Oksaharju commencent à jammer ensemble. En 1998, le bassiste Tomi Koivunen et le violiniste Aino Piipari les rejoignent. En 2002, le violoncelliste Max Lilja quitte Apocalyptica et rejoint Hevein. En 2003, Hevein démarre officiellement sa carrière lorsque Juha Immonen les rejoint. En, ils signent au label Spinefarm Records. Le bassiste Janne Jaakkola (7th Labyrinth) les rejoint en 2005, et le groupe publie son premier album studio, \"Sound Over Matter\", qui est suivi par une tournée internationale l'année suivante en 2006. Les pochettes des albums sont réalisées par Alpo. Toujours en 2005, avant la sortie de leur album, ils publient le single \"iOta\", qui atteint la place des classements finlandais. En novembre 2007 sort l'album \"Gentle Anarchy\". En août 2010, ils cherchent un endroit où répéter ; l'actuel endroit dans lequel ils répètent sera démoli. En septembre 2012, le groupe annonce une rupture définitive. Cependant, un jour après cette annonce, un fan anonyme leur offre 500 euros, et le groupe tente de récolter des fonds pour 1 000 euros. L'argent sera mis à contribution de leur futur album, enregistré aux Sonic Pump Studios avec Nino Laurenne. Ils sont annoncés en studio le. En, le groupe annonce le départ de Max Lilja, et l'incertitude quant au futur du groupe. Ce dernier avait publié un album solo en 2013, \"Plays Electronica By One Cello\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Hevein est un groupe de heavy metal finlandais, originaire d'Helsinki, composé de six membres. Hevein mélange deux faces opposées de la musique. Pendant que la batterie, les guitares et un chant puissant entrainent les auditeurs dans une tornade, des instruments plus mélodiques comme le violon et le violoncelle, ajoutés à une seconde voix, apaisent et rendent le son plus complet.", "tgt_summary": null, "id": 878228}
{"src_title": "Province de Médiouna", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La province fut créée le à la suite du décret mettant en place le nouveau découpage administratif du pays.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Superficie.", "content": "La province de Médiouna couvre une superficie totale de 234 km2, dont 225 en zone rurale.", "section_level": 2}, {"title": "Limites de la géographie.", "content": "Cette province est limitée au nord par la province de Ben Slimane, au sud par la province de Nouaceur, à l’ouest par la ville de Casablanca et à l’est par la Province de Settat.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "42 % de la population a moins de 20 ans. Aussi : 80 % de cette population a moins de 40 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "La province se caractérise par un climat océanique avec une température moyenne de 13 °C lors de l'hiver et de 23 °C pendant la saison chaude. Les précipitations pluviométriques peuvent s’élever à 376 mm en année normale.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "La superficie agricole utile s’élève à hectares. Le reste de la superficie de la province est de hectares de forêts et de hectares de pacage et de terres incultes. Près de 51 % des exploitations occupe moins de 5 hectares ; ces 51 % et représentent à eux seul 14 % de la superficie totale de l'exploitation. L’agriculture présente au niveau de la province consiste essentiellement en céréales et fourrages.", "section_level": 2}, {"title": "Élevage.", "content": "Dans cette province, le cheptel, recensé au titre de l’année 2003, s’élève à têtes dont plus de la moitié sont des ovins. La quantité de lait produite en 2003 atteint les 8,8 millions de litres.", "section_level": 3}, {"title": "Aviculture.", "content": "Le nombre d’unités avicoles est de 40 pour 961 tonnes de viande blanche et environ 64,2 millions d’œufs.", "section_level": 3}, {"title": "Industrie.", "content": "La province compte 100 unités spécialisées dans l'industrie employant près de personnes de manière permanente et occasionnelle. Ces unités sont concentrées essentiellement dans la chimie et parachimie, les IMME, le bois-papier-carton, le textile et le cuir. Cette province dispose aussi de deux zones industrielles. La première est réalisée par des promoteurs privés sur une superficie de 21 hectares. La seconde se trouve à Tit Mellil en partenariat entre la municipalité et les promoteurs privés sur une superficie de 46 hectares. Les deux zones disposent à eux deux de 383 lots.", "section_level": 2}, {"title": "Artisanat.", "content": "Les emplois liés à l'artisanat n’atteignent pas le millier d'employés.", "section_level": 2}, {"title": "Commerce.", "content": "L’activité commerciale est constituée principalement de commerce dit \"\" de détail \"\". Le nombre de commerçants s’élève à environ. Il y a lieu toutefois de souligner l’existence de deux grands souks hebdomadaires :", "section_level": 2}, {"title": "Éducation.", "content": "Près de 37 établissements scolaires sont implantés dans la province de Médiouna pour un effectif de élèves. Il y a également trois maisons de jeunes situées à Médiouna, à Tit Mellil et El Mejjatia Ouled Taleb, une salle omnisports à Tit Mellil et cinq terrains de football au niveau des communes relevant de cette province.", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "La province dispose de 6 centres de santé et d’un hôpital psychiatrique d’une capacité de 150 lits. Il y a 17 médecins et 36 infirmiers. Les cas graves et les malades nécessitant des soins médicaux spécialisés sont évacués vers les hôpitaux de Casablanca.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "La Province est l'organisatrice de 3 principales manifestations culturelles. Il s’agit du Moussem de Sidi Ahmed Belahcen dans la Commune d’El Mejjatia Ouled Taleb en juillet et en avril ; du camping printanier en avril ; et enfin, de la semaine culturelle du Lycée Ibn Batouta dans la municipalité de Médiouna en avril.", "section_level": 1}], "src_summary": "La province de Médiouna est une subdivision à dominante rurale de la région marocaine du Casablanca-Settat. La province comprend deux communes urbaines (ou municipalités) et trois communes rurales : ", "tgt_summary": null, "id": 852445}
{"src_title": "Knut Nystedt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est né à Christiania (Oslo depuis 1925) dans une famille chrétienne où musique classique et musique religieuse étaient présentes chaque jour. La plupart de ses compositions pour chœurs ou voix solistes sont écrites sur des textes sacrés ou des textes de la Bible. La musique sacrée ancienne, en particulier Palestrina et le chant grégorien, l'ont beaucoup influencé. Il étudie la composition avec Bjarne Brustad et Aaron Copland, l'orgue avec Arild Sandvold et Ernest White, et la direction avec Øivin Fjelstad. Il est organiste de l'église de Torshov à Oslo de 1946 à 1982, et professeur de direction de chœur à l'université d'Oslo de 1964 à 1985. Il dirige le \"Norske Solistkoria\" (« Chœur des solistes norvégiens ») de 1950 à 1990, avec des tournées mondiales. Il enregistre, avec ce choeur, \"Musique chorale norvégienne\", comprenant des oeuvres de lui-même et de Johan Kvandal, Egil Hovland, Bjarne Slogedal, Thomas Beck, Sparre Olsen, Eivind Groven, David Monrad Johansen. Comme compositeur, il joue un rôle central à travers une longue période où les courants musicaux n'ont cessé d'évoluer rapidement. Il montre une remarquable aptitude à adapter les nouvelles découvertes à son propre style, très personnel, riche en couleurs et en même temps délicatement nuancé. Selon Robert Cushman (auteur du texte de la pochette du disque \"Musique chorale norvégienne\"), \"son austère et déchirant \"De Profondis\" (1964) se situe exactement à la charnière des \"aînés\" et des \"cadets\". Peut-être est-ce pour cette raison qu'il est aussi à l'aise dans le sacré - où son idiome est délibérément moderne - que dans le style folklorique\". En 1988, il écrit une pièce pour chœur à cappella, sa composition la plus connue : \"Immortal Bach\". On y entend d'abord le choral Komm, süsser Tod K.478 de Jean-Sébastien Bach, livré sans altération par l'ensemble du chœur. Trois phrases : Viens, douce mort! Komm, süsser Tod! Viens, repos éternel! Komm, sel'ge Ruh! Viens, guide-moi vers la paix. Komm, führe mich in Friede! Une fois le thème exprimé le chœur se divise en sous groupes en étirant le thème, juxtaposant des mesures, tuilage sonore pour un effet extrêmement puissant.", "section_level": 1}], "src_summary": "Knut Nystedt, né le à Oslo et mort le dans cette même ville, est un compositeur, organiste, chef de chœur et pédagogue norvégien.", "tgt_summary": null, "id": 1997061}
{"src_title": "Rouge cerise", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Nuanciers.", "content": "En peinture, on trouve cerise griotte ; en fil à broder, 815 Cerise.", "section_level": 1}, {"title": "\"Cerise\" en anglais.", "content": "En anglais, la couleur \"cerise\" n'est pas la couleur, qui s'inspire de celle du fruit, vu comme moins violacé, tandis que \"cerise\" est un nom exotique, qui renvoie à une couleur de la mode, qui s'en écarte notablement, du côté du mauve et du violet. Le fuchsia nommé \"Hollywood\" en 1922 a été renommé \"Cerise Hollywood\" dans les années 1940. C'est ainsi qu'on trouve, pour les arts graphiques, 180 Cerise.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le \"Répertoire de couleurs\", de la Société des chrysanthémistes, publié en 1905, précise qu'il s'agit de celle des variétés, non sans indiquer que. Quant à la couleur, comparée par des regards experts, elle est identique à celle du \"Rouge de Chine\" des peintures Ripolin et de la Laque brillante du marchand de couleurs Lefranc. La couleur \"cerise\" des teinturiers diverge en effet de longue date de celle des fruits. Au, Michel-Eugène Chevreul a entrepris de repérer les couleurs entre elles et par rapport aux raies de Fraunhofer. Le Cerise de l’\"Instruction générale sur la teinture des laines\" de 1671 est Rouge ouRouge comme celui du teinturier Guignon, celui sur laine de Villaret, d'Amiens, est Rouge, c'est-à-dire de même teinte que le rouge rubis. Le \"Cerise\" est pour Chevreul la dénomination vulgaire du vrai rouge, et c'était aussi, avant lui, l'opinion de Castel. Le Rouge turc sur coton du teinturier Steiner est coté aussi à rouge 10 ton. Mais Chevreul a aussi évalué le \"Cerise\" sur soie de Tuvée, à 5 violet-rouge 8 ton, quand le \"Cramoisi-cerise\" de Villaret, déjà cité, est 5 violet-rouge 11 ton.", "section_level": 1}, {"title": "Le \"rouge cerise\" des forgerons.", "content": "Ce sont là des points de vue de spécialistes étudiant les couleurs. Mais on peut rapprocher leurs vues de celles d'un artilleur, qui, discourant sur le tir incendiaire à boulets rouges écrit. En effet, on disait chauffer au rouge-brun (signifiant rouge sombre), au rouge cerise, à blanc. Quand on chauffe le fer sans le fondre, donc à moins de, la couleur du rayonnement est toujours un rouge des longueurs d'onde les plus longues du spectre visible, c'est-à-dire exactement celles que désigne Chevreul pour le \"rouge\", vulgairement appelé \"Cerise\". Comme cette nuance ne se reproduit pas aisément avec des colorants, on mélangeait à ceux-ci (kermès ou garance) du bleu. C'est d'ailleurs aussi nécessaire pour obtenir la teinte de certaines variétés de cerises.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le cerise ou rouge cerise est un nom de couleur en usage en teinturerie depuis le au moins, qui désigne, en France, un rouge vif, d'après la couleur la plus commune des fruits cerise, quoi qu'il puisse s'en écarter notablement.", "tgt_summary": null, "id": 2482311}
{"src_title": "Homo academicus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation.", "content": "Avec \"Homo Academus\", Pierre Bourdieu présente une étude sociologique qui traite de la représentation, de la position et de la répartition du pouvoir des universitaires dans l'espace social. Bourdieu voit un problème fondamental : les scientifiques classent sans refléter les conditions de production de leurs critères de classification. L'objectif global de l'étude est de contrôler l'influence des déterminismes sociaux sur les critères d'investigation scientifique. La particularité de l'étude de Bourdieu est que, contrairement à la plupart des textes, qui «font abstraction de leur contexte respectif de production et d'utilisation», ils «véhiculent leur propre contexte». Bourdieu lui-même fait partie de ce monde, dont il révèle les mécanismes et qu'il critique. Bourdieu prédit que les lecteurs de l'Homo academus réagiront très différemment à l'étude, selon qu'ils font partie du domaine universitaire ou y font face en tant qu'étranger. Ces derniers peuvent être plus facilement impliqués dans l'étude et peuvent être instruits par celle-ci car ils ne se sentent pas affectés par les critiques possibles et se comportent avec elle «comme au théâtre, où vous pouvez rire sans vous rendre compte que c'est une photo de vous-même.» Bourdieu donne une méthode permettant d'extraire le scientifique de son enquête afin d'obtenir le résultat le plus objectif possible. «L'espace des positions» et «l'espace des œuvres» doivent être réunis dans l'analyse scientifique. Dans l'espace universitaire, chaque professeur a une position qui affecte, par exemple, sa position politique. Par exemple, les professeurs qui dénonceraient les mouvements étudiants se retrouveraient au même endroit dans la salle. Les professeurs qui prônent ces mouvements se trouvent dans un endroit complètement différent de la salle. Dans l'espace universitaire, il y a des scientifiques avec des positions extérieures qui s'excluent délibérément du champ universitaire et peuvent encore acquérir du pouvoir et du prestige dans une certaine mesure, comme Roland Barthes. Cependant, ces étrangers doivent accepter de ne jamais pouvoir obtenir le même pouvoir et la même position que leurs collègues des institutions. Bourdieu décrit également le changement générationnel des matières dans les universités. Ainsi, de nouvelles disciplines (linguistique, anthropologie, etc...) menacent la règle des matières «consacrées» (philosophie, études littéraires,...). Bourdieu décrit cela comme la «guerre des sujets». En ce sens que presque toutes les disciplines veulent se différencier des autres, mais il y a plus de liens entre les sujets.", "section_level": 1}], "src_summary": "Homo academicus est un livre du sociologue français Pierre Bourdieu paru en 1984. Jacques Bouveresse a souligné qu'il est « celui de ses livres qui a été le plus contesté et est apparu comme le plus « scandaleux » ».", "tgt_summary": null, "id": 1815144}
{"src_title": "Deutsche Kinemathek", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L'histoire.", "content": "La Deutsche Kinemathek a été officiellement ouverte le février 1963. Sa fondation s'est basée sur deux collections achetées par le Sénat de Berlin, dont l'État de Berlin a confié la conservation à la nouvelle association. Tout d'abord, la vaste collection du réalisateur Gerhard Lamprecht, qui comprenait un large catalogue de films, documents, matériaux et équipements techniques cinématographiques, et la Collection Albert Fidelius, qui avait rassemblé des courts métrages, des actualités et des avant-premières de 1933. Gerhard Lamprecht est devenu le premier directeur de l'association. Dés sa fondation, la création d'un musée du film, avec le soutien financier du gouvernement fédéral et de l'État de Berlin, était annoncée comme l'objectif de l'association. Après un hébergement temporaire dans différents lieux à Berlin et la mutation de l'association en une fondation de droit public le 1er Février 1971, la Deutsche Kinemathek s'installe au Deutschlandhaus du 1, Pommernallee en 1971, où se trouve l'Académie allemande du film et de la télévision depuis 1966. Grâce à des achats, des échanges et des dons, la fondation a apporté l'une des plus importantes collections d'histoire du cinéma d'Europe. À ce titre, elle participe à l'échange national et international de copies de films et de savoir-faire, en rejoignant la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF) en 1965 et la Deutschen Kinemathekenverbund à partir de 1979. Avec le déménagement au Filmhaus de la Potsdamer Platz, la Deutsche Kinemathek a ouvert le Filmmuseum de Berlin en septembre 2000, avec l'exposition \"Télévisions\" qui lui était rattachée en 2006. Il a été renommé \"Deutsche Kinemathek - Musée du film et de la télévision\".", "section_level": 1}, {"title": "Mission et organisation.", "content": "La Fondation Deutsche Kinemathek s'est donné pour mission de traiter de l'histoire du cinéma et de la télévision. Il se dédie à la collecte et à la conservation de matériel cinématographique précieux, illustrant l'histoire du cinéma, et promeut la transmission du patrimoine audiovisuel avec ses propres expositions, programmes éducatifs, séries de films et autres événements. Les films des fonds d'archives de la Deutsche Kinemathek sont distribués à des fins non commerciales. En tant que distributeur, la cinemathèque supervise également les productions de l'académie allemande du film et de la télévision (DFFB). Depuis 1977, la cinémathèque est également responsable des rétrospectives historiques du film au Festival international du film de Berlin. La Fondation cinématographique allemande emploie actuellement une soixantaine de personnes. Après la mort de son directeur de longue date Heinz Rathsack, l'historien du cinéma Hans Helmut Prinzler a repris la direction de la cinémathèque en 1990. En 2006, Rainer Rother a été nommé directeur artistique. Paul Klimpel a occupé le poste de directeur administratif jusqu'en mars 2012, suivi de Maximilian Müllner de 2012 à 2017. Florian Bolenius est le directeur administratif depuis août 2017 et forme avec Rainer Rother le conseil d'administration du Deutsche Kinemathek - Museum for Film and Television.", "section_level": 1}, {"title": "Publications.", "content": "La Deutsche Kinemathek diffuse également des publications - en particulier sur le film allemand et son histoire - y compris les revues spécialisées \"Recherche Film und Fernsehen\" et \"FilmExil\" (abandonnées). En outre, elle publie la \"série de\" publications \"FilmHefte\" et, avec CineGraph, le \"Film-Kurier-Index\", la série de livres \"FILMtext\" et les brochures \"FilmMaterialien\". En 2010 \", Metropolis de Fritz Lang a été publié\" avec plus de 600 illustrations.", "section_level": 1}, {"title": "Archives de films.", "content": "L'archivage et la restauration de films relatifs à l'histoire du cinéma font partie des tâches principales de la Deutsche Kinemathek. Avec environ 26 000 titres, les archives cinématographiques comprennent un vaste inventaire de films muets et sonores allemands et internationaux dans une grande variété de formats, de genres et de styles. Plusieurs films peuvent être visualisés. Une partie du stock de films est consacrée aux films expérimentaux et documentaires. En outre, les archives cinématographiques contiennent des films issus des signataires du Manifeste d'Oberhausen de 1962, ainsi que de la collection du DFFB, qui comprend les films politiques de toute première génération ainsi que les films de l'école de Berlin.", "section_level": 1}, {"title": "Collections.", "content": "Au cours de leur production, les films laissent derrière eux des matériaux de toutes sortes, tels que des sculptures et modèles tridimensionnels, des textiles, du matériel technique cinématographique, des documents sonores, des photographies y compris des scènes, des portraits et des photos de travail, mais aussi des documents écrits tels que des ébauches, des contrats, des affiches, des programmes de films, des cartes d'enregistrement, des documents de censure, matériel filmographique et biographique, informations publicitaires, billets et critiques. La Deutsche Kinemathek abrite environ un million de ces documents pertinents pour l'histoire du cinéma dans ses collections. Les collections se concentrent sur les documents d'exil du cinéma allemand, qui retracent le travail des cinéastes allemands durant l'émigration et sont considérés comme la collection internationale la plus étendue suivant ce point de vue. Les collections de légendes du cinéma importantes telles que FW Murnau, GW Pabst, Marlene Dietrich, Ken Adam ou Bernd Eichinger offrent également une vision approfondie de biographies individuelles, de l'histoire culturelle, contemporaine et de la production. Un axe particulier de la collection rassemble des documents relatifs à l'architecture d'un film. Les bases de données facilitent les recherches documentaires. Certaines collections, dont les archives de l'influent scénographe Ken Adam et les archives de la Deutschen Film und Fersehenacademie Berlin (DFFB) sont désormais accessibles en ligne.", "section_level": 1}, {"title": "Bibliothèque.", "content": "La cinémathèque comprend également l'une des plus grandes bibliothèques scientifiques spécialisées sur le cinéma et la télévision en Allemagne. La collection comprend l'histoire du cinéma et de la télévision, y compris les périodes pionnières, la théorie du cinéma et de la télévision, la documentation sur les individus et les films ainsi que l'industrie du cinéma et de la télévision, et la technologie. Près de 48 000 livres et environ 3800 titres de magazines sont disponibles, dont 180 abonnements. Des bases de données filmographiques et bibliographiques ainsi que 1 500 DVD peuvent être utilisés sur place. Il existe également de vastes collections spéciales, y compris du matériel de festival, des programmes de cinéma et des catalogues de location.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Deutsche Kinemathek - Museum für Film und Fernsehen (Musée du film et de la télévision) est une cinémathèque allemande, située à Berlin, qui contribue de manière significative à la préservation et à la communication du patrimoine cinématographique allemand et international. ", "tgt_summary": null, "id": 341849}
{"src_title": "Freddie Spencer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Héritage.", "content": "Le jeu vidéo'sorti en est un hommage à Freddie Spencer. Yu Suzuki, concepteur rentré chez Sega en 1983, peut explorer l'une de ses passions, dès son deuxième projet, alors qu'il devient chef de sa division au bout de seulement un an d'ancienneté. Sega veut créer une nouvelle borne, quelque chose d'inédit, qui permettrait d'épater les clients des salles d'arcade. Un projet de jeu de moto lui est proposé. Suzuki roule beaucoup à moto., précise-t-il. L'équipe lance des recherches sur l'univers de la moto et s'aperçoit cependant que la moto de course est plus populaire que le hors-piste. Elle approfondie ses recherches sur les motos de sport et les courses de vitesse, notamment dans le but de comprendre. À cette époque, la compétition reine est le GP500 (Grand Prix moto de) et l'univers de la moto de vitesse est dominé par Freddie Spencer, qui gagne en 1983 à l'âge de son premier titre de champion du monde moto. Suzuki est ébahit par. rajoute Suzuki. Il précise que'est en réalité une sorte d'hommage à Spencer. En plus d'apprécier particulièrement son pilotage, au moment du développement du jeu, Spencer pilote au guidon d'une moto de marque japonaise, une Honda, et c'est pour toutes ces raisons que Suzuki veut lui faire ressembler le jeu. Pendant tout le processus, l'équipe garde à l'esprit Freddie Spencer. Dans le jeu, Suzuki veut reproduire la conduite de Spencer. Pour la borne, il veut donc en toute logique reproduire sa moto. La version de la borne est atypique et inédite à cette époque. C'est la reproduction en plastique d'une véritable moto de, sur laquelle le joueur monte, et peut faire bouger pour déplacer son avatar. Le joueur doit utiliser son poids pour faire incliner la moto sur la droite ou la gauche afin de faire déplacer de la même manière la moto à l'écran. Le jeu'est apprécié dès sa sortie par les joueurs à cause de sa borne en forme de moto, et c'est cet aspect inhabituel que les joueurs ont le plus retenus. Après ', Sega crée d'autres bornes que le joueur doit piloter et faire plus qu'utiliser un'et des boutons. Cette série de bornes est appelée'et reçoit les succès comme'ou '.", "section_level": 1}], "src_summary": "Frederick Burdette Spencer Junior ou Freddie Spencer, né le 20 décembre 1961, surnommé « Fast Freddie », est un pilote de Grand Prix motocycliste américain, trois fois champion du monde. ", "tgt_summary": null, "id": 368156}
{"src_title": "Brigade de bersagliers « Garibaldi »", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique et organisation.", "content": "La brigade est constituée en 1975 à Pordenone en tant qu'unité d'infanterie mécanisée sous le nom de mécanisée « Garibaldi » et intégrée dans la du de Vittorio Veneto. Au moment de sa constitution, sa configuration était la suivante : En 1991 la brigade est transférée en Campanie, prenant le nom de de bersagliers « Garibaldi » puis, en 1994, celui de brigade de bersagliers « Garibaldi ». En 1997 elle fait partie du constitué lors de la réorganisation de l'Armée de terre italienne, dans le cadre de l'application du \"Nuovo Modello di Difesa\" (nouveau modèle de défense) à la reconfiguration du. Son organisation est alors la suivante : Les différentes divisions de la brigade de bersagliers « Garibaldi » sont réparties entre la Campanie et la Calabre. Elle dépend actuellement du basé à San Giorgio a Cremano (NA). Le siège du commandement de la brigade se trouve à Caserte. Avec la réforme de l'instrument militaire national de 2013, le de chars est supprimé et le de chars, précédemment attaché à la est transféré de Bellinzago Novarese à Persano. Lui est également rattaché le Logistique de manœuvre, issu du commando logistique de projection supprimé, renommé par la suite Régiment Logistique « Garibaldi ». Elle est depuis 2013 commandée par le général de brigade.", "section_level": 1}, {"title": "Opérations en Italie.", "content": "La brigade est intervenue dans les opérations de secours après les séisme de 1976 dans le Frioul et de 1980 en Irpinia (Campanie). Pour la première intervention, la brigade a reçu la Médaille d'argent de la et la commune d'Osoppo lui a conféré la citoyenneté d'honneur. Les différentes divisions de la Brigade ont opéré plusieurs fois en Sicile, pour l' et dans le cadre de nombreuses autres opérations sur le territoire national, en renfort des forces de sécurité, finalisées sous le contrôle territorial contre la criminalité telles que les opérations'(Calabre), \"Partenope\" (Naples), \"Domino\" (Campanie, 2001-2002) et, en cours également en Campanie depuis 2008,'et '.", "section_level": 1}, {"title": "Opérations à l'extérieur.", "content": "À l'extérieur, la brigade a participé aux plus importantes missions internationales de paix et de secours humanitaire parmi lesquelles celles des Balkans où la brigade a opéré a plusieurs reprises entre 1995 et 2001, mais également celles des premiers contingents italiens en Bosnie (IFOR, 1995), en Macédoine et au Kosovo (EXTRACTION FORCE E KFOR, 1998-1999). La brigade « Garibaldi » a constitué le premier contingent à être envoyé dans le sud de l'Irak (province de Dhi Qar) dans le cadre de l\" (juillet-). Elle y est retournée une deuxième fois entre 2004 et 2005 (décembre-avril) et une troisième et dernière fois en 2006 (mai-décembre) refermant de fait le théâtre des opérations irakiennes après avoir contribué à construire et maintenir un climat de sécurité, à rétablir les services essentiels et à élever les capacités des autorités et des forces de sécurité locales à exercer et gérer la sécurité permettant le transfert des responsabilités aux institutions gouvernementales et provinciales ( de l'Irak à effectuer une telle passation). En 2008 (mai-novembre), la brigade « Garibaldi » a opéré au Liban méridional ('), assumant la responsabilité du Secteur Ouest de la FINUL dans le cadre de la mission de maintien de la paix conduite par les Nations unies. Entre 2009 et 2010, différents régiments de la \"Garibaldi\" (\"1° bersaglieri\" et \"131° carri\") ont opéré en Afghanistan.", "section_level": 1}, {"title": "Enseigne.", "content": "Fond cramoisi avec un bord jaune d'or ; au centre, le cor des volontaires garibaldiens et le sabre des guides.", "section_level": 1}], "src_summary": "La brigade de bersagliers « Garibaldi » est une unité militaire de l'Armée de terre italienne fondée en 1975 et employée tant en missions internes que dans des opérations de paix et de sécurité multinationales sous l'égide de l'OTAN et de l'ONU.", "tgt_summary": null, "id": 144315}
{"src_title": "Gentile da Foligno", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Gentile da Foligno fut l'élève de Thaddée de Florence à l'université de Bologne et de Pietro d'Abano à l'université de Padoue. Il eut pour camarade de classe, Bartolomeo da Varignana. Il exerce la médecine à Bologne jusqu'en 1322, pour se rendre à Sienne, où il cherche à créer, sans succès, une école médicale. Il s'établit alors à Pérouse jusqu'à la fin de sa vie. Il meurt à Foligno le, lors de la peste noire, une pandémie qui ravagea une grande partie de l'Europe entre 1348 et 1352. Son corps repose dans l'église de Foligno.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux.", "content": "Il fut influencé par le philosophe grec Apulée et par le poète italien Cino da Pistoia. Il fut le commentateur (exégèse ou herméneutique) de l'ouvrage en cinq tomes \"Le Canon\" d'Avicenne, ainsi que pour plusieurs textes anciens de Claude Galien et Hippocrate. Il fut un grand maître de la Scolastique, enseignement de la philosophie, développé et enseigné dans les universités au Moyen Âge, et le plus connu des médecins de l'Italie du nord de son époque. Dans son commentaire sur Avicenne, il pose la question de savoir si les connaissances médicales peuvent être acquises avec certitude. Il conclut que seules les connaissances anatomiques, prouvées par la dissection, sont connues avec certitude par l'expérience. Le reste est du domaine de la conjecture. La médecine relève aussi d'un savoir pratique, en exercice sur des cas particuliers, qui ne s'enseigne pas, mais s'acquiert par l'habitude. Il est l'auteur du premier traité synthétique sur les bains de cure thermale. Il entrevoit un rapport entre le cœur et les reins, en reliant la rapidité du pouls avec la couleur et la quantité des émissions d'urine. Il envisage l'urine comme provenant du sang après passage à travers des pores rénaux, et recueillie par la vessie. Fin 1347, il inaugure aussi une littérature de peste, en étant le premier à rédiger un traité de peste à la demande des autorités de Naples, Gênes et Pérouse. Il développe une théorie astrologique et miasmatique de la peste.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Éditions imprimées :", "section_level": 1}], "src_summary": "Gentile da Foligno (en latin : \"Gentilis Fulgineus\", \"G. Fulginas\", \"G. de Fulgineo\", \"G. de Gentilibus\"), surnommé le \"Spéculateur\", né vers 1280/1290 à Foligno et mort dans la même ville le est un médecin, un humaniste et un philosophe italien notamment adepte de la philosophie de la nature.", "tgt_summary": null, "id": 1914495}
{"src_title": "Chevrolet Citation", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Développement.", "content": "Pour mieux rivaliser dans le segment des compacts après la crise du carburant de 1973, General Motors a commencé à travailler en avril 1974 sur le remplacement de ses gammes compactes X-body, à la suite de la lenteur des ventes de véhicules full-size produits au pays en faveur de voitures importées plus petites. Les ventes de ces derniers ont grimpé en flèche à la suite de l'embargo sur le pétrole arabe de 1973 et des pénuries d'essence qui en ont résulté. Bien que la Chevrolet Monza ait connu un succès relatif, elle était dépassée et inefficace par rapport aux compacts à traction avant tels que l'Honda Accord et la Volkswagen Golf; basé sur son succès, la disposition de ce dernier serait copiée presque carrément par Chrysler lors de l'introduction de la Dodge Omni / Plymouth Horizon pour l'année modèle 1978. Alors que GM produisait des voitures à traction avant depuis près d'une décennie, les Cadillac Eldorado et Oldsmobile Toronado n'étaient ni économiques ni compactes. Au milieu de l'été 1976, la société a produit ses premiers prototypes de voitures destinées à remplacer la X-Body; le remplacement de la Chevrolet Nova devait être appelé la \"Condor\". Le modèle destiné à sortir en 1978 (parallèlement à la réduction des effectifs de la gamme des voitures de taille moyenne), la X-body a été retardée jusqu'à l'année modèle 1980 en raison de problèmes d'approvisionnement en pièces; Les fournisseurs de pièces de GM tentaient de s'adapter à la production à grande échelle d'une voiture à traction avant. Pendant le retard, le nom de Chevrolet Condor a été changé pour Chevrolet Citation.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Lorsque Chevrolet a présenté la Citation comme son premier véhicule à traction avant, l'empreinte extérieure de la Citation de 1980 (par rapport à la prédécesseure Nova de 1979) s'était transformée presque de la même manière que la réduction des dimensions de l'Impala et de la Caprice de 1977. Perdant 6 pouces (15 cm) d'empattement par rapport à la Nova, la Citation perdait 20 pouces (51 cm) de long, 4 pouces (10 cm) de large et 800 livres (363 kg) de poids. Bien que moins d'un pouce de long que la Chevrolet Vega abandonnée, sur la Citation, la traction avant et l'empattement de 105 pouces ont permis à Chevrolet de regrouper le véhicule avec un espace intérieur comparable à la Nova sortante. Au cours d'une année modèle 1980 prolongée, Chevrolet vendrait plus de 810 000 exemplaires de la Citation; en plus de faire l'un des lancements de produits les plus réussis de l'histoire de General Motors, la Chevrolet Citation deviendrait la voiture la plus vendue aux États-Unis en 1980. Alors que la production de la Citation se poursuivait, les ventes du véhicule ont subi une baisse massive, passant de plus de 800 000 en 1980 à moins de 100 000 exemplaires en 1983. En 1981, la Chevrolet Citation a gagné sa concurrente la plus direct, lorsque Chrysler a présenté la Dodge Aries / Plymouth Reliant (les Chrysler K-Cars). Bien que produites également en traction avant, les K-Cars offraient des styles de carrosserie berline et break non disponibles chez Chevrolet. À l'intérieur de la division Chevrolet, alors que Chevrolet élargissait sa gamme de modèles à traction avant, la Citation a également commencé à faire face à la concurrence interne de la Chevrolet Cavalier sous-compacte et de la Chevrolet Celebrity de taille moyenne (largement dérivée de la Citation). À cause de sa production, en tant que l'un des véhicules X-body à traction avant, la Chevrolet Citation subirait un certain nombre de rappels de fabricants. En 1980, 225 000 exemplaires ont été rappelés pour réparer un tuyau de transmission lié aux incendies sous le capot. Les voitures X-body (qui incluaient la Citation) ont été la cible d'un procès infructueux par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) des États-Unis, qui a cité une tendance pour les véhicules à perdre le contrôle sous un freinage intensif et des problèmes de direction assistée.", "section_level": 1}, {"title": "1980.", "content": "En avril 1979, la Citation est sortie en tant que modèle de 1980 en deux niveaux de finition. Parallèlement à la version standard, une version sportive X-11 a été produite. À un prix inférieur à 6 000 $ US, avec des modèles à hayon dans une version beaucoup plus grande que les Dodge Omni / Plymouth Horizon, la demande s'est avérée très élevée pour la Citation. Aidé par une sortie en avril et encore une autre pénurie d'essence au cours de la même période, plus de 800 000 Citation ont été vendues par Chevrolet pour l'année modèle. Cependant, comme la deuxième crise du gaz a créé une demande pour des véhicules plus économes en carburant, GM a dû faire face à des pénuries importantes de moteurs 4 cylindres, laissant certains clients attendre plusieurs mois pour recevoir leurs véhicules. Avant la crise du carburant, Chevrolet avait anticipé que 70% des clients acheteraient l'option de moteur V6, ce qui empêchait les lignes de production de répondre à la demande de modèles à quatre cylindres.", "section_level": 2}, {"title": "1981.", "content": "Après la lenteur des ventes, Chevrolet a abandonné la version coupé deux portes de la Citation pour 1981. Pour mieux la différencier des modèles standard, la X-11 a reçu une version à haut rendement de son V6 2,8 L de 135 ch.", "section_level": 2}, {"title": "1982.", "content": "Un changement majeur a été l'ajout de l'injection de carburant sur les modèles à quatre cylindres. Au milieu de l'année modèle, la berline deux portes notchback a été réintégrée à la gamme après avoir été abandonnée en 1981. Pour 1982, GM a fait, à partir de la plate-forme X, une berline, une familiale et une coupé sur une plate-forme A à traction avant nommée Chevrolet Celebrity et des soeurs de plate-forme A, les Pontiac 6000, Oldsmobile Cutlass Ciera et Buick Century. Les empreintes de plancher des plate-forme A sont interchangeables avec les voitures à plate-forme X.", "section_level": 2}, {"title": "1983.", "content": "1983 a vu peu de changements sur la Citation. De nouveaux sièges ont été ajoutés à l'intérieur, tandis que le moteur V6 HO est devenu une option pour les Citation non X-11.", "section_level": 2}, {"title": "1984.", "content": "Pour 1984, la Citation a vu relativement peu de changements. Dans un effort pour stimuler l'intérêt pour la gamme, qui avait souffert d'une réputation de qualité et de fiabilité mauvaise, Chevrolet a rebaptisé le modèle \"Citation II\".", "section_level": 2}, {"title": "1985.", "content": "Pour 1985, la Citation II a vu plusieurs révisions dans sa dernière année de production. Le coupé deux portes a été abandonné, ne laissant que les modèles à hayon en vente. À l'intérieur, le tableau de bord a été repensé avec une nouvelle conception de radio horizontale, des commandes HVAC et de volant. Pour la première fois, la gamme de moteurs V6 a été mise à niveau vers l'injection de carburant. La dernière Citation est sorti de la chaîne de montage le 21 juin 1985.", "section_level": 2}, {"title": "Groupe motopropulseur.", "content": "En plus de la plate-forme X, GM a également créé une nouvelle gamme de moteurs pour la Citation et ses sœurs. Le V6 LE2 2,8 L était le premier de la famille deS moteurs 60 °. La plate-forme X a été utilisée en 1982 comme base pour les nouvelles voitures à carrosserie A à traction avant. La plate-forme X était également la base des futures voitures à carrosserie L et à carrosserie N.", "section_level": 1}, {"title": "X-11.", "content": "Produite en tant que niveau de finition séparé, la Citation X-11 était une variante proposant des améliorations cosmétiques, du châssis et du groupe motopropulseur par rapport a la Citation standard. Bien que moins puissante que la Camaro Z28 (et plus tard la Monte Carlo SS), la Citation X-11 reprendrait également le rôle de la Chevrolet Monza de taille similaire. La X-11 été proposé tout au long de la production des Citation / Citation II, sur base du hayon 3 portes et du \"coupé club\" 2 portes (abandonné en 1981 et en 1985). En 1981, la Citation X-11 accéléré de 0 à 60 MPH en 8,5 secondes; la version de 1982-1984 accéléré de 0 à 60 MPH en 9,2 secondes.", "section_level": 1}, {"title": "Mises à niveau du châssis.", "content": "Lors de son lancement en 1980, le châssis de la Citation X-11 a été amélioré avec des barres stabilisatrices avant et arrière et une suspension sport retravaillée, qui ont été conservées tout au long de sa production. Au lieu de roues en acier, la X-11 comportait des jantes rallye de 13 pouces avec des pneus Goodyear P205 / 70R-13 à lettres blanches. En 1981, les roues de 13 pouces ont été remplacées par des roues de 14 pouces avec des pneus radiaux Goodyear Eagle GT P215 / 60 R14. Pour améliorer la maniabilité, pour 1982, la crémaillère de direction a été déplacée du pare-feu au sous-châssis contenant le moteur et la suspension avant. La modification de conception visait à empêcher le mouvement du sous-châssis d'affecter le comportement de la direction. Pour 1980, la X-11 ne proposait que des mises à niveau de gestion par rapport à la Citation, avec un groupe motopropulseur composé d'un 4 cylindres en ligne de 2,5 L de 90 ch et d'un V6 de 2,8 L de 115 ch. Parallèlement à la Citation standard, la X-11 était disponible avec une transmission manuelle à 4 vitesses à surmultiplication ou une transmission automatique à 3 vitesses (la seule transmission disponible pour 1985). Pour faciliter l'accélération, les rapports de pont de la X-11 ont été modifiés, ainsi que les engrenages de la transmission. Un premier rapport plus haut était destiné à permettre à la X-11 d'accélérer jusqu'à 60 mph sans passer au troisième rapport. Pour 1981, la X-11 était exclusivement alimenté par une version \"à haut rendement\" du V6 de 2,8 litres; un système d'échappement à deux pointes plus performant qui augmenté la puissance à 135 ch. Comme auparavant, la X-11 a maintenu des rapports de transmission finale séparés. En 1982, la réglementation sur les émissions exigeait une diminution du couple de sortie (la puissance restait inchangée). Ce rendement est restée la même jusqu'en 1984. En 1985, le moteur à carburateur a été remplacé par une version à injection de carburant pour le V6 de 2,8 L avec une puissance réduite à 130 ch. Avec des réglages légèrement différent, la Citation X-11 a partagé son groupe motopropulseur avec la Chevrolet Celebrity Eurosport, la Pontiac 6000STE et la Pontiac Fiero.", "section_level": 2}, {"title": "Mises à niveau de la carrosserie.", "content": "En 1980, la Citation X-11 partageait la majeure partie de son groupe motopropulseur avec la Citation standard, le modèle étant principalement une finition de châssis et visuelle. En plus des roues et des pneus en alliage, la X-11 était équipé d'un becquet de coffre, de rétroviseurs sport, de plinthes et de bandes latérales. En 1981, afin de mieux distinguer le modèle X-11 des Citation bicolores standard, la bande latérale de la X-11 a été remplacée au profit d'un grand graphique de porte \"X-11\", qui est resté en usage pour le reste de sa production. Le modèle X-11 se distingue mieux d'une Citation standard par l'utilisation d'une calandre noire (la seule garniture chromée extérieure sur une Citation II X-11 est le logo Chevrolet surla calandre et l'emblème du coffre). En 1981, une écope de capot à induction fonctionnelle a été ajoutée. Sous une forte accélération, un interrupteur solénoïde ouvrait un volet qui laissé entrer de l'air supplémentaire. Bien que produit sans la banquette avant vue lors du lancement de la Citation, l'intérieur de la X-11 était plus largement différencié avec l'utilisation d'un volant sport. La X-11 a été produite avec son propre tableau de bord, qui comprenait un ensemble complet de jauges moteur (tachymètre 6000 tr / min pour 1980, tachymètre 7000 tr / min pour 1981-1985).", "section_level": 2}, {"title": "Courses.", "content": "Le SCCA a classé la X-11 dans la classe Showroom Stock B. Bob McConnell a conduit une X-11 de 1981 aux championnats nationaux SSB en 1982 et 1984.", "section_level": 2}, {"title": "Récompenses.", "content": "La Chevrolet Citation a été élue Voiture de l'année Motor Trend pour 1980. En 2009, la rédaction de Car and Driver a critiqué la décision de Motor Trend en 1980 (à côté de plusieurs autres récompenses pour des véhicules), citant la mauvaise qualité de construction et la fiabilité mécanique ne méritant pas une telle récompense avec le recul. Car and Driver, ainsi que plusieurs autres magazines automobiles de l'époque, ont été dupés lorsque GM leur a prêté des versions spécialement modifiées des véhicules X-body dans lesquels un puissant couple de braquage avait été conçu (le couple de braquage était une caractéristique de manipulation commune aux véhicules de la plate-forme X). Patrick Bedard de Car and Driver a déclaré qu'il était complètement surpris par cela lorsqu'il a conduit une version de production quelque temps plus tard. Comme les autres voitures X-body, la Citation a été en proie par de nombreux rapports d'une tendance à bloquer ses roues arrière au freinage, lui faisant perdre le contrôle et s'écraser.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Chevrolet Citation est une gamme de voitures compactes produites par la division Chevrolet de General Motors pour une seule génération, des années modèles 1980 à 1985. Développée en remplacement de la Chevrolet Nova, la Citation a été la première Chevrolet vendue avec traction avant. Chevrolet offrait trois styles de carrosserie: une berline à hayon trois et cinq portes, ainsi qu'un coupé notchback deux portes. ", "tgt_summary": null, "id": 800735}
{"src_title": "Château Ferrière", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire du domaine.", "content": "Le premier propriétaire fut Gabriel Ferrière (1721-1792), né à Saint-Antoine-de-Breuilh en Dordogne, fils de Jean dit ainé (1694-1748) et de Jeanne Faure. Il vint s’installer à Bordeaux et fut courtier maritime avec son oncle Jean dit Junior (1704-1779). Le domaine à l'époque se nomme « Cru Ferrière » composé de nombreuses parcelle déjà plantées, disséminées sur plusieurs communes. Il s’agit d’une simple maison bourgeoise, probablement bâtie sur les fondations d’une maison plus ancienne et successivement agrandie. Gabriel vend la propriété le 26 juin 1777 à son cousin germain et fils en secondes noces de Jean dit Junior, Gabriel Ferrière (1747-1828). Ce dernier achète d’autres terres, en 1784 à Monsieur de Bouscaud de Bousquet, le 15 brumaire an IV à Jean François Moulinié, le 15 messidor an VII à Madame Appollonie Chantal marquise d’Alesme, et en 1811 à Halvor Sollberg propriétaire de « Marquis de Terme ». Le domaine prend de l’ampleur mais reste toujours très morcelé. Gabriel transmet la propriété à son fils Jean dit Jantje (1774-1841). Il fait aussi en 1832 des échanges de terres pour remembrement avec Jean-Baptiste Comte Saint Exupéry. À sa mort, la propriété est vendue au tribunal le 27 avril 1841 pour cause d’indivision et héritiers mineurs. Elle est rachetée par sa veuve Marie Commet, qui a trois enfants héritiers : Gabriel, Michel et Rosa vivant à Bordeaux. À la mort de sa mère en 1857, Michel Ferrière (1822-1884) reste seul propriétaire du domaine et échange certaines parcelles, entre autres la pièce de Cenot. Il meurt à Margaux le 7 avril 1884 laissant pour héritiers son frère Gabriel et sa sœur Rosa veuve de Jacques Castaing et propriétaire du château Chasse-Spleen à Grand-Poujeaux, commune de Moulis-en-Médoc. Ainsi, afin de réunir les fonds nécessaires pour rester seul propriétaire du château Ferrière, Gabriel Ferrière (1818-1895) vend une pièce de de vigne dite des « fonds du marin » qui représentait le tiers de la superficie de son domaine lequel comprenait alors, à la comtesse de Robien demeurant à Nevers, plus les palus de « Monadey » à Soussans et de « Mariotte » à Margaux, ce qui explique l’importance du cuvier. Gabriel Ferrière vend en 1888 le domaine à son cousin Henri Ferrière (1852-1934) à Bordeaux. Gabriel mourut le 7 janvier 1895. Henri Ferrière a vendu cette propriété en 1913 à Armand Feuillerat, alors propriétaire du Château Marquis de Terme, un autre cru classé de Margaux. Elle comprend alors 8 hectares de vigne soit avec une production de 21 tonneaux, de bois et de prairies. Henri Ferrière s’était attaché à l’embellissement du château et du parc. Il vend le château, troisième grand cru du Médoc. L’acte de vente ne sera passé qu’après la guerre le 27 novembre 1920, mais l’exploitation est faite dès 1914 par le nouvel acquéreur. La fille de Monsieur Feuillerat, Madame Durand hérita du château qu’elle laissa à ses enfants. C'est en 1952 que les héritiers Durand ont loué les vignes à la maison Lichine propriétaire du Château Lascombes qui en assurait alors l’entretien et l’exploitation et disposait de la récolte vendue avec celle du château Lascombes. Pendant 40 ans, la production du château Ferrière est très faible et seuls les passagers d’une grande compagnie aérienne ont le loisir d’entrevoir son potentiel. En 1988, la famille Villars rachète les vignes et le château mais ce n’est qu’en 1992, que le contrat de fermage peut être résilié. C’est alors que Bernadette Villars (1943-1992), fille de Jacques Merlaut (1911-2008) négociant viticole réputé, reprend en main l’exploitation du vignoble ainsi que la vinification. La même année, en 1992, Claire Villars, la fille de Bernadette, qui ne se destinait pourtant pas à la viticulture, à la suite de la disparition tragique de ses parents, s’implique activement dans la gestion des propriétés, soit les Châteaux Ferrière et Chasse-Spleen. Claire Villars épouse Gonzague Lurton, neveu d'André Lurton. En 2013, Claire Villars-Lurton confie la rénovation des chais et la création d'une boutique à l'architecte bordelais Fabien Pédelaborde.", "section_level": 1}, {"title": "Vignoble.", "content": "Château Ferrière s'étend sur de vignes, composé de graves garonnaises très profondes, déposées sur des marnes calcaires. Situé entre l'océan Atlantique et la Gironde, le vignoble du Médoc est soumis à un climat tempéré océanique, doux et humide. La forêt des Landes protège le vignoble du Médoc des vents venant de la côte aquitaine. L'encépagement est constitué avec 51 % de cabernet sauvignon, 41 % de merlot, 2 % de cabernet-franc et 6 % de petit verdot. L'âge moyen des vignes est de 45 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Vins.", "content": "La culture de vigne est traditionnelle et les vendanges sont manuelles avec des tris sur souches et sur tables. La vinification parcellaire s'effectue dans des cuves béton et foudres en bois thermorégulées. L'élevage s'effectue pendant 18 mois en barriques renouvelées à 40 % chaque année. Château Ferrière produit également un second vin, Les Remparts de Ferrière.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château Ferrière est un domaine viticole de situé à Margaux en Gironde. Son principal vin, en appellation margaux, est classé troisième grand cru dans la classification officielle des vins de Bordeaux de 1855.", "tgt_summary": null, "id": 6414}
{"src_title": "Joseph Ileo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Un positionnement politique précoce.", "content": "Joseph Iléo Songo Amba voit le jour le au Congo-Léopoldville de l'époque, colonie du Royaume de Belgique. Issu du groupe ethnique des Bangala, il suit le séminaire catholique et devient l'un des porte-paroles de sa communauté. Il fonde avec Joseph Albert Malula (futur archevêque de Kinshasa) et Joseph Lobeya, le groupe Conscience africaine en 1951 et le \"Journal Conscience africaine\" en avec les rédacteurs : Dominique Zangabie, Albert Nkuli et Antoine Ngwenza... Et tous ces noms cités ci haut étaient au début du mouvement et \"à La Publication Du Fameux MANIFESTE en 1956\" et un autre Joseph Ngalula \"Conscience africaine\", dont il reste longtemps l'un des principaux animateurs. Cette association d'étudiants catholiques publie en un manifeste connu sous le nom du Manifeste de la conscience africaine dans lequel était lancé, en terme modérés d'ailleurs, un appel urgent au colonisateur belge, afin qu'il tende la main sans plus tarder à la véritable élite congolaise. Les membres du groupe Conscience africaine sont les co-fondateurs de l'ancien parti politique Mouvement national congolais (MNC) et pionniers de l'indépendance du Congo-Kinshasa. Ce manifeste fut à l'origine du MNC et constitua la première prise de position nette de la véritable élite congolaise quant au destinées futures du pays. Et après pour la création du parti politique MNC sont venus : Ngalula, Kalonji, Lumumba, Adoula etc. dans lequel est réclamée la fin de la ségrégation raciale imposée par les colonisateurs belges et le droit à l'expression politique et culturelle. Cette prise de parole novatrice et courageuse, bien que dénoncée comme idéaliste et sans véritable programme par les rivaux de l'ABAKO (Association des Bakongo) de Joseph Kasavubu, vaut au groupe Conscience africaine le soutien des syndicalistes regroupés au sein de l'Association du personnel indigène de la colonie (APIC). De fait, Iléo jouit donc d'un certain prestige parmi les intellectuels congolais, mais passe néanmoins pour un modéré, notamment en comparaison de Kasa-Vubu et surtout du jeune nationaliste intransigeant Patrice Lumumba.", "section_level": 1}, {"title": "Un pionnier de l'indépendance.", "content": "Les violences s'aggravent subitement en 1959, et la Belgique est contrainte d'organiser à Bruxelles une \"table ronde\" pour octroyer l'indépendance. Y participent entre autres Ileo, Kasa-Vubu et Lumumba (20 janvier - ). Au terme de cette conférence, les élections législatives de préparatoires à l'indépendance tournent à la faveur du MNC (Mouvement national congolais) de Lumumba, auquel Iléo apporte son soutien. Le, alors que Kasa-Vubu devient président de la République et Lumumba Premier ministre, Ileo se voit confier la présidence du Sénat.", "section_level": 1}, {"title": "Un mandat empêché.", "content": "Entre 1960 et 1961, le Congo est secoué par une succession de crises politiques et économiques dans lesquelles la collision entre les opposants de l'intérieur et les intrigants de l'extérieur joue à plein. La lutte entre les deux têtes de l'exécutif, notamment, tourne finalement à l'avantage de Kasa-Vubu lorsque le commandant de l'armée et ancien secrétaire de Lumumba, le jeune Joseph Désiré Mobutu, arrête son ancien mentor et le livre à ses pires ennemis katangais et à une mort certaine (). Dès septembre 1960, pour ostraciser Lumumba, Kasa-Vubu appelle Iléo à former un gouvernement et lui offre le poste de premier ministre. Mais le leader modéré voit son autorité contestée par Mobutu qui instaure une parenthèse dans les institutions et met en place un collège de commissaires généraux, formé par de jeunes universitaires prêts à servir leur pays. On lui confie alors le portefeuille de la Communication. Lorsque la République est rétablie et le pouvoir rendu aux civils en 1961, Iléo redevient premier ministre mais il est sous le contrôle étroit de l'armée et le sait. Confronté aux rébellions lumumbistes et à la sécession des provinces du Haut-Katanga et du Sud-Kasaï, il ne parvient pas à enrayer une situation dont il n'est pas responsable. Cyrille Adoula remplace un Ileo à bout de souffle en juillet 1961.", "section_level": 1}, {"title": "Une dissidence prudente.", "content": "Politiquement court-circuité, Iléo assiste impuissant à l'affirmation progressive du pouvoir de Mobutu jusqu'au coup d'État du. Il occupe plusieurs charges officielles au sein du MPR (Mouvement populaire de la révolution), le parti-unique mobutiste (parti état), et son nom revient à plusieurs reprises dans les arcanes bureaucratiques d'un pays devenu Zaïre en 1971. Mais il n'a aucun pouvoir réel. Secrètement, comme il le confesse à des proches, Iléo est très critique envers la dictature de Mobutu. D'inspiration socio-démocrate et légaliste, la pensée de Joseph Iléo inspire des dissidents historiques comme Étienne Tshisekedi. Par ailleurs, Iléo reste proche de son ancien compagnon Malula, archevêque de Kinshasa et voix indomptable de l'opposition à Mobutu durant la dictature. Avec la fin du parti-unique et l'instauration du multipartisme le, Iléo fonde avec Kititwa Tumansi et André Bo-Boliko Lokonga le Parti démocrate et social chrétien (PDSC). La création du PDSC est officialisée en avril 1990 et Joseph Iléo en reste le président et la figure historique jusqu'à sa mort le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Joseph Iléo Songo Amba, né le, mort le, est un homme d'État, il a été le second Premier ministre de la République démocratique du Congo, nommé par Joseph Kasa-Vubu pour remplacer Patrice Lumumba, ce du 5 septembre jusqu'au, lorsque Joseph-Désiré Mobutu fait un coup d'État et met en place le Collège des commissaires généraux ; et une deuxième fois du au.", "tgt_summary": null, "id": 742437}
{"src_title": "Max Rostal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né dans une famille juive de Teschen, ville alors située dans l'Empire austro-hongrois, Max Rostal a étudié le violon sous la conduite d'Arnold Rosé et de Carl Flesch. Rapidement, il prit le chemin de l'Allemagne pour enseigner à la Musikhochschule de Berlin de 1930 jusqu'en 1933. Il revint en Angleterre où il avait obtenu un poste de professeur à la Guildhall School of Music and Drama en 1944. Il y restera jusqu'en 1958. De 1957-1982 il fut professeur au conservatoire de Cologne ; sa notoriété l'a amené en même temps à rejoindre le conservatoire de Berne pour donner régulièrement des master classes. Excellent pédagogue, il forma de nombreux élèves dont certains intégrèrent le prestigieux Quatuor Amadeus. Citons pour exemple les violonistes Thomas Zehetmair, Ulf Hoelscher, Siegmund Nissel, Edith Peinemann et Peter Schidlof. En 1991, il créa le concours « Max Rostal » pour violon et alto, qui se déroule tous les deux ans à Berlin. Il jouait un violon d'Antonio Stradivari de 1698. Engagé sur le plan de la qualité de l'enseignement des violonistes, il était membre fondateur de l'ESTA (European String Teacher Association). Max Rostal interpréta presque toutes les grandes œuvres dédiées au violon mais il affectionnait particulièrement le répertoire contemporain et surtout le \"Concerto pour violon no 2\" de Béla Bartók. On compte une discographie importante qu'il nous a laissée en héritage. Sa fille, née en 1927, est psychologue et est la veuve du psychologue Hans Eysenck, avec qui elle collabora.", "section_level": 1}], "src_summary": "Max Rostal est un violoniste né à Teschen le et mort à Berne le. Autrichien d'origine, il décida de prendre la nationalité britannique.", "tgt_summary": null, "id": 940172}
{"src_title": "Guillaume-Antoine Olivier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il fait ses études de médecine à la Faculté de Médecine de Montpellier. Il découvre l'histoire naturelle au contact de Pierre Marie Auguste Broussonet (1761-1807). Il exerce la médecine dans sa ville natale mais il trouve cet emploi sans intérêt et peu rémunérateur. Jean-Baptiste Gigot D'Orcy, détenteur d'une très riche collection minéralogique et entomologique, l'engage pour aller récolter des insectes aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et dans d'autres pays. C'est cet emploi qui lui permet de rédiger les articles sur les insectes et les araignées de l’\"Encyclopédie méthodique\" (1789-1825, 10 volumes, 389 planches) et, plus tard, son grand travail sur les coléoptères (\"Entomologie ou Histoire naturelle des insectes, avec leurs caractères génériques et spécifiques, leur description, leur synonymie et leur figure enluminée\", 1789-1808, 6 volumes, 363 planches). En 1792, il part avec son collègue Jean-Guillaume Bruguière pour un grand voyage de six années au Moyen-Orient et visite l'Empire ottoman, la Perse et l'Égypte. Il rassemble une collection considérable et revient en France en 1798. Elle est aujourd'hui conservée au Muséum national d'histoire naturelle de Paris (une petite partie est au Muséum d'Édimbourg). Il publie en 1807 le compte rendu de son voyage sous le titre de \"Voyage dans l'Empire Ottoman, l'Égypte et la Perse\" (Paris, 3 volumes). Il est membre de l'Académie des sciences de Paris le 5 germinal an VIII () et devient peu après professeur de zoologie à l'École vétérinaire d'Alfort. Il est l'ami de Johan Christian Fabricius (1745-1808) ainsi que le patron et le protecteur de Pierre André Latreille (1762-1833) notamment durant la période tourmentée de la Révolution.", "section_level": 1}], "src_summary": "Guillaume-Antoine Olivier est un naturaliste et un entomologiste français, né le aux Arcs près de Toulon et mort le à Lyon. Il est le grand-père de l'entomologiste et botaniste Ernest Olivier (1844-1906).", "tgt_summary": null, "id": 668995}
{"src_title": "Leopold Werndl", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est né le à Steyr, il est le fils de Benedict Werndl. Le, il épouse Josefa Müller (née le à Frankenfels). Son père Benedict décède en 1815. Au début, Léopold Werndl reprend l'activité de son père, mais il s'est par la suite tourné vers la production de composants de fusil (accessoires). En 1830, il obtient un privilège limité de cinq ans pour la fabrication de la bague de carabine d'infanterie. Le, naît son fils Josef et en 1833, il rejoint la guilde en tant que \"Feilenhauermeister\". En 1835, il achete la Lettmühle sur le Steyr (aujourd'hui à Sierning) et y exploite des marteaux à étirer et un laminoir. Il y produit des fûts et canons, ainsi que bagues et baïonnettes. En 1846, il vend la maison située sur la Wieserfeldplatz à un forgeron \"Josef Hauser\" et à sa femme \"Theresia\". Werndl est à l'époque le plus important fabricant de composants d'armes à Steyr et emploie 450 personnes. Le, il meurt du choléra qui circulait alors à Steyr.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Après son décès en 1855, son fils, Josef Werndl, reprend l'entreprise et en fait un producteur d'armes à succès international, la Manufacture d'armes autrichienne de Steyr. La société existe encore (à présent: Steyr Mannlicher) est particulièrement connue pour le Steyr AUG (\"StG 77\"). Dans sa ville natale, Steyr, la \"Leopoldgasse\" porte son nom dans la colonie d'Eysnfeld. La rue \"Léopold-Werndl-Strasse\" qui part de Brucknerplatz pour rejoindre Garsten, est nommé d'après un neveu de Josef Werndl, tombé lors de la Première Guerre mondiale. Ce neveu a hérité de la villa \"Werndl\" située sur cette rue.", "section_level": 1}], "src_summary": "Léopold Werndl (né le à Steyr, mort le dans cette même ville) est un fabricant de composants d'armes autrichien. Il est le père du grand industriel Josef Werndl.", "tgt_summary": null, "id": 109287}
{"src_title": "Gare de Hennigsdorf Nord", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation ferroviaire.", "content": "La gare, qui desservait principalement le service de correspondance, est située à l'intersection de la ligne de la grande ceinture de Berlin et de la ligne de Berlin-Schönholz à Kremmen, au nord de la commune de Hennigsdorf. La plate-forme de la grande ceinture a deux quais latéraux, l'autre un seul. À l'est et à l'ouest de la gare, il n'y a qu'une seule voie pour relier la grande ceinture à Hennigsdorf.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les premiers trains s'arrêtent dans la grande ceinture le 30 avril 1953. Initialement, l'occasion de changer de place ici, pas encore commandée. Tandis que les trains régionaux vont de Falkenhagen à Berlin, le train de la S-Bahn de Rangsdorf à Velten s’arrête initialement à la plate-forme inférieure. Même après la construction du mur de Berlin en 1961, la situation change peu, sauf que les trains de la S-Bahn sont transformés en une ligne entre Hennigsdorf et Velten. La gare devient rapidement une sorte de gare principale à Hennigsdorf, car elle permet de voyager dans presque toutes les directions. Comme le trafic se trouve principalement sur la grande ceinture, le cadencement de la S-Bahn est abandonné pour une correspondance. Les trains fonctionnent maintenant de manière que le temps de correspondance le plus court possible existe entre les trains de la grande ceinture et ceux du train de banlieue. En 1983, la ligne électrique est finalement établie. La ligne entre Hennigsdorf et Velten est électrifiée par une caténaire ; À partir de ce moment, les trains régionaux s'arrêtèrent également à la plate-forme inférieure. Lors de die Wende et après, le trafic est bien moindre. La grande ceinture perd son importance en tant que détour, car l’itinéraire direct, et donc plus court, traversant Berlin-Ouest est redéfini. Le trafic est progressivement réduit, la plupart des trains ne prennent plus la voie Sputnik, mais la voie vers Oranienbourg. Il n'y a pas de lien direct avec le centre-ville, il faut donc éviter la grande ceinture. La circulation va vers la gare de Hennigsdorf, située dans le centre-ville, reliée depuis 1998 à la S-Bahn de Berlin. En revanche, une extension de Hennigsdorf à Velten via Hennigsdorf Nord est toujours incertaine. Après la fermeture de la plate-forme supérieure le, la plate-forme inférieure ferme le.", "section_level": 1}], "src_summary": "La gare de Hennigsdorf Nord est une ancienne gare ferroviaire à Hennigsdorf, dans le land de Brandebourg. Depuis le, la gare n'est plus desservie car tous les trains ne vont que jusqu'à la gare de Hennigsdorf.", "tgt_summary": null, "id": 990221}
{"src_title": "Jaime King", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Jaime King a été l'égérie de Revlon pour diverses campagnes télévisées et de presse écrite. Elle a entamé sa carrière de mannequin à quinze ans après avoir été découverte par un agent new-yorkais chez elle. Elle a posé pour des célèbres magazines tels que \"Vogue\", \"Allure\" ou \"Seventeen\".", "section_level": 1}, {"title": "Carrière d'actrice.", "content": "Sa carrière démarre en 2001 dans la comédie \"American Campers\" (\"Happy Campers\"), sorti directement en vidéo, suivi de \"Blow\", mais c'est avec le film \"Pearl Harbor\", dans lequel elle incarne l'infirmière Betty Bayer qu'elle permet d'être révélé au grand public. Par la suite, elle enchaîne des rôles de premier plan notamment dans \"Le Gardien du manuscrit sacré\", \"\" et \"Treize à la douzaine 2\", mais aussi dans \"Sin City\" dans lequel elle incarne Goldie et sa sœur jumelle Wendy et qui lui permet de donner la réplique à Mickey Rourke. Elle continue de tourner, notamment pour la télévision (\"Kitchen Confidential\", \"La Classe\", \"La Nouvelle Vie de Gary\"), tout en jouant dans des films, dont certains au succès moindre, notamment \"Fanboys\", qui lui permet de rencontrer celui qui va devenir son époux, Kyle Newman et \"The Spirit\". En 2009, elle retrouve toutefois un succès public avec le film d'horreur \"Meurtres à la St-Valentin 3D\", dans lequel elle tient l'un des personnages principaux. En 2010, elle tourne dans le clip \"You bury me alive\" du groupe We are the fallen, composé entre autres de Ben Moody et Carly Smithson. Elle fait également partie du casting principal de la série Hart of Dixie diffusée sur The CW depuis le, dans le rôle de Lemon Breeland, aux côtés de Rachel Bilson. En 2012, elle apparait dans le clip \"Summertime Sadness\" de Lana Del Rey", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "À l'époque où elle était mannequin, Jaime consommait de l'héroïne et était dépendante à la drogue de ses 14 à 19 ans. En, son petit ami de l'époque, le photographe italien Davide Sorrenti, décède à l'âge de 20 ans des suites d'un problème rénal, causé par un usage excessif d'héroïne. À la suite de la mort de ce dernier, Jaime - alors âgée de 18 ans, décide d'arrêter la drogue et, à l'âge de 19 ans, elle décide de partir en cure de désintoxication pour ses dépendances à la drogue et à l'alcool. En 2006, Jaime a déclaré que son passé de \"fêtarde\" est loin derrière elle, et qu'elle a beaucoup changé. Elle est une très grande amie de la chanteuse, autrice-compositrice-interprète et musicienne Taylor Swift. Depuis, Jaime est la compagne du réalisateur de cinéma, Kyle Newman - rencontré sur le tournage du film \"Fanboys\". Après s'être fiancés en, ils se sont mariés le à Los Angeles. Ensemble, ils ont deux garçons : James Knight Newman (né le ) et Leo Thames Newman (né le ). En, Jaime a révélé sur Facebook qu'avant la naissance de son premier fils, elle a fait cinq fausses couches en seulement quatre ans. Les acteurs, Topher Grace et Jessica Alba, sont respectivement le parrain et la marraine de James Knight Newman, et Taylor Swift est la marraine de Leo Thames Newman.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jaime King est une actrice américaine née le à Omaha. Après une carrière de mannequin, elle commence une carrière d'actrice au cinéma dans des rôles secondaires. Révélée grâce au rôle d'une infirmière dans \"Pearl Harbor\", elle obtient des rôles de premier plan notamment dans \"Le Gardien du manuscrit sacré\", \"Sin City\" et récemment \"Meurtres à la St-Valentin\".", "tgt_summary": null, "id": 326846}
{"src_title": "Ben Kinmont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Liminaire.", "content": "Les œuvres de Ben Kinmont suivent, entre autres, la vision de Beuys de la sculpture sociale et remettent ainsi en question, par exemple, le sens du concept d'art actuel. Pour la documenta 11 à Kassel en 2002, il développe la série de publications \"Moveable Type No Documenta\" sur la base de la définition de Ian Wilson de la conversation personnelle comme forme d'art.", "section_level": 1}, {"title": "Biographie.", "content": "Le travail de Ben Kinmont s'intéresse aux structures de valeurs entourant une pratique artistique et à ce qui se passe lorsque cette pratique est déplacée dans un espace non artistique. Depuis 1988, son travail est basé sur des projets avec un intérêt pour l'archivage et pour brouiller les frontières entre la production artistique, l'édition et les pratiques de conservation. Kinmont donne des cours dans le cadre du programme de pratiques sociales au California College of the Arts et a organisé divers ateliers avec des étudiants des académies des beaux-arts françaises d'Angers, Bordeaux, Bourges et Valence, de la Cranbrook Academy aux États-Unis et de l'académie Rietveld aux Pays-Bas. Il est présent à l'exposition 2014, ainsi qu'à la Whitney Biennial 2014, à l'Institute of Contemporary Arts (ICA) à Londres, au Centre national édition art image (CNEAI) à Chatou, à la Biennale internationale des arts graphiques à Ljubljana, au Frac Languedoc-Roussillon (Montpellier), à la Documenta 11 à Kassel, aux Abattoirs (Toulouse), au Pompidou et au San Francisco Museum of Modern Art. Une exposition itinérante sur ses travaux, intitulée « Prospectus » a été vue àAmsterdam, Paris, New York et San Francisco. Il est également le fondateur de Antinomian Press, une entreprise d'édition qui soutient l'art du projet et les éphémères. Ben Kinmont vit à Sebastopol en Californie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ben Kinmont, né en 1963 à Burlington, dans le Vermont, est un artiste et éditeur américain, également libraire antiquaire spécialisé dans les livres rares.", "tgt_summary": null, "id": 1272918}
{"src_title": "Rodalia de Barcelone", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Services de Rodalies.", "content": "Il existe 21 services, 8 gérés par Renfe et 13 par la FGC, sur les 13 seulement 4 sont des rodalies, les 9 restants sont des lignes de banlieue. Toutes les lignes FGC partent de Plaça Catalunya ou Plaça Espanya. Les deux réseaux relient la gare de Bellvitge / Gornal et Martorell ou Martorell Central; et Plaça de Catalunya, Volpelleres, Terrassa Estació del Nord et Sabadell Nord. La nuit, les bus de nuit dans la zone métropolitaine de Barcelone constituent une alternative partielle à ces services.", "section_level": 1}, {"title": "Infrastructure.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Gares.", "content": "Dans les lignes Renfe, Renfe Operadora est l'exploitant des lignes, mais les gares et les voies appartiennent à ADIF, les deux sociétés du Ministère de l'Équipement. Les deux réseaux totalisent 228 stations réparties sur 15 lignes. La plupart des stations sont situées à l'extérieur de Barcelone et sont configurées avec des voies centrales et deux quais latéraux, il y a plusieurs stations qui possède plus de deux voies. En ce qui concerne les gares d'ADIF, certaines d'entre elles ont encore des passages à niveau, comme la gare de Granollers-Canovelles et la plupart ne sont pas adaptées. Sur les quais des gares FGC, vous pouvez voir plusieurs affiches en forme de losange avec le fond blanc, le contour rouge et une barre bleue avec le nom de la station sur la ligne Barcelone - Vallès, héritée de l'ancien Société privée qui exploitait la ligne. Sur la ligne Llobregat - Anoia, en revanche, les affiches sont de forme rectangulaire blanche avec la seule inscription noire du nom de la station. Dans les gares Renfe, l’affiche est généralement plus grande, rectangulaire, rouge et blanche et utilise une affiche similaire de plus grandes dimensions pour la façade principale de la gare. Toutes les gares d'ADIF à Barcelone sont enterrées excepté la gare de Barcelone-França, la gare de Sant Andreu Comtal et la gare de Torre del Baró. Les gares de Vic, Sabadell Centre et Nord, Terrassa, Montmeló, El Prat de Llobregat et Vilafranca del Penedès sont également enterrées, ces deux dernières en raison de l'arrivée des trains à grande vitesse. Les gares de Montcada i Reixac, de Bellvitge, de L'Hospitalet de Llobregat, de Sant Feliu de Llobregat, de Sant Andreu Comtal, de Sitges et de l'aéroport seront bientôt enterrées, dans le but d'améliorer l'intégration des installations ferroviaires dans les villes respectives. Dans les prochaines extensions du réseau, plusieurs gares seront construites, telles que les gares Barcelone-La Sagrera, La Torrassa, la nouvelle gare de l'aéroport sous le terminal T1 ou les stations de la nouvelle ligne Orbital (LOF), entre autres. La plupart des stations FGC à Barcelone et à L'Hospitalet sont enterrées ainsi que: Rubí, Terrassa-Rambla, Sabadell-Rambla, Pallejà, Sant Andreu de la Barca et Manresa-Viladordis.", "section_level": 2}, {"title": "Améliorations et accessibilité.", "content": "À la suite de l’approbation du Code d’accessibilité par le décret 135/1995 du, l’ensemble du réseau ferroviaire doit être accessible aux personnes à mobilité réduite. Le réseau de FGC actuellement arrive à 100% d'adaptation des gares du réseau métropolitain (76 sur 76 gares métro et rodalia), cela a fait que l'entreprise a été récompensé avec différents prix et elle a adhérée au programme européen \"Designer pour tout le monde\". Ça se traduit par l'adaptation systématique de toutes les installations et les équipements de nouvelle construction ou qui se doivent soumettre à un remodelage intégral. Contrairement à FGC, les gares de Renfe-ADIF n'ont pas été mises à jour, à l'exception des plus grandes qui ont été renouvelées par des extensions de services telles que la gare de Barcelona-Sants, de Vilafranca del Penedès, de Plaça Catalunya. Le Ministère de l'Équipement a annoncé son intention d'investir 125 millions d'euros dans l'amélioration des installations et de l'accessibilité dans les gares. 38 stations seront réaménagées, notamment à Barcelone, et l’accessibilité augmentera dans 12 stations. Dans ces gares, il y a encore des marches vers le niveau, des marches seront construites à un niveau différent, équipées de doubles escalateur. L’une des interventions les plus importantes est le remodelage et l’augmentation de la taille des halls d’accueil, ainsi que l’amélioration de l’accessibilité, de la gare d'Arc de Triomf et des travaux à la gare de Passeig de Gràcia. Toutes les stations dont les quais n'ont pas la hauteur nécessaire augmenteront. Sur certaines lignes, des trains Civia circulent, des trains nouvellement adaptés, mais comme de nombreuses gares ne sont pas adaptées, l’adaptation de ces trains n'est pas bonne.", "section_level": 2}, {"title": "Écartement des voies.", "content": "Quant à l'écartement des voies les lignes de la Ligne Barcelone-Vallès de FGC circulent sur des voies à écartement standard (1435 mm), bien qu'ils aient été construites avec un écartement ibérique. Les lignes de la Ligne Llobregat-Anoia (FGC) sont à voie métrique (1000 mm), pour cette raison elle a gagné le surnom de \"el carrilet\". Et les voies du réseau de la Renfe sont d'écartement ibérique (1668 mm).", "section_level": 2}, {"title": "Le réseau à Barcelone.", "content": "Traditionnellement, toutes les lignes de la RENFE et de la FGC ont traversé Barcelone. À l'heure actuelle, elles le font toutes à l'exception de la ligne 8 et à l'avenir de la ligne orbitale projetée (LOF). Toutes les lignes de la Renfe s'arrêtent à la gare de Barcelone-Sants et les sept autres stations de la capitale, il n'y a pas toutes les lignes qui passent car la ligne R2 passent dans le tunnel situé sous la rue Aragon (Tunnel d'Aragon) pour se rendre à la gare de Passeig de Gràcia. Il y a actuellement deux stations en construction ou à construire, toutes deux situées dans le quartier de La Sagrera. Aussi, un troisième tunnel d'écartement standard est également en construction, il doit traverser la ville et rejoindre les gares de Barcelone-Sants et de Sagrera-TAV. Le tunnel passera sous la Rue Provença et au-delà de l'Avenue Diagonal sous la Rue Mallorca, en passant tout près de la Sagrada Família. Outre les tunnels d'ADIF (Rodalies Renfe), il existe également les tunnels de FGC. D'une part, une partie de la Plaça Espanya menant au Baix Llobregat sous la Gran Via de les Corts Catalanes et l'autre partie de la Plaça Catalunya, exactement en dessous de la Rue Pelai, puis de la Rue de Balmes en direction de Vallès. Les deux lignes n'ont pas de station de liaison et la ligne du Baix Llobregat est donc étendue jusqu'à la Place de Francesc Macià. La boucle de Gràcia, le tunnel de Horta et le tunnel de Montcada font également l’objet de nouvelles sorties dans le tunnel de Vallès qui pourrait s’effondrer à l’avenir.", "section_level": 2}, {"title": "Matériel moteur.", "content": "Le matériel moteur de la Renfe est composé de:", "section_level": 1}, {"title": "Chemins de fer de la Généralité de Catalogne.", "content": "Le matériel de FGC est composé de:", "section_level": 2}, {"title": "Territoire couvert.", "content": "Actuellement, il y a 32 comarques en Catalogne qui ont au moins une gare ferroviaire, il y a en 14 qui sont desservies par le service de rodalia de Barcelone. Il y a 18 comarques qui ont des gares de lignes de moyenne ou longue distance et 9 comarques qui n'ont aucun type de gare.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rodalies de Barcelone est un service de transport public de train de banlieue dans l'aire métropolitaine de Barcelone. Il y a deux compagnies qui offrent des services de banlieue : les Chemins de fer de la généralité de Catalogne (FGC) et Rodalies de Catalunya, exploité par la Renfe. ", "tgt_summary": null, "id": 1514084}
{"src_title": "Robert Kranjec", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Il fait ses débuts en Coupe du monde à Trondheim en, puis signe son premier podium individuel en 2002, l'année même où il décroche la médaille de bronze avec la Slovénie lors des Jeux olympiques de Salt Lake City. Sa première victoire a lieu en 2005 à Kuusamo. Début 2010, il regagne à Kulm en vol à ski, discipline dans laquelle il décroche le petit globe à la fin de la saison. Cet hiver, il prend part aux Jeux olympiques de Vancouver, où il est sixième au petit tremplin notamment,ce qui est son meilleur résultat individuel en grand championnat. Aux Championnats du monde 2011, il collecte son unique médaille en mondial avec le bronze par équipes au grand tremplin avec Jernej Damjan, Jurij Tepes et Peter Prevc. Il obtient son unique podium en Coupe du monde cet hiver à Planica. En 2012, il s'impose de nouveau à Kulm, et devient ensuite champion du monde de vol à ski à Vikersund, après un saut à 244 mètres, troisième performance de l'histoire. Il est le premier slovène à gagner ce titre. En, il décroche enfin sa première victoire à domicile sur le Velikanka de Planica. Il parachève sa saison avec un nouveau petit globe de cristal du vol à ski. Durant la saison 2012-2013, il conquiert un nouveau tremplin de vol à ski en Coupe du monde le Vikersundbakken, pour sa cinquième victoire individuelle. Au classement général, il affiche le meilleur résultat de sa carrière avec le sixième rang. Il prend part à ses quatrièmes et derniers Jeux olympiques en 2014. En 2016, il remporte ses sixième et septième concours en Coupe du monde à Vikersund et Planica. En 2019, après des saisons de méforme, \"Leteči Kranjec\" fait ses adieux à la compétition à Planica devant son public.", "section_level": 1}], "src_summary": "Robert Kranjec, né le à Ljubljana, est un sauteur à ski slovène. C'est en vol à ski qu'il a obtenu ses meilleurs résultats.", "tgt_summary": null, "id": 1961580}
{"src_title": "Duna Televízió", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Programmes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Programmation.", "content": "Émettant uniquement par le câble et le satellite, elle diffuse des émissions à caractère généraliste, essentiellement en langue hongroise mais également et de façon très marginale en allemand, roumain et anglais sous-titré. Duna Televízió diffuse ses programmes sur le câble des principales grandes villes hongroises et également par le satellite Eurobird en Europe centrale et occidentale. Depuis 2004, elle peut également être reçue en Amérique du Nord et en Australie. Si le quartier-général et les principaux studios de la chaîne sont situés à Budapest, Duna Televízió dispose également de studios régionaux à l'étranger, essentiellement dans les pays où vivent de fortes minorités hongroises (Slovaquie, Roumanie et Serbie). La chaîne y tourne des reportages et des modules thématiques témoignant de la vie quotidienne des commaunautés magyares de ces pays. Les activités de la chaîne dans le domaine de la culture lui ont valu de recevoir le prix du patrimoine hongrois (\"Magyar Örökség Díj\") et le prix Caméra (Conseil audiovisuel mondial pour l'édition et la recherche sur l'art) de l'Unesco en 1999. Duna Televízió émet 24 heures sur 24. Les émissions régulières sont diffusées de 6 heures à 2 heures du matin, le reste du temps d'antenne étant constitué de rediffusions. La grille des programmes est constituée de séries et de films (européens et américains), de dessins animés, de documentaires, de jeux télévisés et de diverses émissions de flux. Parmi celles-ci, les plus populaires sont les journaux télévisés (\"Híradó\"), les programmes consacrés à la connaissance (\"Heuréka! Megtaláltam!\"), les talks-shows, les émissions culinaires (\"Carlo és vendégei\") ou les émissions consacrées à la diaspora (\"Mundi Romani\"). La chaîne retransmet également des retransmissions sportives (matchs de football) et les principaux événements mondiaux. Depuis 2006, Duna Televízió a une déclinaison plus axée sur la culture, \"Duna 2 Autonómia\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Duna Televízió () est une chaîne de télévision généraliste publique hongroise fondée en 1992. Elle est considérée comme la chaîne de la diaspora hongroise.", "tgt_summary": null, "id": 1233116}
{"src_title": "Carl Frederik Axel Bror von Blixen-Finecke", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Carl Frederik von Blixen-Finecke est issu d'une famille de la noblesse suédoise et danoise, originaire de Poméranie. Son père, le baron Conrad Frederik von Blixen-Finecke, est chambellan à la cour et héritier de deux fideicommis, celui de Dallund dans l'île de Fionie (Danemark), ainsi que celui de Næsbyholm en Scanie (Suède). La famille possède aussi deux domaines en Poméranie occidentale, celui de Klein Zastrow (près de Dersekow) et de Sestelin, (près de Dargelin). Carl Frederik von Blixen-Finecke perd ses parents, alors qu'il n'a que sept ans et il est élevé sous le régime d'une stricte curatelle familiale. Il hérite du manoir de Dallund et de ses terres, ainsi que du château de Næsbyholm et de son vaste domaine agricole. Il hérite aussi des domaines de Klein Zastrow, près de Dersekow, et de Sestelin, près de Dargelin, tous les deux en Poméranie occidentale en 1844, à la mort de son oncle Rheinhold. Il étudie le droit à l'université de Göttingen (où il est membre de la corporation \"Hannovera Göttingen\"). Il épouse en premières noces, le 8 octobre 1842, Charlote-Adélaïde-Sophie Ankarcrona, fille du chambellan à la cour de Suède, Theodor Vilhelm Ankarcrona, et de son épouse, née baronne Charlotte Strure ; et en secondes noces en 1854 la princesse Augusta de Hesse-Cassel (1823-1899), fille du landgrave Guillaume de Hesse-Cassel (1787-1867), général de l'armée danoise et gouverneur de Copenhague. Elle est aussi la sœur de la future reine Louise de Danemark (1817-1898). Le baron von Blixen-Finecke est donc le beau-frère du roi Christian IX. Le baron von Blixen-Finecke est membre du Folketing, ministre du Schleswig et, sous le gouvernement de Carl Eduard Rotwitt, ministre des Affaires étrangères du royaume de Danemark.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Il est le père de Frederik von Blixen-Finecke (1847-1919), et le grand-père de Bror von Blixen-Finecke.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le baron Carl Frederik Axel Bror von Blixen-Finecke, né le 15 août 1822 à Dallund (Fionie) et mort le 6 janvier 1873 à Malmö, est un homme politique suédo-danois.", "tgt_summary": null, "id": 1423469}
{"src_title": "Corrosion à haute température", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La corrosion sèche (oxydation à haute température).", "content": "Lorsque l'on met un métal en présence de dioxygène, celui-ci s'adsorbe (c'est-à-dire se fixe) sur la surface et réagit pour former une couche d'oxyde. À température ambiante, la diffusion dans le solide est négligeable ; soit la couche d'oxyde est compacte et protectrice (alumine sur l'aluminium ou chromine sur les aciers inoxydables) et le métal ne bouge pas, soit elle est poreuse ou non adhérente (rouille), et le métal se dégrade par une croissance de la couche d'oxyde au détriment du métal. Les mécanismes qui entrent en jeu sont la migration dans le milieu extérieur (diffusion, convection, champ électrique) et les réactions de surface. Au-delà de, la diffusion en phase solide, qui est activée thermiquement, entre en jeu, et même une couche compacte va pouvoir se dégrader (l'oxyde forme une croûte qui se craquèle). Pour simplifier, l'étude suivante porte sur l'action du dioxygène seul.", "section_level": 1}, {"title": "Mécanisme de la dégradation.", "content": "Dans certains cas, l'oxyde est volatil (cas par exemple du PtO), ou bien est fragile, poreux, n'adhère pas au substrat. Dans ce cas, le mécanisme de dégradation est évident, le dioxygène réagit avec le métal pour former de l'oxyde et cet oxyde s'évapore ou s'écaille. Un des paramètres importants est le rapport de volume entre l'oxyde et le métal, ou rapport de Pilling et Bedworth : en effet, comme l'oxyde « remplace » le métal, le rapport de volume va déterminer si la couche d'oxyde est en traction ou en compression, et si les contraintes sont importantes ou faibles. Dans le cas d'un oxyde adhérent et compact, le mécanisme de la dégradation a été décrit par J. Bénard. La dégradation se fait en cinq étapes :", "section_level": 2}, {"title": "Équilibre thermodynamique : l'oxyde, la forme stable du métal.", "content": "Notons M l'atome de métal, quelle que soit sa nature (Fe, Ni, Al, Cr, Zr...), et notons MO l'oxyde correspondant ; les coefficients ont été choisis pour simplifier l'écriture en considérant la réaction avec une molécule de dioxygène entière, cela peut être FeO, AlO, CrO (\"n\" = 4/3), FeO (\"n\" = 3/2), FeO, NiO (\"n\" = 2), ZrO (\"n\" = 1)... L'enthalpie molaire partielle (l'énergie libre de Gibbs) Δ\"G\" de la réaction d'oxydation s'écrit : où L'enthalpie est représentée dans le diagramme d'Ellingham-Richardson, où l'on trace ΔG(T). Le diagramme est bâti en supposant l'équilibre thermodynamique, des phases solides pures (activités égales à un), la fugacité du dioxygène égale à sa pression partielle, et que ΔG dépend linéairement de la température ; les ΔG se réfèrent à la réaction pour une mole de O. L'oxydation ne peut avoir lieu que si soit Si l'on définit l'enthalpie libre du dioxygène et que l'on trace -ΔG(T) dans ce diagramme, on obtient une droite passant par 0 ; l'intersection de cette droite et de la droite représentant ΔG définit la zone de températures où l'oxyde est thermodynamiquement stable pour la pression partielle de dioxygène donnée. Pour les conditions habituelles, la forme stable des métaux est la forme oxydée.", "section_level": 2}, {"title": "Adsorption du dioxygène et formation des îlots d'oxyde.", "content": "La molécule de dioxygène O se lie au métal puis se dissocie en deux atomes d'oxygène séparés. Les atomes d'oxygène occupent des sites d'adsorption préférentiels, en général les sites ayant le plus grand nombre d'atomes de métal voisins. La répartition de ces sites dépend de la structure cristallographique de la surface, donc notamment de l'orientation du cristallite (ou grain). Certains auteurs suggèrent que dans le cas d'alliages, les atomes se placent préférentiellement au voisinage des atomes les moins nobles, par exemple le fer dans le cas d'un alliage Fe-Al. Ceci a trois conséquences : Une partie de l'oxygène adsorbé se dissout dans le métal et diffuse (c'est-à-dire que les atomes d'oxygène se glissent entre les atomes du métal et progressent vers l'intérieur de la pièce), ce qui dans certains cas peut conduire à une oxydation interne (cf. plus loin).", "section_level": 2}, {"title": "Croissance latérale des îlots d'oxyde.", "content": "Les îlots d'oxyde, très minces, croissent latéralement jusqu'à se joindre. Cette croissance se fait par diffusion de surface ; la vitesse de diffusion dépend donc de la densité atomique de la surface. Ainsi, selon l'orientation cristalline du substrat, certains germes d'oxyde croissent plus vite que d'autres. Le film d'oxyde initial peut donc présenter une texture (orientation cristallographique préférentielle).", "section_level": 2}, {"title": "Croissance du film d'oxyde en épaisseur.", "content": "Lorsque la couche est adhérente et compacte, l'oxyde isole maintenant le métal de l'atmosphère. Les atomes de dioxygène s'adsorbent donc sur l'oxyde. Lorsque l'oxyde est compact et adhérent, on peut envisager deux mécanismes de croissance : On peut aussi avoir une combinaison des deux, avec l'oxyde qui se forme au milieu de la couche d'oxyde. On considère couramment que l'oxyde MO est un composé ionique O/M, \"m\" respectant la neutralité des charges (\"m\"×\"n\" = 4) ; la liaison oxyde est en fait plus complexe, mais cette approximation simplifie les calculs de diffusion. La diffusion des espèces se fait donc également sous forme ionique, essentiellement sous forme interstitielle ou lacunaire ; la présence de défauts d'antisites O et M dans l'oxyde n'est pas envisagée du fait de l'énergie qu'il faudrait pour les créer (on utilise la notation de Kröger et Vink, recommandée par l'Iupac).", "section_level": 2}, {"title": "Croissance vers l'extérieur.", "content": "Dans le cas d'une diffusion vers l'extérieur, les ions métalliques partant laissent derrière eux des lacunes. On a donc une contraction de la couche superficielle du métal qui crée des contraintes. Lorsque la concentration en lacune est suffisante, elles se condensent pour former des pores (principe similaire à la précipitation). On constate donc fréquemment des pores à l'interface métal/oxyde. Cette formation de pores provoque une relaxation des contraintes, mais donne lieu à des concentrations de contraintes. La croissance vers l'extérieur peut se faire de deux manières :", "section_level": 3}, {"title": "Croissance vers l'intérieur.", "content": "Dans le cas d'une diffusion vers l'intérieur, les ions d'oxygène s'« incrustent » dans le métal et créent donc une dilatation, qui génère des contraintes. La croissance vers l'extérieur peut se fait de la manière suivante : En quelque sorte, l'oxydation du métal crée un déficit d'ion oxyde dans la couche, qui « aspire » les atomes du gaz. L'autre situation (diffusion d'un atome ou d'un ion d'oxygène en interstitiel) est peu probable, l'oxygène étant un « gros » atome.", "section_level": 3}, {"title": "Cinétique d'oxydation.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Cinétique d'adsorption.", "content": "L'adsorption du dioxygène peut se décrire par deux phénomènes : d'abord une physisorption : la molécule O se lie au métal par une force de van der Waals, de manière réversible, puis une chimisorption, réaction thermiquement activée La lettre « s » désigne un site d'adsorption, et les doubles crochets ≪...≫ indiquent que l'espèce est à l'interface métal/gaz. Plusieurs modèles décrivent la cinétique d'adsorption isotherme : Mais ils sont rarement utilisés dans ce cadre. En effet, dans notre cas, nous pouvons retenir les hypothèses suivantes : Si le facteur limitant du phénomène est une réaction de surface, on a alors une cinétique linéaire : étant à l'équilibre, l'apport en gaz sur la surface et la quantité de matière se désorbant sont constantes, donc les concentrations en réactants sont constantes. Dès lors, la quantité de matière réagissant est déterminée par la quantité de matière arrivant sur la surface et en partant. Ce flux étant constant (équilibre), on en conclut que la réaction suit une cinétique linéaire : où \"m\" est la masse d'oxyde, \"k\" le coefficient linéaire d'oxydation et \"t\" est le temps. La cinétique d'adsorption joue dans les cas où l'on a une couche d'oxyde non protectrice (poreuse ou non adhérente, ou bien oxyde volatil) : Si la couche est protectrice, la diffusion dans la couche d'oxyde est beaucoup plus lente que l'adsorption et c'est donc la cinétique de diffusion qui contrôle le phénomène. Cependant, la cinétique d'adsorption contrôle les premières minute de l'oxydation, pendant la germination de l'oxyde et la croissance latérale des grains ; certains auteurs ont relevé une cinétique linéaire dans les premières minutes de l'oxydation même dans le cas d'un oxyde compact et adhérent.", "section_level": 3}, {"title": "Couche adhérente et compacte.", "content": "La formation initiale du film d'oxyde ne dépend que de l'alimentation en gaz de la surface, et est donc globalement linéaire. Une fois ce film formé, il constitue une barrière entre le métal et le gaz, à condition que ce film soit adhérent et compact. Il y a donc un ralentissement de la corrosion. Globalement, la corrosion se fait par diffusion à travers l'oxyde. Plus le film est épais, plus le temps de diffusion est long. Une analyse rapide montre que l'épaisseur \"e\" du film d'oxyde, et donc la prise de masse de la pièce, varie comme la racine carrée du temps : Le premier modèle à cinétique parabolique a été proposé par Tamman en 1920. En 1933, Carl Wagner a fait une analyse plus fine et obtient lui aussi une cinétique parabolique. Il pose comme hypothèses que : La théorie de Wagner présente l'intérêt de relier la constante de vitesse (constante de proportionnalité entre l'épaisseur et la racine carrée du temps) aux paramètres fondamentaux du matériau (comme les coefficients de diffusion). Dans les faits, cela donne d'assez mauvais résultats, les hypothèses de Wagner étant trop éloignées de la réalité (il ignore en particulier le rôle des joints de grain dans la diffusion). Mais on constate cependant bien expérimentalement une croissance en racine carrée du temps.", "section_level": 3}, {"title": "Rupture de la couche ou couche poreuse.", "content": "Lorsque la couche se rompt, en raison des contraintes générées, le gaz accède directement à une surface importante non oxydée. On constate donc une accélération de la prise de masse, une rupture de la loi quadratique. Lorsque la couche est très fragile et se rompt ou se décolle en permanence, ou bien lorsque l'oxyde est poreux, voir volatil, rien ne s'oppose à l'oxydation, la loi est donc linéaire.", "section_level": 3}, {"title": "La corrosion chaude (fluxage).", "content": "La corrosion chaude, ou fluxage, est la corrosion par des sels fondus, ou bien sous l'action de certains oxydes comme le pentoxyde de vanadium VO. En effet, dans les brûleurs, l'air est prélevé à l'extérieur et peut contenir du chlorure de sodium (embruns). Par ailleurs, le combustible lui-même peut contenir des sels. Les métaux peuvent se dissoudre dans ces sels (voir par exemple \"Perle fondue\").", "section_level": 2}, {"title": "La corrosion par métaux fondus.", "content": "Certaines industries travaillent avec des métaux fondus : c'est bien évidemment le cas de la métallurgie primaire, de la fonderie. Mais les métaux fondus peuvent aussi être utilisés comme fluides ; par exemple, le sodium fondu qui est utilisé comme liquide caloporteur dans les surgénérateurs. Ces métaux fondus peuvent constituer un environnement corrosif pour les matériaux environnants (canalisations, cuves, lingotières...).", "section_level": 1}], "src_summary": "La corrosion à haute température est la dégradation des métaux par l'environnement à haute températures (supérieure à ) ; c'est un phénomène complexe qui a lieu dans les moteurs, chaudières et réacteurs. Les gaz de combustion ont en effet une composition complexe du fait de la composition du combustible et de l'air : ", "tgt_summary": null, "id": 2209844}
{"src_title": "Institut Max-Planck de propriété intellectuelle et droit de la concurrence", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "En 1952, l'université Louis-et-Maximilien de Munich fonde un \"Institut pour le droit d’auteur, des marques et les brevets étrangers et à internationaux\". Son premier directeur est le juriste Eduard Reimer, connu internationalement. Son successeur Eugen Ulmer pousse plus loin le travail d'étude ; il fait la promotion notamment de l'expansion du droit d'auteur et du droit de la concurrence nationaux et internationaux. En 1966, il devient l'\"Institut Max-Planck de propriété intellectuelle et droit de la concurrence\". Friedrich-Karl Beier en prend la direction en 1971 puis Gerhard Schricker. L'institut acquiert une réputation sur le développement national et international d'observatoire juridique. Elle concerne notamment le travail d'analyse comparative sur l'harmonisation européenne de la loi contre la concurrence déloyale, le droit des marques et d'auteur. Ses travaux concernent également la brevetabilité des inventions biotechnologiques ou l'étude des limites en matière de propriété intellectuelle. En 2002, outre Joseph Straus qui devient directeur, Josef Drexl, Reto M. Hilty et Wolfgang Schön entrent au conseil d'administration. Deux nouvelles unités sont créées : \"Droit de la propriété intellectuelle et droit de la concurrence\" qui touche principalement aux lois antitrust, et \"Comptabilité et impôts\". Celle-ci établit le droit en matière d'information sur les marchés des capitaux et l'imposition des sociétés dans le cadre de la réglementation économique et de la concurrence internationale. En 2002, est fondé aussi le Munich Intellectual Property Law Centers (MIPLC), centre indépendant de l'institut, auquel il collabore avec l'université d'Augsbourg, l'université technique de Munich ainsi que le George Washington University Law School. Son premier directeur est Joseph Straus, auquel succède Josef Drexl en 2009. En 2009, l'institut créé le département de \"Finances publiques\". Il examine les problèmes, les opportunités et les défis de l'action gouvernementale, par exemple comment l'effet d'un impôt, compte tenu du cadre institutionnel, s'étend aux agents économiques, sa réaction sur les marchés et ses autres conséquences. En 2011, l'Institut Max Planck pour la propriété intellectuelle, la concurrence et le droit fiscal se sépare entre l'IMP de propriété intellectuelle et droit de la concurrence et l'IMP de droit fiscal et des finances publiques. Dans le même temps, ces instituts se rapprochent de l'Institut Max-Planck de droit social international, aussi à Munich.", "section_level": 1}], "src_summary": "LInstitut Max-Planck de propriété intellectuelle et droit de la concurrence est un institut de recherche extra-universitaire dépendant de la Société Max-Planck situé à Munich. L'Institut est consacré à l'étude de ces droits et en particulier de leurs relations internationales.", "tgt_summary": null, "id": 2473503}
{"src_title": "Voccio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Protohistoire.", "content": "Voccio nous est connu par une mention de Jules César, dans ses \"Commentaires sur la Guerre des Gaules\" (Livre I, 53), où il nous apprend que c'est un roi qui vivait vers 60 av. J.-C. et dont la fille fut la seconde épouse du roi germain Arioviste. Le combat fut ainsi rétabli ; tous les ennemis prirent la fuite, et ne s'arrêtèrent qu'après être parvenus au Rhin à cinquante mille pas environ du champ de bataille ; quelques-uns, se fiant à leurs forces, essayèrent de le passer à la nage, d'autres se sauvèrent sur des barques ; de ce nombre fut Arioviste qui, trouvant une nacelle attachée au rivage, s'échappa ainsi. Tous les autres furent taillés en pièces par notre cavalerie qui s'était mise à leur poursuite. Arioviste avait deux femmes, la première, Suève de nation, qu'il avait amenée avec lui de sa patrie ; la seconde, native du Norique, sœur du roi Voccion, et qu'il avait épousée dans la Gaule, quand son frère la lui eut envoyée ; toutes deux périrent dans la déroute. De leurs filles, l'une fut tuée et l'autre prise. C. Valérius Procillus était entraîné, chargé d'une triple chaîne, par ses gardiens fugitifs. Il fut retrouvé par César lui-même qui poursuivait l'ennemi, à la tête de la cavalerie. Cette rencontre ne lui causa pas moins de plaisir que la victoire même ; l'homme le plus considéré de la province, son ami et son hôte, était arraché des mains des ennemis et lui était rendu ; la fortune n'avait pas voulu troubler par une telle perte sa joie et son triomphe. Procillus lui dit qu'il avait vu trois fois consulter le sort pour savoir s'il serait immédiatement brûlé ou si on renverrait son supplice à un autre temps ; et que le sort favorable l'avait sauvé. M. Métius fut aussi rejoint et ramené à César.", "section_level": 1}], "src_summary": "Voccio est une personnalité du peuple celte des Noriques, peuple qui formaient une confédération avec leurs voisins les Boïens et les Taurisques. Le territoire était limité au nord par le Danube, à l'ouest par la Rhétie, à l'est par la Pannonie et au sud par la Dalmatie.", "tgt_summary": null, "id": 1554308}
{"src_title": "Châlus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Châlus est au centre du pays des Feuillardiers, région naturelle constituée d'un ensemble de collines boisées, bordée à l'est par", "section_level": 2}, {"title": "Topographie, géologie, relief et sismicité.", "content": "Située à au sud-ouest de Limoges et à au nord-est de Périgueux (29 et respectivement en distances orthodromiques), Châlus est la ville principale des monts de Châlus, aire géographique d'une altitude maximale de qui constitue les premiers contreforts occidentaux du Massif central avec, plus au nord, les monts de Blond. Le territoire communal est situé sur un sous-sol de roches métamorphiques, très dur, particulièrement résistant à l'érosion, correspondant au socle cristallin du Massif central, et constitué de gneiss, largement utilisé dans le bâti traditionnel. Il offre un relief assez doux, entre d'altitude, fait de vallonnements et de fortes collines boisées de taillis de châtaigniers, caractéristiques du paysage. Toutefois, si au nord de la Tardoire, l'activité agricole et l'élevage dominent le bocage limousin traditionnel, ils", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le milieu naturel châlusien est soumis à l'influence d'un climat océanique humide,", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire de Châlus est à cheval sur les bassins hydrographiques de la Loire, de la Charente et de la Dordogne. Les fortes précipitations liées à un climat océanique humide et à un sol cristallin imperméable ont induit un réseau hydrographique dense qui modèle fortement le paysage. Les cours d'eau, souvent bordés de ripisylves, maintiennent des corridors écologiques qui serpentent dans des vallons humides et présentent un fort intérêt paysager. L'omniprésence de l'eau sur la commune, riche en sources, serves, puits, lavoirs", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Châlus est accessible de Limoges () et de Périgueux () par la RN 21, de Nontron (), par la D 707 puis la D 85, et enfin la D 6 bis en Haute-Vienne, de Saint-Yrieix () par la D901, de Rochechouart () également par la D 901. En 2004, le trafic moyen journalier recensait au sud de Châlus et au nord ; en avril 2007, les départementales 901 et 6b débouchant sur Châlus connaissaient un trafic relativement important avec environ par jour. Trois lignes de la", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "L'agglomération s'inscrit dans deux entités paysagères distinctes avec, au nord, le bocage limousin dominé par l'élevage et les prairies permanentes et, au sud, le massif des Feuillardiers, constitué d'un plateau au relief ondulé et au chevelu hydrographique dense où s'imbriquent parcelles agricoles et forestières. Son origine est à rechercher des deux côtés de la vallée de la Tardoire, dans l'urbanisation de promontoires rocheux posés en vis-à-vis, dont le développement réalise un tissu urbain continu. Zone frontière de contact et d'échange entre différentes influences, Châlus est le lieu de rencontre de deux types d'architecture vernaculaire : celle du", "section_level": 2}, {"title": "Quartiers.", "content": "Marqués par la coupure de la Tardoire et un relief vigoureux, les quartiers de Châlus se partagent entre le promontoire situé sur la rive droite de la Tardoire, le promontoire situé sur sa rive gauche, et les extensions plus récentes de la zone agglomérée. \"La Ville haute\", construite sur les faces est et sud-est du promontoire de Châlus Chabrol avec lequel elle se confond, est le quartier le plus ancien. Aujourd'hui en connexion urbaine avec le bourg de Châlus, \"La Ville haute\" constituait autrefois une agglomération propre, qui eut ses seigneurs (les Bourbons Châlus, propriétaires du château de 1530 à 1994), sa propre église", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux.", "content": "Les hameaux, appelés « villages » en Limousin, se présentent traditionnellement sous la forme du regroupement serré de quelques habitations intergénérationnelles, d'une ou deux granges et d'un puits, auxquels est souvent adjoint un séchoir à châtaignes appelé \"clédier\". Ces bâtiments sont posés sans recherche de parallélisme, sans rue ni organisation structurée apparente, mais autour ou à proximité d'un espace public partagé : le \"coudert\". Livré aux animaux de basse-cour (cochons, volailles), ce dernier fait également usage de « place publique », de lieu de sociabilité du village. Si, à l'exception de ceux qui sont", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Châlus porte le nom de \"Chasluç\" en limousin, un dialecte de l'occitan. Localement, en patois châlusien, le nom de la ville se prononce « Chèlu », comme l'illustre peut-être déjà la mention portée sur un dessin de 1700, représentant le château de Châlus en 1460. La première mention de Châlus apparaît dans la \"Vita Brevior\" de saint Waast, rédigée au, lequel serait né en un lieu appelé \"Leucus\", qui pourrait être Châlus, alors issu de \"Castrum Leucus\". Ensuite, on trouve les formes \"Castel Lucius\" et \"Castelluccio\" citées dans deux chartes du cartulaire de l'abbaye de Beaulieu de 885. Les érudits des siècles antérieurs au utilisent des faits historiques, plus ou moins avérés, pour en déduire l'étymologie de Châlus. Ainsi, Jourdain de la Fayardie, archéologue des monuments antiques de Périgueux attribue vers 1750 la fondation de Châlus, comme celle d'un lieu-dit \"Châlus\" situé près de Montpont en Dordogne, à Lucius Munatius Plancus. Il se base en effet sur la latinisation médiévale artificielle \"Castel Lucius\". D'autres développent leurs hypothèses à partir du nom de Châlus Chabrol, tout en ne tenant compte également que de la forme ancienne \"Castel Lucius\", complétée d'une hypothétique forme ancienne \"Capreolus\" pour expliquer Chabrol. Ces deux mots mis côte-à-côte contiendraient le nom d'un romain, Lucius Capreolus, proconsul d'Aquitaine sous Auguste (et petit-fils du proconsul", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire et antiquité.", "content": "Les mégalithes retrouvés sur la butte de Châlus Chabrol confirment une occupation humaine du promontoire de la Ville Haute dès le néolithique. À l'est du bourg, sur le plateau du lieu-dit les Quatre-Vents, à cheval sur les bassins hydrographiques de la Loire, de la Charente et de la Dordogne, un important carrefour de six grands chemins protohistoriques a été identifié. Ses voies principales menaient, au sud-ouest, \"via\" Lageyrat, vers Cassinomagus (Chassenon) ; au nord, par le Tuquet", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "C'est au Moyen Âge, période au cours de laquelle Châlus connaît quatre sièges, que l'histoire locale est la plus riche, du fait de sa position stratégique entre le Limousin et l'Aquitaine et de la lutte pour le contrôle de ces territoires à laquelle se livrent alors les rois de France et les ducs d'Aquitaine, également rois d'Angleterre. Châlus-Chabrol est érigé au, sur l'initiative des vicomtes de Limoges, afin de contrôler l'itinéraire de Limoges vers le Périgord, détournant ainsi la voie qui menait de Bourges à Bordeaux et passait alors par Lastours. La création d'une abbaye dépendant des augustins", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Lors des guerres de religions, en 1569, l'armée de Coligny (qui compte dans ses rangs le futur Henri alors âgé de et son (futur) écuyer, Agrippa d'Aubigné), se regroupe avec les mercenaires du duc de Deux-Ponts, Wolfgang de Bavière et occupe Châlus et ses environs, avec. Les deux châteaux, le bourg et les environs de Châlus hébergent alors les de l'armée protestante regroupée. À 30 kilomètres de là, en avant de Saint-Yrieix campent les troupes royales, à peu près aussi nombreuses, dirigées par le duc d'Anjou. Les deux armées s'affrontent le à la Roche l'Abeille. Coligny fait prisonnier le condottiere Philippe Strozzi, met en déroute l'armée royale et s'ouvre ainsi la voie du Périgord. Après cinq années de répit, les guerres entre seigneurs, nobles huguenots et catholiques, reprennent. Elles vont", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Au, Châlus se développe grâce à l'élevage bovin et à ses foires. La ville devient un lieu de rencontre dont la renommée dépasse celle du canton, avec des effets sociaux induits, tels la transformation des cafés et auberges en tripots. Le phénomène devient si important qu'il conduit, en 1845, au recrutement par le conseil municipal d'un commissaire de police pour remédier aux désordres entraînés par « \"la passion du jeu, qui a valu à Châlus une triste célébrité\" ». Durant la Première Guerre mondiale, en 1917, des troupes américaines stationnent à Châlus et entretiennent des contacts avec la population. La tradition rapporte que les soldats américains dynamitèrent le rocher", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "L'électorat de la commune est marqué, à l'image du Limousin, par une domination de la gauche socialiste et l'influence communiste. Ce recouvrement idéologique traduit une superposition anthropologique des structures familiales de type souche et de type communautaire, correspondant dans le domaine agraire, à la juxtaposition de la propriété paysanne et du métayage, selon l'analyse développée par Emmanuel Todd. Châlus appartenant à l'espace déchristianisé du centre, la droite laïque a, traditionnellement, une audience relativement limitée. Les résultats électoraux de l'élection présidentielle de 2007 illustrent bien l'ancrage à gauche de l'électorat. Au premier tour,", "section_level": 2}, {"title": "Circonscriptions administratives.", "content": "Châlus est située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine et dans l'arrondissement de Limoges. De 1790 à 2015, elle est le chef-lieu du", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalités.", "content": "La commune de Châlus a d'abord fait partie de la communauté de communes du pays de Châlus. Fin 2001, cette dernière est remplacée par la communauté de communes des monts de Châlus. Au, la communauté de communes des monts de Châlus est dissoute et ses communes sont désormais rattachées", "section_level": 2}, {"title": "Parc naturel régional Périgord-Limousin.", "content": "Châlus est située, pour l'intégralité de son territoire communal, dans le parc naturel régional Périgord-Limousin, établissement public créé en 1998 pour protéger et mettre en valeur un grand espace rural de sur et qui réunit (plus un « territoire associé », les lacs de Haute-Charente), deux départements (Dordogne et Haute-Vienne), et anciennement deux régions, l'Aquitaine et le Limousin, fusionnées en une seule en 2016 : Nouvelle-Aquitaine. Selon ses deux principes fondamentaux et", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Six maires ont été élus à Châlus depuis 1945 : De 1530 et jusqu'à la Révolution, Châlus était administrée depuis le château de Châlus Chabrol par les comtes de Bourbon-Châlus. La première municipalité date de 1792. Depuis 1945, deux mandatures successives ne sont pas arrivées à leur terme : 1971-1977 et 1977-1983. Robert Dolier est décédé en cours de", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Située dans l'académie de Limoges, la ville administre une école maternelle de 50 élèves, ainsi qu'une école élémentaire de 55 élèves. Le département gère un collège de 260 élèves, situé à proximité immédiate. La garderie périscolaire municipale peut accueillir 30 enfants et 12 assistantes maternelles opèrent sur", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Fin 2009, une quarantaine de structures agissent dans les secteurs de l'action sociale, de la culture, du sport, ou des loisirs et s'impliquent dans la vie associative, jugée particulièrement dynamique. Un club de tarot organise un festival annuel, doté d'un prix du conseil général et d'un prix de la commune. L'académie cyclopédique s'efforce de promouvoir la culture régionale et l'esprit châlusien, celui de Pierre Desproges. Elle organise, à Paris et localement, des animations et événements culturels, tels qu'une évocation de l'histoire cycliste de Châlus, présentée à Paris, à la Maison du Limousin, dans l'exposition \"Limousin terre de cyclisme\", un concours de construction de catapultes à fromage mou, et des soirées cabaret au bar restaurant concert « Le Lawrence d'Arabie ». Depuis", "section_level": 2}, {"title": "Équipements.", "content": "Châlus bénéficie des équipements administratifs traditionnels d'un ancien chef-lieu de canton, tels que trésorerie, brigade de gendarmerie et bureau de poste. Les locaux mis à la disposition des associations et des habitants sont une salle des fêtes polyvalente ( assises), la salle de l'ancienne école de Lageyrat (), la salle de l'ancienne gare et un \"Mille clubs\" (modèle « DC 333 » conçu en 1968 par la société De Coene), dont l'aspect a été modifié par des opérations d'entretien", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Un centre de soins infirmiers de la Croix-Rouge française assurant un service de soins à domicile, ainsi qu'un centre du Secours catholique sont présents sur la commune. Une pharmacie et plusieurs professionnels libéraux de santé complètent l'équipement médical local. Le centre hospitalier le plus proche est le centre Jacques-Boutard à Saint-Yrieix-la-Perche, le centre de convalescence et de réadaptation est celui de \"La Chesnaie\" à Verneuil-sur-Vienne, le centre hospitalier universitaire, celui de Limoges. Pour répondre aux problématiques du vieillissement de la", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Au bas du village de vacances \"La Sapinière\", qui compte, la commune dispose d'un Parc des sports. Il comprend un terrain de football avec tribunes et vestiaires, un gymnase, un tennis, un mini-golf, et une piscine (creusée par des prisonniers allemands et inaugurée en 1946), dotée de trois", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "Si aucune rédaction ou agence locale de presse écrite n'est installée sur la commune, des correspondants relaient les informations locales pour trois journaux de la presse quotidienne régionale : \"L'Écho du Centre\", \"Le Populaire du Centre\" et \"La Montagne\". Trois publications sont éditées à Châlus : le \"Bulletin municipal\", le bulletin paroissial \"En Veillée\" édité depuis 1946 et, depuis 2001, le \"Bulletin de l'association Histoire et archéologie du Pays de Châlus\". Les radios locales captées sur", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "La commune de Châlus relève de la paroisse catholique Saint-Joseph des feuillardiers, qui est une subdivision du diocèse de Limoges, lequel relève de la province ecclésiastique de Poitiers. La paroisse Saint-Joseph des feuillardiers regroupe sept communes et neuf clochers, dont deux sont situés sur la commune : celui de Notre-Dame-de-l'Assomption dans le bourg, et celui de Saint-Étienne de Lageyrat, dont la sainte patronne est sainte Quitterie. Fin 2009, en l'absence de prêtre résidant à Châlus, l'animateur de l'équipe pastorale, responsable de paroisse, est un laïc. Une", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Activités traditionnelles.", "content": "L'activité économique de Châlus se caractérise par la présence de deux activités traditionnelles, la transformation du bois de châtaignier et l'élevage. Le travail du bois de châtaignier, « arbre à pain » ou « arbre du pauvre » introduit massivement en Limousin au, est à l'origine d'un métier spécifiquement local, qui apparaît vers 1850 : le feuillardier. Ces ouvriers du monde rural, parfois saisonniers, travaillent sur des chantiers d'exploitation de taillis pour des propriétaires forestiers ou des marchands de bois. Travaillant en forêt, dans des loges-ateliers qu'ils construisent eux-mêmes, ils coupent les jeunes barres de châtaigniers", "section_level": 2}, {"title": "Pôle de services intermédiaires.", "content": "Au début du, Châlus est un pôle de services intermédiaires, dont le nombre d'établissements actifs s'élève, au, à 155. Ces établissements sont répartis, pour 7,1 % dans l'industrie, 7,1 % dans la construction, 25,8 % dans le commerce et 60,0 % dans les services. La fonction industrielle est axée sur l'appareillage électrique d'installation, la transformation du bois-ameublement, le bâtiment et l'exploitation du bois de châtaignier. L'usine de construction électrique du groupe Legrand est le premier employeur. Elle est spécialisée notamment dans la réalisation des corps de cartouches fusibles en cordiérite et emploie. L'essentiel des terrains de la zone économique de Fontanilles, qui regroupe cinq établissements et, ayant été vendu, une réflexion, menée dans le cadre de la Communauté de communes des monts de Châlus et visant à créer un second parc d'activités, est en cours en 2009. L'activité agricole reste importante, bien qu'entre 1988 et 2000 le nombre d'exploitations agricoles soit", "section_level": 2}, {"title": "Fiscalité et finances locales.", "content": "La fiscalité locale a été caractérisée par une augmentation régulière des taxes prélevées par la commune. La taxe d'habitation a progressé de 10,48 % en 2001 à 11,03 % en 2006, et à 11,14 % en 2009. Le taux communal de la taxe foncière sur les propriétés bâties est passé de 17,81 % à 17,99 % entre 2006 et 2009.", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "Châlus, qui connaît un taux de chômage de 6,9 % selon le recensement de 2006, contre 8,8 % en 1999, offre de multiples emplois, principalement dans la santé et l'action sociale (maison de retraite, service de maintien à domicile des personnes âgées, professionnels de santé...), le bâtiment, les transports, et les services (dont le tourisme). L'emploi à Châlus se caractérise cependant par la", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Châlus Chabrol, un château fort du, surplombe la ville. Son enceinte comprend les vestiges de Notre-Dame du Haut-Châlus, église des où furent ensevelies les entrailles de Richard d'Angleterre. Châlus Maulmont, est un château fort du, également appelé « le fort ». On en découvre d'importants vestiges en centre-ville. Châlus Chabrol et Châlus Maulmont sont classés monuments historiques. L'ensemble constitué par le promontoire du château de Châlus Chabrol en ville haute et les abords de la tour de Châlus Maulmont en ville basse est un site inscrit. Les mottes castrales du Mazaubrun sont inscrites à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1983. Elles constituent un bel exemple de castrum à mottes multiples, déclassé assez tôt en simple arrière-fief, perceptible dans les sources écrites à compter du comme simple repaire.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine culturel.", "content": "L'association « Histoire et archéologie du Pays de Châlus », créée par Maurice Robert et Gabriel Fontanille, reprenant le travail de Paul Patier et présidée par Andrée Delage, s'attache à la valorisation du patrimoine historique, bâti et culturel, du Haut Limousin. L'association « Vie Lageyrat » contribue à la conservation, la valorisation et l'animation du patrimoine et du site de Lageyrat. Elle rassemble plus d'une centaine d'adhérents qui organisent une fête, l'avant dernier week-end de mai, avec un marché gastronomique, artisanal et floral, une brocante, une exposition dans l'église, un déjeuner et diverses autres animations. Ces événements ponctuels peuvent également s'appuyer sur des amateurs éclairés, dont certains ont constitué de vraies collections, mises en scène à l'occasion d'expositions ou de journées d'animation publiques. Ainsi, un Châlusien passionné a rassemblé plusieurs centaines de postes de radio et de télévision (collection Belair), un autre plusieurs milliers de pipes, un autre encore différents accessoires et matériels de lutte contre les incendies : seaux, casques, haches, épées, grenades extinctrices, pompes ainsi que des véhicules anciens, dont trois Laffly (collection Vignéras).", "section_level": 2}, {"title": "Littérature et cinéma.", "content": "Châlus constitue le cadre ou la référence géographique de romans et d'essais, tels que \"Des femmes qui tombent\" de Pierre Desproges, ou \"Quadrille sur la tour\" de Georges-Emmanuel Clancier. Elle est également citée dans \"La Terre aux loups\" de Robert Margerit, ainsi que dans le tome sept, \"Quand un roi perd la France\", des \"Rois maudits\" de Maurice Druon ou dans le \"Richard Cœur de Lion\" de Walter Scott. Châlus est par ailleurs source d'inspiration pour Théodore Agrippa d'Aubigné qui, dans \"Les Aventures du baron de Faeneste\", met en scène un dialogue entre Henri et un personnage imaginaire dénommé « Châlus de Limousin ». Dans \"Une ville de garnison\", Alfred Assollant imagine un certain Bertrand de Presles, comte de Châlus, en compagnon de Godefroy de Bouillon lors de la première croisade, montant le premier sur les remparts d'Antioche, qui semble inspiré par le personnage de Gouffier de Lastours. Châlus fut également", "section_level": 3}, {"title": "Poste et philatélie.", "content": "La création d'une poste à Châlus remonterait à Louis XI avec l'établissement d'un relais aux Granges, sur la route royale (actuelle RN21) de Limoges à Périgueux. Entre 1610 et 1632, Pierre, dit Pascaud, et Martial de Villoutreys en sont les maîtres. Au début du, le nombre de chevaux de poste en service au relais des Granges reste conséquent et varie de 10 à 19. À la fin du siècle, et jusqu'au milieu du, le bureau de poste, limité au transport du courrier, connaît de nombreux emplacements. Après avoir été situé en de multiples endroits, puis en bas de la place du Marché (dans une maison construite en 1826 par la famille Forgeront), il est actuellement place Cardaillac, au lieu de l'ancienne mairie, elle-même construite au lieu de l'ancienne église. Émis en France depuis le janvier 1849, le timbre-poste est utilisé à Châlus dès le, comme le montre la plus ancienne enveloppe, destinée à un banquier, affranchie localement avec un Cérès noir, qui ait été conservée. Le fait est notable car, jusqu'au 1854,", "section_level": 3}, {"title": "Gastronomie.", "content": "La cuisine châlusienne est limousine mais déjà fortement influencée par la proximité du Périgord vert. Les principaux plats qui la caractérisent sont le pâté de pommes de terre et le pâté de viande, ce dernier étant également appelé tourtière. L'enchaud est une spécialité à base de poitrine de porc, roulée et fumée. Les desserts traditionnels sont la flognarde et le clafoutis. Depuis quelques années, le Burgou, un gâteau à la châtaigne baptisé du nom du bandit d'honneur actif entre Bandiat et Tardoire vers 1835 et devenu héros régional emblématique, est élaboré et commercialisé par les pâtissiers locaux. La cuisine châlusienne familiale utilise les ressources locales : viande de porc, de bœuf, d'agneau et de mouton. Les champignons sont cuisinés sous toutes leurs formes, qu'il s'agisse de cèpes (en patois châlusien, est nécessairement un cèpe), de girolles, de coulemelles (appelées « Filleuls » dans les monts de Châlus) ou de trompettes de la mort. La châtaigne, qu'elle soit blanchie, bouillie ou grillée, est également très présente, comme mets principal ou comme base de préparations (boudins", "section_level": 3}, {"title": "Tourisme.", "content": "Châlus, située au cœur d'une aire touristique, historique et culturelle posée aux confins du Limousin, du Périgord vert et de la Charente limousine, est une station verte de vacances. L'office du tourisme des monts de Châlus y présente l'offre touristique dans l'ensemble de la communauté de communes et édite chaque année un guide touristique, ainsi qu'une sélection de gîtes ruraux. Située à sa proximité immédiate, la Maison du Châtaignier inclut un espace muséographique interactif entièrement consacré au châtaignier et aux possibilités gastronomiques offertes par son fruit, la châtaigne. Elle offre une présentation du métier", "section_level": 2}, {"title": "Étapes.", "content": "La ville de Châlus est située sur deux routes touristiques : la route Richard Cœur de Lion et le chemin de Compostelle (\"Via Lemovicensis\").", "section_level": 3}, {"title": "Blason, logotype, devise et hymne.", "content": "Les armes de Châlus sont blasonnées \"de sinople à un arc de gueules cordé de sable, avec une flèche aussi de sable, accompagné de neuf quilles d'or posées en orle et soutenu d'une boule de sable\". Il s'agit d'armes récentes, du type « armes par allusion ». La", "section_level": 2}, {"title": "Pour approfondir.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Articles connexes.", "content": "Géographie Histoire Politique", "section_level": 2}], "src_summary": "Châlus est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Localisée au sud-ouest de Limoges et au nord-est de Périgueux, elle appartient au Limousin historique. Elle est connue pour être le lieu où le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion fut mortellement blessé en 1199. ", "tgt_summary": null, "id": 1226097}
{"src_title": "Lilo et Stitch, la série", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "La série est le \"spin-off\" télévisé du film \"Lilo et Stitch\". Après \"Hercule\", \"La Petite Sirène\" ou d\"'Aladdin\", c'est la suite directe du film \"Stitch! Le film\" annoté comme épisode pilote (1x00) de la série. La mission de Lilo et Stitch dans cette série consiste à attraper les « cousins » de Stitch, les autres créations du disséminées à travers l'île de Hawaï, avant qu'ils ne tombent dans les griffes du et de son complice Gantu, et le but étant de les transformer en êtres doués de bonté et de générosité.", "section_level": 1}, {"title": "Épisodes.", "content": "Bien que la série soit conçue dans l’optique de présenter l’un des cousins de Stitch à chaque épisode, il arrive qu’un épisode présente des liens avec d’autres par l’intermédiaire d’une expérience évoquée, d’un objet réutilisé, ou d’un personnage récurrent. L’ordre de diffusion originel américain et l’ordre de production ne parviennent ni l’un ni l’autre à présenter ces épisodes dans un ordre chronologique. Par exemple, l’épisode \"Cannonball\" se déroule avant \"Poxy\" puisque Joomba présente pour la première fois la mini-voiture à Lilo et Stitch dans \"Cannonball\". Toutefois, cet article présente les épisodes dans l’ordre de production, puisqu’il est également utilisé pour les DVD de la série.", "section_level": 1}, {"title": "Épisodes crossover avec des personnages \"Disney\".", "content": "Quatre bandes-annonces du classique d'animation Disney \"Lilo et Stitch\" ont été réalisées, parodiant diverses productions Disney et y incluant Stitch : prenant la place de Simba dans \"Le Roi lion\", séparant la Belle et la Bête, interrompant Ariel dans sa chanson ou encore enlevant Jasmine des bras d'Aladdin à bord de son vaisseau spatial. La série a rencontré d'autres personnages de séries animées Disney lors d'épisodes en Crossovers :", "section_level": 1}, {"title": "DVD.", "content": "La série est éditée en Zone 2 par Disney DVD, qui vend depuis 2010 des coffrets contenant seize épisodes de la série :", "section_level": 1}], "src_summary": "Lilo et Stitch, la série (\"\") est une série télévisée d'animation américaine–japonaise en 65 épisodes de 22 minutes, produite par les Walt Disney Television Animation et Kyoto Animation et diffusée entre le et le sur aux États-Unis et le réseau TV Asahi au Japon. ", "tgt_summary": null, "id": 2400445}
{"src_title": "Alberto da Zara", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né à Padoue, il entre dans la marine en 1907 et participe à la guerre italo-turque et à la Première Guerre mondiale. Lors de cette dernière, il commande une petite force occupant l'île de Pelagosa, en mer Adriatique. Pour cette action, il est promu lieutenant. Durant l'entre-deux-guerres, il commande d'abord une canonnière dans le Dodécanèse, puis la canonnière fluviale \"Ermanno Carlotto\" sur le Yangtsé, en Extrême-Orient, de 1922 à 1925. En 1933, promu au grade de capitaine, il deviendra le premier commandant du croiseur moderne \"Emanuele Filiberto Duca d'Aosta\", mis en service deux ans plus tard. À partir d', il rejoint l'équipage du croiseur \"Raimondo Montecuccoli\", affecté en Extrême-Orient jusqu'en. Le, il est promu contre-amiral et, à partir d'avril, devient commandant du Commandement maritime dans l'Albanie occupée. Lors de la déclaration de guerre de l'Italie le, Da Zara est chargé de commander deux croiseurs de la division (le \"da Giussano\" et le \"da Barbiano\"). À ce titre, il joue un rôle mineur dans la bataille de Punta Stilo en. Par la suite, il affecté à des commandements mineurs, tels que le commandant de la base navale de La Spezia. Le, il prend le commandement de la division navale (en remplacement de Raffaele de Courten), constituée des quatre croiseurs légers des classes Montecuccoli et D'Aosta ; le, son commandement participe à la bataille de Pantelleria, souvent considérée comme l'un des rares succès d'un escadron italien en mer pendant la guerre. Sa division est initialement impliquée dans l'opération \"Pedestal\", mais elle fut délocalisée et déportée au port. Le, Da Zara prend le commandement de la division, composée des deux anciens cuirassés \"Duilio\" et \"Andrea Doria\", basés à Tarente. Lorsque l'armistice italien avec les Alliés est proclamé, il reçoit l'ordre de naviguer à Malte et, à son arrivée, est nommé commandement de l'ensemble de la flotte italienne à la suite du décès de l'amiral Carlo Bergamini. Da Zara reste à Malte jusqu'en, date de son retour en Italie. Après avoir commandé le département militaire de la mer Ionienne et été inspecteur des forces navales, il se retire du service actif en. Après avoir publié un volume de mémoires (\"Pelle d'ammiraglio\", « La peau de l'amiral ») en 1949, Da Zara décède à Foggia en 1951.", "section_level": 1}, {"title": "Famille et vie privée.", "content": "Le père d'Alberto était un ancien officier de cavalerie. Son frère Guido est mort au combat en Croatie en tant qu'officier de cavalerie le, alors qu'il commandait le régiment de \"Cavalleggeri di Alessandria\". Da Zara ne s'est jamais marié, mais il était un homme à femme notoire de par sa conduite dans la haute société en Italie et en Extrême-Orient. Durant son séjour en Chine, ses conquêtes semblent avoir inclus Wallis Simpson, future épouse du roi Édouard VIII.", "section_level": 1}, {"title": "Promotions.", "content": "\"Guardiamarina\" (1911), \"Sottotenente di Vascello\" (1913), \"Tenente di vascello\" (1915), \"Capitano di corvetta\" (1923), \"Capitano di fregata\" (1927), \"Capitano di vascello\" (1933), \"Contrammiraglio\" (1939), \"Ammiraglio di Divisione\" (1941), \"Ammiraglio di Squadra\" (1944).", "section_level": 1}], "src_summary": "Alberto da Zara, né à Padoue le et mort à Foggia le, est un amiral italien de la \"Regia Marina\".", "tgt_summary": null, "id": 891844}
{"src_title": "Panicaut des Alpes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Il s'agit d'une plante vivace glabre, haute de 30 à 60 cm, à souche épaisse d'où part une tige dressée feuillée, simple ou un peu rameuse au sommet. Les inflorescences s'épanouissent en juillet et en août. Les fleurs sont petites, blanches, groupées en têtes oblongues (2-4 cm de long) et entourées à leur base d'un involucre de dix à vingt bractées bleuâtres à bleu violacé, un peu molles et très finement découpées dentées, formant une collerette plus ou moins étalée (3-6 cm de long) ; ces ombelles transformées sont portées par de longs pédoncules également bleuâtres. Les feuilles de la base sont vertes, longuement pétiolées, à limbe ovale triangulaire très en cœur à la base (8-15 cm de long sur 5-13 cm de large) ; les caulinaires, sessiles, sont incisées en plusieurs lobes allongés, toutes sont à bords finement dentés et épineux. Les fruits obovales sont garnis d'écailles obtuses et surmontés par les sépales persistants. Cette plante affectionne les terrains frais et riches en humus, parfois orientés au nord, et elle pousse exclusivement dans une terre calcaire. C'est une plante rare que l'on peut découvrir notamment dans la vallée du Fournel (département des Hautes-Alpes, France), un lieu unique en son genre qui abrite plusieurs milliers de spécimens, ou présentée au jardin botanique alpin du Lautaret, parmi de nombreuses autres plantes alpines et montagnardes.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Organes reproducteurs : Graine : Habitat et répartition :", "section_level": 1}, {"title": "Espèce végétale protégée.", "content": "Le chardon bleu est protégé au niveau national d'après l'arrêté du, il est donc strictement interdit de ramasser ou d'arracher cette plante à son milieu naturel. Il est cependant possible de trouver des plants ou des fleurs coupées à la vente, produits par des professionnels, et il faut savoir qu'ils doivent être délivrés avec un document officiel indiquant la date et le lieu de la récolte, ainsi que le nom du cultivateur, afin de prouver que ces derniers n'ont pas été prélevés dans la nature.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le panicaut bleu des Alpes encore appelé chardon bleu des Alpes (\"Eryngium alpinum\") est une plante herbacée vivace de la famille des Apiacées. Comme son nom l'indique, cette plante se trouve dans les Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 1170700}
{"src_title": "Quart (Italie)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme dérive du latin \"quartus\", puisque Quart se trouve \"Ad quartum ab Augusta lapidem\", près la quatrième pierre milliaire sur la route consulaire des Gaules, à quatre milles romains d\"'Augusta Prætoria Salassorum\" (aujourd'hui Aoste).", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La commune de Quart se situe à la limite orientale de la plaine d'Aoste (dont une partie de la zone commerciale est formée par la région Amérique, appartenant à cette commune), à l'adret de la vallée de la Doire Baltée. Son extension, parmi les majeures de la Vallée d'Aoste, compte.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Pendant le Moyen Âge, Quart fait partie du domaine des Seigneurs de la Porte Saint-Ours, qui résident dans la Porte prétorienne d'Aoste jusqu'au, et qui s'enrichent par le biais du revenu des impôts de passage et du contrôle des foires et des marchés ayant lieu au bourg Saint-Ours à Aoste. En 1185, Jacques de la Porte Saint-Ours (1172-1219) déplace le siège de sa seigneurie à Quart, et par sa volonté, la construction de l'actuel château sur la colline est commencée. Son fils et héritier Zacharie dit Jacques (II), père de l'évêque d'Aoste Émeric de Quart, prend le titre de seigneur de Quart, pendant que son cousin Odon fils d'Héliassin « de Porta Sancti Ursi » devient seigneur de Verrès. En 1242 Jacques II fait don d'une vigne située au hameau Meysattaz au chapitre de chanoines de la Collégiale de Saint-Ours d'Aoste. Son successeur Jacques III entre en conflit avec son oncle maternel Ebal de Challant. Son fils Jacques IV est connu par trois chartes de 1325 et une du 27 juillet 1337 ses frères Pierre et Guillaume exercent respectivement les fonctions de prévôt et d'archidiacre de la cathédrale d'Aoste. À la suite de l'extinction en ligne masculine de la maison de Quart le 31 juillet 1377 à la mort d'Henri, fils de Jacques IV et frère de l'évêque d'Aoste Émeric II de Quart, sa veuve Penthésilée de Saluces et ses filles doivent céder la seigneurie à Amédée VI de Savoie. Le château fut remanié plusieurs fois, en particulier entre 1378 et 1550, après être passé sous le contrôle de la maison de Savoie, Au début du XVIIe siècle la baronnie de Quart est acquise comme celle de Saint-Vincent par Charles Perron (1565-1622) d'une famille originaire de Valtournenche établie à Ivrée. Son descendant Charles Balthazard Perron (1718-1802) vend le château à la commune mais conserve le titre de baron toujours porté par ses descendants.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Les activités principales sont l'élevage, la production laitière et fromagère et l'agriculture, favorisée à partir du par la construction des rus, d'importants canaux pour l'irrigation du territoire de Quart, entièrement à l'adret. Le premier rû, dénommé \"Rû Prévôt\", fut creusé à la fin de 1200 par la volonté de Pierre de Quart, prévôt de la cathédrale d'Aoste, pour conduire les eaux du Buthier du haut Valpelline jusqu'à Quart.", "section_level": 1}, {"title": "Monuments et lieux d'intérêt.", "content": "La commune de Quart est le siège de plusieurs sites d'intérêt historique et religieux.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture religieuse.", "content": "Du point de vue de l'architecture religieuse, nous signalons l'église paroissiale Saint-Eusèbe qui remonte à la fin du, le monastère de l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel \"Mater misericordiæ\", inauguré en 1989 et visité deux fois par le pape Jean-Paul II, et l'oratoire du bienheureux Émeric de Quart (ou Ayméric), évêque du Diocèse d'Aoste au.", "section_level": 2}, {"title": "Architecture civile.", "content": "Le château des seigneurs de Quart, bâti aux alentours de 1180 et élargi par la suite. Il a été rouvert au public en 2009 après des travaux de restauration.", "section_level": 2}, {"title": "Sites archéologiques.", "content": "La nécropole de Vollein, découverte en 1968, remonte au Néolithique. Elle se trouve aux Cleyves et est ouverte au public. Il s'agit d'un témoignage remarquable des conséquences de la période glaciaire, et s'impose comme l'une des nécropoles plus intéressantes de la Vallée d'Aoste, avec plus de 60 tombeaux et des incisions rupestres remontant environ au millénaire av. J.-C..", "section_level": 2}, {"title": "Le musée ferroviaire valdôtain.", "content": "La gare ferroviaire de Quart-Villefranche, aujourd'hui désaffectée, est le siège du musée ferroviaire valdôtain, selon une initiative de l' Association du musée ferroviaire valdôtain (abrégé en AMFV)", "section_level": 2}, {"title": "Sport.", "content": "Dans cette commune se pratiquent le tsan et le palet, deux des sports traditionnels valdôtains.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux.", "content": "Argnod, Éclou, L'Amérique, Les Cleyves, Trois-Villes, La Montagne, Villair de Quart, Villefranche (chef-lieu), Ville-sur-Nus, Petit-Français, Impériau, Torrent-de-Maillod, Villeneuve, Champlan, Larey, Avisod, Bagnère, Chantignan, Chétoz, La Combe, Cort, Crétallaz, Créton, Effraz, Jeanceyaz, Morgonaz, Olleyes, Porsan, Seran, Teppe, Lillaz, Vignil, Povil, Vollein.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Brissogne, Nus, Oyace, Pollein, Saint-Christophe, Saint-Marcel, Valpelline.", "section_level": 2}], "src_summary": "Quart est une commune italienne d'environ habitants située en Vallée d'Aoste. Elle fait partie de la communauté de montagne Mont-Émilius, dont elle accueille le siège administratif, outre à en constituer la commune la plus peuplée.", "tgt_summary": null, "id": 915248}
{"src_title": "Principauté de Minden", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "À la paix de Westphalie (1648), la principauté épiscopale de Minden, principauté ecclésiastique, est sécularisé et cédé à l'électeur de Brandebourg. Sa qualité de principauté immédiate est maintenue. À la paix de Tilsit (1807), le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III, cède la principauté de Minden, et ceux de ses autres territoires qui sont situés entre la rive gauche du Rhin et la rive droite de l'Elbe, à l'Empereur des français, Napoléon, protecteur de la Confédération du Rhin, à charge pour l'Empereur de les rétrocéder à son frère, le prince Jérôme, roi de Westphalie, ou à d'autres princes de la Confédération. Par décret du, la principauté est cédée au royaume de Westphalie. Son territoire relève du district de Minden du département du Weser. En 1810, la partie de la principauté située sur la rive gauche du Weser est cédée à l'Empire français et forme le district de Minden du département de l’Ems-Supérieur. La partie de la principauté située sur la rive droite reste westphalienne et est incorporé au district de Rinteln du département de la Leine. Après la bataille de Leipzig, la principauté est occupée par les Alliés et relève du gouvernement général pour le Rhin et le Weser. Au Congrès de Vienne (1815), le royaume de Prusse recouvre la principauté. Son territoire est incorporé dans la nouvelle province de Westphalie et est réparti entre les cercles de Minden, Rahden, Bünde et Herford du district de Minden. Jusqu'à l'abdication de Guillaume II, le titre de « prince de Minden » figurera dans la grande-titulature des rois de Prusse ; et les armes de la principautés, dans les grandes-armes du royaume de Prusse.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire.", "content": "La principauté était entourée :", "section_level": 1}, {"title": "Subdivisions.", "content": "La principauté comprenait deux villes immédiates (en allemand : ', au sing.) et cinq grands-bailliages ou offices (', au sing.) subdivisés en bailliages (\", au sing.).", "section_level": 1}], "src_summary": "La principauté de Minden (en allemand : \") était un territoire du Saint-Empire romain germanique. Elle relevait du cercle impérial du Bas-Rhin-Westphalie. Sa capitale était Minden. Son territoire correspond approximativement à celui de l'actuel cercle de Minden-Lübbecke en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.", "tgt_summary": null, "id": 96662}
{"src_title": "Ligue internationale pour l'éducation nouvelle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La charte de l'éducation nouvelle.", "content": "La première charte de l'éducation nouvelle est rédigée par Adolphe Ferrière pour le premier congrès de la LIEN en 1921. Elle explique en 30 points les caractéristiques qui font d'une école, une école nouvelle.", "section_level": 1}, {"title": "Les différents congrès.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Congrès fondateur à Calais (6 août 1921).", "content": "La plupart des grands noms de l'éducation nouvelle sont présents à ce congrès : Adolphe Ferrière bien sûr, Jean Piaget, Maria Montessori et AS Neill qui fondera l'école de Summerhill quelques mois plus tard. Marqués par les dégâts de la Première Guerre mondiale, il s'agit pour eux de lancer le grand projet d'une éducation internationale. Henri Wallon dira plus tard : C'est à l'occasion de ce premier congrès qu'est fondée la revue\" Pour l'ère nouvelle\".", "section_level": 2}, {"title": "Congrès de Montreux (1923).", "content": "Adolphe Ferrière, Édouard Claparède, Émile Coué y interviennent, ainsi que Roger Cousinet qui rend compte de ses travaux sur la méthode libre de travail par groupe. C'est le premier congrès auquel assiste Célestin Freinet, qui en sort très intéressé mais dubitatif quant aux possibilités d'application dans un milieu prolétaire.", "section_level": 2}, {"title": "Congrès de Locarno (1927).", "content": "Le thème de ce congrès était « Que faut-il entendre par Liberté en éducation? ». La chorale des enfants de l'institut Frantisek Bakule participe à la cérémonie d'ouverture de ce congrès. C'est à cette occasion que Paul Faucher fait la connaissance de Bakulé.", "section_level": 2}, {"title": "Congrès de Nice (1932).", "content": "Le thème de ce congrès était « L'éducation dans ses relations avec l'éducation sociale ». Y étaient présents, entre autres, Roger Cousinet, Paul Langevin, Robert Dottrens et Célestin Freinet. Selon Élise Freinet, le congrès fut dominé par le prestige de Maria Montessori, qui présente l'utilisation de son matériel pédagogique. Freinet y présente également ses travaux sur l'imprimerie en classe, commencés dès 1922. Le congrès est immédiatement suivi de celui de Coopérative de l'enseignement laïc, à Saint-Paul-de-Vence, auquel sont conviés les participants du congrès de la ligue.", "section_level": 2}, {"title": "Congrès 'de retrouvailles' à Paris (1946).", "content": "Les congrès sont interrompus pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1946, un congrès dit 'de retrouvailles' est organisé. Il n'aura pas le succès escompté, et la politisation croissante des différents mouvements dans un contexte de guerre froide aura raison de ces rencontres internationales.", "section_level": 2}, {"title": "Travaux.", "content": "Outre ces congrès, la Ligue internationale pour l'éducation nouvelle publiait les travaux des pédagogues du mouvement dans la revue \"Pour l'ère nouvelle\". Cette revue paraissait à l'origine en trois langues, la version francophone étant coordonnée par Adolphe Ferrière, la version anglophone - \"The new Era\" - par Beatrice Ensor et A. S. Neill et celle en allemand - \"Das werdende Zeitalter\" - par Elisabeth Rotten.", "section_level": 1}, {"title": "La L.I.E.N. et ses déclinaisons nationales.", "content": "En France, en 1929, d'un groupe d'abonnés à la revue \"Pour l’Ère Nouvelle\" se forme le Groupe Français d’Éducation Nouvelle (GFEN) hébergé dans les locaux du Musée pédagogique de l’Éducation Nationale. D'autres groupes nationaux émergeront plus tardivement, parmi lesquels le Groupe Belge d’Éducation Nouvelle (GBEN), le Groupe Haïtien d’Éducation Nouvelle (GHEN), le Groupe Kényan d’Éducation Nouvelle (GKEN), le Groupe Luxembourgeois d’Éducation Nouvelle (GLEN), le Groupe Romand d’Éducation Nouvelle (GREN), le Groupe Togolais d’Éducation Nouvelle (GTEN), le Groupe Tunisien d’Éducation Nouvelle (GTEN) et le Groupe Valdotain d’Éducation Nouvelle (GVEN). Le Groupe Marocain d’Éducation Nouvelle (GMEN) est actuellement en cours de structuration. Dernier groupe en formation : Groupe ROumain d’Éducation Nouvelle (GROEN).", "section_level": 1}, {"title": "Résurgence: les nouvelles Rencontres internationales de l'éducation nouvelle.", "content": "Depuis 2003, les différents mouvements nationaux d'éducation nouvelle ont créé une résurgence de la \"Ligue internationale pour l'éducation nouvelle\" sous le nom de \"Lien international de l'éducation nouvelle\" et organisent à nouveau des congrès internationaux :", "section_level": 1}], "src_summary": "La Ligue internationale pour l'Éducation Nouvelle (LIEN) fut créée en 1921 lors du premier congrès de l'éducation nouvelle à Calais. Au cours des années qui suivent et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, ses congrès rassembleront les militants de l'éducation nouvelle, permettant des échanges sur les pratiques et les travaux de recherche de chacun. ", "tgt_summary": null, "id": 1663945}
{"src_title": "Tour d'Espagne 2006", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Equipes.", "content": "participent à l'épreuve, ProTeams et une équipe continentale professionnelle.", "section_level": 1}, {"title": "Récit.", "content": "Après avoir été distancé par l'Espagnol Valverde lors des deux premières arrivées en altitude à la station de la Covatilla lors de la et à l'Alto del Morredero lors de la, Vinokourov a entrepris de combler son retard en remportant coup sur coup les et. Redevenu dangereux pour la victoire finale, il est alors étroitement marqué par le leader Valverde dans l'étape de montagne de Cara Alto, l'Espagnol refusant de relayer les accélérations du Kazakh dans la montée finale. On pense alors que Valverde se dirige tout droit vers sa première victoire dans un grand tour, d'autant que Vinokourov n'a pas su bénéficier de la contre-la-montre pour se rapprocher de son adversaire. Pourtant, la course bascule dans la : bénéficiant du soutien de son coéquipier Andrey Kashechkin, Vinokourov attaque Valverde dans le dernier col et parvient à le distancer. À l'arrivée, il devance l'Espagnol de quelques secondes au classement général. Le lendemain, dans la difficile ascension de la Sierra de la Pandera, le duo kazakh d'Astana Vinokourov-Kashechkin fait exploser la course. Kashechkin remporte l'étape et Vinokourov repousse Valverde à près d'une minute au général. En gagnant le dernier contre-la-montre la veille de l'arrivée, le Kazakh scelle sa première victoire dans un tour de 3 semaines.", "section_level": 1}, {"title": "Classements.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Évolution des classements.", "content": "Les cyclistes présents dans le tableau ci-dessous correspondent aux leaders des classements annexes. Ils peuvent ne pas correspondre au le porteur du maillot.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Tour d'Espagne 2006 s'est déroulé entre le 26 août et le 17 septembre, entre Malaga et Madrid. Il a débuté par un contre-la-montre par équipes de dans la ville de Malaga. La course a été remportée par le Kazakh Alexandre Vinokourov. Cette édition a compté 21 étapes pour une distance totale de. Elle a donné lieu à de superbes passes d'armes entre le futur vainqueur et son dauphin, Alejandro Valverde, vainqueur du Pro Tour la même année.", "tgt_summary": null, "id": 502798}
{"src_title": "Applicatif (grammaire)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Comportement.", "content": "Prototypiquement, les applications s’appliquent aux verbes intransitifs. Ils peuvent également être appelés \"avancées\" ou \"promotion d'objet\" car ils amènent un objet périphérique au centre en tant qu'objet direct. Cet objet est parfois appelé \"objet appliqué\". Pour les verbes transitifs, le verbe résultant peut être ditransitif ou l'objet original n'est plus exprimé. Si l'objet d'origine n'est plus exprimé, il ne s'agit pas d'une opération d'augmentation de valence.", "section_level": 1}, {"title": "Applicatifs multiples.", "content": "Une langue peut avoir plusieurs applicatifs, chacun correspondant à un rôle différent comme le comitatif, le locatif, l'instrumental ou encore le bénéfactif. Parfois divers applicatifs sont exprimés par les mêmes composants morphologique, comme dans les langues bantoues, en chewa, où le suffixe \"-ir\" sert autant à former le locatif que l'instrumental. D'autres langues comme le luganda permettent un \"deuxième applicatif\" (connu en lunganda comme \"l'augmentatif appliqué\"), formé par une double application du suffixe. Dans ce cas, le second applicatif est utilisé pour donner une signification alternative. L'applicatif peut aussi être le seul moyen d'exprimer un tel rôle comme en chaga, où l'instrumental, le bénéfactif, le maléfactif et le locatif sont formés uniquement par des applicatifs. Dans d'autres langues, l'applicatif coexiste avec d'autres méthodes pour exprimer lesdits rôles. Ils sont souvent utilisés pour attirer l'attention sur un argument normalement oblique ou, comme en nez-percé, pour garder les humains au cœur des arguments.", "section_level": 1}, {"title": "Processus similaires.", "content": "L'applicatif chevauche partiellement le causatif et, dans certaines langues, les deux sont exprimés de la même manière. Une construction similaire connue sous le nom de datif avec adposition, bien que différente des vrais applicatifs, existe dans d'autres langues. En outre, le cas de bienfait est couramment exprimé au moyen d'un applicatif.", "section_level": 1}, {"title": "Exemples.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Allemand.", "content": "Le préfixe allemand \"be\"- est considéré par certains comme un applicatif, mais d'autres analyses ont rejeté cette vision", "section_level": 2}, {"title": "Anglais.", "content": "L'anglais n'a pas de suffixe ou de préfixe dédié à l'applicatif. Cependant, les préposition peuvent être coordonnées avec des verbes pour rendre l'effet d'un applicatif. Par exemple : signifiant \"Jack courait plus vite que le géant.\" Le verbe intransitif \"ran\" peut être rendu transitif et le nom oblique \"giant\" devenir l'objet : signifiant aussi \"Jack courrait plus vite que le géant.\" Le verbe applicatif peut être rendu à la voix passive, une chose pareille n'étant pas possible avec \"ran\" :", "section_level": 2}, {"title": "Swahili.", "content": "Le Swahili a un suffixe applicatif \"-i\" ou \"-e\", lequel apparait avant la dernière voyelle du verbe. À partir du verbe \"andika\", 'écrire', nous allons passer au transitif et ditransitif De la même manière, du verbe \"soma\", \"lire\", Celles-ci sont parfois appelées formes \"prépositionnelles\" du verbe car elles sont traduites en français à l'aide de prépositions: \"pleurer pour, prier pour, manger avec, profiter (être heureux), arriver à, chanter, vendre, envoyer, ouvrir ( la porte) pour, compte avec, voir pour (lui-même), mourir à\". Cependant, ce nom est inexact pour le swahili, qui n'utilise pas de prépositions à cette fin.", "section_level": 2}, {"title": "Yagua.", "content": "Le Yagua est une langue qui possède une morphologie dédiée à l'applicatif. Ici, le suffixe applicatif \"-ta\" montre que l'oblique locatif ou l'instrumental est maintenant un objet direct \"sa-duu\" = (troisième personne du singulier)-souffler \"rá-viimú\" = (genre inanimé)-dedans Troisième personne du singulier)-souffle-(voix applicative)-(genre inanimé)-(objet) De même, le suffixe \"-ta\" peut être utilisé avec le verve transitif pour créer des ditransitifs.guage.", "section_level": 2}], "src_summary": "En linguistique, l'applicatif est une voix grammaticale qui promeut un oblique au statut d’objet ou introduit un élément supplémentaire qui prend le statut d’objet. Il est généralement considéré comme augmentant la valence. L'applicatif se trouve souvent dans les langues agglutinantes, tel que les langues bantoues et les langues austronésiennes. Le nuxalk, l'oubvykh, et l'aïnou en sont d'autres exemples.", "tgt_summary": null, "id": 1017350}
{"src_title": "BMW K 75", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Un moteur original.", "content": "Le moteur est un trois cylindres en ligne disposé longitudinalement dans le cadre. C'est le même que celui qui équipe la gamme K 100, mais amputé d'un cylindre. L'arbre de transmission intermédiaire, situé dans le carter inférieur, se voit de plus équipé de deux contrepoids d'équilibrage qui compensent l'absence d'un quatrième cylindre. Il est couché horizontalement, la culasse étant à gauche et le \"bas moteur\" à droite. Partageant plus de 50 % de pièces communes avec sa \"grande sœur\" K 100, la K 75 affiche en revanche un comportement plus dynamique, plus \"joueur\" grâce à une répartition des masses et un poids bénéficiant de l'absence du cylindre avant de la K 100, mais aussi grâce au comportement du moteur à la courbe de puissance moins linéaire. À retenir aussi que du fait de son calage à 120° et des contrepoids d'équilibrage, ce trois-cylindres affiche une quasi absence de vibration, ainsi qu'une souplesse très bas dans les tours unique à l'époque. Ce moteur sera le seul trois cylindres de série conçu par BMW. Pour l'anecdote, son moteur émet un \"sifflement\" très reconnaissable.", "section_level": 1}, {"title": "K 75/K 75 C.", "content": "Modèles dépouillés typés roadster, la K 75 C était le premier modèle commercialisé. Équipé d'un frein à tambour à l'arrière, elle était livrée au choix avec un carénage de tête de fourche et une petite bulle ou d’un carénage de phare équipé d’un petit pare brise. En 1988 elle reçoit une béquille latérale débrayable à l'embrayage. La K 75 était le modèle d'entrée de gamme, sans équipement de série. Elle évoluera comme la K 75 C, mais reçut en 1990 un frein à disque arrière permettant l'option ABS.", "section_level": 1}, {"title": "K 75 S.", "content": "Produite de 1986 à 1995 à exemplaires, elle gagne un sabot moteur, un carénage sport tête de fourche et un disque de frein arrière de de diamètre à la place du tambour. Elle est également équipée d'un pontet de rigidification de la fourche.", "section_level": 1}, {"title": "K 75 RT.", "content": "Produite de 1989 à 1995 à exemplaires, elle reçoit le carénage et les équipements de la K 100 RT. Modèle de touring entrée de gamme chez BMW, elle reçoit le carénage de la K 100 LT avec bulle fixe, la bulle électrique étant disponible en option.", "section_level": 1}, {"title": "K 75 RTK.", "content": "Produite en édition limitée en fin de vie du modèle (1997), la K 75 Ultima est l'évolution de la K 75 RT. La moto reçut en série les options les plus demandés par les clients. Équipée d'une bulle électrique réglable, de poignées chauffantes, de pare carters tubulaires et des jantes à trois bâtons des nouvelles K100, cette moto reconnaissable à sa livrée gris clair à filets bleus et sa tenue de route améliorée grâce à sa monte pneumatique plus large. Rare en occasion et peu connue en raison de la faible quantité d'exemplaires en circulation, elle est désormais un collector particulièrement prisée par les connaisseurs par son niveau d’équipement, sa fiabilité et sa faible consommation qui en fait une K 100 LT en moins puissante. La K 75 Ultima sera la dernière moto à trois cylindres produite par la marque.", "section_level": 1}, {"title": "K 75 T.", "content": "Produite seulement durant l'année 1986 sur demande de BMW USA, il ne subsiste que peu d'informations sur ce modèle plutôt rare. Il s'agissait d'un roadster de touring équipé d'éléments empruntés aux K 100 RT et LT : saute vent, valises, top case et pare cylindres tubulaires. Les options étaient nombreuses : selle confort, longues portées, poignées chauffantes et ABS.", "section_level": 1}, {"title": "Modèles de l'administration.", "content": "Basés sur la RT (puis la RTK pour les derniers modèles), ils subissent une série de modifications indispensables à leur fonction : une selle monoplace, un coffre arrière, un circuit électrique amélioré et renforcé (sirène deux tons, feux de pénétration bleus, pré-équipement radio ou radio et antenne), une batterie plus puissante (30Ah).", "section_level": 1}, {"title": "Anecdote.", "content": "Afin de la distinguer facilement du modèle K 100 à 4 cylindres, la K 75 est équipée d'un pot d'échappement à section triangulaire, tandis que celui de la K 100 est à section carrée.", "section_level": 1}, {"title": "Galerie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "http://k75rt.wordpress.com/", "section_level": 2}], "src_summary": "La K 75 est un modèle de motocyclette issue du catalogue du constructeur allemand BMW. Elle est déclinée en plusieurs versions. Le code du projet fut K 569.", "tgt_summary": null, "id": 1412003}
{"src_title": "Inigo Campioni", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Naissance et début de carrière.", "content": "Inigo Campioni est né à Viareggio, en Province de Lucques (Toscane), en Italie, le. Son service dans la marine a commencé lorsqu'il entra à l'Académie navale italienne à Livourne en 1893. Il est diplômé en 1896 et a été promu aspirant à l'enseigne de vaisseau en 1898, puis lieutenant en 1905. Campioni a participé à la guerre italo-turque de 1911-1912, en tant qu'officier à bord du croiseur cuirassé Amalfi.", "section_level": 2}, {"title": "Première Guerre mondiale.", "content": "Au cours de la Première Guerre mondiale, Campioni a servi à bord des cuirassés \"Conte di Cavour\" et \"Andrea Doria\". Il est promu capitaine de corvette en 1916 et devient commandant du destroyer Ardito, qui, sous son commandement, escorte des nombreux convois et servit avec distinction dans le nord de la mer Adriatique lors d'un combat naval en qui valut à Campioni la médaille de Bronze à la valeur militaire. En, juste après la fin des opérations militaires, il reçoit la Croix du mérite de guerre.", "section_level": 2}, {"title": "Entre-deux-guerres.", "content": "Après la Première Guerre mondiale, Campioni est promu \"capitano di fregata\" en 1919 et capitaine-lieutenant en 1926. Il mène des programmes de conception navale au laboratoire d'armes à La Spezia et devient attaché naval en France, à Paris. En 1929 il prend le commandement du cuirassé \"Caio Duilio\". Après avoir quitté le \"Caio Duilio\", il devient chef d'état-major de la première flotte, embarqué sur le croiseur lourd le \"Trieste\" et de à, il a servi aussi servi comme commandant du croiseur \"Trento\". En 1932, campioni est promu au grade de \"contrammiraglio\" et en 1934 à celui d\"'ammiraglio di divisione\". Il a servi comme secrétaire du chef chef de la marine pendant la seconde guerre italo-éthiopienne (1935-1936). Campioni a été promu à \"ammiraglio di squadra\" en 1936 et en 1938 il a assumé le poste de chef adjoint d'état-major de la marine. Tenu en haute estime, et figurant parmi les personnages les plus prometteurs dans la Regia Marina, il devient commandant de la escadre navale italienne, la plus importante, embarqué en 1939 sur le navire amiral le cuirassé \"Giulio Cesare\". La même année, il devient sénateur du Royaume d'Italie.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Campagne méditerranéenne.", "content": "Après l'entrée en guerre de l'Italie le, Campioni a commandé la Marine militaire italienne pendant les premiers mois de la campagne navale méditerranéenne contre les Britanniques : bataille de Calabre, bataille de Tarente, opération White et la bataille du cap Teulada. Fortement critiqué pour ne pas avoir su intercepter deux convois britanniques et utilisant trop prudemment sa force supérieure en nombre au cours de la dernière bataille, il fut relevé de son commandement dès le pour être remplacé par Angelo Iachino. Il retourne au poste de chef d'état-major adjoint de la marine et devient cependant commandeur de l'ordre militaire de Savoie, pour ses faits d'armes entre et. Le, Campioni fut nommé gouverneur des îles de mer Égée (ou Dodécanèse italien), nommé commandant des forces armées de l'Axe opérant dans cette zone. En, l'âge de la retraite atteint, transféré à la marine auxiliaire, il est resté néanmoins en service actif comme gouverneur et commandant de la mer Égée.", "section_level": 3}, {"title": "Campagne du Dodécanèse.", "content": "Inigo Campioni avait son quartier général sur l'île de Rhodes. Quand l'armistice entre l'Italie et les alliés a été annoncé le, il a refusé de collaborer avec les puissances de l'Axe. Le, la garnison italienne de Rhodes se rend aux forces allemandes qui capturent Campioni.", "section_level": 3}, {"title": "Emprisonnement et exécution.", "content": "Les Allemands ont interné Inigo Campioni dans un camp de prisonniers de guerre à Schokken (maintenant Skoki) en Pologne. En, il est transféré en Italie. Le gouvernement de la République sociale italienne l'emprisonne alors à Vérone. Inigo Campioni a refusé les offres répétées de collaboration avec la République sociale, refusant de s'associer à un gouvernement qu'il considère alors comme illégal. Un tribunal militaire de Parme le juge alors coupable de haute trahison et le condamne à mort. Le gouvernement républicain lui offre l'amnistie en échange de son allégeance au gouvernement fasciste ; ayant refusé, il est exécuté par un peloton composé de jeunes âgés de 17 et 18 ans à Parme en même temps que Luigi Mascherpa le. La République italienne lui a décerné à titre posthume la médaille d'or de la valeur militaire en.", "section_level": 3}], "src_summary": "Inigo Campioni (Viareggio, Province de Lucques, – Parme, ) est un officier de la marine italienne au cours de la première moitié du. Il sert dans les quatre guerres et est connu pour être un amiral de la Marine royale italienne (Regia Marina) au cours de la Seconde Guerre mondiale.", "tgt_summary": null, "id": 885437}
{"src_title": "Élections législatives autrichiennes de 2006", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Aux élections législatives anticipées du, le Parti populaire autrichien (ÖVP) du chancelier fédéral Wolfgang Schüssel redevient la première force politique fédérale. Totalisant 42,3 % des voix, il réalise son meilleur résultat depuis et arrive en tête du scrutin pour la première fois depuis. Il surpasse ainsi le Parti social-démocrate d'Autriche (SPÖ) d'Alfred Gusenbauer, qui perd son statut de premier parti du pays après dans l'opposition, et remporte 36,5 % des suffrages exprimés. Le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), devenu à quelques centaines de bulletins de vote près la deuxième force parlementaire en et membre de la de Schüssel, s'effondre après de participation au gouvernement et de dissensions internes. Il ne réunit que 10 % des voix, son plus mauvais score depuis. Il devance de peu Les Verts - L'Alternative verte (Grünen), qui atteignent 9,5 % des suffrages et signent à cette époque leur meilleure performance électorale. Si la coalition au pouvoir reste majoritaire avec sur 183, les équilibres internes à celle-ci sont rompus et le rapport de force penche très nettement en faveur de l'ÖVP. Au bout de de négociations, Wolfgang Schüssel confirme son alliance avec le FPÖ et constitue son second gouvernement, qui compte fédéraux. À cette occasion, le ministre fédéral des Finances Karl-Heinz Grasser rompt avec le Parti de la liberté et se trouve confirmé en tant qu'indépendant sur le quota du Parti populaire. Lors de l'élection présidentielle fédérale du, le candidat du SPÖ et deuxième président du Conseil national Heinz Fischer défait la candidate de l'ÖVP et ministre fédérale des Affaires étrangères Benita Ferrero-Waldner par 52,4 % des suffrages exprimés. Le, avant la passation de pouvoirs, le président fédéral Thomas Klestil meurt à l'âge de. Les trois présidents du Conseil national assument alors ses fonctions temporairement. Le, le gouverneur de Carinthie Jörg Haider annonce qu'il quitte le FPÖ, dont il était depuis la figure tutélaire et le principal idéologue, alors que les ultra-nationalistes s'apprêtent à en prendre le contrôle sous l'autorité de Heinz-Christian Strache. Il fonde plus tard l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ), un parti de droite conservatrice et nationaliste modéré que rejoint la moitié du groupe parlementaire et la totalité des ministres fédéraux. Le chancelier fédéral conservant une assise parlementaire diminuée, il n'est pas tenu de convoquer de nouvelles élections législatives.", "section_level": 1}, {"title": "Mode de scrutin.", "content": "L'Autriche est une république semi-présidentielle dotée d'un parlement bicaméral. Sa chambre basse, le Conseil national (), est composée de élus pour selon un mode de scrutin proportionnel de liste bloquées dans, qui correspondent aux Länder, à raison de 7 à par circonscription selon leur population. Elles sont ensuite subdivisées en un total de. Le seuil électoral est fixé à 4 % ou un siège d'une circonscription régionale. La répartition se fait à la méthode de Hare au niveau régional puis suivant la méthode d'Hondt au niveau fédéral. Bien que les listes soit bloquées, interdisant l'ajout de noms n'y figurant pas, les électeurs ont la possibilité d'exprimer une préférence pour un maximum de trois candidats, permettant à ces derniers d'être placés en tête de liste pour peu qu'ils totalisent un minimum de 14 %, 10 % ou 7 % des voix respectivement au niveau régional, des Länder, et fédéral. Le vote, non obligatoire, est possible à partir de l'âge de 18 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Résultats.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Analyse.", "content": "Ce scrutin est marqué par un nouveau repli des deux grands partis, après l'embellie enregistrée en. Le très fort recul de l'ÖVP de Wolfgang Schüssel, qui abandonne presque, le fait retomber à la deuxième place des forces politiques. Effectivement, le SPÖ d'Alfred Gusenbauer contient sa chute à tout juste et retrouve donc sa première place sur la scène politique. Les sociaux-démocrates devancent ainsi les conservateurs de et de député fédéral. Bien qu'il progresse d', le FPÖ de Heinz-Christian Strache perd son rôle de troisième force parlementaire, qu'il est contraint de céder aux Grünen d'Alexander Van der Bellen pour seulement de vote. La BZÖ de Peter Westenthaler est le cinquième parti à intégrer le Conseil national. Franchissant de justesse le seuil électoral national de 4 %, elle ne doit cette performance qu'à son score très élevé en Carinthie, où elle atteint 25 % des voix.", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences.", "content": "La sortante étant nettement minoritaire avec, Alfred Gusenbauer reçoit du président fédéral Heinz Fischer la mission de constituer un nouvel exécutif et entreprend de négocier avec l'ÖVP. Il y parvient au bout de. Le, il est investi chancelier fédéral et forme une nouvelle avec Wilhelm Molterer comme vice-chancelier.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les élections législatives autrichiennes de 2006 () se tiennent le afin d'élire les de la du Conseil national pour un mandat de. ", "tgt_summary": null, "id": 1418787}
{"src_title": "Andy Breckman", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance et formation.", "content": "Il suit une formation scolaire au lycée d’Haddonfield Memorial. Il n’y prend pas grand intérêt et préfère se rendre au cinéma. Après de brèves études à l’université de Boston, il se lance dans une carrière de chanteur folk satirique et part pour New York. Comme Randy Newman, Loudon Wainwright et Andy Breckman, il utilise l'humour pour faire passer ses messages. Ses références musicales sont principalement des artistes de la période des années 1960 et 1970 comme Bob Dylan, James Taylor, les Beatles et bien d’autres. Quant à ce qui concerne son univers comique, l’ancien étudiant en comédie tire ses influences de personnages comme Woody Allen, Mel Brooks, Albert Brooks et James L. Brooks. C’est sa notoriété de chanteur de folk comique qui l’amène à travailler pour le cinéma. Il se fait remarquer en faisant les premières parties des concerts de Don MacLean et finit par écrire des chansons et quelques sketches pour Hot Hero Sandwich. Ce qui plus tard attirera l’attention du Late Night with David Letterman pour qui il travaillera jusqu'en 1984. Son frère, David Breckman, l’a déjà assisté dans différents rôles de production, de scénariste et de réalisateur sur la série télévisée \"Monk\".", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Il épouse Mary en 1980, qu’il a rencontré alors qu’il n’avait que 21 ans, dans un club new-yorkais où il donnait un concert. Ensemble, ils ont eu trois enfants (Joshua, Rachel et Julie). Ils se séparent en 2003. Il vit actuellement avec sa seconde épouse Beth Landau depuis 2004, productrice de documentaires, à Madison au New Jersey avec qui il a eu deux enfants, Molly et Evan. Andy Breckman rend hommage à sa seconde épouse en attribuant le nom \"Beth Landow\" à une victime de meurtre dans le premier épisode de la deuxième saison de \"Monk\" ( Monk retourne à l’école, 2003), ainsi qu'à ses 2 derniers enfants, en attribuant le nom de \" Molly Evan's \" à la fille cachée de Trudy Monk dans le 16e et dernier épisode de la 8e saison (Monk s'en va, Partie 2 ).", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "Andy Breckman commence sa carrière en tant que scénariste de comédie à plein temps auprès de David Letterman dans \"Late Night with David Letterman\" en 1982 et jusqu'en 1984. Il participe également à l’écriture de certains sketches sur le \"Saturday Night Live\" (principalement de 1981 à 1987 et continue encore à y écrire jusque 1996), dont les plus célèbres restent « White Like Me » (qu’il écrit et réalise) dans lequel Eddie Murphy passe une journée entière grimé en blanc et « Japanese Game Show » avec Chris Farley et Mike Myers. À partir de 1988, il écrit pour le cinéma, ce qu’il fera jusqu'en 1996. Pendant cette période il n’écrit que pour le grand écran. Il y écrit pour des films tels que \"Double identité, L’Amour en équation\" ou \"Sergent Bilko\". Après \"Sergent Bilko\", Breckman abandonne le cinéma pour revenir à l’écriture sur le \"Saturday Night Live\" et pour la télévision. Il écrit le téléfilm \"Tourist Trap\" en 1998, et se met à travailler pour « TV Funhouse » de 2000 à 2001. Il reprend l’écriture pour le cinéma en 2001 avec \"La Course folle (Rat race)\", réalisée par Jerry Zucker. Bien qu’il n’ait pas écrit pour d’autres comédies depuis, Breckman est parfois sollicité afin d’injecter de l’humour dans les scénarios d’autres scénaristes. Il collabore à d’autres projets de commande comme le discours de la des Oscars animée par Steve Martin. Puis il se consacre à l’élaboration de la série télévisée \"Monk\" qui le consacre en tant que créateur, scénariste et producteur de la série. L’idée de mettre en scène un détective \"free lance\" du département de police de San Francisco souffrant de graves troubles obsessionnels compulsifs (TOC) venait de David Hoberman avec qui Breckman a cofondé la série et qui est aussi le producteur exécutif de \"Monk\". Breckman avoue dans une interview n’avoir jamais travaillé sur une série télévisée auparavant, c’est en parfait novice que lui et ses coéquipiers se sont lancés dans cette entreprise. Ce fait leur a permis une grande liberté, puisqu’ils ignoraient les règles du genre. Dans une interview donnée au \"\", Breckman reconnaît s’être inspiré de nombreux ouvrages de littérature policière dont il a toujours été friand depuis l’adolescence comme les œuvres d’Arthur Conan Doyle et de John D. Macdonald. Breckman s’est donc inspiré du couple Sherlock Holmes/ Watson pour créer la relation de complicité qu’entretiennent Adrian Monk et son assistante, Sharona Fleming puis Natalie Teeger. Mais le personnage d’Adrian fait également référence à Columbo (dont il est très fan), à l’inspecteur Clouseau de \"La Panthère rose\" de Blake Edwards et enfin l’obsession de la propreté de Monk est un hommage rendu à Hercule Poirot. Breckman a également écrit une série retraçant l’enfance de Monk et développe actuellement une suite à la série télévisée : \"Oncle Nigel\". Breckman est aussi un animateur radio hebdomadaire sur le « Seven Second Delay » qu’il coanime à Jersey City avec Ken Freedman tous les mercredis à six heures depuis 1992. Depuis 2009, la radio émet depuis l’Upright Citizens Brigade Theater, à Manhattan.", "section_level": 2}, {"title": "Anecdotes.", "content": "- À la suite d'un pari fait avec Ken Freedman, avec qui il anime le \"Seven Second Delay\", Andy Breckman s’est fait faire un tatouage sur la cheville. Il s’agit d’un signe chinois représentant en partie la traduction de \"« Take Out »\". - Alors qu’il animait son émission \"Seven Second Delay\", Breckman n’a pas reconnu la voix de sa propre femme qui l’appelait en direct.", "section_level": 1}, {"title": "Discographie.", "content": "- \"Don’t get killed\", 1990 - \"Proud Dad\", 1994 - \"Deaf-Defying Radio Stunts\", 1998 (extraits des émissions de \"Seven Second Delay\")", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "- \"Mr Monk and the blue flu\", 2007 - \"Mr Monk in outer space\", coécrit avec Lee Goldberg, 2007- \"Mr Monk and the two assistants\", coécrit avec Lee Goldberg, 2007", "section_level": 1}], "src_summary": "Andy Breckman (Andrew Breckman de son vrai nom), né le à Philadelphie en Pennsylvanie (États-Unis) est un producteur, scénariste, chanteur de folk américain et personnalité de la radio américaine. Il est connu principalement pour avoir créé, écrit et pour être le producteur exécutif de la série télévisée \"Monk\".", "tgt_summary": null, "id": 1290093}
{"src_title": "Yōkō Kamio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Yōkō n'a jamais eu l'intention de devenir une écrivaine de manga lorsqu'elle était jeune. À l'origine, elle voulait devenir secrétaire et a donc étudié dans une école de secrétariat, mais son amour pour le dessin l'a finalement menée à ce métier. Elle rentre dans le domaine des mangakas en 1989. Dans les années suivantes, Kamio publiera \"Suki Suki Daisuki\", \"Ano Hi Ni Aitai\", et \"Meri-San no Hijutsu\" dans \"Margaret\" avant de créer \"Hana yori dango\" en 1992.", "section_level": 1}, {"title": "\"Hana yori dango\".", "content": "Le manga \"Hana yori dango\" s'est rapidement fait connaître au Japon. Beaucoup de monde voyait dans les séries d\"'Hana yori dango\" un portrait réaliste de la vie lycéenne au Japon, et en particulier la violence quotidienne qui pouvait y régner. Par la suite, Kamio fut surprise par les confidences de certains fans racontant leurs propres expériences dans les lycées. C'est alors qu'elle décida d'utiliser le personnage de Tsukushi comme un modèle pour la jeunesse japonaise, afin de les aider à surmonter ces violences incessantes. Au milieu des années 1990 sortent des CD par le groupe SMAP et un film \"live action\" sur « Hanadan », preuve du succès des séries. En 1995, un animé d\"'Hana yori dango\" voit le jour, pour lequel Kamio participa aux choix des personnages principaux. \"Hana yori dango\" s'est vu publier dans le magazine japonais \"Margaret\" ainsi que \"Wink\", un magazine sud-coréen. Les séries ont été publiées aussi bien en japonais, chinois, cantonais, thaïlandais, coréen, français et anglais. Les animés ont été enregistrés au Japon, à Hong Kong, Taïwan, Singapour, Italie, et aussi vendus et distribués aux États-Unis. De plus, la série a été adaptée en jeu Game Boy (uniquement au Japon) pendant l'été 2001. Avec cette popularité croissante, \"Hana yori dango\" s'est ensuite vu adapté en série télévisée à Taïwan sous le titre de \"Meteor Garden\". Le manga est publié pour la dernière fois dans le numéro d' du magazine \"Margaret\", et dans le numéro 36 de \"Tankōbon\". Initialement, Yoko Kamio voulait faire du personnage de Hanazawa Rui le héros d\"'Hana yori dango\", mais face à l'extraordinaire personnalité de Domyoji Tsukasa (personnage devenu plus populaire que celui de Rui auprès du public), Yoko changea d'avis et fit de Domyoji le héros de la série. En dépit du succès grandissant de \"Hana yori dango\", Kamio souhaita mettre fin à la série au printemps 2010. Cependant, en, lors d'une conférence sur les mangas à Taipei (Taïwan), Kamio annonça qu'elle continuera la série. Son enthousiasme à travailler sur \"Hana yori dango\" arriva à un point qu'il lui arrivait même de rêver de Domyoji, ainsi elle avoua dans une interview : « rêver d'un personnage que l'on a créé est assez déroutant...» ABC-CBN a déjà acheté les droits pour \"Meteor Garden\". L'œuvre d'Hana yori dango est connu sous le nom anglais \"Boys Over Flowers\". Ce nom a été emprunté pour la série télévisée sud-coréenne \"Boys Over Flowers\", créée en 2009 par Jun Ki Sang. Elle a aussi commencé un autre projet, \"Cat Street\", qui est un autre shōjo publié par Shūeisha. Le manga a été fait en huit volumes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Yōkō Kamio est une mangaka et dessinatrice japonaise, née le. Elle est surtout connue pour son œuvre \"Hana yori dango\" pour laquelle elle a reçu en 1996 le Prix Shōgakukan dans la catégorie Shōjo. Son travail a été traduit et distribué en Asie, en Europe ainsi qu'en Amérique.", "tgt_summary": null, "id": 144188}
{"src_title": "Chlorure de chloroacétyle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Propriétés.", "content": "Le chlorure de chloroacétyle est un liquide très peu inflammable (point d'éclair au-dessus de ), qui se décompose violemment dans l'eau. Il dégage de la fumée en présence d'humidité dans l'air. Il se décompose s'il est chauffé, notamment en chlorure d'hydrogène, dichlore, phosgène et dioxines. Il réagit violemment avec les alcools, l'eau, les bases ou les métaux alcalins, et les poudres métalliques.", "section_level": 1}, {"title": "Synthèse.", "content": "Industriellement, il est produit par carbonylation du dichlorométhane, l'oxydation du 1,1-dichloroéthène, ou par l'addition de dichlore au cétène. Il peut aussi être préparé à partir de l'acide chloroacétique et du chlorure de thionyle, du pentachlorure de phosphore ou du phosgène.", "section_level": 1}, {"title": "Réactions.", "content": "Le chlorure de chloroacétyle est bifonctionnel : la partie chlorure d'acyle forme facilement des esters et des amides, tandis que l'autre partie de la molécule est capable de former d'autre types de liens, par exemple avec les amines. Dans l'exemple qui suit, le chlorure de chloroacétyle est utilisé dans la synthèse de la lidocaïne, en formant un amide par réaction avec la 2,6-xylidine (2,6-diméthylaniline) :", "section_level": 1}, {"title": "Applications.", "content": "Du fait de sa double réactivité, le chlorure de chloroacétyle est utilisé dans de nombreuses synthèses organiques. Il est notamment utilisé comme intermédiaire dans la production de l'alachlore et du butachlore. Le chlorure de chloroacétyle est aussi utilisé dans la production de chlorure de phénacyle, un autre intermédiaire chimique, utilisé aussi comme gaz lacrymogène. Le chlorure de phénacyle est synthétisé par acylation de Friedel-Crafts sur le benzène, catalysée par le trichlorure d'aluminium :", "section_level": 1}, {"title": "Précautions.", "content": "Comme la plupart des chlorures d'acyle, il réagit avec d'autres composés protiques, comme les amines, les alcools, ou l'eau, ce qui produit du chlorure d'hydrogène, et le rend lacrymogène.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le chlorure de chloroacétyle est un composé de la famille des chlorures d'acyle chlorés. Composé bifonctionnel, il est intéressant comme « bloc de construction » chimique, mais d'une double réactivité, il se comporte violemment en diverses circonstances.", "tgt_summary": null, "id": 164850}
{"src_title": "T20 AL 8601 à 8630", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Genèse.", "content": "Bien que la SACM ait préféré que lui soit confiée la conception d'une machine totalement nouvelle, les services de l'État, gestionnaires de l'AL ont préféré reproduire une machine existante. Les T20 étaient donc identiques dans l'ensemble, aux 242 AT 1 à 120 de la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée tout en ayant quelques particularités fortement influencées par les habitudes du réseau : cabine de conduite modifiée avec une petite fenêtre près des instruments et une grande fenêtre coulissante (comme les locomotives prussiennes), écrans pare-fumée (dans le style de celui des S14), appareils de contrôle et volant de changement de marche installées pour la conduite à droite.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation et services.", "content": "Elles étaient les plus puissantes locomotives-tender françaises de l'époque. Sur l'AL, elles étaient affectées aux services lourds de trains de banlieue et d'omnibus mixtes, devant assurer ainsi la relève des T18. De fait les premières machines (8601 à 8608) furent affectées dans un premier temps aux dépôts de Metz et de Sarreguemines pour les dessertes locales et les suivantes à Strasbourg, et accessoirement à ceux de Sarrebourg, Haguenau et Colmar, pour assurer le trafic de banlieue. La totalité de l'effectif fut récupéré par la SNCF et immatriculé 1-242-TA 601 à 630 en 1938. Cependant, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale six machines avaient été perdues (n° 8602, 8604, 8607, 8608, 8620 et 8629). L'une d'entre elles, la 8602 fut récupérée par la Deutsche Reichsbahn (DR) d'Allemagne de l'Est et immatriculée 79.001, quant aux 5 autres, elles furent détruites entre 1953 et 1957. Il fut cependant trop difficile pour la DR de l'adapter rationnellement aux normes allemandes et elle fut réformée en 1963. Après la Seconde Guerre mondiale et un court séjour sur la banlieue parisienne de janvier à mai 1945, où ce type de machines faisait défaut, les machines restantes furent affectées en bloc au dépôt de Strasbourg puis à celui de Hausbergen en 1956 du fait du choix du dépôt strasbourgeois pour abriter les locomotives électriques. À partir de 1954, les T20 restantes furent bientôt rejointes par leurs cousines, les ex-2-242 TA 1 à 120 de la région Nord qui elles-mêmes n'étaient que des anciennes 5-242 TA 1 à 120 de l'ex-PLM. Ces machines furent affectées directement au dépôt de Strasbourg puis à celui de Hausbergen et assurèrent les trains de Strasbourg à Kehl (frontière franco-allemande) jusqu’à l’électrification de la ligne en 1966 ainsi que les omnibus sur la ligne Strasbourg-Saint-Dié à partir de Molsheim et Sélestat du fait de leur moindre contenance en eau et de la conduite à gauche des ex-PLM/Nord. La dernière locomotive de la série, la 1-242 TA 610, fut radiée en juillet 1968 : elle était la dernière locomotive à vapeur de l'ancien réseau d'Alsace-Lorraine. Toutefois une source mentionne la 1-242 TA 616 garée mauvais état en avril 1968 et la radiation des dernières 242 TA (les 1-242 TA 54 et 97 ex-PLM/Nord) pour novembre 1968. D'autre part la 242 TA 621, accidentée en juin 1968 et réformée de suite, est restée jusqu'en 1972 au dépôt de Hausbergen en attente de restauration pour le Musée du chemin de fer. Seule sa porte de boîte à fumées a finalement été sauvegardée et se trouve actuellement sur la... 242 AT 6 ex-PLM à la Cité du train de Mulhouse. Cette dernière lui a été préférée en raison non de son prétendu meilleur état, mais parce qu'elle était \"française\", contrairement à \"l'alsacienne\"(sic, Monsieur Doër).", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Ces machines disposaient d'un moteur compound à quatre cylindres disposés en batterie et la distribution était du type « Walschaerts ». Le foyer était de type « Belpaire » et l'échappement un trèfle à 3 jets du type « PLM ». Elles étaient équipées de la surchauffe, les tiroirs étaient cylindriques et elles disposaient d'un réchauffeur « ACFI ». Les bogies était les classiques type « PLM » et avaient un déplacement latéral de + ou -. Les soutes à eau étaient réparties en trois positions avec les deux latérales et une sous la soute à combustible (qui n'existait pas sur leurs cousines les 242 AT 1 à 120)", "section_level": 1}], "src_summary": "Les locomotives à vapeur T20 sont les dernières locomotives-tender construites pour le réseau ferroviaire d'Alsace-Lorraine (AL) entre 1929 et 1930. Elles ont une double origine :", "tgt_summary": null, "id": 664078}
{"src_title": "Critérium international 2006", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La course.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Première étape.", "content": "Ce que l'édition 2006 confirma : alors que le coureur américain Floyd Landis, de l'équipe Phonak, récent vainqueur de Paris-Nice, l'un des favoris de l'épreuve, faisait partie d'un groupe d'échappés, il chuta à une trentaine de kilomètres de l'arrivée de la première étape. Il attendit le retour du peloton et son équipe donna efficacement la chasse, mais ne put réduire entièrement son retard sur le premier groupe, qui resta aux alentours de la minute. La mésentente régnant dans le premier groupe, quatre hommes s'en détachèrent : l'Ukrainien Grivko de l'équipe italienne Milram, l'Espagnol Astarloa de l'équipe anglaise Barloworld, l'Italien Basso de l'équipe danoise CSC et le Néerlandais Dekker, Erik de son prénom, de l'équipe Rabobank. À cinq cents mètres de l'arrivée, alors que les hommes de tête redoutaient le retour du deuxième groupe, au sein duquel le Luxembourgeois Kim Kirchen avait la vélocité d'un vainqueur potentiel (malgré son appartenance à la même équipe que le nommé Basso, pédalant alors en deuxième position), l'Espagnol (et ancien champion du monde) Astarloa eut la malencontreuse idée de se retourner pour mieux juger de son avance... qui se transforma en retard puisqu'il chuta au beau milieu d'une chaussée humide, devant Erik Dekker qui parvint à l'éviter. Voyant sans doute dans cette chute évitée un signe du destin, il s'envola vers la victoire, passant Grivko qui n'en pouvait plus mais, et Basso qui \"faisait deux\" dans une apparente décontraction.", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième étape.", "content": "Fait exceptionnel dans une course à étapes, les deux leaders de la course, Erik Dekker et Ivan Basso, réussirent à s'échapper, en compagnie du Russe Alexandre Botcharov de l'équipe française Crédit agricole et de l'Espagnol Juan Carlos Domínguez de l'équipe belge Unibet.com. Dans la dernière ascension de cette course de côtes, \"la roche aux sept villages\" (qui fait un peu figure de juge de paix, comme le \"Poggio\" dans Milan-San Remo ou \"le mur de Huy\" dans la Flèche wallonne), Dekker fut tout à la fois victime d'un saut de chaîne et d'une crampe, alors qu'il répondait à une attaque de Botcharov, immédiatement contrée par Basso. Domínguez, un temps distancé, revint sur le duo de tête peu avant la ligne, tandis que Dekker, avec autant de courage que de professionnalisme, maintenait son retard à 15 secondes. Basso lui prenait donc le maillot jaune pour onze secondes, mais Dekker se consolait avec le vert, qu'il avait ravi à Ivan Basso!", "section_level": 2}, {"title": "Troisième étape.", "content": "Le contre-la-montre individuel, dont le beau et bref parcours se termina sur la place ducale de Charleville après avoir longé la Meuse, fut remporté par l'Espagnol José Alberto Martínez de la dynamique équipe française Agritubel. Ivan Basso est deuxième et conforte sa victoire au général.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Critérium international 2006 est la de cette course cycliste masculine sur route. Il a lieu du 25 mars au dans le département des Ardennes, en France. Il est remporté par le coureur italien Ivan Basso, vainqueur d'une étape et membre de l'équipe CSC. Il devance au classement général le Néerlandais Erik Dekker et l'Ukrainien Andriy Grivko.", "tgt_summary": null, "id": 2065519}
{"src_title": "Troisième traité romano-carthaginois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Existence du traité.", "content": "On ne connaît pas avec certitude le contenu et la date de signature du traité ; il est possible même de douter son existence, puisqu'il y a seulement des références indirectes. Contre l'existence de ce traité, Polybe de Megalopolis soutient que ledit traité est une invention de Philinos d'Agrigente qu'il accuse d'être procarthaginois, puisqu'il n'en a trouvé aucune trace même dans les archives capitolines de l'État romain, même s'il faut également tenir compte de l'admiration qu'a Polybe pour Rome. Un autre facteur qui milite contre l'existence du traité est son manque de parallélisme avec les autres traités romains connus. En faveur de l'existence, il faut mentionner le témoignage de Tite-Live, qui rapporte l'existence d'un traité en 306. Cette information est confirmée par Maurus Servius Honoratus et dont il donne le crédit à Philinos d'Agrigente. Il existe aussi une contradiction entre le deuxième traité romano-carthaginois — qui permet aux Carthaginois d'intervenir dans la péninsule italienne, sous certaines conditions — et le quatrième traité romano-carthaginois — qui permet d'intervenir contre le \"basileus\" Pyrrhus d'Épire en Italie — et qu'en ce sens si ce troisième traité n'existait pas, il n'y aurait pas eu lieu de faire un traité intermédiaire entre le deuxième et le quatrième traité. En outre, le contexte politique méditerranéen justifie son existence. Des études récentes plaident en faveur de la véracité de son existence.", "section_level": 1}, {"title": "Contenu du traité.", "content": "Le texte du traité n'a pas été conservé, mais ses conditions générales, elles, sont connues : Rome n'interviendrait pas en Corse et en Sicile, et Carthage n'interviendrait pas en Italie. Cela implique une certaine faiblesse de Rome, car par rapport au second traité romano-carthaginois, cette dernière perdait l'accès commercial préalablement acquis, alors que Carthage maintenait sa position. Une autre interprétation suggère que Rome aurait essayé d'éviter une alliance entre Carthage et les populations étrusques et les hellènes de Campania récemment soumises, alors que Rome est au cœur de la Deuxième guerre samnite entre 327 et 304. Cependant, Carthage aurait également besoin d'éviter une possible alliance entre Rome et Agathocle, \"strategos autókrator\" de Syracuse, avec qui Carthage est en conflit lors de la Troisième guerre sicilienne entre 312 et 306.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le troisième traité romano-carthaginois, aussi connu sous le nom de traité de Filinos, est un traité présumé entre Rome et Carthage signé en 306 et qui concerne la répartition des zones d'influence des deux cités.", "tgt_summary": null, "id": 2345292}
{"src_title": "Pneumonie interstitielle aigüe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Symptômes.", "content": "Les symptômes les plus courants de la pneumonie interstitielle aigüe sont une toux très productive avec expectoration de mucus épais, de la fièvre et des difficultés respiratoires. Ceux-ci se produisent souvent sur une période d'une à deux semaines avant de consulter un médecin. La présence de mucosité explique que la personne ressent une sensation de suffocation de quasi-noyade. Les difficultés respiratoires peuvent rapidement évoluer vers une incapacité à respirer sans assistance (insuffisance respiratoire). La pneumonie interstitielle aigüe progresse généralement rapidement. L'hospitalisation et la ventilation mécanique sont souvent nécessaires quelques jours à quelques semaines seulement après l'apparition des premiers symptômes.", "section_level": 1}, {"title": "Diagnostic.", "content": "La progression rapide des symptômes initiaux à l'insuffisance respiratoire est une caractéristique clé. Le diagnostic s'appuie sur une tomodensitométrie (TDM) permettant d'écarter les autres causes de lésion aigüe du poumon. Une biopsie du poumon qui montre l'organisation de lésions alvéolaires diffuses peut aussi être pratiquée. D'autres tests de diagnostic sont utiles pour exclure d'autres conditions similaires, mais l'histoire, la radiographie et la biopsie sont essentielles. Ces autres tests peuvent inclure des analyses sanguines de base, des hémocultures et un lavage bronchoalvéolaire. Le tableau clinique est similaire à celui du SDRA, mais sa cause reste inconnue.", "section_level": 1}, {"title": "Traitement.", "content": "Le traitement est principalement de soutien. La gestion dans une unité de soins intensifs est nécessaire et le besoin de ventilation mécanique est courant. La thérapie avec des corticostéroïdes est généralement tentée, bien que leur utilité n'ait pas été établie. Le seul traitement qui a réussi jusqu'à présent est une greffe de poumon.", "section_level": 1}, {"title": "Pronostic.", "content": "Soixante pour cent des personnes atteintes de pneumonie interstitielle aigüe meurent au cours des six premiers mois de la maladie. La survie médiane est d'un mois et demi. Cependant, la plupart des gens qui ont subi un épisode n'en ont pas de second. Les personnes qui survivent récupèrent souvent complètement leur fonction pulmonaire.", "section_level": 1}, {"title": "Épidémiologie.", "content": "La pneumonie interstitielle aigüe survient le plus souvent chez les personnes de plus de quarante ans. Elle affecte également hommes ou femmes. Il n'y a aucun facteur de risque identifié ; en particulier, le tabagisme n'est pas associé à un risque accru.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La pneumonie interstitielle aigüe a été décrite pour la première fois en 1935 par Louis Hamman et Arnold Rich, et a reçu le nom de syndrome de Hamman-Rich.", "section_level": 1}], "src_summary": "La pneumonie interstitielle aigüe est une une forme fulminante de pneumopathie interstitielle idiopathique. Cette maladie pulmonaire grave et rare affecte généralement des individus par ailleurs en bonne santé. Elle n'a pas de cause connue ni de remède. ", "tgt_summary": null, "id": 517428}
{"src_title": "Tom Dowd", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Premières années.", "content": "Né à Manhattan, Dowd grandit en jouant du piano, du violon, du tuba et de la contrebasse. Sa mère était chanteuse d’opéra et son père premier violon. Dowd obtient son baccalauréat à la Stuyvesant High School en, à 16 ans. Il continue son apprentissage de la musique au City College of New York. Dowd joue aussi dans un groupe à l’université Columbia de New York, où il devient chef d'orchestre. Il est aussi employé au laboratoire de physique de l’université Columbia.", "section_level": 2}, {"title": "Années militaires.", "content": "À 18 ans, Dowd est intégré dans le système militaire avec un grade de sergent. Il continue son travail à l’université Columbia. Il travaille sur le projet Manhattan et contribue à la bombe atomique. Les objectifs du projet restent flous jusqu’en 1945. Dowd projette de passer un diplôme universitaire en physique nucléaire une fois son travail sur le Projet Manhattan achevé. Cependant, du fait du caractère Top Secret de son travail, l’université ne le reconnaît pas, et Dowd décide de ne pas continuer, car les possibilités de poursuite de ses études en physique sont limitées dans cette université.", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "Dowd décroche un travail dans un studio d’enregistrement de musique classique qu’il garde jusqu’à son introduction chez Atlantic Records. Il devient bientôt un ingénieur du son reconnu chez Atlantic Records et enregistre des artistes populaires comme Ray Charles, The Drifters, The Coasters, Ruth Brown, et Bobby Darin (Dowd enregistre le légendaire \"Mack the Knife\") et les chefs-d’œuvre jazz de John Coltrane, Ornette Coleman, Thelonius Monk, et Charlie Parker. Son premier hit est \"If I Knew You Were Comin' I'd a Baked A Cake\" d’Eileen Barton. Dowd a l’idée de séparer en deux l’enregistrement de la chanson \"What'd I Say\" de Ray Charles pour en faire une face A et une face B d’un 45 tours. Dowd travaille en tant qu’ingénieur et producteur entre les années 1940 et le début du. Il enregistre de nombreux artistes dont : Eric Clapton, Lynyrd Skynyrd, Rod Stewart, Wishbone Ash, Cream, Chicago, The Allman Brothers Band, Joe Bonamassa, The J. Geils Band, Meat Loaf, Sonny & Cher, The Rascals, Willie Nelson, Diana Ross, Kenny Loggins, James Gang, Dusty Springfield, Eddie Harris, Charles Mingus, Herbie Mann, Booker T. and the MGs, The Drifters, Otis Redding, The Coasters, Bobby Darin, Aretha Franklin, Arlan Feiles, Joe Castro et Ruth Brown. Dowd reçoit un Grammy Trustees Award pour les succès obtenus pendant sa vie en. Il meurt d’un emphysème le en Floride, où il a vécu et travaillé pendant plusieurs années, avec son emploi aux studios Criteria de Miami.", "section_level": 2}, {"title": "Héritage.", "content": "Tom Dowd a aidé les artistes avec lesquels il a travaillé à se forger, et parcequ’il a travaillé avec un large panel d’artistes sur les enregistrements les plus remarquables, Dowd est particulièrement responsable du son de la seconde moitié du. C’est lui qui encourage Jerry Wexler d’Atlantic Records à installer un enregistreur Ampex huit-pistes, permettant à Atlantic d’être la première maison de disques à utiliser la technologie multipistes. Dowd est considéré comme l’ingénieur qui a popularisé le système d’enregistrement huit-pistes dans la musique commerciale, et aussi le son stéréo. Bien que la stéréo ait été inventée dans les années 1930, Dowd est le premier à l’utiliser sur un enregistrement. Il expérimente aussi l’usage des faders linéaires, auparavant rotatifs sur les consoles de mixage. Il a aussi imaginé différentes méthodes pour modifier le son original de l’enregistrement. En 2003 le directeur Mark Moormann donne la première du documentaire à propos de sa vie, intitulé \"Tom Dowd and the Language of Music\". Dans le film biographique de 2004 \"Ray\", Tom Dowd est représenté par Rick Gomez.", "section_level": 1}], "src_summary": "Tom Dowd ( - ) était un ingénieur du son originaire des États-Unis et un producteur de musique pour Atlantic Records. Il est connu pour ses innovations dans le domaine de l’enregistrement multipiste.", "tgt_summary": null, "id": 1783170}
{"src_title": "Shuinsen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "Du au s, les navires japonais ont été très actifs dans les eaux d'Asie, souvent dans le rôle des pirates Wakō qui ont pillé la côte de l'Empire chinois. Des missions commerciales officielles ont aussi été envoyées vers la Chine, tels les Tenryū-ji bune à partir de 1342. L'activité des Wakō fut efficacement réduite à la fin du grâce à l'interdiction de la piraterie par Hideyoshi Toyotomi, et les campagnes victorieuses contre l'activité pirate sur la côte chinoise par les généraux de la dynastie Ming. Entre le et le s, l'intermédiaire principal du commerce en Asie du Sud-Est est le royaume insulaire de Ryūkyū (l'actuelle préfecture d'Okinawa), qui échange les produits japonais (argent, sabres) et les produits chinois contre le bois de sappan et les peaux de cervidés d'Asie du Sud-Est. On enregistre un total de 150 navires Ryukiens entre le royaume et l'Asie du Sud-Est, 61 d'entre eux à destination de l'Annam, 10 pour Malacca, 10 pour Patani, 8 pour Java, etc. Leur commerce disparaît vers 1570 avec la montée en importance des marchands chinois et l'intervention des navires portugais et espagnols, et correspond aux débuts du système du « sceau vermillon ». Le Royaume de Ryūkyū passe sous contrôle japonais en 1609, puis est annexé au Japon en 1879. Quand les premiers Européens commencent à naviguer dans l'océan Pacifique (voir l'article sur l'époque du commerce Namban), ils rencontrent régulièrement des navires japonais, par exemple quand les Espagnols accueillent à Manille en 1589 une jonque japonaise à destination du Siam, abîmée par une tempête, ou quand le circumnavigateur hollandais Olivier van Noort rencontre une jonque japonaise de 110 tonneaux dans les Philippines en décembre 1600, et durant le même voyage un navire à sceau vermillon avec un capitaine portugais au large de Bornéo, par lequel ils apprennent l'arrivée de William Adams au Japon.", "section_level": 1}, {"title": "Système des sceaux vermillon.", "content": "Le système des sceaux vermillon apparaît au plus tard en 1592, sous Hideyoshi Toyotomi, année de la première mention de ce système dans un document. La plus ancienne \"shuinjō\" (licence à sceau vermillon) est datée de 1604, sous le shogunat d'Ieyasu Tokugawa. Ce dernier fournit de telles licences à ses vassaux favoris et aux principaux marchands intéressés par le commerce étrangers. Ce faisant, il est à même de contrôler les marchands japonais et de réduire la piraterie japonaise dans la mer du Sud. Son sceau garantit également la protection des navires, s'étant engagé à poursuivre tout pirate ou nation qui le violerait. En dehors des marchands japonais, on connaît 12 Européens et 11 Chinois, y compris William Adams et Jan Joosten, à avoir reçu de telles licences. Après 1621, Jan Joosten est connu pour être en possession de 10 \"shuinsen\" pour le commerce. Les navires portugais, espagnols, hollandais et anglais, ainsi que les dirigeants asiatiques protégeaient les navires japonais sous sceau vermillon, en vertu de leurs relations diplomatiques avec le shogun japonais. Seule la Chine des Ming n'avait pas à voir avec cette pratique, ayant interdit tout accostage de navires japonais dans ses ports (les officiels chinois ont en revanche été incapables d'empêcher les contrebandiers chinois de faire voile vers le Japon.)", "section_level": 1}], "src_summary": "Le terme shuinsen (朱印船) désigne les navires de commerce armés japonais faisant du commerce vers les ports d'Asie du Sud-Est, et détenteurs d'une licence marquée d'un « sceau vermillon » (\"shuin\"), émise par le shogunat Tokugawa primitif durant la première moitié du. Entre 1600 et 1635, plus de 350 navires japonais ont sillonné les mers porteurs de cette permission appelée \"shuinjō\".", "tgt_summary": null, "id": 2208486}
{"src_title": "Gabriele Missaglia", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Gabriele Missaglia est passé professionnel en 1995 dans l'équipe Brescialat. Après une seconde saison chez Panaria, il signe un premier succès en 1997 avec l'équipe Mapei lorsqu'il remporte la première étape du Tour du Pays basque. Le mois suivant, sur le Tour d'Italie, il se montre à son avantage sur différents terrains, en se plaçant régulièrement sur les sprints massifs, et en remportant la devant ses trois compagnons d'échappées. En 1998, il remporte sa première course par étape : le Tour de Langkawi. L'année suivante, arrivé dans l'équipe Lampre, il est souvent placé mais ne glane qu'un succès (une étape du Tour de Suisse). Il termine tout de même du Tour d'Italie, et troisième de l'Amstel Gold Race à six secondes de Michael Boogerd et Lance Armstrong. L'année 2000 est celle du principal fait d'armes de Gabriele Missaglia : à Hambourg, en contrant avec Francesco Casagrande un attaque infructueuse d'Andreï Tchmil, puis en battant au sprint son compatriote avec quelques secondes d'avance sur le peloton, il remporte la HEW Cyclassics, sixième épreuve de la Coupe du monde. Ce summum est cependant le début d'une longue période sans succès pour le coureur italien. Ses talents de puncheur et son comportement offensif lui permettent d'obtenir de nombreuses places d'honneurs sur les étapes du Giro et sur les semi-classiques italiennes, notamment en fin de saison (Milan-Turin, Grand Prix de l'industrie et du commerce de Prato, Coppa Agostoni, Coppa Placci...). Il obtient également un podium sur la Classique de Saint-Sébastien en 2002. Il quitte la Lampre pour Barloworld en 2004, puis la Universal Caffé, pour arriver chez Serramenti PVC Diquigiovanni - Selle Italia en 2006. C'est avec cette équipe qu'il renoue avec le succès, en 2007, en remportant en Chine le Tour du lac Qinghai. À la fin de la saison 2008, il arrête sa carrière et devient directeur sportif de l'équipe italo-polonaise Utensilnord.", "section_level": 1}, {"title": "Résultats sur les grands tours.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tour d'Italie.", "content": "9 participations", "section_level": 2}, {"title": "Tour d'Espagne.", "content": "1 participation", "section_level": 2}], "src_summary": "Gabriele Missaglia (né le à Inzago, dans la province de Milan, en Lombardie) est un coureur cycliste italien. Professionnel entre 1995 et 2008, il a notamment remporté la HEW Cyclassics en 2000 ainsi que les deux principales courses par étapes asiatiques : le Tour de Langkawi en 1998 et le Tour du lac Qinghai. Il est actuellement directeur sportif de l'équipe CCC.", "tgt_summary": null, "id": 2229314}
{"src_title": "Maurice Boitel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Juste après sa naissance en Normandie, de père picard (les racines paternelles se situent à Maignelay-Montigny, village de l'Oise qui fera partie de son œuvre peint) et de mère bourguignonne, Maurice Boitel réside jusqu'en 1931 à Gevrey-Chambertin (Bourgogne), son père y ayant acheté une étude d'huissier. C'est dans cette province qu'il a puisé son amour profond de la nature, et aussi peut-être cette sensation du bonheur de vivre exprimée dans ses œuvres, à certaines périodes. Dès 1924, il veut être peintre et passe son temps à dessiner. Avant d'être admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Eugène Narbonne, dont il devient le massier en 1945, juste après avoir participé à la Seconde Guerre mondiale dans une unité combattante (le 27e bataillon de chasseurs alpins, sous les ordres du Commandant Jean Vallette d'Osia qui lui accorde de faire porter son matériel de peintre par les mulets avec la mitrailleuse), Boitel est successivement élève des écoles des beaux-arts de Boulogne-sur-Mer, d'Amiens), puis de Dijon dans l'atelier d'André Claudot, lorsque sa famille revient en Bourgogne à Nuits-Saint-Georges. Parmi ses amis peintres les plus proches, on compte notamment Daniel du Janerand, Pierre-Henry, Michel Henry, Jean-Pierre Alaux, Antoni Pitxot, Jean Joyet, Maurice Faustino-Lafetat, Andrée Bordeaux-Le Pecq, Jean Carzou, Jean Jansem, André Hambourg, Emili Grau i Sala, Jean Monneret, Rodolphe Caillaux, Pierre Gaillardot, Michel Jouenne, Paul Collomb, ou d'anciens condisciples de l'École des beaux-arts comme Bernard Buffet, Louis Vuillermoz, Jean-Pierre Pophillat ou Monique Journod. Il est également proche du compositeur Henri Dutilleux (1916-2013) et de l'écrivain Robert Beauvais (1911-1982). Maurice Boitel repose au cimetière d'Audresselles où il est mort en.", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "°En 2007, juste avant le décès de Maurice Boitel, la Société nationale des beaux-arts crée le titre de membre d'honneur dont il est le premier titulaire. °Les conseils municipaux de plusieurs communes ont donné le nom de Maurice Boitel à des espaces publics.", "section_level": 1}, {"title": "Collections.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Collections publiques.", "content": "Le Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris possède une trentaine de ses œuvres. L'État français en a égaalement acquis. Ses œuvres sont visibles au musée des Beaux-Arts de Dijon (\"Pastèques\", huile sur toile, 1948), au musée de la région Île-de-France de Sceaux (quatre œuvres), aux musées de Saint-Maur-des-Fossés, de Valence, d'Alger (\"L'Entrée de la Villa Abd El Tif\"), de Constantine (\"La Villa des arcades\"), au musée de Bordj Moussa de Béjaïa (plusieurs peintures de 1948 dont \"Intérieur\"), à la mairie de Paris (\"Neige à Saint-Mandé\") et dans quelques ambassades de France (Bogota et Kinshasa notamment). Les panneaux de céramique qu'il a entièrement réalisés lui-même sont conservés depuis 1953 et 1955 dans les groupes scolaires Voltaire à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où il a peint également des fresques murales, et Jean-Charles Gatinot à Montgeron (Essonne), aux groupes scolaires du Centre et Fernand Buisson à Montgeron en 1957 En, la municipalité de Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne) à vingt-cinq kilomètres de Paris N.D., a acheté un tableau de Maurice Boitel représentant la place de l'ancien village de la commune un. Ce tableau est désormais exposé à la mairie de Bussy-Saint-Georges.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvre.", "content": "L'évolution du peintre se poursuit insensiblement durant toute sa vie : jusqu'à 1946, année de son mariage, une peinture expressive, terrienne, puis de 1946 à 1952, une peinture colorée surtout en Algérie. De 1952 à 1965, il réalise des tableaux personnels : dans ses paysages charpentés, les objets sont définis par des contours noirs avec quelques aplats au couteau. Au cours de cette période, il peint beaucoup à Paris et à Saint-Mandé, près de son domicile, et se rend souvent près du cap Gris-Nez, où il réalise des tableaux sobres et sombres de tempêtes, de barques sur la plage, de ruines de la guerre. Il peint aussi des figures : clowns, éleveurs de volailles, marins, ou des portraits. Puis de 1958 à 1965, il peint chaque été à Cadaqués (Espagne). Il est toujours dans le même style, solidement charpenté, mais où passent la lumière et les couleurs vives de la Méditerranée (paysages, marines, portraits, foules sur la plage). À partir de 1965, son œuvre reste structurée mais il fait disparaître les contours : il utilise aussi davantage l'aquarelle notamment à Nice, en Italie (Venise, Florence, Rome) et dans le Sancerrois. Chaque année, il continue à se rendre près du cap Gris-Nez, à Audresselles, ou dans le Limousin, à Ambazac. La région parisienne, où il réside habituellement, lui a fourni aussi de nombreux sujets (Montmartre, le bois de Vincennes, les îles de la Seine, de la Marne, Bussy-Saint-Georges, Guermantes et Conches-sur-Gondoire). En 1970, invité par la marine Nationale à bord du porte-avions \"Clemenceau\", il peint les ports d'Oslo et de Rotterdam. Il se rend également à plusieurs reprises à Volendam où il réalise plusieurs œuvres (Le cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France conserve un exemplaire de chacune de ses deux lithographies, \"Quai à Volendam\" de 1966 et \"Volendam\" de 1967). Après 1980, il tend à évoquer une réalité idéalisée. Pour réaliser les décorations des groupes scolaires Jean-Charles Gatinot et Ferdinand Buisson à Montgeron, il a réalisé et cuit lui-même les carreaux de céramique dans un four qu'il a fait construire à cet effet dans son atelier.", "section_level": 1}, {"title": "Expositions, salons et prix.", "content": "En 1946, Maurice Boitel est lauréat du prix Abd-el-Tif, ce qui lui permet de séjourner deux ans à la villa Abd-el-Tif d'Alger avec sa famille. Après son retour en métropole, il expose à Paris au Salon des indépendants, au Salon d'automne dont il est sociétaire en 1948, au Salon de la Jeune Peinture en 1952 et de 1954 à 1959, au Salon d'automne, et plus tard, au Salon des artistes français, au Salon du dessin et de la peinture à l'eau, au Salon Terres latines ainsi qu'au Salon de la Société nationale des beaux-arts et au Salon Comparaisons. Il expose au Salon d'hiver en 1946. Il est membre des comités de ces deux derniers salons. En 1949, il présente une exposition particulière de ses peintures d'Algérie à la Galerie de l'Élysée, faubourg Saint-Honoré à Paris ; en 1951, nouvelle exposition particulière en cette même galerie. Il participe également à une exposition de groupe à la galerie Suillerot et à des expositions à thèmes, présidées par Jacques Hébertot, dans le cadre de l’Association des amateurs de peinture. En 1958, il présente une exposition particulière à la galerie René Drouet, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, où il présenta par la suite d’autres expositions particulières. En 1954, il remporte le prix Maurice-Pierre de la Jeune Peinture. En 1956, le grand prix de peinture de la ville de Saint-Affrique lui est décerné à la galerie Durand-Ruel. En 1958, il remporte le prix Antral, décerné par la ville de Paris. En 1959, c’est le prix Winsor et Newton (Paris-Londres) qui lui est attribué. En 1963, le prix Puvis-de-Chavannes, décerné par la Société nationale des beaux-arts, lui permet de présenter un ensemble de ses œuvres au musée national d'Art moderne de Paris. En 1966, il remporte le prix Francis-Smith qui lui offre un séjour au Portugal. En 1968, il reçoit la médaille d’or des Artistes français et l’Académie des beaux-arts lui décerne le prix Bastien-Lepage. En 1970, il est invité par la Marine nationale à séjourner sur le porte-avions \"Clemenceau\". Il réalise à cette occasion plusieurs peintures de paysages des pays du Nord. En 1974, il reçoit le grand prix du conseil général de Seine-et-Marne. En 1980, c’est l’Institut de France qui lui attribue le prix Dumas-Millier. En 1984, la fondation Taylor lui attribue le prix d’aquarelle Roger Deverin. Des expositions particulières, dans les musées de Boulogne-sur-Mer en juin-, de Saint-Maur-des-Fossés en 1977, de Montbard en 1982, de Montreuil-sur-Mer en 1993, lui ont permis de présenter dans plusieurs salles, des rétrospectives avec de grands tableaux où figurent des compositions ainsi que des paysages de France, d'Italie, d'Espagne, du Portugal, de Hollande, etc. Il reçoit le prix Charles-Cottet en 1985, le prix Eugène-Boudin en 1989. En 1990, le Salon d'automne de Paris lui rend un hommage dans trois salles au Grand Palais à Paris. En 1999, le président et le comité du Salon des indépendants de Paris l'invitent à présenter une rétrospective de ses œuvres. En 2003, le Salon de la Société nationale des beaux-arts de Paris lui décerne la médaille d'or. Il a été l'invité d'honneur dans plusieurs salons de peinture à Rosny-sous-Bois (1980), Blois (1983), Wimereux (1984), Villeneuve-le-Roi (1984), Yvetot (1986), Alfortville (1987), Bourges (1987), Saumur (1987), Metz (1991), Limoges (1992), Tours (1992).", "section_level": 1}, {"title": "Famille et descendance.", "content": "Marié à Marie-Lucie Besson de 1946 à sa mort, Maurice Boitel a deux fils, quatre petits-enfants, six arrière-petits-enfants.", "section_level": 1}], "src_summary": "Maurice Boitel est un artiste peintre, lithographe et céramiste français, né le à Tillières-sur-Avre (Eure) et mort le à Audresselles (Pas-de-Calais). ", "tgt_summary": null, "id": 931399}
{"src_title": "Henry de Monfreid", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Henry de Monfreid est le fils de George-Daniel de Monfreid, peintre, graveur et collectionneur d'art, et de Marie-Amélie Bertrand (généralement appelée Amélie). Sa jeune enfance s'écoule à la petite station balnéaire de La Franqui (Leucate),. Dès cette époque, le jeune Henry développe un goût marqué pour la voile et le large en naviguant avec son père sur les voiliers de ce dernier, d'abord le \"Follet\", puis l\"'Amélie\", un yacht de, notamment lors d'une traversée de Port-Vendres à Alger alors qu'il a 5 ans. À 7 ans, il va rejoindre ses parents à Paris ( rue Saint-Placide) où on l'inscrit à l'École alsacienne. Son père fréquente assidument la bohème, peintres ou écrivains, qu'il reçoit dans son appartement bourgeois. Monfreid va donc côtoyer des peintres comme Matisse, Toulouse-Lautrec et Gauguin. Durant l'été, et jusqu'à la mort de sa mère en 1902, il continuera de passer ses vacances à La Franqui. Cette période de sa vie, entre autres ses démêlés avec la famille de sa mère, constituera un des thèmes importants des dix romans autobiographiques de la série \"L'envers de l'aventure\", qu'il publiera à partir de 1953. Il a 13 ans lorsque ses parents se séparent et quittent Paris, le jeune Henry est placé en pension pour qu'il n'ait pas à quitter son école. En 1892, il entre au lycée à Carcassonne où habite alors sa mère. Il passe son premier bac en 1896, retourne à Paris et prépare Centrale au lycée Saint-Louis où il est interne. Il obtient d'assez bonnes notes et décroche même des distinctions mais il étouffe entre les quatre murs du lycée et se laisse aller à des frasques. Il se fait renvoyer, mais l'examen étant proche, il est réadmis comme externe. Il rate l'examen de peu. Henry de Monfreid ne fera donc pas carrière comme ingénieur des Chemins de fer et devra trouver un autre moyen d'existence. Il lui restera de ses études d'ingénieur un goût et une facilité pour les sciences et les techniques qui lui seront d'une grande utilité en mer Rouge lorsqu'il se mettra à construire des bateaux ou devra réparer en haute mer un moteur en panne.", "section_level": 2}, {"title": "À l'age adulte.", "content": "En 1900, Henry, qui vit depuis quelques mois avec sa nouvelle compagne Lucie Dauvergne avec qui il aura deux enfants, se voit contraint d'entamer son service militaire. Il cherche en vain à obtenir un sursis et finalement réussit à se faire réformer en simulant une congestion pulmonaire après avoir aspiré de l'hypochlorite de chaux mélangé à de l'acide chlorhydrique. Monfreid vit pendant plusieurs années de petits boulots. Il décroche un emploi de colporteur au Planteur de Caïffa, où il se tire assez bien d'affaire et monte même en grade, mais son père lui fait quitter ce métier de « tireur de sonnettes » en lui promettant une rente mensuelle. Après une brève carrière comme chauffeur de maître, il se fait engager dans la région de Melun à la société Maggi où il devient rapidement un contrôleur de la qualité du lait. Mais Monfreid rêve d'être son propre patron : il démissionne et achète une affaire d'élevage de volaille avec l'argent reçu de son oncle dans le cadre du procès en captation d'héritage. Manque de chance, les poulets meurent tous et l'entreprise fait faillite. Maggi le réengage et il réussit à se faire nommer chef de ramassage à Fécamp, pour être près de la mer. Traficoter avec la qualité du lait et du beurre est un fléau à l'époque et Monfreid s'y laisse prendre. Il est en mer sur sa barque lorsque le représentant juridique de son employeur arrive à Fécamp pour le congédier. Monfreid, qui rêve de plus en plus à une carrière maritime, songe à se présenter à l'examen de capitaine au long cours mais il se laisse convaincre de mettre à profit ses connaissances de l'industrie laitière et il achète une petite laiterie près de Melun. Manque de chance encore une fois : Melun est très touchée par les débordements de la Seine en 1910 et la laiterie, isolée pendant des semaines, perd ses clients. Au même moment, il est gravement atteint de la fièvre de Malte qui manque de l'emporter et qui le cloue au lit pendant des mois. La laiterie est vendue à perte. Ses rapports avec Lucie se sont dégradés avec le temps et c'est au cours de sa convalescence chez son père qu'il décide de mettre fin à sa relation de dix ans. C'est aussi durant sa convalescence qu'il fait la connaissance d'Armgart Freudenfeld, une Allemande née le 27 mars 1887 à Metz, à qui George-Daniel donne des cours de peinture, et qui épousera Henry en 1913 et avec qui il aura trois enfants, Gisèle en 1914, Daniel en 1922, et Amélie. Monfreid, qui termine sa convalescence, cherche une piste pour partir et mettre la plus grande distance possible entre son passé, notamment Lucie, et lui. Justement, un ami connaît un négociant en Éthiopie, Gabriel Guigniony. Quelques jours plus tard, Monfreid apprend qu’il est engagé à l’essai comme agent de factorerie au salaire de par mois. Cet emploi est loin d’être le pactole, d’autant que Monfreid doit payer lui-même son voyage jusqu’à Djibouti et qu’il n’a aucune garantie d’emploi. Mais cela n'a aucune importance : il veut partir. À la mi-, il embarque à Marseille à bord du vapeur l’\"Oxus\" comme passager de troisième classe à destination de Djibouti.", "section_level": 2}, {"title": "Dans la Corne de l'Afrique.", "content": "Son premier contact avec la Corne de l’Afrique est loin d’être encourageant. À Djibouti, l’agent de la maison Guigniony l’accueille avec une mauvaise grâce non dissimulée, voyant en lui encore un de ces ratés auxquels le patron n’a pas su dire son fait. Le lendemain, Monfreid prend le train pour Dire Dawa, au Harrar, province à majorité musulmane conquise par l’empereur Menelik vingt-cinq ans plus tôt. Cette ville-champignon, surgie lors de la construction du premier tronçon de la ligne Djibouti-Addis-Abeba du Chemin de fer franco-éthiopien, est alors en pleine effervescence. Terminus provisoire de la ligne depuis 1902, elle connaît à cette époque un boum résultant de la reprise de la construction ferroviaire et de l’activité des maisons de commerce européennes spécialisées principalement dans l’importation de café et de peaux. Dans ses premiers ouvrages, axés sur ses aventures en mer et qui établissent sa réputation d’« aventurier de la Mer rouge », Monfreid parle peu de cette parenthèse de deux ans passée en Éthiopie, et c’est grâce à la publication après sa mort des nombreuses lettres qu’il adresse à son père et à Armgart, qu'il épousera en 1913, qu’on connaît mieux cette période de sa vie. Une semaine après son arrivée, il se demande déjà s’il ne perd pas son temps dans ce pays perdu : « \"J’attends toujours la réponse de Guigniony pour me donner quelques précisions sur la situation qu’il compte me confier »\" écrit-il. Finalement c’est dans le rôle de vendeur-acheteur itinérant au salaire mensuel de deux cent cinquante francs plus le logement qu’il amorce son aventure africaine. Fin, il quitte Dire Dawa pour une première tournée dans les montagnes du Tchercher des agences de Guigniony − de simples campements rudimentaires − pour y acheter café, peaux, cuirs, cire, civette et ivoire. « Le travail est très actif, les indigènes apportent du café à dos de bourricots, il y a discussions et marchandages, exactement comme chez nos paysans. J'ai pu acheter en un après-midi, de café ». Puis, attiré par la mer, il s'installe à Djibouti fin 1913 où il achète un boutre, baptisé le \"Fath-el-Rahman\", et avec lequel il amorce la vie aventureuse qui fera l'objet de son premier récit autobiographique : \"Les Secrets de la mer Rouge\". Plus tard, installé à Obock, il construit ses navires avec ses propres moyens, dont le plus célèbre, l\"'Altaïr\", goélette de avec seulement de tirant d'eau et gréé de voiles auriques, lui permettra de fréquenter les rives de la mer Rouge cernée de bancs de récifs. Sa connaissance des mouillages et des ports en fait une source de renseignements utile à la France pendant la Première Guerre mondiale. Il entame ensuite une vie de contrebandier, se convertit à l'islam en 1914, religion de son équipage, se fait circoncire, et prend le nom d'Abd-el-Haï (\"esclave du vivant\"). Selon Guillaume de Monfreid, sa \"« conversion était une conversion de circonstance »\". Il continue : \"« je ne crois pas qu'il fût plus attaché à un rite qu'à un autre, parce que de toute façon, ce n'était pas un homme pour qui le spirituel avait beaucoup d'importance. Il était trop noyé dans l'action. Et puis, ayant découvert la vraie liberté, il ne veut plus de carcan »\". De même, Henry de Monfreid a été enterré selon le rite catholique. Lors de l'entretien donné à Jacques Chancel au cours de l'émission \"Radioscopie\" du, il déclara d'ailleurs \"s'être alors fait musulman parce qu'il fallait être musulman pour aller dans certains pays où les chrétiens ou les juifs ne pouvaient aller\". Il vit de différents trafics: perles (il arrête vite ce commerce qui n'est plus lucratif après que les Japonais inventent la perle de culture), armes, haschisch et même morphine (qu'il achète en gros en Allemagne au laboratoire pharmaceutique qui produit la drogue, et qu'il revend aux riches Égyptiens), ce qui lui vaut des démêlés avec la justice et même quelques brefs séjours en prison. Monfreid s'est toujours défendu d'avoir pratiqué la traite des Noirs entre l'Afrique et l'Arabie, qui persistait encore en 1925. Cependant dans sa correspondance, il explique avoir des femmes asservies. Dans son journal de bord, il raconte que pendant la Première Guerre mondiale, les autorités françaises lui demandent d'aller espionner les positions turques sur la côte du Yémen en prenant des photographies. Vers la fin de la guerre, il s'installe définitivement avec sa famille à Obock, loin des regards inquisiteurs des gouverneurs et autres coloniaux de Djibouti ; sa maison est près du rivage, ce qui permet à sa femme de disposer des lumières sur la terrasse si la vedette des garde-côtes est à l'affût. Entièrement absorbé dans ses projets, Monfreid est presque toujours absent et sa femme souffre de ses longues absences et de la chaleur accablante des lieux. Elle et les enfants se réfugient fréquemment aux monts Mabla dans l'arrière-pays d'Obock, qui offrent un peu de fraîcheur. Au début des années vingt, il se fait construire une petite maison à Araoué, près de Harar en Éthiopie, et il y passe la saison chaude avec sa famille. Avec ses trafics, en particulier la vente de haschisch en Égypte, il a fait assez de bénéfices pour acheter une minoterie et construire une centrale électrique à Diré Dawa, ville-champignon surgie au pied de Harar lors de la construction du premier tronçon du chemin de fer Djibouti-Addis Abeba. Commencèrent alors des démêlés avec le négus. Monfreid fait la connaissance de Paul Vaillant-Couturier ainsi que de Joseph Kessel, fascinés par sa personnalité. En 1929, Kessel après avoir lu ses notes journalières alors qu'il l'accompagnait en mer Rouge, le persuade de les publier. Monfreid tire de ses aventures dans la mer Rouge, les eaux littorales de la Corne de l'Afrique et le détroit de Bab-el-Mandeb (« Porte des Pleurs » en arabe) des romans et nouvelles captivants, où les observations maritimes et ethnologiques voisinent avec les descriptions cyniques d'exploits de contrebande réalisés (livraisons d'armes, de haschich ou de morphine). Ses romans remportent un franc succès dans les années 1930. Il est également correspondant de presse pour plusieurs journaux parisiens. Armgart Freudenfeld meurt à 51 ans le 24 août 1938 à Neuilly-sur-Seine. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, il soutient les Italiens, notamment pendant leur conquête de l'Éthiopie en 1935. Proche conseiller du général Rodolfo Graziani, Henry de Monfreid fait tout pour rencontrer le Duce Mussolini afin de pouvoir se joindre aux troupes italiennes. Il participe à quelques missions aériennes italiennes sur les territoires éthiopiens et manque d'être blessé en vol (\"Les Guerriers de L'Ogaden\", 1935). Après la débâcle de l'armée du Duce en Éthiopie devant les armées alliées en 1941, Monfreid est arrêté par les Britanniques et déporté au Kenya. Il raconte cette épopée dans le livre \"Du Harrar au Kenya\". Libéré, il vit de chasse et de pêche sur les pentes du mont Kenya, épisode qui lui inspirera d'autres romans comme \"Karembo\".", "section_level": 2}, {"title": "Après la Seconde Guerre mondiale.", "content": "S'étant fait le chantre de Mussolini dans ses conférences et certaines de ses oeuvres, le pétainiste qu'est Monfreid s'attarde au Kenya car il craint l'épuration. Son fils Daniel lui écrit: « Il suffit qu'une seule personne se rappelle \"Les Guerriers de l'Ogaden\" ou autre, et tu risques d'être embêté, même sérieusement ». Un article dans la revue \"Images du Monde\" l'attaque durement pour ses amitiés fascistes. En mai 1946, il envoie sa compagne Madeleine sonder le terrain en France et peut-être trouver une maison entre Paris et sa région natale le Roussillon. L'épuration s'étant calmée, il retourne en France en décembre 1947 et s'installe dans une grande maison à Ingrandes, dans l'Indre, où il peint, joue du piano, et surtout écrit. Les habitants de ce petit village de la « France profonde » resteront en plusieurs circonstances perplexes devant le mode de vie de Monfreid, patriarche sans complexes. Ainsi, étant un opiomane d'habitudes régulières, il va à l'épicerie locale pour peser et diviser en doses journalières les têtes de pavots qu'il fait pousser dans son jardin. L'épicier n'y voit pas matière à s'alarmer, d'autant que Monfreid est un bon client : il achète de grosses quantités de miel, qui lui permettent de combattre la constipation opiniâtre entraînée par l'usage quotidien de l'opium. Quelqu'un s'avise cependant un jour de dénoncer Monfreid à la gendarmerie. L'affaire est abandonnée, l'opium n'étant à l'époque utilisé que par des artistes non conventionnels, tel que son ami Jean Cocteau. Par ailleurs, Monfreid se flatte à plusieurs reprises dans son œuvre de savoir à merveille décourager et amadouer les officiels trop curieux, par la flatterie, le mimétisme, et l'étalage d'une apparente bonne foi. En 1958, à l'âge de 79 ans, Monfreid prend l'avion pour La Réunion où réside son fils Daniel, architecte départemental de l'île. Après une visite de l'île, il fait la connaissance de Guézé, un marin qui lui propose de rejoindre l'île Maurice à bord de son bateau portant le nom créole de Rodali ; Monfreid accepte à condition d'équiper le vaisseau d'une voile. Monfreid, son fils Daniel, Guézé et un matelot nommé Fanfan composent l'équipage, qui prend la mer le dimanche. Malgré l'expérience du capitaine, le bateau dérive pendant plusieurs jours avant d'être finalement secouru au large de Tamatave, à Madagascar, plus de huit jours après le départ de La Réunion. Le, la nouvelle de l'arrivée de Monfreid sur l'île atteint la France. L'écrivain fera un livre de cette aventure : \"Mon Aventure à l'île des Forbans\" (Grasset, 1958). Monfreid tente à deux reprises, en 1963 et en 1966, de se faire élire à l'Académie française. Il y jouit de solides appuis, notamment Joseph Kessel, Marcel Pagnol et Jean Cocteau, dont il est le fournisseur en opium, mais cela ne suffit pas à le faire élire. À la mort de Monfreid, on se rend compte que les tableaux de maîtres qu'il disait tenir de son père, et qu'il hypothéquait quand le revenu tiré de ses livres était insuffisant, étaient des faux, peut-être peints par lui-même.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'envers de l'aventure.", "content": "Dix volumes publiés chez Grasset entre 1953 et 1970", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres inspirées par Henry de Monfreid.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Radio.", "content": "Entretiens radiophoniques menés et produits par Paul Guimard, diffusés sous le titre « \"les Chemins de l'aventure\" ». Onze entretiens entre le et le, archivés par la phonothèque de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et édités sous la forme de trois disques. Entretien avec Jacques Chancel au cours de l'émission \"Radioscopie\" du, disponible en podcast sur le site de France Inter.", "section_level": 2}, {"title": "Exposition.", "content": "Une exposition intitulée \"En mer Rouge, Henry de Monfreid photographe\" lui a été consacrée au Musée national de la Marine à Paris du au.", "section_level": 2}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fonds d'étude.", "content": "Le fonds d'archives Henry de Monfreid a été donné au département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France.", "section_level": 2}], "src_summary": "Henry de Monfreid, né à La Franqui, commune de Leucate (Aude), le et mort le à Ingrandes (Indre), est un commerçant et écrivain français. Il a mis en scène sa vie aventureuse, centrée sur la mer Rouge et l'Éthiopie de 1911 à la Seconde Guerre mondiale, dans de nombreux livres, autobiographies et romans, publiés à partir de 1931.", "tgt_summary": null, "id": 978771}
{"src_title": "Stan Kirsch", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Parcours.", "content": "Stan Kirsch parle couramment l'espagnol et le français, qu'il a appris à l'école de St David à Manhattan. Il est diplômé de l'université Duke en sciences politiques. Il a vécu en Italie et au Brésil.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "\"« Mm..mm..Good »\", furent les premiers mots qu'il prononça enfant à la télévision dans une publicité pour la soupe Campbell. Plus de vingt ans plus tard, alors qu'il étudie à l'université, Stan Kirsch redécouvre sa passion pour la comédie. Il retourne dans sa ville natale pour tester ses talents. Pour gagner sa vie, il donne des cours de théâtre. Il dirige de nombreuses pièces dans lesquelles il apparaît. Il rencontre le succès avec une troupe de théâtre \"Off-Broadway\", moins d'une année se passe avant qu'il apparaisse dans un film \"Driven To You\". Il est apparu à diverses reprises à la télévision : sa première tâche fut de s'opposer à Brian Keith dans le pilote d'une série \"The Streets of Beverly Hills\". Bien que cette série ne soit jamais entrée en production, le pilote fut diffusé le le jour même de la diffusion de la série \"Highlander\". Il est surtout connu pour son rôle de Richie Ryan dans cette série. Il est également apparu dans \"Friends\", où il jouait le petit ami mineur de Courtney Cox et dans \"JAG\". Depuis son départ de la série \"Highlander\" en 1997, Stan a endossé de nombreux rôles et vit à Los Angeles. Il tourne moins à partir de 2009 et se consacre à sa propre entreprise de coaching d'acteurs.", "section_level": 2}, {"title": "Mort.", "content": "Il est retrouvé mort à son domicile le après s'être suicidé par pendaison.", "section_level": 2}], "src_summary": "Stanley Benjamin Kirsch, dit Stan Kirsh, est un acteur américain né le à New York et mort le à Los Angeles.", "tgt_summary": null, "id": 1781024}
{"src_title": "Richard March Hoe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né à New York, il était le fils de Robert Hoe (1784-1833), un menuisier venu d'Angleterre en 1803, qui travaille pour les frères Peter et Matthew Smith, fabricants de presses typographiques (alors majoritairement en bois). Après avoir épousé leur sœur, il s'associe avec eux. Richard rejoint l'entreprise familiale à quinze ans, mais doit tout de même poursuivre ses études jusqu'à vingt ans. Il sera à la tête de R. Hoe & Company à la mort de son père. Le premier travail de Richard, avec son père, est d'étudier la possibilité d'actionner les presses à la vapeur. Ayant examiné une presse à vapeur de Napier venue d'Europe, ils mettent sur le marché une nouvelle presse bien supérieure. Il invente une presse où la forme imprimante n'est plus plate, mais placée sur un cylindre : elle tourne d'un tour pour imprimer chaque feuille, évitant ainsi les allers et retours qu'impose la forme à plat traditionnelle. Le brevet est déposé en 1847 et la machine commercialisée la même année. Le \"Philadelphia Public Ledger\" parvient au tirage record pour l'époque de exemplaires à l'heure. Le principe de la forme arrondie, pour s'adapter au cylindre, n'est pas sans poser des problèmes : les caractères mobiles tiennent mal. Sir Rowland Hill avait proposé de fabriquer des caractères spéciaux, dont le corps était plus mince à la base, ce qui aurait énormément compliqué les choses en interdisant l'usage des caractères habituels. Hoe se contente de mettre des espaces entre colonnes de section trapézoïdale. Il met au point la « tortue », une forme incurvée, spécialement conçue à cet usage. Plus tard, ces compositions toujours instables seront remplacées par des clichés stéréotypiques obtenus par moulage d'une forme traditionnelle, ensuite cintrés, qui seront en usage jusqu'à la fin des rotatives typographiques, à la fin du. Le pliage des feuilles à la sortie apparaît en 1871. Les bobines de papier, qui ne sont au début que des feuilles, passent entre deux types de cylindres : un énorme cylindre central qui porte plusieurs formes imprimantes, en caractères mobiles, et de six à dix cylindres presseurs correspondant à chacune des formes. La machine nécessite donc six à dix ouvriers margeurs pour l'alimenter en feuilles. La machine permet d'augmenter le tirage des quotidiens, au point d'imprimer des dizaines de milliers d'exemplaires en une seule nuit. On est obligé de passer le papier une seconde fois pour imprimer le verso. Ce n'est qu'en 1875 que la machine est perfectionnée pour régler ce problème, le \"New York Tribune\" étant le premier à l'utiliser. Les rotatives de Hoe connaissent une évolution constante jusqu'aux formes définitives (1875) qui resteront utilisées par la majorité des journaux du monde. Il crée une école à New York, annexe à son usine, pour former les opérateurs des rotatives. Il meurt le à Florence (Italie) où il était en vacances. La société R. Hoe & Company, fondée en 1824, cesse d'exister en 1953.", "section_level": 1}], "src_summary": "Richard March Hoe, né le à New York, mort le à Florence (Italie) est un inventeur américain, qui mit au point la première rotative à grand tirage, la \"Type Revolving Press\", en 1836, 1844 puis 1847, sur un principe établi dès 1818 par Edward Cowper", "tgt_summary": null, "id": 1108498}
{"src_title": "HK33", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description technique.", "content": "HK G3 en réduction, le HK33 possède un mécanisme de recul retardé et verrouillage par galets. Le canon possède six rayures droitières au pas de 1/12\", à l'origine et le pas standard NATO (1/7\") fut implémenté plus tard. La crosse est fixe ou rétractable. Le guidon est à lame et protégé par un tunnel. La hausse est à tambour et réglable de 100 à. Les magasins sont disponibles en 20, 25, 30 ou 40 coups et ce, en acier ou en aluminium. Son tir s'effectue en semi-automatique ou automatique. Le sélecteur de tir permet le tir en rafale continue ou contrôlée, selon les versions.", "section_level": 1}, {"title": "Variantes.", "content": "Moins diffusé que le HK G3, le HK33 n'en connaît pas moins quelques variantes", "section_level": 1}, {"title": "Variantes civiles et Police.", "content": "Heckler & Koch a proposé son modèle HK33 sous la forme d'une carabine semi-automatique (ne pouvant tirer en rafales) sous la forme du HK43, légèrement modifié ensuite pour devenir le HK93. Ce HK 93 était proposé en version à crosse fixe ou rétractable et fut principalement vendu aux États-Unis. Une copie de qualité du HK93 est produite aux États-Unis par Vector Arms sous la forme du Vector V93.", "section_level": 2}, {"title": "Production.", "content": "Le HK33 a été exporté d'abord en Malaisie et en Thaïlande. La manufacture d'armes de Saint-Étienne (France) et l'Arsenal royal d'Enfield (Grande-Bretagne), en vue de l'exportation vers les pays du Commonwealth ou ceux de la Francophonie ou pour armer leurs groupes anti-terroristes, en obtiendront la licence de commercialisation (armes entières ou montées localement et rebadgées). De même, la firme turque MKEK d'Ankara en a fabriqué pour remplacer les vieux HK G3 des Forces armées turques. En dérivent ensuite les MKE T50 et MKE T12 dotés d'améliorations, comme une crosse type Colt M4. Aux États-Unis, la firme, fabriqua un HK33 sous licence appelé T223. Des exemplaires du T223 furent acquis par les SEAL et utilisés pendant la guerre du Viêt Nam pour évaluation.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisateurs.", "content": "Le HK33 a été présent dans l'armement des policiers et militaires des pays suivants :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le HK33 est un fusil d'assaut apparu au milieu des années 1960 et fabriqué par la firme allemande Heckler & Koch. Il fut le premier concurrent du M16/AR-15 sur le marché international. ", "tgt_summary": null, "id": 2166800}
{"src_title": "HK21", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Fonctionnement.", "content": "La HK21 reprend du fusil d'assaut allemand son mécanisme de tir à culasse retardée et verrouillage par galets. Il exploite pleinement la munition redoutable de son arme mère. Ces dernières sont contenues par 100 dans un chargeur rectangulaire venant se greffer en dessous de l'arme, au niveau de la fenêtre d'éjection des étuis. La HK21 combine à ses puissantes cartouches un canon particulièrement long, puisque mesurant pas moins de (contre à peine pour une FN Minimi en ) ainsi qu'une cadence de tir très élevée, de l'ordre de par minute, ce qui lui permet de fournir une puissance de feu très importante, le tout avec une très grande précision et à une très longue distance, la cartouche de étant totalement efficace jusqu'à et restant mortelle jusqu'à un kilomètre. En revanche, cela se paie au prix d'un recul imposant rendant le tir debout ou accroupi pratiquement impossible. Le bipied logé au bout du garde-main prend alors tout son sens. Autre inconvénient, le poids. Une HK21 chargée et avec bipied pèse pratiquement. Un inconvénient qui peut toutefois être annulé si on utilise l'arme depuis une position fixe. Il n'est en effet pas rare de voir des HK21 montées sur des hélicoptères ou sur des embarcations légères. La taille de la mitrailleuse permet également le montage facile de divers accessoires, en particulier des systèmes de visées optiques, mais également une poignée montée sur le garde-main voire un silencieux ; toutefois l'utilité de ce dernier sur une mitrailleuse n'apparaît pas évidente.", "section_level": 1}, {"title": "Variantes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "HK11/11E.", "content": "C'est la version FM (alimentation par chargeur seulement). Canon court du G3A3.", "section_level": 2}, {"title": "Versions 7,62 mm M43.", "content": "Pendant un court moment, la firme HK proposa un kit permettant de tirer la M43 dans son modèle 21. Cette version a été employée en Finlande et par l'US SOCOM en Irak à partir de 2003.", "section_level": 2}, {"title": "Versions 5,56 mm OTAN.", "content": "La HK21 en pèse à vide. Elle est alimentée par chargeur (20, 30, ) ou bande (). La HK21A1 a une masse de et accepte des bandes de 100/.", "section_level": 2}, {"title": "HK G8.", "content": "Le HK G8 est une version du HK11E destinée aux unités de police type SWAT (en service au GSG 9). Il reçoit un limitateur de rafales à et peut être alimenté par chargeur ou bande. Le G8A1 ne peut recevoir que des chargeurs et ne tire que coup par coup.", "section_level": 2}, {"title": "La HK 21 dans la culture populaire.", "content": "Peu connue du grand public, la HK 21 est visible, selon le site IMFDB, dans quelques films dont : Enfin les gamers peuvent choisir cette mitrailleuse ouest-allemande dans des jeux vidéos tels :", "section_level": 1}, {"title": "Diffusion.", "content": "Les HK21/HK 21A/21E furent (ou sont toujours en 2020) adoptée, en dehors de Allemagne de l’Ouest, par les forces armées des pays suivants : Angola,Bangladesh, Brésil (BOPE), Cameroun, Colombie, Chili, Chypre (armes grecques pour la Garde nationale chypriote) Colombie, Croatie, Équateur, Finlande, Grèce (production sous licence), Guinée-Bissau, Jordanie, Malaisie, Mexique, Mozambique, Niger, au Nigeria, Norvège, Paraguay, Pérou, Salvador, Thaïlande et Turquie Les HK21 portugaises furent produites localement par INDEP (Mitrailleuse M/968) et utilisées lors des guerres coloniales portugaises en Angola, en Guinée-Bissau et au Mozambique. Les Ellenki Biomicanicha Opion () et le Districto Industrial Militar (, Mitrailleuse 21) la produisent toujours. Même les Forces spéciales américaines ont utilisé des HK 21, ainsi que certains services de police US (Police Tribale Navajo) et les services de sécurités de la NASA.", "section_level": 1}, {"title": "Les Guerres de la HK 21.", "content": "Moins diffusé que la MG3, outre les guerres coloniales portugaises,la HK 21 a néanmoins connu l'épreuve du feu durant :", "section_level": 1}], "src_summary": "La HK21 est une mitrailleuse polyvalente allemande conçue et fabriquée par Heckler & Koch chambrée pour la munition 7,62 OTAN. Elle est chronologiquement la première arme dérivée du HK G3 puisqu'elle fut produite à partir de 1961. ", "tgt_summary": null, "id": 1714064}
{"src_title": "Azzolino della Ciaja", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Azzolino della Ciaja était issu d'une famille aisée, membre de l'Ordre des Chevaliers de Saint Etienne. Il reçut sa formation musicale au sein de cet ordre, pour lequel il travailla ensuite comme musicien. On ne connaît pas tous les détails de sa vie. On sait qu'il a vécu à Pise de 1704 à 1713, période pendant laquelle il a entretenu des liens avec la ville de Florence en participant à la composition collective de plusieurs oratorios : en 1703 son nom figure parmi ceux des quatorze auteurs de l'oratorio \"Les Triomphes de Josué\", et vers 1710 il a participé à la composition d'un autre oratorio, \"Josué Gabaon\". Après 1713, on le retrouve à Rome jusqu'en 1730, puis il est à nouveau à Pise, où il mourut. Il était expert en facture d'orgue, instrument pour lequel il a écrit quelques pièces (ricercari et autres pièces de contrepoint). À Pise, il a travaillé à la construction d'un orgue à quatre claviers et plus de soixante registres. Sa contribution au répertoire du clavecin le place au tout premier rang en matière d'originalité. Six sonates publiées à Rome en 1727 se signalent par une modernité d'écriture qui surpasse encore celle de Domenico Scarlatti. Elles sont constituées de 4 mouvements, dont les deux premiers sont toujours une toccata et une canzone, suivies de pièces diverses et de coupe binaire. Il utilise tous les procédés d'écriture possibles, allant d'un contrepoint strict et classique à la fantaisie la plus débridée, multipliant les traits de virtuosité, les syncopes, les ruptures rythmiques, les audaces harmoniques avec de multiples chromatismes et dissonances, et des modulations inattendues. Il écrit un des tout premiers \"glissandos\" de l'histoire de la musique baroque.", "section_level": 1}], "src_summary": "Azzolino Bernardino della Ciaja est un organiste, claveciniste et compositeur italien né à Sienne le et mort à Pise le.", "tgt_summary": null, "id": 641997}
{"src_title": "Helen Duncan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Victoria Helen MacFarlane est née à Callander, dans le Perthshire le 25 novembre 1897, fille d'Archibald McFarlane, un ardoisier et d'Isabella Rattray. À l'école, elle alarme ses camarades de classe par ses terribles prophéties et son comportement hystérique, à la détresse de sa mère (membre de l'église presbytérienne). Après avoir quitté l'école, elle a travaillé au et en 1916, elle épouse Henry Duncan, un ébéniste et vétéran de guerre blessé, qui soutient ses prétendus talents surnaturels.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière de medium.", "content": "En 1926, elle est passée de clairvoyante à médium en offrant des séances au cours desquelles elle prétend invoquer l'esprit des personnes récemment décédées en émettant un ectoplasme de sa bouche. En 1928, le photographe Harvey Metcalfe assiste à une série de séances chez les Duncan. Au cours d'une séance, il prend diverses photographies au flash de Duncan et de ses prétendus esprits « matérialisés », y compris son guide spirituel « Peggy ». Les photographies prises révèlent que les esprits sont produits de manière frauduleuse, des sortes de poupées fabriquées à partir d'un masque en papier mâché peint drapé dans une vieille feuille. En 1931, la London Spiritualist Alliance (LSA) examine les méthodes d'Helen Duncan. Un examen précoce de morceaux d'ectoplasme révèle qu'il est fait d'étamine, de papier mélangé avec du blanc d'œuf et de papier de toilette collés ensemble. L'une des astuces était d'avaler et de régurgiter une partie de son ectoplasme, et, pour prouver la fraude, le comité du LSA lui font avaler un comprimé de bleu de méthylène avant l'une de ses séances pour exclure toute chance que cette astuce soit utilisée, et finalement, aucun ectoplasme n'apparaît lors de cette séance. Dans un rapport, la commission conclut que « l'ectoplasme est avalé par Mme Duncan à un moment donné avant la séance et par la suite régurgités par elle à des fins d'exposition ». Un morceau d'ectoplasme de l'une des premières séances de Duncan est récupéré et mis dans une bouteille d'eau distillée. Il est remis au chercheur psychique, directeur du Laboratoire national de recherche psychique, qui est à l'origine enthousiasmé par l'échantillon. Cependant, lorsqu'il donne l'échantillon à un chimiste pour analyse, il est découvert qu'il est fabriqué à partir de blanc d'oeuf mélangé à des produits chimiques. Price reproduit l'ectoplasme de Duncan avec des substances similaires. En 1931, Price paye 50 £ pour effectuer un certain nombre de séances test auprès de Helen Duncan. Elle était soupçonnée d'avoir avalé de l'étamine ensuite régurgitée sous le nom d'ectoplasme. Price a prouvé, en analysant un échantillon d'ectoplasme produit par Duncan, qu'il était fait d'étamine. Elle réagit violemment aux tentatives de radiographie, fuyant le laboratoire et faisant une scène dans la rue. Selon Price dans un rapport sur la médiumnité de Duncan : Price dans son rapport publie des photographies de Duncan dans son laboratoire qui révèlent de faux ectoplasmes fabriqués à partir de gaze, de gants en caoutchouc et de têtes découpées à partir de couvertures de magazines qu'elle présente à son public comme des esprits. Le psychologue William McDougall, qui a assisté à deux des séances, qualifie sa performance de frauduleuse dans son intégralité en annexe au rapport. Suite au rapport rédigé par Price, l'ancienne femme de chambre de Duncan, Mary McGinlay, avoue en détail avoir aidé Duncan dans ses tours et son mari admet que les matérialisations de l'ectoplasme étaient le résultat de la régurgitation. Lors d'une séance le 6 janvier 1933 à Édimbourg, une petite fille appelée Peggy émerge dans la salle. Une gardienne nommée Esson Maule l'attrape et les lumières sont rallumées pour révéler que l'esprit est fait de sous-vêtements en jersey. La police est appelée et Duncan est poursuivie et condamnée à une amende de 10 £. Le sous-vêtement utilisé comme preuve qui conduit à la condamnation de Duncan pour médiumnité frauduleuse lors du procès de la Cour du shérif d'Édimbourg le 11 mai 1933. Le journal spiritualiste \"Light\" approuve la décision du tribunal selon laquelle Duncan a fraudé et soutient l'enquête de Price qui a révélé que son ectoplasme était fait d'étamine. Son mari est également soupçonné d'avoir agi comme son complice en cachant son faux ectoplasme. Elle avait fréquemment des saignements de nez pendant les séances; William Brown suggère que c'était une autre cachette de Duncan pour son faux ectoplasme. En 1936, le chercheur psychique lui offre de l'argent pour qu'elle soit filmée avec une caméra infrarouge pendant une séance mais elle refuse.", "section_level": 1}, {"title": "Naufrage du HMS \"Barham\".", "content": "Pendant la Seconde Guerre mondiale, en novembre 1941, Helen Duncan tient une séance à Portsmouth au cours de laquelle elle affirme que la matérialisation spirituelle d'un marin lui a dit que le HMS \"Barham\" a été coulé. Parce que le naufrage du HMS \"Barham\" n'a été révélé, dans la plus stricte confidentialité, qu'aux proches des victimes, et n'a été annoncé au public que fin janvier 1942, la Royal Navy commence à s'intéresser à ses activités. Deux lieutenants font partie de son auditoire lors d'une séance le 14 janvier 1944. L'un d'eux est le lieutenant Worth qui après la séance dans laquelle Helen Duncan fait prétendument apparaître sa tante - il n'a pas de tante décédée - puis sa sœur - qui est toujours en vie, prévient la police. Le 19 janvier, elle est arrêtée par des policiers en civil lors d'une séance au moment où un ectoplasme enveloppé de blanc apparaît. Il s'avère que c'est Helen Duncan elle-même, recouverte d'un tissu blanc qu'elle tente de cacher lorsqu'elle est découverte, sans succès. Elle est finalement arrêtée. La perte du HMS \"Barham\", torpillé près des côtes égyptiennes le 25 novembre 1941, e été tenue secrète pendant un temps mais des lettres de condoléance ont été envoyées aux familles des 861 morts, leur demandant de garder le secret jusqu'à l'annonce officielle. Environ 10 personnes de chaque famille ont donc été informées, donc environ 9 000 personnes au courant du naufrage - un secret pas très bien gardé. En clair, l'annonce du naufrage s'est répandu ; Duncan l'a simplement appris et a décidé d'en tirer profit. Une fuite concernant le HMS \"Barham\" est ensuite découverte. Un secrétaire du First Sea Lord a été indiscret envers le professeur Michael Postan du Ministère de l'Économie de guerre. Postan dit avoir cru qu'on l'avait prévenu officiellement et n'est pas arrêté. Il est constaté que Helen Duncan était en possession de plusieurs faux bérets avec le sigle du HMS \"Barham\". C'est apparemment lié à une manifestation présumée de l'esprit d'un marin mort sur le HMS \"Barham\", bien que Duncan ne sait apparemment pas que depuis 1939, les bandes de chapeau des marins ne portent que le sigle « HMS » et plus le nom de leur navire. Elle est d’abord arrêtée en vertu de l'article 4 de la loi sur le vagabondage de 1824, une infraction mineure jugée par des magistrats. Les autorités considère que l'affaire est plus grave et découvrent finalement l'article 4 de la loi de 1735 sur la sorcellerie, couvrant les activités « spirituelles » frauduleuses, qui peuvent être jugé devant un jury. Ernest et Elizabeth Homer, qui exploitent le centre psychique de Portsmouth, et Frances Brown, qui est l'agent de Duncan, l'accompagnent. Il y a sept chefs d'accusation, deux de complot en vue de contrevenir à la Loi sur la sorcellerie, deux d'avoir obtenu de l'argent par de faux prétextes et trois de méfait public selon la common law. L'accusation peut s'expliquer par l'humeur de suspicion qui prévalait à l'époque : les autorités craignent qu'elle ne puisse continuer à révéler des informations classifiées, quelle que soit sa source. On craint également qu'elle exploite les personnes récemment endeuillées, comme l'a noté le greffier lors de la condamnation. Le procès de Duncan pour sorcellerie frauduleuse est une cause célèbre mineure en temps de guerre à Londres. Alfred Dodd, historien et franc-maçon, déclare être convaincue qu'elle était une véritable médium. Le procès est compliqué par le fait qu'un raid de la police sur la séance à Portsmouth, conduisant à l'arrestation d'Helen Duncan, n'a fourni aucune preuve matérielle de d'utilisation frauduleuse de mousseline, et est donc entièrement basé sur des dépositions de témoins, dont la majorité nient tout acte répréhensible. Duncan est empêchée par le juge de démontrer ses prétendus pouvoirs dans le cadre de sa défense et le jury rend finalement un verdict de culpabilité pour le premier chef d'accusation avant que le juge ne les dispensent de rendre des verdicts sur les autres, car il conclut qu'il s'agissait d'infractions alternatives pour lesquelles Duncan aurait pu être déclarée coupable si le jury l'avait acquittée du premier chef. Elle est emprisonnée pendant neuf mois, Brown pendant quatre mois et les Homers doivent payer une amende. Après le verdict, Winston Churchill écrit une note de service au ministre de l'Intérieur Herbert Morrison, se plaignant de l'utilisation abusive des ressources judiciaires sur les « tromperies obsolètes » de l'accusation.", "section_level": 1}, {"title": "Abrogation de la loi sur la sorcellerie.", "content": "En 1944, Duncan est l'une des dernières personnes condamnées en vertu de la loi de 1735 sur la sorcellerie, qui fait de clamer faire apparaître des esprits un crime. Elle est condamnée à neuf mois de prison et une fois reconnue coupable, elle crie : « Je n'ai rien fait ; y a-t-il un Dieu? » À sa libération en 1945, Helen Duncan promet d'arrêter de conduire des séances, mais elle est arrêtée une nouvelle fois en 1956. Elle meurt chez elle à Édimbourg peu de temps après. Le procès de Duncan a presque certainement contribué à l'abrogation de la loi sur la sorcellerie, qui figurait dans la promue par Walter Monslow, député travailliste de Barrow-in-Furness. La campagne pour abroger la loi est largement menée par Thomas Brooks, un autre député travailliste, qui était aussi spirite. La condamnation initiale de Duncan est toujours valable, et elle a fait l'objet d'une campagne pour l'annuler.", "section_level": 1}, {"title": "Mort.", "content": "Contrairement à ce que certains spirites ont écrit, la mort de Duncan n'a rien d'étrange ou d'inhabituel et cela n'était pas dû au fait que sa « transe » a été dérangée par la police. Les dossiers médicaux de Duncan montre qu'elle a une mauvaise santé et dès 1944, elle est décrite comme une femme obèse qui bouge lentement car elle souffre de troubles cardiaques.", "section_level": 1}, {"title": "Héritage.", "content": "Après sa mort, Duncan est citée dans des livres paranormaux et parapsychologiques comme un exemple de médium frauduleux. Cependant, elle a toujours des partisans parmi la communauté spirite. À ce sujet, Jenny Hazelgrove note : Ses opposants condamnent son don de médium tandis que ses partisans choisissent la position inverse. Tous les aspects problématiques de son don de medium - l'ectoplasme en pâte de bois, les draps 'ectoplasmiques' en étamine - sont dissimulés par ses partisans le but de produire une version idéalisées de sa vie et de son don de médium. Le chercheur en psychologie Simeon Edmunds note aussi que les spiritualistes ont une tendance à ignorer les preuves de fraude dans l'affaire Duncan. Il critique la presse spirite comme \"Psychic News\" pour ses reportages biaisés et ses informations déformées. L'écrivain scientifique Mary Roach dans son livre \"Spook: Science Tackles the Afterlife\" (2007) mentionne favorablement les méthodes de Price pour démystifier Duncan comme un média frauduleux. Inspirée par son héritage, le groupe de heavy metal de la nouvelle vague britannique Seventh Son enregistre et publie une chanson « The Last Witch In England » en 2009, décrivant sa vie et sa « prédiction » du naufrage du HMS \"Barham\". L'enquête navale et le procès qui suivent sont présentés sous forme de pièce radiophonique. \"The Last Witch Trial\" de Melissa Murray, avec Joanna Monro dans le rôle de Duncan et Indira Varma en tant qu'enquêtrice, est diffusé par la BBC Radio 4 le 4 juin 2010. Les descendants et les partisans de Duncan ont fait campagne à plusieurs reprises pour la faire gracier à titre posthume des accusations de sorcellerie. Les demandes de grâce posthume ont été rejetées par le Parlement écossais en 2001, 2008 et 2012. Les partisans de Duncan maintiennent un site Web et une pétition en ligne où ils continuent de faire campagne pour son pardon.", "section_level": 1}], "src_summary": "Victoria Helen McCrae Duncan ( - ) est une médium écossaise mieux connue pour être la dernière personne à être emprisonnée en vertu du Witchcraft Act 1735. Elle est célèbre pour avoir produit un ectoplasme à base d'étamine.", "tgt_summary": null, "id": 1765106}
{"src_title": "Phrase interrogative", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Types de phrases interrogatives.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Phrases interrogatives véritables et faussement interrogatives.", "content": "La phrase interrogative se caractérise par certains traits spécifiques qui dépendent de la langue considérée aussi, tels l’intonation, l’emploi de mots interrogatifs, un certain ordre des mots, etc. Cependant, seules certaines phrases qui ont de telles caractéristiques sont interrogatives à proprement parler, celles qui correspondent à la définition ci-dessus, c’est-à-dire auxquelles le locuteurs attend une réponse. Les autres, auxquelles on n’attend pas de réponse, sont faussement interrogatives. Telles sont les questions rhétoriques ou oratoires. Ce caractère n’est parfois déductible que du contexte. Exemples :", "section_level": 2}, {"title": "Interrogation totale et partielle.", "content": "Ces deux types de phrases interrogatives se distinguent selon que la réponse attendue doit confirmer ou infirmer tout le contenu de la question par le biais de son prédicat, ou qu’elle demande une information représentée par un terme ayant une certaine fonction syntaxique.", "section_level": 2}, {"title": "L’interrogation totale.", "content": "Les phrases interrogative totales sont tout d’abord celles auxquelles la réponse ne peut être que \"oui\" (\"si\" à une phrase négative) ou \"non\", ou bien un de leurs équivalents : \"tout à fait\", \"pas du tout\", etc. Ces phrases se réalisent par des procédés qui peuvent être différentes d’une langue à une autre. L’un des procédés est une intonation spécifique. Dans certaines langues, elle peut dinstinguer toute seule la phrase interrogative de l’énonciative dans tout registre de langue : En français, ce procédé est caractéristique pour les registres courant et familier de la langue parlée, ex. \"Vous savez conduire?\" vs \"Vous savez conduire\". Dans certaines langues il est courant d’employer, pour introduire la question totale, un élément qui n’a qu’un rôle grammatical. Il y a aussi d’autres éléments de ce genre, mais moins fréquents, et qui ajoutent une nuance de sens à la question : Dans certaines langues, un autre procédé est d’appliquer l’ordre prédicat + sujet au lieu de l’ordre sujet + prédicat de la proposition énonciative, sans effet de mise en relief. En français, c’est un procédé caractéristique pour le registre soutenu : \"Pourriez-vous m’indiquer le chemin de la gare?\" Si le sujet est exprimé par un nom, celui-ci est repris après le verbe sous la forme du pronom personnel conjoint qui lui correspond : \"Le soleil brille-t-il?\" Aux temps composés, l’inversion s’applique entre le sujet et l’auxiliaire : \"A-t-on voté cette fameuse loi?\". Dans le cas des périphrases verbales avec \"aller\" et \"venir\" comme semi-auxiliaires, le procédé est analogue : \"Va-t-il partir?\". Lorsque le locuteur est presque sûr de la réponse, il peut poser la question sous la forme d’une phrase énonciative à laquelle il ajoute une brève question qui demande sa confirmation : En anglais, ce type de question présente une grande variété, puisqu’elle consiste en la reprise du prédicat sous la forme du verbe \"do\" ou de l’auxiliaire, et du sujet exprimé par un pronom personnel, ou bien du pronom personnel correspondant au sujet exprimé par un nom. Le verbe est à la forme négative si la question est positive, et à la forme positive si la question est négative : Il y a aussi un type de question totale à laquelle on ne peut pas répondre par \"oui\" ou par \"non\". C’est celle qui porte sur deux termes en coordination disjonctive :", "section_level": 3}, {"title": "L’interrogation partielle.", "content": "Ce type d’interrogation diffère de la totale par l’emploi d’un mot interrogatif par lequel on demande une information à exprimer dans réponse par un terme ayant une certaine fonction syntaxique. Le mot introducteur peut être un pronom interrogatif, un adjectif pronominal interrogatif ou un adverbe interrogatif, qui peuvent être différents en fonction de la nature du mot qui exprime le terme à fonction syntaxique visé. Celui-ci peut être :", "section_level": 3}, {"title": "Interrogation directe et indirecte.", "content": "Cette classification de l’interrogation est faite selon que la question est adressée à son destinataire sous la forme d’une phrase simple ou d’une proposition subordonnée à un verbe qui exprime l’interrogation ou l’ignorance, ou bien à un nom dérivé d’un tel verbe.", "section_level": 2}, {"title": "L’interrogation directe.", "content": "Tous les exemples ci-dessus sont des questions directes. Dans les dialogues de la langue parlée, la question directe est souvent une phrase non analysable et fragmentaire. Dans les registres populaire et familier, elle peut être une interjection accompagnée d’une mimique interrogative, par exemple : La question partielle fragmentaire peut se réduire en français au mot interrogatif suivi de \"ça\", dans le cas de la plupart de ces mots : \"Quand ça?, Où ça?, Qui ça?, Comment ça?\". Dans d’autres langues, elle peut se réduire au seul mot interrogatif, ex. \"– A venit mama. – Cine?\" « – C’est maman qui est venue. – Qui ça? » La question directe a toujours le point d’interrogation pour marque graphique.", "section_level": 3}, {"title": "L’interrogation indirecte.", "content": "La question indirecte est, du point de vue syntaxique, une proposition subordonnée non circonstancielle, c’est-à-dire correspondant à des termes de la phrase simple tels que le sujet, l’attribut, le COD, le COI, l’épithète ou le CN. Elle a les traits structurels et intonatifs de la phrase énonciative. La question indirecte totale est marquée, dans certaines langues, par une conjonction correspondant à \"si\" du français : En BCMS, la question indirecte totale est introduite par une des particules \"li\" ou \"da li\", celles utilisées dans sa correspondante directe aussi : \"Pitaće se jesi li učinio sve što je trebalo\" « Il/Elle va se demander si tu as fait tout ce qu’il fallait », \"Pitaću prodavca da li ima deterdženta\" « Je vais demander au vendeur s’il y a du détergent ». En hongrois, la marque obligatoire de cette proposition est la particule \"-e\", celle qui est facultative dans la question directe. Elle peut être la seule marque, ou la proposition peut être introduite en même temps par la conjonction \"hogy\" : \"Kérdezd meg, (hogy) van-e még jegy\" « Demande s’il y a encore des billets ». La question indirecte partielle est en général introduite par le même mot interrogatif par lequel commence la question directe correspondante : En hongrois, dans ce type de phrase aussi, la conjonction \"hogy\" est utilisable : \"Az a kérdés, (hogy) hányan lesznek\" « La question est combien ils/elles seront ». En français standard, dans le cas de la question portant sur le sujet et sur le COD inanimés, le mot introducteur est quelque peu différent du mot interrogatif de la question directe : Dans certaines langues, à la place d’une telle proposition on peut utiliser un complément exprimé par un verbe à l’infinitif, surtout si son sujet est le même que celui de son verbe régissant :", "section_level": 3}], "src_summary": "En grammaire, la phrase interrogative est, selon le but de la communication qu’elle réalise, un type de phrase qui demande une information à son destinataire, en contraste avec deux autres types de phrases établis selon ce critère, la phrase énonciative (dite aussi assertive ou déclarative), qui donne une information, et la phrase impérative (ou injonctive), qui demande ou interdit de faire quelque chose.", "tgt_summary": null, "id": 1356846}
{"src_title": "SV Fortuna Magdebourg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Un premier club fut créé sous l’appellation \"FC Fortuna Magdeburg\". Il évolua dans la Verband Magdeburger Ballspiel-Vereine entre 1901 et 1904. En fin de saison 1903-1904, ce club disputa la finale du championnat local de la VMBV (ne pas confondre avec la \"Verband Mitteldeutscher Ballspiel-Vereine\", qui eut les mêmes initiales \"VMBV\" et qui elle exista jusqu’en 1933). Peu après, le club fut dissous.", "section_level": 1}, {"title": "DE 1911 à 1945.", "content": "Le août 1911, un nouveau club fut formé sous la même dénomination de \"M.F.V. Fortuna Magdeburg\". Le \"FC Fortuna Magdeburg\" fut sa section de Football. Car outre le football, ce club comporta des départements d’Athlétisme, de Handbal et de Volley-ball. Le club devint propriétaire de son stade en 1919, à la \"Rothenseerstrasse\". Sa section football connut divers succès mais ne remporta aucun titre majeur. Elle évolua dans les compétitions de la Verband Mitteldeutscher Fussball-Vereine (VMBV). En 1933, dès leur arrivée au pouvoir, les Nazis réformèrent les compétitions de football et créèrent les Gauliga. Le \"FC Fortuna Magdeburg\", vainqueur de la Kreisliga Elbe fut retenu pour être un des fondateurs de la Gauliga Mitte. Relégué après une saison, le club y remonta en 1938 mais n’y séjourna à nouveau que pour la durée d’un seul championnat. En 1938, le club dut vendre ses installations car le site devait servir à a construction d’une zone d’habitations. Il émigra alors vers le Sportplatz Schöppensteg, où il évolua encore de nos jours. En 1945, le club fut dissous par les Alliés, comme tous les clubs et associations allemands (voir Directive n°23). La ville de Magdebourg et la Saxe-Anhalt se retrouvèrent alors en zone soviétique, puis en RDA.", "section_level": 2}, {"title": "Époque de la RDA.", "content": "Le, d’anciens membres de l’ex-\"Fortuna\" reconstituèrent le \"BSG Turbine Magdeburg\". Ce club se développa et compta plus de 1.000 membres, de nouvelles sections par rapport au club d’avant-guerre, dont la Natation et le Water-polo. De 1963 à 1965, le \"BSG Turbine Magdeburg\" évolua en DDR-Liga, la division 2 de la Deutscher Fussball Verband (DFV).", "section_level": 2}, {"title": "Depuis 1990.", "content": "Après la réunification allemande de 1990, le \"BSG Turbine Magdeburg\" devint un organisme civil contraint de se financer de manière indépendante. Le club fut reconstitué, le, sous son appellation historique de \"SV Fortuna Magdeburg\". Avec l’aide de la ville, le site du \"Schöppensteg\" fut rénové et modernisé. En 1995, le club remporta le titre en \"Landesliga Sachsen-Anhalt\" et monta en \"Verbandsliga Sachsen-Anhalt\" dcont il conquit directement le titre et accéda à la Oberliga Nordost \"Süd\". Le \"SV Fortuna Magdeburg\" évolua quatre saisons dans ce qui était, à l’époque, une ligue au de la hiérarchie du football allemand, puis il redescendit en \"Verbandsliga\" jusqu’en 2009, où il fut relégué en \"Landesliga\". En 2010-2011, le club joue en \"Landesliga Sachsen-Anhalt\", une ligue devenue le de la pyramide du football allemand, depuis l’instauration de la 3. Liga, en 2008.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le SV Fortuna Magdeburg est un club sportif allemand de football localisé dans la ville à Magdebourg, dans la Saxe-Anhalt. ", "tgt_summary": null, "id": 925831}
{"src_title": "Valréas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Avec les trois autres communes du canton (Grillon, Richerenches et Visan), Valréas constitue une enclave du département de Vaucluse dans celui de la Drôme et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. L'ensemble des quatre communes porte le nom d'enclave des papes.", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Valréas est située à 15 km à l'ouest de Nyons, 34 km au nord-est d'Orange, 37 km au sud-est de Montélimar, 45 km au nord de Carpentras et 66 km au nord-est d'Avignon.", "section_level": 2}, {"title": "Accès et transports.", "content": "Accessible uniquement par voie routière, les routes principales mènent à Nyons, Montélimar et Orange. La ville est connectée au réseau d'autocars départemental qui dessert de multiples communes alentour. L'aérodrome de Valréas - Visan est situé à au sud-ouest. Valréas est aussi reliée depuis Montélimar, par des bus du service TER de la SNCF, en correspondance avec les TGV. La ville fut pourtant desservie durant 60 ans, par une ligne de chemin de fer, la ligne de Pierrelatte à Nyons, fermée depuis 1951. Une ligne régulière de bus relie Montélimar, dans la Drôme à Valréas et Nyons avec trois à quatre aller-retours quotidiens (Bus départementaux, ligne 71, TER Auvergne-Rhône-Alpes par autocar).", "section_level": 2}, {"title": "Relief.", "content": "Commune située dans les Baronnies à une altitude moyenne de au-dessus du niveau de la mer, la vieille ville est située sur une petite colline qui borde la Coronne. La majeure partie du territoire est occupée par une plaine alluvionnaire fertile, qui s'étend d'est en ouest, parsemée par quelques collines sédimentaires. Ces dernières s'élèvent généralement d'une cinquantaine de mètres au maximum au-dessus de la plaine environnante. On note un relief plus accidenté et boisé sur la partie sud, sud-est de la commune, aux alentours de la côte de Vinsobres avec une altitude maximale qui atteint les au lieu-dit Mourre de Broche.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et les eaux souterraines.", "content": "Le territoire fait partie du bassin versant du Lez, puisqu'un de ces affluents, la Coronne, traverse la commune. On compte en plus quelques ruisseaux, parfois saisonniers, tous affluents de la Coronne : le ruisseau du Merdari, le Grand Vallat, au nord le Rieussec, au sud-ouest le Talobre et un lac (privé) au nord-est. Cours d'eau sur la commune ou à son aval : Les risques d'inondations sont présents dans certains quartiers (N.b : le Mistral) qui peuvent être exposés en cas de crues exceptionnelles. La communauté de communes de l'Enclave des Papes a dans ses compétences la gestion de l'hydraulique, c'est-à-dire des ouvrages hydrauliques, cours d'eau, etc.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen (située à 110 km à vol d'oiseau de la mer Méditerranée à Martigues), est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux, mais le mistral qui souffle parfois augmente la sensation de froid ressenti et nuit à la culture de l'olivier à but économique (qui trouve donc plutôt son essor sur la frange Est, Nyons, Vaison, Caromb). Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire et Antiquité.", "content": "Quelques fragments de sculpture et quelques tombes font penser qu'une activité humaine, peut-être gallo-romaine, aurait eu lieu. L'origine de Valréas remonterait au début de l'empire de Charlemagne vers le, ou un certain Valère dut installer son domaine sur les bords de la Coronne. C'est ce premier propriétaire qui donna son premier nom à ce lieu \"Valeriacum\", qui au fil du temps et des transformations donnera Valréas.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "C'est la jonction de ce grand domaine, érigé sur la butte sur laquelle est construite la ville actuelle, avec un prieuré dédié à saint Vincent rattaché à l'abbaye de Cruas, qui donna naissance au premier bourg. Au, les seigneurs de Ripert construisirent le château (Castrum Riperti) qui devint le fief des barons de Montauban-Mévouillon. Le, mercredi de la semaine sainte, une petite chrétienne est trouvée morte à Valréas. Cela donne lieu à l'une des premières accusations de crime rituel contre les juifs. Des juifs de Valréas sont immédiatement arrêtés, torturés et brûlés sur le bûcher. Par la suite, d'autres juifs de la région sont eux aussi persécutés et il faut l'intervention du pape Innocent IV pour arrêter cette flambée d'antijudaïsme. En 1317, le pape Jean XXII achète Valréas à Humbert de Montauban et la place sous l’autorité des États du Saint-Siège. Benoît XII fonde la Judicature du Haut-Comtat en 1334 et y rattache Valréas. Les papes souhaitant étendre leurs possessions vers le nord, ils rachètent d'autres villes (Visan, Bouchet, Rousset) et échangent Grillon contre leurs possessions à Montélimar. Cependant, jusqu'en 1658, ces territoires formeront une enclave du Comtat dans le Dauphiné, l'enclave des papes. Entre 1349 et 1351, le noble Guillaume Molleti, juge de Forcalquier (1344), fut juge et viguier de Valréas, juge criminel et des causes majeures du Comtat Venaissin de 1351 à 1358.", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance et période classique.", "content": "En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets et ses défenseurs sont massacrés. Les troupes catholiques du comte de Suze vinrent à la rescousse de la ville. Les troubles religieux se poursuivirent pendant près d'un quart de siècle jusqu'en 1586 avec la pacification du duc d'Épernon. À la Renaissance et au, de superbes hôtels particuliers ou remaniements d'édifices plus anciens ornent Valréas : hôtel d'Inguimbert, hôtel de Villeneuve (détruit), hôtel de Simiane... En 1658, la communauté de Valréas, devant les innombrables tracasseries de la douane française, rachète au comte de Suze le passage de Barbaras (situé au sud-est de Bouchet, alors comprise dans l'enclave). Cependant, malgré les démarches auprès de la cour du roi et auprès de Rome, l'incorporation effective de ce passage dans le Comtat fut longtemps contrariée pour des raisons politiques, malgré la reconnaissance de l'achat par maitre Jacques André, notaire apostolique et royal.", "section_level": 2}, {"title": "Période moderne.", "content": "Possessions pontificales, Avignon et le Comtat Venaissin furent rattachés à la France le. Le, ces territoires formèrent deux nouveaux districts, Avignon dans les Bouches-du-Rhône et Carpentras dans la Drôme. Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. En 1800, il y eut modification des limites départementales, Suze-la-Rousse étant rattachée à la Drôme, ce qui eut pour conséquence l'enclavement du canton vauclusien de Valréas, devenu dès lors l'Enclave des Papes. Vers 1840, Ferdinand Revoul crée le cartonnage à Valréas pour satisfaire la demande de Meynard, un sériciculteur valréassien. Dieulefit et Valréas ne possédaient pas l'électricité en 1888. Pour faciliter l'artisanat et l'industrie locales (poterie et cartonnerie), ces deux villes décidèrent l'implantation d'une usine électrique. Ce fut le Lez, rivière coulant à cinq kilomètres de Dieulefit, qui fut choisi pour fournir la force hydraulique. En avril de cette année, la société Lombard-Gerin et Cie, de Lyon, fut chargée de l'éclairage des deux villes. Pour ce faire, elle acheta un ancien moulin à Béconne afin d'y implanter une usine. Par contrat, il était prévu 115 lampes d'éclairage à Dieulefit et 230 à Valréas. Ce qui fut fait le. L'usine de Béconne avait utilisé l'infrastructure du moulin dont le canal de dérivation qui drainait l'eau dans un réservoir de, créant ainsi une chute d'une hauteur de. Ce qui permit d'actionner deux turbines d'une puissance de 45 kW qui tournaient à 180 tr/min. Elles étaient reliées à une ligne électrique, l'une pour Dieulefit, l'autre pour Valréas. En 1897, la ligne de chemin de fer Nyons-Pierrelatte atteint la ville et Valréas en profite pour développer son industrie et devient ainsi la capitale mondiale du cartonnage.", "section_level": 2}, {"title": "Période contemporaine.", "content": "Durant la Première Guerre mondiale, au cours de l'année 1916, la ville reçut un centre d'instruction pour les élèves officiers de différentes armes. Durant la Seconde Guerre mondiale, le, 53 résistants sont exécutés (Mur des fusillés). Leurs corps seront emmenés dans la chapelle des pénitents blancs. L'hôpital de Valréas a été un lieu de sauvetage des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "\"Valeriacum\", le domaine de Valère, n’est qu’une petite bourgade qui prend forme sous le règne de Charlemagne. Le nom de Valleriaz est attesté en 1110. Au siècle des Lumières, il devient Valrias (\"Vauriàs\" en graphie occitane classique ou \"Vaurias\" en norme mistralienne ou provençal), traduit ensuite en Vaulréas ou Vauréas pour prendre son appellation actuelle au.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Valréas est le chef-lieu du canton de Valréas et fait partie de la communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan.", "section_level": 2}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010). En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 999 €, ce qui plaçait Valréas au 27 977 rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole. En 2013, seulement 45,4 % des ménages sont imposables.", "section_level": 2}, {"title": "Budget et fiscalité 2016.", "content": "En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants : Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation :.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "Valréas est jumelée avec trois villes : Saint-Paul, depuis 1986 Sachsenheim depuis 1994 Montignoso depuis 2010 Le comité de jumelage de Valréas a la charge de gérer et animer ces trois jumelages.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Le cœur historique du bourg est bâti autour d'une colline.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Industrie.", "content": "Premier centre français de l'industrie du cartonnage, celle-ci a longtemps été la principale source d'emploi de Valréas et des communes alentour. Apparu à Valréas dès les débuts de l'ère industrielle au le cartonnage n'a cessé de se développer au jusque dans les années 1990. Au début du, les magnaneries étaient nombreuses dans la région. Les magnaniers pratiquaient la sériciculture et éduquaient les vers à soie (Bombyx du mûrier) en provenance d'Asie. La famille Meynard et d'autres magnaniers se plaignirent de l'état détérioré dans lequel leur parvenaient les oeufs du bombyx après ce long voyage. C'est alors que Ferdinand Revoul qui, selon la \"légende locale\", était un ami du sériciculteur Meynard, fabriqua une boîte en carton percée de petits trous et rigide, garantissant à la fois la ventilation et la protection de \"la graine\", c'est ainsi qu'on appelait les oeufs de papillon. C'est la naissance de la boîte à courants d'air. Dès l'année 1840, sa légende est faite. Le nom de Meynard retentissait partout dans la région valréassienne et résonne encore aujourd'hui, placé au rang des grands inventeurs de Valréas. La culture du mûrier et l'élevage du ver à soie existaient à Valréas depuis le et c'est de cette conjoncture - mûrier, ver à soie et boîte à courants d'air - que naît le cartonnage. Sur le déclin, cette activité reste présente sur la commune même si elle est moins active que par le passé. les œufs du bombyx", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "Station verte de vacances. Pour son hébergement touristique, la ville dispose d'hôtels, de gîtes, de chambres d'hôtes et d'un camping. La ville dispose également de nombreux restaurants de spécialités variées (provençale, italienne, vietnamienne,...)", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "La viticulture est la première activité agricole de la commune et de la région. De tradition viticole remontant au Moyen Âge, la commune est située au sein de plusieurs appellations d'origine contrôlée (A.O.C) : côtes-du-rhône, côtes-du-rhône villages et coteaux du Tricastin. La cave coopérative de la Gaillarde est la principale cave viticole de la commune, mais on compte pas moins d'une vingtaine de vignerons qui possèdent leur propre caveau. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label \"vin de pays de la Principauté d'Orange\". Autre activité agricole importante, la culture et la distillerie du lavandin qui représente pas moins de 500 hectares de cultures à l'échelle de l'enclave des Papes. Le terroir riche et varié de la commune permet également la présence de multiples autres cultures : l'huile d'olive et l'olive noire de Nyons (AOC), l'élevage d'agneau, la production fromagère avec le Picodon (AOC), la culture du blé dur, la production fruitière (abricot, melon, cerise) et légumière (asperge).", "section_level": 2}, {"title": "Marchés.", "content": "Le grand marché de Valréas se tient tous les mercredis en matinée. Les 80 étals se trouvent dans la partie est du centre-ville et sur le sud boulevard circulaire. Ils proposent fruits et légumes, viande de boucherie, charcuterie, produits locaux et du terroir, vêtements, ustensiles divers, meubles, jouets, fleurs et plantes. Le nombre d'étals et les produits alimentaires varient en fonction des saisons. Il est couplé avec le petit marché du samedi qui se tient aussi le matin. Il ne comprend que 10 étals installés sur le cours Jean Jaurès, au sud-ouest du tour de ville. Ce marché propose fruits, légumes, fleurs et plantes. Le marché aux truffes qui a lieu le mercredi matin est le troisième du département de Vaucluse en termes de quantité, derrière les marchés de Richerenches, le plus important d'Europe, et celui de Carpentras, qui fixe les cours au niveau national. Du début novembre à la fin mars, les dix exposants qui proposent leurs truffes se retrouvent cours Jean-Jaurès, au rond-point du Monument-aux-Morts.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "L'on trouve en centre ville un cinéma avec deux salles, un théâtre, un musée (musée du Cartonnage et de l'Imprimerie). Animations estivales (fêtes costumées de la Nuit du Petit Saint-Jean, Corso de la Lavande, etc.). Lors des journées du patrimoine, plusieurs monuments sont à visiter. Son petit-fils, Louis III de Simiane (mort le ), seigneur de Truchenu, Chalançon, marquis d'Esparron, dit le \"marquis de Simiane\", qui avait épousé le Pauline de Grignan, petite-fille de la marquise de Sévigné, y naquit. Il a été lieutenant-général du gouvernement de Provence en 1715.", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Établissements d'enseignements :", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Le territoire de la commune possède diverses installations sportives (gymnase du Vignarès, gymnase du groupe scolaire Marcel-Pagnol, stade et gymnase du lycée Revoul, Parc des sports - stade Albert-Adrien, stade de moto-ball des Plans, piscine et gymnase municipaux, boulodrome couvert, tennis, etc.) ainsi que des sentiers balisés de randonnée (dont le passage du chemin de grande randonnée (GR) 9 et le circuit des Bornes Papales). Le a eu lieu le départ de la du Tour de France 1998 reliant Valréas à Grenoble et Valréas est la ville départ de la la reliant à Villard-de-Lans lors du Tour de France 2004.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "La commune dispose d'un centre hospitalier, de pharmacies et de divers médecins.", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La \"collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés\" et la \"protection et mise en valeur de l'environnement\" se font dans le cadre de la communauté de communes de l'Enclave des Papes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Valréas est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les \"Valréassiens\".", "tgt_summary": null, "id": 2088060}
{"src_title": "Renaissance-Theater", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le bâtiment, construit selon les plans des architectes Konrad Reimer et Friedrich Korte en 1902, était une salle de réunion pour une société d'étudiants (\"Studentenverbindung\") à l’École technique supérieure de Berlin voisine. En 1919, il a été converti en salle de cinéma. Le vit l'inauguration du théâtre sous la direction de Ferdinand Bruckner (Theodor Tagger) avec la première de la pièce \"Miss Sara Sampson\" de Gotthold Ephraim Lessing. Bruckner continuait à exercer la fonction de directeur jusqu'au commencement de la reconstruction en 1926. C'est l'architecte hongrois Oskar Kaufmann (1873-1956), à qui l'on doit la Volksbühne Berlin, ainsi que l'aménagement du Theater am Kurfürstendamm et de l'opéra Kroll, qui transforma ce bâtiment en style Art déco, avec la collaboration artistique de César Klein (1876-1954) pour la décoration intérieur et les balcons aux styles de la commedia dell'arte. Après une phase complète de travaux de transformation, le théâtre a rouvert ses portes le. Suite à l'accession au pouvoir du régime nazi en 1933, le théâtre fut dépossédé et et devient une scène secondaire du Schillertheater. À partir de 1937, les étages supérieurs furent utilisés par la Chambre de la littérature du Reich. Durant la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment subit d'importants dégâts en raison des combats. Le déjà, en moins de trois semaines après la fin de la guerre, le théâtre fut de nouveau en activité. Les travaux de réfection se sont prolongés jusqu'en 1946. Une vaste rénovation se fit en 1985. À l'avant du théâtre, s'élève la Fontaine aux canards réalisée en 1911 par August Gaul.", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités liées au théâtre Renaissance.", "content": "\"(Liste non exhaustive)\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Renaissance-Theater (« Théâtre de la Renaissance ») est un théâtre situé dans le quartier Charlottenbourg de Berlin. Inauguré en 1922, il est un des derniers théâtre d'Europe de style Art déco placé sous la protection du patrimoine culturel.", "tgt_summary": null, "id": 874581}
{"src_title": "La Villedieu-du-Clain", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La Villedieu-du-Clain est située à peu près à au sud de Poitiers.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La région de Villedieu-du-Clain présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose : En 2006, 47 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 41 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 12 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie). La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides... constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques. La forêt privée représente, en 2007, soit 40 % du territoire communal. Les espaces boisés sur le territoire communal contribuent à assurer des fonctions de production (bois d’œuvre mais aussi bois énergie), de protection (espèces, qualité des eaux) et sociales (accueil du public). Les forêts les plus anciennes ou implantées dans des conditions écologiques particulières (pentes, bords de cours d'eau...) abritent en général la biodiversité la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour répondre aux besoins d'une population rurale importante, la forêt poitevine a été intensément défrichée et sur-exploitée jusqu’à la révolution industrielle. Environ la moitié des forêts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "134 mares ont été répertoriées sur l’ensemble du territoire communal ( recensées dans le Poitou et les Charentes). Ces mares ont été créées par l'homme, notamment pour répondre aux besoins en eau des habitants (mares communautaires), du cheptel ou à la suite d'activités extractives (argile, marne, pierres meulières). Très riches au niveau botanique, elles jouent un rôle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les libellules. Elles sont un élément symbolique du patrimoine rural et du maintien de la biodiversité en zone de plaine et de bocage.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est océanique avec des étés tempérés.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom du bourg proviendrait du latin \"Villa Dei\", la Maison ou le Domaine de Dieu. Ce nom a peut-être été attribué par les Templiers, ces derniers ayant installé une commanderie sur ce territoire. Une commanderie était une vaste exploitation agricole issue d'un don fait à l'Ordre pour lui permettre de poursuivre ses œuvres de bienfaisance et surtout d'aider ses frères d'Orient.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La Villedieu accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires. Et comme symbole de la Révolution, l’arbre est victime d’un attentat au moment de la réaction royaliste, en 1799.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Elle est le chef lieu du canton de la Villedieu du Clain et une des 10 communes de ce canton et de la communauté de communes de la région de La Villedieu-du-Clain.", "section_level": 2}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.", "section_level": 2}, {"title": "Services publics.", "content": "Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "En, la commune de La Villedieu-du-Clain comptait habitants. À partir du, les recensements réels des communes de moins de ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations. En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de, pour le département, pour la région Poitou-Charentes et pour la France. La hausse de la population de La Villedieu-du-Clain illustre le constat démographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers (dont fait partie la commune) et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du département (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de + 16,5 %. La population de la commune devrait donc continuer à croitre.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 4 exploitations agricoles en 2010 contre 7 en 2000. Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de en 2000 à en 2010. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacré à la vigne. L'élevage de volailles a connu une baisse : en 2000 répartis sur cinq fermes contre en 2010 répartis sur trois fermes.", "section_level": 2}, {"title": "Développement durable.", "content": "La commune accueille l'un des onze centres de compostage des déchets organiques du département. Le tonnage annuel est de alors que pour l'ensemble des équipements du département, il est de.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Villedieu du Clain est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.", "tgt_summary": null, "id": 2297182}
{"src_title": "Ebrima Ebou Sillah", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Ebrima Sillah commence sa carrière au Real Banjul en 1996 après y avoir joué dans les équipes de jeunes. Peu après, il déménage en Belgique, où il rejoint gratuitement Blankenberge, un club de provinciales. Après une saison, il fait le grand saut vers le FC Bruges, un des trois grands clubs traditionnels de Belgique, et devient international gambien. Il joue très peu lors de ses deux premières saisons à Bruges, et il est prêté au KRC Harelbeke pour la saison 1999-2000. Il participe à la majorité des matches, inscrivant 4 buts, et revient au Club Brugeois avec l'intention de s'y imposer. Bien qu'il joue régulièrement avec les \"gazelles\", Sillah n'a qu'un rôle de joker dans l'équipe. Désirant obtenir plus de temps de jeu, il est prêté au RBC Roosendaal pour un an en août 2002, soit jusqu'à la fin de son contrat. Libéré par le FC Bruges, Ebou Sillah rejoint le Roubine Kazan, club russe très ambitieux, en 2003. Il preste trois saisons en Russie, puis revient à Roosendaal en 2006, où il termine la saison. Il retourne ensuite en Belgique, et signe un contrat au Brussels. Après six mois, il est déjà prêté à l'Hapoël Petah-Tikvah, en Israël, jusqu'à la fin de la saison. Il est de nouveau prêté pour un an en août 2007, cette fois au MVV, avec option d'achat. Convaincant lors de la saison 2007-2008, la direction du MVV le transfère à titre définitif et lui offre un contrat de deux ans. En 2010, son contrat n'est pas renouvelé à Maastricht et il se retrouve sans club. Il revient alors en Belgique et s'engage avec Spouwen-Mopertingen, un club de Promotion, où il devient également entraîneur des jeunes. Il joue deux saisons avec ce club puis rejoint le KS Kermt-Hasselt, relégué en Promotion, où il prend également en charge des équipes de jeunes du club. En 2014, il prend sa retraite de joueur et devient entraîneur-adjoint du club.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ebrima Ebou Sillah, né le à Bakau, est un joueur de football international gambien aujourd'hui retraité, qui évoluait comme ailier ou attaquant de pointe. Depuis 2014, il est entraîneur adjoint au KSK Hasselt, en troisième division belge.", "tgt_summary": null, "id": 288675}
{"src_title": "Pumla Gobodo-Madikizela", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fille aînée de William Wilberforce Tukela et de Nobantu Herman-Gilda Gobodo, Pumla Phillipa Gobodo est née dans le township de Langa, la plus ancienne zone résidentielle pour les noirs au Cap. Influencée par le Mouvement de conscience noire, qu'elle rejoint durant sa scolarité, elle abandonne son deuxième patronyme, \"Phillipa\", car il est d'origine anglo-saxonne (changement de patronyme formalisé à l'âge adulte). Elle suit une formation en psychologie à l'université de Fort Hare, un établissement d'enseignement supérieur de type universitaire réservé aux Africains non-blancs du continent, aux indiens et aux métis, connue aussi pour être un centre important de contestation de l'apartheid qui a vu passé Oliver Tambo, Nelson Mandela, Robert Mugabe... Elle poursuit ensuite ses études à l'université Rhodes, où elle obtient une maîtrise en psychologie clinique en 1984. Elle travaille ensuite quelques années à la clinique psychiatrique de Mtata avant d'occuper un poste de professeur en psychologie. Pendant cette période, elle conserve une pratique clinique à temps partiel. Elle envisage de travailler avec Martin Luitingh, qui est alors un sud-africain impliqué dans l'appui aux droits de l'homme, et est invitée se joindre à son équipe, qui réalise une expertise lors d'un procès sur le « supplice du pneu ». La réalisation de recherches approfondies sur le terrain en vue de la présentation de témoignages dans ce procès renforce son intérêt pour les conséquences psychologiques des comportements de foules et les violences en groupe. En 1991, Gobodo-Madikizela décide de poursuivre un doctorat à l'université du Cap et de mener des recherches sur les « supplices du pneu » commis dans un contexte de violence de foule. En 1994 et 1995, elle passe une année à l'université Harvard. Puis elle est sollicitée pour rejoindre à la Commission de la vérité et de la réconciliation sud-africaine, où elle siège jusqu'en. Elle réalise notamment une série de rencontres et d’entretiens avec Eugène de Kock, ancien chef d’une section d’un escadron de la mort (le \") ; De Kock est condamné en 1996 à deux peines de prison à perpétuité et à 212 années de prison pour des crimes commis pendant l’apartheid. En 1998, elle bénéficie d'une bourse à l'Institut Radcliffe (\"). Elle y termine sa thèse de doctorat en et conclut ses études à l'Université du Cap en. Elle reste à Cambridge pendant deux autres années, donnant des conférences et commençant à écrire sur ce dont elle a été témoin en servant au sein de la Commission de la vérité et de la réconciliation, dans le contexte post-apartheid : le début d'un processus de réconciliation et d'apaisement. Souvent loués à l’étranger, les travaux de la Commission sud-africaine de la vérité et de la réconciliation ont laissé un sentiment plus mitigé au sein de la population sud-africaine. Les enquêtes de cette commission ont permis de mieux cerner le rôle d’exécutants comme Eugene de Kock, permettant à ceux-ci de s'amender en partie, et aux victimes d'avoir quelques éléments de réponse sur le déroulement des événements, mais elle n'a pu solder complètement les comptes du passé. Elle est nommée professeur de psychologie à l'Université du Cap en 2003, et est titulaire d'une chaire à la même université en 2010. Elle a l'occasion d'intervenir auprès de différentes populations ayant vécu des périodes de grande violence, dont le Rwanda après le génocide de 1994. En 2012, elle quitte l'Université du Cap pour occuper un poste de professeur principal de recherche en traumatisme, pardon et réconciliation à l'université de l'État-Libre.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Elle a épousé Msimang Madikizela (du clan Madikizela du village rural de Mbongweni, à côté de Bizana) avec lequel elle a eu un unique enfant, un fils nommé Bahle. Le couple a divorcé en 1987. Sur Eugene De Kock et la Commission de la vérité et de la réconciliation.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pumla Gobodo-Madikizela (née le à Langa, un township situé près du Cap en Afrique du Sud) est une psychologue sud-africaine et une professeur de psychologie clinique à l'université du Cap. ", "tgt_summary": null, "id": 2341872}
{"src_title": "Léognan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Bordeaux située dans son unité urbaine dans le vignoble des Graves et est traversée par l'Eau Blanche qui y prend sa source.", "section_level": 1}, {"title": "Transport.", "content": "Accès par Rocade de Bordeaux Sortie Accès par Autoroute Bordeaux-Toulouse Sortie Accès par Autoroute Bordeaux-Hendaye Sortie ou Sortie", "section_level": 2}, {"title": "Réseau cars TransGironde.", "content": "La ligne 502 relie la station de tram \"Peixotto\" à La Brède La ligne 504 relie la station de tram \"Peixotto\" à Hostens", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'origine du nom \"Léognan\" peut être « Leunhan », équivalent gascon de « domaine de Léonius » (un romain qui possédait une villa dans la région).", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Léognan forme la commune de Léognan.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Léognan appartient à l'arrondissement de Bordeaux et au canton de La Brède depuis sa création en 1801. Le redécoupage cantonal de 2014 n'a pas modifié sa composition. Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription de la Gironde, représentée depuis 2017 par Sophie Mette (LREM-MoDem).", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Depuis le, date de sa création, Léognan est membre de la communauté de communes de Montesquieu.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal est de 29.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune de Léognan dispose d'une brigade territoriale de gendarmerie. L entreprise Cacolac est installée sur la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "La commune est située sur le terroir des Graves (AOC) : Pessac-Léognan (AOC) (Château Malartic-Lagravière, Château Haut-Bailly, Château de Fieuzal, Domaine de Chevalier, Château Carbonnieux, Château la Louvière)", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "Plus de 120 associations recensées. Actions sanitaires et sociales, sports individuels et collectifs, culture, divertissement... L'Office Municipal Socio-Culturel (OMSC) et l'Office Municipal des Sports (OMS) organisent et coordonnent les associations sur la commune :", "section_level": 1}, {"title": "Sports.", "content": "Lors de la saison 2017-2018, le Léognan rugby, éliminé en 1/32e de finale contre le Coq léguevinois, est toutefois promu en Fédérale 3 pour la saison 2018-2019.", "section_level": 1}], "src_summary": "Léognan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les \"Léognanais\".", "tgt_summary": null, "id": 783882}
{"src_title": "Vol Lufthansa 2904", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L'avion.", "content": "L'avion est un Airbus A320-211 immatriculé D-AIPN et fabriqué en 1990. Il avait volé et effectué. Il était équipé de deux réacteurs CFMI CFM56-5A1.", "section_level": 1}, {"title": "Le vol.", "content": "L'avion décolle à (UTC) de l'aéroport de Francfort à destination de l'aéroport Okęcie de Varsovie avec à son bord six membres d'équipage et 64 passagers. Après une croisière au (), il entame son approche à (UTC). Peu avant l'atterrissage, le contrôleur aérien signale à l'équipage des vents de cisaillement. À (UTC), il atterrit sur la piste 11, détrempée par la pluie. Pour compenser les effets du cisaillement, les pilotes essayent d'atterrir avec l'avion légèrement penché sur la droite. Ils atterrissent également avec une vitesse supérieure de à la vitesse habituelle. Selon le manuel de procédure, ces manœuvres sont correctes selon les conditions météo rapportées. Mais le rapport météo n'est plus à jour. Au moment où l'avion touche le sol, le vent de travers annoncé a tourné en vent arrière. En raison de ce dernier et de la vitesse supérieure de, l'avion touche le sol à et au-delà du seuil. Le train droit de l'appareil atterrit après et le train gauche, neuf secondes plus tard, après, retardant le déploiement des spoilers et des inverseurs de poussée, ces systèmes ne pouvant se déclencher qu'après la compression des amortisseurs. Les freins se déclenchent quatre secondes après l'atterrissage complet (lorsque la vitesse de rotation des roues atteint ou dépasse les ). Voyant la fin de la piste arriver avec un obstacle au bout, le pilote dévie l'appareil vers la droite. Il quitte la piste à la vitesse de () et roule avant de percuter avec son aile gauche un remblai et une antenne LLZ, déclenchant un incendie sur l'aile qui se propage dans la cabine passagers. L'appareil s'immobilise dans l'herbe.", "section_level": 1}, {"title": "Bilan.", "content": "Sur les 70 personnes à bord, on dénombre deux victimes (le copilote et un passager) et 56 blessés. Le copilote est tué à l'impact et un passager, incapable de quitter l'appareil, semblant avoir perdu connaissance à cause de la fumée qui avait envahi la cabine. L'appareil est détruit par l'incendie.", "section_level": 1}, {"title": "Suite.", "content": "La principale cause de cet accident est le retard dans l'application du système de freinage, combiné aux effets de la pluie et d'un vent arrière à la place des cisaillements de vent anticipés. Ces cisaillements étaient le résultat du front dépressionnaire qui passait alors au-dessus de l'aéroport, provoquant d'intenses variations du vent ainsi que de fortes pluies. Pour s'assurer que le système d'inverseur de poussée et les spoilers ne s'activent que dans une situation d'atterrissage, toutes les conditions suivantes doivent être remplies pour que le logiciel autorise l'activation de ces systèmes : Après l'enquête, Airbus modifia les paramètres d'atterrissage, non sur la logique du programme informatique, mais en changeant les capteurs sur le châssis des trains. Ceux-ci agissent désormais dès une pression de (~19 615 N) au lieu de précédemment.", "section_level": 1}, {"title": "Lien externe.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Le vol Lufthansa 2904 est un vol de la compagnie allemande Lufthansa entre Francfort et Varsovie assuré par un Airbus A320. L'avion a raté son atterrissage à l'aéroport de Varsovie (Pologne) le et est sorti de la piste. L'accident a fait deux morts, le copilote et un passager, et a détruit l'appareil.", "tgt_summary": null, "id": 1524291}
{"src_title": "Le Pandore", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Genèse du film.", "content": "« Le monde dans une goutte d’eau », a notamment dit Krzysztof Kieślowski, conseiller dramaturgique du scénario en évoquant la manière dont Urs Odermatt raconte ses histoires. Le rôle-titre voit jouer en tant que gardien de la paix Zumbühl un Michael Gwisdek récompensé outre-Rhin par le Bundesfilmpreis, Jürgen Vogel qui joue son fils Albin, Anica Dobra qui incarne Maria en victime abusée. Rudolf Santschi (\"Justiz\", réalisation : Hans W. Geissendörfer) a produit le film dont la musique chargée d’émotion est l’œuvre du compositeur munichois Norbert J. Schneider (\"Herbstmilch\" et \"Stalingrad\", réalisation : Joseph Vilsmaier). Plongé dans ses recherches pour \"Le Pandore\", Urs Odermatt découvre les archives photographiques de son père, le policier Arnold Odermatt. Aujourd’hui, ce journal photographique du quotidien de service d’une police cantonale est devenu un classique de la photographie. \"Le Pandore\" a été projeté pour la première fois le au cinéma Leuzinger d’Altdorf dans le canton d'Uri avant d’apparaître sur les écrans d’Allemagne, d’Autriche, de France et de Suisse.", "section_level": 1}, {"title": "Synopsis.", "content": "Napfmoos, commune fictive de la province suisse au milieu des années 1960 : le gardien de la paix Zumbühl à la fois probe et intègre découvre un matin une jeune fille sauvagement agressée. Il a très vite la certitude que le coupable ne peut être que son propre fils Albin. Le conflit entre éthique professionnelle et liens du sang s’installe alors d’une façon aussi dramatique qu’inhabituelle. Le gardien de la paix Zumbühl est un fonctionnaire certes moqué, mais on le craint également. Il est affreusement honnête, je-sais-tout invétéré mais d’une rectitude incorruptible vis-à-vis de tous, y compris à l’égard des personnes les plus en vue de sa localité. Son épouse, qui l’a quitté il y a seize ans sans égard pour leur fils légèrement handicapé, est entrée dans une secte. Albin est resté auprès de son père. Lorsque Zumbühl est menacé par une intrigue, il quitte volontairement le service et prend un travail aux chemins de fer. Un matin, Zumbühl empêche in extremis le suicide sur les quais de Maria, une jeune femme appréciée de tout le pays. La jeune femme victime d’un viol brutal éveille d’étonnants instincts de bon samaritain chez cet homme apparemment si sec. L’accusation de Maria prétendant qu’Albin, le propre fils de Zumbühl, est le coupable met à l’épreuve le rigoureux sens de l’équité du père. Va-t-il dénoncer le crime de son fils ou suivra-t-il plutôt les liens du sang? Alors qu’il réunit minutieusement toutes les preuves, Zumbühl s’emploie par ailleurs avec beaucoup d’adresse à détourner l’opprobre attendu sur lui-même et sur son fils. Il ourdit un plan où le mal peut se réparer sans punition et sans rétorsion. Comiquement drapé dans son impuissance, Albin se prête finalement au jeu, mais les tentatives de Zumbühl échouent justement face à la résistance de Maria. Elle ignore qu’elle pousse ainsi Zumbühl à définitivement oublier ses égards paternels, ce qu’Albin paiera cher.", "section_level": 1}, {"title": "Urs Odermatt à propos de son film.", "content": "« \"Le Pandore\" n’est pas un film suisse. J’y raconte une histoire nidwaldienne, une histoire en langue allemande, une histoire de la province d’Europe centrale. Un village des Ardennes, de l’Odenwald, des Carpates ou de la région des lacs de Mazurie a davantage à voir avec le village du Pandore que des villes telles que Zurich ou Bâle. Ce marginal qui veut toujours avoir raison, et qui a d’ailleurs la plupart du temps effectivement raison, paie pour cela le prix fort car il se retrouve finalement seul. » « Les années 1960 sont optiquement parlant bien plus palpitantes que le présent, et elles sont aussi plus intéressantes sur le plan dramaturgique. La question de ce qui est juste ou non, de ce qui est moral et ne l’est pas a suscité bien plus de discussions passionnées que notre ennuyeuse société du laisser-faire libertaire. »", "section_level": 1}, {"title": "Musique.", "content": "Outre la musique originale d’après des motifs de Johannes Brahms, \"Le Pandore\" et le CD contenant la bande son originale présentent les deux chansons \"Lasst den Sonnenschein herein\" et \"Die Wogen kommen näher\" chantées par l’Armée du Salut de Wädenswil, de même que la danse populaire \"Der Schäfli-Schottisch\", présentée par l’orchestre \"Edy Wallimann – Clemens Gerig\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Pandore (titre original \"Wachtmeister Zumbühl\", titre adopté en Allemagne \"Der Polizist\", anglais \"Constable Zumbühl\", anciennement \"Sergeant Zumbühl\") est un film de cinéma suisse réalisé en 1994. Avec son troisième film, Urs Odermatt dresse ici une peinture très personnelle de son pays nidwaldien. C’est en l’occurrence à Schwanden et à Näfels dans le canton de Glaris qu’a été tourné, du novembre au, le film présentant le village fictif de \"Napfmoos\" tel qu’il aurait pu exister dans les années soixante. ", "tgt_summary": null, "id": 1553716}
{"src_title": "Crémant de Bordeaux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Types de vin.", "content": "Comme pour le champagne, les crémants peuvent être bruts, demi-secs ou doux, selon la quantité de sucre rajoutée. Il est né à Bordeaux par décret du. Comme pour les autres AOC crémant, les décrets ont été remplacés en 2009 par la publication au Journal officiel d'un cahier des charges qui entoure les conditions de production et d'élaboration de ce vin effervescent. À l'occasion de cette refonte des AOC, il a été créé une section crémant au sein de l'ODG (Organisme de gestion) Bordeaux qui a été mis au point et présidée par Lionel Lateyron, président également à l'époque du syndicat des élaborateurs de crémant. Aujourd'hui Mr Dominique Furlan lui a succédé tandis que Lionel Lateyron est devenu Président du Syndicat des Négociants en vins du Libournais.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "Production : un peu plus de 200 hectares, sur toute la Gironde. La production se base sur l'utilisation de galeries naturelles des rives de la Garonne et de la Dordogne, jugées prédestinées, grâce à leur taux élevé en humidité, à la prise de mousse et l'élevage de ces vins.", "section_level": 1}, {"title": "Méthodes culturales.", "content": "Le ramassage du raisin se déroule de manière exclusivement manuelle. Le transport entre la vigne et le pressoir se fait uniquement en caisses (perforées pour ne pas conserver tout jus) ou en clayettes.", "section_level": 1}, {"title": "Vinification.", "content": "Par ailleurs, les différentes phases d'élaboration sont décrétées : pressurage, fermentation, prise de mousse en bouteille, remuage et dégorgement. Seuls les raisins issus de l'appellation Bordeaux, au plus large, peuvent servir de matière première à la vinification. La fermentation doit se dérouler dans la région. Par ailleurs, le crémant de Bordeaux devait subir une durée de conservation en bouteille sur lies d'au moins neuf mois repoussée maintenant à 12 mois pour être en harmonie avec tous les crémants. Ceci a pour conséquences qu'un vin d'un millésime x ne pourra être de fait disponible pour une commercialisation pour les fêtes de Noël x+1. La surpression du dioxyde de carbone doit être au moins égale à 3,5 atmosphères mesurées à la température de 20 °C.", "section_level": 1}, {"title": "Encépagement.", "content": "Encépagement pour les crémants rosés : cabernet sauvignon, cabernet franc, merlot rouge, petit verdot, carménère et malbec (ou côt). Encépagement pour les crémants blancs :", "section_level": 1}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Les crémants blancs sont, grâce aux cépages sémillon et sauvignon, des vins frais, nerveux et désaltérants. Quant aux crémants rosés, ils sont fruités, élégants et très fins. Destiné à être bu jeune, le crémant est un excellent vin d'apéritif ou un vin de base de cocktail. Il peut se garder de deux à trois ans. La température idéale pour l'apprécier se situe entre 5 et.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le crémant de Bordeaux est un vin blanc ou rosé mousseux français d'appellation d'origine contrôlée, produit sur la même aire d'appellation que le bordeaux, soit tout le vignoble de Bordeaux. Il est issu pour 70 % au moins de cépages principaux, avec une seconde fermentation en bouteilles.", "tgt_summary": null, "id": 1295449}
{"src_title": "Franziskus Hennemann", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Franziskus Hennemann est le fils d'un commerçant. Il fait ses études à Fredeburg à l'école du rectorat et entre en 1899 à la congrégation des pallottins au noviciat d'Ehrenbreitstein. Il est ordonné prêtre en 1907. Il est fasciné par les missions d'outremer depuis l'enfance et est donc envoyé au Kamerun, (nom à l'époque coloniale allemande du Cameroun). Il assiste le vicaire apostolique, Heinrich Vieter, et dessert les missions du Kamerun surtout à l'intérieur. Il apprend les différents dialectes de la région et explore le pays, en se faisant apprécier de la population, tout en poursuivant une œuvre missionnaire féconde. Saint Pie X le nomme le évêque \"in partibus\" de \"Coptus\" et coadjuteur de Vieter sévèrement atteint par des maladies tropicales. Ce dernier le consacre le. Il devient vicaire apostolique le suivant après la mort de Vieter. Mais il est en voyage en Allemagne et ne peut retourner au Kamerun à cause du déclenchement de la Première Guerre mondiale. D'ailleurs les missionnaires allemands de la colonie doivent partir en 1916, lorsque les troupes coloniales allemandes sont vaincues par les Alliés. Pie XI l'envoie en 1922 en Afrique du Sud, en tant que préfet apostolique d'Oudtshoorn. Là encore il effectue un travail fécond. Il est nommé en 1933 vicaire apostolique du Cap. Il y construit dans des conditions matérielles difficiles onze églises, nombre de chapelles et d'écoles et fonde des œuvres caritatives. Sa santé se détériore pendant un voyage à Rome en 1949. Son retour est organisé par Pie XII quelques mois plus tard. Owen McCann lui succède. Il rentre au Cap directement à l'hôpital des pallottins (\"Vincent Pallotti Hospital\"), où il meurt en.", "section_level": 1}], "src_summary": "Franziskus Xaver (François-Xavier) Hennemann, né le à Olthausen dans le Sauerland et mort le au Cap (Afrique du Sud), est un évêque catholique allemand de la congrégation des pallottins qui fut missionnaire au Cameroun et en Afrique du Sud.", "tgt_summary": null, "id": 699958}
{"src_title": "Pierre Joseph Desault", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Sixième enfant de Jeanne Varin et de Claude-Joseph Dusault, meunier, l’industriel Jacques-Antoine Praileur ayant remarqué très tôt ses facultés intellectuelles, l’a envoyé à Lure chez un précepteur qui lui a appris assez de français et de latin pour lui permettre d’intégrer, à l’âge de douze ans, la classe de cinquième au collège de Lure. Il y a continué l’étude du latin, au point de pouvoir traduire, à l’âge de dix-sept ans, le \"De motu animalium\" de Borelli. Après cinq années d’études, rentré chez lui, il a résisté à la volonté de son père de le voir étudier la théologie, pour embrasser la profession de chirurgien, sous la direction d’un chirurgien de son village. En 1759, peu satisfait de son apprentissage, il est parti se perfectionner à l’hôpital militaire de Belfort, où il a eu le chirurgien Balthazard Viguier pour professeur. Au bout de trois ans à Belfort, après avoir soigné les derniers blessés de la guerre de Sept Ans, il est monté, en 1764, à Paris, où il a suivi, pendant deux années, les leçons des anatomistes, comme Jean-Louis Petit, et des chirurgiens les plus renommés de l’époque, vivant du produit de leçons particulières de mathématiques qu’il donnait à ses condisciples. En 1766, les connaissances qu’il avait acquises lui ont permis d’ouvrir, à l’âge de vingt-huit ans, un enseignement public suivi par plus de 300 élèves, la plupart plus âgés que lui, d’anatomie en hiver et de chirurgie en été, enseignant l’anatomie sur des cadavres et non plus sur les planches murales ou sur des pièces de cire. La précision et la nouveauté de ses leçons lui ont attiré, en dépit de sa jeunesse et d’un défaut d’élocution, un grand nombre d’élèves, et même d’enseignants. Ce succès a néanmoins monté contre lui les professeurs de la faculté et la confrérie des chirurgiens de Saint-Côme, mécontents de voir leurs écoles désertées au profit d’un jeune homme à peine sorti de l’école. Ils ont usé du droit que leur donnait le règlement pour lui interdire de faire des cours, qu’il a alors dû continuer sous le nom d’un médecin célèbre. Il a fallu l’appui de Antoine Louis et La Martinière, alors chefs de la chirurgie. Sa réputation commençant à s’établir, il aspirait, après dix années de professorat, au poste de professeur à l’école pratique, mais il lui fallait au préalable être reçu membre du Collège de chirurgie, ce que ne lui permettait pas ses ressources. En 1776, le Collège a accepté de faire une exception, et le recevoir, sous la condition d’acquitter, aussitôt que possible, la somme exigée par le règlement. Louis, à la bourse duquel il a pareillement dû recourir, pour solder les frais de réception au collège des chirurgiens de Saint-Côme, a présidé sa thèse sur les calculs biliaires, proposant d’aplatir la concavité du gorgeret, pour le modifier de manière à rendre l’instrument le plus commode pour l’opération de la taille. Une fois membre de la prestigieuse Académie de chirurgie, il a pris peu d’intérêt à ses travaux, n’écrivant pour elle qu’un seul mémoire. Un de ses amis lui reprochant un jour de ne pas y assister : Il monte néanmoins en grade, chirurgien chef de l’hôpital de la Charité en 1782, puis chirurgien chef de l’Hôtel-Dieu, le plus vaste et le plus renommé de tous les hôpitaux de Paris, en 1788, pour succéder à Ferrand et Moreau. C’est là qu’il a créé la clinique chirurgicale, où nombre d’étudiants français et étrangers sont venus se former. Au moment où survient la Révolution française, il est acclamé comme « le premier chirurgien d’Europe ». En 1791, il a lancé un \"Journal de chirurgie\", qui a duré jusqu’à 1794, dans lequel il n’a jamais écrit, mais qui exposait, au travers d’articles rédigé par ses élèves, sa doctrine, ses leçons sur les maladies des voies urinaires et les observations intéressantes recueillies à la clinique de l’Hôtel-Dieu. Dévoué aux malades et aux blessés de la Révolution, il a reçu une médaille d’or de ses élèves, et été nommé professeur de clinique chirurgicale et membre du comité de santé des armées, sous le ministère de Servan, en 1792. Durant la Terreur, Chaumette, alors tout puissant procureur syndic de la Commune, et dont il s’était fait un ennemi pour avoir dénoncé l’incurie de l’administration de l’Hôtel-Dieu, l’a dénoncé à la municipalité comme ayant refusé de donner ses soins aux blessés du 10 aout, alors qu’au contraire, ils remplissaient les salles de l’Hôtel-Dieu. Le, un mandat d’arrêt ayant été lancé par le comité révolutionnaire, à 10 heures du matin l’Hôtel-Dieu et son amphithéâtre ont été entourés de soldats, qui l’ont enlevé au milieu de sa leçon, pour l’incarcérer comme suspect au Luxembourg. Il a dû sa libération à une pétition rédigée par une cinquantaine de médecins, de nombreuses réclamations pour sa remise en liberté de ses élèves et des malades et l’intercession de François Antoine de Fourcroy. Le comité de sûreté générale a pris un arrêté le rendant, au bout de trois jours à ses fonctions, qu’il devait continuer deux années encore. Sorti de prison, il a continué à se dévouer à l’enseignement de la chirurgie, partout abandonné et, après la chute de Robespierre, il a cherché à rendre son école plus utile à l’instruction, mais son projet allait à l’encontre du plan du comité d'instruction publique d’abolir le Collège de chirurgie et la Faculté de médecine pour établir une École de Santé, où sa propre école a été, comme les autres, fusionnée pour devenir une branche de l’institution générale. Bien qu’il y ait été nommé professeur de clinique externe, Desault désapprouvait le plan de cette École qui, en fusionnant l’enseignement de la médecine et la chirurgie, lui semblait ne donner à chacune qu’un rôle superficiel. Unir dans la pratique la médecine et la chirurgie, c’était, selon lui, ne pouvoir bien exercer ni l’une ni l’autre. En 1795, il a été chargé de donner des soins au dauphin incarcéré à la tour du Temple, mais les vives émotions de ces temps violemment troublés l’avaient prématurément vieilli et fortement altéré sa vigoureuse constitution. Profondément affecté par les évènements de l’insurrection du prairial an III, qui lui ont fait redouter le retour des proscriptions de 1793, il a été pris, dans la nuit du 29 au, d’une fièvre ataxique, occasionnant un délire, où il revoyait sans cesse un de ses meilleurs amis, Kervélégan frappé par les émeutiers, se croyant chargé de chaines, voyant la guillotine se dresser devant lui, et hurlant :, qui l’emporte en trois jours, malgré les soins de Corvisart, assisté des citoyens Lepreux et Laurent. Une rumeur s’étant propagée selon laquelle Desault aurait été empoisonné pour avoir refusé d’exécuter certains projets criminels du gouvernement révolutionnaire, qui aurait désiré la mort du dauphin, l’autopsie réalisée sur le cadavre de Desault, à la demande des Thermidoriens, n’indique « aucune trace de poison dans ses organes ». Desault a peu écrit, mais il a exercé, par la valeur de son enseignement clinique, un ascendant considérable sur ses nombreux élèves. Également remarquable comme opérateur que comme professeur, il a fait faire un grand pas à l’anatomie chirurgicale. La chirurgie lui doit un grand nombre d’inventions ou de perfectionnements importants, parmi lesquels on remarque ses appareils pour les fractures en particulier de la clavicule et pour les maladies des voies urinaires, dans lesquelles il fut le premier à utiliser les sondes en gomme. Il a simplifié l’opération de la fistule à l’anus. En 2004, à Cassino (Italie), un colloque lui a été consacré comme l’inventeur de la néphrologie. Il a également été parmi les premiers à pratiquer la trachéotomie. Il est également pionnier du débridement des plaies. Il n’a presque rien publié lui-même, mais il a mis au jour, avec son ami le chirurgien François Chopart, un \"Traité des maladies chirurgicales\", paru en 1780. Xavier Bichat, l'un de ses élèves les plus distingués, a publié sous son nom quatre volumes d\"'Œuvres chirurgicales\" en 1798-1799. À sa mort, la nation a donné à Marguerite Thouvenin, la veuve de celui que ses élèves surnommaient « le bourru bienfaisant », une pension de livres. Son unique enfant, Alexis-Mathias, jeune encore, à la mort de son père, n’est pas arrivé à l’âge mûr.", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "Une rue Pierre-Joseph-Desault existe aussi dans le de Paris. Un service d'hospitalisation porte son nom à l'hôpital André Mignot au Chesnay. Une rue de Lure porte son nom et une statue de son buste a été érigée sur un trottoir au bord de la rue de la République à Lure.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pierre-Joseph Desault, né le au Moulin-Rouge, écart de Vouhenans et mort le à Paris, est un chirurgien et anatomiste français. ", "tgt_summary": null, "id": 1336800}
{"src_title": "Omikron BASIC", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Fonctionnalités.", "content": "Le programme exécutable de l'Omikron BASIC 3.01 tient en 106 Ko, cette légèreté étant due au fait qu'il a été écrit en assembleur 68000. Ce BASIC est compilable en application directement exécutable par le système. Il prend alors une de ces extension:.PRG,.TOS,.APP,.TTP. Il peut également utiliser les coprocesseurs mathématiques 68881/68882. Ce BASIC permet d'exploiter la bibliothèque GEM.LIB (le GEM installé dès l'origine sur le ST), par exemple par l'utilisation d'un fichier.RSC fabriqué par un constructeur de ressources. La compilation combinée avec la bibliothèque graphique GEM permet la fabrication d'accessoires, (.ACC), appelable à partir de toute application comprenant un système de menu. Sans être multitâche, il est alors possible, sans quitter une application, d'avoir accès à d'autres fonctionnalités. En 1988, la bibliothèque EasyGEM, des mêmes auteurs, est destinée à simplifier le maniement des fenêtres et menus, s'interfaçant de façon simple avec le Basic.", "section_level": 1}, {"title": "Compatibilité.", "content": "Si l'Omikron-BASIC se voulait le plus compatible possible avec le Microsoft-BASIC et le GW-BASIC, le format des nombres flottants était porté à 6 («simple précision») et 10 octets («double précision»). D'autre part, le ST étant conçu dès l'origine pour une interface graphique, ce BASIC ne devait plus gérer ni la surbrillance ni le jeu de caractères semi-graphiques. Parmi les différences lexicales, le BASIC différencie les logarithmes en base 10 LOG des logarithmes népériens LN.", "section_level": 1}, {"title": "Programmation structurée.", "content": "L'Omikron BASIC possède les boucles FOR... NEXT, WHILE... WEND et REPEAT... UNTIL. Les sous-programmes GOSUB... RETURN peuvent être remplacés par des procédures PROC... RETURN, et des fonctions-utilisateur sont définissables. Les fonctions retournent une valeur, nombre ou chaîne, tandis que les procédures peuvent en retourner plusieurs.", "section_level": 1}, {"title": "Programmation de bas niveau.", "content": "Un programme écrit en Omikron peut appeler des routines écrites en langage-machine, par les instructions CALL et USR, en précisant l'adresse en mémoire où est situé le code, ou directement par une chaîne hexadécimale de code-machine, introduite par INLINE.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le BASIC Omikron a été développé à partir de l'année 1985 pour l'Atari ST pour fonctionner avec un processeur 68000. L'éditeur initial en est Artur Södler, aidé de Thomas Kemp pour l'écriture des routines mathématiques. ", "tgt_summary": null, "id": 1125130}
{"src_title": "Comté de Dreux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire du comté.", "content": "Il fait partie des possessions des Robertiens. Au milieu du il était possédé par un certain Landry, dont la fille Ève le porta en dot à Gauthier, comte du Vexin. Mais ce dernier (qui meurt peu après 992) n’a pas eu d’héritier de ce premier mariage et avait divorcé d’Eve entre-temps. En 991, Hugues Capet reçoit l’éphémère soutien d'Eudes Ier de Blois contre la coalition de Charles de Basse-Lotharingie et Arnoul de Reims, en échange de ce comté de Dreux dont on sait qu'il sera vacant. Cependant Richard Ier de Normandie puis son fils Richard II de Normandie ont un rôle dans ce comté. Avant le traité de 911, le pagus de Dreux occupait aussi le coin sud-est de l'actuel département de l'Eure. Après 913, les \"jarls\" normands y ont alors comme d'autres \"milites\" du Drouais, des droits et des devoirs (comme la garde partielle du château comtal de Dreux). Ainsi Dreux a pu faire l’objet de plusieurs sièges face aux normands : avec Richard I lors de la guerre de 992-995 contre Eudes Ier ; avec Richard II entre le décès de sa sœur et la paix de Coudres (1008-1014). Entre-temps, en effet, préoccupé par l’Anjou, Richard II avait cherché une relation pacifique avec Blois en offrant au fils cadet Eudes II (son frère aîné Thibaud II lui ayant confié le comté), la main de sa sœur Mathilde, avec en dot la « moitié » normande de la châtellenie de Dreux, bénéfice que toute façon il maîtrisait très mal. Or Mathilde décède peu de temps après sans avoir eu d’enfants et selon l'usage, Richard II souhaite récupérer cette dot. Ce que refuse catégoriquement Eudes de Blois. Après la mort d'Étienne de Troyes en 1021/1023, le roi de France Robert l'enleva à Eudes de Blois, successeur désigné d'Étienne, et le réunit à la couronne. Louis le Gros, le donna en 1152 à son fils Robert, qui devint le chef de la maison royale des comtes de Dreux. En 1377, après la mort du comte Simon de Thouars, il fut acquis par le roi de France, de l'héritière de la branche aînée de cette maison, Péronnelle de Thouars, vicomtesse de Thouars. C'est pendant cette période que Pierre de Chevreuse (?-1393) en est le gouverneur En 1382, Charles le donna en dot à Marguerite de Bourbon en la mariant avec Arnaud-Amanieu d'Albret. Repris par la couronne en 1556, il fit partie en 1559 du douaire de Catherine de Médicis, et en 1569 fut érigé en duché pairie et donné en apanage à François, quatrième fils d'Henri, duc d'Alençon, puis duc d'Anjou, mort en 1584. Vendu en 1585 à la maison de Nemours, il ne revint à la couronne que sous Louis. En 1682, Thomas de Dreux, seigneur de La Pommeraye, conseiller au parlement de Paris, échangea avec Condé le marquisat de La Galissonnière contre la seigneurie de Brézé, qui sera érigée en marquisat en 1685. La famille des Dreux-Brézé n'avait d'autre rapport avec les Brézé que d'avoir possédé la seigneurie de Brézé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le comté de Dreux est un ancien comté de France, nommé d'après la ville de Dreux, sa capitale, située au nord du pays chartrain, aux confins de la Normandie et de l'Île-de-France. Il se constitue à l'époque carolingienne sur l'ancien pagus du Drouais ou du \"Dreugésin\".", "tgt_summary": null, "id": 2372782}
{"src_title": "Docteur Jekyll et M. Hyde (film, 1920)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Henry Jekyll est un médecin idéaliste et philanthrope. Quand il ne s'occupe pas des pauvres dans sa clinique privée, il se livre à des expériences de laboratoire inédites. Sir George Carew le père de Millicent, sa fiancée chez qui il est invité à dîner le raille en lui disant \"\"Un homme ne peut pas détruire le sauvage qui est en lui en niant ses impulsions La seule façon de se débarrasser d'une tentation est d'y céder...\"\" L'argument trouble Jekyll qui y voit matière à expérience. Il expérimente une potion sur lui-même, une créature méconnaissable prend sa place, il lui donne le nom d'Edward Hyde et informe son serviteur que ce dernier aura libre accès dans sa demeure et son laboratoire. Jekyll commence alors une double vie. Hyde loue une chambre dans les bas-fonds de Londres, il se met en ménage avec une entraineuse de cabaret, (Gina) avant de l'éconduire, fréquente les fumeries d'opiums, les salles de spectacles louches, et les tripots mal famés. Une contre-potion lui permet de restituer son état initial, mais chaque fois qu'il redevient Hyde son côté malsain s'aggrave. Millicent Carew est préoccupée par l'absence prolongée de son fiancé, Sir George se rend chez lui mais ne peut que constater son absence, dans la rue il aperçoit un individu (Hyde) frappant et blessant un garçonnet. Manquant de se faire lyncher, Hyde propose au père de le dédommager avec un chèque. Il s'en va, revient avec le chèque et Sir Georges constate alors que celui est signé par Jekyll. Le serviteur de ce dernier confie alors à Sir Georges que Hyde est autorisé à aller et venir dans la demeure de Jekyll. Dans l'intervalle, Hyde revenu au laboratoire a pris la contre-potion afin de retrouver son état original. Sir Georges demande des explications que Jekyll lui refuse. Sir Georges rétorque que puisqu'il en est ainsi il s'opposera à son mariage avec sa fille. Mais subrepticement Jekyll redevient Hyde. Sir Georges s'enfuit, mais Hyde le rattrape et le bastonne à mort, avant de détruire toutes preuves de ses expériences. Il est de plus en plus difficile à Jekyll de redevenir lui-même, le produit utilisé étant rare et désormais indisponible dans tout Londres. Jekyll reste enfermé dans son laboratoire craignant de redevenir Hyde à tout moment. Millicent va enfin le voir, mais comme elle est sur le point d'entrer dans le laboratoire, il commence à se transformer en Hyde. Jekyll avale un poison contenu dans une bague qu'il a volé à Gina et se suicide. La mort venue, le corps de Hyde redevient celui de Jekyll.", "section_level": 1}, {"title": "Musique.", "content": "En 2015, Baudime Jam a composé une partition originale pour l'accompagnement en direct du film par un orchestre symphonique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Docteur Jekyll et M. Hyde (\"Dr. Jekyll and Mr. Hyde\") est un film muet réalisé par John S. Robertson, sorti en 1920. ", "tgt_summary": null, "id": 513336}
{"src_title": "Télésat Canada", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La société d'État Télésat Canada est créée en 1969 par un décret du Parlement canadien. Elle lance en orbite géostationnaire en 1972 son premier satellite de télécommunications Anik A1. Il s'agit du premier satellite prenant en charge des télécommunications domestiques. Celui-ci retiré du service en 1981. Jusqu'en février 1979 Télésat détient un monopole sur les stations terrestres de réception des signaux émis par ses satellites installés sur le territoire canadien. Après la fin de ce monopole, l'application de ces baux s'est prolongée jusqu'à leur échéance. En 1998, le gouvernement fédéral vend la société à Bell Canada. Fin 2006, Loral Space and Communications en partenariat avec l', l'un des grands gestionnaires de fonds pour des caisses de retraite au Canada, faisait l'acquisition de Télésat pour US $ 2.8 milliards. Fin 2007, Les deux partenaires après avoir obtenu l'accord réglementaire achèvent l'acquisition de Télésat de BCE Inc. pour 3,25 milliards $ CAD. L'acquisition a été conclue le, Loral possédant 64 pour cent de l'ensemble. Télésat Canada fusionne avec Loral Skynet, filiale de Loral Space & Communications exploitant un réseau de satellites et dont son siège social était situé à, New Jersey. La fusion entraîne le transfert de la totalité des actifs de Loral Skynet à Télésat.", "section_level": 1}, {"title": "Autres satellites mis en orbite.", "content": "Télésat a annoncé le, que Nimiq 6 a été construit par Space Systems/Loral (SSL). Bell Télé (autrefois Bell ExpressVu), un fournisseur canadien de télévision par satellite, a accepté de louer entièrement le satellite pour sa durée de vie pour desservir leurs abonnés partout au Canada. Nimiq 6 a une charge utile composée de 32 répéteurs de forte puissance en bande Ku. Il utilise la plate-forme 1300 de SSL et a une durée de vie de 15 ans. Il a été lancé en 2012 par International Launch Services. Télésat a lancé Telstar 12 VANTAGE en par une fusée H-IIA 204, une variante de la fusée H-IIA ; il est entré en service en.", "section_level": 1}], "src_summary": "Télésat Canada (Télésat) est un opérateur de satellite de télécommunications canadien créé le. La société a son siège social à Ottawa, Ontario, et des bureaux aux États-Unis et au Brésil.", "tgt_summary": null, "id": 1657879}
{"src_title": "Église de Bückeburg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le comte Ernest de Schaumbourg décida au début du de déplacer sa résidence de son château de Stadthagen à son château de Bückeburg. Dans ce cadre il demanda en 1608 à l’architecte italien Giovanni Maria Nosseni de diriger l’édification d’une nouvelle église pour la résidence comtale et pour la ville, située dans la perspective de l’axe principal est-ouest de la ville, la \"Lange Straße\" (« rue longue »). Commencée en 1611, la construction est terminée en 1615, sans toutefois que puisse être édifié le clocher monumental prévu en raison d’un sous-sol trop sablonneux et peu stable. L’église restera donc dénuée ce cette ambitieuse construction et les pierres commandées pour le clocher seront réaffectées à la construction d’une école (qui est devenue la bibliothèque municipale aujourd’hui). Les sculpteurs Jonas Wolf et Hans Wolf sont appointés pour décorer l‘église et ils y travaillent sans interruption de 1611 à 1615. Le comte Ernest de Schaumbourg voulait faire de son église un lieu spirituel exemplaire. Il fit donc graver sur la façade : EXEMPLUM RELIGIONIS NON STRUCTURAE (« Exemple de piété, non d’architecture »). Cette inscription se lit aussi \"ERNST\", formant un acrostiche de son prénom. Johann Gottfried Herder fut le plus célèbre des prédicateurs dans la \"Stadtkirche\" de Bückeburg, où il avait été appelé par le comte Frédéric-Guillaume de Schaumbourg-Lippe. Il y resta de 1771 à 1776 et y fut président du consistoire de l‘Église évangélique luthérienne de Schaumbourg-Lippe. Un monument à sa mémoire fut inauguré en 1908 à côté de l’église. De 1750 à sa mort en 1795 Johann Christoph Friedrich Bach (un petit-fils de Jean-Sébastien Bach) fut à la fois musicien de la cour et \"Kapellmeister \" de la cour, et de ce fait, responsable pour l’exécution de la musique dans l’église de la ville et de la résidence princière. En 1962, l’autel et l’orgue historique furent détruits par un incendie. La restauration put être réalisée en s’appuyant sur une documentation comprenant les parties imbrûlées des décombres, des photos détaillées de l’église et des comparaisons avec des œuvres de la même époque et de même facture, par exemple dans la chapelle du château de Bückeburg.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "L'édifice est de style « Renaissance de la Weser », dont il est l’un des plus beaux spécimens dans le domaine religieux, bien que les voûtes d'ogives et les fenêtres soient de style gothique tardif. Les chapiteaux sont quasi corinthiens. La façade de style italien est richement décorée dans le style maniériste. L'église comporte trois nefs et est un édifice-salle octogonal orienté vers le sud-est. L'extrémité polygonale derrière l'autel et l'orgue (qui se trouve derrière l'autel), sert de sacristie. Cette organisation du plan de l’église, comparable à celle de l’, est caractéristique du gothique tardif dans la région de la Weser. La zone plane et polygonale qui se trouve dans l’abside derrière l’autel et l’orgue est utilisée comme sacristie. L'église est le type même de l’architecture religieuse baroque de la Weser, qui a également cherché un ancrage dans l'architecture gothique, comme c’est le cas à l’Abbaye de Corvey.", "section_level": 1}, {"title": "Mobilier.", "content": "La chaire de l’église de Bückeburg est particulièrement remarquable. Elle est due au sculpteur Hans Wolf, de Hildesheim, qui a aussi travaillé sur la façade. Les sculptures en haut-relief sur la cuve représentent les principaux événements de la vie du Christ : à gauche, une annonciation et une nativité, au centre, une crucifixion, et, à droite, une résurrection et une ascension. De part et d’autre de la chaire, deux statues de belle taille représentent soit les apôtres Pierre et Paul, soit Moïse et Paul (\"la loi et la grâce\"). Les angelots sur l'abat-voix exhibent les instruments de la passion du Christ. Le tableau d'autel représentant la naissance de la Vierge Marie était la copie d'une œuvre italienne de Carlo Maratta (1625-1713) datant de 1683 environ et initialement destinée à l'église romaine de Santa Maria dell'Amina. Les commanditaires n’ayant finalement pas pu ou pas voulu en acquitter le prix, le comte Frédéric-Christian de Schaumbourg-Lippe s’en porte acquéreur et rapporte le tableau au château de Bückeburg. Une copie est en commandée pour l'église de Bückeburg. Au milieu du, le tableau est remplacé par un décor plus luthérien, à savoir un crucifix. Toutefois, après l'incendie de 1962, le tableau de la Vierge a été replacé à son emplacement original. Les fonts baptismaux très richement décorés sont dus au sculpteur néerlandais installé à Prague Adrien de Vries (1556-1626), sculpteur sur bronze extrêmement important à son époque à qui l’on doit également le mausolée princier de Stadthagen, commandé par le prince Ernest. Ces fonts baptismaux de 1615 sont une œuvre majeure dont les ornements sont les suivants : Enfin les stalles originales du chœur ainsi que la tribune du prince (\"la boîte dorée\") au-dessus de l'entrée principale sont également des éléments mobiliers remarquables.", "section_level": 1}, {"title": "Orgue.", "content": "L’ orgue originel a été installé en 1617 par le facteur de Wolfenbüttel Esaias Compenius l’ancien. En raison de nombreuses rénovations et modifications au fil du temps, seul le buffet d’époque avait été conservé lorsqu’en 1962, l’incendie de l’église l’a presque entièrement détruit. En 1965, le buffet a été reconstruit selon des plans historiques et un nouvel orgue a été installé par Emil Hammer, de Hanovre, en utilisant des pièces d'origine conservées et conformément à la disposition traditionnelle de Michael Praetorius de 1619. Cependant, certains défauts étant apparus d'une part, et de nouvelles connaissances sur l'organe originel de Compenius ayant été découvertes d'autre part, la décision a été prise de reconstruire complètement un orgue conforme aux orgues baroques mécaniques du nord et du centre de l'Allemagne au. Un orgue entièrement nouveau a donc été construit en 1993-1997 par le maître d'orgue Rudolf Janke de Göttingen, en réutilisant néanmoins certains registres de l'orgue de 1965. L’orgue actuel compte 47 registres, trois claviers et un pédalier.", "section_level": 1}, {"title": "Cloches.", "content": "L'église de Bückeburg possède 4 cloches. Dans le pignon ouvert se trouve une cloche historiqueen bronze, qui sonne les heures. Derrière ce pignon, le beffroi comporte trois cloches d'acier fondues par l’Union de fonderie de Bochum (\"Bochumer Verein für Gusstahlfabrikation\").", "section_level": 1}], "src_summary": "Léglise de Bückeburg ou église de la ville de Bückeburg (\"Bückeburger Stadtkirche\") est la plus grande église de la ville de Bückeburg, en Basse-Saxe, construite pour être à la fois l’église de la ville et de la résidence princière de Schaumbourg-Lippe. Cette église est l’église paroissiale de la ville et le siège épiscopal d’un évêque luthérien, qui est à la tête de l’Église évangélique luthérienne de Schaumbourg-Lippe. C’est l’un des édifices les plus importants des débuts du protestantisme en Allemagne du nord.", "tgt_summary": null, "id": 1226773}
{"src_title": "Freyming-Merlebach", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune se trouve à proximité de Sarrebruck en Allemagne (25 min), de Metz (40 min), de Nancy (1 h) et de Strasbourg (1 h), le tout par l’autoroute.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les communes limitrophes françaises sont : Cocheren, Saint-Avold, Betting, Hombourg-Haut, Béning-lès-Saint-Avold et L'Hôpital. Les communes limitrophes allemandes sont : Großrosseln et Völklingen.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie, relief et hydrographie.", "content": "Le sol de la commune est sablonneux, résultant de l’altération de grès bigarrés d'épaisseur variable (grès du Trias inférieur) qui recouvrent de profondes couches charbonneuses autrefois exploitées. D'anciens terrils de schistes et de roches carbonifères altérées en témoignent. Anciennes carrières de sable et de grès (carrière Barrois). Les vallées sont formées d'alluvions anciens et récents. On y observe de petits dépôts tourbeux. Les grès se présentent sous forme de grès siliceux friables, de teinte jaunâtre à rouge, formés de grains de quartz roulés, autrefois utilisés pour les travaux de construction ou l'industrie verrière locale. Ils renferment une importante proportion d'oxydes de fer, parfois réunis sous forme de plaquettes de limonite. On y observe aussi des nodules d'oxyde de manganèse. Ces grès renferment parfois de petits galets de quartz et quartzites et de petites lentilles d'argile rouge. Sur les hauteurs de Freyming-Merlebach se dresse un mégalithe de grès appelé le \"Wieselstein\". Trois cours d'eau passent à Freyming-Merlebach : la Rosselle, la Merle (ruisseau) qui a donné son nom à la bourgade de Merlebach et l'un de ses affluents, le Doerrenbach (ruisseau).", "section_level": 2}, {"title": "La Rosselle.", "content": "La Rosselle est une rivière française et allemande qui coule dans le département de la Moselle en France et dans le land de Sarre en Allemagne. C'est un affluent de la Sarre, donc un sous-affluent du Rhin par la Moselle. Elle passe par \"Freyming-Merlebach\".", "section_level": 3}, {"title": "La Merle.", "content": "\"La\" Merle parfois appelée \"le\" Merle, est un ruisseau français qui coule dans le département de la Moselle en France. C'est un affluent gauche de la Rosselle, donc un sous-affluent du Rhin par la Sarre et la Moselle. Le ruisseau Merle (\"Merlenbach\") a donné son nom à la localité de Merlebach, aujourd'hui réunie à Freyming sous le nom de Freyming-Merlebach. La vallée de la Merle est également appelée la \"vallée du charbon\" en raison de l'empreinte de l'exploitation du charbon lorrain sur la vallée.", "section_level": 3}, {"title": "Le Doerrenbach.", "content": "À l'ouest de Freyming-Merlebach, le petit ruisseau du Doerrenbach ou Dörrbach prend ses sources en Allemagne, dans la forêt de Karlsbrunn (une des forêts du Warndt) en contrebas de la L277, à l’est de la bourgade de Lauterbach (commune de Völklingen), et en France, dans la forêt située sous la cité \"La Colline\" de L'Hôpital (Moselle) à hauteur de la carrière Barrois. On signale sur le cours du Doerrenbach un ancien étang disparu qui alimentait les forges de Sainte-Fontaine. Le Doerrenbach s'écoule par intermittence dans les plans d'eau de la carrière Barrois. La confluence en rive gauche de la Merle (ruisseau) s'effectue sur la commune de Freyming-Merlebach, à au sortir de la carrière Barrois.", "section_level": 3}, {"title": "Voies de communication et transport.", "content": "La gare régionale la plus proche est celle de Béning-lès-Saint-Avold (pour les trajets en TER surtout vers Metz, Sarreguemines ou Sarrebruck). La gare TGV la plus proche est celle de Forbach à moins de 10 minutes pour rejoindre Paris ou Francfort en 1 h 50 avec l’ICE 3 ou avec le TGV.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Outre le chef-lieu, la commune comprend la cité de Sainte-Fontaine, cité minière — également site archéologique, ancien lieu de culte de la déesse Sirona et du dieu Mercure — située près d'une source sacrée de la vallée de la Merle (ruisseau). On y trouve également la \"Villa-Louise\" (), ancienne résidence de la famille Magay (Philippe-Louis Mangay, 1782-1842) était avocat à la cour royale de Metz. Il est inhumé dans une tombe de forme pyramidale, square Saint-Maurice à Freyming-Merlebach) ainsi qu'un chevalement d'un ancien puits d'exploitation de charbon, le puits Sainte-Fontaine, classé à l'inventaire des monuments historiques. Le puits de Sainte-Fontaine, proche de Freyming-Merlebach, se trouve en fait située sur le ban de la commune de Saint-Avold. La cité de Sainte-Fontaine avait été rattachée à L'Hôpital (Moselle) durant la Seconde Guerre mondiale par un arrêté de l'administration allemande du approuvé par la loi du. Elle avait été confiée à l'administration du Stadtkommissar de \"Spittel\" (L'Hôpital). La cité et le siège minier de Sainte-Fontaine retourneront définitivement à Freyming-Merlebach et à Saint-Avold de 1948 à 1949.", "section_level": 2}, {"title": "Projets d'aménagement.", "content": "Le futur plateau unique hospitalier, le « méga hôpital », devait ouvrir en 2015 sur les anciens terrains de la mine, derrière la piscine Aquagliss. Faute de financement, l'ARS a annoncé en 2012 que ce projet était abandonné. Afin de créer un espace propice à la re-dynamisation du commerce au centre-ville, la commune lance en mai 2013 un vaste programme de rénovation des rues du Maréchal Foch et du 5-Décembre, ainsi que de la place du kiosque. La fin des travaux était prévue en novembre 2013. La future salle de spectacles intercommunale dont les travaux débuteront en 2014, sera située derrière l'hôtel de ville, à l'emplacement de l'ancienne place du marché.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les noms des communes ont été : Le nom de la commune est \"Ménge-Merleboch\" en francique lorrain et \"Freimingen-Merlenbach\" en allemand.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La ville de Freyming-Merlebach tire son origine de la fusion intervenue en 1971 de deux communes limitrophes situées dans le Warndt : Freyming et Merlebach. Le \"rocher du Wieselstein\" atteste la présence antique d'une population d'origine celtique. Il s'agit d'un mégalithe assimilé à un menhir, entouré d'un halo de légendes, de six mètres de haut et de quatre mètres de large. Ce rocher druidique a également servi de borne dès l'époque gallo-romaine. De nombreux vestiges de l’époque gallo-romaine ont été trouvés, parmi lesquels les vestiges d'un temple, un bas-relief de Vénus ainsi que des pièces de monnaie à l’effigie de différents empereurs. Les deux villages, nés à l’aube du, ont participé de l’économie de subsistance propre à une région boisée, au sol pauvre et de peuplement ténu. On relève l’existence de verriers à Merlebach (Merlebourg), seigneurie de Faulquemont, vers 1590 puis à Freyming (Freimengen au moment de sa fondation par Pierre Ernest de Créhange en 1602). Le nom Freimengen comporte un préfixe \"frei\" signifiant libre ou franc en langage local. En effet, en septembre 1602, Freimengen, situé dans la forêt de Mengen, obtient son statut de village franc (exemption de diverses taxes dont celle sur le sel), ce qui lui permet d'attirer de nouveaux habitants. Cette terre, souvent livrée au passage des belligérants, n’a pas été épargnée par les fléaux de la guerre : c’est ainsi que le hameau de Freyming, mis à feu et à sang par les Suédois en 1637, ne comptait plus que 80 habitants à la fin du « tragique ». En 1781, le comte von der Leyen, comte de Blieskastel, cède Freyming à la France. Lorsqu’interviennent, après 1815, les premières prospections minières dans la partie orientale du Bassin Houiller, les communautés de Freyming et de Merlebach tirent depuis longtemps une partie non négligeable de leur revenu de l’industrie artisanale : fabrication d’objets en bois, façonnage de tuiles, mouture des grains ; une forge, sise à Sainte-Fontaine, annexe de Freyming, ainsi qu’une quinzaine de clouteries occupent, vers 1844, une centaine de personnes. Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Freyming et Merlebach sont annexés à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Vers 1905, Freyming et Merlebach sont au cœur même de l’activité minière, avec de nouveaux arrivants installés dans des quartiers miniers spécialement conçus pour cette industrie. Après deux générations de paix et de prospérité, la germanisation des esprits est telle que les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand en 1914. Beaucoup tombèrent au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Loyaux sujets du Kaiser, très peu de Mosellans trahirent le Reich pour rejoindre les troupes françaises. La victoire française en 1918 fut toutefois bien accueillie par la majorité des habitants de Freyming-Merlebach, heureux de retrouver la paix. À nouveau annexées par l'Allemagne en 1940 les deux communes furent regroupées sous le nom de « \"Merlenbach-Freymengen\" » et durent subir la loi du III Reich. Libérées en décembre 1944, Freyming et Merlebach retrouvèrent leur autonomie administrative. Mais les communes fusionnèrent à nouveau le, sous le nom actuel de « Freyming-Merlebach ». Un odonyme local rappelle cet événement : la « ». Pendant les Trente glorieuses (1945-1975), de nombreux travailleurs étrangers principalement originaires d'Italie, du Maghreb et d'Europe de l'Est viennent travailler dans cette commune du Bassin houiller lorrain. En 1973, le premier choc pétrolier donne un espoir de nouveau développement aux activités minières de la ville. On y trouve en effet, à cette date, plusieurs générations de mines de houille de plus en plus profondes ; en particulier le \"Puits V\" et le \"puits de Cuvelette\" ramènent trois tonnes de charbon par jour et par mineur, extraits à sous terre (dans un contexte de \"dressants\", exploité à la dynamite). Un tract des mineurs rassure donc les Français, expliquant que ces puits et celui de Faulquemont peuvent les « chauffer jusqu'en l'an 2000 ».", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "\"Le chiffre pour 2006 correspond à la population légale issue du recensement INSEE.\" \"Les chiffres antérieurs à la fusion des deux communes en 1971 correspondent à la population de Freyming\".", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune administre plusieurs établissements scolaires. Il y a dix écoles primaires dont une privée, un collège et quatre lycées dont un privé. Jusqu'au, le département y administrait deux collèges : le collège Alain-Fournier (classé ZEP) dans le quartier de Freyming, et le collège Albert-Camus dans le quartier de Merlebach. Depuis le, ces deux établissements ont fusionné et forment le collège Claudie-Haigneré inauguré le en sa présence.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "La commune dispose d'un hôpital. Il existe sur la commune un institut pour enfants polyhandicapés ainsi qu'une maison d'accueil spécialisée pour adultes polyhandicapés, une maison de retraite et deux foyers logements. Une deuxième maison de retraite devrait être construite en 2016 ainsi qu'un foyer d'accueil médicalisé pour personnes handicapées vieillissantes. Ces équipements sont gérés par l'AOFPAH.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La commune dispose de nombreux clubs et installations sportives, en particulier :", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "La chaîne locale TV8 Moselle-Est est diffusée à Freyming-Merlebach.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Équipements culturels.", "content": "L'Espace Théodore Gouvy de Freyming-Merlebach, ouvert depuis avril 2017 se situe derrière la Mairie au 1 Place des Alliés. La Maison des cultures et des frontières (bibliothèque prochainement transformée en médiathèque, espace arts plastiques, espace scénique...) propose des spectacles de théâtre et des animations. Le conservatoire de la commune comprend un auditorium et une salle de danse. Orgues. La commune dispose d'un complexe cinéma de dix salles.", "section_level": 2}, {"title": "La carrière Barrois.", "content": "Appelée aussi carrière de Freyming-Merlebach, elle est située entre les communes de Freyming-Merlebach, de L'Hôpital, de Saint-Avold et la forêt de Karlsbrunn le long de la frontière allemande. L'ancienne carrière de grès et de sable longe l'espace naturel de la forêt du Warndt classé \"Natura 2000\" côté allemand. Elle est la plus grande de tout le bassin houiller lorrain. Elle est bordée côté sud de l'ancien terril de la mine de charbon de Sainte-Fontaine. Exploitée de 1920 à 2001 pour remblayer les vides laissés par l'exploitation charbonnière, elle se présente comme un profond canyon, long de et large de. Le fond est occupé par divers plans d'eau dus aux remontées de la nappe phréatique. La roche se présente comme un grès bigarré triasique friable. Après la fin de l'exploitation charbonnière dans le bassin houiller de Lorraine, le site a été mis en sécurité, renaturé par la société des Charbonnages de France de 2001 à 2004 et ouvert au public le 2 octobre 2010. La nature y reprend lentement ses droits. La carrière permet la découverte de paysages surprenants le long de parcours aménagés. Plusieurs chemins, pistes cyclables, 2 belvédères, 23 panneaux d'information permettent de découvrir la richesse de cet espace renaturé. La Directive Territoriale des Bassins Miniers Nord Lorrains précise que soit conservé un corridor écologique entre les forêts allemandes et françaises. Le GECNAL (Groupement d'étude et de conservation de la nature en Lorraine) du Warndt y observe une faune et une flore protégée. Des espèces rares y trouvent refuge (sérotine de Nilsson, pélobate brun, crapaud vert, grand duc d'Europe, blongios nain, butor étoilé...) dans les espaces humides, les falaises et les landes de sable à nu. On y observe des insectes rares (Œdipode aigue-marine, Agrion nain, Sympetrum danae...). Des visites guidées y sont organisées par les associations locales et l'office du tourisme de Freyming-Merlebach. Depuis les deux belvédères de Freyming-Merlebach et de L'Hôpital, impressionnante vue panoramique. Divers accès sont possibles : 1) Entrée par le chemin forestier par L'Hôpital, cité La Colline (le long de la frontière allemande) ; 2) Entrée par la cité Sainte-Fontaine depuis la route départementale (D26) L'Hôpital - Freyming-Merlebach ; 3) Entrée par la roseraie de Freyming-Merlebach, près de la cité Reumaux ; 4) Entrée du quartier du Hochwald, près de l'hôpital de Freyming-Merlebach ; 5) Entrée Warndt par la forêt en arrivant depuis l'Allemagne. L'accès est interdit à tout véhicule à moteur, les espaces sont protégés. La carrière est ouverte au public, des visites guidées et des balades y sont organisées régulièrement avec l'office de tourisme.", "section_level": 2}], "src_summary": "Freyming-Merlebach est une commune française, située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt et le bassin de vie de la Moselle-Est. ", "tgt_summary": null, "id": 1229385}
{"src_title": "Unic (entreprise)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "En 1893, Georges Richard commença par fabriquer des bicyclettes puis des chariots motorisés. Au Salon du Cycle, Georges Richard expose une voiturette baptisée « Poney » mue par un moteur Benz de 3,5 ch, Henry Hamon a été d'une grande aide dans sa conception. Elle sera produite jusqu'en 1902 sous les carrosseries les plus variées, comme cela était de coutume à l'époque. Georges Richard se passionne pour les courses de voitures. En 1898, il participe à Marseille-Nice qu'il remporte dans la catégorie voiturette. En 1900, la société devient « Sté des Anciens Établissements Georges Richard ». Peu après, un jeune et brillant ingénieur fait son apparition : Henri Brasier. Une nouvelle voiture de course de 14 ch est présentée. En 1903, Georges Richard prend le départ de la course Paris-Madrid. Marcel Renault y perdra la vie à la suite d'une sortie de route et Georges Richard sera gravement blessé quand sa voiture se retournera dans un fossé. En juin 1904, c'est la terrible course automobile Paris-Madrid où Marcel Renault, le frère de Louis se tue, et George Richard est victime d'un accident, il est gravement blessé à la hanche. Le baron Henri de Rothschild est venu visiter le blessé et proposer son aide financière, Georges Richard obtint les fonds nécessaires pour fonder à Puteaux la société anonyme « Georges Richard & » en 1906. Il propose à Henry Hamon, issus d'une riche famille et son ami de longue date, de devenir concessionnaire exclusif UNIC pour la vente et la réparation des véhicules dans toute la région Île-de-France, Henry Hamon achète un garage à Levallois puis en 1921 l'affaire étant lancée, il achète un grand terrain à Boulogne-Billancourt au 43 boulevard Jean-Jaurès. Le but était de construire des véhicules simples et fiables, de cylindrée moyenne pour toucher une très large clientèle. Les véhicules ne devant pas être que des automobiles particulières mais aussi des utilitaires, c'est ce qui donnera l'idée de la marque Unic. La construction de la première usine, quai National à Puteaux est lancée, afin de fabriquer des véhicules « Unique » pour différentes utilisations. Au début, l'entreprise ne fabriqua que des voitures légères et des taxis. Tous les modèles recevront des organes communs sous un même capot radiateur, allumage, carburation, boîte de vitesses... Un avant goût de la rationalisation des productions! La gamme s'étoffe rapidement et compte pas moins de 4 modèles en 1918. Une importante commande de châssis 16/20 HP carrossés en taxis est passée par la Principauté de Monaco. Ce modèle sera aussi vendu à 417 exemplaires à Londres. En 1922, la firme introduit un camion de 3 tonnes du nom de \"M5C\". Le fondateur de la marque Unic, Georges Richard, meurt des suites d'un accident de la route à Rouen. C'est son principal collaborateur, Georges Dubois, qui lui succède à la tête de la société. En 1930, la demande de véhicules utilitaires s'accroit fortement. Unic présente au salon de l'automobile son premier gros moteur diesel fabriqué en France. C'est un moteur Mercedes OM5, 6 cylindres en ligne de 90 ch fabriqué dans l'usine de Puteaux sous licence. En 1931, la firme inaugure un modèle de camion, le \"CD3\", un porteur six-roues à capot propulsé par un moteur Diesel Mercedes-Benz 6 cylindres de. Il est construit sous licence par Diesel Rapides qui a l'exclusivité pour la France et vendu sous le nom de Codra. En 1933, Unic est le premier constructeur français à présenter une gamme complète de véhicules industriels de à. En 1934, Kégresse présente le P107 comme successeur au P17. Pour des raisons financières propres à ces temps de crise, la production en série n'a pas lieu chez Citroën mais chez Unic qui a, entre-temps, acheté la licence. Près de de chenillettes et tracteurs d'artillerie seront produits jusqu'au début du conflit armé. En 1935, les camions \"U4D\" et \"U6C\" sont lancés. Une nouvelle série de camionnettes est lancée, la série « S ». Elle restera en fabrication jusqu'en 1939. Ce sera la dernière production de camionnettes de la marque qui se consacrera ensuite uniquement aux camions. En 1937, Unic fabrique son propre moteur diesel, un 6 cylindres de très étroitement dérivé du moteur Mercedes. En 1938, Unic abandonne la fabrication des automobiles de tourisme pour se consacrer exclusivement aux camions et véhicules industriels. En 1940, Unic propose un intéressant véhicule à chenilles qui ne sera produit qu'à 236 exemplaires. Il n'en subsiste plus aucun exemplaire visible de nos jours. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement français décide de regrouper les industriels du secteur automobile pour mieux répartir les matières premières contingentées devenues rares et sauver ce qui peut l'être encore. Les sociétés Camions Bernard, Delahaye, Laffly et Simca, feront partie du \"Groupement Français de l'Automobile - GFA\" qui sera démantelé en 1951. Durant cette période, des liens étroits seront noués entre Unic, Simca et Delahaye. En 1945, Unic lance les camions à capot de la série \"ZU\". La cabine arrière recevra quatre projecteurs intégrés dans les ailes avant en 1955 sur la série \"Vosges\" de petit tonnage. En 1947, le baron Henri de Rothschild décède. L'année suivante, Georges Dubois décède à son tour. C'est René Copin qui prend la direction de la société. En pleine crise financière et technologique, il fait appel à Henri Théodore Pigozzi, le patron de Simca qu'il avait bien connu au GPA, qui participe à une grosse augmentation de capital pour financer la construction de nouveaux ateliers et l'achat de machines-outils. En 1952, Unic est racheté par Simca et constitue la branche poids lourds de la prochaine Simca Industries. Le garage de la société Hamon à Boulogne ne permettant pas l'évolution vers les camions poids lourds, Jacques Hamon, le fils d'Henry, achète un terrain à Coignières (78) et fait construire un grand garage. En 1954, un camion à capot est introduit avec la nouvelle cabine \"Longchamp\" entièrement métallique d'abord appelée \"Etrave\" ou \"Equipage\". Le \"ZU 100\" possède un moteur 6 cylindres de et avec une boîte de vitesses à 8 rapports. Ce modèle est disponible en configuration 4x2 porteur et tracteur. En fin d'année 1955, une nouvelle fait grand bruit. Les petits constructeurs de camions Renault, Somua et Latil fusionnent pour donner naissance à Saviem. Unic se trouve ainsi repoussé à la dans le classement des constructeurs français. En 1956, Unic absorbe la filiale française des camions Saurer fabriqués à Suresnes. La cabine \"Longchamp\" reçoit un nouveau pare-chocs renforcé, équipé d'une calandre en deux parties avec quatre projecteurs et un marquage latéral qui rend officiel la « série des cols français ». En 1958, une version Unic du Simca Cargo à quatre projecteurs est fabriquée et motorisée par la marque, parallèlement au Simca. À partir du printemps 1960, les nouveaux \"Vosges\" reçoivent la cabine semi-avancée \"Saint-Cloud\" issue des Fiat C40/50N ou la cabine avancée \"Auteuil\" fabriquée par le carrossier Genève. La boîte de vitesses est synchronisée. Pour étoffer sa gamme, Unic distribue les camions de la marque italienne OM (filiale de Fiat V.I. à partir de 1968) et une partie de la gamme Fiat V.I., notamment les Fiat 615 N1 puis Fiat 616 sous l'appellation Unic-service. Très vite Unic deviendra importateur de toute la gamme des camions Fiat en France. En 1962, la cabine avancée large \"Vincennes\" est lancée dans la gamme haute. En 1963, la position du moteur est reculée et le capot est plongeant sur la cabine semi-avancée \"Longchamp\" tandis qu'un groupe propulseur à 5 cylindres apparaît. À l'automne 1964, Unic est l'un des premiers constructeurs à lancer un moteur V8 diesel. Le \"MZ 62\" de équipe l\"'Izoard V8\". En juin 1966, Unic devient la division véhicules industriels de Fiat France S.A. (F.F.S.A.). En conséquence, les réseaux Unic-OM et Fiat-Someca s'unifient. En 1966, les cabines avancées \"Auteuil\" et \"Vincennes\" deviennent basculantes pour mieux accéder à la mécanique. À partir de 1969, les modèles \"Vosges\" reçoivent le moteur OM. En 1970, l\"'Izoard V8\" T340 A à moteur \"V 85 S\" de et inaugure la cabine Fiat. Celle-ci rendue basculante remplace le modèle \"Vincennes\". Les dernières cabines d'origine Unic disparaissent en 1974. À partir de 1972, l'usine Fiat-Someca de Bourbon-Lancy fabrique des moteurs pour les camions Unic. En 1973, après 68 ans de production à Puteaux, l'usine est délocalisée, les véhicules sont fabriqués à Trappes en collaboration étroite avec Fiat Italie. Unic contribue à la dimension internationale du groupe Fiat aux côtés de Fiat V.I. et OM. En 1974, la raison sociale devient Unic-Fiat S.A. et le logo sur les calandres reprend les lettres inclinées des modèles Fiat. Unic figure en lettres argent sur fond noir tandis que Fiat est en lettres noires sur fond argent. En 1974, l’Armée de terre française envoie un cahier des charges aux deux principaux constructeurs de poids-lourds français afin de réaliser un camion tout terrain capable de transporter quatre tonnes de charge utile, avec à la clé, un contrat portant sur plus de 15.000 unités. Berliet et Saviem sont sollicités. Unic demande également à pouvoir participer à cet appel d'offres puisque l’entreprise est une société française qui, sous la marque Simca, a déjà été un fournisseur apprécié des armées avec les Simca Cargo puis Simca Marmon. Le besoin de l'armée de terre était de remplacer les \"Simca Cargo\"! Les services centraux de l'armée, pressés par le gouvernement de l'époque, hésitent beaucoup à ajouter Unic à la liste des candidats. Des bruits insistants courent pour que l’État-Major refuse ce véhicule pour deux raisons : Il fallait surtout protéger les intérêts nationaux et s’assurer que toutes les pièces de rechange seraient fabriquées en France, le nationalisme étant encore très marqué à cette époque. Officieusement et à ce titre, la candidature d'Unic aurait pu être rejetée. Officiellement, Unic sera admis à présenter une offre (que le gouvernement avait refusée d'avance) après que le constructeur ait fait valoir que, certes le moteur vient d'Italie, mais le camion est fabriqué en France, à Trappes, comme des dizaines de milliers de camions Unic chaque année. L’exclusion pilotée d'Unic à cet appel d'offres, confirmée quasi officiellement, sera très lourde de conséquences. Fiat décidera de replier toutes les productions de camions en Italie et une partie des usines françaises du constructeur seront transformées en magasin de pièces de rechange. Début 1975, la création d'IVECO - (Industrial VEhicles COrporation) regroupe les marques Fiat V.I., OM, Lancia V.I., UNIC et Magirus-Deutz (Klockner Humboldt Deutz). Seul le logo I d'Iveco apparait discrètement sur les calandres. En 1976, Unic-Fiat S.A. devient Iveco Unic S.A. En 1982, le nom Iveco apparaît en entier à l'avant des camions, celui d'Unic subsiste jusqu'en 1984 en bas des calandres. La famille Hamon vend l'ensemble de sa société en 1984. En 1985, la marque Unic n'apparait plus sur aucune calandre de camion. En 1992, Iveco Unic S.A. devient Iveco France S.A..", "section_level": 1}, {"title": "Les autocars.", "content": "Depuis le début, les autocars Unic étaient basés, comme tous ses concurrents, sur des châssis de camions adaptés. Dans un premier temps ce n'étaient que des carrosseries pour le transport de personnes puis, les châssis furent modifiés et abaissés. Les derniers châssis Unic pour autocars sortent de l'usine de Puteaux en 1955. La marque est passée dans le giron de Fiat V.I. depuis 1952. Ce sont désormais des châssis Fiat-OM en provenance d'Italie qui serviront de base aux nouveaux modèles Unic. Les carrossiers indépendants ont été sévèrement pénalisés par la généralisation des châssis d'autocars à caisse-poutre livrés complètement finis par les constructeurs français Berliet, Chausson ou Saviem. Les utilisateurs leur reprochait la rigidité de leurs réalisation qui ne pouvait répondre aux besoins spécifiques des transporteurs. C'est ainsi que le carrossier français Gandolff persuade M. Pigozzi qu'il lui fallait assurer la succession des fameux autocars « Saurer ». À partir de, \"Unic\" confie à sa filiale Someca l'importation des châssis OM fabriqués à Brescia en Italie. La gamme \"OM\" est riche et très moderne car elle bénéficie d'une nouvelle conception. Les châssis sont équipés de moteurs \"Fiat-OM\" à injection directe. La gamme proposée est la suivante : Ce n'est que le qu'Unic devient importateur direct des châssis d'autocars et autobus Fiat-OM. Les opérateurs apprécient les qualités des autocars Unic sur châssis OM : agrément de conduite, sécurité, fiabilité et brio de la mécanique. Ces qualités sont remarquées par le carrossier charentais Heuliez qui devient le partenaire de OM en France. Heuliez réalisera une version grand tourisme sur un châssis \"Leoncino\" destiné à l'origine pour équiper le châssis Citroën 350. À partir de 1966, Fiat présente le châssis Fiat 343 et commercialise en France en 1971 son modèle de série usine, comme en Italie. Les carrosseries réalisées en France sont dues aux carrossiers \"Amiot\" et \"Heuliez\" notamment. Tous les autocars Fiat italiens sont commercialisés en France sous la marque Unic. En 1976, Unic présente le Fiat 370 sous sa propre marque pour ne pas heurter les collectivités locales avec une marque étrangère qui n'aurait aucune chance de remporter un marché. Le dernier autocar Unic sera le Lorraine, conçu à la fin des années 1970 et commercialisé en. La direction du groupe Iveco profite du regroupement de Saviem et de Berliet, qui formera R.V.I., pour recruter des cadres transfuges de \"Berliet\". Après le demi échec de franciser le Fiat 343 en lui greffant une carrosserie française, Unic récupère le modèle-phare du géant turinois : le Fiat 370, lancé en 1976 et très répandu en Italie et en Allemagne sous le label Magirus M2000, pour créer le dernier modèle de la marque, le \"Lorraine\". Conçu spécifiquement pour le marché français, le châssis Fiat-Iveco est habillé d'une coque retouchée à l'avant, plus arrondie et aérodynamique, par rapport à la version originale italienne, due à l'intervention de la CIMT2. Comme sur le Fiat 370, elle fait appel, à divers niveaux, à des éléments en aluminium et polyester. La carrière du \"Lorraine\" prend fin en 1993, remplacé par l'Iveco 380 Euroclass qui sera commercialisé avec le logo Iveco.", "section_level": 1}, {"title": "Implantations.", "content": "Sites industriels français :", "section_level": 1}], "src_summary": "Unic était un constructeur français de voitures de tourisme et de camions. Unic a également produit des autocars. Malgré le succès rencontré sur le marché français (\"il n'y avait quasiment aucun produit exporté à cette époque\"), la société UNIC doit son équilibre financier aux bons vouloirs du baron Henri de Rothschild. Son décès en 1947 survient alors que le redressement indispensable après les dommages causés par la Seconde Guerre mondiale aurait nécessité de lourds investissements. Fragilisé comme ses concurrents français — Saurer France et Talbot — la direction d'Unic doit se résoudre à céder la société. ", "tgt_summary": null, "id": 1292634}
{"src_title": "Quitzin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Quitzin se trouve à sept kilomètres au nord-ouest de Grimmen dans la vallée de la Trebel.", "section_level": 1}, {"title": "Le château.", "content": "Le domaine comprenait autrefois un château fort au qui était entouré de douves. Il appartenait à un conseiller du duc de Poméranie, Erasmus von Küssow. Le domaine est ensuite donné par le duc Éric II aux cisterciens de l'abbaye de Neuenkamp qui se trouve à l'emplacement actuel de Franzenburg. Le château demeure ensuite dans la famille von Küssow, jusqu'en 1824, et y retourne dans une autre branche von Küssow en 1841, jusqu'en 1908, date à laquelle il est acheté par la famille von Veltheim, dont les descendants sont les actuels propriétaires. Le château actuel a été construit en 1607 et a été restauré en 1727 en style baroque. Il comporte trois étages de trois à cinq axes. Du côté de l'entrée d'honneur, il est orné d'un avant-corps datant de 1727 coiffé d'un fronton triangulaire comprenant un blason. Les deux ailes sans étage datent de la même époque. Ces trois corps de bâtiment sont couverts d'une toiture mansardée à l'allemande. L'entrée d'honneur est flanquée de pilastres soutenant un arc en demi-cercle. Les façades sont décorées de stuc. Le château donne sur un grand parc paysager qui était autrefois arrangé en style baroque. Il se trouvait au milieu d'un domaine de chasse et le roi de Suède, Charles XII, y a été invité à plusieurs reprises. En effet, la province de Poméranie était à l'époque possession de la couronne suédoise depuis la paix de Westphalie (1648). Elle le demeure jusqu'en 1815, date à laquelle elle est attribuée au royaume de Prusse par le congrès de Vienne. La comtesse von Küssow se fait construire au milieu du par Carl August Peter Menzel (1794-1853) (de l'école de Schinkel) une maison de bains unique en Poméranie dans le style néoclassique, mais il n'en reste plus que les fondations. Le chambellan à la cour, Werner von Veltheim, achète le domaine en 1908, qui reste en possession de la famille, jusqu'à son expulsion par les réformes agraires et les nationalisations entrées en vigueur dans la zone d'occupation soviétique en Allemagne en 1945. Le château sert de dépôt pour la défense civile de la république démocratique allemande. Les fenêtres sont murées ou closes pa des parois métalliques, l'intérieur et les façades souffrent de dommages. Depuis la réunification allemande, les nouveaux propriétaires, Burghard et Friederike Rübcke von Veltheim, se sont efforcés de lui redonner son lustre. L'ancienne chapelle du château, qui sert aujourd'hui pour des baptêmes ou des funérailles de la communauté luthérienne-évangélique locale a aussi été restaurée. Elle date du début du.", "section_level": 1}, {"title": "Source.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Quitzin (anciennement \"Qwitzin\") est une localité rurale de la municipalité de Splietsdorf dans l'arrondissement de Poméranie-Occidentale-Rügen appartenant au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, dans le nord-est de l'Allemagne. Elle est connue pour son château qui servait autrefois de pavillon de chasse.", "tgt_summary": null, "id": 510340}
{"src_title": "Le Tourne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Bordeaux et de son unité urbaine, Le Tourne est située dans la région naturelle de l'Entre-deux-Mers. Les communes les plus proches sont Portets, à environ 3 km, Baurech ~ 3 km, Ayguemorte-les-Graves ~ 4 km, Cambes ~ 4 km, Isle-Saint-Georges ~ 4 km, Saint-Selve ~ 5 km, Tabanac ~ 1 km, Saint-Caprais-de-Bordeaux ~ 6 km, Arbanats ~ 6 km, Saint-Médard-d'Eyrans ~ 7 km, Langoiran ~ 0,5 km, Lestiac-sur-Garonne ~ 8 km, et Quinsac à environ 8 km.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est bordée par la Garonne au sud-ouest faisant office de barrière naturelle avec la commune de Portets et par son affluent le Grand Estey au sud-est qui lui aussi fait office de barrière naturelle avec la commune de Langoiran jusqu'à leur confluence.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La commune du Tourne est desservie par les lignes 501 et 5011 du réseau de bus TransGironde. Une ligne de bus en direction du collège Anatole France de Cadillac (Gironde) marque également un arrêt dans la commune. Le Tourne a également une aire de covoiturage à proximité de la D10 en direction de Bordeaux.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La commune tient son nom du substantif pré-latin qui signifie « hauteur ». En gascon, le nom de la commune est \"Lo Torne\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À l'origine implanté sur les hauteurs, sur la route qui mène à Tabanac, autour d'une église romane aujourd'hui détruite dont il ne reste que le cimetière l'ayant ceint, le village s'est déplacé vers le et le fleuve, un certain nombre d'habitants ayant une activité liée au transport fluvial dont la construction navale au point qu'en 1874, la commune comptait six chantiers de construction de barques et deux entreprises de batellerie. À la Révolution, la paroisse de Saint-Étienne du Tourne forme la commune du Tourne. Au cours du, la reconstruction de l'église dans le bas du village acte le déplacement du bourg vers le port.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "La commune du Tourne fait partie de l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Créon remodelé dans le nouveau canton de l'Entre-deux-Mers. Le Tourne fait également partie de la communauté de communes du Vallon de l'Artolie, membre du Pays du Cœur de l'Entre-deux-Mers.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants sont appelés les \"Tournais\".", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "La commune est située dans l'aire géographique de production du premières-côtes-de-bordeaux (vins blancs secs), du côtes-de-bordeaux-cadillac (vins rouges) et du cadillac (vins blancs liquoreux), appellations d'origine contrôlée du vignoble de l'Entre-deux-Mers. Toute la région produit en outre des rouges, des clairets, des rosés, des blancs secs, doux ou effervescents sous les dénominations bordeaux et bordeaux-supérieur.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Une quarantaine de lieux et édifices de la commune du Tourne sont recensés et versés à l'inventaire général du patrimoine culturel dans le cadre d'une étude topographique du canton de Créon réalisée à partir de 1983 par le conseil régional d'Aquitaine.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Louis Machon (1600-1672), chanoine de Toul, apologiste de Machiavel et proche du cardinal de Richelieu résida au Tourne du à sa mort.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Tourne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.", "tgt_summary": null, "id": 2483771}
{"src_title": "Robert Donner", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Au cinéma, Robert Donner débute avec deux petits rôles non crédités dans les westerns \"Rio Bravo\" d'Howard Hawks (1959, avec John Wayne et Dean Martin) et \"L'Homme qui tua Liberty Valance\" de John Ford (1962, avec John Wayne et James Stewart). Par la suite, il contribue à trente-deux autres films américains (dont treize westerns), l'avant-dernier étant \"Allan Quatermain et la Cité de l'or perdu\" de Gary Nelson (1986, avec Richard Chamberlain et Sharon Stone). Il tient son ultime rôle au cinéma dans \"Chouette\" de (avec Logan Lerman et Brie Larson), sorti en, un mois avant sa mort brutale, d'une crise cardiaque. Un de ses films les plus connus est \"El Dorado\" (1966), où il retrouve le duo Hawks-Wayne, en compagnie de Robert Mitchum. Outre deux autres films réalisés par Hawks, il tourne six films sous la direction d'Andrew V. McLaglen, dont \"Les Géants de l'Ouest\" (1969) et \"Chisum\" (1970), également avec \"The Duke\". Mentionnons aussi \"Luke la main froide\" de Stuart Rosenberg (1967, avec Paul Newman et George Kennedy) et \"La Chevauchée sauvage\" de Richard Brooks (1975, avec Gene Hackman, James Coburn et Candice Bergen). Durant sa carrière, Robert Donner est principalement actif à la télévision, collaborant à seize téléfilms de 1970 à 1994 (dont le western \"Trail of Danger\" de McLaglen en 1978, avec Jim Davis). Mais surtout, il apparaît dans quatre-vingt-deux séries de 1961 à 2004, la première étant la série-western \"Rawhide\" (quatre épisodes, 1961-1965), avec Clint Eastwood — à noter qu'il retrouve ce dernier comme acteur et réalisateur dans le film \"L'Homme des Hautes Plaines\" (1973, avec Verna Bloom) —. Parmi ses autres séries notables, citons \"La Famille des collines\" (dix-neuf épisodes, 1972-1978 : rôle de \"Yancy Tucker\"), \"Mork and Mindy\" (vingt-deux épisodes, 1978-1982 : rôle d’\"Exidor\", aux côtés de Robin Williams et Pam Dawber), ou encore \"MacGyver\" (cinq épisodes, 1987-1990, avec Richard Dean Anderson dans le rôle-titre).", "section_level": 1}], "src_summary": "Robert Donner est un acteur américain, né le à New York (État de New York), mort le à Los Angeles — Quartier de Sherman Oaks (Californie).", "tgt_summary": null, "id": 362871}
{"src_title": "Byo yomi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Au Japon.", "content": "Le temps imparti au joueur pour terminer sa partie dépend du niveau des adversaires. Jusqu'à huit heures peuvent être attribuées aux matchs réunissant les meilleurs joueurs de go, mais habituellement, il est beaucoup plus réduit. La gestion du temps n'est pas du ressort des joueurs, mais d'un des arbitres. Le décompte s'effectue ainsi : si un joueur répond en moins d'une minute, aucune déduction n'est faite de son temps de réflexion. S'il dépasse la minute, son temps est diminué du nombre entier de minutes consacré au coup. En fin de partie, quand il ne lui reste plus que quelques minutes, le décompte devient plus précis et la personne chargée du contrôle du temps annonce les dizaines de secondes, voire les secondes, selon ce que le joueur lui a demandé. De fait, le byo yomi \"japonais\" peut être assimilé à une sorte de pendule Bronstein dans laquelle le décompte s'opérerait par nombre entier de minutes seulement.", "section_level": 1}, {"title": "En Occident.", "content": "Le décompte du temps imparti pour la partie de go se décompose en deux phases distinctes : d'abord un temps global pour la partie, que le joueur peut utiliser comme il l'entend. Quand cette phase est épuisée, le joueur a l'obligation de jouer chacun de ses coups en moins de \"n\" secondes (\"n\" étant fixé avant la partie, en général par le règlement du tournoi). Si le joueur excède son temps de réflexion, il perd « au temps ». C'est cette seconde phase qui est appelée byo yomi. Typiquement, on trouve les cadences suivantes : 30 minutes, suivies par un byo yomi de 30 secondes par coup. Le joueur ne dispose alors que de 30 secondes au plus pour jouer chacun de ses coups. Le moindre dépassement de délai lui fait perdre immédiatement la partie. Pour être organisé correctement, le byo yomi exige la présence d'un tiers pour assurer le chronométrage final ou, plus pratiquement, une horloge d'échecs électronique, sur laquelle ce genre de décompte particulier est aujourd'hui présent.", "section_level": 1}, {"title": "Byo yomi canadien.", "content": "Les pendules électroniques n'étant pas toujours disponibles, certains aménagements ont été trouvés, par exemple celui du « byo yomi canadien » : au lieu d'un temps fixé pour chaque coup, on donne un certain temps pour un petit nombre de coups. Par exemple, 10 coups en 5 minutes ou 20 coups en 10 minutes au lieu de trente secondes par coup. Dans le championnat suisse 2009 de go, la cadence imposée aux concurrents était ainsi d'une heure 15 minutes par joueur et byo yomi canadien : 15 pierres en 5 minutes. Cette méthode simplifie et allège les contrôles, tout en permettant de conserver l'esprit du byo yomi.", "section_level": 2}, {"title": "Serveurs de go.", "content": "Des systèmes combinant les méthodes japonaise et occidentales sont parfois utilisés sur les serveurs informatiques. Ainsi, sur KGS, on peut avoir un temps principal de 10 minutes, suivi de 5 périodes de 15 secondes : une fois le temps principal écoulé, tout coup joué en moins de quinze secondes ne compte pas, tout coup joué entre 31 et 45 secondes coûte deux périodes, etc.", "section_level": 2}], "src_summary": "Au Japon, le byo yomi (littéralement : « lecture des secondes ») est le nom donné traditionnellement dans les compétitions de go et de shogi à l'ultime phase du décompte du temps imparti au joueur. En Occident et chez les amateurs, le \"byo yomi\" a pris une signification un peu différente et en est venu à qualifier le type de cadence spécifiquement utilisé pour les parties de go.", "tgt_summary": null, "id": 337910}
{"src_title": "Service-level management", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "Le SLM fait partie des processus de fourniture des services. Il permet de mettre en œuvre et de gérer la qualité des services qui sont fournis par la DSI. Cela doit se faire avec des coûts maitrisés et de manière à améliorer et à aligner en permanence les besoins de l’entreprise sur les capacités de la DSI à fournir ces services.", "section_level": 1}, {"title": "Buts et objectifs.", "content": "La mise en place d’un SLM a pour but de déterminer les niveaux de services à fournir, afin de supporter les métiers de l’entreprise. Il permet de s’assurer que les niveaux demandés ont été atteints et il fournit les éléments indispensables permettant d’identifier les raisons d’un éventuel accord non atteint. Les objectifs du SLM sont de:", "section_level": 1}, {"title": "Rôles du SLM.", "content": "Pour maintenir et améliorer la qualité des services informatiques, il est indispensable de définir précisément les besoins et attentes des clients (SLR : \"service-level requirement\"). La gestion des niveaux de service (SLM : Service Level Management) est responsable de cette formalisation. Pour cela est mis en place des accords de niveaux de services (SLA : service-level agreement) qui permettent de maintenir et d’améliorer la qualité des prestations et des services informatiques. Sous la forme d’un cycle permanent, le processus SLM permet l’élaboration, la coordination, la signature, et le suivi des accords de niveaux de service (SLA).", "section_level": 1}, {"title": "Recommandations et risques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Recommandations.", "content": "Il convient d’identifier et d’impliquer les personnes concernées de la clientèle lors de la rédaction et l’approbation du SLA. Le manager qui gère le service doit connaitre les différents objectifs et besoins de l’équipe qui utilise quotidiennement le service. Si l’organisation utilise un SLM pour la première fois, il faut choisir avec précaution le service approprié avec lequel commencer. En effet, il vaut mieux éviter de sélectionner un service trop complexe. Le SLA doit découler d’un accord entre les deux parties. Il convient d’assurer une participation appropriée du personnel chargé de la prestation de services, en particulier dans les fonctions clés liées au fonctionnement du service.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le service-level management (SLM), peut se traduire en français par la « gestion des niveaux de services ». C'est l'un des processus référencé dans la conception des services d'ITIL v.3 (Information Technology Infrastructure Library).", "tgt_summary": null, "id": 514378}
{"src_title": "Jérôme Clément", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il a une sœur ainée, Catherine Clément. Nés d'un père catholique et d'une mère juive, Catherine et Jérôme Clément ont été baptisés catholiques, à la demande de leurs grands-parents paternels. Les grands-parents maternels sont morts déportés à Auschwitz ; Jérôme Clément prend seulement connaissance de ce drame en 1996, alors qu'il range des papiers de sa mère décédée. Après des études en droit et en lettres, et un cursus à l'Institut d'études politiques de Paris, Jérôme Clément est diplômé de l'École nationale d'administration (1970–1972, promotion Charles de Gaulle). Il commence sa carrière, en 1974, au ministère de la Culture comme chargé de mission auprès du directeur de l’architecture. Il est ensuite nommé chef de bureau du budget et du plan, et est détaché en 1976 à la Cour des comptes. Deux ans plus tard, il est nommé sous-directeur à la direction du patrimoine du ministère de la Culture. En 1980, Jérôme Clément est nommé conseiller culturel et scientifique à l’ambassade de France en Égypte. Il rejoint, en, le cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy, comme conseiller chargé de la culture, des relations culturelles internationales et de la communication.", "section_level": 1}, {"title": "Engagement pour la culture et les médias.", "content": "En 1984 Jérôme Clément est nommé directeur général du Centre national de la cinématographie (CNC). Création d'EURIMAGES et de la FEMIS. Dans le cadre de cette fonction, il devient membre du conseil de surveillance de la Société d'édition de programmes de télévision (La Sept). À l'échéance de son mandat au CNC en 1989, il est désigné président du directoire de La Sept avec pour mission sa mise à l’antenne comme chaîne européenne de la culture sur le réseau hertzien. La volonté du président français François Mitterrand et du chancelier allemand Helmut Kohl de soutenir le projet de chaîne de télévision culturelle franco-allemande voit le jour en avril 1991 sous le nom d'Arte (Association relative aux télévisions européennes) en tant que groupement européen d'intérêt économique (GEIE), qui fait fonction de holding franco-allemand. Elle est composée à parité par La Sept/Arte France et Arte Deutschland TV GmbH (ARD + ZDF). Jérôme Clément, alors président du directoire de La Sept-Arte depuis 1989, devient également président du comité de gérance de la chaîne. Par règle d'alternance, il est remplacé de 1999 à 2003 par Jobst Plog, l'intendant du \"Norddeutscher Rundfunk\" (NDR). Jérôme Clément occupe de nouveau cette fonction de 2003 à 2007, date à laquelle lui succède l'Allemand Gottfried Langenstein. Parallèlement, Jérôme Clément a été président directeur général de La Cinquième avant qu’elle ne devienne France 5, d’ à. Le, Jérôme Clément est réélu président du directoire d’Arte France pour une durée de 5 ans à compter du. Il quitte ses fonctions à l'échéance de ce mandat le et est alors remplacé par Véronique Cayla. Jérôme Clément a présidé le Conseil d'administration du Théâtre National du Châtelet de 2010 à 2015. Il a présidé également le Conseil d'administration de PIASA, Société de vente aux enchères volontaires. En, Jérôme Clément est nommé Président de la Fondation Alliances Françaises (2014-2018) Il est Président du Festival Premiers Plans d'Angers, depuis 2012. Jérôme Clément a été administrateur de plusieurs entreprises à caractère culturel : Orchestre de Paris, Théâtre du Châtelet (2010-2015), notamment. Le, il est nommé au conseil d'administration du musée d'Orsay. Il a été président du festival Musica jusqu'en 2001. Il a été président du Conseil scientifique du Festival Normandie Impressionniste 2010, puis commissaire général du Festival Normandie Impressionniste 2013. En 2016, il est Commissaire de l'Exposition Normandie Impressionniste. En, il est le président du Festival du film asiatique de Deauville En 2017, Jérôme Clément est Président du Festival Ciné Salé Le Havre En, Jérôme Clément est le Lauréat du Grand Prix Français du Rayonnement décerné par l'Organisation Internationale de la Francophonie. En 2018, Jérôme Clément est membre du Comité Scientifique et Culturel du projet de musée Belle Époque Marcel Proust de Cabourg. Il est également, depuis sa création, membre du Cercle littéraire proustien de Cabourg. Il est membre du 8° Festival du Film Francophone d\"'Angoulême\" Membre du club Le Siècle, il se porte en 2018 candidat à l'Académie française.", "section_level": 1}, {"title": "Prises de position.", "content": "S'exprimant en 2014 au sujet des hommes politiques et de la culture, il déclare regretter que. Il publie en 2016 \"L'Urgence culturelle\", aux Éditions Grasset & Fasquelle, où il livre son", "section_level": 1}, {"title": "Cinéma.", "content": "En coproduction avec \"Siècles Productions\", dirigé par Georges-Marc Benamou :", "section_level": 1}, {"title": "Radio.", "content": "Il participe à de nombreuses émissions sur France Culture, notamment :", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Jérôme Clément est le frère de Catherine Clément, philosophe et écrivain. Il est marié et père de quatre enfants.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jérôme Clément, né le à Paris, est une personnalité française du monde de la culture et des médias, également écrivain. Il a notamment dirigé le Centre national de la cinématographie, puis a fondé Arte, la chaîne de télévision culturelle à vocation européenne. Il a aussi présidé PIASA, maison de vente aux enchères volontaires, et le conseil d'administration du Théâtre national du Châtelet jusqu'en 2014. ", "tgt_summary": null, "id": 2457150}
{"src_title": "Château de Rammenau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le domaine de Rammenau a été mentionné dans les documents écrits en 1597. Des familles successives de l'aristocratie saxonne en sont propriétaires comme les Ponickau, Staupitz, Kottwitz, et Seydewitz. Ces derniers vendent les terres en 1717 à Ernst Ferdinand von Knoch, chambellan d'Auguste le Fort. Il commande entre 1721 et 1731 à Johann Christoph Knöffel la construction d'un nouveau château de deux étages en un seul corps de bâtiment. Franz Joseph von Hoffmann est le propriétaire suivant, et son neveu, Johann Albericius von Hoffmann, conseiller secret à la cour de Saxe, en hérite en 1749. Il est fait comte d'Hoffmannsegg en 1779. Son fils, Johann Centurius von Hoffmannsegg, célèbre botaniste et entomologiste, vend le domaine et le château en 1794 à son beau-frère, le capitaine Friedrich von Kleist (1746-1819). Celui-ci fait entièrement redécorer l'intérieur du château en style néoclassique et transforme le parc en jardin à l'anglaise. Johann Centurius von Hoffmansegg rachète le château en 1820, après la mort de son beau-frère. Hans Curt Christoph Ernst von Posern achète le château à la famille Hoffmannsegg en 1879. Il est chambellan à la cour de Saxe. Sa veuve, née baronne von Humboldt (1853-1914), se remarie avec le général de cavalerie Eugen von Kirchbach, et sa fille, la comtesse von Helldorf (née von Posern), en hérite ensuite. Le château sert d'hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. C'est à cette époque que le poète Börries von Münchhausen décrit les derniers propriétaires dans sa nouvelle, \"Le Posern vert\", dans \"Doch was lebendig war\". Le château est réquisitionné par l'Armée rouge au printemps 1945 et la famille Helldorf expulsée. L'académie des beaux-arts de Dresde s'y installe en 1951 pour des sessions d'été et de séjour de maison de vacances. On y consacre une partie en 1961 dédiée à un musée Fichte et une autre à un musée sur l'histoire du château en 1967. Une cafétéria ouvre en 1968. Le château est restauré en 1948 et à l'époque de la RDA, mais les restaurations les plus importantes sont menées à partir des. Le château appartient aujourd'hui à l'État libre de Saxe qui gère le château-musée. Des expositions régulières et des concerts y sont organisés.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "On accède au château par la porte-cochère de la \"Torhaus\", bâtiment d'entrée des communs, avec les anciennes écuries. La cour est fermée des deux côtés par les pavillons d'intendance (\"Kavalierhaus\") au-delà desquels se trouve la cour d'honneur. Le château auquel on accède par la cour d'honneur est un bâtiment baroque en trois parties à deux étages, avec une haute toiture à la Mansart. La façade d'honneur et la façade donnant sur le parc sont ornées en leur milieu par un avant-corps surmonté d'un fronton à la grecque avec les armes des comtes von Hoffmannsegg. L'intérieur que l'on visite se distingue par des pièces, telles que la \"chambre chinoise\" et des salons ou chambres d'inspiration néoclassique, comme la \"chambre pompéienne\", la \"chambre bulgare\", la \"chambre d'or\" Au milieu se trouve le grand \"salon des miroirs\". Le parc à l'anglaise s'étend sur cinq hectares. Il est nommé parc Fichte depuis 1962 en l'honneur du philosophe qui est né à Rammenau. Une colonne lui est vouée en mémorial. Le parc, décoré de statues et de putti, abrite des essences rares, une fontaine avec des jeux d'eau, un lac.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Rammenau (\"Schloß Rammenau\") est un château baroque saxon situé à Rammenau, près de Bischofswerda dans l'arrondissement de Bautzen, à trente kilomètres au nord-est de Dresde. C'est l'un des plus beaux châteaux baroques de Saxe.", "tgt_summary": null, "id": 617216}
{"src_title": "Leibzoll", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine du péage.", "content": "L'origine du Leibzoll remonte à la situation politique des Juifs en Allemagne, où ils sont considérés propriété de la couronne et donc sous la protection du roi. À ce titre, l'empereur d'Allemagne considère avoir le droit exclusif de juridiction et de taxation des Juifs, et d'être responsable de leur protection et de celle de leurs biens, aussi bien chez eux que quand ils se déplacent. Il leur accorde sa protection soit par des gardes soit plus généralement par la délivrance d'un sauf-conduit, car les Juifs sont de grands voyageurs, et ne peuvent pas être en permanence accompagnés par des gardes impériaux lors de leurs voyages d'affaires. Le premier cas connu de délivrance d'un sauf-conduit date de Louis le Pieux, dit le « Débonnaire », roi des Francs de 814 à 840), et un spécimen de sauf-conduit se trouve dans les documents conservés dans le \"Liber Formularum\" (recueil de formulaires) de cette période. Selon ce document, le roi accorde la liberté de voyager et l'exemption de toutes les taxes à trois Juifs de Lyon. Pour l'obtention de tels sauf-conduits, les Juifs doivent payer une certaine redevance, mais il n'est mentionné nulle part que le paiement de cette redevance soit la seule raison de l'exemption des autres taxes. Les ordonnances douanières de Raffelstetten, promulguées en 904-906 par Louis IV de Germanie, doivent être interprétées de la même façon : les Juifs, en tant que commerçants privilégiés, ne doivent pas payer plus que le droit de péage normal (\"justum theloneum\"). La loi indique expressément que ceci est conforme avec les anciens usages, et est repris de même dans la charte accordée aux Juifs de Worms en 1090. Quand les Juifs passent sous la juridiction des gouvernements locaux, ce principe est reconnu. Frédéric II d'Autriche en 1244, dans sa loi concernant les Juifs, décrète que dans les limites de son royaume, ils ne doivent pas payer plus que le taux légal de douane, le même que doivent payer tous les autres citoyens. Dans les ordonnances de Raffelstetten et dans la loi de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen, seuls les droits de douane concernant le transport des marchandises et des esclaves sont mentionnés : rien ne permet de savoir s'il existe alors un péage personnel. Comme le nombre de Juifs passant sous juridiction territoriale augmente, l'exemption de la taxe personnelle, qui leur est accordée, tant qu'ils restent propriété de la couronne, n'est plus respectée. Chaque gouvernement local se considère habilité à percevoir des impôts sur tous les Juifs étrangers qui traversent leur territoire. Mais ces taxes continuent à être des taxes douanières, jusqu'à l'hostilité croissante des villes libres et l'expulsion fréquente des Juifs de vastes territoires, qui devient la règle au. Les dirigeants qui ont expulsé les Juifs de leurs domaines, adoptent alors des politiques afin de les maintenir à l'extérieur de leurs frontières. Les relations internationales ne permettant pas de refuser l'entrée d'un territoire à un Juif muni d'un passeport accordé par un État étranger, les Juifs qui visitent une région où les Juifs n'ont pas le droit de s'installer, sont alors contraints de payer un péage corporel.", "section_level": 1}, {"title": "Développement du Leibzoll.", "content": "L'adoption de cette politique est dictée par la faiblesse du pouvoir fédéral de l'Empire germanique. En effet, les Juifs expulsés d'une région peuvent facilement s'installer aux alentours, et avec les droits de leur nouveau passeport, continuer à faire des affaires dans la région d'où ils ont été expulsés. Ainsi de nombreux Juifs expulsés de Nuremberg en 1499 s'établissent à Fürth ; ceux expulsés de Nördlingen en 1507 s'installent à Kleinerdlingen ; ceux qui ne sont pas autorisés à s'installer dans la ville de Lübeck s'établissent dans le village de Moisling, toutes ces places se trouvant à faible distance à pied de la ville où ils n'ont pas le droit de résider. Avec le passeport délivré par leur souverain respectif, ils peuvent traiter des affaires dans ces villes où ils n'ont pas l'autorisation de résider, tout du moins durant la journée. Comme les gouvernements locaux désirent renforcer leurs décrets d'exclusion des Juifs, ils adoptent de nouvelles mesures. Ainsi l'utilité financière du Leibzoll est reconnue et les gouvernements locaux de l'Empire germanique perçoivent cette taxe sur tous les Juifs qui se déplacent d'un territoire à l'autre, qu'ils soient étrangers ou leurs propres sujets. À Nuremberg, la valeur annuelle moyenne de cette taxe, lors des dix dernières années (1797-1806) pendant lesquelles cette taxe a été perçue, s'élève à florins allemands. Ce droit de péage a aussi pour but d'humilier les Juifs, parfois dans la rédaction même de la loi. Par exemple, une ordonnance de Philippe V d'Espagne, en 1703, fixe le taux de cette taxe pour un chariot de marchandises, une tête de bétail ou un Juif, à quatre sols lors du passage sur un des ponts du Luxembourg. Parfois, l'humiliation provient de la façon dont cette taxe est perçue. Dans certaines régions, les Juifs passant un péage doivent lancer des dés en souvenir de la Crucifixion ; ailleurs, comme à Freiberg, en Saxe, les Juifs sont obligés de payer un garde qui doit les accompagner pendant tout le temps où ils séjournent dans la ville.", "section_level": 1}, {"title": "Exemptions.", "content": "Certaines exemptions de Leibzoll sont accordées. Selon la loi autrichienne de 1244, les cadavres sont exempts. Albert III donne en 1389, un sauf-conduit à trois Juifs autrichiens pour ramener des \"etrogs\" (variété de cédrat utilisée pour la fête de Souccot) de Trieste, libres de droits. Les Juifs vivant dans le territoire de l'électeur de Mayence sont exemptés de Leibzoll quand ils voyagent pour assister à un de leurs landtags ou réunions communautaires. En tant que privilège spécial, la plupart des \"Juifs de cour\" sont exemptés du paiement de cette taxe, comme à Harburg. Ultérieurement, cette exemption est étendue aux industriels; ainsi Hirsch David, un fabricant de velours de Berlin, est exempté de cette taxe en 1731, car son affaire l'oblige à de nombreux déplacements. Quand Meyerbeer se rend à Vienne, le \"Judenamt\" (administration chargée des Juifs) reçoit des ordres de le traiter « non comme un Juif mais comme un cavalier ». Les Juifs autochtones sont souvent exonérés de payer cette taxe lors de leurs déplacements, mais doivent s'acquitter d'une somme fixe annuelle. Ceci n'est naturellement valable que s'ils se cantonnent à ne voyager que dans leur propre pays. Ainsi les Juifs de Saxe sont exempts du Leibzoll par un arrêté du. Les Juifs de Berlin négocient avec l'électeur en 1700 en payant ducats annuellement; cette somme exempte de Leibzoll tous ceux qui sont en possession d'une \"Schutzbrief\" (lettre de protection) qui remplace le vieux sauf-conduit \"Judengeleit\". Les Juifs en possession d'une telle lettre sont appelés \"vergleitete Juden\" ou \"Juifs escortés\".", "section_level": 1}, {"title": "Abolition difficile du Leibzoll.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Autriche et Pologne.", "content": "Même après l'abolition officielle du Leibzoll, comme en 1782 en Autriche par l'empereur Joseph II, les Juifs entrant dans Vienne où séjournant dans la ville pendant un certain temps, sont obligés de payer une taxe spéciale qui ne diffère du Leibzoll que par son nom. De même à Nuremberg, où le Leibzoll est théoriquement aboli en 1800, celui-ci continue à être prélevé pratiquement jusqu'en 1806 sous le nom de \"\"Passier- und Eintrittsgeld\"\" (Taxe de passage et d'entrée). À Varsovie, où le gouvernement français a émancipé les Juifs, le gouvernement russe réintroduit le Leibzoll sous le nom de \"\"Tagzettel\"\", exigeant de chaque Juif entrant dans la ville la somme de cinq groschen or pour le premier jour et de trois groschen par jour aussi longtemps qu'il reste dans la ville.", "section_level": 2}, {"title": "France.", "content": "En France, le Leibzoll existe aussi dans les anciennes terres d'Empire que sont la Lorraine et l'Alsace. C'est le Juif alsacien Cerf Beer qui, après une lutte de plusieurs années, en obtient l'abolition par un édit de Louis XVI publié en portant exception des droits de péage corporel sur les Juifs. Les villes de Strasbourg et de Bergheim s'y opposent, ce qui nécessite l'intervention du Conseil d'État.", "section_level": 2}, {"title": "Pays allemands.", "content": "En décembre 1787, Frédéric-Guillaume II de Prusse abolit le Leibzoll à Berlin, et en juillet 1788, il l'abolit dans d'autres régions. L'abolition de cette taxe est due en grande partie aux efforts répétés de David Friedländer. En 1791 la taxe est abolie aussi par l'archevêque de Salzbourg sur ses territoires. Indépendamment de l'esprit de liberté que montre ces abolitions, la majorité des états allemands continue à se cramponner à cette taxe. Lors des conquêtes françaises cependant, certains de ces états sont obligés d'abolir le Leibzoll. Au début de juillet 1798, le général français Cacatte informe les membres du gouvernement de Nassau-Usingen que selon les ordres du commandant de division Freitag, les taxes spéciales sur les Juifs doivent être abolies, car elles sont abjectes pour la justice et pour l'humanité. À la suite de cet ordre, les Juifs de la rive gauche du Rhin sont dispensés du paiement du Leibzoll. Lors de la signature du traité de Lunéville le, la taxe est réimposée.", "section_level": 2}, {"title": "Wolf Breidenbach.", "content": "Au début du, les Juifs d'Allemagne trouvent un champion courageux en la personne de Wolf Breidenbach, qui va travailler de façon persistante à l'abolition de cet impôt. Conscient que des ressources importantes seront nécessaires pour la poursuite de cette campagne, et n'étant pas capable personnellement d'y subvenir, il invoque en 1803 l'aide des Juifs allemands et étrangers et leur demande de souscrite à un fonds créé dans ce but. Il débute des négociations avec les petits princes allemands à la Diète de Ratisbonne, et, aidé par Dahlberg, le chancelier impérial, réussit à obtenir le libre passage pour les Juifs au travers des provinces de Rhénanie et en Bavière. C'est en grande partie dû à ses efforts que le Leibzoll est aboli en septembre 1806 dans la province de Hesse, en Hohenlohe-Langenbourg, à Neuwied, en Wied-Runkel, à Braunfels, en Solms-Rödelheim et aussi au duché de Nassau. L'émancipation des Juifs de ce péage provoque de nombreux antagonismes; parmi les personnes les plus virulentes qui s'y sont opposés: Paalzow, Grattenauer et Buchholz. Dans les villes du nord de la Hanse, les garnisons françaises contraignent les bourgeois à libérer les Juifs du paiement du Leibzoll, et malgré une forte opposition, obtiennent cette levée pour les Juifs d'Hambourg, de Lübeck et de Brême. Le Leibzoll est aboli le au Brunswick-Lunebourg grâce aux efforts d'Israel Jacobson, agent de cour du duc de Brunswick. Bien que la taxe ait été presque universellement abolie, sa perception continue pour les Juifs se rendant à Vienne sous le règne de François d'Autriche. La Saxe est le dernier des états allemands à l'abolir.", "section_level": 3}, {"title": "Russie.", "content": "Jusqu'en 1862, les Juifs polonais visitant la Russie sont traités comme des étrangers, et comme tels, ne sont pas admis à l'intérieur de l'empire. D'autre part, les Juifs russes ont de grandes difficultés pour entrer en Pologne, et ceux qui s'y rendent pour affaire sont obligés de payer un \"Geleitzoll\". En 1826, les représentants de la communauté juive de Kovno (actuellement Kaunas en Lituanie) implorent le gouvernement d'abolir cette taxe, qui se monte alors à quinze florins polonais. Par décision du tsar Nicolas I, cette demande est transmise au grand-duc Constantin Pavlovitch, vice-roi de Pologne, qui décide alors que l'abolition de cette taxe est inopportune, mais qui propose d'en diminuer le montant et de la pondérer en fonction de l'âge, du sexe et de l'activité du voyageur. Il estime même souhaitable d'introduire une taxe similaire en Russie et suggère que chaque Juif polonais entrant en Russie, et chaque Juif russe se rendant en Pologne soit muni d'un permis mentionnant son lieu de résidence, son activité, etc. La police locale sera chargée du contrôle de ces permis. À la suite de ce rapport, l'empereur Nicolas enjoint à son ministre des finances de se mettre en relation avec les autorités concernées et de rédiger un projet pour la généralisation de cette taxe. Après de longues discussions avec les autorités polonaises, le ministre en conclut que la mesure proposée est inadaptable, non seulement en raison de la diminution de revenus qui en résulterait, mais aussi des complications possibles et des abus lors de sa mise en vigueur. Le, le \"Geleitzoll\" est ainsi aboli par un ukase.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Leibzoll est un péage corporel spécial que les Juifs devaient payer, lors de leurs déplacements, dans la plupart des pays européens au Moyen Âge et jusqu'au début du.", "tgt_summary": null, "id": 937209}
{"src_title": "Signal, une aventure dans l'espace", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Au, le vaisseau spatial \"Ikarios\", dont l'équipage est cosmopolite et multiculturel, mesure le vide intergalactique. Les ordinateurs interceptent soudain un étrange signal extraterrestre : c'est une pluie d'astéroïdes s'abattant sur l\"'Ikarios\", ce qui prive ce dernier de toute communication avec la Terre. Les scientifiques s'inquiètent de leur silence : les membres de l\"'Ikarios\" sont-ils morts?", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Développement.", "content": "Le réalisateur Gottfried Kolditz achète les droits d'adaptation du premier roman \"Asteroidenjäger\" (littéralement \"Les Chasseurs d'astéroïdes\") du brésilien germanisé Carlos Rasch, publié en 1961.", "section_level": 2}, {"title": "Tournage.", "content": "Le tournage a lieu dans le studio Deutsche Film AG, associé avec la société polonaise PRF Zespol Filmowy pour pouvoir réaliser le film.", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "La musique de film est réalisée par l'un des compositeurs allemands les plus importants et les plus connus de la République démocratique allemande, Karl-Ernst Sasse (1923-2006), en utilisant les instruments de musique électronique, notamment le. Avant de travailler sur la musique de ce film, le compositeur avait secrètement regardé \"2001, l'Odyssée de l'espace\" sans prendre aucune conscience sur la musique classique de Richard Strauss, Johann Strauss fils, György Ligeti ou Aram Khatchaturian, mais sur les sons électroniques. Bien que le film soit sorti en 1970, aucune bande originale de ce film n'a existé à l'exception d'une présence dans une compilation appelée \"Kosmos : Soundtracks of Eastern Germany's Adventures in Space\" sortie en, et laquelle réuni les musiques des films \"Der Schweigende Stern\", \"Eolomea\", \"Im Staub Der Sterne\" et, bien sûr, \"Signale - Ein Weltraumabenteuer\".", "section_level": 2}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sorties internationales.", "content": "\"Signal, une aventure dans l'espace\" sort d'abord le au grand écran de Kosmos dans la Karl-Marx Allee à Berlin, qui a été le plus grand cinéma de la RDA et utilisé jusqu'en 1989 comme une salle de cinéma de premier plan, où beaucoup de films du studio Deutsche Film AG avaient leur avant-première, avant qu'il ne sorte onze jours plus tard dans toute la République démocratique allemande. Ce film fait partie l'un des plus importants de l'histoire du cinéma allemand, démontrant la possibilité technique, notamment sur les images des corps flottants en apesanteur dans l'espace. C'est aussi un exemple particulièrement intéressant qui rappelle clairement le film \"2001, l'Odyssée de l'espace\" de Stanley Kubrick, sorti en 1968. Quant à la Pologne, il sort sous le titre \"Sygnały MMXX\", le.", "section_level": 2}, {"title": "Festival.", "content": "L'association du Festival international de science-fiction de Nantes choisit ce film sous le titre \"\" pour parfaire le thème au besoin d'Utopiales 2006 à la Cité des congrès de Nantes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Signal, une aventure dans l'espace (') est un film de science-fiction germano-polonais écrit et réalisé par Gottfried Kolditz, sorti en 1970. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman'de Carlos Rasch (1961). Ce film n'a jamais été distribué en France, mais a fait l’objet d’une diffusion télévisée. ", "tgt_summary": null, "id": 263631}
{"src_title": "Gare de Lehrte (Berlin)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "\"Lehrter Bahnhof\".", "content": "De 1868 à 1871, une ligne ferroviaire longue de 239 km entre Lehrte, près de Hanovre, et Berlin est construite. Le terminal ferroviaire est inauguré en 1871 sous le nom de \"Lehrter Bahnhof\". La gare est érigée en cul-de-sac sur le quai Friedrich-Carl (\"Friedrich-Carl-Ufer\", aujourd'hui \"Kapelle-Ufer\") qui borde la Spree. La gare longe le quai du \"Humboldthafen\", port du canal de Berlin à Spandau. Elle est établie à côté de la gare de Hambourg (\"Hamburger Bahnhof\"). La gare est dessinée par les architectes Alfred Lent, Bertold Scholz et Gottlieb Henri Lapierre dans le style néo-Renaissance. La grande halle est longue de et large de. Après l'ouverture en 1882 du \"Stadtbahn\" (cf. \"Lehrter Stadtbahnhof\"), la gare de Lehrte gagne en importance. Le, la gare de Hambourg ferme et son trafic, à destination de Hambourg, du Nord-Ouest de l'Allemagne et de la Scandinavie, est transféré dans la gare de Lehrte. En 1886, la ligne de Berlin à Lehrte (y compris la gare de Lehrte) est nationalisée et rentre dans le giron des Chemins de fer d'État de la Prusse (\"Preußische Staatseisenbahnen\"). Gravement endommagée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la gare est réparée provisoirement et utilisée jusqu'en 1951, avant d'être totalement démolie en 1959.", "section_level": 1}, {"title": "\"Lehrter Stadtbahnhof\".", "content": "Le, est ouverte le \"Stadtbahn\" qui relie les différentes gares de Berlin. La \"Lehrter Stadtbahnhof\" (≈ « gare municipale de Lehrte ») est construite immédiatement au nord de la gare de Lehrte, à la perpendiculaire de celle-ci, sur un viaduc. En 1930, avec l'électrification du réseau ferroviaire, la S-Bahn voit le jour et la \"Lehrter Stadtbahnhof\" devient une gare du réseau urbain. Après la Seconde Guerre mondiale, la \"Lehrter Stadtbahnhof\" perd en importance : les correspondances avec la \"Lehrter Bahnhof\" ne sont plus possibles et c'est la dernière gare du réseau de la \"Stadtbahn\" à Berlin-Ouest, la suivante (Berlin Friedrichstraße), se trouvant déjà à Berlin-Est. En 1987, la \"Lehrter Stadtbahnhof\", qui, entre-temps, est placée sous la protection du patrimoine culturel, est restaurée à l'occasion des 750 ans de Berlin pour la somme de 10 millions de marks. En 2002, celle-ci est quand même démolie, pour faire place à la nouvelle gare centrale.", "section_level": 1}], "src_summary": "La gare de Lehrte (en allemand \"Berlin Lehrter Bahnhof\") est une ancienne gare ferroviaire située à Berlin. Elle était constituée de deux gares distinctes : la gare principale de Lehrte (\"Lehrter Bahnhof\") et la gare sur le \"Stadtbahn\" (\"Lehrter Stadtbahnhof\"). La première a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. La seconde a été détruite au début du pour faire place à la gare centrale de Berlin.", "tgt_summary": null, "id": 133841}
{"src_title": "Médersa Cher-Dor", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La médersa a été construite en 1619-1635/1636 sur ordre du hakim de Samarcande, Yalangtouch Bahadour (vizir de Kouli Khan), par l'architecte Abdoullah Djabbar. Sa décoration est l'œuvre du maître Mouhammad Abbas. Elle est édifiée sur le côté est de la place à l'emplacement d'un khanqah du dont les matériaux servent à sa construction, ce qui est confirmé par les fouilles archéologiques menées en 1956 par l'archéologue soviétique S. N. Yourenev. La médersa Cher-Dor est construite selon le mode du «koch» avec la médersa Oulough Beg, selon des proportions exquises. Le projet de l'architecte prévoyait en effet que les façades des deux édifices devaient être le miroir l'une de l'autre. Mais l'auteur n'avait pas prévu qu'en deux cents ans, depuis l'achèvement de la construction de la médersa Oulough Beg, le niveau du Régistan aurait été surélevé de deux mètres. Cela a pour conséquence de donner une apparence plus trapue à la médersa Cher-Dor que l'original. Après la fin des travaux, la médersa reçoit le nom de son architecte, mais cette dénomination n'est jamais adoptée par la population locale. Son nom actuel,, est dû aux mosaïques du tympan du portail d'honneur. Le décor représente une scène de chasse avec des animaux fantastiques dont des lions-tigres portant une tête entourée de rayons de soleil, dans une version mongole du dieu Mithra. Cette scène est l'un des symboles aujourd'hui de la république d'Ouzbékistan, également présente sur le billet de 200 som. La médersa Cher-Dor est fameuse dans le monde musulman pendant environ trois siècles, comme établissement d'enseignement coranique de grande réputation, mais ensuite elle n'a plus qu'un rayonnement local, comme du reste la médersa Oulougbeg. Malgré ses dimensions imposantes, la médersa n'accueillait en fait qu'à peine une quarantaine d'étudiants. L'on peut citer parmi ces derniers le cheikh soufi d'origine tatare, Chigaboutdine Mardjani, philosophe et historien. La médersa subit plusieurs tremblements de terre, dont deux des plus sévères la frappent au début du et à la fin du. Elle résiste, mais elle est endommagée avec son portail principal qui est déformé et ses minarets, de guingois. Au début des années 1920, l'enseignement coranique est supprimé par les autorités locales bolchéviques et l'établissement est nationalisé. Des travaux de restauration commencent en 1924. Les cellules sont démontées, les arcs du portail sont remis en état, et la mosaïque du tympan est restaurée, etc. Des fouilles archéologiques sont menées dans les années 1950 qui sont suivies par de nouvelles restaurations. En 1960-1962, les minarets sont démontés, et la mosaïque au-dessus du portail principal est entièrement restaurée et consolidée en 1962 d'après un projet de l'artiste V. N. Gorokhov et de l'architecte A. I. Freitag. Les cellules sont occupées aujourd'hui par des marchands de souvenirs et de tapis.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "La médersa Cher-Dor est construite dans la tradition médiévale d'Asie centrale. Elle est de forme rectangulaire sur une surface de 70 mètres х 57 mètres. La façade principale est divisée par un portail imposant (pishtak) avec un arc en iwan. Il atteint 31,5 mètres de hauteur. Les angles de la façade sont flanqués de minarets d'une hauteur de 31 mètres, couronnés par des corniches en forme de stalactites (muqarnas). De chaque côté du portail, on remarque deux coupoles en bulbe cannelé qui coiffent chacune les salles d'études. La décoration de la médersa utilise à profusion la brique vernissée et glaçurée, les majoliques et les mosaïques du type. La décoration des façades extérieures est dominée par des motifs géométriques complexes (selon le modèle de l'ornement ) conçus pour être perçus de loin. Des ornementations épigraphiques décorent les frises des minarets et les tambours des coupoles. Les majoliques du portail principal sont uniques et constituent un chef-d'œuvre de l'art islamique. Les tympans des arcs des cellules sont richement décorés. Des tiges enroulées avec des bourgeons luxuriants et des fleurs délicates forment des motifs gracieux. Le panneau de mosaïques de la niche de l'iwan du côté ouest est remarquable : il est constitué de bouquets de fleurs pleines de sensualité dans de grands pots qui symbolisent l'arbre de vie. La décoration de l'intérieur est intéressante, notamment celle du dôme du darskhaneh. Ses murs et ses voûtes sont décorés selon la technique du, avec des motifs végétaux, tandis que les médaillons de la coupole et des voûtes sont formés d'arabesques complexes.", "section_level": 1}], "src_summary": "La médersa Cher-Dor (ce qui signifie ) est une médersa (ou madrassa) de Samarcande en Ouzbékistan. Elle donne sur la place Régistan et elle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2001, avec les autres monuments de Samarcande. Elle forme un ensemble architectural remarquable avec la médersa Oulough Beg et la médersa Tilla Kari qui se trouvent à proximité.", "tgt_summary": null, "id": 1942947}
{"src_title": "Michel Nihoul", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "En 1996, Michel Nihoul est condamné pour escroqueries, faux et usage de faux dans le cadre de ses activités au sein de l'ASBL SOS Sahel. En 1998, il est accusé par le témoin X1, Régina Louf, d'avoir participé à l'assassinat de Christine Van Hees, assassinée en 1984 dans une champignonnière à Auderghem. En, il est condamné à de prison pour association de malfaiteurs avec notamment Marc Dutroux et pour trafic de drogue. Il sera libéré après avoir purgé un tiers de sa peine. Il a été acquitté de complicité dans les enlèvements d'enfants pour lesquels Marc Dutroux avait été condamné à la prison à perpétuité. Il bénéficie d'une remise en liberté conditionnelle le. En 2007, il annonce des actions judiciaires contre Régina Louf et des journalistes ayant défendu la thèse du réseau pédophile durant l'affaire Dutroux. Le, il publie un livre autobiographique, qui deux semaines plus tard atteignait les vendus en Belgique. En 2009, il crée l'ASBL Adheh, association pour la défense et l’honneur des êtres humains, qu'il gère toujours en date de 2012 depuis Zeebruges où il réside. En 2010, il bénéficie d'un non-lieu pour les faits relatifs aux enlèvements, séquestration et décès de mineurs durant l'affaire Dutroux. Toujours en 2010, Michel Nihoul réclame de dommages et intérêts à Marc Verwilghen, ancien ministre de la Justice et président de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Dutroux. Verwilghen a annoncé lui-même une action contre Michel Nihoul. Parmi ses activités commerciales, on peut citer celui de propriétaire d'un commerce d'aquariophilie. Michel Nihoul décède le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Michel Nihoul, né le à Verviers et mort le à Zeebruges, est un homme d'affaires et animateur de radio belge. ", "tgt_summary": null, "id": 195951}
{"src_title": "Jinotega (Nicaragua)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponyme.", "content": "Le nom \"Jinotega\" et son origine sont très discutés par les experts en linguistique. Selon le linguiste allemand Walter Lehmann, la langue des peuples autochtones de Jinotega et Matagalpa était de la famille des langues chibchanes. L'historien Julián Guerrero, dans sa \"Monographie de Jinotega\" affirme, lui, que le mot Jinotega est Chorotega. Les chroniqueurs ont appelé les premiers habitants de la zone centrale et nord du pays comme : Au milieu du, les interprètes qui accompagnaient les conquistadors et les missionnaires espagnols ont voulu « nahualiser » certains noms. Mais des toponymes sont restés dans la langue Matagalpa, tout comme les noms se terminant par \"lí\" (rivière), \"güina\" (peuple), \"cayán\" ou \"apa\" (montagne), etc. très courants dans la région centrale et nord du pays.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Période précolombienne.", "content": "En ce qui concerne les anciens habitants du département de Jinotega, il y a toute une controverse; pour certains historiens les autochtones de cette région étaient des descendants des Sumos et des Chontales, c'est-à-dire des Caraïbes de la côte Atlantique; pour d'autres, les aborigènes de la région étaient les Chorotegas, donc des mésoaméricains. Le gouvernement de la chefferie de Jinotega était exercé par un cacique ou chef suprême, conseillé par un conseil des anciens. La population était polythéiste, ils avaient des dieux de l'air, du tonnerre, de la foudre, de la pluie, des récoltes, etc. L'agriculture était essentiellement constituée par la culture du maïs, des haricots, du cacao, la récolte des racines et des fruits comestibles. Le maïs était la base de l'alimentation. Les indigènes de Jinotega tissaient leurs vêtements en utilisant du coton, l'écorce de certains arbres et du cuir animal et en les colorant avec des encres extraites de plantes et d'animaux. Ils fabriquaient des ustensiles de ménage en argile cuite, dans l'art desquels ils se démarquaient. Le professeur Harvey Wells (1932-2009), décrit que lorsque la colonisation espagnole a commencé en 1524, des peuples autochtones du centre du Nicaragua Nord faisaient partie de l'immigration précoce venant du Mexique et il considère que Jinotega a ses racines dans la capitale du peuple Mexica, à Tenochtitlán.", "section_level": 2}, {"title": "Période coloniale.", "content": "Entre les années 1530 et 1540, Jinotega était une ville précolombienne. On ne sait pas quand les premiers Espagnols se sont installés à Jinotega. Ce devait être après l'année 1581, car le recensement espagnol de cette année montre que c'était encore une ville indienne. En 1606 le frère Juan de Albuquerque décide de fonder une ville en lui donnant Saint Jean-Baptiste comme saint-patron et comme centre, l'emplacement qui est aujourd'hui le parc central où se trouve la mairie. La ville était alors connue comme San Juan de Jinotega. À partir de 1690, les premiers colons espagnols s'installent à côté de la ville. Même en 1703, lorsque le missionnaire espagnol frère Margil de Jesus a visité Jinotega, il n'y avait pas de colons espagnols permanents. Celui-ci a fait placer une grande croix au point culminant du Cerro Chirinagua, à l'ouest de la périphérie de la ville. Aujourd'hui c'est un lieu de randonnée, illuminé la nuit, appelé Cerro de la Cruz. Cependant, en 1731, il y avait des colons permanents, aux noms de famille espagnols comme \"Juan de Castro\", \"Gadea\", \"Duarte\", \"Altamirano\", \"Alburquerque\" et quelques soldats. Un certain \"Celedón\" aurait invité des neveux à s'y établir et à laisser des descendants (familles \"Umure\", \"Ocotal Espeso\" et \"Pacsila\") y vivent encore dans des communautés situées entre les villes de Matagalpa et Jinotega. Selon la légende, Jinotega a été véritablement fondée lorsque cinq familles espagnoles se sont déplacées vers le nord venant de Nueva Segovia vers l'année 1700 pour installer leur communauté dans la \"zona seca\" (Jocomico, Naranjo, Umure, Ocotal Espeso), qui est située au sud de la ville. La ville de Jinotega s'est alors formée au milieu d'une zone montagneuse en forme de cuvette. La ville de Jinotega est élevée au statut de village le 5 avril 1851. En juillet 1872, le scientifique Thomas Belt quitte Santo Domingo de Chontales à la recherche de mineurs pour les mines d'or de Nueva Segovia près de la frontière avec le Honduras. Lors de ce voyage il rend visite à Jinotega et l'appelle par son ancien nom et non par \"Santas Rosas, San Juanes, Santos Tomases\" et explique que les habitants \"s'accrochent à leurs anciens noms\" et non à ceux imposés par les Espagnols. Autrement dit, le nom espagnol est \"San Juan\" et le nom indigène est \"Jinotega\". Le 11 février 1883, le titre de ville est accordé à Jinotega. Selon les historiens, la première automobile de la ville appartenait à l'allemand Enrique (Heinrich) Gülke et le premier vélo pour femme est arrivé dans la ville en 1933, en cadeau de l'immigrant allemand Luis (Ludwig) Frenzel à sa fille Hulda pour ses quinze ans.", "section_level": 2}, {"title": "Période contemporaine.", "content": "La région de Jinotega est peut-être la région la plus déchirée par la guerre de l'histoire du Nicaragua. Son emplacement éloigné, ainsi que sa proximité avec la frontière hondurienne, en ont fait un refuge pour toutes les forces rebelles au cours des sept dernières décennies. Les combats les plus intenses ont eu lieu dans le département de Jinotega entre 1927 et 1934 sous le commandement du général Augusto C. Sandino et de ses guérilleros anti-impérialistes contre les troupes d'occupation américaines. Plus tard, à la fin des années 1970, Jinotega fut un théâtre d'affrontements entre les troupes d'Anastasio Somoza Debayle et la population civile rebelle. Le 19 mai 1979, l'offensive finale du Front nord Carlos Fonseca Amador du FSLN a commencé contre le régime de Somoza Debayle qui a été défait le 19 juillet 1979. Après une courte période de paix, une nouvelle guerre civile a éclaté en 1981 entre les troupes gouvernementales du nouveau régime sandiniste et les rebelles Contras financés par les États-Unis, qui se sentaient trahis par les sandinistes. Cette nouvelle guerre civile a durée 10 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie physique.", "content": "La ville est bordée à l'Est par la cordillère Isabelia avec sa réserve naturelle de Cerro Dantali - El Diablo, ses cascades, ses écolodges... à l'Ouest par la colline de la Peña de La Cruz (altitude ), au Nord par le lac Apanás (à ), au Sud par la chaîne de montagnes el Horno. Les sommets environnant; Cuspire, Chimborazo, Peñas Blancas, Zinica, Saslaya, Baba, Asan Rahra, sont de faible altitude et culminent au Kilambe (). Ils entourent les vallées de la ville de Jinotega, de Pantasma, de Cua, de Wiili, de Wamblan et de Bocay. La zone est bien irriguée par les affluents du río Coco et une multitude de cours d'eau; Yali, Montecristo, Pantasma, Cua, Wamblan, ULwaskin, Bocay, Wina, Amaka, Tuma et le río Viejo qui sort du lac Apanás (). La principale source d'eau permanente est cette rivière qui présente des débits considérables, ses eaux canalisées à la sortie du lac alimentent la centrale hydroélectrique \"Centro América\", qui en régule le débit. Le climat est subtropical et tropical dans les hautes vallées, sec en été, pluvieux en hiver et frais en montagne.", "section_level": 2}, {"title": "Géographie politique.", "content": "La municipalité de Jinotega est administrativement divisée en 12 districts: 6 districts en zone urbaine composés de 59 quartiers et 6 districts en zone rurale composés de 112 communautés, ainsi qu'une partie rurale dite \"zone sèche\".", "section_level": 2}, {"title": "La zone urbaine.", "content": "La dynamique démographique de la zone urbaine montre un lent accroissement pendant les 2 premiers siècles d'existence de la ville, puis un quintuplement du nombre de résidents à partir de la fin du. Les quartiers.", "section_level": 3}, {"title": "La zone rurale.", "content": "Les communautés.", "section_level": 3}, {"title": "Le « Corredor seco ».", "content": "Cette partie de la municipalité dite « zone sèche » se caractérise par des températures comprises entre 22 et, des précipitations comprises entre 600 et par an et une altitude moyenne de. Cette zone est traversée par la rivière caillouteuse \"el río viejo\" (le vieux), qui sert de drain au lac Apanás et se jette dans le lac Xolotlán. Les villages de cette \"Tierra Caliente\" (terre chaude) sont situés à l'ouest de la municipalité de Jinotega et de la ville de Jinotega. De nombreuses maisons manquent d'électricité, d'eau potable et la plupart des routes sont en mauvais état. *", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "Le sol de la région de Jinotega est propice à la culture du café et du tabac, mais les activités de la ville incluent aussi la fabrication de farine de maïs, la torréfaction du café et la fabrication de chapeaux et de matelas et leur commercialisation.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "À la fin du et au début du, l'économie de Jinotega a reçu une grande impulsion avec la culture du café, qui a attiré des hommes d'affaires nationaux et étrangers, notamment parmi les ressortissants de Granada, de León, mais aussi des étrangers allemands et britanniques en particulier. L'un des premiers et des plus grands producteurs de café du nord du Nicaragua était la communauté de \"La Fundadora\" dans la municipalité de Jinotega dirigé par un britannique nommé Potter qui possédait ces propriétés à l'époque. Ainsi, le principal élément avec lequel Jinotega contribue grandement à l'économie nationale reste le café. La bienveillance de son climat et le dévouement de ses producteurs ont permis au café de Jinotega d'atteindre les plus hauts niveaux de qualité dans le monde. Ainsi, Jinotega a remporté des concours nationaux et internationaux d'excellence dans la production de café, dépassant Matagalpa, Boaco, Estelí ou le département de Madriz en qualité; et internationalement, le Venezuela, la Colombie et même le Brésil. Des concours, comme la Coupe d'excellence, ont été organisés à Jinotega, car ce département est l'un des plus récompensés par ce concours au niveau international dont il a été 5 fois vainqueur. La culture du café est principalement représentée par les petits et moyens producteurs pour, le reste étant entre les mains de grands producteurs. Le département produit du café du Nicaragua, un café de haute qualité grâce aux conditions agro écologiques optimales pour sa culture, qui font de Jinotega la capitale du café. Ce produit est exporté au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Russie. Dans le même temps, Jinotega produit également du cacao.", "section_level": 2}, {"title": "Commerce.", "content": "Le commerce du « grain d'or » (le café), comme celle des céréales de base, repose principalement sur des intermédiaires qui sont chargés de collecter le produit, de le stocker, puis de rechercher des débouchés. La commercialisation des légumes dans la commune est immuable depuis des années. Commercialisé directement par la plantation, le produit est acheminé vers les marchés pour rechercher des acheteurs. La vente du bétail se fait par les propriétaires directement au marché national dans les abattoirs de Managua, Chontales ou Condega, qui sont en charge de l'exporter.", "section_level": 2}, {"title": "Infrastructures.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Énergie électrique.", "content": "La distribution de l'énergie domestique, est en charge de la société Distribuidora del Norte (DISNORTE), interconnectée au réseau national. La centrale hydroélectrique Centro América dispose de deux turbines, chacune d'une puissance de (sous réserve d'un bon hiver). Dans la zone urbaine, le service d'électricité est défectueux avec des coupures de courant fréquentes et des rues et des quartiers qui n'ont pas d'éclairage électrique public. Dans la zone rurale, le service d'électricité est presque inexistant et de nombreuses communautés n'y ont pas accès, en particulier dans la zone sèche, comme à La Ermita, Las Mesitas, etc. Le service d'éclairage public ne couvre que de la cité et seulement dans les zones rurales.", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "La municipalité dispose de voies de communication suffisantes avec le reste des municipalités, des villages et des départements du pays, voies qui sont improprement dénommée localement « autoroute » (pour \"autopista\") car elles sont généralement à une seule chaussée. Les principales liaisons routières sont : Le transport collectif urbain, interurbain et rural des passagers est assuré par des coopératives de transporteurs.", "section_level": 3}, {"title": "Culture.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "Jamaquello : Le Jamaquello (de Jamaïque) est un rythme et un style de danse typiquement nicaraguayen avec des racines européennes, car il serait originaire du Pays basque où il est connu sous le nom de Zortziko. Mazurka : Au Nicaragua, il constitue l'un des genres musicaux de la musique folklorique - avec la polka, le jamaquello, le palo de mayo et le son nica - où il a été introduit par des immigrants d'Europe centrale (Pologne) et d'Espagne qui se sont installés dans la région, principalement dans les départements de Matagalpa, Jinotega et Nueva segovia.", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Agua Loja : Boisson traditionnelle préparée à base de maïs, de gingembre et de sucre. Lors de la célébration de la Vierge Marie le 8 décembre, cette boisson est proposée avec les \"gofios\" (bonbons) et autres offrandes distribuées aux paroissiens qui viennent chanter devant l'image de la Vierge.", "section_level": 2}, {"title": "Artisanat.", "content": "Céramique noire : Objets, tels que tasses, jeux miniatures, etc. préparé avec de l'argile. Une activité traditionnelle de la vallée de Las Cureñas qui mène à Saraguasca dans la zone sèche, une communauté située à de la ville de Jinotega.", "section_level": 2}, {"title": "Festivités.", "content": "Dans la municipalité de Jinotega, les festivités religieuses (procession), civiles (défilé de chevaux), mais toujours musicales sont nombreuses - particulièrement les mois de mai et octobre - et certaines durent 10 jours (Sainte-Croix et fête du département). La plus pittoresque est la « \"San Isidro Labrador\" » (laboureur) qui célèbre les activités de la ferme (équitation, défilés de charrettes à bestiaux décorées, étalages de fruits, légumes...)", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine historique et naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Cathédrale Saint-Jean-Baptiste.", "content": "L'actuelle cathédrale de San Juan sur l'avenue principale de la ville, possède une collection d'art religieux apportée d'Espagne et d'Italie. Le maître-autel est une structure sculptée en ébène, acajou, noyer, sculptée par l'ébéniste Jinotegan Luis Lezama. En 1954, cet autel a été remplacé par un autre de style baroque, importé d'Allemagne. De même, au milieu des années 1960, l'horloge mécanique située dans la tour de la cathédrale a été importée d'Allemagne. Elle a été fabriquée par la société Friedrich E. Korfhage, de Buer, dans l'arrondissement d'Osnabrück. Le diocèse de Jinotega a été érigé le 18 juin 1982, séparant son territoire de celui du diocèse de Matagalpa. Son siège épiscopal est la cathédrale de San Juan.", "section_level": 3}, {"title": "Peña de la Cruz.", "content": "La Peña de La Cruz est un lieu touristique historique à l'ouest de la ville. Au sommet du rocher à d'altitude, l'évêque Agustín Morel de Santa Cruz, lors de sa visite en 1752, a installé une croix pour effrayer les faux dieux attirés par les rituels ancestraux dans la colline voisine de Chirinagua. La croix actuelle en béton était en bois, jusqu'au début du. La colline est accessible en partie par un escalier.", "section_level": 3}, {"title": "Réserve Naturelle de Bosawás.", "content": "Elle est située sur les territoires de la région autonome de la côte nord des Caraïbes, du département de Jinotega et pour une petite partie du département de Nueva Segovia. C'est l'une des 78 zones protégées du pays. Elle a été déclarée Réserve de biosphère par l'UNESCO en 1997. Elle constitue la plus grande réserve forestière d'Amérique centrale (et la troisième plus grande au monde) et est l'un des meilleurs exemples de forêts tropicales humides et de forêts nuageuses de la région mésoaméricaine. Elle englobe également des zones d'altitude moyenne jusqu'à pour son point culminant, la colline Saslaya, qui à son tour a été déclarée \"Parc National\". D'innombrables rivières tributaires du fleuve Coco (nommé aussi \"río Segovia\") traversent la réserve, notamment les ríos Bocay et Waspuk.", "section_level": 3}], "src_summary": "Jinotega ( ]), capitale du département de Jinotega, est une ville du Nicaragua située sur la route panaméricaine à au nord de Managua la capitale du pays. ", "tgt_summary": null, "id": 461630}
{"src_title": "Heinz von Randow", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Heinz von Randow est né Grammow au Grand-duché de Mecklembourg-Schwerin. Il devient enseigne en 1910, puis après avoir suivi des cours à l'académie militaire, il devient Leutnant (lieutenant) le, cinq jours après son anniversaire. Il entre ensuite dans le \" Régiment Mecklenburgian Dragoon n ° 18\" à Parchim. Avec les dragons Parchim, il combat pendant la Première Guerre mondiale d'abord en France, puis, pendant plusieurs années sur le front de l'Est, surtout près de Dunabourg, puis de Riga. En, il est promu Oberleutnant. Après la guerre, il devient professeur d'équitation au centre équestre de l'armée de Hanovre. En 1922, il est engagé au \" Régiment de cavalerie\" et est promu Rittmeister (capitaine de cavalerie) en 1924. À partir de 1925, il est adjudant d'état-major du régiment et de 1926 à 1929, chef du escadron. Délibérément, Randow poursuit sa carrière dans la Reichswehr et plus tard dans la Wehrmacht. En 1936, il est promu au grade de Oberstleutnant (Lieutenant colonel) et commandant de la section de son régiment dans la ville de Parchim. En 1938, il devient commandant de le \"Kavallerieregiment 13\" (Régiment de cavalerie) à Lüneburg. La même année, il est promu Oberst (colonel). Randow prend part à l'invasion de la Pologne en 1939 comme commandant du \" Régiment de cavalerie\". Le, il prend le commandement du \" Régiment d'infanterie\" et participe à la campagne de France. En 1941, il prend part à l'invasion de l'Union soviétique en tant que commandant de la brigade de cavalerie au sein de la 1.Kavallerie-Division. Pendant les combats en Russie, il lui est décerné la Croix allemande en or. En, Randow est promu au grade de Generalmajor. En, il prend le commandement de la 21.Panzer-Division, subordonnée au Deutsches Afrikakorps, où il reste jusqu'à sa mort. Le, au sud de la Syrte, en Libye, son véhicule roule sur une mine terrestre et Heinz von Randow décède. Il est enterré au cimetière de guerre allemand de Tobrouk. Après sa mort, il est promu au grade de Generalleutnant à titre posthume.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Le, Heinz von Randow épouse Elisabeth von Trotha âgée de 32 ans, fille de l'ancien major d'armée Wilhelm von Trotha et son épouse Irmgard baronne von Cornberg. Le mariage s'est déroulé dans les domaines de Wilhelm von Trotha en Basse-Lusace. Il eut trois enfants.", "section_level": 2}], "src_summary": "Heinz Friedrich von Randow (* à Grammow - † en Libye) est un \"Generalleutnant\" allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.", "tgt_summary": null, "id": 187378}
{"src_title": "Mouvement Chipko", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La première action du mouvement Chipko a lieu en avril 1973 dans le village de Mandal dans la vallée de l'Alakananda. Ce mouvement et les actions s'étendent durant les cinq années suivantes dans de nombreux ex-districts himalayens de l'Uttar Pradesh. Le mouvement est lancé à la suite de la décision du gouvernement de répartir une zone d'une partie de la vallée de l'Alakananda à une société de fournitures sportives. Cette décision indigne les villageois car une demande similaire de leur part pour la fabrication de matériel et d'outils agricoles avait été rejetée. Encouragées par une ONG locale, \"Dasoli Gram Swarajya Sangh\", les villageoises de la région sont allés dans la forêt et formèrent un cercle autour des arbres pour empêcher de les couper. Cette action non violente réussit. Le mouvement s'est aujourd'hui étendu dans d'autres états de l'Union fédérale Indienne ainsi qu'ailleurs dans le monde. Dans les années 1980 le mouvement permit l'instauration d'un moratoire de 15 ans sur l'abattage des arbres dans l'état de l'Uttarakhand, puis la même décision fut appliquée par l'état de l'Uttar Pradesh. Le mouvement chipko ne se reconnait pas de hiérarchie, mais des porte paroles célèbres les ont soutenu dès les années 1970 ; Vandana Shiva, Sunderlal Bahuguna et Chandi Prasad Bhatt, un environnementaliste. Vandana Shiva narre les péripéties du mouvement chipko dans son livre \"écoféminisme\" paru en 1982. Sunderlal Bahuguna est un philosophe gandhien natif de la ville de Tehri, qui s'est illustré notamment par son opposition au barrage de Tehri. Il a cessé l'organisation de toute action en 1995 après un accident de bus où de nombreux activistes périrent. D'après Bahuguna, cet accident fut une attaque délibérée des autorités contre un mouvement trop dérangeant.", "section_level": 1}, {"title": "Précurseurs.", "content": "Dans les années 1720, la communauté Bishnoï dans la région du Marwar (Etat du Rajasthan, Inde) est reconnue pour avoir été la première à s'être opposée de cette manière à la déforestation. Venant de 84 villages, un grand nombre de villageois, menés par l'Indienne Amrita Devi, se sont opposés aux soldats envoyés par le Maharaja de Jodhpur en défendant les arbres Khejri. Au total, 363 villageois et villageoises ont perdu la vie. Ensuite le Maharaja ordonna un décret royal interdisant l'abattage des arbres de tous les villages Bishnoï.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le mouvement Chipko est au départ un groupe de villageoises illettrées de la région du Garhwal (Etat de l'Uttarakhand) en Inde, qui se sont opposées à l'exploitation commerciale de leurs forêts. Le mouvement est surtout connu pour sa tactique consistant à se coller aux arbres, en les entourant de ses bras pour empêcher que l'on ne les coupe ou scie. ", "tgt_summary": null, "id": 246514}
{"src_title": "Alphonse Duvernoy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né au sein d'une famille de musiciens, il est petit-fils de Charles Duvernoy et petit-neveu de Frédéric Duvernoy, célèbres musiciens et compositeurs de la fin du et du début du, et fils du baryton-basse Charles-François Duvernoy (1796-1872). Son frère Edmond Duvernoy est baryton et pianiste. Il étudie le piano et la composition au Conservatoire de Paris où il a pour professeurs Antoine François Marmontel, François Bazin et Auguste Barbereau. Il obtient le premier prix de piano en 1855. En parallèle de sa carrière de virtuose il fonde une société de musique de chambre en 1869, en compagnie des violonistes Léonard et Stiehle, de l’altiste Trombetta et du violoncelliste Jacquard, qui organisera durant plusieurs saisons des séances de concerts. En 1880, son poème symphonique \"La Tempête\", pour solistes, chœur et orchestre, d'après \"La tempête\" de Shakespeare, est couronné du Grand Prix de la Ville de Paris. Il épouse en 1881 Marianne Viardot, une des filles de Pauline et Louis Viardot, et devient professeur de piano au Conservatoire de Paris à partir de 1886. Il fut, notamment, le professeur d'Alexander Winkler et de Norah Drewett. Pour sa production de musique de chambre il est lauréat trois fois du prix Chartier de l'Académie des beaux-arts, en 1888, 1900 et 1906. Il est nommé chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur en 1891 et officier de l'instruction publique dans l'ordre des Palmes académiques en 1896. Il a également été critique musical au journal \"La République française\" de 1884 à 1895 ainsi qu'à l\"'Indépendance belge\" de 1882 à 1993. Comme compositeur, on lui doit deux opéras, un ballet, quelques œuvres symphoniques, de la musique de chambre soignée et originale, en particulier une pittoresque \"Sérénade\" avec trompette utilisant le même effectif instrumental que le \"Septuor\" de Saint-Saëns, ainsi que de nombreuses pièces pour piano et plusieurs mélodies.", "section_level": 1}, {"title": "Généalogie.", "content": "Manuel Garcia \"(Manuel del POPOLO RODRIGUEZ dit GARCIA)\" (1775-1832)", "section_level": 1}], "src_summary": "Victor Alphonse Duvernoy est un pianiste et compositeur français né le à Paris et mort dans cette même ville le.", "tgt_summary": null, "id": 2437965}
{"src_title": "Vin de cerises", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Processus.", "content": "Parmi les types de cerises, ce sont plutôt les cerises acides qui sont aptes à la vinification, et en particulier la. Les cerises douces au contraire sont peu aptes à la vinification sans l'ajout d'un acide. En tout cas, les cerises doivent être dénoyautées, car les noyaux peuvent libérer de l'acide cyanhydrique qui est toxique. Le vin de cerises est obtenu soit par fermentation de jus soit par fermentation en purée. Dans la première variante, les cerises sont d'abord écrasées et le jus en est extrait par pression. Par la suite, on ajoute le sucre, et la levure dans le jus de cerise douce pour augmenter l'acidité, avec généralement de l'acide lactique. Le jus peut alors fermenter. Dans le cas de la fermentation en purée, les fruits sont écrasés et la purée qui en résulte est mélangée à de la levure. Ce n'est qu'après que ladite purée a fermenté quelques jours que le jus est extrait par pression, et on y ajoute alors éventuellement du sucre, ce qui fait réagir la levure. Plus on ajoute de sucre, plus la teneur en alcool sera élevée. Le vin de cerises est en général un produit de loisir plus que commercial, et peut parfois servir d'ersatz bon marché pour le vin de raisin. Si l'on trie un peu la matière première, en écartant les fruits abîmés, et si l'on fait attention à la propreté dans les divers processus, on peut obtenir une boisson d'une certaine qualité. Souvent les petits producteurs ajoutent dans leur préparation du \"spirytus\" (alcool rectifié à 80%).", "section_level": 1}, {"title": "Produits dérivés.", "content": "À côté du vin de cerises (\"Kirschwein\"), existent aussi le pétillant à la cerise (\"Kirschsekt\", qui subit une seconde fermentation en bouteille) ou le vinaigre de cerise (\"Kirschessig\", pour apéritifs et sauces).", "section_level": 1}], "src_summary": "Le vin de cerises est une boisson similaire au vin, obtenue à partir de la fermentation contrôlée de cerises. C'est une forme populaire de en Pologne, et aussi un produit commercialisé en Allemagne.", "tgt_summary": null, "id": 1183904}
{"src_title": "Die Freien Brauer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Objets.", "content": "Ces entreprises croient la diversité des brasseurs en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas gravement menacée par de sérieux changements dans l'industrie brassicole. Les brasseurs nationaux et internationaux brassent les deux tiers de la production de bière en Allemagne. Le marché autrichien de la bière avec 8,9 millions d'hectolitres en 2009 est dominé par un groupe international avec une part de marché d'environ 48%. Les brasseries coopératives proposent plus de 350 bières différentes. L'un des principaux objectifs des Freien Brauer est que les consommateurs connaissent, consomment et apprécient à nouveau la diversité des bières. Les membres travaillent ensemble depuis 1969 dans la Deutsche Brau-Kooperation, une association de brasseries privées autonomes et indépendantes. Bien que les brasseries indépendantes soient parfois considérées comme des concurrents directs sur le marché de la bière, elles poursuivent ensemble la préservation de la culture de la bière allemande, autrichienne et hollandaise. Avec la fondation de l'initiative des Freien Brauer, la Deutsche Brau-Kooperation présente pour la première fois au public en des objectifs et des valeurs. Tous les membres de l'association représentent les sept valeurs : liberté, responsabilité, diversité, qualité, environnement, tradition et régionalisme. Die Freien Brauer ne se considèrent pas en concurrence avec les associations brassicoles existantes en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas telles que la Deutscher Brauer-Bund, la Bundesverband mittelständischer Privatbrauereien, la Verband der Brauereien Österreichs ou la Brauereiverband Centraal Brouwerij Kantoor. La plupart des membres de l'initiative sont également membres d'associations de brasserie existantes. L'initiative ne voit pas son rôle dans le lobby politique. Cependant ils veulent renforcer la position des entreprises de taille moyenne. Les principaux groupes cibles de l'initiative sont le commerce et les consommateurs. Les membres craignent une forte concurrence sur le marché de la bière allemand, autrichien et hollandais, où seul le prix est crucial. Ils ne voient pas d'abord le volume des ventes mais exigent de prêter attention à la qualité et au rendement. L'objectif est de renforcer l'image de la bière et la connaissance de la bière auprès des détaillants et des consommateurs.", "section_level": 1}, {"title": "Membres.", "content": "Les brasseries suivantes sont membres en :", "section_level": 1}], "src_summary": "Die Freien Brauer GmbH & Co. KG (en français, \"Les Brasseurs indépendants\") est une association d'une quarantaine de brasseries de taille intermédiaire d'Allemagne, d'Autriche, du Luxembourg et des Pays-Bas qui se sont fixé comme objet de préserver la diversité de la bière et la culture de la bière.", "tgt_summary": null, "id": 581021}
{"src_title": "Intoxication au mercure", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Symptômes.", "content": "Ils sont nombreux et variés, et dépendent des formes et de la gravité de l'intoxication, car la toxicité du mercure ou de certains de ses composés varie selon les composés ou la forme (liquide ou vapeur..) du mercure. Cette toxicité affecte principalement : Certaines intoxications peuvent aussi affecter le champ visuel (voire conduire à la cécité), dont l'intoxication aiguë au mercure et il a été récemment (2015) confirmé que le risque de glaucome augmente statistiquement chez les personnes ayant un taux sanguin de mercure plus élevé que la moyenne (cette étude a aussi mis en évidence un risque accru en cas de faible taux sanguin de manganèse, alors qu'aucune association n'a été découverte pour le plomb et le cadmium sanguin ou l'arsenic dans les urines, selon une étude basée sur coréens de 19 ans et plus.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À l'époque romaine, les criminels condamnés à travailler dans les mines de sulfure de mercure (HgS) avaient une courte espérance de vie. Au, Pline l'Ancien décrivait déjà les symptômes de l'empoisonnement au mercure. Ce problème reste actuel : aux États-Unis, aujourd'hui, près de 12 % des femmes en âge de procréer ont un taux de mercure sanguin supérieur aux recommandations de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis. En 2006 une étude menée par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments avait établi qu'en France 32% des femmes en âge de procréer dépassaient la dose hebdomadaire tolérable provisoire (DHTP). Le méthylmercure, transmis à l'enfant entre autres lors de la grossesse, affecte le fonctionnement de son cerveau. Une étude en Espagne a établi en 2010 un lien entre la présence de mercure dans les cheveux des enfants (en moyenne 1 μg/g), et des résultats inférieurs lors des tests de langage et de mémoire. Une nouvelle étude publiée en a porté sur les effets sociopsychopathologiques de l'exposition à de faibles doses de plomb et/ou de mercure chez des enfants au moment de la puberté (sur un échantillon bi-racial de 203 enfants de 9 à 11 ans) ; celle-ci a inclus des tests de \"réactivité vagale\" face au stress, réactivité réflexe qui est contrôlée par le système parasympathique, et a conclu que plus le taux de mercure sanguin de l'enfant en puberté est élevé, plus il présente de risques de troubles du spectre autistique si l'enfant fait partie de ceux qui présentent un tonus vagal prolongé lors d'un stress aigu (alors que le plomb ne semble pas modifier la réactivité vagale). Les auteurs invitent à prolonger ces recherches pour confirmer cette causalité ou préciser les mécanismes en jeu.", "section_level": 1}, {"title": "Les maladies professionnelles.", "content": "Des solutions de nitrate de mercure ont servi à préserver et traiter les peaux et feutres en vue de la fabrication de chapeaux. Cela aurait inspiré Lewis Carroll pour le personnage du chapelier fou dans \"Alice au pays des merveilles\". En France, les maladies liées au mercure ont été parmi les premières reconnues comme maladies professionnelles dès 1919. Suite aux progrès de la chimie analytique et pour mieux détecter les intoxications chroniques ou aiguës par des métaux et métalloïdes toxiques, des praticiens et chercheurs hospitaliers ont récemment (2010) proposé de compléter les bilans sanguins et bilans de santé classiques par un \"profil métallique\" incluant notamment le mercure, le plomb et le cadmium, mais aussi d'autres métaux ou métalloïdes toxiques.", "section_level": 2}, {"title": "Intoxications d'origine alimentaire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Consommation de semences empoisonnées.", "content": "On a utilisé dès 1890 des composés à base de mercure pour une meilleure conservation des semences. Cette pratique s'est généralisée à partir de 1915. Cela a donné lieu depuis à de nombreux accidents. Des personnes furent empoisonnées en consommant par erreur des semences traitées. Voici les exemples connus : Le traitement des semences à l'aide de composés mercuriques est interdit depuis 1982 en Europe de l'Ouest. Les composés utilisés pour le traitement étaient notamment : le chlorophénylmercure, l'acétate de phénylmercure, le chlorure de méthylmercure, le phosphate d'éthylmercure", "section_level": 3}, {"title": "Consommation de poissons et fruits de mer.", "content": "Ce problème a été porté à la connaissance du grand public par la tragédie de la baie de Minamata au Japon. Le poisson et les fruits de mer restent l'une des premières sources de mercure alimentaire au Japon et dans le monde. Ceci a notamment été confirmé par une étude durant laquelle est survenu le grand Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku (magnitude 9,0) est survenu au milieu d'une étude de 7 ans sur la contamination par le mercure (suivi de près de 500 couples mère-enfant : 157 enfants suivis avant la catastrophe et 335 après la catastrophe). Les niveaux totaux de mercure (THg) ont été suivis pour cette cohorte, ainsi que le lien entre niveaux de THg à la naissance et le moment de l'étude. Les 2 groupes (pré-désastre et post-désastre) ne présentaient pas de différences pour le sang de cordon (16,3 et 16,1 ng g, respectivement) de même pour le mercure dans les cheveux maternels à la parturition (2,57 et 2,55 μg g, respectivement), par contre le THg mesuré dans les cheveux des enfants de 7 ans étaient nettement plus bas dans le groupe post-catastrophe (1,79 μg g) que dans l'autre groupe (2,51 μg g) et cette différence restait significative après ajustement pour le niveau d'exposition prénatale de THg. Dans tous les cas le THG sang-cordon était significativement corrélé au THg des cheveux maternels à l'accouchement et des cheveux des enfants de 7 ans, cependant une diminution moyenne de 29 % du taux de mercure des cheveux des enfants était observé après la catastrophe ; elle ne semble pouvoir s'expliquer que par le fait que ces enfants n'ont pas pu consommer de poisson et fruits de mer comme d'habitude, en raison des effets du tremblement de terre sur la pêche (bateaux et infrastructures détruites par le tsunami et Crainte de manger des poissons radioactifs). Les auteurs insistent sur le fait que le taux de mercure à 7 ans reflétaient néanmoins encore « dans une certaine mesure » le niveau d'exposition prénatale. L'utilisation du mercure dans l'exploitation aurifère en forêts tropicales pose aussi de graves problèmes de santé publique pour les populations indigènes (entre autres chez les Amérindiens de Guyane, qui consomment beaucoup de poissons contaminés par les sites d'orpaillage). Certaines populations inuit et/ou insulaires qui dépendent beaucoup du poisson ou des produits de la mer pour la ration protéique et leur alimentation sont également très concernées (aux Seychelles par exemple). De manière générale, \"il convient par précaution d'éviter que les femmes enceintes et les enfants de moins de 2 ans consomment plusieurs fois par mois des gros poissons de haute mer\" (éviter dorade, espadon, marlin, grenadier, bar, requin et thon) : un poisson contaminé peut contenir de mercure par kg de poids humide soit près de fois la concentration de l'eau environnante. Attention, les poissons prédateurs d'eau douce peuvent également être contaminés. La concentration du mercure des mollusques bivalves filtres, est de par kilo en moyenne pour les moules : la prudence reste de mise, les moules et les huîtres peuvent en outre présenter des concentrations de polluants en particulier des taux de cadmium particulièrement élevés — jusqu'à μg par kilo.", "section_level": 3}, {"title": "Normes sur la présence de mercure dans les poissons.", "content": "Les normes varient d'un pays à l'autre. L'OMS a adopté en 2003 une dose hebdomadaire totale provisoire (DHTP) de 1,6 ug meHg/kg mc/sem. Aux États-Unis, le seuil à ne pas dépasser de méthylmercure est de 0,7 ug meHg/kg mc/sem. En France, l'AFSSA estimait en 2004 qu'il n'était pas nécessaire de modifier la recommandation de 2002, à savoir 3,3 ug meHg/kg mc/sem. Les normes pour la commercialisation du poisson en Europe varient suivant les espèces : pour certains poissons, qui se trouvent être parmi les plus pollués la dose de mercure admissible est deux fois plus élevée que pour les autres espèces commercialisées en Europe.", "section_level": 3}, {"title": "Du mercure comme \"remède\".", "content": "Le calomel (chlorure mercureux) était autrefois utilisé comme diurétique et purgatif. Un tel traitement pourrait avoir causé la mort d'Agnès Sorel, dont l'autopsie, effectuée en 2004, révéla une grave intoxication au mercure.", "section_level": 2}, {"title": "Le mercure et la syphilis.", "content": "En 1527, Paracelse préconisait déjà le mercure en poudre comme principe actif d'onguent (pommade grise) pour guérir la syphilis. Ce remède a malheureusement été plus ou moins utilisé jusqu'à l'arrivée de la pénicilline.", "section_level": 2}, {"title": "Le mercure dans la vie quotidienne.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dans les amalgames dentaires.", "content": "Il s'agit de la. 15 à 17 tonnes de mercure sont utilisées chaque année en France pour la fabrication des amalgames dentaires. Un amalgame dentaire contient environ de mercure, dont une partie est progressivement relarguée dans la bouche. La quantité de mercure libérée dépend des conditions : qualité de l'amalgame et en particulier polissage, acidité et température des aliments, présence d'autres métaux dans la bouche, mastication de chewing gum... La Russie et le Japon ont respectivement interdit l'usage d'amalgames dentaires au mercure en 1975 et 1982. Depuis le, la Norvège a interdit l'utilisation du mercure dans les amalgames dentaires (et ). La Convention de Minamata sur le mercure de n'a pas banni l'utilisation des amalgames dentaires au mercure, mais demande aux signataires de prendre des mesures pour éliminer progressivement leur utilisation. De nombreux pays, même parmi les plus pauvres du monde, ont signé la convention et se sont engagés à passer à une dentisterie sans mercure d’ici 2015 : l'Uruguay, le Cameroun, les Philippines, le Bangladesh, la Nouvelle-Zélande, la Suisse.", "section_level": 2}, {"title": "Cosmétiques.", "content": "Le « mercure et ses composés » entrent dans la « liste des substances interdites dans les produits cosmétiques » (Journal officiel de l’Union européenne, Annexe, numéro d’ordre 221), « sauf exception reprise dans l’annexe ». Annexe : Liste des agents conservateurs admis dans les produits cosmétiques. Type de produit (uniquement dans les) : « Produits pour les yeux ». Concentration maximale dans les préparations prêtes à l'emploi : « 0,007 % en Hg ».", "section_level": 2}, {"title": "Thermomètre et tensiomètre.", "content": "Les thermomètres et tensiomètres à mercure sont interdits à la vente depuis 1998, mais ils sont encore très fréquents chez les particuliers.", "section_level": 2}, {"title": "Ampoules fluorescentes.", "content": "Chacune de ces lampes contient environ de mercure. Souvent indiqué [< Hg]", "section_level": 2}, {"title": "Conservateur mercuriel dans les vaccins.", "content": "On utilise depuis les années 1930 le \"thiomersal\" (Thimérosal aux États-Unis et Canada) comme agent conservateur dans les vaccins. En 1998, une étude scientifique aujourd'hui très controversée proposait que l'injection du vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (vaccin RRO) puisse être à l'origine du développement d'un syndrome autistique chez huit enfants. En 1999, à la suite d'une enquête de la FDA dans la quantité de mercure dans les aliments, le service de la santé publique américain recommandait la suppression des dérivés de mercure dans les vaccins. L'association de ces deux événements a provoqué une crainte importante dans les populations, allant jusqu'à la création d'associations anti-mercure. Début 2009 plusieurs études scientifiques sont revenues sur ce sujet, mais aucune ne montre de lien évident entre la présence de thiomersal et l'apparition de trouble neuro-psychologique. Au Québec, le mercure a été supprimé en 1996 de tous les vaccins administrés aux enfants, à l’exception de celui contre la grippe. Cela a été fait car combiné avec quatre autres vaccins dans la même injection, celui contre la polio ne survivrait pas en présence de mercure. Le mercure a aussi été retiré en 1992 au Danemark et en 2001 aux États-Unis, pour les mêmes raisons. Dans tous les cas, ce retrait n’a eu aucun effet sur les taux d’autisme. Fombonne précise : « Du point de vue scientifique, la question est entièrement réglée depuis des années, mais il y a un contexte légal aux États-Unis où plusieurs familles continuent à poursuivre le gouvernement et les fabricants de vaccins dans l’espoir d’obtenir des compensations financières extrêmement juteuses. Il y a également des centaines de firmes d’avocats impliquées dans ces causes qui veulent s’en mettre plein les poches et qui ont intérêt à ce que la controverse persiste même si les scientifiques l’ont réglée »", "section_level": 2}, {"title": "Merbromine.", "content": "La merbromine (\"Mercurochrome\"®) a longtemps été utilisée comme antiseptique. Cependant, des craintes concernant sa toxicité font qu'on lui préfère des molécules plus récentes comme la povidone iodée (Bétadine®). La marque « Mercurochrome » continue à fabriquer des antiseptiques, mais sans mercure. Par exemple, au Québec, Jean Coutu vend un produit du nom de « Mercurochrome » dont l'ingrédient actif est en fait de la chlorhexidine.", "section_level": 2}, {"title": "Règles et seuils de précaution.", "content": "Sauf précisions, on parle ici de mercure inorganique sous forme de sels Hg et Hg. Les valeurs concernant les formes organiques du mercure sont en général inférieures. Les valeurs ne sont données qu'à titre indicatif. Le mercure élémentaire Hg étant peu réactif et peu toxique sauf si inhalé sous forme de vapeur. L'OMS fixe la (DHTP) de mercure à par kg de poids corporel. En France, le ministère du Travail a fixé des valeurs limites moyennes d'exposition VME (sur 8 heures, et en milieu professionnel) de : On ne doit pas dépasser une concentration de pendant 24 heures consécutives pour l'air ambiant. L'eau potable ne doit pas contenir plus de de mercure par litre d'eau. Pour l'adulte, les premiers effets visibles d'une intoxication au mercure ont lieu à partir de de sang, avec des symptômes neurologiques à partir de. La valeur limite pour les travailleurs exposés est généralement fixée à de sang, de sang pour la population générale (soit de créatine pour l'urine). En France, et dans de nombreux pays, les maladies professionnelles dues au mercure sont à déclaration obligatoire. Les travailleurs exposés doivent faire l'objet d'une surveillance spéciale. L'utilisation de cet élément polluant est aujourd'hui proscrite pour presque tous ses anciens usages, et son rejet est contrôlé. L'étiquetage fait aussi l'objet d'une réglementation et certains travaux nécessitant de manipuler du mercure sont interdits aux femmes, aux moins de 18 ans et aux salariés intérimaires ou temporaires.", "section_level": 1}, {"title": "Traitement.", "content": "Le traitement se fait avec un chélateur : DMSA, DMPS. Mal pratiqué, il peut s'avérer plus nocif que bénéfique et doit être effectué sous le suivi d'un médecin expérimenté. Une étude japonaise a en 2000 conclu à un effet protecteur de la mélatonine chez des souris de laboratoire exposées à des doses mortelles de chlorure de mercure (meilleure survie et symptômes retardés).", "section_level": 1}, {"title": "Produits naturels.", "content": "La chlorelle a la réputation d'éliminer les métaux lourds de l'organisme, mais aucune étude scientifique ne l'a encore démontré. Des tests en laboratoire ont montré au contraire que des lots de chlorelle du commerce pouvaient être contaminés par de l'aluminium, de l'étain, du plomb et de l'arsenic. L'ail des ours, la coriandre sont également mentionnés, mais là encore aucune étude scientifique ne semble avoir confirmé leur efficacité.", "section_level": 2}, {"title": "Notes et références.", "content": "\"Bien qu'issus de sources fiables, les chiffres donnés le sont à titre indicatif et ne sauraient être considérés comme les plus récents.\"", "section_level": 1}], "src_summary": "L'intoxication au mercure est également appelée \"hydrargisme\", \"hydrargyrie\" ou \"hydrargyrisme\". Le mercure est un métal dans tous les cas très toxique mais il est important de distinguer les effets des sels de mercure (mercure sous forme ionisée) Hg et Hg du mercure métallique Hg°, des effets des composés organiques du mercure (méthylmercure notamment) beaucoup plus toxiques. ", "tgt_summary": null, "id": 728017}
{"src_title": "Nous n'irons plus au bois (téléfilm, 2002)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Laurie a quatre ans lorsqu'elle est enlevée devant la porte de sa maison par un couple de ravisseurs (Bic et Opal). Pendant tout le temps que dure sa captivité, elle est constamment maltraitée par Bic. Deux ans après son enlèvement, la petite fille est déposée devant la porte d'une école car elle devenait une gêne pour ses ravisseurs. C'est le concierge de l'école qui la retrouve, elle est ramenée à sa famille peu après. 17 ans après l'enlèvement, Bic et Opal se sont fait une nouvelle vie. Ils se font appeler sous leurs véritables noms Bobby et Carla Hawkins. Bic porte maintenant le titre de Révérend. C'est à ce moment qu'un deuxième choc se produit dans la vie de Laurie : la mort accidentelle de ses parents. À vingt et un ans, Laurie fait à nouveau la une des journaux : elle est accusée du meurtre de son professeur de littérature Allan Grant, dont elle s'est un peu rapprochée depuis la mort de ses parents. Sa sœur Sarah croit en son innocence et décide de la faire suivre par un psychiatre, car Laurie ne se souvient absolument pas avoir commis ce crime. Au fil des séances, son passé refait surface. Les deux années où elle a été séquestrée deviennent moins floues : à la suite de son enlèvement, Laurie a développé un dédoublement de la personnalité... Mais ses ravisseurs, qui ont retrouvé sa trace, s'inquiètent qu'elle retrouve la mémoire et qu'elle révèle toute la vérité!", "section_level": 1}], "src_summary": "Nous n'irons plus au bois est un téléfilm canado-britannico-américain réalisé par Paolo Barzman, diffusé en 2002. Il s'agit d'une adaptation du roman \"Nous n'irons plus au bois\" (\"All Around the Town\") de Mary Higgins Clark, paru en 1992. ", "tgt_summary": null, "id": 461285}
{"src_title": "Isotélie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Dans l'Athènes antique.", "content": "Les citoyens jouissant de l'isotélie, les () sont dispensés du paiement de toutes les taxes pesant sur les métèques, au premier rang de laquelle le metoikion, une taxe annuelle attestée à partir du du droit de marché pour pouvoir commercer sur l'agora et de la \"skaphēphoria\", une liturgie qui leur est réservée et qui vise à rappeler leur statut inférieur : les filles de métèques doivent porter des hydries et surtout des parasols pour les filles de citoyens lors de la procession des Panathénées. Inversement, les isotèles sont redevables de l’eisphora (contribution de guerre) et d'epidoseis (dons volontaires) ainsi que des liturgies, tout comme les citoyens. Les isotèles restent placés sous la responsabilité de l'archonte polémarque et doivent posséder un patron, comme les métèques ordinaires Théophraste, dans son livre des \"Lois\", ajoute que parfois les Athéniens conféraient l'exemption à des cités entières, et cite par exemple Olynthe et aux Thébes. Il dit aussi que les isotèles sont exempts des autres taxes des métèques (taxe des commerçants en détail, et les liturgies) et encore que l'isotélie conférait aux métèques la dispense des autres charges qui pesaient sur eux (être porteurs des vases de sacrifice et rester silencieux lors des processions). On apprend par le discours \"Contre Elpagoras\" d'Isée à quelles charges l'isotèle restait soumis.", "section_level": 1}, {"title": "Statuts.", "content": "Les Grecs différencient le métèque, étranger résident, de l'étranger de passage. Ce dernier ne bénéficie d'aucun droit. En cas de problème, il doit s'adresser au proxène, citoyen protecteur des citoyens d'une autre cité. Ainsi, Cimon est le proxène de Sparte à Athènes. En outre, un traité bilatéral d'hospitalité ( / ) peut être conclu entre deux cités. L'étranger de passage peut devenir métèque au bout d'un mois de résidence. Si le métèque athénien peut rester à Athènes toute sa vie, les métèques des autres cités sont moins bien lotis : les expulsions ne sont pas rares, Sparte pratiquant régulièrement la xénélasie, expulsion générale des étrangers. Les métèques ne peuvent ni participer au gouvernement, ni posséder de terre ou de maison dans la cité. Mais ils ont le devoir de la défendre en cas de guerre et doivent payer un impôt spécial ; ils sont presque tous artisans ou commerçants. Selon les cités, le métèque peut être astreint aux liturgies, comme la chorégie. En revanche, il est exempté de la triérarchie, qui implique le commandement d'une trière. Les métèques suffisamment aisés doivent à la cité un service hoplitique, qui est accompli en garnison. Il est très rare que les métèques partent effectivement en campagne. Il est toujours soumis à des contrôles, mais, plus ou moins importants selon le caractère cosmopolite ou non de la cité, et selon les conventions judiciaires bilatérales éventuelles entre cités. On trouve souvent les métèques dans les métiers du commerce ou de la finance, et ils forment une bonne partie des employés administratifs. Nombreux sont également les métèques riches, au point que la figure du métèque parvenu et arrogant devient un classique des comédies grecques. L'étranger homme libre et grec est exclu de la sphère politique, mais il appartient à la même communauté culturelle que le citoyen : langue, dieux, sanctuaires.", "section_level": 1}, {"title": "Les métèques à Athènes.", "content": "Sur le plan judiciaire, le métèque bénéficie de garanties, qui restent inférieures à celle dont jouit le citoyen. Il peut intenter un procès au civil devant le polémarque et au pénal devant le tribunal du Palladion. En revanche, il ne peut prendre part à un tribunal. Il doit faire appel à un garant, le prostatès, s'il est accusé dans un procès civil. Dans un procès criminel, il est incarcéré avant tout verdict. Le meurtre d'un métèque, à l'instar de celui d'un esclave, n'est passible que de l'exil, tandis que celui d'un citoyen est passible de la peine capitale. Pour s'installer comme métèque à Athènes, l'étranger doit trouver un protecteur, le prostátès. Ce dernier a pour tâche initiale de faire inscrire son protégé dans un dème. Attendu que le métèque ne peut posséder ni maison ni terre en Attique, le prostatès est assez souvent son logeur. Quand le métèque est un esclave affranchi, il a pour prostatès son ancien maître. Au moins à partir du, le métèque est assujetti à une taxe spéciale, le metoikion, à hauteur de 12 drachmes pour un homme et de 6 pour une veuve. Les anciens esclaves doivent en outre s'acquitter du triobole des affranchis. Tous les étrangers enfin, métèques ou de passage, doivent verser les /, pour pouvoir commercer sur l'agora. Nous ignorons la date d'introduction du statut spécifique des métèques à Athènes et ailleurs en Grèce antique. Il est probable qu'il remonte aux réformes de Clisthène.", "section_level": 1}], "src_summary": "En Grèce antique, l’isotélie (du grec ancien / ) est un privilège accordé par décret aux étrangers dans les cités grecques, les assimilant aux citoyens en matière d’impôt. Elle n'est bien connue qu'à Athènes. Dans la Grèce antique, le terme de métèque désigne l'étranger domicilié dans une cité autre que celle dont il est originaire. Il ne comporte alors aucune connotation péjorative, au contraire de son usage contemporain en français. L'isotélie est un titre honorifique, mentionné comme tel dans les documents officiels, un honneur que l'on accordait aux métèques jugés dignes de l'obtenir.", "tgt_summary": null, "id": 839027}
{"src_title": "Des Moines (rivière)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Des Moines prend sa source dans la région du Midwest américain et constitue la rivière la plus importante de l'État de l'Iowa, qu'il traverse du nord-ouest au sud-est. Il a donné son nom à la capitale de l'État, la ville de Des Moines. Le Des Moines naît de la réunion de deux bras distincts. Le bras ouest prend sa source dans le lac Shetek (comté de Murray) au sud-ouest du Minnesota, s'oriente vers le sud-est pour pénétrer dans l'Iowa (comté d'Emmet). Le bras est prend naissance dans le lac Okamanpeedan, au nord du comté d'Emmet, à la limite du Minnesota et de l'Iowa, puis s'écoule vers le sud. Les deux bras se rejoignent à environ 8 km au sud de la ville de Humboldt, dans l'Iowa. La rivière arrose ensuite les villes de Fort Dodge, Boone, Des Moines, Ottumwa. À partir de cette dernière, le Des Moines devient navigable. Il marque, sur une longueur de 20 km, la frontière entre les États de l'Iowa et du Missouri avant de se jeter dans le Mississippi à Keokuk. Parmi les nombreux affluents du Des Moines, les plus notables sont le Boone et le Raccoon. Des aménagements ont été pratiqués sur son cours, créant le lac de Saylorville en amont de Des Moines et le lac de Red Rock en amont d'Ottumwa.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'origine du nom de la rivière reste assez mystérieuse et controversée. Une théorie relate que des explorateurs français l'ont baptisée \"La Rivière des Moines\" (en français dans le texte) en référence à une communauté de moines trappistes ayant construit des huttes près de l'embouchure de la rivière. L'autre explication affirme que le nom proviendrait de l'amérindien \"moingona\" signifiant la rivière des tumulus, de nombreux tertres ayant été édifiés près des berges du cours d'eau, notamment le tumulus des Moines, le plus grand d'entre eux. La rivière a constitué le principal axe de transport de marchandises durant le en Iowa, avant d'être supplantée par le chemin de fer vers 1860. Des crues importantes sur le cours du Des Moines et de son affluent le Raccoon, pendant l'été 1993, ont conduit à l'évacuation de la ville de Des Moines et de nombreuses communes aux alentours.", "section_level": 1}, {"title": "Débit.", "content": "Le débit de la rivière Des Moines est mesuré à Keosauqua dans le comté de Van Buren, État de l'Iowa, depuis 1903. La rivière y draine une surface de et son débit moyen y est de /s. On en déduit que la tranche d'eau écoulée annuellement dans son bassin est de. Le débit mensuel varie de /s en janvier à /s en juin. Le débit record est de /s mesuré le premier.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Des Moines (\"Des Moines River\" en anglais) est un affluent du Mississippi d'une longueur d'environ 845 kilomètres, qui traverse les États de l'Iowa, du Minnesota et du Missouri.", "tgt_summary": null, "id": 1767757}
{"src_title": "Arita", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Lors du recensement national de 2010, la population d'Arita était d’environ, répartis sur une superficie de.", "section_level": 2}, {"title": "Porcelaine d'Arita.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Arita, Imari, Hizen : des lieux de production ou d'expédition.", "content": "Arita doit sa célébrité à la décorée, dans les premiers temps, en bleu sous couverte (1620-30), et plus tard (1640-50) en remplaçant le simple décor bleu sous couverte, par de riches émaux colorés sur couverte. On produisit cette porcelaine depuis le et les Hollandais la firent connaître à l’Europe. Vers 1655-1690, la palette s'enrichit encore avec les \"kutami\" verts et les \"kutami\" rouges. Mais on dit aussi « porcelaine d'Imari », par allusion au village voisin d’où on expédiait toutes les porcelaines. Les lieux de production, d'abord situés à l'ouest (Karatsu), se seraient déplacés ensuite à l'est d'Arita. Ils se sont rapidement dispersés tout autour, dans l'ancienne province de Hizen qui est, jusqu'à la fin du, le seul fournisseur de porcelaine au Japon. Toutes les porcelaines de Hizen étant regroupées dans le port d'Imari. Un musée, le parc de porcelaine d'Arita, permet d'en apprécier toutes les variations, tous les types de décors et de pouvoir faire la comparaison, sur place, avec les productions occidentales.", "section_level": 2}, {"title": "Premières porcelaines, \"shoki imari\".", "content": "Les \"shoki imari\", premiers imari ou imari primitifs, présentent déjà des décors variés. la couverte peut être transparente, mais aussi brune, céladon ou lapis.", "section_level": 2}, {"title": "Goût Karatsu (vers 1620-1630).", "content": "À la fin du les premiers décors peints en oxyde de fer sous couvertes sur des grès : dans les fours de Mino et Karatsu. Il est probable que les échanges entre eux et la Corée donnèrent à Karatsu un four en escalier, grimpants (\"noborigama\"). Les décors sont similaires et d'un trait rapide, qui plait aux amateurs de thé. À Mino ces décors sont en association avec des éclaboussures vertes. La technologie est alors au point pour produire des porcelaines. Ces premières porcelaines (vers 1620-1630) ne portent que quelques décors en bleu sous couverte. On les désigne comme de style Karatsu, pour les premiers sites de production dans un quartier occidental d'Arita. Le décor en bleu de cobalt sous couverte est exécuté rapidement, dans le style des grès de Karatsu.", "section_level": 3}, {"title": "Style sino-japonais (1637-45).", "content": "Les \"ko.sometsuke\", en bleu sous couverte et en bleu pulvérisé, ont une couverte épaisse qui présente souvent des défauts (« trous de vers »). Soit ce sont des ustensiles pour la préparation du thé, soit ce sont des plats utilisés au cours du repas qui accompagne la cérémonie du thé.", "section_level": 3}, {"title": "Premiers émaux sur couverte.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Style kutani ancien à 5 couleurs.", "content": "Suscitée par l'introduction des porcelaines chinois à 5 couleurs, \"wucai\", les premières sont réalisées en Chine (à Jingdezhen) à la demande des maîtres de thé. Avec l'arrivée des Manchous en 1644, la production chinoise est arrêtée. Les potiers japonais parviennent alors à percer le secret des émaux sur couverte. Le bleu est peint sous couverte et les émaux rouges, verts et jaunes sur la couverte. La présence du brun apparait d'abord sur les lèvres des récipients.", "section_level": 3}, {"title": "Maîtrise des techniques à Arita.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Kutani verts et kutani rouges (1655-1680).", "content": "Au début ces nouveaux procédés, entièrement aux émaux sur couverte seraient apparues à Kutani, mais très vite reprises à Arita. Ces porcelaines sont les premières à être exportées vers l'Occident. Le décor des kutani anciens verts couvre la totalité de la surface. Le décor où le rouge est employé pour des tracés géométriques est plus aéré annonce le développement ultérieur de la palette imari ancien, \"ko imari\", et de la palette kakiemon.", "section_level": 3}, {"title": "Décors en bleu sous couverte et céladon (vers 1650-1690).", "content": "Les monochromes céladon, brun de fer et lapis continuent. Le bleu soufflé disparait, une autre joue sur de subtils effets de réserve. Réalisés dans de petits plats pour la cérémonie du thé, ils reprennent des motifs des traités de peinture chinoise ou ceux de l'école Kanō, qui trouve son inspiration en Chine. Les céladons imitent avec précision ceux fabriqués dans les fours de Longquan. Ils disparaissent au.", "section_level": 3}, {"title": "Style Nabeshima (vers 1660-1720).", "content": "Les productions, peu nombreuses de porcelaine de style Nabeshima, se classent en deux grandes catégories : les « bleu et blanc », avec un décor positionné sous la glaçure, et les représentations polychromes qui ont bénéficié d'une cuisson supplémentaire afin de fixer d'autres couleurs, sur la glaçure cette fois.", "section_level": 3}, {"title": "Porcelaine d'exportation.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Premières exportations.", "content": "La Compagnie des Indes Orientales (VOC) aura le monopole de l'exportation de la porcelaine dès 1650. Dès 1653 elle effectue la commande de formes occidentales. De 55 à 80 les fours d'Arita alimentent ce marché de décors bleu et blanc, mais aussi polychrome. Ces premières porcelaines reprennent le style des \"kraak porselein\" chinois de l'époque Wanli (1573-1620) et des débuts de la Transition (1621-1683).", "section_level": 3}, {"title": "Style Kakiemon.", "content": "Le potier japonais Sakaida Kakiemon (en japonais 酒井田柿右衛門), ayant vécu entre 1596 et 1666, est généralement cité comme le premier Japonais à avoir découvert le secret des décorations à l'émail sur couverte de la porcelaine japonaise, la technique \"akae\". Il est probable que ce nom « Kakiemon » tienne à la couleur des émaux développés par Sakaida, dont les tons rouge-orangé rappellent ceux du kaki. Vers 1640, le bleu reste sous couverte, le rouge, le vert sont utilisés avec parcimonie. Le palette caractéristique s'élargit ensuite de rouges clairs, de jaune, de bleu lapis et de vert turquoise clair. À la fin des années 40 la gamme a foncé (jaune, vert foncé, rouge orangé, bleu, aubergine). Au milieu du la production augmente considérablement et remplace ce qui reste de l'importation chinoise. Elle est exportée en masse.", "section_level": 3}, {"title": "Style imari kinrande, « imari de brocard d'or » (1680-1720).", "content": "Il s'agit encore de porcelaine à décor d'émaux sur couverte. La référence au brocard tient à la densité du décor, comme une peur du vide qui tendrait à saturer tout l'espace, surtout le marli. Il est souvent désigné en tant que « style Imari » avec sa palette plus foncée, souvent enrichie de dorures. Le style kinrande se reconnaît à ses trois couleurs dominantes : le bleu de cobalt, le rouge de fer tirant sur le safran et le fond blanc de la porcelaine (ces couleurs ne sont pas exclusives) ; le tout est rehaussé par de l’or. Le registre iconographique, très floral, intègre des éléments issus du règne animal et du monde minéral. L’effet brocart (de tissu) souvent obtenu, à la fois par les motifs, par le jeu des couleurs et par la composition, ne pouvait que flatter les cours européennes, fin, avides de dorures et de riches ornements. L'apparition de ce style est annoncé par le ko-imari (imari ancien) dont le bleu est placé sous la couverte, tandis que les émaux (sans or) sont placés sur la couverte.", "section_level": 3}], "src_summary": "Elle abrite également la plus grande foire de céramique de l'ouest du Japon, la Foire de céramique d'Arita. Cet événement a lieu du 29 avril au 5 mai (Semaine dorée) chaque année et des milliers de magasins et d'étals s'offrent au passant sur la rue principale, sur six kilomètres de long.", "tgt_summary": null, "id": 1749861}
{"src_title": "Université de Perpignan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines.", "content": "Le roi Pierre IV d'Aragon fonde une première université à Perpignan en 1349, alors nommée \"Estudi Major\" et située rue Petite la Monnaie et une autre qui prolongeait la rue Derroja. Il s'agit de la seconde université crée dans la couronne d'Aragon, après Lérida, fondée en 1300. La ville de Perpignan est la capitale du royaume de Majorque jusqu'en 1344, date à laquelle la région est rattachée à la Couronne d'Aragon. La création de l'université peut donc être interprétée comme une compensation de la perte d'importance de la ville. L'université de Perpignan, alors une des vingt cinq universités du monde, enseigne la médecine, le droit, la théologie et les arts à plus de 400 étudiants avec une aire de recrutement essentiellement catalane. Cette université n'arrive cependant jamais à s'imposer dans la région, concurrencée par les universités de Toulouse, Montpellier et Lérida, plus anciennes et plus prestigieuses. Malgré sa relative obscurité, l'université continue de fonctionner tout au long du Moyen Âge et de l'époque moderne. Le rattachement de Perpignan au royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659 affecte son recrutement en le limitant au Roussillon.", "section_level": 2}, {"title": "Reconstruction de la deuxième moitié du.", "content": "Les bâtiments subissent un incendie ravageur en 1648 ce qui n'empêchera pas l'Université de subsister jusqu'au début du dans ses premiers locaux. Dans les années 1760, les bâtiments de l'université sont reconstruits. En bon franc-maçon du, vecteur de la pensée des Lumières, Augustin-Joseph de Mailly rénove l'université entre 1760 et 1763. Il fait construire de nouveaux bâtiments à Perpignan pour pallier la ruine de l'ancienne université. Le, une déclaration du roi Louis XV précise les principes et les modalités de réalisation de la rénovation de l'université. Puis, une ordonnance du énumère les dispositions matérielles décidées pour financer les travaux. Enfin, la même année, la construction d'un nouveau bâtiment est décidée. La façade du bâtiment, réalisée par un maître d'œuvre franc-maçon, est construite sur le modèle d'un temple maçonnique. Les travaux sont entièrement financés par le maréchal qui trouve là un bon moyen de s'attirer la sympathie des étudiants. Cet établissement est doté d'un jardin des plantes (bastion des Capucins), d'un jardin des arbustes (bastion de France), d'un cabinet d'histoire naturelle, cabinet de physique, d'un amphithéâtre d'anatomie et d'une bibliothèque publique. Car, par la même occasion il convertit l'ancienne bibliothèque en \"bibliothèque de l'école centrale\". Elle est d'ailleurs en partie alimentée grâce aux dons du maréchal, qui lui lègue tous ses livres. Elle s'enrichit de ouvrages, dons particuliers d'Augustin-Joseph de Mailly, qui obtient en outre qu'un exemplaire de tous les ouvrages qui s'impriment au Louvre soit acheminé et déposé dans ce lieu. Augustin-Joseph de Mailly, omnipotent et omniprésent, a donné l'impulsion nécessaire pour concrétiser de nouveaux foyers de sociabilité, n'hésitant pas à contribuer de ses propres deniers pour faciliter leur exécution. Le recteur Louis Marigo-Vaquer exprime le, devant l'assemblée générale de l'université réunie pour l'inauguration du buste Augustin-Joseph de Mailly, la reconnaissance de l'institution à l'égard de son bienfaiteur et sa fierté de détenir d'importantes collections d'objets naturels, vifs ou conservés. L'université cesse de fonctionner en 1794. Après avoir accueilli la bibliothèque communale et le musée des Beaux-arts, l'édifice est affecté depuis 1980 aux Archives communales.", "section_level": 2}, {"title": "De la Révolution à la création de l'université \"Via Domitia\".", "content": "En 1808, Perpignan n'est pas présente dans le décret napoléonien qui institue des facultés dans la plupart des villes ayant une université, ce qui est sans doute dû à la petite taille de la ville et de son université avant 1794. Elle n'est pas plus concernée par la loi du qui crée sous le nom d'« université » des établissements formés par la réunion des facultés d'une même ville. La permanence du souvenir de l'université perdue a joué un rôle essentiel dans le rétablissement de l'enseignement supérieur à Perpignan, dans les années 1950. L'assemblée de la faculté des lettres de Montpellier accepte « un projet tendant à la création d'une annexe à Perpignan ». Durant cette période, le Conseil général assure un rôle moteur en décidant d'acquérir un terrain de vingt hectares et de le céder ensuite à l'État pour la construction d'un campus. L'actuel lieu d'enseignement supérieur et de recherche est créé en 1971 comme \"centre universitaire\" mais c'est à compter de 1979 que le centre universitaire devient une véritable \"université\" et accède à une autonomie à la fois financière, administrative et pédagogique. Depuis, elle est administrée par un Conseil d'administration et dirigée par le président élu. L'université de Perpignan est implantée sur un site principal à Perpignan (52 avenue Paul Alduy), ainsi que sur six antennes délocalisées à Narbonne, Carcassonne, Tautavel, Mende, Le Barcarès et Font-Romeu. L'université de Perpignan réinvestit son campus originel situé au cœur de la ville de Perpignan. Dès la rentrée 2017, 550 étudiants de la faculté de droit s'installeront sur le Campus Mailly.", "section_level": 2}, {"title": "Présidents de l'université.", "content": "Le premier président de l'université de Perpignan est Yves Serra, professeur de droit privé et de sciences criminelles. Il exerce cette fonction du au, après avoir été élu président du \"centre universitaire\" le, succédant alors à Georges Riéra. C'est pendant le mandat d'Yves Serra que le \"centre universitaire\" est transformé en \"université\", par le décret n°79-149 du, avec effet à compter du. Un laboratoire de recherche de l'université porte aujourd'hui son nom.", "section_level": 2}, {"title": "Composantes de l'Université \"Perpignan Via Domitia\".", "content": "L'université est composée de 4 UFR et de 3 instituts :", "section_level": 1}, {"title": "UFR des Sciences juridiques et économiques : \" \"Faculté de droit et des sciences économiques\" \".", "content": "\"L'UFR des Sciences juridiques et économiques\", plus connue sous l'appellation de faculté de droit et des sciences économiques, est principalement située à Perpignan (campus principal \"avenue Paul Alduy et dès la rentrée 2017, campus Mailly\"). Elle dispose d'une antenne importante à Narbonne (\"avenue Pierre de Coubertin\") et d'une antenne à Mende. Par convention, la faculté de droit et des sciences économiques développe également ses activités à Paris et au Maroc. Elle compte 9 départements : Elle compte un laboratoire de recherche : le \"Centre de droit économiques et du développement\" (CDED, EA n° 1943), composé de deux équipes, le \"Centre de droit de la concurrence Yves Serra\" (CDCYS) et le \"Centre d'études et de recherches sur les transformations de l'action publique\" (CERTAP).", "section_level": 2}, {"title": "UFR des Lettres et Sciences humaines : \" \"Faculté des lettres et des sciences humaines\" \".", "content": "\"L’UFR des Lettres et Sciences humaines\" est située à Perpignan (campus principal : \"avenue Paul Alduy\"). Elle compte 8 départements :", "section_level": 2}, {"title": "UFR des Sciences exactes et expérimentales : \" \"Faculté des sciences\" \".", "content": "\"L'UFR des Sciences exactes et expérimentales\" est située à Perpignan (campus principal : \"avenue Paul Alduy\") Elle compte 5 départements :", "section_level": 2}, {"title": "UFR des Sciences et techniques des activités physiques et sportives : \" \"STAPS\" \".", "content": "\"L'UFR des Sciences et techniques des activités physiques et sportives\" (antenne de Font-Romeu) est plus connue sous l'appelation UFR STAPS.", "section_level": 2}, {"title": "Institut universitaire de technologie (IUT).", "content": "L'Institut universitaire de technologie (IUT) est situé à Perpignan (campus principal \"Chemin de la Passio Vella\" entrée secondaire), ainsi qu'une antenne à Narbonne (\"avenue Pierre de Coubertin\") et à Carcassonne (\"Domaine Universitaire d'Auriac\") Il compte 8 départements :", "section_level": 2}, {"title": "Institut d'administration des entreprises (IAE).", "content": "\"L'Institut d'administration des entreprises (IAE)\" est situé à Perpignan (campus principal : \"chemin de la Passio Vella\")", "section_level": 2}, {"title": "Institut franco-catalan transfrontalier IFCT).", "content": "\"L'Institut franco-catalan transfrontalier (IFCT)\" est situé à Perpignan (campus principal \"Chemin de la Passio Vella\" entrée secondaire)", "section_level": 2}, {"title": "École d'ingénieurs sup'ENR.", "content": "Elle est spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables. Elle est membre du groupe INSA en tant qu'INSA Partenaire.", "section_level": 2}, {"title": "Recherche.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Écoles doctorales.", "content": "L'UPVD possède deux écoles doctorales.", "section_level": 2}, {"title": "Vie étudiante.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "Évolution démographique de la population universitaire", "section_level": 2}, {"title": "Vie associative.", "content": "L'Université de Perpignan Via Domitia possède une vie étudiante animée par un Bureau des étudiants et une multitude d'associations. Un Vice-Président Étudiant (VPE) est élu au sein des élus étudiants par les membres du Conseil Académique plénier sur proposition du Président de l'Université.", "section_level": 2}], "src_summary": "L’université de Perpignan, dite université \"Via Domitia\" (UPVD), est un établissement d'enseignement supérieur français dont le siège est à Perpignan. Elle est une université pluridisciplinaire qui regroupe 8945 étudiants (Source SISE, ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, au ), répartis dans 4 unités de formation et de recherche ( UFR ou \" facultés \" ) et 3 Instituts. ", "tgt_summary": null, "id": 1832098}
{"src_title": "Vladimir Triandafillov", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "La vie de Triandafillov est essentiellement connue grâce à la préface de la () de son ouvrage majeur, \"Le caractère des opérations des armées modernes\". Vladimir Kiriakovitch est né le (selon le calendrier grégorien, correspondant au selon le calendrier julien) dans le village de Magaradzhik, près de Kars (à l'époque dans l'Empire russe, aujourd'hui en Turquie). Ses parents sont des paysans grecs pontiques. Enfant, il a travaillé aux champs, puis à l'adolescence il rejoint le séminaire des enseignants transcaucasiens. Il est enrôlé dans l'Armée impériale russe en et envoyé comme soldat au front du Sud-Ouest (un front correspond à un groupe d'armées, celui-ci opérant en Ukraine occidentale). Il est ensuite sélectionné pour l'école des officiers de Moscou, d'où il sort diplômé le. De retour sur le front comme enseigne (\", équivalent à un aspirant), il sert au de fusiliers finlandais sous les ordres d'. Au début de 1917, Triandafillov a le grade de capitaine avec la fonction de commandant d'un bataillon. Après la révolution d'Octobre, il est élu commandant de son régiment, puis de la (en ). Le, il entre dans l'Armée rouge des ouvriers et paysans ; dès le, il est nommé commandant de compagnie, puis le commandant de bataillon. Il participe aux combats dans l'Oural contre l'ataman Doutov, puis dans le Sud contre les généraux Denikine et Wrangel. Il est blessé au bras lors d'un combat contre les cosaques le dans la région du Don. En, Triandafillov rejoint le Parti communiste (bolchevik) de Russie. Le, il est envoyé à l'Académie militaire de l'Armée rouge, d'où il sort pour des intermèdes de combats contre les blancs pendant lesquels il prend le commandement d'une brigade (fonction de \") dans la région de la Volga, puis lors de la bataille de Perekop. Une fois diplômé de l'Académie militaire le, il est nommé à l'État-Major général de l'Armée rouge au moment où Mikhaïl Toukhatchevski en est le chef adjoint, prenant le poste de chef du département des opérations le peu avant que Toukhatchevski devienne le chef de l'État-Major général. En 1928, il devient le chef d'État-Major adjoint. Le, il prend le poste de commandant et de commissaire politique (c'est le commandement unique, la \"edinonachalié\") du de fusiliers (fonction de \"\", équivalent de lieutenant-général). Le, il devient chef d'État-Major général. Vladimir Triandafillov meurt le vers près de Moscou (à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest, dans le raion Naro-Fominski) lors d'un accident d'avion ; ce dernier, un Tupolev ANT-9, volait à basse altitude dans le brouillard et a percuté les arbres. Les cendres du général Triandafillov sont placées dans la muraille du Kremlin auprès des autres généraux et maréchaux, avec les honneurs militaires.", "section_level": 1}, {"title": "Théoricien visionnaire.", "content": "Avec notamment Mikhaïl Toukhatchevski et, Triandafillov est un des principaux théoriciens militaires soviétiques. Il a contribué à inventer deux concepts, d'une part celui de l'art opératif, qui se situe entre le niveau de la tactique et celui de la stratégie, d'autre part celui des opérations en profondeur, menées par une ou plusieurs « armée(s) de choc » (combinant des corps de fusiliers et des unités mécanisées), après la percée du front obtenue par une concentration d'artillerie et un assaut d'infanterie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Vladimir Kiriakovitch Triandafillov (en russe : Владимир Кириакович Триандафиллов), né en 1894 et mort en 1931, fut un officier général soviétique et un théoricien militaire.", "tgt_summary": null, "id": 1522932}
{"src_title": "Ligue féminine de basket", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique et fonctionnement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Open LFB.", "content": "Depuis 2005, la première journée, nommée « Open de la Ligue féminine », se joue dans un même lieu pour toutes les équipes, le stade Pierre-de-Coubertin (Paris). La « saison régulière » est toujours sous la forme d’aller-retour.", "section_level": 2}, {"title": "De 1998 à 2005.", "content": "Elle est créée en 1998, en succession de la \"Nationale 1 A\", afin d’assurer le développement du basket féminin de haut niveau. Elle comprend alors une poule unique de 12 clubs qui, après une « saison régulière » par aller-retour, se continuant par une en 3 mini-championnats à 4 : les équipes classées de 1 à 4 pour le titre (avec finale en 3 (ou 5) matches entre les 2 premières de ce ), les équipes classées de 5 à 8 pour 1 (ou 2) place(s) en Coupe d’Europe, les équipes classées de 9 à 12 pour éviter les 2 relégations en championnat - amateur - de Nationale 1.", "section_level": 2}, {"title": "De 2005-2006 à 2007-2008.", "content": "À la suite de problèmes de règlements pendant la saison 2004-2005 (les clubs descendants n’étaient pas connus), la fédération a changé le système. Pour 2005-2006, la Ligue est élargie à 14 équipes, avec une formule plus classique : la « saison régulière » est suivie de play-offs, copiés sur ceux de la Pro A masculine, impliquant donc 12 équipes ; seule la et dernière de la saison régulière sera reléguée. Les groupements, 2, 3 et 4 accèdent directement en quarts de finale. En revanche, les équipes positionnées de 5 à 12 en saison régulière jouent le premier tour (ou pré-quarts de finale) en matches aller-retour. À l'exception de la finale, les playoffs se jouent avec point-average en matches aller-retour avec la rencontre retour jouée chez le mieux classé à l’issue de la saison régulière. Les résultats nuls sont admis sur ces matches. Si, à l’issue des matches retour les équipes sont à égalité de point-average, il sera joué autant de prolongations de cinq minutes pour départager les équipes.", "section_level": 2}, {"title": "Finale.", "content": "Le champion de France sera désigné au meilleur des trois matches (ou deux manches gagnantes). L’ordre des rencontres sera le suivant : pour la première manche, l’équipe la moins bien classée à l’issue de la saison régulière reçoit la mieux classée. En revanche, elle se déplace lors de la, et si nécessaire pour la, chez le groupement sportif le mieux classé en saison régulière. \"puis\" dans l’hypothèse où il s’agit à chaque fois du club classé premier à l’issue de la première phase du championnat.Dans le cas où l’un des clubs ne pourrait s’engager en Euroligue la saison suivante ou bien qu’une place supplémentaire soit proposée à la France, cette place sera attribuée selon le classement de la première phase du championnat.", "section_level": 3}, {"title": "De 2008-2009 à 2014-2015.", "content": "Les équipes classés de 1 à 4 jouent le titre de champion au meilleur des trois matches. Les équipes classées de 5 à 12 (puis seulement de 5 à 8 depuis 2011-2012) disputent le Challenge round, qui oppose en match aller-retour les équipes les mieux classées au moins bien classées. Les deux dernières équipes (une seule en 2014-2015) sont relégués en Nationale 1, renommé Ligue 2 en 2010. Le nombre de qualifiés en Euroligue va de 2 à 3 selon les saisons et varie concernant l'Eurocoupe.", "section_level": 2}, {"title": "Depuis 2015-2016.", "content": "À l'issue de la saison LFB 2016, trois équipes sont reléguées dans le cadre du passage de la ligue à 12 équipes la saison suivante. Dès la saison 2017, la formule des play-offs devrait passer à huit qualifiés. En 2018, les clubs affichent une moyenne de d’euros de budget, soit une augmentation de 17 % en quatre ans.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès de la LFB.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Récompenses individuelles.", "content": "Les meilleures joueuses du championnat de France sont désignées grâce à un référendum où votent tous les entraîneurs et les capitaines de Ligue féminine, ainsi qu’un panel de journalistes spécialisés. Ils désignent la meilleure Française du championnat, la meilleure étrangère, ainsi que le meilleur espoir. L’entraîneur de l'année de la Ligue féminine est désigné par ses pairs. Depuis l'instauration de cette récompense, Alain Jardel est l'entraîneur le plus récompensé avec trois titres. Pierre Vincent, Laurent Buffard, Abdou N'Diaye et Vadim Kapranov sont les seuls autres entraîneurs à avoir plus d'un titre. Pour son vingtième anniversaire, la ligue désigne son meilleur cinq française (Céline Dumerc, Audrey Sauret, Cathy Melain, Endy Miyem, Isabelle Yacoubou dirigé par Valéry Demory) et étranger (Kristi Harrower, Ilona Korstine, Allison Feaster, Ann Wauters et Polina Tzekova, dirigé par Laurent Buffard).", "section_level": 2}, {"title": "Télévision.", "content": "Lors de la saison 2006-2007, la LFB innove en proposant des matchs directement sur l'Internet. Les premiers matchs diffusé sont ainsi ceux du tournoi de la fédération. La ligue passe la vitesse supérieure pour la saison suivante. En 2007-2008, la LFB fête ses 10 ans, et, pour marquer le coup, inaugure un nouveau logo et un site Internet indépendant de celui de la fédération. Le rendez-vous LFB TV se multiplie, un match par journée est alors diffusé sur la toile à partir du. Plusieurs rencontres sont diffusées annuellement sur Sport+, chaine qui cesse son activité en. La LFB est ensuite incluse dans un lot conclu pour cinq ans un contrat pour la diffusion de deux rencontres par semaine de Pro A, de rencontres de Pro B et de la Ligue féminine de basket avec Ma Chaîne Sport et pour 12 rencontres par an sur L'Équipe 21, pour un montant annuel de 10 millions d'euros supérieurs aux 6 millions du précédent contrat.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Ligue féminine de basket (LFB) est le championnat élite et professionnel du championnat de France de basket-ball féminin. Elle est l’équivalent féminin de la LNB masculine mais est placée sous l’égide de la Fédération française de basket-ball. Depuis, Philippe Legname succède à Thierry Balestrière qui exerçait la fonction depuis.", "tgt_summary": null, "id": 2461401}
{"src_title": "Charlie et la Chocolaterie (film, 1971)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Charlie Bucket est un jeune garçon de 8 ans d'une famille très modeste. Introverti à l'école, Charlie a peu d'amis et vit une vie dure de jour en jour. Un jour Willy Wonka, le légendaire fabriquant de chocolats, annonce qu'il a caché dans cinq de ses tablettes de chocolat un ticket d'or. Ces tickets permettent de pénétrer dans la fabrique de chocolats la plus secrète du monde et d'y découvrir les extraordinaires surprises qui s'y cachent. Charlie n'a qu'un rêve : réussir à trouver un ticket d'or. Par chance, il en trouve un dans une des tablettes qu'il achète.", "section_level": 1}, {"title": "Distinctions.", "content": "Le film est inscrit en 2014 au National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès.", "section_level": 1}, {"title": "Production du film.", "content": "Le tournage du film a été réalisé du 31 août au 19 novembre 1970. Le film est tourné principalement à Munich, à Bavière et en Allemagne du Nord, jugé moins cher à tourner qu'aux États-Unis.", "section_level": 1}, {"title": "Sortie et accueil.", "content": "La première sortie du film a lieu à Chicago le 28 juin 1971 avant la sortie national du film le 30 juin. Le film ne rencontre pas le succès escompté avec un peu plus de 2,1 millions de dollars le week-end d'ouverture et 4,5 millions de dollars de recettes pour un budget de 3 millions. Le film fut positionné au 53eme classement du film le plus rentable de l'année 1971 aux États-Unis. En France, le film sort le 15 décembre 1971 sous le titre \"Willy Wonka au pays enchanté\" avec d'autres films comme \"Les Bidasses en Folie\" mais il passe inaperçu à cause du faible nombre de salles de cinéma diffusant le film. Néanmoins, Warner Home Video s'approprie les droits de distribution du film en France et décide de le sortir en cassette vidéo le 19 mars 1997 dans le cadre du 25ème anniversaire du film.", "section_level": 1}, {"title": "Remake.", "content": "Après ce film, une nouvelle version sort en 2005 sous le même titre français de \"Charlie et la Chocolaterie\" par Tim Burton, qui s'inspire davantage du roman d'origine. Un remake animé du film de 1971, incluant le duo Tom & Jerry, a vu le jour en 2017, sous le titre \"Tom & Jerry au Pays de Charlie et la Chocolaterie\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Charlie et la Chocolaterie ou Willy Wonka au pays enchanté au Québec (\"Willy Wonka & the Chocolate Factory\"), est un film américain de Mel Stuart sorti en 1971, d'après le roman du même titre de Roald Dahl. ", "tgt_summary": null, "id": 2355232}
{"src_title": "Artnet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Services.", "content": "Le réseau des galeries artnet regroupe près de galeries parmi les plus renommées au monde et réparties sur cinq continents, représentant environ œuvres d’art de artistes[.]. Ce réseau, servant aussi bien aux marchands qu’aux acheteurs d’art et à tout amateur, permet d’avoir une vue d’ensemble du marché de l'art, des tendances de prix et de la cote des artistes. Les collectionneurs peuvent faire des recherches par artiste, mouvement artistique et supports et contacter les vendeurs directement et rapidement. Artnet met à la disposition des utilisateurs deux bases de données de prix : Par ailleurs, les « Enchères en ligne artnet » mettent à la disposition d'un public d'acheteurs et de vendeurs, et sous réserve de répondre à des critères d’authenticité et de sécurité, un service de mise en vente aux enchères d'œuvres d'art sur le site. La plate-forme est accessible 24 heures sur 24 permettant aux utilisateurs d’acheter ou de vendre des œuvres d'art à tout moment. Sur chacun de ses sites, artnet publie le \"Magazine artnet\" au contenu autonome avec des informations actualisées quotidiennement, des analyses sur le monde de l'art, des articles sur les expositions, les ventes aux enchères et des entretiens-vidéo réalisés avec des acteurs du marché. Un ensemble de monographies d’artistes, développé en étroite collaboration avec les artistes, leurs agents et leurs galeries, est accessible librement sur le site et constamment alimenté. Artnet propose enfin d’autres services tels que l’« Alerte du marché », les « Rapports de performances du marché », ainsi qu’un calendrier des évènements artistiques.", "section_level": 1}, {"title": "Historique de la société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "1989–1995.", "content": "Artnet est fondée en 1989. Le premier produit de l'entreprise est une banque de données illustrées recensant les résultats de ventes aux enchères. Les données et les images doivent alors être appelées par modem sur un logiciel propriétaire. Les collectionneurs et les marchands peuvent en conséquence suivre le cours des prix du marché de l’art. En 1995 Hans Neuendorf, l'ancien marchand d'objets d'art et cofondateur de la première foire internationale d’art, Art Cologne, également l'un des cofondateurs d’artnet, est nommé PDG de la société.", "section_level": 2}, {"title": "1996–2006.", "content": "En 1996 s’effectue la migration des données de la Base de données de prix artnet sur Internet. La plate-forme en ligne devient alors consultable par un beaucoup plus large public. Depuis lors, la création d’un Réseau de galeries, d’un Magazine et d’un ensemble de services ont fait d’artnet un site web devenu essentiel et incontournable pour les collectionneurs, les vendeurs et les passionnés d'art. Une structure modifiée d’artnet est créée en 1998 sous le nom d’artnet.com AG conformément à la législation de la République Fédérale d’Allemagne. En 1999 l’entreprise est pour la première fois cotée en bourse sur le nouveau marché (Neuer Markt) de la Bourse de Francfort. En 2002 artnet.com AG change son nom en artnet AG. Sa principale participation étant sa filiale à cent pour cent Artnet Worlwide Corp., créée en 1989 à New York. Le 4 octobre 2002, artnet AG quitte le Neuer Markt pour être désormais cotée sur le marché réglementé (Prime Standard) de la Bourse de Francfort. À l’automne 2004, artnet inaugure son site web www.artnet.de en langue allemande. Un magazine germanophone est mis en ligne qui est indépendant et propose un regard critique sur la scène internationale de l’art.", "section_level": 2}, {"title": "De 2007 à aujourd’hui.", "content": "Depuis le, l'entreprise est notée dans le Prime Standard de la bourse des valeurs de Francfort. En février 2008, artnet réitère sa proposition d’un service de ventes aux enchères en ligne. Grâce au moindre frais de transactions et obéissant à un déroulement plus rapide que les maisons de ventes aux enchères traditionnelles, artnet devient une plate-forme de transaction et augmente ainsi le flux des liquidités dans le marché d'art. En octobre 2008, artnet s’ouvre aux publics francophones en créant sa structure et son site français : www.artnet.fr. Le magazine français propose lui aussi une ligne éditoriale au contenu indépendant des versions allemandes et américaines, mais également soucieux de transmettre à ses lecteurs une vision large et pertinente des scènes de l’art française et limitrophes. Artnet en plus de sa newsletter en anglais propose également depuis octobre 2008 une newsletter en allemand. Ce service gratuit permet aux abonnés de recevoir des informations sur les artistes, les galeries, les foires et salons, les ventes aux enchères et tout autre événements artistiques et se concentre sur le marché de l’art allemand. Depuis le mois de février 2009, la base de données de prix artnet : Beaux-arts et Design est complétée d’une nouvelle base de données, la base de données de prix artnet : Arts décoratifs, laquelle permet d’enregistrer en les rendant consultables les résultats de ventes d’antiquités, de meubles, d'argenterie, de tapis, d’orfèvrerie et autres objets depuis 2000.", "section_level": 2}, {"title": "Partenariats.", "content": "En 2004, artnet réalise un partenariat exclusif avec la maison de ventes aux enchères Sotheby's. En 2007, artnet est partenaire de la foire Art Basel/Art Basel Miami Beach. Depuis la création du site, artnet.fr réalise des partenariats avec des institutions, foires et salons internationaux tels que le Centre Pompidou, la Fiac, Paris Photo.", "section_level": 1}, {"title": "Clients.", "content": "La clientèle d’artnet se compose à la fois de collectionneurs privés, de galeries, d’experts, de musées, de commissaires-priseurs, de compagnies d’assurances ainsi que d’institutions publiques telles que l’Administration fiscale américaine (IRS) et la Police fédérale des États-Unis (FBI).", "section_level": 1}, {"title": "Annexes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Sites Internet officiels :", "section_level": 2}], "src_summary": "Artnet est une plateforme en ligne dédiée au marché international de l'art. Le site permet de suivre les tendances, les résultats des ventes aux enchères d'œuvres d’art, les artistes et leur cote.", "tgt_summary": null, "id": 2323306}
{"src_title": "Marcellus (usurpateur)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Version d'Ammien Marcellin.", "content": "Ammien Marcellin souligne le fait que Marcellus faisait partie de la famille de Procope (un membre de la dynastie constantinienne). En 365 Procope s'est rebellé contre l'empereur Valens, prenant ainsi le pouvoir ; Marcellus est devenu son \"protecteur\" et était en relation avec la défense de Nicée. Quand Procope a été tué, en 366, Marcellus tua Serenianus, un cruel général de Valens qui a été capturé par Procope à Cyzique, et ensuite conquit la Chalcédoine. Procope avait basé son usurpation sur son lien avec la famille constantinienne et sur le support de certains peuples barbares ; Marcellus essaya d'exploiter son propre lien avec Procope et de consolider une alliance avec les tribus gotiques, et se proclama lui-même empereur, mais son règne fut court. Le \"magister militum\" de Valens, Equitius, apprit la mort de Procope puis attaqua Marcellus, et le captura. Après quelques jours, Marcellus et quelques partisans à lui furent mis à mort.", "section_level": 1}, {"title": "Version de Zosime.", "content": "D'après Zosime, Marcellus a été envoyé par Procope de Constantinople vers la Bithynie, afin de contrer l'unité de cavalerie sous le commandement de Serenianus et loyale à Valens. Serenianus occupait Cyzique, mais Marcellus organisa un siège de la cité et la prit, forçant Serenianus à fuir ; après une courte poursuite en Lydie, Marcellus le tua. Après la mort de Procope, Valens captura Marcellus. D'après Zosime et Jean d'Antioche, Marcellus était suspecté de planifier une usurpation car il a été trouvé avec les regalia de Procope ; par conséquent Valens ordonna sa mort, celle de sa famille et de ses partisans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Marcellus (mort en 366) était un officier de l'Empire romain, partisan de l'usurpateur Procope et usurpateur lui-même pendant une courte période. ", "tgt_summary": null, "id": 1586314}
{"src_title": "Bernardim Ribeiro", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "La vie de Bernardim Ribeiro est très peu connue, ses ouvrages étant à peu près la seule source dont les chercheurs disposent. De ses différentes compositions en vers et en prose, on peut déduire qu'il a lu Virgile, Ovide, Pétrarque, Boccace et Sannazaro et qu'il maîtrise la culture classique de la Renaissance. En raison de l'importance du thème de l'exil dans son œuvre et du fait que les \"Mémoires d'une jeune fille triste\" ont été publiées en Italie, certains ont supposé qu'il était peut-être un Juif portugais récemment converti au christianisme que les persécutions de l'Inquisition auraient poussé à émigrer vers l'Italie. Toutefois, son décès à Lisbonne, dans un hôpital public, tend à infirmer l'hypothèse d'un exil définitif à l'étranger pour échapper à des poursuites inquisitoriales. Il aurait été proche de la famille des Usque, des juifs portugais exilés en Italie, mais aurait aussi aurait entretenu des rapports amicaux avec le poète Sá de Miranda et le dramaturge Gil Vicente, rencontrés dans le premier quart du XVIe siècle à la cour de Manuel et Jean III. Il est mort en 1552 interné dans l'asile d'aliénés de \"Todos-os-Santos\" de Lisbonne.", "section_level": 1}, {"title": "L’œuvre poétique.", "content": "Bernardim Ribeiro est l'auteur de douze compositions poétiques insérées dans le très prestigieux \"Cancioneiro geral\" de de Garcia de Resende (1516), de cinq églogues, de deux, de la celèbre sextine \"Hier le soleil s'est couché\" (\"Ontem pôs-se o Sol\", vraisemblablement la première sextine écrite en portugais), de la romance en vers \"Au long d'une rivière\" (\"Ao longo duma ribeira\") insérée dans le \"Chansonnier castillan de 1550\" (seule composition en portugais de ce chansonnier espagnol), ainsi que d'une chanson et d'une romance insérées dans les chapitres XVIII et XXI de son roman \"Mémoires d'une jeune fille triste.\" L'ensemble de ses poèmes, réuni depuis 1645 dans ses Œuvres complètes, constitue une plaquette de vers d'une cinquantaine de pages.", "section_level": 2}, {"title": "Le roman \"Mémoires d'une jeune fille triste, ou Le Livre des Solitudes\".", "content": "Le roman \"Mémoires d'une jeune fille triste, ou Le Livre des Solitudes ( ou Saudades)\" narre, en prenant le point de vue de l'héroïne, la tragédie amoureuse et les errances d’une jeune fille triste et solitaire. Organisé en vingt-quatre, puis trente chapitres (à partir de la seconde édition), le roman étend l'architecture de la nouvelle médiévale, dont il diffère par un certain nombre d'aspects : longueur du texte, mode de narration, caractère fictionnel, complexité de la trame, méditation mystique, système d'anagrammes, insertion d'épisodes de combats (chap. V) et de romances en vers (chap. XXI), et il fonde le genre du roman pastoral. Parmi les éléments ayant contribué à donner un caractère mythique au texte, le système d'anagrammes utilisé pour nommer les personnages, \"Binmarder\" pour \"Bernardim\", \"Avalor\" pour \"Álvaro\", \"Donanfer\" pour \"Fernando\", etc., suggère que le roman serait la narration voilée de la romance de Bernardim Ribeiro avec D. Beatrice, fille du roi Manuell, devenue princesse de Savoie après son mariage avec Charles III. Outre ce système de noms de personnages à double sens, le caractère allégorique du récit a donné lieu à une multitude d’opinions, études et interprétations. Pour certains, \"Le Livre des Solitudes\" serait une représentation ésotérique de la communauté juive en exil. Pour d’autres, comme le chercheur et romancier qui lui a consacré un livre intitulé \"La signification occulte de Menina et moça\", le roman de Bernardim Ribeiro s'inscrit dans la continuité du \"Sefer HaZohar, ou Zohar, le livre de la splendeur\", ouvrage le plus important de la Kabbale rédigé par Moïse de León, à la fin du, très influent au sein des communautés juives de la péninsule Ibérique au. Tous ces éléments ont souvent amené les spécialistes de la littérature portugaise à considérer ce texte comme un précurseur du roman à clé. Les \"Mémoires d'une jeune fille triste\" ont été éditées pour la première de façon posthume en 1554 à Ferrare, en Italie, par l'imprimeur judéo-portugais. Lors de la seconde édition de 1557-1558, le texte de l'édition princeps a été remanié, avec un rajout de cinq chapitres à partir du chapitre XXIV, dont les chercheurs portugais ignorent s'ils sont de Bernardim Ribeiro ou s'il s'agit d'une contribution anonyme.", "section_level": 2}], "src_summary": ", né à (Alcácer do Sal) en 1482 et décédé à Lisbonne en, est un écrivain portugais du, principalement connu pour son roman \"Mémoires d'une jeune fille triste, ou Le Livre des Solitudes (\" ou \"Saudades)\" qui fonde le genre du roman pastoral dans la péninsule Ibérique et la littérature lusophone, et qui est l'une des premières œuvres littéraires à introduire la notion de \"saudade.\" ", "tgt_summary": null, "id": 833451}
{"src_title": "Alfred Keller (aviateur)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né à Bochum, en province de Westphalie, Alfred Keller s’engage très tôt comme \"Fahnenjunker\", cadet, dans une école militaire. Après sa formation, Keller est affecté dans le \"Pionierbataillon\", où il est promu \"Leutnant\", sous-lieutenant, le. Promu \"Oberleutnant\", lieutenant, le, keller est affecté à Wilhelmshaven. Il assiste à des vols de démonstration, qui l’incitent à devenir pilote. Il suit alors une formation d’observateur aérien sur l’aérodrome de Metz-Frescaty en 1912. L'année suivante, Keller est breveté pilote à Darmstadt.", "section_level": 1}, {"title": "Première Guerre mondiale.", "content": "Promu \"Hauptmann\" le, Alfred Keller est affecté dans une unité aérienne, la \"Fliegerabteilung 27\". Keller participe à des missions de reconnaissance aérienne sur Paris et l’Est de la France, notamment au-dessus de Verdun et de la Somme. Il obtient les croix de fer, et. En 1917, Keller est nommé commandant d’une unité des \"Bombengeschwaders der Obersten Heeresleitung\" (Bogohl), nouvelle désignation des escadrons de bombardiers. En, il organise les premiers raids aériens nocturnes sur Dunkerque et sa région, où sont concentrées des forces britanniques. Pour la planification, l'organisation et le commandement de ces opérations, il reçoit la Croix de l'Ordre des Hohenzollern avec des glaives, et surtout la fameuse médaille Pour le Mérite, le. Fin, il organise de nouvelles attaques aériennes sur Paris, obligeant l’armée française à renforcer les défenses aériennes de la capitale.", "section_level": 2}, {"title": "Entre-deux-guerres.", "content": "Après la Première Guerre mondiale, Keller quitte l’armée. Mais en 1933, Keller est l'un des premiers à avoir été sollicité par Hermann Göring pour construire une nouvelle force aérienne allemande, la Luftwaffe. Avec le grade d’\"Oberst\", Alfred Keller commande un escadron de bombardement jusqu’en 1936 (I./KG 154). Promu \"Generalmajor\" le, Keller est nommé commandant des Forces aériennes en Prusse-Orientale. Promu \"Generalleutnant\" en, il commande le \"Luftkreis II\" de Berlin.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le général Alfred Keller commande le IV. Fliegerkorps durant la campagne de Pologne. Durant les campagnes suivantes, contre la Norvège, la Hollande, la Belgique et la France, Keller commande Luftflotte 2 sous les ordres du \"General der Flieger\" Albert Kesselring. Pour ces campagnes, Alfred Keller reçoit la croix de chevalier de la Croix de fer le. Peu après, le, il est promu \"Generaloberst\". Le, pendant la bataille d'Angleterre, Alfred Keller est nommé commandant de la Luftflotte 1. Keller participe à la planification de l'invasion des Balkans, puis à la planification de l'opération Barbarossa, où il soutient principalement le Groupe d'armées Nord. Keller se retire le, à l'âge de 61 ans. Il participe activement au Nationalsozialistisches Fliegerkorps (NSFK), une organisation para-militaire du NSDAP. À la fin de la guerre, Keller est nommé responsable du département des armes antichars de la Luftwaffe. Il partira deux ans en captivité. Dans les années 1950, Alfred Keller deviendra l’un des premiers président de la \"Ordensgemeinschaft der Ritterkreuzträge\", l’association des récipiendaires de la Ritterkreuz.", "section_level": 2}], "src_summary": "Alfred Keller ( - ) est un général de la Luftwaffe de la Seconde Guerre mondiale. Il fut l’un des pionniers de l’aviation militaire allemande.", "tgt_summary": null, "id": 611250}
{"src_title": "Columns (jeu vidéo)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Système de jeu.", "content": "Au lieu de jouer avec des pièces de formes différentes les unes des autres comme dans \"Tetris\", le joueur dispose de pièces verticales composées de 3 blocs dont les couleurs respectives sont aléatoires. Il est possible de permuter ces 3 blocs à l'aide d'une touche, et de déplacer la pièce vers la droite ou la gauche. Le but est de réarranger et placer les pièces de manière à faire apparaître des lignes verticales, horizontales ou diagonales de 3 blocs (ou plus) de même couleur, ce qui a pour effet de faire disparaître ces blocs. Le jeu respecte les lois de la pesanteur : les blocs qui ne reposent plus sur rien tombent, cet élément de \"gameplay\" permet notamment de faire disparaître d'affilée plusieurs groupes de blocs, ce qui rapporte bien plus en score. Comme dans \"Tetris\", le jeu s'accélère petit à petit, jusqu'à ce que le joueur perde quand les pièces viennent à déborder en haut de l'écran. \"Columns\" est assez complexe comparé à \"Tetris\" dans la mesure où la vision du jeu est plus compliquée et que les combos (enchaînements) demandent généralement une bonne visualisation et organisation de son jeu.", "section_level": 1}, {"title": "Rééditions.", "content": "Outre les portages, le jeu original a été de nombreuses fois réédité à travers des compilations ou encore des services de téléchargement comme sur Console virtuelle. Un \"\" a été créé sur Neo-Geo MVS, \"Columns\" a été porté en 2002 depuis la version Mega Drive. Le jeu a connu un \"remake\" en 2003 sur PlayStation 2 sous le titre \"Sega Ages 2500 Series Vol. 7: Columns\".", "section_level": 1}], "src_summary": ", aussi appelé ou, est un jeu vidéo de puzzle conçu par Jay Geertsen en 1989. Après en avoir racheté les droits, Sega a commercialisé le jeu sur borne d'arcade en 1990 et de multiples adaptations sur supports familiaux ont suivi, notamment sur les consoles Sega. Le jeu a également engendré plusieurs suites. Le jeu a été porté en 2002 dans une version'sur Neo-Geo MVS.", "tgt_summary": null, "id": 862556}
{"src_title": "Vic Snyder", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et carrière professionnelle.", "content": "Vic Snyder nait et grandit à Medford dans le sud de l'Oregon. En 1967, il s'engage dans le corps des Marines et sert durant la guerre du Viêt Nam au sein de la. De retour aux États-Unis, il enchaine les petits travail puis retourne à l'université. Obtenant un baccalauréat universitaire en chimie de l'université Willamette en 1975 et un diplôme de médecine de l', il devient médecin. Il reprend ses études en 1985, sortant diplôme d'un \"juris doctor\" de l'université de l'Arkansas à Little Rock en 1988.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière politique.", "content": "Proche du Parti républicain dans sa jeunesse, Snyder est élu au Sénat de l'Arkansas en 1990 sous les couleurs du Parti démocrate. À partir de 1997, il est élu dans le de l'Arkansas, autour de Little Rock, pour siéger à la Chambre des représentants des États-Unis. En 2008, il est réélu sans opposant républicain tandis que John McCain remporte confortablement sa circonscription lors de l'élection présentielle. Politiquement libéral à modéré, Snyder est considéré comme l'élu démocrate le plus à gauche de la délégation de l'Arkansas, votant pour les principales réformes portées par Barack Obama : le plan de relance économique, la réforme santé et la loi énergétique. À l'approche des élections de mi-mandat de 2010, il devient l'une des principales cibles des républicains, qui présentent face à lui l'ancien procureur Tim Griffin. Un sondage le donne largement battu par Griffin. En, Snyder annonce ne pas être candidat à sa réélection pour des raisons familiales : il souhaite passer davantage de temps avec son épouse Betsy et leurs quatre fils âgés de trois ans (Penn) et un an (Aubrey, Sullivan et Wyatt). Après le Congrès, Snyder rejoint Arkansas Blue Cross and Blue Shield en tant que directeur des affaires extérieures de l'assurance santé.", "section_level": 2}], "src_summary": "Victor Frederick Snyder dit Vic Snyder, né le à Medford (Oregon), est un homme politique américain. Membre du Parti démocrate, il représente l'Arkansas à la Chambre des représentants des États-Unis de 1997 à 2011.", "tgt_summary": null, "id": 2326644}
{"src_title": "Allgemeine Deutsche Arbeiterverbrüderung", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte et création.", "content": "Tout d'abord il faut rappeler qu'en 1848, le terme travailleur ne renvoie qu'en petite partie aux ouvriers, travaillant en usine. Le terme renvoie bien plus à l'époque aux artisans et assistants d'artisans. Les premières organisations se créent donc aussi parce qu'à l'époque le métier d'artisan est menacé par l'industrialisation. Ainsi le les artisans se rassemble à Francfort-sur-le-Main au (\"). Ils choisissent la ville pour leur congrès afin d'être en contact avec l'assemblée nationale qui y siège. Ils protestent contre l'industrialisation, le capitalisme, la libre concurrence et la liberté d'établissement. C'est un galop d'essai pour les conservateurs sociaux. L'orateur Karl Georg Winkelblech réclame la réintroduction des corporations et d'une économie contrôlée par l'État. Il apparaît toutefois rapidement au grand jour que les intérêts des maîtres artisans et de leurs ouvriers sont très différents. Les maîtres voulant décider seuls, les ouvriers décident de faire un contre-congrès du au. Cette scission n'est pas symbolique seulement de la traditionnelle division maître-ouvrier, mais également de celle entre capital et travailleurs introduit par le socialisme. À Berlin, l'association d'ouvriers se transforme en un (') qui est une organisation devant réunir les différents syndicats qui se créent à l'époque. Ce comité doit permettre aux ouvriers de prendre leur destin en main, de ne plus se faire exploiter : la classe ouvrière comme un ensemble n'existe certes pas encore en Allemagne, mais ils veulent s'organiser pour peser dans le paysage politique national. Dans son journal ', le comité adresse des revendications ouvrières aux deux assemblées nationales (de Francfort et de Berlin). Il prépare également un (\"). Ce congrès a lieu du au à Berlin. Des associations de travailleurs de Hambourg, Berlin, Leipzig et Chemnitz, ainsi que 31 délégués majoritairement originaires de Saxe, des provinces de l'est de la Prusse et du nord de l'Allemagne, s'y rejoignent. L'assemblée décide de la création de l\"\"' et de la création d'un syndicat pour les travailleurs de l'industrie du tabac.", "section_level": 1}, {"title": "Organisation.", "content": "L\" est la plus grande association de travailleurs pendant et après la révolution de mars. Elle comprend plus de 170 associations filiales et de membres. Rien qu'en Prusse, 64 associations en font partie, parmi elles 37 sont situées dans la région rhénane, 7 dans la province de Brandebourg, et 6 dans la province de Westphalie. Ces associations sont réunies au niveau local dans des comités de district. Un comité central dirige l'ensemble depuis Berlin puis depuis Leipzig. L'historien Dieter Langewiesche affirme toutefois que malgré l'existence de cette instance centrale, la fraternité a une organisation assez lâche. Ce comité a pour tâche principale la promotion et l'expansion de l'association grâce à ses contacts avec les filiales locales. Chaque filiale reste sinon totalement indépendante aussi bien au niveau du programme politique que de l'organisation. Une autre des missions du comité central est de publier le journal ', le journal de l'association. Celui-ci est surtout lu à Berlin et doit apporter un sentiment d'appartenance aux membres et un surplus de motivation. La bonne organisation de l'association est à attribuer en grande partie à Stephan Born.", "section_level": 1}, {"title": "Objectifs.", "content": "Un des objectifs de l'association est de porter les revendications des travailleurs, qui sinon n'ont que peu d'écho dans l'assemblée nationale. Le comité fondateur résume la chose en :. L'association n'est cependant pas anti-parlementaire, elle soutient expressément le processus de démocratisation en cours, avec notamment la mise en place d'une constitution. Un autre objectif de premier plan pour l'organisation est d'obtenir sa reconnaissance par l'assemblée nationale. L'entraide, établit en principe, doit combler les lacunes de la politique sociale du parlement. Ainsi l'association réclame la création de coopératives, de caisses d'assurance maladie et l'amélioration de la formation professionnelle. Le but est l'intégration des ouvriers dans la vie politique démocratique. Stéphan Born perçoit très clairement l'entrelacement entre question sociale et politique. Il y a toutefois un lien étroit avec la Ligue des communistes de Karl Marx : nombreux sont les membres des deux associations, le \"Manifeste du parti communiste\" est distribué dans l\"\"', et Stephan Born va jusqu'à proposer une division des tâches entre les deux organisations : la ligue doit s'occuper du programme politique, la fraternité de l'organisation pratique. Par la suite, Born et la fraternité divergent des idées de la Ligue des communistes. Ils deviennent plus favorable aux réformes sociales, à la voie parlementaire. Ce n'est pas un hasard si à partir de ce moment-là le terme est de plus en plus utiliser dans les publications de l'association. Un article de déclare ainsi : Dans une pétition envoyée à l'assemblée nationale, la fraternité réclame :", "section_level": 1}, {"title": "Fin du mouvement.", "content": "Malgré ses idées non-révolutionnaires, l' prend fortement part à la campagne pour la constitution impériale afin de défendre les acquis de. Ainsi le meneur de l'association : Stephan Born participe aux émeutes de mai à Dresde. En 1850, les gouvernements prussien, saxon et bavarois s'accordent pour interdire l' sous prétexte qu'elle serait un. Lors de leur congrès, tenu dans l'illégalité, à Leipzig la même année, un nouveau comité central est élu. Son siège alterne entre Brême et Hambourg. L'association joue un rôle sur un territoire toujours plus petit par la suite. Elle est interdite lors de l'été 1850 en Bavière, puis en Saxe. La publication du journal de l'association est également interrompue. Elle parvient toutefois à se maintenir en vie jusqu'à l'interdiction de toute association ouvrière qui est prononcée en 1854. Après l'échec de la révolution, l'association concentre ses revendications sur la question de l'entraide sociale et quitte le terrain politique. Dans le mouvement ouvrier qui se reconstitue dans les années 1860, l'historien Toni Offermann perçoit la continuité de l'action de la fraternité dans la coopération entre associations locales. Elle se matérialise par la création de l\" et du '.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Fraternité générale des travailleurs allemands ( en allemand) est une organisation de travailleurs créée pendant la révolution de Mars, la plus importante de son époque, qui fédérait différentes organisations de travailleurs. Elle continue d'exister après la fin de la révolution. Elle est considérée comme précurseur d'ultérieures organisations de travailleurs, aussi bien politiques que syndicales.", "tgt_summary": null, "id": 11059}
{"src_title": "Tresserve", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Tresserve est située sur une colline dont les versants \"nord\" et \"est\" donnent sur la ville d'Aix-les-Bains. Tresserve domine le lac du Bourget sur toute sa partie ouest. Elle fait en outre partie de la communauté d'agglomération du lac du Bourget (CALB). Les importantes villes voisines d'Annecy au nord, et de Chambéry au sud, se situent à des distances respectives à vol d'oiseau de et de.", "section_level": 2}, {"title": "Relief et géologie.", "content": "La superficie de la commune est de 2. L'altitude varie de, au bas de la colline, sur les rives du lac, à, au plus haut point de Tresserve. Le centre de Tresserve, ainsi que la plupart des logements, se situent au sommet de la colline. Des lotissements effleurent néanmoins le bas de la commune, que ce soit près du quartier Lepic d'Aix-les-Bains ou bien de l'autre côté, face au lac. Différents talus de molasse sont présents sur Tresserve. Plus précisément, il s'agit de molasse miocène de type marine, composée d'abondants conglomérats voire de sables. L'instabilité potentielle de cette mollasse a déjà provoqué des éboulements.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Aucun cours d'eau ne traverse la commune, celle-ci possédant un relief non propice à leur passage. Néanmoins, la commune est soumise au risque d'inondations aux abords du lac du Bourget ainsi que sur les rives du Tillet, ruisseau à la limite \"est\" de la commune avec celle d'Aix-les-Bains. Un plan de prévention des risques d'inondations a tout de même été créé pour souligner ces zones.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat de Tresserve, tout comme celui des Alpes, est typiquement montagnard, bien que le sommet de la colline de Tresserve soit située à une altitude modeste d'un peu plus de. L'exposition de la commune, entre le massif des Bauges et la chaîne de l’Épine, est favorable au blocage de perturbations qui provoquent des cumuls de précipitations plus importants que la moyenne nationale. De plus, la zone est fréquemment soumise au risque orageux avec environ une trentaine de jours d'orages par an.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "La route départementale 50 traverse l'ensemble de la commune, du nord au sud, en passant par le bourg. Deux branches de la D50, la D50A et D50B, permettent d'accéder à la commune par le sud-est et le nord. On notera également la présence de la départementale 1201 qui longe le lac du Bourget, au bas de la colline de Tresserve. Cet axe majeur reliant Chambéry à la Haute-Savoie a totalement été rénové et aménagé dans le cadre du projet Grand Lac conduit par le conseil général de la Savoie. L'aménagement de la voirie a été achevée en 2009. Une voie verte y a été construite en parallèle, sur les bords du lac.", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "La commune appartient à l'agglomération Grand Lac qui exploite le réseau de transports en commun Ondéa, basé à Aix-les-Bains. La colline de Tresserve ne possède qu'une ligne de proximité, c'est-à-dire circulant en période scolaire : la ligne 10. On peut préciser qu'en période estivale, des bus gérés par l'agglomération transitent entre Aix et les rives du lac, dont celles de Tresserve.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "On a rencontré, au gré des siècles, différentes formes d'écritures du nom de la commune. Ainsi, entre le, on parle de l'Ecclesia de Treserva voire déjà de Tresserve. Mais en 1568, on rencontre, dans des ouvrages, \"Tresselve\" puis même \"Troiserve\" en 1690. Étymologiquement, le nom \"Tresselve\" est une ancienne forme de Tresserve, qui fait référence au latin \"trans silvam\", signifiant. En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit \"Trèssarve\", selon la \"graphie de Conflans\".", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Les éléments historiques demeurent trop succincts pour retracer entièrement l'histoire communale. Mais comme l'ensemble des communes alentour, l'évolution de Tresserve reste influencée par celle d'Aix-les-Bains, station thermale et touristique. On peut également dire, d'une manière plus générale, que l'histoire de la commune est fortement liée à celle de son département.", "section_level": 1}, {"title": "Néolithique et Antiquité.", "content": "Les plaines et vallées de moyenne altitude, notamment celles situées à proximité des lacs, comme celui du Bourget, ont été propices à l'installation de communautés sédentaires depuis le Néolithique. Certaines sources confirment que Tresserve était habitée durant la période de l'âge du bronze.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen-Âge.", "content": "En 1100, on relate que la paroisse commune n'est pas recensée dans l'état des paroisses de Grenoble (cartulaire de saint Hugues). Mais, au milieu du, des visites pastorales la décrivent. Néanmoins, la sainte catholique Marie Madeleine ou Marie de Magdala n'étant pas représentée dans l'église, celle-ci est alors annexée au prieuré d'Aix-les-Bains. Ce même siècle, trois chapelles sont présentes dans Tresserve. En 1399, on signale qu'aucun presbytère n'est présent ; ce n'est qu'en 1684 que le premier sera construit. En 1434, une foire est organisée pour la première fois par le duc de Savoie. La Maison de Savoie conserve Tresserve jusqu'en 1531, avant que le noble Jean François Roffier ne la rachète en 1538. En 1680, la foudre tombe sur la commune et détruit plusieurs habitations.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Puis il faut attendre l'établissement de la mappe sarde de 1730 pour retrouver des chiffres précis : les 309 habitants de l'époque se répartissent en 158 propriétaires, les biens ecclésiastiques sont insignifiants, ils appartiennent à la chapelle du Rosaire et au chapitre d'Aix. Le, Tresserve, comme ses communes voisines, est détachée du Genevois pour appartenir à la province de la Savoie Propre. À la suite du traité de Turin du qui voit l'annexion de la Savoie par la France, Tresserve devient, comme l'ensemble du territoire du duché, une terre française. En 1862, la commune compte 600 habitants. Différents métiers sont pratiqués et l'agriculture se développe. On sait qu'à cette époque la consommation moyenne de vin s’élève à environ cinquante centilitres par jour. On ne compte pas moins d'une centaine d'exploitations sur le territoire communal. En 1872, le château de Bonport appartenait au baron du Bourget.", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "Au début, on constate une tertiarisation de la population. La Première Guerre mondiale terminée, on assiste à un net recul de l'agriculture, au développement soutenu de l'industrie ainsi qu'au tourisme de masse. Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune fut fortement touchée par l'invasion des troupes italiennes entre 1942 et 1943. Jusque dans les années 1950, la commune était essentiellement agricole, rurale. Désormais, elle s'incruste dans le paysage du bassin d'Aix-les-Bains.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Tresserve est une commune traditionnellement située à droite sur l'échiquier politique. Aux élections présidentielles de 2007 et en 2012, les électeurs de Drumettaz-Clarafond ont très majoritairement voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) au second tour avec respectivement 70,37 et 66,30%. Aux élections européennes de 2014, la liste portée par Renaud Muselier (UMP) est arrivée en tête sur la commune. Lors des élections régionales en 2015, la liste conduite par Laurent Wauquiez (LUD) a remporté le plus de voix auprès des tresserviens avec 55,21 % de l'électorat.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Le maire de Tresserve est actuellement Jean-Claude Loiseau, ancien conseiller général de la Savoie et vice-président de Grand Lac (agglomération du lac du Bourget).", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune est jumelée avec une ville italienne :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de la commune sont appelés les \"Tresserviens\" ou \"Tresservans\".", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune possède une école maternelle comprenant 68 élèves ainsi qu'une école élémentaire de 128 élèves. Les établissements supérieurs (collèges et lycée) sont situés sur Aix-les-Bains. Par ailleurs, les établissements scolaires appartiennent à la zone A du calendrier scolaire. Ils relèvent de l'académie de Grenoble.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Tresserve possède un centre de soins de suite et de réadaptation (SSR), Arc en Ciel, géré par un opérateur régional de santé privé. La commune dispose de deux médecins généralistes, d'un dentiste, de deux infirmiers, de deux kinésithérapeutes ainsi que d'une pharmacie. Le centre hospitalier métropole Savoie comporte deux principaux hôpitaux publics : l'hôpital général d'Aix-les-Bains et celui de Chambéry. Tous deux sont situés à environ 4 et de Tresserve.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "Tresserve est parfois considérée comme étant une commune, ce qui n'empêche pas quelques disparités à l'échelle locale. Ainsi, en 2014, 21,3 % des foyers fiscaux de la commune déclaraient plus de et 6 % plus de. En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à. En 2013, 71 % des foyers fiscaux sont imposables. Par ailleurs, l'impôt sur le revenu net moyen par foyer est élevé sur Tresserve. Ce dernier était de en 2014 quand celui de la moyenne nationale était plus de cinq fois inférieur ().", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "Le taux d'activité des 15 à 64 ans en 2013 est de 71,6 %. Le taux de chômage est normal voire plutôt faible sur la commune : 9,4 %. Le taux de pauvreté s'élève à en 2013.", "section_level": 2}, {"title": "Hébergement touristique.", "content": "Le nombre de lits d'hébergement dans la commune en 2016 est de 140 lits marchands et de 792 non marchands.", "section_level": 2}], "src_summary": "Tresserve est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La petite ville est implantée sur une colline qui domine, à l'est, Aix-les-Bains, seconde ville la plus peuplée du département et à l'ouest, le lac du Bourget, plus grand lac naturel d'origine glaciaire de France. ", "tgt_summary": null, "id": 336422}
{"src_title": "Astrologie mondiale", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Moyen Âge : transformation de l'astrologie mondiale.", "content": "Au Moyen Âge, les thèses de Thomas d'Aquin sur la prépondérance du libre-arbitre influent durablement sur la pratique astrologique (chez les lettrés), tant et si bien que l' (l'édification de thèmes de naissances), qui peut confiner à une « abomination devant l'Eternel » (Dt 18:12) si elle entend prédire le destin, laisse graduellement la place à l'étude des grands cycles planétaires, et surtout des évolutions du cycle Jupiter-Saturne, d'une durée de vingt ans (la première décennie commence à la Grande conjonction, la seconde commence à l'opposition Jupiter-Saturne). Paul Sidelko, médiéviste, estime que la condamnation et l'emprisonnement de Roger Bacon (1214-1294) en 1277 sont attribuables à l'hérésie d'avoir traité de la naissance de Jésus-Christ comme d'une naissance ordinaire, sous l'influence des astres (d'une conjonction de Jupiter et Saturne).", "section_level": 1}, {"title": "Renaissance.", "content": "À la Renaissance, la question du ciel de naissance du Christ refait surface. Au tournant du XVII siècle, un événement céleste qui n'arrive que tous les deux siècles se produit : la conjonction de Jupiter et Saturne passe d'un trigone au suivant. En effet, la Grande conjonction, plutôt que de se produire (tous les vingt ans) dans un des trois signes du triangle d'Eau (Cancer, Scorpion, Poissons), se produira, pour les deux prochains siècles, dans les signes de Feu (Bélier, Lion, Sagittaire). Les changements sont au nombre de quatre ; un cycle complet dure 800 ans (794,4 ans, plus précisément). Johannes Kepler observe que la naissance du Christ correspond également au début d'un grand cycle de 800 ans. La ressemblance est accentuée à ses yeux par l'arrivée de Mars dans cette région du ciel, événement qui, selon ses calculs, s'est également produit 1600 ans — deux grands cycles — auparavant. Il en déduit que, de même qu'une nouvelle étoile est apparue dans un tel contexte, la supernova de 1604-1605, décrite dans \"De Stella nova in pede serpentarii\", une autre étoile de ce type est probablement apparue aux rois mages Chaldéens — l'étoile de Bethléem. Kepler d'épiloguer : « Je ne doute pas que Dieu ait (ainsi) daigné répondre à la crédulité des Chaldéens ».", "section_level": 1}, {"title": "Depuis le Siècle des Lumières.", "content": "De nouveaux astres du système solaire ont été découverts (Uranus en 1781, Neptune en 1846, Pluton en 1930), et la symbolique de ces planètes (Pluton est considéré comme une planète en astrologie) a été rapprochée des événements concomitants à leur découverte, selon le principe de synchronicité cher à Carl Gustav Jung : la découverte d'Uranus a été mise en parallèle avec la Révolution française et l'indépendance des États-Unis, la découverte de Neptune avec la montée du communisme (Karl Marx et Friedrich Engels) et du romantisme, et la découverte de Pluton avec les régimes totalitaires hitlérien et stalinien, mais aussi avec la découverte de l'énergie atomique. La planète Uranus a été jugée la dominante du thème astrologique des États-Unis d'Amérique. Cependant, dès 1966, Hadès a formulé que selon lui : en 1966, il prévoyait déjà, pour 1984, une domination du monde disputée entre le bloc chinois et le bloc américain. Cette prévision est basée sur le fait que la période de révolution de Pluton (248 ans) excède de loin celle d'Uranus (84 ans), or la Chine suit selon lui les caractéristiques de Pluton, planète naine associée en astrologie à. André Barbault, auteur prolifique en astrologie mondiale, a introduit un \"indice de concentration planétaire\" mesurant l'éloignement des planètes du système solaire entre elles. Dans la revue \"L'Astrologue\" n° 20 ( 1972), André Barbault affirma : En clair, pour obtenir cet indice, on additionne les distances angulaires de tous les couples planétaires possibles. Parmi les irrégularités observées historiquement pour cet indice, on trouve la période des deux guerres mondiales et les années 1980, ce qui fit prédire à André Barbault une grave crise mondiale pour ces années-là.", "section_level": 1}, {"title": "Astrologie mondiale et libre-arbitre.", "content": "Dans son livre \"L'Horoscopie cartésienne\" (Éditions Traditionnelles, 1965), l'astrologue Claire Santagostini a émis l'opinion suivante (page 136) : Elle avait précisé dans son introduction :", "section_level": 1}], "src_summary": "L’astrologie mondiale étudie les correspondances entre la marche du monde et le mouvements des astres. Selon les astrologues, c'est la forme la plus ancienne sous laquelle a été pratiquée l'astrologie. Parmi ses fonctions on trouve l'explication du passé et les pronostics quant-au destin collectif. L'astrologie politique, une variante importante de l'astrologie mondiale, s'occupait de thèmes astraux personnels, mais seulement dans la mesure où ils pouvaient avoir une signification plus large : c'est pourquoi la majorité des thèmes astraux qui ont été conservés jusqu'à nos jours sont des thèmes de personnages influents.", "tgt_summary": null, "id": 1044280}
{"src_title": "Malborghetto-Valbruna", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située à une altitude d'environ 750 mètres dans la partie centrale de la \"val Canale\", à l'ouest de la ligne de partage des eaux entre la mer Adriatique (les rivières Fella et Tagliamento) et la mer Noire, qui passe au col de Camporosso à l'ouest. La vallée sépare la crête des Alpes carniques, au nord, des Alpes juliennes au sud et des Karavanke à l'est; elle est traversée par l'autoroute italienne A23 et la voie ferrée Pontebbana. Au sud, le massif du Jôf Fuart et du Montasch s'élève à une hauteur de. Le territoire communal de Malborghetto-Valbruna est limitrophe de l'Autriche au nord; les communes limitrophes dans la val Canale sont Tarvisio à l'est et Pontebba à l'ouest.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Au Moyen-Âge, le village de \"Buonborgeth\" appartint au duché de Carinthie. Après son élection en 1002, le roi Henri II du Saint-Empire céda la \"val Canale\" et la cité de Villach à son neveu et partisan, l'évêque Eberhard de Bamberg. La vallée resta entre les mains des princes-évêques de Bamberg qui contrôlèrent le chemin à travers les Alpes jusqu'en 1759. Le territoire réintégra la Carinthie et la monarchie de Habsbourg sous le règne de l'impératrice Marie-Thérèse. Vers l'an 1420, le territoire situé de l'autre côté de la frontière à Pontebba fut conquis par les forces de la république de Venise. Les souverains de la maison de Habsbourg firent alors construire des fortifications à Malborgeth pour se défendre. Cette forteresse, appelée aujourd'hui \"Fort Hensel\", a été occupée par les troupes françaises sous le commandement du général André Masséna lors de la campagne d'Italie en 1797 et de nouveau par les troupes du vice-roi italien Eugène de Beauharnais en 1805. En, les forces de l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche ont défendu le fort pendant trois jours contre le 102 régiment d'infanterie de ligne ; de ce fait, le corps français n'a pas pu participer à la bataille d'Essling. Après la Première Guerre mondiale et la conclusion du traité de Saint-Germain en 1919, la val Canale avec Malborghetto-Valbruna est intégrée au royaume d'Italie.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux.", "content": "Bagni di Lusnizza, Malborghetto, Santa Caterina, Ugovizza, Valbruna.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Chiusaforte, Dogna, Pontebba, Tarvisio", "section_level": 2}], "src_summary": "Malborghetto-Valbruna (en frioulan : \"Malborghet e Valbrune\", en, en ) est une commune italienne d'environ 1000 habitants, de la province d'Udine dans la région autonome du Frioul-Vénétie Julienne en Italie.", "tgt_summary": null, "id": 43405}
{"src_title": "Liste des communes de la Loire-Atlantique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques des communes de la Loire-Atlantique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Superficie.", "content": "Au, la Loire-Atlantique avait une superficie de. La taille moyenne des communes était et leur taille médiane était, ce qui était supérieur à la taille moyenne et médiane des communes françaises (14,88 et respectivement). Après des regroupements de communes, leur nombre a diminué, et la surface du département est passée à après le transfert du Fresne-sur-Loire en Maine-et-Loire, consécutif à son regroupement au sein d'Ingrandes-Le-Fresne-sur-Loire. Au, la taille moyenne des est. Au la superficie de département a de nouveau augmentée passant à plus de à la suite de l'adjonction de la commune de Freigné venant du Maine-et-Loire et intégrant la commune nouvelle de Vallons-de-l'Erdre (devenant ainsi la plus vaste du département). À cette date, la taille moyenne des est. Parmi ces communes, certaines ont une superficie supérieure à, d'autres couvrent moins de (la liste suivante tient compte des regroupements de communes entrés en vigueur au ).", "section_level": 2}, {"title": "Population.", "content": "La Loire-Atlantique comptait habitants au total en 1999 ; la densité de population moyenne est de, ce qui est supérieur à la moyenne nationale. La population moyenne des communes est de et la population médiane de, ce qui est supérieur à la population moyenne et médiane des communes françaises ( et respectivement).", "section_level": 2}, {"title": "Organisation urbaine.", "content": "Au, parmi les 221 communes de la Loire-Atlantique, 94 sont classées par l'Insee comme communes urbaines (réparties entre 49 unités urbaines) et 117 comme communes rurales. D'autre part, 124 de ces 221 communes appartiennent à une aire urbaine. Ces 124 communes et 22 autres appartiennent à un espace urbain (au sens de l'Insee). Les 75 communes restantes se trouvent hors d'un espace urbain. Dans ce domaine, une référence importante est fournie par un site de l'Insee (valable pour toute la France ; cheminement)", "section_level": 1}, {"title": "Unités urbaines.", "content": "Les éléments suivants sont basés sur des publications de l'Insee. Les unités urbaines, déterminées par le critère de la continuité de l'habitat, peuvent comporter plusieurs communes (\"unité urbaines multicommunales\" ; c'est ce qu'on appelle couramment \"agglomération\") ou une seule (la désignation officielle est \"villes isolées ou unités urbaines monocommunales\"). Les unités urbaines du département sont les suivantes : Remarque : ne sont prises en compte que les communes du département (notamment pour les unités inter-départementales de Redon et Clisson). (a) Villes isolées : Aigrefeuille-sur-Maine, Blain, Boussay, La Chapelle-Basse-Mer, La Chapelle-des-Marais, Châteaubriant, La Chevrolière, Grandchamps-des-Fontaines, Guémené-Penfao, La Haie-Fouassière, Herbignac, Héric, Legé, Ligné, Le Loroux-Bottereau, Machecoul, Mauves-sur-Loire, Missillac, Nort-sur-Erdre, Nozay, Paimbœuf, Le Pallet, Le Pellerin, Petit-Mars, Pontchâteau, Pornic, Saint-Etienne-de-Montluc, Saint-Gildas-des-Bois, Saint-Mars-du-Désert, Saint-Mars-la-Jaille, Sainte-Pazanne, Saint-Père-en-Retz, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Sucé-sur-Erdre, Treillières, Vallet, Varades, Vieillevigne. Les 94 (59 + 35) communes concernées sont donc des communes urbaines.", "section_level": 2}, {"title": "Aires urbaines.", "content": "Les aires urbaines, déterminées par les critères du nombre d'emploi et des déplacements de travail, comportent un pôle urbain, qui est la principale unité urbaine (exemple : l'agglomération de Nantes) et des communes dites \"monopolarisées\", c'est-à-dire polarisées par un seul pôle urbain ; ces communes peuvent être urbaines (exemple : Bouaye, Nort-sur-Erdre) ou rurales. Dans le département, il y a 6 aires urbaines d'importance très inégale : Remarque : les données présentées ici ne concernent que les communes de la Loire-Atlantique. Une aire urbaine peut en effet s'étendre sur plusieurs départements (par exemple, celle de Nantes comprend la commune de La Varenne en Maine-et-Loire). (a) Communes urbaines monopolarisées de l’aire urbaine de Nantes : Bouaye, La Chevrolière, Le Loroux-Bottereau, Nort-sur-Erdre, Pont-Saint-Martin, Saint-Aignan-Grandlieu, Sainte-Pazanne, Saint-Etienne-de-Montluc, Saint-Julien-de-Concelles, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Sucé-sur-Erdre. (b) Communes urbaines monopolarisées de l’aire urbaine de Saint-Nazaire : Saint-Joachim, Saint-Malo-de-Guersac.", "section_level": 2}, {"title": "Espaces urbains et communes non polarisées.", "content": "À l'extérieur des aires urbaines, on trouve des communes dites \"multipolarisées\", c'est-à-dire polarisées par plusieurs pôles urbains et des communes non polarisées. Jointes aux communes des aires urbaines, les communes multipolarisées forment des ensembles appelés espaces urbains. En Loire-Atlantique, il y a 22 communes multipolarisées, qui peuvent être des communes urbaines (Savenay) ou rurales et deux espaces urbains : celui de Rennes, qui concerne l'aire urbaine de Châteaubriant, et celui de Nantes-Saint-Nazaire, qui inclut les autres, y compris celle de Redon. Les communes non polarisées sont donc au nombre de 75 : on y trouve surtout des communes rurales, mais aussi quelques communes urbaines. Le fait de ne pas appartenir à une aire urbaine ou à un espace urbain n'est pas nécessairement un signe d'archaïsme. Remarque : ne sont prises en compte que les communes du département de la Loire-Atlantique (notamment pour l'espace urbain de Rennes). (c) Communes urbaines multipolarisées : La Chapelle-Launay, La Turballe, Mesquer, Piriac-sur-Mer, Pontchâteau, Savenay, Vallet. (d) Communes urbaines non polarisées : La Bernerie-en-Retz, Blain, Guémené-Penfao, Machecoul, Les Moutiers-en-Retz, Paimbœuf, La Plaine-sur-Mer, Pornic, Préfailles, Saint-Brevin-les-Pins, Saint-Gildas-des-Bois, Saint-Michel-Chef-Chef, Varades.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des communes.", "content": "Le tableau suivant donne la liste des communes, en précisant leur code Insee, leur code postal principal, leur arrondissement, leur canton, leur appartenance aux principales structures intercommunales, leur superficie et leur population, d'après les chiffres de l'Insee issus du recensement 2017.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le département français de la Loire-Atlantique est divisé en 207 communes depuis le (à la suite de la création de la commune nouvelle d'Ancenis-Saint-Géréon) dont on trouvera la liste alphabétique dans le tableau ci-dessous, après l'étude des caractéristiques des communes du département et de son organisation urbaine.", "tgt_summary": null, "id": 325385}
{"src_title": "Marie, étoile de la mer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie et histoire.", "content": "Le nom est d'abord appliqué à la Vierge Marie dans la tradition manuscrite de la traduction latine faite par saint Jérôme de l' rédigé par Eusèbe de Césarée, bien qu'il s'agisse en fait d'un terme impropre basé sur une. Pour atteindre ce sens, le nom hébreu Miryam (מרים) a dû passer par une série de transformations: en judéo-araméen, il est devenu Maryām, rendu en grec sous le nom de Mariam (Μαριάμ). C'est cette forme qui a été étymologisée par Eusèbe. Il a interprété Maryām comme mar-yam (מר-ים), basé sur מר mar, un mot biblique rare pour et ים yam. Saint Jérôme a adopté cette interprétation et a traduit le nom en latin par \"stilla maris\",, mais à un stade ultérieur un copiste l'a transcrite en stella maris,, et cette erreur de transcription s'est généralisée. Un déclare que Jérôme lui-même a interprété le nom comme signifiant ou \"Stella Maris\", en le reliant à un mot hébreu pour étoile, מאור (ma'or), du verbe אור ('ou), pour être léger ou brillant. L'étymologisation du nom de Marie en tant qu' était répandue au début de la période médiévale. Il est référencé dans l'ouvrage Etymologiae d'Isidore de Séville (). L'hymne de plain-chant () date du environ. Paschase Radbert au a une explication allégorique du nom, écrivant que Marie est à suivre sur le chemin du Christ,. À l'époque médiévale, la \"stella maris\" est devenue un nom de l'étoile Alpha Ursae Minoris dans son rôle d'étoile polaire (étoile directrice, étoile du nord); il peut avoir été utilisé tel quel depuis l'Antiquité tardive, car il est appelé ἀειφανής par Jean Stobée au, même s'il était encore éloigné d'environ huit degrés du pôle céleste à cette époque. Au, saint Bernard de Clairvaux écrivait: Antoine de Padoue a également écrit sur Marie comme étant. Le pape Pie XII dans son encyclique a également cité Bernard de Clairvaux en disant:.", "section_level": 1}, {"title": "Dévotion à Marie.", "content": "L'idée de Marie comme étoile directrice pour les marins a conduit à la dévotion à dans de nombreuses communautés catholiques de pêcheurs ou sur les zones côtières. De nombreuses églises, écoles et collèges sont dédiés à \"Stella Maris\", ou à. Le monastère Stella Maris, a été établi sur le site même de fondation de l'Ordre du Carmel, fondé sur le mont Carmel en Israël, au début du. L'abbaye a été détruite à plusieurs reprises, mais le monastère \"Stella Maris\" reconstruit au est toujours considéré comme le siège principal de l'ordre. Les dévotions à ce titre de Marie se trouvent dans l'hymne catholique populaire, et l'ancienne prière Ave Maris Stella. Le très populaire, O Sanctissima, reflète également cette dévotion.", "section_level": 1}, {"title": "Sainte patronne.", "content": "Notre-Dame, étoile de la mer est la sainte patronne des Pays-Bas. L'Église catholique rend hommage à Notre-Dame, étoile de la mer, avec un jour de fête attribué au 27 septembre.", "section_level": 2}, {"title": "Les marins.", "content": "\"L'Apostolat de la mer\" est souvent connu localement sous le nom de \"Stella Maris\", que les marins reconnaissent pour leur soutien pastoral, pratique et spirituel via leurs aumôniers portuaires et les visiteurs des navires dans les ports du monde entier. est la patronne de l'Apostolat de la mer. \"L'apostolat de la mer\" commémore depuis de nombreuses années la fête de Stella Maris, Notre-Dame, étoile de la mer, avec une messe chaque année en septembre pour les marins. C'est une journée pour prier pour tous les marins et remercier pour leur contribution au commerce mondial. Lors d'un rassemblement pendant la messe Stella Maris dans la cathédrale de Westminster en 2016, l'archevêque de Westminster, le cardinal Vincent Nichols, a déclaré:.", "section_level": 2}, {"title": "Galerie.", "content": "Les représentations dans l'art de sont très nombreuses. Certains phares dans le monde sont également dénommés \"Stella Maris\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Marie, étoile de la mer, ou Notre-Dame, étoile de la mer est un ancien titre de la Vierge Marie. Les mots sont une traduction du titre latin. ", "tgt_summary": null, "id": 157475}
{"src_title": "August Neander", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né sous le nom de David Mendel, il était le fils d'un commerçant juif, Emanuel Mendel, et de son épouse Esther Gottschalk ; il fréquenta le \"\" à Hambourg où il entra en contact avec les cercles néo-piétistes qui s'étaient formés sous l'action de Friedrich Gottlieb Klopstock, et il lut les \"Discours sur la Religion\", à l'époque très influents, de Friedrich Schleiermacher. Il se convertit au christianisme, fut baptisé en 1806 et abandonna son prénom juif et il prit le nom de Neander en hommage au poète Joachim Neander, l'auteur de cantiques. Il étudia la théologie à Göttingen et Heidelberg, en s'intéressant particulièrement à l'histoire de l'Église et passa son doctorat sur ce sujet en 1811 à Heidelberg. En 1812 il fut nommé professeur extraordinaire et, en 1813, reçut un appel pour la Chaire d'histoire de l'Église à Berlin. Il eut pour élève Edmond de Pressensé. Les écrits de Neander décrivent l'histoire de l'Église comme l'histoire de la piété, ils visent à l'édification personnelle. Au total il a peu contribué à la recherche historique proprement dite, au contraire, il a essayé, dans l'esprit du Réveil, de représenter l'histoire de l'Église comme une démonstration éloquente de la force divine du christianisme\" (Préface de \"Hl. Bernhard\", 1848, p. 12). Son langage simple mais puissant n'en fit pas moins de lui un pionnier influent de la théologie du Réveil ; parmi les étudiants en particulier, ses écrits se montraient efficaces et contribuaient à la formation de ce qu'on appelle les « petites couronnes d'édification ». Sa phrase « Pectus est quod facit theologum » (Le cœur, c'est ce que fait le théologien) est devenue célèbre, et on lui doit l'expression qui en a été tirée la « Pectoraltheologie », la théologie des « cœurs pieux ». C'est sur elle que s'appuie la fameuse question du Berlinois August Tholuck, collègue berlinois de Neander, à ses disciples de Halle : « Dans quel état se trouve votre cœur? »", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "On a de lui des biographies de :", "section_level": 1}], "src_summary": "August Neander, né à Gœttingue le, mort le, théologien protestant. Ancien élève de Gesenius, il fut un des chefs de l'école piétiste. D'abord juif, il se convertit, embrassa la confession luthérienne, obtint une chaire de théologie à Heidelberg, puis à Berlin (1812), et se fit un nom par de savants écrits aussi bien que par son enseignement. Il influença fortement le mathématicien Hermann Grassmann", "tgt_summary": null, "id": 1890575}
{"src_title": "Altenberg-de-wolxheim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'appellation alsace grand cru est reconnue par le décret du mais le cru de Wolxheim n'est pas parmi les vingt-cinq premiers sélectionnés : ses viticulteurs attendront le décret du pour en faire partie. Il y a eu depuis quelques modifications : le décret du règlemente les mentions vendanges tardives et sélection de grains nobles au sein de l'appellation ; et le décret du réduit les rendements et donne la possibilité de modifier le cahier des charges de chaque dénomination (chaque cru) après avis du syndicat viticole local. En, tous les grands crus d'Alsace passent du statut de dénominations géographiques au sein d'une même appellation à celle d'appellations partageant le même cahier des charges.", "section_level": 1}, {"title": "Étymologie.", "content": "Le mot altenberg vient de l'allemand ', signifiant « ancien », et de'signifiant « hauteur ». On peut donc traduire Altenberg par l'« ancienne colline ».", "section_level": 2}, {"title": "Situation géographique.", "content": "L'altenberg-de-wolxheim est produit en France, dans la région Alsace, plus précisément dans le département du Bas-Rhin, sur la commune de Wolxheim à à l'ouest de Strasbourg. Sur la Route des vins d'Alsace, l'Altenberg de Wolxheim se trouve presque à l'extrémité septentrionale, entre l'Engelberg au nord-ouest et le Bruderthal au sud.", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et orographie.", "content": "Les vignes poussent sur des sols du Lias, marno-calcaires riches en cailloutis.", "section_level": 2}, {"title": "Climatologie.", "content": "À l'ouest, les Vosges protègent le coteau du vent et de la pluie. Les vents d'ouest dominants perdent leur humidité sur le versant occidental des Vosges et parviennent en Alsace sous forme de foehn, secs et chauds. Les précipitations sont donc particulièrement faibles. De ce fait, le climat est bien plus sec (Colmar, plus au sud, est la station la plus sèche de France) et un peu plus chaud (avec une température annuelle moyenne plus haute de ) que ce qui serait attendu à cette latitude. Le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids. La station météo de l'aéroport de Strasbourg Entzheim ( d'altitude) est la plus proche de Wolxheim, mais la station se trouve au bord du Rhin, en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :", "section_level": 2}, {"title": "Vignoble.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Présentation.", "content": "Les parcelles de vigne sont à flanc de coteau, entre 200 et 250 mètres d'altitude, sur des pentes douces exposées plein sud ou au sud-ouest, au-dessus et au nord du village de Wolxheim. L'aire plantée est de.", "section_level": 2}, {"title": "Encépagement.", "content": "Les vins correspondant à l'appellation d'origine contrôlée alsace grand cru suivie de la dénomination géographique (nom de lieu-dit) Altenberg de Wolxheim doivent être produits avec un des cépages suivants : riesling B, pinot gris G, gewurztraminer Rs ou un des muscats (muscat ottonel B, muscat blanc à petits grains B ou muscat rose à petits grains Rs). Le riesling B est le principal cépage cultivé sur l'Altenberg. C'est un cépage au débourrement et à la maturation tardives, nécessitant des coteaux bien exposés au soleil, dont les vendanges peuvent avoir lieu vers la mi-octobre. Par contre, il résiste bien aux gelées d'hiver. Il couvre 18 hectares sur l'Altenberg de Wolxheim. Le gewurztraminer Rs (signifie « traminer aromatique » en allemand) est un cépage rose aux baies orange ou tirant vers le violet. Ce proche parent du savagnin B et du savagnin rose Rs (appelé en Alsace klevener de Heiligenstein) est plutôt vigoureux, produit de gros rendements et donne de meilleurs résultats sur des sols marneux ou calcaires que sur des sols granitiques ou schisteux. Il couvre 8 hectares sur l'Altenberg. Le pinot gris G (appelé, « bourguignon gris » en allemand, « malvoisie » dans le Valais ou \"\" en Italie) est un cépage fragile et de maturité assez précoce. Il est issu d’une mutation du pinot noir et est donc d’origine bourguignonne, où il est appelé « pinot beurot ». Il donne de meilleurs résultats sur des sols composés de cailloutis calcaires à condition d'être bien drainés grâce à une exposition en coteau. Les muscats sont rarement cultivés, que ce soit sur l'ensemble du vignoble d'Alsace ou sur les parcelles classées comme grands crus. Le muscat blanc à petits grains B, appelé aussi « muscat d'Alsace », est originaire de Grèce ; il est cultivé en Alsace depuis au moins le début du. Il est plutôt précoce. Le muscat ottonel B est plus récent, découvert au dans la vallée de la Loire avant d'arriver en Alsace au milieu du siècle. L'ottonel est un hybride du chasselas, il est donc encore plus précoce que l'autre muscat.", "section_level": 2}, {"title": "Pratiques culturales.", "content": "Les vignes sont conduites en hautain pour les protéger du gel, avec le feuillage palissé en espalier ; la hauteur de feuillage palissé ne peut être inférieure à 0,675 fois l'écartement entre les rangs. La taille de la vigne doit se faire en guyot simple ou double avec un maximum de dix yeux par mètre carré de surface au sol pour le cépage gewurztraminer Rs et huit yeux par mètre carré de surface au sol pour les autres cépages. La charge maximale moyenne à la parcelle est fixée à de raisin par hectare.", "section_level": 2}, {"title": "Rendements.", "content": "La limite de rendement de l'ensemble de l'appellation alsace grand cru est fixée à par hectare, avec un rendement butoir à par hectare, ce qui est très inférieur aux autorisés par l'appellation alsace. Le rendement réel de l'ensemble de l'appellation (les 51 crus alsaciens) est de par hectare en moyenne pour l'année 2009. Bien que ce soit très en dessous des rendements moyens du vignoble d'Alsace, il s'agit d'un rendement dans la moyenne française. Les grands crus d'Alsace doivent être obligatoirement vendangés à la main.", "section_level": 2}, {"title": "Vins.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Titres alcoométriques.", "content": "Les raisins récoltés doivent présenter un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12,5 % vol. pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et de 11 % vol. pour le riesling B et les muscats. Les vins issus d'un assemblage présentent un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12 % vol. Ne peut être considéré à bonne maturité tout lot unitaire de vendanges présentant une richesse en sucre inférieure à 193 grammes par litre de moût pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et à 168 grammes par litre de moût pour les autres cépages. Lorsqu'une autorisation d'enrichissement est accordée, l'augmentation du titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum ne peut dépasser 1,5 % vol. Sur l'avis du syndicat des producteurs du cru, le comité régional d'experts des vins d'Alsace peut proposer annuellement au comité national des vins et eaux-de-vie de l'Institut national des appellations d'origine, pour la dénomination et pour chaque cépage, un titre alcoométrique naturel moyen minimum supérieur et une richesse en sucre des lots unitaires supérieure à ceux susvisés, ainsi qu'un taux d'enrichissement maximum inférieur au taux susvisé.", "section_level": 2}, {"title": "Vendanges tardives et grains nobles.", "content": "Les vendanges tardives désignent des vins faits à partir de raisins dont la récolte a été retardée pour les obtenir en surmaturité, d'où des vins riches en sucre et en alcool, aux goûts plus puissants, et souvent moelleux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins de sucre par litre si c'est du gewurztraminer ou du pinot gris (soit 14,4 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 13,1 % vol. d'alcool potentiel) ; aucune chaptalisation n'est permise. Quant à une sélection de grains nobles, il s'agit d'un vin fait à partir de raisins récoltés par tris sélectifs successifs des grains atteints de pourriture noble (le champignon \"Botrytis cinerea\"), ce qui donne des vins encore plus concentrés, plus sucrés, liquoreux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins de sucre par litre si c'est du gewurztraminer ou du pinot gris (soit 16,6 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 15,2 % vol. d'alcool potentiel). Là-aussi aucune chaptalisation n'est permise.", "section_level": 2}, {"title": "Vinification et élevage.", "content": "Les grands crus d'Alsace doivent être obligatoirement récoltés manuellement. Le jour de la vendange, à l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Pour ce travail, les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Puis le moût est mis en cuve pour le débourbage, qui est le soutirage du jus sans les bourbes, soit par filtrage, soit par décantation en attendant qu'elles se déposent au fond de la cuve. La fermentation alcoolique débute sous l'action de levures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors du levurage : cette opération transforme le sucre du raisin en alcool. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit. La fermentation achevée au bout d'un mois, le vin est soutiré afin d'éliminer les lies. La fermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage pour conserver son acidité au vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé en barrique ou foudres de bois de chêne. Le vin est soutiré, puis généralement de nouveau filtré avant le conditionnement en bouteilles.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Type de bouteilles.", "content": "Les vins d'Alsace doivent être mis en bouteille uniquement dans des flûtes, c'est-à-dire des bouteilles du type « vin du Rhin » de, règlementées par plusieurs décrets.", "section_level": 2}, {"title": "Mentions.", "content": "Dans tout le vignoble d'Alsace, les vins sont le plus souvent identifiés par leur(s) cépage(s) : riesling, gewurztraminer, etc. Cette mention domine l'étiquette même si elle est facultative. Lors de la création de l'appellation alsace grand cru, le but était clairement de valoriser le terroir. La mention du cépage n'y est pas obligatoire et il est possible de mettre le nom de la dénomination en caractères plus grands que celui du cépage. Donc plusieurs mentions sur l'étiquette de la bouteille sont possibles, soit simplement le nom de l'appellation et de la dénomination géographique (alsace grand cru Altenberg de Wolxheim), soit avec en plus une mention de cépage (riesling, pinot gris, gewurztraminer ou muscat), à laquelle peut être rajoutée la mention sélection de grains nobles ou vendanges tardives, ainsi que le nom d'un lieu-dit au sein de la dénomination :", "section_level": 2}], "src_summary": "L’alsace grand cru altenberg-de-wolxheim, ou altenberg de Wolxheim, est un vin blanc français produit sur le lieu-dit Altenberg, situé sur la commune de Wolxheim, dans le département du Bas-Rhin, en Alsace. ", "tgt_summary": null, "id": 2466449}
{"src_title": "Fernando Vallejo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fernando Vallejo est né dans une famille bourgeoise et conservatrice. Son père, Aníbal Vallejo Álvarez fut avocat et directeur du journal conservateur \"El Poder\". Il mena également une brillante carrière politique puisqu’il fut ministre des Travaux publics, sénateur, ministre du développement, membre de l’assemblée constituante de Colombie, secrétaire d’État et président du Directoire conservateur d’Antioquia. Contrairement à son père, Fernando Vallejo rompt par son homosexualité avec tout déterminisme social et réussit le tour de force d'être à la fois la bête noire des conservateurs colombiens et de certains intellectuels de gauche qui croient voir en lui un réactionnaire alors que l'ensemble de son œuvre est anticonformiste, provocateur et polémique. Passionné de musique classique dès sa jeunesse, il aime jouer au piano les œuvres de Mozart, Chopin, Gluck et Richard Strauss. Après une seule année d'études à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université nationale de Colombie à Bogotá, il s'inscrit en biologie à l'université pontificale Javeriana, dont il sort diplômé. Il séjourne ensuite en Europe, puis étudie le cinéma à Cinecittà en Italie. Le, il s'installe à Mexico, où il réalise quelques films, dont \"En la tormenta\" (1980) qui remporte le prix Ariel en 1981. En littérature, il est l'auteur du cycle romanesque \"El río del tiempo\", dont seul \"Le Feu secret\" (\"El fuego secreto\"), paru en 1987, a été traduit en français. Son roman le plus connu, le thriller \"La Vierge des tueurs\" (\"\"), publié en 1994, est adapté au cinéma, sur un scénario de Vallejo, par le réalisateur suisse Barbet Schroeder en 2000. De plus, Vallejo reçoit le prix Rómulo Gallegos en 2003 pour son roman \"Et nous irons tous en enfer\" (\"El desbarrancadero\"). Les thématiques principales de ses œuvres sont la violence, la mémoire, l'histoire de la Colombie et l'homosexualité. Oscillant sans cesse entre pessimisme, nostalgie et humour, son narrateur adopte généralement un ton imprécatoire. En 2009, Il est intronisé docteur honoris causa par la faculté des sciences humaines de l'université nationale de Colombie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Fernando Vallejo Rendón, né à Medellín le, est un écrivain et réalisateur d'origine colombienne, naturalisé mexicain en 2007. Il est auteur de romans autofictionnels et d'essais (biographies, littérature, physique, biologie). Ses œuvres sont traduites en français, anglais et allemand.", "tgt_summary": null, "id": 291472}
{"src_title": "Chalicothère", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description physique.", "content": "Ses fossiles sont assez rares mais un squelette trouvé dans un gisement du département du Gers en France donne un très bon aperçu de la forme de l'animal. Bien que ses plus proches parents de l'époque contemporaine soient le cheval, le rhinocéros, et le tapir, il ne leur ressemblait guère. Ses membres antérieurs étaient plus longs que ses membres postérieurs, ce qui fait qu'il se déplaçait probablement avec la plus grande partie de son poids sur ses pattes arrière, courtes et fortes. Ses pattes avant étaient armées de longues griffes qui l'aidaient à gratter la terre à la recherche de racines et de tubercules ou encore à abaisser les branches des arbres pour en arracher les feuilles. Il semblait marcher sur ses poings, les griffes repliées vers ses poignets. Chaque pied se terminait par trois doigts. Le chalicothère était dépourvu de dents à l'avant de la mâchoire supérieure. La plupart du temps, celles à l'arrière étaient peu usées si l'on se fie aux squelettes que l'on a retrouvés. Cela peut s'expliquer par le fait qu'il devait surtout se nourrir du feuillage des arbres. Au cours de l'Oligocène (- 30 Ma), le chalicothère s'est divisé en deux sous-groupes. Le premier, adapté aux régions boisées, a gardé les mêmes caractéristiques. Le deuxième, qui fréquentait les savanes et les plaines herbeuses, a vu ses pieds antérieurs se transformer, ce qui lui a permis de marcher à plat sur les pieds au lieu de marcher sur les poings.", "section_level": 1}, {"title": "Systématique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Taxonomie.", "content": "Le chalicothère tire son nom de la forme que prenaient ses dents broyeuses lorsqu'elles étaient usées. Le terme \"Chalicotheriidae\" provient du grec (\"chalix\" : caillou + \"therion\" : bête).", "section_level": 2}, {"title": "Anecdote.", "content": "Certains cryptozoologistes croient que l'ours Nandi, un animal mythique que les indigènes aperçoivent parfois à la brunante dans la savane d'Afrique de l'est, serait un chalicothère.", "section_level": 1}], "src_summary": "La famille des chalicothères (Chalicotheriidae) regroupe des mammifères préhistoriques appartenant à l'ordre des périssodactyles. Cette famille est apparue au milieu de l'Éocène, il y a 45 Ma, et a disparu durant le Pléistocène, il y a 2 Ma. ", "tgt_summary": null, "id": 230390}
{"src_title": "Theodosius Harnack", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Théodosius Harnack est né le à Saint-Pétersbourg dans une famille de commerçants protestants originaires de Prusse-Occidentale. Il grandit dans la communauté luthérienne germano-balte au sein de laquelle il est marqué par le piétisme des Frères moraves. Il perd sa mère alors qu'il a quinze ans puis son père huit ans plus tard. Ses études sont financées par la couronne russe qui lui permet d'accéder à l'université de Dorpat en 1834, où il étudie la théologie jusqu'en 1837 avant de devenir tuteur pour la famille von Stackelberg durant trois ans. Il poursuite ensuite ses études à Berlin, Bonn et Erlangen. Il enseigne l'histoire du christianisme, l'homilétique, la liturgie, la théologie pratique puis la théologie systématique à l'université de Dorpat, de 1848 à 1852, puis à celle d'Erlangen, entre 1853 et 1866, avant de retourner à Dorpas où il professe encore jusque 1866. Son enseignement théologique s'inscrit dans la suite des travaux de Friedrich Schleiermacher et de Karl Ludwig Nitzsch. Harnack appartient à l'« », l'un des deux courants du néo-luthéranisme, développé entre 1845 et 1895 à la suite d' par les membres de la Faculté de théologie de l'Université d'Erlangen au nombre desquels on compte,,, Franz Hermann Reinhold von Frank ou encore. Tenant d'un luthéranisme conservateur opposé au rationalisme, Theodosius Harnack nourrit quelque amertume vis-à-vis de l'approche libérale que son fils Adolf adopte dans son approche christologique développée dans sa célèbre \"Histoire des Dogmes\". Son œuvre la plus importante est une étude de la théologie de Luther en deux volumes parus en 1862 et 1866, dont le théologien Heinrich Bornkamm estime qu'il constitue « le plus important, en fait, parlant de façon frappante, le seul livre théologique significatif sur luther au XIXe siècle ».", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "De son premier mariage en 1848 avec Marie Ewers, il a cinq enfants, une fille - Anna Harnack (1849–1868) - et quatre garçons qui enseigneront chacun à l'université - Axel Harnack (1851–1888), mathématicien, Adolf von Harnack (1851–1930), théologien, (1852–1915), pharmacologue allemand et (1857–1914), historien de la littérature. Marie Harnack meurt en couches à la naissance de ce dernier et Théodosius Harnack se remarie en 1864 avec Helene von Maydell (1834–1923).", "section_level": 2}], "src_summary": "Theodosius Andreas Harnarck ou Théodose Harnack, né le à Saint-Pétersbourg et mort le à Tartu, est un théologien luthérien germano-balte appartenant à l'« ». ", "tgt_summary": null, "id": 79534}
{"src_title": "HMS Grenade (H86)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Affecté à la flottille de destroyers de la flotte méditerranéenne lors de sa mise en service, le \"Grenade\" subit une révision à Malte entre le 20 mars et le. Après son retour au Royaume-Uni permettant à l'équipage d'avoir du repos, le navire est réaménagé au chantier naval de Chatham entre le 27 mai et juillet 1938 et brièvement déployé en mer Rouge en octobre 1938. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en septembre 1939, le \"Grenade\" est basé à Alexandrie. Sa flottille est transférée au \"Western Approaches Command\" à Plymouth en octobre. Le 7 novembre, il entre en collision avec son chef de flottille, le, les réparations n'étant achevées que le 9 décembre. Au cours des mois suivants, il est affecté à des tâches de contrôle de la contrebande dans Les Downs. En compagnie de son navire jumeau, le, il secourt 117 survivants du \"Grenville\" après son naufrage par une mine le. Le navire est réaménagé à Londres entre le 27 janvier et le 27 février, et est heurté par le paquebot \"Orion\" le même jour. Le destroyer est de nouveau réparé à Harwich du 2 mars au 3 avril puis est affecté à \"Home Fleet\" de Scapa Flow. Lorsque la Grande-Bretagne apprend l'invasion allemande de la Norvège les 7 et 8 avril, le \"Grenade\" fait partie de l'escorte du convoi ON25 et est rappelé, avec le reste de l'escorte, pour rejoindre la \"Home Fleet\". Le navire et le destroyer escortent le pétrolier \"British Lady\" à Flakstadøya, dans les îles Lofoten, où une base de ravitaillement et de réparation est en cours de création pour soutenir les opérations navales britanniques dans le nord de la Norvège. Pendant le reste du mois, le \"Grenade\" escorte le cuirassé et le porte-avions dans les eaux norvégiennes. Le navire fournit une couverture lors de l'évacuation des troupes britanniques et françaises de Namsos au début du mois de mai. Le \"Grenade\" est attaché au destroyer français \"Bison\" pour sauver les survivants de l'explosion du magasin avancé de ce dernier, touché par une bombe d'un bombardier en piqué Junkers Ju 87. Le navire français coula le 3 mai. Quatre hommes du \"Grenade\" sont blessés par des éclats de l'explosion et le navire parvient à secourir 36 marins, mais 22 meurent ultérieurement de leurs blessures avant que le navire n'atteigne Scapa Flow le 5 mai. Le \"Grenade\" est ensuite transféré dans la Manche au cours duquel il entre en collision avec le chalutier ASM \"Clayton Wyke\" le 14 mai dans un épais brouillard. Ses réparations s'achevent au chantier naval de Sheerness le 25 mai. Pendant les phases initiales de l'évacuation de Dunkerque, le navire fournit une couverture dans la partie nord de la Manche aux forces d'évacuation et participe au sauvetage de 33 marins le 28 mai du caboteur SS \"Abukir\", qui avait été torpillé par un \"S-boot\". Il fait un voyage à Dunkerque dans la nuit du 28 au 29 mai et est attaqué dans le port de Dunkerque par des \"Stukas\" allemands le lendemain. Le destroyer britannique est touché par deux bombes, tuant 14 marins et en blessant mortellement quatre autres. Le navire est largué de son poste d'amarrage en cas de naufrage, puis dérive dans le chenal du port. Le chalutier \"John Cattling\" parvient à le remorquer au large vers l'ouest avant qu'il n'explose plus tard dans la soirée. L'épave repose à 24 mètres de profondeur à la position.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le HMS \"Grenade\" (H86) est un destroyer de la classe G construit pour la \"Royal Navy\" à la fin des années 1930. ", "tgt_summary": null, "id": 1301685}
{"src_title": "Dynamique moléculaire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description générale.", "content": "Comme dans toute simulation numérique, le temps évolue de manière discrète : le temps est découpé en une suite d'instants formula_1, séparés par un intervalle très court appelé \"pas-de-temps\" ou \"time-step\", noté formula_2 et tel que formula_3. La simulation consistera alors à calculer la position et la vitesse des particules à chacun des instants, en utilisant les résultats obtenus à l'instant précédent. Pour cela, on applique la deuxième loi de Newton à chaque instant, qui s'écrit pour une particule : formula_4où : Dans le cas où les particules considérées sont des atomes, deux méthodes principales permettent le calcul des forces d'interaction : La première approche a l'avantage d'être particulièrement précise, mais ne peut être envisagée que pour des systèmes de quelques dizaines de particules car elle nécessite un nombre de calculs numériques très important. La seconde est largement utilisée et permet d'étudier facilement des systèmes comportant quelques milliers voire millions de particules, mais pose la difficile question du choix d'un potentiel interatomique.", "section_level": 1}, {"title": "Conditions aux limites.", "content": "Le système étudié en dynamique moléculaire est typiquement une \"boîte de simulation\" parallélépipédique en 3D de dimensions formula_8et contenant formula_9 particules. Pour simuler un cristal pseudo-infini dans une, deux ou trois dimensions, on appliquera des conditions aux limites périodiques. Cela signifie que lorsqu'une particule quitte la boîte de simulation par une face, elle est remise dans la boîte avec la même vitesse, au niveau de la face opposée. Lors du calcul des forces, on devra tenir compte de cette périodicité de l'espace. En pratique, on distinguera dans la force d'interaction des termes à courte portée, qui ne seront pas affectés par la périodicité, c'est-à-dire que seules les particules les plus proches seront prises en compte, et un terme à longue portée, qui devra en tenir compte. Le terme à longue portée est généralement de type coulombien et sera calculé par la somme d'Ewald.", "section_level": 1}, {"title": "Algorithmes de résolution.", "content": "L'application de la seconde loi de Newton donne une équation différentielle du second ordre (dite équation du mouvement) pour chaque particule, qui doivent être résolues. Le but est de déterminer les coordonnées formula_10de la particule à l'instant formula_11, connaissant son accélération à l'instant précédent formula_12que l'on a calculée connaissant les forces d'interactions formula_13. Plusieurs algorithmes de résolution numérique peuvent être utilisés avec plus ou moins de succès selon le système étudié. Elles fournissent une solution approchée de l'équation, souvent basée sur des développements de Taylor. Un bon algorithme doit permettre une résolution rapide, tout en respectant la loi de conservation d'énergie, puisque l'on considère un système fermé. Les algorithmes les plus courants sont :", "section_level": 1}, {"title": "Calcul des forces d'interaction (ou potentiels/énergies d'intéraction).", "content": "Le calcul des forces est primordial pour une simulation de dynamique moléculaire. Comme évoqué plus haut, deux approches peuvent être mises en œuvre pour le calcul des forces agissant sur les atomes : C'est la partie généralement la plus coûteuse en temps de calcul. Les principales interactions prises en compte sont : Si la simulation comprend N particules, il y a formula_24 interactions possibles. Le nombre de calculs à effectuer croît donc comme formula_25, ce qui explique que les systèmes de grande dimension demandent un temps de calcul conséquent. Pour réduire le nombre d'interactions à déterminer, on restreint les calculs d'interactions aux particules les plus proches, c'est-à-dire que l'on détermine une distance seuil, ou distance de troncature \"(cutoff)\", au-delà de laquelle les interactions sont négligées. Mais cette méthode nécessite de calculer les distances entre particules deux à deux, c'est-à-dire formula_24 distances, pour déterminer la liste des proches voisins de chaque particule. Dans la méthode de Verlet, on peut augmenter le rayon de troncature, afin que la liste d'interacteurs établie puisse servir à plusieurs étapes de simulation. D'autres approches permettent de réduire le nombre de distances à calculer pour déterminer les listes d'interacteurs, comme la méthode des listes par cellule \"(cell-lists, cell linked-lists)\", une cellule pouvant être la boîte de simulation ou une de ses images : Si l'interaction se ressent à très longue distance, typiquement si le potentiel est en 1/\"r\" avec \"n\" ≤ 2, la limitation par une distance de troncature introduit des erreurs. On a alors recours à des méthodes de type sommation sur un réseau infini, comme la sommation d'Ewald-Kornfeld ou l'expansion multipolaire de Ladd.", "section_level": 1}], "src_summary": "La dynamique moléculaire est une technique de simulation numérique permettant de modéliser l'évolution d'un système de particules au cours du temps. Elle est particulièrement utilisée en sciences des matériaux et pour l'étude des molécules organiques, des protéines, de la matière molle et des macromolécules. ", "tgt_summary": null, "id": 582252}
{"src_title": "Université du Pays basque", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "1540-1897.", "content": "L'enseignement universitaire au Pays basque le plus lointain est dans l'ancienne Université d'Oñati, créée par Rodrigo Mercado de Zuazola. Fondée en 1540, elle a commencé son activité en 1542 à la ville d'Hernani et a été ensuite transférée à la commune d'Oñati en 1548. Elle comprend des facultés de théologie, lois, redevances, arts et médecine. Après de multiples avatars, en 1901 elle a définitivement fermé ses portes. Il faut également mentionner le Séminaire Royal de Bergara, créé par les membres de la Real Sociedad Bascongada de Amigos del País, centre rénovateur qui guidait ses idéologues par les courants de l'Illustration et incorporé à des scientifiques et au matériel avancé de l'Europe et de l'envoi d'élèves favorisés à l'extérieur. Ce centre a son étape de splendeur entre 1779 et 1793 et essaie de doter le Pays basque d'un centre éducatif progressiste, interrompant sa force par les avatars politiques du début du. En Biscaye, l’\"École de nautique\", qui avait été constituée en 1511 sous les auspices du Consulat de Commerce, reçoit la reconnaissance officielle en 1784 et, en 1800, on entame le projet de l'École de commerce, qui commence ses activités en 1818. La Députation de Navarre a présenté en 1866 un projet pour créer l'Université basco-navarrais et a proposé aux députations basques de solliciter conjointement la création d'une université officielle, en ne prospérant pas la tentative. Après deux années de gestions des députations, ce projet unitaire tentera d'être concrétisé dans des projets provinciaux au milieu de la désorientation. Ainsi, il n'y eut ni continuité ni tentative de la Députation du Guipuscoa de reconstituer les chaires de la vieille université d'Oñati, ni en Alava la création de l'université littéraire de Vitoria-Gasteiz (1869-73), ni le projet d'université catholique biscaïen des \"Juntes générales de Biscaye\" (1870), qui a disparu avec la destitution de la Députation générale de Biscaye. Toutefois subsistera la société anonyme \"Enseñanza Católica\" (Enseignement catholique) créée à Bilbao en 1883 par treize Biscaïens pour entreprendre l'établissement d'un Centre d'études supérieures à Bilbao et qui avait été inspiré spécialement par le père Manuel Isasi. L'enseignement commencera en 1886 et le temps y mit un terme, avec la création de ce qui est aujourd'hui l'université de Deusto. D'autre part, grâce au Décret Royal du, l'école d'ingénieurs industriels de Bilbao fut créée.", "section_level": 1}, {"title": "Période 1918-1955.", "content": "Le, le professeur d'université d'esthétique Ángel de Apraiz y Buesa prononce à Bilbao un discours sous le titre \"\"Pro Universitaire Basque\"\", qui d'une certaine manière a été le manifeste constitutif d'un mouvement revendicatif interrompu, Bilbao tombant dans la guerre civile espagnole. Avec cette devise la Société d'études basques a promu un important mouvement entre 1918 et 1923, en préparant les statuts de l'Université, mobilisant le Pays et en promouvant l'action des sénateurs à Madrid. On arrive ainsi en 1923 à la précision des bases pour la résolution du problème universitaire qui avec son mémoire s'en remettent aux députations et au gouvernement. La dictature de Primo de Rivera fait se taire le mouvement qui renaîtra en 1931 quand la mairie de Bilbao organisera une grande Assemblée Pro-Université basque. En 1936, le premier Décret élaboré par le département de la Culture du gouvernement basque, dirigé par Leizaola, a été la création d'une commission et la création des bases de son fonctionnement dans laquelle le travail fondamental a été effectué par Ángel de Apraiz. Le le Lehendakari du gouvernement basque, José Antonio Aguirre, inaugure l'université basque dans l'hôpital civil de Bilbao. L'avance de la guerre civile fait qu'elle aura une vie éphémère et finira avec la prise de Bilbao en 1937. En 1952 on a fondé l'université de Navarre dépendante de l'Opus Dei, qui entamera à partir de 1961 un processus d'expansion hors de son territoire, en créant des centres à Saint-Sébastien, dont actuellement il reste seulement l'ETS d’ingénierie industriels. Comprenant à cette époque les trois provinces qui forment aujourd'hui la Communauté autonome du Pays basque dans le Secteur Universitaire de Valladolid, le fait de la création de la Faculté de Sciences Économiques et Commerciales à Bilbao en 1955 pour poursuivre l’École de Commerce, a fait resurgir la vieille revendication biscaïenne d'une université dans le territoire.", "section_level": 1}, {"title": "Période 1963-1980.", "content": "Enfin, par le Décret Loi 5/68 de on crée l'université de Bilbao dans le cadre des \"\"Plans de Développement\"\" qui percevaient les difficultés de s'occuper les demandes éducatives des populations urbaines croissantes, l'existence d'une massification de l'enseignement, ainsi que la nécessité d'une réforme intégrale du système éducatif qui sera essayé avec la Loi générale d'Éducation de 1970. L'université de Bilbao commence sa marche avec la dite Faculté d’Économie et des nouvelles Médecines et des Sciences, sans secteur universitaire propre et, avec Juan Echevarría Gangoiti comme premier recteur. Au Guipuscoa depuis 1963 une commission gestionnaire qui sera ensuite le patronat, effectuait des gestions dans \"Pro d'Études Supérieures Officielles\", bien reprises par Ignacio Barriola dans son texte classique. Dans le dit le Décret Loi 5168 on créait une faculté universitaire à Saint-Sébastien qui ultérieurement, dans le décret du se limitera dans la Faculté de Droit, assignée au secteur de Valladolid, bien qu'il existe d'autres options préférentielles, manifestées par les représentants de Guipuscoa. Le développement de la Loi générale d'éducation a permis qu'en 1972 les écoles d'experts, normaux de professorat et patronaux atteignent la condition d'universitaires sous l'alinéa d'écoles universitaires, en les intégrant dans les universités de leurs secteurs respectifs. Précédemment on avait créé l'École supérieure de Beaux Arts qui a été assignée à l'université de Bilbao, ainsi que l'incorporation à cette dernière de l'ETS d’ingénierie industriels. La société civile du Pays basque, qui ne s'était pas sentie satisfaite avec les limitations existantes et sur laquelle pesaient les mémoires régénérationistes de 1918, de 1922 et 1936, a produit un important mouvement pour une université basque durant les années soixante-dix, une espèce d'illusion collective qui a été forgée sous l'emblème d'Eduardo Chillida et aujourd'hui devise de cette université \"« Eman ta zabal zazu »\" (« Donne et répands »). Grâce à l'énergie créative de ce mouvement, des universitaires de grande solvabilité professionnelle se sont incorporés à la nouvelle université. Toutefois, on n'a pas obtenu que les pouvoirs publics posent d'une manière effective la création du secteur jusqu'en 1977, et c'est durant cette année qu'à l'université de Bilbao, s'ajouteront les centres universitaires d'Alava et du Guipuscoa. Finalement, le l'université de Bilbao se transforme en Université du Pays basque/Euskal Herriko Unibertsitatea, en formant le système universitaire public de la Communauté autonome du Pays basque, formé par les centres universitaires officiels existants à ce moment dans les trois provinces et par un important groupe d'écoles universitaires qui ont été constituées comme centres assignés. À partir de cette date, le développement de l'UPV l'a conduit à être une des premières universités d'Espagne quant au nombre de titres et d'étudiants.", "section_level": 1}, {"title": "Campus universitaires.", "content": "Une des caractéristiques de cette université est la dispersion ses facultés et d'écoles. Des universitaires se divisent trois campus, correspondant chacun à une des trois provinces basques, c'est-à-dire à la Biscaye, Guipuscoa Alava. L'université emploie, officiellement, ses noms en basque sauf dans le cas d'Alava, c'est-à-dire, \"Campus de Bizkaia\", \"Campus de Gipuzkoa\" et \"Campus d'Alava\".", "section_level": 1}, {"title": "Campus de Biscaye.", "content": "Le Campus de Biscaye est le plus étendu et concouru. Il a son siège central à Leioa, à du centre de Bilbao, dans le siège de l'ancienne Université de Bilbao. Toutefois, il existe davantage de centres et de facultés dans le territoire municipal Bilbao, Barakaldo et Portugalete, ce qui fait que le Campus de Biscaye est dispersé sur quatre zones : les secteurs de Leioa-Erandio, de Bilbao, de Barakaldo et de Portugalete.", "section_level": 2}, {"title": "Lejona - Erandio.", "content": "Le campus original de Leioa, inauguré en 1972, est un exemple d'architecture brutaliste, avec de béton nu (béton brut), des couvertures plates et des éléments structurels et fonctionnels à la vue. Les zones piétonnes de l'Université étaient soulevées sur des piles, comme sur des pilotis, et laissaient ainsi un niveau inférieur pour les fonctions de garage et de passage des véhicules. Cependant, après le plan de Reforme, les bâtiments ont progressivement placé leur rez-de-chaussée au niveau de la rue. Ce niveau inférieur est camouflé par une inégalité du terrain. Le niveau supérieur dispose de zones vertes importantes, montrant des arbres plantés au niveau du sol. Il y a un héliomètre, un type de solaire zodiacal, sur le niveau supérieur. La détérioration du terrain de Leioa, qui n'a pas fait l'objet d'importantes réadaptations depuis sa création, a rendu nécessaire l'élaboration d'un ambitieux plan de réforme, doté d'un budget de 123 millions d'euros, destiné à « piétonniser » le terrain, à éliminer les garages décrits en baissant ainsi les facultés à régularité du sol, à renouveler toutes les facultés ainsi qu'à créer un réseau de pistes cyclables, un arboretum et un parc scientifique de. Ces travaux ont commencé après la fin du cours 2005/2006 et on attend sa fin pour 2017. Étant donné l'extension récente du terrain hors des limites municipales de cette localité, et depuis l'inauguration des nouvelles installations sportives en 2005, il reçoit le nom officiel de \"Campus Leioa - d'Erandio\". Dans ce centre universitaire on trouve le vice-rectorat du terrain de Biscaye, ainsi que de le rectorat de l'Université du Pays basque. Les facultés qui se trouvent ici sont :", "section_level": 2}, {"title": "Bilbao.", "content": "Dans la ville de Bilbao, on trouve quelques-uns des centres les plus importants de l'Université.", "section_level": 2}, {"title": "Saint-Sébastien.", "content": "À Saint-Sébastien, les différentes facultés et les écoles universitaires, qui étaient précédemment réparties dans toute la ville, ont été groupées dans le quartier d\"'Ibaeta\" où elles forment le nommé campus d'Ibaeta. À peu près 25 % des étudiants de toute l'université y étudient. On y trouve :", "section_level": 2}, {"title": "Campus d'Alava.", "content": "Le campus d'Alava comprend 15 % des étudiants de l'université. Ce campus se trouve dans la zone sud de Vitoria-Gasteiz, et dans ce dernier il y a une résidence, une bibliothèque, un amphithéâtre et un pavillon sportif. On trouve ici : À Vitoria-Gasteiz, il y a un centre public assigné à l'université du Pays basque :", "section_level": 2}, {"title": "Cours d'été.", "content": "L'université du Pays basque effectue ses cours d'été, créés en 1981, dans le Palais \"Miramar\" de Saint-Sébastien. On a ultérieurement habilité le Palais \"Markeskua\" d'Eibar à cette fin. Il s'agit d'une série de conférences, discussions, cours et classes magistrales sur diverses matières des différents domaines du savoir. Son prestige est croissant et", "section_level": 1}], "src_summary": "Luniversité du Pays basque (officiellement : \"Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea\" UPV/EHU) est une université publique de la Communauté autonome basque qui fut créé en 1980. Fondée à partir de l'université de Bilbao créée en 1968 qui elle-même est issue de la faculté de sciences économique de Sarriko (un quartier de Bilbao), l'université du Pays basque est premier établissement d'enseignement supérieur. ", "tgt_summary": null, "id": 1822016}
{"src_title": "Montagu (Afrique du Sud)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Accessible par la route panoramique 62, Montagu est située au confluent des rivières Keisie et Kingna. Elle est proche de la vallée vinicole de Robertson.", "section_level": 1}, {"title": "Quartiers.", "content": "Montagu se divise en 4 secteurs : Montagu centre, Bergsig et les townships de Ashbury et Mandela Square.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le recensement de 2011, Montagu compte habitants, majoritairement coloured (75,67%). Les blancs et les noirs représentent respectivement 16,39 % et 6,42 % des habitants. L'afrikaans est la langue maternelle majoritairement utilisée par la population locale (91,19%).", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Relativement isolé par le col Cogman des voies de communication entre Le Cap et l'intérieur des terres, la ferme Uitvlugt n'est établi qu'en 1841 et ne prend le nom de Montagu qu'en 1852 en hommage à John Montagu, secrétaire colonial du Cap. En 1855, la première école est ouverte et deux ans plus tard, débute la construction d'une église. En 1873, les premiers bains dans les sources d'eau chaude se popularisent. En 1877, l'ingénieur Thomas Bain désenclave Montagu en lançant les travaux de construction d'une nouvelle route et d'un tunnel traversant le col Cogman. En 1895, la ville devient une municipalité. De 1906 à 1912, Daniel François Malan, futur premier ministre, est le chef et prédicateur de l'église réformée hollandaise du district de Montagu. En 1936, la ville obtient le statut de station thermale. Montagu attire alors les vacanciers et la bourgeoisie aisée qui y construisent plusieurs maisons de vacances. En 1950, Montagu accueille le premier festival du vin d'Afrique du Sud. Depuis 2000, Montagu est une commune de la municipalité locale de Breede River/Winelands (rebaptisée Langeberg en 2009) au sein du district municipal de Cape Winelands.", "section_level": 1}], "src_summary": "Montagu est une ville et une station thermale d'Afrique du Sud située dans la province du Cap-Occidental, à 180 km de la ville du Cap par la route 62. Elle porte le nom de John Montagu, ancien secrétaire colonial britannique de la colonie du Cap. ", "tgt_summary": null, "id": 321088}
{"src_title": "Cimetière de Berlin-Wilmersdorf", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le cimetière a été fondé au sud de la Berliner Straße, à l'ouest de la limite de Wilmersdorf, sur une superficie d'un hectare. Une chapelle est construite en son milieu, en 1887, et des allées de platanes et de tilleuls sont plantées. Il est ceint de murs contre lesquels sont érigées des sépultures monumentales. La chapelle du cimetière est sévèrement endommagée à la fin de la Seconde Guerre mondiale et détruite en conséquence. Le parvis en rotonde qui y mène subsiste et l'emplacement de la chapelle est planté aujourd'hui de rhododendrons. L'ancienne entrée principale est aujourd'hui une entrée latérale donnant sur la Berliner Straße. Des agrandissements successifs ont lieu entre 1906 et 1915 au sud, à l'ouest et à l'est du cimetière. Les allées intérieures sont prolongées à angle droit. La Wilhelmsnaue, vers l'ouest, et la Briener Straße, vers le sud, sont également prolongées et élargies. Mais elles perdent leur utilité dans les années 1950, avec la construction d'une gare routière.", "section_level": 1}, {"title": "Sépultures remarquables.", "content": "Les sépultures de la fin du et du début du sont dignes d'intérêt d'un point de vue artistique et architectonique, et un certain nombre d'entre elles sont l'œuvre de Hans Dammann. On peut retenir ainsi la sépulture de la famille von Dincklage en forme de temple grec à colonnes doriques, construite en 1907 d'abord pour le baron Ildefonso von Dincklage, capitaine de cavalerie. Elle a été restaurée en 2007. La sépulture de la famille von Loebell (section A) est aussi remarquable. Elle a été érigée en 1911 pour la mort de Dietrich von Loebell, âgé de vingt ans, fils de Friedrich Wilhelm von Loebell (1855-1931), homme politique allemand et ancien ministre de l'Intérieur du royaume de Prusse de 1914 à 1917. La sépulture \"Jugendstil\" de la famille Wislicenus-Finzelberg (section A) est décorée d'un sculpture (1910) de Lili Wislicenus-Finzelberg et abrite depuis 1899 la dépouille du peintre d'Histoire Hermann Wislicenus (1825-1899), puis d'autres membres de la famille, dont son fils, le peintre Hans Wislicenus (1864-1939), et son épouse, la sculptrice Lili Wislicenus-Finzelberg (1872-1939). On remarque aussi un bas-relief à l'ange, œuvre de Norbert Pfretzschner au-dessus de l'ancienne tombe de la famille Gieseler, sur le mur ouest du vieux cimetière, ainsi que plusieurs sculptures de membres de l'école de sculpture de Berlin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le cimetière de Berlin-Wilmersdorf (\"Friedhof Berlin-Wilmersdorf\") est un cimetière à Berlin-Wilmersdorf, fondé en 1885-1886. Il s'étend sur une surface de 10,12 hectares et a été agrandi plusieurs fois. Les sections A, B et D sont des jardins protégés de l'État de Berlin. Un crématorium a été construit avec un colombarium au moment de l'extension du cimetière en 1919-1923, mais il n'y a plus de crémation depuis 1990.", "tgt_summary": null, "id": 534719}
{"src_title": "Guilhelmides", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de la famille.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origine.", "content": "Le premier représentant certain de la famille est Thierry, cité comme comte d'Autun en 742 et en 750. Il est marié à Alda, très probablement fille de Charles Martel, duc des Francs. La présence dans sa descendance des prénoms de Thierry, Bernard, Heribert et Rolande a conduit en 1965 Eduard Hlawitschka à rapprocher les premiers Guilhemides de la famille de Bertrade de Prüm. En effet, lorsque cette dernière fonde l'abbaye de Prüm, elle signe l'acte de fondation en présence de son fils Caribert (= Heribert) et de ses proches parents Rolande, Bernhar et Thierry.", "section_level": 2}, {"title": "Les comtes d'Autun.", "content": "Le premier fief de la famille, Autun, est confié aux Guilhemides avant l'arrivée des Carolingiens à la royauté, puisque Thierry est déjà comte en 742. Bien que la branche issue de son fils aîné s'éteigne au bout de deux générations, la ville est tenue jusqu'en 873 par des descendants issus de branches cadettes, pourtant établies dans le sud du royaume franc, avec parfois des alternances avec des comtes de la famille Nibelungide, que l'onomastique désigne comme apparentée aux Guilhelmides.", "section_level": 2}, {"title": "L'Aquitaine et la Septimanie.", "content": "À la suite de la bataille de Roncevaux, Charlemagne perd confiance en Chorso, comte de Toulouse et nomme son cousin Guillaume à sa place. Cette nomination marque le début de l'implantation des Guilhelmides dans le sud de la Gaule, en Aquitaine et en Septimanie, le futur Languedoc. À partir du règne de Louis le Pieux, son fils Bernard de Septimanie tire parti de la révolte des fils de l'empereur, puis des luttes qui suivent le partage de Verdun en 843 pour se constituer une principauté en Catalogne et en Septimanie. Son œuvre est poursuivie par son fils Bernard Plantevelue. Le fils de ce dernier, Guillaume le Pieux, perd le Toulousain et le Languedoc, mais domine l'Aquitaine, et la mort sans héritier de ses neveux laisse ce duché à une lignée rivale, les Ramnulfides, implantés dans le Poitou.", "section_level": 2}, {"title": "Le comté de Poitiers.", "content": "En 815, l'empereur Louis le Pieux confie le comté de Poitiers à un de ses fidèles, nommé Bernard, qui assure cette charge au moins jusqu'en en 825. En 828, c'est un comte du nom d'Émenon qui est nommé à Poitiers. Cet Émenon est considéré comme appartenant à la famille des Guilhelmides, même si les historiens ne s'accordent pas sur la façon dont il se rattache à cette famille : certain le disent fils d'Adalhelm ou Alleaume, d'autre le disent fils du comte Bernard I de Poitiers, lui-même fils d'Adalhelm ou Alleaume. Les membres de la famille d'Émenon tentent ensuite de s'implanter à Poitiers et à Troyes, mais ils seront évincés de Troyes en 894 par le duc de Bourgogne Richard le Justicier, et de Poitiers en 902 par Ebles Manzer, un Ramnulfide.", "section_level": 2}], "src_summary": "La famille des Guilhelmides ou Wilhelmides est un lignage de la noblesse franque du proche de la famille carolingienne. Initialement implantée dans la région d'Autun, elle s'étend ensuite en Septimanie (Aquitaine et Languedoc). Cette famille tient son nom de Guillaume de Gellone, son représentant le plus célèbre, mais les prénoms de Thierry et Bernard sont les plus fréquents dans cette famille.", "tgt_summary": null, "id": 1537104}
{"src_title": "Gustav Adolf Wayss", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Le fils d'un entrepreneur, il a suivi les cours de la \"Technische Hochschule\" de Stuttgart puis dans le Wurtemberg. Il est maître d'œuvre en Autriche. Il participe à la construction du tunnel du Gothard. Wayss fonde à Francfort la société Diss & Wayss qui réalise, entre autres, des allées en béton et des sous-sol imperméables. Au cours d'un voyage d'études à Paris, il a rencontré le Joseph Monier. Joseph Monier avait commencé à produire dès 1849 des jardinières en ciment, dans lequel il avait inséré un treillis métallique, une des premières réalisation en ciment armé. En 1885, il acquiert les sociétés Freytag & Heidschuch, à Neustadt an der Haardt, et Mart Stein & Josseaux, à Offenbach am Main, qui exploitent les brevets Monier sur le ciment armé pour le nord de l'Allemagne, et développe les applications du ciment armé dans son entreprise G.A. Wayss & Cie. Il a demandé à Matthias Koenen, alors responsable de la construction du palais du Reichstag, d'utiliser le béton armé pour la construction des planchers en arguant de la résistance de ce matériau au feu. Pour connaître le comportement du ciment et du fer dans le ciment armé, permettre d'établir les règles d'utilisation en étudiant le fonctionnement des interactions entre le fer et le ciment, Gustav Adolf Wayss a lancé un programme de tests auquel il fait participer des experts de renom, comme Matthias Koenen. Ces tests lui ont permis de montrer que dans le ciment armé, le béton doit reprendre la compression et le fer doit se situer dans la zone en traction du béton. Il a également recherché à établir les règles de dimensionnement d'une section transversale de poutre en ciment armé. Les conclusions de ces études sont publiées en 1887 dans le livre \" Das System Monier, Eisengerippe mit Zementumhüllung\" (Le système Monier, ossature en fer enrobé de ciment). Cette publication a permis le développement du ciment armé dans les pays de langue allemande. À la suite de la démission de Diss en 1889, il a créé avec Matthias Koenen la société \"Actien-Gesellschaft für Monierbauten vormals G.A. Wayss & Co\", anciennement \"G.A. Wayss & Co.\", qui est devenu plus tard \"Beton- und Monierbau A-G\", quand il a pris sa retraite en 1893. En 1890, il a acheté à Conrad Freytag la société Freytag & Heidschuch qui avait acquis en 1884 les droits sur les brevets de Joseph Monier pour le sud de l'Allemagne. Après la mort de Heidschuch en 1891, Gustav Freytag a fondé en 1893 \"Wayss & Freytag oHG\" qui a construit des bâtiments d'avant-garde en Europe et à l'étranger avec la nouvelle technologie. En 1903, Wayss s'est installé à Vienne, d'où il a dirigé la société \"G.A. Wayss & Cie\" et où il a fondé l'entreprise \"k.u.k.Baurat\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Gustav Adolf Wayss est un ingénieur civil allemand, pionnier en Allemagne dans la réalisation des structures en béton armé et précontraint, fondateur de l'entreprise Wayss & Freytag, né le à Erbach (Bade-Wurtemberg), et mort le à Waidhofen an der Ybbs, Basse-Autriche.", "tgt_summary": null, "id": 2347222}
{"src_title": "Udo-Dieter Wange", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "À 16 ans, il intègre la Wehrmacht puis la Luftwaffe. Après la guerre, il devient employé administratif. Wange rejoint en 1945 le KPD, en 1946 le SED et en 1947 le FDJ et son bureau à Berlin-Schöneberg. En 1948, il entre dans la et l'année suivante est haut fonctionnaire au sein du ministère du commerce intérieur. De 1950 à 1954, il suit un enseignement par correspondance de l'Académie allemande de sciences politiques et juridiques Walter Ulbricht et sort diplômé en économie. En parallèle, il occupe divers postes dans le domaine de l'approvisionnement en matériel. En 1953, il est nommé secrétaire d'État à l'administration de la réserve d'État. Jusqu'en 1955, il tient l'intérim de la. Entre 1955 et 1965, il fait partie comme vice-président de la Cour d'État, obtient un diplôme en droit et de juriste puis finalement un doctorat en droit à l'université de Leipzig. En 1965, il est chef du département de gestion du matériel et du commerce international dans l'économie nationale. En 1971, il est d'abord secrétaire d'État des collectivités locales et de l'industrie agroalimentaire et devient ministre en 1974. La même année, Wange dirige la délégation est-allemande à la commission permanente du Conseil d'assistance économique mutuelle et en 1976 membre de la Commission économique au bureau politique du Comité central du SED. En 1981, il est candidat et entre 1986 et 1989 membre de ce Comité central. En 1965, il reçoit la médaille de bronze de l'Ordre du mérite patriotique, celle en or en 1977.", "section_level": 1}], "src_summary": "Udo-Dieter Wange (né le à Berlin-Schöneberg, mort le ) est un homme politique est-allemand, ministre des collectivités locales et de l'industrie agroalimentaire (\"Ministerium für Bezirksgeleitete Industrie und Lebensmittelindustrie\") de 1974 à 1989.", "tgt_summary": null, "id": 2174259}
{"src_title": "Cinqfontaines", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire du couvent.", "content": "Cinqfontaines est la maison la plus ancienne que la Congrégation possède au Grand-Duché de Luxembourg. Ce sont les Pères allemands qui achètent ici une ferme en 1903 avec un terrain agricole et un vieux moulin, dit « Pafemillen », pour y fonder un noviciat. La construction du couvent débute en 1906, selon les plans de l’architecte allemand Johannes Klomp. Le Père Dehon (1843-1925), fondateur de la congrégation, y est passé. Le, la Gestapo expulse la communauté et transforme en juin suivant le couvent en maison de triage et de rassemblement pour les juifs du Luxembourg avant de les déporter dans les camps d'extermination de Theresienstadt, Litzmannstadt, Sobibor et Auschwitz. Plus de trois cents juifs sont passés ainsi en transit dans ce lieu en deux ans, jusqu'en. Un monument inauguré en 1969 rappelle leur mémoire et une cérémonie y a lieu le premier dimanche de juillet. En 1944, les Américains en font un hôpital militaire. Après la Seconde Guerre mondiale, le couvent redevient noviciat, cette fois-ci de la province luxembourgo-wallonne. Il ferme en 1973 par manque de vocations, pour devenir un centre de ressourcement spirituel de la congrégation ouvert à toute personne désirant effectuer une retraite. Des salles peuvent être louées également pour des séminaires, sessions ou conférences avec hébergement. Le couvent abrite une petite communauté dirigée par le Père Claude Siebenaler SCJ depuis. À Cinqfontaines se trouve, comme à Clairefontaine (commune d'Arlon), un cimetière où reposent des Pères et Frères, luxembourgeois ou non, membres de la congrégation du Sacré-Cœur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Cinqfontaines ( et ) est une localité de la commune luxembourgeoise de Wincrange, non loin de Troisvierges. Elle comprend quelques fermes et le couvent de la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Saint-Quentin.", "tgt_summary": null, "id": 944678}
{"src_title": "Les Petits Hommes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Descriptions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Synopsis.", "content": "C'est dans le petit village de Rajevols que commence l'aventure des petits hommes. Un chercheur trouve un fragment de météorite dans son jardin. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que sa découverte va bouleverser la vie de tous les habitants du village. Ce morceau de météorite, lorsqu'il est touché, a pour effet de réduire la taille de celui qui le touche. Mais ça ne s'arrête pas là, puisqu'un simple contact physique avec une personne contaminée entraîne les mêmes effets. Ainsi, le lendemain, ce sont tous les êtres humains du village qui ont rapetissé! Les petits hommes n'ont alors plus d'autre choix que de créer une nouvelle ville à leur taille : Eslapion. Grâce au docteur Joachim Hondegger, les petits hommes bénéficient rapidement d'une technologie très avancée, qui leur permettra de venir à bout de toutes les difficultés auxquelles ils seront confrontés, mais au prix de maintes péripéties.", "section_level": 2}, {"title": "La série.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Évolution de la série.", "content": "Née au début des années 1970, la série n'est qu'une série de plus dans le paysage fourni de la bande dessinée de jeunesse franco-belge de l'époque : personnages à gros nez dans le style de Franquin, histoires humoristiques et gentillettes. Une série sympathique mais qui ne sort pas spécialement du lot. Entre \"Alerte à Eslapion\" et \"L’Exode\", le dessin de Seron s'est éloigné du style Attanasio pour se rapprocher de celui du Franquin des \"Gaston\", auquel il emprunte les proportions de ses personnages et la plupart de ses effets de modelé (visages et vêtements). Dans les années 1980, Pierre Seron prend la direction artistique complète de sa série et en devient le scénariste exclusif. Le dessin se modernise et les personnages trouvent leur aspect quasiment définitif vers cette époque. Personnages dont le stock se renouvelle d'ailleurs à cette occasion, avec l'abandon des comparses caricaturaux des débuts aux mentalités stéréotypées comme Gilbert et Tarzan. De Lapaille et Lapoutre, les coéquipiers dont les noms forment un jeu de mot, Pierre Seron choisit de ne garder que Lapoutre dont il fait le fidèle et râleur compagnon d'aventures de Renaud. À part en tant qu'adjuvant très occasionnel, le pusillanime Lapaille n'apparaîtra plus dans la série. Par contre, Dimanche et Cédille font leur entrée et deviendront des compagnons incontournables aux personnalités antagonistes. Ces personnages démontrent discrètement mais clairement l'ambition de Pierre Seron de prendre ses distances avec une conception traditionaliste de la bande dessinée, appelée à tomber en désuétude : un personnage noir occupe un rôle de premier plan et n'est nullement le subalterne du héros blanc (ce type d'idéologie est au contraire volontiers égratignée dans les albums avec ironie), et Cédille caricature à ce point le faire-valoir féminin sexy sans un sou de jugeote qu'elle préfigure avec des années d'avance le stéréotype péjoratif de la blonde. En contrepoint de ces nouveaux héros modernes, machiavélique, sadique, mégalomane et increvable, le duc de la Fourrière offre un méchant à la série. Côté scénarios, la technologie et l'aéronautique sont toujours présents dans ses albums, comme les coléoptères par exemple. La série s'oriente vers la science-fiction, qui permet à l'auteur d'imaginer des engins et des architectures plus futuristes. Cette tendance se poursuit d'album en album, puis à partir de \"Voyage entre deux mondes\" une nouvelle tendance s'esquisse. À l'exception d'albums science-fiction et du cycle des clones, la série s'attache davantage à raconter des aventures humaines dont l'action se déroule dans les grottes des petits hommes ou à leurs abords, et mettent en scène l'histoire personnelle de personnages secondaires : des canards boiteux de la petite communauté (\"Voyage entre deux mondes\"), deux \"guerriers du passé\" se refusant à enterrer la hache de guerre (\"Choucroute Melba\"), un bébé adopté qui se retrouve de nouveau orphelin (\"Bébé Tango\"), deux enfants imprudents et irresponsables (\"Bingo\"), une fillette qui se réveille d'un long coma (\"Miss Persil\"), un perdant qui devient roi (\"Les Fourmicrabes\"), la jeune victime d'un coup monté crapuleux et sordide (\"Chiche!\"), deux frères ambitieux et sans scrupules (\"Au nom du frère\")...", "section_level": 2}, {"title": "L'auteur.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La touche Seron.", "content": "À partir des années 1980, Pierre Seron trouve véritablement son style et les albums deviennent très fortement imprégnés de sa personnalité. L'auteur définit ses propres codes : assurant maintenant le dessin et le scénario de ses albums, il réunit les deux en un unique concept en inventant le mot-valise « desnario ». Tous les albums porteront désormais la mention « Desnario : Seron ». En particulier \"La Planète Ranxérox\" se lit en tenant l'album non pas de la façon habituelle, mais comme un calendrier, et où les héros en couleurs découvrent un monde photocopié en noir et blanc dans lequel ils font figure de « bugs visuels » et perturbent l'ordre établi. Ou encore l'album suivant \"Le Trou blanc\", où le concept est poussé encore plus loin : l'album est quasiment monochrome et les héros sont plus perdus que jamais dans un univers post-apocalyptique dantesque qui est sans issue, d'une certaine façon. \"Tchakakahn\", où en parallèle de l'aventure des petits hommes se déroule une autre histoire entre les cases de l'album : deux enfants s'amusent à y jouer aux billes, à la voiture téléguidée ou à y lâcher une souris qui finit par dévorer complètement les cases de l'histoire en fin d'album. Ou \"Melting-pot\" qui fait évoluer Renaud et ses amis dans un univers virtuel truffé d'images informatiques. Ou encore \"Duels\" qui présente une mise en abîme : Renaud y découvre sur les planches d'un ami dessinateur de bande dessinée l'histoire qu'il est simultanément en train de vivre. Sans être intimement liées au déroulement de l'histoire, de nombreuses autres trouvailles visuelles émaillent les albums : l'utilisation d'images photocopiées ou scannées intégrées dans les décors, de trames, de couleurs fluos dans \"Les Fourmicrabes\", de légendes typographiées comme des listings informatiques inhabituelles dans ce type de bande dessinée. \"Bingo\" offre des cases panoramiques en traitant chaque double-page en vis-à-vis de l'album comme une unique page très large. Le début de \"Bébé Tango\" propose une ellipse du temps qui s'écoule juste après l'accident, alors que la voiture est dans le ravin. Et ainsi de suite. Autre touche personnelle de l'auteur, la page de garde de l'album ne comporte pas une illustration tirée de l'album, mais une illustration inédite jouant sur un registre comique et décalé, faisant volontiers un clin d'œil humoristique au thème ou au titre de l'album. Toutefois, cette pratique n'a rien d'original : la couverture de la plupart des bandes-dessinées franco-belges des années 1950-1960 était conçue de cette façon (par exemple celle du \"Gorille a bonne mine\" ou de \"QRN sur Bretzelburg\" de Franquin). Seron a simplement poussé l'exercice jusqu'à concevoir quelques couvertures n'ayant plus de rapport avec le récit lui-même. Apparaît également au cours de la seconde époque de la série \"le Lecteur\" : un petit garçon représentant l'échantillon type du lectorat de série qui commente sur un mode comique les avatars des héros : il ne s'agit cependant absolument pas d'une invention de Seron, puisque l'on trouve déjà ce type d'incrustation dans les derniers \"Spirou\" de Franquin ou dans ceux de Fournier. Son point de vue est strictement celui du spectateur : il ne joue lui-même aucun rôle dans l'action principale, mais il interpelle volontiers l'auteur pour critiquer ses choix scénaristiques ou lui demander que les héroïnes soient un peu plus dénudées! Il ne perdure guère dans la troisième époque de la série. Mais \"Le Lecteur\" n'est que l'un des aspects du goût de l'auteur pour le détournement des codes et les mises en abîme scénaristiques. Quoi qu'étant au départ une série classique pour la jeunesse, \"Les Petits Hommes\" devient vite un laboratoire où l'auteur invente toutes sortes de procédés artistiques.", "section_level": 3}, {"title": "Une âme de sadique?", "content": "Pierre Seron adore également se jouer de ses personnages et les prendre comme cobayes d'expériences rarement vécues par ceux-ci comme agréables :", "section_level": 3}, {"title": "Noms de lieux et de personnages.", "content": "Bien que Belge de naissance, l'auteur Pierre Seron semble porter une certaine affection aux noms pittoresques de certaines localités françaises dont il s'inspire largement pour nommer les lieux fictifs où vivent les petits hommes, en les détournant : Eslapion d'Espalion, Ravejols de Marvejols ou encore Berg-en-Brousse de Bourg-en-Bresse. Les noms des personnages constituent souvent eux aussi des clins d'œil plus ou moins explicites. La bande dessinée franco-belge des années 1970 se caractérisait par un certain nombre de poncifs parmi lesquels le patronyme du héros, censé évoquer de hautes qualités morales ou encore la modernité triomphante des Trente Glorieuses : Michel Vaillant, Marc Dacier, Vic Vidéo, etc. C'est avec ironie que Pierre Seron donne à son héros le nom du fleuron de l'industrie automobile française, Renault (malgré l'orthographe légèrement modifiée, l'auteur confirme lui-même la référence dans \"La Planète Ranxérox\"). Lapaille et Lapoutre font référence à un précepte évangélique. Dimanche rappelle le personnage de Vendredi dans le roman \"Robinson Crusoé\" de Daniel Defoe et les romans de Michel Tournier, et évoque le mythe du bon sauvage, alors qu'il est ostensiblement le plus civilisé de la bande. Avant de devenir un personnage de tout premier plan, Cédille apparaît initialement comme une poupée écervelée, une fioriture de luxe comme peut le paraître la cédille, signe diacritique maniéré de la langue française écrite. En outre, son nom évoque celui d'une autre héroïne de bande dessinée tout aussi futile, quoique dans un genre différent : Virgule de Guillemets la dulcinée d'Achille Talon. La Fourrière n'évoque rien de sympathique de par son nom, et il entre effectivement dans l'univers des Petits Hommes comme un malfaisant qui les met en cage. Le nom du docteur Hondegger (bien que proche du patronyme d'Heidegger) reste en revanche une énigme.", "section_level": 3}, {"title": "Publications en français.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Albums.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Série Soleil.", "content": "Une série de cinq albums compilants plusieurs inédits ont été édités successivement par Soleil et Jourdan, puis Soleil de nouveau, dans la collection « Junior ».", "section_level": 3}, {"title": "Les Centaures.", "content": "Renaud et d'autres petits hommes apparaissent également dans l'histoire \"Kelvinhathor III\" de la série Les Centaures du même Seron. Il s'agit du crossover entre les 2 séries avec l'histoire \"Le Volcan d'or\"", "section_level": 3}, {"title": "Série dérivée.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "\"Les Petites Femmes\".", "content": "En 1999 débute chez Joker la publication d'une nouvelle série, intitulée \"Les Petites Femmes\". L'esprit licencieux de Pierre Seron, souvent présent au second degré dans \"Les Petits Hommes\", s'y exprime cette fois sans retenue. Malgré son nom, la série n'est pas du tout un spin-off des \"Petits Hommes\", et n'est pas non plus une série pour la jeunesse. En fait, il s'agit d'une série très coquine ne laissant planer aucun mystère sur les anatomies de ses protagonistes, tant masculins que féminins, qui s'y livrent, sur des îles tropicales enchanteresses, à toutes les fantaisies sexuelles possibles, sans rien perdre de l'humour malicieux et vachard de l'auteur.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les Petits Hommes est une série de bande dessinée humoristique franco-belge réalisée par Pierre Seron au dessin-scénario, Albert Desprechins et Mittéï au scénario. Éditée par les éditions Dupuis, elle est apparue pour la première fois dans le journal \"Spirou\" du avec \"Alerte à Eslapion-sous-Rajevols\", titre qui sera transformé en \"Alerte à Eslapion\" pour la première parution en album en 1972 dans la collection « Okay ». La série sera publiée dans Spirou jusqu'en 2004, les trois derniers albums ne seront pas publiés dans le magazine avant leur sortie en album. L'ultime tome de la série, \"Eslapion 3\", sera lui publié par l'éditeur Clair de Lune à la suite d'un refus des éditions Dupuis de l'éditer.", "tgt_summary": null, "id": 498034}
{"src_title": "Larmes d'avenir", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "La série raconte le destin imbriqué de trois familles différentes (ouvriers, aristocrates et industriels juifs) de la ville de Vienne de l'après-guerre entre 1953 et 1955. Le mari d'Elfi Redlich a disparu en 1942 sur le front oriental. La couturière travaille dur pour élever ses deux enfants. Elle a une liaison avec l'officier américain Hal, qui assume également le rôle de père pour les enfants. Le traité d'État en cours de négociation fait face au retrait imminent des troupes américaines, et Elfi se demande si elle et ses enfants devraient partir avec Hal. Lors de la remise d'une robe de mariée pour le mariage de la jeune comtesse Valerie Ulmendorff avec le noble hongrois Ferencz Tamasy, elle rencontre son oncle, le fabricant de machines Johann Ulmendorff, et son collaborateur Otto Hasak. Peu de temps après, Ulmendorff est arrêté dans le secteur soviétique. Depuis qu'Elfi a récemment observé une conversation confidentielle entre Hasak et un officier russe, elle considère qu'il est un agent. Après l’arrestation d’Ulmendorff, Hasak prend la direction de l’usine. À la surprise générale, le véritable propriétaire, le Juif Paul Berkowitz, revient avec sa femme d'Israël à Vienne. Ulmendorff n'avait repris l'usine de machines que pour le temps de guerre, puis l'avait restituée. Pour cela, des précautions avaient déjà été prises. Il s'avère que Hasak a travaillé avec une mafia de contrebandiers russo-autrichiens. Puisqu'il ne peut pas tenir ses accords, il se heurte à des difficultés potentiellement mortelles. Mais aussi l'entreprise a des difficultés. Une vague de purges staliniennes a éliminé les contacts clés en Russie, menaçant de perturber les relations commerciales importantes avec les partenaires commerciaux allemands.", "section_level": 1}], "src_summary": "Larmes d'avenir (titre original : \"Im Reich der Reblaus\", litt. \"Dans l'empire du phylloxéra\") est un téléfilm autrichien réalisé par Harald Sicheritz diffusé pour la première fois en 2005. ", "tgt_summary": null, "id": 2166163}
{"src_title": "Frédéric Nimani", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En club.", "content": "Repéré à l'âge de 13 ans alors qu'il jouait au Vivaux Marronniers à Marseille, par \"Arnold Catalano\" et \"René Giordano\" (recruteurs de l'AS Monaco), il finit sa formation sur le Rocher. Sorti du centre de formation de l'AS Monaco en 2006, Nimani a rejoint l'équipe professionnelle. Frédéric Nimani a été un temps considéré comme un grand espoir de l'AS Monaco avant de décevoir les attentes placées en lui. Pour son premier match en Ligue 1, il inscrit un but face à l'AJ Auxerre le 9 septembre 2006. En 2007, il est prêté au FC Lorient où il ne satisfait pas l'entraineur en place Christian Gourcuff. Lorient met un terme au prêt et Nimani est immédiatement re-prêté par Monaco à Sedan, en Ligue 2, en janvier 2008. De retour à Monaco à l'été, il reste du côté du Rocher. Le 9 août 2008, pour l'ouverture de la saison 2008/2009 de Ligue 1, il offre la victoire aux siens contre le Paris SG grâce à un but de la tête à la. Le 23 août, pour la réception du SM Caen, il marque à nouveau et permet à Monaco de prendre l'avantage grâce à une tête lobée. Il inscrit ainsi son deuxième but en trois matchs. Le samedi 13 septembre, pour la reprise du championnat après la trêve internationale, il commence le match contre Lorient sur le banc. Il entre en jeu à la à la place de Juan Pablo Pino. Il marque seulement 5 minutes après son entrée de jeu : grâce à une passe en profondeur de Park Chu-Young, il se présente seul face à Audard, et parvient à s'en débarrasser d'un magnifique grand pont. Il confirme ainsi son excellent début de saison. La concurrence le poussera ensuite sur le banc mais saura profiter des nombreuses blessures d'autres joueurs et inscrire encore plus de buts comme lors du match Monaco 2-2 St Étienne, ou encore le premier des buts de la victoire 3 buts à 1 face à Nancy après un très bon travail de Park servi en profondeur par Alonso, il marque dans le but vide. Le des Monégasques est à son actif (il est le seul attaquant Asémiste qui ne s'est pas blessé en 2008-2009). En décembre 2008, il prolonge son contrat sur le club du Rocher jusqu'au 30 juin 2013. En manque de temps de jeu à Monaco (8 matchs en 6 mois), il est courtisé par des clubs anglais comme Birmingham et Aston Villa. Le 20 janvier 2010, il est officiellement prêté à Burnley en Premier League pour 6 mois avec option d'achat de 4 millions d'Euros où il ne dispute que 2 matchs de championnat et n'est donc pas conservé en fin de saison avec la relégation du club. Nimani fait donc son retour en Principauté avant d'être encore une fois prêté, cette fois au FC Nantes. Il ne dispute aucun match de toute la saison chez les Canaris en raison d'une blessure récurrente et rentre donc à Monaco en juin 2011. De retour sur le Rocher, il inscrit un but pour son premier match de la saison en Ligue 2 à Troyes (1-1) lors de la mais par la suite il n'entre pas dans les plans de ses entraîneurs, Laurent Banide et Marco Simone. En janvier 2012, il effectue un essai concluant au PAOK Salonique où il est prêté avec option d'achat. Il y retrouvera László Bölöni, l'entraîneur qui l'avait fait débuter en Ligue 1. Son prêt ne convaincant pas les dirigeants du PAOK, il n'est pas gardé à la fin de la saison et rentre donc dans son club formateur où il reste six mois, sans jouer, avant de résilier son contrat. Dans la foulée, il s'engage jusqu'à la fin de la saison 2012-2013 avec le FC Istres. Six mois plus tard, il change à nouveau de club et retourne en Grèce en s'engageant pour deux saisons avec l'OFI Crète, qu'il quitte en janvier 2014.", "section_level": 2}, {"title": "En sélection.", "content": "En août 2008, il est convoqué pour la première fois en Équipe de France espoirs pour un match contre la Slovaquie. Il entre même en jeu à la, à la place de Loïc Rémy. Le 5 septembre, il inscrit ses deux seuls buts avec les Bleuets contre Malte. En mai 2014, il est appelé pour la première fois avec le Tchad pour affronter le Malawi lors des éliminatoires de la CAN 2015. En août 2018, il opte finalement pour la Centrafrique.", "section_level": 2}], "src_summary": "Frédéric Nimani est un footballeur international centrafricain né le 8 octobre 1988 à Marseille qui évolue au poste d'attaquant de pointe à Neuchâtel Xamax FCS.", "tgt_summary": null, "id": 241829}
{"src_title": "Ohtsuka Tadahiko", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Il commença l’étude du Karaté en 1955 à Tokyo, sous la direction de Ichikawa Sosui (1924-2005), lui-même élève de Izumigawa Kanki (1908-1969). En 1967 il fit la connaissance de Yang-Ming-Shi, qui lui enseigna la petite forme du Yang Taiji-quan, la forme des 24, dite « de Pékin », qu’il a depuis largement diffusée, avec son épouse Ohtsuka Kazuko, au Japon, en Australie et en Europe (Taikyokuken). Il étudia également le Ba-gua et le Xing-yi avec O Ju-kin, de Taïwan, qui séjourna plusieurs années au Japon (Wang Shu Chin). Ses constantes recherches historiques à Okinawa (notamment auprès de Tokashiki Iken) et jusque dans la province chinoise du Fujian (où il rencontra à plusieurs reprises en compagnie de son épouse des experts du Tai-chi style Chen comme Zhu Tian Cai, Feng Zhiqiang et Chen Xiai Wang) l’ont amené à faire très largement connaître le texte Bubishi dont l’existence n’avait été jusque-là que très confidentielle et floue. Ohtsuka Tadahiko enseigna également, notamment, les Kata Happoren et Rokkishu, qu’il a sauvés de l’oubli, et qu’il a introduits en Europe par l’intermédiaire de Roland Habersetzer, avec lequel il entretenait des relations suivies depuis 1973. Fin 2009, il avait décidé d’arrêter son enseignement au Gojukensha, qui disparut alors en tant que Dojo. Avec lui s'est éteinte la branche directe qui reliait son enseignement au style d'origine de Sōkon Matsumura sur Okinawa, par Ankō Itosu, Chōshin Chibana puis Higa Yuckoku, une lignée dont Hironori Ōtsuka sauva et transmit de précieux Koryu-kata (katas anciens du Naha-te et du Shuri-te).", "section_level": 1}], "src_summary": "Ohtsuka Tadahiko est un expert japonais de karaté du Gōjū-ryū, Dan, Kancho du Gojukensha à Tokyo en 1970 élève direct de Higa Yuchoku (1910-1994) dont il eut le titre de Hanshi. Il est né en 1940 et décédé en 2012.", "tgt_summary": null, "id": 1938813}
{"src_title": "BBBank", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Profil.", "content": "La BBBANK est dans l’histoire des banques pour les fonctionnaires allemands. Pour les clients du secteur public, il existe des spécialistes dans les banques. Depuis la fin des années 1960, les particuliers de toutes professions peuvent devenir membres. Les clients ont accès à une banque directe et à une banque Internet, ainsi qu’à la banque mobile de la BBBANK. Avec son réseau national, la BBBANK est présente dans toutes les capitales régionales et au-delà. Le modèle commercial de la BBBANK est à faible risque et durable. En tant qu’établissement coopératif, il n’est pas nécessaire de tenir compte des intérêts des actionnaires. La banque peut se concentrer sur les besoins des clients qui, selon les statuts, sont à la fois membres et donc propriétaires de la banque. La part des coopératives s’élève à 15 euros et les achats ultérieurs sont exclus. Il n’y a pas de distribution annuelle des bénéfices, comme dans la plupart des banques coopératives. La BBBank est un double membre du pool de trésorerie et du réseau de services Bankcard. Elle est également membre de la Fédération des banques coopératives allemandes et de Raiffeisenbanken (Bundesverband der Deutschen Volksbanken und Raiffeisenbanken(BVR)).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "1921-1969.", "content": "Le 12 novembre 1921, la banque a été créée pour aider les services publics à Karlsruhe. La \"Badische Beamten-Genossenschaftsbank eGmbH\", baptisée à l’époque BBBANK, a commencé ses activités le 1er janvier 1922 avec 33 membres fondateurs dans une petite zone de la maison \"Nowackanlage\" 19. Deux ans plus tard, un bâtiment a été acheté dans la \"Waldstrasse\" 1, qui constitue à ce jour une partie du siège de la BBBANK. La \"Badische Beamtenbank\" est née de la détresse générale des années 1920 : de rien, l’inspecteur postal Gotthold Mayer a créé une banque coopérative avec un petit groupe de collègues. Cela a été déclenché par un collègue, Gotthold Mayers, qui voulait construire une maison mais n’avait pas obtenu le crédit nécessaire de sa banque (ce qui n’était pas rare à l’époque pour les fonctionnaires : à l’époque, les fonctionnaires étaient considérés comme peu solvables). La réflexion de Gotthold Mayer visait à donner aux fonctionnaires la possibilité de placer de manière sûre et rémunérée la partie de leur argent qu’ils n’utilisaient pas immédiatement. Tous les paiements devraient être gratuits pour les membres. La grande innovation a consisté à financer des crédits pour des fonctionnaires par des dépôts de fonctionnaires. Cela a permis à un groupe professionnel d’obtenir peu de prêts. En outre, les bénéfices de la communauté des États membres devraient en bénéficier. Avec la prise du pouvoir national-socialisme en janvier 1933, la banque des fonctionnaires a également subi des pertes du fait de la politique d’assimilation. L’idée coopérative de l’entraide a été considérablement restreinte par le nouveau régime et transformée à ses fins. Gotthold Mayer a dû démissionner en avril 1933. Mais au début de l’année 1946, il a pu reprendre la direction de la BBBank de \"Badia\" et mener l’Institut au-delà des difficultés de l’après-guerre et de la réforme monétaire. Ce n’est qu’en 1967 que le fondateur de la banque a pris sa retraite à l’âge de 80 ans. À l’époque, la \"Beamtenbank\" comptait 136.000 membres ainsi que 14 agences et elle était alors la plus grande coopérative de crédit d’Europe. Gotthold Mayer est resté président honoraire de la banque jusqu’à sa mort le 7 février 1970.", "section_level": 2}, {"title": "1969-2005.", "content": "En 1969, le cercle des membres a été élargi : outre les fonctionnaires, d’autres catégories professionnelles ont pu devenir membres de la BBBANK. En 1981, année du soixantième anniversaire, la banque des fonctionnaires de Baden compte plus de 200 000 membres. En 1990, le bilan de la banque a franchi le seuil des 5 milliards de \"Deutsch Mark\". En 1992, le \"Bankhaus\" a ouvert une filiale à Dresde et en 1994 à Berlin, où deux autres succursales ont suivi en 1997. En 1997, la banque était la banque coopérative la plus riche d’Europe, avec un bilan de près de 9 milliards de DM. En 1999, la \"Badische Beamtenbank\" a été rebaptisée BBBANK. De 1972 à 2005, cinq banques coopératives autonomes ont été placées sous l’égide de la \"Badische Beamtenbank\" : la \"Hessische Beamtenbank\" (Darmstadt), la \"Südwestdeutsche Beamtenbank\" (Francfort-sur-le-Main), la BBBank de Köln, la \"Bayerische Beamten Bank\" et, plus récemment, la \"SHB-Bank\" (Schleswig-Holsteinische Beamtenbank).", "section_level": 2}, {"title": "Aujourd'hui.", "content": "Aujourd’hui, la BBBank associe les prestations d’une banque directe, telles que la tarification et la banque en ligne, à celles d’une banque de détail : un réseau de banques à l’échelle nationale, l’offre de banques directes et de banques Internet ainsi qu’une application pour smartphones et tablettes sont à la disposition des clients. La BBBANK reste concentrée sur les activités de détail et propose les produits et services d’une banque universelle. C’est le slogan du BBBANK \"\"Better Banking\"\". En 2011, la banque a reçu pour la première fois le certificat d’audit professionnel de la Fondation Hertie. L’audit a permis d’évaluer les offres existantes et prévues de la BBBANK en matière de conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale dans le cadre d’une politique du personnel soucieuse des familles. Ainsi, le \"Bankhaus\" propose des emplois à temps partiel et des horaires flexibles, avec un taux d’emploi d’environ 30 %. Depuis lors, la certification a été régulièrement confirmée, pour la dernière fois en 2017.", "section_level": 2}, {"title": "Prestations de la BBBank.", "content": "En tant que prestataire de services financiers, la banque fournit des services d’assurance, parmi lesquels, depuis 1925, la \"BBBank-Hausratversicherung\". Cette protection contre les incendies, les cambriolages, les vols et le vandalisme est assurée par la BBBank de Karlsruhe Vvag. Seuls les membres de la BBBANK ont accès à cette assurance.", "section_level": 1}], "src_summary": "La BBBank eG (anciennement \"Badische Beamtenbank\") est une banque coopérative allemande ayant son siège à Karlsruhe (Bade-Wurtemberg). C’est une banque de détail à ", "tgt_summary": null, "id": 1748368}
{"src_title": "Pays d'origine sûr en droit français de l'asile", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Dispositions.", "content": "Aux termes de l'article L741-4 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA), l'admission en France d'un étranger qui demande à bénéficier de l'asile peut être refusée, entre autres, si cet étranger a la nationalité d'un pays considéré comme un « pays d'origine sûr », c'est-à-dire d'un pays qui veille au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l'état de droit, ainsi que des droits de l'homme et des libertés fondamentales. L'article L722-1 du CESEDA donne au conseil d'administration de l'OFPRA la compétence de fixer la liste des pays considérés au niveau national comme des « pays d'origine sûrs ». Le, une première liste des « pays d’origine sûrs » a été établi par l'OFPRA : Bénin, Bosnie, Cap-Vert, Croatie, Géorgie, Ghana, Inde, Mali, Maurice, Mongolie, Sénégal et Ukraine. Le, ont été ajoutés l'Albanie, la Macédoine, la Tanzanie, le Niger et Madagascar. L’Albanie et le Niger ont été retirés de la liste après un arrêt du Conseil d'État du.", "section_level": 1}, {"title": "Modifications effectuées en novembre 2009 et contestation contentieuse.", "content": "Par une décision du 20 novembre 2009, le conseil d'administration de l'OFPRA a retiré de la liste la Géorgie et y a ajouté l'Arménie, la Serbie et la Turquie. La requête en référé-suspension déposée par plusieurs associations contre cette décision a été rejetée le 26 février 2010, pour défaut d'urgence, par le Conseil d'État. Le Conseil d'État a ensuite, le 23 juillet 2010, annulé l'inscription sur la liste de l'Arménie et de la Turquie et le maintien sur cette liste de Madagascar et (uniquement pour les femmes) du Mali.", "section_level": 2}, {"title": "Ajouts effectués en mars 2011.", "content": "Par une décision du 11 mars 2011, le conseil d'administration de l'OFPRA a ajouté à la liste des pays d'origine sûrs l'Albanie et le Kosovo. Cet ajout a été annulé par une décision du Conseil d'État du 26 mars 2012, au motif que « en dépit des progrès accomplis, notamment par la République d'Albanie, ni cette dernière ni la République du Kosovo ne présentaient, à la date de la décision attaquée, eu égard notamment à l'instabilité du contexte politique et social propre à ces pays ainsi qu'aux violences auxquelles sont exposées certaines catégories de leur population, sans garantie de pouvoir trouver auprès des autorités publiques une protection suffisante, les caractéristiques justifiant leur inscription sur la liste des pays d'origine sûrs ».", "section_level": 2}, {"title": "Ajouts de décembre 2011.", "content": "D'après Amnesty International, l’Arménie, le Bangladesh, le Monténégro et la Moldavie auraient été ajoutés à la liste.", "section_level": 2}, {"title": "Suppression du Mali en décembre 2012.", "content": "En décembre 2012, l'inscription du Mali sur cette liste a été supprimée « à la demande du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) à cause, notamment, de la situation dans le nord du pays », d'après le directeur de l'OFPRA.", "section_level": 2}, {"title": "Modifications de 2013.", "content": "En 2013, la Croatie a été retirée de la liste à la suite de l'accès du pays à l'Union européenne. La Géorgie y a été de nouveau inscrite.", "section_level": 1}, {"title": "Liste des pays sûrs.", "content": "Cette liste actualisée le 9 octobre 2015 par l'OFPRA comportait au total 16 pays : Elle a été réactualisée le 9 octobre 2015 (ajout du Kosovo, retrait de la Tanzanie)", "section_level": 1}, {"title": "Critiques.", "content": "La notion de « pays d'origine sûr » a été critiquée par diverses instances en ce qu'elle réduit sérieusement les chances d'obtenir l'asile et participe de l'accélération des procédures d'examen des demandes, au risque d'évacuer les dimensions singulières propres à chaque cas individuel. Le haut commissaire des Nations unies aux réfugiés (de 2001 à 2005) Ruud Lubbers avait ainsi critiqué ce concept, introduit par la directive Procédure, en 2003, affirmant qu'il mettait en danger les réfugiés. Amnesty International a aussi demandé à la France, en 2008, qui prenait alors la présidence de l'Union européenne de « favoriser un accord politique visant à abandonner le concept de « pays d'origine sûr » et à garantir à chaque demandeur d'asile le droit à un recours effectif avec effet suspensif contre toute décision prise en première instance. ». L'ONG soulignait qu'« alors que l'Union européenne [était] passée de 12 à 27 membres, ces quinze dernières années, près de trois fois moins de personnes ont pu déposer une demande d'asile sur le territoire commun. » En France, cette notion a été critiquée par la Commission nationale consultative des droits de l'homme. Le Comité des droits de l'homme de l'ONU s'est inquiété en 2008 « de ce qu’en vertu de la procédure dite « procédure prioritaire » l’expulsion physique a lieu [depuis la France] sans attendre la décision d’un tribunal si la personne est renvoyée vers un « pays d’origine sûr », apparemment incluant l’Algérie et le Niger ». En décembre 2016, l’ADDE, le Gisti, Dom’Asile et la LDH ont, parallèlement à plusieurs autres associations, déposé un recours pour excès de pouvoir contre la décision du conseil d’administration de l’OFPRA du 9 octobre 2015 fixant une nouvelle liste des pays d’origine sûrs. Cette liste est contestée, en premier lieu, comme entachée d’erreur de droit, parce qu’elle ne tient pas compte de la nouvelle définition de la notion de pays d’origine sûr par la directive 2013/32/UE du 26 juin 2013, transposée par la loi du 29 juillet 2015 (art. L. 722-1 du Ceseda)", "section_level": 1}], "src_summary": "La notion de « pays d'origine sûr » est utilisée dans le domaine du droit de l'asile, aussi bien en France que dans l'Union européenne.", "tgt_summary": null, "id": 2332077}
{"src_title": "Herbert Feurer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière de joueur.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Carrière en club.", "content": "Herbert Feurer réalise la quasi-intégralité de sa carrière avec le club du Rapid Vienne. Il dispute avec cette équipe un total de 289 matchs en première division autrichienne entre 1976 et 1989. Il joue également 10 matchs en Coupe d'Europe des clubs champions, 11 matchs en Coupe de l'UEFA, et 11 en Coupe des coupes. Il est quart de finaliste de la Coupe des clubs champions européens en 1984, en étant battu par le club écossais de Dundee United. Le Rapid Vienne atteint la finale de la Coupe des coupes en 1985, toutefois Herbert Feurer ne prend pas part à cette finale.", "section_level": 3}, {"title": "Carrière en sélection.", "content": "Herbert Feurer joue sept matchs en équipe d'Autriche entre 1980 et 1982. Il reçoit sa première sélection en équipe nationale le, en amical contre la Hongrie (victoire 3-1 à Vienne). Par la suite, il joue cinq matchs rentrant dans le cadre des éliminatoires du mondial 1982, avec pour résultats quatre victoires, et un nul. Il est ensuite retenu par les sélectionneurs Felix Latzke et Georg Schmidt afin de participer à la Coupe du monde de 1982 organisée en Espagne. Lors du mondial, il officie comme gardien remplaçant et ne joue aucun match. Il reçoit sa dernière sélection le, en amical contre le Danemark (victoire 1-0 à Vienne).", "section_level": 3}, {"title": "Carrière d'entraîneur.", "content": "Après sa carrière de joueur, il se lance dans une carrière d'entraîneur des gardiens, au Rapid Vienne, et à l'Admira Wacker Mödling. Il entraîne également pendant plusieurs années les gardiens de la sélection nationale. Il officie notamment lors du mondial 1998 organisé en France.", "section_level": 2}], "src_summary": "Herbert Feurer (né le à Aspang-Markt en Autriche) est un joueur de football international autrichien, qui évoluait au poste de gardien de but, avant de devenir ensuite entraîneur.", "tgt_summary": null, "id": 1684525}
{"src_title": "Samognat", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Localisation.", "content": "Samognat se situe au centre-est du département de l'Ain dans le Haut Bugey, dans le massif du Jura, à l'extrême nord du canton d'Izernore. Son territoire est délimité par l'Oignin et l'Ain à l'est et par la crête de la montagne à l'ouest. Il est délimité par six communes, dont une commune du département du Jura, Coisia. Dortan, Matafelon-Granges, Izernore, Géovreisset et Veyziat (commune d'Oyonnax) étant des communes de l'Ain. La commune comprend trois hameaux : Royères et Arfontaine au nord et Condamine de la Belloire au sud. La superficie est de 1401 hectares dont 995 hectares sont recouverts de forêt.", "section_level": 3}, {"title": "Climat.", "content": "La station de référence pour Samognat est la station de Arbent, située à une altitude de. Voici un aperçu, dans le tableau ci-dessous, pour l'année 2007 :", "section_level": 3}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est située sur la rive droite de l'Oignin et l'accompagne jusqu'à la rivière d'Ain dont elle est sur la rive gauche. Effectivement, l'Ain et son affluent coule approximativement en sens opposé. Le Bief d'Anconnans est l'un des derniers affluent de l'Oignin avant qu'il se jette dans l'Ain. Ce dernier se jette dans l'Oignin juste avant le barrage de Charmine dont le lac borde la commune. Ce bief à un débit relativement fluctuant, qui dépend de la pluviométrie. D'autres sources jalonnent la commune, elles ont un débit constant.", "section_level": 3}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Le village se trouve à environ de l'entrée « Oyonnax » de l'autoroute A 404. Celle-ci rejoint l'autoroute A 40 en. Le village de Samognat se trouve sur la départementale 13 qui rejoint Oyonnax. La départementale 18 qui mène à Izernore et à Thoirette traverse également le territoire de la commune. Cette départementale relie la départementale 936 entre Bourg-en-Bresse et Dortan à la départementale 979 entre Nantua et Bourg-en-Bresse. Le hameau Arfontaine étant situé à flanc de montagne, il est nécessaire d'emprunter la départementale 110 pour le rejoindre.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Le territoire communal est tel un long rectangle qui se rétrécit au nord, et dont la limite est marquée par l'Ain, avec la commune jurassienne de Coisia sur l'autre rive. Dortan et Oyonnax sont les limites est de la commune. La crête de la montagne marque la limite sud-est avec Géovreisset. Au sud, on trouve le village d'Izernore. Toute la limite ouest est marquée par l'Oignin dont l'autre rive appartient à la commune de Matafelon-Granges", "section_level": 3}, {"title": "Logement.", "content": "Le nombre total de logements dans la commune est de 158. Parmi ces logements, 92,4 % sont des résidences principales, 5,1 % sont des résidences secondaires et 2,5 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 96,6 % des maisons individuelles, 2,7 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 0,7 % sont des logements d'un autre type. La part d'habitants propriétaires de leur logement est de 89,7 %. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, la part de locataires est de 6,8 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %. On peut noter également que 3,4 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, aucun ne sont des studios, 1,4 % sont des logements de deux pièces, 10,3 % en ont trois, 34,9 % des logements disposent de quatre pièces, et 53,4 % des logements ont cinq pièces ou plus.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Faits historiques.", "content": "On a retrouvé à Samognat des tombes datées du mais le lieu fut habité bien auparavant. Au, elle appartient au sires de Thoire. Le territoire faisait partie de l'archevêché de Lyon, du bailliage de Belley, du grenier à sel de Nantua et du mandement de Matafelon. Samognat fut mentionnée pour la première fois en 1158. C'est à Louchon, dans les bois de Samognat, que fut retrouvée une partie du butin des Compagnons de Jéhu. Ceux-ci avaient attaqué la diligence de Genève à Lyon, près du lac de Sylans, dans la nuit du 25 au 26 ventôse de l'an VIII du calendrier républicain. La commune fut affectée au diocèse de Saint-Claude en 1742, mais sur décision du Directoire de Nantua, la paroisse devint annexe de celle de Matafelon en 1792. À partir de 1846, le conseil municipal réussit à la faire ériger en succursale. Jusqu'au, ce fut une commune très pauvre connaissant bien souvent des périodes de disette. En effet, la terre, très pauvre ne permettait pas la production de grande quantité d'avoine, de seigle et de froment. En 1666, l'intendant Bouchu écrit : « Ils sont pauvres et malheureux à cause des guerres du comté de Bourgogne ». À la fin du, l'usine de Charmine qui exploitait une chute de l'Oignin fut l'une des premières usines électriques de France.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune n'a pas développé d'association de jumelage.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Évolution de la pyramide des âges de la commune de Samognat, comparaison entre l'année 1999 et 1982 : Ces pyramides permettent d'observer un déficit de la population des \"20 à 39 ans\" en 1999. On remarque également que contrairement à 1982, la population des plus jeunes est la plus nombreuse dans le village.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La mairie abritait l'école jusqu'en 1973. La salle de classe était située au rez-de-chaussée d'un bâtiment de deux étages. Jusqu'à 82 élèves ont fréquenté cette école. Aujourd'hui des navettes permettent de se rendre aux écoles communales de Matafelon-Granges et de Izernore. Les collèges les plus proches de Samognat sont les collèges Lumière et Ampère d’Oyonnax. Le département de l'Ain met à disposition un transport scolaire gratuit le matin et le soir qui passe par plusieurs arrêts dans les hameaux de la commune. Il en est de même pour le transport jusqu'au lycée. Samognat se situe dans le secteur des lycées Arbez-Carme de Bellignat et \"Paul-Painlevé\" d'Oyonnax.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "La fête patronale a lieu le dimanche suivant le 24 août.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Les pharmacies les plus proches sont celles d'Izernore et d'Oyonnax. Des médecins s'y trouvent également. Samognat se situe dans le secteur du centre hospitalier du Haut Bugey à Oyonnax, à environ. Ce bâtiment ouvert en 2007 a permis le regroupement des hôpitaux d'Oyonnax et de Nantua qui dataient de l'avant-guerre, mais également une mise aux normes de leurs infrastructures.", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "Le journal le Progrès propose une édition locale aux communes du Haut-Bugey. Il parait du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international. La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Samognat possède surtout un caractère résidentiel. Peu d'entreprises y sont implantées. Il existe tout de même quelques artisans spécialisés dans les métiers du plastique ou de l'électricité. Les usines hydroélectriques de Coiselet et de Moux produisent de l'énergie électrique pour une partie de la région. L'usine de Coiselet produit au maximum une puissance brute comprise entre et kilowatts. Cette dernière appartient à EDF. La commune est située à proximité des bassins d'emploi de la vallée d'Oyonnax et d'Izernore. 210 personnes étaient considérées comme actives en 1999, dont 6,7 % de chômeur.", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "Selon l'enquête de l'INSEE en 1999, les revenus moyens par ménage sont de l'ordre de € par an, alors que la moyenne nationale est de € par an. Par contre, aucun foyer n'est soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune.", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "En 1999, la population de Samognat se répartissait à 49,9 % d'actifs, ce qui est légèrement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, 13,3 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national. On dénombrait également 29,7 % de jeunes scolarisés et 7,1 % d'autres personnes sans activité. Le taux d'activité de la population des 20 à 59 ans de Samognat était de 91 %, avec un taux de chômage de 6,4 %, donc bien inférieur à la moyenne nationale de 12,9 % de chômeurs. Répartition des emplois par domaine d'activité La plupart des habitants est de la classe ouvrière (40,7 %) puis des professions intermédiaires (environ 25,9 %). Le nombre d'habitants ouvriers mis en rapport avec le faible nombre d'entreprises dans la commune montre bien le caractère résidentiel de Samognat. Dans cette région qui a longtemps vécu de l'agriculture, il n'y a plus d'agriculteur recensé à Samognat.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises de l'agglomération.", "content": "En 2004, 7 établissements étaient recensés à Samognat dont 3 sont des industries des biens intermédiaires, 2 des services aux particuliers, une de service aux entreprises et une industrie des biens d'équipement. On peut noter que 2 entreprises ont été créées en 2004, ce qui classe Samognat 14825 des communes au niveau des créations d'entreprise.", "section_level": 2}, {"title": "Commerce.", "content": "L'hôtel-restaurant-bar-tabac situé le long de l'Oignin est le seul service disponible à Samognat.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Monuments et lieux touristiques.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Monuments religieux.", "content": "L'église du village est d'origine gothique. Elle a subi de nombreuses transformations au cours des ans. La dernière en date est la construction d'un clocher en 1946. En effet, il semble qu'il ait été détruit en 1794 sur l'ordre d'Albitte. Cette église est placée sous le vocable de Saint-Barthélémy.", "section_level": 3}], "src_summary": "Samognat est une commune française située dans le département de l'Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se situe à de Bourg-en-Bresse, d'Oyonnax et de Nantua. C'est une commune surtout résidentielle qui tend à s'orienter vers une économie de tourisme d'affaires et d'activités de plein air. ", "tgt_summary": null, "id": 2075493}
{"src_title": "Meyrueis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Généralités.", "content": "Dans le sud du département de la Lozère et limitrophe des départements de l'Aveyron et du Gard, la commune de Meyrueis est située entre les contreforts du mont Aigoual, au sud-est et le causse Méjean, au nord. Elle marque ainsi la frontière entre la zone géographique des Grands Causses : causses Noir et Méjean, séparés par les gorges de la Jonte et les vallées cévenoles. À la périphérie du parc national des Cévennes et à proximité immédiate de sa zone centrale, le territoire communal s'étire sur, soit une superficie comparable à la ville de Paris,", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Meyrueis est limitrophe de sept autres", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'étymologie la plus probable de Meyrueis provient certainement de la situation de la ville au confluent de plusieurs cours d'eau : la Jonte, le Béthuzon et la Brèze. En occitan, Meyrueis signifierait ainsi « mélange de cours d'eau », de \"mesclar\" (mélanger) + \"rius\" (cours d'eau). On", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "De la Préhistoire aux Gallo-romains.", "content": "Les premières traces d'un habitat permanent dans le vallon de Meyrueis remontent à la fin de la Préhistoire. La région est partagée entre différents peuples celtes : Gabales sur le causse Méjean, Rutènes vers Le Rozier et sur le causse Noir, Volques Arécomiques entre Meyrueis, le mont Aigoual et \"Nemausus\" (Nîmes). L'agglomération meyrueisienne elle-même n'apparaît qu'au", "section_level": 2}, {"title": "La naissance d'une baronnie.", "content": "À la chute de l'Empire romain, la région de Meyrueis est incluse dans le royaume des Wisigoths. Au, lors de l'invasion musulmane en Espagne, ce royaume disparaît ; sa partie gauloise, la Septimanie, un temps dominée par les Sarrasins, intègre l'Empire carolingien. Au, la puissante famille cévenole d'Anduze, descendante des derniers comtes wisigoths de Nîmes, règne sur toute la région. Meyrueis marque alors les frontières entre le", "section_level": 2}, {"title": "Une ville médiévale commerçante.", "content": "Située entre Causses et Cévennes, étape sur une importante voie de commerce et de transhumance entre Auvergne et Bas-Languedoc (le \"camin ferrat\"), la cité devient, dès le, un lieu d'échanges. Ses trois foires annuelles, dont celle de la « Saint-Michel » qui dure dix jours fin septembre, et son marché hebdomadaire attesté", "section_level": 2}, {"title": "La présence religieuse au Moyen Âge.", "content": "Le \"camin ferrat\", qui débouche au \"Pied de Ville\" après avoir franchi la Jonte sur le \"Pont-Vieux\" à dos d'âne, voit aussi passer de nombreux pèlerins, descendant du Gévaudan et du causse Méjean par la \"costo roumivo\" en direction de la grande abbaye languedocienne de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert). C'est que le tombeau de saint Guilhem et la relique de la « Sainte Croix » attirent les foules. Au début du, les barons de Meyrueis fondent sur ce chemin un petit prieuré sub-castral, de style roman et", "section_level": 2}, {"title": "Une municipalité autonome (du ).", "content": "En 1229, les bourgeois de la ville obtiennent de leur seigneur, le comtor Raymond II de Roquefeuil, une charte de franchises qui accorde une large autonomie à la cité : un \"sendic-majer\" (« syndic-mayeur »), assisté d'un conseil de treize membres, dirige la cité. Sur une petite place, le \"planet\", un bâtiment abrite alors la « maison commune » (puis \"maison des Consuls\") et un four banal oblige tout citoyen à verser une taxe municipale à chaque cuisson de", "section_level": 2}, {"title": "Les chapelleries et la réforme protestante ().", "content": "Au, une nouvelle profession émerge parmi les artisans de Meyrueis : les chapeliers. Ils produisent des couvre-chefs à partir d'un feutre issu d'un mélange de laine fine et de « bourrette de soie » (déchets nobles du filage des cocons). En 1521, la paroisse est temporairement rattachée à l'évêché de Vabres ; elle reviendra rapidement à celui de Nîmes. Dès le milieu du siècle, la ville languedocienne est acquise à la Réforme protestante. En 1559, les consuls décrètent l'adoption de la religion calviniste. Les conflits et convulsions religieuses dureront deux siècles. Au déclenchement", "section_level": 2}, {"title": "La reconquête catholique ().", "content": "En 1607, Henri IV, qui a hérité du château de Meyrueis de sa mère, Jeanne d'Albret, unit ses possessions au domaine de la Couronne de France. Quelques années après, Jean Gély de Costelongue, lieutenant du viguier royal, réunit tous les titres et actes officiels de la baronnie de Meyrueis et les transcrit dans un registre : le \"Thalamus\" (1620). Avec la révolte des villes protestantes de l'Ouest et du Sud de la France contre le jeune roi Louis XIII, le château connaît son dernier siège en. Le duc Henri de Rohan, chef militaire des révoltés, vient mettre le siège avec plusieurs milliers d'hommes devant le \"Rocher\". Celui-ci, tenu par une garnison fidèle au roi, menace en effet l'insurrection de la ville. Au bout de trois semaines de blocus, les royaux du capitaine Régis capitulent, laissant le", "section_level": 2}, {"title": "Meyrueis au.", "content": "Tout au long du, la communauté protestante de Meyrueis continue de mener une certaine résistance face aux persécutions royales (les dragonnades). De 1685 à 1791, des compagnies de dragons sont en garnison à Meyrueis où elles effectuent leurs manœuvres et exercices place du Champ de Mars (\"Pré Nouveau\"). D'ailleurs, la maison \"Joly de Morey\" rappelle l'histoire de cette famille de notables protestants issue d'un capitaine de Dragons ayant épousé Judith Vallat de Lisside qu'il était censé convertir au catholicisme. Subjugué par l'opiniâtre résistance de sa femme et de sa belle-famille, c'est finalement lui qui adopte la religion protestante :", "section_level": 2}, {"title": "La Révolution et la pacification religieuse (1789-1880).", "content": "La Révolution place Meyrueis-Ville – ainsi que l'éphémère municipalité de Meyrueis-Campagne (1793-1819) – dans le nouveau département de la Lozère (correspondant à l'ancienne province du Gévaudan), rompant ainsi des liens multi-séculaires avec la province du Languedoc. Elle en fait aussi un chef-lieu de district de 1790 à 1795. La paroisse dépend alors de l'évêque de Mende (concordat de 1803). En 1791, Michel Papel, curé depuis 1784 en remplacement de M. Malgloire, refuse de prêter le serment constitutionnel. Il quitte son poste en pour prendre le chemin de l'exil. Arrivé à Aigues-Mortes, il rebrousse chemin, faute d'argent ou avec le désir de revenir vers son troupeau, et revient se cacher avec d'autres proscrits dans une caverne des gorges du Tarn (la « grotte des proscrits », à La Malène). Dénoncé, il est conduit à Mende, condamné et fusillé dans cette ville sur la place d'Angiran le. La même année, Meyrueis assiste à l'exécution de l'abbé Géraud Arnal, curé réfractaire de Saint-Pierre-des-Tripiers, mais surtout un des introducteurs en France du bateau à vapeur (1781) et inventeur", "section_level": 2}, {"title": "La vie économique au.", "content": "Le voit l'apogée dans l'industrie, avec dix-sept chapelleries, quatre filatures de laine et de bourrette de soie, plusieurs tanneries (quai du Pont-Vieux), des moulins ainsi qu'un commerce actif et une multitude de petits métiers. Les chapeliers, notamment la chapellerie Veyrier, vendent leur production dans tout le Languedoc et en Provence (les gardians de Camargue affectionneront ce type de chapeaux, ainsi que le grand poète provençal Frédéric Mistral qui", "section_level": 2}, {"title": "Le renouveau touristique après 1880.", "content": "Pourtant, après 1880, l'isolement géographique aggravé par l'absence de voies de communication modernes (routes nationales ou chemin de fer) ainsi que le début de l'exode vers les grandes villes ont raison de ce dynamisme. Même les chapeliers sont vaincus par divers problèmes : raréfaction de la laine vers 1900 (les brebis laitières, en raison de l'essor de l'industrie du roquefort, supplantent les brebis lainières), concurrence de la casquette, absence de voies modernes. L'activité chapelière s'éteint en 1921. En 1932, avec la fermeture de la filature du moulin d'Ayres, dernière à produire des draps de, des", "section_level": 2}, {"title": "Les.", "content": "Les guerres du laissent quelques souvenirs à Meyrueis : monument aux morts du sculpteur Auguste Verdier (de Millau) érigé en commun avec Gatuzières au \"Quai\" (1920) ; place Jean-Séquier, un résistant meyrueisien mort en déportation ; plaque sur la maison de Claude Noguès, membre du maquis Bir-Hakeim tombé sous les balles allemandes. Avec la complicité de ses paroissiens, le pasteur Franck Robert accueille de nombreux proscrits et un autre homme du village, Jackie Fages, l'un des rares rescapés du combat de La Parade (), lui aussi membre du maquis Bir-Hakeim. Par ailleurs, de 1940 à", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et electoraux.", "content": "Les communes de Meyrueis-Ville et Meyrueis-Campagne, municipalité regroupant des hameaux environnant l'ancienne cité, toutes deux créées au début de la Révolution française, appartinrent d'abord au district de Meyrueis", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de Meyrueis se", "section_level": 2}, {"title": "Littérature et sport.", "content": "Meyrueis est le lieu de départ du Tour du", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Mégalithes.", "content": "Témoignages du passé préhistorique de la région, sur le territoire communal ont été répertoriés quatre dolmens : le dolmen de l'Adrech, le dolmen de Costeguison, le dolmen du Mont-Domergue et le dolmen du", "section_level": 3}, {"title": "Ancien château et chapelle Notre-Dame-du-Rocher.", "content": "Ancien château de Meyrueis L'ancien château médiéval de Meyrueis, d'origine carolingienne, était situé sur le rocher dominant de la ville. Siège d'une viguerie qui s'étendait du causse Méjean jusqu'à la haute vallée du fleuve Hérault, ce château appartenait dès le à la famille d'Anduze, qui se titrait \"comtor\" (baron) de Meyrueis. Une autre lignée issue de cette famille, les Roquefeuil détint la baronnie jusqu'en en 1230, date où elle passa par mariage aux comtes de Rodez. En 1283, les comtes d'Armagnac en héritèrent. Transmise en 1497 aux ducs d'Alençon, la baronnie entra en 1527 dans le patrimoine de la famille d'Albret par le mariage de la veuve de Charles IV d'Alençon, Marguerite d'Angoulême, avec Henri II d’Albret, roi de Navarre. Leur fille, Jeanne d'Albret, reine de Navarre, légua le château à son fils Henri de Bourbon, qui, devenu", "section_level": 3}, {"title": "Vestiges des fortifications et tour de l'Horloge.", "content": "La ville de Meyrueis conserve des vestiges de ses fortifications. Deux portes des remparts ont subsisté à la destruction de 1632. La porte \"Méjeane\" (du milieu) et le portail du \"Prieirou\" (prieuré) donnent toujours accès au quartier médiéval, appelé « la Ville », et qui contient quelques traces du quartier juif \"(Judarié)\" ou du premier temple protestant () ainsi que la \"maison des Consuls\" sur le", "section_level": 3}, {"title": "Église Saint-Pierre.", "content": "L'église Saint-Pierre fut édifiée en 1663 par l'ordre des jésuites à la demande de Cohon, évêque de Nîmes, qui cherchait à rétablir le culte catholique à Meyrueis. Elle est bâtie sur l'emplacement d'une autre église de style roman, détruite pendant les guerres de Religion du. Certaines pierres du vieux château détruit en 1632 auraient été utilisées pour sa construction. Ce sanctuaire est typique des églises de la Contre-Réforme catholique : vaste nef propice à la prédication, chapelles latérales (Notre-Dame du Rosaire et Saint-Joseph) donnant directement sur la", "section_level": 3}, {"title": "Temple protestant.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Maisons et hôtels particuliers.", "content": "Meyrueis abrite quelques hôtels particuliers édifiés", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine industriel.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Château de Roquedols.", "content": "Le château de Roquedols, situé à deux kilomètres au sud de la ville, dans", "section_level": 3}, {"title": "Château d'Ayres.", "content": "L'ancien prieuré Saint-Martin des Ayres, situé près de la Jonte, à un kilomètre au nord-est de la cité, est transformé en", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "La commune à deux sites naturels classés :", "section_level": 3}], "src_summary": "Meyrueis est une commune française située dans le département de la Lozère, en région Occitanie. Meyrueis est la commune la plus méridionale du département. Avant le, elle était aussi la commune la plus vaste de la Lozère. ", "tgt_summary": null, "id": 2352015}
{"src_title": "Ana Carolina Reston", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ana Carolina Reston est née dans une famille bourgeoise de Jundiaí, dans la banlieue de São Paulo. À l'âge de treize ans, elle commence sa carrière de mannequin après avoir remporté un concours de beauté dans sa ville natale. Elle est représentée par des agences tels que Ford ou Elite dans des pays comme la Chine, la Turquie, le Mexique et le Japon ; elle réalise des campagnes publicitaires prestigieuses pour des marques telles que Armani. En, Ana Carolina Reston fait son premier voyage outre-mer à Guangzhou, une ville chinoise. Tout en participant à un défilé, elle est informée qu'elle était « trop grosse », une critique, il a été dit, qui l'a conduit à son déclin dans l'anorexie mentale. Elle est hospitalisée à partir du pour mauvais fonctionnement des reins en raison de son anorexie, dû à son régime alimentaire composé uniquement de pommes et de tomates. Elle a alors un indice de masse corporelle d'environ 13,4, en dessous de la valeur de l'indice de 16 que l'Organisation mondiale de la santé considère comme la famine. Par la suite son état a empiré, ce qui a conduit à sa mort à l'âge de vingt-deux ans. Ana Carolina Reston décède en. Au moment de sa mort, elle ne pèse que pour. Ana Carolina Reston est la deuxième mannequin qui meurt à cause des complications de l'anorexie. La première est Luisel Ramos, 22 ans, mannequin d'Uruguay, qui a subi une crise cardiaque en août 2006 causée par un régime de trois mois exclusivement à base de laitue et de boisson light. Ana Carolina Reston n'a aucun rapport avec le mouvement « Pro-ana » prônant l’anorexie, en dehors d'une homophonie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ana Carolina Reston Macan, née le, est un mannequin brésilien d'origine libanaise. Elle est décédée le à la suite des conséquences de l'anorexie mentale.", "tgt_summary": null, "id": 926899}
{"src_title": "Nichória", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Découvertes archéologiques.", "content": "Au pied de l'acropole de Nichória, une tombe circulaire est découverte, qui comprend une sépulture collective de 7 personnes; elle fut utilisée jusqu'à la période LHIIIA, lorsque la grande tombe adjacente à tholos a été construite. Cette dernière, bien que pillée dans l'Antiquité, a livré d'importantes découvertes. Elle avait été construite à un emplacement proéminent de l'extrémité nord-ouest de l'acropole de Nichória. Son diamètre était de 6,60 mètres et sa hauteur dépassait probablement les 6,50 mètres. Elle contenait quatre fosses. La position dominante des personnes y étant ensevelies est également attestée par les somptueux objets funéraires qui les accompagnaient: vases en poterie, pierres de scellement en pierres semi-précieuses et petits objets en or, en ivoire et en faïence. Dans un trou entre les fosses 1 et 2 a été découvert un ensemble d'objets et de récipients en bronze, parmi lesquels une épée courbée avec une poignée en ivoire. Elle a été utilisée pendant les grandes heures de Nichória (1400–1200 av. J.-C.). Cependant, il existe également des traces de son utilisation à la fin des périodes classique et hellénistique, liée au culte des ancêtres, une pratique particulièrement commune en Messénie, mais également connue dans le reste de la Grèce. Autour de l'acropole de Nichória s'étend une nécropole avec différents types de tombes datant du au siècle avant J.C. Bien que les fouilles n'aient pas été effectuées dans toute la région de Nichória, des tranchées ouvertes dans la région de Karpophora ont révélé des vestiges de la ville antique, tels que la rue principale et des parties de bâtiments qui étaient clairement utilisés pour l'habitation. Le plus important d'entre eux était probablement le mégaron de la période sub-mycénienne, l'un des plus grands de toute la Grèce, daté des « Siècles obscurs grecs »: il mesurait 13 m de long et 8 m large, et il était accompagné d'une construction circulaire avec un sol pavé. Il a été suggéré qu'il pourrait avoir un caractère rituel-religieux. Deux autres constructions de type mégaron ont été découvertes, datées respectivement de la période LHII et de la période LHIIIA1, c'est-à-dire lors de l'apogée de Nichória.", "section_level": 1}], "src_summary": "Nichória () est un site de Messénie, installé sur une crête sur les hauteurs de la vile actuelle de Rizomylos, au nord-ouest du golfe de Messénie. Du milieu à la fin de l'Âge du bronze, l'olive et le térébinthe y étaient cultivés pour l'exportation. Pendant la période helladique, le site faisait partie de la civilisation mycénienne. ", "tgt_summary": null, "id": 2484655}
{"src_title": "Drapeau de la Catalogne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Il est l'un des plus anciens drapeaux d'Europe, dont l'origine demeure légendaire et remonte au. Il est basé sur le blason des comtes de Barcelone, l'un des plus anciens d'Europe sur tissu. Il a été adopté par leurs descendants, dont les comtes de Provence, les comtes de Foix et les rois de la Couronne d'Aragon au, et les rois de Majorque au. Au, à partir du roi, le drapeau est connu sous le nom de « drapeau royal » (\"bandera reial\") et de \"Senyera Reial\". Dans les chroniques médiévales de Bernat Desclot et de Ramon Muntaner il est nommé \"senyera\" des rois d'Aragon et dès la fin du apparaît, en plus, le nom « drapeau » (en catalan \"bandera\") de la Catalogne. Au, le mouvement culturel romantique catalan de la \"Renaixença\" le réaffirme comme drapeau national de la Catalogne. Il a été le drapeau officiel de la Catalogne de 1932, avec le statut d'autonomie de 1932 (\"Estatut de Núria\"), à la fin de la guerre d'Espagne, gagnée par les Franquistes, qui commencent une dictature où les symboles catalans sont interdits. À la fin de la dictature, avec le nouveau statut d'autonomie catalan en 1979, il redevient le drapeau officiel jusqu'à nos jours. Au apparaît une variante, symbolisant plus particulièrement l'aspiration à l'indépendance, l'Estelada (littéralement, « l'étoilée »). C'est un drapeau catalan auquel est ajoutée une étoile blanche dans un triangle bleu, emprunté au drapeau cubain par les volontaires catalans qui se sont battus aux côtés des Cubains contre la monarchie espagnole. Il sera celui des volontaires catalans du régiment de marche de la Légion Étrangère durant la guerre de 1914/18. http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/un-accord-a-ete-trouve-pour-rendre-hommage-aux-catalans-morts-dans-la-bataille-de-la-somme-583946.html Il est également largement utilisé, sans valeur officielle, dans les communes du département des Pyrénées-Orientales, appelé localement \" Catalogne Nord \", et utilisé dans les blasons des villes, notamment de Perpignan, capitale de l'ancien Royaume de Majorque, et les logos des communes et du département, ainsi que celui de la Région administrative Occitanie.", "section_level": 1}, {"title": "Légende.", "content": "Voir l'article : Légende des quatre barres de sang.", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "La hauteur du drapeau est égale aux deux tiers de sa longueur. Il est composé de 9 bandes horizontales d'égale hauteur, en alternance jaunes et rouges. Les bandes extérieures sont jaunes. Les teintes de couleur ne sont pas celles du drapeau espagnol.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le drapeau de la Catalogne, se base sur les couleurs traditionnelles de la couronne d'Aragon. Connu populairement en catalan comme la, c'est le drapeau traditionnel aux quatre bandes horizontales de couleur rouge sur fond or, les anciennes couleurs du blason de la maison de Barcelone (le comte Guifred le Velu et son lignage masculin), puis du blason de Catalogne et de la Couronne d'Aragon. Il est officiel depuis 1979. ", "tgt_summary": null, "id": 2065700}
{"src_title": "Margaret Price", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Margaret Price, issue d'une famille mélomane, commence tôt à chanter pour le plaisir. Au début elle ne prévoit pas de faire une carrière musicale mais de devenir professeur de biologie. À 15 ans, son professeur de musique organise une audition avec Charles Kennedy Scott qui la convainc d'étudier avec lui au Trinity College of Music à Londres. Les années suivantes, elle suit une formation de mezzo-soprano. Après ses études, elle rejoint les. Elle débute à l'opéra en 1962, en chantant Cherubin dans \"Les Noces de Figaro\" de Mozart au Welsh National Opera (opéra national gallois). La même année, elle entre au Royal Opera House (Covent Garden) de Londres. Elle devient subitement célèbre en remplaçant Teresa Berganza empêchée, à nouveau dans le rôle de Cherubin. Le chef d'orchestre et pianiste James Lockhart la persuade de reprendre des cours de chant pour améliorer sa technique. Elle reçoit aussi le soutien d'Otto Klemperer, qui dirige son premier enregistrement d'un rôle principal dans un opéra intégral : Fiordiligi, dans \"Così fan tutte\" de Mozart. Les années suivantes, Margaret Price est invitée dans d'importants opéras. Elle se produit pour la première fois au Metropolitan Opera de New York dans le rôle de la Comtesse des Noces de Figaro sous la baguette de Sir Georg Solti et dans la production de Giorgio Strehler lors de la tournée exceptionnelle de l'Opéra de Paris aux États-Unis à l'occasion du bicentenaire de 1976. Elle y revient en 1985, dans le rôle de Desdémone d'\"Otello\" de Verdi. Au Palais Garnier, elle chante Donna Anna, Contessa et Desdemone pendant l'ère Liebermann qui la considérait comme l'une des plus grandes chanteuses mozartienne de son époque. Elle paraît aussi à Berlin dans le rôle-titre de \"Norma\". Appréciant peu les voyages, elle préfère s'exprimer sur une scène principale, où elle chante la majeure partie de l'année : d'abord Covent Garden à Londres, ensuite Cologne, puis le Bayerische Staatsoper, à Munich, de 1971 à 1999. Elle fait ses adieux à la scène en 1999. Elle meurt d'un arrêt cardiaque à 69 ans, le.", "section_level": 1}, {"title": "Répertoire.", "content": "Margaret Price est célèbre pour ses interprétations de personnages de Mozart, en particulier Fiordiligi, Donna Anna dans \"Don Giovanni\", la comtesse des \"Noces de Figaro\" (après Cherubino et Barbarina à ses débuts) et Pamina de \"La Flûte enchantée\". En plus, elle a chanté des rôles verdiens comme Amelia d'\"Un bal masqué\", Élisabeth de \"Don Carlos\" et Desdemona d\"'Otello\" ainsi qu'Ariane d'\"Ariane à Naxos\" de Richard Strauss et \"Adriana Lecouvreur\" de Francesco Cilea. Elle a aussi été très active comme chanteuse de lieder, aussi à l'aise dans les œuvres romantiques de Franz Schubert, Robert Schumann ou Richard Strauss que dans celles de la Seconde école de Vienne. Elle a enregistré de nombreux opéras et lieder. Un de ses disques les plus réputés est le \"Tristan et Isolde\" de Richard Wagner dirigé par Carlos Kleiber, alors qu'elle n'a jamais chanté le rôle d'Isolde à la scène. En, l'édition du \"BBC Music Magazine\" la place au des 20 meilleures sopranos du ou de tous les temps.", "section_level": 1}], "src_summary": "Margaret Berenice Price, née le à Blackwood au Pays de Galles, et morte le à Cardigan, Ceredigion, est une chanteuse lyrique galloise, soprano.", "tgt_summary": null, "id": 1492394}
{"src_title": "Amanvillers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le village d'Amanvillers est situé au débouché de la Vallée de Montvaux, à environ au nord-ouest de Metz, à une altitude moyenne de. C’est l’une des entrées du Pays Haut. Amanvillers a comme annexes les fermes de Champenois, de Montigny la Grange et de Saint-Vincent.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Son nom paraît pour la première fois dans une bulle du pape Alexandre III en 1177 sous la forme de \"Almanviller\". Ce n’est qu’aux environs de 1820 qu’il a pris son orthographe actuelle après avoir subi plusieurs transformations. Faute de documents anciens, il est impossible de reconstituer l’histoire complète du village. On suppose qu’à ses débuts qui se situeraient vers le, Amanvillers était une métairie ou un hameau, au milieu des bois, appartenant à un propriétaire nommé Aman ou Alman. La désinence villers serait la traduction du mot germanique « Weiler » dérivant du latin \"villa\" ou ferme. Au, Amanvillers était déjà possession de l’évêché de Metz aux confins du duché de Bar. Écarts :", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ses annexes.", "content": "Au, la ferme de Champenois est désignée sous le nom de Hospital de Champenoy. Cette maison hospitalière, avec son enceinte, ses fossés et sa chapelle dédiée à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem était probablement à l’usage des lépreux comme nous le rappelle encore aujourd’hui le lieu-dit \"Machire\", c’est-à-dire masure des lépreux. Dominant la plaine environnante, Montigny la Grange était une maison fortifiée qui dut jouer un rôle important dans les guerres médiévales. Jusqu’à sa destruction partielle en 1944, elle avait conservé quelques vestiges tels un porche, un fossé, une tour carrée... Plus anonyme parce que sans doute plus ancienne, la ferme Saint-Vincent située à l’orée du bois de même nom nous rappelle que probablement dès le, les seigneurs du village furent l’abbé et les religieux de l’abbaye Saint-Vincent de Metz.", "section_level": 2}, {"title": "Une communauté civile.", "content": "Signalée dans le bulle de 1177 comme seigneurie de cette abbaye messine, Amanvillers était déjà à cette époque constituée en communauté civile organisée, avec à sa tête un chef choisi par les habitants mais nommé par le père abbé, et qui, dès le porta le titre de maire. Le premier maire connu d’Amanvillers fut Thomas Huet, fermier des religieux de Saint-Vincent (1721).", "section_level": 2}, {"title": "Une communauté paroissiale.", "content": "Ce n’est qu’à la fin du que le village fut constitué en paroisse. Jusque-là, sa chapelle, qui se tenait sur l'emplacement de l'actuelle mairie, n’était qu’une annexe de la mère-église de Châtel-Saint-Germain où les habitants étaient tenus d’aller faire leurs pâques. Ceux-ci réclament un prêtre chez eux, mais le père abbé de Saint-Vincent s’y oppose. Après deux années de discussions, en 1695, Amanvillers a son premier curé, Jean Gaspard. La chapelle devenue trop petite, l'abbé Geyer entreprend la construction d’une église qui sera achevée en 1890.", "section_level": 2}, {"title": "Une place dans l’histoire.", "content": "La position d’Amanvillers, à la limite du pays messin et du duché de Bar, sur une hauteur au commencement de cette vaste plaine qui s’étend jusqu’à Verdun, vouait le village et ses annexes à occuper une place stratégique d’importance dans l’histoire moyenâgeuse et contemporaine. Amanvillers endura les méfaits des guerres. Au Moyen Âge, le village fut souvent victime d’invasions, de pillages, d’épidémies et d’incendies. Il eut à souffrir des invasions qui, en 1300, le détruisirent une première fois. La localité resta en ruines, sans habitants, jusqu’en 1448. Reconstruite par les religieux de Saint-Vincent, elle fut à nouveau détruite, en 1502 et en 1517, victime cette fois d’incendies. « Il semblait qu’il ne plut à Dieu qu’en ce lieu désert et au milieu des bois habitât personne ». On déplora encore la destruction du village durant la guerre de Trente Ans (1618 - 1648). Au, en 1854, c’est une épidémie de choléra qui décima la population avant que la guerre de 1870 (bataille de Saint-Privat) puis la Seconde Guerre mondiale ajoutent à l'histoire du village d'autres épisodes sanglants.", "section_level": 2}, {"title": "Guerre de 1870.", "content": "Durant la Guerre franco-allemande de 1870, le général de Ladmirault commande le de l’armée du Rhin sous les ordres du maréchal Bazaine. Il assiste à toutes les batailles, de Mars-la-Tour à Saint-Privat. C’est dans cette plaine immense qu’eut lieu le l’une des plus sanglantes épopées de l’histoire militaire, la bataille de Saint-Privat du nom du village voisin d’Amanvillers qui mais qui toucha tous les villages de ce coin de Moselle. Dans la bataille, Ladmirault repousse les Allemands devant Amanvillers. Un tableau d’Alphonse de Neuville localisé au Musée d’Orsay rappelle cet épisode tragique. Par le traité de Francfort, en raison de cet épisode tragique (« le tombeau de ma garde » dira le Kaiser), le village et ses voisins furent annexés à l’Empire allemand.", "section_level": 3}, {"title": "Période allemande.", "content": "Pendant l'annexion allemande, la commune connait une période prospère. Ammanvillers est redevenu un village frontalier. Sur les anciens champs de bataille sont élevés des monuments commémoratif qui deviennent des lieux de pèlerinage ; L'empereur viendra s'y recueillir lors de manœuvres militaires. Dans les villages voisins ouvrent des mines de fer qui drainent une importante immigration italienne et polonaise.", "section_level": 2}, {"title": "Première Guerre mondiale.", "content": "Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Amanvillois, comme tous les Mosellans, se battent loyalement pour l’Empire allemand. Mais en dépit de leur attachement à l’Empire, les habitants de la commune accueillent avec joie la fin des hostilités et la paix enfin retrouvée. Le village n'eut pas à souffrir de combats à cette époque.", "section_level": 3}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "Si Amanvillers n’a pas été directement touché par la Première Guerre mondiale, il n’en fut pas de même en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale. Une fois de plus, le village connut l’annexion mais aussi la destruction à plus de 85 % au cours de la bataille de Metz, dans des combats qui débutèrent en et durèrent plusieurs mois. Aucun immeuble ne fut épargné. C’est durant ces jours noirs que disparurent l’important bâtiment de la gare, construit en 1873, ainsi que la très belle église de style néogothique, datant de 1890. Le, Metz est déclarée forteresse du Reich par Hitler. La place forte doit donc être défendue jusqu’à la dernière extrémité par les troupes allemandes, dont les chefs ont tous prêté serment au Führer. Le jour même, les troupes du général Walther Krause prennent position sur une ligne de front allant de Pagny-sur-Moselle à Mondelange, en passant à l’ouest de Metz par Chambley, Mars-la-Tour, Jarny et Briey. Après un premier repli opéré le sur Saint-Privat et Amanvillers, les lignes allemandes s'appuient maintenant solidement sur les forts du secteur, en particulier sur le Groupe fortifié Lorraine, ou \"Feste Lothringen\", et sur les positions fortifiées des carrières d'Amanvillers, ou \"Steinbruch-Stellung\", Kellermann, ou \"Wolfsberg-Stellung\", Richepance, ou \"Batterie Vemont\" et Canrobert, ou \"Horimont-Stellung\". Le secteur d’Amanvillers - Saint-Privat est tenu au nord par le \" Sicherungs-Regiment\" du colonel Richter de la Infanterie-Division et au sud par les \"Fahnenjunker\" de la \"Fahnenjunkerschule VI des Heeres \"Metz\"\" sous les ordres du colonel SS Siegroth. La ligne de fortifications du secteur allant de Gravelotte à Semécourt, qui se composait d'un mur discontinu de trois de haut et de large, renforcé par quatre forts, le tout recouvert à l'ouest par une ligne d'avant-postes, de tranchées, de barbelés, et de positions de mitrailleuses, semble imprenable. Le au matin, l’artillerie américaine commence un tir de barrage sur les positions allemandes identifiées, préparant le terrain à l’infanterie et aux blindés de la \"Task Force McConnell\". Arrivées dans le bois de Bois de Jaumont les troupes américaines du \" Infantry Regiment\" sont prises sous le feu du fort Kellermann. La journée s'achève sur un constat d'échec pour le colonel Roffe, qui déplore des pertes élevées pour « \"\" », vingt forts « dépareillés ». Le colonel Roffe du \" Infantry regiment\" réclame alors l'appui de l'aviation au général Silvester. Le, trois escadrilles de chasseurs-bombardiers déversent leurs bombes sur le secteur est d'Amanvillers, où sont groupées les fortifications. Les P-47 atteignent leurs cibles, mais les bombes de ont peu d'effet sur le béton armé des ouvrages fortifiés et les dégâts collatéraux sont considérables à Amanvillers. L'attaque d'infanterie, lancée immédiatement après ce bombardement aveugle, s’arrête à bout de souffle trois heures plus tard. Le, le commandant de la blindée accepte de prendre position près de Roncourt, afin de soutenir une nouvelle attaque du \" Infantry regiment\". Le, à, les chars font route vers Pierrevillers, essuyant au passage des tirs sporadiques. Mais ils tombent finalement sur un barrage routier antichar, sous le feu de canons antichars camouflés et difficilement localisables. L'infanterie arrive cependant à prendre position sur les pentes boisées, au nord-ouest du village de Bronvaux, trop loin de l'objectif pour soutenir le \" Infantry Regiment\". Malgré plusieurs contre-attaques de la Volks-Grenadier-Division, les troupes américaines arrivent à reprendre du terrain en fin de journée, après un barrage roulant d'artillerie visant les ouvrages fortifiés du secteur, et utilisant des obus fumigènes en couverture. Le de la \"Task force\", durement touché par les tirs d'artillerie de la Volks-Grenadier-Division et par les tirs précis d'armes légères, doit se retirer avec difficulté derrière un écran de fusées fumigènes, à plus de cinq cents mètres d'Amanvillers. Vers 14h00, une nouvelle frappe aérienne sur Amanvillers ne permet pas à l'infanterie de progresser, le village étant trop proche des fortifications du secteur pour être pris en totalité. Le, l'état-major américain redéploie ses troupes sur la ligne de front pour concentrer son attaque sur les ouvrages fortifiés. Mais le \"Infantry Regiment\" échoue encore. Deux régiments américains renforcés par des compagnies du génie de la \" Infantry Division\" prennent la relève dans le secteur : le \" Infantry Regiment\" du Colonel Barth prend position le long du bois de Jaumont, à l'Est de Saint-Privat, le \" Infantry Regiment\" du colonel Bacon prend position à l'est de Gravelotte. Le une attaque est prévue sur le secteur des ouvrages Canrobert et Kellermann au nord et Jeanne-d’Arc au sud du secteur. L’approche est difficile, les soldats allemands se défendant pied à pied. Les bazookas américains étant sans effet surs les casemates bétonnées, des chars suivis de sections armées de lance-flammes se jettent sur les premières lignes allemandes, ne parvenant qu’à les neutraliser, sans les prendre. Le général McLain comprend alors qu’une attaque frontale du secteur est vouée à l’échec et ordonne à ses troupes de maintenir la pression sur les postes avancés de la Volks-Grenadier-Division, sans attaquer frontalement les forts Jeanne-d’Arc et Lorraine Devant la pugnacité des troupes d’élite de la \" Volks-Grenadier-Division\", le général McLain décide de suspendre les attaques, en attendant de nouveaux plans de l’état-major de la \" Infantry Division\". Après un mois d’accalmie, le, pas moins de lourds B-17 et B-24 déversent de bombes, de, sur les ouvrages fortifiés et les points stratégiques situés dans la zone de combat de la armée. La plupart des bombardiers ayant largué leurs bombes sans visibilité, à plus de, les objectifs militaires ont souvent été manquées, faisant de nouveau des dégâts collatéraux. Le village sera de nouveau durement touché. Cinq jours plus tard, à l'aube du, les tirs des obusiers de du \" Field Artillery Battalion\" annoncent une nouvelle attaque américaine. Ils ouvrent le feu sur le secteur situé de part et d'autre du Groupe fortifié Jeanne-d'Arc, entre le fort François-de-Guise et le fort Driant, afin d'ouvrir la voie au \" Infantry Regiment\" dont l’objectif est d’atteindre la Moselle. L’attaque sera cette fois couronnée de succès, libérant enfin le secteur d'Amanvillers. Comme après chacune des destructions, le village a pu être reconstruit. Destruction ne fut pas synonyme de décadence, mais de renaissance. En effet, une croissance continue de la population s’observe depuis 1870 : en 1800, 317 en 1870, 628 en 1905, 663 en 1910. Après un léger fléchissement qui fut général, en 1940, la courbe a repris son ascension dès 1946, pour dépasser aujourd’hui les : 1947 au dernier recensement de 1999. Aujourd'hui, Amanvillers compte environ.", "section_level": 3}], "src_summary": "Amanvillers (en allemand \"Amanweiler\"), est une commune française rattachée à la Communauté d'agglomération de Metz Métropole, située en Lorraine, dans le département de la Moselle en région Grand Est. ", "tgt_summary": null, "id": 1225423}
{"src_title": "Roncourt (Moselle)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Dépendait de l'ancienne province du Barrois, dans la prévôté puis le bailliage de Briey.
En 1817, Roncourt avait 128 habitants répartis dans 23 maisons.
Bataille du.", "section_level": 1}, {"title": "L'église Saint-Georges de Roncourt.", "content": "Le chapitre de la cathédrale paraît avoir été le premier possesseur ; l'abbaye de Saint-Martin-les-Metz avait à Roncourt des biens et des droits. En 1320 le comte de Bar Thiébaut II engage Roncourt à deux riches bourgeois de Metz, de La Cour et Le Hongre. On trouve parmi divers seigneurs de ce lieu, les Gournay, de Metz, en 1456, et les Serrières, aussi de Metz en 1482. La chapelle consacrée à saint Georges, est orientée. Elle se compose d'une nef à deux travées de style gothique tardif (1466) sans collatéraux et d'une abside à fond plat ; sa longueur totale est de. L'abside est la partie la plus ancienne ; elle peut dater du. Les ogives reposent sur quatre colonnes engagées dans les maçonneries d'angle ; la hauteur sous clé de voûte est de. Les chapiteaux sont des « corbeilles » légèrement coniques, surmontées de tailloirs ; ceux du fond ont un décor végétal, ceux de l'entrée un décor géométrique. Les tailloirs ont de côté, d’épaisseur ; chacun est orné d’une gorge, et percé de trous cylindriques destinés peut être à des supports de cierges. Au fond, il y avait un oculus triangulaire, maintenant disparu. La nef date de la seconde partie du (1466) ; une grande fenêtre de style flamboyant a été aménagée au milieu du. Le clocher quadrangulaire, de de haut, est contemporain de la nef. Au sol de la chapelle, qui monte légèrement du portail de l'abside, on distingue des dalles funéraires usées. Il y a cent ans, on voyait encore dans la nef des pierres tombales, notamment des familles Caillou, Le Canard, Le Bonhomme, Robinot : Didier Robinot archer des gardes du duc de Lorraine, Bastien Le Canard, sergent en la gruerie de Briey, Mangin Caillou mayeur de l'abbaye de Saint-Martin-les-Metz. À droite, à l'extérieur, un ancien ossuaire a reçu, sans doute au un \"Ecce Homo\", ou Christ de pitié, de la fin, du. À l'origine, les ogives de cet ossuaire reposaient sur quatre consoles d'angles ornées de crânes et de tibias entrecroisés ; il restait trois consoles au siècle dernier, il en subsiste une seule aujourd'hui. Au-dessus du portail de l'ancien cimetière qui entoure la chapelle, un saint Georges de pierre à cheval tuant un dragon, datée de 1554, de style archaïque, et encore décoré de fleurs le, jour de la fête de Roncourt.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'exploitation du minerai de fer s'effectua à Roncourt. La mine de Roncourt ferma ses portes en 1992. Forte et convoitée au fil du dernier siècle traversant les guerres, elle alimenta la sidérurgie française et européenne. N'y perdant pas son âme par Sainte Barbe. Création 1907 puits Jacobus, fermeture 1992 : concession Lormine.", "section_level": 1}], "src_summary": "Roncourt est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. \"Une commune vosgienne avait le même nom, elle est depuis 1978 un hameau d'Hagnéville-et-Roncourt.\"", "tgt_summary": null, "id": 2383092}
{"src_title": "DUV (athlétisme)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire, objectifs, réalisations.", "content": "La DUV est créée le à Rodenbach (près de Hanau) par fondateurs. En, la DUV compte une centaine de membres. En, elle atteint la barre des 1000 et en, elle compte environ. En, la DUV représente plus de, ce qui en fait la plus grande organisation de coureurs d'ultra-marathon au monde. Des athlètes étrangers ont également rejoint la DUV au fil des ans en raison de ses services spéciaux. Au moment de la création de la DUV, les ultra-marathons sont considérés comme une activité marginale douteuse d’une petite minorité qui se moquent de la communauté sportive et aussi des officiels du sport. Le but de la DUV est d'aider l'ultra à devenir une discipline de course à pied indépendante. L'effort prioritaire est d'organiser des championnats allemands officiels de et de faire des classements appropriés. Au cours des développements ultérieurs, d'autres distances sont incluses en tant que championnats d’ultra-marathon de la DUV. Sur cette base, les équipes nationales allemandes d’ultra-marathon de la Fédération allemande d'athlétisme peuvent s'établir dès le début au sommet de la hiérarchie au niveau mondial et européen, comme avec le championnats du monde du 100 kilomètres de l'International Association of Ultrarunners (IAU) en, sous le patronage de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF), et en, le championnat d'Europe des de l'IAU et le challenge européen des 24 heures de l'IAU sont lancés sous le haut patronage de la Fédération européenne d'athlétisme (EAA). Les réalisations de la DUV sont :", "section_level": 1}, {"title": "Statistiques.", "content": "La DUV gère une base de données concernant, début, 4975347 résultats d'ultra-marathons obtenus par les lors de 50287 courses différentes depuis sa création. Cette base de données est en libre accès et chacun peut ainsi, par exemple, obtenir la liste des ultras auxquels il a participé au fil des années, avec tous ses résultats.", "section_level": 1}, {"title": "Championnats allemands.", "content": "La \"Deutsche Ultramarathon-Vereinigung\" (DUV) organise des championnats allemands sur les distances d'ultramarathon suivantes : Le 16 février 2018, le conseil d'association de la Fédération allemande d'athlétisme (DLV) décide lors de sa réunion à Bochum de modifier les ordres de la DLV. Le 2018 a lieu l’inclusion des ultra-longues distances dans le programme de compétition hommes/femmes des championnats allemands, avec les, les 6 heures et les 24 heures.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Deutsche Ultramarathon-Vereinigung ou DUV (association allemande d'ultra-marathon) est un groupe doté de structures associatives. Elle se considère comme une organisation spécialisée d’ultra-marathons et de coureurs d’ultra-marathon en Allemagne, mais aussi partout dans le monde. Son objectif statutaire est de promouvoir, cultiver et développer davantage la course de longue distance, qui va au-delà du marathon, appelée ultra-longue distance, ultra-marathon ou ultrafond. ", "tgt_summary": null, "id": 2110351}
{"src_title": "Walter Richard Langer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Langer fait d'abord des études en ingénierie civil et travaille pour le gouvernement provincial de Haute-Autriche dans le département des ponts (il participe ainsi à la prolongation de l'autoroute A1). Par ailleurs, il joue de la guitare (qu'il a appris en autodidacte) et chante dans un orchestre de danse, le Blue Danube Quintett ; l'ensemble joue parfois à la radio pour accompagner Hannelore Auer, Greta Keller ou Bruce Low. Il prend aussi des cours de théâtre. Après son examen au Mozarteum, Langer arrête sa carrière d'ingénieur et joue au théâtre, fait des figurations et des voix off. En 1965, il entre à l'ÖRF pour une intérim comme présentateur de nouvelles, poste auquel il sera jusqu'à sa mort. En 1967, après la réforme de l'ÖRF et la création de la radio Ö3, Langer obtient sa propre émission, \"Vokal – Instrumental – International\", une émission sur le jazz où il partage sa passion pour cette musique qu'il a découvert en écoutant la Blue Danube Network, la radio de l'armée américaine en Autriche. En 1970 et 1971, il est membre du festival de jazz de Montreux. En 1972, \"V. I. I.\" est diffusé seulement trois fois par semaine. En 1981, l'émission n'est diffusée que le samedi matin. Le jazz fait l'objet d'émissions en soirée que Langer anime parfois. En 1987, \"V. I. I.\" est retirée des programmes et remplacée par une émission équivalente, \"Keep Swinging\", (phrase qu'il prononce à chaque fin d'émission), qui ne sera jamais à l'antenne, parce que Langer refuse finalement de la présenter après une dispute avec Dieter Dorner, le directeur d'Ö3. Par la suite, Langer présente des émissions de jazz sur Ö1 et reste animateur sur Ö3. Il présente aussi des émissions de jazz à la télévision, notamment \"Bourbon Street\" de 1975 à 1979 où se produisent des artistes renommés comme Donna Hightower, Barney Kessel ou Albert Mangelsdorff. En 1983 et 1984, il travaille pour le service culturel et fait des interviews de musiciens comme Benny Goodman, Bobby McFerrin ou Míkis Theodorákis. Il écrit aussi des chroniques et des biographies de jazz pour le magazine \"VOX\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Walter Richard Langer (né le à Vienne, mort le dans la même ville) est un animateur de radio et de télévision autrichien.", "tgt_summary": null, "id": 1651159}
{"src_title": "Loi française relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Critiques.", "content": "Avant même l'adoption définitive du texte, Guy Carcassonne proteste : « La loi a pour vocation d’exprimer une volonté, de la traduire en normes, et non pas de dresser des constats ou de manifester des vœux, si légitimes et bien intentionnés soient-ils. [...] Si l’on n’y prend garde, la loi peut devenir ainsi l’exutoire à toutes les rancœurs légitimes, et on les sait innombrables. Le Parlement se verra sommé, au lieu de définir le légal et l’illégal, de dire le vrai. [...] On connaissait déjà les lois de pure circonstance. Voilà que l’on commence à découvrir les lois de pure complaisance. » Peu avant sa mort, le doyen Georges Vedel avait signé un article dans lequel il considérait cette loi comme anticonstitutionnelle, argumentation fondée sur une critique des lois mémorielles : : il expliquait que cette loi viole l'article 34 de la Constitution, qui définit le domaine de la loi et ne prévoit aucune place pour les textes déclaratifs (anticipant ainsi sur le retournement de jurisprudence du Conseil consitutionnel en 2004-2005, quand le Conseil a commencé à censurer les dispositions législatives ayant une portée normative incertaine ou inexistante), la séparation entre le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire (le Parlement n'est pas un tribunal) ainsi que la séparation entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif (les commentaires sur des faits qui se sont déroulés à l'étranger, par des étrangers, sur des étrangers, relèvent du ministère des Affaires étrangères). En janvier 2012, Robert Badinter se réfère à cet article du doyen Vedel, et plus particulièrement à l'argument portant sur la séparation du législatif et du judiciaire. Le 10 décembre 2019, dans le cadre d'une procédure intentée pour diffamation, la 17 chambre correctionnelle enregistre à la demande de Maître Olivier Pardo, avocat nommé par Maxime Gauin, docteur en histoire, une question prioritaire de constitutionnalité contre la \"loi du 29 janvier 2001\" relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, pour les motifs suivants :", "section_level": 1}], "src_summary": "La loi française du relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, adoptée par le Sénat en première lecture le et par l’Assemblée nationale le contient un article unique : ", "tgt_summary": null, "id": 883367}
{"src_title": "Plobsheim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située sur le canal du Rhône au Rhin, la commune de Plobsheim se trouve sur la liaison cyclable en site propre Strasbourg - Marckolsheim aménagée sur le chemin de halage du canal, l'un des maillons alsaciens du grand itinéraire cyclable européen EV15 (Véloroute Rhin) () qui relie la source du Rhin, située à Andermatt en Suisse, à son embouchure à Rotterdam. La commune, située sur la nappe phréatique ello-rhénane, fait actuellement l'objet de gros travaux en vue de l'approvisionnement en eau potable de la ville de Strasbourg. Six puits d'une profondeur de quatre-vingts mètres ainsi qu'un bâtiment d'exploitation de sont construits en 2018, cependant que dix-huit kilomètres de canalisation en direction de Strasbourg sont posés.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La première mention faite du village date de 778 (sous le règne de Charlemagne, sous le nom de « Bladbolsheim » : pays de l'aimable souverain) dans le testament de l'évêque Remigius de Strasbourg. Un premier château fort fut alors construit à l'entrée Nord du village, entouré d'un fossé alimenté par le Dorfgiessen, il n'existe plus aujourd'hui. En 841, lors du partage de l'empire, Plobsheim devient terre de l'Empire germanique. Les seigneurs de Plobsheim seront alors, entre autres Heimbourg, Mossung, zum Treubel. En 1416, l'empereur Sigismond confie le village à Johann Zorn von Eckerich, le village restera lié à la famille Zorn pendant plus de deux siècles. En 1427, les Zorn cèdent leurs droits patronaux sur l'église à Lintelmann II de Rathsamhausen, seigneur de Wiebolsheim. Ce dernier fait construire le chœur et la vieille sacristie de l'actuelle église. En 1454, Adam von Zorn fait construire la chapelle Notre-Dame-du-Chêne au sud du village. En 1562, pendant la Réforme, les Zorn adoptent la religion luthérienne, et tous les habitants du village doivent faire de même. En 1590, les Zorn font construire un château, acquis par la commune en 1836 et qui sert aujourd'hui d'école. La guerre de Trente Ans (1618 - 1648) cause de nombreux dégâts dans la paroisse. En 1684, Louis XIV réintroduit le catholicisme, et retire Plobsheim aux Zorn, pour l'attribuer aux seigneurs Nicolas de Kempfer et Christophe de Güntzer. Ces nobles sont parmi les premiers nobles à se convertir au catholicisme, mais seulement un tiers de la population redevient alors catholique. Les Kempfer s'installent dans le château des Zorn, les Güntzer font bâtir une résidence dans la rue de l'Église en 1705 : le « Güntzerschloss », devenue actuellement une propriété privée. Une autre résidence construite à cette époque, la maison Lorentz (1700), démolie en 1963, pour cause de restauration jugée trop coûteuse. Le « Kempferhof » fut construit à la fin du, il sert actuellement de restaurant au golf du même nom. En 1886, deux pasteurs luthériens-orthodoxes, Georges Lienhard et Paul Horning, font construire une chapelle et un presbytère, rue de la Scierie. Cette chapelle est devenue une école en 1930, lors du retour des protestataires dans le giron de l'Église officielle. Les guerres de 1870-1871 et 1914-1918 épargnent relativement la commune. En revanche, le, la population est évacuée dans le Périgord, à Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt (Dordogne). Les premières familles reviennent le, alors que Plobsheim est occupée par l'armée allemande.", "section_level": 1}, {"title": "La Libération.", "content": "Le à, Plobsheim est libérée par la blindée du général Leclerc. Lors de la traversée de Plobsheim, les premiers chars rencontrent un tramway couché en travers de la route au niveau de l'actuelle rue des Bons-Voisins, la résistance allemande à aussi enterré quelques mines antichar dans le sol. La carcasse du tramway est dégagée par un char et poussée dans la pente de la rivière. Lors du passage devant l'église protestante, un char ouvre le feu et tire dans l'église, pensant qu'il y avait à l’intérieur un canon antichar embusqué qui attendait la colonne blindée. L'obus entra dans l'église, et percuta plusieurs bancs pour finir sa course dans un pilier en bois sans exploser, aujourd'hui la trace de l'obus est encore visible sur le parvis de l'église. Le village a aussi été touché par des obus allemands tirés de l'autre côté du Rhin détruisant quelques maisons au centre du village. Le pont du canal a été détruit par un raid aérien allié. Les maisons autour du pont eurent toutes le toit arraché par le souffle de l'explosion. Le petit pont qui franchit le Muehlgiessen en direction de l'actuel stade a été dynamité par la résistance. Traditionnellement village d'agriculteurs, pêcheurs et artisans, Plobsheim a beaucoup évolué et grandi au cours des 50 dernières années. En 1968, Plobsheim rejoint la communauté urbaine de Strasbourg.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Chapelle Notre-Dame-du-Chêne.", "content": "Les plus anciens pèlerinages remontent à 1351. Le lieu est alors idéalement situé dans la forêt et près d'un cours d'eau calme. La chapelle en bois érigée à côté du sanctuaire dédié à la Vierge Marie est détruite en 1444. Les Zorn construisent alors l'actuelle chapelle en pierre en 1454. À la suite de la Réforme, la chapelle est fermée pendant plus de 100 ans, la chapelle subit pillages et profanations pendant la Révolution. Elle est ensuite vendue à Joseph Berger d'Erstein en 1812 puis à Jean Frédéric de Turckheim en 1817, ce dernier fait faillite, et la chapelle tombe entre les mains de nombreux créanciers. Elle est finalement rachetée par la paroisse de Plobsheim en 1866 avec l'aide du baron Félix de Dartein. Elle a par la suite été inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1930 et 1938, et Beau site naturel en 1938.", "section_level": 2}, {"title": "Château des Zorn (1590).", "content": "Remonte à 1590, puis acquis par la commune en 1836 pour servir de mairie-école. Actuellement il abrite uniquement l'école. Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du.", "section_level": 2}, {"title": "Ligne Maginot (casemate 20/3).", "content": "Le village de Plobsheim et ses alentours fait partie du secteur fortifié de la ligne du Rhin. L'ouvrage principal du secteur de Plobsheim est la casemate 20/3 de type CORF. De nombreux autres petites fortifications et abris sont disséminés autour du village. Certains ouvrages sont ensevelis comme la casemate 20/3 qui n'a d'apparent que sa cloche GFM, d'autres sont bien visibles et ouverts. La casemate 20/3 de Plobsheim est située entre la casemate COSAQUE 19/3 du secteur d'Eschau située au nord, et la casemate TUILERIE d'en HAUT 21/3 du secteur de Gerstheim situé au sud.", "section_level": 2}, {"title": "Le projet MackNeXT.", "content": "En 2020 la famille Mack, propriétaire d'Europa Park, annonce la création d'un centre de 2000 m2 pour la création numérique immersive, autour de 50 salariés, pour équiper le parc d'attraction de Rust. Baptisé MackNexT, il aidera, comme les autres filiales et activités de la famille Mack, à apporter des compétences et savoirs-faire en matière de conception d'attractions.", "section_level": 1}], "src_summary": "Plobsheim est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Elle fait partie de l'Aire urbaine Sud de Strasbourg. ", "tgt_summary": null, "id": 302961}
{"src_title": "FK Littorina", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Le cotre a été construit en 1974/75 sur le chantier naval à Moormerland. La pose de la quille a eu lieu le et le lancement le. Le navire a été achevé en juin et mis en service le. Le navire a été construit pour le (SFB) de la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG). Le navire, avec un rayon d'action d’environ 2.000 milles marins, est utilisé pour la recherche marine et l’échantillonnage en eaux peu profondes jusqu’à une profondeur de 500 mètres. En plus de l'équipage de cinq personnes, il offre également de la place à six scientifiques pour des voyages de plusieurs jours. Jusqu'à douze scientifiques trouveront de la place à bord lors des voyages d'une journée. La zone d'application principale est la mer du Nord et la mer Baltique, mais il peut également être utilisé dans la Manche et le long de la côte norvégienne jusqu'aux îles Lofoten. Le navire est propulsé par un moteur diesel V 12 à quatre temps de Klöckner-Humboldt-Deutz AG (type: SBA 12 M 816 U) qui agit sur une hélice à pas variable via un réducteur. Il est aussi équipé d’un propulseur d'étrave électrique. Sur le pont principal, sous le pont, se trouvent un laboratoire, l’office et d’autres salles fonctionnelles. Sur le pont intermédiaire, situé sous le pont principal, se trouvent la salle des machines, sept chambres d’équipage et des scientifiques et une salle de loisirs. Il possède une salle de plongée avec compresseur. De plus, un canot pneumatique est disponible à bord. Ainsi, il convient également aux cours et aux travaux du groupe de recherche sur la plongée de l’Institut des géosciences de l’Université de Kiel. Sur le pont principal ouvert, une grue sert d’outil de levage. Sur le pont, il est possible de transporter un conteneur de stockage ou de laboratoire.", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens internes.", "content": "Flotte GEOMAR :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le FK \"Littorina\" est un navire océanographique allemand (FK, en allemand : \"Forschungskutter\"). Le navire appartient à l'état de Schleswig-Holstein. Il est exploité par l' \"IFM-GEOMAR\"-Leibniz-Institut für Meereswissenschaften (L'Institut Leibneiz d'océanogaphie) en collaboration avec l’Université Christian Albrecht de Kiel. Il porte le nom d'une famille de mollusques les Littorinidae (bigorneaux). ", "tgt_summary": null, "id": 1350406}
{"src_title": "Philipp Peter Roos", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils et élève de Johann Heinrich Roos, il montra de telles dispositions pour la peinture que Charles Ier, landgrave de Hesse-Cassel, l’envoya à ses frais en Italie. Arrivé à Rome en 1677, Philipp Roos s’adonna avec une ardeur extraordinaire au travail et apprit à peindre avec une facilité prodigieuse. Le comte Martinez paria un jour avec un général suédois que Roos ferait un tableau pendant que, de leur côté, ils feraient une partie de cartes, durant une demi-heure. Le pari fut accepté, et la partie n’était point achevée que Roos montrait un charmant paysage, où se trouvaient une figure et des animaux. Roos, étant à Rome élève du peintre Giacinto Brandi, s’éprit de sa fille Maria Isabella qui était fort belle et parvint à lui faire partager son amour. Brandi, informé de cette intrigue, envoya sa fille au couvent en déclarant qu’il ne prendrait jamais pour gendre un peintre d’animaux. Plus amoureux que jamais, Roos voulut intéresser à son amour Innocent XI, à qui il fit dire qu’il voulait abjurer le protestantisme. Il se fit en effet catholique et le pape intervint auprès de Brandi, qui donna sa fille à Roos. Le lendemain du mariage, en 1681, celui-ci envoya à son beau-père tout ce que sa femme tenait de lui, en lui disant que le peintre d’animaux n’avait besoin de rien de ce qui lui appartenait. Brandi, furieux, déshérita sa fille et mourut peu après de chagrin et de dépit. Ce fut à cette époque que Roos alla habiter Tivoli, ce qui lui fit donner le nom de \"Rosa de Tivoli\". Il multiplia tellement le nombre de ses œuvres, qu’il n’en trouva bientôt plus le débit et s’habitua à les vendre à vil prix. Roos ne tarda pas à tomber dans la misère et s’adonna à la débauche. Il restait des mois entiers absent de chez lui, laissant sa femme dans sa maison, où elle n’avait pour toute compagnie que les animaux de toutes sortes qu’il y avait réunis. Pendant un voyage qu’il fit à Rome, le landgrave de Hesse voulut voir Roos, le chargea de lui faire quelques tableaux et lui en remit le prix. Mais le peintre oublia complètement d’exécuter ces toiles et mourut des suites de ses excès. Roos fut le premier peintre d’animaux de son temps. Il peignait avec une extrême facilité et une rapidité qui ne nuisit jamais au fini de ses ouvrages. Son dessin est correct, sa touche large et moelleuse ; ses ciels sont légers et transparents, ses fonds bien entendus, et ses sites sont une imitation parfaite de la nature. L’Italie surtout est riche en tableaux de ce maître. Le Louvre possède de lui un \"Mouton dévoré par un loup\" et le musée de Vienne une \"Vue des cascades de Tivoli.\" On a aussi de lui quelques gravures fort remarquables,.", "section_level": 1}], "src_summary": "Philipp Peter Roos est un artiste peintre et graveur à l'eau-forte allemand, surnommé \"Rosa di Tivoli\", né à Francfort en 1655, mort à Rome le.", "tgt_summary": null, "id": 1984801}
{"src_title": "Decize", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Située à d’altitude, Decize est un chef-lieu de canton. Site touristique fluvial à la jonction du canal du Nivernais et du canal latéral à la Loire, Decize se situe dans le Sud-Nivernais, aux portes du Morvan. Decize se trouve à une trentaine de kilomètres de Nevers et de Moulins et à de Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La ville repose sur le bassin houiller de Decize-La Machine.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est au confluent de l'Aron et de la Loire. La Loire, venant de Lamenay-sur-Loire, reçoit sur sa rive droite le bras mort de la vieille-Loire, puis la rivière Aron. Depuis l'Aron, le canal du Nivernais joint le bassin de la Loire à celui de l'Yonne. Sur la rive gauche de la Loire, le canal latéral à la Loire joint Digoin et Briare. Au port de la jonction, ce canal communique avec la Loire.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Placé au carrefour de voies fluviales et terrestres, le site de Decize a favorisé l'implantation humaine. Les premières traces d'activité remontent au Néolithique, comme en témoignent les silex retrouvés.", "section_level": 1}, {"title": "Époque celtique.", "content": "À l’époque celtique, Decize est un oppidum des Éduens, connu sous le nom de Decetia. La première mention de \"Decetia\" nous est donnée par Jules César, dans ses \"Commentaires sur la Guerre des Gaules\". Selon ses commentaires (Livre VII, chapitre XXXIII), César y aurait réuni le sénat de la cité pour résoudre le conflit opposant Convictolitavis et Cotos, deux chefs éduens, pour la magistrature suprême (\"vergobret\"). César choisit Convictovitalis comme magistrat suprême des Éduens, pensant ainsi en faire des alliés. La ville est une des stations de la table de Peutinger.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Le Moyen Âge est l'époque qui nous a laissé le plus de traces de Decize. Installé au départ sur une île de la Loire, le bourg s'est rapidement étendu de part et d'autre du fleuve. On raconte qu'au milieu du, le corps de l'évêque Aregius, mort à Nevers, est placé dans une barque qui, sans aucune aide, aurait remonté la Loire jusqu’à Decize, où il fut enterré. Sous le nom de Saint-Aré, il devint donc le protecteur de la ville et le saint patron de la paroisse. Les comtes de Nevers y font établir un château, aujourd'hui en ruines, et des murs d'enceinte dont témoigne encore la porte du Marquis d'Ancre. Au, des bénédictins se sont installés dans la ville et y ont fondé le prieuré Saint-Pierre, qui passera plus tard (au ) aux mains des religieux Minimes, qui reconstruisirent une partie des bâtiments du couvent et de l'église.", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "De 1691 à 1694, Marcelline Pauper (1666-1708) va fonder une succursale dans la ville des Sœurs de la Charité de Nevers pour soulager la misère du peuple. Au, la ville subit de nombreuses transformations. Guillaume Godard, de Decize de 1772 à 1779 et conseiller du roi à la connétablie de France, organise la construction du pont sur la Vieille Loire et pose la première pierre en 1775 (le pont fut achevé en 1783). Lors d'une famine, et pour donner du travail aux indigents, il fait construire la promenade des Halles en y faisant planter des platanes dont certains existent encore aujourd'hui. Le site fut inscrit en 1932 aux monuments naturels classés. Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté provisoirement les noms de \"Decize-le-Rocher\" et de \"Rocher-la-Montagne\". Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795. Entre 1790 et 1794, les communes voisines de \"Brain\", \"Saint-Maurice-les-Decize\" et \"Saint-Prive-les-Decize\" sont rattachées à Decize.", "section_level": 2}, {"title": "XXe siècle.", "content": "La Résistance a fait exploser le pont dans la nuit d’un 9 au 10 septembre 1944 En 1946, l'Atelier technique aéronautique de Rickenbach de la SNECMA est transfèré à Decize. Il s'agit d'ingénieurs allemands (et leur famille) travaillant sur la conception des moteurs à réaction sous la direction d'Hermann Östrich. A partir de 1947, ils sont progressivement installés sur le site de Villaroche en Seine-et-Marne. Selon la légende, le corps de saint Aré aurait été déposé au dans un oratoire au bord du fleuve. L'église aurait ensuite été érigée à cet endroit. L'église paroissiale dotée d'une crypte a été érigée par la suite sur celui-ci.Saint Aré était évêque de Nevers au, on sait qu'il participa aux conciles d'Orléans (549) et de Paris (552). À sa mort son corps fut déposé selon ses souhaits dans une barque sur Loire. La barque aurait miraculeusement remonté le courant au lieu de le descendre et se serait arrêtée à Decize, où l'évêque devenu saint fut inhumé.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Religieux.", "content": "On dit que dès sa mort, de nombreux pèlerins seraient venus à Decize sur son tombeau. Le culte de saint Aré perdura jusqu'au. Après la révolution, ses reliques furent éparpillées, puis en partie restituées en 1875, date à laquelle elles furent placées dans une nouvelle châsse.Au, les mariniers lui firent édifier une chapelle au bord de la Loire. Les parties les plus anciennes de l'église, la crypte et le chœur, sont datées en partie du mais la majeure partie de l'église date du. Bénitier en bronze du. Des modifications ont été apportées aux s. (portail) et s. (nef). La seule partie romane encore visible est le chœur. L'église est classée monument historique depuis 1875. Ouverte tous les jours. Le couvent des Minimes est un ancien prieuré bénédictin datant du : le prieuré Saint-Pierre de Decize. Le comte Landry de Nevers (†1028) donne le prieuré Saint-Pierre à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre (le prieuré existe donc déjà avant 1028). Le prieuré s'associe en 1250 avec l'abbaye de Saint-Martin d'Autun dont en l'abbé Guillaume de Fontangy fait 1295 réparer à ses frais le prieuré, qui appartient à son couvent, moyennant certaines cessions. La construction du couvent commence dans la seconde moitié du et se poursuit au. Des bâtiments d'origine, il nous reste le plan, les soubassements et une partie du chœur roman de l'église conventuelle. En 1559, un incendie ravagea la ville, l'église et le couvent des Minimes ne furent pas épargnés. Mais il semble qu'à cette époque le couvent était abandonné. Il fut racheté en 1621 par les Minimes, qui reconstruisirent la nef de l’église, écroulée, et les bâtiments du couvent en 1629.", "section_level": 3}], "src_summary": "Decize est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est labellisée Cité de Caractère de Bourgogne Franche-Comté depuis 2019.", "tgt_summary": null, "id": 1634764}
{"src_title": "Bob Gibson (chanteur)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Originaire de l'État de New York, Bob Gibson se lance dans la musique folk en 1953 : après une rencontre déterminante avec Pete Seeger, il achète un banjo et parcourt les États-Unis. En 1955, il décroche un contrat de onze mois au, un club de folk de Chicago appartenant à. Il signe chez Riverside Records et publie quatre albums entre 1956 et 1958. Durant cette période, de nombreux musiciens font leurs débuts en première partie des concerts de Bob Gibson, comme Judy Collins ou Joan Baez. En 1959, c'est Gibson qui présente Joan Baez au public du festival de folk de Newport. Bob Gibson rencontre également le succès en duo avec Bob Camp. Leur premier album, \"At the Gate of Horn\", enregistré au club de Chicago, sort en 1961 et devient le premier disque de folk à être certifié disque d'or. Leur duo prend fin lorsque Camp (qui se fait désormais appeler Hamilton) part à Los Angeles pour se concentrer sur sa carrière d'acteur. Gibson publie encore trois albums chez Elektra Records. Le dernier, \"Where I'm Bound\", marque le début de sa collaboration avec le parolier Shel Silverstein, qui travaille alors comme dessinateur chez \"Playboy\". Les addictions de Bob Gibson à l'alcool et à la drogue l'empêchent de poursuivre sa carrière musicale de manière soutenue pendant près d'une décennie. Il ne publie que deux albums entre 1964 et 1978 : \"Bob Gibson\" (1970), enregistré à Los Angeles avec plusieurs musiciens célèbres (dont des membres des Byrds), et \"Funky in the Country\" (1974), un album live auto-édité. Il arrête définitivement de boire en 1978 et recommence à jouer de la musique, seul, avec Tom Paxton ou de nouveau avec Hamilton Camp. Il enregistre plusieurs albums de chansons pour enfants et anime une émission jeunesse, \"Flying Whales and Peacock’s Tales\", à la fin des années 1980. En 1993, Bob Gibson apprend qu'il est atteint de paralysie supranucléaire progressive, une maladie neurologique orpheline. Il publie son dernier album en 1995. Après avoir organisé un dernier hootenanny à Chicago le 20 septembre 1996, il meurt une semaine plus tard à Portland, à l'âge de soixante-quatre ans. Il est enterré au cimetière de Rosehill, à Chicago.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bob Gibson est un musicien américain né le à Brooklyn et mort le à Portland. Il est l'une des figures majeures du renouveau de la musique folk aux États-Unis dans les années 1950 et 1960. Ses instruments de prédilection sont le banjo et la guitare à douze cordes.", "tgt_summary": null, "id": 1341716}
{"src_title": "Bataillon Garibaldi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Anti-fascistes italiens dans la guerre d'Espagne.", "content": "La Légion italienne est née le, par un accord signé à Paris entre les républicains, les socialistes et les communistes italiens. En, elle est devenue la Brigade Garibaldi. Depuis le début il avait pour commandants le militant républicain Randolfo Pacciardi et les commissaires politiques Antonio Roasio, Luigi Longo (communistes) et Amedeo Azzi (socialiste). Il faisait partie de la XII Brigade Internationale avec le bataillon André Marty et le bataillon Dimitrov. Il subit son baptême du feu le, au Cerro de los Angeles dans la défense de Madrid, et combat à la Cité Universitaire, au Pozuelo, à Mirabueno, à Majadahonda, à l'Arganda et à Jarama. Pendant la bataille de Jarama, Pacciardi est blessé et à Guadalajara le commandement du bataillon est donné a Ilio Barontini. Pacciardi reprènd le commandement à Huesca et à Villanueva del Pardillo. À la fin d' le bataillon est dissous pour former la brigade Garibaldi, créée officiellement le mai. La brigade est renforcé par l'arrivée des soldats du bataillon Dimitrov et des groupes d'Italiens d'autres formations et de nombreux nouveaux bénévoles qui continuent à affluer en Espagne. La brigade Garibaldi demeure une partie de la Brigade XII International, sous la direction de Randolfo Pacciardi jusqu'en ; elle se composait de quatre bataillons. Elle a coopté cinq commandants jusqu'à sa dissolution le. Le rôle le plus éminent que le bataillon (et, successivement, la brigade) a joué, fut dans la bataille de Guadalajara et lors d'autres opérations dans l'actuelle Communauté de Madrid et des parties de l'Aragon.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Bataillon Garibaldi (par la suite brigade Garibaldi) a été l'un des bataillons qui ont formé les Brigades internationales qui ont participé à la défense de la Seconde République espagnole pendant la guerre civile espagnole de 1936 à 1938. Nommé en l'honneur du héros de l'unité italienne Giuseppe Garibaldi, il était composé principalement par des Italiens.", "tgt_summary": null, "id": 601898}
{"src_title": "Zollparlament", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Entre la guerre austro-prussienne de 1866 et la guerre franco-allemande de 1870 se posa la question de la réforme de la'afin de rapprocher les États du sud de l'Allemagne de la nouvelle fondée confédération de l'Allemagne du Nord. Cela devait aboutir à une sorte d'État fédéral douanier. La réforme prévoyait de donner le droit de veto à la seule Prusse. Une nouvelle institution nommée'devait voir le jour également. L'idée, émanant du chancelier prussien Otto von Bismarck, était d'ajouter aux de la confédération élus dans les États du sud selon un processus électoral unique. Le parlement de la confédération germanique servant de modèle, notamment pour déterminer le nombre de députés. Les États du sud étaient réticents à ce projet, mais la Prusse menaçait de dissoudre totalement le \" en cas de refus. Dans ce cas certaines de ses tâches seraient revenues au royaume de Bavière. Ce nouveau parlement aurait aussi servi de moyen de pression pour aboutir à l'État-Nation allemand. Ces objectifs furent définis en juin 1867, le parlement siégea pour la première fois le. En février 1868 eurent lieu les élections dans les États d'Allemagne du sud. Elles ne se soldèrent pas par la victoire des national-libéraux mais par celle des anti-prussiens. Ainsi, en Bavière, parmi les 27 élus, seuls 12 étaient favorable à la solution petite-allemande auxquels s'ajoutaient 9 députés à la position peu claire. Dans le Wurtemberg, tous les sièges étaient occupés par des anti-prussiens. Dans le Grand-duché de Bade, étaient élus 6 anti-prussiens pour 8 pro-prussiens. Enfin, en Hesse, aucun anti-prussien ne fut élu. Ce résultat inattendu rendait caducs les calculs du chancelier prussien. Il ne pouvait pas exercer de pression sur les gouvernements des États du sud, les anti-prussiens du sud faisant alliance avec les fédéralistes du \"\" et les catholiques avaient la majorité dans l'assemblée. Le porte-parole de ce groupe était Ludwig Windthorst, un catholique originaire de l'ancien Royaume de Hanovre. L'espoir de faire de ce parlement un parlement national était donc déçu. Cependant, le parlement permit d'aller plus loin dans l'union économique et préfiguré d'une certaine manière le '. Il se réunit 3 fois entre 1868 et 1870. Le lieu des débats était le Palais Hardenberg situé dans la ', qui était également le siège de la chambre des représentants de Prusse.", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Le, littéralement parlement douanier, s ́était réuni entre 1868 à 1870 pour tenter de réformer la \", l'union douanière allemande.", "tgt_summary": null, "id": 11585}
{"src_title": "Robert II de Bellême", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Un baron au statut particulier.", "content": "Robert II de Bellême est le fils aîné de Mabile de Bellême et de Roger II de Montgommery, compagnon de Guillaume le Conquérant. La mort de ses parents (respectivement en 1077 et 1094) lui offre un héritage important - un ensemble de territoires à cheval sur le Maine et la Normandie. Ces possessions le placent dans la vassalité de trois maîtres différents : le duc de Normandie, le comte du Maine et le roi de France. Trente-quatre châteaux défendent son territoire - ce qui lui assure une place de toute première importance dans le duché. Mais pas seulement. En 1099, il succède à son frère cadet Hugues de Montgommery à la tête du comté de Shrewsbury en Angleterre. Enfin, grâce à son mariage avec Agnès de Ponthieu, il devient vers 1100, le nouveau comte de Ponthieu au décès de son beau-père. La puissance de Robert de Bellême s'appuie sur un réseau castral dense. D'après Orderic Vital, le baron commande 34 châteaux sur les marches normanno-mancelles. Citons parmi ces forteresses : Bellême bien sûr, Alençon, Domfront, Argentan, Ballon, Ceton, Lurson, Fourches, Boitron, Almenêches. Le moine-historien raconte (invente) comment Robert construit des places fortes en usurpant des terres dans des secteurs stratégiques, par exemple à La Courbe dans le pays d'Houlme. Cet ensemble de fortifications est en lien avec la politique belliqueuse du seigneur de Bellême. Dans les années 1090, la faible autorité du duc de Normandie Robert Courteheuse favorise la renaissance des conflits locaux dans le duché et les régions bordières. Le seigneur de Bellême y est très impliqué. Il rallume la vieille guerre familiale contre les Giroie et du coup s'accroche avec leurs alliés, les sires de l'Aigle. Dans le Hiémois, il essaie de s'imposer face aux autres grandes familles de la région : les seigneurs de Courcy et de Grandmesnil. Plusieurs voisins du duché de Normandie lui sont hostiles. Les comtes de Mortagne, Geoffroy puis Rotrou revendiquent une partie des territoires de la famille de Montgommery. Le comte du Maine Élie de la Flèche et plusieurs seigneurs manceaux cherchent à affaiblir leur dangereux voisin. Les opérations militaires et les travaux de fortifications coûtent tellement que le seigneur de Bellême doit s'en prendre parfois aux terres d'Église. D'où les exactions contre les propriétés de l'abbaye d'Ouche et l'évêché de Sées, écrit le moine. Mais si Orderic Vital cite de nombreuses exactions des adversaires, il ne peut en nommer aucune de Robert de Bellême. Au contraire, il cite involontairement tous ses bienfaits envers l'église. Il est très facile de prouver le parti-pris très net du moine contre les Montgommery, pour lesquels travaillait son père qui l'a \"placé\" à l'abbaye de Saint-Evroult à 10 ans et qu'il n'a jamais revu. Ceci explique sans doute cela. Dès lors, toute description des actes de cette famille par Orderic Vital est à prendre avec une grande circonspection et à croiser avec celle d'autres auteurs.", "section_level": 1}, {"title": "Robert de Bellême et Robert Courteheuse (1077-1096) : une alliance chancelante.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sous Guillaume le Conquérant (vers 1077-1087).", "content": "Le premier coup d'éclat de Robert de Bellême se situe en 1077 quand il décide de soutenir la rébellion du fils aîné de Guillaume le Conquérant, Robert Courteheuse, contre son père. Ensemble, ils quittent la Normandie et trouvent refuge chez le comte de Flandre Robert le Frison puis à la cour du roi de France Philippe. Robert Courteheuse finit par faire la paix avec son père en 1078. Dans les années 1080, alors que sa mère est morte, Robert contrôle les possessions familiales en France. Son père, qui est encore vivant, s'implique davantage dans les affaires anglaises. Robert préside la cour baronniale et accumule ainsi une certaine expérience du pouvoir et de l'administration. Mais quand en 1087, Robert de Bellême apprend sur la route de Rouen la mort du duc, il rebrousse chemin, revient sur ses terres et y chasse toutes les garnisons ducales de ses châteaux, notamment à Alençon et Bellême. Le turbulent seigneur entend être le seul maître en son domaine. L'anarchie qui règne en Normandie après Guillaume le Conquérant lui laisse espérer plus. Le duché est miné par la rivalité entre les trois fils du défunt duc, Robert Courteheuse, Guillaume le Roux et Henri Beauclerc. Robert de Bellême va tenter de tirer profit de la confusion.", "section_level": 2}, {"title": "La rébellion et l'emprisonnement en 1088.", "content": "En 1088, le seigneur de Bellême trempe dans le complot ourdi par les plus hauts barons anglo-normands contre Guillaume le Roux, roi d'Angleterre. Le but était d'obtenir la déposition de ce dernier et d'offrir la couronne à son frère aîné Robert Courteheuse, duc de Normandie. Robert de Bellême figure dans l'avant-garde des troupes de Courteheuse à Rochester. Le trône de Guillaume est très menacé mais ce dernier réussit à désolidariser le vieux Roger II de Montgommery, le père de Robert de Bellême, des autres conjurés. Finalement le roi triomphe de la rébellion. Robert de Bellême est pardonné, sûrement grâce à l'appui paternel. Il quitte l'Angleterre pour rejoindre la Normandie. À peine débarqué sur le sol normand, il est arrêté en compagnie d'Henri Beauclerc car Robert Courteheuse les soupçonne de conspirer. L'arrestation favorise surtout les desseins militaires du duc de Normandie qui se prépare à mener une campagne militaire dans le Maine pour soumettre la noblesse locale. Or, Robert de Bellême est l'un des plus importants seigneurs de cette région. Emprisonné à Neuilly-l'Évêque, il ne pourra pas s'opposer à cette reprise en main ducale. L'arrestation provoque la colère de Roger II de Montgommery. Quittant l'Angleterre, il rejoint la Normandie et met en défense la seigneurie de Bellême et l'Hiémois. Après avoir rétabli son pouvoir sur le Maine, le duc de Normandie assiège plusieurs châteaux de la famille de Montgommery. Saint-Céneri-le-Gérei est pris à l'automne 1088. C'est après cette victoire qu'il accepte de traiter avec Roger de Montgommery. Robert de Bellême est libéré mais il ne retrouve pas son château de Saint-Céneri qui est confié par le duc à un ennemi de la famille, Robert Giroie.", "section_level": 2}, {"title": "Le bref revirement de 1094.", "content": "Après ces événements de 1088, Robert de Bellême choisit pourtant de servir fidèlement Robert Courteheuse pendant plusieurs années. Il figure parmi ses principaux conseillers et lui apporte son aide lors de la rébellion de Rouen en 1090. À l'inverse, en 1092, Robert Courteheuse appuie son vassal lorsque ce dernier assiège le château de son ennemi Richard de Courcy. Toutefois, certains actes du duc ne favorisent pas Robert de Bellême. Robert Courteheuse remet par exemple la forteresse d'Exmes à Gilbert de l'Aigle alors que le seigneur de Bellême espérait légitimement que cette place lui revienne de par sa position en Hiémois. En 1093, Robert Giroie se révolte contre le duc. Ce dernier saisit le château de Saint-Céneri puis traite avec le rebelle. Robert de Bellême s'attend à ce que la place lui revienne ou au moins, à ce qu'elle reste dans les mains ducales. Or, au terme d'un accord généreux, le duc choisit de rendre le château aux Giroie. En 1094, sûrement déçu, Robert de Bellême se tourne vers le frère de Robert Courteheuse, Guillaume le Roux. Il ouvre aux hommes du roi d'Angleterre plusieurs forteresses dont celle d'Argentan. Cependant, Robert Courteheuse réagit aussitôt et, à la tête de son armée, recouvre les châteaux avec l'aide du roi de France. Robert de Bellême retourne alors dans la fidélité au duc.", "section_level": 2}, {"title": "Robert de Bellême et Guillaume le Roux (1096-1100).", "content": "En 1096, le duc Robert Courteheuse part pour la première Croisade et laisse la garde du duché à son frère Guillaume le Roux, roi d'Angleterre. Robert de Bellême change donc de maître mais ce bouleversement se révèle profitable pour lui. Lors de la campagne en Vexin en 1097, le roi d'Angleterre en fait son chef des armées (sénéchal). Ses talents d'ingénieur militaire sont appréciés. Il sait aussi bien construire des engins de siège que des forteresses. Guillaume le Roux lui confie l'édification du château de Gisors, sur la frontière orientale du duché. En avril 1098, Robert de Bellême réalise un bel exploit en capturant le comte du Maine, Élie de la Flèche que le roi cherchait à soumettre. Les services du seigneur de Bellême sont récompensés. En 1098, son frère Hugues de Montgommery, comte de Shrewsbury, est tué lors d'un combat au Pays de Galles. Guillaume accepte que Robert hérite du comté contre le paiement de 3000 £. Le baron réussit donc à rassembler entre ses mains le patrimoine paternel (le comté de Shrewsbury, une partie du pays de Galles, le Hiémois) et maternel (la seigneurie de Bellême). De surcroît, il reçoit probablement la garde du château de Tickhill dans le sud du Yorkshire. En 1100, un nouveau décès favorise Robert de Bellême. Guy de Ponthieu meurt et Robert, en tant que gendre, hérite du comté. Maître du Ponthieu et du comté de Shrewsbury, seigneurs de nombreux fiefs dans le Maine et en Normandie, il est alors à l'apogée de sa puissance.", "section_level": 1}, {"title": "Robert de Bellême contre Henri d'Angleterre (1100-ap.1130).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La rébellion de 1101-1102.", "content": "La fidélité de Robert de Bellême est remise en cause par l'assassinat de Guillaume le Roux et son remplacement sur le trône d'Angleterre par son frère cadet, Henri Beauclerc (1100). Les deux hommes sont désormais ennemis. Quelques années plus tôt, le fils benjamin de Guillaume le Conquérant avait enlevé à Robert la ville de Domfront. Robert Courteheuse revient de la croisade un mois après le couronnement d'Henri. Il ne compte pas abandonner ses droits sur le trône anglais et, pour les affirmer, débarque en Angleterre (1101). Certains barons anglo-normands, notamment Yves de Grandmesnil, Guillaume II de Warenne et Robert de Bellême, accueillent favorablement ce débarquement car ils espèrent ainsi l'éviction d'Henri et la réunion de la Normandie et de l'Angleterre au profit d'un seul maître. Le fait d'être soumis à deux seigneurs rivaux rendait en effet leur situation délicate. La menace de son frère oblige Henri à négocier puis à faire d'importantes concessions au traité d'Alton. Mais l'essentiel est acquis pour lui : il garde le Royaume d'Angleterre. Libéré du problème posé par Robert Courteheuse, le roi peut alors s'attaquer aux barons qui l'avaient trahis quelques mois plus tôt. Robert de Bellême est sur la liste. Assigné à la cour royale pour répondre de 45 charges, il refuse de comparaître et se précipite mettre en défense ses châteaux anglais et gallois. En conséquence, Henri Beauclerc rassemble une armée puis se lance dans le siège de toutes les forteresses comtales : Arundel, Tickhill, Bridgnorth et Shrewsbury tombent successivement au cours de l'année 1102. Robert de Bellême est contraint de négocier. Il n'obtient la liberté qu'à condition de renoncer à tous ses biens anglais. Ses frères Arnoul de Montgommery et Roger le Poitevin doivent se soumettre aux mêmes conditions. Robert de Bellême part donc se réfugier en Normandie où la situation n'est pas meilleure car Henri a réussi à convaincre Robert Courteheuse de punir le vassal rebelle. Ce dernier se retrouve donc aux abois. Il est même contraint pour s'en sortir d'incendier l'abbaye familiale d'Almenêches où l'armée ducale était rassemblée. Les hommes de Robert de Bellême résistent toutefois avec succès. Incapable de faire tomber la seigneurie de Bellême, le duc de Normandie choisit de se réconcilier avec Robert. En 1103 et 1104, les deux frères, Henri Beauclerc et Robert Courteheuse, se rencontrent. Le premier reproche au second d'avoir fait la paix avec Robert de Bellême et d'avoir rétabli ce baron dans la faveur ducale. En manque d'allié, le duc de Normandie ne répond pas à la demande de son frère de châtier son vassal. Robert de Bellême profite de cette protection pour attaquer les terres des fidèles d'Henri sur le continent.", "section_level": 2}, {"title": "La chute de Robert de Bellême (1105-après 1130).", "content": "En 1105, à l'appel de plusieurs barons normands, le roi d'Angleterre Henri Beauclerc débarque en Normandie afin de renverser Robert Courteheuse. La bataille décisive a lieu à Tinchebray en 1106. Aux côtés du duc de Normandie, figure Robert de Bellême. Il commande l'un des trois corps. Le combat tourne à l'avantage du roi d'Angleterre. Constatant la déconfiture de son maître, Robert de Bellême s'enfuit avant la fin de la bataille. Henri remporte la victoire, capture son frère et lui succède comme duc de Normandie. C'est peut-être pour consolider cette nouvelle position qu'avant la fin de l'année 1106 le vainqueur fait la paix avec Robert de Bellême. Il est confirmé vicomte d'Hiémois tandis qu'en échange, il rend toutes les terres qu'il a usurpées dont Argentan. En dépit de cette paix, la suspicion se développe entre les deux personnages. Henri isole diplomatiquement Robert en s'alliant avec des familles traditionnellement proches des Bellême. Il marie deux de ses filles naturelles au vicomte du Maine Roscelin de Beaumont et au seigneur de Laval. Le roi installe à la Courbe (un château construit puis rendu par Robert) un de ses hommes les plus fidèles, Néel d'Aubigny. D'un autre côté, la soumission de Robert de Bellême est toute relative. Il ne présente pas régulièrement ses comptes à l'autorité ducale comme un vicomte doit le faire. Surtout, il complote avec le comte d'Anjou Foulque V et le roi de France Louis VI pour mettre sur pied une nouvelle rébellion contre Henri. Les conjurés forment donc une redoutable coalition qui rapidement s'évanouit. Robert se retrouve seul contre le roi d'Angleterre. Ce dernier réagit de la même manière qu'en 1101-1102. En novembre 1112, il cite le rebelle à comparaître devant sa cour à Bonneville-la-Louvet. Il doit répondre de plusieurs charges : agissement contre les intérêts de son seigneur, absences répétées à la cour, refus de présenter ses comptes au roi pour les vicomtés d'Exmes, de Falaise et d'Argentan. Cette fois, Robert de Bellême ne se dérobe pas. Rassuré par son statut d'ambassadeur du roi de France, qui lui assure l'immunité, il se présente à Bonneville-la-Louvet. Henri ne se laisse pas impressionner et l'arrête, contre toutes les lois de la guerre. Robert est condamné puis envoyé captif en Angleterre au château royal de Wareham en Angleterre. Dès la fin de l'année 1112, le roi entreprend la conquête de la seigneurie de Bellême qui tombe entièrement avant l'été 1113. C'est une grande victoire pour Henri puisqu'en quelques mois, il s'est débarrassé d'un des plus puissants barons normands et a soumis un territoire longtemps fidèle à l'autorité ducale, mais rebelle à l'autorité royale. Comme son ancien allié Robert Courteheuse, Robert de Bellême finit ses jours en prison. Il meurt peu après 1130.", "section_level": 2}, {"title": "Robert le Diable?", "content": "Les historiens connaissent assez bien Robert de Bellême car dans son \"Historia ecclesisatica\", le chroniqueur anglo-normand Orderic Vital parle abondamment de lui. Il détaille ses nombreux méfaits (en citer un?) et brosse un portrait diabolique du personnage. Quelques auteurs des siècles passés ont par conséquent surnommé le seigneur de Bellême Robert le Diable. Aujourd'hui, les historiens de la Normandie soupçonnent Orderic Vital d'avoir noirci le portrait et analysent avec prudence le récit du chroniqueur. Ce dernier avait en effet de bonnes raisons pour lui en vouloir. Robert de Bellême s'était à plusieurs reprises attaqué aux biens et aux paysans de l'abbaye d'Ouche, où Vital était moine..", "section_level": 1}, {"title": "Robert de Bellême et l'Église.", "content": "Pour Orderic Vital, Robert de Bellême fut un « implacable persécuteur de l'Église ». En effet, ses actes ne plaident pas en sa faveur : le baron ne fut jamais un grand bienfaiteur pour les établissements religieux et au contraire, pilla ou s'appropria leurs biens. Ces exactions poussèrent d'ailleurs en 1104 l'évêque de Sées Serlon puis l'abbé de Sées Raoul à quitter la région. Ils rejoignirent le roi Henri en Angleterre. Ce dernier apparaissait comme un protecteur pour l'Église alors que Robert fut excommunié par l'évêque. Selon l'historien Kathleen Thompson, l'attitude de Robert procède surtout d'un chef militaire qui cherche par tous les moyens à trouver des subsides, quitte à s'en prendre aux possessions cléricales. Sa conduite n'est en rien exceptionnelle à son époque. Guillaume le Roux se comportait de la même manière.", "section_level": 2}, {"title": "Un homme cruel?", "content": "Orderic Vital raconte comment Robert de Bellême avait coutume de saisir les honneurs de ses ennemis (en citer un?), de brûler leurs châteaux (en citer un?), ou de mutiler ses prisonniers (en citer un). Il l'appelle « le boucher sans pitié ». L'hagiographe Geoffroi Grossus confirme dans sa \"Vita Bernardi\" les tortures qu'infligeait le baron. En 1092, le fils de Robert Giroie mourut comme otage chez le seigneur de Bellême (faux, mort vers 1124). Cette cruauté n'est pas sans rappeler celle de son grand-père, le terrible Guillaume II Talvas (préciser et prouver). Kathleen Thompson se demande si tous ces témoignages ne sont pas exagérés. Elle en tient pour preuve que lorsque Vital évoque les exactions de Robert contre les Gallois, les sources galloises n'en disent mot et accusent plutôt son père Roger et son frère Hugues. Toujours selon le moine de Saint-Évroult, Robert de Bellême aurait retenu sa femme Agnès de Ponthieu prisonnière dans le château de Bellême avant qu'elle ne réussisse à s'enfuir. Kathleen Thompson propose une autre lecture. Peu après la première année de son fils, Agnès quitta Bellême avec l'accord de son mari afin d'aider son vieux père à administrer le Ponthieu. Deux documents suggèrent en effet une bonne entente entre Robert de Bellême et son beau-père.", "section_level": 2}, {"title": "Les talents de Robert.", "content": "Il ne fait pas de doute que Robert était reconnu pour ses qualités d'homme militaire. Même Orderic Vital l'admet. Robert de Bellême maîtrisait notamment la poliorcétique. Guillaume le Roux utilisa les compétences de son baron pour la construction du château de Gisors. Robert éleva aussi des forteresses pour son compte (Château-Gonthier à la Courbe, Bridgnorth en Angleterre). Il savait aussi construire des engins de siège. La capitulation de Bréval en 1092 lui doit beaucoup. Comme ses contemporains, Robert évita les batailles rangées sauf celle de Tinchebray. Mais dans les engagements d'échelle moins importante, il fit preuve d'habileté. La capture d'Hélie de la Flèche en 1098 le prouve. L'historien Lucien Musset a révélé les capacités d'administration chez le seigneur de Bellême. Ce dernier s'évertua à jouer son rôle d'arbitre lors des conflits au sein de sa seigneurie. Sa justice montre quelques éléments de modernité. En conclusion, alors qu'Orderic Vital montre Robert comme un homme sadique, violent et turbulent, l'historienne britannique Kathleen Thompson offre un portrait plus nuancé. À travers l'étude de sa carrière, elle le définit comme un personnage de caractère, un soldat compétent, un administrateur capable mais un homme politique peu inspiré.", "section_level": 2}, {"title": "Famille et descendance.", "content": "Il était le fils aîné de Roger II de Montgommery, vicomte d'Hiémois, comte de Shrewsbury, et Mabile de Bellême. Il épousa Agnès de Ponthieu, fille du comte Guy de Ponthieu. Ils eurent pour descendance connue : Robert avait quatre frères :", "section_level": 1}], "src_summary": "Robert II de Bellême (de Montgommery) (), fut comte de Ponthieu, vicomte d'Hiémois dans le duché de Normandie, seigneur de Bellême en France, et comte de Shrewsbury en Angleterre. Il fut l'un des principaux protagonistes de l'anarchie qui succéda à la mort en 1087 de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre. Alors que les trois fils de ce dernier se disputaient l'héritage paternel, il tenta de conserver l'intégralité de ses biens, mais finit par tout perdre. Après lui avoir retiré son comté anglais en 1102, Henri Beauclerc, le benjamin du Conquérant, le fit prisonnier dix ans plus tard et l'emprisonna jusqu'à sa mort. ", "tgt_summary": null, "id": 969296}
{"src_title": "Rosengart", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'entreprise, créée en 1905, fut d'abord spécialisée dans la petite mécanique et l'éclairage pour cycles, canots à moteur et automobiles. Très ingénieux, Rosengart invente le Baby-foot et dépose 186 brevets, dont un lié au lancement des obus. En 1914, il met au point une fusée lance-obus qui, commandée par l’État, lui permet de construire d'importantes usines à Paris et Saint-Brieuc. Il s'associe avec Citroën et ses usines sortiront jusqu'à fusées par jour. En 1927, avec l'ingénieur Jules Salomon, il décide de se lancer dans la construction automobile. Pour cela il achète la licence de l'Austin Seven anglaise de 1923 (de la même manière, en Allemagne BMW produit sous licence la BMW Dixi). C'est fin 1928 qu'il présente son premier modèle, la LR2 qui en est donc la copie. Par une promotion habile, la LR2, que l'on pourrait qualifier de voiturette, eut autant de succès que sa sœur anglaise plusieurs années auparavant. Conduite par François Lecot, un véhicule de série parcourt quotidiennement durant plus de trois mois et demi, soit, sans incident majeur. Dans le même temps, la LR2 se classe 80 fois première dans les 81 épreuves sportives auxquelles elle participe. Dès 1931, sous le nom de LR4, des modifications la différencièrent de l'anglaise ; sa robustesse fut démontrée par plusieurs raids de longue distance. Ce modèle durera jusque dans les années 1950 en conservant toujours l'empattement court de.", "section_level": 1}, {"title": "Modèles produits.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Modèles d'avant guerre.", "content": "En 1938, c'est la LR4N2 4CV dont les caractéristiques principales sont :", "section_level": 2}, {"title": "Pendant la guerre.", "content": "Certaines usines françaises sont réquisitionnées pour fabriquer des pièces pour les usines Rosengart, c'est le cas de l'usine Morane-Saulnier d'Ossun qui l'exposa à Tarbes en 1941 lors du passage du chef de l'État français Philippe Pétain.", "section_level": 2}], "src_summary": "Rosengart est une marque automobile française créée par Lucien Rosengart. Elle a produit des voitures particulières de 1928 à 1955.", "tgt_summary": null, "id": 1026351}
{"src_title": "Fédération européenne de triathlon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La Fédération européenne de triathlon (ETU) est créée en 1984 pour favoriser le développement du triathlon en Europe. En 2015, 47 entités nationales sont fédérées en son sein. L'ETU fait partie de la Fédération internationale de triathlon comme représentante des fédérations européennes. Elle est membre du comité olympique européen pour le triathlon et organise les championnats européens de ses spécialités, triathlon, duathlon, cross triathlon, paratriathlon, triathlon d'hiver et aquathlon.", "section_level": 1}, {"title": "Direction.", "content": "En 2017, lors de son congrès, les membres de la fédération ont réélu comme président l'Italien Renato Bertrandi pour un nouveau mandat de quatre années. Les Français Julien Vander Plancke élu au comité technique, Pierre Bigot au comité de développement et Denis Jaeger comme vice-président sont élus jusqu'en 2021.", "section_level": 1}, {"title": "Distinctions.", "content": "La fédération européenne distingue chaque année les triathlètes dans diverses catégories en leur remettant un trophée les \"awards européens\". L'année 2016 a vu la remise de cette distinction à Alistair Brownlee et Nicola Spirig comme triathlète de l'année. Elle a honoré également trois légendes du triathlon européen, le Néerlandais Rob Barel et les Françaises Isabelle et Béatrice Mouthon. L'Estonienne Kaidi Kivioja licenciée en France, reçoit l'award de la triathlète ayant le mieux représentée les valeurs de l'ETU.", "section_level": 1}, {"title": "Structure internationale.", "content": "L'ETU est une structure fédérale à laquelle adhèrent les fédérations de triathlon nationale. En 2015 elle compte 47 pays.", "section_level": 1}, {"title": "Championnats.", "content": "La série originale des courses ETU est la course de distance M (distance olympique) sanctionnée par la championnat d'Europe de triathlon. Cette distance de triathlon est devenue l'un des standards dans le monde du triathlon. Les événements suivants du championnat d'Europe sont organisés par l'ETU :", "section_level": 1}], "src_summary": "La Fédération européenne de triathlon (European Triathlon Union ou ETU) a été créée en 1984 pour développer en Europe le triathlon et les sports dérivés de celui-ci. Elle est la plus ancienne fédération continentale et internationale de triathlon. Elle organise les courses du championnat d’Europe officiel pour l'ensemble des sports enchaînés gérés par la Fédération internationale de triathlon créée en 1989 à laquelle elle s'est affiliée.", "tgt_summary": null, "id": 1130379}
{"src_title": "Bébing", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Deux hameaux situés au nord appartiennent aussi à la commune :", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "D'un nom de personne germanique \"Bubo\" suivi du suffixe -\"ing\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rinting.", "content": "Sur l'emplacement de ce hameau s'élevait avant la révolution une maison de religieuses de l'ordre de Saint-Dominique. Son dernier directeur, Henry Beck, a laissé en 1780 une notice de ce monastère écrite en allemand qui fut traduite en français. Cette notice inclus les faits suivants : au commencement du siècle, trois veuves arrivèrent de la Souabe à Rinting ; elles obtinrent un bref d'Innocent VI en 1356. Douze prélats, tant archevêques qu'evèques, les avaient déjà autorisées à former une communauté. Plus tard, les trois veuves, avec quelques compagnes qu'elles s'étaient adjointe, demandèrent la permission au pape Sixte IV de commencer un monastère dans le Val de Renting, au lieu-dit Rohrthall (vallée du Roseau), diocèse de Metz, à une lieue de Sarrebourg. Elles postulèrent alors l'ordre de Saint-Dominique : le pape confirma leur demande en 1474. Son successeur, Innocent VIII, donna son approbation par des privilèges et des indulgences accordés en 1485. Ces femmes pieuses élevèrent d'abord de leurs propres mains une petite maison, mais les comtes de Linange, qui étaient seigneurs de ces lieux, vinrent à leur secours. Les titres de fondation qu'ils leur accordèrent sont au nombre de six. À l'époque de l'invasion des Suédois en Lorraine (1635), le R. P. directeur, Jacques Tonquer et quelques religieuses furent massacres par ces farouches luthériens, dans le grand jardin du monastère, où était, en 1780, le jardin appelé \"des mouches à miel\". Les ducs de Lorraine ont aussi accordé leur haute munificence a la maison de Rinting. Les religieuses possédaient, entre autres, une lettre de protection de Charles II, de 1421. Elles en avaient aussi de René II, d'Antoine et du duc François. Celle de 1565, du duc Charles III, accorde aux religieuses, pour tout leur bétail, le droit de pâturage sur le finage de Fribourg, qui comme on sait, est éloigné de du monastère de Rinting ; le même droit fut confirmé en 1605 ; de plus, il fut accordé pour chaque année un muid de sel à prendre à la saline de Dieuze.", "section_level": 2}], "src_summary": "Bébing est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.", "tgt_summary": null, "id": 464851}
{"src_title": "Pla d'Urgell", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "La zone correspondant au Pla d'Urgell était occupée avant l'arrivée des Romains par des tribus d'un peuple ibère, les Ilergetes, qui avaient pour capitale l'actuelle Lérida. Cette contrée fut connue par la suite sous le nom de Mascançà, probablement d'origine arabe. La désignation de \"Pla d'Urgell\" (ou \"Plana d'Urgell\") existait bien avant la création des comarques catalanes (1936), mais elle recouvrait également certaines parties des comarques actuelles des Garrigues (Les Borges Blanques, Juneda), de la Noguera (Bellcaire d'Urgell) et de l'Urgell (Bellpuig). Le nom provient sans doute de l'ancien comté d'Urgell, l'un des plus importants de Catalogne, mais les localités de l'actuel Pla d'Urgell n'appartenaient pas toutes au comté d'Urgell ; en effet, Mollerussa, Sidamon, Miralcamp, Fondarella, Palau d'Anglesola et Golmés, appartenaient à la baronie d'Anglesola, et donc au comté de Barcelone. Le découpage actuel des évêchés (diocèses d'Urgell et de Solsona) reflète encore cette situation.", "section_level": 1}, {"title": "Création de la comarque.", "content": "Tout commença avec la construction du canal d'Urgell. Mollerussa s'était convertie en une localité très dynamique, qui se trouvait au centre de la zone constituée par les quatre comarques du Segrià, de l' Urgell, de la Noguera et des Garrigues. Les lois d’organisation territoriale approuvées par la Généralité de Catalogne en 1987 maintinrent tout d’abord les mêmes comarques qu’en 1936. Mais il était prévu que des changements pourraient intervenir et que de nouvelles comarques pouvaient être créées. C’est ainsi que plusieurs communes de la plaine d'Urgell demandèrent la création d’une nouvelle comarque autour de Mollerussa. L'année suivante (1988), la Généralité approuva la mise en place de trois nouvelles comarques, dont celle appelée Pla d'Urgell, avec pour capitale Mollerussa.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Relief.", "content": "Le relief du Pla d'Urgell, comme le dit son nom, est plat. Vu sa situation centrale dans la plaine d'Urgell, les accidents géographiques sont rares : ni collines, ni barrières montagneuses, ni vallées profondes creusées par quelque rivière. Pas non plus de torrents dignes de ce nom. Cette topographie extrêmement plane ne permet pas l'écoulement des eaux vers les rivières avoisinantes et a engendré des bassins clos ou endoréiques prenant souvent la forme d'étangs ou de marais.", "section_level": 2}, {"title": "Étangs et marais.", "content": "Ce relief si plat et peu accidenté résulte des apports massifs de matériaux de toutes sortes par les eaux torrentielles en provenance des montagnes voisines. Ces matériaux se déposèrent en éventail au fond de la Dépression centrale. Les matériaux apportés par les eaux formant barrière, certains secteurs se trouvèrent fermés et sans écoulement. Dans des conditions de climat humide, aux précipitations abondantes, les eaux auraient pu facilement s'ouvrir un chemin. Mais ce secteur de la Dépression centrale est sec et il y pleut rarement. L'eau des ruisseaux s'évapore ou s'infiltre dans le sol avant d'avoir pu atteindre la rivière la plus proche. En outre, la plaine se trouve à basse altitude, entre 200 et, et ne dépasse que de quelques mètres le cours de la rivière principale, le Sègre, de sorte qu'aucun courant fort ne pouvait être généré pour emporter les eaux et leurs sédiments, d'où la formation de ces zones fermées où l'eau stagne. Néanmoins, l'intervention de l'homme a fait disparaître la plupart de ces zones closes, qui ont été drainées par des canaux artificiels facilitant l'écoulement de l'eau vers une rivière, pour être transformées en terres cultivables.", "section_level": 2}, {"title": "L'étang d'Ivars.", "content": "L'étang d'Ivars ou d'Utxafava, d’une longueur de mètres et d’une largeur de pour une profondeur de quatre mètres, à cheval sur les communes d'Ivars d'Urgell et de Vila-sana (appelée Utxafava jusqu’en 1930), fut asséché vers 1950 et transformé en terres irriguées occupées par des vergers et des champs de luzerne et de céréales. Il a été reconstitué en 2005 pour redevenir un refuge d'oiseaux et une des zones humides les plus importantes de Catalogne. On peut y observer au cours de l'année plus de d'oiseaux, sédentaires, estivaux, hivernants ou de passage. L'hiver y abondent entre autres canards, foulques et vanneaux huppés.", "section_level": 3}, {"title": "Autres étangs.", "content": "Il y a eu aussi d'autres étangs ou lagunes, comme ceux de la Llacuna, du Conill ou du Pequeny, mais ils sont actuellement asséchés et convertis en terres cultivées. En période de pluies intenses, ils sont à nouveau inondés, mais les canaux de drainage ne tardent pas à les vider.", "section_level": 3}, {"title": "Rivières.", "content": "Bien que les cours d'eau les plus importants de la comarque soient aujourd'hui constitués de canaux, on y trouve également quelques rivières d'importance mineure, qui charrient peu d'eau et souvent se confondent en partie avec les canaux d'irrigation. Le Pla d'Urgell est traversé par les rivières Corb et Ondara. Le Corb prend sa source à l'extrémité nord de la Conca de Barberà et il parcourt la partie méridionale de l'Urgell. Entre Belianes et Bellpuig (Urgell), il se perd entre les vignes et les oliviers et il se confond plus loin avec les canaux d'irrigation et de drainage. Dans la comarque du Pla d'Urgell, son cours est entièrement artificiel. Il se jette dans le Sègre près de Vilanova de la Barca (Segrià), après un parcours de. L'Ondara naît à l'extrême sud de la Segarra. Elle passe près de Cervera et Tàrrega, où on lui donne le nom de Reguer. Après Tàrrega, elle reçoit sur sa gauche le Cercavins. Après Anglesola, encore dans la comarque de l'Urgell, puis dans le Pla d'Urgell, son cours se perd entre les ramifications du canal d'Urgell et ses eaux vont théoriquement alimenter le Corb, à moins qu'elles n'aillent se perdre dans quelque ancien marais.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le Pla d'Urgell a un climat méditerranéen avec tendance continentale de basse altitude. Vu sa topographie plane et ses dimensions réduites, toute la comarque a le même type de climat. Les hivers sont froids et longs et les étés chauds et de courte durée. On y enregistre une forte amplitude thermique journalière et annuelle. Les brouillards sont fréquents à partir de la fin de l'automne et pendant tout l'hiver. Ils se dissipent parfois en milieu de matinée ou dans l'après-midi, mais ils peuvent aussi persister plusieurs jours de suite, voire plus d'une semaine. Si la température baisse en dessous de zéro en période de brouillard, il se forme du gel sur le sol et les plantes. Les précipitations sont relativement rares. Les températures moyennes annuelles se situent autour de et sont relativement élevées par rapport à celles des comarques voisines, excepté le Segrià. La basse altitude et les reliefs qui séparent la comarque de la mer font que les étés sont très chauds. Les moyennes de juillet se situent entre 24 et, alors que celles du mois de janvier tournent autour de. Les précipitations sont rares et irrégulières, avec des moyennes annuelles légèrement supérieures à. L'été est la saison la plus sèche. Le mois le plus sec est normalement juillet, bien qu'il n’est pas rare de trouver au cours de l'année des mois où il ne tombe pas une goutte d’eau, alors que le mois de juillet peut exceptionnellement, certaines années, être le mois le plus pluvieux.", "section_level": 2}, {"title": "Végétation.", "content": "Le paysage du Pla d'Urgell a été tellement modifié qu'il est difficile de dire quelle serait sa végétation spontanée sans l'intervention de l'homme. Avant la construction du canal d'Urgell, la végétation dominante était constituée d'une part d'un maquis bas et de pâtures sèches et d’autre part de marais et de terres à forte salinité. Mais ce paysage qui remontait à un siècle et demi était lui aussi dû à l'intervention humaine, puisqu'y pâturaient chèvres et moutons, certaines terres étant, là où c'était possible, consacrées à la culture. En se rapportant à la végétation des comarques voisines, on peut penser que la végétation spontanée, si elle n'avait pas été modifiée par l'homme, aurait été constituée de bois de chênes verts. Mais il ne reste aucune trace de ces bois. Pratiquement toute la comarque est aujourd'hui cultivée ou occupée par des constructions. La seule végétation présentant un certain intérêt est celle qui s'est formée ou, souvent, a été plantée le long des canaux ou dans les champs, comme les peupliers ou les platanes. On y trouve aussi des ormes, des peupliers blancs, des aulnes, des frênes et des saules.", "section_level": 2}, {"title": "Population.", "content": "Les conditions naturelles de l'actuelle comarque du Pla d'Urgell n'étaient pas propices à une population importante avant la construction du canal d'Urgell. C'était une terre sèche et plane. L'aridoculture et l'élevage constituaient la base de l'économie de ses habitants. La région a connu une croissance démographique notable dans les années qui suivirent la mise en place des systèmes d'irrigation. Par la suite, la croissance a ralenti, mais se poursuit encore aujourd'hui. Le recensement de 1857 fait état d'une population de. Mollerussa était à l'époque une commune sans grande importance (). Torregrossa et Bellvís étaient plus peuplées. Les centres économiques les plus proches étaient Lérida et Tàrrega. Mais tout changea avec le canal. En dépit des nombreux problèmes des premières années, l'irrigation donna travail et vie aux habitants de la plaine. À partir des années 1880, on enregistre un accroissement notable de la population : (1887), (1900), (1910) et (1920). La population double donc entre 1880 et 1920. Et la croissance porte sur toutes les communes, car elles sont toutes largement dotées de terres irriguées. À partir des années 1920, la croissance s'arrête et la population diminue même légèrement jusqu'au lendemain de la Guerre civile. Mollerussa commence à se détacher des autres communes ; divers services et quelques industries s'y installent et le bourg devient un centre d'attraction pour une zone de plus en plus grande. Après la guerre, la population augmente à nouveau, tendance qui se poursuit jusqu’aux années 1970, où les chiffres stagnent ou régressent même dans certaines communes. En 1986, on recense, un peu moins qu’en 1981 (). Mollerussa, avec ses (1986), rassemble 30 % de la population de la commune. Jusqu’en 2002, la population du Pla d'Urgell monte à nouveau d’environ 5 % () et sa capitale Mollerussa atteint les, soit une augmentation de plus de 20 %. La comarque compte en 2018, dont pour Mollerussa.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie du Pla d'Urgell repose sur l'agriculture, l'élevage et les activités industrielles et commerciales qui y sont associées. Bien que petite, la comarque est très active. Les eaux apportées par le canal d'Urgell et le canal Auxiliar font toute la richesse de cette zone où on ne trouvait, il y a un siècle et demi, que champs arides et friches en pâture.", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "La comarque du Pla d'Urgell correspond à un secteur presque entièrement irrigué, comme le montrent les chiffres suivants : Les terres irriguées sont essentiellement consacrées aux cultures herbacées, notamment de céréales cultivées pour leur grain. On trouve au premier rang le maïs, avec, suivi du blé, avec, et de l'orge, avec 700 Parmi les cultures fourragères, c'est la luzerne qui domine, avec 5600 Autres cultures herbacées importantes : les cultures maraîchères, avec, le tournesol, les vesces et aussi les pommes de terre. Les cultures arborées revêtent une importance significative, bien que moins que dans le Segrià. Les pommiers occupent, les poiriers et les pêchers 250 Le reste relève de l'aridoculture : d'amandiers et d'oliviers.", "section_level": 2}, {"title": "Élevage.", "content": "Le Pla d'Urgell est depuis des siècles une région dédiée à l'élevage. Dans la plaine paissaient les troupeaux qui transhumaient l'été vers les pâturages des Pyrénées. Aujourd'hui, les techniques ont évolué et la grande majorité des fermes pratique l'engraissage intensif. L'élevage porcin occupe une position de premier plan, avec quelque têtes (1989). Moins importants, l'élevage bovin ( têtes), l'aviculture, avec poules pondeuses, l'élevage ovin ( têtes) et celui de lapins ( têtes). Ces chiffres peuvent beaucoup varier d'une année à l'autre en fonction des fluctuations de la demande et des prix sur le marché et des épidémies qui peuvent affecter périodiquement certaines catégories de bétail.", "section_level": 2}, {"title": "Industrie.", "content": "Le Pla d'Urgell possède des industries très spécialisées en relation directe avec la production agricole, par exemple pour la transformation de fruits, le conditionnement du fourrage ou l'élaboration de granulés, la manipulation et la commercialisation de produits hortofruticoles, le séchage des céréales, sans oublier les moulins à huile. Les entreprises concernées sont souvent de petite taille et occupent peu de personnel, ou seulement sur une base saisonnière. Parmi les industries liées à l'élevage, il convient de citer les abattoirs, l'industrie laitière et quelques entreprises de charcuterie, ainsi que la fabrication industrielle d'aliments pour bétail. Ces entreprises sont réparties sur toute la comarque. Mollerussa est le centre industriel le plus important.", "section_level": 2}, {"title": "Infrastructure.", "content": "Le Pla d'Urgell dispose d'une bonne infrastructure de communication. L'axe de communication le plus important est la voie rapide A-2, ancienne route nationale N-II de Barcelone à Madrid, qui traverse la comarque d'est en ouest et passe par Mollerussa. Elle permet de rejoindre Barcelone et Lérida sans avoir à utiliser d'autoroutes. Les autres routes, locales, assurent une communication aisée entre Mollerussa et les autres localités de la comarque. Le relief très peu accidenté a permis la mise en place d'un réseau routier dense et performant. Les transports ferroviaires sont assurés par la ligne Barcelone-Manresa-Tàrrega-Mollerussa-Lérida. C'est une ligne secondaire à trafic limité, la plus grande partie des trains longue distance empruntant la ligne Barcelone-Valls-les Borges Blanques-Lérida. Tout comme pour prendre l'autoroute, il faut donc se rendre à Lérida pour prendre le train à grande vitesse. Le nouvel aéroport de Lleida-Alguaire se trouve à de Mollerussa, celui de Barcelone-El Prat à.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et gouvernement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Conseil comarcal du Pla d'Urgell.", "content": "Le Conseil comarcal du Pla d'Urgell est une entité formée par le regroupement des communes de la comarque. Il s'est constitué en 1988, un an après l'approbation de la loi sur les conseils comarcaux de Catalogne. Il a son siège à la Casa Niubó, édifice moderniste de l'architecte Ramon Sala Llobet. Il s'agit d'une demeure seigneuriale construite dans les années 1905-1906, édifice d’angle caractérisé par une tour carrée au toit pointu couvert de céramique, ornée d’un beau balcon encastré.", "section_level": 2}, {"title": "Communes.", "content": "Barbens, Bell-lloc d'Urgell, Bellvís, Castellnou de Seana, Fondarella, Golmés, Ivars d'Urgell, Linyola, Miralcamp, Mollerussa, El Palau d'Anglesola, El Poal, Sidamon, Torregrossa, Vilanova de Bellpuig, Vila-sana", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Pla d'Urgell est une comarque de Catalogne (Espagne) ayant pour capitale Mollerussa. Elle a été créée en 1988 (loi 5/1988), en même temps que l'Alta Ribagorça et le Pla de l'Estany. Appelée au Haut Moyen Âge \"Plana de Mascançà\", elle tient son nom actuel du fait qu'il s'agit de la partie la plus plate de l'ancien Comté d'Urgell. Avant la création de la comarque en 1988, ses communes étaient réparties entre les comarques voisines de la Noguera (Bellvís, Linyola et El Poal), l'Urgell (Barbens, Castellnou de Seana, Ivars d'Urgell, Vilanova de Bellpuig i Vila-sana), les Garrigues (Torregrossa) i le Segrià (Bell-lloc d'Urgell, Fondarella, Golmés, Mollerussa, Miralcamp, El Palau d'Anglesola i Sidamon). Ces seize communes occupent une surface de et leur population s’élevait en 2018 au total à. Elle est limitrophe au nord avec la Noguera, à l'est avec l'Urgell, au sud avec les Garrigues et à l'ouest avec le Segrià.", "tgt_summary": null, "id": 1555063}
{"src_title": "FC Eintracht Schwerin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire avant 1945.", "content": "Avant la Seconde Guerre mondiale, la localité de Schwerin compta plusieurs clubs (\"Schweriner FC 03\", FC Vorwärts Schwerin 1904,...) qui tous furent dissous par les Alliés en 1945 (voir Directive n°23). \"Il n’y a pas de traces certaines que des membres de ces anciens cercles furent partie prenante de la reconstitution de clubs après 1945. Il est probable que le fait eut lieu, mais on ne dispose pas de traces tangibles.\"", "section_level": 1}, {"title": "Histoire après 1945.", "content": "Le \"FC Eintracht Schwerin\" rassemble l’Histoire de plusieurs anciens clubs de l’époque de la RDA. Ces clubs furent essentiellement soutenus par les entreprises d’Etat des ateliers de fabrication de câbles (Kabelwerks) de l’entité de Schwerin. Sous différents noms, ils jouèrent en DDR-Liga, en Bzriksliga Schwerin et même une saison en DDR-Oberliga.", "section_level": 1}, {"title": "1. FSV Schwerin.", "content": "Le prédécesseur du \"1. FSV Schwerin\" fut la \"Schweriner Volkspolizei\" qui fut créée en 1948 sous le nom de \"SG Deutsche Volkspolizei Schwerin\". L’équipe Premières de ce club fut transféré en 1952 vers Rostock et devint le SG Volkspolizei Rostock. L’équipe Réserves devint alors la nouvelle équipe fanion sous la dénomination de \"SG Dynamo Schwerin\".", "section_level": 2}, {"title": "SG Dynamo Schwerin.", "content": "Dès 1953, le \"SG Dynamo Schwerin\" monta en Bezirksliga Schwerin et remporta le titre la saison suivante. Le club joua une saison en DDR-Liga, puis celle-ci fut scindée. Le \"SG Dynamo\" fut alors versé en II. DDR-Liga. En 1957, le club fut relégué en \"Bezirksliga Schwerin\" qui était donc devenue le. Il en remporta directement le titre et remonta. Au terme de la saison 1962-1963, la II. DDR-Liga fut dissoute. Mais comme il en remporta la titre du \"Groupe 1\", le \"SG Dynamo Schwerin\" accéda au niveau 2 (la \"I. DDR-Liga\" qui redevenait \"DDR-Liga\"). Le \"SG Dynamo Schwerin\" s’installa alors définitivement en DDR-Liga. Il en remporta le titre du \"Groupe A\" en 1975 mais sans réussir à accéder à la DDR-Oberliga.lors du tour final. Il fut aussi deux fois vice-champion du \"Groupe A\" (1977 et 1984). Dans le courant de la saison 1989-1990, la DDR-Liga fut renommée NOFV-Liga. Le 1990p le \"SG Dynamo Schwerin\" devint le \"Polizei SV Schwerin\".", "section_level": 3}, {"title": "Polizei SV Schwerin.", "content": "Lors de la saison 1989-1990, le \"SG Dynamo Schwerin\" disputa la finale de la FDGB-Pokal et s’inclina (\"2-1\") contre le Dynamo Dresde. Comme le grand club saxon était aussi champion de RDA, le désormais \"Polizei SV Schwerin\" eut l’honneur de participer à la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe. Il y fut éliminé, au premier tour, par l’Austria Vienne (\"0-2\" à domicile et \"0-0\" en déplacement). Au terme de la saison suivante, le \"PSV Schwerin\" fut relégué vers la \"Verbandsliga Mecklemburg-Vorpommern\", soit le du football allemand réunifié. Le juillet 1991, il fut rebaptisé \"1. FSV Schwerin\".", "section_level": 3}, {"title": "1. FSV Schwerin.", "content": "Vice-champion en 1992, il conquit le titre l’année suivante et monta en Oberliga Nordost. Le séjour au troisième niveau ne dura qu’une saison car qu terme du championnat 1993-1994 furent instaurées les Regionalligen en tant que Division 3. Le \"1. FSV Schwerin\" passa alors en Oberliga Nordost \"Nord\" (Niveau 4). Le juillet 1997, le club fusionna avec la section football du \"Schweriner SC\", devenue indépendante l’année précédente, pour former le FC Eintracht Schwerin. \"En 2003 un Sportgemeinschaft (SG) Dynamo Schwerin fut refondé. Lors de la saison 2006-2007, le SG Dynamo Schwerin obtint la première place dans la Bezirksliga West et monta dans l’actuelle Landesliga West. C’était sa troisième montée consécutive. Il fut vice-champion en 2008 et manqua donc de peu une de suite! En 2010, le SG Dynamo Schwerin est toujours en Landesliga West.\"", "section_level": 3}, {"title": "Schweriner SC.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "SG Schwerin / BSG Vorwärts Schwerin.", "content": "Ce cercle fut constitué en 1945 sous l’appellation \"SG Schwerin\". Il participa à diverses compétitions locales. En 1947, alors que la DFB recouvrait les prérogatives abandonnées sous le régime nazi, un premier championnat officiel fut réorganisé. Les différentes équipes engagées luttèrent au sein de leur zone d’occupation. Le tour final de la compétition organisée dans la zone soviétique reçut en Allemand, le nom de Ostzonemeisterschaft. Deux équipes de chaque Länder furent qualifiées. En tant que champion du Länder de Mecklemburg-Vorpommern, le \"SG Schwerin\" en fit partie. Il fut éliminé (\"1-3\") en Quarts de finale, par le futur champion, le SG Planitz. Le club se qualifia aussi pour le Ostzonemeisterschaft de 1949. Il ne franchit pas le tour préliminaire en s’inclinant (\"2-0\") à Cottbus contre le BSG \"Franz-Mehring\" Marga. Le \"SG Schwerin\" fut alors rebaptisé \"BSG Vorwärts Schwerin\" en 1949. Ses prestations récentes lui valurent d’être retenu comme fondateur de la DDR-Oberliga, la plus haute division est-allemande. Terminant à la dernière des 14 places, le cercle fut relégué vers la DDR-Liga.", "section_level": 3}, {"title": "BSG Einheit Schwerin.", "content": "Relégué d’Oberliga, le club devint par la force des choses un des fondateurs de la DDR-Liga pour la saison 1950-1951. En janvier 1951, le club fut renommé \"BSG Einheit Schwerin\". En 1952, il fut relégué vers l’étage inférieur, une des quinze séries dites \"Bezirksliga\" créées à partir de la saison suivante. Pour la troisième fois, le cercle fut donc un club fondateur d’une ligue est-allemande! Cette fois, il s’agissait de la Bezirksliga Schwerin. En 1956, le \"BSG Einheit Schwerin\" remporta le titre en \"Bezirksliga Schwerin\" (la ligue était devenue le après la scission de la DDR-Liga en I. DDR-Liga et en II. DDR-Liga). Mais ce titre ne lui permit pas de monter. Cette même année 1956, les dirigeants politiques intervinrent de nouveau. Une partie du \"BSG Einheit\" fut regroupée avec le \"SC Traktor Schwerin\" tandis que le reste rejoignit l’ASG Vorwärts Schwerin.", "section_level": 3}, {"title": "SC Traktor Schwerin.", "content": "En 1957, le \"SC Traktor Schwerin\" remporta la Bezirksliga et monta en II. DDR-Liga. Le club joua cinq saisons dans le \"Groupe 1\" de cette ligue qui fut dissoute à la fin de la saison 1962-1963. Le cercle fut alors reversé en Bezirksliga Schwerin qui redevenait le de la hiérarchie de la Deutscher Fussball Verband der DDR (DFV). En 1964, le SC Traktor fut vice-champion. Peu après la fin de saison, le club fut rebaptisé \"BSG Motor Schwerin\".", "section_level": 3}, {"title": "BSG Motor Schwerin.", "content": "En 1967, \"BSG Motor\" remporta la Bezirksliga Schwerin mais échoua lors du tour final. Après des places de vice-champion en 1969 et en 1970, le club décrocha le titre 1972 et monta en la DDR-Liga. Relégué en 1974, le \"Motor Schwerin\" enleva le titre deux ans plus tard et retourna au deuxième niveau. À la fin du championnat suivant, il redescendit. Hormis, une accessit de vice-champion en 1979, le cercle dut attendre 1983 pour retrouver le titre et réintégrer une nouvelle fois la DDR-Liga. Une fois encore, il redescendit directement. Au terme de la saison 1986-1987, le \"BSG Motor Schwerin\" enleva son cinquième titre en \"Bezirksliga\", mais ne parvint pas à se classer en ordre utile lors du tour final.", "section_level": 3}, {"title": "BSG Motor Kabelwerk Schwerin.", "content": "En 1988, le \"BSG Motor Schwerin\" fut renommé \"BSG Motor Kabelwerk Schwerin\".", "section_level": 3}, {"title": "SV Schweriner Kabelwerk.", "content": "Dans le courant de la saison 1989-1990, les effets de la Chute du Mur de Berlin se firent sentir. Les clubs redevinrent des organismes civils, priés de subvenir eux-mêmes à leurs besoins financiers. En 1990, le club prit le nom de \"SV Schweriner Kabelwerk\". En 1992, le \"Schweriner SC\" fut restructuré en incorporant par la fusion du \"SV Schweriner Kabelwerk\" avec le VfL Schwerin (fruit d'une fusion entre lISG Tiefbau\" et le \"FSV Grün-Weiss Schwerin\"). Reversé en \"Verbansliga Mecklemburg-Vorpommern\" (soit le du football allemand réunifié) pour la saison 1991-1992, le \"Schweriner SC\" ne put éviter la dernière place et descendit en \"Landesliga Mecklemburg-Vorpommern\" (niveau 5). Il remonta en \"Verbansliga\" en vue de la saison 1994-1995. Il assura son maintien lors des deux saisons suivantes. En 1996, la section football du \"Schweriner SC\" devint un club indépendant, puis le juillet 1997, il fusionna avec le \"1. FSV Schwerin\" pour forme le FC Eintracht Schwerin. Au même moment, l'équipe \"Réserves\" du \"1.FSV Schwerin\" devint le \"Schweriner SC\" et prit sa place en \"Landesliga West\". Elle en fut reléguée en 2003. En 2009, le \"Schweriner SC\" termina vice-champion de la Berzirksliga West et remonta en Landesliga West\". En 2010, elle y termina alors qu'à l'autre bout du tableau l'équipe Réserves du FC Eintracht descenait en \"Bezirksliga\".", "section_level": 3}, {"title": "FC Eintracht Schwerin.", "content": "Lors du championnat 1997-1998, le club prit la place qu’occupait le \"1. FSV Schwerin\" en Oberliga Nordost \"Nord\" (niveau 4). Après deux saisons terminées au quatrième rang, le club fut relégué en 2000. Il conquit le titre de \"Verbandsliga Mecklembourg-Vorpommern\" dès l’année suivante et remonta. Après deux nouvelles saisons en Oberliga Nordost \"Nord\", le \"FC Eintracht Schwerin\" fut relégué. Il évolue depuis en \"Verbandsliga Mecklembourg-Vorpommern\".", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès (Total 1. FSV Schwerin et ses prédécesseurs).", "content": "Le 1. FSV Schwerin et ses prédécesseurs accumulèrent les titres suivants:", "section_level": 1}], "src_summary": "Le FC Eintracht Schwerin est un club de allemand de football localisé dans la ville de Schwerin dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale. ", "tgt_summary": null, "id": 1043640}
{"src_title": "Armoiries de Munich", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le moine.", "content": "Comme le nom allemand de Munich, München, signifie \"\"des moines\"\", le moine dans ce cas est un symbole explicite qui représente la ville de Munich. La figure est représentée vêtue d'un coule noir orné d'une capuche noire et de chaussures rouges. La main droite est levée et la gauche porte un livre rouge. La main droite ouverte du moine est interprétée comme un geste de serment ou un geste de bénédiction dans la tradition chrétienne. Le livre rouge dans la main gauche fait référence au livre du serment de la ville (conformément au geste de la main droite), ou au livre de droit municipal qui est délimité en rouge et qui est transmis depuis 1365. Une autre interprétation est qu'il s'agit d'un livre de l'Évangile. Le petit sceau montre la Bulle de l'arbitrage d'Augsbourg du 14 juin 1158. Ce n'est pas un livre. C'est un parchemin. La main de l'homme, qui est Henri le Lion, est le diktat de la fondation de Munich. Le sens de la main est la puissance militaire. Henri le Lion n'était pas très chrétien. Il était un chevalier croisé et voleur. Or et application militaire étaient les principes de l'époque. Les armoiries ont été légèrement modifiées ultérieurement par les prédécesseurs vraiment chrétiens d'Henri le Lion. Lorsque l'administration municipale de Munich a élaboré une constitution de son conseil, un sceau était nécessaire pour affirmer l'authenticité des documents du conseil municipal. Apparaissant sur un document du 28 mai 1239, le plus vieux sceau de Munich représente un moine portant une capuche ouverte. Alors que toutes les sceaux montrent le moine avec le livre dans une main et trois doigts tendus dans l'autre, le moine a légèrement varié, apparaissant de profil, puis plus tard, plein visage et tête nue. Le moine en tant que figure héraldique unique peut être trouvé sur un sceau datant de l'année 1304, et sur des drapeaux de la ville depuis le milieu du XIVème siècle. Les représentations colorées des armoiries de la ville datent du XVème siècle.", "section_level": 1}, {"title": "Münchner Kindl.", "content": "Au cours des quelques siècles jusqu'à la version actuelle de 1957, les armoiries ont subi des changements bien visibles. Alors que certaines représentations du XVème siècle montrent déjà une figure d'enfant au lieu du moine, le moine dans les représentations a commencé à perdre sa sérieuse disposition, avec des cheveux bouclés et un visage plus jeune. Au XVIIIème siècle et surtout au XIXème siècle, le moine était régulièrement remplacé par le Münchner Kindl, l'enfant munichois en bavarois, une référence à la figure documentée pour la première fois en 1727, bien qu'il ne soit pas clair quand il est apparu sur les armoiries pour la première fois et qui l'a instauré. La transformation a été provoquée par des artistes tels que des sculpteurs et des peintres ainsi que des graveurs sur cuivre et sceaux, par opposition à un ordre juridique. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, les artistes locaux ont également complété la figure avec des rajouts tels que des radis, des bretzels, des couronnes de laurier et des chopes à bière moussantes. Le symbole apparaît diversement dans de nombreux endroits tels que sur les couvercles de trou d'homme, les chopes de bière et le sommet de la tour de la mairie. Alors que le moine était clairement un homme, son sexe est devenu ambigu depuis qu'il a été désigné Kindl. Une interprétation est qu'il est tout simplement dépourvu de sexe, mais dans les années 1920, une inclination féminine est devenue apparente, et il est actuellement plutôt représenté comme une femme.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Les armoiries de Munich sont vérifiables à partir des sceaux de 1239 et 1268. Ces sceaux montrent un moine devant une porte, au-dessus de laquelle se trouve un aigle, se référant à l'évêque de Freising. La ville lui appartenait et cela provenait probablement de ses armoiries. À partir de 1313, la ville appartient aux ducs de Wittelsbach et l'aigle a été remplacé par un lion, symbole des Wittelsbach bavarois et palatins depuis le fief du duc Louis I de Bavière en 1214.", "section_level": 1}, {"title": "Armoiries après ratification par Maximilien I.", "content": "En 1808, le roi Maximilien Ier de Bavière accorda à la ville un emblème de la ville historiciste représentant un portail classique, au sommet duquel se trouve la couronne du roi. Un lion d'or est assis sur le seuil de la porte avec une épée dans une patte et un bouclier avec la lettre \"M\" dans l'autre. En tant que monarque éclairé, Maximilien voulait que le symbole de la ville montre sa culture et en même temps dissipe le stéréotype du \"\"Mönchsbarbarei\" \", la barbarie des moines. Cependant, le municipalité a refusé l'élimination complète de la référence historique au moine et ainsi en 1818 le M a été remplacé par le moine.", "section_level": 2}, {"title": "Armoiries après ratification par Louis I.", "content": "En 1834, le roi Louis Ier remit à la ville ses anciennes armoiries sous forme de petits et grands écussons. Ceux-ci incarnaient le petit sceau de 1304 et le grand de 1323. Les armoiries de 1835 avaient un fond bleu, bien que cela ait ensuite été corrigé en argent sous Louis II en 1865. Le fond était rarement changé. Une exception, cependant, fut l'utilisation de l'or comme fond au XVIème siècle.", "section_level": 2}, {"title": "Armoiries sous le Troisième Reich.", "content": "De 1936 à 1945, le lion fut à nouveau remplacé par un aigle, mais cette fois celui du parti nazi, le \"Reichsadler\". Considérée comme la \"Hauptstadt der Bewegung\" (capitale du mouvement), Munich était une place importante en termes d'idéologie nazie. La ville abritait le siège du NSDAP, le lieu du Putsch de la Brasserie et a également vu la création de Dachau, le premier camp de concentration nazi. Les plans d'après-guerre ne furent poursuivis qu'en 1949.", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelles armoiries.", "content": "Un petit et un grand blason ont existé de 1949 à 1957 d'après leurs représentations antérieures à 1936. En 1957, les armoiries de la ville, grandes et petites, ont été réorganisées par le designer Eduard Ege. Dans le même temps, le conseil municipal a décidé le 17 décembre 1957 que le grand n'était plus à usage officiel mais uniquement à des fins représentatives particulières.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les armoiries de Munich \"(Münchner Wappen)\" représentent un jeune moine vêtu de noir tenant un livre rouge. Il existe sous une forme similaire depuis le XIIIème siècle, bien qu'à certains moments de son histoire il n'ait pas du tout représenté la figure centrale du moine. Comme le nom allemand de Munich, München, est dérivé de \"Mönch\" signifiant \"moine\", le moine dans ce cas est un symbole explicite (armes parlantes) qui représente la ville de Munich. ", "tgt_summary": null, "id": 1865581}
{"src_title": "Mont Rigi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation.", "content": "Le Mont Rigi se situe sur la route nationale 68 qui relie Eupen à Malmedy, à mi-chemin entre la Baraque Michel et le signal de Botrange, à l'embranchement de la route nationale 676 vers Robertville, sur le plateau des Hautes Fagnes. À proximité immédiate se trouvent un café-restaurant (fermé pour rénovation fin 2017), la station scientifique des Hautes-Fagnes créée par l’université de Liège, avec sa station de mesures automatiques, ainsi qu'une antenne forestière dépendant du Département de la nature et forêts du Service public de Wallonie. Le lieu-dit fut baptisé « Mont Rigi » à l'initiative de Nemery, bourgmestre de Waimes, qui avait attribué à certains endroits de sa commune le nom de lieux célèbres, ainsi, le Rigi qui est le nom d’une montagne suisse. Il est parfois prononcé \"Riji\" alors qu'en Suisse on prononce \"Righi\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hôtel du Mont-Rigi.", "content": "Après la construction de la route nationale 68 reliant Eupen à Malmedy, achevée en 1856, Jacques Walther Hoen, originaire de Baelen et exploitant d'un cabaret à Membach fait construire vers 1861 à l’embranchement de la route qui conduit à Robertville une auberge, \"Chez Hoen\". Après la mort de son mari en 1880, Joséphine Pevée poursuit l'exploitation de l'établissement jusqu'à sa mort en 1909. Reconstruit en 1954, l'hôtel devient la propriété de Gaston Duez, père du pilote automobile Marc Duez, qui le cède, dans les années 1980 à la famille Al Thani, famille souveraine du Qatar, qui investit dans la région de Malmedy depuis plusieurs décennies. Le restaurant tenu par un nouvel exploitant depuis 1999 est contraint par le propriétaire à fermer fin 2017 et des travaux de rénovation du bâtiment débutent durant l'été 2018 pour y aménager un nouvel hôtel de douze chambres.", "section_level": 2}, {"title": "Station scientifique des hautes-Fagnes.", "content": "En 1924, l'université de Liège installe au Mont Rigi une première station de terrain. La station, détruite lors de la bataille des Ardennes et reconstruite en bois en 1947, est remplacée en 1975 par un nouveau complexe de bâtiments en moëllons d'arkose.", "section_level": 2}, {"title": "Bataille des Ardennes.", "content": "Dans la nuit du 16 au, au déclenchement de la bataille des Ardennes, un millier de parachutistes allemands sont largués sur le Mont Rigi. Le but de l'opération Stösser est de prendre possession de ce carrefour stratégique, sur le flanc nord de l'offensive. Les troupes allemandes n'y parviendront pas, harcelant cependant régulièrement les troupes américaines en place dans les semaines suivantes.", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "Le Mont Rigi est un nœud touristique et un point de départ pour des promenades dans les Hautes Fagnes. De là partent nombre de circuits pédestres construits sur les pistes en caillebotis et les chemins que l’on trouve des deux côtés de la route nationale, comme le sentier la Polleur, en partie le long de la Hoëgne. En hiver, lorsque les chutes de neige sont suffisantes, le Mont Rigi se muait en une station de ski de fond. L'accès en transports publics est assuré par les lignes de bus 390 et 395 du réseau TEC Liège-Verviers.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Mont Rigi est un lieu-dit situé sur le territoire de l'entité de Robertville de la commune belge de Waimes dans les Hautes Fagnes au carrefour des routes N 676 et N 68.", "tgt_summary": null, "id": 956730}
{"src_title": "Dietrich Seckel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils du juriste Emil Seckel, Dietrich Seckel naît et grandit à Berlin. Il y étudie les langues et la littérature allemande ainsi que l’histoire de l’art. Après son doctorat en 1937, il choisit tout d’abord de se spécialiser dans l’étude de la civilisation allemande, qui lui semblait offrir de meilleures perspectives. La même année, il quitte Berlin pour un voyage au Japon. Il y reste de 1937 à 1947 comme enseignant d’allemand puis conférencier en littérature allemande dans des universités japonaises, notamment l’université de Tokyo (alors l’université impériale de Tōkyō). Il rentre en Allemagne après un voyage en mer de cinq semaines pour travailler à la Württembergische Landesbibliothek de Stuttgart. Il obtient en 1948 une habilitation en histoire de l’art de l’Asie orientale et rejoint la même année l’université de Heidelberg. À partir de l’été 1949, il y tient des conférences à l’institut d’histoire de l’art. À cette époque, il a acquis une bonne réputation en tant que spécialiste des arts asiatiques, suffisamment pour fonder un département de recherche sur l’Asie orientale, qu’il préside de 1957 à sa retraite en 1976. Depuis 1965 également, il travaille, toujours à l’université de Heidelberg, comme professeur associé puis professeur. Finalement, son unique séjour au Japon lui permit de comprendre et de s’approprier l’art asiatique, notamment l’art du portrait qui l’intéressait particulièrement. De par ses enseignements et ses publications, il est considéré comme le fondateur de l’étude des arts asiatiques en Allemagne, domaine dans lequel il avait une réputation considérable.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dietrich Seckel, né le à Berlin et mort le à Heidelberg, est un historien de l'art allemand spécialisé dans les arts d’Asie orientale. Seckel est considéré comme le fondateur de l'étude des Arts asiatiques dans son pays.", "tgt_summary": null, "id": 1952463}
{"src_title": "Stu Martin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Musicien précoce, il entame sa carrière dès l'âge de 16 ans en jouant dans des orchestres professionnels, notamment ceux de Billy May, Jimmy Dorsey, Count Basie, Duke Ellington, Maynard Ferguson et Quincy Jones. Il collabore également avec des formations prestigieuses de taille plus modeste, parmi lesquelles on peut citer les groupes de Donald Byrd, Kai Winding, Freddie Hubbard, Ornette Coleman ou Herbie Hancock. En 1965 il part vivre en Europe où il accompagne régulièrement les pointures du jazz en tournée (Albert Mangelsdorff, Dexter Gordon, Lee Konitz, Art Farmer, Don Byas, Joachim Kühn, Martial Solal, John McLaughlin, Jean-Luc Ponty etc.). Après un bref retour aux États-Unis (1967-1968), au cours duquel il joue notamment avec Steve Marcus et David Izenzon, il retourne en Europe où, en 1969, il s'installe en Belgique et joue tout d'abord avec le groupe Jess & James qui, à l'époque, inclut également le claviériste américain Scott Bradford. En 1969 toujours, Stu Martin s'allie à John Surman (saxophone) et Barre Phillips (basse) pour former un trio qui effectuera de nombreuses tournées dans toute l'Europe et qui participera à tous les festivals européens importants avant de se séparer en. Durant cette même période il se penche sur les possibilités offertes par les instruments de musique électronique. Il commence à donner des cours tout en continuant à jouer, en solo mais également avec le groupe \"Ambush\" qu'il fonde avec le saxophoniste Charlie Mariano, accompagné de Barre Phillips à la basse et Peter Warren à la basse et au violoncelle. En 1974 il repart vivre dans son pays d'origine pour jouer dans le quartette de Gary Burton mais maintient des liens étroits avec les musiciens qu'il a pu côtoyer sur le vieux continent; il y revient d'ailleurs régulièrement pour jouer lors de certains festivals ou tournées (avec Attila Zoller, Red Mitchell...). En 1979, c'est en Europe qu'il enregistre l'unique disque sous son nom, accompagné de Gérard Marais et Claude Barthélemy. En 1979, de retour sur Paris pour jouer à un festival, il meurt soudainement. En 1982, Levallet, Marais et Pifarély lui rendent hommage en trio avec la chanson \"Song For Stu\". Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise ( division).", "section_level": 1}], "src_summary": "Stewart « Stu » Martin, né le à Liberty (New York) et mort le à Paris, était un batteur de jazz américain.", "tgt_summary": null, "id": 342641}
{"src_title": "Hendrik Fayat", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "1908-1935 : Jeunesse, adolescence, études et stage.", "content": "Son grand-père paternel était un Wallon originaire de Namur et sa grand-mère était originaire d'Eppegem – d'une famille de laitiers – alors que son père naquit à Bruxelles, ville où Hendrik grandit également. Il passa sa jeunesse dans la rue, à Bruxelles, ou bien, pendant les vacances, chez ses grands-parents maternels à Alveringem. Il y apprit la vie paysanne en participant aux activités de la récolte et au soin des animaux de la ferme. C’est aussi à Alveringem qu'il voyait le vicaire et homme de lettres Cyriel Verschaeve à la messe, ou lors de ses visites à domicile et même un jour chez lui, au presbytère. Comme son père était devenu, en tant qu'autodidacte, directeur de plusieurs sociétés musicales populaires, Fayat grandit dans un milieu musical et se mit même à composer. Grâce aux bons offices du compositeur Jan Preckher, son père sut devenir directeur de la fanfare \"\" (L'Amour fraternel) de Vilvorde, poste qu'il occupa pendant 51 ans. Il s'intéressait à la politique dès ses dix-sept ans, lorsqu'il devint secrétaire de la Jeune garde socialiste de Molenbeek-Saint-Jean. À cette époque, son engagement le conduisit à la Maison du Peuple de sa commune natale, pour s'y occuper de la bibliothèque. Lorsque Fayat étudiait le droit à l'université libre de Bruxelles (ULB), il y participa à la vie estudiantine. Flamingant, il rejoignit l'association ', slogan soulignant qu'il n'y a point de liberté sans droits linguistiques. En 1931, avec ses camarades Jef Rens et Maurits Naessens, il fonda une association estudiantine flamande, le '.", "section_level": 2}, {"title": "1935-1946 : Avocat néerlandophone, politiquement actif / Exil en temps de guerre.", "content": "Après avoir travaillé plusieurs années comme chercheur scientifique, il s'inscrivit en 1935 au barreau de Bruxelles. Il obtiendra également un siège au sein du conseil d'administration de l'ordre des avocats flamands du barreau de Bruxelles, la \"\". En 1935, Fayat prêta serment au barreau de Bruxelles en néerlandais, ce qui était loin d'être coutume. Ensuite, il fit son rapport de stage en néerlandais, autre primeur à cette époque. Il dut pourtant se justifier auprès du bâtonnier de l'ordre des avocats, Thomas Braun. Mais celui-ci, ayant compris que le temps des actions disciplinaires à l'encontre des Flamands était révolu, considéra qu'il valait mieux ne pas faire un martyr de l'avocat récalcitrant. Comme l'un des dirigeants du, il continua, sur le plan politique, à soutenir avant tout les revendications flamandes. Au premier congrès socialiste flamand (\"\"), de 1937, il présenta son rapport sur la question des langues à Bruxelles. Il y défendit déjà une agglomération bruxelloise bien définie et une frontière linguistique entre la Flandre et la Wallonie qui serait aussi une frontière administrative. À partir de 1938, il écrivait régulièrement sur les revendications flamandes pour le quotidien \"Vooruit\". Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il suivit le gouvernement en exil en France, où il fut chargé d'aider les Belges en France non occupée. Puis, il se rendit en Grande-Bretagne, où il s'engagea dans l'armée belge comme volontaire. En Belgique, il risquait de se faire assassiner par des membres de la bande de Verbeelen. En 1942, il fut nommé conseiller juridique au ministère des Affaires étrangères, pour devenir, en juillet 1943, le chef de cabinet du ministre de l'Intérieur, le catholique August de Schryver, avec qui il semblait bien s'entendre.", "section_level": 2}, {"title": "1946-1973 : Membre du parlement et ministre.", "content": "Après la libération, Fayat fut élu membre de la Chambre des Représentants de Belgique aux premières élections législatives d'après-guerre, en 1946. Il y représentait Bruxelles. Son discours inaugural portait sur l'attentat contre la tour de l'Yser. Cette tour était autant un monument pacifiste qu'un mémorial de la souffrance des soldats Flamands dans la Première Guerre mondiale, en particulier celle causée par les injustices infligées par des officiers francophones de l'armée belge. La tour fut dynamitée par des inconnus, sans doute avec la complicité de l'ordre établi belge. Avec le soutien du socialiste éminent Camille Huysmans, Fayat interpella le gouvernement, et cela en tant que socialiste. En même temps, il affirma que la tour fait partie de l'histoire de Flandre, de son paysage et de son caractère. Au cours de la période qui suivit son élection, il s'intéressait avant tout à la politique étrangère et internationale. Il ne perdit pour autant pas de vue les intérêts flamands. Ainsi, il fut l'un des instigateurs de la fondation du Fonds August Vermeylen. Il sera président de la branche bruxelloise pendant plus de 25 ans. Aussi, en 1946, il devint membre de la Commission permanente de contrôle linguistique (en néerlandais : \"\"). Dans les années 1950, il organisa plusieurs congrès socialistes flamando-néerlandaises en collaboration avec le professeur néerlandais Pieter Geyl. Sa carrière académique fut couronnée, en 1948, par sa nomination comme chargé de cours de droit colonial à l'université libre de Bruxelles et, en 1961, par celle de professeur de faculté. Il déclina l'offre de l'université libre de Bruxelles de donner des cours en français, car il voulait consacrer tout son temps à l'enseignement néerlandophone. En 1949, il participa, en tant que membre, à la première séance de l'Assemblée parlementaire consultative du Conseil de l'Europe. De 1957 à 1958, et pour la première fois, Fayat devint ministre, notamment du commerce extérieur. Lors des réunions internationales, il se fit remarquer par sa préférence pour l'emploi de l'anglais, qu'il maîtrisait bien, plutôt que du français, la langue la plus communément employée par les diplomates belges à cette époque. Il est peu étonnant que ceci en conduisit quelques-uns, dans les milieux francophones, à beaucoup d'agitation. Comme anglophile, Fayat écoutait tous les jours la BBC. Dans le gouvernement Lefèvre (1961-1965), il était ministre adjoint d'Affaires étrangères. Il réalisait la création d'un équilibre linguistique au sein de la diplomatie belge, jusque-là un bastion de la francophonie unilingue et de la noblesse. Il rendit obligatoire l'organisation de concours de langue et s'attela au recrutement d'un contingent de diplomates néerlandophones qui, par la suite, furent appelés les \"Fayat-boys\". Cette rectification linguistique par une représentation plus équitable de néerlandophones au sein du Département des Affaires étrangères rendit furieux le socialiste éminent francophone Paul-Henri Spaak, et ceci en dépit du fait que ce dernier était membre du parti, et même ami de Fayat. En 1965-1966, Fayat fut ministre-secrétaire du Commerce extérieur. Son flamingantisme finissant par exacerber de nombreux socialistes bruxellois, il ne reçut aucune place en ordre utile sur la liste socialiste bilingue de Bruxelles aux élections de 1968. Mais les socialistes flamands se présentèrent aux élections avec leur propre liste de « lions rouges » (') ; Fayat fut élu. Il reprit le portefeuille du Commerce extérieur au gouvernement Gaston Eyskens IV. L'année suivante, la direction du parti dut reconnaître ces \"lions rouges\" comme étant la fédération flamande du BSP (/Parti socialiste belge) de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Fayat ne fut cependant plus réélu le 7 novembre 1971. Il perdit donc son siège à la Chambre des Représentants. Temporairement, comme d'ailleurs aussi Antoon Stervelynck, il remplit une fonction extraparlementaire au sein du gouvernement, notamment celle de secrétaire d'État pour le Commerce extérieur en 1972-1973 et pour la Politique portuaire en 1973.", "section_level": 2}, {"title": "1973-1997 : Après la politique.", "content": "Après avoir quitté la politique active et en la qualité de président de l’' (Union générale néerlandaise), il put, de nouveau, se consacrer à l'action pour l'intégration au Royaume des Pays-Bas, ainsi que la coopération avec celui-ci. Il occupa ce poste de 1978 à 1986. Hendrik Fayat fut nommé membre honoraire d'une association d'anciens combattants (').", "section_level": 2}, {"title": "L'engagement pour la néerlandophonie : raisons et causes.", "content": "Fayat prétendit être devenu flamingant, car il était socialiste : les Flamands subissaient des injustices parce qu'ils étaient les plus faibles, alors que le bourgeois choisissait pour l'argent et pour le pouvoir, à cette époque exclusivement entre les mains de la francophonie. Dans son interview avec Joos Florquin en 1976 (et publiée trois ans plus tard), il constata la nécessité d'un statut d'autonomie pour les résidents flamands de la région bruxelloise, ceux-ci ne pouvant préserver leur identité de néerlandophones que dans le cas où le lien avec l'ensemble de la communauté flamande néerlandophone de Belgique ne serait pas coupé.", "section_level": 2}], "src_summary": "Hendrik Fayat (en français \"Henri\"), né à Molenbeek-Saint-Jean le et mort à Jette le, est un homme politique socialiste belge.", "tgt_summary": null, "id": 2014103}
{"src_title": "Human Conditions", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Sortie et réception.", "content": "Human Conditions a reçu un accueil commercial moins bon que le précédent album, \"Alone With Everybody\", certifié disque de platine et arrivé n°1 au Royaume-Uni, arrivant en des charts et n'étant certifié que d'un disque d'or. Les critiques ont été particulièrement dures. Ainsi, Nick Southall de Stylus Magazine l'a décrit comme \"\"un album vraiment affreux\"\", faisant remarquer que \"\"Ashcroft se voit lui-même de façon évidente comme une sorte d'observateur commentateur incisif avec une plus grande profondeur de la compréhension de la condition humaine que ceux autour de lui. Cet album révèle avec une clarté alarmante qu'il est en fait un auteur-compositeur pauvre, un piètre parolier, et bouffon arrogant tout en même temps\"\". Andrew Lynch de Entertainment.ie a donné deux étoiles sur cinq à l'album, le qualifiant de \"\"tout à fait incroyablement ennuyeux\"\". D'autres, comme Rowan Shaeffer de Contreculture, on soutenu l'album. Il lui a donné quatre étoiles sur cinq et a salué tous les aspects de l'album. En 2003, alors qu'on l'interrogeait sur la réception de Human Conditions, Ashcroft a répondu: \"\"If I had put on fifteen stone and Kate had left me and I’d almost [overdosed] on smack, then this record would have been received very well\"\". Dans une entrevue de 2006 avec The Sun, Ashcroft a dit des lourdes critiques qu'il avait reçu : \"\"Je ne dirai pas que j'ai été massivement touché. Je n'ai pas senti la paranoïa que j'ai ressenti quand The Verve se sépara...\"\"", "section_level": 1}, {"title": "Titres.", "content": "Toutes les chansons sont composées et écrites par Richard Ashcroft", "section_level": 1}], "src_summary": "Human Conditions est le second album de chanteur-compositeur anglais Richard Ashcroft. Sorti par Hut Recordings le, il est arrivé en sur le UK Albums Chart.", "tgt_summary": null, "id": 2063318}
{"src_title": "Richard Hageman", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il étudie la musique au conservatoire de Bruxelles et au conservatoire royal d'Amsterdam, puis devient pianiste-accompagnateur des chanteurs de la Compagnie royale de l'Opéra d'Amsterdam, dont il sera le chef d'orchestre à partir de 1899. En 1906, il accompagne au piano la chanteuse Yvette Guilbert lors d'une tournée aux États-Unis. Il s'y installe alors définitivement et sera naturalisé américain en 1915. À partir de 1908, il est chef-assistant de l'orchestre du Metropolitan Opera (\"Met\") de New York, dont il sera l'un des chefs-invités entre 1914 et 1937. Il est aussi chef d'orchestre au Curtis Institute de Philadelphie entre 1932 et 1936. Il sera également directeur musical durant sept ans du et aussi le chef-invité régulier de quelques grands orchestres américains, dont ceux de Chicago, Philadelphie et Los Angeles. À partir de 1938, il dirige au Hollywood Bowl, durant plusieurs saisons estivales. Cette même année 1938, il est sollicité par Hollywood pour composer des musiques de films, ce qu'il fera jusqu'en 1953, en particulier pour sept films de John Ford (l'un d'eux, \"La Chevauchée fantastique\" de 1939, lui vaudra de gagner un Oscar — il aura cinq autres nominations —). Notons encore sa participation à onze films en tant qu'acteur de \"second rôle\" (dont celui d'un chef d'orchestre dans \"Le Grand Caruso\" en 1951). On lui doit aussi des compositions \"classiques\", notamment de nombreux \"Songs\" (mélodies) pour voix et piano ou pour chœurs (entre autres, des arrangements de chants traditionnels américains), de la musique de chambre, des pièces pour orchestre, un opéra (\"Caponsacchi\" — 1931 —, créé à Fribourg-en-Brisgau en 1932, rejoué au Metropolitan Opera en 1937), ainsi que deux oratorios, \"I hear America call\" (1942) et \"The Crucible\" (1943, créé la même année à Los Angeles).", "section_level": 1}], "src_summary": "Richard Hageman était un compositeur, chef d'orchestre, pianiste et acteur américain, d'origine hollandaise, né Richard Hagemann à Leeuwarden (Pays-Bas) le (ou 1882, selon les sources), décédé à Beverly Hills (Californie) le.", "tgt_summary": null, "id": 1065557}
{"src_title": "En panne sèche", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Le roman est divisé en 55 chapitres, précédés d'un prologue et suivis d'un épilogue. Les 55 chapitres sont répartis en deux parties : la première partie va de la page 17 à 483 (chapitres 1 à 35), et la seconde partie de la page 487 à 752 (chapitres 36 à 55). La première partie est du genre « polar/thriller », tandis que la seconde est du genre « anticipation/science-fiction »", "section_level": 1}, {"title": "Prologue.", "content": "Le prologue évoque notamment, en une demi-douzaine de pages, un accident de la route subi par Markus Westermann (héros du roman), des problèmes politiques en Arabie saoudite et un homme qui, aux États-Unis, démissionne de son emploi.", "section_level": 2}, {"title": "Première partie.", "content": "Chacun des chapitres de cette première partie contient une section « Passé », qui indique ce qui est arrivé aux personnages avant l’accident de Markus, et une section « Présent », qui relate ce qu'il se passe après l'accident de Markus. Certaines informations historiques sont données dans des sections « Passé antérieur ».", "section_level": 2}, {"title": "Période antérieure à l'accident de circulation de Markus.", "content": "Markus Westermann est un Allemand qui, aux États-Unis, a trouvé un emploi de développeur de logiciel dans une grande société de services informatiques. Il s'engage à fond dans son travail. Au bout de quelques mois, sa mission arrive à son terme et il attend d'être muté dans la filiale allemande de l’entreprise. Mais à la suite d'une gaffe qu'il a faite quelques mois auparavant et qu'il considérait comme innocente (« américaniser » son identité en \"Mark Westerman\" sur des documents édités par la société), il est licencié sans délai de son emploi par le nouveau chef de service. Disposant d'un pécule et de semaines vides, Markus décide de parcourir le pays « à l'aventure » et, au fil de ses pérégrinations, rencontre par hasard un vieil Autrichien dénommé Karl-Walter Block qui lui explique être un prospecteur de pétrole et avoir une « méthode personnelle » permettant de trouver du pétrole en des endroits où les géologues des compagnies pétrolières prétendent ne pas pouvoir en trouver. Il révèle ainsi à Markus qu'il a trouvé du pétrole en Autriche alors que personne n'attendait qu’il en trouve. Il fournit des preuves de son exploitation pétrolière à Markus. Une grande amitié naît entre les deux hommes (Bloch considérant Markus comme le fils qu'il n'avait jamais eu), et ils décident de se lancer dans une action osée : créer à partir de rien une société de prospection pétrolière. Mark contacte des sociétés de capital-risque, et l'une d'elles accepte de soutenir le projet pour une période limitée : la société aura 49 % des parts, Block 25 % et Markus 26 %. La société de prospection est donc créée. Pendant ce temps, en Allemagne, la sœur de Markus (Dorothea) et son époux (Werner) achètent une grande villa. La demeure, très belle, a un défaut : ses immenses pièces sont difficiles à chauffer. Mais l'époux, ingénieur dans l'industrie automobile, pense que leurs revenus seront suffisants pour rembourser l'emprunt à souscrire. Loin de là, en Arabie saoudite, un cheikh saoudien (Abu Jabr Faruq Ibn Abd al-Aziz al-Saoud) est chargé par son fils d'accompagner sa jeune épouse en Europe pour « veiller sur elle » et vérifier qu'elle ne s'occidentalise pas trop. Alors que le Sheikh quitte son pays avec sa belle-fille, un Américain fait le trajet inverse : Charles Taggard, employé de la CIA, a demandé sa mutation pour l'Arabie Saoudite, fasciné par ce pays. Il découvre dès son arrivée un pays arriéré, miné par la corruption et l'incompétence technique des Saoudiens, ainsi qu'une intense hostilité des classes moyennes et populaires à l’égard des Occidentaux en général et des États-Unis en particulier. Lors de la présentation de la \"méthode Bloch\" et du projet de prospection aux cadres de la société de capital-risque, Markus se fait « draguer » par une jeune et belle asiatique, Amy-Lee Wang. Le jour même, ils entament une relation sentimentale torride. Bloch, pour prouver l'efficacité de la « méthode Block », annonce que Markus et lui vont faire des repérages dans un endroit considéré comme totalement vide de tout pétrole : le Dakota du Sud. Au bout de quelques semaines, Block détermine un endroit précis où forer. Le forage est fait, et l'on trouve du pétrole, à la grande stupéfaction des experts en gisements pétroliers. Les deux hommes deviennent un « phénomène médiatique » national. Le président des États-Unis leur fait savoir, par le biais de canaux officieux, qu'ils sont très fortement invités à se rendre en Arabie Saoudite pour trouver de nouveaux gisements de pétrole. Les deux hommes se rendent donc en Arabie Saoudite et Block se met à prospecter. Il avoue à Markus que sa fameuse méthode est en fait une méthode empirique, faite de beaucoup d'intuition et que les forages sont faits parfois de manière approximative. Cela signifie que sa méthode est difficile à breveter, et même à transmettre oralement à une personne qui ne connaît rien en géologie et en étude des couches sédimentaires. Sur ces entrefaites, Amy-Lee propose à Markus de lui présenter son père. Ils se rendent donc aux États-Unis chez M. Wang, qui s'avère être un homme qui a fait fortune dans le commerce sino-américain. L'homme, en secret, propose un marché à Markus : il consentira au mariage d'Amy-Lee avec Markus si ce dernier lui révèle la teneur de la « méthode Block ». Après tout, Amy-Lee est sa fille unique, et sa fortune (dont Markus profitera un jour) pourrait contribuer à développer la « méthode Block » dans des proportions extraordinaires. En cas de refus, il ordonnera à sa fille de cesser de le fréquenter (et Markus a la conviction qu'Amy-Lee obtempérerait). Markus est désemparé face à cette injonction, écartelé dans un dilemme cornélien entre d'une part son amour profond pour la jeune asiatique et d'autre part sa loyauté à l'égard de son partenaire et ami. Markus retourne en Arabie saoudite et fait le point sur l'avancement de la prospection avec Block, qui propose un lieu de forage. Ce dernier est effectué, mais aucune nappe de pétrole n'est découverte. Un deuxième puis un troisième essai sont tout aussi infructueux. Au cours d'une réunion-barbecue à Dhahran avec des Occidentaux, Markus fait la connaissance de Charles Taggard (l'employé de la CIA). Celui-ci lui explique que Block pourrait être, sinon un escroc, du moins éventuellement un doux-rêveur déconnecté des réalités de la prospection, et qu'Amy-Lee avait eu, dans le passé, des relations sexuelles avec des hommes uniquement dans le but de leur soutirer des renseignements. Dans cette hypothèse, la relation nouée entre Markus et elle n'aurait rien de solide et aurait été « commandée » par M. Wang. Markus est fortement ébranlé par ces déclarations : il n'avait jusqu'alors jamais mis en doute les capacités techniques de Block ni sa sincérité, et n'avait jamais imaginé que sa compagne ait pu agir dans un cadre de quasi-prostitution, afin que son père puisse acquérir gratuitement une méthode révolutionnaire de prospection pétrolière. Markus s'en ouvre à la jeune femme, qui avoue que son père, effectivement, lui avait demandé de le « draguer ». Effondré, Markus rompt tout lien avec Amy-Lee. Lorsque plus tard il cherche Block, il constate que celui-ci a disparu et qu’il y a des traces de lutte dans la chambre du vieil homme. Apparemment, Bloch a été enlevé. La police saoudienne est informée, mais les recherches ne donnent rien, et aucune demande de rançon n'est faite. Dans la mesure où la totalité de la société de prospection minière dépendait de l'activité de Bloch, les investisseurs en capital-risque décident de liquider la société. Ils en informent Markus. Celui-ci fait une contre-proposition (basée sur un bluff gigantesque) qui ébranle les investisseurs. Pendant que ceux-ci réfléchissent à sa proposition, Markus quitte les lieux et prend sa voiture pour se rendre dans la banque dans laquelle Bloch avait loué un coffre-fort. En effet, Bloch avait révélé à Markus sous le sceau du secret le numéro d'un coffre-fort et son mot de passe : dans ce coffre-fort se trouvent plusieurs carnets faisant état de la « méthode Block ». Markus se rend à la banque pour récupérer et consulter les fameux carnets, mais en cours de route, il a un accident de la circulation qui le plonge dans le coma. Pendant ce temps, Dorothea et son époux Werner ont appris que le vendeur de leur maison voulait s'en débarrasser très rapidement. L'homme, qui travaille dans le secteur pétrolier, considère que la production de pétrole pourrait chuter dans les années à venir, et que la demeure pourrait devenir un gouffre financier. Pour occuper ses journées de solitude, Dorothea reprend la petite épicerie du village, mais regrette de n'avoir quasiment aucun client. Des troubles politiques assez graves surviennent en Arabie Saoudite, et le prix du pétrole commence à augmenter de manière significative.", "section_level": 3}, {"title": "Période postérieure à l'accident de circulation de Markus.", "content": "Markus est médicalement pris en charge par sa famille, qui l'hospitalise secrètement (sous un faux nom) en Allemagne. Sa convalescence dure plusieurs mois. À sa sortie du coma et lorsqu'il a repris des forces, Markus apprend qu'il est soupçonné de l’enlèvement et du meurtre de Bloch, que son ancienne société d'informatique a porté plainte contre lui pour détournement de fonds et que la société de capital-risque a aussi intenté une action en justice à son encontre. Bref il est « cerné » par les plaintes et les enquêtes. Estimant que l'attaque est la meilleure des défenses, il parvient à retourner aux États-Unis sans se faire arrêter. Là, en prenant un maximum de précautions, il se rend à la banque afin de récupérer les carnets de Bloch (chose qu’il n'avait pas pu faire en raison de son accident de la route). Arrivé à la banque, il apprend que le coffre-fort est vide. Un homme du gouvernement était venu le vider trois jours après son accident de la route! L'employé de la banque lui fournit une description de l'homme, qui correspond à Charles Taggart! Markus décide donc de se mettre en contact avec Taggart, qui en tant que membre de la CIA, devrait savoir bien des choses et être en mesure de lui expliquer certaines questions, et qui pourra lui restituer les carnets de Bloch ou lui remettre des copies. Il découvre avec stupéfaction que l'homme a démissionné de la CIA et qu'il a disparu. Markus commence à rechercher Taggart. Il constate que le domicile de l’ancien agent secret est surveillé par des agents fédéraux. Il continue son enquête, et découvre que Charles Taggart réside désormais dans une petite \"communauté rurale\" de l'Idaho. Il entame un périple de trois mille kilomètres et arrive dans la petite bourgade. Taggart s'y est bien réfugié, menant une vie simple, rustique et sans histoire. Les deux hommes ont une longue discussion. Avec effroi, Markus apprend que Bloch n'avait pas été enlevé, mais qu'il s'était en réalité enfui d'Arabie Saoudite. Sans être un escroc, il était atteint de troubles de la personnalité qui avaient pour conséquence une soif inextinguible de reconnaissance sociale. Sa « méthode Bloch » n'avait jamais existé! Son exploitation pétrolière en Autriche n'avait rien d'exceptionnel, et l'on récoltait du pétrole dans ce pays depuis un siècle. Le forage prétendument réussi au Dakota du Sud? Les relevés géologiques effectués dans la première moitié du par un homme du lieu avaient été intentionnellement truqués afin que personne ne s'avise de venir faire des forages et dénature les paysages. Ses relevés géologiques avaient été considérés ab initio comme exacts, et jamais personne ne les avait mis en doute. Seul Bloch avait effectué des recherches approfondies et, par recoupements, avait découvert la vérité : il y avait quelques nappes souterraines de pétrole au sud-Dakota, et en avait trouvé une. Enfin les échecs en Arabie Saoudite étaient explicables : Bloch n'avait aucune idée sur la façon de trouver du pétrole et il avait foré au hasard. Taggart explique à Markus que Bloch est actuellement hospitalisé en psychiatrie et qu’il souffre de mégalomanie. Markus n'est en tout cas plus recherché pour la disparition de Taggart. Les dernières pages de cette partie évoquent le fait que des islamistes avaient fait les précédents mois plusieurs raids contre des installations pétrolières en Arabie Saoudite. Le gouvernement américain avait riposté en envoyant des milliers de soldats, et la vérité avait été révélée au monde entier : le principal gisement de pétrole saoudien, Ras Tanura, ne contient plus une goutte de pétrole, et le monde va connaître une crise pétrolière sans précédent dans son histoire.", "section_level": 3}, {"title": "Seconde partie.", "content": "Sur invitation de Taggart, Markus reste au sein de la communauté, d'abord pendant quelques jours puis de manière durable. Les nouvelles issues du monde extérieur sont d'ailleurs affolantes : la planète entière doit faire face à une soudaine pénurie de pétrole. Les prix montent de manière exponentielle, et les ménages ont du mal, financièrement, à faire face à l'envolée des prix. Les déplacements deviennent de plus en plus onéreux et le chauffage (au mazout) des logements s'avère problématique. Des compagnies aériennes font faillite et le tourisme international s'effondre. Markus passe plusieurs mois dans cette communauté autonome, mais est faussement accusé de viol par une adolescente dont il a repoussé les avances sexuelles. Menacé d'être lynché par les membres de la communauté, Markus est défendu par Taggart qui est grièvement blessé lors de l’altercation avec la communauté. Comprenant que sa présence n'était vraiment plus désirée et que le lynchage pouvait avoir lieu imminemment, Markus prend la fuite avec sa voiture, utilisant un carburant à base d'huile distillée. Entre-temps, le récit présente la nouvelle vie de Dorothea, dont la petite épicerie a de plus en plus de succès au fur et à mesure que les prix du pétrole augmentent. Son mari, ingénieur dans une entreprise de construction automobile, est licencié, sa société ne parvenant plus à vendre les voitures produites. En Arabie Saoudite, une révolution a lieu, entraînant la fuite de la famille royale. Abu Jabr est contacté par les services américains qui lui proposent d'être roi autoproclamé d'Arabie Saoudite. Abu Jabr accepte, à condition d'être élu dans des conditions démocratiques. En fin de compte, il est effectivement élu roi d'Arabie Saoudite et rétablit la situation dans la péninsule arabique. Ailleurs, de sévères tensions, voire des guerres, naissent pour le contrôle et la gestion des ressources pétrolières et gazières. Pour sa part, Markus a décidé de retrouver les archives de la société qui avait acheté l'invention de son père deux décennies auparavant. Il découvre que les locaux d'archives sont occupées par deux femmes, dont l'une est Amy-Lee, enceinte au huitième mois. L'enfant qu'elle attend est de Markus et ne s'est jamais résolue à avorter après leur rupture. Markus renoue sentimentalement avec la jeune femme, d'autant plus que M. Wang est décédé entre-temps et que sa fortune a volé en éclats. En examinant les documents vendus jadis par son père, Markus a l'idée de créer une nouvelle source d'énergie, que le monde entier appellera plus tard le « procédé Westermann ». Ils réussissent finalement à inventer une alternative au pétrole. Grâce à l'aide fournie par le gouvernement américain, cette invention est produite de manière industrielle mais ne permet de résoudre complètement cette crise énergétique elle ne fait que l'atténuer.", "section_level": 2}, {"title": "Épilogue.", "content": "L'épilogue se déroule trente ans après les événements racontés dans le récit qui a précédé. Markus fait le point sur son invention, sur l'évolution de la société américaine, sur l’éclatement évident des États-Unis, scindés en plusieurs zones plus ou moins autonomes, voire indépendantes, des autres. Dernier rebondissement dans le récit : le neveu de Markus est parvenu à déchiffrer les carnets de Bloch, et il se pourrait bien que Bloch n'était pas le fou mégalomane décrit par Taggart. Peut-être sa théorie était-elle valable et pertinente, et un nouvel âge d'or du pétrole serait envisageable... Markus incite fortement son neveu à ne pas se lancer dans cette voie de recherche : que deviendrait la planète si on se remettait à consommer sans modération et à la polluer à outrance? Ne serait-ce pas la fin du monde? Finalement, la crise pétrolière intense vécue trente ans auparavant, n'était-ce pas une chance pour l'humanité?", "section_level": 2}, {"title": "La « théorie de Bloch ».", "content": "L'auteur met dans la bouche de Bloch des explications sur sa « théorie expliquant la formation du pétrole », et en tire diverses conséquences pour trouver du pétrole (« méthode Bloch »). Bloch explique à Markus que les méthodes traditionnelles de recherche des nappes de pétrole sont fondées sur une théorie qui est en fait totalement erronée. Selon cette théorie, les champs pétroliers résulteraient de la sédimentation, au fil des millions d'années, de milliards de tonnes de végétaux qui se sont décomposées au fil du temps pour devenir du pétrole, qui est donc du carbone décomposé à partir d'un contenu (végétaux) situé à tel ou tel endroit très localisé. Le pétrole ne se trouve pas partout, et seulement là où il y avait jadis d'immenses forêts qui se sont ensuite décomposées. Bloch estime pour sa part que cette théorie est radicalement fausse. Il y a 200 millions d'années, il y avait dans l'atmosphère terrestre cinq fois plus de dioxyde de carbone qu'aujourd'hui. Où est donc passé ce CO? Où est passé tout ce « carbone disparu »? Selon lui, c'est ce carbone absorbé par la terre pendant des millions d'années, un peu partout à la surface de la planète, qui a donné le pétrole actuel. Ceci signifie qu'il existe de très nombreux gisements à exploiter, mais qui se trouvent à des profondeurs (des strates géologiques) différentes de celles où l'on cherche habituellement le pétrole. L'absorption du dioxyde de carbone et sa transformation en pétrole résulte non pas du simple effet du temps, mais d'un processus de décomposition bactérienne. Il faut ainsi chercher dans les strates géologiques correspondantes aux périodes de l'histoire de la Terre durant lesquelles il y avait énormément de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, en des endroits regorgeant de bactéries. Ces couches ne correspondent pas forcément avec les couches où l'on cherche actuellement les gisements. Ainsi, pour Bloch, la Terre est remplie de pétrole, que nous ne savons pas trouver en raison d'une théorie initiale totalement erronée qui agit sur nos esprits comme des œillères.", "section_level": 1}], "src_summary": "En panne sèche (titre original : \"Ausgebrannt\") est un roman d'anticipation d’Andreas Eschbach paru en 2007 et traduit en langue française en 2009.", "tgt_summary": null, "id": 1908126}
{"src_title": "Cindy Margolis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Debuts.", "content": "Cindy Margolis est née à Los Angeles (Californie) dans une famille juive. Sa carrière débute en 1986, elle fait parler d'elle en posant en lingerie pour des cartes collector qu'elle produit elle-même et se fait repérer par un agent. Au début des années 1990 elle est model pour de nombreuses compagnies comme Reebok, Vidal Sassoon, Coors, Frederick's of Hollywood, Hanes et Sunkist. Elle diversifie son activité en étant model de maillot de bain et en sortant ses calendriers annuels.", "section_level": 1}, {"title": "Vie Privée.", "content": "Elle a eu de nombreux petits amis célèbres dont Matt Leblanc, mais en 1998 elle se marie avec le restaurateur Guy Starkman. Elle a trois enfants : Nicholas Isaac né en 2002 et des jumelles qu'elle a eu par mère porteuse, Sabrina et Sierra nées en 2005. En 2008, elle divorce d'avec Guy Starkman et sort un temps avec le magicien Criss Angel.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "Elle travaille à la télévision. Elle commence dans un show avec Tim Robbins et Don Lapre. Elle apparaît brièvement dans Barker's Beauties en 1995 et dans le show tv The Price Is Right. Elle joue également un robot tueur dans le film Austin Powers. En 2000 elle a son propre talk show The Cindy Margolis Show qu'elle présente chaque soir depuis Miami Beach. De 1996 à 2000 Cindy doit son succès à Internet, elle est désignée reine du web par Yahoo! Internet Life et figure en 2000 dans le Guinness Book of World Records comme la personne le plus téléchargée en 1999. De 1986 à 2006 elle refuse de poser nue pour playboy 17 fois.", "section_level": 1}, {"title": "Playboy.", "content": "En 2006, à l'âge de 40 ans elle pose nue pour Playboy et reverse l'intégralité de l'argent de son shooting à son association pour la fécondité des femmes puis une seconde fois en 2008", "section_level": 2}, {"title": "Filmographie.", "content": "Quelques exemples :", "section_level": 1}, {"title": "Apparitions nues dans playboy.", "content": "Playboy USA :", "section_level": 1}], "src_summary": "Cynthia Dawn Margolis dite Cindy Margolis, née le à Los Angeles (Californie), est un model glamour, actrice, animatrice et playboy model.", "tgt_summary": null, "id": 1818239}
{"src_title": "Empyrium", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Empyrium est fondé en 1994 par Markus Stock, utilisant le plus souvent le pseudonyme Ulf T. Schwadorf, et Andreas Bach. Le groupe débute en jouant du symphonique/folk doom metal. Leurs deux premiers albums'et'peuvent être considérés comme du doom metal avec des influences symphoniques et folk. Ils mélangent voix claires et grognées, avec des guitares lentes et des sons d'ambiances. Les deux albums suivants'et'sont plus acoustiques, avec une très forte influence néofolk. À la place des claviers, le groupe utilise des instruments acoustiques tels que violons, violoncelles, flûtes. Le chant est toujours en voix claire. Dans ', le groupe utilise en plus des chœurs et quelques touches de chant black metal. Le groupe puise son inspiration dans la nature, comme le révèlent les titres de leurs albums. Les textes sont la plupart du temps en anglais, sauf sur ', chanté uniquement en allemand). Après ', le groupe décide d'arrêter les enregistrements. En août 2006 leur label Prophecy Productions annonce qu'un nouvel album sera réalisé pour octobre de la même année. Appelé ', il s'agit d'un retour sur l'histoire du groupe. L'album présente dix morceaux remasterisés, ainsi qu'une version réenregistrée de'(sur l'album '), et deux nouveaux morceaux inédits, dans le style néofolk des derniers albums. Le 17 septembre 2010, Prophecy Productions annonce la reformation du groupe, marquée par la parution du titre'inclus dans la compilation '. Le dimanche 19 juin 2016, le groupe joue au Hellfest sur la scène \"The Temple\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Empyrium est un groupe de folk metal symphonique allemand, originaire de Hendungen. Le groupe, formé par Markus Stock alias Ulf Theodor Schwadorf, est actif entre 1994 et 2002, puis depuis 2010. Le groupe est initialement influencé par quelques sous-genres du heavy metal comme le black metal mélodique, et fait usage de paroles chantées en anglais et en allemand.", "tgt_summary": null, "id": 1130171}
{"src_title": "Église Saint-Sébastien de Salzbourg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La première église est construite par la fraternité Saint-Sébastien après 1500 et consacrée en 1511. L'hospice que les frères desservent est voué aux soins des grands malades surtout ceux de la peste et l'église leur sert de chapelle. Il s'occupent aussi du cimetière – en dehors des murs de la ville à l'époque –, le cimetière Saint-Sébastien dit aussi cimetière des malades de la peste (\"Pestfriedhof\"). L'église actuelle de style baroque rococo date du milieu du. Elle a été consacrée en 1754. Elle servait de filiale de la paroisse Saint-André. Les grandes fresques du plafond et l'ancien tableau d'autel, peints par Paul Troger, ont disparu pendant l'incendie de la ville en 1818. L'église est restaurée jusqu'en 1821. L'église est attaquée par le bombardement aérien du 11 novembre 1944 et restaurée par la suite. Aujourd'hui elle est desservie par les prêtres de la fraternité Saint-Pierre qui y disent la messe en latin dans le rite d'avant Vatican II.", "section_level": 1}, {"title": "L'église dans son aspect actuel.", "content": "L'église Saint-Sébastien (1749-1753) est de style baroque rococo et sans doute construite par Kassian Singer (1712–1759). Elle est surmontée d'une petite tourelle donnant sur la Linzergasse, couronnée d'une lanterne. Le portail et le chœur baroque sont l'œuvre de Franz Anton Danreiter en 1750. L'intérieur est voûté. Le buste de saint Sébastien à l'entrée est de Josef Anton Pfaffinger. Les statues reposant sur les consoles de la nef datent du milieu du et représentent saint André, saint Pierre et saint Paul. Le crucifix du narthex et la statue de Notre Dame des Douleurs sont de Franz Seraphikus Nissl et datent de 1820 environ. L'orgue (1828) est de Karl Mauracher. Les grilles sont particulièrement impressionnantes. Elles ont été dessinées par Phillipp Hinterseer en 1752, avec des vases, des roses, des coquilles, etc. et ressemblent à celles de l'église Saint-Pierre de Salzbourg.", "section_level": 1}, {"title": "Autels, chaire et orgue.", "content": "Le maître-autel date de 1750 environ et a été restauré après l'incendie de 1818. Le tableau qui faisait partie du retable baroque et qui représentait saint Sébastien a disparu pendant cet incendie de la ville. La statue de la Vierge à l'Enfant date de 1610 environ et a été conçue dans l'entourage de Hans Waldburger. Les autels latéraux montrent la Sainte Famille (Johann Michael Sattler, 1821) et l'Immaculée Conception (Franz N. Streicher, vers 1800). Les tableaux d'autel du milieu (saint Donatien, sainte Barbe) sont des mains de Sebastian Stief (1848), ceux du fond (saint Roch, saint Florian) sont l'œuvre de Johann Michael Sattler (1821). La chaire représente sur son abat-voix Moïse (vers 1820). L'orgue sort du facteur d'orgues Karl Mauracher (1789–1844), et date de 1828. Il comporte douze registres.", "section_level": 1}, {"title": "Chapelle Saint-Philippe-Néri.", "content": "La chapelle dédiée à saint Philippe Néri est plus ancienne et date de 1684. Elle est reliée par un chemin au portail de l'église et à la nef menant au cimetière. Sa façade est décorée de pilastres d'ordre toscan. Les grilles date du milieu du. On remarque une petite coupole à l'intérieur dont les fresques sont de Wolfram Schöberl en 1956. Le tableau d'autel représente saint Philippe Néri par Sebastian Stief et a été composé après 1818. La chapelle servait autrefois de mausolée à la famille de l'architecte Bartolomä Bergamin.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'église Saint-Sébastien (\"Sebastianskirche\") est une église catholique de la ville de Salzbourg en Autriche qui donne sur la Linzergasse (rue de Linz). Elle est d'architecture baroque. L'église est dédiée au martyr saint Sébastien (fêté le 20 janvier). Elle est liée au cimetière Saint-Sébastien (où est enterrée la veuve de Mozart) et à la fraternité Saint-Sébastien qui était autrefois un hospice de frères.", "tgt_summary": null, "id": 1389105}
{"src_title": "Quettehou (commune déléguée)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Quettehou est une bourgade située à la pointe nord-est de la péninsule du Cotentin au cœur du Val de Saire entre la baie de Morsalines ou le \"Cul de loup\" et le bois du Rabey. Elle est bordée à l'est par Saint-Vaast-la-Hougue et la mer de la Manche, au sud par Morsalines et Crasville, au sud-ouest par Octeville-l'Avenel et Videcosville, à l'ouest par Teurthéville-Bocage et au nord par La Pernelle. Quettehou est située en dehors des bassins hydrographiques de la Sinope et de la Saire et possède ses propres fleuves côtiers dont le principal est le Vaupreux.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Chetellehou\" en 1042, \"Chetehol\" en 1080 et 1081, \"Chetehoil\" en 1080 et 1082, \"Chetehulmum\" en 1066 et 1083, \"Ketelhou\" en 1214, \"Kethehou\" en 1214. Le gentilé est \"Quettehouais\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À l'origine, le village du Rivage était un petit groupe d'habitations sur la côte. À la suite des invasions germaniques, Ysemberville — le village d\"'Isambert\" — est établi à l'orée de la forêt. Par la suite, les Vikings s'installèrent sur la hauteur où se dresse maintenant l'église, donnèrent à leur village le nom de leur chef, Ketill. En 1086, Mathilde, femme de Guillaume Le Conquérant, fait don à l'abbaye de la Trinité de Caen de la baronnie de Quettehou. Hugues de Morville confie en 1214 le patronage de l'église, avec les deux tiers des dîmes, à l'abbaye de Fécamp, qui acquiert la haute justice à Quettehou, l'autre tiers est attribué au chapitre de la cathédrale de Coutances. Le, Édouard, roi d'Angleterre, débarqué le matin à Saint-Vaast-la-Hougue, arma chevalier dans l'église son fils aîné Édouard, prince de Galles dit « le Prince noir », en raison de son armure. Après ce sacre, il dévaste la ville ; c'est le début de la chevauchée d'Édouard. Un projet de commune nouvelle a été étudié en 2015 avec les communes de Crasville, Morsalines et Videcosville mais refusé par ces trois dernières. Un nouveau projet est proposé avec seulement la commune de Morsalines en 2018. Après un vote défavorable à Morsalines le 6 septembre (six voix contre trois pour), la maire Sandrine Mouchel-Revert avait décider d'envoyer sa lettre de démission mais le conseil de Morsalines s'est à nouveau réuni le 20 septembre avec l'approbation du projet (six voix pour, deux contre et une abstention). L'arrêté préfectoral de création de la commune nouvelle de Quettehou a été signé le 20 décembre 2018 pour une fusion effective au 1 janvier 2019, les anciennes communes de Morsalines et Quettehou deviennent des communes déléguées du au.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Quettehou a compté jusqu'à en 1821.", "section_level": 1}, {"title": "Activité et manifestations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jumelages.", "content": "Quettehou est jumelée avec :", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Le Football Club du Val de Saire fait évoluer deux équipes de football en divisions de district.", "section_level": 2}], "src_summary": "Quettehou ( ou ) est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie. Le, elle fusionne avec sa voisine Morsalines au sein de la commune nouvelle de Quettehou. L'ancien territoire, peuplé de habitants, prend alors le statut administratif de commune déléguée qu'elle perd le.", "tgt_summary": null, "id": 2428198}
{"src_title": "Heinrich Joeppen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Heinrich Joeppen fréquente l'école primaire municipale de 1858 à 1866. À l'automne 1866, il va au qu'il quitte en 1871 avec le certificat de fin d'études. Il étudie ensuite la théologie catholique et la philosophie à l'université de Münster et comme alumni au. Il entre au séminaire à l'automne 1874. Le, il est ordonné prêtre avec une dispense pontificale (il n'a pas encore l'âge minimum requis pour la consécration). La Messe de prémices a lieu trois jours plus tard dans l'église de Hüls. Il obtient un doctorat en théologie en 1886. Puis il reprend la paroisse de à Münster et est nommé répétiteur du séminaire. Dans le même temps, il reprend la rédaction de la revue pastorale du diocèse de Münster. Il conserve cette activité jusqu'en 1910, bien qu'il devient le en tant que pasteur de garnison à Wesel. En 1913, le pape Pie X le nomme évêque titulaire de Kissamos. Joeppen est aussi nommé évêque catholique de l'armée allemande par le roi de Prusse et l'empereur allemand Kaiser Guillaume II. L'ordination épiscopale est donnée par son ancien camarade de classe de Gaesdonck Felix von Hartmann, archevêque de Cologne, le à la basilique Saint-Jean de Berlin, avec l'aide de, évêque de Münster, et, évêque auxiliaire de Breslau. Joeppen a ses bureaux et son appartement près de la basilique Saint-Jean de Berlin, qui sert également d'église de garnison. Le, Joeppen prend sa retraite pour des raisons de santé. Il a passé ses dernières années dans sa ville natale de Hüls et meurt le de la grippe et d'une pneumonie. Après l’enterrement dans la tombe du prêtre au cimetière de Hüls, Joeppen a sa dernière demeure en 1931 dans le baptistère de l’église paroissiale Saint-Cyriaque de Krefeld-Hüls, dans laquelle une tombe d’honneur est établie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Heinrich Joeppen (né le à Krefeld-, mort le dans la même ville) est évêque catholique de la Deutsches Heer puis de la Reichswehr de 1913 à 1920.", "tgt_summary": null, "id": 1192108}
{"src_title": "Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Collecte et services.", "content": "Le DSMZ possède, en 2020, environ 27000 cultures, dont 19 000 cultures différentes de micro-organismes, 41 cultures de cellules végétales, 1 400 virus végétaux, 800 lignées cellulaires humaines et animales et 6 700 dépôts de brevets et dépôts de garantie. Seul le matériel biologique de niveau de biosécurité 1 et 2 est hébergé. Des services scientifiques sont proposés pour soutenir la recherche fondamentale et les processus de production industrielle ou de développement écologique, mais aussi pour l'élucidation et la mise en solution de matériel biologique. Le DSMZ est reconnue comme une autorité internationale de dépôt (AID) pour le dépôt de matériel biologique en vertu du Traité de Budapest. Des informations sur les cultures et les services, des catalogues et des listes sont disponibles en ligne sur le site Web de Le DSMZ. Le DSMZ offre des services bioinformatiques tels que des bases de données sur la nomenclature et la diversité bactérienne, ainsi que des outils pour calculer les valeurs d'hybridation ADN-ADN à partir de séquences génomiques pour la classification microbienne. Elle gère également la méta-base de données en ligne BacDive, qui fournit des informations liées aux souches sur la biodiversité bactérienne et archéale.", "section_level": 1}, {"title": "Recherche.", "content": "Les activités de recherche à Le DSMZ sont axées sur des domaines liés à la collection, dont la taxonomie microbienne, la phylogénie, l'évolution, les études de biodiversité moléculaire, le développement de méthodes de conservation pour le matériel biologique, la caractérisation et l'identification des lignées cellulaires et des micro-organismes ainsi que la détection et l'élimination des mycoplasmes et virus de lignées cellulaires humaines et animales. Le DSMZ est impliquée dans plusieurs projets de séquençage du génome à grande échelle en collaboration avec le Joint Genome Institute.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Institut Leibniz DSMZ (Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen GmbH, en français Collection allemande de micro-organismes et de cultures cellulaires GmbH) a été fondé en 1969 en tant que collection nationale de cultures microbiologiques en Allemagne. Cette organisation indépendante à but non lucratif est dédiée à l'acquisition, la caractérisation, l'identification, la préservation et la distribution de bactéries, d'archées, de champignons, de plasmides, de bactériophages, de lignées cellulaires humaines et animales, de cultures de cellules végétales et de virus végétaux. L'organisation est membre de la Wissenschaftsgemeinschaft (communauté scientifique) allemande Gottfried Wilhelm Leibniz et d'organisations mondiales telles que l'Organisation européenne des collections de cultures (ECCO), la Fédération mondiale des collections de cultures (WFCC) et le Global Biodiversity Information Facility (Système mondial d'information sur la biodiversité, ou GBIF). ", "tgt_summary": null, "id": 1623462}
{"src_title": "Otto von Wätjen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'héritage maternel (1881-1904).", "content": "Le père d'Otto von Waetjen, Hermann Nicolaus, est le cinquième fils de, lui-même héritier de l'armateur brémois. Ses fonctions de conseiller d'État lui ont valu d'être anobli et de pouvoir transmettre le titre de Freiherr de, qui est un fief de complaisance. La mère d'Otto von Waetjen, Clara Vautier, est la fille du peintre suisse Benjamin Vautier. Elle a dix huit ans quand elle épouse un mari de onze ans son aîné et dix neuf quand elle tombe enceinte d'Otto. Suivront Élisabeth Louise (1884–1966), dite Lilli, Paul Clément (1866–1947), qui deviendra historien de l'art, Gerda Agnes (1886-?), cantatrice, Hans Hermann (1905–1922), qui mourra à l'âge de dix sept ans. Devenu étudiant, Otto interrompt des études d'ingénieur au bout d'une année pour s'inscrire en 1901 à l'Académie des beaux-arts de Munich. Il y suit les cours de Heinrich Knirr. De 1902 à 1903, il étudie la peinture à Savièse auprès de son oncle maternel.", "section_level": 2}, {"title": "L'aventure de l'art moderne.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Dômier (1905-1909).", "content": "En janvier 1905, Otto von Waetjen rejoint le Paris cosmopolite des arts et des amours que célébrera Franz Hessel. Il s'inscrit à l'Académie Humbert. Dilettante fortuné, il tient table d'hôte pour ses compatriotes tous les dimanches midi au Bar Royal. Au son déjà présent du jazz, il fait la bombe avec un Wilhelm Uhde, son aîné qui, à trente ans passé, se lance dans le commerce de l'art. Deux ans plus tard, il s'installe 65 rue de Douai, non loin du Montmartre de Max Jacob et Pablo Picasso. Il y mène une vie libre qui n'est pas exempte d'aventures féminines. Il devient un « dômier ». Au café de Montparnasse, il croise et Patrick Bruce. C'est le quartier général des artistes américains et allemands. Il y fréquente le critique Adolphe Basler, qui lui achète une \"Maternité\",, ex membre du, le taciturne Ernst Matthes, le viennois Carl Moll. C'est lui qui, accueillant un autre compatriote débutant dans le commerce de l'art arrivé en 1906, l'héritier Alfred Flechtheim, fait rencontrer celui-ci Wilhelm Uhde. Ils découvrent ensemble dans l'atelier que ce dernier loue dans un monastère aux environs des Invalides, les premiers tableaux cubistes de Georges Braque et Pablo Picasso à côté de ceux du Douanier. L'aristocrate entraîne les deux hommes pour une nuit blanche dans les cabarets de Montmartre, Au Lapin Agile, Le Grelot, Le Bar Royal, Le Palmyre. Avec Nils von Dardel, Jules Pascin, Edwin Suermondt, Ernst Matthes, Rodolphe Lévy, ils se joignent à « la bande à Picasso ». Les nuits se terminent couchés dans le gazon. En janvier 1909, sa sœur Gerda, qui est cantatrice, épouse le sculpteur. Les jeunes mariés le rejoignent à Paris. Les mois d'été se passent ensemble dans la maison familiale du Cap Ferret.", "section_level": 3}, {"title": "Sonderbund (1910-1912).", "content": "En 1910, Otto von Waetjen retourne à Düsseldorf, où, loin du Munich estudiantin et du Berlin populaire, règne le conservatisme et l'académisme. Comme et, artistes marqués par l'Art nouveau, mais aussi, Ernst te Peerdt, Christian Rohlfs, il rejoint d'autres artistes modernes rhénans,,,,,, pour fonder la Contre ligue, en allemand Sonderbund, groupe créée sous ce nom dès mai 1908. En 1911, le marchand d'art Alfred Flechtheim organise une exposition qui les fait découvrir aux Allemands. L'opération est renouvelée l'année suivante à Cologne. En 1912, peu après la mort de son père, Otto von Waetjen revient à Paris, où il prend un appartement 31 rue Campagne-Première, à Montparnasse. Il jouit désormais d'une rente de quarante mil marks or, soit cinquante mil francs or.", "section_level": 3}, {"title": "Marie (1913-1914).", "content": "De nouveau parisien, Otto von Waetjen retrouve son cousin Thankmar von Münchhausen, l'éditeur de Rainer Maria Rilke, dans le cercle des artistes allemands qui ont adopté Paris et ont leurs habitudes au café du Dôme, Hans Purrmann,, Rudolf Levy, trois élèves de Matisse, les graveurs Ernesto de Fiori, Wilhelm Lehmbruck, Edwin Suermondt... Il y rencontre un collègue d'Alfred Flechtheim, lequel à Noël 1913 ouvrira sa propre galerie à Düsseldorf, en face de, Pierre Roché. Celui-ci, libertin connu ultérieurement sous le pseudonyme de Henri Pierre Roché, le présente à Marie Laurencin. En 1913, celle-ci choisit pour être son amant de l'été, en remplacement de Thankmar von Münchhausen, Otto von Waetjen. En mars 1914, avec les jeunes artistes précédemment exclus de l'exposition annuelle de la Sécession berlinoise par Paul Cassirer, commissaire en 1913, il participe à Berlin à la première exposition de la. Le peintre impressionniste Max Liebermann, âgé de soixante six ans, en prend la présidence. L'acte est celui de la naissance de l'expressionnisme en tant que mouvement indépendant. Sa liaison avec Marie Laurencin est pour Otto von Waetjen plus qu'un amour de vacances. Celle-ci va avoir trente ans et mène depuis plus de dix ans une relation saphique secrète avec Yvonne Chastel, qui vient d'épouser Jean-Joseph Crotti. N'ayant pas réussi à renouer avec le complaisant Pierre Roché, c'est le baron que de son côté elle épouse, le 24 juin 1914.", "section_level": 3}, {"title": "Exil espagnol.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le choix antimilitariste (1914-1915).", "content": "La guerre déclenchée pendant leur voyage de noces, Otto von Waetjen refuse de prendre les armes contre le pays de sa femme et de ses amis. Il est passible d'incarcération, tant en France comme citoyen ennemi qu'en Allemagne comme déserteur. Au cours d'un interminable exil forcé en Espagne, pays neutre, son couple va rapidement se déliter, elle le trompant avec des aventures de passage, masculines ou féminines, lui se perdant dans l'alcool, qu'il a mauvais. Plein de grâce et d'attention quand il est sobre, dans les moments d'ivresse, comme le faisait Guillaume Apollinaire, il bat sa compagne. Il ne peint pas, le marché de l'art étant interrompu par le gel des transferts de fonds, mais fréquente avec sa femme les artistes de passage. En novembre 1914, il est à Madrid de ce groupe dénoncé par la presse conformiste comme des « anarchistes » qui réunit au autour de Diego Rivera la tertulia de Ramon Gomez de la Serna, Alfonso Reyes et Jesus Acevado, puis Tsugouharu Foujita et Kawashima Rüchiro, Jacques Lipchitz et Marie Blanchard, enfin les orphistes Sonia et Robert Delaunay. Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga, villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Les Waetjen y reçoivent la visite d'un agent en service commandé par les services secrets de l', Hanns Heinz Ewers, qui avait été l'amant de Marie Laurencin durant les vacances 1911 et qui le redevient le temps de son séjour.", "section_level": 3}, {"title": "Barcelone Dada (1916-1917).", "content": "Le couple rejoint début avril 1916 à Barcelone, qui est alors une petite ville, le groupe Dada qu'Albert Gleizes et sa femme Juliette Roche ont reconstitué autour de la galerie de Joseph Dalmau. Ils y trouvent Serge Charchoune, Ricciotto Canudo de passage lors d'une permission, Chana Orloff, Olga Sacharoff et son mari Otho Lloyd, Valentine de Saint-Point. En juillet, arrivent Gabrielle Buffet et le mari de celle-ci, Francis Picabia. Otto von Wätjen laisse complaisamment sa femme passer l'août avec Nicole Groult, amante de celle-ci venue pour un mois de Paris. En juillet 1917, il assiste avec sa femme à la représentation de \"Parade\" donnée au Liceo. Ont fait le déplacement Pablo Picasso, qui refuse de parler à tout Allemand, la rayonniste Nathalie Gontcharova et son mari Michel Larionov, Gertrude Stein et sa compagne Alice B. Toklas, qui au contraire se montrent aimables.", "section_level": 3}, {"title": "Madrid (1918-1919).", "content": "Au début de mars 1918, les Waetjen s'installent pour un an et huit mois à Madrid dans une maison que leur prête Cécile de Madrazo, jeune parente de, rue Philippe IV, en face du Prado. Il peint \"Nuit espagnole. Deux jeunes dames au jardin.\", chaste scène du lesbianisme de sa femme et de Cécile de Madrazo dans un décor évoquant Le Douanier.", "section_level": 3}, {"title": "L'avant garde allemande.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Retour et divorce (1920-1921).", "content": "Le couple retrouve à la fin novembre 1919 une Allemagne ruinée et Otto von Waetjen essaie de relancer son activité. Il participe aux expositions organisées à Hanovre par la Kestnergesellschaft et rejoint, comme tous ses camarades de la Contre ligue,. Jusqu'en 1933, ses œuvres figureront régulièrement dans les expositions organisées par ce mouvement fondé par Herbert Eulenberg, Arthur Kaufmann et dans la perspective d'une expression culturelle distincte du pangermanisme prussien soutenue par l' du Grand Duc de Hesse Ernest Louis et son journal '. Otto von Waetjen est désormais coupé du marché parisien et part dès 1920 à Munich, où le quartier de Schwabing est un foyer culturel d'une autre dimension. Il y retrouve son fidèle ami dômier Rodolphe Lévy et reçoit la visite de Pierre Roché qui a fait le voyage depuis Paris et qui consacre son été à renouer les contacts. Ses tableaux les plus réussis sont collectionnés par Alfred Flechtheim lui-même, qui leur réserve son cabinet privé. Le marchand d'art lui organise au printemps 1920 dans la galerie du 7 à Düsseldorf, qu'il a rouverte, une exposition avec Paul Goesch et Renée Sintenis. Il le présente en outre dans son catalogue au côté de sa femme, qui partage la première place avec Max Ernst, ainsi que dans les succursales de Berlin et de Francfort. Marie von Waetjen, « femme de boche » dont le peu de biens qu'elle possédait en France a été spolié par l'état et qui a perdu sa nationalité française, ne l'est pas du tout en France, où Pablo Picasso et son cercle, pour des raisons personnelles, font désormais barrage comme à une traitresse à sa patrie, voire à l'assassin d'Apollinaire. Un journaliste allemand du \"Collectionneur\" déclare ironiquement, en français,. En fait, elle vit séparée de son mari depuis leur arrivée à Munich mais sa belle mère, avec laquelle elle ne s'entend pas, refuse d'envisager qu'une pension ne lui soit versée si bien que le divorce est reporté jusqu'au 25 juin 1921. À cette date, « Mademoiselle Laurencin » a fait fortune après qu'a été vendu par Pierre Roché au millionnaire John Quinn six œuvres, dont un autoportrait qui décrit sa situation maritale et qu'elle a intitulé \"Princesse P...\", pour \"Princesse Putain\". Toutefois, si elle demande le divorce, c'est plus que toutes autres raisons pour retrouver sa nationalité française et réaliser ainsi une condition imposée par le diplomate, amoureux d'elle, Jean Giraudoux.", "section_level": 3}, {"title": "La Jeune Rhénanie (1921-1922).", "content": "La famille Waetjen ruinée par le soulèvement de la Ruhr, le baron Otto continue sa vie de bohème et adhère à la Ligue des artistes allemands, association qu'il a rejoint à Munich et qui organise chaque année dans une ville différente une exposition représentative de l'art moderne. C'est sous cette étiquette qu'il expose jusqu'en octobre 1921 au Palais des arts de Hambourg un \"Portrait\" subversif de femme peint à la manière de Marie Laurencin mais avec des contrastes plus expressifs qui préfigurent Tamara de Lempicka. La pose aristocratique dans des voiles de deuil contraste avec l'ampleur du décolleté et l'outrance du maquillage. Provocation mêlant moralité religieuse et désir sexuel, le rebord du lit se confond avec un accoudoir de prie dieu, si bien que le spectateur ne sait s'il contemple une mélancolique épouse ou une élégante prostituée. En décembre 1921 et janvier 1922, Alfred Flechtheim, 34 Allée du Roi à Düsseldorf, consacre une exposition collective à, Heinrich Campendonk,, Heinrich Nauen, et Otto von Waetjen. Effectivement, celui-ci jouit désormais d'une certaine notoriété. Avec et Nauen ainsi que leur aîné Christian Rohlfs, il est provisoirement intégré à l'Académie des Beaux Arts de Düsseldorf en tant qu'invité. Au printemps 1922, l'orientation internationale donnée à l'exposition annuelle organisée au de Düsseldorf, la \"Grande exposition d'art\", provoque des dissensions entre jeunes artistes expressionnistes prônant l'engagement et confrères opposés à la subordination de la création à un projet politique. Elle exacerbe les divergences quant à l'interprétation à donner à l'appel fondateur lancé deux ans plus tôt à Berlin par le Soviet des arts. Les premiers se regroupent sous la bannière de l'. Les artistes de la Sécession dresdoise et ceux de la Contre ligue, dont Otto von Waetjen, appellent au boycott de la manifestation au nom de la sauvegarde de la diversité des styles et des tendances. Ils sont rejoints par l'ensemble de, qui fait sécession et se regroupe autour de la galerie de. Durant l'été, Otto von Waetjen retrouve sa famille dans le manoir que les Waetjen possède à. Il y accueille en convalescence son ex-femme, qui a été opérée au printemps 1922 d'un cancer de l'estomac. En septembre, le couple divorcé s'y retrouve avec la sœur d'Otto, la cantatrice Gerda Friedberg, et le second mari de celle-ci, le pianiste.", "section_level": 3}, {"title": "La sécession rhénane (1923-1932).", "content": "ne survit pas à l'échec de la Grande exposition d'art de 1922. Otto von Waetjen, qui compte dans le nouveau paysage artistique allemand, est de ceux qui constituent le Groupe du Rhin (Rheingruppe). Il participe à leur première exposition, aux côtés des peintres et sculpteurs Jankel Adler, Otto Dix, Arthur Kaufmann,, Gert Henri Wollheim,,,,,,, Heinz Kamps,,,,. A cette occasion, le plus jeune d'entre eux, Arno Breker, réalise un portrait du groupe. En 1924, il illustre d'un dessin à la plume, qui montre un soldat en uniforme emmenant par la taille deux prostituées, un poème antimilitariste d'Oskar Kanehl, spratakiste membre de l'AAUD unitaire, qui fait l'apologie de la désertion. Le 15 juillet 1925, Otto von Waetjen est à la galerie Flechtheim de Düsseldorf avec ceux, tous conscients de la montée de Hitler, du développement de l'antisémitisme et des dangers du nazisme, qui fêtent les cinquante ans de Rudolf Levy. Ce dernier mourra en janvier 1944 dans le train l'emportant de la, à Florence, vers Auschwitz. Un an plus tard, Otto von Waetjen est sélectionné pour le salon de printemps de l'Académie des arts de Berlin, qui se tient annuellement dans le. En 1928, il profite du passage à Düsseldorf de l'exposition annuelle de Ligue des artistes allemands pour présenter une scène à la manière de Marie Laurencin. Alfred Flechtheim continue de le soutenir a minima.", "section_level": 3}, {"title": "Dégénéré (1933-1942).", "content": "L'inflation qui suit la crise de 1929 achève de mettre à mal la situation patrimoniale d'Otto von Waetjen. Une fois Hitler nommé Chancelier, le 30 janvier 1933, les nazis de la n'ont plus de freins pour fustiger sous le terme d'art dégénéré l'art moderne « judéobolchévique » promu jusqu'alors par la Ligue des artistes allemands dans la voie de l'expressionnisme. Le 8 avril, la direction de la Ligue est confiée à un membre du NSDAP,, lequel s'empresse d'organiser la série des, qui sera inaugurée dès septembre à Dresde. Le 21 avril 1933, Paul Klee, Heinrich Campendonk, Ewald Mataré, Otto Dix et Heinrich Nauen sont démis des postes d'enseignants qu'ils occupent à l'Académie des Beaux Arts de Düsseldorf. Ils le sont en application de la loi dite GWB votée le 7 avril contre les fonctionnaires que le gouvernement regarde comme hostiles. En faisant ses adieux, Paul Klee déclare D'autres, tels Max Clarenbach,, et, entrent dans une « émigration intérieure » et acceptent de conserver un poste mais leurs œuvres passées sont reléguées. A la fin des années trente, faisant partie de ces artistes interdits d'exposition, et donc de vente, Otto von Waetjen tombe dans l'indigence et se réfugie à Paris, où Marie Laurencin lui apporte un secours financier. Durant l'Occupation, son ex-femme, très catholique, se laisse dans un premier temps entraîner par la politique de collaboration intellectuelle qu'en dépit de l'opposition de l'état major, mène l'ambassadeur « francophile » Otto Abetz et lui-même retourne à Munich, où il meurt prématurément, deux ans avant sa mère.", "section_level": 2}], "src_summary": "Otto Christian Heinrich von Waetjen ou Waetien, Wäjten selon, né le à Düsseldorf et mort le à Munich, est un peintre figuratif allemand, parisien et par les thèmes qu'il peint et par l'attachement à ses souvenirs de jeunesse. Il appartient à cette d'intellectuels qui ont fait émerger l'art moderne dans la République de Weimar et dont l'œuvre avantgardiste a été durablement anéantie par le nazisme. ", "tgt_summary": null, "id": 835622}
{"src_title": "Mouvement démocratique brésilien", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mouvement démocratique brésilien (1965-1979).", "content": "Lors de sa fondation, le Mouvement démocratique brésilien est l'un des deux partis politiques brésiliens autorisés durant la période du régime militaire, dans le cadre du bipartisme imposé par l'Acte institutionnel de 1965. L'autre parti était l'ARENA. La plupart des membres du MDB venaient du Parti social démocratique (centre) et du Parti travailliste brésilien (centre gauche). Le Mouvement démocratique brésilien était un parti d'opposition, qui eut une victoire écrasante à la Chambre des députés et au Sénat en 1974. Les militaires de la ligne dure ont eu peur du résultat des urnes. Ils n'étaient pas d'accord avec l'ouverture politique qu'ils considéraient comme une menace à la sécurité nationale. Selon eux, il y avait des agents communistes dans la presse et dans les syndicats. Recherchant ces agents, ils ont arrêté le journaliste Vladimir Herzog et l'ouvrier. La mort de ces derniers, dans des conditions suspectes, dans les bâtiments de la deuxième armée, à São Paulo, provoqua une énorme protestation publique et força Ernesto Geisel alors président à démettre de ses fonctions le général Ednardo D'Ávila Melo, commandant du corps de l'armée et principal représentant de l'ultra-droite du régime.", "section_level": 2}, {"title": "Parti du mouvement démocratique brésilien (1979-2017).", "content": "Il s'est transformé le, lors de l'abandon du bipartisme au profit du multipartisme, en Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB). C'est un parti attrape-tout comprenant des politiciens conservateurs comme Eduardo Cunha, des libéraux comme, des politiciens de centre gauche comme, des populistes comme, des nationalistes comme. Il est avec le PSB (Parti socialiste brésilien) l'un des principaux alliés du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB) et fait partie de la coalition gouvernementale au niveau fédéral. Michel Temer, membre du parti, devient président du Brésil après avoir contribué à destituer Dilma Rousseff. Selon \"Le Monde diplomatique\", le PMDB est le parti politique brésilien ayant reçu le plus de pots-de-vin de l'entreprise Odebrecht. Le responsable des « relations institutionnelles » de l'entreprise, Melo Filho, indique pouvoir trouver chez les sénateurs du PMDB « les parlementaires les plus dévoués aux intérêts du groupe », mais également ceux « qui demandaient les contributions les plus élevées ». En, le gouverneur PMDB de Rio de Janeiro, Sergio Cabral, proche de Luiz Inácio Lula da Silva, est incarcéré pour avoir détourné l’équivalent de d’euros. Selon la presse brésilienne, trois députés du PMDB — Edson Albertassi, Paulo Melo et Jorge Picciani — sont impliqués dans l'assassinat de Marielle Franco en.", "section_level": 2}, {"title": "Retour au Mouvement démocratique brésilien (depuis 2017).", "content": "Le parti retrouve sa dénomination d'origine en 2017. Lors de l'élection présidentielle brésilienne de 2018, le candidat du parti, Henrique Meirelles, obtient 1,2 % des voix.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Mouvement démocratique brésilien (, MDB) est un parti politique brésilien, fondé le. Souvent classé au centre de l’échiquier politique, il est membre de la Conférence permanente des partis politiques d'Amérique latine et des Caraïbes.", "tgt_summary": null, "id": 2109569}
{"src_title": "Via Tolosana", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique et contexte des chemins de Compostelle.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Codex Calixtinius d'Aimery Picaud.", "content": "D’après le Chapitre Premier du \"Guide du Pèlerin\" d’Aimery Picaud, quatre routes mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle : Les trois premières voies se réunissent en amont d'Ostabat au carrefour de Gibraltar. Mais pour Certains, la Via Turonensis et la Via Lemovicensis se rejoignent à Saint Palais, peu avant le Carrefour de Gibraltar à Ostabat, où elles sont rejointes enfin par la Via Podiensis, puis traversent les Pyrénées par le col de Roncevaux en prenant le nom de Camino navarro. Elles rencontrent à Puente la Reina, en territoire espagnol, la quatrième voie Française qui a franchi les Pyrénées plus à l'est par le col du Somport et parcouru le Camino Aragonés. De là, un itinéraire principal conduit à Saint-Jacques : le \"Camino francés\". Les renseignements du Guide du Pèlerin sont bien sommaires ; à chacun de faire son chemin. De nos jours, le balisage permet une meilleure préparation du voyage.", "section_level": 2}, {"title": "Description générale historique.", "content": "Au départ d'Arles, la \"via Tolosana\" ou \"via Arelatensis\", qu’Aimery Picaud dans le \"Guide du Pèlerin\" nomme \"via Aegidiana\" (la route de Saint-Gilles) accueillait les jacquets venus d'Italie, des Alpilles et de Provence, mais servait également, en sens inverse, aux romieux venus d'Espagne ou de France qui se rendaient à Rome en empruntant, du côté italien, la via Francigena. Son nom est lié à celui de la capitale de la dynastie comtale des Saint-Gilles, qui joua, au, un rôle majeur sur les terres de langue d'oc. Riches d'histoire et unies par une même langue, celle des troubadours, ces terres virent s'épanouir une des plus brillantes civilisations du Moyen Âge, comme en témoignent, à côté des vestiges de l'antiquité romaine, cités, monastères et églises romanes qui jalonnent le tracé de cette voie du sud, et les dominant, les châteaux et les fiefs témoins de la tragédie cathare. Elle était précédée par la Via Domitia – Chemin de Compostelle, qui va du col de Montgenèvre à Arles, en passant par Sisteron, Apt, appelée aussi la \"Via Francigena\" ainsi nommée par les Italiens puisqu'elle passe en France. Il y avait aussi un chemin parallèle, le chemin du piémont pyrénéen ou « el cami deu pé de la coste » et qui passe par Saint-Bertrand-de-Comminges, pour rejoindre le col du Somport. Tous ces chemins empruntaient le \"Camino aragones\" pour rejoindre le \"Camino francés\" à Puente la Reina.", "section_level": 2}, {"title": "Guide du Pèlerin d'Aimery Picaud.", "content": "Au, dans son \"Guide du Pèlerin\", Aimery Picaud apporte les informations suivantes :", "section_level": 1}, {"title": "Chapitre premier.", "content": "\"Les Chemins de Saint-Jacques\" « Il y a quatre routes qui, menant à Saint-Jacques, se réunissent en une seule à Puente la Reina, l’une passe par Saint-Gilles (du Gard), Montpellier, Toulouse, et le Somport, (...) »", "section_level": 2}, {"title": "Chapitre IV.", "content": "\"Corps saints qui reposent sur la route de Saint-Jacques et que les Pèlerins doivent visiter.\" Tout d’abord ceux qui vont à Saint-Jacques par la route de Saint-Gilles, doivent rendre visite à Arles, le corps du bienheureux Trophime, confesseur, sa fête se célèbre le 29 décembre, (...), le corps du bienheureux Césaire, évêque et martyr, sa fête se célèbre le, (...) et dans le cimetière de la même ville les reliques de l’évêque saint Honorat, son office solennel se célèbre le 16 janvier, le corps du très saint martyr Genès. Il faut aussi rendre visite avec des égards très attentifs au corps vénérable de saint Gilles, pieux confesseur et abbé, (...) (à Saint-Gilles-du-Gard). Ils doivent rendre visite au corps du bienheureux confesseur Guillaume, le très saint porte-enseigne (...) du roi Charlemagne, (...), dans la vallée de Gellone (à Saint-Guilhem-le-Désert). Sa fête se célèbre le 28 mai. Sur la même route, il faut rendre visite aux corps des bienheureux martyrs Tibère, Modeste et Florence, (...) (à Saint-Thibéry) ; on les fête le 10 novembre. Il faut aussi, sur la même route, aller vénérer le très saint corps du bien heureux Sernin, évêque et martyr (...) de la ville de Toulouse ; (...) ; sa fête se célèbre le 29 novembre.", "section_level": 2}, {"title": "Conclusion.", "content": "Il n'existe pas de « chemin historique » à proprement parler. Rien n’atteste dans certains cas le passage des pèlerins. Si ce n’est que la présence d’un corps saint, souvent lié à un pèlerinage local, comme celui de saint Lizier ou Saint-Bertrand-de-Comminges. Tous les deux sur « el cami deu pé de la coste », Peu d’Hôpitaux Saint Jacques, contrairement à la Via Podiensis, encore moins de Confrérie datant de la grande période du Pèlerinage, XI –. Par contre quelques rares témoignages datant des XVI – XVII siècles, mais à cheval.", "section_level": 2}, {"title": "Le chemin contemporain.", "content": "L'itinéraire du chemin moderne est balisé selon les règles édictées par la Fédération française de randonnée pédestre (FFRP) pour les sentiers de grande randonnée, c'est à dire principalement par deux traits de peinture rouge et blanche. La spécificité culturelle de cet itinéraire se matérialise par des points d'information et des éléments de repérage complémentaires faisant clairement référence aux chemins de Compostelle, telle la coquille stylisée. Dans les villes, un balisage adapté est parfois constitué de motifs fixés au sol, comme par exemple dans l’Écusson de Montpellier où des clous sont ornés d'une coquille, assortie de la mention jacquaire « \"Camin Roumieu\" ».", "section_level": 1}, {"title": "Tracés de la Via Tolosana.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tracé de l'itinéraire principal.", "content": "Le tracé de l'itinéraire principal de la via Tolosana peut se décomposer en huit grands tronçons, jalonnés par des points étapes importants :", "section_level": 2}, {"title": "Tracé de la variante sud par Carcassonne.", "content": "Cette variante au départ de Montpellier emprunte la première partie de la future voie des Piémonts jusqu'à Carcassonne. Elle s'en sépare ensuite, en obliquant au Nord-Ouest, pour retrouver l'itinéraire principal à Montferrand.", "section_level": 2}], "src_summary": "La via Tolosana (voie de Toulouse) est le nom latin d'un des quatre chemins en France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Tracé le plus au sud des quatre, il passe par Toulouse, d'où son nom ; cependant son point de rassemblement et de départ se situe à Arles, d'où son autre nom de via Arelatensis (chemin d'Arles). L'itinéraire passe aussi par Saint-Gilles, d'où également le nom de via Aegidiana (route de Saint-Gilles). ", "tgt_summary": null, "id": 1175186}
{"src_title": "Chankonabe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Composition.", "content": "Le \"chankonabe\" contient une base de soupe \"dashi\" ou de bouillon de poulet avec du saké ou du \"mirin\" pour ajouter de la saveur. La majeure partie du \"chankonabe\" est composée de grandes quantités de protéines, généralement du blanc de poulet sans la peau, du poisson frit, du tofu, du bœuf et des légumes comme le \"daikon\", le chou chinois, ou des champignons \"shiitake\". L'ensemble des ingrédient mijote dans un \"nabe,\" la marmite japonaise. Le \"chankonabe\" est très riche en protéines. Il est servi en quantité massive, avec de la bière et du riz pour augmenter l'apport calorique.", "section_level": 1}, {"title": "Un plat de champion.", "content": "Le \"chankonabe\" n'a pas de recette fixe et contient souvent ce qui est disponible en cuisine. Le premier \"chankonabe\" est servi vers midi, il est traditionnellement servi de manière hiérarchique, c'est-à-dire les lutteurs supérieurs et tous les invités de la réception mangent en premier, les jeunes sumo se contentent de ce qu'il reste. Le premier repas est suivi d’une sieste jusqu’au milieu de l’après-midi. Cette méthode permet de faire assimiler la nourriture dans l'organisme, de prendre du poids et du gras. Le deuxième \"chankonabe\" est pris le soir, vers 19-21 heures, il précède la nuit de sommeil, et favorise également la prise de poids. C'est aussi un plat pour les restaurants populaires, souvent servis dans les restaurants exploités par des lutteurs de sumo à la retraite qui se spécialisent dans ce plat. Le premier restaurant de \"chankonabe\" est le \"Kawasaki Chanko\"\",\" fondé en 1937 dans le quartier de Ryōgoku dans l'est de Tokyo.", "section_level": 1}, {"title": "Croyance.", "content": "Le \"chankonabe\" servi au cours des tournois de sumo est fabriqué exclusivement avec du poulet, l'idée étant qu'un lutteur de sumo doit toujours être sur ses deux jambes comme un poulet, pas à quatre pattes comme une vache. De même, le poisson est rarement utilisé, car c'est une créature qui n’a ni bras ni jambes, et donc peut porter malheur au sumotori.", "section_level": 1}, {"title": "Étymologie.", "content": "\"Nabe\" signifie à la fois la marmite japonaise et les ragoûts japonaise braisé dans une seule cocotte, et \"chanko\" est tout simplement le repas pris par les sumos. Plusieurs théories existent pour l’étymologie du mot \"chanko\". Le vocable \"chanko\" remonte à la fin du, lorsqu’un sumo à la retraite prit en charge la cuisine quotidienne dans une écurie de sumo à Tokyo. Le suffixe \"-chan\" est une expression d'affection, et on suppose que les repas cuisinés par ce vieux sumotori furent appelés \"chankonabe\", en français la « marmite du pépé ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Le est un ragoût japonais très calorique, couramment consommé en grande quantité par les lutteurs de sumo dans le cadre d'un régime hypercalorique.", "tgt_summary": null, "id": 2328333}
{"src_title": "Fond-de-Gras", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Présent dans le sous-sol des régions du sud du Luxembourg, le minerai de fer fait partie du plus grand gisement européen dont la superficie atteignait près de 110.000 hectares. Cependant, uniquement 3.700 hectares se trouvaient sur le territoire luxembourgeois. La plus grande partie du gisement était située en France (Lorraine).", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "À l'époque des Celtes, le Titelberg jouait un rôle primordial grâce à un oppidum important, érigé au. Les fouilles réalisées au Titelberg témoignent qu’il était la place centrale de la cité des Trévires. Le Fond-de-Gras a été un des plus importants centres d’exploitation minière au Luxembourg. Toutefois l'extraction du minerai souterrain se termine en 1955. En 1964, un éboulement sur la ligne de chemin de fer Fond-de-Gras - Pétange met définitivement fin à toute activité ferroviaire. Rapidement, des bénévoles s’engagent pour faire circuler un train touristique avec des locomotives historiques à vapeur. Le premier « Train 1900 » siffle en 1973. Quelques années plus tard, une ancienne mine est à nouveau ouverte et se visite grâce train minier « Minièresbunn » qui propose aujourd’hui une expérience impressionnante lors de la visite au fond de la mine.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "Le Fond-de-Gras est situé au cœur du Minett Park Fond-de-Gras qui comprend outre la localité en elle-même, les trains touristiques Train 1900 et Minièresbunn, le site archéologique du Titelberg et l'ancienne mine à ciel ouvert « \"Giele Botter\" ». Grâce à sa large variété thématique, le Minett Park propose de nombreuses activités complémentaires dont le fil rouge est le minerai de fer. Au Fond-de-Gras sont conservés plusieurs bâtiments historiques : bistro des mineurs, centrale électrique, épicerie d’antan, train de laminoirs, gare et remises ferroviaires qui témoignent de l’activité minière qui s’y est déroulée durant près d’un siècle. Le Train 1900 roule entre Pétange et le Fond-de-Gras, sur l'ancienne « Ligne des Minières », ouverte en 1874 pour le transport du minerai de fer exploité dans les mines avoisinantes. Expérience unique au Luxembourg et dans la Grande Région, le trajet en locomotive à vapeur est un véritable voyage dans le temps. A l'époque de l'exploitation minière, les trains miniers sont indispensables pour sortir de la mine les wagonnets chargés de minerai de fer. Aujourd’hui, la « Minièresbunn » circule entre le Fond-de-Gras et Lasauvage et propose une expérience impressionnante lors de la visite au fond de la mine.", "section_level": 1}], "src_summary": "Fond-de-Gras est un lieu-dit à cheval sur les communes luxembourgeoises de Differdange et de Pétange dans l’extrême sud-ouest du pays.", "tgt_summary": null, "id": 1351709}
{"src_title": "Unterseeboot 101 (1940)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Construction.", "content": "Le U-101 est issu du programme 1937-1938 pour une nouvelle classe de sous-marins océaniques. Il est de type VII B lancé entre 1936 et 1940. Construit dans les chantiers de Friedrich Krupp Germaniawerft AG à Kiel, la quille du U-101 est posée le et il est lancé le. L'U-101 entre en service deux mois plus tard.", "section_level": 1}, {"title": "Présentation.", "content": "Mis en service le, l'U-101 a servi comme sous-marin d'entrainement et de navire-école pour les équipages d'abord au sein de la 7. Unterseebootsflottille à Kiel.
Le, l'U-101 devient opérationnel toujours dans la 6. Unterseebootsflottille, à Kiel, et plus tard à la base sous-marine de Saint-Nazaire en France. Il réalise sa première patrouille de guerre, quittant le port de Kiel, le, sous les ordres du Kapitänleutnant \"Fritz Frauenheim\". Après 5 jours en mer, il arrive à Trondheim le. L'Unterseeboot 101 a effectué 10 patrouilles dans lesquelles il a coulé 22 navires marchands pour un total de tonneaux, 1 navire de guerre de et a endommagé 2 navires marchands pour un total de tonneaux au cours des 286 jours en mer. Sa dixième patrouille commence le, quittant Saint-Nazaire, sous les ordres du Kapitänleutnant \"Ernst Mengersen\" et rejoint le port de Kiel, 37 jours plus tard et avec un succès d'un navire marchand coulé de tonneaux le. Il quitte le service actif le et rejoint le la 26. Unterseebootsflottille à Pillau pour servir à l'entraînement des équipages comme navire-école jusqu'au, date à laquelle l'U-101 est affecté à la 21. Unterseebootsflottille toujours à Pillau, puis le dans la 24. Unterseebootsflottille à Memel et enfin à partir du dans la 23. Unterseebootsflottille à Gotenhafen
Il est désarmé le à Neustadt.
Le, la fin de la guerre se faisant sentir et pour répondre aux ordres de l'amiral Karl Dönitz pour l'Opération Regenbogen, l'U-101 est sabordé. Après guerre, l'U-101 est renfloué et ferraillé.", "section_level": 1}, {"title": "Patrouilles.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Opérations Wolfpack.", "content": "L'U-101 a opéré avec les \"Wolfpacks\" (meutes de loup) durant sa carrière opérationnelle:", "section_level": 2}, {"title": "Navires coulés.", "content": "L'Unterseeboot 101 a coulé 22 navires marchands pour un total de tonneaux, 1 navire de guerre de et a endommagé 2 navires marchands pour un total de tonneaux au cours des 10 patrouilles (286 jours en mer) qu'il effectua.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Unterseeboot 101 ou U-101 est un sous-marin allemand (U-boot) de type VII.B construit pour la Kriegsmarine pendant la Seconde Guerre mondiale.", "tgt_summary": null, "id": 2190517}
{"src_title": "Anselme d'Ysalguier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Selon la \"Chronique de Toulouse\", rédigée par Pierre Bardin (1590-1635), le chevalier Anselm – ou Anselme – d'Ysalguier serait parvenu en 1402 par un itinéraire non précisé à travers le Sahara jusqu'à un grand fleuve – probablement le Niger – et aurait vécu huit ans à la cour de « Gago » (vraisemblablement Gao, la capitale de l'Empire songhaï, aujourd'hui au Mali). Il y aurait épousé une princesse noire et serait retourné à Toulouse avec elle et un groupe d'Africains. Si cette information était avérée, il s'agirait alors du premier voyage connu d'un Européen en Afrique de l'Ouest. On ne sait rien de la vie d'Anselme d'Ysalguier après son retour. Il aurait rédigé un compte-rendu détaillé de son voyage en Afrique et de son séjour sur place, ainsi qu'un dictionnaire de la « langue africaine », c'est-à-dire le songhaï. Toutefois, les documents que l'historien local Guillaume Lafaille aurait utilisés pour ses \"Annales de la ville de Toulouse\" (1687) ont disparu sans laisser de trace. Après la mort d'Anselme dans les années 1420, sa veuve se retira dans un cloître, tandis que ses enfants se mariaient au sein de grandes familles nobles gasconnes. Son petit-fils Eustache de Faudoas aurait été surnommé « Le Morou » (« le Maure »). Toutefois dans les arbres généalogiques des familles concernées, les enfants d'Ysalguier – pour autant que les noms apparaissent – ne peuvent être rattachés de façon certaine à Anselme d'Ysalguier.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire ou légende?", "content": "Mises à part les quelques informations qui nous sont parvenues par les chroniques de Pierre Bardin et de Guillaume Lafaille, on ne dispose d'aucun document concernant le voyage d'Anselme d'Ysalguier. Son existence même n'est pas prouvée historiquement, bien que la famille d'Ysalguier ait joué un rôle significatif en Gascogne et Languedoc, et que son histoire et son arbre généalogique aient été parfaitement étudiés. Après la découverte fortuite du récit du voyage en Afrique par l'historien de la marine Charles de la Roncière, en 1924, on a longtemps considéré, que les informations de Bardin et de Lafaille étaient fiables. Le fait qu'Anselme ait quitté sa patrie en 1402, juste au moment où une série de chevaliers gascons s'étaient joints à l'aventurier Jean de Béthencourt (1362-1425), parti à la conquête des îles Canaries, attire l'attention. Charles de la Roncière a cherché à le faire paraître vraisemblable et a échafaudé sans sources le scénario suivant : le chevalier se serait trouvé parmi les conquérants, et aurait été jeté par un naufrage sur la côte de Mauritanie, où il aurait été fait prisonnier. En tant qu'esclave des Maures, il serait parvenu jusqu'au Niger et aurait été vendu comme curiosité à la cour songhaï. Selon une autre hypothèse, il aurait d'abord effectué un pèlerinage à Jérusalem, et aurait ensuite atteint l'Empire songhaï via l'Égypte et la Nubie, mais on ne dispose d'aucun indice à l'appui de cette théorie. Depuis longtemps, les historiens rejettent ce récit au motif que les deux chroniques contiennent en grande partie du matériau imaginaire, et considèrent Anselme d'Ysalguier comme un personnage fictif. L'œuvre de Bardin ne nous est de toute façon pas parvenue dans sa version originale, mais par des copies établies au, ce qui éveille le soupçon qu'à cette époque, où s'éveillait le conflit colonial entre la France et l'Angleterre, on cherchait à justifier par l'histoire les droits de la France en Afrique. On peut penser que l'histoire d'Anselme d'Ysalguier a été exhumée, ou même inventée (en même temps que d'autres écrits de même nature relevant de la « tradition ») au ), dans le but de souligner l'importance de la Gascogne pour le développement de la monarchie française au paroxysme de la guerre de Cent Ans : face aux efforts de l'état absolutiste pour rogner radicalement les privilèges des anciennes provinces, les juristes et les historiens locaux des régions concernées ont cherché à justifier leurs revendications à partir du passé, ne reculant pas le cas échéant devant la falsification de documents ou la présentation de thèses biaisées. Le fait que le récit, d'emblée très douteux, ait été pris au sérieux par les historiographes au début du, est fondé notamment sur le fait que les historiens coloniaux comme La Roncière voyaient la nécessité de justifier l'empire colonial d'Afrique-Occidentale à partir du passé, en quelque sorte comme un legs des quelques Français qui avaient les premiers pénétré jusqu'au Niger, et obtenu par là un droit moral sur cette partie de l'Afrique. Tandis que les historiens mettent généralement en doute ou même nient l'existence du chevalier d'Ysalguier, il est présenté dans des ouvrages de vulgarisation comme une figure réelle de l'histoire africaine. Les sources africaines ne disent rien non plus à propos de la présence d'un Blanc à la cour de l'empire songhaï, bien que les chroniques de Tombouctou soient très détaillées pour cette époque et transmettent même des événements insignifiants. Un détail paraît étonnant : la princesse que d'Ysalguier aurait ramenée à Toulouse, portait un nom attesté à de nombreuses reprises sous des formes voisines dans la dynastie songhaï qui résidait à Gao autour de 1400, puis dans celle des Askia qui la remplaça. Ce détail isolé et peut-être fortuit ne suffit en tout cas pas à démontrer l'existence du chevalier d'Ysalguier. On rapporte aussi qu'à la suite d'Ysalguier, un eunuque et maître-guérisseur africain du nom d'Aben Ali se serait installé à Toulouse, au grand dam des médecins chrétiens locaux. Il aurait été le seul à obtenir en la guérison du futur roi Charles VII (1403-1461), tombé gravement malade à Toulouse. Par la suite, il serait mort empoisonné par ses confrères jaloux. Si l'existence de ce guérisseur n'a pu non plus être prouvée, la maladie du successeur du trône semble quant à elle un fait établi.", "section_level": 1}, {"title": "Romans.", "content": "L'historien malien Ibrahima Baba Kaké a publié en 1975 dans le cadre de la série \"Grandes Figures africaines\", destinée aux écoliers africains, un roman de 95 pages sur la supposée épouse Salou Casais, qui constitue toutefois largement une œuvre de fiction : Un roman d'aventures récent est basé sur l'histoire d'Anselme d'Ysalguier. L'auteur y évoque le début du de manière fantaisiste, plus conforme aux clichés européens traditionnels qu'aux modes de vie et de pensée de l'époque :", "section_level": 1}], "src_summary": "Anselme d’Ysalguier, ou Anselme Isalguier (né avant 1380 à Toulouse, mort après 1420 environ) est un chevalier et aventurier français qui aurait voyagé en Afrique occidentale, mais dont l'existence même est controversée.", "tgt_summary": null, "id": 1710593}
{"src_title": "Mike Weaver", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière en club.", "content": "Il commence sa carrière en 1996 en rejoignant le championnat universitaire avec les \"Michigan State Spartans\" de l'université de l'État du Michigan. En quatre saisons au sein de l'équipe, il se forge une place et totalise plus de 200 minutes de pénalité. Lors de sa quatrième et dernière saison avec les Spartans, il est assistant capitaine de l'équipe et permet à son équipe d'enregistrer une moyenne de buts encaissés de 1,52 but par match, le plus bas total de l'histoire de l'équipe. En 2000-2001, il rejoint les Solar Bears d'Orlando de la Ligue internationale de hockey avec qui il remporte la Coupe Turner de la LIH. Lors de la saison suivante, il signe un contrat avec les Thrashers d'Atlanta de la Ligue nationale de hockey en tant qu'agent libre. Il ne joue quasiment pas de la saison dans la LNH mais à la place, il rejoint les Wolves de Chicago de la Ligue américaine de hockey et remporte avec eux la Coupe Calder 2002. Il passe au total trois saisons avec les Thrashers et surtout les Wolves avant de rejoindre en, les Kings de Los Angeles en tant qu'agent libre. Il joue deux saisons avec les Kings puis début, il rejoint l'effectif 2007-2008 des Penguins de Pittsburgh mais finalement quelques jours avant le début de la saison, il est réclamé par les Canucks de Vancouver alors que les Penguins l'avaient mis en ballotage. Le, il signe un contrat de un an avec les Blues de Saint-Louis. Le, il signe en tant qu'agent libre avec les Panthers de la Floride. Le, il est échangé aux Canadiens de Montréal en retour d'un choix de cinquième ronde au repêchage de 2015.", "section_level": 1}], "src_summary": "Mike Weaver (né le à Bramalea, ville de l'Ontario au Canada) est un joueur professionnel de hockey sur glace qui évoluait à la position de défenseur", "tgt_summary": null, "id": 1659173}
{"src_title": "Wittelsbacherplatz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Une statue équestre d'après un modèle de Bertel Thorwaldsen, qui représente l'électeur Maximilien Ier, domine le centre de la place rectangulaire. Au coin nord-est, au passage de l'Odeonsplatz, se trouve le palais Leuchtenberg, bati à partir de 1817 par Leo von Klenze pour Eugène de Beauharnais en style néo-Renaissance modelé sur le Palais Farnèse de Rome. Il est le siège du ministère des finances de l' Etat de Bavière. Sur le côté est de la place se trouve l'Odéon, bati 1826–1828 par Klenze en pendant du palais Leuchtenberg comme salle de concert et de bal. Le côté ouest est dominé par le Palais Arco-Zinneberg, construit par Klenze en 1820. Il était acquis en 1833 par Marie-Léopoldine de Modène, veuve de l'electeur de Bavière, pour son fils d'un second mariage, le comte Maximilien d'Arco-Zinneberg, dont la famille est toujours propriétaire. Au nord de la place se trouve le palais Ludwig Ferdinand, construit également par Klenze en 1825. C’est là que réside actuellement la direction du groupe Siemens. Au sud-ouest de la place se trouve le magnifique café Luitpold, qui a été reconstruit après la destruction de la Seconde Guerre mondiale, mais qui a été simplifié. La nouvelle conception du siège social de Siemens, basée sur un concept de Henning Larsen, a considérablement modifié le côté nord de la place depuis 2015: l'aile ouest du palais Ludwig Ferdinand, désormais peint en blanc, a été démolie de sorte que le nouveau bâtiment surmontant un étage du palais soit clairement visible dans l'impression d'ensemble fermée.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Wittelsbacherplatz (littéralement, \"place des Wittelsbach\") est une place du quartier de Maxvorstadt à Munich, à l'ouest de l'Odeonsplatz. Elle a été construite lors de l'édification de la Brienner Straße.", "tgt_summary": null, "id": 1333628}
{"src_title": "Varize-Vaudoncourt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située en bordure de la frontière linguistique.", "section_level": 1}, {"title": "Écarts et lieux-dits.", "content": "La commune est composée des localités de : Varize, Vaudoncourt, Plappecourt et Leoville (alias Leovillers).", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Par arrêté du préfet de la Moselle en date du 24 février 2015, la commune de Varize prend le nom de Varize-Vaudoncourt.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le 21 novembre 1973, Varize et Vaudoncourt se réunissent sous le régime de fusion-association par décision du Conseil d’État. Ce régime est modifié le 6 mars 2013 en \"fusion simple\", Vaudoncourt étant pleinement intégrée à Varize. Ce n'est qu'en février 2015, après une consultation locale, que la commune est renommée Varize-Vaudoncourt.", "section_level": 1}, {"title": "Varize.", "content": "Possession de l'abbaye de Sainte-Glossinde de Metz dont la seigneurie dépendait de Lorraine et de Luxembourg. Ancien fief du duché de Lorraine et ancienne seigneurie qui sous la châtellenie de Boulay, comprenait trente-deux villages ou hameaux. Était également siège d'un archiprêtré qui dépendait de l'archidiaconé de Marsal. Varize fut archiprêtré jusqu'à la Révolution. Fut également le siége d'une cure dépendant de l'abbaye Saint-Vincent de Metz, qui avait pour annexes Bannay, Brouck, Halling, Helstroff, Itzing, Loutremange, Macker, Morlange et Vaudoncourt. En 1756 Varize est citée comme étant un « village de Lorraine allemande ». De 1790 à 1801, Varize était chef-lieu d'un canton du district de Boulay qui comprenait les communes de Bannay, Bionville, Brouck, Condé-Northen, Halling, Helstroff, Landonvillers, Loutremange, Macker, Marange-Zondrange, Momerstroff, Morlange, Varize, Vaudoncourt et Volmerange.", "section_level": 2}, {"title": "Vaudoncourt.", "content": "Vaudoncourt est un ancien village d'Empire qui dépendait de la seigneurie de Raville. Il fut cédé à la France par l'Impératrice-Reine le 16 mai 1769. Ce village fut annexe de la paroisse de Varize et fit partie du bailliage de Boulay (coutume de Luxembourg). La commune de Vaudoncourt fait partie du canton de Varize de 1793 à 1801 puis du canton de Pange jusqu’à son rattachement à Varize en 1973. Vaudoncourt avait pour annexes le hameau de Léoviller et la ferme de Plappecourt.", "section_level": 2}], "src_summary": "Varize-Vaudoncourt est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.", "tgt_summary": null, "id": 2403756}
{"src_title": "Pontpierre (Moselle)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Pontpierre est une commune rurale qui se situe en Moselle, dans le nord-est de la France, à 34 kilomètres de Metz à vol d'oiseau. Le village est traversé au sud par la Nied allemande ainsi que de tout son long, du nord au sud, par un ruisseau qui prend sa source à Tritteling-Redlach, le \"Hoellengraben\" (ou \"Wustbach\"). A l'origine, Pontpierre aurait été concentré sur l'ensemble de la rue de Téting, du cimetière jusqu'au carrefour de la route de Vahl. Les seuls bâtiments qui s'en éloignaient étaient les deux moulins du village, le premier dans la \"Muehletzel\", abandonné au dernier tiers du siècle et aujourd'hui en ruines, et l'autre se situant sur la route de Métring. Sitzmannshaus est un écart de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les villages les plus proches sont Vahl-lès-Faulquemont à, Guessling-Hémering à et Teting-sur-Nied à. Les villes les plus proches sont Faulquemont à, Folschviller à et Créhange à.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La route départementale 20 construite au nord du village évite une forte circulation dans le village.", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "il y a 3 arrêts de bus.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes : En allemand : \"Biedersdorff ou Steinbiedersdorff\", puis \"Steinbiedersdorf\" (1871-1919 et 1940-1944). En francique lorrain : \"Sténbidaschtroff\" / \"Stémbidaschtroff\". Au, Pontpierre est également connue au niveau postal sous l'alias de \"Steinbider-Stroff\". Le nom roman \"Pontpierre\" n'est attesté que vers le XVII siècle. On trouve par exemple \"Pont de Pierre\" en 1604. Il est homonyme d'autres toponymes de ce type dans l'est comme Pompierre (Doubs, \"Pontepetra\" XIV siècle) et Pompierre (Vosges, \"Pontem petreum\" VI siècle). En revanche, la formule inverse déterminant déterminée est la seule attestée en Picardie et en Normandie, et elle existe en Lorraine. Il s'agit d'un calque du germanique \"*Stainaz-bruʒō\".", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1309, l’église de Pontpierre dépend de l’abbaye Saint-Martin-de-Glandières de Longeville-lès-Saint-Avold puis, en 1322, de Saint-Avold. En 1588, le comte de Créhange dont dépend le village autorise l'érection de l'église de Pontpierre en paroisse qui se place sous le vocable saint Érasme. En 1635, dans le contexte de la guerre de Trente Ans, le village est ravagé par les Suédois, alliés du roi de France, Louis XIII. En 1680, Pontpierre est rattachée au royaume de France par arrêt de la Chambre de réunion. Cependant, cette décision est cassée par le traité de Ryswick en 1697. Pontpierre est un des rares villages où l'on constate la présence de juifs. On peut expliquer cela par le fait que les comtes de Créhange, de confession protestante, ont pris en protection la communauté israélite au début du. Beaucoup de maisons sont louées aux juifs vu l'importance de leur présence. En 1739, il devient nécessaire de restaurer et d'agrandir l'église. Le comte de Créhange doit, en sa qualité de collateur, pourvoir à la construction et à l'entretien de l'église mais il refuse. L'église est interdite d'accès car trop dangereuse. En 1741, le comte de Créhange, Adolphe de Wied-Runckel, prend la résolution de taxer les laboureurs du village pour la réparation de l'église. La première pierre de la rénovation est posée par le curé-archiprêtre de Pontpierre, Lambert. La tour, vestige unique du village avant l'invasion de 1635, est conservée. L'église, rénovée en 1742, peut désormais contenir environ (précédemment 280 places serrées). En 1758, la communauté villageoise refuse de payer la milice obligatoire du cercle du Haut-Rhin. Il s'ensuit une dette pesante à long terme, que les villageois ne veulent toujours pas payer. En 1763, une révolte se met en place dans le village. Ceux qui refusent de payer l'impôt s'emparent des biens de ceux qui le payent. Le comte fait arrêter cinq villageois. Ils refusent de payer la taxe qui leur a été imposée. Une dernière révolte en 1768 fait réagir les autres villages et la révolte devient intercommunale : la moitié des villages sur le territoire lorrain du comté qui avait aussi des possessions en Rhénanie, soit quatre villages, se révoltent. Les villages sont condamnés par la cour impériale de Wetzlar à verser au comte 4 marks d'or (400 livres). On voit par ces incidents l'impopularité des comtes étrangers à la région que la plupart des habitants rejettent. Pour diverses raisons, les villageois se rebellent en 1769 et 1770. Les révoltés sont condamnés à restriction en 1778. La dette due au Cercle du Haut-Rhin n'est remboursée qu'en 1832. En 1785, Pontpierre compte dont, (18 % des habitants) et. Pontpierre ne devient français que le, par arrêté de la Convention et de manière définitive par l'article 6 du traité de Lunéville. Tous les villages alentour sont déjà entrés dans la Révolution depuis les années 1789-1791, et le village se languit du jour où il va aussi s'y donner. La Révolution française trouble le village, principalement dans le domaine religieux : le curé Boursier de Mondeville est interdit de célébrer la messe et est chassé par la population. Pourtant, certains habitants du village se réunissent la nuit dans une grange pour faire des messes basses. Plusieurs habitants sont surveillés et même emprisonnés pour leur foi dans le presbytère. Dans la maison This, un curé est caché ; il y célèbre la messe ainsi qu'à Lelling. Ce devait probablement être l'abbé Kremer de Lelling. Plusieurs curés constitutionnels se succèdent entre 1793 et 1803. Le prêtre Jean Georges Lang, curé de 1803 à 1816, est contesté par une partie de la communauté, dont le conseil municipal. Il cultive du tabac et le vend en contrebande contrairement aux lois relatives aux plantations de tabac. Des paroissiens fidèles livrent au dépôt de Faulquemont de tabac. Il doit d'ailleurs payer une taxe en 1810 mais continue son activité illégale. Après de multiples pétitions et lettres adressées à l'évêque de Metz, la municipalité obtient gain de cause en 1816 et Jean Georges Lang préfère quitter le village. En 1842, par la volonté du gouvernement français, le chemin de fer est construit dans toute la France et passe par la commune. Il faut cependant attendre une dizaine d'années avant la mise en service de la voie. Pontpierre passe sous autorité impériale en 1871. Les nouvelles élections provoquent de profondes divisions dans le village : l'église en est le sujet central. Une première liste, menée par le maire sortant Jean Lang, souhaite que l'on restaure l'ancienne église, et une seconde liste, menée par Jean Christian Albert, souhaite la construction d'une nouvelle église. C'est la seconde liste qui l'emporte, que une nouvelle église, beaucoup plus grande que l'ancienne est inaugurée en au centre du village. Suivent les années suivantes un presbytère et une école. L'église est dédiée, comme l'ancienne, à saint Calixte, pape et martyr du, patron du village depuis 1699. En 1917, les cloches et les tuyaux de la façade de l'orgue sont réquisitionnés par les autorités allemandes. Les cloches sont remplacées par trois neuves par Causard de Colmar en 1924 et les tuyaux remplacés par Frédéric Hærpfer en 1929. En 1943, les autorités allemandes réquisitionnent à nouveau deux cloches. En 1948, de nouvelles cloches sont réalisées, la cloche restante étant réutilisée en refonte. Pontpierre redevenue française en 1919, et annexée \"de facto\" au Reich en 1940, est libérée par les troupes américaines le. Le village connaît depuis quelques années une période d'aménagements : le ruisseau qui travers le village est enfoui en 1963 ; un lotissement au lieu-dit \"Hinter der Reben\" est construit dans les années 1980-1990 ; la place de l'église est refaite et l'ancien jardin presbytéral laisse la place à la place de l'Europe en 2006 ; l'ancien presbytère est transformé en mairie en 2007 ; le lieu-dit \"Hanffeld\" et une partie du lieu-dit \"Muehletzel\" sont aménagés en lotissement de 2012 à aujourd'hui ; et un nouveau giratoire a été construit en 2018 le long de la route RD20 sur le ban de la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Culte.", "content": "Le village possède une église catholique, l'église Saint-Calixte.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Pontpierre est rattaché à l'académie de Nancy-Metz qui fait partie de la zone B. Il y a une école maternelle et une école élémentaire. Le collège public du secteur est à Faulquemont (collège Louis-Pasteur).", "section_level": 2}], "src_summary": "Pontpierre est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est. ", "tgt_summary": null, "id": 1932413}
{"src_title": "Betsy Jolas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "En 1940 Betsy Jolas s'établit aux États-Unis avec ses parents. Là-bas, elle étudie l'harmonie et le contrepoint avec Paul Boepple, l'orgue avec et le piano avec Hélène Schnabel. Elle obtient le diplôme du Bennington College tout en poursuivant des activités de pianiste, choriste et organiste pour les concerts des. Elle revient à Paris en 1946 pour compléter ses études avec Darius Milhaud, Simone Plé-Caussade et Olivier Messiaen au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. De 1971 à 1974, elle remplace Olivier Messiaen avant d'être nommée à sa propre classe d'analyse en 1975 et de composition en 1978. Elle enseigne également dans les universités américaines de Yale, Harvard, Berkeley, Californie du Sud, San Diego, ainsi qu'à la chaire Darius Milhaud du Mills College. Tout en côtoyant l’univers effervescent de l’avant-garde de la génération d’après guerre — certaines de ses œuvres sont créées au Domaine musical —, Betsy Jolas reste une figure indépendante. Dans une époque où, comme elle l'affirme elle-même (Preuves, n°178, ), « il fallait voter sériel ou s’abstenir », elle résiste à l’emprise du sérialisme « pur et dur » qui touche toute une génération de compositeurs. Betsy Jolas refuse la rupture et, dans son enseignement comme dans son œuvre, défend une conception de l’histoire comme évolution stylistique continue. Aussi les appuis issus de la tradition fondent constamment chez elle l’acte d’invention. Betsy Jolas a été lauréate du Concours international de jeunes chefs d'orchestre en 1953. Elle est membre de l'Académie américaine des arts et des lettres depuis 1995. En eut lieu à l'Opéra de Lyon la création mondiale de son opéra en trois actes, \"Schliemann\", mis en scène par Alain Françon et dirigé par Kent Nagano. Elle est la mère du trompettiste de jazz Antoine Illouz.", "section_level": 1}, {"title": "Anecdote.", "content": "Ses parents avaient été locataires de « La Boisserie » à Colombey les Deux Églises avant son rachat par le Général de Gaulle en.", "section_level": 1}], "src_summary": "Betsy Jolas est une compositrice franco-américaine née le à Paris. Ses parents sont l'écrivain américain d'origine lorraine Eugène Jolas et la traductrice américaine Maria McDonald.", "tgt_summary": null, "id": 1179739}
{"src_title": "Costume du Brunswick", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Costume féminin.", "content": "Le costume des femmes est de couleur claire avec une jupe jusqu'au chevilles de couleur rouge galonnée en bas d'un ruban vert et recouverte d'un tablier de couleur qui laisse voir les côtés et l'arrière de la jupe. Les femmes portent une blouse de dentelle blanche, dont les manches en ruché et le col (parfois orné d'une fraise de dentelle fermée par un nœud de rubans de soie) sont apparents, et qui sort d'un corsage de couleur noire ou bleu foncé fermé par de petits boutons. Il est recouvert d'un fichu croisé sur la poitrine dont le pan arrière pointe dans le dos. La blouse elle-même est recouverte d'un fichu à trois pointes de coton blanc. La petite coiffe de soie noire tient avec de longs rubans noirs noués sous le menton et est ornée derrière par deux longs rubans de soie noire tombant dans le dos. Les femmes portent des bas noirs avec des souliers de cuir noir ornés souvent d'une boucle d'argent.", "section_level": 1}, {"title": "Costume masculin.", "content": "Le costume masculin se caractérise par sa longue jaquette blanche ou manteau blanc avec une doublure rouge, que l'on trouve également en Basse-Saxe. Ce vêtement qui est orné de pattes de poches en passepoil rouge, se porte jusqu'au bas du mollet et est fermé (ou ouvert) aux deux tiers par une rangée de boutons de laiton. Le gilet droit (\"Bostdauk\") est étroit et toujours de coton rouge. Il n'est ouvert qu'en-dessous du col, contrairement à la plupart des gilets de l'époque en Europe qui s'ouvrent jusqu'en bas. Il se ferme par six boutons de cuivre jaune du côté gauche dans un galon vert. Une cravate consistant en un nœud plutôt court de couleur noire ferme le col de la blouse blanche tissée en lin. L'étoffe de la cravate est en coton ou en soie. La culotte (\"Knüxen\") s'arrêtant au-dessous du genou est de cuir clair et se porte avec des bas bleus et des souliers noirs à boucle d'argent. La coiffure est un large tricorne de feutre noir avec les bords légèrement relevés. Il est orné de différents rubans et d'un bouton de cuivre jaune.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le costume du Brunswick (\"Braunschweiger Tracht\") est le costume traditionnel du duché de Brunswick dont les codes ont été fixés dans les années 1840. Il était porté dans tout le duché, ainsi que dans les régions limitrophes avec quelques variantes.", "tgt_summary": null, "id": 1140224}
{"src_title": "Technicien de laboratoire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Formation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Au Québec.", "content": "Pour occuper la fonction de technicien de laboratoire, il faut généralement avoir obtenu un [diplôme d'études collégiales] (DÉC) en techniques d'analyses biomédicales (TAB) ou un DÉC en techniques de laboratoire. Cependant, pour pouvoir exercer dans les centres hospitaliers et pour des actes protégés (comme prélever du sang dans une veine périphérique ou effectuer un temps de saignement sur prescription médicale), le technicien doit avoir un DÉC en techniques d'analyses biomédicales (ou un diplôme comparable) puis être membre de l'Ordre des technologistes médicaux du Québec. Une fois admis à l'Ordre, il sera alors un technologiste médical.", "section_level": 2}, {"title": "En France.", "content": "Il doit être titulaire d'un diplôme de niveau bac+2 spécialisé : un Brevet de Technicien Supérieur (BTS), un Diplôme universitaire de technologie (DUT), un Brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) ou encore le Diplôme d'État de Technicien en Analyses Biologiques. La formation s'étale sur deux, voire trois ans, et alterne cours, travaux pratiques et stages. Les principales disciplines sont la chimie, la biochimie, la biotechnologie, la microbiologie (bactériologie, virologie, parasitologie), l'hématologie, l'immunologie, l'immuno-hématologie, l'histologie,... Dans le domaine de l'analyse médicale, le technicien est également fréquemment titulaire d'un certificat d'aptitude aux prélèvements sanguins lui permettant la réalisation de prises de sang. De plus, le technicien doit détenir l'« attestation de formation aux gestes et soins d'urgence » (niveau 1 et 2). Les débouchés sont variés : hôpitaux ; laboratoires d’analyses médicales de ville ; laboratoires de recherche (CNRS, INSERM, IFREMER) ; laboratoires pharmaceutiques et agro-alimentaires ; E.F.S. ; laboratoires de l’administration (police, armée, éducation nationale, D.G.C.C.R.F.) Il existe une filière de techniciens spécialisés en hygiène hospitalière nommée Technicien Biohygiéniste.", "section_level": 2}, {"title": "En Suisse.", "content": "En Suisse, la formation de laborantin s'acquiert par une formation professionnelle initiale de 3 ou 4 ans en entreprise. Avec ou sans la maturité professionnelle technique (moyennant un jour de cours en plus par semaine). Les apprentissages de laborantin sont effectués dans trois domaines : le laborantin en chimie, en biologie, en physique. À Monthey une structure spécifique a été mise en place l'EIL (école intercantonale de laborantin(e) en chimie) où les apprentis du canton de Vaud et du Valais peuvent accomplir leur formation en système dual (un an et demi en école et un an et demi en entreprise)", "section_level": 2}], "src_summary": "Le technicien de laboratoire est un métier nécessitant des compétences acquises préalablement, de la rigueur, de la minutie et de l'attention.", "tgt_summary": null, "id": 2317642}
{"src_title": "Baldersheim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Baldersheim est incluse dans l'unité urbaine de Mulhouse et est localisée à au nord de Mulhouse intra-muros, entre les communes de Battenheim et de Sausheim. Le village se trouve à une altitude de et s'étend sur, dont la moitié est composée de la forêt de la Hardt. Enfin, le ruisseau Quatelbach et la rivière Ill passent sur la commune. Baldersheim est également située à environ du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Le climat est océanique avec des étés tempérés.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village de Baldersheim a probablement été fondé au comme en témoignent les 6 tumuli retrouvés datant de l'époque de bronze, de même que l'existence de deux bâtiments gallo-romains et d'une nécropole mérovingienne. Étymologiquement, le nom de la commune au, Balteresheim, aurait une origine alamane, Heim signifiant habitation en allemand. Balter renvoie au dieu Baldur, dieu germanique et nordique de la beauté et de la lumière. Au cours du temps, Baldersheim a appartenu aux abbayes de Hohenbourg et d'Ebermunster avant de devenir possession des Habsbourg en 1303. Détruit en 1394, le village a été reconstruit au. Le village, détruit encore une fois à 80 % pendant la Seconde Guerre mondiale, sera déclaré sinistré en 1945.", "section_level": 1}, {"title": "Héraldique.", "content": "Les armoiries du village correspondent à son emblème (« le fermail ») et les couleurs évoquent la Maison d'Autriche à qui appartenait Bardersheim jusqu'en 1648 (traités de Westphalie).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'installation de l'usine Peugeot en 1962 a fait grimper le nombre d'habitations et d'habitants.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Églises.", "content": "La première église du village a été construite en 1273 avant d'être dévastée en même temps que le village en 1394. Il faudra attendre 1648 sous les Habsbourg pour l'implantation d'une nouvelle église dont les saints patrons sont saints Pierre et Paul et saint Wendelin. En 1780, l’église Saints-Pierre-et-Paul est reconstruite. À l'intérieur de l'église ont été conservées une statue d'une Vierge à l'enfant de 1680 et une statue en bois de saint Wendelin de 1737. En 1945-1946, une nouvelle horloge à remontage électrique remplace celle de 1860 qui était la première horloge à un cadran et une seule aiguille.", "section_level": 2}, {"title": "Moulin.", "content": "Un moulin, construit au sur le Quatelbach, a été brûlé en 1677 puis reconstruit. Il a été utilisé jusque dans les années 1950.", "section_level": 2}, {"title": "Société de musique.", "content": "Une société de musique est créée en 1897 et deviendra la Concordia en 1918.", "section_level": 1}], "src_summary": "Baldersheim est une commune de la banlieue de Mulhouse située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est membre de Mulhouse Alsace Agglomération. Ses habitants sont appelés les \"Baldersheimois\" et les \"Baldersheimoises\".", "tgt_summary": null, "id": 1101310}
{"src_title": "Anseau de Joinville", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Quatrième fils de Jean de Joinville, Anseau est seigneur de Rimaucourt puis seigneur de Reynel à la mort de son frère Jean en 1304, et enfin sire de Joinville à la mort tardive de son père en 1317 Comme son père, Anseau effectue sa carrière au service des rois de France. En 1316, lors de la crise de succession qui s'ouvre à la mort de Louis X, il soutient le frère de ce dernier Philippe de Poitiers dont il est proche. Celui-ci, devenu le roi Philippe V, le nomme ensuite à son conseil étroit. Après une éclipse sous le règne de Charles IV le Bel, Anseau revient sous Philippe de Valois au conseil royal, dont il est un membre éminent. Après 1335, il joue même un rôle clé dans le gouvernement du royaume, en tant que proche de Miles de Noyers, le principal conseiller. Sénéchal de Champagne, il participe aux renforcements des fortifications à l'est du royaume, dans le cadre des préparatifs à la guerre contre l'Angleterre. Son influence s'exerce également en matière financière, puisqu'il devient en 1338 l'un des présidents de la Chambre des comptes. Enfin, contrairement à la plupart des autres conseillers royaux, il semble avoir évité de s'endetter lors de son passage au pouvoir et avoir géré son patrimoine avec parcimonie. En 1339, Philippe VI récompense sa longue carrière en le nommant maréchal de France. Anseau de Joinville meurt en 1342 ou en 1343, à près de quatre-vingt ans.", "section_level": 1}, {"title": "Mariages et enfants.", "content": "Il épouse en premières noces en 1302 Laure de Sarrebruck, fille de Simon IV de Sarrebruck-Commercy, seigneur de Commercy, et de Mathilde de Sexefontaine, et en a une fille : Veuf, Anseau de Joinville se remarie en 1323 avec Marguerite de Vaudémont (1305 † 1333), fille d'Henri III, comte de Vaudémont, et d'Isabelle fille de Ferry III de Lorraine et Marguerite de Champagne-Navarre, et en a trois autres enfants :", "section_level": 1}], "src_summary": "Anseau de Joinville (1265 - 1343) est le fils de Jean de Joinville, le chroniqueur de Saint Louis. Il devient sire de Joinville en 1317 et maréchal de France en 1339.", "tgt_summary": null, "id": 1461929}
{"src_title": "Breitenau (Bas-Rhin)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Breitenau occupe un vaste ban d'une superficie de 429 ha qui s'étend d'une part jusqu'au vallon du Giessen d'Urbeis et d'autre part jusqu'à la vallée dite de la Chapelle. Le village occupe une grande partie de son territoire par des escarpements montagneux dont les altitudes varient entre 280 et. La limite orientale de la commune s'étend entre le massif de l'Altenberg () et les hauteurs du Rougerain. La partie montagneuse qui couvre les trois quarts de la commune est constituée par les sommets du Rougerain () et de Froide-Fontaine () qui fait office de frontière avec la commune de Rombach-le-Franc au col du Petit Haut dans la vallée de la Lièpvrette. La partie supérieure du vallon de Froide Fontaine rejoint la vallée d'Urbeis et le col de Fouchy situé à d'altitude et la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines. Le village s'étire sur la rive gauche par le Luttenbach et la rive droite, à d'altitude par Neuve-Église. Le hameau de Froide-Fontaine, avant le hameau de Noirceux (hameau de Fouchy) compte encore quelques fermes isolées et d'anciennes fermes transformées en résidences secondaires.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Breitenau (Breitnau en alsacien, Bratenau en dialecte roman) apparaît la première fois dans les archives en 1336 sous le nom de Breitenow. En 1359, l’orthographe change et devient Breytenowe. Le nom est probablement dérivé d’un toponyme faisant référence à la géographie des lieux : l’endroit était couvert par des prairies. Le nom pourrait donc être traduit par « large pré », « \"die Au\" » signifiant « pré (ou prairie) humide ». C’est une appellation courante de part et d’autre du Rhin, notamment en plaine. D'autres au ont évoqué des racines celtiques, bien vite abandonnées par les historiens actuels.", "section_level": 2}, {"title": "Un territoire appartenant au prieuré de Sainte-Foy de Sélestat.", "content": "Le village est déjà cité dès 1135 comme limite du Comte-Ban dont les propriétaires sont les comtes de Frankenbourg et les terres du prieuré de Sainte-Foy de Sélestat où est implantée la commune voisin de Fouchy. La limite se trouve entre le ruisseau du Luttenbach qui marque encore aujourd'hui la frontière entre Neuve-Église et Fouchy. Le ruisseau est mentionné dans une dination de Frédéric le Borgne (1090-1147) sous le nom de Saltzbach ou Sulzbach ( à rapprocher du rocher de la Salière ou Sultzbüchsel?). Il n'est pas rare qu'un cours d'eau soit désigné sous les deux noms distincts (Scheer-Giessen).", "section_level": 2}, {"title": "Le hameau se développe dans ce vallon proche de Fouchy.", "content": "Le hameau prend forme dans un endroit quelque peu retiré et sauvage qui fait encore partie du village de Fouchy, et donc de Sainte-Foy de Sélestat. Le village apparaît dans l'histoire en 1336 puis en 1359 lorsque \"Grube\" (Fouchy) et \"Breytenowe\" sont vendus par les Oettingen à l'évêque. Le territoire communal a connu une exploitation de houille au à la suite de l'accord d'une concession.", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique.", "content": "Les losanges de couleur vert rappellent vraisemblablement que Breitenau signifie « prairie large et humide ».", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Breitenau compte très peu d'agriculteurs. Il existe cependant une ferme-auberge près du col de Fouchy. Les employés forestiers exploitent encore activement les collines pentues. La forêt couvre 282,51 ha, dont 117,87 ha de forêt domaniale, 107,70 ha de forêt communale et 56,94 ha de forêt privée.", "section_level": 1}, {"title": "Industrie, commerce et artisanat.", "content": "La seule activité industrielle du village de Breitenau était constituée par une scierie, aujourd'hui arrêtée, qui débitait une partie des grumes récoltées dans le massif de l'Altenberg. Il existe dans le village un artisan-charpentier et un débardeur dont l'activité dépend de la forêt.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'église Saint-Dié.", "content": "Selon la tradition, saint Déodat aurait fondé un petit ermitage dans un petit vallon proche de Breitenau en passant par le Chalmont où il aurait rencontré saint Arbogaste et un autre moine du nom de Bobolino à qui il aurait demandé de fonder un ermitage dans la région de Lièpvre (Bois l'Abbesse) à l'époque où régnait Sigebert III, roi d'Austrasie (634-656), fils aîné de Dagobert. Saint Déodat serait issu d'une famille noble franque qui aurait occupé le siège épiscopal de Nevers vers le milieu du. Il aurait été d'abord moine irlandais dans la lignée de saint Colomban. Il a été actif dans la région de Remiremont, puis dans la vallée de l'Arentèle, en amont de Rambervillers. Il serait venu en Alsace en 661. L'église actuelle date de 1868 et est située au centre du village, à proximité immédiate de la mairie et du monument aux morts. Un escalier en grès mène au parvis que domine la tour-clocher haute d'une vingtaine de mètres et qui donne accès au bâtiment, vaste d'environ ×. La porte d'entrée, ceinturée d'un arc en grès qui porte l'année de construction - 1868 - est entourée de contreforts placés en oblique sur les angles du clocher. Au premier niveau, une niche reçoit la statue du saint patron. L'étage du clocher est entièrement paré de grès, ouvert sur les autres côtés par des fenêtres géminées surmontées par l'horloge. Les chanfreins des quatre arêtes se retrouvent sur le toit en ardoise joliment couvert en losange régulier qui brisent l'uniformité. La pointe est couronnée d'une croix métallique ajourée.", "section_level": 2}, {"title": "Chapelle dite du « Bonhomme ».", "content": "En continuant de marcher, à environ après l'église de Breitenau, on rentre dans un petit vallon qui permet de se rendre à la \"Roche des Fées\" (Haxefelsa) entourée par les pentes de l'Altenberg et du Rougerain. En parcourant le sentier, nous trouvons la chapelle dite du « \"Bonhomme\" », cette désignation visant en l'occurrence saint Déodat ou saint-Dié. Un peu plus loin jaillit une source dite miraculeuse, baptisée du nom du saint, aujourd'hui captée. Ses eaux pures et vivifiantes auraient selon la légende, désaltéré le saint ermite pendant son séjour en ces lieux, avant qu'il n'aille vers le Val de Galilée où il fonde une abbaye et la ville qui porte aujourd'hui son nom. Dans ce même vallon, un rocher porte, toujours selon la tradition, la marque de sa crosse et des sabots de son âne. La chronique de Senones, rapporte que Déodatus, moine dont l'origine irlandaise n'est pas prouvée, « \"enflambé du zèle de ceux qui curieusement recherchent de congnoistre Dieu et le suive (..) s'était retiré dans les Vosges, tenant le chemin droict à la solitude\" ». La tradition veut qu'il s'arrête ainsi à Breitenau, dans un petit ermitage évoqué par la même chronique. La chapelle a été bâtie en 1850 en remplacement d'une ancienne chapelle en ruines qui se trouvait à plus au sud, et où saint Déodat se serait reposé lorsqu'il traversait cette vallée à dos d'âne pour se rendre du couvent d'Ebersmunster à l'abbaye de Saint-Dié.", "section_level": 2}, {"title": "Petits monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Croix des Morts ou croix de la Rochire.", "content": "Cette croix porte le millésime 1731, et est située sur l'ancien chemin reliant Bretenau à Fouchy. Malheureusement, seuls le socle et le piédestal sont d'origine. Avant la construction de l'église en 1868, le cercueil des habitants, qui désiraient se faire inhumer au cimetière de Fouchy, était déposé sur une table en pierre de deux mètres de longueur située au pied de la croix. Là le curé du village venait prendre en charge le défunt. Charbes et Neubois sont les deux seules autres communes à avoir également une croix des morts.", "section_level": 2}, {"title": "La croix du Meunier.", "content": "Située au carrefour de la D 439 et D 97, la croix date de 1860. Elle a été érigée par la commune de Breitenau et reconstruite car elle avait été renversé par un char américain en 1944. Saint-Maurice et Breitenbach bénéficient également de l'érection d'une croix par la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Autres curiosités.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le rocher du Pas de l'Âne.", "content": "Ce rocher témoignerait du passage de l'âne de saint Déodat qui a imprimé ses pas dans la pierre, son maître ayant laissé les traces de ses genoux et de sa crosse.", "section_level": 2}, {"title": "La Salière ().", "content": "En allemand appelé Salzbechsel est une curiosité naturelle dominant la vallée de la Chapelle, est un gros rocher de poudingue en équilibre sur une base très étroite ainsi nommé à cause de sa forme et qui ressemble au Rocher du Calice situé près du Grand Rommelstein dans la région d'Abreschviller en Moselle.", "section_level": 2}, {"title": "La roche du Cheval Tombé ().", "content": "Située au nord de la Salière est un énorme rocher qui doit son nom à un accident survenu à cet endroit. Un certain Schramm de Lièpvre, probablement débardeur, chargeait du bois sur le plateau. Un de ses chevaux de trait s'emballa, s'enfuit et tomba du rocher au pied duquel il s'écrasa. À cet endroit poussent de nombreux résineux, des pins sylvestres, noirs d'Autriche et de Weymouth, des sapins pectinés, des douglas, des épicéas et des mélèzes.", "section_level": 2}, {"title": "La roche Jean Ferry.", "content": "Surnommé ainsi car la roche servait d'abris à l'homme qui avait tué sa femme et qui, pour survivre, fabriquait des bardeaux.", "section_level": 2}, {"title": "La roche des Fées.", "content": "L'endroit était très certainement fréquenté par des prêtresses pour le culte celtique. La roche des fées a fait dire à certains que ce lieu est privilégié, car l'addition des trois chiffres () donne le nombre de 21, qui peut être réduit à trois, le nombre de la Trinité. Cet endroit est souvent noyé dans la brume et lorsqu'il fait beau, on a une belle vue sur le fond de la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines, sur Breitenau, Villé, le Taennchel, le col de Fouchy, le Brézouard et le Climont. L'endroit est aussi réputé comme un haut lieu vibratoire. D'après la légende, des couples stériles se rendaient à cette place dans le ferme espoir de guérir de leur stérilité. Un peu plus bas de la Roche des Fées se trouve la grotte de Heidenkeller qui servait d'abri. Cette grotte était utilisée par les profanes comme lieu de méditation, qui devait amener les randonneurs vers la lumière. Dans ces lieux se déroulait le culte celtique et plus tard, ils auraient pu servir aux Alamans qui habitaient alors la région.", "section_level": 2}, {"title": "La Ronde des Roches ().", "content": "La Ronde des Roches appelée également Löjelefelse, Rocs Ronds, Rundfelsen, ou Rocs des Tours est un ensemble de roches qui est reconnue comme un haut lieux d'énergie où règne selon la tradition de puissantes ondes vibratoires et revitalisante. On pense que ces roches ont pu être utilisées pour des cultes païens vers 600 ans avant Jésus-Christ.", "section_level": 2}, {"title": "Bornes frontières.", "content": "Les bornes de Breitenau sont nombreuses et fort intéressantes car d'époque différentes. La forêt de Breitenau appartenait autrefois sur sa partie supérieure au Comte-Ban avant la Révolution au Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg. On y trouve des abornements réalisés entre 1764 et 1766, mais qui portent toutes l'année 1764. Elles sont armoriées, mais ont été martelées au moment de la Révolution pour effacer toute distinction féodale ou royale. On trouve également entre les limites départementales de Breitenau et de Rombach-le-Franc des bornes marquées \"BN\" (Breitenau) posées probablement en 1810 car l'un d'elle porte cette date. Deux, parmi les plus anciennes de la vallée (1650) ont été réutilisées; elles sont armoriées du côté de Breitenau par le blason du landgraviat de la Basse Alsace et du côté de Rombach-le-Franc par la croix de Lorraine. On trouve également des bornes installées entre 1771-1773 qui balisent la frontière entre Breitenau et Fouchy.", "section_level": 1}, {"title": "Source.", "content": "Cet article est basé totalement ou partiellement de l'ouvrage \"Le Val de Villé\" édité par la Société d'Histoire du Val de Villé, qui a pu être remanié depuis.", "section_level": 1}], "src_summary": "Breitenau est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. ", "tgt_summary": null, "id": 1275336}
{"src_title": "Les Thugs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines et débuts (1977–1985).", "content": "L'histoire des Thugs débute à Angers, en Maine-et-Loire, avec deux frères, Éric et Christophe Sourice. Les frères Sourice sont adolescents en 1977 et sont marqués par la vague punk rock anglaise qui déferle alors en France. Sans savoir jouer d'un instrument et dans l'esprit \"Do it yourself\" de ce courant musical, ils fondent dès 1979 le groupe IVG. Ils jouent ensuite dans le groupe Dazibao, puis dans Stress\",\" avec Gérald Chabaud, Thierry Méanard et un cinquième membre (Philippe Brix) au chant. C'est en avril 1983, à la suite du départ de Philippe Brix, que les Thugs se forment réellement. Le groupe tire son nom d'une secte d'étrangleurs indiens, adorateurs de la déesse Kâlî nommée les Thug. Éric passe alors au chant, très vite les Thugs se créent un répertoire, donnent leurs premiers concerts dans les bars d'Angers et des villes alentours et enregistrent deux cassettes démos. En, lors d'un concert à Juvisy, en banlieue parisienne, les Thugs rencontrent les membres du très jeune label indépendant Gougnaf Mouvement avec lesquels ils décident de sortir un 45 tours. \"Frenetic Dancing\", le premier enregistrement du groupe sort en janvier 1985 chez Gougnaf Mouvement. Ce 45 tours qui comprend les deux titres \"Night Dance et Femme Fatale\" est enregistré dans une cave à Juvisy sur un magnétophone 8 pistes. Son accueil dépasse largement les attentes du groupe : le disque est, bien que de manière confidentielle, diffusé internationalement et se vend à plus de exemplaires. La réception des fanzines spécialisés est bonne, le groupe obtient des chroniques dans \"Maximumrocknroll\" aux États-Unis ou \"Sounds\" en Angleterre. Une centaine d'exemplaires sont vendus à Londres dans la boutique label Vinyl Solution, tenue par deux français expatriés en Angleterre. Greg Shaw, protagoniste de l\"'underground\" californien sort le titre \"Femme Fatale\" aux États-Unis sur la compilation \"Battle of garage\" de Bomp! Records.", "section_level": 2}, {"title": "Ascension européenne (1986–1990).", "content": "Il est alors temps pour les Thugs d'enregistrer leur premier mini album, et pour cela, les propositions de labels affluent (New Rose, Midnight Records aux États-Unis...) Finalement, c'est chez Closer, un label indépendant plus important que Gougnaf Mouvement que \"Radical Hystery\" sort en 1986. Les ventes sont honorables, exemplaires sont vendus en France et à l'étranger. En automne, le groupe donne ses premiers concerts hors de France, en Suisse d'abord puis à Zagreb et à Athènes. En 1987, les Thugs quittent Closer pour rejoindre le label anglais Vinyl Solution. Les sept titres du mini album \"Electric Troubles\" sont enregistrés à Londres en juillet. Le, durant leur première tournée en Angleterre, ils participent aux \"Peel Sessions\" de John Peel sur BBC Radio 1. La signature sur un label anglais offre au groupe une meilleure visibilité internationale et l'année 1988 sera occupée en grande partie par des tournées à rallonges à travers toute l'Europe. En juin Gérald, le bassiste, quitte le groupe puis est remplacé par Pierre-Yves Sourice, petit frère d'Éric et de Christophe Sourice et jusqu'à présent machiniste du groupe. À la rentrée sort le maxi 4 titres \"Dirty White Race\", puis le, le quatuor angevin se produit à Berlin au festival Independence days, leur prestation permettra au groupe de se faire remarquer par Bruce Pavitt et Jonathan Poneman, fondateurs du label Sub Pop. Ce dernier racontera plus tard Cette rencontre débouchera par la signature du groupe avec le label de Seattle qui distribuera le catalogue des Thugs en Amérique du nord. Lors de l'été 1989, le groupe entame une tournée de deux mois aux États-Unis dans des conditions précaires et avec un succès relatif, néanmoins cette expérience leur permet de croiser la route de PIL, Tad ou de Jello Biafra. La presse spécialisée française (\"Best\", \"Rock & Folk\") commence à s'intéresser au groupe. À l'automne sort leur premier véritable album \"Still Hungry, Still Angry\", enregistré en mai au Pays de Galles par Iain Burgess (Big Black), puis mixé à Chicago. Les Thugs tournent en Angleterre partageant l'affiche avec Mega City Four, puis effectuent de nombreuses dates en France, dont la première partie de Noir Désir à l'Olympia de Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Succès élargi (1991–1996).", "content": "En 1991, en pleine guerre du Golfe, leur chanson \"Stop the War\" ainsi que l'album \"I.A.B.F\" sont distribués aux États-Unis par Jello Biafra sur le label Alternative Tentacles. Enregistré en Angleterre, \"I.A.B.F\" (International Anti-Boredom Front) contient l'un des titres les plus connus du groupe : \"I Love You So\". Une nouvelle tournée européenne accompagne la sortie du disque au printemps 1991, suivie par une tournée américaine de trente-trois dates à l'automne. Durant celle-ci, le groupe enregistre aux Studios Smart de Madison avec Butch Vig (Nirvana, Sonic Youth, Garbage...) le titre \"Moon Over Marin\" des Dead Kennedys. En effet pour les dix ans de Alternative Tentacles et à l'occasion de la centième sortie du label californien, les Thugs sont invités par Jello Biafra à participer à un album hommage aux Dead Kennedys, \"Virus 100\", aux côtés de Faith No More, L7 ou Sepultura. En 1993, les Thugs enregistrent avec Kurt Bloch (membre de Fastbacks, producteur de Mudhoney, Tad) l'album \"As Happy as Possible\". Le groupe bénéficie des conditions d'enregistrement les plus confortables de toute leur carrière : vingt-et-un jours de studio à Seattle. Sorti en pleine explosion du mouvement grunge, cet album sera leur meilleur succès commercial avec exemplaires vendus dans le monde, dont aux États-Unis, et autant en France. Le, les Thugs effectuent la première partie de Nirvana lors de leur concert à Neuchâtel en Suisse, il s'agit d'un des derniers concerts de Nirvana avant la mort de Kurt Cobain. Au mois de mai, les Thugs jouent dans les grandes salles françaises (Zénith de Paris et de Montpellier notamment) en première partie de The Breeders. En 1996, jusqu'à présent distributeur des disques du groupe, Sub Pop produit l'album \"Strike\", enregistré par Steve Albini. Au mois de mai le groupe effectue sa dernière tournée américaine en première partie de Therapy? et de Girls Against Boys. Malgré un bon accueil critique, les ventes de \"Strike\" sont en recul par rapport à l'album précédent, le groupe ressort de l'enregistrement déçu du résultat et de la collaboration avec Steve Albini. La volonté du groupe est alors de composer et d'enregistrer au plus vite un nouvel album.", "section_level": 2}, {"title": "Déclin et séparation (1997–1999).", "content": "En 1997, la valse des labels se poursuivant, les Thugs produisent eux-mêmes \"Nineteen Something\" pour leur structure Frenetic Dancing, avant de le sortir en licence chez Labels, un sous-label de Virgin, et chez Sub Pop pour les États-Unis. Cet album est enregistré à Angers avec une nouvelle fois Kurt Bloch aux manettes, il contient des sonorités plus mélodiques que les opus précédents, et pour la première fois le groupe chante en français sur le titre \"Les Lendemains qui chantent\". Une tournée d'une soixantaine de dates en France et en Suisse suit la sortie du disque. Celle-ci commence par un concert bénévole au Stadium de Vitrolles aux côtés de Noir Désir en soutien à la salle de concert le Sous-Marin, privée de subventions par la municipalité Front national dirigée par Catherine Mégret. Malgré encore une fois une bonne réception critique, ainsi qu'un bon démarrage dans les \"College Radio Charts\" américains, les ventes de \"Nineteen Something\" ne dépassent pas les exemplaires, l'air du temps n'est plus au rock alternatif mais à la musique électronique. Les sorties européennes du disque sont annulées, l'exclusivité appartenant à Virgin qui se garde le droit de toute décision. Pour des raisons de dissensions internes, Christophe Sourice, le batteur décide d'arrêter sa participation au groupe. Avant de mettre fin à leur carrière, les Thugs enregistrent tout de même à Angers leur dernier album intitulé \"Tout doit disparaître\", produit par Christophe Sourice lui-même. Cet album sort uniquement sur le marché français en 1999, une tournée hexagonale d'une vingtaine de dates qui sera leur dernière suit la sortie du disque. Les Thugs qui dans leur carrière ont joué plus de 700 dates donnent leur concert d’adieu à La Roche-sur-Yon en.", "section_level": 2}, {"title": "Rééditions et bref retour (2004–2008).", "content": "En 2004, l'intégralité de leur discographie est rééditée accompagnée de raretés et d'inédits. Ces rééditions suivent la sortie d'une compilation, \"Road Closed\". En 2008, à la suite de l'invitation de Sub Pop, ils se produisent à Seattle à l'occasion des vingt ans du label américain, ainsi que pour quelques dates en France ; cette petite tournée est appelée ironiquement le \"No-Reform Tour\". En 2012, le CD/double DVD \"Come on People!\", revient sur le \"No-Reform Tour\" de 2008. Il s'agit d'un enregistrement live de deux concerts (Angers et Bordeaux), ainsi que d'un documentaire sur le groupe filmé à Seattle et en France lors de leur brève reformation.", "section_level": 2}, {"title": "Engagement et activités parallèles.", "content": "Si de nombreux thèmes politiques sont abordés dans leur texte (refus du travail dans \"Strike\", du nationalisme dans \"Burn all the flags\", du colonialisme dans \"Dirty white race\" etc.), le groupe ne sera pourtant que rarement perçu comme un groupe militant. Peu bavard sur scène ; l'introduction par Éric constituant souvent les seules paroles prononcées en dehors des morceaux, ne décrochant jamais un sourire sur les photos de presse et chantant à peu près exclusivement en anglais, le groupe était relativement décalé dans la scène alternative française de l'époque. Émission de radio animée notamment par Éric Sourice et Doudou le manager des Thugs en 1983-1985, \"Black & Noir\" devient un magasin de disques à Angers puis un label en 1989. Christophe Sourice produit plusieurs albums durant la carrière des Thugs dont \"Tequila\" des Rats (1986), \"Pan!\" des Sheriff (1987), \"4 garçons dans le brouillard\" de Parabellum (1987), \"Lost in Heaven\" des Dirty Hands (1990) Éric Sourice participe en à la création du label Nineteen Something qui réédite des albums français des années 1990 (The Noodles, Cashbah Club, Dirty Hands, Six Pack, Skippies, etc.) puis, en 2018, du sous-label Twenty Something pour les groupes actuels. En 2018, Eric et Pierre-Yves Sourice lancent L A N E (pour Love And Noise Experiment) : un nouveau groupe composé également des frères Belin du groupe Daria et de Félix Sourice, le fils de Pierre-Yves, à la guitare. Le premier mini album intitulé \"Teaching Not To Pray\" sort au printemps 2018 suivi, en de l'album \"A Shiny Day\".", "section_level": 1}, {"title": "Discographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Live.", "content": "Compilation", "section_level": 2}], "src_summary": "Les Thugs est un groupe de rock français, originaire d'Angers (Maine-et-Loire). Il est d'abord actif entre 1983 et 1999, puis entre 2008 et 2009. Auteur de plusieurs albums jusqu'en 1999, certains seront publiés par le label américain de rock alternatif Sub Pop.", "tgt_summary": null, "id": 1442032}
{"src_title": "Piotr Zieliński (cyclisme)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Piotr Zieliński, naît à Ostrowiec Świętokrzyski en Pologne où il passe son enfance avec ses parents et son frère Kamil. Il se passionne pour le cyclisme et s'inscrit dans un petit club local où il se fera vite remarqué grâce à son fort potentiel pour gagner des courses. Alors qu'il n'est que junior, en 2002, il devient Champion de Pologne de la course aux points. Par la suite, voulant davantage progresser, il arrive en France, dans le Finistère, dès février 2003 pour rejoindre l'équipe de Yvon Pinvidic, l'EC Landerneau (Landerneau, 29) dirigée par Jeannot Marhic et Jean-Jacques Lamour. Ne parlant pas un mot de français à son arrivée, il apprend vite la langue et s'intègre facilement à l'environnement breton, nouant ainsi de fortes amitiés. Piotr restera dans l'équipe où il était le leader pendant deux ans, remportant ainsi cinq victoires nationales en 2003 et également cinq en 2004, notamment le Trophée Crédit Agricole Espoir. Pendant ces deux années, il vit à Daoulas, découvrant ainsi les beaux paysages du Finistère. Pour la saison 2005, il s'installe à Lorient (Morbihan), et signe au VC Pays de Lorient, et c'est avec l'aide de Guy Tréhin, son entraineur, qu'il remporte trois victoires dont le Grand Prix de Plouay amateurs. Grâce à cette victoire, il passe pro dans l'équipe professionnelle Bretagne-Jean Floc'h qu'il intègre début 2006. Pour Piotr, la saison 2006 au sein de l'équipe Bretagne-Jean Floc'h, a pour seul but de lui faire apprendre et découvrir une équipe professionnelle. Il s'intègre également vite au groupe et remporte une étape du Giro di Valsesia en Italie. Ayant signé pour deux ans, on le retrouve en 2007, avec les couleurs de Bretagne Armor Lux. Il remporte la deuxième étape des Quatre Jours de Dunkerque, le Grand Prix Gilbert Bousquet (Landivisiau), la Route bretonne, le Critérium de Lorient... Il resigne chez Bretagne Armor Lux pour la saison 2008. Il remporte en juin la première étape des Boucles de la Mayenne. Il confirme son talent en août en remportant la course à étapes la Mi-août bretonne. Il s'engage pour la saison 2009 avec l'équipe polonaise CCC-Polsat. Il retourne en France en 2010 au VC Pays de Lorient tout en négociant un contrat avec l'équipe Romet-Weltour. Les négociations ayant échoué, il retourne en 2011 au VC Pays de Lorient en DN3.", "section_level": 1}], "src_summary": "Piotr Zieliński est un coureur cycliste polonais, né le à Ostrowiec Świętokrzyski (Pologne). Il a été professionnel de 2006 à 2009. Il évolue désormais au sein du VC Pays de Lorient depuis 2010.", "tgt_summary": null, "id": 2185559}
{"src_title": "Duché de Mecklembourg-Stargard", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Territoire.", "content": "La partie principale du duché couvrait le territoire de l'ancienne seigneurie de Stargard dans la partie orientale du Mecklembourg, à la frontière avec la marche de Brandebourg et le duché de Poméranie. En outre, plus à l'ouest, le territoire comprenait la ville de Sternberg et les domaines autour de Lübz. Le duché porta le nom du château médiéval de Stargard (\"Burg Stargard\") au sud-est de la ville de Neubrandenbourg.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La place forte appelée \"Stargart\" (de la langue polabe, \"stary\" et \"gard\" signifiant « vieux » et « château ») est mentionnée pour la première fois dans un document datant de 1170. La seigneurie de Stargard appartenait depuis le aux domaines des ducs de Poméranie ; selon un traité signé à Kremmen le, elle échoit aux margraves de Brandebourg. Le, Béatrice, fille du margrave Albert III, épousa le prince Henri II de Mecklembourg. Elle porta en dot la seigneurie de Stargard que son père, sans héritier mâle, vendait à son gendre. À la mort d'Albert III en 1300, toutefois, un conflit pour son patrimoine s'engagea. Après plusieurs années des hostilités armées, Henri a assuré la succession de Stargard pour la maison de Mecklembourg par un accord de paix conclu avec le margrave Valdemar de Brandebourg le à Templin. Henri II de Mecklembourg est décédé le à Sternberg. Ses fils Albert II et Jean héritent de lui et régnèrent conjointement sur le Mecklembourg ; tous deux furent attribués le titre de « duc » (\"Herzog\") et de prince du Saint-Empire par le roi Charles IV le à Prague. Ensuite, le, les deux frères s'accordèrent sur une division de l'héritage. Désormais Jean régnait en sa qualité de duc de Mecklembourg-Stargard. Il apporte son support aux efforts de son neveu Albert III pour monter sur le trône du royaume de Suède. Du mariage de Jean de Mecklembourg-Stargard avec Agnès de Lindow-Ruppin, veuve de Nicolas IV de Werle, sont sortis six enfants. En 1408, les deux fils aînés, Jean II et Ulrich, divisèrent de nouveau le territoire : Jean II reçut les domaines de Sternberg, Friedland, Fürstenberg et Lychen ; Ulrich reçut les seigneuries de Neubrandenbourg, Stargard, Strelitz et Wesenberg. En 1436, après le décès du dernier souverain Guillaume, la principauté de Werle fut réunifiée à la maison de Mecklembourg. Ä la mort du duc Jean III, fils de Jean II, Mecklembourg-Stargard fut réunifié sous son cousin Henri, fils d'Ulrich. Après le décès d'Ulrich II de Mecklembourg-Stargard le, le duché de Mecklembourg-Stargard revint aux ducs de Mecklembourg-Schwerin. Au cours de la troisième succession de la maison de Mecklembourg en 1701, la seigneurie de Stargard devint le cœur du duché de Mecklembourg-Strelitz.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le duché de Mecklembourg-Stargard (en ) fut un État du Saint-Empire romain. Il émergeait en 1352 lorsque les deux fils du defunt prince Henri II de Mecklembourg († 1329), Albert II et Jean s'accordèrent sur le partage de l'héritage paternel. Cet accord fut l'acte de naissance des duchés de Mecklembourg-Schwerin et de Mecklembourg-Stargard, chacun d'entre eux portent le nom de leur résidence respective. ", "tgt_summary": null, "id": 2277266}
{"src_title": "Abbaye de Gourdon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "L'abbaye de Gourdon est une abbaye-fille de l'abbaye d'Aubazine, fondée un siècle plus tard que les autres abbayes-filles de celle-ci. Les différences apparaissent très nettement dans le choix du site : alors que la plupart des abbayes cisterciennes répondent à l'adage \"\" (), l'abbaye nouvelle est construite sur un piton rocheux de moins de, Pech-Gisbert, dominant la vallée du Céou. Le nom s'explique par le repentir du seigneur qui permet cet établissement : Guillaume de Gourdon, coseigneur de Gourdon, seigneur de Salviac et baron de la Bouriane, donne le ce lieu aux moines d'Aubazine pour éviter un procès en catharisme. L'abbaye est nommée car une première tentative de fondation d'une abbaye dans cette région avait eu lieu, environ un siècle auparavant en 1150 par Saint-Étienne lui-même, dans la commune actuelle de Lavercantière. Cette abbaye fut déplacé dans le nord du bassin aquitain, à La Garde-Dieu. Il faut attendre un siècle pour avoir des conditions plus favorables à l'installation d'une abbaye cistercienne (F. Pécout, mémoire de maîtrise P. 20). deux facteurs importants à cette installation : une nouvelle ère économique prospère et l'apparition de l'hérésie albigeoise dans tout le Quercy. Les seigneurs de Gourdon, bertrand et son fils fortanier sont parmi les inculpés.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Le, Alphonse de Poitiers fait donations de pâturages à l'abbaye mais durant ces années des difficultés financières apparaissent à l'abbaye. Après ces donations nous trouvons trace de confirmation d'acquisitions (arch. nat.f69). Il semble que le frère du roi ait ordonné à son sénéchal de rechercher la valeur des bien acquis dans ses fiefs et arrière-fiefs par le monastère depuis sa fondation. Le des saisies de biens et de revenus de l'abbaye (arch. nat JJ 24c) sont faites par le sénéchal qui reçoit l'ordre de récréance jusqu'au. En, un an avant sa mort, Alphonse de Poitiers confirme les acquisitions de l'abbaye nouvelle et établissait une charte d'amortissement pour un revenu de 66 livres de Cahors acquis par l'abbé d'Obazine au profit de l'abbaye nouvelle. L'abbaye reste de taille modeste durant le Moyen Âge. Pour autant, elle croît et s'affermit. Ainsi, en 1273, une bulle de Grégoire X confirme les privilèges de l'abbaye. En 1287, les droits de l'abbaye sont reconnus durant l'assemblée des commissaires royaux à Villefranche-du-Périgord (Gallia Christiana T.I, col.188). On trouve cette même année mention du droit de basse justice de l'abbé sur le repaire de la Mothe et de Alboyses. On peut supposer aussi que l'église du monastère fut achevée à cette date. Quelques documents nous font mention de l'abbé de l'abbaye parmi les \"exemptés\" de 1312 à 1317 (arch. dioc.F, 7vo). Cette relative prospérité ne dure pas. Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais ainsi que les grandes compagnies ravagent l'abbaye : en 1367, une grande compagnie ravage les environs de Gourdon, en 1377, première prise de l'abbaye par les Anglais (arch. Gourdon CC20, fXXVII vo, \"\"de même le samedi où les ennemis prirent l'Abbaye, nous avons transmis le fils de Na Sabatiera à Milhac pour avertir Messire de Thémines de la prise de l'Abbaye et nous lui avons donné 12 deniers [...] nous avons envoyé pour la garde de l'église des Menoretas Bertran Duran, Arnal de banast et Huc Delestanc et ils ont veillé ici pour le guet cette nuit-là et huit nuits après nous donnions à chacun 12 deniers, cela monte 24 sols\"\"). L'abbaye est pillée de 1380 à 1392, elle est à peu près ruinée dès 1387. Il semble bien que ces multiples prises de l'abbaye par les Anglais, de son pillage à de nombreuses reprises obligent l'abbé de l'abbaye à ne pas payer la décime au Vatican : un texte daté du atteste de ce fait (Archivo Segreto Vaticano, Collect 96, p.193). L'abbaye nouvelle est vraisemblablement devenue inhabitable vers 1380 et a recommencé à tomber en ruine vers 1387. Une tentative de réoccupation des bâtiments semble avoir eu lieu aux alentours de 1392 (reg. Vat., 308, F 137) sous l'abbé Géraud Porquier ; mais cette tentative semblait être vouée à l'échec car dès 1395 on constate deux dépositions, l'une d'un certain Dom Guillelmus de Sancto Claro et l'autre d'un certain Johannes Foresterii qui confirment la une nouvelle prise de l'abbaye par les Anglais. Une réoccupations paraît plus vraisemblable au début du : réoccupation renforcée par le fait que dès 1405 un document atteste d'un paiement d'une décime au Vatican par l'abbé de l'abbaye (Archivo Segreto Vaticano, collect 91, P;229). En 1453, alors que l'abbé Bernard de Maranzac mène une active politique de refondation de l'abbaye, il y a une consolidation de l'église avec le renforcement des contreforts septentrionaux, le renouvellement des baux en 1451, 1452 1458, 1460 et 1470. Diverses donations courant 1462 permettent d'envisager que l'abbé a pu consolider une partie des bâtiments (arch.du lot, fonds de Broca). L'abbaye ne compte pourtant qu'un seul moine. C'est grâce à une bulle d'Alexandre VI Borgia et datée du, que nous allons savoir dans quel état l'abbaye se situe au tout début du. Le visiteur, Jean, abbé de La Faise intime l'ordre à l'abbé de l'abbaye (Jean de Ventadour) de réparer ou reconstruire (« \"\") le cloître, le réfectoire, le dortoir, l'église et de rajouter dans son abbaye six religieux de plus (arch. du Vatican, registre de Latran, 1109, F6v). On retrouve dans différents documents mention du réduit du couvent de l'abbaye nouvelle le (arch. Dordogne 2E, 1802) \"apud et infra reductum Conventus Abbatie nove Marie de Gordonio\". En 1552 les protestants ont pillé Gourdon et les campagnes environnantes. L'abbaye est de nouveau abîmée pendant les guerres de Religion. En 1650, les derniers religieux présents quittent l'abbaye et l'abbatiale devient église paroissiale. C'est en 1658 lors de la visite de l'évêque de Cahors, Alain de Solminihac, que la décision de passage de l'église abbatiale en église paroissiale fut prise, certaines modifications sont entreprises de 1658 à 1669 : aménagement d'une rampe d'accès à l'église et d'une porte de style classique dans la façade occidentale.", "section_level": 2}, {"title": "L'abbaye après les moines.", "content": "En 1777 seule l'église est intacte. Cette même année on obligea l'abbé Duval de Varaire de Montmillari à réparer le couvent où ne résidait plus aucun moine. L'enquête une nouvelle fois nous indique dans quel état se situe l'abbaye en 1777 : « la principale partie de l'église est encore en état et sert à la place de l'ancienne église paroissiale, qui n'était qu'une crypte obscure et malsaine. Le reste des bâtiments claustraux était en ruines. Des arbres fruitiers poussaient parmi les décombres. Deux chambres encore à peu près logeables servaient de presbytère ». En 1788, les revenus sont établis : celui de la cure est de 400 livres, celui de l'abbaye est entre et. À la Révolution, l'abbaye est mise en vente, l'abbaye est vendue comme bien national à la commune. Le soumission est faite par la commune de l'abbaye nouvelle pour 22 995 livres et non 36 000 livres. Une restauration est faite en 1811, le portail d'entrée de la cour intérieur du monastère est rebâti. Ce portail perce le mur oriental de la salle capitulaire et donne accès à l'ancien cloître transformé en potager. D'autres restaurations sont faites en 1835. Dans un dossier concernant une volonté des habitants de l'abbaye nouvelle d'être séparés de la commune de Léobard datant du, on trouve un certain nombre de documents concernant le monastère (archives personnelles familles Couderc et pécout), le maire de l'abbaye, Mr Couderc, donne plusieurs justificatifs à cette demande « la section de l'abbaye possède à son chef-lieu, une vaste église, cimetière, maison presbytère avec cour et vaste jardin... » En 1898, c'est une visite de l'évêque de Cahors dans le diocèse et plus particulièrement Salviac et Gourdon qui nous fournit une description plus détaillée de l'abbaye nouvelle et son état de destruction : « combien sont intéressants les ruines amoncelées sur cette éminence curieuse l'église qui se dresse sur un des côtés de l'immense carré! En y entrant, on croit avoir devant les yeux tout un édifice complet... la nef est spacieuse, les fenêtres larges et hautes selon le style du, sans les ornements et les rayonnements de ses dernières années, au-dessus des fenêtres de puissants formerets relient les travées en longueur... tandis que les murs extérieurs et les toitures de celle-ci sont assez bien conservés, tout le reste est à l'abandon... Boyer d'Agen fait également le même descriptif en 1901 (Boyer d'Agen, Les parias de France, p.557). En 1908, la famille Grandsault de la Coste de léobard achète l'abbaye et tous les papiers sont perdus (correspondances de l'abbé Bagou - Pécout, f. Pécout, mémoire de maîtrise P.41). Mr chaine, architecte des monuments historiques dressent les plans de l'abbaye en 1915. Une citerne est percée par la famille Grandsault Lacoste. En 1938, une porcherie est construite dans les anciens bâtiment des moines et l'extrémité orientale de l'église (le chœur). Durant la seconde guerre (1942-44), l'abbaye servira de \"cachette d'armes\" pour le maquis (archives famille Pécout-Mouvement Libération). La municipalité ayant besoin d'un potentiel de pierres pour la construction des murs des deux cimetières, ceux de Léobard et de l'Abbaye, c'est, cette fois, la façade occidentale du bâtiment des convers qui saute à la dynamique en 1954. Entre 1954 et 1986, ce sont les voisins et habitants de l'abbaye qui l'exploitent comme carrière de pierres, l'angle sud-est de l'enceinte et le mur du chauffoir sont détruits. L'abbé Barbier () nous signale l'état de l'abbaye (correspondance de l'abbé Barbier). Les protestations impuissantes de ce curé n'empêchent pas les destructions organisées. Une campagne de fouille archéologique est conduite en août 1989 et sous prescription du service archéologique de la DRAC Midi-Pyrénées (F. Pécout, responsable d'opération, université de Montpellier) afin de d'établir un plan d'ensemble et de réaliser un sondage dans l'église. Classement du bâtiment en 1995.", "section_level": 2}, {"title": "L'abbaye.", "content": "L'abbaye a été construite sur un rocher calcaire (le Pech-Gisbert) de forme trapézoïdale dont on a artificiellement agrandi la superficie. Pour que l'église soit à la même hauteur que celle des bâtiments claustraux, sa construction s'appuie sur des salles basses. Celles-ci sont constituées d'une nef unique de 35,44 m de longueur sur 7,30 m de largeur pour les deuxième, troisième et quatrième travées ; la première travée a 7,26 m de largeur. Cette nef s'oriente de 30° vers le sud donnant à l'édifice une orientation d'ouest-nord-ouest à est-sud-est. des voûtes d'arêtes sans doubleaux divisent la nef en quatre travées ; ces voûtes sont constituées d'un appareillage en calcaire tendre soigné. La voûte de la première travée culmine à 5,46 m, 4,26 m pour la seconde, 5 m pour la troisième, 4,20 m pour la quatrième. La nef dans sa partie la plus importante c'est-à-dire 25 m de long, est éclairée sur deux côtés. La première travée est éclairée par une légère ouverture au-dessus de la porte et juste en dessous de la voûte. Les autres ouvertures sont dans les trois dernières travées, elles sont placées très hautes (4,40 m) et étroites (40 cm).", "section_level": 1}, {"title": "Filiation et dépendances.", "content": "Gourdon est fille de l'abbaye d'Aubazine.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’abbaye Sainte-Marie de Gourdon (appelée aussi abbaye de Léobard ou plus souvent abbaye nouvelle) est une ancienne abbaye cistercienne, fondée au par les moines de l'abbaye d'Aubazine, et qui était située sur le territoire de la commune de Léobard, dans le Lot.", "tgt_summary": null, "id": 2030200}
{"src_title": "Til Brugman", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance et adolescence (1888 - 1906).", "content": "Née le, Til Brugman est l'aînée des neuf enfants de Hermanus Joannes Brugman, représentant en vins et spiritueux, et de Adriana Geertruida Johanna Zoons. C'est elle qui apprend à lire à Mathilda. Son père, ouvert et cosmopolite, possède des vignes en France et en Espagne. Polyglotte, il maîtrise une quinzaine de langues et apprend le français à son aînée, alors âgée de trois ans. C'est de lui que Brugman tient son don des langues. Elle maîtrisera, entre autres, le français, l'anglais, l'espagnol, l'allemand, l'italien, le russe, et trois langues scandinaves et sera capable de lire le latin et le japonais. À 12 ans elle entre dans un pensionnat catholique duquel elle ressortira à 16 ans. Si la famille est de confession catholique, Til Brugman imputera à la religion l'étroitesse d'esprit de sa mère. Les fréquentes disputes se termineront par le départ de Brugman du foyer parental.", "section_level": 2}, {"title": "Jeunesse (1906-1926).", "content": "En 1906, à 18 ans, Brugman loue une chambre dans Amsterdam. Pour gagner sa vie, elle donne des cours de langues et fait du secrétariat. En 1908, dans un cours de danse, elle rencontre le peintre Piet Mondrian. Celui-ci l'introduit auprès du cercle Dada néerlandais et la présente aux artistes et aux architectes du mouvement De Stijl : JJP Oud, Cornelis van Eesteren, Vilmos Huszár, Theo van Doesburg. Bien qu'elle n'en soit pas créditée, elle traduit des articles pour la revue du mouvement De Stijl ; de même elle participe à la rédaction des manifestes dadas néerlandais. Elle dirige également la revue \"Merz\" de Kurt Schwitters en Hollande. Elle négocie parfois la vente d’œuvres de Schwitters, Mondrian, Hans Arp, El Lissitszky et. En 1923, son premier poème, \"W\", œuvre sonore et typographique, apparaît dans les revues \"Merz \"et \"De Stijl\". En 1924, \"Engin d'amour\", paraît dans une revue lyonnaise, \"Manomètre\". Par ailleurs, elle quitte souvent les Pays-Bas pour des voyages en France et Angleterre, où elle s'arrange pour pouvoir suivre des cours universitaires. Elle améliore sa connaissance des langues et s'intéresse à la psychologie. Brugman est, politiquement, engagée à gauche. En 1917, elle s'installe à La Haye avec sa compagne, la chanteuse Sienna Masthoff. Le salon de musique de leur appartement est conçu par Vilmos Huszár et meublé par les pièces uniques de Gerrit Rietveld - une table multicolore ainsi qu'une chaise blanche, réalisées à la demande de Brugman en 1923 par le designer. Entre 1917 et 1922, Brugman écrit \"SHE HE\".", "section_level": 2}, {"title": "Rencontre avec Hannah Höch, vie à Berlin (1926 - 1939).", "content": "En 1926, à 38 ans, rencontrant Hannah Höch, Brugman quitte Masthoff. Entre 1926 et 1929, elles vivront dans l'appartement de Brugman, à la Haye. Sous l'influence de Höch, Brugman commence à écrire en allemand. En 1930, Brugman s'installe avec Höch à Berlin, dans le studio de celle-ci. Elle travaille alors comme traductrice, professeure de langue et journaliste. À partir de, les lois du parti nazi interdisent et répriment, légalement, toute démonstration ou expression d'homosexualité. Cependant Brugman et Höch vont continuer à vivre ensemble. Sous l'influence de Höche, Brugman se met à écrire des récits empruntant au grotesque. Hannah Höche en illustre deux. Leur première collaboration paraît en 1933 sous le titre, \"Von Hollands Blumenfeldern\" dans un magazine culturel, \"Atlantis\". Leur seconde collaboration, et le premier livre de Brugman écrit en allemand, \"Sheingehacktes\", est publié par dans une petite maison d'édition berlinoise, en 1935. En, Höch et Brugman se séparent. Til Brugman quitte leur appartement où elle laisse de nombreux manuscrits. En 1937, une maladie rénale chronique se déclare chez elle. Quand, en 1939, la guerre est déclarée, Brugman est obligée de quitter Berlin et laisse à nouveau derrière elle de nombreux travaux. Hannah Höch a su, malgré l'intimidation nazie face à la subversion des œuvres qu'elle conservait chez elle, préserver, entre autres, les manuscrits de Brugman de la période 1926-1936.", "section_level": 2}, {"title": "Retour aux Pays-Bas (1939-1958 ).", "content": "En 1939, à 53 ans, Til Brugman quitte Berlin pour Amsterdam avec sa nouvelle compagne, et sa cadette de 19 ans, \"Hans\" (Johanna) Martineit-Schnabel, professeure au Nederlandsche Bond à Berlin. Elles s'installent dans le quartier de Rivierenbuurt à Amsterdam. Mais, aidant les familles juives et les membres de la Résistance, elles doivent elles-mêmes fuir lors de l'occupation nazie. Elles se cachent dans le hameau de. Brugman achève quelques mois après fa fin de la guerre l'écriture de \"Spanningen\" rédigé principalement durant l'occupation. Mais ce livre ne paraîtra qu'en 1953. En 1946, son premier roman, \"Bodem: Marcus van Boven, Gods knaap\", est publié par. Ce livre est étonnamment classique pour une autrice formée chez les dadaïstes. Mais traitant de péché et de pénitence, \"Bodem\" choque les autorités ecclésiastiques qui le font interdire. Son éditeur se désengage du contrat signé avec Brugman malgré les suites de ce livre déjà planifiées. Parallèlement, se déclare chez Brugman une angine chronique. Cependant, jusqu'en 1953, elle s'implique dans l'aide humanitaire néerlandaise (). Jusqu'en 1948, Mertineit et Brugman évoluent entre Amsterdam, La Haye et Breukelerveen. Ces années d'après-guerre se révèlent difficiles financièrement. Brugman se trouve contrainte de vendre sa collection De Stijl, ainsi que ses œuvres de Kurt Schwitters. En 1948, Mertineit et Brugman s'installent dans une maison en bois à Reeuwijkse Plassen. En raison de son angine, Brugman travaille généralement allongée, dans son lit, en regardant le lac. Les publications se succèdent rapidement, dans des genres très différents : romans, romans documentaires, livres pour les enfants... En 1949, elle publie une nouvelle d'inspiration lesbienne intitulée \"Voll Gnade\" (Pleine de grâce). En 1952, elle reçoit le prix Marianne Phillips. En 1953, elle lit des extraits de \"Spanningen\" lors d'un événement consacré aux femmes lesbiennes. En 1958, elle meurt à l'âge de 70 ans ; son œuvre tombe dans l'oubli, redécouverte passagèrement par quelques journalistes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Til Brugman, née le à Amsterdam et morte le à Gouda, est une femme de lettres, poète et romancière. Elle est également connue pour avoir entretenu une relation amoureuse de 10 ans avec l'artiste allemande Hannah Höch.", "tgt_summary": null, "id": 1931557}
{"src_title": "Klaus Wenger", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il naît le à Tübingen, dans le Bade-Wurtemberg. Il suit des études d'Histoire et de Littérature à Bonn, Paris, Munich et Göttingen où il passe un doctorat sur les relations franco-allemandes. Passionné par l'histoire de ces deux pays, il enseigne la civilisation allemande à l'université Paris III de 1976 à 1980. Il se lance dans le journalisme à la sortie de ses études, entre à la radio \"Südwestfunk\", basée à Baden-Baden, et en devient le rédacteur en chef à partir de 1984. Il y reste jusqu'en 1991, date de création de la chaîne culturelle Arte GEIE (Groupement européen d’intérêt économique), qu'il intègre en qualité de Responsable de l'unité documentaire jusqu'en 1995, où il est nommé Directeur-gérant d'Arte Deutschland TV à Baden-Baden. Il est un des membres fondateurs de la chaîne et participe à son développement. \"\"Historien de formation et grand amoureux de la France, il a apporté à la chaîne sa parfaite connaissance des relations franco-allemandes et s’est engagé pendant ces 21 ans à tisser des liens étroits entre les deux cultures\"”, indique un communiqué de la chaîne. Il est l'un des concepteurs et animateurs de l'émission \"\"Histoire parallèle\"\" avec Marc Ferro. Strasbourgeois de cœur, Klaus Wenger s'engage activement dans l'association \"Strasbourg Horizons Rhénans 2013\" qui regroupe les soutiens à la nomination de Strasbourg comme capitale européenne de la culture en 2013 et dont il fut président. En février 2011, il accède à la présidence de l'association Europe, Culture et Citoyenneté. Chevalier dans l'ordre national du mérite, il devait recevoir les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur le des mains de Catherine Trautmann, mais décède à Strasbourg le, âgé de 64 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Klaus Wenger ( - ), est un journaliste et homme de télévision allemand. Il était le Directeur-Gérant d'Arte, chaîne de télévision franco-allemande, dont il est un des membres fondateurs.", "tgt_summary": null, "id": 187676}
{"src_title": "Chocola et Vanilla", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Chocola Meilleure et Vanilla Mieux sont deux jeunes sorcières. Afin de choisir la prochaine reine qui succédera à la reine Candy sur le trône du Royaume Magique, les deux meilleures amies, et prétendantes au trône, doivent aller vivre sur Terre pour y attraper les plus grands nombre de cœurs (ou de cordis). Ainsi elles devront récolter des cœurs dont chacun correspond à un sentiment lié à une émotion. Pour l'amour il y a : le cœur rouge (amour passionné), puis le violet (désir inavouable), suivi du rose (frisson d'amour naissant). L'orange représente un coup de foudre, et le jaune qui est un sentiment de peur! Pour l'amitié, il est vert. Pour la haine et la jalousie, il est noir (si une sorcière prend un cœur noir, elle meurt, sauf pour celles qui sont devenues des « Ogresses » comme Vanilla ou qui sont des « Purificatrices » comme Chocolat et Cannelle sa mère). Les purificateurs(trices) transforment les cœurs noirs en cœurs blancs, symboles de pureté, et pouvant rendre sa forme d'origine à un serviteur magique. Pour l'amusement, il est arc-en-ciel (seulement dans l'animé). Le bleu représente le respect (uniquement dans l'anime). Sur Terre, Chocola, au caractère bien affirmé, n'arrive pas à récolter le moindre cœur alors que Vanilla, timide et douce, est très appréciée des garçons, contrairement à ce qui se passait dans le Monde magique. Tout se gâte lorsque Chocola tombe amoureuse de Pierre, le plus beau garçon de l'école, toujours entouré des Members, un groupe de filles qui empêchent d'autres filles de l'approcher. Celui-ci ressemble étrangement au Prince des glaces : Glace du royaume magique, et c'est après les 24 premiers épisodes (épisode 25) qu'on se rend compte qu'il est lui aussi un sorcier (dans le manga, on l'apprend dès le tome 1). Il va « avouer » à Vanilla qu'elle est née ogresse. Bien que ce soit faux, Vanilla se laisse manipuler et Pierre lui « implante » avec son consentement un cœur noir dans la poitrine (elle ne risque pas d'en mourir, étant donné qu'elle ressent beaucoup de tristesse et une certaine forme de haine). Elle devient la Princesse des Ogres, mais continue à concourir pour le titre de reine du Monde magique. Par la suite on découvre qu'elle a 2 cœurs : l'original et le noir. Chocola décide de prendre le cœur noir de Vanilla, au risque d'en mourir. C'est alors qu'elle se révèle être une « purificatrice », comme sa mère Cannelle (bien que cela ne soit pas héréditaire). Par la suite, Chocola donne le cœur noir purifié (donc blanc) à son serviteur magique Duke, une grenouille, qui retrouve sa forme originale : un sorcier, qui se nomme désormais Poivre. Dans le Tome 7, il lui apprend l'histoire de sa naissance, que son père est Glace le seigneur du royaume des Ténèbres. Chocolat alors se demande si Pierre n'est pas alors son frère car il ressemble à Glace, et si c'est le cas, ils ne pourront plus s'aimer. Leur amour n'est pas du goût du clan des Ogres et des amis de Chocola. Au cours d'une représentation d'un spectacle joué par des classes de l'école Moegi, Chocola jouant le petit Chaperon Rouge et Vanilla Blanche Neige, Chocola est attaquée sur scène par un loup, appelé Armure, qui vient du Pays Magique. Pierre, après un combat avec Houx, sous l'emprise de son cœur noir (il a un cœur noir car il est jaloux que Chocola aime Pierre et non lui), vient à sa rescousse. Mais c'est un piège : Alchimie, un magicien mal intentionné, lui vole son cœur noir, Chocola s'interpose, et elle attrape le cœur de Pierre. Pierre ne se réveillera pas (enfin c'est ce qu'elle pense). Chocola décide d'aller voir son père, Glace, car lui seul peut réveiller Pierre et Houx. Ce dernier est prisonnier du sort de Pierre. Chocola et Vanilla (qui est redevenue gentille) décident de sauver leurs bien-aimés (Vanilla avoue à Chocolat son amour pour Houx) et vont donc trouver Glace. Poivre, intervient et tente de les aider. Il est intrigué par Cernunos, car Candy lui a dit que Cannelle avait été transformée en chat. Cannelle, la mère de Chocolat (qui est transformée en chat, celui de Pierre appelé Cernunos) les aide à entrer dans le royaume des ogres. Lorsque Chocola, qui ne sait pas que c'est sa mère, veut lui offrir le cœur purifié de Pierre pour les aider en tant qu'humaine, (elle ne parle pas, on ne sait donc pas ce qu'elle sait), elle refuse et le repousse sur Blanca qui repasse de souris à sorcière. C'est une jeune fille nommée Rubis. Après une longue marche, Chocolat pense à Pierre en se disant qu'elle ne pourra jamais le sauver. C'est là que le sentiment de Chocola pour Pierre apparaît et se transforme en grains de lumière pour indiquer le chemin à suivre afin d'arriver au palais de Glace. Arrivée là-bas, il essaie de lui faire croire qu'il était gentil, et celle-ci se met a pleurer. Glace était piégé d'un sceau pendant de longues années par ses amantes. Seul une personne de son sang pourrait le briser. Une larme de Chocola tombe, brisant celui-ci. Glace lui confit un cristal très puissant, nommé « Cristal Étincelle » qui pourrait sauver ses amis. Elle finit par réveiller Pierre et Houx. À leur retour au royaume magique, ils trouvent le château assiégé par des centaines d'ogres. Cette guerre entraine la mort de Lovin, la disparition de Chocola et Pierre, le sacrifice de la reine Candy. Après 3 ans, le jour du couronnement approche. Chocola n'étant pas là, on décide que Vanilla sera reine. Le jour du couronnement, Chocola et Pierre réapparaissent mystérieusement. Trop tard, Vanilla est déjà reine... Or dans le dessin animé, à la fin, Chocola et Vanilla sont en face de la reine Candy et Vanilla est désignée pour être la reine. Après avoir reçu la couronne sur la tête, elle se retourne vers Chocola et celle-ci s'agenouille devant Vanilla, la reine... Mais Vanilla enlève sa couronne et la met sur la tête de Chocola! Devant la surprise de tout le monde, lorsqu'on lui demande la raison de cet acte, Vanilla répond alors que Chocola mérite mieux qu'elle le titre de reine du Monde Magique, décision approuvée par la reine Candy, Chocola est alors devenue la reine au grand désespoir de Blanca (elle et Duke n'ont pas retrouvé leurs formes de sorciers dans le dessin animé), à la fin après que Chocola a été couronnée reine, on voit les deux amies, Houx et Saule arrivant à l'école Moégi... Face à eux, Pierre et les Members arrivent. Ils s'arrêtent et, à la grande surprise des Members et de toutes les filles de l'école, Pierre fait le baisemain à Chocola... Tout se termine bien car Chocola et Pierre peuvent s'aimer sans qu'on ne puisse les en empêcher! Que ce soit les Ogres ou le Royaume! Dans le manga, Vanilla, ayant aperçu Chocola parmi la foule de gens venue célébrer son couronnement demande à les faire venir. Là, elle retrouve Chocola et Pierre (qui ont bien grandi) et demande à Chocola de devenir reine parce que c'est elle son modèle depuis toutes ces années. Chocola refuse et lui ouvre les yeux sur ce qu'elle vaut vraiment, tout ce qu'elle a fait pour son royaume. Vanilla reste donc reine et Chocola et Pierre retournent dans le monde des humains (où il s'est écoulé 30 ans) et là Pierre, dont le cœur est tout rouge d'amour pour sa « reine Chocola à lui » l'embrasse en plein ciel. Ils sont même vu par... le fils d'Akira!", "section_level": 1}, {"title": "Personnages.", "content": "Akira Camarade de classe de Chocolat et Vanilla dans le monde des humains. Passionner d'Ovnis, il est persuadé que les deux filles sont des Ovnis.. Il deviendra ensuite un ami de Chocolat qui,aura l'occasion de prendre son premier Coeur vert.", "section_level": 1}, {"title": "Manga.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fiche technique.", "content": "\"Chocola et Vanilla\" a reçu le Prix du manga de son éditeur japonais en 2005, catégorie enfant, et non shōjo.", "section_level": 2}, {"title": "Notes.", "content": "Dans les autres langues, les noms de personnages, de lieux et de sorts sont (pour la plupart) écrits en français. En effet, les noms japonais utilisés dans le manga s'inspirent de mots français, avec notamment des similitudes phonétiques entre des mots comme Vanille et Gâteau traduits par \"Banira\" et \"Katou\". Il en va de même pour les autres langues telles que l'anglais et l'espagnol, qui conservent l'orthographe française des prénoms japonais. Le personnage Pierre Tempête-de-Neige est ainsi écrit comme tel, et n'a pas, par exemple, été traduit en \"Peter Snowstorm\". Le thème musical d'ouverture est par ailleurs inspiré de la chanson de France Gall, \"Poupée de cire, poupée de son\".", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "Édition japonaise Édition française", "section_level": 1}], "src_summary": "\"Chocola et Vanilla\" a été adapté en série télévisée d'animation de 51 épisodes entre juillet 2005 et juin 2006. Cette série est licenciée en France par Kazé et a été diffusée en France sur Canal J, France 3 et France 4.", "tgt_summary": null, "id": 1461877}
{"src_title": "Putumayo World Music", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine.", "content": "À l'origine, Putumayo était une société qui fabriquait des vêtements (\"Putumayo Clothing Company\"). Cette société avait été fondée par Dan Storper en 1975 et vendue en 1997. Dan Storper donna le nom à sa société, après un voyage en Colombie, où \"Putumayo\" est le nom d'un département et d'une rivière, faisant frontière entre la Colombie et le Pérou.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Le cofondateur Michael Kraus se joignit à Dan pour créer le label Putumayo World Music.", "section_level": 1}, {"title": "Label.", "content": "Une partie des fonds récoltés des ventes des CD est reversée à l'association \"Putumayo Cross-Cultural Initiative\". Depuis sa création, le label s'est fait connaître pour ses compilations de musiques du monde joyeuses et rythmées. Ce label est distribué en France par Harmonia Mundi. Plus de 200 disques-compilations existent, répartis dans deux principales collections, chacune avec leur particularité.", "section_level": 1}, {"title": "Putumayo Presents.", "content": "Les albums distribués sous ce titre sont d'une très grande diversité : musiques du monde, lounge, jazz, salsa, groove, musique acoustique, reggae. Ils peuvent également mettre à l'honneur la musique d'un pays ou d'une région : \"India\", \"Mali\", \"Paris\", \"The Carribbean\", \"Brazilian Lounge\", \"Women of Latin America\", etc.", "section_level": 2}, {"title": "Putumayo Kids Presents.", "content": "Ces albums s'adressent plus particulièrement aux enfants. Y sont généralement réunies des chansons multiculturelles et simples à chanter. Les titres des albums utilisent soit le mot \"Playground\" (\"French Playground\", \"African Playground\", \"Reggae Playground\", \"Jazz Playground\", etc.) pour désigner une compilation de chansons entrainantes, ou alors le mot \"Dreamland\" (\"Asian Dreamland\", \"Celtic Dreamland\", \"African Dreamland\", etc.) pour désigner une compilation de chansons relaxantes ou de berceuses.", "section_level": 2}], "src_summary": "Putumayo World Music est un label de musique indépendant créé en 1993 et basé à New York. Il est désormais spécialisé dans l'élaboration de compilations de musiques de diverses nations, régions ou styles musicaux qui peuvent être classées parmi les musiques du monde. L'artiste dessinateur Nicola Heindl illustre chaque jaquette du label.", "tgt_summary": null, "id": 2102921}
{"src_title": "Aoi Miyazaki", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Miyazaki a commencé à travailler pour l'industrie du divertissement à l'âge de quatre ans. Au départ, elle apparaissait surtout dans publicités dans des magazines et comme figurante dans des séries télévisées. Elle fit ses véritables débuts au cinéma dans \"Ano Natsu no Hi\", âgée de. Cette même année, elle fut remarquée au niveau international pour son rôle de survivante du détournement d'un bus dans \"Eureka\", de Shinji Aoyama. Le film remporta le prix de la critique internationale lors du Festival de Cannes en 2000, et lui valu le \"Best Actress award\" lors des \"Japanese Professional Movie Awards\". Elle fit ses débuts musicaux dans \"The Little Prince\" en 2003. Par la suite, Miyazaki remporta le titre de meilleure actrice lors du festival international de Cinemanila pour son rôle dans \"Harmful Insect\". Elle tourna une nouvelle fois avec Aoyama dans \"Eli, Eli, Lema Sabachthani?\", sélectionné dans la catégorie \"Un Certain Regard\" à Cannes en 2005. Plus tard au cours de la même année, elle partagea avec Mika Nakashima la vedette du film commercial à succès \"Nana\". Elle fut récompensée en 2008 par un \"Galaxy Individual Award\" pour son rôle dans le drame de la NHK \"Atsuhime\".", "section_level": 1}, {"title": "Soutiens.", "content": "Miyazaki est apparue dans des publicités pour de grandes entreprises, telles qu'Aflac, le métro de Tokyo, NTT DoCoMo ou encore Olympus. Début 2008, elle fut aussi choisie comme nouveau modèle par Emporio Armani pour sa publicité papier. Miyazaki incarne la populaire ligne de vêtements \"Earth music&ecology\" depuis 2010.", "section_level": 1}], "src_summary": "Aoi Miyazaki (宮崎あおい) est une actrice japonaise, née le à Tokyo. Elle est connue pour ses rôles dans Nana et Virgin Snow.", "tgt_summary": null, "id": 784008}
{"src_title": "Église Saint-Nicolas (Babenhausen)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "La petite ville de Babenhausen (environ ) est située en Allemagne dans le Land de Hesse, au sud de la ville de Hanau et au sud-est de la ville de Francfort-sur-le-Main. L'église Saint-Nicolas se trouve plus précisément dans le centre-ville de Babenhausen, en face de la place du Marché (Marktplatz).", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "À l'origine, l'église de Babenhausen n'était qu'une filiale d'Altdorf. Ce n'est qu'à partir de 1339 que Babenhausen fut érigée en paroisse autonome avec les villages de Langenbrücken et Zell comme dépendances ; les sires de Hanau détenaient les droits de patronage. La Réforme luthérienne fut introduite en 1545 par Erasmus Alberus par la volonté du comte Philippe IV de Hanau-Lichtenberg. Entre 1777 et 1796, sous l'autorité du Landgrave de Hesse-Cassel, la chaire pastorale fut placée sous la Réforme calviniste. Après 1807, plus aucun culte calviniste ne fut célébré en ce lieu. Une première église a sans doute été construite durant la première moitié du. Mais la première mention certaine de cet édifice ne remonte qu'à un document daté de 1262. De ce bâtiment plus rien n'apparaît dans la structure contemporaine hormis la partie inférieure de la tour romane. L'église primitive a été rasée durant le puis reconstruite en deux étapes. La première phase, commencée en 1383 comprend la construction d'un chœur avec une voûte en croisée d'ogive. Si ce chœur gothique a été préservé, les arcs actuels ne remontent qu'à l'année 1939, ceux d'origine ayant disparu au cours du. En 1400, le chœur fut ajouré d'une chapelle latérale.", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance.", "content": "En 1458, le comté de Hanau est divisé en deux entités. Le territoire situé autour de la ville de Babenhausen revient à Philippe l'Ancien. Cette branche cadette de la famille de Hanau se fera connaître après 1480 sous le nom de Hanau-Lichtenberg. Babenhausen devient la ville résidentielle de Philippe et l'église Saint-Nicolas doit refléter ce nouveau statut. En 1472 débute alors la seconde phase de construction avec l'édification d'une nef de style gothique. Son type est pseudo-basilical avec quatre travées à plafond plat. Quelques peintures du Moyen Âge ont été préservées, les plus anciennes remontant au. Des modifications significatives ont été réalisées après l'introduction de la Réforme luthérienne. À partir de 1557, l'intérieur est modifié. En 1561, ont ajoute des galeries sur les trois côtés de la nef (collatéraux et narthex). Plus tard, en 1594, Johann Reinhard I, héritier de la charge comtale, fait repeindre la nef et installer une chaire pour les besoins de la prédication.", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "En 1608, un ouragan détruit le clocher. Sa reconstruction se prolonge jusqu'en 1614. Deux cents ans plus tard, en 1811, le clocher est à nouveau détruit, cette fois par un incendie. En 1861, le sol de l'église est surélevé de quarante-huit centimètres pour le mettre au niveau du pavage de la place du Marché qui environne l'extérieur l'église. En 1939 et 1940 est menée une vaste rénovation de l'intérieur. Les galeries sont enlevées, hormis le niveau inférieur de la loge seigneuriale située sur le côté nord. Cependant, peu après, l'église a été fortement endommagée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.", "section_level": 2}, {"title": "Intérieur.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Peintures murales.", "content": "Les peintures murales datent de différentes époques. La plus ancienne représente la mort de Marie et le Jugement dernier. Elle se trouve sur le mur septentrional du chœur. D'après ses caractéristiques stylistiques, elle date vraisemblablement du dernier quart du. La nef a été équipée à partir de 1480 d'un programme iconographique complet dont des restes ont été conservés et remis en valeur lors de la dernière rénovation. Cependant, elles sont en partie toujours recouvertes par des peintures plus récentes. Le conseil presbytéral a ainsi fait couvrir à nouveau certaines peintures murales en 1722, remises à nu lors de la rénovation de 1939-1940. Parmi les peintures plus récentes, on peut citer les peintures de style maniériste qui recouvrent les piliers et les arcs de la nef depuis 1590 mais aussi les médaillons peints par l'artiste Eberhard Fischer vers 1620.", "section_level": 2}, {"title": "Autel.", "content": "L'autel en bois sculpté est la pièce la plus précieuse de l'équipement de l'église. Ce retable est un ex-voto offert par (1485-1518), l'épouse du comte Philippe III de Hanau-Lichtenberg. Tous deux sont enterrés dans l'église. Jusqu'en 1513, le couple n'avait donné naissance qu'à des filles. La comtesse avait alors prononcé le vœu d'offrir un retable à l'église Saint-Nicolas si un héritier mâle lui venait à naître, chose faite en 1514 avec la naissance de Philippe IV. L'autel est un retable sculpté. Il est l'une des principales œuvres d'art de la zone rhénane de cette période. L'artiste est inconnu. Des spécialistes en histoire de l'art ont proposé les noms de Matthias Grünewald, Hans Backoffen et Tilman Riemenschneider. L'autel a été sculpté en bois de tilleul et aurait été achevé en 1518. Il est aussi l'un des rares autels reliquaires à avoir été conservé. Lorsque le retable est ouvert, on peut voir les représentations en grandeur nature de plusieurs personnages sculptés en bas relief (de gauche à droite): Bernard II de Bade, Philippe l'Apôtre, saint Nicolas, le pape Grégoire le Grand, saint Valentin, sainte Catherine et sainte Hélène. En dessous d'eux se trouvent une série de bustes reliquaires. De gauche à droite, saint Sébastien, saint Étienne, sainte Félicité et une sainte inconnue. Entre ces quatre reliquaires sont disposés d'autres reliquaires consacrés à sainte Lucie, sainte Anne et sainte Marguerite. La prédelle qui provient manifestement d'un autre atelier montre l'Adoration des Mages flanqué de l'Annonciation (gauche) et de la Visitation (droite). Avec cette donation, la comtesse Sibylle montre sa piété ainsi que celle de sa famille. Son grand oncle paternel Bernard de Bade, reconnu pour son existence pieuse, fut canonisé au. Le retable fut démonté lors de l'introduction de la Réforme puis entreposé, sans dommages, durant 300 ans dans la tour du clocher. L’œuvre fut restaurée en 1861 puis placée à gauche du chœur. À partir de 1907, elle fut placée dans le côté sud de la nef de droite et enfin, à partir de 1940, exposée à son emplacement originel dans le chœur.", "section_level": 2}, {"title": "Monuments funéraires.", "content": "À partir de 1475, l'église sert de lieu de sépulture pour les comtes de Hanau-Lichtenberg. Seize membres de cette famille reposent dans la crypte située sous le chœur. Certains d'entre eux ont leurs épitaphes et leurs pierres tombales exposées dans le chœur. On peut ainsi voir sur la paroi sud les remarquables épitaphes du comte Philippe I de Hanau-Lichtenberg, de sa femme Anne de Lichtenberg et de Johann et Dieter, leurs deux fils morts dans leur jeune âge. Sur le sol, devant l'autel, les pierres tombales de: Philippe III de Hanau-Lichtenberg (rangée ouest) Sibylle margrave de Bade-Sponheim, son épouse (rangée ouest) Philippe I de Hanau-Babenhausen (rangée est) Anne de Lichtenberg, son épouse (plage est) Philippe II de Hanau-Lichtenberg (rangée est) , son épouse (rangée est) Jean de Hanau (au nord de l'autel) En outre, il y a dans l'église un certain nombre de tombes d'autres personnalités liées à la famille comtale. On peut ainsi souligner la présence du monument funéraire de style Renaissance du chevalier Burkhard de Hertingshausen décédé en 1570 (mur oriental de la partie sud de la nef).", "section_level": 2}, {"title": "Rénovation.", "content": "La récente rénovation de 2001-2006 a conduit à retrouver la hauteur d'origine du plancher. Les matériaux installés au cours du ont en effet entrainé des problèmes d'humidité et d'infiltration. Le pavage de la place du Marché a été refait et son niveau réduit de près de cinquante centimètres. À l'intérieur de l'église, le dallage en grès a été refait à neuf et la maçonnerie endommagée rénovée. Les bancs ont été remplacés et on a installé un nouveau système de chauffage. Les peintures murales ont elles aussi été restaurées ; de même pour la toiture. Pour cette rénovation exemplaire, la paroisse de l'église Saint-Nicolas a été récompensée en 2009 par un prix de l'administration de la conservation du patrimoine du Land de Hesse.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'église Saint-Nicolas de Babenhausen est un lieu dévolu au culte luthérien depuis 1545. La ville de Babenhausen est située en Hesse (Allemagne) non loin de la ville de Hanau. Les origines de cet édifice de style gothique remontent au Moyen Âge mais de nombreux réaménagements se sont succédé au cours des siècles. Les dépouilles mortelles des trois premiers comtes de Hanau-Lichtenberg reposent dans la crypte mais leur souvenir est rappelé dans le chœur par d'imposantes dalles funéraires en grès.", "tgt_summary": null, "id": 344600}
{"src_title": "Turones", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La difficile connaissance d’un peuple de la protohistoire.", "content": "À l'instar des autres peuples gaulois, il est difficile de connaître leur histoire avant la conquête romaine, en raison de l'absence de tradition littéraire. Le cas des Turones est encore plus délicat, écrasés par l'importance historique de leurs voisins les Bituriges Cubes. Toutefois, si l'on constate qu'au av. J.-C., les Bituriges sont l'expression la plus occidentale de la culture halstattienne des principautés celtiques, le peuple situé sur le territoire des Turones, géographiquement situés encore plus à l'ouest, ne fait pas partie de cette aire culturelle. Il est possible qu'ils soient ethniquement apparentés aux tribus germaines de la culture archéologique dite « Groupe de Rhin-Weser », comprenant par exemple les Tenctères ou les Chérusques. Ils s'en seraient toutefois précocement séparés au av. J.C. Il existe par ailleurs, selon Claude Ptolémée, un peuple germanique, nommé Turones (en grec : \"\"), en Thuringe. Les Turones historiques de la Gaule pourraient donc être un peuple issu du métissage entre ces migrants et le peuple celtique autochtone des bords de Loire.", "section_level": 2}, {"title": "L'entrée des Turones dans l'Histoire.", "content": "Les Turones apparaissent dans l'Histoire, comme la majorité des peuples gaulois, à l'occasion de la Guerre des Gaules, où, dès l'année, Jules César fait prendre à ses troupes des quartiers d'hiver chez eux, en raison de leur proximité géographique avec les peuples, belges et armoricains, qu'il venait de combattre. En 52 av. J.-C., toujours selon César, ils se révoltent dès le début de l'année et rejoignent Vercingétorix dans la rébellion. En conséquence, il est possible d'envisager leur participation au siège d'Avaricum. Lors de celui d'Alésia, ils fourniront hommes à l'armée de secours soit autant que les Parisii, les Helvètes et les Pictons voisins. À la suite de la bataille, ils ne seront pas concernés par les mesures de clémence de César et les Turones captifs seront réduits en esclavage et déportés en Italie. Par la suite, lors de l'hiver 51-50 av. J.-C., deux légions prendront leurs quartiers au nord de leur territoire, pour verrouiller militairement les peuples de l'Armorique et décourager toutes tentations de révolte.", "section_level": 2}, {"title": "Après la conquête.", "content": "Strabon ne les mentionne pas dans sa \"Géographie\". En revanche, Pline l'Ancien les cite en indiquant qu'ils sont libres et non soumis au tribut. Ceci est confirmé par l'inscription visible dans les fondations de l'enceinte du Bas-Empire romain au sous-sol du musée des Beaux-Arts de Tours :. Ils se révoltent cependant sous le règne de Tibère, en compagnie des Andécaves, en prélude à la révolte de Sacrovir. Ils seront alors vaincus militairement par l'armée romaine assistée de troupes auxiliaires gauloises, dont probablement l'Alia gallorum Indiana, la troupe du trévire Julius Indus.", "section_level": 2}, {"title": "Le territoire des Turones.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Étendue et limites.", "content": "Le territoire des Turones recouvre essentiellement le département d'Indre-et-Loire. Toutefois, par rapport au diocèse médiéval de Tours, lui-même issu de la civitas gallo-romaine, celui-ci semble s'être décalé vers l'ouest à la suite des remembrements de la Révolution française. C'est pourquoi de petites portions de l'Indre et de la Vienne lui sont également rapportées. Les peuples voisins de la cité des Turones sont les Carnutes au nord-est, les Bituriges Cubes au sud-est, les Pictons au sud, les Andécaves et les Aulerques Cénomans respectivement à l'ouest et au nord. Les frontières sont indiquées par différents marqueurs. Certains toponymes basés sur les termes latin \"fines\" ou \"Vastus\" les celtiques \"Randa\" et ses dérivés \"Equoranda\", \"Camaranda\" et \"Nicoranda\" sont de bons indicateurs de limites de \"civitas\". Ainsi Ingrandes-de-Touraine marque la frontière avec les Andes, Ingrandes, dans la Vienne, montre la limite avec les Pictons, à Yzeures-sur-Creuse, un toponyme Cirande confirme cette frontière sud. D'autres toponymes dérivés d'Equoranda et de Fines, permettent de placer la frontière nord du territoire des Turones à proximité de la Dême, un affluent de la Loir. L'ancienne forêt de Gastines, dont ne restent aujourd'hui que quelques massifs morcelés, marquait également cette frontière nord, entre les Turones et les Aulerques Cénomans. Le nom de la localité tourangelle Les Hermites renvoie également à un zone neutre séparant les deux \"civitates\" gauloises. Quelques sources antiques permettent de préciser encore ce tracé. Ainsi Sulpice-Sévère, dans le livre II de ses \"Dialogues\", indique clairement que la limite entre les Turones et les Bituriges Cubes passe à proximité de Claudiomagus, aujourd'hui Clion dans l'Indre.", "section_level": 2}, {"title": "Centres urbains.", "content": "Caesarodunum : Capitale des Turones fondée après la conquête romaine (Guerre des Gaules), possiblement lors des réorganisations administratives orchestrées par Marcus Vipsanius Agrippa sous l'autorité d'Auguste vers -30 av. J.C. Le lieu de la fondation de la ville est cependant de 180 à 130 av. J.-C. l'emplacement d'une agglomération gauloise dont l'importance ne peux être précisée. Le nom de la ville romaine se traduit par « \"la forteresse de César »\", « César » désignant soit le conquérant de la Gaule soit son successeur, Auguste. La ville reprendra cependant au Bas-Empire romain le nom du peuple dont elle est le chef-lieu pour devenir finalement la ville de Tours. L'oppidum des Châteliers : situé à Amboise, à proximité du château, sur le plateau des Châteliers. Cet oppidum est de type « éperon barré » et couvre une cinquantaine d'hectares. Pourvu de deux lignes de remparts, l'oppidum des Châteliers semble avoir été surtout occupé à partir de La Tène D2 (70-30 av. J.-C.) et la période augustéenne. À la suite de la conquête romaine, la ville descend le long des rives de la Loire. Elle est alors dénommée \"Ambatia\" ou \"Ambacia\". On ne sait pas si ce nom était également celui de l'oppidum, mais son étymologie gauloise rend ce fait probable. L'oppidum a notamment livré une statuette de de haut représentant un personnage assis en tailleur portant un torque au cou, un second tenu à la main et un animal sur les genoux. L'oppidum de Fondettes : également connu comme l'oppidum de Montboyau, sur la commune de Fondettes. Cette agglomération couvrait une dizaine d'hectares, défendus par un rempart de type massif. Un pont antique passait au pied de l'oppidum, au niveau de la confluence entre la Loire et la Choisille. L'oppidum de Rochecorbon : ou « Oppidum de Château-Chevrier », du nom du plateau sur lequel se situe l'éperon barré à Rochecorbon. L'oppidum mesure 15 hectares défendu sur un côté par un \"murus gallicus\" précédé d'un fossé. L'inventeur du site en 1871 indique l'existence d'un \"castrum\" au sein de l'agglomération. Ceci correspond à une terrasse artificielle d'environ 1 hectare mais dont le lien avec l'oppidum n'est pas démontré. L'oppidum des Deux-Manses : situé à Sainte-Maure-de-Touraine, le site est lui aussi du type de l'éperon barré et couvre une dizaine d'hectares. Par rapport aux autres oppidums reconnus sur le territoire des Turones, l'oppidum des Deux-Manses se démarque par son emplacement puisque c'est le seul qui ne se trouve pas sur la Loire. Cette caractéristique serait toutefois partagée si les sites de Chinon et de Betz-le-Château étaient confirmés.", "section_level": 2}, {"title": "Cartes des \"oppida\" et principaux sites du territoire \"Turones\".", "content": "La carte ci-dessous a pour objectif de recenser les principaux sites d'agglomérations secondaires, mais également celui de la capitale, Amboise (puis ), appartenant à la : Carte des principales agglomérations appartenant au territoire des (Âge du fer et Antiquité) Les points de couleur ocre-jaune représentent les et agglomérations attestés et fouillés. Les triangles rouges figurent les sites et/ou possibles agglomérations secondaires, insuffisamment prospectés et non-avérés.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les Turones (en latin : '), également connus sous les noms de Turoniens et Turons\"' sont un peuple gaulois. L'étymologie de leur nom n'est pas assurée. On le traduit le plus souvent par un mot gaulois « \"Turo\" » signifiant « les gonflés » ou « les forts ». Une autre traduction possible serait « les tournants » ou « les changeants ». De leur ethnonyme proviennent les noms actuels de la Touraine et de la ville de Tours. ", "tgt_summary": null, "id": 730937}
{"src_title": "Claude-Emmanuel Luillier, dit Chapelle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Famille et milieu.", "content": "Il était le fils adultérin de François Luillier (15??-1652), trésorier de France à Paris, puis maître des comptes et conseiller au Parlement de Metz, et de Marie Chanut (1595?-1652), sœur du diplomate Pierre Chanut, qui vivait séparée de son mari Hector Musnier (15??-1648), receveur général des finances en la généralité d'Auvergne. On ignore les dates de sa naissance et de son baptême. L'un de ses premiers éditeurs lui donne soixante ans au moment de sa mort, en 1686, ce qui le ferait naître en 1626. Mais son double prénom, qui était celui du frère cadet de son père, mort à l'âge de vingt-deux ans dans des conditions dramatiques au printemps 1627 pourrait suggérer que Chapelle est né après cette date plutôt que l'année précédente. Le lieu de cette naissance est en revanche bien établi, puisque c'est de lui qu'il tient son surnom de Chapelle. Son père possédait en effet une maison dans le village de La Chapelle entre Paris et Saint-Denis, rattaché à la capitale en 1860. Il y hébergea notamment son ami le philosophe Pierre Gassendi, lors de son premier séjour parisien, en 1624. On ignore où et par qui il fut élevé. Rien n'interdit de penser que ce fut par sa mère, qui demeura à Paris jusqu'à sa mort en. Le, il est légitimé par lettres royales. Les termes de cet acte méritent d'être cités, au moins pour partie: Six mois après l'avoir fait légitimer, Luillier fait don à son fils de 4100 livres de rente viagère.", "section_level": 2}, {"title": "Le «gay trio».", "content": "Dès avant ce temps, Chapelle a fait la rencontre de Savinien Cyrano de Bergerac et, par lui, de Charles Coypeau d'Assoucy, ses aînés de sept et vingt-et-un ans, avec lesquels il formera pendant quelques années ce que la cyraniste Madeleine Alcover a nommé «un gay trio». C'est du moins ce qui se déduit du témoignage de D'Assoucy: S'adressant à son ancien ami dans un autre texte, D'Assoucy évoque «les premiers poils qui, ombrageant votre menton, causèrent un si notable divorce entre vous et le sieur C[yrano] B[ergerac], qui dès vos plus tendres années prit le soin de votre éducation...». Dans la seconde édition du même texte, il l'interpelle encore: «Est-ce ainsi que vous traitez vos amis, vous qui, du temps que vous recherchâtes ma connaissance, n'étiez encore qu'un écolier...»", "section_level": 2}, {"title": "Études et condisciples.", "content": "Où Chapelle a-t-il fait «l'étude des choses vertueuses» dont il est question dans les lettres de légitimation? Quel collège a-t-il fréquenté? Une lettre de son père datée de suggère qu'à cette date «l'institution» du jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, n'était pas encore achevée. Dans sa \"Vie de M. de Molière\", parue en 1705, Jean-Léonor Le Gallois, sieur de Grimarest accorde une grande place à Chapelle, qu'il n'avait sans doute pas connu personnellement, mais dont son principal informateur, le comédien Michel Baron, lui avait tracé le portrait et conté les aventures. Après avoir indiqué que le père de Molière s'était résolu à envoyer son fils au collège des Jésuites, il écrit : Ce récit, qui développe quelques lignes de la préface de La Grange aux \"Œuvres de Monsieur de Molière\" (1682), n'est confirmé par aucun document d'archives. Avant le début des années 1660, le nom de Molière (ou de Pocquelin) n'apparaît nulle part accolé à ceux de Gassendi, Cyrano, Chapelle ou Bernier.", "section_level": 2}, {"title": "Le séjour à Saint-Lazare.", "content": "C'est au cours de l'année 1646, s’il faut en croire l'un de ses premiers éditeurs, repris par la plupart des historiens, que les deux tantes paternelles de Chapelle l'auraient fait enfermer à la Maison Saint-Lazare, tenue par les prêtres de la Congrégation de la Mission et qui servait de maison de correction, voire de prison, pour les fils de famille. Une lettre de François Luillier datée de et témoignant du «déplaisir» qu'il a conçu «de ce que l'on [lui] a mandé de la débauche et du libertinage de Chapelle», pourrait confirmer cette datation, qui n'en reste pas moins sujette à caution.", "section_level": 2}, {"title": "Premières publications.", "content": "Le nom de Chapelle apparaît imprimé pour la première fois en, quand il signe «De La Chappelle» un sonnet liminaire pour \"La Science des Sages\" du vieil alchimiste et romancier François du Soucy de Gerzan. Son nom côtoie alors ceux de François Cassandre et du jeune François de la Mothe Le Vayer, fils du philosophe. Au mois d'octobre suivant, il donnera à nouveau une pièce liminaire pour \"Le Triomphe des dames\" du même auteur. Deux ans plus tard, en, il en donne deux autres pour \"Le Jugement de Pâris en vers burlesques\", de D'Assoucy, lequel s'ouvre sur un avis «Au lecteur et non au sage» signé «Hercule de Bergerac». La signature du jeune Luillier, «C.E. de La Chappelle (\"sic\")», côtoie alors celles de Paul Scarron, de Tristan L'Hermite, de La Mothe le Vayer fils, d'Henry Le Bret et de plusieurs autres. Il donnera encore de semblables pièces à D'Assoucy en pour son \"Ravissement de Proserpine\", et en juillet de la même année, pour les \"Poésies et lettres de M. D'Assoucy contenant diverses pièces héroïques, satiriques et burlesques. \"", "section_level": 2}, {"title": "Les études de médecine.", "content": "Dans l'historiette qu'il consacre à François Luillier, Tallemant des Réaux, qui était son locataire et le connaissait donc bien, écrit: «Il fit son bâtard médecin, parce, disait-il, qu'en cette vacation-là on peut gagner sa vie partout.» La notice de Donneau de Visé reproduite ci-dessous en apporte confirmation. Une lettre latine que Chapelle adresse de Montpellier, le, à son maître Gassendi, «prince des philosophes de ce siècle», qui se trouve alors à Digne, donne à penser que c'est au cours de cette année que le jeune homme recevra son bonnet de docteur, à la même faculté de médecine où, le, son ami François Bernier obtiendra le sien. Il est toujours dans le midi au début de l'année suivante. Le, en effet, il débarque à Toulon en provenance de Port-de-Bouc. Pendant plusieurs mois il est hébergé par Gassendi, qui, le, demande à François Luillier 800 livres pour subvenir aux dépenses du jeune homme. Le, en compagnie de Bernier, qui revient d'un long voyage en Pologne, il assiste leur maître, monté sur le Mont Caume pour y renouveler l’expérience de Pascal sur la pression atmosphérique.", "section_level": 2}, {"title": "Séjour en Italie.", "content": "Au début de l'été 1650, muni d'une lettre de recommandation de Jacques Dupuy à son frère Pierre, il part pour Rome, où il retrouve son ami D'Assoucy. Il quitte la ville à dans les premiers jours d' pour gagner Lucques, où son père, malade, est venu prendre les eaux. Le, François Luillier meurt à Pise (dans le même temps où Marie Chanut, mère de Chapelle, meurt à Paris). Il est probable que son fils assiste à ses obsèques en compagnie de Bernier, envoyé là par Gassendi. Après quoi il regagne Paris, en passant par Digne, Grenoble, Genève et Dijon.", "section_level": 2}, {"title": "Le voyage à Encausse.", "content": "Au plus chaud de l'été 1656, Chapelle part avec François Le Coigneux de Bachaumont prendre les eaux à Encausse. Les étapes de leur périple — amicales, gastronomiques, œnologiques et plus rarement «touristiques» —sont les suivantes: Bourg-la-Reine, Antony, Longjumeau; l'abbaye de Saint-Euverte d'Orléans, dont Bachaumont est bénéficiaire; Blois, Amboise; le château de Fontaulade à Chadenac, propriété du comte de Lussan; le château de Jonzac; Courpignac, Blaye; le palais de l'intendant Gédéon II Tallemant des Réaux, rue du Chapeau-Rouge à Bordeaux; la demeure du comte d'Orty à Agen, Encausse; le château de Castillon-Savès, propriété du marquis de Fontrailles, Toulouse; le château du comte d'Aubijoux à Graulhet, Castres; le château de Pennautier, propriété de Pierre Louis Reich de Pennautier, trésorier des États du Languedoc, Narbonne, Béziers, Saint-Thibéry, Loupian, Montpellier; le château de Marsillargues, propriété de Jean-Louis de Louet de Nogaret, marquis de Calvisson, Pont du Gard, Nîmes, Beaucaire, Arles, Salon, Marseille, Cassis, La Ciotat; la «Cassine» du Chevalier Paul au Pont du Las près de Toulon, Hyères, la Sainte-Baume, Saint-Maximin, Négreaux (propriété de la famille Riqueti à Mirabeau), Aix, Orgon, Avignon, où ils arrivent le, Pont-Saint-Esprit, et de là par le coche d'eau jusqu'à Lyon, où ils composent la relation de leur voyage en prose mêlée de vers, qu'ils adressent à leurs amis les frères Du Broussin. La relation de ce voyage circule en manuscrit jusqu'à ce qu'en 1661 le libraire Estienne Loyson la publie, sous le titre «Voyage de Messieurs de la Chapelle & Balchaumont (\"sic\")», en tête d'un recueil de \"Nouvelles poésies et prose (\"sic\") galantes, contenant plusieurs élégies, stances, sonnets, rondeaux, épigrammes, bouts-rimez et madrigaux\". Elle sera rééditée de très nombreuses fois au cours des années et des siècles suivants.", "section_level": 2}, {"title": "Chapelle et Molière, une longue amitié.", "content": "Que permettent d'affirmer les documents, au-delà du récit tardif de Grimarest? Qu'entre 1659 (peu après le retour de Molière à Paris) et (date de sa mort), Chapelle et Molière entretinrent une étroite amitié, qui permit plus tard à leur ami commun François Bernier d'écrire que «L'illustre Molière ne pouvait vivre sans son Chapelle.» Selon le récit qu'en a fait Baron à Grimarest, Molière aurait participé avec lui et quelques autres à une soirée de débauche restée célèbre, le banquet d'Auteuil.", "section_level": 2}, {"title": "Retour à l'étude?", "content": "Au printemps 1668, François Bernier, qui depuis une quinzaine d'années vit loin de France, lui adresse une longue lettre «Sur le dessein qu'il [Chapelle] a de se remettre à l'estude, sur quelques points qui concernent la doctrine des Atômes, & sur la nature de l'entendement humain», lettre qui sera publiée trois ans plus tard dans la \"Suite des mémoires du sieur Bernier, sur l'Empire du Grand Mogol\" :", "section_level": 2}, {"title": "Dernières années.", "content": "En 1669, Jean Donneau de Visé dédie à Chapelle \"L'Amour échapé ou les diverses manières d'aymer,\" et dans lequel il brosse son portrait sous le nom de Craton (tome III, ) : Outre les auteurs déjà nommés, Chapelle fut l'ami de Charles Beys, de La Fontaine, de Racine, de Furetière, de Nicolas Boileau et de l'abbé de Chaulieu. Il fréquenta le salon de Marguerite de la Sablière, rue Neuve-des-Petits-Champs et le château d'Anet, propriété des Vendôme, et il est apprécié par de grands seigneurs tels que le Grand Condé, le duc de Saint-Aignan, Louis-Joseph et Philippe de Vendôme, Philippe Mancini, duc de Nevers, et sa sœur Marie Anne, duchesse de Bouillon. Il meurt en septembre 1686 dans des conditions dont on ignore tout.", "section_level": 2}, {"title": "Hommages posthumes.", "content": "Dans sa livraison du mois d'octobre suivant, le \"Mercure galant\" lui consacre un article très élogieux dû probablement à la plume de Fontenelle: Quelque temps plus tard, son ami François Bernier rédige son épitaphe, qu'il envoie pour étrennes à Madame de la Sablière: Vers le même temps, le diplomate François de Callières écrit à propos de ce décès quelques lignes qu'il publiera plus tard dans son recueil \"Des bons mots et des bons contes\": Dans le tome V d'un \"Recueil des plus belles pièces des poètes français tant anciens que modernes\" qu'il publie en 1692, Fontenelle lui consacre une brève notice: Balthazar de Bonnecorse ayant publié, en 1686, un pamphlet en vers intitulé \"Lutrigot, poème héroï-comique\", dans lequel Nicolas Boileau (le héros éponyme) est présenté () dans un cabaret, entouré des « fidèles compagnons de [ses] plus chers plaisirs » : Garrine (Racine) et Rigelle (Chapelle), le satiriste en écrira quinze ans plus tard à Claude Brossette:", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Chapelle est l'auteur de courts poèmes (épigrammes, sonnets, odes, madrigaux, stances) dans le style satirique ou libertin. Les œuvres de Chapelle ont été publiées en 1755, en 1854, et rééditées en 1977.", "section_level": 1}], "src_summary": "Claude-Emmanuel Luillier, dit Chapelle, né en 1626 ou 1627 dans le faubourg parisien de La Chapelle-Saint-Denis, et mort en 1686, est un homme de lettres français du Grand Siècle, resté dans l'histoire littéraire pour avoir été l'ami intime de trois auteurs majeurs de l'époque : Cyrano de Bergerac, D'Assoucy et Molière, et pour avoir écrit, avec François Le Coigneux de Bachaumont, un \"Voyage\" en prose et en vers qui a été le modèle de maints autres récits de même forme. ", "tgt_summary": null, "id": 354221}
{"src_title": "Friedrich Jürgenson", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "D'origine suédoise par sa mère et danoise par son père, il est né à Odessa où sa famille avait aménagé depuis l'Estonie. Après la Première Guerre mondiale et la Révolution russe, Jürgenson a suivi les études à l'Académie des Beaux Arts, puis, au Conservatoire d'Odessa. En 1954, ses parents ont été autorisés à retourner en Estonie où il continuait de prendre les cours de chant et de peinture avant d'aller poursuivre ses études à Berlin. Il se préparait à la carrière de chanteur d'opéra. En 1938, Jürgenson partit pour Milan. En 1943, lors de la visite chez ses parents, il est tombé malade et même après le rétablissement sa voix en a gardé les séquelles. Alors, Jürgenson décide d'abandonner l'opéra pour se consacrer à la peinture. À l'époque de la Seconde Guerre mondiale, il s'installe en Suède, où il se marie et prend la nationalité suédoise.", "section_level": 1}, {"title": "Recherches.", "content": "En réécoutant un enregistrement de chants d'oiseaux fait en juin 1959, avec un magnétophone aux environs de Stockholm, il crut entendre une faible voix norvégienne parlant des oiseaux de nuit. Jürgenson supposa qu'il s'agissait d'une interférence radiophonique, mais il n'y avait pas d'émetteur à l'endroit où l'enregistrement avait été fait. Intrigué, il multiplia les enregistrements et aurait capté d’autres voix, dont celle de sa mère. Pensant avoir identifié des messages en provenance d'amis ou de parents défunts, il publia ses découvertes en 1964 dans le livre \"Voix de l'Espace\" (). Il a tenu au même moment une conférence de presse sollicitant l'intérêt de la Société Max-Planck et de l'Université de Fribourg ainsi que des organismes moins connus comme la Société Internationale du Paranormal et l'Association de Parapsychologie des États-Unis. Il reçut l’appui du parapsychologue Hans Bender qui se déclara en faveur d’une origine paranormale. Jürgenson a également initié le parapsychologue letton Konstantīns Raudive à l'expérimentation des enregistrements PVE. Ses travaux influencèrent le développement de la musique acousmatique.", "section_level": 1}, {"title": "Distinctions.", "content": "En 1969, Friedrich Jürgenson a reçu l'insigne de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand par le Pape Paul VI pour son documentaire \"The Fisherman from Galilee – On the Grave and Stool of Peter\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Friedrich Jürgenson, né le à Odessa et mort en 1987 à Höör dans la province suédoise Skåne, est un peintre et producteur de cinéma suédois. Il est un pionnier dans l'étude du phénomène de voix électronique qu'il considérait comme une manifestation possible de fantômes.", "tgt_summary": null, "id": 1441394}
{"src_title": "Krčedin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Krčedin se trouve dans la région de Syrmie, au pied du versant oriental du massif de la Fruška gora et sur un plateau de lœss dominant la rive droite du Danube. L'île de Krčedin (en serbe : ), située sur le fleuve, mesure 10 kilomètres de long et s'étend sur ; elle est connue pour la richesse de sa faune.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le secteur de Krčedin était habité à la Préhistoire, ainsi qu'en témoigne le site de Kalakača, situé sur le territoire du village, sur une terrasse de lœss dominant le Danube ; y ont été mis au jour des vestiges remontant à la fin de l'âge du bronze et à l'âge du fer, notamment des céramiques, des huttes circulaires et des silos, le tout caractéristique de la culture de Bosut ; en raison de son importance, Kalakača est inscrit sur la liste des sites archéologiques de grande importance de la République de Serbie. À l'époque celte, Krčedin était un village fortifié. Pendant la période ottomane, le village, situé sur la route reliant Belgrade et Budin, bénéficiait d'un statut spécial garanti par un firman. Du début du jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, il fit partie des possessions des Habsbourgs et fut notamment rattaché à la zone tampon de la Frontière militaire, destinée à protéger l'Empire d'Autriche de l'Empire ottoman ; de cette période, le village conserve un bâtiment administratif classé qui abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Données de 2002.", "content": "En 2002, l'âge moyen de la population était de 39,5 ans pour les hommes et 42,7 ans pour les femmes. En 2002, les Serbes représentaient 89,88 % de la population ; le village abritait notamment des minorités slovaques (2,64 %) et roms (1,73 %).", "section_level": 2}, {"title": "Données de 2011.", "content": "En 2011, l'âge moyen de la population était de 42,7 ans, 40,7 ans pour les hommes et 44,7 ans pour les femmes.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Krčedin est un village rural. On y cultive du maïs, du blé, du tournesol, des betteraves sucrières et des plantes fourragères ; on y produit des légumes comme les pommes de terre, les choux, les tomates, les petits pois et les oignons, ainsi que des fruits comme les pommes, les poires, les prunes, les pêches, les abricots et les cerises. On y élève des bovins, des ovins, des chevaux et des volailles. La viticulture est une activité importante du secteur, notamment avec le domaine Živković, créé en 2006, qui s'étend sur ; on y trouve des cépages comme le cabernet sauvignon, le merlot, le syrah, le sauvignon blanc et le chardonnay.", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "Krčedin se trouve à proximité du parc national de la Fruška gora, créé en 1960 ; en 2000, le secteur a été désigné comme une zone importante pour la conservation des oiseaux (en abrégé : ZICO). La rive droite du Danube abrite de nombreuses résidences secondaires ; les îles fluviales offrent aussi des plages qui attirent les vacanciers. Le Zekin salaš, situé au centre du village, a ouvert ses portes en 2009 et constitue l'une des attractions du secteur ; construit dans le style typique des maisons rurales de Syrmie, ce \"salaš\" abrite un ethno-restaurant doté d'un grand jardin d'été, un bar à vins, une salle de réunion, une galerie d'art où l'on organise toutes sortes de concerts et de spectacles et un mini zoo pour les enfants. Krčedin abrite plusieurs monuments culturels classés : une église dédiée à Saint-Nicolas, un vieux cimetière et un bâtiment de la Frontière militaire qui date des années 1860 ; ce bâtiment est inscrit sur la liste des monuments culturels de grande importance de la République de Serbie.", "section_level": 1}, {"title": "Transport.", "content": "Krčedin est situé le long de la route européenne E75.", "section_level": 1}, {"title": "Personnalité.", "content": "Stevan Doronjski (1919-1981), qui fut président de l'Assemblée de la province autonome de Voïvodine de 1953 à 1963 et président du Conseil Exécutif de la Serbie communiste en 1964, est né à Krčedin. Les footballeurs Dušan Marković (1906-1974) et Živan Ljukovčan (né en 1954) sont originaires du village.", "section_level": 1}], "src_summary": "Krčedin (en serbe cyrillique : ) est une localité de Serbie située dans la province autonome de Voïvodine. Elle fait partie de la municipalité d'Inđija dans le district de Syrmie (Srem). Au recensement de 2011, elle comptait. ", "tgt_summary": null, "id": 1249737}
{"src_title": "Salvador Cisneros Betancourt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Salvador Cisneros Betancourt est né à Camagüey en 1828 au sein d'une famille noble et fortunée. Il est partisan de l'indépendance de la Cuba, et fait partie de la \"Sociedad Libertadora\" créée à Camagüey pour préparer la révolution. Quand éclate la Guerre des Dix Ans, il octroie la liberté à ses esclaves et met ses biens au service de l'indépendance cubaine. Les guérillas opéraient dans les Philippines, et avaient été présentes à Cuba pendant des décennies où une guerre des Dix Ans entre 1868 et 1878 fut une première tentative de Cuba pour obtenir l'indépendance. Cette guerre dite « guerre de Dix Ans » fut déclarée lorsque le planteur cubain Carlos Manuel de Céspedes libéra ses esclaves et forma une armée. Ce mouvement fut suivi par 37 autres planteurs et donna naissance à la Constitution de la République de Cuba. Vers 1894, le capital américain investi dans les plantations de canne à sucre et les raffineries de Cuba représente environ 50 millions de dollars américains et le commerce annuel entre les États-Unis et Cuba une centaine de millions de dollars US. Le sucre, qui constitue de loin le principal produit d’exportation, est principalement écoulé vers les États-Unis. Par ailleurs, un certain nombre d’adeptes du \"commodore\" Alfred Mahan, célèbre théoricien et stratège, voyaient dans cette île proche des États-Unis une zone propice à la création de bases navales. Or, Cuba va connaître des troubles. Le petit peuple des \"peones\" y vivait déjà dans la misère, même au temps de la prospérité économique. Mais, après 1890, une série de difficultés rend leur situation encore plus intolérable : concurrence accrue du sucre de betterave européen, baisse du prix du sucre lors de la dépression de 1893 et surtout la réforme douanière Wilson-Gorman (en) (1894) qui augmentait de 40 % les droits de douane sur le sucre et faisait disparaître la position privilégiée du sucre cubain sur le marché américain. Étant donné que le sucre représentait 80 % des ressources de l’île, le résultat fut catastrophique. Les souffrances sociales qui en découlèrent et le mécontentement latent contre la domination espagnole — qui avait déjà conduit dans le passé à une série de révoltes, notamment en 1868-1878 —, provoqua en mars 1895 une rébellion qui fut le début de la guerre d'indépendance cubaine.", "section_level": 1}], "src_summary": "Salvador Cisneros Betancourt, Marquis de la Sainte-Lucie (, Camagüey -, La Havane), est un homme politique cubain, président de la République en Armes de Cuba à deux prises : de 1873 à 1875 puis de 1895 à 1897, durant la Guerre des Dix Ans.", "tgt_summary": null, "id": 50557}
{"src_title": "Lex Claudia", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Expansion navale du.", "content": "Après l'expansion de Rome pendant la première guerre punique (-), l'impérialisme romain autour de la mer Méditerranée a entraîné le début de l'exploitation économique des provinces nouvellement formées. Cette activité navale a augmenté tout au long du. Le passage de la ', destiné à restreindre la navigation, est révélateur de cette activité navale accrue. En effet, s'il n'y avait pas d'activité navale, il n'y aurait pas eu besoin d'une telle loi. Le développement des systèmes de monnaie et de crédit ainsi que le progrès des communications routières, fluviales et portuaires, ont favorisé l'essor du commerce à longue distance au sein de l'économie. Les produits importés comprenaient des produits alimentaires, des esclaves, des métaux et des produits de luxe, tandis que les exportations étaient principalement constituées de poterie, d'or et d'argent. Les intérêts commerciaux de Rome se sont encore élargis après que la Sicile et la Sardaigne sont devenues une province à la fin de la première guerre punique. Les navires commerciaux étaient chers et coûteux à entretenir, ce qui signifie que seuls les membres des classes supérieures (sénateurs et chevaliers) pouvaient investir dans le transport maritime à longue distance. Cependant, on sait peu de choses sur les circonstances exactes qui ont conduit à la création de la '.", "section_level": 2}, {"title": "Influence de la deuxième guerre punique.", "content": "Bien que la loi ait été proposée au début de la deuxième guerre punique, il est difficile de dire quel impact cette nouvelle guerre aurait eu, le cas échéant, sur l'adoption de la loi. Après tout, les Romains étaient presque toujours en guerre au cours du. Cependant, il est bien sûr possible que l'avènement de la nouvelle guerre ait eu un impact. Le but ultime de la \" aurait pu être de réserver des navires privés pour la guerre. Les navires ciblés étaient probablement assez grands pour transporter les troupes et les fournitures nécessaires à la guerre. Dans ce cas, la loi servirait alors à soutenir les ambitions des marchands équestres, limiterait l'influence des sénateurs et fournirait aux commandants militaires des navires suffisamment grands pour transporter des troupes et du matériel.", "section_level": 2}, {"title": "Conflit des ordres.", "content": "Le a peut-être également vu la résurgence de conflits entre les classes patricienne et plébéienne. Lorsque la République romaine (') a été fondée en, elle a tenté de réajuster l'équilibre des pouvoirs en faveur du peuple. Cependant, la classe patricienne, composée de familles d'élite, a rapidement commencé à dominer la scène politique au détriment de la majorité, les plébéiens. Les conflits entre les patriciens et les plébéiens sont connus sous le nom de conflit des ordres. En, ces conflits prirent fin en grande partie avec l'introduction des consuls plébéiens. Cependant, des conflits entre patriciens et plébéiens refont surface de temps à autre dans la République tardive. Bien que l'exemple le plus bien documenté de ce conflit soit apparu autour des Gracques (-), il est possible que le passage de la'soit également un exemple de ce thème récurrent. Proposée par un tribun de la plèbe et destinée aux sénateurs, la'peut être considérée comme un exemple de l'ordre plébéien qui peine à aller de l'avant. Cependant, en, il y avait des consuls et des sénateurs plébéiens. Les plébéiens étaient au Sénat et ont pu obtenir le consulat. Les bénéficiaires principaux de la'étaient probablement la classe équestre, des citoyens riches mais pas sénateurs. En tant que riches commerçants, les chevaliers n'auraient pas été affectés par la loi et auraient donc pu continuer à commercer. Si c'est le cas, alors la proposition et ensuite le passage de la \" indiqueraient une lutte non pas entre les patriciens et les plébéiens, mais entre les sénateurs et les non-sénateurs.", "section_level": 2}, {"title": "Raisons de la loi.", "content": "La guerre contribue pour une part importante aux revenus de Rome. En conséquence, des commandants militaires et leurs biens, y compris leurs navires, sont nécessaires. Ces entrepreneurs de guerre proviennent généralement d'hommes de haut rang de la noblesse. Rome a besoin de financer ces guerres et a donc souvent besoin de l'aide financière des riches citoyens et de leurs fortunes privées. En fait, certains de ces riches citoyens disposent de stratagèmes de manipulation de devises qui contribuent à fournir des revenus à l'effort de guerre. Il faut également de l'argent pour payer les soldats. Le soutien financier des élites a joué un rôle crucial dans le soutien des visées bellicistes romaines. Ces élites servent également de corsaires et d'armateurs durant les guerres puniques. La \" serait la solution à la corruption du gouvernement romain et empêcherait les investisseurs privés d'imposer de nouveaux impôts aux citoyens romains ordinaires pour augmenter leurs bénéfices privés. C'était aussi un moyen d'empêcher les sénateurs de participer au transport du grain obtenu grâce aux taxes.", "section_level": 1}, {"title": "Dispositions et adoption de la loi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dispositions de la loi.", "content": "Un aspect important de la'sont les spécifications concernant la taille et la quantité des marchandises. La loi dispose que les sénateurs ne peuvent pas posséder de navires suffisamment grands pour transporter (ou plus). correspond à la limite de volume qui permettrait encore le transfert des marchandises des domaines agricoles vers les marchés. En supposant qu'une amphore pleine grandeur pèse environ 38 kilogrammes, le poids maximal était d'un peu moins de 11,5 tonnes. Cette limite était un moyen concret d'empêcher le'(l'acquisition d'un gain par des moyens non liés à l'agriculture). Exploiter un navire en'était considéré comme déshonorant pour un sénateur. Tite-Livre affirme que cette limitation de taille a renforcé le dégoût des patriciens pour le profit commercial. Cela implique que le commerce à longue distance était principalement dicté par la domination de la classe sénatoriale sur la mer. En outre, Tite-Live décrit la'comme un moyen d'affaiblir les intérêts économiques de l'élite. La \" vise à minimiser la distraction éloignant de la vie de loisir nécessaire à la gestion des affaires politiques par les sénateurs, ainsi qu'à prévenir la corruption et les conflits d'intérêts. Il convient de noter que la loi interdit également aux fils des sénateurs de posséder de gros navires. Cet aspect sape le principe de l'avantage héréditaire des élites, en particulier des patriciens.", "section_level": 2}, {"title": "Adoption de la loi.", "content": "Le fait que le titre alternatif de la loi soit \"plebiscitum Claudianum\" et que Quintus Claudius soit une tribune de la plèbe àindiquent la loi a été adoptée. Le titre de \"plebiscitum\" fait référence aux résolutions adoptées par le \"consilium plebis\", l'assemblée plébéienne, convoquée sous la présidence du tribun de la plèbe. Malgré les restrictions de cette période, l'adoption du \"plebiscitum\" ne dépend pas de l'approbation du Sénat et est contraignante pour tous les citoyens. Bien qu'ils représentent une part importante de la législation romaine, ces plébiscites sont restés un moyen de contester l'autorité du Sénat et c'est probablement pourquoi la \"lex Claudia est\" adoptée en utilisant cette méthode, compte tenu de la résistance sénatoriale. Le plébiscite est d'ordinaire daté de parce que, selon Tite-Live, le vote de la loi valut à son deuxième consulat, en. Mais certains auteurs considèrent que le plébiscite a pu être adopté plus tôt, peut-être en, date à laquelle est encore censeur. D'autre part, il n'est pas exclu que le plébiscite ait été précédé, en, d'un édit censorial interdisant aux sénateurs et à leurs fils de posséder un navire maritime de plus de.", "section_level": 2}, {"title": "Partisans.", "content": "Les personnalités importantes impliquées dans l'adoption de cette loi étaient le tribun Quintus Claudius et Caius Flaminius. Malheureusement, la seule information connue sur Quintus Claudius est qu'il a fait adopter cette loi. D'un autre côté, Caius Flaminius Nepos, tout en étant plébéien, a eu une carrière assez distinguée en tant que \"novus homo\", atteignant même le poste de censeur. Mais son soutien à l'impopulaire \"\" n'est pas la première fois qu'il entrait en conflit avec le Sénat. En tant que tribun de la plèbe (), il a souvent combattu le Sénat, notamment dans sa tentative d'adopter une loi accordant aux colons nécessiteux des terres dans l'Ager Gallicus. De plus, quand il était consul, Flaminius s'est vu refuser un triomphe par le Sénat après sa victoire contre les Insubres gaulois () en raison de son mépris pour les présages défavorables, bien que ce jugement fût annulé sous la pression populaire. En raison de son apparente affinité avec le peuple, il a souvent été qualifié de démagogue, Cicéron le traitant même comme un précurseur des Gracques. D'un autre côté, il peut encore avoir conservé le soutien de l'élite plébéienne au sein du Sénat, allant à l'encontre de son image de démagogue. Néanmoins, la résistance de Flaminius au Sénat reflète sans doute la résurgence de la lutte des ordres entre les patriciens et les plébéiens pendant la République romaine. Ses sentiments plébéiens contre le Sénat expliqueraient ses motivations pour soutenir la \"lex Claudia\" et la manière dont elle a été adoptée, mais cela ne peut être confirmé.", "section_level": 2}, {"title": "Application.", "content": "Le fait que la \"lex Claudia\" était obsolète à la fin de la République romaine semble suggérer un manque d'application. Pendant la période républicaine, le droit romain n'est pas codifié et, par conséquent, le respect des lois dépend de leur notoriété. En conséquence, le processus d'application par le biais de poursuites et d'auto-réglementation fait partie intégrante de l'application de la loi. Ainsi, la disparition de la \"lex Claudia\" et les mentions limitées dans les sources anciennes pourraient indiquer que la loi n'était pas bien appliquée. Cela est probablement dû au fait que les sénateurs patriciens qui se sont opposés à la loi sont également responsables de son application, en engageant ou non des poursuites fondée sur cette loi.", "section_level": 1}, {"title": "Réactions.", "content": "Les premières réactions à la loi ne peuvent être connues de manière concluante en raison du manque de preuves contemporaines. D'après les données de Tite-Live, il y a eu deux réponses principales. Les sénateurs, comme on peut s'y attendre, sont exaspérés par la loi et Flaminius fuit Rome peu de temps après son adoption. Cependant, il est intéressant de noter l'opposition des élites à la loi car traditionnellement, les patriciens considéraient le profit par le commerce comme mauvais. Puisque cette loi limite la quantité de marchandises pouvant être transportées à un moment donné, elle était en fait conforme au \"mos maiorum\", aux coutumes traditionnelles. Les classes supérieures sont soumises à cet ensemble strict de traditions concernant des comportements pouvant être considérés comme inappropriés pour un membre de leur classe. D'un autre côté, la population romaine semble avoir bien accueilli la loi. Tite-Live nous dit que grâce à son soutien à la \", Flaminius a gagné en popularité et obtenu un autre consulat.", "section_level": 1}, {"title": "Historiographie contemporaine.", "content": "Alors que la plupart des historiens modernes partagent une vision globale concernant l'intention de la \", elle a été interprétée différemment par de nombreux chercheurs.", "section_level": 1}, {"title": "Intentions.", "content": "La plupart des chercheurs modernes conviennent que la'a été créée avec l'intention de restreindre le pouvoir économique, social et politique de l'élite qui constituait une menace avant l'introduction de la loi. Aubert et Feig Vishnia interprètent la description de Tite-Live de la'comme une mesure conçue par les politiciens pour affaiblir l'intérêt économique de l'élite. D'Arms convient également que la loi est le résultat d'une tentative de réduire la richesse et la domination des élites. En outre, Bleckmann observe que le'cherche à lutter contre les profiteurs de guerre bénéficiant du transport de fournitures par des particuliers en temps de guerre. Les historiens Claude Nicolet et Feig Vishnia ont également proposé de nouvelles intentions de la loi. Nicolet suggère également que la'interdit aux sénateurs de poursuivre. En outre, Feig Vishnia suggère que la'aurait pu non seulement viser à interdire aux sénateurs et à leurs fils de posséder des navires de mer dont la capacité dépassait, mais également à entraver une tendance sénatoriale croissante à chercher à obtenir des contrats militaires. Cependant, elle reconnaît également que cette loi pourrait avoir été la réaction à la de l'avancée d'Hannibal vers l'Italie en août-septembre. Tchernia fait référence à une intention plus superstitieuse soupçonnée par Boudewijn Sirks qui pensait que la'dérivait d'un vieux tabou religieux selon lequel que les sénateurs doivent éviter la mer car cela signifie la mort. Cela renvoie aux vieilles peurs romaines concernant la mer, considérée comme un lieu tentant mais perfide de risque, de mal, d'inquiétude et de.", "section_level": 2}, {"title": "Effet et implications.", "content": "Alors que les historiens modernes ont tendance à partager une vision similaire et globale de l'intention de la ', la manière dont elle a réellement eu un effet semble être un sujet de débat. Dans son travail, D'Arms mentionne que la loi est une réaffirmation des valeurs traditionnelles, en particulier l'idéal aristocratique foncier, le désir de faire revenir les sénateurs à la '. Cela reflétait le désir de l'élite de se concentrer sur l'acquisition de terres plutôt que sur des exploits maritimes. Aubert suggère que la loi met en évidence le pouvoir croissant de la classe dirigeante et, à son tour, la peur de l'État romain qui a été menacé par le pouvoir économique, social et politique croissant de ceux qui ont choisi de ne pas poursuivre une carrière politique mais commerciale. En conséquence, Aubert observe que l'État romain reprend le contrôle sur les activités économiques de sa classe dirigeante pour assurer sa survie. Selon Aubert, la formation de la's'est avérée bénéfique pour le développement ultérieur du droit du commerce. Si Aubert semble certain de l'effet que la loi a eu, D'Arms souligne qu'il y a eu un affaiblissement clair de la loi à la fin de la République, mais que nous ne pouvons pas être sûrs des mécanismes sociaux utilisés pour échapper à la loi. De plus, Bleckmann déclare que la loi a en fait conduit à. Cette observation est partagée par Feig Vishnia qui pense qu'un incident survenu vers 215-213 était le résultat de la mise en place de la '.", "section_level": 2}, {"title": "Bénéficiaires.", "content": "Alors que le récit de Tite-Live suggère que l'intérêt économique de l'élite est affaibli par la ', les spécialistes modernes ont tendance à admettre que ce n'est pas le cas. Dans son travail, Aubert déclare que ceux qui étaient assez riches pour se permettre de gros navires (principalement l'ordre équestre) étaient en fait les principaux bénéficiaires de la loi. À l'opposé, dans son récit, Feig Vishnia pense qu'un incident survenu en révèle les bénéficiaires de la loi. Elle explique qu'en, le Sénat a dû se tourner vers pour soutenir financièrement les armées espagnoles avec la promesse qu'ils seraient remboursés. En, les publicains ont abusé de ce terme en signalant des naufrages fictifs et en demandant une compensation à l'État. Selon Feig Vishnia, cet incident montre que les publicains qui possédaient des navires de mer étaient les principaux bénéficiaires de la '.", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences.", "content": "Cicéron fait allusion au fait que depuis, l'interdiction est entrée dans la vie quotidienne des sénateurs ; et apparemment, cela continuerait jusqu'au, bien que D'Arms suggère que la \"\" est peut-être déjà dépassée à l'époque de Cicéron en. Cette observation semble être partagée par Nicolet qui suggère que la loi.", "section_level": 2}], "src_summary": "La, également connu sous le nom de ou de est une loi romaine votée en. Proposée au début de la deuxième guerre punique, la loi interdisait aux sénateurs et à leurs fils de posséder un \"navire de haute mer\" (') d'une capacité de plus de. Il a été proposé par le tribun Quintus Claudius et soutenu par le sénateur Caius Flaminius (consul en et ). Il n'y a pas de sources contemporaines survivantes pour la loi ; la seule source ancienne à en discuter explicitement étant l'historien Tite-Live. Bien que Cicéron (consul en ) mentionne la loi dans ses Verrines en, il ne s'agit que d'une référence indirecte. Les preuves anciennes sont limitées et ne datent que de près de deux siècles plus tard. Néanmoins, les spécialistes modernes ont continué à débattre du but et de l'importance de la '.", "tgt_summary": null, "id": 1702018}
{"src_title": "Roseau commun", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Taxonomie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sous-espèces.", "content": "En Amérique du Nord, où la situation du roseau commun est bien documentée, on distingue trois sous-espèces:", "section_level": 2}, {"title": "Description.", "content": "Cette poacée (graminée) atteint de hauteur, possède des feuilles faisant de long par de large. Ses longues tiges fines ornées d'un plumeau argenté peuvent mesurer jusqu'à de haut. L'inflorescence, une panicule pourpre de de long, est mature vers la fin de l'été. Sa numération chromosomique est 2n=36, 48, 54, 96.", "section_level": 1}, {"title": "Aire de répartition et habitats.", "content": "\"Phragmites australis\" est une espèce cosmopolite, c'est-à-dire qu'on la retrouve dans toutes les régions du monde ou presque. En effet, des colonies sont présentes en Afrique, en Amérique (du Nord, centrale et du Sud), en Asie, en Australie, en Europe, et en Nouvelle-Zélande. Le roseau commun est une plante de milieux humides. Il prospère sur des sols gorgés d'eau et peu oxygénés, comme le long des cours d'eau, dans les marais et dans les fossés bordant les routes. On nomme roselières les colonies de cette espèce.", "section_level": 1}, {"title": "Caractère envahissant.", "content": "\"P. a.\" subsp. \"australis\", la sous-espèce considérée envahissante, forme rapidement des colonies très denses qui deviennent pratiquement monospécifiques. De plus, sa forte productivité mène à l'accumulation de matière organique au sol et, le cas échéant, à la fermeture de l'eau libre. En Nouvelle-Calédonie, le Code de l'environnement de la Province Sud interdit l’introduction dans la nature de cette espèce ainsi que sa production, son transport, son utilisation, son colportage, sa cession, sa mise en vente, sa vente ou son achat.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisations.", "content": "Les roseaux étaient et sont toujours utilisés localement, dans la constitution de murs et toitures des maisons (mudhif des Arabes des marais en Mésopotamie) et pour fournir de la litière aux animaux. Ils constituent un abri de choix pour des passereaux et pour de petits mammifères. Ils sont aussi largement utilisés dans les stations d'épurations à filtre planté de roseaux (phytoépuration). Les patronymes Sagne, Sagnes, Sagnier, etc. sont liés aux anciens métiers d'exploitation de ces roseaux. Le toponyme La Seyne-sur-Mer est lié à la présence de roseaux sur le territoire. En Camargue, le roseau est appelé la sagne à partir du moment où il est suffisamment sec pour être coupé, récolté et devenir matériaux d'isolation et de construction. Il est utilisé dans la construction traditionnelle de la cabane camarguaise dite aussi cabane de gardian.", "section_level": 1}, {"title": "Toxicité.", "content": "La sous-espèce \"P. a.\" subsp. \"australis\" sécréterait de l'acide gallique, dégradé en acide mésogallique sous l'effet des ultraviolets naturels (photodécomposition), ce qui constituerait une explication allélopathique à sa tendance envahissante. Toutefois, on a récemment remis en question la sécrétion d'une telle substance par cette sous-espèce.", "section_level": 1}, {"title": "Phragmites et cycles des métaux lourds.", "content": "Durant le temps de décomposition des feuilles de \"P. australis\" dans l'eau ou sur la vase, on observe que le taux d'éléments traces métalliques et de métaux lourds augmente dans la matière organique en décomposition. Il augmente au même rythme que le taux d'ergostérol, ce qui laisse penser que ce sont les champignons aquatiques qui se nourrissent des feuilles en décomposition qui y fixent des ions métalliques collectés dans l'eau. Les tourbières pourraient ainsi jouer un certain rôle dans la dépollution de l'eau, et interférer avec le cycle des polluants métalliques dans les zones humides.", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Pour plus d'information:", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Roseau commun, Roseau à balais ou Sagne (\"Phragmites australis\") est une espèce cosmopolite de plantes herbacées vivaces de la famille des \"Poaceae\", sous-famille des \"Arundinoideae\". ", "tgt_summary": null, "id": 562450}
{"src_title": "Production de l'aluminium par électrolyse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Principe.", "content": "L'alumine est dissoute dans un bain fluoré d'électrolyse entre et suivant la réaction (simplifiée) suivante : Suivant le principe de l'électrolyse, un courant électrique continu circule entre l'anode (pôle +) et la cathode (pôle -). L’aluminium se forme à la cathode, où il entre en coalescence dans une nappe d’aluminium liquide, selon la réaction : En pratique, il faut plusieurs milliers d'ampères pour produire une quantité significative d'aluminium : environ d'aluminium par cellule par jour et par millier d'ampères. À l’anode en carbone, le dioxyde de carbone gazeux se dégage sous forme de grosses bulles qui s’échappent dans l’atmosphère : La réaction globale s'écrit : Le bain est ici considéré comme un électrolyte dans lequel se dissout l'alumine et ne tient aucun rôle dans les réactions.", "section_level": 1}, {"title": "Détail.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le bain d'électrolyse.", "content": "La cryolithe est un composé défini de NaF (60 %pds) et AlF (40 %pds). Il existe deux types de bains cryolithiques: Cette acidité en sel fondu est une acidité au sens de Lewis. Selon Lewis, un acide possède un atome susceptible de se fixer sur un doublet électronique libre alors qu'une base de Lewis est une espèce chimique possédant un doublet libre (aussi appelé doublet non liant). Ici la molécule acide est le fluorure d'aluminium AlF. On y définit aussi un pF=-log([F-]) par analogie au pH ou pOH. Les professionnels parlent en termes de Cryolithe Ratio (CR=NaF(%mol)/AlF(%mol)) ou (BR) Bath Ratio. Le bain d'électrolyse est constitué principalement de : La composition ionique du bain serait donc : Na, F, AlF, AlF, et AlOF. Étant donné que tous les composants de l'électrolyte sont (sans exceptions) ioniques et complexes il n'existe pas de théorie permettant la description des composants du bain. Pourtant les spécialistes utilisent la formule AlOF plus proche de la réalité qu'Al, O et F. Un point important dans la composition du bain est sa densité. La densité du bain est en général proche de 2 ce qui permet de faire couler au fond de la cellule l'aluminium métal de densité 2,3 sous la forme liquide à la température d'électrolyse.", "section_level": 2}, {"title": "Réactions à l'anode.", "content": "Il existe deux types de cuves électrolytiques. Celle présentée dans la figure ci-dessus est appelée cuve à anodes précuites, désormais ce type de cuve est majoritaire. L'autre type de cuve est appelé cuve Söderberg dans laquelle la cuisson de l'anode se fait in situ. Cette cuve est de moins en moins utilisée car en plus de polluer, elle génère de moins bons rendements. L'anode est en carbone. Elle est fabriquée à l'aide de coke de pétrole calciné (coke de brai) et brai de houille. À l'anode, on a la réaction suivante : On a également la réaction secondaire suivante : Une réaction néfaste pour la cellule et l'environnement a lieu lorsque l'alumine vient à manquer dans la cellule. Cette réaction est néfaste car elle génère des fluorures de carbone, gaz qui détruisent la couche d'ozone et contribuent à l'effet de serre. Ils ne doivent pas être confondus avec les rejets de fluor, rapidement transformé en acide fluorhydrique, dus à l'évaporation partielle des éléments du bain à la température du procédé. Ces rejets fluorés provoquaient autrefois - avant le captage de la majorité des gaz en usine - la maladie de la fluorose chez les animaux par substitution de l'hydroxyapatite des os en fluoroapatite... Cette réaction est également néfaste pour la cellule car elle génère un gaz bloquant l'anode en s'y fixant (à la différence du ), le passage du courant est altéré et génère alors une surchauffe par effet Joule. Cette réaction est la suivante: formula_7", "section_level": 2}, {"title": "Réactions à la cathode.", "content": "Le pôle négatif de la cellule est en carbone. Ce bloc de carbone est en permanence recouvert d'aluminium liquide, l'ensemble bloc et métal liquide constitue la cathode en fond de creuset. Les bordures latérales du creuset, en graphite ou en carbure de silicium, sont protégées par du bain figé qui l'isole thermiquement et limite son usure (non représenté sur le schéma ci-dessus), ce bain figé est appelé talus. À la cathode, nous avons les réactions électrochimiques suivantes : les produits de ces deux réactions provoquent l'endommagement progressif de la cathode. Le sodium en s'insérant la fait gonfler, fléchir puis fissurer. Les carbures d'aluminium solubles partent en solution et érodent le bloc. Il faut donc périodiquement - environ tous les 5 ans - remplacer les cathodes qui constituent le fond de la cuve d'électrolyse : c'est l'opération de rebrasquage. Sous l'effet de la force de Laplace l'aluminium métal se met en mouvement, les vagues de métal liquide ainsi provoquées peuvent, si elles sont excessives, provoquer des courts-circuits en allant toucher l'anode, générant par là des instabilités de conduite de procédé. Le brassage de l'aluminium dû à ces vagues contribue également à sa diffusion dans la nappe de bain situé au-dessus, il est alors immédiatement réoxydé en alumine et le rendement de la réaction s'en trouve réduit d'autant. Les concepteurs des cuves d'électrolyse disposent judicieusement les conducteurs de courant connectés à la cuve pour minimiser ces effets indésirables, grâce au respect de règles d'équilibrage électriques et magnétiques. Les modèles appliqués sont fort complexes et font appel à l'électro-magnéto-hydrodynamique. L'aluminium liquide est régulièrement pompé par aspiration dans une poche mise sous vide partiel (sans en retirer la totalité). L'aluminium est ensuite transporté dans des fours de maintien pour en ajuster la composition, et le rendre conforme aux spécifications du client, puis il est solidifié sous des formes variées selon l'application finale. Cela peut être des lingots destinés à la refusion en vue de préparation d'alliages de fonderie, des billettes destinées à l'extrusion (obtention de profilés), des plaques destinées au laminage (tôles, boîte boisson...) ou encore du fil.", "section_level": 2}, {"title": "Aspects technologiques.", "content": "Pour produire une tonne d’aluminium, la réaction requiert de carbone, d’alumine tandis que de dioxyde de carbone est produite par la seule combustion des anodes. Le chauffage de la cellule, appelée aussi cuve d'électrolyse, est entièrement généré par effet Joule. La cuve d'électrolyse se compose des éléments suivants : La distance entre l’anode et le métal est ajustée par des moteurs qui descendent progressivement les anodes en fonction de leur consommation par la réaction électrochimique. Par ailleurs, deux opérations principales sont effectuées régulièrement : De manière à assurer la qualité de la production, de nombreux contrôles sont effectués : mesure de la hauteur de métal et de bain, prélèvement et analyse du métal, suivi de la température et des paramètres électriques. Une régulation automatisée des paramètres de marche a permis d’améliorer grandement le rendement du procédé et de réduire les émissions de gaz a effet de serre. Les cuves modernes sont constituées d’une vingtaine d’anodes soumises à une densité de courant de. Pour des raisons économiques liées à la préparation du courant continu de forte intensité à partir du courant disponible en mode alternatif sous forte tension, le même circuit électrique alimente plusieurs cuves placées électriquement en série. L'ensemble est de ce fait appelé par la profession « série d'électrolyse ». La série de cuves est généralement disposée en deux rangées parallèles (de parfois ), dans deux halls de de long, séparés et éloignés de 50 à. La sous-station électrique qui transforme le courant alternatif (plus de ) en courant continu (par exemple - ), est constituée de plusieurs unités placées en parallèle, chacune capable de livrer un courant d'environ. Le principe est basé sur l'emploi de diodes, plus rarement de thyristors. Le courant produit doit être stable ; pour ce faire il est mesuré précisément (sondes à effet Hall) et régulé. Enfin, au vu des puissances en jeu et des risques d'ouverture de circuit sur une cellule d'électrolyse (anodes qui ne sont plus immergées dans le bain électrolytique pour des raisons accidentelles), la sous-station est munie de moyens de surveillance et de déclenchement rapides. Une cuve de produit environ d'aluminium par an. Une série de 360 cuves à (technologie de 2008) produit d'aluminium par an. La construction d'une usine de cette taille représente en 2012 un investissement d'environ 1,5 à de dollars selon la zone du projet.", "section_level": 2}, {"title": "Aspects énergétiques.", "content": "À l'origine, les cuves (les marmites) avaient une intensité de à pour une tension de 6 à. Actuellement (cas de l'usine Liberty Aluminium Dunkerque de Dunkerque) les cuves ont une intensité de pour une tension de. Seul est théoriquement nécessaire à la réaction, le reste est dû aux surtensions électrochimiques ainsi qu'à la chute ohmique dans l'électrolyte, les électrodes et les conducteurs. Le rendement Faraday (rapport de la masse d'aluminium produite à la masse d'aluminium théoriquement déposable) est de l'ordre de 95 % : 95 % de l'électricité « utile » sert à la production et 5 % est perdu dans les réactions secondaires, dont principalement : Cette réaction est possible car anode et cathode ne sont distantes que de quelques centimètres, ce qui peut entrainer un contact entre une bulle de CO et le métal mais aussi parce que l'aluminium métal se dissout à raison de 0,01 %pds dans le bain. Pour une usine d’électrolyse contenant 360 cuves alimentées par sous une tension de, le générateur d'énergie doit fournir plus de. En y ajoutant les auxiliaires, notamment la cuisson des anodes et la fonderie, une usine doit donc disposer d’une puissance de près de, ce qui est considérable. Ceci représente environ la moitié de la puissance d'une tranche de centrale nucléaire. L'installation d'une usine de production d'aluminium se fait généralement à proximité d'une centrale électrique : Historiquement dans les massifs montagneux pour leur barrages hydrauliques (France, Suisse, Écosse...), dorénavant près des gisements de gaz (Bahreïn, Qatar, Oman, Dubaï, Abou Dabi, Iran...), de charbon (Afrique du Sud, Australie, Inde, Chine...) ou d'autres ressources hydrauliques (États-Unis, Canada, Russie, Brésil, Indonésie, Amérique du Sud, Cameroun).", "section_level": 2}, {"title": "Aspects environnementaux.", "content": "Comme tout procédé métallurgique, la production de l’aluminium génère des émissions gazeuses et des déchets en quantité importante, qui produisent des effets néfastes sur l’environnement et qu'il convient de contrôler autant que faire se peut.", "section_level": 1}, {"title": "Traitement des résidus et des fumées.", "content": "Les blocs cathodiques contiennent des fluorures et des cyanures et constituent des déchets dangereux. Ces matériaux ainsi que les réfractaires les accompagnant sont soit recyclés au travers de filières contrôlées (recyclage généralement privilégié par les autorités européennes), soit stockés pour traitement de neutralisation puis mise en décharge. Les sels constituants l’électrolyte, ainsi que les résidus d’anodes, sont eux presque intégralement recyclés. Le problème de l’épuration des gaz d’électrolyse a pris de l’importance dans les années 1950-1970 avec les augmentations de capacité des usines d’électrolyse, quand il est apparu que les rejets, sous forme de fluor particulaire et de fluor gazeux (principalement le fluorure d’hydrogène HF), causaient des dégâts à proximité des usines. Initialement neutralisés par voie dite humide dans des tours de lavage afin de précipiter le fluor sous forme de fluorure de calcium (CaF); les gaz sont depuis les années 1970 traités par voie dite sèche, à savoir l'adsorption du fluor sur l'alumine qui ira alimenter les cellules d'électrolyse, là même où le fluor a été émis. Ce principe est remarquablement efficace (plus de 98 %) et contribue à la performance du procédé. Les émissions d’oxyde de soufre (SO) et d’hydrocarbures polyaromatiques (HAP) provenant de la préparation et de la combustion des anodes sont également sources de pollution. La dégradation de la qualité des matières premières carbonées, dont la teneur en soufre augment au fil des ans, ainsi que l'évolution des réglementations, conduisent pour les usines de dernière génération à installer des unités de traitement du dioxyde de soufre, en série avec le traitement du fluor.", "section_level": 2}, {"title": "Émission de gaz à effet de serre.", "content": "Les problèmes environnementaux induits par le dégagement massif de CO et, dans une moindre mesure de perfluorocarbures (PFC), dans l’atmosphère représentent une préoccupation assez récente liée au procédé Hall-Héroult, depuis qu’il est avéré que ces gaz à effet de serre participent au réchauffement climatique. Les mesures établies en 1997 par le protocole de Kyoto tendent à instaurer des quotas d’émissions et concernent donc l’industrie de l’aluminium. La réaction d’électrolyse produit des quantités importantes de dioxyde de carbone : la production annuelle d’aluminium ( de tonnes) aboutit au dégagement dans l’atmosphère d’environ de tonnes de dioxyde de carbone. Le tétrafluorométhane (CF(g)) et l’hexafluoroéthane (CF(g)) sont la deuxième classe de gaz à effet de serre produits par le procédé. Ces PFC sont produits lors de l’effet d’anode, à raison d’environ de CF par tonne d’aluminium. D’une stabilité de l’ordre de plusieurs milliers d’années, ces composés absorbent dix mille fois plus le rayonnement infrarouge que le dioxyde de carbone. Ils ne se forment pas dans la nature, et l’industrie de l’aluminium en est la première source dans le monde. Seule une amélioration dans la gestion du procédé semble pouvoir permettre de supprimer les émissions. Par ailleurs, la production de l'électricité nécessaire au procédé représente indirectement une source de production importante de gaz à effet de serre, puisque près d’un tiers de l’électricité produite pour l’industrie de l’aluminium provient de centrales à charbon. Au niveau mondial, 70 % des gaz à effet de serre (en équivalent CO) émis pour la production de l’aluminium proviennent de la combustion des énergies fossiles destinées à la production d’électricité pour les différentes opérations du procédé (production de l’alumine, confection des anodes, électrolyse). La réduction des émissions passe donc également par une modification des moyens de production de l’énergie. Un point positif cependant : l'aluminium ne demande que très peu d'énergie pour être recyclé (énergie de refusion relativement faible) ; il contribue de par son ratio résistance/poids à la réduction de la consommation énergétique des systèmes de transport (terre, air, mer). De ce fait, au terme de quelques cycles de vie, il contribue in fine à la maîtrise des rejets de dioxyde de carbone.", "section_level": 2}, {"title": "Deux destins communs, deux hommes différents.", "content": "Au-delà des deux hommes avoir inventé la même année la production de l'aluminium par électrolyse, et ce de manière indépendante, une chose encore plus surprenante, c'est qu'ils sont nés et morts la même année, en 1863 et 1914. Il semblerait même que les deux scientifiques aient lu au même âge, à 15 ans, un même livre de l'auteur Henri Sainte-Claire Deville traitant sur l'aluminium. Toutes ces ressemblances leur ont valu le nom de \"jumeaux de l'aluminium\". Bien qu'ils aient beaucoup de similitudes entre eux, Héroult et Martin Hall étaient distincts par leur différente nature, mais aussi leur éducation et même leur comportement.", "section_level": 1}], "src_summary": "La production de l'aluminium par électrolyse est le procédé qui permet de fabriquer le métal aluminium à partir de l'alumine extraite de la bauxite. Le procédé a été inventé simultanément par Paul Héroult en France et Charles Martin Hall aux États-Unis en 1886, et il est couramment appelé « procédé Hall-Héroult ». Il permet la production de l'aluminium dit « primaire », l'aluminium « secondaire » étant issu du recyclage. Les deux scientifiques sont souvent désignés comme les \"jumeaux de l'aluminium\".", "tgt_summary": null, "id": 369616}
{"src_title": "Duché de Saxe (1547-1572)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La maison de Wettin avait regné sur la marche de Misnie depuis 1089 ; le margrave Henri III a acquis le landgraviat de Thuringe à l'ouest après la guerre de Succession de Thuringe en 1264. En faisant cela, ils gouvernent dans des vastes territoires s'étendant d'Eisenach jusqu'a Dresde sur l'Elbe. À partir de 1423, le margrave Frédéric IV de Misnie régnait également sur l'électorat de Saxe, l'ancien duché de Saxe-Wittemberg. L'acquisition de la dignité électorale s'est accompagnée de la transmission du nom de « Saxe » aux toutes les possessions des Wettin. Le, l'électeur Ernest de Saxe a partagé ses biens avec son frère cadet le duc Albert III ; c'est ainsi que naissent deux lignes de la dynastie : la branche ernestine et la branche albertine. La branche aînée maintient l'électorat et également les domaines thuringiens autour de Weimar, mais sa résidence se trouvait toujours à Wittemberg. L'électeur Frédéric III le Sage, gouvernant depuis 1486, fut connu comme un promoteur de la Réforme protestante et le protecteur de Martin Luther qu'il a nommé professeur à l’université de Wittemberg. L'électorat de Saxe est apparue, au début de l'ère moderne, comme la puissance protectrice du protestantisme au sein du Saint-Empire, s'opposant à la maison impériale catholique des Habsbourg. Sous le règne de Jean-Frédéric, neveu de Frédéric III, la branche ernestine a été frappé par une dure perte : les tensions entre les États catholiques et protestants conduisent à la guerre de Smalkalde et l'électeur est vaincu à la bataille de Muehlberg le. Il fut obligé de signer la douloureuse capitulation de Wittemberg qui dispose que la branche ernestine perd la dignité électorale en faveur du duc Maurice de Saxe, issu de la ligne albertine, et toutes les domaines à l'est de l'Elster blanche. Revenu de la captivité, Jean Frédéric portait seulement le titre de « duc de Saxe ». Comme sa résidence à Wittemberg revient a son cousin Maurice, il se retira à Weimar. En 1553, les bailliages de Cobourg, Sonneberg, Hildburghausen, Königsberg, Veilsdorf et Schalkau reviennent au duché de Saxe. En 1554, les Ernestins récupèrent les bailliages d'Altenbourg, Eisenberg, Sachsenburg et Herbesleben (sans Tennstedt), les villes d'Auma, Neustadt, Pößneck et Triptis et la possession des monastères dissous de Volkenroda et d'Oldisleben (traité de Naumbourg). En 1567, l'arrondissement de Neustadt est cédé aux Albertins. En 1572, le duché de Saxe est divisé par la division d'Erfurt avec le duché de Saxe-Weimar et le duché de Saxe-Cobourg-Eisenach. De ces deux États sont créés par de nouvelles divisions 16 duchés ernestins, dont quatre existent jusqu'en 1918 et sont réunis avec la principauté Reuss branche cadette, la principauté de Reuss branche aînée, la principauté de Schwarzbourg-Sondershausen et la principauté de Schwarzbourg-Rudolstadt pour former le land de Thuringe.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le duché de Saxe (en ) fut un État du Saint-Empire romain germanique, qui existait à côté de l'électorat de Saxe entre 1547 et 1572 sous le règne du duc Jean-Frédéric et ses fils, issus de la branche ernestine de la maison de Wettin. La capitale du duché, également appelée \"État ernestin\", était Weimar en Thuringe. Après la division de 1572, le territoire est fractionné en plusieurs duchés ernestins.", "tgt_summary": null, "id": 1389693}
{"src_title": "Kamal Haasan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Haasan est né le 7 novembre 1954, dans une famille tamoule Iyengar, de D. Srinivasan, qui était avocat, et Rajalakshmi, femme au foyer. Ses frères, Charuhasan et Chandrahasan, ont également agi. La sœur de Haasan, Nalini (née en 1946), est une danseuse classique. Il a reçu son éducation primaire à Paramakudi avant de déménager à Madras (maintenant Chennai) alors que ses frères poursuivaient leurs études supérieures Haasan a poursuivi ses études à Santhome, Madras, et a été attiré par le cinéma et les beaux-arts comme encouragé par son père.", "section_level": 1}, {"title": "1959-1963.", "content": "Lorsqu'un ami médecin de sa mère a rendu visite à Avichi Meiyappa Chettiar (AVM) pour soigner sa femme, elle a amené Haasan avec elle. [Apparemment impressionné par le fils de son comportement AVM, M. Saravanan, l'a recommandé pour leur production \"Kalathur Kannamma\". Kamal a remporté le prix Rashtrapathi (médaille d'or du président) pour sa performance dans \"Kalathur Kannamma\" à l'âge de quatre ans, puis a joué cinq autres films. Il a fait ses débuts dans le cinéma malayalam, à Mollywood avec \"Kannum Karalum\" (1962). Pendant ce temps, il a continué ses études à Triplicane tout en étant une personne importante de la troupe de théâtre \"Avvai Shanmugham\". Il a appris à jouer sur scène en regardant le chef de troupe, Shanmugham, qui lui a transmis sa passion pour le maquillage.", "section_level": 2}, {"title": "1970-1975.", "content": "Après une pause de sept ans dans les films, Haasan est retourné dans l'industrie en tant qu'assistant de danse, en apprentissage sous la direction du chorégraphe Thankappan. Pendant ce temps, Haasan a fait de brèves apparitions dans certains films, y compris quelques rôles non crédités. Sa première apparition est venue dans le film \"Maanavan\" de 1970, dans lequel il est apparu dans une séquence de danse. Il a ensuite aidé Thankappan dans des films comme \"Annai Velankani\" (1971) et \"Kasi Yathirai\" (1973). Dans le premier, il avait un rôle de soutien et a travaillé comme assistant réalisateur. Son premier rôle à part entière est venu dans le film tamoul de K. Balachander \"Arangetram\" (1973). Balachander l'a jeté comme l'antagoniste dans son \"Sollathaan Ninaikkiren\" (1973). Haasan a ensuite joué des rôles de soutien dans des films tels que \"Gumasthavin Maga\"l (1974), \"Aval Oru Thodar Kathai\" (1974) et \"Naan Avanillai\" (1974). La même année, il a joué son premier rôle principal dans le film Malayalam, \"Kanyakumari\", pour lequel il a remporté son premier Filmfare Award. Dans le cinéma tamoul, il a fait sa percée en tant qu'acteur principal dans \"Apoorva Raagangal\" (1975) de Balachander. Il a joué un jeune homme rebelle qui tombe amoureux d'une femme plus âgée. Le rôle lui a valu son deuxième prix Filmfare Award.", "section_level": 2}, {"title": "1976-1979.", "content": "En 1976, Balachander a interprété Haasan comme un coureur de jupons dans \"Manmadha Leelai\"; cela a été suivi par \"Oru Oodhappu Kan Simittugiradhu\" (réalisé par S.P. Muthuraman), qui lui a valu son deuxième Prix consécutif du meilleur acteur régional de Filmfare (Tamoul). Il est apparu plus tard dans le drame de \"Balachander\", \"Moondru Mudichu\" (1976) \"et Avargal\" (1977). Il a été refait en Télougou sous le nom d\"'Idi Katha Kaadu\" (1979).\"16 Vayathinile\", dans lequel il a joué une bumpkin du village, lui a valu un troisième prix consécutif du meilleur acteur. En 1977, il a joué dans son premier film de Kannada, \"Kokila\", les débuts de réalisation d'un ami et mentor Balu Mahendra. Cette année-là, il est également apparu dans un film Bengali, \"Kabita\", un remake du film tamoul \"Aval Oru Thodar Kathai\". En 1978, Kamal Hassan a fait ses débuts au cinéma Télougou avec un rôle principal dans le romantique interculturel \"Maro Charitra\", réalisé par Balachander. Son quatrième prix Filmfare consécutif est le résultat de \"Sigappu Rojakkal\", un thriller dans lequel il incarne un tueur sexuel psychopathe. Dans le film Telugu de 1979 \"Sommokadidhi Sokkadidhi,\" il joue sa première collaboration avec le réalisateur Singeetam Srinivasa Rao. Il est apparu dans la comédie musicale \"Ninaithale Inikkum\", un film d'horreur de serpent, \"Neeya?\" et \"Kalyanaraman\". À la fin des années 1970, il a remporté six prix régionaux du meilleur film d'acteur, dont quatre prix du meilleur acteur tamoul consécutifs.", "section_level": 2}, {"title": "1980-1989.", "content": "Ses films dans les années 80 ont inclus \"Varumayin Niram Sivappu\" en langue tamoule, dans lequel il a joué un jeune sans emploi; il a fait une apparition en camée dans 1981 \"Thillu Mullu\" de Rajinikanth. Haasan a fait ses débuts dans le cinéma Hindi avec \"Ek Duuje Ke Liye\", le remake de son propre film en langue Telugu \"Maro Charitra\" réalisé par K.Balachander (qui lui a valu sa première nomination en langue hindi Filmfare). Il a fait sa 100e apparition au cinéma en 1981 à \"Raja Paarvai\", débutant en tant que producteur. Malgré les performances au box-office relativement médiocres du film, sa représentation d'un violoniste en aveugle lui a valu un Filmfare Award. Après un an de vedette dans des films commerciaux, il a remporté le premier des trois prix nationaux du meilleur acteur pour son portrait d'un instituteur s'occupant d'un patient amnésique dans le \"Moondram Pirai\" (1982) de Balu Mahendra, reprenant plus tard son rôle dans la version Hindie, \"Sadma\". Pendant cette période, il s'est concentré sur les remakes de Bollywood de ses films tamouls, y compris \"Yeh To Kamaal Ho Gaya\" et \"Zara Si Zindagi\". En 1983, il est apparu dans \"Sagara Sangamam\", réalisé par K. Viswanath. Sa représentation d'un danseur classique alcoolique lui a valu son premier Nandi Award du meilleur acteur et son deuxième Filmfare Best Telugu Actor Award. Après le multijoueur \"Raaj Tilak\" de 1984, il est apparu dans \"Saagar\" (sorti en 1985), remportant le Filmfare Best Actor Award et nominé pour le prix du meilleur second rôle masculin. Le film était le représentant de l'Inde pour l'Oscar de la meilleure langue étrangère en 1985. Il a quitté Bollywood temporairement après \"Geraftaar\" et \"Dekha Pyar Tumhara\" pour figurer dans \"Japanil Kalyanaraman\" (une suite de son \"Kalyanaraman\" de 1979). En 1986, il a produit le fillm\"Vikram\" techniquement brillant et a collaboré avec Kodandarami Reddy pour \"Oka Radha Iddaru Krishnulu\" puis K. Viswanath dans \"Swathi Muthyam\", incarnant une personne autiste qui essaie de changer la société; c'était l'entrée de l'Inde pour le meilleur film en langue étrangère aux Oscars en 1986. Ces films de Tollywood lui ont trouvé un large public dans l'Andhra Pradesh, et bon nombre de ses films tamouls ultérieurs ont été doublés en Télougou. Après \"Punnagai Mannan\" (1986) (dans lequel il a joué deux rôles, dont une satire de Charlie Chaplin en tant que Chaplin Chellappa) et \"Kadhal Parisu\" (1987). Haasan est apparu dans le film de Mani Ratnam en 1987, \"Nayakan\". Il a reçu son deuxième prix national indien pour sa performance. Inspiré du film hollywoodien \"The Godfather\", il a été soumis par l'Inde comme entrée pour le meilleur film en langue étrangère aux Academy Awards de 1987, et figure sur la liste des 100 films absolus de \"Time\". En 1988, il est apparu dans son seul film muet à ce jour \"Pushpak\", une comédie noire, \"Unnal Mudiyum Thambi\" (un remake du film Télougou \"Rudraveena\") et \"Sathya\" (remake du film Hindi \"Arjun\") en 1988. Les quatre films de Haasan 1989 a été un succès majeur, \"Apoorva Sagodharargal\", où il a joué un nain, puis \"Chanakyan\", un film original en Malayalam, plus tard \"Vetri Vizha\" (où il a joué un amnésique) et enfin Haasan a joué deux rôles dans \"Indrudu Chandrudu\", remportant le Filmfare du meilleur acteur et Nandi Awards pour sa performance. À la fin des années 80, Haasan réussit dans les industries cinématographiques Malayalam, Kannada, Télougou et Hindi, avec des prix Filmfare dans chaque industrie et deux prix nationaux.", "section_level": 2}, {"title": "1990-1998.", "content": "En 1990, \"Michael Madhana Kamarajan\" a vu Haasan s'appuyer sur \"Apoorva Sagodharargal\" en jouant des quadruplés. Il a commencé comme une collaboration avec l'écrivain Crazy Mohan pour de futurs films de comédie. Kamal Haasan a remporté successivement le prix du meilleur acteur pour sa représentation de protagonistes dérangés et obsédants dans \"Gunaa\" (1991) et \"Thevar Magan\" (1992) (qui a été refait en Hindi sous le nom de \"Virasat\" en 1997). Il a été crédité de l'histoire de ce dernier et a remporté son troisième prix national du meilleur long métrage en tamoul en tant que producteur. Le film était la soumission de l'Inde pour les Oscars cette année-là. Une série de films a suivi: \"Singaravelan\" (1992), \"Maharasan\" (1993), \"Kalaignan\" (1993), \"Mahanadi\" (1994), \"Nammavar\" (1994) et \"Sathi Leelavathi\" (1995)(d'après le film britannique \"She-Devil\"). Produit par lui-même, il a repris sa collaboration avec Kasinadhuni Viswanath dans le film Télougou, \"Subha Sankalpam\", et a joué dans \"Kuruthipunal\" (remake du film de \"Govind Nihlani Drohkaal\" avec Arjun Sarja. Le succès dedans ce dernier a été suivi par son troisième prix national du film du meilleur acteur indien. Le prochain film réalise par S. Shankar \"Indian\" (1996), il remporte quatre Awards pour le titre du meilleur acteur Tamoul, national et du meilleur film de l'année. Ce film est également l'un des meilleurs films de sa carrière. Il a joué une femme dans la comédie \"Avvai Shanmughi\", qui a été inspirée par \"Mme Doubtfire\". Il a choisi Shantanu Sheorey pour diriger le remake en Hindi d\"'Avvai Shanmughi\", \"Chachi 420.\" En 1998, il est apparu dans la comédie romantique de Singeetham Srinivasa Rao, \"Kaathala Kaathala\" avec Prabhu Deva. Le film a été un succès commercial", "section_level": 2}, {"title": "2000-2009.", "content": "Après une pause de deux ans, Kamal décide de réaliser son film, \"Hey Ram\", un drame raconté en flashback qui parle de la partition des Indes et de l'assasinat de Mahatma Gandhi. Ce film fut un échec en Inde, mais un succès dans le monde et a été proposé aux Academy Awards. Toujours en 2000, Haasan est apparu dans la comédie \"Thenali\" (inspiré du film hollywoodien What About Bob? en tant que tamoul sri-lankais atteint de SSPT et soigné par un psychiatre. \"Thenali\", avec l'acteur Malayalam Jayaram, a été un succès au box-office. Le prochain film était \"Aalavandhan\" de 2001, dans lequel il a joué deux rôles. La version hindi a été distribuée par Shringar Films. Malgré le film a été un échec commercial. Après un certain nombre de comédies réussies dont \"Pammal K. Sambandam\" (2002) et \"Panchathantiram\" (2002) et des apparitions invitées, il est également apparu dans \"Anbe Sivam\" avec Madhavan. Priyadarshan, son directeur original, est parti et Sundar C. a terminé le film. Anbe Sivam raconte l'histoire de Nallasivam, dépeint par Haasan comme un communiste. Sa performance a été saluée par la critique, \"The Hindu\" affirmant qu'il \"a encore une fois rendu le cinéma tamoul fier\". Il a réalisé \"Virumaandi\" (2004), un film sur la peine capitale qui a remporté le prix du meilleur film asiatique au Festival international du film fantastique de Puchon. En 2004, il est apparu dans \"Vasool Raja MBBS\", un remake du \"Munnabhai MBBS\" de Bollywood, avec Sneha qui a été un succès au box-office. L'année suivante, il écrit et joue dans la comédie \"Mumbai Express\". Le film sort lors du Nouvel an tamoul, et est en compétition direct avec les films de deux autres stars tamouls, \"Chandramukh\"i de Rajinikanth et \"Sachein\" de Vijay. En 2006, le projet longtemps retardé de Kamal, l'élégante histoire de la police \"Vettaiyaadu Vilaiyaadu\", a été un succès. Réalisé par Gautham Menon, le film parle d'un policier envoyé aux États-Unis pour enquêter sur une série de meurtres médicaux. En 2008, \"Dasavathaaram\", il a joué dix rôles; le film est sorti en plusieurs langues (dont le Tamoul, le Télougou et l'Hindi) en Inde et à l'étranger. \"Dasavathaaram\", écrit par lui-même et le réalisateur K. S. Ravikumar, est l'un des premiers films de science-fiction modernes réalisés en Inde. Avec Kamal et Asin Thottumkal, c'était le film tamoul le plus rentable (en 2008) et sa performance a été saluée par la critique. Au Canada, \"Dasavathaaram\" a été le premier film tamoul distribué par Walt Disney Pictures.", "section_level": 2}, {"title": "2010 à aujourd'hui.", "content": "Il a collaboré pour la cinquième fois avec le réalisateur K.S. Ravikumar à \"Manmadan Ambu\", dont il a également écrit le scénario. L'histoire concerne un homme qui engage un détective pour savoir si sa fiancée le trompe. Le film est sorti en décembre 2010 dans des critiques mitigées, \"Behindwoods\" l'appelant \"un artiste, mais en partie\" et \"Sify\" disant qu'il \"manque de punch pour captiver le public\". Le prochain film était \"Vishwaroopam\" de 2013, sorti en Hindi sous le nom de \"Vishwaroop\". Il a remporté deux National Film Awards pour la meilleure réalisation et la meilleure chorégraphie. Les groupes musulmans du Tamil Nadu ont exigé l'interdiction du film et ont affirmé que le film nuirait aux sentiments musulmans. Bien que le film ait été autorisé par le \"Central Board of Film Certification of India\", des collectionneurs de district de l'État du Tamil Nadu ont donné l'ordre aux propriétaires de théâtre de ne pas montrer \"Vishwaroopam\", invoquant des problèmes d'ordre public, mais le film sorti dans d'autres États avec une plus grande population musulmane qu'au Tamil Nadu. Un accord mutuel avec les musulmans du Tamil Nadu a finalement été conclu le 2 février 2013, lorsque Kamal a accepté de couper cinq scènes. En 2014, Kamal est désigné délégué officiel pour le cinéma indien au Festival de Cannes 2014. Après 2 ans de libération de \"Vishwaroopam\", \"Uttama Villain\" est sorti le 2 mai 2015. \"Papanasam\" (2015) un remake tamoul du film Malayalam, \"Drishyam\". Le film est sorti avec des critiques positives et est devenu un énorme succès suivis par le bilingue \"Thoongaa Vanam\" (2015) et \"Cheekati Rajyam\" (2015), tous deux faisant des critiques modérées. Les sorties de la deuxième partie du film bilingue \"Vishwaroopam 2\" (2018) et en hindi \"Vishwaroop 2\", prévue au début de l'année 2014, ont été retardés. Très attendu par les fans, le film sort finalement le 10 août 2018, avec des critiques mitigées. \"Sabaash Naidu\" (Bravo Naidu) en tamoul et en télougou, intitulé \"Shabhash Kundu\" en hindi, est un film d'aventure-comédie d'espionnage indien qui est écrit, coproduit et réalisé par lui-même. Il joue le rôle principal reprenant le rôle de Balram Naidu, un spin-off de l'un des personnages qu'il a joué dans \"Dasavathaaram\" (2008). La date de sortie du film a été retardée en raison de l'entrée de Kamal en politique. À ce jour le film n'a pas trouvé d'issue à sa sortie. Depuis 2017, il est l'animateur sur Star Vijay TV de la version tamoul de télé réalité \"Bigg Boss\". L'émission est rapidement devenue l'une des séries télévisées les plus regardées au Tamil Nadu et a obtenu des critiques positives auprès du public. Il a également accueilli la deuxième saison de \"Bigg Boss Tamil 2\" qui a commencé sa diffusion le 17 juin 2018 et \"Bigg Boss Tamil 3\" qui a commencé sa diffusion le 23 juin 2019.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Kamal Haasan était le plus jeune de quatre enfants; ses frères et sœurs sont Charuhasan, Chandrahasan et Nalini (Raghu). Ses deux frères aînés ont suivi l'exemple de leur père et ont étudié le droit. En 1978, Kamal Haasan, âgé de 24 ans, s'est marié avec la danseuse Vani Ganapathy, et ont divorcé dix ans plus tard. En 1988, il se marie avec l'actrice Sarika, et ont leur premier enfant Shruti Haasan en 1986, qui devient elle aussi actrice pour Tollywood et Kollywood. Leur deuxième fille, Akshara, née en 1991, a été assistante de réalisation sur quelques films. Le couple engage une procédure de divorce en 2002, qui sera finalisée en 2004. Son frère aîné Charuhasan, comme Haasan, est un acteur lauréat du National Film Award qui est apparu dans le film Kannada \"Tabarana Kathe\". La fille de Charuhasan, Suhasini, est également lauréate du National Film Award, mariée au réalisateur (et autre lauréat) Mani Ratnam, qui a collaboré avec Haasan sur \"Nayakan\" en 1987. Chandrahasan a produit plusieurs des films de Kamal et était cadre chez Rajkamal International, il est décédé en mars 2017. La fille de Chandrahasan, Anu Hasan, a joué des rôles de soutien dans plusieurs films, dont Indira de Suhasini. La sœur de Kamal, Nalini Raghu, est professeur de danse pour laquelle il a nommé un auditorium (Nalini Mahal). Son fils, Gautham, a joué le petit-fils de Kamal Haasan dans \"Hey Ram\" en 2000. Entre 2005 et 2016, Kamal a vécu avec l'actrice Gautami Tadimalla.", "section_level": 2}], "src_summary": "Kamal Haasan (en tamoul : கமல்ஹாசன்) ou Kamal Hassan, né le est un acteur de cinéma indien, danseur, réalisateur, scénariste, producteur, chanteur, parolier et homme politique qui travaille principalement dans le cinéma tamoul. Il a également travaillé dans des films en Télougou, Malayalam, Kannada, Hindi et Bengali. ", "tgt_summary": null, "id": 2164384}
{"src_title": "Lemme local de Lovász", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Introduction.", "content": "Le lemme local peut être vu comme une version de la méthode probabiliste. Cette technique de combinatoire permet de montrer que certains objets existent en montrant que selon certaines constructions aléatoires la probabilité de créer un tel objet est non nul. Par exemple, étant donné une famille d'événements indépendants, de probabilités strictement inférieures à 1, la probabilité qu'aucun d'eux n'apparaissent est non nulle. Le lemme local peut permettre d'obtenir le même résultat, si chaque événement n'est dépendant que d'un nombre borné d'autres événements.", "section_level": 1}, {"title": "Définitions.", "content": "Dans la suite, on note les événements formula_1, dans un espace de probabilité quelconque. Les dépendances entre ces événements peuvent être représentées par un graphe non orienté \"G=(V,E)\", appelé \"graphe des dépendances\", défini par :", "section_level": 1}, {"title": "Énoncés.", "content": "On donne d'abord l'énoncé général, puis la forme symétrique qui en est un corollaire, plus facilement utilisable.", "section_level": 1}, {"title": "Cas général.", "content": "S'il existe une famille de réels formula_4 de [0,1] tel que pour tout \"i\" : Alors :", "section_level": 2}, {"title": "Cas symétrique.", "content": "Si pour tout \"i\", formula_7, si chaque événement ne dépend que d'au plus \"d\" autres événements, \"i.e\" si le graphe de dépendances est de degré maximum \"d\", et si formula_8, où \"e\" est la base du logarithme naturel, alors formula_9.", "section_level": 2}, {"title": "Applications.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Domaines d'application.", "content": "Le lemme local a été utilisé dans de nombreux domaines de la combinatoire, notamment la théorie des graphes extrémaux, la théorie de Ramsey et la théorie des graphes aléatoires, ainsi qu'en informatique théorique, notamment pour un cas particulier du problème SAT, pour des algorithmes de routage et pour des problèmes de coloration.", "section_level": 2}, {"title": "Exemple du problème k-SAT.", "content": "Le problème SAT, consiste, étant donnée une formule logique sous forme normale conjonctive, de savoir s'il existe une assignation des variables telle que la formule est vraie, c'est-à-dire à décider la satisfiablilité de la formule. On fait deux hypothèses : il y a au plus \"k\" littéraux par clause (c'est le problème \"k\"-SAT) et chaque littéral n’apparaît que dans au plus formula_10 clauses. Alors le lemme permet de dire que la formule est satisfiable. En effet, si les valeurs des variables sont prises au hasard, alors les événements « la clause numéro \"i\" est satisfaite » satisfont les hypothèses du lemme symétrique avec formula_11 et formula_12.", "section_level": 2}, {"title": "Historique.", "content": "Le lemme local a été publié dans l'article avec une hypothèse plus forte : formula_13. Il fut amélioré pour obtenir les bornes données ici. Les premières preuves du lemme étaient non-constructives, mais une preuve constructive a été trouvée autour de 2010, par Moser et Tardos. Cette dernière preuve a aussi des conséquences algorithmiques, on parle d'ailleurs de. La méthode utilisée est appelée.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le lemme local de Lovász (parfois abrégé LLL) est un résultat de théorie des probabilités discrètes, dû à László Lovász et Paul Erdős. ", "tgt_summary": null, "id": 1219131}
{"src_title": "Marco Girolamo Vida", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Entré dans les ordres, Marco Girolamo Vida appartint à la congrégation des chanoines réguliers de Saint-Marc à Mantoue, puis alla à Rome et devint chanoine de Saint-Jean de Latran. Le talent qu’il montra dans ses premiers poèmes latins lui valut les faveurs de Léon X auquel il fut présenté par son dataire, l'humaniste Gianmatteo Ghiberti. Vida fut bientôt pourvu du prieuré de Saint-Sylvestre à Frascati. Il fut également protégé par Clément VII, qui le nomma à l’évêché d’Albe. Les travaux poétiques de Vida ne l’empêchèrent pas de se montrer excellent évêque et savant théologien ; mais c’est à ses vers latins que son nom a dû de survivre. Rival de Sannazaro et de Fracastoro, il a manié avec une merveilleuse habileté la forme virgilienne, répandant sur les sujets qui s’y prêtaient le moins l’élégance et l’harmonie. On remarque chez lui une perpétuelle antilogie entre le langage ancien et les idées modernes, par l’application des métaphores mythologiques aux objets de la foi chrétienne. L’abus de la paraphrase et de la périphrase lui ont également été reprochés : Vida est l’auteur d’une quantité considérable de poésie latine, séculaire et sacrée, sur le modèle classique dans le style de Virgile. Parmi ses œuvres plus connues, on compte le poème didactique en trois volumes, \"De arte poetica\" (\"Sur l’art de la poésie\") (1527), en partie inspiré par Horace, et \"De Ludo scacchiorum\" (\"le Jeu des échecs\") (1527), traduit en de nombreuses langues au cours des siècles. Ces deux poésies ont été éditées la première fois en 1527. \"De Bombyce\" (\"des Vers à soie\"), \"Hymni de rebus divinis\" (\"Hymnes sacrés\"), \"Carminum liber\" (\"Poésies diverses\"), élégies, odes, bucoliques, épîtres, épigrammes. Les trois premiers poèmes avec 37 hymnes ont formé un premier recueil publié par l’auteur (Rome, 1527, in-4°. Son grand œuvre est l’épopée latine \"Christiados libri sex\" (\"la Christiade\", Crémone, 1535, 6 vol. in-4°), dans le style et une grande partie de la langue de Virgile. Ces divers ouvrages ont été traduits dans les langues modernes, et plusieurs fois en français, tant en vers qu’en prose, par Des Masures, Levée, Alliey, l’abbé Batteux, Barrau, Valant, Gaussein, Crignon, l’abbé Souquet de la Tour, etc. On cite en outre de Vida : des harangues, des dialogues latins, etc.", "section_level": 1}], "src_summary": "Marco Girolamo Vida ou Marcus Hieronymus Vida, né à Crémone en 1485 et mort à Alba le, est un écrivain, un poète et un humaniste italien de la Renaissance.", "tgt_summary": null, "id": 478384}
{"src_title": "Jeanne de Constantinople", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance.", "content": "La date de naissance exacte de Jeanne de Constantinople est inconnue, plusieurs hypothèses ayant été avancées sans preuves tangibles. On sait simplement que, tout comme sa jeune sœur Marguerite, elle fut baptisée en l'église Saint-Jean de Valenciennes. En 1202, le père de Jeanne, Baudouin, comte de Flandre et de Hainaut, quitte ses terres pour participer à la quatrième croisade. Après la prise de Constantinople, il est proclamé empereur par les croisés, le. Son épouse Marie de Champagne décide de faire un pèlerinage en Terre sainte avant de le rejoindre. Elle meurt en arrivant à Acre. Puis Baudouin lui-même disparaît au cours de la bataille d'Andrinople face aux Bulgares de Jean Kalojan, le. Son sort exact, mort ou prisonnier, est inconnu, mais son corps n'est pas retrouvé. Après la disparition du comte et de son épouse, les comtés de Flandre et de Hainaut sont administrés par un conseil composé du chancelier de Flandre, du prévôt de Lille et des châtelains de Lille et Saint-Omer. L'éducation de Jeanne et de sa sœur cadette Marguerite est assumée par leur oncle paternel Philippe, comte de Namur. Mais, dès 1208, ce dernier délègue cette charge au roi de France Philippe-Auguste. Elles sont élevées à Paris, en compagnie du jeune Thibaud de Champagne. Dès 1206, Philippe Auguste impose à Philippe de Namur de ne pas marier ses nièces sans son consentement. Deux ans plus tard, un accord est conclu aux termes duquel le roi de France s'engage à ne pas les marier avant leur majorité sans le consentement du comte de Namur, mais que ce dernier ne s'opposera pas au choix royal après leur majorité. Enfin, au cas où l'une ou l'autre des deux sœurs refuserait le candidat de Philippe Auguste, l'accord prévoit qu'elle serait remise au comte de Namur, et s'engagerait à servir le roi et à lui verser une compensation financière. En 1211, Enguerrand de Coucy propose à Philippe Auguste la somme de cinquante mille livres pour épouser Jeanne, tandis que son frère Thomas épouserait Marguerite. La noblesse flamande est hostile à ce projet. Mathilde de Portugal, comtesse douairière et veuve de Philippe d'Alsace, propose alors de marier Jeanne à son neveu Ferdinand de Portugal, (1188-1233) dit \"Ferrand de Portugal\", pour la même somme. Le mariage est célébré à Paris le. Après cette date Ferrand de Portugal est connu sous le nom de Ferrand de Flandre.", "section_level": 2}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Lors de leur voyage de retour en Flandre, les nouveaux époux sont capturés par le cousin de Jeanne, le prince Louis (le futur Louis VIII de France), fils aîné de Philippe-Auguste. Le but de Louis est de récupérer une vaste portion du territoire comprenant l'Artois qu'Élisabeth de Vermandois avait apporté en dot à la Flandre par son mariage avec Philippe d'Alsace, comte de Flandre. Après avoir cédé les villes d'Aire-sur-la-Lys et de Saint-Omer (par le traité du Pont-à-Vendin, le ), Jeanne et Ferrand de Flandre rejoignent les anciens alliés de Baudouin, le roi Jean d'Angleterre et l'empereur Otton IV, dans une alliance contre la France. Ils se concilient la puissante bourgeoisie gantoise, qui avait pourtant initialement refusé de reconnaître Ferrand pour comte, en octroyant l'élection annuelle des quatre prud’hommes, qui choisissaient avec la comtesse les échevins de la cité. Puis, ils autorisent les habitants de Gand et d'Ypres à fortifier leurs villes, et Ferrand démet de leurs fonctions les châtelains de Bruges et de Gand, réputés pro-français. Philippe Auguste réagit en attaquant Lille, qu'il incendie (à l'exception du \"castrum\" fortifié et des églises) en 1213. À Damme, la flotte française est détruite par les Anglais. À la bataille de la Roche-aux-Moines, le, le prince Louis bat l’armée anglaise. Puis Philippe Auguste inflige à ses adversaires une défaite décisive à Bouvines le, où Ferrand est fait prisonnier. Pendant les douze ans que Ferrand de Flandre reste prisonnier des Français, Jeanne gouverne seule. Seule au pouvoir, Jeanne commence par ordonner la reconstruction des remparts de Lille, mais craignant une nouvelle offensive française, elle finit par se soumettre au roi de France. Elle tente alors de faire annuler son mariage par le pape, puisqu'il n'a pas été consommé. En 1221, elle cherche notamment à épouser Pierre Mauclerc, baillistre de Bretagne, veuf d'Alix de Thouars. Mais Philippe Auguste s'y oppose.", "section_level": 2}, {"title": "Conflit avec Marguerite.", "content": "En 1213, Marguerite, sœur cadette de Jeanne, a épousé Bouchard d’Avesnes, Philippe Auguste, qui voit cette union d'un mauvais œil, fait savoir au pape, Innocent III, que Bouchard aurait reçu les ordres majeurs comme sous-diacre. En 1215, lors du quatrième concile du Latran, le souverain pontife accepte d'annuler le mariage pour ce motif. Mais Marguerite et Bouchard n'en tiennent aucun compte : ils se réfugient chez le duc de Luxembourg, au château d'Houffalize dans les Ardennes. C'est là que naissent leurs fils, Jean et Baudouin. En 1219, lors d'une chevauchée en Flandre contre Jeanne, Bouchard est capturé. Deux ans plus tard, acceptant de renoncer au mariage et de se séparer de son épouse, il est libéré. Vers la fin de l'année 1223, Marguerite épouse alors Guillaume de Dampierre. Un autre conflit agite le règne de Jeanne. En 1224, elle cherche à acquérir, pour son conseiller Arnoul d'Audernarde, la châtellenie de Bruges, que Philippe Auguste avait confié à Jean de Nesle, bailli de Flandre, après la bataille de Bouvines. Elle conteste la somme trop élevée qui en est demandée. Sa cause est jugée par deux chevaliers, ce dont elle fait appel au roi, lors d'une réunion de sa cour à Melun, considérant qu'elle ne peut être jugée que par ses pairs. Le roi finit par donner raison à Jean de Nesle, ce qui est un désaveu pour Jeanne.", "section_level": 2}, {"title": "Retour de Baudouin.", "content": "Selon les Chroniques de Hainaut, le gouverneur de Flandre et de Hainaut Arnoul de Gavre aurait reconnu son oncle Josse de Materne, en tenue de franciscain, à Valenciennes. En l’interrogeant, il aurait appris que le comte Baudouin et ses compagnons seraient parvenus à échapper aux Bulgares après vingt ans de captivité. La \"Chronique rimée\" de Philippe Mouskes signale, à la même époque, qu'un mystérieux étranger distribuait de larges sommes d’argent en annonçant le retour de Baudouin. En 1225, un ermite vivant près de Mortagne, dans la forêt entre Valenciennes et Tournai, avoue être effectivement le comte Baudouin. Il revendique alors la restitution par Jeanne de ses droits de souveraineté sur les comtés de Flandre et de Hainaut. Baudouin crée des chevaliers, scelle des actes, se comporte comme un véritable comte. Rapidement, il est soutenu par les nobles hennuyers, notamment Jean de Nesle et Robert de Dreux. Puis il reçoit le soutien de la majorité des villes de Flandre et de Hainaut, dont Lille et Valenciennes. Le roi Henri III d'Angleterre lui propose même de renouer une alliance contre le roi de France, et il reçoit le soutien des ducs de Brabant et du Duché de Limbourg. Jeanne envoie son conseiller Arnoul d'Audenarde, qui ne peut rencontrer l'ermite mais revient néanmoins convaincu qu'il est bien le véritable Baudouin. D'autres témoins sont plus sceptiques, mais ils sont accusés par le peuple d'êtres vendus à la comtesse. Jeanne est contrainte de se réfugier à Mons, seule ville qui lui reste fidèle. Contre la promesse de vingt mille livres et la mise en caution de Douai et de Lécluse, le roi Louis VIII accepte d'intervenir avec son armée pour rétablir Jeanne dans ses droits. Il négocie âprement son soutien : Jeanne s'engage à lui rembourser les frais de guerre, gageant cette promesse sur les villes de Douai et de Lécluse. Avant de lancer les opérations militaires, Louis VIII envoie sa tante Sybille de Beaujeu, sœur de Baudouin, rencontrer l'ermite. Celle-ci conçoit des doutes sur son identité. Le, le roi rencontre alors le prétendu Baudoin à Péronne et l'interroge sur des détails de sa vie : il est incapable de se souvenir quand et où il a été fait chevalier, pas plus qu'il ne se souvient de sa nuit de noces. Les évêques d'Orléans et de Beauvais le reconnaissent comme un jongleur, qui avait déjà essayé de se faire passer pour le comte Louis de Blois, également disparu à la bataille d'Andrinople. Convaincu qu'il s'agit d'un imposteur, Louis VIII lui donne trois jours pour fuir. Le faux Baudouin se réfugie chez ses partisans à Valenciennes, mais la ville est rapidement reprise par les Français. Jeanne exige une capitulation sans conditions. Le faux Baudouin prétend alors se réfugier chez l’archevêque de Cologne, mais il fausse compagnie à ses derniers partisans et prend la fuite. Rattrapé près de Besançon, il est livré à Jeanne. Malgré la promesse de ne pas le mettre à mort, le comtesse le fait exposer au pilori entre deux chiens, puis pendre aux portes de Lille. Il est probable que Bouchard d'Avesnes, l'époux de Marguerite de Constantinople écarté par Jeanne, ait été l'âme du complot. Le faux Baudouin avait reconnu les droits légitimes de ses fils comme héritiers des deux comtés. Après la reprise des villes rebelles, Jeanne impose de lourdes amendes. Cela lui permet non seulement de rembourser ses dettes envers le roi de France dès l'année suivante, au lieu des vingt années prévues, mais aussi de payer la rançon de son époux Ferrand de Portugal.", "section_level": 2}, {"title": "Libération de Ferrand.", "content": "Stratagème ou volonté réelle de tourner la page, Jeanne se laisse courtiser par Pierre Mauclerc, le duc de Bretagne qui est veuf depuis peu. Elle donne son accord pour tenter de faire annuler son mariage pour consanguinité par le Pape Honorius III. Ce dernier accède à la demande. Cependant, le roi de France Louis VIII refuse son autorisation au remariage du duc de Bretagne avec la comtesse de Flandre, un tel territoire prenant en tenaille le domaine royal lui paraissant dangereux. Louis VIII obtient du Pape l'autorisation du remariage de Jeanne et de Ferrand tout en les obligeant à un traité ainsi qu'une rançon. Les énormes amendes que Jeanne impose aux villes rebelles qui avaient soutenu le faux Baudouin lui permettent de payer rapidement les livres prévues pour la reprise des deux comtés par les troupes françaises. En 1226, par le traité de Melun signé entre Jeanne et le roi Louis VIII, la rançon de Ferrand est fixée à livres parisis payables en deux versements. Le traité prévoit que les villes de Lille, Douai et Lécluse serviront de caution en attendant le payement complet de cette somme considérable. Jeanne est contrainte par cet accord de conserver Ferrand pour époux. Tous deux encourent l'excommunication s'ils sont infidèles au roi - ce qui constitue un parjure en droit féodal. Enfin, ses chevaliers et les représentants des villes doivent eux aussi prêter serment de fidélité au roi de France : 27 villes et 350 nobles prêtent ce serment. Après la mort de Louis VIII survenue le, Jeanne revendique le droit de porter l'épée royale lors du sacre de son successeur Louis IX au nom de son époux absent ; ce droit lui est contesté par Agnès de Beaujeu, épouse de Thibaut, comte de Champagne, lui aussi absent. En janvier 1227, Blanche de Castille, veuve de Louis VIII et régente, et son fils Louis IX autorisent la libération de Ferrand après avoir accordé à Jeanne un rabais de moitié de la rançon, réduite à livres. Vers 1227 (ou 1228), Jeanne met au monde une fille, Marie. Celle-ci, leur unique enfant, est promise à Robert d'Artois, frère du roi de France Louis IX. Mais cette fille unique meurt en 1236. Ferrand de Portugal meurt le à Noyon de la maladie de la pierre dont il souffrait depuis sa détention. Son cœur est inhumé en la cathédrale, tandis que son corps est ramené à l'abbaye de Marquette, en Flandre. Après le décès de son mari, Jeanne souhaite épouser Simon de Montfort, comte de Leicester, mais le roi de France refuse cette alliance. Au cours de cette même année 1233, Bouchard d'Avesnes, emprisonné depuis son intrigue du faux Baudouin, est libéré.", "section_level": 2}, {"title": "Mariage avec Thomas de Savoie.", "content": "En 1237, Jeanne épouse en secondes noces Thomas II de Savoie (v. 1199-1259), fils du comte de Savoie Thomas (1178-1233) et de Béatrice Marguerite de Genève (†1257), et surtout oncle de la reine Marguerite de Provence, épouse de Louis IX. Il est comte de Maurienne (sous le nom de Thomas II), (1233-1259), et seigneur (1233) puis comte (1245-1259) de Piémont. Pour ce mariage, Jeanne est contrainte de payer trente mille livres au roi de France et de lui renouveler ses serments de fidélité. Avec son époux, ils le soutiennent notamment pendant la révolte menée par Hugues de Lusignan. À la mort de Jeanne le, à l'abbaye de Marquette, sa sœur Marguerite lui succède, tandis que Thomas retourne en Savoie. Le tombeau de Jeanne a été redécouvert en 2005 sur le site de l'ancienne abbaye de Marquette. Les fouilles menées en 2007 ont néanmoins permis de découvrir que le corps de la comtesse ne se trouvait pas dans ce tombeau.", "section_level": 2}, {"title": "Rôle politique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "La comtesse Jeanne, dès les premières années de son règne personnel (1214-1226), a mené une politique favorable au développement des cités flamandes. Elle accorde des privilèges judiciaires et fiscaux à Dunkerque, Gand, Lille, Mardyck, Seclin (1216), puis Biervliet et Ypres (1225). À Courtrai, en 1217, elle favorise l'arrivée d'ouvriers pour l'industrie lainière en exemptant de taille les personnes qui viendraient s'installer dans cette ville. Après le retour de son époux Ferrand, elle confirme cette orientation politique, en octroyant à Douai, Gand et Ypres, ainsi que les Métiers de Bruges et de Lederzeele de nouveaux privilèges, qui leur confèrent une plus grande autonomie vis-à-vis du pouvoir comtal. Après la mort de Ferrand (1233), elle promulgue encore la charte de Lille et autorise la construction d'un beffroi à Valenciennes. Puis, après son mariage avec Thomas de Savoie (1237-1244), elle complète cette politique par des exemptions fiscales, une réorganisation du système judiciaire, des mesures destinées à favoriser le commerce fluvial et les ports de mer, qui concernent les villes de Bergues, Bourbourg, Bruges, Damme, Furnes, Mude et Kaprijke. Dans les régions moins urbanisées, notamment en Hainaut, le pouvoir comtal reste fort. Sous la pression constante de la bourgeoisie flamande, consciente de la nécessité de son soutien pour la comtesse face au roi de France, Jeanne a mené une politique qui a favorisé le développement économique et l'autonomie urbaine, non sans contreparties fiscales. Afin de favoriser le commerce fluvial, Jeanne a fait construire en 1237 des portes d'eau à Menin et Harelbeke, rendant la Lys navigable. Puis en 1242, avec Thomas de Savoie, elle autorise les échevins de Lille à créer trois écluses, à Marquette-lez-Lille, à Wambrechies et à Lille même, étendant le réseau à la Deule. La dernière ne sera finalement pas construite, mais remplacée par un bassin à double porte au Quesnoy.", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "En bonnes relations avec les Cisterciens, Jeanne a fondé l'abbaye féminine de Marquette-lez-Lille, et confirmé, soutenu ou aidé la fondation de plusieurs autres abbayes de moniales cisterciennes. Alors que jusqu'au, les abbayes des deux comtés étaient exclusivement masculines, vingt monastères féminins sont fondés en Flandre, dont l'abbaye de La Byloke à Gand, et cinq en Hainaut au cours du. Ils sont soutenus par Jeanne, puis par sa sœur Marguerite - pour certains d'entre eux, le rôle de créatrices leur fut attribué \"a posteriori\", durant la période moderne. Jeanne soutient également l'installation des ordres mendiants dans ses comtés. À Valenciennes, alors qu'une petite communauté franciscaine s'est installée vers 1217, elle leur donne, en 1226, l'ancien donjon de la ville pour en faire un couvent ; elle se heurte au refus des, dont elle vainc la résistance en écrivant au général de l'ordre, qui envoie des s'y installer. Les deux communautés fusionnent avant 1241. Dans le cas des franciscains de Lille, on sait que Jeanne leur envoie son maître d’œuvre et des charpentiers pour aider à la construction de l'église et du couvent. La comtesse joue également un rôle dans la création des, c'est-à-dire un terrain clos, construit de maisons et parfois équipé d'une église ou d'un hôpital, qui deviendront les classiques : Mons et Valenciennes pour le Hainaut, Bruges, Gand, et Ypres pour la Flandre, tous fondés entre 1236 et 1244, auxquels il faut ajouter Douai et Lille, créés en 1245 par Marguerite en exécution du testament de sa sœur aînée Jeanne. Il est possible que l'influence des Dominicains ait joué un rôle dans ces fondations, dont certaines sont placées sous leur directions spirituelle. Dès la fin du, des religieuses victorines s'implantent en Flandre et en Hainaut. Une dizaine de monastères sont fondés entre 1217 et 1262. Jeanne encourage ce mouvement, et soutient directement, en 1244 la création du prieuré de Bethléem, à Mesvin, dans le diocèse de Cambrai. Ces monastères, qui bénéficient d'une grande autonomie, ont une vocation caritative et urbaine. Ils répondent bien aux demandes de la nouvelle spiritualité féminine au. Jeanne a soutenu les hôpitaux, notamment les hospices Saint-Sauveur et Saint-Nicolas à Lille. En 1228, avec son époux Ferrand, elle donne un terrain pour la fondation de la Biloke à Gand. En février 1237, elle fonde l'Hospice Comtesse, pour lequel elle donne les jardins de sa résidence, au sein du \"castrum\" de Lille, à l'emplacement de l'ancien donjon qui avait été rasé par les Français en 1213. Elle crée également l'hôpital Sainte-Élisabeth-de-Hongrie à Valenciennes, quatre ans après sa canonisation. Cette fondation est desservie par des béguines.", "section_level": 2}, {"title": "Influence sur la littérature médiévale.", "content": "Deux manuscrits connus sont considérés comme ayant appartenu à la bibliothèque de Jeanne. Le premier est un psautier conservé à la Bibliothèque nationale de France (Lat. 238), confectionné vers 1210, qui pourrait avoir été offert par Blanche de Navarre à sa nièce Jeanne lors de son mariage avec Ferrand de Portugal. Le second, daté des années 1210-1220 est un exemplaire du \"Conte du Graal\", conservé à la \"British Library\" (Add. 36614). Ce second manuscrit aurait comporté le \"Perceval\" de Chrétien de Troyes, auquel Jeanne aurait fait ajouter les \"Continuations\" et la \"Vie de sainte Marie l'Égyptienne\". Tous deux proviennent d'un atelier champenois. La rédaction du cycle du Conte du Graal est fortement liée à la famille comtale de Flandre. Chrétien de Troyes écrivait sous la protection de l'oncle de Jeanne, Philippe de Flandre. Manessier, auteur de la Troisième continuation, a dédié son œuvre à la comtesse Jeanne. Il est vraisemblable que son prédécesseur Wauchier de Denain, auteur de la Seconde continuation ait également fait partie de son entourage, sans qu'on puisse démontrer de manière certaine que l'ouvrage fut écrit pour elle. Par contre, il a dédié sa \"Vie de sainte Marthe\" à la jeune comtesse, vers 1212. Malgré son caractère hagiographique, ce texte semble avoir été conçu à la fois comme un livre pour l'instruction et l'édification de sa dédicataire adolescente, mais aussi comme un récit merveilleux, proche du roman de chevalerie, notamment par l'épisode de la Tarasque. Marthe y est présentée comme une grande oratrice, capable de vaincre la sédition des villes là où saint Front et saint Georges ont échoué. \"Van den vos Reynaerde\" est la première version du Roman de Renart en néerlandais et l’une des premières œuvres littéraires rédigées dans cette langue. Elle contient des épisodes originaux, qui n’appartiennent pas à la version romane. Son auteur, « Willem die Madocke maecte », a été identifié comme le convers cistercien Guillaume de Boudelo, décédé en 1261. Cet clerc talentueux fut recruté par la comtesse Jeanne, qui en fit la demande au chapitre général cistercien en 1238. Elle le nomme notamment administrateur de l’hospice Comtesse de Lille, lors de sa fondation, de 1238 à 1244, puis au couvent de Marke, près de Courtrai. Néanmoins, l'activité de Jeanne comme mécène littéraire semble avoir été limitée. Il est possible que, pour s'imposer dans un monde dominé par les hommes, elle ait volontairement écarté ce rôle généralement attribué aux femmes.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Les chroniqueurs médiévaux postérieurs à Jeanne, tels que Matthieu Paris, lui sont généralement hostiles ; presque tous considèrent que l'ermite était bien le véritable Baudouin de Flandre et qu'en le faisant mettre à mort, elle a commis un parricide. Au milieu du, \"Le livre de Baudouin, comte de Flandre\", présente Jeanne comme la fille naturelle née de relations du comte avec une sarrasine possédée par un démon, qui commet le parricide au terme d'une tortueuse intrigue romanesque. En 1823, Sismondi reprend cette thèse du parricide dans son \"Histoire des Français\", tout comme les dramaturges Fontan et Victor Herbin dans leur pièce \"Jeanne de Flandre\", en 1835. En réaction, Emile Gachet entreprend de réhabiliter la comtesse dans la \"Revue du Nord\", nouvellement fondée. Enfin, en 1840, Jules de Saint-Genois, le père du roman historique belge, écrit un \"Faux Baudouin\", puis l'année suivante, Edward le Glay publie son \"Histoire de Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut\", qui fera longtemps autorité sur le sujet et contribue à réhabiliter la comtesse. Le musée de l'Hospice Comtesse possède deux tapisseries de Guillaume Werniers, d'après des cartons d'Arnould de Vuez, représentant la comtesse Jeanne. L'une, réalisée en laine et soie, présente Jeanne assise entre ses deux époux successifs, Ferrand de Portugal et Thomas de Savoie, identifiés par leurs blasons ; elle porte la mention, qui montre que la tapisserie a été réalisée pour l'hospice Comtesse. L'autre présente le comte Baudouin IX, avec son épouse et ses deux filles, les futures comtesses Jeanne et Marguerite. Dans le même musée, une peinture anonyme de 1632, dite, montre les comtesses Jeanne et Marguerite, entourées de la Vierge, de saint Augustin et de sainte Élisabeth de Hongrie, ainsi que des religieux et religieuses de l'hospice Comtesse. La statue de la comtesse Jeanne orne les jardins du béguinage de Courtrai. Le nouvel hôpital mère et enfant du Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille porte son nom. La ville de Wattrelos a créé un géant Jeanne de Flandre, ainsi que des géants Ferrand de Portugal et Thomas de Savoie, ses époux. C'est également le cas de la ville de Marquette-lez-Lille, où la comtesse fut inhumée. À l'automne 2009, une exposition intitulée \"Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut\", lui est consacrée. Ce fut l'occasion d'une création artistique consacré aux jeunes comtesses Jeanne et Marguerite par la photographe Laura Henno.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jeanne de Flandre, Jeanne de Hainaut ou Jeanne de Constantinople, née à une date inconnue entre 1194 et 1200, et morte le, est une femme politique du Moyen Âge qui gouverne la Flandre et le Hainaut dans la première moitié du. Elle est comtesse de Flandre et de Hainaut de 1205 à 1244. ", "tgt_summary": null, "id": 841706}
{"src_title": "Bernhard Studer (peintre)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est le fils de Leonz Studer, peintre en bâtiment. À 14 ans, il commence un apprentissage auprès du sculpteur Johann Georg Lüthy à Olten. Il va ensuite à l'école de dessin de Soleure, auprès de Gaudenz Taverna. Sur son conseil, il s'en va à l'académie des beaux-arts de Munich en 1850. Il trouve à travailler dans l'atelier de. Deux ans plus tard, il revient en Suisse, essentiellement en raison de difficultés financières. Avec le soutien du gouvernement cantonal de Soleure, il obtient un prêt étudiant qui lui permet de fréquenter l'École de peinture de Düsseldorf et d'apprendre auprès de la peinture de paysage auprès de, Johann Wilhelm Schirmer et Hans Fredrik Gude. Après de bons résultats, il est renvoyé de l'académie dans le premier trimestre 1856 pour une \"vie perturbée\". Durant son année à Düsseldorf, il fréquente de nombreuses associations de peintres. La même année, il se réinscrit à Karlsruhe pour suivre Johann Wilhelm Schirmer. Il expose à Berne et obtient une récompense. Il devient ami avec de nombreux peintres comme Hans Thoma et Eugen Bracht. En 1865, il déménage à Munich où il meurt en 1868.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Bernhard Studer peint essentiellement les paysages de sa Suisse natale, plus précisément dans le district de Gäu, entre Soleure et Olten. Il devient connu pour sa précision de deux tableaux représentant le château de Neu-Bechburg. La caractéristique de Studer est ses représentations silencieuses, presque poétiques de la nature alpine et de ses habitants.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bernhard Studer, né le 5 août 1832 à Gunzgen et mort le 22 avril 1868 à Munich, est un artiste peintre suisse.", "tgt_summary": null, "id": 267679}
{"src_title": "Dongtan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Principes.", "content": "Ces principes visent à minimiser l'empreinte écologique de ses habitants en utilisant les technologies les plus modernes en la matière, à l'échelle d'une ville entière. Ils s'inspirent ouvertement de l’éco-quartier londonien BedZED, première expérience du genre et incontestable réussite.", "section_level": 1}, {"title": "Conception et réalisation.", "content": "La société mixte \"Shanghai Industrial Investment Corporation\" (SIIC) est responsable du projet et délègue sa conception à la société britannique Arup, spécialisée dans l'ingénierie civile. Le contrat a été signé au 10 Downing Street en novembre 2005 en présence de Tony Blair et du président chinois Hu Jintao, en visite à Londres. Le groupe est déjà très présent en Chine : un quart de ses 7 000 salariés sont basés à Hong Kong et il est chargé de l'extension de l'aéroport international et du stade olympique des Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin. Le responsable du projet Dongtan pour Arup est Roger Wood. La SIIC établit des coopérations scientifiques avec des centres de recherche internationaux pour valider son projet. On peut citer notamment des partenariats avec le CNRS et l'Université de Turin.", "section_level": 1}, {"title": "Financement et viabilité économique.", "content": "Ce projet est sur le long terme très coûteux : \"« des dizaines de milliards de dollars, soit bien plus que les Jeux olympiques 2008 de Pékin »\" d'après Peter Head, directeur d’Arup. Le budget initial prévoit un investissement de 1,3 milliard de dollars, cette somme pourrait cependant fortement augmenter au cours des travaux. Dongtan, pour être viable économiquement, doit aussi attirer les employeurs et les investisseurs. Le vice-président de la SIIC, Li Zhinghong, souhaite que ce soit « un endroit fait non seulement pour vivre, mais aussi pour gagner sa vie ». La société espère attirer des laboratoires de recherche médicale de pointe et des industries high-tech. Un investissement d'un milliard de dollars a déjà été promis par un investisseur irlandais pour la création d'un centre équestre de taille importante.", "section_level": 1}, {"title": "Avancement des travaux.", "content": "Début 2007, les travaux de grande ampleur pour la construction de Dongtan n'avaient pas encore réellement démarré. Seuls quelques bureaux de promoteurs, des éoliennes et des serres signalaient le futur emplacement de Dongtan. C'est en mer que les premiers signes d'activité peuvent être décelés : la construction d'un pont à haubans (voir Pont nord de Chongming), achevé en 2009, prolongé par un tunnel, relie Shanghai à Chongming. La ville ne sera finalement pas construite pour l'exposition universelle de 2010, et le projet a été gelé.", "section_level": 1}, {"title": "Critiques du projet.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Choix du site.", "content": "De vastes étendues marécageuses sur la pointe sud-est de l'île sont classées réserve naturelle et protégées au niveau international. Elles sont une étape migratoire pour des oiseaux allant de la Sibérie à l'Australie, les spatules à face noire notamment, qui sont une espèce rarissime (seulement un peu plus d'un millier d'individus sauvages subsistant dans le monde). Le choix du site ne semble donc pas judicieux en termes de conservation des espaces naturels. Des professionnels de l'Institut d'Urbanisme de l'Université Tongji, à Shanghai s'interrogent ainsi sur la pertinence du choix du site, alors même que des terres restent à développer dans les districts de Pudong et Nanhui, à l'est de Shanghai. Le directeur de l'institut, Zhao Min, indique : « Je suis contre ce projet comme la plupart de mes collègues ici ». On peut donc s'interroger sur le caractère écologique d'une telle construction en zone marécageuse. Avant même de réaliser les bâtiments, il faudrait mettre en place un système de drainage important (et donc un lourd entretien par la suite) et des fondations tout aussi importantes.", "section_level": 2}, {"title": "Empreinte écologique.", "content": "Le bilan carbone de Dongtan sera certes meilleur que celui de la plupart des villes chinoises, mais l’empreinte écologique estimée de ses habitants serait tout de même de 2,2 hectares par personne. Ce chiffre est supérieur à la.", "section_level": 2}, {"title": "Absence d'implantations industrielles.", "content": "La ville créée de toutes pièces n’abritera que très peu d’activités industrielles, qui sont les premières sources de pollution chinoises. On peut donc considérer qu'elle ne fait que contourner le problème de la pollution, comme l'on fait d'autres pays en déportant la majorité de leur production industrielle en Chine.", "section_level": 2}, {"title": "Population visée.", "content": "Les populations qui pourront se permettre d'habiter Dongtan seront probablement majoritairement de riches citadins cherchant une qualité de vie supérieure à celle de Shanghai. Aucun plafond n’a aujourd'hui été fixé pour les prix des loyers, les concepteurs du projet ayant seulement promis 20 % de logement social. Dongtan serait donc une ville de privilégiés, ne résolvant en aucun cas les problèmes de pollution auxquels sont confrontées les populations les plus déshéritées.", "section_level": 2}, {"title": "Projet vitrine.", "content": "Enfin, une critique plus globale du projet qui serait une « vitrine écologique » dans un pays abritant 20 des 30 villes les plus polluées de la planète. L'opération est extrêmement ciblée et n'améliorera pas la situation très dégradée des villes chinoises existantes. estiment que les crédits utilisés pour faire sortir cette ville de terre auraient été plus efficaces dans des campagnes de sensibilisation aux économies d’énergie ou dans des projets urbains écologiques de rénovation des villes existantes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Dongtan () est un projet de ville écologique qui devait voir le jour pour l'Exposition universelle de 2010 à Shanghai. La nouvelle ville aurait été située sur l'île de Chongming, à l'embouchure du Yangzi Jiang au nord de Shanghai. Construite sur, la ville devait compter initialement entre et. Il était prévu que s'y soient installées en 2050. La ville devait être la vitrine du développement durable, mais le projet, jugé trop ambitieux, a été gelé après quatre ans de travaux. ", "tgt_summary": null, "id": 2444968}
{"src_title": "Gilles de Trazegnies dit le Brun", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le plus glorieux des Trazegnies.", "content": "Cet étonnant personnage est sans doute le plus glorieux des Trazegnies. Ce n’est pas en quelques lignes que l'on puisse bien retracer sa carrière, mais en voici l’essentiel : avant 1226, il épousa Ida de Sotrud, dame de Bailleul sur l’Escaut, fille de Engelbert IV d'Enghien. Il prit de plus en plus d’influence à la Cour de Flandres, où Marguerite de Constantinople lui montra toujours sa confiance et l’invita à toutes les grandes cérémonies. En 1248, Saint Louis partit à la croisade. Gilles l’accompagna avec l’armée du comte de flandres. Après la prise de Damiette et la terrible défaite de Mansourah, Saint Louis fut désemparé par la mort du connétable, Imbert de Beaujeu. C’est à ce moment, en 1250, qu’il nomma Gilles le Brun de Trazegnies, connétable de France. Cette extraordinaire ascension était due à son astuce et à sa piété. Le connétable était le second personnage du royaume après le roi! Gilles devint ainsi l’homme de confiance de Saint Louis. Son beau-frère, Joinville en parle abondamment. Après la croisade, il rentra en France, y épousa une sœur de Joinville et reçut de nombreuses terres de Saint Louis. En 1268, Marguerite de Constantinople le nomma gouverneur du jeune prince, Robert de Béthune, héritier de la couronne comtale. Gilles partagea son temps entre la Flandre, le Hainaut et la France. En 1255, il fut témoin au mariage du fils héritier de Saint Louis. En 1259, il porta plainte contre Enguerrand de Coucy qui avait fait pendre trois jeunes Flamands, coupables de s’être égarés sur ses terres en chassant le lapin. C’est une histoire bien connue que l’on raconte toujours lorsqu’on veut donner un exemple de la justice de Saint Louis. Ce que l’on sait moins, c’est que les trois gentilshommes flamands étaient trois Trazegnies de la branche de Wedergraet, et que c’est Gilles le Brun qui demanda justice. Enguerrand IV de Coucy, malgré l’énorme influence de sa puissante maison, fut condamné de la manière la plus stricte. Saint Louis avait pensé le faire pendre aussi. En 1265, Charles d’Anjou, frère de Saint Louis, descendit en Italie avec une grand armée, pour conquérir le trône de Naples qu’il revendiquait. Robert de Béthune, qui avait épousé Blanche d’Anjou, sa fille, commandait l’armée. En fait, c’était monseigneur le connétable, son précepteur, qui supervisait tout. Sans entrer dans les détails de cette guerre, disons que Gilles le Brun s’y montra admirable, que c’est à lui que l’on doit cette victoire à Bénévent. Certains disent même, que c’est lui qui tua le Bâtard Manfred, le compétiteur au trône, le fils de Frédéric II. Gilles revint ensuite en Hainaut. Son grand âge l’empêcha d’accompagner, en 1270, Saint Louis à Tunis. Il mourut en 1276. Il avait épousé en secondes noces, comme déjà dit, Simonnette de Joinville, sœur du célèbre Jean et fille de Simon, sire de Joinville et Vaucouleurs, et de Béatrice de Bourgogne-Comté. Selon certains actes, il se serait marié trois fois. Tout prête à penser que c'est la vie étonnante de Gilles le Brun qui fut à la base de la célèbre légende de Gillion de Trazegnies, le chevalier bigame.", "section_level": 1}, {"title": "Généalogie.", "content": "Il est le fils de : Il est le petit-fils de : Il est le frère de :", "section_level": 1}], "src_summary": "Gilles le Brun de Trazegnies (1199-1276), conseiller et connétable du roi Louis IX vers 1250. Il participe à la septième croisade.", "tgt_summary": null, "id": 1688215}
{"src_title": "J.R. Bray Studios", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le studio est fondé en novembre 1913 par John Randolph Bray et est probablement le premier totalement dévolu à la production de film en animation, celui de Raoul Barré et William Nolan le précède de quelques mois. La première série est basée sur le personnage de Bray, \"Heeza Liar\", le premier film étant \"Colonel Heeza Liar In Africa\" (). Mais Bray décide rapidement produire d'autres séries réalisées par des personnes extérieurs à son studio. Il choisit d'être distribué par Pathé Frères. La série \"The Police Dog\" démarre l'année suivante (21 November 1914) sous la direction de Carl Anderson, connu pour sa bande dessinée \"Henry\" débutée en 1932. En 1915, Earl Hurd et Paul Terry intègrent l'équipe du studio. Hurd s'associe à Bray et poursuit sa série \"Bobby Bumps\" tandis que Terry est sous contrat sous contrainte pour réaliser \"Farmer Al Falfa\".", "section_level": 1}, {"title": "L'âge d'or du studio.", "content": "En 1916, les frères Dave et Max Fleischer rejoignent le studio, ajoutant la série \"Out of the Inkwell\" au port-folio. Ce changement s'accompagne d'un nouveau distributeur, Paramount en 1916. Avant la fin de l'année 1916, Paul Terry s'en va, conserve les droits de \"Farmer Al Falfa\" et fonde son propre studio Paul Terry Productions dès 1917 (un second nommé Terrytoons sera fondé en 1927). Bray développe son studio avec l'optique d'avoir quatre équipes qui travaillent en parallèle pour produire un court métrage par semaine. La durée moyenne de production étant d'un mois, un étalement sur quatre semaines permet d'atteindre ce rythme de production. Les équipes se répartissent la production ainsi : une pour les \"Colonel Heeza Liar\", une pour les \"Bobby Bumps\", une pour les hors séries principalement liés à l'actualité, supervisée par J.D. Leventhal et la dernière pour le reste. Bray décide aussi de soutenir des productions semi-indépendantes tel que la série sérieuse \"Silhouette Fantasies\" de C. Allen Gilbert sur des contes classiques, produit par le studio \"Bray-Gilbert Film Productions\". Vers la fin de l'année 1916, en pleine Première Guerre mondiale, Bray assigne les équipes des réalisateurs Leventhal et Max Fleischer sur des courts métrages d'entrainement et de formation pour l'Armée de terre des États-Unis. En 1917, il rachète le studio de reportages de son distributeur pour produire le sien, déplaçant la ligne éditoriale dans le domaine des courts métrages en prise de vue réelles. Le travail pour l'armée devient après la guerre un problème, Bray se retrouve submergé par les demandes gouvernementales et des grosses entreprises. En 1919, le studio concurrent International Film Service (IFS) ferme ses portes mais son propriétaire William Randolph Hearst demande à Bray de poursuive la production des séries sous licence. La majeure partie des employés de IFS passe chez Bray et les équipes restent plus ou moins les mêmes : Gregory La Cava réalise \"Happy Hooligan\" mais laisse à Vernon Stallings la réalisation de \"Krazy Kat\". Le studio change de nom pour Bray Pictures Corporation à la faveur d'un changement de distributeur, passant de Paramount à Goldwyn Pictures.", "section_level": 2}, {"title": "Une lente descente.", "content": "En, alors que les dépenses du studio dépassent les revenus, Samuel Goldwyn décide d'investir dans le studio, prenant une participation de contrôle et demande une réorganisation. Goldwin souhaite dupliquer l'organisation de son studio Goldwyn Picture Corporation, avec deux dessins animés par semaine. En 1921, Max Fleischer décide de partir, prenant avec lui la série \"Out of the Inkwell\" (dernier crédit en ). Earl Hurd quitte lui aussi le studio à l'automne 1921 (dernier crédit en septembre) et fonde le sien, Earl Hurd Cartoons dès l'année suivante. À la suite de l'afflux de productions venues d'IFS et des nombreux départs, le système de quatre équipes éclate et en 1920 pas moins de dix séries sont en productions simultanément. Avant la fin de la première moitié des années 1920, le studio change d'orientation, le divertissement cède la place à la production de films éducatifs ou institutionnels. Rowland Rogers est nommé réalisateur pour les films éducatifs et Jamison \"Jam\" Handy prend en charge la filiale Brayco, basée à Chicago et à Détroit, produisant les films de formation pour les industries automobiles. La production change aussi avec trois bobines de magazines et films d'actualités. En 1926, Bray tente de se convertir à la production d'une série avec acteurs, copiant la série de Hal Roach sous le nom \"The McDougall Alley Kids\" mais elle n'attire pas le public. En 1928, Bray doit arrêter la production et fermer la filiale créée pour ce type de film. Mais les départs continuent. Vernon Stallings quitte le studio avant l'automne 1924, après une période d'absence rejoint les Van Beuren Studios à partir de 1930 puis Walt Disney Pictures vers 1938. Walter Lantz quitte le studio à l'été 1927 pour rejoindre les Robert Winkler Productions en 1928 puis fonde son studio en 1929. Burton Gillett rejoint les studios Disney en 1929 puis en 1935 ceux de Van Beuren. Clyde Geronimi part lui aussi chez Disney en 1931 tandis Shamus Culhane fait de même en 1935.", "section_level": 2}, {"title": "La fin du studio.", "content": "En 1937, le studio arrête la production de films d'animation de divertissements mais poursuit celle des productions éducatives et pour les entreprises. La branche publicitaire et éducative du studio, \"Brayco\" qui a produit essentiellement des très courts métrages des années 1920 à sa fermeture en 1963.", "section_level": 2}, {"title": "Équipe.", "content": "Parmi les nombreux animateurs et réalisateurs du studio, on peut noter la présence de :", "section_level": 1}], "src_summary": "J.R. Bray Studios ou Bray Productions était un studio de cinéma d'animation américain fondé en 1913 par John Randolph Bray. Le studio est connu pour ses nombreux courts métrages en noir et blanc dont les séries \"Farmer Al Falfa\", \"Out of the Inkwell\", \"Krazy Kat\" et \"Dinky Doodle\". ", "tgt_summary": null, "id": 293969}
{"src_title": "Olivier de Coëtivy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils d'Alain III de Coëtivy et de Catherine du Chastel, il est le frère de Prigent VII de Coëtivy et d'Alain IV de Coëtivy, dit « le cardinal d'Avignon ». Preuve de la confiance que lui marque le roi, en 1450 il devient le tuteur des trois filles de Charles VII et d'Agnès Sorel, Jeanne, Marie de France qui l'épousera et Charlotte de Valois.", "section_level": 1}, {"title": "Le sénéchal de Guyenne.", "content": "Après la conquête de l'Aquitaine par les armées du roi de France en 1451, Charles VII nomme Olivier de Coëtivy sénéchal de Guyenne, capitaine des villes et châteaux de Saintes et Talmont. Le, Olivier de Coëtivy, trahi par Arnaud Bec, est capturé par Louis de Brutailhs et emmené en Angleterre après la reprise de Bordeaux par John Talbot, chargé de la reconquête par Henri VI d'Angleterre. Le montant de la rançon a été fixé par traité en date du signé par John Talbot et Olivier de Coëtivy et le sénéchal de Guyenne est libéré dès le versement d'une partie de la rançon en janvier 1455, le solde devant être payé progressivement pendant les trois années suivantes, mais il n'aurait quitté l'Angleterre qu'en 1458 dans la semaine précédant son mariage. Dès sa libération, il est rétabli par Charles VII dans ses fonctions de sénéchal de Guyenne. Pour aider au financement du solde de la rançon, Charles VII envoie au château de Taillebourg Jean de Foix, comte de Candalle, qui était au service des Anglais et avait lui-même été fait prisonnier par les Français lors de la bataille de Castillon le et dont la rançon est fixée à écus ; ce dernier est libéré le et les clauses de sa libération comprennent un abandon complet des créances restant dues concernant la libération d'Olivier de Coëtivy. Olivier de Coëtivy épouse le Marie de Valois, dont il a été le tuteur, elle n'a que 14 ans. La lignée se poursuit avec :", "section_level": 2}, {"title": "La disgrâce.", "content": "Le décès de Charles VII le entraîne la disgrâce d'Olivier de Coëtivy car le nouveau roi, Louis XI, qui « est animé d'une haine profonde contre tous ceux qui avaient servi son père », destitue Olivier de Coëtivy de son poste de sénéchal de Guyenne, lui enlève sa compagnie de cinquante lances, l'oblige à se dessaisir des dettes reconnues par Jean de Foix-Candalle ( restaient à payer) et le dépouille des seigneuries données en dot à sa femme Marie de Valois. Louis XI contraint aussi Olivier de Coëtivy à abandonner en 1463 les créances restant à payer de la rançon de Jean de Foix, comte de Candalle. Le roi lui confie, le, les restauration et fortification d'un de ses châteaux. Cependant, ce n'est que par des lettres patentes du, quinze ans plus tard donc, que Louis XI donne à Olivier de Coëtivy la terre et seigneurie de Rochefort-sur-Charente que ses héritiers conserveront ensuite pendant plus d'un siècle. Tous ces évènements sont longuement décrits dans un acte rédigé en langue gasconne par le notaire Jean Bodet et repris en grande partie dans un ouvrage de l'abbé Baurein intitulé \"Les Variétés bordeloises\".", "section_level": 2}, {"title": "Le livre d'heures d'Olivier de Coëtivy et Marie de Valois : le \"Maître de Coëtivy\".", "content": "Un peintre et enlumineur français, actif pendant la seconde moitié du entre 1450 et 1475 a été surnommé le « Maître de Coëtivy » car il a peint en particulier le livre d'heures d'Olivier de Coëtivy et de son épouse Marie de Valois (aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale autrichienne, cod.1929). Il est depuis généralement identifié à Colin d'Amiens. Cet artiste est aussi connu pour des manuscrits enluminés (une trentaine) mais aussi cartons pour des vitraux, des tentures, et un panneau.", "section_level": 1}], "src_summary": "Olivier de Coëtivy, né en 1418, mort en 1480, est un homme d'armes breton. Conseiller et chambellan de Charles VII de France, comte de Taillebourg, seigneur de Royan et de Saujon, capitaine de Saintes et de Talmont, il exerce la charge de sénéchal de Guyenne.", "tgt_summary": null, "id": 567557}
{"src_title": "Chantelle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Chantelle est située au centre de la France, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le département de l'Allier et dans l'arrondissement de Moulins. Jusqu'en mars 2015, elle fut chef-lieu de canton. À l'issue des élections départementales de 2015, la commune dépend du canton de Gannat. Traversée par la Bouble, affluent de la Sioule, sous-affluent de l'Allier, la commune abrite la forêt de Giverzat, ainsi qu'un vignoble et des zones bocagères. La situation de Chantelle, à la limite des anciens diocèses de Clermont et de Bourges, en faisait un emplacement stratégique, qui explique les mentions précoces qui en sont faites dès l'Antiquité. Distances : Sept communes sont limitrophes de Chantelle :", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "La commune est située à de l'A71 (axe nord/sud, sortie la plus proche à Ébreuil par l'autoroute A719). Le territoire communal est traversé par les routes départementales 987 (liaison de Saint-Pourçain-sur-Sioule à Bellenaves), 42 (de Montmarault à Saulzet), 282 (vers Deneuille-lès-Chantelle), 542 et 582.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "L'antique Cantilia, mentionnée sur la carte de Peutinger, devenue Chantelle-la-Vieille a une origine celte et, en raison de son emplacement où plusieurs routes se croisaient pour traverser la Bouble, elle constituait déjà une agglomération importante avant la conquête romaine. La grande voie de Brest à Clermont/Marseille y croisait diverses routes secondaires. Il semble que l'armée de Vercingétorix ait détruit la ville au moment de la guerre contre Jules César, mais la ville se reconstitua pendant la paix romaine. Sidoine Apollinaire (vers 430-488), évêque de Clermont, s’arrêta à Chantelle, ce dont il fit mention dans une lettre à Vectius (ami de Germanicus). Après la victoire de Clovis (465-511) sur les Wisigoths en 507 près de Vouillé, succédant à une phase troublée par les invasions, l’Auvergne fut intégrée dans le royaume franc, puis pacifiée par Thierry. Incluse dans l’Austrasie dès 538, elle le resta jusqu’au début du. En 761, Pépin le Bref (714-768) prit d’assaut les forteresses de Bourbon et Chantelle. Après cette période, vers 1050, la ville changea de site et s'installa sur le site actuel, un relief isolé, camp retranché de création ancienne rappelant les oppida gaulois. Le site plus facile à défendre en tant que promontoire, dominant une boucle de la Bouble, formant un lieu idéal pour l’implantation d’un éperon barré. Un donjon carré prit la place de la motte fossoyée. Chantelle prit alors rang parmi les places fortes appartenant à la famille de Bourbon, comme Bourbon-Larchambault, Montluçon, Moulins, Belleperche, Murat. Dès le, Chantelle était le siège d’une châtellenie, administrée par un capitaine châtelain, et, au, le duc Louis II de Bourbon (mort en 1410), entreprenant une défense en règle de son duché, consolida les fortifications de nombre de ses possessions, dont le château de Chantelle. La correspondance de la duchesse Anne de Beaujeu (1460-1522), fille du roi Louis XI (1423-1461-1483) et sœur aînée du roi Charles VIII (1470-1483-1498), montre qu'elle y installa souvent sa résidence, de nombreuses lettres ayant été écrites depuis ce château. Sa fille Suzanne (1491-1520) y accomplit elle aussi plusieurs séjours avec son mari, le connétable Charles de Montpensier (1490-1527). En 1523, celui-ci quitta le Bourbonnais, et une légende non vérifiable relate qu'il partit du château de Chantelle en ayant fait ferrer son cheval à l'envers. Il mourut lors du sac de Rome en 1527. Après la confiscation, en 1531, des biens du connétable par François, le château entra, en même temps que le reste de la province du Bourbonnais, dans les domaines de la Couronne. La description que donne Nicolas de Nicolay en 1569, dans sa \"Générale Description du Bourbonnois\", rédigée à la demande de Catherine de Médicis (1519-1589), suggère une puissante forteresse de de long sur de large. Dans la tour Saint-Pierre existait un atelier à fondre et faire de l’artillerie, et les arbalètes de Chantelle étaient des plus renommées. De nombreux souterrains secrets pouvaient assurer une sortie discrète, que le connétable aurait utilisée pour sa fuite. Ce n’est qu’en 1638, sur ordre du cardinal de Richelieu (1585-1641), que le château fut en grande partie démoli, même si quelques fragments des murs d’enceinte dominant la vallée de la Bouble perdurent encore. Par chance, l’église et le monastère voisins ne subirent pas le même sort et témoignent toujours du passé médiéval de la petite ville. Le vocable de l’église, Saint-Vincent, pourrait témoigner de l’ancienneté de l’implantation. En 937, Airald et son épouse Rothilde firent donation du site de Chantelle aux chanoines augustins de la ville d’Évaux — aujourd’hui Évaux-les-Bains, dans le département de la Creuse. Cette date marque le début de la vie monastique à Chantelle. Les chanoines demeurèrent dans leur maison conventuelle jusqu’à la Révolution. Les revenus du doyen de leur chapitre ayant été attribués au collège des Jésuites de Moulins à la fin du, quelques travaux furent entrepris, notamment la façade de l’église, qui resta néanmoins inachevée. Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province d'Auvergne. En 1793, la commune, précédemment dénommée \"Chantelle-le-Château\", adopte le nom révolutionnaire de Chantelle. En 1794, les bâtiments monastiques furent vendus comme biens nationaux et utilisés comme grange. En 1853, une communauté de sœurs bénédictines, venue de Pradines, fut envoyée à Chantelle pour la réfection du site et l’édification d’une communauté religieuse. En 1891, le monastère fut élevé au rang d’abbaye.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Chantelle dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école maternelle et une école élémentaire publiques. Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens se rendent à Bellenaves et les lycéens à Saint-Pourçain-sur-Sioule.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune est située dans la partie la plus méridionale du vignoble de Saint-Pourçain, désormais AOC ; son économie est tournée vers l’agriculture et le tourisme.", "section_level": 1}], "src_summary": "Chantelle (\"Chantela\" en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les \"Chantellois\".", "tgt_summary": null, "id": 1352549}
{"src_title": "Michael Peter Ancher", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après des études tôt interrompues par les difficultés financières de sa famille, il travaille, dès 1865, alors qu'il n'a que 16 ans, comme employé de bureau au Manoir de Kalø, près de, et commence à peindre à temps perdu. À l'été 1865, son intérêt pour la peinture est stimulé par une rencontre avec Theodor Philipsen et Vilhelm Groth qui l'encouragent à persévérer et à faire des études en art. À l'automne 1871, il est admis à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark à Copenhague. À l'invitation de Karl Madsen, un de ses condisciples, il séjourne pour la première fois, à l'été 1874, dans le village de pêcheurs de Skagen, où il est captivé par le travail des pêcheurs et la vie simple de la petite communauté. Cet engouement qu'il partage avec son ami sera le déclencheur du mouvement pictural danois des peintres de Skagen, dont Madsen et Ancher seront deux des plus importants représentants. Sans avoir obtenu le moindre diplôme, Ancher abandonne définitivement ses études à l'Académie en 1875 et réside pendant de longues périodes à Skagen, à l'Hôtel Brøndum, lieu de réunion de peintres, mais également d'artistes, d'écrivains, dont le futur lauréat du prix Nobel de littérature Henrik Pontoppidan, et même du compositeur suédois Hugo Alfvén. En 1880, Michael Peter Ancher épouse Anna Ancher, née Brøndum, elle-même peintre et native de Skagen. Devenus le point de mire de nombreux artistes danois et scandinaves, inspirés par l'art des Impressionnistes français, les peintres de Skagen favorisent l'éclosion d'un art national qui s'attache à la représentation du mode de vie des pêcheurs, du milieu familial des petites gens et des réunions entre amis. Michael Peter Ancher y révèle un art remarquable du paysage, mais également du portrait, ce qui contribuera à amplifier sa notoriété. En 1883, il achève l'un des ses chefs-d'œuvre, \"Le Canot de sauvetage transporté dans les dunes\" (\"Redningsbåden køres gennem klitterne\"). En 1885, son tableau intitulé \"\" (\"Vil han klare pynten?\") est acheté par le Christian IX de Danemark, dont Ancher fera le portrait, où figure également la reine Alexandrine, en 1915. Il reçoit la Médaille Eckersberg en 1889 et il est fait chevalier de l'ordre de Dannebrog en 1894. La maison de Michael et Anna Ancher à Skagen est devenu un musée en 1967.", "section_level": 1}], "src_summary": "Michael Peter Ancher, né le dans l'île de Bornholm et mort le à Skagen, est un peintre danois associé aux peintres de Skagen. Il est surtout connu grâce à ses tableaux \"Le Canot de sauvetage transporté dans les dunes\" (\"Redningsbåden køres gennem klitterne\", 1883), aujourd'hui exposé au Statens Museum for Kunst de Copenhague, et \"Une promenade sur la plage\", peint en 1893.", "tgt_summary": null, "id": 2305723}
{"src_title": "Casamicciola Terme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Casamicciola fut jadis appelée \"Casa Mezula\" et \"Casanizzola\", dérivant d'une \"Eritrese\", appelée \"Nizzola\", qui guérit d'une infirmité des jambes dans les eaux de source de la \"Sinigallia\". Des fouilles ont mis au jour des restes d'une civilisation mycénienne. Des cumains chassés par Aristodème se seraient installés à la \"Casa Cumana\".
La mythologie locale situe la demeure d'Alcinoé sur le \"Castiglione\" et le ruisseau où Nausicaa allait lessiver sur son écoulement maritime, qui accueillit le naufragé Ulysse. Certains indiquent la \"Grotte de Sybille\" comme demeure de la Sibylle de Cumes. C'est dans le parc thermal du Castiglione que Giulio Jasolino guérit de nombreux nobles de l'époque. Le Dr Jasolino et l'évêque \"Fabio Polverino\" furent les promoteurs de constructions thermales. Au début du fut achevé le complexe \"Pio Monte\" et ensuite le marquis don \"Andrea d'Avalos\" y érigea les \"Ets. Belliazzi\". Ainsi naquit le tourisme thermal.
Des étuves thermales (\"stufe\") furent mises en place qui produisirent des \"fumerolles\" curatives. On exploita aussi les fameuses boues (\"fango\"), dépôts argileux provenant de \"Selva Massara\" et \"Montecito\" à des fins thérapeutiques et esthétiques.
Les nobles d'Ischia, les \"Cittadini\" s'établirent sur la colline du même nom. Aussi les \"Colonna\", \"d'Avalos\", \"Della Rovere\" ou \"Orsini\" s'y installèrent. Le chevalier \"Manzi\" y installa la première centrale électrique de l'île. Citons encore l'écrivain \"Cristofaro Mennella\" ou le poète compositeur \"Nicolardi\".
La commune de Casamicciola prit le suffixe \"Terme\" en 1956.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La commune dispose d'un port maritime. Elle est dominée par l'excroissance volcanique \"Rotaro\" et la colline du \"Tabor\" et sa \"Spina\" (pointe). La pointe a été contourné par une coulée de lave, qui provenant du mont Époméo via les collines de \"Jetto\" descend en mer formant la \"punta della Scrofa\" (pointe de la Truie). Du sommet de l'Epoméo partent les collines de Casamicciola, telles la \"Pera\", la \"Cràtica\", l' \"Acqua Piccola\", la \"Tresta\", la \"Sentinella\" et la \"Castiglione\", sillonnés par des ravins tels la \"Cava Arvaniello\" ou encore, la \"Cava de Negroponte\".
Cette commune est riche de ses eaux minérales, provenant des bassins du \"Gurgitello\" (\"petit fleuve\"), du \"Rete\" (ou \"Rita\") et du \"Castiglione\" avec son parc thermal actuel. Les sources prennent le nom des qualités qu'on leur confère, telles la \"Stomaco\", la \"denti\", la \"ferro\", l' \"aurifero\", l' \"argenteo\", la \"colata\", la \"Sinigallia\", la \"Cal d'Obrasco\" et la \"Val di Negroponte\".", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux.", "content": "Marina, Piazza Bagni, Maio, Perrone, Sentinella.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Barano d'Ischia, Forio, Ischia (Italie), Lacco Ameno, Serrara Fontana", "section_level": 2}], "src_summary": "Casamicciola Terme est une commune italienne de la ville métropolitaine de Naples dans la région Campanie en Italie. Elle est située sur l'île d'Ischia.", "tgt_summary": null, "id": 1283798}
{"src_title": "François Corteggiani", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après quelques collaborations locales, il s'installe à Paris en 1973 et commence par travailler dans la publicité et l'illustration dans divers journaux. Il débute dans la bande dessinée au sein d'une petite maison d'édition lyonnaise pour laquelle il livre un peu plus de planches en deux ans. Après un passage éclair chez \"Spirou\", il entre au journal \"Pif Gadget\" où il apprend tout en matière de scénario et dessin de Michel Motti à à qui José Cabrero avait confié ses personnages et sa série. Corteggiani malgré cette aide il ne pourra jamais dessiner la bande titre du journal Pif. Il crée également la série \"Pastis\" et avec Pica les séries \"Marine\" et \"Smith & Wesson\". Pour Glénat, en 1981, toujours avec Pica, il reprend les séries \"Bastos et Zakousky\" et \"Chafouin et Baluchon\" pour les journaux \"Circus\" et \"Gomme!\". Après l'arrêt de \"Gomme!\", il participe au mensuel \"Vécu\" en scénarisant \"De silence et de sang\" pour Marc Malès et \"Le Casque et la fronde\" pour Walter Fahrer. Au début des années 1980, il travaille pour le journal allemand \"Zack (Super As)\" pour lequel il écrit \"Peter O'Pencil\" que dessine Giorgio Cavazzano avec qui il fera ensuite \"Capitaine Rogers\" pour le \"Giornalino de Milan\" ainsi que \"Timothée Titan\" d'abord pour les Éditions Hachette puis pour la société Strip Art Features, Timotee Titan est un personnage crée par Michel Motti. Depuis 1984, il collabore au \"Journal de Mickey\", où il anime avec Pica les gags de \"L'École Abracadabra\" (le rédacteur en chef du secteur bandes dessinées est depuis peu son ami Jean-Luc Cochet, ex scénariste à Pif gadget). Tandis qu'ils continuent ensemble la série \"Marine\", il travaille avec Philippe Bercovici pour Glénat. Depuis la mort de Jean-Michel Charlier c'est lui qui a repris les scénarios de \"La Jeunesse de Blueberry\" dessinée par Colin Wilson avec qui il a créé la série \"Thunderhawks\" pour Soleil Productions. François Corteggiani est le rédacteur en chef BD de la nouvelle version de \"Pif Gadget\" (parue de 2004 à 2008). Dans la même période, il lance également un petit magazine pour la jeunesse, \"Glop Glop\". Il s'installe à Carpentras. Ce fut le fruit d'un hasard et la découverte d'un univers.. Le premier Bistro BD de Carpentras se déroule en 2005, pendant un week-end d'automne au \"Jardin des Glaces\". À son invitation, une vingtaine d'amis, auteurs et illustrateurs, se retrouvent à Carpentras pour accueillir les passionnés et les autres. Depuis les rencontres se font simplement, sans protocole, et le plus souvent autour d'un verre de Ventoux. Le Bistro BD débute le 22 septembre 2012. Plus de 20 auteurs y participent dont Caza, Florence Cestac, Jocelyne Charrance, Pierre Dubois, Herlé, André Houot, Michel Jans, Philippe Luguy, Michel Plessix, Georges Ramaïoli, Brice Tarvel et André Taymans. Dans ce cadre, la Maison des jeunes et de la culture accueille, du 20 septembre au 16 octobre, une exposition sur Ned Kelly, intitulée \"Histoire d'un album\", avec des dessins de Mankho et un scénario de François Corteggiani. Depuis l'été 2015, au sein du nouveau magazine \"Super Pif\" il écrit les scenarios des Aventures de \"Pif le chien\" dessinées par Richard Di Martino, de Placid et Muzo dessinées par Netch, et d'autres série comme Kid Franky dessinée par Herlé... Sous la signature transparente de \"Kort\", il poursuit pour \"L'Humanité\" la publication quotidienne de \"Pif\".", "section_level": 1}, {"title": "Engagement politique.", "content": "En 2012, il soutient Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle. Le 11 juin 2015, il a été condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Carpentras pour avoir caricaturé Hervé de Lépinau, avocat au barreau de Carpentras et représentant local du parti Front national – Rassemblement bleu Marine, en lapin. Ce dernier reprochait la diffusion d’un journal satirique tiré à 85 exemplaires et diffusé sur le marché de Carpentras, durant la campagne municipale de 2014, à l'avant-veille de l'élection. Le candidat frontiste y était croqué sous le nom d’Hervé le Lapinot et les termes « salopards », « scélérats » et « imbéciles » y qualifiaient des militants frontistes. Au terme du procès, François Corteggiani écope de d’amende, de dommages et intérêts et pour les frais de justice. Tandis que \"Charlie Hebdo\" et \"L'Humanité\" lui témoignent de leurs soutiens après le verdict, il fait appel de la décision. Ce procès fait écho à celui d'un autre caricaturiste, Jean-Michel Renault, jugé le 19 juin 2015 au tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer pour une caricature contre le FN publiée dans Nord Littoral.", "section_level": 1}], "src_summary": "François Corteggiani, né le 21 septembre 1953 à Nice, est un dessinateur et surtout un scénariste de bande dessinée français. Il signe également sous le nom de Pujol", "tgt_summary": null, "id": 1483539}
{"src_title": "Rencontres internationales de luthiers et maîtres sonneurs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le Festival.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Salon de lutherie.", "content": "Ce salon dédié aux instruments à bourdons et aux instruments de musiques traditionnelles constitue une vitrine diversifiée de la facture instrumentale. Au total, plus de 30 sortes d’instruments sont exposées : vielles à roue, cornemuses (cornemuses du Centre, veuze, biniou, boha, zampogne, gaita...), organistrum, accordéons diatoniques, cistres, bouzoukis, luths, harpes, dulcimers, épinettes des Vosges, violons, psaltérions, nyckelharpas, vièles à archet, guimbardes, percussions traditionnelles, flûtes, hautbois,... En 2011, 130 luthiers ont fait le déplacement, contre 16 en 1976. Ils viennent pour la plupart des différentes régions de France mais aussi de l’étranger (12 nationalités). C’est pour eux une occasion de présenter leur travail, de rencontrer d’autres luthiers et d’échanger expériences et innovations techniques.", "section_level": 2}, {"title": "Les Animations.", "content": "Diverses animations sont proposées en journée : initiations danses, présentation d’instruments par les luthiers, concours, bal pour enfants, Apérosol, rencontres avec les musiciens, atelier lutherie, stage de gaita et percussions galiciennes, session irlandaise... Le festival dispose également d'une scène ouverte.", "section_level": 2}, {"title": "30 concerts et bals.", "content": "Côté programmation, environ 30 concerts et bals sont proposés, donnant à entendre toute la diversité et la richesse des musiques et danses traditionnelles des différentes régions de France et du monde entier.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le festival a été créé en 1976 pour le centenaire de la mort de George Sand qui passa la plus grande partie de sa vie à Nohant (Indre), où elle écrivit la majeure partie de son œuvre. Pour célébrer le centenaire de sa mort, le comité George Sand, créé pour l’occasion, décida de faire revivre certains lieux décrits dans ses romans. Dans l’un d’entre eux, \"Les Maîtres sonneurs\" écrit en 1853, George Sand met en scène les rivalités entre musiciens du Berry et du Bourbonnais. Elle décrit, entre autres, les rites initiatiques de la confrérie des Maîtres Sonneurs, joueurs de cornemuses, qui se déroulaient dans les souterrains du château de Saint-Chartier, et les « examens de passage » pour devenir cornemuseux, organisés à l’Auberge du Bœuf Couronné du village. Michèle Fromenteau et Jean-Louis Boncoeur choisirent donc le château de Saint-Chartier, situé à de Nohant, pour créer une animation axée autour de la musique traditionnelle qui réunirait pour la première fois en un même lieu des musiciens, des amateurs de musique et de danse et des fabricants d’instruments. Le but des Rencontres était de montrer tous les aspects de la vielle et de la cornemuse à travers le temps et l’espace. Depuis, le festival est devenu le lieu où l’on s’attache à « promouvoir les instruments et les musiques traditionnelles, par les rencontres entre les luthiers, les instruments, les musiciens, les passionnés et les publics ».", "section_level": 1}, {"title": "L'Association : le Comité George Sand.", "content": "Organisateur des Rencontres, le Comité George Sand est une association loi 1901 qui travaille également à l'année à la promotion et à la mise en valeur des musiques et danses traditionnelles.", "section_level": 1}, {"title": "Les initiations dans les collèges.", "content": "Depuis 2005, il s’agit d’animations de découverte et d’initiation aux musiques traditionnelles auprès des élèves des classes de du département de l’Indre, avec le soutien financier du Conseil Général de l’Indre. Au total, c’est 400 heures d’animation musicale au cours desquelles plus 1300 collégiens peuvent s’initier aux quatre instruments proposés : vielle à roue, cornemuse, accordéon diatonique et violon.", "section_level": 2}, {"title": "Le Festival Pierres qui chantent en Vallée Noire.", "content": "« Pierres qui chantent » va depuis 1995 à la rencontre du public faire découvrir des artistes confirmés ou des jeunes talents au cœur du petit patrimoine bâti des communes de la Vallée Noire (région de La Châtre, pays de George Sand). Ce festival de proximité permet d’animer des communes n’ayant isolément pas les moyens d’organiser ce type d’évènement. Cette formule de coopération entre plusieurs acteurs remporte un vif succès auprès des locaux et des touristes. Il est organisé par le Comité George Sand en collaboration avec le Pays de George Sand, la Communauté de Communes de La Châtre/Sainte-Sévère, Convergences et Jazz Bleu.", "section_level": 2}, {"title": "La Section Lutherie du Lycée George Sand de La Châtre.", "content": "Le Comité George Sand, le lycée George Sand de La Châtre et le GRETA de l’Indre ont mis en place en 2004 une formation complémentaire à la lutherie au sein du lycée George Sand de La Châtre. Cette formation a pour objectif de faire découvrir les techniques de fabrication en lutherie à travers la facture de quelques instruments traditionnels. Des luthiers interviennent durant l’année pour transmettre leur savoir-faire. Les élèves ont ensuite la possibilité de présenter leur travail durant le festival puisque la formation est présente au sein du salon de lutherie. Elle peut accueillir 12 élèves et adultes en formation continue de septembre à mai.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les Rencontres internationales de luthiers et maîtres sonneurs (également appelées Rencontres internationales de luthiers et maîtres sonneurs de \"Saint-Chartier\" ou encore Festival des musiques et danses traditionnelles du monde en Europe) sont un festival de musiques et de danses traditionnelles créé en 1976 qui présente la particularité d'accueillir un salon de lutherie (et plus généralement d'instruments anciens). ", "tgt_summary": null, "id": 830886}
{"src_title": "Division de l'Empire romain", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les causes.", "content": "L'Empire romain est divisé en 285-286 par l'empereur Dioclétien, qui instaure la tétrarchie. Lui-même administre les régions situées en Orient, et son compagnon d'armes Maximien celles en Occident. Chacun est assisté d'un coempereur. Cette division était conçue comme une division administrative et non politique, le collège des empereurs représentant l'autorité sur l'ensemble, et chaque empereur devra prendre ses décisions en accord avec son collègue. Au tout l'Empire romain forme quatre préfectures, contenant ensemble quatorze diocèses, qui eux-mêmes comprenaient plus de cent provinces ; Rome et Constantinople restant en dehors de toute division.", "section_level": 1}, {"title": "Constantin le Grand.", "content": "En 305, Dioclétien abdique, ce qui est une première dans l'histoire de l'empire, en obligeant Maximien à l'imiter en faveur de leurs coempereurs Galère et Constance Chlore, père de Constantin I. Au terme de nombreuses luttes de pouvoir entre les prétendants, dont Constantin sort vainqueur fin 323, l'unité administrative de l'empire est temporairement rétablie. Constantin peut être considéré comme le père spirituel de l'empire byzantin, étant le fondateur de Constantinople qu'il bâtit à l'emplacement d'une colonie grecque du nom de Byzance (\"Byzantium\", aujourd'hui Istanbul). Cette capitale est tout d'abord nommée \"Nova Roma\" (« Nouvelle Rome ») puis, dans l'usage courant, \"Constantinople\" (\"Constantinou polis\", ville de Constantin). Constantin I fut aussi le premier empereur à favoriser le christianisme. Il contribue même à la fondation de sa doctrine en convoquant le premier concile œcuménique chrétien à Nicée en 325.", "section_level": 1}, {"title": "La division de l'empire.", "content": "L'unité de l'Empire n'est que temporairement rétablie sous Constantin, car après sa mort, le recours à un coempereur devient presque systématique. La division est définitive à la mort de Théodose le Grand en 395. Les parties occidentale et orientale échoient à ses deux fils. Honorius établit sa capitale à Ravenne et Arcadius à Constantinople. Dès lors, les ambitions politiques des coempereurs ne viendront plus jamais empiéter sur les prérogatives de l'autre. Et avec l'accession au trône de Léon I à Constantinople en 457, les liens dynastiques qui unissaient jusque-là les empereurs d'Orient et d'Occident sont définitivement rompus. En 476, lors de la chute de l'Empire romain d'Occident, l'empereur d'Orient Zénon devient l'unique dépositaire de l'autorité impériale romaine. Comme au moment de la séparation de 395, l'événement ne fut pas perçu à l'époque comme définitif (Odoacre reconnaissait l'autorité – nominale – de Zénon en Italie, de même que Théodoric lui fera allégeance), mais cet événement marque la naissance de l'empire byzantin, qui se détache de l'Antiquité romaine. Elle s'était d'abord réalisée sur le plan administratif, puis s'étend à la dimension religieuse lors du concile de Chalcédoine en 451. Le titre de patriarche est alors reconnu à l'évêque de Constantinople, ce qui en fait l'égal de l'évêque de Rome, le pape. Enfin en 484, le pape Félix III excommunie le patriarche de Constantinople Acace pour protester contre la nomination d'un évêque monophysite à Alexandrie ; en représailles, Acace excommunie à son tour Félix III. L'empire byzantin est considéré comme « romain » par ses habitants, mais est en fait un État de culture grecque. La langue grecque était langue courante, de culture, d'Église et commerciale. L'empire oriental était multiethnique, avec des centres de rayonnement hellénistiques comme Constantinople, Antioche, Éphèse, Thessalonique, et Alexandrie.", "section_level": 1}, {"title": "Tentatives de reconstitution de l'empire.", "content": "En 488, Théodoric emmène les Goths fédérés, installés depuis un siècle dans le nord de la Thrace, pour un grand exode vers l'Italie, en accord avec l'empereur Zénon. Il doit destituer Odoacre et régner à sa place au nom de l'empereur. L'empire byzantin a finalement surmonté la période des Grandes invasions en cette fin de grâce à sa diplomatie, ce qu'il poursuit ensuite face aux Croates et aux Avars en les fixant sur son sol \"(lire migrations tardives)\". Après la mort de Théodoric, l'assassinat de sa fille en 535 offre à l'empereur Justinien le prétexte pour achever la restauration de l'unité de l'empire qu'il a initiée en œuvrant à la réconciliation des Églises d'Orient et d'Occident en 519, puis en reconquérant l'Afrique du Nord en 533. L'armée byzantine, commandée par le général Bélisaire, débarque en Sicile en 536, puis, quatre ans plus tard, reconquiert toute l'Italie. Mais les Goths reprennent Rome, obligeant Justinien à envoyer une nouvelle armée en 552 sous le commandement de l'eunuque Narsès. Les Goths sont définitivement vaincus cette même année, dans la vallée du Sarno, et chassés d'Italie. Quelques troupes sont envoyées en Espagne, faisant passer le Sud-Est sous suzeraineté byzantine. Ainsi, Justinien a refait de la Méditerranée un lac romain, cependant que Constantinople devient la plus grande ville au monde. Mais son neveu Justin II est totalement impuissant devant l'invasion des Lombards en Italie en 568. Cette même année, les Avars envahissent les Balkans, suivis en 577 par les Slaves. En 588, le royaume wisigoth reprend la frange du Levant aux Byzantins. Pendant ce temps, l'empire est entré en conflit avec les Perses en 572. Face à l'effondrement de l'œuvre de Justinien, l'empereur Maurice réorganise les dernières possessions byzantines en Italie et en Afrique. Il constitue les exarchats de Ravenne et de Carthage, destinés à faciliter la défense de ces régions par la concentration des pouvoirs civil et militaire dans les mains d'un seul homme, l'exarque. Ils permettent d'assurer à l'empire une présence durable en Occident. Enfin, la paix obtenue avec les Perses en 591 permet à Maurice de lancer une offensive dans les Balkans. Mais la guerre est longue et pénible, et en 602, l'armée et le peuple se révoltent et conduisent un nouvel empereur au pouvoir. Les Byzantins renoncent définitivement à chasser les Slaves de l'empire. Ce a aussi été marqué par les crises théologiques avec le développement du monophysisme, malgré sa condamnation lors du concile de Chalcédoine. Ce problème est la cause des mésententes entre Rome et Constantinople durant tout ce siècle. L'œuvre de Justinien ne se résume pas à sa tentative de restaurer l'unité territoriale et religieuse de l'empire. Il demande à Tribonien de réviser les lois romaines. Son travail monumental aboutit à la rédaction du \"Corpus juris civilis\" en 529. Il fait reconstruire par ailleurs l'église de Sainte-Sophie (La Sainte Sagesse (de Dieu), \"Αγια Σοφια\"), détruite lors de la sédition Nika au cours de laquelle il faillit perdre le pouvoir en 532. Elle fut achevée au bout de cinq ans, en 537. Après le règne de Justinien, l'Italie fut perdue au profit des Lombards, et au cours du, les Arabes musulmans conquirent les provinces du sud sous le règne de Héraclius. Les conquêtes des musulmans laissèrent l'empire plus homogène : plus grec et plus chrétien qu'il n'était auparavant.", "section_level": 1}], "src_summary": "Au, l'Empire romain est partagé en deux parties : l'Empire romain d'Occident et l'Empire romain d'Orient. Si le premier disparaît très rapidement au siècle suivant sous le coup des invasions germaniques et la création de royaumes sur son territoire, le second donne naissance à l'Empire byzantin qui subsiste jusqu'à la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453.", "tgt_summary": null, "id": 2331452}
{"src_title": "Élection présidentielle américaine de 1860", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Désignation des grands électeurs.", "content": "Les trente-trois États de l'Union participèrent à la désignation des grands électeurs, soit deux États de plus que lors de l'élection précédente, du fait de l'adhésion de l'Oregon et du Minnesota. Seule la Caroline du Sud choisit encore de faire désigner ses électeurs par la Législature de l'État, tous les autres ayant recours au vote direct des citoyens. 303 grands électeurs furent ainsi désignés et participèrent à l'élection.", "section_level": 1}, {"title": "Investiture des candidats.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Parti démocrate.", "content": "La convention nationale du Parti démocrate se réunit du 23 avril au 3 mai à Charleston. Outre les divisions importantes sur le programme, et notamment sur la question de l'esclavage, le parti comptait sept candidats à l'investiture : l'ancien sénateur de New York, le sénateur de l'Illinois Stephen A. Douglas, l'ancien Secrétaire du Trésor des États-Unis James Guthrie, le sénateur de Virginie Robert M. T. Hunter, le sénateur du Tennessee Andrew Johnson, le sénateur de l'Oregon Joseph Lane, et l'ancien gouverneur de New York Horatio Seymour. La convention se divisa très fortement sur la question de l'esclavage. L'adoption d'une motion anti-esclavagiste par contre 138 provoqua le départ d'une cinquantaine de délégués des États du Sud et radicalisa les oppositions entre Nord et Sud. La désignation du candidat, qui nécessitait les deux tiers des voix, se révéla donc bien compliquée. Douglas fut rapidement en tête, mais sa position modérée, favorable à laisser la liberté aux États, sans se prononcer explicitement sur l'esclavage, lui aliéna des voix sudistes. Après 57 tours de scrutin, il lui manquait encore trop de voix pour atteindre l'investiture. Épuisés, les délégués décidèrent le 3 mai d'ajourner la convention et de se retrouver plus tard. La convention se réunit donc de nouveau à Baltimore le 18 juin, deux jours après la fin de la convention républicaine. Un nouveau débat sur l'esclavage porta un coup définitif à cette convention. À la suite de l'échec d'une motion pro-esclavagiste, 110 délégués du Sud quittèrent définitivement la convention. Les délégués restant désignèrent Stephen A. Douglas comme candidat à la présidence, puis Herschel Vespasian Johnson, ancien gouverneur de Géorgie, pour la vice-présidence. Les délégués du Sud se réunirent à Baltimore le 28 juin. Ils désignèrent leur propre candidat, le vice-président sortant John Cabell Breckinridge, avec Joseph Lane, sénateur de l'Oregon, comme colistier.", "section_level": 2}, {"title": "Parti républicain.", "content": "La convention nationale républicaine se réunit à la mi-mai à Chicago. La crise du Parti démocrate, qui était déjà bien connue, augmenta le nombre de candidats à l'investiture du Parti républicain. Le mieux placé au départ était le Sénateur de New York William Henry Seward, mais d'autres candidats semblaient avoir leurs chances. Le plus sérieux était Abraham Lincoln, ancien Représentant de l'Illinois, et qui, malgré son échec à se faire élire comme sénateur par la législature de son État deux ans auparavant, avait acquis une notoriété nationale à l'occasion de cette campagne. Suivaient aussi le Gouverneur de l'Ohio Salmon P. Chase, l'ancien Représentant du Missouri Edward Bates et Simon Cameron, Sénateur de Pennsylvanie. Dès le début de la convention, il apparut que ce dernier était très peu soutenu au sein du parti. La compétition se fit donc entre les autres candidats. Seward, très marqué à « gauche » du Parti républicain, tenta un recentrage qui, au lieu de lui rallier des modérés, lui fit perdre des soutiens chez les républicains radicaux. Chase souffrit, lui, de son passé de démocrate et des solides inimitiés qu'il s'était créées dans les années 1840 parmi les whigs, dont beaucoup avaient rejoint le Parti républicain. Il s'opposa aussi fortement à la délégation de Pennsylvanie sur la question des droits de douane, et il se révéla que sa propre délégation n'était pas unanimement prête à le soutenir jusqu'au bout. Quant à Bates, ses liens avec les nativistes « Know Nothing » lui valurent l'hostilité franche des délégués d'origine allemande, assez nombreux à l'époque. La désignation de Lincoln se fit donc plus sur la base d'un consensus, au troisième tour de scrutin, le 16 mai, que par une adhésion enthousiaste. Il était le seul candidat sérieux à n'avoir aucun ennemi dans le parti. Le Sénateur du Maine Hannibal Hamlin fut ensuite désigné comme candidat à la vice-présidence.", "section_level": 2}, {"title": "Parti constitutionnel de l'Union.", "content": "La montée de la tension entre Sudistes et Nordistes conduisit un certain nombre de politiciens issus de l'aile conservatrice du Parti whig à s'interroger sur la création d'un nouveau parti. Ils furent rejoints par des anciens du Parti américain, animés par un nationalisme profond qui leur faisait craindre avant tout la remise en cause de l'unité du pays. La convention du parti se réunit à Baltimore le 9 mai, soit entre la première convention démocrate, qui s'était soldée par un échec, et celle du Parti républicain. Cette convention adopta un programme très simple, basé sur le maintien du \"statu quo\", la défense inconditionnelle de la Constitution et l'opposition à toute mesure qui pourrait conduire à une division du pays. Elle désigna John Bell, ancien Secrétaire à la Guerre des présidents Harrison et Tyler, et ancien sénateur du Tennessee, comme candidat à la présidence, et Edward Everett, ancien président de l'Université Harvard, qui avait aussi derrière lui une longue carrière politique au Massachusetts (dont il avait été gouverneur, puis représentant et sénateur), et au sein de l'administration (Secrétaire d'État en 1851-53).", "section_level": 2}, {"title": "Campagne électorale.", "content": "La campagne électorale fut très éclatée. En effet, Lincoln ne réunit pas les conditions pour pouvoir se présenter dans la quasi-totalité des États du Sud, où la campagne se fit entre Breckinridge et Bell, tandis que dans certains États du Nord, comme New York, les démocrates et les unionistes s'étaient rassemblés sous la même bannière. De fait, la division des démocrates, et la domination nette des républicains dans le nord, avait de quoi décourager les adversaires de Lincoln. Douglas, cependant, fut le premier candidat de l'histoire américaine à mener une campagne en personne dans tous les États du pays, ne se contentant pas d'essayer d'emporter des États. Les républicains, de leur côté, ne firent pas une campagne aussi intense et agressive qu'en 1856, peut-être pour éviter de donner des arguments à ceux qui les accusaient de mener le pays vers la guerre civile.", "section_level": 1}, {"title": "Résultats.", "content": "L'élection eut lieu le 6 novembre 1860. Abraham Lincoln arriva en tête, assez largement, mais fut très loin d'obtenir la majorité absolue des voix des citoyens, avec moins de 40 %. Comme il emporta 17 États, tous situés dans le nord, il obtint cependant une majorité absolue au sein du collège électoral, avec 180 mandats, soit 28 de plus que nécessaire. La division de ses adversaires explique largement cet état de fait, même s'il est difficile de savoir ce qu'aurait donné un vote bipolaire. Stephen Douglas, le seul candidat à avoir fait une vraie campagne nationale, arriva en deuxième position, mais n'emporta que 2 États, représentants 12 mandats, ce qui le mit en dernière place du vote des électeurs. Breckinridge, lui, emporta la quasi-totalité des États du Sud, plus le Maryland et le Delaware, qui reconnaissaient l'esclavage, tandis que Bell arrivait en tête dans les États « bordiers » de Virginie, du Tennessee et du Kentucky. Ces résultats préfigurent la toute prochaine sécession. Ceux qui ont voté Breckinridge formeront les États confédérés d'Amérique, ceux qui ont choisi Bell se diviseront, tandis que les autres resteront dans l'Union.", "section_level": 1}, {"title": "Conséquences immédiates.", "content": "L'élection d'Abraham Lincoln provoqua quasi immédiatement la sécession d'un certain nombre d'États du Sud, avant même que le président élu entre en fonction (le 4 mars 1861) : Ces 7 États formèrent le 4 février 1861 les États confédérés d'Amérique, qui ne reconnaissaient pas Lincoln comme président. Ils élurent Jefferson Davis du Mississippi, l'ancien Secrétaire à la Guerre, comme président. Cette sécession ne fut pas admise, ni par le président encore en fonction James Buchanan, ni, bien sûr, par le président élu Abraham Lincoln. Elle fut à l'origine de la Guerre de Sécession, qui opposa pendant un peu plus de quatre années les États du nord à ceux du sud.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'élection présidentielle américaine de 1860 fut marquée par l'élection du premier président républicain de l'Histoire des États-Unis, Abraham Lincoln, qui fut à l'origine de l'abolition de l'esclavage dans ce pays. ", "tgt_summary": null, "id": 800049}
{"src_title": "Kâma (divinité)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine et légendes.", "content": "Il est généralement considéré comme naissant de lui-même, qualifié de \"ananyaja\", c'est-à-dire né de nul autre. Son lieu traditionnel de naissance est la ville de Gauhatî dans l'Assam. Son épouse est Ratî ou Revâ, le désir, et son frère Krodha, la colère, son fils, \"sans-rival\", et sa fille Thrishnâ, la soif. Puissance du désir qui dévore les hommes, l\"'Atharva-Veda\" l'identifie à Agni, le dieu du feu. D'après les \"Brâhmana\", il est à la source de la création de l'univers, car il aurait instillé à Brahmâ le désir de ne pas être seul. À l'origine, Kâma était un être d'une irrésistible beauté, créé par les dieux afin d'obliger Shiva à sortir de son ascèse pour épouser Pârvatî. Il se rendit donc en compagnie du Printemps et de son épouse, sur le mont Kailāsa (Kailash) afin de distraire celui-ci. Il décocha au dieu une de ses flèches mais Shiva, furieux, ouvrit son troisième œil, celui de la destruction, et réduisit Kâma en cendres. D'après le Rāmāyana, il aurait été envoyé par les dieux, inquiets par la puissance de l'asura, pour réveiller Shiva et que ce dernier le défît. Il subit alors la même punition du dieu en colère. Cette destruction par Shiva, faisant de lui un dieu sans corps, lui fait parfois porter le nom d\"'Ananga\", « sans corps. » L'épouse de Kâma ayant ému le dieu par ses pleurs, Shiva lui accorda le droit de renaître comme. Kâma est vénéré par les yogis, car lui seul peut libérer du désir.", "section_level": 1}, {"title": "Iconographie.", "content": "Kâma est représenté comme un jeune homme à la peau noire, à deux ou huit bras, possédant un arc en canne à sucre dont la corde est une chaîne d'abeilles et cinq flèches de fleurs, lotus bleu, jasmin, fleur de manguier, \"champaka\" et \"shirîsha\", qui représentent les cinq sens. Son vâhana ou véhicule est un perroquet et celui de son épouse, Ratî, un pigeon.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le dieu Kâma (en sanskrit, ; de \"kāma\", le « désir » et deva « dieu ») est la divinité hindoue du désir, et plus particulièrement du désir amoureux. Comme l'Éros grec, il utilise un arc et des flèches pour répandre l'amour. Il est le fils de Dharma et de Shraddha. Mentionné dans le \"Rig-Véda\" comme le plus puissant des dieux (mais presque chaque dieu védique est loué comme étant « le plus puissant des dieux »), il symbolise le moteur qui pousse les hommes à la perpétuation de leur espèce. En d'autres termes, il symbolise le désir sexuel ou la libido. Par suite, il régente le samsâra. ", "tgt_summary": null, "id": 1466837}
{"src_title": "Pierre-Maurice Glayre", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Pierre-Maurice Glayre est le fils de Pierre-Claude Glayre, pasteur à Romainmôtier, et de Jeanne-Françoise Tissot. Il naît à la cure. Son père meurt quand il a 6 mois et sa mère six ans plus tard. Il est alors adopté par le capitaine Daniel Vullyamoz, parrain du major Davel.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière de diplomate.", "content": "Il suit les cours de théologie de l'Académie de Lausanne et fait la connaissance d'Armand-François-Louis de Mestral de Saint-Saphorin, ambassadeur du roi Frédéric V de Danemark en Pologne. Le roi Stanislas II de Pologne cherche un secrétaire particulier et Glayre est engagé dès 1764. Secrétaire d'ambassade à Saint-Pétersbourg, il est par la suite chargé de missions de confiance. La Diète polonaise lui décerne en 1771 le titre de chevalier de l'Ordre de Saint-Stanislas et l'indigénat polonais pour son dévouement et les services rendus au pays ; il reçoit le diplôme de conseiller privé et secret du roi. En 1787, après 23 ans, il abandonne sa carrière diplomatique et retourne en Suisse. Le, il épouse à Prilly Marie de Crousaz. Le couple aura deux enfants : Marie-Louise-Suzanne (1789) et Stanislas-Sabin (1791) ; ce dernier, dont le parrain est le roi de Pologne, meurt d'un accident de chasse en 1806.", "section_level": 2}, {"title": "Révolution vaudoise et République lémanique.", "content": "Glayre passe ses étés à Romainmôtier et l'hiver à Lausanne. En, il participe au « banquet des Jordils » qui commémore la prise de la Bastille. Alors que le Pays de Vaud se trouve sous l'emprise bernoise et que l'exemple français donne des idées aux Vaudois, il souhaite des améliorations pour ses concitoyens, mais n'approuve malgré tout pas les idées des autonomistes. Le, Glayre représente Lausanne à l'Assemblée des députés des villes et des communes du Pays de Vaud. Dans la nuit du 23 au, le Comité de réunion, emmené par Jean-Louis de Bons, proclame la République lémanique. Le, l'Assemblée des députés se constitue en Représentation provisoire du Pays de Vaud et devient l'Assemblée nationale représentative. Le lendemain, Glayre préside la première séance de l'Assemblée provisoire de la nouvelle République lémanique. Il dira :. Dans la nuit du 25 au, sous sa présidence, l'Assemblée décide de congédier les baillis. Le, à Lausanne, Glayre donne l'accolade au général français Philippe Romain Ménard, qui commande les troupes françaises envoyées par le Directoire pour protéger le pays et qui sont entrées dans la ville le jour-même.", "section_level": 2}, {"title": "Canton du Léman.", "content": "Le, la Constitution helvétique imposée par les Français est adoptée : le canton du Léman est né. Glayre devient un des cinq membres du pouvoir exécutif du nouveau canton, qui le désigne provisoirement préfet national du Léman. En avril, à Aarau, les représentants des cantons l'élisent au Directoire helvétique. Il quitte donc Lausanne pour Aarau ; il est nommé président du Directoire en 1799. Souffrant de goutte et supportant mal la présence des troupes françaises, l'impuissance politique du Directoire et les conflits surgis avec Frédéric-César de La Harpe, Glayre démissionne le. Le, le Directoire est dissous par les Chambres. Une Commission exécutive de sept membres le remplace et s'occupe de gouverner le pays : Glayre est chargé des affaires étrangères. Il quitte une nouvelle fois Romainmôtier et s'installe à Berne. Le, la Commission exécutive fédérale décide de dissoudre les Chambres : le nouveau pouvoir exécutif cantonal, appelé Petit Conseil, compte sept membres ; Glayre en fait partie. Glayre devient de plus ministre auprès du Premier Consul Bonaparte à Paris et représente également la Suisse au traité de Lunéville, en 1801. De retour à Lausanne en, Glayre ne s'occupe plus que de sa charge de député aux diètes vaudoises de 1801 et 1802 ; il en est le vice-président en 1801. Des troubles divisent la Suisse : certains cantons se déclarent indépendants du pouvoir central et le Gouvernement trouve refuge à Lausanne en. Bonaparte impose sa médiation et des délégués des cantons participent à Paris à la « Consulta helvetica ». Glayre préside depuis Lausanne la commission chargée de faire l'intermédiaire entre la Consulta et la population. Il fait ensuite partie, notamment avec Auguste Pidou, de la commission constituée dans chaque canton pour appliquer le régime de l'Acte de médiation. Le cercle de Romainmôtier l'élit le au Grand Conseil vaudois qui tient sa première séance le. Il est réélu en 1808. Il quitte le Grand Conseil et la politique en 1813. Il meurt le à Lausanne et est enterré à Romainmôtier. Glayre fut membre de la franc-maçonnerie et, en 1810, devint le Grand maître du Grand Orient national helvétique romand.", "section_level": 2}], "src_summary": "Pierre-Maurice Glayre, né le à Romainmôtier et mort le à Lausanne, est un diplomate et homme politique suisse. Il a été conseiller du roi Stanislas II de Pologne, président de l'Assemblée provisoire de la République lémanique, président du Directoire helvétique, membre de la commission exécutive fédérale et député au Grand Conseil vaudois.", "tgt_summary": null, "id": 1640333}
{"src_title": "Warren Smith", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Ses parents (Ioda et Willie Smith) divorcèrent dès son plus jeune âge et sera placé chez ses grands parents habitant Louise dans le Mississippi qui possédaient une petite ferme. En 1950 on le retrouve au Texas dans l'United States Air Force à San Antonio pour son service militaire. Il décide alors de faire ses débuts dans la country. Une fois libéré de ses obligations militaires il déménage à West Memphis, Arkansas puis se produit au club local le \"Cotton Club\" en compagnie de l'orchestre de Clyde Leoppard. Il rencontre ensuite Johnny Cash qui le présente à Sam Phillips de Sun Records. Il propose à Sam Philips une chanson que Johnny Cash vient d'écrire pour Warren Smith « \"Rock and Roll Ruby\" » qu'il enregistre le en compagnie du batteur Clyde Leoppard, Joe Baugh au piano, Buddy Holobaugh à la guitare. La version est un rockabilly couplée avec des paroles country qui sort le remportant d'emblée un succès considérable est le les pop charts locaux. Mais le morceau sera éclipsé rapidement par le « Blue Suede Shoes » de Carl Perkins. Il enregistre presque immédiatement un deuxième single avec Roland Janes à la guitare,où se trouvent des morceaux comme « \"Ubangi Stomp\" » et « \"Black Jack David\" ». Devenu une grande vedette du Big D Jambore en août 1956, Warren sort ensuite un troisième disque avec deux titres « \"Miss Froggie\" » et « \"So long I'm gone\" » qui sera un hit se classant à la dans les charts Pop aux États-Unis. Mais Sam Phillips concentre tous ses efforts sur Jerry Lee Lewis, avec qui il est en conflit et qui vient de triompher avec « \"Whole lotta shakin' goin' on\" ». Warren Smith n'ayant pas les résultats escomptés quitte Sun Records pour signer chez Libertry en 1960. Il grave alors un pur album country puis sera oublié du public, enregistrant cependant quelques singles pour Skill et Jubal entre 1964 et 1973. Mais à la fin des années soixante-dix et quatre-vingt la légende de Warren Smith refait surface. Le public recherche alors les morceaux très prisés de la période Sun où des inédits font leur apparition, comme « \"Red Cadillac and Black Moustache\" », « \"Uranium Rock\" », « \"I like you Kinda\" », « \"Do I Love You\" », etc. Ces titres sortent d'abord sur des compilations anglaises et européennes entre 1973 et 1976. Les disques se vendent bien en Europe, et Warren retourne dans les studios; il enregistre à Dallas fin 1976 et début 1977 et sortira un album sous le label Lake County (LP 506), un disque produit par Michel Catin, réédité plus tard partiellement sur le Big Beat BB 9806. Il se produit le à Paris au théâtre le Palace en compagnie de Billy Lee Riley et Jerry Dixie. Il avait fait son retour au Rainbow Theatre de Londres le où des milliers de fans en délire lui avaient fait un triomphe. La carrière de Warren Smith prend brusquement fin lorsqu'il décède le d'une crise cardiaque à 47 ans, alors qu'il préparait sa tournée en Europe.", "section_level": 1}], "src_summary": "Warren Smith (né le dans le Comté de Humphreys, Mississippi, décédé le ) était un pionnier et un chanteur et guitariste américain de rockabilly.", "tgt_summary": null, "id": 705175}
{"src_title": "Désiré-Magloire Bourneville", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est médecin neurologue à l'hôpital de Bicêtre, animateur du journal \"le Progrès médical\", élu député de Paris en 1883. Il multiplie les déclarations à l'encontre des religieuses employées comme infirmières : L'État qui est laïc a le devoir de se priver du concours d'auxiliaires qui, par leurs vœux, se placent en opposition directe avec les lois de la nature et les intérêts de la société. Le docteur Désiré-Magloire Bourneville provoque une évolution remarquable dans la connaissance de ce qu’on appelle les idiots, notamment dès 1890 à la Fondation Vallée où il est nommé. Il institutionnalise l’action médico-pédagogique et participe activement au vote de la loi proposée par Alfred Binet instituant en 1909 les classes de perfectionnement annexées aux écoles primaires. Sa conviction est que tous les enfants handicapés doivent recevoir une éducation. Il est également à l'origine de réformes de l'hygiène hospitalière, veillant par exemple personnellement à la compatibilité des tenues du personnel avec les pratiques aseptiques. L'aboutissement de son combat pour la reconnaissance des enfants handicapés se trouve sans doute dans le vote en 1909 d'une loi pour un système scolaire adapté aux enfants handicapés, connecté avec le réseau éducatif classique. Il décrit la sclérose tubéreuse de Bourneville, une maladie génétique. Il est conseiller municipal de Paris et député de la Seine de 1883 à 1889, inscrit au groupe de la Gauche radicale. Il est à l'origine de la fondation des premières écoles d'infirmières laïques en France. Ses cendres sont déposées dans la case du columbarium du cimetière du Père-Lachaise.", "section_level": 1}], "src_summary": "Désiré-Magloire Bourneville, né le à Garencières (Eure), mort le à Paris, est un médecin aliéniste qui a participé activement au débat sur la laïcisation des hôpitaux français.", "tgt_summary": null, "id": 2037136}
{"src_title": "Institut Fraunhofer de physique des bâtiments", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Recherche et développement.", "content": "Les tâches de l'IBP Fraunhofer se concentrent sur la recherche, le développement, les tests, la démonstration et le conseil dans le domaine de la physique du bâtiment. Ceux-ci incluent par exemple le contrôle du bruit et de l'isolation acoustique des bâtiments, l'optimisation de l'acoustique dans les pièces, des mesures visant à accroître l'efficacité énergétique et l'optimisation de la technologie d'éclairage, les questions de climat intérieur, l'hygiène, les effets sur la santé des émissions des matériaux de construction et des effets de la chaleur, l'humidité et la protection contre les intempéries, la préservation des bâtiments et monuments. L'institut effectue régulièrement des analyses incluant un bilan complet des produits, processus et des services d'un point de vue écologique, social et technique afin d'évaluer la durabilité, l'optimisation durable et la promotion des processus d'innovation. Les domaines de recherche de la chimie de la construction, de la biologie et de l'hygiène du bâtiment ainsi que du domaine de la technologie du béton complètent le spectre de la physique du bâtiment de l'institut. Le site de Cassel renforce les activités traditionnelles dans le domaine de l’utilisation rationnelle de l’énergie et regroupe le développement de composants technologiques. Le site de Nuremberg est particulièrement centré sur l'efficacité énergétique des bâtiments. Un groupe de travail y étudie des solutions holistiques pour les bâtiments offrant un maximum de confort et de soutien sanitaire, adaptées à l'âge et à des coûts modérés avec une faible consommation d'énergie.", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La devise « Construire sur la connaissance » constitue la base du travail de recherche et développement et comprend l'enseignement universitaire. Dans l'institut, cet enseignement est couvert par les chaires de physique du bâtiment à l'université de Stuttgart et depuis 2004 par l'université technique de Munich. Les écoles doctorales « Climat - Culture - Construire » et « Personnes dans les espaces » intègrent la recherche fondamentale sur la construction respectueuse du climat et l'interaction entre les espaces et les personnes.", "section_level": 1}, {"title": "Infrastructure.", "content": "En 2012, 452 personnes travaillent dans l'institut, dont 205 en personnel permanent. L'institut est financé en majorité par des fonds des états fédéraux allemand, ainsi que par l'union européenne. Dans le même temps, l'institut développe des interactions avec l'industrie régionale dans le but de partager les savoirs respectifs. Le budget de fonctionnement de l'institut est constitué à 43% de recherche sous contrat. En 2012, le budget de fonctionnement atteint 25.5 millions d'euros. L'institut a obtenu l'accréditation de la part de la Deutschen Akkreditierungsstelle GmbH (DAkkS) (organisme d'accréditation allemand) pour les champs d'expertises suivants : En accordant ce niveau d'accréditation, le laboratoire d'essais est habilité à développer de nouvelles procédures de test ou à modifier les procédures existantes, notamment DIN EN/ISO/IEC 17025.", "section_level": 1}, {"title": "Coopérations.", "content": "L'IBP Frauhnofer est gestionnaire de l'« alliance Fraunhofer pour la construction » (Fraunhofer-Allianz Bau), située à Holzkirchen. Cette alliance axe ses recherches sur la conservation des ressources et l'aspect sanitaire des constructions. L'IBP Frauhnofer est membre de la « Fraunhofer-Verbund Werkstoffe, Bauteile » (VWB). Ce réseau regroupe 12 instituts évoluant dans le domaine de la science des composites et matériaux. Il a également noué des partenariats avec d'autres réseaux du domaine des transports (« Fraunhofer-Allianz Verkehr ») ; de l'énergie (« Fraunhofer-Allianz Energie ») ; de l'énergie renouvelable (« ForschungsVerbunds Erneuerbare Energien » (FVEE)) notamment solaire, éolien, géothermique et hydrogène ; et de la préservation du patrimoine (« Forschungsallianz zum Erhalt des Kulturerbes » (FALKE)) d'un point de vue conservation des bâtiments et musées. L'IBP Fraunhofer est l'un des partenaires fondateurs de l'Energie Campus Nürnberg. Le centre d'essai d'Holzkirchen ouvre régulièrement ses portes à l'industrie automobile et aérospatiale qui profitent d'un grand terrain d'essai externe, ainsi que du laboratoire et des chambres de test. Dans le cadre d'un projet complémentaire avec l'université des sciences appliquées de Rosenheim, et l'institut de technologie des fenêtres, l'IBP Fraunhofer développe et conçoit des concepts de construction innovant pour des bâtiments neufs et de la réhabilitation.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Fraunhofer-Institut für Bauphysik, l'Institut Fraunhofer de physique des bâtiments en allemand, aussi appelé l'IBP Fraunhofer est un centre de recherche fondé en 1929 à Stuttgart par la société Fraunhofer. Le champ des recherches de cet institut concerne la science des matériaux et la physique des bâtiments. Il existe deux antennes du centre de recherche, situées à Cassel et à Nuremberg, et un atelier d'essai à Holzkirchen.", "tgt_summary": null, "id": 1788145}
{"src_title": "Saint-Jean-du-Doigt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Saint-Jean-du-Doigt se situe au nord de la partie aujourd'hui finistérienne du pays trégorrois, au bord de la Manche, à au nord de Morlaix. Le bourg se trouve à environ d'altitude, les altitudes au sein du finage communal allant du niveau de la mer à d'altitude pour une altitude moyenne de. Des catastrophes naturelles surviennent parfois à Saint-Jean-du-Doigt : des inondations et coulées de boues, le, le, entre le 17 et le et entre le 25 et le ; le littoral a subi l'action de fortes tempêtes, en particulier dans la nuit du 15 au et le qui ont provoqué des arrêtés de reconnaissance « catastrophe naturelle ».", "section_level": 1}, {"title": "Cadre géologique.", "content": "Saint-Jean-du-Doigt est localisée à l'extrémité occidentale du domaine nord-armoricain, dans le Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. L'histoire géologique de la région est marquée par l'orogenèse hercynienne qui s'accompagne d'un métamorphisme et d'un magmatisme se manifestant par un important plutonisme : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909, formant de Flamanville à Ouessant un alignement de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE, datés de 300 Ma, correspond à un magmatisme permien. La formation de cette chaîne de montagne affecte aussi tout le domaine ouest-breton qui est en régime d'extension crustale. À ce processus, sont associées l'ouverture du bassin de Morlaix et la mise en place, datée autour de 350 Ma, du magmatisme tholéitique du Petit Trégor : gabbro de Saint-Jean-du-Doigt, métadolérites de Barnenez et amphibolites de Plestin. L'intrusion magmatique de Saint-Jean-du-Doigt forme un complexe gabbro-dioritique dont les affleurements peuvent être observés tout le long de la côte entre Poul Rodou (en Guimaëc) et Primel (en Plougasnou).", "section_level": 2}, {"title": "Le littoral.", "content": "Le littoral est constitué pour l'essentiel de falaises abruptes, atteignant jusqu'à près de 80 mètres de dénivelé. Exposé au nord, ce littoral orienté ouest-est, est dans le détail festonné avec plusieurs petites pointes, dont celle de Beg Gracia. En dépit de la route touristique littorale D79A, dont la construction fit polémique et qui se termine en cul-de-sac à la limite communale avec Guimaëc, cette commune ayant décidé de ne pas construire le tronçon allant jusqu'à la pointe de Beg an Fri, ce littoral est resté, en raison de son relief, indemne de toute urbanisation et peut être découvert en parcourant le GR 34. À l'extrême ouest, Saint-Jean-du-Doigt partage avec Plougasnou la \"plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt\", le petit fleuve côtier Donan, qui se jette dans la Manche au milieu de cette plage, servant de limite communale.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie et origines.", "content": "Tirant son nom de la relique supposée de la phalange antérieure de l'index de la main droite de saint Jean-Baptiste, la paroisse, appelée autrefois \"Traon-Meriadec\" (ou \"Meriadek\"), en l'honneur de saint Mériadec, supposé être un descendant du roi légendaire Conan Meriadec ; la chapelle dédiée à saint Mériadec se trouvait dans un vallon situé à l'est de l'église de Plougasnou. Ce fut d'abord une simple succursale, même pas une trève, quoiqu'elle possédât dès le des fonts baptismaux et un vicaire qui y exerçait les fonctions curiales, dépendant initialement de la paroisse de Plougasnou, paroisse primitive formée à l'époque de la christianisation de l'Armorique, avant d'être une paroisse dépendant de l'évêché de Tréguier. La localité s'est appelée successivement « Sainct Jehan de Tnoumeryadec » (en 1533), « Saint Jean Traoun-Meriadec » (en 1636), « Saint Jean du Traon » (en 1639), « Sainct Jan du Doigt » (en 1656).", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "L'arrivée légendaire du doigt de saint Jean-Baptiste.", "content": "Selon la légende racontée par Albert Le Grand dans la \"Vie des Saints de la Bretagne Armorique\", c'est un jeune homme de Plougasnou qui en 1437 aurait ramené de Normandie, de la région de Saint-Lô où elle serait parvenue à l'époque des Croisades, cette phalange qui fut par la suite « authentifiée » par le duc de Bretagne lui-même et plusieurs évêques. La tradition rapporte que les Anglais, envoyés par Henri VII d'Angleterre au secours de la duchesse Anne, ayant pillé le bourg, en 1489, et enlevé le doigt du saint, pour le transporter dans leur île, ce doigt revint miraculeusement dans l'endroit où il avait été primitivement déposé. Le duc de Bretagne Jean V aurait fait déposer la relique dans un étui d'or et, la petite chapelle de \"Traon-Meriadec\" étant devenue trop petite pour recevoir tous les fidèles attirés par les miracles attribués à la relique qui y venaient en pèlerinage, il fit construire celle que l'on voit aujourd'hui dont la première pierre fut posée le, mais qui ne fut achevée qu'en 1513, sa construction ayant été interrompue à plusieurs reprises (elle est dédiée à saint Jean-Baptiste par Antoine du Grignaux, évêque de Tréguier, le ). L'église possédait alors un riche mobilier (12 autels construits en haut de l'église sans compter ceux dédiés à saint Divy et saint Fiacre en bas de la nef, des retables, des croix et de nombreux chandeliers de cuivre, des fonts baptismaux surmontés d'un dôme de menuiserie, des orgues (remplacées en 1585, puis en 1652, dues à Robert Dallam, et maintes fois restaurées par la suite), etc.", "section_level": 3}, {"title": "Les seigneuries.", "content": "La famille de Trogoff habitait le manoir de Kerprigent, pillé par le brigand Guy Éder de La Fontenelle en 1595.", "section_level": 3}, {"title": "Époque moderne.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La visite d'Anne de Bretagne.", "content": "Le pèlerinage devint rapidement si célèbre qu'en 1505 la duchesse Anne de Bretagne, alors épouse du roi de France Louis XII, et qui avait les yeux malades, vint de Morlaix implorer la relique, faisant à pied les 5 ou 6 derniers kilomètres. Elle assista aux vêpres, puis le lendemain matin aux mâtines, puis à la messe, en l'église de Saint-Jean-du-Doigt. L'évêque de Nantes lui appliqua la relique sur les yeux et elle fut guérie ; en reconnaissance de ce miracle, Anne de Bretagne fit don à l'église de plusieurs pièces d'orfèvrerie dont un calice et une croix processionnelle en vermeil, et donna aussi de l'argent pour achever la construction de l'église paroissiale. En fait la visite d'Anne de Bretagne à Saint-Jean-du-Doigt n'est pas prouvée historiquement : le chroniqueur Alain Bouchart, qui raconte dans son livre \"Grandes Chroniques de Bretaigne\" la seule visite faite par la reine Anne en Basse-Bretagne, ne mentionne pas la visite à Saint-Jean-du-Doigt. Il est toutefois prouvé qu'elle vint au Folgoët et séjourna à Morlaix qui ne sont pas très distants. Mais le récit fait par Albert le Grand 130 ans plus tard reste toutefois incertain compte tenu du manque de fiabilité de son récit évoqué précédemment. Vers 1543, la paroisse de Plougasnou compte 16 frairies dont Mériadec, Kervron, Donnant, Quenquizou, Tréhenvel.", "section_level": 3}, {"title": "Les comptes de la chapellenie de Saint-Jean et le pèlerinage.", "content": "D'après un arrêt du Parlement de Bretagne du, le tiers des offrandes de la chapellenie de Saint-Jean était, suivant l'usage, perçu par le recteur de Plougasnou (dont la cure était pour cette raison l'une des plus lucratives de Bretagne et était très convoitée), les recettes provenant de l'opulente chapelle profitant donc à la paroisse de Plougasnou ; les deux autres tiers étaient consacrés à l'entretien de l'église sous la direction d'un prêtre et d'un gentilhomme élus par les habitants. Les revenus liés au pèlerinage étaient tels que les deux voies menant à la chapelle provenant de Morlaix et de Lameur étaient pavées « aux frais de la fabrique de Saint-Jean pour l'utilité des paroissiens et commodité des pèlerins » dit l'ancien chartrier de Saint-Jean pour l'année 1573, ce qui était très rare en Basse-Bretagne à l'époque. Vers le milieu du, Saint-Jean-du-Doigt était l'un des sanctuaires les plus visités de Bretagne : la relique du doigt de Saint-Jean-Baptiste « attirait au grand pardon de juin des multitudes de fidèles animés d'une ardente dévotion (...). Aussi les offrandes (...) pleuvaient-elles dans les troncs bardés de fer placés aux deux bouts des balustres du maître-autel. (...) Une fois le tiers du recteur perçu, il restait encore, à la disposition de la fabrique, une somme rondelette dont elle usait judicieusement pour (...) le plus grand bien de la paroisse. On ne marchandait au Précurseur ni merveilles d'orfèvreries, ni retables sculptés, ni orgues, ni vitraux peints, ni oratoire, ni fontaine ; on faisait de son église la plus belle \"maison de prière\" qui fût à vingt lieues à la ronde. (...) Mais les gens ne croyaient pas mal agir en puisant dans les coffres pour bâtir le clocher de la paroisse, entretenir les grands chemins, payer les maîtres d'écoles, soulager les pauvres, aider au budget des autres chapelles (...) Il était inévitable qu'un sanctuaire auquel la faveur populaire assurait d'aussi beaux revenus éveillât d'âpres convoitises ». Deux personnes, Jean Eudes, abbé commendataire de Saint-Maurice de Carnoët et doyen du Folgoët, et Pierre Chouart, chanoine de Tréguier, prétendirent chacune entre 1552 et 1555 obtenir l'érection d'une chapellenie en leur faveur, ce qui irrita fort les paroissiens de Saint-Jean-du-Doigt. Le sénéchal de Carhaix, Regnault de Botloy, se déplaça en personne, montant une véritable expédition guerrière, pour s'emparer du contenu des coffres, ce qui provoqua des troubles le jour du pardon de 1555 entraînant la mort de l'un des serviteurs du sénéchal et l'arrestation de « plusieurs mariniers et aultres ». Les paroissiens parvinrent à mettre fin aux prétentions des personnages précités grâce à l'intervention en leur faveur de Charles de Bourbon, prince de La Roche-sur-Yon, dont la femme, Philipette de Montespédon, possédait de nombreux fiefs à Guizcasnou [Plougasnou] et à Bodister. Aux et, les paroissiens élisaient deux marguilliers et ceux-ci, au bout d'un an, à l'époque de Pâques, présentaient leurs comptes à deux prêtres, deux gentilshommes et deux roturiers, désignés au prône de la messe paroissiale. Les comptes étaient ensuite soumis, suivant la règle ordinaire, au général de la paroisse, puis à l'évêque.", "section_level": 3}, {"title": "Les conséquences des guerres de Religion.", "content": "Les guerres de Religion provoquèrent un déclin temporaire du pèlerinage : les recettes annuelles perçues par la fabrique, qui étaient de 1016 livres en 1585, tombèrent à 585 livres en 1592 et à 206 livres en 1595 et même à 196 livres en 1598 ; il fallut mettre en sûreté les reliques et les vases sacrés, une partie étant expédiée au château du Taureau et une autre partie cachée en divers endroits. Cette précaution ne fut pas inutile car Saint-Jean-du-Doigt fut visité par des gens de guerre, en particulier par les soudards du royaliste Goesbriand en 1591, puis par le capitaine-ligueur Anne de Sanzay de la Magnane, probablement en 1594. À partir de 1599, grâce au retour de la paix, le duc de Mercœur, chef des Ligueurs en Bretagne ayant conclu la paix avec Henri IV, les recettes remontent (741 livres en 1600) et dépassent presque chaque année les livres aux et, par exemple livres pour le dernier exercice se terminant au printemps 1792 avant la tourmente révolutionnaire. Parmi les autres faits notables survenus à l'époque et évoqués dans les comptes de la chapellenie de Saint-Jean, la création en 1586 ou 1587 de deux foires et un marché à Saint-Jean ; des épidémies de peste sont évoquées en 1567 et 1599 ; l'insécurité liée aux actes de piraterie des Barbaresques commis même aux abords de la Bretagne explique des aumônes faites en 1567 pour le rachat d'un jeune homme et en 1587 à quatre femmes de la paroisse « pour les aider à payer la rançon et rachat de leurs maris estant pris et détenus en captivité par les Turcs infidèles ». En 1599 et les années suivantes, des taxes de 20 sols par loup abattu sont payées au veneur du seigneur de Coetnisan, ce qui illustre la prolifération des loups à la suite des guerres de religion dans la région. On trouve trace aussi dans les comptes de la chapellenie de Saint-Jean des frais de « nourriture » des enfants trouvés : des enfants étaient en effet souvent abandonnés à Saint-Jean par leurs mères, non pas que la moralité fut plus relâchée qu'ailleurs, mais parce que les mères abandonnant leur enfant préféraient le faire dans une paroisse non dénuée de ressources.", "section_level": 3}, {"title": "Révolution française.", "content": "Ce n'est qu'à partir de 1780 que des velléités séparatistes se font jour, mais la paroisse ne devint indépendante de Plougasnou que lors de la création des communes en 1793, se dénommant d'abord \"Saint-Jean\" avant de prendre en 1801 la dénomination de \"Saint-Jean-du-Doigt\". Pendant la Révolution française, les richesses architecturales et le trésor (caché par les marguilliers) de Saint-Jean-du-Doigt furent épargnés par les destructions, seuls les écussons du marquis de Locmaria et de l'évêque de Tréguier Antoine du Grignaux furent martelés, l'église ne subissant par ailleurs aucun dommage. Jacques Cambry décrit ainsi Saint-Jean-du-Doigt à la fin du : « On cultive dans ce petit pays beaucoup d'orge et de froment, du lin, peu de chanvre, peu d'avoines ; on y trouve quelques moutons ». Il précise aussi : « Là, habitants vivoient à l'aide des offrandes au doigt de saint Jean ; de la dépense d'une multitude incroyable de pèlerins qui s'y rendoient de la Bretagne, de la Normandie, des provinces les plus éloignées : malgré les chemins impraticables qui l'environnent, plus de vingt mille personnes de tout âge marchoient pieds nuds dans ce pèlerinage ».", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "Le pardon de Saint-Jean-du-Doigt est resté renommé tout au long du et de la première moitié du : « Le pardon de Saint-Jean est renommé dans toute la Basse-Bretagne. plus de dix mille pèlerins y viennent tous les ans demander à l'eau de la fontaine la guérison de leurs ophtalmies ; la cure se complète par l'application du doigt de saint Jean sur la partie malade. Toute la journée un prêtre reste à l'autel et accomplit cette fonction ». Dans la seconde moitié du, le nombre des pèlerins qui y viennent chaque année est estimé à à personnes. Le pardon perdure de nos jours : la population célèbre la relique du doigt lors du grand pardon de Saint-Jean-Baptiste. Le dernier dimanche de juin (par exemple le ), une fois la messe terminée, la procession arborant les costumes traditionnels se rend à la fontaine du Doigt où brûle une haute pyramide de lande séchée, le \"tantad\". Après ce feu de joie, et uniquement ce jour-là, les fidèles peuvent admirer le trésor et surtout la relique miraculeuse. À Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt, la coupe du goémon vif [vivant] se pratiquait traditionnellement entre le 5 et le. En 1899, Saint-Jean-du-Doigt fait partie des dix-huit seules communes du département du Finistère à déjà posséder une société d'assurance mutuelle, forte de 63 adhérents, contre la mortalité des animaux de ferme, qui assure les chevaux et les bêtes à cornes.", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, Sévère, instituteur à Saint-Jean-du-Doigt, écrit que « plusieurs personnes de la commune (surtout les vieillards) ne comprennent pas un mot de français ».", "section_level": 2}, {"title": "Le pardon de Saint-Jean-du-Doigt vers 1900.", "content": "Louis Tiercelin décrit ainsi le pardon de Saint-Jean-du-Doigt en 1894 : Charles Géniaux a longuement décrit le pardon de Saint-Jean-du-Doigt dans un texte publié en 1904 accompagné de nombreuses illustrations et photographies. Il évoque les nombreux mendiants, les pèlerins, la procession montant jusqu'au feu de joie, les reliques portées par les diacres, la fête profane, l'ivresse des hommes, etc.. Selon la revue \"La Paix sociale\", en 1910, environ pèlerins assistaient au pardon de Saint-Jean-du-Doigt.", "section_level": 3}, {"title": "Les deux guerres mondiales.", "content": "Le monument aux morts de Saint-Jean-du-Doigt porte les noms de 64 personnes mortes pour la France dont 55 pendant la Première Guerre mondiale et 9 pendant la Seconde Guerre mondiale.", "section_level": 3}, {"title": "L'Entre-deux-guerres.", "content": "Un rapport publié en 1923 décrit les insuffisances du système d'adduction et de distribution de l'eau potable et l'absence d'un système d'égout à Saint-Jean-du-Doigt :« Saint-Jean-du-Doigt est alimenté depuis une époque très reculée par une source située sur le territoire de la commune de Plougasnou, sur le versant ouest de la vallée, à une altitude de 40 à environ. L'eau vient sourdre au niveau d'une cuvette de captation de de profondeur en partie maçonnerie et protégée par une niche en granit. (...) Une conduite en plomb de de diamètre part du bassin de captation et (...) après un trajet total d'environ aboutit enfin à la vasque de la fontaine monumentale située dans le cimetière. C'est dans cette vasque souillée par toutes les poussières atmosphériques que les habitants ne possédant pas de puits particuliers (il en existe 4 dans la localité) venaient puiser l'eau potable. Des améliorations toutes récentes (, ) ont été heureusement apportées à ce système primitif. Deux autres sources situées au voisinage de la première ont été captées par des tuyaux en grès de de diamètre aboutissant à la cuvette ci-dessus décrite. La niche en pierre a été complètement fermée par une porte cadenassée. On a refait en partie l'ancienne conduite en plomb. (...) Un branchement en plomb de de diamètre a été greffé sur la conduite principale avant son entrée dans le cimetière : ce branchement alimente deux bornes-fontaines avec robinet situées en pleine agglomération, l'une contre le mur du cimetière, l'autre contre le mur de l'école communale. (...) Ajoutons qu'un deuxième branchement aliment[e] l'hôtel le plus important de la localité. (...) Bien que nous n'ayons pu mesurer exactement le débit de la conduite principale, il est notoirement insuffisant pour le chiffre de la population actuelle. (...) Il n'existe pas d'égouts, mais des caniveaux curés régulièrement ; quelques-uns ont une circulation d'eau ». Un artiste-peintre originaire de Saint-Jean-du-Doigt, Édouard Bizi Ferré (1891-1972), peint entre les deux guerres mondiales des tableaux de la région de Locquirec et expose à Paris, faisant l'objet d'articles élogieux. Le journal \"Ouest-Éclair\" par exemple en parle en ces termes, à l'occasion d'une exposition que le peintre a organisée à Paris : « Voici Locquirec, dans une très belle toile qui montre toute la presqu'île, où les maisons s'évrillent comme un vol de mouette, les anses et leurs sables, et au loin les côtes de Saint-Michel, si grandioses dans leur nudité. Voici encore l'église de Locquirec, son port à marée basse, Saint-Jean-du-Doigt, Guimaëc et sa chapelle du Christ, etc. » En, un orage détruisit la flèche du clocher et fit choir en les fêlant les cloches de l'église de Saint-Jean-du-Doigt.", "section_level": 3}, {"title": "Le pardon de Saint-Jean-du-Doigt en 1931.", "content": "Francis Gourvil a longuement décrit Saint-Jean-du-Doigt et son pardon en 1931 dans deux articles du journal \"Ouest-Éclair\" :", "section_level": 3}, {"title": "François Tanguy-Prigent, maire de Saint-Jean-du-Doigt.", "content": "François Tanguy-Prigent devient maire de Saint-Jean-du-Doigt en 1935 ; socialiste, il mit en œuvre dans la commune d'importantes réformes : construction d'une route afin de favoriser l'essor de la commune comme station balnéaire, de 17 chemins ruraux, électrification, cantines scolaires, projet d'un réseau d'adduction d'eau potable, développement de l'école laïque face à l'école privée jusque-là dominante, soutien à la Confédération nationale paysanne (une coopérative dont le siège était à Morlaix et qui regroupait plus de agriculteurs, principalement du nord du Finistère),. Conseiller général, député, il fut suspendu en 1940 et révoqué en de son poste de maire par le gouvernement de Vichy, mais redevint maire (et fut un temps ministre de l'agriculture) entre 1945 et 1970.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "\"Source : MairesGenWeb\"", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Évolution du rang démographique.", "content": "En 2016, Saint-Jean-du-Doigt était la commune du département en population avec ses 643 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Tréglonou ( avec 650 habitants) et devant La Feuillée ( avec 641 habitants).", "section_level": 2}, {"title": "Monuments.", "content": "Selon le chanoine Abgrall, « Saint-Jean[-du-Doigt] nous offre l'ensemble le plus complet et le plus parfait de ce qu'était autrefois une église paroissiale avec toutes ses annexes : église monumentale entourée du cimetière, porte de style ou arc de triomphe pour pénétrer dans cette enceinte, fontaine sacrée, calvaire, ossuaire, oratoire ouvert ou abri pour célébrer la messe les jours de pèlerinage, riche trésor toujours conservé : aucune autre paroisse n'a la même bonne chance de posséder pareilles richesses ». Le trésor de l'église, sauvé lors de l'incendie, comprend l'étui du doigt de Saint-Jean-Baptiste, la croix processionnelle en vermeil, deux calices, dont l'un, dû à Guillaume Floch, un orfèvre de Morlaix, est enrichi de huit médaillons en émail et date du, les reliques du chef de saint Meriadec et du bras de saint Maudet, toutes deux enchâssées d'argent et un crucifix d'ivoire. Les vitraux modernes de Louis René Petit ont été inaugurés le et représentent la Transfiguration du Christ, l'Arbre de Jessé et l'Apocalypse.", "section_level": 1}, {"title": "Vallée des moulins.", "content": "La vallée du Donnant Rau compte une douzaine de moulins sur la commune. Seuls trois d'entre eux ne sont pas en ruine, mais aucun n'a conservé sa roue. Le chemin de randonnée permet encore d'admirer les ruines et les biefs de ce complexe réseau hydraulique qui a cessé son activité dans les années 1940 à 1960.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Jean-du-Doigt est une commune littorale de la Manche située dans le département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. ", "tgt_summary": null, "id": 2417858}
{"src_title": "Jōmyō-ji", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le Jōmyō-ji est fondé en 1188 par le prêtre Taikō Gyōyū 退耕行勇 (1163–1241) comme temple Mikkyō sous le nom Gokuraku-ji mais peu après la fondation du premier monastère zen japonais, le Kenchō-ji voisin en 1253, le prêtre en chef du temple Geppō Ryōnen change sa confession et il devient temple Rinzai tandis que son nom est modifié pour celui qu'il porte encore de nos jours. La date à laquelle cela s'est produit n'est pas connue exactement mais doit se situer entre 1257 et 1288. Ashikaga Sadauji, père du future shogun Ashikaga Takauji, est le parrain du Jōmyō-ji et grâce à son aide, le temple croît rapidement en taille et en importance. (Le nom du temple vient en fait de Jōmyōjiden, nom posthume de Sadauji). Nous savons qu'en 1323 cinquante prêtres du Jōmyō-ji participent à une cérémonie en mémoire de Hōjō Sadatoki et cela à l’époque où le temple est classé au dixième rang pour l'importance à Kamakura. Selon le \"Taiheiki\", à la fin de sa vie, Ashikaga Tadayoshi y est emprisonné et empoisonné. Dans la seconde moitié du, le shogun Ashikaga Yoshimitsu à Kyoto créé officiellement le réseau des temples Zen appelé « système des cinq montagnes » (\"Gozan seido\" en japonais) pour aider le shogunat à diriger le pays. Le Jōmyō-ji, cinquième des \"Kamakura Gozan\", les cinq temples qui président le système dans la région de Kantō, reçoit des installations dignes de son statut, dont plus de vingt. Cependant, en 1438 le \"Kantō kubō\" Ashikaga Mochiuji se rebelle contre le shogunat de Kyoto, est battu et se voit contraint de se suicider pour éviter d'être capturé. Après sa mort, le déclin de Kamakura, commencé quand le shogun Ashikaga Takauji avait décidé de déplacer sa capitale à Kyoto, s’accélère et le \"Kamakura Gozan\" suit la ville dans l'oubli et l'abandon. Lorsque le poète Gyōe visite le temple au cours de l'été 1487, il le trouve envahi par les herbes et la mousse. Durant la turbulente époque Sengoku, le Jōmyō-ji, comme la ville en général, souffre beaucoup de violences et de destructions.", "section_level": 1}, {"title": "Centres d'intérêt.", "content": "En raison de son rôle dans l'histoire de la région, le Jōmyō-ji est déclaré « site historique national ». Après la grande porte (\"sanmon\"), au milieu du grand jardin du temple se trouve le bâtiment principal (le \"hon-dō\", voir photo ci-dessus). Sa structure n'est cependant pas celle d'un typique \"butsuden\" zen, mais plutôt celle d'un \"hōjō\" (quartier d'habitation d'un prêtre en chef) de 8×6 avec sol surélevé. Détruit par un incendie en 1748, il est reconstruit en 1754, partiellement à l'aide de pièces de bois originales de l'époque de Muromachi récupérées de l'ancien édifice. L'objet principal de vénération est une figure de Shaka Nyorai assis sculptée dans le bois au cours de l'époque Nanboku-chō. Le Jōmyō-ji possède aussi une figure assise du prêtre fondateur Taikō Gyōyū (seul « bien culturel important » du temple), une statue de la déesse Shō-Kannon, une autre de Fujiwara no Kamatari (un ancêtre du clan Fujiwara) et une de Kōjin, le dieu de la cuisine et de la cuisson. Le hōkyōintō dans le cimetière derrière le \"hon-dō\" passe pour être la tombe d'Ashikaga Sadauji, mais l'attribution a été contestée par les chercheurs en raison de la date qu'il porte, soixante ans après la date enregistrée du décès de Sadauji. Le temple comprend une maison de thé récemment restaurée appelée où les moines se réunissaient pour prendre le thé, mais qui est maintenant ouverte au public. Devant la maison de thé se trouve un \"karesansui\", c'est-à-dire un jardin de pierre zen. Sur place il y a aussi un restaurant et une boulangerie détenus et exploités par le temple lui-même. Près du temple se trouvent les ruines du, le temple familial d'Ashikaga Tadayoshi (il était souvent appelé ) où il est enterré.", "section_level": 1}, {"title": "Les origines du nom Kamakura.", "content": "Sur la colline derrière le temple se trouve un petit sanctuaire appelé qui, en dépit de son apparence insignifiante, est d'une certaine importance historique à la fois en raison de son âge (il remonte au ) et de son rôle dans une légende liée au nom « Kamakura ». La plaque à côté du sanctuaire explique que le \"kami\" Inari a donné au jeune Fujiwara no Kamatari une faucille qui comme par magie le protège tant qu'elle reste en sa possession. En l'an 645, après avoir vaincu Soga no Iruka, Kamatari revient dans le Kantō et il rêve d'Inari qui lui dit : « Je t'ai donné la faucille pour te protéger, mais maintenant que tu as atteint ton objectif de vaincre Iruka, tu dois le remettre à moi et à la terre. » Kamatari enterre la faucille et à cet endroit est érigé le sanctuaire qui porte son nom. Selon la même légende, le nom de Kamakura signifie « l'endroit où Kamatari a enterré sa faucille ».", "section_level": 2}], "src_summary": "Le est un temple bouddhiste zen relevant de l'école rinzai de la branche Kenchô-ji fondé en 1188 par Ashikaga Yoshikane. D'abord temple Shingon, il devint peu après le cinquième des de Kamakura, préfecture de Kanagawa au Japon. C'est le seul de ces cinq temples à n'être pas fondé par le clan Hōjō. Au contraire, le Jōmyō-ji comme le proche Zuisen-ji, a de fortes attaches avec le clan Ashikaga et est un des temples funéraires (\"bodaiji\") de la famille. Pour cette raison, le \"kamon\" familial est omniprésent sur son site. Les trois premiers caractères de son nom complet signifient « montagne Inari », probablement à partir de la colline du même nom où il se trouve, à son tour, nommée d'après un ancien mythe Inari (voir ci-dessous). Le Jōmyō-ji donne son nom à la région environnante, les caractères desquels sont cependant délibérément changés de à.", "tgt_summary": null, "id": 2232651}
{"src_title": "Catheux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Village rural situé dans une vallée du Plateau Picard, située sensiblement entre Beauvais et Amiens, en limite du vallon de la Celle (appelée Selle dans le département de la Somme), accessible par la sortie de l'autoroute A16. La Selle prend sa source à proximité immédiate de l'église.", "section_level": 1}, {"title": "Transports en commun routiers.", "content": "La localité est desservie par la ligne d'autocars (Crévecœur-le-Grand - Conty - Amiens) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme \"Catheu\" en 1197. Toponyme obscur, la forme du XII siècle permet d'exclure un pluriel du picard \"catel\" cf. le Cateau (Nord, \"Castellum\" 1082 - 92).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Des sarcophages mérovingiens ont été découverts au, lors des travaux d'établissement de la voie ferrée, mais leur localisation précise n'est pas connue. La motte en éperon, bien visible et surmontée en 1822 d'un calvaire, indique une occupation ancienne, datant vraisemblablement du Néolithique. L'église serait construite sur un ancien lieu de culte à une source au bord de la Celle, christianisé au. Le village était une importante châtellenie, relevant du comté de Breteuil citée au début du, érigée en baronnie au, annexée au marquisat de Thoix Catheux est l'un des berceaux de la Grande Jacquerie pendant la guerre de Cent Ans. L’un des chefs, Jean Le Féron était natif de Catheux. Le château fort a été détruit pendant la jacquerie, et un autre château reconstruit vers 1788 par Jean Baptiste Lesage, bénéficiaire de l’\"affaire des draps noirs\" à la mort de Louis XV. Ce château a été démoli en 1827. La commune fut desservie par la ligne de chemin de fer Beauvais - Amiens de 1876 à 1939.", "section_level": 1}, {"title": "Circonscriptions d'ancien régime.", "content": "Circonscriptions religieuses sous l'Ancien Régime : Paroisse : \"Saint-Denis\" • Doyenné : \"Conty\" • Archidiaconé : \"Amiens\" • Diocèse : \"Amiens\". Circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime : Intendance (1789) : \"Amiens\" • Élection (1789) : \"Amiens\" • Grenier à sel (1789): \"Grandvilliers\" • Coutume : \"Montdidier\" • Parlement : \" Paris \" • Bailliage : \"Beauvais\" Prévôté : \"Prévôté royale du Beauvaisis\" • Gouvernement : \"Picardie\"", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Crèvecœur-le-Grand. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle créée fin 1992. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de. Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés, cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au.", "section_level": 2}, {"title": "Résultats électoraux.", "content": "Lors du second tour de l'élection présidentielle française de 2002, Catheux fut la neuvième commune de France à avoir voté le plus pour Jean-Marie Le Pen. Son score dans la commune fut de 58,21 %.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %).", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,5 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 1}], "src_summary": "Catheux est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Cathensiens\".", "tgt_summary": null, "id": 2087331}
{"src_title": "Korsakoff (musicienne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Lindsay van der Eng est née le dans un petit village à Akersloot, Amsterdam, aux Pays-Bas. Elle compose'en 2001 ce qui impressionne le public général et l'industrie de la musique. Depuis ses titres'et ', Korsakoff obtient le statut de productrice la plus respectée aux Pays-Bas. Sa popularité s'accroit par conséquent avec les titres'et \" qui deviennent des hits et atteignent la première place des classements musicaux pendant deux semaines. Elle gagne en audience hors des frontières néerlandaises dans des pays comme l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Italie, la Suisse, la Belgique, la France et l'Allemagne. Elle commence devant au stade de Thialf le, puis continue sa traversée en participant aux plus grandes soirées-événements comme Thunderdome le ou encore Masters of Hardcore en 2004. En 2005, elle participe à l'album ', distribué par digidance, avec un mix gabber. L'album présente les divers courants dérivés de la techno hardcore : un mix jumpstyle de DJ Ruthless et un mix hardstyle de The Prophet et un mix de Korsakoff. Cette même année, elle est récompensée aux Dutch Release Dance Awards 2005. En 2008, elle mixe l'un des CD du triple album ', compilation sortie en marge de l'événement Bassleader. Son album'commercialisé le atteint la des classements musicaux néerlandais pendant une semaine ; l'album est également bien accueilli sur Partyflock avec une note de 80 sur 100 avec en verdict : Le, c'est son album'qui atteint la dans les classements musicaux belges pendant une semaine, et il est également bien accueilli sur Partyflock avec une note de 73 sur 100. Elle participe aux festivals et événements de musique électronique un peu partout en Europe, comme au Festival Svojšice en République tchèque en 2014. La même année, elle participe au double album \", dont elle mixe l'un des CD aux côtés de Nosferatu ; cet album est accueilli sur Partyflock par une note de 73 sur 100. Le, elle participe à une soirée appelée \"A Night with Bass-D\", organisée avec Bass-D. L'année suivante, en 2015, elle participe au Summer Festival.", "section_level": 1}], "src_summary": "Korsakoff, de son vrai nom Lindsay van der Eng, née le, est une productrice et disc jockey de techno hardcore et gabber néerlandaise. Elle est l'une des productrices les plus reconnues de la scène gabber mixant dans les soirées les plus prestigieuses, en particulier Masters of Hardcore. La plupart de ses titres et albums ont atteint les classements internationaux.", "tgt_summary": null, "id": 1870052}
{"src_title": "Ligne de chemin de fer Bucarest–Giurgiu Nord–Giurgiu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le, le gouvernement roumain, sous l'impulsion d'Alexandre Jean Cuza, signe un contrat avec la société anglaise « \"John Trevor Barkley & John Staniforth\" » pour la construction d'un chemin de fer reliant la capitale Bucarest au Danube, jusqu'au port de Giurgiu. Le chemin de fer est mis en service le 19/31 octobre 1869 ; il constitue la première ligne ferroviaire sur le territoire de la Roumanie de cette époque. L'itinéraire débute à Bucarest depuis la gare la plus ancienne (Bucarest-Filaret) de la capitale roumaine. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence du Premier ministre Dimitrie Ghica. De la gare de Filaret, deux trains partent pour Giurgiu : le premier, appelé « \"Trenul de onoare Michaiu Bravu\" » est conduit par Sir John Trevor Barkley, et le second, le « \"Trenul Dunărea\" » est conduit par Nicolae Tănase, le premier mécanicien roumain de locomotives. Les wagons courts (de ) ont à compartiments équipés de portes qui se font face directement et sont éclairés par de l'huile de colza. Les installations sanitaires et le chauffage sont absents. Cette liaison ferroviaire était particulièrement importante pour le transport de marchandises, car elle permettait le transport de produits agricoles de l'intérieur du pays vers le Danube et plus loin jusqu'à la mer Noire. En outre, elle servait à approvisionner la capitale roumaine en produits finis importés. Le prince Carol de Roumanie a soutenu l'idée de la construction rapide d'un pont sur le Danube, pour établir une connexion à travers la ville de Roussé (actuellement en Bulgarie) avec Constantinople ; la Roumanie étant encore sous la suzeraineté de l'Empire ottoman. Cependant, en raison du faible intérêt pour ce projet, les plans dressés en 1870 furent bientôt abandonnés. La nouvelle réorganisation de l'Europe du Sud-Est, mise en place lors du Congrès de Berlin (1878), a conduit à l'abandon du projet pour longtemps. Après la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements roumain et bulgare ont de nouveau prévu de construire un pont sur le Danube, entre Giurgiu et Roussé. Grâce à l'aide soviétique, les travaux de construction ont commencé en 1952 et ont été achevés le 20 juin 1954. Depuis lors, une liaison ferroviaire entre la Roumanie et la Bulgarie est devenue possible, sur le pont de l'amitié Roussé-Giurgiu. En 1960, la gare Filaret est fermée et transformée en gare routière.", "section_level": 1}, {"title": "Situation actuelle.", "content": "Le chemin de fer Bucarest - Giurgiu Nord - Giurgiu n'est pas électrifié. En raison des fouilles effectuées au pied du pont pour l'extraction du sable, lors des inondations du 13 août 2005, le pont sur la rivière Argeș depuis Grădiștea, le plus ancien pont ferroviaire de l'ancien royaume, s'est effondré. Depuis lors, la connexion ferroviaire a été rompue. Maintenant, seule la section de Grădiștea à Giurgiu est utilisée. Les trains rapides entre Bucarest et Roussé (depuis la Bulgarie), qui passent par \"Giurgiu Nord\", sont redirigés par Videle. Depuis 2016, les procédures de reconstruction du pont ont commencé, mais pour le moment aucune date précise n'a été fixée pour la réouverture du trafic.", "section_level": 1}], "src_summary": "La ligne de chemin de fer Bucarest - Giurgiu Nord - Giurgiu est la principale ligne de chemin de fer de Roumanie. Elle part de la capitale Bucarest, en direction du sud, vers le Danube et atteint la ville de Giurgiu située à la frontière avec la Bulgarie.", "tgt_summary": null, "id": 2388272}
{"src_title": "Velvet (chanteuse)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Ses débuts.", "content": "Velvet déménage de Helsingborg pour Stockholm en 1993 afin d'étudier le ballet au sein du Balettakademien. Elle commence assez tôt à suivre des cours de chant dans son école de danse. Alors qu'elle travaille chez Wallmans, un cabaret, elle se découvre une vraie passion pour le chant et réalise que chanter est ce de quoi elle souhaite vivre. Elle travaille alors pendant huit ans en tant que choriste et danseuse pour de nombreux artistes tels que Lena PH, Markoolio, Carola, Sanne Salomonsen, Orup, Meat Loaf, Martin Stenmarck ou encore Jessica Folcker. Aussi, Velvet participa aux chœurs cinq années durant pour l'organisation suédoise de l'Eurovision et lors des compétitions un peu partout en Europe.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière musicale.", "content": "Velvet est découverte par le label suédois Bonnier Amigo en 2005 avec qui elle signe un contrat. Elle se choisit le pseudnonyme de Velvet après que sa maison de disques lui ait proposé quelques autres noms qui ne l'enchantaient pas vraiment. Très vite, son premier single \"Rock Down to (Electric Avenue)\" sort et devient un tube dans son pays mais aussi dans quelques pays voisins. Ce titre, encore joué fréquemment dans les boîtes de nuit en Suède, resta en tête du Swedish Dance Charts 22 semaines durant. Le second single, \"Don't Stop Movin\"' connaît également un certain succès et est suivi d'une tournée. En 2006, Velvet participe au Melodifestivalen afin de représenter la Suède lors du concours de l'Eurovision mais n'est pas sélectionnée face la chanteuse Carolina. Elle y interprète son nouveau single \"Mi Amore\" qui devient vite un nouveau succès national mais aussi dans certains pays, devenant par exemple \"Chanson de l'Année 2006\" en Bulgarie. Ce titre obtient aussi de bons classements en Russie, Pologne, Hongrie, Grèce ou encore en Italie. C'est la même année qu'elle sort son premier album \"Finally\". En 2007, Velvet commercialise son quatrième single, \"Fix Me\", qui est alors ajouté à la réédition de son album. Si le titre ne séduit pas autant que les précédents en Russie et en Pologne, il connaît un succès certain aux États-Unis ou il se classe. En août, elle sortita un cinquième single, \"Chemistry\". Parallèlement à sa carrière de chanteuse, elle travaille en tant que productrice de galas de Noël à travers la Suède où elle se produit aussi en tant qu'artiste. En 2008, Velvet participe à nouveau au Melodifestivalen avec la chanson \"Déjà Vu\". Bien qu'elle reçoive de bonnes critiques, elle est éliminée en début de concours n'accédant même pas à la finale. Si ce titre devient son plus gros succès en Suède, il est aussi le seul à ne pas se classer dans un pays étranger. Alors que le titre \"Fix Me\" état très diffusé dans les boîtes de nuit anglaises, le single sort officiellement le au Royaume-Uni. Le même mois, elle sort également un nouveau single, \"Take My Body Close\" qui se classe en Suède et en Pologne. \"Chemistry\" est sorti en tant que single digital aux États-Unis le et en single physique le. Il ne rencontrera pas le succès et ne sera pas classé. Un clip est tourné à Londres dans le courant de et une sortie anglaise est programmée pour l'année 2009. En 2009, Velvet tente une nouvelle fois le concours Melodifestivalen avec le titre \"The Queen\", mais finit. Le, elle sort donc son nouvel album, \"The Queen\", album qui contient les singles \"Fix Me\", \"Chemistry\", \"Déjà Vu\", \"Take My Body Close\" et \"The Queen\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Jenny Marielle Petersson (née le à Helsingborg en Suède), plus connue sous le pseudonyme de Velvet, est une chanteuse dance-pop. Elle a à ce jour sorti deux albums depuis ses débuts dans la musique en 2005.", "tgt_summary": null, "id": 75164}
{"src_title": "SIRIO", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Contexte.", "content": "Le programme San Marco est le premier programme spatial d'envergure développé par l'Italie dans les années 1960. C'est un succès mais ses objectifs scientifiques (l'étude de la haute atmosphère) sont considérés comme dépassés avant même son achèvement ; les autres puissances spatiales se tournent désormais vers l'astronomie spatiale des rayons X et gamma. On assiste par ailleurs au milieu des années 1960 à un décollage des applications spatiales dans le domaine des télécommunications. Pour contrer le contrôle que les États-Unis tentent d'exercer dans le domaine à travers \"Intelsat\", les pays européens lancent deux projets de satellites de télécommunications expérimentaux. Il s'agit d'une part du satellite \"OTS\" de l'ESRO, l'ancêtre de l'Agence spatiale européenne, que doit placer en orbite le nouveau lanceur européen \"Europa\". Des désaccords sur le stratégie spatiale européenne conduisent à la création en parallèle du programme franco-allemand Symphonie résultant de la fusion des projets français \"\" et allemand \"Olympia\". À la suite de l'abandon du premier projet de satellite l'Italie ne parvenant pas à trouver un accord avec les pays protagonistes décide en 1968 de développer son propre satellite de télécommunications \"SIRIO\" (\"Satellite Italiano per la Ricerca Industriale Operativa\").", "section_level": 2}, {"title": "Développement.", "content": "La gestation du projet SIRIO est difficile (près de 10 ans). L'Italie traverse à cette époque une crise économique aggravée par le choc pétrolier de 1973 et une grande instabilité politique et sociale (\"Autunno caldo\"). L'industrie spatiale italienne est en grande partie nationalisée (Montedison, Selenia, Snia Viscosa, CGE–Fiar) et peu efficace. La politique de la recherche scientifique est mal soutenue au sein du gouvernement et les relations entre industrie et recherche ne sont pas structurées. Entre 1969 et 1973 le CNR (Conseil National de la Recherche) crée de nouvelles organisations responsables du spatial qui remplacent temporairement l'IRS et le CRS ce qui contribue encore à ralentir le programme. Fin 1971 le \"Servizio Attività Spaziali\" (SAS) est finalement créé pour permettre au CNR de piloter le projet. Les premiers fonds sont débloqués en 1971 et les contrats passés avec l'industrie en 1974. Le cout cumulé du budget du projet atteint finalement 90 milliards de lires. Durant le développement du projet \"SIRIO\" qui absorbe l'essentiel du budget spatial italien.", "section_level": 2}, {"title": "Lancement et vie opérationnelle.", "content": "Le satellite \"SIRIO\" est lancé depuis Cape Canaveral le 25 aout 1977 par une fusée Delta et placé sur son orbite géostationnaire. Le satellite est positionné initialement sur la longitude 15° Ouest ; il sera par la suite déplacé à plusieurs reprises. Le satellite est utilisé pour tester les transmissions spatiales appliquées au téléphone et aux émissions de télévision. Le satellite restera opérationnel jusqu'au début des années 1990. Grâce aux investissements réalisés dans SIRIO, l'Italie acquiert un savoir faire qu'elle utilisera pour développer l'antenne du satellite européen OTS et la réalisation de stations terrestres. Un deuxième exemplaire baptisé \"SIRIO2 2\" emportant deux équipements supplémentaires est développé et lancé le par une fusée Ariane 1 depuis la base de Kourou. Le lanceur, dont c'est le premier vol commercial et qui emporte également le satellite MARECS B, est victime d'une défaillance d'une turbopompe du troisième étage et le satellite est perdu.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "\"SIRIO\" est un satellite de télécommunications placé en orbite géostationnaire qui est spinné (en rotation autour de son axe). De forme cylindrique il mesure de haut pour de diamètre. La vitesse de rotation est de 90 tours par minute. L'orbite, l'orientation et la vitesse de rotation sont corrigés à l'aide de quatre petits moteurs brulant de l'hydrazine. La masse est de et de après que le moteur d'apogée est fonctionné pour la mise en place en orbite. Les antennes sont installées sur une plateforme contre-rotative situées à une des extrémités du cylindre. SIRIO embarque une charge utile principale consacrée aux télécommunications mais également deux expériences scientifiques destinées à mesurer le plasma et les champs électrique et magnétique ainsi que les flux de rayons cosmiques à faible énergie. SIRIO 2 utilise la même plateforme que SIRIO et embarque deux missions MDD (Meteorologic Data Distribution) et LASSO (Laser Synchronisation from Stationnary Orbit). MDD utilise un transpondeur multicanal pour relayer sur la zone Europe-Afrique les données météorologiques. LASSO utilise des rétroréflecteurs laser et des détecteurs de signaux laser, afin d'améliorer la synchronisation d'horloges atomiques situées sur des continents différents.", "section_level": 1}], "src_summary": "SIRIO (acronyme de \"Satellite Italiano per la Ricerca Industriale Operativa\") est une petite série de satellites de télécommunications expérimentaux italiens développés dans les années 1970. Ces satellites ont permis à l'Italie d'acquérir la maitrise de cette spécialité spatiale mais ont absorbé l'essentiel du budget du pays durant près d'une décennie.", "tgt_summary": null, "id": 2033341}
{"src_title": "Sylvain Chomet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Sylvain Chomet décroche son baccalauréat arts plastiques en 1982 puis, en 1984, il s'inscrit à l'École supérieure des arts appliqués Duperré section stylisme et expression visuelle. Il abandonne en cours d'année et part alors pour Angoulême, où il sort diplômé de l'École des Beaux-Arts en 1987. L'année précédente, il publiait sa première bande dessinée \"Le Secret des libellules\" chez Futuropolis puis, en collaboration avec Nicolas de Crécy, il sort une adaptation du premier roman de Victor Hugo \"Bug-Jargal\". Il part ensuite pour l'Angleterre où il réalise quelques spots publicitaires en \"free lance\" (Renault, Swissair, Swinton...). De retour en France, il réalise le clip vidéo \"Ça va, ça va\" pour le groupe vocal TSF. Sylvain Chomet s'attaque ensuite au scénario de \"Le Pont dans la vase\" (Glénat), dessiné par Hubert Chevillard puis de \"Léon la came\" (Casterman), avec Nicolas de Crécy. En 1991, il entame la production de \"La Vieille Dame et les Pigeons\" avec la collaboration de Nicolas de Crécy aux décors. Il part ensuite pour le Canada et termine son film en 1996. Il reçoit plusieurs prix dont le Cristal du court métrage au festival d'Annecy et une nomination aux oscars pour le \"Meilleur court métrage d'animation\". En 2003 sort \"Les Triplettes de Belleville\", son premier long métrage qui lui aussi reçoit une nomination aux oscars dans deux catégories (« Meilleur film d'animation » et « Meilleure chanson originale », musique de Benoît Charest interprétée par Matthieu Chedid). En 2004, il ouvre son propre studio d'animation à Édimbourg en Écosse, le studio Django. À la sortie des \"Triplettes de Belleville\", Nicolas De Crécy accuse Chomet de plagiat, expliquant que cela met fin à toute collaboration entre les deux hommes En 2005, il passe à la caméra en réalisant, pour le film \"Paris, je t'aime\", le court métrage \"(tour Eiffel)\" :. Depuis, il a produit et réalisé à Édimbourg \"L'Illusionniste\", basé sur un script inachevé de Jacques Tati et Henri Marquet. Tati a écrit le manuscrit de \"L'Illusionniste\" comme lettre personnelle à sa fille aliénée. En, il réalise un couchgag (le dernier gag du générique, changeant à chaque épisode) pour la série américaine \"Les Simpson\". Sylvain Chomet se lance dans un nouveau projet : \"Les Triplettes de Belleville dans Go Ouest\", un spectacle musical adapté du film d'animation \"Les Triplettes de Belleville\". Il en est l'auteur, le metteur en scène et le co-compositeur. Il signe également la musique en collaboration avec Dada et Franck Monbaylet. La tournée a lieu en.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sylvain Chomet, né le à Maisons-Laffitte, est un dessinateur et scénariste de bande dessinée, et un réalisateur de films d'animation français, dont \"Les Triplettes de Belleville\". En 2013, il réalise un film avec des acteurs en chair et en os, \"Attila Marcel\".", "tgt_summary": null, "id": 830725}
{"src_title": "Esther Kamatari", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "L'assassinat de son père en 1964 ainsi que la chute de la monarchie sont deux événements qui ont déterminé le cours de sa vie. Elle s'exile pour la France en 1970 où elle entreprend des études de droit. Elle est repérée par le couturier Paco Rabanne et entreprend une carrière de mannequin. Durant sa carrière internationale de top model, elle défile pour les plus grandes maisons de haute couture dont la maison Lanvin, et elle devient la première mannequin noire de l'histoire. Ensuite, Esther Kamatari se distingue par ses engagements humanitaires en faveur de son pays, notamment envers les femmes et les orphelins. Elle est notamment l'initiatrice d'une démarche solidaire originale qui consiste à placer les enfants orphelins dans des familles d'accueil. En 1999, elle est primée pour son action humanitaire parmi les African Ladies à l'UNESCO à Paris. Le 17 novembre 1999 la Princesse est reçue à la chambre des députés italiens à Rome en présence du Président de la Chambre Luciano VIOLANTE pour présenter son action sur la réinsertion des enfants traumatisés de guerre. En 2004, Esther Kamatari intervient au premier congrès mondial de « La Femme noire leader », à l'UNESCO. Auteur du livre \"Princesse des Rugo. Mon histoire\", elle est choisie par le mouvement Abahuza (« rassembler » en kirundi) pour le représenter lors des élections législatives, et communales de et d'août 2005. En 2007, Esther KAMATARI témoigne de son action pour les orphelins du Burundi au congrès du Mouvement mondial des mères, à l'UNESCO à Paris. En 2008, elle est élue conseillère municipale en France, à Boulogne-Billancourt, chargée de la solidarité internationale, et réélue en 2014. Depuis 2010, elle contribue à la formation au mannequinat dans les banlieues, soutenue par la ville de Montfermeil et le groupe LVMH. En 2012, elle parraine, aux côtés du président Abdou Diouf, une soirée de gala au profit d’un centre multimédia pour les femmes de Rutana, au Burundi. En, elle s'oppose au transfert de la dépouille de son oncle, le roi Mwambutsa IV à Bujumbura, en invoquant le respect de la mémoire du roi, qui s'est opposé dans son testament à ce que sa dépouille repose au Burundi. En 2015, elle rejoint le cercle fermé des égéries de la maison Guerlain dont elle devient l'ambassadrice extraordinaire. En mars 2015, elle initie à Abidjan, lors du Festival « N'Zassa Mode » du styliste Ciss St Moïse, un défilé de rue ouvert à l'ensemble de la population. Cet événement se déroule dans les rues de Treichville avec la participation de créateurs venus du Sénégal, du Gabon, de la Mozambique, du Cameroun, du Niger, du Congo, de la France, etc. En 2017, Esther Kamatari obtient gain de cause à Genève contre le gouvernement du Burundi qui voulait rapatrier la dépouille du roi Mwambutsa IV. Elle déclare : « La patrie se construit avec les vivants pas avec les morts ». Le 30 juin de la même année, elle fait ré-inhumer les restes de l'ancien souverain au cimetière de Meyrin, en Suisse, et lui rend hommage. En 2018, elle s'engage pour la santé des femmes dans la lutte contre le cancer du sein et les risques liés à l'éclaircissement de la peau. En janvier 2019, elle est la marraine de l’exposition-vente photographique \"Black Queens\", à l’Espace Remix à Paris, conçue à la fois comme un hommage à la beauté noire et à la \"black fashion\", regroupant la nouvelle vague de mannequins, stylistes et photographes issus du continent. Les bénéfices de l’exposition sont reversés à un orphelinat de Gao, au nord du Mali. En mars 2019 à la tête d'une délégation composée des partenaires et de journalistes, invitée par la première Dame du Mali et présidente de l'ONG AGIR elle remet les jouets collectés et un bus acheminé depuis la France jusqu'à Gao grâce aux dons, à l'orphelinat du Centre Niali de Gao. En septembre 2019, Esther Kamatari participe à la première saison du jeu d’aventure \"Fort Boyard Afrique\" sur Canal + Afrique, les gains remportés étant destinés à l'orphelinat de Gao au Mali. Elle crée sur place, au Mali, une fondation environnementale, mais à la suite du développement de la pandémie de Covid-19, début 2020, elle décide de consacrer l'activité de cette fondation à la fabrication de masques de protection.", "section_level": 1}, {"title": "Famille et descendance.", "content": "De ses deux mariages sont nés trois enfants :", "section_level": 1}], "src_summary": "La princesse Esther Kamatari, née à Giheta le, est un membre de la famille royale du Burundi, de la dynastie Ganwa, en exil en France, également mannequin et écrivain. Son père, le prince Ignace Kamatari, est le frère du roi Mwambutsa IV.", "tgt_summary": null, "id": 1138917}
{"src_title": "Château de Bredenfelde", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Ernst Hans Heinrich von Heyden a été élevé à Kartlow, où plus tard son frère Woldemar von Heyden (1809-1871) fait construire par Friedrich Hitzig (élève de Karl Friedrich Schinkel) le nouveau château de Kartlow en style néogothique. Aussi décide-t-il de faire de même à Bredenfelde et le château est construit entre 1852 et 1854. Hitzig prend aussi comme modèle le château de Kittendorf qu'il venait juste de construire pour le chambellan du grand-duc de Mecklembourg-Schwerin. Ernst Hans Heinrich von Heyden meurt prématurément en 1859 et sa veuve dirige le domaine jusqu'à sa mort en 1908. Son fils Ernst Werner von Heyden fait faillite à cause de la crise économique de 1929 et vend le domaine en 1932. Il est acheté par la famille Ladendorff qui le transforme en hôtel et en magasin de produits coloniaux. Les propriétaires sont expropriés et expulsés à la fin de la guerre et le château abrite des réfugiés expulsés majoritairement des anciens territoires allemands de l'Est (ex-Prusse-Orientale et Prusse-Occidentale). Du temps de la république démocratique allemande, l'ancien château accueille un combinat populaire de construction de logements. Il n'y aucune restauration et, après l'écroulement d'une partie du toit dans les années 1970, l'ancien château est presque devenu une ruine... Le château est vendu à un propriétaire privé en 1997 qui le restaure jusqu'en 2002, pour en faire un hôtel.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "Le château de style néogothique anglais à la Tudor comprend un corps de logis entre deux tours, l'une octogonale, l'autre ronde décorée d'une frise de roses. On remarque l'énorme blason de la famille von Heyden au-dessus du pignon qui domine l'entrée contre la tour octogonale. Celle-ci mène à un grand hall d'entrée qui dessert les anciennes salles de réception décorées de stucs et qui ouvrent les unes sur les autres. Au contraire de Kittendorf ou de Neetzow, Hitzig n'utilise pas ici de toit plat.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Bredenfelde (\"Schloss Bredenfelde\") est un château néogothique allemand situé à Bredenfelde dans l'arrondissement du Plateau des lacs mecklembourgeois (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale).", "tgt_summary": null, "id": 1603868}
{"src_title": "Jacques Martin (animateur)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Premiers pas.", "content": "Fils de Joannès Martin, industriel, et de Germaine Ducerf, Jacques Martin est élevé chez les jésuites, notamment parce qu'il est souvent renvoyé pour son indiscipline. Son père joue de sept instruments et cette passion pour la musique, ainsi que celle de la cuisine, l'accompagneront toute sa vie. Il s'oriente d'abord vers le théâtre et, à partir de 1949, il suit les cours de Charles Dullin. Il commence sa carrière à la télévision sous le pseudonyme de Ducerf à Télé-Strasbourg, devenue France 3 Alsace où il anime dans les années 1950 l’émission \"Pas très show\", puis en 1961, \"Trois petits tours\" et \"Deux petites notes à la clé\". À Strasbourg, il fait aussi partie de la troupe du cabaret satirique alsacien de Germain Muller, \"Le Barabli\", entre 1959 et 1962. Par amitié pour Germain Muller, il participera au dernier spectacle du \"Barabli\", lors du réveillon du Nouvel An 1989. Au début des années 1960, il se lance dans la chanson, comme compositeur et chansonnier dans des émissions comiques avec Jean Yanne, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, notamment pour un disque de parodies des \"Élucubrations\" d'Antoine enregistré avec Jean Yanne : \"Les Émancipations d'Alphonse\", \"Les Revendications d'Albert\", \"Les Pérégrinations d'Anselme\", et les \"Préoccupations d'Antime\" (1966).", "section_level": 2}, {"title": "Carrière dans le spectacle.", "content": "Jacques Martin se produit aussi comme chanteur, assurant notamment la première partie de Jacques Brel à l'Olympia, montant un spectacle associant chansons et parodies à Bobino et participant à l'émission \"Le Palmarès des chansons\". Il compose des chansons, écrit une comédie musicale, \"Petitpatapon\", en 1968, qui se solde par un échec, avant de s'essayer à la réalisation de films avec \"Na!\" en 1973. Il fait aussi l'acteur dans \"Erotissimo\" (1968), \"Sex-shop\" (1972), \"Le Rescapé de Tikéroa\" (Jean L'Hôte, 1983) et \"La Passante du Sans-Souci\" (1982). En 1978, il enregistre avec Jane Rhodes et Rémy Corazza une version de l'opérette \"La Belle Hélène\" sous la direction d'Alain Lombard dans laquelle il incarne le roi Ménélas, époux d'Hélène.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière télévisuelle.", "content": "Repéré par Jacques Chancel en 1964, il rejoint l'ORTF et crée avec Jean Yanne l'émission \"1 = 3\" qui connaîtra un grand succès populaire. Ils y interprètent notamment des parodies de grands événements historiques. Leur sketch représentant Napoléon et ses maréchaux sous forme de cyclistes du Tour de France lui vaudra d'ailleurs un procès, des menaces de licenciement et surtout la fin prématurée de l'émission. Ils seront renvoyés, Jean Yanne parce qu'il était trop littéraire et Martin pas assez. En 1968, il présente la cérémonie de remise des prix du festival de Cannes, puis anime avec Danièle Gilbert \"Midi-Magazine\" en 1968 et 1969 qui change de titre pour devenir \"Midi Chez Vous\", de 1969 à 1971. Au cours d'une de ces émissions, il invite le ministre des Finances de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing, qui accepte de jouer de l'accordéon. Il anime au cours de l'année 1971, à diverses reprises, \"Le Show Jacques Martin\". Au cours de l'Eté 1972, il présente une émission de variétés intitulée \"Gentil Coquelicot\" où il rencontre une certaine Danièle Evenou qui co-présente l'émission avec lui...! De septembre 1973 à février 1974, il coprésente aux côtés d'Évelyne Pagès l'émission de variétés intitulée \"Taratata\" (à ne pas confondre avec l'émission \"Taratata\" ultérieure présentée et produite par Nagui) réalisée par Bernard Lion — l'émission proposait des prestations de chanteurs entrecoupées de sketches. En janvier 1975 Jacques Martin lance l'émission satirique \"Le Petit Rapporteur\", une parodie de journal télévisé programmée chaque dimanche sur TF1. Des tensions avec des membres de son équipe et un projet de film avec le producteur Carlo Pontifont qu'il arrête l'émission le. En 1977 à la demande de Marcel Jullian Jacques Martin vient sur Antenne 2 et reprend le principe de son émission avec \"La Lorgnette\" (1977 -1978). Parallèlement, il anime avec Jean Yanne une émission radiophonique quotidienne sur RTL. Habitué des émissions de variétés comme \"Les Grands Enfants\" ou \"Top à\", de Maritie et Gilbert Carpentier, Jacques Martin est avec Michel Drucker et Guy Lux l'un des animateurs vedettes de la variété à la télévision française (alors constituée des trois chaînes publiques jusqu'en 1984). En 1977 et 1978 il crée et présente une série d'émissions pour les dimanches d'Antenne 2, sous le titre \"\"Bon Dimanche\"\" où s'enchaînent divers programme : \"\"Ces messieurs nous disent - jeu présenté par Pierre Tchernia,Jacques Rouland et José Artur\"\", \"L'école des fans\" coprésentée avec Stéphane Collaro (concept qui sera repris dans \"Dimanche Martin)\", \"Contre Ut\", Le Grand Album et \"Musique and Music\", émission de variétés diffusée en soirée à 20 h 30. L'émission dominicale la plus renommée de Jacques Martin fut \"L'École des fans\", créée le, dans laquelle des enfants venaient interpréter les chansons d'un invité. Les passages obligés de cette émission ont marqué les esprits et les caricaturistes : les enfants notant leur prestation et Jacques Martin interpellant les parents dans la salle où le père de l'enfant est souvent armé d'un caméscope et qui filme le passage sur scène. Après une pause de deux ans, pendant laquelle il anime quotidiennement une émission sur Europe 1 (« La vie en or », émission-jeu pendant la saison 1978-79 puis « Showtime », magazine d’actualité culturelle en 1979-80), il revient à la télévision en 1980 avec un programme pour enfant intitulé \"Dessine-moi un mouton\". Antenne 2 lui propose alors de reprendre l'antenne du dimanche. Son programme \"Dimanche Martin\", enregistré en public chaque samedi au théâtre de l'Empire à Paris est diffusé chaque dimanche après-midi sur Antenne 2 et reprend le principe de \"Bon Dimanche\" en mêlant humour, variétés, spectacles et reportages dans plusieurs émissions qui s'enchaînent : \"Entrez les artistes\" un magazine culturel animé avec Daniel Patte, \"Incroyable mais vrai\", qui est remplacé en 1983 par un jeu télévisé \"Si j'ai bonne mémoire\", en 1985 un autre jeu \"Tout le monde le sait\" lui-même remplacé par \"Le monde est à vous\" de 1987 à 1997, et en dernière saison par \"Sous vos applaudissements\" (1997). \"L'École des fans\", \"Les Voyageurs de l'histoire\", \"Thé dansant\", et \"Ainsi font, font, font\", qui vit les débuts de Laurent Gerra, Virginie Lemoine, Laurent Ruquier, Julien Courbet et Laurent Baffie. Entre 1994 et 1996, il anime l'émission \"Escales\" chaque samedi sur l'antenne de France Culture", "section_level": 2}, {"title": "Fin de carrière.", "content": "Parallèlement, Jacques Martin participe régulièrement, en compagnie de son vieux complice Jean Yanne, aux \"Grosses Têtes\"émission de Philippe Bouvard sur RTL puis à l'émission \"On va s'gêner\" de Laurent Ruquier sur Europe 1. Le, apprenant la décision de France 2 d'arrêter à la fin de la saison son programme du dimanche dans l'émission \"Sous vos applaudissements\", il est victime dans la nuit d'un accident vasculaire cérébral qui le laisse partiellement paralysé et l'oblige à interrompre ses émissions. Son ami Jean-Claude Brialy le remplace alors au pied levé jusqu'à la fin de la saison moment où Les émissions ne seront pas reconduites. À la fin de l'année 1998, il refuse l'aide de l'association « La Roue tourne », de Janalla Jarnach, association qui vient en aide aux artistes déchus du monde du spectacle, aux suites, par exemple, d'une maladie. En, il est fait chevalier de la Légion d'honneur par le président de la République Jacques Chirac. Après avoir participé épisodiquement à des émissions de radio et de télévision (en 2003, il est invité par Laurent Ruquier sur le plateau du prime d\"'On a tout essayé\" pour rendre hommage à Jean Yanne), il se retire dans sa maison de Neuilly, puis, sa santé se dégradant, dans une résidence médicalisée à Courbevoie. En novembre 2006, il s'installe à l'hôtel du Palais, à Biarritz, ville où il meurt le d'un cancer généralisé. Le jour même, la plupart des grandes chaînes de radio et de télévision françaises modifient leur programme pour lui rendre hommage et évoquer sa carrière. Ses obsèques sont célébrées le en la primatiale Saint-Jean de Lyon, en présence de ses proches, enfants, épouses successives et de nombreuses personnalités du gouvernement et du monde de la télévision et du spectacle. Nicolas Sarkozy, alors président de la République, sera notoirement absent aux obsèques. Il est inhumé au cimetière de la Guillotière, à Lyon, auprès de ses parents.", "section_level": 2}, {"title": "Vie familiale.", "content": "Fin cuisinier, Jacques Martin était le petit-fils de Joannès Ducerf, chef de cuisine du tsar Nicolas II de Russie, qui tiendra également le célèbre restaurant de Lyon \"L'Universel\". Jacques Martin était père de huit enfants. Il s'est marié trois fois et a vécu en union libre avec les comédiennes Marion Game et Danièle Évenou. Aussi bien Pierre Bonte que Danièle Évenou mentionnent son talent et son perfectionnisme, mais aussi son caractère parfois difficile et colérique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jacques Martin, né le à Lyon (Rhône) et mort le à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), est un comédien, animateur de radio et de télévision, chanteur, humoriste, imitateur, réalisateur et producteur de télévision français. Après avoir débuté par le théâtre en 1949, il a produit et animé entre les années 1970 et 1990 de nombreuses émissions de divertissement comme \"Le Petit Rapporteur\", \"L'École des fans\" ou \"Dimanche Martin\".", "tgt_summary": null, "id": 1029964}
{"src_title": "Bouilleur de cru", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Distillation des eaux-de-vies.", "content": "Dans le cas de la cerise, le kirsch est ensuite stocké dans des cuves ou mis à vieillir sous grenier, en bonbonnes de verre. Les écarts de température (de - à +) assurent un bon vieillissement : la chaleur enlève l'ardeur, le froid concentre les arômes et les affine. Il faut en moyenne de cerises pour produire un litre de kirsch à 50°. La distillation des eaux de vie était jadis réalisée par un distillateur avec un alambic ambulant ou fixe mais, depuis l'industrialisation, ce métier tend à disparaître car les coûts de revient de production industrielle sont plus compétitifs.", "section_level": 1}, {"title": "Réglementation.", "content": "Les personnes ayant le ont une exonération de taxe sur les mille premiers degrés d'alcool produits ( soit l'équivalent de vingt litres d'alcool à 50°). Les degrés supplémentaires font l'objet d'une taxe ( par litre pur d’alcool depuis le ). En France, toute personne propriétaire d'une parcelle ayant la dénomination de verger ou de vigne sur le registre du cadastre peut distiller les produits issus de cette parcelle (fruits, cidre, vin, marc). La distillation est effectuée dans un atelier public ou privé après avoir effectué une déclaration au service des Douanes et Droits Indirects. Les personnes qui ne possèdent pas le titre de bouilleur de cru payent dès le premier degré d'alcool : le tarif est de par litre d'alcool pur jusqu'à mille degrés, et par litre d'alcool pur au-dessus. Le propriétaire d'une parcelle peut donner procuration à quelqu'un qui distillera ainsi en son nom.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le privilège de bouilleur de cru remonte à Napoléon lorsqu'il accorda un privilège d'exonération de taxes pour la distillation de d'alcool pur ou pour d'alcool à 50° pour ses grognards. Ce privilège fut héréditaire jusqu'en 1960, où, pour tenter de limiter le fléau de l'alcoolisme dans les campagnes mais aussi sous la pression des lobbies de grands importateurs d'alcool fort ou producteurs français, le législateur en interdit la transmission entre générations ; seul le conjoint survivant pouvait en user jusqu'à sa propre mort, mais plus aucun descendant. Mais le sujet donna lieu à l'Assemblée nationale à des débats houleux. Dès lors, les bouilleurs de cru non titulaires du privilège pouvaient faire fabriquer leur alcool par le distillateur ambulant mais devaient verser une taxe fiscale au Trésor public via l'administration des douanes à partir de 1993. En 2002, une loi de finance indique que la franchise accordée aux bouilleurs de cru encore titulaires du privilège est supprimée ; cependant une période de cinq ans prolonge jusqu'au l'ancien dispositif. À partir de la campagne de distillation 2008, les anciens titulaires du privilège peuvent encore bénéficier d'une remise de 50 % sur la taxe pour les 10 premiers litres d'alcool pur (article 317 du code général des impôts). Un nouvel amendement voté au Sénat proroge le droit sur les litres jusqu'au. La Loi 2011-1977 du « proroge » le bénéfice des jusqu'au décès du titulaire (ou de son conjoint).", "section_level": 1}], "src_summary": "Un bouilleur ambulant est une personne habilitée à produire ses propres eaux-de-vie. Ce n'est pas une profession mais un statut qui découle du statut de propriétaire récoltant (ne pas confondre avec distillateur qui est une profession). Certains bouilleurs ambulants bénéficient de manière résiduelle d'une allocation en franchise leur donnant droit à une exonération de taxes sur les degrés d'alcools pur qu'ils produisent. C'est ce que l'on nomme « privilège », et par abus de langage « droit de bouillir ». En France, depuis 1959, ce privilège n'est plus transmissible par héritage, et s'éteindra donc au décès des derniers détenteurs. Depuis 2008, les bouilleurs de cru ne bénéficiant pas du privilège sont taxés à 50 % sur les dix premiers litres d'alcool pur et ensuite à 100 %.", "tgt_summary": null, "id": 416933}
{"src_title": "François-Joseph de Lagrange-Chancel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Lagrange-Chancel a dit : « Je ne savais pas lire que je savais rimer ». Enfant prodige, il composa très jeune des vers sur toute sorte de sujets. Dès qu'il sut lire, il dévora les pièces de Pierre Corneille et les romans de La Calprenède. À sept ans, il fut mis au collège de Périgueux, puis fut envoyé à Bordeaux poursuivre ses études. Il y découvrit le théâtre et se mit à composer des pièces qu'il interprétait avec d'autres enfants. Il choisit de porter à la scène un fait divers récemment arrivé dans la ville ; ce sujet souleva des protestations et la mère de Lagrange-Chancel ferma le théâtre et envoya le jeune auteur, alors âgé de quatorze ans, à Paris. Il arriva dans la capitale muni de sa tragédie de \"Jugurtha\" et ne tarda pas à se faire une réputation dans les salons par sa facilité à faire des vers. La princesse de Conti, charmée par un sonnet qu'il avait composé, l'admit au nombre de ses pages et, enthousiasmée par \"Jugurtha\", présenta son protégé à Louis XIV, qui demanda à Jean Racine, alors retiré du théâtre, de le guider dans ses entreprises littéraires. \"Jugurtha\", remanié, fut donné au théâtre le sous le titre d\"'Adherbal\" et remporta un très vif succès, alors que l'auteur n'avait que dix-sept ans. Lagrange-Chancel fut nommé lieutenant dans le régiment du roi, puis dans les mousquetaires, et obtint enfin la charge de maître d'hôtel honoraire de la princesse palatine, épouse de Monsieur. Selon Lagrange-Chancel, en 1713, le duc de La Force, familier du duc d'Orléans, avec qui l'auteur s'était lié, lui déroba sa tragédie \"Ino et Mélicerte\", l'une de ses meilleures pièces. Ce fut le signal d'une brouille et la haine de Lagrange-Chancel s'étendit au Régent qui avait pris le parti du duc. Selon d'autres, Lagrange-Chancel fut excité contre le duc d'Orléans par la petite cour de Sceaux, autour du duc du Maine. En tout état de cause, le poète composa contre le Régent des odes satiriques d'une très grande violence qu'il intitula \"Les Philippiques\". Elles circulèrent sous forme de copies manuscrites et firent un bruit énorme. Il y accusait notamment le duc d'Orléans d'avoir tenté d'empoisonner le jeune Louis XV et d'être l'amant de sa propre fille, Marie Louise Élisabeth d'Orléans, duchesse de Berry. La rumeur publique attribuait au Régent la paternité des grossesses clandestines de cette jeune veuve dépravée dont les amours débridées ne cessaient d'alimenter la chronique scandaleuse de la Régence et que le poète compare à Julie et Messaline. Lagrange-Chancel fut emprisonné aux îles de Lérins d'où il s'évada au bout de deux ans. Il s'enfuit en Sardaigne, en Espagne, puis en Hollande où il composa une quatrième \"Philippique\", puis une cinquième juste après la mort du Régent. Quinze mois après cet événement, en 1729, il put rentrer en France grâce au duc de Bourbon, à qui il fournit certains renseignements secrets. Il fit représenter quelques tragédies : \"Cassius et Victorinus\", sur un sujet pieux, qu'il dédia à sa protectrice la princesse de Conti ; \"Orphée\", qui échoua ; \"Pygmalion\" qui fut refusé par les Comédiens-Français. Lagrange-Chancel renonça alors au théâtre et se retira dans son château d'Antoniac où il se consacra à des travaux historiques.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Postérité littéraire.", "content": "Lorsque Lagrange-Chancel parut dans Paris, on voulut voir en lui le successeur de Racine. Mais aucune de ses pièces – dont certaines eurent du succès – ne justifia cet espoir. La meilleure d'entre elles, \"Amasis\", souffre de la comparaison avec la \"Mérope\" (1743) de Voltaire, sur le même sujet. Si l'auteur a le sens du théâtre et des situations dramatiques, les caractères sont froids et faux et la versification dure et prosaïque. \"Les Philippiques\" ne sont pas sans talent et sont animées par un certain souffle, mais c'est celui de la haine et de l'exagération plus que celui de la poésie.", "section_level": 2}], "src_summary": "Charles François-Joseph Victor de Chancel, dit Lagrange-Chancel, né au château d'Antoniac à Razac-sur-l'Isle, près de Périgueux (Dordogne) le et mort au même endroit le, est un auteur dramatique et poète français.", "tgt_summary": null, "id": 754779}
{"src_title": "Fonction xi de Riemann", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition et propriétés.", "content": "Ce qu’on appelle aujourd’hui la fonction formula_1 (prononcée \"xi\") de Riemann est définie pour tout formula_2 par formula_3où formula_4 désigne la fonction zêta de Riemann et formula_5 est la fonction Gamma. Cette notation est due à Edmund Landau. La fonction que Riemann notait formula_1 a été rebaptisée formula_7 par Landau et satisfait formula_8 L'équation fonctionnelle de formula_9 est donnée par formula_10 provenant de l'équation fonctionnelle de formula_11. Celle de formula_12 est donnée par formula_13 De nombreuses propriétés de formula_9 découlent de celles de formula_15: par exemple, formula_1 est holomorphe dans tout le plan complexe (et on a formula_17). De plus, tous ses zéros sont dans la bande critique formula_18 et dans cette dernière, formula_9 possède les mêmes zéros que formula_11.", "section_level": 1}, {"title": "Valeurs.", "content": "La forme générale des valeurs aux entiers pairs positifs est donnée par où formula_22 désigne le \"n\"-ième nombre de Bernoulli. Par exemple, on a formula_23.", "section_level": 1}, {"title": "Représentations en série.", "content": "La fonction possède le développement en série où où la somme s'étend sur formula_26, les zéros non triviaux de la fonction zêta, dans l'ordre de la valeur absolue de sa partie imaginaire. Cette expansion joue un rôle particulièrement important dans le critère de Li, qui stipule que l'hypothèse de Riemann équivaut à avoir formula_27 pour tout \"n\" positif.", "section_level": 1}, {"title": "Formule de Riemann-van Mangoldt.", "content": "En notant formula_28 un zéro quelconque de formula_29, on pose formula_30 La formule de Riemann-von Mangoldt établit alors une formule asymptotique pour cette fonction lorsque formula_31 formula_32 En particulier, cela implique que formula_33 possède une infinité de zéros non triviaux.", "section_level": 1}, {"title": "Produit de Hadamard.", "content": "Le développement de Hadamard relatif aux zéros de formula_29 est donné par formula_35 où formula_36 (formula_37 étant la constante d'Euler-Mascheroni). On en déduit alors le développement pour formula_33 formula_39 où formula_40 (avec la même définition pour formula_37).", "section_level": 1}], "src_summary": "En mathématiques, la fonction xi de Riemann est une variante de la fonction zêta de Riemann et est définie de manière à avoir une équation fonctionnelle particulièrement simple. La fonction est nommée en l'honneur de Bernhard Riemann.", "tgt_summary": null, "id": 871040}
{"src_title": "Wilhelm Grabow", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Wilhelm Grabow étudie la jurisprudence à Berlin de 1821 à 1823. Il est d'abord conseiller référendaire à la Kammergericht puis juge d'instruction à Spandau et Perleberg et assesseur à la Cour de district de Berlin. En 1836, il occupe des fonctions à Greifswald. En 1838, Wilhelm Grabow est élu bourgmestre de Prenzlau et le restera jusqu'à sa mort. Il entre ensuite au parlement uni prussien en tant que membre radical. En 1848, il rédige la loi électorale pour l'assemblée nationale prussienne, dont il est le président du au. Il démissionne volontairement de la présidence et de son mandat. Au parlement, il est membre du conseil constitutionnel et joue un rôle important. Il est le seul député à participer au congrès le. En 1849, il est élu de la huitième circonscription de Potsdam à la Chambre des représentants de Prusse et en devient le président de février à 1849. Grabow rejoint le centre-droit. En raison de son opposition à la constitution du, en particulier au système des trois classes, son élection comme bourgmestre de Magdebourg en 1850 n'est pas confirmée. Après de longues hésitations, on convient de son élection à la mairie de Prenzlau pour un mandat de douze ans et non plus à vie. En signe de protestation contre la suppression du suffrage universel, contre la nouvelle loi électorale et le rétablissement des conseils de district et de comté, Grabow décide de se mettre un temps en retrait de la vie politique. Début 1858, il est de nouveau élu président de la Chambre des représentants de Prusse puis en est vice-président de 1860 à 1861 et de nouveau président entre 1862 et 1866. Il appartient au groupe libéral. En 1866, il renonce à la réélection en tant que président, pour permettre un rapprochement avec le gouvernement. Il s'était opposé à la faible autorité budgétairede la deuxième chambre et attiré l'animosité de ministres d'Otto von Bismarck.", "section_level": 1}], "src_summary": "Carl Friedrich Wilhelm Grabow (né le à Prenzlau, mort le dans la même ville) est un magistrat et homme politique allemand. Il est le principal auteur du droit électoral pour l'assemblée nationale prussienne en 1848 et est président de la Chambre des représentants de Prusse en 1849 puis de 1862 à 1866.", "tgt_summary": null, "id": 577997}
{"src_title": "Romans-sur-Isère", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Romans se situe à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du massif du Vercors. L'autoroute A49 Romans-Voreppe (Grenoble), prolongée par la D 532 passe à proximité et permet de rejoindre aisément Valence (à ), la gare de Valence TGV (à ), Grenoble (à ) et l\"'autoroute du soleil\" (A7) à à l'ouest (à Tain-l'Hermitage). Elle se trouve à de Lyon par l'A7. Situées dans le sud-est de la France, dans la moyenne vallée du Rhône, Romans et sa ville sœur Bourg-de-Péage sont le cœur d'un bassin d'environ, s'étendant au sud et à l'ouest jusqu'à la région valentinoise (), au nord sur les collines du Bas-Dauphiné et à l'est sur les contreforts du Vercors.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication.", "content": "Romans est placée sur la grande voie de passage naturelle, ouverte entre les Alpes et le Massif central. Pourtant, à la différence des autres villes de la vallée du Rhône comme Valence ou Avignon, Romans ne se situe pas au bord du Rhône, mais sur un de ses grands affluents, l'Isère, une rivière difficilement franchissable aux abords de son confluent avec le Rhône. Aussi la route rhodanienne, longtemps, emprunta plus en amont le gué de Romans et probablement dès le un pont près de la collégiale Saint-Barnard. Romans bénéficia aussi du débouché de la vallée de l'Isère vers la mer Méditerranée.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Le site primitif de Romans offre bien des atouts : la « molasse » de son sous-sol, un grès tendre, fournissait la pierre ; son exposition protégeait du vent du nord tout en donnant le meilleur ensoleillement dans un climat présentant déjà des caractères méditerranéens. Des sources abondantes procuraient l'eau potable, le vent la force motrice aux moulins à grains ou à huile qui favorisèrent, dès le Moyen Âge, l'industrie du drap et la tannerie.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat de Romans-sur-Isère est dit tempéré chaud. Des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Romans-sur-Isère, y compris lors des mois les plus secs. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant de type Cfb. Romans-sur-Isère affiche de température en moyenne sur toute l'année. Chaque année, les précipitations sont en moyenne de.", "section_level": 2}, {"title": "Transport.", "content": "La commune de Romans-sur-Isère est desservie par le réseau de bus Citéa issu de la fusion des anciens réseaux CTAV (pour l'agglomération valentinoise) et Citébus (pour Romans). Par la voie ferrée, Romans est desservie par la gare de Romans - Bourg-de-Péage sur la ligne Valence-Grenoble. Les gares de Valence TGV et Valence-Ville sont respectivement situées à 11 et au sud-ouest de Romans.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation de Romans autour de l'abbaye de Barnard.", "content": "La ville de Romans est née de la fondation en 838, près d’un gué sur l’Isère, d’une abbaye par Barnard, archevêque de Vienne. Antérieurement au siècle, l'archiprêtré de Romans était dit \"archiprêtré d'Octavéon\" : Le nom de la ville qui se développe autour, à partir du, dériverait du nom de la première paroisse : Saint-Romain. Au cours du, les moines de l'abbaye sont remplacés par des chanoines, qui constituent un chapitre sous la surveillance de l'abbé De Oliveira, fils du seigneur de Clérieux, et archevêque de Vienne. L’église devint alors collégiale. Les droits seigneuriaux sont entre les mains du chapitre de Saint-Barnard, qui cumule donc pouvoir spirituel et temporel. Autour de la collégiale Saint-Barnard, marchands et artisans s’installent et développent une puissante industrie du drap. Sa renommée est importante pendant près de sept siècles. Le premier pont sur l'Isère (le « Pont Vieux ») est construit en 1049 afin de faciliter et d'intensifier le trafic, mais aussi de permettre la perception d’un péage (d'où le nom de Bourg-de-Péage, ville sur l'autre rive de l'Isère, face à Romans), offrant ainsi des revenus pour la ville. Un marché s’installe également autour de la collégiale Saint-Barnard ; il existe encore aujourd’hui sur la place Maurice-Faure. Ce noyau urbain est menacé : Dans ce climat d'insécurité, les chanoines décidèrent la construction d'un rempart. La tour Jacquemart, ancienne porte de l'Aumône, date de cette époque. Le commerce s'intensifia durant le et la prospérité de la cité se traduisit par de nouvelles constructions menées par un grand bâtisseur : l'abbé Jean de Bernin. Il fit ainsi reconstruire un pont plus solide et agrandir la collégiale Saint-Barnard. C'est à cette même époque que des faubourgs se développèrent à l'extérieur des remparts. Mais la tutelle du chapitre devint de plus en plus pesante et les Romanais s'insurgèrent en 1280 : humiliés, les chanoines renoncèrent à la gouvernance de la cité. L’enrichissement et l’indépendance de la ville suscitèrent la convoitise du Dauphin, seigneur du Dauphiné, qui l'annexa en 1342. En 1349, c'est dans la cité même qu'eut lieu la cérémonie du rattachement de la province du Dauphiné à la France. L’acte, connu sous le nom de traité de Romans, fut signé dans la demeure du Dauphin, près du « Pont Vieux », suivi d’une cérémonie religieuse dans la collégiale Saint-Barnard.", "section_level": 2}, {"title": "La fin du Moyen Âge.", "content": "Les premiers mégissiers et tanneurs s'installèrent dans le quartier de la Presle à la fin du. Durant la guerre de Cent Ans, la ville s'entoura d'un second rempart qui englobait les faubourgs : quartiers de la Presle, de la Pavigne et de Saint-Nicolas. Ce rempart commença à être abattu vers 1830. Des vestiges sont encore visibles : une tour rue des Remparts-Saint-Nicolas, les murailles du quai Sainte-Claire et du cimetière Saint-Romain. Au début du, la draperie romanaise s'exportait jusqu'au Proche-Orient et les riches marchands se firent alors construire des hôtels particuliers en style gothique flamboyant un peu partout dans la cité. En 1516, un riche et pieux marchand de Romans, Romanet Boffin, conçut dans la ville un chemin de Croix aboutissant au calvaire des Récollets.", "section_level": 2}, {"title": "Les temps modernes.", "content": "Durant la deuxième moitié du, Romans dut essuyer une série de catastrophes : grands froids, grandes sècheresses, pestes, etc. La Réforme progresse dans la région et les convertis sont nombreux à Romans. En 1561, les adeptes de la religion réformée menacent d'expulsion les cordeliers. La crise religieuse se double d'une crise sociale et anti-seigneuriale (contre les chanoines). Elle atteint son paroxysme en 1562, où le pays de Romans fut ravagé au nom du protestantisme (la collégiale Saint-Barnard fut mise à sac) et lors du \"Carnaval\" sanglant de 1580. Au cours des deux siècles suivants, la ville stagna et l’industrie du drap disparut tandis qu’émergeaient la tannerie et la soie. C'est à cette même époque que la ville se couvre de couvents et de monastères (capucins, récollets, ursulines, Saint-Just). En 1642, avec le traité de Péronne entre le roi de France, Louis XIII, et le prince de Monaco, Honoré II, ce dernier devient duc de Valentinois et reçoit, à ce titre, des droits de justice seigneuriale sur la ville de Romans. En 1680, le bourg qui s'était constitué sur l’autre rive de l’Isère, face à Romans, devint Bourg-de-Péage, communauté indépendante. En 1788, à la suite de la journée des Tuiles et à la Réunion des états généraux du Dauphiné, les États du Dauphiné, assemblée de la province, s’ouvrent en décembre dans le couvent des moines cordeliers. Leurs propositions préparèrent les États généraux de 1789. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.", "section_level": 2}, {"title": "Émergence de l’industrie de la chaussure.", "content": "Après 1850, l’économie et la société romanaises subissent leur mutation majeure avec le développement de l’industrie de la chaussure pour laquelle travaillent, en 1914, et ouvrières, à l’origine d’un mouvement syndical puissant. Dès la fin du, Joseph Fénestrier impose la première marque de chaussure, « UNIC ». La ville change : sa population atteint, les remparts sont démolis, les quais construits, le chemin de fer attire de nombreux ateliers de chaussures. À l’est, le long de l’avenue Gambetta, s’édifient la caserne Bon, le collège, des demeures louées aux officiers. En 1878 sous la présidence de Mac Mahon (royaliste), Gambetta y prononce son célèbre : « \"Le cléricalisme, voilà l'ennemi!\" » et prépare le terrain pour l'instruction primaire laïque, gratuite et obligatoire. Une plaque est apposée place Jean Jaurès, commémorant son passage. Après la Première Guerre mondiale, la commune prend le nom de Romans-sur-Isère. Dans les années 1920, le maire socialiste Jules Nadi fait construire, à proximité de la route de Grenoble, une cité-jardin à vocation sociale. L’industrie de la chaussure bénéficie alors d’une certaine prospérité, la population compte ; la poussée urbaine s’exerce vers le nord, au-delà de la voie ferrée. L’église Notre-Dame-de-Lourdes est construite en 1937, dans le style « gothique moderne ». La crise mondiale des années 1930 est particulièrement dramatique pour la chaussure de Romans, qui vivait en partie des exportations. La création d’une grande foire économique, en 1930, apparaît comme l’un des palliatifs.", "section_level": 2}, {"title": "La Seconde Guerre mondiale.", "content": "Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Romans est occupée une première fois par les Allemands en juin 1940, puis de septembre 1943 à août 1944. La Résistance au régime de Vichy est marquée le par une manifestation à la gare contre le départ des requis pour le STO, puis le par le départ des volontaires pour le Vercors où se trouvent de nombreux maquis. Les maquisards qui échappent à la brutale répression allemande de juillet (massacres de civils à Vassieux-en-Vercors, à La Chapelle-en-Vercors et à la grotte de la Luire) participent à la libération de Romans en août.", "section_level": 2}, {"title": "Entre crises et mutations.", "content": "Avec le retour de la paix, l’industrie de la chaussure redevient florissante, en particulier avec Charles Jourdan qui crée des magasins dans le monde entier ; elle emploie salariés. La population continue à croître, de en 1945 à en 1968. Pour les accueillir, de nouveaux quartiers se couvrent d’immeubles comme la cité HLM de \"La Monnaie\", où vivent jusqu’à. Des zones pavillonnaires remplacent les terres agricoles tout autour de la ville. Mais à partir de 1974, la crise désorganise profondément l'industrie de la chaussure : la concurrence étrangère lui est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements : en, les effectifs passent de à. Déclin également pour la grande tannerie industrielle : seules subsistent la \"Tannerie Roux\", l’une des plus anciennes de France, et la société de \"Tannerie Chaix\". Après le déclin de ces industries, d'autres se mettent lentement en place dès les années 1960 dans la zone industrielle en bordure du quartier de \"La Monnaie\" : Cerca et FBFC : combustible nucléaire, SEIM : équipement automobile, etc. Dans les années 1990, l’économie de Romans peut s’appuyer sur une excellente desserte routière et ferroviaire grâce à l’autoroute A49 et au TGV. En 2004, quelques noms défendent encore une production de chaussures de qualité : \"Jourdan\", \"Kélian\", \"Clergerie\". Une nouvelle dynamique commerciale s’annonce avec l’ouverture de \"Marques Avenue\", un espace de magasins d’usines, dans l’ancienne caserne Bon. Robert Clergerie sauve sa société, vendue en 2000 à un groupe financier, en la rachetant en 2005, au bord du dépôt de bilan. La société sauve et réembauche depuis 2005 près de pour remonter à 250. L’industrie agroalimentaire est un pôle en plein développement. Le, une attaque au couteau d'un islamiste soudanais a lieu en centre-ville vers 11 heures, tuant 2 personnes et en blessant cinq.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Locus qui dicitur Romanis (908) ; Ecclesia Rotmanensis (967) ; Rotmani (1095) ; Rotomanum (1134) ; Rothmas (1183) ; Villa de Romans (1201) ; Romas (1204) ; Villa seu oppidus de Romanis (1373) ; Rommans (1442). La ville se nomme \"Rumans\" ([ry'mã] forme locale) ou \"Romans\" ([ru'ma(ŋ)] forme panoccitane, ortographiée \"Roumans\" en graphie mistralienne) en occitan et \"Romans\" en ancien occitan.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Lors du 2d tour de l'élection présidentielle à Romans-sur-Isère, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 67,7 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 32,3 % des voix. Emmanuel Macron (En Marche!) était aussi arrivé en première position au tour (23,32 % des votes). On note un vote blanc à hauteur de 5,48 % chez les votants.", "section_level": 2}, {"title": "Politique municipale.", "content": "Depuis 2014, la majorité de Marie-Hélène Thoraval (Les Républicains) compose avec un contexte budgétaire serré du fait d'un désengagement de l'État sous la mandature Hollande. La ville de Romans bénéficie d'un tissu associatif dynamique, qui a cependant été fragilisé par une baisse importante de subvention en 2016. Romans-sur-Isère est la première ville à sortir des prêts toxiques en se désendettant. En effet, lors d'un conseil municipal, les élus à une large majorité ont voté pour le désendettement de la ville. La municipalité a renégocié ses taux d'emprunts et profite également de l'article 31 de la loi de finances pour 2016, cela modifie la méthode de calcul des ratios financiers pour les collectivités territoriales et les établissements publics bénéficiaires du fonds de soutien. Elle va donc bénéficier d'une aide du fonds de soutien de. Ces opérations vont permettre un désendettement direct de 1 milliard. Le ratio dette par habitant est de en 2016 contre en 2014. Signature d'un partenariat économique, touristique ainsi que culturel et éducatif avec la ville chinoise Quinhuangdao qui compte trois d'habitants. Une nouvelle gestion de la ville a permis de réduire de 7% les dépenses de la commune entre 2014 et 2016.", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "La commune a posé une vingtaine de nichoirs artificiels pour la chouette chevêche lors d'un aménagement foncier. La ville a participé à l'agenda 21 local France. La commune avait pour objectif d'améliorer la gestion des ressources naturelles, diminuer la production de déchets ainsi que les pollutions et les nuisances.", "section_level": 2}, {"title": "Cantons.", "content": "Le nouveau canton de Romans-sur-Isère comprend :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "Présence d'un centre de santé, Avenue du Maquis. Les hôpitaux de Drôme nord, ayant en 2018 une capacité de dont :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune de Romans-sur-Isère dépend de l'académie de Grenoble (rectorat de Grenoble) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Drôme. Pour le calendrier des vacances scolaires, Romans-sur-Isère est en zone A. Sur la commune de Romans-sur-Isère, scolaires sont ouverts : 24 écoles, 5 collèges et 8 lycées.", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "La paroisse Sainte Claire en Dauphiné regroupe les communes de Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Chatuzange-le-Goubet et Granges-lès-Beaumont.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Romans a longtemps concentré beaucoup d'industries de la chaussure de luxe mais le secteur est en fort déclin depuis la fin des années 1980. La région de Romans a vécu le lundi, une journée noire avec l'annonce coup sur coup de la liquidation judiciaire de Stephane Kélian Production et du dépôt de bilan de Charles Jourdan. Cette région, qui avait déjà vu fondre les effectifs des fabricants de chaussure, passant de en 2000 à 784 en, va encore perdre les de Stephane Kélian Production, tandis que le dépôt de bilan du groupe Charles Jourdan le menaçait. Les deux entreprises ont été rachetées en 2007 et 2008 par le groupe Royer, qui a délocalisé la production et exploite les deux marques. Il ne reste donc plus, dans la \"capitale\" de la chaussure de luxe, que les marques Robert Clergerie et Joseph Fenestrier de la société Romanaise de la chaussure, qui maintient dans la région des activités de création, de montage et de commercialisation. Le site nucléaire de Romans de la Franco-Belge de Fabrication du Combustible (filiale 100 % Areva NP) est implantée dans la commune. Il fabrique du combustible nucléaire pour des centrales de production d'électricité et des réacteurs de recherche. Le, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé qu'à la suite d'une rupture de canalisation des rejets d'effluents radioactifs ont eu lieu. La filiale d'Areva, a affirmé que. Evangelia Petit, porte-parole de l'ASN, a déclaré. L'incident a été classé sur l'échelle INES.", "section_level": 1}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "Le, la cité de la musique est inaugurée sur l'emplacement de l'ancien hôpital (parc François-Mitterrand).", "section_level": 1}, {"title": "Quartier des Balmes.", "content": "Le quartier des Balmes est situé à environ du centre de Romans. Les Balmes est situé sur le circuit de la Drôme à vélo, sur la route de Saint Jacques de Compostelle et à proximité du Vercors. Des sentiers pédestres et VTT partent également du village.", "section_level": 2}, {"title": "L'église des Balmes.", "content": "L'image du quartier des Balmes est aujourd'hui très liée à la chapelle Saint-Roch ou chapelle des Balmes du même nom. En 1913 le prêtre Marius Clément Bayard fait l'acquisition d'une terre sur laquelle cette chapelle est bâtie à la fin de la Première Guerre Mondiale. En, le père Michel Collin (un prêtre lorrain) se réfugie à Romans, au presbytère de l'église des Récollets, il se revendique prêtre de l'Amour infini. À Romans il va retrouver un prêtre hollandais, le père Lods, et le frère Marie-Bernard. Par la suite, va régner une atmosphère mystique. Le frère Marie-Bernard serait de sang royal et reconnu par le Vatican comme prétendant au titre de lieutenant du Sacré-Cœur au royaume de France. Il se fait appeler le Cavalier Blanc. Plus tard, ils se réfugient dans la chapelle des Balmes où le père Lods réalise une fresque montrant le Cavalier Blanc traversant le pont Vieux. À la période de Noël, une grande crèche est mise en place et accueille de nombreux visiteurs. Pour les habitants, la visite de la crèche des Balmes est devenue une tradition lors des fêtes de fin d'année.", "section_level": 3}, {"title": "L'école des Balmes.", "content": "L'école primaire des Balmes accueille une quarantaine d'élèves qui peuvent bénéficier de la cantine sur place, mais pas de REP (Réseau d'Éducation Prioritaire) ou de CLIS (Classe pour L'Inclusion Scolaire). Elle dispose de classes élémentaires mais également de classes de maternelle.", "section_level": 3}, {"title": "Espaces verts et fleurissement.", "content": "En 2014, la commune de Romans-sur-Isère bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris depuis 2008.", "section_level": 2}], "src_summary": "Romans-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Romans-sur-Isère est un chef-lieu de canton situé sur la rive droite de l'Isère à au nord-est de Valence (la préfecture de la Drôme). Avec la ville voisine de Bourg-de-Péage, établie de l'autre côté de la rivière, elle forme une agglomération d'une cinquantaine de milliers d'habitants (\"Romanais, Romanaise\").", "tgt_summary": null, "id": 293625}
{"src_title": "Brennilis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Grande de seulement, la commune est peuplée de hors résidences secondaires. Le bourg est situé à d'altitude, les altitudes relevées dans le territoire communal allant de (aux abords du moulin de Kerrannou au sud-est du territoire communal) à (à Roc'h ar Bic). Brennilis se situe au pied du Mont Saint-Michel de Brasparts dans les monts d'Arrée et à proximité des marais du Yeun Elez, au nord-est du Réservoir de Saint-Michel, lac artificiel consécutif à la construction sur l'Elez du barrage de Nestavel dans les années 1930, destiné initialement à régulariser le régime de l'Elez pour améliorer le rendement de l'usine hydro-électrique de Saint-Herbot située plus en aval. Par la suite, ce lac artificiel a servi de réservoir d'eau de refroidissement pour les besoins du fonctionnement de la centrale nucléaire de Brennilis, construite par le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et EDF (Électricité de France). Brennilis est irriguée par l'Éllez, rivière affluente de l'Aulne, et ses affluents le Roudoudour et le Roudouhir, qui alimentent le lac réservoir de Saint-Michel. La commune est divisée en deux parties bien distinctes : une grande moitié ouest forme la dépression du Yeun Elez couverte de marais, tourbières ou landes selon les endroits et désormais en partie ennoyée ; une petite moitié orientale, plus vallonnée, était plus propice à l'agriculture, mais celle-ci y est en relatif déclin, frappée par l'exode rural et la friche sociale. Le ruisseau du Roudouhir sépare à l'ouest Brennilis de la commune limitrophe de Botmeur ; au nord, la limite communale avec La Feuillée suit le cours du ruisseau de Noster, affluent du Roudoudour, puis, plus vers l'est, suit approximativement une ligne de crête passant près du sommet de Roc'h ar Bic, longeant le chemin (dit « voie Romaine ») allant jusqu'à Coat-Mocun, commune de Huelgoat ; à l'est, la limite communale avec Huelgoat suit un moment le tracé de l'axe routier D 764, puis celle avec Plouyé suit le cours sinueux et encaissé d'un affluent de l'Ellez jusqu'au moulin de Kerannou ; au sud, la majeure partie du tracé de la limite communale avec l'ancienne commune-mère de Loqueffret, suit le cours de l'Ellez, y compris dans la partie désormais ennoyée sous les eaux du réservoir de Saint-Michel qui est à cheval sur les quatre communes de Brennilis, Loqueffret, Brasparts et Botmeur. Autrefois l'Ellez s'appelait « Taël » à la sortie des marais de Botmeur, elle tirait son nom de l'adjectif ta (v)el (calme, silencieux). Le lieu-dit Nestavel a conservé cette appellation : le hameau proche de la « Tavel », la rivière calme, silencieuse. Cette description datant de 1939 illustre bien la pauvreté traditionnelle de la commune : \" Au bord de la grand'route, s'ouvrent quelques carrières de sable, maigres ressources naturelles du pays. (...) Brennilis, petite commune de, est encore couverte aux deux-tiers de son étendue de fondrières boueuses, entourées d'une végétation rabougrie, où il est dangereux de s'aventurer seul car le « Yun », comme l’appelle les habitants du pays, est peu sûr, puisque dénué de toute route et sentier. Ce pays mystérieux est aussi, paraît-il, hanté de lutins et de korrigans qui, la nuit, au clair de lune, viennent mener une sarabande folle sur la lande déserte \". Outre le bourg, étiré le long de la départementale D 36 allant de Croaz an Herry en La Feuillée jusqu'à Châteauneuf-du-Faou, l'habitat est surtout réparti en une dizaine de gros hameaux (dénommés localement « villages »), les principaux étant dans la partie orientale de la commune Plouenez (l'ancien chef-lieu de la \"Ploue de la montagne\"), Kermorvan, Cosforn, Kergaradec et dans la partie occidentale Kerflaconnier, Kerhornou, Kerveur, Nestavel-Braz et Kervéguénet. Des hameaux sont proches du lac réservoir de Saint-Michel : ceux de Nestavel Bihan et Nestavel Braz dépendent de Brennilis, celui de Forc'han de la commune voisine de Loqueffret. Quelques petits hameaux complètent l'habitat, certains d'entre eux ayant pu être plus importants par le passé mais victimes de la dépopulation liée à l'exode rural comme Kerranou, Penhars, Roc'h ar Had ou Leïntan. L'habitat rural traditionnel a souvent été remarquablement restauré ces dernières décennies. Une importante carrière est située à Roc'h Pérez, dans la partie orientale de la commune. La commune s'est dotée, dans le cadre de son P.L.U. (Plan local d'urbanisme) rendu exécutoire en février 2011, d'un P.A.D.D. (Plan d'aménagement et de développement durable), qui fixe à 750 le nombre d'habitants pouvant être durablement accueillis sur le territoire.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la paroisse est attesté en 1653 sous la forme « Brennilis ». Ce toponyme breton est composé de ', qui signifie « colline », et de'« église ». Le nom signifie donc « colline de l'église ». En breton moderne, le nom de la commune est \"\". Toutefois Gwenc'hlan Le Scouëzec émet une autre hypothèse qui s'appuie sur la statue de la Vierge à l'enfant placée dans une niche à volets sculptés située dans l'église paroissiale. Sur le bord supérieur de la niche on peut lire : « Notre-Dame de Breac-Ellis » ; ce terme proviendrait du gaulois \"briacos\" (\"marais\") et de \"helle\" (\"sorcière\" en vieux français).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines et Antiquité.", "content": "La région de Brennilis a été très anciennement habitée, au moins depuis le Mésolithique, comme en témoignent plusieurs sites : le dolmen de \"Ti-ar-Boudiged\" date du Néolithique moyen : sous le tumulus, 15 pierres plantées en terre formant des piliers soutiennent trois pierres qui forment dalles de couverture : cette sépulture en « V » est longue de, sa largeur variant entre près de l'entrée étroite et s'élargissant jusqu'à au fond. Plusieurs autres tumuli se trouvent sur le territoire communal, en particulier les alignements de Leintan (cinq menhirs), hélas abattus ; ceux de Coatmocun (5 tumuli), de Kermorvan, de Plouenez. D'après la tradition populaire, c’est du haut de Roz-ar-Guevel, amas de rochers naturellement disposé en forme de dolmens, que Bristok, valeureux chef breton « à rude trempe et à lourde épée », devant une foule enthousiaste, poussa le premier cri de révolte contre les aigles romains. C'est à l'emplacement d’un oratoire construit au pour commémorer cette réunion de serfs attachés à la glèbe, et la déroute des légions romaines, que s'élève l'église paroissiale. La voie romaine allant de \"Vorgium\" (Carhaix-Plouguer) vers La Feuillée passait à l'est du finage actuel, par le hameau de Pontauban et non loin des villages de Penhars et Kerrannou ; elle traversait « les garennes de Plouenez ».", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le village médiéval de Karhaes Vihan.", "content": "Le site de \"Karhaes Vihan\", qui comprend une dizaine de bâtiments en ruines, de forme carré ou rectangulaire, séparés les uns des autres et construits en granite, des piliers de bois soutenant une couverture en genets, permet de comprendre l ́organisation de l'habitat rural en Basse Bretagne entre la fin du et le (habitat dispersé et regroupé en hameaux, homme et bétail sous le même toit) provenant des défrichements organisés sous l'égide des moines cisterciens de l'abbaye du Relec et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem implantés à La Feuillée. Ce type d'habitat a subsisté jusqu'à la fin du dans des villages comme Kerflaconnier ou Kermorvan.", "section_level": 3}, {"title": "Plouenez, la « Ploue de la Montagne ».", "content": "Brennilis fit partie au Moyen Âge, du au, de la paroisse primitive de l'Armorique, fondée probablement au, dénommée en 1368 \"Plebs Montis\", traduction latine de « \"Ploumenez\" » ou « \"Plouenez\" » en breton, soit « Ploue de la montagne » en français, dont le chef-lieu se trouvait sur le territoire actuel de Brennilis (hameau de Plouenez) ; cette paroisse ou « ploue » couvrait plus de, correspondant aux paroisses et trèves, désormais communes, de Berrien (y compris ses trèves de Huelgoat et Locmaria et son terroir de Botmeur), La Feuillée, Loqueffret (y compris Brennilis), Brasparts (y compris sa trève de Saint-Rivoal). Cette « Ploue de la Montagne » a disparu probablement au, sa dernière mention datant de 1368. La création des paroisses de Berrien et de Brasparts (trèves incluses), probablement au, puis celle de la commanderie de La Feuillée par les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem avaient déjà considérablement réduit son territoire. Brennilis, où une chapelle de pèlerinage fut construite en 1485, devint une trève de la paroisse de Loqueffret, son chapelain possédant toutefois le droit de célébrer les enterrements, le village possédant donc son cimetière. Le pardon s'y déroulait le premier lundi de mai, la tradition voulant que les paroissiens fassent plusieurs fois le tour de l'église, parfois à genoux (le pardon a cessé d'être célébré vers 1960). Plouenez sombra dans l'oubli, réduit à un simple hameau.", "section_level": 3}, {"title": "Les vitraux de l'église de Brennilis.", "content": "Les vitraux de l'église Notre-Dame de Brennilis (alors une simple chapelle construite en 1485) sont garnis de nombreux écussons des donateurs, notamment ceux des familles Berrien (Yvon de Berrien, époux de Jeanne de Kersauson, fut par exemple seigneur de Kerannou [près du lieu-dit actuel \"Les Salles\" en Loqueffret ; il n'en subsiste quasiment rien] ; sa juridiction seigneuriale disposait du droit de haute justice ; il était aussi seigneur de Leslec'h, aussi en Loqueffret), Quelen, Vieux-Chastel, Coëtanezre, du Juch. La famille Berrien de Kerannou semble disparaître de Bretagne au début du, probablement parce qu'elle se convertit au protestantisme ; ses membres auraient émigré à Alkmaar aux Pays-Bas ; certains descendants seraient ensuite partis aux États-Unis et certains de leurs enfants sont devenus des notables de Long Island et du New-Jersey.", "section_level": 3}, {"title": "Époque moderne.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La naissance du bourg de Brennilis.", "content": "Le bourg de Brennilis est attesté en 1653 seulement, mais existait certainement bien avant, l'église actuelle, ancienne chapelle, portant une inscription de 1485. Le bourg aurait été fondé et la chapelle construite par les seigneurs de Kerrannou si l'on en croit un aveu de 1653. La chapelle était selon son recteur de 1856, M. Combot, \"consacrée à Notre-Dame de Breach-Elé, ou confluent de l'Elé [Ellez], parce que l'église se trouve près l'endroit où la rivière Elé [Ellez], qui prend sa source dans le marais de ce nom, reçoit les eaux d'une autre rivière qui vient des montagnes d'Arré\", la tradition disant que les fondations et les vitraux étaient dus aux seigneurs du château (en ruine actuellement) de Kerannou, dont les armes sont plusieurs fois reproduites dans l'église. Gwenc'hlan Le Scouëzec interprète \"Notre-Dame de Breac-Ellis\", comme venant de \"briacos\", le marais en gaulois et \"helle\", la sorcière en vieux français, soit \"le marais de la sorcière\". Le premier lundi de mai, tous les habitants de la paroisse, grands et petits, viennent faire une visite à Notre-Dame de Brennilis, depuis quatre heures du matin jusqu'à huit ou neuf heures du soir, plusieurs font en marchant ou à genoux le tour à l'intérieur ou à l'extérieur de l'église. Cet usage date, dit-on, de temps immémorial ; quelque soin que j'aie pris pour en connaître l'origine, personne n'a pu me renseigner\" écrit encore en 1856 le recteur Combot.", "section_level": 3}, {"title": "La seigneurie de Kerrannou (Keranou).", "content": "De la fin du à la Révolution française, Brennilis est dominée en majeure partie par la seigneurie de Kerrannou dont les armoiries, ainsi que celles de familles nobles apparentées, sont représentées sur les verrières de l'église. Le château de Kerannou, (situé au lieu-dit actuel \"les Salles\"), en terre, a disparu tôt, remplacé par un manoir. La seigneurie, sergenterie féodée, disposait des droits de basse justice, moyenne justice et haute justice sur un territoire comprenant les hameaux actuels situés ente Rozingar (Roc'hingar) et Kervéguénet. Les fourches patibulaires à quatre piliers de justice (« piliers en boy à planter en terre armoyés de Keranou, lesquels sont garnis de colliers et carquants de fer [= potence] » étaient probablement implantées au lieu-dit \"Parc ar criminal\" à Kerrarnou. Les audiences de justice (plaids généraux) se tenaient à la chapelle Saint-David (ou Saint-Divy ), (en ruines en 1798, détruite en 1806), près de Kerrannou, ou au bourg de Brennilis jusqu'à la suppression de cette justice féodale en 1682 au profit de la juridiction du Huelgoat. Les juges seigneuriaux étaient aussi \"gruyers\", surveillant les gardes forestiers et les bois eux-mêmes, ainsi que les cours d'eau car la pêche était aussi réservée au seigneur. La seigneurie appartint successivement aux familles De Berrien (au ), De Quelen (au ), Kerlech du Chastel (au ) ; Alain Kerlech du Chastel, aussi seigneur du Rusquec (le manoir du Rusquec est situé dans l'actuelle commune de Loqueffret), démolit le manoir de Kerannou vers le milieu du pour agrandir le château du Rusquec. Le domaine passa ensuite au aux mains des familles De Boisadam puis De Begasson. Les documents concernant Brennilis à cette époque sont rares, son histoire se confondant avec celle de sa paroisse-mère : Loqueffret. La pauvreté du sol, l'exiguïté du territoire et la dépendance à l'égard de suzerains extérieurs à Brennilis, nobles ou ecclésiastiques, expliquent l'absence de manoirs ou de châteaux.", "section_level": 3}, {"title": "Le.", "content": "Rattachée à Loqueffret lors de la création des communes en 1792, Brennilis est érigée en paroisse le et en commune le. La construction d'une mairie ne fut décidée qu'en 1913, la nouvelle commune se contentant d'un local loué auparavant. La mairie construite en 1951 a été remplacée par une construction moderne dans les années 90. Le docteur Le Breton, médecin dans l'arrondissement de Châteaulin, décrit en 1853 la misère des habitants et l'insalubrité du hameau de Kerflaconnier, véritable marécage peuplé de 75 personnes, où s'est déclarée une épidémie de fièvre typhoïde : « On ne saurait donner une idée de la malpropreté et de l'état misérable de leur mobilier. Les sexes sont séparés, mais les habitants couchent au nombre de 2 ou 3 dans le même lit, et quel lit! les malades ensemble ou même avec les biens portants ». Selon lui, les maisons sont construites sans la moindre observation des règles d'hygiène ; elles sont basses, mal éclairées, avec une partie crèche à bestiaux séparée du reste de la maison par une simple claie ; les lits-clos sont occupés par plusieurs personnes, sans draps.. L'école de Brennilis, comprenant une école de garçons et une école de filles, est construite entre 1882 et 1885, comptant chacune vers 1900 une centaine d'élèves dans une classe unique. Vers 1905, les effectifs se montant à 140 élèves environ, les classes sont dédoublées. En 1895 Brennilis demande la création d'un poste de facteur-receveur. L'approvisionnement en eau pose problème, le puits du bourg tarissant vite et l'été, les habitants étaient obligés d'aller chercher l'eau jusqu'à la fontaine de Kerguéven en Loqueffret à plus de deux kilomètres.", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "Le, Cloarec, curé de Brennilis, fait partie des du diocèse de Quimper dont les traitements sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton.", "section_level": 2}, {"title": "La ligne des Chemins de fer armoricains.", "content": "Brennilis fut pendant environ deux décennies desservie par le train au début du : la gare de Brennilis est un endroit qui fut fréquenté assidument entre 1912 et 1933 par les voyageurs qui prenaient le train de la ligne des Chemins de fer armoricains entre Plouescat et Rosporden. Il faisait arrêt dans plusieurs gares, et répondait au nom de « train patates ». Le dernier chef de gare était Coadour, ancienne restauratrice au Bourg. La gare est désormais une maison d'habitation, tandis que la ligne est devenue un chemin de randonnée permettant de remonter vers les crêtes.", "section_level": 3}, {"title": "\"Pilhaouers\" et marchands de toiles.", "content": "Comme les communes voisines de Loqueffret, La Feuillée, Botmeur et Berrien, Brennilis a été une terre de pilhaouers et de marchands de toiles, \"dont Brennilis était la petite patrie\" jusqu'à la Seconde Guerre mondiale au moins. En 1846, l'on recense à Brennilis (dont 13 à Kermorvan, 6 à Nestavel Bras, à Kerflaconnier, à Plouenez et à Kerveur, 5 à Nestavel Vihan, etc.) pour ( à la même date). Leur indépendance d'esprit était connue. À l'annonce du décès de leur recteur (curé en Bretagne), les pilhaoueriens de Brennilis s'exclament en 1891 : \"Encore un qui ne nous commandera plus!\". Dans la décennie 1930, Brennilis comptait de toile, issus surtout des parties occidentale et centrale de la commune, parties les plus pauvres. Cette profession, apparue ans la commune après la Première Guerre mondiale, était une reconversion professionnelle de certains pilhaouers ; ils s'approvisionnaient en tissus provenant des filatures du nord de la France et faisaient du porte-à-porte pour vendre leurs rouleaux de toile.", "section_level": 3}, {"title": "L'émigration.", "content": "La pauvreté a entraîné pendant le et les deux premiers tiers du une forte émigration. Ce texte du « \"Courrier du Finistère\" » qui date de 1943 en témoigne : \"Avec ses minces bandes de terres labourables entre des collines dénudées et des vallons marécageux, Brennilis ne peut nourrir ses habitants. Aussi jeunes gens et jeunes filles s’en vont « courir leur chance dans le monde » se plaçant comme domestiques, s’embauchant comme terrassiers dans nos villes. À longueur d’année, les hommes circulent dans nos cantons de Bretagne, nos provinces de France, pour le commerce des toiles. Espérons-le, l’après-guerre apportera à Brennilis de meilleures conditions d’existence, à tout le moins en lui donnant des routes convenables...\".", "section_level": 3}, {"title": "Un fief de la gauche.", "content": "Brennilis a une tradition politique fortement marquée à gauche, comme la plupart des autres communes de l'Arrée. Entre les deux guerres mondiales, des disputes clochemerlesques éclatent fréquemment entre le curé et la municipalité, comme l'illustre par exemple en 1932 le refus du recteur d'organiser un service religieux à la mémoire des morts de la Grande guerre lors de la fête des Anciens Combattants si un bal est ensuite organisé par la mairie.", "section_level": 3}, {"title": "Les guerres du.", "content": "Le monument aux morts de Brennilis, construit en 1922, porte les noms de de la commune morts pour la France dont 47 pendant la Première Guerre mondiale et 12 pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la garnison allemande qui gardait le barrage de Nestavel était forte d'un quinzaine de soldats environ. Des actes de résistance surviennent à Brennilis : sabotage d'une ligne à haute tension en 1943, vols de tickets d'alimentation au profit de la Résistance. François Toullec,, né à Brennilis, réfractaire au STO, maquisard, est capturé le par les Allemands dans le bois de Bodriec en Loqueffret, ainsi que Jean Cavalloc, de Lopérec et François Salaün, de Loqueffret ; après avoir été atrocement torturés à Lampaul-Guimiliau, puis à Guiclan et enfin dans la cave de la chapelle de l'école Saint-Louis à Châteaulin où ils décèdent dans la nuit du 9 au. Le, vers, trois avions anglais mitraillent des véhicules automobiles ; un homme est tué à la porte de son domicile.", "section_level": 3}, {"title": "Des tourbières du Yeun Elez aux aménagements électriques.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les tourbières du Yeun Elez.", "content": "L'exploitation des tourbières du Yeun Elez était une activité importante jusque vers le début de la décennie 1950. En 1941, l'hebdomadaire \"Le Courrier du Finistère\" écrit : Les tourbières sont exploitées activement et dans de meilleures conditions qu’à la saison précédente. Bon appoint pour les foyers familiaux.", "section_level": 2}, {"title": "La construction du barrage de Nestavel.", "content": "Un premier barrage avait été construit en 1929, entraînant la formation d'un premier lac artificiel de petite dimension. L'extension du lac artificiel réservoir de Saint-Michel provoque dès l'annonce du projet en 1931 de vives protestations de la part des agriculteurs et tourbiers concernés qui créèrent un comité de défense ; l'un des membres déclare :\" ce barrage inondera de champs, de prés, de tourbières... Plus de cinquante familles se verront dans l’obligation de quitter le pays et alors, où iront-elles?. L’orateur montre avec éloquence les richesses du pays, « ces tourbières sont des mines inépuisables\". En effet, la construction du barrage de Nestavel entraîne en 1936 des expropriations de tourbières par la Société hydro-électrique du Finistère, concessionnaire de l'ouvrage et de vives protestations des tourbiers qui se regroupent en syndicat de défense. \"Les paysans du marais (Brennilis et un village de Loqueffret) perdent leur gagne-pain. (...) Ils vivaient de la vente de la tourbe aux environs et du faible produit des troupeaux : tourbe et troupeaux disparaîtront. On peut nous parler de progrès moderne, de force motrice, de lumière et de chaleur prodiguées au loin par le bienfaisant lac artificiel. Nous savons. Mais on ne nous fera pas dire que la ruine ou l’exode des tourbiers ne sont pas infiniment tristes\". Mais la campagne d'expropriation commence dès 1935 entraînant la création du lac de Brennilis, dit réservoir de Saint-Michel, retenue d'eau de de mètres cubes. En 1941, une nouvelle campagne d'expropriation agrandit le périmètre de l'ouvrage, certaines terres non expropriées dans un premier temps étant périodiquement inondées lorsque le lac était à son niveau le plus élevé.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "La commune n'étant indépendante que depuis 1884, les chiffres ne sont connus que depuis le recensement de 1886. Auparavant les statistiques concernant Brennilis étaient incluses dans celles de Loqueffret. En 1846, la paroisse de Brennilis avait 802 habitants. \"Commentaire\" : Depuis sa création en 1884, Brennilis a connu une croissance de (+ 27 %) en de 1886 à 1906, année de son maximum démographique. La population de la commune commence ensuite à décliner, lentement d'abord entre 1906 et 1931 : perte de () en ; puis plus rapidement entre 1931 et 1962 : perte de () en. La construction, puis la mise en service en 1962 de la centrale nucléaire des monts d'Arrée permet un redressement démographique spectaculaire mais temporaire entre 1962 et 1968 ( en, soit ), suivi d'une reprise du déclin depuis 1968 ( en entre 1968 et 2006, soit ). En, depuis sa création, par delà les évolutions qui viennent d'être décrites, la commune a perdu depuis sa création plus de la moitié de ses habitants. La densité de la population, qui était de par km en 1968, n'est plus que de par km en 2006. En, de 1998 à 2007, Brennilis a enregistré et, soit un déficit naturel de dû au vieillissement de sa population. De 1999 à 2006, son taux de natalité a été de et son taux de mortalité de. Même si son solde migratoire, longtemps négatif tout au long du, est redevenu positif depuis 1990, cela ne suffisait pas à compenser le déficit naturel car il s'agissait essentiellement d'une immigration de retraités. Le recensement de 2011 enregistrait toutefois une légère augmentation de la population. Entre janvier 2008 et décembre 2013, soit sur six ans, la commune connaissait et, représentant un moindre déficit naturel que sur la période décennale précédente. En 2006, les et plus formaient plus de de la population communale alors que les formaient un peu moins de de cette même population. La réalisation de logements à loyer modéré (HLM départementaux, réalisations communales, opérations de la communauté de communes) a cependant permis d'enrayer ou de ralentir le déclin démographique. Brennilis a ainsi pu sauvegarder son école publique, en association pédagogique avec celles de Loqueffret et La Feuillée: en 2012-2013, étaient scolarisés à Brennilis, 38 à Loqueffret et 32 à La Feuillée. Sur les scolarisés sur les, à Brennilis. Une supérette a été installée au bourg par la communauté de communes et est désormais propriété de son ancien gérant. Le bourg offre également les services d'une agence postale et d'une bibliothèque municipale (les deux ouvertes six jours sur sept), d'un cabinet infirmier et d'un cabinet médical. De nombreuses chambres d'hôtes sont à disposition. La commune compte également un restaurant. Elle forme un bassin d'emploi industriel important grâce aux entreprises implantées sur la partie déjà démantelée du site nucléaire de Brennilis, aux turbines à combustion installées par EDF et au chantier du démantèlement devant s'achever après 2020.", "section_level": 1}, {"title": "Industrie.", "content": "Entre 1962 et 1967, la centrale nucléaire expérimentale de Brennilis dite « des Monts d'Arrée » a été construite par le CEA et EDF. C'était un réacteur expérimental, un prototype industriel destiné à prouver la fiabilité de la filière eau lourde (EL). De ce fait, il est baptisé EL 4. Le choix du site de Brennilis s'explique ainsi, si l'on en croît un ingénieur responsable de la construction de la centrale : « Sur le plan technique, nous avions un certain nombre d'impératifs à résoudre, recherche d'eau en particulier. Le réservoir Saint-Michel nous assure cette eau. Recherche d'un sol également très résistant. Vous voyez la lourdeur des bâtiments que nous avons à construire. Le granit breton a fait le nécessaire. Et puis nous avions également besoin d'un terrain assez vaste, sans agglomération notable, et qui ne soit pas, par ailleurs, d'une trop grande valeur au point de vue agricole. Nous avons trouvé tout cela ici. Nous savions également que nous trouverions une main d'œuvre de valeur en Bretagne. Et je dois dire que, depuis, l'excellent accueil que nous avons trouvé dans cette région ne nous a absolument pas fait regretter le choix que nous avions fait ». Brennilis connaît alors une période de prospérité : augmentation de la population liée aux emplois proposés par la centrale surtout pendant sa construction, mais aussi ensuite pour son fonctionnement (construction de lotissements, en particulier d'un lotissement E.D.F.), recettes fiscales importantes : pendant la période de fonctionnement du réacteur nucléaire, Brennilis est la commune de Bretagne qui dispose de la plus forte recette de taxe professionnelle par habitant, ce qui permet à la commune de se doter d'équipements et d'aménagements modernes, notamment au bourg. En raison de la faible puissance du réacteur (), et compte tenu de la situation énergétique française positive à l'époque, EL 4 est arrêté en juillet 1985. Actuellement, la centrale est en cours de démantèlement. L'avis défavorable de la commission d'enquête du 25 mars 2010 a ralenti la poursuite du démantèlement de la centrale, ce dont se félicitent des associations écologiques hostiles au nucléaire. Le retour à l'herbe mis en avant comme perspective par les autorités au début du processus de démantèlement semble fort hypothétique ou, à tout le moins, devoir être très lointain en raison de la persistance de la vocation industrielle du site de Brennilis qui demeure un important bassin d'emploi. Trois turbines à gaz ont été construites sur le même site de Nestavel destinées à fournir de l'électricité uniquement lors des fortes pointes de consommation électrique afin d'éviter des coupures de courant en Bretagne occidentale. Quelques bâtiments et terrains restent disponibles malgré l'installation de certaines entreprises sur ce parc. La principale est les \"Salaisons de l'Arrée\", une entreprise de transformation alimentaire comptant quelque, qui est la plus importante entreprise de main-d'œuvre installée à des kilomètres à la ronde.", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme et écologie.", "content": "Les rives du lac réservoir de Saint-Michel, couramment dénommé \"lac de Brennilis\", vaste de 500 hectares, ont été aménagées, au sud du barrage de Nestavel, afin de devenir une très modeste \"riviera touristique\" : un camping de bord de lac attire estivants et pêcheurs. Un tourisme vert s'est développé (sentier de 18 kilomètres faisant le tour du lac à travers les marais, visite de la tourbière du Venec, des sites d'habitat des castors). Le patrimoine archéologique (dolmen de \"Ty ar Boudiged\" surtout), architectural (église Notre-Dame principalement mais aussi l'habitat traditionnel des hameaux) et naturel de la commune est aussi attractif. Plusieurs gîtes privés offrent des possibilités d'hébergement. La tourbière du Vénec, classée réserve naturelle nationale en 1993 (un industriel envisageait d'exploiter la tourbe qu'elle contenait) et zone Natura 2000 est un exemple unique de tourbière bombée encore active en Bretagne, elle occupe une superficie de 48 hectares et forme une véritable lentille convexe qui se détache nettement de la surface rectiligne du lac. Autour, l'on trouve une tourbière basse de transition et, à la périphérie, des landes, des prairies humides et des bois de saules. Ce site abrite de nombreuses plantes protégées et rares comme la sphaigne de la Pylaie, le lycopode inondé, les deux rossolis, l'utriculaire mais aussi des animaux comme le lézard vivipare, l'argyronète (la seule araignée à pouvoir vivre sous l'eau), le damier de la succise (un papillon) ou le sympetrum noir (une libellule). En 2010, la construction d'un bâtiment d'accueil des activités liées à la jeunesse et à la petite enfance complète les infrastructures touristiques existantes. En 2019, le projet d'étendre le périmètre protégé aux 287 hectares restants, dits de l'arrière-Vénère, fait polémique, un comité de défense regroupant des chasseurs, des agriculteurs et des sylviculteurs s'oppose à cette extension.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique de développement durable.", "content": "La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008.", "section_level": 2}, {"title": "Événements.", "content": "Les fêtes communales (pardon) ont traditionnellement lieu l'avant-dernier week-end de juillet.", "section_level": 2}, {"title": "Monuments et sites.", "content": "Quelques sites remarquables sont à découvrir sur la commune :", "section_level": 2}], "src_summary": "Brennilis est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Elle est connue pour son ancienne centrale nucléaire.", "tgt_summary": null, "id": 1493781}
{"src_title": "Église Saint-Maximin de Metz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "L’église romane est située dans le quartier Outre-Seille, 68 rue Mazelle.", "section_level": 1}, {"title": "Construction et aménagements.", "content": "La construction de cette église romane date du au. Le chœur, la croisée du transept et le clocher carré du sont un témoignage important de l’époque romane. La nef date du. Dans le transept sud, la chapelle des Louve et des Gournay date de 1365, un don de Poinsignon Dieu Amy. Le jeune Jacques-Bénigne Bossuet y prononce le 24 octobre 1658, l’une des premières oraisons funèbres, celle d’Henry de Gournay. Un portail baroque remplace en 1753 la première porte ogivale.", "section_level": 1}, {"title": "Vitraux de Jean Cocteau.", "content": "L’église abrite les seuls vitraux connus dessinés par Jean Cocteau, avec ceux de la chapelle N.-D. de Jérusalem de Fréjus ; les vitraux sont mis en place à la fin des années 1960 d’après des cartons de 1962. L’œuvre vitrailliste réalisée par Jean Cocteau à Metz constitue sans conteste son dernier grand chef-d’œuvre, achevé pour l’essentiel à titre posthume, puisqu'il est décédé le 11 octobre 1963. C'est Edouard Dermit, son fils adoptif et Jean Dedieu son cartonnier qui veilleront à la pleine exécution du projet dessiné par Jean Cocteau (en collaboration avec Raymond Moretti comme le relate Louis Nucera dans \"Cocteau-Moretti, l'Âge du Verseau\", page 109). Création importante par le nombre des vitraux réalisés (quatorze baies représentant au total vingt-quatre fenêtres), mais aussi remarquable par son étonnante qualité artistique. Seule une visite bien élaborée permettra de décrypter cette oeuvre autant énigmatique que sublime. Trois idées majeures caractérisent cette œuvre hors du commun.", "section_level": 2}, {"title": "Proximité avec l'art des cultures anciennes.", "content": "Ce lieu cultuel chargé d’histoire va devenir un écrin de choix pour ce créateur qui va réussir à concilier par l’art de son temps les cultures les plus anciennes avec les lieux les plus éloignés Son amitié notamment avec Picasso lui a permis plus que quiconque de s’intéresser à l’art ancestral et à l’art imaginaire. Ainsi sa marque personnelle dans les vitraux de Saint-Maximin c’est d’avoir \"fait surgir des frémissements végétaux, minéraux et charnels\"» à la manière de Wifredo Lam jusqu’à ce que naisse une sorte d’hymne poétique exprimant la communion entre la nature et l’homme en puisant dans les coutumes et traditions de tout horizon. Plusieurs vitraux vont illustrer cette utilisation des arts premiers dont notamment le vitrail central de l’abside avec le motif de l’homme aux bras levés. Selon Mircea Eliade c’est le chaman qui adopte cette même position pendant les cérémonies et qui s’exclame : « \"J’ai atteint le ciel. Je suis immortel. »\"", "section_level": 3}, {"title": "Les verrières qui préfigurent l'art actuel.", "content": "Par exemple avec le vitrail central de l’abside, Cocteau annonce le motif que vont utiliser vingt ans ou trente ans après lui les artistes du \"\". Un certain Keith Haring va abondamment utiliser le motif de l’homme aux bras levés dans ses propres œuvres. Cet artiste américain réalisera en 1981 une œuvre de grande dimension (243,8 × 243,8 cm) avec de l’encre vinyle sur bâche vinyle représentant une effigie humaine les bras levés au ciel. En 1984, ce sera un autre motif de l’orant, une encre noire sur papier et la même année une autre encre sur terre cuite. Mais plus loin encore dans la verrière de la deuxième fenêtre de l'abside du côté sud (droite), on retrouve d'autres aspects qui seront développés ultérieurement par la peinture contemporaine américaine. Notamment le mouvement qui est issu de l’' américain dénommé'ou appelé aussi « \"abstraction post-picturale\" ». En fait d’une manière générale, beaucoup de verrières vont préfigurer l’art actuel.", "section_level": 3}, {"title": "Un hymne à l'immortalité.", "content": "Le message le plus probant signifié par le vitrail central semble bien être celui lié à l’immortalité. À l’évidence, si Cocteau a fait figurer les deux personnages de manière aussi évidente dans ce vitrail axial (l’orant et son double), on ne peut ignorer et faire l’impasse sur le contenu de leur invocation à savoir la foi en l’immortalité. D’ailleurs, c’est cette même immortalité que recherche tout artiste à travers son travail dont le but serait de créer une œuvre qui lui succède. Jean Cocteau lui-même en réalisant cette dernière création la plus importante avant sa mort a dû y songer en permanence.Il n’a cessé sa vie durant d’utiliser la mythologie et notamment le personnage d’Orphée pour faire revenir à la vie les êtres chers et les rendre même immortels. S’agissant du film \"Orphée\" de 1950, il est dit notamment dans le blog « \"L’Œil sur l’Écran \"» :\"Jean Cocteau transpose le mythe d’Orphée à l’époque actuelle... L’homme est sauvé, La Mort meurt, c’est le mythe de l’immortalité. »\". En 2013, 50 ans après sa disparition, la Ville de Metz lui a rendu un vibrant hommage pour son dernier chef-d'œuvre réalisé à l'Église Saint-Maximin de Metz (les vitraux), une place Jean Cocteau a été inaugurée à cette occasion à proximité de ce lieu cultuel. Le site américain Atlas Obscura (un million de visiteurs par jour) a cité l'église Saint-Maximin de Metz avec les vitraux de Jean Cocteau parmi les 13 701 endroits à voir sur la planète avant de mourir.", "section_level": 3}, {"title": "Grand orgue.", "content": "Le grand orgue est construit en 1969 à partir de tuyauterie ancienne par la manufacture Haerpfer Erman. Il est inauguré en 1970 par Pierre Gazin. En 2010, il est restauré par le facteur d’orgues Michel Gaillard de la manufacture Bernard Aubertin. Cet orgue se prête à de nombreux concerts et passe pour l'un des meilleurs orgues baroques de la ville de Metz.", "section_level": 2}, {"title": "Affectations successives.", "content": "L'édifice est toujours affectée au culte. Son acoustique idéal en fait un lieu privilégié de concerts. L’église est classée Monument Historique en 1923. Plusieurs objets ont été inscrits au titre des monuments historiques, dont le reliquaire de saint Maximin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Léglise Saint-Maximin est une église catholique située à proximité du Temple luthérien dans le quartier de l’Ancienne Ville à Metz en Moselle. Elle est placée sous le vocable de l’évêque Maximin de Trèves, décédé en 347.", "tgt_summary": null, "id": 1710471}
{"src_title": "Léonce-Abel Mazoyer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Léonce-Abel Mazoyer est le fils de Léonce Mazoyer (1819-1886), directeur général des Postes de la Seine et de Louise Royer (1828-1910). Il fit ses études secondaires au collège Stanislas à Paris, puis fut élève à l'École polytechnique (X1867) et à l'École des Ponts et Chaussées (1869). De 1873 à 1878, Léonce-Abel Mazoyer effectua des missions en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas. De 1879 à 1885, il fut affecté à Châteaudun (Eure-et-Loir) puis à Vendôme (Loir-et-Cher). Son œuvre la plus connue est sans nul doute le pont-canal de Briare (Loiret), qui permet, depuis le, au canal latéral à la Loire de franchir cette dernière pour aller se raccorder, 3 km plus loin, au canal de Briare. Pendant plus d'un siècle, cet ouvrage a détenu le record européen, et peut-être mondial, de longueur dans sa catégorie avec 662 m. Il n'a été dépassé qu'en 2003 par le pont-canal de Magdebourg, en Allemagne, qui mesure 918 m. On lui doit aussi la mise au gabarit Freycinet de toute la ligne fluviale de Roanne à Briare (les canaux de Roanne à Digoin et latéral à la Loire, soit 250 km), ainsi que d'une partie du canal du Nivernais. C'est dans le cadre de cette modernisation qu'il conçoit le pont-canal de Briare, alors qu'il est au poste d'ingénieur en chef à Nevers. À Roanne (Loire), Léonce-Abel Mazoyer s'est occupé de la modernisation du port et a conçu un « petit frère » au pont-canal de Briare : le pont-rivière métallique de l'Oudan dit « pont Pisserot » construit en 1897, comme son « grand frère » dont on dirait un segment posé sur des culées de granit et de porphyre roses. En 1909, Léonce-Abel Mazoyer est nommé inspecteur général des Ponts et Chaussées. Il fut l'un des grands ingénieurs qui ont laissé une trace profonde dans l'histoire du corps des Ponts-et-Chaussées. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.", "section_level": 1}], "src_summary": "Léonce-Abel Mazoyer (de son nom de naissance Léonce Louis Vincent Abel Mazoyer), né le dans le arrondissement de Paris et mort le dans le arrondissement de Paris, est un ingénieur français du corps des Ponts-et-Chaussées.", "tgt_summary": null, "id": 2025485}
{"src_title": "Ligne de Perpignan à Villefranche - Vernet-les-Bains", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "De Perpignan à Prades (1863-1877).", "content": "L'Assemblée nationale vote le une loi autorisant une subvention de de francs pour l'exécution d'un chemin de fer de Perpignan à Prades, le Sénat, après examen en commission, suit les conclusions du rapporteur Élie de Beaumont en votant le texte lors de la séance du. La loi autorisant la subvention est promulguée le. La déclaration d'utilité publique est décrétée le. Ce même décret annonce la mise en adjudication de la concession et précise les conditions d'attribution de la subvention dont le maximum possible est de deux millions de francs. Le paiement se fera en six termes semestriels égaux, l'adjudicataire devant à chaque terme justifier du paiement d'une somme triple pour des achats concernant directement la construction du chemin de fer. Le à l'hôtel du ministère de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, a lieu l'adjudication du chemin de fer de Perpignan à Prades. Il y a une seule soumission provenant d'Edmund Sharpe (ou Edmond), ingénieur et architecte britannique, qui propose une réduction de mille francs sur la subvention maximum de deux millions de francs. Le soumissionnaire ayant fait un dépôt de garanti l'adjudication est déclarée valable et confirmée par le décret. Edmund Sharpe commence les travaux avant de céder sa concession à la Compagnie du chemin de Fer de Perpignan à Prades (PP) : société anonyme constituée à Paris par acte notarié du. La Compagnie PP met en service une première section entre les gares de Perpignan et d'Ille-sur-Têt le, puis un tronçon entre Ille-sur-Têt et Bouleternère le. C'est une compagnie fermière qui gère l'exploitation de la ligne de 27 kilomètres qui comporte six stations : Perpignan (en commun avec la compagnie du Midi), Le Soler, Saint-Féliu-d'Avall, Millas et Bouleternère. Ne parvenant pas à terminer la ligne dans le temps imparti par le cahier des charges, la Compagnie PP adresse à l'administration, le, une demande de prolongation du délai pour l'achèvement de la construction de la ligne, elle est acceptée et confirmée par le décret Impérial du qui repousse la date limite au. La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le. Cette convention est approuvée par une loi le suivant.", "section_level": 2}, {"title": "De Prades à Villefranche-de-Conflent (1879-1895).", "content": "Le prolongement de la ligne par un chemin de fer de entre Prades et Olette figure au numéro 166 du « plan Freycinet », elle fait partie des lignes d'intérêt général inscrites dans la loi du. La loi du déclare d'utilité publique le chemin de fer de Prades à Olette, le conseil général demande que la section de Prades à Villefranche soit rapidement exécutée mais que soient reprises les études pour la suite du tracé en prenant en compte les difficultés du tracé, la desserte des sites miniers et le raccordement avec la frontière espagnole. Mais la compagnie fait faillite et c'est l'État qui récupère la ligne. La section de « Prades à Olette » est finalement concédée à titre définitif à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le. Cette convention est approuvée par une loi le suivant. La ligne est mise en service le 2 juin 1895 jusqu'à Villefranche-de-Conflent. Finalement une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne prévoit le remplacement de la construction de la section de Villefranche-de-Conflent à Olette par la réalisation d'une ligne à voie métrique de Villefranche à Bourg-Madame. Cette convention est approuvée par une loi le. C'est ainsi que la gare de Villefranche-de-Conflent devient la tête de la ligne de Cerdagne, à voie métrique, qui assure à partir de 1910 la liaison avec la Cerdagne et l'arrière-pays pyrénéen.", "section_level": 2}, {"title": "Électrification.", "content": "La ligne est utilisée par la Compagnie du Midi comme laboratoire d'études de la traction électrique : des caténaires sont installées en 1912, alimentées en. Plusieurs prototypes seront testés, certains avec succès, principalement la 1C1 3901. La Compagnie du Midi envisage alors d'électrifier ainsi la quasi-intégralité de son réseau. Cependant, le 20 août 1920, l'État oblige les différentes compagnies à électrifier en : le est abandonné, sauf sur la ligne Perpignan - Villefranche-de-Conflent. Isolée électriquement, l'exploitation de la ligne continue en, grâce aux vaillantes automotrices de la série Z 4900 et à la 1C1 3901. À la radiation de cette dernière en 1959, les Z 4900 assurent le service des trains de voyageurs, mais aussi la traction des trains de marchandises. À bout de souffle à l'âge vénérable de, elles sont retirées du service et la ligne est mise hors tension en 1971 et les trains y sont désormais assurés en traction thermique. Après l'électrification Narbonne-Port Bou et afin d'éviter une exploitation peu logique et donc pas rentable (c'est la seule ligne en traction thermique de la région, à exception de la section Rivesaltes-Axat de la ligne de Carcassonne à Rivesaltes), la ligne est réélectrifiée à l'économie en, avec mise sous tension le 24 mai 1984.", "section_level": 2}, {"title": "Modernisation de la ligne.", "content": "D'importants travaux de rénovation ont été entrepris en 2006 en parallèle à la construction de la ligne de Perpignan à Figueras (LGV). La voie a été doublée entre Perpignan et Le Soler, car ce tronçon assure le lien entre l'extrémité Nord de la nouvelle ligne et le réseau classique. De même, certaines gares ont été rénovées : rehaussement du quai, réaménagements comme à Prades. La vitesse maximale a ainsi pu être rétablie à sur certaines parties de la ligne.", "section_level": 2}, {"title": "Accident de Millas.", "content": "Le, le TER, circulant entre Villefranche et Perpignan, percute un autocar scolaire au passage à niveau, sur la commune de Millas. Cet accident fait six morts parmi les adolescents et quatorze blessés graves, tous occupants du car. Le car est coupé en deux dans la violence du choc, mais le train ne déraille pas. Pour les besoins de l'enquête judiciaire, le passage à niveau reste fermé à toute circulation. Les circulations ferroviaires sont donc interrompues entre Villefranche et Perpignan depuis le jour de l'accident. Cette fermeture est levée le, soit près de deux ans après. La reprise des circulations ferroviaires est alors envisagée pour, après des travaux de modernisation de la ligne et le réaménagement du passage à niveau. La ligne ne devait rouvrir que le 6 avril 2020, et uniquement entre Perpignan et Ille-sur-Têt, en raison d'un éboulement de terrain qui a eu lieu en janvier au-dessus de Prades, fragilisant la falaise et endommageant la voie ferrée. Cependant, en raison de la pandémie de Covid-19, l'ouverture est reportée au 21 mai 2020.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Équipement.", "content": "La ligne est à voie unique, électrifiée en continu et est exploitée par d'exploitations différents, eux-mêmes associés à de signalisations :", "section_level": 2}], "src_summary": "La ligne de Perpignan à Villefranche - Vernet-les-Bains est une ligne ferroviaire française, à écartement standard et à voie unique électrifiée, du département des Pyrénées-Orientales. D'une longueur de, elle assure la liaison entre Perpignan et la basse vallée de la Têt jusqu'à Villefranche-de-Conflent, via Prades. ", "tgt_summary": null, "id": 1678965}
{"src_title": "Yukio Ozaki", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière dans le service public.", "content": "Ozaki est l'un des trois enfants d'Ozaki Yukimasa et de son épouse Sadako qui vivent dans le village de Matano, dans le comté de Tsukuide la préfecture de Kanagawa, dans les collines de la province de Sagami, à de d'Edo (actuelle Tokyo). C'est là que naissent le trois enfants Ozaki : Yukio en 1858, Yukitaka en 1865 et Yukitake en 1866 - juste à l'époque où le Japon s'ouvre au monde occidental. Ozaki est étudiant à l’université Keio, avant de devenir rédacteur en chef du \"Shimbun Niigata\" (journal de Niigata) à l'âge de 20. À 22 ans, il retourne à Tokyo où il est nommé au Bureau de la statistique. Il est élu à l'Assemblée de la préfecture de Tokyo en 1885, avant d'être expulsé de Tokyo en 1887 pour trois ans. Yukio et son frère Yukitaka vont aux États-Unis en 1888, mais Yukio ne supporte pas les températures extrêmes et ne peut dormir dans la chaleur de New York et Washington. Il rentre au Japon par l'intermédiaire de l'Angleterre et est ensuite élu pour son premier mandat à la Diète impériale japonaise. Il sert dans cette position pendant plus de 62 ans, ce qui fait de lui l'un des parlementaires les plus anciens de l'histoire. En 1890, Ozaki est élu pour la première législature en tant que membre de la Chambre des représentants de la préfecture de Mie où il est reconduit à 25 reprises. Durant ces années, il est nommé à un certain nombre de postes ministériels. En 1898, il est ministre de l'Éducation, 1898, position dont il doit démissionner en raison d'un discours que les éléments conservateurs de la Diète considèrent comme favorisant le républicanisme; sa démission ne met pas fin à la crise qui culmine avec la chute du Premier ministre du Japon Ōkuma Shigenobu et un clivage au sein du parti Kenseitō au pouvoir. Plus tard, en 1914, il est ministre de la Justice. Il est encore vénéré au Japon comme le « Dieu du constitutionnalisme » \"(kensei no kami)\" et le « père du gouvernement parlementaire ». Il épouse l'enseignant et auteur folkloriste Yei Theodora Ozaki, qui ne lui est pas liée, malgré le partage du même nom que son nom de jeune fille. Pendant de nombreuses années, ses lettres lui sont souvent livrés par erreur et les siennes à elle. En 1904, après la mort de sa première femme, les deux se rencontrent et se marient. Des trois filles du couple, Yukika Sohma allait devenir la première traductrice simultanée anglais / japonais du Japon. Elle prétendait représenter l'héritage de son père, car, déclarait-elle, elle ne faisait que suivre les traces de son père en tant que président de l'Association du Japon pour l'aide et le secours (AAR Japon), l'un des réseaux d'organisations co-lauréates honorés en 1997 du prix Nobel de la paix. Ozaki était opposé au militarisme et a été parfois enfermé par les autorités pour avoir exprimé des opinions impopulaires. Il pourrait aussi applaudir ceux dont les croyances différaient des siennes. Par exemple, en 1921, des personnes se sont précipitées dans sa maison pour l'assassiner, alors qu'il se cachait dans le jardin avec sa fille, Yukika. Le père de l'un de ces jeunes hommes dangereux a plus tard approché Ozaki afin de présenter des excuses en personne pour les actes de son fils. Ozaki a immédiatement répondu avec un poème \"tanka\" de 32 syllabes qu'il tendit à l'homme surpris : Il est particulièrement actif dans la lutte pour le suffrage universel ; le suffrage universel masculin est créé en 1925. Pendant les années 1930, comme homme politique indépendant, il critique l'influence croissante de l'armée japonaise et plaide pour le vote des femmes. Il est emprisonné pendant les deux guerres mondiales. Salué comme un héros politique après la Seconde Guerre mondiale, il est engagé dans des activités antimilitaristes, fédéralists mondiales et pro-démocratiques jusqu'à sa mort. Comme deuxième maire élu de Tokyo après que son administration a été séparée des préfectures environnantes, il se trouve engagé dans un travail ardu et parfois désagréable, mais sa détermination à améliorer la ville obtient des résultats notables. Les projets d'infrastructure initiaux qui réclament son attention sont de grande envergure : amélioration de l'approvisionnement en eau et de l'évacuation des eaux usées, développement du surfaçage des rues, expansion des services de tramway et supervision des fusions des entreprises de gaz. Sa position de maire fournit également une gamme plus ambigüe des possibilités qui incluent la distraction de dignitaires étrangers comme le secrétaire d'État William Jennings Bryan et le feld-maréchal britannique Lord Kitchener. La ville de Tokyo offre jeunes pousses de cerisiers à la ville de Washington en 1912. Depuis ce temps, l'exposition annuelle de Washington de la floraison des cerisiers peut être admirée dans le West Potomac Park entourant le Tidal Basin, résultat de l'obstination d'Ozaki à poursuivre ce projet du temps où il était maire de Tokyo. Ces arbres en fleurs son,t à l'origine de la poursuite du festival des cerisiers en fleurs de Washington à Washington, ainsi que dans d'autres États. Le nom de plume d'Ozaki est \"Ozaki Gakudo\" jusqu'à ce qu'il y renonce en 1946 en échange de \"So-tsuō\" (qui signifie « grand vieillard de 90 ans »), simplement parce qu'il a atteint l'âge de 90 ans. À partir de 1996, un prix annuel Gakudo est « remis à des individus ou des organisations actives dans le domaines de la promotion de la démocratie, du désarmement et des droits de l'homme ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Yukio Ozaki (尾崎 行雄 Ozaki Yukio) est un homme politique japonais né le à Sagamihara dans la préfecture de Kanagawa et décédé le. ", "tgt_summary": null, "id": 850932}
{"src_title": "Palais Attems", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le fondateur de la lignée de Graz de la maison d'Attems, Ignaz Maria Attems, achète six maisons urbaines entre 1687 et 1702, qui se trouvaient sur le site du palais actuel. Il charge l'architecte Johann Joachim Carlone de construire un palais urbain. Andreas Stengg serait un autre maître d'œuvre impliqué. Le travail dure de 1702 à 1716. Carlone aurait utilisé des modèles génois dans ses plans et travaillé sur le palais jusqu'en 1705. À cette époque, la première porte de la Sackstrasse existait encore dans le cadre des remparts gothiques. Le comte Ignaz Maria von Attems, qui meuble richement l'intérieur du bâtiment, commence à créer la plus importante collection d'art privée de Styrie. Elle comprend des peintures, des armes, des tapisseries et des armures, ainsi qu'une grande bibliothèque. Après la mort du propriétaire, le palais Attems est donné au premier-né par un fideicommissum. L'intérieur est agrandi entre 1732 et 1750 par le comte Franz Dismas Attems avec de nombreux lambris et poêles en faïence. Le fils de Franz Disma, Ignaz Maria II, ajoute à la collection d'autres œuvres d'art de ses voyages à travers l'Europe. Il termine les lambris rococo et les poêles en faïence. Lorsque le comte Ferdinand Attems est élu gouverneur de Styrie en 1800, les travaux à l'intérieur ne sont pas encore terminés. Les boiseries sont sculptées d'or. Plus de cent ans plus tard, avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, la famille noble Attems commence à décliner. De 1915 à 1946, le palais de la ville est une possession du comte Ferdinand III Attems, qui loue des chambres à la ville de Graz. En 1933, les salles de la galerie de la collection d'art sont ouvertes au public. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le palais Attems perd de nombreux trésors artistiques. Même les armoires des domestiques sont saccagées. Endommagé en 1945 par l'explosion d'une bombe, les ventes de la collection d'art, de la bibliothèque et de la collection d'armes commencent en 1946. Les comtes d'Attems ayant perdu une grande partie de leurs biens en Yougoslavie à cause de la guerre et le palais devant être restauré, leur situation financière est difficile. Ignaz Maria V Attems déménage à Vienne en 1958 et laisse un palais vide derrière. En 1962, il décide de vendre le palais à la Styrie. Deux ans plus tard, les façades nord et est sont rénovées, en 1968 côté cour. La restauration intérieure dure de 1971 à 1982. Les bureaux de la Styriarte, le festival Steirischer Herbst, la rédaction du magazine littéraire \"manuskripte\" et deux des six ÖCV de Graz sont hébergés au Palais. Des chambres individuelles sont louées pour des occasions spéciales.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Extérieur.", "content": "Le bâtiment en forme de U de quatre étages renferme une cour presque carrée. La façade baroque est richement décorée de stucs de Domenico Boscho côté rue et dans la cour. La conception de la façade est influencée par les bâtiments de palais du nord de l'Italie. Les deux façades de la rue servent de façades représentatives. Les mezzanines inférieures sont combinées en une zone de socle et ont des fenêtres avec des cadres en pierre. Aux deux étages supérieurs, les fenêtres sont cintrées avec arcade frontale et vases en stuc. Les planchers de la façade supérieure sont séparés de la zone inférieure par des pilastres ioniques et composites, entre lesquels passe une corniche de ceinture Un portail massif en pierre voûtée de rustica émerge du côté de la Sackstraße. Il est flanqué de piliers. Un blason d'alliance en grès de la famille Attems et Wurmbrand est placé au sommet du portail. Il représente le lien entre Ignaz Maria Attems et sa première épouse, la comtesse Maria Regina Wurmbrand. Au-dessus des armoiries se trouve une tonnelle avec une balustrade en pierre avec des représentations figuratives. Les ailes de portail sculptées avec des ferrures proviennent de l'époque de la construction. La porte est fermée par une grille de vrille en fer forgé en forme de vrille. Les grilles de fenêtre en fer forgé datent du milieu du.", "section_level": 2}, {"title": "Intérieur.", "content": "L'intérieur est meublé en trois phases. À partir de 1706, les travaux de stucage du plafond sont effectués sous la direction générale de Domenico Boscho. Son client est le comte Ignaz Maria Attems. Après 1702, Franz Carl Remp et ses assistants peignent le plafond et les dessus-de-porte ainsi que des fresques. La première phase de la conception est achevée vers 1710. Sous le comte Franz Dismas Attems et son fils Ignaz Maria II, les lambris et les poêles en faïence sont réalisés selon les plans de Josef Hueber. Dans la troisième phase, les décorations sculptées dans le style du classicisme du comte Ferdinand Attem sont appliquées aux lambris et aux poêles en faïence. Dans toutes les pièces des deux étages supérieurs, des plafonds en stuc peuvent être observés lors du passage de l'acanthe et du feuillage à l'ornement en ruban. De plus, le stuc est décoré de couches d'or, d'argent et de cuivre. Le plafond et les dessus-de-porte contiennent des représentations de l'Ancien Testament et un ancien motif mythologique. Les pièces de la vaste collection d'art sont perdues dans l'après-guerre.", "section_level": 2}, {"title": "Rez-de-chaussée.", "content": "Par le portail, on accède à un vestibule à deux baies, dont le plafond est décoré de délicats rubans et feuillages. Sur le côté, deux escaliers avec des balustrades en pierre ajourée et des lanternes sur poteaux en pierre mènent aux étages supérieurs. Après l'entrée, il y a des portes en pierre à droite et à gauche avec des paires de chérubins en stuc tenant des vases. Les chambres du rez-de-chaussée sont décorées de riches stucs, certains dans le style de la coquille. La cage d'escalier étroite dans l'aile est a un escalier à deux bras.", "section_level": 3}, {"title": "Premier étage.", "content": "Le premier étage est autrefois utilisé comme étage à des fins représentatives. Les peintures de Franz Carl Remp y contribuent également, représentant des motifs bibliques et antiques ainsi que des allusions allégoriques à la famille Attems. Une fresque au plafond avec l'apothéose de la maison Attems est visible dans l'antichambre. La « salle des splendeurs » est meublée de nombreuses peintures murales et de plafond. Il y a aussi cinq tapisseries de l'atelier bruxellois de Heinrich Reydam et un poêle en faïence à décor en relief. La soi-disant \"cheminée\" est équipée de nombreuses représentations de figures mythologiques.", "section_level": 3}, {"title": "Deuxième étage.", "content": "Les logements de la famille sont initialement installés au deuxième étage, puis transformés en bibliothèque et en galerie de peintures. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, une grande partie du riche mobilier, y compris la plus grande collection privée de peintures de Styrie, est perdue. Le « Grand Salon » est également connu sous le nom de « salle des singes ». Il montre des peintures grotesques avec des figures et des paysages exotiques. Des singes en bronze émergent du plafond. La peinture du plafond représentant Apollon et Abondance dans le cercle des arts et des sciences est encadrée par huit médaillons. La « salle des oiseaux » voisine est riche en scènes de la mythologie grecque. Il tire son nom de la représentation de toutes sortes d'oiseaux.", "section_level": 3}], "src_summary": "Le palais Attems est un palais de Graz, de l'arrondissement d'Innere Stadt, dans la Sackstraße. Le petit palais Attems, également appelé Witwenpalais, jouxte le bâtiment. De l'autre côté de la Sackstrasse se trouvent le Reinerhof et le palais Khuenburg, du même côté de la rue l'église de la Sainte-Trinité.", "tgt_summary": null, "id": 1050646}
{"src_title": "William Stimpson", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Passionné très jeune par l’histoire naturelle, il rencontre à 15 ans Augustus Addison Gould (1805-1866), conchyliologiste américain renommé. Celui-ci s’intéresse au jeune homme et lui offre son livre \"Invertebrata of Massachusetts\" qui devient vite son livre de chevet. Ses parents l’incitent à suivre des cours d’ingénierie, mais le jeune Stimpson préfère l’étude de la nature et la récolte d’escargots sauvages. Il passe ainsi l’été 1848 à bord d’un vaisseau de pêche dans les îles de Grand Manan où il étudie la faune marine. Grâce à la recommandation de Gould, Stimpson est embauché comme laborantin par Louis Agassiz (1807-1873) à Cambridge. En 1851, il fait paraître \"Shells of New England\" où il décrit 344 espèces de mollusques (l’ouvrage de Gould n’en citait que 137 de la même région). Stimpson est l’un des premiers à explorer le nord de l’océan Pacifique à l’aide de drague, notamment de 1852 à 1856. Il est embauché en 1852 par la North Pacific Exploring Expedition commandé par le capitaine John Rogers. Cette mission le conduit jusque dans la mer de Béring et au Japon, qui s’ouvrait alors tout juste aux occidentaux. L’exploitation de l’immense quantité de données qu’il a recueillies l’occupe pendant neuf années. Il obtient un doctorat de médecine honorifique en 1860 décerné par l’université Columbia. Il se marie avec Annie Gordon, médecin d’Ilchester, le avec laquelle il aura trois enfants. En 1865, il quitte le National Museum of Natural History où il travaillait jusqu’alors, et prend la direction de l’Académie des sciences de Chicago. Là, il contribue à enrichir les collections et la bibliothèque de l’institution. Il devient, en 1868, le plus jeune membre de la National Academy of Sciences. Stimpson est très éprouvé par la destruction de l’Academy en 1871, lors du grand incendie qui ravage Chicago, catastrophe où toutes ses collections sont perdues. Ironie, l’immeuble où était installée l’Académie avait été déclaré résistant aux incendies. Il est notamment l’auteur de \"A Revision and Synonymy of the Mestraceous Mollusks of New England\" (1851) et de \"Notes on North American Crustacea\" (1859). Ses nombreux articles scientifiques concernent, pour la moitié, les mollusques et les crustacés. Il décrit plus de 900 espèces. De nombreuses espèces lui ont été dédiées.", "section_level": 1}], "src_summary": "William Stimpson est un naturaliste américain, né le à Roxbury dans le Massachusetts et mort le à Ilchester, dans le Tennessee, de tuberculose.", "tgt_summary": null, "id": 1878177}
{"src_title": "Sérapion de Thmuis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Éléments biographiques.", "content": "Né vers l'an 300, il se retire dans sa jeunesse au désert et devient le disciple d'Antoine l'Ermite. Il prend ensuite la tête d'une communauté monastique, puis devient évêque de la ville de Thmuis avant 339. Il semble avoir pris part au concile de Sardique en 343. Il fait partie de l'ambassade dépêchée en 353 par Athanase, patriarche d'Alexandrie, à l'empereur Constance II, pour se défendre des accusations des ariens. Vers 359, Constance le fait remplacer par l'arien Ptolémée à la tête du diocèse de Thmuis. Il était encore en vie vers 370 (trois fragments de lettres à Sérapion d'Apollinaire de Laodicée). On conserve cinq lettres d'Athanase d'Alexandrie adressées à Sérapion de Thmuis : l'une, datant de 358, racontant la mort d'Arius ; les quatre autres, datant sans doute de 359, étant des exposés dogmatiques sur la question de la divinité du Saint-Esprit.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Sérapion fait l'objet du bref § 99 du \"De viris illustribus\" de saint Jérôme, qui lui attribue un « remarquable » traité contre les manichéens, un autre sur les titres des Psaumes, et des lettres « utiles » adressées à diverses personnes (il y en avait au moins 55). De nos jours, il reste le \"Contre les manichéens\", deux lettres en entier (l'une, brève, adressée à un collègue évêque Eudoxe, qui voulait démissionner à cause de problèmes de santé, l'autre adressée aux disciples d'Antoine l'Ermite, conservée seulement dans des traductions syriaque et arménienne) et des fragments divers, notamment de lettres, en grec ou en traduction syriaque. Une \"Lettre aux moines\" célébrant la vie monastique, considérée traditionnellement comme authentique, est écartée résolument par K. Fitschen. Dans les chaînes exégétiques sur la \"Genèse\", treize fragments sont attribués par les manuscrits à Sérapion, mais K. Fitschen n'en retient que trois (les autres venant en fait de Sévérien de Gabala). Un sacramentaire (εὐχολόγιον) portant le nom de Sérapion de Thmuis a été retrouvé en 1894 dans un manuscrit datant du de la Grande Laure du Mont Athos. Il s'agit d'un recueil de trente prières liturgiques (sur la communion, le baptême, les ordinations, etc.) couvrant dix-huit feuillets du manuscrit. Le nom de Sérapion apparaît dans le titre de deux prières seulement (la 1 et la 15), mais l'ensemble des textes pourrait avoir le même auteur. Cependant, depuis un article de Bernard Botte paru en 1964, l'attribution à Sérapion est fortement contestée (à cause de l'usage d'un vocabulaire théologique invraisemblable chez un proche d'Athanase d'Alexandrie). Le \"Contre les manichéens\" de Sérapion de Thmuis a longtemps été confondu avec celui de Titus de Bostra : à la suite d'un accident de transmission (un manuscrit défait et recomposé), leurs textes ont même été mélangés. Le traité plus court de Sérapion a été reconstitué en 1894 par A. Brinkmann. Il date des alentours de 330 et c'est la plus ancienne réfutation chrétienne conservée du manichéisme (avec le dialogue d'Hegemonios).", "section_level": 1}], "src_summary": "Sérapion (surnommé « le Scolastique » selon saint Jérôme) fut évêque de la ville égyptienne de Thmuis, dans la province d'Augustamnique, au milieu du, et écrivain religieux de langue grecque.", "tgt_summary": null, "id": 275989}
{"src_title": "Chris Fydler", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Chris Fydler fait sa première apparition en équipe nationale à l'occasion des championnats pan-pacifiques 1989 organisés à Tokyo. L'année suivante, il remporte son premier titre international en relais lors des jeux du Commonwealth. En 1992, Fydler participe aux Jeux olympiques de Barcelone mais n'obtient aucune récompense. En effet, sur nage libre, l'Australien doit se contenter d'une finale B ; avec les relais 4 × nage libre et 4 × 4 nages, Fydler ne fait pas mieux que septième. Quatre années plus tard à Atlanta, le nageur ne participe qu'au relais 4 × nage libre et, là encore, il doit se contenter d'une sixième place finale. Entretemps, il s'était distingué individuellement aux championnats pan-pacifiques 1995 en remportant deux médailles de bronze. En 1998, le nageur remporte le premier de ses trois titres mondiaux, le seul en grand bassin à l'occasion des championnats du monde organisés à Perth. L'année suivante, il décroche ses deux autres médailles d'or mondiales en petit bassin à Hong Kong avant de participer en 2000 à ses troisièmes et derniers Jeux olympiques, un événement se déroulant à Sydney. Le nageur australien obtient sa qualification aussi bien individuellement qu'en relais. Lors de ces jeux, le relais 4 × nage libre est le premier rendez-vous dans lequel nage Chris Fydler. Lancé de la meilleure des façons par Michael Klim puisque celui-ci bat le record du monde du 100 mètres, Chris Fydler conserve six dixièmes de seconde d'avance sur le quatuor américain après son relais. Ashley Callus et Ian Thorpe parachèvent la victoire australienne en établissant un nouveau record du monde. Dans leur pays, les Australiens mettent fin à l'invincibilité américaine dans cette épreuve de relais aux Jeux olympiques. À titre individuel, Fydler ne parvient pas à dépasser les demi-finales sur nage libre à l'inverse du sur lequel il obtient une huitième place finale. Reconverti dans l'administration, Chris Fydler occupe un poste au sein du conseil de la Fédération australienne de natation en 2008.", "section_level": 1}], "src_summary": "Christopher (\"Chris\") John Fydler, né le à Sydney, est un ancien nageur australien spécialiste des épreuves de sprint en nage libre. Membre régulier des relais australiens durant les années 1990, le nageur est champion olympique en 2000 et triple champion olympique. Toujours au sein de relais, il a battu deux records du monde durant sa carrière.", "tgt_summary": null, "id": 2172931}
{"src_title": "Michael Hedges", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Michael Hedges étudie la guitare classique à l'Université Phillips d'Enid, sa ville de naissance. C'est dans cette université qu'a lieu une rencontre déterminante pour lui : E. J. Ulrich qui est vite devenu son mentor et avec qui il a beaucoup évolué. Il poursuit ses études musicales à l'Institut Peabody de Baltimore dans le Maryland où son apprentissage classique est combiné à diverses techniques inusitées sur guitare acoustique à cordes de métal. Il s'intéresse également à la musique électronique ce qui l'amène à fréquenter l'Université Stanford en Californie où il fait la connaissance de William Ackerman, cofondateur de Windham Hill Records. Il s'intéresse à un large éventail de styles musicaux et se révèle un musicien extrêmement dynamique sur scène. Pendant son séjour à Peabody, Michael finance ses études en se produisant en solo dans divers pubs, restaurants et cafés du centre-ville de Baltimore. En 1980, il part pour la Californie pour entreprendre des études musicales à l'université Stanford. Déjà doté d'un style très personnel, il se produit pendant plusieurs années au New Varsity Theater. Ses premiers enregistrements en direct ont été réalisés par Randy Lutge qui a capté et archivé de nombreux enregistrements sonores et vidéo des prestations de Hedges. Devenu un habitué du Varsity Theatre, il a l'occasion de rencontrer et de jouer avec plusieurs excellents musiciens comme Tuck & Patti Andress, John Fahey (un des précurseurs du style tapping sur guitare acoustique et l'un des premiers guitaristes à jouer des solos pour guitare acoustique à cordes métalliques) et plusieurs autres. En 1981, il signe son premier contrat avec William Ackerman qui l'avait entendu jouer au Varsity Theater et qui l'a rapidement convaincu de se joindre à lui. Doté d'une technique unique, il devient rapidement une référence dans le monde de la guitare acoustique. Michael Hedges est apparu sur à peu près toutes les couvertures de magazines spécialisés en guitare. Il est d'ailleurs récompensé par le titre de « Meilleur guitariste acoustique » durant cinq années consécutives. Un titre décerné par l'ensemble des lecteurs du magazine \"Guitar Player\" qui l'a par la suite inclus dans sa liste \"25 Guitarists Who Shook the World\". Dans les années qui suivent, il est surnommé \"The Man Band\" (« l'homme orchestre ») car en plus de sa façon particulière de jouer de la guitare, il élabore une technique de jeu particulière sur guitare harpe. Sur plusieurs de ses albums, il a pour partenaire Michael Manring pour des duos basse/guitare. Le, on retrouve son corps dans un ravin à côté de sa voiture accidentée. Il est mort à l'âge de 43 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Michael Alden Hedges, né le à Sacramento (Californie) et mort le dans le comté de Mendocino (Californie), est un guitariste acoustique et compositeur-interprète américain. ", "tgt_summary": null, "id": 526298}
{"src_title": "Durrenentzen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le village de Durrenentzen fait partie de la communauté de communes Pays Rhin-Brisach (communauté de communes du pays de Brisach avant la fusion intervenue le ) et se trouve dans la plaine alluviale du Rhin, à environ 12 kilomètres à vol d'oiseau de la ville de Colmar, et 5 kilomètres du fleuve. Son altitude moyenne est de. Le terrain de la commune est très plat. Il est traversé dans sa partie nord par le canal de Colmar qui relie le chef-lieu du Haut-Rhin au canal du Rhône au Rhin et au Rhin lui-même par un embranchement de 5 kilomètres environ entre Biesheim et Kunheim. La partie orientale du ban de la commune est boisée (forêt de feuillus). La plus grande surface est consacrée à la culture de maïs et de blé.", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "Durrenentzen est située dans une zone de climat semi-continental (comme le reste de l'Alsace, la Lorraine et la Franche-Comté). En effet, la moyenne des précipitations est de 530 millimètres par an. En, une violente tempête balaye toute l'Europe de l'Ouest, les mesures indiquent que le vent a soufflé à à Durrenentzen le matin du. Pendant la première quinzaine du mois d', une importante canicule s'est abattue sur l'ensemble de l'Europe. À Durrenentzen, la température a grimpé à un niveau jamais atteint :. Le, en l'espace d'une journée entière, il est tombé plus de 40 centimètres de neige fraîche sur l'ensemble du département, ce qui n'était pas arrivé depuis près de vingt ans.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines.", "content": "Petite localité de l'extrême nord de la Hardt, elle ne fut mentionnée que tardivement vers 1300 sous la dénomination de Einsinsheim et sous le nom de Dürren Enszheim en 1456. Le nom indique une région sèche et pauvre en eau. Le village est situé en bordure de l'ancienne voie romaine dite Heidenstraessel. On peut toujours emprunter cette voie qui passe à l'ouest de la commune. En 1793, le nom du village est Dürenentzen ; en 1801, Durreneutzheim.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "La commune a été décorée, le, de la croix de guerre 1939-1945. Elle a donné le nom de François d'Humières à l'une de ses rues et a rendu hommage aux soldats du bataillon de choc morts au combat du, lors de la cérémonie du organisée le. En, M. le maire a remis aux Anciens un cadre contenant une enveloppe timbrée avec le cachet fait spécialement pour le de Durrenentzen.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Finances locales.", "content": "En 2015, les finances communales était constituées ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "C'est la communauté de communes Pays Rhin-Brisach qui apporte aux habitants de son territoire des solutions pour faciliter les déplacements.", "section_level": 1}, {"title": "Transport à la demande.", "content": "Les habitants des 29 communes membres de la communauté de communes Pays Rhin-Brisach ainsi que ceux de la commune de Balgau peuvent se déplacer en journée sur l’ensemble du territoire à un tarif modique.", "section_level": 2}, {"title": "Pistes cyclables.", "content": "Vingt kilomètres de pistes cyclables ont été aménagés par le département du Haut-Rhin et par la communauté de communes Pays Rhin-Brisach dans le cadre du schéma départemental. Ces vingt kilomètres comprennent un tronçon de la « Véloroute Rhin », itinéraire européen qui va de la source du Rhin à Andermatt à Rotterdam. En plus de ce réseau, il existe aussi de nombreux itinéraires balisés sur des voies communales ou départementales. Un inventaire a été réalisé en afin de recenser toutes ces liaisons cyclables.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Le triplement de la population en 45 ans (+ 280 % entre 1962 et 2006) peut s'expliquer par l'aménagement de lotissements pavillonnaires à chaque entrée du village (rue de la française, direction Urschenheim ; rue du Noyer, direction Kunheim ; rue de l'Ill, direction Muntzenheim), réalisés en plusieurs tranches à la suite de l'industrialisation de la plaine du Rhin dans le secteur Biesheim-Kunheim (aluminium, papier-cartonnages) au cours des années 1970-1980. Plus récemment, le développement de la ville de Colmar a entraîné un mouvement de population vers la campagne environnante. En alsacien, la commune est appelée « Der(e)nanza » et les habitants sont des « Der(e)nanzemer ».", "section_level": 1}, {"title": "Développement économique.", "content": "Dès sa création, dans un contexte de développement industriel et urbain mais également à la suite de la construction du Grand canal d'Alsace, le SIVOM Pays de Brisach a mis en place des actions et des partenariats avec les acteurs de son territoire. Il est membre du Port rhénan de Colmar - Neuf‐Brisach (la Chambre de commerce et d'industrie de Colmar et du Centre-Alsace est chargée de la gestion des équipements du Port rhénan de Colmar - Neuf-Brisach), et du Grand Pays de Colmar. Il coopère à de nombreux dossiers avec la ville de Breisach-am-Rhein, en particulier dans le domaine du tourisme et des loisirs.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église Saint-Blaise (1847).", "content": "L'église construite en 1848, au centre du village, place Jacques-Courant, conserve un clocher de style roman ainsi qu'un porche en grès des Vosges, comportant une inscription en allemand que l'on trouve sur plusieurs autres temples protestants d'Alsace. « \"Ehre sei Gott in der Höhe\" » (Gloire à Dieu au plus haut des cieux). En 1687, le simultaneum est imposé par Louis XIV. L'église dédiée à saint Blaise sert donc aux deux cultes. L'église est très banale sur le plan de l'architecture extérieure mais a la particularité d'être un simultanéum c’est-à-dire un lieu de culte utilisé à la fois par les protestants et les catholiques. Reconstruite au, elle conserve un clocher roman de l'église primitive. L'orgue actuel a été réalisé par Gebrüder Link en 1900. Le village de Durrenentzen, de tradition protestante, a toujours eu des catholiques dans sa population de façon très minoritaire. Le village a vécu les conflits dus à la Réforme protestante et à la Contre-Réforme. Après la guerre de Trente Ans, Louvois, alors intendant de Louis XIV, ordonna en 1687 la réquisition de l'église au bénéfice des catholiques. L'église étant sans entretien et aucune des deux confessions ne voulant en assumer la charge, le bâtiment fut peu à peu laissé à l'abandon. Restaurée en 1738, l'église accueille encore de nos jours les deux confessions du village et des environs. Durrenentzen reste l'une des quelque 50 localités d'Alsace dotées d'une église simultanée.", "section_level": 2}, {"title": "Fermes et grange des et.", "content": "Fermes et grange située rues du 1er-Bataillon-de-Choc et 1ère-Armée-Française.", "section_level": 2}, {"title": "Mairie ().", "content": "Mairie du, avec son perron refait au.", "section_level": 2}], "src_summary": "Durrenentzen est une commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.", "tgt_summary": null, "id": 2169795}
{"src_title": "Ostheim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Ostheim est un village typiquement alsacien, reconstruit après avoir été détruit en 1944. Il y a une mairie, des gîtes, plusieurs restaurants, une pharmacie, un bureau de tabac, une épicerie (Coop Alsace), deux coiffeurs, un garage, et quelques autres commerces de moindre importance.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En l'an 785 déjà, Ostheim est répertoriée. Jusqu'à la Réforme, introduite en 1535, la paroisse faisait partie de l'évêché de Bâle. L'agriculture, l'élevage puis, grâce à la proximité d'une eau courante, la pêche furent depuis les temps historiques les plus reculés, l'occupation primitive des habitants. Faisant partie au des domaines des comtes de Horbourg, le village d'Ostheim passa en 1324 à la maison de Wurtemberg et y resta attaché jusqu'à la Révolution Française, comme membre de la seigneurie de Riquewihr avec les villages voisins (Beblenheim, Mittelwihr, Hunawihr et Aubure). Ostheim eut à subir bien des vicissitudes : guerre des Armagnacs, guerre des Paysans, guerre de 30 ans et autres évènements des guerres du, provoquant parfois le dépeuplement complet du village, comme pendant la guerre de 30 ans (1635-1642). En 1686, le village devint résidence de la princesse Anne de Wurtemberg, dite \"Duchesse aux chiens\". Ce qui restait encore de son Manoir fut totalement détruit en 1944. Ce n'est qu'en 1854, que chaque confession, catholique et protestante luthérienne, eut son église propre. Les paysans d'Ostheim fidèles à leur passé restaient rivés, malgré les changements de nationalité, notamment aux, à leurs terres et riches cheptels. En 1944, la guerre s'installe au sein même du village pour près de 60 jours durant la bataille de la « Poche de Colmar ». Quartier par quartier, les maisons sont pilonnées par l'artillerie, Ostheim est détruite à 98 %. Le nid de Cigognes, construit sur le mur de pignon, seule partie restante, de la maison Ostermann ancien Relais de la Poste aux Chevaux - a défié la tourmente. Les cigognes revenues sur leur ancien nid et le mur « survivant » est devenu le monument aux morts des guerres 1914-18 et 1939-45. La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Budget et fiscalité 2015.", "content": "En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants :", "section_level": 2}], "src_summary": "Ostheim est une commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.", "tgt_summary": null, "id": 1084900}
{"src_title": "Ferdinand Heribert von Galen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ferdinand-Héribert von Galen. Il appartient par son père, le comte Johann Matthias von Galen (1800-1880) à la famille von Galen, de vieille noblesse westphalienne et profondément catholique. Sa mère, née baronne Maria Anna von Ketteler est issue d'une autre famille catholique célèbre. Il étudie le Droit à Munich, Louvain et Bonn. Il sert dans l'armée du royaume de Prusse de 1854 à 1858 en tant que lieutenant, puis s'occupe de ses biens de famille à Dinklage, près d'Oldenbourg. Il épouse en 1861 la comtesse Élisabeth von Spee qui lui donnera douze enfants, dont Wilhelm (1870-1949), en religion Augustinus, ob, et Clemens August (1878-1946), futur cardinal et bienheureux (2005). Le comte von Galen est membre du du grand-duché d'Oldenbourg de 1872 à 1875, et de 1874 à 1903 du Reichstag de Berlin. Il est inscrit au parti Zentrum dans une période troublée après le \"Kulturkampf\" de Bismarck. Il gère ses biens de famille et en même temps, il est président de 1883 à 1893 du Katholikentag et membre de l' \"Association populaire de l'Allemagne catholique\", créée en 1890 par Franz Brandt, Franz Hitze et le comte Franz von Ballestrem. Il préside aussi de 1898 à 1906 le comité du Zentrum dans la province de Westphalie. Il fait passer au Reichstag une motion en 1877, la motion Galen, protégeant les ouvriers et imposant le repos du dimanche. C'est le début de la politique sociale du parti Zentrum. Le comte von Galen était en outre camérier secret du pape et chevalier d'Honneur de l'Ordre de Malte.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "De l'union du comte von Galen avec la comtesse, née Élisabeth von Spee, sont issus:", "section_level": 1}], "src_summary": "Le comte Ferdinand Heribert von Galen, né le à Münster et mort le au château de Dinklage à Dinklage, est un homme politique de l'Empire allemand, membre du parti Zentrum.", "tgt_summary": null, "id": 2480663}
{"src_title": "Sondergerät 116", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Développement.", "content": "Le SG 116 est un développement du Sondergerät 113, qui avait un principe d'installation similaire mais qui étant pointé vers l'intrados de l'avion et non vers l'extrados car destiné à détruire des chars et non des avions. La raisons pour laquelle les canons pointent vers le haut sur le SG 116 et non vers le bas est que les bombardiers ciblés était généralement équipé de plus de mitrailleuse et/ou de canon pouvant tirer au-dessus de l'appareil qu'en dessous. Par exemple lors des bombardements du territoire allemand en 1944 et 1945 effectué de jour, majoritairement réalisé par l'USAAF, les deux bombardiers principaux utilisés étaient le B-24 et B-17. Un B-17E avait typiquement 7 mitrailleuse Browning M2 pouvant tirer vers le haut contre seulement 5 pouvant tirer vers le bas, et un B-24D avait typiquement 8 Browning M2 pouvant tirer vers le haut et seulement 3 pouvant tirer vers le bas. Les affûts des canons était en fait des canons de MK 103. Jusqu'au 30 juin 1944 la désignation SG 113 est utilisé pour ce système d'armement, à partir de cette date la désignation. Les tests sont qualifiés de concluant par la section armement aérien de l'édition du 26 février au 3 avril 1945 du journal de guerre de l'OKL.", "section_level": 1}, {"title": "Déploiement.", "content": "Le SG 116 était en cours de déploiement sur des FW 190 selon l'édition du 26 février au 3 avril 1945 du journal de guerre de l'OKL, néanmoins une source secondaire annonce que l'arme n'est jamais entré en service car ayant des résultats peu concluant. Certaines sources secondaires font état de projets visant à d'équiper des He 177 et des FW 58 avec ce système d'armement.", "section_level": 1}, {"title": "Système d'armement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fonctionnement.", "content": "Tout comme le Sondergerät 113, le SG 116 tirait de manière automatisé, avec une mise à feu électronique. Contrairement au SG 113 la mise à feu n'est pas réalisé en observant les variations de champ magnétique sous l'avion mais à l'aide d'une photodiode observant les variations d'intensité au-dessus de l'appareil. Lorsque la mise à feu avait lieu, les trois canons tiraient. En effet les FW 190 étaient équipés de trois canons situés dans la cellule sur le bord gauche de l'appareil juste derrière le cockpit.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le 30 mm Sondergerät 116\", ou SG 116, est un canon sans recul faisant partie des Sondergerät (Littéralement \"Dispositif spécial\" en allemand, dans ce cas \"Armement spécial\") de la Luftwaffe. Ce canon était destiné à être monté sur le Focke-Wulf Fw 190. il aurait été pointés vers le haut pour tirer sur des bombardiers situés à la verticale de l'avion en vol. C'est un des dispositifs schräge musik développés en Allemagne et au Japon pour contrer les bombardiers alliés", "tgt_summary": null, "id": 1466688}
{"src_title": "Gabriele Mirabassi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Jusqu'en 1986, Gabriele Mirabassi étudie la musique classique et contemporaine au Conservatoire Francesco Morlacchi de Pérouse, et apparaît essentiellement comme interprète de musique contemporaine.
Il fonde en 1986 avec d'autres musiciens du conservatoire l'ensemble \"Furteux l'Artisanat\", qui a été actif jusqu'en 1992.
Il joue régulièrement avec l'ensemble \"Musica Negativa\" de Francfort, l'ensemble des \"Carnets pérugiens de musique contemporaine (Quaderni Perugini di Musica Contemporanea)\", et l'ensemble \"Veni\" de Bratislava. Il a travaillé avec des musiciens comme John Cage, Gunther Schuller, Jürg Wittenbach, Siegfried Palm, Louis Andriessen et Rainer Riehn. Il fonde le \"Gabriele Mirabassi Trio\" en 1991 avec Luciano Biondini (accordéon) et Michel Godard (tuba), avec lesquels il crée un répertoire inspiré des complexités harmoniques de la musique classique du et des jeux rythmiques du jazz, sans oublier la polyrythmie de certaines musiques populaires italiennes.
Depuis 1992, il travaille avec des musiciens de jazz tels que Richard Galliano, Sérgio Assad, et Stefano Battaglia, et se produit régulièrement sur les scènes italiennes et les festivals de jazz internationaux. En 1996, il remporte le \"Top Jazz\" du concours \"Italian Jazz Awards\", dans la catégorie \"Meilleur nouveau talent\". Son album, \"Canto d'ebano\" (\"le Chant d'ébène\"), est un hommage aux bois africains qui, travaillés par des mains passionnées, deviennent clarinette. Ses participations avec des musiciens de tous horizons sont fréquentes, ayant enregistré avec des artistes comme Rabih Abou-Khalil, Mina, Steve Swallow, Enrico Rava, Battista Lena, Enrico Pieranunzi, Roberto Gatto, Gianmaria Testa. Il collabore avec l'écrivain italien Erri De Luca pour la pièce \"Quichotte et les invincibles\", ainsi qu'avec les chanteuses Barbara Casini, Monica Demuru pour \"Costruzione\" (Construction), un spectacle à mi-chemin entre musique et théâtre en hommage au romancier brésilien Chico Buarque. Gabriele Mirabassi travaille sur les musiques brésiliennes, et plus particulièrement le choro, lors de ses visites régulières au Brésil.", "section_level": 1}, {"title": "Discographie.", "content": "Avec Rabih Abou-Khalil : Avec Gianmaria Testa : Avec Erri de Luca : Autres collaborations :", "section_level": 1}], "src_summary": "Gabriele Mirabassi, né le à Pérouse, est un clarinettiste de jazz et de musique contemporaine italien. Il est le frère du pianiste de jazz Giovanni Mirabassi.", "tgt_summary": null, "id": 810957}
{"src_title": "Alexandre Deulofeu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Alexandre Deulofeu naquit à L'Armentera (Gérone, Catalogne, Espagne), où son père était pharmacien. À l’âge de trois ans, il déménagea avec sa famille à Sant Pere Pescador puis neuf ans plus tard à Figueres. Il fit ses études secondaires à l'Institut Ramón Muntaner de Figueres, étudia la pharmacie et la chimie à Madrid, et termina ses études à Barcelone. Rentré à Figueres, il obtint sur concours une chaire et devint professeur à l’Institut Ramón Muntaner de Figueres. Il commença en parallèle une étape d’une intense activité politique, d’abord comme dirigeant de la \"Juventut Nacionalista Republicana\" (Jeunesse Nationaliste Républicaine) de l’Empordà, puis comme conseiller municipal pour l'ERC. Pendant la Guerre d'Espagne, officia comme maire improvisé à Figueres, évitant des affrontements, des pillages et des persécutions. Il ut mobilisé au front comme officier de santé et s'exila en France le, lors de la retraite républicaine. Pendant son exil, il exerça plusieurs métiers : professeur de différentes matières, violoniste et saxophoniste dans différents groupes de musique de variétés et classiques, agriculteur expérimental, créateur de plantations sans terre avec des solutions liquides de son invention, ouvrier d’usine, maçon, écrivain, poète. Il se lia d'amitié avec Francesc Pujols et Salvador Dalí. De retour d'exil le travailla comme pharmacien, poursuivit ses recherches et écrivit. Il mourut à Figueres le, sans avoir achevé l'intégralité de son œuvre majeure \"La Mathématique de l’Histoire\".", "section_level": 1}, {"title": "Pensée.", "content": "Selon sa théorie, les civilisations et les empires suivent des cycles équivalents aux cycles naturels des êtres vivants. Chaque civilisation peut accomplir un minimum de trois cycles de 1700 années chacun. Compris dans les civilisations, les empires ont une durée moyenne de 550 années. Poursuivant l'analogie, la connaissance des cycles de la nature pouvait permettre selon lui d'éviter les guerres, qu’il considérait superflues, et passer par des règlements pacifiques et non violents. Il affirmait aussi que l'humanité, connaissant les cycles, pouvait être capable de les altérer. L’humanité devait tendre à s’organiser sous forme d’une Confédération Universelle de peuples libres. L’énoncé de la loi mathématique qui, selon lui, détermine l’évolution des peuples, est résumée dans les suivants points dans le chapitre III de son ouvrage \"La Mathématique de l’Histoire\" : Sa pensée est en rapport avec les idées de Oswald Spengler et d'Arnold J. Toynbee, qui ont aussi énoncé des théories sur le caractère cyclique des civilisations, mais sans atteindre la mensuration mathématique plus exacte proposée par Deulofeu. Pendant son exil, et aussi plus tard, Deulofeu visita différents musées, temples et monuments de plusieurs pays où, entre autres conclusions, il déduisit qu’il avait trouvé l’origine de l’art roman au entre l'Empordà et le Roussillon, qui était l’origine de ce qu’il appelle le deuxième cycle de la civilisation européenne occidentale, après le premier cycle.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alexandre Deulofeu Torres, né le à L'Armentera (Catalogne, Espagne) et décédé le à Figueres, est un politicien et philosophe de l'histoire. Il est notamment connu pour ses travaux autour de « la Mathématique de l’Histoire », une théorie cyclique sur l’évolution des civilisations.", "tgt_summary": null, "id": 324456}
{"src_title": "Sevenans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Sevenans, qui dépend du canton de Danjoutin, est située au carrefour de la route nationale 437 continuant vers Montbéliard et de la RN 19 reliant Belfort à Delle. À l'époque gallo-romaine, une voie longeant la rive gauche de la vallée de la Savoureuse traversait le territoire de Sevenans, venant de Trétudans et montant vers le nord, vers Andelnans.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le nom du village est mentionné pour la première fois en 1147, celui-ci est alors dépendant de la mairie de l'Assise-sur-l'Eau et de la prévôté de Belfort. Le hameau de \"Leupe\", cité en 1347 dans le partage de la succession de Jeanne de Montbéliard fait partie de la commune de Sévenans. Au y était exploité du minerai de fer destiné aux fourneaux de Châtenois-les-Forges et de Belfort. François-Bernardin Noblat (1714-1792) crée la seigneurie de Sevenans à la suite d'un échange en 1768 avec la duchesse de Mazarin. La seigneurie comprend les hameaux de Sevenans, Moval et Leuppe. Noblat fait construire le château, qui sera remanié au par les Saglio puis rénové en 2003. Sevenans est rattachée à la paroisse de Bermont.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), école d'ingénieur du nord de la Franche-Comté s'est développée dans les années 1980 autour du château Saglio, construit peu après 1768 pour les Noblat. Les bâtiments de l'université ont été conçus par l'architecte Roland Castro. L'UTBM étant issue du regroupement de l'Institut Polytechnique de Sévenans (IPSé) et de l'école nationale d'ingénieurs de Belfort (ÉNIBe), il reste sur le campus de Sévenans l'administration et deux départements : L'IRECI, bâtiment situé à proximité du campus de l'UTBM, accueille différentes entreprises.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sevenans est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les \"Sevenanais\". ", "tgt_summary": null, "id": 1377718}
{"src_title": "Roy Barnes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière politique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Membre de l'Assemblée générale de Géorgie.", "content": "Barnes fut membre du sénat de Géorgie de 1974 à 1990, avant de faire partie de la chambre des représentants de Géorgie de 1992 à 1998.", "section_level": 3}, {"title": "Gouverneur de Géorgie.", "content": "En, après avoir été élu gouverneur, la première décision de Barnes comme gouverneur a été de signer une ordonnance interdisant tous les dons provenant des lobbyiste à des employés travaillant dans la branche exécutive de l'état. Roy Barnes a également décider de changer le drapeau de la Géorgie, malgré l'opposition de plusieurs groupes minoritaires. Le drapeau de l'état avait été marquée par l'emblème des états confédérés depuis 1956, année où le mouvement des droits civiques pris de l'ampleur. Barnes met en place une réforme de l'éducation qui met fin notamment à la promotion sociale. Il a également mis en place la loi Terrell Peterson visant à protéger les enfants à risque. Il a appuyé la construction de l'Arc du Nord, une voie rapide, qui a rencontré l'opposition de la population locale. Pendant la majeure partie de son mandat, son ancien associé, sénateur de l'état Charles B. Tanksley a été son porte-parole au sénat de Géorgie. Candidat à l'investiture démocrate pour le poste de gouverneur en Géorgie, Roy Barnes est battu à plate couture en finissant troisième de la primaire avec 21 % des voix derrière le maire d'Atlanta Andrew Young et le gouverneur-adjoint Zell Miller.", "section_level": 3}, {"title": "Quatre fois candidat au poste de gouverneur de Géorgie.", "content": "De nouveau candidat à l'investiture démocrate pour le poste de gouverneur, Barnes frise cette fois l'élection dès le premier tour en obtenant 49 % des voix. Lors du second tour, il obtient 83 % des voix contre seulement 17 % au secrétaire d'état de Géorgie Lewis Massey. Le, Roy Barnes est élu gouverneur de Géorgie en obtenant (52 %) face au candidat républicain Guy Millner qui obtient (44 %). Investit sans opposition par les démocrates, le gouverneur Barnes est battu en obtenant (46 %) contre (51 %) au sénateur républicain Sonny Perdue. Le, Barnes qu'il est candidat une nouvelle fois à l'investiture démocrate pour le poste de gouverneur de Géorgie. Le, il décroche l'investiture démocrate en battant son principal rival le procureur général Thurbert Baker. En 2010, Barnes est l'un des quatre anciens gouverneurs (avec Jerry Brown, Terry Branstad et John Kitzhaber) candidats pour retrouver leurs anciens fauteuils. À deux jours de l'élection, le site indépendant RCP, attribue une avance moyenne de neuf points à son concurrent républicain Nathan Deal. Le, il est battu en n'obtenant seulement 43 % contre 53 % à Nathan Deal.", "section_level": 3}], "src_summary": "Roy Eugene Barnes, né le à Mableton, est un homme politique américain, gouverneur démocrate de Géorgie de 1999 à 2003.", "tgt_summary": null, "id": 270456}
{"src_title": "Musicæ sacræ disciplina", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Sous le pontificat de Pie XII, fut déjà dénoncée en 1947, l'encyclique \"Mediator Dei\" qui réglait les principes de la liturgie de l'Église, y compris la musique sacrée. Le se caractérisait par ailleurs par l'avancement des études scientifiques de ce domaine, d'après celles des éditions critiques, même parmi les musicologues catholiques, tel le directeur de l'Institut pontifical de musique sacrée, Higinio Anglés. Cette amélioration scientifique de la connaissance était notamment amplifiée avec deux fois des Congrès internationaux de musique sacrée, commencés en 1950 par Higinio Anglés, et retenu à Vienne en 1954 sous la gestion de Franz Kosch. Il fallait répondre à cette évolution de connaissance. D'ailleurs, \"Musicæ sacræ disciplina\" apparut à la suite de ce deuxième congrès à Vienne, consacré au anniversaire du motu proprio du pape saint Pie X, \"Inter pastoralis officii sollicitudes\" ainsi qu'à la mise en oeuvre de l'Édition Vaticane. On comprend que le Saint-Siège dut examiner le code juridique présenté par ce prédécesseur en 1903, après 50 ans d'existence.", "section_level": 1}, {"title": "Article.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Introduction.", "content": "L'encyclique commence avec l'explication des objectifs de ce document. Comme la musique sacrée et son ordonnance restent un sujet du plus vif intérêt, \"Musicæ sacræ disciplina\" souhaite conduire, avec l'étude méthodique, non seulement les ministères de l'Église, mais aussi tout ce qui concerne l'exécution de cet art sacré, y compris les musiciens. Il s'agit également d'un renouvellement du « code juridique de la musique sacrée » du pape saint Pie X (\"Inter pastoralis officii sollicitudes\" (1903)) avec plusieurs évolutions ayant pour but d'adapter les instructions aux besoins et aux conditions de l'époque.", "section_level": 2}, {"title": "I..", "content": "Étant donné que, selon la Bible, Dieu créa les hommes « à son image et à sa ressemblance », il est normal que la musique sacrée possède sa caractéristique distinguée de sorte qu'elle puisse procurer aux hommes les joies de l'âme et la récréation de l'esprit. Un texte de saint Augustin d'Hippone est cité : « C'est pour leur rappeler cette grande réalité que la libéralité de Dieu a accordé même aux mortels doués d'une âme raisonnable, la musique qui est la science et l'inspiration des modulations. » (\"De l'ordre\", tome I, 2, \"PL\" XXXIII). L'encyclique recense, dans l'Ancien Testament et le Nouveau Testament, plusieurs exemples qui montrent que la musique participe au culte divin, quel que soit le temps, quel que soit le lieu : Deux expressions musicales, celle du chant grégorien et celle de la Polyphonie, suivent, avec la création de la Schola cantorum à Rome. Selon la connaissance de l'époque, les recueils du chant grégorien étaient encore attribués à saint Grégoire le Grand († 604). L'encyclique explique que l'usage du chant romain devint de plus en plus universel en Occident, à partir de ce chant. On ajoute aussi la pratique de l'hymne, parfois en langue vulgaire. Pour conclure, le document accentue le rôle important des souverains pontifies en faveur de l'évolution des connaissances sur ce sujet, à partir de la réforme issue du concile de Trente jusqu'à nos jours. Après le concile, l'encyclique (1749) de Benoît XIV, préparant le grand jubilé 1750, est mentionnée. Il s'agirait l\"'Annus qui hunc\", dénoncée le. Ses successeurs le suivirent sur ce chemin (Léon XII, Pie VIII, Grégoire XVI, Pie IX et Léon XIII). Puis, l'encyclique distingue nettement la réforme commencée par Pie X († 1914), une véritable restauration de la musique sacrée de l'Église, avec de nouvelles disciplines et règles selon la tradition ancienne. Aussi la constitution apostolique \"Divini cultus sanctitatem\" (1928) de Pie XI ainsi que l'encyclique \"Mediator Dei\" (1947) de Pie XII ne sont-elles autre chose que la confirmation et le développement de la réforme de saint Pie X.", "section_level": 2}, {"title": "II..", "content": "À la suite de l'explication historique, l'encyclique présente ses conseils apostoliques, théoriquement et théologiquement. Elle confirme d'abord que ses règles fondamentales ne sont pas différentes de celles des arts sacrés en général. Confronté aux manifestes jugés offensants de quelques artistes, le Saint-Siège confirme que l'art sacré demeure issu de Dieu et que sa fonction est la louange. D'où il s'ensuit que cet art de splendeur, soumis à la loi de Dieu, se distingue de « l'art pour l'art. » Plus précisément, l'art religieux existe pour aider les fidèles à élever pieusement leur esprit vers Dieu. C'est pourquoi les auteurs de l'art sacré doivent rester fidèles à leur pratique, en bénéficiant des dons reçus du Créateur. Ainsi l'Église leur donne-t-elle l'honneur et leur création d'après la foi est toujours soutenue par les ministères apostoliques. Avec l'encyclique, le Saint-Siège considère que, parmi tous les arts sacrés, la musique liturgique demeure au premier rang, étant donné que celle-ci touche le culte divin lui-même dans la liturgie. On cite un texte de saint Augustin, afin d'expliquer, dans cette optique, la splendeur des chants exécutés d'une voix claire et appropriée : Par ailleurs, on attribue encore l'importance de la musique sacrée, maintenant, à celle de langue vulgaire, en soulignant sa fonction catéchétique. Ce type de musique sacrée est, donc, recommandé notamment aux enfants et jeunes, ou bien au foyer de la famille chrétienne, de telle sorte que la joie de la foi soit spirituellement répartie. Le document conclut : comme les exécutants demeurent, quelle que soit leur fonction, «ministres du Christ Seigneur et ses collaborateurs dans l'apostolat », il leur faut reconnaître la dignité du chant sacré jusque dans leurs mœurs et dans leur vie.", "section_level": 2}, {"title": "III..", "content": "Le chapitre III précise ses disciplines en faveur de chaque répertoire de la musique sacrée de l'Église. Celui-ci confirme d'abord les critères concrets du pape Pie X, surtout la sainteté et l'universalité. D'après ces critères, l'encyclique souligne, bien entendu, la splendeur du chant grégorien en tant que chant universel de l'Église. Aussi recommande-t-elle l'exécution selon la version ancienne et authentique, dans laquelle la mélodie originale est étroitement liée au texte sacré en latin, paroles de Dieu. Encore faut-il l'exécuter avec soin, à savoir avec fidélité, dignité et piété. Car, le Saint-Siège considère que ce chant par excellence exprime, lorsqu'il est correctement chanté avec son universalité, l'émerveillement de la foi chrétienne dans le monde entier, dans toutes les églises catholiques. D'autre part, le Saint-Siège, sachant que l'exécution en texte traduit n'est pas possible, charge les ministres de faire comprendre les paroles en bénéficiant des œuvres de qualité en langue vulgaire. Ce document de 1955 se distingue encore par son appréciation d'anciens chants monodiques européens. Il s'agit, soit des chants qui suivent le rite ambrosien, le rite gallican, le rite mozarabe, soit de ceux du rite byzantin. Notamment le Saint-Siège recommande ces derniers, en chargeant les Institut pontifical de musique sacrée et Institut pontifical oriental des études plus approfondies. Vraiment appréciée par les papes Pie X et Pie XI, la polyphonie, en tant que le chant le plus important de l'Église après le chant grégorien, demeure recommandée. Alors que l'encyclique mentionne principalement les chefs-d'œuvre de la Renaissance, les pièces plus simples et contemporaines sont également admises. Au contraire, les chants polyphoniques desquels le style est trop ampoulé sont exclus. Au regard des instruments, le Saint-Siège préfère l'orgue, tout comme les prédécesseurs, car il possède une caractéristique adaptée à la liturgie. D'autres instruments sont autorisés, s'ils sont capables de réaliser la magnificence des cérémonies. Cette discipline était déjà admise dans l'encyclique \"Mediator Dei\" (1947) du même pape. \"Musicæ sacræ disciplina\" recommande, entre autres, les instruments à archet, tel le violon, en raison de leur qualité exprimant effectivement l'émotion de l'âme des fidèles. L'encyclique donne aussi son approbation pour le chant populaire, dit \"cantique\" en langue vulgaire, déjà pratiqué. Ces hymnes, car il s'agit des chants avec le texte non biblique, restent utiles, d'une part, en raison d'une bonne proximité des fidèles; d'autre part, ce genre est capable de faire évoluer la foi et l'âme des enfants et des jeunes. Encore faut-il que ces chants soient correctement adaptés aux diverses parties du sacrifice eucharistique ainsi qu'à chaque occasion religieuse, et, de plus, que soient exclus les chants profanes. À la fin de ce chapitre, on mentionne la formation des missionnaires dans ce domaine, car, sur les terrains évangélisés, l'exécution de la musique sacrée restait normalement secondaire dans leur mission. En admettant que la priorité soit donnée aux sujets les plus urgents dans ces pays, l'encyclique souhaite que les fidèles trouvent et aiment la splendeur des chants liturgiques catholiques traditionnels, non que le chant grégorien soit obligatoire dans la liturgie [jusqu'au concile Vatican II], mais parce que ces louanges chantées, notamment chants grégoriens, possèdent une excellente qualité afin d'amener l'âme des fidèles vers une véritable vertu chrétienne.", "section_level": 2}, {"title": "IV..", "content": "Si ce document se caractérise fortement par des conseils théoriques et théologiques, au contraire des documents précédents, on y ajoutait encore quelques recommandations pratiques. Quoique l'encyclique garde sa préférence à la schola cantorum avec le chœur d'enfants, celle-ci admet également une chorale composée des hommes et des femmes, ou un choeur de jeunes filles, lorsque la schola traditionnelle n'est pas disponible. Toutefois, cette dernière est autorisée à condition que ce groupe soit placé en dehors du chœur, normalement réservé, et que, dans ce cas, les hommes et les femmes soient séparés. Mais il est permis à ce chœur des fidèles de chanter sans souci le répertoire de la messe solennelle. \"Musicæ sacræ disciplina\" charge également les supérieurs de trouver du personnel talentueux, non seulement parmi les élèves des établissements religieux, mais aussi ceux qui possèdent le savoir-faire dans les diocèses. S'il existe des associations qualifiées pour ce sujet, il leur faut les soutenir.", "section_level": 2}, {"title": "Conclusion.", "content": "L'encyclique se termine avec la confirmation des disciplines présentées. Il faut que l'exécution de la musique sacrée, \"art si noble\" conservé et développé par les prédécesseurs en faveur de la sainte célébration, soit encore avancée, avec une nouvelle ardeur et une nouvelle application, en faveur des \"splendeurs authentiques de la sainteté et de la beauté\". Ces splendeurs doivent être réalisées non seulement au sein des établissements religieux, mais également auprès des foyers chrétiens et des réunions de fidèles. Aussi le document cite-t-il un texte très ancien de saint Cyprien de Carthage († 258) en soulignant une longue tradition de pratique dans l'Église depuis si longtemps : En conséquence logique, sa bénédiction apostolique s'adresse aux responsables chargés de cette mission, au \"troupeau confié\" ainsi qu'à \"ceux qui comblent Nos vœux\".", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristique.", "content": "Si le document défend la musique sacrée traditionnelle, surtout le chant grégorien, dans toute l'universalité de l'Église catholique, quelques autorisations afin d'adapter à l'époque se distinguent. D'où il apparaît que la réforme du concile Vatican II était déjà partiellement annoncée par \"Musicæ sacræ disciplina\", en ce qui concerne notamment la voix des femmes et le chant populaire.", "section_level": 1}, {"title": "Nouveauté.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Autorisation du chant byzantin et reste.", "content": "Certes, avant cette encyclique, le pape Pie XI fit exécuter une messe et des hymnes d'après le rite byzantin, à Rome, lors du jubilé 1925. Cependant, sa constitution apostolique \"Divini cultus sanctitatem\" (1928) manquait de cet avancement œcuménique. Or, à la suite des études scientifiques, il devint évident que de nombreux chants liturgiques selon le rite romain possèdent leur origine auprès d'autres traditions ayant une qualité semblable. C'est la raison pour laquelle l'encyclique autorise, de même, d'anciens chants monodiques européens.", "section_level": 3}, {"title": "Même discipline dans les missions.", "content": "Le document précise que la pratique de la musique sacrée catholique reste identique même dans les pays missionnaires [où la tradition des chants médiévaux européens n'existait pas] (chapitre III).", "section_level": 3}, {"title": "Chant populaire.", "content": "La pratique des chants en langue vulgaire existait, en fait, depuis l'époque de la reforme protestante, en faveur de la fin de célébration, de sorte que les fidèles ne soient frustrés. Certes, le pape saint Pie X autorisa les chants contemporains en dehors de la tradition, dans son motu proprio \"Inter pastoralis officii sollicitudes\" (1903). Mais, son répertoire était limité, soit le texte de la messe, soit un motet à la suite du \"Benedictus\" ou un court motet après le chant de l'offertoire. Un chant célèbre, \"Panis Angelicus\" de César Franck fut publié en tant qu'une pièce de la messe, après ce motu proprio de saint Pie X. L'encyclique de Pie XI autorisa, au contraire, les mélodies populaires existantes et déjà pratiquées, formellement. Il faut remarquer que le document recommande le chant populaire, notamment en faveur des enfants et des jeunes.", "section_level": 3}, {"title": "Recrutement.", "content": "Auparavant, les documents de Pie X et de Pie XI soulignaient l'importance de la formation des maîtres de chapelle. De surcroît, l'encyclique recommande le recrutement, par les supérieurs, des certains élèves auprès des séminaires et des collèges, afin de les envoyer à l'Institut pontifical de musique sacrée ou aux établissements semblables. Le Saint-Siège juge qu'il vaut mieux trouver ceux qui sont adaptés au sujet de la musique sacrée raffinée, étant donné que tout le personnel n'est pas capable de faire évoluer sa disposition jusqu'à ce que leur niveau d'exécution soit satisfaisant. Le texte de Cyprien de Carthage, cité au-dessus, confirme ce jugement.", "section_level": 3}, {"title": "Autorisation de voix féminine.", "content": "Cette encyclique se distingue surtout des documents semblables des prédécesseurs : pour la première fois dans l'histoire de l'Église de Rome, la voix des femmes est formellement autorisée, à la place du chœur d'enfants. En effet, inspiré par la liturgie byzantine, saint Ambroise de Milan († 397) avait importé le chant liturgique en chœur à cette ville. De nos jours, l'existence de deux chœurs à cette époque-là dans des églises de Milan, celui des religieux et celui des vierges, est archéologiquement établie. Pourtant, le Saint-Siège ainsi que les églises d'Occident conservèrent très longtemps l'interdiction des voix des femmes tandis que le roi de France Louis XIV avait demandé, en dépit d'une opposition forte des religieux, que chante une des deux filles du composteur Michel-Richard de Lalande, en à la chapelle royale à Versailles. Il est probable que l'évolution de la connaissance des chants byzantins a favorisé cette pratique des femmes.", "section_level": 3}, {"title": "Postérité.", "content": "L'année suivante, une traduction en français fut publiée à Paris, chez l'édition \"Maison de la Bonne Presse\". Deux ans plus tard, en 1957, se tint le troisième Congrès international de musique sacrée à Paris. Celui-ci était notamment consacré à l'encyclique : \"Perspectives de la musique sacrée à la lumière de l'encyclique\" Musicæ sacræ disciplina. En 1959, ses actes furent publiés également à Paris, par l'Édition du Congrès, dans lesquels on trouve plusieurs musicologues grégoriens importants, tels Higinio Anglés, Joseph Gajard, Eugène Cardine, Dominique Delalande, Luigi Agustoni, Johannes Overath, Franz Kosch. Les sessions étaient essentiellement organisées selon la discipline de l'encyclique, et notamment, il y avait celle de l'église byzantine et celle de la musique contemporaine : les principes, la musique religieuse de l'école française, le chant grégorien, les chants des églises d'Orient, l'orgue et les instruments à l'église, la polyphonie sacrée, le chant populaire religieux, la musique sacrée en pays de mission, les problèmes de structure et d'enseignement, l'organisation internationale de la musique sacrée. Il s'agissait d'une réponse à \"Musicæ sacræ disciplina\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Musicæ sacræ disciplina est une encyclique du pape Pie XII concernant la musique sacrée catholique, publiée le. Cette encyclique était étroitement liée au Congrès international de musique sacrée, tenu depuis 1950.", "tgt_summary": null, "id": 2332766}
{"src_title": "Grenade-sur-l'Adour", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située au bord de l'Adour et de la route nationale 124, entre Aire-sur-l'Adour et Mont-de-Marsan. Elle s'étend sur près de. Elle doit son paysage de \"barthes\" au passage de l'Adour qui matérialise la limite sud de son territoire.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation et époque contemporaine.", "content": "« Terra Granata » (terre riche en grains) est une bastide fondée en 1322 par les Anglais. L'occupation anglaise, qui fit la prospérité de la cité, cessa en 1442. Endommagée par les Huguenots et en 1814 par Wellington. Passage de plusieurs souverains (Charles VII, Henri IV, Louis XIII). Située au carrefour de l'Armagnac, du Tursan et de la Chalosse, Grenade-sur-l'Adour (\"Terra Granata\", terre riche en grains) est une ville frontière sur l'Adour. L'implantation de la bastide par les Anglais en 1322 correspondait à un objectif défensif et stratégique. Elle permettait de contrôler la navigation en direction de l'océan mais aussi la traversée du fleuve pour les échanges nord-sud. La place centrale des tilleuls () est l'une des plus importantes des bastides landaises. Sa vocation a toujours été commerciale. Elle est bordée de couverts qui constituaient des portions de rues à part entières. De petites rues pittoresques rappellent l'existence d'anciennes fortifications : rue des remparts, rue des anciens fossés, rue du chemin de ronde... En vous promenant vous admirerez également de belles façades à colombages. L'église gothique du remaniée au est classée dans l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (portail ogival, très belle descente de croix encadrée par le retable, chœur orné de boiseries chaire du...).", "section_level": 2}, {"title": "La Seconde Guerre mondiale.", "content": "Le, au cours d'une action des maquisards dirigée par maître Vielle, adjoint au maire, un important convoi allemand était intercepté aux portes de la ville infligeant à l'ennemi des pertes sensibles. En représailles, la population rassemblée sur la place publique et tenue sous la menace des mitrailleuses assistait, impuissante, à l'incendie de ses principaux édifices et à l'arrestation de cinquante otages dont bon nombre furent déportés. En juin 1948, \"Grenade-sur-l'Adour\" faisait ériger une stèle devant la mairie. Le 11 novembre de cette même année, la ville était citée à l'ordre du corps d'armée par le secrétariat d'État aux forces armées (guerre) recevant le, la croix de guerre avec étoile de vermeil. Un odonyme (\"route du 13-Juin-1944\") rappelle également cet évènement.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Forte de ses 2505 habitants, en constante croissance démographique, Grenade s'affirme donc comme attractive d'autant que la dynamique économique locale se caractérise par un tissu commercial et de services très étoffé, qui profite tant aux habitants qu'à une clientèle de passage liée à l'axe routier Bordeaux-Pau. La richesse de l'activité associative, sportive, culturelle, profite d'un large ensemble d'équipements municipaux. Côté tourisme, elle peut également se prévaloir de structures d'hébergement et de restauration renommées ainsi que d'activités culturelles et de découvertes (sentiers de randonnées, boucle de 12 km).", "section_level": 1}], "src_summary": "Grenade-sur-l'Adour est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les \"Grenadois\".", "tgt_summary": null, "id": 1591644}
{"src_title": "Grèzes (Lozère)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le village est implanté sur le Truc de Grèzes, anciennement montagne Saint-Frézal, un piton calcaire de. Toute l'histoire du lieu est associée au Truc. Grèzes est située à proximité de Palhers et de Goudard, et est bordée au nord-est par le truc du Midi. Avec les raccordements modernes, Grèzes se retrouve à une dizaine de minutes en voiture de Marvejols et de l'autoroute A75. Il existe en Lozère quatre grandes régions naturelles : l'Aubrac, la Margeride, les Cévennes et la région des grands Causses. C'est dans cette dernière que l'on retrouve la commune de Grèzes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le Truc de Grèzes domine la vallée de la Jourdane. Le village est d'ailleurs orienté vers cette vallée. On retrouve également des traces de puits au sommet du Truc.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Grèzes : « endroits pierreux ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Néolithique.", "content": "Les premières traces d'habitations sur le site de Grèzes remontent au Néolithique moyen et sont en léger décalage par rapport au village. C'est en effet sur le replat dit « du Moulin à Vent » que des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour des sépultures datant de. Sur les puechs et les trucs alentour on retrouve des traces d'utilisation d'outils. Les habitations autour du truc se sont ainsi perpétuées au fil des ans, occupant également les nombreuses grottes disponibles dans la région.", "section_level": 2}, {"title": "Période gauloise.", "content": "Il doit s'agir d'un oppidum Gabales, dont la capitale est \"Anderitum\" (actuelle Javols) depuis le règne d'Auguste (27 av. J.-C. - 14 ap. J.-C.)-. Cependant, rien ne prouve officiellement que la ville était le centre politique avant cette date. . Près de lui, sur le truc de Saint-Bonnet-de-Chirac, était également implanté un oppidum, où l'on a retrouvé un temple. La coutume locale évoque donc l'oppidum de Grèzes comme destiné à la guerre, et celui de Saint-Bonnet comme dédié au culte des dieux.", "section_level": 2}, {"title": "Haut Moyen Âge.", "content": "Le \"castrum\" reste une place forte après la disparition de l'empire romain. Le château aurait été agrandi au fil des ans, et il semble qu'il ne faisait déjà qu'un avec le village à l'époque de saint Privat. En 732, les Sarrasins ravagèrent le pays et en 767, Pépin le Bref, qui venait de détruire le royaume aquitain de Toulouse, annexa le Gévaudan à ses terres. Ce comté passa à son fils Charles, le futur Charlemagne. Charlemagne réorganise le pays en \"pagus\", ainsi naît le \"Pagus Gabalitanus\" autrement dit le « pays gabale ». Le \"pagus\" est divisé en huit \"vigeries\". Grèzes devient l'un des sièges de ces vigeries, aux côtés de Banassac, Miliac, Valdonnez, Chassezac, Vallée du Tarn, Dèze et Vallée française. Le domaine s'étend alors sur les deux vallées du Lot et de la Colagne. Au, l'évêque Frézal vient fréquemment se ressourcer en la cité de Grèzes. Après sa mort, il sera d'ailleurs commémoré tous les 4 septembre. Le truc de Grèzes a longtemps porté le nom de « montagne Saint-Frézal ». Sous la période des Capétiens Grèzes devient une vicomté et est donc placé sous l'égide des comtes du Gévaudan. Lorsque Douce de Gévaudan se marie en 1112, elle apporte à Raymond-Béranger le Gévaudan en dot. La vicomté de Grèzes (comté de Gévaudan) devient donc une possession des comtes de Barcelone puis du roi d'Aragon. Néanmoins, le comté sera perdu par la famille d'Aragon, au profit des comtes de Toulouse et du roi des Francs. Mais, peu à peu, en Gévaudan, les évêques de Mende prennent la souveraineté sur la province, notamment à la suite de la Bulle d'or royale obtenue par Aldebert III du Tournel. Cependant en 1266, l'évêque Odilon de Mercœur, abandonne à perpétuité la vicomté de Grèzes aux rois de France. Cela est confirmé après l'acte de paréage de 1307, Mende est aux évêques, Marvejols est au Roi.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Le château est le témoin de la guerre de Cent Ans, et le renforcement des fortifications n'empêche pas les Anglais de s'emparer de la cité. Et ce n'est qu'après les victoires des troupes de Bertrand Du Guesclin sur les terres de Peyre environnantes, mais également la libération d'Apcher et du Randon, que Grèzes retrouve sa liberté, bien que fortement affaiblie.", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance.", "content": "Ce sont ensuite les guerres de religion qui secouent la région. Grèzes est d'ailleurs l'un des nombreux villages pillés par Matthieu Merle, pourtant mandé par la veuve d'Astorg de Peyre pour venger son mari des catholiques. Lieu stratégique dans le pays, Grèzes est occupée dept années par les troupes du capitaine huguenot. La forteresse est alors détruite en 1576 afin d'y chasser la compagnie de Merle. Cela ne l'empêche pourtant pas de conquérir Mende la nuit de Noël 1579. Vers 1632, le roi Louis XIII ordonne que l'on démantèle les châteaux de Luc, Grèzes et Châteauneuf-de-Randon. C'est juste après la destruction du château sur le truc, qu'a alors été bâti le château encore visible de nos jours. 1720 est l'année de l'épidémie de peste à Marseille. En Gévaudan, elle se répand à partir de 1721. Un paysan de Corréjac (La Canourgue) ayant rencontré un galérien fuyant la cité phocéenne entra en contact avec le mal et contamina tant son village que celui de La Canourgue. À partir de ce moment-là, et malgré toutes les précautions prises, plusieurs foyers se déclarèrent en Gévaudan : Marvejols, Mende, Saint-Léger-de-Peyre... Grèzes fait partie des villages les plus touchés par l'épidémie. Selon le père l'Ouvreveul, la population de Grèzes avant la peste était de 322 personnes. Il a été dénombré 165 victimes sur le village même et alentour, soit 51,24 % de la population.", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française.", "content": "À la veille de la Révolution française, la vicomté de Grèzes était la possession de messire Guillaume de Périer, vicomte de Grèzes, baron de Mirandol et de Montialoux, seigneur de Puylaurent et autres lieux... fermier général de Sa Majesté, administrateur général des domaines du Roi, secrétaire général de la Marine de France (né en 1720 (Lozère), décédé en 1792 Hôtel particulier de la Vrilière à Paris).", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "GIRAL Jean Louis 1846 1861", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Le village de Grèzes appartient à la communauté de communes du Gévaudan, créée le. Cette communauté regroupe 12 communes autour de la ville de Marvejols qui en est le siège. Elle a permis le transfert de certaines compétences : aménagement rural, collecte des déchets des ménages et déchets assimilés, création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique, opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH), tourisme, traitement des déchets des ménages et déchets assimilés.", "section_level": 2}, {"title": "Découpage administratif.", "content": "Grèzes est située dans le canton de Chirac, dont le bureau centralisateur est Chirac.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de la commune sont appelés les \"Gréziens\".", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Château.", "content": "Le château de Grèzes visible dans le village n'a rien à voir avec le castrum qui a fait la réputation de Grèzes. Il a été construit justement après la demande de destruction, sous les ordres de Richelieu, et date donc du. Il s'agit d'un bâtiment carré, massif, de quatre étages, auquel est ajoutée une tour. Le château possédait plusieurs tours mais seule une subsiste, les autres ont été détruites pendant les guerres de Religion du début du.", "section_level": 3}, {"title": "Église paroissiale Saint-Frézal.", "content": "Les premières mentions de l'existence de l'église paroissiale Saint-Frézal remontent au. En 1424, elle est annexée à la collégiale de Marvejols. Cette église est protégée au titre de monument historique depuis le", "section_level": 3}, {"title": "Parcours et zones de fouilles.", "content": "Depuis le village jusqu'au sommet du truc, un sentier d'interprétation a été mis en place. Il explique l'histoire et l'importance de la forteresse de Grèzes pour les Gabales et les Gévaudanais au fil des siècles. Une fois au sommet du truc, outre la présence d'une table d'orientation, on retrouve également une partie visible des différentes périodes de fouilles archéologiques. Une autre zone de fouille sur site du « Moulin à Vent » ont révélé des tombes datant du Néolithique, mais aussi du Moyen Âge.", "section_level": 3}], "src_summary": "Grèzes est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Gréziens. L'histoire du village et du est intimement liée à celle du Gévaudan.", "tgt_summary": null, "id": 1520298}
{"src_title": "Maron (Meurthe-et-Moselle)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le village de Maron est située dans le Nord-Est de la France, dans une vallée creusée par la Moselle à l'intersection de deux liaisons anciennes entre Nancy et Toul (D92/D121), d'une part et entre Pont-Saint-Vincent et Liverdun (D59/D909), d'autre part. D'après les données Corine land Cover, le territoire communal de 1918 hectares se composait en 2011 de près de 95 % de forêts, végétation arbustive et prairies, 1,5 % de zones urbanisées et 3,5 % de surfaces en eau. La ban communal est parcouru par la Moselle naturelle sur 2.8 km et par son ouvrage canalisé sur 3,518 km", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat y est de type océanique dégradé à influence continentale assez marquée. Les températures sont contrastées, à la fois en journée et entre les saisons. Les hivers sont froids et sec par temps de gels. Les étés ne sont pas toujours ensoleillés mais chauds. Les brouillards sont fréquents à l'automne et les vents rares et peu violents. Les précipitations tendent à être moins abondantes que sur l'Ouest du pays.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Ecclesia Sancti-Gengulphi de Maioron, Mairon (1126) ; Marron (1600) sont les graphies recensées par le \"Dictionnaire topographique de Meurthe\". Le pouillé ecclésiastique du père Picart utilise la forme latinisée Maronum reprise par Lepage notamment\".\"", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Jules Beaupré indique dans son répertoire archéologique que dans le \"bois communal\", le \"bois de l'Etat\", et le \"bois la Dame\", des groupes importants de tumuli avaient été fouillés sans collecte d'artéfacts, indiquant la présence humaine sur le territoire communal probablement aux âges des métaux. Les historiens attestent de l'existence de documents indiquant que les habitants se mirent sous la sauvegarde du duc de Lorraine en 1579 moyennant une redevance de deux sols par ménage (conduit) mais le lieu est cité dès 1448 dans un acte entre Pierre de Beaufremont et Philippe de Lenoncourt. Avant cette période le village n'était, semble-t-il, qu'une annexe de Chaligny. Une ancienne voie (chemin) est mentionnée comme traversant la commune pour relier l'abbaye de Clairlieu à Toul. L'abbé Grosse indique que cette seigneurie dépendant du comte de Chaligny échut ensuite à la famille d'Hoffelize. C'est à Maron, le, que l'aviateur franco-américain Raoul Gervais Lufbery, ancien membre de l'escadrille Lafayette et titulaire de 17 victoires homologuées, trouve la mort en combat aérien. Une plaque apposée sur la façade de la maison près de laquelle il a été abattu rappelle sa mémoire. Autrefois, le village cultivait des vignes et une mine existait sur la commune où était extrait du fer.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Henri Lepage et E. Grosse donnent quelques indications à caractère économique dans leurs ouvrages de 1836 et 1843 sans toutefois s'accorder sur les chiffres :« Surf. territ. : 1875 hect.: 1122 à 114 en terres lab., 20 à 29 en prés, 88 à 190 en vignes, 525 à 1213 en bois. un Moulin à grains. (Grosse précise que les produits de la vignes sont médiocres et font néanmoins l'objet d'un grand commerce).. »indiquant tous deux le caractère agricole et viticole de l'activité.", "section_level": 1}], "src_summary": "Maron est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Ses habitants sont appelés des \"Meulsons\". \"La forme « Meulson » qui désigne l'escargot était usitée dans les patois du Toulois et du Saintois\".", "tgt_summary": null, "id": 24261}
{"src_title": "Louis-Auguste d'Affry", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Louis Auguste Augustin comte d'Affry, seigneur de Saint-Barthélémy et de Brétigny, est né en 1713, au château de Versailles. Fils du lieutenant général François d'Affry, colonel des gardes suisses des rois Louis XIV et Louis XV, et de Marie de Diesbach Steinbruck, fille du comte de Diesbach Steinbruck, colonel d'un régiment suisse au service de la France. Il épouse Marie Élisabeth Françoise, baronne d'Alt de Prévondavaux. Il entre en service le, comme cadet dans la compagnie de son père au régiment des gardes suisses, il devient enseigne le, et capitaine commandant la compagnie colonelle le. Le, il commande la demi-compagnie de son père, et il se trouve au combat de Colorno, ainsi qu’aux batailles de Parme et de Guastalla le, où son père est tué. Le, il est fait chevalier de Saint-Louis. Le, il participe à la Bataille de Dettingen, et le, il obtient le grade de brigadier. Employé à l’armée des Flandres le, il se couvre de gloire sur les champs de batailles, notamment à Fontenoy le, ainsi qu’au siège de Tournai la même année. Le, il devient lieutenant-colonel au régiment des gardes suisses, et il commande son unité le, à la bataille de Rocourt, ainsi que le, à la Bataille de Lauffeld. Il est promu maréchal de camp le, et le il est envoyé à l’armée des Pays-Bas. Il sert lors du siège de Maastricht, et le, il obtient le commandement d’une autre demi-compagnie de garde suisse, ce qui lui en fait une entière. En 1756, il est nommé ambassadeur de Louis XV en Hollande. Il est élevé au grade de lieutenant général le, et le, il quitte la Hollande pour servir dans le Bas-Rhin. Il est nommé colonel général de tous les régiments suisses au service de la France en 1767 en alternance avec le comte d'Artois, frère du roi, pendant la minorité de ce dernier, puis de 1789 à 1792. Il est créé chevalier des ordres du Roi le. Proche des idées nouvelles, franc-maçon, membre de la Loge « La société olympique » en 1786, il est ami de Voltaire, de Madame de Pompadour, de Madame Adélaïde, de l'Américain Morris. Amoureux des arts, il se fait mécène de Houdon, Vernet et Fragonard. Il donne des fêtes dans ses hôtels particuliers parisiens, rue des Saints-Pères et place Louis le Grand (actuelle place Vendôme), réunissant le Paris des arts, de la pensée et de la politique. En 1791, il est gouverneur militaire de Paris et de la région parisienne, jusqu'à ce que l'assemblée nationale lui demande de choisir entre cette fonction et celle de colonel de la garde suisse du roi Louis XVI. Le, il proteste de son dévouement à l'assemblée nationale, et il demande, vu son grand âge, à se faire remplacer à son poste, mais il refuse d’abandonner le Roi tout comme il refuse de participer à un coup d’état fomenté par les armées royalistes. Sa priorité est de maintenir l'alliance avec le nouvel État français et de préserver les intérêts de la Confédération suisse. Sans en avoir le titre, il est, à cette époque, l'ambassadeur des intérêts suisses en France. Après avoir été sauvé de justesse des débordements meurtriers à la Conciergerie par le comité exécutif, le comte d'Affry est acquitté par les tribunaux révolutionnaires. Il se retire en Suisse, dans son château de Saint-Barthélemy, dans le pays de Vaud (alors sous domination bernoise), jusqu'à sa mort le. Son fils, Louis d'Affry (1743-1810), est le premier à assurer la présidence annuelle de la Confédération (Landaman) issue de l'Acte de Médiation. Son petit-fils Charles-Philippe sera commandant de la garde suisse de Louis XVIII pendant la Restauration.", "section_level": 1}, {"title": "Anecdote.", "content": "En 1751, Dufort de Cheverny note dans ses mémoires : «À Versailles, j'allais chez Madame la duchesse de Luynes, dame d'honneur de la Reine et son amie chez qui les vieux courtisans allaient régulièrement. La Reine, quand elle vient, défendait toute étiquette, et elle causait en jouant. Le président Hénault, Moncrif l'auteur, M. le comte d'Affry, revenu d'ambassade, y étaient tous les jours, ainsi que le fameux joueur de piquet M. le marquis de Rasilly, capitaine des gardes ; enfin presque toutes les vieilles dames du palais. C'était fort triste, mais c'était le moyen de se faire connaître.»", "section_level": 1}], "src_summary": "Louis-Auguste-Augustin d'Affry, né le à Versailles, mort le à Saint-Barthélemy (Suisse), est un général de l'ancien régime qui s'est illustré dans l'armée et la diplomatie et a survécu à la Révolution en restant fidèle au roi Louis XVI.", "tgt_summary": null, "id": 1251977}
{"src_title": "Wuenheim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Wuenheim fait partie du canton de Guebwiller et de l'arrondissement de Thann-Guebwiller. Le village se trouve à 5 km de Guebwiller et à 2 km de Soultz et non loin de la route des vins d'Alsace qui peut facilement être rejointe par la route nationale 83. C'est une des 188 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village de Wuenheim est connu depuis le, mais était alors une annexe de la ville de Soultz appartenant au Haut-Mundat de l'évêché de Strasbourg. Le village était administré par un sergent (Waibel) et par quatre jurés (Geschworene). Toutes les décisions étaient présidées par un conseiller de la ville de Soultz. Wuenheim ne s'est émancipé de la ville de Soultz qu'à partir de 1832. Dans ce village se trouvait le château d'Ollwiller (Olwilre en 1249, Ollewilre en 1254, Olwilr en 1260). L'ancienne forteresse d'Ollwiller fut rasée en 1752 par Dagobert de Waldner, et à sa place fut élevé le magnifique château actuel. L'exploitation forestière et la viticulture sont pendant longtemps la principale activité et la richesse de la localité. On aperçoit d'ailleurs encore quelques maisons vigneronnes opulentes qui sont le témoignage de ce passé viticole. Ce n'est qu'à partir du que sera implantée dans le village la première usine textile, qui procure du travail supplémentaire à la population. En 1870, une fonderie est installée, ce qui accroît sensiblement la venue d'habitants. En 1905, le village connaît un pic avec une population de habitants. En 1915, Wuenheim, qui est proche des combats du Hartmannswillerkopf, les habitants du village furent évacués et seulement quelques maisons ont été épargnées. Le village est rapidement reconstruit dès 1920. La commune a été décorée le 02 de la croix de guerre 1914-1918.", "section_level": 1}, {"title": "Origine du nom.", "content": "Le nom du village provient vraisemblablement du patronyme Wuno, qui est celui du premier propriétaire du lieu, et de l'allemand \"heim\" = maison.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Budget et fiscalité 2015.", "content": "En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église Saint-Gilles.", "content": "L'église Saint-Gilles, citée pour la première fois en 1284, puis représentée sur une peinture de 1784. L'édifice comporte 4 cloches. L'orgue de Valentin Rinckenbach, datant de 1857, a été remplacé en 1924 par un nouveau buffet et un instrument par Joseph Rinckenbach.", "section_level": 2}, {"title": "Retable.", "content": "L'inventaire du patrimoine mobilier par le service régional de l'inventaire : 2 autels, retables (2, autel secondaire, autel tombeau, paire), autel de la Vierge, autel de saint Joseph. Les retables proviendraient (?) de l'ancienne église et pourraient dater de la première moitié du. Le retable de Notre-Dame de Sewen a été inauguré le.", "section_level": 2}, {"title": "Château d'Ollwiller.", "content": "Le château de Godefroy Waldner de Freundstein. Un domaine appartenant à l'abbaye de Lieu Croissant en Franche-Comté fut vendu en 1260 aux Waldner de Freundstein. C'est dans la banlieue de Wuenheim, qui dépendait jadis de Soultz, que se trouvait le (Olwilre, 1249, Ollewilre 1254, Olwilr 1260). L'ancienne forteresse d'Ollwiller fut rasée en 1752 par Dagobert de Waldner, et à sa place fut élevé un magnifique édifice. Le château d'Ollwiller est l'un des deux seuls châteaux (avec le château d'Orschwihr) à produire du vin en Alsace sous la dénomination « château ».", "section_level": 2}, {"title": "Calvaires.", "content": "Croix monumentales, calvaires.", "section_level": 2}, {"title": "Monument aux morts.", "content": "Le monument aux Morts.", "section_level": 2}], "src_summary": "Wuenheim (en dialecte alsacien : Wüena) est une commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. ", "tgt_summary": null, "id": 1596218}
{"src_title": "Soultzbach-les-Bains", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Petit village sur la route des Vins d'Alsace. Le village est situé à l'entrée d'un vallon latéral de la grande et belle vallée de Munster. Soultzbach-les-Bains est traversé par le Krebsbach et le Runsbach et se situe à de Munster et à de Colmar. Les communes limitrophes sont Wasserbourg, Griesbach-au-Val et Wihr-au-Val.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de Soultzbach (de sultz, sel et bach, ruisseau) a connu plusieurs métamorphoses au fil des siècles : Le village s'est vu gratifier de l'ajout « \"les Bains\" » en 1923, grâce à Xavier Sengelin, directeur d'école, correspondant et historien local.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Cette petite ville est connue par ses eaux minérales, dont la principale source, découverte en 1603, jaillit au pied d'un mamelon de lœss ou lehm, l'Oberfeldbach, au-dessus duquel est une couche très compacte d'un conglomérat granitique cimenté par de l'hydrate de protoxyde de fer. Soultzbach-les-Bains est cité pour la première fois en 1211. L'origine de son nom vient de \"Sulcebach\" : \"Sulz\", source salée, et \"Bach\", ruisseau. Soultzbach relevait autrefois des ducs de Lorraine qui l'inféodèrent aux nobles de la famille des Hattstatt. Les seigneurs de Hattstatt le fortifièrent en 1275 et en firent une ville. Sur son cimetière on voit encore deux pierres tumulaires assez remarquables : l'une de 1351, représente une religieuse tenant son chapelet dans les mains, l'autre de 1514 représente le seigneur Jacques de Hattstatt et sa femme Mergen de Rathsamhausen. Le sanctuarium sur le côté gauche du chœur de l'église, en pierre sculptée, mérite aussi d'être cité. Après leur extinction en 1585, leurs héritiers, les Schauenburg, transformèrent le château en hôtel de bains. Les bains de Soultzbach, lancés vers 1615, furent très appréciés aux dans toute l'Europe comme lieu de cure et de loisirs. Près de la limite de Soultzbach et de Gueberschwihr se trouve le château de Schrankenfels, bâti au début du par les seigneurs de Gueberschwihr. Au, il a appartenu aux Hattstatt, avant d'être détruit au.", "section_level": 1}, {"title": "Les Schauenbourg.", "content": "Cette illustre famille, originaire d'Allemagne possédait deux châteaux, l'un dans l'Ortenau (près d'Offenbourg), l'autre près de Bâle. D'après Jean-Daniel Schoepflin, c'est du premier que sont issues les branches d'Alsace, de Brisgau, de Moravie, du Luxembourg. Puissante dynastie qui servit au même titre l'Empire, le Royaume de France et Soultzbach. Le maire, un conseiller élu est désigné et nommé par le \"Bezirksleiter\" l'équivalent du sous-préfet actuel, pour une durée identique à celle du conseil municipal, soit six ans. Exceptionnellement, le maire peut être une personne hors du conseil. Les séances du conseil municipal ne sont pas publiques, sauf décision spéciale des conseillers. C'est le contraire aujourd'hui.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Budget et fiscalité 2014.", "content": "En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église Saint-Jean-Baptiste.", "content": "Le chœur avec son tabernacle, l'autel et les monuments funéraires de l'église catholique Saint-Jean-Baptiste (1351-1514) ont fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du", "section_level": 2}, {"title": "Fontaine datée de 1601.", "content": "La fontaine a fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du.", "section_level": 2}, {"title": "Monument aux morts.", "content": "Monument aux Morts devant l'église.", "section_level": 2}, {"title": "Évènements.", "content": "Chaque année au mois de juin, le dernier samedi, le feu de la saint Jean, représentant le sommet entre jour et nuit est l'occasion de retrouvailles.", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Soultzbach-les-Bains (all. Bad Sulzbach) est une commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.", "tgt_summary": null, "id": 989672}
{"src_title": "Kamel Messaoudi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né le à Bouzaréah, un quartier populaire de la banlieue algéroise, Kamel Messaoudi grandit dans une famille modeste d'origine kabyle (Village Ait Bouali, Commune Freha, Aarch Ait djennad), il a vécu dans le quartier de Gai Soleil à El Biar, il s'était intéressé très vite au sport et aux spectacles. Son père l'encourage à se consacrer davantage à ses études où il est très bon, plutôt qu'à la chanson. Il fut influencé par son frère aîné qui jouait de la musique, il choisit lui aussi de devenir musicien. Ses débuts ont eu lieu en 1974 quand il monta un groupe de musique chaâbi, la voix posée du chanteur l'a rapidement fait connaitre aux habitants du quartier, ses premiers admirateurs. En 1985, Kamel Messaoudi a fait une tentative de production d'un disque. Malgré la modernité et la particularité du style du chanteur, son œuvre n'a pas été un grand succès mais toutefois commercialisée sous forme de mini-cassette en 1990. En 1991, son titre \"Echemâa\" est un véritable succès. Il enchaine plusieurs chansons, son style donne un nouveau souffle au Chaâbi et devient très vite connu. Kamel Messaoudi était très influencé par Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Matoub Lounes et par Dahmane El Harrachi. Le, après avoir participé à une émission télévisée diffusée en direct sur l'ENTV, où il répondit sur une question du présentateur qui demandait pourquoi n’apprenait-il pas par cœur la poésie chaâbi, il répondit : « c'est charmant de connaître cette poésie, mais je préfère apprendre quelques versets du Coran, que je trouverais peut-être à mes côtés le Jour du jugement Inch Allah ». Il meurt dans un accident de voiture.", "section_level": 1}], "src_summary": "Kamel Messaoudi, né le à Bouzaréah au sein d'une famille Kabyle originaire de Freha wilaya de Tizi Ouzou en Algérie, et mort le d'un accident de voiture à Alger, est un chanteur et musicien algérien de Chaâbi et le neveu du célèbre joueur du mouloudia club d'alger SaÏd Haddad", "tgt_summary": null, "id": 988521}
{"src_title": "Olwisheim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune d'Olwisheim se situe à une vingtaine de kilomètres au nord-n nordouest de la ville de Strasbourg, à la limite septentrionale de l'Eurométropole de Strasbourg dont fait partie la commune limitrophe d'Eckwersheim.", "section_level": 2}, {"title": "Réseau viaire.", "content": "Olwisheim est un village-rue ; la partie ancienne du village se concentre de part et d'autre de la départementale 226. Cette route constitue l'axe structurant du village. Il relie la sortie Ouest, en direction de Mittelschaeffolsheim, et la sortie Est, en direction d'Eckwersheim et de Brumath. Des radiales perpendiculaires étoffent le village : rue de la Rivière, rue de la Chapelle, rue Mulhfeld.", "section_level": 2}, {"title": "Périurbanisation.", "content": "La relative proximité de la grande métropole strasbourgeoise a généré à Olwisheim un phénomène de périurbanisation fort à l'échelle du village. Les statistiques de l'Insee montrent ainsi un renforcement net de la population communale à partir des années 1980. En effet, de 1982 à 2007, la commune a vu sa population augmenter de 40 %. Cette périurbanisation est visible dans le bâti de la commune. Deux lotissements pavillonnaires ont ainsi été construits de part et d'autre de l'entrée est du village. Quelques nouvelles constructions sont apparues aux abords de l'entrée Ouest, tout comme dans la rue Mulhfeld ou la rue de la Chapelle.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La commune d'Olwisheim se nomme « » en alsacien. Depuis 2010, les panneaux d'entrée de la commune sont doublés en alsacien.", "section_level": 1}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Type d'habitat.", "content": "Une partie de l'habitat d'Olwisheim est de forme traditionnelle. Le cœur ancien du village est ainsi constitué de corps de ferme « en U » formant des ensembles différenciés et individualisés. De nombreux pavillons individuels sont apparus dans le centre du village, ce qui a contribué à moderniser le paysage urbain. De façon générale, l'habitat olwisheimois est pavillonnaire et individuel. Les maisons mitoyennes sont rares et le petit collectif également (un seul, situé rue de la Chapelle). Il n'y a qu'un immeuble à Olwisheim ; celui-ci participe du phénomène de périurbanisation qui a touché le village : il se situe à l'extrémité nord de l'allée des Charmes. La plupart des maisons sont de taille conséquente. Nombre d'entre elles possèdent un espace de jardin et une cour, ce qui participe à l'individualisation du bâti local.", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Olwisheim est un « village-rue » organisé autour de l'axe structurant majeur appelé rue Principale. Il s'agit en fait de la, traversant le village d'est en ouest. Les radiales perpendiculaires sont des axes très secondaires desservant des quartiers d'habitations essentiellement pavillonnaires. Le cœur ancien du village se situe autour de la place centrale qui porte le nom de place des Tilleuls. Celle-ci est entourée par la mairie, l'école communale, l'église. Le cimetière communal est sis hors de l'espace urbanisé, en direction de la commune voisine de Berstett, au sud.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Occupation du site.", "content": "Le site de la commune d'Olwisheim est d'occupation relativement ancienne, au moins depuis la période romaine. La ville voisine de Brumath, distante d'environ, fut un centre militaire romain connu sous le nom de \"Brotomagus\". En 2010, les premiers travaux liés à la mise en place à l'horizon 2013 d'un tronçon de LGV au sud du village ont mis au jour une soixantaine de corps datant de la période mérovingienne. Il y avait donc, à cette date, un village ou un hameau à proximité du village actuel.", "section_level": 2}, {"title": "Survivance d'une tradition : le Maiestecke.", "content": "La commune d'Olwisheim est le théâtre de la survivance d'une tradition alsacienne ancienne, le Maie ou Maiestecke, également appelée « Les Arbres de Mai ». Cette tradition se déroule de la façon suivante : chaque année au mois de mai, la veille du Jeudi de l'Ascension, les jeunes gens du village (uniquement les hommes de plus de quatorze ans, célibataires) se réunissent sur la place centrale du village (la place des Tilleuls). Leur mission est la suivante : placer discrètement à la faveur de la nuit un arbre devant certaines maisons ; celles où habitent des jeunes filles célibataires de plus de quatorze ans. Le trottoir est en général recouvert pour partie de paille.", "section_level": 2}, {"title": "La Fête Nationale.", "content": "Chaque année, la commune d'Olwisheim, au soir du 13 juillet, fête la prise de la Bastille. Le discours du maire ouvre la soirée, ponctuée musicalement par la chorale locale. Occasion annuelle de réjouissance commune, cette soirée du 13 juillet se déroule en général sur la place centrale du village. Traditionnellement, on procède à la distribution du \"14-juillet Wecke\" (une viennoiserie traditionnelle, sorte de bonhomme brioché).", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Olwisheim est l'une des quelque cinquante localités d'Alsace dotées d'une église simultanée.", "section_level": 1}], "src_summary": "Olwisheim est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.", "tgt_summary": null, "id": 164179}
{"src_title": "Irene Ambrus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Irene Ambrus suit une formation de chant au Conservatoire de Budapest. Elle fait ses premières apparitions au Théâtre d'opérette de Budapest. En 1925, elle découvre Erik Charell qui l'embauche au Großes Schauspielhaus de Berlin. Elle fait ses débuts dans la revue \"An alle\". La cousine de Gitta Alpár apparaît alors comme soubrette dans les opérettes de Berlin et comme artiste de cabaret au théâtre de Rudolf Nelson. En 1928, elle épouse Levy de la maison de disques Lindström AG, qui favorise sa carrière. De 1927 à 1933, elle fait plus de 60 enregistrements : \"Die Susie bläst das Saxophon\", \"Heinrich wo greifst du denn hin\", \"Heut gehn wir morgen erst ins Bett!\", \"Für die große Liebe habe ich keine Zeit\", \"Du hast mir ew’ge Treue geschworen, Ferdinand!\", \"Ich will Sie küssen, wenn Sie es verlangen\" (en duo avec Hans Albers) et en 1932 \"Oh Mo’nah\". Elle a un contrat de cinq ans avec Parlophone, la filiale d'Electrola. Pour le label Homocord, elle chante sous le pseudonyme d'Ina Aristid. Un autre pseudonyme est Mabel Eton. De plus, elle participe à certains films et joue dans des films commerciaux. La prise du pouvoir par les nazis met brutalement fin à la carrière de l'artiste juif en Allemagne. En 1933, elle émigre en Grande-Bretagne et joue du théâtre, par exemple l'opérette \"Die Fledermaus\" mise en scène par au Palace Theatre en 1945. Son mari trouve un emploi chez Parlophone à Londres et sa maison est un lieu de rencontre pour la société. Cependant, après la mort de son mari, elle est oubliée et meurt dans une maison de retraite.", "section_level": 1}], "src_summary": "Irene Ambrus, de son vrai nom Irene Klopfer (née le à Budapest, morte le à Londres) est une chanteuse et actrice hongroise.", "tgt_summary": null, "id": 1910391}
{"src_title": "Machine à pâtes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Machines à étirement et découpage.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Principe de fonctionnement.", "content": "Les machines pour pâtes maison ont pour fonction d’assister un cuisinier dans la confection de pâtes alimentaires de toute sorte. Elles combinent généralement un mécanisme de rouleaux pour l’étirement de la pâte et un autre mécanisme d’emporte-pièce. Les rouleaux permettent d’amincir une feuille de pâte jusqu’à l’épaisseur voulue. Le mécanisme d’emporte-pièce permet de découper la feuille amincie dans la forme désirée, par exemple, un spaghetti. Ce type de machine est adapté pour la fabrication de pâtes plates, par exemple les lasagnes, les fettuccines et les spaghettis. On utilise généralement ces machines à domicile, mais on dit que certains chefs s’en servent dans des restaurants haut de gamme. Fabriquer des pâtes avec une telle machine demande tout de même un certain effort. D’une part, il est nécessaire de faire une pâte à la main, et de l’étendre avec un rouleau à pâte, un peu comme on le ferait pour une pâte à tarte, avant de pouvoir utiliser la machine. De plus, il est nécessaire d’effectuer plusieurs itérations afin d’amincir la pâte. Sans ce type de machine, il serait toutefois pratiquement impossible de faire certains types de pâtes à la maison. Finalement, si l’on prépare des pâtes sèches, une étape de séchage doit être ajoutée. Le séchage prend plusieurs heures et peut prendre un espace considérable. De plus, comme n’importe quel autre instrument de cuisine, ces machines doivent être nettoyées. Le nettoyage peut être compliqué par le fait que la machine ne doit pas être nettoyée avec de l’eau savonneuse et qu’elle comporte plusieurs pièces mobiles en contact avec la pâte. Ce type de machine peut être trouvé principalement dans des boutiques d’accessoires de cuisine. Il est plus rare de les retrouver dans les magasins à grande surface. Une multitude d’accessoires peuvent être achetés pour complémenter une machine. La plupart sont des emporte-pièces de substitution pour celui fourni d’origine avec la machine, et servent à faire une multitude de pâtes différentes. La fourchette de prix pour ces machines est très large, d’environ 25$ pour des modèles d’entrée de gamme, à environ 150$ pour des modèles manuels haut de gamme, et jusqu’à 1000$ pour certains modèles avec moteur électrique. Le prix des modèles disponibles en boutique varierait plutôt entre 50$ et 150$, la machine demeurant essentiellement la même, la différence de prix étant justifiée par les différents équipements fournis.", "section_level": 2}, {"title": "Principaux fabricants.", "content": "Imperia S.P.A et Marcato S.P.A sont deux fabricants de machines pour pâtes haut de gamme. Leurs machines sont toutes deux fabriquées en Italie. Ces deux compagnies continuent d’innover si l’on se base sur le fait qu’elles ont continué au cours de la décennie 2000 de faire d’obtenir des brevets sur des améliorations respectives à leurs machines. Shule Kitchen Utensils Co., Ltd. est quant à lui un fabricant chinois de machines pour pâtes et d’autres instruments de cuisine.", "section_level": 2}, {"title": "Machines à extrusion.", "content": "Un autre type de machine qui fonctionne plutôt par un procédé d’extrusion : la pâte est forcée au travers d’une filière. Ce type de machine permet d’obtenir des pâtes creuses comme des macaronis ou vrillées comme des rotinis.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une machine à pâtes est un appareil ménager servant à faire des pâtes à domicile. Il en existe de plusieurs sortes.", "tgt_summary": null, "id": 1982444}
{"src_title": "Miroir (genre littéraire)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les miroirs des princes.", "content": "Ce genre trouve notamment beaucoup de succès auprès des princes. Après Louis le Pieux et Lothaire II, c'est le cas de Charles le Chauve (\"De regis persona et regis ministerio\" d'Hincmar de Reims) et de son successeur Louis le Bègue (\"De ordine palatii\", également d'Hincmar). Plus tard, Jean de Salisbury s'y essaie dans son \"Policraticus\", Étienne de Fougères rédige un \"Livre de manieres pour le roi\", Hélinand de Froimont adresse un \"De bono regimine principis\" à Philippe Auguste, Giraud de Barri compose un \"De principis eruditione\". Saint Louis se voit dédier \"La Somme le roi\" de son confesseur frère Laurent, Vincent de Beauvais rédige un \"De filiorum nobilium institutione\" sur le thème de l'instruction, et Jean de Limoges un \"Morale somnium Pharaonis\", miroir par lettres. Parmi les autres œuvres de cette veine, citons encore le Speculum regnum de Godefroi de Viterbe (vers 1185) sur les papes et les rois, le Miroir des fous de Nigel de Longchamps (\"Speculum stultorum\", vers 1180) et le Speculum majus (vers 1250) de Vincent de Beauvais, la plus grande Encyclopédie médiévale.", "section_level": 1}, {"title": "Littérature germanique.", "content": "Les premiers \"miroirs\" en langue allemande furent d'abord des recueils de lois, qui sont aussi les plus vieux écrits en prose dans les langues vernaculaires d'Europe centrale : le \"Miroir des Saxons\", recueil de droit coutumier du domaine saxon composé vers 1230 par Eike von Repgow, le \"Miroir des Allemands\" composé en vieux haut-allemand vers 1275 et le Miroir des laïcs d’Ulrich Tengler (\"Laienspiegel\", 1509). Quant au \"Miroir des Souabes\" composé dès le, son titre ne remonte qu'au. On rattache en outre généralement au genre médiéval du miroir les ouvrages de littérature pieuse en latin, comme le \"Miroir du pécheur\" (\"Spiegel des Sünders\"), et le \"Spiegelbuch\" (), les miroirs des princes et les ouvrages consacrés à la hiérarchie des Ordres comme le \"Ritter-Spiegel\" de Johannes Rothe (vers 1410). On trouve aussi dans ce genre des livres de médecine (\"Spygel der gesuntheit\" ou « Miroir de la Santé », \"Der frawn spiegel\" ou « Miroir des Femmes », tous deux du ) et des recueils de fables tels le \"Miroir de la Sagesse\" (\"Spygel der Wyßheit\", 1520). Au, le genre s'enrichit de pièces de théâtre : le premier exemple de ce genre est le \"Speculum vitæ humanæ\" de l'archiduc Ferdinand II de Tyrol (1534).", "section_level": 1}], "src_summary": "Le miroir est un genre littéraire né au Moyen Âge, désignant des ouvrages destinés à conseiller son lecteur sur des questions morales. ", "tgt_summary": null, "id": 1720242}
{"src_title": "Obermorschwihr", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune d'Obermorschwihr est située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Colmar, au pied des collines vosgiennes au canton de Wintzenheim, arrondissement de Colmar, près de la route départementale 83. La commune s'étend sur une superficie de 159 hectares et est entièrement couverte par des vignes. La commune se trouve à une altitude de 256 mètres. Les villages les plus proches sont dans l'ordre : Hattstatt, 0,9 km ; Vœgtlinshoffen 1,1 km ; Husseren-les-Châteaux, 2,1 km ; Gueberschwihr, 2,3 km ; Herrlisheim-près-Colmar 2,5 km ; Eguisheim 2,8 km ; et Rouffach à 6,5 km. C'est une des 188 communes du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Elle se serait nommée « Capella in Morswilre » en 1312.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Ancien village au lieu-dit Kuehusen. La commune est mentionnée une première fois dès l'année 913 sous le nom de Morsvilare dans une charte de l'évêque de Strasbourg, Richwin. Le Mundat supérieur de l'évêché de Strasbourg en reste le principal propriétaire jusqu'à la Révolution. Dans ce document il indique qu'il fait au couvent de Saint Thomas du « vicus Morsvilare » une donation. À partir de 1090, un prieuré s'y établit : il s'agit de la future abbaye de Marbach. C'est dès cette époque qu'Obermorschwihr fit partie de la seigneurie de Rouffach, inféodée toutefois à l'évêché de Strasbourg. En 1298, le comte de Ferrette, alors en guerre contre l'évêque de Strasbourg s'empare du village et fit des destructions en s'en prenant notamment au cimetière fortifié. Les troupes du comte de Ferrette firent d'autres ravages. Ils s'en prennent aux habitants d'Obermorschwihr en transperçant un à un les tonneaux de vins. En 1316, Obermorschwihr cesse d’être une annexe de Herrlisheim.", "section_level": 1}, {"title": "Le village et les biens sont revendiqués par les Hattstatt.", "content": "Au début du haut Moyen Âge, la puissante famille des Hattstatt revendiquent continuellement les biens de l'abbaye de Marbach dans le village. Après s'être réconcilié avec cette puissante famille, les seigneurs des Hattstatt cèdent à l'abbaye de Marbach en 1312 la collation de l'église de Herrlisheim et de son annexe, la chapelle de Morswilre ou Obermorschwihr. En 1316 le village devient une paroisse autonome et l'abbaye de Marbach y nomme un curé. La paroisse appartient alors au chapitre rural « Ultra Colles Ottonis » de Bâle.", "section_level": 2}, {"title": "Les guerres du Moyen Âge.", "content": "À partir du, la région subit la guerre des Armagnacs et des Bourguignons. Elle souffre également de la guerre des paysans et de la guerre de Trente Ans.", "section_level": 2}, {"title": "Au une épidémie de choléra.", "content": "À partir de 1855, le village connaît une période d'épidémie. Le choléra survenu on ne sait comment se propage à une vitesse vertigineuse qui fit une trentaine de morts. La population se mit alors à prier la Sainte Vierge afin qu'elle épargne le village. Selon la tradition, l'épidémie cessa brutalement. En 1877, les habitants en signe de remerciement firent ériger une statue de la Vierge qui se trouve encore de nos jours au-dessus de la fontaine publique.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Budget et fiscalité 2014.", "content": "En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune d'Obermorschwihr vit principalement de la viticulture, de nombreux vignerons récoltants ou coopérateurs y étant installés. Comme dans de nombreux autres villages de taille modeste, les commerces de proximité ont disparu dans les années 1990 à Obermorschwihr.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église Saint-Philippe & Saint-Jacques.", "content": "L'église s'élève à l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à saint Jacques du à Morswilare. Au début du s'y ajouta une tour dont les voûtes romanes abritaient le chœur de la première église, orientée vers l'est. La partie inférieure du clocher et le baptistère datent de la même époque. Sous ce clocher s'élevait le chœur primitif, le second était l'ancien sacristie. L'église sera transformée et agrandie plusieurs fois au cours de son histoire : en 1444, 1718 et 1813. Au, l'ensemble est modifié et agrandi sous la direction du chanoine Fels. L'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques est l'une des seules églises d'Alsace à posséder un clocher à colombage qui remonte à 1720. Il est recouvert du crépi d'origine. C'est donc à partir de 1802 que le curé Fels, curé de la paroisse, décide d'entreprendre en partie de ses propres deniers, la construction du transept et du chœur actuels, l'église s'avérant alors trop petite pour les 460 paroissiens de l'époque. L'église a été restaurée en 1976. Le maître-autel est dédié à saint Philippe et saint Jacques représentés sur le grand tableau au-dessus de l'autel. Dans l'angle inférieur gauche du tableau on aperçoit la multiplication des pains à laquelle les deux saints ont assisté. La croix (portée par Philippe) et le fouloir (au pied de saint Jacques) nous rappellent qu'ils furent témoins du Christ jusqu'au bout et jusqu'au don de leur vie. Deux sculptures restaurés, provenant de l'autel majeur ornent les deux ambons : Surmontant la porte de la sacristie, un tableau du, récemment restauré, représente Saint Léon, seul pape alsacien. Les vitraux peints représentent la Nativité, le baptême de Jésus ainsi que la sainte Cène. Dans le côté sud du transept, l'autel de la Vierge est surmonté d'un tableau de l'Immaculée Conception dont le cadre est orné de l'Arche d'alliance. Sur l'autel de la Vierge, rayonnante de gloire on aperçoit l'enfant éclairant le monde. Sur le côté nord du transept est surmonté un tableau de saint Érasme, patron secondaire de la paroisse. Ses attributs ornent le haut du cadre: mitre et crosse épiscopales, couteau et cabestan. L'orgue est de François Callinet. L'église d'Obermorschwihr sera de nouveau restaurée en 1976 et 1979.", "section_level": 2}, {"title": "Statue de la Vierge à l'Enfant de l'Immaculée Conception.", "content": "Statue Vierge à l'Enfant.", "section_level": 2}, {"title": "Statues de Saint Sébastien.", "content": "Statues du prieuré de chanoines réguliers de saint Augustin, dit abbaye de Marbach.", "section_level": 2}, {"title": "Fontaine avec statue de la Vierge.", "content": "Fontaine monumentale.", "section_level": 2}, {"title": "Baptistère.", "content": "En entrant dans l'église sous l'ancien porche, on trouve deux anciens baptistères qui pourraient avoir fait partie de la première époque de l'église au. L'un des deux est un font baptismal en grès gris dont la une cuve est remontée sur un pied qui pourrait date de 1717.", "section_level": 2}, {"title": "Portrait de Joseph Guillaume Rink de Baldenstein.", "content": "Le portait de Guillaume Rink de Baldenstein provient de l'abbaye de Marbach. Il est conservé aujourd'hui dans le presbytère de la commune. Guillaume Rink était un prince-évêque. Un autre portrait, celui de Léon IX de la même époque a été restauré en 1998.", "section_level": 2}, {"title": "Mairie.", "content": "L'ancienne « maison commune » abrite l'école, la mairie et le corps de garde d'Obermorschwihr jusqu'en 1885. À cette date, une nouvelle mairie-école de garçons est construite entre la rue Principale et l'ancienne maison commune est transformée en école de filles. Àbritant à nouveau la mairie depuis 1987, le bâtiment comporte un escalier extérieur en grès à double volée.", "section_level": 2}, {"title": "Tombes des anciens curés d'Obermorschwihr.", "content": "Sur le côté gauche de l'église on trouve quatre anciennes tombes de curés qui ont officié à Obermorschwihr. Cette pratique d'enterrer les curés à côté ou à l'intérieur de l'église était courante en Alsace entre le et.", "section_level": 2}, {"title": "Croix place de la République.", "content": "Il s'agit d'une croix tréflée en grès jaune dont la base est taillée et décorée. On peut observer sur la face latérale de la croix un bénitier. Cette croix a été financée au par Johannes et Maria Magdalena Weber de Obermorschwihr. Sur la base de la croix on trouve une inscription pieuse, ainsi qu'un relief du Christ portant une couronne d'épines.", "section_level": 2}], "src_summary": "Obermorschwihr est une commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.", "tgt_summary": null, "id": 1315610}
{"src_title": "Mario Mutsch", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Mario Mutsch est né et a grandi à Saint-Vith dans la communauté germanophone. Son père est luxembourgeois qui a grandi en Belgique, sa mère est belge. Son premier club de Mario Mutsch etait le FC St. Vith. Il a ensuite rejoint l'Olympia Recht et a fait sa première apparition dans l'équipe professionnelle du club à l'âge de 16 ans. Les prochains arrêts de Mutsch ont été Royal Spa et RFCU La Calamine. En 2006, il a rejoint la deuxième équipe de l'Alemannia Aix-la-Chapelle. Un an plus tard, il s'est rendu en Suisse et a rejoint le FC Aarau, où il a obtenu un contrat professionnel pour la première fois de sa carrière. Son début de saison 2009/2010 est prometteur et agrémenté de bonnes performances avec le FC Metz. Il commence la saison 2009/2010 en tant que latéral droit. En fin de contrat avec le FC Metz, il s'engage pour deux ans avec le FC Sion dès l'été 2011, il joue également son premier match officiel en Ligue Europa le au Celtic Park face au Celtic, le score final se termine avec un nul, 0-0. Mario Mutsch est titulaire indiscutable au sein de l’équipe nationale du Luxembourg. Il est présent lors du succès contre l'équipe nationale suisse, où l'équipe Grand-ducale gagne à Zurich (1-2), lors des matchs de. Le, il entre en jeu dans un match contre Saint-Marin comptant pour la Ligue des nations de l'UEFA (Victoire 3:0) et devient le joueur luxembourgeois le plus capé avec 99 sélections, en dépassant Jeff Strasser qui compte 98 matchs sous les couleurs des \"Lions Rouges\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Mario Mutsch, né le, est un footballeur international luxembourgeois. Il possède une polyvalence de jeu lui permettant d'évoluer défenseur latéral ou milieu latéral des deux côtés.", "tgt_summary": null, "id": 183736}
{"src_title": "Augustine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "L'Augustine est aussi appelé Chernabura, mont Chinabura, Pan de Azúcar, Pilon d'Azúcar ou encore Saint-Augustine. Il doit son nom à sa découverte le jour de la Saint Augustin. Chernabura et mont Chinabura sont des toponymes d'origine russe qui datent de l'époque où l'Alaska faisait partie de l'Empire russe.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "L'Augustine est situé dans le nord-ouest des États-Unis, dans le sud-est de l'Alaska. Il s'agit d'une île située à à vol d'oiseau au sud-ouest d'Anchorage, dans la baie Kamishak, une subdivision du sud du golfe de Cook faisant partie de l'océan Pacifique. Administrativement, il fait partie du borough de la péninsule de Kenai. L'île est de forme elliptique avec onze kilomètres de longueur pour huit kilomètres de largeur. Son rivage est irrégulier en raison de l'avancée dans la mer des produits éruptifs. Ils ont ainsi donné naissance à de nombreux petits caps, une petite île, West Island, séparée d'Augustine par une lagune peu profonde, ainsi qu'une zone très découpée à l'extrémité nord de l'île formée par des hummocks qui s'avancent en mer. Cette île constitue la partie émergée d'un stratovolcan dont le sommet qui culmine à mètres d'altitude est formé de dômes de lave imbriqués. Les débris de ces dômes de lave constituent la majorité des terrains sur les pentes et aux pieds du volcan bien que quelques coulées de lave soient visibles en surface. Le mode éruptif de ce volcan gris est typiquement péléen : une éruption débute par la formation de nuées ardentes suivie par la mise en place d'un dôme de lave qui peut donner naissance à une coulée. À la suite de chaque explosion importante qui détruit le sommet du volcan, de nouveaux dômes de lave se mettent en place, répétant le cycle éruptif. La lave émise par l'Augustine est une série andésite-dacite calco-alcaline pauvre en potassium et riche en verre volcanique. Les roches non volcaniques présentes sur l'île sont représentées dans le sud de l'île par des affleurement sédimentaires du Jurassique et du Crétacé recouverts de débris glaciaires erratiques de nature granitique. En raison du climat polaire, de son activité éruptive et de la nature de son sol composé de lave et de cendre volcanique, la faune et la flore sont relativement absentes sur l'île, d'autant plus à l'approche du volcan qui est dépourvu de toute végétation. Bien que l'île et les côtes alentour soient inhabitées, il est réputé dangereux en raison des tsunamis qu'il peut provoquer mais surtout pour le trafic aérien entre les États-Unis et l'Asie qui passe dans la région. L'observatoire volcanologique d'Alaska le surveille à l'aide de sismomètres et de caméras. L'observatoire \"Plate Boundary Observatory\" (PBO), géré par l'UNAVCO (un consortium fondé par la \"\" et la NASA), possède par ailleurs un réseau d'une dizaine d'instruments de mesure géodésiques de haute précision sur les flancs de l'Augustine.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'Augustine commence à se former il y a au moins ans. Au cours de ces milliers d'années, il connait le même cycle éruptif : des dômes de lave édifiés entre deux éruptions majeures sont détruits par celles-ci. Onze d'entre elles se sont produites au cours des derniers ans. La dernière de ces grandes éruptions s'est déroulée en 1883 et elle a été suivie de la croissance de nouveaux dômes de lave qui ont ramené le volcan à une altitude équivalente à celle d'avant l'éruption. Depuis sa découverte par James Cook le jour de la Saint Augustin, l'Augustine a connu neuf éruptions d'indice d'explosivité volcanique compris entre 1 et 4, la première répertoriée étant celle de 1812, ce qui en fait l'un des volcans les plus actifs de la partie orientale de l'arc des Aléoutiennes. La dernière éruption majeure qui a vu l'édifice s'effondrer est celle de 1883. Avec un indice d'explosivité volcanique de 4, elle est la plus puissante des temps historiques. Elle s'est traduite par la formation d'un panache volcanique, de nuées ardentes, d'un dôme de lave, peut-être accompagné d'une coulée, et de lahars. L'évènement majeur est l'effondrement d'une partie de l'édifice dont les débris se sont dirigés vers le nord et sont entrés dans la mer. Ils ont alors généré un tsunami d'une hauteur estimée à neuf mètres et qui oblige à l'évacuation de villages côtiers. Les débris de cette avalanche rocheuse sont toujours visibles sous la forme des hummocks présents au nord, au pied du volcan et sur son rivage. Au total, un volume de de lave et de de téphras sont rejetés. L'éruption du au, précédée de quatre éruptions d'indice d'explosivité volcanique de 1 à 3 depuis celle de 1883, projette un panache volcanique à dix kilomètres d'altitude et recouvre de cendres la ville d'Anchorage. La croissance d'un dôme de lave qui s'écroule périodiquement provoque là aussi des nuées ardentes, qui représentent un volume total de de lave et de téphras. Au cours de l'éruption du 27 mars au, un panache volcanique émis en continu atteint en moyenne 3 à d'altitude mais s'élève jusqu'à au cours des plus puissantes phases explosives d'indice d'explosivité volcanique de 4. Ce panache est accompagné de nombreuses nuées ardentes qui sont approchées et filmées pour la première fois d'aussi près, jusqu'à quelques centaines de mètres, par les volcanologues français Katia et Maurice Krafft. Le dôme de lave qui se met en place forme temporairement une aiguille de lave et donne naissance à des coulées. La dernière éruption est celle du au au cours de laquelle un nouveau dôme se met en place, accompagné d'une coulée de lave et de nuées ardentes qui font fondre la neige, ce qui entraîne la formation d'explosions phréato-magmatiques et de lahars.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Augustine est une île constituée d'un volcan située aux États-Unis, en Alaska. Baigné par le golfe de Cook, ce stratovolcan compte parmi les plus actifs et les plus jeunes d'Alaska. Ses éruptions voient la croissance de dômes de lave qui explosent et s'éboulent et donnent alors naissance à des panaches volcaniques et des nuées ardentes. Périodiquement, de grands effondrements de l'édifice se produisent et peuvent alors conduire à la formation de tsunamis. Situé à l'écart des zones habitées, le seul véritable danger de ce volcan est le rejet des cendres volcaniques dans l'atmosphère qui peuvent perturber le trafic aérien représenté par les lignes aériennes reliant la façade orientale de l'Asie à l'Amérique du Nord.", "tgt_summary": null, "id": 635511}
{"src_title": "Fédération française de la randonnée pédestre", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La FFRandonnée est l’héritière de l’histoire du balisage et de la création de chemins dédiés aux « touristes excursionnistes » et aux « marcheurs ». Elle trouve son origine dans quelques mouvements scouts et le tourisme social. En 1936, à la suite de la loi sur les congés payés, Jean Loiseau, archiviste à la Banque de France, fondateur du Club des jeunes Éclaireurs de France et des Compagnons voyageurs, randonneur, contribue à diffuser le camping et la randonnée en France. Avec le soutien du Camping club de France et du Touring club de France, il ébauche son projet de créer en France, des « grandes routes du marcheur » qui se transformeront en « Sentiers de Grande Randonnée ». En 1946, il met au point le plan directeur du réseau national, un projet visant à baliser ; les règles de signalisation : trait rouge (utilisé par les forestiers pour délimiter les parcelles d’exploitation) surmonté d’un trait blanc (pour le distinguer à la tombée de la nuit) ; le recrutement des bénévoles. En 1945, la Commission de tourisme pédestre, émanation du Touring club de France, valide un projet de balisage des chemins. C’est l’acte de naissance, le, du Comité national des Sentiers de grande Randonnée (CNSGR). Le CNSGR réunit le Touring club de France, le Club vosgien, le Club alpin français, les Excursionnistes marseillais, le Camping club de France, les associations de scoutisme et des auberges de jeunesse. Son but est d'organiser et de baliser des sentiers à travers la France. Il fut successivement conventionné par l’Institut géographique national (1956), agréé par le ministère de la Jeunesse et des Sports (1969) et reconnu d’utilité publique par décret du 22 février 1971. En 1969, le Comité prend slogan « Un jour de sentier, 8 jours de santé ». Le, le CNSGR devient la Fédération française de la randonnée pédestre. En 1985, elle est reconnue par le ministère chargé des sports et reçoit la délégation de la pratique de la randonnée pédestre. En 2016, elle obtient la délégation pour la promotion de la marche aquatique-longe-côte.", "section_level": 1}, {"title": "Organisation.", "content": "La FFRandonnée est représentée, en France métropolitaine et Outre-mer, par ses régionaux et départementaux.", "section_level": 1}, {"title": "Balisage.", "content": "Une des missions de la fédération est de maintenir en état ces itinéraires et leur balisage ainsi que d'en ouvrir de nouveaux. Les sentiers sont repérés à l'aide de marques de peintures. Trois types d'itinéraires sont créés par la fédération : Ces itinéraires sont décrits dans des topo-guides édités par la FFRandonnée. Les marques de balisage sont disposées sur des arbres, rochers et poteaux le long de la randonnée. L'écart entre deux marques de balisage varie selon la difficulté du parcours et le nombre de bifurcations. Le balisage est entièrement assuré par les bénévoles membres de l'association.", "section_level": 1}, {"title": "Quelques sentiers.", "content": "Le premier chemin balisé est le GR 3 qui longe la Loire. Il est commencé en 1947 mais ne sera finalisé sous son nom actuel qu'en 1983. Les GR les plus connus sont notamment :", "section_level": 1}], "src_summary": "La Fédération française de la randonnée pédestre (abrégé en FFRandonnée) est une association loi de 1901 française regroupant divers clubs permettant l'accès aux randonneurs à des sentiers balisés. Son slogan est « \"Les chemins, une richesse partagée\" ». ", "tgt_summary": null, "id": 1404438}
{"src_title": "Mont Katmai", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le mont Katmai est situé aux États-Unis, dans le sud-ouest de l'Alaska, à l'entrée de la péninsule d'Alaska et au sud du parc national et réserve de Katmai. Il est entouré par le Novarupta à l'ouest, la vallée des Dix mille fumées, le mont Griggs et le lac Naknek au nord-ouest, la Snowy Mountain au nord-est, la baie Kukak à l'est, le détroit de Shelikof à l'est, au sud-est et au sud, la vallée de la rivière Katmai au sud ainsi que le Trident et les montagnes Kelujik au sud-ouest. Le sommet de la montagne est couronné par une caldeira de trois kilomètres de largeur pour quatre kilomètres de longueur dont l'un des rebords culmine à mètres d'altitude. Cette caldeira renferme un lac de de profondeur qui a entièrement submergé une ancienne île, l'île Horseshoe, composée d'un dôme de lave observé lors d'une ascension du volcan en 1916, quatre ans après l'éruption ayant créé la caldeira. Les pentes de la montagne sont couverts de glaciers postérieurs à l'éruption de 1912 et formés par les précipitations neigeuses. Bien que le mont Katmai ne soit entré qu'une seule fois en éruption, il peut être classé parmi les volcans gris alimentés par du magma de subduction qui forme des dômes de lave, d'importants panaches volcaniques et des nuées ardentes.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Au moins deux grandes éruptions explosives se sont produites sur le mont Katmai au Pléistocène mais leur date précise est inconnue. Avant 1912, le volcan se présentait sous la forme d'une montagne composée de quatre stratovolcans, dont deux datés du Pléistocène, alignés selon un axe nord-est-sud-ouest. La plupart de ces sommets ont été détruits lors de l'éruption du 6 juin au, la seule connue avec certitude du mont Katmai. Cette éruption de 1912 d'indice d'explosivité volcanique de 3 a émis 23 millions de mètres cubes de téphras au cours d'explosions phréato-magmatiques qui projettent de la lave et des cendres volcaniques. En un mois et demi, la pression dans la chambre magmatique du volcan diminue suffisamment pour provoquer l'effondrement du sommet de la montagne, créant la caldeira actuelle. Sur la fin de cette éruption, un dôme de lave se met en place dans le fond de la caldeira et devient une île lorsque cette dernière se remplit d'eau, créant alors le lac de cratère actuel. Par la suite, ce dôme de lave cesse d'être une île lorsqu'il est submergé par le lac dont le niveau augmente. Les précipitations qui alimentent le lac donnent également naissance aux glaciers qui couvrent les flancs de la montagne et descendent dans les vallées environnantes. Les dépôts pyroclastiques, principalement des cendres volcaniques, qui recouvrent depuis 1912 la vallée des Dix mille fumées s'étendant au nord-ouest du volcan n'ont pas été formés par l'éruption du mont Katmai mais par celle du Novarupta, la plus puissante du, qui s'est déroulée en même temps, du 6 juin à. De plus, la création de la caldeira du mont Katmai n'est pas imputée uniquement à son éruption mais également à celle du Novarupta. Cinq autres éruptions postérieures à celle de 1912 et antérieures à 1931 ont été finalement discréditées.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le mont Katmai est un volcan des États-Unis situé en Alaska, dans le parc national et réserve de Katmai. Cette montagne est couronnée par une caldeira renfermant un lac et formée au cours de l'éruption de 1912, la seule connue de ce volcan.", "tgt_summary": null, "id": 1784010}
{"src_title": "Pont-en-Royans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation et description.", "content": "La commune se situe dans le Royans, dans la partie occidentale du Massif du Vercors). Celle-ci est l'une des sept régions naturelles du Parc naturel régional du Vercors. Le point culminant de Pont-en-Royans est le Mont-Baret qui culmine à d'altitude. Le village se positionne également au confluent de la Bourne et de la Vernaison", "section_level": 2}, {"title": "Sites géologiques remarquables.", "content": "Dans les environs immédiats de la commune, la « reculée des Grands Goulets » est un site géologique remarquable de, parcouru par la Vernaison, qui se trouve sur les communes de Châtelus (au lieu-dit Grands Goulets), La Chapelle-en-Vercors, Échevis, Sainte-Eulalie-en-Royans, Saint-Julien-en-Vercors, Saint-Laurent-en-Royans, Saint-Martin-en-Vercors et Pont-en-Royans. En 2014, elle est classée à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le village se trouve au confluent de deux rivières s'écoulant depuis le Massif du Vercors, la Bourne, d'une longueur de et de la Vernaison, d'une longueur de de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Dans ce secteur du département de l'Isère, les étés sont généralement chauds et quelques fois secs mais avec des périodes orageuses en fin de période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.", "section_level": 2}, {"title": "Transports publics.", "content": "Pont-en-Royans est desservi par deux lignes d'autocar du réseau de transport de l'Isère dénommé Transisère : La commune est également desservie par une ligne d'autocar de la Régie Voyages de la Drôme", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication.", "content": "Le territoire communal est traversé par la (RD518), ancienne route nationale 518, déclassée en 1972, qui par jonction avec la route, ancienne route nationale 531 en provenance de Villard-de-Lans ne forme qu'une seule route sur le territoire de la commune. La RD531, se sépare ensuite de la RD518 à la sortie ouest du territoire en direction de Saint-Nazaire-en-Royans et de Saint-Romans. L'autoroute la plus proche est l' A49. Pour se rendre à Pont-en-Royans, il faut emprunter la sortie ou la sortie", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux, Hameaux, lieux-dits et écarts de la commune.", "content": "Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Pont-en-Royans, présentés selon les références toponymiques fournies par le site \"géoportail\" de l'Institut géographique national :", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune de Pont-en Royans-est située en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes iséroises du massif du Vercors et de la micro-région du Royans.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous sa forme latine \"Pontis in Royanis\" dès les. Le toponyme de la commune de Pont-en-Royans découle directement du pont enjambant le torrent de la Bourne. \"Pont\" désigne « le petit passage construit à l'endroit le plus étroit de la rivière » et qui permit le passage des premiers bucherons venus déboiser la région.
\"Royans\" le nom de la région.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Pont-en-Royans est un bourg touristique, riche en histoire. On apprend aux archives du Dauphiné qu'il y a eu trois châteaux ; plusieurs théories depuis le XIXe cherchent à placer ces châteaux : Les remparts, dont il ne reste que de rares vestiges, incluaient \"la Tour de l'horloge, la porte de France, la porte Agnès, la porte de Villeneuve, la porte du Merle\" et \"la porte de Bourne\". C’est là que s’arrêtaient les limites du bourg en des temps anciens, et si les toits de pierres blanches ont disparu, le village et ses maisons suspendues, accrochées au rocher, attirent toujours les touristes en été sur les bords de la rivière, la Bourne.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire du pont.", "content": "Au départ, le pont est un passage étroit jeté entre deux rochers qui permet (point d'entrée) l'accès aux plateaux du massif du Vercors, et de traverser le torrent de la Bourne dont les gorges sont abruptes et très étroites. La première citation parle un certain pont \"Chochignon\" avant la révolution (relire abbé Fillet, et S. Chaussamy). Le pont aurait été à l'origine constitué de troncs placés au-dessus du gouffre, il fut rebâti en pierre, et transformé à plusieurs reprises, dont sous Lesdiguières. Le pont est étroit, tout au plus trois mètres, et son entrée démarre à la hauteur de la maison Thomas sur l'actuel Pont Picard (on ignore l'origine de ce nom, qui est donc moderne ; on parle aussi du \"gouffre Picard\", creux dans la Bourne profond d'une dizaine de mètres à peu près sous le pont). Au, ce bourg fut sous Napoléon III plus connu que la ville de Valence, pourtant proche. Sa notoriété dépassa largement les frontières de France, grâce aux routes creusées dans la roche karstique du Vercors (Un exploit pour l'époque qui contribua largement à la renommée du savoir-faire du génie français, lors des toutes premières expositions universelles à Paris). De ce fait, le Pont est élargi. La route de Villard est créée en 1872, la route de sainte Eulalie actuelle est créée elle aussi avant la fin du, et la circulation des charrois de troncs de bois provenant de la Route des Goulets entraine un besoin d'élargissement. De nombreuses maisons sont abattues (il y avait avant trois fois plus de maisons suspendues au-dessus du gouffre au ).", "section_level": 2}, {"title": "Histoire de la commune.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Préhistoire et Antiquité.", "content": "Durant la période celte, le territoire de Pont-en-Royans se situait en limite du territoire des Allobroges, des Segovellaunes et de celui des Voconces. Cela peut être une autre explication du terme \"Trois-Châteaux\" qui se retrouve dans d'autres contrées. Durant la période gallo-romaine, le lieu-dit « Quatre Têtes », situé près de Saint-Nazaire-en-Royans à quelques kilomètre de Pont-en-Royans et qui domine le confluent de la Bourne et de l’Isère a pu abriter un oppidum romain qui correspondrait à l’emplacement de la ville antique de Ventia.", "section_level": 3}, {"title": "Du Moyen Âge au Temps Modernes.", "content": "Le Royans fut pris en domination par un des seigneurs assemblés au dans la campagne dite de reconquête du territoire occupé par les Sarrazins ; il fut appelé \"de Peyrins\" et \"de Royans\", mais le territoire fut très vite divisé par héritage. La partie de Pont échut par alliance aux Bérenger puis aux Sassenage, reconnus vassaux du Dauphin de Viennois Humbert II juste avant le transfert du Dauphiné de Viennois au fils du roi de France. Elle regroupait le canton actuel de Pont-en-Royans, mais aussi les territoires de Saint-Laurent-en-Royans et Sainte-Eulalie-en-Royans. Le prieuré du bourg, attenant à l'église et aujourd'hui transformé en hôtel, dépendait du Prieuré de Sainte-Croix-en-Quint; lequel tomba dans l'escarcelle des moines hospitaliers de Saint-Antoine l'abbaye en 1298, puis de l'Ordre de Malte en 1777 jusqu'à la révolution. Durant les guerres de religion, Pont eut à souffrir de nombreux combats, vu la présence d'une importante communauté protestante équivalant à la moitié de la population. Ensuite, un temple fut bâti en 1601 et détruit peut avant la révocation de l'édit de tolérance par Louis XIV. Plusieurs habitants s'expatrièrent à cette époque vers la Suisse.", "section_level": 3}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "On fabriquait encore dans les années 1950 du matériel électrique pour l'habitat : interrupteurs, douilles... (À l'origine tous ces équipements étaient tournés en bois de buis* dans lesquels on plaçait le système en cuivre). Cette fabrication fut apportée de Paris par la Compagnie générale d'électricité en 1918, et persiste encore (Groupe Legrand). Auparavant, le prieuré avait abrité une usine de laine, puis une usine d'organsinage de fils de soie. Le tournage sur bois de buis fut longtemps une des activités principales de la ville. La tournerie Mayet, créée en 1856 a fermé en 1986, après avoir compté jusqu'à 120 ouvriers. On trouve des tourneurs dans le bourg en tous cas depuis le XVIIIe siècle (selon des mentions d'actes d’état-civil). Enfin, l'entreprise de travaux public Perazio, fondée en 1896 par un émigré italien, est aujourd'hui insérée dans le groupe Eiffage. On redécouvre de nos jours dans de très nombreux livres des, les premières photos sur plaques en \"verre photographique lumière\" qui représentent les maisons suspendues de Pont-en-Royans et les routes du Vercors (routes des Grands Goulets, route des gorges de la Bourne, Pont de la Goule Noire..). Le marquis de Sassenage et l'artiste Edouard Baldus, pionniers de la photographie, ont pris les premières de ces photos (dont Gustave Doré a tiré un dessin de gravure). Durant la Seconde Guerre mondiale la place du Pont fut l'une des plaques tournantes des mouvements résistants, accueillant les nouveaux venus fuyant le STO et aidant à la fondation de plusieurs camps de maquisards. Elle eut à subir deux cruels bombardements allemands en juin et.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "En 2019, le conseil municipal compte quinze membres (dix hommes et cinq femmes) dont un maire, quatre adjoint au maire, trois conseillers délégués et sept conseillers municipaux.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Équipements sportifs et de loisirs.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Équipements sportifs.", "content": "Le Royans Sport est un club de rugby fondé en 1919 dont les compétitions se déroulent sur le stade Louis-Brun à Pont-en-Royans.. C'est le sport principal de Pont-en-Royans, et tous les commerçants de la ville n'hésitent pas à brandir les couleurs du club (rouge et blanc) lors des rencontres. Le Royans Sport a déjà gagné la coupe de l’Isère. La commune héberge également une salle d'athlétisme.", "section_level": 3}, {"title": "Équipements culturels.", "content": "La commune héberge la \"Halle Jean Gattégno\" qui compte un centre d'art (expositions et conférences) ainsi qu'une médiathèque intercommunale ( divers). Ce lieu est implanté sur le site des maisons suspendues. On compte également un collège dénommé Humbert II.", "section_level": 3}, {"title": "Équipement multimédia.", "content": "Pont en Royans dispose d'un Espace Public Numérique (espace multimédia). Situé dans la grande rue, il offre la possibilité aux touristes de surfer ou consulter leurs e-mail. C'est également un lieu dans lequel on peut venir s'initier et se former aux nouvelles technologies. L'Epn intervient également sur des temps scolaire ou périscolaires, dans le cadre des TAP, ou dans l'initiation au codage en partenariat avec le collège de Pont en Royans.", "section_level": 3}, {"title": "Cultes.", "content": "La communauté catholique et l'église de Pont-en-Royans (propriété de la commune) dépendent de la paroisse \"Saint Luc du Sud Grésivaudan\", elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Aujourd'hui, Pont-en-Royans est un village à l'architecture médiévale du, célèbre pour ses maisons colorées et suspendues à flanc de vallée. Son architecture initiale est due à une ingénieuse adaptation du village à l'environnement afin de favoriser son activité de négoce du bois.", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique.", "content": "Le blason porte \"fascé d’argent et d’azur de six pièces, au lion de gueules brochant sur le tout\". La devise du village est ancienne et remonte au temps des comtes de Bellegarde*, puis d'Albon.La famille de Jean Robert d'origine noble, se nommait alors Bellegarde, puis plus tard Du gardier. Le Gardier est un curateur, c'est-à-dire qui a la charge de veiller aux intérêts d'une personne; on verra qu'à la révolution, Jean Robert (procureur fiscal) recevra cette charge en 1786 pour le pont, confiée par les Bérangers Sassenage. La devise du village que l'on retrouve dans les anciens écrits des archives dauphinoises, est : \"J'en ai la Garde du Pont\" On retrouve cette devise dans les places fortes, aux alentours, comme au château de Rochechinard l'un des fiefs des cousinages Robert.", "section_level": 2}], "src_summary": "Pont-en-Royans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune située dans la micro-région du Royans, en limite du département de la Drôme, a adhéré à la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté. ", "tgt_summary": null, "id": 1962121}
{"src_title": "Scandale Siemens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La marine japonaise s'était engagée dans un important programme d'agrandissement et à l'époque, l'armement et les navires étaient importés d'Europe. Siemens avait obtenu un monopole virtuel sur les contrats de la marine japonaise en échange d'un pot-de-vin secret de 15 % pour les autorités japonaises responsables des achats. En 1914, la firme britannique Vickers (via ses agents japonais du groupe Mitsui) propose aux autorités japonaises un marché plus avantageux avec un pot-de-vin de 25 % sur chaque achat et une prime de yen pour le vice-amiral Matsumoto Yawara, l'ancien chef du département technique de la marine, particulièrement impliqué dans l'achat de l'équipement du croiseur \"Kongō\". Lorsque le siège allemand de Siemens constate le non-renouvellement du marché, il envoie un télégramme à la succursale de Tokyo pour demander une explication. Karl Richter, un employé expatrié, vole des documents incriminant qui indiquent que Siemens avait déjà payé un pot-de-vin de livres sterling à la marine japonaise en échange d'un contrat et les vend à l'agence de presse britannique Reuters avec une copie du télégramme, avant de rentrer en Allemagne. Les journaux japonais et en particulier l\"'Asahi Shinbun\" rapportent ensuite immédiatement les détails de ce scandale de corruption et le sujet est débattu à la diète du Japon à l'instigation du parti du \"Rikken Dōshikai\". Les services de renseignement de l'armée, de la marine et de la kenpeitai commencent alors des enquêtes. Le journal \"Japan Weekly Chronicle\" rapporte qu'un certain amiral Fuji du bureau des achats a confessé avoir reçu des pots-de-vin de Vickers d'un montant total de yen en 1911 et en 1912 à plusieurs occasions, rappelant à ses lecteurs que si l'argent reçu était illégal aux yeux de la loi japonaise il l'était aussi sûrement pour la loi britannique sur la corruption (\"British Corrupt Practices Act\") de 1906. De grandes manifestations éclatent à Tokyo en et sont particulièrement violentes le 10 et le 14. L'opinion publique est indignée par la révélation à grande échelle de ce programme d'agrandissement de la marine qui plombe le budget du gouvernement et par la nouvelle d'une possible augmentation d'impôt. Bien que le premier ministre Yamamoto n'était pas directement impliqué, il prit des mesures pour écarter les officiers de la marine incriminés mais l'opinion publique continua de se détériorer et il tenta d'expliquer les allégations de corruption devant la chambre des pairs. Après que les deux chambres hautes et basses de la diète aient refusé de voter le budget de la marine de 1914, Yamamoto démissionne le, emportant avec lui son gouvernement entier. En mai, une cour martiale militaire rétrograde de rang l'amiral Yamamoto et le ministre de la Marine et amiral Saitō Makoto, condamne plusieurs membres du département des achats de la marine à des peines de prison, et les sociétés Vickers et Siemens à de lourdes amendes et à leur bannissement de tout contrat futur. Quand débute la Première Guerre mondiale quelques mois plus tard, la société Vickers est priée de redémarrer la production de l'équipement du \"Kongō\" et les personnalités incarcérées sont amnistiées et réhabilitées. L'édition du du journal britannique \"The Daily Telegraph\" rapporte que Karl Richter a été arrêté en Allemagne pour le vol des papiers incriminant Siemens et condamné à deux ans de prison.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le de est l'un des spectaculaires scandales politiques qui apparurent au Japon durant l'ère Meiji (1868-1912) et Taishō (1912-1927) et qui mena à la chute du gouvernement du premier ministre Yamamoto Gonnohyōe. Il concernait une collusion entre plusieurs membres de haut rang de la marine impériale japonaise, la compagnie britannique Vickers et le conglomérat industriel allemand Siemens.", "tgt_summary": null, "id": 1873012}
{"src_title": "Takako Doi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Diplômée de l'université Dōshisha, où elle étudie le droit, elle y enseigne ensuite le droit constitutionnel. Elle est élue à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète, en 1969, pour le compte du Parti socialiste japonais (PSJ) et la 2ème circonscription de Hyōgo. Elle attire l'attention nationale en 1980 lorsqu'elle émet de fortes critiques à propos de l'inégalité de traitement des femmes au Japon, la condition des femmes au foyer et le patriarcat traditionnel. Elle a fait pression sur le parlement afin que le pays signe la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) en 1985. Doi est vice-présidente de son parti en 1984, puis présidente à partir de 1986 - une première pour une femme. Elle œuvre à ouvrir la politique aux femmes. Le PSJ obtient un nombre record de députés en 1990, avec 136 élus à la Chambre des représentants. Doi quitte pourtant le parti en 1991, après des désaccords sur la Guerre du Golfe. En 1993, elle est nommée présidente de la Chambre des représentants, un poste qu'elle conserve jusqu'en 1996. Aux élections de 1994, aucun parti ne remporte la majorité. Le PSJ forme un gouvernement de coalition, et son président, Tomiichi Murayama, devient Premier ministre. La coalition s'effondre en 1996 et, après une large défaite électorale, Doi fait son retour en politique. Elle reprend la tête du parti, rebaptisé Parti social-démocrate. Doi annonce vouloir faire un parti plus modéré et plus ouvert aux femmes, à l'exemple de Kiyomi Tsujimoto. En 1998, d'anciens membres du PSJ et d'autres partis forment le Parti démocrate, qui devient rapidement dominant sur le Parti social-démocrate. En 2003, sur la base d'anciens enregistrements, Doi est accusée d'avoir entretenu des liens trop étroits avec la Corée du Nord dans les années 1980. Elle présente ses excuses, affirmant que les autorités nord-coréennes l'avaient déçue, mais démissionne peu de temps après. Doi ne conserve son siège à la Chambre des représentants en 2003 que par le biais d'un système de représentation proportionnelle. Elle perd finalement son siège en 2005. Elle meurt dans un hôpital de la Préfecture de Hyogo d'une pneumonie le.", "section_level": 1}], "src_summary": ", née le dans la Préfecture de Hyōgo et morte le, est une femme politique japonaise. Elle est la première femme à être nommée présidente de la Chambre basse au Japon, la position politique la plus élevée occupée par une femme dans l'histoire moderne du pays.", "tgt_summary": null, "id": 343679}
{"src_title": "Robert Dean Frisbie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Engagé dans l’US Army au cours de la Première Guerre mondiale, les médecins pronostiquèrent à son retour que sa santé dégradée ne résisterait pas au froid rigoureux d’un nouvel hiver américain. Il s’embarque alors à destination des îles des mers du Sud, où il passera le restant de sa vie, entre la Polynésie française, les îles Cook et les Samoa. Trouvant dans les îles la beauté et la pureté originelle dont son âme était éprise, il s’y nourrira d’exotisme, de solitude et d’absolu. Il s’installera à Pukapuka (îles Cook) et fondera une famille – après avoir passé quelques années à Tahiti, où il cultiva une forme de laisser-aller et un relâchement moral qui le feront apparaître aux yeux de nombreux concitoyens comme un \"beachcomber\" parmi d’autres. A Pukapuka, Frisbie rencontre Ngatokorua, une Polynésienne âgée de 16 ans. Mariés en 1928 à Penrhyn, au nord des îles Cook, ils eurent cinq enfants : Charles, Florence, William, Elaine et Ngatokorua.", "section_level": 1}, {"title": "L’écriture, les voyages.", "content": "Sa nouvelle vie dans les îles Cook lui inspira de nombreux ouvrages : articles, nouvelles, romans. Il collabora à divers périodiques, notamment au magazine \"The Atlantic Monthly\". Solitaire et exalté, amoureux des îles, il a toujours eu pour la population insulaire une sympathie dont il nourrira son œuvre. Frisbie a voué sa vie à l’écriture. Il entretenait deux rêves, jusqu’à l’obsession : écrire une œuvre originale dont il serait le sujet, et construire un bateau sur lequel il vivrait et voyagerait d’île en île. Il ne réalisera ni l’un ni l’autre de ses rêves. Il dira lui-même à son ami James Norman Hall : « Toute ma vie j’ai voulu écrire une grande œuvre sérieuse, mais je n’ai pas le don. » Plusieurs de ses livres seront refusés par les éditeurs ; il vivra dans le dénuement, nourrissant sa nombreuse famille grâce à sa pension militaire de 50 dollars mensuels. Mais même dans les moments les plus sombres, il continue d’écrire. Un extrait d’une lettre transmise de Pukapuka à James Norman Hall, le, résume son état d’esprit et sa situation : « Nous sommes tous en bonne santé, même si nous sommes réellement très pauvres. (...) La vieille envie d’écrire me donne le courage de continuer malgré le manque d’intérêt des éditeurs et des lecteurs. Je me dis parfois que je n’aurais jamais dû essayer d’écrire! Comme d’habitude, ma vie est centrée sur une chose : mon cotre de dix tonnes! » Après la mort prématurée de sa femme, victime de la tuberculose, il élèvera seul ses cinq enfants. Son goût de la solitude l’amenait fréquemment à s’isoler, avec sa famille, sur un îlot ou un bout d’île ; c‘est ainsi qu’en 1942 il séjourna un an à Suwarrow, un atoll inhabité des îles Cook – il parle de cette expérience dans \"L’île du désir\". Au cours de ce séjour, un terrible ouragan submergea en quelques heures seize des vingt-deux îlots du lagon. Frisbie, pris au piège et n’ayant pas d’autre choix que de faire face, attacha ses quatre enfants à la plus haute branche d’un tamanu (les branches des tamanus sont assez flexibles pour ne pas casser), les mettant ainsi à l’abri d’une mort qui, sans cette acuité d’esprit, eût été inéluctable. Frisbie racontera son expérience de Suwarrow à Tom Neale, qui sera transcendé par ce récit et ne poursuivra plus qu’un seul but : partir à Suwarrow. Désabusé, Frisbie écrit de Suwarrow à son ami James Norman Hall : « Je veux que tu le saches, même si tu dois le savoir depuis longtemps : je suis un idéaliste frustré. » Très proche de ses enfants, une grande connivence intellectuelle le liait en particulier à sa fille Florence ‘\"Johnny\"’ Frisbie, qui a écrit, à 13 ans, un livre autobiographique (avec l’aide de son père) considéré comme le premier roman publié par un auteur originaire du Pacifique Sud – et qui a été étudié, en tant que tel, à l’occasion de colloques sur la littérature océanienne.", "section_level": 1}, {"title": "Dernières années.", "content": "Des conditions de vie difficiles finirent par affecter son état de santé, déjà fragile. En 1943, il fut évacué par la marine américaine dans un hôpital militaire des Samoa, où les médecins lui diagnostiquèrent une tuberculose. À sa sortie d’hôpital, bien qu’affaibli, il reprit ses pérégrinations et ses activités littéraires. Robert Frisbie est mort à Avatiu (îles Cook), du tétanos. Ses enfants furent pris en charge au sein de différentes familles grâce à la mobilisation de ses amis de la communauté littéraire : Johnny et ses sœurs partirent à Hawaï, tandis que les garçons étaient accueillis en Nouvelle-Zélande.", "section_level": 1}], "src_summary": "Robert Dean Frisbie, né le à Cleveland (Ohio), et mort le, à Avatiu, aux îles Cook, est un écrivain américain, auteur de nombreux livres sur les îles des mers du Sud. ", "tgt_summary": null, "id": 103255}
{"src_title": "Denis Leloup", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après des études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il obtient un premier prix en 1980. Il joue et a joué dans de nombreux orchestres parisiens : Michel Legrand, Jean-Loup Longnon, Denis Badault, Laurent Cugny, Gérard Badini, Patrice Caratini (Caratini Jazz Ensemble), Martial Solal, le Pandemonium de François Jeanneau, Antoine Hervé, Quoi de neuf docteur?... Il a collaboré avec Magma entre 1983 et 1986, notamment sur l'album Merci. Il a fait partie de l'Orchestre national de jazz en 1986 sous la direction de François Jeanneau, puis de 1987 à 1988 avec Antoine Hervé. Il a joué dans le quintette de cuivres Blocs-Notes pour lequel il a écrit une partie de la musique. Il a participé à de multiples petites formations : S.O.S. quintet, Francis Lockwood quartet, Jean-Louis Chautemps quartet, Zool Fleischer quintet, Agora (Jean-Marc Jafet), Daniel Humair Réunion, Hervé Sellin sextet. Michel Petrucciani fait appel à lui au sein de son sextet (Stefano Di Battista, Flavio Boltro, Anthony Jackson, Steve Gadd) pour la tournée 1997-98. Il a aussi accompagné Dee Dee Bridgewater. On a pu l'entendre aux côtés de Bill Watrous, Shelly Manne, Dizzy Gillespie, Woody Shaw, Walter Bishop, Kenny Wheeler, André Ceccarelli, Alain Jean-Marie, Ricardo Del Fra, Andy Emler, Philippe Macé, Michel Petrucciani, Michel Legrand... Il participe à trois reprises au concert de l'union Européenne des Radios. 2002, il forme un duo avec Zool Fleischer, avec lequel il enregistre l'album ZOOLOOP.", "section_level": 1}, {"title": "Ses collaborations.", "content": "Avec Jean-Jacques Goldman: L'album \"Chansons pour les pieds\"", "section_level": 1}, {"title": "Enregistrement.", "content": "http://www.cdstrombone.com/article-971615.html", "section_level": 2}], "src_summary": "Denis Leloup, tromboniste compositeur, né le à Paris. Denis Leloup est un jazzman avec une influence à la musique classique due à sa formation. ", "tgt_summary": null, "id": 1975988}
{"src_title": "Le Teich", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le Teich, à l'est d'Arcachon, est située sur le delta de l'Eyre en Pays de Buch au sud du Bassin d'Arcachon et fait partie du Parc naturel régional des Landes de Gascogne. La commune est limitrophe du département des Landes.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "On peut y accéder par l'autoroute française A660 (sortie ) ainsi que par le train : la gare du Teich est située sur la ligne Lamothe - Arcachon et est desservie par des TER Nouvelle-Aquitaine reliant Bordeaux à Arcachon. Les bus du réseau Baïa desservent la commune (lignes 5 et 6).", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme est documenté sous les formes \"Teys\" (\"deu\" ~, 1276), \"Tilh\" (\"deu\" ~, 1300), \"Teissi\" (\"de\" ~, 1300), \"Teys\" en 1311, \"Tahis, Taix, Tais\", \"Theis\" (\"deu\" ~, 1342), \"Lo Theys\" (1357), \"Le Teix\" (1630)... Toutes ces formes romanes sont utilisées avec l’article masculin ce qui suggère un nom commun. Il pourrait s'agir du mot gascon \"lou teich\" / \"lo teish\" du latin \"taxus\" signifiant l'if, un arbre à feuillage persistant souvent associé aux cimetières pour sa valeur symbolique. La forme \"deu Tilh\" (du tilleul, un autre arbre, très fréquent en toponymie) conforte l'idée que le toponyme est compris comme un nom d'arbre. Bénédicte Boyrie-Fénié fait toutefois remarquer que la forme \"teish\" est en usage dans les Pyrénées et signale un mot local \"tach\" / \"taish\" d'étymologie inconnue, qui signifie 'banc de sable' et qui pourrait également constituer un bon étymon pour cette commune qui s'est développée sur le delta de l'Eyre. Si on suit la deuxième opinion, la ressemblance avec le mot allemand \"Teich\" (IPA: [taɪ̯ç]) est étonnant. Aujourd'hui c'est le mot pour l'étang. Mais il s'origine, au mimimum depuis le 13. siècle, de la phrase vallée seche et partage après ses origines avec le mot (traduit) \"digue\" (en allemand bas de l'epoque, aussi avec relations en autres langues). Le nom de la commune est \"Lo Teish\" [lu tɛʃ] en gascon.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "C'est sur le territoire actuel des communes du Teich et de Biganos, sur les bords de l'Eyre que s'installèrent les premiers habitants du Bassin d'Arcachon, les Boïates, quelques siècles avant notre ère. Ce peuple a été identifié dès l'époque romaine. On le retrouve ainsi sur les listes établies par Pline l'Ancien. Ils ont laissé des traces de leurs sépultures à incinération, sous tumulus ou en tombes plates. Puis, dès le, avec l'arrivée des Romains, une cité gallo-romaine appelée Boïos et un port furent fondés comme en témoignent les vestiges archéologiques découverts sur le site de Biganos-Lamothe. Cette cité était une étape de la voie côtière menant de Bordeaux à Dax en usage dès l'époque protohistorique et relevé comme un des deux itinéraires privilégiés par les romains pour rallier le sud aquitain. Lors des dernières fouilles furent mis au jour les soubassements de bâtiments de l'époque gallo-romaine et mérovingienne dont un fanum et un entrepôt. À l'époque médiévale, afin de se prémunir des invasions maritimes, plusieurs tours d'observation furent érigées autour du bassin d'Arcachon. L'une d'entre elles fut élevée à l'emplacement actuel du château de Ruat. C'est à partir de ce bâtiment primitif que devait se développer et se transformer depuis la fin de l'époque médiévale jusqu'au ce qui devait devenir la demeure des Captaux de Buch. Actuellement, cette demeure est toujours habitée par des descendants des fameux captaux de la seigneurie de Buch. À noter qu'après la visite de l'empereur Napoléon III à son ministre de l'intérieur le général Charles-Marie-Esprit Espinasse, époux de la fille du châtelain, Adrien Festugière, les grilles de l'allée furent définitivement closes jusqu'à aujourd'hui. Le Teich se trouve sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, par la voie de Soulac.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "La commune fait partie depuis le 7 décembre 2001 de la communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Sud - Pôle Atlantique abrégée en COBAS. Cette intercommunalité fait suite au district sud bassin.", "section_level": 1}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Le Teich dispose de deux écoles primaires (maternelle et élémentaire): les écoles du Delta et celle du Val des Pins. La commune est également dotée d'un collège. Dans la nuit du samedi 14 septembre 2019 au dimanche, un incendie détruit partiellement l'école du Delta (deux salles de classes, une salle informatique, la bibliothèque ainsi que la cantine).", "section_level": 2}, {"title": "Culture et manifestations.", "content": "Depuis 2014, la commune dispose d'un centre culturel, baptisé L'Ekla au sein d'un bâtiment qui regroupe une salle de spectacle, la médiathèque et l'école de musique. Le bâtiment a été implanté entre le collègue et l'un des deux groupes scolaires élémentaires. Les fêtes du Teich, appelées \"Music O Teich\", ont lieu tous les ans vers la mi-juillet, avec l'organisation de nombreux concerts sur trois soirs dont l'apogée est le feu d'artifice du 14-Juillet.", "section_level": 2}, {"title": "Sports et loisirs.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Bassin de baignade.", "content": "La zone du port de plaisance est équipée d'un bassin de baignade alimenté à la marée haute par une conduite reliée à l'un des bras de la Leyre, commandée par une vanne. La baignade est surveillée en période estivale.", "section_level": 3}], "src_summary": "Le Teich () est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 1805665}
{"src_title": "Geordie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "La formation originale () inclut Vic Malcolm (née Albert Victor Malcolm le au Newcastle upon Tyne) (guitare solo et chants), Tom Hill (basse), Brian Gibson (batterie) (née le au Newcastle upon Tyne) et Brian Johnson (chants). Leur premier single, \"Don't Do That\", est entré dans le Top 40 britannique en. En, Geordie réalise son premier album, \"Hope You Like It\" sous le label EMI. Essayant de concurrencer les groupes britannique de glam rock comme Slade et Sweet (Geordie soutient ce dernier lors d'une tournée au Royaume-Uni ainsi que Slade lors d'un concert au Rainbow Club de Londres en ), ils rentrent une fois dans le Top 10 britannique, avec \"All Because of You\" (), et une fois dans le top 20 britannique avec \"Can You Do It\" () et le groupe apparait plusieurs fois sur la chaîne BBC y compris dans l'émission \"Top of the Pops\" en. Mais leur deuxième album, \"Don't Be Fooled by the Name\" (1974), comprenant une reprise de \"House of the Rising Sun\" du groupe The Animals, ne connait pas de succès. Après leur album \"Save the World\" sorti en 1976, le frontman Brian Johnson quitte le groupe pour se lancer dans un projet solo. L'album nommé \"No Good Woman\" sort en 1978. Il est composé de trois titres inédits avec Brian et de nouveaux titres enregistrés par Malcolm Vic avec le futur claviériste de Dire Straits Alan Clark, le chanteur Dave Ditchburn, le bassiste Frank Gibbon, et le batteur George Defty. L'album ne marche pas, et le groupe se sépare rapidement. En 1977, Brian reforme Geordie sous une nouvelle formation où il est le seul membre original. Le groupe signe un contrat d'enregistrement en 1980 avec Red Bus Record mais s'arrête finalement lorsque Brian est contacté par AC/DC pour remplacer le défunt Bon Scott. Cette formation enregistre une démo. Red Bus Records sort un single en 1980 comprenant deux titres de cette démo. La maison de disques sort la même année un album intitulé \"Geordie Featuring Brian Johnson\" composé des deux chansons du single et de vieux titres de Geordie remixés. Un single extrait de cet album sort la même année et rentre dans les charts du Portugal. En 1982 sort une autre compilation en Allemagne et aux États-Unis nommée \"Strange Man\", qui est présentée comme un album solo de Brian Johnson. Ce dernier n'apprécie pas du tout mais ne peut rien y faire.", "section_level": 1}, {"title": "Post-séparation.", "content": "Après la mort du chanteur Bon Scott en février 1980, Brian Johnson (dont le talent vocal avait déjà été reconnu par Bon Scott) est choisi par AC/DC pour remplacer Bon. Le premier album d'AC/DC avec Brian Johnson est \"Back in Black\", un album qui est, depuis, le plus gros succès du groupe, et le deuxième album le plus vendu au monde (le premier étant \"Thriller\" de Michael Jackson). Les membres originaux de Geordie se reforment sans Brian Johnson et Micky Bennison en 1982 et enregistrent un album nommé \"No Sweat\" en 1983 avec le chanteur Rob Turnbull, que Brian, toujours en contact avec eux, leur avait trouvé, et le guitariste additionnel David Stephenson. L'album est publié en 1983 sous le label indépendant Neat mais ne connait pas de succès majeur. Malcolm quitte par la suite le groupe et ce dernier change alors son nom en Powerhouse pour enregistrer un album éponyme en 1985, qui n'a rien donné, avant de se dissoudre définitivement. À la fin 2001, pendant une pause d'AC/DC, Brian Johnson invite les membres de la formation de 1977-1980 à faire une courte tournée au Royaume-Uni. Ils y jouent principalement des reprises de hard rock.", "section_level": 1}], "src_summary": "Geordie est un groupe de rock britannique, originaire de Newcastle upon Tyne, en Angleterre. Il est actif principalement pendant les années 1970.", "tgt_summary": null, "id": 1878383}
{"src_title": "Ferrari 166", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La Scuderia Ferrari fondée en 1929, est une importante concession, puis écurie de course Alfa Romeo indépendante de Modène, qui domine la compétition automobile d'alors. Alors qu'Alfa Romeo décide d'intégrer son écurie en 1938, sous le nom d'Alfa Corse (puis Alfa Romeo (Formule 1) championne du monde 1950 et 51 avec Giuseppe Farina et Juan Manuel Fangio), Enzo conçoit alors ses deux premiers prototypes personnels Auto Avio Costruzioni 815 en 1940, fonde son usine Ferrari de Maranello en 1942, puis conçoit sa première Ferrari 125 et fonde Ferrari (entreprise) en 1947.", "section_level": 1}, {"title": "Compétition : 166 S.", "content": "Basée sur la structure tubulaire et le V12 1,5 L de Gioacchino Colombo des Ferrari 125, poussé à 1,9 litre sur la Ferrari 159 S, puis à 2 litres pour cette 166, Ferrari établit sa légende en 1948 avec ce troisième modèle, qui couronne la marque de succès et de victoire en compétition. La 166 participe à son premier Grand Prix automobile, avec le prince pilote Igor Troubetzkoy au Grand Prix automobile de Monaco 1948 en version SC. Elle est la première Ferrari à remporter les 24 Heures du Mans, en version MM aux 24 Heures du Mans 1949, avec les pilotes Luigi Chinetti et Lord Selsdon, Chinetti et Jean Lucas s'imposant la même année aux 24 Heures de Spa. La 166 est également vainqueur à deux reprises de la Targa Florio, en 1948 (version Sport) et 1949 (version SC) avec Clemente Biondetti (et Troubetzkoy la première fois), puis de la Coupe de Spa en 1953 avec Olivier Gendebien, terminant également deuxième du Rallye Paris - Saint-Raphaël Féminin avec Yvonne Simon en 1951. Elle est engagée aux championnat du monde de Formule 1 1950, 1951, 1952 et 1953 entre autres face à Alfa Romeo (Formule 1) des pilotes champion du monde 1950 et 1951 Giuseppe Farina Juan Manuel Fangio, alors que Ferrari et Alfa Roméo se partage le sommet des podiums de course automobile. En 1950, les Ferrari 275 F1 et 375 F1 lui succèdent un temps conjointement en compétition, pour remporter les premières victoires de la marque en Grand Prix de Formule 1, suivi du premier titre de double champion du monde 1952 et 1953 avec le pilote Ferrari Alberto Ascari.", "section_level": 2}, {"title": "Déclinaison routière : Inter, Sport et MM.", "content": "La 166 est la première Ferrari de course déclinée en routière GT de la marque, avec plusieurs variantes réalisées par divers carrossiers designers : Allemano, Pininfarina, Vignale, Touring, Ghia, Bertone, Abarth...:", "section_level": 2}, {"title": "Automobile de collection.", "content": "Devenue très prisée dans la catégorie automobile de collection, un modèle 166 Inter coupé de 1949, carrossé par Carrozzeria Touring à Milan, a été adjugé aux enchères en 2014 par Bonhams, pour un peu plus de (), lors du festival de vitesse de Goodwood.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Ferrari 166 est une automobile de course et de route, du constructeur automobile italien Ferrari, produite entre 1948 et 1953 à une centaine d'exemplaires. Déclinée en de nombreuses variantes de carrosserie, et propulsée par un moteur V12 de, son nom, \"166\", correspond au volume arrondi de chaque cylindre (1995 cm3 / 12 soit 166,25 cm3 par cylindre). Première Ferrari à la fois de Grand Prix automobile, puis de route de l'histoire de la marque, elle permet à Enzo Ferrari d'établir sa légende en compétition automobile et comme constructeur de voiture de sport GT.", "tgt_summary": null, "id": 2397017}
{"src_title": "Château de Sommerswalde", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "C'est entre 1888 et 1891 que le château est construit par les architectes berlinois Hans Abesser et Klaus Kröger, pour le lieutenant Friedrich August Richard Sommer, héritier du conseiller municipal berlinois, Carl August Heinrich Sommer (1801-1873), qui avait une fortune immobilière considérable à Berlin, dans le quartier de la porte de Brandebourg. La rue dans laquelle est construite le Reichstag s'appelait \"Sommerstraße\" et les bâtiments au sud de la porte s'appellent encore \"Haus Sommer\". Le château de Sommerwalde est bâti dans l'axe d'une place en forme de demi-croix qui relie symétriquement les deux côtés du château aux autres bâtiments. On trouve à gauche un bâtiment d'habitation de style néogothique et une orangerie orientalisante, et à droite l'ancienne maison forestière (qui servit d'habitation principale pendant la construction du château) et les écuries avec les chambres des palefreniers et des domestiques qui par association d'idée sont dénommées \"la Mairie Rouge\", en rappel du Rathaus de Berlin, avec sa tour. Le château lui-même est arrangé dans les années 1920. Il rappelle avec sa coupole le palais du Reichstag de Paul Wallot. Il présente aussi un fronton classique à la grecque avec colonnade donnant sur le parc. Les onze héritiers de Richard Sommer vendent le domaine (ainsi que le château de Schwante à côté qui lui appartenait) à sa mort en 1916. Les terrains sont achetés par une coopérative agricole, tandis que le château et son parc sont achetés par le juriste et entrepreneur Erich Lübbert qui restaure l'ensemble. La famille Lübbert doit fuir, le, l'avancée de l'Armée rouge et celle-ci transforme le château en \"Kommandantur\". La \"Freie Deutsche Jugend\" en fait une maison de pionniers et de jeunesse socialiste en 1949 sous le nom de \"Maison Alexeï Meressiev\". Le château, qui avait déjà souffert de dommages à la fin de la guerre, connaît encore de graves altérations. La commune privatise le château après la réunification. Il passe entre plusieurs mains, dont celle en dernier d'une association bouddhiste qui en fait un couvent bouddhiste d'option tibétaine entre 2000 et 2003, puis une maison de formation bouddhiste internationale de la Nouvelle Tradition Kadampa en 2006. Depuis 2008, le château de Sommerwalde a ouvert un centre de méditation bouddhiste tibétain destiné à la conversion des Allemands et germanophones, avec retraites et centre d'études.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Sommerswalde se trouve non loin du village de Schwante, dans la commune d'Oberkrämer (Brandebourg) en Allemagne de l'est.", "tgt_summary": null, "id": 1371898}
{"src_title": "Asja Lācis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Bolchévique dans les années 1920, Asja Lācis est devenue célèbre avec ses troupes de théâtre prolétariennes pour les enfants et ses spectacles d'agitprop dans la Russie soviétique et la Lettonie. En 1922, elle se rend en Allemagne, où elle fait la connaissance de Bertolt Brecht et Erwin Piscator, qu'elle initie aux idées de Vsevolod Meyerhold et Vladimir Maïakovski. En 1924, elle rencontre le philosophe et critique allemand Walter Benjamin, lors d'un séjour à Capri, où celui-ci séjournait en même temps qu'Ernst Bloch. Elle entretient pendant plusieurs années une relation intermittente, à la fois intellectuelle et sentimentale, avec lui. Celui-ci lui rend visite à Moscou et à Riga. Ils se retrouvent encore à Francfort ou à Naples. Benjamin dira qu'Asja Lācis est l'une des trois femmes qui, intellectuellement et sentimentalement, comptèrent le plus dans sa vie : écrit-il plus tard à propos de cette rencontre, et il ajoute Dans ce cas, la transformation a entraîné un changement de direction politique, puisque Asja Lācis est considérée comme celle qui a initié Benjamin au marxisme et qui est responsable de l'attrait du philosophe pour le « communisme radical. » Après avoir été emprisonnée pendant plusieurs années dans la Russie stalinienne, elle s'installe dans la Lettonie soviétique en 1948 et y reste avec son mari, le critique de théâtre allemand Bernhard Reich, jusqu'à sa mort. C'est seulement à ce moment, qu'elle apprend, par l'intermédiaire de Bertolt Brecht, le suicide de Walter Benjamin. De 1950 à 1957, elle est directrice du Valmiera Drama Theatre, où elle monte des spectacles d'avant-garde, marqués par l'idéologie de gauche. Sa fille, Dagmara Ķimele, la dépeint dans ses mémoires parus en 1996, comme une mère égoïste et sans amour. La petite-fille d'Asja Lācis est la célèbre directrice de théâtre lettonne Māra Ķimele.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "En 2016, Asja Lācis est l'un des personnages apparaissant dans \"Benjamin, dernière nuit\", drame lyrique en quatorze scènes de Michel Tabachnik, d'après le livret de Régis Debray, consacré au philosophe allemand Walter Benjamin, créé à l'Opéra de Lyon le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Anna Lāce ou Anna Lācis, connue sous le nom Asja Lācis (; (née le à Līgatne, alors dans l'Empire russe, et morte le à Riga, alors en URSS) est une actrice et directrice de théâtre lettonne.", "tgt_summary": null, "id": 2154353}
{"src_title": "Jens Harder", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il a étudié de 1996 à 2002 le graphisme (Kunsthochschule) à Berlin, ville où il travaille. Il est l’un des fondateurs du collectif d’artistes Monogatari, créé en 1999. Son travail se construit dans la singularité, car il ne célèbre pas les héros et il ne participe pas non plus à une mise en scène de l'intimité à la suite d'une tendance récente du 9e Art. Graphiquement l'utilisation de la bichromie le démarque des courants majeurs de cet art séquentiel. Avec son album \"Leviathan\", qui peut être vu comme une référence à \"Moby Dick,\" il raconte l'histoire d'un cachalot géant. En 2009 il entame son ambitieux projet nommé \"Le Grand Récit.\" Il s'agit de réaliser une trilogie, en quatre volumes, qui vise à représenter en bande-dessinée le processus entier d'évolution de l'univers du Big Bang jusqu'à aujourd'hui puis d'imaginer des futurs possibles. Le premier tome, \"Alpha... directions,\" sort en 2009. La suite, \"Beta\"... \"civilisations (Volume 1)\", sortie en 2014 s'attelle à la description détaillée de l'évolution des civilisations humaines. Il lui faudra deux volumes pour y parvenir. Enfin, \"Gamma\" proposera des visualisations du futur\". Des expositions reprenant des pages choisies d\"Alpha\" sont organisées, notamment du septembre au à la Bibliothèque de la Cité des sciences et de l'industrie, au Muséum d'Aix en Provence du 19 mars au 23 avril 2011 ainsi que du 12 au au centre de culture scientifique Atlas à St Ouen.", "section_level": 1}, {"title": "Publications.", "content": "Sauf précision, les ouvrages cités sont en langue allemande.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jens Harder (né en 1970 à Weißwasser) est un auteur de bande dessinée allemand. Cofondateur du collectif d'artiste Monogatari en 1999, Jens Harder se distingue par des œuvres ambitieuses, souvent muettes, mêlant cosmologie et histoire de l'humanité. Il a obtenu deux Prix Max et Moritz de la meilleure bande dessinée allemande en 2004 et 2010 et le Prix de l'audace du festival d'Angoulême 2010. Ses œuvres sont publiées en français par les Éditions de l'An 2", "tgt_summary": null, "id": 1919784}
{"src_title": "Université des Antilles et de la Guyane", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Si un enseignement supérieur existe aux Antilles-Guyane dès la fin du sous des formes embryonnaires, l'enseignement supérieur se développe surtout après la Seconde Guerre mondiale, avec le décret du rattachant l'école de droit de Fort-de-France à l'université de Bordeaux. Cette dernière mandate le doyen Henri Vizioz de la Faculté de droit pour organiser un Institut sur le modèle de celui déjà créé à Pau. La mort du doyen lors du voyage de retour de sa mission en 1948 fait que l'institut de Droit de Fort-de-France prend son nom. À l'institut Henri-Vizioz de droit et de sciences économiques en Martinique, se rajoutent en 1963 un Centre d'enseignement supérieur scientifique en Martinique et un Centre d'enseignement supérieur littéraire en Guadeloupe, prolongements administratifs et pédagogiques de la Faculté des sciences et de la Faculté des lettres de l'université de Bordeaux. La loi du remodèle le fonctionnement administratif de l'enseignement supérieur aux Antilles-Guyane en transformant le Centre d'enseignement supérieur scientifique, le Centre d'enseignement supérieur littéraire et l'institut Vizioz chacun en Unité d'enseignement et de recherche (UER). Le intervient la création du Centre universitaire des Antilles et de la Guyane (CUAG). Le Centre universitaire est destiné à regrouper administrativement les 4 UER. C'est un « établissement public » jouissant de la personnalité juridique et de l'autonomie financière. Il est donc placé de ce point de vue sur le même plan qu'une université. Toutefois, n'étant pas majeur pédagogiquement, il doit conclure des conventions avec des universités de l'hexagone. Le, le Centre universitaire des Antilles-Guyane élit son premier président : Jacques Adélaïde-Merlande, maître-assistant d'histoire à l'UER de lettres et sciences humaines. C'est en 1982, à la suite du décret fondateur de l'université des Antilles et de la Guyane (UAG), que celle-ci peut devenir une université à part entière et s'enrichir de deux autres UFR, ainsi que de quatre nouveaux instituts. Le décret de 1988 puis celui de 1991 promulguent la création, en Guyane, respectivement, de l'IUT à Kourou puis de l'IES à Cayenne. Jusqu'en 2014, l'UAG se répartit sur trois pôles géographiques d'implantation, les départements français d'Amérique que sont la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. En 2014, l'UAG est scindée et l'université de Guyane est créée. L'UAG devient l'université des Antilles.", "section_level": 1}, {"title": "Composantes.", "content": "L'UAG est composée de six unités de formation et de recherche (UFR), cinq instituts, trois écoles internes et une école doctorale :", "section_level": 1}, {"title": "Écoles supérieures du professorat et de l'éducation.", "content": "À la suite de la disparition des Instituts universitaires de formation des maîtres, trois Écoles supérieures du professorat et de l'éducation ont été créées le au sein de l’université des Antilles et de la Guyane sous forme d'écoles internes.", "section_level": 2}, {"title": "École doctorale.", "content": "Créée en 2000, l'école doctorale de l'université des Antilles et de la Guyane est une structure pluridisciplinaire et inter-polaire de l'établissement, rassemblant les équipes de recherche autour d'un projet global s'inscrivant dans la politique scientifique de l'établissement. Elle fédère actuellement 18 équipes d'accueil, 4 unités mixtes de recherche (UMR) et une équipe en recherche et technologie. Elle accueille à la présente rentrée environ 300 doctorants. Elle est actuellement dirigée par Jacqueline Abaul, professeur des universités, ancienne rectrice et présidente de l'université", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement et recherche.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La formation continue.", "content": "Elle est assurée par le service d'éducation permanente et de formation continue (SEPFC).", "section_level": 3}, {"title": "Partenariats et programmes internationaux.", "content": "L'université des Antilles et de la Guyane est insérée au sein de nombreux partenariats et réseaux d'échanges universitaires. Depuis 2007/2008, l'université des Antilles et de la Guyane a également mis en place une filière intégrée de sciences politiques en cinq ans, appelée programme « France Caraïbe ». Associant Sciences Po Bordeaux (France) et l’université des Indes occidentales de Kingston (Jamaïque), ce programme donne accès à un triple master en « Études politiques et coopération internationale ». Il est accessible par le biais d'un concours ouvert aux étudiants justifiant d'un niveau bac+1", "section_level": 2}, {"title": "Laboratoires.", "content": "Le dispositif de recherche de l'UAG s'appuie sur 21 EA, 6 UMR et 4 structures fédératives (2 UMS, 2 FED).", "section_level": 2}, {"title": "Localisation.", "content": "L'université des Antilles et de la Guyane est implantée sur les régions françaises des Antilles, son siège se trouve à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Pour l'année 2011-2012, les effectifs se répartissaient ainsi entre les pôles :", "section_level": 1}], "src_summary": "L'université des Antilles et de la Guyane était une université pluridisciplinaire implantée sur trois régions - Guadeloupe, Guyane, et Martinique, et qui disposait de trois campus : Plus de étudiants y étaient inscrits dans 6 unités de formation et de recherche (UFR), 5 instituts, 3 écoles internes et une école doctorale. ", "tgt_summary": null, "id": 1596419}
{"src_title": "Syndicat intercommunal à vocation multiple", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les syndicats intercommunaux à vocation multiple ont été créés en 1959 avec l'ordonnance n°59-29 du relative à la décentralisation et à la simplification de l’administration communale.", "section_level": 1}, {"title": "Objectifs.", "content": "Le recours à la coopération intercommunale est avantageux pour les communes car le groupement peut avoir ses moyens propres en personnel et en matériel, lui permettant de réaliser certains travaux en régie ou s’il traite avec des entreprises, le volume des travaux à traiter permet en général d’obtenir des offres meilleures, des prix moins élevés et aussi des conditions d’exécution plus satisfaisantes. Un autre avantage, non négligeable, est que le groupement se trouve dans une position plus égale avec les services de l’État lorsqu’il fait appel à leurs concours. Le SIVOM est une personne morale de droit public au même titre que les communautés de communes (CC), EPA, les EPIC, les GIP, les collectivités locales et l'État.", "section_level": 1}, {"title": "Compétences.", "content": "Les SIVOM peuvent disposer de compétences très diverses : collecte et traitement des ordures ménagères, création et entretien de voirie, équipements sportifs, action sociale, eau, assainissement, incendie, affaires scolaires, développement économique, urbanisme, électrification, habitat, environnement, tourisme, loisirs, ports et cours d'eau La loi du assouplit considérablement la coopération intercommunale en donnant à chaque commune la possibilité de choisir les compétences qu'elle confie au SIVOM.", "section_level": 1}, {"title": "Ressources.", "content": "Pour constituer son budget le SIVOM ne peut pas recourir à l'impôt, sauf depuis la loi de 1999 dite Loi Chevènement, le SIVOM doit assurer le financement de sa compétence ordures ménagères par la taxe additionnelle à la taxe foncière, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères. Pour les autres compétences, ses ressources sont donc constituées des contributions des communes le composant, ce qui n'est pas toujours sans créer des tensions entre communes. Selon les statuts du SIVOM les ressources peuvent être budgétées par les communes ou prélevées directement sur les ressources fiscales des communes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Un syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) est un établissement public de coopération intercommunale français, régi par les dispositions de la cinquième partie du code général des collectivités territoriales. Le SIVOM exerce des responsabilités variées qui lui ont été transférées par les différentes communes, souvent du même canton. Ces dernières participent étroitement au pilotage du SIVOM. En effet, ce sont les représentants élus par les conseils municipaux des communes membres qui décident et pilotent les actions du SIVOM par le biais du comité syndical et des différentes commissions. ", "tgt_summary": null, "id": 1606777}
{"src_title": "Institution Saint-Willigis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'école a été fondée à l’occasion de la fête de la Sainte-Présentation en 1852 comme l’« École Sainte-Marie ». Pour la gestion de l’école et l'enseignement, Ketteler fit appel aux pères Marianistes. Les mesures répressives du Kulturkampf, à partir de 1874, compliquèrent le recrutement de collaborateurs catholiques, et le travail scolaire s'en trouva gravement gêné : le personnel du clergé de la ville et des enseignants laïcs ont aidé à combler le manque d'enseignants en assurant le soutien scolaire. À un moment critique où seuls quatre frères demeuraient en poste, Paul Leopold Haffner a décidé de maintenir l'école Sainte-Marie. En 1901, le nouveau bâtiment de l'école Sainte-Marie put être inauguré, en présence de l'évêque Heinrich Brück, directeur provincial du baron Gagern, par le gouverneur Paul von Collas, le maire Heinrich Gassner, les chanoines du chapitre de Mayence et bien d'autres personnalités. Au cours de la Première Guerre mondiale, l'école fut convertie en hôpital militaire. Les cours étaient transférés dans la sacristie de l’église Saint-Etienne, au séminaire et dans la chancellerie de l'évêque. Malgré l'opposition de Ludwig Maria Hugo, le troisième principal de collège, Johannes Gärtner, était expulsé en mars 1923 par arrêt de autorités militaires des forces d'occupation, sans qu'aucune raison soit d'ailleurs invoquée. Le prébendier Wettig, en tant que plus proche chef d'établissement, exerça la direction de l'école jusqu'à sa fermeture en 1938 dans le cadre de la « mise au pas » des enseignants catholiques. Albert Stohr a annoncé dans sa lettre pastorale du la fermeture de toutes les écoles paroissiales du diocèse. Il faudra encore attendre 1955 pour que l'école soit rouverte : elle poursuivra son activité éducative jusqu'en 1960, avant de recevoir son titre actuel d’établissement secondaire Willigis. Dotée en 1972 d'un lycée professionnel, la \"Willigis-Realschule\" ne pourra toutefois ouvrir ses portes que quelques années plus tard : en raison de l'augmentation du nombre d'étudiants, il fallut étendre et moderniser le bâtiment de l'école, ce qui ne sera achevé qu'en 1985. En 2011, l'école a été agrandie d’un restaurant, et a bénéficié de travaux de rénovation en 2012.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le lycée diocésain Willigis est un établissement d'enseignement privé catholique dans le centre historique de la ville de Mayence, sous contrat. Créé en 1852 par Wilhelm Emmanuel von Ketteler, il est l'un des lycées les plus réputés de Mayence. Il est sous les auspices du diocèse de Mayence et est nommé d'après l'ancien évêque Willigis de Mayence.", "tgt_summary": null, "id": 1603588}
{"src_title": "Industrie cinématographique roumaine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "De la faible économie des origines au cinéma de propagande (1911-1989).", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L’industrie cinématographique roumaine jusqu’en 1948.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les origines et le cinéma muet.", "content": "Comme pour une grande partie du cinéma des premiers temps dans le monde, il nous reste très peu des premières bobines de films roumains. Depuis 1965 L’Arhiva Națională de Filme (A.N.F. : Les archives nationales de film) est chargée de sauvegarder et de reconstruire l'histoire des commencements du cinéma roumain. Parallèlement, la publication de mémoires et la recherche privée entreprise par de grands passionnés de cinéma, tels que les critiques Ion Cantacuzino et Tudor Caranfil, avec les réalisateurs Jean Mihail et Jean Georgescu nous éclairent sur cette période. La première projection cinématographique de Roumanie a eu", "section_level": 3}, {"title": "L’arrivée du cinéma sonore.", "content": "C’est avec l’arrivée du parlant que le cinéma roumain connaît ses premiers véritables succès auprès du public grâce à des comiques populaires tel que avec le film Visul lui Tănase (le rêve de Tanase) en 1932, ou le duo Stroe et Vasilescu, qui interprète la comédie musicale Bing-Bang (1935). Un cinéaste français, Camille de Morlhon tourne en Roumanie, Roumanie, terre d'amour en 1929 (Production Gaumont), qui sera sonorisé en français et roumain pour sortir en salles l'année suivante. Cependant, le son est un coût supplémentaire pour les productions et", "section_level": 3}, {"title": "Le cinéma sous le régime communiste (1948-1990).", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Une filière entièrement sous contrôle.", "content": "La République populaire de Roumanie est proclamée le, le jour même de l’abdication du roi Michel et de son départ forcé par les soviétiques. Le régime communiste donne rapidement une nouvelle tournure à ce que Lénine considérait comme le plus important des arts. Le, le décret 303 régule toute la filière et instaure la nationalisation de l’industrie. Tout ce qui concerne le cinéma va être progressivement mis sous le contrôle d’une entité unique en relation directe avec l’État. L’aboutissement de cette politique de centralisation est atteint avec la création en 1971 de la Centrala România-Film qui contrôle directement : la production des films, les studios de Buftea, ceux de Sahia (production documentaire), la Cinémathèque, la distribution intérieur du pays, l’exportation des films roumains, ainsi que tout le réseau d’exploitation du pays. Le cinéma devient, comme généralement dans les pays socialistes, une industrie centralisée et étatisée, dont les productions doivent correspondent à des cadres définis selon des critères idéologiques, pédagogiques, ou encore de propagande. Les actualités, les documentaires et les fictions doivent éduquer le peuple et former l’homme nouveau. L’Institutul de artă cinematografică (ensuite nommée MATC), la seule école du pays, a pour", "section_level": 3}, {"title": "Les moyens de production.", "content": "Au moment de la nationalisation le matériel technique existant était constitué principalement du studio de Mogoșoaia et de son laboratoire de pellicule. Le studio comprenait un plateau de, plusieurs salles de projection, et un studio de son. Le laboratoire était équipé pour le 35 mm noir et blanc et était utilisé pour toute la production nationale ainsi que pour le tirage de copies de films étrangers. Les communistes décident de fonder un nouveau centre de production à Buftea et la construction d’un nouveau studio commence en 1950 et est terminé en 1959. C’est le Centrul de producție cinematografică Buftea (C.P.C), dit « la nouvelle Cinecitta », qui correspond de nos jours aux studios de MediaPro. Jusqu’à personnes y travaillent en période de plein régime, le complexe", "section_level": 3}, {"title": "La distribution et l’exploitation des films.", "content": "Dans un premier temps, la nationalisation des salles de cinéma entraîne leur fermeture en raison de leur état obsolète ou délabré. Les films sont alors parfois montrés en plein air. Le, le gouvernement crée un comité pour la cinématographie dans lequel est créée une commission pour la distribution des films. En 1956, la direction pour l’exploitation des films et celle pour la distribution sont fusionnées pour former la Direcția Rețelei Cinematografice și a Difuzării Filmelor (Direction de la distribution et l’exploitation des films, D.R.C.D.F.). Ce nouvel organe est mis sous tutelle directe du ministère de la culture et doit permettre d’avoir une politique unique dans les salles de tout le pays. Celle-ci est centrée sur la diffusion de l’idéologie communiste et de sa politique économique par plans. Des fonds sont alloués pour créer un important réseau de salles qui doit amener le cinéma à chaque habitant (au même titre que l’électricité par exemple). Dans les années 1950 le gouvernement importe d’Union Soviétique un millier de projecteurs et une", "section_level": 3}, {"title": "Quelques succès à l’étranger.", "content": "La Palme d'or du court-métrage accordé au film d’animation Scurtă istorie (histoire courte) de Ion Popescu-Gopo convainc les communistes de créer un studio d’animation en 1964 (Animafilm) qui produit aussi bien pour la télévision et pour l’école que pour le cinéma. Mirel Ilesiu remporte la palme de 1969 avec son court \"Cîntecele Renasterii\". Liviu Ciulei reçoit le Prix du Meilleur réalisateur à Cannes en 1965 pour son film, \"la forêt des pendus\". Quelques rares films échappent au conformisme imposé par la censure. La figure de cette période la plus connue à l’étranger est Lucian Pintilie. Sa deuxième œuvre, La Reconstitution, présente à la quinzaine des réalisateurs de Cannes en 1970 est censurée en Roumanie, comme ensuite Scènes de Carnaval (1980). Le réalisateur est finalement interdit de travail et s’exile en France.", "section_level": 3}, {"title": "Depuis la chute de Ceausescu, une réadaptation difficile (1990-2010).", "content": "En 1991, une nouvelle constitution établit la structure de l’État après l’effondrement de la dictature de Ceausescu. La transition vers une économie de marché va mettre à mal la filière cinématographique à tous les niveaux. On peut cependant parler de renouveau ces dernières années grâce à la fin du monopole de l’État dans l’exploitation et au succès des films roumains en festival.", "section_level": 2}, {"title": "La production, l’importance de l’étranger.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La chute de la production.", "content": "Les entreprises de l’industrie cinématographique sont restées dans un premier temps le monopole de l’État. Rapidement, un cinéaste est mis à la tête du CNF (Centre National du Film, créé en 1990 et renommé plus tard CNC) et une dizaine de sociétés de production indépendantes apparaissent. Le CNF permet en effet la production et la distribution par des sociétés privées sous réserve d’un contrat avec une filiale de România-Film. Mais, malgré la nouvelle liberté d’expression qu’elle amène, la fin du règne de Ceausescu fait chuter drastiquement la production de films à cause de l’absence de financement. Dans les années 1990, la România-Film ne tourne pas plus de cinq films par an et les sociétés indépendantes non plus. La production disparaît même presque au début des années 2000. L’évolution générale de l’économie de l’industrie", "section_level": 3}, {"title": "L’importance des coproductions.", "content": "En 1994 trois projets de coproduction avec la France sont concrétisés. C’est le début d’une ère de coproduction avec les partenaires d’Europe de l’Ouest. Lucian Pintilie, qui a pu retourner en Roumanie depuis la chute du régime, ne tourne par exemple plus que des coproductions (\"Le Chêne\" en 1992 puis un film tous les deux ans jusqu’au dernier, \"Tertium non datur\", en 2006). Les chiffres du CNC de ces dernières années montrent qu’entre le tiers et la moitié des films produits chaque année sont des coproductions. Un accord de coproduction entre la France et la Roumanie a été signé à Cannes le. Il permet aux producteurs roumains d’accéder", "section_level": 3}, {"title": "L’accueil des tournages étrangers.", "content": "Comme un certain nombre d’autres pays de l’est tels que la République tchèque, la Pologne ou la Lituanie, la Roumanie accueille depuis les années 2000 un nombre de plus en plus important de tournages de productions étrangères. Une vingtaine de films étrangers y ont ainsi été tournés entre 1998 et 2005 parmi lesquels on peut noter \"Borat\" (en 2005) ou \"Joyeux Noël\" (en 2004). Certains parlent même de « Rollywood » pour qualifier l’importance que prennent les studios de Bucarest et de Buftea. Une bonne partie de ces tournages se fait dans le plus important complexe de studio d’Europe de l’Est () que possède Media Pro Pictures (sa propre école) depuis son rachat à l’État roumain en 1998. Cinq-cents permanents y assurent un service dont la qualité grandit tournage après tournage. Un laboratoire Kodak dernier cri s'occupe à présent du développement de la pellicule. Castel Films, l’autre grand studio concurrent de Média Pro affirme avoir participé entre 1990 et 2007 à la réalisation d’une centaine de films étrangers, principalement américains.", "section_level": 3}, {"title": "La « nouvelle vague » du cinéma roumain, des films de festival.", "content": "Difficile de présenter l’industrie cinématographique roumaine contemporaine sans évoquer le succès d’un certain nombre de films roumains dans les plus grands festivals internationaux. Ce qui a amené les critiques à parler de « nouvelle vague » du cinéma roumain. La plupart des films roumains (courts ou longs métrages) sont sélectionnés dans au moins deux festivals et une bonne moitié d’entre eux obtiennent au moins un prix. On a particulièrement noté les prix décernés à de jeunes réalisateurs à Cannes ces dernières années. Citons ainsi le prix Un Certain regard pour \"La Mort de Dante Lazarescu\" en 2005 (44 prix en festival dans le monde) et pour \"California dreamin’\" en 2007 ainsi que la Caméra d’Or pour \"12 h 08 à l'est", "section_level": 3}, {"title": "La distribution, un marché dominé par les films des majors hollywoodiennes.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La fin du monopole de l’État.", "content": "Le monopole sur la distribution de România-Film, transformée en société publique autonome, est levé en 1992 mais peu de distributeurs apparaissent immédiatement. Ils sont cinq en 1995 puis neuf en 1999. România-Film conserve en effet son monopole sur l’exploitation et elle a tendance à se favoriser elle-même pour la distribution. De plus comme seules 32 % des recettes reviennent au distributeur (avant partage avec le producteur) l’attrait du nouveau marché est tout d’abord faible. Guild Film Romania (GFR) est créé en 1992 et distribue la plupart des", "section_level": 3}, {"title": "Le marché de la vidéo.", "content": "Le marché de la vidéo est également dominé par les films hollywoodiens. Le grand groupe de distribution vidéo est ProVideo qui distribue les titres Warner et Disney (70 % du marché des VHS et 90 % de celui des DVD en 2002). Vient ensuite TVR Media (anciennement Euro Entertainment) qui commercialise les produits Universal et Paramount et Prooptiki, qui propose les titres de la Fox et de la Columbia. Les alliances des majors ne sont pas les mêmes pour la distribution vidéo que pour celle du cinéma, ce qui montre une relative indépendance des deux marchés. Le marché est globalement en augmentation ces dernières années car le pays s’équipe peu à peu en matériel vidéo (seuls 20 % des foyers TV étaient équipés pour la vidéo en 2002). La part de marché des copies pirates est plus importante que celle des copies officielles (55 % en 2002).", "section_level": 3}, {"title": "L’exploitation, l’apparition récente des multiplexes.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Une disparition spectaculaire.", "content": "La période communiste laisse un parc très important de salle mais celui-ci est vétuste et il se réduit de manière ininterrompue depuis 1988. Le nombre de salles a ainsi été divisé par six en vingt ans et il ne reste plus que 74 salles en Roumanie en 2009. En 1990 il y avait déjà 167 salles de moins qu’en 1988. Le monopole de România-Film ne va permettre qu’en partie de limiter la fermeture des salles du pays. Elle organise en effet un système", "section_level": 3}, {"title": "L’apparition des multiplexes.", "content": "La fin du monopole de România-Film sur l’exploitation a permis l’apparition de cinémas multiplex depuis l’année 2000. Une partie des salles que possédait encore la société historique a été mise sous contrôle des municipalités en 2008 et celles-ci les ont généralement transformées en autre chose (commissariat, bâtiment d’administration, salle de concert, etc). La société contrôle encore 37 cinémas en 2009. Le pays compte à présent douze multiplex qui réalisent avec 107 écrans (60 % du total des écrans), 4,3 millions d’entrées c’est-à-dire 80 % des entrées du pays. La fréquentation a stoppé sa chute quasi ininterrompue en 2005 (0,13 sortie par habitant) et le nombre de spectateur a presque doublé entre cette année-là et 2009. Il est fort probable que ce renouvellement", "section_level": 3}, {"title": "Un petit réseau de salles d’art et essai.", "content": "Parallèlement à l’apparition des multiplex, la Roumanie se dote également d’un réseau d’art et essai mais cela concerne encore peu de salles. Seul sept salles mono-écrans sont partenaires du programme Europa Cinema en 2009. L’État ne soutient quasiment pas ce développement (pas plus qu’il ne soutient la construction de multiplexes) et certains appellent à ce que le petit réseau restant de România-Film se spécialise dans le cinéma d’auteur pour soutenir ce développement. Il n’est effectivement pas inimaginable qu’il puisse y avoir en Roumanie un public pour ce cinéma-là, de la même manière que dans les pays d’Europe de l’Ouest, où les multiplex coexistent avec les cinéma d’art et d’essai. À Bucarest, la récente salle Nouveau cinéma des réalisateurs roumains a attiré spectateurs sur les neuf premiers mois de 2010 avec une programmation de films d'auteur et de documentaires malgré un confort qui n’a rien à voir avec celui des multiplexes. Notons également ici l'initiative de Cristian Mungiu qui a organisé une projection itinérante de son film \"4 Mois, 3 semaines, 2 jours\" dans toute la Roumanie en 2007. Cette projection a permis de toucher spectateurs soit environ 20 % du total des spectateurs du film.", "section_level": 3}, {"title": "Perspectives d'évolution.", "content": "Les changements dans l’économie du cinéma roumain sont encore très récents et il est hasardeux de deviner avec précision l’évolution que va prendre l’industrie. Une évidence apparaît cependant : tous les aspects de la filière suivent une évolution positive depuis cinq ans. L’État roumain fait des promesses d’amélioration de son soutien à la production de films nationaux mais cela a plutôt évolué dans le mauvais sens récemment. On peut penser que la qualité récompensée des films roumains de ces dernières années va contribuer à faire augmenter le nombre de coproductions européennes. Par ailleurs, l’accueil de production étrangère peut permettre aux films nationaux d’acquérir une qualité technique qui est un atout non négligeable dans la conquête du public d’aujourd’hui. (cf. le succès récent des films en 3D). Du point de vue de l’exploitation, les conditions sont réunies pour que le pays connaisse une augmentation de la fréquentation. Il est de toute façon difficile d’imaginer un taux de fréquentation plus bas dans un pays qui vient entrer dans l’Union Européenne. Cette augmentation de la fréquentation devrait normalement profiter à toute la filière et à tous les types de films.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'industrie cinématographique roumaine a une longue histoire. Les cinéphiles du monde entier ont entendu parler du cinéma roumain au milieu des années 2000 grâce au succès de ses films en festival (Palme d'or en 2007 pour \"4 Mois, 3 semaines, 2 jours\") mais c'est encore en 2010 le pays avec le taux de fréquentation le plus faible d’Europe et sa production cinématographique avait presque disparu. La période communiste avait permis à l'industrie cinématographique de se développer de manière relativement importante, bien qu'entièrement sous contrôle mais celle-ci a chuté drastiquement après la fin du régime. La production semble redémarrer depuis le début du millénaire, notamment grâce à des coproductions étrangères et à l'accueil de tournages étrangers. La distribution fait à présent la part belle aux films hollywoodiens et l'apparition de multiplexes a stoppé la chute de la fréquentation. ", "tgt_summary": null, "id": 1184118}
{"src_title": "Jean le Bel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Jacques de Hemricourt a fait son éloge dans le \"Miroir des nobles de Hesbaye\". Fils d'un échevin de Liège, il est signalé comme participant à la vie publique dès 1313. Il alla en Angleterre en 1327 et prit part à la campagne militaire contre Robert Bruce, avec son frère Henri le Bel. Il devint un proche de Jean de Beaumont, fils du comte Jean de Hainaut. Malgré son titre de chanoine de la cathédrale Saint-Lambert de Liège, c'était un homme très mondain et profane, combattant à l'occasion, menant joyeuse vie, ayant eu des enfants hors mariage (des jumeaux, qu'il reconnut, nés d'une demoiselle de bonne famille, alors qu'il était lui-même d'âge plus que mûr). Il avait composé une œuvre poétique importante, mais elle est perdue. Dans son ouvrage intitulé \"Vrayes chroniques\" (en fait \"Vraye hystoire du roi Edwart\"), commencé en 1357, il relate la première partie de la guerre de Cent Ans (la période qui va de 1326 à 1361, avec une interruption brusque du récit à la fin). Il définit lui-même son sujet comme l'histoire du règne d'Édouard III d'Angleterre. C'est le récit très vivant, en dialecte wallon, des événements dont il fut contemporain, surtout de l'histoire militaire, en partie d'après ses souvenirs, en partie d'après le rapport de témoins oculaires. Son style remarquable fit son succès. Jean Froissart s'en inspira très largement pour la rédaction de toute la première partie de ses \"Chroniques\" : Une partie de la \"Chronique\" de Jean le Bel se trouve aussi dans la compilation de Jean d'Outremeuse intitulée \"Myreur des hystoirs\". Son regard lucide, objectif et son talent font de Jehan le Bel une des sources les plus importantes dans l'étude de la première phase de la guerre de Cent Ans. La \"Chronique\" de Jean le Bel a longtemps été considérée comme perdue, sans doute victime du succès de celle de Froissart, qui la reprend très largement. Elle a été retrouvée en 1861 par le chartiste Paul Meyer dans un manuscrit de la Bibliothèque municipale de Châlons-en-Champagne, et on ne connaît à ce jour que ce seul manuscrit.", "section_level": 1}, {"title": "Homonymie.", "content": "On conserve une \"Chronique de Richard II depuis l'an 1377 jusques en l'an 1399\", dont l'auteur, dans le prologue, se nomme « Jean le Bel, jadis chanoine de Saint-Lambert de Liège ». Ce n'est évidemment pas le même. Jean Alexandre Buchon, qui a édité ce texte dans sa \"Collection des chroniques nationales françaises\" en 1826, pensait qu'il s'agissait d'un petit-fils du premier, par l'un de ses fils naturels. Selon Joseph Kervyn de Lettenhove, il s'agit d'une simple confusion, l'auteur ayant reproduit maladroitement le prologue de Froissart au début de son texte.", "section_level": 1}, {"title": "Hommage.", "content": "Une place du quartier d'Outremeuse porte son nom, la place Jehan le Bel.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean le Bel, aussi connu sous le nom de Jean Lebel ou de Jehan le Bel, est un chroniqueur liégeois du Moyen Âge, né à Liège vers 1290 et mort le, chanoine de Saint-Lambert. Il a été qualifié par Henri Pirenne de premier grand prosateur du.", "tgt_summary": null, "id": 453959}
{"src_title": "Célina Hangl", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille.", "content": "Originaire de Samnaun dans les Grisons Célina Hangl nait le dans une famille de skieurs qui compte de nombreux moniteurs de ski dont son père Christian Hangl et deux anciens skieurs professionnels par le biais de ses oncles Martin Hangl et Marco Hangl. Martin est notamment champion du monde de super G en 1989.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "Célina Hangl débute sur le circuit FIS (le premier niveau international) fin 2004 à 15 ans par deux quatrièmes places en slalom à Davos. Lors de cette même saison elle prend également son premier départ en coupe d'Europe le lors du slalom de Loèche-les-Bains mais sa saison est surtout composée de courses FIS et d'évènements réservées aux juniors. Elle poursuit sur cette dynamique, le circuit FIS et un peu de coupe d'Europe, lors de la saison suivante qui la voit également participer à ses premiers championnats du monde juniors à Mont Sainte-Anne, où elle se classe dixième du slalom et trente-et-unième du slalom géant. Elle change de statut lors de la saison 2006-2007 où elle court principalement sur le circuit européen et y remporte ses premiers points le avec une quatrième place acquise lors du slalom de Schruns. Dix jours plus tard elle est sélectionnée pour son premier départ en coupe du monde lors du slalom de Semmering qu'elle termine à la trente-neuvième place. Elle poursuit sur la lancée de ce résultat en remportant la semaine suivante sa première victoire européenne (qui constitue aussi son premier podium dans la catégorie) lors du slalom de Melchsee-Frutt. En fin de saison elle participe de nouveau au mondiaux juniors (à Flachau) et termine cette fois sixième du slalom et vingt-neuvième du slalom géant. Enfin elle conclut sa saison sur la troisième marche podium du championnat de Suisse de slalom, devancée par Aline Bonjour et Sandra Gini. Grâce à ses résultats en slalom sur le circuit continental tout au long de la saison, et notamment deux victoires et une seconde place elle se classe deuxième du classement de la spécialité derrière la Slovaque Veronika Zuzulová. Hangl démarre la saison 2007-2008 avec le groupe de coupe du monde et marque ses premiers points mondiaux lors du slalom Aspen le : qualifiée in extremis en seconde manche avec le trentième temps, elle signe le troisième chrono de la seconde manche et décroche la treizième place. Le reste de sa saison s'effectue un peu en coupe du monde mais surtout en coupe d'Europe (où elle gagne deux nouveaux slaloms). Enfin elle participe à ses derniers championnats du monde juniors à Formigal et est sacrée vice-championne du monde junior de slalom le, derrière l'Autrichienne Bernadette Schild. Elle débute la saison 2008-2009 dans le cadre A de l’équipe de Suisse et part en préparation estivale en Nouvelle-Zélande. Elle chute lourdement lors d'un entraînement de slalom géant à Coronet Peak et se fracture le tibia de la jambe gauche lors d’une collision avec un canon à neige. Elle doit subir plusieurs opérations et sa saison est terminée avant même d'avoir commencé. Elle ne peut reprendre la compétition que fin 2009, plus d'une année plus tard mais se blesse à nouveau début 2010. Elle effectue finalement son vrai retour au début de la saison 2010-2011, principalement sur le circuit européen et un peu sur le circuit mondial avec pour principal résultat une dix-septième place au slalom d'Arber-Zwiesel le, ses derniers points en coupe du monde. Pendant la présaison 2011-2012, lors de sélections internes de l'équipe de Suisse à Saas-Fee, elle chute, se déchire le ligament croisé et endommage son ménisque. Après une nouvelle saison blanche, elle peut reprendre l'entrainement puis la compétition. Convaincante, elle est alignée en coupe du monde. Le, elle chute à l'entrainement à Reiteralm et se blesse gravement à la cuisse droite : fracture avec enfoncement du fémur. Cette troisième grave blessure aux jambes la pousse à renoncer. Elle considère que « continuer dans le sport d’élite aurait été synonyme de graves dommages dans quelques années » et qu'il vaut mieux arrêter le sport de haut niveau. Elle met donc un terme à sa carrière à 23 ans, avec un bilan de quatre victoires en coupe d'Europe et dix-neuf départs en coupe du monde.", "section_level": 1}, {"title": "Reconversion.", "content": "Retraitée à vingt-trois ans, Célina Hangl annonce qu'après une pause nécessaire pour digérer cette fin de carrière prématurée, elle compte aider son père dans son magasin de sport à Samnaun puis mettre à profit son diplôme de maquilleuse obtenu lors de sa longue période de rééducation de 2012. Elle travaille en effet comme maquilleuse à son compte puis au sein de Bobbi Brown Cosmetics jusqu'en. Elle suit en parallèle une formation en marketing au sein de la \"Swiss marketing academy\" et intègre le service marketing de Tissot de à. En elle intègre Swiss Paralympic, le comité paralympique suisse, où elle est en charge de la section « Médias & Communication » jusqu'en, puis responsable « marketing, événements & sponsoring ».", "section_level": 1}, {"title": "Palmarès.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Championnats du monde juniors.", "content": "Célina Hangl participe trois années de suite aux championnats du monde juniors de 2006 à 2008 et est sacrée vice-championne du monde junior de slalom en 2008.", "section_level": 2}], "src_summary": "Célina Meyer, née Célina Hangl le, est une skieuse alpine suisse spécialisée dans les épreuves techniques, et particulièrement le slalom. Auteur de dix-neuf départs en coupe du monde, elle est deuxième du classement de slalom de la coupe d'Europe en 2006-2007. Elle prend sa retraite sportive à la fin de la saison 2012-2013.", "tgt_summary": null, "id": 398906}
{"src_title": "Zende", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation.", "content": "Zende, de son vrai nom Mahmoud Zendehroudi, est né en 1943 à Karadj, Iran. Il a grandi à Téhéran, où il vécut comme ses sept frères et sœurs sous l'influence artistique de sa mère. Ses œuvres demeurent cachées du public jusqu'en 1962, date à laquelle il participe à la de Téhéran. En 1966, Zende expose à la Teheran Gallery et participe par la suite à l'exposition internationale de Téhéran en 1970. Pendant plus de dix ans, il travaille en tant que journaliste à la télévision et radio iraniennes. En 1978, Zende quitte l'Iran pour la France-sa femme étant française-où il vit depuis avec sa famille, se consacrant entièrement à la peinture. Autodidacte, Zende découvre (et invente) de nouvelles techniques, comme l'utilisation du relief ou la création de son propre papier-support (le fameux \"papier Zende\"). C'est pour lui l'entrée dans le monde du collage et dès lors, sa créativité et son inventivité lui permettent l'utilisation de matériaux les plus divers, allant jusqu'à \"sculpter le papier\". En tant que créateur de son propre style, Zende s'inspire de sa propre culture, rendue d'autant plus présente par son exil: il nous transmet dans ses tableaux autant de contes persans! Zende utilise la calligraphie en tant qu'élément de style, libérée des règles séculaires de cet art: la lettre devient trait et les mots deviennent des symboles, laissant au spectateur de ses œuvres le soin d'en interpréter le sens. Souvent, Zende utilise des citations de la littérature persane ou, à l'instar des grands maitres de la calligraphie chinoise, il illustre ses œuvres de ses propres vers: Zende est un véritable poète.", "section_level": 1}, {"title": "Parcours.", "content": "Venu de Perse, pays mythique cher aux artistes romantiques et voyageurs, Zende, comme de nombreux artistes de son pays, a choisi l'exil... un exil que son talent d'artiste a décidé de nourrir aux sources contradictoires et riches de cet espace où se rencontrent, depuis la nuit des temps, l'Orient et l'Occident-où passent les caravanes de soieries, d'épices, de métaux précieux, tout autant les hommes et les idées... Zende incarne admirablement cette voie étroite, lui qui jongle entre modernité et tradition, entre préciosité et brutalité, entre évidence trop crue et espacement...entre le vif et le pale. Le signe dans son œuvre s'efface pour devenir forme et la forme nous parle comme une écriture... La calligraphie voluptueuse de l'Orient s'emplit du mystère de la forme pour chuchoter à l'oreille (à l'œil peut-être) les secrets cruels et raffinés, nimbés d'or, d'un exil aristocratique... celui de Zende lui-même. Il est toujours difficile pour un artiste d'associer avec bonheur sa projection quotidienne aux racines profondes de sa personnalité. Zende réussit ce tour de force d'où le \"choc rare\" lorsque l'on contemple son œuvre à la fois si riche, si viscéralement perse et si fondamentalement contemporaine. Voila le secret de la pérennité. Bravo Zende. La route de Zende est celle de la soie, des mages, du papier. Alchimiste et conteur, entre ses doigts les matières se métamorphosent, ors, émaux, turquoises se plient sous l'écriture et sa mémoire devient la nôtre, enrichie de cent détails précieux ou gardant la poudreuse blancheur des velins enfouis dans les coffres. \"textes par Claude-Henri Bartoli, écrivain et poète et Jean-Luc Perez, mécène\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Mahmoud Zende, de son vrai nom Mahmoud Zendehroudi (ou Zenderoudi) est un artiste peintre iranien vivant en France depuis 1978. Zende signifie en persan vivant.", "tgt_summary": null, "id": 2080677}
{"src_title": "DataPortability", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Philosophie.", "content": "Le projet Dataportabiliy comporte une part de militantisme et suggère que les utilisateurs de sites internet ou de services en ligne sont fondamentalement propriétaires de leurs données et devraient en avoir le contrôle. Par données, on entend le login/mot de passe, le profil, le réseau d'amis, les centres d'intérêt, les photos, les vidéos, le statut.", "section_level": 1}, {"title": "La création de DataPortability.", "content": "Un groupe de travail a été créé en par Chris Saad et Ashley Angell de la société Faraday Media. En, un grand nombre d'acteurs majeurs de l'Internet ont rejoint le projet : Google, FaceBook et Plaxo le, suivis de Drupal, Netvibes et Mystrands, puis arrivent LinkedIn, Flickr, Six Apart et Twitter, ainsi que Digg et Microsoft.", "section_level": 1}, {"title": "La portabilité des données en exemples.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Portabilité du login.", "content": "Des systèmes comme openID permettent de ne créer qu'un login/mot de passe et de l'utiliser sur plusieurs sites. Ainsi, il est plus facile de modifier son mot de passe régulièrement (pour des raisons de sécurité informatique) sans être obligé de passer sur tous les sites que l'on utilise. La généralisation de l'utilisation d'openID sur les sites internet va dans le sens de la portabilité des données.", "section_level": 2}, {"title": "Portabilité de l'identité.", "content": "Sur beaucoup de sites internet, il est possible de créer son profil. Un internaute qui utilise un grand nombre de sites internet doit le faire à chaque fois et, en général, saisir les mêmes informations (nom, prénom, adresse électronique, photo, adresse etc.). Techniquement, le microformat hCard permet d'exposer ses données de profil. Il manque aujourd'hui aux sites internet la fonctionnalité d'aspirer une hCard en lieu et place de saisir un profil.", "section_level": 2}, {"title": "Portabilité des réseaux sociaux.", "content": "C'est probablement le thème de DataPortability qui suscite le plus d'attente. Pour les internautes qui sont membres de plusieurs réseaux sociaux, la maintenance des liens avec ses amis au sein de ces réseaux est une activité lourde et rébarbative. La donnée élémentaire ici est l'information que la personne X est un contact de la personne Y. L'objectif de la portabilité des données est de pouvoir exporter ces liens entre personnes d'un site à l'autre ou de les gérer en dehors de tout site propriétaire. Les technologies qui vont dans ce sens sont les microformats, XFN, FOAF, RDF, mais elles ont toutes besoin de pouvoir faire le lien entre l'identité d'un contact sur un site de celle du même contact sur un autre site. L'e-mail peut être utilisé, mais une finalisation du travail de W3C sur les \"URI sympathiques\" et la généralisation de l'adoption d'une URI pour une personne physique permettra de résoudre ce problème de manière plus efficace.", "section_level": 2}, {"title": "Portabilité des centres d'intérêts.", "content": "L'utilisateur, dans son interaction avec un service en ligne, déclare souvent des données qui sont liées à son \"attention\" (anglicisme à traduire...), c'est-à-dire à ses centres d'intérêts. Outre ces données déclaratives, un certain nombre de données sont également déduites automatiquement de son comportement (pages vues, mots clés cliqués, achats etc.). L'ensemble de ces données peut être stocké dans un fichier APML (Attention Profil Markup Language). L'utilisateur peut gérer lui-même les données déclaratives, importer des données d'attention non déclaratives le concernant depuis des sites le proposant, puis mettre à disposition ces données pour des sites marchands ou communautaires qui vont pouvoir adapter leur contenu en fonction du profil avec plus de précision.", "section_level": 2}, {"title": "Gestion des autorisations.", "content": "Pour certaines voitures de luxe, il existe des clés spéciales que vous pouvez donner à un voiturier et qui ne permettent pas de conduire sur plus de quelques kilomètres, ou ne donnent pas accès au GPS ou au carnet d'adresse du téléphone de bord. L'idée de OAuth est dans le même esprit : donner accès à un tiers à une partie de ses données seulement.", "section_level": 2}, {"title": "Technologies.", "content": "Un certain nombre de standards, microformats, et de protocoles permettent déjà une certaine portabilité des données sur des périmètres particuliers. Ce sont :", "section_level": 1}], "src_summary": "La portabilité des données désigne la possibilité de gérer soi-même ses données personnelles, de les porter d'un système à un autre, de les partager entre plusieurs systèmes. DataPortability est également le nom d'un projet dont le but est de définir un scénario type pour orchestrer les différentes technologies permettant d'implémenter la portabilité des données.", "tgt_summary": null, "id": 1152229}
{"src_title": "Toute une histoire (roman)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Récit.", "content": "Theo Wuttke, surnommé Fonty, petit et trapu, est accompagné de Spitzel Hoftaller, grand et maigre. Le premier, né en 1919, est la réincarnation de Theodor Fontane. Le second n'a pas d'âge défini et est un ancien agent de la police politique. Par sa capacité à traverser les âges, ce couple à la Don Quichotte et Sancho Panza vit plusieurs grandes périodes de l'Histoire : des Hohenzollern aux Première et Seconde Guerre mondiale, en passant par la République de Weimar, la création de la RDA et la construction du mur de Berlin. Ils côtoient Karl Marx, l'idéalisme, le réalisme, le spartakisme, l'hitlérisme, le communisme... D'un œil amusé et acéré, les deux compères livrent leurs observations à Berlin, de 1989 à 1991, sur la Réunification allemande.", "section_level": 1}, {"title": "Polémique.", "content": "La sortie de \"Toute une histoire\" provoque une importante controverse, outre-Rhin, car Grass n'hésite pas à y exprimer son scepticisme face à l'évolution de la Réunification et rappelle le traumatisme qu'elle fut pour certains Allemands de l'Est (les \"Ossies\") qu'il juge être les otages du modèle économique libéral des Allemands de l'Ouest (les \"Wessies\"). Le critique Marcel Reich-Ranicki accepte que le \"Spiegel\" publie un photomontage où on le voit en train de déchirer le livre avec le titre « L'échec d'un grand écrivain. ». La presse populaire s'insurge aussi contre le romancier : la \"Bild Zeitung\" titre « Grass n'aime pas son pays » et dénonce un roman au « style creux » qu'elle estime être « une insulte à la patrie ». L'auteur explique ainsi cette polémique et cet éreintement :.", "section_level": 1}], "src_summary": "Toute une histoire (titre original : \"\") est un roman de Günter Grass, publié en 1995. Il a été traduit en français par Claude Porcell et Bernard Lortholary en 1997 et est disponible chez Points-Seuil. ", "tgt_summary": null, "id": 557666}
{"src_title": "Épanadiplose", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Nature et limites de la figure.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Nature et définition.", "content": "L'épanadiplose est une figure de répétition affectant la position syntaxique (l'ordre des mots dans la phrase). Pour César Chesneau Dumarsais, la figure apparaît, lorsqu'il s'agit de deux propositions uniquement selon Henri Suhamy. Il cite par exemple Tacite : Plus spécifiquement, l'épanadiplose est la reprise en fin de phrase d'un mot, voire d'une locution située au début de proposition. La figure concerne donc le niveau phrastique, a contrario de l'épanadiplose narrative qui concerne un texte entier. Elle constitue un mécanisme linguistique inverse à celui de l'anadiplose, et peut se schématiser ainsi, selon Patrick Bacry : A _______ / _______ A Comme dans ces vers de François de Malherbe : Pour Jean-Jacques Robrieux, l'épanadiplose est une figure voisine du chiasme, comme dans ce vers de Victor Hugo, dans lequel le pronom indéfini « rien » est répété au début et à la fin de la proposition, de manière symétrique : L'épanadiplose est signalée, pour Nicole Ricalens-Pourchot, par l'usage de ; elle est, par conséquent, note Georges Molinié, une, car elle n'affecte que les limites de la phrase, et ne joue donc, à la fois, que sur l'élocution et la construction[.]. Elle est, par ailleurs, une figure très rare.", "section_level": 2}, {"title": "Limites de la figure.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Combinaison avec d'autres figures.", "content": "On confond parfois l'épanadiplose avec l'épanalepse, qui consiste à répéter un même mot ou un même groupe de mots à l'intérieur d'une même phrase : Cependant, ces deux figures, ainsi que celle de l'anadiplose sont souvent utilisées de manière conjuguée comme dans cet extrait de \"Rhinocéros\" (acte ) d'Eugène Ionesco : L'épanadiplose est aussi souvent utilisée en combinaison avec la symploque comme dans : L'ensemble permet des effets mélodiques et stylistiques puisque dans la symploque les mots ou groupes de mots commençant une phrase et ceux la terminant sont repris au début et à la fin de la phrase suivante. L'épanadiplose s'y conjugue, de sorte qu'il y a.", "section_level": 3}, {"title": "L'anaplodiplose.", "content": "L'épanadiplose narrative, ou « anaplodiplose » (\"\" en latin), du grec (« explication ») et (« toute chose double, ou partagée en deux ») est une figure de style consistant à achever une œuvre, en général romanesque, comme on l'a commencée. Elle consiste donc en la reprise, tout à la fin d'une œuvre, du motif, de l'événement ou de la configuration initiale décrite dans l'incipit. L'anaplodiplose est une manière de « boucler la boucle ». Le lecteur ou le spectateur retrouve ainsi à la fin du roman (ou du film), comme en écho, une situation identique ou analogue à celle de l'incipit, ce qui confère à l'œuvre une certaine profondeur. Cette conclusion cyclique se rencontre fréquemment dans les nouvelles. Ce procédé est à rapprocher de la mise en abyme, fréquemment utilisée en littérature. Il est particulièrement employé dans le cinéma et en littérature, notamment dans le genre fantastique. Ce procédé contribue à donner une cohérence narrative à l'ensemble de l'œuvre et crée surtout une impression de cycle, d'éternel retour. L'histoire narrée reprend ainsi, d'une certaine manière, le motif des cycles naturels, par exemple le retour des saisons ou la succession des générations. Cela peut être pour l'auteur une manière ironique de signifier que l'on est revenu au point de départ et que tout ce qui s'est déroulé entretemps n'a finalement guère d'importance. Il peut aussi s'agir parfois d'un simple procédé esthétique visant à créer une sorte de symétrie, d'ordonnancement régulier de l'œuvre également.", "section_level": 3}, {"title": "Usage stylistique.", "content": "En rhétorique visuelle, l'épanadiplose peut être utilisée à des fins comiques ou pour frapper l'imagination : L'effet de bouclage que procure la figure crée une impression de paradoxe et de maxime fermée comme dans cet exemple de Hobbes : où l'argument initial est repris comme argument final. La figure est, en logique et en rhétorique, très employée dans les syllogismes. César Chesneau Dumarsais, dans son \"Traité des tropes\", l'aborde et la définit comme :, comme dans : La figure peut aussi confiner à la tautologie : La finalité de l'épanadiplose est souvent, selon Bernard Dupriez, l'effet de soulignement, voire de ressassement comme dans : Certaines épanadiploses sont néanmoins dues au hasard du langage quotidien, sans recherche stylistique particulière : Un dernier effet peut être celui du parallélisme. Selon Georges Molinié et Michèle Aquien, l'épanadiplose coordonne très souvent deux propositions (au sens d'unités logiques et sémantiques) d'une même phrase, qui constituent la répétition, en suggérant une construction parallèle. Ils citent cet exemple de La Bruyère : Les deux membres de phrase qui succèdent au verbe conjugué sont coordonnés entre eux en une structure strictement parallèle : (il s'agit du groupe nominal ). L'épanadiplose est doublée d'une antimétabole dans cet exemple (pour l'élément verbal : ).", "section_level": 2}, {"title": "Genres concernés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Poésie.", "content": "Le jeu de reprise par épanadiplose entre le premier et le dernier vers est fréquent dans les poèmes. Dans \"Les Regrets\", Joachim du Bellay forme une épanadiplose palindromique : Guillaume Apollinaire utilise, quant à lui, les ressources de l'épanadiplose afin de rendre tangible le cycle des saisons, en fermant le poème sur lui-même dans une même image suggestive :", "section_level": 2}, {"title": "Roman.", "content": "L'incipit et l'épilogue du roman d'Émile Zola \"Germinal\" constituent une épanadiplose : le même personnage marche seul sur la même route. À la première page, il arrive accablé dans la nuit froide au pays minier :, et, à la dernière, il quitte Montsou, mais sous le soleil, et dans l'espérance : De nombreux romans utilisent l'anaplodiplose. On peut citer \"Paul et Virginie\", de Bernadin de Saint-Pierre (1788), \"Le Chiendent\", de Raymond Queneau (1933), \"Finnegans Wake\", de James Joyce (1939), \"L'Alchimiste\", de Paulo Coelho (1988), \"Le Sauvage\", d'Anton Tchekhov (1889), \"La Cantatrice chauve\", d'Eugène Ionesco (1950), ou encore \"La Tour sombre\", de Stephen King (1982 à 2004). Dans les récits et les essais de Primo Levi (\"La tregua\", \"I sommersi e i salvati\"), assez éloignés de romans il est vrai, l'épanadiplose narrative vient sceller le pessimisme radical de l'auteur: \"Ce qui a été peut se produire à nouveau\", tout est donc toujours à recommencer.", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "Pour Anne Quesemand, l'épanadiplose est une ressource d'effets mélodiques des comptines, comme dans \"Alouette\" :", "section_level": 2}, {"title": "Bande dessinée.", "content": "Dans l'album \"Bouge tranquille\", de la série \"Génie des alpages\", de F'murr, dans l'histoire, Épanadiplose est la sœur d'Homéotéleute, et ne s'exprime qu'en épanadiploses. Dans la série l'incal, de Moebius et Jodorowsky, l'histoire commence et se finit par la chute du héros John Difool dans le puits de suicide allée.", "section_level": 2}], "src_summary": "L' (du grec ancien /', de /', « sur », /', « de nouveau », et /', « double », soit « redoublement à la suite » ) est une figure de style consistant en la reprise, à la fin d'une proposition, du même mot que celui situé en début d'une proposition précédente. Elle a pour figure inverse l'anadiplose. Elle permet des jeux mélodiques et rythmiques qui ont pour effet de suggérer l'insistance ou l'humour. L'épanadiplose peut aussi être utilisée pour mettre en valeur un mot, un groupe de mots ou une idée. ", "tgt_summary": null, "id": 1848096}
{"src_title": "Canton de Port-Louis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Composition.", "content": "Le canton de Port-Louis regroupait les communes suivantes : Il englobait donc les cinq communes de la Communauté de communes de Blavet Bellevue Océan et les quatre de Lorient Agglomération situés à l'est de la rade.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Élections de mars 2011.", "content": "Elles ont eu lieu les 20 et. L'élection au poste de Conseiller général du canton de Port-Louis a réuni sept candidats. L'ordre ci-dessous est celui du tirage au sort.", "section_level": 2}, {"title": "Les scores du premier tour.", "content": "Source : Ouest France Après ce, Nathalie Le Magueresse (2 767), Jacques Le Ludec (2 443) et Adrien Le Formal (2 389) ont assez de voix pour être présents au second tour. Il était nécessaire de recueillir 12,5 % des inscrits (22 287) soit 1 783 voix. Adrien Le Formal, a décidé, comme prévu lors de la campagne, de se retirer au profit de Jacques Le Ludec.", "section_level": 3}, {"title": "Les scores du second tour.", "content": "Jacques Le Ludec (DVD) est élu Conseiller général du Canton de Port-Louis pour la période 2011-2014.", "section_level": 3}, {"title": "Disparition du canton.", "content": "Un nouveau découpage territorial du Morbihan entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du, en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403). En vertu de ce nouveau découpage, le canton de Port-Louis disparaît au profit des nouveaux cantons d'Hennebont et de Pluvigner.", "section_level": 2}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Articles connexes.", "content": "Cantons du Morbihan | Communes du Morbihan | Liste des conseillers généraux du Morbihan", "section_level": 2}], "src_summary": "Le canton de Port-Louis est une ancienne division administrative française, située dans l'arrondissement de Lorient, le département du Morbihan et la région Bretagne. ", "tgt_summary": null, "id": 2112673}
{"src_title": "Abbaye de Froidmont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation de l'abbaye.", "content": "En 1134, Alix, dame d'Achy et de Bulles, fille de Hugues de Dammartin, à la mort de son époux Lancelin de Beauvais, fait don de ses terres situées sur le mont de Hermes, en forêt de Hez-Froidmont pour la fondation d'une communauté cistercienne. Une douzaine de religieux venus de l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp, dirigés par le moine Manasses s'installent dans un petit ermitage sur la butte du mont César en attendant les travaux menés sur les bords de la rivière Trye, au pied du mont de Hermes. Dès 1136, les travaux sont achevés et l'église est consacrée par Odon, évêque de Beauvais. Le monastère prend le nom de Notre-Dame de Trye. Elle ne prend le nom de Froidmont que dans les années 1150. L'ermitage abandonné sur le mont César prend le nom de Vieille abbaye et est transformé en ferme. Dans une charte de 1137, le roi Louis VI le Gros met sous sa protection l'abbaye et l'exempte de tout pouvoir séculier. Une bulle du pape Eugène III datée d' confirme la fondation, l'exempte de toutes les dîmes sur ses terres et menace d'excommunication toute personne attentant à la communauté et à ses biens.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution de l'abbaye au Moyen Âge.", "content": "L'abbaye bénéficie de nombreuses donations des seigneurs des environs. En 1164, d'après la bulle du pape Alexandre III, elle est propriétaire de sept granges agricoles : la Vieille Abbaye (actuelle commune de Bailleul-sur-Thérain), Gouy (Noyers-Saint-Martin), Mauregard (Reuil-sur-Brêche, acquise en 1147), Grand Mesnil (Campremy, acquise en 1142), Brunvillers-la-Motte (acquise en 1156), La Verrière (Thury-sous-Clermont) et Porfondeval (Montreuil-sur-Thérain), toutes exploitées par des frères convers. L'état des granges de 1224 dénombre 255 vaches, ovins, 134 chevaux de charrue et 227 domestiques. L'abbaye compte alors 150 religieux environs dont une centaine de frères convers. Parmi les moines de chœur, se trouve le poète Hélinand de Froidmont. Le, une nouvelle bulle papale signée Innocent III vient confirmer les biens de l'abbaye et leur protection. Un diplôme de saint Louis, signé à La Neuville-en-Hez, confirme les biens de l'abbaye en 1258. L'abbaye subit un incendie à l'occasion de la Grande Jacquerie en 1358, ses terres sont détruites et son bétail volé. Réfugiés dans leur hôtel de Beauvais, les moines ne reviennent qu'au bout de deux ans. L'abbaye subit ensuite les Chevauchées anglaises. Pour s'en protéger, des fossés sont creusés autour des bâtiments abbatiaux. À la suite de ces désordres, l'abbaye décline, la règle est de moins en moins respectée, et les vocations baissent, sans faire baisser le train de vie de l'abbé.", "section_level": 2}, {"title": "Le Régime de la commende.", "content": "En 1528, nomme Claude de Beze, oncle de Théodore de Bèze, premier abbé commendataire. Celui-ci fait reconstruire une grande partie des bâtiments dont l'abbatiale, consacrée le. Une chapelle, dédiée à sainte Marguerite, est construite à l'entrée de l'abbaye pour desservir les serviteurs et habitants des environs. Odet de Coligny lui succède, sans venir à l'abbaye. Le monastère doit faire face à des difficultés financières importantes avec les contributions exceptionnelles demandées par le roi de France. Les moines doivent de nouveau fuir à plusieurs reprises à l'occasion des guerres de religions. Henri IV leur accorde des lettres de sauvegarde en 1598. Les relations restent difficiles avec l'abbé commendataire au cours du. Les moines obtiennent, à la suite d'un procès contre leur abbé en 1646, une meilleure répartition des revenus de l'abbé notamment pour entretenir les bâtiments. En 1666, Louis XIV fonde six messes basses pour le repos de l'âme de sa mère, Anne d'Autriche. Charles-Joachim Colbert de Croissy est nommé abbé en 1684. Futur évêque de Montpellier, il participe au retour de la règle dans l'abbaye. Il est alors connu pour ses idées jansénistes. Après la mort de Louis-Jacques d’Audibert de Lussan, Étienne-Charles de Loménie de Brienne est nommé abbé en 1769 d'un monastère mal entretenu. Il obtient du roi en 1774 l'autorisation de détruire les bâtiments les plus en ruine : la chapelle Saint-Marguerite, une partie du mur de clôture et plusieurs fermes. En 1781, un arrêt du Parlement de Paris interdit la distribution de l'aumône par l'abbaye le Jeudi Saint car elle attire trop de personnes.", "section_level": 2}, {"title": "Suppression de l'institution et destinée des bâtiments.", "content": "L'inventaire révolutionnaire des biens de l'abbaye a lieu le. Il ne reste alors que dix religieux et quatre domestiques dans le monastère. La bibliothèque contient 950 ouvrages et 20 manuscrits. Les moines sont expulsés des lieux le et les bâtiments mis en vente en septembre puis en octobre. Les nouveaux acquéreurs commencent par vendre les jardins et les boiseries et autres décors de l'église. Viennent ensuite la destruction des bâtiments et leur vente en matériaux de construction. En 1870, il ne reste plus que la ferme dite de la Basse-Cour et la grange.", "section_level": 2}, {"title": "Architecture et description.", "content": "L'abbaye comprend actuellement les bâtiments de la grange, des communs, et un colombier. Le mur d'enceinte du est en bon état et la grange monastique à charpente de chêne date des.", "section_level": 1}, {"title": "Le colombier.", "content": "Le colombier est une tour haute et étroite datée de 1870 en briques de deux couleurs formant assises horizontales alternées. Il repose sur un soubassement plus ancien de pierre calcaire. Des chaînes harpées verticales, entrecoupées d'un cordon en partie haute, sont des pierres claires. Les ouvertures, la porte de soubassement, la porte du rez-de-chaussée, la porte du premier étage et la fenêtre d'envol donnant sur la cour de la ferme sont situées sur un même axe. Elles sont entourées (sauf la fenêtre) de pierre en harpes irrégulières. On observe d'autres fenêtres d'envol à l'arrière, ouvertes une travée sur deux. La toiture conique de tuiles plates est terminée par un épi de faîtage avec un pigeon d'arrêt.", "section_level": 2}, {"title": "Filiation et dépendances.", "content": "Froidemont est fille l' Abbaye Notre-Dame d'Ourscam", "section_level": 1}], "src_summary": "L'abbaye de Froidmont est une ancienne abbaye cistercienne située au bord de la forêt de Hez-Froidmont près de Froidmont et Hermes dans l'Oise. L'ensemble des bâtiments religieux ont été détruits à la Révolution. L'ensemble constitué des bergeries, du porche et du mur d'enceinte fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le. La grange fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le.", "tgt_summary": null, "id": 1441330}
{"src_title": "Télé Lyon Métropole", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de la chaîne.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Des débuts difficiles (1988-1992).", "content": "Télé Lyon Métropole (TLM) est créée le par feu Roger Caille, également patron à la même époque, de \"Jet Services\", deux antennes situées dans la tour du Crédit lyonnais et commence à émettre sur le canal 25 (fréquence hertzienne VHF analogique 503.25 Mhz) depuis le 21 boulevard Yves-Farge sur l'agglomération lyonnaise le. Le maire de Villeurbanne, Charles Hernu, fut son premier invité. Mais quelques jours après la première émission, un scandale éclate déjà en interne : un des collaborateurs de TLM, Pierre Carles, détourne un reportage à des fins politiques, en pleine période électorale municipale, ce qui n'a pas du tout plu à sa hiérarchie, ni aux politiques d'ailleurs. De ce fait, quatre têtes sont tombées : Pierre Carles lui-même, entraînant avec lui Roger Caille (président de la chaîne), Philippe Desmoulins (Directeur Général) et Alain Garlan (Directeur Antenne). Une nouvelle équipe est mise en place très rapidement avec l'arrivée de Jérôme Bellay le. Le jeu des chaises musicales a commencé pour cette toute nouvelle chaine lyonnaise. En seulement quatre ans, elle a connu de nombreux directeurs d'antenne et directeurs généraux. La plupart des émissions étaient en direct la journée et rediffusées en fin d'après midi et le soir. La programmation généraliste de l'époque mettait en avant les séries, les jeux, les dessins animés et les films et peu de place pour l'information de proximité, seulement deux éditions de à 19h et 22h30. La programmation, « trop généraliste » pour concurrencer les autres chaînes, ne serait-ce que FR3. Cette voie fait du tort à la chaîne et, le succès n'étant pas au rendez-vous, les finances de TLM sont dans une situation difficile et les dirigeants successifs finissent par jeter l'éponge. Dès, TLM s'installe et émet à Saint-Étienne (canal 52 jusqu'au 31 aout 1992), tout en restant à Lyon (canal 25), avec des éditions d'informations stéphanoises sur la métropole lyonnaise en alternance sur les deux canaux. Les clips musicaux de la chaîne MCM, des films et séries télévisés et des rediffusions d'émissions d'informations rythment le quotidien de TLM. La aussi, le concept du \"décrochage\" sur Saint-Etienne est vite abandonné, faute de moyens financiers.", "section_level": 2}, {"title": "L'ère Campana (1992/1993).", "content": "André Campana, le patron de TV8 Mont-Blanc, qui a créé une filiale nommée Lucie SA en 1985, reprend TLM en, malgré la contestation du personnel de la chaîne du fait du concept que souhaite apporter Campana à Télé Lyon Métropole : l'auto-financement par le biais de publireportages. Malgré les investissements menés dans de nouveaux programmes, les faibles recettes publicitaires et les frais importants des réémetteurs de TLM et de la 8 font basculer la holding dans la chute économique. Lucie SA dépose son bilan sur redressement judiciaire le, obligeant TLM et TV8 Mont-Blanc à se séparer, à réduire fortement les coûts, puis de baisser temporairement le rideau : La Générale d'images d'Étienne Mallet, du groupe Générale des Eaux et la Compagnie luxembourgeoise de Télévision, actionnaire de Métropole Télévision M6 et de RTL TV en Lorraine, s'intéressent à la reprise de TLM. Finalement, la Générale d'Images est choisie pour piloter la chaîne lyonnaise sur décision du tribunal de commerce de Lyon fin 1993. TLM survit et réémet dans la foulée pour arborer un nouvel habillage complet au 1994.", "section_level": 2}, {"title": "La Générale d'Images entre en scène (1993-2000).", "content": "Fin 1993, Christophe Ducasse, fraîchement débarqué d'Antenne Réunion, part s'implanter à Lyon sur la volonté de son patron, Danlel Versanne, et devient le directeur général de Télé Lyon Métropole. Eric Ollivier devient quant à lui son bras droit au poste de directeur de production et des programmes de la chaîne. Ensemble, ils ont pour mission de donner aux lyonnais l'image que TLM est une télévision de proximité, de divertissement et surtout d'information locale en vue de l'élection présidentielle de et des élections municipales le mois-suivant, en, qui ne manqueront pas de mobiliser les effectifs de la chaîne pour ces occasions. D'autres manifestations couvertes par TLM ont également vu le jour, comme la fête des lumières en, le G7 à Lyon en ou encore la Biennale de la danse en 1997. Étant en constant déficit annuel, une nouvelle crise s'empare de la chaîne en : Christophe Ducasse, le directeur général, quitte TLM pour France 3 Bourgogne Franche-Comté ; un coup de collier est donné après le changement de stratégie de la Générale d'Images, Bruno Baixe accède à la direction de TLM ce qui provoque une levée de boucliers en interne, après le coup d'arrêt des émissions de divertissement, comme CQFD ou ICI LYON, annoncées quelques mois plus tôt par Vivendi (ex Générale des eaux) et la réorganisation qui s'ensuit après le départ et l'arrivée de certains animateurs et journalistes dans les mois qui suivent.", "section_level": 2}, {"title": "La période \"Le Progrès\" (2001-2010).", "content": "En 2001, la chaîne est reprise par le groupe Socpresse \"via\" le quotidien lyonnais \"Le Progrès\". Bruno Baixe quitte à son tour la chaîne ; Jean-Marc Dubois, qui devient le nouveau patron de Télé Lyon Métropole (TLM) en juin pour quatre ans, puis Jean-Pierre Vacher en 2004, renforcent davantage l'information locale pour devenir « la télévision des Lyonnais ». En juin 2006, le groupe Delaroche (intégré à la Socpresse) est vendu par son propriétaire Serge Dassault à \"l'Est républicain\". Ce sont ainsi plusieurs publications (dont \"Le Progrès\", \"Le Dauphiné libéré\", \"Le Bien Public\", \"l'Essor du Rhône\") qui changent de main. TLM, qui appartient en majorité au Progrès, fait partie de la cession. Le premier semestre 2006 aura décidément marqué un nouveau tournant dans l'existence de TLM. Après dix-sept ans d'exercice, la chaîne lyonnaise s'est vue reconduire son autorisation de diffusion par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour dix nouvelles années, plus cinq années de reconduction automatique, soit quinze ans de sérénité. La partie aura été délicate à remporter, car un autre candidat était en lice face à l'équipe actuelle de TLM : le groupe Antennes locales, par ailleurs exploitant de la chaîne téléGrenoble Isère. À l'issue d'un vote très serré de cinq voix contre quatre, TLM a été reconduite. Le second semestre 2006 voit une avancée notable de la chaîne en termes de programmation : de nombreuses émissions spéciales sont proposées (inauguration du Tramway Léa, soirée des Lumières de la Culture, Fête des lumières en direct de la place Bellecour, etc.) Début 2007, la chaîne a diffusé la première saison de la série 24 heures chrono en VF, grâce à une syndication nationale d'une dizaine de chaînes locales (appelée Les Locales TV). Elle a ensuite diffusé les séries \"\" et \"M*A*S*H\". TLM a été la chaîne où certains journalistes et animateurs ont fait leurs premières armes : c'est le cas de Nadjette Maouche (qui a présente \"C'est mieux ensemble\" sur France 3), Christophe Gicquel, Alain Fauritte, Frédéric Lopez et Yves Calvi et Franck Berruyer (anciennement Europe 1). Début, Le Progrès annonce vouloir se désengager en partie de TLM. Le groupe NRJ, le groupe Bolloré et l'OL TV sont des repreneurs potentiels qui se déclarent intéressés. OL Groupe reste en piste face au projet porté par le directeur général de TLM Jean-Pierre Vacher, soutenu par les salariés et quatorze patrons lyonnais dont Gilles Moretton. Ce dernier projet est finalement retenu par Le Progrès pour la vente de la chaîne de télévision locale qui est effective en.", "section_level": 2}, {"title": "Une chaine devenue autonome depuis 2010.", "content": "TLM présente une nouvelle identité visuelle dès la mi-, avec un changement des décors, un nouveau site internet et surtout une refonte de la grille de programmes qui voit arriver de « nouvelles têtes » (Guillaume Berthoin, Jean-Christophe Galeazzi, Gaël Berger, Jeanine Paloulian) sur l'antenne, notamment après le départ de figures de TLM comme Régis Guillet ou Laurent Natale. Philippe Montanay (à TLM depuis 1999) est nommé rédacteur en chef antenne et programmes de la chaîne avec pour objectif de faire de TLM une chaîne d'information qui se veut impertinente, réactive et de proximité. Côté économique, Jean-Pierre Vacher est parvenu à rassembler des investisseurs privés qui apporteront deux millions d'euros pour ce projet baptisé TLM 2015.", "section_level": 2}, {"title": "Relance de la chaîne en 2012.", "content": "En, la chaine est placée en procédure de sauvegarde, par le tribunal de commerce de Lyon. Mi-, lors d'une réunion du personnel le PDG de la chaîne, Jean-Pierre Vacher, annonce un plan de restructuration qui prévoit la suppression de plusieurs CDI et la fin de plusieurs CDD, afin de réaliser de nouvelles économies. Un plan qui voit le départ de plusieurs salariés de la chaîne dont Philippe Montanay et l'arrêt de plusieurs émissions comme \"La quotidienne\", \"Encore du foot\" ou \"Dehors\", lancées lors de la reprise de la chaîne en 2010 et qui étaient censées incarner le renouveau de l'antenne. Dans un communiqué publié le, la chaîne annonce, dans le cadre de son plan de restructuration. Dans cet objectif, Gérard Balthazard est nommé la présidence des deux chaînes, Jean-Pierre Vacher poursuivant sa mission de directeur général de TLM et que. En, le Conseil d'administration confie la présidence de la chaîne à Gilles Moretton qui, en collaboration étroite avec le directeur général, doit. Le plan de sauvegarde présenté par TLM a été validé par le tribunal de commerce de Lyon le, permettant à la chaîne de sortir par le haut de la sauvegarde. Après un exercice 2014 au cours duquel TLM s’est approchée de l’équilibre ( de pertes pour un budget d’un peu plus de d'€), la chaîne a poursuivi et amplifié ses efforts de redressement en 2015 qui lui ont permis de dégager un résultat positif ( pour un chiffre d’affaires de ). En termes de programmation, la grille de TLM s’articule autour de quatre thématiques : info, sports, économie et culture. En 2015, TLM a mis en place de nouvelles émissions en matière de sport (« Tant qu’il y aura des Gones » en partenariat avec le site de supporters de l'OL \"Olympique et Lyonnais.com\", « Outdoor, le Mag », « ASVEL Time » et « Au cœur du LOU », « Bienvenue au Club ») et de culture (« ça débaroule »), tout en confortant ses rendez-vous économiques (création d’une émission sur les startups en : « Start Up & Co ») et en renforçant sa couverture de l'actualité politique, à l'approche des échéances électorales de 2017, avec deux nouvelles émissions («Face à Face», une interview hebdomadaire avec un invité régional ou national, et «Le Débat»), sans oublier l'information locale avec des directs ou des émissions spéciales lors de temps forts (attentats de Paris et Saint-Quentin Fallavier, élections régionales de 2015). L’année 2015 a été marquée par un nouveau site internet (tlm.tv au lieu tlm.fr) en.", "section_level": 2}, {"title": "Rachat par Altice en 2019.", "content": "Le mercredi, Altice France a signé un accord en vue de l’acquisition, et de la modélisation éditoriale de TLM à l'image de BFM Paris. Le CSA ayant donné son accord pour la reprise de la SALT, le groupe Altice France est devenu propriétaire de la chaîne le. TLM laisse sa place à BFM Lyon le à 0h00 en vue du démarrage de la nouvelle chaine le suivant à 20h00.", "section_level": 2}, {"title": "Émissions événementielles.", "content": "Lors de chaque période électorale, des émissions spéciales politiques, présentées par Jean-Pierre Vacher, sont organisées : en 1995, 2002, 2007 et 2012 pour les Présidentielles, 1997, 2002 et 2007 pour les Législatives et 1998, 2004 et 2015 pour les régionales. La première émission dédiée à la Biennale de la danse pour TLM était en 1997, présentée en direct par Stéphane Cayrol avec la participation des présentateurs phares de la chaîne. Comme elle l'avait fait en 2011 à l'occasion de la primaire socialiste, la chaîne entend organiser une émission spéciale de débat entre les représentants régionaux et porte-parole des différents candidats à la primaire de la droite et du centre et présentée par le journaliste politique de la chaîne Loïc Besson et Jean-Pierre Vacher. Mais au dernier moment, les participants se rétractent sur ordre du parti qui ne veut pas afficher de divisions à quelques jours du scrutin. Cohérence dans la page", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dirigeants.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Présidents.", "content": "1988-1993 : 1994-2000 : 2000 à 2019 :", "section_level": 3}, {"title": "Directeurs d'antenne (directeurs généraux).", "content": "1988-1993 : 1994-2001 (Générale d'Images / Vivendi) : 2001 à 2010 (Le Progrès) : \"Départ du groupe Le Progrès\" 2010 à 2019 :", "section_level": 3}, {"title": "Diffusion.", "content": "De à, TLM était disponible sur la chaîne 30 de la TNT en région lyonnaise et sur l'ensemble des Box du pays.", "section_level": 2}], "src_summary": "Télé Lyon Métropole, est une ancienne chaîne de télévision généraliste locale privée française de la métropole lyonnaise lancée en 1988 par Roger Caille. Elle disparaît le, remplacée par BFM Lyon.", "tgt_summary": null, "id": 2399723}
{"src_title": "Raúl Reyes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Raúl Reyes est né d'un père commerçant et d'une mère enseignante en 1948. Cette même année l'assassinat de Gaitán fait basculer la Colombie dans la guerre civile et la famille, ciblée par des menaces de mort en raison de ses sympathies libérales, émigre dans le Caquetá. Il s'engage à 16 ans dans les jeunesses communistes de Colombie et rejoint par la suite un mouvement syndical durant ses années de travail en usine. Repéré par la direction du parti communiste à la suite d'une importante grève qu'il avait dirigée, il a probablement été formé à l'école des cadres communistes en Allemagne de l'Est à la fin des années 1960 ou au début des années 1970. Il intègre la guérilla colombienne à la fin de cette dernière décennie. Après être devenu membre des FARC et avoir rejoint son secrétariat, Reyes devient une figure éminente et un porte-parole des FARC, numéro deux du secrétariat du groupe composé de sept personnes. Il passe plus de trente ans dans la guérilla, et a épousé Gloria Marin, la fille de Manuel Marulanda, fondateur des FARC. Reyes a été accusé par le Département d'État américain et le gouvernement colombien d'étendre les activités de trafic de cocaïne des FARC et de définir des politiques connexes, y compris la production, la fabrication et la distribution de centaines de tonnes de cocaïne aux États-Unis et dans d'autres pays. Il a été accusé de promouvoir la « taxation » du commerce illégal de drogues en Colombie afin de collecter des fonds pour les FARC, ainsi que d'avoir participé au meurtre de centaines de personnes qui ont violé ou perturbé les politiques des FARC concernant la cocaïne. Il avait été officiellement condamné en son absence pour la mort de 13 policiers et 18 soldats, 18 enlèvements et la mort d'un juge, d'un médecin, de trois auxiliaires de justice, de l'ancienne ministre de la Culture Consuelo Araújo Noguera, du membre du Congrès Diego Turbay et de sa mère, d'Isaías Duarte dignitaire catholique, de Guillermo Gaviria gouverneur d'Antioquia, de Gilberto Echeverri ex-ministre colombien, de 11 membres de l'Assemblée Valle del Cauca et d'au moins quatre autres personnes. La plupart de ces personnes ont été enlevées avant leur mort. Gaviria, Echeverri et Araújo ont été tués par balle dans la tête lorsque les forces militaires colombiennes ont pris d'assaut les camps où ils étaient détenus par des insurgés de la guérilla. Il a également été reconnu coupable du bombardement du Club El Nogal à Bogotá, où 36 personnes ont été tuées. Le gouvernement du Paraguay avait demandé son extradition pour sa participation à l'enlèvement et à la mort de Cecilia Cubas, fille de l'ex-président du Paraguay, qui a été enlevée le et dont le corps a été retrouvé dans une maison abandonnée en février. 2005. Avant sa mort, le Département d'État des États-Unis offrait une récompense pouvant aller jusqu'à 5 millions de dollars pour les informations pouvant conduire à son arrestation. Il est par ailleurs présent sur la circulaire rouge d'Interpol en raison d'accusations du gouvernement colombien portant sur des faits de « rébellion », « terrorisme », « homicide » et « enlèvement ». Chargé des contacts internationaux de l'organisation, il est un des hommes de sa structure parmi les plus exposés car il reçoit parfois des personnalités et des journalistes. En, son camp est bombardé juste après une rencontre avec la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, qui intervenait régulièrement dans le cadre de négociations pour la libération de prisonniers. Il est également le principal interlocuteur de la diplomatie française dans les discussions concernant la franco-colombienne Ingrid Betancourt. Il a d'ailleurs été tué à quelques jours d'une rencontre avec un émissaire du Président Nicolas Sarkozy. Celui-ci indique que « l’objectif d’Uribe — habilement secondé par son haut-commissaire pour la paix — était de nous utiliser, une fois de plus, afin de localiser l’endroit exact où Raúl Reyes allait nous rencontrer, d’arriver avant nous, et de l’abattre. »", "section_level": 1}, {"title": "Les circonstances de son décès.", "content": "Repéré à la suite de la localisation géographique d'une communication par téléphone satellitaire, il est tué dans le bombardement nocturne de son campement par l'armée colombienne, en territoire équatorien avec seize autres guérilleros, dont Julián Conrado, un autre membre de l'appareil politique des FARC, et un ressortissant équatorien présent dans le campement. L'armée annonce également le décès de l'un de ses membres dans l’opération, sans en préciser les circonstances. Les corps de Conrado et de Reyes sont emportés et ramenés en territoire colombien et sont exposés à la presse. Cette opération crée une vive crise diplomatique dans la région: l’Équateur s'indigne du bombardement de son territoire et du meurtre d'un de ses citoyens et rompt en protestation ses relations diplomatiques avec la Colombie. Le Venezuela et le Nicaragua font de même en solidarité avec l’Équateur. Selon l'agence Anncol, réputée proche des FARC, Raúl Reyes a pu être localisé à la suite d'un appel sur son téléphone satellitaire, passé par le représentant français qui voulait discuter de la libération d'Ingrid Betancourt. Dans un communiqué officiel, les FARC saluent la mémoire d'un « révolutionnaire intègre et exemplaire » et précisent que Joaquín Gómez, le commandant du Bloc Sud, entre au secrétariat.", "section_level": 1}, {"title": "Les ordinateurs saisis.", "content": "Interpol inspecte les trois ordinateurs des FARC pris durant cette opération commando et conclut à l'authenticité des informations qu'ils contiennent mettant en cause les relations entre les gouvernements vénézuélien et équatorien et les FARC. Le rapport d'Interpol indique en conclusion 99 : « En tenant compte de l'ensemble des éléments qui précèdent et en s'appuyant sur un examen complet de police technique et scientifique, les experts d'Interpol concluent qu'aucun fichier utilisateur n'a été créé, modifié ou supprimé sur l'ensemble des huit pièces à conviction informatiques postérieurement à leur saisie aux mains des FARC, le ». Les analyses d'ordinateurs pris aux FARC après le raid en Équateur montrent la persistance d'une collaboration entre officiels vénézuéliens (armée et renseignement) et rebelles colombiens : les premiers facilitent la conclusion de contrats d'armement et facilitent les déplacements des seconds sur le territoire vénézuélien, ce en dépit des dénis répétés de Hugo Chavez depuis l'opération contre Raul Reyes. En 2011, le rapport de l'IISS détaille les relations entre les FARC et le Venezuela, d'après notamment les données prises lors du raid fait contre Raul Reyes. Un enquêteur de la police scientifique colombienne a déclaré sous serment devant le Procureur qu'aucun des courriers électroniques évoqués par les médias n'avait été retrouvé. Seuls des documents Word étaient présents mais qui ne peuvent être érigés en preuves puisqu'ils peuvent provenir de n’importe qui. D'après le diplomate français Noël Saez, plusieurs des mails le concernant sont des faux.", "section_level": 1}], "src_summary": "Luis Edgar Devia Silva \"alias\" Raúl Reyes, né à La Plata le et mort à Santa Rosa de Sucumbíos dans la province de Sucumbíos à la frontière colombienne de l'Équateur le, est un syndicaliste et guérillero colombien. Il est, jusqu'à sa mort, un membre du secrétariat et le porte-parole des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).", "tgt_summary": null, "id": 742300}
{"src_title": "Église Saint-Étienne de Nevers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique du prieuré.", "content": "L’histoire de Saint-Étienne commence au début du avec la fondation d’une communauté de femmes placée sous la règle du moine irlandais saint Colomban sur le site de l’église actuelle, à l'extérieur de la ville du haut Moyen Âge et donc exposée aux invasions. C'était une riche église, dédiée à Jésus-Christ, à la sainte Vierge, à saint Étienne premier martyr de l'Auxerrois, à saint Jean et aux saints Innocents. Après de nombreuses dégradations et destructions aux siècles suivants, l’abbaye décline et n’est plus mentionnée. Les chanoines de Saint-Sylvestre s’y installent pendant quelques années en 1063, à la demande de l'évêque Hugues de Champallement. Ils sont rapidement remplacés par des moines bénédictins à la suite de dissensions qui opposent les clercs au prieur de la collégiale. Le prieuré a été fondé par le comte Guillaume de Nevers, qui le place alors sous l'autorité de l'abbaye de Cluny. L'église est construite de 1063 à 1097 ; à cette époque, l'abbé de Cluny Hugues de Semur envisage la construction de Cluny III - construction qui commence en 1088. Il est probable que la construction de Saint-Étienne a préparé la voie au gigantisme de Cluny. La reconstruction du monastère Saint-Étienne à la fin du, « Monument le plus parfait que le ait laissé à la France » selon Viollet-le-Duc, s'inscrit dans la réforme grégorienne, un effort de rétablissement de l'usage de la règle dans les communautés religieuses qui redonne une vigueur nouvelle à l’Église. Après la tentative infructueuse de restauration de l'ancien oratoire fondé au avec une communauté de chanoines, le vieil évêque Hugues et le comte Guillaume donnent les lieux aux moines de Cluny vers 1065. C'est vraisemblablement vers cette date que fut décidée la reconstruction du monastère, qui devait bénéficier d'une aisance financière et de l'amélioration des techniques notamment en ce qui concerne l'emploi de la pierre de taille. La charte de 1097 octroie d'importantes donations et de nombreux privilèges au prieuré en même temps qu'elle crée le bourg franc de Saint-Étienne. Le comte Guillaume abandonne tous ses droits aux Clunisiens qui devinrent les seigneurs du bourg avec haute, moyenne et basse justice. Lieu d'asile, le bourg abritait des hommes libres exempts d’impôts et de services militaires. Quoique entouré par des remparts élevés par Pierre de Courtenay au, le prieuré et le bourg ne perdirent ces privilèges qu'en 1585 lorsque furent, pour toujours réunis, le bourg de Saint Étienne et la ville de Nevers, et la justice des religieux à celle du bailliage. En 1420 un incendie détruit les bâtiments du monastère, qui sont partiellement reconstruits au.", "section_level": 2}, {"title": "Historique de l'église.", "content": "L'église Saint-Étienne de Nevers, bien que peu connue comme beaucoup de monuments de la Nièvre, est l'une des églises de style roman les plus belles et les mieux conservées de France. Elle a aussi été un points de passage parmi les plus importants sur l'un des quatre chemins de Compostelle. L'église Saint-Étienne fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. La cathédrale de Nevers est fondée au début du au sommet de la butte dominant la Loire, et dédiée à Saint-Gervais-et-Saint-Protais. Autour d'elle, plusieurs monastères et églises paroissiales sont construits durant les siècles suivants. Les travaux commencèrent par le sanctuaire et le massif occidental puis continuèrent par le transept, les collatéraux et la nef. Ils furent conduits rapidement et l'édifice pouvait être consacré en 1097 par l'évêque Yves de Chartres. L'architecture de Saint-Étienne s'inscrit pleinement dans le mouvement de la fin du : le haut-vaisseau central est contrebuté par des collatéraux élevés surmontés de tribunes voûtées en demi-berceau comme en d'autres édifices majeurs (Saint-Sernin de Toulouse) ; le chœur développe un déambulatoire dans lequel s'ouvrent plusieurs chapelles rayonnantes dans l'esprit de la grande abbatiale de Cluny ; et, surtout, l'élévation est à trois niveaux comme à Jumièges ou à la basilique Saint-Rémi de Reims. La construction s'achève au par l’adjonction d’un narthex devant la façade ouest. L'église, épargnée par cet incendie, eut à souffrir des modes architecturales, des conflits idéologiques et des vicissitudes du temps. En 1475, le chevet fut défiguré par l'adjonction d'une sacristie entre la chapelle axiale et l'absidiole sud. La chapelle du croisillon sud fut remplacée par une chapelle que surmontait une tour carrée. Le porche a été remplacé par un fronton de style grec puis les sculptures du portail disparurent. L’église est désaffectée à la Révolution et transformée en grange. Ses trois clochers romans et le narthex sont détruits en 1792. Elle devient église paroissiale au début du (en 1798) et est classée Monument Historique en 1840. Au début du, les splendeurs de l'église ne sont pas reconnues. Le bâtiment disparait derrière un rideau de constructions anarchiques et le sol à l'extérieur s’exhausse de deux mètres à cause de la succession de constructions/démolitions qui finit par enterrer les soubassements. Plusieurs restaurations furent effectuées aux. D’abord de 1846 à 1851, puis de 1892 à 1902 (restaurations de la façade), en 1905 (voûte de la nef) et en 1910 (croisillon nord et reconstitution de la chapelle rayonnante). En 1846, conscient que la ville de Nevers possédait avec l'église Saint-Étienne un des plus beaux monuments romans, le conseil municipal lança des travaux importants : dégagement du bâtiment, assainissement, restauration du décor d'origine ; la toiture reçoit une couverture de tuiles creuses permettant un meilleurs écoulement des eaux pluviales ; la sacristie est démolie et le chevet retrouve son harmonie première lors de la reconstruction de la chapelle du croisillon sud. Malgré ces restaurations, c'est l'un des rares monuments du qui nous soit parvenu sans altération majeure de sa pureté primitive. En 1974, des fouilles sont faites à la croisée de l’édifice actuel. On a trouvé la substruction de l’église antérieure qui possédait une profonde abside centrale et au moins une absidiole côté nord. On a aussi trouvé quelques sarcophages et une mosaïque avec une représentation de saint Colomban.", "section_level": 2}, {"title": "Architecture.", "content": "Vu de l'extérieur, l'édifice offre un aspect massif, imposant, sorte de forteresse religieuse, construit en pierres de taille soigneusement équarries avec ses baies aux contours nus et muets. Si à l'intérieur la décoration a été ignorée, l'extérieur bénéficie de quelques éléments décoratifs, la corniche à modillons qui court le long du chevet et du déambulatoire, le cordon de billettes qui en souligne les baies, et les petites arcatures aveugles à la naissance de la voûte.", "section_level": 1}, {"title": "Le plan et élévation de l'église Saint-Étienne.", "content": "Le plan de base et l'élévation est d’une conception rigoureuse qui impose l’abandon de la moindre décoration pour se concentrer sur la construction. Ce parti pris architectural souligne l'influence de Cluny, et donne à l'espace un aspect sobre. L'élévation à trois niveaux - arcades / tribune / fenêtres hautes - est classique du style roman. Elle est, toutefois, d’une grande originalité: entre les grandes arcades et les fenêtres hautes, s’intègre une galerie de circulation ou tribune. On suppose que le voutement n’était pas prévu dans le plan initial : la tribune inspirée des modèles normands, devait donc remplir un rôle d’articulation plastique entre les murs. Le voutement en berceau, entrepris ultérieurement, représentait un risque non négligeable. En effet, la tribune se situant largement en dessous de l’endroit où s’exercent les poussées, elle donnait lieu à une solution instable. Pourtant, cette expérience marque une étape importante vers les églises à tribune, type même des églises à pèlerinage auvergnates. En Auvergne, les tribunes seront, au contraire, placées très haut afin de contrebuter la poussée de la voûte centrale. L’église Saint-Étienne fournit une illustration exemplaire des deux phénomènes : d’une part l’interaction entre différentes régions de la France romane et d'autre part l’importance de la Bourgogne en tant que plaque tournante et « inventeur » de solutions architecturales et plastiques avec l’évolution du motif de la tribune. L’église Saint-Étienne de Nevers offre de nos jours un plan en croix latine qui a peu évolué depuis sa construction au, soit : C’est le plan type des grandes églises romanes de pèlerinage de la France des, comme à Toulouse, Conques, Beaune et Paray-le-Monial.", "section_level": 2}, {"title": "Extérieur de l’édifice.", "content": "Les murs sont en moyen appareil régulier, clair et à joints fins. La toiture est composées de tuiles romaines.", "section_level": 2}, {"title": "La façade ouest.", "content": "La façade que l’on voit de nos jours, n’est plus celle de l’époque romane. Le narthex de style roman (construit avant 1171) qui précédait la façade a été détruit en 1792. Témoin de cette existence, la dizaine de corbeaux qui l’ont soutenu. Un autre porche de style classique et une tourelle d’escalier ont existé aussi jusqu’au. Les étages supérieurs des deux clochers romans de plan carré qui surmontent la façade ont été abattus en 1792. Il ne reste plus que les souches sans aucune décoration, qui donne à cette façade son aspect massif. La baie de la façade avec ses arcs en mitres et le pignon central sont des adjonctions modernes. Toutefois, la façade conserve encore quelques détails romans, notamment les trois baies trilobées situées au-dessus de la baie avec ses arcs en mitre, et le grand portail central. Ce portail, probablement du, a été restauré mais il présente encore des pièces d’origine telles que les grandes et les petites colonnes, les voussures décorées et les chapiteaux nus. Autrefois il possédait un tympan sculpté d’un Christ en gloire encadré de deux anges ainsi qu'un linteau représentant l'Adoration des mages.", "section_level": 3}, {"title": "La nef.", "content": "De l’extérieur, la hauteur de la nef est frappante avec ses trois étages de baies reliées à chaque étage par des cordons de billettes, et celles du niveau inférieur décorées à chaque travée par un arc de décharge. Cette élévation révèle déjà l’ordonnance intérieure de la nef.", "section_level": 3}, {"title": "Le transept.", "content": "De l’extérieur, la grande masse du transept est surmontée par l’ancien clocher qui se trouve au-dessus de la croisée. Comme les clochers de la façade, ses étages supérieurs ont été démolis en 1792, et aujourd’hui la souche carrée est surmontée d’un seul étage octogonal décoré d’arcatures et de colonnettes. Les éléments remarquables du transept sont les pignons nord et sud des croisillons. Entre les baies du premier étage et l’oculus cerné d'un cordon de billettes de l’étage supérieur, trois baies s’inscrivent dans une série d’arcatures qui constituent une partie importante du décor de l’église de Saint-Étienne. Des cinq arcades, trois sont en plein cintre et deux sont en mitre, décor rare qu’on retrouve sur d’autres églises nivernaises ainsi qu’en Auvergne. Les arcades reposent sur six colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés de feuilles et de palmettes.", "section_level": 3}, {"title": "Le chevet.", "content": "Le chevet retient l'attention par la sobriété de ses proportions et l'harmonie de l’agencement de ses masses, avec ses trois chapelles rayonnantes, les deux absidioles du transept, le toit du déambulatoire puis le mur de l'abside, le tout couronné par la souche de la tour qui se dressait primitivement sur la croisée du transept. Des contreforts plats renforcent cette verticalité. Ainsi, l’étagement des chapelles, du déambulatoire, de l’abside et du clocher souligne cette élévation tandis que l’horizontalité est renforcée par les éléments décoratifs si rares sur cette église : des cordons de billettes, et beaucoup de modillons sculptés qui soulignent les corniches des toitures. Ces modillons sont l’élément le plus intéressant de la sculpture de Saint-Étienne, et on y trouve rosaces, chevrons, losanges, perles, torsades, animaux domestiques tels que des chevaux, têtes de monstres, des diables au thorax émincé ou des têtes cornues de diables ainsi qu’une bien étrange chouette à visage humain. La chapelle axiale et les chapelles orientales du transept ont des contreforts plats bien que les autres chapelles du déambulatoire ont des contreforts-colonnes. Au-dessus des baies de l’abside on remarque une série d’arcatures sur colonnettes comparables à celles de Cosne-Cours-sur-Loire. La chapelle sud-est du déambulatoire et la chapelle du croisillon sud ont été reconstituées en 1910 dans leur état roman. Sur cet emplacement se trouvaient une chapelle rectangulaire du et la sacristie. Des cartes postales anciennes montrent ces constructions qui détruisaient l’harmonie du chevet.", "section_level": 3}, {"title": "Intérieur de l’édifice.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La nef.", "content": "La nef est sans doute la partie la plus remarquable de l’église priorale de Saint-Étienne. En effet, elle est composée de six travées dont la première est surmontée d’une tribune. Elle est voûtée d’un berceau en plein cintre qui est soutenu par des doubleaux reposant sur des colonnes engagées. Enfin, elle est singulière par son élévation de trois étages. Cette élévation culminant à 18 mètres sous une voûte en berceau représente une prouesse qui restera inégalée jusqu'à la période gothique. Cette conception, qui permet un vaste volume et un éclairage direct de la nef, est rendue possible par l'existence de tribunes voûtées de demi-berceaux. Ceux-ci épaulent en effet le mur supérieur de la nef et contrebutent les poussées émises par la voûte principale. Ainsi, le premier étage se compose de grandes arcades à double rouleau en plein cintre, qui font communiquer la nef avec les bas-côtés voûtés d’arêtes sur doubleaux. Ces grandes arcades retombent sur de simples piliers carrés flanqués, sur chaque face, de colonnes engagées aux chapiteaux nus. Situées au deuxième étage, donc au-dessus des bas-côtés, les tribunes sont uniques en Bourgogne. Elles communiquent avec la nef centrale par une grande arcade géminée encadrée de colonnes surmontées de chapiteaux sans décors. Les tribunes sont voûtés de demi-berceaux avec d’épais doubleaux qui soutiennent la voûte centrale de la nef et s’achèvent en hémicycle au côté est. Enfin, l’étage supérieur est celui des fenêtres hautes. Il y en a une par travée. Cet étage très ouvert sur l’extérieur distingue l’église Saint-Étienne de Nevers des grandes églises du Massif Central auvergnat comme Clermont-Ferrand, Saint-Nectaire, Orcival et Issoire, où on retrouve des tribunes très comparables, mais sans le troisième étage. Cette élévation caractéristique sur trois niveaux introduit une évolution dans l’architecture romane, qui influencera les églises de la fin du comme la troisième abbatiale de Cluny et les églises clunisiennes d’Autun, de Paray-le-Monial, de Beaune ou de Saulieu. On peut remarquer l’absence de décor sculpté et historié des chapiteaux de la nef. On peut observer seulement un chapiteau à palmes à nervures et un autre à feuilles d’acanthe, les autres sont nus.", "section_level": 3}, {"title": "Le transept.", "content": "Le transept est très saillant et est vouté en berceau. Sa hauteur est inférieure à celle de la nef, comme il est possible de le constater dans les églises clunisiennes depuis le début de l'époque romane. Le transept est éclairé par plusieurs étages de baies en plein cintre. Les croisillons sont voûtés en berceau et divisés en deux travées par un arc en plein cintre sous lequel on trouve un mur diaphragme ajouré de cinq arcatures sur colonnettes. Ces “écrans intérieures” qui coupent l’espace du transept sont uniques en Bourgogne. La croisée du transept est couverte par une belle coupole octogonale sur trompes qui surmonte les quatre arcs en plein cintre. Chaque croisillon s’ouvre sur une chapelle orientée en cul-de-four.", "section_level": 3}, {"title": "Le chœur.", "content": "Le chœur se compose d’une travée suivi d’une abside. Cette dernière est entourée par un déambulatoire qui s’ouvre sur trois chapelles rayonnantes. Le chœur a la même hauteur que le transept mais l’élévation intérieure est différente. L’élévation de la travée de chœur et de l’abside est de trois étages comme pour la nef. Toutefois, le premier étage est composé de grandes arcades qui sont plus étroites que celles de la nef ; au rond-point de l’abside, les cinq arcades surhaussées reposent sur des colonnes aux chapiteaux simplement épannelés. Le deuxième étage montre un triforium aveugle qui se compose de petites arcatures géminées avec des colonnettes et des pilastres. Enfin, dans l’étage supérieur, cinq baies à colonnettes éclairent le sanctuaire sous le cul-de-four de l’abside. Le déambulatoire qui entoure la travée de chœur et l’abside est voûté d’arêtes. Dans le déambulatoire, quelques chapiteaux sont décorés de palmettes, de chevrons, d’écailles ou de feuilles et les tailloirs sont sculptés de billettes, d’entrelacs et d’un serpent. Des sarcophages mérovingiens à entrelacs y ont été déposés. Les chapelles rayonnantes sont un peu plus profondes que celles du transept et possèdent trois baies entre des arcatures ayant colonnettes et chapiteaux. Dans le chœur on trouve l’autel roman qui est conservé. Sur certaines pierres du chœur, on peut voir les marques des tailleurs de pierres. Chaque tailleur de pierres avait sa marque, appelée signe lapidaire ou marque de tâcheron. Ces signes servaient au paiement des travaux.", "section_level": 3}, {"title": "Cloître.", "content": "Le long du mur de l'église se trouve la galerie du cloître : quatre travées voûtées sur croisées d'ogives, retombées de masques et feuillages.", "section_level": 2}, {"title": "Bâtiments conventuels.", "content": "En 1420, un incendie détruit les bâtiments du monastère qui se trouvent au côté sud de l’église. Ils sont partiellement reconstruits au. On trouve encore les vestiges du cloître contre le bas-côté sud de l’église.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'église Saint-Étienne de Nevers est une église romane datant de la fin du, située dans la commune de Nevers en France. ", "tgt_summary": null, "id": 682729}
{"src_title": "Tagada Jones", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Tagada Jones s'est formé en 1993 à Rennes, en Bretagne. Le groupe est à l'origine composé de Niko (chant et guitare), Pascal (guitare), Pepel (basse), et Benoît (batterie). En 1995, Tagada Jones publie son premier album/EP éponyme, \"Tagada Jones\", dans la veine punk rock. Deux ans plus tard, en 1997, ils publient un deuxième EP, intitulé \"À Grands coups de bombes\". En 1998, le groupe publie son premier album studio, intitulé \"Plus de bruit\", puis en 1999 un album très brutal influencé punk hardcore, intitulé Virus, il est à ce jour le moins commercial et plus indépendant. Aucun de cette période n'apparait sur les plateformes musicales. En 2000, Tagada Jones effectue un split avec le groupe Mass Murderers. L'année suivante, en 2001, ils publient leur troisième album studio, \"Manipulé\", puis partent en tournée en soutien à l'album, notamment à La Boule Noire à Paris le avec Grimskunk et Black Bomb A. La tournée est enregistrée et publiée la même année sous format DVD intitulé \"Manipulé Tour\". En 2003, Tagada Jones publie son quatrième album studio, intitulé \"L'Envers du décor\", qui comprend un total de 13 chansons, dont la version dub de la chanson \"S.O.S.\". En 2004 ils sortent leur compilation \"The Worst of Tagada Jones\" qui comprend de Tagada Jones. En 2005, ils publient le DVD \"L’envers du Tour\" qui comprend d'images, dont de concert au VIP de Saint-Nazaire. En 2006, trois ans après la sortie de \"L'Envers du décor\", le groupe publie son cinquième album studio, intitulé \"Le Feu aux poudres\", vendu à exemplaires. En 2007 le groupe compte un total de 850 concerts, 19 pays visités, cinq albums, deux EP, 40 compilations, et exemplaires vendus. En septembre 2008 sort leur sixième album, \"Les Compteurs à zéro\", toujours chez Enragé Production. Tagada Jones sort son septième album, \"Descente aux enfers\", le, encore une fois chez Enragé Production, cette fois dans un registre plus axé punk metal. Le, Tagada Jones publie un DVD live de 16 titres, intitulé \"20 ans d'ombre et de lumière\", au label At(h)ome. Le huitième album studio, \"Dissident\" est publié en 2014. Le, Tagada Jones publie son neuvième album, \"La Peste et le Choléra\" au label At(h)ome. D'après le site critique musicodrome.com, le titre", "section_level": 1}, {"title": "Style musical et influences.", "content": "Citant Parabellum, Les Sheriff, The Exploited, Ramones, Bad Religion, Suicidal Tendencies et Bérurier noir comme influences. Underground et alternatif, Tagada Jones assimile au fur et à mesure des courants musicaux divers comme le metal, l'Electro, le punk rock le punk hardcore ou le dub. Tagada Jones construit son univers sur des textes réalistes, chantés en français, qui prônent le respect, la liberté ou l’écologie, et critiquent la mondialisation, les manipulations, le « capitalisme sauvage », le fanatisme ou encore le sexisme et l’intolérance.", "section_level": 1}], "src_summary": "Tagada Jones est un groupe de punk Breton, originaire de Rennes, en Bretagne. Le style musical du groupe est entre autres teinté de heavy metal et d'Electro. Il est actuellement composé de Niko au chant et guitare, Waner (Right 4 Life, Kickback, Nevrotic Explosion) à la basse, Stef à la guitare, Job (Right 4 Life, Tromatized Youth, Nevrotic Explosion) à la batterie et compte concerts et traversés.", "tgt_summary": null, "id": 173104}
{"src_title": "Jacqueline Seifriedsberger", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours sportif.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Premiers podiums.", "content": "En 2004, elle prend part à ses premières épreuves de Coupe continentale. Elle y obtient son premier podium en 2006. En 2008, plusieurs semaines après sa première victoire en Coupe continentale à Pöhla elle gagne son premier titre important en deventant championne du monde junior. En 2009, elle est présente au premier championnat du monde élite de saut à ski féminin, à Liberec, se classant douzième. Ses prochaines victoires en Coupe continentale interviennent à l'été 2010 à Oberwiesenthal. Elle participe à la première édition de la Coupe du monde lors de l'hiver 2011-2012. Elle obtient son premier podium en à Ljubno.", "section_level": 2}, {"title": "Succès lors des Championnats du monde 2013.", "content": "Lors de l'édition 2013, elle remporte deux médailles, une en bronze sur le concours individuel et une en argent par équipes. Elle venait juste de remporter sa première victoire en Coupe du monde à Sapporo.", "section_level": 2}, {"title": "Blessure fin 2013 et retour.", "content": "En, elle chute à l'entraînement à Hinterzarten. Les conséquences sont lourdes : une rupture d'un ligament croisé au genou droit et le ménisque est touché. Ceci l'empêchera de participer aux Jeux olympiques d'hiver de 2014. Elle revient en Coupe du monde début 2015, prenant la à Sapporo, où elle monte sur le podium un an plus tard. Figurant sur le podium aussi à Hinzenbach et Almaty durant la saison 2015-2016, elle prend la quatrième place au classement général de la Coupe du monde comme en 2013. Aux Championnats du monde 2017, elle est septième en individuel et médaillée d'argent à l'épreuve par équipes mixte. En 2018, sans podium individuel cet hiver, elle prend part finalement aux Jeux olympiques et y est treizième. Aux Championnats du monde 2019, elle gagne la médaille d'argent au premier concours par équipes féminin en mondial en compagnie de Chiara Hölzl, Eva Pinkelnig et Daniela Iraschko-Stolz.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jacqueline Seifriedsberger, née le à Ried im Innkreis, est une sauteuse à ski autrichienne, licenciée au club « SC Waldzell ».", "tgt_summary": null, "id": 2099836}
{"src_title": "Centrale nucléaire de LaSalle County", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Cette centrale est équipée de deux réacteurs à eau bouillante (REB) construits par General Electric : Elle dessert Chicago et le nord de l'Illinois en électricité et elle appartient à Exelon qui est aussi l'exploitant.", "section_level": 1}, {"title": "Déclenchement d'alerte.", "content": "En, le journal Chicago Tribune signale qu’une alerte nucléaire de site a été déclenchée, s’agissant d’une alerte moins grave qu’une alerte nucléaire générale telle que celle de Three Mile Island. C'est la première alerte nucléaire de site déclarée sur une centrale nucléaire surveillée par la NRC (Nuclear Regulatory Commission) depuis celle du réacteur de Nine Mile Point en 1991 (*) et c’est le de l’histoire de la NRC. Les opérateurs étaient en train d’arrêter la tranche pour rechargement quand le système de contrôle de la turbine a subi un dysfonctionnement qui a conduit au déclenchement du réacteur qui était à 6 % de puissance. Les instrumentations ont signalé que 3 des 185 barres de contrôles utilisées pour arrêter le réacteur n’étaient pas correctement insérées ce qui a déclenché l’alerte. Après réinitialisation, les instrumentations indiquaient seulement une barre de contrôle incorrectement insérée au lieu de 3. L’alerte a été arrêtée à ce moment-là sans aucun rejet de radioactivité. Les analyses post incidentelles ont confirmé que toutes les barres de contrôle étaient entièrement insérées moins de quatre minutes après le déclenchement du réacteur. Il n’y avait que des problèmes d’instrumentation pour les trois barres incriminées. D’autres évaluations post incidentelles ont montré que même si trois barres étaient restées entièrement sorties, le réacteur aurait été arrêté.", "section_level": 1}], "src_summary": "La centrale nucléaire de LaSalle County est située dans le Comté de LaSalle à au sud-est de Ottawa dans l'Illinois.", "tgt_summary": null, "id": 268689}
{"src_title": "Abbaye de Varennes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Construction.", "content": "Le plan du monastère est strictement conforme à la règle cistercienne : l'église est orientée est-ouest, la salle capitulaire et le dortoir s'inscrivent dans le prolongement du côté sud du transept, la chaufferie et le réfectoire sont construits au sud, en parallèle avec l'église, et le dortoir des convers ferme, à l'ouest, l'espace carré réservé au cloître. Au centre se trouve un puits qu alimentait sans doute une fontaine. Il ne reste pas de trace des autres bâtiments, notamment l'hôtellerie ou porterie. L'église est construite dans la deuxième moitié du. Elle présentait une nef flanquée de collatéraux supprimés au. À la même époque, la nef fut raccourcie à l'ouest. Le réfectoire date du. Les bâtiments des convers sont également du ; ils ont été modifiés au.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Des travaux importants ont été réalisés à la fin du, à l'occasion de la nomination de François de Castagnères qui est exilé à Varennes. La maison abbatiale a été édifiée à partir de 1698. Au, certains bâtiments ont été remaniés, le transept et le chevet de l'église abattus. Il ne reste plus que la nef, aujourd'hui. À la Révolution, la municipalité de Fougerolles prend possession de l'abbaye en 1790 ; celle-ci ne comprenait plus que deux moines ; les bâtiments conventuels sont partagés en deux lots et vendus comme biens nationaux. Le cloître est démoli. Les archives du monastère n’ont pas été transférées, lors de la Révolution, au chef-lieu du district, comme c’était l’usage, mais ont été conservées sur place sous scellés, ce qui a entraîné leur destruction. La séparation en deux propriétés distinctes s’étant perpétuée jusqu’à nos jours. En 1901, Paulin Girard de Vasson (1839-1923) s’installe à Varennes avec son épouse Nannecy et leur fille Jenny, qui va y réaliser l’essentiel de son œuvre photographique. Paulin Girard de Vasson est le fils d’un procureur du Roi à La Châtre, puis à Châteauroux. Comme son père, il est de convictions républicaines et s’engage dans la magistrature : après avoir été substitut du procureur impérial à Cosne-sur-Loire, il est nommé procureur à Châteauroux, puis à La Châtre. À Varennes, ils y reçoivent de nombreux artistes du Berry tels le poète Maurice Rollinat, le sculpteur Ernest Nivet et les peintres Fernand Maillaud et Bernard Naudin. À la fin du, l'abbaye a bénéficié de deux arrêtés de protection au titre des monuments historiques. L'inscription du porte principalement sur les vestiges du cloître et le réfectoire, alors que le classement du concerne principalement l'église et la maison de l'abbé.", "section_level": 1}, {"title": "Abbés.", "content": "On connaît une liste partielle des abbés. Les premiers sont des abbés réguliers, élus par les moines, les suivants des abbés commendataires qui s'intéressent à l'abbaye principalement pour l'honneur et les revenus qu'elle peut leur rapporter.", "section_level": 1}, {"title": "Abbés réguliers.", "content": "Les abbés réguliers sont élus par les moines réunis en chapitre pour diriger l'abbaye. La liste suivante est lacunaire.", "section_level": 2}, {"title": "Abbés commendataires.", "content": "Les abbés commendataires sont souvent des personnages importants récompensés, ou au contraire exilés sur les abbayes.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'abbaye de Varennes située dans la commune française de Fougerolles, est une abbaye créée au, sur l'emplacement d'une installation antérieure des disciples de Saint-Benoît du qui a été détruite. ", "tgt_summary": null, "id": 576376}
{"src_title": "Leó Forgács", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Sous le nom de Leo Fleischmann, il remporta le tournoi de Hanovre B ( de la fédération allemande) devant Max Lange. Lors du de la fédération allemande, en 1904, il disputa le tournoi principal (tournoi de maîtres) à Cobourg et finit dixième (le tournoi fut remporté par Curt von Bardeleben devant Carl Schlechter). En février-, il termina dernier du tournoi thématique de Monte-Carlo organisé autour du gambit Rice (victoire de Frank Marshall), puis il finit cinquième (+7 -7 =4) du championnat d'Autriche-Hongrie à Vienne remporté par Schlechter. Dans ce tournoi, Fleischmann devançait Aaron Nimzowitsch, Adolf Albin et Milan Vidmar. En, il remporta le tournoi de Barmen B avec 13 points sur 17 (+11 -2 =4). En, il commença à jouer sous le nom de Forgacs et fut éliminé lors de la première étape du tournoi d'Ostende (avec trois points sur 8). En juillet-, Forgacs finit troisième-quatrième du de la fédération allemande à Nuremberg avec 10,5 points sur 16 (+7 -2 =7), \"ex æquo\" avec Schlechter) ; le tournoi fut remporté par Marshall devant Duras. En novembre-, avec le nom de Forgacs, il remporta le tournoi de Budapest avec 14 points sur 15 (+13 =2) ainsi qu'en 1907, \"ex æquo\" avec Zsigmond Barasz, 10 points sur 12 (+8 =4). En, il finit cinquième du tournoi d'Ostende, avec 19 points sur 28, puis il remporta le championnat de Hongrie en à Székesfehérvár avec 11 points sur 14 (+11 -3). En 1909, Forgacs fut invité au très fort tournoi international de Saint-Pétersbourg, remporté par le champion du monde Emanuel Lasker. Il finit quatorzième avec 7,5 points sur 18. En 1910, il termina neuvième du de la fédération allemande à Hambourg, \"ex æquo\" avec Siegbert Tarrasch et battit Alexandre Alekhine. En 1911, il finit troisième du tournoi de San Remo (+3 =7) remporté par Hans Fahrni. En 1912 et 1913, il fut troisième du tournoi de Budapest remporté en 1912 par Vidmar devant Maroczy et en 1913 par Rudolf Spielmann devant Xavier Tartakover. En 1913, Forgacs abandonna la compétition pour devenir ingénieur. Il fut chroniqueur d'échecs dans un journal et publia un livre :", "section_level": 1}], "src_summary": "Leó Forgács est un joueur d'échecs hongrois né le à Budapest sous le nom Leo Fleischmann et mort le à Berettyóújfalu en Hongrie. Il changea son nom de Fleischmann en Forgács en 1908 et participa à de nombreux tournois d'échecs de 1902 à 1913. Il remporta les tournois de Hanovre B en 1902, de Barmen B en 1905, de Budapest en 1906 et 1907 et le championnat de Hongrie à Székesfehérvár en 1907.", "tgt_summary": null, "id": 1468911}
{"src_title": "Jan Foltys", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Foltys obtint son premier succès lors du tournoi d'Ostrava en 1935 (+9 =2), tournoi qu'il remporta également en 1936 (avec 13 points sur 13), 1937, 1938, 1940, 1941, 1944, 1945 et 1946. Dans les années 1930, les résultats de Foltys dans les tournois internationaux comprennent des troisièmes places à Podebrady en 1936 (derrière Salo Flohr et Alexandre Alekhine mais devant Pirc, Stahlberg et Eliskases), à Prague en 1937 (derrière Paul Keres) ainsi qu'une deuxième place à Rogaška Slatina en Slovénie (derrière Miguel Najdorf) et une quatrième place à Margate 1937 derrière Reuben Fine, Paul Keres et Alekhine. Lors de l'olympiade d'échecs officieuse de Munich 1936, il marqua 12,5 points sur 19 (+7 -1 =11) au premier échiquier de l'équipe de Tchécoslovaquie qui finit cinquième. Foltys participa aux olympiades officielles de 1937 (au deuxième échiquier derrière Salo Flohr) et 1939 (au deuxième échiquier derrière Karel Opočenský). Dans le championnat national, il finit huitième-douzième et dernier en 1933 à Mnichovo Hradiště (victoire de Flohr et Pokorny), troisième en 1938 à Prague et seul premier en 1940 à Rakovnik (sous le protectorat de Bohême-Moravie). En 1943, il finit premier à égalité avec Opocensky et Zita mais perdit le tournoi de départage disputé en 1944. En 1944, il fut troisième \"ex æquo\" (victoire de Opocensky) puis troisième en 1946 (victoire de Pachman). En 1948, il termina neuvième. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il remporta les tournois de Holešov (devant Karel Hromádka), de Trenčianske Teplice et de Olomouc en 1941. La même année, il annula un match contre Opocensky à Prague (6 à 6). En 1942, il finit troisième \"ex æquo\" avec Efim Bogoljubov et Kurt Richter) au tournoi Europa de Munich 1942 remporté par Alexandre Alekhine devant Paul Keres ainsi que seul troisième au troisième de Prague 1942 remporté par Alekhine et Junge. En 1943, il finit quatrième (\"ex æquo\" avec Jaroslav Šajtar) du tournoi international de Prague remporté par Alekhine devant Keres et cinquième du tournoi de Salzbourg remporté par les deux mêmes joueurs (Alekhine et Keres). La même année, il remporta le tournoi de Uherské Hradiště 1943 et finit deuxième à Zlín (derrière Kottnauer). En 1944, il termina deuxième à Hradec Kralove et premier à Jihlava. Après la guerre, il finit quatrième \"ex æquo\" à Prague en 1946 (mémorial Treybal remporté par Najdorf), troisième à Budapest en 1948 (victoire de László Szabó et quatrième \"ex æquo\" à Venise en 1949 (victoire de Szabó devant Rossolimo et Prins). En 1948, il remporta le tournoi de Karlovy Vary 1948 devant Gedeon Barcza, Lajos Steiner, Vasja Pirc, Gösta Stoltz, Opocensky, Vidmar, Yanovsky, Prins et Tartakover) et un tournoi à Prague 1948. Puis l'année suivante, il remporta le mémorial Schlechter à Vienne en 1949, \"ex æquo\" avec Stojan Puc. En 1950, il finit septième du mémorial Przepiorka en Pologne (victoire de Keres devant Taïmanov, Barcza, Szabo, Bondarevski, Geller, Foltys, Averbakh et Simaguine) avec 12 points sur 19. En 1951, il finit cinquième du tournoi zonal de Mariánské Lázně remporté par Pachman. Il mourut de leucémie peu avant l'interzonal de 1952. En 1947, lors de matchs par équipes, il battit Prins (Pays-Bas) : (+1 =1) et Golombek (Angleterre) : (2-0) mais perdit contre Nicolas Rossolimo (France) : 0-2. En 1948, il battit Gligoric (+1 =1), puis en 1949, il gagna contre Kazimierz Makarczyk (Pologne) : 2-0 et Josef Lokvenc (Autriche) et perdit contre Euwe (-1 =1).", "section_level": 1}], "src_summary": "Jan Foltys est un joueur d'échecs tchécoslovaque né le à Schönbrunn (en Silésie autrichienne) et mort de leucémie le à Ostrava. Il participa à trois olympiades pour la Tchécoslovaquie et remporta le championnat de Tchécoslovaquie (protectorat de Bohême-Moravie) en 1940. Après la Guerre, Il remporta le tournoi de Carlsbad-Marienbad (Karlovy Vary) en 1948 et le tournoi de Vienne en 1949, puis il reçut le titre de Maître international lors de sa création en 1950. Il mourut en 1952 avant d'avoir pu disputer le tournoi interzonal.", "tgt_summary": null, "id": 1012626}
{"src_title": "La Roche-Derrien", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Roche-Derrien se trouve située au fond de la ria du Jaudy, à l'endroit de rencontre, deux fois par jour, de l'eau douce et de l'eau de mer. Elle se caractérise à l'origine par une éminence située au-dessus de ce lieu de contact, qui a justifié ensuite le passage à gué, le pont, puis le château médiéval.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"castrum de rupe\" vers 1165, \"La Roche Derian\" en 1405, \"La Rochederien\" en 1434, \"Rocha Deryani\" en 1444. La Roche-Derrien doit son nom au comte Derrien, comte de Penthièvre, fils bâtard d'Éon de Penthièvre et neveu du duc régnant, Alain III de Bretagne, qui y fit bâtir un château fort vers 1080 à un endroit surplombant la vallée du Jaudy.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "À l'époque gallo-romaine, La Roche fait partie du territoire du \"Pommeratum\" du Jaudy (aujourd'hui Pommerit-Jaudy), à l'endroit de passage de la rivière Jaudy par la route gallo-romaine de Guingamp à Plougrescant vers le nord, Lannion vers l'ouest, et Carhaix \"(Vorgium)\" vers le sud.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen-Âge.", "content": "La Roche-Derrien doit son nom à de l'érection d'un château en faveur de Derrien, juveigneur de Goëllo, au début du. La Bataille de la Roche-Derrien opposant les Bretons du parti de Jean de Montfort, frère du feu duc Jean III de Bretagne, soutenus par des troupes anglaises, et les troupes françaises et bretonnes menées par Charles de Blois le pendant la Guerre de succession de Bretagne. Charles de Blois ayant refusé toutes négociations avec la population assiégée et à bout de force, il fut capturé par le capitaine Thomas Dagworth arrivé au secours de la ville. Les Français furent battus. Charles de Blois n'échappa à une exécution sommaire que grâce à l'intervention de Tanguy du Chastel dont il avait pourtant assassiné les fils sous les murs de Brest. C'est l'un des faits marquants de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La Première Guerre mondiale.", "content": "Le monument aux morts de La Roche-Derrien porte les noms de 49 marins et soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.", "section_level": 3}, {"title": "La Seconde Guerre mondiale.", "content": "En, Jean-Baptiste Legeay aida deux soldats britanniques, Harry Pool et Donald Campbell, cachés depuis la débâcle dans la région de La Roche-Derrien à rejoindre à Nantes une filière d'évasion. Le monument aux morts de La Roche-Derrien porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles trois résistants morts en déportation : Émile Tanguy, Jean L'Hénoret et Yves Le Bitoux ; trois au moins (Guy Galifot, Louis Riou et Georges Jézéquel) sont des soldats ou marins disparus en mer.", "section_level": 3}, {"title": "L'après Seconde Guerre mondiale.", "content": "Claude Le Glasse est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie.", "section_level": 3}, {"title": "Le.", "content": "Le, la commune fusionne avec Hengoat, Pommerit-Jaudy et Pouldouran pour former la commune nouvelle de La Roche-Jaudy dont la création est actée par un arrêté préfectoral du.", "section_level": 2}, {"title": "Langue bretonne.", "content": "L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le.", "section_level": 1}, {"title": "Le Tunodo.", "content": "On désigne sous ce nom un argot local de breton, éteint au début des années 1960. Cet argot, compris seulement de la population locale, a fait l'objet d'études précises, dont \"\"l'argot des Nomades en Basse-Bretagne\"\", cité ci-dessous", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Site officiel de la Ville de La Roche Derrien", "section_level": 1}], "src_summary": "La Roche-Derrien (en breton \"Ar Roc'h-Derrien\" ou \"ar Roc'h\" ou encore \"Kêr ar Roc'h\") est une ancienne commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France. Elle est aujourd'hui Commune déléguée de la Commune de La Roche-Jaudy. ", "tgt_summary": null, "id": 2333182}
{"src_title": "Course de montagne du Hochfelln", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "En 1974, le président du ski-club de Bergen, Georg « Bibi » Anfang, souhaite rendre les entraînements des skieurs plus attractifs durant la saison d'été. Il propose ainsi à ces derniers de gravir le Hochfelln avec leurs bâtons de ski. La course de montagne du Hochfelln est née. Jusqu'en 1982, les femmes empruntent une version raccourcie du parcours qui s'arrête à Oberbründling. Elles effectuent la course complète à partir de 1983. En automne 1996, Bibi Anfang rencontre Ernst Künz, le créateur de la course de Schlickeralm. Ensemble, ils décident de fonder une coupe internationale de course en montagne. La course de montagne du Piz Danis en Suisse les rejoint et le Grand Prix alpin a lieu pour la première fois en 1997. Cette coupe devient officiellement chapeauté par la WMRA en 1999 et est renommée Grand Prix WMRA. En 2000, la course accueille le Trophée mondial de course en montagne sur un parcours rallongé à et de dénivelé. Le Néo-Zélandais Jonathan Wyatt et l'Écossaise Angela Mudge s'imposent. La course accueille les championnats d'Allemagne de course en montagne à cinq reprises, en 1986, 1996, 2009, 2013 et 2014. Jonathan Wyatt détient le record du nombre de victoires chez les hommes avec 8 succès ainsi que du parcours avec un temps de en 2002. Il a de plus remporté son titre de champion du monde en 2000. Chez les femmes, l'Autrichienne Andrea Mayr détient le record absolu du nombre de victoires avec 9 succès. Elle détient également le record féminin en. Après une longue absence au calendrier, la course fait son retour dans la Coupe du monde de course en montagne en 2016.", "section_level": 1}, {"title": "Parcours.", "content": "Le parcours part depuis la station inférieure du téléphérique de Bergen et emprunte la route qui longe la rivière Weissache. Il bifurque ensuite sur un chemin qui longe le ruisseau Schwarze Ache, puis remonte à la station intermédaire du téléphérique sur l'alpage de Bründling. il suit finalement le chemin qui atteint le sommet du Hochfelln. Il présente un dénivelé de et mesure de longueur jusqu'en 1993. A partir de 1994, il est rallongé de de.", "section_level": 1}, {"title": "Vainqueurs.", "content": "Record de l'épreuve", "section_level": 1}], "src_summary": "La course de montagne du Hochfelln (en allemand : \"Hochfelln Berglauf\") est une course de montagne reliant le village de Bergen au sommet du Hochfelln en Haute-Bavière en Allemagne. Elle a été créée en 1974 et c'est la plus vieille course en montagne d'Allemagne.", "tgt_summary": null, "id": 1816941}
{"src_title": "Orbicule", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Fonctions.", "content": "À ce jour, leur fonction éventuelle n'est pas identifiée et le consensus est que les orbicules pourraient peut-être n'être qu'un déchet métabolique, un sous-produit de la synthèse de la sporopollénine destinée à construire la cuticule des pollens.", "section_level": 1}, {"title": "Constitution biochimique.", "content": "La sporopollénine est un polymère à base lipidique fabriqué par certains organismes (algues, plantes) pour consolider des parois cellulaires (dont celles du pollen). La sporopollénine semble être le composé naturel le plus résistant au monde : il n'est détruit ni par la chaleur, ni par les fortes pressions, et il résiste au froid et à la plupart des attaques chimiques (acides, bases, oxydants). C'est le principal constituant de l'exine qui forme la cuticule des pollens ainsi que des spores de fougères, que l'on retrouve parfois presque intact, après des centaines de milliers, voire millions d'années, jusque dans le charbon et certaines roches magmatiques.", "section_level": 1}, {"title": "Origine métabolique.", "content": "Les orbicules sont trouvés dans les loges des anthères de plantes à fleurs. Ils pourraient être synthétisés par les plantes dans les cellules sécrétoires du tissu tangentiel et radial des cellules du tapis.", "section_level": 1}, {"title": "Allergénicité.", "content": "La sporopollénine n'était pas en elle-même généralement considérée comme allergène (de par l'absence d'azote dans sa composition notamment), mais les orbicules, peut-être en raison de leur caractère non dégradable, pourraient jouer un rôle dans certaines allergies. Des observations au microscope électronique à balayage (publiées en 2001 ) ont mis en évidence des orbicules dans certains tissus floraux de quinze des espèces européennes connues pour être allergènes ; chez toutes les espèces étudiées de la famille Betulaceae, Chenopodiaceae, Fagaceae, Poaceae, Polygonaceae, et Urticaceae. Toutefois, chez les espèces d'Asteraceae et d'Oleaceae étudiées, on n'a pas trouvé d'orbicules. Chez tous les Chenopodiaceae, Poaceae, et les espèces Urticaceae, les orbicules étaient collés à l'exine du pollen (ce qui laisse penser que ces orbicules peuvent être dispersés dans l'air durant l'anthèse. Ceci, et d'autres résultats récents montrant une activité allergénique dans de petites fractions microniques d'aérosols atmosphériques, a conduit à poser l'hypothèse que les orbicules seraient un facteur important d'allergies. Les allergologues travaillent à utiliser l'immunoélectromicroscopie pour mieux comprendre les anthères et déterminer si les orbicules sont effectivement allergènes, et dans quelles proportions et conditions, directement ou indirectement.", "section_level": 1}, {"title": "Synonymes.", "content": "La littérature anglosaxone utilise aussi les dénominations suivantes :", "section_level": 1}], "src_summary": "Les orbicules sont des grains de sporopollénine de taille microscopique à submicroscopique, comprise entre moins de 1 et 15 microns (1,5 à 2 μm selon certains auteurs), mais ils seraient aussi souvent submicroniques. ", "tgt_summary": null, "id": 1848310}
{"src_title": "Collégiale Saint-Hilaire de Semur-en-Brionnais", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L’église a été construite en deux étapes au cours du. Elle est la dernière église romane construite dans le Brionnais. Son architecture s'en ressent puisqu’elle marie habilement à la fois le style roman du Brionnais et celui de la troisième abbatiale de Cluny qui a été fondée par saint Hugues. Hugues, fils de Dalmace [vers 985-1048], seigneur de Semur, et d'Aremburge de Vergy, naît au château de Semur situé à côté de l’église. Hugues devient abbé de Cluny en 1049 après la mort d’Odilon de Mercœur ; il le restera jusqu’à sa mort en 1109. Il n’a donc pas vu l’église actuelle. Hugues de Semur qui fut le bâtisseur de la troisième église de Cluny, envoya dans sa ville natale, des architectes provenant de l’abbaye mère. La partie la plus ancienne de l’église date de cette période : elle correspond au transept, à une travée du chœur, à l’abside et aux deux absidioles. Les années 1180 voient la fin de la construction du portail occidental de l'église et de son tympan ainsi que de la tribune. L’église est élevée en collégiale en 1274 lorsque Jean de Châteauvillain, baron de Semur, et Girard, évêque d’Autun, y fondent un chapitre de 13 chanoines. L’église Saint-Hilaire devient alors l’église paroissiale de Semur. À noter que l’église rurale, anciennement bâtie au fond de la vallée et dédiée à saint Martin, a servi jusqu'à la Révolution au culte pour les villages des alentours. Celle que les barons de Semur édifièrent dans Semur n'était donc pas destinée à la remplacer mais à servir de témoignage de leur piété. En 1364, pendant la guerre de Cent Ans, l’église est pillée par le Prince Noir. Au (en 1576), lors des guerres de religion, les Huguenots calvinistes l’incendient. La voûte s'effondre. Elle est remplacée par un plafond en lambris. En 1775, le chapitre est supprimé. À partir de 1793, le culte est interdit dans l’église. Il sera de nouveau autorisé à partir de 1800. L'église est classée monument historique en 1851. Elle est restaurée par l'architecte Eugène Millet. La voûte de la nef est rétablie. En 1854, les pignons et une partie du clocher sont restaurés. En 1889, l'ancien badigeon intérieur est enlevé et les joints sont refaits d'appareil. Les baies sont ornées avec des vitraux peints par M. Bégule. L'une des particularités remarquables de cet édifice est de disposer de trois cadrans solaires (mur sud de la nef).", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Description extérieure.", "content": "L’église est régulièrement orientée. Elle est construite en moyen appareil ocré. La toiture est couverte de tuiles romaines. La chapelle annexe sud-est date du.", "section_level": 2}, {"title": "Le chevet.", "content": "L’ensemble donne une impression de solidité et de sérénité, mais aussi de sveltesse. Malgré les liens étroits qui l’unissaient à l’abbaye mère, l'église Saint-Hilaire présente un chevet roman à trois absides qui s'écarte du modèle clunisien. Plus précisément, le chevet est constitué d'une abside et de deux absidioles semi-circulaires recouvertes de tuiles. La maçonnerie de l'abside centrale est rythmée par deux puissants pilastres. Le pignon du mur de décrochement qui ferme la travée de chœur, à l’est, est percé d'un oculus surmonté d'une double arcature.", "section_level": 3}, {"title": "Le portail occidental de la nef.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Le tympan.", "content": "Le tympan représente le Christ en majesté, à savoir le Christ Pantocrator dans une mandorle soutenu par deux anges qui semblent tassés du fait de la présence du tétramorphe. En raison de la lourdeur des figures, on serait tenté, au premier abord de donner à ce tympan, une datation précoce. Pourtant, la complexité des drapés, notamment dans le cas du Christ, placerait plutôt ces sculptures après les œuvres de maturité du roman bourguignon.", "section_level": 4}, {"title": "Linteau du portail ouest.", "content": "Le linteau de Semur contient une des rares représentations du concile schismatique convoqué à Séleucie en 359. Y figure l'intervention de Saint Hilaire telle que la racontera plus tard Jacques de Voragine dans \"La Légende dorée\" (1261-1266), mais que l'on trouve déjà au Livre V (\"Le Guide du Pèlerin\") du Codex Calixtinus - ensemble de textes en latin compilés entre 1155 et 1160 à Vézelay puis écrits et enluminés à Cluny en 1160-61. Le lieu où se tient le concile est délimité par une frise symbolisant la nuée céleste. Le concile se déroule sous le regard et la protection divine, Constance, aux sympathies hérétiques, (ou son représentant) est ainsi nettement en dehors de cet espace. À l'extrême gauche de cet espace, un personnage, figuré de front, debout, un vêtement sur l'épaule : il est en marche. Il tient un livre dans sa main gauche qui rappelle celui tenu par le Christ en gloire au-dessus dans le tympan : il porte la Parole divine. C'est Hilaire. Alors qu'il n'est pas convoqué (trois ans auparavant il a été destitué de son siège épiscopal et exilé en Phrygie sur ordre de Constance) Hilaire se présente au concile pour y plaider la cause catholique contre l'hérésie arienne. Plus à droite, trois personnages : ils portent des mitres. Ce sont des évêques. Dans sa main droite, celui de gauche tient ce qui pourrait être une crosse. Deux sont assis à l'avant, le troisième se tient derrière : le concile a déjà commencé et réunit de nombreux évêques. Le personnage de droite est incliné vers sa gauche. Ce pourrait être le pape Léon qui a un mouvement de recul en apprenant l'arrivée d'Hilaire. Il tient un phylactère dans la main droite : il parle, il « défendit que personne se levât pour lui [Hilaire] ni ne lui fît une place. ». Hilaire se retrouve donc assis par terre, relégué à un niveau nettement inférieur aux évêques. Le pape ne le reconnaît pas en tant qu'évêque et le lui fait savoir à la fois par son comportement et ses paroles (phylactère). Mais la sculpture met en avant la crosse qu'Hilaire tient de la main droite et la mitre qu'il porte, signes caractéristiques de sa qualité d'évêque. Plus encore, Hilaire est figuré exactement au milieu du linteau, place d'honneur, juste à l'aplomb du Christ en gloire du tympan et de l'Agneau mystique qui domine le portail. Un ange sort de la nuée, juste au-dessus d'Hilaire. « Il l'encense et le désigne comme le champion de Dieu. ». Hilaire est non seulement bien évêque, mais béni de Dieu, il est saint. À droite du deuxième banc d'évêques, un miracle vient confirmer la sainteté d'Hilaire. Celui-ci retrouve la place élevée qui lui est due, la terre se soulève, « de façon qu'Hilaire se trouva au niveau des autres évêques.». Face à saint Hilaire, un siège ouvragé, vide, vu de profil. C'est le trône papal. Le pape a quitté l'assemblée. Un personnage, debout (voir le vêtement et les pieds qui apparaissent sous le trône papal), main gauche levée et index pointant dans l'axe de la nuée vers le Christ en gloire du tympan. C'est saint Hilaire qui, « se levant, ramena tous les évêques à la foi catholique.». Une dernière scène, à l'extrême droite du linteau, en dehors de l'espace délimité par la frise : un personnage assis sur un siège bas, symétrique de celui d'Hilaire au centre du linteau, un minuscule personnage sort de sa bouche – il est en train de rendre l'âme. Un être monstrueux représenté en satyre grimaçant s'empare de cette âme. Un deuxième monstre s'empare de la mitre du personnage ; un troisième, cornu, tire la langue. «... le pape se rendit où l'appelait un besoin naturel, et il fut saisi de dysenterie, et il mourut là misérablement, perdant tous ses boyaux.». Le linteau pourrait, aussi, représenter le synode de Biterae qui a eu lieu en 356, soit trois ans avant le concile schismatique convoqué à Séleucie. Les évêques trônant évoquent l’assemblée d’ecclésiastiques ariens qui décidèrent de l’exil de saint Hilaire en Phrygie.", "section_level": 4}, {"title": "Les portails des bas-côtés.", "content": "On pénètre dans les bas-côtés de l'église par deux portes en plein cintre richement décorées. Celle du nord possède une belle harmonie de proportions qui en fait un modèle. Son tympan, est orné de trois lobes fleuronnés rayonnants. Il a pour cadre un câble tordu en spirale sur deux colonnes unies. Les autres archivoltes, en forme de bandeaux plats, sont chargées de billettes et d'oves enrubannés, ainsi que leurs pilastres. Quant au linteau, il se compose d'une frise, fleuronnée d'un beau dessin sous une corniche à palmettes. Au-dessus de cette porte s'ouvre une fenêtre. Celle du sud est moins importante et montre un tympan orné d’une simple croix potencée.", "section_level": 3}, {"title": "Description intérieure.", "content": "La situation de Semur-en-Brionnais, en dehors des routes de pèlerinage, ne requérait pas un plan dicté par l’afflux des pèlerins, donc pas de déambulatoire dans le chœur par exemple. Le plan de l’église est, donc, assez classique: trois nefs à quatre travées avec plus une travée de chœur, terminée par une abside en hémicycle et deux travées latérales terminées en absidioles.", "section_level": 2}, {"title": "La nef.", "content": "La nef de l’église a été construite dans la deuxième moitié du dans un style tardif directement inspiré de Cluny III. Les quatre travées sont élevées sur trois étages. Le triforium est rythmé par deux groupes de trois arcades de profil brisé par travées. Ce triforium élégant n'a eu qu'un but décoratif, comme ceux de Paray-le-Monial et d'Autun. Les fenêtres hautes sont au nombre d’une par travée et éclairent directement l’espace, alors qu’il y en avait trois à Cluny. Cette différence s’explique vraisemblablement par le risque qu’aurait représenté un plus grand évidement des parties hautes. Les autres éléments directement influencés par Cluny sont les pilastres cannelés des piliers cruciformes, les arcs brisés et surtout la tribune en encorbellement dans le mur ouest. La même aurait existé à Cluny. De cette tribune résonnaient les réponses chantées en écho au chant des moines qui, eux, étaient situés dans le chœur. La voûte en berceau en plein cintre surbaissée qui couvre les trois premières travées de la nef date du. Elle remplace la voûte en berceau brisé qui fut incendié au.", "section_level": 3}, {"title": "Le transept.", "content": "Les bras du transept sont en faible saillie sur les bas-côtés et sont voûtés en berceau brisé. La croisée est surmontée d'une lanterne formée d'une coupole octogonale sur quatre trompes au-dessus d'un étage d'arcades aveugles disposées par deux et par trois sur chacune des huit faces correspondant aux pans de la coupole.", "section_level": 3}, {"title": "Le chœur.", "content": "Le sanctuaire se compose d'une travée de chœur en berceau brisé que précède une abside semi-circulaire. Elle est voûtée en cul-de-four ovoïde. Dans cet hémicycle, une garniture d'archivoltes sur colonnettes et pilastres alternés fait saillie sur la muraille et encadre trois baies et deux arcades aveugles. Les deux absides latérales sont voûtées en cul de four. Elles sont précédées de petites travées de chœur. Elles ouvrent sur le sanctuaire par deux arcades à deux rangs de claveaux. Le rang inférieur est porté par des pilastres très courts suspendus en encorbellement sur des corbeaux sculptés de petits atlantes diaboliques. Les faces des pilastres sont décorées de fleurons, de rinceaux et de rubans plissés.", "section_level": 3}, {"title": "Les bâtiments rattachés à l’église.", "content": "À côté de l’église on trouve encore les bâtiments canoniaux dont la maison du chapitre. La salle capitulaire date du ( et elle possède un décor peint de la fin de ce même siècle,", "section_level": 2}], "src_summary": "La collégiale Saint-Hilaire est une collégiale romane du située sur le territoire de la commune de Semur-en-Brionnais dans le département français de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. L'église est classée aux monuments historiques depuis 1862.", "tgt_summary": null, "id": 1984761}
{"src_title": "Comité permanent des recherches islamiques et de la délivrance des fatwas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Création.", "content": "Le Comité fut établi conjointement avec le Conseil des oulémas par décret royal le (8 Rajab 1391 AH) par le roi Fayçal ibn Abd al-Aziz. En vertu de l'article 4. de l'arrêté, il est déclaré: \"“Le Comité permanent a pour tâche de sélectionner ses membres parmi les membres du Conseil (des oulémas) conformément à l'Arrêté Royal. Son rôle est de préparer les documents de recherche nécessaires aux discussions du Conseil (des oulémas), ainsi que l'émissions de fatwas concernant les problèmes individuels. Ceci en répondant aux demandes publiques de fatwa dans les domaines de l'aqeedah, de l'ibaadah et des questions sociales. Il sera appelé : Le Comité permanent pour la recherche islamique et la délivrance des fatwas (\"al-Lajnah ad-Daa'imah lil-Buhooth al-'Ilmiyyah wal-Iftaa\".)”\"Il est possible d'écrire au Comité permanent afin de demander une fatwa sur un sujet précis. Depuis sa création, le Comité permanent a répondu aux musulmans d'Arabie saoudite, mais aussi de nombreux autres pays, à la recherche de décisions dans le fiqh (jurisprudence islamique) sur une variété de questions, y compris les hadîth (paroles du prophète Mahomet), Ibadah (culte), et l''Aqîda (confession de foi islamique). Toutes les fatwas sont obtenues à partir de preuves provenant des trois sources du savoir islamique: le Coran, la Sunna et la compréhension des compagnons du prophète Mahomet. Les auteurs de fatwas expliquent généralement tous les points de vue islamiques potentiels sur une question, et expliquent ensuite, ce qui est selon eux l'opinion la plus authentique. Les fatwas émises par le Comité ont été regroupées dans un recueil de 32 volumes.", "section_level": 1}, {"title": "Autorité.", "content": "En 2010, le roi Abdallah a décrété que seuls les clercs religieux officiellement approuvés seraient autorisés à émettre des fatwas en Arabie Saoudite, à savoir les 21 membres Conseils des oulémas, la plus haute autorité religieuse du pays, ainsi que quatre ou cinq membre du Comité permanent. Un nouveau comité affiliés au Comité permanent et dirigé par Saleh bin Mohammed al-Luhaydan a été créé par le Conseil des oulémas afin de superviser la délivrance de fatwas et d'empêcher les clercs non agréés d'en délivrer également. Tous les imams et prédicateurs ont reçu du ministère des Affaires islamiques l'instruction de respecter les fatwas et de les expliquer durant leurs sermons du vendredi. Les contrevenants sont réprimandés. En 2011, une fatwa censée avoir été délivrée par le Grand mufti, indiquant que Oussama ben Laden et Al-Qaïda ont suivi le droit chemin à travers leurs efforts pour rétablir le califat islamique, a été dénoncé par le comité comme une \"fabrication mensongère\". Une fatwa, disponible en anglais sur le site web gouvernemental du comité édicte : \"celui qui refuse de suivre le droit chemin mérite d'être tué ou réduit en esclavage\", \"il sera établi qu'à l'origine de l'esclavage est la capture dans le djihad contre les mécréants pour corriger ceux qui ont été capturés par l'isolement de l'environnement mauvais dans lequel ils vivaient \".", "section_level": 1}, {"title": "Membres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Actuels.", "content": "Au début de 2014, les membres du comité", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Comité permanent des recherches islamiques et de la délivrance des fatwas (également Comité permanent pour la recherche et la fatwa, ou Comité de la recherche et les décrets, ou Comité permanent pour la recherche islamique et les verdicts, ou Présidence générale de la recherche scientifique et de l'Iftaa’ en arabe, \"al-Lajnah ad-Daa'imah lil-Buhooth al-'Ilmiyyah wal-Iftaa\" اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء ) est une organisation islamique d'Arabie saoudite, dont le rôle d'émettre des arrêts de jurisprudence islamique (fiqh) et de préparer les documents de recherche du Conseils des oulémas. Ses membres sont choisis parmi le Conseil des oulémas, constitué des érudits sunnites les plus importants d'Arabie saoudite.", "tgt_summary": null, "id": 2397770}
{"src_title": "Abbaye de Fontmorigny", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de l'abbaye.", "content": "Vers 1120, la présence est relevée d'une communauté de religieux bénédictins de tradition clunisienne, établie près de l’abbaye actuelle, dans le même enclos. En 1148 la communauté s'affilie officiellement à l’ordre de Cîteaux, via une de ses premières filles, l'abbaye de Clairvaux, par l'intervention du seigneur de Montfaucon (Migne, \"Patrologie latine\", t. 202, col. 1312) et de Pierre de La Châtre, archevêque de Bourges, en 1149 (A.D. 18-6 H 2). Ce changement imposa des modifications dans la disposition des bâtiments. Entre 1157 et 1181, constitution rapide du domaine foncier et début de la construction des bâtiments. En 1170 mention de l’\"abbatia nova\", preuve de la restructuration des bâtiments de l’abbaye. En 1225, consécration de l'église Notre-Dame par Simon de Seully. En 1245, achèvement du dortoir des moines. Ces travaux étaient notamment financés par la dîme. En 1285, Jean de Boisgibault, damoiseau, donne aux moines de Fontmorigny la moitié de la dime qu'il tenait en fief de son oncle Philippe de Boisgibault, sur le territoire de la paroisse de Tracy, donation garantie par l'évêque d'Auxerre. Au cours de la guerre de Cent Ans, l'abbaye subit de nombreux dommages. Les réparations durent une vingtaine d'années, de 1480 et 1500 : bâtiment des convers, logis d'entrée. En 1527, Louis, comte de Sancerre, agissant en seigneur féodal, confirme aux moines de Fontmorigny la dîme de Boisgibault. Au début du, la construction du nouveau logis abbatial relié au bâtiment des convers par la tour d'escalier ; mais l'ensemble de l'abbaye n'est pas entretenu. En 1722, date portée sur la porte d’entrée, d'importants travaux sont entrepris, avec reconstruction complète du cloître mais suppression des collatéraux et de plusieurs travées de la nef de l'église. En 1791, l'abbaye est vendue comme bien national. Elle est transformée en exploitation agricole et logements pour les ouvriers des usines métallurgiques de Torteron et Feuillardes. En 1988, commence sa restauration sous la direction de. Commencée vers 1160, elle fut poursuivie lors de la seconde campagne de 1190 : rehaussement des murs, installation de fenêtres hautes, mise en place de croisées d’ogives dans le chœur. Le chevet plat est percé de trois lancettes surmontées d’un oculus central. Les deux dernières travées de la nef, les chapelles absidioles furent détruites lors de l’effondrement de 1722.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture générale.", "content": "Cloître et bâtiments conventuels. Rebâtis entre 1725 et 1740. Après l’expulsion des religieux et la vente du mobilier en 1791, cet ensemble architectural fut conservé pour loger les ouvriers des usines métallurgiques de Torteron. En 1925 commence une période d’abandon qui causa sa ruine. À partir de 1990, le travail de nettoyage et de défrichage permit de rendre lisible cette architecture. Construction de 27 × 14 m. Le rez-de-chaussée voûté dut servir de réfectoire ; il a des chapiteaux à feuilles. Adossée au mur Sud du réfectoire. Les fondations subsistent en retour d’équerre de l’église. Tour et escalier en vis. Caves.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Blason de l’abbaye : d’azur, à une fontaine d’or, sur une motte de sinople, accostée de 6 fleurs de lis d’or posées en orle (d’Hozier, \"Armorial général\", t. V, p. 217). Le thème de l’eau est commun avec l’abbaye de Fontaine-Jean, commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron, Loiret. Le réseau hydraulique complexe qui circule sous les lieux réguliers et le grand vivier de ×, rappellent la compétence des religieux dans l’utilisation et dans la maîtrise des eaux. De l'abbaye du, il subsiste l'église, le réfectoire des convers et la cave voûtée sur croisées d'ogives du logis d'entrée, sans doute la porterie, et le cloître. Construction en moellon enduit pour la tapisserie des murs et en pierre de taille pour les encadrements des ouvertures, pour les arêtes et pour les contreforts. L’église occupe le côté Nord. Le cloître occupe l’angle compris entre le bras Sud du transept et la nef mais sa cour intérieure est entourée sur ses 4 côtés de bâtiments. Les dortoirs situés au communiquaient avec l’église par la porte ouverte dans le pignon du transept Sud, à l’aide de l’escalier débouchant à l’intérieur de l’église. À l’ouest du cloître et séparé de celui-ci se trouve le bâtiment dit des convers. À l’un de ses angles est annexé un pavillon Autres bâtiment à l’ouest. Au sud du cloître, le vivier de 80 m de long sur 25 m de large s’étendait d’est en ouest. Creusé dans le roc sur un terrain déclive. Colombier à l’angle sud-est de l’enclos. Au nord, en dehors de l’enclos, la source nécessaire à la vie humaine, animale et monastique.", "section_level": 1}, {"title": "Église.", "content": "Plan en forme de croix latine. Les contreforts rectangulaires peu saillants renforcent les angles. Lors des travaux commencés en 1722, la nef fut diminuée de 2 voire de 3 travées à l’ouest et sa façade entièrement recomposée. La porte est entourée de pilastres doriques plats avec fronton orné d’un écu parti au 1 à une fontaine décorative, au 2 à 3 moutons superposés à longues cornes rabattues horizontalement. Pignon nord. 3 fenêtres, 2 en bas et 1 au-dessus. 2 fenêtres ouvertes dans le mur est de chaque bras, au-dessus des toits des chapelles carrées. Il subsiste des amorces de voûte dans le bras sud, qui laissent supposer un passage aigu, peu élevé. Dans le bras nord tout a disparu. 2 fenêtres ouvertes dans les murs nord et sud. 3 fenêtres au sommet légèrement en ogive, surmontées d’un oculus rond entouré d’un tore d’angle et d’une baguette. 4 chapelles rectangulaires s’ouvraient à l’est du transept. Carrelage. Vers 1225. En 1997, un ensemble de carrelages en céramique glaçurée fut retrouvé à l’emplacement des 4 chapelles latérales rectangulaires ouvrant sur le transept. Les pavements appartiennent à 2 niveaux de circulations séparés par une marche. Les ruptures de décor s’expliquent par les réparations et les modifications : ajout d’un mur vers le transept vers 1600 et restructuration de l’église entre 1722 et 1732. Les lacunes peuvent s’expliquer par l’emplacement de marches, d’autels ou de lavabos. Ces carreaux furent posées sur un enduit frais, et un badigeon de lait de chaux sur les murs les a en partie recouverts. 4 formes de carreaux disposés en petits tapis forment des ensembles géométriques, de couleur noire, marron et jaune. La chapelle sud conserve des éléments d’une roue agrémentés d’un décor de fleur stylisée en utilisant des couleurs jaune et vert franc. D’après les fouilles exécutées au pied de l’angle sud-est, le sol serait surélevé d’environ 1,30 m Les voûtes se pénètrent à arêtes vives. Les arcades du mur sud de la nef et du bras sud du transept suggèrent l’existence d’une série de chapelles de ce côté ; en effet, en 1301, Pierre de Fontenay fit bâtir une chapelle dédiée à saint Antoine, dans l’église. Mais il peut aussi s’agir d’arcs de décharge, inutiles au nord, vide de toute construction. Voûtes sur croisée d’ogives. Croisée. L’abaissement des retombées n’existant pas, la voûte conserve une forme de dôme accusée, avec une surélévation centrale de 1,20 m environ. Au centre de la croisée centrale, formant clé, se trouve le trou à cloche que surmonte le campanile en bois. L’accès se faisait par l’escalier en bois dont on voit l’alvéole à l’angle du chœur et du bras sud du transept, et auquel on accédait par la porte donnant sur le transept et par l’échelle ou escalier de bois à l’intérieur. Bras nord. Porte ouvrant vers la fontaine. Bras sud. Escalier de matines. Voûtes sur croisée d’ogives. Les arcs sont de section carrée et leurs arêtes ont 2 tores. Ceux-ci reposent sur des culs-de-lampe placés dans les angles à 1 m au-dessous des chapiteaux des pilastres ; ainsi leurs points de rencontre se trouvent à au-dessus des clefs des arcs doubleaux. Les arcs doubleaux rectangulaires reposent sur des piédroits carrés saillant devant les murs. Le chapiteau se réduit à un bandeau formé d’une gorge et d’une baguette au-dessous. La décoration occupe le fond du chevet et masque la partie basse des 3 fenêtres. 2 colonnes composites, cannelées, avec bague au centre, portent un fronton coupé ; 2 autres colonnes semblables sont en arrière et au-dehors. Au centre, cadre avec bandes de marbre noir. Dans les angles des parties occupées du fronton se trouvent des têtes d’anges, entourées de rinceaux à rocailles. Au-dessus, une corniche avec cintre au milieu abritant une tête d’ange. Sur le tout s’élève une niche à pilastres, encadrant une statue de la Vierge à l’Enfant. À droite et à gauche, deux figurent demi-nues sortant de gaines de feuillage. La niche a pour coupole une coquille ; au-dessus, écusson vide. À droite et à gauche de ce décor, sont 2 niches avec incrustation de marbre ; à droite une statue de sainte, à gauche une statue de moine ; au-dessus de ce dernier, un écusson dans les rocailles : partie 1 à la bande échiquetée de deux rangées ; au 2 de... à 3 flambeaux, et à un croissant en chef. Devant, autel en pierre couvert de rinceaux rabattus aux angles et encadrant au milieu un cartouche. La table, retaillée, a des anges encenseurs aux tympans. Un surplis indique que le personnage représenté était prêtre, à ses pieds un chien.", "section_level": 2}, {"title": "Réfectoire des convers (ou cellier), vers 1225-1240.", "content": "Longueur : 27 m environ. Situé au nord-ouest du cloître, ce bâtiment abrite le réfectoire des convers au rez-de-chaussée et leur dortoir au premier étage. Défiguré par les aménagements agricoles vers 1920, il fut restauré à partir de 1995 et sert de salle de réception. Ce bâtiment a des contreforts puissants pour maintenir les poussées. Des fenêtres évasées au-dedans et au-dehors ont été murées. Les parties supérieure furent abaissées. Il se divise en 4 travées voûtées d'arêtes sur 2 largeurs, soit 8 carrés voûtés de pénétration et séparés par des arcs doubleaux rectangulaires retombant sur trois piliers isolés, octogonaux, dont les chapiteaux sont chargés de 8 feuilles nervées naissant au milieu de la corbeille et un peu retournées au haut ; le tailloir porte des moulures, tore, doucine et bandeau. Les retombées des arcs doubleaux au droit des murs sont portés par des corbeaux moulurés. Au, ce dortoir se vit adjoindre une annexe dans son angle nord-ouest. L’escalier situé dans l’angle du réfectoire des convers a une base allongée pour soutenir son noyau. Il communiquait avec l’étage supérieur. Cet escalier desservait aussi le bâtiment annexe. À l’angle du réfectoire et de cette annexe subsiste la trace d’une échauguette ou d’un encorbellement. Ce bâtiment consiste en une pièce de 5 m de large et de 7,70 m de long, voûtée de deux travées sur nervures croisées, portées sur des culs-de-lampe arrondis. Dans le pignon se trouve la cheminée et près d’elle la fenêtre biaise destinée à n éclairer les abords. Dans cette fenêtre s’ouvre une meurtrière oblique dont la destination reste obscure. Au sud, une autre fenêtre éclairait la pièce.", "section_level": 2}, {"title": "Logis abbatial (1725-1790).", "content": "Très endommagé, il conserve, au rez-de-chaussée, deux travées voûtées d'ogives reposant sur des culots.", "section_level": 2}, {"title": "Cloître.", "content": "Rebâti à partir de 1722, en ruine. Le cloître rectangulaire proprement dit se composait quatre galeries éclairées par des arcades en plein cintre. Les bâtiments qui l’entourent se composent d’un rez-de-chaussée et d’un premier étage.", "section_level": 2}, {"title": "Rez-de-chaussée.", "content": "Les piliers sont carrés ; des saillis sur chaque côté forment des pilastres plats. Voûtes surbaissées ; sous les arcades court un stylobate à tablette. Ces galeries desservaient les pièces disposées et éclairées au-dehors. L’accès au premier étage se faisait par les escaliers droits en pierre, avec rampe et ferronnerie.", "section_level": 3}, {"title": "Premier étage.", "content": "Les galeries sont solivées ou recouvertes de fausses voûtes en plâtre. Les portes des cellules et des dortoirs sont encadrées de chambranles en bois moulurés. Au-dehors, les fenêtres sont entourées de bandeaux. Les lucarnes sur cour sont en fait des oculus.", "section_level": 3}, {"title": "Colombier.", "content": "Tour ronde à cordon circulaire et à toit conique. Intérieur. Boulins.", "section_level": 2}, {"title": "Protection.", "content": "L’abbaye de Fontmorigny : l’église abbatiale, le cellier, la boulangerie, le logis du attenant au cellier, le logis situé à l’ouest, à l’entrée de l’abbaye, avec la cave voûtée, sont classés parmi les Monuments historiques : décret du. Le reste de l’édifice reste inscrit sur l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques : arrêté du.", "section_level": 1}, {"title": "Aujourd'hui.", "content": "L’abbaye se situe dans un val isolé, un choix typique des moines cisterciens : fontaine, ruisseau, bois abondants en bordure. Information et visite. Propriétaire :. Ouverture. Pâques au et septembre au novembre : jours fériés et week-ends. juillet au : du mardi au dimanche. Hors saison, sur rendez-vous.", "section_level": 1}, {"title": "Abbés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Abbés commendataires.", "content": "À partir du Concordat de Bologne, commence la série des abbés commendataires et seigneurs temporels :", "section_level": 2}, {"title": "Filiation, terriers et dépendances.", "content": "Fontmorigny est fille de l'abbaye de Clairvaux", "section_level": 1}], "src_summary": "Labbaye Notre-Dame de Fontmorigny est située dans le Cher, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Nevers (France). Ancienne abbaye cistercienne d'hommes, elle est fondée en 1149 sur les instances de saint Bernard. Au Moyen Âge, ses moines tirent parti des ressources naturelles du site qui connaît un important essor économique grâce à la sidérurgie.", "tgt_summary": null, "id": 541943}
{"src_title": "Simon Collins", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "À l'âge de 5 ans, tout comme son père il apprend lui-même à jouer de la batterie. À 14 ans, il intègre un groupe varié à Vancouver. Puis, il apprend lui-même à jouer du piano et de la guitare. Il compose et écrit ses propres chansons. En 2000, il quitte le Canada pour l'Allemagne où son premier album intitulé \"All of Who You Are\" est sorti. Simon coécrit son second single \"Shine Through\" avec Howard Jones, avec lequel son père a déjà travaillé sur son single \"No one is to blame\" en 1985. En 2005, son second album intitulé \"Time for Truth\" sort. Sur cet album, Simon joue plusieurs instruments, plus particulièrement de la batterie. Ce second album démontre son développement personnel et son environnement. En 2007, Simon reprend une chanson de Genesis : \"Keep it Dark\". Il travaille avec le groupe de son père, avec le coproducteur Dave Kerzner. Durant la production, il rencontre Kevin Churko qui a mixé ses chansons. Depuis cet entretien, il travaille avec la production de Kevin avec qui il monte un nouvel album \"U-Catastrophe\". Ce troisième album se trouve être le premier (littéralement) pour les États-Unis. Il est sorti le sur iTunes et le dans les bacs. On y retrouve des chansons avec Dave Kerzner, Kelly Nordstrom, Steve Hackett sur la chanson « Fast forward the future » et son père, Phil, sur la pièce \"The Big Bang\", pièce instrumentale sur laquelle on a droit à un duo de batterie exceptionnel entre le père et le fils. En 2013, il sort un album avec son groupe Sound Of Contact, \"Dimensionaut\". En 2014, Simon a été arrêté par la police à Wiltshire en Angleterre pour possession et trafic de drogue. Après avoir passé un week-end en prison, il a été libéré sous caution dans l'attente de sa comparution devant la justice.", "section_level": 1}], "src_summary": "Simon Philip Nando Collins est un musicien multi-instrumentiste et chanteur britannique né le à Hammersmith (Angleterre). Il est le fils de Phil Collins et de Andrea Bertorelli, la première épouse de Phil. Il a deux demi-sœurs, les actrices Joely Collins et Lily Collins.", "tgt_summary": null, "id": 419387}
{"src_title": "Basilique Saint-Eutrope de Saintes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Eutrope, évangélisateur et martyr.", "content": "Relativement peu de choses sont connues au sujet de saint Eutrope, la date même de son épiscopat demeurant incertaine. Une tradition en fait un missionnaire apostolique originaire de Grèce ou de Perse, envoyé par le pape Clément convertir à la foi nouvelle les habitants de l'actuelle Saintonge. Ainsi, selon cette hypothèse, Eutrope aurait vécu au et aurait été l'un des premiers organisateurs de la communauté chrétienne naissante. Une seconde hypothèse en fait un contemporain de l'empereur Dèce, vers le milieu du. Ces imprécisions ne doivent cependant pas occulter son action d'organisateur des premières communautés chrétiennes de la région : il est ainsi reconnu par l'église catholique romaine comme le premier évêque de Saintes. Les textes hagiographiques rapportent qu'il subit le martyre pour avoir converti la fille du gouverneur de la ville, Eustelle. Condamné à être lapidé, puis à avoir le crâne rompu à coups de hache, son corps aurait été enterré par des fidèles non loin de l'amphithéâtre. Toujours selon la tradition, il aurait été rejoint dans la mort par Eustelle, condamnée par son père à être décapitée. Grégoire de Tours indique que les restes du saint auraient été retrouvés par hasard par des moines occupés à défricher un terrain proche de l'amphithéâtre. Reconnaissant la profonde entaille laissée sur le crâne par la hache du bourreau, ils auraient eu une vision du saint durant leur sommeil. Les restes auraient alors été authentifiés par l'évêque Palladius, qui les aurait fait transporter dans l'église Saint-Étienne aujourd'hui disparue, avant de faire élever une première basilique funéraire. De fait, cette dernière semble attestée dans le courant du. Elle est sérieusement endommagée par les envahisseurs normands, qui la pillent au. Reconstruite assez sommairement, elle apparaît comme fort vétuste au début du.", "section_level": 2}, {"title": "Sur le chemin de Saint-Jacques.", "content": "Guy-Geoffroi-Guillaume, duc d'Aquitaine et comte de Poitiers, confie le modeste sanctuaire à l'abbaye bénédictine de Cluny. Celle-ci, désireuse de promouvoir le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, entame le chantier d'une immense église de pèlerinage établie sur deux niveaux. Les travaux sont confiés à un architecte qui bien qu'à l'évidence expérimenté, demeure mal connu : \"Benoît\". La première pierre de l'église est posée en 1081, les travaux étant déjà bien avancés en 1096, année de la consécration des deux sanctuaires. Le, une messe solennelle est célébrée en l'église haute par le pape Urbain II, tandis que l'évêque de Saintes \"Ramnulphe\" officie sur l'autel de l'église basse. Quelques mois plus tard, le, l'évêque Ramnulphe préside les cérémonies de translation des reliques de saint Eutrope et de saint Léonce (aujourd'hui perdues) dans le nouveau sanctuaire. Un prieuré est établi à proximité, une vingtaine de moines prenant en charge la célébration des offices et la gestion du pèlerinage. Au, l'église apparaît comme une importante halte jacquaire sur la « \"Via Turonensis\" », la voie la plus occidentale conduisant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Aimery Picaud indique ainsi dans son guide du pèlerin de Saint Jacques que : « Sur le chemin de Saint-Jacques, à Saintes, les pèlerins doivent dévotement rendre visite au corps du bienheureux Eutrope, évêque et martyr ». De fait, des personnalités de haut rang y viennent en pèlerinage : ainsi notamment d'Alphonse de Poitiers, qui inclut en outre dans ses dispositions testamentaires une demande de messe perpétuelle pour le repos de son âme. Contre la somme de soixante sols annuels, les moines de Saint-Eutrope devront ainsi célébrer chaque année un office le jour de la fête de l'Ascension, soit quelques jours avant la date effective de son décès, survenu le. Plusieurs souverains font de même au cours de l'histoire, le plus célèbre étant Louis XI, lequel contribue financièrement à l'élévation d'un nouveau clocher surmonté d'une haute flèche à crochets, typique du style gothique flamboyant, ainsi qu'à la modernisation du sanctuaire par l'adjonction d'une chapelle axiale et par la consolidation de l'église basse. De même, les bâtiments abbatiaux, endommagés durant les conflits franco-anglais, sont entièrement remis à neuf aux frais du roi.", "section_level": 2}, {"title": "Retour du chef de saint Eutrope.", "content": "Si l'édifice ne souffre pas trop des excès des guerres de religion, les reliques sont cruellement maltraitées par une poignée de fanatiques. Le corps du saint est exhumé et brûlé, à l'exception du chef du saint qui parvient à être préservé et est envoyé à Bordeaux par le prieur de Saint-Eutrope, \"François Noël\". Conservé temporairement en la cathédrale Saint-André, il y demeure jusqu'en 1602. Le nouveau prieur de Saint-Eutrope, Pierre de la Place, envoie une requête au cardinal de Sourdis, archevêque de Bordeaux et primat d'Aquitaine, afin que le chef du saint puisse recouvrer sa place. L'autorisation est accordée et c'est après une procession solennelle que la relique est rendue aux religieux de Saint-Eutrope, en l'abbaye Saint-Sauveur de Blaye, le. Le, la procession arrive à Saintes, saluée par la sonnerie des cloches de la ville et par des coups de canons tirés par les soldats de la citadelle sur l'ordre du gouverneur, Louis de Perne.", "section_level": 2}, {"title": "Un édifice mutilé.", "content": "En 1789 meurt le dernier prieur de Saint-Eutrope, Henri-François d'Aubourg. Les cartulaires et chartes du prieuré sont saisis par les autorités révolutionnaires quelques mois plus tard et condamnés à être brûlés en place publique pendant la Terreur en application de la loi « \"sur les titres de féodalités et de superstition\" » du. Le, les parchemins contenant l'histoire du prieuré alimentent un bûcher établi sur la place des Cordeliers, à l'exception de quelques documents mis à l'abri par un dénommé \"Lacoste\", membre de l'administration municipale. Dès 1792, un constat montre des signes de dégradation préoccupants. Des lézardes sont apparues en divers points de la nef, sur les voûtes et plusieurs piliers. Quelques années plus tard, le prêtre desservant la paroisse se fait l'écho des inquiétudes de ses ouailles, craignant que la voûte ne s'écroule. Les réparations sont estimées à, somme - considérable à l'époque - que personne ne semble disposé à débourser. Seules quelques voix se font entendre lorsque par l'arrêté préfectoral du, le préfet Ferdinand Guillemardet ordonne l'amputation de la nef, mutilant irrémédiablement le sanctuaire. La destruction débute effectivement le et s'achève en quelques mois, les matériaux étant réutilisés par les habitants. Un mur plein percé d'un portail sans style est édifié provisoirement, avant d'être remplacé en 1831 par une façade néo-romane, œuvre de l'architecte \"Prévôt\". Ce dernier s'emploie également à reconstruire la coupole de la croisée et une partie du croisillon sud.", "section_level": 2}, {"title": "Érection de l'église en basilique.", "content": "Trois ans plus tard, en 1843, des travaux de restauration menés dans l'église basse permettent la découverte d'un cénotaphe monolithe comportant l'inscription : « EVTROPIVS ». Ce dernier pourrait dater du. L'année suivante, en 1844, des chutes de pierre entraînent une restauration d'urgence du clocher, conduite par l'architecte Clerget. Le, un bref apostolique du pape Léon XIII érige l'église Saint-Eutrope en basilique mineure. Dans la nuit du 11 au, la basilique est victime d'un incendie criminel, lequel endommage partiellement l'église haute et le clocher. D'importants travaux de restauration sont mis en œuvre, conduisant à la reconstruction d'un arc doubleau fissuré, à la réhabilitation des voûtes, fragilisées par l'incendie, tandis que les murs sont décapés et que le mobilier est partiellement remplacé. La tribune édifiée au est restaurée. Le, l'évêque de La Rochelle et Saintes Jacques David consacre le nouvel autel au cours d'une messe solennelle. La relique du chef de saint Eutrope est placée dans un nouveau reliquaire intégré au maître-autel. En 1999, la basilique Saint-Eutrope est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.", "section_level": 2}, {"title": "Architecture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'église basse.", "content": "La basilique funéraire - également appelée église basse ou crypte - est la partie la plus ancienne de l'édifice. Réalisée à partir de 1081 par le premier atelier ayant œuvré à la construction de l'église, elle comprend deux croisillons à absidioles orientées, un triple vaisseau comprenant quatre travées droites couvertes dans leur partie centrale d'une voûte d'arêtes surbaissée supportée par de puissants tores, ainsi qu'une abside intégrant un déambulatoire et une série de trois chapelles rayonnantes voûtées en cul-de-four. Des baies en plein cintre assurent un éclairage régulier du sanctuaire. Quatre paires de piles massives, aux socles circulaires ou cruciformes, marquent la limite entre le vaisseau principal et les bas-côtés. Les sculptures des chapiteaux, ornés principalement de motifs végétaux et d'entrelacs d'inspiration antique, constituent l'un des ensembles remarquables du sanctuaire. À l'entrée de l'église basse, un large bandeau composé de motifs floraux assez grossiers présente les caractéristiques de la sculpture mérovingienne. Il pourrait s'agir d'un élément de réemploi provenant de l'ancienne basilique construite au par l'évêque Palladius. Les dimensions de l'église basse en font l'une des plus vastes cryptes romanes d'Europe : sa longueur totale est ainsi de de long pour une hauteur sous voûte de. Un escalier permettait autrefois d'accéder directement à l'église haute via une nef commune, disposition unique aujourd'hui rompue par la destruction de cette dernière en 1803. Une vaste campagne de restauration de l'église basse a été menée au début du. Au centre de la crypte, le cénotaphe monolithe rappelle la mémoire du saint.", "section_level": 2}, {"title": "L'église haute.", "content": "Dans sa configuration actuelle, l'église haute se compose des deux bras du transept et d'une profonde abside servant aujourd'hui de nef. Cette dernière se compose de quatre travées droites couvertes d'une voûte en berceau brisé, doublées par des bas-côtés aux voûtes en demi-berceau, et se prolonge par une chapelle axiale servant désormais de chœur liturgique. Composé d'une travée et d'un rond-point à cinq pans, l'ensemble est voûté d'ogives. Deux chapelles latérales romanes bordent la chapelle axiale. Le vaisseau central est surhaussé grâce à des colonnettes engagées prenant appui sur des consoles. La longueur totale de la basilique atteint pour une hauteur sous voûte de, ce qui représentait en soi une prouesse pour l'époque. La hauteur est portée à sous la coupole de la croisée. Parmi les éléments remarquables de la basilique figurent notamment les chapiteaux, œuvres d'un second atelier de sculpture ayant poursuivi les travaux engagés quelques décennies plus tôt. Il y a notamment une « \"pesée des âmes\" » dont la réalisation a dû intervenir au début du. La sculpture y prend une dimension particulière, se développant en un foisonnement de détails mêlant personnages et motifs végétaux. Ce chapiteau, parmi les plus connus, montre le jugement d'un juste, ce qu'indique le fléau d'une balance inclinant vers un ange à l'air serein, tandis qu'un démon anthropomorphe semble quant à lui fort dépité. D'autres chapiteaux historiés se remarquent, notamment celui montrant un « \"Daniel dans la fosse aux lions\" » d'un grand réalisme, remarquable notamment pour le drapé des vêtements. D'autres chapiteaux sont ornés de représentations animalières exotiques, parmi lesquelles des lions portant sur leurs dos des sortes d'oiseaux d'espèce indéterminée ; d'autres encore montrent ces mêmes animaux combattants, probable allégorie du combat des vices et des vertus, ou psychomachie. Il y a aussi la présence de personnages mythiques - ainsi d'une sirène - et d'animaux issus d'un bestiaire fantastique qui se retrouve par ailleurs dans nombre d'églises romanes de la région. Enfin, certains chapiteaux sont ornés de motifs géométriques, de rinceaux, de médaillons, de feuillages et de palmettes. Cette richesse ornementale se retrouve également sur les murs extérieurs des collatéraux et des chapelles latérales du chœur. Ainsi, les murs des collatéraux s'élèvent-ils sur trois niveaux, soit deux niveaux d'arcatures en plein cintre séparés par un mur plein. Des contreforts-colonnes séparent de grands arcs ornés de dents-de-loups ou s'ouvrent, dans la partie supérieure, de grandes baies romanes surmontées d'oculi, tandis que le niveau inférieur témoigne d'une plus grande sobriété, mais reprend un schéma assez proche. Ainsi, de petites baies en plein cintre éclairent-elles l'église basse. Enfin, les chapelles latérales développent quatre niveaux d'élévation : frise d'arcatures en plein-cintre dans la partie supérieure, puis baies encadrées de colonnettes en alternance avec des arcades aveugles, mur plein et nouvelle série de baies en plein-cintre au niveau inférieur. À l'intérieur se retrouvent des vitraux datés de la fin du. Ceux-ci représentent notamment des scènes du martyre de saint Eutrope et proviennent de l'atelier Gesta, à Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "L'ancienne nef.", "content": "Avant que ne soit abattue la nef, l'édifice originel mesurait de long (contre actuellement) pour de largeur, ainsi qu'en témoigne Claude Masse dans son descriptif de la basilique datant du début du. La nef formait un triple vaisseau de quatre larges travées. Le vaisseau principal comportait une voûte en berceau brisé contrebutée par les voûtes en demi-berceau des collatéraux, principe éprouvé de l'architecture romane. La voûte de cette nef principale était soutenue par de puissants arcs doubleaux retombant sur des demi-colonnes engagées, selon un principe qui se retrouve dans le chœur. Pour de nombreux spécialistes de l'architecture sacrée, au premier rang desquels était au siècle dernier Charles Dangibeaud, l'ancienne nef constituait une construction unique en France de par son plan particulier. En effet, cette dernière, dont le sol avait été volontairement surbaissé, incluait une série d'escaliers permettant la circulation des pèlerins entre l'église haute et l'église basse. L'accès à la nef depuis le parvis se faisait par une première volée de marches, donnant accès à une sorte de palier, de plain-pied avec le pavé des collatéraux. Une nouvelle série de marches, établies en fer à cheval, bordait ce palier et permettait l'accès à un terre-plein qui, formant une pente douce, se prolongeait par un escalier s'enfonçant sous le sol du transept, permettant un accès direct à l'église basse et au tombeau du saint. Parallèlement, le palier formé par les collatéraux se prolongeait par des escaliers qui, à l'inverse, donnaient sur l'église haute. En dehors des plans de Claude Masse et de l'abbé Briand au et de Dupuy au, rien ne subsiste de ce dispositif unique, l'emplacement de l'ancienne nef ayant été comblé par des gravats afin d'en faire une place, puis un parking. Seul un pan de mur, percé d'une baie en plein cintre encadrée de colonnettes et conservant une colonne engagée pourvue d'un chapiteau assez fruste, témoigne de cette partie de l'édifice. Les descriptions de l'abbé Briand - publiées au début du - permettent de se faire une idée de l'ancienne façade. Cette dernière, caractéristique de l'art roman saintongeais, était composée de trois registres horizontaux. Le rez-de-chaussée intégrait un portail central encadré de deux arcades aveugles, disposition commune dans l'architecture religieuse de la région. Au niveau suivant, une arcade centrale abritait une statue équestre dont on ne sait rien de plus. Enfin, un pignon surmontait l'ensemble. Deux lanternons flanquaient les angles de la façade. Un dessin d'Isaac Goguet, un orfèvre protestant, daté de 1780, montre la façade ancienne de l'église. Ce dessin est conservé à la Médiathèque Michel-Crépeau de la Rochelle et il figure dans une biographie sur Isaac Goguet, parue en, aux éditions du Croît vif. L'actuelle façade néo-romane est une réalisation de l'architecte Prévôt. Elle date de 1831.", "section_level": 2}, {"title": "Les cloches.", "content": "Le clocher abrite une sonnerie de 4 cloches Eutrope-Marguerite est la cloche la plus lourde du département de la Charente-Maritime. Ceci est du au fait qu'elle a été conçue et fondue en \"tracé très lourd\", c'est à dire que l'épaisseur de son bronze est particulièrement importante. Ce bourdon donne la même note que le bourdon de la cathédrale de La Rochelle. Seules trois cloches dans le département de la Charente-Maritime donnent une note plus grave (un Do 3) : le bourdon de la cathédrale de Saintes, le bourdon de l'église Saint-Sauveur de la Rochelle, la cloche de la grosse horloge de La Rochelle.", "section_level": 1}, {"title": "L'ancien prieuré.", "content": "À proximité de la basilique, rue Saint-Eutrope, quelques maigres vestiges de l'ancien prieuré sont encore visibles. Les bâtiments actuels datent de la fin du et succèdent à un ensemble conventuel tombé en désuétude. S'il n'y a encore pas moins de deux cloîtres en 1698, l'ensemble des bâtiments conventuels est détruit ultérieurement et remplacé par un corps de logis classique. Ce dernier conserve une chapelle, aujourd'hui transformée en salle de concert.", "section_level": 1}], "src_summary": "La basilique Saint-Eutrope est un des principaux sanctuaires catholiques de la ville de Saintes, dans le département français de la Charente-Maritime et le diocèse de La Rochelle et Saintes. Le, un bref apostolique du pape Léon XIII érige l'église en basilique mineure. ", "tgt_summary": null, "id": 1015521}
{"src_title": "Monastir del Camp", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Fondé selon la légende, à la demande de Charlemagne, qui emprunta cette voie à son retour de la bataille de Panissars où il combattit les Sarrasins en juin de l’an 785, le Prieuré du Monastir del Camp est vraisemblablement postérieur de près de deux siècles à cet évènement. À la suite de sa victoire contre les Sarrasins, Charlemagne arrêta ses troupes à deux lieues du village de Passa. Les soldats assoiffés cherchaient en vain une source lorsque l’un d’eux planta son épée dans le sol asséché du lit de la rivière. De l’eau en jaillit et tous purent se désaltérer dans le « Riu del Miracle » qui coule à cet endroit. Pour marquer sa reconnaissance à la Vierge Marie, qui avait permis à son armée, épuisée d'un long combat victorieux contre les Maures, de se désaltérer, le roi demanda qu’une chapelle soit érigée à cet endroit. Historiquement, le Prieuré du Monastir del Camp a réellement accueilli une communauté de moines, la communauté des chanoines de saint Augustin, aux environs de 1116, qui fut installée dans les lieux par Artal II, évêque d'Elne. Par la suite, le prieuré deviendra un monastère bénédictin, qui restera en activité jusqu'en 1786. L'église que l'on peut voir de nos jours a été construite à l'emplacement d'une chapelle plus ancienne dédiée à sainte-Marie, datant vraisemblablement de l'époque carolingienne (). Cette première église étant encore attestée en 1087, puis en 1090, on peut donc situer l'édification de l'église du Monastir entre les années 1090 et 1116. En 1307, un cloître de style gothique, aux arcades trilobées, fut ajouté. Le monastère a été sécularisé par bulle papale de Clément VIII en 1592. Après le départ de la communauté des chanoines de saint Augustin, le prieuré fut vendu par Louis XVI à la famille Jaubert de Passa. Les descendants de cette famille vivent et travaillent toujours au Monastir, qui accueille les haras nationaux de mars à juin. A la Révolution, les habitants du prieuré se réfugièrent en Espagne et le monastère fut transformé en hôpital. , homme de lettres (inspirateur de la Vénus d'Ille et de Carmen), auditeur au Conseil d'État et président du conseil général des Pyrénées-Orientales. Le prieuré du Monastir del Camp est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1875.", "section_level": 1}, {"title": "Description du monastère.", "content": "Le prieuré du Monastir del Camp, inséré dans une grande bâtisse aux airs de forteresse, s'impose, majestueux au milieu de grands arbres, par sa façade austère et sa tour d'angle crénelée.", "section_level": 1}, {"title": "Les bâtiments.", "content": "L'église conventuelle, à nef unique couverte d'un berceau en plein cintre, possède un remarquable portail situé à l’ouest, vraisemblablement parce que l’église ne desservait pas la seule communauté, mais aussi les habitants d’un village voisin. Une porte, située sur au midi, fait communiquer l'église avec le cloître et les bâtiments conventuels. L'édifice proprement dit date du et a été voûtée au siècle suivant. Au, on a adjoint une chapelle voûtée sur croisées d'ogives au mur septentrional. La chapelle latérale abrite deux plaques tombales dédiées à Sibille de Atciao et à Béatrice de Taltavull toutes deux filles de Guillaume de Sarragossa. Béatrice est morte en 1292, le onzième jour avant les calandes de mars. L'épitaphe en latin est la suivante : \" ANNO DOMINI M CC XC II XI LIL MARCH OBUT DOMINA BEATRICE DE TAUTAULLO FILLA CODAM GUILLELMI DE SARAGUOSSA MILITIS \" Les bâtiments conventuels remontent aux s, comme l'attestent les fenêtres géminées de l'aile ouest. Au centre se dresse un cloître gothique aux charmantes arcades trilobées, dont la construction remonte au début du (1307).", "section_level": 2}, {"title": "Le portail occidental.", "content": "Le superbe portail occidental, en marbre blanc de Céret, n'a été mis en place qu'à la fin de l'époque romane (dernier tiers du ). Il est orné d’une double archivolte qui retombe sur quatre colonnes par l’intermédiaire de magnifiques chapiteaux sculptés. Ces derniers, taillés eux-mêmes dans le marbre, présentent des thèmes et une technique qui font penser au Maître de Cabestany ou tout au moins à des sculpteurs travaillant dans son atelier. Le bandeau extérieur de l'archivolte juxtapose, sans souci d'établir une continuité dans le décor, des plaques de marbre portant des motifs variés. Les chapiteaux eux, appartiennent à deux groupes distincts : trois d'entre eux représentent des monstres ordinaires : humains ou animaux, relevés de nombreux coups de trépan, et surtout des « Joueurs de trompe » à la morphologie singulière, fort semblables à ceux que l’on retrouve à Rieux-Minervois, sculptés dans le grès. Mais il y a un autre chapiteau qui ne manque pas d’intriguer : situé à gauche de la façade, il montre un personnage présentant la croix à une femme richement parée. Certains y ont vu l’Invention de la Croix par sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin. Mais le fait que ce motif se trouve aussi à la basilique Saint-Sernin de Toulouse et au Monastère de Leyre en Navarre, toujours rapproché d’une « Visitation », justifie l’hypothèse qu’il s’agisse plutôt d’une « Annonciation ». D’autant que le prieuré est dédié à Marie et que le costume du personnage féminin, notamment sa coiffe, ressemble étrangement à celle que porte Marie dans deux autres œuvres du Maître de Cabestany : sur le tympan de Cabestany et dans la Nativité de l’église Sainte-Marie du Boulou.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Monastir del Camp (\"Monestir del Camp\" en catalan, ce qui signifie « \"Le monastère du Champ\" ») est un ancien monastère qui aurait été fondé, selon la légende, à la fin du ou au début du, à la demande de Charlemagne à Passa, près de Thuir, dans les Pyrénées-Orientales, après sa victoire sur les Sarrasins. C’est l'un des joyaux de l’art roman catalan.", "tgt_summary": null, "id": 1187288}
{"src_title": "Enguerrand de Metz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Hagiographie.", "content": "Moine de l'abbaye de Saint-Avold, le roi Pépin le Bref le fait nommer évêque de Metz par le pape en 768. Il reçoit du pape le titre d'archevêque. En 770 il devient le septième abbé de Senones (768-785). Il devient un grand ami et proche collaborateur de Charlemagne, il accompagna celui-ci dans tous ses voyages. En 784, il devient son chapelain, puis archichapelain. Il crée un scriptorium de la cathédrale de Metz. Vers 783, il demande à Paul Diacre d'y rédiger les \"Gesta episcoporum Mettensium\" pour narrer l'histoire des évêques de Metz et de la dynastie carolingienne. Cet évêque contribue notamment à remplacer l'ancien chant gallican par le chant messin, né à Metz et l'origine du chant grégorien, afin de parachever la liturgie selon le rite romain dans l'empire. Vers 785 il aurait remis au pape Adrien le \"Capitula Angilramni\", un recueil de droit canon touchant au ministère des évêques. Il l'aurait rédigé pour se défendre de ceux qui l'accusaient de violer ce droit canon en résidant auprès de Charlemagne et non dans son diocèse de Metz. Le \"Capitula\" est aujourd'hui considéré comme un faux du, de même origine que les fausses décrétales. Il a rédigé une des premières révisions de la Bible. Il meurt en octobre 791 dans l'actuelle Hongrie au cours d'une campagne de Charlemagne contre les Avars. Son corps est ramené et inhumé à Saint-Avold, son monastère d'origine, dans l'église qu'il avait fait construire à l'emplacement actuel de l'église abbatiale Saint-Nabor. Un vide épiscopal se crée à sa mort, qui va durer jusqu’en 816. Il est possible que Charlemagne ait laissé le siège du duché vacant car il souhaitait en contrôler le gouvernement et les revenus, songeant un temps à faire de Metz la capitale de son royaume avant de se fixer au palais d'Aix-la-Chapelle.", "section_level": 1}], "src_summary": "Enguerrand ou Angilram ou Angelramme était un évêque de Metz, mort en 791. Il a participé à la renaissance carolingienne. Saint catholique, sa fête est célébrée le 25 octobre", "tgt_summary": null, "id": 1420184}
{"src_title": "Maison de Ponthieu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire des comtes de Ponthieu.", "content": "Le Ponthieu semble être à l'origine une marche créée pour défendre la Picardie contre les vikings. Le premier bénéficiaire fut Angilbert, fidèle de Charlemagne, qui devint également \"avoué de Saint-Riquier\" afin de pouvoir financer les mesures et les troupes chargées d'assurer la sécurité de la Picardie. Après avoir été confiées à plusieurs seigneurs, ces charges revinrent au roi de France par le mariage de Rozala d'Italie avec le futur Robert II le Pieux. Hugues Capet, le père de Robert, réunit Montreuil au domaine royal et donna l'avouerie de Saint-Riquier et le Ponthieu à Hugues, un de ses fidèles.", "section_level": 1}, {"title": "Maison de Ponthieu.", "content": "La famille apparaît avec Hugues de Ponthieu, mort le, chevalier et fidèle d'Hugues Capet, à qui ce dernier donna la main de sa fille Gisèle, puis la châtellenie d'Abbeville, des terres en Ponthieu et les charges d'avoué de Saint-Riquier et de Forest-Montiers. La famille d'Hugues n'est pas connue. On peut cependant remarquer que, dès 984 et peut-être même avant 980, un Enguerrand vivait à l'abbaye de Saint-Riquier comme moine, puis comme abbé, de 1017 à 1045. Cet Enguerrand avait un frère nommé Guy qui était abbé de Forest. Or ces prénoms d'Enguerrand et de Guy se retrouvent fréquemment dans la descendance d'Hugues, ce qui semble montrer que les deux abbés Enguerrand et Guy pourraient être frères d'Hugues. Le prénom Enguerrand étant particulièrement répandu dans le nord de la France, on en déduit une originaire locale. Peut-être descendent-ils des deux Enguerrand, comtes de Hainaut et fidèles des rois de Francie Occidentale. Enguerrand, le fils aîné d'Hugues, tua le comte Baudouin II de Boulogne et en épousa la veuve, Adélaïde de Frise. Pour ne pas être d'un statut inférieur à sa femme, il prit alors le titre de \"comte de Ponthieu\", qu'il transmit à ses descendants, bien que n'étant pas issus d'Adélaïde. À la fin de sa vie, et pour ne pas être victime d'une politique d'alliance entre ses voisins le duc de Normandie et le comte de Flandre, il se rapprocha de la Normandie. Son frère Guy, abbé de Saint-Riquier, serait selon certains auteurs du XIXe la tige de la maison d'Abbeville, sans toutefois que les études récentes aient permis de le confirmer. Son fils Hugues II, seigneur d'Aumale par mariage, continua cette politique d'alliance avec le normand, mariant son fils aîné Enguerrand avec une sœur de Guillaume le Conquérant et sa fille avec Guillaume d'Arques, oncle du conquérant. Mais la révolte de Guillaume d'Arques contre son neveu plaça Enguerrand II dans une position délicate, obligé de choisir un camp et de soutenir l'un de ses beaux-frères contre l'autre. Il choisit Guillaume d'Arques et fut tué en 1053 pendant un affrontement. Pour le venger, son frère Guy s'allia aux ennemis du duc et fut capturé à la bataille de Mortemer. Retenu prisonnier à Bayeux pendant deux ans, il fut obligé de renoncer à Aumale et de se reconnaitre le vassal de la Normandie pour le comté de Ponthieu. Guy eut un fils, Enguerrand et plusieurs filles. Après la mort d'Enguerrand, survenue vers 1080, Guillaume le Conquérant décida de resserrer les liens entre le Ponthieu et la Normandie en négociant le mariage d'Agnès de Ponthieu, fille et héritière de Guy avec un de ses fidèles, Robert II de Bellême.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Maison de Ponthieu est une famille noble de Picardie qui apparut au et dont les possessions s'étendaient sur le territoire du Ponthieu, du comté de Montreuil et sur une partie de la Normandie (région d'Aumale). Cette maison disparut au.", "tgt_summary": null, "id": 2475315}
{"src_title": "Championnats du monde d'escrime 2010", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Calendrier.", "content": "Comme l'année précédente à Antalya, les éliminatoires sont regroupés en début de tournoi. Ils se déroulent les 4 et. La cérémonie d'ouverture a lieu le samedi. Les phases finales débutent par les épreuves individuelles les 6, 7 et puis les épreuves par équipes du 9 au.", "section_level": 1}, {"title": "Comité d'Organisation.", "content": "Co-Présidents: M.Gérard MASSON (Président F.F.Handisport) M.Frédéric PIETRUSZKA (Président F.F.Escrime) Directeur Général: M.Olivier LENGLET Directeur de Compétition Valide: M.Philippe LAGISQUET Directeur de Compétition Handisport: M.Pascal GODET", "section_level": 1}, {"title": "Résultats détaillés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fleuret.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Hommes individuel.", "content": "Peter Joppich remporte son quatrième titre de champion du monde en battant en finale le chinois Lei Sheng. [1]", "section_level": 3}, {"title": "Hommes par équipes.", "content": "[5] [2] [6] [3] [9] [4] [10] [1]", "section_level": 3}, {"title": "Femmes par équipes.", "content": "[6] [2] [7] [3] [9] [4] [12] [1]", "section_level": 3}, {"title": "Épée.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Hommes par équipes.", "content": "[7] [2] [8] [3] [11] [4] [12] [1]", "section_level": 3}, {"title": "Femmes par équipes.", "content": "[6] [3] [7] [4] [8] [5] [15] [1]", "section_level": 3}, {"title": "Sabre.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Hommes par équipes.", "content": "[6] [2] [9] [3] [10] [4] [12] [1]", "section_level": 3}, {"title": "Femmes par équipes.", "content": "[5] [2] [6] [3] [7] [4] [9]", "section_level": 3}, {"title": "Liens externes.", "content": "
Cette reconstruction s’achève le 23 juin, puis il est affecté à partir de septembre dans la Flotte basée aux îles Truk. En août, Kaku Harada prend le commandement. Le \"Chiyoda\" arrive ensuite à Yokohama pour participer à une parade navale organisée le 11 octobre pour célébrer le 2600e anniversaire de la fondation mythique de l'empire. De nouveau réaffecté à la flotte combinée, il débute des exercices de formation de ses sous-marins midget, développant des tactiques d'attaque pour pénétrer les bases navales ennemies. Au moment de l'attaque de Pearl Harbor, le \"Chiyoda\" est amarré à Kure où il continue sa formation jusqu'au, date à laquelle il est affecté à la Flotte du vice-amiral Teruhisa Komatsu, avec les ravitailleurs de sous-marins \"Nisshin\" et \"Aikoku Maru\". Pendant la bataille de Midway, le \"Chiyoda\" fait partie du corps principal de la flotte japonaise. Sa mission consistait à transporter 8 sous-marins de classe Kō-hyōteki jusqu'à Kure, base d'hydravions servant pour les opérations contre les îles Midway. Mais, en raison des lourdes pertes de l'aviation lors de la bataille, sa mission est abandonnée et le \"Chiyoda\" retourne à Hashirajima avec sa cargaison le 14 juin, n'ayant vu aucun combat. Au cours du mois de juin, le \"Chiyoda\" quitte le district naval de Yokosuka le 28 juin et est envoyé en opération dans les eaux nordiques, arrivant à Kiska, dans les îles Aléoutiennes, alors occupé par les Japonais. Y arrivant le 5 juillet, le navire débarque une équipe de construction pour y baser un futur site militaire d'hydravions. Le même jour, le groupe est attaqué par des avions de la Air Force de l'United States Army Air Forces, ne provoquant aucun dommage. Le navire revient à Hashirajima le 19 juillet. Le 25 septembre, le \"Chiyoda\" est réaffecté à Guadalcanal, dans les Salomon, où il livre huit sous-marins Kō-hyōteki à le 14 octobre. Au cours de sa mission, il est attaqué par l'aviation alliée le 29 octobre et le 31 octobre ainsi que par trois torpilles tirées par l', qui le manquent. Il retourne ensuite à Yokosuka le, où sa conversion en porte-avions léger débute au district naval de Yokosuka le 16 janvier, finissant le.", "section_level": 2}, {"title": "Reconversion.", "content": "Après sa reconversion, le \"Chiyoda\" est affecté à la Flotte. Il quitte Yokosuka pour Saipan, transitant à Guam, Palaos, Balikpapan et Davao le mars, envoyant des renforts à la suite du débarquement américain à Kwajalein. Le, il revient à Kure. Le 11 mai, il reprend la mer pour Tawi-Tawi avec l'Air Group 653, dans le cadre de l'opération A-Go. Il était accompagné par les porte-avions d'escorte \"Chitose\", \"Zuihō\", \"Jun'yō\", \"Hiyō\", \"Ryūhō\" et par le cuirassé \"Musashi\". Pendant la bataille de la mer des Philippines, le 19 juin, il fait partie de la Van Force en compagnie du \"Chitose\", \"Zuihō\", des navires de guerre \"Yamato\", \"Musashi\", \"Kongō\", \"Haruna\" et les croiseurs \"Atago\", \"Takao\", \"Maya\" et \"Chōkai\". Le 20 juin, il est touché par une bombe sur son pont d'envol arrière, tuant 20 membres d'équipage, en blessant 30 autres et détruisant deux avions. Le 22 juin, il prend la route vers Kure, les réparations dureront jusqu'à la fin du mois de juillet.", "section_level": 1}, {"title": "Bataille finale.", "content": "Le, le \"Chiyoda\" fait partie du « Corps Principal » de l'Amiral Jisaburō Ozawa quittant Oita, comprenant le \"Zuikaku\", trois porte-avions légers (dont le \"Chiyoda\"), deux cuirassés hybrides de porte-avions ne portant pas d'avions, trois croiseurs légers et dix destroyers. Cette action visait à attirer la flotte américaine le plus loin possible du détroit de San-Bernardino, qu'allait emprunter la Force du vice-amiral Takeo Kurita, pour déboucher en mer des Philippines. Le 25 octobre, le \"Chiyoda\" et le \"Chitose\" sont coulés par près de 180 appareils de la première vague américaine lors de la bataille du cap Engaño. Le \"Chiyoda\" a été paralysé par quatre bombes larguées des bombardiers-torpilleurs de l'USS \"Franklin\" et de l'USS \"Lexington\". Malgré un test de remorquage du cuirassé \"Hyūga\", celui-ci est interrompu par une troisième attaque. Le croiseur \"Isuzu\" est quant à lui chargé de secourir l'équipage, opération qu'il abandonna rapidement en raison du danger croissant d'attaques aériennes et de surface. Après trois tentatives, l\"Isuzu\" abandonne le navire engagé sous le feu américain. Le coup de grâce est porté par quatre croiseurs, l'USS \"Santa Fe\", l'USS \"Mobile\", l'USS \"Wichita\", l'USS \"New Orleans\", et par neuf destroyers, sous le commandement du Rear admiral Laurence DuBose. Aucun survivant n'ayant été autorisé à être sauvé, le capitaine Jō Eiichirō et la totalité des officiers et hommes d'équipage coulent avec le navire vers à la position géographique. Le \"Chiyoda\" est radié des registres de la marine le.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Chiyoda (千代 田) était un porte-avions léger de la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Initialement construit comme transport d'hydravions de classe Chitose en 1934, il occupe cette fonction lors de la Seconde guerre sino-japonaise et les premiers stades de la guerre du Pacifique jusqu'à sa reconversion en porte-avions léger après la bataille de Midway. Il est coulé pendant la bataille du golfe de Leyte par la puissance de feu américaine.", "tgt_summary": null, "id": 87715}
{"src_title": "Agger", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L\"'Agger\" de Rome.", "content": "Un des plus célèbres était l'\"Agger\" de Rome, élévation établie par le roi Servius pour former une partie de l'enceinte orientale de la ville, sur le mont Esquilin. L'Agger s'étendait de la porte Colline à l'Esquiline, sur une longueur de 1480 mètres. Il avait 15 mètres de large, était revêtu extérieurement d'un mur de pierre de taille épais de 4,50 mètres, haut de 24 mètres et protégé par un fossé de 30 mètres de large sur 9 mètres de profondeur. Tarquin le Superbe augmenta ou termina cette fortification, ce qui a fait conjecturer qu'il y avait l'\"Agger\" de Servius et celui de Tarquin. Cet ouvrage des premiers siècles de Rome est encore très reconnaissable, bien qu'il soit dépouillé de son revêtement de pierre et que son fossé soit comblé.", "section_level": 1}, {"title": "L\"'agger\" des voies romaines.", "content": "Un autre usage de l'\"agger\" est le soubassement des voies romaines, pour fournir à celles-ci leur propre système de drainage. L\"'agger\" est une levée qui supporte la surface de la voie. Il est construit en excavant le long du tracé de la voie, assurant d'abord une ferme fondation, puis recomblant et compressant le sol, ajoutant le déblai des fossés de drainage des deux côtés de la voie, puis recouvrant avec différentes couches de pierres calibrées et gravier. Les fossés latéraux, en plus de servir de drainage des eaux de pluie, pouvaient aussi être utilisés par les soldats comme cachette si jamais ils étaient pris sous une attaque ennemie. L'archéologue Jean-Michel Desbordes a étudié de nombreuses sections de voies romaines en Limousin. Il a montré qu'elles se caractérisent par des tracés \"par monts et par vaux\" utilisant comme nos routes modernes le principe des déblais et remblais, contrairement aux voies plus anciennes, protohistoriques, qui utilisaient des lignes d'interfluve. Les voies romaines alternent donc des \"cavées\", c'est-à-dire des parties en déblai dans les pentes et des \"agger\", c'est-à-dire des remblais réalisés en bas de pente. Les \"agger\" peuvent également être formés de matériaux provenant de petites carrières à proximité. Selon Desbordes, c'est très probablement le cas sur la commune de Montboucher (Creuse), où quatre petites carrières longent la voie ( p. 106).", "section_level": 1}], "src_summary": "Un agger est une accumulation de terre de plusieurs mètres de hauteur et de plusieurs dizaines de mètres de largeur, qui constitue le type le plus fréquent de fortification pour les villes du Latium archaïque et par la suite des camps légionnaires romains. ", "tgt_summary": null, "id": 1011786}
{"src_title": "Rev Theory", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts et \" (2002–2006).", "content": "Les membres de Revelation Theory se rencontrent la première fois en 1997 au College Merrimack de North Andover. Ils déménagent tous à Long Island, New York, en 2002 espérant faire carrière dans la musique. L'année suivante, Matty, étudiant à l'université de New York et bassiste, rejoint le groupe, complétant le quartet. Ils enregistrent une démo et commencent à tourner; en 2005, ils sont enregistrés lors de la tournée américaine \". Le groupe signe par la suite avec EMI, et sort l'album \"Truth Is Currency\". Depuis 2005, le groupe est constamment en tournée avec différents groupe. En 2005, ils tournaient avec Sevendust et Hinder Un single de l'album \"Truth Is Currency\", \"Slowburn\", atteint la à l'US Mainstream Rock Tracks chart in 2005. En 2006, ils tournent beaucoup avec Hinder, Buckcherry et Evanescence, le suivant plus tard en Europe cette même année.", "section_level": 2}, {"title": "\" et percée (2007–2009).", "content": "En 2007, le groupe tourne encore une fois avec Hinder, ainsi qu'avec Papa Roach et Buckcherry. Plus tard dans l'année, le groupe signe un contrat avec Interscope Records, et commence à écrire leur second album ', et simplifie en même temps leur nom en Rev Theory. Leur base de fan devient plus importante lorsque le World Wrestling Entertainment commence à utiliser leur musique sur l’événement en vidéo à la demande, tout d'abord avec ', qui est le thème musical officiel de la WrestleMania XXIV et ensuite avec'comme thème officiel pour le '. L'ancienne catcheuse Ashley Massaro apparait dans le clip officiel de '. Cette même année, Rich Luzzi chante la chanson ', le thème d'entrée de la superstar de catch Randy Orton. C'est aussi le titre de l'album \". Le titre \"Hell Yeah\" est aussi dans le jeu vidéo '. Interscope, Geffen, A&M Records and Microsoft se sont joints pour la première vidéo exclusive de groupe sur magasin vidéo Xbox Live.'devient la première vidéo exclusive sur Xbox Live. Rev Theory ouvre les concerts de Hinder et Trapt sur le '. Le single'est inclus sur la liste des chansons du jeu hard rock package, supplément téléchargeable du jeu \"\" pour la Xbox 360, PlayStation 3 et Wii. En janvier 2009, Rev Theory commence une tournée avec Theory of a Deadman et Ten Second Epic, puis en mai avec buckcherry, Avenged Sevenfold et Papa Roach. Ils tournent ensuite avec le Crue Fest 2. Durant l'automne 2009, ils ouvrent pour Seether. Ils tournent également avec Breaking Benjamin. En, ils tournent avec Lynyrd Skynyrd. La chanson'est choisie comme générique de la nouvelle série '.", "section_level": 2}, {"title": "\"Justice\" (2010–2011).", "content": "En février 2010, le groupe commence à écrire de nouvelles chansons pour leur troisième album studio. Un peu plus tard, leur compte Twitter indique qu'ils sont entrés en studio et commencent l'enregistrement avec le producteur Terry Date. Leur nouvel album est lancé le par Interscope Records. Il atteint la place au classement Hard Rock Albums, et au \"\" 200. Le premier single de l'album, éponyme de l'album, est en écoute sur iTunes le, et les radios le. Ce single devient le thème officiel de la vidéo à la demande du WWE, WWE Extreme Rules. ', autre chanson de l'album ', est choisi comme chanson alternative pour le \"WWE SmackDown\" lors des débuts sur leur nouvelle chaine de diffusion Syfy.", "section_level": 2}, {"title": "\"The Revelation\" (depuis 2012).", "content": "Le novembre 2012, Rev Theory annonce un nouvel EP intitulé \"\", sous la houlette d'Universal Music Group et de sa succursale, Killer Tracks. L'EP, qui comprend quatre morceaux produits par Wax Ltd, est publié en streaming et sur des sites en ligne comme iTunes et Spotify. Le clip lyrique du morceau \"Something New\" est diffusé par Monster Energy et plus tard publié sur VEVO. Le groupe passe la majeure partie de l'année 2013 à jouer en soutien à'et enregistre de nouveaux morceaux pour un nouvel album. Le, le groupe sort une'intitulée \"\" et son clip lyrique qui est publié sur Loudwire.com. Le, le groupe annonce son futur album, intitulé \"Red Light Queen\" avec une bande-annonce publiée sur Loudwire.com, et l'arrivée de Paul Phillips à la guitare pour leurs futures dates de tournée. En avril 2014, le groupe ouvre le concert de Saliva. À WrestleMania XXX, ils interprètent le thème de Randy Orton en live. En, Rev Theory signe avec l'empreinte Another Century de Century Media/Sony Music et annonce la sortie d'un single avec ce label, \"Born 2 Destroy\". Le, le label sort le lcip lyrique de \"Born 2 Destroy\" sur Loudwire.com. Le, Rev Theory sort son quatrième album, \"\", à l'international chez Another Century Records.", "section_level": 2}], "src_summary": "Rev Theory, anciennement Revelation Theory, est un groupe de rock américain, originaire de North Andover, dans le Massachusetts. Formé en 2002, et désormais basé à New York, le groupe sort son premier album en 2004. Connu pour avoir composé le thème d'entrée du catcheur Randy Orton, ', ainsi que celui de Wrestlemania XXIV,'et leur plus grand succès, \"\", est la chanson thème de \"Blue Mountain State\".", "tgt_summary": null, "id": 1686802}
{"src_title": "Philippe de Luxembourg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est évêque du Mans (1477), évêque de Thérouanne (1498) et cardinal, évêque de Saint-Pons (1509), et évêque d'Arras (1512). C'est un des plus riches prélats du royaume. Il est nommé en 1516 légat du pape en France. Il est le fondateur du collège du Mans à Paris. Philippe est élu évêque du Mans en 1477 en succession de son père. Il résigne en 1507 au profit de son neveu François de Luxembourg mais il occupe de nouveau le siège du Mans après la mort de son neveu en 1509. Le pape Alexandre VI le crée cardinal lors du consistoire du, à la demande de son cousin, le roi Charles VIII. Le cardinal de Luxembourg est élu évêque de Thérouanne en 1496, poste qu'il occupe jusqu'à 1507. En 1509, il est aussi nommé évêque de Saint-Pons-de-Thomières. Le cardinal de Luxembourg ne participe pas aux deux conclaves de 1503 (élection de Pie III et de Jules II), ni à celui de 1513, lors duquel Léon X est élu. Il est encore évêque d'Arras en 1514-1516 et abbé commendataire de l'abbaye de Jumièges, de l'abbaye de Saint-Vincent près du Mans, de l'abbaye Saint-Martin de Sées, d'Entremont (1486-1519). Philippe de Luxembourg est un des prélats le plus riches de son époque. En 1516, il est nommé légat apostolique en France. Il officia aux obsèques de la reine Anne en la cathédrale Notre-Dame puis à l'abbaye de Saint-Denis et, après que François fut monté sur le trône, couronna la reine Claude.", "section_level": 1}], "src_summary": "Philippe de Luxembourg, le \"cardinal du Mans\", le \"cardinal du Luxembourg\" (né en 1445 en France, et mort le ) au Mans, est un cardinal français du et du début du. ", "tgt_summary": null, "id": 1184307}
{"src_title": "Verticalp Emosson", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Installations.", "content": "Le parc exploite trois installations : Elles permettent d'accéder au barrage d'Émosson et au col de la Gueulaz, point de départ pour diverses randonnées pédestres. Elles sont accessibles par la route ou par le Chemin de fer Martigny–Châtelard.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Les chemins de fer fédéraux suisses construisirent, en 1919, le funiculaire de Barberine afin d'acheminer le matériel et le personnel nécessaires à la construction du barrage de Barberine. Une fois la construction achevée en 1925, il fut conservé pour l'entretien et l'inspection des conduites forcées. En 1968, le début des travaux du barrage d'Émosson sonna le glas du funiculaire et les CFF décidèrent de le démanteler en 1973. Afin de préserver l'installation à la pente championne (87%), une société anonyme a été créée sous le nom SA des transports Émosson-Barberine (Sateb). Un Petit Train Decauville (avec un écartement de ) a été construit entre les Montuires et le Pied du barrage d'Emosson et en 1975 la Sateb ouvre ces deux attractions au public. En 1977, un Monorail a été installé pour acheminer les touristes du Pied du barrage au sommet du barrage d'Emosson. Entre 1988 et 1991, le Monorail est remplacé par le Minifunic. La société change de nom fin 1999 en \"Trains Touristiques d'Emosson SA (TTE)\", puis, au début 2004 en \"Parc d'Attractions du Châtelard VS SA (PAC)\". Au mois d', la commune de Finhaut devient l'actionnaire majoritaire. Courant 2015, l'entreprise lance la marque commerciale \"VerticAlp Emosson\"", "section_level": 1}, {"title": "Les installations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Funiculaire à la pente championne.", "content": "Le Funiculaire du Châtelard VS, qui a été construit en 1919, a été le funiculaire le plus raide du monde avec un système à deux cabines (87 %). Il relie le village du Châtelard VS ( m) aux Montuires ( m), en passant par le village de Giétroz ( m) Il présente plusieurs caractéristiques diverses : des variations de déclivités, des rayons en plan et en élévation et des trains de galets aériens dans certains raccordements concaves. Jusqu'à l'automne 2012, un wagon ballast circula sur le quart supérieur du parcours. Il servait à compenser une partie de la différence de poids du câble de la cabine aval, permettant ainsi de limiter l'effort sur le moteur électrique, donc la consommation.", "section_level": 2}, {"title": "Le Petit Train panoramique.", "content": "La deuxième section du parc est un petit train panoramique en voie Decauville de 600 mm. Il a été construit en 1975 par des amateurs de chemins de fer bénévoles afin d'attirer suffisamment de touristes pour couvrir les coûts de la préservation et sauvegarde du Funiculaire historique du Châtelard VS. Son parcours suit l'ancienne route qui menait à l'alpage d'Émosson.", "section_level": 2}, {"title": "Le Minifunic.", "content": "En 1991, le Minifunic a remplacé le Monorail à crémaillère. Il relie la station \"Pied du barrage\" ( m) à la gare \"Lac d'Émosson\" ( m).", "section_level": 2}, {"title": "Liens externes.", "content": "http://verticalp-emosson.ch/ Les 18 funiculaires en service de Suisse Romande", "section_level": 1}], "src_summary": "VerticAlp Emosson est une marque commerciale appartenant à la société \"Parc d'Attractions du Châtelard VS SA\" qui est une entreprise ferroviaire touristique suisse située au Le Châtelard VS, dans le canton du Valais.", "tgt_summary": null, "id": 2044927}
{"src_title": "Élections régionales de 2009 en Saxe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Aux élections régionales du, l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) perd sa majorité absolue. Avec 41 % des voix, elle subit une lourde chute de et abandonne. Le Parti du socialisme démocratique (PDS), première force d'opposition depuis, et le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), historiquement faible en Saxe, restent globalement stables. La déroute de la CDU profite donc au Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD), formation d'extrême droite qui recueille 9 % des suffrages, et au Parti libéral-démocrate (FDP), qui fait son retour au Landtag après d'absence. Il en va de même pour l'Alliance 90 / Les Verts, qui franchit de peu le seuil des 5 %. L'assemblée parlementaire réunit désormais politiques, alors que seulement trois y siégeaient pendant les deux législatures précédentes. Dans l'incapacité de former une avec le FDP, Milbradt constitue une grande coalition avec le SPD, celle-ci était nettement déséquilibrée au profit de l'Union chrétienne-démocrate. Le, Georg Milbradt, soumis à de fortes pressions en raison de la faillite puis la vente de la banque publique \"Sachsen LB\" dont il avait la responsabilité lorsqu'il était ministre des Finances, annonce son intention de démissionner. Il est remplacé six semaines plus tard par son ministre des Finances, Stanislaw Tillich.", "section_level": 1}, {"title": "Mode de scrutin.", "content": "Le Landtag est constitué de (, MdL), élus pour une législature de cinq ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel d'Hondt. Chaque électeur dispose de : la première () lui permet de voter pour un candidat de sa circonscription selon les modalités du scrutin uninominal majoritaire à un tour, le Land comptant un total de ; la seconde voix () lui permet de voter en faveur d'une liste de candidats présentée par un parti au niveau du Land. Lors du dépouillement, l'intégralité des est répartie à la proportionnelle sur la base des secondes voix uniquement, à condition qu'un parti ait remporté 5 % des voix au niveau du Land ou au scrutin uninominal. Si un parti a remporté des mandats au scrutin uninominal, ses sièges sont d'abord pourvus par ceux-ci. Dans le cas où un parti obtient plus de mandats au scrutin uninominal que la proportionnelle ne lui en attribue, la taille du Landtag est augmentée jusqu'à rétablir la proportionnalité.", "section_level": 1}, {"title": "Résultats.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Analyse.", "content": "Fief de la, qui conquiert sièges, la Saxe opère un léger virage au centre droit à l'issue de ce scrutin. Le gagne en effet et double sa présence parlementaire. Cette progression permet d'envisager la formation d'une au détriment de la, plus cohérente à l'approche imminente des élections fédérales. L'extrême droite elle régresse au point de manquer de se faire bouter hors du Landtag. En perdant plus d'un tiers de ses suffrages, le NPD voit son audience décroître dangereusement dans ce Land à problèmes à priori vulnérable à la rhétorique populiste. C'est néanmoins la première fois que ses représentants sont reconduits lors de ce type d'élection. À gauche, le progresse peu et reste un acteur parlementaire de second rang tandis que la, qui reste le deuxième parti du Land, voit ses résultats s'éroder. Ce recul profite principalement aux, dont le groupe parlementaire augmente de 50 %.", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences.", "content": "Le ministre-président Stanislaw Tillich est investi pour un second mandat de cinq ans le, après avoir formé une qui constitue la première participation du FDP au gouvernement du Land depuis la réunification de 1990.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les élections régionales de 2009 en Saxe () se tiennent le, afin d'élire les de la du Landtag, pour un mandat de. Du fait de la loi électorale, sont élus. ", "tgt_summary": null, "id": 85736}
{"src_title": "Famille de Mandeville", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de la famille.", "content": "En 1191, Geoffrey FitzPeter acquiert le patrimoine des Mandeville par sa femme Béatrice. Dès 1199, il réussit à s'assurer le titre de comte d'Essex que portait les Mandeville. Avec l'honneur des Mandeville, il entre en possession de l'une des plus riches baronnies de la fin du en Angleterre, devant un service de 110 chevaliers, et rapportant plus de 500 £ par an.", "section_level": 1}, {"title": "Membres remarquables.", "content": "Geoffroy (I) (), lord de Pleshey, fut, d'après une charte datant de 1140 pour son petit-fils Geoffrey (II), gardien de la Tour de Londres et shérif de Londres, du Middlesex, d'Essex et du Hertfordshire. Après la conquête normande de l'Angleterre, il reçoit de nombreux domaines de Guillaume le Conquérant dans les Home Counties et les Midlands, et en particulier dans l'Essex. Il est un tenant en chef, et ses domaines lui rapportent 740£ chaque année, ce qui fait de lui le onzième baron le plus riche du royaume. Il épouse Adelise, dont il a au moins deux enfants, Guillaume et Béatrice, puis Lescelina, avec laquelle il semble qu'il n'a pas d'enfants. Son fils Guillaume lui succède et hérite de ses terres. Sa fille Béatrice, quant à elle, épouse Geoffroy, fils naturel d'Eustache II, comte de Boulogne. Guillaume (I) (mort entre 1105 et 1116), fils du précédent, est gardien de la Tour de Londres, et gardien de la première personne emprisonnée en cet endroit pour raisons politiques, Rainulf Flambard. Celui-ci parvient à s'échapper en, ce qui lui attire les foudres de son suzerain. Il est lourdement mis à l'amende pour son incompétence ou sa complicité, et doit payer une amende exorbitante de 2200 livres sterling. On ne sait pas si Guillaume était son complice où si la fuite de celui-ci est seulement due à la surveillance laxiste dont il avait fait preuve, mais cet événement décide le roi Henri à lui enlever ses trois seigneuries les plus lucratives en attendant que l'amende soit payée. Celles-ci sont données à son beau-père Eudes le Sénéchal. On ne sait pas ce qu'il advient de Guillaume par la suite. Il épouse Marguerite, fille d'Eudes le Sénéchal (\"Eudo Dapifer\"), dont il a un fils, Geoffroy II de Mandeville, qui parvient à récupérer les terres de son père. Geoffrey (II) († ), fils du précédent, comte d'Essex, shérif de Londres et gardien de la Tour de Londres, puis shérif du Middlesex, d'Essex et du Hertfordshire, fut un important baron anglo-normand, l'un des acteurs principaux de la guerre civile connue sous le nom d'\"Anarchie anglaise\" qui opposa le roi Étienne d'Angleterre à Mathilde l'Emperesse, pour la couronne d'Angleterre. Guillaume (II) († 1189), fils du précédent, fut comte d'Essex. Après la mort de son père en 1144, il fut élevé à la cour du comte de Flandre. C'est son frère aîné, Geoffroy, qui hérita dans un premier temps du comté d'Essex. Mais ce dernier meurt sans héritier en 1166. Il reçoit alors son héritage. Par son mariage avec Havise (ou Hadevise) d'Aumale, il devint également comte d'Aumale. Il fut un des favoris du roi d'Angleterre Henri II, qui le nomme en 1189, peu avant sa mort, justicier d'Angleterre. Il meurt sans descendance.", "section_level": 1}, {"title": "Généalogie.", "content": "Arbre généalogique des principaux membres de la famille, y compris à la suite de l'alliance avec la famille de Say.", "section_level": 1}], "src_summary": "La famille de Mandeville, qui tient son nom du village de Manneville (Seine-Maritime), est une famille d'importance mineure du duché de Normandie qui devient une importante famille du baronnage anglo-normand après la conquête normande de l'Angleterre. Plusieurs de ses membres furent gardiens de la Tour de Londres et comtes d'Essex. La lignée principale s'éteint en 1191, et le patrimoine passe à Geoffrey FitzPeter, par sa femme Béatrice.", "tgt_summary": null, "id": 1214273}
{"src_title": "Initiative populaire « Introduction de l'impôt fédéral direct »", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contenu.", "content": "L'initiative propose de modifier la Constitution fédérale en y ajoutant un article 41 qui créé un impôt direct et progressif sur la fortune et le revenu des personnes physiques et morales, à l'exception des personnes n'atteignant pas un certain seuil, des entreprises caritatives, et dont un du produit est attribué au cantons. Elle propose également de remplacer la disposition selon laquelle la Confédération peut réclamer des contributions spéciales aux cantons par cet impôt direct. Le texte complet de l'initiative peut être consulté sur le site de la Chancellerie fédérale.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Contexte historique.", "content": "Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le budget de la Confédération explose : il passe de moins de en 1913 à près de 2 milliards de déficit cumulé entre 1914 et 1919. L'État doit alors lever des impôts, d'autant que les droits de douane, principal revenu de l'époque, avaient fortement diminués : le plus important d'entre eux, premier impôt fédéral direct levé en 1915, est un n'est pas réparti équitablement ce qui provoque un mécontentement populaire. Il est suivi, l'année suivante, par un, imposé par le Conseil fédéral grâce aux pouvoirs exceptionnels qui lui sont alors accordés. Dans le même temps, l'une des réclamations concédée au comité d'Olten qui dirige la grève générale de 1918, consiste dans la mise en place d'une assurance vieillesse et invalidité. Le parti radical, alors largement majoritaire, refusant de dissocier les problèmes liés à l'introduction de cette assurance et à son financement, le parti socialiste lance cette initiative pour proposer un financement lié à cet impôt direct.", "section_level": 2}, {"title": "Récolte des signatures et dépôt de l'initiative.", "content": "La récolte des nécessaires par le parti socialiste a débuté le. Le, l'initiative a été déposée à la chancellerie fédérale qui l'a déclarée valide le.", "section_level": 2}, {"title": "Discussions et recommandations des autorités.", "content": "Le Conseil fédéral ainsi que le parlement recommandent le rejet de cette initiative. Dans son message, le gouvernement met en avant plusieurs facteurs justifiant le rejet d'un impôt fédéral direct, parmi lesquels des problèmes constitutionnels (l'introduction d'un tel impôt empiéterait sur l'autonomie financière des cantons) ou financiers (en augmentant le risque que des cantons ne se trouvent privés de revenus à la suite de l'augmentation de la fuite des capitaux).", "section_level": 2}, {"title": "Votation.", "content": "Soumise à la votation le, l'initiative est rejetée par 13 3/2 cantons et par 54,1 % des suffrages exprimés. Le tableau ci-dessous détaille les résultats par cantons :", "section_level": 2}, {"title": "Effets.", "content": "À la suite du refus de cette initiative, le parti socialiste en lancera une nouvelle quatre ans plus tard, intitulée 'Prélèvement d'un impôt unique sur la fortune' qui connait le même sort; ce refus populaire est partagé par l'initiative lancée par le bâlois Christian Rothenberger sur le même sujet et qui porte son nom. Pendant ce temps, l'impôt fédéral direct continue régulièrement à être perçu par la Confédération, sans toutefois devenir définitif. Il est successivement appelé « nouvel impôt de guerre extraordinaire », « taxe de crise » lors de la crise économique de 1933, puis « impôt de défense nationale » dès 1941 avant de prendre son nom actuel d'« impôt fédéral direct » en 1983, renouvelé par arrêt fédéral jusqu'en 2020.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'initiative populaire « Introduction de l'impôt fédéral direct » est une initiative populaire fédérale suisse, rejetée par le peuple et les cantons le.", "tgt_summary": null, "id": 1258513}
{"src_title": "Coupe de France de football 1921-1922", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Trente-deuxièmes de finale.", "content": "Les trente-deuxième de finale se jouent le. Les matches rejoués le sont le. Le match rejoué entre Mulhouse et Les Terreaux le a été interrompu par la nuit, il a été rejoué une nouvelle fois le.", "section_level": 1}, {"title": "Seizièmes de finale.", "content": "Les seizièmes de finale se jouent le sauf mention contraire. Le FC Cette est suspendu du au, son adversaire l'Amiens AC est donc qualifié sans jouer. Le RC Roubaix conteste un but du FEC Levallois et obtient que le match soit rejoué. Le match rejoué le se soldant par un score nul, une troisième rencontre a lieu le.", "section_level": 1}, {"title": "Huitièmes de finale.", "content": "Les huitièmes de finale se jouent le.", "section_level": 1}, {"title": "Quarts de finale.", "content": "Les quarts de finale se jouent le, les matches rejoués le.", "section_level": 1}, {"title": "Demi-finales.", "content": "Les demi-finales se jouent le.", "section_level": 1}, {"title": "Finale.", "content": "La finale se déroule, comme l'année précédente au stade Pershing de Paris. spectateurs assistent à cette finale opposant le Red Star au Stade rennais. L'arbitre de la rencontre se nomme Edmond Gérardin et il arbitre lors de ce match, sa seconde finale de coupe de France. La finale a lieu le. Le Red Star l'emporte sur le score de 2-0 grâce à des buts de Paul Nicolas à la et de Raymond Sentubéry en fin de match, à la de jeu. Il s'agit de la seconde victoire du Red Star en Coupe de France après celle acquise lors de la coupe de France 1920-1921.", "section_level": 1}], "src_summary": "La coupe de France de football 1921-1922 est la cinquième édition de la Coupe de France, et s'est déroulée du au. Pour la seconde année consécutive, la finale se tenait au stade Pershing de Paris, devant spectateurs. ", "tgt_summary": null, "id": 1358999}
{"src_title": "Sous-marin nucléaire lanceur d'engins", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Des projets de sous-marins pouvant tirer des missiles contre des cibles terrestres furent imaginés par le complexe militaro-industriel allemand durant la Seconde Guerre mondiale mais ne furent jamais réalisés. Les anciens Alliés firent chacun de leur côté des projets en ce domaine. Après avoir étudié les missiles allemands, des variantes du V-1 furent tirées depuis la mer par les et en, la portée de ces engins était de 135 mille nautique et leur erreur circulaire probable de près de. Les États-Unis lancèrent divers programmes pour avoir des systèmes d'armes plus performants et déployèrent le missile de croisière SSM-N-8 Regulus subsonique d'une portée de dont le premier tir eut lieu en juillet 1953 depuis le. Le, ayant un lanceur de missiles Regulus et pouvant emporter cinq de ces derniers, fut lancé en janvier 1959 ; il fut le premier sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière. Les premiers sous-marins porteurs de missiles balistiques sont, à partir de 1955, six navires modifiés type \"projet AV611\" ou - selon le code OTAN de la marine soviétique. Ces sous-marins à propulsion conventionnelle étaient porteurs de deux missiles R-11FM dérivés du Scud qui devaient être tirés en surface. Mais le premier véritable SNLE fut l' de l'United States Navy opérationnel à partir de 1960 avec ses UGM-27A Polaris d'une portée de. À partir des années 1960, ces vecteurs virtuellement indétectables sont un des piliers de la destruction mutuelle assurée grâce à leur capacité de seconde frappe en cas d'attaque nucléaire de l'autre camp. La mise en service de sous-marins lance-missile à propulsion conventionnelle fait que dans la liste des codes des immatriculations des navires de l'US Navy, on utilise le sigle SSB pour \"Ballistic Missile Submarine\" pour les sous-marins à propulsion diesel (Dans les années 2010, un sous pavillon chinois, le et un ou des sous-marins nord-coréens de la ) et SSBN (N entre parenthèses jusqu'aux années 1970) pour ceux à propulsion nucléaire navale.", "section_level": 1}, {"title": "Liste des utilisateurs de SNLE.", "content": "La marine de l'armée populaire de libération a mis à flot son premier SNLE du type 092, le \"406 Changzheng\" le, il est entré en service en 1987. Un second exemplaire portant le même numéro de coque lancé en 1982 aurait été perdu en mer en 1985. C'est en fait un - soviétique modifié qui transporte 12 missiles nucléaires chinois Ju Lang-1 (Code OTAN CSS-N-3) d'une portée de et possédant aussi 6 tubes lance-torpilles de. Son port d'attache est la base navale de à de Qingdao. Les Chinois mettent au point un autre SNLE de conception entièrement chinoise, le type 094 (appelé classe Jin par les forces Occidentales) armé de 12 Ju Lang-2 d'une portée estimée à dont le premier est lancé en. Mais l'Office of Naval Intelligence affirme, en 2009, qu'il est trop bruyant. En mai 2008, deux 094 ont été lancés et au début de 2016, quatre sont à flot. On estime à cette date que huit seront construits au total. Des maquettes d'une prochaine génération désignée pouvant emporter 24 missiles ont fait leur apparition en 2009, des rumeurs couraient en 2013 sur une première patrouille en 2014. Le SSB \"Golf\" type 31 (immatriculé 200) est un bâtiment d'essais servant aux expérimentations des SLBM, lancé en 1966 qui aurait été remis en état en 2009. En 2012, entre en service son successeur, le, qui est le plus grand sous-marin diesel de nos jours avec une longueur de et un déplacement en plongée estimé à et disposant de deux puits de lancement. Il semble que ces sous-marins n'embarquent pas d'armes nucléaires hors période de crise jusqu'en 2015 où l'on annonce leur première mission de dissuasion. Pékin construit dans les années 2000 une base navale secrète à Sanya (aussi connue sous le nom de Yulin) sur l'île de Hainan dotée des infrastructures nécessaires pour dissimuler une flotte entière de sous-marins nucléaires des regards indiscrets de satellites espions adverses. En 2016, la marine américaine possède 14 sous-marins de ce type. Le projet Polaris à l'origine de la première série de SNLE en service fait suite à l'abandon du projet Jupiter de l'US Navy en novembre 1956. Ce projet comportait la construction de sous-marins emportant jusqu'à quatre missiles Jupiter. Le projet est abandonné car les sous-marins devaient faire surface pour lancer leurs missiles ; les missiles Jupiter, à carburant liquide, devaient être remplis avant chaque tir, une opération dangereuse à bord d'un sous-marin. Le tout premier SNLE est le qui est mis sur cale en originellement en tant que SNA de la nommé USS \"Scorpion\". En 1958, les ingénieurs américains y ajoutent une tranche missiles de de long avec 16 tubes de lancement, qui abritent les premiers missiles à propergol solide UGM-27 Polaris A-1 d'une portée de, et le rebaptisent. Il est lancé le et entre en service en. Ce sous-marin tire ses premiers missiles le pendant la présidence d'Eisenhower. Mais si durant la crise de Cuba d', 6 SNLE sont déjà armés de 16 Polaris A1, la fiabilité globale de ce missile n'était estimée qu'a 25 %. En effet, le lanceur lui-même avait un taux de fiabilité de 50 % ou moins, et on estimait à 50 % la probabilité de bon fonctionnement de l'ogive W47Y1 de. Mais lors d'essais en 1966, il y eut trois échecs sur quatre, ce qui fait tomber le taux réel de fiabilité à 12,5 %. Les Polaris A-1 sont remplacés ou convertis par les versions A2 et A3 dans les années qui suivent. La marine américaine souhaitait alors disposer de pas moins de 45 SNLE en 1965, répartis en cinq flottilles de 9 sous-marins (3 dans l'Atlantique, 2 dans l'océan Pacifique). Les suivants sont construits à grande cadence dans quatre chantiers navals, mais pas en aussi grand nombre et rapidement qu'espéré, et en 1967, quarante et un sous-marins nucléaires lanceurs d'engins des (1959–1985), (1961–1992), (1963–1994), (1964–1995) et (1965–2002) sont en service, équipés chacun de seize missiles ; ce nombre commence à baisser à partir de 1979. Ils remplacent rapidement les quatre sous-marins conventionnels et le SSGN emportant le missile de croisière SSM-N-8 Regulus qui effectueront 41 patrouilles de dissuasion entre et. Leurs missiles balistiques ont une forme cylindrique et sont lancés en plongée à faible vitesse — moins de — à l'aide d'un générateur de gaz/vapeur d'eau. La mise à feu du premier étage est déclenchée automatiquement après l'émersion, à environ au-dessus de la surface. Au début des années 1970, sur les quarante et un bâtiments qui sont en service, une quinzaine sont à tout moment opérationnels et prêts à faire feu, douze en entretien courant et sept en grand carénage. Ils sont dotés de centrale à inertie pour la navigation inertielle et, à partir de la fin des années 1960, du système \"Transit\" de navigation par satellite. Les sous-marins sont regroupés en cinq flottilles dans l'océan Atlantique dans les bases de Holy Loch en Écosse et de Rota en Espagne et dans l'océan Pacifique dans les bases d'Apra à Guam et de Pearl Harbour à Hawaii. Ils s'appuient alors quatre navires ravitailleurs de sous-marins et sur des docks flottants spécialisés ; aux États-Unis contigus, les SNLE s'appuient alors sur la base de Charleston en Caroline du Sud et, accessoirement, sur New London dans le Connecticut. En 1985, durant la dernière phase de la Guerre froide, trente-sept sous-marins pouvant emporter un total de six cent quarante missiles balistiques étaient en service (Six, dix-neuf et douze ). Les sous-marins de la classe Ohio, dont le premier devient opérationnel en 1981, sont actuellement les seuls de ce type en service aux États-Unis depuis le retrait du dernier des SNLE de première génération le. Depuis les traités de réduction des armes stratégiques, la moitié des sous-marins en mer sont dans un état de semi-alerte, il faut environ 18 heures à l'équipage pour réaliser les procédures nécessaires au lancement. En 2012, l’essentiel de la force de dissuasion américaine continue de reposer sur la composante océanique de la flottille de qui compte quatorze sous-marins dans leur fonction originale armés de 24 Trident II (D5) d'une portée de plus de équipés de quatre à six ogives sur les dix-huit construits. On estime, en 2009, à le nombre d'ogives opérationnelles W76 et W88 destinées aux 288 missiles Trident II D5 en service. D'ici la fin des années 2010, il est prévu que leur nombre soit réduit à 12. Ce sont les deuxièmes plus gros sous-marins du monde après les sous-marins russes de la. Ils sont tous basés dans les deux bases navales de Kings Bay, en Géorgie sur la côte Atlantique sous le commandement du Submarine Group 10 créé le, et de Kitsap dans la péninsule de Kitsap près de Bangor, dans l'État de Washington sur la côte Pacifique sous le commandement du Submarine Group 9 créé le. 60 % de la capacité nucléaire sous-marine américaine est à cette date déployée dans l'océan Pacifique contre 15 % durant les années 1980 avec six SNLE stationnés à Kings'Bay et huit à Bangor. Entre le et, il y a eu un total de de dissuasion effectuées par les SNLE américains : Depuis la fin de la Guerre Froide, le nombre de patrouilles de dissuasion effectuées par les SNLE américains diminue. Il était encore de 64 en 1999, de 31 patrouilles par an en 2008 et 2009 et il n’était plus que de 28 en 2011. Plus des deux tiers ont désormais lieu dans le Pacifique face à la Chine, comparativement à seulement 1/ durant la guerre froide tandis que 4 missiles Trident II ont été tirés lors d'exercices en 2009. Avec la chute du Bloc de l'Est et la détente qui a suivi sur le plan des armements nucléaires stratégiques, quatre sous-marins de la classe \"Ohio\" ont été convertis en sous-marins lanceurs de missiles de croisière (SSGN selon la terminologie OTAN) dont trois dépendent du et un du. Les tubes de lancements peuvent emporter un total de 154 Tomahawk, ce qui donne à chacun de ces sous-marins une puissance de feu considérable contre des objectifs terrestres. Il est prévu en 2012 que le plus ancien bâtiment de la classe Ohio, le sera désarmé en 2027 après 42 ans de service. La marine va ensuite retirer les 13 autres SNLE de la classe Ohio à un rythme d'un par an. Le a été signé au Washington Navy Yard un protocole d'accord traçant les lignes directrices du programme de remplacement de la classe Ohio, le Projet SSBN-Xqui prend le nom de classe \"Columbia\" en 2016, ainsi que du programme de remplacement des SNLE britanniques de classe Vanguard. La cible pour les États-Unis serait de remplacer les 14 SNLE Ohio par 12 SNLE de la génération suivante, sans pour autant perdre en capacité de dissuasion. La première unité, tête de classe, sera mise sur cale en 2021 pour entrer en service, selon les prévisions de 2019, au plus tard en octobre 2030. La première patrouille devra pouvoir être conduite en 2031. Le programme devra être opérationnel jusqu'aux années 2080. En 2012, on déclare que ce SSBN-X sera dérivé de la conception des sous-marins nucléaires d'attaque de la et reprendra de nombreux composants, pour un coût unitaire (sous-marins 2 à 12) de 4,9 milliards de dollars américains. Les SNLE de la force océanique stratégique forment l'une des deux composantes actuelles de la stratégie de dissuasion nucléaire française, avec les moyens aéroportés de la force aérienne stratégique et de l'aéronautique navale. L'atout principal du SNLE réside dans sa discrétion acoustique. Depuis le lancement de ce programme dans les années 1960, la base opérationnelle des SNLE français est l’Île Longue dans la rade de Brest. La décision de construire un sous-marin diesel destiné aux essais des futurs missiles mer-sol balistiques stratégiques français est prise le 6 décembre 1960. Le (S655) de qui servira de banc d'essai pour ce système d'arme sera construit avec les tronçons avant et arrière du projet abandonné de SNA Q 244 et équipé de quatre tubes verticaux lance-missiles. Il entre en service le et sera désarmé le. La première classe de SNLE français fut la classe Le Redoutable de dont la mise sur cale de la tête de série a été autorisée en ; la construction débuta en 1964 à l'arsenal de Cherbourg et il fut lancé le en présence du président Charles de Gaulle. Ses essais débutèrent en 1969 et il entra finalement en service le. De 1972 à avril 2014, 471 patrouilles de SNLE français ont été réalisées et 15 ont été interrompues, une heure ou deux, pour procéder à des évacuations sanitaires. Une patrouille dure environ 10 semaines, au cours de laquelle le SNLE doit rester indétectable. Les 135 hommes d'équipage vivent donc confinés à bord du sous-marin, sans pouvoir donner de nouvelles à leurs proches. Pour des raisons de discrétion acoustique, la télémédecine est proscrite : en cas de problème de santé, un médecin-chirurgien, assisté d'un infirmier-anesthésiste, peut effectuer à bord du SNLE des interventions chirurgicales.", "section_level": 1}, {"title": "Première génération - SNLE.", "content": "Six sous-marins de la Classe Le Redoutable pouvant emporter seize missiles balistiques sont construits : En, ces SNLE représentent une puissance de destruction de.", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième génération - SNLE NG.", "content": "Quatre SNLE de nouvelle génération (SNLE/NG) de la classe Le Triomphant de sont en service en 2010 dans la force océanique stratégique de la Marine nationale : Le système d'armes des SNLE-NG est composé de : Les vecteurs sont, dans les années 2000, 64 missiles mer-sol balistiques stratégiques M45 qui sont remplacés dans les années 2010 par 60 M51, soit 3 lots de missiles pour 4 sous-marins. La mission d'un SNLE français est simple : quitter son port d'attache, de la façon la plus discrète possible, puis rester indétectable tout au long de sa mission pour pouvoir à tout moment déclencher le feu nucléaire, sur ordre du président de la République française.", "section_level": 3}, {"title": "Troisième génération - SNLE 3G.", "content": "Le début de la construction du premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins de troisième génération est planifiée, en octobre 2018, pour 2023 sur le site de Naval Group de Cherbourg.
D'après le documentaire \"Sous-marins nucléaires : les armes de l'ombre\" diffusé sur RMC Découverte le 17 février 2020, la construction du nouveau SNLE 3G devrait débuter courant 2020 pour une mise en service en 2030. La marine indienne a mis sur cale en 1998 son premier SNLE de la classe Arihant. Ce projet était appelé \"Advanced Technology Vessel\" avant de recevoir le nom de \"Arihant\". Il a été lancé le. La mise en service de l'Arihant avec douze missiles K-15 Sagarika de plus de portée est prévue pour 2015. En, la divergence du réacteur nucléaire de l’Arihant a lieu, et à l’issue d’une série d’essais à la base navale de Vishakhapatnam, dans le golfe du Bengale, il prend la mer pour la première fois. Le deuxième sous-marin de cette classe a été mis sur cale en mai 2011 pour un lancement annoncé, en décembre 2015, pour 2016. Il devrait être, comme les trois suivants, armé directement de quatre K-4. En 2016, la Royal Navy possède quatre SNLE de la, emportant au total environ 160 ogives, ayant succédé aux quatre bateaux de classe Resolution lancés entre 1966 et 1968 dont la tête de série est entrée en service en octobre 1967; Dépendant du, il s'agit des : Leur port d'attache est la Her Majesty's Naval Base Clyde dans le comté d'Argyll and Bute dans l'ouest de l'Écosse. D'ici 2015, la Royal Navy prévoit de maintenir à quatre son nombre de SNLE. En 2007, le Parlement du Royaume-Uni a décidé de lancer un programme de renouvellement de la flotte avec mise en service de trois nouveaux sous-marins pour remplacer les Vanguard à partir de 2022. En 2016, il est décidé le lancement de 4 SNLE de la classe Dreadnought à partir de 2028, ces navires devant rester en service jusqu'aux années 2060. En, le nombre de têtes nucléaires embarquées sur chaque sous-marin nucléaire lanceur d’engins britannique a été réduit de 48 à 40 ; le nombre de missiles opérationnels Trident D5 embarqués sur chaque sous-marin sera réduit à 8 et le nombre total de têtes nucléaires opérationnelles passera de 160 à 120 d’ici 2015. La Grande-Bretagne attribue à ses patrouilles de SNLE une mission pour compléter son rôle stratégique. Sur le plan opérationnel, cela signifie probablement que certains des missiles ont une seule ogive. Ces ogives pourraient être utilisés pour attaquer des adversaires régionaux (États dits « voyous ») qui possèdent des armes de destruction massive, une mission qui ne nécessiterait pas une attaque importante. La mission substratégique peut également exiger des petites options de rendement d'ogives. Ceci peut être obtenu en choisissant de faire exploser uniquement la partie primaire d'une ogive, qui produirait une explosion d'une kilotonne ou moins, ou en choisissant de faire exploser la partie primaire stimulée, ce qui produirait une explosion de l'ordre de quelques kilotonnes. La marine russe possède, en juillet 2010, 12 SNLE, dont 4 sont en travaux ou en essais emportant, selon des estimations, un total de 160 missiles stratégiques et 576 ogives opérationnels, contre 15 SNLE en 2006 — 12 opérationnels — et 67 en 1984 au temps de la marine soviétique. Les premiers sous-marins équipés de missiles balistiques furent des unités de la classe Whiskey (Projet 613, 644 et 665) Le premier SNLE équivalent aux sous-marins américains fut le \"K-137\" du \"projet 667A\", connu sous le code OTAN de, commissionné le 6 novembre 1967 et emportant 16 missiles stratégiques. En 1971, l'URSS disposait de 22 sous-marins lance-missiles balistiques à propulsion nucléaire et 20 autres sous-marins diesel portant chacun 2 à 3 missiles R-13. Elle possède, fin 2010, quatre types différents de SNLE, dont les plus gros sous-marins du monde, ceux de basés dans deux bases sous-marines, la base navale de Gadjievo appartenant à la Flotte du Nord sur la péninsule de Kola regroupant la majorité des SNLE et la base navale de Vilioutchinsk sur la péninsule du Kamtchatka où sont basés les sous-marins de la - ; en 2008, chacun des 10 SNLE opérationnels aurait accompli une mission de dissuasion et en 2009 sept tirs d'essais de missiles stratégiques ont été notés.", "section_level": 3}], "src_summary": "Un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), aussi connu comme SSBN (\"Sub-Surface Ballistic Nuclear\") selon le code OTAN, est un sous-marin à propulsion nucléaire navale de très grande taille, équipé de missiles balistiques stratégiques à charge nucléaire en tubes verticaux et lancés en plongée. Il est également équipé en torpilles et en missiles à changement de milieu, des armes anti-navires pour son auto-défense. Sa mission est la dissuasion nucléaire ; il assure, à ce titre, la garantie d'une frappe nucléaire de riposte, en raison de la difficulté de le localiser lors de ses patrouilles en plongée, grâce notamment à ses qualités de discrétion acoustique. La difficulté à localiser et à identifier le sous marin lanceur d'engins permet en outre l'utilisation en première frappe, car la riposte ne saura qui frapper parmi les possesseurs de SNLE (en théorie). Il est possible d'imaginer au pire une attaque anonyme (réalisable également avec un sous marin lanceur d'engins à propulsion classique) ", "tgt_summary": null, "id": 2276586}
{"src_title": "Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits humains", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Organisation.", "content": "L'ECCHR, basé à Berlin, est fondé en 2007 par Wolfgang Kaleck et un groupe d'avocats des droits humains, afin de défendre les droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l'homme, ainsi que d'autres déclarations de droits et constitutions nationales, par des moyens juridiques.", "section_level": 1}, {"title": "Sujets et focus.", "content": "L'ECCHR engage, développe et soutient des procédures judiciaires afin de tenir les acteurs étatiques et non étatiques pour responsables des violations des droits des plus vulnérables. L'ECCHR travaille sur des cas qui illustrent et mettent en évidence d'importants problèmes juridiques et sociaux, reconnaissant que des violations des droits humains sont commises dans des contextes spécifiques en vue d'atteindre certains objectifs financiers, sociaux, militaires ou politiques. L'ECCHR plaide activement ces affaires et mène également des recherches, enquête et aide à coordonner les stratégies de développement du plaidoyer juridique autour des affaires. L'organisation mène ses travaux au sein d'un réseau d'organisations partenaires, d'avocats et de personnes victimes de violations des droits humains. Le travail de L'ECCHR se concentre sur des cas dans les domaines suivants :", "section_level": 1}, {"title": "Crimes internationaux et responsabilité.", "content": "Le programme « International Crimes and Accountability Program » vise à ce que les violations graves du droit international - crimes de guerre, torture et autres crimes contre l'humanité - soient poursuivies et que leurs auteurs soient traduits en justice. En 2017, l'ECCHR concentre ses travaux sur les pays et thèmes suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et droits humains.", "content": "Le programme « Business and Human Rights Program » porte sur trois domaines principaux : les activités transnationales des entreprises dans les régimes autoritaires et les zones de conflit ; les conditions de travail dans la chaîne d'approvisionnement mondiale et les activités commerciales qui affectent les droits économiques et sociaux. Les domaines d'intervention du programme comprennent :", "section_level": 2}, {"title": "Éducation.", "content": "L'ECCHR forme des avocats des droits de l'homme. Le programme d'éducation de l'ECCHR offre une plateforme de formation théorique et pratique du droit international des droits de l'homme. Il vise à développer et à approfondir une analyse critique des questions contemporaines du droit et de la société. L'ECCHR déclare que depuis 2008, environ 400 avocats des droits de l'homme de plus de 40 pays ont été volontaires ou stagiaires au sein de l'organisation. L'ECCHR organise des conférences et événements publics, mène des actions de sensibilisation et publie des rapports et des communications sur des atteintes graves des droits humains dans le monde.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le European Center for Constitutional and Human Rights (ou ECCHR) est une ONG indépendante à but non lucratif dont le but est de défendre les droits humains par des moyens ljuridiques. À l'aide d'actions en justice, il vise à tenir pour responsables les auteurs de violations des droits humains. L'ECCHR s'engage dans des poursuites pénales, en utilisant le droit européen, international et national.", "tgt_summary": null, "id": 795504}
{"src_title": "Pariser Zeitung", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La \"Pariser Zeitung\" n'était pas le premier journal d'Occupation allemand sur le sol français : des publications du même genre avaient déjà été publiées pendant la Guerre franco-allemande et la Première Guerre mondiale. En plus de son journal jumeau en Norvège, la \"Deutsche Zeitung\", c'est l'un des deux journaux d'occupation qui publiaient des articles dans la langue nationale, principe que le\"PZ\" suivait de la manière la plus cohérente puisqu’elle avait des pages entières en français. Après quelques mois seulement, elle fut divisée en une édition allemande et une édition française. Cependant, il n'y a jamais eu de séparation absolue par langue, l'édition française contenait toujours une partie de ses articles en allemand. Et même après cette division, le journal ne fit jamais véritablement concurrence à la presse française. Le, la \"Deutsche Zeitung\" commença à paraître comme organe officiel de l’Occupation allemande en France. En, la \"Pariser Zeitung\" la remplaça. L’immeuble de la Pariser Zeitung était installé au 100 rue Réaumur, à la place du journal \"L’Intransigeant\". Généraliste, le journal couvre tous les aspects de l’actualité : économie, guerre, social, politique, culture, faits-divers. Il a publié une « carte spéciale » des établissements et boites de nuit recommandés à Paris. Son annuaire du spectacle recense 102 boîtes de nuit où les soldats allemands peuvent faire la fête sans souci. Parmi ses plumes françaises, Raymond Signouret, Denise Petit et Georges Oltramare, qui signait « Charles Dieudonné ». À partir d', parut un hebdomadaire du même nom, désormais entièrement francophone, qui traitait d'autres sujets en tant que magazine de divertissement. Créé par la même équipe éditoriale, il connut rapidement le succès, mais le cours de la guerre mit un terme précoce à son existence. Toutes les éditions employaient également du personnel français, auquel s’ajoutèrent par ailleurs des écrivains de pays neutres ou alliés du Reich allemand. Contrairement à la presse quotidienne française, qui ne paraissait, depuis l’Occupation que six jours par semaine, la \"Pariser Zeitung\" paraissait tous les jours de la semaine sur quatre pages le lundi et huit à douze pages les autres jours. La pénurie croissante de papier a forcé le volume du journal à diminuer jusqu’à quatre ou six pages par jour la dernière année. En, les éditions du samedi et du dimanche ont été fusionnées en une édition du week-end jusqu’au dernier mois d’Occupation avec seulement trois numéros par semaine. À la mi-, l’édition hebdomadaire faisait huit, avant de passer à six pages. La \"Pariser Zeitung\" était très favorisée, par rapport à ses concurrents français, dans le rationnement du papier. En, il recevait un cinquième du montant alloué aux journaux parisiens, les treize autres journaux parisiens devant se partager les 4/5 restants. Vendu 2 francs ou 20 pfennigs, le prix du journal était généralement deux fois plus élevé que les journaux français, qui ont rapidement dû se limiter à deux pages par numéro. Le format du journal était adapté à la presse parisienne traditionnelle, mais avec moins de colonnes et une police plus grande. Son imprimerie est plusieurs fois la cible d’attentats des résistants. À la Libération, il est remplacé par le quotidien \"Défense de la France\", fondé par le résistant Philippe Viannay.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Pariser Zeitung (PZ) est un quotidien publié sur l’ensemble du territoire français pendant l'occupation de la France par l’Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ce journal, qui était publié par Europa-Verlag, une filiale des éditions Franz-Eher, sous la direction de Max Amann et était le porte-parole de la puissance occupante, a paru du jusqu’au.", "tgt_summary": null, "id": 1274396}
{"src_title": "Nieppe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La ville de Nieppe est située à proximité de la ville d'Armentières, de laquelle elle est séparée par les deux Lys (Lys et dérivation). La ville fait partie de la plaine de la Lys, une section particulièrement large de la Vallée de la Lys et constitue une région naturelle du nord de la France qui fait partiellement partie de la Flandre française. Nieppe se situe aussi à la marge sud de l'Houtland. Avec un taux de chômage de 6,3 % (moins de 4 % dans certaines communes), cette Plaine de la Lys contraste particulièrement avec le reste de du département du Nord, où ce taux dépasse les 10 %. La ville est frontalière de la Belgique (Province du Hainaut Comines-Warneton et Flandre-Occidentale - ville de Neuve-Église).", "section_level": 1}, {"title": "Communications.", "content": "Situation extrêmement privilégiée : La majorité de la population travaille dans l'agglomération lilloise. Traversée par la Départementale 933, un projet de déviation permettant le désengorgement de la ville est réalisé. Les aéroports les plus proches sont ceux de Merville (18 km) et Lille-Lesquin (24 km). La ville est desservie par le réseau de cars Arc-en-Ciel.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "'Niepkerke' en [Flamand/Flamand], signifie « l'Église de l'Orme ». \"Nippe\" en picard.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen-Âge.", "content": "En 1264, Muissard de Niepkerke est bailli de Cassel. Au Moyen-Âge, était situé sur la paroisse de Nieppe, le château de la Motte-au-Bois, où ont habité notamment Robert de Cassel et Yolande de Flandre sa fille qui succéda à Robert dans les possessions de celui-ci (Robert avait reçu en 1320 en apanage de son père le comte de Flandre Robert III de Flandre, toute la Flandre maritime). Le 16 juillet 1376, Yolande de Flandre héritière de Robert de Cassel, seigneur de toute la Flandre maritime, nomme Jacques de Houdain châtelain de Nieppe. Jean de Comines, châtelain de Nieppe, grand bailli de Flandre, est gouverneur du château de la Motte-au-Bois en 1429. Adrien de Toulouson, seigneur de Mournay, châtelain de Nieppe, lui succède en 1432.", "section_level": 2}, {"title": "Période moderne.", "content": "Le 17 novembre 1649, sont données à Madrid des lettres de chevalerie pour Nicolas Louis de La Croix, conseiller et receveur général de Cassel et du Bois de Nieppe, dont la famille est depuis 200 ans réputée noble. Au, figurait dans l'église des frères mineurs capucins de Dunkerque la pierre tombale de noble messire Nicolas Bernard Pierre Taverne, seigneur de Vieille-Église, Nieppe, ancien bourgmestre des villes et territoire de Dunkerque, né en 1714, mort le 24 novembre 1742 et de noble dame Marie Françoise de Donquer, son épouse, descendant de la noble maison de T'Serroelops, ancienne famille patricienne de Bruxelles, dame de Coudecasteele (seigneurie sur Coudekerque), de l'ammanie de Dunkerque, de Coudekerque, Labruyère, Walpré, Saint-Antoine et autres lieux, née en 1724, morte le 22 octobre 1773. Le devise des Taverne était « Par la confiance et le courage », en latin \"Spe et labore\", en flamand \"Door hope en vlyt.\" Devise des Doncker ː « Après les ténébres (ou l'obscurité) la lumière », en latin \"Post tenebras lux\", en flamand \"Naer Doncker Teuwigh lighe\".", "section_level": 2}, {"title": "Période contemporaine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Première Guerre mondiale.", "content": "Nieppe a été détruite pendant 1914-1918 et a reçu à ce titre la Croix de guerre 1914-1918.", "section_level": 3}, {"title": "Deuxième Guerre mondiale.", "content": "Sous l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, Nieppe ne faisait pas partie de la zone occupée française car elle était intégrée au Gouvernorat militaire de Belgique et du nord de la France dont le commandement se trouvait à Bruxelles Belgique'). De facto, Nieppe se situait aussi en zone dite interdite. Nieppe était, pendant ce conflit, une des \"plaques tournantes\" de la Résistance dont le maire Jules Houcke fut une des figures les plus emblématiques. Le 4 septembre 1944, des allemands, faits prisonniers par les résistants et gardés par des jeunes peu expérimentés des FFI, réussirent à s'enfuir et allèrent chercher des renforts. Voulant se venger, l'ennemi captura des FFI mais aussi des habitants résidant derrière l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours et l'école Saint-Charles. Le 5, les douze otages furent fusillés au bord de la Lys par les SS. Le lendemain, la vague de la Libération atteignit Nieppe, au matin, avec l'arrivée des troupes britanniques du Groupe d'armées, les unités allemandes ayant déserté la ville la veille. Nieppe pleura ses trente-huit victimes, otages assassinés ou villageois ayant péri pendant les combats.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Politiquement, Nieppe est une ville plutôt à droite, les électeurs ayant majoritairement voté à droite pour les élections municipales, cantonales, régionales, législatives et présidentielles; cette tendance se renforçant au fil des élections. À l'élection présidentielle française de 2017, les principaux résultats du premier tour se déclinèrent ainsi: Se présentent, pour les législatives 2017, les candidats suivants:", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "La mairie existe depuis 1930. Son adresse : 249 place du Général-de-Gaulle. en 2013, une extension a été construite.", "section_level": 2}, {"title": "Environnement naturel.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Faune.", "content": "Il est possible d'observer facilement des canards et colombes au pourtour du château, un enclos accueille aussi nombre d'espèces telles que cochons, coqs, poules...", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune de Nieppe parraine la ville de Tsongdu au Tibet.", "section_level": 1}], "src_summary": "Nieppe est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Culturellement, le village est situé dans le sud du Westhoek au sein de la Plaine de la Lys.", "tgt_summary": null, "id": 2284575}
{"src_title": "Efraim Frisch", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Efraim Frisch naît dans une famille juive religieuse de Galicie. Son père le destine au rabbinat. Mais en 1894, à Vienne, après avoir obtenu son Abitur, il quitte le séminaire pour l'université. Il étudie à Vienne puis en Allemagne, à Berlin et à Kiel, le droit, la philosophie, l'histoire des arts et de la littérature, l'économie. Ce changement provoque la rupture avec sa famille. Vers 1900, Frisch s'est défénitivement tourné vers la littérature. Il publie en 1901, un roman, \"Das Verlöbnis\", chez S. Fischer Verlag. En 1903, il est éditeur pour les maisons d'édition Langen-Müller et Paul Cassirer Verlag. Il travaille aussi au théâtre pour Max Reinhardt. En 1914, il crée une revue pour Langen-Müller, \"Der Neue Merkur\". Si Frisch est dans ses orientations politiques un conservateur démocrate et rejette les extrêmes de gauche comme de droite, il ouvre la revue à des auteurs aux idées très variées. On y trouve les noms de Bertolt Brecht, Johannes R. Becher, Frank Wedekind, Hermann Hesse, Hermann Kasack, Yvan Goll, Jakob Wassermann, Arnold Zweig, Bruno Frank. La revue est publiée jusqu'en 1925. Après la guerre, qu'il passe dans l'armée austro-hongroise, il est journaliste à la \"Frankfurter Zeitung\". En 1933 il quitte avec son épouse l'Allemagne nazie et s'exile en Suisse, à Ascona où il meurt en 1942.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Frisch reste attaché à sa judéité qui est souvent présente dans ses œuvres de fiction. Son premier roman \"Das Verlöbnis\" évoque son conflit et sa réconciliation avec le monde traditionnel juif oriental de son père. À la fin de sa vie, il travaille à un projet ambitieux resté inachevé, \"Gog und Magog\", qui à travers son héros décrit le monde juif oriental confronté à l'antisémitisme, au nationalisme polonais et à ses tensions internes entre sionistes, juifs religieux, juifs assimilés.", "section_level": 1}], "src_summary": "Efraim Frisch ( à Stryj en Autriche-Hongrie, aujourd'hui Stryï en Ukraine - à Ascona en Suisse est un écrivain et journaliste autrichien.", "tgt_summary": null, "id": 1018475}
{"src_title": "Guillaume Widmer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Guillaume Widmer est le fils de Paul Philippe René Widmer (1879-1955) et d'Antoinette Louise Demarest (1883-1961). Après des études de philologie et de droit, il est employé à la direction de la Banque nationale française du commerce extérieur de 1926 à 1931 puis comme avocat à la Banque de l'Indochine de 1931 à 1939 ; il est fondé de pouvoir à Shanghai de 1937 à 1939. Le, il épouse Marthe Marguerite Laedlein (1905-1964), avec laquelle il a deux filles. Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale, il sert successivement au 16 et au RIC en Indochine française de 1939 à 1941, avant d'être démobilisé et rapatrié en France. Il entre dans la Résistance et exerce dans la clandestinité les fonctions de délégué militaire de la Région II. Évadé par l'Espagne en 1943, il entre au Bureau central de renseignements et d'action le. En 1944, Guillaume Widmer, alias, succède à Louis Burdet, alias, comme délégué militaire régional de la Région II. Après la guerre, il dirige le gouvernement militaire du Wurtemberg-Hohenzollern (1945-1952), Claude Hettier de Boislambert étant gouverneur de Rhénanie et du Palatinat (1945-1951), territoire qui correspond aux länder de Rhénanie-Palatinat et de Sarre, et Pierre Pène gouverneur du Pays de Bade (1946-1952). De 1954 à 1958, il est haut fonctionnaire au ministère de la Défense (1954-1958). Il rejoint le personnel de Jacques Chaban-Delmas, dont il est directeur de cabinet au ministère de la Défense de 1957 à 1958 puis à la présidence de l'Assemblée nationale de 1959 à son suicide en 1968. Membre de l'Association des Français libres, il était président de sa section de zone sud en Allemagne occupée et de l'Amicale des réseaux action de la France combattante.", "section_level": 1}], "src_summary": "Guillaume Widmer, né le à La Possonnière (Maine-et-Loire) et mort le à La Rue-Saint-Pierre (Oise), est un haut fonctionnaire français.", "tgt_summary": null, "id": 1196195}
{"src_title": "BNP Paribas Fortis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "BNP Paribas Fortis trouve son origine dans des banques belges autrefois regroupées et fusionnées au sein du groupe Fortis : C'est à la suite de l'acquisition de la Générale de Banque en 1998 que Fortis regroupe ses diverses acquisitions bancaire pour former Fortis Banque en 1999. Elle inclut, à cette époque et jusqu'au démantèlement de Fortis,. C'est en, à la suite de problèmes que connaît Fortis et à l'intervention de l'État belge, qu'est décidée la vente à BNP Paribas de la branche belge de Fortis Banque. Remise en cause dans un premier temps par la justice et par les actionnaires de Fortis, la vente a finalement lieu en, et aboutit à l'acquisition de 75 % de Fortis Banque par BNP Paribas. BNP Paribas obtient en outre des garanties de l'État belge au cas où la banque éprouverait des difficultés à l'avenir. L'appellation commerciale « BNP Paribas Fortis » devient la dénomination sociale de la banque au. En, BNP Paribas rachète les 25 % que détenait l'État belge dans BNP Paribas Fortis pour d'euros, l’État belge réalisant ainsi une plus-value de d'euros par rapport à son investissement initial en pleine crise bancaire. L’État belge conserve sa participation de 10,3 % dans BNP Paribas.", "section_level": 1}, {"title": "Politique éthique et rôle dans le parrainage des énergies fossiles.", "content": "Les opinions divergent sur les actions que BNP Paribas mène dans le domaine de la responsabilité sociétale des entreprises. Plusieurs agences de notation extra-financières et ONG indépendantes et professionnelles reconnaissent les progrès et les efforts du groupe dans ce domaine, tandis que d'autres ONG l'accusent de financer des activités nuisibles.", "section_level": 1}, {"title": "Critiques d'ONG.", "content": "Selon le réseau d'ONG Fair Finance Guide International (scan des banques), BNP Paribas obtient des résultats médiocres par rapport aux banques examinées en termes de politique éthique. Les critères pris en compte sont le respect des droits de l'homme, les investissements dans l'industrie de l'armement, la réduction des gaz à effet de serre, la conservation de la nature et la transparence. Un rapport Dirty Profits de 2012 montre que de toutes les banques, la banque a investi le plus dans les entreprises controversées sélectionnées par Dirty Profits, et a donc profité le plus des violations des droits de l'homme et des dommages environnementaux. Une enquête publiée en 2016 a révélé que BNP Paribas est un investisseur majeur dans l'industrie de l'armement et a été mentionné dans le \"Hall of Shame\" du rapport \"Don't Bank on the Bomb\". La banque investit dans des sociétés qui produisent des armes nucléaires. Le document de 2016 « Des banques zéro fossile pour lutter contre la bulle du carbone» de la Coalition Climat Belge et de Fairfin accuse BNP Paribas d'investir près de 30 milliards dans des sources d'énergie polluantes comme le gaz, le pétrole et le charbon. BNP Paribas était sponsor officiel de la conférence de Paris sur le climat en 2015 (qui visait à prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique). Cependant, certaines organisations à but non lucratif parlent de blanchiment écologique parce que la banque elle-même investit des millions d'euros dans l'industrie des combustibles fossiles.", "section_level": 2}, {"title": "Screening éthique de BNP Paribas.", "content": "En décembre 2019, BNP Paribas arrive en tête du classement Refinitiv des entreprises responsables de l’indice français SBF120, avec un score de 93,6 sur 100. Ce classement se base sur 400 critères différents répartis sur dix thèmes, à savoir les droits de l'homme, la communauté, les actionnaires, l'utilisation des ressources, les émissions polluantes, l'innovation, la responsabilité produit, la stratégie RSE, les ressources humaines et le management. Plusieurs agences de notation extra-financières professionnelles indépendantes reconnaissent par ailleurs les progrès et les efforts de BNP Paribas en matière de responsabilité d’entreprise, et notamment le Carbon Disclosure Project (A- en 2018), le FTSE Russell (4,6/5 en 2018), l’ISS-Oekom (C en 2018), le MSCI (A en 2018) ou Vigeo Eiris, qui, avec un score de 70/100 en 2018 situait BNP Paribas à la première place parmi les banques européennes. Il convient toutefois de noter que les classements susmentionnés n'incluent souvent que les grandes banques dans leur classement. Selon Scan des banques, les petites banques en particulier obtiennent un bon score éthique.", "section_level": 2}, {"title": "Engagements et politiques sectorielles.", "content": "BNP Paribas a signé les ‘Principles for Responsible Banking’ et le ‘Collective Commitment to Climate Action’ en 2019 pour contribuer à orienter les flux financiers vers une trajectoire bas carbone. Les banques signataires s’engagent à développer des outils permettant l’alignement des portefeuilles de crédit avec les objectifs de l’Accord de Paris en se focalisant prioritairement sur les secteurs très émetteurs de gaz à effet de serre. Afin de contribuer à l’objectif de limiter le réchauffement climatique en deçà de, BNP Paribas a défini de nombreux engagements en faveur de la transition énergétique et de la stabilité du climat. Cependant, selon Scan des banques, la banque continue d'investir dans des sociétés qui extraient du charbon, du pétrole et du gaz, et la banque n'a pas l'intention d'arrêter ces investissements. Par exemple, les entreprises générant jusqu’à 30% de leur production d’électricité par la combustion de charbon peuvent obtenir un emprunt auprès de BNP Paribas. Une entreprise minière peut puiser jusqu’à 50% de ses bénéfices dans les mines de charbon. ntre 2016 et 2018, donc depuis l’accord sur le climat à Paris, BNP Paribas a investi plus de 44 milliards d’euros dans les énergies fossiles. Une investigation du Fair Finance Guide France a révélé que BNP Paribas investit quatre fois plus dans les carburants fossiles que dans l’énergie renouvelable. D’autre part, BNP Paribas fait un pas en avant en publiant les émissions des entreprises qu’elle finance – suite à une modification dans la législation française. BNP Paribas Fortis se conforme aux différentes politiques sectorielles déterminées par le Groupe BNP Paribas et limitant les investissements dans les secteurs de l’huile de palme, de la défense, de l’énergie nucléaire, de la pâte à papier, des centrales à charbon, de l’industrie minière, de l’agriculture, du pétrole et du gaz non conventionnels et du tabac.", "section_level": 2}], "src_summary": "BNP Paribas Fortis est la banque belge du groupe BNP Paribas, principalement active sur le marché des particuliers et des entreprises en Belgique, un des quatre marchés domestiques du groupe. ", "tgt_summary": null, "id": 699297}
{"src_title": "M8 Armored Gun System", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "À partir des années 1980, l'armée américaine envisage de remplacer ses chars légers M551 Sheridan, dont les performances durant la guerre du Viêt Nam et lors de l'invasion du Panama ont été assez controversées. Un appel d'offres est lancé auprès des constructeurs sous le nom d'Armored Gun System ; son principal utilisateur serait la aéroportée. Trois engins sont retenus : le char léger Stingray, un char assez conventionnel produit par Cadillac Gage et utilisé par l'armée royale thaïlandaise, l'Expeditionary tank de chez Teledyne utilisant une tourelle télé-opérée mue par deux hommes et enfin le Close combat Vehicle Light (véhicule léger de combat rapproché) de la FMC Corporation, de conception assez similaire au Stingray outre le chargeur automatique pour le canon de. Le Close combat Vehicle Light de la FMC Corporation fut retenu en 1992 et reçut la désignation de XM8 Buford ; il allait subir jusqu'en 1997 une batterie de tests qui allait l'emmener en Europe, au Moyen-Orient et en Asie.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Armement.", "content": "L'armement principal est constitué d'un canon de XM-35 entièrement stabilisé sur les deux plans. Le pointage vertical du canon (minimum -10° / maximum 20°) ainsi que la rotation de la tourelle sur 360° sont hydrauliques ; en cas de panne, ils sont effectués manuellement grâce à un volant. Le canon XM35 peut tirer tous les obus OTAN d'un calibre de à une cadence de 12 coups par minute, avec une portée pratique supérieure à. Le système de conduite de tir digital est fabriqué par Computing Devices Canada Ltd : il s'agit d'une version modifiée de celui utilisé par le char britannique Challenger 2. Toujours par souci d'interopérabilité et de limitation des coûts, le télémètre laser et la sonde aérologique sont du même modèle que ceux utilisé sur le M1 Abrams, de même que pour les commandes du tireur et du chef de char, qui sont identiques à celles utilisées sur le M2 Bradley. La partie gauche de la tourelle possède un compartiment blindé abritant un chargeur automatique à chaîne : les 21 obus sont placés verticalement dans le convoyeur, une civière amène chaque obus à la culasse et éjecte les étuis vides par une trappe cylindrique à l'arrière de la tourelle, qui sert aussi à charger les munitions. L'entretien du chargeur automatique se fait via une trappe de visite installée dans le toit ; celle-ci sert aussi de panneau anti-souffle, évacuant la déflagration en cas d'explosion des munitions. L'armement secondaire est constitué d'une mitrailleuse coaxiale M240C de alimentée par et d'une mitrailleuse lourde Browning M2 approvisionnée en raison de 210 coups, montée sur une rotule pivotante juste devant la coupole du chef de char. La Browning M2 peut être éventuellement remplacée par un lance-grenade automatique de Mk 19.
Plusieurs types de lance-grenades fumigène à déclenchement électrique peuvent être montés à l'avant gauche et droit de la tourelle.", "section_level": 2}, {"title": "Protection.", "content": "Le M8 Buford a été conçu dans une optique de protection modulaire, lui permettant de s'adapter à différents types de conflits tout en facilitant son transport et sa maintenance.
Il est construit sur la base d'une coque en alliage d'acier et d'aluminium lui fournissant une protection contre les balles perforantes de. Le toit est conçu pour résister aux fragments générés par l'explosion à d'un obus d'artillerie de. Le degré de protection peut être augmentée pour résister aux obus perforants de à l'aide de plaques en titane renforcées de céramiques boulonnées sur la tourelle et la coque, augmentant le poids de l'engin de à 19,25 à. Quoique toujours transportable par C-130, le M8 n'est alors plus aérolargable. Pour lutter contre les armes antichars tels que les RPG, le Buford peut aussi recevoir un blindage réactif explosif sur la tourelle, le glacis et les flancs de la caisse : sa masse atteignant, il doit alors être transporté par un C-17.", "section_level": 2}, {"title": "Motorisation.", "content": "Le Buford est propulsé par un moteur Diesel à six cylindres, un Detroit Diesel Model 6V-92TA développant 550 chevaux à tr/min lorsqu'il est alimenté avec du kérosène (580 chevaux avec du diesel). Ce moteur partage 65 % de ses pièces avec le moteur du camion HEMTT, la bête de somme de l'US Army. Il est couplé à une transmission automatique à commande hydrostatique General Dynamics HMPT-500-3EC utilisée précédemment sur le véhicule de combat d'infanterie M2 Bradley. L'accès au compartiment moteur est très aisé en cas de réparation ou de changement du groupe moto-propulsif : il se fait par l'ouverture à l'arrière d'un panneau mû hydrauliquement ; le groupe moto-propulsif est monté sur un cadre qui coulisse vers l'extérieur à l'aide d'une manivelle.", "section_level": 2}, {"title": "Abandon du programme.", "content": "Un exemplaire a été transformé pour le programme de missile antichar hypersonique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Aussi connu sous le nom de M8 \"\"Buford\"\", le M8 Armored Gun System (M8 AGS) était un char léger conçu pour remplacer le M551 Sheridan. Son développement a finalement été abandonné en 1996 au profit d'un engin sur roue, le \"Stryker Mobile Gun System\".", "tgt_summary": null, "id": 1959610}
{"src_title": "Niederwald bei Rüdesheim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation et environs.", "content": "Le \"Niederwald\" fait part du Rheingau et est situé sur le territoire de la ville de Rüdesheim. La colline la plus élevée est le \"Fichtenkopf\" avec. Tandis que le Niederwald lui-même ne connaît que des petites collines, la descente vers la vallée du Rhin au sud et à l'ouest est très raide. Cette région forestière est connue sous le nom de'qui inclut également le Niederwalddenkmal et le Jagdschloss Niederwald et est un lieu d'intérêt touristique majeur. La ruine Rossel est une rare ruine artificielle construite de toute pièce par Johann Friedrich von Ostei vers 1794 dans son domaine de chasse.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le Niederwald était un lieu de sylviculture rattaché au Château d'Ehrenfels. Des rapports forestiers des années 1587/88 témoignent du droit de propriété du Château. Il y avait un fief dans la forêt qu'on transforma plus tard en pavillon de chasse. Après la destruction pendant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg, la ruine est abandonnée par le Chapitre de chanoines mayençais et la forêt vendue. Plusieurs propriétaires se succèdent dont l'un fait édifier un palais de chasse et la forêt est aménagée en parc de chasse. En 1866, le Duché de Nassau est annexé par la Prusse et le Niederwald devient « Forêt d'État». Après la Seconde Guerre mondiale, le Land de Hesse est le successeur légal de la Prusse disparue. Aujourd'hui, le \"Niederwald\" fait partie du ', forêt domaniale d'État, et forme ainsi avec le'le \"Forstamt Rüdesheim\". Encore quelques années après la première Guerre mondiale, on exploite dans le \"Niederwald\" l'écorce des chênes riche en tanin. À cause de l'abattage tous les 12 – 15 ans, cette forêt n'avait que des arbres jeunes (\"bas\") d'où le nom de \"\" (en français : forêt basse).", "section_level": 1}], "src_summary": "Le est un espace forestier en Allemagne, situé dans la zone de moyenne montagne du au sud-ouest du \"hoher Taunus\". D'orientation Est-ouest, il a une longueur de et une largeur de. Il atteint dans le nord-est le par le plateau de l' dont il est séparé par la vallée du \"Eichbach\" qui se jette dans le Rhin entre Aulhausen et Assmannshausen. Le \"Niederwald\" est situé dans l'angle formé à l'entrée de la vallée du Rhin) près du Binger Loch.", "tgt_summary": null, "id": 2232440}
{"src_title": "Gabriel Vicaire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Gabriel Vicaire est le fils d'Alphonse Vicaire, receveur de l'administration et des domaines, et d’Élisa Pitet. Il est d'origine bugiste par ses aïeux Vicaire et Sirand, bressane aussi par son ascendance maternelle implantée à Pont-de-Veyle, Tournus et Saint-Trivier-de-Courtes, qu'il évoque, n'ayant pas encore 14 ans dans sa plus ancienne poésie connue avec ce refrain : Il fait ses études au lycée de Bourg-en-Bresse, de 1860 à 1864, puis obtient son baccalauréat à Lyon en 1865 et est bachelier en droit en 1868. Il publia des poèmes à partir de 1868, dans diverses revues. Avec son cousin Georges Vicaire, il chante les « Éclectiques », les « Hydropathes », « La Mère L'Oye ». Dans les salons et les ateliers, ils s'attirent l'amitié de nombreux poètes, écrivains et artistes. Son recueil \"Émaux Bressans\", paru en 1884, où il chante son amour de son pays, connaît un grand succès. En 1889, le jury de l'Exposition prime sa cantate \"Quatre-vingt-neuf\". En 1890 et en 1898, l'Académie française lui décerne son prix Archon-Despérouses. En 1892, il est fait chevalier de la Légion d'honneur pour ses « travaux très distingués ». L'« exquise clarté » de ses vers est très appréciée des compositeurs de musique dont plus d'une centaine les ont choisis pour écrire leurs mélodies, duos, quatuors ou chœurs, notamment Büsser, Cuvillier, Jaques-Dalcroze, Reynaldo Hahn, Charles-Gaston Levadé, Moret, Paladilhe, Tiersot, Vidal, Widor...", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "Son nom a été donné à des rues de Paris, Lyon, Ambérieu-en-Bugey, Belfort, Pont-d'Ain et Bourg-en-Bresse ; un square lui est dédié à Rennes. Un monument par Injalbert dans les jardins du Luxembourg à Paris côtoie celui de son ami Paul Verlaine, un médaillon par Pierre Lenoir à La Clarté en Perros-Guirec sur la « Roche des Poètes » en 1910 à côté de ceux de Charles Le Goffic et d'Anatole Le Braz, et des plaques commémoratives à Ambérieu-en-Bugey et Belfort ont été érigées en sa mémoire. Il est enterré à Ambérieu-en-Bugey.", "section_level": 1}, {"title": "Ouvrages.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Iconographie.", "content": "En dehors du monument d'Injalbert et du médaillon en bronze de Pierre Lenoir, il existe d'autres effigies dessinées, peintes, gravées, ou sculptées par Bacque, Bourdin, F.A. Cazals, Gabrielli, Injalbert, Ad. Lalauze, F. Langlois, Adèle Lespinasse, Pézieux, Salaün et Marcel Vicaire.", "section_level": 2}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Paul Verlaine consacre à Gabriel Vicaire une de ses 27 monographies :", "section_level": 1}], "src_summary": "Gabriel Vicaire, né le à Belfort et mort le à Paris, est un écrivain et poète français. Il cosigne certains ouvrages avec Henri Beauclair sous le pseudonyme collectif d’Adoré Floupette.", "tgt_summary": null, "id": 1026954}
{"src_title": "TVR Griffith 200", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Conception et développement.", "content": "Jack Griffith dirigeait un atelier de réparation automobile aux États-Unis avec des clients tels que Gerry Sagerman et Mark Donohue qui avaient tous deux conduit une TVR Grantura au Sebring International Raceway en 1962. Le concept de la Griffith Series 200 naquit lors d'un dîner avec Carroll Shelby, où Griffith déclara qu'il pourrait construire une voiture qui pourrait surpasser en performances une AC Cobra. Jack Griffith eu l'idée de la voiture en 1964 et obtint les droits de commercialisation des voitures aux États-Unis. Griffith tenta d'abord d'installer le moteur Ford V8 de l'AC Cobra de Mark Donohue dans une TVR Grantura. Bien que cela n'ait pas fonctionné, l'idée suscita de nouvelles discussions avec TVR. Griffith souhaitait que la marque anglaise lui fournisse un châssis de TVR Grantura modifié, sans moteur ni transmission. Finalement TVR accéda à sa demande. Afin d'adapter le moteur et la boîte de vitesses, une partie de la triangulation du châssis fut supprimée par rapport à celle de la Grantura Mk3. Diverses parties du châssis furent simplement martelées jusqu'à ce que la transmission prenne sa place. Les freins ne furent pas améliorés, bien que des pneus légèrement plus larges d'une section de 185 aient été ajoutés.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "La Griffith Series 200 pouvait être équipée d'un moteur de ou d'un V8 289ci (4,75 litres) de. La voiture pouvait accélérer de 0 à en 3,9 secondes avec une vitesse maximale de. La très grande puissance, son empattement court et le poids léger des voitures les rendaient particulièrement difficiles à piloter. Malgré ses performances, seulement 192 Griffith 200 furent fabriquées aux États-Unis, avant qu'elle ne soit remplacé par la Griffith 400 (Griffith Series 400).", "section_level": 1}, {"title": "Héritage.", "content": "La Griffith Series 200 a été suivi des Griffith Series 400 et Griffith Series 600 avant que l'entreprise ne cesse ses activités. Au début des années 1990, TVR a rendu hommage à la Griffith originelle en présentant la TVR Griffith. Ce fut la première véritable utilisation officielle du nom \"TVR Griffith\" par la marque anglaise.", "section_level": 1}], "src_summary": "La TVR Griffith 200 (ou Griffith Series 200 ) était une voiture de sport légère en fibre de verre construite par TVR. Aux États-Unis, la marque était Griffith et le modèle était Griffith Series 200, tandis qu'au Royaume-Uni, la marque était TVR et le modèle était Griffith 200.", "tgt_summary": null, "id": 2147695}
{"src_title": "Joseph Lowery", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et formation.", "content": "Joseph Lowery est le fils de LeRoy et Dora Fackler Lowery, il est le petit fils du Révérend Howard Echols, le premier pasteur afro-américain de l'église méthodiste. Après ses études secondaires, il est admis au, un établissement universitaire réservé aux Afro-Américains, puis à l' et enfin au où il obtient son Baccalauréat universitaire (licence) en 1943, après avoir achevé ses études théologiques, il commence son pastorat à Birmingham dans l'Alabama en 1948.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "En 1950, il est directeur de l\"'Alabama Civic Affairs Association\", qui s'est donné pour mission de militer pour la déségrégation des bus, des logements sociaux et des services publics. En 1957, suite au Boycott des bus de Montgomery de 1955 et à l'arrêt Browder v. Gayle de la Cour suprême des États-Unis rendu le déclarant la ségrégation des transports publics comme étant non-constitutionnelle, plusieurs leaders afro-américains veulent prolonger le mouvement de déségrégation dans tous les domaines et dans l'ensemble des états du Sud, c'est ainsi que Joseph Lowery avec Martin Luther King, des pasteurs comme Fred Shuttlesworth, Ralph Abernathy et des personnalités politiques comme Andrew Young, Bayard Rustin et John Lewis co-fondent la Conférence du leadership chrétien du Sud / Southern Christian Leadership Conference (SCLC). Joseph Lowery est nommé vice-président de la nouvelle organisation.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "En 1950, il épouse celle qui devient. Evelyn Lowery décède en 2013, le couple laisse trois filles : Yvonne Kennedy, Karen Lowery et Cheryl Lowery. Joseph Lowery repose au d'Atlanta aux côtés de son épouse Evelyn.", "section_level": 2}], "src_summary": "Joseph Echols Lowery, né le à Huntsville dans l'État de l'Alabama et mort le à Atlanta (Géorgie), est un pasteur américain de l'Église méthodiste unie, connu également sous le surnom de « doyen du mouvement des droits civiques ». ", "tgt_summary": null, "id": 2421531}
{"src_title": "Ljerko Spiller", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Ses débuts.", "content": "Ljerko Spiller est né dans une famille juive croate. Après la Première Guerre mondiale Spiller déménage avec sa famille à Zagreb, où il étudie le violon à l'académie de musique. Il a comme professeurs Vaclav Huml, Jacques Thibaud, Georges Enesco et le violoncelliste Alexanian. En 1927, il obtient un diplôme de l'académie de musique de Zagreb, en 1928 un diplôme de l’École normale de musique de Paris et en 1930 une « licence de concert » de l'École normale de musique de Paris. Entre 1930 et 1935 il est professeur de violon à l'École normale de musique de Paris, servant à la fois de premier violon dans l'orchestre de chambre dirigé par Alfred Cortot (1928-1935). Ljerko Spiller devient membre du jury de concours internationaux de violon à Genève en 1980 et Zagreb en 1977, 1981, 1985, 1989 et 1993. Il avait été cinquième au Concours international de violon Henryk Wieniawski (Varsovie, 1935).", "section_level": 1}, {"title": "Carrière en Argentine.", "content": "En 1935 il part en Argentine et crée l'orchestre de chambre Ljerko Spiller. Il est le fondateur de l'Orchestre de l'Association des amis de la musique et de la jeunesse du Collegium Musicum, ainsi que de l'Orchestre des jeunes du \"Collegium Musicum Orchestra\", radio du monde féminine de Buenos Aires. Il est un collaborateur régulier des cours Camping Bariloche Musical. Il a été directeur musical de l'Orchestre des jeunes de la radio nationale et mentor pour son quatuor à cordes. Il a créé en Argentine d’innombrables œuvres d'auteurs argentins et étrangers. Il est professeur émérite extraordinaire de l'université nationale de La Plata.", "section_level": 1}, {"title": "Concours et prix.", "content": "Il a reçu de nombreux prix. Parmi ses œuvres: \"Fiddler Little\" (1943) 6 éditions, «Introduction au violon dans des groupes» (1980), \"critique et des articles dans \"Le Monde musical\" et \"Le Courrier de musique\" à Paris (1932 - 1935). Prix Konex pour Lumineux en 1989 comme la personnalité la plus importante de l'histoire de la musique classique en Argentine. Jury de concours internationaux mettent en valeur le violon du Mozarteum de Salzbourg (1991). Il a reçu le prix des critiques de musique Association-éducateur (1992). Il a été président du Prix Konex Grand Jury en 1999.", "section_level": 1}, {"title": "Ses élèves.", "content": "Ljerko Spiller a formé plusieurs générations de violonistes argentins et sud-américains. Parmi eux le chef d’orchestre Alberto Lysy. Dans une interview, Ljerko Spiller a déclaré : « Le pire compliment qu'un ancien élève peut me faire, c'est qu'il rende exactement ce qu'il a appris avec moi pendant tant d'années. J'essaie toujours d'améliorer et de chercher d'autres moyens d'expression artistique. L'éducation et de l'interprétation doit être modernisé et en constante évolution. » En 2001, il a été déclaré citoyen illustre de Buenos Aires.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ljerko Spiller, né le à Crikvenica en Croatie et mort le à Buenos Aires en Argentine, est un violoniste, professeur de musique et chef d'orchestre argentin. Il est le père d'Andrés Spiller (hautbois solo et chef d'orchestre) et Antonio Spiller (premier violon de l'orchestre symphonique de la Bayerische Rundfunk).", "tgt_summary": null, "id": 1723639}
{"src_title": "Réaction de Gould-Jacobs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Principe.", "content": "La réaction de Gould-Jacobs est fait une série de réactions à partir d'aniline (ou de ses dérivés), et d'esters de dérivés de l'acide malonique permettant à terme de former la 4‐hydroxyquinoléine (ou 4 4‐quinolone) et ses dérivés. La réaction classique commence par la condensation/substitution de l'aniline avec un ester methylènemalonique ou un ester acylmalonique, produisant l'ester anilidométhylènemalonique. Celui est ensuite transformé via une cyclisation à six électrons en 4-hydroxy-3-carboalcoxyquinoléine, qui existe principalement sous sa forme 4-oxo. Ce produit est ensuite saponifié pour donner l'acide équivalen qui subit enfin une étape de décarboxylation pour donner un dérivé de 4-hydroxyquinoléine. Cette réaction est efficace pour les anilines avec des groupes donneurs en position \"méta\". Le principe de la réaction de Gould-Jacobs peut être étendu pour produire des quinoléines non-substituées, notamment par la réaction de Skraup.", "section_level": 1}, {"title": "Mécanisme.", "content": "Le mécanisme de la réaction de Gould-Jacobs commence par une attaque nucléophile de l'azote du groupe amine, suivi par la perte d'un groupe éthanol pour former le produit de condensation. Une cyclisation à six électrons avec la perte d'une autre molécule d'éthanol forme une quinoléine (4-oxo-4,4a-dihydroquinoléine-3-carboxylate d'éthyle). La forme énol est obtenue à partir de la formé céto par un mécanisme de tautomérisation céto-énolique. La protonation de l'azote produit la forme 4-oxo-1,4-dihydroquinoline-3-carboxylate d'éthyle.", "section_level": 1}, {"title": "Exemples et applications.", "content": "La réaction de Gould-Jacobs permet de synthétiser de nombreux dérivés de la quinoléine. Il permet en particulier de synthétiser le 4-quinolone, à partir de l'aniline et de l'éthoxyméthylènemalonate d'éthyle\" : La réaction de Gould-Jacobs permet également de synthétiser de nombreux composé pharmaceutiques, ou d'intermédiaires utilisé ensuite dans la fabrication de composés pharmaceutiques. On peut notamment citer : La réaction de Gould-Jacobs est aussi utilisée pour convertir le 5-aminoindole en quinoléines afin de synthétiser des dérivés pyrazolo[4,3-\"c\"]pyrrolo[3,2-\"f\"]quinoléin-3-one. Il a été montré que composés avaient le potentiel d'agir comme des antagonistes des récepteurs centraux des benzodiazépines dans les ovocytes de \"Xenopus laevis\". Une variante de la réaction de Gould-Jacobs utilise une irradiation par micro-ondes, ce qui permet d'obtenir directement le composé bicyclique sans passer par l'intermédiaire acyclique issu de la condensation du dérivé aniline avec le dérivé malonique. Il est ainsi possible de synthétiser des 4‐oxo‐4,8‐dihydropyrimido[1,2‐c]pyrrolo[3,2‐e]pyrimidine‐3‐carboxylates d'éthyle 8,10‐substitués de la sorte :", "section_level": 1}], "src_summary": "La réaction de Gould-Jacobs est une synthèse organique utilisée pour la production de quinoléines et des dérivés de la 4‐hydroxyquinoléine.", "tgt_summary": null, "id": 1560114}
{"src_title": "Port Hills", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Topographie.", "content": "Les Port Hills sont une particularité importante du paysage du centre du Canterbury, en étant visibles à plusieurs kilomètres au nord et à l'ouest. La crête des Port Hills varie légèrement en hauteur, étant à son point le plus bas à l'extrémité est. Deux routes traversent les Port Hills depuis Christchurch. Le col Dyers (), presque situé au sud du centre de Christchurch est le plus élevé des deux passages. Le col Evans (), qui est près de l'extrémité est des Port Hills, connectait Sumner et Lyttelton, mais est fermé depuis le tremblement de terre de 2011 à Christchurch. Entre le col Evans et le col Dyers se trouvent plusieurs sommets, dont le Sugarloaf (), reconnaissable par la tour de transmission de télévision à son sommet, le mont Cavendish ( et le mont Pleasant (), le plus haut sommet de l'arc nord des Port Hills. À l'ouest du col Dyers, la chaîne de collines décrit une courbe vers le sud et augmente en altitude, s'élevant à au Coopers Knob. Près du Coopers Knob se trouve le col Gebbies (). Les collines situées au sud et à l'est du col Gebbies sont considérées comme une partie de la péninsule de Banks plutôt que des Port Hills.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Le volcan Lyttleton est l'un des deux à partir de laquelle la péninsule de Banks a été formée il y a plus de 12 millions d'années. Les Port Hills sont le résultat de l'érosion du cratère durant 8 millions d'années.", "section_level": 2}, {"title": "Faune et flore.", "content": "Malgré la déforestation et l'élimination du bush autochtone qui eurent lieu au début de la colonisation, une faune et une flore diversifiées peuplent les Port Hills. Parmi les oiseaux indigènes présents dans les buissons se trouvent des méliphages carillonneurs (\"korimako\" ou \"koparara\"), des rhipidures, des zostérops à dos gris, des gérygones de Nouvelle-Zélande et des coucous éclatants. Alors que le \"kereru\", souvent vu dans la région, est originaire de Nouvelle-Zélande d'autres, comme le merle noir, le pinson des arbres et la grive musicienne sont introduites et presque invasives. De même qu'un grand nombre d'espèces d'insectes, gecko et scinques sont fréquemment trouvés. Des espèces végétales indigènes, telles que les hebe peuplent les crevasses, ainsi que de rares fougères. Les coteaux les plus exposés sont couverts de tussack et d'autres herbes indigènes malgré la proximité de la ville. La forêt de podocarpacées contient des arbres vieux de 500 à 600 ans comme des \"matai\", des \"totara\" et des \"kahikatea\", de même que des espèces fruitières et à fleurs comme des \"kowhai\", des \"mahoe\", des cordylines, des \"kanak\" et des fuchsias.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La région fut d'abord peuplée par des Maoris au cours du. Pendant le début de la colonisation Européenne, près de 500 ans plus tard, les Port Hills ont constitué une barrière à l'urbanisation de Christchurch, leur inclinaison et leur rugosité rendant l'accès extrêmement difficile. Pendant de nombreuses années, la majorité des colons utilisèrent l'escarpé Bride Path pour le transport des biens et des personnes vers les plaines de l'autre côté. Aujourd'hui, le tunnel routier Lyttelton (ouvert en 1964) et un tunnel ferroviaire (ouvert en 1867) relient le port et la banlieue de la ville, et trois itinéraires routiers traversant la chaîne sont reliés par la route sommitale. En, les feux de brousse dans les Port Hills brûlèrent pendant des jours, détruisant plus de de végétation et plusieurs maisons.", "section_level": 1}, {"title": "Activités.", "content": "Plusieurs banlieues de Christchurch s'étendent sur les pentes nord des Port Hills. D'autres parties des collines sont utilisées pour l'agriculture et la sylviculture, ou sont protégées afin de permettre des activités de loisirs et à des fins de conservation, à la suite d'une initiative du conseiller de Christchurch Harry Ell au tournant du. En 1948, la Summit Road Society a été formée afin de poursuivre le développement et l'entretien des réserves. Les collines sont une importante zone de loisirs pour les résidents de Christchurch, avec plusieurs parcs et réserves, y compris des pistes de vélo de montagne et de randonnée. Une télécabine au sommet du mont Cavendish a été ouverte en 1992, offrant un accès pratique au sommet et une attraction touristique majeure pour la région de Canterbury.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Port Hills sont une chaîne de collines dans le Canterbury, en Nouvelle-Zélande ainsi nommées parce qu'elles se trouvent entre la ville de Christchurch et son port de Lyttelton. Elles sont les restes du volcan Lyttelton, qui était en activité il y a des millions d'années.", "tgt_summary": null, "id": 1755915}
{"src_title": "Vibraye", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est traversée par la Braye, principal affluent du Loir et se trouve dans la région naturelle du Perche.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'origine du nom \"Vibraye\" viendrait du latin \"vicus\", qui veut dire « bourg » et du nom de la rivière qui y coule, la Braye. Le gentilé est \"Vibraysien\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village serait apparu au siècle sous la forme d’un ermitage créé par saint Avit, la présence du cours d’eau et de la forêt favorisant le peuplement. Une châtellenie se forma dès l’époque féodale, qui passe entre diverses mains pendant le Moyen Âge : les Rotrou, les Parthenay l'Archevêque, les d’Harcourt et les Ferrières ; mais il faut y ajouter le retour temporaire aux d'Harcourt, avec le mariage en 1457 de Marie de Ferrières — dame de Vibraye, de Tilly et de Thury en partie, arrière-petite-fille de Jean III de Ferrières et Marguerite d'Harcourt (nièce de Jean V d'Harcourt), petite-fille de Charles de Ferrières et Jeanne de/du Neu(f)bourg (une branche des Beaumont-le-Roger), fille de Jean IV de Ferrières et Jeanne de Tilly, sœur de Jean V de Ferrières seigneur de Montfort-le-Rotrou et Guillaume de Ferrières seigneur de Thury en partie et Dangu — avec son cousin éloigné Jacques Ier d'Harcourt, baron de Bonnétable et de Beuvron, mort en 1487, arrière-petit-fils de Jean V comte d'Harcourt. Dans la seconde moitié du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, les d'Harcourt de Beuvron cèdent Vibraye à Jacques Hurault — né vers 1437, mort en 1517, conseiller des rois Louis XI, Louis XII et François Ier, baron d'Huriel et seigneur de Cheverny par acquisition, général des Finances, gouverneur et bailli du comté de Blois, père de l'évêque de Carcassonne et d'Autun Jacques Hurault ; grand-père de Jacques II Hurault (vers 1514-† 1588 sans postérité ; aussi seigneur d'Huriel et de Vibraye ) et des frères cadets de ce dernier : Denis Hurault baron d'Huriel (mort vers 1559 ; auteur de la branche aînée Hurault de Vibraye, par son fils Anne Hurault et son petit-fils Jacques III ci-dessous), et le chancelier Philippe Hurault de Cheverny (1528-1599 ; comte de Cheverny en 1577 ; époux d'Anne de Thou, d'où la branche cadette Hurault de Cheverny, éteinte dans les mâles en 1648 avec leur fils Henri Hurault). Vibraye devient un marquisat en avril 1625 pour Jacques I Hurault, baron d’Huriel, marié en 1613 à Anne de Vassé — fille de Lancelot Gro(i)gnet de Vassé, mort en 1628, et de Françoise de Gondi de Retz, mort en 1627, fille aînée du maréchal Albert et tante du cardinal de Retz ; Anne était la sœur de Marguerite de Vassé, la belle-mère de Mme de Sévigné. D'où la suite des marquis de Vibraye jusqu'à nos jours (familles Hurault de Vibraye jusqu'à 1976/1992, puis Drouilhet de Sigalas-Hurault de Vibraye depuis 1976). Parmi eux, citons Anne-Denis-Victor Hurault, de Vibraye (1767-1843), lié à Charles X, pair de France ultra, qui racheta le château de Cheverny en 1825. Le château construit au centre même du village fut détruit durant la Révolution française. Dans ce qui restait de la cour du château, un manoir fut bâti en 1879 avec une ferme. Celui-ci fut donné à la municipalité durant les années 1980 après la mort de son propriétaire, Gabriel Goussault. Un collège fut construit à son emplacement et la rue, anciennement appelée \"rue du Château\", fut renommée \"rue Gabriel-Goussault\", tout comme le collège. Un château fut également construit dans la forêt de Vibraye en 1876 par René Hurault de Vibraye (1842-1907). Le château s'appelle \"la Justice\" en raison de son emplacement sur un lieu où l'on jugeait et châtiait les malfaiteurs. Jusqu'au siècle l’économie s’y est développée autour de l’exploitation de la forêt et des minerais de fer, comme en témoignent les forges de Cormorin à Champrond ou le gouffre de Maintenon. L'activité ferroviaire s'y développa aussi durant le siècle, Vibraye étant sur la ligne Thorigné-sur-Dué - Courtalain. Cette ligne s'estompa vers la fin du siècle, faute de rentabilité. Le 13 avril 1814, Vibraye vécut une véritable tragédie, un incendie ravageur parti d'une usine de bougie mettra en cendre la moitié du village. Après cet évènement, le village sera le premier de Sarthe à disposer d'une équipe de pompier, notamment avec du matériel nouveau comme la pompe à incendie. Durant la Seconde Guerre mondiale, le 21 mai 1944, un avion américain P-47D \"Thunderbolt\", de la USAAF, s'écrase à la bordure de la ville après avoir été touché non loin de Nogent-le-Rotrou. Le 6 juillet 1944, à, un groupe de six résistants du réseau \"Alcide Albin\" prennent en embuscade un convoi allemand sur la route Connerré-Châteaudun, au carrefour Saint-Hubert, à l'orée de la forêt de Vibraye. Cette attaque fait cinq morts côté allemand dont un général. La résistance sarthoise est alors connue dans la région de Vibraye depuis 1941. Quelques semaines plus tard, le village devient le siège de la Panzerdivision qui stationne durant trois semaines au lieu-dit \"chemin de César\" avant de repartir pour le Nord de la Sarthe début août 44. Un véhicule de reconnaissance de la \"79th Infantery Division\" s'aventure jusqu'au cimetière de Vibraye au soir du 9 aout, mais entrant en contact avec les Allemands, il fait demi-tour. La ville n'est finalement libérée que le 11 aout, par le \"106th US Cavalry Group\" arrivé par la route de Saint Calais. La ville fait partie des derniers bourgs de Sarthe à être libérés.", "section_level": 1}, {"title": "Activité et manifestations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Manifestations.", "content": "Le dimanche de Pentecôte à Vibraye est le jour du corso fleuri. Depuis 1947, les Vibraysiens animent une fois par an les rues de leur commune sarthoise au rythme d'une « chevauchée » devenue dans les années 1950 \"le corso fleuri de Pentecôte\". Il est aujourd'hui de renommée européenne. À la fin du mois de juin, les Vibraysiens organisent une course de voitures à pédales. La première course fut lancée en 2011 grâce aux commerçants de la ville. Cette animation attire de plus en plus de monde chaque année. Divers événements ont lieu dans l'année, comme des marchés (nocturne, de Noël), des reconstitutions (Libération de la ville en 1944, l'incendie de 1814), de tournois sportifs.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées.", "content": "Bruno Lochet est originaire de Vibraye, ses parents y ont vécu jusqu’à maintenant.", "section_level": 1}], "src_summary": "Vibraye est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 2128354}
{"src_title": "Jean Zinn-Justin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Après des études à l’École polytechnique (1962-1964), Jean Zinn-Justin a préparé une thèse de physique à Saclay sous la direction de Marcel Froissart (Université d’Orsay, 1968). Jean Zinn-Justin travaille, depuis 1965, comme physicien à Saclay, au Centre de recherche nucléaire du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). De 1993 à 1998, il était à la tête de la physique théorique au CEA. Il a été professeur invité à l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT), à l'Université de Princeton, l'Université d'État de New York à Stony Brook (1972) et l'Université Harvard, ainsi que chercheur invité au CERN. De 1987 à 1995, il est directeur de l'École d'été de Physique Théorique des Houches. En 2003, il devient chef du DAPNIA (Département d'astrophysique, physique des particules, physique nucléaire et instrumentation associée) au centre de recherche nucléaire français de Saclay. Il s'est spécialisé essentiellement dans la théorie quantique des champs en physique des particules (en particulier avec le groupe de renormalisation) et dans le contexte de la mécanique statistique des transitions de phase, sur quoi il a publié un livre notable. Le, il devient membre élu de l'Académie des Sciences dans la section Physique.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux scientifiques.", "content": "Les travaux théoriques de Jean Zinn-Justin portent, en majorité, sur le développement de méthodes de théorie quantique des champs et de groupe de renormalisation, et leurs applications à la physique des particules élémentaires, à la physique des transitions de phase macroscopiques (liquide-gaz, superfluide, ferromagnétiques..) et aux propriétés statistiques des longues chaines polymériques. Dans ce cadre, on notera la démonstration de la cohérence mathématique (renormalisabilité) d’éléments essentiels du modèle dit Standard de la physique des particules et les premiers calculs précis des exposants critiques avec des méthodes de théorie des champs. Les calculs analytiques de théorie des champs sont basés sur le développement perturbatif. JeanZinn-Justin a contribué à établir la divergence de ces séries et a développé des méthodes de resommation. Enfin, il a également étudié certaines propriétés des matrices aléatoires de grande taille. Une partie de ses travaux ont été intégrés dans trois ouvrages cités ci-dessous.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean Zinn-Justin né le à Berlin est un physicien français membre de l'Académie des sciences. Jean Zinn-Justin est conseiller scientifique au Commissariat à l'Énergie Atomique.", "tgt_summary": null, "id": 191852}
{"src_title": "Estância Velha", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Estância Velha est née en 1788, comme élément territorial de la Real Feitoria do Linho Cânhamo. En 1824, Dom Pedro I distribua les terres de cette Real Feitoria en glèbe (lots de terre pour l'agriculture) pour les immigrants allemands qui arrivaient à São Leopoldo. L'histoire raconte que le premier immigrant à s'installer là fut Mathias Franzen, qui, en plus d'être colon, exerçait la profession de cordonnier. À partir de là arrivèrent d'autres familles immigrées. Le 15 janvier 1930, Estância Velha devint le siège du District de São Leopoldo. Ce fait politique stimula la croissance de la petite industrie du cuir, initiée en 1890, principalement tournée vers la fabrication de selles et autres éléments de sellerie. Son nom fut modifié en 1939 Genuíno Sampaio. En 1950, revint le nom d'Estância Velha. À partir de cette année le mouvement \"émancipationniste\" fit son apparition dans le Rio Grande do Sul. Estância Velha, influencée par celui-ci, après huit ans de lutte de ses habitants les plus impliqués dans la vie politique, réussit à obtenir son émancipation comme Municipalité indépendante le 8 septembre 1959.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'activité principale de la Municipalité sont les industries du cuir et de la chaussure. La zone rurale est principalement occupée par des champs et des pâturages qui couvrent 35 % de la superficie du territoire municipal, et destinés à l'élevage des bêtes qui fourniront la matière première ; 29 % en plantations d'arbres, surtout d'acacias noirs desquels sont extraits les tanins utilisés dans le traîtement des peaux. Les sols sont riches en basalte, utilisé pour la construction des routes et des bâtiments.", "section_level": 1}], "src_summary": "Estância Velha est une ville brésilienne de la mésorégion métropolitaine de Porto Alegre, capitale de l'État du Rio Grande do Sul, faisant partie de la microrégion de Porto Alegre et située à au nord de Porto Alegre. Elle se situe à une latitude de sud et à une longitude de ouest, à d'altitude. Sa population était estimée à en 2007, pour une superficie de. L'accès s'y fait par les BR-116 et RS-239. ", "tgt_summary": null, "id": 366026}
{"src_title": "Voorwerp de Hanny", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Durant les vacances d'été 2007, en août, Hanny van Arkel commence à s'intéresser à des photos de galaxies sur Internet. Après avoir parcouru le site de Brian May's, elle s'inscrit à Galaxy Zoo, un projet collaboratif astronomique en ligne mené par plusieurs universités dont l'université d'Oxford, l'université de Portsmouth, l'université Johns-Hopkins, l'université Yale. Ce projet propose aux internautes de classifier plus d'un million de galaxies. Sur l'une des images qui lui sont soumises pour classification, Hanny trouve un mystérieux objet vert. En 2015, la NASA annonce que le télescope spatial Hubble a observé plusieurs structures semblables autour de quasars.", "section_level": 1}, {"title": "Nature.", "content": "Le voorwerp de Hanny est de nature encore inconnue à ce jour. Il a un rayonnement beaucoup plus énergétique que les étoiles. L'objet en question est une formation gazeuse très chaude (environ, les chiffres exacts sont présentement en attente d'obtenir le spectre final calibré par les observateurs), et elle ne semble contenir aucune étoile. Il apparait comme un nuage irrégulier en projection de la galaxie IC 2497. L'hypothèse privilégiée concernant sa nature est qu'il pourrait s'agir d'un amas gazeux renvoyant la lumière d'un autre objet céleste, comme un quasar aujourd'hui éteint. Les chercheurs prévoient d'en affiner l'observation avec le télescope spatial Hubble, pour en savoir plus sur l'objet. Selon les scientifiques qui se sont penchés sur ce cas, il y a plusieurs millénaires de cela, un quasar aurait existé derrière les étoiles observables à l'œil nu de la constellation du Petit Lion. À 700 millions d'années-lumière de notre planète, il aurait été l'un des plus proches quasars lumineux et plusieurs fois plus brillant que les rayonnements de lumière de la galaxie voisine. Les observations s'appuient fortement sur le fait que le Voorwerp de Hanny est ionisé, éclairé et chauffé par un noyau actif de galaxie dans le centre de IC 2497. Dans ce cas, un jet de plasma associé au noyau actif de galaxie, se fait un chemin à travers le milieu interstellaire/intergalactique et se dirige tout droit vers la nébulosité. Les observations ont aussi révélé qu'il y a un énorme réservoir d'hydrogène gazeux, dont la masse est d'environ millions de fois la masse du soleil, cela résulterait d'une collision entre la galaxie IC 2497 et une autre galaxie inconnue il y a de cela plusieurs centaines de millions d'années. Il y a aussi un autre nuage qui est situé à la position d'un groupe de petites galaxies à environ 100 kpc à l'ouest de IC 2497 avec une masse de 2,9 x 10 masses solaires. Les données laissent entrevoir une connexion physique entre les nuages. Cela s'étend sur des milliers d'années-lumière. La présence d'hydrogène cause alors la visibilité des régions centrales. L'optique d'émission ultraviolette chauffe et ionise le nuage de gaz, créant ainsi le phénomène connu sous le nom \"Hanny's Voorwerp\". Le voorwerp serait né d'une galaxie spirale extrêmement massive qui a déchiqueté une galaxie naine voisine riche en gaz. Le gaz qui a été absorbé par les rayonnements ultraviolets et les rayons-x a alors donné lieu à l'apparition d'un quasar qui s'est éteint à la longue. Un événement de nature inconnue a ensuite provoqué l'extinction graduelle du quasar : la température de celui-ci a chuté considérablement, et soit son propre trou noir massif s'est alimenté par accrétion du gaz que la galaxie naine produisait, soit il aurait été rapidement entouré de gaz et de débris poussiéreux. Son trou central aurait au plus années-lumière de diamètre. La distance entre le centre de la galaxie IC 2497 et le centre de ce blob lumineux serait de 25 kpc. Encore aujourd'hui les astronomes peuvent voir son écho, qui se reflèterait dans le voorwerp de Hanny, agissant comme une nébuleuse par réflexion. Le blogue du projet Galaxy Zoo a publié certaines des premières données recueillies, quand les participants ont pu affirmer que le gaz avait été ionisé de telle manière qu'il doit éprouver un champ de rayonnement plus énergétique que les étoiles que nous pouvons observer. D'après l'équipe de recherche de Galaxy Zoo, le voorwerp présente une configuration similaire à celle des émissions dégagées par le gaz autour du centre de la galaxie de Seyfert, mais celle-ci est composée d'un noyau central qui l'alimente, ce qui n'est pas le cas pour l'objet découvert par Hanny van Harkel. L'hypothèse actuelle serait que le Voorwerp est éclairé et chauffé par un AGN situé au centre de IC 2497. Le phénomène a été étudié dans d'autres objets célestes (Morganti et al.1991; Fosbury et al. 1998; Yoshida et al. 2002; Croft et coll. 2006) et cette hypothèse est soutenue par les observations optiques (Lintott et al. 2009), montrant un spectre d'émission du noyau de l'IC 2497 comparable à un ionisation très bas des émissions nucléaires. Cet objet serait embarqué dans un complexe nuage d'hydrogène neutre. À l'aide d'observations prises avec le Westerbork Synthesis Radio Telescope (WSRT), des chercheurs ont identifié un nuage d'hydrogène neutre qui enveloppe le voorwerp. Ce dernier serait également ionisé par le noyau de la galaxie active IC 2497. Toutefois, certains spécialiste disent que le voorwerp pourrait être associé à la formation d'une étoile forte.", "section_level": 1}, {"title": "Plus proche quasar?", "content": "S'il était confirmé que le voorwerp de Hanny reflète bien un quasar, celui-ci deviendrait alors le plus proche de la Terre, l'actuel détenteur du titre étant 3C 273 qui se situe à 2,4 milliards d'années-lumière de notre galaxie ce dernier étant dans la constellation de la vierge, tandis que le voorwerp lui se situe à 700 millions d'années-lumière de notre galaxie.", "section_level": 2}, {"title": "Localisation.", "content": "Le voorwerp de Hanny se trouve dans la constellation du Petit Lion, au sud de la galaxie active IC 2497, composée de galaxies en interaction. Le voorwerp est influencé par le noyau actif de cette dernière. Les observations démontrent qu'une source centrale, légère et compacte, est présente dans IC 2497, celle-ci aurait une température de luminosité d'au-delà de 4 K. Les coordonnées du voorwerp, selon la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg, sont :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le (signifiant « objet de Hanny » en néerlandais et connu sous le nom \"\" en anglais) est un objet astronomique de nature inconnue situé à 700 millions d'années-lumière de la Terre dans la constellation du Petit Lion. Il fut remarqué pour la première fois en 2007 par l'internaute Hanny van Arkel, une enseignante dans une école primaire des Pays-Bas.", "tgt_summary": null, "id": 1274487}
{"src_title": "Tom Moulton", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Passion pour la musique et premier mix.", "content": "Né sur la côte Est des États-Unis, Moulton part pour la Californie à. Passionné par la musique, il travaille pour un fabriquant de Juke Box à Los Angeles pour lequel il est chargé de faire la sélection de disques des machines.Il travaille ensuite comme promoteur pour King Records à San Francisco. Ces deux expériences seront essentielles pour la suite de sa carrière car elle développeront son oreille et sons sens des tendances tout en lui apprenant à modifier des singles pour les rendre plus adaptés aux standards des radios et les transformer en hit. De retour sur la côte Est, il continuera à travailler avec succès pour l'industrie du disque qu'il quittera dégoutté en 1969. Il devient ensuite mannequin et défile notamment en Europe. plus tard c'est un collègue de son agence qui l'emmène dans un bar très à la mode de Fire Island ou venait danser la communauté gay. Moulton se rend compte de la frustration des danseurs, entre les chansons trop courtes (formatées pour les des passages radio) et la difficulté du DJ à faire des enchainements avec des platines simplistes, il se dit qu'il doit pouvoir faire mieux. Il lui faudra 80 heures de travail pour produire un mix de 45 minutes enregistré sur bande. Lorsqu'il propose cette bande au patrons du bar celui ci la refuse. Il repart dépité et croise sur le ferry qui le ramène sur la côte le propriétaire du Sandpiper, un bar concurrent, qui se montre intéressé et gardera la bande et le numéro de téléphone de Moulton. La légende est en marche, le samedi suivant à 2h30 du matin le propriétaire du Sandpiper l'appelle pour lui faire entendre le succès de son mix et lui demander d'en créer de nouveaux. «Ça m’a pris quatre-vingt heures pour enchaîner les chansons que je voulais et enregistrer le tout sur une bande magnétique. C’est quelque chose que l’on fait très facilement aujourd’hui, mais à l’époque faire un mix de quarante-cinq minutes, c’était une montagne d’emmerdes. Il fallait prolonger l’intro d’un titre, écourter la fin d’un autre, créer des versions nouvelles de chaque musique pour en garder la plus dansante. Puis je suis allé donner mes bandes à un DJ au bar Sandpiper et ça a marché assez vite. J’avais fait en sorte que le rythme de la musique accélère de façon imperceptible tout au long du mix, et les danseurs s’agitaient donc de plus en plus... A la fin des quarante-cinq minutes, ils n’en pouvaient plus. C’était comme sauter en élastique pour la première fois ; les danseurs ne savaient pas s’ils allaient être récupérés ou pas et c’était follement excitant!»", "section_level": 1}, {"title": "Création du premier mix Disco et carrière.", "content": "Kool Herc ou cherchent eux aussi à produire un enchainement de musique continu destiné aux pistes de danse, mais le travail de Moulton repéré par les majors de NYC lui vaudra de pouvoir le premier sortir une version longue avec \"Do It Til You’re Satisfied\", de B.T. Express. Mais c'est son enchainement des 3 premières pistes du album de Gloria Gaynor \"Never Can Say Goodbye\" en 1975 qui lui permettra d'imposer son style et de créer une signature \"Tom Moulton mix\". Même si Gloria Gaynor n'est pas d'accord avec l'arrangement fait par Moulton, c'est un succès. Les 3 premières pistes (Honey Bee, Never Can Say Goodbye et Reach Out, I’ll Be There) sont enchainées dans un mix de dans lequel apparait le style inimitable de Moulton fait de cuivres, de chœurs et d'orchestration riches et chaudes posées sur des percussions ultra rythmées. Il enchainera les succès ensuite avec les versions remixées des titres \"Get Down Tonight\" de KC and the Sunshine Band, \"Dirty Ol' Man\" des Three Degrees, \"Moonlight Loving\" de Isaac Hayes ou celui des Trammps' \"Disco Inferno\". On lui doit aussi des remix pour The People's Choice's \"Do It Any Way You Wanna,\" Andrea True's \"More, More, More,\" et \"Doctor Love\" de First Choice. C'est aussi lui qui remix les chansons du premier album de Claudja Barry \"Sweet dynamite\" qui sera disque d'or aux US. Entre 1977 et 1979, il produit les 3 albums de Grace Jones, dont sa version de \"La Vie en rose\" d'Édith Piaf qui sera un succès aux États-Unis et en France. Son travail sera salué lors de la cérémonie de l'éphémère en 2004 \"A Tom Moulton Mix\" est le titre d'une compilation des meilleurs remixes de Moulton publiée par Soul Jazz Records en 2006.", "section_level": 1}, {"title": "Invention du Maxi 45 tours (vinyle 30 cm).", "content": "Au studio Media Sound, Moulton termine de mixer une chanson de soul de Swamp Dogg qu'il veut passer le soir même dans un club. Au moment de graver le titre terminé sur un 45 tours, l'ingénieur du son lui annonce qu'il n'a plus de disque vierge. Ils décident alors de graver un 33 tours, ce qui donne comme résultat un sillon qui ne couvre pas l'intégralité du disque. Moulton anticipant la déception du DJ du Copacabana à qui il le destine, demande à l'ingénieur du son d'étaler le sillon au maximum pour donner l'illusion qu'il y a plus de musique. L'ingénieur du son teste donc une gravure en amplifiant fortement les niveaux sonores pour que l'aiguille grave plus profond même si cela doit augmenter l'amplitude entre les basses et les aigus risquant de rendre la chanson insupportable à l'écoute. À l'écoute le résultat est incroyable, d'une ampleur complètement nouvelle qui donne ce son riche et enveloppant qui sera une signature de la musique des années 70. \"Mais le résultat était complètement ridicule, avec cette petite bande de son au milieu de ce gros disque vide. On a du coup décidé d’étaler les sillons pour faire croire qu’il y avait plus de musique sur le disque. Mais si vous faites ça, il faut monter tous les niveaux afin que les sillons soient assez profonds et que l’aiguille ne saute pas. Et cela amplifie méchamment la dynamique\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Tom Jerome Moulton (né le à Schenectady, New York) est un DJ, producteur et arrangeur de musique essentiellement actif durant les années Disco. On lui doit notamment le premier mix disco commercialisé, une piste unique de fusionnant les 3 premiers titres de l’album \"Never Can Say Goodbye\" de Gloria Gaynor et le maxi 45 tours qui deviendra un standard pour les DJs.", "tgt_summary": null, "id": 2424166}
{"src_title": "Charlotte Beradt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vie et œuvre.", "content": "Charlotte est la fille de Victor Leo Aron et Margarethe Behrend, des juifs très aisés qui quittent le Brandebourg pour s'installer à Berlin alors que Charlotte n'a que 5 ans. À dix-huit ans, elle travaille dans une maison d'édition \"Fischer Verlag\" puis comme dactylographe chez l'écrivain et juriste Martin Beradt. En 1924, elle épouse Heinz Pollak (Heinz Pol), un journaliste communiste avec qui elle traduira \"Bonjour l'Europe\", de Charlie Chaplin. Séparé en 1928, le couple divorce en 1933. Inquiétée par la police au moment de l'incendie du Reichstag, elle part se réfugier chez Martin Beradt, qu'elle finira par épouser en 1938. Confrontés à l'antisémitisme du régime hitlérien, ils s'exileront d'abord en Angleterre en 1939 puis aux États-Unis en 1940. Là, elle devient coiffeuse dans le quartier juif de New York.", "section_level": 1}, {"title": "Rêver sous le IIIe Reich.", "content": "À partir de 1933, Charlotte Beradt interroge des allemands issus de divers milieux socio-professionnels et leur demande de leur raconter leur rêver. Elles considèrent ces rêves, qu'elle conserve un temps dans les livres de sa bibliothèque avant de les expédier hors d'Allemagne où les récupère après son exil en 1940, comme politique car ils peuvent être interprété par le régime nazi comme des « contes atroces » (\"Greuelmärchen\"), une forme de propagande. Pour elle, ils sont une forme caractéristique de l'emprise que peu avoir un régime autoritaire sur l'esprit des gens : l'assujettissement. On y voit que les membres haut placés du parti nazis y font de récurrentes apparitions tout comme l'idée de surveillance permanente. Une partie de ces rêves (elle en a recueilli plus de 300 entre 1933 et 1939) sont publiés pour la première fois en 1943 dans le journal Free World sous le titre « Dreams under dictatorship ». Vingt ans plus tard, en 1965, elle est invitée par l'écrivain Karl Otten à venir en parler pendant une émission de la radio ouest-allemande intitulée « Rêves de terreur ». Cette émission la poussera à en faire un livre publié un an plus tard en Allemagne. En 1968, l'ouvrage est traduit en anglais sous le titre \"The third Reich of Dreams\" avec une préface de Bruno Bettelheim.", "section_level": 2}], "src_summary": "Charlotte Beradt, née Charlotte Aron en 1907 à Forst (Lausitz) en Allemagne et morte le à New York, est une journaliste et publicitaire allemande, connue notamment pour ses écrits sur les rêves durant la période nazie.", "tgt_summary": null, "id": 582792}
{"src_title": "Phare de Stannard Rock", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Stannard Rock.", "content": "Le récif est situé au large de la péninsule de Keweenaw, à environ 39 km au sud de l' et à 71 km au nord de Marquette. En 1835, le capitaine \"Charles C. Stannard\" du navire \"John Jacob Astor\" a découvert pour la première fois cette montagne sous-marine qui s'étend sur près de avec des profondeurs aussi peu profondes que et une moyenne de. Ce récif était le danger le plus sérieux pour la navigation sur le lac Supérieur et il a d'abord été marqué par une balise de jour en 1868, au cours de laquelle des tests ont été entrepris pour déterminer si une lumière pouvait survivre dans cet endroit fort exposé. Un marqueur temporaire a été placé à l'emplacement en 1866. L'ouverture des écluses du Sault et l'augmentation rapide du commerce entre Duluth et les Grands Lacs inférieurs ont exigé la construction d'un phare.", "section_level": 2}, {"title": "Construction du phare.", "content": "Le phare a été nommé en honneur du capitaine Stannard. Il est en fait la plus éloignée de la côte de tous les phares aux États-Unis. Il fournit une structure toute l'année pour une pêche supérieure au touladi. (Le record d'État du Michigan pour le touladi, un spécimen de 27,9 kg, a été capturé à Stannard Rock par \"Lucas Lanczy\", 16 ans, le ). Orlando Metcalfe Poe du \"Lighthouse Board\" a résolu le problème logistique de la construction à distance d'un phare sur le récif en utilisant le même processus et tous les appareils et machines utilisés pour construire la tour et le berceau de protection permanent du phare de Spectacle Reef sur le lac Huron. La brève saison des travaux sur le récif a duré de mai à octobre, et de nombreux jours ont été perdus à cause du mauvais temps. Toutes les machines utilisées pour construire le phare de Spectacle Reef ont été déplacées vers le dépôt de Huron Bay sur le lac Supérieur pour la construction du berceau du Stannard Rock, qui a commencé en. Des blocs de pierre ont été taillés à et expédié sur le site pour la construction de la tour. Le berceau a été réalisé en, et des sondages ont été faits pour adapter le berceau au récif. Le berceau a ensuite été retourné 14 fois à Huron Bay et il a été posé définitivement à Stannard Rock en. En, la crèche était remplie de béton et de pierre provenant d'une carrière ouverte sur les îles Huron. En, une jetée en fer avait été construite à la surface de l'eau. Vers le milieu de 1880, la structure était à au-dessus de l'eau. La tour a été achevée et la lumière a été mise en service le. Les travaux sur la tour se sont poursuivis jusqu'en 1883. Il a fallu cinq ans pour achever la construction du phare. 126 tonnes de fer, 76 tonnes de brique, 1 270 tonnes de pierre de tour et 7.276 tonnes de béton ont été utilisées dans la construction du phare. Le rendement lumineux a varié de 156.000 à 248.000 candelas sur plusieurs années.", "section_level": 2}, {"title": "Service du phare.", "content": "Au début de l'hiver, les vagues du lac Supérieur éclaboussant la tour en pierre ont déposé une couche de glace qui a forcé les équipes de maintenance à fendre la glace autour de la porte pour atteindre l'équipage. Si une maladie, un accident ou un incendie se produisait au phare de Stannard Rock, les gardiens pouvaient attendre des jours, voire des semaines, pour obtenir de l'aide. L'historien maritime \"Wes Oleszwski\" a rapporté que le service au phare de Stannard Rock était si rude que parmi les gardiens et les gardiens adjoints, il y a eu quatre démissions et trois transferts au cours des trois premières saisons de fonctionnement de la station. Les gardiens de phare ont été enlevés du rocher Stannard à la fin de la saison de navigation au début de décembre. Les tours ont été verrouillées jusqu'au retour des gardiens en mars pour le début de la saison de navigation. Le débarquement au phare de Stannard Rock a été difficile, mais souvent le problème le plus grave au début de la saison était la nécessité de prendre des marteaux et des pioches pour éliminer les couches de glace épaisse sur la porte d'entrée, la lanterne et les cornes de brume. Les gardiens de Stannard Rock ont fait fonctionner la lanterne et les logements avec des combustibles inflammables pendant 60 ans. Le phare n'a été électrifié qu'après la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est que quelques années après cela qu'une explosion de réservoirs d'essence et de propane utilisés pour alimenter l'usine de la station a détruit les bâtiments du quai et gravement endommagé l'intérieur de la tour. L'explosion a tué un gardien et a laissé trois autres bloqués sur la jetée en béton à la base de la tour pendant trois jours avant qu'un navire de passage ne les découvre et en informe la Garde côtière. Les hommes ont été secourus par l'. Après l'accident, la Garde côtière a réparé les dommages causés par l'incendie, a décidé que l'endroit était trop éloigné et dangereux et a automatisé la station en 1962. La lumière de 1.400.000 bougies a été remplacée par une lumière de 3.000 bougies. La Garde côtière a soigneusement démonté la lentille Fresnel, l'a transporté dans l'escalier au 141 marches de la tour, l'a emballé dans six caisses en bois, puis a descendu les caisses par bloc jusqu'au quai. Après une recherche prolongée, la lentille de Fresnel a été retrouvée 37 ans plus tard dans l'entrepôt de stockage de l'United States Coast Guard Academy à New London, Connecticut. La lentille a été déplacée au en 2000.", "section_level": 2}, {"title": "Double mission et statut actuel.", "content": "Le phare de Stannard Rock demeure la propriété de la Garde côtière comme aide active à la navigation. Le phare ne peut être vu qu'en avion ou en bateau et il est fermé au public. Après plus d'un siècle à avertir les marins du récif dangereux, le phare a reçu une nouvelle mission en 2008 lorsque les scientifiques ont placé de l'équipement au sommet de la tour pour mesurer si l'augmentation de l'évaporation était la cause de la baisse des niveaux d'eau des Grands Lacs. Des excursions en bateau vers le phare sont disponibles, bien que les visiteurs ne soient pas autorisés à y entrer.", "section_level": 2}, {"title": "Description.", "content": "Le phare est une tour conique en pierre grise de de haut, avec une double galerie et une lanterne, incorporant les quartiers du gardien. La tour, sur un berceau circulaire en béton gris, non peint et la lanterne est noire. Son feu isophase émet, à une hauteur focale de, un éclat blanc par période de 6 secondes. Sa portée est de 18 milles nautiques (environ 33 km). Il est équipé d'une corne de brume à diaphone. Identifiant : : USA-808 ; USCG : 7-1472.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le phare de Stannard Rock (en \"\"), est un phare du lac Supérieur situé sur un récif, dans le comté de Marquette, Michigan. Il se trouve à environ 39 km au large et à l'ouest de la péninsule supérieure du Michigan. Le phare, considéré comme l'un des dix meilleurs exploits d'ingénierie aux États-Unis, est le plus éloigné du rivage des États-Unis. C'était l'une des stations occupée uniquement par des hommes, et avait le surnom de «The Loneliest Place in the World». ", "tgt_summary": null, "id": 184592}
{"src_title": "BMW 315", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "BMW 315.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "En, le modèle 315 a été conçu. En trois ans, il a été produite à exemplaires. En 1937, la petite série à six cylindres a été arrêtée.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "La 315 différait de la précédente, la 303, seulement par son plus gros moteur, d'une capacité de, soit une puissance de 34 ch (). La puissance du moteur est transmise par l'intermédiaire d'une transmission à quatre vitesses. La vitesse maximale de la voiture est de. La suspension et les freins ont été similaires à ceux de son prédécesseur, un ressort à lame transversale de l'essieu avant et ressorts semi-elliptiques à lames longitudinaux à l'arrière. Les quatre roues sont équipées de freins à tambour, qui ont été exploités par câble.", "section_level": 2}, {"title": "BMW 315/1.", "content": "La BMW 315/1 est un petit roadster, la version sportive de la 315.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "En 1933, elle fut exposée au Salon automobile de Berlin sur le stand des prototypes de BMW. Ce modèle ayant rencontré un vif succès, elle sera commercialisé à partir de l'été 1934 jusqu'en 1936 avec 230 exemplaires.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristique.", "content": "La mécanique de la 315/1 correspond à la 315. Cependant, la voiture est plus à plat et légèrement plus courte. Le moteur, quant à lui, n'est pas alimenté de deux carburateurs comme sur la 315, mais de trois.", "section_level": 2}, {"title": "Tarif.", "content": "La voiture valait Reichsmark. La capote à toit rigide était offerte comme accessoire.", "section_level": 2}], "src_summary": "La BMW 315 est une petite voiture du constructeur BMW produite entre 1934 et 1937. Elle succède à la 303. Un modèle sportif et également été construit, le Roadster BMW 315/1.", "tgt_summary": null, "id": 1767266}
{"src_title": "1re étape du Tour de France 2009", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Profil de l'étape.", "content": "Le départ de ce contre-la-montre individuel de, qualifié de « sélectif », a lieu au Port Hercule non loin du Palais princier et longe à son premier kilomètre le casino de Monte-Carlo. S'ensuit une montée de le long de la côte méditerranéenne jusqu'à la côte de Beausoleil (classée en ) en France qui culmine à. Le reste du parcours est en descente puis les trois derniers kilomètres en faux plat jusqu'à l'arrivée au Port Hercule.", "section_level": 1}, {"title": "La course.", "content": "Au départ de ce contre-la-montre, les favoris sont le Suisse Fabian Cancellara (Team Saxo Bank), l'Espagnol Alberto Contador (Astana), récent champion d'Espagne de la spécialité, le Britannique Bradley Wiggins (Garmin-Slipstream) ou l'Allemand Bert Grabsch (Team Columbia-HTC), champion du monde en titre. Le départ a été donné par le prince Albert II de Monaco en présence de Rama Yade, nouvelle secrétaire d'État aux Sports et de Christian Prudhomme, directeur du Tour. Le sprinter néerlandais Kenny van Hummel est le premier coureur à s'élancer Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour, et dont c'était le retour après quatre années d'absence, a retenu l'attention des médias et du public. Parti avec les premiers coureurs, il restera meilleur temps provisoire une quinzaine de minutes avant d'être dépassé par d'autres compétiteurs. L'Américain Levi Leipheimer occupe durant une longue période la tête de ce contre-la-montre avec un temps de 20 minutes et 2 secondes. Comme Armstrong, il a choisi de partir parmi les premiers afin d'éviter une pluie annoncée en fin d'après-midi, qui ne tombe finalement pas. Puis c'est son coéquipier chez Astana Andreas Klöden qui parvient le premier à le dépasser. Il est en outre le premier à descendre sous les 20 minutes. Finalement c'est le Suisse Fabian Cancellara qui s'impose avec un temps de 19 minutes et 32 secondes devant Alberto Contador et Bradley Wiggins. Il a creusé l'écart dans la descente : classé troisième au temps intermédiaire au sommet de la côte à six secondes de Contador, il distance ce dernier de 24 secondes dans la deuxième partie de la course. Il s'agit de la quatrième victoire d'étape du Tour de Cancellara, la troisième sur le contre-la-montre d'ouverture après les prologues de 2004 et 2007. Contador, auteur de la meilleure ascension de la côte de Beausoleil, revêt le maillot à pois. Il s'estime satisfait de sa deuxième place et d'avoir distancé les autres favoris à la victoire finale, ce qui était son objectif sur cette étape. Menchov, rattrapé par Cancellara dans le final, est considéré comme le « grand perdant » du jour. Il est classé, à 1 minute et 13 secondes de Contador. Le tenant du titre Carlos Sastre est, à 1 minute et 6 secondes de Cancellara. Il dit avoir été gêné par son casque défectueux mais s'estime « content du résultat ». L'équipe Astana place quatre coureurs parmi les dix premiers et prend la tête du classement par équipes.", "section_level": 1}, {"title": "Abandon.", "content": "Aucun abandon.", "section_level": 1}], "src_summary": "La du Tour de France 2009 s'est déroulée le samedi. Monaco est la ville de départ et la ville d'arrivée. Le parcours s'effectue dans Monaco () et sur le territoire français () soit une longueur totale de. Il s'agit du premier contre-la-montre individuel. Le tracé emprunte aussi une partie du circuit de de Monaco. C'est le Suisse Fabian Cancellara (Team Saxo Bank) qui a remporté cette étape et a du même coup endossé le premier maillot jaune de cette édition. Il devance l'Espagnol Alberto Contador (Astana) et le Britannique Bradley Wiggins (Garmin-Chipotle).", "tgt_summary": null, "id": 1961088}
{"src_title": "Initiative populaire « Élection du Conseil fédéral par le peuple et augmentation du nombre des membres »", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contenu.", "content": "L'initiative propose de modifier les articles 95 et 96 de la Constitution fédérale afin de faire passer de sept à neuf le nombre de membres du Conseil fédéral. Dans le même temps, l'initiative demande que ces membres soient élus par le peuple pour une durée de quatre ans ; trois des membres du Conseil fédéral au moins doivent appartenir aux régions latines et cinq au moins aux régions germaniques. Le texte complet de l'initiative peut être consulté sur le site de la Chancellerie fédérale.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Contexte historique.", "content": "Lors de la création de la Constitution fédérale de 1848 et de sa révision en 1874, le parti radical, largement majoritaire, avait fixé le mode d'élection aux chambres fédérales ainsi que cette des Conseillers fédéraux en favorisant le parti déjà au pouvoir. Dès l'adoption de l'initiative populaire fédérale en 1891, les partis opposants, avec à leur tête le parti socialiste, tentent de modifier cette disposition. Ils tentent une première fois en déposant deux initiatives, dont l'une propose l'utilisation du système proportionnel et non majoritaire pour les élections au Conseil national et l'autre l'élection du Conseil fédéral par le peuple et son augmentation à neuf membres. Ces deux initiatives seront rejetées le par respectivement 58,75 % et 58,81 % des votants. À la suite du vote populaire, le Conseil fédéral se prononce à plusieurs reprises contre l'augmentation de ses membres en 1909, 1912, 1914. En ce qui concerne son élection par le peuple, cette question n'est pratiquement plus abordée par les autorités fédérales. Lors de l'élection au Conseil fédéral du, le Parti socialiste suisse réclame un siège au gouvernement. Devant le refus du Parlement, il lance cette initiative afin d'augmenter le nombre des conseillers fédéraux et d'assurer la représentation tant linguistique que politique des forces politiques du pays.", "section_level": 2}, {"title": "Récolte des signatures et dépôt de l'initiative.", "content": "La récolte des nécessaires a débuté le. Le de la même année, l'initiative a été déposée à la chancellerie fédérale qui l'a déclarée valide le.", "section_level": 2}, {"title": "Discussions et recommandations des autorités.", "content": "Le parlement et le Conseil fédéral recommandent le rejet de cette initiative. Dans son message aux Chambres, le gouvernement donne comme principaux arguments pour justifier son refus la menace d'une perte de l'unité et de la cohésion du Conseil fédéral en cas d'augmentation de ses membres et les difficultés et risques liés à son élection par le peuple, en particulier le risque de voir la majorité suisse allemande voter largement pour des candidats germanophones, empêchant ainsi l'élection de représentants des minorités.", "section_level": 2}, {"title": "Votation.", "content": "Soumise à la votation le, l'initiative est refusée par la totalité de 19 6/2 cantons et par 67,6 % des suffrages exprimés. Le tableau ci-dessous détaille les résultats par cantons :", "section_level": 2}, {"title": "Effets.", "content": "À la suite de cet échec populaire, la question de faire élire le Conseil fédéral par le peuple revient périodiquement sur le devant de la scène. Dans la première décennie du, c'est au tour de l'union démocratique du centre, situé à l'opposé de l'échiquier politique, de proposer une telle réforme sous la forme d'une initiative populaire fédérale dont la récolte des signatures doit débuter à l'été 2010 ; cette initiative propose un Conseil fédéral de sept membres (dont deux doivent être membres des minorités linguistiques) élus au système majoritaire pour quatre ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'initiative populaire fédérale « Élection du Conseil fédéral par le peuple et augmentation du nombre des membres » est une initiative populaire suisse, rejetée par le peuple et les cantons le.", "tgt_summary": null, "id": 1140982}
{"src_title": "Anne Bignan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Son père, Jean-Louis-Dominique Bignan de Coyrol, avait été député du Dauphiné aux États généraux de 1789. Élevé à Paris, Anne Bignan manifeste très tôt sa vocation à la fois pour les lettres et pour les concours en remportant, en 1813 et 1814, plusieurs prix au concours général. Après avoir publié en 1819 ses premières traductions d'Homère, il remporte, entre 1822 et 1849, pas moins de 35 prix, accessits et mentions pour les élégies, odes et épîtres qu'il envoie inlassablement à l'Académie française et à l'Académie des Jeux floraux, à la Société archéologique de Béziers comme à la Société d'émulation de Cambrai ainsi qu'à de nombreuses autres académies. S'il n'obtient pas de la sorte la renommée qu'il recherche en qualité de poète, il gagne néanmoins une indubitable notoriété, ce dont témoigne par exemple la caricature que fait Victor Hugo, contre lequel il brigue un fauteuil à l'Académie française en 1840, de « M. Bignan recevant le prix de poesie a l'Academie ». Cependant, si ses contemporains se moquent de ce « lauréat perpétuel, une sorte de Juif-Errant académique », ils ne lui en reconnaissent pas moins le mérite d'être le premier, après Guillaume Dubois de Rochefort au siècle précédent, à avoir traduit l'intégralité de l’\"Iliade\" et de l’\"Odyssée\" en vers français. Outre les quelque vers qu'il compose ainsi au cours de sa vie, il publie aussi quelques essais et quelques romans, dont notamment \"L'Échafaud\", qui constitue un plaidoyer contre la peine de mort. Deux de ses épîtres ont par ailleurs pour sujet la \"Colonie agricole de Mettray\" et l’\"Abolition de la traite des Noirs\". Alors même qu'il était le neveu du très influent député Jean-Claude Fulchiron, Bignan, qui avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1829, demeura toute sa vie à l'écart de la mêlée des partis, attitude qu'il justifia dans une comédie, \"La Manie de la politique\", qui ne fut jamais représentée. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise ().", "section_level": 1}], "src_summary": "Anne Bignan, né à Lyon le et mort à Pau le, est un homme de lettres et poète français, réputé à son époque tant pour ses traductions d'Homère que pour sa passion des honneurs académiques.", "tgt_summary": null, "id": 526437}
{"src_title": "Rudolf Friemel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Rudolf Friemel, mécanicien automobile de profession, est membre de la jeunesse ouvrière socialiste. À partir de 1925, il se syndicalise et en 1926 il adhère au Parti social-démocrate d'Autriche (SDAP). Il devient membre du \"Republikanischer Schutzbund\" (organisation paramilitaire du SDAP) et se bat lors du soulèvement armé de la mi-février 1934 contre le régime austrofasciste d’Engelbert Dollfuss. À la suite de quoi, Friemel s’enfuit en Tchécoslovaquie. À son retour fin juillet 1934, il est arrêté et interné pour avoir participé au soulèvement et, le, condamné à sept ans de prison. Interné à la prison de Stein, il bénéficie d’une libération anticipée le. Peu de temps après, il adhère au Parti communiste d'Autriche (KPÖ). À la mi-janvier 1937, il émigre en France puis en Espagne le. À partir de mars 1937, il combat dans les rangs des Brigades internationales pour empêcher l’instauration d’une dictature fasciste. Après la défaite des Républicains espagnols, il se réfugie début 1939 en France, où il est interné au camp de Gurs. Là, il se porte volontaire pour le service civil du travail et trouve un emploi de mineur à Carmaux. Il vit à Arthès dans le Tarn avec sa compagne espagnole Margarita Ferrer Rey. Leur fils Eduard naît le à Albi. Au moment de l’occupation de la France par les nazis, Friemel demande à être rapatrié à Vienne fin juillet 1941 et il est remis à la Gestapo, en même temps que Margarita et leur fils, à Vierzon sur la ligne de démarcation. Rudolf Friemel est envoyé au camp de déportation d’Auschwitz le, où il est enregistré sous le matricule 25173. Il se joint au groupe de résistance autrichien qui s’est formé en 1942 et auxquels appartiennent Ernst Burger, Hermann Langbein, Ludwig Vesely, Alfred Klahr, et Ludwig Soswinski. En mai 1943, le groupe de résistance autrichien et un groupe de résistance de la gauche polonaise fusionnent et forment le Groupe de combat d'Auschwitz (\"Kampfgruppe Auschwitz\"). Comme il connaît le français, c’est lui qui assure la liaison avec le groupe de résistants français du camp. En, Rudolf Friemel apporte son concours à la préparation d’une évasion qui échoue. Lui-même, et ses camarades impliqués, sont mis au cachot dans le \"Block 11\" et torturés. Le, ils sont tous les quatre exécutés par pendaison, sur la place d’appel devant les déportés rassemblés. Face aux bourreaux, Rudolf Friemel s'est écrié : (À bas la peste brune!).", "section_level": 1}, {"title": "Mariage à Auschwitz : un cas unique.", "content": "Rudof Friemel est l’unique détenu d’Auschwitz à avoir eu l’autorisation de se marier pendant son internement. Il en avait fait la demande, de même que son père et sa future épouse. Le mariage est conclu au bureau de l’État-civil du camp le. Pour cette occasion, Friemel a pu se laisser pousser les cheveux et revêtir un vêtement civil. Une photo des mariés prise par le photographe du camp Wilhelm Brasse témoigne de l’événement.", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "Une plaque commémorative a été apposée au de la Ernst-Ludwig-Gasse ( arrondissement des Favoriten de Vienne), où a vécu Rudolf Friemel. En 2004, la ville de Vienne a décidé d’honorer la mémoire de Friemel en donnant son nom à une rue également dans l'arrondissement des Favoriten.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rudolf Friemel, surnommé Rudi Friemel, né le à Vienne et mort pendu le au camp de concentration d’Auschwitz, est un communiste autrichien qui s’est engagé dans la résistance contre l’austrofascisme, a combattu en Espagne dans les Brigades internationales et a participé à la résistance à Auschwitz.", "tgt_summary": null, "id": 1002842}
{"src_title": "John Frank Stevens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Stevens est né dans le Maine rural, près de. Son père était John Stevens, un tanneur et fermier, et sa mère était Harriet Leslie French. Il suivit des études à l' pendant deux ans, à la suite desquelles, en 1873, les conditions économiques moroses n'offrant guère d'opportunité de travail, il décida de rejoindre l'ouest. Ses connaissances de l'ingénierie civile évoluèrent à la suite de son expérience dans le service municipal d'ingénieurs de Minneapolis. Pendant deux ans, il effectua une variété de tâche d'ingénierie, incluant l'arpentage et la construction de chemins de fer, et acquit ainsi une meilleure compréhension du domaine. Il devint un ingénieur de terrain, autodidacte et guidé par ce qu'il qualifiait de \"détermination et ténacité de bouledogue\". En 1878, Stevens se maria avec Harriet T. O'Brien. Ils eurent cinq enfants, deux desquels moururent en bas-âge. À 33 ans, en 1886, Stevens fut le principal assistant ingénieur pour le, et chargé de construire la ligne de à, le long de la Péninsule supérieure du Michigan. Bien que son travail concernait initialement l'arpentage, il participa à toutes les phases : reconnaissance, localisation, organisation, et construction. En 1889, Stevens fut embauché par comme arpenteur/géomètre-topographe pour le Great Northern Railway. Il fut le premier euro-américain à découvrir la Marias Pass sur le Continental Divide. La Stevens Pass dans la Cascade Range fut nommée ainsi en son honneur. Hill le promut ingénieur en chef en 1895, puis manager général. Durant son passage à la Great Northern, Stevens a construit plus de 1600 kilomètres de voie ferrée, incluant le.", "section_level": 1}, {"title": "Le canal de Panama.", "content": "Stevens quitta la Great Northern en 1903 pour la Chicago, Rock Island and Pacific Railroad, où il fut promu vice-president. En 1905, sous la recommandation de Hill, il fut alors recruté par Theodore Roosevelt comme ingénieur en chef du canal de Panama. Le premier accomplissement de Stevens à Panama fut de construire l'infrastructure nécessaire à la complétion du canal ; il aimait à déclarer \"Le creusement est la tâche la plus aisée.\" Il poursuivit avec la construction d'entrepôts, de magasins d'outillage, et d'embarcadères. Des propriétés collectives pour le personnel furent construites pour y inclure hébergement, écoles, hôpitaux, églises, hôtels. Il lança un programme sanitaire intensif de contrôle des larves de moustique qui élimina de l'isthme la fièvre jaune et d'autres maladies. Conformément à sa formation, il vit aussitôt le projet du canal comme étant avant tout un problème d'ingénierie de chemin de fer, qui incluait donc la reconstruction du Panama Railway et il conçut un système reposant sur le rail pour évacuer la terre des excavations. Stevens plaida contre l'idée d'un canal construit au niveau de la mer, qu'il voyait comme une erreur initiale de la première tentative de construction par les Français. Il réussit à convaincre Theodore Roosevelt de la nécessité d'un canal plus élevé reposant sur des barrages et des écluses.", "section_level": 1}, {"title": "La démission.", "content": "Stevens a démissionné soudainement du projet du canal en 1907, au grand dam de Roosevelt, lorsque son travail devint la construction du canal même. En tant qu'ingénieur des chemins de fer, Stevens avait peu d'expertise dans la construction de barrages et d'écluses, et a probablement réalisé qu'il n'était plus la meilleure personne pour le reste du travail. Stevens aurait également réalisé que le grand de la chaîne des Cascades dont il était responsable était construit avec une déclivité a posteriori trop importante et qu'il allait de plus être confronté à des problèmes financiers. Il demeure que les vraies raisons de sa démission n'ont jamais été élucidées.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière ultérieure.", "content": "À la suite de l'effondrement de Empire russe en 1917, les chefs du gouvernement provisoire ont fait appel au président Wilson pour les aider avec leur système de transport. Stevens fut choisi pour présider un comité d'éminents experts américains des chemins de fer envoyés en Russie pour rationaliser et diriger un système qui était en pagaille ; il s'occupa ainsi du trans-sibérien. À la suite de la révolution d'Octobre, la chute du gouvernement provisoire rendit caduc le travail du comité. Stevens resta en Manchourie, occupée par les alliés, et en 1919, il dirigea le comité technique inter-allié, chargé de l'administration des chemins de fer sibériens de l'est de la Chine. Il demeura dans une position de conseil jusqu'à ce que les troupes alliées occupantes se retirent. Après son retour en 1923 aux États-Unis, Stevens a continué à travailler comme ingénieur consultant, et termina sa carrière à Baltimore au début des années 1930. Il fut récompensé par la médaille de l'institut Franklin en 1930. Il prit sa retraite à, où il décéda en 1943, à l'âge de 90 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "John Frank Stevens (- ) est un ingénieur américain. Il a construit le Great Northern Railway aux États-Unis et fut l'ingénieur en chef du canal de Panama entre 1905 et 1907.", "tgt_summary": null, "id": 610945}
{"src_title": "Henry Bazin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ancien élève de l’École polytechnique (promotion X1846) et de l’École des ponts et chaussées, Henry Bazin est ingénieur à Tonnerre puis à Dijon. Il y est chargé en 1854 du service du canal de Bourgogne. Nommé ingénieur en chef des ponts et chaussés à Dijon en 1876, puis promu inspecteur général en 1886. À sa retraite, il s’établit à Chenôve.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux de l’ingénieur.", "content": "À l’issue de ses études à l’école des Ponts et Chaussées, Henry Bazin est nommé en 1851 ingénieur des Ponts et Chaussées de classe, au poste de Saint-Flour, ville qu’il quittera au bout de quelques mois pour Aurillac, puis pour Tonnerre en 1853, affecté au canal de Bourgogne, responsable du versant « Yonne » de cet ouvrage de de long. De nouveau muté en, il est nommé à Dijon pour s’occuper du versant Côte-d'Or : entretien des rives, des écluses (il y en a 76 entre Pouilly et Saint-Jean-de-Losne), des 72 biefs et des réservoirs. En 1857, il est nommé directeur du service des eaux de la ville de Dijon. Il va s’occuper des fontaines publiques et du réseau d’eau potable. Toujours responsable du canal de Bourgogne, il fait agrandir entre 1871 et 1875 le réservoir de Panthier, triplant sa capacité qui passe de 3 à 9 millions de mètres cubes. En 1867, le toueur à vapeur remplace la traction à main d’homme dans le tunnel de Pouilly. Une chaîne métallique a été installée au fond du canal, le remorqueur (toueur) s’y accroche et tracte de une à dix péniches. En 1878, il devient responsable de la totalité du canal. Il fait installer un barrage dans la vallée de l’Armançon, qui sera achevé en 1882. En 1879, il commence la mise au « gabarit Freycinet » des écluses : les péniches mesureront désormais 38 mètres contre 30 mètres pour les péniches bourguignonnes. Le travail est considérable : 189 écluses à transformer en commençant par détourner l’eau, en perturbant le moins possible le trafic (et sans compter plusieurs ponts à rehausser). En interrompant le trafic seulement deux mois chaque été, les travaux seront achevés en 1882.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux du chercheur.", "content": "Attiré toute sa vie par les mathématiques pures, Henry Bazin a publié dès 1851 un article sur \"la question relative aux déterminants\" dans le \"Journal de mathématiques pures et appliquées\" édité par Joseph Liouville. Il correspond régulièrement avec son camarade de promotion Charles Hermite sur des sujets de mathématiques pures. En 1863, il traduit en français l’algèbre supérieure de George Salmon. Mais c’est à son arrivée à Dijon qu’il commence à collaborer aux recherches d’hydrodynamique de son supérieur hiérarchique, Henry Darcy, auquel il succédera. Henry Bazin poursuit et développe ses travaux d’hydraulique. Il s’attache particulièrement à l’écoulement de l’eau dans les canaux découverts. Sa formule (dite formule de Bazin), qui généralise celle d’Antoine de Chézy, reste universellement appliquée par tous les ingénieurs hydrauliciens. Elle est systématiquement appliquée pour l’étude des réseaux d’égout. La plupart des expériences effectuées à l’occasion de ses recherches ont lieu sur des rigoles proches du canal de Bourgogne (la Colombière à Dijon) et des réservoirs de Grosbois et Chazilly. Élu membre non résidant de l’Académie des sciences le. \"Formule de Bazin\" : formula_1 (C : coefficient de Chézy, m dépend de la paroi, R : rayon hydraulique)", "section_level": 1}], "src_summary": "Henry Émile Bazin ( à Nancy - à Chenôve près de Dijon) est un ingénieur du Corps des Ponts et Chaussées qui exerça en tant qu’hydraulicien, et dont les principales contributions touchent l’étude systématique des écoulements à surface libre et la mesure des débits (jaugeage).", "tgt_summary": null, "id": 1565114}
{"src_title": "Qasr-e Chirin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le traité de Qasr-e Chirin (1639).", "content": "Le « traité de Qasr-e Chirin » (parfois appelé « traité de Zahab »), met fin à la troisième guerre turco–séfévide (1623-1639) et, par là-même, à 150 ans de guerre larvée entre les Ottomans et les Séfévides. Le traité fixe les frontières entre les deux empires, en attribuant notamment la Mésopotamie à l'Empire ottoman.", "section_level": 2}, {"title": "La guerre Iran / Irak (1980-1988).", "content": "En septembre 1980, des échauffourées se produisent sur la frontière vers Qasr-e Chirin avec des échanges de tirs d'artillerie des deux côtés. Plusieurs semaines après, Saddam Hussein abroge le traité de 1975. Il annonce que le Chatt-el-Arab doit revenir sous la souveraineté de l'Irak. Après le rejet par l'Iran de cette mainmise du Chatt-el-Arab, on entre dans une longue et très coûteuse guerre. Fin, une manœuvre de diversion sur le front Nord est menée par une division d'infanterie irakienne contre la ville de Qasr-e Chirin et pénètre 30 km à l'intérieur du territoire iranien. Cette opération est stratégiquement significative car elle permet le contrôle de la route de Bagdad à Téhéran. En et, les armées iraniennes battent les armées irakiennes à Qasr-e Chirin. Les armées irakiennes, craignant de lourdes pertes, se refusent à reprendre l'initiative dans ce secteur.", "section_level": 2}, {"title": "Monuments.", "content": "Le site abrite un ensemble de monuments situés au nord-est de l'agglomération actuelle. Ce site comporte des éléments d'architecture sassanide et du début de la période islamique tels que le palais attribué à Khosro II Parviz, les restes d'une tour en pierre connue sous le nom de \"Ban Qal'eh\" et les restes d'un caravansérail de la période séfévide. Le site est inscrit sur la liste indicative de l'UNESCO depuis le 22/05/1997.", "section_level": 1}, {"title": "Les fouilles récentes.", "content": "Le site de Qasr-e Chirin a été fouillé pour la première fois en 1891, puis en 1910. Les fouilles effectuées en 2006 ont permis de découvrir des argiles de la période d'Uruk (civilisation mésopotamienne ancienne). Au cours de ces fouilles des traces de toutes les époques ont été trouvées depuis la période médio-élamite, la période achéménide. Une muraille de quarante km de long, construite par Khosro Parviz pour protéger la ville, a été découverte pendant ces mêmes fouilles. Ce mur se prolonge au-delà de la frontière avec l'Irak. Un canal, creusé à l'époque sassanide, se termine en Irak. L'eau de la rivière Alvand entrait dans ce canal par une tranchée puis menait les eaux vers l'Irak. Ce canal en pierres recouvertes de stuc est considéré comme un des chefs-d'œuvre du génie civil en matière d'irrigation", "section_level": 2}], "src_summary": "Qasr-e Chirin est une ville de la province de Kermanshah en Iran. Son nom signifie littéralement : le Château de la Belle. Chirin (La Belle) est le prénom de l'épouse de Khosro Parviz (règne 590-628).", "tgt_summary": null, "id": 343889}
{"src_title": "Château de Zinnitz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Il y avait une maison fortifiée dans le domaine de Zinnitz dès le. La famille von Cynnitz apparaît autour de 1255 avec Gebhard. Le domaine entre en possession de la famille Buckendorf de Czymricz au. Son nom s'orthographie ensuite Bocksdorf ou Buxdorf. Dietrich von Bocksdorf est enregistré à l'université de Leipzig en 1425, où il étudie le Droit. Il devient ensuite docteur en Droit à Pérouse et dirige après la faculté de Droit de Leipzig. Il est recteur en 1439. C'est alors l'autorité la plus compétente en Droit du duché de Saxe. Le domaine change plusieurs fois de propriétaires au cours des âges, comme les Mühlenfels, la famille von Rohr, ou les Beeren, jusqu'à ce qu'il soit acheté en 1784 par un major prussien, Friedrich Gottlob von Schladen. Il fait construire un nouveau château en deux ans, mais le revend tout de suite au capitaine (futur Generalmajor) Philipp Ludwig Sigismund Bouton des Granges, premier chef du régiment de chasseurs fondé par Frédéric II en 1758, et descendant d'une famille protestante suisse. Son fils Ludwig Philipp Karl en hérite en 1795. La fille de ce dernier, Pauline (née en 1801), épouse en premières noces le naturaliste et explorateur Johann Wilhelm Helfer. Celui-ci explore l'Asie mineure en particulier la région de l'Euphrate et la route des Indes. Pauline raconte sa jeunesse au château dans ses \"Mémoires\". Le château est reconstruit en 1818-1819. Après d'autres changements de propriétaire, le château et les terres sont acquis en 1842 par le baron Robert von Patow, conseiller secret au cabinet du royaume de Prusse dans le domaine des finances. Il sera ministre des finances à partir de 1858. Il reconstruit entièrement le château, le transformant en édifice néoclassique, avec un parc romantique et des cours d'eau. Le paysagiste Johann Gottlieb Handschick intègre même une roseraie avec un pavillon. Patow survit à ses enfants et meurt fort âgé en 1890. Egon von Patow hérite de Zinnitz. Il est vendu à la compagnie minière \"Ilse Bergbau AG\" en 1917 qui le vend en 1929 à la \"Deutsche Reichsbahn\". Le château sert de 1939 à 1944 de camp d'entraînement des jeunes filles du \"Reichsarbeitsdienst\" (travail obligatoire). Du temps de la république démocratique allemande, le château de Zinnitz abrite une école, puis le conseil de la commune avec une cantine de travailleurs agricoles d'entreprises collectivistes et enfin des logements populaires. Le château souffre de dommages et le parc est ruiné. L'architecte Robert Scholz achète le château à la commune en 1993 et restaure le château, dont la façade avait été fortement altérée, dans le style du château tel qu'il devait être autour de 1860-1864. Ainsi les frontons et les pilastres dans le style néoclassique et Renaissance italienne sont réhabilités, tels que les architectes Hermann von der Hude et Heinrich Bürde les avaient conçus. Le belvédère au-dessus de la tour de côté caractérise le château, s'inspirant du Pfingstberg à Potsdam, au nord du \"Neuer Garten\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Zinnitz (\"Schloss Zinnitz\") est un château de Lusace dans le sud du Brandebourg en Allemagne. Il se trouve à Zinnitz qui fait partie de la municipalité de Calau.", "tgt_summary": null, "id": 1310288}
{"src_title": "Ernesto Schiaparelli", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ernesto Schiaparelli appartenait à une famille d'universitaires réputés. Son père Luigi Schiaparelli, enseigna l'histoire à l'Université de Turin. Giovanni Schiaparelli était astronome, Celestino Schiaparelli, spécialiste de la langue et civilisation arabe, Cesare Schiaparelli, pionnier de la photographie, et Carlo Felice Schiaparelli, agronome. Après des études à Turin avec Francesco Rossi (1827-1912) et à Paris, à La Sorbonne, avec Gaston Maspero (1846-1916) entre 1877 et 1880, Ernesto Schiaparelli est nommé en 1881, directeur de la section égyptienne du musée archéologique de Florence, puis surintendant des antiquités du Piémont et enfin, le, responsable de la collection d'antiquités égyptiennes du musée de Turin, dont il fera la seconde du monde après celle du musée du Caire. En 1903, il crée la mission archéologique italienne en Égypte, qu'il dirige pendant dix-sept ans. Il a effectué douze missions en Égypte parmi lesquelles : De 1903 à 1906, il explore plus de quatre-vingt tombeaux, tous pillés, dans la vallée des reines. Il y découvre, à Deir el-Médineh, en 1904, le tombeau de la reine Néfertari, la grande épouse royale de Ramsès. Il découvre également les sépultures de Khaemouas, Amon-her-Khéperchef et Seth-her-khéperchef, fils de Ramsès et celle d'Ahmosis, princesse de la. Enfin, en 1906, il dégage une sépulture intacte, encore scellée. Elle renfermait les cercueils en bois de l'architecte royal Kha, qui vécut sous le règne d'Amenhotep, et de son épouse Mérit. Des fleurs séchées gisaient encore sur les couvercles. Après cette découverte, la mission italienne poursuit ses fouilles en Égypte jusqu'en 1937. Trop occupé, Schiaparelli ne publie pas ses travaux au fur et à mesure ; à sa mort à Turin en 1928, les rapports qu'il laisse sont trop imprécis, et avec lui, disparaissent de nombreuses informations sur les sites, les objets et le contexte dans lequel ils ont été découverts. Mais il laisse derrière lui une mission bien rodée, des découvertes remarquables, une étude du \"livre des morts\" en trois volumes et un musée riche de milliers d'œuvres.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ernesto Schiaparelli (né le à Occhieppo Inferiore dans l'actuelle province de Biella (alors Novare) dans le Piémont - mort le à Turin) est un archéologue et égyptologue italien, qui consacra sa vie à l'Égypte antique, et fut sénateur à la fin de sa vie.", "tgt_summary": null, "id": 925742}
{"src_title": "Louis Varney", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils du chef d'orchestre, Alphonse Varney, qui dirigeait aux Bouffes-Parisiens et au Grand Théâtre de Bordeaux, ainsi qu'à La Nouvelle-Orléans, la saison d'opéra français, ce qui explique la naissance de Louis dans cette ville. Alphonse Varney fut également l'auteur de la musique du \"Chant des Girondins\" (parole d'Alexandre Dumas), hymne national français sous la Seconde République. Louis étudie avec son père, et comme lui devient chef d'orchestre. Il commence à composer tout en dirigeant au petit théâtre de l'Athénée-Comique, où y écrit des saynètes. Il réussit à faire produire avec succès une de ses compositions, \"Il Signor Pulcinella\" et des petits formats comme \"De bric et de broc\"' (1876)) En 1876. Louis Cantin, le directeur des Bouffes-Parisiens, lui propose alors de composer une opérette sur un livret de Paul Ferrier et Jules Prével, pris d'un vaudeville de St-Hilaire et Dupont, intitulé \"L'habit ne fait pas le moine\". Sous un nouveau titre \"Les Mousquetaires au couvent\", l'opérette est présentée aux Bouffes-Parisiens, le, et connaît un grand succès. Varney continue à composer jusqu'en 1905, une quarantaine d'opérettes, toutes d'une grande élégance dans l'écriture vocale, et témoignant d'un sens du théâtre de bon goût, s'apparentant parfois plus à l'opéra-comique. De toutes ses œuvres, seule \"Les Mousquetaires au couvent\", s'est maintenue au répertoire. Il est inhumé au cimetière Montmartre dans le caveau de famille, il repose avec ses parents (Alphonse Varney et Jeanne Aimée Andry), son épouse : Claire de Biarrote, (mariage en à Bordeaux), son fils : Jean Varney, le chansonnier, auteur de l\"a Sérénade du Pavé;\" sa fille : Nina Varney, cantatrice, Miguel de Aramburn, son neveu, et d'autres membres de la famille, la tombe () est très usée (elle n'a pas été reprise). Louis Varney a un frère, Édouard Varney, auteur dramatique, avec qui il collabore à Bordeaux et à Paris.", "section_level": 1}], "src_summary": "Louis Varney né à La Nouvelle-Orléans le et mort à Cauterets le, est un compositeur français spécialisé dans le registre de l'opérette.", "tgt_summary": null, "id": 1769223}
{"src_title": "Kitani Minoru", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il était un jeune prodige qui attira l’attention après la création du Nihon Ki-in, en 1924. Il devint alors un grand rival et un grand ami de Go Seigen après que celui-ci eut quitté sa Chine natale pour s'installer au Japon. Go et Kitani sont à l’origine de la théorie avant-gardiste du shin fuseki ou \"nouvelle ouverture\", durant la période 1933-36 au cours de laquelle de nombreuses innovations révolutionnèrent la théorie de l’ouverture du jeu de go, appelée fuseki. Kitani a été l’adversaire de Meijin Shusai dans sa dernière partie avant qu’il ne prenne sa retraite (1938). Cette confrontation est célébrée par Yasunari Kawabata dans \"Le Maître ou le tournoi de go\" (\"Meijin\") — où son nom a été changé en \"Otake\"). Go Seigen et Kitani ont participé en 1939 à la compétition du Kamakura jubango, devenue par la suite le \"match en dix parties\" le plus mémorable de ce siècle. Le match s’est terminé par une victoire décisive de Go. Au cours du reste de sa carrière, Kitani n’a jamais vraiment été en mesure de jouer comme il le faisait plus jeune. De plus, sa mauvaise santé le gênait passablement. Cependant, dans cette seconde phase, il fut reconnu pour son style particulièrement spectaculaire qui consistait à mettre l’accent sur la défense du territoire en jouant des coups apparemment timorés, mais dont l'extrême solidité lui permettait ensuite de mener des attaques décisives. Ultérieurement, il entreprit une carrière en tant qu’enseignant du jeu de go auprès des futurs joueurs professionnels. Le \"dojo de Kitani\" prit son envol vers 1945 dans la maison de campagne de Kitani, mais était tenu sur le plan pratique par sa femme. Dans ce lieu, fut formé toute une génération de joueurs de haut niveau qui ont dominé le go japonais depuis le début des années 1970 jusqu’à la moitié des années 1990. Parmi ses élèves, on relève notamment Otake Hideo, Kato Masao, Ishida Yoshio, Cho Chikun, Takemiya Masaki et Kobayashi Koichi.", "section_level": 1}], "src_summary": "Kitani Minoru ( 木谷実, 25 janvier, 1909 – 19 décembre, 1975) a été l’un des joueurs de go professionnels les plus célèbres au Japon au.", "tgt_summary": null, "id": 1074861}
{"src_title": "Berthold Rottler", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il entre dans l'abbaye bénédictine de Saint-Blaise et étudie la théologie à Salzbourg. Il fait ses vœux religieux en 1772 et prend le nom de Berthold. Deux ans plus tard, il devient prêtre. Il enseigne à l'école du monastère et étudie l'histoire à Fribourg-en-Brisgau. En 1784, il obtient un doctorat en philosophie à Salzbourg et devient professeur de diplomatique, de numismatique et d'archéologie à l'université de Fribourg-en-Brisgau, mais il est toujours professeur de théologie à l'abbaye ainsi qu'archiviste et aussi prévôt à Klingnau. Quand il est élu en 1801 abbé de Saint-Blaise, la dissolution de l'abbaye est déjà prévisible en raison des circonstances politiques. Peu de temps après sa prise de fonction, Rottler envoie en Suisse les œuvres et les livres de l'abbaye afin de les protéger contre d'éventuelles attaques. En 1806, les abbayes Saint-Blaise et Saint-Pierre font partie du nouvel État du Grand-duché de Bade. Alors que des abbayes viennent d'être dissoutes, on annonce au monastère bénédiction le sa \"suspension\". Rottler se rend en avec Ignaz Speckle, l'abbé du monastère voisin, avec qui il a discuté plus tôt au sujet de la nouvelle situation, à Karlsruhe, pour obtenir une déclaration claire sur l'avenir des abbayes. Le gouvernement de Bade prononce la dissolution des abbayes le. Il demande le maintien du prieuré de Berau, ce qu'on refuse. Entre-temps, il va à Vienne voir l'empereur François pour venir et avoir la protection des Habsbourg en cas de dissolution. Rottler déplace une partie de l'abbaye, une quarantaine de moines, ainsi que des trésors en Autriche. François les installe à l'abbaye de Spital am Pyhrn qui vient d'être dissoute. En retour, l'empereur leur confie le gymnasium de Klagenfurt, ce qu'accepte Rottler. Le monastère franciscain libère l'église Sainte-Marie pour laisser la place. La nouvelle situation se révèle insatisfaisante. D'une part, il y a de longues négociations sur la rémunération des enseignants, d'autre part, il y a la grande distance entre Spital et Klagenfurt. Rottler demande donc l'autorisation de la cour de Vienne de s'installer à l'abbaye Saint-Paul du Lavantall, vide depuis 1787. On le lui permet après de longues négociations. En, Rottler et les moines quittent Spital et entrent le 15 à Lavantall. Rottler s'occupe particulièrement de l'enseignement. Il ouvre aussitôt un gymnasium puis un séminaire en 1817. Il participe à la prélature de Carinthie. Il est nommé conseiller par l'empereur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Berthold Rottler (né Ferdinand Rottler le à Obereschach, mort le à Sankt Paul im Lavanttal) est prince-abbé de l'abbaye Saint-Blaise dans la Forêt-Noire de 1801 à 1806 et abbé de l'abbaye Saint-Paul du Lavanttal de 1806 à sa mort.", "tgt_summary": null, "id": 1382875}
{"src_title": "Thiviers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Au nord-est de la Dordogne, en Périgord vert, la commune de Thiviers forme une petite agglomération : l'unité urbaine de Thiviers. Elle est limitée au nord-ouest par deux cours d'eau : la Côle et son affluent le Touroulet. La ville de Thiviers est implantée au croisement des routes départementales 77, 81 et 707 (l'ancienne route nationale 707), et de la route nationale 21, axe qui relie Limoges aux Pyrénées centrales. Elle est également desservie par la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux. Elle est située, en distances orthodromiques, environ 30 kilomètres au nord-est de Périgueux et 55 kilomètres au sud-ouest de Limoges.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "En occitan, la commune porte le nom de \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les origines.", "content": "Les hypothèses sur les origines de Thiviers sont nombreuses. Il semblerait que l’étymologie de son nom soit gaélique ou celtique par les mots Tigernack, Tivernack, Tigern ou encore Tivern qui veulent dire « Maison des chefs ». La ville fut envahie tour à tour par les Barbares, les Romains, les Wisigoths, les Francs et les Arabes ce qui offre de nombreuses alternatives. Le latin nous donne diverses origines envisageables comme \"trivio\" qui signifie le carrefour des trois chemins ou comme Tiberius, nom de l’empereur qui aurait choisi cet endroit stratégique pour construire Tiberii ou Tiberium sur l’itinéraire de l’ancienne voie romaine de Vésone (Périgueux) à Augustoritum (Limoges) en passant par Fines (Firbeix). Ce serait Clovis qui aurait changé ce dernier nom en Tiverius, qui par déformation a donné Tiveris, Tiberio, Tyberio, qui donna Thiviers.", "section_level": 2}, {"title": "Le Moyen Âge.", "content": "Les premières traces authentifiées de documents se rapportant à la ville datent du. Ville franque, Thiviers eut le droit de battre sa propre monnaie dès le début de la monarchie française. De plus, elle constituait au une des 32 du Périgord. La cité, sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, devient une place forte construite autour de son église et de ses châteaux au nombre de trois à l’époque : Les Pélisses se trouvant en face de l’église, le château de Vaucocourt situé derrière l’église et le château de Banceil servant de première défense pour les attaques venant de Périgueux. Comme toute ville féodale, Thiviers était entourée de fortifications, remparts et murailles, bordés de larges et profonds fossés. Elle comptait aussi en son sein une prison, une place d’armes, un couvent, un petit hospice. On entrait dans la cité par trois portes : la \"porte de Pèze\" au nord, la \"porte de la Tour\" à l'ouest et la \"porte du Thou\" (ou \"du Thon\") au sud ; mais l’accès ou plus exactement la sortie de la ville pouvait s'effectuer par des souterrains (ensevelis pour la plupart ensuite). De plus, de nombreux châteaux et manoirs fortifiés fleurirent autour de Thiviers tels que le manoir des Limagnes, le château de la Filolie, ou celui de Planeau. La ville fut occupée et saccagée plusieurs fois : possession anglaise annexée par Richard Cœur de Lion, la ville redevint française au. Jean Sans Terre, le roi d’Angleterre, s’en empara en 1211 et Guy, vicomte de Limoges, la conquit en 1212. Elle est de nouveau reprise par les Anglais qui en sont chassés sous le règne de Charles VI. Érigée au en prévôté, la catholique ville de Thiviers subit en 1575 le siège des calvinistes de Henri, vicomte de Turenne. Lieu de passage fréquenté, Thiviers changea régulièrement de « propriétaire » à la suite des guerres internes et des rivalités, révoltes et révolutions, « coups de main » ou guérillas de toutes sortes. Elle dut également souffrir de famines, ou d'épidémies de peste. La ville parvint toutefois à se reconstruire tant bien que mal au fil des siècles.", "section_level": 2}, {"title": "À partir du.", "content": "Dans la seconde moitié du, la ville vit l'installation de son premier relais de poste et de sa première manufacture de faïence. Thiviers traversa sans exécutions la Révolution française mais pas sans dommage puisque les archives de la ville furent brûlées et le château des Pélisses rasé. La ville ne trouva une réelle stabilité qu’en 1794, date à laquelle son premier maire important, Jean Theulier, est élu. La ville fut desservie par le chemin de fer à partir de 1861, année où fut ouverte la ligne Limoges-Bénédictins - Périgueux, et devint un carrefour ferroviaire avec la mise en service en 1892 de la ligne Le Quéroy-Pranzac - Thiviers (fermée aux voyageurs en 1940 et aux marchandises en 1971) et, en 1898, la ligne Thiviers - Saint-Aulaire - Brive (fermée aux voyageurs en 1940 et aux marchandises en 1986). Elle fut également le terminus d'une ligne des Tramways de la Dordogne vers Yrieix, qui fonctionna de 1912 à 1934. Elle entra alors dans une phase de développement plus agricole et commerçant qu’industriel dans un premier temps. La première brigade de sapeurs-pompiers fut créée en 1872. Pour les besoins grandissants de la ville en énergie, Thiviers se dota en 1876 d’une usine à gaz fonctionnant à partir de la houille qui resta en fonctionnement jusqu’en 1960. L’électricité, quant à elle, fut amenée tardivement en 1923. C’est en 1904 qu’apparut la première école communale de garçons. Par la suite, les filles y furent admises. En 1943, le groupement 28 des Chantiers de la jeunesse, déplacé des Pyrénées en Dordogne, installe son magasin à la « Maison Carrée » et un groupe de jeunes au château de la Filolie.", "section_level": 2}, {"title": "La famille de Vaucocourt.", "content": "La famille de Vaucocourt (ou Vaucocour ou Veaucocours) a beaucoup contribué à l’histoire de Thiviers. Ses premières traces dans la ville remonteraient au moins au. Les Vaucocourt firent construire le château du même nom et furent pendant des siècles les dirigeants de la cité. En, le gouverneur François de Vaucocourt se rendit à Abjat où il fut assassiné. Il existe deux hypothèses pour ce meurtre. La première dit que le seigneur fut victime d’une sédition contre le service du roi et que les habitants de ce village l’auraient molesté à mort. La seconde, plus populaire qu’officielle, dit que François de Vaucocourt se rendait au Fargeas sur la route d’Abjat pour y enlever une belle jeune femme. Jean Masfrand aurait eu vent de ce projet et aurait donné un coup mortel au seigneur. Ce crime fut jugé et puni sévèrement : des habitants auraient été exécutés en place publique, la halle rasée et surtout la cloche de l’église d’Abjat de confisquée et donnée à la famille de Vaucocourt pour la chapelle de son château (chapelle dont le clocher s’effondra quelques années plus tard à cause du poids de la cloche). La famille de Thiviers, disparue en 1729, était une branche directe de la famille de Vaucocourt. Cette dernière s’est éteinte par les mâles au début du, mais reste représentée en filiation féminine par les du Mas de Veaucocours.", "section_level": 2}, {"title": "La famille Theulier.", "content": "Une autre famille est étroitement liée à Thiviers : la famille Theulier. Ses origines thibériennes remontent au moins au : un M. Theulier fut nommé consul de la ville en 1608. La \"pommade ophtalmique de la veuve Farnier\", créée en 1764, est due à cette famille, le nom de jeune fille de cette veuve était Theulier; cette pommade fut fabriquée et distribuée par la famille. Au, le docteur Jules Theulier fut surnommé pour sa charité et sa bonté \"le médecin des pauvres\"; par reconnaissance de ses œuvres, une rue porte son nom. Son fils, Albert, très longtemps maire de la ville, conseiller général et député, fit beaucoup pour Thiviers : création de l’école maternelle, jardin public, etc. Depuis 1922, la maison de la famille est devenue la mairie et ses terrains adjacents, le parc Theulier.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs.", "content": "La commune de Thiviers est devenue, dès 1790, le chef-lieu du canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron. Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du, et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient plus étendu lors des élections départementales de mars 2015. La commune en est le bureau centralisateur.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Au, Thiviers intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien dont elle est le siège. Au, celle-ci est dissoute et ses communes rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac, dont Thiviers devient le siège qui, en, prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La ville de Thiviers est jumelée avec les villes de :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "L'agglomération et l'aire urbaine.", "content": "L'unité urbaine de Thiviers (l'agglomération) regroupe deux communes : Nantheuil et Thiviers, soit habitants en 2014. L'aire urbaine s'étend sur deux communes supplémentaires : Eyzerac et Saint-Romain-et-Saint-Clément et comprend habitants en 2014.", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "En est inauguré à Thiviers le « Pôle d'excellence du cuir et du luxe », permettant la formation de personnel qualifié à destination des établissements industriels du cuir ou du luxe de la région (Hermès, Maroquinerie nontronnaise, Repetto, Sellerie CWD, etc.).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de la commune ou qu'il est proposé sur le territoire de celle-ci.", "section_level": 1}, {"title": "Emploi.", "content": "Entre 1978 et 2018, la commune a perdu.", "section_level": 2}, {"title": "L'emploi des habitants.", "content": "En 2015, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent, soit 35,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (197) a fortement augmenté par rapport à 2010 (159) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,0 %.", "section_level": 3}, {"title": "L'emploi sur la commune.", "content": "En 2015, la commune offre pour une population de. Le secteur tertiaire prédomine avec 38,6 % des emplois mais le secteur comprenant l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale est également très présent avec 35,8 %. Répartition des emplois par domaines d'activité", "section_level": 3}, {"title": "Établissements.", "content": "Au, la commune compte, dont 251 au niveau des commerces, transports ou services, soixante-trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, vingt-huit dans la construction, vingt-cinq dans l'industrie, et treize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises.", "content": "Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Thiviers se classent parmi les cinquante premières en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 : Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve implantées à Thiviers : Tous secteurs confondus parmi les entreprises de la Dordogne ayant leur siège social dans le département, Périgord bétail se classe, en termes de chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016 avec. Exploitant des carrières d'argile de bonne qualité, depuis le milieu du jusqu'en 1929, deux familles : d'abord les Dubourdieu, puis les Demarthon à partir de 1853, ont fabriqué à Thiviers des faïences destinées à la classe moyenne. L'entreprise de transports Vialle qui employait à Thiviers en 2002 a cessé toute activité en 2005. En 2015, l'abattoir de Thiviers est le principal employeur de la commune avec. La carrière de \"Planeaux\", exploitée par les « Carrières de Thiviers » est la plus importante carrière de l'ancienne région Aquitaine avec la production annuelle de 1,3 million de tonnes de granulats de diorite, ce qui constitue la totalité du fret en gare de Thiviers. Début 2018, près de soixante employés y travaillent et l'exploitation de la carrière génère environ indirects, dont une centaine de chauffeurs poids lourds d'entreprises sous-traitantes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Thiviers est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Thiviers, puis en 2015, elle est devenue son bureau centralisateur. C'est l'une des six villes-portes du parc naturel régional Périgord-Limousin.", "tgt_summary": null, "id": 2474811}
{"src_title": "Rottach-Egern", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Rottach-Egern se trouve dans la vallée du Tegernsee, la partie ouest d'Egern directement sur la rive sud du Tegernsee. Les anciens villages Rottach, Egern, Gasse, Schorn, Sonnenmoos, Sonnenmoos, Staudach, Weißach et Wolfsgrub se sont regroupés en un seul village. D'autres hameaux de la commune sont Berg, Ellmau, Hagrain, Haslau, Kalkofen, Oberach, Sutten et Trinis. Les hameaux de Brandstatt, Enterrottach, Erlach, Kühzagl et Unterwallberg, le Gutfeld déserté et la maison d'habitation Wallberg sont également présents. Afin de préserver le paysage urbain, aucune nouvelle zone de construction ne sera désignée, mais la zone de construction existante sera compactée par de nouveaux bâtiments. En plus du lac Tegernsee, il y a d'autres petits lacs sur le territoire municipal. Il s'agit notamment du lac Widrigsee (également lac Glockner), du lac Suttensee, du lac Riederecksee et du lac Röthensteiner. Alors que la Weißach constitue la frontière avec la commune de Kreuth sur plusieurs kilomètres, la Rottach s'étend pour l'essentiel sur le territoire communal de Rottach-Egern et ne constitue la frontière locale avec Tegernsee que sur le dernier kilomètre avant son embouchure. L'administration municipale est située dans le district de Rottach. L'église paroissiale St. Laurentius est située dans le quartier d'Egern.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jusqu'à la fondation du village.", "content": "Rottach-Egern a été mentionné pour la première fois dans des documents sous Eberhardt I, qui fut abbé du monastère de Tegernsee de 1002 à 1003. C'était un village de pêcheurs et d'agriculteurs et a été soumis à la cour du monastère de Tegernsee jusqu'en 1803. Rottach est devenue une communauté politique indépendante au cours des réformes administratives en Bavière en 1818. Depuis 1817, les Wittelsbacher chassent et se détendent au lac Tegernsee; les premiers vacanciers sont également venus avec eux. Depuis le, la ville porte officiellement un double nom. La Conférence Bilderberg s'est tenue à Rottach-Egern du 5 au.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et curiosités.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Coutumes.", "content": "Le Trachtenverein et les Gebirgsschützen jouent un rôle important dans le village.", "section_level": 2}, {"title": "Musée.", "content": "Le \"Museum im Gsotthaber Hof\" (anciennement le musée de l'autocar, de l'attelage et du traîneau), Rottach-Egern, dans le quartier de Wolfsgrub, remonte à la collection de Thomas Böck et présente sur une collection de voitures rurales, harnais, outils d'équitation et de conduite, ainsi que des objets de l'industrie alpine et forestière. Les bois de cerf sauvage sont uniques dans la vie de cette collection. Le musée est soutenu par la commune de Rottach-Egern.", "section_level": 2}, {"title": "Bâtiments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "St. Laurentius.", "content": "L'église St. Laurentius dans le quartier d'Egern a été mentionnée pour la première fois en 1111. Il fut agrandi en 1466 dans le style gothique tardif et à partir de 1670, il fut décoré d'éléments baroques. Le casque pointu de la tour de l'église située presque directement sur le lac Tegernsee est visible de loin. Le bâtiment est utilisé par la paroisse catholique du même nom et est entouré d'un cimetière paroissial où sont enterrés plusieurs personnalités connues, comme Leo Slezak. En, Marianne et Michael se sont mariés à l'église.", "section_level": 2}, {"title": "L'Église Auferstehungskirche.", "content": "Construite entre 1953 et 1955 par l'architecte Olaf Andreas Gulbransson, l'église évangélique luthérienne de la Résurrection se trouve à environ de l'église St Laurentius. Il y a aussi un cimetière où sont enterrés Olaf Gulbransson, son fils Olaf Andreas Gulbransson et Mary Gerold-Tucholsky.", "section_level": 2}], "src_summary": "Rottach-Egern est une commune de Bavière (Allemagne), située dans l'arrondissement de Miesbach, dans le district de Haute-Bavière avec. Le centre de vacances est situé sur la rive sud du lac Tegernsee, dans l'Oberland bavarois. Rottach-Egern est célèbre pour sa montagne locale, le Wallberg de d'altitude avec le Wallbergbahn. ", "tgt_summary": null, "id": 286694}
{"src_title": "Vignoble de Chablis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "Les origines connues de Chablis remontent au avant notre ère, époque à laquelle il existait un village gaulois à l'entrée sud de la ville actuelle. Les premières vignes furent vraisemblablement plantées au de notre ère. Mais elles se sont réellement développées à partir du sous l'impulsion de l'empereur romain Probus (empereur de 276 à 282).", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "En 854, les moines de Tours, fuyant l'invasion des Vikings, se réfugient à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre avec les reliques de leur « patron », saint Martin. En 867, le roi Charles II dit le Chauve (petits-fils de Charlemagne) donne aux moines de Tours le bourg de Chablis et le monastère de Saint-Loup, où ils viendront dix ans plus tard abriter les reliques de Saint Martin. Ils développent la vigne sur les coteaux qui fond face au Serein, cœur historique du vignoble chablisien et emplacement actuel des grands crus. En 1118, les moines de Pontigny concluent un accord avec les moines de Saint-Martin de Tours leur donnant le droit d'exploiter trente six arpents de vignes autour de Chablis (soit environ vingt-deux hectares). Pour vinifier et entreposer leur vin, ils firent construire à Chablis le « Petit Pontigny », dont le cellier existe toujours, et qui abrite aujourd'hui de nombreuses manifestations vigneronnes et sert de siège au Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne à Chablis. Dès le les vins de Chablis connaissent une heureuse expansion tant géographique que commerciale et participent à l'enrichissement général de la ville dont c'est resté longtemps le principal revenu. C'est en 1230 que le premier ban de vendanges est apparu. Cela correspond à la date de début des vendanges. En 1328, quatre-cent-cinquante propriétaires cultivent 500 hectares de vigne. Transportés par voie terrestre jusqu'à Auxerre, les vins suivaient ensuite le cours de l'Yonne, atteignant Paris puis éventuellement Rouen pour être réexportés vers les pays du nord. « Blanc comme eau de roche », « de longue conservation », ils acquièrent bien vite un statut à part dans le paysage français.", "section_level": 2}, {"title": "Période contemporaine.", "content": "À la Révolution, les meilleures parcelles de vigne, appartenant jusque-là au clergé, vont être mises en vente comme biens nationaux et devenir ainsi accessibles à tous les vignerons. En 1850, avec de vignes et un million d'hectolitres produit annuellement, l'Yonne est un des départements les plus viticoles de France. En 1887, le département est atteint par le phylloxéra. Le vignoble est entièrement détruit. La reconstruction débute dix ans plus tard avec les porte-greffes américains, mais la reconstruction est lente et difficile. De 1914 à 1918, de nombreux jeunes vignerons sont morts pendant la Première Guerre mondiale ; pendant cinq ans, ce sont les épouses et les mères qui se sont occupées du vignoble. En 1919, un consensus s’établit autour d’un certain nombre de crus que des siècles d’observation avaient promu : Vaudésir, Grenouilles, Valmur, Les Clos et Blanchot. En 1938, Les Preuses et Bougros les rejoignent et l'appellation « chablis grand cru », avec ses sept climats, prend sa forme définitive. Les AOC « chablis » et « chablis grands crus » sont définies. Le, le village est bombardé par l'aviation allemande. On dénombre quatre-vingt-dix morts et beaucoup de dégâts matériels. Une grande partie de la vieille ville sera détruite. En 1943, un décret fixe les modalités de l’AOC « petit chablis ». En 1945, le vignoble couvre 470 hectares et s’étend à 750 hectares en 1970. Ce n’est qu’au début des années 1960, que la production de vins de Chablis reprit réellement son essor avec le développement de la mécanisation et la mise en place de systèmes de lutte contre le gel (autre fléau pour les vignes dans la région).", "section_level": 2}, {"title": "Situation géographique.", "content": "Le vignoble de Chablis appartient au vignoble de Bourgogne et s'étend à fleur de coteau sur 17 communes en longeant la rivière le Serein sur de long et de large.", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et orographie.", "content": "Les sols datent du Jurassique, c'est-à-dire des roches vieilles de 150 millions d'années, plus précisément du Kimméridgien (pour les chablis, les chablis premiers crus et les chablis grands crus) et accessoirement du Tithonien (pour les petits-chablis). On retrouve dans la roche des dépôts d'huîtres minuscules (\"Exogyra virgula\"). Ce sont des sols argilo-calcaires. L'AOC fait référence à ce sous-sols depuis un jugement de 1923.", "section_level": 2}, {"title": "Climatologie.", "content": "Le climat chablisien est tempéré océanique, avec des tendances continentales. Pour la ville d'Auxerre ( d'altitude), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :", "section_level": 2}, {"title": "Vignoble.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Présentation.", "content": "Le vignoble s'étend sur, sur un total de 17 communes. L'INAO a décerné trois appellations :", "section_level": 2}, {"title": "Climats classés.", "content": "Les grands crus de chablis font l'objet d'une appellation à part. Ce sont les climats suivants : Blanchots, Les Bougros, Les Clos, Les Grenouilles, Les Preuses, Valmur et Vaudésir. Les premiers crus font partie de l'appellation chablis : Beauroy, Berdiot, Beugnons, Butteaux, Chapelot, Chatains, Chaume de Talvat, Côte de Brechain, Côte de Cuissy, Côte de Fontenay, Côte de Jouan, Côte de Léchet, Côte de Savan, Côte de Vabarousse, Côte des Prés Girots, Forêts, Fourchaume, L'Homme Mort, Les Beauregards, Les Epinottes, Les Fourneaux, Les Lys, Mélinots, Mont de Milieu, Montée de Tonnerre, Montmains, Morein, Pied d'Aloup, Roncières, Secher, Troëmes, Vaillons, Vau de Vey, Vau Ligneau, Vaucoupin, Vaugiraut, Vaulorent, Vaupulent, Vaux Ragons et Vosgros.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des climats classés en grand cru.", "content": "Ils sont au nombre de sept, tous sur la commune de Chablis, regroupés sur la rive droite du Serein sur un coteau exposé au sud-ouest :", "section_level": 3}, {"title": "Liste des climats classés en premier cru.", "content": "Ils sont répartis en 40 climats, dont 17 climats principaux ou porte-drapeaux qui sont :", "section_level": 3}, {"title": "Encépagement.", "content": "Le chardonnay est l'unique cépage entrant dans la composition des vins blancs de l'AOC. Ses grappes sont relativement petites, cylindriques, moins denses que celles du pinot noir, constituées de grains irréguliers, assez petits, de couleur jaune doré. De maturation de première époque comme le pinot noir, il s'accommode mieux d'une humidité de fin de saison avec une meilleure résistance à la pourriture s'il n'est pas en situation de forte vigueur. Il est sensible à l'oïdium et à la flavescence dorée. Il débourre un peu avant le pinot noir, ce qui le rend également sensible aux gelées printanières. Les teneurs en sucre des baies peuvent atteindre des niveaux élevés tout en conservant une acidité importante, ce qui permet d'obtenir des vins particulièrement bien équilibrés, puissants et amples, avec beaucoup de gras et de volume.", "section_level": 2}, {"title": "Méthodes culturales.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Travail manuel.", "content": "Ce travail commence par la taille, en « guyot simple », avec une baguette de cinq à huit yeux et un courson de un à trois yeux. Le tirage des sarments suit la taille. Les sarments sont enlevés et peuvent être brûlés ou mis au milieu du rang pour être broyés. On passe ensuite aux réparations. Puis vient le pliage des baguettes. Éventuellement, après le pliage des baguettes, une plantation de nouvelles greffes est réalisée. L'ébourgeonnage peut débuter dès que la vigne a commencé à pousser. Cette méthode permet, en partie, de réguler les rendements. Le relevage est pratiqué lorsque la vigne commence à avoir bien poussé. En général, deux à trois relevages sont pratiqués. La « vendange en vert » est pratiquée de plus en plus dans cette appellation. Cette opération est faite dans le but de réguler les rendements et surtout d'augmenter la qualité des raisins restants. Pour finir avec le travail manuel à la vigne, se réalise l'étape importante des vendanges.", "section_level": 3}, {"title": "Travail mécanique.", "content": "L'enjambeur est d'une aide précieuse. Les différents travaux se composent du broyage des sarments, réalisé lorsque les sarments sont tirés et mis au milieu du rang ; de « trou » fait à la tarière, là où les pieds de vignes sont manquants, en vue de planter des greffes au printemps ; de labourage ou griffage, réalisé dans le but d'aérer les sols et de supprimer des mauvaises herbes ; de désherbage fait le plus souvent chimiquement pour tuer les mauvaises herbes ; de plusieurs traitements des vignes, réalisés dans le but de les protéger contre certaines maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, pourriture grise, etc.) et certains insectes (eudémis et cochylis). De plusieurs rognages consistant à reciper ou couper les branches de vignes (rameaux) qui dépassent du système de palissage.", "section_level": 3}, {"title": "Vinification et élevage.", "content": "Voici les méthodes générales de vinification de cette appellation. Il existe cependant des petites différences de méthode entre les différents viticulteurs et négociants.", "section_level": 2}, {"title": "Vinification en blanc.", "content": "La vendange est le plus souvent mécanique, mais elle peut être manuelle, avec triée. Les raisins sont ensuite transférés dans un pressoir pour le pressurage. Une fois le moût en cuve, le débourbage est pratiqué généralement après un enzymage. À ce stade, une stabulation préfermentaire à froid (environ 10 à 12 degrés pendant plusieurs jours) peut être recherchée pour favoriser l'extraction des arômes. Mais le plus souvent, après 12 à 48 heures, le jus clair est soutiré et mis à fermenter. La fermentation alcoolique se déroule avec un suivi tout particulier pour les températures qui doivent rester à peu près stables (18 à 24 degrés). La chaptalisation est aussi pratiquée pour augmenter le titre alcoométrique volumique si nécessaire. La fermentation malolactique est réalisée en Fûts ou en cuves. Les vins sont élevés « sur lies », en fûts, dans lesquels le vinificateur réalise régulièrement un « bâtonnage », c'est-à-dire une remise en suspension des lies. Cette opération dure pendant plusieurs mois au cours de l'élevage des blancs. À la fin, la filtration du vin est pratiquée pour rendre les vins plus limpides. La mise en bouteille clôture l'opération.", "section_level": 3}, {"title": "Terroirs et vins.", "content": "Le petit chablis et chablis : en général une robe assez claire, de couleur or pâle, un nez très frais, vif et minéral avec des arômes de silex, de pomme verte, de citron, de sous-bois... Le chablis premier cru : vin structuré, long en bouche, minéral, floral... Le chablis grand cru : couleur or vert pur, arômes minéraux (silex, pierre à fusil), arômes également de tilleuls, fruits secs, amande...", "section_level": 2}, {"title": "Commercialisation.", "content": "La commercialisation de cette appellation se fait par divers canaux de vente : dans les caveaux du viticulteur, dans les salons des vins (vignerons indépendants, etc.), dans les foires gastronomiques, par exportation, dans les cafés-hôtels-restaurants (CHR), dans les grandes et moyennes surfaces (GMS). Peut être servi lors d'un apéritif, il accompagne bien des sushis, du fromage de chèvre, du beaufort, du comté... Le vieilles vignes accompagne aussi le foie gras.", "section_level": 2}, {"title": "Les principaux producteurs de l'appellation.", "content": "Domaine François Raveneau, Domaine Vincent Dauvissat, Domaine Daniel-Etienne Defaix, Domaine Bois d'Yver, Domaine Pattes Loup, Domaine George, Domaine Jean-Marc Brocard, La Chablisienne (coopérative), Domaine Laroche, Domaine Denis Race, Domaine Séguinot-Bordet, Maison Regnard, Domaine Vocoret, Domaine Geoffroy, Domaine Lamblin, Domaine de l'églantière DURUP Domaine du Colombier, Domaine de Vauroux, Maison Olivier Tricon, Domaine Louis Moreau, Domaine William Fèvre, Domaine Besson & fils, Château Long-Depaquit, Domaine Philippe Goulley, Domaine Jean Durup & Fils, Domaine Servin, Domaine Barat...", "section_level": 1}], "src_summary": "Le vignoble de Chablis, ou Chablisien, est situé en France, dans la région Bourgogne-Franche-Comté et le département de l'Yonne (appelé aussi Basse-Bourgogne). ", "tgt_summary": null, "id": 1330232}
{"src_title": "Institut français de Stuttgart", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le, André François-Poncet, Haut-Commissaire envoyé par la France, fête l’ouverture de l’Institut français de Stuttgart. Dès sa création, l ́institut a été accueilli par une fondation de droit allemand, qui mettait à sa disposition une villa de la Diemershaldenstrasse. Après 60 ans de culture française dans le quartier Gänsheide a été décidé d’un commun accord entre la Fondation de l’Institut français Stuttgart, l’Ambassade française, le Land du Bade-Wurtemberg et sa capitale, Stuttgart, un déménagement dans le centre-ville, afin de garantir à la culture française un cadre de présentation approprié et une visibilité accrue. Depuis, l’Institut français a pris place au Berliner Platz, dans le centre de Stuttgart. L ́institut a été rejoint par le consulat général de France en, les fonctions de directeur de l ́institut et de consul général étant réunies en un seul poste. Les relations économiques et politiques rejoignent ainsi les objectifs culturels, linguistiques et universitaires de l ́institut.", "section_level": 1}, {"title": "Missions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L’action culturelle.", "content": "Avec à son actif une moyenne de 80 à 100 manifestations annuelles dans les murs et hors les murs en collaboration avec les principaux acteurs et institutions de la ville et de la région, l’Institut s’attache à promouvoir et à diffuser la culture française contemporaine et à soutenir les échanges franco-allemands dans divers domaines. Sa programmation touche plus de par an. Depuis sa création il a accueilli les grands noms de la culture française. Pour en citer quelques-uns, des écrivains comme Alain Robbe-Grillet ou Michel Houellebecq, des musiciens comme Francis Poulenc ou Juliette Gréco, ou encore des intellectuels tels que Élisabeth Badinter ou Marguerite Duras, ainsi que des acteurs à l’instar de Jean-Louis Trintignant. Depuis la fin des années 1980, la priorité est donnée dans sa programmation aux arts plastiques et au dialogue scientifique. La série d’expositions « Retour de Paris » offre depuis 1986 aux boursiers du Land du Bade-Wurtemberg la possibilité de présenter leurs travaux réalisés au cours de leur résidence à la Cité internationale des arts de Paris. L’Institut organise régulièrement avec l’IZKT de l'Université de Stuttgart, le DFI Ludwigsburg ou encore la Literaturhaus Stuttgart des rencontres, des débats d’idées sur des questions politiques, sociales, économiques ou littéraires. Le temps fort du programme est marqué chaque automne par les Semaines françaises, dont la coordination est assurée depuis 2010 par l’Institut français de Stuttgart. 70 à 100 événements organisés en collaboration avec plus de 50 institutions, associations ou artistes offrent une visibilité importante au dialogue franco-allemand dans le grand Stuttgart.", "section_level": 2}, {"title": "La médiathèque, centre d’information sur la France contemporaine.", "content": "La médiathèque de l’Institut met à disposition du public plus de 4 000 média : ouvrages de littérature contemporaine, enfantine et jeunesse, bandes dessinées contemporaines, mais également magazines et films, ainsi qu’une bibliothèque spécifique pour les apprenants de français. Elle est également un lieu d’échange et d’information : toutes générations confondues, familles et écoliers peuvent y rencontrer régulièrement des écrivains, assister à des lectures ou s’informer sur la France et les études dans les universités françaises (Pôle Campus France).", "section_level": 2}, {"title": "Les cours de français.", "content": "L’Institut français Stuttgart est le représentant officiel de la langue française à Stuttgart et aux alentours. Offrir des cours de français est une des missions les plus importantes de l’Institut. Une équipe d’enseignants qualifiés répond aux demandes de cours de français généraux mais aussi spécialisés, de la part de particuliers (élèves et adultes) et d’entreprises. Tous les cours proposés par l’Institut français Stuttgart remplissent les critères du Cadre européen commun de référence pour les langues étrangères. L’Institut a préparé à l’attention des particuliers une palette de propositions de cours particuliers et d’enseignements en groupe : cours d’initiation, cours intensifs, cours accélérés, cours thématiques, ainsi que de cours qui préparent spécialement pour le baccalauréat. L’Institut propose aux entreprises la possibilité de maîtriser la langue de leurs partenaires commerciaux et d’améliorer leur profil. L’Institut est centre d’examen pour le programme habilité sur le plan international DELF-DALF dans la subdivision administrative de Stuttgart, ainsi que pour le diplôme de la chambre de commerce et d'industrie de Paris).", "section_level": 2}, {"title": "La promotion du français autour des publics scolaires.", "content": "L’Attaché de coopération pour le français, en partenariat avec les services allemands, encourage et diffuse l’apprentissage de la langue française dans les écoles primaires et les établissements d’enseignement secondaire du Bade-Wurtemberg et de la Sarre. L’objectif est surtout de faire progresser l’enseignement du français au travers de projets pédagogiques innovants, comme le Cinéfête ou le Prix des lycéens allemands, et de la formation continue des professeurs. De plus, les lectrices de France Mobil rencontrent annuellement près de 14000 élèves dans les écoles du Bade-Wurtemberg. Avec des outils de travail pédagogiques, les lecteurs / lectrices rendent visite aux écoles afin d’éveiller la curiosité des élèves vis-à-vis de la langue française. Tous les ans, 5000 élèves du Baden-Württemberg obtiennent le diplôme du programme DELF – DALF.", "section_level": 2}, {"title": "Les Amis de l’Institut français de Stuttgart.", "content": "En 2001, alors que l’Institut fêtait son cinquantième anniversaire, il a été décidé de créer le cercle des \"Freunde des Institut français de Stuttgart / Les Amis de l’Institut\" afin de pérenniser le travail de l’Institut. Ainsi, l’objectif du cercle des Amis de l’Institut est de soutenir la coopération culturelle franco-allemande par la mise à disposition de moyens financiers et la proposition d’idées novatrices. En outre, le cercle soutient des projets et des événements, cherche des donateurs et des sponsors et favorise la mise en relation avec des partenaires.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Institut français de Stuttgart a été fondé en 1949 à la suite de la décision du consulat général français, d’abord sous l’intitulé Centre d’études françaises de Stuttgart. Il devait servir à établir le réseau culturel français en Allemagne. L’objectif était d’encourager l’apprentissage du français et la découverte de la culture française tout en renforçant les relations entre les deux pays dans les domaines universitaire et économique.", "tgt_summary": null, "id": 1260079}
{"src_title": "Gosick", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Intrigue.", "content": "\"Gosick\" se déroule en 1924 dans un petit pays européen fictif francophone,, situé entre la France et l'Italie, allant de la Suisse à la mer Méditerranée en passant par les Alpes. L'histoire est centrée sur Kazuya Kujo, troisième fils d'un officier de haut rang de l'armée impériale japonaise, étudiant transféré par programme d'échange à l'Académie Sainte-Marguerite, où les légendes urbaines et les histoires d'horreur sont très populaires. Très tôt associé à la croyance populaire d'un sème-la-mort, il tente de trouver refuge dans l'immense bibliothèque du campus et y fait la connaissance de Victorique, une jeune fille mystérieuse à la longue chevelure d'or dotée de capacités de réflexion exceptionnelles qui semble y vivre. De fait, elle y passe ses journées, n'allant jamais en classe, n'en sortant que pour dormir, occupant son temps à lire, à dévorer des friandises ou à résoudre des mystères que même les détectives de la police, tel son demi-frère, n'arrivent à résoudre. Ils se retrouvent rapidement impliqués dans nombre d'affaires mystérieuses, Kazuya se retrouvant la plupart du temps suspecté. Victorique, qui s'est pris d'affection pour lui mais ne souhaite d'abord pas l'admettre, va alors pour l'aider s'employer à résoudre ces affaires funestes, le duo rencontrant une foule de personnages et nouant des liens plus profonds.", "section_level": 1}, {"title": "Médias.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Light Novels.", "content": "\"Gosick a\" commencé comme une série de light novels écrits par Kazuki Sakuraba et illustrés par Hinata Takeda. Fujimi Shobo et Kadokawa Shoten ont publié 13 volumes entre le 10 décembre 2003 et le 23 juillet 2011: neuf composent l'histoire principale, tandis que les quatre autres sous le titre \"GosickS\" sont des collections d'histoires parallèles. Le premier volume de \"GosickS\" a lieu avant le premier volume de \"Gosick\", \"GosickS II se\" situe entre \"Gosick IV\" et \"Gosick V\", et \"GosickS III\" après \"Gosick VI\". Une nouvelle série intitulée \"Gosick New Continent a\" débuté le 25 décembre 2013, après Kazuya et Victorique dans les années 1930, après leur déménagement en Amérique du Nord à la suite des événements de l'histoire principale. Tokyopop a publié le premier roman en anglais en avril 2008 et le second en mars 2010. Il est également publié en Allemagne par Tokyopop.", "section_level": 2}, {"title": "Manga.", "content": "Une adaptation manga, illustrée par Amano Sakuya, a été publiée dans le magazine \"Monthly Dragon Age de\" Fujimi Shobo, entre les numéros de janvier 2008 et de mai 2012. Fujimi Shobo a publié huit \"tankōbon\" entre le 9 juillet 2008 et le 9 juin 2012.", "section_level": 2}, {"title": "Drama CD.", "content": "Un Drama CD basé sur le premier volume de \"GosickS a\" été publié le 21 avril 2006.", "section_level": 2}, {"title": "Anime.", "content": "\"Gosick a\" été adapté en un anime de 24 épisodes par Bones sous la direction de Hitoshi Nanba et sous la supervision du scénario de Mari Okada. La série a été diffusée sur TV Tokyo entre le 8 janvier et le 2 juillet 2011. Cependant, la diffusion des épisodes 11 et suivants a été affectée par le séisme et le tsunami de Tōhoku en 2011. La série a été diffusée simultanément par Crunchyroll avec des sous-titres en anglais. Le thème d'ouverture \"Destin Histoire\" de Risa Yoshiki est sorti le 2 mars 2011. Pour les 12 premiers épisodes, le thème final est \"Resuscitated Hope\" de Lisa Komine, sorti le 27 avril 2011. À partir des épisodes 13 et suivants, le thème final est \"Unity\", également de Lisa Komine. Bandai Entertainment avait obtenu une licence pour l'anime mais a ensuite annulé sa sortie. Madman Entertainment a licencié la série en Australie et en Nouvelle-Zélande et publie des DVD sous-titrés jusqu'à ce qu'une version doublée soit disponible. Funimation a licencié la série pour l'Amérique du Nord et a publié la première moitié en pack combo Blu-ray et DVD le 30 mai 2017.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des épisodes.", "content": "A compléter (traduction automatique du modèle impossible)", "section_level": 3}, {"title": "Réception.", "content": "Carlo Santos de Anime News Network recommande le premier volume des light novels pour \"une atmosphère mystérieuse et élégante et une intrigue complexe [ce qui en fait[ une lecture palpitante du début à la fin\". Cependant, il critique les light novels pour \"[des] scènes de flashback [qui] ne s'intègrent jamais vraiment\". Il mentionne également que \"la conclusion finale est plutôt tirée par les cheveux\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Tokyopop a publié les deux premiers romans en anglais en Amérique du Nord. Une adaptation manga dessinée par Sakuya Amano a été publiée dans le magazine \"Monthly Dragon Age de\" Fujimi Shobo. Une adaptation animée de 24 épisodes de Bones a été diffusée entre janvier et juillet 2011. Un nouveau roman intitulé \"Gosick New Continent a\" été publié en décembre 2013.", "tgt_summary": null, "id": 483174}
{"src_title": "Arnoult (rivière)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "L'Arnoult est une rivière qui prend sa source à quelques kilomètres au sud-ouest de Saintes, au lieu-dit « La Fontaine de Révillés », à une altitude de, sur la commune de Rétaud. Plusieurs sources latérales alimentent l'Arnoult, qui prend son caractère d'écoulement permanent en aval de Rétaud. Après avoir arrosé la région des collines saintongeaises depuis son lieu de source, son cours aval aborde une région de marais où il a été transformé en un canal en 1812. Il prend alors le nom de « canal de Pont-l'Abbé-d'Arnoult » et se jette dans le canal de la Seudre à la Charente. L'Arnoult était un ancien bras de mer jusque dans l'Antiquité tardive ; aujourd'hui, son cours s'étend sur une quarantaine de kilomètres où se sont accumulés, notamment dans son ancienne partie estuarienne, des sédiments d'origine marine. Dans la partie aval de son cours d'anciennes falaises d'origine fluviale sont encore visibles, notamment à Pont-l'Abbé d'Arnoult. La vallée de l'Arnoult est célèbre pour ses cultures maraîchères, en particulier la \"monjhette (mot saintongeais souvent francisé en mogette) de Pont-l'Abbé-d'Arnoult\". Ce haricot également appelé « rognon de Pont-l'Abbé-d'Arnoult » est particulièrement apprécié pour ses qualités gustatives.", "section_level": 1}, {"title": "Principaux affluents.", "content": "Une dizaine de petits affluents vient grossir les eaux de l'Arnoult, dont les plus importants sont le canal du Rivolet, le canal de Champagne, et le ruisseau de l'Arnaise.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie.", "content": "L'Arnoult est un affluent de rive droite du Canal de la Charente à la Seudre (rive gauche Charente). La longueur de la rivière est de de la source à la confluence avec la Charente : - pour l'Arnoult - pour la partie du Canal de la Charente à la Seudre. Le bassin versant est de. La pente générale est de 0,8 pour mille. La pente est nulle dans la partie canalisée.", "section_level": 1}, {"title": "Communes traversées.", "content": "L'Arnoult traverse 15 communes dans le département de la Charente-Maritime. Les principales communes traversées sont : Poisson : \"Gardon, Perche Soleil, Chevesne, Brochet, Poisson-Chat, Carpe, Tanche\"", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Arnoult est une rivière de l'ouest de la France et un affluent gauche de la Charente. Elle arrose le département de la Charente-Maritime, dans la région Nouvelle-Aquitaine. Elle était jadis nommée \"Varse\" sous l'Ancien Régime.", "tgt_summary": null, "id": 272186}
{"src_title": "Anna Maria Ferrero", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Les débuts au cinéma d'Anna Maria Ferrero sont dus au hasard et à l'acteur et réalisateur Claudio Gora. Il la remarque en 1949, alors qu'elle se promène dans une rue de sa ville natale. À la recherche de la jeune fille pour son comme réalisateur, \"Le Ciel est rouge\" (\"Il cielo è rosso\"), l'adaptation du roman éponyme de Giuseppe Berto, il l'aborde et lui propose d'effectuer des essais. Ces derniers sont concluants et, à l'âge de 15 ans, Anna Maria est engagée comme actrice dans ce film. Après ce, elle tourne dans la foulée \"Il conte di Sant'Elmo\", de Guido Brignone et \"Le Christ interdit\" (\"Cristo proibito\"), l'unique réalisation de Curzio Malaparte. Elle enchaîne les films, avec des rôles inégaux mais joue aux côtés d'acteurs confirmés comme Michel Simon, dans \"Les Deux vérités\" (\"Le due verità\"), Gina Lollobrigida, dans \"Les Infidèles\" (\"Le infedeli\"), Marcello Mastroianni dans \"La Chronique des pauvres amants\" (\"Cronache di poveri amanti\"), Claudia Cardinale, dans \"Les Dauphins\" (\"I delfini\"), Jean Marais, dans \"Le Capitaine Fracasse\". Elle rencontre Vittorio Gassman en 1953 dans la compagnie théâtrale \"Teatro d'Arte Italiano\", cocréée l'année précédente par lui et Luigi Squarzina où elle est la remplaçante dans le rôle d'Ophélie. Une idylle amoureuse se noue entre eux et Gassman engage Anna Maria pour \"Kean\", son comme réalisateur. Anna Maria tourne 4 autres films avec Vittorio, \"Guerre et paix\", \"Le Chevalier de la violence\" (\"Giovanni dalle bande nere\"), \"Le sorprese dell'amore\", de Luigi Comencini et \"L'Homme aux cent visages\" (\"Il mattatore\"). Parallèlement à sa carrière au cinéma, elle est comédienne, de 1953 à 1959, au sein de la compagnie \"Teatro d'Arte Italiano\". Elle y joue, respectivement, dans \"Hamlet\" le rôle d'Ophélie, dans \"Othello ou le Maure de Venise\" le rôle de Desdémone, dans Irma la douce, d'Alexandre Breffort, dans \"Ornifle ou le Courant d'air\", de Jean Anouilh et dans \"I tromboni\", de Federico Zardi. Anna Maria Ferrero épouse l'acteur Jean Sorel le et décide, l'année suivante, de mettre un terme à sa carrière cinématographique. Sa dernière apparition sur le grand écran est dans le sketch \"Cocaina di domenica\" du film \"Controsesso\", de Franco Rossi. Anna Maria Ferrero est morte à Paris le à l'âge de 83 anns.", "section_level": 1}], "src_summary": "Anna Maria Ferrero, née Anna Maria Guerra le à Rome et morte le à Versailles, est une actrice italienne. Elle a choisi Ferrero comme nom d'artiste en l'honneur de son parrain, le compositeur. ", "tgt_summary": null, "id": 2056027}
{"src_title": "Amathonte (Jordanie)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "En, le roi hasmonéen de Judée et grand prêtre de Jérusalem Alexandre Jannée investit Gadara et la prend après un siège de dix mois. Puis il prend Amathonte. En, Théodore, tyran de Philadelphie, massacre les troupes juives et reprend à Alexandre Jannée les trésors qu’il lui avait pris à Amathonte. Après avoir maté une révolte chez les juifs, Alexandre Jannée revient dans le pays de Galaad et de Moab, leur impose un tribut et se tourne de nouveau contre Amathonte. Il trouve la place abandonnée par Théodore et il la démantèle. En, Gabinius est nommé proconsul en Syrie. Il sort vainqueur d'un affrontement avec le roi des juifs Aristobule qu'il remplace par Hyrcan II dont la fonction se réduit à diriger le temple de Jérusalem. Il dote cinq cités de sénat de notables. Deux de ces villes ainsi gouvernées sont dans le pays de Galaad : Gadara et Amathonte les trois autres Jérusalem, Jéricho et Sepphoris sont en Cisjordanie. Ce choix laisse supposer qu'Amathonte est alors une cité relativement importante et qu'elle a été restaurée après le passage d'Alexandre Jannée en.", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La seule localisation est celle d'Eusèbe de Césarée dans son \"Onomastique\" où il tente de localiser les lieux nommés dans la Bible : La seule chose certaine c'est qu'Amathonte est au sud de Pella.La distance de permet d'arriver au niveau du Jabbok (Nahr ez-Zarqa), le domaine de la tribu de Ruben est habituellement situé plus au sud. Amathonte aurait été localisée (en 2007) sur la montagne appelée Tell adh-Dhahab dans un méandre du Jabbok. Amatha est aussi un des noms donnés aux sources thermales qui se trouvent au pied de Gadara sur la rive nord du Yarmouk. Pour ajouter à la confusion, le nom Amath(a) a parfois été utilisé pour désigner la ville de Hama au nord de Damas en Syrie actuelle, sans parler d’Amathonte dans l’île de Chypre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Amathonte, Amathous, Amatha est le nom d'une place forte dont l'historien du Flavius Josèphe dit que c’est « la plus importante des forteresses sises au-delà du Jourdain ».", "tgt_summary": null, "id": 1631235}
{"src_title": "Simulation cosmologique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Simulations de matière noire pure.", "content": "Les simulations de ce type sont les plus simples à mettre en œuvre, la matière noire n'interagissant que via l'attraction gravitationnelle. D'un point de vue physique, la distribution de matière noire dans l'Univers se modifie au cours du temps sous l'effet de deux processus qui tendent à s'opposer. D'une part, les objets s'attirent les uns les autres sous l'effet de la gravitation. Par exemple, une sphère de matière lâchée dans le vide tend à s'effondrer sur elle-même. D'autre part, l'expansion globale de l'Univers tend à séparer deux régions séparées spatialement, s'opposant à ce processus d'effondrement. Le compromis entre ces deux effets se traduit par une distribution caractéristique en bulles, similaire à celle qui est observée dans le ciel. En termes mathématiques, ces deux processus concurrents sont décrits par les équations de la dynamique dans un Univers en expansion, elles-mêmes fournies par la théorie de la relativité générale. Ces équations se doivent d'être résolues numériquement afin d'étudier les régimes les plus complexes du phénomène de formation des grandes structures. Les volumes d'univers simulés sont typiquement des cubes dont l'arête va de la dizaine de mégaparsecs (ou Mpc= 1 million de parsecs) jusqu'au rayon de Hubble (plus grande distance pouvant être parcourue par la lumière depuis le Big Bang, de l'ordre de 5 gigaparsecs = 5 milliards de parsecs). Le schéma de fonctionnement des simulations est le suivant : La difficulté majeure consiste à réaliser le calcul des forces de la façon la plus efficace en termes de temps de calculs. Les algorithmes diffèrent selon que la distribution de matière noire est décrite en termes de particules ou de densité sur une grille, chacun avec leurs avantages et leurs inconvénients. La structure élémentaire qui apparaît dans ces simulations est le halo de matière noire, à l'intérieur duquel se formeront une ou des galaxies, en accord avec les observations. Les propriétés lumineuses des galaxies peuvent être déduites des propriétés des halos hôtes (modèles hybrides) ou directement simulées au sein de simulations plus complexes.", "section_level": 1}, {"title": "Simulations hydrodynamiques.", "content": "Par essence, la composante lumineuse de l'univers n'est pas modélisée dans les simulations à matière noire pure. La complexité de ces dernières peut être augmentée afin de prendre en compte les processus spécifiques au gaz et aux étoiles. La séquence canonique du comportement de cette matière dite baryonique (faite de baryons) est la suivante : L'ensemble de ces processus constitue un cycle de refroidissement/chauffage du gaz qui régit l'histoire de formation d'étoiles au sein des galaxies. Les simulations hydrodynamiques reproduisent les trois premières étapes de façon naturelle et auto-consistante en résolvant les équations de la mécanique des fluides. En revanche, les processus liés à l'activité stellaire sont généralement introduits via des algorithmes calibrés afin de reproduire les propriétés observées des galaxies. Les simulations participent ainsi à la compréhension des processus complexes qui interviennent dans le comportement de la matière baryonique : physique des étoiles, physique des supernovæ, physique du rayonnement, dynamique des fluides, etc.", "section_level": 1}], "src_summary": "La cosmologie portant par essence sur l'origine et le devenir de l'Univers en train d'évoluer, cette discipline ne peut développer une approche \"expérimentale\". À ce titre, une large fraction de la communauté cosmologique consacre ses efforts aux développements de simulations dites cosmologiques, dont l'objet est de reproduire numériquement le comportement de l'Univers sur de très grandes échelles, du Big Bang à nos jours. Ce comportement se caractérise par l'émergence de \"grandes structures\" : filaments cosmiques, vides, halos de matière noire, amas de galaxies, galaxies, etc. ", "tgt_summary": null, "id": 1174919}
{"src_title": "Sawako", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Au lycée, Sawako suscite peur et incompréhension à cause de son apparence. À l'opposé, Kazehaya est un jeune homme charmant que tout le monde considère comme son ami. À son contact, Sawako commence peu à peu à changer mais il est difficile de combattre les préjugés!", "section_level": 1}, {"title": "Personnages.", "content": "et", "section_level": 1}, {"title": "Manga.", "content": "Initialement prévu pour être un one shot présent dans sa précédente œuvre \"Crazy for You\", Karuho Shiina a décidé de développer l'histoire et d'en faire une série. Celle-ci est publié entre et novembre 2017 dans le magazine \"Bessatsu Margaret\". Le manga a été mis en pause entre février et le temps pour l'auteure de donner naissance à son bébé. La série est éditée en version française par Kana depuis, et en Amérique du Nord par VIZ Media", "section_level": 1}, {"title": "Light novels.", "content": "Le manga est adapté en deux séries de \"light novels\" au Japon. La première série est publiée depuis, et quatorze tomes sont sortis en. La seconde série est publiée depuis, et onze tomes sont sortis en. Un volume spécial racontant des évènements antérieurs au manga est prépublié en 2009 pendant la pause du manga puis compilé en un volume en.", "section_level": 1}, {"title": "Anime.", "content": "L'adaptation en série télévisée d'animation est annoncée en février 2009 dans le magazine \"Betsuma\". Elle est diffusée entre et. Une seconde saison a été annoncée en. Elle est diffusée entre janvier et. Dans les pays francophones, les deux saisons sont éditées en DVD par Black Box.", "section_level": 1}, {"title": "Film \"live-action\".", "content": "Un film \"live-action\" est sorti le au Japon.", "section_level": 1}, {"title": "Produits dérivés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeux vidéo.", "content": "Deux jeux vidéo sont publiés au Japon sur Nintendo DS.", "section_level": 2}, {"title": "Prix et récompenses.", "content": "En 2008, le manga est nominé pour le premier prix Manga Taishō et a gagné le prix du meilleur shōjo lors du Prix du manga Kōdansha.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sawako, connue au Japon sous le nom de, est un manga de type \"shōjo\" de Karuho Shiina. Il est prépublié entre 2005 et 2017 dans le magazine \"Bessatsu Margaret\" de l'éditeur Shueisha, et est compilé en un total de 30 tomes. La version française du manga a été publiée par Kana de à. ", "tgt_summary": null, "id": 1320694}
{"src_title": "Groupement suisse pour les régions de montagne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La montagne en Suisse.", "content": "Les régions de montagne suisses recouvrent environ les 2/3 du territoire, soit environ dont une grande partie tiers constitué de zones improductives et de forêts. Ces régions abritaient cependant, en 2005, 1,8 million de personnes et fournissent environ emplois à temps plein. En particulier, sur les exploitations agricoles recensées en Suisse, plus de 50 % se trouvent en zone de montagne ou de collines.", "section_level": 1}, {"title": "Portrait du SAB.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "L'organisation a été fondée en 1943, originellement pour défendre les intérêts des paysans de montagne. Il fusionne en 1989 avec l'association suisse des régions de montagne pour prend en compte l’ensemble des thèmes se rapportant aux régions de montagne, ainsi qu’à l’espace rural, à savoir, entre autres, le tourisme, l'agriculture, la sylviculture, les services publics, l'énergie ou l'aménagement du territoire.", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "Selon ses statuts, l'organisation est constituée d’une Assemblée générale, d’un comité de 6 à 14 membres qui est responsable des orientations stratégiques, d’une centrale, située à Berne, chargée de la partie opérative et d’une section technique, basée à Brougg, active dans le domaine de l’aide aux milieux ruraux. Le Conseil des régions de montagne, qui compte entre 40 et 60 membres, se prononce quant à lui sur les orientations générales du SAB.", "section_level": 2}, {"title": "Membres.", "content": "L'organisation comprend, en 2010, 23 cantons, près de 700 communes, plus de 40 régions, environ 90 organisations nationales, cantonales et régionales, ainsi que 500 membres individuels.", "section_level": 2}, {"title": "Activités.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Contexte.", "content": "La Suisse, comme la majorité des pays d’Europe, est marquée, depuis plusieurs années, par un courant de mondialisation et de libéralisation des marchés. Ces tendances ont particulièrement touché les régions de montagne, ainsi que les zones périphériques. Les restructurations des anciennes régies fédérales (La Poste – CFF – Swisscom) et le redéploiement des activités économiques ont souvent été réalisés au détriment de ces dernières. Entre 2001 et 2008, le nombre d’offices postaux a par exemple passé d’environ 3400 à 2500 unités. La restructuration des anciennes régies fédérales a provoqué la perte de places de travail qui a souvent touché les régions de montagne. Selon cette association, un risque existe que les régions de montagne soient pénalisées au niveau de la mise à disposition de services universels, tels que le développement des technologies de l'information et de la communication ou les transports publics régionaux.", "section_level": 2}, {"title": "Axes d'actions.", "content": "Parmi ses axes d'intervention, le SAB publie des prises de position en conformité avec les intérêts de ses membres, lors de procédures de consultations fédérales pouvant avoir des répercussions sur les régions de montagne et sur l’espace rural, ainsi que sur différents thèmes de politique générale. Cette association suit également l’évolution des principaux dossiers politiques liés aux régions de montagne et à l’espace rural, tout en maintenant des contacts réguliers avec des parlementaires fédéraux et des membres de l'administration fédérale. Le SAB est également présent sur la scène internationale en tant que membre de fondateur d’Euromontana et qu'observateur de la Convention alpine. Le SAB complète son engagement politique par la création et de la mise en œuvre de projets, permettant, selon cette association, de développer des concepts.", "section_level": 2}, {"title": "Communication.", "content": "Pour diffuser des informations, le SAB utilise différents moyens, parmi lesquels son site internet ou la revue \"montagna\", périodique trilingue réservé aux membres de cette organisation. Il organise également des séminaires et des journées d'étude à l'attention des acteurs des régions de montagne et du grand public.", "section_level": 2}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lien externe.", "content": "site officiel du SAB", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Groupement suisse pour les régions de montagne, en allemand \"Schweizerische Arbeitsgemeinschaft für die Berggebiete\" (SAB), est une association suisse ayant en Suisse. ", "tgt_summary": null, "id": 450046}
{"src_title": "Fini Henriques", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fini Henriques était le fils du procureur général Vilhelm Moritz Henriques (1828-1889). Henriques grandi dans une famille qui recevait régulièrement dans ces salons un bon nombre d'artistes et musiciens, comme le directeur de l'opéra de Copenhague, Johan Svendsen, le violoncelliste et compositeur moravien Franz Xaver Neruda ou encore l'écrivain Herman Bang, personnages qui avaient surement influencé l'adolescent. À un très jeune age il a commencé à jouer du violon sous la survaillance de sa mère, tôt il était considéré comme un enfant prodige de la musique. À l'âge de 20 ans, il a suivi des cours privés avec, un élève de Louis Spohr. Plus tard, il était un étudiant en composition de Johan Svendsen et étudie à partir de 1888 avec Joseph Joachim (violon) et Woldemar Bargiel (violon et composition) à Berlin. Après son retour à la maison, Henriques a reçu une bourse en 1891, da la fondation Anckers nommé d'après, qui lui a permis d'entreprendre un voyage d'étude à travers l'Allemagne et l'Autriche. De 1892 à 1896, il intègre l'Chapelle Royale de Copenhague, d'abord comme altiste, puis violoniste. Après il a vécu en tant que compositeur et soliste indépendant, ou parfois comme chef d'orchestre. Il fonde un quatuor à cordes et en 1911 une société de musique de chambre, qu'il nomme \"Musiksamfunds\", qu'il dirige durant vingt ans. En 1900, Johan Halvorsen lui dédie sa \"Sarabande con variazioni\" pour violon et alto sur un sujet de Händel. À la fois soliste ou chef d'orchestre, il entreprend des voyages qui l'emmènent dans les pays nordiques, mais aussi à Berlin et à Paris. Henriques a composé, entre autres, deux opéras, deux ballets, des drames, deux symphonies, trois poèmes symphoniques, de la musique de chambre, des pièces pour piano et chansons.", "section_level": 1}], "src_summary": "Fini Valdemar Henriques, né le à Copenhague et mort le dans cette même ville, était un compositeur et violoniste danois.", "tgt_summary": null, "id": 1287608}
{"src_title": "Dragons de processions et de cortèges", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Généralités.", "content": "Les dragons processionnels constituent l'une des expressions d'un phénomène omniprésent dans la culture médiévale, tant en France – où une quarantaine au moins de ces événements ont été recensés – que dans bien d'autres contrées européennes, de la Belgique à l'Espagne, de la Moravie à la Pologne. Créature maléfique, symbolisant le Mal et le péché, mais aussi le paganisme, le dragon est vaincu, mis à mort ou chassé par des saints que la tradition a appelés « sauroctones », tueurs de dragons. Ces saints sont parfois assimilés à des héros ou chevaliers locaux. Tous sont liés au mythe fondateur d'une Cité.", "section_level": 1}, {"title": "Allemagne.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Furth im Wald : le Drachenstich.", "content": "Furth im Wald, en Bavière, est une ville frontalière située à mi-chemin entre Nuremberg et Prague. Chaque année au mois d'août a lieu la Fête du Dragon ou \"Drachenstich\" (littéralement le \"dragon transpercé\"). Les origines de celle-ci restent inconnues. On sait seulement que les représentations du \"Drachenstich\" sont jouées depuis plus de 500 ans, sans changements notables. Les siècles précédents, le \"Drachenstich\" se déroulait pendant les processions de la Fête-Dieu du fait de l'analogie avec le jeu de Saint Georges figurant son combat contre le diable. Mais en 1878, elle se séparait définitivement de son cadre clérical car le clergé n'appréciait pas qu'elle devint l'événement essentiel de la Fête-Dieu et en décida le retrait. Elle a lieu, depuis 1879, au mois d'août. À partir d'une simple coutume populaire où le défilé se terminait par le combat du chevalier et du Dragon, s'est développée une représentation théâtrale dont le point culminant est le \"Drachenstich\", terrassé par la lance du chevalier.", "section_level": 2}, {"title": "Belgique et Pays-Bas.", "content": "Les premiers dragons processionnels des Pays-Bas bourguignons sont mentionnés dès le. C'est lors de l'Ommegang d'Anvers qu'on représente, dès 1398, le jeu de saint Georges contre le dragon. Il est accompagné de sainte Marguerite et de confréries d'hommes d'armes. Il subsiste jusqu'en 1728. Celui de Louvain, présent en 1411, fut illustré en 1594 dans un manuscrit de Guillaume Boonen. À Alost, le Dragon apparu dans la Procession du Saint-Sacrement en 1424. Curieusement, de 1472 à 1532, c'est Saint Georges qui porte le dragon. Autres dates d'apparitions de dragons processionnels aux Pays-Bas Bourguignons au :", "section_level": 1}, {"title": "Mons : la Ducasse.", "content": "Mons est la seule ville belge à encore représenter de nos jours un jeu de saint Georges et du Dragon, un combat légendaire appelé « Lumeçon », lors de sa traditionnelle Ducasse de la Trinité. Il fait partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité depuis 2005, comme d'autres dragons de procession.", "section_level": 2}, {"title": "Espagne.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Catalogne.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "\"Le Drac\".", "content": "Le Drac participe à la traditionnelle « Danse des Diables » (« Bal de Diables » ou « Correfoc », en catalan), présente en Catalogne, à Valence et dans les îles Baléares. C'est une représentation théâtrale de la lutte du Bien contre le Mal, principalement pour les festivités du \"Corpus\", et dans les processions ecclésiastiques auxquelles elle donne un aspect plus cérémonieux et spectaculaire. Les premières traces écrites d'une « Danse de Diables » datent de l'année 1150, lors du banquet de mariage du comte de Barcelone, Raimond-Bérenger IV avec la princesse Pétronille, fille du roi d'Aragon et de Catalogne. La chronique nous dit qu'elle représentait la lutte des démons, dirigés par Lucifer, contre l'Archange Saint Michel et sa troupe d'anges. La seconde référence écrite que nous connaissons, citée dans le Livre des Solennités de Barcelone, date des festivités de 1423 lors de la venue à Barcelone du roi Alphonse V d'Aragon, de Naples.", "section_level": 3}, {"title": "la \"Cucafera\".", "content": "La Cucafera est une espèce de dragon issu de la procession de la Fête Dieu dès le. Elle y symbolisait les forces du Mal. Elle est apparentée à la Tarasque.", "section_level": 3}, {"title": "Les Tarasques.", "content": "La ville de Tarascon, sur les bords du Rhône n'a pas le monopole de la légende de Sainte Marthe domptant une tarasque. En Espagne, Sainte Marthe est assimilée à sainte Marguerite et le Rhône à l'Ebre. Le monstre est présent à l'occasion de la Fête Dieu à, notamment : On trouve des traces de la tarasque en Colombie où la tradition fut importée par la colonisation espagnole.", "section_level": 2}, {"title": "France.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Poitiers : La Grand'Goule.", "content": "La Grand'Goule, décrite comme un dragon monstrueux, aurait vécu au temps de Sainte Radegonde. Elle vivait au fond du Clain, et, lors de la montée des eaux, entrait dans les caves labyrinthiques qui traversaient le sol poitevin. Elle venait souvent dans les caves de l'abbaye Sainte-Croix, et dévorait toutes les malheureuses moniales qui s'y aventuraient. Désireuse d'en finir avec la bête, Radegonde s'arma d'une petite croix, puis d'eau bénite, et, une fois face à face avec la bête, l'aspergea, dit une prière, et la bête disparut dans d'atroces souffrances. En 1677, l'abbesse de Sainte-Croix fit commande à l'ébéniste poitevin Jean Gargot d'une effigie en bois de la Grand'Goule, destinée aux processions du (jour de la Sainte Radegonde). Le dragon était promené dans les rues, et la tradition voulait que les enfants y jettent des petits gâteaux – appelés \"casse-museaux\" – en disant cette prière : Cette procession s'est arrêtée au, et le dragon de bois, après avoir séjourné dans le grenier du Grand Séminaire de Poitiers, se trouve dans les collections du musée Sainte-Croix.", "section_level": 2}, {"title": "Metz : Le Graoully.", "content": "Graoully, Graully, Graouilly sont les appellations qui désignent le dragon processionnel de Metz, il s'agit d'une déformation de l'allemand \"gräulich\" (affreux, odieux). Le premier évêque de Metz, saint Clément, s'établit selon la tradition hors de la ville à la fin du, dans les souterrains de l'amphithéâtre romain où il construisit un oratoire à Dieu et un autel consacré à saint Pierre. Ensuite, il prêcha et essaya de convertir les païens. Une légende du Moyen Âge raconte que saint Clément dompta le Graoully, un dragon à l'haleine empoisonnée qui, réfugié dans les ruines de l'amphithéâtre, terrorisait la population. Le courageux Clément lui passa son étole autour du cou et le mena sur les bords de la Seille où il lui enjoignit de disparaître. Depuis le au moins et jusque dans les dernières années du, la procession des rogations s'accompagna à Metz de l'apparition du Graoully. Pour l'Église, le dragon vaincu par le saint évangélisateur symbolisait le paganisme. Un peu avant la Révolution française, l'Église supprime le dragon des processions. Depuis 1850, date de réapparition d'un Graouilly carnavalesque, le dragon de Metz participe épisodiquement et assure la survivance d'un certain patrimoine culturel.", "section_level": 2}, {"title": "Tarascon : La Tarasque.", "content": "La Tarasque est un dragon des légendes provençales. Il est associé aux crues du Rhône. Sainte Marthe aurait délivré la ville de Tarascon de la terreur exercée par le monstre en l'aspergeant d'eau bénite et en lui montrant la croix. Tous les ans, pendant les fêtes de la Tarasque à Tarascon, on la voit défiler dans les rues de la ville, ce qui est devenu un argument touristique. Le reste de l'année, on peut la voir à l'entrée du château.", "section_level": 2}, {"title": "La Coulobre.", "content": "La Coulobre est une créature fantastique, sorte de \"drac\" ou \"dragon\", qui hantait la Fontaine de Vaucluse. Selon la légende, saint Véran, évêque de Cavaillon, en aurait miraculeusement débarrassé la Sorgue. C'est aussi un dragon à sept têtes qui sévissait dans la Vallée de la Dordogne et qui fut terrassé par Saint Front.", "section_level": 2}, {"title": "Un bestiaire fabuleux.", "content": "Dans les départements de l'Hérault et du Gard, la prolifération des mannequins animaux est frappante 1960 et 1980 (les plus anciens, comme l'Âne de Gignac, le Poulain de Pézenas, le Bœuf de Mèze ou le Chameau de Béziers sont créés entre le et le ). Il est possible que la proximité de Tarascon et de son effigie ait influencé la progression de cette éclosion. Ils succèdent aux dragons processionnels pour devenir l'emblème de la cité, reposant non plus sur un bestiaire fabuleux, mythique, mais sur des animaux réels rattachés à une espèce connue.", "section_level": 2}, {"title": "Chefs-d'œuvre du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.", "content": "Le l'UNESCO reconnu plusieurs géants et dragons processionnels de Belgique et de France comme chefs-d'œuvre du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les dragons, comme les géants, ont été et sont parfois encore des éléments essentiels des processions et des cortèges dans le monde et plus particulièrement en Europe. Ils rappellent le plus souvent la défaite de ces créatures face au Saint protecteur de la ville. ", "tgt_summary": null, "id": 86647}
{"src_title": "Rachael Bella", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Rachael Bella est surtout connue pour son rôle de Becca Kotler dans le film \"Le Cercle\" (\"The Ring\", 2002). Elle apparait également dans \"Burger Kill\" (2007), le film d'horreur de genre \"slasher\", dans le rôle de Starfire. Elle joue dans le film \"American Gun\" (2005) et dans d'autres films et émissions de télévision, tels que \"New York, unité spéciale\", \"Buffy contre les vampires\", \"Boston Public\" et \"\" et \"La Chasse aux sorcières\" (1996). Elle prend sa retraite d'actrice en 2007 et rejoint PlanJam, une petite startup Internet basée à Los Angeles, où elle travaille comme assistante administrative en charge de toutes les opérations commerciales quotidiennes. En 2009, Rachael Bella est embauchée dans le cabinet d'avocats Janian & Associates où elle s'occupe des services aux clients. En 2010, elle rejoint l'équipe du cabinet d'avocats de Marlo Van Oorschot où elle est réceptionniste et assistante de bureau.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Rachael Bella épouse l'acteur Edward Furlong le 19 avril 2006. Elle donne naissance à leur fils, Ethan Page Furlong, en septembre 2006. Le 8 juillet 2009, Bella demande le divorce en invoquant des différences irréconciliables et allégue dans des documents judiciaires que leur fils a été testé positif à la cocaïne, ce qui conduit un juge à décider que les visites de Furlong devaient être surveillées. En mai 2013, elle obtient une ordonnance d'interdiction à l'encontre de Furlong, alléguant des violences domestiques. Furlong a plaidé \"\". Elle épouse Ron Zvagelsky le 30 juillet 2014 avec qui elle a deux enfants.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rachael Bella Zvagelsky, connue sous le nom de Rachael Bella, née Kneeland le à Vermillion (États-Unis), est une actrice américaine.", "tgt_summary": null, "id": 2310537}
{"src_title": "Bataille du pont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Prélude.", "content": "Les musulmans avaient initialement remporté plusieurs victoires contre les Perses grâce à leur général Khalid Ibn al-Walid. En réponse, les Perses ont envoyé des troupes menées par le général vétéran \"Parsig\" Bahman Jādhuyih, afin de marcher sur Al-Hira. L'armée a campé à Quss Natif sur la rive est de l'Euphrate, à une courte distance au nord de Al-Hira et un peu en dessous Koufa. Khalid Ibn al-Walid ayant été envoyé sur le front syrien, un nouveau commandant musulman beaucoup moins expérimenté, Abou Ubaid, est nommé à la tête de l'armée musulmane en Perse. Quand Abou Ubaid apprend les mouvements perses, il fait marcher son armée depuis Hira et campe sur la rive ouest de l'Euphrate dans le village de Marauha. Malgré le conseil de son aide Salit bin Qais, Abou Ubaid ordonna qu'un pont fait de barques soit jeté sur la rivière, l'armée musulmane le traversa le au matin.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement.", "content": "Quand la bataille commence, la cavalerie musulmane avance mais est confrontée aux éléphants de guerre de l'armée perse, entraînant peur et confusion. Les Perses contre-attaquent, tuant Abou Ubaid et son second dans la violence de leur assaut. Seuls sur un total de peuvent se retirer sous le commandement de Muthanna de l'autre côté de l'Euphrate. Environ sont morts en combattant, sont morts noyés et encore ont pris la fuite vers Médine ou ailleurs.", "section_level": 1}, {"title": "Conséquences.", "content": "La victoire perse ne peut cependant pas être exploitée. Bahman Jadhuyih ne peut poursuivre les musulmans de l'autre côté de l'Euphrate car une révolte éclate dans la capitale perse pour appuyer la répression menée par Rostam Farrokhzad.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Bataille du pont eut lieu en 631/632 ou en 634 entre les arabes musulmans menées par Abou Ubaid et les forces de l'empire sassanide menés par Bahman Jādhuyih. Les Sassanides en sont sortis victorieux.", "tgt_summary": null, "id": 1986165}
{"src_title": "Rainulf Ier d'Aversa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Rainulf est l'un des nombreux frères d'un certain Osmond, un Normand condamné au ban par le duc Richard II de Normandie pour avoir tué un proche de ce dernier (crime d'honneur). Osmond décide dès lors de partir pour l'Italie du Sud, minée par d'incessantes guerres, accompagné d'une petite troupe d'aventuriers et de ses quatre frères : Gilbert, Asclettin, Raoul et Rainulf Drengot, le plus connu de tous. Selon Léon-Robert Ménager, Rainulf et ses frères étaient originaires d'un lieu nommé \"Les Carreaux\", près d'Avesnes-en-Bray, dans l'Est du duché de Normandie. D'autres lieux ont été proposés comme Carel dans le Calvados et Carolles dans la Manche tandis que des sources plus anciennes faisaient d'Osmond un « riche seigneur des environs d'Alençon ». L'origine du surnom \"Drengot\" est sans doute le surnom vieux norrois \"Drengr\" (variante \"DrængR\") ou sa forme en \"-i\", \"Drengi\", pouvant signifier « jeune homme », « homme courageux », « roc » ou « pilier ». Le second élément \"-(g)ot\" est peut-être le même que dans les noms normands d'origine scandinave comme Angot, Turgot, Vigot, à savoir le vieux norrois \"gautr\" désignant un \"Goth\" ou un originaire du Gotland en Suède, c'est-à-dire le nom norrois \"*Drenggautr\" (non attesté), à moins qu'il ne s'agisse plus simplement du suffixe français \"-ot\". Arrivés en Italie vers 1016, ils se mettent d'abord au service d'un noble lombard de Bari, Melo (\"Melus\"), en rébellion contre les Byzantins, qu'ils avaient rencontré à Capoue. Melo dut promettre aux Normands de leur concéder les terres à conquérir en Longobardie sur les Byzantins. Cette première grande confrontation en 1018 entre Normands et Byzantins près de l'antique ville de \"Cannes\" (\"Cannae\") en Apulie (aujourd'hui Canna-la-Battaglia) tourne en faveur des derniers et c'est un désastre pour les Normands, certainement trop peu nombreux. Une poignée à peine, dont Rainulf, parvient à fuir. Selon Aimé du Montcassin, sur les 250 chevaliers normands engagés pour la bataille, seuls dix survécurent. Peu après, tout en vendant ses services aux pèlerins se rendant au sanctuaire du Mont-Gargan qu'il escorte avec ses hommes, il sert le prince lombard Pandolf IV de Capoue, puis le duc de Naples Serge IV, certainement après l'arrivée de nouveaux renforts normands. En 1029, le duc lui donne en récompense l'ancienne place forte byzantine d'Aversa, l'en nomme comte, et donne sa sœur en mariage, veuve du duc de Gaète. Rainulf accueille dans son comté bon nombre des siens errant sans but dans le sud de l'Italie et envoie des messagers en Normandie pour recruter des émigrants : Aversa devient le premier établissement permanent des Normands en dehors du duché de Normandie. Quelques années plus tard, Rainulf trahira le duc de Naples et s'alliera avec le prince Pandulf IV de Capoue. Aimé du Montcassin raconte que lorsque le duc de Naples apprit la trahison de Rainulf, il abandonna le pouvoir et se fit moine, dégoûté par l'ingratitude de son beau-frère. Rainulf trahira ensuite le prince de Capoue pour se mettre au service du prince Guaimar IV de Salerne. En 1038, son titre est officiellement reconnu par l'empereur germanique Conrad II le Salique ; selon Aimé du Montcassin, l'empereur aurait à la demande de Guaimar, investi par la lance et le gonfanon, Rainulf du comté d'Aversa. En 1042, il combat aux côtés de son allié Guillaume Bras-de-Fer lors de ses victoires sur les Byzantins au cours des batailles d'Olivo, de Montemaggiore et de Montepeloso. Après ces succès et le partage entre les chefs normands des territoires byzantins du sud de l'Italie (dont la conquête débute seulement), Rainulf obtient Siponte et le Mont-Gargan. Il meurt sans postérité en juin 1045 et c'est son neveu Asclettin qui lui succède à la tête du comté d'Aversa. Une rue d'Aversa porte son nom, la \"Via Rainulfo Drengot\", située dans le centre historique de la ville.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rainulf Drengot (en italien : \"Rainulfo Drengot\") est un mercenaire normand du, fondateur vers 1030 du comté d'Aversa qui fut le premier établissement permanent des Normands en Italie.", "tgt_summary": null, "id": 1211965}
{"src_title": "Jean Mineur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Jean Léon Mineur est le fils de Ernest Léon Mineur, entrepreneur en charpente et menuiserie, et de Léontine Félicité Rufine Bierent. La famille vit modestement. Il interrompt ses études chez les jésuites du collège Notre-Dame pendant la première guerre mondiale à l'âge de 14 ans. Il effectue des petits travaux, passe le permis de conduire, devient livreur de bière, chauffeur à Saint-Amand-les-Eaux, aide-comptable, journaliste. Il gagne un concours du journal \"Le Progrès du Nord\", travaille également pour \"Le Guetteur\". Il « fait de la publicité au porte-à-porte ». Il épouse le à Valenciennes Marguerite Marie Coldres. Il va se marier une seconde fois, a trois filles de ses deux mariages et vit à Cannes où il décède à l'âge de 83 ans, après avoir travaillé toute sa vie, malgré la réussite commerciale et l'aisance financière.", "section_level": 2}, {"title": "Genèse du cinéma publicitaire.", "content": "Le film publicitaire apparaît presque simultanément au cinéma. Très rapidement, des films, présentant des usines ou des produits commerciaux, sont financés par des marques, à l'instar du film pour les savons Sunlight, tourné en 1898. Georges Méliès tourne ainsi une publicité pour la moutarde « Bornibus » (certainement avant 1912). \"Railway Romance\" est produit par Edison pour la promotion d’un train. Il existe même des images de Picon datée de 1905 environ. L'ancêtre de la publicité au cinéma s'appelle le « rideau-réclame ». Descendu et remonté par l'exploitant de la salle à chaque séance, celui-ci fait apparaître de la publicité pour des commerçants locaux, peinte dans des cases. Les premiers films publicitaires, sous forme de dessins animés (comme ceux de Lortac par exemple), apparaissent dès le début des années 1920.", "section_level": 2}, {"title": "Débuts dans le cinéma publicitaire.", "content": "Autodidacte, il commence son activité en 1924, à l'âge de 22 ans, proposant des rideaux publicitaires déroulés à l'entracte au cinéma, idée de son père, développée par lui, créant dans le cinéma un nouveau métier : celui de régisseur publicitaire, avec ses pratiques et ses codes. Il fait à l'époque le double pari du cinéma et de la publicité, convainquant progressivement les propriétaires de salles de cinéma et les clients (baptisés « annonciers » à l'époque) du bien-fondé de la publicité au cinéma. Jean Mineur crée sa première société à Valenciennes, en 1927, l'agence générale de publicité, et, surmontant les difficultés liées aux réticences des Français vis-à-vis des méthodes « américaines » de publicité et de promotion, parvient à convaincre un nombre sans cesse croissant d'exploitants et de clients. Il tourne ses premiers films commerciaux en 1931. Son succès rapide est connu de Léon Rénier, dirigeant d'Havas, qui lui propose alors de le racheter. Désireux de conserver son indépendance, Jean Mineur refuse et s'installe en 1936 à Paris pour combattre ses concurrents sur leur terrain, dans un 13m2 boulevard de Courcelles. Il rejoint en 1938 les locaux qu'il occupera durant plusieurs décennies, situés au 79 de l'avenue des Champs-Élysées et obtient un numéro de téléphone qui devient rapidement célèbre : Balzac 00 01. Ce numéro de téléphone fétiche est si connu qu'il aura une application inattendue : l'avionneur Bloch Dassault utilisera l'appellation (jusqu'à Balzac V pour les premières séries expérimentales du Mirage III car l'appareil (qui n'avait pas encore de nom) portait la mention 0001 sur l'empennage, étant le tout premier de la série. Pendant la seconde guerre mondiale, il émigre dans le sud de la France. En 1947, il est membre du jury du festival de Cannes, ville où il s'installe définitivement.", "section_level": 2}, {"title": "Le Petit Mineur.", "content": "Entrepreneur persévérant et acharné, Jean Mineur est également un homme de communication intuitif et efficace, comprenant que la meilleure publicité pour son activité commence par sa propre publicité. C'est ainsi que, en 1951, apparaît sur les écrans, à l'issue de plusieurs tentatives, celui qui s'impose rapidement comme l'une des « icônes » publicitaires les plus connues du siècle ; le « Petit Mineur » créé à sa demande par Albert Champeaux, inspiré d'un dessin de Lucien Jonas. Lançant son pic dans une cible (dont le « 1000 » se retournait pour composer le 00 01 du numéro de téléphone de l'agence, Balzac 00 01) au son d'un indicatif composé par René Cloërec, le Petit Mineur incarne, dès cette époque, la pertinence du cinéma publicitaire comme moyen de toucher sa cible, discours auquel est sensible un nombre croissant d'annonceurs. Le décor et le personnage du Petit Mineur font explicitement référence au nom de Jean Mineur et à la région de son enfance : le Nord minier de la France. Il est le représentant du Centre national de la cinématographie au Festival de Cannes en 1947 et 1952. L'âge de Jean Mineur et les craintes légitimes face à l'arrivée de la publicité à la télévision le le conduisent à accepter le rapprochement avec son concurrent Publiciné, donnant naissance à Médiavision, le.", "section_level": 2}, {"title": "Décès.", "content": "Jean Mineur est mort en 1985 à Cannes. Selon ses dernières volontés, ses nouvelles coordonnées sont gravées sur sa tombe au carré n° 19 du Cimetière du Grand Jas à Cannes : « Eden 00 01 ».", "section_level": 2}, {"title": "Marque.", "content": "Jean Mineur est une marque déposée de la société Médiavision, régie publicitaire pour le cinéma.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean Mineur, né le à Valenciennes et mort le à Cannes, est un pionnier de la publicité et du cinéma publicitaire en France. Son agence de publicité est symbolisée par le célèbre personnage du « Petit Mineur ».", "tgt_summary": null, "id": 2443495}
{"src_title": "Villeneuve-l'Archevêque", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située dans la vallée de la Vanne, au nord de la Forêt d'Othe, entre Troyes et Sens. La proximité d'une sortie de l’Autoroute A5 la met désormais à environ 1h30 de Paris. Le canton est à la frontière de la région Champagne-Ardenne, ce qui explique en partie l’histoire de la ville.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "\"Villanova\" en 1163, \"Villa nova super vennam\" et \"Noeve ville\" en 1172, \"villa nova domi archi episcopi super vennam\" en 1247, \"villeneuve l'archeveque\" en 1285 et \"villanova archiepiscopi\" en 1453.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Les hommes laissèrent des traces sur le site et dans la région dès le Paléolithique. La fondation de cette ville nouvelle est relativement récente : \"Villa super Vennam\" (qui devint \"Villa Nova Domini Archiepiscopi super Vennam\" puis \"Villeneuve-sur -Vanne\") est fondée par l'archevêque de Sens dès le milieu du (probablement peu avant 1172) à la limite du domaine royal et du comté de Champagne, à distance de l’ancienne voie romaine, au bord d'un bief de la Vanne. Cette première fondation se trahit par l'église, le cimetière et une rue parallèle au bief (ancienne rue des Tanneurs). La ville actuelle fut construite sur un plan en damier et protégée par une enceinte qui va perdurer jusqu'au. Cette muraille est à peu près carrée et inclut l’église et l’ancienne voie romaine (aujourd’hui rue Bréard). Toutes les rues droites et larges étaient alignées parallèlement et dirigées suivant la pente du terrain pour permettre l’écoulement des eaux pluviales et ménagères jusqu'à un ruisseau-égout (encore visible sur la promenade de l’Église). Deux voies transversales ainsi que quelques ruelles relient les rues parallèles. La ville fut créée en Champagne à l’initiative des moines de Saint-Jean de Sens dont l’abbaye était en terre française. Son territoire exigu fut constitué aux dépens des paroisses de Molinons, Bagneaux et Flacy. La première fondation périclite, sans doute en raison de l'environnement féodal hostile. En effet, les chevaliers de Mauny (à Bagneaux), ont tout à perdre avec cette création. Elle est relancée par l'archevêque de Sens. Des rues strictement parallèles vont être établies entre l'ancienne voie romaine (actuelle rue Bréard) et les arrières des logis de la rue des Tanneurs. Une rue en biais (rue Traverse) parallèle à la voie romaine (mais pas au bief de la Vanne) assure une communication entre ces longues rues. La ville reçoit en outre la protection de Guillaume aux Blanches Mains, archevêque de Sens mais aussi frère du comte de Champagne. Il se fait le garant de l'application judiciaire des droits énoncés par une charte inspirée de la coutume de Lorris. De son côté, le roi de France intervient aussi pour autoriser la construction d'un château dans la ville neuve, sur sa frontière, ce que le droit des marches prohibait. En échange, le grand féodal champenois qu'est Anseau II de Traînel devient son vassal. On note que jusqu'à la fin du, l'archevêque ne possède aucun foncier ni château dans la ville neuve qui prend son nom. Tout au plus, achète-il ce que les moines de Vauluisant lui cèdent. Le rôle des moines de Saint-Jean s'efface sur le plan foncier pour se cantonner à l'administration spirituelle, acquise lors de l'introduction de l'archevêque dans le projet. Villeneuve-sur-Vanne dépendit dès lors de deux seigneurs : le comte de Champagne et l’archevêque de Sens, les moines de Saint-Jean ne conservant que les bénéfices de la cure. Pour accroître l'importance de la ville, l'archevêque lui accorda les coutumes de Lorris, connues pour leur libéralité. Villeneuve connut dès le Moyen Âge un certain succès économique : en 1177, le roi y permit l'établissement d'un marché qui devint un des moteurs économiques de la ville. Une halle fut construite pour abriter les étaux et deux foires furent même instituées le et le décembre pour la Saint-André. Jusqu'au début du, la vigne a été cultivée sur les coteaux de la vallée de la Vanne. La vigne ainsi que la draperie faisaient vivre l'essentiel de la population de Villeneuve, car il y avait des chènevières cultivées sur son territoire.", "section_level": 1}, {"title": "Le voisinage et le baronnage.", "content": "En même temps qu'un marché fut institué, un château fut édifié au deuxième tiers du et confié à Anseau II de Traînel, important baron local dont la famille régentait près d'une soixantaine de communes actuelles. Sa famille et son vassal de Mauny (à Bagneaux) avaient très certainement fait échouer la première fondation de la ville par les moines de Saint-Jean de Sens. Ce château était à la fois mouvant du comte de Champagne et du roi de France, excellent moyen de pacifier les relations jusque-là extrêmement tendues entre les deux princes. Il fut vendu une première fois à Hugues de Bouville au moment du mariage de celui-ci. Ce chevalier poursuivit ensuite une brillante carrière à la Cour. De ce fait, ce personnage revendit sa récente acquisition à l'archevêque de Sens à la fin du. Le prélat rasa l'édifice avant 1658 (sur un terrain d'une superficie de trois quartiers). Il ne doit pas être confondu avec le château du fief de la Mothe-lès-Villeneuve-l'Archevêque qui subsiste de nos jours, hors les murs sur le chemin de Coulours. La ville ne dispose pas de fortifications avant le. Elle a un hôtel-Dieu du au.", "section_level": 2}, {"title": "Voies, chemins et routes.", "content": "La seconde ville neuve est devenue un carrefour routier. Le grand chemin de Troyes à Sens (ancienne voie romaine d'Orléans à Trèves) passe dans sa partie la plus haute (rue Haute), mais les chemins conduisant à Pont-sur-Yonne (vers 1165) et Nogent-sur-Seine (vers 1200) y convergent. La ville capte le grand chemin arrivant de Villeneuve-le-Roi, Courtenay et Gien (tracé lui aussi vers 1165, mais se rendant à l'origine directement à Mauny). Plusieurs hôtelleries (Chapeau-Rouge 1651-1733, la Levrette 1724-1735, l'Ecu 1734-1738,...) profitent de la manne des voyageurs avant que la vitesse fournie par la route royale ne fasse les beaux jours des auberges et des charcutiers. Les auberges reprennent les enseignes des hôtelleries du Chapeau Rouge (1743-1750), La Levrette (1745-1747), ou se créent de toutes pièces : le Lion (1729). La ville n'est fortifiée qu'au. Jusque-là, les habitants pouvaient se réfugier dans le château de l'archevêque, proche des moulins, et semblant faire face à l'église de l'autre côté du bief. À partir de 1758, la ville accueille un messager qui distribue les lettres dans tous les villages environnants. À partir de 1768, un appareilleur des travaux du Roi surveille les travaux de construction de la route royale. Une brigade de la maréchaussée est installée en 1771 avec quelques cavaliers commandés par un brigadier. En 1778, un maître de poste atteste de l'ouverture de la route royale menant de Sens à Troyes. Au, les habitants sont poursuivis en justice avec rigueur par les moines de Vauluisant qui leur contestent le droit de couper du bois pour faire des. En 1544, l'abbé a fait saisir 115 vaches et veaux et 26 chèvres. En 1295, les moines n'avaient concédé qu'un usage pour les bovins. Un cloutier signale que la ville participe aux activités métallurgiques de la contrée. Un hôpital est signalé de 1581 à 1698.", "section_level": 2}, {"title": "Le fief de la Mothe-lès-Villeneuve-l'Archevêque.", "content": "Ce fief a pour siège une motte hors les murs baignée par le cours de la Vanne, à la hauteur des moulins banaux, et sur le chemin de Coulours. Il est successivement la propriété des familles de Lannoy, de La Mothe, Myolat. Les Benoist, issus de la bourgeoisie de Sens, vont le posséder durant deux siècles. Le château apparaît à la fin du. Il est dans la mouvance de Molinons. Il fait face à celui de l'archevêque, de l'autre côté du chemin venant de Villeneuve-le-Roi. Ce fief dispose de sa justice seigneuriale (prévôté). Un petit habitat voisine le château.", "section_level": 2}, {"title": "Activités économiques.", "content": "Au, la première activité de Villeneuve-l'Archevêque est la draperie (laine) suivie par le tissage (chanvre). La première dispose sur place de drapiers (31 en 1580), cardeurs, fileurs de laine, couturiers (3 en 1580), tailleurs d'habits (2 en 1580), foulons en draps (3 en 1580), teinturier (un en 1580), merciers (3 en 1580) en grand nombre. Les seconds se reposent sur les tisserands en toile (19 an 1580). La ville possède dès 1580 (deux) des chapeliers, profession réglementée. Des moulins à foulon sis à Molinons permettent la finition du travail. Tardivement (1788), des bonnetiers tentent vainement de s'implanter. Un tripot (jeu de paume) permet de ranger la ville parmi les agglomérations importantes. Même relatif, le commerce offre certaines spécialités rares : cloutier, vitriers, potiers d'étain, apothicaires. Des moulins jalonnent le cours de la Vanne durant sa traversée du territoire paroissial. Celui de la Pique est dédié au broyage de l'écorce de chêne pour la confection du tan. Les tanneurs travaillent près d'un bras de la Vanne et de l'église paroissiale (rue des Tanneries). Certains sont huguenots (famille Richard). Des familles marquent le paysage social de la ville et de Sens : de Poncy, Dauge, Pierre, Chevallier, Myolat, Ravyon. Au, une brillante bourgeoisie locale porte la prospérité de la ville. Les moines de Vauluisant disposent d'un hôtel en ville, comme à Provins, Troyes et Sens. Ils se sont retirés de la ville neuve au profit de l'archevêque, ne conservant qu'un hôtel. Il a momentanément accueilli le bureau de poste.", "section_level": 2}, {"title": "Quelques événements.", "content": "Au cours de la Révolution française, la commune fut provisoirement renommée \"Villeneuve-la-Montagne\" et \"Villeneuve-sur-Vanne\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Villeneuve-l’Archevêque est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté (sud-est de Paris). C'est le chef-lieu du canton. ", "tgt_summary": null, "id": 1547766}
{"src_title": "Wilhelm Röttger", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Röttger fait un apprentissage de serrurier, puis se porte volontaire pour la Marine et sert pendant la Première Guerre mondiale comme chauffeur sur un navire. Il ne trouve après la guerre aucun travail comme serrurier et devient à partir de 1925 assistant funéraire à Hanovre.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "En, Röttger remplace Gottlob Bordt, qui est nommé bourreau à Poznań, comme premier assistant du bourreau hanovrien Friedrich Hehr. Quand Hehr tombe malade en, Röttger fait 26 exécutions à la place. En, Röttger se porte pour candidat comme bourreau à Berlin. Il est nommé le bourreau du district d'exécution IV, qui comprend les sites d'exécution centrale de Berlin-Plötzensee et de Brandebourg-Görden. Il fait avec ses trois assistants plusieurs milliers d'exécutions, y compris des exécutions de masse pendant les nuits sanglantes de Plötzensee en, où un total de 324 personnes sont pendues. Il exécute une série de condamnations à mort contre des résistants allemands, comme le, Helmuth Hübener, âgé de 17 ans, et les membres du complot du 20 juillet 1944. Le, sous la direction du juge de district Paul Wilbert, Röttger exécute chaque minute des condamnations à mort dans le pénitencier de Brandebourg-Görden. Sur les condamnations à mort exécutées pendant la période du national-socialisme entre 1933 et 1945, 11 881 sont l'œuvre de trois bourreaux : Johann Reichhart seul à Munich, Ernst Reindel à Magdebourg et Wilhelm Röttger à Berlin. Röttger a fait deux fois plus d'exécutions que Reindel et Reichhart ensemble. Selon Harald Poelchau, aumônier protestant de la prison de Plötzensee, Röttger habite à Berlin-Moabit et, en plus de son activité de bourreau, dirige une grande entreprise de transport en lien avec les abattoirs de Berlin. Röttger est découvert en 1946 dans un hôpital de Hanovre, d'où il s'enfuit. Il meurt peu de temps après son arrestation à la prison de Hanovre le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Wilhelm Friedrich Röttger (né le à Hanovre-Ricklingen, mort le dans la même ville) est un bourreau allemand pendant le Troisième Reich, notamment pour la prison de Plötzensee à Berlin et la prison de Brandebourg. On lui attribue un tiers des exécutions des condamnés à mort par les nazis.", "tgt_summary": null, "id": 487635}
{"src_title": "Ekta Parishad", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Afin d'organiser les actions des petits paysans, Rajagopal, alors commissaire enquêtant sur le problème des travailleurs asservis, va créer le mouvement en 1991. Ekta Parishad est issu de la pratique de la philosophie gandhienne de sarvodaya (recherche d’une forme de société visant au bien-être de tous), qui réunit satyagraha (recherche de la vérité et lutte contre l’injustice) et désobéissance civile. L’entité « Ekta Parishad » est née en 1991, mais les organisations qui la composent travaillent avec les communautés rurales indiennes depuis les années 1970. L’émergence d’Ekta Parishad est le reflet à la fois du désespoir des communautés marginalisées face au traitement de l’État post-indépendance, mais également de leur espoir, et de la prise de conscience que seule une lutte organisée permettra d’obtenir justice. Basé sur les aspirations des exclus de la société et de la vie même, Ekta Parishad ne doit pas être confondu avec une ONG. Il s’agit d’un mouvement pour la justice sociale. Il compte en 2009 près d'un million de sympathisants. Son président est le militant altermondialiste Rajagopal.", "section_level": 1}, {"title": "Objectifs.", "content": "Ekta Parishad désire une société juste offrant dignité et respect à tous, quels que soient la caste, la religion, le sexe et le lieu de naissance. Ekta Parishad souhaite promouvoir des lois qui prennent en considération les plus pauvres avant de favoriser les plus riches. Ceci comprend notamment :", "section_level": 1}, {"title": "Mode d’action.", "content": "C’est dans un objectif de changement social, économique et politique qu’Ekta Parishad s’est impliqué dans plusieurs combats : Pour s’opposer à ceux qui abusent du pouvoir et pour lutter contre un système actuel injuste, Ekta Parishad utilise différentes méthodes de lutte non violente, telles que les manifestations, les grèves de la faim, les sièges, des blocages de routes ou autres expressions de la désobéissance civile. Avec membres, répartis dans huit États fédéraux, Ekta Parishad travaille principalement avec les communautés dalit (Intouchables) et tribales, se concentrant sur le contrôle communautaire des ressources naturelles, effectuant un travail de fond sur les « Droits » – à la fois constitutionnels et humains.", "section_level": 1}, {"title": "Zone d’action.", "content": "Ekta Parishad travaille dans huit États de l’Inde (Madhya Pradesh, Chattisgarh, Orissa, Bihar, Jharkhand, Uttar Pradesh, Tamil Nadu et Kerala), en contact direct avec, soit d’Indiens. Les membres d’Ekta Parishad concentrent leurs efforts dans des zones reculées où l’agriculture est le principal moyen de subsistance. En Europe, Ekta Parishad est soutenue par un réseau et regroupé au sein d'Ekta Europe. En France, ce sont plusieurs associations et collectifs de militants, notamment dans l'ouest de l'hexagone avec Jan Ouest 2012.", "section_level": 1}, {"title": "Réalisations majeures.", "content": "Les campagnes précédentes menées par Ekta Parishad au niveau des États fédéraux ont montré les limites des actions localisées. En effet, elles permettent seulement de réduire temporairement l’intensité du problème, et de trouver des solutions partielles à une question qui nécessite un changement radical des institutions. C'est pour cela qu'Ekta Parishad a lancé en 2005 une vaste campagne d'action non-violente: « Janadesh 2007 », qui sera à même de connecter les luttes locales, de réunir nombre de personnes et d’organisations ; et ainsi de donner une impulsion nécessaire aux réformes foncières et au contrôle communautaire des ressources naturelles. Cet ultimatum adressé au gouvernement lui ordonne de résoudre les problèmes fonciers ou faire face à des actions directes non-violentes. Le point culminant de la campagne est une marche qui regroupe personnes pendant 26 jours (du au ) dans le Nord de l’Inde, entre Gwalior (État du Madhya Pradesh) et Delhi (la capitale). À l’arrivée à Delhi, de nombreux activistes indiens ainsi que participants attendront les marcheurs pour une manifestation pacifique. Cette marche est d’une envergure sans précédent : c’est le plus grand mouvement de plaidoyer pour les droits des Sans terre depuis le combat de Gandhi et l’indépendance de l’Inde. Cette marche est aussi l'aboutissement de trente années de combat et la convergence de multiples actions pour la défense des droits à la terre: En nombre, les principales réussites d'Ekta Parishad sont: En, Ekta Parishad a organisé une deuxième marche, Jan Satyagraha 2012, avec participants.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ekta Parishad (« forum de l’unité » en hindi) est un mouvement populaire fondé en 1991 en Inde qui agit selon le principe gandhien d’action non-violente, avec pour but d’aider le peuple à mieux contrôler les ressources qui lui permettent de subsister : la terre, l’eau et la forêt. Rajagopal P. V. en est le fondateur et le président. ", "tgt_summary": null, "id": 688854}
{"src_title": "Akademienprogramm", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Structure et objectifs.", "content": "Le programme existe depuis 1979/80 et est financé par le Bund et les Länder. Il soutient des projets de recherche de longue durée dans les sciences humaines et les sciences de la nature. Les projets sont situés dans les académies des sciences allemandes ; l'ensemble est coordonné par l'Union des académies des sciences allemandes. Il comporte en 2018 au total 144 projets avec 199 emplois de collaborateurs. Les projets se répartissent en 21 dictionnaires, 121 éditions et de 2 projets de recherche fondamentale en sciences culturelles et sociales. L'ensemble des projets implique environ 99 participants. Plus de 100 enseignants du supérieur travaillent bénévolement dans le projet, en tant que chefs de projets. Les conventions de réalisation du programme ont été finalisées et ratifiées en 2088 dans le cadre de la, l'organisation de coordination du soutien scientifique commune au Bund et aux Länder. Le budget du programme des académies s'élève en 2015 à.", "section_level": 1}, {"title": "Candidature.", "content": "Depuis 2006, la participation au programme des académies est ouverte. Pour être inclus dans le programme académique, les projets de recherche doivent répondre aux critères suivants: importance nationale et supra-régionale, pertinence scientifique élevée, durée entre 12 et 25 ans et volume financier minimum de par an. La traite du budget du programme académique, de l'acceptation de nouveaux projets et de la poursuite des projets en cours. Les décisions sont prises sur la base des projets financiers et de la programmation élaborés par l'Union des académies. En 2018, trois nouveau projets sont acceptés :", "section_level": 1}, {"title": "Évaluation.", "content": "Les projets sont régulièrement évalués, pour assurer la niveau de qualité des divers projets de dictionnaires, lexiques ou éditions d'œuvres dans les domaines de théologie, philosophie, histoire, sciences de la littérature, linguistique, histoire de l'art et archéologie, épigraphie et onomastique ainsi que la musicologie et les observations scientifiques sur une longue durée. Grâce à la structure des emplois dans le académies des sciences et des commissions de surveillance, il est possible de maintenir de façon permanente les projets à un haut niveau sans dépendre de persoones et des compétences isolées. Le Wissenschaftsrat a évalué positivement le programme des académies et a observé que les projets du programme sont souvent hle centre mondial pour certains thèmes de recherche.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Akademienprogramm, nom que l'on pourrait traduire par le programme des académies, est un programme de recherche allemand qui a pour objectif la mise au jour, la sécurisation et l'actualisation de l'héritage culturel allemand.", "tgt_summary": null, "id": 1231740}
{"src_title": "Vin de chaudière", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Effets de l'acidité.", "content": "L'acidité est un facteur de la conservation des vins : plus elle est importante, plus elle se substitue à un traitement à l'anhydride sulfureux si nécessaire. Celui-ci étant incompatible avec une bonne distillation, les raisins à fort potentiel d'acidité, comme la folle-blanche, sont privilégiés pour les vins destinés à la distillation. De plus, l'acidité permet, durant la distillation, l'hydrolyse de certains constituants viniques, et la libération de molécules odorantes composant les terpènes.", "section_level": 1}, {"title": "Taux d'alcool.", "content": "L'expérience enseigne que les meilleures eaux-de-vie sont obtenues à partir de vendanges saines qui permettent d'obtenir des vins dont le degré alcoolique ne dépasse pas 10,5. Au cours du, l'année de référence a été 1939 avec des vins ne titrant que 7,5. Ces vins à faible degré donnent, en effet, des brouillis faibles en degré qui sont le gage d'une eau-de-vie de qualité. Le brouilli est le produit d'une première distillation et est à son tour distillé pour donner l'eau-de-vie.", "section_level": 1}, {"title": "Importance du vin blanc.", "content": "Le choix d'une vendange vinifiée en blanc s'impose, car elle ne présente que peu de composés tannoïdes, le tanin n'apportant qu'âcreté dans les eaux-de-vie.", "section_level": 1}, {"title": "Choix des vins.", "content": "Une bonne eau-de-vie de vin ne peut être obtenue qu'à partir d'une vendange parfaitement saine, dépourvue de raisins atteints par la pourriture grise ; de même les vins madérisés ou atteints par la casse brune sont éliminés. Il en va de même pour ceux trop longtemps conservés sur lie ou ceux qui ont subi un pressurage important ayant broyé pépins et rafles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le vin de chaudière est un vin destiné à la production d'eaux-de-vie. Il diffère essentiellement d'un vin de consommation en ce qu'il doit avoir une forte acidité et un petit degré alcoolique.", "tgt_summary": null, "id": 886795}
{"src_title": "Saison in Salzburg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "À Salzbourg et à Maria Plain, au cours des années 1930. Le propriétaire de l'auberge \"Zum Salzburger Nockerl\", Alois Oberfellner, a laissé son affaire se dégrader, si bien que personne ne vient aujourd'hui. Demain il sera vendu aux enchères. Toni Haberl, le propriétaire du \"Blauen Enzian\", souhaite bien l'acquérir. Cependant on manque de personnel. Vroni Staudinger est candidate ; on dit d'elle qu'elle fait le meilleur Mehlspeise. Toni sait aussi qu'il n'est pas sympathique. Vroni est aussi tout feu et flamme quand elle entend les intentions de Toni. Elle monte une embrouille avec son patron, de sorte qu'elle soit licenciée immédiatement. Le fabricant de parfums Max Liebling a le béguin pour Erika Dahlmann. Mais elle préfère le coureur automobile Frank Rex. Celui-ci a des sentiments pour Steffi Oberfellner, la nièce de l'aubergiste insolvable. Elle vient d'arriver de Vienne pour aider son oncle pendant la haute saison. Pour échapper à l'étreinte d'Erika, Frank échange ses vêtements avec un guide de montagne. Sous le nom de \"Franz Rieger\", il s'approche de Steffi et écoute ses préoccupations. Il demande à son mécanicien F. W. Knopp d'aller voir le \"Salzburger Nockerl\" pour faire recruter Steffi. Cela mécontente Toni et Vroni. À la demande de Steffi, Knopp prend Franz Rieger comme employé. Alors que Toni est attiré de plus en plus à Steffi Oberfellner, Vroni flirte sans vergogne avec le parfurmeur. Toni et Vroni se disputent, si bien que Vroni jette son fiancé et va voir la concurrence. Pendant ce temps, Christian Dahlmann et sa fille Erika ont découvert le secret de Frank et le rapportent à Steffi Oberfellner. Steffi soupçonne maintenant qu'il est un imposteur. Elle devient cuisinière au Blauen Enzian. Finalement, on a trois couples qui ne ressentent rien l'un pour l'autre. Le lendemain, tous les protagonistes se réunissent à Maria Plain où a lieu une fête dansante. Olga Rex, la tante mondaine du coureur, l'anime et fait en sorte que chacun aille avec sa chacune : Frank et Steffi, Toni et Vroni, Max et Erika.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saison in Salzburg (en français, \"Saison à Salzbourg\") est une opérette en un acte de Fred Raymond avec un livret de Max Wallner et Kurt Feltz.", "tgt_summary": null, "id": 869884}
{"src_title": "Jacques Alméras", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après un apprentissage en karting, Il commence la compétition automobile en 1967 comme copilote au Critérium des Cévennes, et passe définitivement derrière le volant en 1969. En WRC, il termine deux fois dans les cinq premiers en courses: du Tour de Corse en 1978 (sur Porsche 911), et en 1976 (même véhicule, et du Groupe 3) ( en 1977). Il remporte 4 épreuves spéciales sur l'île de Beauté, en 1977 (2) et 1978 (2). Au rallye Monte-Carlo, il se classe deux fois dans les dix premiers, en 1979 et 1981 (). En 1975, il fonde avec son frère aîné Jean-Marie (né le également à Montpellier, \"planchant\" à la conception des adaptations) la société \"Alméras Frères SA\", spécialisée dans le tuning et la reconversion de voitures Porsche à Saint-Jean-de-Védas (en périphérie de Montpellier), grâce au soutien pérenne de Jürgen Barth. L'entreprise naissante obtient rapidement deux victoires en WRC: Rallye Monte-Carlo en 1978 (avec Jean-Pierre Nicolas sur Porsche 911), et Tour de Corse en 1980 (avec Jean-Luc Thérier sur Porsche 911 SC). Elle devient également Championne d'Espagne et Championne d'Europe des rallyes grâce à Antonio Zanini cette même année 1980, toujours sur Porsche 911 SC (durant cette période, Michèle Mouton devient \"championne de France et championne d'Europe\" (meilleure femme classée - vice-champion d'Europe) en utilisant une Porsche Carrera RS Alméras semi-usine-Elf en 1978). Après de multiples titres et victoires, Alméras Frères SA remporte le Championnat de France FFSA GT 2011 grâce à son écurie \"Pro GT by Alméras\" dirigée par son propre fils Philippe et à Anthony Beltoise sur Porsche 997 GT3-R, cette même écurie ayant \"engagé\" Sébastien Loeb en 2008 sur le circuit d'Albi pour sa première course en Grand Tourisme.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jacques Alméras, né le à Montpellier, est un pilote automobile français, de rallyes, de circuits, et de courses de côtes.", "tgt_summary": null, "id": 52697}
{"src_title": "Vision de William de Stranton", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte et informations générales.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Deux versions.", "content": "Les deux manuscrits qui contiennent le texte de la vision font partie de la collection du British Museum Il semblerait que les deux manuscrits renfermeraient en fait une copie du manuscrit original, car il serait perdu. La date de la vision est différente dans chacune des versions. Les deux documents sont un rassemblement de textes indépendants, il semble donc que la date fournie ne soit pas la date où elle a été écrite, mais bien celle où William est entré dans le Purgatoire selon la version. Vraisemblablement, la version présente dans le manuscrit Additional 34,193 proviendrait du comté de Leicestershire.", "section_level": 2}, {"title": "Date et processus.", "content": "Contrairement à d’autres visions connues du Purgatoire de saint Patrice comme celle d’Owayne Miles, il ne s’y rend pas de manière physique. Il est endormi tout au long de sa vision. La vision de William de Stranton est en quelque sorte un voyage de l’âme dans le Purgatoire. Il s’était préparé à faire ce voyage. Il s’était rendu à l’endroit que l’on pense être l’entrée du purgatoire de saint Patrice et du même coup une entrée physique vers le monde de l’au-delà, Lough Derg. Selon la version du manuscrit royal, c’est en 1409, le vendredi après la fête de l’exaltation de la sainte Croix, que William va avoir sa vision. L’autre version la situe le jour de Pâques, soit le.", "section_level": 2}, {"title": "Lieu.", "content": "Dans la région de l'Irlande actuelle, le Purgatoire de saint Patrice était l'endroit de pèlerinage terrestre le plus important. Ceux qui s'aventuraient à cet endroit avaient dans l'espoir de pouvoir effectuer un nouveau pèlerinage, mais cette fois-ci dans le monde de l'au-delà. Le Lough Derg, celui du comté de Donegal, était perçu comme un endroit muni d'une porte vers l'autre monde, ce qui expliquerait les nombreuses visions qui ont eu lieu à cet endroit.", "section_level": 2}, {"title": "William de Stranton.", "content": "Nous ne savons que très peu de choses sur lui, mis à part son nom et qu’il est fort probablement natif du diocèse de Durham. Nous savons aussi qu’il s’adonnait à de nombreux pèlerinages, dont à Bridlington et à Whitby, juste avant de se rendre à Lough Derg. L’un de ses oncles était un pasteur qui s’était relâché avec le temps, qui s’adonnait au plaisir mondain. Lors de la vision, cela faisait environ 16 ans qu’il était décédé. Il avait aussi une sœur, dont nous ne savons rien, mis à part qu’elle était décédée.", "section_level": 2}, {"title": "Description de la vision.", "content": "Il s’agit ici d’une description selon la version que contient le manuscrit royal 17 B xliii.", "section_level": 1}, {"title": "Entrée dans le Purgatoire.", "content": "Alors qu’il est endormi, William est conduit par le prieur du Purgatoire, Matthieu, à l’entrée de celui-ci. Il lui donna du même coup une prière pour éloigner les mauvais esprits qui voudraient s’en prendre à lui. Il vit ensuite ses guides émaner d’une lueur très brillante, saint Jean de Bridlington et sainte Ive de Quitike. Il rencontre ensuite des démons qui voulaient l’empêcher d’avancer. Certains étaient habillés en hommes, mais d’autres étaient « d’horribles esprits » par lesquelles il était grandement effrayé. « Les uns avaient quatre visages et sept ou cinq cornes ; d’autres un visage sur chaque coude, d’autres un visage sur chaque genou. Tous firent autour de lui un bruit épouvantable ». C’est sainte Ive qui va le rassurer et chasser les démons. William continue et rencontre sa sœur qui est décédée lors d’une vague de peste. Celle-ci l’a directement accusé d’être intervenu lors du choix de son époux, il ne voulait pas qu’elle épouse l’homme qu’elle avait choisi. Pour cet acte, saint Jean va le réprimander de façon sévère pour son péché.", "section_level": 2}, {"title": "Épisode des tourments.", "content": "Cette partie de la vision est l’un des éléments les plus importants, c’est ici qu’elle prend son sens. Après sa rencontre avec sa sœur, Jean va lui montrer les différents feux purgatoires. Il y en avait neuf au total et plusieurs autres lieux de tourments. Le premier est un feu tout simplement gigantesque, d’où émanait « une odeur empoisonnée ». Dans ce feu il y avait beaucoup de personnes que William connaissait. Ils étaient tous bien habillés et portaient des colliers d’or et d’argent. Toutefois, ces colliers « brûlaient comme le feu » et « les étoffes étaient pleines de vipères, de crapauds et d’horribles bêtes » qui torturaient ces âmes. Jean lui a dit que ces personnes avaient fait preuve de vanité et qu’elles étaient punies pour ce péché. Dans le deuxième, il y voyait des démons couper les membres des pécheurs, « leur arracher les ongles, la langue, le cœur ou les yeux ». Ces mêmes démons refermaient ensuite les blessures avec du métal bouillant, c’était le châtiment de ceux qui avaient juré. « Le troisième feu sentait abominablement mauvais ». William voyait des démons gaver les âmes de toutes sortes de choses, notamment de la saleté. Ceux qui étaient châtiés dans ce feu étaient ceux qui s’étaient adonnés à la gourmandise et à la beuverie. Le quatrième feu était celui qui renfermait les âmes de ceux qui n’ont pas appris à leurs enfants d’honorer leurs parents. Ils étaient alors châtiés pour leur manque de jugement dans la manière d’éduquer leur descendance. Dans le cinquième William voyait des âmes avec toutes sortes de biens brûlant sur leur dos. Jean lui dit qu’il s’agissait du feu où étaient tourmentés les voleurs. Ensuite Jean lui montra le lieu des tourments de ceux qui avaient fourni de faux témoignages dans l’espoir d’avoir quelque chose en retour. Bref, ceux qui étaient corrompus. Ce qu’ils avaient espéré avoir en retour devenait alors leur pire tourment, peu importe ce que c’était. Dans le septième feu se trouvaient ceux qui avaient commis des meurtres. Plus spécialement les assassins des hommes vertueux. Le huitième feu dégageait une chaleur accablante et était d’une noirceur totale. William voyait des âmes, autant d’hommes que de femmes, qui étaient suspendues par des chaînes brûlantes. Certaines de ces âmes étaient suspendues par les yeux, d’autres par leurs parties génitales et d’autres par leur cœur. Saint Jean lui dit alors que ces âmes tourmentées étaient celles qui avaient vécu dans la débauche et dans la lubricité. L’endroit par laquelle ils étaient pendus était en lien direct avec le péché qu’ils avaient commis. Dans le neuvième et dernier feu, il y avait les parents qui n’avaient pas réprimandé leurs enfants pour leurs péchés, ils étaient alors battus par leurs enfants. Dans ce même et dernier feu, il y avait aussi ceux qui disaient du mal des autres, ceux qui répandaient des rumeurs fausses. Ensuite, saint Jean va amener William dans un grand espace et il lui « montra deux tours : l’une était pleine de feu brûlant, et l’autre de glace et de neige ». Les âmes étaient « chauffées à blanc » dans la première pour être lancées dans la deuxième ensuite. « Cela les tourmentait extrêmement ». Pendant que ces âmes se faisaient lancer d’une tour à l’autre, ils se faisaient battre par des tisons enflammés. Ceci était le lieu des ecclésiastiques qui n’avaient pas donné le bon exemple au peuple. Saint Jean lui dit « qu’ils seront châtiés tant que l’Éternel le jugera bon ». Un peu plus loin William voit les tourments des hommes d’Église qui auraient dû vivre d’abstinence, mais qui ont préféré faire autrement. Ceux-ci étaient torturés par des reptiles qui les « gonflaient comme des tonneaux » et qui les vidaient ensuite pour les regonfler à nouveau. Après avoir vu sa sœur un peu plus tôt dans sa vision, William rencontre un autre membre de sa famille. Il rencontre son oncle dans un lieu où il voit encore une fois « les tourments des ecclésiastiques ». Ceux-ci étaient punis pour avoir négligé le service qu’ils devaient rendre à Dieu et pour s’être adonné aux plaisirs mondains. « Il voit aussi ceux qui n’ont pas enseigné la bonne doctrine au peuple, ou qui ont laissé tomber en ruine les églises ». Finalement, il arrive « au bord d’une eau sale et noire » où il y avait énormément de démons. Il vit alors un évêque et de nombreux dignitaires traverser un pont qui était au-dessus de cette eau démoniaque. Les démons de l’eau avaient arraché des parties du pont et ceux qui tentaient de le traverser sont tombés dans le « bourbier » c’est ainsi que se termina la « révélation des châtiments du purgatoire ». En lui montrant autant de tourments, saint Jean laisse croire à William qu’il n’y a pas vraiment de façon d’aider les âmes tourmentées qu’il a observées. Dans la vision, le purgatoire est considéré comme un endroit de douleur et de tourments. Chacun des tourments est directement lié aux péchés commis et il ne semble pas y avoir aucune mention d’une possible purification. Dans les différents feux purgatoires observés dans la vision, il y en a au moins 7 qui violent l’un des dix commandements. La vision montre donc le châtiment réservé à ceux qui les transgresse et la plupart d’entre eux sont destinés à des ecclésiastiques.", "section_level": 2}, {"title": "Paradis terrestre.", "content": "Après l’épisode des tourments, il est laissé seul et est encore importuné par des démons. Sainte Ive va encore une fois le rassurer. Ensuite, il aperçoit une immense tour avec une très belle jeune femme au sommet. À l’aide d’une corde fournie par cette jeune femme, il parvient à la monter pour ensuite arriver à l’autre étape de son périple. William vit alors « une contrée où la terre était aussi brillante que du cristal ». Il trouvait que cet endroit était si beau qu’il voulait y rester pour toujours. Il vit alors une procession de moines, tous vêtus de blanc, et un évêque le bénit. Le même évêque lui dit alors de retourner chez lui. Il lui dit aussi : « si tu fuis le péché, tu reviendras parmi nous, mais si tu y succombes, il te faudra repasser par les tourments auxquels tu viens d’échapper ». Mais avant de partir, l’évêque l’amène au « jugement de la supérieure d’un couvent ». Celle-ci était accusée par des démons de ne pas avoir bien gouverné son couvent et fut condamnée pour cet acte. Ensuite William retourna chez lui, sans être en contact avec les esprits qui le terrifiaient. Il termina son périple par la même porte par laquelle il est entré et retourna au monde des vivants. Il y a une énorme différence entre le sort réservé à ceux qui ont péché et ceux qui sont bons. Il conclut sa vision en disant « c’est pourquoi, vous tous les chrétiens, qui entendrez ou qui lirez ceci, je vous prie, pour l’amour de Dieu, de ne pas m’oublier dans vos prières. Et vous aussi, vous serez dans les miennes ».", "section_level": 2}, {"title": "Choix du guide.", "content": "La majorité des visions datant de l'époque du moyen anglais voyait leur protagoniste guidé par un saint ou un ange. Leur guide n’était pas choisi au hasard, la plupart du temps il y avait une raison bien particulière au choix de cet accompagnateur. La vision de William de Stranton ne fait pas exception à cette tendance, lui qui est guidé par saint Jean de Bridlington et sainte Ive de Quitike ou sainte Hilda de Whitby. Ce sont ces deux saints qui accompagnent William tout au long de sa vision, car il avait récemment visité un lieu de pèlerinage en leur honneur, un peu avant d’avoir sa vision.", "section_level": 1}, {"title": "Saint Jean de Bridlington.", "content": "Saint Jean de Bridlington était un choix évident pour accompagner William dans sa vision, car il venait tout juste d’être canonisé quelques années auparavant. Sa popularité était donc à son paroxysme lors de l’écriture de la vision, ce qui rendait tout à fait normale sa présence dans le texte.", "section_level": 2}, {"title": "Sainte Hilda de Whitby et sainte Ive de Quitike.", "content": "Le second guide est différent d’une version à l’autre. Les connaissances de sainte Hilda de Whitby de la version Additional sont relativement larges, et le choix de celle-ci s’explique par le fait que son autel était un lieu religieux relativement populaire du nord de l’Angleterre. Son équivalent dans la version royale n’est pas très connu, nous ne savons pas vraiment son histoire. Sainte Ive était probablement une missionnaire irlandaise qui était arrivée à Cornwall en 500. L’explication qui pourrait justifier l’utilisation de cette sainte inconnue est peut-être liée à la construction de l’église à St-Ive entre 1410 et 1426. Le copiste avait donc probablement un intérêt particulier envers la construction de cette église et s’en est servi lorsqu’il a copié la vision. Il y a donc une certaine influence régionale en ce qui a trait au choix du guide secondaire de la vision.", "section_level": 2}, {"title": "Différence entre les deux versions.", "content": "L’une des plus grosses différences entre les deux versions est la date. Selon l’Additional, la vision décrivant l’entrée de William au Purgatoire se déroule le jour de Pâques, le, tandis que le manuscrit royal la situe plutôt le, le vendredi suivant la fête de l’exaltation de la sainte Croix. Chacune des deux versions donne un nom de famille différent au visionnaire. Dans le manuscrit royal, il est appelé Staunton et dans l’autre on retrouve l’appellation Stranton. L’utilisation du nom de Stranton est plus commune, car il s’agit d’un village près de la paroisse de Durham, l’endroit d’où on pense qu’il vient. Il y a aussi une différence d’appellation en ce qui concerne le prieur du purgatoire, cette fois-ci c’est la version Additional avec le prieur Matthieu, Matheus dans le texte, qui est fidèle aux informations que l’on sait, car il est aussi présent dans une autre vision, celle de Laurence Rathold. Dans l’autre version on voit plutôt Mathew. Bien que dans les deux versions le guide principal du visionnaire est le même, le second accompagnateur n’est pas le même dans les deux manuscrits. Appelée sainte Hilda de Whitby dans l’Additional, il est plutôt question de Saint Ive de Quitike, ce qui est une différence difficile à manquer. Une autre différence est la prière que lui a donnée Matthieu, pour chasser les démons qui voulaient s’en prendre à lui. Dans le manuscrit royal, William utilise l’intégralité d’une prière qui a déjà été utilisée dans d’autres visions connues, comme celle de George Grissaphan et de Laurence Rathold. Dans le cas de l’Additional, elle a été raccourcie de près de moitié. La comparaison entre les similitudes et les différences fait pencher vers la théorie que celle de 1409 serait la plus près de la vraie vision. Toutefois il n’y a rien de certain, car des erreurs ont très bien pu se glisser dans chacune des versions lors du recopiage de la vraie vision. C’est aussi celle qui est la plus discutée des deux. Il y a une possibilité que les différences soient attribuables uniquement aux copistes des textes. Il est également probable qu’ils ont volontairement amené leurs propres variations dans la phraséologie et qu’ainsi ils ont reformulé des phrases en entier tout en ajoutant des éléments qu’ils jugeaient appropriés. Les différences ne se limitent donc qu’à ces particularités contextuelles, le contenu des deux versions est essentiellement le même, mais écrit d’une manière différente.", "section_level": 1}], "src_summary": "La vision de William de Stranton est un texte en prose du début du 15 siècle, paru en 1406 ou en 1409, qui raconte une vision de l’au-delà se déroulant au Purgatoire de saint Patrice, en Irlande. Elle raconte l’aventure dans le purgatoire d’un homme qui s’était endormi. Ce texte montre une certaine influence avec le Tractatus de purgatorio sancti Patricii, mais il s’agit toutefois d’une œuvre totalement indépendante. Il existe deux versions à cette vision, il y a une version figurant dans le manuscrit royal 17 B xliii et une autre dans un manuscrit appelé Additional 34,193. Il est difficile de savoir laquelle des deux versions est la vrai ou la plus près de la vrai, car elles comportent leur lot de différence, petite comme majeure. La vision de William de Stranton s’inscrit dans une période où beaucoup de visions de l’au-delà ont été écrites afin « d’affirmer la responsabilité morale et institutionnelle du clergé ». Cette vision est un bon exemple de cette période, car le visionnaire voit de nombreuses âmes d’évêques, de prélats et de vicaires être tourmentées, c'est-à-dire ceux qui devaient prêcher la parole de dieu au peuple et leur donner l’exemple d’une bonne vie. Le but derrière cette vision était de « flétrir les modes extravagantes et les vices de son temps ».", "tgt_summary": null, "id": 470427}
{"src_title": "Pays de Born", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Étymologie.", "content": "Probablement dérivé du gascon \"bòrna\" : limite (dérivé du latin vulgaire \"bodina\", \"botina\" : arbre frontière).", "section_level": 2}, {"title": "Géographie.", "content": "Le pays de Born est bordé au nord par le pays de Buch, à l'est par la Haute-Lande, au sud par le Marensin, à l'ouest par l'océan Atlantique. Il a la forme d'un trapèze dont les bases sont délimitées par : Sa population, de habitants (2008) hors saison, passe à plus de habitants pendant la saison estivale. Ses villes principales sont Mimizan, Parentis-en-Born et Biscarrosse.", "section_level": 2}, {"title": "Paysages.", "content": "Il associe trois types de paysages : Lettes et crastes marquent la topographie de la région. Les anciens parlent toujours de « la montanha », ces vieilles dunes boisées où se situe aujourd’hui la forêt usagère.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines ethniques.", "content": "On ne dispose que d’un petit nombre de sources écrites sur le nom des populations qui peuplaient le pays de Born et le pays de Buch. Leur examen permet de se rendre compte de la difficulté que soulève la recherche de leur nom : Boïates ou Boiens. C’est seulement à partir du second âge du fer qu’il est possible de nommer et parfois de localiser les tribus disséminées sur le territoire des Landes. Les Boïates du Bassin d’Arcachon occupaient également des terres du pays de Born, peut-être jusque vers Aureilhan. D’autres sources indiquent la présence de Cocosates, peuple aquitain, à l'époque de la Pax Romana. Ces sources, toutes d’époque romaine, sont de différentes sortes : textes littéraires, inscriptions gravées, documents administratifs et itinéraires routiers (Itinéraire d'Antonin de la fin du ). Historiens et géographes s’accordent à constater l’existence d’un peuple original, distinct du peuple celte par la race et la langue (voisine du basque contemporain).", "section_level": 2}, {"title": "Économie gallo-romaine.", "content": "Le Born a connu le passage des Romains. Situé sur la voie romaine littorale romaine reliant Bordeaux (\"Burdigala\") à Dax (\"Aquae Tarbellicae\") comme en atteste la mention de Segosa sur l'Itinéraire d'Antonin, le Born bénéficie d’un flux commercial Nord-Sud négociant ses propres ressources, notamment les produits résinés. Les aquitains, voisins de l’océan, vivent surtout de la pêche et de la chasse et cultivent principalement le millet et le seigle en raison de la légèreté et de la pauvreté des sols. Ils pratiquent l’élevage du porc, du bœuf et du mouton, et extraient le sel de l’océan. Cette précieuse denrée est sans doute un objet d’échange pour la population et on peut supposer l’existence d’un véritable négoce dans la région. La culture de la vigne joue également un rôle important dans l’économie de l’époque gallo-romaine. Elle s’installe partout et introduit le vin consommé localement. Les autres ressources proviennent essentiellement de l’artisanat, fabrication d’objets usuels, outils, clous, fibules et produits résineux tirés du pin. En fait, la résine est extraite d’une époque bien antérieure encore, et consommée soit directement pour étancher les récipients, soit pour l’éclairage, soit en œnologie par son mélange avec le vin afin d’obtenir le très prisé vin « résiné ». Elle peut aussi être transformée en poix et ceci d’une façon quasi-industrielle, faisant même l’objet de commerce, au vu des quantités qui sont produites. La poix épaisse (goudron) a de multiples applications : elle sert dans la marine à calfater les vaisseaux, y compris les voiles et les cordages. On l’utilise aussi dans la pharmacopée sous forme de cataplasme, d’emplâtre, d’onguent.", "section_level": 2}, {"title": "Ancien régime.", "content": "Des sauvetés, comme celle de Mimizan, sont placées à partir du sous l’autorité de l’abbaye de Saint-Sever. Elles attirent et fixent les populations sur ces terres difficiles en contrepartie de certains avantages. Elles gèrent les flux des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle empruntant la voie de Soulac. Les vestiges de sept mottes castrales, dont celle du Tuc de Houns, ont été retrouvées dans le pays de Born. Vers 1500, une prévôté de Born est instituée. Placée sous la dépendance de l’Albret, cette juridiction comprend Aureilhan, Bias, Biscarrosse, Gastes, Lévignac, Mézos, Mimizan, Parentis-en-Born, Pontenx-les-Forges, Sainte-Eulalie, Saint-Julien, Saint-Paul, Sanguinet et Uza. La direction épiscopale du Born se trouve à Bordeaux jusqu’en 1789. Cette région verra son découpage administratif modifié en 1790. Le département est divisé en 4 districts, Mont de Marsan, Dax, Saint Sever et Tartas. le pays de Born est donc rattaché au district de Tartas et le chef-lieu désigné est Parentis-en-Born. Le canton de Parentis compte 11 communes (Aureillan, Bias, Biscarrosse, Bouricos (rattaché à Pontenx les forges), Gastes, Mimizan, Pontenx, Saint Paul, Sainte Eulalie, Sanguinet et Parentis en Born).", "section_level": 2}, {"title": "Pèlerinage et religion.", "content": "L’itinéraire entre Arcachon et Bayonne est fort ancien. Déjà connu des celtes avant l’ère chrétienne et emprunté au Moyen Âge par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, c’était la voie romaine appelée plus tard Camin Arriaou. Il dessert une succession de « pays » de vielle tradition landaise : pays de Born, Marensin, Maremne, Seignanx. De nos jours, la paroisse Saint-Joseph-du-Born est la plus étendue de la côte landaise. Elle compte les églises Saint-Michel de Bias, Saint-Julien de Saint-Julien-en-Born, Saint-Louis d'Uza, Saint-Jean-Baptiste de Mézos Sainte-Eulalie de Sainte-Eulalie-en-Born, Sainte Ruffine d'Aureilhan, Notre-Dame-de-l'Assomption de Mimizan-Bourg, Notre-Dame des Dunes de Mimizan-Plage, de Saint-Paul-en-Born, Sainte-Madeleine de Contis, Saint-Jean-Baptiste de Bouricos, Saint-Martin de Pontenx-les-Forges. Le Born possède de nombreuses fontaines dites « miraculeuses » : Saint Jean-Baptiste de Bouricos, Saint Rose ou Arrose de Mézos, Saint Michel de Bias, Saint Barthélémy de Parentis, Saint Eutrope, Saint Clair de Saint-Paul en Born, Saint Roch, Saint Mommolin, Saint Galactoire, Sainte Ruffine d’Aureilhan, Sainte Madeleine de Contis, etc.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Des gisements de fer tiré de l’alios ont été exploités jusqu’au à Pontenx-les-Forges et Uza-les-Forges. La concurrence avec les forges de Pissos, Brocas ou Ychoux faisait alors rage. Alors que le gisement déclinait, Pontenx-les-Forges recevait encore en 1901 de minerai du Périgord. Quant aux espoirs fondés sur les hydravions de la société Latécoère, basée aux Hourtiquets de 1930 à 1955, partant vers l’Afrique et l’Amérique, ils appartiennent désormais à l’histoire glorieuse des débuts de l’aéronavale, exposée au Musée historique de l'hydraviation. À partir de 1954, du pétrole est découvert à Parentis-en-Born. Ce sera le plus important gisement français jamais découvert. La société VERMILION REP a repris les actifs d'ESSO en 1997, pour continuer l'exploitation de ce gisement. Aujourd'hui, les puits toujours en activité produisent de brut par an soit 11 % de la production nationale. C'est à ce jour, le plus important gisement du territoire français. Le gemmage a longtemps été l'une des principales économies de cette région. Les pins étaient gemmés et la résine récoltée était distillée afin d'obtenir l'essence de térébenthine et la colophane. Les produits de synthèse et la concurrence internationale ont eu raison de cette activité. Petit à petit, les ateliers de résineux ont fermé leurs portes jusqu'à l'arrêt définitif de la dernière usine, Passicos de Parentis, à la fin des années 1980. Restent aujourd’hui la production sylvicole s’appuyant sur l’exploitation de la forêt des Landes. Les débouchés industriels pour le bois sont : - le papier avec la papeterie du groupe Gascogne à Mimizan, - le charbon actif avec l'usine CECA du groupe ARKEMA à Parentis-enBOrn - les parquets et bois de charpentes avec les nombreux ateliers et scieries du Born Aujourd'hui, le paysage naturel et grandiose qu'offre cette région (océan, lacs et forêts) a naturellement profité du tourisme balnéaire. On peut notamment citer deux stations balnéaires plus connus des touristes, qui ont vu leur démographie augmenter depuis les années 1960 grâce à cette activité : Biscarrosse-Plage et Mimizan-Plage. Le secteur agricole est dynamique par la présence de nombreuses productions, carottes (Ychoux), asperges, maïs, tomates et myrtilles (Parentis) et élevages.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le pays de Born (\"\", en gascon) est un petit pays côtier du Nord du département français des Landes qui compte.", "tgt_summary": null, "id": 942597}
{"src_title": "Gare de Chantilly - Gouvieux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation ferroviaire.", "content": "La gare de Chantilly - Gouvieux est établie à l'ouest du centre-ville de Chantilly, à proximité de Gouvieux, au point kilométrique 40,941 de la ligne de Paris-Nord à Lille. Elle suit la gare d'Orry-la-Ville - Coye et précède la gare de Creil. La gare comprend trois voies (nommées A, M et B) et deux quais accessibles par deux passages souterrains. Les voies A et B sont parcourables à tandis que la voie M, centrale, est accessible à en venant de Creil et limitée à à la jonction en direction de Creil. Elle était équipée autrefois de deux réservoirs d'eau nécessaires à l'approvisionnement des locomotives à vapeur. En direction de Creil au PK 41,915, se trouve le viaduc de Chantilly (également appelé viaduc de la Canardière), à trois voies, long de et composé de 36 arches atteignant un maximum de de haut. Il précède l'ancienne bifurcation (déferrée) de la ligne de Chantilly - Gouvieux à Crépy-en-Valois.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La ligne directe Saint-Denis - Creil via Survilliers-Fosses fut ouverte le 10 mai 1859 sur l'itinéraire Paris-Lille. La ligne est doublée en 1907 jusqu'à Orry-la-Ville. Son architecture est un modèle standard des gares de seconde classe de la Compagnie des chemins de fer du Nord, réalisée sur le plan-type de l'architecte de la compagnie, Lejeune. Les pavillons aux extrémités correspondaient au logement du chef de gare et du sous-chef de gare. La gare actuelle a conservé son auvent d'origine sur le quai ainsi que ses fausses voûtes métalliques au plafond du hall. En 1862, est créée la ligne Chantilly - Senlis () : elle rejoignait la gare de Chantilly par un embranchement situé au nord du viaduc, derrière l'actuel quartier Lefébure. Le trajet se faisait en 20 min et desservait les gares et haltes de Saint-Maximin, Golf de Chantilly, Vineuil, Saint-Firmin, Aumont, Saint-Nicolas, Senlis. Cette ligne est prolongée jusqu'à Crépy-en-Valois en 1870, rejoignant ainsi la ligne Paris - Laon. Le trajet se fait alors en une heure. La ligne est fermée aux voyageurs en 1950 et totalement désaffectée en 1960. Un embarcadère a existé non loin de l'actuelle rue de l'embarcadère, réservé à l'embarquement des chevaux de courses, en lien avec l'hippodrome et les nombreuses écuries d'entraînement à Chantilly, Gouvieux et Lamorlaye. Un autre embarcadère était réservé au régiment de Spahis de Senlis, au niveau de l'actuel parking du même nom. Une gare des courses a existé entre 1897 et 1954 : située à l'emplacement de l'actuel quartier de Verdun, au sud de la gare principale, il s'agissait de onze quais et douze voies spécifiques raccordées à la voie Creil - Paris et réservées au débarquement et à l'embarquement des voyageurs les jours de courses sur l'hippodrome. Chaque voie pouvait accueillir un train de 21 voitures de et pouvant contenir 1000 voyageurs, permettant ainsi le départ ou l'arrivée de voyageurs en simultané. La gare était équipée par ailleurs d'une plaque tournante et d'un château d'eau. Aux heures de pointe, les deux lignes de la voie Paris - Creil étaient monopolisées dans un seul sens de circulation, les trains mettant alors 35 min pour rejoindre Paris. L'utilisation de cette gare est interrompue avec la Seconde Guerre mondiale et sera désaffectée rapidement par la suite. En 1922, un projet de reconstruction et d'agrandissement du bâtiment est proposé par l'architecte de la Compagnie des chemins de fer du Nord, Gustave Umbdenstock. Ce projet ne sera jamais suivi d'effet.", "section_level": 1}, {"title": "Fréquentation.", "content": "En 2012, selon les données de la SNCF, la fréquentation de la gare est de par jour. Elle était de en 2002, soit une augmentation de 19,8 %. Selon une étude BVA, 95,4 % des voyageurs du matin prennent la destination de Paris, 1,8 % Creil et 8 % Compiègne. 41,4 % habitent la commune de Chantilly, 16,9 % Gouvieux, 5,6 % Lamorlaye mais aussi 4,4 % Senlis, 4,40 % Saint-Leu-d'Esserent. 81,7 % se rendent à leur travail. 31,7 % y viennent à pied, 55,4 % en voiture et 11 % en bus ou car. En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de. Ce nombre s'est élevé à en 2015 et à en 2014.", "section_level": 1}, {"title": "Services voyageurs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Accueil et équipement.", "content": "La gare est ouverte de à en semaine et de à le dimanche et les jours fériés. Les guichets sont ouverts de à en semaine et de à le dimanche et les jours fériés. Elle est équipée de deux billetteries automatiques « Grandes Lignes » dans le hall et d'une billetterie TER sur le quai A. On trouve cinq parkings autour de la gare, tous payants. La gare est équipée de distributeurs de nourritures et d'un Relay, ouverts de à et de à en semaine et le samedi de à. La gare n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.", "section_level": 2}, {"title": "Desserte.", "content": "La gare est desservie par les trains du circulant sur les lignes suivantes : Les trains directs mettent vingt-deux minutes pour atteindre la gare de Paris-Nord et sept minutes pour atteindre la gare de Creil. En 2006, voyages ont eu lieu entre la gare de Chantilly et celle de Paris-Nord. Elle est desservie par la ligne D du RER : les trains de cette ligne n'assurent que quelques missions (une quinzaine de trains quotidiens dans chaque sens), comblant les espaces dans la grille de desserte par les TER. Les trains RER mettent cinquante minutes pour atteindre la gare de Paris-Nord. La gare étant située en région Hauts-de-France, elle se trouve hors de la zone de tarification Île-de-France.", "section_level": 2}], "src_summary": "La gare de Chantilly - Gouvieux est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Nord à Lille, située dans la commune de Chantilly, à proximité de Gouvieux, dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. ", "tgt_summary": null, "id": 970621}
{"src_title": "Shake It Off (chanson de Mariah Carey)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Genèse.", "content": "En 2001, Carey souffre d'une et doit abandonner toute promotion de la bande originale et du film du même nom. Après avoir été hospitalisée pour épuisement, le film reçoit des critiques acerbes, tout comme la bande originale, et est un échec commercial. Après l'absence de Carey auprès du grand public et l'abandon de toute promotion, son contrat de cent millions de dollars avec est ramené à cinquante. Après s'être rétablie et avoir complété le contrat avec, elle commence à travailler sur son avec (2002). Même si l'album contient plusieurs ballades, et permet à Carey de récupérer son public des années 1990, les critiques spéculent que sa carrière est terminée. Alors que rappelle la musique des années 1980 et contient des chansons plus rythmées, n'en contient aucune mais abrite des mélodies plus douces. Lors de sa critique, Stephen Thomas Erlewine est très sévère avec les chansons de l'album mais aussi avec la voix de Carey qui est selon lui. Il écrit :. Même s'il attire une forte attention médiatique sur Carey et son retour à la musique, ainsi qu'un nouveau contrat avec, il n'arrive pas à connaître le succès qu'elle avait dans les années 1990 et ne se vend qu'à cinq millions d'exemplaires dans le monde. Après la sortie de l'album et la tournée, Carey commence à travailler sur son dixième album studio, intitulé.", "section_level": 1}, {"title": "Enregistrement.", "content": "En, Carey a déjà enregistré plusieurs chansons pour son dixième album studio intitulé. Lorsqu'elle s'entretient avec L.A. Reid, celui-ci lui suggère de produire quelques bons pour que le projet tienne dans le commerce. Il s'appuie sur le fait qu'elle a écrit quelques tubes avec Jermaine Dupri pour la pousser à aller le rejoindre à Atlanta. Lors d'une interview avec, elle reparle de cet entretien :. Durant ces deux jours, le duo écrit et produit trois voire quatre éventuels avec parmi eux, et. À ce moment-là, Carey et son label décide de changer le premier, qui devait être, au profit de. En effet, lorsqu'elle a entendu le morceau, elle s'est dit : et décide de la choisir comme premier. Lors de l'un de ses derniers entretiens avec Reid, elle décide de retourner à Atlanta, dans l'espoir d'écrire d'autres belles chansons. Lors du second voyage, Dupri et elle écrivent deux dernières chansons et l'ajoutent à l'album, il s'agit de et. Elle dit :. Après avoir écouté les deux dernières pistes qu'ils ont composées, Carey et son label choisissent à l'unanimité comme premier même si Carey aurait préféré que ce soit. Carey raconte son voyage à Atlanta :. Lors d'une interview pour, elle décrit l'album :.", "section_level": 1}, {"title": "Structure musicale.", "content": "est une chanson et pop de tempo modéré avec un rythme hip-hop et une production. Écrite et produite par Carey, Jermaine Dupri, Bryan Michael Cox et Johntà Austin, la chanson garnit plusieurs comparaisons avec certaines pistes de l'album d'Usher. Selon la partition publiée par de, a une mesure en 4/4 et un tempo de 66 pulsations par minute. Elle est composée dans la tonalité de Ré majeur et la voix de Carey s'étend entre les notes La à Ré. La chanson suit la séquence Si mineur, La mineur et Sol majeur comme progression d'accords. Elle interprète les couplets et le refrain dans un registre plutôt grave jusqu'à ce que Carey, selon Jon Pareles de, vers la fin de la chanson. Selon les guides des albums de Carey par, Dupri laisse sa marque de fabrique sur les meilleures pistes comme, avec une production et un rythme et. Les paroles expliquent la confrontation d'une personne contre son petit copain infidèle et qui rompt avec lui en lui laissant un message sur le répondeur. Elle met ses biens les plus précieux dans une valise et décide de partir. Plusieurs critiques soulignent les paroles de la chanson sur leurs meilleures facettes et les décrivent comme un hymne féminin. Alors que les paroles présentent un message de résistance féminine, Larry Katz du les trouve et. En lisant, Carey dit à son petit copain qu'elle le quitte en faisant la référence d'une publicité. En parlant des paroles, Lawrence Farber de écrit :. Elle chante ensuite :, ce qui montre que leur relation est terminée et qui ne devrait pas essayer de rattraper la situation. Elle fait aussi référence à son ifidélité dans :. Lors d'une interview pour, Dupri décrit la composition de la chanson :", "section_level": 1}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Critique.", "content": "reçoit généralement de bonnes critiques. Bill Lamb d' donne la note de trois étoiles sur cinq et complimente les paroles et la composition, en disant qu'elles. Lamb, cependant, pense qu'il y a plus de titres adéquats sur l'album et écrit qu'elle pourrait être. Stephen Thomas Erlewine choisit comme la meilleure piste de l'album. Michael Paoletta de donne une critique positive en complimentant les paroles, la composition et la voix de Carey. Il conclut sa critique en affirmant que la chanson pourra être un succès :. Certains critiques la comparent fortement à l'album d'Usher. Sal Cinquemani de écrit : tandis que Dan Gennoe de dit que la chanson est. Lawrence Ferber de décrit comme une piste de l'album. Quand elle parle du titre à Ferber, Carey le considère comme sa piste préférée de :. Alors que Todd Burns de la trouve, un journaliste de trouve les paroles et. De manière similaire, Chris Gaerig de critique la voix de Carey et écrit :.", "section_level": 2}, {"title": "Commercial.", "content": "Aux États-Unis, entre dans le à la. Au bout de la septième semaine, elle arrive en seconde position juste derrière et Carey devient la première femme à occuper les deux premières positions. reste encore six semaines après que est redescendue de la pole position et reste derrière de Kanye West. La chanson reste dans le pendant 26 semaines et finit à la quinzième place du classement annuel. La chanson connaît du succès dans d'autres classements du en étant numéro un du et devient son second numéro un après. Elle atteint la seconde place du et la du. est certifiée disque d'or par la (RIAA) pour la vente de exemplaires.", "section_level": 2}, {"title": "Remix.", "content": "est une autre chanson de Carey remixée avec un artiste de hip-hop comme elle l'a fait plusieurs fois dans le passé. Depuis qu'elle a incorporé du hip-hop en 1995 dans le remix de avec Ol' Dirty Bastard (O.D.B.). La chanson est considérée comme l'une des premières à présenter un. Selon Kalefa Sanneh de :. Au début, elle devait collaborer avec Jay-Z mais elle choisit finalement Young Jeezy qui considère cela comme qui se soit présentée. Lors d'une interview pour, Jeezy décrit comment il a été contacté pour le remix : Selon Jayanthi Daniel de, les remiwes de et l'ont aidé à cimenter son empreinte sur la scène musicale depuis la sortie de en écrivant :. Lors de sa critique sur le dernier album de Jay-Z, un journaliste de donne une note de deux étoiles sur cinq au remix tout en critiquant les paroles, dont certaines manquent dans des paroles comme :. Il conclut sur une note moyenne en disant :.", "section_level": 1}, {"title": "Clip.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Développement.", "content": "Le clip devait d'abord être réalisé par Brett Ratner qui a déjà tourné deux vidéos. Cependant, Jake Nava en est le réalisateur car Ratner a d'autres obligations avec l'un de ses films. Il est filmé en même temps que fin. Quand elle décrit le tournage a une interview de, Carey dit :. Quand on lui demande de détailler le synopsis, Carey refuse et répond :. Lors du tournage d'une scène où elle porte une paire de chaussures à talon haut, elle a ramené plusieurs paires durant le tournage. Quand Nava lui suggère de porter des chaussures plates, Carey répond :. Quand on lui rappelle ce moment dans une autre interview, elle déclare que ses pieds et répond :.", "section_level": 2}, {"title": "Synopsis.", "content": "Le clip est réalisé par Jake Nava et Carey change plusieurs fois de vêtements dans un synopsis et notamment dans un décor luxueux où elle annonce qu'elle quitte son petit ami. La vidéo commence et on voit un écran de télévision où apparaît puis Dupri qui commence l'introduction. Alors que la télévision s'éteint, on trouve Carey dans une baignoire remplie avec des pétales de rose. Puis la caméra descend d'un étage pour montrer à nouveau Carey maquillée avec du fard bleu qui chante dans le téléphone. Puis la caméra nous montre une courte scène où on voit son petit ami qui regarde le message qu'elle lui a envoyé. Alors qu'il lit cela, il fume vers l'écran puis la caméra nous remontre Carey en manteau. Elle prend son sac et ouvre la porte au moment où elle chante. Alors qu'elle sort de la maison, elle se retrouve dans, un ghetto composée de plusieurs magasins avec des noms comme et. Elle marche le long d'un mur et croise Jermaine Dupri qui fait ici une brève apparition. Alors qu'elle penche sa tête contre le mur, son manteau glisse et deux filles dansent à côté de deux cabines téléphoniques. Carey apparaît ensuite dans une Lamborghini Murciélago avec Chris Tucker qui fait une brève apparition en tant que passager. Au loin, on peut voir une colline avec l'inscription pour faire référence au Panneau Hollywood. Elle envoie ensuite un second message à son petit-ami que l'on voit avec deux autres filles quand Carey chante :. Carey raccroche son téléphone juste après avoir passé le panneau et dit à son passager tout en chantant :. On voit ensuite Carey sur les estrades d'un stade d'université en compagnie de Da Brat qui parle avec quelqu'un d'autre. Elle écrit le mot qui se transforme en un panneau de lumières devant lequel on voit Carey marcher vers un microphone. Elle danse et chante devant la caméra avec un ensemble noir et des bottes en léopard. Dans la scène finale, on la voit marcher sur la plage, face au soleil, où elle enlève son voile et révèle ainsi sa silhouette nue.", "section_level": 2}, {"title": "Accueil critique.", "content": "La vidéo est nommée dans la catégorie lors des de 2006 mais perd face à de Beyoncé. Le clip génère une forte réaction publique et devient le clip le plus diffusé sur au bout de la deuxième semaine. De plus, elle est fortement diffusée sur, et, recevant plus de demandes dans les premières 24 heures. À cette époque, les clips étaient souvent visionnés à la télévision car des sites comme YouTube n'étaient pas très populaires. Durant cette période, Yahoo! et Aol commencent à autoriser les gens à regarder des clips librement sur leur site et autant de fois qu'ils le veulent. Après le lancement de ces sites, déclare que a reçu près de deux millions de vues lors du premier jour de sa diffusion, un record pour les sites à l'époque. La vidéo reçoit de bons avis parmi les critiques et les fans comme ce journaliste de qui déclare que Carey est impressionnante à 35 ans, et qu'au bout de quinze ans, elle a fait une vidéo populaire. Il la trouve aussi et la considère comme l'une de ses meilleures vidéos.", "section_level": 2}, {"title": "Interprétations scéniques.", "content": "Peu après la sortie de, Carey embarque dans une tournée européenne et asiatique afin de promouvoir et ses. Au Royaume-Uni, Carey chante, et lors d'une apparition en deux parties à l'émission. Après être retournée en Amérique, Carey annonce la sortie de son album lors d'une interview et d'un concert à. Le concert a lieu au et rassemble le plus grand nombre de personnes depuis le nouvel an 2004 et Carey interprète les trois premiers, et. Le, annonce que Carey pourrait assister aux de 2005 le 28. La cérémonie se tient à l' dans le centre de Miami Beach et la prestation de Carey se tient au à. À part, elle est la seule personne à avoir chanté dans un autre lieu de Miami. Après avoir été annoncée par Eva Longoria, Carey apparaît sur une longue scène dans la cour de l'hôtel tandis que Dupri ouvre la chanson avec un rap. Deux danseurs se tiennent se tiennent sur des plateformes à un côté de la scène. Après avoir interprété et, elle plonge dans la piscine avec Dupri et les danseurs. Lors des de 2005, Carey interprète avec Dupri. Elle porte un short noir et une blouse rose et sort d'une Lamborghini Murciélago comme dans le clip. De plus, un panneau de lumière apparaît au fond de la scène comme à la fin du clip. La semaine suivante, elle interprète la chanson avec le nouveau dans l'émission. Le, annconce que Carey pourrait assister à la fête de Thanksgiving entre et. Le 24, Carey interprète et son nouveau,. Un mois plus tard, elle célèbre le nouvel an à la télévision au à New York. L'évènement, intitulé \"Dick Clark's New Year's Rockin' Eve with Ryan Seacrest, est diffusé sur à 22 heures le et interprète une sélection de plusieurs dont. Carey inclut également la chanson dans la programmation des tournées et. Dans la première, la prestation commence avec un panneau de lumière comme dans la vidéo qui descend sur scène. Alors que la chanson commence, Carey descend un escalier en spirale, inauguré par l'un de ses danseurs. Portant un bikini noir et une cape assortie, elle chante la chanson tandis que, selon certains critiques, elle exécute quelques mouvements physiques. Lors des, Carey interprète la chanson dans la première partie du concert. Selon Ryan Downey de, elle fait une et.", "section_level": 1}, {"title": "Versions.", "content": "CD australien CD suédois Vinyl américain", "section_level": 1}, {"title": "Crédits.", "content": "Crédits issus de l'album", "section_level": 1}], "src_summary": "La chanson est très bien accueillie par les critiques. Au niveau commercial, elle reste numéro deux du pendant six semaines, bloquée par un autre titre de Mariah Carey :. Par ailleurs, c'est la première fois qu'une femme occupe les deux premières positions du classement. La chanson connaît aussi le succès dans d'autres pays en étant sixième en Australie, cinquième en Nouvelle-Zélande, quinzième en Irlande et neuvième au Royaume-Uni. ", "tgt_summary": null, "id": 1770894}
{"src_title": "Île Maïre", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie et histoire.", "content": "Mesurant d'est en ouest et du nord au sud, l'île Maïre culmine néanmoins à d'altitude. Elle est totalement inhabitée, et, hormis les gabians, la vie animale y est réduite à sa plus simple expression. On peut y voir les restes d'une construction datant de l'époque où les ressources minérales de l'île étaient exploitées. Tout autour de l'île, des observatoires, en ruines, rappellent l'importance stratégique de sa position, au sud de la baie de Marseille et à l'est du golfe du Lion. L'île Maïre est accompagnée au large d'un îlot presque aussi haut () que large (), et muni d'un phare à son sommet : lîle Tiboulen de Maïre. Elle est aussi accompagnée de plusieurs autres îlots nommés Les Pharillons connus comme site de plongée comportant une épave, celle du \"Liban\", un paquebot qui a sombré en 1903. Maïre n'est séparée du continent que par une étroite passe d'environ (Passage des Croisettes), dont le franchissement par les barques de pêcheurs ou de plaisanciers est délicat en raison de courants importants et de vagues mauvaises en cas de vent. Pour la même raison, passer à la nage du cap Croisette à l'île Maïre est déconseillé, malgré la faible distance à parcourir. Faire le tour de l'île à la nage est réservé aux sportifs expérimentés. Les navires quittant la rade de Marseille en direction de la Côte d'Azur, de la Corse ou de la Tunisie contournent le Cap, et passent au large de l'île et de son Tiboulen.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre artistique et cinéma.", "content": "L'île Maïre a fait l'objet de tournages, servant de décor à la série \"Draculi & Gandolfi\" de Guillaume Sanjorge.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lîle Maïre ou simplement Maïre (prononcer ) est une île située dans le sud-sud-ouest de Marseille, à proximité immédiate du cap Croisette et du quartier des Goudes, à l'extrémité ouest du massif des Calanques. Elle fait partie du territoire de la commune de Marseille, et appartient au de la ville.", "tgt_summary": null, "id": 197401}
{"src_title": "Barcelonne-du-Gers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Barcelonne-du-Gers est une commune située à au nord-ouest de Mirande sur la route nationale 124 et la route nationale 135. Barcelonne-du-Gers est située à la limite des Landes, ne faisant plus pratiquement qu'une agglomération avec sa voisine landaise Aire-sur-l'Adour.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Sur son côté sud, Barcelonne-du-Gers est longée par l'Adour.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Barcelonne-du-Gers se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La ligne 934 du réseau liO relie la commune à Auch et à Mont-de-Marsan, et la ligne 961 relie la commune à Tarbes et à Mont-de-Marsan.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "À l'instar de nombreuses autres villes neuves fondées à la même époque, Barcelonne-du-Gers emprunte son nom à une ville prestigieuse, Barcelone en Catalogne, comme gage du succès de son développement. Toutefois, avant de choisir ce nom, la ville s'est appelée \"Cosset\". Dans le \"Dictionnaire géographique universel\" (1701) de Charles Maty et Michel-Antoine Baudrand, le toponyme de Barcelonne-du-Gers est orthographié « Barselone » avec une forme plus ancienne en latin, « \"Barcino Vasconix\" »; Barcino étant le nom originel de la Barcelone de Catalogne (\"Barcino Catalaunix\", le nom complet étant « \"Colonia Julia Augusta Faventia Paterna Barcino\" »), colonie romaine fondée par l'empereur Auguste en 10 av. J.-C.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "C'est une bastide tardive de Gascogne construite en 1316 par paréage de Philippe V le Long et du prieur de Saint-Gilles, représentés par le comte d'Armagnac et les Hospitaliers de Saint Jean qui y possédaient déjà l'hôpital de Causset ou Gosset. La Bastide prit d'abord ce nom et ne s'appela Barcelonne qu'à partir de 1343. Le Bois de Cazemont au sud, limitrophe du Marsan fut donné à Barcelonne par les Albret. Barcelonne fut incendiée en 1569 par Montgomery puis détruite à 90% en 1591 par les Ligueurs en représailles. Elle fut à chaque fois reconstruite. En 1651 Barcelonne fut compris dans les domaines cédés par le roi au duc de Bouillon par échange et les consuls exercent la justice civile et criminelle au nom du duc. La proximité d'Aire sur l'Adour qui relevait du Parlement de Bordeaux alors que Barcelonne ressortait de celui de Toulouse, (et de l'archevêché d'Auch), est source de nombreux conflits de compétence avant la Révolution. Trois stèles, deux sur la D 22 et une sur la D 107, honorent la mémoire des Résistants qui furent tués le lors des opérations de répressions menées par la Wehrmacht contre les maquisards à la suite des actions de la Résistance de la veille et de l'avant-veille à Aire-sur-l'Adour.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Barcelonne-du-Gers dispose d'une école maternelle publique ( en 2013) et d'une école élémentaire publique ( en 2013).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de.", "section_level": 2}], "src_summary": "Barcelonne-du-Gers (\"Barçalona de Gers\" en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Barcelonnais.", "tgt_summary": null, "id": 2267399}
{"src_title": "Darko Stanić", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Le 28 avril 2006, à l'issue d'un match qu'il a réalisé avec son club Grasshopper Club Zurich face au TSV St. Otmar Saint-Gall, il est contrôlé positif au benzoylecgonine et au méthylecgonine, deux métabolites de la cocaïne, la cocaïne étant inscrit sur la liste des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage (WADA). Pour sa défense, Stanić a affirmé qu'il était arrivé à la conclusion que la cocaïne est entré dans son organisme après avoir fumé sans le savoir une cigarette contenant de la cocaïne dans une discothèque de Zurich, quatre jours plus tôt. Le 6 juillet 2006, la Chambre de discipline du Comité olympique suisse le suspend pour une période de 6 mois au lieu des 12 mois requis, considérant que l'athlète n'a commis « aucune faute significative ou négligence ». En appel, le Tribunal arbitral du sport déjuge le Comité olympique suisse et suspend Stanić pour une durée de deux ans, considérant improbable que l'athlète ait fumé à son insu une cigarette contenant de la cocaïne que lui aurait donné un inconnu dans une boite de nuit. Du fait de sa suspension, il ne rejoint pas le club allemand du TV Großwallstadt pour un contrat de deux ans comme il était convenu initialement. Pour son retour à la compétition en mai 2008, il rejoint le club slovène du RK Cimos Koper où il évolue pendant trois saisons. Il remporte trois coupes de Slovénie, le championnat de Slovénie en 2011 et la coupe Challenge en 2011. Malgré ces bons résultats, il quitte le club à l'intersaison 2011 et rejoint le RK Metalurg Skopje. Avec son club, il atteint les quarts de finale de la Ligue des champions 2012-2013 et est élu meilleur gardien de la compétition par 20000 internautes En équipe nationale de Serbie, il participe au Championnat d'Europe 2010 et au Championnat du monde 2011 où la Serbie ne brille guère avec respectivement une et une. En 2012, il obtient la médaille d'argent lors du Championnat d'Europe 2012 disputé en Serbie. Sa sélection s'incline en finale face au Danemark sur le score de 21 à 19. Il est désigné meilleur gardien de la compétition après avoir réalisé une première période brillante contre le Danemark en finale et trente dernières minutes flamboyantes face à la Croatie en demi-finale qui ont permis à son équipe de se qualifier. Stanić était du reste entré très fort dans l'Euro 2012 avec 50 % d'arrêt face aux Polonais puis avait confirmé en poule face aux Danois (17/39), la Serbie ayant fini la compétition avec la meilleure défense (21 buts de moyenne par match) et Stanić avec le deuxième meilleur pourcentage d'arrêts. Après ce très bon résultat acquis à domicile, la Serbie ne confirme pas et rentre dans le rang aux Jeux olympiques 2012 de Londres () et au Championnat du monde 2013 (). En novembre 2014, il quitte RK Metalurg Skopje, avec qui il a un différend concernant notamment des salaires impayés, et signe un contrat à court terme avec le promu allemand du SG BBM Bietigheim. N'ayant pu aider le club allemand à obtenir le maintien pour la saison suivante, il est libéré de son contrat en mars 2015 et il s'envole pour terminer la saison avec le club koweïtien Kuwait Sports Club. En décembre 2014, il a signé un contrat de deux ans pour le club allemand des Rhein Neckar Löwen à compter de l'été 2015. Mais, dès le mois d'octobre, il résilie son contrat « pour raisons personnelles » avec le club de Mannheim et rejoint le Qatar.", "section_level": 1}], "src_summary": "Darko Stanić, né le à Mojkovac (Yougoslavie aujourd'hui au Monténégro), est un joueur de handball évoluant au poste de gardien de but en équipe nationale de Serbie.", "tgt_summary": null, "id": 1367099}
{"src_title": "Nouveau Parti de la réforme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Club \"Kaikaku\".", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Formation.", "content": "Le parti (plus exactement mouvement politique, n'ayant pas à l'époque les qualifications requises pour être reconnu en tant que parti politique, tout particulièrement le fait d'avoir au moins cinq parlementaires) est officiellement créé le, en réaction à la situation de crise parlementaire créée par la division de la Diète entre une Chambre des représentants largement dominée par la coalition gouvernementale PLD-Nouveau Kōmeitō depuis sa victoire écrasante aux élections législatives de 2005, et une Chambre des conseillers, certes moins puissante mais pouvant retarder le travail législatif, dominée depuis le renouvellement de la moitié de ses membres en 2007 par l'opposition non-communiste structurée autour du PDJ. Les membres fondateurs du Club \"Kaikaku\" reprochent notamment à cette dernière de s'être engagée dans une stratégie d'opposition systématique et donc de contribuer à un blocage de la situation, tout en regrettant que : « La Chambre haute est maintenant utilisée comme un outil de contre-pouvoir de la Chambre basse ». Hideo Watanabe explique ainsi la démarche du nouveau mouvement : « Il y a eu beaucoup de spéculation, mais notre fondement principal dans la formation du parti est de poursuivre le véritable but de la Chambre haute et d'accroître la valeur du système bicaméral ». Il entend ainsi à l'époque mettre en œuvre un dialogue permanent entre les différents partis afin de faire évoluer la situation. Ses quatre membres fondateurs, tous des conseillers jusque-là de l'opposition, sont : Le Club \"Kaikaku\" devait initialement comporter un cinquième membre, à savoir la conseillère démocrate Yumiko Himei, élue en 2007 au vote unique non transférable dans la préfecture d'Okayama. Ayant tout d'abord, comme Watanabe et Ōe le 28 août, elle se ravise le lendemain, notamment grâce à l'intervention de Naoto Kan, de qui elle reste une proche au sein du parti. Il ne faut toutefois pas longtemps au jeune mouvement pour pouvoir officiellement atteindre le quota de parlementaire requis pour être reconnu par la loi en tant que parti politique, avec le ralliement le d'un député indépendant ex-PDJ : Bien que se voulant au départ une passerelle entre majorité et opposition à la Chambre des conseillers, le Club \"Kaikaku\" devient en fait rapidement une force d'appoint de la coalition PLD-Nouveau Kōmeitō. Les quatre conseillers votent le en faveur de Tarō Asō comme Premier ministre, et seul Shingo Nishimura choisit un autre candidat (l'indépendant Takeo Hiranuma).", "section_level": 3}, {"title": "Après les élections législatives de 2009.", "content": "Aux élections législatives du, le Club \"Kaikaku\" fait campagne avec pour slogan, mais ne présente qu'un seul candidat, son unique sortant, Shingo Nishimura, à la fois au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans le de la préfecture d'Ōsaka, où il affronte la détentrice libéral-démocrate de la circonscription qui l'avait battu en 2005, Nobuko Okashita, et le nouveau candidat démocrate Megumu Tsuji, et à la proportionnelle en constituant seul une liste dans le bloc de Kinki. Il est battu aux deux scrutins : au vote majoritaire, il arrive en troisième et avant-dernière position avec et 17,5 % (contre 43,11 % à Tsuji, qui est élu, et 30,27 % à Okashita) ; à la proportionnelle, il obtient à peine et 0,52 des voix, soit le plus mauvais score du bloc. Le Club \"Kaikaku\" se retrouve donc une nouvelle fois réduit à seulement quatre parlementaires, et perd momentanément son statut de parti politique. À la suite de ce scrutin, le mouvement confirme son rapprochement avec le PLD, désormais relégué dans l'opposition à la suite de la victoire du PDJ. Le, les quatre conseillers rejoignent ceux libéraux-démocrates pour former un groupe commune « PLD - Club \"Kaikaku\" ». Cinq jours plus tard, à l'occasion de l'élection du nouveau Premier ministre, ils votent tous en faveur du candidat libéral-démocrate Masatoshi Wakabayashi contre le président du PDJ Yukio Hatoyama, qui est élu. Le, il retrouve un cinquième parlementaire avec le ralliement d'un député élu comme indépendant au scrutin du 30 août, une personnalité de poids quoique qu'à l'image sulfureuse : Au mois de, à l'approche du renouvellement de la moitié de la chambre haute du, le Club \"Kaikaku\" connaît un « échange » de conseillers à quelques jours d'intervalle avec :", "section_level": 3}, {"title": "Le NPR.", "content": "Le, le Club \"Kaikaku\" est rejoint par trois nouveaux membres de la Chambre des conseillers : Le Club \"Kaikaku\" se transforme alors en Nouveau parti de la réforme, dont Yōichi Masuzoe prend la présidence et Tetsurō Yano la présidence déléguée. Pour protester contre cette transformation, le représentant Kishirō Nakamura (qui était jusqu'alors l'unique député du parti) et le conseiller Yasuhiro Ōe (qui était jusqu'alors le président du Comité des Affaires générales et de celui des Affaires de la Diète du Club \"Kaikaku\") démissionnent du mouvement tout en restant membre du groupe commun « PLD-Club \"Kaikaku\" ». Le, Yasuhiro Ōe rejoint le Parti de la réalisation de la joie tandis que le NPR forme un groupe parlementaire distinct. Lors du renouvellement de la moitié de la Chambre des conseillers du, le NPR présente douze candidats dont quatre de ses cinq sortants (tous ses parlementaires sauf Masuzoe, dont le siège n'était pas en jeu, et Yamauchi qui ne se représentait pas) : sept au vote unique non transférable au niveau des préfectures et cinq à la proportionnelle à l'échelle nationale. Seul Hiroyuki Arai est réélu à la proportionnelle nationale (la liste du parti a totalisé soit 2,01 % des suffrages exprimés et le huitième score du pays). Les candidats du parti au vote unique non transférable n'ont quant-à-eux totalisé que et 1,1 % des suffrages exprimés. Avec désormais uniquement deux conseillers, le NPR est en dessous de la barre des cinq parlementaires requis pour être considérés comme un parti au regard de la loi de financement des organisations politiques. Il forme par la suite un groupe commun avec un autre jeune mouvement de droite conservatrice et nationaliste issu de dissidences du PLD, \"Tachiagare Nippon\".", "section_level": 2}, {"title": "Direction.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Club \"Kaikaku\".", "content": "Du au, la direction du Club \"Kaikaku\" a été la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "NPR.", "content": "Depuis le, la nouvelle direction du NPR est la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Idéologie.", "content": "Le Club \"Kaikaku\" puis le NPR a une plateforme politique orientée à droite, à la fois conservatrice voire traditionaliste, avec une défense des valeurs originelles japonaises se traduisant notamment par une réforme du système éducatif, et nationaliste (ou patriotique). Plusieurs de ses dirigeants ont en effet soutenus le film \"La Vérité sur Nankin\". Il défend nettement une révision de la Constitution du Japon afin de supprimer ses dispositions pacifistes et son interdiction au recours à la force militaire posée dans son article 9, et doter ainsi le pays d'une armée conventionnelle afin qu'il devienne une « Nation normale ». Il défend une diplomatie d'indépendance nationale, notamment en ne dépendant plus des États-Unis sur le plan stratégique et de la sécurité, et offensive à l'égard des régimes autoritaires de la région (la République populaire de Chine et la Corée du Nord). Il met tout particulièrement l'accent sur une résolution rapide de la question des enlèvements de Japonais par le régime de Pyongyang et le maintien des sanctions à son égard et veut renforcer les liens avec Taïwan. Dans le même temps, il soutient dans l'ensemble les réformes structurelles engagées par Jun'ichirō Koizumi, ainsi que la décentralisation, la diminution du poids de l'État (avec par exemple une équipe gouvernementale restreinte), la réduction des impôts sur les sociétés et une dérégulation plus rapide afin de stimuler la reprise économique, mais veut dans le même temps en atténuer les effets sur le plan social.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le est un parti politique japonais. Initialement fondé sous le nom de - officiellement traduit en anglais par New Renaissance Party (NRP), soit en français Nouveau parti de la Renaissance (NPR) - le par quatre membres de la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète du Japon, jusque-là dans l'opposition au Parti libéral-démocrate (PLD) mais en désaccord avec la direction de leurs partis et souhaitant se rapprocher de ce dernier. Ils étaient menés par Hideo Watanabe, dissident du Parti démocrate du Japon (PDJ), et Hiroyuki Arai, ancien du Nouveau parti Nippon (NPN). Après le ralliement du populaire dissident du PLD Yōichi Masuzoe, qui en devient le nouveau dirigeant, il se transforme pour prendre son nom actuel le. Après les élections à la Chambre des conseillers du, Hiroyuki Arai, qui est désormais le seul parlementaire du parti, en devient le président.", "tgt_summary": null, "id": 837495}
{"src_title": "Morge (affluent de l'Allier)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De de longueur.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département du Puy-de-Dôme, la Morge traverse vingt-trois communes.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin collecteur.", "content": "La Morge traverse cinq zone hydrographique pour un total de.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "La Morge a dix-huit affluents référencés dont :", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La Morge à Maringues.", "content": "Le débit de la rivière mesuré à Maringues peu avant son confluent, mesuré au long d'une période de 38 ans (1970-2007), sur une surface de bassin de, est de. Comparée à l'ensemble des cours d'eau de France, la Morge présente des fluctuations saisonnières de débit fort modérées, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 5,2 et, de janvier à mai inclus (avec un double maximum en février et en mai), et des basses eaux d'été, de juillet à la mi-octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à au mois d'août, ce qui reste très substantiel.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque, ce qui reste fort élevé par rapport au débit moyen de la rivière.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues peuvent être assez importantes, mais bien moins que dans le bassin de la Vienne ou de la Saône par exemple. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 26 et. Le QIX 10 est de, le QIX 20 de et le QIX 50 de. Le débit instantané maximal enregistré a été de le, tandis que la valeur journalière maximale était de le 7 du même mois. Statistiquement de tels débits sont rarissimes, comme l'indique la valeur des différents QIX.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "Les précipitations ne sont pas très abondantes dans le bassin de la Morge, et son débit moyen s'en ressent. La lame d'eau ne s'établit qu'à, ce qui est fort médiocre comparé à la moyenne des cours d'eau issus du massif central français, largement inférieur tant à la moyenne française (plus ou moins ), qu'à la moyenne du bassin de l'Allier () ou de celui de la Loire ( à Montjean-sur-Loire en aval d'Angers). Le QSP ou débit spécifique atteint ainsi seulement de bassin.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine - Curiosités.", "content": "La Morge est enjambée par un vieux pont dit \"Pont romain\" (il date en fait de la fin du Moyen Âge) qui se situe au niveau du Cheix-sur-Morge. Ce pont est classé monument historique depuis 1974.", "section_level": 1}, {"title": "Les moulins de la Morge.", "content": "La Morge – et certains de ses affluents comme le Gourou – a connu au et au siècles une forte concentration de moulins dans la partie haute de son cours. Le premier moulin, qui existait dès le, est situé en contrebas du hameau de Troinat (commune de Manzat) ; ensuite les moulins, qui portent souvent le nom d'anciens meuniers, se succèdent sur les communes de Manzat, Saint-Georges-de-Mons, Vitrac, Saint-Angel, Charbonnières-les-Vieilles, Saint-Hilaire-la-Croix et Montcel. Certains de ces moulins sont encore en état de fonctionnement et connaissent une activité épisodique. Le moulin des Desniers (commune de Charbonnières-les-Vieilles), déjà mentionné sur la carte de Cassini, mais existant au moins depuis le, est situé sur le Gourre ou Gourou, émissaire du gour de Tazenat, à proximité de son confluent avec la Morge ; c'est en fait un ensemble de quatre moulins à farine et d'un foulon. Ce moulin a été partiellement restauré par l'Association régionale des amis des moulins d'Auvergne (ARAM) et se visite.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Morge (\"Morja\" en occitan) est une rivière française qui prend sa source à Lachamp, lieu-dit de la commune de Manzat dans la chaîne des Puys, au sein du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne. C'est un affluent de l'Allier avec laquelle elle conflue près de Maringues.", "tgt_summary": null, "id": 801979}
{"src_title": "Jodie Swallow", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Jodie Swallow étudie à l'Université de Loughborough et vit maintenant à Brentwood. Elle devient triathlète professionnelle en 2000 et participe aux championnats d'Europe dans la catégorie junior en 2000 et 2001.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière en triathlon.", "content": "Jodie Swallow est sélectionnée et participe en 2004 aux Jeux olympiques d'Athènes où elle se classe en. Blessée en 2005, elle suspend se saison. En 2009, elle remporte le championnat du monde longue distance (IUT) et en 2010, elle remporte le championnat du monde d'Ironman 70.3 de devant sa compatriote Leanda Cave. Après une blessure à la voute plantaire, elle se rétablit et intègre l'équipe de triathlon Abu Dhabi - jusqu'à sa dissolution en. Elle intègre également l'équipe de préparation physique de la TBB et elle se lance en pour la première fois sur distance Ironman. En, elle termine troisième en Espagne dans une étape de la coupe du monde et finit cette même année quatrième au championnat du monde longue distance. En, elle prend la deuxième place et devient vice-champion d’Europe d'Ironman lors de l'épreuve de Francfort et en août, elle remporte son premier succès sur Ironman, en Suède. Lors de l'Ironman Allemagne en, elle termine à la septième place et échoue à se qualifier de nouveau directement pour le championnat du monde d'Ironman à Kona. En, elle participe à la finale du championnat du monde d'Ironman 70.3 au Canada, termine à la seconde place et parvient à se qualifier pour Kona où elle prendra la quatrième place. En décembre, elle termine troisième du \"Challenge Défi Bahreïn\" pour son édition inaugurale, l'organisation proposait le prix le plus élevé jamais distribué. Elle remporte pour sa troisième place, la somme de. Elle commence sa saison en par une victoire sur l'Ironman Afrique du Sud En 2016, alors qu'elle n'est pas prévue sur cette course, Jodie Swallow se présente sur la ligne de départ de l'Ironman Cairns après une inscription de dernière minute. Victorieuse en 2015 de l'Ironman Afrique du Sud, elle défend deux semaines plus tôt son titre sur cette compétition, mais une chute dans la partie vélo annule définitivement ses chances de victoire et la force à l'abandon. C'est donc en dernière instance qu'elle prend part à la compétition et qu'elle réalise à cette occasion ce que la presse qualifie de course parfaite, tant sa domination malgré les conditions climatiques est complète dans tous les segments de la course. Jodie Swallow s'extrait tout d'abord d'une mer agitée en moins de 50 minutes et avec trois minutes d'avance sur ses premières poursuivantes, l’Américaine Linsey Corbin et l'Australienne Rebekah Keat. Dans une démonstration de force sur la partie vélo, elle creuse des écarts importants et pose son vélo à la seconde transition avec une avance portée à 21 minutes sur ses poursuivantes et bat le record féminin de ce segment de course en. Sans rien lâcher sur ses concurrentes, elle réalise un marathon en pour s'écrouler d'épuisement après la ligne d'arrivée, qu'elle franchit en vainqueur et en. Auteure d'une excellente saison 2016 où elle cumule les succès internationaux, elle s'impose au terme du course qu'elle domine du début à la fin lors des championnats du monde de triathlon longue distance de l'ITU. Sortie de l'eau en tête, Jodie Swallow creuse l'écart sur un circuit vélo très roulant et se présente seule à la seconde transition. Sans baisser son rythme, elle passe la ligne d'arrivée avec sept minutes d'avance sur la Suissesse Caroline Steffen et remporte son second titre après avoir connu le même succès en 2009.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Depuis 2016, Jodie Swallow est mariée au triathlète sud-africain James Cunnama tous deux membres de l'équipe TTB, ils décident de ne pas renouveler leur contrat en 2014.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès.", "content": "Le tableau présente les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit international de triathlon depuis 2000.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jodie Cunnama née Swallow le à Loughborough, dans le Leicestershire, est une triathlète professionnelle britannique. Championne du monde d'Ironman 70.3 en 2010 et championne du monde de triathlon longue distance en 2009.", "tgt_summary": null, "id": 1106761}
{"src_title": "Wolfgang Pilz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Durant la Seconde Guerre mondiale, Pilz est employé en tant que spécialiste des moteurs-fusées au centre de Peenemünde ou est mis au point notamment le V2 premier missile balistique précurseur des fusées qui seront développées dans les années 1950. De 1947 à 1958 il travaille en France au Laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques (LRBA) et il joue un rôle décisif dans la mise au point de la propulsion de la fusée-sonde Véronique. Ensuite, il travaille à l'Institut de physique et de propulsion par réaction auprès d'Eugen Sänger. En 1960 Pilz est recruté avec plusieurs autres spécialistes allemands par le gouvernement égyptien de Nasser pour mettre au point des missiles. Il rejoint un contingent important d'ingénieurs et de techniciens allemands qui édifient à l'époque des usines d'armement et mettent sur pied une chaine d'assemblage d'un chasseur à réaction. En, les fusées-sondes « El-Kahir » (« Le conquérant ») et « El-Safir » (« Le vainqueur ») développés par Pils sont présentées par Nasser à la presse internationale comme les précurseurs d'armes dont la portée permettra d'atteindre le sud de Beyrouth autrement dit susceptibles de frapper l'ensemble d’Israël avec laquelle l’Égypte est en conflit. Plusieurs fusées sont tirées. La menace déclenche la réaction des services secrets israéliens qui mettent sur pied l'opération Damoclès. Le Mossad commet plusieurs attentats à la bombe en envoyant des colis piégés à Pilz et à ses collaborateurs en ; cinq Égyptiens sont tués et la secrétaire allemande de Pilz, Hannelore Wende, perd la vue. En parallèle Israël fait pression sur le gouvernement allemand pour que ses ressortissants cessent d'apporter de l'aide à un gouvernement dont l'objectif est de parachever l’œuvre des nazis. A la suite du rapprochement de l'Égypte avec l'Union soviétique qui est en mesure de fournir les équipements militaires les plus sophistiqués, l'Egypte décide de se séparer de ses spécialistes allemands et Pilz revint en 1965 en Allemagne. Il se retire par la suite à Kranzlhofen en Carinthie où il vit avec Hannelore, son épouse devenue aveugle, jusqu'à sa mort en 1994. Les missiles développés ne seront pas utilisés durant la guerre des Six Jours (1967) qui oppose l’Égypte et Israël.", "section_level": 1}], "src_summary": "Wolfgang Pilz (né le à Vrchlabí, Tchéquie ; mort le à Kranzlhofen, Carinthie) était un ingénieur allemand spécialiste des fusées qui a débuté à Peenemünde durant la Seconde Guerre mondiale, avant de travailler sur la fusée-sonde française Véronique puis sur les programmes de missiles sol-sol du président égyptien Nasser.", "tgt_summary": null, "id": 1620030}
{"src_title": "Rivina humilis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "La baie de corail est une liane herbacée atteignant une hauteur de 0,4 à. Les feuilles de cette plante vivace à feuilles persistantes mesurent de large et de long, avec un pétiole de 1 à de longueur. Les fleurs sont sur les racèmes de 4 à 15 de long avec un pédoncule 1- de longueur et des pédicelles 2- de long. Les sépales sont de 1,5- de longueur et blanc ou vert à rose ou violacé. Le fruit est une baie rouge brillante et brillante de 2,5- de diamètre.", "section_level": 1}, {"title": "Habitat.", "content": "\"Rivinia humilis\" peut être trouvé en forêt, dans les fourrés, sur les amas coquillers, les bords de routes et les zones perturbées à des altitudes allant du niveau de la mer à. Il nécessite moins de soleil partiel et tolère l'ombre totale. Il tolère également les embruns salés et les sols salins.", "section_level": 1}, {"title": "Usages.", "content": "\"Rivina humilis\" est cultivé comme plante ornementale dans les régions chaudes du monde entier et est apprécié comme couvre-sol tolérant à l'ombre. Il est également cultivé comme plante d'intérieur et en serre. Le jus fabriqué à partir des baies a été utilisé la fois comme colorant et comme encre. Les baies contiennent un pigment connu sous le nom de rivianine ou rivinianine qui porte le nom IUPAC 5-O-β- Glucopyranoside, 3-sulfate, numéro CAS 58115-21-2 et formule moléculaire CHNOS. Il est très similaire à la bétanine, le pigment présent dans les betteraves. Le fruit contient également la bétaxanthine humilixanthine. Le jus des baies a été testé sur des rats mâles et serait sans danger.", "section_level": 1}, {"title": "Écologie.", "content": "\"Rivina humilis\" est une plante hôte des chenilles du papillon \"Cyanophrys goodsoni\". \"Rivina humilis\" est considérée comme envahissante en Nouvelle-Calédonie, où elle a probablement été introduite en 1900, mais aussi à la Réunion, en Ouganda, en Chine, dans les îles Cocos, Chagos, Bonin, Hawaï, Fidji, Norfolk, Tonga, Tuvalu, Galapagos en Polynésie, en Australie, aux Philippines, à Singapour.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rivina humilis est une espèce de plante à fleurs de la famille des Petiveriaceae (anciennement Phytolaccaceae). On le trouve du sud des États-Unis, et des Caraïbes, à l'Amérique centrale et à l'Amérique du Sud tropicale. Les noms communs incluent Baies de corail, Groseille, Ti Groseille à la Réunion, pigeonberry, rougeplant, baby peppers, bloodberry, et coralito. L'épithète spécifique signifie en latin \"nain\" ou \"humble\", en référence à la petite taille de la plante.", "tgt_summary": null, "id": 1369387}
{"src_title": "Yvette Jaggi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Formation.", "content": "Économiste de formation, elle est licenciée ès lettres en 1964, avec pour titre de son mémoire, \"La théorie de la volonté générale chez Rousseau et son influence sur Robespierre\". En 1970, elle est docteur ès science politique. Sa thèse est consacrée au processus de concentration dans le secteur de la distribution. Par la suite, entre 1998 et 2006, elle devient privat-docent de l'Université de Lausanne.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière professionnelle.", "content": "En marge de ses études universitaires, elle s'occupe notamment du secrétariat d'une revue économique et sociale, puis enseigne dans un établissement privé. En 1968, elle travaille à l'Innovation, puis à la centrale d'achat de Coop à Bâle. Après ses études, de 1973 à 1979, elle est directrice de la Fédération romande des consommatrices. De 2001 à 2006, elle enseigne à l'Institut de géographie à l'Université de Lausanne (IGUL) avec le statut de professeure remplaçante\"\".\"", "section_level": 1}, {"title": "Carrière politique.", "content": "Elle entre au Parti socialiste en 1972, une année après que les femmes ont obtenu le droit de vote au niveau fédéral (elles l'avaient déjà depuis 1959 dans le Canton de Vaud).", "section_level": 1}, {"title": "Niveau communal à Lausanne.", "content": "Elle est élue au Conseil communal de Lausanne en 1982, puis à la Municipalité (exécutif) quatre ans plus tard, en 1986, en même temps que Jean-Jacques Schilt. Elle prend en charge la direction des finances. Ils rejoignent Pierre Tilmans, faisant passer la représentation socialiste de deux à trois municipaux. Elle sera élue ensuite syndique, fonction qu'elle sera la première femme à occuper, dès 1990, et restera à ce poste jusqu'en 1998. Son accession à la syndicature, en même temps que l'élection de l'écologiste Daniel Brélaz à la Municipalité, marque le début d'une longue période de majorité de gauche à Lausanne, avec quatre, cinq, puis six représentants sur sept conseillers municipaux. Pendant sa syndicature, elle siège au comité de l'Union des villes suisses.", "section_level": 2}, {"title": "Niveau cantonal Vaud.", "content": "Malgré une popularité certaine acquise comme directrice de la Fédération romande des consommatrices, puis comme élue fédérale, Yvette Jaggi ne fera pas de carrière politique cantonale. Elle se présentera une fois en 1981 devant un congrès socialiste pour briguer la candidature au Conseil d'État, mais c'est finalement Daniel Schmutz qui sera désigné. De 1999 à 2002, elle sera toutefois co-présidente de la Constituante vaudoise avec René Perdrix et Jean-François Leuba, assemblée chargée de la révision totale de la Constitution cantonale.", "section_level": 2}, {"title": "Niveau fédéral.", "content": "Elle est élue au Conseil national en 1979, où elle siégera jusqu'en 1987, année à laquelle elle est élue au Conseil des États. Elle n'y sera pas réélue en 1991, les socialistes perdant le siège acquis quatre ans plus tôt. Cette défaite mettra un terme à sa carrière politique fédérale. Elle collabore régulièrement depuis de nombreuses années au média politique \"Domaine public\" (édition papier jusqu'en 2006 et site Internet depuis cette date).", "section_level": 2}, {"title": "Liens externes.", "content": "Microcrédit solidaire Suisse Domaine public Films Plans-Fixes", "section_level": 1}], "src_summary": "Yvette Jaggi, née le à Lausanne, originaire de cette même ville et de Gsteig, est une personnalité politique suisse membre du Parti socialiste suisse. Elle fut la première femme syndique de Lausanne en 1990.", "tgt_summary": null, "id": 610367}
{"src_title": "André Schnetzler", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Originaire de Schaffhouse, il est le fils de Jean-Balthasar Schnetzler, qui enseigne les sciences naturelles et la géographie à Vevey, et de Fany-Gemina Berdez. Il a deux frères : Édouard, né en 1852, et Charles, né en 1867. En 1869, Jean-Balthasar Schnetzler est nommé professeur de botanique à l'Académie de Lausanne.", "section_level": 1}, {"title": "Études et carrière juridique.", "content": "Après avoir suivi ses écoles primaire et secondaire à Vevey, André Schnetzler continue ses études à Lausanne. Après avoir commencé des études de droit, pendant lesquelles il sera membre de la société d'étudiants de Zofingue, il complète ses études juridiques à l'université de Leipzig et à l'Faculté de droit de Paris. Il obtient sa licence le. Inscrit au barreau dès 1881, il travaille dans l'étude de son oncle Louis Berdez. Il devient juge d'instruction cantonal ad interim en 1890, poste qu'il garde jusqu'en 1904. Il épouse en 1883 Julia Vincent, présidente de l'Union des femmes de Lausanne. Il est nommé privat-docent de la faculté de droit de Lausanne en 1893. Il donne également des cours d'instruction civique au gymnase de jeunes filles et de droit commercial aux Écoles industrielles et commerciales cantonales.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière politique.", "content": "Membre du parti libéral, il est conseiller communal entre 1890 et 1901 ; il est à l'origine en 1893 d'une enquête sur les conditions de logement de la ville, inspirée par les théories hygiénistes. Son rapport, publié en 1896, est à l'origine des mesures prises par la ville et par le canton en matière de polices de constructions. Schnetzler est le président de la commission désignée par l'assemblée des délégués de l'Union des villes suisses pour l'étude de la question du logement. Il est rapporteur sur la question lors de congrès internationaux qui se tiennent en 1897 à Bruxelles, en 1905 à Liège et en 1906 à Milan. Il est également élu député au Grand Conseil vaudois le ; il y siégera jusqu'à sa mort. Il est à nouveau conseiller communal, chargé de la direction des écoles, entre le et 1911 ; il s'intéresse aux enfants défavorisés, retardés ou délinquants. Il institue la fête des écoles enfantines qui se déroule pour la première fois en 1905 à Montbenon. Il est élu syndic de Lausanne le, mais garde la direction des écoles. Comme syndic, il signe en 1910 l'acte passé entre la ville et Vincent Perdonnet pour le rachat de la campagne de Mon-Repos, qui accueillera dès 1927 le nouveau Tribunal fédéral et conclut les transactions conduites avec les Chemins de fer fédéraux (CFF) pour la construction de la nouvelle gare centrale. Il crée de plus en 1909 l'Union des communes vaudoises et préside en sa qualité de syndic l'Association du Vieux-Lausanne entre 1907 et 1910. Sa santé le pousse à démissionner le la syndicature le, puis de la direction des écoles en. Lors d'une excursion dans les environs des Marécottes, au-dessus de Salvan, il fait une chute mortelle dans les gorges du Trient.", "section_level": 2}, {"title": "Hommage.", "content": "Lausanne possède une \"avenue André-Schnetzler\" (entre l'avenue Louis-Ruchonnet et l'avenue de Savoie), sur décision municipale de 1928.", "section_level": 1}], "src_summary": "André Schnetzler, né le à Vevey et mort le à Salvan, est un avocat, un juge et une personnalité politique suisse, syndic de Lausanne entre 1907 et 1910.", "tgt_summary": null, "id": 260659}
{"src_title": "Al-Kafirun", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine du nom.", "content": "Bien que ne faisant pas partie de la proclamation, la tradition musulmane a donné comme nom à cette sourate \"Les Infidèles\", en référence au contenu du premier verset :.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Il n'existe à ce jour pas de sources ou documents historiques permettant de s'assurer de l'ordre chronologique des sourates du Coran. Néanmoins selon une chronologie musulmane attribuée à Ǧaʿfar al-Ṣādiq () et largement diffusée en 1924 sous l’autorité d’al-Azhar, cette sourate occupe la place. Elle aurait été proclamée pendant la période mecquoise, c'est-à-dire schématiquement durant la première partie de l'histoire de Mahomet avant de quitter La Mecque. Contestée dès le par des recherches universitaires, cette chronologie a été revue par Nöldeke, pour qui cette sourate est la. Les sourates de la fin du Coran sont généralement considérées comme appartenant aux plus anciennes. Elles se caractérisent par des particularités propres. Elles sont brèves, semblent issues de proclamations oraculaires (ce qui ne signifie pas, pour autant, qu’elles en sont des enregistrements), elles contiennent de nombreux hapax... Pour Nöldeke et Schwally, la quasi-totalité des sourates 69 à 114 sont de la première période mecquoise. Neuwirth les classe en quatre groupes supposés être chronologiques. Bien que reconnaissant leur ancienneté, certains auteurs refusent de les qualifier de « mecquoise », car cela présuppose un contexte et une version de la genèse du corpus coranique qui n’est pas tranchée. Cette approche est spéculative. En effet, ces textes ne sont pas une simple transcription sténographique de proclamation mais sont des textes écrits, souvent opaques, possédant des strates de composition et des réécritures Cela n’empêche pas ces sourates de fournir des éléments contextuels (comme l’attente d’une Fin des Temps imminente chez les partisans de Mahomet). Ces textes sont marqués par une forme de piété tributaire du christianisme oriental. La plupart des chercheurs ont suivi l’avis des exégètes, qui la contextualise dans la vie de Mahomet, de considérer cette sourate comme appartenant à la première période mecquoise. Cette contextualisation que Bell considère comme vraisemblable ne repose pourtant sur aucun fondement textuel, ni sur aucun texte contemporains. Elle est, pour Neuenkirchen, extrêmement douteuse, au vu du contexte religieux de l’Arabie préislamique. Certains exégètes ont estimé qu’elle était possiblement plus récente. Ils ont été suivis par Bell.", "section_level": 1}, {"title": "Interprétations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Versets 2-4 : négation du polythéisme?", "content": "Cette section est composée d’une quadruple négation que Bell interprétait comme étant la rupture entre Mahomet et l’ancien paganisme. Pour Neuenkirchen, cela ne correspond pas au contexte d’abandon du paganisme en Arabie avant la naissance de l’islam. Le verset 2 connaît cinq variantes de lecture attribuées aux imams chiites et possède plusieurs difficultés de traduction. Aucun détail n’est donné sur l’identité des personnages. Puin a remarqué, en particulier, que les manuscrits anciens pouvaient suggérer que le \"la\" n’est pas une négation mais une écriture en \"plene\" d’une particule affirmative « En effet/certe ». Cette hypothèse séduisante changerait complètement le sens de cette sourate mais qui pose la question de son intégration dans l’histoire de la composition de la sourate.", "section_level": 2}], "src_summary": "Al-Kafirun (arabe : الكافرون, français : \"Les Infidèles\") est le nom traditionnellement donné à la sourate du Coran, le livre sacré de l'islam. Elle comporte 6 versets. Rédigée en arabe comme l'ensemble de l'œuvre religieuse, elle fut proclamée, selon la tradition musulmane, durant la période mecquoise.", "tgt_summary": null, "id": 1391792}
{"src_title": "Tommy Sands", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance.", "content": "Tommy Sands est né à Chicago et a grandi au sein d'une famille d'artistes. Sa mère, Grace Dickson, était chanteuse dans le groupe Art Kassel. Son père, Ben Sands, quant à lui était pianiste. Lorsque ses parents divorcent, son père reste à Chicago mais Tommy déménage avec sa mère à Shreveport, en Louisiane. Il entre ensuite à l'école de Greenwood. Il explique, lors d'une interview, que sa mère partait très tôt le matin pour aller travailler et qu'il n'avait donc rien d'autre à faire que d'écouter la radio. À cette époque, le Sud des États-Unis était le berceau de la musique country et de grands artistes comme Elvis Presley ou Hank Williams y sont nés. Sa mère lui offre une guitare lorsqu'il a 8 ans et peu après il est recruté à la radio KWKH pour y jouer deux fois par semaine. Il commençe ainsi à chanter dans des bars afin de gagner de l'argent pour aider sa mère. En 1951 ils déménagent à Houston, dans le Texas (État d'origine de sa mère) où il étudie au Lamar High School.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "En 1951, alors qu'il vient de s'installer avec sa mère à Houston, Tommy Sands tourne son premier enregistrement au Freedom Records. À 13 ans, il interprète \"Love Pains\" dans un bar et se fait remarquer par Thomas Parker. Cela lui permet de signer un contrat avec le label RCA et ainsi Tommy Sands enregistre sept singles de 1953 à 1955. Par le biais de son agent, il rencontre Elvis Presley qu'il décrira lors d'une interview comme la personne la plus charismatique qu'il n'ait jamais connu. Thomas Parker signe un contrat avec Elvis Presley dans lequel il certifie qu'il se consacrera entièrement à sa carrière et donc ne peut plus travailler avec Tommy Sands. Cependant ils restent amis et c'est son ancien agent qui lui permettra d'obtenir le rôle principal de \"The Singin' Idol\". \"The Singin' Idol\", sorti en 1957, est l'épisode d'une émission télévisée américaine appelée \"Kraft television theatre\". Tommy Sands y joue le rôle d'une rock star (très ressemblante à la personnalité d'Elvis Presley). Il y interprète \"Teen-age crush\" qui atteint la place n°2 au billboard et se vend à plus d'un million d'enregistrements en une semaine. Ainsi la carrière de Tommy Sands décolle : il signe un contrat de cinq ans avec Capitol Records et il enchaîne les programmes télévisés. L'année 1958 marque le début d'un partage entre la chanson et le cinéma dans sa carrière. La même année, il interprète \"Friendly Persuasion\" lors de la vingt-neuvième cérémonie des Academy Awards. En 1959, il fait un concert au Copa Room à Las Vegas et le label Capitol Records le repère. Ils signent ensemble un contrat et Tommy Sands enregistre ainsi un album intitulé \"Sands at the Sands\"\".\" Il rejoint l'armée de l'air et effectue différentes missions de mai à. Tommy Sands a fait les premières parties des concerts de Hank Williams, Eddie Arnold et Elvis Presley. Après son divorce avec sa première femme, Nancy Sinatra, il s'installe à Hawaï afin de faire une pause avec le show-business. Il participe en 1990 à un festival de rock ayant lieu en Angleterre. Tommy Sands a son étoile au \"Walk of fame\" d'Hollywood. Elle fait partie de la catégorie musique et peut être trouvée sur la Vine Street.A ce jour, il continue de chanter en public.", "section_level": 2}, {"title": "Vie Privée.", "content": "Bien avant sa percée en tant que chanteuse, Nancy Sinatra rencontre Tommy après l'une de ses performances au Cocoanut Grove en 1959. Ils commencent ensuite à sortir ensemble et rapidement se fiancent puis se marient en. Après cinq ans de vie commune, ils décident de mettre un terme à leur mariage et divorcent en 1965. Tommy Sands épouse Sheila Wallace en 1974 avec qui il a une fille, Jessica Sands. Leur mariage ne dure pas et ils divorcent (mais la date reste à ce jour encore inconnue). Sa fille, née le, est elle aussi artiste, notamment mannequin mais s'intéresse aussi à la chanson.", "section_level": 2}], "src_summary": "Thomas Adrian Sands, né le à Chicago (Illinois), est un chanteur de rock et acteur américain. Son rôle dans \"The Singin' Idol\", en 1957, propulsa sa carrière et il devint rapidement la nouvelle idole des jeunes. Son single \"Teen-Age Crush\" atteint la place n°2 au Billboard la même année.", "tgt_summary": null, "id": 2448882}
{"src_title": "Synagogue d'Ingwiller", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le château d'Ingwiller.", "content": "Il est permis de penser qu'un château existait déjà à Ingwiller en 1346, car à cette époque la ville était déjà protégée par une muraille. Cependant, la première mention sûre ne remonte qu'à l'année 1405. Cet édifice fut rénové en 1472 par le comte Jacques de Lichtenberg (selon une inscription commémorative conservée à la mairie locale). Le comte Jacques, dernier mâle des sires de Lichtenberg y décède le, suivi de près par son gendre Philippe I de Hanau-Lichtenberg, le, résidant au château le temps des funérailles et du règlement de la succession. Sous le règne de Philippe III, la famille comtale y fit aménager en 1521 une chambre dorée (Guldene Stub). Durant la guerre de Trente Ans, le château fut lourdement endommagé sans être entièrement détruit. Un document de 1680 mentionne en effet le mauvais état de la chambre dorée. De ce château, il ne subsiste plus qu'une cave voutée ainsi que contre le mur oriental, les restes d'une tour ronde (fin ou début ). On peut déduire de ces vestiges que le château d'Ingwiller devait se présenter comme une tour de plusieurs étages destinée à l'habitation. Un inventaire de 1624 mentionne un espace considérable de trente-six salles et chambres. Cette tour est sans doute celle érigée en 1379 par le sire Simon de Lichtenberg. Au, l'enclos castral réunissait, outre les communs, un arsenal, un abattoir, une buanderie, une boulangerie, des écuries, des étables et un hangar. En 1807, le château et ses communs furent accordés, en guise de dédommagement, à l'hôpital de Bouxwiller. En 1821, une partie du terrain de l'ancien château fut cédé à la communauté juive locale qui y fit construire en 1822, sur la cave, sa nouvelle synagogue.", "section_level": 1}], "src_summary": "La synagogue d'Ingwiller (Bas-Rhin) qui date de 1822 pour sa partie la plus ancienne et qui a été agrandie en 1891 est construite sur les soubassements d'un château des comtes de Lichtenberg qu'on devine sur la vue générale à droite. Elle n'accueille plus de services religieux réguliers. Le bulbe de cuivre de style oriental date de 1913. ", "tgt_summary": null, "id": 968424}
{"src_title": "John Wieners", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "John Wieners fut un personnage de premier plan dans le mouvement de la renaissance poétique américaine des années 1950 et 1960. Dans son travail il fait coexister ses expérience sexuelle et de la drogue avec une esthétique liée à l'improvisation jazz et des attachements plus traditionnels avec les formes lyriques classiques. D'origine irlandaise, John Wieners a grandi à Milton dans la banlieue de Boston. Après ses études secondaires, il entre au Boston College, il y obtiendra son Bachelor of Arts en 1954, puis il rejoint l'établissement expérimental le Black Mountain College, en Caroline du Nord, pendant les deux années suivantes. Là il aura pour professeurs le compositeur John Cage, des peintres tels que Robert Rauschenberg, les poètes Charles Olson, Robert Duncan, et autre figures de l'avant garde artistiques américaine qui vont lui ouvrir la voie de l'écriture. Après la fermeture du Black Mountain College, il suit Charles Olson pour enseigner à l'université d'État de New York à Buffalo. En 1958, il publie son premier livre,\"The Hotel Wentley Poems\", poèmes directement inspiré par la vie bohème de San Francisco, livre où il affirme également son homosexualité. Il s'ensuit une période fertile : création de pièces de théâtre, régisseur de théâtre, publications diverses, mais à partir de 1965, miné par les abus d'alcool, de drogues diverses, il fera régulièrement des séjours en établissements psychiatriques. Même si \"Asylum Poems\" fait référence à sa santé mentale instable, jamais il ne l'exploitera pour faire parler de lui. Après des années faits de periodes plus ou moins longues d'internement, il retourne à Boston en 1970. en plus de ses activités littéraires, il s'implique dans le mouvement en plein essor pour la libération des gays. Sa carrière poétique culmine dans les années 1980. Ses éditeurs, Raymond Foye, Robert Dewhurst, Joshua Beckmand, avec l'aide d'Allen Ginsberg et Robert Creeley rassembleront ses divers écrits non publiés, cela donnera la parution de plusieurs recueils :\"Selected Poems, 1958-1984,\" \"Cultural Affairs in Boston: Poetry and Prose, 1956-1985,\" \"Supplication: Selected Poems of John Wieners.\" Sur le plan personnel, c'était un homme timide et doux, courtois aux manières distinguées. Il a passé les trente dernières années de sa vie à Boston Ses manuscrits sont déposés à l'université du Delaware, à l'université de Syracuse et à l'université du Connecticut.", "section_level": 1}], "src_summary": "John Joseph Wieners, né à Boston dans le Massachusetts le 1934, mort à Boston le mars 2002, est un poète et un universitaire américain qui fut une figure majeure de la Beat Generation, de la San Francisco Renaissance, de la New School de New York, un pacifiste et un activiste de la cause des gays.", "tgt_summary": null, "id": 887436}
{"src_title": "Arn", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De, l'Arn prend sa source dans le Parc naturel régional du Haut-Languedoc massif de l'Espinouse commune de Le Soulié dans le département de l'Hérault passe par le lac des Saints-Peyres et barrage des Saints-Peyres et se jette dans le Thoré en rive droite, en aval de Mazamet dans le département du Tarn", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'Arn au Vintrou.", "content": "Le débit de l'Arn a été observé pendant une période de 49 ans (1948-1996), au Vintrou, localité du département du Tarn, située à une dizaine de kilomètres du confluent avec le Thoré. La surface étudiée est de, soit près de 90 % de la totalité du bassin versant de la rivière. Le module de la rivière au Vintrou est de. L'Arn présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à des niveaux situés entre 6,40 et /s, de décembre à avril inclus (maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à début octobre, s'accompagnant d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusque au mois d'août (608 litres par seconde), ce qui reste assez acceptable.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "Cependant, le VCN3 peut chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, soit 60 litres par seconde, ce qui doit être considéré comme très sévère, le cours d'eau perdant alors près de 99 % de son débit moyen.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "D'autre part, les crues peuvent être très importantes, surtout compte tenu de la taille très modeste de son bassin versant. La série des QIX n'a pas été calculée, mais la série des QJX l'a bien été. Les QJX 2 et QJX 5 valent respectivement 34 et. Le QJX 10 ou débit journalier calculé de crue décennale est de, le QJX 20 de, tandis que le QJX 50 se monte à. Le débit journalier maximal enregistré durant cette période, a été de le 14 décembre 1953. En comparant cette valeur à l'échelle des QJX de la rivière, l'on constate que cette crue était supérieure à la crue d'ordre cinquantennal définie par le QJX 50, et donc très exceptionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "L'Arn est une rivière extrêmement abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de annuellement, ce qui est plus de trois fois supérieur à la moyenne d'ensemble de la France ( par an), mais est également largement supérieur à l'ensemble du bassin versant de la Garonne ( par an) et de l'Agout ( par an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 35,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 2}], "src_summary": "LArn est une rivière du sud de la France qui coule dans les départements de l'Hérault et du Tarn. C'est un affluent du Thoré en rive droite, donc un sous-affluent de la Garonne par l'Agout, et par le Tarn.", "tgt_summary": null, "id": 1034441}
{"src_title": "Zwerg Nase (film, 1953)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Jakob, âgé de 12 ans, aide dans le magasin de légumes de sa mère et livre également au domicile des clients. Un jour, une vieille femme avec un long nez arrive dans le magasin, dit que les herbes étaient mauvaises et meilleures il y a cinquante ans. Jakob est contrarié qu'elle porte toutes les herbes à son nez et les écrase :, lui répond-il. se moque la femme,. Finalement, elle achète des choux et veut que Jakob les apporte. Jakob refuse, mais se laisse persuader par sa mère. D'autres femmes du marché se demande si la vieille femme n'est pas la mauvaise fée Kräuterweis. Dans sa maison, la vieille femme commence à faire de la magie et donne à Jakob une soupe qui le met dans un état de transe : il doit travailler pour la vieille femme pendant sept ans, dont trois ans de cuisine, et est transformé en nain avec un long nez en guise de punition pour son échec. Jakob se réveille après sept ans et s'enfuit, mais ses parents ne le reconnaissent pas et il est seul. Il devient cuisinier à la cour du duc, où le chef cuisinier le met à l'épreuve. Le duc est ravi et l'embauche immédiatement en tant que garde-manger sous le nom de Zwerg Nase, qui atteint la renommée nationale. Une oie achetée sur le marché, la princesse enchantée Mimi, commence à parler ; Jakob la garde secrètement dans sa chambre. Le duc reçoit la visite du prince, Jakob cuisine pendant deux semaines, enfin le prince demande la reine de tous les plats, le pâté Souzeraine. Jakob ne le connaît pas, mais Mimi si, ils cuisinent tous les deux la nuit, mais il manque un ingrédient, l'herbe Niesmitlust (). Le duc est extrêmement en colère, promet au prince le pâté pour le lendemain comme il le connaît ou la tête de son garde-manger. Mimi, qui vient d'oublier l'herbe, conduit Jakob à l'herbe magique qui pousse à la pleine lune la nuit prochaine, Jakob la reconnaît comme l'herbe de la soupe. Dans sa chambre, il sent fortement et perd son long nez, le nanisme et la bosse. Les deux fuient du château chez le père de Mimi, qui peut délivrer sa fille et accepte l'union.", "section_level": 1}], "src_summary": "Zwerg Nase est un film allemand réalisé par sorti en 1953. Il s'agit d'une adaptation du conte \"\" (\"Le Nain Long-Nez\") de Wilhelm Hauff.", "tgt_summary": null, "id": 186450}
{"src_title": "Lemboulas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De, le Lemboulas prend sa source dans le département du Lot commune de Lalbenque, dans le site des vallées du Quercy Blanc et se jette en rive droite dans le Tarn, en Tarn-et-Garonne à Moissac", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Le Lemboulas est une rivière peu régulière.", "section_level": 1}, {"title": "Le Lemboulas à Lafrançaise.", "content": "Son débit a été observé durant une période de 41 ans (1968-2008), à Lafrançaise (hameau de Lunel), localité du département de Tarn-et-Garonne située à quelque sept ou huit kilomètres de son confluent avec le Tarn. La surface ainsi étudiée est de, soit la presque totalité du bassin versant du cours d'eau. Le module de la rivière à Lafrançaise est de. Le Lemboulas présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, comme bien des cours d'eau du bassin de la Garonne. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 2,83 à, de décembre à mai inclus (avec un maximum assez net en février). Au mois de juin, le débit chute fortement ce qui mène rapidement aux basses eaux d'été qui ont lieu en août-septembre, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au plancher de au mois d'août. Mais ces moyennes mensuelles cachent des fluctuations plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "En effet, aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque en cas de période quinquennale sèche (deux litres/s), c'est-à-dire que le cours d'eau peut tomber presque à sec.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues peuvent être importantes, vue la taille du bassin versant de la rivière. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 38 et. Le QIX 10 est de, le QIX 20 de, tandis que le QIX 50 se monte à. Le débit instantané maximal enregistré à Lafrançaise a été de le, tandis que la valeur journalière maximale était de le même jour. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était d'ordre cinquantennal, et donc assez exceptionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "Le Lemboulas est une rivière peu abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 171 millimètres annuellement, ce qui constitue seulement une bonne moitié de la moyenne d'ensemble de la France, tous bassins confondus (plus ou moins 320 millimètres par an). C'est aussi largement inférieur à la moyenne du bassin de la Garonne (384 millimètres par an) et surtout du Tarn (478 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint le chiffre médiocre de 5,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Lemboulas est une rivière du sud de la France qui coule dans les départements du Lot et de Tarn-et-Garonne. C'est un affluent du Tarn en rive droite, donc un sous-affluent de la Garonne.", "tgt_summary": null, "id": 2103468}
{"src_title": "Nicolas de Nassau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille.", "content": "Nicolas de Nassau est le fils du duc souverain Guillaume de Nassau (1792-1839) et de sa seconde épouse la princesse Pauline de Wurtemberg (1810-1856), elle-même petite-fille du roi Frédéric I de Wurtemberg (1754-1816). Nicolas de Nassau est donc le demi-frère du grand-duc Adolphe de Luxembourg (1817-1905). Le juillet 1868, le prince Nicolas épouse morganatiquement, à Londres, la noble russe Natalya Alexandrovna Pouchkine (1836-1913), fille de l’écrivain Alexandre Pouchkine (1799-1837) et de son épouse Natalia Nikolaïevna Gontcharova (1812-1863). La jeune femme, qui vient de divorcer du général russe Mikhail Leontievich von Dubelt pour épouser Nicolas, est donc une descendante du prince camerounais ou éthiopien ou érythréen (cf. biographie) Abraham Hanibal (1696-1781). Du mariage de Nicolas et de Natalia naissent trois enfants :", "section_level": 1}, {"title": "Biographie.", "content": "Issu d’une petite maison souveraine allemande, le prince Nicolas de Nassau suit une carrière militaire qui le conduit notamment à combattre la France durant la Guerre d’Italie de 1859. Après la déposition du roi Othon I de Grèce par une révolution en 1862, le gouvernement britannique envisage de faire du prince Nicolas son candidat à l’élection au trône. De fait, Nicolas professe des opinions libérales et le Premier ministre britannique Lord Palmerston est convaincu qu’il sera un bon souverain. Le prince a, par ailleurs, l’avantage d’avoir épousé une aristocrate russe qui appartient à l’Église orthodoxe et qui devrait donc rassurer les Grecs sur la religion de leur futur souverain. Cependant, l’empereur Napoléon III rejette la candidature de Nicolas de Nassau car le prince a combattu les armées françaises par le passé. C’est donc finalement le prince Guillaume de Danemark qui est élu à la tête du royaume de Grèce en 1863. En 1866, le Duché de Nassau est annexé par la Prusse qu verse une indemité substantielle au duc Adolphe, frère de Nicolas. En 1890, le duc Adolphe hérite du trône de Luxembourg. Nicolas meurt à 73 ans le suivi de près par son frère le grand-duc Adolphe. Le fils du grand-duc Adolphe monte sur le trône sous le nom de Guillaume IV de Luxembourg mais il n'a que des filles et le Luxembourg est régi par la Loi Salique qui écarte les filles de la succession grand-ducale. Le seul héritier en ligne masculine du grand-duc est son cousin Georges de Merenberg, fils de Nicolas, mais le jeune homme est issu d'une union morganatique et Guillaume préfère le déclarer non-dynaste et abroger la loi salique. Sa fille Adélaïde lui succèdera.", "section_level": 1}], "src_summary": "Nicolas Guillaume de Nassau, prince de Nassau, est né à Biebrich, le, et est décédé à Wiesbaden, le. Dernier fils du duc Guillaume de Nassau, c’est un militaire allemand au service de l’Autriche ainsi qu’un candidat à l’élection au trône de Grèce de 1862-1863.", "tgt_summary": null, "id": 529207}
{"src_title": "Alice au royaume de cœur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Alice Liddell somnole dans son jardin quand un jeune homme avec des oreilles de lapin la kidnappe en la faisant tomber dans un trou. Sans le vouloir, Alice est emmenée à Wonderland, dans la contrée du Royaume de Cœur. Le lapin dit s’appeler Peter White et lui fait avaler une étrange potion avant de disparaître. Afin de rentrer chez elle, Alice doit jouer au même étrange jeu que les habitants de ce monde et la chose n'est pas facile quand tous les hommes cherchent à la séduire ou à la tuer.", "section_level": 1}, {"title": "Le Royaume de Cœur.", "content": "Le Royaume de Cœur est divisé en quatre territoires, dont trois qui sont en guerre : le château de Cœur, le parc d'attractions, le manoir du Chapelier. La tour de l'horloge est le seul territoire neutre. La plupart des habitants du royaume ne possèdent pas de visage et n'ont pas de nom. ce sont des « serviteurs ». Seuls les acteurs ont le droit d'avoir un visage. Par contre, tous les personnages possèdent sur eux des objets qu'ils peuvent transformer à leur guise en arme. Ils ne possèdent pas de cœur, mais une montre dans la poitrine. À leur mort, leur corps disparaît et seule reste la montre qui sera réparée par Julius l'horloger. Le nouveau corps sera identique, mais la personnalité change. C'est pour cela que les habitants du Royaume ne considèrent pas leur vie comme quelque chose d'important. Dans certains cas, si la montre d'un acteur est irréparable, un habitant du Royaume recevra un visage et devra reprendre le rôle. Les moments de la journée sont complètement décalés. Ainsi une nuit peut durer une trentaine de minutes et être suivie par le crépuscule qui peut durer plus ou moins longtemps.", "section_level": 1}, {"title": "Jeux vidéo.", "content": "Il existe actuellement plusieurs jeux vidéo : \"Heart no kuni no Alice\" et sa suite \"Clover no kuni no Alice\", \"Joker no kuni no Alice\", \"Omochabako no kuni no Alice\" et une réadaptation du premier opus \"Heart no kuni no Alice: Anniversary\". D'abord sorti sur PC, les jeux ont été réédités sur PS2 ou PSP. Un autre jeu intitulé \"Diamond no Kuni no Alice: Wonderful Mirror World\" est sorti sur PSP le.", "section_level": 1}, {"title": "Manga.", "content": "Une adaptation du jeu vidéo en manga a vu le jour par Soumei Hoshino dans le magazine \"Monthly Comic Avarus\" entre les numéros d' et avant d'être compilé en un total de six volumes. La version française est éditée en intégralité par Ki-oon. Une deuxième série nommée, adaptation du jeu vidéo \"Clover no kuni Alice\", a vu le jour entre 2009 et 2011 par Manenosuke Fujimaru et comporte un total de sept volumes. La version française est également éditée par Ki-oon. Une troisième série nommée, adaptation du jeu vidéo \"Joker no kuni no Alice\", est publiée à partir d'avril 2011 dans le magazine \"Comic Zero Sum\" et compte sept volumes. La version française est éditée par Ki-oon. Plusieurs mangas one shot ont également vu le jour.", "section_level": 1}, {"title": "Anime.", "content": "En, Quin Rose annonce la production d'un OAV basé sur le visual novel, mais le projet n'a jamais vu le jour. En, la production d'un film d'animation a été annoncée dans le magazine \"B's-Log\". Celui-ci est sorti dans les salles japonaises le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Plusieurs jeux vidéo dérivés ont par la suite vu le jour, et ont connu des adaptations en manga. Alice au royaume de trèfle et Alice au royaume de Joker, dessinés par Mamenosuke Fujimaru, sont publiés respectivement entre 2009 et 2011 et entre 2011 et 2014 dans le magazine \"Comic Zero Sum\". Les versions françaises sont publiées par Ki-oon.", "tgt_summary": null, "id": 2106921}
{"src_title": "Conférence impériale", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire et contexte.", "content": "Après la promulgation de la constitution Meiji, les affaires quotidiennes du gouvernement de Meiji furent menées par un cabinet avec l'empereur pour chef d'État et le premier ministre pour aide de ce dernier. Cependant, sur les sujets essentiels, des conférences extra-constitutionnelles étaient réunies pour obtenir l'approbation impériale finale des actions à entreprendre et qui avaient déjà été décidées par le gouvernement civil, par les doyens de la politiques (genrō) et/ ou les autorités militaires lors des conférences de liaison (\"Renraku kaigi \"). En tant que souverain, l'empereur assistait aux discussions mais n'intervenait jamais en raison du protocole. Il était impensable que l'empereur soit en désaccord avec les décisions de la conférence impériale. Les membres de la conférence impériale étaient généralement (en plus de l'empereur lui-même) : Des communiqués de presse étaient généralement émis après chaque conférence, en précisant les personnes présentes et si une décision avait fait l'unanimité. La première conférence impériale fut convoquée juste avant la guerre sino-japonaise (1894-1895). D'autres furent tenues avant la guerre russo-japonaise, l'entrée dans la Première Guerre mondiale, la signature du pacte tripartite, plusieurs fois durant la guerre sino-japonaise (1937-1945) et les, et, avant l'attaque de Pearl Harbor. L'empereur intervint toutefois dans le débat à deux reprises : le et lors de la dernière conférence du, durant laquelle furent acceptés les termes de la déclaration de Potsdam. Durant cette dernière session, il mit fin à un blocage des discussions en approuvant personnellement la capitulation à une condition, la préservation du \"Kokutai\" (identité nationale), « avec l'entente que la dite déclaration ne remettait pas en cause le rôle de sa Majesté comme souverain ».", "section_level": 1}], "src_summary": "La était un conseil extraconstitutionnel réuni dans l'empire du Japon pour discuter des questions importantes de la politique étrangère. L'empereur du Japon assistait à cette conférence.", "tgt_summary": null, "id": 1823634}
{"src_title": "Palette de la chasse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Découverte.", "content": "Les fragments ont été acquis entre 1886 et 1888 auprès d’une source anonyme en Égypte par Wallis Budge. Ils ont été enregistrés comme provenant de Tell el-Amarna, probablement suite à la confusion avec d’autres objets acquis au même moment sur ce site. Trente ans après leur acquisition, Budge détermina leur provenance comme venant d’Abydos dans son livre \"By Nile and Tigris : a narrative of journeys in Egypt and Mesopotamia on behalf of the British museum between the years 1886 and 1913\". Du fait du style et de la datation, cette provenance d’Abydos serait confirmée par certains chercheurs.", "section_level": 1}, {"title": "Datation.", "content": "Après une première datation par le philologue anglais Wallis Budge, l'archéologue allemand Hermann Ranke reprend cette chronologie. Il distingue deux groupes qui se suivent chronologiquement, la palette de la chasse se situant à la frontière de ceux deux groupes. Pour l’archéologue, c'est la forme oblongue de la palette présentant une représentation complexe et un signe hiéroglyphique qui la met en position d'assurer une transition entre les deux groupes. De nouvelles datations seront effectuées jusqu’à celle de l’archéologue Luc Watrin. À partir de sa révision des \"Stufen\" de Werner Kaiser, Luc Watrin date la palette de fin Naqada IIIa-début IIIb.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "La palette de la chasse est gravée en bas-relief sur un seul côté. Autour du godet placé en son centre, la palette présente une scène complexe de chasse mêlant chasse aux lions et à d’autres animaux sauvages comme des oiseaux, des lièvres et des gazelles. Les armes utilisées par la vingtaine de chasseurs sont des arcs et des flèches, des masses, des bâtons de jet et des lances.", "section_level": 1}, {"title": "Recto.", "content": "Hormis les lions, les animaux sauvages représentés sont la gazelle, l'antilope Springbok, le bubale, le lièvre, l'autruche et une espèce de cerf. Tous les chasseurs portent la barbe et la plupart ont des coiffes de plumes. Leurs vêtements se compose d’un court kilt avec une queue de renard attachée à l'arrière. Trois chasseurs portent des signes distinctifs d’une appartenance géographique ou tribale, les autres ne disposent que de leurs armes notamment l'arc, la lance, la masse, le bâton de jet et le lasso appelé également lariat chez certains scientifiques. Les objets arrondis portés par certains des chasseurs ont été interprétés comme des sacs ou des boucliers. L’identification des canidés fait encore débat parmi les chercheurs. Interprété à l’origine comme des renards ou des chacals, l’analyse de renard fut confirmée par plusieurs scientifiques même si l’identification comme lycaons a également été évoquée. Parmi les chasseurs, un canidé poursuit trois espèces d'antilopes et une autruche entre les deux rangées de chasseurs sur l’extrémité la moins large de l’objet. Un autre canidé, dans la partie la plus large, se précipite sur un Springbok retenu par la corde du lasso d'un chasseur. Un membre du groupe des chasseurs tente de maintenir un Springbok par les cornes à l'aide de son lasso. Deux lions ont été touchés par des flèches et l'une des bêtes blessées est en train de poursuivre un chasseur. Les flèches appartiennent à la variété à pointe de silex, avec un bord biseauté plutôt qu'une pointe. Au milieu de la palette, mais légèrement décalée vers l'extrémité la plus large, se trouve une zone plate entourée d'un anneau surélevé, imitant les dépressions circulaires utilisées pour broyer la peinture oculaire sur les palettes fonctionnelles. À l'extrémité large se trouvent, une bête mythique constituée des parties antérieures liées de deux buffles ou aurochs mâles et un symbole correspondant au hiéroglyphe du sanctuaire, sḥ.", "section_level": 2}, {"title": "Verso.", "content": "Le verso ne présente pas de décoration, mais chaque fragment présente diverses traces dont certaines peuvent être interprétées comme des marques récentes de manipulation soit liées aux outils lors de la découvertes soit liées à d’autres outils lors de ses diverses manipulations.", "section_level": 2}, {"title": "Signification de l’iconographie.", "content": "Pour l’archéologue Stan Hendrickx, cette chasse est à situer dans le contexte de l’élite prédynastique. Il s'appuie sur l'iconographie montrant, dès le début de la culture nagadienne, un lien étroit entre le pouvoir militaire/politique et la chasse et la consommation de viande d’animaux sauvages dans un contexte rituel ainsi que l'importance de cette consommation dans des cimetières comme le cimetière d’élite HK6. Pour l’archéologue Jean-Olivier Gransard-Desmond, la queue postiche de renard qui se retrouve également sur la palette de Narmer et la palette de Hiérakonpolis est le précurseur de la queue postiche qui sera l’apanage de pharaon en tant que « grand féticheur », expression empruntée à Jean Yoyotte. Pour lui, l’utilisation qui en est faite dans la palette de la chasse présente une évolution par rapport aux usages précédents de dépouille ou morceau d’animaux sauvages. L’être humain ne se cache plus derrière l’animal au moyen de sa dépouille, mais fusionne partiellement avec lui du fait de l’utilisation d’une partie de l’animal. Ainsi, l’être humain s’octroie une partie des qualités de l’animal pour l’assimiler ou s’en protéger. L’archéologue précise que les raisons qui ont motivé le choix du renard restent inconnues autant que les qualités attribuées à l’animal.", "section_level": 1}, {"title": "Fonction de l’objet.", "content": "Les palettes à fard servent à broyer les minéraux dont sont tirés les fards. Cependant, la palette de la chasse comme tout un groupe de palettes ne semble pas avoir cet usage. En effet, aucune trace d’utilisation n’a été relevée sur cette palette pas plus que sur le groupe de palettes historiées du prédynastique auxquelles la question d'un sens religieux ou cosmogonique se pose.", "section_level": 1}, {"title": "Confection.", "content": "Selon l’archéologue Stan Hendrickx, l’exécution d’un artéfact comme la palette de la chasse était confiée à des artisans spécialisés, ce qui justifierait un résultat uniforme.", "section_level": 1}], "src_summary": "La palette de la chasse, appelée également palette de la chasse aux lions, est une palette à fard en grès \"grauwacke\". Fragmentée en trois morceaux, la provenance de ces derniers est inconnue ayant été acquis sur le marché de l’art auprès d’une source inconnue. Datée par comparaison de la période de fin Naqada IIIa-début Naqada IIIb soit autour de - (période prédynastique). Deux morceaux sont actuellement exposés au British Museum à Londres et le troisième au musée du Louvre à Paris.", "tgt_summary": null, "id": 2437326}
{"src_title": "Dick Nichols", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né à Fort Scott au Kansas, Dick Nichols fréquente les écoles publiques. Il a obtenu son B. S. de l'Université d'État du Kansas, en 1951, après avoir servi comme enseigne dans l'United States Navy, de 1944 à 1947. Il a été conseiller en information auprès du Kansas State Board of Agriculture, directeur agricole associé de stations de radio et de télévision à Topeka au Kansas, et représentant agricole d'une banque à Hutchinson, Kansas. Depuis 1969, il est président et président du conseil d'administration de la Home State Bank à McPherson au Kansas. Il a été membre du Comité exécutif républicain de l'État du Kansas, délégué à la Convention nationale républicaine de 1988 et président du Parti Républicain pour le cinquième district du Congrès de 1986 à 1990. En 1986, Nichols a été poignardé par un fou lors d'une traversée sur le Staten Island Ferry, alors qu'il était en touriste avec sa femme à New York. Il s'est complètement remis de ses blessures et a reçu la visite du maire Ed Koch à l'hôpital. Nichols a été élu républicain au 102 Congrès (3 janvier 1991- 3 janvier 1993), représentant le 5e district du Congrès du Kansas. Il a battu de justesse la future présidente du FDIC, Sheila Bair, lors des primaires républicaines. Lors de la nouvelle répartition des voix à la suite du recensement de 1990, la taille de la délégation du Congrès du Kansas a été ramenée de 5 à 4, éliminant ainsi le 5 district. En 1992, Nichols s'est présenté à l'investiture républicaine pour défier Dan Glickman dans le 4 district du congrès, mais il a perdu les primaires contre le Sénateur Eric R. Yost, qui lui même a perdu contre Glickman aux élections générales. Nichols est un résident de McPherson au Kansas.", "section_level": 1}], "src_summary": "Richard Nichols, dit Dick Nichols, né le à Fort Scott (Kansas) et mort le à McPherson (Kansas), est un homme politique américain, membre du Parti républicain à la Chambre des représentants des États-Unis pour le Kansas.", "tgt_summary": null, "id": 1884177}
{"src_title": "Nick Venturi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est né en 1923, dans Le Panier, un quartier du centre-ville de Marseille, de Jacques Venturi et de Catherine Pacini. Durant la Seconde Guerre mondiale, Dominique Venturi se rapproche des milices socialistes tenues par le jeune avocat Gaston Defferre. Ces milices comptaient environ 300 personnes, avec à leur tête les Guérini. Ils sont dirigés par Horace Manicacci, Xavier Culioli, tous deux résistants dès 1940 (membres du réseau Brutus) et un Bastiais analphabète Louis Rossi dit « le Capitaine », oncle de Nick. C'est ainsi que possédant la carte SFIO en poche, Dominique Venturi devient un des porte-flingue de Defferre. Le, Nick débarque, avec ses amis armés, au siège du \"Petit Provençal\". Les locaux sont pris d’assaut et réquisitionnés. Le journal est rebaptisé \"Le Provençal\". Parallèlement, à ses actions « politiques », Nick est décoré de la Croix de Guerre pour ses actions de résistance. En, il échappe à un tir de rafale de mitraillette au bar Le Hollandais dans le quartier de Pigalle à Paris. L’auteur Ange Salicetti, dit « le séminariste », mène une vendetta sauvage qui fera près de 40 morts avant son assassinat, le.", "section_level": 1}, {"title": "L’affaire du Combinatie.", "content": "Par la suite, le nom de Nick Venturi, parmi les Guérini, Jo Renucci et Marcel Francisci, apparaît dans des affaires de contrebande de cigarettes, entre Tanger et les côtes françaises. Dans le cadre de ses affaires, celle de la cargaison d’un bateau de pêche néerlandais \"Le Combinatie\" va entraîner une guerre fratricide. Un associé présumé du clan Guérini-Francicsi-Rénucci, Antoine Paolini dit « Planche » veut détourner 2700 caisses de cigarettes. Le litige se finira par la mort de ce dernier en. À peine condamné dans l’\"affaire du Combinatie\", Nick Venturi, tout en aidant Gaston Defferre, continue de faire « des affaires », notamment outre-Atlantique. Les parrains français trafiquent l’héroïne. Ils font venir la drogue de Turquie, ils la transforment dans des laboratoires autour de Marseille et l’envoient à leurs « cousins » mafieux de Cosa nostra aux États-Unis. C’est la fameuse « \"French Connection\" ». Nick est épinglé dans un rapport d'un agent des narcotics américain datant du, où il est cité comme étant un des principaux chefs du réseau. Cette thèse est reprise par un rapport du Congrès américain sur \"le crime organisé et le trafic illicite de drogues\" de 1964. Lui et son frère Jean sont cités dans des fiches détaillées. Jean Venturi ferait l'intermédiaire, profitant de son statut de représentant chez Ricard au Canada. Mais faute de preuves, ils ne peuvent être confondus.", "section_level": 1}, {"title": "La CEGM.", "content": "Dès 1953, année où son mentor Gaston Defferre est élu maire de Marseille, Nick Venturi crée la Coopérative d'entreprise générale du Midi (CEGM), spécialisée dans les travaux du bâtiment. En 1969, il y intègre son épouse comme associée, son fils Jacques comme président et un certain Roger Salel, homme de confiance de Defferre et du sénateur Antoine Andrieux. Un homme précieux. Nick est un homme de réseau avec ses entrées à la mairie de Marseille et ses appuis Gaston Defferre, Antoine Andrieux et Jean Masse, adjoint chargé de la voirie. La CEGM prospère avec un CA annuel 1,5 million de francs. À tel point que Jacques Venturi et le frère de Nick, Jean décident de monter une autre société, la Renosit, en 1977. Cette dernière est chargée des jardins publics et des ordures ménagères. En 1978, la CEGM emporte un contrat de 10 millions de revêtement de sol dans des conditions « douteuses ». Elle est obligée de sous-traiter une partie des travaux. Des impayés surgissent et Nick se dispute avec Defferre qui a appris les magouilles de la CEGM. Ce dernier l'élimine du parti socialiste. Pour se débarrasser de ses dettes, il tente de vendre sa maison, en vain. Mais fin 1979, il trouve un repreneur, une société de BTP, la SPAPA. Malgré tout, la situation se détériore et les dirigeants de la SPAPA éjectent Jacques Venturi. Nick acculé, brade sa maison pour 1,5 million au lieu de 2 millions espérés. L’acheteur est un certain René Lucet, directeur de la caisse de la sécu des Bouches-du-Rhône et militant de Force ouvrière. Ce dernier est retrouvé assassiné dans sa chambre de sa villa, le. L'autopsie conclut à un suicide. Mais une deuxième expertise trouve étrange que les deux balles aient été tirées dans le même orifice. Les enquêteurs, intrigués, vont de découverte en découverte. Ils découvrent l'achat de la villa à prix cassé qui appartenait à Nick Venturi, ami de Gaston Defferre. Ils mettent au jour les relations qu'entretient la CEGM et d'autres entreprises avec la mairie pour l'obtention de marchés publics. La CEGM paraît, tout de même, la plus privilégiée. Les auditions et les arrestations se multiplient, dont celle de Jacques Venturi, fils de Nick. Nick Venturi promet de sortir son fils de prison. Pour cela, il menace de faire des révélations. Gaston Defferre, alors ministre de l’Intérieur de François Mitterrand, ne se laisse pas impressionner et lâche Nick Venturi.", "section_level": 1}, {"title": "Épilogue.", "content": "Nick Venturi est incarcéré le à la prison des Baumettes. Au procès des fausses factures, Nick Venturi est condamné pour faux en écriture, escroquerie à la TVA, abus de biens sociaux et corruption passive. Il écope de quatre ans de prison dont trois ans ferme. Son fils écope, quant à lui, de cinq ans, dont trois ans ferme. À sa sortie de prison, Defferre est décédé le. Il se fait oublier et navigue entre Marseille et Tanger... Nick Venturi meurt le, avenue du Prado. Il fut enterré entouré des siens et d’une foule de 300 personnes, dont notamment des politiques de gauche, proche de feu Gaston Defferre, mais aussi de droite et certaines personnalités du milieu. Il fut l’un des rares parrains corses à mourir de mort naturelle, tout comme son frère, Jean qui meurt à 89 ans, le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dominique Venturi (Marseille - ), dit Nick Venturi est considéré comme l'un des derniers grands parrains du milieu corse de Marseille et de la French Connection.", "tgt_summary": null, "id": 269066}
{"src_title": "Protection de la nature et des animaux sous le Troisième Reich", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Protection de la nature et des animaux sous le Troisième Reich.", "content": "L'Allemagne nazie a promulgué d'importantes législations relatives aux droits des animaux et à la protection de la nature, avec notamment la loi sur l'abattage des animaux du, la loi fondamentale de protection des animaux du (avec les décrets d'application qui suivent, notamment le cinquième, daté du sur la protection des animaux qui concerne le statut de la Société fédérale pour la protection des animaux), la loi entravant la chasse datée du (\"Reichsjagdgesetz\") et sur la protection de la nature du (\"Reichsnaturschutzgesetz\"). La protection de l'animal serait cohérente avec l'inspiration de l'idéologie nationale-socialiste. Ces textes sont réédités en 1939, la préface indiquant :. La loi du promulguée par le Reich est en fait le résultat de longues concertations initiées en 1927 sous la direction du juriste Fritz Korn, sous le gouvernement de la République de Weimar L'originalité de ces lois, ce qui n'échappe pas aux rédacteurs des décrets d'application, ;. Ainsi, en comparaison avec la loi française, l'accent n'est pas anthropocentrique : ce que la loi Grammont de 1850 interdit, c'est l'exhibition publique de la cruauté contre les animaux domestiques parce qu'. Auparavant dans l'histoire occidentale, seule la loi belge du déroge à cette règle. Giese et Kahler notent que les textes juridiques n'ont pas pour vocation de protéger la sensibilité humaine mais. De plus, la loi protège les animaux, qu'ils soient domestiques ou non :. Un chapitre entier est. Parmi les mesures prises, le gavage des oies et la vivisection des animaux sans anesthésie sont interdites. Parmi les dignitaires nazis, les opinions concernant la protection de la nature et des animaux divergeaient. Si Hermann Göring vit dans un cadre champêtre, dans sa villa de Carinhall, il pratique la chasse. Néanmoins, Adolf Hitler était végétarien au moins depuis 1932 et Heinrich Himmler désapprouvait la pratique de la chasse :.", "section_level": 1}, {"title": "Critiques de ces thèses et rôle de la propagande.", "content": "Selon l'essayiste français Luc Ferry, l'Allemagne nazie [Luc Ferry, \"Le Point\", 6 avril 2001]. Pour l'historienne de l’art et des mentalités, Élisabeth Hardouin-Fugier, cette protection de l'animal aurait été essentiellement un outil de propagande pour le régime, les conceptions de bien-être animal étant selon elle inconcevables pour les idéologues fascistes : « Un simple coup d’œil sur la liste des \"nuisibles\" chassables en toutes circonstances ou sur les \"plus basses espèces\" à privilégier dans l’expérimentation animale, suffit à démentir la prétendue égalité nazie de tous les animaux ». Selon elle,, car le régime fut aussi cruel avec les animaux qu'avec les hommes, malgré des prétentions « politiquement correctes » de type publicitaire qui ne correspondent pas aux réalités juridiques du Reich : l'animal a toujours été considéré « comme une chose » (\"als Sache gewertet\"). D'ailleurs, dans l’Allemagne nazie, les animaux de compagnie des Juifs (déportés ou non) ont été eux aussi enlevés puis tués de manière préméditée à l'arme à feu ou à l'arme blanche. Ainsi, Victor Klemperer, Juif, cousin du célèbre chef d’orchestre, témoigne : Dans la même ligne critique, le philosophe Jacques Derrida, dans \"L'Animal que donc je suis\", déclare : Luc Ferry répond à cela que des lois existent. Il note ainsi : certains. Mais cette « pureté naturelle » correspond à l'eugénisme, appauvrissement génétique du fait de la consanguinité pour obtenir des « races » animales « pures » (zootechnie condamnée par l'antispécisme : les animaux ne sont pas des objets soumis au bon vouloir d'une catégorie d'hommes). Ainsi, à l'époque, différents textes existent dans d'autres pays d'Europe mais en Allemagne, ils sont signés par Hitler en personne. Concernant la propagande. Le philosophe ne remet pas en cause la réalité et l'application de ces lois, mais souhaite comprendre comment,. Pourtant, ni la chasse, ni la pêche, ni les abattoirs, ni la consommation de chair animale n'ont été abolis ou combattus en Allemagne nazie. Au contraire, toutes ces pratiques, faisant des animaux de stricts objets, ont été encouragées, et les « grands » du nazisme s'adonnèrent à la chasse sportive (comme Hermann Göring) ainsi qu'à la vivisection sur des animaux (comme Heinrich Himmler) : en fait, tous les universitaires nazis travaillant dans le domaine de la recherche en pharmacie ou en biologie, et des médecins SS, s'adonnèrent sans complexe à ces pratiques, avant, pendant et après la période du Reich (les médecins SS ne furent que rarement inquiétés par la justice après-guerre concernant leurs exactions médicales sur des êtres humains : la plupart furent innocentés et même honorés par la suite d'une place de choix dans le domaine de la recherche scientifique, particulièrement en pharmacie). La publicité nazie concernant la protection de la nature et du gibier correspond d'ailleurs à l'image du « cochon heureux » sur les boucheries ou du chasseur « défenseur de la nature », images que pourfendent les antispécistes comme de la propagande et de la manipulation (ces derniers considérant que les animaux ne font pas plus partie de la nature que les humains ne le font, puisque le terme « Animal » est lui-même sans fondement philosophique, comme l'a démontré le philosophe Jacques Derrida dans \"L'Animal que donc je suis\").", "section_level": 1}, {"title": "Organisation gouvernementale.", "content": "La conservation de la nature et du paysage sont placés à partir de 1936 sous la direction du ministre des Forêts Hermann Göring, aussi appelé « commissaire en chef pour la protection de la nature ». Cela fait suite à la loi sur la conservation de la nature. Afin d'assurer une coordination efficace, est aussi créé en parallèle le « Bureau du Reich pour la protection de la nature », issu de l'Agence prussienne pour la conservation de la nature. Walter Schönichen la dirige jusqu'en, avant de l'être par Hans Klose, un des rédacteurs de la loi. On relève les départements suivants, et leurs responsables respectifs :", "section_level": 1}], "src_summary": "La protection de la nature et des animaux sous le Troisième Reich concerne les politiques environnementales mises en place en Allemagne, de 1933 à 1945. Elle commence dès 1933 avec l'uniformisation des organisations de protection de l'environnement, ainsi que par des (\"Reichsnaturschutzgesetz\", RNG). Dès 1936, ces domaines sont mis sous la tutelle de l'Office des forêts du Reich, dirigé par Hermann Göring.", "tgt_summary": null, "id": 2344542}
{"src_title": "Michel Taubmann", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Dans sa jeunesse, Michel Taubmann milite à l'extrême gauche, au sein du PSU puis d’organisations trotskistes telles que l'Organisation communiste des travailleurs, et les Comités Communistes pour l’Autogestion. Travaillant aux PTT tout en poursuivant ses études, il est délégué CGT au Centre de Tri Postal de la gare d’Austerlitz au cours des années 1970. Ses débuts dans le journalisme datent de 1979. Il couvre alors le congrès de Metz du Parti socialiste pour le journal « Autogestion ». Dans les années 1979-1982, il est pigiste pour différents journaux, notamment Libération, et pour la 3 chaîne de télévision. Abandonnant le militantisme, tout en étant proche du Parti socialiste, Michel Taubmann devient journaliste à plein temps sur France 3 de 1982 à 1989, dans les stations de Nantes, Orléans, Limoges, Paris-Ile-de-France ainsi qu’à Soir 3. De 1989 à 1992, il enseigne le journalisme principalement au CFPJ, le Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes, à Paris et à Montpellier. Dans ce cadre, il participe notamment à la formation de journalistes de télévision au Portugal, en Finlande, à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie. En 1992, il participe à la fondation de la chaîne franco-allemande ARTE. Il y restera jusqu’en 2008, occupant notamment pendant 8 ans le poste de directeur du bureau français de l’information. De 2005 à 2009, il a dirigé la revue Le Meilleur des Mondes avant de lancer en 2012 la revue Building ( « construire librement sa pensée ») qui cessera de paraître après 3 numéros l’année suivante. En 2013, il participe à Tel-Aviv au lancement de la télévision internationale I24News. Il en est pendant 18 mois le directeur-adjoint de l’information. Ayant quitté cette fonction il collabore toujours à cette chaîne, comme éditorialiste spécialisé dans la politique française. Après avoir travaillé comme directeur de collections aux éditions du Moment, il occupe désormais un poste identique aux éditions de l’Archipel. Ecrivain, Michel Taubmann a publié 11 livres. Les plus connus sont : « L’Affaire Guingouin » (1994) et « Le Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » ( 2011). Il est aussi connu pour ses livres sur l’Iran, notamment « Histoire secrète de la Révolution iranienne » ( 2011).", "section_level": 1}, {"title": "Fondation du Cercle de l'Oratoire.", "content": "Préexistant au Cercle de l'Oratoire, un cercle d'amis se réunissait de manière informelle pour échanger leurs opinions sur les sujets d'actualité. C'est à la suite des attentats du 11 septembre 2001, que ce cercle se transforme en Cercle de l'Oratoire, transformation concrétisée par un appel soutenant l'intervention américaine en Afghanistan contre Al-Qaïda. La différence entre les deux listes parle d'elle-même. Lorsqu'en, certains membres du Cercle de l'Oratoire signent un manifeste en faveur de l'intervention en Irak, d'autres s'y refusent. Une part importante des premiers participants abandonnent au fil du temps ce qui est devenu un club proche du néoconservatisme américain. Quelque temps plus tard, le Cercle envisage de fonder une revue, ce qui se concrétisera par la création d'un organe intitulé « Le Meilleur des Mondes » dont Michel Taubmann est le rédacteur en chef. Après des débuts difficiles, la revue finit par voir le jour en 2006 après une entente avec le directeur des Éditions Denoël, Olivier Rubinstein. À l'équipe fondatrice s'ajoutent de nouveaux collaborateurs tels Pascal Bruckner ou l'écrivain Olivier Rolin. Le cercle crée également l'association des Amis du Meilleur des Mondes dont la présidence est assurée par le philosophe André Glucksmann. Sur les évènements du Proche-Orient, la revue véhicule des idées proches de celles des néo-conservateurs américains.", "section_level": 1}, {"title": "Sur Mahmoud Ahmadinejad.", "content": "Dans son ouvrage \"La Bombe et le Coran\" publié en 2008, Michel Taubmann se propose d'étudier la personnalité et le parcours de l'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad. « Né en 1956 dans une famille pauvre, Mahmoud Ahmadinejad a participé comme étudiant à la Révolution khomeiniste de 1979 dans les rangs des islamistes les plus radicaux» écrit-il. Il poursuit : « Il fut longtemps un homme de l'ombre qui participa à de nombreuses missions secrètes liées au terrorisme international. Son ascension commence véritablement après la victoire du réformateur Khatami à l'élection présidentielle de 1997. Dirigeant des Bassidjis, une milice para-militaire, Mahmoud Ahmadinejad mène des opérations violentes contre tous ceux, étudiants, artistes, écrivains, qui croient à une évolution démocratique du régime. Son élection surprise à la présidence de la République en parachève la mainmise de la mouvance la plus obscurantiste sur l'État iranien. ». Il affirme avoir enquêté auprès d'anciens proches du président iranien et d'opposants aujourd'hui en exil. Michel Taubmann met en cause le chef de l'État dans des actes de tortures, de multiples assassinats qu'il aurait lui-même exercé. Selon l’édition du d’\"Iran Resist\", Mahmoud Ahmadinejad, à la fin des années 1990, aurait été le représentant au Liban de la « Fondation des martyrs », destinée à financer le Hezbollah. Il entretiendrait d’anciennes relations avec Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, qu’il aurait rencontré en Corée du Nord à l’occasion d’un stage de formation dans les services de renseignement du dernier régime stalinien de la planète. On est loin de tout connaître sur les activités d’Ahmadinejad dans les années 1980. Pourtant le voile se lève peu à peu. L’une des opérations auxquelles il a participé vient d’être révélée récemment par Fereydoun Jourak. Ce cinéaste et scénariste iranien raconte avoir reçu l’ordre en 1989 de préparer un film destiné à la formation interne du contre-espionnage des forces armées. Il devait en écrire le scénario à partir d’entretiens avec un officier des services secrets, nommé Ahmadinejad. Totalement en confiance, le futur président lui aurait, pendant plusieurs heures, révélé par le menu son rôle dans l’assassinat du commandant Mohammad Hassan Mansouri. Ce pilote de F-14 dans l’armée impériale avait été maintenu en fonction sous le régime islamique pour les besoins de la guerre Iran-Irak. Aujourd’hui en exil, Fereydoun Jourak raconte ce drame longtemps ignoré, y compris des opposants au régime : « Le commandant Mansouri, pilote au sein du 61 Bataillon de Chasseurs de l’armée de l’Air iranienne, prit la fuite, en 1983, lors d’un vol d’entraînement, et se posa en Arabie Saoudite pour protester contre la poursuite de la guerre après la défaite de l’envahisseur irakien à Khorram-Shahr en 1981 et la retraite forcée des armées ennemies. Mansouri entretenait d'étroites relations avec d’autres pilotes au sein de l’armée et les encourageait à le rejoindre en signe de protestation contre la poursuite de la guerre. Ce qui ne manqua pas d’alerter le régime qui le considéra dès lors comme une cible. Ahmadinejad, alors membre de la division d’élite Qods, reçut l’ordre de localiser et d’éliminer le pilote renégat. Ahmadinejad se met au travail en coordination avec le ministère de l’Information iranien, l’un des organes sécuritaires de l’État. Un piège est tendu à Istanbul (...) Il est localisé et abattu à l’arme chaude munie de silencieux ». Le témoin ajoute un détail essentiel : « C’est Ahmadinejad qui assura la finition avant de prendre la fuite vers l’Iran par une frontière terrestre. » Ce même témoignage attribue à Ahmadinejad « la responsabilité des coups de grâce dans un millier de cas dans les prisons iraniennes dans les années quatre-vingt ». Un journaliste iranien membre du cercle de relations publiques Benador Associates, Amir Taheri, écrit dans Gulf News, le : « En 1981, il (Ahmadinejad) rejoint les brigades du terrible procureur-exécuteur Lajevardi, qui opèrent depuis la prison d’Evin où, chaque nuit, elles exécutent des centaines de prisonniers. Il est alors surnommé l’Acheveur : c’est lui qui tire la dernière balle dans le cerveau des agonisants. » Ce rôle, souvent imputé par des témoins à d’autres dignitaires du régime est celui que les Iraniens appellent khalâs-zan, ou le tristement célèbre « tireur de coup de grâce », ou encore « l’acheveur »", "section_level": 1}, {"title": "Le Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn.", "content": "Dans cet ouvrage, Michel Taubmann avance que l'homme politique socialiste Dominique Strauss-Kahn aurait été victime d'un complot, ce que commente le quotidien \"Le Monde\" en le présentant comme « l'apologue de DSK ».", "section_level": 1}, {"title": "Critiques.", "content": "Un article du publié dans le journal \"Libération\", rédigé par Éric Aeschimann et intitulé « Les meilleurs amis de l'Amérique » critique les prises de position de Michel Taubmann et de ses amis du \"Cercle de l'Oratoire\". Selon le journaliste: « les «anti-anti-Américains» vivent dans la hantise de l'islamisme, et parfois de l'islam tout court [...] Dans la petite tribu de l'Oratoire, on parle beaucoup d'«islamo-fascisme», de «fascisme vert», de «totalitarisme islamique». Autant de dénominations choisies pour inscrire l'islamisme dans la lignée du nazisme et du communisme et montrer qu'une nouvelle fois les démocraties sont confrontées au mal absolu. Pour Stéphane Courtois, «nous sommes repartis pour un nouveau tour de totalitarisme». «Après le nazisme et le communisme, l'islamisme est la troisième tentative de détruire la liberté individuelle», juge André Sénik. » Il ajoute : « Difficile de ne pas voir dans cette analyse quoi qu'on en pense sur le fond la trace de l'expérience politique de ceux qui la formulent. Sénik et Courtois, communistes repentis, pourfendent depuis trois décennies les crimes du stalinisme. André Glucksmann, ancien maoïste, s'est rendu fameux en défendant les boat people. Michel Taubmann a été formé chez les trotskistes, tendance « pabliste », où l'on a toujours dénoncé le goulag. « Notre point commun à l'Oratoire, c'est l'antitotalitarisme », assure-t-il. Voilà l'équation posée : être anti-anti-Américain, c'est être anti-islamiste, donc antitotalitaire. CQFD [..] Mais, experts de la région mis à part, la réalité du monde musulman n'est pas ce qui préoccupe le plus le club de l'Oratoire. Ni celle de l'Amérique d'ailleurs. Paradoxalement, la question centrale y est la France. Michel Taubmann le reconnaît volontiers: « La question américaine est importante parce que c'est une question posée à la France. » Pascal Bruckner a souvent écrit sur le sujet. À ses yeux, « les États-Unis nous ont sauvés à trois reprises : en 1917, en 1944, puis pendant la guerre froide, et c'est là une dette difficile à supporter. C'est un problème, pour un peuple, de se dire qu'il ne s'est pas libéré par lui-même ». Avec subtilité, Glucksmann devine dans l'antiaméricanisme l'esquisse d'un « isolationnisme français ». C'est « un mal français », résume Michel Taubmann et on sourit d'entendre un ancien gauchiste reprendre une expression dont Alain Peyrefitte, figure de la droite musclée des années 1970, s'était servi en son temps comme titre d'un ouvrage tonitruant. Hasard. Mais peut-être, aussi, volonté de rupture avec une gauche qui, depuis trente ans, n'a cessé de se heurter à ses propres contradictions. Au rayon de leurs ennemis, les « oratoriens » glissent facilement de l'islamisme à « l'islamo-gauchisme », puis au gauchisme tout court. Le sujet les rend intarissables [...] ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Michel Taubmann (né en 1956 à Paris) est un journaliste de télévision, écrivain et éditeur. Il fut aussi le fondateur et le rédacteur en chef de la revue \"Le Meilleur des Mondes\", puis le directeur de la revue Building. Il est en 2017 éditeur aux éditions de l’Archipel et éditorialiste politique sur la chaîne de télévision i24News.", "tgt_summary": null, "id": 196515}
{"src_title": "Amédée Bonnet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Amédée Bonnet est né à Ambérieu-en-Bugey (Ain) le ; après des études au collège de Belley (Ain), il s’installa à Lyon, où il obtint en 1825, le titre de bachelier ès lettres, puis à Grenoble, l’année suivante où il décrocha le baccalauréat ès sciences. Suivant une tradition familiale - son père Joseph Bonnet (1760-1839) était médecin, juge de paix et percepteur à Ambérieu)- il s’orienta vers la médecine ; à l’issue d’une année préparatoire à Lyon, il gagna la capitale où il est accueilli par Richerand, chirurgien à l'hôpital Saint-Louis et ami du père d'Amédée : externe des Hôpitaux de Paris en 1827, interne en 1828 (il est major de la promotion et n'a alors que 19 ans), il obtint en 1831 le Grand Prix, la médaille d’or, de l’École pratique. Cette distinction attira l’attention sur lui et en particulier celle d’Armand Trousseau qui le choisit comme collaborateur. Le, il soutint sa thèse de doctorat intitulée « \"Recherches sur quelques points de physiologie et de pathologie, tels que la surdité, les luxations, le mouvement des cotes, le siège des rhumatismes\" ». Il la dédiait non seulement à Trousseau mais aussi à Richerand et Récamier qui, en toute solidarité bugiste, l'avaient aidé au cours de ses études. Muni de son diplôme de docteur en médecine, Amédée Bonnet continua à étudier à Paris, lorsque le poste de chirurgien-major de l’Hôtel-Dieu de Lyon fut mis au concours en ; à l’issue des épreuves, A. Bonnet fut nommé chirurgien aide-major de l’Hôtel-Dieu, pour remplacer M. Bajard, dont les fonctions prenaient fin le. Alors qu'il est jeune chirurgien aide-major, au moment de la deuxième révolte des canuts en 1834, il n'hésite pas à braver l'interdiction de quitter l'Hôtel-Dieu écrite dans le règlement et à risquer une révocation, pour aller soigner les insurgés blessés et réfugiés dans l'église Saint-Bonaventure. Il y reste deux jours avant de s'opposer à l'entrée des soldats dans l'église. Chirurgien-major depuis le, il fut nommé à la même date professeur de clinique chirurgicale à l’École Préparatoire de Lyon ; malgré une intense activité chirurgicale et les obligations liées à ses cours, il trouva le temps de publier de nombreux mémoires : « Fractures du col du fémur et de l’humérus 1839 », « Cure radicale des varices 1839 », « Lithotritie 1842 ». Après la fin de ses fonctions de chirurgien-major en 1843, il poursuivit son activité hospitalière en qualité de professeur de clinique chirurgicale et cela jusqu'à sa mort en 1858. Il avait une passion pour l'enseignement C’est à l’issue d’un séjour à Naples en 1858, à l’invitation de l’un de ses collègues, le professeur Palacciano, qu’il ressenti les premières douleurs lombaires qui devaient aboutir à une paraplégie courant novembre ; la nouvelle, répandue dans toute la ville, causa une consternation générale. À la nouvelle de la maladie d'Amédée Bonnet, le maréchal de Castellane lui-même, gouverneur de la ville, et dont le quartier général était proche du domicile du célèbre médecin, fit étendre de la paille dans les rues avoisinantes pour assourdir le bruit des sabots des chevaux et supprimer les sonneries du clairon du salut aux couleurs. Le malade trouve la force de signer sa lettre de remerciements le. Amédée Bonnet meurt à 49 ans, le, à Lyon. Tous les journaux scientifiques consacrèrent des articles au chirurgien disparu et dans toutes les sociétés savantes dont il était membre, des éloges furent prononcées. Une souscription publique fut ouverte pour élever un monument à sa mémoire : le, fut inaugurée dans la cour Saint-Martin de l'Hôtel-Dieu la statue en pied d’Amédée Bonnet, réalisée par le sculpteur Guillaume Bonnet (1820-1873). En 2018, après les nouveaux aménagements de l'Hôtel Dieu, une place portant le nom du chirurgien est créée avec sa statue au centre. Le, une plaque commémorative fut apposée sur la maison d’Ambérieu, où il vit le jour : un émouvant hommage lui fut rendu à cette occasion. Un buste du médecin est disposé à la mairie de la commune. On connaît également l'existence d'un médaillon en plâtre à son effigie. Il a été réalisé par le sculpteur François-Felix Roubaud en 1857 et se trouve aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Lyon.", "section_level": 1}, {"title": "Publications.", "content": "Le premier ouvrage important fut publié en 1841 : « Traité des sections tendineuses et musculaires ». Ce traité fit sensation à l’époque, car il évoquait la possibilités de traiter des pathologies qui ne menaçaient pas l’existence et qui étaient considérées jusqu’alors au-delà des ressources thérapeutiques, ce qui est le cas du strabisme, des pieds bots ou les déformations des genoux. C’est à partir de 1843, dégagé de plusieurs fonctions, qu’il élabora ses ouvrages sur les « Maladies articulaires » ; le premier de ces ouvrages lui valut la croix de chevalier de la Légion d’Honneur (), le second fut couronné par l’Académie des Sciences et lui permit d’obtenir le titre de membre correspondant de l’Institut le, en succédant à Mathieu Orfila. Ses travaux, en particulier ceux concernant les immobilisations articulaires ont jeté la base de la chirurgie orthopédique ; Louis Léopold Ollier (1830-1900), qui est considéré comme le créateur de la chirurgie orthopédique moderne fut l’un de ses élèves. (Il occupa d’ailleurs le poste de chirurgien-major de l’Hôtel-Dieu de Lyon à partir de 1860). Déjà membre correspondant de l’Académie Royale de Médecine depuis 1840, il devint associé national de l’Académie Impériale de Médecine, le. En, la Société de Chirurgie de Paris, le nomma membre correspondant. À côté de ses activités médicales, A. Bonnet fut élu président de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon en 1856 et 1857 et nommé membre correspondant ou associé de diverses sociétés savantes européennes. Il publia de nombreux articles dont « Influence des lettres et des sciences sur l’éducation » en : : cette pensée éclaire les nobles aspirations de toute sa vie et il qualifiait cette partie de son œuvre de « médico-morale ». Un second discours, daté de (« De l’oisiveté de la jeunesse dans les classes riches ») constituait un avertissement à la jeunesse dorée et", "section_level": 1}], "src_summary": "Amédée Bonnet (1809-1858) est un médecin français, chirurgien de l'Hôtel-Dieu de Lyon, membre de l’Académie de médecine ; il est l’un des précurseurs de la chirurgie orthopédique.", "tgt_summary": null, "id": 1019488}
{"src_title": "Jean Le Tavernier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Jean Le Tavernier est l'un des rares enlumineurs de cette époque pour lesquels les historiens ont identifié des manuscrits toujours conservés et pour lesquels ils possèdent des sources sur sa vie et ses activités. Il appartient sans doute à une génération de peintres. Trois frères, Gillis de Tavernier de Beeldmaker (documenté de 1428-1452), Geraerd (de 1440-1475) et Jakob (1428-1454) sont mentionnés comme citoyens de la ville flamande d'Audenarde et à plusieurs reprises au service du duc. Jean ou Jan, est sans doute le fils bâtard du dernier, mentionné ainsi en 1450 au moment où il devient membre de la guilde de Saint-Georges de la ville. En 1456, il fait une demande officielle de légitimation auprès des autorités bourguignonnes. En 1458, il épouse Jorine, fille bâtarde elle aussi d'un grand bourgeois de la ville Arend Cabilliau, dont naissent deux fils, Coppin et Arekin. Il décède brutalement et fortement endetté au début de l'année 1462. Ses fils doivent renoncer à son héritage. Jean Le Tavernier a longtemps été confondu avec un autre Jean Tavernier, reçu franc-maître peintre dans la ville de Tournai en 1434 et qui tente de s'implanter à Gand en 1441. En effet, on a décelé dans sa peinture une influence de Robert Campin, le grand maître de la peinture tournaisienne. Mais aucun manuscrit attribué ne peut être rattaché à une activité à Tournai, contrairement à la ville d'Audenarde. Cette influence campinienne pourrait être plus indirecte : Jean Le Tavernier aurait pu être en apprentissage chez un autre peintre installé à Audenarde, Saladin de Stoevere, petit-neveu de Jan de Stoevere, apprenti de Robert Campin. Jean Le Tavernier participe en à une délégation audenardaise qui participe à la décoration au banquet du faisan organisé à Lille par Philippe le Bon. Il est mentionné en 1455 dans les comptes des ducs de Bourgogne comme recevant un paiement pour la réalisation de 1200 lettres dorées. Il perçoit cette somme grâce à l'entremise de Jean Miélot, scribe et compilateur qui a réalisé un très grand nombre de livres pour le duc. Les deux hommes collaborent ensemble à la conception d'un grand nombre d'ouvrages, datés entre 1449 et 1461. En 1460, Jean Le Tavernier est rétribué pour la réalisation des grisailles d'un \"Livre de Charlemagne\". C'est cet ouvrage, aujourd'hui conservé à la bibliothèque royale de Belgique, qui a permis l'identification du peintre et d'une partie de son œuvre.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres attribuées.", "content": "Plus de vingt manuscrits lui sont attribués ainsi qu'à son atelier. Les principaux sont :", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean Le Tavernier est un peintre enlumineur actif dans le deuxième tiers du en Flandre. Originaire de la ville d'Audenarde, il est actif auprès du duc Philippe III de Bourgogne pour qui il réalise plusieurs manuscrits.", "tgt_summary": null, "id": 26820}
{"src_title": "Yūki Itō", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours sportif.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Coupe continentale.", "content": "Yūki Itō commence sa carrière internationale en prenant part à l'épreuve de Coupe continentale féminine de saut à ski à Zao au Japon le ou elle termine. Elle participe également à trois autres concours au Japon durant le mois de avec plus de réussite, puisqu'elle prend la le également à Zao, puis la le à Sapporo, et enfin monte sur le podium le toujours à Sapporo, devant Ulrike Graessler, et devancée de seulement un demi point par Anette Sagen, alors la sauteuse la plus titrée du saut féminin. Yūki Itō n'a alors pas encore 13 ans ; en 2011, c'est encore la plus jeune à être montée sur un podium depuis la création de la Coupe continentale féminine. Elle prend part ensuite aux Coupes continentales successives estivales et hivernale, et se fait remarquer à nouveau durant l'été 2009, avec des places de à Oberwiesenthal le, puis de le et le à Lillehammer, de nouveau devant Ulrike Graessler, et à un demi point derrière Sarah Hendrickson. L'été 2010 lui est également favorable : elle termine à la de la Coupe derrière sa compatriote Sara Takanashi, en étant régulièrement aux places d'honneur, et en montant une fois sur la troisième marche du podium à Oberwiesenthal le. Comme les autres sauteuses japonaises, elle n’apparaît en hiver 2010/2011 en compétition internationale que le à Brotterode ; elle y prend la septième place, puis la quatrième le lendemain. Yūki Itō termine la saison en remportant l'unique concours se déroulant au Japon, profitant de l'absence des meilleures sauteuses, Daniela Iraschko et Coline Mattel ne s'étant pas déplacées au Japon, et Sara Takanashi n'ayant pas sauté non plus. Elle termine la saison à la, en n'ayant sauté que lors de sept concours sur les vingt organisés cette saison.", "section_level": 2}, {"title": "Coupe du monde.", "content": "Le, elle monte pour la première fois sur un podium de Coupe du monde en prenant la deuxième place du concours de Zaō. Elle finit troisième du classement général de la saison 2013-2014. Durant la saison 2015-2016, elle est présente deux fois sur des podiums individuels à Nijni Taguil et Lahti. En début d'année 2017, elle arrive à concurrencer Sara Takanashi, dominatrice du sport en remportant cinq concours dont trois devant le public japonais. Après une victoire sur le prestigieux site d'Holmenkollen, elle est deuxième du classement général, le meilleur de sa carrière. En 2017-2018, elle reste au contact des meilleures (quatrième du classement général et 3 podiums à Lillehammer, Zao et Oslo), mais ses seules victoires ont lieu par équipes à Hinterzarten et Zao.", "section_level": 2}, {"title": "Championnats du monde junior de saut à ski.", "content": "Yūki Itō participe aux Championnats du monde junior de saut à ski féminin en 2008 à Zakopane (), en 2009 à Štrbské Pleso (), en 2010 à Hinterzarten où elle prend la. Pas plus qu'aucune autre sauteuse japonaise, Yūki Itō n'est présente aux compétitions de début de saison hivernale 2010-2011 ; sa première apparition internationale de 2011 est à l'occasion des Championnats du monde junior de ski nordique à Otepää, où elle se fait remarquer dès la première séance d'entrainement le en signant le quatrième puis le troisième plus long saut. Elle confirme le jour du concours le, en prenant la, et remportant donc la première médaille japonaise en championnat du monde junior de saut à ski féminin. En 2012 elle se place du concours à Erzurum remporté par sa compatriote Sara Takanashi. Pour le premier concours par équipe des Championnats du monde junior féminin, celui de 2011 ayant été annulé au dernier moment, Yūki Itō fait partie de l'équipe qui remporte la médaille d'or, avec ses équipières Yurina Yamada, Kaori Iwabuchi et Sara Takanashi. À Liberec en 2013, Yūki Itō est douzième. Elle est aussi équipière du Japon pour le concours par équipe, mais avec Mizuki Yamaguchi et Sara Takanashi, elles ne prennent que la cinquième place, ayant perdu leurs chances pour cause de disqualification de Yuka Kobayashi au premier saut. En 2014, elle obtient son meilleur résultat individuel clairement avec une quatrième place et est de nouveau titrée au concours par équipes.", "section_level": 2}, {"title": "Championnats du monde de ski nordique.", "content": "Yūki Itō participe au premier championnat du monde de saut à ski féminin de Liberec en 2009, et y prend la. Elle prend part également au championnat du monde de saut à ski féminin d'Oslo en 2011, et y obtient la. En 2013, elle devient championne du monde par équipes mixtes avec Sara Takanashi, Daiki Ito et Taku Takeuchi. En 2015, elle obtient sa première récompense individuelle en grand championnat avec une place de vice-championne du monde derrière Carina Vogt et devant Daniela Iraschko et est médaillée de bronze par équipes mixtes. En 2017, elle est de nouveau vice-championne du monde derrière Vogt.", "section_level": 2}], "src_summary": ", née le à Kamikawa, est une sauteuse à ski japonaise. Elle est championne du monde par équipes en 2013 et vice-championne du monde en individuel en 2015 et 2017.", "tgt_summary": null, "id": 1211817}
{"src_title": "Brian Scalabrine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière en NBA.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts avec les Nets.", "content": "Brian Scalabrine est sélectionné au cinquième rang du deuxième tour de la'( au total) par les Nets du New Jersey. Il joue son premier match en NBA le contre les Bucks de Milwaukee. Les Nets atteignent la finale en 2002 et 2003 mais Scalabrine ne participe pas beaucoup à ces deux campagnes, ne commençant que sept rencontres. Sa moyenne de points par match s'élève lors de la saison 2004-2005 à 6,3 points par rencontre. Qualifiée de justesse pour les ', la franchise rencontre le Heat de Miami et perd 4 matchs à 0. Scalabrine commence trois de ces quatre rencontres mais n'inscrit que 2,3 points par match. Non prolongé par les Nets, il se retrouve libre de signer un contrat avec la franchise de son choix.", "section_level": 2}, {"title": "Titre avec les Celtics.", "content": "Scalabrine signe comme agent libre avec les Celtics de Boston le. Il reste cinq saisons dans l'équipe de Boston, devenant un des joueurs emblématiques du club malgré son faible temps de jeu. Scalabrine n'est pas transféré lors de l'été 2007 alors que le club se restructure totalement pour créer le \"\". À la fin de la saison 2007-2008 des Celtics de Boston, Brian Scalabrine est sacré champion NBA avec ses coéquipiers des Celtics. Il reste un joueur de la rotation des Celtics lors des deux années suivantes, contribuant avec un rôle majeur à la campagne jusqu'en finale à nouveau en 2010. Boston perd contre les Lakers de Los Angeles et laisse Scalabrine en agent libre.", "section_level": 2}, {"title": "Bulls de Chicago.", "content": "Brian Scalabrine signe comme agent libre avec les Bulls de Chicago le, lors de la saison 2011-2012 il devient le chouchou du \"United Center\" et est surnommé le \"White Mamba\" (en référence au surnom de Kobe Bryant, \"Black Mamba\") en raison de certaines actions spectaculaires et surprenantes qu'il réalise.", "section_level": 2}, {"title": "Entraîneur-adjoint.", "content": "Après sa carrière de joueur, Scalabrine se reconvertit comme entraîneur et obtient une place dans l'équipe de Mark Jackson qui entraîne les Warriors du Golden State. Fin mars 2014, Jackson s'en sépare et l'envoie dans l'équipe d'entraîneurs des Warriors de Santa Cruz, considérant que Scalabrine et lui ont des philosophies différentes.", "section_level": 2}, {"title": "Records.", "content": "Les meilleures statistiques de Brian Scalabrine en carrière sont les suivantes :", "section_level": 1}], "src_summary": "Brian David Scalabrine (né le à Long Beach, Californie) est un joueur de basket-ball professionnel américain évoluant au poste d'ailier fort dans l'équipe des Bulls de Chicago. Depuis la fin de sa carrière, il est devenu entraîneur. ", "tgt_summary": null, "id": 1171659}
{"src_title": "Collège Saint-Jérôme de Dillingen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "Le collège est fondé en 1549 par Otto Truchsess von Waldburg, prince-évêque d'Augsbourg depuis 1543, avec l'appui du pape Paul III. Ce \"Collegium litterarum\" devient rapidement prestigieux. Il est destiné avant tout en tant qu'académie diocésaine à la formation des clercs et des futurs prêtres. En effet, en plus du collège ouvert pour les jeunes gens de la noblesse du sud de l'Allemagne, se trouve également un séminaire qui forme le clergé selon les orientations données par le concile de Trente. Le collège est confié aux Jésuites à partir de 1563 et connaît un grand épanouissement à l'époque de la Contre-Réforme. Les premiers professeurs proviennent de l'université de Louvain, comme Pierre Endavian, Herlen von Rosenthal et Martin Rithow. D'autres viennent de Paris, comme l'Espagnol Martin Olave, ou d'Espagne, comme le dominicain Pedro de Soto, confesseur de Charles Quint.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'enseignement comprend les arts libéraux (pour le \"Gymnasium\"), la philosophie et la théologie. L'entrée à l'école supérieure se fait par un examen de passage à la fin du \"Gymnasium\". Trois grades sont collationnés : le baccalauréat (\"baccalaureatus\"), la licence et la maîtrise (\"magisterium\"). L'insigne du bachelier est une couronne de laurier, celui du licencié un casquette et celui du maître d'art (\"magister artium\"), un livre, un chapeau et un anneau, et pour les trois grades, un long manteau. Les études commencent à la rentrée 1550 avec trois classes du \"Gymnasium\" (\"Inferiora\") et deux classes du \"Studium\" de théologie. Le \"Gymnasium\" débute par trois leçons de huit heures à dix heures du matin et de trois heures à cinq heures de l'après-midi, avec entretemps des heures d'études. Les matières enseignées sont la grammaire latine, la rhétorique, l'étude des lettres et des discours de Cicéron, les œuvres d'Horace et de Virgile, la poésie et l'histoire (qui doivent ). Deux fois par semaine ont lieu des leçons de chant. La théologie est enseignée par deux professeurs de sept heures à huit heures du matin et d'une heure de l'après-midi à trois heures de l'après-midi. L'année scolaire 1551-1552 double les classes \"Inferiora\" entre la \"Rudimenta\" et la \"Principia\". Les professeurs des petites classes sont appelés précepteurs (\"praeceptores\") et ceux des grandes classes, maîtres (\"magistri\"). Des examens ont lieu tous les six mois. Quatre professeurs sont engagés pour la philosophie; deux pour la logique et la dialectique; et deux pour la métaphysique. Deux heures d'études sont prévues le matin et deux, le soir. Le \"Studium\" de théologie comprend la scolastique, l'étude de l'Écriture sainte, et la théologie pastorale. Tous les lundis et samedis ont lieu des \"disputatia\" en philosophie et tous les vendredis en théologie.", "section_level": 2}, {"title": "Statuts.", "content": "Curriculum, calendrier et pédagogie sont organisés suivant les directives données dans le \"Ratio Studiorum\" des Jésuites. L'année scolaire débute le octobre et se termine le, fête de saint Jérôme. De petites vacances se déroulent à Noël, la veille du Carême, à Pâques et à la Pentecôte. Les écoliers et étudiants ne peuvent prendre que quelques jours dans leur famille. Ce n'est qu'à partir de 1643 que sont accordées de grandes vacances pour la période des vendanges, du (Nativité de la Vierge) au. Les élèves se réunissent pour la prière tous les matins et tous les soirs. Ils doivent se confesser et communier une fois par mois. Des instructions religieuses ont lieu à l'église du collège. Les professeurs doivent enseigner leurs élèves avec. Les élèves partagent leur temps entre leçons, visites à l'église et promenades obligatoires. Ils sont vêtus d'une \"tunica talaris\", avec une barrette et un rochet. Toute plume, fleur, ou ornement superflu est proscrit pour le couvre-chef. Les sont interdites. Le règlement fait l'objet d'une lecture une fois par mois.", "section_level": 2}, {"title": "Université.", "content": "Jules III élève l'école supérieure du \"Collegium St Hieronymi\" au rang d'université, le, avec effet le, ce qui lui permet de disposer de privilèges. Charles Quint reconnaît les droits de l'université le. Le recteur, Herlen von Rosenthal, obtient le privilège des insignes: un manteau rouge, un sceptre d'argent et un sceau propre avec blason.", "section_level": 2}, {"title": "Armes.", "content": "L'université obtient donc un blason avec son sceau. Les armes sont partagées d'un champ d'or et d'azur. Ce dernier contient un marteau avec l'inscription \"\" évoquant le marteau d'or du huitième jubilé ou Année Sainte de l'an 1550 de son règne, grâce auquel le pape a ouvert la \"Porta Sancta\" de la basilique Saint-Pierre et qu'il a offert ensuite au cardinal von Waldburg. Le marteau du blason est entouré de trois pommes de pin rappelant les armes du cardinal, ainsi que les trois lions sur champ d'or de l'autre côté. Au-dessus, une colombe avec des langues de feu évoque le Saint Esprit. La devise est ainsi formulée:.", "section_level": 2}, {"title": "Collège jésuite.", "content": "Le collège éprouve à ses débuts de grandes difficultés à recruter un corps professoral de qualité. Le cardinal souhaite le ocnfier à un ordre religieux et interroge les dominicains espagnols, mais ils sont discrédités par l'affaire de Johann Tetzel. Il fait donc appel à saint Pierre Canisius et la jeune Compagnie de Jésus fondée trente ans plus tôt dont il a rencontré des membres au concile de Trente (particulièrement Claude Le Jay). Les jésuites dirigent donc le collège, jusqu'à leur suppression en 1773. Les premiers jésuites arrivent le, parmi lesquels Covillonius, Étienne Liberius, Hieronymus (Jérôme) Torrensis, Conrad Schwager, Albert de Vienne (Albertus Viennensis), Christophe Herrera. Le, le cardinal von Waldburg donne les insignes de l'université (manteau, sceptre et sceau) à saint Pierre Canisius qui est également provincial de la Compagnie pour les pays teutons. Il nomme son neveu, Heinricus (Henri) Dionysius de Cologne, comme recteur.", "section_level": 2}, {"title": "Effectifs.", "content": "En 1607, le collège accueille 463 élèves pour le \"Gymnasium\" et en 1631-1632, en pleine Guerre de Trente Ans, encore 304 élèves. Cependant l'année scolaire 1634-1635 voit les effectifs chuter à 63 élèves. Au retour de la paix, les effectifs remontent à 200 élèves. À côté du collège, où les collégiens, étudiants et séminaristes logeaient, se trouvaient les étudiants \"Pauperes Sancti Hieronymi\" ou \"Ollarii\" qui habitaient en ville et bénéficiaient d'un déjeuner quotidien gratis.", "section_level": 2}, {"title": "Imprimerie.", "content": "Le cardinal achète une imprimerie en 1560, avec un moulin à papier situé à Schretzheim. Il en fait don à l'université en 1568, qui la conserve, jusqu'en 1675. Les jésuites s'en servent pour imprimer et publier les livres et les manuels de tous leurs établissements académiques de la région.", "section_level": 2}, {"title": "Facultés nouvelles.", "content": "Les jésuites agrandissent leur université. Ils ouvrent d'abord une faculté de droit canon en 1625, base de la future faculté de droit civil, ouverte en 1629. Au milieu du, ils ouvrent également une faculté de médecine et de chirurgie.", "section_level": 2}, {"title": "Théâtre.", "content": "Les jésuites, de par leur tradition pédagogique, attachent beaucoup d'importance au théâtre comme apprentissage à l'expression personnelle. Une pièce est montée à la fin de chaque année scolaire, à la veille du Carême et à diverses occasions. Le public est invité aux représentations. Au début, elles se tiennent dans la cour d'honneur, puis une salle de théâtre est construite à cet effet.", "section_level": 2}, {"title": "Bâtiments.", "content": "Le collège est d'abord installé dans des maisons reliées entre elles, puis un bâtiment spacieux de quatre étages est construit autour d'une vaste cour en 1557. Il contient neuf amphithéâtres et une grande aula, avec une tour à plusieurs cloches. Soixante-dix ans plus tard, le collège s'avère trop petit et il est démoli en 1628 pour laisser la place à des bâtiments plus encore plus spacieux. En 1724, les nouveaux bâtiments du \"Gymnasium\" sont construits. C'est aujourd'hui la bibliothèque de Dillingen. Le prince-évêque Henri V (von Knörringen) (1570-1646) fait construire en 1603-1605 une extension au nord et au centre. Dans ce bâtiments nord, ce sont les qui sont accueillis, c'est-à-dire les futurs novices d'ordres religieux, dont les études sont financées par les abbayes ou couvents concernés. Le bâtiment du centre accueille les \"alumni\", c'est-à-dire les élèves dont les études sont financées par le Souverain Pontife ou par le diocèse. Le troisième groupe est celui des qui appartiennent pour la plupart à des familles de la noblesse qui financent leurs propres études. Un nouveau bâtiment est construit pour eux en 1618 le long de l'actuelle \"Kardinal-von-Waldburg-Straße\". Les chambres étaient plus grandes avec des fenêtres donnant sur la rue, contrairement aux autres bâtiments. On comptait en 1582 soixante jeunes gens de la noblesse et quarante. La plupart des séminaristes étaient des \"alumni\" dont les études étaient prises en charge par le diocèse. L'église du collège, consacrée à l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, est un chef-d'œuvre de l'art baroque.", "section_level": 1}, {"title": "Direction.", "content": "Le recteur dirige le collège et l'université. Il nomme les professeurs et il est responsable de la situation du personnel. Il est nommé chancelier par le prince-évêque, mais il n'est subordonné qu'au provincial de la Compagnie. Le chancelier représente l'autorité pontificale et épiscopale et veille à la de l'établissement. Un gouverneur est chargé de l'administration et des préfets sont responsables des études. Le censeur évalue les classes universitaires et s'occupe des finances. Le séminaire est dirigé par un régent et un sous-régent, avec un préfet pour chaque section des séminaristes (\"alumni\", \"religieux\" et \"séculiers\").", "section_level": 1}, {"title": "Après 1773.", "content": "Après l'expulsion des jésuites, le Collegium Sancti Hieronymi, avec son collège et son université, est rattaché à l'administration du prince-évêque d'Augsbourg. Les matières enseignées comprennent la religion d'après le catéchisme de saint Pierre Canisius, l'allemand, le latin, le grec, la rhétorique, l'histoire et l'arithmétique. De 1773 à 1789, le \"Gymnasium\" accueille entre 100 et 150 collégiens, mais seulement 80 environ à l'époque des guerres napoléoniennes entre 1799 et 1803.", "section_level": 1}, {"title": "Après 1803.", "content": "Le diocèse d'Augsbourg est supprimé par Napoléon en 1803 et rattaché à la Bavière. Le recès d'Empire exproprie les biens d'Église pour indemniser les souverains de leur participation de guerre auprès de Napoléon. Le dernier prince-évêque, Clément-Wenceslas de Saxe, quitte ses États. Mais déjà en, le baron von Lerchenfeld s'empare de Dillingen au nom du futur Maximilien Ier de Bavière. L'université est supprimée et transformée en \"Lyceum\", c'est-à-dire un séminaire pour la formation et l'éducation des clercs. En 1923, il devient une école supérieure de philosophie et de théologie. Le \"Gymnasium\" quant à lui devient un lycée (\"Gymnasium\") royal en 1806, sur le modèle napoléonien et dépendant de l'administration royale bavaroise. En 1823-1824, il atteint le nombre de 561 élèves, mais tombe à 300 élèves en 1848. L'année suivante le recteur, qui dirigeait en tant qu'union personnelle le lycée (c'est-à-dire le séminaire) et le \"Gymnasium\" n'est plus un clerc. De nouvelles matières sont enseignées : le français, la sténographie, la physique, les sciences naturelles, la gymnastique et la natation. L'établissement connaît une nouvelle expansion au milieu du. Le diocèse organise les petites classes en petit séminaire. En 1870, il y a plus de 300 élèves et au tournant du siècle, près de 550 élèves. De nouveaux bâtiments sont édifiés en 1871, avec salle de conférence, salle de musique, salle de dessin, nouvelle bibliothèque, etc. En 1900, des préaux de gymnastique et des salles de sport sont construites. Le \"Gymnasium\" est organisé au tournant du siècle en neuf classes d'humanités, avec comme matières obligatoires l'allemand, le latin, le grec, le français, les mathématiques, l'histoire, la géographie, les sciences naturelles, la religion, le dessin, la gymnastique, la belle écriture. les matières optionnelles comprennent l'hébreu, l'anglais, l'italien, la sténographie, la musique et la natation. Il change de nom en 1964 pour s'appeler le \"Johann-Michael-Sailer-Gymnasium\", nom qu'il porte toujours aujourd'hui. Le séminaire déménage en 1970 dans la ville d'Augsbourg pour se rapprocher de la nouvelle université.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le collège Saint-Jérôme (ou \"Collegium Sancti Hieronymi\") était une école supérieure cum \"Gymnasium\" fondé en 1549 à Dillingen par le prince-évêque d'Augsbourg, le cardinal Otto von Waldburg. Confié aux Jésuites en 1563, le collège est à l'origine de l'université de Dillingen (1551-1803) et du \"Johann-Michael-Sailer-Gymnasium\" actuel. Il a été dirigé de 1563 à 1773 (année de la suppression de la Compagnie de Jésus) par les Jésuites.", "tgt_summary": null, "id": 1474871}
{"src_title": "Abbaye de Sterkrade", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "la fondation.", "content": "L'abbaye est fondée avec le soutien des familles nobles von Hillen et von Holten. En 1240, l'abbesse de Düssern, Regenvidis von Hillen, reçoit l'approbation de l'archevêque de Cologne, Konrad von Hochstaden pour fonder le monastère. Konrad von Hillen, juge de Vest Recklinghausen, un frère de l'abbesse, achète à l'abbaye le domaine de Defte. Le monastère connaît ensuite un déclin. Adolph von Holten s'installe dedans. Son héritière Mechthild von Holten lui redonne son autonomie. En 1271, le monastère entre dans l'Ordre cistercien sous la tutelle de l'abbaye de Kamp. En 1280, on compte une vingtaine de religieuses. Le monastère est riche jusqu'au. Elle possède des domaines à Sterkrade, Kirchhellen, Bottrop, Gladbeck, Hünxe, Dinslaken, Walsum, Beeck, Hamborn, Holten, Borbeck et Mülheim. Du temps des abbesses Lisa von Stecke (1382–1418) et Adelheid von der Hoven, le couvent se sécularise. Au, l'abbaye connaît des destructions et des pillages. Pour cette raison, la communauté a souvent des difficultés économiques. Dans les phases transitoires de reprise économique, les bâtiments du monastère sont reconstruits ou remplacés. La période la plus difficile est la vendetta de Soest. L'abbesse Hadewigis von Loe (1461-1473) demande au pape Pie II un examen de tous les accords passés pour le transfert d'actifs. Le Pape nomme une commission pour le remplacement des anciens actifs du monastère. La réforme de la vie spirituelle continue, malgré la réticence de quelques sœurs. En 1484, l'église abbatiale a de nouvelles stalles. Alors que le comté de Clèves devient protestant, l'abbaye de Sterkrade reste catholique. Dans le cadre de la Contre-Réforme, l'abbaye reçoit la visite de l'abbé général Nicolaus Boucherat en 1574. Elle compte quatorze nonnes. D'abord opposée, l'abbaye adopte le concile de Trente. Pendant la Guerre de Cologne, l'abbaye est détruite en 1583. Elle va mettre quarante années à se reconstruire. De 1597 à 1617, il n'y a plus d'abbesse. Elle subit aussi la guerre de Trente Ans. À la fin, les nonnes refusent de recevoir le nonce Fabio Chisi (qui deviendra le pape Alexandre VII) en route pour le traité de Münster. En 1663, l'abbesse Anna Maria von Capellen démissionne sous la pression des sœurs. En 1701, l'aile est du monastère est reconstruite. En 1738, l'abbaye devient un lieu de pèlerinage grâce à une image dite miraculeuse.", "section_level": 2}, {"title": "La sécularisation.", "content": "Le monastère ferme en 1809. En 1816, les domaines sont rachetés par l'État prussien. Gutehoffnungshütte s'y installe. En 1872, on construit une nouvelle église sur l'emplacement de l'église romane. Elle sera gravement endommagée le puis détruite. En 1953, on élève une nouvelle église paroissiale. En 1898, les sœurs de la Providence divine s'installent près de Sterkrade. Elles apportent des soins aux personnes âgées et tiennent une crèche.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'abbaye de Sterkrade est une ancienne abbaye cistercienne à Sterkrade (aujourd'hui un quartier d'Oberhausen), dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans l'archidiocèse de Cologne.", "tgt_summary": null, "id": 687450}
{"src_title": "Xavier Nessel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Son origine de notable.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Un réseau familial.", "content": "Xavier Joseph Nessel naît sous le mandat du maire Henri-Ignace Guntz (1830-1842). Son père, François-Xavier Nessel (1786-1838), est un juge de paix de Fort-Louis, avec des aubergistes pour ascendants. Les ascendants de sa mère, Valérie Paganetto (1804-1874), sont à l’origine des marchands ambulants du Tessin (Suisse) au, puis s’installe à Seltz. Son grand-père, Jean Baptiste Paganetto, est adjoint au maire de Haguenau de 1816 à 1818 et épouse Marie Apolline Hallez. Le cousin de Valérie, Léonce Hallez-Claparède, est député sous la Monarchie de Juillet, réélu en 1852 face au chambellan de l’Empereur, Hugo Zorn von Bulach. Le fils de Jean-Baptiste, Joseph Paganetto, est en 1870 la troisième fortune du Bas-Rhin, derrière Hugo Zorn von Bulach et Alfred Renouard de Bussière. À la mort de Joseph, Xavier Nessel est le seul héritier. À la disparition de sa mère en 1874, Xavier Nessel reste à la tête d’un patrimoine substantiel.", "section_level": 2}, {"title": "Études.", "content": "De 1849 à 1851, Xavier Nessel étudie au collège royal, le lycée de garçons à Strasbourg (auj. lycée Fustel-de-Coulanges). Nessel est reçu le bachelier ès lettres. Ensuite, de 1851 et 1855, Nessel poursuit des études de médecine à Strasbourg, puis de droit, dont il obtient le diplôme de bachelier. Quatre années plus tard, à la faculté de droit de Paris, de 1855 à 1856, Nessel se forme auprès de quelques professeurs renommés. Parallèlement, il est inscrit à la faculté des lettres de Paris. Il fréquente les cours de l’helléniste Joseph-Daniel Guigniaut, spécialiste de la mythologie classique, lequel a pu renforcer son goût de l’étude des divinités antiques.", "section_level": 2}, {"title": "Mariage.", "content": "Xavier Nessel épouse une descendante des banquiers Wenger-Valentin de Schiltigheim, Jeanne Camille Hueber, et s'installe provisoirement à Strasbourg en. La fiancée y habite, car sa mère est malade. Pourtant, très vite il rejoint sa ville de Haguenau.", "section_level": 2}, {"title": "Un notable de son temps : L’homme politique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Maire.", "content": "Après l’annexion de l’Alsace, il est nommé maire par décret impérial, après le départ de Joseph Thierry (père du député Joseph Thierry) à Haguenau en Alsace. Entré au conseil municipal en, adjoint en 1865, il occupe à plusieurs reprises le poste de premier magistrat de 1870 à 1902.", "section_level": 2}, {"title": "Les actions urbanistiques du maire.", "content": "- 1872 : construction d’une école de garçons de la paroisse de l'église Saint-Nicolas de Haguenau. - 1876 à 1886 : Création de boulevards et aménagements de parcs. - 1879-1880 : construction d’une école de garçons de la paroisse de l'église Saint-Georges de Haguenau. - Agrandissement de la Halle aux houblons. - 1884 : installation du réseau d’alimentation en eau courante par un emprunt. - 1900-1905 : construction du Musée Historique.", "section_level": 2}, {"title": "Député au Reichstag.", "content": "Sur le banc des nationalistes libéraux, Nessel siège un an à Berlin. Le, il ne se représente pas, convaincu que sa tâche est de développer sa ville, son canton.", "section_level": 2}, {"title": "Conseiller général.", "content": "Xavier Nessel échoue à l’élection au canton de Seltz, les 21 et. Pourtant, fort de son réseau familial et politique, Nessel est élu aux élections cantonales de Haguenau, dans un esprit dynastique typique des notables du. Nessel remplace ainsi son oncle Charles Joseph Paganetto, frère de sa mère de juin 1878 à 1896. Xavier Nessel est également nommé délégué par le Conseil Général au Landesausschuss, de 1878 à 1887. Ainsi, il participe aux réformes culturelles et sociales en Alsace.", "section_level": 2}, {"title": "Nessel, l'érudit.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le collectionneur.", "content": "En 1896, Robert Forrer le qualifie d'érudit et d'acteur patrimonial majeur de l'Alsace. À 30 ans, Nessel se positionne comme un notable éminent, acquéreur d’objets, avec un réseau national et international. Dès 1867, sa correspondance et ses carnets de fouilles à la Médiathèque de Haguenau attestent déjà des objets qu’il acquiert. La grande satisfaction du maire est de s’entourer d’objets ornés et embellis pour son plaisir. Nessel dispose à son gré d'objets disposés en vitrine et il les montre à des invités reconnus dans leurs domaines historiques et archéologiques. L'empereur Guillaume II d'Allemagne en visite à Haguenau a pu les voir à son domicile, rue de la Mare aux Canards. Les deux composants essentiels du collectionneur sont le choix d’objets par goût esthétique et la réalisation d’un ensemble cohérent, la collection. Ainsi, comment procède-t-il? D'abord, Xavier Nessel dispose de « mandataires privés », amis proches ou alliés politiques, qui repèrent auprès des petits notables, de brocanteurs en tout genre, des objets qui accroissent son goût de l'Art régional. En 1886, les Echos de Bischwiller relatent l’achat pour 40 marks d’une lampe zoomorphe, trouvée par une inconnue à Hanhoffen (Bischwiller, Bas-Rhin). Nessel fait son marché auprès des notables locaux. Les exemples d'acquisitions se multiplient parmi les nombreuses collections présentées au Musée historique de Haguenau.", "section_level": 2}, {"title": "L'archéologue.", "content": "D'abord, dès 1857, l'archéologue bavarois, mentionne que Nessel participe aux fouilles du représentant des Antiquaires de France,, au Ficherhübel (Forêt de Haguenau, Bas-Rhin). En 1858, Nessel adhère avec son oncle Joseph Paganetto à la S.C.M.H.A. (Société pour la conservation des Monuments Historiques d'Alsace). Puis, en, l'adjoint au maire Nessel fouille ses quatre premières tombes dans la forêt de Haguenau. À partir de 1871, Nessel doit se conformer aux nouvelles mesures légiférant la protection des vestiges archéologiques et monumentaux. D'abord, il débute la rédaction à cette date de son premier carnet de fouille en datant, croquant des vestiges de stèles ou d’urnes. Ensuite, Nessel va développer une méthode de fouilles. Les enseignants des villages, petits notables cultivés, lui signalent par ailleurs par écrit les découvertes anciennes ou récentes de leurs zones communales. Ainsi, Nessel ouvre des tertres funéraires en présence d’un représentant de l’administration forestière, et déclare les objets trouvés. En tant que maire, personne ne vient lui contester ses fouilles. À la belle saison, Nessel se lance dans les fouilles de terrain, puis, en hiver, il étudie et restaure à son domicile les céramiques et la sculpture romaine. Sur le terrain, il prend l'habitude de relever les éléments de rituel funéraire, la présence de plantes cultivées ou de faune en historien anthropologue, dont l’objectif est d’étudier l’être humain dans ses composantes médicales et alimentaires. Xavier Nessel ouvre donc 600 tumulus en forêt de Haguenau, lui donnant le statut de spécialiste de l'âge du Bronze moyen, reconnu par les plus grands spécialistes internationaux, tel que Oscar Montelius et Joseph Déchelette. En 1903, Nessel écrit à Franz Cumont : « je fais surtout dans le préhistorique ». Après 40 ans de fouilles, il promet de construire un musée ce qu’il réalise au tournant du siècle. Dès lors, Nessel a profité judicieusement de son influence locale et régionale au Conseil Général, à la délégation d’Alsace lorraine et à la mairie de Haguenau pour poursuivre ses fouilles. En 1902, Xavier Nessel doit démissionner, à la suite des critiques des dépenses excessives pour la construction du musée historique à la gloire de la ville de Haguenau. La Ville de Haguenau accueille néanmoins ses collections par legs dès 1919. Nessel se consacre désormais à la publication de ses chères monnaies, une passion débutée dans sa jeunesse et qui laisse aujourd'hui une collection unique de à la Ville de Haguenau. Nessel publie alors des notices historiques dans la Frankfurter Münzzeitung. Son retrait de la politique a brisé son relatif silence scientifique qu'on lui avait tant reproché vingt ans plus tôt.", "section_level": 2}, {"title": "Sources et Bibliographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Où trouver les sources archivistiques sur Xavier Nessel.", "content": "Les données ont été relevées dans les Institutions suivantes :", "section_level": 2}], "src_summary": "Xavier Joseph Nessel, né le à Haguenau (Alsace), mort le à Haguenau est un rentier et homme politique alsacien. Dans la seconde moitié du, il est considéré, en France et en Allemagne, comme le spécialiste de l'âge du bronze moyen par les archéologues européens. En témoigne son réseau de chercheurs dont il imite le goût de la collection : monnaies, mobiliers, armes et précieux objets antiques.", "tgt_summary": null, "id": 1548758}
{"src_title": "Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "De tout temps et jusqu’au au moins, les hommes de part et d’autre du Rhin ont été liés par des relations économiques et culturelles étroites, ils mangeaient la même nourriture, s’habillaient de la même manière et parlaient la même langue. Dans un contexte de nationalisme naissant et de guerres successives, notamment à partir du, les relations se sont fortement dégradées et il faudra attendre la fin de la Deuxième Guerre Mondiale pour que des liens se renouent. La première rencontre politique a eu lieu en 1956 au niveau local à l’initiative de Joseph Reys, maire de Colmar. Da manière plus globale, les acteurs publics ont commencé à organiser des Conférences Tripartites à partir des années 1970. Elles ont été institutionnalisées, en 1975, avec la signature de l’accord de Bonn qui crée une commission intergouvernementale. Au niveau régional, la commission intergouvernementale s’appuie sur la Conférence franco-germano-suisse du Rhin supérieur qui dispose d’un secrétariat commun permanent depuis 1996. Dans les années 1980 les partenaires ont décidé de réunir tous les deux ans des représentants régionaux du monde politique, socio-économique et de la société civile sur des thématiques précises dans le cadre de Congrès tripartites. Mais la coopération a pris un véritable élan dans les années 1990 avec la mise en œuvre de l’initiative communautaire Interreg. Depuis, 380 projets transfrontaliers ont été réalisés grâce à des subventions européennes. Enfin, en 1997, les élus de l’espace rhénan se sont regroupés au sein du Conseil Rhénan, instance de représentation et de concertation politique. Dans le contexte de la création d’une dizaine de Régions métropolitaines européennes en Allemagne, le plan de développement du Land de Bade-Wurtemberg reconnaît en 2002 l’espace du Rhin Supérieur comme étant « un espace trinational interdépendant ». Une étude réalisée en 2006 confirme les caractéristiques métropolitaines de l’espace du Rhin Supérieur. Fort de ces études la Conférence du Rhin supérieur décide, en 2007, de mettre en place un groupe ad-hoc « Région métropolitaine trinationale », qui a pour objectif de coordonner les différentes initiatives concernant la région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur. Ses travaux mènent au lancement officiel de la région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur (Déclaration commune du tripartite, Strasbourg, le ). Le projet a été officiellement présenté à Bruxelles le devant des représentants de la Commission européenne. Début 2010, le Conseil des ministres franco-allemand a inscrit la région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur dans l’agenda franco-allemand 2020, reconnaissant de ce fait la collaboration entre la France, l’Allemagne et la Suisse dans l’espace du Rhin Supérieur.", "section_level": 1}, {"title": "Critères fonctionnels.", "content": "Les régions métropolitaines européennes se définissent comme des « espaces spatiaux et fonctionnels, dont la fonction principale est de rayonner au-delà des frontières nationales et à échelle internationale ». L’espace du Rhin Supérieur accueille le siège d’institutions publiques européennes et nationales et d’entreprises internationales disposant de réelles fonctions de décision et de contrôle comme le Parlement européen, le Conseil de l'Europe, la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg, le Tribunal constitutionnel fédéral allemand et la Cour fédérale allemande à Karlsruhe, la Banque des règlements internationaux, les entreprises Novartis et Roche à Bâle. Le classement de Shanghai des 500 meilleures universités du monde classe les universités de Bâle, Fribourg et Strasbourg parmi les 150 premières du monde. L’université de Strasbourg est la première université française hors Île-de-France et les universités de Fribourg et Karlsruhe font partie des neuf meilleures universités allemandes (Exzellenzinitiative). 167 instituts de recherche complètent ce paysage scientifique. La richesse culturelle de l’espace se traduit non seulement par la présence de la chaîne de télévision franco-allemande Arte, du Palais des festivals de Baden-Baden et de la Fondation Beyeler près de Bâle, mais aussi par un nombre important de musées, de scènes et de festivals. Aujourd’hui trois aéroports internationaux desservent l’espace et trois lignes de train à grande vitesse TGV/ICE sont d’ores et déjà partiellement reliées. De nombreuses marchandises arrivent ou transitent par le Rhin Supérieur par la voie du Rhin. Enfin, de nombreux salons internationaux participent à la renommée de l’espace.", "section_level": 1}, {"title": "Objectifs.", "content": "Les objectifs de la Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur visent à :", "section_level": 1}, {"title": "Structure.", "content": "Pour remplir ces objectifs la Région Métropolitaine Trinationale du Rhin Supérieur s’est structurée autour de quatre piliers: politique, économie, sciences ainsi que société civile. Chaque pilier est organisé en groupe de travail qui unit des représentants des trois pays. L’objectif est de créer des réseaux (gouvernance multi-niveau) qui réunissent les acteurs autour d’une stratégie commune et de communiquer de manière renforcée sur les potentiels existants. Pilier Politique Le pilier politique se compose aussi bien de responsables étatiques de la commission gouvernementale franco-germano-suisse (Ministres des affaires extérieures), de représentants de la Conférence du Rhin Supérieur (administrations régionales) et du Conseil Rhénan (élus) ainsi que des Eurodistricts (Gouvernance verticale). De la même façon y participent les députés européens de la région du Rhin supérieur. La Conférence du Rhin supérieure tient actuellement un rôle actif dans la réalisation des objectifs de la RMT et lui donne une impulsion. Son Groupe ad-hoc effectue le travail de construction et mise en réseau les différents acteurs. À cela s’ajoute, l’activation de fonds de subvention du programme INTERREG-IV. Pilier Economie Le pilier Economie se compose de différents responsables des Chambres d'Industries et du Commerce, de groupements économiques, mais les grandes entreprises disposant d'une force de rayonnement des régions des trois pays partenaires y participent également. Ce pilier a pour objectif de créer des clusters transfrontaliers et de faire de la Région métropolitaine trinationale, un site économique attractif. Pilier Science et Recherche Le pilier Science et Recherche est composé de l'ensemble des responsables d'Universités, d'Ecoles supérieures et d'apprentissage en alternance, ainsi que des 167 Instituts de Recherche. L'objectif de ce pilier est d'encourager les interconnexions et les transferts de connaissances à l'intérieur de l'espace du Rhin-supérieur et d'ériger la force de la Région trinationale métropolitaine du Rhin-Supérieur en tant région scientifique facilement identifiable. Pilier « Société civile » Le pilier de la „Société-civile“ se compose de citoyens, de personnes bénévoles, de médiateurs ainsi que des bureaux d'information pour les citoyens du Rhin-supérieur. Les citoyens doivent s'engager activement dans le processus de construction de la Région trinationale métropolitaine du Rhin-Supérieur. Des forums citoyens sont prévus à Strasbourg, Bâle et Karlsruhe. À leur occasion, les expériences et les critiques, ainsi que les souhaits et les propositions des acteurs intéressés de la « Société-civile » de la Région pourront être récoltées.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur est une région européenne transfrontalière qui se situe entre l’Allemagne, la France et la Suisse. Elle comprend l’Alsace en France, le Pays de Bade et le sud du Palatinat en Allemagne ainsi que les cantons suisses de Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Soleure, Jura et Argovie et totalise 5,9 millions d’habitants pour km2. ", "tgt_summary": null, "id": 1303039}
{"src_title": "Bourganeuf", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Bourganeuf est située à de Guéret, à de Limoges et à de Paris. Elle est traversée par les rivières le Taurion, le Verger, et la Mourne. Bourganeuf est située sur un plateau et sur les coteaux de la colline La Perrière à une altitude moyenne de, à l'extrémité nord-ouest du plateau de Gentioux, prolongement septentrional du plateau de Millevaches.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Bourganeuf (\"\"Borgon Nuòu\" : petit bourg neuf\") doit sa création à une commanderie d'Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (certains disent de Templiers, mais rien n'est moins sûr) au. Cette commanderie devint ultérieurement le siège du grand prieuré d'Auvergne, qui fut transféré à Lyon en 1750 par le prieur Amable de Villelume de Thianges. Bourganeuf conserve pourtant d'importants vestiges de ce grand prieuré : les bâtiments conventuels (devenus l'actuel hôtel de ville), une tour construite par Jean de Lastic en 1530, l'église Saint-Jean ( - ), mais surtout la célèbre Tour Zizim Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800 et chef-lieu d'arrondissement jusqu'en 1926. En 1970, l'affaire des amants diaboliques de Bourganeuf inspire le film \"Les Noces rouges\" de Claude Chabrol sorti en 1973.", "section_level": 1}, {"title": "L'histoire de Zizim.", "content": "En, à la mort de l'empereur ottoman Mehmed II, le conquérant de Constantinople (1453), ses deux fils, Jem (turc : Cem), appelé Zizim par les Européens et Bajazet II, se disputent le pouvoir. Défait à deux reprises, Djem se met sous la protection des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes. Il est reçu par le grand maître Pierre d'Aubusson le. Traité avec déférence, mais en otage, il est conduit, sous la garde de Guy de Blanchefort, devenu grand maître de la Langue d'Auvergne depuis 1476, dans le comté de Nice, dans le Dauphiné, et enfin à Bourganeuf, siège du grand prieuré d'Auvergne, où il restera en captivité de 1486 à 1488 dans la tour construite à son intention, qui porte encore son nom francisé : Tour Zizim. Son séjour en France a donné lieu à bien des légendes romantiques. On lui prête à Sassenage (Dauphiné) et dans la Marche des aventures sentimentales invraisemblables, de même qu'on a cru devoir lui attribuer, avec George Sand et d'autres, la confection des tapisseries dites de \"La Dame à la licorne\" aujourd'hui conservées au musée du Moyen Âge (ancien hôtel de l'abbaye de Cluny à Paris). Les croissants de lune présents sur l'écu de la dame appartiennent en fait à la puissante famille lyonnaise des Le Viste et n'ont donc rien à voir avec le prince musulman. Djem quitte Bourganeuf le pour être remis au pape Innocent VIII. Il arrive à Rome le et réside au château Saint-Ange. En 1494, le pape Alexandre VI est contraint de le remettre au roi de France Charles VIII, entré en Italie, et qui envisage, depuis le royaume de Naples, une croisade en Grèce, possession de l’Empire ottoman. Djem meurt en 1495 à Capoue, dans des conditions jamais élucidées. Sa dépouille est ramenée en Turquie pour être inhumée à Brousse, où son tombeau existe toujours.", "section_level": 2}, {"title": "La « fée électricité ».", "content": "La ville de Bourganeuf a été la troisième ville française à recevoir l'électricité en 1886, et la première avec le transport de l'électricité à longue distance. Mais les eaux du ruisseau du Verger, qui avait accueilli la dynamo de sa première usine, furent trop basses pendant l' pour alimenter correctement les soixante lumières de Bourganeuf. On décida alors d'utiliser la cascade des Jarrauds d'une hauteur de et qui pouvait assurer une production largement suffisante, mais était distante de Bourganeuf de. C'est grâce à l'initiative de l'ingénieur Marcel Deprez et après trois ans d'études et un an de travaux de à, que les installations des usines de la cascade des Jarrauds et de Bourganeuf furent les premières en France où l'on transporta l'électricité sur une telle distance. L'installation comprenait une turbine hydraulique de avec une génératrice de. Le câble électrique qui reliait les deux sites avait un diamètre de. On put ainsi réaliser un éclairage public de la ville rues, mairie, église, cafés, etc.) avec. Pour couronner cette prouesse technique, le premier téléphone de la région reliait les installations de la cascade et de Bourganeuf ; alors qu'en France, l'utilisation commerciale du téléphone datait seulement de 1879.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le bois.", "content": "La commune de Bourganeuf est un pôle bois important du Limousin. Ainsi de nombreuses entreprises sont implantées à Bourganeuf : « Cosylva » fabrique de bois lamellé-collé, « Bourganeuf Bois » est une scierie de bois résineux d’industrie, « Sokibo » (Parquets Marty) est une scierie de feuillus, « Séqueira » est une scierie de feuillus et de résineux, enfin « Séqueira Joachim » travaille dans l’exploitation, le négoce et le séchage. « Douglas Structure » est une nouvelle scierie de résineux en cours d’implantation à Bourganeuf. De nombreux exploitants de travaux forestiers travaillent dans ce pôle bois : sylviculture, bûcheronnage, débardage, des négociants, des coopératives forestières et des propriétaires forestiers privés, auxquels il faut ajouter les forêts domaniales de Mérignat et de Faux-Mazuras et les forêts communales. La filière bois induit également d'autres activités notamment dans les domaines du transport, de l’équipement de matériel, de la vente, de l'entretien et réparations de ces matériels. La commune utilise, depuis 1985 pour ses équipements publics, un réseau de chaleur d’une puissance de, alimenté par des déchets de bois et de plaquettes forestières produits par les scieries de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Le commerce.", "content": "La ville fut en tout temps un centre de commerce, de nombreux magasins jallonnent la rue principale, tous les mercredis un marché a lieu place de l'Hôtel de ville, place de l'Etang et sur le Mail du château.", "section_level": 2}, {"title": "L'agriculture.", "content": "Une dizaine d’exploitations agricoles sont présentes sur le territoire communal. La majorité élève des bovins de race limousine mais il existe aussi quelques activités diversifiées, telle que l'élevage de bisons.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Élection municipale du 9 mars 2008.", "content": "Sur les, soit 70,70 % et se sont abstenus soit 29,30 %. Parmi les, exprimés soit 66,11 %. Les de la liste \"Tous unis pour Bourganeuf \" sont élus À l'issue de ce vote Jean-Pierre Jouhaud a été réélu maire de la commune.", "section_level": 2}], "src_summary": "Bourganeuf (\"lo Borgon Nuòu\" en occitan, prononcé \"Bourgou Nio\") est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 942554}
{"src_title": "Philippe de Mazerolles", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Éléments biographiques.", "content": "Plusieurs documents d'archives nous renseignent sur sa vie. Portant un nom français, il est signalé à Paris en 1454 à Paris où il vend un, c'est-à-dire sans doute un retable. En 1467, il est mentionné en Flandre où il devient valet de chambre du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, titre honorifique lui permettant de recevoir des subsides du prince. En 1469, il est reçu au sein de la guilde des enlumineurs de la ville de Bruges où il est installé. Il y vit et travaille jusqu'à sa mort en 1479. Ses biens ainsi que ceux de sa femme décédée la même année sont saisis car ils sont à leur mort sujets du roi de France et non flamands. Selon les archives ducales, le peintre officiel achève la décoration d'un livre d'heures noir qui a été offert au duc par les magistrats du Franc de Bruges en 1467-1468. Il décore par ailleurs 20 exemplaires des Ordonnances militaires en 1475 dont un exemplaire plus enluminé est laissé au duc (5 subsistent par ailleurs). En 1479, il fait livrer au roi Édouard IV d'Angleterre plusieurs manuscrits abondamment décorés. Cette grosse production pour ses différents commanditaires indiquent qu'il est à la tête d'un atelier disposant de plusieurs collaborateurs.", "section_level": 1}, {"title": "Style du peintre.", "content": "Formé à Paris, son style est directement inspiré du Maître de Bedford et reste jusqu'à la fin de sa carrière fidèle aux caractéristiques de la miniature parisienne du début du, restant imperméable aux influences du nouveau style flamand alors qu'il est installé au cœur de la création de ce dernier. Outre des miniatures, sa main se retrouve aussi dans des décorations de marges, notamment dans les Ordonnances militaires.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres attribuées.", "content": "Du fait que son nom soit mentionné dans des documents d'archives, de nombreuses œuvres anonymes lui ont été attribuées. Plusieurs de ces attributions ont depuis été remises en cause : les œuvres de Maître de la Conquête de la Toison d'Or ont depuis été attribuées à Liévin van Lathem, les œuvres du Maître d'Antoine de Bourgogne et notamment le livre d'heures noir de Galeazzo Maria Sforza sont des attributions très controversées, ainsi que celles du Maître du Fitzwilliam 268. À l'inverse, il ne fait sans doute qu'un avec le Maître du Froissart de Philippe de Commynes (appelé aussi Master of the Harley Froissart).", "section_level": 1}], "src_summary": "Philippe de Mazerolles est un peintre et enlumineur français, actif à Paris puis à Bruges. Il réalise la décoration de plusieurs ouvrages pour Charles le Téméraire ainsi que pour le roi d'Angleterre.", "tgt_summary": null, "id": 360434}
{"src_title": "Joconde (catalogue)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation.", "content": "La base de données fut créée en 1975. Elle devient consultable via le Minitel à partir de 1992 puis via Internet en 1995. Le, \"Joconde\" fusionne avec les bases de données \"Archéologie\", qui répertorie les collections d'antiques et archéologiques, et \"Ethnologie\" qui concerne les collections d'ethnologie européenne et extra-européenne, d'histoire, de sciences et techniques. Les trois bases sont regroupées, le nom \"Joconde\" est conservé. Fin 2011, la \"base Joconde\" listait et nouvelles notices ont été ajoutées au catalogue en 2012. Elle comptait objets au, issus de 370 des collections des 1221 musées de France et au, dont illustrés. Au, elle répertorie, dont, archéologiques,, ethnologiques,,,, ou et plus de de 405 musées depuis le. La base Joconde doit par ailleurs être complétée par la base Videomuseum, réseau de 65 collections publiques d'art moderne et contemporain et de design, qui au comprenait de, dont à peine 1% sont reprises sur la base Joconde. Néanmoins, dans son des musées français \"Le Journal des Arts\" précise que les 340 principaux musées d'art seulement conservent déjà d'œuvres, dont 37 % ont été recolées fin 2012, avant la date limite du premier récolement national le. Selon le bilan final du récolement décennal établi le par la direction des musées de France, les collections des 1221 musées de France recensés à cette date, non compris le Muséum national d'histoire naturelle, comprenaient œuvres, récolées à 40 %. En 40 ans, environ 1 % de ces collections a donc été versé sur la base Joconde, malgré le plan national de numérisation des collections nationales lancé en 1996 par le ministère de la Culture. En 2010, la base avait été consultée de fois. Au cours de l'année 2012, le catalogue des collections des musées de France a reçu plus de (du monde entier, chercheurs, étudiants, ou particuliers), lesquelles ont généré de recherches, la consultation de d'images et la lecture de plus d'un million de pages. Le est mise en ligne l'expérimentation \"JocondeLab\" pilotée par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France du ministère de la Culture. Elle donne accès au contenu de la base \"Joconde\" et notamment des notices illustrées de celle-ci en entièrement fonctionnelles, dont quatre langues régionales de France, le breton, le basque, l'occitan et le catalan. Cela est rendu possible par le croisement des informations de la base \"Joconde\" avec des données provenant de l'encyclopédie Wikipédia, à travers le jeu de données DBpedia francophone. D'autres fonctionnalités telles que la cartographie, la frise historique ou encore la navigation par mots-clés de Wikipédia et la contribution sont aussi proposées. En 2018, en raison du changement du logiciel sur lequel fonctionnait la base Joconde (recherche avancée), l’alimentation du catalogue a été interrompue à partir d’ et, à cette date, la totalité des notices a été rendue également accessible sur la base POP (Plateforme Ouverte du Patrimoine), qui depuis le reçoit seulement les nouvelles notices ajoutées directement par les musées. Les résultats détaillés de Joconde sont extrêmement structurés et utilisent un vocabulaire spécial qui permet des recherches très précises et spécifiques, aidées par des index. La recherche par auteur avec : \"(el greco ou velasquez ou zurbaran ou murillo ou goya) sauf (anonyme ou cercle de ou d'après ou école ou entourage ou genre de ou imitateur de ou imitation ou inspiré par ou manière de ou style ou suite de ou suiveur)\" ne donnera que les œuvres autographes, attribuées ou d'atelier, de ces peintres espagnols, sans les anonymes, copies, suiveurs, écoles, etc., et un affinement avec \"peinture\" comme \"Domaine\" ne montrera que les peintures. En remplaçant les noms d'artistes dans l'expression précitée par \"$FILLED$\" et en ajoutant par exemple le nom d'une ville ou d'un musée comme \"Lieu de conservation\", on obtient également tous les tableaux autographes, attribués ou d'atelier, conservés dans ladite ville ou ledit musée. Si vous ajoutez encore \"ITALIE\" comme \"école\" et \"13E SIECLE ou 14E SIECLE ou 15E SIECLE\" comme \"date de création\", cela donnera toutes les peintures italiennes de cette période, y compris la \"technique\" du \"FOND D'OR\" par exemple. De même, une recherche avec \"brueg?el+\" comme auteur, utilisant la troncature \"?\", donne toutes les œuvres associées à tous les membres de la famille Brueg(h)el, qui sont énumérés dans l'index adjacent correspondant. L'utilisation des majuscules est parfois requise, mais peut être vérifiée avec l'index, ou au contraire celui des minuscules. Ainsi, une recherche multicritère avec Italie et non ITALIE, ou avec Brueghel au lieu de brueghel ne fonctionnera pas. Quand le système bogue, en affichant une page d'erreur lorsque cela n'a pas été entièrement respecté, la recherche doit être recommencée depuis le début.", "section_level": 1}, {"title": "Techniques documentaires.", "content": "La base Joconde est chargée de collecter l'ensemble des données produites par les musées relevant de l'appellation Musée de France, et donc essentiellement des collections publiques de France. Le ministère de la Culture édite donc un standard d'échange de données, du moins une grille d'analyse et de classification des objets qui constitue le socle de la documentation des objets pour les musées. Un objet de musée (tableau, outil, assiette, etc.) se voit donc décrit par un ensemble de champs libres, à thesaurus ou encore indexés permettant d'en indiquer son auteur, sa désignation, ses dimensions, ses appartenances au fil du temps ou ses différentes utilisations etc (en tout 71 champs dont les \"18 colonnes\" du catalogue manuscrit justifiant de la propriété de chaque musée). Ce pourrait être vu comme les prémices du format UNIMARC pour la description des ouvrages, même si ce modèle reste uniquement français. Cette approche documentaire ne se veut pas exhaustive et les outils documentaires utilisés par les musées sont en effet plus riches. Ce modèle de données un peu rudimentaires en 2012 est décrit, documenté et publié depuis le sur le site officiel de la base de données. La base de données n'est pas uniquement destinée à l'information du public, mais aussi aux besoins des administrateurs et conservateurs des musées, grâce aux outils descriptifs professionnels mis à leur disposition pour faciliter notamment le catalogage et le récolement de leurs collections, ce qui explique la grande précision des notices. Dès lors que les versements sont effectués par les musées sur une base volontaire, on trouve aussi bien pour certains d'entre eux la majeure partie de leur collection, que pour d'autres les quelques dépôts permanents effectués par les collections nationales, limités parfois à une seule œuvre.", "section_level": 1}, {"title": "Actualisation.", "content": "La base aurait besoin d'être actualisée. C'est ainsi que des tableaux jadis déposés à l'ambassade de France à Bonn, alors capitale de l'Allemagne de l'Ouest, y sont encore indiqués comme conservés en ce lieu, alors que pour ces 5 tableaux une mise à jour a été faite en 2019.", "section_level": 1}], "src_summary": "Joconde est une base de données gérée par le ministère de la Culture français répertoriant dans un catalogue collectif les collections des musées français ayant l'appellation \"Musée de France\". Elle tire son nom de \"La Joconde\", tableau peint par Léonard de Vinci au et exposé au musée du Louvre à Paris. ", "tgt_summary": null, "id": 187035}
{"src_title": "Coudée royale égyptienne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Écriture hiéroglyphique.", "content": "Le mot coudée s'écrit en hiéroglyphes : On trouve également dans les textes les abréviations suivantes : et la coudée royale s'écrit :", "section_level": 1}, {"title": "Système de mesure digital.", "content": "La coudée royale est l'étalon d'un système de mesure, appelé système digital, se déclinant en doigt, palme (quatre doigts), main (cinq doigts), petit empan (trois palmes), grand empan (trois palmes et demi). Il existe deux systèmes de mesure avant et après la réforme métrologique de la. Avant cette date, la coudée vaut vingt-huit doigts alors qu'après cette date, elle passe à vingt-quatre doigts, on parle alors de coudée royale réformée. La longueur effective de la coudée royale ne changeant pas significativement entre ces deux périodes, ce sont toutes les sous-unités qui voient leur longueur augmenter d'un facteur de 7/6.", "section_level": 1}, {"title": "Subdivisions.", "content": "Avant la réforme, les divisions les plus courantes étaient les suivantes. Les longueurs inférieures au doigt sont exprimées en fractions.", "section_level": 2}, {"title": "Formules générales.", "content": "1 khèt = 100 coudées = 700 paumes = ou 1 coudée = 7 paumes = 28 doigts", "section_level": 2}, {"title": "Longueurs.", "content": "On peut évaluer la longueur de cette unité de mesure sur les monuments eux-mêmes. Un exemple souvent cité, est celui d'Isaac Newton qui, se servant des mesures de l'intérieur de la grande pyramide publiées en 1646 par John Greaves et attribuant à la chambre du roi les dimensions de vingt coudées sur dix coudées, évalue la coudée royale, ou coudée de Memphis, à, soit environ, tout en précisant qu'il faudrait examiner davantage la pyramide et multiplier les mesures pour déterminer avec une meilleure exactitude la longueur de celle-ci. Ce que fit par exemple Flinders Pétrie à l'issue d'une campagne de mesure sur le plateau de Gizeh. Ce dernier évalua la coudée royale à 52,375 cm. L'architecte Gilles Dormion l'évalua quant à lui à 52,35 cm lorsqu'il publia les plans de la grande pyramide de Khéops sans son livre. On en trouve aussi la trace dans des blocs de pierre, les « talatates » servant à la construction de monuments à Karnak. Ces blocs de pierre semblent être construits selon l'étalon de la coudée royale, faisant une coudée de long sur une demi-coudée de large, ce qui place la coudée selon les auteurs à (cette mesure de 54 cm est identique à celle de la coudée Nilométrique de l'Ile de Rhoda au Caire) ou. La coudée royale apparaît aussi dans les tombes sous forme de règles sur lesquelles figurent toutes les graduations du système digital égyptien. Certaines de ses règles semblent usées par la pratique mais d'autres semblent n'avoir qu'une vocation votive. La valeur métrique d'une coudée royale a donné lieu à de nombreux débats, mais il semble acquis maintenant que sa longueur a varié dans le temps et l'espace. Toutes les valeurs ou presque de cette coudée se trouvent situées entre et. Au Nouvel Empire, une valeur de la coudée royale située entre et semble être observée avec une certaine constance. Les archéologues ont observé des proportions exprimables en coudée royale de sur les tours et les murs des remparts d'Apollonie de Cyrène, construits durant la période lagide. Certains voient dans la coudée royale une mesure faisant partie d'un système ésotérique reliant le mètre, la coudée et le nombre Pi. Effectivement, en prenant comme longueur de la coudée royale, le mètre serait égal au diamètre d'un cercle de circonférence six coudées avec une erreur relative inférieur à. C'est le cas par exemple de Charles Funck-Hellet dans son essai de métrologie sur la coudée royale. Mais cet essai est critiqué par l'égyptologue Jean-Philippe Lauer estimant que Funck-Hellet est parti de données inexactes et s'est fondé sur des coïncidences pour aboutir à des.", "section_level": 1}, {"title": "Coudée royale et autres coudées.", "content": "Jusqu'à la, existe aussi une coudée naturelle, ou petite coudée correspondant à six palmes. Elle apparait sur les règles étalon de la coudée royale, ce qui prouve que son usage est concomitant à celui de la coudée royale. Sa longueur d'environ est plus proche de la longueur anatomique d'une coudée (longueur du bras prise du coude jusqu'au majeur). Son découpage en six palmes de quatre doigts permet un repérage plus facile des premières fractions 1/2, 1/3, 1/4, 1/6, 1/8. Cette coudée semble être réservée à un usage domestique alors que la coudée royale serait destinée à l'architecture et à la mesure des terres. Les égyptologues émettent diverses hypothèses concernant l'origine de ces deux coudées et l'existence de la septième palme de la coudée royale, moins pratique en termes de fraction, mais aucune d'entre elles ne recueille l'unanimité. On a pensé qu'il était possible que les architectes, pour des grandes longueurs, aient pris l'habitude de mettre bout à bout des petites coudées en intercalant une palme qui leur servait de repère pour déplacer la coudée. A également été évoqué le fait que la coudée royale pourrait être issue de la mise bout à bout de deux « sandales royales ». John Legon émet également l'hypothèse qu'aurait perduré une division de la grande coudée en six parties et que sa division en sept parties aurait une signification religieuse. Il juge comme possible que la petite coudée soit en fait de longueur variable et pourrait être égale aux 5/6 d'une coudée royale. C'est également lui qui développe l'idée selon laquelle le canon esthétique égyptien serait fondé sur la coudée royale qui correspondrait alors au tiers de la hauteur d'un homme du pied jusqu'à la racine des cheveux. On trouve également, sur les règles étalon, la coudée sacrée valant quatre palmes qui correspond au pied grec et la coudée-remen de cinq palmes qui pourrait correspondre à la diagonale d'un carré d'une demi-coudée ( est proche de ).", "section_level": 1}], "src_summary": "La coudée royale (\"translittération : mḥ nsw\") appelée également grande coudée est la mesure utilisée par les architectes égyptiens dans leurs calculs pour l'élaboration des monuments. Il s'agit de la mesure de référence du système de mesures égyptien. Elle mesure entre et. Elle est à distinguer de la petite coudée égyptienne qui mesure seulement environ.", "tgt_summary": null, "id": 196281}
{"src_title": "Davide Anzaghi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Depuis sa naissance, Davide Anzaghi vit et travaille à Milan. Il a été initié à la musique par son père Luigi Oreste, enseignant et auteur de plusieurs livres publiés par Ricordi et Carisch. Davide Anzaghi s'est fait connaitre jeune comme accordéoniste virtuose. En 1948, il a remporté le concours national à Ancône décerné par un jury présidé par Franco Alfano. Il remporte la la coupe mondiale d'accordéon en 1950 (Milan) et en 1952 (Spa). Pendant quelques années, il a fait des tournées en Europe. Il est diplômé du Conservatoire Giuseppe-Verdi de Milan pour le piano, la direction chorale, la composition, la direction d'orchestre. L'étude de l'harmonie et du contrepoint s'est faite sous la direction de E. Pozzoli. Pendant quelques années, il a donné des récitals en tant que pianiste. Il s'est fait connaître comme compositeur à la fin des années soixante en obtenant des prix dans plusieurs concours nationaux et internationaux. C'est ainsi qu'il a obtenu le Premier prix de composition pour le piano de Trévise avec \"Segni e Riturgia\" (1970 et 1971), le Premier Prix du Concours de composition pour orchestre « Ferdinando Ballo » des après-midis musicaux de Milan avec \"Limbale\" (1973), le Premier Prix du Concours International de composition orchestrale « Olivier Messiaen » - le jury était présidé par Messiaen lui-même - pour la composition pour grand orchestre intitulée \"Ausa\" (1974). En 1994, il a fondé avec un groupe d'artistes et associés l'association interdisciplinaire \"Novurgìa\" pour la promotion des arts contemporains et leur intersection. Il est président de la Société italienne de musique contemporaine (SIMC). Il a aussi été professeur de composition au Conservatoire de Milan pendant quelques décennies. Il a également été membre du conseil d'administration et du Conseil académique de cet institut. Si ses débuts dans la composition sont caractérisés par le respect des expériences de la nouvelle musique d'avant-garde, par la suite, il s'en est détourné en adoptant un langage personnel et en développant un style tout à fait original. En 2014 il a reçu le Golden Guitar pour la composition du Congrès International de Guitare de la ville d'Alexandrie. En juillet 2015, le Festival International de Guitare de Fiuggi lui a attribué le Prix de composition de la ville de Fiuggi.", "section_level": 1}], "src_summary": "Davide Anzaghi, né le ) à Milan est un compositeur et accordéoniste italien. Il remporte la coupe mondiale d'accordéon en 1950 et en 1952.", "tgt_summary": null, "id": 2411860}
{"src_title": "Conte (genre écrit)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "Le conte de la littérature écrite s'identifie par des caractéristiques littéraires qui lui sont propres, et non pas par son aspect merveilleux comme le voudrait une idée couramment admise. C'est tout d'abord un récit, de même que le roman, la biographie, etc., dans lequel les actions sont racontées, et non représentées comme au théâtre. Ensuite, c'est un récit court, de même que la nouvelle, mais \"a contrario\" du roman ou de l'épopée. Contrairement à la nouvelle qui souvent s'autorise des pauses narratives, des longueurs de description, etc., le conte est un récit court mais relativement rapide, dans lequel l'action mène bon train, sans que cela interdise néanmoins descriptions et redites. Le conte supporte néanmoins mal l'analepse, et préfère, contrairement à la nouvelle, les structures narratives linéaires, sans retour en arrière. Ensuite, le conte littéraire, de même que le conte populaire, se présente délibérément comme fictif. C'est une histoire inventée, de même que la nouvelle, au contraire de l'anecdote ou de l'historiette. Ces dernières, même fausses, se présentent comme vraies. Le conte se présente de fait comme faux. Ce en quoi, enfin, il a un statut d'imagination et de fantaisie que connaît peu la nouvelle. La nouvelle se présente comme fictive, mais plausible, alors que le conte se présente comme fictif, mais invraisemblable. De cette affirmation de fantaisie, on a souvent inféré que le conte littéraire s'arrêtait au conte merveilleux. Rien n'est moins sûr, vu que cette forme littéraire peut adopter des contenus très diversifiés, qui ne visent pas nécessairement à émerveiller le lecteur, mais à l'édifier, l'effrayer, etc. Il ne s'agit pas non plus d'un genre de littérature conçu exclusivement pour le jeune public.", "section_level": 1}, {"title": "Le conte merveilleux, ou conte de fées.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le conte classique.", "content": "Le conte en tant que genre littéraire écrit naît au avec Straparole et Basile qui s'inspireront en partie de la tradition orale quand ils composeront, l'un les \"Nuits Facétieuse\", l'autre le \"Conte des Contes\", le Decameron ayant été au XIV un recueil de nouvelles et non de contes. En France, la grande étape dans le renouveau littéraire du genre du conte se situe à la fin du, quand se développe une vogue salonnière pour les contes merveilleux, à partir de la tradition orale. Toute l'élite intellectuelle des mondains se prend au jeu par un phénomène d'auto-émulation. Parmi eux figurent Marie-Jeanne L'Héritier de Villandon, Charlotte-Rose de Caumont La Force, Catherine Bernard, Jean de Préchac, Fénelon, la licencieuse et originale Henriette-Julie de Castelnau de Murat, la subversive Marie-Catherine d'Aulnoy et Charles Perrault, le plus célèbre de nos jours. \"Les Mille et une nuits\" furent redécouvertes au tout début du par Antoine Galland qui les traduit en français en les expurgeant d'éléments (souvent érotiques) qu'il jugeait non essentiels. Ces récits d'origine arabe constituent rapidement un modèle en Occident : le conte oriental. Leur publication donne lieu à la création de nombre de contes à thématique orientale, tout au long du.", "section_level": 2}, {"title": "Le conte romantique.", "content": "Ludwig Tieck, Jean Paul, Petrus Borel, Alphonse Karr, Edgar Allan Poe... Il fait volontiers appel au fantastique, ainsi, les contes regroupés dans \"Le Horla\" (Guy de Maupassant) ou les contes d'Erckmann-Chatrian (\"Le Requiem du corbeau\", \"Rembrandt et L’Œil invisible\", \"Hugues-le-loup\").", "section_level": 2}, {"title": "Le conte réaliste.", "content": "Le réalisme, mouvement artistique moderne apparu en Europe dans la seconde moitié du, notamment en Italie et en Allemagne, est né du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et « la sottise, le poncif et le bon sens ». Le conte réaliste peint la réalité telle qu'elle est, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. C'est un court récit qui, comme l'indique son nom, se fonde sur la réalité. Mettant en scène peu de personnages, mais fortement caractérisés, dans un cadre spatio-temporel délimité, il est centrée sur un fragment de vie ou une anecdote. À la différence du conte merveilleux, il est ancré dans le réel, mais a fréquemment une chute heureuse. George Sand (\"Histoire du véritable Gribouille\", 1851), Alphonse Daudet (\"Contes du lundi\", 1873) et surtout Guy de Maupassant (\"Clair de lune\", 1883 ; \"Contes du jour et de la nuit\", 1885) ont pratiqué ce genre littéraire. En 1882, dans \"La Bécasse\", qui sert de préface aux \"Contes de la Bécasse\", Guy de Maupassant définit le conte comme un récit. Ses contes, d'ailleurs, imitent les allures verbales propres au style oral alors que ses nouvelles ont des intrigues et un style plus complexes. Privés de durée propre, ils développent un élément unique (une sensation, une impression, un instant de joie, d'étonnement, de chagrin...), dont il tire tous les effets possibles et toutes les conséquences, jusqu'à la chute, description d'une attitude terminale, réflexion cynique ou maxime amère à allure d'épigramme", "section_level": 2}, {"title": "Le conte symboliste.", "content": "Parmi les auteurs symbolistes à s'être essayés au conte, Auguste de Villiers de L'Isle-Adam fut sans doute le plus fameux et le plus talentueux ; nous pouvons citer, entre autres, ses Contes cruels, Nouveaux contes cruels, ou bien encore Tribulat Bonhomet.", "section_level": 2}, {"title": "Les contes écrits spécialement pour les enfants.", "content": "La comtesse de Ségur, Roald Dahl, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jacqueline Wilson et bien d'autres ont écrit des contes destinés aux enfants.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le genre littéraire du conte appartient à la famille littéraire des récits. Il est à l'origine issu des contes de tradition orales qui ont fait l'objet, depuis la Renaissance, de collectages et réécritures partielles ou totales par des écrivains. Ce faisant, ces travaux de retranscription transforment les récits entendus en œuvres écrites. La version ainsi retranscrite prend alors fréquemment le pas sur la multitude de versions qui circulent par le biais du bouche à oreille. ", "tgt_summary": null, "id": 343472}
{"src_title": "Comté d'Oettingen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Moyen Âge.", "content": "En 1141, une noblesse libre se baptise du nom de la ville d'Oettingen dans le Nördlinger Ries. Le «vieux comté d'Oettingen» a pour centre non pas dans les Ries, mais dans la région limitrophe du sud de la Franconie, sur le Wörnitz. C'est un comté typique de Hohenstaufen, un bailliage au nom du souverain. Après la chute des Staufer, les entraînent une conversion vers un «plus jeune comté d’Oettingen», une combinaison entre un tassement imposant dans le Nördlinger Ries en reprenant le domaine impérial régional (Harburg, Alerheim, Wallerstein, Katzenstein) et un retrait des possessions franconiennes. En outre, des biens de la principauté épiscopale d'Eichstätt et d'autres biens nobles tels que Hürnheim ou Truhendingen sont progressivement repris. Par de nombreuses confirmations de propriétés et de privilèges des empereurs et des rois, leur haute juridiction et leurs droits de douane, formés depuis le début du, le droit de régale est clairement circonscrit. Les divisions en 1418, 1442 et 1485 affaiblissent le comté.", "section_level": 1}, {"title": "Les temps modernes.", "content": "En 1522, la région se divise en deux branches : une branche protestante Oettingen-Oettingen, élevée au rang de prince en 1674, qui reçoit sept douzièmes des biens et s'éteint en 1731, et une branche catholique Oettingen-Wallerstein, qui en reçoit cinq. Les villes de Oettingen et Wemding sont divisées. Oettingen est un double siège princier, divisé en sections divisées par des dénominations sectaires, qui occupent des institutions urbaines ensemble ou souvent à tour de rôle. Les calendriers julien et grégorien sont juxtaposés>. Les fréquentes divisions et divisions confessionnelles ont empêché la réussite d'une politique territoriale. L'accession à la propriété est compliquée. Malgré la scission qui amène les deux branches dans des camps ennemis, l'unité légale du comté resta intacte jusqu'en 1806, indépendamment des divisions ultérieures.", "section_level": 1}, {"title": "Matrices impériales de 1521.", "content": "Selon la matrice d'Empire de 1521, le comté doit fournir 8 cavaliers, 45 fantassins et 138 florins à l'armée impériale. Le droit de frappe existe de la fin du jusqu'au milieu du. Avec la ville impériale Nördlingen, qui est devenue une enclave du comté, il y a souvent des conflits de droits souverains. Du au début du, Nördlingen intente 103 poursuites à cet égard devant la chambre impériale. Par rapport aux possessions de Wittelsbach, l’électorat de Bavière ou Le Palatinat de Neuburg a formé jusqu’en 1533 une nette frontière seigneuriale. Un conflit frontalier perdure avec la principauté d’Ansbach, qui est finalement clarifié en 1796. La branche Oettingen-Wallerstein se divise en 1623/94 en trois branches: Par l'article 24 de la loi de la Confédération, la principauté d'Oettingen est médiatisée dans le royaume de Bavière. La partie occidentale, environ un tiers de l'ancien comté, est intégrée en 1810 dans le royaume de Wurtemberg.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le comté d'Oettingen (également Öttingen), puis à partir du, la principauté d'Oettingen, est un état du Saint-Empire romain germanique situé autour de la ville impériale Nördlingen. ", "tgt_summary": null, "id": 761172}
{"src_title": "Ance du Sud", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "D'une longueur de, l'Ance du Sud et ses affluents drainent une bonne partie du versant oriental du massif de la Margeride. Il prend sa source au Serre de Pierret () à, sur la commune de La Panouse, dans la foêt de la Villedieu, dans la forêt domaniale de la Croix de Bor. Elle coule globalement du sud vers le nord et conflue sur la commune de Monistrol-d'Allier, à", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans les deux départements de la Lozère et de la Haute-Loire, l'Ance du Sud traverse les douze communes suivantes, dans quatre cantons, dans le sens amont vers aval, de La Panouse (source), La Villedieu, Saint-Paul-le-Froid, Grandrieu, Saint-Symphorien, Chambon-le-Château, Saint-Vénérand, Alleyras, Croisances, Saint-Préjet-d'Allier, Saugues, Monistrol-d'Allier (confluence). Soit en termes de cantons, l'Ance prend source dans le canton de Grandrieu, traverse ou longe les anciens canton de Saint-Amans, canton de Cayres, aujourd'hui les canton de Saint-Alban-sur-Limagnole canton du Velay volcanique et conflue dans l'ancien canton de Saugues, aujourd'hui le canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan, le tout dans les arrondissement de Mende, arrondissement du Puy-en-Velay et arrondissement de Brioude.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "L'Ance du Sud a de nombreux affluents", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'Ance du Sud à Monistrol-d'Allier.", "content": "Le débit de l'Ance du Sud a été observé depuis le, à Monistrol-d'Allier, localité du département de la Haute-Loire située au niveau de son confluent avec l'Allier, à. Le bassin versant de la rivière est de. Le module de la rivière à Monistrol-d'Allier est de. L'Ance du Sud présente des fluctuations saisonnières de débit moyennes et typiques des rivières du massif central français avec une alimentation partiellement nivale. Les hautes eaux se situent en hiver et au printemps, et portent le débit mensuel moyen à un niveau allant de à, de décembre à mai inclus (avec un maximum assez net en avril). Dès le mois de juin le débit moyen chute brusquement en guise de transition vers la période des basses eaux. Celle-ci a lieu en été, de juillet à début octobre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de au mois d'août, ce qui reste très confortable.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, soit par seconde, ce qui peut être considéré comme moyennement sévère.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "D'autre part les crues peuvent prendre une certaine importance et sont assez fréquentes. Les débits de crue n'ont pas été calculés à Monistrol-d'Allier. En revanche, ils l'ont été à Saint-Préjet-d'Allier, localité située à une quinzaine de kilomètres en amont, au-delà du confluent avec la Virlange, là où le débit de la rivière vaut en moyenne, c'est-à-dire presque exactement les deux tiers du débit final. À Saint-Préjet-d'Allier donc, les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 30 et. Le QIX 10 est de. Quant aux QIX 20 et QIX 50, ils valent respectivement et. Toujours à Saint-Préjet-d'Allier, le débit instantané maximal enregistré a été de le, tandis que la valeur journalière maximale a été de le 24 du même mois.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Ance du Sud est de, ce qui est assez élevé, nettement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France (), mais également à la totalité du bassin versant de l'Allier (). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à de bassin.", "section_level": 2}], "src_summary": "LAnce (Ance du Sud) est une rivière française du Massif central, qui coule dans les départements de la Lozère et de la Haute-Loire, en nouvelle région Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se jette dans l'Allier en rive gauche, au niveau de Monistrol-d'Allier, c'est donc un sous-affluent de la Loire.", "tgt_summary": null, "id": 2085885}
{"src_title": "Aulus Manlius Vulso (consul en -474)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille.", "content": "Il est fils d'un Cnaeus Manlius, peut-être Cnaeus Manlius Cincinnatus, consul en 480 av. J.-C., et petit-fils d'un Publius Manlius. Son nom complet est \"A. Manlius Cn.f. P.n. Vulso\". Son \"praenomen\" varie selon les sources : Tite-Live donne \"Caius\", Diodore de Sicile donne \"Marcus\" et Denys d'Halicarnasse donne \"Aulus\".", "section_level": 1}, {"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Consulat (474).", "content": "En 474 av. J.-C., il est élu consul avec Lucius Furius Medullinus. Par tirage au sort, Vulso reçoit la conduite de la guerre contre Véies et assiège la ville étrusque. Les Véiens sont contraints de négocier une trêve, accordée pour quarante ans. Vulso fait verser pour ses soldats une indemnité d’un an de solde et de deux mois de ravitaillement et obtient une ovation à son retour à Rome. La paix étant revenue, les consuls procèdent au recensement de la population, qui est évaluée à citoyens. En 473 av. J.-C., le tribun de la plèbe Cnaeus Genucius le cite en justice avec son ancien collègue Lucius Furius Medullinus pour avoir refusé de procéder à la distribution de terres aux citoyens pauvres proposée par Spurius Cassius Vecellinus et promise par le Sénat. Par un hasard opportun, le tribun décède le jour du jugement et son absence annule le procès.", "section_level": 2}, {"title": "Ambassadeur en Grèce (454-452).", "content": "En 454 av. J.-C., sous la pression des tribuns de la plèbe, les patriciens acceptent d'envoyer une délégation de trois consulaires, parmi lesquels Vulso, Spurius Postumius Albus Regillensis et Servius Sulpicius Camerinus Cornutus, à Athènes et en Grande-Grèce pour étudier et s'inspirer des lois écrites grecques. Ils reviennent en 452 av. J.-C. et leur rapport conduit à la création du décemvirat (\"decemviri legibus scribendis\") en 451 av. J.-C. Vulso est d’office intégré dans la commission des \"decemviri\", où il participe à la rédaction des premières lois écrites romaines. Au bout d'un an, il abdique de son pouvoir avec ses collègues pour laisser place à un second collège de \"decemviri\", qui ajoute deux tables et achève la rédaction de la Loi des Douze Tables.", "section_level": 2}], "src_summary": "Aulus Manlius Vulso est un homme politique romain du, consul en 474 et décemvir à pouvoir consulaire en 451", "tgt_summary": null, "id": 2126260}
{"src_title": "Casablanca (Chili)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La ville de Casablanca est situé sur la Route 68 entre Santiago et la ville de Valparaíso, à environ 30 minutes au sud-est de Valparaiso et à 50 minutes au nord-ouest de Santiago en voyage par voiture. La commune de Casablanca s'étend sur une superficie de 952,5 km2.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le recensement de 2002 de l'Institut national de la statistique, Casablanca s'étend sur une superficie de 952,5 km2 et possède 21 874 habitants (11 127 hommes et 10 747 femmes). Parmi ceux-ci, 15 209 (69,5%) vivent dans des zones urbaines et 6 665 (30,5%) dans les zones rurales. La population a augmenté de 31,9% (5 284 personnes) entre les recensements de 1992 et 2002.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "En tant que commune, Casablanca est une division administrative de troisième niveau du Chili, qui est administrée par un conseil municipal et qui est dirigé par un alcade directement élu. L'Alcalde 2008-2012 est \"Manuel Jesús Vera Delgado\". Le conseil communal est composé des personnes suivantes: L'Alcalde 2012-2016 est \"Rodrigo Martínez Roca\" (RN). Le conseil communal est composé de: Dans les circonscriptions du Chili, Casablanca appartient à la et à la sénatoriale.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Sur le territoire de la commune sont produits des vins blancs réputés en particulier le Sauvignon blanc et le Chardonnay. Cette reconnaissance résulte de la conjonction de facteurs climatiques favorables telles que la fraicheur de la brise marine qui ralentit le murissement des raisins et aboutit à des vendanges plus tardives que dans les autres régions viticoles chiliennes, des caractéristiques d'un sol pauvre et sableux mais également la position de la commune sur la route reliant les deux principales agglomérations du pays (Santiago et Valparaiso).", "section_level": 1}, {"title": "Relations internationales.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jumelage.", "content": "La ville de Casablanca est jumelée avec:", "section_level": 2}], "src_summary": "Casablanca est une ville et commune, dans la Province de Valparaíso et dans la région de Valparaíso au Chili. La ville est peuplée de habitants (recensement de 2002).", "tgt_summary": null, "id": 347969}
{"src_title": "Wim van Est", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Avant sa carrière de cycliste, il faisait passer clandestinement du tabac à bicyclette, mais ayant été finalement arrêté, il passa plusieurs mois en prison. Il commença à faire du cyclisme en 1946, après qu'un coureur professionnel l’eut vu courir dans le cadre d’une compétition locale. Sa première grande victoire eut lieu en 1950 dans Bordeaux-Paris, la plus longue des classiques (plus de ). L'année suivante, il fit partie de l'équipe néerlandaise pour le Tour de France. Dans la, Agen-Dax, il s’échappa avec un petit groupe, gagna l'étape et reprit 19 minutes au leader, ce qui lui permit d’endosser le maillot jaune. Il est le premier Néerlandais à le porter. Ce plaisir fut malheureusement de courte durée. Le jour suivant, en défendant sa place, Van Est descendait à toute allure le col de l'Aubisque quand, en raison d'un pneu crevé (selon Van Est lui-même), il glissa et tomba dans un ravin de 70 m de profondeur. Un film, qu'on a pu voir en 1992 pour la première fois, le montre en pleurs en train d'être hissé. Malgré une chute de soixante-dix mètres, il était pratiquement sain et sauf, mais le Tour était fini pour lui. Il voulait repartir mais on le persuada d’aller à l’hôpital. Par la suite il devait encore remporter deux victoires d'étape dans le Tour de France. Pontiac fit beaucoup pour sa renommée, c'était la marque de montres qui sponsorisait l'équipe néerlandaise, sa campagne publicitaire commençait ainsi : « J'ai fait une chute de soixante-dix mètres, mon cœur s'est arrêté de battre, mais ma Pontiac marchait toujours... ». En sa présence, on inaugura dans l'Aubisque une plaque qui rappelait sa chute. Wim van Est fut non seulement le premier Néerlandais en jaune, mais en 1953 le premier à gagner une étape dans le Tour d'Italie et à porter le maillot rose. Par la suite il porta de nouveau le maillot jaune en 1955 et 1958, termina huitième en 1957 et gagna encore deux étapes. Il emporta encore deux fois Bordeaux-Paris, deux titres routiers nationaux et 4 titres nationaux en poursuite individuelle. Finalement, il est surtout resté célèbre pour ses deux journées dans le Tour de France de 1951. Pour commémorer cet événement, un monument a été inauguré sur la montagne 50 ans après l'événement, le.", "section_level": 1}, {"title": "Titres.", "content": "Wim van Est remporta plusieurs titres nationaux : Il participe à neuf Tours de France et se classa : abandon en 1951, en 1952, en 1953, en 1954, en 1955, en 1957, en 1958, en 1960 et abandon en 1961. Il y remporte trois étapes : dans le Tour 1951, la entre Agen et Dax, dans le Tour 1953, la entre Marseille et Monaco, et enfin dans le Tour 1954, la secteur B entre Rouen et Caen. Il porte le maillot jaune pendant quatre jours comme suit : dans le Tour 1951 dans la, dans le Tour 1955 dans la et dans le Tour 1958 dans les et. Il participa également à son Tour national : le Tour des Pays-Bas qu'il remporta en 1951 et 1954 et se classa dans les autres éditions : en 1949, en 1950, en 1955, en 1956, en 1957, en 1958, en 1960, en 1961 et abandon en 1963. Il remporta par 3 fois la classique Bordeaux-Paris en 1950, 1952 et 1961 et le Tour des Flandres en 1953.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès sur route.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Résultats sur les grands tours.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tour d'Italie.", "content": "4 participations", "section_level": 3}, {"title": "Tour de France.", "content": "9 participations", "section_level": 3}, {"title": "Tour d'Espagne.", "content": "2 participations", "section_level": 3}], "src_summary": "Wim van Est, né le à Fijnaart et mort le à Roosendaal, est un coureur cycliste sur route et sur piste néerlandais. ", "tgt_summary": null, "id": 2256928}
{"src_title": "Theo von Brockhusen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Brockhusen étudie la peinture de 1897 à 1903 à l'académie des arts de Königsberg. Il est élève de Max Schmidt, Ludwig Dettmann et Olof Jemberg. Il est d'abord impressionné par les paysages de Prusse-Orientale de Dettmann et compose ses premières œuvres sur le motif en plein air. Il s'installe en 1904 à Berlin et entre deux ans plus tard à la Sécession berlinoise dont il fréquente régulièrement les expositions jusqu'en 1913. Il expose aussi à Dresde, Düsseldorf, Brème et Weimar. Il travaille sous contrat avec le galeriste Paul Cassirer à partir de 1906. Celui-ci soutient financièrement l'artiste désargenté, en collectionnant ses tableaux, mais il rompt son contrat en 1915. Brockhusen fait un voyage en 1906 à Paris et à Londres, qu'il termine par un séjour à Knokke-le-Zoute. Il y fait deux séjours à nouveau en 1907 et en 1908. En 1909, il choisit Nieuport, au bord de la mer du Nord. Brockhusen est influencé aussi par Max Liebermann et peint à sa manière les dunes et les plages de la mer du Nord. Il prend l'habitude à partir de 1907 de passer ses mois d'été au bord du lac de Schwielow, près de Berlin, et ensuite de venir régulièrement à Seelow. De nombreuses toiles ont pour motif ces endroits à diverses époques de l'année et à diverses heures du jour. Il épouse Hildegard Brothe en 1909, avec laquelle il voyage à Paris, après son mariage. Il reçoit là-bas une véritable révélation de la peinture de Van Gogh, ce qui a pour conséquence d'éclairer sa palette et de tendre vers l'expressionnisme. Il reçoit en 1910 le prix de la ville de Berlin, suivi en 1912 de celui de la Villa Romana, ce qui lui permet de séjourner six mois à Florence en 1913. Il découvre pendant cette période des thèmes religieux. Il fait partie à son retour de la \"Freie Secession\" (Sécession libre), aux expositions de laquelle il participe, jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale et dont il est président l'année d'avant sa mort. Pendant les années de la guerre de 1914-1918, il fréquente le cercle de Nidden, regroupant des artistes qui se retrouvent là-bas pendant leurs vacances au bord de l'isthme de Courlande, inspirés par ses dunes et sa lumière spéciale. Il comprend en particulier Waldemar Rösler, Artur Degner, Alfred Partikel et Franz Domscheit. Il meurt à l'âge de trente-sept ans. Il est enterré au cimetière luthérien-évangélique de Nikolassee, à côté de Berlin, et Fritz Klimsch réalise sa sépulture. Il laisse une œuvre d'environ deux cents toiles et quelques dessins, ainsi que des lithographies et des gravures. Certaines de ses œuvres se trouvent aujourd'hui dans des musées de Berlin, au \"Sprengel Museum\" de Hanovre, à la \"Kunsthalle\" de Kiel, ou à la \"Kunstforum Ostdeutsche Galerie\" de Ratisbonne.", "section_level": 1}], "src_summary": "Theodor Adolf Hilfmann von Brockhusen, né le à Marggrabowa et mort le à Berlin, est un peintre, dessinateur et graveur allemand. Son style évolua de l'impressionnisme à l'expressionnisme. Ses thèmes de prédilection étaient les paysages.", "tgt_summary": null, "id": 1706101}
{"src_title": "Morita Dōji", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Née le à Tokyo (selon certaines sources, elle serait née le à Aomori), Morita a quitté son lycée en 1970. C'était l'âge du mouvement d'étudiant. Quand Morita avait 20 ans, son ami important est décédé. Ensuite, Morita a commencé à créer des chansons et à les chanter. L'une de ces chansons est son premier titre \"\"Sayonara, boku no tomodachi\"\" (Adieu, mon ami), sorti en. Son nom de scène \"Dōji\" pouvant signifier jeune garçon, certains y ont vu une volonté de le faire vivre à travers elle-même. Elle chante d'ailleurs certaines de ses chansons au masculin. Elle se présente sur scène portant une perruque bouclée et de larges lunettes de soleil, dissimulant son visage et son identité. Morita a sorti 7 albums et 4 singles jusqu'en 1983, puis a terminé sa carrière de musicien. Elle a disparu des yeux du peuple comme si elle s'était évaporée de ce monde. Sa véritable identité n'avait pas été connue en public. Cependant, la productrice qui a produit son premier album dit qu'elle ressemblait à une fille ordinaire avec ses cheveux en queue de cheval. En 1983, après un dernier concert à Tokyo, elle disparait du monde publique à 30 ans. Ses activités publiques en tant qu'autrice-compositrice-interprète vont de 1975 à 1983. Elle était mariée et a passé des années en tant que femme au foyer. En 2018 la famille de l'artiste contacte la JASRAC pour signaler sa mort d'une attaque cardiaque à 65 ans, le.", "section_level": 1}, {"title": "Discographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Autres albums.", "content": "Dans le téléfilm de 1993 \"Kōkō kyōshi\" (professeur de lycée), la chanson \"\"Bokutachi no shippai (Nos erreurs)\"\" du deuxième album \"Mother sky\" a été utilisée comme thème principal, à la suite de quoi, \"\"La collection des meilleures chansons, Bokutachi no shippai\"\" a été publiée. \"La meilleure collection\" a également été publiée à l'occasion du téléfilm \"Kōkō kyōshi 2003\" (professeur de lycée 2003) diffusé en 2003. Cet album de 2003 contenait la chanson récemment chantée (version de l'ancienne chanson, \"Umi ga shindemo iiyotte naiteiru\") de Dōji Morita, qui était sa dernière activité musicale.", "section_level": 2}], "src_summary": "Dōji Morita ( \"Morita Dōji\", née le à Tokyo et morte du ) est une autrice-compositrice-interprète japonaise. Son vrai nom est non divulgué, et inconnu. Son nom de scène, Morrita Dōji, vient de \"Fuefuki Dōji\" (garçon joueur de flûte).", "tgt_summary": null, "id": 156877}
{"src_title": "Terry Gou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "En 1949 ses parents fuient la province de Shanxi en continental de Chine et le maoïsme de Mao Zedong à la suite de la défaite de l'armée du Kuomintang de Tchang Kaï-chek à l'issue de la guerre civile chinoise qui établit la République populaire de Chine sur le continent. Ils immigrent sur l'île de Taïwan. Son père est un ancien policier. Terry Tai-Ming Gou naît le à Nouveau Taipei. Il est l'aîné de deux frères, Tai-Tai et Chiang Gou Gou-Cheng. Après ses études, il travaille jusqu’à l'âge de 24 ans comme ouvrier entre autres dans une usine de caoutchouc. En 1974, autodidacte, il fonde l'usine de plasturgie Foxconn avec dix employés dans la banlieue de Taipei à Taiwan sous le nom de \"Hon Hai\" avec 7500 dollars de capital de départ, prêtés par sa mère. Il fabrique en sous-traitance des pièces en plastique pour des téléviseurs, puis de la connectique et des circuits imprimés... et commence à prendre de l'importance en 1980 en participant à la fabrication d'une des premières consoles de jeux vidéo du monde, l'Atari 2600 d'Atari, son premier gros client mondial. Au début des années 1980 il est un des pionniers du miracle taïwanais et de la mondialisation économique. Il parcourt personnellement les États-Unis pour proposer avec succès les premières offres commerciales d'exploitation de la main-d'œuvre taïwanaise à très bas prix, imbattable et très offensive en sous-traitance. Il devient alors avec le temps fabricant et sous-traitant informatique pour les entreprises IBM, Lenovo, Hewlett-Packard, Dell, Acer, Apple, Asus, Intel, Motorola, Cisco, Microsoft, Nintendo, Sony, LG Group, Samsung, Nokia, HTC... En 1988, à la suite de la flambée de ses commandes, des coûts de main d'œuvre à Taïwan, et du développement de l'économie socialiste de marché de la Chine populaire, sous l'impulsion de Deng Xiaoping, il fonde une des plus importantes usines du monde de 22 km2, qualifiée de « cité interdite », la plus importante usine de fabrication intensive et performante de son groupe à Shenzhen à côté de Hong Kong en Chine continentale, où le prix de la main d'œuvre est un des plus faibles du monde. Le site de Shenzhen fabrique par exemple près de 90 iPods à la minute. Les ouvriers mangent, dorment et vivent dans d'immenses dortoirs adjacents aux usines où ils travaillent par roulement jour et nuit. Foxconn est célèbre pour son approche de la révolution industrielle mondiale, son sens de la discrétion et du secret médiatique intense sur ses conditions de travail, et pour sa discipline interne de fer. En 1991, Terry Gou finance son gigantesque développement mondial avec un apport de 43 milliards de dollars issus de la mise en bourse de Foxconn. En 2011, l'empire industriel Foxconn regroupe une importante partie de l’élite des chercheurs chinois, taïwanais et hong-kongais qui permet de participer à la mise en œuvre des dernières nouvelles technologies mondiales. Le groupe continue son développement et installe de nouvelles usines dans les provinces les moins développées de Chine, d'Asie et du monde. Foxconn est le premier fabricant de matériel électronique multi-marques grand public dans le monde, premier employeur en Chine, plus important chiffre d’affaires à l'exportation de Chine, avec plus de 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel et 2,64 milliards de dollars de bénéfice net en 2011. L'image de Terry Gou a été entachée par les conditions de travail dans certaines de ses usines et par les vagues de suicides de salariés. En 2012, une émeute impliquant 2 000 ouvriers éclate aux ateliers de Taiyuan, tandis que des vigiles sont vus en train de molester des salariés. Outre le travail de nuit, les punitions physiques, les bas salaires et l'exposition aux produits toxiques, Foxconn envoie des mineurs sur ses chaînes de production comme c'est le cas dans la province du Shandong. À partir de 2015, constatant l'augmentation des salaires des ouvriers en Chine, Gou et Foxconn délocalisent progressivement les lieux de production en Inde, où les salaires des ouvriers sont trois fois plus faibles. Ses affaires pourraient aussi être menacées par la « guerre commerciale » entre les États-Unis et la Chine. En 2019, sa fortune personnelle est estimée à 6,7 milliards d'euros ce qui en fait la personne la plus riche de Taïwan.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière politique.", "content": "En 2019, Gou annonce sa candidature à l'investiture du Kuomintang en vue de l'élection présidentielle de 2020. Il met en avant son souhait de maintenir de bonnes relations avec la Chine continentale. Parmi ses propositions, Gou souhaite encourager les agriculteurs taïwanais à utiliser l'intelligence artificielle et à augmenter leurs ventes sur le marché nord-américain. Gou développe aussi l'idée d'une relation économique entre la Chine continentale, les États-Unis et Taïwan qui serait au bénéfice des trois nations. Il rencontre le président américain Donald Trump en. En, Gou est battu par Han Kuo-yu à la primaire du KMT : il arrive en deuxième position avec 27,7 % des voix contre 44,8 % à Han. Malgré cette défaite, Gou n'écarte pas la possibilité de se présenter à l'élection présidentielle en candidat indépendant.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Terry Gou a épousé Serena Lin (1950-2005) avec qui il a un fils né en 1976, et une fille née en 1978. En 2008 il épouse en deuxième mariage la chorégraphe Delia Tseng avec qui il a deux enfants, une fille née le et un fils né le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Terry Gou (\"Terry Tai-Ming Gou\", ) né le à Taïwan, est un magnat des affaires et milliardaire taïwanais. Gou est le PDG et fondateur de l'industriel Foxconn, le plus important sous-traitant mondial de matériel informatique (pour l'électronique grand public, la micro-informatique et la téléphone mobile) pour les principales marques commerciales du monde. Gou acquiert sa fortune en profitant des bas coûts des ouvriers taïwanais, puis chinois, puis indiens. ", "tgt_summary": null, "id": 2315285}
{"src_title": "Hōdai Yamazaki", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Hōdai naît à Kōfu dans la préfecture de Yamanashi. Depuis son enfance il s'intéresse à la littérature et commence à écrire des \"tanka\" et des histoires courtes pour les journaux et les magazines juste après la fin de l'école primaire. En 1939, il s'installe à Yokohama. Alors qu'il vit avec sa sœur, il publie (à ses frais) une version miméographe de sa première anthologie de poésie \"Banshō kuriawase\" (« \"À tout prix\" »). Hōdai est enrôlé dans l'Armée impériale du Japon en 1941 et en 1943 perd son œil droit au combat ; son œil gauche est également sévèrement atteint.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière littéraire.", "content": "Après la fin de la Seconde Guerre mondiale il reprend ses activités créatives et finance la publication d'une collection de \"tanka\" intitulée \"Hōdai\" en 1955. Le recueil attire l'attention du célèbre poète Hideo Yoshino qui prend Hōdai comme disciple. En 1971, il se joint à Keiichirō Okaba et d'autres poètes afin de publier la revue littéraire \"Kanshō\" (« \"Tempéré\" »). Ses autres ouvrages comprennent les anthologies \"Ubaguchi\", \"Korogi\" et \"Kashō\", ainsi qu'un recueil d'essais, \"Aojiso no hana\" (« \"Fleur de Shiso\" »). Il décède en 1985 à l'âge de 70 ans. Une société en son honneur est fondée après sa mort qui continue de publier un magazine consacré à l'étude de ses œuvres. Hōdai demeure à Kamakura dans la préfecture de Kanagawa de 1972 jusqu'à sa mort, vivant sur un \"tatami\" prêté par un ami propriétaire d'un restaurant chinois local. Sa tombe se trouve dans sa ville natale de Kōfu, mais une pierre commémorative dédiée à Hōdai se trouve dans l'enceinte du Zuisen-ji à Kamakura.", "section_level": 1}], "src_summary": ", -, est un poète japonais de \"tanka\" actif au cours de l'ère Shōwa. Ses vers se caractérisent par l'utilisation habile de la langue familière.", "tgt_summary": null, "id": 1404360}
{"src_title": "Abbaye Notre-Dame de Grosbot", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'abbaye de Grosbot est l'ancienne abbaye cistercienne Notre-Dame de Font-Vive (\"Fontis Vivis\", francisé en 2000 en \"Fontaine Vive\"), située au lieu-dit « Grosbot » (de l'occitan ou bas-latin \"Gros bosc\", grande forêt, ou \"Grossum Boscum)\". Elle est située dans une clairière de défrichement de la grande forêt d'Horte, à la limite des diocèses d'Angoulême et de Périgueux. Le monastère constituait un relais des moines d'Obazine entre l'océan Atlantique et le Limousin.", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "L'abbaye Notre-Dame de Fontvive est une abbaye probablement fondée vers 975 comme maison augustinienne, dont il subsiste des vestiges. Elle est située dans un vallon où naît une source.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution du statut.", "content": "En 1166, elle entre dans l'ordre de Cîteaux. En 1180, elle change alors de nom en \"Grosbot\" (Beate Maria de Grosso Bosco) ou \"Grosbois\". Elle est enrichie par la famille de La Rochefoucauld (de Marthon), qui avec d'autres bienfaiteurs comme les comtes de Lusignan et les seigneurs de Mareuil lui donnent des terres. Elle abrite ainsi pendant plusieurs siècles le tombeau des \"La Roche\", seigneurs de La Rochefoucauld. Aux, l'abbaye est riche et possède des terres, moulins, forges et maisons dans toute la région, entre La Jarne (près de La Rochelle) et Périgueux. Elle est aussi propriétaire de la chapelle d'Obézine d'origine à Angoulême.", "section_level": 2}, {"title": "Guerres, pillages et destructions.", "content": "Au début les frères laïcs cultivaient les champs eux-mêmes, mais au début du, après les dégâts de la grande peste et les guerres, les terres sont abandonnées. Le Père abbé choisit l'arrentement perpétuel pour leur remise en culture. L'abbaye fut détruite durant les guerres de Religion. Les huguenots emportèrent jusqu'au bois des poutres. En 1568, les religieux sont chassés par Vincent de Villars, de la maison de Mainzac, qui s'approprie les revenus et vend les terres. Mais les moines reviennent en 1570. L'abbaye a été reconstruite au par l'abbé Jean de la Font (nommé en 1641, mort en 1673). On lui doit aussi les bâtiments conventuels au nord et à l'est. L'abbaye retrouve une relative prospérité.", "section_level": 2}, {"title": "Perte de fonction religieuse.", "content": "À la Révolution française, il ne reste plus qu'un seul moine, et l'abbaye est vendue comme bien national.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des abbés.", "content": "Source : \"Gallia Christiana\"", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L’église abbatiale.", "content": "De l'église abbatiale, il reste des vestiges, le bras de transept nord, le sol correspondant à l'emprise de l'abbatiale et la salle capitulaire attenante. L'église a été sans doute bâtie vers la fin du. Elle n'est pas typiquement cistercienne, mais elle est typique de la région, comme les églises de Cadouin et de Boschaud, autres abbayes cisterciennes possédant les mêmes absidioles arrondies. Celles-ci ont été remplacées par des murs plats avec fenêtres peu après les guerres de Religion. Seule la première travée de la nef est encore voûtée, le toit de la nef s'étant en partie effondré. Sur le côté sud de la nef, la porte des Morts menait au cimetière. Le croisillon nord a été transformé en grange après la Révolution et une porte a été creusée. On voit encore la porte monumentale à droite du menant à la sacrisitie. Le transept a été muré au. On voit encore les traces de l'absidiole d'origine du ainsi que les traces d'un escalier menant à l'étage, où une ouverture avait été faite pour que les moines assistent à l'office de la nuit. La fenêtre date du.", "section_level": 2}, {"title": "Les bâtiments monastiques.", "content": "Le cloître jouxtait l'église au nord. Il y avait une galerie couverte, dont on peut voir encore les trous des poutres. Un étage a été construit plus tard. C'est devenu la Cour d'honneur au. La salle capitulaire, à l'est, jouxtant le transept nord de l'église, date du. On a retrouvé les traces de fenêtres et de l'ancienne porte de celle du. L'aile Est a été restaurée entre 1998 et 2003. On pense que c'était l'entrée principale et la pièce la plus importante du logis au. Le toit présente des fenêtres mansardées alternativement arrondies et pointues, et il est couvert en partie d'ardoises et de tuiles. On retrouve dans l'aile nord les vestiges des fenêtres du. L'aile nord abritait le réfectoire, les cuisines et les caves. L'aile ouest a été reconstruite au et restaurée en 1991 après un incendie. Elle abritait les frères convers qui travaillaient la terre, et ils avaient leur propre cuisine et dortoirs. Il y avait des cheminées dans toutes les chambres à coucher, à partir du. C'est aussi de ce côté que se trouvaient les étables et les granges. Entourant la propriété, il reste les murs de clôture, le portail, donnant au sud sur l'ancien chemin entre Grassac et Charras.", "section_level": 2}, {"title": "Système hydraulique.", "content": "Les vestiges de l'étang et des viviers rappellent les aménagements hydrauliques habituels aux Cisterciens. Ils sont alimentés par des canaux souterrains longeant le nord des bâtiments, descendant d'une fontaine jaillissant dans le pré à l'ouest de l'abbaye, d'où l'ancien nom de l'abbaye. La canalisation dessert aussi le potager, situé au pied de l'abbaye. Depuis les bassins, l'eau descendait par paliers successifs vers l'étang, à l'est.", "section_level": 2}, {"title": "Filiation et dépendances.", "content": "Notre-Dame de Grosbot est fille de l'abbaye d'Aubazine.", "section_level": 1}, {"title": "Protection.", "content": "L'abbaye, propriété privée, a été classée monument historique le. Elle est visitable sur rendez-vous, ou aux Journées du patrimoine en septembre.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'abbaye Notre-Dame de Grosbot, connue aussi sous le nom de Fontvive, Font Vive ou Fontaine Vive.est une ancienne abbatiale cistercienne située sur le territoire de la commune de Charras en Charente, au cœur de la forêt d'Horte. Le nom Font-Vive se trouve dans les archives, dans une charte de 1121, dans un acte de 1470...", "tgt_summary": null, "id": 2064223}
{"src_title": "Hozain", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "LHozain naît sur le territoire de la commune de Lantages, dans le département de l'Aube à 25 kilomètres au sud-est de Troyes, dans une région verdoyante et boisée située au sud-est de la forêt domaniale de Rumilly. La rivière se dirige d'abord droit vers le nord, en direction de la Seine. Arrivée dans la localité de Rumilly-lès-Vaudes, elle effectue un léger coude en direction du nord-ouest et commence à couler parallèlement à la Seine en direction de Troyes. Elle finit par se jeter dans la Seine entre Bréviandes et Buchères, communes de la proche banlieue de Troyes, situées au sud-est de cette dernière (en amont sur le fleuve).", "section_level": 1}, {"title": "Affluents.", "content": "Son affluent principal est la Mogne - de - qui lui donne ses eaux entre Moussey et Isle-Aumont. Plus haut elle a un affluent de débit mineur, qui néanmoins fait une grande contribution au cours d'eau le plus longue ; moins que deux kilomètres depuis de sa source, elle reçoit la Marve (SANDRE F0701000), un ruisseau de de longueur.", "section_level": 2}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "LHozain traverse les communes de Lantages, Rumilly-lès-Vaudes, Montceaux-lès-Vaudes, Vaudes, Cormost, les Bordes-Aumont, Saint-Thibault, Isle-Aumont, Moussey, Buchères et Bréviandes. En termes de canton, l'Hozain prend sa source dans le canton de Chaource, traverse le canton de Bar-sur-Seine et le canton de Bouilly et conflue avec la Seine dans le canton de Troyes-7.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "L'Hozain est une rivière irrégulière et peu abondante. Son débit a été observé sur une période de 39 ans (1970-2008), à Buchères, localité du département de l'Aube située au niveau de son confluent avec la Seine. Le bassin versant de la rivière y est de, soit la totalité de celui-ci. Le module de la rivière à Buchères est de /s. En outre, sur une période d'observation de 48 ans (de ), l'écoulement moyen inter-annuel relevé à la station de Bruchères se révèle avoir augmenté de, passant ainsi à une valeur de. L'Hozain présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent dans l'est du bassin de la Seine, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 2,12 et /s, de décembre à avril inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d'été-automne assez prolongées, de juillet à octobre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à /s au mois de septembre. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes, d'autant plus que le débit est variable selon les années. Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque /s, ce qui est extrêmement bas, même dans la région. Les crues peuvent être importantes pour une petite rivière dotée d'un petit bassin. Ainsi le débit instantané maximal enregistré à Buchères a été de /s le, tandis que la valeur journalière maximale était de /s le même jour. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 13 et /s Le QIX 10 est de /s, le QIX 20 de /s et le QIX 50 de /s. D'où il ressort que les crues de, dont mention a été faite, n'étaient pas même d'ordre vicennal, et donc nullement exceptionnelles. Au total cependant l'Hozain est une rivière peu abondante dans la région. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 181 millimètres annuellement, ce qui est nettement moindre que la moyenne d'ensemble de la France (320 millimètres), mais aussi largement inférieur à la moyenne de la totalité du bassin français de la Seine (plus ou moins 240 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 5,7 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 1}], "src_summary": "LHozain est une rivière française qui coule dans le département de l'Aube. C'est un affluent direct de la Seine en rive gauche.", "tgt_summary": null, "id": 2332319}
{"src_title": "Ardusson", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La longueur de son cours d'eau est de. Il prend sa source à Saint-Flavy et se jette dans la Seine à Nogent-sur-Seine.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département de l'Aube, l'Ardusson traverse les neuf communes suivantes, de l'amont vers l'aval, de Saint-Flavy (source), Marigny-le-Châtel, Ossey-les-Trois-Maisons, Saint-Martin-de-Bossenay, La Fosse-Corduan, Saint-Loup-de-Buffigny, Ferreux-Quincey, Saint-Aubin, Nogent-sur-Seine (confluence). Soit en termes de cantons, l'Ardusson prend source dans le canton de Saint-Lyé, et conflue dans le canton de Nogent-sur-Seine, dans l'arrondissement de Nogent-sur-Seine. En termes d'intercommunalité, l'Ardusson prend source, dans la seule communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson, sise à Marigny-le-Châtel, et conflue communauté de communes du Nogentais.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymes.", "content": "L'Ardusson a donné son hydronyme à la communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "L'Ardusson traverse les trois zones hydrographiques,,.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "L'Ardusson a six affluents référencés qui sont :", "section_level": 1}, {"title": "Rang de Strahler.", "content": "Donc l'Ardussion est de rang de Strahler trois par le ruisseau de Charmelin et le Fossé 01 de la Pierre au Coq.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie.", "content": "L'Ardusson est une rivière peu abondante, comme la plupart des cours d'eau issus de la partie crayeuse de l'ancienne région de Champagne-Ardenne.", "section_level": 1}, {"title": "L'Ardusson à Saint-Aubin.", "content": "Son débit a été observé depuis le, à Saint-Aubin, localité du département de l'Aube située peu avant son confluent avec la Seine, à. Le bassin versant de la rivière y est de, soit la quasi-totalité de ce dernier. Le module de la rivière à Saint-Aubin est de. L'Ardusson présente des fluctuations saisonnières de débit modérées et un profil typique des cours d'eau de Champagne crayeuse, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 0,814 et, de janvier à mai inclus (avec un maximum en mars-avril), et des basses eaux de fin d'été-début d'automne, de juillet à novembre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'aux environs de au mois de septembre, ce qui reste appréciable pour une petite rivière à faible débit. Ce profil s'explique par le fait qu'une grande partie de l'eau des précipitations hivernales s'infiltre dans le sol crayeux, faisant alors monter la nappe souterraine. En fin d'hiver la nappe a atteint son maximum et alimente abondamment la rivière. Ce faisant, le niveau de la nappe baisse et bientôt, en été, les sources se tarissent et le débit de la rivière diminue en attendant le prochain hiver.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, et le cours d'eau tomber à sec, ce qui est très sévère et résulte de l'abaissement de la nappe souterraine, dont la rivière se nourrit en grande partie.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues sont fort peu importantes, une caractéristique partagée par les rivières voisines. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 1,6 et. Le QIX 10 est de, le QIX 20 de, tandis que le QIX 50 monte à. Ces caractéristiques de débits de crue fort atténués sont comparables à celles de la Retourne, de la Suippe, ou de la Superbe, rivières bénéficiant de conditions climatiques et surtout pédologiques équivalentes. Le débit journalier maximal a été de le. Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Aubin durant cette période, a été de le. En comparant cette valeur à l'échelle des QIX de la rivière, cette crue était équivalente à la crue cinquantennale calculée ou QIX 50, et donc plutôt exceptionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "L'Ardusson n'est pas une rivière très abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de ce qui est fort inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, et aussi à la moyenne du bassin de la Seine (plus ou moins ). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint de bassin.", "section_level": 2}, {"title": "Reptiles et batraciens.", "content": "Parmi les reptiles, l'orvet et la couleuvre à collier se rencontrent facilement le long de la vallée de l'Ardusson. Le lézard des murailles se rencontre localement dans les villages. Chez les batraciens, le crapaud commun, la grenouille verte et le triton palmé déposent leurs pontes dans les eaux de la rivière. Mais des espèces plus rares, comme le pélodyte ponctué ou le crapaud accoucheur se rencontre localement en très petit nombre. Néanmoins, les sécheresses des années 1990 puis des années 2006/2007 et les pollutions chroniques qui altèrent les eaux de la rivière, affectent cette faune fragile.", "section_level": 1}, {"title": "Les oiseaux.", "content": "De nombreuses espèces d'oiseaux fréquentent non seulement les berges de l'Ardusson mais aussi les villages, les bois et les champs qui bordent son cours. Parmi eux citons le grèbe castagneux, le canard colvert, la poule d'eau, le bruant des roseaux, la bergeronnette des ruisseaux et la rousserolle effarvatte qui nichent au bords de l'eau. L'étang de La Chapelle-Godefroy (commune de Saint-Aubin) abrite le cygne tuberculé et attire le milan noir et la cigogne blanche qui construit son imposant nid à proximité. En hiver, ce sont la mouette rieuse, le goéland argenté, le vanneau huppé et le pluvier doré qui animent la plaine. Parfois, un hibou des marais, un faucon pèlerin ou un faucon émerillon sèment la panique dans les bandes d'oiseaux. Il est possible d'observer également la bergeronnette grise, la bergeronnette printanière, le bruant proyer, l'alouette des champs, la perdrix grise, la caille des blés, l'œdicnème criard, le busard cendré et le busard Saint-Martin dans les cultures durant l'été. L'avifaune des bois et villages est moins significative. Toutefois, le Pic noir et la grive litorne se reproduisent dans les bois de peupliers qui bordent l'Ardusson. Le cochevis huppé est un hôte caractéristique des villages de la Champagne crayeuse. Le corbeau freux et le choucas des tours occupent aussi quelques colonies mais elles sont en fort déclin.", "section_level": 1}], "src_summary": "LArdusson est une rivière française du département de l'Aube, dans la région Grand-Est, affluent du fleuve la Seine en rive gauche.", "tgt_summary": null, "id": 2438693}
{"src_title": "Nissan Primera P11", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation.", "content": "Entre 1995 et 1996, Nissan lance la Primera deuxième génération au Japon et en Europe. Ce nouveau modèle est en réalité plus un lifting qu'une nouvelle voiture : la mécanique étant déjà en très bonne forme, tous les blocs moteurs proposés sur ce modèle sont des reprises légèrement retravaillées pour obtenir plus de couple et/ou de puissance, idem en ce qui concerne le châssis qui ne subit que quelques réglages afin d'améliorer l'agilité et la sensation de conduite déjà excellente de la génération précédente. Comme la P10, la Primera P11 est déclinée en versions berline et break et est équipée soit d'un moteur essence 1,6 litre ou 2,0 litres soit d'un moteur diesel 2,0 litres. Le constructeur apporte une amélioration en rajoutant la suspension arrière multibras. Au Japon, la Primera est initialement produite avec un moteur SR18DE, SR20DE ou SR20VE et vendue comme berline. Nissan introduit également un modèle avec transmission automatique CVT, dont une version Tiptronic à six vitesses pour les séries M6 G-V, Autech et la berline Te-V. La Primera HP11 TE-V est équipée d'un moteur SR20VE et une transmission automatique CVT-M6. En plus de la Primera originale, Nissan lance la Primera Camino comme un modèle clone pour les différents réseaux de distribution. Aux États-Unis, Nissan continue à vendre la Primera sous la marque Infiniti et utilise les mêmes altérations que la Primera Camino au niveau de la grille et des feux arrière. Au Royaume-Uni, la berline 5 portes et la break sont produites à partir de 1997. Certaines sont équipées d'un moteur SR20DE et une transmission automatique. Entre 1997 et 1998, la Primera P11 est aussi assemblée à Wiri, en Nouvelle-Zélande. En 1998, Nissan y lance la Primera SMX en nombre limité. Produite en collaboration avec le fabricant de pièces automobiles Stillen Sports Parts, la SMX dispose de freins à disques percés en croix, des ressorts Eibach et un kit carrosserie plus agressif. Seul 24 exemplaires seront commercialisés. En 1999, Nissan restyle la Primera. La partie avant est redessinée avec une calandre refaite en forme d'aile et les phares sont remplacés par des phares clairs et des projecteurs modernes à diodes. Certains modèles plus haut de gamme sont même dotés de phares au xénon. En plus des changements extérieurs, des nouvelles améliorations techniques sont introduites. Les modèles d'entrée de gamme tels que la \"S\" sont désormais équipés d'une climatisation automatique et de coussins gonflables latéraux et avants. D'autres modèles reçoivent un moteur essence 1,8 litre QG18DE. Ces nouvelles Primera ont alors le code P11-144. Cette modernisation ne s'applique cependant pas à tous les modèles Primera et Camino en dehors de l'Europe. Nissan les différencie du modèle Infiniti.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Nissan Primera P11 est une automobile produite par Nissan de 1995 à 2002. Il s'agit de la deuxième génération de Nissan Primera depuis 1990.", "tgt_summary": null, "id": 1719708}
{"src_title": "Château de Goseck", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Un premier château est mentionné pour la première fois entre 881 et 899 dans un répertoire de la dîme de l'abbaye de Hersfeld. En 1041, les fils du comte Palatin Frédéric de Goseck, plus tard Adalbert, futur archevêque de Brême, Dedo et Frédéric II, font démolir le château et construire un monastère bénédictin, qui est consacré en 1053 par Adalbert de Brême. De l'église abbatiale consacrée en 1053, les parties orientales (transept avec croisement et chœur) et la crypte sont encore conservées aujourd'hui. Au lieu de la nef construite au, le château actuel est construit par Bernhard von Pölnitz à partir de 1609. L'église est rénovée en 1997. Le monastère est sécularisé en 1540 à la suite de la Réforme protestante et converti en un manoir. Le premier propriétaire du manoir Georg von Altensee (ou Altensehe) et son frère Lamprecht von Altensee. En 1594, Franz von Königsmarck reçoit Goseck après avoir épousé Katharina de Hoym, veuve de Bernhard von Pölnitz. Ils font reconstruire l'église abbatiale à la place de la chapelle du château. En 1684, Amalie von Pöllnitz, veuves des deux fils de Franz von Königsmarck, hérite du château. Le château change ensuite beaucoup de propriétaires. Le château de Goseck reste jusqu'à la réforme agraire en 1945 la possession de la famille von Zech-Burkersroda, puis sert temporairement comme grenier, puis devient l'auberge de jeunesse \"Arthur Weisbrodt\" avec des lits et un lycée polytechnique. De 1989 à 1997, il accueille l'école primaire. La Fondation Palaces, Châteaux et Jardins de Saxe-Anhalt reprend le château en 1997 et commence à sauvegarder le bâtiment. Après la fin des travaux à l'automne 1998, s'installe un qui organise principalement des concerts de musique ancienne. Il y a des chambres et un restaurant. En 2006, des salles informent sur le cercle de Goseck.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Goseck est un château fort puis une ancienne abbaye bénédictine à Goseck, dans le Land de Saxe-Anhalt et le diocèse de Magdebourg.", "tgt_summary": null, "id": 2076767}
{"src_title": "Dihydrogène (cation)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Traitement quantique, symétries et développements asymptotiques.", "content": "La version la plus simple de l'équation de Schrödinger pour la fonction d'onde électronique de l'ion moléculaire d'hydrogène est modélisée avec deux noyaux fixes, \"A\" et \"B\", et un électron. Elle est écrite selon: ou formula_2 est le potentiel Coulombien attractif entre l'électron et les noyaux: et \"E\" est l'énergie (électronique) pour un état propre quantique en particulier, avec la fonction d'onde électronique formula_4 qui dépend de la position spatiale de l'électron. Un terme additionnel formula_5, qui est constant pour une distance internucléaire formula_6 fixe, est omis du potentiel formula_7, puisqu'il ne fait que déplacer la valeur propre de l'énergie. Les distances entre l'électron et les noyaux sont écrites selon formula_8 et formula_9. En unités atomiques formula_10, la fonction d'onde est: On peut choisir le point médian entre les noyaux comme l'origine des coordonnées. On peut déduire à partir de principes généraux de symétrie que les fonctions d'onde peuvent être caractérisées par leur comportement par rapport à l'inversion de l'espace (r formula_12 -r). Nous avons les fonctions d'onde :formula_13, qui sont \"symétriques\" (ou paires) par rapport à l'inversion de l'espace, et les fonctions d'onde :formula_14, qui sont \"anti-symétriques\" (ou impaires) sous cette même opération de symétrie, donc : formula_15 Nous notons que la permutation (l'échange) des noyaux a un effet similaire sur la fonction d'onde électronique. Notez que pour un système à plusieurs corps, le comportement correct de formula_16 par rapport à la permutation de symétrie des électrons (Principe d'exclusion de Pauli) doit être garanti, en plus des symétries mentionnées ici. Les équations de Schrödinger pour ces fonctions adaptées à la symétrie sont: L'état fondamental (avec l'énergie discrète la plus basse) de est l'état formula_18 avec la fonction d'onde correspondante formula_19 écrite selon formula_20. Il y a aussi le premier état excité formula_21, avec son état formula_22 écrit selon formula_23. Les suffixes g et u (qui viennent de l'allemand \"gerade\" et \"ungerade\") ici illustrent le comportement symétrique sous l'inversion de l'espace. Leur utilisation est d'usage courant pour désigner des états électroniques des molécules diatomiques homonucléaires, tandis que pour les états atomiques, les termes \"pair\" et \"impair\" sont utilisés. A très grand formula_6, les énergies propres (totales) formula_25 pour les deux états propres les plus bas ont le même développement asymptotique en puissances inverses de la distance internucléaire \"R\": La différence entre ces deux énergies est appelée l'énergie d'échange et est fournie par : qui diminuent exponentiellement quand la distance internucléaire \"R\" devient large. Le premier terme formula_28 fut obtenu pour la première fois par la méthode Holstein-Herring. De plus, des développements asymptotiques en puissances de \"1/R\" sont fournis avec un ordre considérable par Cizek \"et al.\" pour les dix états discrets les plus bas de l'ion moléculaire d'hydrogène (dans le cas des noyaux fixes). Pour les systèmes diatomiques et polyatomiques en général, l'énergie d'échange est donc très difficile à calculer pour les grandes distances internucléaires mais pourtant indispensable pour les interactions à longue portée incluant les études reliées au magnétisme et l'échange de charge. Celles-ci ont une importance particulière dans la physique stellaire et atmosphérique. Les énergies pour les états discrets les plus bas sont illustrées dans la figure ci-contre. Celles-ci peuvent être obtenues à la précision arbitraire désirée avec le calcul formel de la \"généralisation\" de la fonction W de Lambert (voir l'équation formula_29 de ce site et la référence de Scott, Aubert-Frécon et Grotendorst) mais furent calculées au départ par des moyens numériques avec le programme ODKIL. Les lignes pleines rouges correspondent aux états formula_30. Les lignes pointillées vertes sont les états formula_31. La ligne pointillée bleue est l'état formula_32 et la ligne pointillée rose est l'état formula_33. Quoique les solutions provenant de la \"généralisation\" de la fonction W de Lambert dépassent les développements asymptotiques, en pratique, elles sont plus utiles près de la distance d'équilibre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le cation dihydrogène, également appelé ion moléculaire d'hydrogène, est l'espèce chimique de formule. C'est l'ion moléculaire le plus simple, composé de deux hydrons unis par un unique électron. Il se forme notamment dans le milieu interstellaire sous l'effet du rayonnement cosmique : ", "tgt_summary": null, "id": 1330530}
{"src_title": "Abbaye Notre-Dame de Billon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Burcard de Balerne.", "content": "L'abbaye Notre-Dame de Billon (nommée aussi \"Billoy ou Billy\") est fondée, au début du XII siècle, par l'abbé Burcard (ou Bourcard) de Balerne, disciple de saint-Bernard de Clairvaux. L'abbé de Balerne qui était directeur d'une communauté de femmes retirées près de Salins ( qui deviendra plus tard l'abbaye Notre-Dame de Migette), cherchait un lieu pour établir un monastère, aussi Artaud, Hugues et Étienne de Chenecey lui offrirent-ils un terrain sur les rives de la Loue entre Ornans et Quingey à une trentaine de kilomètres de Besançon. L'abbaye est consacrée en 1134 par Humbert de Scey, archevêque de Besançon en présence de Renaud III, comte de Bourgogne.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture et description.", "content": "L’abbaye est établie sur un terrain en pente douce à l’intérieur d’un méandre en rive droite de la Loue, au fond de la vallée creusée dans le plateau. Elle est isolée du monde extérieur par les falaises environnantes hautes de 70 m. Rapidement elle utilisa l’énergie hydraulique de la rivière pour alimenter un moulin. L’église abbatiale (53 m sur 24 m), est édifiée selon un plan “bernardin”rectangulaire : nef de huit travées, transept avec des croisillons s’ouvrant chacun sur deux chapelles, chœur, elle est consacrée le sous le titre de l’Annonciation puis sous le vocable de Notre-Dame en 1147. Les premiers bâtiments conventuels sont construits en bois ; ils sont rebâtis en pierre dès que les ressources des moines l'ont permis. Ils comprenaient tous les éléments nécessaires à la vie communautaire (réfectoire, dortoir, cloître...). A la Révolution, l’Abbaye possède 6 000 à 7 000 francs de revenus, mais le monastère n’est plus tenu que par trois moines au lieu de huit. Après la désaffectation du site, en 1790, les bâtiments sont vendus comme biens du clergé. Aujourd’hui, il ne reste que quelques ruines de l’abbaye mais le parc est désormais occupé par un château et ses dépendances dont un moulin, construits par le peintre James Tissot au.", "section_level": 1}, {"title": "Filiation et possessions.", "content": "Notre-Dame de Billon est fille de l'Abbaye de Balerne et mère de Saint-Léonard des Chaumes. Pierre II de Scey fonde l'abbaye en 1133 avec l’archevêque Anséric et les seigneurs de Chenecey et de Châtillon. Il affranchit du cens le lieu d'édification du monastère et lui donne ses droits de pêche dans la Loue, il participe également à l'arbitrage des différends qu'il y avait entre les religieux et Guy de Meilant au sujet de ce chevalier sur les terres de l'abbaye Notre-Dame de Migette et de Sainte-Anne ainsi que sur ceux qui existaient entre eux et Hugues de Lay ; par la suite les membres de cette famille font de nombreux dons à l'abbaye de Billon. Très pauvre à ses débuts, l'abbaye est dotée par les maisons nobles des environs ; d’anciens titres la nomment ” Bullio pauper”. Vers 1180 les biens de l'abbaye augmentent des droits d'usage des forêts d'Avanne par Gisebert de Faucogney, seigneur du lieu et en 1195 les sires de Salins lui donnent la quatrième partie d'une chaudière (nécessaire dans la production de sel). En 1237 c'est au tour de Richard de Scey, dit Richard de Montbéliard, de donner à l'église de Billon l'usage des bois, des pâturages et des fontaines de Fertans, de Moutiers, de la châtellenie de Durnes et de la forêt de Joux. Les possessions de l'abbaye augmentent encore avec les dons d'Étienne d'Éternoz, damoiseau, qui offre le patronage des églises d'Éternoz et de Colans en 1243. En 1252, Jean de Chalon fait une donation de l’usage de ses bois du Jura pour le repos de l’âme de sa femme, Élisabeth de Courtenay. En 1395, Jacques II de Saffloz, abbé de Buillon, et son monastère s’engagent à célébrer perpétuellement une messe du Saint-Esprit puis un anniversaire pour le duc Philippe de Hardi, à condition que celui-ci leur restitue la rente de 15 livres sur la saunerie, rente qu’ils tenaient de la libéralité de Richard de Montbéliard, seigneur d’Antigny et de Montrond.", "section_level": 1}, {"title": "Les perles d'Huberte de Scey.", "content": "La légende des \"larmes de la dame de Scey\" a trouvé son épilogue dans la possession de perles miraculeuses par l'abbaye : \"Pierre de Scey part en Croisade, laissant au château son épouse et leur fils nouveau-né, mais il est fait prisonnier des Sarrasins qui réclament une forte rançon pour sa libération, sinon il sera exécuté. Très pauvre, Huberte prend le chemin de la Palestine avec son fils et une statuette de la Vierge qu'elle prie ardemment. Elle arrive le dernier jour du délai accordé, mais on lui refuse de voir son époux une dernière fois. L'épouse en pleurs réclame le secours de Marie. La nuit venue, celle-ci lui apparaît et lui remet un collier composé de trois rangées de perles d'une extraordinaire qualité, symbole de toutes les larmes qu'elle a versées. Le lendemain, elle retourne voir les géôliers qui se contentent de quelques perles pour libérer son époux. D'autres perles servent à payer le retour puis restaurer le château et verser plusieurs aumônes dont la principale va à l'abbaye de Buillon réputée pour être la plus pauvre du comté.\" Quelques perles placées dans un reliquaire étaient en effet présentées au visiteurs de l'abbaye comme les \"larmes de la dame de Scey.\"", "section_level": 2}, {"title": "Liste des abbés.", "content": "Armorial : D'or à deux roses de gueules en chef et un trèfle de sable en pointe.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'abbaye Notre-Dame de Billon est une ancienne abbaye cistercienne fondée par Burcard, abbé de Balerne, à Buillon près de Chenecey-Buillon dans ledépartement du Doubs en Région Bourgogne-Franche-Comté.", "tgt_summary": null, "id": 1246161}
{"src_title": "Surmelin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Surmelin naît d'une série de petits cours d'eau, au sein de la forêt de Vertus, dans le département de la Marne, aux confins des communes de Loisy-en-Brie et de Vertus, à une quinzaine de kilomètres au sud d'Épernay. Peu après sa naissance, il adopte la direction de l'ouest-nord-ouest et maintient cette orientation jusqu'au niveau de Saint-Eugène. À cet endroit, il prend la direction du nord et conflue bientôt avec la Marne à Mézy-Moulins, à quelques kilomètres en amont de Château-Thierry. Son parcours est long de. La plus grande partie de son bassin est situé dans la Brie. Cette rivière a donné son nom à une rue de Paris à proximité de laquelle est situé le réservoir d'eau potable alimenté, à l'origine, par le groupe de rivières via l'Aqueduc de la Dhuis.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Surmelin à Saint-Eugène.", "content": "Le débit interannuel moyen du Surmelin ou module, calculé sur 47 ans à Saint-Eugène (de 1961 à 2007), est de /s pour une surface de bassin de. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit modérées, avec des hautes eaux hivernales portant le débit mensuel moyen à un niveau compris entre 3,37 et /s, de décembre à avril inclus (avec un maximum en février), et des maigres d'été, de juin à octobre, caractérisés par une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à /s au mois d'août, ce qui reste assez confortable pour un cours d'eau de cette taille.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque /s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui n'est pas trop sévère.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues sont assez fréquentes et peuvent être très importantes, plus importantes même que celles du Grand Morin, proportionnellement à la superficie de bassin des deux rivières. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 30 et /s. Le QIX 10 est de /s, et le QIX 20 de /s. Quant au QIX 50, il est de /s. Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Eugène a été de /s le, tandis que la valeur journalière maximale était de /s le. À titre de comparaison, rappelons que le QIX 10 de son voisin, le Petit Morin à Jouarre vaut /s pour un bassin de, tandis que son QIX 50 est de /s. On remarque ainsi que le QIX 10 comme le QIX 50 du Surmelin sont de l'ordre du double de ceux du Petit Morin, alors que le bassin versant de ce dernier est plus étendu d'un tiers. En d'autres termes les risques de débordement du Surmelin sont nettement supérieurs à ceux du Petit Morin. Voici un tableau comparatif des trois rivières. L'importance relative des QIX doit être considérée proportionnellement à la surface de leurs bassins : Mesure du débit et de la hauteur d'eau du Surmelin en temps réél au niveau de la station de Saint-Eugène sur le site vigicrues.gouv.fr station de Saint-Eugène", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "La lame d'eau écoulée dans le bassin du Surmelin est de 189 millimètres annuellement, ce qui est inférieur à la moyenne d'ensemble de la France (320 millimètres), ainsi qu'à la moyenne de la totalité du bassin versant de la Seine (245 mm). Le débit spécifique ou Qsp se monte à 6,0 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 2}, {"title": "Aménagements et écologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pêche.", "content": "Le Surmelin est classé cours d'eau de première catégorie du point de vue piscicole. On y trouve notamment la truite fario, ainsi que la truite arc-en-ciel. On a récemment introduit l'ombre commun, en cours d'acclimatation dans la rivière.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine - Curiosités - Tourisme.", "content": "La vallée du Surmelin est riche d'un important patrimoine architectural civil et religieux. À cela s'ajoute une nature verdoyante offrant des paysages variés. La gastronomie (vins de Champagne) complète agréablement ces divers attraits.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Surmelin est une rivière française qui coule dans les départements de la Marne et de l'Aisne, dans les deux anciennes régions Picardie et Champagne-Ardenne, donc dans les deux nouvelles régions Grand Est et Hauts-de-France. C'est un affluent de la rive gauche de la Marne, donc un sous-affluent de la Seine.", "tgt_summary": null, "id": 1797883}
{"src_title": "William Crawford Williamson", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Williamson naît à Scarborough. Son père, John Williamson, après avoir débuté comme jardinier est devenu naturaliste et a été le premier qui, avec William Bean, a exploré les couches fossilifères de la côte du Yorkshire. Il est conservateur du musée d'histoire naturelle de Scarborough et le jeune Williamson est ainsi immergé dans un milieu scientifique. Par exemple William Smith, le « père de la géologie anglaise », a vécu deux ans dans la maison Williamson. Le grand-père maternel de William est lapidaire, ce qui lui permet d'apprendre le travail de la découpe des pierres qui lui sera utile lors de ses études sur la structure des plantes fossiles. Williamson commence très tôt à contribuer à la science. Peu après ses 16 ans il publie un article sur les espèces rares d'oiseaux du Yorkshire et en 1834 un article présenté à la Geological Society of London, son premier mémoire sur les fossiles du Mésozoïque de son comté natal. Dans le même temps il assiste John Lindley et William Hutton pour la préparation de \"Fossil Flora of Great Britain\" -- \"La flore fossile de Grande-Bretagne\". Pendant ses études de médecine il trouve le temps d'être conservateur du musée d'histoire naturelle de Manchester. Après avoir terminé ses études à l'University College en 1841 il retourne à Manchester pour pratiquer sa profession avec succès. Quand l'Owen's College est fondé dans sa ville en 1851 il y devient professeur d'histoire naturelle avec la fonction d'enseigner la géologie, la zoologie et la botanique. En vue d'une nécessaire division du travail de nouveaux professeurs sont engagés mais il continue à enseigner la botanique. Peu après il se retire à Clapham où il meurt en 1895. Williamson est un professeur populaire mais son travail ne se confine pas qu'à l'enseignement. Son travail de recherche, poursuivi avec énergie toute sa vie, a une large portée dans le milieu professionnel. En géologie ses travaux sur la distribution des fossiles du Mésozoïque, qu'il entreprend des 1834, ainsi que les études sur la part des organismes microscopiques dans la formation des dépôts marins (1845) sont d'une importance fondamentale. En zoologie, ses recherches sur le développement des dents et des os de poissons et sur les foraminifères, un ordre sur lequel il écrit une monographie en 1857 pour la \"Ray society\", sont aussi considérés comme important. En botanique, en plus de son mémoire sur les minuscules structures construite par les volvox, une espèce d'algue microscopique, il étudie aussi la structure des plantes fossiles établissant ainsi la paléobotanique britannique sur des bases scientifiques ; ces recherches le mettent sur le même pied que Adolphe Brongniart comme un des fondateurs de cette discipline scientifique. Il est lauréat de la médaille royale en 1874 et de la médaille Wollaston de la Geological Society of London en 1890. Il devient membre étranger de l’Académie des sciences de Göttingen et de celle de Suède. Il reçoit un docteur honorifique de l’université d’Édimbourg en 1883. Il devient membre de la Royal Society en 1854. Une autobiographie est éditée par sa femme \"Reminiscences of a Yorkshire Naturalist\" en 1896.", "section_level": 1}], "src_summary": "William Crawford Williamson, né à Scarborough (Yorkshire du Nord) le et mort à Clapham (Londres) le, est un naturaliste britannique.", "tgt_summary": null, "id": 1891318}
{"src_title": "Brionnais", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine du nom et périmètre.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origine du nom.", "content": "Pour Mario Rossi, le nom « Brionnais » apparaît, sous sa forme actuelle, au, il succède à Briennois, Brienois, et au pagus brianensis. Diverses hypothèses sont émises sur l'origine du nom. Vient-il de son chef-lieu : Briennum (Briennon), Briannum (Briant) ou encore un oppidum gaulois disparu (Semur : Snemurum, vieilles murailles) ou d'une tribu gauloise : Brannoves, Branovices? En tout cas, il est l'extrémité méridionale du pays des Éduens.", "section_level": 2}, {"title": "Périmètre.", "content": "Le périmètre actuel du Brionnais est beaucoup plus restreint que le Brionnais historique. C'est que, ainsi que le montre Anelise Nicolier « le Brionnais n'est ni une région physique naturelle, ni une division ecclésiastique. Le Brionnais va se former grâce à une politique volontaire due à la présence active de deux seigneuries féodales, incarnées par les familles de Semur et de Le Blanc ». Lors de la création du Syndicat mixte du pays Charolais-Brionnais sont énumérées comme membres du syndicat, dont 55 constituent le Brionnais. Ce sont celles qui appartiennent aux anciens cantons de Chauffailles, La Clayette, Marcigny et Semur-en-Brionnais. Communes de l'ancien canton de La Clayette : Amanzé, Baudemont, Bois-Sainte-Marie, Châtenay-sous-Dun, Colombier-en-Brionnais, Curbigny, Dyo, Gibles, La Chapelle-sous-Dun, La Clayette, Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie, Saint-Germain-en-Brionnais, Saint-Laurent-en-Brionnais, Saint-Racho, Saint-Symphorien-des-Bois, Vareilles, Varennes-sous-Dun, Vauban. Communes de l'ancien canton de Chauffailles : Anglure-sous-Dun, Chassigny-sous-Dun, Châteauneuf, Chauffailles, Coublanc, Mussy-sous-Dun, Saint-Edmond, Saint-Igny-de-Roche, Saint-Martin-de-Lixy, Saint-Maurice-les-Châteauneuf, Tancon. Communes de l'ancien canton de Marcigny : Marcigny, Saint-Martin-du-Lac, Chambilly, Melay, Chenay-la-Chatel, Artaix, Bourg-le-Comte, Céron, Baugy, Anzy-le-Duc, Vindecy, Montceaux-l'Étoile. Communes de l'ancien canton de Semur-en-Brionnais : Briant, Fleury-la-Montagne, Iguerande, Ligny-en-Brionnais, Mailly, Oyé, Saint Bonnet-de-Cray, Saint-Julien-de-Jonzy, Saint-Christophe-en-Brionnais, Sainte-Foy, Sarry, Semur-en-Brionnais, Varenne-l'Arconce, Saint-Didier-en-Brionnais. Population et superficie du Brionnais, au sens actuel : Le Brionnais « historique » : l'étendue maximale du Brionnais a été atteint aux et comprenait, en plus des communes énumérées précédemment des communes aujourd'hui rattachées à d'autres départements ou d'autres entités administratives : Communes aujourd'hui dans le département de la Loire : Charlieu, Saint-Pierre-la-Noaille, Saint-Nizier-sous-Charlieu, Pouilly-sous-Charlieu, Briennon, Noailly, Saint-Denis-de-Cabanne, Saint-Germain-Lespinasse, Vivans, Saint-Forgeux-Lespinasse, Changy. Communes aujourd'hui dans le département de l'Allier : Avrilly, Chassenard Communes aujourd'hui dans le département du Rhône : Aigueperse, Saint-Bonnet-des Bruyères, Saint-Clément-de-Vers, Saint-Igny-de-Vers, Communes appartenant toujours au département de Saône-et-Loire mais aujourd'hui appartenant à d'autres pays traditionnels ou administratifs : L'Hôpital-le-Mercier, Saint-Yan, Varenne-Saint-Germain, Versaugues, Saint-Julien-de-Civry, Prizy, Ozolles, Montmelard, Trivy, Dompierre-les-Ormes, Matour, Saint-Léger-sous-la-Bussière.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "À la fin de l’ère primaire (paléozoïque), il y 350 millions d’années, le Brionnais est occupé par une zone montagneuse allant de l’Auvergne aux Ardennes. Le plissement hercynien crée des zones basses tel que la dépression d’Autun ou de Montceau-les-Mines ou encore de Digoin à Châlon-sur-Saône. Ces dépressions furent comblées par des sédiments marins. Lors de l’ère secondaire (le mésozoïque) la mer recouvre largement le territoire. Durant le trias (entre – 250 et -201 millions d’années) les sédiments sont des marnes (sédiments argileux) et des grès. Durant l’ère tertiaire (à partir de – 66 millions d’années), la mer s’étant retirée, le plissement des Alpes se produit, la zone des monts du Charolais et du Beaujolais se soulève. L’érosion a emporté les sédiments et laisse apparaître le granit (Varennes-l’Arconce, Sarry, Oyé..). Parallèlement au soulèvement de certaines zones il y a effondrement d’autres (la plaine de Roanne). C’est cette histoire géologique qui donne au Brionnais ce relief contrasté, offrant des paysages si caractéristiques. L’ère quaternaire (troisième période de l’ère du cénozoïque, - 2,5 millions d’années) est marquée par l'apparition du réseau hydraulique actuel.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Le Brionnais est situé à l'extrémité sud-ouest du département de Saône-et-Loire, dans la partie sud de la Bourgogne.Il est au contact du pays Charolais, situé au nord et présentant un paysage vallonné et bocagé, du Roannais, situé au sud, facilement accessible par la vallée de la Loire, du Bourbonnais, situé à l’ouest de l’autre côte de la Loire, au sud il est arrosé par le Sornin, et à l'est il s'appuie sur les Monts du Beaujolais. Le pays est encadré par les départements de l'Allier, de la Loire et du Rhône. Les principaux centres de la région sont Marcigny, Semur-en-Brionnais, Chauffailles, La Clayette, Saint-Julien-de-Civry et Saint-Christophe-en-Brionnais, célèbre pour son marché hebdomadaire de bestiaux. Le Brionnais est une région vallonnée, d'altitude comprise entre (au niveau de la Loire) et (au centre). À l'est, sur le prolongement des terrains granitiques du Massif Central, le relief est plus accidenté et les altitudes plus élevées : pour la Montagne de Dun, au col des Écharmeaux (communication avec la vallée de l'Azergues). Le relief du Brionnais est contrasté : vallonnement peu prononcé à l'ouest, terrasses alluviales sableuses et argileuses bordant la Loire, terrains sédimentaires au centre où dominent les grès et les calcaires, sous-sol granitique dans le Brionnais oriental. Le Brionnais est une région bocagère essentiellement tournée vers l'élevage bovin de race charolaise, qui y aurait été créée (à Oyé). Fleuves, rivières et canaux Trois cours d'eau jouent, approximativement, le rôle de frontière du Brionnais : la Loire, le Sornin, l'Arconce. Par ailleurs l'homme a construit le canal de Roanne à Digoin qui longe la Loire pour sa partie brionnaise.La Loire est le fleuve qui a permis la présence de nombreux peuples en Brionnais. Ce grand fleuve de France entre dans le Brionnais au sud-ouest du département. Bien que possédant une hydrologie capricieuse, la Loire a été, pendant longtemps, le support d’une navigation de commerce importante (la marine de Loire). Celle-ci devait se maintenir, depuis Saint-Just-Saint-Rambert (42) à Briare (45), jusqu’au milieu du (époque de l’avènement des canaux de Roanne à Digoin et du canal Latéral à la Loire).Le Sornin et ses affluents : le Sornin prend sa source dans le Haut Beaujolais (département du Rhône). Il sinue à travers les vallons sur jusqu’à sa confluence avec la Loire (Charlieu, département de la Loire, mais historiquement cette ville fait partie du Brionnais). Le bassin versant s’étend sur. La largeur moyenne du Sornin sur son cours inférieur (Charlieu) est de. Le caractère montagneux lui confère un caractère torrentiel sur la majeure partie de son cours (département du Rhône et de la Saône-et-Loire). Sur la partie aval, dans le département de la Loire, il coule dans la plaine alluviale avec une sinuosité importante. Son principal affluent est le Botoret, de, qui prend sa source à d’altitude, au col des Aillets sur la commune de Belleroche (Loire). Il rejoint le Sornin au pont de Char sur la commune de Saint-Denis-de-Cabanne à d'altitude. Ses autres affluents d’amont en aval sont : le ruisseau le Sornin (homonyme) de sur les quatre communes de Saint-Clément-de-Vers, Saint-Igny-de-Vers, Saint-Racho, et Propières ; Le ruisseau le Bief,, sur les deux communes de Châtenay et Saint-Racho ; le ruisseau de la Proie sur la seule commune de Varennes-sous-Dun ; la Genette ou ruisseau du Fourneau ou ruisseau de la Bazolle, de, prend sa source dans la montagne de Saint-Cyr sur la commune de Montmelard et traverse cinq communes ; le ruisseau le Grinçon sur les deux communes de Varennes-sous-Dun et La Chapelle-sous-Dun ; les Barres ou ruisseau des Monts sur les cinq communes de Vareilles, Baudemont, Saint-Maurice-lès-Châteauneuf, Chassigny-sous-Dun, et Saint-Laurent-en-Brionnais ; le Mussy ou ruisseau de Mousset,, qui prend sa source au Cul du Loup sur la commune de Propières (Rhône) sur neuf communes ; le ruisseau des Equetteries,, qui prend sa source au bois de la Jugnon sur la commune de Vauban, sur six communes ; le Bézo,, qui prend sa source aux Bassets sur la commune de Saint-Christophe-en-Brionnais.; le Chandonnet qui prend sa source à Chabas sur la commune du Cergne et traverse sept communes ; l'Aillant sur les deux communes de Pouilly-sous-Charlieu et Saint-Hilaire-sous-Charlieu. L'Arconce : l'Arconce est un affluent rive droite de la Loire et marque approximativement la limite entre le Charolais et le Brionnais. Elle prend sa source au cœur des monts du charolais. au sud du Mont Saint-Vincent en amont du lieu-dit \"les Brosses Tillots\" sur la commune de Mary et se jette dans la Loire à Varenne-Saint-Germain. Son tracé est très sinueux. Elle draine un bassin versant de, enserré entre les bassins de la Bourbince, de la Grosne et du Sornin. L'Arconce possède un réseau hydrographique très étendu grâce à de nombreux affluents. Les principaux sont (de l'amont vers l'aval) la Recordaine (sous-affluent la Recorne), la Sonnette, la Semence (sous-affluents : les ruisseaux de la Carrèze et du Gâ), l'Ozolette (ses sous-affluents les ruisseaux de Laxaux-Epinassy, de Chanda, du Reuil Defer, des Pierres et de Rambutea), le Lucenay, le Sermaize, les Mauvières, la Belaine, le Sélore, le Bonnet. Le canal de Roanne à Digoin : ce canal ouvert en 1838 dans le cadre du Plan de Louis Becquey des 5 août 1821 et 14 août 1822, est long de et concerne trois départements : Loire, Saône-et-Loire et Allier. Il comporte dix écluses et relie Roanne à Digoin, du moins plus exactement Chassenard, dans l'Allier. Il se raccorde au canal Latéral à la Loire (à Chavanne, commune de Chassenard), ce qui lui permet d'être aussi connecté par un bief de ce dernier au canal du Centre dans Digoin (donc d'un côté, au nord-ouest, à la Seine, et de l'autre, à l'est, à la Saône). Conçu par l'ingénieur Louis Pascal et financé par la Compagnie Franco-Suisse, il comportait à l'origine 13 écluses de 31 m sur 5,20 m rachetant une chute d'environ 38 m. Dans le cadre de la loi Freycinet du 5 août 1979, d'importants travaux ont ramené ce nombre de 13 à 10 dont trois de haute chute remplaçant chacune deux écluse très rapprochées. Ces nouvelles écluses, les actuelles, mesurent 39,50 m de longueur utile sur 5,20 m. Le mouillage (profondeur) du canal est passé de 1,60 m à 2,20 m de manière à pouvoir accueillir des bateaux longs de 39 m portant jusqu'à 280 tonnes. Le Pays Brionnais est situé en retrait des grandes infrastructures de communication. Néanmoins, situé à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Lyon, la région est aisément accessible. Les infrastructures importantes ne traversent pas le Brionnais, mais les territoires limitrophes : - la RCEA Route Centre-Europe Atlantique relie la façade atlantique à l’Est de la France - L’autoroute Lyon-Roanne-Clermont-Ferrand – Bordeaux, A72. Ces deux axes contribuent au désenclavement de l’Ouest de la Saône-et-Loire et du Nord de la Loire et impactent le Brionnais. Les principales routes traversant le Brionnais sont la RD 482 (Roanne-Digoin ou Roanne-Paray-le-Monial par Iguerande, Marcigny...). Les autres voies significatives relient La Clayette à Marcigny, Charolles à Marcigny, Chauffailles (une des voies d'entrée dans le Brionnais en venant de Lyon après avoir passé le col des Écharmeaux), à Charlieu et Marcigny. Réseau ferroviaire : La ligne de train Paray-le-Monial - Lyon dessert l'est du pays (gares de Paray, La Clayette et Chauffailles). La gare de Paray est également reliée à Clermont-Ferrand, Orléans et Tours via Moulins. Enfin, une navette SNCF relie Roanne, Marcigny et Paray à la gare du Creusot TGV, permettant d'atteindre Paris en respectivement 2h35 et 2h15. L'aéroport de Saint-Yan est situé à Saint-Yan, à quelques kilomètres au sud de Paray-le-Monial. Le Brionnais est une zone de frontière, au contact de plusieurs pays, départements, régions, bassins. Les contraintes du relief, de l’éloignement des pôles urbains font que son bassin de vie se réduit principalement au Charolais et au Nord du Roannais.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Évolution de la population de 1968 à 2013 Catégories socioprofessionnelles des ménages, selon la personne de référence, en 2013 (INSEE)", "section_level": 2}, {"title": "Secteur primaire.", "content": "Le Brionnais est principalement une région agricole, tournée vers l'élevage bovin (race charolaise). Le marché aux bestiaux de Saint-Christophe-en-Brionnais (le mercredi matin pour le marché au cadran et l'après-midi pour le marché traditionnel) existe depuis 1488 ; il est le plus important de France pour la race charolaise ( bovins par an). L'évolution des modes de vie et des pratiques de commercialisation a conduit à un certain fléchissement de l'activité dans sa forme traditionnelle existante : c'est pourquoi la création d'un marché aux enchères (marché au cadran) a été réalisé en 2009. Le marché au cadran sert à la commercialisation des broutards, puis des animaux maigres, tandis que les bovins de boucherie continuent à être négociés sur le marché traditionnel. Depuis 2010, une appellation d'origine contrôlée concerne cette viande bovine. Autres productions agricoles du Brionnais : Il y a également des chèvres dont le lait sert à la fabrication de fromage (le Charolais). Le Charolais est un fromage de garde, c'est l’un des plus gros fromages de chèvre : il pèse de, a de hauteur et de diamètre minimum à mi-hauteur. L'exploitation forestière est plus développée à l'est du Brionnais. Les autres activités sont l'élevage ovin, et l'horticulture à Marcigny, la production de vin (vin des Fossiles à Mailly), le safran à Sainte-Foy, les huiles à Iguerande, les escargots à Briant.", "section_level": 2}, {"title": "Secteur secondaire.", "content": "Le secteur secondaire reste représenté, avec des entreprises locales devenues internationales : poteries culinaires Émile Henry (Marcigny), forges de La Clayette, etc. La société Potain, avait son siège depuis le milieu du siècle dernier, à la Clayette ; bien que leader mondial de la grue à tourelle elle a subi de plein fouet ces dernières années la crise (2008-2013) avec le départ de cette activité industrielle fleuron du Charolais-Brionnais.", "section_level": 2}, {"title": "Secteur tertiaire.", "content": "Le tourisme est à l'origine de nombreuses activités culturelles et de loisirs. Trois offices de tourisme sont présents sur le territoire et permettent de connaître les manifestations, les événements, les offres d'hébergement, les lieux naturels à visiter, les circuits de randonnées, les monuments : office de tourisme de Marcigny-Semur-en-Brionnais, office du pays Clayettois, office de Chauffailles.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Brionnais avant le.", "content": "La découverte de silex taillés, de haches de bronze, de vases, de monnaies témoignent d'une présence humaine très ancienne dans le Brionnais, en particulier près de la Loire. Les celtes arrivent en Gaule vers 450 av. J.-C. La présence de gaulois est attestée, par exemple à la Tour de Saint-Maurice-lès-Châteauneuf où les archéologues ont découvert sculptures et traces d'habitations. Il n'y a aucune certitude sur l'origine et les caractéristiques des gaulois présents dans le Brionnais. Courtépée (cf bibliographie) parle des brannovices, peuple allié aux Éduens mais cette affirmation est aujourd'hui fortement contestée. Mario Rossi avance le nom de Brigantes. À cette époque Briant est sans doute le centre politique, Dyo le centre religieux et Céron et Artaix, des centres agricoles et commerciaux, Dun et Semur des oppida (lieux fortifiés situés sur une hauteur). Les exploitations agricoles créées pendant la période gallo-romaine sont alignées sur un plan parallèle à la Loire mais sont réparties dans la plus grande partie du Brionnais. Le Brionnais a subi des invasions barbares dès le milieu du, d'abord avec les alamands. La période romaine est marquée par l'arrivée du christianisme. Les prédicateurs remontant le Rhône ont fondé les premières églises à Vienne et surtout Lyon (Lugdunum) avec (dès 180) saint Pothin et Saint Irénée, puis, de là, à Autun (Augustodunum). À partir de 313, date de la conversion de l'empereur romain Constantin la religion chrétienne sort de la clandestinité ; elle est dès lors présente dans le Brionnais. Il va se développer une structure religieuse parallèle aux structures « civiles » allant de la paroisse à l'évêché, qui après la décomposition de l'Empire romain va de fait assurer la transition avec les successeurs des romains. Les Burgondes, originaire de Scandinavie (Borgund en Norvège), passent le Rhin en 407 et arrivent plus tard en Bourgogne en 465 à Autun. Ils sont probablement arrivés par l'est de la région, suivant un itinéraire qui va de Chalon à Joncy, Bois-Sainte-Marie, Génelard, puis direction d'Autun. Les Francs : alors que les Burgondes s'installent sur le sud-est de la Gaule, les Francs occupent d'abord la partie nord ; mais ils cherchent à étendre leur territoire et mènent plusieurs offensives. Ils attaquent le royaume burgonde en 524. C'est en 534 que la Burgondie est partagée entre les fils de Clovis. Cette victoire n'a été possible que grâce à l'appui de l'église. Mais, écrit Chizelle \"bien que les francs ne se soient pas installés en bourgogne à titre de fédérés, comme les burgondes, mais en conquérants, il semble que la population n'est pas eu à trop souffrir de leur présence, les autorités locales restèrent en place\".", "section_level": 2}, {"title": "Charolais et Brionnais : une histoire commune.", "content": "Les « pagus » Charolais et Brionnais sont deux anciens bailliages créés sous le règne de Saint Louis. Politiquement, ces deux pays ont suivi des voies très chaotiques. Le Charolais sera confisqué au roi Charles II d’Espagne en 1684, mais annexé à la couronne seulement en 1751. Le Brionnais relevait pour certaines paroisses du Parlement de Paris et du bailliage de Mâcon, et pour d’autres du Parlement de Dijon et du bailliage secondaire de Semur-en-Brionnais, relevant lui-même du bailliage principal d'Autun. Ces deux petits pays se sont néanmoins forgé une histoire commune où pays, paysans et paysages sont fortement liés. Au moment de la Révolution, le bailliage de Semur et les paroisses mâconnaises du Brionnais ont intégré le district de Marcigny. Ce district à ensuite rejoint celui de Bourbon-Lancy et de Charolles pour former l'arrondissement de Charolles. Le Brionnais est actuellement fédéré avec le Charolais et le Bourbonnais au sein du Pays Charolais-Brionnais.", "section_level": 2}, {"title": "Les barons de Semur.", "content": "Dès le début du haut Moyen Âge, et jusqu'au commencement du, le Brionnais fut le siège d'une puissante baronnie, celle des barons de Semur. Faute de documents, les origines de la famille de Semur sont obscures. Sans doute, séduit par le site, un seigneur de passage dans la région, Froilan de Chambilly, fit-il construire un château féodal au sommet du promontoire de Semur, dominant et contrôlant ainsi la vallée de la Loire. La baronnie se développa alors sous l'impulsion des seigneurs de Semur, dont certains connurent gloire et puissance, tel Dalmas, dit le Grand (tué en 1048). L'un de ses fils, Hugues - le futur saint Hugues - (1024-1109), deviendra grand abbé de Cluny et jouera un rôle important dans toute la chrétienté. Une fille de Dalmas, Hélie, épousa le duc de Bourgogne Robert. Le fait même qu'une fille de la seigneurie de Semur ait été choisie pour femme par l'un des princes les plus puissants de France, et sans doute de la chrétienté, montre bien que la famille de Semur, au, était considérée. Pendant plusieurs siècles, la baronnie de Semur va connaître prospérité et sécurité. Cette puissance, le calme relatif de la province brionnaise, l'encouragement, la protection et l'aide apportés par la famille des barons, tout cela peut expliquer partiellement la mise en chantier, dès le, de plusieurs églises dans le Brionnais. Le premier couvent de femmes dépendant de Cluny fut également fondé à Marcigny. L'influence spirituelle d'Autun, centre religieux important du monde de la chrétienté, et de Cluny, qui connut un rayonnement sans précédent aux et, essentiellement sous l'autorité de saint Hugues, grand abbé de Cluny, constitue également une explication. Ajoutons enfin qu'il existait la possibilité de se procurer, sur place, les matériaux nécessaires à la construction des édifices. Des carrières, d'où était extraite la belle pierre jaune du Brionnais, sont encore visibles aujourd'hui.", "section_level": 2}, {"title": "La Révolution française et le Brionnais.", "content": "Le décret de l'Assemblée Nationale du 14 décembre 1780 réorganise les pouvoirs locaux. Dans toutes les communes de nouveaux dirigeants sont élus tels qu'Antoine de La Métherie à la Clayette et Louis-Marie de Montillet à Marcigny. Marcigny, après Semur-en-Brionnais, est désigné comme chef-lieu de district (composé des cantons de Marcigny, La Clayette, Chauffailles, Anzy-le-Duc, Montceaux-l'Étoile, Melay, Saint-Christophe-en-Brionnais, Mailly, Châteauneuf ainsi que des communes de Versaugues et de l'Hôpital-le-Mercier).", "section_level": 2}, {"title": "Organisation administrative et politique.", "content": "Il n'existe pas de structure administrative à compétence générale intervenant sur le territoire mais une pluralité d'organisations :", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments, tourisme.", "content": "Églises romanes : C'est au que sont construites, dans le sud de la Bourgogne, d'importantes églises : Cluny II, Saint-Vincent à Mâcon, Saint-Philibert à Tournus, vers 960-980. C'est aux que sont édifiées les églises, chapelles et abbayes du Brionnais. C'est qu'une partie du Brionnais appartenait au Mâconnais. Il y a cependant des différences significatives dans les constructions mâconnaises et brionnaises, ainsi que l'écrit Jean Virey \"\"l'ancien diocèse de Mâcon se composait de deux territoires le Mâconnais et le Brionnais, très différents au point de vue monumental. Si les dispositions générales des édifices restent les mêmes ainsi que les grands caractères de l'école bourguignonne, la richesse de la décoration et la perfection de la sculpture distinguent l'architecture du Brionnais. L'explication de cette différence se trouve dans la nature de la pierre prise sur place pour construire les églises. Nous trouvons dans le Brionnais l'emploi de colonnettes, de chapiteaux, de linteaux et tympans.\".. \". Les paroisses du Brionnais n'appartiennent pas toutes au diocèse de Mâcon mais à trois diocèses différents : celui d'Autun pour les archiprêtré de Bois-Sainte-Marie, de Semur-en-Brionnais et de Pierreffite-sur-Loire ; celui de Mâcon pour l'archiprêtré de Charlieu ; celui du diocèse de Lyon pour la paroisse de Melay. Châteaux : Au Moyen Âge les châteaux sont édifiés par les seigneurs. Ils ont plusieurs fonctions : d'une part ce sont des résidences et le signe de la puissance de leur propriétaire et d'autre part ils assurent la défense du territoire, car les seigneurs doivent la sécurité à leur population. La dimension du château doit être suffisante pour accueillir la population qui veut s'y réfugier. Dans le Brionnais il existe une grande variété de châteaux ; Jean-Marie Jal distingue : Les principaux châteaux : Musées : Autres lieux de culture : Evénements culturels : Environnement et espaces naturels remarquables", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Brionnais est une petite région, pays traditionnel de France, situé dans le sud de la Bourgogne. Elle est réputée pour ses églises romanes, ses châteaux, sa gastronomie (région d'origine du bœuf charolais) et ses paysages verdoyants.", "tgt_summary": null, "id": 2158724}
{"src_title": "Abdisalam Ibrahim", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Début de carrière.", "content": "Abdisalam Ibrahim part de la Somalie en 1998 pour la Norvège avec sa famille. Il commence sa carrière en junior avec Øyer-Tretten avant de passer à Lørenskog. Il joue ensuite pour Fjellhamar. Il fait ses débuts en équipe première en troisième division.", "section_level": 2}, {"title": "Manchester City.", "content": "En 2007, Ibrahim signe un contrat de quatre ans avec le centre de formation de Manchester City, à compter du. Au printemps de 2008, il est dans l'équipe gagnante de la finale de la FA Youth Cup, au cours de laquelle Manchester City bat Chelsea (4-2). À l'âge de 18 ans, son style de jeu est comparé à celui de son coéquipier Patrick Vieira par certains du club. Ibrahim fait ses débuts en équipe première le, durant un match de la coupe d'Angleterre contre Scunthorpe United (victoire 4-2). Il est sur le banc lors de la défaite 3-1 face à Manchester United en demi-finale de la coupe de la Ligue à Old Trafford, ainsi que le match contre Portsmouth à Fratton Park le. Le, il fait ses débuts en Premier League contre Liverpool. Il entre à la à la place de Stephen Ireland (0-0). Ibrahim est récompensé par un nouveau contrat le, le liant au club jusqu'en 2014. Ibrahim fait ses débuts en coupe de la Ligue contre West Bromwich Albion (défaite 2-1), le. Le, il se joint à Scunthorpe United en prêt pendant un mois, cette période de prêt étant ensuite étendu à la mi-février jusqu'à la fin de la saison. Il joue onze matchs en Championship. Le, il s'engage en Eredivisie avec le NEC Nimègue sur une saison en prêt. Ibrahim joue deux matchs de coupe et huit matchs de championnat en marquant un but. Le prêt est arrêté le sur consentement mutuel car Ibrahim ne veut plus rester continuellement sur le banc de touche. Ibrahim passe la deuxième moitié de la saison 2012 en prêt à Strømsgodset, avant d'être de nouveau prêté envers ce même club pour six mois en. Lors de la saison 2013, Ibrahim joue 27 matchs pour Strømsgodset. L'équipe remporte la Tippeligaen, ce qui constitue son premier titre en tant que pro. Le, Ibrahim est libéré de son contrat avec Manchester City.", "section_level": 2}, {"title": "Olympiakos.", "content": "Le, Ibrahim rejoint le club grec de l'Olympiakos sur un contrat de trois ans et demi, soit jusqu'à la fin de la saison 2016-17. Il est immédiatement prêté jusqu'à la fin de la saison à l'Ergotelis Héraklion Ibrahim fait ses débuts pour l'Ergotelis en Superleague contre Panionios le (victoire 1-0).", "section_level": 2}, {"title": "Équipe nationale.", "content": "Abdisalam Ibrahim est convoqué pour la première fois par le sélectionneur national Per-Mathias Høgmo pour un match amical face à la Moldavie le. Il entre à la à la place d'Harmeet Singh (victoire 2-1). Il compte deux sélections et zéro but avec l'équipe de Norvège depuis 2014.", "section_level": 2}], "src_summary": "Abdisalam Ibrahim, plus communément appelé Abdi Ibrahim, né le à Mogadiscio en Somalie, est un footballeur international norvégien d'origine somalienne qui évolue au poste de milieu défensif.", "tgt_summary": null, "id": 73689}
{"src_title": "Céline Bara", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Céline Bara a des origines mauricienne par sa mère et allemande par son grand-père ; elle grandit en banlieue parisienne. Élevée, selon ses termes, dans l', elle rejette ensuite totalement son éducation pour devenir une athée militante. Elle se marie avec Cyrille Bara, son cousin germain, et travaille un temps au service après-vente d'une enseigne d'électroménager à Paris. À l'âge de vingt ans, elle se lance dans le X après avoir découvert qu'un après-midi de tournage peut lui rapporter alors qu'elle n'en gagne que 450 à temps partiel en un mois chez Darty. Elle enchaîne les tournages, et est nommée en 2000 aux Hots d'or dans la catégorie. Travaillant pour des studios comme les français Blue One et Colmax et l'allemand Magma, elle apparaît dans des films de spécialistes du genre comme Alain Payet, Lætitia, Fabien Lafait, Stan Lubrick, Gabriel Pontello ou Max Bellocchio. Rapidement, son époux Cyrille Bara devient son réalisateur attitré et le couple fonde sa propre société de production. Céline Bara se présente comme une spécialiste du porno lesbien et du fist-fucking et apparaît à l'époque dans des émissions de télévision, connaissant un début de notoriété médiatique. Mais, se trouvant en avec la concurrence, la société des époux Bara croule bientôt sous les dettes. En mars 2001, les époux Bara tendent un guet-apens à un de leurs collègues, l'acteur-réalisateur porno HPG, au domicile de ce dernier. Selon leur version de l'histoire, ils souhaitaient se venger du fait que HPG ait insulté Céline Bara. HPG, quant à lui, attribue par la suite leur acte à la jalousie professionnelle et au fait qu'il conseillait aux actrices de ne pas travailler avec eux car ils incitaient les débutantes à tourner sans préservatif. Alors qu'HPG tente de fuir, Cyrille Bara tire sur lui et le blesse avec un pistolet à grenaille. Arrêtés quelques jours plus tard, Céline et Cyrille Bara sont placés en détention provisoire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. En octobre 2002, ils sont condamnés à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, pour violence avec préméditation : au vu de l'arme utilisée, la justice ne retient pas l'intention de tuer. Ayant effectué dix-huit mois de détention préventive, ils sont libérés peu de temps après leur condamnation. Le couple Bara, surendetté et marginalisé dans le milieu du X à la suite de cette affaire, n'a d'autre source de revenu que le RMI et les aides au logement. Après plusieurs déménagements à travers la France et après avoir travaillé brièvement comme gardiens d'immeuble à Villeneuve-Saint-Georges ils s'installent à Calais. Céline Bara y publie en 2007 son autobiographie, \"La Sodomite\", écrite par son mari puis ouvre le \"Céline Bara Studio\", société de production de films et de spectacle de striptease. Les stripteases pour assurent pour peu de temps l'essentiel de l'activité du couple. En 2008 ils choisissent de partir en Ariège en raison du coût de la vie, et s'installent dans la commune de Bélesta. Ne percevant toujours que les minima sociaux ils continuent cependant de tourner des vidéos X auto-produites qui sont destinées à une diffusion gratuite sur leur site web. En 2011, les époux Bara publient une bande dessinée, \"Barasutra\", conçue par Cyrille Bara, qui pastiche les mangas hentai en représentant l'actrice dans une suite de quarante illustrations pornographiques. À l'occasion des législatives 2012, Céline Bara annonce sa candidature dans la première circonscription de l'Ariège. Après avoir sans succès proposé ses services au Parti communiste français et au Nouveau parti anticapitaliste, elle crée son propre parti, un groupuscule d'extrême gauche appelé le \"Mouvement antithéiste et libertin\" (MAL), qui n'a en mai 2012 que trois membres, à savoir elle-même, son mari et leur mandataire financier. Se présentant comme, Céline Bara attire l'attention des médias français par son programme et ses propositions parmi lesquelles on trouve la fermeture de tous les lieux de culte et l'interdiction de toutes les religions, la suppression du classement X, la défense des services publics et des droits des personnes LGBT, la relance de la conquête spatiale, la prohibition des drogues, l'interdiction totale de toute forme de prostitution, le rétablissement de la peine de mort à la demande du condamné ou. Elle profite de ce moment de médiatisation pour donner sa vision de la pornographie, en revendiquant de faire tourner des femmes les plus naturelles possibles et en exprimant son hostilité à l'épilation. Après une campagne pendant laquelle elle dit avoir reçu des menaces, Céline Bara obtient 1,58% (544 voix) au premier tour des législatives, devançant les candidates NPA, Lutte Ouvrière, et Alliance écologiste indépendante. Elle obtient son meilleur pourcentage dans sa commune de résidence, avec 6,69 % des suffrages (35 voix), ce qui la place quatrième derrière le PS, le FN et l'UMP mais devant les candidats Front de Gauche et EELV. En septembre 2012, elle annonce l'arrêt définitif de son activité d'actrice X. En février 2013, n'ayant pas déposé ses comptes de campagne, elle est déclarée inéligible pour trois ans par le Conseil constitutionnel. En octobre 2013, Céline Bara se fait remarquer par des tweets antireligieux, dans lesquels elle qualifie notamment de.", "section_level": 1}], "src_summary": "Céline Bara, née Céline Szumigay le à Antony, est une ancienne actrice pornographique et productrice de films X française. Elle s'est notamment fait remarquer en 2012 en se présentant aux élections législatives.", "tgt_summary": null, "id": 559052}
{"src_title": "Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La naissance du SIAAP.", "content": "La gestion de l’assainissement a pendant longtemps été du ressort du département de la Seine. Elle était sous le contrôle de l’autorité préfectorale. Des changements majeurs sont intervenus avec la réforme administrative de 1964 qui découpe les départements de la Seine et de Seine-et-Oise, puis en 1965, avec l’adoption du schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région de Paris (SDAURP) qui prévoit notamment la création de villes nouvelles. Ces changements ont abouti à l'institution, en 1970-1971, du SIAAP, établissement public à caractère administratif français créé par les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Son domaine d'action s'est étendu par la suite à une partie des départements de l'Essonne, des Yvelines et du Val-d'Oise. Désormais, la gestion de l’assainissement en Île-de-France est assurée par une structure locale, comme dans le reste de la France.", "section_level": 2}, {"title": "Le développement du SIAAP.", "content": "Le SIAAP est né du rassemblement des services d’assainissement des départements de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94). Outre ces quatre départements fondateurs, le Syndicat s’est ensuite renforcé par la prise en charge, via des conventions signées aves des Syndicats intercommunaux, du transport et du traitement des eaux usées de 180 communes appartenant aux départements limitrophes du Val-d'Oise, de l’Essonne, des Yvelines et de Seine-et-Marne.", "section_level": 2}, {"title": "Les usines du SIAAP.", "content": "Le SIAAP dispose de six usines d'épuration en région parisienne :", "section_level": 2}, {"title": "Incidents et accident industriel.", "content": "Un incendie, puis un accident chimique se succèdent en sur le site de Seine-Aval, à Achères, classé Seveso « seuil haut ». Le, l'unité de clarifloculation est détruite dans un grave incendie. L’association Robin des Bois révèle que :", "section_level": 2}, {"title": "Activités.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le transport des eaux usées.", "content": "À la sortie des égouts communaux et départementaux, le SIAAP prend le relais et transporte les eaux usées jusqu’à ses usines par son propre réseau de canalisations – appelées \"émissaires – constituant un réseau souterrain d’autoroutes de l’eau de 440 km. Avec l’urbanisation, les sols sont devenus imperméables à l'eau de pluie. Les eaux s’engouffrent dans le réseau unitaire en agglomération. Le réseau collecte indistinctement les eaux de pluie et les eaux usées. Les volumes d’eau augmentent de façon considérable, avec le risque de saturation du réseau et de débordements chargés de pollutions multiples. Pour limiter ce risque, le SIAAP s’est doté de et de réservoirs, d’une capacité totale de près de. Ces équipements recueillent les eaux durant les intempéries avant de les acheminer jusqu’aux usines pour les dépolluer après le retour de la météo à la normale. Ce réseau est piloté 24h/24 par les agents du SIAAP via le modèle informatique MAGES qui synthétise en temps réel les informations sur les flux. En y agrégeant les prévisions de Météo-France, les agents anticipent via MAGES l’évolution de la situation afin de proposer des scénarios d’optimisation de la gestion du réseau en cas de crise.", "section_level": 2}, {"title": "La dépollution de l'eau.", "content": "Les missions de dépollution du SIAAP s’appliquent aux eaux usées domestiques, aux eaux usées industrielles et aux eaux pluviales. Les eaux usées domestiques (cuisine, salle de bains et toilettes) constituent 85 % des volumes traités par le SIAAP. Ces eaux contiennent 3 éléments qui font baisser la teneur du fleuve en oxygène et déséquilibrent la biodiversité : Les eaux usées industrielles représentent 5 % des volumes traités par le SIAAP. Ces eaux industrielles contiennent selon les secteurs : Les conditions d’acceptabilité des eaux industrielles dans le réseau et les usines d’épuration sont définies par arrêtés issus de la concertation entre les communes, les départements et le SIAAP. Les établissements industriels à l’origine des rejets les plus importants sont incités à assurer le prétraitement de leurs eaux usées. Enfin, le traitement des eaux industrielles fait l’objet d’une redevance spécifique tenant compte de leur volume et de leur degré de pollution. En ruisselant sur les toits et les chaussées, les eaux pluviales se chargent quant à elles en zinc, huiles de vidange, carburants, métaux lourds et déjections animales nécessitant de ce fait un traitement spécifique.", "section_level": 2}, {"title": "La valorisation des eaux usées.", "content": "La dépollution des eaux usées génère des résidus appelés boues d'épuration, à hauteur de de boues par d'eau traitée. Ces résidus sont constitués principalement d’éléments minéraux et organiques (phosphore, azote et carbone). Dans une logique de développement durable, le SIAAP les transforme dans une dynamique d’économie circulaire et exploite leur valeur : Le SIAAP développe des filières de traitement adaptées au contexte de chaque usine :", "section_level": 2}, {"title": "Stratégie et innovation.", "content": "Le SIAAP est un acteur engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les métiers de l’assainissement ont en effet intégré des normes et des enjeux environnementaux majeurs, en particulier dans des zones très fortement urbanisées, à l’image de l’agglomération parisienne. Sur son site de Seine amont, à Valenton, le projet BioGNVal permet ainsi de transformer une partie des eaux usées d’Île-de-France en biométhane. À terme, la production de BioGNL permettra en effet aux véhicules urbains de circuler à l’aide d’un carburant non polluant. À Colombes, un puits de carbone a été installé afin de répondre à deux objectifs : la purification de l’air et la production d’une énergie verte en valorisant les rejets de CO.", "section_level": 1}, {"title": "Budget.", "content": "Le budget du SIAAP s'élève à 1,3 milliard d'euros. Le budget de la coopération provient de prélèvements sur les factures d'eau des Franciliens, et s'élève à.", "section_level": 1}, {"title": "Élus.", "content": "Le SIAAP est une structure interdépartementale administrée à ce titre par 33 représentants élus en leur sein par les différents conseils départementaux des départements qui la composent : Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne. Ensemble, ils constituent le conseil d'administration du SIAAP, qui délibère sur les décisions engageant l'avenir du Syndicat et vote son budget. Celui-ci élit son bureau et son président, actuellement Belaïde Bedreddine. Sous l'autorité du président du SIAAP, la direction générale du SIAAP met en œuvre les orientations stratégiques arrêtées par le conseil d’administration. Au cœur du métier, l’exploitation des usines et du réseau est l’affaire des directions opérationnelles. Le contrôle, la coordination et le soutien des sites opérationnels relèvent des directions fonctionnelles.", "section_level": 1}, {"title": "International.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Coopérations décentralisées.", "content": "Initiée il y a de nombreuses années, la politique de coopération décentralisée du SIAAP a été confortée par la loi Oudin-Santini de 2005, qui autorise les collectivités locales à consacrer 1 % de leurs ressources à des actions de solidarité à l’international. Le SIAAP intervient en Amérique, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe, dans plus de 16 pays et sur plus de 24 projets : contribution logistique et matérielle, expertise technique, formation des personnels locaux, sensibilisation aux conditions d’hygiène. Selon \"Le Monde diplomatique\", les projets d'aide au développement sont.", "section_level": 2}, {"title": "Engagements du SIAAP à l'échelle internationale.", "content": "Le SIAAP intervient lors d’événements importants en France et dans le monde, par exemple lors du Forum Mondial de l’Eau. Le SIAAP sera ainsi responsable du volet « URBAN » lors de l’édition 2018 à Brasilia. Le SIAAP est également membre d’organismes internationaux comme le Conseil Mondial de l’Eau, le Global Water Operators Partnership Alliance (GWOPA), le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le Partenariat Français pour l’Eau (PFE) ou encore l’Académie de l’eau. Il est aussi partenaire de l’Agence Française de Développement (AFD), de l’Association Internationale des Maires Francophones (AMIF).", "section_level": 2}, {"title": "Affaires judiciaires.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dossiers jugés.", "content": "Le SIAAP est épinglé en 2003 pour emplois fictifs, en 2010 pour un appel d'offres truqué, et condamné en 2011 pour homicide involontaire. En 2010, un cadre du SIAAP est condamné à une entreprise en lice pour un marché.", "section_level": 2}, {"title": "Station d'épuration d'Achères.", "content": "Il est visé depuis 2013 par une enquête ouverte par le parquet national financier pour corruption, prise illégale d'intérêts, trafic d'influence, détournement de fonds publics et abus de biens sociaux, au sujet de marché de la station d'épuration d'Achères, confié aux entreprises Veolia et Engie.", "section_level": 2}, {"title": "Station de Valenton.", "content": "Le préfet d'Île-de-France Michel Cadot assigne, en, le SIAAP devant le tribunal administratif le marché de la station de Valenton (d'un montant de près de 400 millions d’euros), attribué à Veolia. Le Préfet estime que le marché aurait été au profit de l'entreprise, Suez faisant valoir que son offre était 10 % moins chère que celle de son concurrent. Annulant une décision du tribunal administratif de Paris, la cour administrative d’appel de Paris décide le de suspendre le marché au motif qu'il contenait une. Le SIAAP annonce un pourvoi en conseil d’État. En, le SIAAP décide de reprendre en gestion publique à compter du 1er avril cette usine.", "section_level": 2}, {"title": "Liens avec le PCF.", "content": "Deux associations animées par Jean-Luc Touly portent plainte pour favoritisme et mettent en cause l'alliance nouée entre les communistes (le PCF conservant la présidence du SIAAP attribuée à Belaïde Bedreddine) et la droite francilienne (l'UDI André Santini présidant le SEDIF) autour de Veolia, mécène de la Fête de l'Humanité.", "section_level": 2}, {"title": "Usine de Clichy.", "content": "En, le directeur de \"Passavant\", un groupe italien, dépose une plainte contre X pour. Cela concerne la modernisation l'usine de Clichy.Il affirme que des concurrents français ont essayé de l'écarter d'un marché puis de l'empêcher de déposer un recours, en lui proposant environ trente millions d'euros. Le Parquet national financier ouvre une enquête le. Le 6 novembre 2018, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise annule l’appel d’offre attribué au groupement Stereau-OTV, évoquant une situation de conflit d’intérêt et une méconnaissance du principe d’impartialité. Le Siaap a depuis fait appel, tout en reprenant les travaux attribués cette fois-ci lot par lot.", "section_level": 2}, {"title": "Controverses.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Épandages dans les plains maraîchères.", "content": "Des écologistes dénoncent les épandages d'eaux usées des égouts parisiens qui ont été déversés pendant un siècle, jusqu'en l'an 2000, dans les plaines maraîchères d’Achères, de Carrières-sous-Poissy, de Triel-sur-Seine (Yvelines), de Méry-sur-Oise et Pierrelaye (Val-d’Oise), polluant de manière durable les sols en métaux lourds. Le conseiller régional, Eddie Aït (ancien maire de Carrières-sous-Poissy) porte plainte en pour mise en danger de la vie d'autrui en pointant la responsabilité du SIAAP.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisation des fonds de coopération.", "content": "\"Le Canard enchaîné\" soupçonne, en 2018, un détournement important des fonds dédiés à la coopération au profit de voyages répétés de plusieurs administrateurs et salariés du SIAAP. Le coût des séjours à l'étranger n'est pas rendu public.", "section_level": 2}, {"title": "Opacité des comptes.", "content": "Plusieurs comptes de l'établissement, notamment ceux de sa publication annuelle « agenda » ne sont pas rendus publics, alors que, selon \"Le Canard enchaîné\", cette publication fonctionnerait comme une auprès d'annonceurs comme Veolia et Engie. Le SIAAP est décrit par l'émission Cash Investigation diffusée par France 2 le comme un, et réagit à l'enquête du magazine en déposant plainte pour « violation de domicile ».", "section_level": 2}], "src_summary": "Le SIAAP (Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne) est un établissement public à caractère administratif (EPA) réalisant le service public de dépollution des eaux usées pour près de 9 millions de Franciliens, ainsi que les eaux pluviales et industrielles, afin de rendre à la Seine et à la Marne une eau propice au développement du milieu naturel. ", "tgt_summary": null, "id": 1292418}
{"src_title": "Autoroute A480 (France)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Sorties.", "content": "Après la sortie, l'A480 se raccorde à la section nord de l'A51, gérée par le même concessionnaire, et qui se dirige vers Monestier de Clermont (direction Sisteron). La suite du contournement périphérique de Grenoble, correspond à la voie urbaine de la Rocade sud, classifiée sous l'appellation de RN 87 et qui se prolonge jusqu'à Meylan, avant de se raccorder à l'A41.", "section_level": 1}, {"title": "Projets.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rocade nord.", "content": "Un premier projet, celui d'une de la « rocade nord » de Grenoble, fut tout d'abord prévu pour se raccorder au nord de l'autoroute A480 jusqu’à l'A41, en passant sous le massif de la Chartreuse, au niveau du site de la Bastille à Grenoble. Les deux extrémités de cette portion routière, en grande partie souterraine, se serait située entre le quartier de la Presqu'île de Grenoble (à la limite de la commune de Fontaine) et la commune de La Tronche (au niveau du CHU de Grenoble). Cependant, ce projet a subi plusieurs avis défavorables, dont le dernier, en date du, émis par la commission d'enquête à la demande du Conseil départemental de l'Isère, qui a poussé les collectivités concernées, dont la ville de Grenoble, à abandonner ce projet.", "section_level": 2}, {"title": "Création d'une voie supplémentaire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Origines.", "content": "L'idée de relier la partie nord de l'A51 (Grenoble - Varces - Col du Fau) à sa partie sud (Marseille - Septèmes - Sisteron - La Saulce) est très ancienne. L'année 2007 est la dernière année de travaux d'infrastructure et les deux tronçons de cette autoroute à péage sont distantes de plus de cent kilomètres, l'une de l'autre. Cependant le coût d'une telle opération entraîne un refus net de la part de l'État. Dès lors, la région Rhône-Alpes, le département de l'Isère et le syndicat d'aménagement du Trièves émettront le souhait d'un « aménagement des départementale (ancienne ) et de la route nationale 85 couplé à une meilleure desserte ferroviaire ». Le projet d'autoroute étant abandonné, il a tout de même eu l'intérêt de mettre en avant le problème de l'A480, connu, au niveau régional, pour ses ralentissements et ses embouteillages incessants et donc préalablement identifié comme un obstacle à la création de ce nouvel axe autoroutier nord-sud. Le coûteux projet de tunnel sous la Bastille, prévu pour dévier une partie de la circulation, ayant été rejeté, l'idée d'élargir l'axe à 2x2 voies que constitue l'A480 en 2x3 voies, reste l'unique solution mais également l'unique proposition pour les défenseurs du transport routier au niveau local.", "section_level": 3}, {"title": "Le projet initial.", "content": "Dès le début de la décennie 2010, le projet de lancer les travaux pour ajouter une voie supplémentaire sur ce tronçon est évoqué par les médias locaux : Le, le quotidien \"le Dauphiné libéré\" évoque un et présente la démarche de l'État quant à l'aménagement des tronçons de cette autoroute :[...] L’État a scindé les de tracé de l'A480, depuis l'A48 au nord jusqu’à la au sud, en trois tronçons : le secteur nord (de l’échangeur des Martyrs à l’échangeur du Vercors), le secteur centre (de l’échangeur du Vercors à celui du Rondeau) et le secteur sud (du Rondeau à la ). Parmi les principales réalisations envisagées : une voie de circulation supplémentaire dans les deux sens (ouverte à tous en permanence sur le tronçon centre, uniquement aux heures de pointe sur les secteurs nord et sud) ; la réduction de la vitesse maximale autorisée à 70 km/h (elle était passée de 110 à 90 km/h en 2002) en permanence entre les échangeurs du Vercors et du Rondeau (car 2 x 3 voies en permanence), et uniquement aux heures de pointe au nord et au sud (donc 90 km/h en heure creuse, quand il n'y a que 2 voies) ; le réaménagement des différents échangeurs (notamment des Martyrs, du Vercors et du Rondeau). Une première phase de travaux (prévue alors en 2015) permettrait la création d'une troisième voie réservée à droite dans le sens nord-sud entre l’A48 et l’échangeur du pont du Vercors avec la création de voies d’entrecroisement, permettant aux véhicules de s’insérer dans le trafic en fonction des échangeurs) puis la création d’un accès direct à la Presqu’île scientifique depuis l’A480 dans le sens Lyon-Grenoble. Ce projet, au niveau local (Métro et département) n'est pas très bien accueilli ; d'une part, en raison de l'engagement de l'État sur le plan financier qui reste très limité et d'autre part, en raison du manque de solution par l'État pour engager le réaménagement complet de l'échangeur du Rondeau, dépassé et vétuste, considéré au niveau local comme une des principales causes de l'engorgement du trafic routier, mais restant d'un coût élevé pour être uniquement assuré par les deux collectivités. Bien que considéré comme un projet inutile et dispendieux par l\"'association pour le développement des transports en commun (ADTC)\", groupe d'écologistes grenoblois promouvant l'usage des transports en commun, ces travaux d'élargissement à doivent débuter en 2015 pour une mise en service en 2016. Un décret est signé le concernant ces travaux, mais en décembre 2015, le nouveau maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, élu en 2014, dépose un recours gracieux auprès du Premier ministre contre ces travaux. Le, Jean-Pierre Barbier, président du conseil départemental de l'Isère lui répond à ce sujet en annonçant des “Rendez-vous de la mobilité” pour la première semaine de février à Grenoble. À ses côtés, des chefs d'entreprises de l'agglomération grenobloise signent un manifeste pour l'élargissement affirmant que « l'engorgement » de la zone représente « \"un vrai danger pour l'économie\" ». De son côté Christophe Ferrari, président de la métropole de Grenoble promet que la « métropole et les communes qui la composent parleront d'une seule voix » mais sans pour autant prononcer le mot d'élargissement. Il rappelle qu'un autre projet, celui du réaménagement de l'échangeur du Rondeau fait l'unanimité dans la classe politique locale. Pour Jean Vaylet, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Grenoble,.", "section_level": 3}, {"title": "Le projet « remanié ».", "content": "Suite à de nombreuses tractations entre l'État et les collectivités locales (notamment la Métropole et le département), un accord finit par aboutir un 2016 avec l'arrivée d'un nouveau protagoniste, la société AREA, appartenant à Eiffage, qui gère les trois autoroutes d'accès à l'agglomération grenobloise. Le, Christophe Ferrari obtient un accord sur l'aménagement de l'A480 qui doit passer à deux fois trois voies en 2022 entre l'échangeur du Rondeau et celui de Fontaine sans élargir l'emprise de l'autoroute et avec limitation de vitesse à, accord qui n'avait jamais pu être trouvé compte tenu de l'importante mobilisation des écologistes contre ce projet. Cependant, le, le conseil municipal à majorité écologiste dirigé par Éric Piolle émet six réserves concernant ces travaux, laissant présager un avis défavorable sur ce projet de réaménagement. Un protocole d'intention entre les parties prenantes du dossier avait pourtant été envisagé dès la fin de l'année 2016. Le passage à 2x3 voies, sans élargissement de l’emprise autoroutière, est alors acté, avec un maintien à 2x2 voies au-delà des échangeurs de Sassenage et du Rondeau. La limitation de la vitesse à sur cette portion urbaine est évoquée afin de répondre aux demandes de la municipalité grenobloise. La réalisation d'une tranchée couverte au niveau de l'échangeur du Rondeau afin de séparer les flux est prévue. La création d'une nouvelle bretelle d'accès au niveau de la Presqu'île, le réaménagement des échangeurs du Pont du Vercors et de l'avenue des Martyrs, l'aménagement d'une promenade piétonne le long du Drac et l'installation d'une passerelle piétons/cycles franchissant l'Isère sont également évoqués par la métro. En parallèle avec le projet d'élargissement à trois voies, des travaux sont initiés dès la fin de l'année 2018 afin de créer une nouvelle bretelle d'accès entre l'autoroute, le secteur du pont du Vercors et la presqu'île de Grenoble. En, la commission d'enquête émet un avis favorable sur le projet de réaménagement de l’A480 et de l’échangeur du Rondeau. Une seule réserve est émise quant à la continuité des écrans phoniques que le concessionnaire devra lever. La limitation de la vitesse à et le renforcement du verrou Nord, réclamés par la municipalité de Grenoble, sont relégués au rang de simples recommandations par la commission. L’arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique (DUP) est signé par le préfet de l’Isère le. Les travaux, soumis encore à l’enquête publique au titre de l’autorisation environnementale, devraient normalement commencer en 2019. La fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAPNA) émet des réserves vis-à-vis de ce dernier projet, reprenant ainsi les avis publiés par le conseil national de protection de la nature, publié en 2018. La FRAPNA y indique ses inquiétudes en matière de boisement des rives du Drac, torrent longé par l'autoroute ainsi que sur la dégradation de la qualité de l'air dans une agglomération déjà saturée de polluants. Le projet a été estimé à d'euros dont supportés par AREA pour l'A480 et pour l’échangeur financés à hauteur de 43 % par l’État, 28 % par la Métropole, 21 % par le département de l'Isère et 8 % par la région Auvergne-Rhône-Alpes.", "section_level": 3}, {"title": "Calendrier des travaux.", "content": "Selon le site officiel du ministère des transports et de l'écologie, le calendrier de l'ensemble des chantiers spécifique au nouvel aménagement de l'A480 se présente ainsi : Les travaux d'aménagement du secteur du Rondeau, dont les études sont en cours en 2019, devraient commencer à partir du semestre 2020. Les travaux, sont prévus pour être réalisé principalement de jour et sous circulation maintenue à 2x2 voies entre l’A480 et la rocade est. Parallèlement au chantier, un mur protecteur anti-bruit végétalisé, dénommé « Natura Wall », est installée le long de la voie autoroutière afin de protéger certains riverains (côté Grenoble) du bruit lié à la circulation automobile.", "section_level": 3}, {"title": "Polémiques.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Concernant le projet.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Actions et recours.", "content": "À la fin du mois de, quatre citoyens grenoblois ont déposé un premier recours pour faire annuler la déclaration d’utilité publique signée par le préfet de l’Isère le 23 juillet, préalable au projet de réaménagement de l'A480. Ce recours peut retarder les travaux initialement prévus pour commencer au premier trimestre 2019. Le, le quotidien régional grenoblois \"le Dauphiné libéré\" publie une tribune signée par locaux afin d'interpeller les pouvoirs publics afin de les convaincre de renoncer à l'élargissement de cette portion urbaine de l'autoroute. Selon Samuel Morin, chercheur à l'origine de cette tribune : Toutes les routes qui ont déjà été élargies ont fini par subir une augmentation du trafic. C'est un effet pervers qui n'a pas été pris en compte dans les enquêtes publiques. À la suite d'un communiqué paru dans \"le Dauphiné libéré\" le, les maires de deux communes riveraines de l'A480, Jean-Paul Trovero (PCF) pour Fontaine et Christian Coigné (UDI) pour Sassenage, ont fait connaître leur opposition à toute remise en question du projet de 2018. Le, une trentaine de membres de diverses associations écologistes, opposants à l'élargissement de cette autoroute urbaine, ont bloqué le chantier d'abattement des arbres dans un parc situé à proximité de l'A480, à Grenoble, puis ils ont été délogés par les forces de l'ordre. Le le tribunal administratif de Grenoble rejette la demande de suspension en référé introduit par quatre particuliers domiciliés dans la commune de Grenoble. L'association de protection de la nature FRAPNA Isère décide, à son tour, le, de saisir le tribunal administratif de Grenoble en vue de faire annuler le second arrêté préfectoral au titre de l'autorisation environnementale. L'association locale, contestant la légalité des travaux de défrichement, a également porté plainte contre la société AREA. Les recours des opposants à l'élargissement ont tous été successivement rejetés par le tribunal administratif de Grenoble, le 2 juillet pour celui des quatre riverains et à la fin juin pour celui déposé par la FRAPNA.", "section_level": 3}, {"title": "Des travaux inutiles?", "content": "Selon Frédéric Héran, économiste des transports et urbaniste, maître de conférences à l'université de Lille 1, cette voie. Le professeur a réalisé cette courte analyse de façon bénévole, le 11 avril 2019, à la demande du collectif pour des alternatives à l’élargissement de l’A480. La société AREA considère, en réponse à ces déclarations, que, renvoyant ainsi cette éventualité de saturation dans le camp des collectivités locales.", "section_level": 3}, {"title": "Concernant la concession.", "content": "En, les agents de la DIR Centre-Est ont manifesté directement sur l'A480. Ces agents publics protestent contre la prévision du rattachement des tronçons urbains de l'A480 et l'A48 à la société AREA, qui entraînerait, à leurs yeux, une privatisation de facto. À cette occasion, des banderoles et des pancartes ont été installées par des employés, le long du tronçon autoroutier. L'A480 est cependant concédée en 2017, suite à un accord entre l'État et la société concessionnaire qui s'engage, dès lors, à entretenir ce tronçon et à participer à son aménagement en vue de son éventuel élargissement. Une polémique s'engage également sur le plan politique à propos du contenu de cet accord.", "section_level": 2}, {"title": "Concernant le bruit.", "content": "L'A480 est une autoroute entièrement urbaine qui traverse des zones densément peuplées, notamment le secteur d'immeubles des quartiers orientaux des villes de Fontaine, de Seyssinet-Pariset et de Seyssins, situés à l'ouest du tronçon, et les immeubles des quartiers \"Europole\", \"Berriat\", \"Eaux-Claires\" et \"Paul Mistral\" à Grenoble, situés à l'est de l'A480. Le passage à trois voies pourrait donc entraîner de nouvelles nuisances pour les habitants de ces secteurs, si aucun aménagement spécifique n'est prévu pour les protéger. Un mur anti-bruit entre l'échangeur de \"Catane-Seyssinet\" et du \"pont du Vercors-Fontaine\" est revendiqué par \"l’union de quartier Berriat-Saint-Bruno-Europole\" à Grenoble auprès des autorités municipales.", "section_level": 2}, {"title": "Faits insolites.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le loup de l'A480.", "content": "Le, un canidé a été percuté par un camion dans la partie sud de l'A480 au niveau de la commune d'Échirolles, à proximité de la zone commerciale de Comboire, non loin des falaises du Vercors. Autopsié ultérieurement par les services vétérinaires, l'animal avait cependant bien été identifié comme étant un loup. Selon les spécialistes locaux, le lieu de l'accident correspond à un couloir écologique où transitent différents animaux.", "section_level": 2}, {"title": "L'incendie de détritus.", "content": "Le, un incendie de détritus s'est déclaré dans un petit tunnel piétonnier passant sous l'échangeur dit des \"Eaux Claires\", situé à la limite de la sortie n°4 de l'A480. L'accès à cette sortie fut dès lors interdit à la circulation automobile durant plusieurs semaines et les véhicules furent déviés vers les autres échangeurs.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'autoroute A480 est une autoroute urbaine de la métropole grenobloise, entièrement gratuite et desservant l'ouest de l'agglomération, sur une distance de. Elle constitue sa rocade ouest, et borde la rivière Drac sur sa presque totalité et fait le lien entre l'autoroute A48 et l'autoroute A51. Cette voie permet aussi le lien avec l'autoroute A41 par l'intermédiaire de la Rocade sud de Grenoble. ", "tgt_summary": null, "id": 1683933}
{"src_title": "Hind Dehiba", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière chez les jeunes (1993 - 1998).", "content": "À 14 ans (minime ), elle réussit 4 min 21 s sur (pieds nus) et 9 min 26 s sur m. Elle fut alors détectée et sélectionnée par Saïd Aouita (DTN marocain de l'époque) pour sa première compétition Internationale en 1994 lors des Championnats d'Afrique juniors d'athlétisme à Alger. Elle se classa sur le 3000 m junior alors qu'elle n'est que minime. Elle devient vice-championne du monde cadette scolaire de cross country en 1996 en Turquie (championne du monde cadette de cross par équipes). Hind améliora tous les records nationaux marocains du 1 500 m, 3 000 m et du 5 000 m minimes et cadette. Elle réalisera le à Rabat le record national junior du m en 4 min 11 s 3 (3ème Meilleure Performance Mondiale Junior 1998) quelques jours après avoir raté les Championnats du monde de cross juniors à Marrakech, alors qu'elle resta longtemps en deuxième position ( à l'arrivée). L'année précédente, Hind se classe aux Championnats du monde de cross à Turin pour sa première année junior. Afin de réaliser des études d'Inspecteur et de cadre technique des sports à l'Institut des Sports Moulay Rachid de Rabat-Salé, Hind stoppa complètement sa carrière sportive de juillet 1998 à juin 2003.", "section_level": 2}, {"title": "2003 : Retour sur les pistes.", "content": "Après quelques semaines d'entraînement, elle réussit à se qualifier aux Championnats de France 2003 à Narbonne sur 800 m et se classa à la surprise générale. Hind décida de reprendre sérieusement l'entraînement en vue de se qualifier un an plus tard pour les Jeux olympiques de 2004. Lors d'un stage d'entraînement en altitude en à Ifrane, Hind rencontre Fodil Dehiba, un athlète français champion de France espoir sur 10 000m. Ils décident de se marier en France le. Elle obtient la nationalité française la veille de la clôture des engagements pour les Jeux olympiques d'Athènes, le ce qui provoque une polémique avec le CNO marocain qui pensait la sélectionner. Aux Jeux olympiques d'Athènes, elle court pour la France et se classe huitième de la troisième série éliminatoire du, à 80 centièmes seulement de la dernière place qualificative en demi-finale.", "section_level": 2}, {"title": "2005 : Médaillée internationale, parmi l'élite mondiale.", "content": "L'hiver suivant, Hind gagne la médaille de bronze des Championnats d'Europe en salle 2005 à Madrid sur. En 2010 elle remporte la médaille d'argent lors des Championnats d'Europe à Barcelone toujours sur le. Les Dehiba partent régulièrement en stage à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, pendant les longs mois d’hiver pour l'entraînement et le travail foncier à partir de 2003 chaque année, deux à trois fois par an. Hind découvre cette ville par son époux qui y séjournait chaque année depuis 1997 pour s'y entraîner en compagnie d'autres athlètes français qui appréciaient cette ville pour ses installations, ses parcours d'entraînement, son climat et son altitude. Cette ville devient naturellement leur deuxième maison et ils ont gardé des attaches avec beaucoup d'anciens athlètes qui ont décidé de s'y installer définitivement, y compris des américains, des francophones et des membres de la communauté des Amérindiens de la Tribu des Pueblos. En 2005, elle se classe deuxième au Meeting Areva et établit un record de France du à Rieti en 4 min 00 s 49. Durant l'hiver 2006, elle se classe de la finale des Championnats du monde en salle sur à Moscou, elle y bat le record de France en 4 min 05 s 63.", "section_level": 2}, {"title": "2007 : Suspension pour dopage.", "content": "En, elle est suspendue pour deux ans. Elle fait son retour sur les pistes en 2009.", "section_level": 2}, {"title": "2009 - 2012 : Retour et triomphe.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Saison 2009.", "content": "Le à Athènes elle réalise 4 min 03 s 43 sur et réussit là les minima qualificatifs aux Championnats du monde de Berlin. Elle remporte les championnats de France à la fois sur et à Angers. Hind sera stoppée en demi-finale des championnats du monde après une chute provoqué par une athlète kényane en série et qui lui laissa un hématome qui la handicapa lors de la demi-finale.", "section_level": 3}, {"title": "Saison 2010 : vice-championne d'Europe.", "content": "Aux Championnats d'Europe d'athlétisme 2010 de Barcelone, Hind Dehiba remporte la médaille d'argent du en 4 min 01 s 17, s'inclinant face à l'espagnole Nuria Fernández. Un mois plus tard à Split, la Française remporte le très tactique de la Coupe continentale (anciennement Coupe du monde des nations) au sein de l'équipe d'Europe, devançant notamment la championne olympique kényane Nancy Langat dans un sprint très serré. Cette dernière est victime d'une chute à dix mètres de l'arrivée en tentant de saisir le bras de Hind pour la déstabiliser. Elle termine sa saison en remportant le meeting de Carmaux (Tarn) où elle établit la meilleure performance mondiale de l'année sur le mile en 4 min 29 s 06. En, l'Affaire de Dopage \"GALGO\" éclate et démontre que Nuria Fernández a été la cliente du Docteur Fuentes. Les écoutes téléphonique et les aveux de son entraîneur Manuel Pascual indiquent qu'elle a utilisé une substance dopante le jour de la finale des Championnats d'Europe 2010 du 1500m. Un juge décida d'enterrer les preuves de la culpabilité de Nuria Fernández, ce qui lui permis de ne jamais être disqualifiée de son titre européen, qui aurait dû revenir à Hind Dehiba. En 2011, Hind reprend sa saison à Montreuil sur le mile où réalise la meilleure marque mondiale de l'année avec 4 min 29 s 59.", "section_level": 3}, {"title": "Saison 2012 : conclusion.", "content": "En, Hind Dehiba termine à la des Championnats du monde en salle d'Istanbul dans le temps de 4 min 10 s 30. Elle est reclassée quatrième à la suite du test antidopage positif de la Biélorusse Natallia Kareiva (initialement ) puis est finalement médaillée de bronze le ( Décision du Tribunal Arbitrale du Sport de Lausanne) après la disqualification pour dopage de la Turque Aslı Çakır Alptekin, initialement médaillée de bronze. Fin juin, elle est éliminée en demi-finale des Championnats d'Europe en prenant la quatorzième place des participantes (finalement après la disqualification de 5 athlètes pour dopage). Cette compétition est la dernière de Hind Dehiba au niveau international. L'affaire de dopage et de corruption de l'IAAF dénoncé en 2015,démontre que plusieurs athlètes (Russes et Turcs) ont participé dopées à ce Championnat d'Europe d'Helsinki, ce qui a empêché Hind d'accéder à la Finale. Les minimas pour les Jeux Olympiques de Londres 2012 ont été donc surévalué (4 min 02 s 90) alors que Hind réalise 4 min 03 s 02 dans la période de qualification. De même que le classement mondiale 2011 et 2012 qui permettait un repêchage aux Jeux Olympiques 2012 si un athlète français figurait dans le top 16 mondiale (à 3 par nation). Hind figurait 17ème au moment de la sélection définitive, mais elle réintègre en 2015 le top 16 mondiale de l'année 2011 (15éme mondiale à 3 par nation) à la suite de la découverte de cas d'athlètes Russes Positives caché par la Fédération Internationale en échange de pot de vin. Cette affaire de corruption étant jugé par la Justice Française (le juge d'instruction est Renaud Van Ruymbeke), Hind décide de se porter partie civile comme l'avait fait au préalable la marathonienne Christelle Daunay.", "section_level": 3}, {"title": "Exploits.", "content": "Au cours de sa carrière Hind réussit 3 podiums en Diamond League, à Paris en 2005, 2e à Paris en 2010 (après disqualification d'Anna Alminova pour dopage) et à Lausanne en 2011. Elle fut classée du World Ranking en 2005 et 2010 sur. Elle a remporté trois fois les Championnats de France en salle sur (2004-2005 et 2011), 5 fois les championnats de France en plein air sur (2005, 2006, 2009, 2011 et 2012) ainsi que les championnats de France sur en 2009. Elle devient la première et seule athlète française à ce jour à avoir couru un en moins de 4 min 00 s, soit 3 min 59 s 76 au Meeting Diamond League de Paris au Stade de France le \".\" Hind aura couru durant sa carrière 35 fois en moins de 4 min 10 s et 15 fois en moins de 4 min 05 s au. Sur le, elle courra 4 fois en moins de 2 min 00 s. Deux fois Hind courra en moins de 4 min 30 s sur le mile (meilleure performance mondiale 2010 et 2011) ainsi que 2 fois en moins de 9 min 00 s sur. Le à Meaux, elle est élue membre du Comité Directeur du Comité de Seine-et-Marne d'Athlétisme pour une durée de 4 ans. Hind siège à la Commission du Sport de Haut niveau et préside la Commission des Athlètes. Hind fut athlète professionnelle pour une durée de deux ans au sein de la Ligue Nationale d'Athlétisme (LNA) du au.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Elle est en couple depuis 2002 avec Fodil Dehiba, Champion de France espoir du m (1997). Ils ont célébré leur union le. Ils ont vécue à Paris (France), à Rabat (Maroc) puis à Albuquerque (États-Unis) où elle a donné naissance à son premier enfant, une petite fille nommée Inès, le 2013. Le à Corbeil-Essonnes (France), Hind donne naissance à des « triplés » (un garçon et deux filles) prénommés Adam, Jana et Salma. Ils se sont installés depuis à Fontainebleau (France). Dans une logique de reconversion, Hind a repris des études et obtenu le Diplôme Universitaire Européen de Préparateur Physique (Bac+4) à l'Université de Lyon 1 STAPS en 2015, option Athlétisme avec Mention.", "section_level": 1}, {"title": "Clubs.", "content": "• 1994 - 1998 : Club de Boujad (Maroc) • 2003 : Essonne athletic • 2004 - 2008 : CA Montreuil 93 • 2009 : Stade de Vanves Athlétisme • 2010 : AS Anzinoise Athlétisme • 2011 - 2012 : Jogging Melun Val de Seine • Club actuel (2014 - en cours) : Olympique Melun Val de Seine", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Hind Dehiba Chahyd, née le à Khouribga au Maroc, est une athlète française d'origine marocaine, pratiquant le 800 et le 1500 mètres. Elle est l'actuelle détentrice des records de France du en plein air et en salle.", "tgt_summary": null, "id": 1105937}
{"src_title": "André Lagasse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les origines et le contexte.", "content": "Il est originaire d’une famille issue de Thiérache : Englancourt, Guise, Valenciennes. La famille vint s'établir à Nivelles (vers 1799), ensuite à Wavre, puis à Ixelles. C'est dans cette commune qu'il naît le, troisième né d'une famille de six enfants. Il fait ses études (grec/latin) au Collège Saint Boniface d'Ixelles, et termine sa rhétorique à 15 ans. Il entame immédiatement ses études de Droit aux Facultés Universitaires Saint-Louis, et ensuite à l'Université Catholique de Louvain (UCL) pour être Docteur en Droit à 20 ans, sous l'occupation allemande. Il complète cette formation par une Licence spéciale en droit social à l'Université de Nancy (1949). Parallèlement, durant la guerre, il est résistant armé, membre de l'Armée Secrète, et participe à la libération d'Anvers en septembre 1944. En 1945, il épouse Geneviève Aubert, de nationalité française, nièce de l'égyptologue Jean Capart, et sœur de Roger Aubert. Cinq fils naquirent de ce mariage, entre 1948 et 1958.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière universitaire.", "content": "André Lagasse est tout d'abord assistant à la Faculté de Droit de l'UCL en 1948. Maître de conférences dès 1949, il est ensuite professeur extraordinaire, puis professeur ordinaire. Il enseigne le droit civil, le droit du travail, de la sécurité sociale, et le droit industriel, et ce, jusqu'en 1984, où il accéda à l'éméritat. Il fut également Doyen de la Faculté de Droit de 1968 à 1971. L'UCL étant localisée à Leuven (en Flandre), il connaît en 1968 les émeutes du \"Walen Buiten\" qui conduisirent à la démission du premier ministre Paul Vanden Boeynants; mais depuis 1962, il avait anticipé ces événements en participant à la création de l'ACAPSUL (Association du corps académique et du personnel scientifique de l’Université de Louvain), présidée par, pour préparer un plan visant à installer l'UCL en Région wallonne.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière politique.", "content": "André Lagasse fut membre de Rénovation wallonne, avant de devenir président de sa régionale bruxelloise. De 1963 à 1965, il fut par ailleurs membre du Comité directeur des Quatre mouvements wallons regroupant le Mouvement libéral wallon, Wallonie libre, le Mouvement populaire wallon et Rénovation wallonne. En, il participe avec trois cents autres Professeurs d’Université à la création du Rassemblement pour le Droit et la Liberté (R.D.L.). Ce Rassemblement, présidé par le Professeur Jean Van Ryn, est un groupement sans aucune couleur politique ni confessionnelle qui a pour but de soutenir et de développer un mouvement d’opinion pour la défense des libertés fondamentales contre l’intolérance, le fanatisme et la contrainte en matière culturelle et linguistique En 1964, il fonde le FDF avec René Bourgeois, Paul Brien, Léon Defosset, Jean Hoffman, Marcel Hombert, Victor Laloux, Marcel Lengrand, Léopold Molle, Lucien Outers, Eugène Paul, Marcel Thiry et Georges Avelange, treize personnes issues, d'une part, des différents mouvements wallons, d'autre part, du Rassemblement pour le Droit et la Liberté et du Bloc de la Liberté Linguistique. En 1965, il est élu sénateur de ce parti aux élections du ; et dès son accession au Sénat, il dépose une proposition de loi portant statut de Bruxelles dans une perspective de vocation européenne. Il fut réélu sans discontinuité comme sénateur de Bruxelles jusqu'en 1985 (chef de groupe) puis comme député du Brabant wallon de 1987 à 1991 (chef du groupe FDF-RW + Ecolo). Il est cofondateur de l’Association internationale des parlementaires de langue française en 1966-1967 (notamment avec Lucien Outers, François Perin, André Baudson et Xavier Deniau). En 1968, il participe à la création du FDF-RW, fédération entre le FDF et le Rassemblement Wallon, présidée par Jean Duvieusart, le Secrétaire Général étant Lucien Outers. Sur le plan de la politique communale, il fut conseiller communal de Bruxelles-Ville, et chef de groupe de 1970 à 1988. Le, aux élections de l'Agglomération de Bruxelles (seules élections jamais organisées), André Lagasse mène la liste du Rassemblement bruxellois, qui remporte 49,2 % des voix et la majorité absolue des sièges; il devient alors Président du Conseil et du Collège d'Agglomération jusqu'en 1989, date de la disparition de cette institution. Il assuma la Présidence du FDF de à. Membre du Bureau exécutif du FDF, il soutint en 1992 la création de la Fédération PRL-FDF, qui deviendra le MR.", "section_level": 1}, {"title": "Citations.", "content": "LE FÉDÉRALISME \"\"Le fédéralisme authentique exclut le gigantisme en tous domaines, la massification et l'uniformité; au citoyen comme au travailleur, il redonne un visage humain et donc le goût de vivre. Il prépare la désétatisation de l'État. Le contraire d'une monade sans portes ni fenêtres, il se révèle le régime le plus proche de la personne\"\" (Le Soir, 16.11.1976) \"\"Mais le fédéralisme authentique c'est aussi tenir compte de la volonté des habitants et c'est respecter dans la vie quotidienne les droits des minorités culturelles\"\" (Tribune libre dans Le Soir du 20.3.1979) LA SOLIDARITÉ WALLONIE-BRUXELLES \"\"Dans le cadre belge, il est vrai que la région bruxelloise aujourd'hui ne se confond pas avec la Région wallonne. Mais il est tout aussi vrai –sans même parler de ce qui fait l'identité de la Communauté française de Belgique, que dans l'immédiat, la Wallonie ne peut espérer conquérir son autonomie sans l'appui de la Région de Bruxelles, et que demain encore, la Wallonie aura besoin de l'aide financière et économique de la région bruxelloise (...). Prétendre reconstruire l'État belge en ignorant la région centrale où vivent plus de 450.000 Wallons, ce serait commettre une iniquité impardonnable...\"\" (Tribune libre dans Le Soir du 28.12.1976) LES RELATIONS INTERNATIONALES DE WALLONIE-BRUXELLES \"\"Qui niera que notre Communauté française doit se fixer comme premier objectif de prendre conscience d'elle-même et de s'affirmer (...) sur le plan interne mais aussi sur la scène internationale. Nous avons besoin d'être et d'agir, notamment dans le domaine international avec réalisme mais sans complexe\"\" (Tribune libre dans La Cité, du 7.5.1982.)", "section_level": 1}], "src_summary": "André E.F.M.J. Lagasse (né à Ixelles le et mort le ) est un homme politique belge et un militant de la cause francophone dans ce pays et sur le plan international.", "tgt_summary": null, "id": 441348}
{"src_title": "Château de Ratilly", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "Le château est situé dans le sud du département français de l'Yonne, sur la commune de Treigny limitrophe au nord de la Nièvre. Il est proche du Loiret, à de Saint-Fargeau et au nord de la vallée de la Loire. L'édifice est implanté au sommet d'un mamelon qui surplombe la vallée de la Vrille. L'altitude est de. Le site est à proximité de la ligne de partage des eaux Seine-Loire. Les sources du Loing se trouvent à du château.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Le château est construit sur un plan philippien ; une enceinte à 6 tours délimite une cour rectangulaire, deux tours encadrent le pont levis. Tous les côtés sont occupés par des bâtiments. L'ensemble est ceint de douves asséchées. Deux vergers clos de murs bordent l'allée menant au château. Le château a été transformé en lieu d'habitation à la Renaissance. La tour Sud-Ouest a été transformée en pigeonnier, un lanterneau en ardoise élevé au-dessus de l'entrée, des cheminées construites et des fenêtres ouvertes dans les murs des tours.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Un premier édifice du aurait été rasé au cours des guerres féodales. Le château est cité dans un acte de 1160. Le bâtiment actuel a été construit vers 1270 par Mathieu de Ratilly. Au milieu du, pendant la guerre de Cent Ans, le château héberge une bande de pillards. La place devient à partir de 1567 un repaire des huguenots dans l'Auxerrois. En 1587, Mary du Puy s'installe à Ratilly après l'avoir restauré. Ses successeurs y accueillent en 1653 la Grande Mademoiselle. Le domaine est plusieurs fois revendu au cours des. C'est Charles-Louis Vivien, qui à partir de 1849 entretient le château, en y plantant en particulier les vergers et en asséchant les douves. Le château est enfin vendu en 1951 à Jeanne et Norbert Pierlot qui en font un atelier de poterie, un lieu de stages et l'un des centres d'art contemporain privé. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1983.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Ratilly est un château situé sur le territoire de la commune de Treigny en Puisaye, dans le département de l'Yonne en Bourgogne, en France.", "tgt_summary": null, "id": 1863706}
{"src_title": "Soueast", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Soueast Motor a été fondée en en tant que coentreprise entre China Motor Corporation et Fujian Motor Industry Group. Mitsubishi est devenu partenaire de la coentreprise qu'en 2006. En, Soueast a remporté un contrat pour fournir 5 700 minibus Delica à l'Iranian Mehreghan Co. La même année, Jackie Chan a été embauché comme ambassadeur de la marque Mitsubishi pour les marchés de Chine continentale.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "Soueast Motors produit des modèles de marque Soueast, y compris les berlines V3 et V5, et une gamme de modèles Mitsubishi pour le marché chinois.", "section_level": 1}, {"title": "Marque Soueast.", "content": "Soueast produit les modèles suivants sous la marque Soueast: Abandonné:", "section_level": 2}, {"title": "Marque Mitsubishi.", "content": "Soueast produit les modèles suivants sous la marque Mitsubishi:", "section_level": 2}, {"title": "Opération.", "content": "Soueast possède au moins une base de production dans la ville de Qingkou, comté de Minhou, Fuzhou, province du Fujian. Ce site a probablement été agrandi à trois reprises, la deuxième phase ayant probablement été achevée vers 2009, cette année-là elle a vu une augmentation de 150% des unités produites. Au début de 2011, la capacité de production annuelle totale de tous les sites devrait bientôt atteindre 300 000 avec l'achèvement de la troisième phase de la base. La production de était de 37% supérieure à celle de l'année précédente ce qui pourrait refléter cette capacité supplémentaire mise en ligne.", "section_level": 1}, {"title": "Ventes.", "content": "Au total, 96 553 voitures particulières de marque Soueast ont été vendues en Chine en 2013, ce qui en fait la marque automobile la plus vendue du pays cette année-là (et la marque chinoise la plus vendue).", "section_level": 1}], "src_summary": "South East (Fujian) Motor Co., Ltd. () est un constructeur automobile chinois basé à Fuzhou, Fujian. À l'origine, il s'agissait d'une coentreprise entre Fujian Motor Industry Group (50%), l'entreprise taïwanaise China Motor Corporation (25%) et le constructeur japonais Mitsubishi Moteurs (25%). Son activité principale est la conception, le développement, la production et la vente de voitures particulières et de minibus vendus sous le nom de Soueast. Elle fabriquait également des voitures particulières de marque Mitsubishi pour la Chine continentale. ", "tgt_summary": null, "id": 2168689}
{"src_title": "Castra Herculis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Topographie.", "content": "Découvert en 1979, construit - dans un ancien méandre - au confluent du Bas-Rhin et du Canal de Drusus, c'est maintenant une réserve naturelle.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "\"Castra Herculis\" est mentionné sur la Table de Peutinger, entre \"Novio Magus\" - actuellement Nimègue - et \"Carvo\" - maintenant Kesteren. Il est cité par l'écrivain romain Ammien Marcellincomme étant l'une des sept \"civitates\" fondées par l'empereur Julien en 359, reconstruite et renforcée comme le montrent les fouilles de Meinerswijk. Il est situé entre les \"castellum\" de \"Fectio\" maintenant Vechten et \"Flevum\", actuellement Velsen Régulièrement inondé, les Romains l'ont fréquemment surélevé ; on ne distingue pas moins de six phases d'occupation.", "section_level": 1}, {"title": "\"Castra Herculis\".", "content": "Le castrum doit son nom notamment à \"Magus Anus\", le dieu Batave suprême souvent identifié avec Hercule, qui avait un grand sanctuaire - visible à partir de \"Castra Herculis\" - à proximité d’Elst. Une petite partie de la forteresse (5x40 mètres) a déjà été fouillée. Plusieurs types de tessons de poterie suggèrent qu'elle a été construite au début du, peut-être, lorsque le général romain Germanicus a attaqué les tribus outre-Rhin de 14 à 16, ou peut-être un peu plus tôt, immédiatement après la bataille de Teutoburg en 9. La deuxième phase d'occupation peut être datée du règne des empereurs Claude et Néron. Le \"castrum\" a été probablement construit par Corbulon, un général romain actif en Germanie Inférieure en 47 et qui a utilisé le canal de Drusus pour attaquer les peuples des Frisons et des Chauques au-delà du Limes du Rhin. La présence de légionnaires de la cinquième légion \"Alaudae\" est certaine, bien que le fort ait été en général occupé par des auxiliaires. De grandes quantités de bois brûlé prouvent que \"Castra Herculis\" a été entièrement rasé pendant la révolte du peuple des Bataves en 69-70. Il est reconstruit et un fossé ainsi qu'une une voie ont été identifiés, et il est clair que la céramique a été importée d'Ulpia Noviomagus Batavorum - l'actuel Nimègue, où la dixième légion \"Gemina\" exploite une poterie. Peut-être lors de la visite de l'empereur Hadrien en Germanie Inférieure qui a ordonné plusieurs activités de construction en 121, \"Castra Herculis\" est de nouveau reconstruit. Cette quatrième phase a duré jusqu'au début du, lorsque les militaires l'on remplacé par un fort, au moins partiellement en pierre. Un toit de tuiles où apparaît le signe de la Première légion \"Minervia\" et ses \"Antoniniana\" nom de famille propose une date postérieure à 211, car seuls deux empereurs peuvent avoir décerné ce titre à cette unité: Caracalla (211-217) et Heliogabale (218-222). Une cinquième phase peut être datée assez précisément des années 218-222. Un grand bâtiment de pierre, le \"principia\" porte une inscription qui fait état de la légion \"Minervia\". Comme tous les \"castrum\" du Limes du Vieux Rhin et du Bas-Rhin, il semble abandonné après 274. Selon Ammien Marcellin, Julien, alors général romain en campagne, reconstruit en 359 plusieurs castrum dans la région. Les pierres des murailles découvertes dans les fossés suggèrent une démolition humaine. Une dernière phase d'occupation montre des poteries franques du, ce qui suggère que le site était encore occupé à cette époque. On l'a appelé au Meginhardiswich - village de Meginhard.", "section_level": 1}], "src_summary": "Castra Herculis - aujourd'hui Arnhem-Meinerswijk - le fort d'Hercule, est un \"castrum\" sur le Limes du Bas-Rhin de Germanie Inférieure.", "tgt_summary": null, "id": 1786649}
{"src_title": "La Trinité (Martinique)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située sur la côte atlantique de la Martinique, elle compte sur son territoire Tartane et la presqu'île de la Caravelle, au bout de laquelle le château Dubuc surplombe une mangrove.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La Trinité fait partie des trois pôles du mysticisme martiniquais et son nom même est symbolique. Ce nom évoque la réunion des trois quartiers qui composaient jadis la commune. Celle-ci devint très vite,sous l'influence de la puissante famille Dubuc, un port prépondérant pour le commerce du rhum et du sucre. On acheminait le sucre jusqu'au port par une voie ferrée dont on peut suivre encore le chemin. La Trinité est une des trois sous-préfectures de la Martinique. La sous-préfecture de La Trinité a été créée par le décret du. C'est le chef-lieu de l'arrondissement de La Trinité.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Chef-lieu d'arrondissement depuis 1965, La Trinité vote pour les représentants de l'Assemblée de Martinique. Avant 2015, elle élisait son représentant au conseil général dans le canton de La Trinité, entité dont elle était la seule commune. Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription de la Martinique.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique. Personnalités du sport :", "section_level": 2}, {"title": "Économie et services.", "content": "La commune est actuellement le principal pôle administratif du nord-atlantique de la Martinique. En effet, on trouve également dans la ville de La Trinité : un hôpital, une bibliothèque, une cyber-base, deux lycées, un centre des Impôts, une agence de la CGSS et du Pôle Emploi mais aussi une annexe de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Martinique. Il existe aussi de nombreux commerces dans le centre ville et dans sa périphérie telle que la \"ZAC du Bac\" qui est en plein développement. On constate que l'attractivité de Trinité,depuis quelques années, s'est développée. La Trinité est dotée de plusieurs plages et de restaurants notamment à Tartane.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'usine du Galion.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Naissance de l'usine.", "content": "Au, l'habitation \"Le Galion\" située à l'embouchure de la rivière du même nom appartient comme toute la région à la célèbre et puissante famille des Dubuc. Les deux habitations sucrières contigües \"Galion\" et \"Grands-Fonds\" sortent du patrimoine des Dubuc en 1819 et, en 1842, elles sont la propriété d'un certain Jacques-Marie Lalanne. À la mort de ce dernier, les habitations sont mises en vente aux enchères. Jean Émile Merlande et Paul Lalanne (on ignore s'il est ou non apparenté au défunt), propriétaires à Saint-Pierre, se portent conjointement acquéreurs. Les propriétés sont grevées d'hypothèques et ils doivent faire appel pour se procurer les moyens de les acquitter à un négociant de Saint-Pierre : Eugène Eustache. En contrepartie, ils doivent lui abandonner l'administration des exploitations jusqu'au remboursement intégral de leur dette. Vers 1861, Eugène Eustache envisage de créer une usine sur ses terres, car les vieilles habitations sucrières vivent leurs dernières années. L'établissement est construit sur l'habitation \"Grands-Fonds\" mais s'appelle « Usine du Galion ». Grâce au profit sucrier des années 1870, il peut rembourser son emprunt par anticipation. Pour assurer l'approvisionnement de son usine en cannes, il cherche à se constituer son propre domaine agricole. Il rachète systématiquement toutes les habitations qui sont mises en vente autour de Grands-Fonds Galion : Bord-De-Mer, Desmarinières, Morne-Galbas, Malgré-Tout, Fonds Galion et Mignot. Il se trouve ainsi à la tête d'un vaste domaine de disposé en arc-de-cercle autour de la Baie du Galion et fournissant toutes les cannes nécessaires au bon fonctionnement de l'usine. Eugène Eustache meurt le, à la veille de la grande crise qui frappe l'économie sucrière antillaise.", "section_level": 3}, {"title": "Le Galion et la grande crise sucrière (1884-1905).", "content": "À la mort d'Eugène Eustache, Émile Bougenot, son gendre, est chargé de la gestion de l'usine. Né en 1838 dans un petit village de la Côte-d'Or, issu d'un milieu paysan aisé, il poursuit des études d'ingénieur, et entre en 1859 au service de la Maison Cail. L'année suivante, il est envoyé à la Martinique pour diriger le montage de l'installation de l'usine de Lareinty. C'est à lui qu'Eugène Eustache avait fait appel pour monter l'usine du Galion. Il épouse la fille du propriétaire. Les années suivantes sont celles d'une ascension sociale et patrimoniale rapide. Sur les 21 usines sucrières en activité dans la du, il a été gérant de 9, actionnaire de 15, et copropriétaire de celle du Galion, touchant ainsi des revenus importants. Émile Bougenot a les connaissances techniques qui lui permettent de s'imposer dans le milieu créole. Il bénéficie de la conjoncture économique en hausse mais c'est surtout, un gros travailleur, exigeant envers lui-même comme envers les autres, qui sait tirer parti de toutes les opportunités qui s'offrent à lui. Lorsqu'il devient propriétaire du Galion, il abandonne la direction de toutes les autres usines. En 1892, il confie l'administration de l'usine à Joseph de Lagarrigue, un blanc créole de la Trinité, et rentre définitivement en France d'où il continue à suivre la gestion de son usine. La crise prend fin autour de 1905. La production sucrière du Galion se solde par des bénéfices dès les années suivantes, d'importants investissements sont réalisés pour augmenter la capacité de broyage, renouveler le matériel et les plantations, sur lesquelles on remplace la vieille canne dite \"D'Otaite\" par une nouvelle espèce, la \"Big Tana\".", "section_level": 3}, {"title": "Évolution et problèmes de 1905 à 1939.", "content": "Avant la Première Guerre mondiale, la demande en alcool (fabrication des explosifs) est très forte. Beaucoup d'usines négligent de plus en plus la production de sucre pour se consacrer à celle du rhum, plus rémunératrice. On assiste alors à un effondrement de la production sucrière à la Martinique. Il semble cependant que la politique de production au Galion était plus prudente et n'a servi qu'à rentabiliser l'exploitation. Son chiffre d'affaires est multiplié par 5 et son bénéfice par 7,8 au cours de la période. La fin de la guerre entraîne un effondrement de la production du rhum et l'instauration du contingent réparti entre les usines. De nombreux petits distillateurs finissent par être ruinés. Au Galion, cette crise se traduit simplement par un manque à gagner. À partir de 1920, la consommation métropolitaine s'accroît, non seulement en rhum mais surtout en sucre, à la suite de la destruction des industries betteravières du Nord et de la Picardie. Le Galion accroît sa production et sa productivité par la modernisation du matériel (reconstruction des voies ferrées, renouvellement du matériel roulant, introduction de nouvelles espèces de cannes). Ainsi l'année 1925 est marquée par l'établissement de records qui ne seront pas battus avant le boom de la décennie de 1950, mais aussi par le décès d'Émile Bougenot. Après 1926, l'activité du Galion retrouve une vitesse de croisière plus normale. Les usines métropolitaines reconstruites, l'expansion martiniquaise s'arrête, la production se stabilise. Après la disparition d'Émile Bougenot et de J. de Lagaruigue, les cohéritiers conservent le domaine en indivision, la direction effective est assumée par Carl Pelle et l'administration par Louis de Lagaruigue, fils du précédent administrateur. La crise mondiale (1930 - 1939) provoque une récession, le manque à gagner du Galion est impressionnant : c'est le sucre qui est surtout responsable du recul (son coût de production restant constamment supérieur à son prix de vente). Le Galion parvient tout de même à équilibrer ses comptes de fabrication grâce aux sirops. Malheureusement, les cours diminuent eux aussi entraînant des pertes en 1934 et 1935 (imputables en partie à des erreurs de gestion). Les résultats sont donc catastrophiques pour le sucre mais sont finalement compensés par les profits réalisés sur la fabrication du rhum particulièrement du \"Grand Arôme\" pour lequel le Galion jouit d'un quasi-monopole. La crise frappe surtout les petites distilleries dont le nombre tombe de 155 en 1930 à 120 en 1937. La reprise survient à partir de 1937 et sera extrêmement vigoureuse jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Si le secteur sucrier antillais bénéficie d'une conjoncture internationale favorable (reprise économique générale dans les pays capitalistes, contingentement de la production, déficits répétés de la production betteravière), au Galion comme ailleurs, on met en œuvre une politique systématique d'accroissement des rendements. De nouveaux moulins et des générateurs plus puissants sont installés. Le matériel de cuisson et d'évaporation est renouvelé. Une nouvelle espèce de canne, la BH 10-12, plus riche en saccharine, est introduite sur les plantations où l'usage du tracteur et le labourage mécanique s'étendent. L'emploi des engrais devient systématique. Les petits-enfants de Carl Pelle hériteront de l'usine et, entre autres, du domaine foncier, en 1949. En 1958, ils constituent une SCI nommée \"Exploitation Agricole du Galion\" dont le siège social se trouve à l'habitation du Galion à La Trinité. L'activité de l'usine du Galion est indépendante de celle de l'Exploitation agricole du Galion.", "section_level": 3}, {"title": "L'usine sort du patrimoine des héritiers Bougenot.", "content": "En 1973, le groupe Rémy Cointreau, se porte acquéreur des usines Saint-James à Sainte-Marie, et de l'usine du Galion. En 1984, le groupe cède l'usine du Galion (La Trinité) aux collectivités territoriales. Elle est constituée en Société anonyme d'économie mixte sous l'appellation SAEM Production Sucrière et Rhumière de la Martinique. S'ensuit alors une vingtaine d'années de difficultés et de déficits. L'activité de cette usine n'a pu être maintenue que grâce à l'injection massive et régulière de fonds publics. En 2003, un accord cadre est signé entre les actionnaires de la SAEM (conseil général, conseil régional, état, communes,...) et la COFEPP (Compagnie Financière Européenne de Prise de Participation) pour concrétiser l'entrée de cette dernière dans le capital de la société à hauteur de 20 % dans un premier temps, puis 15 % supplémentaire dans un deuxième temps. À cette occasion, il est demandé à la COFEPP de prendre une part active à la gestion de cette structure. La COFEPP est la holding de La Martiniquaise, société propriétaire notamment de Dillon, Depaz ou Négrita. Elle n'est rien moins que le de spiritueux français et aussi le de la SAEM PSRM. Intéressée par le « potentiel de développement offert par le site de La Trinité », cette compagnie y envisage la mise en place d'une unité bagasse-charbon, qui fournirait près de 20 % de la production d'électricité de la Martinique, ainsi que la création d'une distillerie de rhum traditionnel de sucrerie (RTS). En 2010, l'usine est la propriété des pouvoirs publics (à hauteur de 58,60 %), la COFEPP restant l'actionnaire privé majoritaire (28,96 %). C'est pour répondre à la consommation croissante d'électricité qu'un projet pour la création d'une centrale thermique au fioul en Martinique voit le jour au ministère de l'industrie en 2003. La Compagnie de Cogénération du Galion (CCG) créée en remporte l'appel d'offres pour la création d'une unité de production de vapeur et d'électricité (Cogénération). Elle inaugure sa centrale et commence à produire de l'énergie électrique en 2007. Dans cette usine est produit le rhum Grand Fond Galion.", "section_level": 3}, {"title": "Distillerie Hardy.", "content": "La distillerie fut fondée en 1830 par Émilien Bonneville. À la suite du mariage d'une de ses filles, l'exploitation fut achetée par son époux, Gaston Hardy, en 1905. Depuis, la distillerie appartient à la famille Hardy. L’usine n'est plus fumante depuis 1996. Aujourd'hui en ruines, elle présente un enchevêtrement de tôles et de vieilles machines à vapeur noirâtres, complètement rongées par l’humidité et peu à peu gagnées par la végétation. La distillation se fait désormais à l’usine Saint-James à Sainte-Marie. La recette originale à 55° des Rhums Hardy est fidèlement respectée et on continue de boucher les bouteilles à la cire. Produit au faible volume annuel de litres, le rhum Hardy est toujours tenu par un des héritiers de la grande famille Hardy de Tartane, Jean-Claude Hardy.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Équipements sportifs : Clubs sportifs :", "section_level": 1}], "src_summary": "La Trinité est une commune française située dans le département de la Martinique, dont elle est une des trois sous-préfectures. Ses habitants sont appelés les Trinitéens.", "tgt_summary": null, "id": 1573066}
{"src_title": "Mickaël Robin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Mickaël Robin ne pouvait échapper au handball dans la mesure où ses parents et son grand frère y étaient déjà impliqués. À 5 ans à peine, il touche ses premiers ballons à la SP Neuhof et y fait son petit bonhomme de chemin puisqu'il y visite toutes les catégories de jeunes ou presque. A 16 ans, il rejoint l'équipe réserve du SC Sélestat qui évolue en Nationale 2. C'est là que tout s'accélère. Au bout de six mois, il intègre l'équipe première, alors en D1. Igor Tchoumak, double champion olympique, est le gardien n°1 du club à l'époque et va le prendre en mains : « C'était un des meilleurs gardiens au monde. Il m'a beaucoup fait bosser, m'a apporté son expérience. », dit-il. Mickaël Robin passe six saisons à Sélestat, six saisons ponctuées de bas et de hauts : « Le top fut la saison 2004-2005 où nous avons fini 6e de D1. On battait tout le monde à domicile, seul Montpellier nous a battus au COSEC Griesmar. Avec Heykel Megannem ou Issam Tej, notamment, on faisait peur aux autres équipes quand elles venaient à Sélestat! ». Malgré tout, il se fait un nom parmi les jeunes gardiens français et intéresse plusieurs clubs. L'US Créteil notamment, mais surtout Chambéry avec qui il signe en 2008 : « Aller à Chambéry, c'était la possibilité de jouer des titres et, par-dessus tout, de connaître la Ligue des Champions. C'est magnifique à jouer, un tel niveau de jeu, c'est transcendant. ». Dans cette compétition, les Savoyards ont connu le très bon (victoires à Celje et Zagreb) et le beaucoup moins bon (défaite de 15 buts à Rhein-Neckar Löwen). Après une excellente saison 2009-2010 ponctuée d'un titre de meilleur gardien du Championnat de France, il signe en un contrat pour rejoindre le Montpellier AHB à compter de la saison 2011-2012, lorsque son contrat arrivera à expiration avec Chambéry. Pris au dépourvu, le club savoyard cherche un nouveau gardien et prend contact avec le gardien bosnien Nebojša Grahovac... qui signe un contrat d'un an au Montpellier AHB en attendant l'arrivée de Robin. Finalement, un accord est trouvé entre les deux clubs : Robin arrive un an plus tôt à Montpellier et Grahovac rejoint Chambéry. À Montpellier, club au palmarès le plus important en France, il bénéficie alors des conseils d'un entraîneur spécialisé, Branko Karabatić. En mai 2011, il se blesse gravement aux ischio-jambiers dans un accident de scooter et est ainsi absent des parquets pendants plusieurs mois. Ainsi, le, il est en phase de reprise lors du match face à Cesson Rennes MHB qui sera au cœur de l'affaire des paris truqués et il réalise néanmoins une première mi-temps correcte. En 2013, à la suite des départs de Richard Štochl à l'intersaison puis de Primož Prošt à la suite de l'affaire des paris, il devient le gardien titulaire du club héraultais, son suppléant étant le jeune Rémi Desbonnet. Au terme d'une saison très difficile pour Montpellier, il réalise le une excellente performance en finale de Coupe de France remportée face au PSG. Le, il est mis en examen dans l'affaire des paris truqués. Toutefois, en se rendant à sa convocation, il chute une nouvelle fois à scooter et se fracture la cheville. Il sera finalement mis en examen le. En février 2014, alors qu'il est considéré par Patrice Canayer comme le de Montpellier derrière Thierry Omeyer et Arnaud Siffert et qu'il s'est engagé pour les deux saisons suivantes avec le club de Cesson Rennes, il est libéré par Montpellier pour rejoindre le FC Barcelone pour une pige de trois mois en tant que joker médical afin de pallier la blessure d'Arpad Šterbik. S'il n'a pas encore été sélectionné en équipe de France A, il a participé aux Jeux Méditerranéens de 2009 avec l'équipe de France A', avec au bout du compte, une finale perdue contre la Serbie. Le, il est reconnu coupable d'escroquerie par le tribunal de Montpellier dans l'affaire des paris truqués liée au match de entre Cesson et Montpellier. En 2017, le, il a été acquitté suite à la poursuite du procès en appel. Après deux saisons au Cesson Rennes Métropole Handball où il a contribué au maintien de l'équipe dans l'élite, il rejoint en 2016 l'US Créteil. Le club francilien sort d'une très bonne saison 2015/2016 avec une en championnat et une qualification en Coupe EHF. Pour autant, l'élimination au premier tour en coupe d'Europe face aux modestes croate du RK Zamet Rijeka est énonciateur d'une saison difficile : au terme de la dernière journée du championnat, le club est relégué. Néanmoins, Mickaël Robin honore son contrat en évoluant en Starligue pour la saison 2017-2018.", "section_level": 1}], "src_summary": "Mickaël Robin, né le 28 mai 1985 à Strasbourg, est un handballeur français évoluant au poste de gardien de but au US Créteil depuis la saison 2016-2017.", "tgt_summary": null, "id": 445862}
{"src_title": "Tuhala", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le Puits aux sorcières.", "content": "Ce puits construit en 1639 et profond de seulement 2,5 mètres passe juste au-dessus d'un karst. La rivière qui passe entre 4 et 9 mètres au-dessous peut atteindre une largeur de 9 mètres. C'est cette rivière qui produit, durant la fonte des neiges, un phénomène qui fait surgir l'eau du puits et a valu au lieu son nom de « puits aux sorcières ». Le débit maximum est de 100 litres par seconde.", "section_level": 1}, {"title": "Le manoir de Toal.", "content": "Le domaine de Tuhala a été mentionné en 1241 dans le \"Liber Census Daniæ\", lorsque la contrée appartenait à la couronne du Danemark. Son nom a ensuite été germanisé en Toal, nom officiel que le village a gardé jusqu'au milieu de l'entre-deux-guerres. Le domaine seigneurial s'est formé en 1468. Parmi ses propriétaires, l'on distingue le cartographe Ludwig August von Mellin (1754-1835) qui édita un atlas de la Livonie en 1798, intitulé \"Atlas von Lieffland oder von den beyden Gouvernementern und Herzogthümern Lieff- und Ehstland und der Provinz Oesel\". Il parut simultanément à Riga et à Leipzig. Le manoir brûle pendant les jacqueries de la révolution de 1905 qui faillit emporter l'Empire russe. Il en reste un grand parc avec des dizaines d'essences rares et des centaines d'espèces botaniques du nord du pays. Une stèle rappelle l'existence de l'école de Toal qui exista de 1638 à 1769.", "section_level": 1}, {"title": "Église.", "content": "Le comte Carl Johann von Mellin (1707-1775) a fait bâtir l'église luthérienne du village qui est consacrée en 1777. L'autel en style Renaissance a été sculpté par Berent Geistmann et date du début du. La rose des vents au-dessus du clocher date de 1670. L'orgue, œuvre du facteur Gustav Normann, a été installé en 1849 à l'église de Kosch (aujourd'hui Kose) et transporté plus tard ici. Deux chapelles funéraires du cimetière à côté sont inscrites au patrimoine historique. Localisation :", "section_level": 1}], "src_summary": "Tuhala (autrefois en allemand : \"Toal\") est un petit village d'Estonie située à une trentaine de kilomètres au sud de Tallinn et célèbre pour son \"puits aux sorcières\". Il fait partie de la commune de Kose, dans la région d'Harju. Au, le village compte 105 habitants.", "tgt_summary": null, "id": 1996728}
{"src_title": "James Spensley", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et débuts de carrière.", "content": "Natif de Stoke Newington, un des districts de Londres en 1867 de William Spensley et Elizabeth Alice Richardson, c'est néanmoins dans la capitale britannique que Spensley a grandi et passé son enfance, bien que sa famille était originaire d'un village près de Swaledale dans le Yorkshire. Richardson Spensley eut plus tard l'opportunité de travailler dans de nombreux endroits, parfois à l'étranger. Il commence dans ses études à s'intéresser aux philosophies et religions orientales, au langues (le grec et le sanskrit notamment), mais plus particulièrement au sport, où il va pratiquer la boxe et le football. Il travailla notamment comme docteur, puis passa parallèlement quelque temps comme correspondant pour le journal britannique du \"Daily Mail\".", "section_level": 2}, {"title": "Football au Genoa.", "content": "Richardson Spensley arrive en Italie à Gênes pour travailler en 1896. Il débarqua à l'origine dans le port italien pour guérir les marins anglais qui travaillaient dans le transport de charbon. Il rejoignit le Genoa Cricket & Athletics Club, équipe de cricket et d'athlétisme créée par des expatriés britanniques installés en Italie. Il a alors l'idée de créer la section footballistique du club (sport très peu pratiqué en Italie à l'époque), qu'il ouvre officiellement le, et dont il sera un joueur de champ ainsi que le premier entraîneur. Il innovera donc la scène du football des temps modernes en Italie, alors à l'époque au stade embryonnaire. En fait, s'il n'y avait pas eu l'existence d'Edoardo Bosio à Turin quelque temps auparavant, Richardson Spensley aurait été le premier acteur du football italien, avec la création d'une association dans le pays. Richardson Spensley a donc participé en tant qu'entraîneur-joueur pour le Genoa au tout premier championnat d'Italie de l'histoire, le \"Campionato Federale di Football 1898\", qui fut remporté par le club. La saison suivante, il changera de poste, passant de défenseur au gardien de but, poste qu'il occupa jusqu'en 1906. En incluant le premier titre du club, Genoa a en tout remporté six fois le \"Scudetto\" (titre de champion d'Italie) avec Richardson Spensley dans son effectif. Après avoir pris sa retraite de joueur à presque 40 ans, il resta ensuite au club quelque temps en tant qu'entraîneur, avant de se retirer totalement du monde du football.", "section_level": 2}, {"title": "Scoutisme et après football.", "content": "C'est lorsqu'il vivait encore en Grande-Bretagne que Robert Baden-Powell fonda le scoutisme. Spensley reçut de sa main une copie de \"Scouting for Boys\". En Italie, il décida alors avec un génois nommé Mario Mazza de fonder le mouvement des scouts italiens, nommé \"Federazione Italiana dello Scautismo\" en 1910. Durant la Première Guerre mondiale, il travailla en tant que médecin sur le front, se servant du scoutisme pour réussir à devenir lieutenant dans la Royal Army Medical Corps. Il fut blessé sur le champ de bataille tandis qu'il guérissait les plaies d'un soldat ennemi par compassion. Il décéda à Mayence en Allemagne à l'hôpital quelque temps après. Sa tombe fut découverte au cimetière \"Niederzwehren\" à Cassel par deux étudiants génois dans les années 1990.", "section_level": 2}], "src_summary": "James Richardson Spensley (né le à Stoke Newington près de Londres et mort le à Mayence dans l'Empire allemand) est un médecin, chef scout, ainsi qu'un joueur, arbitre et entraîneur de football anglais. ", "tgt_summary": null, "id": 393621}
{"src_title": "Craig Short", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Natif de Bridlington, il commence sa carrière à avec son frère. Les deux frères sont recrutés par Scarborough puis par Notts County. Mais alors que connaît des difficultés liées à des blessures, Craig voit sa carrière décoller. Après 4 saisons pour Notts County, il est recruté en 1992 par Derby County pour £, ce qui constitue un record à l'époque pour un défenseur ainsi qu'un record pour un club qui n'est pas en First Division. Une offre similaire provenant de Blackburn Rovers a été refusée par le joueur. Il joue plus de 100 matches officiels pour les Rams avant de rejoindre Everton 3 saisons plus tard. Il restera 4 saisons chez les Toffees avant de signer pour Blackburn Rovers, jouant ainsi pour les Rovers 7 ans après leur première tentative de le recruter. Il remporte la League Cup en 2002, même s'il ne joue pas la finale remportée 2-1 contre Tottenham Hotspur, pour cause de suspension. Il connaît aussi ses premiers matches européens, jouant la Coupe UEFA la saison suivante, affrontant le CSKA Sofia puis le Celtic Glasgow. Le, son entraîneur Graeme Souness le distingue comme \"le joueur professionnel parfait\", à la suite d'un match contre Birmingham City, où il a totalement étouffé l'attaquant adverse, Christophe Dugarry, au point que celui-ci fut expulsé pour lui avoir mis un coup de coude. Pour son dernier match de championnat sous le maillot des Blackburn Rovers, le contre Fulham, il est choisi comme capitaine par l'entraîneur Mark Hughes, mais ne finit pas le match à la suite d'une expulsion pour avoir bousculé Luís Boa Morte qui venait de commettre une vilaine faute sur Lucas Neill. Pendant l'été 2005, il rejoint Sheffield United pour un an et participe activement à la montée du club. Il met toutefois un terme à sa carrière à l'issue de cette saison. Après sa retraite sportive, il monta une entreprise de navigation et de plaisance sur le Lac Windermere et repris ses études de pharmacie à l'université de Reading. Mais en 2008, il rechausse les crampsons en rejoignant le club hongrois de Ferencváros, club lié à Sheffield United, comme joueur-entraîneur adjoint sous la direction de. Il ne joue qu'un seul match le en Coupe de la Ligue avant d'être nommé entraîneur du club le. Toutefois, il doit quitter le club car il ne possède pas la licence professionnelle UEFA, nécessaire pour entraîner un club de l'élite hongroise. Le, il est nommé comme entraîneur de Notts County, poste qu'il garde jusqu'au. Après une pause loin du football, Short revient chef de la cellule de recrutement de Derby County, puis dans l'encadrement technique de Blackburn Rovers et de nouveau dans celui des Rams.", "section_level": 1}], "src_summary": "Craig Jonathan Short, couramment appelé Craig Short, est un footballeur puis entraîneur anglais, né le à Bridlington, Angleterre. Évoluant au poste de défenseur central, il a porté les couleurs de Scarborough, Derby County, Everton, Blackburn Rovers, Sheffield United, Notts County et Ferencváros, ces deux derniers clubs qu'il a aussi entraînés.", "tgt_summary": null, "id": 1460872}
{"src_title": "Résidence d'État", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résidences des monarques.", "content": "Dans les monarchies, les résidences du souverain ne sont pas toutes des résidences officielles. À celles qui appartiennent à la Couronne, au domaine royal, s'ajoutent celles qu'il peut posséder en privé ou user provisoirement tout en n'en étant pas propriétaire. En revanche, certaines résidences des gouverneurs, baillis, préfets, etc. chargés de le représenter dans les parties de son État, peuvent d'une certaine manière être assimilées à des résidences d'État, similaires aux préfectures françaises. Dans le cas où un trône a été perdu par une dynastie, les résidences privées ont parfois été laissées ou rendues à l'ancienne famille souveraine. Chaque pays est en cela un cas particulier.", "section_level": 1}, {"title": "Résidences des présidents.", "content": "Dans certaines républiques, quand le régime a succédé à une ancienne royauté ou empire, les résidences officielles sont parfois occupées par le chef de l'État républicain. C'est le cas notamment en Italie, en Autriche et dans la république tchèque, où les présidences respectives sont installées au palais du Quirinal, à la Hofburg, et au château de Prague. Ce fut également le cas en France pour l'ancien palais des Tuileries (détruit), à l'époque de la deuxième République. Dans d’autres républiques, quand le régime indépendant a succédé à une ancienne colonie d'un empire, les anciennes résidences vice-royales sont parfois occupées par le chef de l'État républicain. Deux tels cas sont l'Inde et l'Irlande.", "section_level": 1}, {"title": "Résidences des gouverneurs.", "content": "Aux États-Unis, dans les royaumes du Commonwealth et dans les dépendances de la couronne britannique, le gouverneur joue un rôle de quasi chef d'État. Des palais ou propriétés de fonctions sont établis par le gouvernement pour assurer le fonctionnement des services du Gouverneur, ainsi que les réceptions et événements protocolaires induits par la fonction. Dans la Rome antique, les gouverneurs avaient ainsi un palais officiel. C'est dans son Palais (situé à Jérusalem, à l'angle nord-ouest de la montagne du Temple) que Ponce Pilate interroge le Christ. Aux États-Unis, on parle de \"Governor's Mansion\" ou \"Governor's Residence\". Dans les royaumes du Commonwealth et dans les dépendances britanniques, on parle de \"Government House\". La résidence du gouverneur-général du Canada à Ottawa a un nom spécifique : Rideau Hall. La résidence du gouverneur de Gibraltar aussi a un nom spécifique :.", "section_level": 1}, {"title": "Résidences des chefs de gouvernement.", "content": "Comme pour le chef d'État, le chef du gouvernement est également logé par l'État. La résidence du premier ministre britannique est par exemple le fameux 10, Downing Street à Londres.", "section_level": 1}, {"title": "Palais nationaux.", "content": "La notion de « palais national » ou « \"State Residence\" » s'applique parfois à d'anciennes résidences officielles, mais dont l'usage n'est qu'épisodique voire révolu. C'est le cas notamment de certains palais nationaux français, tels le château de Compiègne ou celui de Fontainebleau, qui ne sont plus utilisés, sauf en de très rares occasions comme des sommets internationaux. Certaines parties du château de Versailles sont encore utilisées officiellement : La Lanterne, résidence d'État depuis 1818, affectée au Premier ministre français depuis 1959, et actuellement au président de la République (depuis 2007) ; le Grand Trianon, qui sert actuellement de résidence aux chefs d'État étrangers en visite officielle ; et le Congrès du Parlement français, dans l'aile ouest.", "section_level": 1}, {"title": "Ambassades et consulats.", "content": "Dans les représentations étrangères, un bâtiment ou plusieurs ensembles sont acquis ou loués par les États pour y établir leurs services diplomatiques. Ils peuvent servir de résidence officielle d'un chef d'État ou d'un monarque en visite officielle.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une résidence d'État ou résidence officielle est une demeure appartenant à un État et qui a pour fonction d'abriter un chef d'État ou un chef de gouvernement dans l'exercice de ses fonctions ou pendant la durée de son mandat. ", "tgt_summary": null, "id": 666157}
{"src_title": "Grotte de Cotencher", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation et situation géologique.", "content": "La grotte de Cotencher s'ouvre sur le territoire de la commune de Rochefort. Elle est localisée au débouché du Val-de-Travers, sur le versant nord des gorges de l'Areuse, qui coule en contrebas. Son altitude est de. Sur le sommet de l'éperon rocheux au cœur duquel se trouve la grotte de Cotencher, s'élevait le château de Rochefort et il n'est pas impossible que des activités de faux-monnayage aient lié les deux sites lors du Moyen Âge. La grotte est située sur le flanc oriental d'un anticlinal ; le pendage des couches stratigraphiques au niveau de la grotte est estimé à 15 - 20° vers l'est. Elle est située au sein de couches de calcaire à taches jaunes datant du Malm supérieur ; quelques dizaines de mètres au sud, on passe à un banc à Nérinées surplombant les couches de calcaire massif datant du Kimméridgien.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "La longueur de la cavité est de, pour une surface d'environ. Sa hauteur maximale est de 5 m. De plus, son aspect arrondi soulève l'hypothèse qu'elle ait été une cavité phréatique creusée par une infiltration d'eau dans le rocher; il est cependant possible que la gélification des plafonds ait modifié son apparence, puisqu'elle représente un véritable piège à air froid en hiver. Avant les fouilles archéologiques, elle était quasiment remplie de sédiments : seul un accès exigu sous le porche permettait d'y accéder en rampant. Ces sédiments ont un très grand intérêt scientifique, puisqu'ils ont été protégés de l'érosion glaciaire qui a détruit les sols de la région et leur contenu archéologique lors du Dernier Maximum Glaciaire. Ils peuvent donc apporter beaucoup d'informations au sujet de l'environnement qui entourait la grotte lors des stades interglaciaires et la stratigraphie de la cavité représente en outre une référence minéralogique pour le Pléistocène jurassien et ses alentours.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découverte du site.", "content": "La grotte de Cotencher (ou parfois \"Cottencher\") est mentionnée dès 1523, mais c'est lors de travaux de construction sur la voie de chemin de fer \"Franco-Suisse\", le long du Val-de-Travers, effectués durant la seconde moitié du, qu'elle fut découverte. Les deux chercheurs Henri-Louis Otz et Charles Knab conduisirent alors les premières fouilles de la grotte durant l'année 1867 en réalisant deux tranchées où ils identifièrent, entre autres, des ossements d'ours des cavernes, qu'ils considèrent alors comme une accumulation d'origine anthropique. L'importance de la cavité est très tôt reconnue puisque Edouard Desor en fait un modèle type de la grotte dans son article \"Essai de classification des cavernes du Jura\" datant de 1872.", "section_level": 2}, {"title": "Les premières grandes fouilles.", "content": "Les premières grandes fouilles archéologiques furent réalisées durant les années 1916 à 1918 par le géologue Auguste Dubois et le paléontologue Hans Georg Stehlin. Lors de ces campagnes, ces savants identifièrent les premières traces d'activité humaine dans la grotte. Ils livrèrent alors une première lecture de la stratigraphie des sédiments, identifiant les couches suivantes (de la plus jeune à la plus ancienne) : \"éboulis\" contenant des restes archéologiques de l’Holocène ; \"argiles blanches\" ; \"couches à galets\" ; \"couche brune\" ; argile du fond. Ils constatèrent que la \"couche brune\" et surtout la \"couche à galets\" étaient très riches en matériel paléontologique et archéologique. Dans la première, ils trouvèrent notamment des ossements d'ours brulés et calcinés près de grosses pierres recouvertes d'un enduit charbonneux. Dans la seconde, ils dégagèrent des milliers d'ossements appartenant à une soixantaine d'espèces animales, et plus de 400 objets lithiques moustériens, attestant la présence de Néandertaliens durant la période de formation de ces couches.", "section_level": 2}, {"title": "Restes lithiques.", "content": "Sur les 600 m de contenu sédimentaire de la grotte, ils fouillèrent 300 m, et dégagèrent un total de 416 vestiges lithiques, ce qui représente une grande majorité du matériel trouvé sur le site depuis sa découverte. Ces vestiges sont principalement des éclats et des fragments d'éclats, mais également quelques nucléi de type discoïde pour la plupart, et des produits laminaires. En outre, leur homogénéité laisse penser à une occupation unique du site, voire plusieurs occupations peu espacées dans la temps. Ces restes ont permis d'attester le recours à un débitage non Levallois pour la majorité, bien que des indices de débitage Levallois et Kombewa aient également été observés. Une importante partie du mobilier lithique est composé de racloirs, donnant le reflet d'un Moustérien dominé par le racloir et dont le débitage discoïde et l'outillage rappellent les découvertes de type Quina oriental. Les matériaux en eux-mêmes sont majoritairement locaux, puisque la plupart a été extrait dans un rayon de moins de 5 kilomètres et sont composés surtout de silex valanginien.", "section_level": 3}, {"title": "Restes néandertaliens.", "content": "L'une des découvertes majeures du site fut effectuée par le Dr. H.-F. Moll, alors qu'il se livrait à une simple visite de la cavité en 1964 ; il exhuma de la \"couche brune\" un maxillaire supérieur de Néandertalien qui appartiendrait, selon une étude anthropologique réalisée en 1981 par Roland Bay, à un sujet féminin d'une quarantaine d'années. Cette étude a permis de rapprocher cet individu avec des types de Néandertaliens présents dans la grotte de l'Hortus (Hérault, France), ce qui pourrait impliquer des contacts entre les populations du Jura suisse et de la région rhodanienne française. Ce maxillaire supérieur est le plus important reste néandertalien de Suisse connu à ce jour. Il représente, avec l'incisive de Saint-Brais, les deux seuls ossements de cet hominidé retrouvés en Suisse.", "section_level": 2}, {"title": "Reprise de la stratigraphie.", "content": "De nouvelles fouilles, nées d'une collaboration entre le Service Cantonal d'Archéologie de Neuchâtel et l'Institut de préhistoire de l'université de Bâle, ont eu lieu en 1988, avec pour objectif principal d'affiner la stratigraphie du site. Ainsi, P. Rentzel et ses collaborateurs ont identifié sept couches de sédiments, notamment (de la plus jeune à la plus ancienne) : dépôts cryoclastiques de l'Holocène (Couche I) ; deux couches post-glaciaires à texture fine (II et III) ; une couche de galets interpléniglaciaire (V) ; une couche de sédiments remaniés de l'Eémien (VI). En plus de la première topographie du site, trois datations au carbone 14 ont été établies à partir de charbons de bois provenant de la \"couche brune\" et de la \"couche à galets\". Les résultats indiquent que les restes archéologiques ont au minimum 40'000 ans. Ces analyses sédimentologiques et minéralogiques renforcent le statut de stratigraphie de référence de la grotte pour le Pléistocène du Jura et de ses alentours. Les synthèses de Jean-Marie Le Tensorer et Sébastien Bernard-Guelle postulent que le site aurait servi avant tout d' temporaire, ce qui est en accord avec la possibilité d'une population jurassienne en déplacement saisonnier.", "section_level": 2}, {"title": "Restes fauniques.", "content": "Trouvés principalement dans la \"couche brune\" et la \"couche à galets\", les restes fauniques sont en grande partie constitués d'ossements d\"'Ursus spelaeus.\" Cependant, ils comprennent d'autres espèces éteintes comme le lion des cavernes et le rhinocéros laineux pour la couche V. Mais également des espèces vivant toujours dans nos régions tels le chat sauvage, le lynx, le loup et le renard commun en ce qui concerne la couche V, ainsi que la martre, l'hermine, le putois, la belette, le cheval, le cerf élaphe, le bouquetin, le chamois, le sanglier, le lièvre variable, la marmotte, le campagnol, le hamster, plusieurs batraciens, poissons et oiseaux, ainsi que la chauve-souris dans la couche VI. De même, y ont été trouvées des espèces ayant quitté nos régions comme la panthère, le cuon, le renard polaire et le renne dans la couche V, ainsi que le glouton et le lemming à collier dans la couche VI. Il est difficile de déterminer la part d'implication anthropique dans ce regroupement osseux, mis à part deux ossements portant des traces de manipulation. Alors que certains spécialistes ont voulu y voir, compte tenu de la présence d'espèces différentes selon la couche, un interstade avec une faune glaciaire mais abritée par un biotope tempéré contenant principalement des arbres et arbustes pour la couche V, la couche VI serait le reflet d'une période légèrement plus froide où prospéraient les herbacés. Cette hypothèse est toutefois discutée, dans la mesure où le site a fait l'objet de remaniements sédimentaires successifs, tel celui ayant accompagné le retrait du glacier würmien lors du Pléniglacaire inférieur.", "section_level": 3}, {"title": "Fouilles récentes.", "content": "En 2016, de nouvelles fouilles ont été engagées, dans le cadre du \"\"Projet Cotencher\"\" mis sur pied par la section archéologie de l'Office du patrimoine et de l'archéologie du canton de Neuchâtel (OPAN) en partenariat avec l'Association de la Maison de la Nature Neuchâteloise. Le but de ce projet interdisciplinaire étant de sensibiliser et d'éduquer la population au sujet du patrimoine naturel et archéologique, le site de Cotencher a bénéficié du remplacement de ses anciens aménagements afin d'une part, de protéger la substance archéologique et, d'autre part, de rendre à nouveau possible la visite de la grotte. Le projet prend également en compte la sauvegarde de la faune cavernicole, en particulier en ce qui concerne les chauves-souris, dont 2 des 7 espèces ayant été aperçues sur le site sont en danger d'extinction soit en Suisse, soit même sur une plus grande échelle : la Barbastelle d'Europe et le Grand Rhinolophe.", "section_level": 2}, {"title": "Innovations dans les techniques de fouille.", "content": "De nouvelles techniques encore non utilisées sur le site ont été appliquées et ont permis la découverte d'un nouveau corpus d'objets en pierre taillée, ainsi que de restes osseux, dont certains ont notamment été trouvés dans la \"couche d'argile blanche\" qui avait été caractérisée comme stérile, et la révélation grâce à la méthode de datation IRSL de dates bien plus anciennes que celles précédemment établies, puisqu'elles ont estimé l'installation des Néandertaliens à au moins avant aujourd'hui. Les découvertes de déchets de fabrication et d'un nouveau racloir en silex rappellent également l'exploitation des matériaux et biotopes disponibles aux alentours de la caverne. Les activités humaines ont en effet eu lieu principalement sous le porche de la caverne. Les nouvelles méthodes comprennent également la topométrie, la photogrammétrie et la modélisation 3D. Ainsi ont été réalisés la documentation d'environ 14 m de surface, 3 modèles 3D de deux sondages et 8 coupes stratigraphiques par décapages contrôlés. De plus, une topographie de la grotte en 3D réalisée par l'Institut Suisse de Spéléologie et de Karstologie (ISSKA) rend l'aspect de la grotte avant les travaux de septembre 2017 et un jumeau digital de l'entièreté de la cavité obtenu par Laserscan grâce aux travaux de l'entreprise Archéo développement est disponible en ligne.", "section_level": 3}, {"title": "Chronologie sédimentologique.", "content": "Les nouvelles analyses ont notamment permis la mise en place d'une nouvelle chronologie, plus précise et mettant en évidence de nombreux événements climatologiques (du plus récent au plus ancien) :", "section_level": 3}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Filmographie.", "content": "La grotte de Cotencher : une plongée au cœur de la préhistoire", "section_level": 2}], "src_summary": "La grotte de Cotencher est une cavité du massif du Jura située dans le canton de Neuchâtel, en Suisse. Il s'agit d'un site moustérien d'altitude qui représente le premier exemple du genre à être découvert en Suisse en 1867 et qui a ainsi servi de référence pour les recherches sur la faune contemporaine du Moustérien dès les premières grandes fouilles (1916-1918). La cavité est principalement connue pour avoir livré un grand nombre de pièces lithiques (450 environ), ainsi que des restes humains néandertaliens. ", "tgt_summary": null, "id": 84481}
{"src_title": "Béatrice de Sicile (1326-1365)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille.", "content": "Béatrice est la troisième de huit enfants, tous vivant jusqu'à l'âge adulte, sauf une sœur, Violente. Les frères et sœurs de Béatrice comprenaient: Frédéric III le Simple, Euphémie, Constance (les deux régents de Sicile), Éléonore, épouse de Pierre II d'Aragon, Louis de Sicile et Blanche, comtesse d'Ampuries. Les grands-parents paternels de Béatrice sont Frédéric III de Sicile et Éléonore d'Anjou, fille de Charles II de Naples et de Marie de Hongrie ; les grands-parents maternels sont Otto III de Carinthie et sa femme Euphemia de Legnica, fille de Henri V, duc de Legnica et Élisabeth de Kalisz.", "section_level": 1}, {"title": "Biographie.", "content": "Les parents de Béatrice résidaient à Palerme, où Béatrice est probablement née. En 1345, Béatrice épouse Robert II, comte palatin du Rhin de la maison de Wittelsbach. Leur mariage requit une dispense papale. Robert soutenait activement son oncle, le prince électeur Robert, auprès du gouvernement du Palatinat et était constamment en déplacement. La belle-mère de Béatrice, Ermengarde d'Oettingen, vivait comme religieuse dans le couvent de Worms où Béatrice passe beaucoup de temps lors des absences de son mari. Sept enfants sont issus de cette union : Béatrice meurt en 1365, avant même la mort de l'oncle de son mari, Robert En effet, lorsque Robert devient électeur à la mort de son oncle en 1390, Béatrice était morte depuis vingt-cinq ans. Elle est enterrée dans le monastère cistercien de Schönau près de Heidelberg. La maison de Wittelsbach fonda la collégiale en mémoire de Béatrice.", "section_level": 1}], "src_summary": "Béatrice de Sicile (5 septembre 1326 – 12 octobre 1365) est la fille de Pierre II de Sicile et d'Élisabeth de Carinthie. Elle vient de la maison d'Aragon.", "tgt_summary": null, "id": 1578855}
{"src_title": "Édouard Tissé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né le à Liepāja dans le gouvernement de Courlande, aujourd'hui en Lettonie, Édouard Tissé se passionne très tôt pour la peinture. C'est à la fin de ses études d'art et de photographie, en 1914, que Tissé devient réalisateur officiel au front pour l'armée russe. Après la Révolution russe, en 1918, il sera chargé de photographier la fête du et le premier anniversaire de la Révolution de 1917. Il continue de 1918 à 1924 en travaillant en qualité d'opérateur-chroniqueur qui rend compte de la conquête de la Crimée avant la défaite de Piotr Wrangel en novembre 1920, du congrès de L'Internationale Communiste du 17 juillet au 7 août 1920, du congrès de l'Internationale Communiste de juin au 12 août 1921. Responsable de la section cinématographique du premier « agit-train » créé par Lénine (un train qui sillonnait toute la Russie et qui répandait la propagande de l'État), il rencontre Dziga Vertov avec lequel il réalisera des documentaires. La même année, il est aussi le cadreur du premier film de fiction produit par l'État soviétique, \"Le Signal\", réalisé par Alexandre Arkatov. En 1921, Édouard Tissé commence à enseigner à l'Institut national de la cinématographie. À partir de 1924, il devient le cadreur et le directeur de la photographie de tous les films de Sergueï Eisenstein. Au mois de mars-avril 1926, avec Eisenstein ils entament leur voyage en Europe par la visite des studios UFA à Berlin. Ils le poursuivent, en août 1930, en compagnie de Grigori Aleksandrov aux États-Unis, où ils participent aux projets \"The Glass House\", \"Sutter's Gold\", \"An American Tragedy\" et d'autres encore à Hollywood. Leur trio est allé jusqu'au Mexique. Là, les séquences du film \"¡Que viva México!\" ont été tournées, mais le film ne sera toutefois pas achevé du vivant d'Eisenstein. Comme réalisateur Tissé fera en tout et pour tout trois films (voir la filmographie) et sera récompensé par le titre de travailleur émérite des arts par arrêté de Comité Exécutif Central de l'URSS en 1935 et par le Prix Staline à trois reprises, en 1946, 1949 et 1950. On lui remet également le diplôme d'honneur au Festival de Venise, en 1956, pour son film \"La Garnison immortelle\". La caméra préférée de Tissé était une Parvo Debrie, il continuait à l'utiliser même à l'époque du cinéma parlant, notamment pour filmer les séquences de \"Alexandre Nevski\". Il meurt à Moscou en novembre 1961. Il est inhumé au Cimetière de Novodevitchi.", "section_level": 1}], "src_summary": "Édouard Tissé (en letton : ) (1897-1961) est un cadreur, réalisateur et acteur letton, il fut notamment le directeur de la photographie de tous les films de Sergueï Eisenstein.", "tgt_summary": null, "id": 39284}
{"src_title": "Alain Caillé (sociologue)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Jeune étudiant en sociologie et en économie, il suit les cours, notamment, de Raymond Aron et prépare une thèse, sur \"la planification comme idéologie de la bureaucratie\", sous sa direction. À l'âge de 23 ans, il devient l'assistant en sociologie de Claude Lefort à l'Université de Caen. En parallèle, il rédige une autre thèse, dans le domaine économique : \"Essai sur l'idéologie de la rationalité économique et le concept de capitalisme\". Après cette thèse de doctorat ès sciences économiques, il soutiendra un doctorat d'État ès Lettres (sociologie) et sera professeur et directeur du département de sociologie à l'université de Caen. Il co-fonde le MAUSS (Mouvement Anti-utilitariste dans les sciences sociales) en 1981, et dirige la \"Revue du MAUSS\", publiée aux Éditions La Découverte. Il devient professeur de sociologie à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense en 1994. Il y dirige la spécialité \"Société, Économie, Politique et Travail\" (SEPT) du Master Science sociale et sociologie (École doctorale « Économie, Organisations et Société », dont il est, par ailleurs, membre du directoire) et anime le GÉODE (\"Groupe d'Étude et d'Observation de la Démocratie\"), laboratoire de sociologie politique qui fusionne avec le laboratoire de philosophie politique contemporaine de Paris X-Nanterre pour constituer le SOPHIAPOL (\"Sociologie, philosophie anthropologie politiques\").", "section_level": 1}, {"title": "Anti-utilitarisme et MAUSS.", "content": "Alain Caillé s'impose au cours des années 1980 et 1990 comme l'un des chefs de file d'une critique radicale de l'économie contemporaine et de l'utilitarisme dans les sciences sociales. Son manifeste \"Critique de la raison utilitaire\" constitue ainsi un tournant dans les sciences humaines et sociales : il appelle à la mise en place d'une alternative au paradigme utilitariste qui domine selon lui ces sciences depuis plusieurs siècles. Il est un des fondateurs du MAUSS (Mouvement Anti-utilitariste dans les sciences sociales) en 1981. La critique faite par Alain Caillé du paradigme utilitariste s'étend à tous les savoirs - de la psychologie freudienne (fondée sur le principe du plaisir), à la micro-économie, en passant par la philosophie (cf. \"Histoire raisonnée de la philosophie morale et politique ; le bonheur et l'utile\" sous la direction de A. Caillé, Ch. Lazerri et M. Senellart, Paris, La Découverte, 2011 - ), la sociologie, l'anthropologie, etc. Sa démarche critique se veut donc pluridisciplinaire. Elle doit aller au-delà des clivages idéologiques. On ne peut donc la confondre avec celle d'un économiste ou d'un sociologue d'obédience marxiste, puisqu'il rejette les présupposés utilitaristes de l'économie politique marxiste. Dans les faits, ses travaux mêlent des analyses sociologiques, historiques, anthropologiques, philosophiques et économiques. Loin de nier que l'intérêt soit un motif puissant de l'action, il critique surtout la position qui consiste à en faire une explication ultime de tous les phénomènes sociaux. D'ailleurs, le paradigme du don (inspiré de l’\"Essai sur le don\" de Marcel Mauss) qu'il propose avec d'autres, accorde toute sa place à l'échange intéressé. Il produit également des études anthropologiques et sociologiques sur l'économie vue sous l'angle du don. Il participe à la redécouverte de Marcel Mauss dont les analyses ont parfois été délaissées au profit de celles d'Émile Durkheim.", "section_level": 1}, {"title": "Décroissance.", "content": "Face aux théoriciens de la décroissance, tels que Serge Latouche, Alain Caillé préfère parler de \"a-croissance\". Il est convaincu de la possibilité et de la nécessité d'un monde sans croissance. Pour résorber nos haines, on aurait projeté nos espoirs sur la croissance. Or depuis les Trente Glorieuses il n'y a plus de croissance. Il devient donc nécessaire selon lui d'établir un monde \"post croissance\". L'ensemble des petits mouvements humaniste, altermondialistes et anti-productiviste à travers le monde aurait tout intérêt à s'unifier, afin de proposer une alternative crédible et réaliste au néolibéralisme et au marxisme.", "section_level": 1}, {"title": "Convivialisme.", "content": "\"voir aussi :\" La notion de \"convivialité\" chez Ivan Illich. En, Alain Caillé est à l’origine du \"Manifeste convivialiste\"\", \"texte signé par une soixantaine de personnalités du monde entier. Le convivialisme, dont le nom est inspiré des travaux d’Ivan Illich, est une philosophie politique visant à regrouper les initiatives allant dans le sens d’une alternative à l’organisation néo-libérale actuelle du monde en explicitant leur dénominateur commun, à savoir la recherche d’un art de vivre ensemble ou \"convivialisme\", convivialisme opposé à la démesure, par exemple tant des revenus indécents parce que trop élevés que ridiculement bas. Le sociologue explique avoir pour objectif de mobiliser la « quasi-totalité de la population, les 99 % en quelque sorte ». Il est l'animateur du mouvement des convivialistes (www.les convivialistes.org) et du Club des convivialistes. Une critique de ce premier manifeste est présente chez Pierre Bitoun : \"Le Sacrifice des paysans : une catastrophe sociale et anthropologique\" (2016, )). Début 2020, sort une seconde version de ce manifeste, s'appuyant sur collectif plus large, sous-titré \"pour un monde post-néolibéral\". Les auteurs qui s'intitulent \"Internationale convivialiste\" évoquent quatre principes idéologiques de la modernité que reprend le convivialisme : \"\"commune humanité\"\", \"\"commune socialité\"\", \"\"légitime individuation\"\" et \"\"opposition créatrice\"\". Ils y ajoutent le \"\"principe de commune naturalité\"\" et un impératif de \"\"maîtrise de l'hubris\"\", i.e. de la démesure, responsable à leurs yeux de la hausse des inégalités et de la crise écologique. Le collectif qui appuie ce manifeste rassemble notamment thomas Coutrot Jean-Philippe Acensi, Geneviève Azam, Belinda Cannone, Barbara Cassin, Noam Chomsky, Denis Clerc, Mireille Delmas-Marty, François Dubet, Dany-Robert Dufour, Jean-Pierre Dupuy, Jean-Baptiste de Foucauld, Stéphane de Freitas, Susan George, David Graeber, André Grimaldi, Roland Gori, Bruno latour, Eva Illouz, Dominique Méda, Jean-Claude Michéa, Edgar Morin, Chantal Mouffe, Corine Pelluchon, Marshall Sahlins, Patrick Viveret et Jean Ziegler. Dans un article de Marianne, Caillé synthétise l'idée principale du convivialisme comme étant une \"philosophie de l’art de vivre ensemble en s’opposant sans se massacrer\". Daniel Bougnoux qui n'a pas participé à l'ouvrage, considère que celui-ci invite avant tout à une \"transmutation des valeurs\" qui n'est pas gagnée d'avance, la première des valeurs à transmuter étant pour lui l’avidité, le postulat que « greed is good » et que, ruissellement oblige, la \"cupidité des uns fera le bonheur de tous\".", "section_level": 1}, {"title": "Polémique sur l'excision.", "content": "Il a été critiqué pour son appel contre la criminalisation de l'excision, en 1989, paru dans le numéro 3 de la revue du Mauss trimestrielle \"(1er trimestre 1989)\" : il préférait l'éducation des mères africaines à leur envoi en prison qui aurait représenté, selon lui, une double peine pour les fillettes excisées.Par ailleurs, dans le numéro 1 de la revue du Mauss du troisième trimestre 1988, il associe l'excision à un \"certain choix démocratique\" des sociétés qui la pratiquent. Il écrit ainsi qu'il \"serait envisageable de condamner l'infibulation sans pour autant rejeter l'excision du côté de l'horreur absolue puisque la seconde apparaîtrait comme le corrélat d'un certain choix démocratique là où la première irait de pair avec une diminution des potentialités d'autodétermination démocratique\" (pp. 151-152). C'est d'ailleurs au nom de la démocratie que se fonde l'appel contre la criminalisation de l'excision dans lequel on peut lire : \"Exiger la condamnation pénale d'une coutume qui ne menace pas l'ordre républicain et dont rien ne s'oppose à ce que, comme la circoncision par exemple, elle ressortisse à la sphère des choix privés, reviendrait à faire preuve d'une intolérance qui ne peut qu'engendrer plus de drames humains qu'elle ne prétend en éviter, et qui manifesterait une conception singulièrement étriquée de la démocratie\" (p. 163).", "section_level": 1}], "src_summary": "Alain Caillé est un sociologue français né le à Paris. Il a participé à la redécouverte de Marcel Mauss dont les analyses avaient parfois été délaissées au profit de celles d'Émile Durkheim. Dans ce sillage il développe ce qu'il appelle le paradigme du don sur lequel il espère faire reposer une science sociale généraliste (philosophie morale et politique incluse). ", "tgt_summary": null, "id": 1547180}
{"src_title": "Karpatt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Frédéric Rollat, auteur, compositeur, interprète écrit ses premiers textes en 1983. Entre 1990 et 1994, il sera guitariste et choriste du groupe Yan et les Abeilles avant de créer le groupe Karpatt en 1994. Le groupe du début comporte Fred Rollat son frère Olivier Rollat ainsi que Julien Barthelemy. En 2002, au moment d’enregistrer le premier album \"À l’ombre du ficus\" (Productions Spéciales), Gaetan Lerat et Hervé Jégousso rejoignent l’équipe. Leur premier opus est classé music world (présence de nombreuses percussions). Cet album était une maquette destinée à obtenir des engagements de concerts mais ce fut leur premier opus qui depuis est devenu introuvable. En 2004, leur second album \"Dans l’caillou\" (label du caillou- Productions Spéciales) voit le jour, teinté de jazz manouche et de chanson française. Il est enregistré au studio \"Le pressoir à Bourré\". C’est leur première expérience de studio professionnel. Richard Lornac et Mano Solo ont participé à l’enregistrement. En 2006, le trio enregistre \"Dans d’beaux draps\" (label du caillou- Productions Spéciales), leur troisième album. Ils retournent chez eux enregistrer cet album. Déçus du mode de travail en studio, ils recherchent la liberté du travail artisanal qu’ils obtiennent en travaillant à domicile. L’album est dans la lignée du précédent avec un univers acoustique très affirmé. En 2009, \"Montreuil\" (l’autre distribution), album plus électrique, est enregistré dans la ville du même nom. La tentation du « tout acoustique » n’est plus de mise dans cet album à fort tempérament. Karpatt y explore ses territoires intérieurs. Sur scène, l’arrivée d’un batteur, de guitares et basses électriques bouscule les habitudes et donne un relief particulier à leur répertoire. En 2010, leur double live \"À droite à gauche\" (l’autre distribution) a été enregistré dans 8 salles de concerts de France. Enregistrés lors de la dernière tournée d’automne 2009 et mixés par Steve Forward (Ray Charles, Depeche Mode, etc.), les titres ont été revisités pour l’occasion : on retrouve dans ce double album live les incontournables \"Soulève ta jupe\", \"La mouche\" électrifiés qui côtoient \"Léon\" et \"Les canards en plastique\" ainsi que les titres du dernier album studio \"Montreuil\". En 2011, \"Sur le quai\" est un album studio enregistré en formule trio, travaillé, ébauché et composé en grande partie à Dieppe (sur le quai de Dieppe). Ils collaborent avec d'autres auteurs et s'associent la plume de Jehan Jonas, Christian Olivier de Têtes Raides ainsi que de Nicolas Jules. Le titre \"Palais royal\" est un bel hommage à leur ami Mano Solo.", "section_level": 1}, {"title": "Tournées.", "content": "Indonésie, Slovaquie, Croatie,", "section_level": 1}, {"title": "Festivals.", "content": "Karpatt participe à plusieurs festivals dont Solidays, Francofolies de La Rochelle, Musicalarue, Garorock.", "section_level": 1}, {"title": "Salles parisiennes.", "content": "Karpatt joue dans les salles parisiennes La Cigale, l’Olympia, Le Café de la Danse, L'Européen, Le Divan du Monde, La Maroquinerie. Premières parties de Mano Solo, etc.", "section_level": 1}, {"title": "Membres du groupe.", "content": "Fréderic Rollat, originaire de Coustouges (Pyrénées orientales) écrit ses premiers textes en 1983. Entre 1990 et 1994, il sera guitariste et choriste du groupe Yan et les Abeilles avant de créer le groupe Karpatt en 1994. Gaétan Lebat, originaire du Morbihan, guitariste et membre du groupe depuis le début, compose également pour de nombreux documentaires (Belle île la bien nommée par exemple). En 2008, il a également participé à l’enregistrement de l’album \"D'Jolo\" de Dikès. Hervé Jegousso, originaire de Bordeaux, sort du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 2003 ( de jazz), après des études en musicologie et un diplôme de fin d’études au Conservatoire à rayonnement régional de Bordeaux.", "section_level": 1}], "src_summary": "Karpatt est un groupe de musique français composé de trois musiciens : Frédéric Rollat est auteur, compositeur, interprète, guitariste ; Hervé Jegousso est le contrebassiste ; Gaétan Lerat est le guitariste.", "tgt_summary": null, "id": 2035273}
{"src_title": "Football Club de Colmar", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Genèse et débuts (1905-1914).", "content": "Le est créé le à la suite d'une réunion au restaurant Meyerhof de Colmar, à laquelle participent notamment Émile Maechling, futur membre fondateur de la Ligue d'Alsace de football association, et Joseph Lehmann. À la suite de la guerre franco-prussienne de 1870, l'Alsace était alors sous domination allemande. Le premier match est disputé le et se solde par une défaite 3-8 face à la seconde équipe du FC Frankonia. Il est le premier d'une série de matchs amicaux : contre le Victoria Mulhouse le 8 octobre (score inconnu), et à nouveau contre le Frankonia le 5 novembre (3-3). Pour la saison 1906-1907, le FKC s'inscrit à la et commence en classe C, plus bas échelon de la hiérarchie. Dès la saison suivante, le FKC se classe quatrième du championnat de classe C d', devant le. En 1908-1909, le club se classe deuxième, juste derrière le. La saison suivante, il se classe troisième. Ces débuts satisfaisants en Classe C ouvrent la voie à un titre de champion du groupe II, obtenu en 1911, suivi en 1914 par un titre de champion de Classe B. Toutefois, la déclaration de la Première Guerre mondiale entraîne l'abandon de toute activité au sein du club.", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance et épanouissement d'un bon club régional (1924-1950).", "content": "Le club est refondé en 1924, au restaurant « le Paon d'Or », /Place du Saumon à Colmar. Parmi les nouveaux membres-fondateurs, on compte notamment les deux joueurs des Sports réunis Colmar Paul Allenbach et Henri Martin, à qui revient l'initiative, car ils. L'assemblée constituante du club a lieu en août 1924, et dès l'automne de cette année, le club joue en Série C du Haut-Rhin — plus bas niveau régional — dont il finit champion du groupe 3. Ce titre lui permet de monter en Série B, dont il finit également champion dès la première saison passée à ce niveau, un exploit unique pour l'époque. Les ambitions du nouveau club sont alors importantes, mais la troisième montée d'affilée qu'il envisageait alors se montre plus difficile à obtenir, et en 1927-1928, il doit se contenter d'une seconde place derrière une équipe impressionnante de Guebwiller. Jusqu'en 1930, le club se contente d'un statut plus modeste. Toutefois, et notamment grâce à l'arrivée de Saretzki, attaquant du SC Sélestat, le FC Colmar est sacré champion de Série A du Haut-Rhin en 1931. En 1932, le club est sacré champion d'Alsace de Division 2 à l'issue d'une saison où plus de 100 buts sont inscrits. En finale, une équipe composée entre autres de 4 jeunes joueurs entièrement formés au club bat le FC Schweighouse 9-0. En 1933, le club est champion de Division 1 Haut-Rhin, mais le comité du club refuse de donner son aval à une montée en Division d'Honneur en raison de la longueur des déplacements. Le club remporte encore la Division 1 en 1935 et en 1936, réalisant même cette année-là le doublé avec la Coupe du Haut-Rhin. Refusant toujours la montée, le club est endeuillé par la mort inattendue de son président, Charles Matthieu. Cet événement jouera beaucoup sur le choix final de monter en Division d'Honneur, plus haut niveau régional et, à l'époque, plus haute division ouverte aux clubs amateurs. Le FC Colmar termine champion de DH Alsace en 1938, soit à peine deux ans après sa promotion. À noter que les SR Colmar optent pour le professionnalisme la même année. Pour sa première et seule participation au Championnat de France amateur, le club finit premier de sa poule à égalité parfaite avec l'UL Moyeuvre-Grande, mais perd le match pour les départager à l'issue des prolongations. Le FC Colmar fait partie des 7 clubs à participer à toutes les saisons de Gauliga Elsass, la D1 allemande en Alsace. Durant cette période le nom du club est germanisé en \"\". Pour sa première saison en championnat d'Allemagne, le FCK est affecté au groupe B, dont il termine quatrième, avec 17 points, devant l'. Ainsi maintenu en Gauliga, le FCK participe à l'édition 1941-1942 qui se joue en poule unique. La saison est relativement difficile pour l'équipe, qui finit huitième, soit première non-relégable, avec 4 points de plus que le. Il en est de même la saison suivante, où le club termine également huitième et premier non-relégable, avec un seul point de plus que les deux relégués, le et le. La saison 1943-1944 n'est encore une fois pas sportivement concluante pour les \"Bleus\", septièmes d'une poule de dix clubs. Tout au long de cette période, le FCK termine en deuxième moitié de tableau, réalisant des saisons moyennes, et n'arrivant pas à lutter face à des équipes renforcées par des internationaux, comme le d'Edmund Conen et August Klingler. La saison 1944-1945 est marquée par la participation active du club ainsi que de son rival du Stade des Francs à la libération de la ville. Un arbitre cofondateur du club, Allembach, se voit par ailleurs interdire l'accès à tout terrain de sport et interné au camp de redressement de Schirmeck pour avoir déclaré en public qu'il. À la fin de la guerre, le club est renommé \"Football Club de Colmar\". Réintégré d'office en DH, les résultats de ses premières saisons ne sont pas connus. En 1947, la LAFA crée la Coupe d'Alsace, dont la première édition est remportée par le FC Colmar, aux dépens de l'AS Strasbourg. C'est le début d'une courte période dorée pour le FCC, qui termine troisième de DH 1947-1948, et participe au premier championnat de France amateur, sans parvenir à s'y maintenir : douzième et dernier, le club colmarien retourne en DH. Le retour en championnat régional est difficile, et les \"Bleus\" termine sixième en 1949-1950.", "section_level": 2}, {"title": "Baisse de niveau (1950-1961).", "content": "En 1951, le FC Colmar finit huitième sur quatorze dans une poule où quatre équipes sont reléguées. La saison suivante se conclut sur une septième place. En 1953, avec seulement dix-neuf points engrangés en 22 rencontres, le FCC finit dixième, à un point seulement du premier relégable. En 1954, la situation est d'autant plus tendue, le club finissant encore une fois dixième, mais cette fois-ci à égalité de points avec le premier relégable. La saison 1954-1955 est celle de trop : le club termine douzième et dernier, et est relégué en Promotion d'Honneur. Parmi l'élite départementale, le FCC enchaîne trois belles saisons, sans parvenir à décrocher le titre. En outre, l'équipe se classe deuxième en 1957 et 1958, quatrième en 1959, troisième en 1960. Grâce au désistement du club de Sundhoffen, champion de la poule Haut-Rhin, le FC Colmar, deuxième de la saison 1960-1961, retrouve la DH six ans après l'avoir quittée.", "section_level": 2}, {"title": "16 ans en Division d'Honneur (1961-1977).", "content": "Le FCC, vice-champion de sa Promotion d'Honneur, parvient dès sa première saison à obtenir un maintien confortable en DH, terminant à la quatrième place, avec 23 points, à égalité avec le SC Schiltigheim et le FC Guebwiller. Bien que cette période fut marquée par les derbys colmariens contre le voisin \"Vert\" des Sports réunis Colmar, ces derniers proposent une fusion au cours de l'année 1962; malgré les faveurs de Georges Rohr, président du FC Colmar, le vote est négatif, et les deux clubs conservent leur intégrité. En 1962-1963, le FCC termine à nouveau quatrième, avec 10 victoires, 7 matchs nuls, et 5 défaites. La saison suivante, l'équipe est classée sixième, derrière le FC Kronenbourg. Pour fêter ses 40 ans, le club, devenu habitué de la DH, invite le le Football Club Sochaux-Montbéliard, fraîchement remonté en D1 à disputer un match de gala au Stade du Ladhof. En 1965, le club colmarien est sixième sur douze. Durant la seconde moitié des années 1960, plus que la place occupée par l'équipe dans le classement final, c'est son positionnement par rapport au rival du Stade des Francs qui importe. Les classements sont particulièrement serrés et il n'est pas rare que seuls quelques points séparent les deux équipes, comme en 1966, où le FCC, cinquième, n'a qu'un point de plus que les SRC, septièmes. Septième en 1967, sixième en 1968, le FC Colmar se démarque en 1969 en finissant troisième, dans une poule dominée par le FC Kronenbourg. En 1970, le FCC est sixième, à deux points des SRC, cinquièmes. À nouveau troisièmes en 1971 dans une poule dominée par l'ASCA Wittelsheim, le FCC a un point de plus que les SRC. La rivalité, devenue avec le temps contre-productive pour le football colmarien, s'adoucit un peu après le titre de champion des SR Colmar, obtenu en 1973 et la montée de ces derniers en Division 3. Cette année-là, les \"Bleus\" avaient encore terminé à la troisième place, derrière l'AS Betschdorf. Troisième à nouveau en 1974, le FC Colmar s'enlise en Division d'Honneur, ne parvenant pas à retrouver les championnats nationaux, plus de trente ans après les avoir quittés. Les saisons suivantes voient un retour de la rivalité, et deux quatrièmes places en 1976 et 1977.", "section_level": 2}, {"title": "Le Stade Colmar 77 (1977-1986).", "content": "En 1977, lors d'une Assemblée Générale Extraordinaire dont le but était à l'origine de discuter d'une éventuelle fusion avec les Sports réunis Colmar, le FC Colmar annonce qu'il souhaite changer de nom et devenir le « Stade Colmar 77 ». Lors du vote, malgré quarante-huit « non » contre quarante-six « oui » et un vote blanc, le changement de nom est entériné. Le bleu est abandonné au profit du rouge, provoquant un séisme au sein du club et de nombreuses défections dans l'exécutif. Toutefois, le changement a d'abord des effets positifs, le tout-nouveau club au maillot rouge remporte le titre de champion d'Alsace en 1978. Champion de DH, le Stade Colmar 77 intègre la Division 3, ne parvenant toutefois pas à s'y maintenir : quinzième et avant-dernier, à égalité de points avec la lanterne rouge, le Stade Colmar est relégué dans la nouvelle Division 4, créée un an plus tôt. En D4, affecté au groupe C, le Stade Colmar réalise une saison médiocre, ne gagnant que quatre matchs sur les vingt-six joués, et termine à une dernière place synonyme de retour en Division d'Honneur. Pour sa première saison en DH depuis 1978, le Stade Colmar termine sixième, entre Hirtzfelden et Westhouse. Toutefois, le et en 1982, le club est relégué en Promotion d'Honneur alsacienne. Au bout de deux ans, l'équipe est à nouveau reléguée, cette fois en Division 1, une refonte des championnats permettant toutefois le reclassement en Promotion (D3 régionale), division nouvellement créée, l'année suivante. En juin 1986, le club se saborde et décide de cesser toute activité, laissant de nombreux regrets dans la société colmarienne et un vide dans le football alsacien.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès et résultats sportifs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Titres et trophées.", "content": "Le tableau suivant liste le palmarès du club dans les principales compétitions officielles auxquelles il participe. Depuis 1986, et à la suite de la dissolution du club, plus aucune équipe n'en défend les couleurs en compétition; le palmarès est donc figé.", "section_level": 2}, {"title": "Championnat disputé.", "content": "Le tableau suivant indique le championnat disputé par le club au cours des saisons depuis 1945.", "section_level": 2}, {"title": "Bilan sportif.", "content": "Le FC Colmar / Stade Colmar compte 3 saisons dans les divisions nationales françaises, dont deux au troisième niveau footballistique français, et une au quatrième échelon. En outre, le club participe au CFA 1948-1949, à la Division 3 1978-1979, et à la Division 4 1979-1980. De 1906 à 1914, puis de 1940 à 1944, le club colmarien évolue en championnat allemand. Il dispute notamment les championnats de classe C et B de la durant la première période, et la durant la seconde période. Le FC Colmar / Stade Colmar dispute également trente-deux saisons en Division d'Honneur entre 1936 et 1983, dont trois entre 1936 et 1939, neuf dans les années 1940 et 1950, dix-sept entre 1961 et 1978, et trois entre 1980 et 1983.", "section_level": 2}, {"title": "Structures du club.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Structures sportives.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Stade.", "content": "Le, puis FC Colmar, évoluait à l'origine au vélodrome de Colmar, rue de Logelbach. Il s'agit en fait d'une structure en bois, avec tribune, au centre de laquelle se trouve une pelouse. Ce terrain, détruit pendant la seconde Guerre mondiale, se situait près de la ligne de chemin de fer Colmar-Metzeral. Le nouveau stade du FCC est construit après la guerre. Inauguré le devant des milliers de spectateurs, le Stade du Ladhof a une capacité d'environ places, dont 240 assises. Il est situé 2, rue du Ladhof, à Colmar. Il ne doit pas être confondu avec le Stade des Francs ou le Colmar Stadium, les deux autres principaux stades de la ville. Après la dissolution du Stade Colmar 77, en 1986, le stade est occupé par des petits clubs amateur colmariens, notamment le FC Portugais de Colmar et le FC Espagnols de Colmar.", "section_level": 3}, {"title": "Formation et équipes de jeunes.", "content": "Bien qu'il ne dispose pas de centre de formation à proprement parler, le FC Colmar mise très tôt sur les équipes de jeunes, qui remportent de nombreux titres dès l'avant-guerre. L'impulsion donnée à la formation est toutefois freinée par la seconde Guerre mondiale, et il faut attendre 1947 pour qu'une équipe de jeunes du FCC remporte à nouveau un championnat d'Alsace. Le FCC junior est encore sacré champion d'Alsace en 1955 après un titre en Coupe d’Encouragement obtenu l'année précédente. Toutes les équipes de jeunes sont dissoutes avec le club en 1986. Le tableau suivant résume le palmarès principal :", "section_level": 3}, {"title": "Aspects juridiques et économiques.", "content": "Le club était une association de droit alsacien-mosellan à conseil d'administration. Le comité de 1924 était composé entre autres de Paul Allembach, Henri Martin, et du restaurateur Ernest Schmitt qui prend la présidence. En 1963, le comité du club est présidé par Alfred Chevalier. René Engelberger est président d'Honneur, Alfred Bachoffrer est vice-président d'Honneur. Parmi les membres d'Honneur, on compte Julien Meyer, entraîneur emblématique, et Jean Neukomm, capitaine emblématique dans les années 1920. Le président général est Jean-Pierre Klein. Le comité de 1977 comprenait Alfred Chevalier, René Engelberger, René Steib, René Graf, Charles Zwickert (président général), Georges Herrscher, Louis Kress, Robert Benoît, et Weinstoerfer.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités du club.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Présidents.", "content": "Le premier président, élu lors de la refondation du club en 1924, est le restaurateur Ernest Schmitt. Le nombre de membres et sympathisants du club s'accroit alors très rapidement, et Greiner est nommé président. À l'issue de la saison, ce dernier est remplacé par Charles Steinbrunner, lui-même remplacé par Charles Matthieu en 1930. Ce dernier meurt à l'âge de 36 ans, en 1936. Deux versions sont connues : soit une mort accidentelle, soit une pneumonie. Ce regrettable décès aura pour conséquence la décision des instances dirigeantes du club d'accepter la montée en Division d'Honneur. Un certain Goldschmidt succède à Charles Matthieu. En 1938, il cède son siège de président à Alfred Chevalier, qui, après avoir maintenu le club pendant la seconde Guerre mondiale, aura à cœur de privilégier la formation des jeunes, engageant ainsi un fort travail en profondeur. Il continuera ce travail après son mandat, qui prend fin en 1945, année où Georges Rohr lui succède. Ce dernier a la particularité d'être très favorable à une fusion avec les Sports réunis Colmar, fusion qui n'aura toutefois jamais lieu. En outre, après un vote négatif, Rohr rejoint les SRC, et Jean-Pierre Klein, patron du magasin de chaussures voisin, le remplace à la présidence. Il sera le seul président du Stade Colmar 77, et aura à prendre la lourde décision du sabordage du club.", "section_level": 2}, {"title": "Entraîneurs.", "content": "Il n'y a que peu d'informations sur les entraîneurs du FC Colmar puis du Stade Colmar 77. Dans les années 1920 c'est, dans les clubs français, généralement le capitaine de l'équipe qui dirige celle-ci. L'amélioration des performances d'une équipe passe néanmoins par le développement de programmes d'entraînement encadrés par un spécialiste. Dans les années 1920, les entraîneurs qui exercent dans les clubs sont encore peu nombreux, l'offre étant inférieure à la demande. De plus, disposer d'un entraîneur est encore un luxe que seuls les clubs les plus puissants peuvent se payer. Après la guerre, l'entraîneur est Julien Meyer. C'est lui qui entraîne l'équipe victorieuse en finale de Coupe d'Alsace en 1947. Cité à nouveau comme entraîneur en 1957-1958 puis sur la période 1961-1964, c'est l'entraîneur connu ayant occupé ce poste le plus longtemps, et le seul à l'avoir occupé à trois reprises. En 1954, Marcel Hofert est cité comme entraîneur. En 1958, Julien Meyer est remplacé par Melchior, avec qui l'équipe fanion finira quatrième de Promotion d'Honneur. Entre 1959 et 1961, Sittler entraîne le FCC en Promotion d'Honneur. Après la remontée en Division d'Honneur de 1961, Julien Meyer est rappelé à la tête de l'équipe, et en 1964, c'est Marcel Hofert qui le remplace à nouveau, dix ans après avoir occupé ces fonctions pour la première fois. À la fin des années 1960, ce sont Ritzenthaler puis Fritz Woehl qui dirigent l'équipe première.", "section_level": 2}, {"title": "Joueurs emblématiques.", "content": "En 1905, l'un des fondateurs et premiers joueurs est Joseph Lehmann, alors âgé de 19 ans. En 1924, le capitaine et pilier principal de l'équipe est Jean Neukomm. Dans les années 1950, le FCC organisera par ailleurs en son honneur un challenge amical nommé « Coupe Jean Neukomm ». En 1925-1926, le club doit son titre de champion de Série A à l'un des meilleurs joueurs de la ville : Charles Hermen. En 1932, le FCC est champion d'Alsace avec l'effectif suivant : Ruppert, Féderlé, Speitel, Meyer, Orgelschlager, Mol, Hermen, Schwartz, Muller, et Biehler. Après la guerre, en 1947, le FCC compte notamment dans son effectif un joueur allemand : Walter Reich, qui jouera par la suite au VfB Stuttgart. À la même période, le FCC forme l'un des meilleurs joueurs français des années 1950 : Raymond Kaelbel. Formé au club, il part au Racing Club de Strasbourg en 1950. Trente-cinq fois international avec l'équipe de France entre 1953 et 1961, il est notamment troisième de la Coupe du monde de football de 1958.", "section_level": 2}, {"title": "Image et identité.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rivalités et amitiés.", "content": "La plus ancienne et plus forte rivalité est celle opposant le Football Club de Colmar / Stade Colmar 77 aux Sports réunis Colmar, l'autre club de la ville de Colmar. Dès la refondation du club, en 1924, la rivalité apparaît au travers du fait que de nombreux membres du comité provisoire sont démissionnaires des SRC, comme Paul Allenbach et Henri Martin, qui. Avant même la première rencontre entre les deux clubs, une rivalité existe. Ainsi, dans les années 1920 et 1930, c'est la course au premier titre de champion d'Alsace qui anime les débats, le FC Colmar remportant ce premier duel à distance entre les deux entités. Le FCC rencontre les SRC pour la première fois en championnat en Division d'Honneur 1936-1937. Toutefois, la professionnalisation des SRC entraîne la fin des derbys. Les deux clubs se retrouvent ensuite en championnat allemand, en Gauliga Elsass 1940-1941, sous les noms respectifs de'et ', et ceci jusqu'en 1944. Les résultats de ces premières rencontres ne sont pas connus. Il faut attendre la saison 1950-1951 pour que les deux équipes premières se retrouvent en DH. Le FC Colmar finit huitième, avec 25 points, tandis que les SRC finissent dixième, avec 22 points. En 1953, la relégation des SRC en Promotion d'Honneur entraîne la fin des derbys jusqu'en 1954-1955, avant que ce ne soit la propre relégation des locataires du Ladhof cette même saison qui interrompe la série de rencontres entre les deux clubs. Dans les années 1960, les deux clubs évoluent régulièrement ensemble en DH et les derbys, souvent plutôt équilibrés, constituent des points d'orgue du championnat. Plus que le classement général, c'est le classement relatif en fonction des résultats des SRC qui compte le plus pour les cadres, les joueurs et les supporters. Toutefois, la rivalité, devenue avec le temps contre-productive pour le football colmarien, s'adoucit un peu après le titre de champion des SR Colmar, obtenu en 1973 et la montée de ces derniers en Division 3. La fin des années 1970 voit un retour de la rivalité. Le sujet de la fusion des deux clubs colmariens a toutefois été abordé à maintes reprises, notamment en 1962, avortée malgré l'intérêt que portait le président Georges Rohr à cette idée. Le vote est négatif et les deux clubs conservent leur indépendance. En 1977, le sujet est remis à l'ordre du jour d'une Assemblée Générale Extraordinaire, mais est rapidement abandonné au profit d'un changement de nom du FC Colmar, qui devient alors le Stade Colmar 77.", "section_level": 2}, {"title": "Couleurs et blason.", "content": "Le seul blason connu du FC Colmar est un losange allongé dans lequel un F est ligaturé avec deux C inscrits l'un dans l'autre. C'est ainsi l'acronyme \"FCC\", signifiant « Football Club de Colmar » qui est repris. Aucun blason du Stade Colmar 77 n'est connu. La couleur bleue est celle adoptée en 1924. En 1977, le changement d'identité du club s'accompagne d'un changement de couleur, et le bleu est abandonné au profit du rouge. Cette décision scandalise nombre de sympathisants du club, et provoque plusieurs défections dans l'exécutif et une baisse de l'engouement populaire à l'égard du club.", "section_level": 2}, {"title": "Dénomination du club.", "content": "Lors de sa première fondation, en 1905, c'est le nom allemand qui est adopté. La graphie \"Colmar\" est notable, dans la mesure où la graphie allemande était alors privilégiée. Lors de la refondation du club, en 1924, le nom est francisé en Football Club de Colmar. C'est ce nom que le club gardera la majeure partie de son existence, à l'exception notable de la période 1940-1944, où le nom est à nouveau germanisé en \"\", avec un K à Kolmar, mais un C à Club. En 1977, lors d'une Assemblée Générale Extraordinaire dont le but était à l'origine de discuter d'une éventuelle fusion avec les Sports réunis Colmar, le FC Colmar annonce qu'il souhaite changer de nom et devenir le « Stade Colmar 77 ». Lors du vote, malgré quarante-huit « non » contre quarante-six « oui » et un vote blanc, le changement de nom est acté. Le changement de nom et d'identité provoque alors de nombreuses défections dans l'exécutif.", "section_level": 2}, {"title": "Affluences et supporteurs.", "content": "Aucune information sur les affluences du club n'est connue, si ce n'est que les grands matchs pouvaient attirer. Les supporters du FC Colmar se retrouvaient au restaurant « À la ville de Nancy » tenu par Paul Villagio, et premier supporter de celui-ci. Celui que l'on surnommait « Vitchi Paul », fils du vice-président de la commission régionale d'arbitrage Charles Villagio, avait une réelle influence sur le choix des compositions d'équipe par exemple. Le journaliste Francis Braesch et l'ancien professionnel du Stade athlétique spinalien Léon Georger étaient également connus comme de grands soutiens du club colmarien.", "section_level": 2}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Voici une liste de certains ouvrages de référence sur le sujet. Ceux ayant servi à la rédaction de cet article sont pointés par le symbole", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Football Club de Colmar est un club de football fondé à Colmar en 1905 et disparu en 1986. L'Alsace étant alors sous administration allemande, il porte le nom de'jusqu'en 1914. Engagé dès sa deuxième année d'existence dans les championnats du ', fédération regroupant alors les clubs d'Allemagne du Sud, le FK Colmar ne s'y distingue guère. Dissous en 1914, le club est refondé en 1924 sous le nom de \"Football Club de Colmar\", dénomination qu'il gardera la majeure partie de son existence. ", "tgt_summary": null, "id": 547708}
{"src_title": "Wir danken dir, Gott, wir danken dir", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire et livret.", "content": "Bach composa la cantate pour l'inauguration d'un nouveau conseil municipal qui eut lieu dans un service festif le lundi suivant la saint Barthélémy le. Elle fut jouée à l'église Saint-Nicolas où on a traces de nouvelles exécutions les lundi et. Il avait déjà écrit les cantates \"Preise, Jerusalem, den Herrn\", BVW 119 et \"Gott, man lobet dich in der Stille (BWV 120)\" pour la même occasion. Bach utilisa la musique du mouvement choral pour le \"« Gratias »\" dans le \"Gloria\" de sa \"Messe en si mineur\" et plus tard également le \"« Dona nobis pacem »\" en conclusion de cette œuvre.", "section_level": 1}, {"title": "Structure et instrumentation.", "content": "L'instrumentation reflète l'atmosphère festive pour laquelle la cantate avait été composée : trois trompettes, timbales, deux hautbois, violons, altos et basse continue avec quatre voix solistes (soprano, alto, ténor, basse) et chœur à six voix plus un solo d'orgue. Il y a huit mouvements :", "section_level": 1}, {"title": "Musique.", "content": "La musique du sinfonia d'ouverture est un arrangement du prélude de la partita pour violon n° 3 BWV 1006. Un solo de l'orgue joue la partie originale pour violon tandis que l'orchestre l'accompagne. Cette sinfonia a inspiré Camille Saint-Saëns qui l'a transcrite pour piano en 1862, Benjamin Costello pour deux pianos et plusieurs adaptations à l'orgue dont celles d'Alexandre Guilmant, de Marcel Dupré, d'André Isoir, etc. Le chœur, sur le deuxième verset du Psaume 75 (74), est écrit en vénérable \"stile antico\". La basse commence un thème d'une grande simplicité en étapes égales, imitée par le ténor après une mesure, l'alto deux mesures plus tard et enfin le soprano encore une mesure plus tard, ce qui créé une riche texture vocale. Un contresujet illustre la narration des miracles de Dieu, embellissant les mots \"verkündigen\" (\"proclamer\") et \"Wunder\" (\"miracle\"). Au début, seuls les hautbois et les cordes jouent colla parte, puis une trompette double la soprano, aidée par deux trompettes qui prennent part à la polyphonie, jusqu'à ce qu'un point culminant soit atteint avec l'entrée d'une troisième trompette et des timbales. Bach adapta avec quelques changements mineurs le \"« Gratias »\" de sa messe pour la cour de Dresde en 1733 qu'il incorpora ultérieurement dans le Gloria de sa \"Messe en si mineur\" qui exprime la même idée. Il adapta plus tard la musique comme \"Dona nobis pacem\" pour conclure l’œuvre. Le ténor, un violon solo et le continuo sont partenaires égaux dans l'aria da capo qui suit. L'aria de la soprano est accompagnée du hautbois et des cordes sur un rythme de sicilienne tandis que le continuo se repose durant les parties vocales. Après un récitatif qui aboutit à un \"« Amen »\" chanté par toutes les voix, l'alto, accompagné par l'orgue, répète la principale section de l'aria du ténor. Pareille reprise des thèmes (3 et 6) et des instruments (1 et 6) est inhabituelle dans les cantates de Bach. Dans le choral final, les trompettes accentuent les fins de quelques vers du cinquième verset du \"Nun lob, mein Seel, den Herren\" de Johann Gramann.", "section_level": 1}], "src_summary": "Wir danken dir, Gott, wir danken dir (\"Nous te rendons grâces, ô Dieu, nous te rendons grâces\"), (BWV 29), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1731.", "tgt_summary": null, "id": 1467005}
{"src_title": "Abbaye Notre-Dame de Lanvaux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "L’abbaye Notre-Dame de Lanvaux est fondée à Brandivy alors trève de Grand-Champ dans l’évêché de Vannes en juillet 1138 par de Lanvaux. Cette abbaye cistercienne est une des cinq filles de l’abbaye de Bégard (\"\") elle-même fondée en 1130. L’abbaye passe cependant dès 1225, sous l’autorité directe de l’abbaye de Langonnet, fille de l’abbaye de l'Aumône. En 1272 le duc de Bretagne saisit les terres de la famille du fondateur et en vend une partie au vicomte de Rohan. Cette spoliation était peut-être liée à la répression d’une rébellion ou plus simplement une mesure destinée à rembourser des dettes contractées par.", "section_level": 2}, {"title": "La commende.", "content": "La commende est définitivement instaurée en 1528. Elle ruinera l’abbaye. À la fin du, le monastère traverse une grave crise. De 1572 à 1592, un abbé commendataire particulièrement avide, Nicolas Brissot, sieur de Soudeval, aliène un certain nombre de domaines et confie à ses agents le soin de piller l’abbaye. Son successeur, Louis le Clerc, patronné par Philippe-Emmanuel de Lorraine duc de Mercœur en conflit avec Henri IV de France, achève de ruiner l'abbaye.", "section_level": 2}, {"title": "La Révolution.", "content": "Après l’expulsion des moines le, le domaine de l’abbaye est vendu à un négociant de Lorient. Une verrerie en 1824, puis une fonderie, s’installent à proximité, achevant de ruiner les bâtiments. En 1938 c’est le tour d’une exploitation industrielle de poulets. C’est aujourd’hui un gîte rural. Si les bâtiments et les terres voisines ont souvent changé de mains, la forêt de Lanvaux, de, est restée propriété de l’État. Des bâtiments eux-mêmes il ne reste pratiquement rien, à l’exception du logis des abbés commendataires du. Le mur encore debout du chevet de l’église du est en cours de consolidation. De la nef et du transept reconstruits à la fin du on ne distingue plus que les traces sur le sol.", "section_level": 2}], "src_summary": "L’abbaye Notre-Dame de Lanvaux était située sur la commune de Brandivy, aujourd’hui dans le département français du Morbihan, en région Bretagne.", "tgt_summary": null, "id": 2422954}
{"src_title": "Abbaye Saint-Maurice de Carnoët", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Saint-Maurice de Carnoët est une ancienne abbaye cistercienne sur les bords de la Laïta en Clohars-Carnoët, dans le diocèse de Quimper, fondée entre 1170 et 1177 au cœur de la forêt de Carnoët. \"\"La terre était hostile, marécageuse, envahie de serpents, parcourue par les loups...\"\" a écrit son fondateur. Le site était toutefois bien choisi, desservi par la Laïta, fréquentée alors par des bateaux de 10 à 60 tonneaux avec des équipages comprenant jusqu'à 15 hommes qui remontaient jusqu'au port de Quimperlé et étaient obligés d'attendre à hauteur de l'abbaye l'inversion du flot en fonction de la marée. Contrairement à la plupart des abbayes cisterciennes, celle-ci ne s'établit donc pas dans un \"désert\", d'autant plus que le site se trouve aussi à de l'ancienne voie romaine allant d'Hennebont à Bannalec, qui était alors encore fréquentée. Vers 1170 le duc Conan IV donna aux moines cisterciens de l'abbaye de Langonnet plusieurs villages situés à proximité de la forêt de Carnoët pour y établir une communauté. La charte de donation précise que \"les religieux pourront, de la forêt, prendre tout le bois nécessaire à leur usage\". Ils abuseront parfois de ce droit, par exemple en 1566 où ils abattirent une grande quantité de bois, destiné visiblement à être exporté, ce qui vaudra à l'abbé du moment d'être condamné par la justice royale à payer livres de dommages et intérêts. Maurice Duault de Croixanvec (futur saint Maurice de Carnoët), alors abbé de l'abbaye de Langonnet, y fonda en 1177 près des rives de la Laïta une abbaye dénommée Notre-Dame de Carnoët, dont il fut l'abbé jusqu'à sa mort le à l'âge de 76 ans et qui fut deux ans après son décès inhumé dans l'église abbatiale. Un récit biographique fut rédigé par un de ses contemporains, anonyme et la \"\"Vita secunda\"\", fut rédigé ensuite par Guillaume, abbé de Carnoët entre 1323 et 1382. Ces écrits tracent le portrait d'un saint paysan, fidèle à ses origines modestes, même si c'est aussi un lettré qui connaît le latin. De nombreux miracles, concernant des enfants, des marins et des épileptiques, ont été attribués de son vivant et dans les décennies suivant sa mort à Maurice Duault. L'abbaye prendra plus tard le nom d'abbaye Saint Maurice de Carnoët. Pendant six siècles, des moines cisterciens vont faire vivre le domaine pour permettre une autarcie maximale en organisant l'espace autour de l'abbaye, reconstruite au, probablement sous le règne de l'abbé Guillaume Riou, à la tête de l'abbaye de 1616 à 1641, mais les destructions pendant la Terreur lors de la Révolution française vont dévaster l'abbaye, alors abandonnée. Le (21 nivôse an VII), une bande de chouans aux ordres de Jean François Edme Le Paige de Bar, pénètre dans l'abbaye Saint-Maurice de Carnoët et maltraitent un ancien religieux cistercien caché dans les bois, Julien Launay, ainsi qu'un domestique de l'abbaye. Vendue comme bien national et devenue propriété privée, ses restes ont en partie servis de carrière, une partie étant transformée en château dans le courant du. L'abbaye possédait 5 cm de l'humérus droit de saint Maurice. Comme l'abbaye tombait en ruine, la translation de la précieuse relique fut célébrée les 7 et dans l'abbaye de Langonnet, en présence des évêques de Quimper et de Vannes, de 150 prêtres, et de fidèles. Lieu de repos pour l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, le château, dernier grand bâtiment du monastère, subit un incendie le. Il sera rasé par les propriétaires en 1953, à l'exception de la salle capitulaire et du chartrier.", "section_level": 1}, {"title": "Filiation et dépendances.", "content": "L'abbaye de Carnoët est fille de l'Abbaye Notre-Dame de Langonnet.", "section_level": 1}, {"title": "État actuel: intérêt patrimonial et écologique.", "content": "Le domaine, qui couvre désormais 123 hectares, est acheté en 1991 par le Conservatoire du littoral qui, depuis, a engagé un important programme de restauration, tant du patrimoine bâti que forestier, avec des arbres centenaires. Des vestiges de fortifications de l'âge du fer sont encore visibles dans la forêt. Les rives boisées de la Laïta en font un lieu de promenade recherché. C'est la commune de Clohars-Carnoët qui assure la gestion du domaine et l'accueil des visiteurs. C'est un site naturel protégé. Il subsiste aujourd'hui : la \"salle capitulaire\" et le \"chartrier\" du, la \"grange\", la \"ferme abbatiale\", le \"fronton de l'abbatiale\" du et l\"'orangerie\" du. La \"ferme abbatiale\" abrite une exposition sur la vie cistercienne et l'histoire du site, ainsi qu'une colonie de chauves-souris présente dans le grenier, particulièrement des grands rhinolophes (\"Rhinolophus ferrumequinum\") et visible grâce à une caméra infra-rouge.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’abbaye Saint-Maurice de Carnoët ou site abbatial de Saint-Maurice est situé sur la rive droite de la ria de la Laïta, côté Finistère, dans la commune de Clohars-Carnoët, quelques kilomètres au sud de la ville de Quimperlé. C’est une abbaye cistercienne en ruines, mais qui conserve des éléments architecturaux intéressants dans un cadre naturel splendide. Elle intéresse aussi les naturalistes (arbres remarquables, chauves-souris). ", "tgt_summary": null, "id": 1395308}
{"src_title": "Bave (Dordogne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De, la Bave prend sa source à d'altitude, dans le Quercy, au sud de Labathude et sur la commune de Sainte-Colombe, à l'ouest de Montet-et-Bouxal, au lieu-dit Rouqueyroux.. Elle arrose successivement Labathude, Terrou et passe en bordure de Latouille-Lentillac. Elle baigne ensuite Saint-Céré avant de confluer avec la Dordogne en rive gauche, face à l'île des Escouanes, un kilomètre à l'est de Gintrac.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département du Lot, la Bave traverse dix-sept communes et quatre cantons : Soit en termes de cantons, la Bave prend source dans le canton de Lacapelle-Marival, traverse les canton de Latronquière, canton de Saint-Céré, et conflue dans le canton de Bretenoux, le tout dans l'arrondissement de Figeac.", "section_level": 1}, {"title": "Affluents.", "content": "La Bave a 34 affluents référencés :", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Une station hydrologique est en service à Frayssinhes depuis le pour un bassin versant de, et à. Le module à Frayssinhes est de /s.", "section_level": 1}, {"title": "Étiage.", "content": "le VCN3 en cas de quinquennale sèche s'établit à /s.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Le QIX 2 est de /s, le QIX 5 de /s, le QIX 10 de /s, le QIX 20 de /s, le QIX 50 de /s. Pour l'instant le QIX 100 est obligé d'aller chercher ces éléments. Depuis sa mise en service en 1913, la station hydrologique de Frayssinhes a enregistré un débit journalier maximal de /s le 3 mars 1930, un débit instantané maximal de /s le 9 juin 2010, et une hauteur maximale instantanée de 304 cm le 26 septembre 2000. La lame d'eau est de 724 mm.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Bave est une rivière française du Massif central, affluent gauche de la Dordogne, qui coule dans le département du Lot, en région Occitanie.", "tgt_summary": null, "id": 1462700}
{"src_title": "Breuchin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De, la rivière naît au pied du Massif vosgien, au lieu-dit \"Les Cent Sous\", à, sur la commune de Beulotte-Saint-Laurent, c'est-à-dire au sein du parc naturel régional des Ballons des Vosges, dans le pays des Mille étangs, dans le nord-est du département de la Haute-Saône. Elle coule de manière générale d'abord vers le sud-ouest puis vers l'ouest et reçoit plusieurs petits affluents abondants issus de la région des Vosges qui gonflent rapidement ses eaux. Le petit torrent devient ainsi très vite une belle rivière. Elle arrose Luxeuil-les-Bains et peu après conflue avec la Lanterne au niveau d'Ormoiche, à.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département de la Haute-Saône, le Breuchin traverse dix-huit communes et trois cantons : Soit en termes de cantons, le Breuchin prend source dans le canton de Faucogney-et-la-Mer, traverse le canton de Luxeuil-les-Bains, et conflue dans le canton de Saint-Sauveur.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymes.", "content": "Le Breuchin a un hydronyme de même racine que les communes suivantes de Breuchotte, Breuches.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "Le Breuchin traverse une seule zone hydrographique \"le Breuchin\" (U041) de de superficie. Ce bassin versant est composé à 57,81 % de, à 35,68 % de, à 5,60 % de, à 0,87 % de.", "section_level": 2}, {"title": "Organisme gestionnaire.", "content": "Le SAGE Breuchin a été approuvé le 16 octobre 2012 et l'organisme gestionnaire est l'EPTB Saône et Doubs", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "Le Breuchin a sept affluents référencés :", "section_level": 1}, {"title": "Rang de Strahler.", "content": "Donc son rang de Strahler est de trois.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Le Breuchin est une rivière très abondante, puissamment alimentée par les fortes précipitations arrosant le massif vosgien.", "section_level": 1}, {"title": "Le Breuchin à La Proiselière-et-Langle.", "content": "Son débit a été observé durant (de 1967 à 2008) à La Proiselière-et-Langle, localité située un peu en amont de Luxeuil-les-Bains. Son module est de /s pour une surface de bassin de. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit relativement modérées comme on le constate habituellement pour les cours d'eau issus des Vosges. Les hautes eaux sont hivernales et se caractérisent par des débits mensuels moyens situés dans une fourchette allant de 6,30 à /s de décembre à mars inclus. Dès le mois d'avril, le débit baisse progressivement jusqu'aux maigres d'été, en juillet-août-septembre, ce qui entraîne une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de /s au mois d'août, ce qui reste bien confortable.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses-eaux.", "content": "Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque /s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui n'est pas encore très sévère quoique inférieur à 10 % du débit moyen.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues peuvent être très importantes. En effet, les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 57 et /s. Le QIX 10 est de /s, le QIX 20 de /s et le QIX 50 de /s. À titre de comparaison, le QIX 10 de l'Epte à Gommecourt, rivière à débit comparable, mais située à l'ouest du bassin de la Seine, vaut seulement /s, tandis que son QIX 50 est de /s. Ainsi le Breuchin dont le bassin versant est près de douze fois moins étendu que celui de l'Epte, présente des crues plus de deux fois plus abondantes. Le débit instantané maximal enregistré a été de /s le 15 février 1990, tandis que la valeur journalière maximale était de /s le même jour. En comparant ces valeurs avec l'échelle des QIX de la rivière, il ressort que ces crues étaient presque d'ordre cinquantennal, et donc assez exceptionnelles.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "La lame d'eau écoulée dans cette partie (la plus importante) du bassin versant de la rivière est de annuellement, ce qui est très élevé et résulte d'une pluviosité fort abondante sur cette partie du bassin situé sur le versant sud des Vosges. Le débit spécifique (Qsp) atteint par seconde et par kilomètre carré de bassin. Cette valeur place le Breuchin parmi les rivières les plus abondantes de la moitié nord de la France.", "section_level": 2}, {"title": "Aménagements et écologie.", "content": "Une pisciculture est implantée à Amont-et-Effreney, au lieu-dit la Rochotte et élève des truites et des saumons. La \"Nappe du Breuchin\" - eaux souterraines, plan d'eau, rivières, canaux, & zones humides - intéresse sur, mais s'étend aussi en région Grand Est dans le département de la Haute-Marne.", "section_level": 1}, {"title": "Pêche.", "content": "La rivière, aux eaux de bonne qualité, est peuplée de truites et d'ombres sauvages qui permettent la pêche à la mouche.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Breuchin est une rivière de l'est de la France qui coule dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. C'est un affluent très abondant de la Lanterne en rive droite, et donc un sous-affluent du Rhône par la Lanterne, puis la Saône.", "tgt_summary": null, "id": 2482118}
{"src_title": "Olette", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située dans la région naturelle du Conflent sur la Têt et la route nationale 116.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "L'extrême sud de la commune est traversé d'ouest en est par la Têt, qui constitue en outre une partie de la frontière avec la commune de Souanyas.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "L'extrême sud de la commune est traversé d'ouest en est par la route nationale N116, en provenance de Canaveilles et en direction de Joncet. La commune est desservie par des lignes du réseau régional liO : ligne 524 (Fontpédrouse - Prades), ligne 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan).", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "À deux kilomètres au nord-ouest du bourg, le hameau d'Évol qui lui est rattaché est un des plus beaux villages de France.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En catalan, le nom de la commune est ', Èvol étant un des hameaux de la commune. Olette est une francisation dOleta\". Le nom apparaît sous la forme \"Villa Oleta\" dès 875, mais son origine est incertaine.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune d'Évol est rattachée à celle d'Olette en 1827.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Canton.", "content": "À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "La Maison du parc naturel régional des Pyrénées catalanes est installée à la Bastide d'Olette depuis pour accueillir le public et regrouper les employés du parc.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie ancienne.", "content": "La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).", "section_level": 2}, {"title": "Démographie contemporaine.", "content": "Note : à partir de 1831, la population d'Évol est recensée avec celle d'Olette.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "Olette était jadis un point de départ important pour le flottage du bois sur la Têt.", "section_level": 2}], "src_summary": "Olette () (en catalan \"Oleta i Èvol\" ) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. ", "tgt_summary": null, "id": 2239080}
{"src_title": "Trafic d'animaux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Le commerce d'une espèce, de spécimens morts ou vivants, entier ou certains organes, entraine la plupart du temps sa chasse, piégeage et/ou empoisonnement dans la nature, et ont souvent provoqué une décroissance des populations jusqu'à un seuil critique où la survie de l'espèce est menacée. Le commerce d'animaux est considéré comme du trafic à partir du moment où le prélèvement, le transport ou la vente des animaux ou des parties d'animaux concernées est interdit en législation nationale ou internationale, par la convention de Washington (CITES), par exemple.", "section_level": 1}, {"title": "Provenance des animaux ou de leurs sous-produits.", "content": "Les animaux ou parties d'animaux qui font l'objet d'un trafic sont souvent issue d'un prélèvement illégal, autrement nommé braconnage. Le prélèvement peut également être légal dans la législation du pays dont il provient. Dans le cas de l'ivoire d'éléphant, son prélèvement et son commerce était légale avant 1989, cependant aujourd'hui sa vente est interdite. La marchandise trafiquée provient souvent des pays tropicaux, en Afrique, en Asie du Sud-Est, ou en Amérique du Sud, mais pas uniquement (Civelle par exemple en France et Europe).", "section_level": 2}, {"title": "Flux.", "content": "Plusieurs associations et organisations intergouvernementales considèrent qu'il s'agit du troisième plus gros négoce illégal mondial, derrière le trafic de drogue ( de dollars par an en 1995) et le trafic d'armes (estimation difficile) ou le quatrième après le trafic de stupéfiants, la contrefaçon et le trafic d'êtres humains. Les chiffres disparates révèlent la difficulté à estimer cette activité et à distinguer le commerce légal du commerce illégal qui concerne plus des parties d'animaux (peaux de reptiles, cornes de rhinocéros, ivoire, ailerons de requin, ormeaux) que des animaux vivants utilisés comme animaux de compagnie. Le trafic d'animaux est en constante augmentation. En 2002, l'Organisation mondiale des douanes évaluait ce trafic à environ six milliards d’euros. L'association écologiste internationale World Wild Fund (Fonds Mondial pour la Nature - WWF) estime le marché à d'euros par an et selon son rapport en 2006, ce trafic concerne singes, reptiles, 1,5million d’oiseaux, de tortues et de poissons d’aquarium, en plus de « produits dérivés » (1,6 million de peaux de lézards, 1,1 million de fourrures, 1,1 million de peaux de reptiles, 1 million de morceaux de coraux, peaux de crocodiles, trophées de chasse et de caviar, soit un quart du \"\"trafic légal\"\"). L'Office national de la chasse et de la faune sauvage évoque un chiffre de d'euros par an pour l'ensemble des animaux. En 2016, l'IFAW calcule que ce trafic aurait généré 17 milliard d'Euro de recette selon une estimation basse.", "section_level": 2}, {"title": "Débouché.", "content": "Les débouchés du trafic d'animaux peuvent être la médecine traditionnelle asiatique, la demande en nouveaux animaux de compagnie dans les pays occidentaux, ou encore la consommation de \"viande de brousse\" en Afrique, en Chine (ou en occident)...", "section_level": 2}, {"title": "Chine.", "content": "La Chine est l'un des plus gros consommateurs au monde de produits dérivés d'espèces sauvages. Des filières mafieuses y importent et transportant notamment en grande quantité de l'ivoire d'éléphant, des ailerons de requins, des cornes de rhinocéros, de la bile d'ours ou des écailles de pangolin, ces produits sont par exemple utilisés dans la médecine tradionnelle (le plus souvent sans preuve d'efficacité).
En 1995, un rapport du BWG sur «Le commerce des espèces sauvages dans le sud de la Chine» alertait déjà sur l'augmentation du commerce des espèces sauvages en Chine continentale au moins depuis le début des années 1990.
En 2000, les flux transfrontalier de mammifères, d'oiseaux et de reptiles commercialisés entre la Chine et les pays voisins a atteint un niveau sans précédent, au détriment des populations d'animaux sauvages et d'espèces menacées.
Le Qinghai importe aussi une quantité préoccupante d'animaux sauvages du Tibet Qinghai et au Tibet.
En 2008, un article publié dans \"Biodiversity and Conservation\" considérait que. Une enquête faite dans des centres commerciaux, des ports, des marchés frontaliers, des marchés urbains et des magasins a conclu qu'en dépit d'une interdiction prise après la pandémie de SRAS de 2002-2003, une grande quantité d'espèces sauvages commercialisées continue à être vendue dans les régions du Guangxi, du Yunnan et du Qinghai, en grande quantité dans les grandes villes et en particulier dans les villes côtières ou situées le long de la frontière où comme dans d'autres régions de Chine, manger de la faune sauvage est devenu une mode, voire un mode de vie et un symbole d'appartenance à l'élite. Les marchés humides fournissent cette viande sauvage. Un sondage fait dans des sites commerciaux, a montré que si 50% des interviewés disaient souhaiter que la faune soit protégée, 60% reconnaissant en avoir mangé au moins une fois depuis 2 ans (5 ans après l'épidémie de SRAS attribuée à la consommation de civettes sauvages). Les auteurs concluaient que la législation portant sur contrôle du commerce des espèces sauvages est insuffisante et/ou mal appliquée notamment, principalement de la part d'hommes et de jeunes ayant un niveau d'éducation élevé et de bons revenus (alors que dans d'autres pays la viande de brousse alimente plutôt les populations pauvres qui n'ont pas les moyens d'accéder à d'autres sources de protéines animales). Les auteurs recommandaient de mieux informer et sensibiliser le public quant aux impacts négatifs de cette consommation. Depuis le début des années 1990, la possession et la consommation d'animaux sauvages a fortement augmenté en Chine, devenant au début du une mode et un symbole de richesse et de statut social; Morgan 2000; Wang et al.2001 2001a; Nooren et Claridge 2001) tout en étant une source d'énormes bénéfices lucratifs pour des filières légales et illégales, encourageant la croissance du trafic illégal d'animaux qui menace un nombre croissant d'espèces dont par exemple le pangolin chinois (\"Manis pentadactyla\") et le tigre (\"Panthera tigris\"). Selon une estimation se voulant prudente : des dizaines de millions d'animaux sauvages sont expédiés chaque année à partir de niveaux régional et du monde entier vers le sud de la Chine pour l'alimentation, ou vers l'est et le sud-est du pays pour la médecine traditionnelle. Il existe un \"Groupe de travail sur la biodiversité\" au sein du Conseil chinois pour la coopération internationale sur l'environnement et le développement (BWG/CCICED) ; son rapport annuel a estimé que près de 70% des espèces de mammifères en Chine sont menacées en raison de la chasse et de la destruction des habitats naturels, la principale menace étant la chasse excessive[Biodiversity Working Group of China Council for International Cooperation on Environment and Development, BWG/CCICED (1999) The 3rd annual report to China Council for International Cooperation on Environment and Development]. Ce rapport voyait 4 causes principales : la prospérité du pays qui a permis à plus de gens d'acheter de consommer ces animaux, l'amélioration du réseau d'infrastructures qui a rendu plus disponible des «raretés» venant de loin ou de régions antérieurement peu accessibles, l'ouverture des frontières entre la Chine et ses voisins d'Asie du Sud-Est (Vietnam et Laos notamment) qui a facilité la circulation d'animaux braconné (en particulier les frontières entre le Yunnan et le Guangxi avec le Vietnam, le Laos et la Birmanie est jugée la plus préoccupante car les forêts et habitats de ces zones frontalières abritent 70% de la population faunique de chine. Une autre explication est la popularité des reptiles et des amphibiens comme nouveaux animaux de compagnie au Japon, à Hong Kong et à Taiwan, source de nouveaux besoins pour lesquels Hong Kong est devenu l'une des plaques tournantes du trafic et du commerce légal. Le commerce illégal côtoyant le commerce légal (dans des régions où en outre la corruption existe), son contrôle est plus difficile.", "section_level": 3}, {"title": "Europe.", "content": "l'Union européenne est également un débouché majeur d'après l'IFAW, qui a comptabilité 800 dossiers de saisie de faune et de flore protégées, par les douanes dans l'UE. Trois pays concentre 85 % de ce commerce, avec la France en tête.", "section_level": 3}, {"title": "Lien avec le grand banditisme.", "content": "Pendant le génocide au Rwanda, puis les rébellions dans le Kivu des animaux chassés illégalement étaient échangés contre des armes et le trafic d'animaux a alimenté les conflits. Il a également permis de financer Al-Qaïda, puis Boko Haram.", "section_level": 2}, {"title": "Impact.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Conservation.", "content": "Si la déforestation, la destruction des habitats au profit d'activités agricoles ou de l'habitat humain et l'introduction d'espèces envahissantes sont les causes premières de la disparition des espèces animales et végétales, celles-ci sont suivies par la chasse, dont le trafic d'animaux est un corollaire, avec un impact important sur de nombreuses espèces. Le trafic d'animaux met en péril la diversité biologique de la planète, notamment par son impact sur les grands mammifères. Il a également un impact important dans les pays d'où proviennent les marchandises. Les groupes de braconniers font régner la terreur dans les villages, la drogue qui sert à acheter les produits est ensuite largement distribuée, les parcs nationaux confronté à l'insécurité et à la disparition de leur faune ne peuvent attirer de touristes.", "section_level": 2}, {"title": "Sécurité sanitaire.", "content": "Ce trafic d'animaux est aussi source de risques sanitaires car il favorise, souvent à partir de milieux reculés, la circulation de bactéries, virus et parasites dangereux transportés sans contrôle vétérinaire ou sanitaire. À titre d'exemple récent ; le trafic de pangolins a été suspectés dès février 2020 suspecté d'avoir joué un rôle déclencheur dans la pandémie de COVID-19; et selon une étude publiée mi-février, dans le sud de la Chine plusieurs coronavirus liés au virus de la COVID-19 (dont l'un étroitement apparenté pour son domaine de liaison aux récepteurs) ont été génétiquement identifiés dans des pangolins (\"Manis javanica\") saisis lors d'opérations de lutte contre la contrebande. La découverte faite à cette occasion de plusieurs lignées de coronavirus de pangolin et leur similitude avec 2019-nCoV ont fait suggérer que les pangolins devraient être considérés comme des hôtes intermédiaires possibles pour ce nouveau virus humain et selon les auteurs.", "section_level": 2}, {"title": "Lutte contre le trafic.", "content": "La lutte contre le trafic d'animaux protégés fait partie d'une cible de l' de l'ONU.", "section_level": 1}, {"title": "Lutte contre la demande.", "content": "La lutte contre la demande en animaux sauvage ou en produits issues d'animaux sauvage peut prendre plusieurs formes : l'interdiction par la loi du transport ou de la vente de ces produits, la sensibilisation des consommateurs aux effets de leur demande ou la réponse à cette demande par des moyens légaux et moraux.", "section_level": 2}, {"title": "Reglementation.", "content": "Les espèces d'animaux dont le risque d'extinction est élevé sont protégées par la convention de Washington (ou CITES). Celle-ci surveille, régule ou interdit le commerce international des animaux dont la situation est problématique ou peut le devenir si rien n'est fait. L'arsenal législatif doit s'accompagné d'une formation adéquate des douaniers et agents de police qui contrôlent l'importation et la vente d'animaux, pour qu'ils soient aptes à reconnaître les espèces dont le commerce est règlementé.", "section_level": 3}, {"title": "Création de source d'approvisionnement légales.", "content": "L'élevage, y compris d'espèces rares afin de diminuer les prélèvements dans la nature (comme c'est le cas pour certains poissons d'aquarium, des insectes, etc.).", "section_level": 3}, {"title": "Lutte contre le prélèvement.", "content": "De nombreux défenseurs de l'environnement luttent directement contre les braconniers, dans les parcs africains ou asiatiques des brigades armées protègent les animaux. Toutefois, certaines difficultés doivent être surmontées : Il existe aussi des moyens de lutte contre le braconnage « à la source », en améliorant le niveau de vie des communautés locales (vivant généralement dans des pays pauvres), par différents moyens :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le trafic d'animaux est le commerce illégal d'animaux. Il pose des problèmes toujours non-résolus et graves pour la conservation des espèces. Si la déforestation, la destruction des habitats au profit d'activités agricoles ou de l'habitat humain et l'introduction d'espèces envahissantes sont les causes premières de la disparition des espèces animales et végétales, celles-ci sont suivies par la chasse, dont le trafic d'animaux est un corollaire, avec un impact important sur de nombreuses espèces. Ce trafic a également des conséquences sur la sécurité sanitaire des populations humaines.", "tgt_summary": null, "id": 83038}
{"src_title": "Philippe Robrieux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Famille et engagement politique.", "content": "Fils d'un couple que la réussite sociale et professionnelle permet de situer dans « la classe moyenne », Philippe Robrieux, lycéen à Paris, adhère en classe de quatrième à l'Union des jeunesses républicaines de France, proches du PCF, puis en classe de seconde à la cellule communiste du lycée Buffon, où il côtoie Gabriel Cohn-Bendit et Laurent Terzieff. Après la refondation de l'Union des étudiants communistes en 1956, il ne déroge pas de la ligne politique « orthodoxe » de la direction du PCF et est promu secrétaire général de l'organisation étudiante en 1959.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière politique.", "content": "Secrétaire national de l'UEC, il intervient à la tribune du congrès du Parti communiste, tenu à Ivry en. Il participe durant plus d'un an, à des réunions du comité central du PCF, dont il n'est pas officiellement membre. Philippe Robrieux, qui n'est pas réélu au secrétariat général de l'UEC, lors du Congrès de cette organisation (), a été l'une des victimes de l'« affaire Servin-Casanova » en 1961. Il est ensuite l'un des animateurs du « courant italien » de l'UEC. Il quitte définitivement le parti en 1968. Cette partie de sa vie, fondatrice de sa personnalité, puis de son activité d'historien, est racontée dans l'ouvrage autobiographique \"Notre Génération communiste\", qu'il publie en 1977.", "section_level": 2}, {"title": "Historien du communisme.", "content": "Ayant acquis tôt le goût de l'histoire, sous l'influence de ses professeurs de lycée, en particulier Jean Dautry, historien social et militant, son métier lui permet de plonger dans ce dont il ne s'est jamais dépris, l'Histoire contemporaine et singulièrement celle du communisme français. Sa mise à l'écart politique lui fait poursuivre ses études qu'il achève par l'agrégation d'histoire. Il fait ensuite « carrière » d'historien au CNRS. Par ailleurs, il était passionné de football et écrivit un ouvrage sur les \"Grands Goals de l'histoire\".", "section_level": 2}, {"title": "Apport à l'histoire du Parti communiste français.", "content": "La publication de son premier ouvrage, consacré à Maurice Thorez, en 1975 suscite une polémique puisqu'il montre combien la direction du PCF et son secrétaire général firent tout pour « désamorcer » la publication du « rapport Khrouchtchev » () au congrès du PCUS. Le processus de remise en question du stalinisme mettait en cause directement les personnalités les plus importantes du PCF dont Thorez et Duclos. L'ouvrage suggérait un possible rapprochement entre direction du PCF et Parti communiste chinois au début des années 1960. Plus généralement, il offrait pour la première fois au grand public une analyse historique du mode de fonctionnement interne du PCF et de l'Internationale communiste, fort éloignée de l'imagerie officielle. De même, \"L'Histoire intérieure du parti communiste\" constitue à sa publication (étalée de 1980 à 1984) un ouvrage de grande importance, qui permet au plus grand nombre d'accéder à un travail historique n'étant pas, soit l'œuvre d'historiens officiels du PCF, soit d'adversaires politiques résolus. Peut-être le seul auparavant rédigé dans le même esprit, l'ouvrage d'Annie Kriegel paru en 1964 (\"Aux origines du communisme français 1914-1920\") concernait une période plus restreinte et qui, par son éloignement temporel, était moins sujet à la « passion ». Robrieux, voulant comprendre les « zones d'ombres » qui existent dans les mémoires, notamment ceux de Jean Jérôme (de son vrai nom Mikhaël ou Michel Feintuch) et notamment de la période qui va de à, émet l'hypothèse que ce dernier, à la suite de son arrestation, ait été « retourné » par les Allemands et qu'il aurait été responsable de l'arrestation du groupe Manouchian, voire qu'il aurait facilité celle-ci pour le compte des Soviétiques, ces derniers suspectant Manouchian et certains de ces camarades de sympathies « trotskistes ». Cette hypothèse est critiquée par plusieurs historiens comme Annie Kriegel et Stéphane Courtois dans des articles de presse ou divers ouvrages tels que \"Le Sang de l'étranger\" (1989) coécrit par Stéphane Courtois, Adam Rayski (ancien responsable de la section juive de la MOI, resté fidèle au PCF) et Denis Peschanski, historien spécialiste de Vichy, membre de l'Institut de l'Histoire du Temps Présent, et dont la participation à l'ouvrage lui vaut d'être partiellement désavoué par ses collègues historiens. La polémique est également « violente » avec l'historienne Lilly Marcou. À la fin des années 1980 et au long des années 1990, Philippe Robrieux est régulièrement en conflit avec son employeur, le CNRS, où la commission d'histoire et le conseil scientifique comprenaient des représentants du PCF, à cause de son \"intérêt\" obstiné sur le sujet.", "section_level": 1}], "src_summary": "Philippe Robrieux, né le à Paris et mort le, est un historien français, spécialiste du Parti communiste français. Il a aussi été secrétaire général de l'Union des étudiants communistes (UEC) en 1959-1961.", "tgt_summary": null, "id": 1816850}
{"src_title": "Musiques de Grand Theft Auto IV", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Stations de radios.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Electrochoc.", "content": "# : Titres ajoutés dans l'extension \"The Ballad of Gay Tony\"", "section_level": 2}, {"title": "IF99.", "content": "IF99 ou International Funk 99 est une radio funk animée par Femi Kuti, fils de Fela Kuti, musicien africain.", "section_level": 2}, {"title": "K109 The Studio.", "content": "K109 The Studio est une station de radio disco franco-américaine animée par DJ Karl (Karl Lagerfeld).", "section_level": 2}, {"title": "Liberty Rock Radio 97.8.", "content": "† : titres n'apparaissant que dans l'extension \"", "section_level": 2}, {"title": "Radio Broker.", "content": "† Uniquement dans \" et \"Grand Theft Auto: Episodes from Liberty City\".", "section_level": 2}, {"title": "Vladivostok FM.", "content": "Vladivostok FM est une station de musique d'Europe de l'Est organisée par la DJ Ruslana. Le nom est tiré de la ville russe de Vladivostok.", "section_level": 2}, {"title": "Stations de discussions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Public Liberty Radio.", "content": "Station de radio avec intervenants téléphoniques avec (entre autres) l'animateur Lazlow.", "section_level": 2}, {"title": "WKTT Radio.", "content": "Cette station de radio est située dans le quartier \"Dukes\" de Liberty City. Les fans du jeu ont pu appeler un numéro réel sur le site officiel et certaines de leurs interventions sont apparues dans Grand Theft Auto IV.", "section_level": 2}, {"title": "Integrity 2.0.", "content": "Troisième station de talk-show dans le jeu.", "section_level": 2}, {"title": "Musiques de \"GTA IV\".", "content": "Philip Glass, compositeur de la musique utilisée dans le trailer, a été fortement impliqué dans la production musicale de GTA IV. La musique a été décrite comme « moderne et parfaitement adaptée à l'ambiance ». Le thème « Pruit-Igoe » du film \"Koyaanisqatsi\" a été utilisé pour le trailer. Différents médias ont rendu compte de la qualité sonore de GTA IV. On décrit le réalisme du bruit de la circulation sur les trottoirs, en notant la « variable volume et l'intensité des klaxons ainsi que le ronflement constant du trafic », mais aussi « l'assourdissant hochet fréquents des trains bombardé par l'intermédiaire du métro ». Dans GTA IV, le joueur sera en mesure d'entendre et de sentir les basses des véhicules qui passent avec leur radio allumée sur un volume élevé. Sorti en exclusivité temporaire d'un an sur Xbox 360, le titre \"Grand Theft Auto: Episodes From Liberty City\", rassemblant deux épisodes'et'ont vu la playlist du jeu remise à jour avec de nouvelles radios, et de nouvelles musiques dans les radios déjà existantes\". L'intégralité de la liste des morceaux est consultable sur le site officiel mais aussi sur de nombreux sites musicaux.", "section_level": 1}, {"title": "Compilations.", "content": "Une compilation est disponible avec l'édition spéciale de GTA IV, intitulée \"The Music Of Grand Theft Auto IV\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Grand Theft Auto IV est un jeu vidéo comportant une compilations de nombreuses musiques, parfois inédites. Comme les précédents jeux de la série, la trame sonore du jeu est composée en grande partie par les stations de radio. Il existe 19 stations de radios dans Grand Theft Auto IV.", "tgt_summary": null, "id": 177231}
{"src_title": "Apremont (Oise)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Apremont est située dans le Sud du département de l'Oise, à une distance orthodromique de au nord-nord-est de Paris, à la limite entre les forêts de Chantilly, d'Halatte et de la Haute Pommeraie, dans le triangle entre Senlis, Creil et Chantilly. Village-clairière, le territoire de la commune est couvert sur par le bois de la Basse Pommeraie et le bois du Lieutenant, ce qui représente un quart du territoire communal. Ces deux forêts sont la propriété de l'Institut de France et rattachées à son domaine de Chantilly, mais appartiennent géographiquement à la forêt d'Halatte. La forêt privée de la Haute Pommeraie représente un autre quart du territoire. Une partie de l'aérodrome de Creil est par ailleurs situé sur le territoire d'Apremont. Les terres non boisées autour du village sont occupées par le Polo Club et le golf d'Apremont. Le village lui-même s'étale sur le flanc sud du massif de la forêt d'Halatte, à une altitude autour de au-dessus du niveau de la mer, soit une différence d'une trentaine de mètres par rapport à Vineuil-Saint-Firmin, à plus au sud. Le point culminant de la commune se situe sur la butte-témoin au milieu de la forêt de la Haute Pommeraie, à, et le point le plus bas à la limite avec Courteuil, à. Le paysage est marqué par les allées et perspectives géométriques aménagés par André Le Nôtre dans le cadre du parc du château de Chantilly. Les cours d'eau sont complètement absents à Apremont. Apremont possède six communes limitrophes. La RD 1330 Senlis - Creil constitue le principal axe routier, mettant la commune à de l'autoroute A1 par la déviation Nord de Senlis, et à de Creil. La RD 1330 ne traverse pas le village, mais passe à au nord-est. La liaison est établie par la RD 606 (pour la direction de Creil) et la RD 606e (pour les directions d'Aumont et Senlis). En direction du sud, la RD 606 relie Apremont à Vineuil-Saint-Firmin et la RD 924 Senlis - Chantilly. En direction de l'ouest, une étroite voie communale passant par la forêt relie Apremont à Saint-Maximin et à la RD 1016, l'ancienne nationale 16. Sur le plan des transports en commun, Apremont est desservie par la ligne 7 Senlis - Creil du réseau départemental Sud-Oise, exploité par Keolis Oise. Cette ligne est desservie par sept aller-retours du lundi au vendredi (pendant les vacances scolaires, seulement quatre services en direction de Creil), ainsi que par quelques rares services le samedi. La gare la plus proche est celle de Chantilly, avec une desserte fréquente par le TER Picardie pour Gare de Paris-Nord, Amiens et Compiègne. Le patrimoine naturel et paysager d'Apremont est protégé par deux ZNIEFF. La première, de type 1, est le « Massif forestier d'Halatte » n° national 220005064. Du fait que la continuité entre les massifs d'Halatte et de Chantilly, important pour l'échange de grands animaux, soit interrompue par l'espace clôturé du parc du château de Chantilly, une seconde ZNIEFF, de type 2, a été instaurée. Appelée « Sites d'échanges interforestiers Halatte / Chantilly », n° national 220014330, elle porte sur les zones non boisés entre Apremont et la lisière de la forêt de Chantilly. La partie sud de la commune d'Apremont, au sud de la voie communale de Saint-Maximin et de la RD 606e, entre dans le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. D'autre part, le secteur au-delà de la RD 1330 entre dans le site classé « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles » créé par décret du, à l'exception de l'aérodrome. Quant à la forêt de la Haute-Pommeraie, elle a été classée en même temps avec la forêt d'Ermenonville, par arrêté du. Ainsi, l'ensemble des forêts sur la commune sont des sites classés. S'y superpose le site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé antérieurement par arrêté du. Ce site inscrit a préfiguré le Parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du et incorporant l'ensemble de la commune d'Apremont.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Du latin \"asper\" (rude ou escarpé), et \"mons\" (mont). D’après Michel Roblin, ce nom fait, partie de la série des noms de grands domaines gallo-romains dont le radical est formé par un mot commun exprimant une idée de relief. Deux hypothèses sont possibles : à l’origine ce nom n’aurait pas caractérisé un lieu habité, mais seulement un quartier du domaine. S’il désigne aujourd’hui un lieu habité, cet habitat n’est pas originel. Dans l’autre cas, ce nom a désigné originellement un \"fundus\". La composition même de ce toponyme reflète un usage gaulois.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Une industrie de boutons a été introduite en 1675.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Sports.", "content": "Depuis 1999, Apremont accueille le Polo-Club Richard Mille de Chantilly sur la \"ferme d'Apremont\" et a été le théâtre des championnats du monde de cette discipline en septembre 2004. Apremont dispose d'un golf 18 trous (par 72) depuis 1992. Exploité par un groupe financier japonais, il fait partie depuis 2004 du groupe \"Club Albatros\" fondé par Patrick Wallaert (fondateur du \"Paris Country Club\" à Rueil-Malmaison). Les clubs frères de l\"'Apremont Golf & Country Club\" sont Béthemont-la-Forêt (95), Rochefort-en-Yvelines (78) et Cély (77). Un Grand Prix fédéral (ligue de Picardie) y est régulièrement organisé le dernier week-end de juillet.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Monument historique.", "content": "Apremont ne compte qu'un seul Monument historique, qui est situé à cheval sur la commune voisine de Vineuil-Saint-Firmin.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Depuis 2015, sur les terrains du Polo Club de Chantilly, se déroule le Rallye d'Aumale, un rallye automobile touristique et de navigation de véhicules historiques ou de prestige, qui soutient l'Institut Curie pour la recherche contre les cancers infantiles.", "section_level": 2}], "src_summary": "Apremont est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Apremontois\".", "tgt_summary": null, "id": 1759005}
{"src_title": "Gertrude Neumark", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vie privée.", "content": "Neumark naît à Nuremberg, en Allemagne, en 1927. Sa famille, de confession juive, quitte l'Allemagne en 1935. Les papiers de naturalisation de son père, Sigmund, indiquent qu'elle est arrivée avec lui et sa mère Bertha à Miami en provenance de Cuba, le 3 janvier 1940. Il indique que Cuba est leur dernier lieu de résidence. Neumark obtient un BA \"summa cum laude\" en Chimie du Barnard College en 1948 et un MA de Chimie du Radcliffe College l'année suivante. Elle termine son doctorat de Chimie à l'Université Columbia en 1951; sa thèse s'intitule « Approximation libre des nuages pour les calculs orbitaux moléculaires ». Elle décède le 11 novembre 2010, à 83 ans, des suites d'une insuffisance cardiaque.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "Après son doctorat, elle rejoint les Laboratoires de Recherche Sylvania à Bayside (New York) en tant que physicienne principale. Puis en 1960, elle travaille aux Laboratoires Philips, à Briarcliff Manor, où elle travaille jusqu'en 1985. Elle est élue membre de la Société américaine de physique en 1982. De 1982 à 1985, elle est professeur adjoint en sciences des matériaux à l'Université Columbia puis professeur ordinaire en sciences des matériaux à partir de 1985.", "section_level": 1}, {"title": "Recherche & brevets.", "content": "Dans les années 1980, Neumark commence à étudier les propriétés optiques des semi-conducteurs à large bande et développe des diodes capables d'utiliser la plage supérieure du spectre et de servir de source lumineuse supérieure. Les nouvelles LED à courte longueur d'onde, émettant de la lumière bleue, verte, violette et ultraviolette, se révèlent être écoénergétiques, fiables et de longue durée tandis que les diodes laser à courte longueur d'onde peuvent stocker beaucoup plus d'informations de manière plus compacte. Cette nouvelle technologie se prête à une grande variété d'applications, des panneaux d'affichage et des feux de signalisation aux appareils mobiles portables et aux lecteurs DVD haute définition. Ses recherches aboutissent à de remarquables progrès dans le domaine de l'électronique, notamment grâce à l'utilisation des LED bleues, vertes et ultraviolettes comme composants communs en électronique. Neumark dépose un certain nombre de brevets dans la technologie des semi-conducteurs à large bande mais doit lutter pour faire reconnaître son travail. Elle intente des poursuites contre plusieurs sociétés d'électronique, notamment la société Philips Lumileds Lighting Company, Epistar, Toyoda Gosei et Osram en 2005 pour l'utilisation abusive de ses patentes, poursuites qui seront réglées à l'amiable. En 2008, Neumark dépose une plainte visant à bloquer les importations aux États-Unis d'une gamme de produits qui, selon elle, portent atteinte à ses brevets sur la technologie des semi-conducteurs à large bande. Les sociétés finiront par acheter des licences sur ses brevets.", "section_level": 1}], "src_summary": "Gertrude Fanny Neumark, également connue sous le nom de Gertrude Neumark Rothschild (née le à Nuremberg et morte le à Rye (New York)), est une physicienne américaine, connue pour son travail en science des matériaux et en physique des semi-conducteurs notamment sur les propriétés optiques et électriques des semi-conducteurs à large bande et leurs dispositifs électroluminescents.", "tgt_summary": null, "id": 298993}
{"src_title": "Alfred Stucky", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Dès l'école primaire, Alfred Stucky se sent attiré par la technique ; il se destine donc au métier de mécanicien. Tout en respectant son choix, ses parents l'encouragent à faire une deuxième formation et à passer sa maturité. Par la suite, il décidera de s'inscrire à l'EPFZ. Pendant ses études d'ingénieur civil c'est l'hydraulique qui l'attire. Plus tard, il s'intéresse à la faisabilité des projets ; il dira d'ailleurs de l'ingénieur qu'il est un homme d'action. Il suit des stages pratiques auprès du bureau Meyer de Spiez pour la construction de la ligne ferroviaire Zweisimmen - Lenk ainsi que pour des corrections fluviales, puis auprès de l'entreprise Favetto, Bosshard, Steiner & Co., qui l'engage pour la construction de la voie ferrée du lac de Brienz, pendant cinq semaines à Dortmund, où sa formation de base de mécanicien l'aide. Plus tard, son mariage avec Nelly Mathis, la fille d'un architecte, le rapprochera encore d'un autre champ du métier des constructeurs. Engagé dans le bureau Gruner à Bâle en 1917, il perfectionne les méthodes de calcul et introduit la notion de déformation élastique du barrage voûte pour la construction du barrage de Montsalvens. Il propose également d'optimiser la voussure du barrage, non plus sous forme d'arc de cercle, mais de parabole en recherchant la forme optimale, ne se satisfaisant pas simplement de produire un dessin qui autorise le calcul. Cependant, au début du les bases théoriques pour le calcul de barrages paraboliques ne sont pas disponibles. Il résout ce problème en divisant le barrage qu'il étudie alors en 4 arcs horizontaux et 9 secteurs verticaux appliquant les calculs ultérieurs à chaque élément. Lors de la construction de ce barrage, il fait la connaissance du directeur de l'École d'ingénieurs de Lausanne, Jean Landry qui lui propose un poste de chargé de cours en 1927. Il est ensuite nommé en 1938 professeur ordinaire où il déclare, lors de sa leçon inaugurale que l'ingénieur est avant tout un réalisateur, un homme d'action. Il faisait clairement la distinction entre conception et calcul, citant régulièrement l'adage suivant : “Un barrage mal conçu reste un barrage mal conçu, même s’il est bien calculé; un barrage bien conçu reste un barrage bien conçu, même s’il est mal calculé”. Pendant sa carrière, il participe à la construction de 38 barrages de 1915 à son décès, en 1969, dont 20 en Suisse. Il contribue dans ce cadre à 22 avant-projets, 29 études de détail, 26 projets de construction et surveillance de travaux, et 12 expertises, dont ceux de la Dixence et de la Grande-Dixence, de Mauvoisin en 1951, de Moiry en 1954, ou de Luzzone en 1958, mais également à l'étranger où il travaille en Grèce, en Iran sur le barrage de Latiyan, en Roumanie, en Algérie sur le barrage de Beni-Bahdel, ou encore au Maroc et en Tunisie sur le barrage de Beni M'Tir ou Ben Metir. La plupart des publications d'Alfred Stucky traite des problèmes liés aux barrages voûtes. Sa thèse de doctorat porte sur les barrages arqués; ce premier ouvrage sera suivi d'une quarantaine de publications, dont un ouvrage de référence pour les spécialistes des barrages en béton publié en 1957 avec Maurice-H. Derron, puis en 1961 avec son fils Jean-Pierre Stucky et E. Schnitzler, d'un article de synthèse qui résume ses travaux sur les barrages suisses du Châtelot, de Mauvoisin, Moiry, Malvaglia, Nalps, Luzzone, Limmern et Tourtemagne. Alfred Stucky fonde en 1928 le Laboratoire d'essais hydrauliques, puis en 1935 le laboratoire de géotechnique de l'École d'ingénieurs de Lausanne, l'École polytechnique de l'Université de Lausanne (EPUL). À la mort de Jean Landry, en 1940, il lui succède à la tête de l'école qui deviendra quelques années plus tard l'EPFL. En 1943, il préside la nouvelle école d'architecture du canton de Vaud. Une place de Lausanne porte le nom d'Alfred Stucky depuis.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alfred Stucky (né le à La Chaux-de-Fonds et mort le à Lausanne) est un ingénieur suisse. Il a travaillé dans les conceptions de barrages hydrauliques. Il fonde en 1926 le bureau d'ingénieurs qui porte son nom, Stucky SA. Cette société existe toujours et est devenue internationale. En 2013 elle est intégrée au groupe Gruner, où Alfred Stucky a travaillé près d'un siècle plus tôt, de 1917 à 1923. La maison-mère est installée à Renens en Suisse.", "tgt_summary": null, "id": 532380}
{"src_title": "Championnats du monde de cyclisme sur route 1928", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Déroulement.", "content": "La course est de 182 kilomètres pour les professionnels, elle mène les coureurs de Budapest à travers la Puszta, pour revenir dans la capitale hongroise. Cette édition se caractérise par la décision de limiter à trois le nombre de coureurs par pays, ce qui fait que seulement 16 coureurs sont au départ, dont la moitié vont terminer l'épreuve. Les coureurs ont souffert de chaleur et de la poussière, avec des températures allant jusqu'à 35 degrés à l'ombre. Après 40 kilomètres, les deux Belges Georges Ronsse et Jules Van Hevel se sont échappés. Les trois représentants de la sélection italienne, Alfredo Binda et Costante Girardengo qui avaient dominé la course en 1927 et Gaetano Belloni, ont fait en sorte de se marquer, sans tenir compte des autres coureurs, à tel point qu'après la moitié de la course, les deux premiers ont abandonné en même temps, la victoire finale étant devenue impossible. Après la course, la Fédération italienne de cyclisme leur a alors imposé une suspension de six mois pour comportement préjudiciable à l'association. Devant, Van Hevel a chuté après une collision avec une vache et a également abandonné. Ronsse a donc fini avec une avance de plus de 17 minutes. Il s'agit du plus grand écart dans l'histoire des mondiaux. L'Allemand Herbert Nebe, finalement deuxième de la course, a ensuite déclaré qu'il avait été menacé par Fritz von Opel, s'il continuait de courir, car il n'était par sur ce qu'il considérait comme le bon matériel, mais sur un Diamant. Le futur champion du monde Georges Ronsse utilisait quant à lui le « bon matériel », un vélo Opel et un moyeu à roue libre Torpedo. À cela s'ajoute un soupçon sur Ronsse, ainsi que son compatriote Jules Van Hevel, qui se seraient accrochés au véhicule de la société Opel pendant la course. À cause de cette controverse, le contrat de Nebe avec Diamant n'est pas prolongé au début de l'année 1929. Il reçoit plus tard une indemnité, à l'issue d'un procès. Le troisième est l'Allemand Bruno Wolke, qui a remplacé son frère Rudolf, et vice-champion du monde amateur en titre, qui était malade. La sélection italienne réalise le doublé dans la compétition amateur (192 kilomètres), avec la médaille d'or d'Allegro Grandi et l'argent de Michele Mara. Le tenant du titre belge, Jean Aerts prend la troisième place.", "section_level": 1}, {"title": "Résultats détaillés.", "content": "La course est d'une longueur totale de 192 km. Seuls 8 des 16 coureurs au départ ont fini la course.", "section_level": 1}, {"title": "Autour de la course.", "content": "La compétition étant organisée cette année-là en Hongrie, le Tour de Hongrie est pour le coup annulé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les championnats du monde de cyclisme sur route 1928 ont eu lieu le à Budapest en Hongrie. Le champion du monde professionnel est le Belge Georges Ronsse. Le titre chez les amateurs est remporté par l'Italien Allegro Grandi.", "tgt_summary": null, "id": 541916}
{"src_title": "Mouans-Sartoux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Mouans-Sartoux est située dans la vallée grassoise entre Cannes () et Grasse () et à proximité immédiate de Mougins.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Mouans-Sartoux appartient à l’entité territoriale du Moyen-Pays. Son territoire se développe dans une large cuvette du vaste bassin de la Siagne, située en partie centrale de la commune. La surface du patrimoine forestier communal est actuellement évaluée à 180 hectares : Bois des Maures, Bois de la Mourachonne. Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, 1ère génération : Bois des Maures, Forêt de Peygros.", "section_level": 2}, {"title": "Sismicité.", "content": "La commune se trouve dans une zone de sismicité modérée.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et les eaux souterraines.", "content": "Cours d'eau sur la commune ou à son aval : Mouans-Sartoux dispose de deux stations d'épuration :", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "Commune desservie par la départementale D4 depuis Grasse.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "Mouans et Sartoux étaient deux agglomérations séparées : Mouans dans la plaine, alors que Sartoux était installée sur la colline du Castellaras. En 1199, l’abbaye cistercienne Notre-Dame-des-Prés s’établit à Sartoux. À l'origine, Mouans et Sartoux constituent deux communautés distinctes. Vers 1350, comme bon nombre de villages de la région, Mouans et Sartoux sont abandonnés (insécurité, peste). Au, le notaire Étienne Jusbert devint coseigneur de Sartoux. C'est en 1496 que Pierre de Grasse, alors seigneur de Mouans, fait venir soixante familles de Figons de la région de Gênes afin de repeupler son territoire et passe avec eux un acte d'habitation. C'est à cette époque que se construit le village. Au printemps de 1858, Mouans-Sartoux naissait officiellement. Napoléon III réunissait les deux communautés. Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage a été construit en 1962 à l’écart de la ville, à destination de familles de harkis. Ce hameau était parfois appelé « le camp de Timgad ». Il a été habité jusqu’au début des années 1980.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Mouans-Sartoux dispose d'un plan local d'urbanisme. La commune est intégrée dans le Périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCoT’Ouest acté par Arrêté préfectoral le, arrêté par délibération le )", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique municipale.", "content": "Tous les services publics sont gérés en régie municipale directe : services des eaux (système automatisé), service de l’assainissement, ramassage des ordures ménagères, cantines scolaires, transports scolaires et pompes funèbres (avec chambre funéraire et cérémonie des obsèques gratuite). Depuis 1974 et le premier mandat d'André Aschieri, la mairie s'engage dans un combat écologiste et après la crise de la vache folle, elle vise à améliorer la qualité sanitaire des repas de la restauration collective. Malgré les prix élevés de l'immobilier local, ont été achetés par la mairie qui les a préemptés afin de créer une régie agricole produisant des légumes bio pour la restauration collective de la commune. En 2016, les équivalent temps plein de la régie ont permis de produire de légumes, soit 85 % des besoins de la commune. Cette transition s'est faite à coût constant grâce à une réduction du gaspillage de 147 à par repas de.", "section_level": 2}, {"title": "Budget et fiscalité 2016.", "content": "En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants : Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation :.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (22 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (27,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Établissements d'enseignements :", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Professionnels et établissements de santé :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "Commune de tradition rurale, l'économie de Mouans-Sartoux a pendant très longtemps été tournée vers l'agriculture (vigne et oliviers). Au, l'élevage des vers à soie était aussi une des activités économiques de Mouans. En effet, sur le cadastre de 1738, des mûriers sont mentionnés dans différents quartiers, et notamment dans le quartier de la Grand'Pièce, appartenant au seigneur de Mouans, un bâtiment, la magnanerie sert « à tirer la soie ». Elle a fonctionné jusque dans les années 1940. La Ferme Des Canebiers. Jardins familiaux des Canebiers. Plus tard, on a exploité les plantes à parfum (jasmin, rose de mai). Il existe encore quelques champs de fleurs près de la Tour de Laure qui, elle, sert au dépistage des feux de forêt.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Monument historique.", "content": "Le château de Mouans, construit de la fin du au tout début du, est resté la propriété des Grasse jusqu'en 1750, puis il passa aux Villeneuve. Au cours de la Révolution, le château de Mouans subit le sort de bon nombre de demeures seigneuriales. Il passa aux Durand de Sartoux, puis au Peguilhan. C'est « la bonne ville de Grasse », qui le détruira en grande partie. Il redevint la propriété de la famille Durand de Sartoux au début du qui va le réhabiliter. Il sera reconstruit suivant les plans d'origine et conserva ainsi son architecture triangulaire, ses trois tours, sa cour intérieure. Le château de Mouans-Sartoux est devenu grâce à « l'Espace de l'art concret », un centre d'art contemporain permanent et de réputation internationale. Dans les anciennes écuries du château, a été installé un musée rural sur la vie d'antan.", "section_level": 3}], "src_summary": "Mouans-Sartoux (\"Mouans-Sartous\" en provençal de norme mistralienne, \"Moans-Sartós\" en provençal de norme classique) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les \"Mouansois\". ", "tgt_summary": null, "id": 2319641}
{"src_title": "Fatima al-Maasouma", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fatimah Maasouma est née le premier jour du mois de Dhou al qi`da, le onzième mois du calendrier Islamique, en l’an 173 de l’Hégire dans la ville Médine. Son enfance coïncida avec l’arrestation de son père par Hâroun ar-Rachîd à Bagdad, en Iraq, puis son assassinat. Depuis ce temps, Fatimah Maasouma était sous la surveillance de son frère aîné, Ali ar-Rida. Sans proche parent, ni membre de sa famille, Ali ar-Rida fut obligé de s’exiler à Khorasan (Machhad, Iran). Une année après l’exil de son frère et suite à un désir ardent de visiter son frère, Fatimah Maasouma accompagnée de ses frères, neveux et nièces se sont lancés sur la route pour Khorasan. Sa caravane était arrivée dans la ville de Saveh (Iran). Elle tomba malade, comme elle n’eut plus de possibilité de poursuivre son voyage jusqu’à Khorasan, elle décida de quitter la ville de Saveh pour celle de Qom. Elle posa cette question : « Quelle est la distance entre la ville de Saveh et de Qom? ». Ceux qui furent présents lui répondirent : « Nous allons vous transporter à Qom ». Elle ajouta : « parce que j’avais entendu mon père dire » : « La ville de Qom sera le centre de nos partisans (centre du chiisme)» ». Lorsque Fatimah Maasouma arriva à Qom, c’est chez Moussa ibn Khazardj, là où se trouve à présent Meyidan (Rond-point) Mir, que son chameau s’arrêta et où elle passa ses derniers jours.", "section_level": 1}, {"title": "Décès.", "content": "Fatimah Maasouma avait passé quelque dix-sept jours dans la ville de Qom quand elle y décéda, en l'an 201 AH. Elle a été enterrée dans la ville de Qom et son sanctuaire est visité chaque année par des millions de partisans de Ahlul Bayt. Le mausolée de Hazrat-e Ma’soumeh (sanctuaire de Fatima Masoumeh) est le lieu de pèlerinage le plus important à Qom et le deuxième lieu de pèlerinage important en Iran après Mashhad.", "section_level": 1}, {"title": "Hadith sur Fatimah Massouma.", "content": "Muhammad al-Jawad, le neuvième imam chiite duodécimain, a dit que :", "section_level": 1}], "src_summary": "Fatimah bint Musa al-Kadhim (arabe : فاطمة بنت الإمام موسى الكاظم) connue sous le nom de Maasouma est la fille du septième imam des Chiites, Moussa Ibn Jaa'far et de Najma Khatoun et sœur de la huitième imam Chiites duodécimain, Ali ar-Rida et la tante du neuvième imam des chiites duodécimains, Muhammad al-Jawad.", "tgt_summary": null, "id": 2223513}
{"src_title": "SS Conte Rosso", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le paquebot a été construit aux chantiers William Beardmore and Company de Glasgow pour le compte de la compagnie italienne. Il est entré en service en 1922 en transportant des passagers entre l'Italie et New York. Il fut le premier nouveau paquebot transatlantique construit après la Première Guerre mondiale et le plus grand paquebot italien à ce jour. En 1928, il fut remplacé sur la route de New York par le nouveau et commença donc le service entre l'Italie et l'Amérique du Sud. Il fut acquit par l'Italian Line en 1932. La même année débute la desserve Trieste - Bombay - Shanghai, devenant ainsi l'une des principales voies d'émigration pour la population juive d'Allemagne et d'Autriche car Shanghai était l'un des rares endroits qui ne nécessitaient pas de visas d'émigration payés. Il a également servi brièvement comme transport de troupes italien pendant la deuxième guerre italo-éthiopienne dans les années 1930. Le, Antonietta Gigliobianco, 19 ans, est mystérieusement tombée par-dessus bord ; il laisse derrière lui son fils Ernesto, deux ans. Après avoir été remis à l'aumônier du navire, un tollé médiatique s'ensuivit à New York. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut utilisé comme transport de troupes par le gouvernement italien jusqu'au, date à laquelle il fut torpillé et coulé par le sous-marin britannique, commandé par le capitaine Malcolm David Wanklyn. Le paquebot convoyait de Naples à Tripoli. Alors qu'il effectuait ses manœuvres d'approche, l\"'Upholder\" fut frôlé par un contre-torpilleur de la classe Freccia qui ne le vit pas. Wanklyn tira ses torpilles et plongea à avant d'entendre deux explosions. Le navire portant le pavillon du contre-amiral Francesco Canzoneri coula avec 2 279 soldats et membres d’équipage — dont 1 432 survécurent — à une cinquantaine de kilomètres à l'est de la commune sicilienne de Portopalo di Capo Passero.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le SS \"Conte Rosso\" est un paquebot italien actif au siècle. Nommé d'après Amadeus VII, comte de Savoie, le soi-disant « comte rouge », le \"Conte Rosso\" fut réputé pour sa somptueuse décoration intérieure italienne. Notamment parce qu'une grande partie de sa navigation se faisait dans des eaux chaudes, les concepteurs influèrent une salle à manger extérieure, inhabituelle pour les navires de cette époque. Son navire jumeau était le.", "tgt_summary": null, "id": 1735838}
{"src_title": "Allsecur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le a été fondé l'association des assurances : Vereinte Spezial Versicherung AG en Allemagne. Le, Allianz en Allemagne lançait Allianz24, son assurance directe, assurance en ligne à destination des particuliers. En, la marque d'assurance directe prendra le nom d'AllSecur. Pour Allianz il y a alors l'inquiétude d'éveiller les hostilités de plus de 10 000 représentants d'assurance en Allemagne. Ils ont protesté de manière véhémente contre le développement de la distribution via internet et ont obtenu gain de cause. La majeure partie du portefeuille, notamment les opérations salariés, sera donc transférée de manière rétroactive à partir du jusqu'à avril par le biais d'un transfert de portefeuille sur Allianz Versicherung AG. En conséquence, le revenu brut des primes a plongé de manière vertigineuse de 135.5 millions d'euros en 2009 à 52.2 millions d'euros en 2010. Enfin, le, la Vereinte Spezial Versicherung AG a été renommée Allsecur Deutschland AG.", "section_level": 1}, {"title": "Produits d'assurance.", "content": "Allsecur réalise depuis 2010 uniquement des affaires directes via Internet. Depuis la fin 2005, Allsecur commercialise des contrats d'assurance à destination des particuliers : assurance auto et d'assistance, assurance rapatriement, gav (garantie des accidents de la vie privée), et protection juridique. Au début de l'année 2012, Allsecur proposait à ses clients la complémentaire santé et au milieu de l'année la société a rajouté à ses offres l'assurance vie. Depuis, Allsecur offre la possibilité de souscrire en ligne à une assurance habitation et à une assurance responsabilité civile.", "section_level": 1}, {"title": "Structure de l'organisation.", "content": "La société Allsecur Deutschland AG n'a pas d'employés. Les employés sont ceux de la société d'assuranceAllianz Deutschland AG.", "section_level": 1}, {"title": "Gains et situation de risques.", "content": "Les pertes engendrées par Allsecur Deutschland AG ont fortement diminuées ces dernières années. En 2011, on comptabilisait une perte de 15.9 millions d'euros, en 2012, 24.2 millions d'euros et en 2013 31.98 millions d'euros alors qu'en 2014 on comptait seulement 6.6 millions d'euros. Les pertes sont compensées grâce à un, qui comprend également le transfert des pertes, par Allianz Deutschland AG. Dans le même temps le nombre d'assurés augmentent. En 2013 Allsecur Deutschland AG a adopté les exigences réglementaires avec succès et son ratio de solvabilité était de 215%.", "section_level": 1}], "src_summary": "La société AllSecur Deutschland AG dont le siège social est basé à Munich est une filiale du Groupe Allianz Deutschland AG. Allsecur est une société d'assurance.", "tgt_summary": null, "id": 2478533}
{"src_title": "Claude Magnier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Claude-Georges-Ernest-Louis Magnier nait à Paris, dans une famille de relieur d'art de la rive gauche (la maison Magnier). Il suit, après le lycée, les cours de l'École supérieure de commerce de Paris avant de se consacrer au théâtre. Il participe à une tournée en Amérique du Sud avec la troupe du Théâtre-Français, puis joue aux côtés de Simone Signoret et de Brigitte Bardot. Mais la pratique de ce métier lui permet de découvrir sa véritable vocation : auteur dramatique. En 1955, sa première comédie \"Monsieur Masure\" remporte le Grand Prix au Concours d'art dramatique du casino d'Enghien et lance sa carrière. Créée en 1956 à la Comédie-Wagram par Claude Larue, Guy Tréjan et Gérard Séty, dans une mise en scène de Claude Barma, elle part ensuite en tournée avec Jean Poiret, Michel Serrault et Claude Larue. Elle est traduite et jouée dans le monde entier. \"Oscar\" (1958) et \"Blaise\" (1959) témoignent de la même veine humoristique et remportent le même succès. Chaque pièce est conçue pour un ou une comédienne au tempérament exceptionnel : Guy Tréjan dans \"Monsieur Masure\", Pierre Mondy dans \"Oscar\", Maria Pacôme dans \"Léon\" (1963), Robert Lamoureux dans \"Jo\" (1964) et Dany Saval dans \"Herminie\" (1970). Claude Magnier s'essaye à la réalisation, adaptant \"Monsieur Masure\" en 1961 sous le titre \"Réveille-toi chérie\", avec François Périer, Daniel Gélin et Geneviève Cluny. La pièce sera également portée à l'écran aux États-Unis en 1968 avec Doris Day dans \"Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes?\" de Hy Averback. \"Oscar\", film réalisé par Édouard Molinaro en 1967, avec Louis de Funès (qui avait joué le rôle plus de 600 fois entre 1959 et 1972), attire à Paris spectateurs. Un \"remake\" sera produit aux États-Unis en 1991 : \"L'embrouille est dans le sac\" de John Landis, avec Sylvester Stallone et Ornella Muti. Claude Magnier meurt de complications cardiaques le, à l'âge de 63 ans. Marié à Claude Larue, il a un fils, Pierre, né en 1948. Il est également le grand père de l'actice Honorine Magnier.", "section_level": 1}], "src_summary": "Claude Magnier est un acteur, auteur dramatique, scénariste et réalisateur français, né le à Paris où il est mort le. ", "tgt_summary": null, "id": 341536}
{"src_title": "Saint-Estèphe (Dordogne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "En Périgord vert, tout au nord du département de la Dordogne, la commune de Saint-Estèphe est arrosée au sud sur plus de cinq kilomètres par un petit affluent du Bandiat, le ruisseau la Doue dont la retenue forme un plan d'eau de 17 hectares, le \"Grand étang de Saint-Estèphe\". Le territoire communal se trouve tout entier sur le socle granitique du massif de Piégut-Pluviers. Son altitude minimale, 177 mètres, se situe au sud, en aval du moulin de \"Ligneras\", là où la Doue quitte la commune pour s'écouler sur celle du Bourdeix. L'altitude maximale, 300 mètres, est atteinte au nord, quelques centaines de mètres à l'ouest du lieu-dit \"Lacaujamet\". Le bourg de Saint-Estèphe, traversé par la route départementale 88, est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres au sud-sud-ouest de Piégut et sept kilomètres au nord de Nontron. La commune est également desservie par la route départementale (RD) 91E3 et au nord par les RD 91 et 92. Au nord-est, le sentier de grande randonnée GR 4 fait deux brèves incursions sur le territoire communal, au niveau de \"Bridarias\" et \"Lacaujamet\".", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom du lieu fait référence à saint Étienne, premier martyr de la chrétienté. Saint-Estèphe est dérivé de l'occitan \"Sent Estefe\", correspondant à Saint-Étienne. En occitan, la commune porte le nom de \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Au lieu-dit \"Badeix\", l'ordre de Grandmont établit au le prieuré Notre-Dame et Saint-Jean-Porte-Latine dont subsistent d'importants vestiges. Le nom de Saint-Estèphe est relevé sous la forme latine de Sanctus Stephanus deus Ledros au milieu du. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village apparaît sous le nom de Saint Étienne le Droux et c'est d'abord sous ce nom qu'est créée la commune à la Révolution française.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le conseil municipal compte 15 conseillers municipaux élus en 2014.", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Fin 2001, Saint-Estèphe intègre la communauté de communes du Périgord vert granitique créée un an plus tôt. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au, celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Au niveau des classes de maternelle et de primaire, la commune est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec la commune voisine d'Augignac.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Emploi.", "content": "En 2015, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent, soit 39,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente) a augmenté par rapport à 2010 (dix-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,4 %.", "section_level": 2}, {"title": "Établissements.", "content": "Au, la commune compte soixante établissements, dont trente au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin depuis la création de celui-ci en 1998, adhésion renouvelée en 2011. Au sud-est du territoire communal, les vallées de la Doue et d'un de ses affluents sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (\"Agrimonia procera\") et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (\"Hyacinthoides non-scripta\"). Deux sites naturels situés le long du cours de la Doue font l'objet de protections :", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine environnemental.", "content": "Le GR4 de Royan à Grasse passe au nord-est de la commune à Bridarias.", "section_level": 2}, {"title": "Cinéma.", "content": "Plusieurs épisodes de Camping Paradis ont été tournés par Laurent Ournac sur le site du grand étang de la commune.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Estèphe est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.", "tgt_summary": null, "id": 1890776}
{"src_title": "Daniel Meisner", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Daniel Meisner naît en 1585 dans la ville de Bohême (actuellement en République tchèque) de Chomutov, au pied des monts Métallifères. suggère qu'il serait parent avec le peintre Theodor Meisner. Il s'installe dans le quartier de Sachsenhausen de Francfort-sur-le-Main à une date inconnue, comme tous les nouveaux citoyens de l'époque. En 1619, son fils David y est né, puis mort très jeune. Meisner vit, au moins au début, dans des conditions modestes et sans pleins droits civils. On ne connaît pas avec certitude son activité principale. Certaines sources le mentionnent comme poète, mais il n'est pas certain que cela lui ait permis de gagner sa vie et d'entretenir sa famille. Vers 1619-1620, il montre son talent poétique à des rimes sur une série de vues de villes et de châteaux ouest-allemands attribués à Matthäus Merian. Il a ensuite rejoint Eberhard Kieser en tant qu'auteur de vers et de livre d'emblèmes. Il a été fièrement nommé '. Il a été crédité de plusieurs œuvres, dont la'(ou en — le « jardin des plaisirs de l'alchimie »), dont il considéré comme le co-auteur avec Daniel Stolcius, ayant traduit l'œuvre écrite à l'origine en latin dans une édition allemande. Dans les dédicaces aux premiers numéros, Meisner se décrit comme un auteur, inventeur, lauréat de la \", éditeur, imprimeur et graveur. L'éditeur et graveur d'art de Francfort Eberhard Kieser apparaît sur les éditions latines. Plusieurs gravures ont été conservées de contemporains portant des vers de lui. De l'apparition de son nom sur les estampes, certains ont conclu à tort qu'il avait également réalisé les gravures. Meisner est néanmoins surtout connu comme l'initiateur et le co-éditeur du \" (ou en ), une série de représentant des paysages urbains et des slogans moralisateurs en latin et en allemand (sur le mode du livre d'emblèmes). Les villes belges sont représentées sur vingt-quatre estampes, et cinquante concernent des villes néerlandaises. Daniel Meisner a aussi gravé une série de plus de 78 estampes de portraits d'empereurs, de princes du chœur et d'autres nobles à cheval, qu'Eberhard Kieser a publiés. Meisner meurt le, alors que le cinquième tome du \"Thesaurus Philopoliticus\" vient de paraître.", "section_level": 1}], "src_summary": "Daniel Meisner (ou Daniel Meißner), né à Chomutov (Bohême) en 1585 et mort à Francfort-sur-le-Main en 1625, est un poète allemand, et probablement également un graveur. ", "tgt_summary": null, "id": 513667}
{"src_title": "Droit administratif en France", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les sources actuelles du droit administratif.", "content": "Les sources du droit administratif en France sont diverses. La valeur de chacune au sein de la hiérarchie des normes est dans certains cas discutée, néanmoins les sources suivantes sont placées par ordre décroissant de valeur dans cette dernière.", "section_level": 1}, {"title": "Les règles constitutionnelles.", "content": "En raison de la présence d'une constitution écrite, les normes constitutionnelles ne sont pas en principe d'origine coutumière. Cela étant, la jurisprudence dégagée par le Conseil constitutionnel constitue une forme de « pratique constitutionnelle » et peut être considérée comme une source de droit non écrit (ou en tous cas non codifié). Deux sortes de normes constitutionnelles existent : celle de la constitution et d'autres, appartenant au bloc de constitutionnalité. Ce dernier est notamment composé par la jurisprudence constitutionnelle et les grands principes qu'elle a pu dégager.", "section_level": 2}, {"title": "Les normes constitutionnelles écrites.", "content": "La norme constitutionnelle écrite principale est, actuellement, la constitution de la Ve République. Toutefois, le préambule de cette constitution a-t-il une valeur juridique? Une décision du conseil constitutionnel du 16 juillet 1971 (\"\"Liberté d'association\"\") l'a affirmé, tout comme le Conseil d'État en 1960 (\"C.E., Sect, 12 février 1960, Eky\"). Ces solutions sont fondamentales, car elles permettent d'intégrer dans les normes constitutionnelles écrites la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ou encore les Principes Fondamentaux Reconnus par les Lois de la République, tous deux contenus dans le préambule de la Constitution de 1946 auquel se réfère celui de la Constitution de 1958.", "section_level": 3}, {"title": "Les normes constitutionnelles non écrites.", "content": "Ces normes sont composées par la jurisprudence du conseil constitutionnel et les grands principes qui en dégagent : les Principes Fondamentaux Reconnus par les Lois de la République (PFRLR). Selon l'article 62 de la constitution de la Ve République, les décisions du conseil constitutionnel ne sont susceptibles « \"d'aucun recours\" » dans l'ordre juridique français et « \"s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles\" ».", "section_level": 3}, {"title": "Les normes internationales.", "content": "Il s'agit de ce que l'on nomme aussi les « sources extranationales » qui désignent l'ensemble des sources internationales, notamment européennes. Depuis l'arrêt Nicolo (CE, Ass., 20 octobre 1989, \"Nicolo\", Leb. avec les concl. de Patrick Frydman), le Conseil d'État reconnaît pleinement la primauté du droit international sur le droit interne, conformément à l'article 55 de la Constitution. Les juridictions administratives appliquent, et font prévaloir sur les normes de droit interne, à l'exception des normes constitutionnelles (CE, Ass., 30 octobre 1998, \"Sarran, Levacher et autres\", Leb., GAJA ), l'ensemble des normes internationales : Le juge administratif se reconnaît désormais une pleine compétence pour interpréter les traités internationaux (CE, Ass., 29 juin 1990, \"GISTI\", Leb. avec les concl. de Ronny Abraham, qui revient sur la jurisprudence antérieure imposant un renvoi à titre préjudiciel au ministre des Affaires étrangères : CE, 3 juillet 1933, \"Karl et Toto Samé\", Leb. ).", "section_level": 2}, {"title": "La loi.", "content": "Les sources du droit administratif comprennent naturellement les lois dont le respect s'impose dans tous les cas à l'administration. Le droit public français définit traditionnellement la loi d'un point de vue organique et formel : la loi est l'acte des organes législatifs élaboré selon la procédure législative prévue par la Constitution. À cet égard, on distingue plusieurs catégories de lois : loi constitutionnelle, loi organique, loi référendaire, loi de finances, loi ordinaire,... mais toutes ont la même force obligatoire pour les autorités administratives.", "section_level": 2}, {"title": "La jurisprudence administrative.", "content": "Les jurisprudences du Conseil d'État et du Tribunal des conflits ont été déterminantes pour la formation et l'évolution du droit administratif français. On appelle « grands arrêts » les décisions qui ont eu une particulière importance de ce point de vue. L'étude du droit administratif passe nécessairement par la prise en compte de ces arrêts. La jurisprudence a notamment permis de dégager les principes généraux du droit (ou PGD). Ces règles énoncent les principes fondamentaux du droit administratif. Leur existence était implicite depuis la fin du mais deux arrêts (\"C.E., Ass, 5 mai 1944, Dame veuve Trompier-Gravier\" et \"C.E., Ass, 26 octobre 1945, Aramu et autres\") les ont explicités. Les principes généraux du droit ont une valeur législative, même si certains auteurs ont pu soutenir qu'ils avaient une valeur « \"infra-législative et supra-décrétale\" » (René Chapus).", "section_level": 2}, {"title": "Les règlements.", "content": "À côté des lois votées par le Parlement, un certain domaine de compétence a toujours été reconnu aux règlements, qui sont des actes impersonnels et de portée générale émanant des autorités administratives. Les autorités investies du pouvoir réglementaire par la Constitution sont au nombre de deux : Les autorités investies du pouvoir réglementaire par des dispositions législatives ou réglementaires sont nombreuses ; ces autorités disposent alors d'une délégation de compétence : Les autorités investies du pouvoir réglementaire sans texte sont exclusivement les chefs de service. Selon la jurisprudence \"Jamart\" (CE, Sect., 7 février 1936, \"Jamart\", Leb., GAJA ), la qualité de chef de service permet d'adopter des mesures réglementaires afin d'assurer le fonctionnement régulier du service. Appliquée aux ministres (V. supra), cette jurisprudence vaut aussi pour les directeurs des services de l'État (CE, 13 novembre 1992, \"Syndicat national des ingénieurs des études et de l'exploitation civile\", Leb. ) ou des établissements publics (CE, 4 février 1976, \"Section syndicale CFDT du Centre psychothérapeutique de Thuir\", Leb. ), (la publication des AAU et les sanctions lors de son absence par M.D) les maires (CE, 25 juin 1975, \"Riscarrat et Rouquairol\", Leb. ), etc.", "section_level": 2}, {"title": "Contentieux administratif.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Juridictions.", "content": "Le contentieux administratif est assuré par les juridictions de l'ordre administratif et notamment : Il existe par ailleurs des juridictions administratives spécialisées dont la plus importante en nombre d'affaires, la Cour nationale du droit d'asile qui a pour compétence d'examiner les recours formés contre les décisions de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides.", "section_level": 2}, {"title": "Recours.", "content": "Il faut d'abord distinguer le recours gracieux et hiérarchique qui s'exerce auprès de l'administration et le recours contentieux qui fait intervenir le juge administratif. Ensuite, parmi les recours contentieux, on peut distinguer :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le droit administratif français constitue la partie la plus importante du droit public français. Il regroupe l'ensemble des règles juridiques qui régissent l'activité administrative des personnes publiques et des personnes privées. En France, le contrôle de son application est assuré par un ensemble de juridictions qui constituent la justice administrative. ", "tgt_summary": null, "id": 1186806}
{"src_title": "Maite Zúñiga", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "800 mètres.", "content": "Le au meeting de Séville, elle est la Espagnole à courir le 800 mètres en moins de 2 minutes, en battant son record personnel de 5 secondes (1 min 57 s 45). Elle réalise des performances sous les 2 minutes en deux autres occasions : aux Jeux olympiques de Séoul, où elle est finaliste et se classe d'une course dominée par Sigrun Wodars et Christine Wachtel, et en 1989 à la coupe du monde des nations où elle finit en 1 min 58 s 49. Elle cesse de courir sur cette distance en grands championnats à l'issue de la saison 1990, où elle remporte les championnats ibéro-américains mais est éliminée en demi-finales des championnats d'Europe, pour se consacrer davantage au 1 500 mètres.", "section_level": 2}, {"title": "1 500 mètres.", "content": "Dès 1987 Maite Zúñiga participe à ses premiers championnats du monde sur la distance, se faisant éliminer en séries. En 1988, elle réalise 4 min 6 s 44 à Oslo et efface le record d'Espagne jusque-là détenu par Carmen Valero. En 1992 les Jeux olympiques se déroulent dans son pays. À Barcelone, elle bat son record national en demi-finales puis à nouveau en finale, terminant lors du sacre de Hassiba Boulmerka. Après cette date, sa meilleure saison est en 1997, lorsqu'elle finit des championnats du monde et des Jeux méditerranéens de Bari. Elle achève sa carrière en 1999 après une aux championnats du monde.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "National.", "content": "Senior :", "section_level": 3}], "src_summary": "María Teresa \"Maite\" Zúñiga Domínguez (née le à Eibar) est une athlète espagnole, spécialiste du demi-fond. Elle a dominé le demi-fond espagnol dans les années 1990, avant que n'émergent les Mayte Martínez, Nuria Fernández et autres Natalia Rodríguez.", "tgt_summary": null, "id": 706070}
{"src_title": "Concile de Tours (567)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Représentants.", "content": "Ce synode fut présidé par l'évêque de Tours Euphrône. L'assemblée était formée des évêques des provinces de Tours, de Rouen et de Sens, parmi lesquels on comptait deux personnalités distinguées, les évêques de Paris et de Rouen : Germain et Prétextat. Mais les représentants de Bordeaux étaient absents en raison d'une difficulté politique. En effet, il restait un grave contentieux entre le roi de Paris et les clercs d'Aquitaine : Caribert avait refusé au métropolite de Bordeaux la nomination d'Héraclius, un de ses prêtres, en remplacement au synode de Saintes d'Emerius, choisi par le feu roi Clotaire I, et il avait même condamné Héraclius à l'exil.", "section_level": 1}, {"title": "Ses canons.", "content": "Ce concile suivit celui de Paris tenu vers 561. Durant le synode, les 28 canons plus importants que les précédents furent adoptés. Cependant, concernant les quatre derniers, les canons XXV à XXVIII, il s'agissait des renouvellements de ceux du concile de Paris, mais renforcés. Le premier objectif de celui-ci était rétablir solidement la cohésion du clergé derrière le métropolitain. Dans cette optique, les synodes annuels, auquel même un ordre royal ne pouvait pas dispenser d'assister, étaient prévus (canon I). Une autre décision politique fut choisie afin d'éviter des désordres : sans que les opposants politiques ne demeurent aux portes du royaume, l'approbation du métropolitain était dorénavant obligatoire pour nommer un évêque en Armorique (canon IX). D'autres canons se consacraient principalement à l'amélioration de la liturgie ainsi qu'aux rapports entre les clercs, les moines et les femmes, notamment aux mariages incestueux. Au regard des confirmations du synode de Paris, les assissins des pauvres furent, par exemple, excommuniés selon le canon XXVIII, comme les ecclésiastiques simoniaques. Donc, avec le concile de Tours, l'autorité précisa et ordonna clairement plusieurs cas d'excommunications. Ainsi le synode confirma-t-il également l'excommunication de Caribert I, exécutée par l'évêque de Paris saint Germain, d'après le canon XXV. En effet, le souverain s'était marié avec l'une des sœurs de ses précédentes épouses. Ce canon citait symboliquement le.", "section_level": 1}, {"title": "Dans le domaine liturgique.", "content": "Le synode se distinguait également dans le domaine liturgique. Non seulement il y confirma formellement l'usage des hymnes ambrosiens mais aussi recommandait les hymnes composés par d'autres auteurs catholiques. Désormais, les hymnes occupaient une place importante dans la liturgie, tels les psaumes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le second concile de Tours est ouvert le. Il précise que tout ecclésiastique trouvé dans son lit avec une femme sera excommunié pendant un an et réduit à l’état laïc (nicolaïsme) et donne aux évêques le droit d’excommunier les juges oppresseurs qui n’ont pas obtempéré aux réprimandes épiscopales. Les évêques rédigent une lettre pastorale introduisant la perception de la dîme considérée alors comme une aumône.", "tgt_summary": null, "id": 998780}
{"src_title": "Zawado", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "À 13 ans le jeune Zawadowski découvre la peinture française. En 1910, il entre dans l’atelier du professeur Józef Pankiewicz, à l’École des beaux-arts de Cracovie. En 1912, ce dernier l’encourage à se rendre à Paris. Après un court séjour à La Ruche (cité d'artistes), il s’installe à Montmartre. Il devient ensuite l’un des acteurs de la communauté artistique de Montparnasse. Il signe alors son unique contrat d’exclusivité avec le marchand de tableaux allemand : Paul Cassirer qui lui organise plusieurs expositions en Allemagne. Pendant la guerre, il demeure quatre années en Espagne, notamment à Madrid, où il retrouve ses amis peintres polonais ainsi qu’Arthur Rubinstein. En 1919, la guerre terminée, il peut alors rentrer à Paris. En 1920, Modigliani vient de mourir et Zawado reprend son atelier. L’été, souvent en compagnie d’autres artistes, Zawado se rend vers leurs destinations favorites : à Saint-Cirq Lapopie, à Collioure en même temps que Foujita, à Sanary ou à Le Blanc, ainsi qu’en Bretagne pour y peindre des paysages. Très lié avec Léopold Zborowski, un des grands marchands d’art moderne et notamment de Modigliani, il lui confie la vente de ses tableaux. C’est celui-ci qui lui demande de signer ses œuvres : Zawado. En 1928, il entre au « Cercle des artistes polonais à Paris ». Entre 1920 et 1930, il participe à la vie artistique de la première Ecole de Paris. Il y côtoie de très nombreux écrivains, musiciens et peintres bien évidemment. Il expose en Pologne, à Paris (à la Galerie Bénézit) et à Londres. En 1930, Zawado commence à séjourner à Aix-en-Provence. En 1938, il prend la direction, à Paris, de l’Institut polonais des beaux-arts. En 1945, il s’installe définitivement à Aix, mais garde un atelier à Paris. Dans les années soixante, ont lieu les premières grandes expositions personnelles à Aix, en particulier à la Galerie Spinazzola. Désormais Zawado expose surtout dans le midi de la France. Cependant une très grande rétrospective a lieu en 1975 à Cracovie, suivie en 1976 d’une exposition personnelle à New-York. C’est dès lors tout un monde, fait d’écrivains, de musiciens et surtout de peintres qui viennent lui rendre visite. Georges Duby, à propos de la rétrospective de 1991, à la Galerie de la Prévôté à Aix écrit : «...la méditation de Zawado devant la lumière de ce pays s’est ainsi poursuivie pendant un demi-siècle, et l’on discerne dans son œuvre aujourd’hui, rassemblée, ce que sous cette méditation, il apportait avec lui des origines : un émoi devant la couleur portée à sa plus forte vivacité, et cette fougue surtout, qui emporte la composition dans le jaillissement des bourrasques... »", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Essentiellement des paysages et des natures mortes parmi lesquelles de nombreux bouquets, ses ateliers d’artistes et quelques portraits, témoins principaux de ses cinquante années passées en Provence ; des aquarelles, notamment les environs d’Aix-en-Provence, le lac de Garde, et l’Espagne.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jan-Waclaw Zawadowski, dit Zawado, (Pologne russe 1891 - Aix-en-Provence 1982), est un peintre polonais, de l'École de Paris, proche du Postimpressionnisme.", "tgt_summary": null, "id": 316055}
{"src_title": "Micheál Mac Liammóir", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Mac Liammóir est né dans une famille protestante vivant dans le quartier Kensal Green de Londres. En tant qu'Alfred Willmore, il était l'un des principaux acteurs enfants sur la scène anglaise, en compagnie de Noël Coward. Il est apparu pendant plusieurs saisons dans la pièce de \"Peter Pan\". Il a aussi étudié la peinture à Slade School of Fine Art à Londres, en continuant à peindre tout au long de sa vie. Dans les années 1920, il a voyagé dans toute l'Europe. Willmore a été fasciné par la culture irlandaise: il a appris l'irlandais dont il parlait et écrivait couramment et il a changé son nom à une version irlandaise, se présentant en Irlande comme un descendant des catholiques irlandais de Cork. Plus tard dans sa vie, il a écrit trois autobiographies en irlandais et les a traduites en anglais. Mac Liammóir et son frère Edwards sont enterrés l'un à côté de l'autre au cimetière de St. Fintan, Sutton à Dublin.", "section_level": 1}, {"title": "Hommage.", "content": "La vie et le développement artistique de Mac Liammóir font l'objet d'une étude importante de Tom Madden, \"The Making of an Artist\". Edwards et Mac Liammóir ont fait l'objet d'une biographie, intitulée \"The Boys\" de Christopher Fitz-Simon. La pièce \"Gates of Gold\" de Frank McGuinness est également un hommage à Edwards et Mack Liammuar.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "Alors qu'il travaillait en Irlande avec la compagnie de tournée de son beau-frère Anew MacMaster, Mac Liammóir a rencontré un homme qui allait devenir son partenaire et amant, Hilton Edwards. Leur première rencontre a eu lieu à l'Athénée, Enniscorthy, comté de Wexford. Décidant de rester à Dublin, où ils vivaient à Harcourt Terrace, le couple a aidé à la production inaugurale du théâtre de langue irlandaise de Galway, An Taibhdhearc; la pièce était la version de Mac Liammóir de \"The Pursuit of Diarmuid and Gráinne\", dans laquelle Mac Liammóir jouait le rôle principal de Diarmuid Ua Duibhne. Mac Liammóir et Hilton Edwards se sont ensuite lancés dans leur propre entreprise, en co-fondant le Gate Theatre de Dublin en 1928. Gate Theatre est devenu une vitrine pour les pièces de théâtre et le design modernes (bien que Mac Liammóir ait continué à s'impliquer par la mythologie celtique). Les tenues et costumes de Mac Liammóir ont été les éléments principaux du succès de Gate Theatre. Parmi ses nombreux rôles célèbres, dont Robert Emmet / Le Président dans \"The Old Lady Says \"No!\"\" de Denis Johnston et le rôle-titre dans \"Hamlet.\" En 1948, il est apparu dans la production télévisée NBC de \"Great Catherine\" avec Gertrude Lawrence. En 1951, lors d'une pause dans la création d\"'Othello\", Mac Liammóir produit le \"Return to Glennascaul\", une histoire fantôme d'Orson Welles, dirigée par Hilton Edwards. Il a joué Iago dans la version cinématographique d' \"Othello\" de Welles (1951). Son Iago est inhabituel car Mac Liammóir avait environ cinquante ans (et avait l'air plus âgé) quand il a joué le rôle, tandis que la pièce donne à Iago 28 ans. Peut-être cétait dû à l'interprétation supposée de Wells - il voulait que Iago il voulait qu'Iago soit joué comme un \"impuissant\" plus âgé, dévoré par la jalousie du jeune Othello. L'année suivante, il joue le rôle de pauvre Tom dans le film de Welles \"King Lear\" (1953) pour la CBS. Mac Liammóir a écrit et dirigé le one-man show intitulée \"The Importance of Being Oscar\", basée sur la vie et le travail d'Oscar Wilde. En, la production de RTÉ One lui a offert le prix Jacob's Award. \"The Importance of Being Oscar\" a ensuite été filmé par la BBC avec Mac Liammóir jouant ce rôle. Il a raconté le film de 1963 \"Tom Jones\" et était le conteur irlandais dans \"30 Is a Dangerous Age, Cynthia\" (1968) avec Dudley Moore. En 1969, il a joué un rôle de soutien dans \"La Lettre du Kremlin\" de John Huston. En 1970, Liammóir a joué le rôle de narrateur sur l'album culte \"Peace on Earth\" du showband nord-irlandais The Freshmen et en 1971, il a joué le professeur d'élocution dans \"What's the Matter with Helen?\" de Curtis Harrington\".\"", "section_level": 1}, {"title": "Relation avec Edwards et héritage.", "content": "L'universitaire Éibhear Walshe de l'University College Cork note que Mac Liammóir et Edwards ne se sont jamais identifiés comme gays car \"le discours culturel irlandais n'adapte tout simplement aucune identité sexuelle publique en dehors du consensus hétérosexuel\", notant que la société irlandaise à l'époque n'a été enregistrée que communautés et cultures lesbiennes et gays. Cependant, ils étaient des éléments importants sur la scène sociale de Dublin et, comme le note Walshe ailleurs,. Walshe poursuit en disant que. International Dublin Gay Theatre Festival présente un prix de \"Meilleur Acteur\" en son nom.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alfred Willmore ( - ), connu sous le nom de Micheál Mac Liammóir, était un acteur, dramaturge, impresario, écrivain, poète et peintre irlandais d'origine britannique. ", "tgt_summary": null, "id": 1131368}
{"src_title": "Jacques Égide du Han", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Son père, Philippe du Han, était seigneur de Jandun et \"conseiller d’État & privé\", et sa mère, Marie d'Auger, était la fille de Juliadon d'Auger, lieutenant général et gouverneur des villes et citadelles de Mézières et Charleville. Philippe du Han, huguenot, avait quitté la France après la révocation de l'Édit de Nantes, pour se rendre à Berlin en 1687 ; il y fut d'abord secrétaire du grand électeur puis conseiller d'ambassade et de révision. Sa femme et son fils l'y rejoignirent en 1690. Jacques Égide suivit ses premières études au Collège français de Berlin, sous l'égide de Mathurin Veyssière de La Croze, puis de Philippe Naudé. Le comte de Dohna lui confia le rôle de gouverneur de son fils Albert-Christophe. Il accompagna son élève au siège de Stralsund en 1715, et il y servit même en qualité de volontaire. Il s'y fit remarquer par le roi Frédéric-Guillaume I de Prusse qui se résolut à l'employer dans l'éducation de son fils, le prince royal. Ce prince, qui allait devenir Frédéric II, n'avait que quatre ans lorsque \"du Han\" lui servit de précepteur en 1716 ; il le fut jusqu'en 1727. Pour le récompenser de ses services, le roi Frédéric-Guillaume I le nomma, cette année-là, conseiller de la justice allemande et de la justice supérieure française. En 1730, le 3 septembre, ce roi, mécontent des fréquentations de son fils, exila \"du Han\" à Memel où il resta jusqu'en 1732, époque à laquelle il fut affecté à la cour de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel, l’aïeul de la reine de Prusse ; il y resta jusqu'en 1740. Cette année-là, Frédéric II, succédant à son père sur le trône de Prusse, le rappela auprès de lui, à Berlin. En janvier 1744, il fut nommé membre de l'Académie royale des sciences de Prusse. Il avait suivi Frédéric II dans sa campagne militaire de 1741, il en revint malade. Il mourut, dans la souffrance, de cette maladie en.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jacques Égide du Han, né le à Jandun et mort le à Berlin, parfois nommé Jacques Égide Duhan de Jandun, fut le précepteur de Frédéric II de Prusse.", "tgt_summary": null, "id": 175260}
{"src_title": "Landmann (titre)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le terme \"Landmann\" désigne les membres issus de branches cadettes nobles qui n'ont pas hérité de titres. Ils forment une aristocratie foncière composée de gentilshommes qui sont propriétaires de domaines ruraux. Ces petits nobles ont le droit de rattacher le nom de leur terre à leur nom pour marquer leur appartenance à la noblesse. Leur domaine foncier était désigné par le terme allemand \"\". La particule « von » représentait une attache ancienne à la terre alors que le « zu » marquait un changement de terre ajouté au nom ou une acquisition récente. Bien souvent les \"Landmänner\" étaient d'une noblesse assez ancienne et ainsi pouvaient se sentir supérieur à des titres plus élevés mais plus récent. L'ancienneté de la noblesse était comme dans de nombreux autres pays un élément de prestige qui pouvait parfois être plus important que le rang du titre. Les armoiries des \"Landmänner\" sont souvent surmontées d'un heaume et d'un tortil.", "section_level": 1}, {"title": "Transmission de la noblesse.", "content": "Contrairement à la France ou prédomine la primogéniture masculine, la noblesse allemande est transmissible aussi bien par les hommes que par les femmes en primogéniture. Le mode de transmission était généralement fixé par les lettres patentes au moment de l'obtention de la noblesse. Les \"Landmänner\" étaient très souvent des descendants de personnes anoblies à titre personnel, en effet il était de coutume que la famille et les héritiers d'un titre personnel se voient quand même octroyer le statut de « noble » et soient intégrés à la noblesse sans titre du Saint-Empire.", "section_level": 1}, {"title": "Vénalité de la noblesse sans titre.", "content": "L'appartenance à la noblesse sans titre pouvait se faire de différentes manières : par relégation après la perte d'un titre et d'un fief soit par une fonction/charge qui permettait d'accéder à la noblesse sans titre (être Hérault d'armes permettait d'accéder à la noblesse). Appartenir à la noblesse sans titre était considéré comme un statut social prestigieux parmi la bourgeoisie fortunée car la noblesse sans titre était accessible par l'achat d'une lettre de noblesse. Les prix variaient considérablement d'une région à l'autre et étaient basés sur un calcul complexe qui tenait compte de la situation économique de la région, du nombre d'habitants et du taux de nobles par rapport à la population totale de la région. Les lettres de noblesse coûtaient en moyenne plusieurs centaines de florins/Gulden (pièces d'or). Afin d'éviter une trop forte augmentation de la population noble et une explosion de l'achat de lettres de noblesses le prix minimum était fixé à 300 florins et pouvait dans certaines région dépasser les 1000 florins ce qui était relativement élevé. En outre l'achat d'une lettre de noblesse dans les régions pauvres en nobles ne coûtait que 20 florins à l'exception de certaines villes où le prix était porté à 80 florins car il y avait une surreprésentation de la noblesse parmi la population.", "section_level": 1}], "src_summary": "Landmann ou Landmann von est une qualification noble allemande désignant les membres de la noblesse non titrée. Il est l'équivalent de l'Ecuyer en France, l'Esquire en Angleterre ou du Junker en Prusse. ", "tgt_summary": null, "id": 537007}
{"src_title": "Gray Matter (jeu vidéo)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Depuis qu'il a perdu sa femme dans un terrible accident, le célèbre et mystérieux neurobiologiste David Styles vit reclus dans son manoir de Dread Hill House en Angleterre. À la suite d'un malentendu, il engage Samantha Everett, magicienne fauchée, comme nouvelle assistante. Le joueur, qui joue alternativement avec les deux personnages, enquête sur des évènements étranges qui sèment le trouble à Oxford depuis peu.", "section_level": 1}, {"title": "Personnages.", "content": "Samantha Everett : Jeune américaine orpheline, elle parcours le monde en quête de nouveaux tours de magie. En arrivant à Oxford, son but initial est d'intégrer le prestigieux mais sélectif, club de prestidigitateurs \"Daedalus\". Le joueur la voit pour la première fois alors qu'elle vient de se tromper de chemin et que sa moto tombe en panne au bord de la route, sous une pluie battante. Elle trouve alors refuge au manoir de Dread Hill House en se faisant passer pour la nouvelle assistante du Dr. Styles. David Styles : Célèbre neurobiologiste qui travaille sur le psychisme. Tristement connu depuis un grave accident de voiture qui a tué sa femme et brulé la moitié de son visage. Terrassé par la mort de celle-ci, il vit depuis reclus dans son manoir et ne fait rien pour arranger sa réputation. Depuis que sa gouvernante lui a rapporté avoir vu plusieurs fois une jeune femme errer autour du manoir, il ne peut s'empêcher de faire le lien avec ses récentes visions du fantôme de sa défunte épouse. Il se lance alors dans un nouveau projet de recherches qui permettrait de prouver que le cerveau humain est capable de faire apparaître ce qu'il veut.", "section_level": 1}, {"title": "Système de jeu.", "content": "Étant un point 'n' click, le jeu se joue entièrement à la souris (pour la version PC). Ainsi, le joueur dirige Samantha ou David dans le décor et se déplace ou interagit avec des objets ou des personnages en cliquant dessus. Les objets peuvent être récupérés à l'aide du clic gauche et gardés pour servir plus tard, tandis que le clic droit permet de le prendre depuis l'inventaire. Ils peuvent également être combinés pour former de nouveaux objets et débloquer le scénario. Samantha étant une prestidigitatrice en herbe, celle-ci a à disposition un carnet de tours de magie qui seront souvent utiles pour avancer dans le jeu. Le jeu se découpe en huit chapitres durant lesquels un certain nombre d'objectifs sera à remplir pour accéder au chapitre suivant (certains objectifs sont cependant facultatifs). Tout au long de \", le joueur devra résoudre des puzzles, des énigmes, ainsi que mener des interrogatoires et faire des tours de magie aux différents personnages qu'il sera amené à rencontrer. Le gameplay reste le même pour les deux personnages (hormis le fait que David ne puisse pas réaliser de tours de magie). Néanmoins, l'ambiance et l'approche de l'intrigue diffèrent chez les deux héros, en sens qu'ils n'ont pas le même caractère, les mêmes convictions, ou les mêmes compétences, et poursuivent un but différent.", "section_level": 1}, {"title": "Développement et sortie.", "content": "La sortie de \" était initialement annoncée pour 2003, alors connu sous le nom de Projet Jane-J. En 2004, le développement du jeu est néanmoins mis en suspens jusqu'à l'intervention de l'éditeur allemand Anaconda deux ans plus tard, qui relance le travail. Le projet passe ensuite entre les mains de dtp entertainment. À la suite de différents retards, la date finale de sortie est finalement fixée à, de même qu'une sortie non seulement sur PC mais aussi sur Xbox 360.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ce projet a été dirigé par Jane Jensen, rendue célèbre par la trilogie d'aventure Gabriel Knight sur laquelle elle avait travaillé en tant que game designer et figure majeure du jeu d'aventure des années 1990. Son mari Robert Holmes a également pris part à la création du jeu, puisqu'il est l'auteur de la musique du jeu.", "tgt_summary": null, "id": 2215413}
{"src_title": "Giuseppe Cino", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière et réalisations.", "content": "Poursuivant les recherches stylistiques de son contemporain Giuseppe Zimbalo il entreprit à Lecce la construction de plusieurs édifices représentatifs du style baroque spécifique à la cité et sa région. Ses édifices, d'une grande légèreté, reprennent le foisonnement d'ornements et de sculptures qui décorent les façades déjà utilisé par Zimbalo. Cino conçoit les façades comme des décors de théâtre qui masquent le bâtiment et qui doivent fasciner par la profusion des détails plus que par leur caractère imposant. Son talent le fait vite remarquer et la plus grande partie de ses réalisations sont des commandes importantes de l'Église - en la personne des évêques métropolites de Lecce - qui a lancé et stimulé la fièvre constructrice qui s'empare de Lecce au. On lui doit les plans de l'Eglise \"Santa Chiara\", puis au début du la construction des églises des \"Alcantarine\" et du \"Carmine\". Ses deux plus importantes réalisations et réussites sont cependant l'achèvement du \"Palais des Célestins\", où il succéda à Zimbalo en tant que maître d'œuvre et l'édification du \"Palais du Séminaire\", sur la place de la Cathédrale, commandé par l'évêque Antonio Pignatelli, futur pape Innocent XII. Ces deux palais sont les plus baroques des édifices civils de Lecce, et s'intègrent parfaitement dans l'espace théâtral qu'ils occupent, le \"Palais des Célestins\" étant attenant à la célèbre \"Basilique Santa Croce\" de Zimbalo et le \"Palais du Séminaire\" occupant l'un des quatre côtés de la place fermée de la Cathédrale, conçue comme une immense scène baroque. Par ailleurs Giuseppe Cino est aussi le rédacteur de \"Mémoires\" dans lesquelles il raconte ses années d'activité à Lecce, période de foisonnement artistique important, et qui constituent un document précieux pour l'histoire du développement de la scène baroque de la ville et la connaissance de la vie locale à la fin du.", "section_level": 1}], "src_summary": "Giuseppe Cino, né à Lecce dans les Pouilles, le, mort dans la même ville en avril 1722, est un architecte italien de la période baroque. ", "tgt_summary": null, "id": 620410}
{"src_title": "Wikio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Principes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Portail d'actualités.", "content": "Wikio se définissait comme un portail d’information qui fouille dans les sites de presse et dans les blogs pour permettre aux internautes de trouver l'actualité qui les intéresse. Wikio proposait aussi plusieurs services à l’attention des internautes et plus particulièrement des blogueurs :", "section_level": 2}, {"title": "Classement des blogs.", "content": "Les blogs sélectionnés sont choisis en fonction de la qualité de leur contenu et classés en fonction du nombre de rétrolien.
Depuis, ce classement (continué sur ebuzzing labs depuis ), prend aussi en compte le nombre de tweets et retweets. Les blogueurs avaient la possibilité d’afficher leurs positions au classement par l’intermédiaire d’un badge qu’ils placent sur leurs blogs.", "section_level": 2}, {"title": "Outils et widgets.", "content": "Wikio propose différents services, prenant la forme de boutons et de widgets que les blogueurs ou les webmasters peuvent mettre en place sur leurs sites comme un bouton d’abonnement universel pour les flux RSS ou encore un bouton de vote pour les réseaux sociaux. Ce dernier permet aux internautes de voter pour un article en vue de le rendre plus visible.", "section_level": 2}, {"title": "Technologie.", "content": "Wikio s'appuyait sur une technologie de recherche sémantique multilingue développée par la société Sinequa (plateforme de Cognitive Search & Analytics, avec une technologie brevetée de moteur de recherche qui allie des fonctionnalités \"full-text\" morphosyntaxique, statistique, et sémantique).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Wikio a été lancé le en France, et, début 2007, dans les autres pays. Devenu européen, il fusionne, en, avec eBuzzing, régie de monétisation de blogs créée par Bertrand Quesada en 2007 avec l'aide de Pierre Chappaz. Wikio s'affiche désormais comme un Groupe de social media marketing européen. Le groupe réalise ensuite sept opérations de croissance externe, notamment avec Promodigital en Italie, Trigami en Allemagne, et en France Overblog (première plateforme de blogs européenne) et Nomao (moteur de recommandations locales). Wikio propose des versions de son service pour les États-Unis, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni. En, Wikio et Overblog ont apporté leurs titres à la création d'un nouvel ensemble, Wikio Group, destiné à devenir le leader européen du Social Media Marketing. Pierre Chappaz est à la direction de ce nouveau groupe, qui depuis porte le nom de « eBuzzing ». En, le groupe Wikio a fusionné avec Nomao, un moteur de recherche local. Le groupe Wikio, était représenté par les marques et sites Wikio, Ebuzzing, Overblog et Nomao. En 2010, le groupe affichait dix millions d'euros de chiffre d’affaires. Il comptait répartis à travers l’Europe et plus de 40 % de ses effectifs sont consacrés à la recherche et au développement. En, Pierre Chappaz fusionne les sites et marques de Wikio et ebuzzing, passant son groupe du nom de Wikio Group à celui d'eBuzzing. En 2014, overblog est revendu à Webedia.", "section_level": 1}], "src_summary": "Wikio était un portail et un service d'information consacré aux médias sociaux et aux blogs. Il a été créé en 2006 par Pierre Chappaz, le fondateur du comparateur de prix Kelkoo. ", "tgt_summary": null, "id": 355920}
{"src_title": "New Richmond", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le nom d'origine anglaise est lui-même un emprunt au nom français « riche mont ». Il a pu être donné par Alain le Roux au château qu'il fit construire, lorsqu'il reçut de Guillaume le conquérant des terres dans le Yorkshire à la suite de la bataille de Hastings. Dans ce cas, \"riche\" pourrait signifier « puissant ». Cependant, il pourrait s'agir d'une transposition du lieu d'origine Richemont, village de Normandie au sens de « mont fertile ».", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "« New Richmond identifie d'abord un canton proclamé en 1842, puis une municipalité de canton érigée en 1845 et rétablie en 1855, laquelle allait obtenir son statut actuel de ville en 1969 ». Au recensement de 2006, on y a dénombré une population de 3 748 habitants. Celle-ci n'a pas changé à la suite de la fermeture de l'usine Smirfit-stone, puisque le recensement de 2011 a dénombré une population de 3 810 habitants. La ville a célébré son en 2005. New Richmond fut fondée par des loyalistes fuyant les États-Unis après la guerre d'indépendance. De nos jours, la population compte une majorité de francophones. L'une des attractions de la ville est le village loyaliste, composé d'habitations de l'époque des loyalistes.", "section_level": 1}, {"title": "Fermeture du pont de la Cascapédia.", "content": "Au printemps 2016, le pont qui traverse la rivière Cascapédia a été lourdement endommagé par les violentes vagues des grandes marées, un des piliers du viaduc menace de s'affaisser. Pendant les travaux de réparation qui auraient duré plus d'un an, les automobilistes faisaient un détour à partir de la route 299 pour ensuite traverser la petite municipalité de Saint-Jules-de-Cascapédia avant de reprendre la route 132 de l'autre côté de la rivière à partir de la réserve micmac de Gesgapegiag. Le pont fut rouvert en.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "Le conseil est constitué du maire et de 6 conseillers Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers.", "section_level": 1}, {"title": "Attraits.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Festival d'été de Québec à New Richmond.", "content": "En 2010, la maire de l'époque Nicole Appleby s'entend avec le festival d'été international de Québec pour présenter un festival d'envergure pour la région. La première édition du Festival d'été de Québec à New Richmond a été présentée à la Pointe Taylor du 22 au et a accueilli des artistes tels : Simple Plan, Ginette Reno et Kenny Rogers.", "section_level": 2}], "src_summary": "New Richmond est une ville du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté de Bonaventure, dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.", "tgt_summary": null, "id": 500893}
{"src_title": "Angelin Preljocaj", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Famille et formation.", "content": "La famille d'Angelin Preljocaj est originaire d'Ivangrad en ex-Yougoslavie, aujourd'hui Berane au Monténégro. Elle faisait partie de la communauté albanophone de la confédération et ses parents sont arrivés en France comme réfugiés politiques. Sa sœur est l'écrivaine Catherine Preljocaj. Né près de Paris, Angelin Preljocaj fait tout d'abord des études de danse classique avant de s'orienter vers la danse contemporaine avec Karin Waehner à la Schola Cantorum. Après une période d'étude auprès de Merce Cunningham à New York, il rejoint, en 1980, la compagnie Quentin Rouillier à Caen, puis travaille au Centre chorégraphique national d'Angers dirigé alors par Viola Farber. En 1982 il est engagé comme danseur dans la compagnie de Dominique Bagouet à Montpellier.", "section_level": 2}, {"title": "Débuts de chorégraphe.", "content": "Angelin Preljocaj fait ses débuts de chorégraphe en association avec Michel Kelemenis, avec la création d\"'Aventures coloniales\" programmé au Festival Montpellier Danse de 1984 et sa reprise quelques mois plus tard pour l'inauguration du Théâtre contemporain de la danse. À la fin de cette même année, Preljocaj crée seul \"Marché noir\", récompensé au Concours de Bagnolet, pour lequel il reçoit le prix du ministère de la Culture. En 1985, il décide de fonder sa propre compagnie, la Compagnie Preljocaj, en résidence à Champigny-sur-Marne, devenue sous son impulsion le Centre chorégraphique national de Champigny-sur-Marne, puis du Val-de-Marne en 1989. Il crée pour elle \"Larmes blanches\" (1985) et \"À nos héros\" (1986), une pièce inspirée par la statuaire des monuments aux morts. En 1987, Preljocaj obtient un prix « hors les murs » de la villa Médicis et part pour le Japon où il étudie le théâtre Nô. Un an plus tard, à son retour, il crée \"Hallali Romée\" - une évocation de Jeanne d'Arc - lors du Festival d'Avignon et \"Liqueurs de chair\" lors d'un séjour au Centre national de danse contemporaine d'Angers. Ce dernier ballet sera, pour lui, l'occasion d'une première coproduction avec le Théâtre de la Ville à Paris. La danse de Preljocaj se caractérise dès lors par une forte base de techniques néo-classique et moderne associées au langage contemporain propre au chorégraphe fait de lyrisme teinté d'une forte sensualité. Il présente \"Noces\", d'après Igor Stravinsky (qui entrera au répertoire), à la biennale de la danse du Val-de-Marne en 1989 et reprend l'œuvre pour le Festival d'Avignon la même année. En 1990, pour le ballet de l'Opéra de Lyon, il crée une version de \"Roméo et Juliette\" de Prokofiev avec le concours du dessinateur de bandes dessinées et réalisateur Enki Bilal. Quittant le Val-de-Marne, la compagnie Preljocaj prend, en 1992, ses nouveaux quartiers au Théâtre national de la danse et de l'image de Châteauvallon (actuellement Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon) dont il deviendra le « partenaire artistique ». Ce séjour débouche sur la création de \"La Peau du monde\". Angelin Preljocaj reçoit cette année-là le « Grand Prix national de la danse » décerné par le Ministère de la Culture. La compagnie est invitée, en 1993 par l'Opéra Garnier à la demande de Patrick Dupond son directeur de la danse, à recréer \"Parade\", \"Le Spectre de la rose\" et \"Noces\", en hommage aux Ballets russes. L'année suivante, Preljocaj crée sa première chorégraphie, \"Le Parc\", pour le répertoire du Ballet de l'Opéra national de Paris, puis \"L'Anoure\" en 1995 sur un livret de Pascal Quignard, et \"L'Oiseau de feu\", en 1996 pour le Ballet de Munich. L'entrée de certaines chorégraphies de Preljocaj au répertoire du Ballet de l'Opéra national de Paris débute à cette époque.", "section_level": 2}, {"title": "Création du Ballet Preljocaj.", "content": "En 1995, Preljocaj est pressenti pour prendre la direction du Ballet du Nord mais le projet n'aboutira pas. Il est ensuite sollicité pour créer le Ballet national contemporain de Toulon. Alors qu'il était initialement enthousiaste, l'élection de Jean-Marie Le Chevallier, membre du Front national, à la tête de la ville le fait renoncer à un contrat qui le lierait à celle-ci. En 1996, Angelin Preljocaj est accueilli à la Cité du Livre à Aix-en-Provence et sa compagnie devient le Ballet Preljocaj - Centre Chorégraphique National de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département des Bouches du-Rhône, de la Communauté du Pays d'Aix, de la Ville d'Aix-en-Provence. En 1997, la compagnie fait ses débuts au Joyce Theater avec la présentation de l\"'Annonciation\" – pour laquelle la compagnie reçoit un Bessie Award – du \"Spectre de la Rose\" et de \"Noces\". Le succès de la tournée de la compagnie pousse Peter Martins, qui a succédé à George Balanchine comme directeur artistique du New York City Ballet, à inviter le chorégraphe à monter \"La stravaganza\" dans le cadre de son \"Diamond Project\". Par ailleurs la même année, en France, Preljocaj reçoit une Victoire de la musique pour \"Roméo et Juliette\". Le Festival d'Avignon devient un lieu récurrent de création de plusieurs de ses spectacles, dont \"Paysage après la bataille\" (1997) et \"Personne n'épouse les méduses\" (1999). En 1998, le Deutsche Oper Berlin lui demande d'être « conseiller artistique » pour la danse. Il monte \"Le Parc\" pour la compagnie allemande. À partir de 2000, Preljocaj développe une nouvelle approche de la chorégraphie où il établit un dialogue entre le corps des danseurs et l'image au travers des nouvelles technologies (images de synthèse, gestion informatique en temps réel). De là naîtront une série de chorégraphies importantes comme \"Portraits in corpore\" (2000), \"MC 14/22 (Ceci est mon corps)\" (2001) et \"Helikopter\" (2001), œuvre multimédia qui juxtapose danseurs et projections vidéo sur une musique de Karlheinz Stockhausen (le ballet est réglé sur le quatuor \"Helikopter-quartet\" pour moteurs d'hélicoptères et violons). En 2001, Angelin Preljocaj revient à plus de classicisme avec une version du \"Sacre du printemps\" d'Igor Stravinsky, coproduction franco-allemande réunissant les danseurs de la compagnie Preljocaj avec ceux du Staatsoper de Berlin sous la direction de Daniel Barenboïm. En 2002, le chorégraphe part seul pour explorer les pentes du Kilimandjaro. Cette année de méditation lui inspire \"Near Life Experience\", une pièce éthérée, presque psychédélique sur la musique du groupe français de musique électronique, Air, qui rencontrera un grand succès international, notamment lors de sa présentation à la Brooklyn Academy of Music de New York. En 2003, une nouvelle version chorégraphique d\"'Annonciation\" destinée uniquement au support vidéo, et dansée par Julie Bour (Marie) et Claudia De Smet (l'Archange), permet à Preljocaj, en tant que réalisateur, d'explorer le langage chorégraphique spécialement pour ce média. Prenant à nouveau son public à contre-pied, après le succès de \"Near Life Experience\", la compagnie crée, en 2004, \"Empty Moves (part I)\", qui constitue un retour aux sources du mouvement chorégraphique pur, presque austère, sur une musique de John Cage, et surtout \"N\" (jouant sur l'homophonie du mot « haine »), pièce réalisée avec le duo Granular Synthesis, évoquant la souffrance et les barbaries humaines. Ce ballet, d'une dureté et d'une violence physique poussées, est relativement éprouvant pour le spectateur. La même année, il crée, pour l'Opéra de Paris, \"Le Songe de Médée\", un huis clos inspiré du mythe de Médée. La création de \"Les 4 saisons...\", en 2005, en collaboration avec le plasticien Fabrice Hyber, s'oriente vers plus de sérénité avec un spectacle placé sous le signe de l'exaltation et de la joie sur la musique d'Antonio Vivaldi. En, Angelin Preljocaj s'installe avec sa compagnie au Pavillon Noir, un bâtiment de verre et de béton conçu par lʼarchitecte Rudy Ricciotti à Aix-en-Provence. Ce lieu est le premier centre de production construit pour la danse, où les artistes peuvent mener leur processus de création en intégralité, du travail en studio à la représentation sur scène. Invité par Karlheinz Stockhausen dans son atelier de Cologne pour écouter \"Sonntags-Abschied\", Preljocaj écrit, en 2005, \"Eldorado\". Le ballet, créé en 2007 juste avant la mort du compositeur allemand, fera également l'objet d'un film réalisé par Olivier Assayas. À l'occasion de la venue de l'équipe de rugby de Nouvelle-Zélande au Pavillon noir en 2007 lors de la Coupe du monde de rugby organisée en France, il compose une courte chorégraphie intitulée \"Haka\" et inspirée de la danse rituelle maori. En 2008, il produit un nouveau ballet romantique avec \"Blanche Neige\" sur une musique de Gustav Mahler et avec des costumes de Jean-Paul Gaultier. En 2009, alors que sa compagnie est en tournée pour \"Blanche Neige\" et qu'il se retrouve un temps seul pour ses créations, Preljocaj adapte un texte de 1958 de Jean Genet, \"Le Funambule\", qu'il transforme en un solo théâtral, parlé et dansé, dont il est à la fois le metteur en scène / chorégraphe et l'interprète lors de sa création au Festival Montpellier Danse. \"Le Funambule\" est « son premier solo en plus de trente ans de carrière ». L'année 2010 est consacrée à deux créations pour des ballets prestigieux : d'une part il écrit \"Siddhârta\" pour le ballet de l'Opéra de Paris sur une musique originale de Bruno Mantovani et des décors du plasticien Claude Lévêque et d'autre part il travaille à la création de \"Suivront mille ans de calme\", avec les danseurs du Théâtre Bolchoï associés à ceux du Ballet Preljocaj, sur des musiques de Laurent Garnier et avec une scénographie de Subodh Gupta. À l'occasion de Marseille-Provence 2013, il crée le ballet \"Les Nuits\" inspiré des contes des Mille et Une Nuits dont la première mondiale a lieu à Aix-en-Provence au Grand Théâtre de Provence, le. Pour cette œuvre, il bénéficie des contributions artistiques d'Azzedine Alaïa pour les costumes, de Natacha Atlas et Samy Bishai pour la musique notamment. En 2015, il crée pour le festival d'Avignon une tragédie intitulée \"Retour à Berratham\" sur un texte de l'écrivain Laurent Mauvignier avec une scénographie de l’artiste Adel Abdessemed, pièce jugée décevante et convenue par la critique, une « fable faiblarde » pour \"Le Figaro\". L’année suivante, Angelin Preljocaj emprunte une piste encore inexplorée dans son travail, celle des contes traditionnels d’Asie et révèle le pouvoir « surnaturel » de l’art pictural avec \"La Fresque\". Il collabore avec Nicolas Godin du groupe Air pour la musique, Azzedine Alaïa pour les costumes, Constance Guisset pour les décors et vidéos et Éric Soyer pour les lumières. En 2016, il adapte la bande-dessinée de Bastien Vivès dans un premier long-métrage, \"Polina, danser sa vie\", réalisé avec Valérie Müller.", "section_level": 2}], "src_summary": "Angelin Preljocaj, né le à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), est un danseur et chorégraphe français de danse contemporaine. Son travail chorégraphique est très imprégné de l'histoire des ballets classiques, mais est, néanmoins, résolument contemporain. Entré au répertoire du Ballet de l'Opéra national de Paris au début des années 1990, Angelin Preljocaj dirige depuis 1985 la compagnie Preljocaj, renommée par la suite Ballet Preljocaj en 1996 lors de son arrivée à Aix-en-Provence, et qui est installé au Pavillon Noir d'Aix-en-Provence inauguré en 2006. Il est considéré comme l'un des chorégraphes les plus importants alliant fréquemment des recherches formelles originales et des collaborations avec de nombreux autres artistes contemporains de tout horizon sans totalement s'éloigner de la tradition du ballet classique.", "tgt_summary": null, "id": 1373510}
{"src_title": "Lucien Gélas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Guitare Gélas (guitare à double table).", "content": "Gélas est connu pour avoir inventé et fait breveter une conception de guitare utilisant une double table d’harmonie : on l’appelle souvent guitare Gélas ou guitare à double table (ou à double résonance) ; ce type de guitare était courant pendant la première moitié du. Gélas fut lauréat de la médaille d’or à l’exposition de Bordeaux en 1907 et de la médaille d’or à l’exposition de Bruxelles en 1910 pour ses instruments à double table. Entre les deux tables de ces instruments se trouve un espace de résonance; par ailleurs, la table inférieure n’est pas parallèle à la table extérieure, de sorte que le profil de l’instrument présente un angle particulier. De plus, les cordes traversent le chevalet (qui est collé sur la table inférieure) et s’attachent sur l’éclisse inférieure de la guitare, de telle sorte que la partie pincée de la corde, située devant le chevalet, forme un angle par rapport à la partie de la corde qui est derrière le chevalet. Ceci s’explique par le fait que la partie pincée de la corde forme un angle par rapport à la table inférieure (sur une guitare conventionnelle elle est à peu près parallèle à la table) ; il en résulte une augmentation de la tension de la table inférieure, qui n'est en outre pas en contact avec la touche, et est donc plus \"libre\", ce qui favorise sa mise en vibration. Le brevet fut déposé d’abord à Paris en 1905 ; le texte du brevet est téléchargeable en français et en anglais. Ces guitares ont été jouées par de nombreux artistes de renom, en particulier pendant la première moitié du. Heinrich Albert (1870-1950) s’était procuré une guitare Gélas (de chez Gaudet à Paris) et attribue la réussite de ses concerts en large mesure à cette guitare, faisant l’éloge de la portée de sa sonorité, la sensibilité de son toucher et la couleur de son timbre. Parmi les autres musiciens qui ont joué sur des guitares Gélas on peut noter Luise Walker (1910-1998) et Bruno Henze (1900-1978). Gélas a produit les instruments avec l’aide de luthiers de guitare (suivant son brevet) : d’abord Théodore Gaudet et plus tard Jean Roviès, Beuscher, Richard Jacob et d’autres. Parmi les instruments fabriqués figurent guitares classiques mais aussi mandolines, contrebasses de jazz et guitares hawaïennes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lucien Gélas, né Raymond Adrien Lucien Gélas le à Menton, Alpes-Maritimes, mort le, était luthier, guitariste classique, et pédagogue. ", "tgt_summary": null, "id": 1292113}
{"src_title": "Yukiko Akaba", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Sa scolarité.", "content": "Déjà à l'Université de Josai, elle était aussi véloce sur piste que sur route. Elle se révèle réellement lors de sa seconde année d'étude, quand elle gagne le 5000 m des Championnats Nationaux Intercollèges 1999, son premier titre au niveau national. Au niveau mondial, elle gagne cette même année la médaille d'argent aux Jeux Universitaires Mondiaux à Palma de Majorque lors du semi-marathon. En 2001, elle participe à nouveau aux 21e Universiades de Pékin. Elle y remporte la médaille de bronze aux 5 000 m et finit du 10 000 m.", "section_level": 1}, {"title": "Sa carrière d'athlète.", "content": "Après avoir obtenu son diplôme, Yukiko rejoint l'équipe de Hokuren. À la suite de problèmes de santé, elle pense arrêter sa carrière d'athlète, ne pouvant continuer que par moments.", "section_level": 1}, {"title": "Quand vies privée et professionnelle sont liées.", "content": "Mais en 2005, son mariage avec Shuhei Ashari relance sa carrière : en effet Shuhei était un de ses coéquipiers à Josai. Il devient donc son entraineur. Et en, elle réalise aux 5 000 m le temps de l'histoire japonaise, 15 min 11 s 17. Juste après la naissance de sa fille en, elle retourne sur la piste. Elle veut en effet participer aux Championnats du monde d'Osaka. Mais elle n'arrive pas à passer le stade des sélections. Elle continue tout de même à s'entrainer. En, elle arrive ainsi à réaliser son meilleur temps de l'année sur 10 000 m (31 min 23 s 27), elle obtient par la même occasion la possibilité de participer aux Jeux olympiques de Pékin.", "section_level": 2}, {"title": "Sa qualification aux Jeux olympiques.", "content": "La course des 10 000 mètres est donc un événement attendu en 2008, lors des Championnats Nationaux qui se déroulent à Kawasaki. En effet, une victoire lors de cette course peut entrainer une qualification pour les Jeux olympiques de Pékin. Mais avant cela, Yukiko doit affronter, entre autres, Yoko Shibui, détentrice du record des 10 000 m nationaux et Kayako Fukushi la détentrice du record asiatique au semi-marathon et du record national aux 3000 et 5000 m. Lors de cette course, Yukiko finit deuxième, rattrapée dans les 100 derniers mètres par Shibui(qui est donc qualifiée), mais elle améliore tout de même son record personnel (31 min 15 s 34). Aux 5000 m, Akaba finit deuxième derrière Yuriko Kobayashi (détentrice du record national des 1 500 m), mais devant Shibui et Fukushi. À la suite de ces résultats, le Comité des Jeux olympiques japonais sélectionne Yukiko pour représenter son pays aux 5 000 et 10 000 m à Pékin. Malheureusement malade, elle participera, mais elle ne battra pas ses deux concurrentes japonaises présentes aux sélections lors des 10 000 m et ne se qualifiera pas aux 5000 m.", "section_level": 2}, {"title": "Marathonienne.", "content": "Après sa participation aux Jeux olympiques, Yukiko a décidé de s'orienter vers le marathon. Elle a en effet suivi un entrainement de marathonienne pendant les deux ans qui ont suivi la naissance de sa fille.. Sa participation au Marathon d'Osaka en est un succès puisqu'elle se classe deuxième.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Même si le nombre d'athlètes féminines japonaises mariées est en augmentation, Yukiko est une athlète remarquable par le fait qu'elle est l'une des seules athlètes de son pays (concourant au niveau mondial) à avoir continué la compétition après la naissance de sa fille.", "section_level": 1}], "src_summary": ", née le 18 octobre 1979 dans la préfecture de Tochigi, est une athlète japonaise spécialisée dans les courses de fond.", "tgt_summary": null, "id": 2180618}
{"src_title": "Psautier de Ramsey", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Le texte des psaumes en latin est composé avec nombre d'abréviations d'après la traduction de la \"Septante\". Il a été offert par le cellérier (moine responsable des finances de l'abbaye) Guillaume de Grafham à l'abbé de Ramsey, Jean de Sawtry, et décrit également au folio 9v la fondation de l'abbaye trois siècles plus tôt par saint Oswald, en images. Par certains détails, notamment des lettrines, il est possible que le psautier ait été inspiré du psautier d'Utrecht. Les enluminures riches de détails, la délicatesse des couleurs, les lettrines et les finales à la feuille d'or en font un manuscrit exceptionnel de l'art gothique. Les pages de parchemin mesurent 17 centimètres sur 26 centimètres et sont rédigées et illustrées au recto et au verso. Certaines indications sont en allemand. Il appartient à un groupe de manuscrits provenant tous d'abbayes de la région des Fens, dans l'East-Anglie, comme le psautier de Peterborough, sans pour autant avoir été fabriqués nécessairement sur place. D'après l'historienne de l'art Lucy Sandler, ils pourraient provenir d'un atelier situé à Londres.", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le psautier de Ramsey a été longtemps en possession de laïcs et de prêtres séculiers, jusqu'à ce qu'il entre en possession au milieu du de l'abbaye Saint-Blaise. Après la sécularisation et la dispersion de l'abbaye, il se trouve depuis 1806 en Carinthie à l'abbaye Saint-Paul du Lavanttal. À l'origine, le psautier possédait dix grandes lettrines finement illustrées de différentes couleurs dont neuf existent encore. Onze enluminures ont été jadis ôtées du psautier. Dix pages (pages 6 à 10) se trouvent aujourd'hui à la Pierpont Morgan Library de New York (M.302), le reste étant à Lavanttal (Cod.XXV/2). Un fac-similé a été édité en 1996.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le psautier de Ramsey est un psautier médiéval enluminé sur parchemin et composé vers 1300-1310 pour l'abbaye de Ramsey, en Angleterre.", "tgt_summary": null, "id": 2041180}
{"src_title": "Rudi von der Dovenmühle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Enfant, il apprend le piano en autodidacte. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il va au Danemark en tant qu'opérateur de radio, où il passe la plus grande partie de la guerre. Après la fin de la guerre, von der Dovenmühle se rend à Berlin, où il travaille d'abord comme pianiste dans des clubs, rencontre de nombreux soldats américains et, à travers eux, découvre de plus en plus le jazz. En 1951, avec sa femme Margot Böhm, il fonde le label Minerva Music à Berlin et rencontre le compositeur à succès Edmund Kötscher avec lequel il entame une collaboration. Son premier succès est \"Die Perlentaucher von Santa Margerita\" de Fred Bertelmann sorti le. Rudi von der Dovenmühle rencontre le compositeur Nils Nobach qui devient un ami. En sort \"Liechtensteiner Polka\" interprété par Will Glahé & His Orchestra ; Will Glahé chante des polkas depuis les années 1930. Comme pour la plupart des compositions suivantes, von der Dovenmühle se cache derrière le pseudonyme de Rudi Lindt. Le label Minerva et le couple déménagent à Cologne à la fin des années 1950. Le, il écrit sous le nom de Vreneli pour Cliff Richard. Sa percée en tant que compositeur vient seulement en 1963, quand il écrit avec Nils Nobach pour Gitte Hænning son plus grand succès, \"Ich will 'nen Cowboy als Mann\". Pour Nora Nova, il compose \"Man gewöhnt sich so schnell an das Schöne\", la chanson représentant l'Allemagne (de l'Ouest) au Concours Eurovision de la chanson 1964. En, \"Blondes Haar am Paletot\" sort pour Dorthe ( des ventes), suivi de \"Sprich nicht drüber\" pour Wencke Myhre le même mois () ; des reprises comme par Helga Brauer ne sont pas sur des disques. À partir de 1966, Rudi von der Dovenmühle a une grande activité : il écrit pour Petula Clark, Pat Simon, Daisy Door,, Peter Kraus... Rudi von der Dovenmühle produit en 1970 \"Piccola Eva (Weine nicht, kleine Eva)\" pour les Communicatives en Italie puis des reprises de \"Liechtensteiner Polka\" par Tina York, Tony Marshall, Die Kirmesmusikanten. En 1988, The Pogues reprennent en allemand \"Fiesta\". Rudi von der Dovenmühle, qui n'a jamais eu la productivité des compositeurs populaires tels que Fred Jay, Kurt Feltz, Nils Nobach ou Heinz Gietz, se retire très tôt de l'industrie musicale. En 1975, il fonde les labels Popcorn, Melodia et Oasis qui sont des bides, puis il réduit ses activités. Le label Minerva est maintenant dirigé par sa fille Silke Volgmann.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rudi von der Dovenmühle (né le à Cologne, mort le dans la même ville) est un compositeur de chansons de schlager allemand.", "tgt_summary": null, "id": 106251}
{"src_title": "Rumpler Luftverkehr", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démarrage.", "content": "À la suite du traité de Versailles qui interdisait la production d'avions militaires par l'Allemagne, la Bayerischen Rumpler-Werke, filiale d'Augsbourg de la Rumpler Flugzeugwerke, créa en 1919 la compagnie aérienne Rumpler-Luftverkehr, chargée de produire et exploiter une version civile des avions Rumpler. Sous la direction d'Otto Meyer l'usine produisit 17 avions de transport, dont 13 Rumpler C.I modifiés pour le transport de passagers. Les avions étaient exploités sur les lignes Berlin-Leipzig et Leipzig-Munich-Augsbourg.", "section_level": 2}, {"title": "L'apport de Junkers.", "content": "En septembre 1922 le siège fut transféré à Munich sous forme de société par actions, la Rumpler-Werke AG. Les actionnaires comptaient la Rumpler-Werke de Berlin-Johannisthal, la Bayerischen Rumpler-Werke (Augsbourg), le constructeur Junkers Flugzeugwerk de Dessau. Le conseil d'administration était présidé par Edmund Rumpler, coprésidé par Hugo Junkers et complété par Albert Albeck, Gottfried Kaufmann et le pilote Albert Mühlig-Hofmann. Rumpler apportait six Rumpler C.I, Junkers deux Junkers F 13 en plus d'un capital de départ. La nouvelle société exploitait la ligne Munich-Nuremberg/Fürth-Dessau-Berlin, ceci en coopération avec le Suisse Ad Astra Aero et la Österreichischen Luftverkehrs AG pour les correspondances vers Zurich et Vienne. Mais les premières difficultés financières apparurent dès 1923 avec l'atterrissage forcé des deux Junkers F 13. Maintenir des vols réguliers devint difficile. Fin 1923 Rumpler intégra l'union transeuropéenne TREU, fruit de la collaboration entre les compagnies aériennes de l'Allemagne du sud, de l'Autriche et de la Suisse, et dirigée par la grandissante compagnie \"Junkers Luftverkehr AG\". La ligne Munich-Berlin fut exploitée par des Junkers F 13. En 1924 s'ouvrirent les lignes Francfort-Nuremberg/Fürth-Munich. Mais les pertes continuaient de s'accumuler, jusqu'à en 1925, et le conseil d'administration décida une liquidation en 1926. Les avions restant furent cédés à la toute jeune compagnie allemande Luft Hansa, fruit de la fusion entre Junkers Luftverkehr et Deutsche Aero Lloyd.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Rumpler Luftverkehr, fondée en 1919, constituait la toute première compagnie aérienne allemande. Elle poursuivit ses activités sous la forme \"Rumpler Werke AG\" de 1922 à 1923, puis sous l'égide de \"Junkers Luftverkehr AG\" jusqu'en 1926, avant de faire faillite. Elle exploita des Rumpler C.I réaménagés et des Junkers F13 entre l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse.", "tgt_summary": null, "id": 1929772}
{"src_title": "Conrad Karl Friedrich von Andlau-Birseck", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "Andlau-Birseck est le fils de Balbina et de Konrad von Andlau-Birseck, ou de Franz Karl von Andlau selon une autre source.", "section_level": 1}, {"title": "Biographie.", "content": "Andlau-Birseck est officier de l'Armée française de 1770 à 1791. Pourtant, il intègre le régiment princier épiscopal d'Eptingen en 1780 et est promu sous-lieutenant en 1786. Il étudie le droit à Wurzbourg et devient assesseur du Conseil de la cour à Pruntrut. En outre, il est représentant de la noblesse à la Diète de la principauté épiscopale de Bâle. Il fuit la Révolution française et se réfugie à Bienne en 1792 puis à Olten l'année suivante. En 1794, il trouve refuge à Fribourg, où il devient administrateur du Brisgau et de l'Ortenau en 1802. Après l'unification du grand-duché de Bade, Andlau-Birseck est nommé président du gouvernement à Fribourg en 1807, avant de devenir juge de cour. Ensuite, il officie comme commissair civil des troupes badoises à Vienne en 1809, puis comme envoyé à Paris de 1809 à 1810. En 1810, il participe à l'élaboration du contrat d'État entre la Bade et la Hesse et entre la Bade et le Wurtemberg. Il retourne ensuite en Bade, où il est ministre de l'Intérieur du au. En outre, il effectue un court mandat de ministre d'État. Il reprend son poste de juge de cour en 1813, avant d'être nommé gouverneur du comté libre de Bourgogne, du département des Vosges et de la principauté de Pruntrut en 1814. Après la signature de la paix de Paris et le remaniement des frontières, son territoire administré est réduit à l'ancienne principauté épiscopale de Bâle. Andlau-Birseck aurait probablement essayé d'y établir un gouvernement sous sa direction. Andlau-Birseck est à nouveau juge de cour de 1817 jusqu'à l'armistrice de 1833.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "En 1798, Andlau-Birseck épouse Sophie (Maria Sophia Helena Walpurga Crescentia) von Schakmin (ou von Schackmin, de Jacquemin). Le couple a quatre enfants, dont et.", "section_level": 1}], "src_summary": "Conrad Karl Friedrich von Andlau-Birseck, en français Conrad Charles Frédéric d'Andlau-Birseck, né le à Arlesheim et mort le à Fribourg-en-Brisgau, est un homme politique badois. Il a été ministre de l'Intérieur et ministre d'État du grand-duché de Bade.", "tgt_summary": null, "id": 1705617}
{"src_title": "Erma Bossi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et débuts artistiques.", "content": "Notre connaissance des vies des artistes de la Nouvelle Association des artistes munichois et du mouvement Der Blaue Reiter ont souvent subi des interruptions et des rebondissements pendant la Première Guerre mondiale. Il n'est donc pas étonnant que certaines de ces biographies ne puissent être reconstruites que de manière incomplète. C’est le cas pour Erminia Bosich, qui se fait appeler Erma Bossi depuis 1900. C'est un nom qui rappelle le grec et le dieu Hermès, « expression essentielle » de sa personne. Erminia est née en Istrie, dans le territoire des Habsbourg, en 1875, pas en 1882 ni en 1885 comme elle a pu l’écrire pour de nombreux catalogues d'exposition. Son père est Raimondo Bosich de Trieste et sa mère Lucia Ciak de Cittanova (aujourd'hui Novigrad). C'est donc à Trieste qu'Erminia fréquente le Collège civique féminin. Erma aime peindre. À vingt-deux ans, elle expose ses peintures lors des expositions du cercle artistique de Trieste, obtenant ainsi des retours encourageants dans la presse locale. En 1902,, peintre polyvalent et intellectuel raffiné, la représente dans une pose inhabituelle : c'est un tableau intense à la saveur orientale d'une grande beauté. Wostry rapporte sur le tableau la dédicace « à la collègue distinguée, Erminia Bossi » (Ritratto di Erma Bossi, 1902, Musée Revoltella, Trieste). En 1904, le journal \"Il Piccolo\" signale ses pastels modelés avec une énergie presque violente dans « une explosion de couleurs si illuminée de lumières risquées pour impressionner l'observateur ». Cependant, ce n'est pas l'impressionnisme, mais l'expressionnisme que la « collègue » Erma veut peindre. Et comme il n'y a pas d'académie d'art à Trieste, elle s'inscrit dans l’académie d'art de Munich pour femmes. Cette ville est alors attractive pour les peintres qui souhaitent étudier et découvrir les nouvelles tendances figuratives.", "section_level": 2}, {"title": "Allemagne.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Études à Munich.", "content": "Comme les femmes n'étaient pas autorisées dans les académies institutionnelles, il semble qu'à Munich, elle suive les cours de l'Académie des femmes de l'association des artistes, fondée sur l'exemple de l'Association générale des femmes allemandes. Ce sont des institutions de création qui ont vu le jour dans le but d'aider des jeunes artistes, notamment par la préparation d'expositions permettant de décerner des prix et des bourses. Erma suit les cours de peinture de Heinrich Knirr, futur peintre officiel de Hitler, et de. Erma vise non seulement à se doter des outils lui permettant d’exploiter sa « couleur vive » comme moyen d’expression, mais aussi à pouvoir l’obtenir en dehors du prestige de ces académies : il s’agit d’utiliser judicieusement ses propres capacités à être à l'avant-garde. Cette rencontre s’incarne dans une jeune femme de Berlin, deux ans plus âgée qu’Erma : Gabriele Münter ; Erma devient ensuite élève de Vassily Kandinsky. En 1901, à Munich, dans le quartier de Schwabing, il avait ouvert une école de peinture, la, à la suite des fauves français qui donnaient une violence expressive aux couleurs pures. En effet, l'expressionnisme allemand reprendra les thèmes principaux du mouvement français, tels que l'exaltation du pouvoir de l'art premier et l'émancipation de l'artiste des conventions et des formalismes obsolètes. En 1908, Kandinsky et Münter achètent une maison, la Russenhaus, à Murnau, en Haute-Bavière, où ils s'installent pour expérimenter les nouvelles conventions. Cette habitation, où réside également le couple de peintres russes formé par Alexej von Jawlensky et Marianne von Werefkin, devient un lieu de rencontre et un centre culturel. Kandinsky crée à Murnau les premières œuvres dans lesquelles il peint des images sans volume et expérimente les formes et les couleurs. Erma y est aussi invitée.", "section_level": 3}, {"title": "Participation à la NKVM.", "content": "En janvier 1909, la Nouvelle Association des artistes munichois (NKVM), à laquelle participe également Erma, est fondée. L’association comprend, parmi ses membres, Kandinsky et Münter, Jawlensky avec Werefkin, le russe Vladimir von Bechtejeff, les peintres allemands Alexander Kanoldt, Paul Baum, Karl Hofer, Adolf Erbslöh et l’autrichien Alfred Kubin, qui vient de publier le roman \"L'Autre Côté\", considéré comme le premier exemple de littérature expressionniste. Alexej von Jawlensky écrit dans ses mémoires : « En 1909, j'ai fondé la Nouvelle Association des artistes munichois avec Kandinsky, Werefkin, Bossi, Erbslöh, Kanoldt et le docteur Fischer », ce qui montre qu’il avait rencontré Emma auparavant. En outre, Adeline, l'épouse d'Erbslöh, a témoigné avant 1909 de contacts avec Bossi. Au cours de la même année, l’association est rejointe par Paul Baum, Vladimir von Bechtejeff, Erma Bossi, Karl Hofer, Moisey Kogan et Alexander Sacharoff. C‘est aussi en 1909 qu’est fondée la galerie \"Modernen\" par le marchand d’art Heinrich Thannhauser, également à Munich. Erma est à l'apogée de son activité et de sa révolution personnelle. Comme dans ses premiers travaux, elle est inspirée par des modèles français tels que Henri de Toulouse-Lautrec, Paul Cézanne, Paul Gaugin et Louis Anquetin et l'influence clairement ressentie par ses collègues artistes Marianne von Werefkin, Alexander Kanoldt et Adolf Erbslöh, fidèles au figuratif, mais toujours attentifs au développement de la modernité. Elle se rend à Paris pour observer les avant-gardes françaises chères à Kandinsky. En 1910, elle vit entre Murnau et Paris, où elle est invitée au Salon des indépendants et au Salon d'Automne. Entre 1909 et 1912, Erma participe aux trois expositions organisées par le NKVM et exposées à la galerie Thannhauser. Ses œuvres \"Ballerina in rosso\" de 1909, \"Im Café (Interieur mit Figuren)\" de 1909-1910, \"Im Garten\" de 1910, \"Le Bagnanti\" et le tragique \"Compianto sul Cristo\" de 1911, illustrent parfaitement sa période d’expérimentation. Son style est simplifié, l’utilisation de sa palette de couleurs pures et intenses est essentielle. \"Drei Frauen\" (1910) est particulièrement réussi. Les trois femmes sont identifiées par leurs profils noir, pointu et anguleux : jaune, bleu et rouge.", "section_level": 3}, {"title": "Participation à la première exposition de la NKVM en 1909.", "content": "A la première exposition de la NKVM, Bossi participe avec six peintures. Le tableau \"Zirkus\", montré à cette époque, a été conservé et est en prêt permanent à la galerie municipale du Lenbachhaus à Munich. C'est une révélation du développement de la scène artistique munichoise à l'époque. Il s’agit de l’une de leurs premières peintures expressionnistes connues et montre les influences significatives d’Henri de Toulouse-Lautrec, de Georges Seurat et d’Henri Gabriel Ibels. En particulier, Bossi avait développé une faiblesse pour l'art de Paul Cézanne, qu'elle partageait évidemment avec son collègue artiste de Trieste, Pietro Marussig. Les photographies de Bossi confirment également que ce ne sont ni les Fauves ni Henri Matisse lui-même qui ont influencé le développement soudain de la peinture expressionniste et abstraite à Munich depuis 1908-1909, car elles montrent les sources dont les Fauves se sont inspirés, à savoir les peintures de Vincent van Gogh, Paul Gauguin et ses successeurs, les Nabis. Edvard Munch, formé en France et vers Okumura Masanobu, a également joué un rôle déterminant dans la découverte de soi de la plupart des peintres qui ont fait carrière à Schwabing. Bossi doit être comptée parmi eux, comme en témoigne le style de son tableau \"Interieur mit Lampe\" (1909). Selon le catalogue de l'exposition de la NKVM, Bossi vit à Munich en 1909.", "section_level": 4}, {"title": "Participation à la deuxième exposition de la NKVM en 1910.", "content": "À la deuxième exposition du N.K.V.M. en 1910, Bossi participe de nouveau avec six œuvres, dont \"Stillleben\" et un tableau intitulé \"Mondnacht\". Dans ce dernier tableau, elle pratique la peinture ton sur ton, invention de Louis Anquetin, dont elle avait autrefois enrichi le cloisonnisme. Au moment du N.K.V.M. la manière d’Anquetin de regarder le monde à travers un verre unicolore afin de transférer cette impression sur la toile était très populaire. Le style de peinture d'Anquetin était également très populaire auprès de Marianne von Werefkin, Alexej Jawlensky et plus particulièrement de Münter. Deux cartes postales à Münter et à Kandinsky prouvent pour 1910 un voyage en Italie en septembre et sa présence en décembre à Munich. Bossi a créé vers 1910 un \"Bildnis Marianne Werefkin\", qui équivaut à un hommage à la peintre. Il est situé dans la galerie municipale de la Lenbachhaus à Munich. De décembre 1910 à janvier 1911, la première exposition de la société de l'artiste Karo-Bube dirigée par Mikhail Fyodorovich Larionov a lieu à Moscou. Les plus importants artistes d'avantgarde russes et français y ont été exposés. La NKVM était représenté par Bechtejeff, Bossi, Erbslöh, Jawlensky, Kandinsky, Alexander Kanoldt, Münter et Werefkin.", "section_level": 4}, {"title": "Participation à la troisième exposition de la NKVM à Paris en 1911.", "content": "En 1911, elle est représentée à la troisième exposition de NKVM par quatre tableaux, dont seul \"Unter Palmen\" est connu.. C’est quand elle vit à Paris qu’elle travaille dans l'atelier de Paul Sérusier et, en 1915, participe à l'exposition au Salon d'Automne. C'est là qu’elle expérimente l'aquarelle. Elle peint des séries de peintures dans lesquelles elle reprend toujours le même motif : trois ou quatre femmes, dansant, nues et entourées par la nature, dans différentes scènes. C'est à cette période qu'elle se rend à Milan. Erma commence à utiliser la signature Erma Barrera Bossi, qui apparaît dans certaines peintures pouvant être datées entre 1910 et 1920. Son \"Ponte sulla Martesana\", une aquarelle simple et linéaire, date de 1910 signé Barrera Bossi. Bien qu'elle ne se soit jamais marié, l'utilisation du nom Barrera est due à l'importante relation avec le ténor lyrique italien Carlo Barrera (1865-1938) « ihrer großen Liebe » (son grand amour), en signe d'attachement à lui. Leur amour est si fort que même après la séparation, Carlo Barrera retourne en Italie avec son épouse Nadia Solokova, en 1938, afin de mourir dans les bras d'Erma. Parallèlement, à Munich, en 1911, Thannhauser présente la première exposition du nouveau mouvement \"Der blaue Reiter\", qui restera actif jusqu’en 1914. Erma expose également, présentant des peintures d'une très grande expressivité, avec des couleurs vives - telles que le jaune et le bleu de \"Natura Morta con caraffa\" de 1912 - et des références thématiques clairement inspirées de la capitale française, telles que les peintures \"Cafè Blanche,\" \"Moulin Rouge, Femmes et animaux\" (1910-1915)\", La Danse\"\",\" (1910-1915), \"Deux personnages devant le Pont du Carrousel\" (1915-1920), \"Paysage au dormeur\" (1915-1920). Vers 1911-12, elle vit probablement à Paris, où les traces de l'artiste deviennent moins claires avec des nouvelles douteuses de sa participation à diverses expositions. Au début de la Grande Guerre, elle s'installe définitivement à Milan tout en exposant à Munich. L'amour entre Kandisky et Münter est terminé. Il est à Berlin, elle est restée à Murnau. La période d'or vécue par Erma est terminée. Tout comme le restaurant du poignant \"Restaurant am Hof\" de 1919 est « fermé », où les volets sont fermés et aucun client n'apparaît.", "section_level": 4}, {"title": "Italie.", "content": "La guerre vient de se terminer. En décembre 1922, à Milan, Sironi fonde avec Bucci, Dudreville, Oppi, Malerba, Funi et Marussig le mouvement Novecento, qui apparaît pour la première fois en mars 1923 à la galerie \"Lino Pesaro\" située au rez-de-chaussée du palais PoldiPezzoli. Animé par Margherita Sarfatti, le mouvement aspire à un classicisme moderne, conçu et exploité dans une synthèse radicale. Tout en exposant toujours à Munich sur la vague de la nouvelle Sécession, Erma est maintenant dans la bonne ville pour trouver l'inspiration au lendemain de la nouvelle avant-garde artistique. En mai 1925, le magazine (acronyme des initiales des mots Lectures, Illustrations, Dessins, Elegance, Labor), fondé en 1919 et très attentif à la mondanité et aux arts féminins, lui consacre un article, accompagné de trois illustrations de ses peintures, à l'occasion d'une exposition personnelle installée dans la \"Saletta\" de la rédaction : ses toiles « alliant grâce et vigueur sont pleinement conformes à la tradition picturale italienne”. Les œuvres d'Erma Bossi sont présentes aux deux expositions historiques italiennes du XXe siècle qui se déroulent au de Milan: celle de 1926 et celle de 1929. Lors de l'exposition de 1926, où toutes les personnalités artistiques les plus importantes de la scène italienne sont présentes, Mussolini prononc son discours inaugural le 15 février, soulignant la proximité entre la politique et l'art. Un tableau de Bossi, \"Fiera a Porta Genova\", constitue l'une des cinq œuvres illustrant cet événement dans l'article \"\"Secolo Illustrato\"\" intitulé \"L'art italien du 900\" ouvert par Mussolini à la Permanente de Milan. En 1926, elle peint une huile placide, presque éteinte (maintenant conservée au Civico Museo Revoltella de Trieste). Erma Bossi se sent toujours à l'avantgarde, mais le courant « d'avant-garde » s'aligne sur le régime et, par conséquent, même le style pictural s'adapte au climat de « retour à l'ordre ». Le tract est commandé, la couleur brillante est perdue. Erma est à nouveau à la recherche de la pureté des formes et de l’harmonie dans la composition, mais l’effet n’est plus éclatant et ses peintures ne sont pas excitantes. Même si sa peinture « pour le signe énergique et gravé, pour le fort brossage, pour la construction large, on dirait viril » (comme on le dira en 1938 dans un journal milanais), la force primitive expressive ne se trouve plus dans ces huiles. À l'automne de 1927, elle revient à Trieste : elle expose cette année-là à la première exposition de l'Union fasciste des beaux-arts, puis l'année suivante à la IIe exposition de l'Union fasciste régionale des beaux-arts. Elle expose à nouveau en 1929 et en 1932. Erma jouit à Trieste de privilèges que son ami Wostry, par exemple, n'a pas : pour ne pas avoir adhéré à l'union fasciste, il est absent des expositions et marginalisé dans sa propre ville. En 1930, à Milan, via Vivaio, le peintre de Trieste, Pietro Marussig, rejoint le sculpteur Tino Bortolotti, qui a récemment fondé une école d'art ouverte à tous pour enseigner le métier en reprenant la pratique de magasin. Erma, bien que déjà célèbre, devient son élève. Durant ces années, elle fréquente également la petite nièce de Margherita Sarfatti, Paola Consolo, à l'atelier de Funi. Et c’est également en 1930 qu’Erma Bossi expose une nature morte dans le pavillon italien de la XVIIe Biennale internationale des Beaux-Arts de Venise, où un large espace est réservé aux futuristes et où Appels d’Italie est une comparaison avec les artistes résidant dans la capitale française. Une fois encore, Erma est l’un des grands de la peinture contemporaine. Cette fois, cependant, pas en Allemagne, mais en Italie. Erma à Milan en 1933, où elle organise une autre exposition personnelle à la galerie \"Tre Arti\". Toujours en 1933, et toujours à Milan, il expose à la galerie \"Il Milione\". \"Giovane in costume spagnolo\" (1930-35) est fait à cette période. Dans les années où la nécessité d'encadrer les artistes au sein d'une union est soutenue, considérant l'intérêt et la participation comme outils d'inspiration artistique utiles pour une production consciente, la première exposition syndicale s'ouvre à Florence en 1933. Erma Bossi participe avec \"Natura morta\". En 1935, elle est invitée à l'exposition célébrant les quarante ans de la Biennale de Venise inaugurée le 25 mai, année XIII de l'ère fasciste. L'exposition est consacrée à l'art vénitien en hommage à la ville, afin de démontrer la valeur et la contribution fondamentale des artistes vénitiens à une exposition internationale. Il semblerait que ce soit une consécration qu'Erma attendait certainement. L’oeuvre est intitulée \"Funghi\". Fin novembre 1938, la galerie \"Gian Ferrari\" de Milan, après avoir organisé une exposition d'art autrichien avec des œuvres d'Oskar Kokoschka et d'Alfred Kubin, présente une exposition personnelle de Bossi. Dans le Corriere della Sera du 24 novembre, nous apprenons qu'il s'agit principalement de paysages à l'huile, d'aquarelles, de gouaches : parmi ceux-ci, nous notons le paysage de la Valsolda. Ce sont des peintures caractérisées par la « recherche d'accords tonaux sobres » ; le danger échappé est applaudi : « le surréalisme, avec ses nombreux dangers, est vaincu victorieusement”. En Lombardie, Erma Bossi expose pendant dix ans (de 1929 à 1939) aux expositions d'art de l'Union fasciste régionale des beaux-arts et, bien que de temps à autre, de 1931 à 1941, aux expositions du syndicat provincial. Ce dernier, au \"Palazzo della Permanente\" de Milan, est également la « contribution des artistes milanais à la camaraderie au bras », entré en guerre le 10 juin. Erma Bossi présente \"Periferia di Milano\". Elle reçoit en 1939 le \"Prix de Bergame\". Au plus fort du succès, Erma Bossi disparaît. En 1952, elle meurt dans l'extrême pauvreté à l'institut social catholique de Cesano Boscone, à l'âge de 77 ans. L'année suivante, sa famille décide de donner au Museo Revoltella le portrait que Wostry avait fait d'elle et qu'Erma avait jalousement préservé. Erminia retourne à Trieste.", "section_level": 3}, {"title": "L'exposition \"Eine Spurensuche\".", "content": "Le \"Schlossmuseum Murnau\" reprend les traces d'Erma Bossi laissées à Murnau comme une occasion de poursuivre l'œuvre d'une artiste qui, comme Gabriele Münter, a intensifié ses études d'art à Munich et se consacre depuis à la peinture. Pour la première fois, son séjour à Trieste est présenté. Avec de nombreux emprunts privés et publics, l'exposition est la première exposition personnelle sur la vie et l'œuvre d'Erma Bossi après sa mort en 1952; elle éclaire la vie d'un artiste avec des œuvres sans précédent et de nouveaux résultats de recherche, à partir desquels même les données clés ne parurent pas protégées. En 2013, dans les collections du Schlossmuseum de la ville allemande de Murnau, figurait un tableau de Gabriele Münter intitulé \"Kandinsky et Erma Bossi am Tisch\". Il existe plusieurs versions et différents croquis préparatoires de l’oeuvre qui reproduit un coin de la maison où l'auteur habitait depuis juillet 1909 avec son partenaire et professeur Vassily Kandinsky à Murnau. Il est frappant de constater que les visages n’ont aucune importance dans les esquisses et dans les peintures : le visage de Bossi manque même de bouche et d’œil. L'accent est mis sur la pose et le geste. Sur la toile, Kandinsky - avec sa main levée et son doigt pointé - semble donner des instructions à Bossi, qui est penché et se penche sur la table, écoutant attentivement le professeur comme une petite écolière. Barbara U. Schmidt en dit : « La situation contradictoire de ces femmes est ainsi décrite : si elles ont participé aux mouvements d'avantgarde, elles ont néanmoins été à la fois difficilement en mesure de rompre avec des attributions prédéterminées de rôles de genre ». Fäthke interprète la pose des deux personnages tout à fait différemment parce que, dans les études préparatoires, c'est Bossi qui discute en toute confiance avec Kandinsky et, de ce fait, le gêne presque. Observant l'intensité de la conversation qui semble exister entre les deux protagonistes du tableau, la directrice du musée, Sandra Uhrig, a voulu approfondir la connaissance de l'artiste peinte devant le célèbre maître de l'abstraction, essayant de faire la lumière sur quelques-uns et confus informations biographiques et les quelques ouvrages disponibles. Une recherche a donc été entreprise sur les traces d’Erma Bossi qui a conduit à la création d’une exposition inaugurée fin juillet au Schlossmuseum de Murnau et à la publication d’un catalogue qui utilise, entre autres, les contributions de Carla Pellegrini Rocca, galeriste milanaise dont les archives contiennent plusieurs témoignages sur l'artiste et Sergio Vatta, historien, pour la reconstruction des années Triestines de Bossi. Une entrée dans le livre d'or de l'été Murnau de 1908 a donné l'impulsion. Erma Bossi, qui n'était même pas enregistrée à Munich, avait laissé une marque ici. Une vaste campagne de recherche a été lancée - après tout, ils voulaient se faire plaisir avec quelque chose de spécial pour les 20 ans du Schlossmuseum Murnau. Erma, cependant, avait disparu. Les photos montrent clairement qu'elle a dû travailler pour Munich à Paris et qu'elle est ensuite retournée en Italie. La section française de la vie reste encore un angle mort à ce jour. Erma Bossi était à l'aise dans le style Art nouveau et dans l'expressionnisme du sud, essayant des natures mortes ou des actes cubistes. Elle était une portraitiste accomplie et s'intéressait aux paysages et aux formations urbaines. En Italie, à partir de la fin des années 1920, ses couleurs se sont estompées, les coups de pinceau sont plus aérés, globalement plus courageux: le feu du \"blaue Reiter\" a été éteint.", "section_level": 2}], "src_summary": "Erma Bossi, née Erminia Bosich à Pula, le (anciennement en Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Croatie) et morte le à Cesano Boscone, Milan, Italie est une peintre italienne qui a fait partie du mouvement artistique expressionniste Der blaue Reiter au début du. ", "tgt_summary": null, "id": 767472}
{"src_title": "Kikuchi Dairoku", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Second fils de Mitsukuri Shuhei, Kikuchi est né à Edo (l'actuelle ville de Tokyo) en 1855. Après avoir étudié au Bansho Shirabesho, l'institut d'étude du shogunat des matières occidentales, il est envoyé au Royaume-Uni en 1866, à l'âge de 11 ans, pour étudier. Il est alors le plus jeune membre d'un groupe de Japonais envoyé par le shogunat Tokugawa à l' sur les conseils du ministre britannique des Affaires étrangères Edward Stanley, 15ème comte de Derby. Kikuchi retourne de nouveau en Angleterre en 1870 et devient le premier Japonais diplômé de l'université de Cambridge (St John's College) et le seul de l'université de Londres du. Il se spécialise en physique et en mathématiques et assiste à la conférence internationale de Washington de 1884. À son retour au Japon, il devient successivement président de l'université impériale de Tokyo, ministre de l'Éducation (de 1901 à 1903) et président de l'université impériale de Kyoto. Il réalise un manuel de géométrie élémentaire qui est le plus utilisé au Japon jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Kikuchi est élevé au titre de baron (kazoku) en 1902 et devient le huitième président de l'école pour aristocrates Gakushūin. Il est aussi brièvement le premier président de l'institut de recherche scientifique du Japon (\"Rikagakukenkyusho\" ou RIKEN). Il meurt en 1917.", "section_level": 1}, {"title": "La famille Mitsukuri.", "content": "Kikuchi était membre d'une des plus distinguées et influentes familles de lettrés, la famille Mitsukuri, qui était au centre de décision du système éducatif du Japon durant l'ère Meiji. Son grand-père avait étudié les études néerlandaises. Son père, Mitsukuri Shuhei, avait enseigné au Bansho Shirabesho (« Institut d'étude des livres barbares »). Ses enfants sont devenus des scientifiques célèbres et son petit-fils, Ryōkichi Minobe, est même devenu gouverneur de Tokyo.", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Étudiants japonais à Cambridge.", "content": "D'autres Japonais aayant étudié à l'université de Cambridge après Kikuchi:", "section_level": 2}, {"title": "Britanniques contemporains à Cambridge.", "content": "Britanniques contemporains de Kikuchi à l'université de Cambridge :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le baron, né le à Edo au Japon et décédé à l'âge de 62 ans le à Tokyo, est un mathématicien japonais de l'ère Meiji. Il enseigna notamment à l'université impériale de Tokyo et fut même ministre de l'Éducation.", "tgt_summary": null, "id": 1706935}
{"src_title": "Phénolate", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synthèse.", "content": "Les sels alcalins des phénols sont formés par traitement des phénols avec des solutions d'hydroxyde alcalin ; par exemple, le phénolate de sodium est formé par l'action de la soude caustique (solution d'hydroxyde de sodium) sur le phénol.", "section_level": 1}, {"title": "Propriétés.", "content": "Les phénolates alcalins sont très fortement clivés par hydrolyse en solution aqueuse, c'est-à-dire qu'ils réagissent comme des bases. Les acides minéraux, les acides carboxyliques ou le dioxyde de carbone réagissent avec les solutions de phénolate en libérant le phénol correspondant. Ce pouvoir basique des ions phénolate est d'autant moins fort que l'ion est stabilisé par les substituants sur le cycle benzéniques, l'aromaticité étant déjà un important stabilisateur. En effet, comparé aux autres alcoolates qui sont des bases très fortes ne pouvant exister en milieu aqueux (p\"K\" compris entre 16 et 17), le couple phénol/phénolate a un p\"K\" de 9,95, ce qui en fait une base faible. Des groupes attracteur sur le cycle stabilisent encore plus cet anion, réduisant encore ce caractère basique ; c'est par exemple le cas des groupes nitro (-I, -M) qui stabilisent l'ion tout en augmentant la polarité de la du phénol, et explique l'acidité croissante des composés avec le nombre croissant de groupes nitro. De 7,16 pour le 4-nitrophénol, le moins basique des nitrophénols, le p\"K\" peut descendre jusqu'à 0,29 pour le 2,4,6-trinitrophénol, appelé acide picrique, qui est presque un acide fort. Les anions phénolates réagissent également comme de puissants nucléophiles et peuvent être attaqués à la fois sur leur oxygène ou sur le carbone. En général, l'attaque sur l'atome d'oxygène est préférée dans des réactions sous contrôle cinétique, alors que l'attaque sur le carbone est principalement observée sous contrôle thermodynamique.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "Les phénolates peuvent servir à produire des alkylaryléthers synthèse de Williamson. Ainsi, on peut faire réagir par exemple le phénolate de sodium avec des halogénures d'alkyle, de préférence des iodures : À l'échelle industrielle, les sulfates de dialkyle (par exemple le sulfate de diéthyle pour l'introduction de groupe éthyle) peuvent être utilisés à la place des halogénures d'alkyle :", "section_level": 1}, {"title": "Synthèse de l'acide salicylique.", "content": "L'acide salicylique peut être produit par la réaction de Kolbe-Schmitt (également appelée simplement « synthèse de l'acide salicylique ») à partir de et de phénolate de sodium :", "section_level": 2}], "src_summary": "En chimie, phénolate désigne l'ion phénolate, base conjuguée du phénol ainsi que ses sels. Ces derniers sont formés à partir de phénol par la substitution de l' du groupe hydroxyle par des métaux. Dans un sens plus large, ils désignent également les sels des dérivés du phénol.", "tgt_summary": null, "id": 730051}
{"src_title": "Tosca (logiciel)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Architecture et fonctions.", "content": "TOSCA est une boîte à outil pour la gestion, la conception, l’exécution et la génération de données de test pour tests fonctionnels et tests de non-régression. La TOSCA Testsuite comporte : Le Test Repository fait partie de la gestion de version de la TOSCA Testsuite et enregistre tous les objets de test.", "section_level": 1}, {"title": "Fonctions.", "content": "Commande business-dynamique: TOSCA Commander utilise une approche basée sur des modèles « dynamisant non seulement les données d’entrées mais aussi le test en entier ». La dynamisation de test permet une description technique des cas de test manuels et automatiques. Les utilisateurs techniques pourront donc construire, spécifier, automatiser et gérer les cas de test. La TOSCA Testsuite peut être caractérisée par la génération de données de tests dynamiques et synthétiques, une commande automatique, business-dynamique de la création de cas de test et la réunion de tests manuels et automatiques ainsi que GUI et non-GUI. Les différents cas de test peuvent en plus être pondéré selon leur importance pour le déroulement de la procédure d’entreprise. TOSCA offre ainsi un reporting détaillé, démontrant les conséquences de points faibles techniques sur l’accomplissement de la demande. En comparaison avec d’autres logiciels d’automatisation de tests on peut remarquer les déficits ci-dessous :", "section_level": 1}, {"title": "Compléments.", "content": "En plus du logiciel de base, les modules complémentaires suivants existent :", "section_level": 1}, {"title": "Technologies supportées.", "content": "L’automatisation de test de logiciels est supportée pour les technologies ci-dessous :", "section_level": 1}, {"title": "Environnement.", "content": "La TOSCA Testsuite est utilisable sur les systèmes d’exploitations Microsoft Windows XP, SP 2 et plus récent, Microsoft Windows Vista SP 2 et Microsoft Windows 7 (Version 32-bit et 64-bit). Microsoft SQL Server 2005, Oracle 10g et DB2 v.9.1 sont les environnements de base de données utilisables pour l’usage à utilisateurs multiples.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisateurs, Solutions de Secteurs et best practice.", "content": "En, 140 clients utilisaient TOSCA, 70 % étant en Allemagne. Entre autres la bourse allemande, chez qui TOSCA est en utilisation permanente. En Autriche le logiciel est utilisé par de nombreuses banques et assurances ainsi que dans d’autres entreprises, comme la OMV (Régie autrichienne de gestion du pétrole) ou la EVN (distribution et production d'électricité). Par ailleurs TOSCA est utilisé dans les études d’informatiques et gestion d’entreprise du Campus02 (Université autrichienne située à Graz) en compléments à d’autres outils de test. Différentes solutions spécialisées et bonnes pratiques existent :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le logiciel TOSCA-Testsuite permet l’exécution automatisée de tests fonctionnels et de Non-régression. « TOSCA » contient non seulement les fonctions de l’automatisation de tests, mais aussi une gestion de ceux-ci, une interface graphique (GUI) et une interface de programmation (API). Le logiciel « TOSCA-Testsuite » est développé par l’entreprise autrichienne \"TRICENTIS Technology & Consulting GmbH\" située à Vienne, Autriche. En 2011 « TOSCA » a été caractérisée de « visionnaire » dans Gartner « Magic Quadrant for Integrated Software Quality Suites ».", "tgt_summary": null, "id": 342043}
{"src_title": "Khyenrab Norbu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vie.", "content": "Il est l'un des deux enfants, et le fils cadet de Trang Golèp, un célèbre astrologue et de sa femme Yangtchèn, habitant Tséthang. Khyenrab Norbu est né à Tsetang au Tibet en 1882. Il a rejoint le monastère de Ngachoe (Nagtcheu) où il se fit remarquer pour sa bonté et son intelligence. En ce lieu, il fut marqué par les abricotiers proches de la rivière, au point d'en faire planter de nombreux dans les jardins du Men-Tsee-Khang et de Bar Lougoug (\"Bha-ra-Lhu-go\") quand il devint médecin du dalaï-lama. Il a appris la médecine au Collège médical de Chakpori à Lhassa. Il étudia le Gyü-Zhi et le Baidurya Ngonpo et eut pour enseignants Tekhang Jampa Thupwang, Tulkou Jamyang Norbu, Drépung Khangsar Rinpoché et Jamyang Khyentsé. Il étudia les fondements du Lapis-lazuli blanc, les horoscopes et les calculs astrologiques avec Rongtsa Chachung Lobsang Damcheu Gyatso. Il apprit le sanskrit du guéshé mongol Gadenpa et reçut un enseignement sur la philosophie d'Amdo Geshe Jampal Rolwé Lodrö. En 1908, il apporta son aide pour lutter contre la propagation une grave épidémie qui toucha Lhassa. En 1912, il fut nommé médecin au monastère de Drépung où il rédige des ouvrages d'astrologie et de médecine. En 1913, il accompagna le premier ministre tibétain Paljor Dorje Shatra en Inde lors des pourparlers de la Convention de Simla, y fut interviewé par des médecins britanniques, photographié, et acquit une réputation. Fin 1914, lors d'un séjour dans ce monastère, le dalaï-lama lui demanda de se rendre au Sikkim pour y soigner le roi Sidkéong Tulku Namgyal souffrant d'un mal étrange. Khyenrab Norbu se basant sur des calculs astrologiques annonce que le souverain sera mort avant son arrivée, mais le dalaï-lama lui enjoint de se hâter. En chemin, à Nakartsé, il apprend la mort du roi. En 1916, le dalaï-lama le nomma directeur du Collège médical de Chakpori et du Men-Tsee-Khang. En 1918, il fut nommé médecin du dalaï-lama (Lhamènpa), succédant à Jabukpa Damcho Palden. En 1920-21, il fut formé à la mise en place de la vaccination antivariolique par le Dr. Robert S. Kennedy. L'année suivante, l'armée tibétaine à Gyantsé était vaccinée dans ce qui correspondrait à la première initiative biomédicale d'État au Tibet. En 1932 ( de l'année singe-d'eau), à la demande du dalaï-lama souffrant d'un profond chagrin et de lassitude, il est muté à Nagtcheu, à Tsetang, où il est démis de ses fonctions de Lhamènpa, mais demeure administrateur du Men-Tsee-Khang. Un an plus tard, à la mort du dalaï-lama, il comprend que ce dernier l'avait éloigné afin de le préserver de tout soupçon qui ne manquerait pas de suivre son décès survenu alors qu'il avait 57 ans. Le Dr. Lobsang Wangyal fut son élève et assistant. Durant la révolution culturelle, Norbu usa de son influence pour s'assurer qu'il soit mieux traité. En 1961, il est nommé directeur de l'Hôpital de médecine tibétaine de Lhassa (),la même année, il devient (). Des médecins tibétains célèbres comme Tenzin Choedrak, Lobsang Wangyal, Yeshi Dhonden et Jampa Thinley furent ses élèves. Yangchen Lhamo, aussi appelée Dr. Kando Yanga, fut une élève à qui il enseigna notamment le traitement de la cataracte. Il fut disciple de Dagpo Lama Rinpoché puis de Pabongka Rinpoché. Dagpo Lama Rinpoché lui révéla qu'il était la réincarnation de Darmo Menrampa, le médecin du dalaï-lama. Dans les années 1940 et 1950, il accueillait volontiers le successeur de son maître, Dagpo Rinpoché, et Thoupten Phuntshog quand ces derniers allaient à Lhassa. Il est décédé à Lhassa le du de l'année tibétaine du tigre d'eau (1962).", "section_level": 1}], "src_summary": "Khyenrab Norbu ( ; ), né en 1882 à Tsetang, et décédé le à Lhassa), est un astrologue et un médecin tibétain qui fut directeur du Collège médical de Chakpori, du Mentsikhang (ou Men-Tsee-Khang) et médecin personnel de Thubten Gyatso, dalaï-lama.", "tgt_summary": null, "id": 52633}
{"src_title": "Auguste Delaune", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Éléments biographiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse ouvrière et sportive.", "content": "Auguste Alphonse Delaune est issu d'une famille ouvrière. Son père électricien, membre du Parti communiste français (PCF), résistant, est élu municipal à Saint-Denis en 1945. C'est au Havre, ville à laquelle est rattachée sa commune natale, qu'Auguste Delaune commence sa vie professionnelle. À 14 ans, apprenti soudeur, il adhère au syndicat des métaux (CGTU) du Havre et participe à un très dur mouvement de grève. Il est représentant des \"jeunes\" dans le comité de grève. En 1923, adepte de la course à pied, il pratique son sport dans un club ouvrier du Havre et prend des responsabilités au tout nouveau comité régional de la \"Fédération sportive du travail\" (FST). Cette activité sportive se double en 1924, d'une adhésion aux Jeunesses communistes. Les Delaune, père et fils, mis à l'index patronal, quittent la région havraise en 1926 et se domicilient à Saint-Denis, en banlieue nord de Paris, au cœur d'un territoire dont le dense tissu industriel engendre une classe ouvrière nombreuse. Auguste Delaune trouve embauche, activité militante et renvoi. Il s'attache à recruter des éléments pour prendre part aux activités du club sportif local, adhérent à la FST. En 1928, il est membre de la direction régionale de celle-ci. Sportif, il participe au cross organisé par le quotidien communiste \"l'Humanité\", et y aurait triomphé.", "section_level": 2}, {"title": "Le dirigeant du \"sport rouge\" puis de la Fédération sportive et gymnique du travail.", "content": "Après un service militaire mouvementé, dirigeant régional de la en 1931, il accède en 1932 au secrétariat général de cette organisation, affiliée à \"L'Internationale du sport rouge\", une des organisations mises en place en 1921 à Moscou par l'Internationale Communiste. Cette activité de sportif et de dirigeant du mouvement sportif \"rouge\" (le terme \"rouge\" étant utilisé par le mouvement lui-même) est accompagnée du versant politique de l'engagement d'Auguste Delaune. Membre du bureau national de la Fédération des jeunesses communistes de France, il prend part aux activités de nombreuses organisations qui, après l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, cherchent à unifier le mouvement international contre le nazisme et le fascisme. Opposant à la tenue des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, il aide avec Jean Guimier à l'organisation des Olympiades populaires concurrentes qui devaient se tenir à Barcelone. La même démarche se met en mouvement en France. Au sein du Sport ouvrier (ou \"travailliste\"), Auguste Delaune est un acteur majeur de la réunification des deux organisations nées de la scission politique entre communistes et socialistes : le 14 décembre 1934, la Fédération sportive du travail et l\"'Union des sociétés sportives et gymniques du travail\" fusionnent pour donner naissance à la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT). Il en est le secrétaire général jusqu'à sa fin. Son engagement politique le conduit à une candidature communiste, aux élections de 1936, à Paris dans le. Il n'est pas élu mais après la victoire électorale du Front populaire, Léo Lagrange, le jeune titulaire du nouveau sous-secrétariat d'État aux loisirs et aux sports, le nomme membre du Conseil supérieur de l'Éducation physique et des Sports. À la fin de l'année 1937, il est élu membre du comité régional de \"Paris-nord\" du et participe au IX congrès de ce parti", "section_level": 2}, {"title": "Guerre et résistance.", "content": "Mobilisé en 1939, évacué de la poche de Dunkerque en juin 1940, il est démobilisé le 31 août 1940. De retour à Saint-Denis, la étant interdite, il entre dans la clandestinité. Titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre, Auguste Delaune est pourtant arrêté par la police française lors de la traque des communistes, le 6 décembre 1940. Interné au camp d'Aincourt, à la centrale de Poissy puis an camp de Châteaubriant, il s'en évade le 21 novembre 1941. Il fonde le journal clandestin \"Sport libre\" puis, courant 1942, il devient un des responsables régionaux du. Après la région Picardie puis la région Normandie, il dirige la Région Bretagne du clandestin. Le 27 juillet 1943, lors d'un rendez-vous de résistants, au Mans, il tombe dans un guet-apens, aux mains de la police française. Blessé, il est livré à la Gestapo. Torturé, il meurt le 12 septembre 1943, au Mans (Sarthe) à l'âge de 35 ans, sans même, semble-t-il, avoir révélé sa véritable identité.", "section_level": 2}, {"title": "Hommages et mémoire.", "content": "La postérité fait vivre le nom d'Auguste Delaune. Soixante communes au moins, très diverses, perpétuent la mémoire d'Auguste-Delaune : Des clubs sportifs, notamment ceux de villes ouvrières, certaines fédérations sportives donnent son nom à des compétitions ou des challenges. Ainsi la nomme \"Coupe Delaune\" sa compétition nationale inter-clubs de football. En 2014, une rue de la Fête de l'Humanité (12-14 septembre) porte son nom.", "section_level": 1}], "src_summary": "Auguste Delaune, né le 26 septembre 1908 à Graville-Sainte-Honorine, dans la Seine-Maritime, est un secrétaire général de la Fédération sportive et gymnique du travail. Membre du Parti communiste français, dirigeant régional clandestin en Normandie-Bretagne, il est arrêté pour acte de résistance, il est interné au camp d'Aincourt. Évadé, il est repris en 1943, par la police française et torturé à mort par la police allemande. Il meurt le 12 septembre 1943 à l'âge de 34 ans. Cité à l'ordre de la Nation, il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume en mai 1947.", "tgt_summary": null, "id": 2223136}
{"src_title": "John Boulting", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "John Boulting, comme son frère jumeau Roy, est né à Bray dans le Berkshire, le, fils d’Arthur Boulting et Rose Bennet. L'œuvre des deux frères est indissociable. Ils exerçaient ensemble les fonctions de producteur et de réalisateur quand les circonstances l’imposaient et, souvent, ils passaient d’une casquette à l'autre selon le type de film sur lequel ils travaillaient, bien qu'ils produisissent aussi des films séparément. Tous deux participèrent aussi à l’écriture des scénarios de leurs films. Ils commencèrent leur carrière avec des drames sérieux, denses, économiques, tels que \"Ultimatum\" (\"Seven Days to Noon\", 1950) et \"Le Gang des tueurs\" (\"Brighton Rock\", 1947), une adaptation de Graham Greene — deux films avec Roy comme producteur et John comme réalisateur. Par la suite, ils se firent une réputation en réalisant une série de comédies satiriques, aujourd’hui tenues pour des classiques du cinéma britannique ; ce sont \"Ce sacré z'héros\" (\"Private's Progress\", 1956), \"Sept Jours de malheur\" (\"Lucky Jim\", 1957) et \"Après moi le déluge\" (\"I'm All Right Jack\", 1959), trois films pour lesquels ils occupaient les mêmes fonctions qu’indiquées plus haut, et au scénario desquels John participait habituellement. Ces comédies avaient souvent pour interprètes principaux Ian Carmichael, principalement, mais aussi Richard Attenborough et Terry-Thomas, noms auxquels venaient parfois s'ajouter ceux de Dennis Price, John Le Mesurier, Irene Handl et Miles Malleson. \"Après moi le déluge\" a également pour vedette Peter Sellers ; ce film, d'ailleurs, propulsa la carrière du comédien, en lui faisant obtenir le Prix du meilleur acteur de la BAFTA. Sellers apparut par la suite également dans d’autres films des frères Boulting. En 1966, \"Chaque chose en son temps\" (\"The Family Way\") devait susciter une légère controverse, à cause de son sujet : il avait pour protagonistes un couple de jeunes mariés et leurs familles terre-à-terre. John Boulting est décédé le. Son jumeau devait lui survivre une dizaine d’années. Ils avaient un frère aîné, Sydney Boulting, qui est devenu acteur et producteur pour le théâtre, connu sous le nom de Peter Cotes.", "section_level": 1}], "src_summary": "John Boulting, né le à Bray, Berkshire et mort le à Sunningdale, Berkshire (Royaume-Uni), est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma britannique, connu pour avoir, conjointement avec son frère jumeau Roy Boulting, produit une série de comédies satiriques dans les années 1950 et 1960.", "tgt_summary": null, "id": 1484813}
{"src_title": "Vixiège", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Née dans les collines du Lauragais audois vers d'altitude commune de Saint-Gaudéric sous le nom de Ruisseau de Dabant, la Vixiège se jette dans l'Hers-Vif en rive droite à Belpech, après un parcours de et de direction globale est-ouest.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département de l'Aude, la Vixiège traverse les quatorze communes suivantes de Plaigne, Escueillens-et-Saint-Just-de-Bélengard, Cahuzac, Saint-Gaudéric, Hounoux, Pécharic-et-le-Py, Lafage, Villautou, Saint-Julien-de-Briola, Gaja-la-Selve, Ribouisse, Cazalrenoux, Orsans, Belpech (confluence).", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "La Vixiège traverse cinq zones hydrographiques pour de superficie. Ce bassin versant est constitué à 84,17 % de, à 15,35 % de, à 0,24 % de.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie.", "content": "L'alimentation de la Vixiège est pluviale, ce qui explique les sautes de son débit, les crues brutales lors d'orages.", "section_level": 1}, {"title": "La Vixiège à Belpech.", "content": "Le débit de la Vixiège a été observé pendant une période de 40 ans (1969-2008), à Belpech, localité du département de l'Aude, située tout près du confluent avec l'Hers-Vif. La surface étudiée est de, c'est-à-dire la quasi-totalité du bassin versant de la rivière. Le module de la rivière à Belpech est de. La Vixiège présente des fluctuations saisonnières de débit très importantes. Les hautes eaux ont lieu en hiver et au printemps et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 1,87 et, de janvier à mai inclus avec maximum en février. Les basses eaux, assez longues, surviennent en été-automne, de juillet à novembre inclus, entraînant une baisse du débit moyen mensuel atteignant au mois d'août, ce qui représente un niveau vraiment fort bas.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "Le VCN3 peut chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, soit trois litres par seconde, ce qui doit être considéré comme très sévère, le cours d'eau étant alors réduit à quelques filets.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "D'autre part, les crues peuvent être très importantes, voire dévastatrices. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 45 et. Le QIX 10 vaut, tandis que le QIX 20 se monte à, et que le QIX 50 est de. Cela signifie, par exemple, qu'il faut s'attendre tous les cinq ans à une crue de l'ordre de /s, ce qui est très important pour un cours d'eau dont le bassin versant est d'aussi petite taille. Le débit instantané maximal enregistré à Belpech a été de le, tandis que la valeur journalière maximale était de le de la même année. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était bien plus importante que la crue cinquantennale calculée par le QIX 50, et donc tout à fait exceptionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "La lame d'eau écoulée dans le bassin de la Vixiège est de, ce qui est modéré. C'est nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (), et plus faible encore que celle de l'ensemble du bassin versant de la Garonne ( au Mas-d'Agenais). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors au chiffre modeste de de bassin.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Vixiège est une rivière du sud de la France qui coule dans le département de l'Aude, en région Occitanie. C'est un affluent droit de l'Hers-Vif, donc un sous-affluent de la Garonne par l'Ariège.", "tgt_summary": null, "id": 1790857}
{"src_title": "Société suisse d'utilité publique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Domaines d'activités.", "content": "La SSUP examine, évalue et promeut des efforts et projets entrepris dans le domaine de l’éducation et de la santé, de l’économie et de l’action sociale. Les missions de la SSUP sont les suivantes :", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Constitution de l'association.", "content": "La Société suisse d’utilité publique est fondée en 1810 à Zurich par le médecin de la ville, Hans Caspar Hirzel, et ses amis. C’est au nom de la Zürcher Hülfsgesellschaft (Société zurichoise d'entraide) que le docteur Hirzel appelle à la constitution d’une association. Sous la dénomination Schweizerische Gemeinnützige Gesellschaft SGG, Société suisse d’utilité publique SSUP, Società svizzera di utilità pubblica, Società svizzra ad ütil public, cette association existe depuis le 16 mai 1810 conformément à l’article 60 et suivants du Code civil suisse. Son siège se trouve à Zurich. L’organisation de la SSUP s’est transformée à partir de 1850 et l’association s’est progressivement ancrée dans toutes les parties du pays.", "section_level": 2}, {"title": "Principales actions.", "content": "Lors de l’assemblée générale de 1823, Johann Caspar Zellweger propose officiellement de combattre la pauvreté par la formation et de promouvoir parallèlement savoir, moralité et morale. La première action officielle de la SSUP remonte à 1834 lorsqu’elle coordonne la collecte de fonds pour les victimes d’une catastrophe provoquée par des intempéries dans les Préalpes. Au, la SSUP institue et gère des établissements d’éducation et de redressement (écoles spécialisées). Elle fait la promotion de la formation professionnelle, de l’instruction de la population en matière de santé et d’alimentation et elle s’engage dans la lutte contre l’alcoolisme et la dépendance aux jeux de hasard. Au, la SSUP est à l’origine de la création de plusieurs organisations de bienfaisance privées : Pro Juventute en 1912, Pro Senectute en 1917, la Fondation suisse d’encouragement à la réalisation de maisons de commune et de salles de réunion en 1918 et Pro Mente Sana en 1978. Dans les années 1990, la SSUP prend une nouvelle orientation, consacrant plus d’attention à la promotion du bénévolat.", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Membres.", "content": "De 1860 à 1890, la SSUP compte un millier d’adhérents, parmi lesquels des ecclésiastiques, membres d’exécutifs, entrepreneurs, artisans et spécialistes de l’éducation. Suite à des actions de promotion, le nombre augmente pour atteindre 10 000 membres après 1920. En 2015, la SSUP compte 1200 membres physiques ou collectifs.", "section_level": 2}, {"title": "Organes d'information.", "content": "La SSUP édite depuis 1862 un périodique intitulé Revue der Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft, Revue de la Société suisse d’utilité publique, Rivista della Società svizzera di utilità pubblica, Periodic svizzer ad ütil public. En 2014, la Revue a été remplacée par une newsletter électronique diffusée à et organisations quatre fois par an, en français et en allemand.", "section_level": 2}, {"title": "Sociétés d'utilité publique cantonales et régionales.", "content": "La SSUP coopère avec les sociétés d’utilité publique cantonales, régionales et locales. Dès les années 1830, la SSUP incite les femmes à s’organiser en associations se consacrant à l’éducation et à la formation de la jeunesse féminine. Au milieu du XIXe siècle, il existe déjà 1030 associations de ce type. En 1888, la Société d’utilité publique des femmes suisses (SUPFS) voit le jour, dont les préoccupations portent dans un premier temps sur la formation en économie ménagère.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Société suisse d’utilité publique (SSUP, en allemand \"\", SGG) encourage idéologiquement et concrètement les activités d’utilité publique et de bienfaisance en Suisse.", "tgt_summary": null, "id": 1354265}
{"src_title": "Gereint ac Enid", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Le roman concerne les amours de Geraint et Enid. Le couple se marie et s’installe, mais des rumeurs laissent entendre que Gereint est parti discrètement. Bouleversée par la nouvelle, Enid pleure et pense qu’elle n’est pas assez bonne épouse pour retenir son mari de ses obligations de chevalier. Mais Geraint ne la comprend pas et pense qu’elle lui est infidèle. Ils partent pour un long et périlleux voyage mais il lui demande de ne pas lui adresser la parole. Enid n’en tient pas compte et tente, à plusieurs reprises, d’alerter Gereint des dangers. Plusieurs aventures démontrent les sentiments d’Enid et la vaillance du chevalier. Réconciliation finale du couple et Geraint hérite du royaume de son père.", "section_level": 1}, {"title": "Commentaire.", "content": "Enid n’apparait pas dans les sources galloises en dehors de ce conte, alors que Gereint est un personnage populaire. Certains spécialistes soutiennent que le Érec du poème de Chrétien de Troyes est basé sur le personnage de Gereint, mais d’autres pensent que le rédacteur gallois a simplement substitué un nom familier, associé à des faits héroïques, à un nom français inconnu. Dans le texte de Chrétien, la cour du roi Arthur est localisée à Cardigan et le royaume d’Erbin à Destregalles, ce qui fait dire à Pierre-Yves Lambert que sa source pourrait être Bleddri ap Cadifor, un érudit originaire de cette région. Gereint est un chevalier, il est donc la plupart du temps sur sa monture : aventures, reconnaissance de ses terres, tournois. Leur errance est une pénitence avant la conclusion du récit. Le poète anglais Alfred Tennyson (1809 – 1892) a repris le thème de \"Geraint and Enid\" dans deux de ses poèmes des \"Idylls of the King\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Gereint ac Enid est un conte gallois, connu en français sous le titre de Gereint, fils d’Erbin. Dans le livre de Chrétien de Troyes Gereint s'appelle en fait Erec fils du roi Lac. Il fait partie des trois romans gallois regroupés sous le nom \"Y Tair Rhamant\" ; les deux autres titres sont : \"Owein (le conte de la dame à la fontaine) et \"Peredur ab Evrawc (Peredur, fils d’Evrawc), généralement associés aux \"Mabinogion\", depuis leur traduction du gallois en anglais, par Lady Guest, au. ", "tgt_summary": null, "id": 1841297}
{"src_title": "Dits et écrits", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "« Pas de publication posthume ».", "content": "Michel Foucault avait écrit qu'il ne voulait « pas de publication posthume ». Il avait à plusieurs reprises déclaré à son entourage : « Ne me faites pas le coup de Max Brod avec Kafka ». Toutefois, si Daniel Defert explique que Foucault « se souciait peu de la postérité s’il n’était pas là pour dialoguer », il explique que le philosophe comptait travailler à un recueil de textes en sortant de l'établissement dans lequel il était hospitalisé des suites de son infection au VIH. Foucault n'a pas eu le temps de mener à bien son projet, car il décéda peu après. Daniel Defert, qui apprend alors qu'il est exécuteur testamentaire, se met à travailler sur ce projet, en collaboration avec François Ewald. Ce dernier pousse alors à la création d'un Centre Michel-Foucault pour rassembler les archives. Si les conférences, articles et entretiens sont connus, leurs textes ou transcriptions n'étaient en effet pas toujours en possession de Michel Foucault. Le problème s'est de nouveau posé après la publication des \"Dits et écrits\" pour le travail éditorial des cours au Collège de France, enregistrés par les auditeurs, mais pas par le Collège de France lui-même.", "section_level": 1}, {"title": "Choix éditoriaux.", "content": "François Ewald et Daniel Defert ont choisi par respect pour la volonté de Michel Foucault de ne publier que des textes ayant d'une façon ou d'une autre déjà été rendus publics, du vivant de l'auteur, même pour un très petit public. La présentation est faite de manière chronologique, suivant l'année de publication, de 1954 à 1988. Ce choix est selon Daniel Defert supposé permettre au travail de conserver sa validité bien plus longtemps qu'un classement thématique qui ne reflèterait que la vision de l'époque de l'œuvre de Michel Foucault. Daniel Defert note par ailleurs que ce classement permet de voir l'évolution du statut public de Michel Foucault : « on voit bien le dit prendre le pas sur l’écrit », c'est-à-dire que, prenant une dimension publique de plus en plus forte, Michel Foucault se voit toujours plus sollicité. Ses déclarations sont tout de même un reflet de l'état de ses réflexions, et non par exemple un simple commentaire d'actualité. Tous ces textes n'ont pas été relus par l'auteur, car celui-ci ne revoyait que ceux qui étaient publiés en France. Michel Foucault déclare ainsi : « Vous faites références à des choses que je n’ai pas tout à fait écrites ; dites seulement au cours d’entretiens. Je ne suis pas sûr que je les maintiendrais telles quelles ». Daniel Defert concède que le fait de constituer une œuvre figée peut de ce point de vue être critiqué.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dits et écrits constitue un recueil posthume d'entretiens, de conférences et d'articles du philosophe Michel Foucault. L'ouvrage, dont l'édition a été établie par Daniel Defert et François Ewald, avec la collaboration de Jacques Lagrange, a été publié chez Gallimard, d'abord en quatre volumes en 1994 dans la « Bibliothèque des sciences humaines », puis en deux volumes en 2001, dans la collection « Quarto », cette nouvelle édition remplaçant la première.", "tgt_summary": null, "id": 2308666}
{"src_title": "Lois des Indes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les vice-royautés espagnoles dans les Amériques ont parfois engendré des conflits entre peuples autochtones \"(« Indigènes » ou « Indiens ») et colons espagnols. Les Espagnols ont tenté de contrôler les indigènes pour forcer leur travail. En même temps, des conflits politiques et d'application se sont produits entre les \"encomenderos\" et la Couronne. Au, deux des jeux de lois principaux promulgués régissaient l’interaction de l’Espagne avec les peuples autochtones, une question qui préoccupa rapidement la Couronne peu après les voyages de Christophe Colomb et son gouvernorat. Les lois de Burgos (1512), signées par le roi Ferdinand II d’Aragon, sont axées sur le bien-être des peuples autochtones conquis. La question est réexaminée après que Bartolomé de las Casas eut attiré l'attention sur des abus commis par des \"encomenderos\". Les lois de Burgos sont révisées par les nouvelles lois de 1542 publiées par Charles Quint; et rapidement révisées à nouveau en 1552, après que les lois eurent rencontré la résistance des colons. Celles-ci sont suivies par les \"ordonnances relatives aux découvertes\" de 1573, qui interdisaient toute opération non autorisée contre des Amérindiens indépendants La Controverse de Valladolid (1550-1551) fut le premier débat moral de l'histoire européenne à discuter des droits et du traitement d'un peuple colonisé par les colonisateurs. Tenu au Colegio de San Gregorio, dans la ville espagnole de Valladolid, ce fut un débat moral et théologique sur la colonisation des Amériques, sa justification pour la conversion au catholicisme et plus précisément sur les relations entre les colons européens et les indigènes de le nouveau monde. Elle consistait en un certain nombre de points de vue opposés sur la manière dont les autochtones devaient être intégrés à la vie coloniale, leur conversion au christianisme et leurs droits et obligations. Selon l'historien français Jean Dumont, le débat de Valladolid a constitué un tournant majeur dans l'histoire du monde\", c'est à ce moment de l'Espagne qu'est apparu le début des droits de l'homme\" Pour guider et régulariser la mise en place des presidios (villes militaires), de missiones et de pueblos (villes civiles), le roi Philippe II met au point la première version des \"lois des Indes.\" Ce guide complet est composé de 148 ordonnances visant à aider les colons à localiser, construire et peupler les colonies. Ils codifient le processus de planification de la ville et représentent certaines des premières tentatives de planification générale. Signées en 1573, les \"lois des Indes\" sont considérées comme les premières grandes lignes directrices en matière de conception et de développement des communautés. Ces lois ont été fortement influencées par leDe Architectura \"de\" Vitruvius et par les traités de Leon Battista Alberti sur le sujet.", "section_level": 1}, {"title": "Exemples: urbanisme.", "content": "Dans le livre IV de la compilation de 1680 des \"Lois des Indes, des\" plans étaient exposés en détail pour chaque aspect de la création d'une communauté, y compris l'urbanisme. Voici des exemples de règles: Les lois spécifient de nombreux détails sur les villes. Un plan est centré sur une Plaza Mayor (place principale) de la taille dans les limites spécifiées, à partir de laquelle douze rues droites sont construites dans une grille rectiligne. Les directions des rues sont choisies en fonction des vents dominants, afin de protéger la Plaza Mayor. Les directives recommandent un hôpital pour les cas non contagieux près de l'église et un autre pour les maladies contagieuses plus éloignées La plupart des cités fondées dans n'importe quelle partie de l'Empire espagnol en Amérique, avant que les différentes parties ne deviennent des pays indépendants, ont été planifiées conformément aux lois. Celles-ci incluent de nombreux cités avec des noms espagnols situés, dans ce qui maintenant constitue les États-Unis. La création d'une place centrale et d'un quadrillage rectiligne de rues, était étranger à la croissance aléatoire et organique qui a conduit à des rues sinueuses dans de nombreuses vieilles villes d'Espagne.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les lois des Indes ( ) sont l’ensemble des lois édictées par la Couronne espagnole pour les possessions américaines et philippines de son Empire. Elles ont réglementé la vie sociale, politique, religieuse et économique dans ces régions. Les lois sont composées d'une myriade de décrets, publiés au cours des siècles et des importantes lois du, qui ont tenté de réglementer les interactions entre colons et indigènes, telles que les lois de Burgos (1512) et les Leyes Nuevas (1542). ", "tgt_summary": null, "id": 274721}
{"src_title": "Hans Mend", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Un camarade de guerre d'Hitler.", "content": "En, membre de la cavalerie de réserve, Hans Mend est déclaré inapte au service actif en raison des suites d'une mauvaise chute de cheval. Il rejoint alors le régiment bavarois d'infanterie de réserve ( RIR), plus connu sous le nom de « », en tant qu'estafette à cheval. Adolf Hitler s'engage lui-même dans ce régiment en. Après la guerre, Mend héberge un temps Hitler à Munich, durant les années 1919-1920. Il est condamné à dix reprises avant 1933 pour fraude, harcèlement, escroquerie et fabrication de faux documents.", "section_level": 1}, {"title": "\"Adolf Hitler im Felde\", une hagiographie de circonstance.", "content": "Il publie fin 1930 \"Adolf Hitler im Felde\". Semble-t-il écrit avant tout pour des raisons financières, l'ouvrage s'inscrit dans une série de témoignages hagiographiques diffusés au moment où la propagande du Parti nazi met en avant les années de guerre d'Hitler et ce que l'historien Thomas Weber désigne comme « le mythe du régiment de List » : outre l'héroïsation d'Hitler, il s'agit en particulier de miser sur l'évocation de la camaraderie des tranchées (\"Kameradschaft\") comme source d'inspiration et de légitimité de la vision nazie de la société idéale. Ces « témoignages » venaient également répondre à ceux qui accusaient à juste titre Hitler d'avoir enjolivé ses récits de son expérience du front. Désigné par le \"Völkischer Beobachter\" comme « le plus beau cadeau de Noël pour tout partisan d'Hitler », le livre de Mend fut ensuite largement diffusé lors de la campagne électorale de 1931. Factuellement, l'ouvrage de Mend abonde en erreurs de chronologie et en invraisemblances ; pour Thomas Weber, il « n'aura été qu'une de ces nombreuses entreprises de réécriture de l'histoire du régiment List » par la propagande nazie au tournant des années 1930, dont les stéréotypes ont été ensuite admis par une partie des historiens. Outre l'héroïsme du soldat Hitler, c'est le cas en particulier à propos de la difficile question de la genèse de son antisémitisme, où Thomas Weber conclut qu'on ne peut suivre les témoignages d'Hitler lui-même, de Mend et de son condisciple Balthasar Brandmayer selon lesquels il s'exprimait déjà avec virulence lors des années 1914-1918. Il en est de même à propos de l'attribution de la Croix de fer à Hitler, demandée en par un officier juif, commandant en second du régiment,, dont il s'agissait alors d'occulter le rôle : Mend relate une supposée altercation entre Hitler et Gutmann, et laisse entendre que ce dernier était unanimement détesté au sein du régiment. L'épisode ayant donné lieu à cette décoration est par la suite totalement réécrit par la propagande, de manière à en faire disparaître Gutmann. Cependant, s'il conforte l'idée du « héros intrépide », Mend donne également de la personnalité d'Hitler une image que l'historien John Williams juge avoir été plus problématique pour Hitler : celui-ci y est en effet également dépeint comme « névrotique et excentrique », sujet à des crises de rage et par ailleurs « sexuellement refoulé et craintif à l'égard des femmes ». Cette ambivalence du livre expliquerait à la fois l'accueil d'abord favorable qu'il reçoit en 1931, la rupture qui suit et les difficultés que connait finalement Mend au cours des années 1930.", "section_level": 1}, {"title": "Brouille, opposition et rumeurs sur Hitler.", "content": "Ayant rompu avec son ancien « camarade », Mend s'en prend à celui-ci dans une tribune publiée en octobre 1932 dans un quotidien de gauche, largement repris par le reste de la presse : « si j'avais évoqué dans mon livre tout ce que j'ai consciemment tu à propos d'Hitler, l'image de grand héros qu'il s'est fabriquée aurait été sérieusement écornée ». Son passage à l'opposition et la poursuite de ses activités illégales lui valent d'être interné un mois à Dachau en 1933, puis à plusieurs reprises placé en détention en 1937-1938. Son livre est retiré de la vente en 1938. Significativement, son nom disparaît lors des rééditions successives d'un autre témoignage hagiographique contemporain, le \"Mit Hitler: meldegänger 1914-18\" de Balthasar Brandmayer. Condamné finalement en 1941 à deux ans de détention, Mend meurt en février 1942 en prison, probablement de mort naturelle.", "section_level": 1}, {"title": "Le « protocole Mend ».", "content": "Connu sous le nom de « protocole Mend », un document controversé à l'origine incertaine est l'une des principales pièces à l'appui des spéculations sur l'éventuelle homosexualité d'Adolf Hitler. Il rapporte des propos attribués à Hans Mend par l'écrivain et opposant anti-nazi, qui l'aurait interrogé en sur le passé d'Hitler. Selon ceux-ci, qui seraient peut-être l'œuvre de Noerr lui-même, Hitler aurait eu durant les années 1914-1918 une liaison homosexuelle avec un dénommé Ernst Schmidt qui servait également dans le régiment List : Ce « témoignage » est, avec celui d', l'une de deux sources essentielles de qui défend la théorie de l'homosexualité d'Hitler dans son ouvrage \"The Hidden Hitler\". Après Hans Mommsen qui y voit « beaucoup de bruit pour rien », Ian Kershaw a détaillé les arguments montrant le peu de crédibilité de ces spéculations. Concernant le témoignage de Mend, tout comme l'historienne Brigitte Hamann, il renvoie aux conclusions très défavorables de qui le considère comme « faux et mensonger, comme tout ce qui relève de Mend » ; il s'interroge également sur le fait que Mend, s'il était réellement détenteur d'un tel secret, n'ait pourtant pas été éliminé par les nazis dès 1933 pendant qu'il était détenu à Dachau. Thomas Weber, qui a particulièrement étudié les années de guerre d'Hitler, met en avant les diverses erreurs commises par Mend lorsqu'il rapporte ses « souvenirs », relève qu'il livre ce témoignage après sa rupture avec Hitler et ses diverses incarcérations, et conclut : « qu'il s'agisse de la sexualité d'Hitler ou de la chronique du régiment List pendant la guerre, le témoignage d'Hans Mend reste dépourvu de toute crédibilité ». Pour Florence Tamagne, historienne de l'homosexualité en Europe au, « certains auteurs ont voulu voir en Hitler un homosexuel refoulé, mais cette hypothèse, construite essentiellement à partir d’interprétations psychanalytiques, peine à convaincre ». Enfin, François Kersaudy, auteur d'une publication pourtant très ouverte aux sujets scabreux sur le Reich et peu regardante sur les sources, juge que « quoi qu'aient pu écrire des générations de psychiatres amateurs, Hitler n'était pas homosexuel ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Hans Mend (né le, mort le ) est l'auteur d'un récit hagiographique sur les années de service d'Adolf Hitler durant la Première Guerre mondiale, publié en Allemagne en 1930. Un second témoignage, à la fiabilité jugée très faible, lui est également attribué à propos de l'hypothétique homosexualité de celui-ci.", "tgt_summary": null, "id": 278450}
{"src_title": "Alexandre von Siebold", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après que son son père Philipp Franz von Siebold eut été expulsé du Japon en 1846 et se fut installé à Leyde aux Pays-Bas, celui-ci se maria et eut trois fils (dont Alexandre) et deux filles de son mariage avec Helene von Gagern. Mais après l'accord commercial signé entre le Japon et les Pays-Bas en 1858, l'un des « traités inégaux » que l'Occident imposa au pays asiatique à cette époque, Siebold retourna au Japon, et il emmena son fils, le jeune Alexandre, avec lui. Vivant à Nagasaki, Alexandre von Siebold apprit très vite le japonais. Lui et son père s'installèrent à Edo (actuel Tokyo) après que ce dernier eut obtenu un poste de conseiller étranger auprès du shogunat Tokugawa. Ils résidèrent avec le consul prussien, mais très vite la ville devint dangereuse pour eux car les partisans du \"Sonnō jōi\" attaquaient fréquemment les étrangers, et après l'attaque et l'incendie du consulat britannique, le père et le fils rentrèrent à Nagasaki. Alexandre von Siebold devint alors interprète officiel de la Marine impériale de Russie à Nagasaki. En 1862, Alexandre devint l'interprète du consulat britannique à Edo, malgré son jeune âge (15 ans), et en dépit du fait que l'anglais n'était pas sa langue maternelle. Pendant ce temps, son père ne réussissait pas à trouver un emploi stable, alors il rentra aux Pays-Bas où il mourut quatre ans plus tard. La plupart des négociations étrangères du shogunat Tokugawa se passaient en néerlandais, et dans les cas où l'anglais était nécessaire (comme pour l'incident de Namamugi), Alexandre était assisté d'Ernest Satow. Alexandre von Siebold assista le consul britannique Edward St. John Neale durant le bombardement de Kagoshima. Il se trouvait sur le navire amiral HMS \"Euryalus\" pendant le conflit. Plus tard, il accompagna la force expéditionnaire européenne lors du bombardement de Shimonoseki et pendant les négociations en vue d'ouvrir le port de Hyōgo au commerce étranger en 1864. Lorsque Tokugawa Akitake se rendit à Paris pour l'exposition universelle de 1867, Alexandre von Siebold l'accompagna. Cependant, Akitake Tokugawa dut très vite rentrer au Japon à cause de la restauration de Meiji. Mais Alexandre von Siebold resta en Europe et ne retourna au Japon qu'un an plus tard en 1869, en qualité de conseiller de l'Empire austro-hongrois. Par la suite, il fut élevé au titre de baron par l'empereur d'Autriche, François-Joseph. En, il démissionna du consulat britannique. Cependant, le gouvernement de Meiji l'embaucha et il fut envoyé à Londres et à Francfort pour arranger la venue d'étudiants japonais dans ces deux pays et pour que le Japon puisse recruter des conseillers étrangers de n'importe quel domaine d'étude et les faire venir chez lui. Il arrangea également la participation du Japon à l'Exposition universelle de 1873. Il rentra au Japon en, mais fut renvoyé en Europe où il resta de à fin 1874 pour assister Tsunetami Sano. En, il devint l'interprète du ministère des Finances mais, à la suite de la mort de sa mère en 1877, il alla aux Pays-Bas où il resta pendant six mois. Il fut ensuite envoyé à l'Exposition universelle de 1878 à Berlin pour aider les représentants japonais à signer des accords commerciaux. Il rentra au Japon en, mais fut renvoyé en Allemagne pour assister Kaoru Inoue dans la révision des « traités inégaux ». Les négociations furent longues et échouèrent. Alexandre von Siebold quitta Berlin en 1882, se rendit à Rome en 1884, retourna au Japon en 1885, et alla à Londres en 1892 pour assister Shūzō Aoki dans la signature du traité de commerce et de navigation anglo-japonais. En, il fut décoré de l'ordre du Trésor sacré (). Il meurt sur la Côte d'Azur en à l'âge de 64 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alexandre George Gustav von Siebold ( – janvier 1911) est un traducteur et interprète allemand qui vécut au Japon pendant la période du Bakumatsu et l'ère Meiji. Il est le fils aîné du japonologue Philipp Franz von Siebold.", "tgt_summary": null, "id": 1627047}
{"src_title": "Dolmen de la Joselière", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La première mention connue du monument est celle faite par W. C. Lukis qui en dresse le plan en 1868. Pitre de Lisle du Dreneuc le décrit dans son \"Dictionnaire\" en 1882 et Glyn Daniel le cite explicitement en 1939 comme exemple de tombe transeptée. L'édifice a fait l'objet d'une fouille de sauvegarde et d'une restauration en 1984-1985.", "section_level": 1}, {"title": "Protection.", "content": "L'édifice est classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1978.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "De façon assez inhabituelle pour les sites mégalithiques de la région, le cairn est de forme plus ou moins carrée, d'environ 13 à 14 mètres de côté, pour une hauteur maximale de 1,50 mètre au centre du Tumulus. Les fouilles de sauvegarde ont permis de constater que la structure du cairn avait été bouleversée par différents remblais modernes. Seule les parties nord-ouest et nord-est (près de l'entrée) semblent avoir été épargnées. Les murs de façade sont rectilignes. Une pierre gravée de cupules a été retrouvée dans l'angle nord-est près de l’entrée, elle avait été réutilisée dans la structure dès la construction du cairn. L'édifice est du type tombe transeptée : un couloir de 7,50 mètre de long, dont l'entrée est orientée au sud est, dessert deux chambres latérales (Sud et Est) rectangulaires perpendiculaires à cet axe et aboutit à un espace terminal qui peut être considéré, soit comme une grande et unique chambre terminale (6 mètres par 1,75 mètres), soit comme deux chambres terminales (Ouest et Nord) réunies par l'extrémité du couloir. Les deux chambres latérales sont de taille similaires (2,6 m de long pour 1,9 m de large) soit environ 5 m2. Le mobilier funéraire qui y a été retrouvé était composé de trois perles en variscite et séricite, de deux pointes de flèches en silex, de plusieurs outils en silex (blond et gris), de divers éclats en quartzite et de fragments de poterie. Les deux chambres terminales sont un peu plus petites (2,2 m de long pour 1,6 m de large) soit environ 3,5 m2. Leur état avant restauration laisse supposer qu'elles avaient été vidées de leur contenu antérieurement mais les fouilles de sauvegarde ont permis d'y retrouver (chambre Ouest) une lamelle en silex blond, un éclat de silex blanc et un tesson de vase. L'ensemble de ce mobilier funéraire recueilli atteste d'une occupation au IV millénaire à la même période que le Tumulus de Dissignac et celui des Mousseaux. Une réoccupation au Néolithique final n'est pas exclue pour autant.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le dolmen de la Joselière, appelé aussi \"dolmen du Pissot\", est un ensemble mégalithique, situé à Pornic, dans le département de la Loire-Atlantique, en France. Le cairn est situé sur la côte, à une centaine de mètres de la mer, près du lieu-dit de la Birochère et de la plage de la Joselière, non loin du Dolmen du Pré d'Air et de l'Allée couverte de la Boutinardière.", "tgt_summary": null, "id": 300692}
{"src_title": "Équipe cycliste Tarteletto-Isorex", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de l'équipe.", "content": "En 2014, le contexte économique difficile force l'équipe à devenir une équipe de club. Fin décembre 2014, il est annoncé que Colba-Superano Ham participera avec dix-huit autres équipes à la Topcompétition regroupant huit manches : la Course des chats, la Flèche ardennaise, le Grand Prix Criquielion, le Mémorial Philippe Van Coningsloo, le Circuit Het Nieuwsblad espoirs, le contre-la-montre par équipes de Borlo, À travers les Ardennes flamandes et la Flèche du port d'Anvers, cette dernière épreuve constituant la finale. Pour la saison 2015, Peter Bauwens, le manager de l'équipe, annonce à la mi-juillet 2014 que Colba-Superano Ham sera à nouveau une équipe continentale à partir de la saison 2015. Il déclare dans un communiqué :. Début octobre 2014, le manager indique que la saison devrait commencer par Kuurne-Bruxelles-Kuurne, et compter au total une centaine de jours de course.", "section_level": 1}, {"title": "Classements UCI.", "content": "L'équipe participe aux circuits continentaux et principalement à des épreuves de l'UCI Europe Tour. Les tableaux ci-dessous présentent les classements de l'équipe sur les différents circuits, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel. UCI Asia Tour UCI Europe Tour", "section_level": 1}, {"title": "Effectif en 2019.", "content": "L'effectif de l'équipe Tarteletto-Isorex comprend 18 coureurs en 2019. Deux d'entre eux sont enregistrés comme « spécialistes » : Thomas Joseph (cyclo-cross) et Bryan Boussaer (piste). Huit coureurs bénéficient d'un contrat professionnel, soit deux de plus qu'en 2018 grâce à une hausse de 30% du budget de l'équipe. Aucune victoire UCI. Aucune victoire UCI. |Laurent Carton || 13.03.1989 || || Royale Pédale Saint-Martin |08/04/2012 || des Tweedaagse van de Gaverstreek || || 06 || Tom Goovaerts |- |} |16/11/2013 || Shinshu Cyclocross Nobeyama Kogen Round 1, Nobeyama Station-Nagano || || 03 C2 || Yu Takenouchi |Pieter Buyle || 13.11.1991 || || Aucune victoire UCI L'effectif de l'équipe Tarteletto-Isorex comprend 18 coureurs en 2018. Deux d'entre eux sont enregistrés comme « spécialistes » : Ruben Scheire (VTT) et Bryan Boussaer (piste). Six coureurs bénéficient d'un contrat professionnel.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'équipe cycliste Tarteletto-Isorex est une équipe cycliste belge avec le statut d'équipe continentale. Créée en 2005, l'équipe alterne les saisons chez les amateurs et en catégorie UCI. Elle conserve son statut d'équipe continentale depuis 2015.", "tgt_summary": null, "id": 1912131}
{"src_title": "Château de Kórnik", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'édifice, entouré d’un fossé, donne l'impression d’une forteresse défensive, mais c'est une résidence seigneuriale qui est construite dans la première moitié du siècle dans néogothique romantique. D'après les sources documentaires, l'histoire de Kórnik débute en 1426. C’est à cette époque que la ville reçoit des privilèges municipaux: Mikołaj Górka armoiries Łodzia chanoine de Gniezno et chancelier du chapitre de Poznań, signa un contrat avec Mikołaj, célèbre charpentier de Poznań, pour l'achèvement des travaux de construction de sa résidence de Kórnik. Terminée vers 1430, cette demeure, construite en pierre, était entourée d’un fossé. L’accès au château était possible grâce à un pont-levis et une grille en fer pouvant s’abaisser. Au même moment fut instituée nouvelle paroisse placée sous la protection de la Vierge Marie, Tous-les-Saints et de Saint Barthélemy, ce qui a considérablement renforcé l'importance de la ville. Au milieu du, on agrandit le château et des travaux furent entrepris pour renforcer ses fonctions défensives. Un événement historique fut consigné par les chroniqueurs de l'époque: une visite, en 1574, d’Henri de Valois, qui allait se faire couronner à Cracovie. L'accueil du futur roi fut, parait-il, splendide. Voici comment, en 1585, Stanisław Sarnicki décrivait la résidence de Kórnik:. Son environnement comprend des bâtiments d'exploitation, des étangs, des parcs à gibier et des oiselleries. Tout cela est si splendide qu’on peut y appliquer le dicton: \"le maître fait honneur à la maison et la maison fait honneur au maître\". Après l'extinction de la famille des Górka à la fin du, le château se retrouva entre les mains de Jan Czarnkowski, puis de son frère Andrzej. En 1610, le château fut acheté par Zygmunt Grudziński armoiries Grzymała, voïvode de Kalisz, un des magnats de Grande-Pologne qui s’enrichissaient rapidement. La ville de Kórnik constituait à cette époque une partie de son domaine, qui comptait 6 villes et 114 villages. En 1623, le roi de Pologne Zygmunt III Waza, s’arrêta au château en compagnie de son fils Władysław. En 1676, Kórnik passa à armoiries Ogończyk, fils d'Izabella Grudzińska. Le château étant alors dans un état déplorable, le nouveau propriétaire entreprit sa reconstruction, qui fut poursuivie par sa fille Teofila Szołdrska-Potulicka. Celle-ci transforma le château médiéval en palais baroque. Légendaire \"Dame blanche\" (le nom vient de la couleur de la robe figurant sur son portrait), elle était une propriétaire cultivée, ayant l’esprit d’économie. Elle était en contact permanent avec la Bibliothèque Royale de Berlin et s’était abonnée Journal encyclopédique. En 1835, Józef Łukaszewicz écrivait: \"Dans la moitié du siècle précédent, une femme (Teofila Szołdrska-Potulicka) de la famille des Działyński a remanié le château et le jardin selon le goût français. À cette époque, le château de Kórnik, avec son jardin, était l’un des plus beaux de Pologne. Une coûteuse tapisserie de soie entrelacée d’or et d’argent importée des ateliers français ornait les intérieurs du château, le jardin possédait des oiselleries et des jets d’eau de différentes formes\". La forme actuelle du château de Kórnik est due à Tytus Działyński (1796-1861), homme cultivé et polyglotte qui savait associer les qualités de l’esprit à la compréhension des affaires économiques. Il étudia à Berlin, Paris et Prague, et devint passionné de livres en ordonnant les archives de sa famille à Konarzewo. Il était désireux de créer une bibliothèque qui témoignerait des jours de gloire et de grandeur de l’état polonais, alors dépecé par les pays voisins. Tytus Działyński collecta avec succès les vestiges du passé, principalement des manuscrits et des vieux imprimés. Dans les années 1817-1823, il noua des contacts de longue durée avec antiquaires. Il se montra un acheteur exigeant et consciencieux pour ce qui est de la documentation concernant l'histoire du pays et de l'état polonais. Marié en 1825 avec la riche Gryzelda Celestyna Zamoyska, il décida en 1826, après avoir hérité de son père du château de Kórnik en ruines, de le restaurer, d'en faire une résidence familiale et un lieu où rassembler ses collections qui augmentaient rapidement. Cette même année marque la fondation de la bibliothèque Kórnik située dans le château. Les travaux projetés furent interrompus par l'Insurrection de novembre 1830. Du fait de sa participation à cette insurrection (Tytus Działyński faisait partie de l'état-major du général Jan Zygmunt Skrzynecki), les autorités prussiennes mirent ses biens sous séquestre. Le propriétaire ne put revenir à Kórnik qu’en 1839. La dernière transformation du château entreprise par Tytus Działyński le fut sous l’autorité d’un architecte allemand Karl Friedrich Schinkel (1781-1841). Néanmoins, c’était le propriétaire qui était le véritable auteur de la nouvelle résidence. Stanisław Koźmian, un des leaders des conservateurs disait que Tytus a marqué ce château de l'empreinte de son intelligence, de son goût esthétique et de sa passion pour tout ce qui est beau et polonais. La reconstruction et la modernisation en profondeur du château durèrent jusqu’à la mort du comte Tytus en 1861. Ses contemporains appréciaient beaucoup ses mérites envers une nation alors germanisée et russifiée. Sa gloire est commémorée par un monument sculpté par le professeur Józef Kopczyński, qui fut financé par la population de Grande-Pologne et placé devant le château en 2002. Le fils unique de Tytus, Jan Kanty Działyński (1829-1880), poursuivit la tradition familiale de militantisme social. Son mariage avec Izabella Czartoryska, fille d’Adam Jerzy Czartoryski, puis son déménagement à Gołuchów, ont fortement pesé sur le destin du château. Pour sa participation à l’insurrection de 1863, il fut condamné à mort par contumace par un tribunal prussien et déchu de ses biens. Il revint à Kórnik en 1869. Sa santé fragile et ses difficultés conjugales pesèrent sur son activité. Quoique apparente dans la décoration intérieure du château de Kórnik et dans le parc magnifiquement agencé, elle résida surtout dans son activité scientifique. Il publia au total 43 œuvres (dont certaines comptent plusieurs volumes), parmi lesquelles le et. Jan Kanty Działyński publia également des traductions d'œuvres classiques romaines, ainsi que des ouvrages de mathématiques et de sciences naturelles. Władysław Zamoyski armoiries Jelita (1853-1924), fils du général Zamoyski et de Jadwiga Działyńska, la sœur de Jan Działyński, fut choisi comme successeur des Działyński. Ce choix s'avéra parfait. Le comte Władysław, né à Paris, était un défenseur fervent du caractère polonais. Obligé de quitter Kórnik en 1885, il s'installa en Galicie, où il se rendit célèbre grâce à l'acquisition de biens à Zakopane, ainsi que par sa victoire dans le procès opposant la Galicie à la Hongrie pour la propriété du lac de Morskie Oko (1902). Władysław Zamoyski ne revint à Kórnik qu’en 1920. En 1899, après la mort de Celestyna Działyńska, le comte Władysław rendit publique son intention de créer une Fondation et de léguer Kórnik, avec toutes ses collections, à la nation polonaise. Dès lors, il se considéra uniquement comme le protecteur de biens et de terres destinés à être remis à la nation. Avec sa mère et sa sœur Maria (1860-1937), il créa la \"Fondation de Kórnik\". La fondation fonctionna jusqu’en 1952: le gouvernement de l'époque transmit ses avoirs à l’Académie Polonaise des Sciences, dont les objectifs coïncidaient avec ceux de la Fondation. Après plusieurs années de sollicitations et de démarches, la \"Fondation de Kórnik\" a été réinstaurée en 2002.", "section_level": 1}, {"title": "L'architecture du château.", "content": "Le château de Kórnik est de style néogothique, style très populaire au, moment où le château a été entièrement remanié. L'entrée principale de celui-ci se fait au nord. À l'est, une terrasse offre une vue sur le lac de Kórnik ; au sud, la façade est décorée d'un arc indien, inspiré du Royal pavilion de Brighton et aussi, plus largement, du Taj Mahal. Enfin, à l'ouest, le château est flanqué d'une tour néogothique en brique, contrastant avec le reste du château.", "section_level": 1}, {"title": "Les intérieurs du château.", "content": "Sont abrités quantité de tableaux, de bustes, de porcelaine, ou de manuscrits, qui agrémentent toutes les pièces du château (souvenirs de famille et trésors de la Nation).", "section_level": 1}, {"title": "Le Parc et l'arboretum.", "content": "Un jardin comportant des centaines d’arbres et d’arbustes conifères et feuillus, de différentes espèces et variétés fut constitué grâce à la passion de Tytus et Jan Działyński pour les arbres et arbustes d’ornement, et grâce à la mode, suivie par les propriétaires de grandes résidences de l'époque, de créer plusieurs hectares de parc. L'arboretum est la destination de nombreuses excursions scientifiques, touristiques et paysagères. Les touristes sont les plus nombreux en mai et juin, pendant la floraison; ainsi qu’en septembre et octobre, lors de la maturité des fruits et de la coloration des feuilles. Les magnolias et les rhododendrons de Kórnik sont particulièrement célèbres. Leurs admirables couleurs attirent des milliers de touristes lors d’une fête spécialement organisée pour eux chaque année fin mai.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Kórnik est un château néogothique situé dans la ville du même nom, dans la voïvodie de Grande-Pologne. D'abord construit dans un but défensif, au, le château a été remanié au par l'architecte Karl Friedrich Schinkel pour son propriétaire, mécène et homme politique polonais Tytus Działyński. ", "tgt_summary": null, "id": 1575437}
{"src_title": "Georges Supersaxo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il intervient dans le jugement de nombreuses personnes accusées de sorcellerie, comme par exemple Pierre de Torrenté, dont Georges Supersaxo est soupçonné d'avoir récupéré les biens. Lors de la mort de Jost von Silenen en 1498, Supersaxo aida le clan Schiner à accéder au pouvoir épiscopal, à commencer par Nicolas Schiner. Mais celui-ci rompit un accord et imposa son neveu, Matthieu Schiner, anciennement ami et protégé de Supersaxo. La politique et les méthodes de Schiner furent fortement désapprouvées par Supersaxo et un violent conflit éclata entre les deux hommes. Au centre des tensions se trouvaient les alliances avec la France. Supersaxo fut accusé de haute trahison, de révolte et de fuite le. Le Valais s'enfonça alors dans une période trouble avec une excommunication prononcée par le pape, allié de Schiner, à l'encontre de Supersaxo le. Il se rendit à Rome où il fut emprisonné puis libéré le. Chaque partie utilisa divers moyens pour faire pression sur son adversaire : enquêtes, condamnations douteuses, exécutions sommaires, etc. Afin d'asseoir son pouvoir, Schiner mit en place en 1514 une loi favorable à l'évêché en instaurant un droit régalien de l'église. Supersaxo fit adopter en 1517 la « Paix des Patriotes », une motion visant à remplacer le prince-évêque si celui-ci s'absentait plus de 6 mois en dehors des frontières valaisannes. En 1518, Supersaxo profita de l'absence de Schiner pour attaquer Sion et incendier le château de la Bâtiaz à Martigny alors sous le contrôle du frère de l'évêque, Pierre Schiner. Matthieu Schiner, à ce moment en dehors des frontières, ne pouvait plus revenir et dut s'installer à Zurich. Exilé, il mourut de la peste à Rome en 1522 après avoir manqué d'être pape. Fatigués par les nombreux abus de Supersaxo, les Valaisans le chassèrent du pays en 1527 par une mazze. Il fut alors forcé de s'exiler à Vevey pour éviter un procès. Il mourut dans cette ville en 1529.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Une rue porte son nom à Sion.", "section_level": 1}], "src_summary": "Georges Supersaxo ou Jörg auf der Flüe (né en 1450 à Ernen, mort en 1529 à Vevey) est une personnalité de l'histoire valaisanne du. Georges Supersaxo était le fils du prince-évêque Walter Supersaxo. Il fut opposé à Jost von Silenen, l'évêque de Sion puis à Matthieu Schiner.", "tgt_summary": null, "id": 212966}
{"src_title": "Le Clos Arsène Lupin, Maison Maurice Leblanc", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Cette maison à colombages de facture anglo-normande fut construite vers 1850. Elle fut louée à partir de 1915 par Maurice Leblanc à l’éditeur Eugène Fasquelle, puis finalement achetée en 1918. Ayant pour nom « Le Sphinx », l’écrivain la rebaptisa « Le Clos Lupin », en hommage à son héros et aux fleurs, des lupins, qu’il y avait plantés. C’est d’ailleurs dans cette maison cauchoise, nichée au cœur de la ville, où il passa chaque été pendant près de vingt ans, que l’auteur imagina les différentes aventures d’Arsène Lupin. Devant l’occupation allemande, Maurice Leblanc s’exile avec sa famille en 1939 à Perpignan où il meurt deux ans plus tard d’une pneumonie. La villa est, peu de temps après son départ, réquisitionnée par les troupes allemandes. Après avoir été vendue en 1952 par son fils Claude, la demeure changea plusieurs fois de propriétaire jusqu’à ce que Florence Boespflug, petite-fille de Maurice Leblanc, décide de l’acquérir en 1998 avec l’objectif d’en faire un musée consacré à Arsène Lupin. Ouverte au public depuis, cette demeure propose un itinéraire scénographique pour découvrir l’univers du gentleman-cambrioleur. En 2011, la propriété et le fonds de la collection sont rachetés pour par la Région Haute-Normandie (45 %), le Département de la Seine-Maritime (45 %) et la commune d'Étretat (10 %) qui font intégrer Le Clos Lupin à la \"route historique des maisons d'écrivains\". Avec à annuels, la directrice Maryse Alix assure, en 2016, que le Clos Lupin est la « maison d’écrivain la plus visitée en France.", "section_level": 1}, {"title": "Collection.", "content": "Après la traversée du jardin paysager, le visiteur est accueilli au seuil de la maison par « Grognard », le valet d’Arsène Lupin, qui lui remet un casque audio. La visite audio guidée démarre dans le cabinet de travail de l’écrivain Maurice Leblanc. Ensuite, le visiteur poursuit sa visite guidée par la voix d’Arsène Lupin (en réalité, celle de Georges Descrières, l’acteur qui l’incarna à la télévision dans les années 1970). Celle-ci l’accompagne durant un parcours en sept étapes fait de mise en scène, de jeux d’ombres et de lumières, d’ambiances sonores et d’atmosphère mystérieuse. Tout au long de cette visite guidée, Arsène Lupin présente ses exploits, ses conquêtes féminines, ses multiples personnalités et propose de résoudre avec lui l’énigme de l’Aiguille creuse.", "section_level": 1}, {"title": "Prix Arsène Lupin.", "content": "Créé en 2006 sous l’impulsion de l’Association du Clos Arsène Lupin et de Florence Boespflug-Leblanc, petite-fille de Maurice Leblanc, le Prix Arsène Lupin de la Littérature Policière cherche à distinguer, chaque année, un roman policier qui combine l’humour et l’énigme policière, tout en s’écartant d’une certaine tendance violente du roman policier contemporain. Doté de 1.000 €, le prix est remis chaque année lors d’une cérémonie au Clos Lupin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Clos Arsène Lupin, Maison Maurice Leblanc est un musée consacré au héros de fiction imaginé par l’écrivain Maurice Leblanc : Arsène Lupin. ", "tgt_summary": null, "id": 1629406}
{"src_title": "Convention de Keswick", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les débuts.", "content": "La première Convention de Keswick s’est tenue en 1875 pour réunir les sympathisants britanniques du Mouvement pour une vie supérieure à l’initiative de deux ecclésiastiques, un anglican, le chanoine T. D. Harford-Battersby, et un quaker, Robert Wilson. Cette première convention se tint sous une tente, montée sur les pelouses de la cure St John à Keswick ; elle commença par une réunion de prière le lundi 28 juin au soir et se poursuivit jusqu’au vendredi matin, avec plus de 400 participants. La bannière déployée à cette occasion portait les mots \"Tous unis dans le Christ Jésus\" (\"All One in Christ Jesus\"), qui sont restés la devise de la convention jusqu’à ce jour. Parmi les premiers et plus notables orateurs de la convention, on relève les noms de pasteurs anglicans tels que J. W. Webb-Peploe, Evan Henry Hopkins, E. W. Moore ou, le pasteur réformé sud-africain Andrew Murray et le baptiste Frederick Brotherton Meyer. Le fondateur de la Mission à l'Intérieur de la Chine (\"China Inland Mission\"), Hudson Taylor, y prit également la parole, suscitant chez Amy Carmichael une vocation missionnaire pour la vie.", "section_level": 2}, {"title": "Influences marquantes de la Convention de Keswick.", "content": "Lors de la convention de 1903, et fondèrent une association missionnaire dédiée au Japon, le. La convention marqua aussi l’homme d’affaires écossais, qui fonda ensuite en Écosse. En 1908, le pasteur luthérien américain Frank Buchman, venu à Keswick dans l’espoir (qui fut déçu) de rencontrer F.B. Meyer, entendit un sermon de Jessie Penn-Lewis qui le transforma et le conduisit à une expérience marquante de réconciliation. À la suite de cela, il diffusa tout au long de sa vie une méthode de changement personnel au sein des Groupes d’Oxford puis du mouvement du Réarmement moral (à partir de 1938), ces idées étant reprises sous une forme entièrement laïque aujourd’hui par Initiatives et Changement. Stephen Olford invita Billy Graham à la Convention de Keswick en 1946. Ce dernier en parle élogieusement dans son autobiographie, \"Just As I Am\", affirmant que son expérience à Keswick avait été « une deuxième bénédiction ».", "section_level": 2}, {"title": "Transformations au cours du temps.", "content": "Lors du congrès 1965, le révérend John Stott dirigea les lectures bibliques de la convention. Son commentaire de l'épître de Paul aux Romains, chapitres 5 à 8, plus particulièrement du passage du chapitre 6 consacré à la \"mort au péché\", est considéré comme un tournant important dans l'enseignement récent de Keswick, en nette évolution par rapport à l'approche adoptée jusque-là dans la compréhension de ce passage biblique essentiel par les prédicateurs de la Convention de Keswick. Dans leur ouvrage historique récent, Price et Randall estiment que \"pendant les trente années suivantes, pratiquement plus aucun prédicateur de Keswick ne revint vers la position traditionnelle de Keswick sur Romains 6.\" En 1969, la convention passa de une à deux semaines, prenant la forme d’une « Convention de vacances » (\"Holiday Convention\") laissant davantage de temps au participants pour découvrir la région, très touristique, du Lake District. En 1975 le centenaire de la convention fut célébré avec la participation de Billy Graham qui parla devant personnes réunies dans un parc de la ville, Crow Park, sur la rive du lac de Derwentwater. En 1987, un nouveau bâtiment destiné à la convention fut ouvert à Keswick. Il est complété par la tente traditionnellement montée lors de chaque convention de Keswick. Le conseil de la Fondation de Keswick acquit en outre en 1997 un deuxième bâtiment situé à proximité pour y installer les activités jeunesse de la Convention.", "section_level": 2}, {"title": "La convention de Keswick au.", "content": "En janvier 2000, le conseil de la Fondation de Keswick publia une déclaration précisant son positionnement à l’aube du et contenant les objectifs suivants : En 2001, pour répondre à la demande provenant notamment des familles et des jeunes, une troisième semaine fut ajoutée. En 2003, \"Keswick Ministries\" fut fondée afin de porter les enseignements bibliques et autres de Keswick vers un public plus large à la fois nationalement et internationalement, pendant toute l’année, à l’aide de tous les médias disponibles.", "section_level": 2}, {"title": "Fonctionnement actuel.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Organisation.", "content": "La Convention de Keswick est gérée par « Keswick ministries », nom que s’est donné la Fondation de la Convention de Keswick. Cette ONG a pour but de promouvoir l'enseignement biblique à la convention annuelle avec comme finalité d'encourager des modes de vie sanctifiés et bibliques. Les membres du Conseil de la fondation proviennent de diverses organisations et confessions chrétiennes essentiellement évangéliques, mais chacun à titre personnel et non comme représentant ou délégué de ces organisations. Le Conseil emploie un directeur des opérations à temps plein et un petit nombre de salariés, basés au Centre des conventions. Au cours des semaines de convention, il est fait largement appel à des équipes de volontaires pour constituer les différentes équipes de soutien logistique. En 2013, le Conseil de la Fondation de Keswick a décidé de créer un nouveau poste de Directeur général (\"CEO\") chargé du développement de la Convention, du travail plus général de « Keswick Ministries », de l’optimisation de l’utilisation des deux sites de la Convention et des partenariats stratégiques. Un ancien président du Conseil de la Fondation, Jonathan Lamb, fut nommé le 5 mai 2014 comme premier Directeur général et aumônier itinérant de la Convention de Keswick.", "section_level": 2}, {"title": "Format des conventions.", "content": "Au, la convention annuelle est toujours organisée autour d’une grande tente érigée à cet effet sur une aire en béton avec des équipements audio-visuels utilisés pour la louange et l'enseignement. On y pénètre en passant par le bâtiment du Centre des conventions: un étroit bloc de deux étages contenant des bureaux, une petite boutique, etc. qui fait face au site sur Skiddaw Street. En outre, les événements (y compris les principales activités de la jeunesse) ont lieu autour de Keswick principalement dans d'autres lieux de la convention, notamment lee centre secondaire de la convention à Rawnsley, mais aussi dans les églises et les salles de réunion locale. La participation globale au cours des trois semaines en 2010 était de personnes. La convention comprend trois semaines consécutives en juillet et se termine le premier vendredi d’août. Chaque semaine a sa propre équipe de présentateurs, d’orateurs et de musiciens, mais le thème de l’été est partagé par tous. Chaque semaine commence par la séance d'ouverture le samedi soir et se termine par la communion et le service de célébration le vendredi soir. Une caractéristique majeure de chaque journée est la lecture biblique du matin qui consiste en une série d’exposés généralement centrés sur un seul livre de la Bible, donnée par le conférencier principal de cette semaine. Chaque semaine, couvre une partie différente de la Bible. D'autres conférenciers invités couvrent des sujets connexes dans les réunions du soir, des séminaires et des réunions café librairie. Aucuns frais d’inscription ou d’admission ne sont exigés par les organisateurs des Conventions de Keswick mais il est fait appel aux dons des participants pour couvrir les frais. Les participants de la convention trouvent à se loger dans les hôtels, bed and breafasts, locations, campings et camps de caravanes des environs. Le site de camping de \"Crosthwaite\" est une filiale de la Fondation des conventions de Keswick.", "section_level": 2}, {"title": "Media et publications.", "content": "Toutes les réunions tenues dans la tente principale sont enregistrées en vidéo et en audio. Un CD contenant une compilation de la louange et l'adoration de l'année est publié chaque automne. Les conférences et exposés de la Convention Keswick sont diffusés chaque semaine sur une station de radio chrétienne, Trans World Radio, dans le cadre du « Programme Keswick » présenté par Trevor Newman. La convention publie, en décembre, un \"Year Book\" au format de poche donnant une sélection de l'enseignement tirée des événements de l’année. D'autres livres sont également publiés tout au long de l'année, avec des conférenciers de Keswick ou des sujets traités à Keswick. BBC Radio 4 a diffusé de la Convention dans le cadre de son programme \" Sunday Worship \" à plusieurs reprises au cours des dernières années.", "section_level": 2}, {"title": "Programmes jeunesse et enfance.", "content": "Keswick Youth est un programme parallèle au sein de l'événement principal, offrant une gamme d'activités d'enseignement biblique pour les 11-18 ans Il y a aussi un programme pour les enfants au cours de chaque semaine de la Convention. \" Root 66 \" délivre toute l'année de la formation pour la pastorale des jeunes et enfants dans les églises au niveau local dans tout le Royaume-Uni, sous l’égide de « Keswick Ministries ».", "section_level": 2}, {"title": "Autres événements.", "content": "La Convention de Keswick accueille deux \"semaines de la Bible\" (au printemps et à l'automne) et d'autres événements tout au long de l'année. Une vingtaine d’événements \"de style Keswick\" se déroulent sur l'année dans différentes villes du Royaume-Uni. La convention a également des liens étroits avec qui a lieu au printemps au Pays de Galles.", "section_level": 2}, {"title": "Le \"projet Derwent\".", "content": "En mai 2015, Keswick Ministries a annoncé qu’une ancienne usine de Keswick allait être achetée par la Fondation de Keswick pour devenir la nouvelle base pour la convention. Le nouveau site est proche du deuxième site actuel de la convention et permettra de regrouper les activités de manière plus pratique et flexible. Le lancement de ce « Projet Derwent » a été l’un des sujets discutés lors de la Convention 2015. Le projet vise à recueillir 5 millions de livres au cours des trois prochaines années. Ces fonds sont destinés à couvrir les coûts d'acquisition du nouveau site, la démolition des bâtiments abandonnés, l'amélioration de l'accès à pied et en voiture et l'aménagement paysager des sites combinés pour les préparer pour une Convention d'été élargie et intégrée en 2017.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Convention de Keswick est une réunion annuelle de chrétiens évangéliques qui se tient à Keswick dans le comté de Cumbria en Angleterre depuis 1875.", "tgt_summary": null, "id": 2303202}
{"src_title": "Guillebert de Mets", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il vécut à Grammont (aujourd'hui en Flandre-Orientale) et fut « libraire de M. le duc Jean de Bourgogne » (La Haye, Kon. Bib., MS. 133. A. 2), ce qui induit qu'il aurait été déjà au service de Jean sans Peur avant la mort de ce dernier en 1419. Il aurait séjourné par intermittence à Paris entre 1407 et 1419. Il est mentionné comme messager pour le trésorier et receveur de Gand. Peu après 1419, il réapparait dans sa ville de Grammont. En 1431, il représente officiellement celle-ci à Bruxelles lors du mariage d'André de Toulongeon, conseiller de Philippe le Bon. Il a acquis par ailleurs le statut de bourgeois forain de la ville de Gand, plusieurs fois nommé porte-parole de Grammont auprès de la grande ville flamande. Il épouse par la suite la fille d'une échevin de sa ville et tient une auberge sur la grand-place de Grammont. Il y héberge des hôtes de prestige et accueille le banquet annuel validant les comptes de la ville. Il occupe à son tour les fonctions d'échevin, conseiller juré et receveur de Grammont.", "section_level": 1}, {"title": "Son œuvre.", "content": "Le manuscrit original de sa \"Description de Paris\", copié pour le duc de Bourgogne Philippe le Bon est à la Bibliothèque royale Albert de Bruxelles (MS. 9559-64) et contient aussi diverses œuvres, notamment de la poétesse Christine de Pisan dont. C'est la découverte de ce manuscrit qui a permis de redécouvrir son œuvre. Son nom a été parfois au départ écrit de manière erronée « de Metz », y voyant un auteur lorrain originaire de Metz, or en réalité il est bien originaire de Flandre. Deux de ses manuscrits ont été illustrés par un groupe d'enlumineurs anonymes connus sous le nom de Maîtres de Guillebert de Mets.", "section_level": 1}], "src_summary": "Guillebert de Mets est un copiste flamand du, échevin de Grammont, né vers 1390-1391 et mort après 1436. Il est connu pour être l'auteur d'une \"Description de Paris\" (1434).", "tgt_summary": null, "id": 314916}
{"src_title": "Procès de Neuengamme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La fin du camp.", "content": "Les derniers mois sont terribles pour les déportés. Les autorités de Neuengamme vont exécuter jusqu’à la fin, puis procéder à des évacuations. Max Pauly, commandant depuis, ordonne mi-avril d'exécuter les enfants sur lesquels le Docteur SS Kurt Heißmeyer a pratiqué des expériences (inoculation de divers bacilles) dans le camp. Ces 20 enfants de 5 à 12 ans, biens nourris et bien logés dans le block 18 étaient arrivés d'Auschwitz en. Ils seront piqués à la morphine, puis pendus. Les SS procéderont à l'exécution de 58 hommes et 13 femmes du camp de concentration les 21 et. En, les Kommandos extérieurs sont rapatriés sur le KZ, sauf les malades, dirigés sur Bergen-Belsen. Le 15, un premier convoi part pour Ebensee, en Autriche. Il y arrivera le mai après un périple le long du front. Puis, le, trois convois partent du KZ pour Bergen-Belsen, Sandbostel et Lübeck. Le convoi vers Sandbostel n’atteint sa destination qu’après un périple de. Sandbostel est un camp de prisonniers de guerre, qui devient, à partir du, le point de rencontre des déportés évacués de Neuengamme et de plusieurs de ses Kommandos. Ils y arrivent si épuisés que la plupart ne survivent pas à l’épreuve. Lorsque Sandbostel est libéré, le, des centaines de corps jonchent le sol : d'autres, innombrables, sont entassés dans des fosses communes. Le convoi pour Lübeck arrive le dans le port. Les détenus sont transférés dans les cales des cargos \"Athen\" () et \"Thielbek\" (). Sans nourriture et sans eau les 2 premiers jours. L\"'Athen\" transfère sa cargaison sur le \"Cap Arcona\", un ancien paquebot, qui reçoit d'autres arrivages et finit par « héberger » déportés gardés par 500 SS. Les Soviétiques restent dans les cales, sans vivres, sans eau, sans lumière et sans soins; les autres sont répartis dans les secondes et troisièmes classes. Un quatrième navire, le \"Deutschland\" se trouve aussi dans la baie de Lübeck avec sa cargaison de détenus. Le, l\"Athen\" lève l'ancre et se dirige sur Neustadt. À 14 h 30 une escadrille de chasseurs bombardiers de la RAF attaque les bateaux. En 30 minutes, le \"Thielbeck\" coule : seuls survivent 50 personnes. Puis c’est au tour du \"Deutschland\"; aucun survivant. Le \"Cap Arcona\" coule laissant 150 survivants et \"Athen\" échappe par miracle. Le bilan est de disparus déportés et 600 Allemands. Les Britanniques entrent dans un camp vide le. Les documents incriminant ont été brûlés, la caserne a été nettoyée, le seau battant et la potence ont été enlevés. Quatre officiers britannique enquêteront sur les crimes commis dans le camp, aidés par le témoignage de survivants du « comité des anciens prisonniers politiques ». Des documents comprenant un rapport trimestriel d'un médecin de Neuengamme seront retrouvés, c'est documents constitueront des preuves importantes lors du procès. En outre, les anciens prisonniers apporteront une aide importante dans la détection et dans l'identification des auteurs. Au total, personnes furent déportés dont moururent (soit 52 %).", "section_level": 1}, {"title": "Le procès.", "content": "Au cours du procès qui dura 39 jours, il y eut notamment un témoignage sur le massacre des 20 enfants perpétré dans l'ancienne école de Bullenhuser Damm en : Lors du procès, certains prévenus accusèrent l'ancien chef de base du camp de Neuengamme, Arnold Strippel, d'être impliqué dans les meurtres de Bullenhuser Damm. En 1949, Strippel fut jugé pour les meurtres commis au camp de concentration de Buchenwald et condamné à prison à perpétuité. Il fut cependant relâché en 1969, contre une compensation financière.", "section_level": 1}, {"title": "Les accusés.", "content": "Les onze condamnés à mort furent pendus par Albert Pierrepoint le à la prison de Hamelin, en Basse-Saxe, à 45 km au sud-ouest de Hanovre.", "section_level": 1}, {"title": "Procédures ultérieures.", "content": "Plus de 100 procédures se déroulèrent ensuite jusqu'à 1948. Vingt SS de Neuengamme ou de ses Kommandos extérieurs furent condamnés à mort et exécutés, mais beaucoup d'autres échappèrent à la condamnation. Dans les années 1960, d'anciens prisonniers du camp de Neuengamme firent pression pour un mémorial publique et une plaque commémorative dans l’enceinte de l'école. Durant cette période, le médecin SS Kurt Heißmeyer fut arrêté en Allemagne de l'Est (RDA) et condamné à la prison à perpétuité. Il mourut en prison en 1967. Une enquête accusant Arnold Strippel reprit en 1979, après que les proches des victimes aient porté plainte. Finalement, en 1983, il fut accusé de meurtre dans 42 cas différents – les 20 enfants, les quatre aide-soignants des prisonniers et les prisonniers de guerre soviétiques. L'affaire fut suspendue au tribunal régional de Hambourg car la santé de Strippel fut jugée trop fragile pour participer au procès. Il mourut en 1994 à Frankfort.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le procès de Neuengamme est le procès de 14 anciens membres de la SS du camp de Neuengamme, jugés par la cour anglaise des crimes de guerre. Le procès se déroula du au au Curio-Haus à Hambourg, la grande ville du nord de l'Allemagne dont Neuengamme était le camp de concentration.", "tgt_summary": null, "id": 281458}
{"src_title": "Francisco Giralte", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il a été formé à l'école de sculpture de Palencia, florissante au cours des et siècles. On l'a dit d'abord l'élève d'Alonso Berruguete, puis son collaborateur dans la réalisation du chœur de la cathédrale de Tolède. Seul, il a réalisé un retable pour la chapelle du docteur Luis del Corral dans l'église de Santa María Magdalena de Valladolid et un autre retable de la Piedad qui est conservé dans le musée diocésain de Valladolid. On lui attribue également plusieurs retables et sculptures conservés aujourd'hui dans la cathédrale de Palencia et dans le musée paroissial de Paredes de Nava, et le somptueux mausolée du marquis de Poza, dans le église du couvent de San Pablo de Palencia, ainsi que d'autres œuvres, comme le retable du maître-autel de l'église de San Pedro de Cisneros, de Villarmentero de Campos, ou les sculptures du retable de l'église de Cozuelos de Ojeda, attribuable à son atelier. On considère comme son œuvre le paso processionnel de l\"'Entrée triomphale de Jésus à Jérusalem\" qui défile le dimanche des Rameaux à Valladolid. Installé à Madrid, il a réalisé les parties sculptées ainsi que le retable de la \"Chapelle de l'Évêque\" située à côté de l'église paroissiale San Andres de Madrid, commandés en 1548-1549 par Gutierre de Vargas Carvajal, évêque de Plasence (province de Cáceres). Il a également fait, selon la majorité des érudits, les tombeaux des mécènes et de leurs parents, conservés dans la même chapelle. L'ensemble est considéré comme son chef-d'œuvre. Il travaille dans la chapelle avec Juan de Villoldo qui a réalisé cinq peintures et a assuré la polychromie du retable. Il a également travaillé sur le maître-autel de la basilique de l'Assomption (\"basílica de la Asunción de Nuestra Señora\") de Colmenar Viejo, fortement endommagé pendant la guerre civile espagnole. Pendant sa période madrilène il a également réalisé en 1565 le retable du maître-autel de l'église de San Eutropio de El Espinar, dans la province de Ségovie, mais qui a été partiellement exécuté par les compagnons de son atelier. Les panneaux peints ont été faits par Alonso Sánchez Coello. Le retable est terminé en 1573 dont il reçoit le paiement de le. Il a ensuite travaillé à Plasence sur la statue du successeur de l'évêque Gutierre de Vargas Carvajal, Pedro Ponce de León. En 1576, il discute avec Diego de Urbina pour la réalisation d'un retable à Pozuelo. Son style est clairement dérivé de son maître Berruguete avec des figures très expressives, à la limite du pathos,mais tempérée par Giralte dans plusieurs de ses œuvres. Ces œuvres se caractérisent par une plus grande sérénité. Ses retables, comme la chapelle de l'Évêque, tendent à l'exubérance décorative et l'horreur du vide, plus dans le style maniériste qui triomphe à l'époque, et comparable à certains égards à celui d'un autre grand maître castillan, Juan de Juni.", "section_level": 1}], "src_summary": "Francisco Giralte est un sculpteur espagnol de la Renaissance, né à Palencia vers 1510, et mort à Madrid en 1576.", "tgt_summary": null, "id": 843795}
{"src_title": "Église Saint-Justin de Louvres", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "L'église Saint-Justin est située dans le département français du Val-d'Oise, sur la commune de Louvres, au centre ancien du bourg, à l'angle des rues Saint-Justin et des Deux-Églises. L'élévation méridionale donne sur la rue des Deux-Églises et est", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les origines.", "content": "L'église est dédiée à saint-Justin, martyrisé à Louvres au. La plus ancienne mention de l'église de Louvres figure dans une bulle pontificale d'Urbain II de 1097, par laquelle le pape confirme les biens du prieuré Saint-Martin-des-Champs de Paris, dont cette église fait partie. La première mention du vocable de l'église apparaît dans un acte de Galon, évêque de Paris, daté de 1107. Par cet acte, il donne quatre autels à l'église Saint-Justin. Il est à noter que cette église n'est pas la seule à Louvres : l'autre, l'église Saint-Rieul, se situe jusqu'en", "section_level": 2}, {"title": "La construction de l'église.", "content": "Charles Huet veut faire remonter l'église Saint-Justin à l'extrême fin du, peut-être pour se tenir à l'estimation de l'abbé Lebeuf ou à la date de la charte d'Urbain II. Or, seule la façade subsiste de cette église romane. Son portail paraît calqué sur celui de l'église du prieuré Saint-Martin-des-Champs, dont les moines possédaient le bénéfice et le patronage de la cure sous tout l'Ancien Régime. Le raffinement de la sculpture, le nombre important des moulures avec surtout des tores et des gorges, et la variété des motifs de l'ornementation font plutôt penser aux années 1120 comme période de construction. Il en va de même de la fenêtre au-dessus, qui est presque identique à celles au rez-de-chaussée de la tour Saint-Rieul, côté nord. Puisque la construction des églises commençait habituellement par l'abside pour se terminer avec le portail, la fin du est une date plausible pour le début des travaux, mais elle ne correspond à aucun élément en élévation hormis peut-être le tympan. D'un caractère archaïque, il est couvert d'un décor géométrique gravé, essentiellement des losanges. Il a pu être été récupéré de l'église Saint-Rieul qui a été reconstruite après l'achèvement de l'église Saint-Just, et qui possédait un portail du", "section_level": 2}, {"title": "La reconstruction à partir de 1465.", "content": "De cette église romane et gothique telle qu'elle existait dès le dernier quart du, subsistent la façade occidentale et les deux dernières travées des trois vaisseaux, qui peuvent être considérées comme le chœur. Charles Huet commet une autre erreur en prétendant que les voûtes du vaisseau central du chœur sont refaites au. Il est significatif de la superficialité de son analyse qu'il ne fournit pas une datation plus précise, et n'indique pas sur quels éléments se base cette affirmation. Ces voûtes ont des nervures pénétrantes au profil prismatique et affichent clairement leur appartenance au style gothique flamboyant, et il sera difficile de démontrer que le style flamboyant s'appliquait au nord de l'Île-de-France dès le. Par ailleurs, ces voûtes ne se", "section_level": 2}, {"title": "La paroisse de Louvres.", "content": "Après la Révolution française et la création du département de Seine-et-Oise, la paroisse est rattachée au nouveau diocèse de Versailles qui correspond exactement au territoire du département. Dans le contexte de la refonte des départements d'Île-de-France, le nouveau diocèse de Pontoise est érigé", "section_level": 2}, {"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Aperçu général.", "content": "Le plan de l'église est d'une grande simplicité. Son espace intérieur est strictement rectangulaire, et mesure de long pour de large. Le vaisseau central sans séparation nette entre nef et chœur comporte cinq travées barlongues accompagnées de collatéraux de même longueur. Cette unicité de plan apporte une certaine homogénéité et harmonie à l'église, que les différences de style ne parviennent pas à rompre. L'on peut considérer que les trois premières travées forment la nef, et les deux dernières travées le chœur. Le vaisseau central présente une élévation sur deux niveaux, avec l'étage des grandes arcades et l'étage des murs hauts, qui sont entièrement aveugles au nord et au sud.", "section_level": 2}, {"title": "Extérieur.", "content": "La façade romane de la nef est l'élément le plus ancien de l'église. Elle est délimitée par deux contreforts gothiques, qui sont scandés par un glacis formant larmier sur leurs trois faces, puis par deux larmiers, et ils s'amortissent par des glacis. Ces contreforts sont devenus nécessaires au moment de la reconstruction et du voûtement de la nef, après 1465. Ils ne font apparaître aucun décor d'inspiration flamboyante, comme certains contreforts de la même époque de l'église Saint-Martin de Survilliers. Le portail à double ébrasement fait saillie devant la façade, et cette saillie est visuellement racheté par deux fines colonnettes aux angles, et une amorce de gâble qui se termine toutefois précocement pour laisser la place à la fenêtre occidentale de la nef. La porte rectangulaire au double vantail moderne s'ouvre sous un linteau monolithique nu, qui est surmonté d'un tympan gravé de losanges. Il devait aussi comporter un bas-relief, qui a vraisemblablement été sculpté à la Révolution. L'état de dégradation du tympan ne permet", "section_level": 2}, {"title": "Intérieur.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Nef.", "content": "Aucun élément roman n'est visible à l'intérieur de l'église. L'on aperçoit bien la baie romane de la façade, mais vue depuis l'intérieur, elle ne révèle pas son caractère. L'oculus est entouré de la couronne de fleurs au centre d'une grande gloire dorée, qui est surmonté d'un crucifix et n'a pas son pareil de la région. La tribune occidentale en bois est sans intérêt et obstrue en grande partie les étroites baies romanes à gauche et à droite du portail. Les grandes arcades de la nef, trois au nord et trois au sud, sont toutes en tiers-point. Il ne faut pas en conclure qu'elles sont très anciennes : dans l'église Saint-Martin d'Attainville, des arcades en tiers-point ont encore été bâties après 1574. Or, l'existence antérieure d'une nef romane, sa destruction en 1465 et le revoûtement du vaisseau central après", "section_level": 3}, {"title": "Bas-côtés de la nef.", "content": "Les deux bas-côtés sont réputés provenir de deux campagnes de construction distinctes, séparées d'environ une génération, même si Charles Huet admet qu'elles ont pu s'enchaîner. Alors que la sculpture des chapiteaux engagés dans les murs extérieurs est calqué sur celle des grandes arcades, les deux bas-côtés partagent deux caractéristiques importants en élévation, hormis le profil identique des grandes arcades, déjà mentionné. Dans les deux bas-côtés, l'on trouve des piliers ondulés identiques engagés dans les murs. Leur profil est le même que sur les murs hauts de la nef, côté nord : un renflement entre deux gorges sur chaque face. Puisque les piliers ondulés sont plus proéminents dans les bas-côtés que dans la nef, ce profil est en partie répété à gauche et à droite de la face frontale, séparé de celle-ci par un onglet qui correspond à la retombée des ogives. L'autre point en commun est la frise de pampres qui court sur les murs extérieurs à la limite des allèges, comme au début de la nef de Méry-sur-Oise, dans le vaisseau central du Mesnil-Amelot, dans la", "section_level": 3}, {"title": "Décoration des voûtes du vaisseau central et des bas-côtés.", "content": "Tant dans le vaisseau central revoûté sans doute pendant les années 1470 / 1480, que dans les bas-côtés de la nef voûtés jusqu'au début des années 1540, l'on trouve des nervures au profil prismatique aigu, qui reste en vigueur pendant toute la période flamboyante. Conformément à la date de 1540 qui correspond à la phase précoce de l'architecture Renaissance en pays de France, les nervures n'ont pas encore perdu leur acuité. La voûte de la troisième travée du vaisseau central et les voûtes du bas-côté sud de la nef sont garnies de liernes et tiercerons, et les voûtes du bas-côté", "section_level": 3}, {"title": "Chœur.", "content": "La limite entre nef et chœur est matérialisée uniquement par les pilastres qui ont été posés à la retombée de l'arc triomphal au milieu du. Ce doubleau lui-même ne se distingue pas des autres du vaisseau central. Immédiatement à côté du pilastre, dans un angle rentrant de la pile cantonnée qui pour le reste date du milieu du, une fine colonnette de la même époque monte du sol jusqu'au chapiteau Renaissance du second ordre. Cette colonnette (une au nord et une au sud) devait correspondre à une ogive de la voûte primitive de la première travée du chœur. Dans l'angle rentrant de la même pile côté nef, se trouve une colonnette à chapiteau sans emploi qui s'arrête au niveau des grandes arcades. À l'instar d'une colonnette semblable côté", "section_level": 3}, {"title": "Collatéraux du chœur.", "content": "De larges doubleaux avec un décrochement côté ouest séparent les collatéraux du chœur des bas-côtés de la nef, signe de l'interruption du voûtement à cet endroit jusqu'au voûtement des bas-côtés actuels. Ces doubleaux, tout comme ceux à l'intersection entre les deux travées des collatéraux, sont très surhaussés et comportent des sections presque verticales afin d d'éviter des arcs trop aigus : le plus que la largeur des bas-côtés est réduite par rapport à la profondeur des travées, le plus les doubleaux doivent être surhaussés pour que les lignes de faîte de la voûte soient toutes les deux horizontales. À l'instar des grandes arcades, les doubleaux ne sont pas non plus moulurés et simplement chanfreinés, et ils ne repose pas sur des colonnettes, mais sur des sections de pilier qui à leur sommet sont sculptés à l'image d'un chapiteau. Du côté des murs extérieurs, les doubleaux à l'entrée des collatéraux retombent même sur des piliers seulement dotés d'impostes. Ce sont seulement les ogives et les doubleaux secondaires des grandes arcades qui", "section_level": 3}, {"title": "Mobilier.", "content": "L'église Saint-Justin renferme trois tableaux et quatre dalles funéraires classés au titre des objets : Les autres éléments du mobilier, y compris les fonts baptismaux, l'autel, les stalles, le tabernacle, les vitraux et les cloches ne sont pas classés. Les fonts baptismaux du adoptent la forme d'une cuve baptismale à infusion de plan ovale, orné d'un bas-relief représentant la Cène, mal lisible car bûché à la Révolution. Les vitraux datent de 1884 pour le plus ancien, celui du chevet, et de 1930 pour les plus récents. Nombre de vitraux imitent le style du. Les petits vitraux remplissant les soufflets et mouchettes de la baie au-dessus du portail méridional sont toutefois d'origine (autour de 1500) et représentent six anges musiciens entourant Dieu le Père.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'église Saint-Justin est une église catholique située à Louvres, en France. C'est une église réunissant deux époques et quatre styles différents, et l'on peut distinguer cinq campagnes de construction distinctes, dont les trois dernières sont rapprochées. En dépit de son histoire complexe, l'église Saint-Justin présente une étonnante homogénéité. Son plan est d'une extrême simplicité et se résume à une nef de cinq travées flanquée de deux bas-côtés de même longueur. Il n'y a ni transept, ni clocher. Les trois vaisseaux conservent en outre la même largeur et la même hauteur sur toute la longueur. La façade occidentale est encore romane et remonte au premier quart du. Au milieu du siècle suivant, l'église romane est prolongée vers l'est et bénéficie d'un nouveau chœur de style gothique. Il comporte un vaisseau central de deux travées accompagné de bas-côtés, et subsiste à ce jour hormis les chapiteaux au milieu, et sauf les voûtes du vaisseau central. La troisième campagne fait suite aux destructions de la guerre du Bien public en 1465. Les murs gouttereaux et les grandes arcades de la nef sont rebâtis, de nouvelles voûtes sont lancées sur l'ensemble du vaisseau central dans le nouveau style gothique flamboyant, et une vaste verrière avec un réseau du même style est aménagé dans le mur du chevet. Peu de temps après, à la fin du, un bas-côté est construit au sud de la nef et pourvu d'un portail latéral richement décoré ; et à partir du début du, le bas-côté nord est rebâti à son tour. Pendant le chantier, s'opère une transition vers le style de la Renaissance. Les supports des voûtes de la nef sont décorés de chapiteaux Renaissance au goût du jour côté nord, et la voûte de la troisième travée est pourvue d'une riche ornementation avec des clés de voûte pendantes. Finalement, les supports entre la troisième et la quatrième travée du vaisseau central sont consolidés et habillés dans le style de la Renaissance. L'église Saint-Justin est classée monument historique par arrêté du 27 juin 1914. Elle est aujourd'hui au centre d'un groupement paroissial qui regroupe les églises de plusieurs communes voisines, dont notamment Roissy-en-France, Marly-la-Ville et Puiseux-en-France.", "tgt_summary": null, "id": 1102394}
{"src_title": "Chana Orloff", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Son père est précepteur et sa grand-mère, sage-femme ; elle est l'avant-dernière d'une fratrie de dix frères et sœurs. Suite aux pogroms de 1905, elle émigre avec sa famille, en Palestine, dans le futur État d'Israël, alors qu'il fait encore partie de l'Empire ottoman. Elle trouve un emploi de tailleuse et couturière à Jaffa, où elle se joint au groupe sioniste Hapoel Hatzaïr (Le jeune ouvrier), et apporte son aide à d'autres immigrants qui viennent d'arriver. Après cinq années en Israël, on lui offre un poste d'enseignante de coupe et couture dans un lycée de Herzliya, mais son frère l'aide à partir à Paris pour étudier la mode. Peu après son arrivée, elle décide de faire plutôt des études artistiques, et s'inscrit à des cours de sculpture à l'Académie Russe de Montparnasse. Elle se lia d'amitié avec d'autres jeunes artistes juifs, parmi lesquels Marc Chagall, Chaim Jacob Lipchitz, Amedeo Modigliani, Pascin, Chaïm Soutine et Ossip Zadkine, et, en 1913, elle expose au Salon d'automne. En 1916, elle épouse Ary Justman, un écrivain et poète né à Varsovie. Le couple aura un fils (Elie), mais Ary meurt de la grippe lors de l'épidémie de 1919. En 1925, elle et son fils obtiennent la nationalité française et elle reçoit la Légion d'honneur. Grâce à une bonne santé financière, elle peut quitter son atelier du 68, rue d'Assas en faisant construire une maison-atelier, à la Villa Seurat dans le de Paris, sur les plans de l'architecte Auguste Perret. Dans les années 30, elle fréquente régulièrement, au 20 rue Jacob, le Salon de Natalie Barney, pour qui elle réalisera une grand chouette placée dans son jardin (la sculpture sera détruite pendant la Seconde guerre moniale). Quand les Allemands envahissent Paris, elle s'enfuit en Suisse avec son fils et le peintre juif tchèque Georges Kars, grâce à l'aide du commissaire de police Louis Duclos. En février 1945, Kars se suicide à Genève, elle retourne à Paris avec son fils et constate que sa maison a été saccagée et les sculptures de son atelier détruites. Après l'indépendance d'Israël, elle y passe de plus en plus de temps. En 1949, le Musée des Beaux-Arts de Tel Aviv organise une exposition de 37 de ses sculptures. Elle reste en Israël pendant environ un an pour achever une sculpture de David Ben Gourion, le Monument des héros dédié aux défenseurs d'Ein Gev et le Monument de la maternité en mémoire de Chana Tuckman morte pendant la guerre d'indépendance d'Israël. Outre ces monuments, elle a sculpté les portraits du futur Premier ministre Levi Eshkol, des architectes Pierre Chareau et Auguste Perret, des peintres Henri Matisse, Amedeo Modigliani, Pablo Picasso et Per Krohg, ainsi que des poètes Hayyim Nahman Bialik et Pierre Mac Orlan. Chana Orloff meurt en Israël, à Tel-Aviv, le. La maison-atelier du 7 bis, villa Seurat, conçue en 1926 pour Chana Orloff par Auguste Perret et dans laquelle elle vécut et travailla de 1926 de 1968 a été laissé par ses héritiers dans l'état dans lequel l'artiste l'a laissé. La maison est ouverte à la visite sur rendez-vous.", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "La rue Chana-Orloff, dans le 19e arrondissement de Paris, porte son nom, et une statue d'elle \"Mon fils marin\" (1924) orne, depuis, la place des Droits-de-l'Enfant, dans le 14e arrondissement.", "section_level": 1}], "src_summary": "Chana Orloff née le à Starokonstantinov dans Kostiantynivka, Gouvernement de Iekaterinoslav, maintenant la région de Kharkiv, Ukraine, décédée à Tel Aviv, le, est une sculptrice figurative juive de nationalité française.", "tgt_summary": null, "id": 773773}
{"src_title": "Parc énergétique de Morbach", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "De 1955 à 1995, le site de a été avec de munitions entreposées, le site de stockage de munitions le plus important de l'US Air Force en Europe. Après la fin de son utilisation, il était prévu de convertir la friche industrielle à des fins touristiques. Comme il ne s'est pas trouvé d'investisseur pour le projet, la conversion en parc énergétique est décidée en 2001. Le site est exploité par la société \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Installations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Parc éolien.", "content": "Le parc éolien de Morbach a une puissance nominale totale de 28 mégawatts, et est composé de 14 éoliennes de type Vestas V80-2MW de de haut au moyeu, d'un diamètre de d'hélice et d'une puissance unitaire de. Chaque année sont produits de 40 à 45 gigawatts-heures correspondant à la consommation de.", "section_level": 2}, {"title": "Parc solaire.", "content": "La centrale solaire photovoltaïque installée sur une surface modulaire de, a une puissance nominale de. Entrée en service en 2002 avec une puissance nominale de, elle a été étendue en 2008 et 2011.", "section_level": 2}, {"title": "Biomasse.", "content": "L'installation produit du biogaz (processus de méthanisation) à partir de lisier et d'ensilage issu de maïs, de fourrage et d'autres céréales. La production annuelle électrique est de 3,8 millions de kWh et la production thermique de 5 millions de kWh. L'énergie thermique est employée au séchage du bois dans une unité de production de granulé de bois.", "section_level": 2}, {"title": "Méthanation.", "content": "En entre en service une unité de méthanation qui vise à tester dans des conditions réelles comment la surproduction d'électricité (éolienne ou solaire) peut être stockée sous forme de méthane. L'installation procède à une électrolyse de l'eau pour la séparer en hydrogène et oxygène. L'hydrogène obtenu et le dioxyde de carbone provenant de l'unité de production du biogaz, sont ensuite convertis en méthane grâce à la réaction de Sabatier.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le parc énergétique de Morbach (en allemand : \"Energielandschaft Morbach\") est un site de production d'énergie situé au nord de Morbach dans le land allemand de Rhénanie-Palatinat, où l'énergie éolienne, l'énergie solaire et la biomasse sont utilisées en synergie pour produire de l'énergie électrique et de l'énergie thermique.", "tgt_summary": null, "id": 328029}
{"src_title": "Carladès", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Situé sur le versant sud des monts du Cantal, le territoire actuel du Carladès est découpé par les quatre vallées de la Cère, du Brezons, du Goul et de la Bromme. Alors qu'au nord l'altitude et le climat des deux premières vallées en font une région typiquement montagnarde et auvergnate, les deux autres vallées, orientées au sud, présentent dans leur partie aval un paysage méridional. Le Carladès est un plateau ondulé entouré par les régions naturelles suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Communes du Carladez.", "content": "Le pays du Carladez n'est plus aujourd'hui qu'une simple région naturelle dont l’étendue géographique varie selon les auteurs. Dans son encyclopédie des Pays de France, Frédéric Zégierman définit l’actuel pays du Carladès comme le pays du Barrez plus les environs de Carlat, Raulhac, Brommes, Lacapelle-Barrès et Thérondels mais n’y inclut pas Vic-sur-Cère, Jou-sous-Monjou ou Saint-Jacques-des-Blats qu’il place dans le Pays des Monts du Cantal. La proposition suivante rattache 18 communes situées sur deux cantons, et deux départements (l'Aveyron et le Cantal). À la fin de l'Ancien Régime (en 1789), le comté de Carladès comportait le territoire de plusieurs autres communes qui forment actuellement le pays de la Châtaigneraie (Cantal) :", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de \"Carladès\" vient de la ville de Carlat qui était le siège militaire de la vicomté. La terminaison en \"ès\" est celle de l'occitan normé et celle en \"ez\" est une forme graphique historique. L'étymologie du toponyme Carlat est discutée (\"\"). Il pourrait dériver du nom propre \"Caratillus\" suivi du suffixe locatif gaulois \"-ate\" qui peut correspondre à une notion de forteresse ou de village, Carlat étant le \"village de Caratillus\". Une autre hypothèse le fait dériver de \"castelar\", \"château\", en référence au château de Carlat.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Le Carladès tient son nom de Carlat, table basaltique où se trouvait le château des vicomtes de Carlat qui en était la capitale militaire. La capitale judiciaire sera plus tard Vic-en-Carladez. Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne, était venu en faire le siège et l'avait confisqué en 839 Issu de l'inféodation par les abbés d'Aurillac de l'ancien domaine héréditaire de Géraud d'Aurillac, le Carladez lui avait succédé au comme l'une des cinq comtés carolingiens de l'Auvergne. Le Carladès a d'abord été le territoire d'une vicomté mérovingienne située à cheval entre l'Auvergne et le Rouergue. À la fin de l'Ancien Régime, ces deux territoires comportaient chacun une juridiction, celle de Carladès situé à Vic et ressortissant du parlement de Paris, et celle de Carladez à Mur-de-Barrez ressortissant du parlement de Toulouse. À l'époque carolingienne, Carlat était le lieu d'une viguerie. Longtemps possédée par les vicomtes de Millau, puis par les vicomtes de Rodez, on sait que les vicomtes de Carlat rendaient hommage à l'abbé d'Aurillac. Le vicomte de Carlat Renaud IV de Pons (1291/-1356) se serait rallié au roi d'Angleterre Édouard III, mais en 1345 on le voit combattre sous la bannière du roi de France en plusieurs lieux. En 1356 Renaud IV de Carlat et son fils meurent à la bataille de Maupertuis près de Poitiers. Quelques années plus tard le Traité de Brétigny est dénoncé.", "section_level": 2}, {"title": "Époque moderne.", "content": "Lors de la rédaction en 1510 des Coutumes d'Auvergne, Suzanne de Bourbon fit valoir, comme vicomtesse de Carlat, que le Carladès avait son droit et ses usages particuliers, différents de ceux de l'ancien comté d'Auvergne dont il n'avait jamais fait partie. Après une période de paix, les Guerres de religion furent très violentes dans la région. Comme pendant la guerre de Cent Ans, les \"routiers\", bandes armées tant catholiques que protestantes, attaquaient les châteaux qui leur servaient de base pour piller le pays, avant de les rendre contre rançon. Ils s'en prenaient aussi aux bourgs et aux abbayes, La Reine Margot, première épouse de Henri de Navarre, futur Henri IV, prit le parti de la 'Ligue' et, rejetée par son époux, fut contrainte de vivre en Auvergne, tant à Carlat (où elle séjourna un peu plus d'un an) puis assignée à résidence au Château d'Usson. où elle restera 19 ans. En 1603 Henri IV ordonnera la démolition des châteaux de Murat et de Carlat. En 1643, Louis XIII érige la vicomté de Carlat, à laquelle il a enlevé la vicomté de Murat, en comté de Carladès qu'il donne par le Traité de Péronne, avec d'autres territoires à Honoré II Grimaldi (1623-1651) afin de le remercier pour son alliance et le dédommager de la perte de ses seigneuries en Espagne. L'actuel prince de Monaco,, est propriétaire du rocher de Carlat, lequel avait été racheté par son arrière-arrière-grand-père le prince, par l'entremise de la société de la Haute-Auvergne. Le titre de comte de Carladès, désormais titre de noblesse de droit monégasque, a été attribué par son père à la princesse Gabriella de Monaco, née le 10 décembre 2014, fille du prince et de la princesse Charlène, devenant à sa naissance comtesse de Carladès. La visite, les 14 et 15 mai 2014, du prince Albert II de Monaco dans le Carladès correspond à une double logique : « D’un côté, une volonté plus ou moins stratégique de faire évoluer l’image d’une Principauté fortement mondialisée par un recours à l’ancrage dans le et dans le terroir ; de l’autre, dans un contexte d’agrégation forcée, le recours à la légitimité historique pour exister : les « découpeurs d’espace » d’hier et d’aujourd’hui peuvent difficilement s’affranchir de ces cohérences territoriales ».", "section_level": 2}, {"title": "La période révolutionnaire.", "content": "En 1789, quand on créa les départements, on pensa faire coïncider le pays du Carladès avec les nouveaux territoires. La logique historique voulait que le Carladés, partagé entre deux provinces restât uni, et la partie rouergate soit rattachée au nouveau département du Cantal. Cette idée avait des partisans en Rouergue, mais l’évêque de Rodez, Villaret et Andurand, chargés de l'étude par les députés, en décidèrent autrement. Ils firent valoir notamment qu’on était plus imposé en haut pays d’Auvergne, puis que la ville d’Aurillac était trop éloignée et inaccessible. La demande des gens d’Auvergne fut donc rejetée et le Barrez devint définitivement aveyronnais.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire de l'organisation judiciaire.", "content": "Le juge de Carlat,'dépendait du bailli de Rodez en 1261, et en 1265 d'un '. Selon l’abbé Expilly, qui dit connaître quelqu'un (\"M. de Sistrières\") qui a vu l'acte,. On sait qu'il existait des baillis de Carlat avant et après cette date : En 1414, le connétable d'Armagnac fit décider que les juges au bailliage de Vic-en-Carladès relèveraient nûment du Parlement de Paris. Vers 1430 la juridiction apparaît comme divisée entre deux juges : Ces deux magistrats furent conservés lors de la réunion à la couronne en 1532, et devinrent juges royaux. Avec la création du présidial d'Aurillac en 1552, la cour d'appeaux de la vicomté dut faire reconnaître son indépendance (sauf pour les « cas présidiaux ») et fut désignée comme « cour présidiale d'appeaux des vicomtés de Carlat et de Murat ». En 1561, le siège du juge d'Appeaux s'établit lui aussi définitivement à Vic par un édit de et il reçut, par une déclaration du roi, le titre de bailliage, dont ressortissaient cinq juridictions : Dans la description qu'il fait de l'organisation politique et administrative de l'Auvergne, l'Abbé Expilly précise que \"le Carladès, quoiqu'il soit enclavé dans l'Auvergne et réuni en même temps qu'elle au Domaine de la Couronne, est un fief lige et un pays séparé et distinct, qui n'est sujet en aucune sorte ni au duché d'Auvergne, ni aux bailliages royaux de cette province. Les appellations des jugements du juge d'appeaux du Carladès ressortissent en tous cas du parlement de Paris. Ce siège d'appeaux, ajoute-t-il, est un bailliage de grande étendue dont le premier officier prend la qualité de \"juge présidial et d'appeaux de Carladès\". Il est le chef de la justice de ce pays et tient dans son siège la place de bailli et de sénéchal de robe longue. Les appellations des sentences et des juges ordinaires du Carladès sont relevées devant ledit juge d'appeaux de Vic-en-Carladès, comme étant le seul vrai et naturel juge de ce pays,, juge d'appeaux de Vic, homme très instruit de l'histoire de l'Auvergne\". \"Sa charge est héréditaire et ses appointements, qui sont de 80 livres, sont payés sur le Domaine du Prince de Monaco. Le greffe du bailliage se trouvait dans la maison dite \"hôtel du Bailliage\", place de l'église, l'auditoire (tribunal) à l'emplacement du garage attenant, et la geôle dans la maison voisine. L'érection en 1643 de la vicomté en comté de Carladès en faveur du prince de Monaco ne changea rien à cette double organisation. Le bailliage resta royal, les trois prévôtés concernées redevenant vicomtales jusqu'à l'abolition de toutes les prévôtés par l'édit de 1749. Le bailliage a été supprimé en 1789. Son fonds d'archives est aux Archives du Cantal et comporte 677 articles commençant en 1561 pour les registres d'audiences et de sentences du bailliage et 1562 pour les registres des causes d'Appel.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Bien que faisant partie de l'Auvergne, le Carladez a développé un certain nombre de traits culturels particuliers.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Carladès ou Carladez est un pays traditionnel de France ( en Occitan), situé au centre-ouest du massif central. Une partie de cette région se trouve dans le départements du Cantal et l'autre dans celui de l'Aveyron. Ses origines remontent à l'ancienne vicomté de Carlat, une subdivision du comté d’Auvergne, dont les dimensions étaient sensiblement plus vastes que la région naturelle actuelle.", "tgt_summary": null, "id": 1363003}
{"src_title": "Brian Douglas Wells", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Enquête.", "content": "L'enquête indique que lui et deux de ses complices présumés, ont cherché à planifier un braquage de banque en utilisant une victime, contrainte d'agir par une bombe placée sur elle. Wells accepte de jouer la victime avec une fausse bombe, prétendant qu'il a été forcé par un groupe d'hommes noirs. Cependant, se retournant contre lui, les autres complices forcent finalement Wells à utiliser une vraie bombe. Lors de l'intervention de la police dans la banque et peu avant l'arrivée des démineurs, les complices font finalement exploser la bombe, probablement pour se débarrasser du témoin gênant, le tout sous l'œil des caméras de télévision. Marjorie Diehl-Armstrong et Kenneth Barnes, deux des complices encore en vie lors des procès liés à l'affaire, sont respectivement condamnés à la prison à vie, et à 45 ans de prison. La première meurt d'un cancer du sein en 2017. Toutefois, ces condamnations ne portent pas sur le meurtre de Brian Wells lui-même, mais sur des éléments liés, comme le fait de braquer une banque en utilisant un engin explosif, ou la participation à une conspiration. Marjorie Diehl-Armstrong est considérée par l'enquête comme le cerveau de cette opération, montée avec l'un de ses proches, William Rothstein, mort d'un cancer quelques mois après le braquage. S'ajoute à cette affaire plusieurs questions, comme l'implication de Brian Douglas Wells lui-même dans la conspiration visant à braquer la banque, la mort de son collègue à la pizzeria quelques jours après le casse, et surtout les rôles précis joués par Marjorie Deihl-Armstrong, William Rothstein, Kenneth Barnes, à la fois dans la conception du dispositif explosif et la rédaction des notes jointes à celui-ci. De même, le motif du crime reste incertain, même si une affaire d'héritage dans la famille de Marjorie Deihl-Armstrong est la piste privilégiée. Cette dernière est condamnée à 20 ans de prison en 2005 pour le meurtre de Roden, son petit ami, dont le cadavre a été retrouvé quelques semaines après le braquage dans son congélateur, après un appel aux policiers de William Rothstein.", "section_level": 1}, {"title": "Version alternative.", "content": "Selon le témoignage de Jessica Hoopsik, une prostituée que Wells payait pour des relations sexuelles et avec qui il s'était lié d'amitié, Brian était une victime. Elle raconte que Kenneth Barnes, qui lui vendait du crack, l'avait introduite dans le cercle des conspirateurs pour la charger de trouver quelqu'un de manipulable en échange de 1 500 dollars, sans lui dire quel rôle devrait jouer cette personne. Sous un faux prétexte, Jessica fit venir Wells chez Ken Barnes pour le leur montrer et qu'ils puissent le jauger. Le jour du braquage, Bob Pinetti, qui travaillait avec Brian, fit en sorte que son collègue prenne la commande de Bill Roshtein, le projetant ainsi droit dans le piège. À son arrivée sur le lieu de livraison, une tour radio abandonnée, Wells rencontre Diehl et Barnes, qu'il avait donc déjà rencontrés, et engage la conversation tout en mangeant la pizza. Cependant Wells devient nerveux quand un complice apparaît derrière lui, le dispositif dans les mains. Le livreur tente de s'enfuir mais est maîtrisé et forcé à mettre le collier. On lui remet la canne-fusil et une liste d'indications lui permettant de trouver les clés pour se délivrer de la bombe. En cas d'arrestation, il devra dire qu'un groupe d'hommes noirs l'ont attaqué.", "section_level": 2}, {"title": "Culture populaire.", "content": "Son meurtre fait l'objet d'une série documentaire produite par Netflix et sortie en mai 2018, intitulée \"Evil Genius: The True Story of America's Most Diabolical Bank Heist\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Brian Douglas Wells, né le et mort le à Érié, est un livreur de pizza américain qui a été tué par une bombe à minuteur fixée à son cou, sous la contrainte, à Érié en août 2003. Ayant été appréhendé par la police pour le braquage d'une banque, Brian Wells a été tué par l'explosion de la bombe. Cette affaire étrange a été l'objet de beaucoup d'attention dans les médias américains, notamment quant au rôle exact de Wells.", "tgt_summary": null, "id": 446110}
{"src_title": "9e étape du Tour de France 2011", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Profil de l'étape.", "content": "Les coureurs parcourent le Puy-de-Dôme puis le Cantal, et franchissent trois cols de 2 catégorie : le Pas de Peyrol, plus haut col routier du Massif Central, le col du Perthus et le col de Prat de Bouc.", "section_level": 1}, {"title": "La course.", "content": "Lieuwe Westra (Vacansoleil-DCM) attaque dès le premier kilomètre, suivi par Pavel Brutt (Katusha). Tandis que Rubén Pérez Moreno (Euskaltel-Euskadi) et Anthony Delaplace (Saur-Sojasun) sont un temps intercalés, ils sont repris au km 10. De nombreux coureurs vont alors tenter de s'échapper, en vain. Dans la côte de Massiac, pendant que le maillot blanc Robert Gesink (Rabobank) est en difficulté, Thomas Voeckler (Europcar) accélère au km 41, puis à du sommet. Il passe en tête, rejoint peu après par Johnny Hoogerland (Vacansoleil-DCM), passé en, et Juan Antonio Flecha (Sky). Au km 51, Luis León Sánchez (Rabobank), Sandy Casar (FDJ) et Niki Terpstra (Quick Step) rejoignent le trio. Les six échappés vont prendre d'avance, avant que les Garmin-Cervélo ne stabilisent l'écart. Au km 84, alors que l'écart a chuté à, Alberto Contador (Saxo Bank-SunGard) chute, mais parvient à reprendre sa place dans le peloton. Niki Terpstra est lâché dans le Pas de Peyrol. Au sommet, où le peloton passe avec de retard, Thomas Voeckler devance de très peu Johnny Hoogerland. Ce dernier va se faire une frayeur dans la descente, céder un peu de terrain puis reprendre sa place dans le groupe. Puis, au km 102, un évènement va brusquement changer la donne : une chute massive bouleverse le peloton. Alexandre Vinokourov (Astana), Jurgen Van den Broeck, Frederik Willems (Omega Pharma-Lotto) et David Zabriskie (Garmin-Cervélo) doivent abandonner. Par la suite, le peloton, sous l'impulsion des Leopard-Trek et de Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto), ralentit brutalement. Les cinq échappés en profitent et leur avance augmente jusqu'à. Au sommet du col de Perthus, où l'écart est de, Hoogerland passe en tête devant Voeckler. Tandis que les Omega Pharma-Lotto enclenchent la poursuite, Johnny Hoogerland passe en tête au sommet des trois côtes suivantes, il est vrai sans rencontrer d'opposition, Thomas Voeckler se concentrant sur un maillot jaune désormais accessible. Au sommet du Prat de Bouc, l'écart est descendu à. À de l'arrivée, une voiture de France Télévisions fait un écart et heurte Flecha, qui entraîne dans sa chute Johnny Hoogerland, projeté dans les barbelés. Les coureurs repartent, mais Hoogerland est repris par le peloton puis lâché au km, Flecha à de l'arrivée. Au sprint intermédiaire, où le peloton accuse un retard de, Gilbert règle le sprint du peloton. Son équipe va alors cesser de mener le poursuite, laissant le relais aux Garmin-Cervélo. Mais, à du but, les coéquipiers du maillot jaune Thor Hushovd vont arrêter eux aussi la chasse. Les BMC Racing, assistés par les Leopard-Trek, assument alors leurs responsabilités. Mais, les échappés, menés surtout par Voeckler, résistent bien. À de la ligne, après la montée sur la ville haute de Saint-Flour, Luis León Sánchez lance le sprint et s'impose avec d'avance sur Voeckler et sur Sandy Casar. Le peloton, dont le sprint est remporté par Philippe Gilbert, termine à. Au classement général, Thomas Voeckler s'empare du maillot jaune, devant le vainqueur du jour. Cadel Evans (BMC Racing) et les frères Fränk Schleck et Andy Schleck (Leopard-Trek) complètent le Top 5, avec respectivement, et de retard. À la suite d'une chute survenue en début d'étape, deux coureurs ont abandonné : À une centaine de kilomètres de l'arrivée dans la descente du col du Pas de Peyrol, une grosse chute en tête du peloton a contraint plusieurs coureurs dont des leaders d'équipe à abandonner :", "section_level": 1}], "src_summary": "La du Tour de France 2011 s'est déroulée le dimanche, entre Issoire et Saint-Flour. Elle a été remportée par Luis León Sánchez et a vu Thomas Voeckler endosser le maillot jaune. ", "tgt_summary": null, "id": 1861461}
{"src_title": "Communauté d'agglomération Tulle Agglo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La Communauté de communes du Pays de Tulle est fondée le 16 décembre 1993, par 12 communes souhaitant œuvrer ensemble à une échelle plus cohérente. Cette ambition fait suite aux travaux sur le document d'urbanisme, le Schéma Directeur du Pays de Tulle. Élaboré sur 28 communes, il visait à anticiper l'arrivée de l'autoroute A89. François Hollande est le premier président de cet EPCI corrézien qui possède 5 compétences : Aménagement de l'espace, Développement économique (zones d'activités), Protection del'environnement (Sentiers pédestres), Logement (aires d'accueil des gens du voyage) et Promotion touristique. La Communauté s'élargit progressivement : En 1996, 12 communes supplémentaires adhèrent à l’EPCI. De 2001 à 2004, 12 autres communes rejoignent la Communauté qui compte alors 36 communes membres. En 2006, la Communauté de Communes du Pays de Tulle devient la Communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze. Le janvier 2012, la Communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze se transforme et devient la communauté d'agglomération Tulle agglo. Elle intègre la commune de Gimel les Cascades et elle est composée de 37 communes. Le, la Communauté comprend 45 communes suite à l'arrivée de 8 nouvelles communes issues de 3 anciennes intercommunalités : Le, Laguenne et Saint-Bonnet-Avalouze fusionnent pour constituer la commune nouvelle de Laguenne-sur-Avalouze.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire Communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La Communauté d'agglomération Tulle agglo est située au cœur du département de la Corrèze à proximité de l'agglomération de Brive. Elle se situe près de 30 min de Brive, d'Egletons et près d'une heure de Limoges. Tulle regroupe à elle seule le tiers des habitants du territoire communautaire. Préfecture du département de la Corrèze, Tulle est la troisième ville du Limousin, derrière Limoges et Brive. La Communauté d'agglomération Tulle agglo se situe au sud du Limousin et se déploie entre et d'altitude. Du nord-est au sud-ouest, le territoire communautaire est traversé par la vallée de la Corrèze. Ainsi la Communauté d'agglomération se structure autour de vallées constituant des axes de communication et de peuplement. Les 37 communes sont toutes à proximité des réseaux autoroutiers A20 et A89 offrant ainsi, une bonne accessibilité régionale et interrégionale : liaisons avec Bordeaux et Clermont Ferrand et Lyon sur l'axe Est/ouest et Limoges et Toulouse sur l'axe Nord/Sud. L'A89 traverse le territoire de part en part et comporte trois sorties : St Germain les Vergnes, Tulle Nord et Tulle Est. Les RD1089 et 1120 permettent un maillage efficace du territoire. La Communauté d'agglomération est aussi à proximité des dessertes aériennes : aéroport de Brive Vallée de la Dordogne à (), aéroport de Limoges à (), aéroport de Clermont Ferrand à () et aéroport de Toulouse (). Le territoire offre aussi des dessertes ferroviaires nationales avec la ligne Paris/Toulouse par la gare de Brive ou d'Uzerche. De même, la gare Tulle se situe sur la ligne Bordeaux-Lyon. Les services routiers et ferroviaires du Express Régional (TER) gérés par la région Limousin assurent les transports collectifs régionaux. Il existe deux lignes TER qui desservent le territoire : la ligne 7 « Limoges-Uzerche-Tulle » et la ligne 11 « Clermont-Ussel-Tulle-Brive ». C'est en 2010, dans le cadre du Plan Rail Limousin que la ligne TER entre Brive et Tulle est modernisée avec une forte augmentation du cadencement. La plus grande majorité des logements se situe en zone urbaine, mais le nombre de logements a augmenté plus rapidement hors zone urbaine (trois fois plus) que dans l'unité urbaine.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Au, la communauté d'agglomération comprend les 44 communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Depuis les années 2000, le territoire de Tulle agglo montre une légère hausse de sa population (avec un infléchissement ces dernières années). Au janvier 2011, le territoire de l'agglomération compte près de habitants. Cela représente 17 % de la population du département. Il s'étend sur (densité de population de 59 habitants/km2). Le gain de population vient du fait des migrations. À la fin de l'année 2000, six arrivants sur dix venaient d'un territoire hors Limousin (principalement des personnes d'Île-de-France et de Rhône-Alpes). Le nombre de naissances augmente mais cela reste relatif face au nombre de décès. Le territoire de l’agglomération est par ailleurs attractif pour les actifs avec enfants.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution démographique détaillée.", "content": "Les évolutions démographiques des populations légales respectives des 45 communes, de 2009 à 2014 sont présentées dans le tableau ci-après.", "section_level": 3}, {"title": "Économie / Emploi.", "content": "Selon l'étude de l'Insee de juin 2014, l'agglomération compte emplois concentrés dans le bassin de Tulle. Face aux actifs qui résident sur le territoire (18100 actifs résidants), le nombre d'emplois est plus élevé expliquant de fait des échanges importants avec les bassins de vie voisins : Brive-la-Gaillarde, Egletons et Uzerche. Le territoire de l’agglomération a un taux d'emploi public important lié au statut de ville préfecture de la ville de Tulle. emplois relèvent d'activités économiques spécifiquement tournées vers la satisfaction des besoins des populations résidentes. Trois actifs sur dix sont âgés de 50 ans et plus, impliquant pour les années à venir de nombreux départs en retraite. Le territoire devra donc faire face à un besoin grandissant en actifs. 46 % des emplois d'artisans, de commerçants et de chefs d'entreprises sont des seniors. Les commerces et équipement proposés offrent un bon maillage du territoire. Seule la partie sud-est rencontre quelques difficultés du fait d'une moindre densité de ces services. La présence dans un bourg d'équipements de la gamme de services intermédiaires (collège, librairie, ambulance ou gendarmerie) permet un rôle spécifique dans le maillage de l'agglomération. Ces bourgs permettent de jouer le rôle de pôle-relais au sein du territoire. À noter, tout de même qu’il faut moins de trente minutes aux habitants des communes en périphérie de l'agglomération pour atteindre la commune de Tulle.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la Communauté d'agglomération Tulle agglo est fixé rue Sylvain Combes à Tulle (19000) dans l’ancienne École Normale. Le bâtiment a été acquis par la communauté d’agglomération en 2013 auprès de l’État. Les services communautaires s’y sont installés en janvier 2014.", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Organisation politique.", "content": "Le conseil communautaire est l’organe exécutif de la communauté d’agglomération. Il est constitué de 67 conseillers, représentant les 37 communes de Tulle agglo. Le Conseil se réunit tous les 2 mois environ lors de séances ouvertes au public pour débattre et voter des actions à mener. Le Bureau est chargé de préparer les propositions à soumettre au conseil communautaire et de régler les missions pour lesquelles il a reçu une délégation. Il est composé de 18 membres : le Président, les 9 Vice-Présidents et 8 autres membres. Les commissions de Tulle agglo sont au nombre de 9. Elles sont composées de conseillers communautaires, d’élus municipaux et de techniciens ; elles ont été constituées pour définir des axes de travail, formuler des propositions et suivre la mise en œuvre des actions votées. Elles n'ont pas de pourvoir décisionnel.", "section_level": 3}, {"title": "Organisation des services administratifs et techniques.", "content": "Pour mener à bien les missions de Tulle agglo, plus de 180 agents sont répartis sur 3 pôles : le pôle technique, le pôle service à la population et développement du territoire et le pôle ressources. Le pôle technique Le pôle service à la population et développement du territoire Le pôle ressources", "section_level": 3}, {"title": "Budget.", "content": "En mai 2015, le budget total est de, dont d'investissement et de fonctionnement. En 2015, Tulle agglo dépense / habitant (dont en fonctionnement et en investissement). La Communauté est dans une optique de solidarité intercommunale au service de la dynamique territoriale.", "section_level": 3}, {"title": "Compétences.", "content": "Tulle agglo exerce en lieu et place des communes membres, la conduite des seules actions d'intérêt communautaire des compétences suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "L'offre de services et projets de Tulle agglo.", "content": "Le projet de territoire est \"une nécessité, une ambition, une opportunité!\" Il permet à chaque mutation, à chaque intégration de nouvelle compétence d'avoir une communauté plus forte, plus juste et plus efficience dans le rendu de ses services à la population. Son orientation s'appuie sur les grandes politiques de développement économique, de solidarité, de mobilité, de valorisation de l'environnement ou de promotion touristique.", "section_level": 1}, {"title": "La petite enfance.", "content": "Il s’agit d’une compétence intercommunale depuis janvier 2012. Le pôle petite enfance de Tulle agglo comprend :", "section_level": 2}, {"title": "La collecte des déchets.", "content": "Compétence intercommunale depuis 2009 en matière de collecte des déchets, Tulle agglo gère en régie ce service. Ce service propose :", "section_level": 2}, {"title": "Les équipements sportifs.", "content": "En 2013, Tulle agglo achète le site de Laval-Verdier sur la commune de Saint-Mexant, composé 2 stades de football engazonnés, un terrain stabilisé, un gymnase et des vestiaires. En 2013, la Communauté d'agglomération inaugure la réfection de la piste d'athlétisme, au stade Alexandre Cueille à Tulle.", "section_level": 2}, {"title": "La voirie.", "content": "Depuis 2011, Tulle agglo a la charge d'un réseau routier de de voies communales, qu'elle entretient et rénove.", "section_level": 2}, {"title": "L'offre de santé.", "content": "En 2015, Tulle agglo a lancé le projet de deux nouvelles maisons de santé pluridisciplinaire à Tulle et à Corrèze.", "section_level": 2}, {"title": "Les transports.", "content": "Il s'agit d'une compétence de Tulle agglo depuis 2012 et sa transformation en agglomération. Elle comprend le réseau sur Tulle (le TUT) qui parcourt la ville avec 3 lignes urbaines et 3 offres de services à la demande : Tulle / Tulle et sur les 36 communes.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Tulle agglo propose une médiathèque intercommunale à Tulle, la Médiathèque Eric Rohmer ouverte depuis le mars 2010. De plus, Tulle agglo a mis en place en réseau toutes les médiathèques et bibliothèques du territoire.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté d'agglomération Tulle Agglo est une communauté d'agglomération française, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a succédé au à la communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze.", "tgt_summary": null, "id": 1882981}
{"src_title": "15e étape du Tour de France 2011", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Profil de l'étape.", "content": "Comparé avec les étapes pyrénéennes précédentes et les étapes alpines qui débutent le mardi, après un jour de repos, le parcours de la du dimanche est relativement plat. D'orientation ouest-sud-ouest/ est-nord-est, le tracé traverse, sauf exceptions, les plaines fluviales et côtières des départements de l’Aude puis de l'Hérault. Après le sprint intermédiaire de Montagnac et le passage par Villeveyrac, les coureurs atteignent Montpellier par l'ouest à la sortie de Lavérune. Le parcours des dix derniers kilomètres utilise principalement les routes pour automobiles de l'ouest du territoire communal de Montpellier, où l'altitude varie d'une vingtaine à une soixante-dizaine de mètres de collines et de ponts routiers. Une fois le pont sur la Mosson franchi, les coureurs se dirigent ainsi vers le nord en empruntant les avenues Léon-Jouhaux et de la Liberté. Le quartier de La Paillade est longé par l'est et l'avenue de l'Europe. Un virage à droite oriente le parcours vers l'est sur les avenues du Professeur-Blayac et Louis-Ravas, en passant à proximité du conseil général de l'Hérault. Le dernier virage à droite permet de rejoindre le contournement ouest de Montpellier depuis l'avenue Paul-Rimbaud jusqu'aux avenues de la Recambale et de Vanières. Sur cette dernière, à chaussées séparées, est jugée l'arrivée près du stade de rugby Yves-du-Manoir, déjà lieu d'arrivée de la du Tour de France 2009.", "section_level": 1}, {"title": "La course.", "content": "Une échappée part dès le kilomètre 2 à l'initiative de Mickaël Delage (FDJ) accompagné de Niki Terpstra (QST), Samuël Dumoulin (COF), Mikhail Ignatyev (KAT) et Anthony Delaplace (SAU). Les cinq hommes de tête obtiennent un avantage maximal de au. L’équipe HTC-Highroad commence à rapprocher le peloton des fuyards à l’approche du sprint intermédiaire de Montagnac, où Mark Cavendish passe devant ses deux rivaux pour le maillot vert, José Joaquín Rojas et Philippe Gilbert. L'avantage de l’échappée est alors d', l’équipe HTC-Highroad ne se presse pas pour les rattraper et à de l’arrivée, leur avantage est remonté à. Mais cinq kilomètres plus loin, l’écart est déjà réduit à. Sentant le peloton se rapprocher, Mikhail Ignatiev lance une attaque à de l'arrivée suivi seulement par Niki Terpstra. À de l’arrivée, Ignatiev abdique à son tour et laisse Terpstra poursuivre seul dans les rues de Montpellier. Terpstra est repris à de la ligne par une attaque de Philippe Gilbert. Mais le peloton ne laisse pas partir Gilbert et le rattrape un kilomètre plus loin. Dans le dernier kilomètre, Mark Cavendish s'abrite jusqu’au dernier moment derrière son équipier Mark Renshaw et surgit à de la ligne pour l'emporter à Montpellier devant Tyler Farrar et Alessandro Petacchi, respectivement et.", "section_level": 1}, {"title": "Abandon.", "content": "Aucun abandon.", "section_level": 1}, {"title": "À côté de la course.", "content": "Le jour de l'étape, devant le stade de rugby Yves-du-Manoir, une allée sera baptisée en hommage à Laurent Fignon, coureur cycliste mort en.", "section_level": 1}], "src_summary": "La du Tour de France 2011 s'est déroulée le dimanche. Elle est partie de Limoux et arrivée à Montpellier. C'est le Britannique Mark Cavendish qui a remporté l'étape, sa quatrième victoire dans ce Tour de France. Le Français Thomas Voeckler garde la tête du classement général.", "tgt_summary": null, "id": 2152465}
{"src_title": "Roland Wagner", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Roland Wagner commence le football au FC Drusenheim en 1965 où il est repéré par le RC Strasbourg. En, il dispute avec les cadets alsaciens la coupe nationale des cadets. Les Alsaciens s'inclinent face aux cadets picards amenés par Omar Sahnoun sur le score de un but à zéro. En début de saison suivante, il rejoint le centre de formation du club strasbourgeois et joue son premier match de championnat le 1973 lors d'un déplacement aux Girondins de Bordeaux. Il s'impose en équipe première lors de la saison 1975-1976 et le, il est appelé en équipe de France B par Henri Guérin pour un match contre le Luxembourg. Il entre à la de la rencontre en remplacement de son coéquipier Albert Gemmrich dans un match remporté par les Français sur le score de deux buts à zéro. Le club strasbourgeois connaît cependant une saison difficile, termine du championnat et se retrouve relégué en division 2. Le RCS remonte immédiatement après avoir remporté le groupe B de division 2 avec cinq points d'avance sur le deuxième. Meilleure attaque du championnat avec 84 buts dont douze de Roland Wagner, le Racing s'impose ensuite dans le match des champions face à l'AS Monaco sur le score de trois buts à un sur les deux matchs. L'année suivante, le Racing termine troisième du championnat et se qualifie pour la coupe UEFA. En 1978-1979, le Racing remporte le championnat de France avec deux points d'avance sur le FC Nantes. Le club atteint également les demi-finales de la coupe de France où il est éliminé, sans avoir perdu un match de la compétition, par l'AJ Auxerre au bénéfice des buts à l'extérieur. Le, Roland Wagner est sélectionné en équipe de France et joue un match amical contre les États-Unis, où il marque le deuxième but de la victoire trois buts à zéro à la de jeu à la suite d'un centre de Michel Platini. Lors de ce match, il se blesse gravement à la cheville et doit être remplacé à la par Patrice Lecornu. Il rejoue avec son club deux semaines plus tard grâce à des injections mais, en, son tendon se rompt. Il reprend l’entraînement six mois plus tard mais son tendon cède de nouveau. Après une saison blanche avec le RCS, il rejoint le FC Mulhouse en 1982. Handicapé par les blessures, il ne joue que sept rencontres sous le maillot mulhousien et décide en fin de saison de mettre fin à sa carrière professionnelle à l'âge de vingt-huit ans. Après deux ans comme entraîneur-joueur au FC Drusenheim, son ancien coéquipier Jean-François Jodar le convainc, alors qu'il dispute son jubilé, de signer dans le club qu'il entraîne le FC Montceau. Il dispute deux saisons sous les couleurs du club bourguignon avant de mettre définitivement un terme à sa carrière professionnelle en 1987. En 1989, il retrouve les terrains et rejoint le club amateur du FCSR Haguenau avec qui il remporte le championnat d'Alsace de division d'honneur puis rejoint le club allemand amateur du SV Linx en. Il gagne avec son club le championnat en 1993 puis retourne dans son club d'enfance le FC Drusenheim où il joue jusqu'en 2009 dans les rangs vétérans.", "section_level": 1}, {"title": "Palmarès.", "content": "Roland Wagner dispute 157 matchs de division 1 et marque 35 buts en neuf ans à ce niveau. Il remporte avec le RC Strasbourg le championnat de France de division 2 en 1977 puis le championnat de France en 1979. Dans les rangs amateurs, il gagne le championnat d'Alsace de division d'honneur en 1990 avec le FCSR Haguenau et le championnat de Verbandsliga Südbaden en 1993 avec le SV Linx. Il compte une sélection pour un but marqué en équipe de France de football ainsi qu'un sélection en équipe de France B.", "section_level": 1}, {"title": "Statistiques.", "content": "Le tableau ci-dessous résume les statistiques en match officiel de Roland Wagner durant sa carrière de joueur professionnel.", "section_level": 1}], "src_summary": "Roland Wagner est un footballeur français né le à Drusenheim (Bas-Rhin). Il joue ailier droit du milieu des années 1970 à la fin des années 1980. ", "tgt_summary": null, "id": 2356606}
{"src_title": "Roland Nungesser", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est le neveu de l’aviateur Charles Nungesser, héros de la Première Guerre mondiale disparu avec François Coli dans l’Atlantique en 1927 à bord de \"L'Oiseau blanc\". Ancien élève de la faculté de droit de Paris, licencié en droit, il est diplômé de l’École libre des sciences politiques. Ancien du RPF, il est député gaulliste (de l’UNR au RPR) de 1958 à 1997. Il a été vice-président de l’Assemblée nationale de 1969 à 1974 puis à nouveau de 1977 à 1978. En 1954, il crée et organise la fête du petit vin blanc de Nogent-sur-Marne, durant 2 jours tous les 2 ans en juin, rassemblant sous forme de défilé de nombreuses fanfares de villes jumelées notamment comme Siegburg et Yverdon, secondant les membres du Quadrille de Nogent, et corsos de chars fleuris et confettis. Cette fête sera célébrée jusqu'en 1990. Entre 1966 et 1967, il est secrétaire d'état au logement, à l'économie et aux finances en 1968, puis ministre de la jeunesse et des sports la même année. De 1970 à 1976, il est président du conseil général du Val-de-Marne. En 1976, il rachète le 8° pavillon Baltard, démonté de l'ancien marché des Halles de Paris, pour le faire reconstruire à la place de l'ancien dépôt des machines à vapeur de la ligne Paris-Bastille - Boissy-Saint-Léger. Dans ce pavillon, il fait remonter également l'ex-orgue de cinéma du Gaumont-Palace, récupérer un morceau des escaliers de la Tour Eiffel ainsi qu'une colonne Morris et une fontaine Wallace. Le bâtiment est classé monument historique en 1982. Vers 1978, il remplace les plus vieux bâtiments situés entre la Grande rue Charles De-Gaulle et la rue Pierre Brossolette, pour y faire construire la nouvelle sous-préfecture du Val de Marne. Il donnera en hommage aux aviateurs, le nom de l'esplanade s'y adjoignant \"Nungesser et Coli\". En, il perd la mairie de Nogent-sur-Marne, ne réunissant que 34,89% des suffrages au second tour des municipales face à Estelle Debaecker. Au Parlement, il s’est battu en faveur de la loi-programme sur les équipements sportifs, et fut l’un des artisans et rapporteur de la loi de 1976 sur la protection de la Nature. Il s’engagea en faveur d'une \"Charte de l’animal\". Entre 1984 et 1993, il a déposé quatre propositions de loi tendant à instaurer des exceptions à la loi du abolissant la peine de mort en France. Roland Nungesser s’éteint à l’âge 85 ans, le, à l’hôpital Bégin de Saint-Mandé (Val-de-Marne). Hospitalisé une semaine auparavant pour cause d'anémie, il succombe à une hémorragie cérébrale. Il est inhumé dans le cimetière de Nogent-sur-Marne. Une place porte son nom derrière la mairie, rue des Héros Nogentais", "section_level": 1}, {"title": "Fonctions gouvernementales.", "content": "Il occupe les fonctions ministérielles suivantes dans les gouvernements Georges Pompidou : \"Roland Nungesser\" a également été Commissaire général du Salon nautique international de Paris.", "section_level": 1}], "src_summary": ", né le à Nogent-sur-Marne et mort le à Saint-Mandé (Val-de-Marne), est un homme politique français, maire de la ville de Nogent-sur-Marne, qu'il administra durant 36 ans, de 1959 à 1995.", "tgt_summary": null, "id": 192920}
{"src_title": "Victor Del Corral Morales", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Victor Del Corral Morales pratique dans son enfance le football et la natation, et s'adonne plus sérieusement dès l'âge de 13 ans à la pratique du vélo tout terrain avec ses frères sous les directives de son père, passionné de cyclisme. Il pratique pleinement ce sport, jusqu’à l'âge 19 ans obtient plusieurs titres régionaux. Il arrête momentanément pour mener ses études. Il reprend deux années plus tard, et découvre le duathlon, mais ses études secondaires le tienne encore éloigné de la pratique sportive intensives. En 2004, il reprend le sport de compétition et se consacre plus particulièrement au triathlon et au duathlon.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière en triathlon et duathlon.", "content": "Jusqu'en 2009, Victor Del Corral Morales remporte des succès nationaux en duathlon, cross duathlon et en VTT, mais reste semi-professionnel en conservant son emploi à l'Université de Barcelone. Il est sélectionné par la fédération nationale et participe aux championnats du monde et d’Europe de duathlon ou il obtient quelques bon résultats. Il fait le choix de devenir triathlète professionnel en 2010. Il remporte cette année deux titres de champion d'Espagne en duathlon et cross duathlon, mais également le championnat national en cross triathlon, ainsi que le titre de vice-champion d'Europe de cette spécialité. En 2010, il prend part à son premier triathlon XXL, sur l'Embrunman en France, il monte sur la troisième marche du podium et réitère cette performance en 2011 après avoir remporté le triathlon EDF Alpe d'Huez longue distance. L'année 2011 voit sa victoire sur les championnats d'Europe de cross triathlon, et le voit monter sur les secondes marches des championnats du monde et d'Europe de duathlon. Il remporte son premier succès international sur Ironman en 2012, en triomphant sur l'Ironman Lanzarote et prend cette même année la seconde place de l’Embrunman. S'adonnant complètement au triathlon longue distance, il remporte les éditions 2013 de l'Ironman Floride, l'Ironman Arizona aux États-Unis. Après être passé tout prés de la victoire en 2014 et 2015, où il finit sur la seconde place du podium, Dubaï (émirat) Victor Del Corral remporte en 2016, l'Ironman France, un titre qu'il convoite depuis plusieurs années. La partie natation fut emmenée par les Français Robin Pasteur et Kevin Rundstadler qui ont dès le début imposés un rythme élevé à la compétition. Victor Del Corral pointe pour sa part à cinq minutes de ce groupe lors de la première transition. Le parcours vélo continue sur un rythme très élevé et Kevin Rundstadler conserve les commandes. Au kilomètre 68, Bertrand Billard porte son effort pour creuser des écarts avec le groupe de chasse et prend les commandes de la course au, avance qu'il ne cède pas jusqu'au retour au parc, pour la seconde transition, suivi de près par James Cunnama. Victor Del Corral à plus de sept minutes du Français maintien son rythme et les écarts en maitrisant cette partie en préparation du marathon. Dès le début de la course à pied, Bertrand Billard cède du terrain au Sud-Africain James Cunnama qui réduit les écarts dans les cinq premiers kilomètres, Victor Del Corral qui fait montre d'une grande fraicheur réalise un bon début de marathon et ramène à cinq minutes son retard sur la tête de course. Il réduit peu à peu les écarts et prend la tête de l'épreuve dans les derniers dix kilomètres, alors que le Français, privé d'énergie au passage du semi-marathon, abandonne. Victor Del Corral résiste à la pression du Sud-Africain qui le talonne jusqu’à la ligne d'arrivée, qu'il franchit avec 35 secondes d'avance sur ce dernier.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès.", "content": "Les tableaux présentent les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit international de triathlon et de duathlon depuis 2010.", "section_level": 1}], "src_summary": "Victor Del Corral Morales né le à Barcelone est un triathlète professionnel espagnol. Multiple vainqueurs de compétitions internationales de triathlon, il pratique également avec succès le cross triathlon et le duathlon.", "tgt_summary": null, "id": 394766}
{"src_title": "Passerelle Eiffel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La passerelle a permis de relier les réseaux de deux compagnies ferroviaires : la Compagnie des Chemins de fer du Midi et la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans. Initialement les voyageurs devaient descendre à la gare d'Orléans située sur la rive droite de la Garonne et devaient rejoindre la gare Saint-Jean, située sur la rive gauche, par le pont de pierre ou en bateau. La passerelle a été conçue en 1858 par Stanislas de la Laroche-Tolay ingénieur des Ponts et Chaussées avec Paul Régnauld comme ingénieur en chef de la Compagnie des Chemins de fer du Midi et Gustave Eiffel, alors jeune ingénieur âgé de 26 ans, qui assura la direction du chantier. Gustave va s'occuper en particulier des fondations de l'ouvrage en proposant son idée avec la technique de fondation à l'air comprimé lors de l'exécution des piles tubulaires (Procédé Triger). Or Gustave Eiffel est l'auteur d'une étude : \"Le fonçage par pression hydraulique des piles\" concernant cette nouvelle technique. Cette réussite vaudra à Eiffel une première reconnaissance dans le milieu de la construction métallique. Gustave Eiffel réutilisera cette technique en particulier en 1887 pour la construction de la tour Eiffel. En effet côté Seine, les fondations de celle-ci étaient situées dans un ancien bras de la Seine comblé. Afin que les ouvriers puissent travailler dans de bonnes conditions, quatre caissons métalliques étanches à l'air comprimé furent utilisés. La passerelle métallique est de type pont droit en tôle de fer puddlé assemblées et rivetées avec de longues poutres horizontales raidies par des croix de saint André. La passerelle présente une longueur de 509,69 mètres avec un tablier de 8,60 mètres de large. Elle repose sur 6 piles en maçonnerie et 2 culées pour l'accès de l'ouvrage. Les travaux furent dirigés par Mr Charles Nepveu fils, représentant de l'entreprise à Bordeaux, par Mr Gustave Eiffel chef de service de l'entreprise du pont, et par Mr Haussen conducteur des travaux. Commencés le 15 septembre 1858, les travaux furent achevés courant août 1860. La passerelle fut ouverte à l'exploitation le 1er septembre 1860 après les épreuves de charge du 13 Août. Elle avait été inaugurée le. Le Monde illustré du 25 août 1860 reconnait l'esthétique de la passerelle Saint-Jean, remercie M. Stanislas de la Laroche-Tolay et M. Régnault et cite : « Monsieur Gustave Eiffel, chef de service de l'entreprise, dont le talent précoce laisse concevoir de brillantes espérances ». En 1862 une passerelle piétonne est ajoutée du côté aval de l'ouvrage. Celle-ci, devenue dangereuse, a été démontée en 1981. C'est cette adjonction qui donnera les noms de « passerelle Saint-Jean » puis avec la notoriété d'Eiffel, de « passerelle Eiffel » attribués par les Bordelais à ce pont ferroviaire. La passerelle Eiffel, comportait seulement deux voies avec une vitesse limitée à 30 km/h pendant les deux dernières années, ce qui créait un goulet d'étranglement responsable de la saturation du trafic à destination ou en provenance du Nord de la France. Dans le cadre de la suppression du bouchon ferroviaire de Bordeaux, un deuxième pont à 4 voies a été réalisé par Réseau ferré de France. Il a été ouvert à la circulation ferroviaire le après que la dernière circulation sur la passerelle eut lieu le. La mise en service complète des 4 voies a été réalisée en 2010.", "section_level": 1}, {"title": "Incident.", "content": "Gustave Eiffel, qui travaillait sur la passerelle, sauva la vie d'un ouvrier tombé dans la Garonne en plongeant dans le fleuve pour le sortir de l'eau avant qu'il se noie.", "section_level": 1}, {"title": "Devenir de la passerelle.", "content": "Après la réalisation du nouveau viaduc adapté au passage des TGV, il a été envisagé de détruire la passerelle Eiffel devenue obsolète. Toutefois l'intervention du directeur du Centre du Patrimoine Mondial de l'UNESCO, Francesco Bandarin, a permis d'interrompre le projet de démolition prévu pendant l'été 2008 et d'engager une réflexion quant aux solutions permettant de conserver l'ouvrage. Ainsi la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel en liaison avec le maire de Bordeaux Alain Juppé a décidé de placer la passerelle sous le régime de l’instance de classement au titre des monuments historiques. Au printemps 2009, le préfet Francis Idrac a présidé la commission régionale du patrimoine et des sites. Cette commission s'est prononcée pour une inscription de la passerelle Eiffel au titre des Monuments historiques. Ainsi la passerelle devrait être conservée et transformée en espace ludique. La passerelle a finalement été classée au titre des monuments historiques par arrêté du. L'architecte Jean de Giacinto a conçu, en collaboration avec le plasticien David Durand, une mise en lumière de l'ouvrage. Dans le cadre du projet Euratlantique, la passerelle deviendrait un franchissement pour piétons et vélos à l'horizon 2020. Réseau Ferré de France, actuel propriétaire de l'ouvrage, entreprend en 2019 d'importants travaux de sauvegarde afin de palier les dégradations causées par la rouille, avant de céder la passerelle à une collectivité chargée de son entretien.", "section_level": 1}], "src_summary": "La « passerelle Eiffel » ou « passerelle Saint-Jean » est un ancien pont métallique ferroviaire situé sur la Garonne à Bordeaux. ", "tgt_summary": null, "id": 1618608}
{"src_title": "Dongrias", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Menaces.", "content": "Une compagnie britannique (Sterlite ; filiale de Vedanta, majoritairement détenue par un milliardaire indien vivant à Londres) veut creuser et exploiter une vaste complexe minier pour extraire de la bauxite des \"monts Niyamgiri\" (\"Niyamgiri Hills\"), qui sont une montagne sacrée pour les Dongria Kondh. Ces derniers s'y sont opposés début 2008, au motif que la mine détruira à jamais une partie de leur territoire, notamment en asséchant ou dégradant \"deux fleuves importants et 36 rivières\", mais surtout leur mode de vie. En 2008, de nombreux membres de la tribu ont manifesté leur opposition au projet et en, une partie de la tribu a bloqué une route traversant leur forêt vers la zone du projet de mine. En, La Cour Suprême indienne a confirmé le droit du propriétaire à exploiter la montagne sacrée. Les Dongria Kondh ont annoncé vouloir déposer une nouvelle plainte contre la mine à propos de la violation de leurs droits culturels et religieux. Jitu Jakesika, leur porte-parole a déclaré mi-2008 : « \"Si la compagnie détruit notre montagne et notre forêt pour son seul profit, nous serons transformés en mendiants. Nous donnerons nos vies pour notre montagne\" ». L'association Survival International a estimé que la décision du tribunal était « \"un coup foudroyant porté non seulement aux Dongria Kondh, mais aussi à tous les peuples indigènes de l’Inde. Le droit international et la Constitution indienne sont piétinés pour le seul profit d’actionnaires lointains\" », ajoutant que « \"les Dongria Kondh ne renonceront pas à leur terre et que Survival continuera à soutenir leur mouvement de résistance \" ». Le, le Président de Vedanta a annoncé qu'il n’exploiterait pas la mine sans l'accord de la cour suprême d'Inde, ni sans l'accord des Dongria eux-mêmes, mais Amnesty International dénonce des pressions et menaces exercées à l'encontre des membres de la tribu, de la part des porteurs locaux du projet.", "section_level": 1}, {"title": "Appel à James Cameron.", "content": "Face au succès du film Avatar réalisé par James Cameron, l'association Survival International lance un appel à ce dernier pour venir en aide au peuple Dongria Kondh, dont l'histoire est singulièrement similaire à celle des Na’vi d'Avatar.", "section_level": 1}, {"title": "Victoire des Dongria Kondh.", "content": "Selon le journal \"Le Monde\", le mardi, Jairam Ramesh, le ministre indien de l'environnement et des forêts, a refusé finalement au géant britannique Vedanta, contrôlé par le milliardaire indien Anil Agarwal, l'ouverture de la mine de bauxite dans l'État de l'Orissa, à la suite d'une recommandation du comité indien sur les forêts (FAC), ce qui signifie que le projet est « inopérable ». Le ministre a justifié sa décision par de \"très sérieuses violations\" des droits des populations locales et de la loi de protection des forêts. Le militant écologiste et social Prafulla Samantara a consacré 12 années de sa vie à cette cause en bataillant sur le plan juridique. C’est la raison pour laquelle il a reçu, le, le prix Goldman pour l’environnement, décerné à des personnalités, militants, activistes, intellectuels engagés dans les luttes écologistes, notamment dans les pays du Sud.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Dongrias sont une des tribus des Kondhs, un peuple aborigène de l'Inde. Les Dongrias sont les Kondhs qui vivent dans les reliques de forêts primaires de l’État de l’Orissa (Inde orientale). Dongria signifie \"peuple des collines\" dans leur langue.", "tgt_summary": null, "id": 2283521}
{"src_title": "Karl Constantin Canaris", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Élément biographiques.", "content": "Karl Constantin Canaris était le neveu de l'amiral Wilhelm Canaris. Après ses humanités, il étudie le droit et décroche, en 1932, un doctorat à l'Université de Cologne. De bonne heure, Canaris rejoint le NSDAP (membre ) et la SS (membre ), il y est promu Standartenführer. En 1935, il intègre le bureau de la Geheime Staatspolizei (Gestapo) à Berlin. En 1936, il se voit confier le bureau de la police d'état de Legnica. Il est ensuite responsable de la SIPO-SD à Bruxelles d' à puis de février à période durant laquelle, il est, entre autres, responsable des internements au Fort de Breendonk. En, Canaris est le responsable de la SIPO-SD dans le district I (Prusse orientale, Bialystok et Lituanie), simultanément, il était le chef de la Gestapo de Königsberg où il avait en charge le Camp d'éducation par le travail de Soldau. Des milliers de prisonniers moururent sous son administration. Sous son commandement, la Gestapo pris en charge et organisa la vaste déportation des Juifs de Riga, Ghetto de Minsk et Theresienstadt à l'été 1942. Il a également pris part (ou à tout le moins en fut le témoin) aux violents massacres dans le ghetto de Bialystok. En, il remplace Ernst Ehlers et reprend ses fonctions de \"Judenreferent\" à Bruxelles. Il sera responsable d'au moins quatre convois de la déportation des Juifs de Belgique. En, tandis que Bruxelles est libérée, il est condamné par un tribunal militaire à Berlin et transféré en Croatie. Après la guerre, il est entendu de nombreuses fois par des interrogateurs britanniques. En 1951, il se retrouve devant une cour belge pour répondre de ses crimes dans l'unique cadre de Breendonk: enlèvements, meurtres d'otages et mauvais traitements. Il est condamné mais fait appel arguant n'avoir fait qu'obéir aux ordres et avoir été trompé sur la situation à Breendonk par le commandant du camp[\"NS-Prozesse – Zur Maschine gemacht\". In: \"Der Spiegel\" Ausgabe 12/1980, S. 85-89. Abgerufen auf \"Spiegel Online\" am 17. März 2012]. Canaris est condamné à vingt ans de travaux forcés. La sentence finale a été prononcée le. Canaris est cependant libéré en 1952. Canaris travaille alors chez Henkel à Düsseldorf Dans les années soixante, Constantin Canaris est à nouveau inquiété par la justice au travers de l'action du service central d’enquêtes sur les crimes nationaux-socialistes qui enquête sur les responsabilités des uns et des autres dans la déportation des Juifs de Belgique. Le service remet ses conclusions et transmet au procureur à Kiel qui reprend l'enquête. En les poursuites à son encontre ainsi que celles concernant Ernst Ehlers et Kurt Asche sont maintenues. Il tente d'interjeter appel pour violation de ses droits fondamentaux, il est débouté. Le procès de Kiel débute le. Ernst Ehlers, le supérieur direct de Kurt Asche, se suicide le ; Constantin Canaris est désormais trop âgé pour pouvoir comparaître, Kurt Asche comparait donc seul à Kiel lors du procès concernant la solution finale de la question juive en Belgique. Il est condamné de complicité pour plus de meurtres, le verdict est rendu le. Il ne sera condamné sept années de réclusion en raison de son âge avancé et du fait qu'il ne connaîtra probablement plus la liberté dirent ses juges. Canaris était marié à Ilse Krenzer (1909-2003), le couple aura, entre autres enfants, et.", "section_level": 1}], "src_summary": "Karl Constantin Canaris, également orthographié Karl Konstantin Canaris, né le à Duisbourg et mort le, est un avocat allemand et un officier de la SS membre de la Gestapo particulièrement impliqué dans la Shoah en Belgique.", "tgt_summary": null, "id": 188935}
{"src_title": "Citadelle de Bitche", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La première mention du nom de Bitche se trouve dans une lettre datée du milieu de siècle et dans laquelle le duc de Lorraine Matthieu demande au comte de Sarrewerden de respecter les limites ainsi que les habitants de sa seigneurie de Bitche. Dans cette lettre écrite en lettres gothiques mais en latin, les limites de cette seigneurie sont parfaitement établies. Dès 1170, un \"Bitis Castrum\" apparaît dans un document où Frédéric de Lorraine se dénomme lui-même \"Dominus de Bites\", « seigneur de Bitche ». La tradition situe ce premier château de Bitche, ou \"Altbitsch\", sur le Schlossberg au nord du village de Lemberg. Le château donnera son nom à la seigneurie puis à la ville de Bitche. Ce château semble plutôt être un pavillon de chasse situé dans la proche forêt de Lemberg. Il semble qu'à la même époque, sans qu'il soit possible de dater l'évènement, un autre pavillon est construit sur le \"Schlossberg\" à l'emplacement de l'actuelle citadelle. L'intérêt stratégique de ce promontoire avec vision panoramique sur plusieurs vallées n'a pu échapper aux seigneurs de l'époque. Le second château fort est donc sans doute construit à la fin du siècle par le comte Eberhard de Deux-Ponts, décédé en 1321, sur le rocher actuel de la ville de Bitche. Il est partiellement détruit au début du siècle pendant la guerre des Paysans. Au, la seigneurie de Bitche étant le seul territoire du duc de Lorraine à se trouver dans le domaine linguistique germanophone et du fait du morcellement des possessions des comtes de Deux-Ponts, elle se trouve géographiquement isolée. Le comte Eberhard II de Deux-Ponts propose alors un accord d'échange au duc de Lorraine. Cette transaction se fait par deux traités : celui du et celui du. Le comte Eberhard II de Deux-Ponts épouse en 1309 Agnès de Bitche, fille de Thiébaud II de Lorraine et prend le titre de \"comte de Deux-Ponts et seigneur de Bitche\" et après l'avoir transformé, fait du château de Bitche sa résidence principale. Jusqu'au début du, la seigneurie de Bitche dépend en définitive du Saint-Empire romain germanique. Lorsque Reinhard de Bitche meurt en 1531, ses deux fils se partagent son domaine. Mais bien vite, ils se brouillent et se querellent si bien que le duc de Lorraine commence à avoir des visées sur cette seigneurie. En fin de compte, Amélie de Bitche, fille de feu Simon Wecker et épouse de Philippe de Limange, vend la terre de Bitche au duc de Lorraine Charles II pour la somme de. Il semble pourtant que les choses ne se passent pas très facilement puisqu'en 1563, le comte Jacques de Bitche rachète les maisons en bas du promontoire rocheux, les fait raser et fait construire des remparts pour se protéger des ducs de Lorraine auxquels il ne veut pas payer les aides. Jacques meurt en 1570 sans laisser de descendants directs, il est le dernier comte de Deux-Ponts-Bitche. En 1634, Richelieu, pour punir le nouveau propriétaire, Charles IV de Lorraine, décide de le déposséder de ce qui lui reste encore. Le maréchal d'Humières est chargé de prendre le château de Bitche qui se rend après un siège de dix jours. Les Français s'installent dans le pays et les malheurs continuent. Lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680, le château des comtes de Deux-Ponts-Bitche, restauré à plusieurs reprises, est en ruine. Durant l'hiver 1673-1674, Turenne prend ses quartiers d'hiver dans le Palatinat et vient visiter Bitche. Impressionné par l'importance stratégique du site, il finit par convaincre Louis XIV de fortifier ce point et en 1679, le roi charge Vauban de ce travail. Les travaux ont lieu de 1683 à 1697 et coûtent à la France livres d'or, une somme énorme pour l'époque. La citadelle est démantelée en 1698 par suite des clauses du traité de Ryswick qui cède la ville de Bitche à Léopold, duc de Lorraine. Les nouvelles fortifications doivent être rasées et un régiment originaire des Flandres se charge de cette besogne de l'automne 1697 à l'été 1698. En 1701 éclate la guerre de Succession d'Espagne et, une nouvelle fois, une garnison française vient occuper Bitche. Les soldats s'efforcent aussitôt à reconstruire les fortifications construites par Vauban et rasées peu de temps avant. En 1735 et 1736 sont signés des accords spécifiant que le duc de Lorraine François Stéphane renonce aux duchés de Bar et de Lorraine au profit du roi de Pologne en exil Stanislas Leszczynski, dont la fille a épousé le roi de France Louis XV. Le roi déchu vient donc s'installer à Lunéville et prend le titre de duc de Lorraine. En 1738, Louis XV autorise à reconstruire la place forte de Bitche, intégrée au système défensif des frontières françaises, sous la direction du maréchal de Bournay. Quand celui-ci meurt en 1740, il est remplacé par un homme providentiel pour la ville de Bitche, le comte de Bombelles. Celui-ci se met à l'ouvrage dès 1741 et, lorsqu'en 1744, les mercenaires guerroyant pour l'Autriche s'approchent de Bitche, ils sont repoussés. Les travaux de fortification durent jusqu'en 1765, comme l'indique la plaque que Louis XV fait poser à l'entrée. Le tracé de Vauban est respecté et renforcé par d'autres ouvrages. Les travaux sont assurés par Cormontaigne, qui rénove les casernes, les bâtiments pour les officiers du génie et le gouverneur, les magasins pour l'artillerie et la poudre, les corps de garde et la défense des glacis. De 1755 à 1760 a lieu la construction de l'ouvrage avancé et en 1765 l'aménagement de l'esplanade au pied du glacis. Le commandant Louis-Casimir Teyssier, qui commande la place de Bitche, soutient un siège face à l’assaillant prussien du au. La ville est bombardée du au. Un blocus est imposé du au. Le commandant Teyssier remet la place aux Allemands le, sur ordre du gouvernement. Le commandant et les troupes françaises quittent la place avec les honneurs de la guerre. Partiellement détruite lors du siège en 1870-1871, la citadelle est modernisée par les Allemands de 1871 à 1900, puis à nouveau endommagée en 1944-1945 par l'artillerie américaine. Les faits les plus victorieux pour les défenseurs de la citadelle sont l'attaque de 1793 et la guerre franco-prussienne de 1870. La citadelle ainsi que les souterrains sont classés au titre des monuments historiques depuis 1979. Le, trois cloches ont été fondues à l'occasion de l'inauguration officielle du nouveau parcours de visite, en présence de représentants politiques. Christiane Leroy, épouse du président du conseil général, la marraine et Gérard Mordillat, le réalisateur de la \"Forteresse assiégée\", le parrain, ont coulé avec les ouvriers de l'entreprise strasbourgeoise Vœgele le mélange de cuivre et d'étain. Le, les fondeurs ont cassé les gangues d'argile et de crottin de cheval pour révéler les trois cloches. La plus lourde, pesant soixante-trois kilos et frappée aux armoiries de la ville et du commandant Teyssier, sonnera à la volée tandis que les deux autres, pesant quarante et vingt kilos, rejoindront l'unique cloche d'époque pour sonner l'heure. Le carillon, quant à lui, ne fonctionnera qu'en 2007, date de la restauration de la chapelle de la citadelle.", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "La Citadelle de Bitche fait partie du réseau des grands sites de Moselle. Un plan-relief de la ville de Bitche, datant de 1794 et classé monument historique depuis 1983, est exposé dans le musée. Au travers de son complexe souterrain, un parcours muséographique audiovisuel plonge les visiteurs à la découverte de l'histoire de la forteresse.", "section_level": 1}, {"title": "Jardin pour la Paix.", "content": "Le Jardin pour la Paix, situé entre la citadelle et la ville, fait partie du réseau « Jardins sans limites ».", "section_level": 1}], "src_summary": "La citadelle se situe dans la commune française de Bitche et le département de la Moselle. Chef-d'œuvre de l'art militaire, la citadelle est le plus important site historique du Pays de Bitche.", "tgt_summary": null, "id": 779519}
{"src_title": "Barrage de Bort-les-Orgues", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le barrage de Bort-les-Orgues est situé en France, sur les communes de Bort-les-Orgues (Corrèze) et de Lanobre (Cantal), dans le Massif central. Il retient les eaux de la Dordogne. Exploité par EDF, il est placé sous le contrôle de la DRIRE Limousin.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le projet de barrage rencontre une opposition limitée, mais trouve son sens dans une volonté de la France de refuser la dépendance en charbon au Royaume-Uni et à l’Allemagne. Dès 1939, des experts fonciers démarchent les habitants des trois villages qui seront engloutis (Port-Dieu, Mialet et Valette), prédisant des offres d'achat très intéressantes et l'assurance d'exploiter les terres jusqu'à la mise en eau. Il est également prévu de submerger le château de Val, dont la propriétaire sera expropriée en 1948, mais une révision de la hauteur initialement envisagée permettra au château d'échapper à l'engloutissement. En 1941, le conseil municipal de Bort-les-Orgues s’est opposé à la construction du barrage et à la fin de la Seconde Guerre mondiale près de s’étaient mobilisées contre la suppression de la ligne de chemin de fer reliant Paris à Béziers, passant par la vallée de la Dordogne et s’arrêtant à la gare de Bort. Les travaux débutent en juin 1942, avec un chantier de qui évitent ainsi le STO. Les conditions sont particulièrement difficiles : le chantier sera plusieurs fois emporté par les crues de la Dordogne, et les avaries multiples feront au cours du chantier. Au cours des travaux, on découvre que les conditions géologiques ne correspondent pas aux prévisions et complexifient encore la mise en œuvre du barrage. Des travaux supplémentaires sont nécessaires, et en particulier la consolidation des fondations. En 1949, le nombre de travailleurs sur le chantier est porté à. Les vannes du barrage sont fermées le, et la retenue se remplit en quelques semaines. Les travaux sont finalisés en 1952, ils auront duré dix ans. L'importante quantité d'eau ainsi retenue submerge une partie de la ligne Bourges - Miécaze de la SNCF, plus précisément le tronçon Eygurande - Bort-les-Orgues, ainsi que les villages de Port-Dieu, Mialet et Vallette. Il était prévu que la ligne soit déviée à l'ouest, en utilisant le tronçon Eygurande - Ussel, puis une voie nouvellement construite devait continuer d'assurer la liaison ferroviaire Ussel - Bort-les-Orgues. Cette section a été mise en travaux mais ceux-ci ont été rapidement abandonnés. Bort-les-Orgues a par la suite subi les fermetures de lignes ferroviaires vers Neussargues et Miécaze (près d'Aurillac), qui se dirigeaient vers le sud. La disparition et le non-remplacement de la seule ligne venant du nord est à l'origine de cet abandon ferroviaire, dans une gare qui fut autrefois un centre de correspondances assez important. En juillet 1957, un joint de la conduite forcée de Granges, qui amène les eaux de la Rhue, se rompt. Cet incident a provoqué une inondation dans certaines rues de la ville, causant une belle frayeur aux habitants. Le, la vidange décennale est précédée d'une exploration par la capsule du commandant Cousteau.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Le barrage a une hauteur de et possède une retenue longue de permettant de nombreuses activités nautiques. C'est la troisième plus grande retenue française pour un barrage en béton (hors DROM-COM). Il est équipé d'un évacuateur de crue, de type en raison de sa forme, capable d'assurer un débit de /s d'eau. Cet évacuateur n'a jamais servi en dehors de tests. Chaque année, 45 à 50 % de l’eau sont livrés par le barrage de Vaussaire dans le Cantal via la Rhue.", "section_level": 1}, {"title": "Usine.", "content": "L'usine hydroélectrique possède trois turbines de type Francis : La hauteur de chute nominale est de. Le barrage de Bort-les-Orgues permet d'alimenter plus de en électricité par an.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "À l'amont du barrage, le bassin versant de la Dordogne s'étend sur. Les débits augmentent fortement en période de crue : Le barrage atténue les crues vers l'aval par une élévation du niveau d'eau de son bassin de retenue de, pour atteindre sa cote de plus hautes eaux (PHE) de NGF. Le barrage possède deux vannes, de par, qui permettent un débit à plus hautes eaux de /s, largement dimensionné par rapport aux débits de crue estimés. Le dernier essai en conditions réelles a été réalisé le 26 juin 2012.", "section_level": 1}, {"title": "Analyse des risques et conséquences.", "content": "L'exploitant du barrage, EDF, a réalisé une analyse des risques de rupture du barrage dans le cadre extrême d'une crue décamillennale (ayant une probabilité d'une chance sur de se produire chaque année). Les risques de tremblement de terre et de glissement de terrain dans le bassin de retenue n'ont pas été retenus. La hauteur de la lame d'eau résultant de la rupture du barrage, ainsi que le temps (t) d'arrivée ont été évalués en aval : Les temps d'arrivée sont à majorer de 24 heures car l'exploitant doit avertir les autorités 24 heures avant le risque de rupture. Au passage de l'onde de crue, les barrages de Marèges, de l'Aigle, du Chastang et du Sablier à Argentat seraient également détruits. Face à ces risques, un Plan Particulier d'Intervention (PPI) a été élaboré en octobre 2007.", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "Depuis sa mise en service en 1952, le barrage de Bort-les-Orgues attire de nombreux visiteurs chaque année. Il existe, depuis juillet 2011, un espace de visite (appelé Espace EDF) situé au pied du barrage, à côté de l'usine hydroélectrique. Ouvert toute l'année, ce lieu pédagogique, ludique et interactif accueille les visiteurs qui peuvent découvrir les différents moyens de production d'électricité et leur fonctionnement. L'Espace EDF du barrage de Bort-les-Orgues est aussi un lieu de sensibilisation aux économies d'énergie et à la protection de la faune et de la flore. Par an entre viennent visiter cet Espace EDF.", "section_level": 1}, {"title": "Environnement.", "content": ", en régulant la Dordogne. Les ingénieurs à l’origine de la construction ont notamment anticipé le débit de la crue millénale, en installant un évacuateur de crue. Encore jamais utilisé, il a notamment fait l’objet de travaux de maintenance en 2012. En 2015, le barrage aurait également joué un rôle déterminant dans la protection de l’environnement en empêchant des « tonnes de sédiments déversées dans la rivière Dordogne après l'ouverture d'une vanne à La Bourboule » de se propager plus en aval.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le barrage de Bort-les-Orgues est un barrage en béton situé sur la Dordogne, sur les communes de Bort-les-Orgues (Corrèze) et de Lanobre (Cantal), retenant le lac homonyme. Il s'agit d'une des plus grandes retenues françaises pour un barrage en béton.", "tgt_summary": null, "id": 28897}
{"src_title": "Communauté d'agglomération de la Vallée de la Marne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale. La création des EPT s'accompagne de la suppression des EPCI à fiscalité propre situés dans leur périmètre, et qui exercent désormais les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées. L\"'EPT\" Paris-Est-Marne et Bois est créé par un décret du 11 décembre 2015. Celle-ci s'accompagne de l'intégration dans la nouvelle structure de l'ancienne communauté d'agglomération de la Vallée de la Marne.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "La communauté d'agglomération Vallée de la Marne regroupait deux communes :", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de l'intercommunalité était au Perreux, 92 avenue du Général de Gaulle.", "section_level": 2}, {"title": "Élus.", "content": "La communauté d'agglomération était administrée par un conseil communautaire constitué, pour la mandature 2014-2015, de 18 représentants, à raison de 9 par commune. Le conseil communautaire du 9 avril 2014 a réélu son président, Jacques J. P. Martin, Maire de Nogent-sur-Marne, désigné ses 5 vice-présidents, dont Gilles Carrez, et maire du Perreux. Le bureau de l'intercommunalité était constitué du président, des vice-présidents et de deux conseillers délégués.", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerçait les compétences qui lui avaient été transférées conformément aux dispositions du Code général des collectivités territoriales. Il s'agissait de :", "section_level": 2}], "src_summary": "La (CAVM) est une ancienne intercommunalité française, située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France. Dans le cadre de la création de la métropole du Grand Paris, elle a disparu le, ses communes ayant été rattachées à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois.", "tgt_summary": null, "id": 1662451}
{"src_title": "Caceis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Caceis a été créé en 2005 à la suite du rapprochement des activités de gestion d'actifs du Crédit agricole et de la Caisse d'épargne. Le sigle CACEIS signifiait initialement Crédit Agricole - Caisse d'Epargne Investor Services. Le nom Caceis est aujourd'hui une marque déposée. Les deux partenaires détenaient à l'origine chacun 50 % du capital de Caceis. En 2009, le groupe Crédit agricole a acheté 35 % du capital à son partenaire, détenant donc 85 % du capital de Caceis (les 15 % restants étant détenus par Natixis qui regroupe les activités d'investissement et de marché du groupe BPCE). En, Crédit Agricole S.A. rachète les 15 % restants, contrôlant ainsi 100 % du capital. Suite à l'intégration des activités de Santander Securities Services (S3) au sein de CACEIS en décembre 2019, l'entreprise est désormais détenue à 30,5% par Banco Santander et 60,5% par Crédit Agricole S.A.", "section_level": 1}, {"title": "Activités.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Finance.", "content": "Les principales activités de Caceis sont la conservation de titres, l'administration de fonds et les services aux émetteurs de titres. Ses prestations post-marché intègrent également des services d'exécution, de compensation, de middle-office, de \"private equity\", de distribution de fonds d'investissement, de gestion de trésorerie, d'assistance juridique aux fonds d'investissement, de \"reporting\" réglementaire et de change et prêt / emprunt de titres. Le groupe est implanté dans 12 pays. Au, Caceis dispose de 2 656 milliards d'euros d'encours conservés, 1 765 milliards d'encours administrés et 1 106 milliards d'encours dépositaire.", "section_level": 2}, {"title": "Activité de lobbying.", "content": "Pour l'année 2017, Caceis déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas.", "section_level": 2}, {"title": "Fraude.", "content": "En 2018, une enquête menée par 19 médias européens révèle la participation de Caceis, avec BNP Paribas et la Société Générale, à une fraude présumée de 17 milliards d'euros aux dépens du Trésor public français (connue sous le nom de CumEx).", "section_level": 2}], "src_summary": "CACEIS est une filiale de Crédit Agricole S.A. spécialisée dans la fourniture de services financiers aux investisseurs institutionnels. Elle fait partie avec Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (CA-CIB), Indosuez Wealth Management et Azqore (ex-CA Private Banking Services) du pôle grande clientèle du groupe.", "tgt_summary": null, "id": 944216}
{"src_title": "Alma Siedhoff-Buscher", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Alma Buscher est née le 4 janvier 1899 à Kreuztal en en Allemagne, Rhénanie du Nord-Westphalie. À partir de 1917, elle étudie à l’École Reimann () de Berlin dont le fondateur Albert Reimann a introduit le système des Werkstätte à Berlin, puis à l' \"\", une ancienne école d'arts appliqués qui fait partie du Musée des arts décoratifs de Berlin. En 1922, Alma Buscher rejoint l'école du Bauhaus à Weimar et, comme tous les étudiants, suit d'abord le cours préliminaire dirigé par Johannes Itten et les cours de Paul Klee et Wassily Kandinsky. Elle intégre ensuite l'atelier de tissage où on oriente alors toutes les élèves féminines. Il est alors dirigé par Georg Muche et Helene Börner. En 1923, avec le soutien de deux professeurs, Georg Muche et, elle est passée à l'atelier de sculpture sur bois. Elle est une des rares femmes à avoir pu quitter la « classe des femmes » pour un atelier purement masculin. Walter Gropius considère en effet que le cerveau des femmes ne leur permet pas de penser en trois dimensions et que leur place est dans l'atelier de tissage Pour ce faire, elle a dû user de ruse en prétextant vouloir juste se servir l’atelier de bois en tant qu’invitée. Comme ses œuvres ont rapidement connu un succès commercial et des rentrées financières que le Bauhaus pouvait difficilement refuser, son travail à l'atelier du bois est accepté à titre exceptionnel.", "section_level": 1}, {"title": "La \"Haus am Horn\".", "content": "Pour la grande exposition du Bauhaus en 1923, Alma Siedhoff-Buscher est chargée de meubler et décorer, du sol au plafond, avec Erich Brendel, un étudiant en ébénisterie, la chambre d'enfants de la maison modèle « \"Haus am Horn »\". Les critiques de la « Haus am Horn » sont mitigées mais les réalisations les plus appréciées sont les jouets et le mobilier créés par Alma Siedhoff-Buscher. Cette reconnaissance déplaît au directeur du Bauhaus Walter Gropius, qui pense la popularité des articles pour enfants risque de déprécier la réputation de l'école en tant qu'établissement universitaire. La plupart des meubles exposés à la Haus am Horn n'existent plus, mais la copie du placard à jouets réalisée en même temps que l'exposition fait partie de la collection du Musée du Bauhaus de Weimar. Une copie a été réalisée pour la restauration de la maison \"Haus am Horn\" en 2019. En 1924, la société Zeiss de Iena achète ce mobilier pour son jardin d'enfants. Les jouets et meubles de Alma Siedhoff-Buscher sont également présentés à une exposition lors des \"Fröbel Days\", conférence pour les organisations professionnelles des enseignants de jardins d'enfants, ainsi qu'à l'Exposition « \"Youth Welfare in Thuringia\" » qui s'est tenue à Weimar et à « \"The Toy\" », exposition internationale de jouets à Nuremberg. La \"Haus am Horn de\" 1923, qui a présenté un prototype révolutionnaire pour la vie moderne fait maintenant partie du patrimoine mondial de l'Unesco (Bauhaus et ses sites à Weimar, Dessau et Bernau) depuis 1996. En 2018, il a subi une restauration majeure en vue des célébrations du centenaire du Bauhaus en 2019.", "section_level": 2}, {"title": "Les jouets.", "content": "Parmi les jouets de Alma Siedhoff-Buscher les plus connus de cette époque figurent le « \"petit jeu de construction naval\" » et le « \"grand jeu de construction naval\" » constitués de pièces de bois peints dans des couleurs primaires de 39 pièces. Le « \"Bützelspiel\" » est un jeu de construction destiné aux tout-petits. Ses « \"Wurfpuppen\" » (poupées à jeter) sont prévues pour être manipulées activement. Elles représentent aussi bien des filles que des garçons et peuvent facilement convenir aux enfants des deux sexes. Alma Siedhoff-Buscher imagine aussi un théâtre de marionnettes (\"Puppettheater\") en 1923, simple cube de bois posé sur des pattes fines et peint dans les couleurs du Stijl : bleu, blanc, jaune et rouge. Son air de tableau de Mondrian s'étend au rideau de scène, à la scène et aux marionnettes, formes abstraites de bois.", "section_level": 2}, {"title": "Dessau et après.", "content": "En 1925, elle suit le Bauhaus à Dessau où elle est encore étudiante jusqu'en 1927 puis y travaille comme employée. Durant sa dernière année au Bauhaus, elle conçoit des kits à découper et des livres à colorier pour l'éditeur Otto Maier Ravensburg. Elle épouse (1899-1976), un danseur et acteur, en 1926 et ils ont deux enfants : l'acteur, né en 1926 et une fille, Lore, née en 1928. Le travail de Werner amène la famille à déménager souvent à partir de 1928 et on ne relève plus d’œuvres artistiques majeures de Alma à partir de cette période mais elle produit encore des tapis et tissus, peut-être sur commande et des meubles pour la famille. Elle devient une épouse et une mère à plein-temps et n'a plus jamais produit commercialement d'autres jouets ou meubles. Alma Siedhoff-Buscher perd la vie lors d'un raid aérien de la Seconde Guerre mondiale à Buchschlag près de Francfort-sur-le-Main le 25 septembre 1944.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres principales.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le mobilier.", "content": "Pour la chambre d'enfants de la \"Haus am Horn\", Alma Siedhoff-Buscher s'est efforcée d'exploiter la surface disponible de façon à laisser un maximum de place libre pour le jeu. Les meubles sont dessinés de façon à pouvoir être réutilisés dans d'autres pièces, avec d'autres fonctions. Le mobilier peut donc « grandir » avec l'enfant. Le design du mobilier est inspiré par le constructivisme: les bloc cubiques de couleurs primaires sont recouvert de surfaces blanches en linoleum. Alma Siedhoff-Buscher pense que la blancheur augmente «l\"e bonheur des couleurs\" » et donc la « j\"oie de l'enfant - un facteur de puissance dans l'éducation »\". Des tableaux de peinture colorés lavables complètent la pièce. Elle prête une grande attention à la durabilité des matériaux et à leur qualité mais laisse aussi beaucoup de place pour que l'imagination de l'enfant puisse s'épanouir, les pièces du mobilier pouvant devenir des jouets eux-mêmes : un cube de rangement peut devenir un wagon, un camion aussi bien qu'un siège. Elle se base sur les derniers développements de la psychologie et de la pédagogie. Ce mobilier et les différents jouets lui valent une reconnaissance internationale. Le projet est assez révolutionnaire. Jusque là les chambres d'enfants étaient essentiellement équipées de meubles de rémploi et n'intéressaient pas les architectes.", "section_level": 2}, {"title": "Les jeux de construction.", "content": "Deux de ses jouets les plus connus sont « \"Kleine Schiffbauspiel\" » (Petit jeu de construction navale) qu'elle a réalisé en 1923, composée de 22 pièces en bois colorées, et « \"Große Schiffbauspiel» (\"Grand jeu de construction navale) réalisé en 1924, qui compte 39 pièces. Ils peuvent être utilisés pour construire un bateau mais aussi pour d'autres expérimentations créatives. Ils sont fabriqués au Bauhaus par l'atelier de sculpture sur bois et peints à l'atelier de peinture murale et peuvent être facilement reproduits. Ils sont encore réédités aujourd'hui. Le « \"Bützelspiel\" » constitué de formes géométriques colorées est destiné aux tout-petits qui peuvent les assembler, en faire des tours ou simplement les taper l'un contre l'autre. La finition est très précise : des indentations sur les cubes sont prévues pour permettre d'y placer des formes cylindriques sans qu'elles ne tombent. Plus tard, à la demande d'un fabricant suisse, Alma Siedhoff-Buscher ajoutera des images de quatre constructions pouvant être réalisées : un bateau, une montagne, un animal ou encore une porte. Elle attache de l'importance à la créativité de l'enfant mais pense que ces modèles peuvent être des points de départ pour des développements personnels. « \"Les gens se demandent comment je fais pour comprendre les enfants et pour qu'ils me comprennent. La réponse est simple : je suis encore une enfant et je le resterai toujours. Penser simplement, agir intuitivement et produire des choses immatures. C'est ça un enfant\" » (Alma Siedhoff-Buscher)", "section_level": 2}, {"title": "Les poupées à jeter.", "content": "Ses « \"Wurfpuppen\" » (poupées à jeter) sont fabriquées en chenille, avec de la paille sortant de la tête pour figurer les cheveux. Comme leur nom l'indique, elles sont prévues pour être manipulées activement, voire lancées en l'air. Ça en fait des poupées plus facilement utilisables par les garçons que les poupées traditionnelles, fortement marquées par le genre (aussi bien de la poupée que de l'enfant). Alma Siedhoff-Buscher a décliné des variantes : une poupée noire « \"Negerkind\" » (sic) qui doit éveiller l'enfant à la diversité du monde, aux notions de différences et ressemblances, une paire de poupées femmes, l'une classique en jupe aux longs cheveux et l'autre coiffée du \"Bubbykopf\" à la mode chez les nouvelles femmes « \"Neue Frau\" », soit les féministes de l'époque, et portant le pantalon. Ces poupées peuvent aussi être perçues comme un garçon ou une fille, illustrant la dualité d'Alma et ses difficultés à s'imposer dans un monde fait pour et par les hommes. Cette attention au genre est intéressante particulièrement si on considère que le Bauhaus attribue des formes et couleurs spécifiques à chaque genre. Johannes Itten en avait fait une de ses leçons durant le cours préliminaire. Ainsi, le carré est rouge et féminin, le triangle jaune et le cercle bleu sont masculins. Alma Siedhoff-Buscher imagine aussi un théâtre de marionnettes (\"Puppettheater\") en 1923, simple cube de bois posé sur des pattes fines et peint dans les couleurs du Stijl: bleu, blanc, jaune et rouge. Son air de tableau de Mondrian s'étend au rideau de scène, à la scène et aux marionnettes, formes abstraites de bois.", "section_level": 2}, {"title": "Film.", "content": "Lotte Brendel, le personnage principal dans le film de télévision allemand « », diffusé pour la première fois sur ARD en février 2019, est librement inspiré de la vie de Alma Siedhoff-Buscher.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alma Siedhoff-Buscher est née Alma Buscher le à Kreuztal et décédée le à Buchschlag (maintenant Dreieich). Elle est une créatrice allemande, issue notamment de l’École du Bauhaus. Elle est connue pour ses meubles et jouets de conception innovante.", "tgt_summary": null, "id": 781376}
{"src_title": "Batammariba", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les recherches ethnohistoriques pionnières de Paul Mercier (1922-1975) retracent l’histoire de leurs migrations depuis le Burkina Faso. Venant d’horizons divers, de petits groupes se sont installés dans l’Atakora entre le xvi et le xviii siècle par vagues successives, conservant les traces des sociétés parmi lesquelles ils séjournèrent. Il est donc hasardeux de soutenir que les Batammariba forment une population homogène. Certes, leur langue, le ditammari appartenant au groupe gur, constitue un point d’ancrage, mais elle connaît des disparités sensibles d’un groupe à l’autre, de même que leur vie cérémonielle. On distingue trois grands groupes : les Besorubè, les Betyabè et les Batammariba proprement dits. Quel que soit leur groupe d’appartenance, tous affirment avoir même origine, tous se disent « enfants du Serpent ou Fawaafa ». Le grand Serpent femelle, invisible et souterrain, qui jadis, à Dinaba, couva les « œufs » dont sortirent les premiers ancêtres. Des « œufs » confiés par Kouyé, Esprit de la Lumière, compagnon de Boutan, Esprit de la Terre. Lorsque, après des années (ou des siècles?) d’errance, les Batammariba parvinrent à ce « nouveau Dinaba » que représenta pour eux la vallée de l’Atakora, ils préférèrent oublier une histoire faite de migrations et de conflits avec les chefferies qui avaient tenté de leur imposer leurs lois. Ce lieu devint le leur : le Koutammakou ou Koutammarikou, « Là où l’on construit en pétrissant la terre humide », un nom impliquant un lien puissant avec la terre, à laquelle se réfère tout rituel. La terre des profondeurs est le domaine des esprits des morts et l’univers de forces souterraines auxquelles les humains doivent leur survie et la nature, la faculté de se régénérer.", "section_level": 1}, {"title": "Les Vrais Maîtres du territoire.", "content": "Les Batammariba ne se considèrent pas comme les propriétaires de leur sol, mais comme leurs gestionnaires. Leur installation n’aurait pu se réaliser, affirment-ils, sans l’intercession des \"premiers sur les lieux\" ou premiers occupants, les Babietiba, qui appartenaient à un sous-groupe Waaba du Bénin, peuple de forgerons d’un haut niveau culturel. À leur arrivée, ils les présentèrent aux «Vrais maîtres du territoire » : les esprits ou forces du sous-sol. Ces puissances chtoniennes ont imposé aux humains des règles de chasse et d’exploitation du sol. Le lien avec ces forces exige discrétion, maîtrise de soi, bravoure. Vaillance et retenue sont les qualités essentielles auxquelles est formé dès son plus jeune âge un Otammari.", "section_level": 1}, {"title": "La takyiènta.", "content": "\"La takyiènta\" (pluriel : \"sikyien\") désigne à la fois la demeure traditionnelle d’un Otammari et sa petite famille. Construite en terre et encadrée de tourelles supportant deux greniers, elle évoque une petite citadelle médiévale. Orientée vers le couchant, formée d’un côté sud « masculin » et d’un côté nord « féminin », son modèle diffère selon les villages. Cette forteresse à étage et aux murs aveugles a permis à ses habitants de repousser aux siècles derniers les envahisseurs accueillis par des jets de flèches tirées par les meurtrières, plus tard, les militaires allemands puis français. Elle les protégeait aussi de l’intrusion de léopards qui, selon les anciens, rôdaient dans la région quand elle était envahie par la brousse. Son édification, poursuivie pendant plusieurs mois, exige la participation de plusieurs corps de métier. L’étage est l’« abri des vivants ». Jusque vers l’an 2000, parents et enfants passaient la nuit dans les petites cases élevées sur le pourtour et au centre de la terrasse. S’ils préfèrent à présent le confort relatif de cases « en dur » construites à proximité, ils continuent à se détendre pendant les heures chaudes sous un auvent, où ils accueillent les visiteurs. La takienta est maintenant réservée aux cérémonies se déroulant dans la pièce du bas, dévolue aux ancêtres, dont les souffles résident en des autels en terre de forme conique. Obscure et silencieuse – il est interdit d’y faire du bruit et de la lumière - cette pièce vise à ménager un lieu propice à leur repos. En tout vivant, pensent les Batammariba, revit le souffle d’un mort qui a désiré sa naissance. Il est donc indispensable de garder en mémoire leurs noms, identifiés à leurs souffles. Au cours de sacrifices célébrés sur les autels, les vivants maintiennent leurs relations avec ces « donneurs de vie ». Un étranger ne peut pénétrer dans ce temple sans l’autorisation du « maître de la takienta ». À l’extérieur, du côté sud, certains autels sont le réceptacle d’esprits d’animaux tués autrefois à la chasse ou d’esprits souterrains avec lesquels des ancêtres dotés de voyance ont conclu un pacte, dont bénéficient les descendants. Le lien est donc étroit entre la takienta et les bosquets sacrés du village. Sorte de cosmos, elle est l’expression de la spiritualité des Batammariba.", "section_level": 1}, {"title": "Le « fondement » des Batammariba.", "content": "Les Batammariba restent très attachés à une organisation sociale et rituelle qu’ils considèrent comme leur « fondement ». Cette organisation, établit une stricte hiérarchie entre aînés et cadets, mais refuse tout pouvoir centralisé. Dépourvue de chefferie héréditaire, la société est structurée en clans qui forment un groupement territorial, à la manière d'un village. Au lieu de fondation de la communauté se trouvent les centres rituels, composés du cimetière, de la grande maison d’initiation des jeunes et du sanctuaire du Serpent titulaire du clan. Une certaine parenté unit les clans, puisque leurs membres se considèrent comme les descendants des fils du fondateur. Le second pôle de ce fondement est un système cérémoniel particulièrement préservé au Togo, dont les rites funéraires et les rites initiatiques constituent les principales manifestations : le \"dikuntri\" des filles et le \"difwani\" des garçons, qui ont lieu tous les quatre ans. La véritable autorité appartient aux responsables des rituels, désignés selon des critères éthiques rigoureux, tels que la discrétion et la maîtrise de soi : « qu’on les menace d’un couteau, ils préféreront être tués plutôt que de tuer! » Aujourd’hui, ces rites ont conservé toute leur importance auprès des Batammariba, et un jeune, même s'il a quitté le village afin de poursuivre sa scolarité ailleurs, acceptera généralement de suivre le cycle des initiations. La fidélité à leurs traditions, notamment le soin et le respect qu’ils vouent à une terre dont dépend la survie des humains, leur fierté naturelle, leurs traditions guerrières et de chasse revécues avec intensité au cours des cérémonies, ont permis aux Batammariba de résister aux influences extérieures qui auraient pu ébranler leur détermination à maintenir vivant un héritage millénaire qui fait la grandeur de leur culture.", "section_level": 1}, {"title": "Aujourd'hui.", "content": "En 2008, le Département du Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, dirigé par Rieks Smeets, a monté un « Programme de préservation du patrimoine culturel immatériel des Batammariba » favorisant la transmission des savoirs, installé au Koutammakou par le Ministère de la Culture et le Ministère de l'Enseignement primaire du Togo, coordonné par Dominique Sewane, auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la vie cérémonielle des Batammariba. Les préfets Battamariba du Bénin organisent chaque année le Festival des Arts et de la Culture Tãmmari (FACTAM) à Natitingou, une ville du département de l'Atacora. Les intuitions de l'ethnologue et archéologue allemand Leo Frobenius (1873-1938), sa sensibilité à l’égard des peuples africains, suscitent l'intérêt de nombreux étudiants. Les archives de l’Institut Frobenius, associé à l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main (comportant quatre collections scientifiques et une importante banque d’images), sont régulièrement consultées. Les textes de Leo Frobenius sur les Batammariba du Togo gardaient leur actualité dans les années 1980. Quiconque s'intéresse aux populations de l'Atakora, ne peut se reporter qu’aux différents travaux de Paul Mercier. Ses enquêtes dans la région de Natitingou en 1950 retracent les mouvements des différents sous-groupes tammariba et de leurs voisins. Ses nombreux articles décrivent avec précision leur organisation sociale et régime foncier. Recherches prodigieuses, encore inégalées, si l’on songe qu’elles furent menées en solitaire, et pour la première fois, en un temps relativement court chez un peuple difficile d’accès. Militaire à Natitingou en 1950, Albert Marie Maurice (1913-2002) a mené des recherches approfondies sur cette société. Ses archives photographiques, de grande valeur, se trouvent à l’Académie des sciences d’outre-mer. Originaire de Natitingou (Bénin), Rigobert Kouagou s’est toujours passionné pour ses origines et sa langue, le \"ditammari\", dont il est l’un des spécialistes. Il est l'auteur de poèmes, contes et nouvelles en \"ditammari\", traduits en français. Ethnologue française, Dominique Sewane a entrepris depuis les années 1980 des recherches centrées principalement sur les rites funéraires et initiatiques des Batammariba du Togo au cours de plusieurs missions en solitaire, ayant abouti à de nombreuses publications et ouvrages de référence.", "section_level": 1}, {"title": "Langue.", "content": "Leur langue est le ditammari, une langue gur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Batammariba ou Bètãmmaribè (au singulier Otãmmari) constituent une population d'Afrique de l'Ouest vivant dans le massif et la vallée de l’Atakora au nord du Bénin et du Togo. Ce sont des éleveurs-agriculteurs aux fortes traditions guerrières, formant une société clanique s’opposant à toute forme de domination ou d’asservissement. ", "tgt_summary": null, "id": 2316580}
{"src_title": "Big Racket", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "À Rome, des commerçants sont violemment rackettés par des voyous d'une organisation mafieuse dirigée par un certain Rudy le Marseillais. Ils sont surveillés de près par l'inspecteur Nico Palmieri et son adjoint, le sergent Salvatore Velasci. Leurs supérieurs veulent rapidement des résultats pour démanteler ce réseau criminel mais Palmieri ne parvient pas à les incriminer. Personne n'ose témoigner contre les racketteurs alors qu'ils agissent en tout impunité le jour et à visage découvert. Après une filature qui lui permet de remonter jusqu'au Marseillais, Nico échappe de peu à la mort. Mais son bref séjour à l'hôpital ne le décourage pas pour autant. Il parvient à réunir les commerçants rackettés au commissariat, mais seul l'un d'entre eux, le restaurateur Luigi Giulti, accepte de parler au péril de sa vie. Sa fille est aussitôt kidnappée par les hommes de Rudy le Marseillais. Alors que son père refuse de payer la rançon, la police parvient à la retrouver. Mais, traumatisée par un viol collectif qu'elle a subi, elle se suicide. Après avoir abattu deux membres du gang dans son restaurant, Giulti est arrêté et emprisonné. Dans la foulée, le procureur de la République reprend l'affaire en main, et la confie à un autre inspecteur de police, au grand désarroi de Palmieri qui, pourtant, a arrêté les agresseurs de la fille de Giulti. Mais, grâce à leurs appuis politiques, ils sont rapidement relâchés. En colère face à cette injustice, Palmieri et son fidèle Velasci décident de combattre cette bande criminelle par tous les moyens même les plus illégaux. Ils recrutent des citoyens pour former une milice qui entreprend de nettoyer la ville par la violence. Grâce à une vieille connaissance du milieu, Zio Pepe, Palmieri apprend que le Marseillais prépare un gros coup, l'attaque d'un fourgon postal. Il est enfin temps de débarrasser de lui et de son gang.", "section_level": 1}], "src_summary": "Big Racket (titre original : \"Il grande racket\") est un poliziottesco italien coécrit et réalisé par Enzo G. Castellari, sorti en 1976.", "tgt_summary": null, "id": 19870}
{"src_title": "Communauté de communes du Cher à la Loire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Situé au sud-ouest du département de Loir-et-Cher en touraine, la communauté de commune s’étendait sur 219 km2 et correspondait au canton de Montrichard mise à part Angé. Elle s’étendait ainsi de la Vallée du Cher à celle de la Loire. Le territoire communautaire s'étend sur deux zones géographiques, avec sept communes situées dans la vallée du Cher (Chissay-en-Touraine, St George sur Cher, Montrichard, Faverolles sur Cher, Bourré, Monthou sur Cher et Saint Julien de Chédon), deux communes sont situées sur le plateau (Pontlevoy et Vallières-les-Grandes). La commune la plus importante est Montrichard, ou se situe le siège de la communauté de commune. Les communautés de commune limitrophes sont Val de Cher - Controis à l’est, Agglopolys au Nord et Nord-est. Elle est limitrophe également des communautés de Commune de Bléré Val-de-Cher et de Val d’Amboise à l’ouest situés en Indre-et-Loire.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle était composée des communes suivantes: À partir du, la Communauté de commune du Cher à la Loire ne compte plus que 8 communes après la fusion de Montrichard et Bourré qui devient Montrichard Val de Cher", "section_level": 2}, {"title": "Historique.", "content": "Créée par arrêté du préfet de Loir-et-Cher l’arrêté préfectoral n°00-4533 du 21 décembre 2000, la Communauté de communes du Cher à la Loire regroupe 12 communes : Bourré, Chaumont-sur-Loire, Chissay-en-Touraine, Faverolles-sur-Cher, Monthou-sur-Cher, Pontlevoy, Rilly-sur-Loire, Saint-Georges-sur-Cher, Saint Julien-de-Chédon, Thenay et Vallières-les-Grandes et Montrichard, sa ville centre. Par arrêté n°2011347-0002 du 22/12/2011 du préfet de Loir-et-Cher, la communauté de commune du cher à la loire voit partir 2 communes qui rejoignent Agglopolys à savoir Rilly-sur-Loire et Chaumont-sur-Loire. La communauté de commune passe à 10 communes membres. Par arrêté n° 2012156-0012 du 04/06/2012 du préfet de Loir-et-Cher, la commune de Thenay quitte la communauté de communes du Cher à la Loire pour rejoindre la communauté de communes du Controis à compter du 1 juillet 2012. En septembre 2011, les communautés de communes du Cher à la Loire et de Bléré Val de Cher ainsi que la commune de Céré-la-Ronde envisage la création d'une communauté de communes interdépartementale à cheval sur les départements de Loir-et-Cher et d'Indre-et-Loire. Elle fusionne finalement dans la communauté de communes Val de Cher - Controis le.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "La communauté de communes du Cher à la Loire comptait habitants (population légale ) au 2014. La densité de population est de 66 hab./km2.", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "Histogramme À partir de 2010, retrait de 3 communes sorties du périmètre communautaire.", "section_level": 2}, {"title": "Politique communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Compétences.", "content": "1) COMPETENCES OBLIGATOIRES \" - Aménagement de l’espace\" \" - Actions de développement économique\" Sont définies d’intérêt communautaire les zones d’activités économiques ci-après, existantes à : • MONTHOU-SUR-CHER constituées : - D’une part de la zone située au lieu-dit « La Chambaudière » classée UI au POS - D’autre part, de la zone située au lieu-dit « Terre Neuve » classée NAa • BOURRE • MONTRICHARD : zone industrielle classée UI et UIa au plan d’occupation des sols, • PONTLEVOY : zone d’activités économiques de la Plaine Saint Gilles et site de l’usine CALPONT 2) COMPÉTENCES OPTIONNELLES \"Protection et mise en valeur de l’environnement\" \"Politique du logement et du cadre de vie\" \"Création ou aménagement et entretien de voirie d'intérêt communautaire\" \"création d'équipements culturels, sportifs, touristiques et de loisirs\" 3) AUTRES COMPÉTENCE \"Culture\" \"Tourisme\" \"Médiathèque\" \"Voirie\" \"Transport collectif\" SOURCE: Statuts de la Communauté de communes du Cher à la Loire", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Cher à la Loire est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de Loir-et-Cher.", "tgt_summary": null, "id": 2430874}
{"src_title": "Chapelle Saint-Jean d'Alleins", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "La chapelle Saint-Jean d'Alleins se dresse, comme la chapelle Saint-Georges d'Alleins et la chapelle Saint-Martin-du-Sonnailler, sur le plateau du Sonnailler qui est une petite région naturelle longue d'environ située entre Vernègues, Aurons et Alleins et limitée au nord par la vallée de la Durance et à l'est par le ruisseau Vernègues.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "La chapelle a été édifiée au. En 1986, des fouilles archéologiques ont révélé sous l'abside, la présence d'un foyer datant du avant notre ère. À la suite de ces recherches, des travaux de restauration ont été effectués (APARE et le lycée professionnel les Alpilles de Miramas).", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "Cet édifice présente les caractéristiques du premier art roman provençal (plan à nef unique, arc triomphal, abside en cul de four). Sa maçonnerie est faite d'un appareil de moellons, l'utilisation de la pierre de taille étant réservée pour les chaînages d'angle et l'arc triomphal. À l'est, l'église présente un chevet très simple composé d'une abside semi-circulaire unique. Cette abside, couverte de tuiles, est édifiée en moellons et percée d'une fenêtre axiale à arc monolithe. On observe, dans la maçonnerie du chevet, la présence d'arases (niveaux de maçonnerie servant de base pour la suite de la construction). Les façades de la nef sont également édifiées en moellons assemblés en appareil irrégulier, avec de puissants chaînages d'angle réalisés en blocs de pierre de taille de grande dimension. Percée au sud d'une porte rectangulaire à grille et encadrement de pierre blanche, la nef présente un pignon oriental surmonté d'un clocheton à baie campanaire unique et un pignon occidental percé d'un oculus cerclé d'une double rangée de claveaux. L'intérieur, à ciel ouvert, conserve un bel arc triomphal en pierre de taille aux impostes saillantes et une belle abside voûtée en cul-de-four.", "section_level": 1}], "src_summary": "La chapelle Saint-Jean est une chapelle romane en ruines située à Alleins dans le département français des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.", "tgt_summary": null, "id": 2325267}
{"src_title": "Tatsuo Suzuki (karatéka)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "En 1942, à l’âge de 14 ans, il débute la pratique du karaté. Il s'entraine jusqu'à ses 16 ans sous la tutelle de maître Kimura. Puis, de 1945 à 1956, sous l’instruction directe de maître Hironori Ōtsuka, fondateur du style Wado ryu dont il fut le Jikideshi. En six ans il devint et en 1958 il fut décidé de lui donner le plus le haut grade de karaté, alors le. Il étudia également la doctrine Zen avec des moines tels que Genpo Yamamoto (1866-1961) et Sōen Nakagawa (1907–1984). En 1952, il obtint un diplôme en sciences économiques à l’Université Nihon. En 1965, il fut nommé, le plus haut grade de la Zen Nippon Karaté. En 1975, il reçut le titre de Hanshi, délivré par la famille impériale (皇室). Installé en Grande-Bretagne et marié à Eleni Labiri, il fut jusqu'à sa mort un des principaux acteurs de la propagation du karaté en général et du style wado ryu en particulier, en Angleterre et dans le monde.", "section_level": 1}, {"title": "Au sujet des grades.", "content": "Maître Suzuki refusa plusieurs fois le qu'on lui proposait considérant que seul le fondateur de l'école, Hironori Ōtsuka, était en droit de lui accorder ce grade et il était décédé. Ce cas n'est pas unique dans le monde des arts martiaux traditionnels. Ainsi, Nobuyoshi Tamura, d’aïkido, refusa le qu'on lui proposait car maître Kisshōmaru Ueshiba était décédé. Tsutomu Ōshima qui reçut quant à lui le de karaté de Maître Funakoshi, juste avant de mourir en 1957, le conservera comme grade maximum atteignable et refusera les grades honorifiques par respect pour son maître.", "section_level": 1}, {"title": "Ohyo Kumite.", "content": "Les Ohyo Kumite, à ne pas confondre avec les Kihon Kumite de maître Hironori Otsuka, ont été créés par Tatsuo Suzuki quand il est arrivé en Europe au milieu des années 1960. Ce sont des techniques se travaillant par deux composées d'enchainement de plusieurs mouvements. Au nombre de 8 ils sont le fruit de son expérience des combats libres dans les défis de l'Université japonaise.", "section_level": 1}, {"title": "Propagation du wado-ryu.", "content": "Jusque dans les années 1960, le karaté Wado Ryu (ainsi que les arts martiaux en général), était resté sur les petites îles du Japon. Il était à peine connu en dehors de l'Orient. Cela allait bientôt changer. Maître Hironori Ōtsuka, dont les premiers étudiants furent : M. Mochizuki, T. Kono, T. Suzuki, A. Yamashita et Y. Toyama, leur confia, en 1963, la mission de transmettre et de divulguer le Wado-Ryu en Europe.", "section_level": 1}, {"title": "Succession de maître Ōtsuka.", "content": "Avant sa mort, des échanges eurent lieu entre Hironori Otsuka et Eiichi Eriguchi (président de la Wado Kai), durant lesquels Otsuka Sensei exprima clairement sa volonté de voir Tatsuo Suzuki lui succéder. Maître Suzuki déclina cet honneur, considérant qu’il revenait au fils de Hironori Otsuka, Jiro. Celui-ci changea, à la mort de son père, en 1982, son nom personnel et se fit appeler Hironori Ōtsuka II.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Il se maria deux fois. En 1961, il épouse, à l'âge de 33 ans, Mineko (ミネコ), de nationalité japonaise, dont il eût deux filles et un fils, Takako (貴子), Ririko (リリコ) et Tekka (テッカ). Le, il épouse, à l'âge de 69 ans, Eleni Labiri (Ελένη Λαμπίρη).", "section_level": 1}], "src_summary": "Sensei Tatsuo Suzuki (鈴木 辰夫) (-), dan Hanshi, né à Yokohama au Japon est une des plus grandes figures du karaté. Il est chef instructeur du wado-ryu (和道流, l'école de la voie de la paix) en Europe et président de la \"United Kingdom Karate-do\".", "tgt_summary": null, "id": 817186}
{"src_title": "Zhi Gin Lam", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Lam naît à Hambourg, en Allemagne, son père est Lam Kam Fat (chinois traditionnel: 林金发), un chef cuisinier et propriétaire d'un restaurant à Hambourg, originaire de la Ma Tso Lung, un canton dans le district du nord de Hong Kong, qui émigre à Hambourg dans les années 1980. Sa mère est allemande. Lam a trois grandes sœurs.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière en club.", "content": "Lam commence sa formation au VfL Lohbrügge puis au SV Nettelnburg-Allermöhe. Il joue ensuite avec les équipes de jeunes d'Hamburger SV à compter de 2005. En 2010, sous les ordres de Rodolfo Cardoso, il devient un joueur actif de l'équipe réserve d'Hamburger SV, le Hamburger SV II. Lors de la saison 2011-12, après le limogeage de l'entraîneur de l'équipe première, Michael Oenning le 19 septembre 2011, Rodolf Cardoso est nommé entraîneur par intérim de l'équipe. Il titularise Lam dès son premier match à la tête du HSV contre le VfB Stuttgart le 23 septembre 2011. La décision de Cardoso de titulariser Lam s’avère être bonne : Lam est largement salué pour ses débuts, le directeur sportif d'HSV Frank Arnesen déclarant : « il a été fantastique, [il] a été totalement détendu. C'était un début de rêve ». Le 15 septembre 2013, il marque son premier but chez les professionnels dans un match de championnat à l'extérieur contre le Borussia Dortmund. Cependant, son but ne peut pas sauver son équipe d'une lourde défaite 2-6.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière en équipe nationale.", "content": "Éligible pour l'équipe nationale de Hong Kong, Lam décline une invitation en 2012, parce qu'il souhaite jouer en faveur de l'Allemagne. En 2011, Lam est sélectionné dans l'équipe d'Allemagne des moins de 20 ans, mais doit déclarer forfait en raison d'un rhume.", "section_level": 2}], "src_summary": "Zhi Gin Andreas Lam (chinois simplifié: 林志坚; chinois traditionnel: 林志堅; pinyin: Zhi Gin Andreas Lam), né le à Hambourg, est un footballeur allemand et hongkongais qui évolue au poste de défenseur au Kitchee SC.", "tgt_summary": null, "id": 1564676}
{"src_title": "Alex Phillips", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Alex Phillips débute comme chef opérateur à Hollywood, où il contribue à quinze films américains sortis entre 1921 et 1929, dont des courts métrages produits ou réalisés par Al Christie. En 1931, il s'installe définitivement au Mexique, où son premier film est \"\" d'Antonio Moreno, sorti en 1932. Il collabore à près de deux-cents autres films jusqu'en 1975, majoritairement mexicains, dont \"La Montée au ciel\" (1952, avec Lilia Prado et Carmelita González) et \"Les Aventures de Robinson Crusoé\" (1954, avec Dan O'Herlihy dans le rôle-titre) de Luis Buñuel, \"Tizoc\" d'Ismael Rodríguez (1957, avec Pedro Infante dans le rôle-titre et María Félix), ou encore \"Le Château de la pureté\" d'Arturo Ripstein (son avant-dernier film, 1973, avec Claudio Brook et Arturo Beristáin). Parmi les autres réalisateurs mexicains qu'il assiste, citons Emilio Fernández (sept films), Roberto Gavaldón (neuf films), Alberto Gout (dix-sept films) et Miguel Contreras Torres (dix-sept films). Alex Phillips participe aussi à des tournages au Mexique de quelques films américains ou coproductions, dont le drame franco-mexicain \"Les Orgueilleux\" d'Yves Allégret (1953, avec Michèle Morgan et Gérard Philipe), ainsi que les westerns \"L'Aventurier du Rio Grande\" de Robert Parrish (1959, avec Robert Mitchum et Julie London) et \"Geronimo\" d'Arnold Laven (1962, avec Chuck Connors dans le rôle-titre). Durant sa période mexicaine, il reçoit dix nominations au Premio Ariel de la meilleure photographie (dont deux gagnés), entre autres pour \"Les Aventures de Robinson Crusoé\" et \"Tizoc\" pré-cités (nominations). Il est le père d'Alex Phillips Jr. (1935-2007), également directeur de la photographie, notamment sur \"Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia\" de Sam Peckinpah, sorti en 1974.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alex Phillips est un directeur de la photographie mexicain d'origine canadienne, né le à Renfrew (Ontario), mort le à Mexico.", "tgt_summary": null, "id": 349239}
{"src_title": "Matériel roulant du métro de Paris", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "À l’origine, le matériel qui circule sur le réseau parisien s’inspire fortement du tramway qu’il remplace ou concurrence : caisses courtes en bois, fabrication légère, utilisation d’essieux. Dès 1908, ce matériel va être remplacé par les rames Sprague-Thomson dont les caractéristiques sont parfaitement adaptées au besoin du métro parisien avec ses caisses métalliques longues, ses motrices puissantes et télécommandées. Faute de moyens financiers, ce matériel ne sera complètement remplacé qu'au début des années 1980. À compter des années 1950, l’exploitant va tenter de mettre au point des matériels aux caractéristiques de mieux en mieux adaptées aux contraintes très fortes du métro parisien : utilisation maximale du gabarit et intercirculation maximisant la capacité de la ligne, capacité d’accélération à travers la mise au point d’une technologie originale sur pneu, retour non concluant à l’essieu pour pallier le tracé sinueux des lignes. En 1998, est mis en circulation le premier matériel sans conducteur (MP 89 version automatique de la ligne 14). L'année 2008 voit apparaître les premières rames MF 01 (sur la ligne 2), après une mise au point plus longue que prévu. Ces nouvelles rames, dotées de l'intercirculation, doivent progressivement remplacer l'important parc des MF 67.", "section_level": 1}, {"title": "Les premiers matériels.", "content": "À l'ouverture de la ligne 1 en, le réseau est exploité avec un matériel commandé deux ans auparavant, en 1899, auprès des Ateliers de construction du Nord de la France pour les motrices et de la Société franco-belge pour les remorques ou voitures d'attelage. Le parc de 161 voitures est alors composé de 34 motrices de seconde classe à une loge de conduite (numérotées M.1 à M.34), 12 motrices à deux loges (numérotées MM.1 à MM.12), 74 remorques de seconde classe (B), 31 remorques de première classe (A), et 10 remorques mixtes de première et seconde classe (AB). Ces premières rames, très inspirées des tramways qui étaient à l'époque les seuls types de trains urbains que les constructeurs de matériels ferroviaires savaient construire, sont composées de voitures très courtes (moins de neuf mètres), dont les caisses sont en bois et reposent sur deux essieux. Une motrice équipée de deux moteurs de 125 CV, alimentés par des frotteurs latéraux, tire jusqu’à quatre voitures. Le freinage à air comprimé se fait par un équipement Westinghouse. L'accès aux voitures se fait via deux portes à simple vantail par face, avec une ou deux portes supplémentaires pour les motrices. Très vite, l'exploitant de l'époque, la CMP, se rend compte de l'exiguïté des portes à simple vantail. Les matériels suivants, livrés à partir de 1902, corrigent ce problème avec deux portes à deux vantaux, tandis que les matériels précédents sont transformés de la même façon. Le succès rencontré par ce nouveau moyen de transport oblige la CMP à augmenter la longueur de ses trains, mais une seule motrice par train ne suffit plus à tracter plus de trois remorques. L'ajout d'une seconde motrice par train vient poser le problème de la commande simultanée des deux motrices par un seul conducteur. Ce problème est résolu par l'adoption de l'équipement « Thomson \"à unités doubles\" », qui permet l'alimentation de la seconde motrice par un câble long passant par les remorques. La réception des motrices séries 100 et 200 permet de former des trains jusqu'à huit voitures. La ligne 2 reçoit des trains de la même longueur en pour l'ouverture de son premier tronçon. La catastrophe de la station Couronnes en 1903 va entraîner le retrait rapide de ces rames aux circuits électriques peu fiables.", "section_level": 2}, {"title": "Les rames Thomson à unités multiples (Thomson UM).", "content": "Après l'accident de Couronnes, dès 1903-1904, apparaissent les rames Thomson dites \"à unités multiples\" (série 300), dont les dernières ne seront retirées du service qu’en 1931. Ces rames sont composées de trois motrices de, propulsées chacune par deux moteurs de 125 cv, et de deux remorques, toutes de livrée brune. Sur ce matériel, la caisse repose sur un châssis pivotant sur deux bogies, ce qui permet de mieux affronter les courbes serrées et d'allonger les voitures. La grande loge du conducteur est désormais métallique (ce qui offre une meilleure sécurité), l'espace des voyageurs demeurant toujours construit en bois. Le conducteur peut maintenant piloter à distance plusieurs motrices de la rame, d'où leur nom de motrices \"à\" \"unités multiples\". Entre 1904 et 1905 arrivent les rames de la série 400, qui ne diffèrent des précédentes que par l'ajout d'une troisième porte par face, celle d'un compartiment fumeurs métallique équipé de grillages à la place des vitres.", "section_level": 3}, {"title": "Les rames Sprague-Thomson.", "content": "À compter de 1907-1908 apparaissent les rames Sprague-Thomson, dont les dernières ne seront retirées du service actif qu’en 1983. Les premières rames sont composées de trois motrices (série 500) de, équipées chacune de deux moteurs de 175 cv, encadrant une remorque de seconde classe et une remorque de première classe. Sur ce matériel, la caisse est entièrement métallique, et l’équipement électrique est entièrement installé dans la loge du conducteur, longue de, ce qui vaut à ces motrices le surnom de motrices \"grande loge\". Dès 1909 arrivent les deuxièmes rames Sprague-Thomson, de la série 600, qui ont longtemps symbolisé le métro de Paris et ont marqué trois générations de Parisiens, avec l'introduction de la livrée vert olive (seconde classe) et rouge (première classe). En 1913 sont mises en service les rames de la série 700, sur lesquelles la tôle émaillée a remplacé la tôle peinte, et où une partie de l'équipement électrique est reportée sous le châssis, ce qui a permis de raccourcir la loge de conduite à. Dix ans plus tard, en 1923, ce sont les rames de la série 800 qui entrent en service. Sur ce nouveau matériel, c'est la totalité de l'équipement électrique qui est maintenant installé sous le châssis, et la loge du conducteur est donc encore réduite (ce qui vaut à ces motrices le surnom de motrices \"petite loge\") et l'espace des voyageurs augmenté. Durant ces années 1910-1930, des rames Sprague-Thomson existent aussi chez la Société du Nord-Sud, l'autre exploitant de l'époque. Ces rames ne comprennent que deux motrices de, mais équipées de quatre moteurs bien que moins puissants (125 cv), encadrant deux remorques de seconde classe et une remorque centrale de première classe. Sur ce matériel, l'équipement électrique est également installé dans une loge de conduite, légèrement plus courte (), mais l'originalité est une alimentation électrique par pantographe et caténaire sur la motrice en tête de la rame. Les rames du Nord-Sud possèdent quelques atouts : plus grand confort, plus belle esthétique, meilleur éclairage, et une livrée plus lumineuse (bleu turquoise-gris perle en seconde classe, rouge-jaune paille en première classe). Les dernières rames Sprague-Thomson sont celles de la série 1000 de la CMP, constituées de motrices de, équipées de diverses innovations au fil des années : quatre moteurs de 175 cv (1927), quatre portes par face (1929), et une livrée vert clair (1931) ou grise (1935).", "section_level": 3}, {"title": "Le matériel se renouvelle.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les rames articulées.", "content": "Après la Seconde Guerre mondiale, la construction des dernières rames remontait à 1936 alors que trois prolongements avaient été inaugurés depuis et que le trafic avait beaucoup augmenté. La RATP choisit de développer le concept de la rame articulée (rame sécable en deux sous-ensembles) qui devait apporter certaines facilités d’exploitation : adaptation de l’offre au trafic tout en maintenant une fréquence suffisante, desserte de lignes comportant deux branches. Sur la, qui devait être équipée de ce matériel, les rames étaient de cinq voitures : pour former deux sous-rames, il fallut concevoir des rames de six voitures plus courtes. Pour ne pas accroître le poids des rames, les bogies intermédiaires portaient les caisses de deux wagons. Les furent livrées entre 1952 et 1953 à l’inauguration de la branche \"Pleyel\". Jusqu'en 1972, les trains de la circulaient à un seul élément en soirée et le dimanche matin, ce qui permettait d'améliorer la fréquence sur les deux branches.", "section_level": 3}, {"title": "Le métro sur pneu.", "content": "La RATP devait faire face à un trafic accru depuis la fin de la guerre. Pour accroître la capacité des lignes, il fallait améliorer les capacités d’accélération et de freinage des rames. L’utilisation du pneu était une solution, l’autre étant le recours à l’adhérence totale (tous les essieux moteurs) et au freinage rhéostatique, solution qui paraissait trop coûteuse aux responsables de l’époque. Le métro sur pneumatiques dispose d’essieux comportant des roues en fer et de roues équipées de pneumatiques situées à l’extérieur de celles-ci. Les pneumatiques roulent sur une piste alors que les roues en fer sont suspendues à quelques centimètres du rail qui est conservé pour permettre de gérer les conséquences d’une crevaison, emprunter les aiguillages ou faire circuler du matériel sur fer. Le guidage de l’essieu est assuré par quatre petits pneumatiques horizontaux situés aux quatre coins du bogie et qui s’appuient sur des barres situées de part et d’autre de la voie. Le pneumatique permet d’obtenir une accélération et une décélération bien plus efficaces que la roue de fer mais au prix d’une complexification des installations et d’un surcoût d’énergie, et donc de chaleur. Le roulement était également bien plus silencieux qu’avec les rames de l’époque et permet de franchir des pentes plus importantes ou des conditions difficiles sur les portions aériennes. Un prototype de motrice à pneu (MP 51) fut testé entre 1950 et 1954. Les résultats très satisfaisants entraînèrent l’équipement à compter de 1956 de la ligne 11 (MP 55). Cette ligne était relativement peu fréquentée mais elle permettait de s’assurer de la viabilité de la solution en exploitation, cette ligne ayant été sélectionnée car possédant de fortes rampes et quelques courbes serrées. Dans les années qui suivirent, les lignes les plus fréquentées (1 et 4) furent équipées (MP 59) ainsi que la ligne 6 (aérienne) (MP 73) (dans le cas de cette dernière : pour diminuer les nuisances sonores du métro aérien).", "section_level": 3}, {"title": "Le MF 67 le métro bleu.", "content": "L’équipement des autres lignes en matériel pneu ne pouvait pas être réalisé à cause du coût et du délai de transformation des lignes. Un nouveau matériel à roues de fer fut commandé. Les rames motrices sont équipées de bogies bimoteurs ou monomoteurs selon les sous-séries. Les progrès réalisés dans la conception des bogies et de la suspension, ainsi que l’utilisation de bandages en caoutchouc sur les essieux moteurs, leur permettent de faire à peu près jeu égal avec le matériel sur pneu. Ces rames commandées en grande série vont équiper progressivement à compter de 1967 les lignes 3, 7, 9, 10 et 13. Initialement décorées d’une livrée vert pâle () et jaune (), elles sont progressivement repeintes en bleu avec une bande blanche au début des années 1980 puis repeintes en blanc et vert jade au début des années 1990. Celles des lignes 3 bis et 9 sont rénovées entre 1995 et 1999. Les premières rames MF 67 ont été livrées en adhérence totale (MF67A), toutes les voitures étaient motrices. Par la suite, pour des raisons économiques, on a préféré composer des rames de trois motrices et deux remorques ; les premières rames ont été recombinées avec de nouvelles remorques pour former de nouvelles rames (MF67B et MF67C, selon la position des motrices). Ces rames recombinées, qui circulent sur les lignes 3, 10 et 12 sont aisément reconnaissables par les carénages des luminaires qui varient au sein d’une même rame.", "section_level": 3}, {"title": "Le MF 77 le métro blanc.", "content": "Ces rames ont été commandées pour équiper des lignes comportant de longs parcours en banlieue et donc caractérisées par des interstations plus longues nécessitant des vitesses de pointe plus grandes. L’ergonomie de ces rames a été particulièrement soignée : elle a été conçue en prenant en compte les résultats d’un questionnaire rempli par les voyageurs. Puissantes ( par rame de cinq voitures), ces rames sont originellement reconnaissables à leur livrée blanche et à leur forme galbée qui utilise au maximum le gabarit pour donner plus d’espace aux voyageurs assis. Ces rames équipent les lignes 7, 8 et 13. Du fait de la faillite de l'entreprise retenue, reprise fin 2009 par AnsaldoBreda, la rénovation des MF 77 connaît des retards et se limite dans un premier temps à la ligne 13. La dernière rame rénovée est réceptionnée par la RATP en. En, Île-de-France Mobilités annonce la suppression de certains strapontins près des portes au nom de la fluidification des échanges. La rénovation des MF 77 de la ligne 7 est décidée en 2017. Le, la première rame rénovée est mise en circulation avec la livrée \"Île-de-France Mobilités\", grise et bleu clair.", "section_level": 3}, {"title": "Le BOA et ses successeurs MP 89.", "content": "Afin d’étudier les options techniques envisageables pour le remplacement du MF 67 qui équipe alors 11 lignes, la RATP réalise en 1985 une rame prototype : le BOA. Ce matériel est caractérisé essentiellement par la mise en œuvre de l’intercirculation entre les voitures, qui permet une meilleure répartition des voyageurs, et par l’utilisation d’essieux orientables à la place des bogies pour limiter les nuisances sonores et l’usure des rails dans les virages serrés du réseau parisien. La petite série de rames MF 88 - neuf rames de trois voitures - déployée à compter de 1993 sur la courte constitue la première application pratique de cette expérimentation. Dotées d’essieux orientables, d’une intercirculation intégrale entre les voitures, d’une motorisation asynchrone et d’un système de freinage à récupération d’énergie, elles constituent un demi-échec car l’utilisation d’essieux entraîne des coûts de maintenance élevés. Ceux-ci sont donc abandonnés au profit des bogies sur le matériel à pneu MP 89 qui va équiper la ligne 1 à partir de 1997 et la ligne 14 en 1998 en version sans conducteur et donc sans loge. Du BOA, ces matériels reprennent l’intercirculation et l’aménagement intérieur. Comme sur le MF88 les caisses sont réalisées en aluminium. Les rames de six voitures (huit à terme sur la 14) disposent d’une puissance confortable de 2000 kW. Pour faire circuler en toute sécurité les rames sans conducteur, la ligne 14 est équipée de portes palières. Le système de conduite automatisé, dit SAET, est dérivé de celui qui équipe le Véhicule automatique léger (VAL).", "section_level": 3}, {"title": "Le MF 01.", "content": "Le MF 01 est le matériel sur roulement fer qui a remplacé progressivement les MF 67 sur les lignes 2, 5 et 9 depuis 2008. Ce nouveau matériel reprend le principe de l’intercirculation mis au point pour le MP 89. Ces rames sont conçues pour être pilotées par un conducteur. Elles disposent d’une ventilation réfrigérée (et non d’une climatisation). Les sièges sont moins nombreux avec une disposition 2+1 au lieu du positionnement 2+2 des rames antérieures. L’accent est mis sur l’insonorisation. Chaque rame comprend trois motrices d’une puissance de 1800 kW encadrées par deux remorques non motorisées. C’est le produit d’une collaboration de plusieurs industriels, comprenant entre autres, les deux entreprises qui dominent le marché ferroviaire français : Bombardier et Alstom. La livraison des rames MF 01 a commencé début 2008 sur la ligne 2.", "section_level": 3}, {"title": "L'automatisation de la ligne 1.", "content": "Au début des années 2000, dans l'optique de l'automatisation de la ligne 1 alors décidée par la RATP, la régie envisage deux options pour automatiser ses trains : l'équipement des MP 89 CC par des automatismes ou la commande d'un nouveau matériel automatique. C'est la seconde solution qui est finalement choisie par la RATP car elle présente l'avantage de libérer les MP 89 CC de la ligne 1 ce qui permet leur transfert sur la ligne 4. Celle-ci possède un nombre de rames à peu près équivalent à celui de la ligne 1 et de même longueur (six voitures) ; l'opération rend ainsi possible la réforme de tous les MP 59 de la ligne 4, arrivés en fin de vie. Ce matériel ne demeure présent que sur la ligne 11.", "section_level": 3}, {"title": "Le MP 14.", "content": "La ligne 14 doit être équipée en 2020 de rames MP 14 à huit voitures qui étrenneront une livrée bleue aux couleurs d'Île-de-France Mobilités, tout comme les futures rames de la ligne 4 dès 2021.", "section_level": 3}, {"title": "Parc actuel.", "content": "Le parc actuel de la régie est composé de deux principaux types de trains : Les matériels sont nommés en fonction de leur type de roulement auquel est adjoint l'année de leur conception ou de leur commande.Exemples : MF 77 = Matériel sur Fer commandé en 1977, MP 89 = Matériel sur Pneumatique commandé en 1989.", "section_level": 2}, {"title": "Identification des éléments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Principe.", "content": "Chaque élément composant une rame est identifié au moyen d’un préfixe à une ou deux lettres suivi du numéro d’identification de la voiture (même si la première classe a été supprimée en 1991, les voitures antérieures à cette date gardent leur identification) :", "section_level": 2}, {"title": "Composition des rames.", "content": "Composition des rames métro sur pneus : Composition des rames des diverses sous-séries MF 67 (entre parenthèses, les préfixes utilisés pour numéroter les voitures) : Composition des rames métro fer hors MF 67 :", "section_level": 2}, {"title": "Confort.", "content": "Les MF 01 pour les lignes 2, 5 et 9 sont équipées de la ventilation réfrigérée permettant de réaliser d'importantes économies d'énergies par rapport à une climatisation classique. Les MP 05 de la ligne 1 sont aussi équipés de la ventilation réfrigérée. Les matériels des lignes 3, 7, 7 bis, 8, 13 et 14 n'ont droit qu'à la « ventilation forcée », de l'air non refroidi introduit dans les voitures.", "section_level": 1}, {"title": "Les futurs matériels.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Réforme des matériels les plus anciens.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "MP 14.", "content": "À moyen terme, les matériels les plus anciens, MP 59 et MF 67, devront être réformés. Dans cette optique, Île-de-France Mobilités (ÎDFM) envisage plusieurs matériels pour les remplacer. Le MP 14, matériel prévisionnel dans les plannings d'ÎDFM, devrait être commandé pour permettre de réformer les derniers MP 59 qui en 2016 ne circulent plus que sur la ligne 11 et dont la réforme devrait se réaliser à l'horizon 2016-2024. Cela donnerait à terme :", "section_level": 3}, {"title": "MF 19.", "content": "Le MF 19 est un projet de rame de métro sur fer qui doit remplacer à terme les rames des lignes 3, 3 bis, 7, 7 bis, 8, 10, 12 et 13 du métro de Paris à partir de 2023. Le, le duo Alstom/Bombardier a été retenu par Île-de-France Mobilités et la RATP pour l'achat de MF 19.", "section_level": 3}, {"title": "Matériel des lignes du Grand Paris Express.", "content": "Les lignes 15, 16 et 17 utiliseront un matériel automatique nouveau à grand gabarit (au moins ), à roulement fer et alimentation par caténaire. Pour la ligne 15, le matériel aura une longueur de et sera constitué sous forme d'une rame de six voitures avec intercirculation intégrale. Pour les lignes 16 et 17, le matériel aura une longueur de et sera constitué sous forme d'une rame de trois voitures avec intercirculation intégrale. La ligne 18 utilisera un matériel automatique, sur roulement fer. Les voitures auront un gabarit adapté () et les trains seront composés de trois voitures de de long qui pourront accueillir par rame. Leur alimentation se fera par troisième rail en.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le matériel roulant du métro de Paris a connu de nombreuses évolutions depuis l'ouverture de sa première ligne (Porte de Vincennes - Porte Maillot) le. En 2011, huit types de matériels circulent sur le réseau parisien, quatre sur pneumatiques (leur nom commence par « MP » pour \"matériel sur pneumatiques\") et quatre sur roues en fer (leur nom commence par « MF » pour \"matériel sur fer\"). Depuis la création de la RATP en 1949, les chiffres qui suivent ces lettres désignent généralement l'année de conception du matériel.", "tgt_summary": null, "id": 101919}
{"src_title": "Congrès de Laybach", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "À l'issue du congrès de Troppau, la Russie, l’Autriche et la Prusse, avaient publié le un texte où ils affirmaient le droit et même le devoir des puissances garantes de la paix de l'Europe, d'intervenir pour réprimer tout mouvement révolutionnaire qu'ils pourraient suspecter de menacer cette paix. Opposé à ces vues, l’émissaire britannique Castlereagh protesta dans une missive du, opérant une différence claire entre les principes généraux (contestables) avancés par les trois puissances, et le cas particulier du malaise en Italie. La situation insurrectionnelle de l'Italie, selon lui, n'était pas tant le problème de l'Europe en général, que celui de la couronne d'Autriche et de ses États-satellites italiens fragilisés. Or, à la dissolution du congrès de Troppau (oct.-déc. 1820), les participants avaient décidé de reprendre leurs pourparlers au mois de janvier suivant, et d'inviter le roi de Naples. Castlereagh, au nom du Royaume-Uni, avait approuvé l'initiative, y voyant un motif de re-négociation et donc un potentiel retrait de la position du « protocole de Troppau ».", "section_level": 1}, {"title": "La conférence.", "content": "La conférence s'ouvrit le, et les débats confirmèrent les divergences révélées dans les courriers de Castlereagh. Les empereurs de Russie et d'Autriche étaient présents en personne, accompagnés par les comtes Nesselrode et Capo D'Istria pour le premier, par Metternich et le baron Vincent pour le second ; la Prusse et la France étaient représentées par des plénipotentiaires. Mais le Royaume-Uni, justifiant qu'il n'était pas directement concerné par la question italienne, était représenté seulement par Castlereagh, ambassadeur à Vienne qui ne disposait pas des pleins pouvoirs, sa mission étant seulement d'observer et de vérifier la conformité des décisions avec les traités alors en vigueur. Des princes italiens, Ferdinand de Naples et le duc de Modène vinrent en personne ; les autres États étaient représentés par des plénipotentiaires, comme Antoine Marie Philippe Asinari de Saint-Marsan pour le royaume de Sardaigne. Il fut bientôt clair qu'une discorde entre le Royaume-Uni et les autres puissances était inévitable. Metternich voulait obtenir une unanimité apparente des puissances pour soutenir l'intervention autrichienne à Naples, et de nombreux procédés furent utilisés pour tenter de piéger le représentant britannique et lui faire accepter une formule qui donnerait l'impression que le Royaume-Uni soutenait les principes des autres alliés. Devant l'échec du procédé, il fut tenté d'exclure Castlereagh de la conférence, au motif qu'il n'était qu'ambassadeur à Vienne et donc insuffisamment représentatif. Cela n'aboutit pas davantage. Lord Stewart fut finalement forcé de protester ouvertement, et il exigea que ses protestations figurent au procès-verbal des délibérations. Cependant Capo D'Istria lut une déclaration aux ministres italiens, qui n'étaient pas du tout solidaires des grandes valeurs impliquées par l'intervention autrichienne, dans laquelle comme résultat de l'union établie par des actes solennels entre les pouvoirs européens, l'empereur russe offrait aux alliés l'aide de ses armes, si de nouvelles révolutions devaient menacer de nouveaux dangers ; cette offre était une tentative de raviver l'idée d'une union universelle basée sur la Sainte-Alliance contre laquelle le Royaume-Uni avait constamment protesté.", "section_level": 1}, {"title": "Insurrections.", "content": "Le roi Ferdinand avait été invité à Laybach, d'après la circulaire du 8 décembre, afin de lui permettre d'agir comme médiateur entre ses sujets dispersés et les États dont ces gens menaçaient la tranquillité. L'usage cynique qu'il fit de sa liberté pour répudier des obligations solennellement contractées envers son peuple entraîna la déclaration de guerre de Naples à l'Autriche et l'occupation subséquente de Naples par l'armée autrichienne, avec la bénédiction du congrès. De nouveau, le, la révolte de la garnison d'Alexandrie puis le soulèvement militaire de tout le Piémont embrasaient l'Italie. Conformément à la motion adoptée à Laybach, les troupes autrichiennes purent là encore intervenir et réprimer l'insurrection. Ce fut aussi à Laybach que le 19 mars, l'empereur Alexandre reçut la nouvelle de l'invasion par Alexandre Ypsilántis des principautés du Danube, ce qui annonça le début de la guerre d'indépendance grecque. Depuis Laybach, Capo d'Istria critiqua, dans une lettre à Ypsilántis, le moment et la façon dont la guerre d'indépendance avait commencé : c'était reconnaître implicitement qu'elle était justifiée.", "section_level": 1}, {"title": "La rupture.", "content": "La conférence se termina le sur une déclaration commune de la Russie, l’Autriche et la Prusse énonçant les principes d'intervention dans les pays reconquis. Cette déclaration, qui réaffirmait les principes du protocole de Troppau, révélait la portée européenne de la conférence de Laybach, dont les débats étaient focalisés autour de la question italienne. La publication de la déclaration sans les signatures des représentants du Royaume-Uni et de la France entraîna la fin de l'alliance en vertu de laquelle, pour utiliser les mots de lord Stewart, « il existait un triple accord qui liait les parties à avancer leurs vues propres malgré leurs divergences d'opinions avec les deux grands gouvernements constitutionnels. » Le Royaume-Uni, cependant, ne s'opposait pas tant à l'intervention autrichienne à Naples qu'au caractère universaliste des principes sur lesquels les monarchies entendaient s'appuyer pour la justifier.", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Il n'y a pas de rapport séparé du congrès, mais d'innombrables références peuvent être trouvées dans les livres, mémoires et correspondances de l'époque. Voir : La version originale anglaise (encore ici mal traduite) de cet article incorpore du texte de l'encyclopédie 1911 \"Encyclopædia Britannica\", qui est dans le domaine public.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le congrès de Laybach (aujourd'hui Ljubljana, en Slovénie), qui se tint du 26 janvier au, faisait suite au congrès de Troppau réunissant les vainqueurs de la France napoléonienne. Ce congrès, qui eut pour conséquence le soulèvement, promptement réprimé, du royaume de Naples et du Piémont, confirma et renforça les mesures antilibérales amorcées au congrès de Troppau à la fin de l'année précédente.", "tgt_summary": null, "id": 380459}
{"src_title": "NGC 4150", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Trou noir supermassif.", "content": "Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 4150 serait comprise entre 0,34 et 2,6 millions de formula_1.", "section_level": 1}, {"title": "Groupe de NGC 4631.", "content": "Selon A.M. Garcia, la galaxie NGC 4150 fait partie d'un groupe de galaxies qui compte au moins 14 membres, le groupe de NGC 4631. Les autres membres sont NGC 4163, NGC 4190, NGC 4214, NGC 4244, NGC 4308, NGC 4395, NGC 4631, NGC 4656, IC 779, MCG 6-28-0, UGC 7605, UGC 7698, UGCA 276. On ne peut calculer la distance à partir de la loi loi de Hubble pour cette galaxie. D'ailleurs, comme plusieurs de ce groupe, elle est relativement rapprochée du Groupe local et on obtient presque systématiquement une distance inférieure en se basant sur le décalage. Cela est sans doute due à la faible gravité exercée par le Groupe local qui contrebalance l'expansion de l'Univers et qui rend ainsi la de Hubble moins applicable. Selon Abraham Mahtessian, NGC 4136 et NGC 4150 forment une paire de galaxie. Cette affirmation semble correcte si on se fie aux distances indépendantes du décalage vers le rouge (11,506 ± 3,937 pour NGC 4136 et 12,854 ± 3,636), mais NGC 4150 n'apparaît pas dans le groupe auquel appartient NGC 4136 (le groupe de 4274) et NGC 4136 n'apparait pas dans le groupe auquel appartient NGC 4150. Les frontières entre les groupes sont quelque peu arbitraires et dépendent des critères de proximité employés par les auteurs.", "section_level": 1}], "src_summary": "NGC 4150 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice à environ 42 millions d'années-lumière. NGC 4150 a été découvert l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785. ", "tgt_summary": null, "id": 1825431}
{"src_title": "Victor Del Litto", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Victor Del Litto fut professeur de littérature comparée à Grenoble à partir de 1957 et doyen de la Faculté des Lettres (1968). Il a publié l'œuvre autobiographique de Stendhal dans la collection \"Bibliothèque de la Pléiade\" ainsi que la revue du Stendhal Club dont il était directeur. Le lundi, la Société des écrivains Dauphinois en partenariat avec l’Association Stendhal, a organisé, dans la grande salle de la mairie de Grenoble, une rencontre consacrée à la mémoire de Victor Del Litto, décédé au mois d’août 2004 après toute une vie vouée à Stendhal. Les interventions de Paul Hamon, Gérald Rannaud, Gérard Luciani, Roger Bellon, Yves Armand et Marie-Rose Corrédor ont porté sur divers aspects de la carrière de Victor Del Litto. Brillant universitaire, déchiffreur de manuscrits stendhaliens, éditeur avisé des œuvres de Stendhal et directeur du Stendhal Club, revue de renom international, Victor Del Litto fut aussi un animateur infatigable de la vie associative grenobloise. À partir de 1983, année du bicentenaire de la naissance de Stendhal, Victor Del Litto s’est consacré à faire vivre la Maison Stendhal, qui est l’ancien appartement du Dr Henri Gagnon, grand-père de l’écrivain. C’est avec beaucoup d’acharnement que Victor Del Litto a tout mis en œuvre pour que cette Maison Stendhal devienne un lieu de rencontres et d’échanges pour les Grenoblois et les touristes. Cette époque, de courte durée, a constitué l’essentiel de l’activité de Victor Del Litto après sa retraite. Ensuite, René Bourgeois, Michel Merland, Andrée Marcou et Gisela Moinet ont dévoilé quelques facettes plus intimes de Victor Del Litto, professeur hors pair, ami attachant, et homme d’une grande sensibilité, toujours disponible à tous les engagements stendhaliens. Cette manifestation fut agrémentée des lectures de textes de Stendhal et d'un concert organisé par l’association Vivaldi. Le discours prononcé par Michel Destot, maire de Grenoble, a clos cette rencontre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Victor Del Litto, né à Ancône le et mort le à Grenoble, est un universitaire français d'origine italienne, éminent spécialiste de Stendhal.", "tgt_summary": null, "id": 297680}
{"src_title": "Jean Frappier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après son baccalauréat, il part étudier les lettres à l'université de Bordeaux, il est reçu 3e à l’agrégation de grammaire en 1927 après avoir accompli son service militaire. Il est alors nommé au lycée Saint-Charles de Marseille, puis à l'institut français de Naples pendant un an à partir de 1931. En 1932 il est muté au lycée Buffon de Paris ce qui lui permet de reprendre le développement de sa thèse commencée après son agrégation grâce à la proximité de l’École pratique des hautes études et du Collège de France. Il est alors sous la direction de Gustave Cohen. En 1936 il présente sa thèse portant sur \"La Mort Artu\" extrait du cycle Lancelot-Graal devant un jury notamment présidé par Ferdinand Lot. Il défend notamment l'idée que ce cycle ne peut être le fruit d'un seul auteur compte tenu de son importance, mais bien celui d'une multitude qui aurait été néanmoins dirigée par une tête pensante qu'il nome \"l'Architecte\". En proposant en parallèle de sa thèse une traduction définitive de \"La mort Artu\" il participe à populariser l’œuvre ainsi que la littérature médiévale en générale, jusqu'alors peu connue. Fort de son succès, il commence sa carrière universitaire peu après puisqu'il est élu maitre de conférences en 1937 à l'université de Strasbourg. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate et que la ville est occupée, l'université est délocalisée à Clermont-Ferrand où il donnera donc des cours le temps de la guerre puis de l'occupation. En 1948 il succède à son ancien directeur de thèse à la chaire de langue et littérature française à la Sorbonne, ce dernier ayant dû fuir aux États-Unis en raison de sa religion. C'est à cette époque qu'il militera activement pour l'introduction systématique de cours sur la littérature médiévale dans les universités, et notamment sur Chrétien de Troyes dont il est un spécialiste. Dans cette même logique, il crée la même année avec Roger Sherman Loomis et Eugène Vinaver la société internationale arthurienne lors du second congrès arthurien de France réuni à Quimper. Il en deviendra le premier directeur et ce jusqu'en 1965. À la mort de Mario Roques en 1961 il prend la direction des Publications romanes et françaises aux éditions Droz et il est nommé l'année d'après à la direction de l'Institut de français de la Sorbonne. Enfin, il devient président de l'Association internationale des Études françaises en 1972 et ce jusqu'à sa mort.", "section_level": 1}, {"title": "Apport à la littérature médiévale.", "content": "Sans minimiser l'importance des inspirations latines au sein des œuvres de Chrétien de Troyes, Jean Frappier défend la thèse selon laquelle la mythologie celtique aurait eu un rôle fondamental dans l'écriture de l'auteur et le développement de la légende arthurienne en général. En effet, de nombreuses œuvres latines antérieures au XIIe siècle, comme celles de Geoffroy de Monmouth par exemple, ne nomment jamais des personnages qui deviendront par la suite pourtant essentiels, tels que Keu ou encore Gauvain. Il réfute dans la même logique l'hypothèse d'une origine purement chrétienne du Graal, fortement inspiré selon lui du mythe du chaudron du dieu Dagda de la mythologie celtique irlandaise.", "section_level": 1}, {"title": "Distinctions.", "content": "Il était membre de la Real Academia de Buenas Letras de Barcelone (1960), de la Medieval Academy of America et de l'Académie royale de Belgique (1968). Il était docteur honoris causa de l'University of Wales (1969).", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean Frappier (né le à Cars et mort le à Paris) est un médiéviste et romaniste spécialisé dans la littérature de la matière de Bretagne.", "tgt_summary": null, "id": 184288}
{"src_title": "Gatteville-le-Phare", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située sur la pointe de Barfleur, partie nord-est du Cotentin. Menacée par l'urbanisation, l'agriculture et le tourisme, la pointe est un site classé depuis 2003, sur, à cheval entre Gatteville-le-Phare et Gouberville. La commune partage également avec Gouberville et Neville-sur-Mer la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de l'étang de Gattemare, dont les ont été acquis par le Conservatoire du littoral entre 1983 et 2006. Son territoire accueille aussi en partie une autre ZNIEFF, le marais littoral de Barfleur, sur. Une partie du banc de Gatteville (le phare) est située très exactement aux antipodes des îles Antipodes, en Nouvelle-Zélande, nommées ainsi par les Anglais parce qu'elles sont la terre émergée la plus proche des antipodes de Londres.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme \"Gatevilla\" au siècle. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en \"-ville\" au sens ancien de « domaine rural ». Il est précédé d’un anthroponyme selon le cas général. \"Gatte-\" représente le nom de personne d'origine germanique \"Gatto\", d'où le sens global de « domaine rural de Gatto ». Le nom officiel de la commune a été modifié en 1947 pour inclure la référence au phare de Gatteville, construit en 1834 sur sa côte, qui signale la pointe de Barfleur.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le sémaphore : c'est l'ancien phare, haut de, il a été construit en 1774, pour être remplacé par le nouveau phare construit à seulement quelques mètres de 1829 à 1835, avec de granit. C'est le deuxième phare le plus haut () de France après le phare de l'Île Vierge. Les guides amusent le public en disant qu'il possède 365 marches (une par jour de l'année), 52 fenêtres (une par semaine) et 12 paliers (un par mois) alors qu'il n'en compte que 349. L'ancienne ligne de chemin de fer de Cherbourg à Barfleur passait à la gare de Gatteville. Plusieurs bâtiments sont classés ou inscrits au titre des Monuments historiques : Le manoir d'Imbranville se situe également sur le territoire communal. Datant du siècle, remanié en 1718 par l'adjonction d'une aile en retour, le manoir est occupé par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale puis racheté par la ville d'Équeurdreville en 1953 pour le transformer en centre de vacances. On trouve également le manoir de Denneville de la fin du ou du début du, ainsi que le manoir des Tourelles du. Des œuvres sont aussi classées comme Monuments historiques au titre d'objets, parmi lesquelles : Au nord du village se trouve la batterie de Gatteville, construite par les Allemands à partir de 1942 sous la référence \"STP 152\". Elle était équipée de canons d'origine française de ( K420) d'une portée de. Aujourd'hui, elle se trouve dans une propriété privée.", "section_level": 1}, {"title": "Site Natura 2000.", "content": "Le littoral nord de la commune jusqu'au phare fait partie du site d'importance communautaire \"Caps et marais arrière-littoraux de la pointe de Barfleur au cap Lévi\" proposé au réseau Natura 2000, en raison de la diversité spécifique des habitats naturels (dunes, marais, étangs littoraux, falaises, rochers, galets, landes...).", "section_level": 2}], "src_summary": "Gatteville-le-Phare, ou Gatteville-Phare, (Gatteville jusqu'en 1947), est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de \"(les Gattevillais)\".", "tgt_summary": null, "id": 636331}
{"src_title": "Foussemagne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le village de Foussemagne est situé près de l’\"Aéroparc\", ancien aérodrome de Fontaine transformé en parc d’activité industrielle, sur la route RD 419 reliant Belfort à Altkirch. Situé à de Belfort, chef-lieu du département, son altitude moyenne est de. Son territoire, couvrant, est arrosé par la rivière de \"Saint-Nicolas\" qui prend sa source près de Rougemont-le-Château, dans le massif des Vosges.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Faits historiques.", "content": "Du Moyen Âge jusqu’à 1790, Foussemagne fait partie du fief de Montreux-Château et en devient même le chef-lieu à partir du. Avant d’être rattaché définitivement à la France en 1648, le nom du village figure sur des cartes sous la forme \"Fuchsmeng\". Le village dépend alors de la paroisse de Fontaine. La chapelle Sainte-Anne, fondée à la fin du, est reconstruite au. Au début du, une synagogue est construite, destinée à la communauté juive, la plus importante du département qui comprend 132 personnes cohabitant avec 300 catholiques. Cette particularité est due en partie aux seigneurs du lieu, la famille Reinach, qui a favorisé leur installation. Le, le du général Lecourbe affronte des fantassins autrichiens du général comte de Colloredo. Les combats font des centaines de morts et de blessés. De 1871 à 1914, la frontière franco-allemande passe en bordure du territoire du village. « Foussemagne est le seul village en France où il y a une synagogue et pas d'église ». Ces propos, tout à fait exacts, ont été écrits par l'académicien André Frossard dans \"Dieu existe, je l'ai rencontré\". Il est le fils de Louis Oscar Frossard, né à Foussemagne, ministre sous le Front populaire de Léon Blum et le neveu de Gaston Frossard, maire de Foussemagne. En effet, de nombreuses familles juives s'établissent en Alsace à partir du rattachement de cette dernière à la France en 1648. Foussemagne est connue pour avoir abrité une communauté israélite très vivante, du début du jusqu'au début du. Une synagogue fut construite au, en 1850 et sert au culte israélite jusqu'en 1940, année noire où elle est fermée, pillée et saccagée par les nazis. Les quelques Juifs qui restent à Foussemagne disparaissent durant la guerre dans la Shoah. Les façades et toitures de la synagogue sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1984. En 2008, la commune la rachète afin d'en faire un lieu de mémoire de son histoire et des Juifs de Foussemagne et de ceux de la synagogue de Belfort en y créant un musée. Trois personnages, originaires de Foussemagne, ont marqué l'histoire politique et culturelle de la France : Ludovic-Oscar Frossard, cofondateur du Parti communiste français, André Frossard, son fils, académicien et Tristan Bernard, humoriste, homme de théâtre, dont le père d'origine juive est né à Foussemagne.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "La population était de 342 habitants en 1803 ; elle est montée à 553 en 1872 à la suite de l’annexion de l’Alsace par l’Empire allemand.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le pont au-dessus de la rivière Saint-Nicolas est un vestige de ponton Whale, aussi appelé pont d'Arromanches, installé en 1952. L'ancien pont de pierres a été dynamité en novembre 1944 lors de la retraite allemande. On trouve au centre du village la place et la maison des Arches.
Ce bâtiment abrite la salle des fêtes et la médiathèque municipale.", "section_level": 1}], "src_summary": "Foussemagne est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les \"Foussemagniens\".", "tgt_summary": null, "id": 488503}
{"src_title": "Gare centrale de Montréal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation du Canadien National.", "content": "À la suite de la faillite du chemin de fer du Grand Tronc, le gouvernement du Canada décide de regrouper le Grand Tronc aux compagnies unies sous l'égide du Canadian Government Railways pour constituer la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN). Rapiéçage de divers réseaux plus ou moins viables, le CN jouit d'une position assez inconfortable à Montréal du fait de l'éparpillement de ses terminus, soit la gare Moreau desservant l'est, la station du Tunnel desservant le nord, la gare Bonaventure desservant l'ouest et le sud-est, et le terminus de la rue McGill accueillant la ligne de tram-train de la Montréal & Southern Counties.", "section_level": 2}, {"title": "Consolidation des « terminus nationaux canadiens ».", "content": "Au début des années 1920, un grand projet d'unification est proposé : la construction d'une gare regroupant toutes les lignes aboutissant à Montréal en son centre. La \"Loi des terminus nationaux canadiens à Montréal\" est sanctionnée en 1929, octroyant au gouvernement des pouvoirs spéciaux d'expropriation du site de la gare et des emprises d'embranchements devant la desservir. Il est prévu par la gare que la gare soit localisée dans le quadrilatère des rues Cathcart, Saint-Antoine, de l'Inspecteur (Mansfield), et Sainte-Geneviève (Robert-Bourassa). La loi prévoit également que les trains devront accéder à la gare par le tunnel du Mont-Royal et une voie surélevée sera construite depuis le pont Victoria. Un imposant complexe immobilier devra couronner la Gare Centrale, à la façon du Grand Central Terminal à New York. De nouvelles voies devront être construite depuis Pointe-Claire, Longue-Pointe, Lachine et le port de Montréal pour compléter le désenclavement.", "section_level": 2}, {"title": "Construction.", "content": "Le coût estimé des travaux est de. Les travaux sont rapidement stoppés en 1930, en pleine crise financière, alors que la rentabilité du réseau s'effondre en raison de la baisse du trafic. En 1938, à l'issue de la Grande Dépression, le ministre des transports Clarence D. Howe réduit de plus de la dette du CN, ce qui permet la reprise des travaux. Les plans de la gare sont revus afin d'en ériger une plus modeste qu'originellement prévu : le nombre de voies à quai passe de 20 à 16, et les interconnexion de Pointe-Claire et Longue-Pointe vers le nord du tunnel seront remplacées par une nouvelle voie principale entre Lachine et Pointe-aux-Trembles, dans le prolongement de la subdivision Jacques-Cartier. La gare centrale est ouverte le, après cinq années de construction.", "section_level": 2}, {"title": "Exploitation ferroviaire.", "content": "À son ouverture, la gare centrale accueille toutes les liaisons du CN jadis éparpillés dans la ville, à l'exception des trains de banlieue vers l'ouest, qui continuent de desservir la gare Bonaventure. À cause de sa situation urbaine, puis éventuellement souterraine, des contraintes d'exploitation sont rapidement imposées au Canadien National. Afin d'éviter l'enfumage du quartier, les trains y sont amenés par des locomotives électriques. Le changement de traction s'effectue près de la rue Bridge, à au sud pour les trains desservant le sud-est, à Turcot, à à l'ouest pour les trains desservant l'ouest, à Val-Royal, au nord pour les trains desservant le nord-ouest et à Jonction de l'est, à au nord pour les trains desservant le nord-est. Une flotte de 14 locomotives électriques est utilisée pour ce travail. Un système élaboré de signalisation permet au personnel de suivre à la trace l'état des trains : dans la gare, aussitôt que le train est prêt à recevoir les voyageurs, le chef de train introduit sa clé d'aiguillage dans un interrupteur spécial signalant au personnel de gare que son train est prêt. L'aiguilleur du poste de Wellington est également avisé que le train reçoit les voyageurs, ce qui lui permet alors d'en établir l'itinéraire pour sortir de la gare. À l'heure du départ, une fois tous les voyageurs descendus, le vérificateur de billets appuie sur un bouton qui avise le chef de train, par le biais d'une lumière verte sur le quai, que le train peut partir. L'aiguilleur est ensuite avisé du départ par un voyant spécial. Mais l’autorité suprême du départ demeure au chef de train, jusqu’au remplacement de ce dernier par un second mécanicien, dans les années 1990.", "section_level": 2}, {"title": "Modifications à la gare.", "content": "À l'ouverture de la gare, les voies 7 à 12 ne servent qu'aux trains empruntant le tunnel vers le nord, et ne débouchent pas vers le sud. Ces voies sont finalement raccordées vers le sud quand la station du tunnel est démolie, et le siège social du CN et la place Bonaventure sont construits. Cette division des voies est résintaurée lorsqu'est reconstruite la ligne de Deux-Montagnes. Sous caténaires, les voies servent de stationnement aux rames des lignes Deux-Montagnes durant la journée. Les trains des lignes Mascouche et Mont-Saint-Hilaire viennent s'y rabattre lorsqu'elles sont mises en exploitation. Les voies 6 à 16 donnent accès au tunnel, et les voies 4, 5 et 16 à 23 sont n'y débouchent pas. Du fait de l’absence de caténaire sur les voies 13 à 15, elles ne servent jamais non plus dans cette direction. Une voie à quai (23), non accessible de la salle des pas perdus, est éventuellement aménagée pour le garage des voitures de fonction de la haute-direction. À l'entrée en service du turbotrain United Aircraft, les voies 4 à 6 sont utilisées comme poste d'entretien et atelier d'entretien pour ces convois. Cet atelier, dit «\"Turbo Bay\"», sert toujours à l'entretien léger des rames de banlieue ainsi qu'au garage d'éventuelles voitures privées ou de la haute direction du CN Les voies de l’atelier sont protégées par des dérailleurs. Vers 1980, la caténaire est enlevée des voies 13 à 16 afin de permettre aux voitures-dôme de pouvoir circuler dans la gare. Vers 1994, la reconstruction complète de la ligne Deux-Montagnes entraîne un changement au voltage les voies 7 à 12, passant de 3000 à. L'accès au quai des voies 7 et 8 est condamné lors de l'aménagement d'un espace commercial; les voies servent de garage aux voitures attendant d’être réparées dans la «\"Turbo Bay\"».", "section_level": 2}, {"title": "Attentat à la bombe.", "content": "Le 3 septembre 1984, une bombe explose dans un casier tuant 3 personnes et en blessant 30. L'engin explosif est détoné par un retraité de l'Armée américaine, Thomas Bernard Brigham, protestant contre la visite du pape Jean Paul II à Montréal.", "section_level": 2}, {"title": "Aménagement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Design intérieur.", "content": "De style international et intégrant des éléments Art déco, la gare comporte une salle des pas perdus baignée de lumière naturelle grâce à de grands panneaux de verre givré. À l'origine, l'intrusion de comptoirs réduit l'espace dédié à la circulation. Avec le temps, ces guichets sont repoussés à l'extérieur de la salle, laissant plus d'espace pour l'évolution des foules. Sept escaliers, cinq escaliers mécaniques et quatre ascenseurs donnent accès aux 14 voies accessibles aux passagers. L'accès aux quais est contrôlé par des agents de bord ou des valideuses automatiques. Un centre commercial se greffe progressivement à la salle des pas perdues de la gare à partir de 1981. Le déménagement de l'OACI hors de la gare permet alors l'agrandissement de la salle des pas perdus, où des restaurants côtoient des boutiques de tout genre. Cet espace est démoli en 1995 lors des travaux de rénovation de la ligne Deux-Montagnes, puis remplacé par les Halles de la gare.", "section_level": 2}, {"title": "Art public.", "content": "Aux extrémités est et ouest de la gare se trouvent deux bas-reliefs représentant la vie au Canada, les loisirs et l'industrie, agrémentés de quelques paroles du Ô Canada (à l'époque qui n'était pas l'hymne national) en français (du côté est de la gare) et en anglais (du côté ouest). L'œuvre, conçue par Charles Comfort, a été exécutée par Sebastiano Aiello. Comfort a également conçu les médaillons, intégrés au bas-relief de Fritz Brandtner ornant le basilaire du bâtiment.", "section_level": 2}, {"title": "Développement urbain.", "content": "Avec les années, les espaces libres au dessus des voies se sont progressivement comblés, au point où l'immeuble de la gare lui-même n'est pratiquement plus visible de la rue. En 1948, l'OACI construit son siège social par-dessus la portion nord-est de la gare, le long de la rue University (Robert-Bourassa) au sud de la rue Dorchester (René-Lévesque). En 1958, le complexe de la place Ville-Marie vient combler l'espace au-dessus des voies au nord de Dorchester (René-Lévesque). Les quatre gratte-ciels, dont le plus haut dépasse les 40 étages, sont reliés à la gare par un corridor sous le boulevard Dorchester, amorçant ce qui deviendra le Montréal souterrain. Puis, en 1959, l'hôtel Queen Elizabeth est construit sur la portion ouest, au coin des rues Dorchester (René-Lévesque) et Mansfield, donnant le coup d'envoi au comblement total du quadrilatère. En 1960, l'ancien bâtiment de la station de la tunnel est rasé pour permettre la construction du nouveau siège social du CN. Peu après, un grand stationnement à étages est érigé immédiatement au sud de la gare, masquant la façade depuis la rue. La rue Belmont, à l'est de la gare, est prolongée par-dessus la gare elle-même jusqu'à la rue Mansfield. Au milieu des années 1960, la place Bonaventure est érigée par dessus les voies, au sud de la rue De La Gauchetière. En 1966, la gare centrale et la place Bonaventure sont reliées à la station Bonaventure du nouveau métro de Montréal. Le prolongement et l'interconnexion de différents corridors souterrains permet éventuellement l'accès à la station McGill et au terminus Centre-Ville.", "section_level": 2}], "src_summary": "La gare centrale de Montréal est la gare ferroviaire principale de Montréal. L'édifice, sis au 895, rue De La Gauchetière Ouest et érigé sur le site de l'ancien terminus du Canadien Nord, fait partie d'un complexe para-ferroviaire regroupant l'hôtel Fairmont Le Reine Élizabeth et le siège social de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada. ", "tgt_summary": null, "id": 957943}
{"src_title": "Montmagny (Val-d'Oise)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Montmagny est une commune du Val-d'Oise qui se situe dans la Vallée de Montmorency, à environ au nord des portes de Paris. La Méridienne Verte passe par Montmagny, principalement à l'ouest de la ville. La commune jouxte Épinay-sur-Seine, Deuil-la-Barre, Groslay, Sarcelles, Pierrefitte-sur-Seine et Villetaneuse.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Transports en commun.", "content": "La ville dispose : Depuis 2011, le quartier du barrage dispose de la station \"Butte-Pinson\" sur la ligne 5 du tramway d'Île-de-France. En 2017, cette offre de transport en commun sera complété par le Tram Express Nord, qui assurera la réouverture au service voyageur de la ligne de Grande Ceinture, avec une station de correspondance à Épinay-Villetaneuse et une nouvelle gare à Villetaneuse-Université, à proximité de la ville. A présent (2019), le T11 express (anciennement nommé Tram Express Nord) dessert la gare Epinay Villetaneuse.", "section_level": 3}, {"title": "Réseau routier.", "content": "La ville est aisément accessible par deux anciennes routes nationales, qui la relient à l'ensemble du réseau routier du nord de l'agglomération parisienne : Par ailleurs, pour remédier à une déficience de dessertes et d'échanges entre Cergy-Pontoise et le pôle de développement de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, une artère de circulation interurbaine reliant ces deux pôles est programmée depuis de nombreuses années à quelques centaines de mètres au nord de Montmagny, sur la commune de Groslay. Cette voie, dénommée boulevard Intercommunal du Parisis (B.I.P.) ou, plus récemment, avenue du Parisis, doit relier à terme l'autoroute A1 et l'autoroute A104 à l'autoroute A15. La future voie sera reliée à Montmagny par les voies départementales du nord-ouest de la commune.", "section_level": 3}, {"title": "Géologie.", "content": "Les caractéristiques paysagères du territoire communal résultent essentiellement de son sous-sol immédiat et de la géomorphologie locale. Deux unités se distinguent : Ces deux unités correspondent à une succession de couches géologiques formant deux couples de terrains perméables / imperméables : La butte se compose de sables et grès de Fontainebleau (g2b) épais d'une vingtaine de mètres reposant sur les argiles et marnes supragypseuses, marnes vertes, glaises à cyrènes et marnes à huîtres : g1a et g2a épaisses de 15 mètres. Les formations géologiques présentes sur ce secteur renferment également d’importantes masses de gypse. Cette roche sédimentaire est présente sur l’ensemble du massif de Montmorency. Le second ensemble rassemble les terrains localisés sur la partie basse de la plaine, le long du ru des Haras. L’érosion a dégagé les formations géologiques les plus anciennes composées de calcaire de Saint-Ouen et de sables verts. Cependant, la présence de la Seine et du ru des Haras a favorisé le dépôt de remblais et de colluvions. Ces formations superficielles se sont déposées récemment au cours de l’ère quaternaire. Par ailleurs, ce secteur, proche du fleuve, est sous-tendu par un ensemble aquifère important. La plaine centrale magnymontoise repose sur la superposition des sables de Monceau comportant des résidus marneux et de gypse provenant des première, seconde et troisième masses (e7b) sur le marno-calcaire de Saint-Ouen semi-perméable. De ces caractéristiques géologiques découlent plusieurs conséquences ayant des incidences sur la mécanique des sols. La première contrainte correspond à des risques d'effondrement liés à la présence de gypse. Ces risques découlent d'une part de l'exploitation d'anciennes carrières, aujourd'hui abandonnées. Le gypse est, en effet, un des éléments indispensables entrant dans la composition du plâtre. D'autre part, cette roche possède des propriétés favorisant sa dissolution au contact de l'eau entraînant des possibilités d'effondrement. La seconde contrainte correspond, quant à elle, à des risques de tassements différentiels des terrains. Ces risques découlent de la nature même de ces formations superficielles et de leur composition géologique (silt plus ou moins tourbeux bordant les thalwegs et éboulis sablo-marneux dans la plaine centrale). Ainsi, ces formations caractérisées par leur forte compressibilité sont en même temps aquifères, renforçant d'autant plus leur sensibilité à une surcharge pondérale.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et hydrogéologie.", "content": "Le territoire présente une dénivellation progressive du nord vers le sud, des versants du \"plateau de Montmorency\" en direction de la Seine. Trois ruisseaux s'écoulent sur le territoire communal : le \"ru des Econdeaux\" à l'ouest, en limite de Deuil-la-Barre, le \"ru de Deuil\" et le \"ru des Haras\". Chacun des ruisseaux draine les eaux pluviales tombées sur l’emprise de leur bassin versant. Aujourd’hui, compte tenu du développement urbain de Montmagny et des communes environnantes, la plupart des eaux recueillies par ces ruisseaux ont été canalisées de manière à réguler les fluctuations de débits et faciliter le traitement des eaux polluées. Des aménagements complémentaires sont prévus de manière à protéger les zones urbaines concernées par un débordement éventuel de ces rus lors des orages de forte intensité (bassin de retenue - ZAC de la Jonction).", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "La ville st au carrefour de deux départements, la Seine-Saint-Denis et le Val-d'Oise. L'urbanisation des années 1960 et 1970 a cependant plus touché Montmagny que les autres communes de la vallée de Montmorency. Ville du canton d'Enghien-les-Bains, Montmagny se situe dans le département du Val-d'Oise, à une quinzaine de kilomètres au nord de Paris, et à une vingtaine de kilomètres de la préfecture, Cergy-Pontoise. La ville se positionne ainsi dans le croissant urbanisé du Val-d'Oise reliant la ville nouvelle de Cergy-Pontoise à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. au carrefour des liaisons et des grands secteurs de développement du nord de l'agglomération parisienne identifiés dans le schéma directeur de la région Île-de-France révisé en. Le paysage magnymontois a subi de profondes mutations depuis ces quarante dernières années, passant d'une structure rurale à une composition urbaine dense sous l'effet de la pression foncière engendrée par la croissance de la région parisienne. Ainsi l'ancien village qui s'est développé à l'origine autour de la \"rue Carnot\" s'est étoffé à la suite de plusieurs vagues d'urbanisation successives : Un second type de tissu urbain, composé de grands ensembles collectifs réalisés dans les années soixante-dix en centre ville, aux quartier des Lévriers, des Pintars et des Carrières, s'est développé indépendamment des trames urbaines structurant le paysage communal ; leur silhouette est d'autant plus perceptible que le site sur lequel s'est développée la commune est un paysage de plaine. Ces multiples opérations d'aménagement ont accentué la déstructuration de la composition urbaine en perturbant la lisibilité de l'axe majeur nord-sud communal. La superficie des espaces naturels correspond à plus du tiers (35 %) de la superficie totale de la commune. Ces éléments non bâtis du paysage se décomposent en deux ensembles distincts : Le premier rassemble les anciens espaces agricoles, consacrés à l'arboriculture et à présent en friches. Ces zones sont essentiellement localisées sur la partie centrale de la commune à l'intérieur de la plaine sur près de 14 hectares de terrains. Leur position et leur importante superficie leur confèrent un rôle essentiel pour la préservation et le développement futur de la commune. Le second s'organise autour du Domaine régional de la Butte-Pinson, localisé sur une butte-témoin surplombant le nord-est de la commune partagée entre la ville, Villetaneuse et Pierrefitte-sur-Seine. Ce parc de 111 hectares dont 70,5 hectares se situent sur Montmagny, occupe le quart de la superficie communale. d'aménagement progressif, il contribue à la biodiversité et l'agrément des habitants ; il est cependant très marqué par le passage d'un réseau de lignes électriques haute tension très présent dans le paysage local.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2015, il y avait à Montmagny : 91 % de résidences principales, 1,3 % de résidences secondaires et 7,7 % de logements vacants. Les maisons individuelles représentent 41,7 % du parc immobilier magnymontois, les appartements 56,2 % et les autres types de logements 2,1 %. 58,4 % des Magnymontois sont propriétaires, 39,6 % sont locataires et 2,0 % sont hébergés gratuitement. Les logements à Montmagny sont globalement spacieux : les studios et deux pièces sont sous-représentés (8,7 % et 11,4 % du total des logements). \"A contrario\", les 5 pièces et plus représentent 27,7 % du parc immobilier suivis des 3 pièces (26,1 %) et des 4 pièces (26,0 %). Avec 1097 logements sociaux (au ), la ville respecte les dispositions de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains de 2000, qui impose un parc minimum de 20 % de logements sociaux. Le centre-ville de Montmagny fait l'objet d'un projet de renouvellement urbain (2009-2018), impliquant la démolition/reconstruction de sociaux, la création d'équipements publics (places publiques, liaisons piétonnes...) et l'apport de logements diversifiés. Les démolitions de plusieurs bâtiments de logements, situés entre l'église Saint-Thomas et l'hôtel de ville, ont débuté en 2010.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La localité est attestée sous le nom \"Mons Magniacus\" en 1116, \"Mommegina\", \"Mommegnia\", \"Mons menia\", \"Monmagnie\" en 1243, \"Montmeignie\" en 1293, \"Montaigernie\". Le nom de Montmagny fait référence à la butte témoin proche qu’escaladait l’antique chemin conduisant de Meaux (Seine-et-Marne) à Pontoise, mais il s’agit en fait d’une formation médiévale, dans laquelle l’élément \"Magny\" conserve le nom primitif de la localité: nous avons affaire à un domaine gallo-romain (Magniacus), bien à sa place au long de la voie antique. Pour former le gentilé, on s'est servi du toponyme mais en inversant l'ordre déterminé - déterminant qui devient déterminant - déterminé et en ajoutant le suffixe \"-ois\", c'est-à-dire : \"Montmagny\" > \"Magnymont\" + \"-ois\" = \"Magnymontois\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Les plus anciens vestiges sont des haches, un bracelet de bronze et un petit vase datés de l'âge du bronze et découverts dans une carrière de gypse proche du \"Barrage\". Au, une \"villa\" gallo-romaine, malheureusement non localisée, aurait livré de nombreux objets, parmi lesquels une hache en fer en forme de croissant. Le lieu-dit le Camp est évoqué comme rappelant l'emplacement d'un camp romain.", "section_level": 2}, {"title": "Une première attestation moyenâgeuse.", "content": "La première mention du village remonte à 1090 quand Hervé de Montmorency (+ 1094) seigneur de Montmorency et de Marly, \"bouteiller\" de France, accorda à l'abbaye Saint-Florent de Saumur (Maine-et-Loire) la dîme des alleux ou terres libres de Montmagny. En 1184, ses descendants donnèrent des vignes aux chanoines de la collégiale de Montmorency pour qu'ils édifient une église paroissiale à la place de l'ancienne chapelle. Son curé était alors nommé par le prieur de Deuil, lui-même dépendant de Saint-Florent. La charte de 1100 ne fait pas mention d’une église locale à Montmagny. La population devait se rendre à Deuil ou à Villetaneuse qui dispose d’une église dédiée à saint Liphard, un thaumaturge, évêque d’Orléans au VI siècle, chasseur de démons, de dragons. Au XVIII siècle, l’abbé Lebeuf s’étonne de ce patron, que personne ne connaît plus. L’église de Montmagny apparaît en 1173. Les travaux de restauration apportent quelques lumières sur ses origines. La façade ouest présente les traces d’un édifice qui y est accolé. Elle semble être d’origine, au moins partiellement, par sa construction et sa porte basse murée. Elle a été percée par une verrière ogivale, sans pierre de taille. La porte nord de la fin du XVI siècle donne peut-être sur un cloître. Le clocher, extérieur à l’édifice, percé au premier niveau d’un oculus et au second de fenêtres ogivales très primitives, est soutenu aux quatre angles par des contreforts maladroits en retrait à chaque étage. Tout cet ensemble, construit avec des matériaux trouvés sur place, est datable du XII siècle. À l’ouest de l’église existe un « monastère», attesté en 1547 par les stalles à miséricorde conservées dans le chœur. Il ne s’agit pas d’une abbaye ni d’un prieuré, mais les cisterciens de Bonport (Eure) y possèdent des clos de vigne, pressoir et maisons entre Deuil et Montmagny, Comme elle est tenue par un chapelain, elle est probablement annexée à une demeure seigneuriale. Les Bouchard l’ont fait construire et consacrer à saint Thomas de Cantorbéry récemment canonisé. Dans l’acte de fondation, le prieur de Deuil est censé nommer le desservant. Dans la pratique, les Bouchard le choissisent eux-mêmes et le proposent à l’évêque de Paris, dont la juridiction ecclésiastique s’étend sur Montmagny (1173, puis 1184). Cependant, la paroisse ne figure pas dans le pouillé parisien des XIII et XIV siècles.", "section_level": 2}, {"title": "Les seigneurs de Montmagny.", "content": "La commune fut citée pour la première fois en 1291 dans un acte de Mathieu IV de Montmorency (1270-1304). En 1369, l'aveu rendu aux Montmorency pour le \"bois Richebourg,\" qui couvrait la butte et tout le vallon « au bas de la montagne », mentionnait un manoir avec dépendances. Les premiers seigneurs de Montmagny à proprement parler n'apparurent qu'au. Il appartenaient à une famille de magistrats tourangeaux : Jacques Huault (1441-1495) épousa la petite-fille de Jean de Villiers-Adam et se fit appeler « seigneur de Montmagny » mais ce n'est qu'en 1546 que son petit-fils Louis Huault († 1576) prêta hommage aux Montmorency. Le représentant le plus célèbre du lignage est Charles Huault de Montmagny (vers 1583-vers 1653), chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, premier gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France de 1636 à 1648. Les pierres tombales d'Adrien Huault (1620-1699) et de son fils Michel Louis († 1676) sont exposées dans la nef de l'église avec celle d'un couple de vignerons.", "section_level": 2}, {"title": "Le château de Montmagny.", "content": "Le château occupait l'angle des \"rues Pelletier\" et \"de la Jonction.\" Au, il passa entre les mains de plusieurs grands bourgeois. Le corps de logis principal, auquel on accédait par un perron, était flanqué à l'est d'une petite aile et, à l'ouest, d'une autre plus importante à laquelle s'adossaient des dépendances. Il comportait des bureaux et des pièces de réceptions, douze chambres réparties sur trois étages avec cinq garde-robes et cabinets, une chapelle avec sacristie, des écuries, une forge, une foulerie, une loge pour le concierge, une basse-cour, une resserre, la maison du jardinier et le pavillon du potager, etc. Ses jardins à la française étaient baignés par le \"ru des Haras\". Déclaré bien national à la Révolution, il abrita un hôpital entre et. Ce château fut ensuite détruit à la Révolution. Il en reste cependant une trace avec le plan de l'Intendance. puis fut démoli. Une de ses grilles se trouve aujourd'hui au centre hospitalier de Carnelle à Saint-Martin-du-Tertre. Un château occupait le centre du bourg. Il fut édifié par un seigneur Huault (gouverneur de la Nouvelle-France et fondateur de Montmagny au Québec) au. Le château changea plusieurs fois de propriétaires. On relève les noms de Toume de Richebourg, d'Arboulin (« pourvoyeur de la bouche du Roi », en vin de Montmagny), Malebranche (frère du philosophe) et enfin Chavaudon de Saint Maure. Les activités viticoles et maraîchères constituent l'économie principale de la commune. Le, le Tiers État rédige son cahier de doléances, composé de 27 articles. Les Prussiens mirent le village à sac en 1814-1815. Au, les activités viticoles sont encore importantes et couvrent une part importante du territoire. Charles Lefeuve évoque \"le vin cuit au sortir du pressoir et qui a un air de ratafia\". Les vignes étaient plantées notamment sur le coteau du Bois de Richebourg. Elles vont régresser progressivement au profit de vergers et d'activités maraîchères. Des entreprises s'y installent, notamment des carriers qui exploitaient la pierre à plâtre, mais également une distillerie et une fabrique de pianos (M. Prilipp qui demeurait avenue des Tilleuls), aujourd'hui disparues. La est marqué par l'arrivée du chemin de fer avec deux gares qui desservent la commune, celle de Deuil-la-Barre en limite communale et celle d'Epinay-Villetaneuse. En 1898, l’abbés Léon et Théodore Garnier achètent un ancien rendez-vous de chasse des ducs d’Enghien derrière l’actuelle mairie, pour en faire une maison de retraite pour prêtres âgés. En 1908, l'établissement change d'affectation pour devenir un séminaire des vocations tardives qui fonctionnera jusqu'en 1970 pour être ensuite racheté par la commune. Au, il faut noter la présence de nombreuses guinguettes sur la Butte-Pinson, située à la limite de Montmagny et de Pierrefitte-sur-Seine. Est aussi créée avant la Première Guerre mondiale rue Carnot une usine de fabrication \"d'articles de Paris\" qui sera dirigée par Joseph Tassel. Cet établissement prendra le nom de LEVILLE. Il a été reconstruit après un incendie et sert à ce jour de garage aux ateliers municipaux. Ancien combattant de la guerre 1914-1918, pacifiste, il contribue à la diffusion de l'espéranto et est aussi membre actif du Sillon. Il sera nommé maire de la commune par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale en raison de sa connaissance de la langue allemande. Il porta l'étoile jaune par solidarité envers les Juifs. Du 20 au, Montmagny est protégée et sert de cantonnement au du de fusiliers marins, basé à Lorient et commandé par le capitaine de vaisseau Varney, l'amiral Ronarc'h étant le chef de la brigade de fusiliers marins. Début, Montmagny est protégée par le de fusiliers marins ; les officiers logent au presbytère de Montmagny occupé alors par le supérieur du séminaire. En 1926-27, la chapelle Sainte-Thérèse, 242 rue d'Épinay (classée monument historique par arrêté du ) est construite par l'architecte Auguste Perret dans le sud de la commune alors en pleine urbanisation, elle consiste de béton armé comme matériau principal sur le modèle du Raincy. L'activité économique est largement orientée vers l'approvisionnement en fruits et légumes frais de la capitale grâce aux nombreux maraîchers. Au milieu du se développe aussi des vergers de pommes, de poires et de cerises. Entre les cerisiers, sont cultivées les pivoines. Les premières pommes golden de la région parisienne sont récoltées à Montmagny sur des pommiers importés des USA par Jacques Ferté qui a à l'époque des liens avec la famille Tassel. Il reste de cette tradition maraichère par exemple une variété cultivar de pissenlit dit \"pissenlit vert de Montmagny\". A vécu à Montmagny où sa mère, institutrice, résida jusqu'à la fin, André Peytavin (1926-1964). Scientifique de haut niveau, il milite aussi au sein de la section étudiante du Mouvement républicain populaire (MRP) de Marc Sangnier fondateur du Sillon. Il devient le secrétaire général de la Fédération d'Afrique noire de la section étudiante MPR et se rend alors à Dakar où il va prendre la direction du laboratoire de biochimie physiologique et médicale au Laboratoire fédéral de l'élevage, mais s'éloigne bientôt de la recherche pour se consacrer à l'action politique et à l'engagement catholique. Il est élu secrétaire général de la fédération MRP de l'Afrique-Occidentale française (AOF). Ce scientifique d'origine roumaine va devenir le premier ministre de l'économie du Sénégal lors de l'indépendance et sera à ce titre surnommé le \"nègre blanc\". Il décède en 1964 pour des raisons incertaines (maladie ou assassinat?). Le président L.S. Senghor lui fait des funérailles nationales et donne son nom à l'une des plus grandes artères de Dakar et à au premier lycée de la capitale.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Antérieurement à la loi du, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Val-d'Oise. Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Montmorency, année où elle intègre le canton d'Enghien-les-Bains. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Deuil-la-Barre. Montmagny fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune de Montmagny qui avait intégré en 2000 la communauté d'agglomération Val de France a rejoint le, à la suite de l'élection d'une nouvelle équipe municipale, la communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM). Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France pour former, le la Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency, dont la commune est désormais membre.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Petite enfance.", "content": "Les structures « petite enfance », chargées d’accueillir les très jeunes enfants de 3 mois à 3 ans, sont au nombre de quatre sur Montmagny : une crèche collective, une crèche familiale, une halte-garderie, un relais d'assistantes maternelles (RAM). À ces équipements municipaux, il convient de signaler la présence d’une structure de protection maternelle et infantile (PMI) dépendante du conseil général du Val-d’Oise ; cette PMI accueille principalement des enfants de Montmagny et Groslay.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Montmagny compte sept écoles maternelles et élémentaires regroupées en quatre groupes scolaires : Pour l’année scolaire 2008-2009, les écoles pré-élémentaires et élémentaires de Montmagny rassemblent. 662 sont inscrits dans les quatre écoles maternelles de la commune tandis que le solde, soit 1047 élèves, se répartit dans les quatre écoles primaires. L’analyse de la répartition géographique des effectifs scolaires montre le poids des groupes scolaires Frères Lumière et des Lévriers dans l’organisation de la carte scolaire communale. Ces deux établissements regroupent près de 65 % de la totalité des élèves inscrits en maternelle et de ceux recensés dans les écoles élémentaires. Deux collèges, situés le long de l’axe structurant nord-sud, rassemblant près de 1131 élèves pour l’année scolaire 2008-2009, sont recensés sur Montmagny : Le lycée intercommunal Camille-Saint-Saëns rassemble les effectifs lycéens des communes de Deuil-la-Barre, Groslay, Montmagny et Saint-Brice. Ouvert depuis la rentrée scolaire 1995-1996,, soit légèrement plus que sa capacité totale théorique initialement fixée à 1200 places. Vingt-quatre classes dispensent des enseignements généraux de la seconde à la terminale ainsi que des enseignements supérieurs dans le cadre de BTS. Localisé près de la gare de Deuil - Montmagny, il bénéficie, en outre, d’une bonne accessibilité par les transports en commun (bus 256/337, Ligne H).", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La géographie des équipements sportifs magnymontois montre une forte concentration des installations en centre-ville sur le complexe multisport \"Charles-Grimaud\" situé le long des rues Pelletier et de Villetaneuse. Ce complexe regroupe à la fois des équipements de plein air et d’intérieur. D’une superficie totale de, le stade municipal comprend un terrain de football en herbe pour les compétitions et un terrain stabilisé (transformé en synthétique durant l'été 2009), une piste d’athlétisme, entièrement rénovée en 2001, trois courts de tennis de plein air et trois d’intérieur, un cours de padel-tennis (nouveauté 2016), une salle omnisports sur deux niveaux de surface totalisant quelque (trois salles distinctes permettent de pratiquer de nombreux sports d’intérieur), skatepark et un plateau polyvalent réalisés en 2005 pour une surface de. Les équipements sportifs présents sur le stade municipal sont complétés :", "section_level": 2}, {"title": "Équipements culturels.", "content": "En centre-ville, l’ancien séminaire devenu Pôle Culturel Pergame regroupe l’école municipale des Musiques et de Danse et certains cours et ateliers dispensés par le centre culturel ainsi qu'une médiathèque municipale qui remplace depuis la bibliothèque associative. Les équipements associés aux manifestations culturelles sont au nombre de trois : la salle des fêtes, la chapelle de l’ancien séminaire qui accueille des manifestations ponctuelles (expositions de peintures, de photos, etc.) et la chapelle Sainte-Thérèse ainsi que l’église Saint-Thomas qui accueillent les concerts de musique classique ou les récitals organisés par le service culturel de Montmagny.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Le revenu fiscal par ménage est nettement plus faible à Montmagny que dans les autres communes de la communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM) ainsi que par rapport à la moyenne du Val-d’Oise et de l’Île-de-France. Ainsi, selon l’INSEE, la valeur médiane des revenus fiscaux des ménages en 2005 est de pour Montmagny contre pour l’ensemble de la CAVAM, pour le Val-d’Oise et pour l’Île-de-France. Il convient toutefois de faire une distinction entre le nord et le sud de la ville, le sud étant nettement plus aisé. . Ces unités économiques sont principalement de petites entreprises (P.M.E. - P.M.I.) industrielles ou de services.. Ces dernières se localisent principalement sur la partie méridionale du territoire communal, le long des principales voies de circulation (rue Jules-Ferry et rue d’Épinay) ou près de la Gare d'Épinay - Villetaneuse sur le \"Parc Technologique de Montmagny\". Elles emploient environ. La communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), qui a fusionné en 2016 dans la communauté d'agglomération Plaine Vallée, dont l'une des principales compétences est le \"développement économique\" a construit une \"Pépinière d'entreprises\", comprenant quarante bureaux et trois ateliers locatifs. La nouvelle structure d'environ, opérationnelle depuis 2012 encourage la création d'entreprises, en profitant de sa proximité avec l'Université Paris Nord (Institut Galilée comportant de nombreux laboratoires de recherche scientifique). Plus généralement, l'activité économique connaît un renouveau sur le site du \"Parc Technologique de Montmagny\", alors que les activités dispersées sur le reste du territoire ont tendance à décliner.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La chapelle Sainte-Thérèse située au 242 rue d'Épinay est le seul monument historique de la commune. Elle fut classée monument historique par arrêté du. Construite par Auguste Perret en 1926-27 dans le sud de la commune alors en pleine urbanisation, elle consiste de béton armé comme matériau principal. Grâce à l’emploi du béton et à la répétition des éléments coulés à l’avance dans un nombre limité de moules, la chapelle peut être construite pour un prix relativement bas. Elle mesure de long, de large et de haut, le clocher atteignant quant à lui. La superficie au sol représente, occupée pour l'essentiel par la nef. Elle ne comporte qu’un petit nombre de points d’appui constitués par huit colonnes réunies par des poutres qui servent de chaînage. Les parois de la nef sont constituées d’un treillis en béton armé à mailles carrées remplies de formes géométriques variées : cercles, triangles et surtout croix. L’ensemble forme de véritables verrières qui donnent une impression de légèreté et qui offrent à la nef un éclairage à la fois clair et coloré (bleu et jaune). La chapelle est couverte d’une voûte plate très mince qui constituait en 1927 l’une des caractéristiques remarquables et innovantes de cette construction. Situé en saillie de la façade principale, le clocher est de section carrée. Il repose à l’avant sur deux piliers principaux, et en arrière sur une poutre maîtresse qui en reporte la charge sur les colonnes latérales de la nef. La partie supérieure du clocher est composée de lames de persienne en béton armé. Les bénitiers, les fonts baptismaux, l’ancienne grille du chœur (aujourd’hui disparue) et la balustrade de la tribune ont été construits en ciment armé et comportent des forment ajourées reprenant les motifs des verrières. Le décor intérieur est de Valentine Reyre. La fresque murale ornant le fond du chœur était composée à l’origine de trois panneaux peints, d’un entourage composé de carrés décorés et d’un fond bleu avec inscriptions sur feuillage jaune. Aujourd’hui partiellement masquée, elle représente dans sa partie centrale la Crucifixion du Christ et sainte Thérèse au pied de la croix. En 1937 seulement, l'artiste réalisa les quatorze stations du chemin de croix On peut également signaler :", "section_level": 2}], "src_summary": "Montmagny est une commune du département du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, en France. Ses habitants, au nombre de en, se nomment les Magnymontois(es).", "tgt_summary": null, "id": 2381123}
{"src_title": "Michel Meyer (philosophe)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Pensée.", "content": "Élève de Chaïm Perelman, dont il a contribué à faire connaître la pensée, Michel Meyer a également consacré des travaux à la philosophie analytique, à Kant et à l'ontologie. À travers son approche problématologique, Meyer s'est également intéressé aux problèmes posés par l'esthétique et, en particulier, la littérature. Dans la même perspective, il propose également de comprendre la réalité en l'intégrant dans la dynamique (rhétorique) question/réponse qu'il place au centre de la problématologie et, plus largement, de la philosophie.", "section_level": 1}, {"title": "\"De la problématologie: philosophie, science et langage\".", "content": "\"De la problématologie: philosophie, science et langage\" de Michel Meyer est l’œuvre inaugurale et finale du paradigme problématologiste des sciences humaines, culminant et substituant le postmodernisme, le poststructuralisme, la phénoménologie et la critique, œuvre dans laquelle l’auteur interroge le questionnement par si même. Il part de la crise actuelle de la philosophie qui le conduit au « dialogue constant » avec Platon, Aristote, René Descartes, Martin Heidegger et Ludwig Wittgenstein, entre autres. Ce dialogue est motivé par des questions qui « font partie intégrante de cette pensée que » Meyer appelle « ‘’problématologie’’ et qui n’est rien d’autre que l’étude du questionnement ». Son problème de base est, d'une certaine manière, que « depuis Descartes, le fondement était l’homme vu comme un sujet qui instaurait, par sa liberté, ses normes d’action comme son savoir, c’est-à-dire les conditions d’accès à l’objet ». Selon l’auteur, avec « Karl Marx, Friedrich Nietzsche et Sigmund Freud, cette conception de l’homme, donc du fondement, perd toute légitimité ».", "section_level": 1}, {"title": "Structure.", "content": "Dans le chapitre 1, Meyer se pose la question : « Qu’est-ce qu’un problème philosophique? » Il traite le nihilisme intellectuel dans l’époque contemporaine, la question ontologique de l’Être ou le pensable impossible, la problématisation philosophique comme logologie, la dissolution comme résolution des problèmes insolubles chez Wittgenstein, Moritz Schlick e Rudolf Carnap, la dissolution de problèmes chez Henri Bergson et Paul Valéry, le paradoxe du silence chez Wittgenstein ainsi que la relation entre « question » et « système ». Dans le chapitre 2, Meyer écrit sur la relation entre dialectique et interrogation. Il commence par la dialectique chez Socrate et le rôle de l’interrogation dialectique dans les dialogues aporétiques. Ensuite, il aborde « la dialectique et la méthode par hypothèses comme réaction au ‘’logos’’ socratique », la relation entre dialectique, analyse et synthèse, « la question de l’être ou le déplacement du problème de la question à celui de l’être, la relation entre dialectique et logique, « la mort du questionnement comme constituant et ses conséquences sur le destin de la pensée occidentale », « l’analyse et la synthèse comme réducteurs problématologiques primaires dans la tradition occidentale », « la fracture aristotélicienne de la dialectique », « la question des principes » ou la question si Aristote a réussi, ou non, l’autonomisation du déductif, la dialectique d’Aristote en tant que théorie du questionnement, et, finalement, la question sur comme la « question de l’être » se fait « être de la question », ce qui pourrait être interprété comme critique de la pensée phénoménologique. Dans le chapitre 3, intitulé « De la rationalité propositionnelle à la rationalité interrogative », Meyer travaille sur la « crise de la raison », « la crise cartésienne et l’héritage contemporain », la relation entre « questionnement et historicité, la relation (?) entre historicité et histoire de la philosophie (« un présupposé qui dérive »), une relation (?) entre Aristote et Descartes, « l’analyse et le doute chez Descartes », « le ‘’cogito ergo sum’’ comme déduction problématologique » et, finalement, la transition(?) de « l’inférence analytique à l’inférence problématologique ». Le chapitre 4 est dédié à des méditations sur le ‘’logos’’. La méditation aborde « la question du ‘’logos’’ soi-même, passe par la 2 « méditation » sur « l’explicitation des problèmes à l’apparaître du monde », la sur la relation(?) entre dialectique et « rhétorique comme implication d’autrui », et, finalement, la sur « la question du sens ou le sens comme question ». Dans le chapitre 5, Meyer va de « la théorie à la pratique, en questionnant « l’argumentation et la conception problématologique du langage ». Dans le chapitre 6, Meyer défend une « conception intégrée du sens », « du littéral au littéraire ». Dans ce chapitre, l’auteur réfléchit sur la signification et les conditions de ce qu’on pourrait appeler vérité, les restrictions et la « critique de la théorie propositionnelle de la signification, « les principes d’une théorie unifiée du sens », « le sens dans la théorie de la littérature », la relation(?) entre « sens littéral et sens figuré », « la conception problématologique du sens de la phrase et du texte, et, finalement, « la loi de complémentarité comme principe de base de la rhétorique littéraire ». Le chapitre 7 traite (de) la « transition »(?) du savoir à la science. Meyer écrit sur « la conception classique de l’épistémè », la relation entre expérience, causalité et interrogation (où il essaie de supérer le « synthétique ‘’a priori’’ »), les propriétés de la démarche scientifique, et, finalement, la construction des alternatives, où il essaie de rendre conte de la « transition »(?) de la causalité à la relevance comme critère d’experimentalité. Dans la conclusion de l’œuvre, Meyer se pose la question : « Peut-il encore y avoir une métaphysique? », où il conclut que, de « la science à la pensée commune, du langage à la littérature, le problématique nous oblige sans cesse à être un questionneur engagé ».", "section_level": 2}, {"title": "Principaux mécanismes de la théorie du questionnement.", "content": "L'émergence de la théorie du questionnement ou problématologie est au cœur même de l'œuvre (\"Questionnement et historicité\", \"De la problématologie\") de Meyer. La philosophie est un questionnement radical. Ce questionnement radical amène des réponses qui soulèveront d'autres questions. Par exemple, la réponse « Oui, demain je viens à l'université » est une réponse à une question précise comme : « Demain, venez-vous à l'université? ». Cependant, rien ne nous interdit par rapport à cette réponse de nous interroger sur ce qu'est l'université. La question n'est certes pas posée, mais est pourtant implicitement présente : c'est ce que Michel Meyer appelle « l’effectivité » du questionnement ou encore « dérivée » du questionnement. Car la question ne se pose pas, mais elle est pourtant envisageable effectivement. De ce principe, l'on en déduit que tout fait est hors question. Ainsi « Kant est l'auteur de la \"Critique de la raison pure\" » est un fait hors question, car, d'une part, cette phrase est affirmative et non interrogative, et, d'autre part, elle apporte une réponse. Cependant, rien ne nous oblige à rester de marbre à ce fait. On peut l'interroger : qui est Kant? Qu'est-ce que la \"Critique de la raison pure\"? Ce type d'interrogation permet de dévier sur des phrases manipulatrices, rhétoriques, qui mettent en tension l'aspect de réponse ou de question. Reculons encore un peu dans la théorie du questionnement. X est ce à quoi je suis en train de penser. Il est, pour vous, indéterminé. Devinez. Au départ, mon X est indéterminé, et, à côté de ce X indéterminé s'additionne le champ des surdéterminations, c’est-à-dire l'ensemble des réponses possibles à ce qu'est mon X en tant qu'il est indéterminé. Une catégorie ou un interrogatif peuvent réduire le champ des surdéterminations, auquel cas X est un peu moins indéterminé tout en l'étant encore malgré tout. Attribuons une catégorie à X, par exemple : courageux. En qualifiant mon X indéterminé de courageux, nous réduisons le champ des surdéterminations en déterminant l'objet même de notre interrogation davantage. Car si X est courageux, il ne peut pas ne pas l'être et nous justifions le principe de non-contradiction. De même, il est possible que X soit un homme (disons « être humain ») ou un non-homme, reste à vérifier. Ce sont des « questions rhétoriques ». En affirmant un nombre déterminé de déterminations nous parviendrons à identifier X. L'utilité d'un tel problème, d'une telle approche, se situe dans les manipulations excessives et intentionnelles des individus peu scrupuleux. « N'est-il pas malhonnête? » met en tension l'aspect de réponse et de question. Pourquoi? Car cette phrase est une question, mais force la réponse dans le sens de l'émetteur. Cette mécanique philosophique est le nœud même de la problématologie. Tout individu qui parvient à poser les bonnes questions et surtout, à mettre en question plutôt qu'à mettre en réponse, parviendra à distinguer l'essentiel de l'accessoire, à maintenir une sérénité constante et optimale au sein même de son existence, à jouir d'un ordre un peu plus adéquat en privilégiant le qualitatif et non le quantitatif, parce qu'au fond, c'est bien de cela qu'il s'agit : questionner les solutions et guider son existence dans la voie la plus juste possible.", "section_level": 1}, {"title": "Questionner le questionnement.", "content": "Comment la pensée de ce qui semble bien être le problème même de son instauration? Selon l’auteur, « Elle l’a fait selon deux ordres, ce qui pour lequel ce qui est premier l’est effectivement, sans qu’on le sache nécessairement pour autant et celui par lequel on finit par le reconnaître comme premier, un ordre de l’être, du réel, des choses, de leur agencement ou de leur synthèse, qui s’oppose ainsi à celui de la pensée, du savoir, de l’apparaitre et de l’apparence ». Dès lors, dans la question du point de d épart, il faut en arriver à distinguer la question de ce qui est premier dans son « effectivité », l’effectivité du questionnement ne nous enferme pas dans le répondre. Le reconnaître comme premier n’est en rien égal à l’apparaitre ou l’apparence. L’être n’est pas le paraître. Seulement, définir l’être, c’est à nouveau se placer dans une situation problématique car dès qu’on l’énonce, ce dernier s’effrite. En effet, parler de l’être, c’est déjà surfer sur l’étant, ce que nous rejetons pour l’instant. Si l’on applique cet exemple à l’axiome, on dira qu’il est premier du point de vue de l’enchainement des vérités elles-mêmes mais, et c’est là le problème, c’est qu’il est dernier dans la connaissance de cet enchaînement. Enfin, tout axiome soulève des questions premières. Déjà Kant, dans la critique de la raison pure avait soulevé, bien avant la phénoménologie, ou même le célèbre « être et le néant » de Sartre, le problème de l’être et de l’étant. Le noumène de Kant est assimilable à l’être, l’inaccessible du monde réel car toute subjectivité – fût-elle humaine – empêche d’accéder à ce réel, cette forme de vérité. Phénomène, par contre, pour Kant, c’est une forme d’étant, celui que nous côtoyons tous les jours. Comment se fait-il que pour un problème où un fait identique - « un réel » - il y ait une multitude d’interprétations et de supputations : l’étant, ce que Kant appelle phénomène. Le noumène est inaccessible, le phénomène est ce qui se manifeste à nous au travers de notre interprétation, d’où la naissance d’éventuels conflits. Citons Michel Meyer : « Être et étant, noumène et phénomène, idée ou essence et chose sensible, dialectique de la « phénoménalisation » : les langages philosophiques n’ont pas manqué pour cerner cette identité qui est une différence ». La même chose, le même fait pose donc d’énormes questions dans le conflit des interprétations subjectives. Nous l’avons vu, puiser une solution dans le réservoir de l’histoire de la philosophie nous renverrai irrémédiable à la question du point de départ, comme à quelque chose de plus premier. On conclura qu’il y a bien une solution. « Mais laquelle? Qu’y a-t-il dans cette question sinon une interrogation? Quoi de plus premier dans la question du point de départ que le questionnement même? » Le questionnement est la seule réponse possible et toute remise en question de celui-ci reconduirait cette réponse. Réfuter ce système philosophique, c’est justement le rendre encore plus légitime, car par toute dialectique apportée, il y a mise en question, dès lors, Michel Meyer est accrédité. Questionner le point de départ s’avère ainsi questionner le questionnement. Toute question est, en tant que question, révélatrice du questionnement, mais elle n’en parle pas directement, ce qui nous amène à ne pas savoir expressément quoi lui demander. Évidemment, toute question peut faire l’objet d’interrogations. « Que faites-vous demain? » est une question que l’on peut elle-même questionner soit sur la formulation soit en précisant la « nature » de demain. « Questionner le questionnement n’est donc pas s’interroger sur ce qu’est ce questionnement car cela présupposerait un être du questionnement, voire une essence, alors même que son « énigmaticité » est présentement notre objet ». Depuis que nous questionnons donc la question du questionnement sur le questionnement même, nous pouvons nous interroger sur une problématique. Le questionnement est-il devenu notre « objet » comme le questionneur pourrait en être le « sujet »? Ceci n’est pas tout à fait correct dans la mesure où le questionnement n’est pas là, présent, à disposition, en face de nous, mais qu’il se déploie à partir de l’interrogation même qui est faite à son propos. Pour rappel, « ce qui » ou ce que » qui est en question ne se dissocie pas du processus de questionnement.", "section_level": 2}, {"title": "Ordre des réponses et différence « problématologique ».", "content": "Comment trouver des réponses à la question du questionnement tout en y tombant pas dedans. Toutes nos propositions sont des réponses. Pour celui qui questionne, tout jugement proféré est réponse. Or, depuis le début de l’ouvrage nous avançons proposition sur proposition. Devant un tel problème, il faut trouver un système qui va maintenir un écart entre l’ordre des réponses et le questionnement même. Cet écart, cette différence entre les questions et les réponses se traduira, pour Michel Meyer, par différence problématologique. « Notre questionner en se révélant répondre affirme du même coup le questionnement comme constitué par la différence du questionner et du répondre ; il est cette différence. Questionner le questionnement devient alors la penser en tant que telle. C’est répondre sur l’articulation du penser à partir du questionnement. Nous l’appellerons la différence problématologique ». Ainsi, la problématologie est la théorie du questionnement. Mais que nous apporte-elle au juste? Pour cela, il faut maintenant élucider les différents concepts et conceptions qui s’y rattachent, et, le mérite de l’auteur est d’avoir su théoriser philosophiquement cette situation-problème qui est plus que quotidienne. La théorie du questionnement renferme une première explication sur ce qu’est ce que Michel Meyer appelle la Différence Problématologique. La différence problématologique est la différence entre les questions et les réponses, entre le questionner et le répondre. Cette différence doit être maintenue pour qu’il y ait équilibre entre toute question et toute réponse, autrement dit, que chaque question trouve réponse à sa question. Prenons deux exemples pour élucider l’importance de cette différence. Le premier sera très concret : prenons, la multitude de problèmes de sociétés qui se développent aujourd’hui. Notre univers économique, sociétal, politique est soumis à d’importantes pressions car ils ne savent pas répondre aux diverses demandes - questions – des citoyens. Là où, avant, il y avait réponse, nous sommes réduit à un état de problématique. Or, et nous l’avons déjà exposé, l’homme n’aime pas le problématique, il veut des certitudes. Les questions se démultiplient et les réponses deviennent insuffisantes. Les réponses qui étaient réponses deviennent des réponses problématiques, ce que Michel Meyer appelle réponse problématologique. La réponse problématologique est une réponse problème, c’est-à-dire une réponse qui pose problème.", "section_level": 2}], "src_summary": "Michel Meyer, né le, est un philosophe belge, professeur à l'Université libre de Bruxelles et à l'Université de Mons. Sa réflexion porte principalement sur la rhétorique à laquelle il a contribué par l'introduction d'une approche de l'argumentation qu'il nomme la « problématologie ». Il est économiste de formation, maître ès arts (Johns Hopkins, États-Unis), licencié et docteur en philosophie (1979).", "tgt_summary": null, "id": 124683}
{"src_title": "Communauté de communes du Pays du Vermandois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "En 1984 est créée une association de développement local, la CADRE, qui rassemble 49 communes et est destinée à favoriser leur développement équilibré. En 1986, elle contractualise avec la région Picardie pour mener ce développement, et en 1988, met en place des ateliers pédagogiques personnalisés. Elle lance à la même époque une opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH). Cette association est à l'origine de la création en 1990 du syndicat intercommunal d'aménagement, de recherche et d'étude du Vermandois (le SIADRE), qui la remplace et poursuit les actions engagées à travers notamment du fond de féveloppement local du Conseil régional de Picardie en matière de développement économique, de l'équipement des communes, de l'animation, du développement touristique, de la formation/insertion et de l'habitat. Afin de poursuivre et de développer l'action engagée, les communes se regroupent au sein de la \"communauté de communes du pays du Vermandois (CCPV)\", créée par un arrêté préfectoral du. En 2010, la commune d'Holnon adhère à la communauté de communes.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Le Pays du Vermandois regroupe les communes des anciens cantons de Canton de Vermand, Bohain et du Catelet. L'intercommunalité est essentiellement constituée de villages : seuls cinq communes dépassent mille habitants, dont deux sont des bourgs-centres qui dépassent.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "En 2020, l'intercommunalité est composée des 54 communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est à Riqueval, RN 44, Maison de Pays.", "section_level": 2}, {"title": "Élus.", "content": "La communauté de communes est administrée par son conseil communautaire, composé en 2018 de 77 conseillers municipaux représentant chacune des communes membres, répartis comme suit en fonction de leur population : - 11 délégués pour Bohain-en-Vermandois ; - 6 délégués pour Fresnoy-le-Grand ; - 3 délégués pour Beaurevoir, Holnon ; - 2 délégués pour Étreillers, Gricourt, Seboncourt et Vermand ; - 1 délégué et son suppléant pour les autres communes. Afin de tenir compte des évolutions démographiques, la composition du conseil communautaire est modifié à compter des élections municipales de 2020 dans l'Aisne et est porté à 83 membres répartis de ma manière suivante : - 10 délégués pour Bohain-en-Vermandois ; - 5 délégués pour Fresnoy-le-Grand ; - 2 délégués pour Beaurevoir, Bellicourt, Brancourt-le-Grand, Étaves-et-Bocquiaux, Étreillers, Gouy, Gricourt, Hargicourt, Holnon, Lehaucourt, Montbrehain, Prémont, Savy, Seboncourt, Vermand ; - 1 délégué ou son suppléant pour les autres communes. À la suite des élections municipales de 2014 dans l'Aisne, le nouveau conseil communautaire a réélu son président, Marcel Leclère, maire de Bellicourt, et ses sept vice-présidents, qui, en 2019, sont : Le bureau, qui est l'exécutif de l'intercommunalité, est constitué pour la mandature 2014-2020 du président, des 7 vice-présidents et de 14 autres conseillers communautaires.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des présidents.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité. Elle perçoit également une redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM), qui finance le fonctionnement de ce service public. Elle ne verse pas de dotation de solidarité communautaire (DSC) à ses communes membres.", "section_level": 2}, {"title": "Effectifs.", "content": "Pour exercer ses compétences, l'intercommunalité dispose en 2018 de 79 agents (dont 45 femmes), 5 postes non pourvis et 60 animateurs saisonniers en cours d'année..", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Pays du Vermandois est une communauté de communes française, située dans le département de l'Aisne.", "tgt_summary": null, "id": 1165304}
{"src_title": "Communauté de communes du Pernois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté de communes du Pernois a été créée par arrêté préfectoral du 31 décembre 1993 qui a pris effet le lendemain. Elle rassemble alors les 17 communes d'Aumerval, Bailleul-Les-Pernes, Bours, Conteville-en-Ternois, Floringhem, Fontaine-Les-Hermans, Hestrus, Huclier, Marest, Nedon, Nedonchel, Pernes-en-Artois, Pressy-Les-Pernes, Sachin, Sains-Les-Pernes, Tangry et Valhuon. Un second arrêté du 7 novembre 1994 intègre La Thieuloye à la communauté de communes. Le préfet du Pas-de-Calais avait envisagé en 2011 la fusion des cinq intercommunalités du Ternois : Toutefois, dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité. À l'initiative des intercommunalités concernées, la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de : Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du, et les conseils communautaires et municipaux appelés à donner leur avis sur la fusion. Cette fusion des intercommunalités s'accompagne d'une baisse du nombre de délégués des communes, passant de 27 à 22, au détriment notamment de Pernes (- 2 sièges) et de Floringhem (-1 siège). La majorité qualifiée de ces conseils ayant approuvé ce projet, l'intercommunalité constatant cette fusion est créée sous le nom de Communauté de communes du Ternois par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le.", "section_level": 1}, {"title": "Le territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "La communauté de communes était composée en 2016 des 18 communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes était à Pernes-en-Artois, 7 rue de l'église.", "section_level": 2}, {"title": "Élus.", "content": "La communauté d'agglomération était administrée par son Conseil communautaire, composé de 27 conseillers municipaux pour le mandat 2014-2020 et représentant les 18 communes membres, conformément à la répartition suivant : Le Conseil communautaire du 17 avril 2014 a élu son président, Jean-Paul Hermant, maire de Sains-les-Pernes, ainsi que les cinq vice-présidents du mandat 2014-2020. Il s'agit :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "Les compétences de la communauté de communes du Pernois, c'est-à-dire les domaines pour lesquels elle exerçait les missions de service public qui lui ont été transférées par les communes membres, ont été redéfinies par arrêté préfectoral en date du 14 novembre 2006 :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La Communauté de communes était un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Afin de financer l'exercice de ses compétences, la communauté de communes percevait une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes, sans fiscalité professionnelle de zone (FPZ ) et sans fiscalité professionnelle sur les éoliennes (FPE). Elle collectait également la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), qui finance le coût de ce service public. La zone d'activité légères (ZAL) de la Fontaine bleue, de 7 hectares environ, livrée à l'été 2014 par la communauté, permettra d'accueillir des entreprises.", "section_level": 2}], "src_summary": "La est une ancienne communauté de communes française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais, arrondissement d'Arras. ", "tgt_summary": null, "id": 160823}
{"src_title": "Une confidence de Maigret", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Pharmacien de condition modeste et faible de caractère, Josset est arrivé, grâce à la fortune de son épouse, à occuper un poste directorial important. Depuis quelques années, l'amour passionné que se vouaient les deux époux n'est plus qu'une certaine complicité ; Josset a d'ailleurs une maîtresse : sa secrétaire, la jeune Annette Duché.Le soir du crime, les deux amants ont été surpris par le père d'Annette, venu de Fontenay-le-Comte ; par lâcheté, Josset a promis au père d'épouser Annette. Troublé par cet engagement, il a traîné de bar en bar avant de rentrer chez lui où il a trouvé, dit-il, sa femme assassinée.", "section_level": 1}, {"title": "Pour aller plus loin.", "content": "Amené à interroger Adrien Josset, soupçonné du meurtre de sa femme Christine, Maigret est frappé par l'extrême souci d'exactitude dont témoigne le suspect. Pharmacien de condition modeste et faible de caractère, Josset est arrivé, grâce à la fortune de son épouse, à occuper un poste directorial important. Depuis quelques années, l'amour passionné que se vouaient les deux époux n'est plus qu'une certaine complicité ; Josset a d'ailleurs une maîtresse : sa secrétaire, la jeune Annette Duché. Le soir du crime, les deux amants ont été surpris par le père d'Annette, venu de Fontenay-le-Comte ; par lâcheté, Josset a promis au père d'épouser Annette. Troublé par cet engagement, il a traîné de bar en bar avant de rentrer chez lui où il a trouvé, dit-il, sa femme assassinée. Certain d'être accusé du meurtre, il a pris peur et a attendu plusieurs heures avant d'avertir la police. Quoique tout plaide logiquement contre Josset, Maigret ne peut se faire une opinion au terme de l'interrogatoire, mais il a tendance à croire Josset innocent. La presse à sensation s'empare de l'affaire et dresse l'opinion publique contre Josset. L'annonce du suicide du père d'Annette, « honnête homme déshonoré », et de l'avortement subi par Annette quelques mois auparavant ne fait qu'accroître le climat de haine dont le suspect est entouré. Les lettres anonymes se multiplient, tandis que Lenain, « avocat des causes désespérées », spécialisé dans les procès retentissants, tente de prouver que d'autres individus sont susceptibles d'avoir tué Christine, par exemple ses « protégés », c'est-à-dire les jeunes gens dont elle s'entourait et qu'elle entretenait par besoin de domination. Parmi ces derniers, Maigret recherche en vain un certain Popaul. Josset est jugé ; sa culpabilité paraît évidente, de sorte que l'affaire est réglée rapidement ; Maigret assiste impuissant au procès et entend prononcer la peine de mort. Deux ans plus tard, un mauvais garçon qui s'occupe de traite des blanches apprend au commissaire qu'au Venezuela, un soir d'ivresse, un dénommé Popaul s'est vanté d'avoir assassiné Christine Josset. Mais tout cela est bien vague. D'ailleurs, Popaul existe-t-il vraiment?", "section_level": 1}, {"title": "Aspects particuliers du roman.", "content": "Le récit de l’affaire est une « confidence » faite par Maigret à son ami, le docteur Pardon. Persuadé de l’innocence du condamné, le commissaire raconte son enquête avec amertume ; il met l’accent sur certains problèmes de conscience qu’il a pu rencontrer dans une profession où il est amené, sinon à juger vraiment, du moins à rechercher la vérité et à fournir aux jurés les éléments d’après lesquels ils se feront une opinion. L’affaire évoquée date de plusieurs années.", "section_level": 1}, {"title": "Fiche signalétique de l'ouvrage.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadre spatio-temporel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Espace.", "content": "Paris (Auteuil,avenue Marceau, rue Caulaincourt). Fontenay-le-Comte.", "section_level": 3}, {"title": "Temps.", "content": "Époque contemporaine.", "section_level": 3}, {"title": "Les personnages.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Personnage principal.", "content": "Adrien Josset. Fabricant de produits pharmaceutiques. Marié, pas d’enfants. 40 ans.", "section_level": 3}, {"title": "Autres personnages.", "content": "Christine Josset, née Fontane, épouse de Josset, 44 ans, la victime. Annette Duché, secrétaire et maîtresse de Josset, 20 ans. Martin Duché, père d’Annette, chef de bureau à la Sous-Préfecture de Fontenay-le-Comte.", "section_level": 3}], "src_summary": "Une confidence de Maigret est un roman policier de Georges Simenon publié en 1959. Il fait partie de la série des \"Maigret\". Son écriture s'est déroulée entre les 26 avril et à Noland, Échandens (canton de Vaud), Suisse. ", "tgt_summary": null, "id": 727818}
{"src_title": "Eddie Cano", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Eduard Cano, Jr. naît le 6 juin 1927, à Los Angeles et passera presque toute sa vie. Il est issu d'une famille mexico-américaine modeste de musiciens professionnels : son grand-père a joué avec le \"Mexico City Symphony Orchestra\" et son père est un guitariste \"Basse\". Il commence des études de piano classique à l'âge de 5 ans. Le jeune Cano étudiera ainsi la contrebasse avec son grand-père, tandis que des professeurs d'enseignement musical privé lui apprennent le piano et le trombone. C'est donc tout naturellement qu'il entreprendra des études de musique au Los Angeles City College. Il commence alors à s'intéresser au jazz et décide d'en devenir un musicien professionnel. Un oncle l'initie à la musique de Duke Ellington et ce sera pour lui, en 1943, l'occasion de commencer à travailler dans les bands de boîtes de nuit locales : il y joue à la fois de la musique latine et les nouveaux genres américains de musique dansante. En 1945, il est appelé du contingent, et rejoint les corps armés où il sera assigné à différents groupes de musique militaire. De retour à Los Angeles en 1946, il complète sa formation musicale par 6 mois de cours au conservatoire de Los Angeles. Son parcours musical et sa façon de penser, d'organiser la musique autour de rythmiques exotiques sont similaires au vibraphoniste Cal Tjader et au compositeur chef d'orchestre Les Baxter. Tout comme Cal Tjader, Eddie Cano passera la plus grande partie de la carrière à établir des connexions, des passerelles entre le jazz et les sons latins pour inventer lui aussi le son Latin jazz. Influencé par Noro Morales et Erroll Garner, il développera un style rythmique inimitable, cette dynamique créera chez lui une capacité à entrainer derrière lui toute bande de musiciens prête à jouer. Il débute sur scène à New York en 1948 dans l'orchestre de Miguelito Valdéz venu le chercher à Los Angeles et il possède aussi à cette époque déjà, son propre groupe. Toujours dans New York, on le retrouve à jouer avec les groupes de Tito Puente, Machito, José Curbelo et Noro Morales, qui devient rapidement un ami proche. Il y fera aussi la connaissance de Tony Martinez qui joue de la basse dans le groupe de Noro Morales. Encore autour de 1948, on retrouve la trace d'Eddie Cano dans le quartette du contrebassiste Don Tosti qui comprend Raúl Díaz (batterie/voix), Bob Hernández (saxophone/flûte) et bien sûr Eddie au piano : la formation se produit dans les clubs autour de Central Avenue. Il établit tout aussi rapidement des liens avec Herb Jeffries, un chanteur dont le point fort est d'interpréter des ballades, et avec qui il souhaite travailler durant la prochaine décennie, les années 1950. Ainsi il collaborera avec d'innombrables musiciens parmi lesquels : Bob Romeo, Herb Jeffries, Les Baxter, Jack Costanzo, Cal Tjader, Buddy Collette, Tony Martinez et beaucoup d'autres comme musicien de studio et de scène. De retour à Los Angeles, il entre régulièrement en session d'enregistrements avec Les Baxter en 1952 pour l'album \"Le Sacre du Sauvage\" (Capitol Records), avec Cal Tjader pour les albums \"Ritmo Caliente\" en 1955 et \"Demasiado Caliente\" en 1960 (Fantasy Records), avec Jack Costanzo pour les albums \"Mr Bongo\" en 1955 sur GNP Crescendo Records et \"Latin Fever\" en 1958 sur Liberty Records, avec Buddy Collette pour l'album \"Jazz Heat - Bongo Beat\" en 1961 sur Eros Records, et d'autres. Il réalisera aussi des arrangements de big band pour Cal Tjader durant cette époque. À partir de 1956, grâce à Shorty Rogers qui le présente à la maison de disques RCA Victor, il peut enfin enregistrer ses premiers albums avec Jack Costanzo, Carlos Vidal et Larry Bunker. Et c'est encore Shorty Rogers qui produira ses 3 premiers albums. Eddie Cano avait envoyé une cassette démo maison à Shorty Rogers qui l'a écoutée avec suffisamment d'attention pour avoir envie de le recommander. En tant que compositeur, Cano fait son entrée avec un large répertoire, comprenant ce titre suave « \"Algo Sabroso\" », mais aussi l'amical « \"Cal's Pals\" », l'énergique « \"Watusi Walk\" », et le passionnant « \"Ecstasy\" » (sans parler de « \"Honey Do\" », qui pourrait être une chanson en réponse croisée au titre populaire de Carl Perkins \"Honey Don't\"). Alors que beaucoup de ses pairs sont concentrés et focalisés sur la poussée incomparable des rythmiques latines dans la musique jazz, Cano, lui, semble sciemment ignorer cette composante, et serait même plutôt enclin à souligner avec emphase, un type de structures musicales tour à tour complexes et provocantes, harmoniques et mélodiques associés au jazz moderne. Il écrit aussi quelques compositions reprises par le Tony Martinez Quintet, notamment le titre \"Ican\" dont le final ressemble à s'y méprendre avec du \"Cal Tjader\". Il fera l'objet d'une reprise par le conguéro Poncho Sanchez sur son album \"Bien Sabroso\" (1983). Sortiront \"Cole Porter & Me\" (1956), \"Duke Ellington & Me\" (1957), \"Deep In A Drum\" (1958) et \"Time For Cha Cha Cha\" (1958). Après ces 4 albums chez RCA Victor Records, en 1959, il signe un album réussi chez United Artists Records, \"Cha Cha Cha Con Cano\" et surtout l'album \"Latin Discotheque\" avec la maison Sears Records. L'album est composé de 4 meddley de chansons enchainées à un rythme effréné. Ce disque fera l'objet ultérieurement de plusieurs rééditions sous d'autres labels et avec des titres modifiés. Toujours en 1956, Bob Romeo, flûtiste de jazz lui propose de venir jouer du piano dans son \"Jungle Sextet\" : l'album \"Aphrodisia\" sort chez Sunset Records en version Mono et sera réédité ultérieurement en stéréo chez Omega Records dans la série \"Omegatape\". Courant 1959, Bianchi, connu déjà sous le nom de Bob Romeo fait encore appel ses services pour reformer son \"Jungle Sex-tet\" : Laurindo Almeida à la guitare, Alvin Stoller aux percussions et timbales, Rafael Vasquez Jr. à la contrebasse, Eddie Cano au piano bien sûr et Carlos Videl aux bongos. Ensemble, ils vont enregistrer l'album \"Music to Play in the Dark\" à paraître chez Hi-Standard Records. En 1960, après sa collaboration à l'album \"Demasiado Caliente\" de Cal Tjader, il est rappelé par Tony Martinez, vibraphoniste, compositeur et chanteur pour jouer dans son groupe le temps d'un album et d'une saison de scène, avec Jack Costanzo. Il retrouve ainsi son ami bongocéro pour enregistrer en live au Hollywood's Crescendo club l'album \"Dancing on The Sunset Strip\" à paraître chez GNP Crescendo Records, ce avant d'enchaîner avec le \"Latin All Stars\" de Buddy Collette pour enregistrer \"Jazz Heat - Bongo Beat\", un album paru chez (Crown Records). Toujours en 1960, le 23 juillet, il réalise également une session d'enregistrements en tant que pianiste pour Peggy Lee aux studios de la maison de disques Capitol Records. 1961 sera l'année de sa signature avec Reprise Records, mais plus tard, il se plaindra des contraintes artistiques imposées par ce label avec lequel il est pourtant l'un des tout premiers artistes à avoir signé un engagement. Elle reste cependant la maison de disques pour laquelle il a le plus enregistré. L'album \"Eddie Cano At PJ's\" enregistré en public au club du même nom \"The PJ's\", sort en 1961. Il est produit par Neal Hefti, excellent trompettiste de jazz, compositeur et arrangeur de plusieurs titres à succès de Count Basie dans les années \"cinquante\" et fraîchement reconverti en compositeur et producteur de musique de films, ainsi que pour la télévision. Ce \"LP\" contient le titre \"Laura\" : une composition dédiée à la femme qu'il aime, son épouse Laura, titre qu'il a entièrement composé et enregistré. Le couple se séparera après plusieurs années de vie commune. On trouve aussi sur cet album une version instrumentale du titre \"A Taste of Honey\", succès single américain d'Herb Alpert's Tijuana Brass, Grammy Award de la chanson de l'année en 1965, écrit précédemment par Bobby Scott et Ric Marlow. Suivront sur ce même label \"Reprise Records\", 5 autres albums : \"Here Is The Fabulous Eddie Cano\", \"Cano Plays Mancini\", puis plus tard \"Danke Schoen\" (essentiellement une compilation), \"The Sound of Music And The Sound of Cano\" (un live) et \"Broadway Right Now\" enregistré à New-York. Sans oublier les 7 extraits en EP 45TM / 2 titres qui contribueront grandement à entretenir son succès. L'album \"Cano Plays Mancini\" présente pour la musique de Mancini une formation \"quartet\" assez inédite dans sa forme qui réunit Fred Aguirre à la batterie, Carlos Mejia au conga, Leon Cardenas à la contrebasse et Eddie toujours au piano. Ce choix d'instruments et de thèmes permet à Cano d'imposer une transposition latine jazz de la musique du compositeur. Et, comme le constate Laurence D. Stewart dans son liner-note, nos quatre musiciens chevronnés affirment dans un style épuré toute la musicalité certaine de compositions déjà emblématiques de la carrière de Mancini : ce qui ne serait pour lui déplaire. En 1962, pour coller aux succès récents de ses albums \"Eddie Cano at P.J.'s\" et surtout \"Mucho piano!\" considéré comme l'un des albums de Latin jazz les plus emblématiques, RCA VIctor sort une compilation stéréo des albums enregistrés en mono et intitulée \"The Best Of Eddie Cano '62\", sous-titrée \"His Piano & his Rhythm\". Encore en 1962, année faste pour sa carrière musicale, il rentre en session avec Dean Martin pour enregistrer l'album \"Cha Cha de Amor\" à paraître chez Capitol Records. \"A Taste of Honey\" est nommé en 1963 aux Grammy Awards dans la catégorie \"Best Jazz Performance by a Soloist or Small Group - Instrumental\", aux côtés du George Shearing Quintet, de Charlie Mingus, Bill Evans & Jim Hall, Oscar Peterson Trio et Stan Getz pour \"Desafinado\" qui sera l'heureux récompensé. Arrive 1965, le quartet d'Eddie Cano formé de David Troncoso à la contrebasse, de Fred Aguirre à la batterie, et de Carlos Mejia aux congas et percussions s'entoure des talents du saxophoniste ténor Nino Tempo : ils rentrent en session les 25 et 27 octobre 1965 à Los Angeles pour enregistrer l'album \"On Broadway\" à paraître chez Atlantic Records, début 1966. Le morceau \"For Whom The Bell Tolls\" fera l'objet de 2 prises. De ces 2 sessions, il existe aussi un enregistrement inédit d'un morceau sans titre et un EP 45TM avec les titres \"On Broadway\" et \"For Whom The Bell Tolls\". En 1967, la rupture avec Reprise Records est \"consommée\", et c'est sur Dunhill Records, une division de la maison de disques ABC Records que sort son nouvel album \" Brought Back Live From P.J.'s\" avec l'étiquette \"Eddie Cano & His Quintet\". Il en sera extrait un single \"El Pito\" version tirée du standard \"I'll Never Go Back to Georgia\" et avec en face \"B\" le titre \"The Shadow of Your Smile\". Il s'entourera aussi pendant 4 années des talents du percussionniste et congacéro Gary Cardile. Fin des années 1960 et début des années 1970, Eddie Cano connait les mêmes problèmes que beaucoup d'autres musiciens Latin jazz tel Cal Tjader, ils sont submergés par l'avènement et le déferlement de la musique rock dans toutes ses variantes. Les derniers changements de maisons de disques ne sont pas concluants en termes de succès et il sombre provisoirement dans l'oubli. 1975 marque son retour en studio et sur les devants de la scène. Le vibraphoniste Bobby Hutcherson fait appel à Eddie au piano, pour enregistrer un album qu'il veut très Latin jazz : Montara où l'on retrouve notamment le titre \"Oye Como Va\" composé par Tito Puente et repris avec succès par Carlos Santana. S'ensuivront quelques concerts de tournée. Pickwick Records en profite pour ressortir l'album \"Latin Discothèque\" paru 1959, et précédemment déjà réédité, sous un nouveau titre différent \"The Latin Magic Of Eddie Cano & His Orchestra\" sur son label \"Hurrah Records\". En 1977, sa composition \"Salsation\" est reprise dans la bande originale du film mythique de l'ère disco \"La Fièvre du samedi soir\" (\"Saturday Night Fever\"). Elle est arrangée, interprétée et produite par David Shire. Eddie est tout de même crédité du piano en acoustique sur ce titre. Ce double LP de 17 titres, composé, pour partie essentielle de chansons des Bee Gees, se vendra à 20 millions d'exemplaires à travers le monde, un record qui ne sera battu que 6 ans plus tard par l'album \"Thriller\" de Michael Jackson. Entre 1982 et 1987, Eddie Cano s'implique de plus en plus dans l'éducation de ses congénères : les américains d'origine mexicaine. Il devient régent de l'Université Pan Américaine du Texas (\"University of Texas-Pan American\") où il intervient notamment dans la section \"Histoire & Traditions\". Il est un reflet emblématique de la prédominance de la population mexicano-américaine au sein du campus durant les années 1970 / 1980. Mais petit retour en arrière, où l'on note qu'il s'est toujours impliqué dans l'éducation des enfants de manière discrète depuis le début des années 1960 : il a même réalisé une adaptation de l'un de ses albums qui est devenu \"A Taste of Education Kids\". Cette série bilingue de disques LP d'éveil musical est à destination des enfants afin de leur faire découvrir notamment les sonorités du Latin jazz. Et d'ailleurs en 1966, pour cet engagement éducatif, il reçoit le second « \"Outstanding Service Award\" » d'une remise de prix officiée par un groupe d'organisations communautaires mexico-américaines qui ne s'y trompe pas. On retrouvera cet engagement en filigrane de sa carrière jusqu'à la fin de sa vie, même pendant les difficiles années 1970, où le Latin jazz et le style \"latin\" ont beaucoup perdu en influence et en succès, avec la montée en puissance du rock, côté musique et du disco, côté danse. Avec le retour de la Salsa dans les années 1980, il devient le premier président de l'« Hispanic Musicians Association (HMA) of Los Angeles Big Band » en juillet 1987, mais il décède subitement d'une attaque cardiaque le 30 janvier 1988 à Los Angeles, n'ayant pas vraiment le temps de réaliser ce dernier projet qui lui tenait à cœur et d'explorer ce nouvel engagement. Son corps a été retrouvé sans vie dans sa maison de \"Boyle Heights\" tôt le dernier samedi matin de janvier par des voisins. Bobby Rodriguez lui succèdera et le HMA Salsa/Jazz Orchestra (orchestre permanent) issu de ce mouvement associatif sortira 2 albums remarqués à partir de 1991.", "section_level": 1}, {"title": "Reconnaissance musicale.", "content": "Eddie Cano est considéré, avec Cal Tjader, comme l'un des pères fondateurs du Latin jazz. Son album \"Mucho Piano\" de 1962 est considéré comme l'un des meilleurs albums de Latin jazz en mars 1963 par la critique de la revue musicale \"Gramophone\". En 1963, l'album \"A Taste of Honey\" est nommé dans la catégorie \"Best Jazz Performance by a Soloist or Small Group - Instrumental\" des Grammy Awards. En 1966, Eddie Cano reçoit le second « \"Outstanding Service Award\" » d'une remise de prix officiée par un groupe d'organisation communautaires mexico-américaines. Étant pour l'instant assez peu réédité et faiblement diffusé au format CD, on peut éprouver du mal à retrouver l'intégralité de sa discographie.", "section_level": 1}, {"title": "Apparitions cinématographiques.", "content": "Eddie Cano était très populaire dans le milieu du cinéma, et c'est ainsi que tout naturellement il s'est retrouvé dans des apparitions mises en scène au sein de plusieurs films : À sa disparition, son ex-épouse Laura évoquera ses relations d'amitiés avec Ella Fitzgerald, Eddie Fisher, Ethel Merman, Jerry Lewis, Jackie Cooper et Diahann Carroll, lors de son entretien avec un journaliste du \"Los Angeles Times\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Eddie Cano, né Eduard Cano, Jr. à Los Angeles le est un pianiste mexico-américain de Latin jazz. C'est aussi un compositeur et arrangeur, qui a dirigé et joué dans de nombreux orchestres de Latin jazz et de jazz afro-cubain. Il est décédé subitement d'une attaque cardiaque le à Los Angeles.", "tgt_summary": null, "id": 1277133}
{"src_title": "Pommeuse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située dans la vallée du Grand Morin sur son versant septentrional à à l'ouest de Coulommiers.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La commune est desservie par la gare ferroviaire de Faremoutiers-Pommeuse sur la branche sud de la ligne du Transilien P qui relie Pommeuse à Paris en, ainsi que la ville de Coulommiers.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés dont vingt hameaux : Bertrand (le), Bilbauderie (la), Bisset (le), Bourg (le), Charmes (les), Charnois (le), Chéru, Courtalin, Fahy (le), Lavanderie (la), Maisonfleur, Mesnil (le), Montrenard, Montmartin, Poncet (le), Roty (le), Saint Blandin, Tresmes, Tronchet (le), Vauxpleurs.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 35,1 % de terres arables, 17,2 % de forêts, 17 % de zones agricoles hétérogènes, 13 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 10,5 % de prairies et 7,1 % de zones urbanisées. La majeure partie de la commune est occupée par des terrains agricoles, consacrés à la culture de céréales (principalement blé et maïs), ou l'élevage bovin. Une partie de la commune est boisée notamment au bord du Grand Morin, et sur le versant de la vallée.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de dont 88,7 % de maisons et 8,6 % d’appartements. Parmi ces logements, 86,4 % étaient des résidences principales, 4,8 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 83 % contre 15,4 % de locataires, dont 5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux) et 1,5 % logés gratuitement.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La commune s'est auparavant nommée \"Eboriac\" ou \"Evoriacum\" et était au croisement de deux voies gallo-romaines. Attestée sous la forme latine \"Pons Mucre\" au. \"Mucre\" est une ancienne forme du Grand Morin, qui baigne la commune. \"Pommeuse\" signifierait « pont sur le Morin » (du latin \"pons\", pont et de \"mucrae\", le Morin).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Point de convergence de voies routières à l’époque gallo-romaine, le village devient une paroisse au avec la construction de l’église, Le fief étant créé en 1144. Il y eut quatre châteaux successifs. Le premier date du et permettait au seigneur de percevoir un impôt sur les personnes voulant traverser le Morin. Ce château se situait sur une motte surplombant les terres féodales. Le deuxième château était entouré d'une douve alimentée par le Morin, et fut très abimé pendant la guerre de Cent Ans. Le troisième château construit vers 1480 était basée sur un modèle type de la Renaissance. Il fut détruit à la Révolution et ses occupants (la famille de Langlois) guillotinés. Le quatrième château encore habité aujourd'hui, fut édifié entre 1825 et 1830. Il est d'ailleurs toujours occupé par la famille de Langlois. Durant la Première Guerre mondiale, Pommeuse fut occupée, début septembre 1914, par les troupes allemandes. Celles-ci contraignirent les habitants à édifier une barricade destinée à barrer le passage du Morin aux troupes anglaises.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Coulommiers. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Fontenay-Trésigny.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune était membre fondatrice de la petite communauté de communes de la Brie des moulins créée en 1997. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de (et en zone de montagnes), cette intercommunalité fusionne le au sein de la communauté de communes du Pays de Coulommiers. Toutefois, celle-ci souhaitant elle-même sa fusion avec la communauté de communes du Pays fertois afin d'augmenter les ressources de cette la nouvelle structure, qui prendrait le statut de communauté d'agglomération et bénéficierait à ce titre de dotations plus élevées de l'État, tout en ayant une possibilité de négociation plus équilibrée avec Val d'Europe Agglomération et la communauté d'agglomération du pays de Meaux. Cette fusion intervient le et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "La population a doublé en 30 ans, comme dans une grande partie de l'Est parisien.", "section_level": 2}, {"title": "Police - Gendarmerie.", "content": "Pommeuse dépend du commissariat de police nationale de Coulommiers.", "section_level": 2}, {"title": "Sapeurs-Pompiers.", "content": "Pommeuse dépend du centre d'intervention et de secours de Faremoutiers.", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "La ville de Coulommiers et les communes environnantes (Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Chauffry, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue) ont été choisies pour être les premières à passer au tout numérique pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le, l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT. L'extinction du signal analogique a eu lieu le.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "La commune étant petite, il n'existe pas d'événements d'une remarquable importance. On note cependant de nombreuses animations, grâce à la présence de plusieurs associations, théâtre, sports, pêche, danses... La fête patronale notamment met ces associations à contribution. Désignée « les 48 h 00 de Pommeuse », cette fête propose de multiples activités sur deux jours ; défilé de carnaval, concours de pétanque et de pêche, brocante démonstrations artistiques et sportives, concerts, fête foraine, repas champêtre, soirée dansante, feu d'artifice... Le \"téléthon\" est une autre occasion d'activités associatives offertes au public avec également la participation des écoles.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Il existait au bord du Morin une usine Cegedur-Pechiney, mais celle-ci a été fermée en 2004 et il n'existe quasiment plus d'activité industrielle à Pommeuse. L'activité économique se limite à l'activité agricole, une pharmacie, une boulangerie, une épicerie, une papeterie, un salon de coiffure, une école maternelle et une école primaire, des petits artisans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pommeuse est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Pommeusiens\".", "tgt_summary": null, "id": 1747996}
{"src_title": "TK Bremen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Construction et caractéristiques.", "content": "La construction du \"TK Bremen\" est réalisée à Pusan en Corée du Sud par le chantier naval \"Daesun Shipbuilding & Engineering\". Le navire est de type combiné vraquier/transporteur de marchandises diverses. La construction débute en et il est livré en. La société de classification effectue la première visite et lui fournit son permis de navigation. Ce cargo de petite taille, long de, a un bau de et un tirant d'eau de. Sa jauge brute est de (unités UMS) et son port en lourd est de tonnes. Le château est situé sur l'arrière et il dispose de deux cales desservies chacune par deux mâts de charge capables de soulever. La propulsion est assurée par un moteur Diesel de type Hanshin 6EL44 d'une puissance de kW ( ch) qui fait tourner une hélice unique comportant 4 pales fixes permettant d'atteindre la vitesse théorique de 12,5 nœuds ; en pratique le navire peut naviguer à pleine charge à 10,5 nœuds et sur ballast à 11,7 nœuds. L'énergie à bord est fournie par deux groupes auxiliaires de. Dans le domaine du matériel de navigation et de sécurité, le navire dispose de deux radars, d'un système AIS, d'un sondeur, d'un gyrocompas ainsi que de deux GPS. Les lignes de mouillages sont constituées de deux ancres à bascule de type Hall de frappées sur des chaînes d'environ de long constituées de mailles ayant un diamètre mesuré de. Ses soutes peuvent contenir de fioul lourd et de gazole. Lorsqu'il est sur ballast le navire est chargé avec d'eau de mer.", "section_level": 2}, {"title": "Exploitation.", "content": "Le \"TK Bremen\" change plusieurs fois de propriétaires au cours de sa carrière opérationnelle ainsi que de nom et de pavillon : en 1995 il est rebaptisé \"Elm\" sous pavillon du Panama, puis \"Melinau\" et \"Melinau Satu\" sous pavillon indonésien. Le navire devient en 2011 la propriété de la société \"Blue Atlantic Shipping\", qui est basée à Malte, et qui possède par ailleurs un autre bateau du même type et du même âge, le \"TK London\". La gestion de ce bateau est assurée par la société \"Adriyatick Gemi Isletmeciligive Ticaret\", qui gère par ailleurs 24 autres navires. Ceux-ci battent pavillon turc ou maltais. L'équipage minimum est de 12 personnes ; au moment de l'échouement l'équipage compte 19 marins dont trois officiers de pont, trois officiers machine et trois élèves-officiers. Le commandant exerce depuis 34 ans et occupe le poste de commandant depuis 2 ans 1⁄2, dont 7 mois sur le navire. Le second, âgé de 30 ans, navigue depuis 2001, est second depuis 3 ans 1⁄2 et vient tout juste d'embarquer à bord du navire. L'équipage est turc hormis trois azerbaïdjanais et la langue de travail à bord est le turc. Le navire a été inspecté à 19 reprises entre 1999 et 2011. Ces contrôles n'ont relevé que des infractions mineures aux règles de sécurité. La plus sérieuse remonte à fin 2008 lorsque, à la suite de la perte d'une de ses ancres, une nouvelle ancre a été fixée sur la chaîne durant plusieurs mois avec un câble en acier à titre provisoire. Au moment de l'échouement tous les certificats de sécurité, qui ont été renouvelés en mai 2011, sont en cours de validité.", "section_level": 2}, {"title": "Déroulement de l'échouement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Contexte.", "content": "Le \"TK Bremen\" arrive au port de commerce de Kergroise de Lorient le en provenance d’Ukraine, avec à son bord de tournesol. Les opérations de déchargement se déroulent jusqu'au 14 décembre à 19 heures. Au moment où celles-si sont achevées, l'arrivée de la tempête Joachim est annoncée pour le lendemain, dans la nuit du 15 au 16 décembre. Le 14 décembre, le capitaine du \"TK Bremen\" informe l'agent maritime, correspondant de l'armateur du navire à Lorient, de son souhait de rester à quai pour laisser passer la tempête. Cette demande est confirmée par le commandant du navire le même jour à. Le matin du 15 décembre l'agent maritime informe le commandant du navire que les autorités portuaires autorisent le navire à rester à quai, mais celui-ci comprend que cette autorisation reste à confirmer et il décide de ne pas reporter le départ du navire.", "section_level": 2}, {"title": "Départ du port de Lorient.", "content": "Le commandant du \"TK Bremen\" prend connaissance des dernières prévisions météorologiques le matin du 15 décembre à. Il commande aux autorités du port un remorqueur de manière à pouvoir appareiller à 11 heures. À ce moment, la houle est bien formée et la mer est de force 5 à 6 Beaufort. La sortie de la rade de Lorient reste praticable. Le pilote du port monte à bord du navire tandis que le remorqueur \"Scorff\" se présente et informe le capitaine du navire qu'il est autorisé à rester à quai. Ce dernier contacte alors son armateur et confirme à l'issue de cette communication sa décision de quitter le port. Il quitte la rade de Lorient à 11 heures à destination du Royaume-Uni.", "section_level": 2}, {"title": "Mouillage sous le vent de l'île de Groix.", "content": "À la suite d'une discussion entre le pilote et le commandant au sujet des abris à portée de route au cours de la traversée, ce dernier décide de mouiller à l'abri de l'île de Groix le temps de laisser passer la tempête Joachim. La zone de mouillage se situe à un mille au nord de la côte de l'île de Groix et à une distance de 2 milles à l'est nord-est de Port-Tudy, « capitale » et port de l'île. À cette distance relativement faible de la côte un navire est à l'abri de la houle qui contourne l'île par le nord. Le lieu du mouillage est choisi avec le pilote de manière à limiter les interactions avec le cargo \"Desert Hope\" qui se trouve également à l'ancre sous le vent de l'île de Groix. Une des deux ancres du navire est filée dans de bonnes conditions et le cargo tient sa position jusqu'à. À, malgré la qualité des fonds qui permet une bonne tenue du mouillage (fond de sable et de graviers), l'ancre et sa chaîne ne parviennent plus à maintenir le navire dans sa position de mouillage. Le \"TK Bremen\" dérive lentement vers l'est ce qui est détecté par la capitainerie du port de Lorient. Le commandant du navire décide de laisser le navire dériver tout en préparant l'équipage à utiliser le moteur et à effectuer une nouvelle manœuvre de mouillage. À 20 heures le commandant décide de relever en partie la chaîne en s'aidant du moteur puis, après avoir laissé le navire dériver de manière qu'il s'écarte du \"Desert Hope\", il fait larguer une grande longueur de chaîne pour arrêter la course du navire. Le mouillage long désormais de (7 maillons) parvient à stopper le déplacement du \"TK Bremen\" qui se trouve à 0,5 mille du \"Desert Hope\". Mais la situation se dégrade de nouveau alors que le vent orienté d'ouest à sud-ouest souffle désormais avec une force de 8 à 9 Beaufort. Le navire ne parvient pas à tenir sa nouvelle position au mouillage ; son ancre ripe lentement sur le fond et, vers, la dérive du \"TK Bremen\" le porte dans une zone où il ne se trouve plus abrité des vagues et de la houle par l'île de Groix. Par ailleurs le mouvement du navire le rapproche d'une épave immergée dangereuse. Le CROSS Étel, chargé de la surveillance de la navigation dans cette zone, intervient alors pour demander par radio au navire de rejoindre un nouveau poste de mouillage dont il fournit les coordonnées. À 23 heures le capitaine fait donc relever l'ancre en s'aidant du moteur dans des conditions de mer devenues très difficiles. Le \"TK Bremen\" tente de gagner au moteur la position indiquée par le CROSS mais le navire ne parvient pas à progresser contre le vent car il roule et tangue fortement tout en dérivant. Le commandant décide alors d'abattre en grand sur bâbord mais le navire est bientôt bloqué dans son virement et ne parvient pas à dépasser un cap au nord-nord-est qui le porte sur des dangers. Le capitaine décide alors d'inverser la manœuvre et de revenir sur tribord mais il ne parvient pas à dépasser un cap sud-est. Vers minuit le navire, qui ne parvient pas à remonter contre le vent, suit une route parallèle à la côte qui le porte à terme sur des hauts fonds. Le commandant prend contact avec son armement pour l'informer de la situation risquée du navire et obtenir l'autorisation de demander l'assistance d'un remorqueur. De son côté le CROSS Etel, qui constate grâce au radar et à l'AIS la route dangereuse suivie par le cargo, contacte celui-ci pour lui demander de préciser ses intentions. Après plusieurs échanges avec son armateur, le commandant du navire demande à l'assistance d'un remorqueur au CROSS. La demande de remorquage est relayée au port de Lorient à. À, le remorqueur \"Scorff\" de Lorient annonce qu'il ne peut sortir car il est d'astreinte dans le port de Lorient du fait de la présence d'un pétrolier à quai ; d'autre part le capitaine du remorqueur estime que la sortie en mer présente des risques pour son équipage car le vent atteint alors force 11.", "section_level": 2}, {"title": "Échouement.", "content": "Vers 1 heure le navire passe dans les parages d'une zone de hauts-fonds rocheux qui entourent la tourelle \"Le Roheu\". Selon le rapport d'enquête rédigé par la suite, il est probable que les dégâts très graves constatés sur la coque après l'échouement (déchirures des fonds, déformation des parois verticales) aient été infligés à ce moment-là : le navire soumis à des mouvements verticaux du fait des vagues ou de la houle aurait talonné (frappé le fond de la coque dans un mouvement vertical descendant) sur des roches situées à sous le niveau des plus basses mers. À le commandant du navire réitère sa demande de remorquage en indiquant qu'il ne parvient pas à faire une route plus sud l'écartant des dangers. Le CROSS l'informe que le remorqueur ne sera pas sur zone avant un certain temps. Le remorqueur \"Abeille Bourbon\", qui patrouille dans les parages de l'île de Ouessant a été alerté via la préfecture maritime de l'Atlantique. Le remorqueur prend la direction de Lorient à mais ne pourra arriver sur les lieux avant la fin de matinée. À le CROSS demande au commandant de mouiller car le navire n'est désormais plus qu'à 2 milles de la côte et se dirige vers un danger. À le navire file ses deux lignes de mouillage par de fond mais le mouillage ne tient pas et le navire dérive vers la côte à la vitesse de 1,5 nœuds. À le CROSS informe le commandant du navire que, compte tenu du mauvais temps, le remorqueur de Lorient ne peut pas intervenir et qu'en attendant il doit faire \"au mieux\". À, le capitaine active le signal de détresse et fait rassembler l'équipage dans la timonerie, et à indique que l’équipage se prépare à l’abandon du navire. Le CROSS Étel informe le commandant à qu'un hélicoptère chargé d'évacuer l'équipage doit arriver sur zone une heure plus tard. Le \"TK Bremen\" s'échoue à sur la plage de sable de Kerminihy située sur le territoire de la commune d'Erdeven. L'anémomètre de bord indique à ce moment-là un vent de force 12 Beaufort. Les sapeurs-pompiers arrivés sur le lieu de l'échouement signalent à que le cargo perd son carburant. Les opérations d'hélitreuillage de l’équipage commencent à et les onze premiers marins sont débarqués à base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué à. Les huit marins restants sont eux débarqués à. Cette opération de sauvetage est aussi la première utilisation du NH90 par la marine française. Le plan Polmar est déclenché pour traiter la fuite d'hydrocarbures en mer, et des barrages flottants sont déployés afin de limiter la dispersion de cette pollution.", "section_level": 2}, {"title": "Couverture médiatique de l'événement.", "content": "Plusieurs médias nationaux envoient dans la matinée du 16 décembre des équipes pour couvrir les suites du naufrage. Des journaux étrangers traitent aussi l'information. L'échouement du navire a lieu lors de la précampagne de l'élection présidentielle française de 2012, et plusieurs candidats ou leurs entourages se déplacent sur le site. Dans la journée du 16 décembre, la ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet, se déplace sur la zone du naufrage, suivie le 19 décembre par le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, puis le 22 décembre par la candidate d'Europe Écologie Les Verts, Eva Joly. Le président de la république Nicolas Sarkozy rencontre lui, pendant ses vœux aux armées, les pilotes d'hélicoptère qui ont secouru les marins du navire. L'échouement et le démantèlement du navire sont par ailleurs couverts par le photographe et peintre de marine Philip Plisson, et un morceau de la proue comportant le nom du cargo est découpé et conservé par la mairie d'Erdeven.", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences du naufrage.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Conséquences écologiques.", "content": "La pollution maritime est jugée « limitée » par la préfecture maritime de Brest. de fioul sont déversés en mer, et une centaine de mètres cubes de sable sont touchés par cette pollution. de ce fioul sont pompés en mer lors de la journée du 17 décembre dans le cadre du plan Polmar. 250 sapeurs-pompiers et employés municipaux ont été déployés pour récupérer le sable pollué lors du week-end suivant l'échouement, et des barrages sont déployés à l’entrée de la ria d’Etel. Trois oiseaux mazoutés sont par ailleurs recueillis au 19 décembre. Le pompage du carburant resté dans les réservoirs du navire est achevé le 23 décembre. Quarante exploitations ostréicoles sont menacées par les fuites de carburant dans la ria d'Etel, et des restrictions de commercialisation d'huîtres sont décidées par la préfecture dès le 16 décembre mais ne touchent que cinq professionnels situés en aval de l'île de Saint-Cado. Les pêcheurs à pied professionnels sont eux plus touchés, puisqu'une quarantaine d'entre eux, qui exercent sur la côte, se voient interdire toute récolte. La situation sanitaire est stabilisée dès le 29 décembre, la préfecture autorisant la consommation de la plupart des huîtres de la région. Les interdictions de pêche sont finalement levées le 19 janvier pour les professionnels, et le 9 mars pour la pêche de loisir. Le lieu de l'échouement se situe par ailleurs dans une zone comprenant plusieurs sites naturels protégés, principalement le massif dunaire de Gâvres-Quiberon (Natura 2000), les dunes d’Erdeven (ZNIEFF de type 1) et le littoral d’Erdeven et de Plouharnel (ZNIEFF de type 2). Cela complexifie les opérations. Les élus locaux commencent par rappeler la nature particulière du site aux visiteurs avant de produire un arrêté municipal interdisant son accès aux personnes non habilitées, puis la préfecture du Morbihan prend, elle aussi, des mesures pour réglementer l'accès au site.", "section_level": 2}, {"title": "Suites judiciaires.", "content": "À la suite de l'échouement du cargo, le président du Conseil régional Jean-Yves Le Drian annonce le dépôt d'une plainte avec constitution de partie civile après l'échouement sur une plage classée du Morbihan, tout comme le syndicat mixte de la ria d'Étel. Dans le même temps, le président du conseil général du Morbihan, François Goulard, dit vouloir attendre de « voir le déroulement de l'instruction avant de prendre une décision » ; le, le Conseil général du Morbihan annonce qu'il va se porter partie civile dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à Brest sur l'échouage du cargo. Le capitaine du navire est placé en garde à vue et présenté devant le parquet le 20 décembre. Le lendemain, le parquet de Brest ouvre une information judiciaire, et le capitaine se voit notifier le statut de témoin assisté le même jour. L'enquête nautique est confiée aux affaires maritimes, et l'enquête technique au Bureau d'enquêtes sur les événements de mer. Le BEA mer rend son rapport le 17 avril, et pointe la mauvaise gestion du mouillage par le commandant. Le dossier relatif à la responsabilité pénale des exploitants du navire était en 2015 encore en enquête auprès d'un juge d'instruction à Brest. Une polémique éclate les jours suivant l'échouement, et porte sur la possibilité d'imposer à un capitaine de rester dans un port en cas de conditions climatiques défavorables. Les officiers du port de commerce de Kergroise sont critiqués par une association écologiste pour n'avoir pas retenu le bateau à quai, mais font savoir qu'ils ne disposent pas de possibilité légale de le faire. Le 3 février est publié un décret au journal officiel permettant aux préfets maritimes de diriger les navires en détresse vers un port qu'ils auront désigné. Ce décret est l'application d'une directive européenne décidée en 2009 à la suite des naufrages des pétroliers \"Erika\" et \"Prestige\". Un procès a lieu du 3 au 5 octobre 2018 au tribunal correctionnel de Brest. Le ministère public relève dans la succession de négligences et d’erreurs commises par le commandant une faute pour laquelle il demande une peine de six mois de prison avec sursis et 20 000 € d’amende. La défense plaide la relaxe du capitaine, soulignant un manque d'information donné au capitaine, ou du moins trop tardivement, il aurait appris la possibilité de rester au port de la bouche du pilote lorsqu'il monte à bord au moment de l'appareillage prévu et non plus tôt de l'agent. Le jugement est fixé au 13 décembre 2018. Le tribunal correctionnel de Brest a relaxé le 13 décembre 2018 le commandant Rifat Tahmaz.", "section_level": 2}, {"title": "Le rapport du Bureau d'enquêtes sur les événements de mer.", "content": "Le rapport du Bureau d'enquêtes sur les événements de mer souligne d'abord une mauvaise diffusion de l'information de la part des autorités du port de Lorient : le commandant du \"TK Bremen\" n'a appris de manière formelle qu'il était autorisé à rester au port comme il l'avait demandé qu'une fois le pilote, les remorqueurs et les lamaneurs commandés. À ce stade, le commandant du navire, s'il souhaitait rester au poste aurait dû payer un dédit pour dédommager les moyens mobilisés pour sa sortie du port. Il est probable que sa décision de quitter le port découle de ces considérations financières. Néanmoins, selon le rapport, le fait d'appareiller malgré l'arrivée de la tempête et de prendre un mouillage d'attente sous le vent de l'île de Groix n'est pas considéré comme un facteur contributif de l'échouement. Le facteur déterminant de l'échouement est la décision du capitaine de remonter une partie de son mouillage lorsqu'il a constaté que son navire chassait puis de le laisser dériver avant de reprendre un mouillage. La décision qui aurait dû être prise dans ce type de situation était de tenter de se maintenir à tout prix au poste de mouillage désigné, car le plus abrité, en utilisant d'une part le moteur et d'autre part en mouillant la deuxième ancre. Par ailleurs la décision du commandant, une fois en route, de virer sur bâbord en constatant que le navire n'arrivait pas à remonter au vent, est un facteur aggravant dans la mesure où il a rapproché le navire de la côte de un mille. L'efficacité de la propulsion du navire a été réduite dans ses tentatives de remonter contre le vent car il a quitté le port de Lorient en étant sur ballast ce qui a accru sa prise au vent. Le rapport pointe également des insuffisances dans les interventions des trois acteurs chargés de la surveillance de la zone maritime au large de Lorient. Jusqu'à minuit ni le CROSS d'Etel chargé de la gestion de la zone maritime, ni le sémaphore de Beg Melen, situé sur la côte nord-ouest de l'île de Groix et chargé de la surveillance du plan d'eau, n'ont demandé au commandant des informations factuelles sur la situation du \"TK Bremen\" : les manœuvres du navire ont donc été interprétées comme des déplacements volontaires ce qui les a empêché de réagir d'autant que le capitaine n'a fait part de ses problèmes qu'à partir de minuit. La capitainerie du port de Lorient de son côté n'a pas réussi à communiquer avec le navire sans que l'origine de cette anomalie soit identifiée.", "section_level": 2}, {"title": "Démantèlement du navire.", "content": "Le navire, avant de s'échouer, a sans doute heurté des roches au niveau de la tourelle Le Roheu. Selon le rapport sur l'échouement qui n'énumère que les dommages les plus graves, le fond de la coque présente des déchirures et les parois verticales sont déformées de manière importante sur toute la hauteur au niveau des 3⁄4 arrière tribord et bâbord de la cale numéro 2. Les autorités françaises décident que le navire, trop endommagé, doit être démantelé sur place après le pompage de son carburant ; cette information est rendue publique par le biais de la préfecture maritime de Brest et de la sous-préfecture de Lorient. Le 22 décembre, l'armateur turc est mis en demeure de déconstruire le navire et de réhabiliter le site pour le. Le marché du démantèlement de l'épave est attribué à une société hollandaise et la plage est fermée au public à partir du 23 décembre et pour toute la durée du chantier. Cette société a déjà travaillé sur le démantèlement du \"Rokia Delmas\" échoué en 2006 en Charente-Maritime, et les travaux commencent le 26 décembre. Le plan vise à découper l'épave à l'aide d'une grue géante, puis d'évacuer les de métaux en trois semaines, avant de remettre le site en état en deux mois et demi. Le travail de démantèlement des aménagements intérieurs est lui attribué à une société de Brest qui intervient sur site dès le 23 décembre, et celui de la dépollution des eaux est confié à une entreprise de Saint-Malo. La découpe du bateau débute le 6 janvier au soir avec l'aide d'un bras articulé de. La mâture principale est découpée le 8 janvier. Le 11 janvier, une pollution limitée est relevée sur le site due au carburant présent en fond de cale. La vitesse de mise en œuvre du chantier est alors critiquée par certaines associations, mais la préfecture maritime met en avant le danger que constitue l'épave, ainsi que la fenêtre météorologique alors favorable. Le chantier de démolition proprement dit est terminé le 26 janvier. Les de ferraille sont transportés jusqu'au port de commerce de Kergroise, là d'où est parti le bateau le 15 décembre, en mars 2012 avant d'être expédiés à Bayonne où le métal doit être revendu. Les travaux de remise en état de la dune débutent le 26 janvier et s'achèvent le 25 février par les opérations de dépollution, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier prévu. L'accès au site est de nouveau autorisé, mais la baignade est interdite en raison de risques résiduels de pollution. La remise en état de l'espace dunaire commence alors, avec l'objectif de restaurer la configuration naturelle antérieure. Le 16 mars, la plage est remise en état, la réhabilitation du site est officiellement achevée, et le site est rouvert.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le TK Bremen est un cargo battant pavillon maltais qui s'est échoué le à Erdeven, situé sur la côte de Bretagne sud en France en suscitant une importante couverture médiatique et une vive polémique. Ce vraquier de taille modeste construit en 1982 dans un chantier naval de Pusan en Corée du Sud a été, depuis son lancement, la propriété successive de plusieurs armateurs en changeant parfois de pavillon. Inspecté régulièrement il ne présente pas de défaut de sécurité majeur au moment de l'échouement. ", "tgt_summary": null, "id": 247218}
{"src_title": "Crestet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Accès et transports.", "content": "La commune de Crestet est située au sud de la route départementale 938, entre Vaison-la-Romaine et Malaucène. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7, sortie Orange centre. Crestet est desservie par la ligne 11 de TransVaucluse \"(Vaison-la-Romaine - Carpentras)\". Un arrêt unique se situe au niveau de la mairie.", "section_level": 2}, {"title": "Sismicité.", "content": "Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Crestet est arrosée par l'Ouvèze, ainsi que d'autres ruisseaux qui l'alimentent, notamment le Groseau.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel : Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de lors de la canicule européenne de 2003 le (et le ) et le. Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon. Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des. Il souffle entre 120 et par an, avec une vitesse de par rafale en moyenne. Le tableau suivant indique les différentes vitesse du mistral enregistrées par les stations d'Orange et Carpentras-Serres dans le sud de la vallée du Rhône et à sa fréquence au cours de l'année 2006. La normale correspond à la moyenne des années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des pour Carpentras. Légende : « = » : idem à la normale ; « + » : supérieur à la normale ; « - » : inférieur à la normale.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "Le territoire actuel du Crestet dépendait de la confédération des Voconces. Sur celui-ci ont été exhumés, lors de fouilles, un autel aux Nymphes \"Percenes\", une stèle, un cippe funéraire épigraphique au quartier de Chabrières et des tombes à mobilier sur celui de Pabas.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "En conflit ouvert avec l'évêque de Vaison, Raymond de Toulouse, comte de Provence, attaqua et détruisit le siège épiscopal contraignant le prélat à se réfugier à Crestet où il possédait château. Puis il assiégea celui-ci et s'en empara en 1189. L'évêque fut contraint de chercher refuge au château d'Entrechaux. L'affaire n'en resta pas là. Les troupes épiscopales ayant brûlé le château comtal et massacré la garnison, par deux fois, Raymond VI, en 1238, puis Raymond VII, en 1251, attaquèrent le palais épiscopal de Vaison. L'évêque se réfugia à nouveau au Crestet et décida d'y rester.", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance.", "content": "Au cours du mois de, les religionnaires assiégèrent le Crestet avec 1 500 fantassins, 500 cavaliers et quatre canons. Ils se heurtèrent à une défense organisée (grêle de balles, jets de pierres et de pots à feu). Les assaillants laissèrent sur le terrain 150 morts et se retirèrent avec 300 blessés. Ils décidèrent à nouveau de recommencer en 1574, alors que Henri III séjournait à Avignon et réussirent à s'emparer du château de l'évêque par escalade. Les prélats de Vaison, guerre finie, retournèrent dans leur cité épiscopale en 1585.", "section_level": 2}, {"title": "Période moderne.", "content": "Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. Dans la seconde moitié du, se développa sur la commune une industrie liée à l'argile (tuiles et briques).", "section_level": 2}, {"title": "Période contemporaine.", "content": "À partir de 1930, René Durieux, un sculpteur installé au Crestet, exposa certaines de ses œuvres dans les rues de son village. Les plus célèbres furent un Bacchus, aujourd'hui volé, et une Cérès. Le village abrite le Centre régional d'art et de sculpture. Pour permettre la liaison ferroviaire entre Orange et Le Buis, le Pont du Moulin est construit en 1905. La voie ferrée fonctionna jusqu'en 1953. Son vignoble produit des ventoux AOC.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "\"Crestum\" : 1243, \"castrum Crestii\" : 1300, forme masculine et dialectale du français \"crête\", s'applique à une arête rocheuse.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune fait partie de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux, qui fait elle-même partie du syndicat mixte d'aménagement de l'Aygues et du syndicat mixte d'aménagement du bassin de l'Ouvèze (SIABO).", "section_level": 2}, {"title": "Fiscalité.", "content": "La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Le vignoble produit des vins classés en ventoux (AOC). Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label \"Vin de pays de la Principauté d'Orange\".", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "Tourisme viticole (caves de dégustation) et tourisme de randonnées (plusieurs circuits pédestres et vélo à proximité). On trouve sur la commune plusieurs gîtes et chambres d'hôtes qui permettent l'accueil des touristes.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements ou Services.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune fait partie avec St-Marcellin-lès-Vaison d'un RPI, les écoles sont de ce fait regroupées : St Marcellin lès Vaison prend en charge les élèves des deux villages de la maternelle au CE2, Crestet du CM1 au CM2, une navette relie les deux écoles, ensuite les élèves sont affectés au collège Joseph-d'Arbaud à Vaison-la-Romaine, puis vers le lycée Stéphane Hessel à Vaison-la-Romaine.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La commune compte une amicale de bouliste, ainsi qu'un tennis club.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "- 2 médecins généralistes sont installés sur la commune depuis. On trouve sur la commune voisine de Vaison-la-Romaine :", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cultes.", "content": "La construction de l'église du village date de 890. Elle est réaménagée par l'ajout de trois chapelles, en 1380, 1495 et 1563. Elle n'est dédiée à saint Sauveur qu'en 1760.", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La \"collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés\" et la \"protection et mise en valeur de l'environnement\" se font dans le cadre de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux. Il existe une déchetterie à l'entrée de Vaison-la-Romaine et une décharge à gravats à Villedieu. La commune est incluse dans la zone de protection Natura 2000 « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du ministère de l'Écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte-d'Azur, et du MNHN \"(service du patrimoine naturel)\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Crestet (en occitan provençal : \"Lo Crestet\") est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.", "tgt_summary": null, "id": 508492}
{"src_title": "Sassenage", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation et description.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Situation.", "content": "Le territoire de la commune est limitrophe, au nord-ouest, de la ville de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère. La commune est située de Villard-de-Lans et de Lyon, préfecture et siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de Paris. Sassenage est également située sur la rive gauche de l'Isère, au confluent de cette rivière avec le torrent du Drac, en bordure du massif du Vercors. Sassenage présente", "section_level": 3}, {"title": "Description.", "content": "Le territoire de la commune présente un ensemble urbain important entouré par quelques hameaux éparts. Il abrite également plusieurs châteaux dont celui de la Maison de Sassenage, barons du bailliage du Grésivaudan et l'hôtel de ville. Le bourg central se distingue par ses rues étroites et fraîches avec des maisons anciennes qui donnent un certain charme historique à cette commune. Située le long du Furon, torrent descendant du Vercors par les gorges d'Engins et qui est rejoint par le Germe sortant de la grotte dite des « Cuves », la petite ville présente un bureau de poste,", "section_level": 3}, {"title": "Climat.", "content": "À l'instar de toutes les communes du bassin Grenoblois, le climat de Sassenage se situe entre le climat océanique et le climat continental, avec une légère influence méditerranéenne (les étés sont chauds mais plutôt humides). Le bassin comporte un bon ensoleillement ( par an) mais des précipitations généralement abondantes (entre 900 et par an). L'amplitude thermique annuelle est une des plus élevées de France, avec d'écart entre janvier et juillet. Les montagnes environnantes particularisent beaucoup le climat car", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "L'anticlinal de Sassenage.", "content": "Les profondes gorges creusée par le torrent du Furon, en provenance du massif du Vercors, entaillent le flanc ouest du synclinal de Sassenage, dont les couches s'élèvent vers l'ouest. C'est quasiment au niveau de la charnière de ce pli, que s'ouvrent les Cuves de Sassenage d'où", "section_level": 3}, {"title": "Stries glaciaires et stries d'écroulements à Sassenage.", "content": "Un autre site géologique remarquable nommé « stries glaciaires et stries d'écroulements à Sassenage », à la carrière Vicat et à combe Chaude, présente une « dalle du substratum de lauzes marneuses du Sénonien ». En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».", "section_level": 3}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière, ainsi qu'un torrent et quelques rus ou ruisseaux qui sont tous ses affluents et dont on peut découvrir la liste, ci-dessous :", "section_level": 2}, {"title": "L'Isère.", "content": "Le principal cours d'eau est l'Isère, rivière qui borde l'est du territoire communal en aval de son confluent avec le", "section_level": 3}, {"title": "Le Furon.", "content": "Le Furon, est un torrent qui descend de Lans-en-Vercors. Il est rejoint par le Germe. Des crues torrentielles de ce torrent ont souvent inondé les rues et les habitations du bourg de Sassenage. Des aménagements ont été réalisés au dans la traversée du village pour limiter les débordements du torrent, mais", "section_level": 3}, {"title": "Le Germe.", "content": "Une exsurgence, connue sous le nom de « cuves de Sassenage » donne naissance au Germe. Elle est comptée parmi les sept merveilles du Dauphiné. Il est établi que les cuves de", "section_level": 3}, {"title": "Les autres cours d'eau.", "content": "La \"Petite Saône\", d'une longueur de, est un petit ruisseau qui prend sa source au niveau du parc de la Poya dans la commune voisine de Fontaine. Le \"ruisseau de la fontaine du merle\", le \"ruisseau du Gua\", et le \"ruisset\" sont de petits ruisseaux qui prennent leurs sources dans les quartiers du Gua et des Engenières et qui sont, en partie, canalisés de façon souterraine.", "section_level": 3}, {"title": "Voies routières.", "content": "Située à l'entrée septentrionale de l’agglomération grenobloise, le territoire de la commune de Sassenage se situe à un point de convergence de plusieurs lignes routières et autoroutières.", "section_level": 2}, {"title": "L'autoroute A480 (rocade ouest de Grenoble).", "content": "L'autoroute A480 est une autoroute urbaine totalement gratuite desservant l'ouest de l'agglomération de Grenoble sur une distance de. Cette autoroute a tout d'abord porté le numéro B48 jusqu'en 1982. Un premier", "section_level": 3}, {"title": "L'autoroute A48 (autoroute Lyon - Grenoble).", "content": "L’autoroute A48 est une autoroute permettant la liaison de Lyon à Grenoble. Elle est connectée avec l'A480 juste avant l'échangeur de « Sassenage - ZI", "section_level": 3}, {"title": "L'ancienne route nationale 532.", "content": "L'ancienne route nationale 532 ou « » est une route nationale française reliant Saint-Péray (Ardèche) à Grenoble (Isère). En 2006, la route nationale 532 a été", "section_level": 3}, {"title": "La route départementale 531.", "content": "La relie directement Sassenage à Engins, Lans-en-Vercors par les gorges du Furon puis Villard-de-Lans et enfin Choranche. Cette route très montagneuse et comptant quelques grands virages en lacets commence nord-ouest de la commune par détachement de la au niveau du rond-point de la place Jean Prévost.", "section_level": 3}, {"title": "Transports publics.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Transports en commun locaux.", "content": "Sassenage qui fut, autrefois, traversée par les lignes du premier réseau de Grenoble, est toujours reliée au réseau de transports en commun de l'agglomération de Grenoble (réseau TAG), notamment par cinq lignes de bus, la", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun départementaux.", "content": "Depuis la gare routière de Grenoble, la commune de Sassenage est desservie par une ligne régulière d'autocars qui fonctionne tous les jours de la semaine,", "section_level": 3}, {"title": "Autres transports.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Le territoire de la commune de Sassenage est essentiellement composé de petites villas et d'anciennes maisons rurales, plus particulièrement vers le vieux bourg dont l'artère principale est formée par la rue de la République, le hameau du Château et le secteur des Côtes. Des grands ensembles généralement de type monofonctionnel, en grandes", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, hameaux et écarts.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Liste des hameaux et lieux-dits.", "content": "Voici, ci-dessous, la liste complète des hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux de la commune de", "section_level": 3}, {"title": "Les Côtes de Sassenage.", "content": "Un des principaux hameaux de Sassenage, situé sur une hauteur, au bord le falaise se dénomme, « Les Côtes de Sassenage ». Ce hameau fut, jusqu'en 1794, une commune indépendante et a réussi à", "section_level": 3}, {"title": "Pra Paris.", "content": "Ce hameau, situé à l'écart et au nord de l'entrée de l'agglomération proprement dite, abrite les carrières de chaux, un télébenne, une communauté Emmaüs, et à sa sortie, un centre d'équitation. Ce quartier de la commune est encore, en grande partie, entouré par des terres agricoles. Le nom de ce lieu-dit n'a certainement aucun rapport avec la capitale de la France, mais plutôt un nom de famille, répandu en Savoie et en Dauphiné, lui-même lié à l'ancien prénom de baptême en référence à l'évêque de Teano en Italie : Saint Paris de Teano. Paris est issu, comme le prénom Patrice et Patrick, du terme patricien, nom attribué aux membres à la classe supérieure durant l'époque romaine.", "section_level": 3}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de. Parmi ces logements, étaient des résidences principales, des", "section_level": 2}, {"title": "Eau et assainissement.", "content": "L'acheminement et l'assainissement de l'eau de la commune est gérée par la « Régie des Eaux de Grenoble", "section_level": 2}, {"title": "Projets d'aménagement.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les « Portes du Vercors » et le téléphérique.", "content": "Le projet urbain des « Portes du Vercors », partagé avec la commune voisine de Fontaine (avec l'aide de la Métropole) concerne l'aménagement d'un éco-territoire mixte composés de logements, de commerces, ainsi que des activités économiques et de loisirs) sur un terrain de compris entre le Drac et le pied du massif du Vercors, partagé entre le territoire des communes de Fontaine et Sassenage. Ce projet intègre également une proposition de transport par câble, qui est actuellement une proposition de liaison téléphérique entre les deux versants de l'Isère, d'un côté les villes de Fontaine et Sassenage, et de l'autre la Presqu'île de Grenoble et Saint-Martin-le-Vinoux. Le tracé d'une distance de devrait relier à l'horizon 2020 le terminus de la ligne A du tramway à la ligne E du tramway de Saint-Martin-le-Vinoux via le terminus de la ligne B du tramway sur la presqu'île, doit servir aux quotidiens supplémentaires prévus sur la presqu'île.", "section_level": 3}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "L'ensemble du territoire de Sassenage est situé en zone de sismicité", "section_level": 3}, {"title": "Autres risques naturels.", "content": "Au-delà du risque sismique, il existe d'autres risques dits majeurs de type naturel et technologique.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme Sassenage est issu du gaulois \"cassanos\" signifiant chêne. Selon, le Vicomte d'Arlincourt, auteur d'un ouvrage dénommé « Les rebelles sous Charles V", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire et Antiquité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Préhistoire.", "content": "La période de la préhistoire appelée mésolithique, du VIIIe millénaire av. J.-C. au Ve millénaire av. J.-C., est marquée par de nombreux changements économiques et sociaux liés notamment au développement de la forêt en Europe à la suite du bouleversement écologique se traduisant par un réchauffement climatique. L’emploi de l’arc et de la flèche, en particulier, se généralise afin de faire face à un gibier plus disséminé et moins visible dans ces forêts. Dans les Alpes, en plus de la chasse dans les forêts de plaine, les hommes partirent à la recherche du gibier dans les prairies qui persistaient en altitude entre 1500 et. Pour ce faire différents camps de base furent érigés en plaine afin de permettre les expéditions sur ces hauts plateaux, le site d'Albenc mis au jour lors de la construction de l'autoroute A49 est un des rares exemples d'une occupation néolithique en vallée. Ces hommes s’installèrent dans les différents massifs du département sous des abris rocheux et des grottes comme à la « Grande Rivoire » à Sassenage qui a abrité des hommes du mésolithique (à partir de ) jusqu'à l'époque gallo-romaine, le site des \"\"Lots\"\" sur la commune de Saint-Marcellin fut occupé également sur la même période et témoigne de l'activité agro-pastorales", "section_level": 3}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les premiers seigneurs de Sassenage.", "content": "Au Moyen Âge, les seigneurs de Sassenage prélevaient les impôts sur la partie s'étendant de leurs fiefs de la vallée du Drac et de l’Isère", "section_level": 3}, {"title": "Les « Sassenage », évêques de Grenoble.", "content": "Durant cette même période, de nombreux membres", "section_level": 3}, {"title": "Les seconds seigneurs de Sassenage.", "content": "En 1339, le Conseiller du Dauphin Guigues VIII, Albert II de Sassenage décède sans descendance mâle, ce qui permet à la famille des Béranger représenté par Henri, époux de Béatrix, la propre sœur du dernier baron de la première lignée, se s'emparer, non sans difficulté, du titre, ajoutant son domaine du Royans avec celui des Sassenage, vallée et montagne comprises. Au, le roi Louis XIII érigea la baronnie de Sassenage en marquisat ce qui ouvrira plus tard les porte de la cour de Versaille à la maison des Béranger-Sassenage. En 1649, Gaspard de Béranger-Sassenage meurt sans héritier et son cousin au second degré, Alphonse de Béranger, qui lui-même, eut, entre autres, comme descendant Charles Louis Alphonse, bâtisseur de l’actuel Château de Sassenage. Celui-ci épousa en secondes noces une femme issue de la noblesse du Vivarais, Claudine Baile de la Motte qui lui donna, entre autres, un fils : le marquis Ismidon-René de Béranger-Sassenage qui parvint à avoir ses entrées à la cour du roi Louis XIV.", "section_level": 3}, {"title": "Temps Modernes.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance.", "content": "Les guerres de religion et ses ravages affaiblirent la puissance des barons de Sassenage au cours de la seconde moitié du entraînant la rupture des liens privilégiés entre la montagne et la baronnie de Sassenage. En 1642, selon les chiffres du cadastre et du rôle de la taille de l'époque, un quart de la population de la paroisse de Sassenage n'est pas paysanne. Entre 1642 et 1746, les non paysans, notamment les artisans et les commerçants voient l'effectif des chefs de famille passer de 24% à 42%. En 1697, les terres labourables sont presque toutes occupées par des vignes, les paysans de cette période désirant profiter de la hausse du prix du vin. À la même époque, on peut également constater dans la plaine, le début d'une expansion de la culture du noyer et d'autres arbres fruitiers. En 1753, les bourgs de la rive gauche du Drac et la région de Grenoble connaissent le premier tremblement de terre dont l'Histoire ait gardé trace. Selon Lise Soulbieu,", "section_level": 3}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "La première route carrossable du Vercors vers Grenoble par les gorges du Furon, est ouverte en 1827. Cette première route marqua la prémisse du désenclavement des villages de ce grand massif montagneux situé à l'ouest de Sassenage. En 1827, un premier pont, à la suite d'un projet établi en 1808, situé au bout de l'actuelle avenue Aristide Briand", "section_level": 3}, {"title": "et.", "content": "Au début du, Sassenage n’est encore qu’un modeste village d’à peine, chiffre qui reste stable depuis 50 ans. La fin de la Première Guerre mondiale marquera le début de l'expansion démographique de la commune En 1926, la commune comptera, parmi lesquels, une communauté italienne en plein essor. Les années qui suivront la Seconde Guerre mondiale connaissent une augmentation considérable de la population qui double tous les 20 ans.", "section_level": 3}, {"title": "Tableau chronologique.", "content": "Quelques dates", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Depuis 2001, l'actuel maire de Sassenage est également le quatrième vice-président du Conseil départemental de l'Isère chargé de « l'ingénierie urbaine, du foncier et du logement ». Le maire de la commune est assisté dans sa fonction, par neuf adjoints au maire, dont sept hommes et deux femmes. Le Conseil", "section_level": 2}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "La commune dispose de deux administrations chargées de la sécurité locale au service de la population. Les locaux sont tous les deux situés à proximité du centre-ville.", "section_level": 2}, {"title": "La police municipale.", "content": "Un service de bureau de police municipale est situé dans le bâtiment de l'hôtel", "section_level": 3}, {"title": "La gendarmerie nationale.", "content": "Un bâtiment, situé rue Lesdiguières, non loin de la mairie et du parc de l'Ovalie, abrite les bureaux de la Brigade territoriale autonome de gendarmerie de Sassenage. Sassenage est rattachée judiciairement à la cour Cour d’appel ainsi qu'au Tribunal d'instance, au Tribunal de commerce, au Conseil des prud’hommes ainsi qu'au Tribunal administratif de Grenoble, ville qui est en outre le siège de la Préfecture de l'Isère et du Conseil départemental.", "section_level": 3}, {"title": "Jumelages.", "content": "Sassenage est jumelée", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement primaire.", "content": "Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de Sassenage héberge sur son territoire quatre groupes scolaires comprenant pour chacun une école maternelle", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement Secondaire.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Équipement sanitaire et social.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Équipement sanitaire.", "content": "Il n'y a aucun établissement de soins installés sur le territoire de la commune de Sassenage qui compte cependant de nombreux cabinets médicaux et", "section_level": 3}, {"title": "Équipement social et médico-social.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Équipements et clubs Sportifs.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Équipements sportifs.", "content": "La commune de Sassenage héberge plusieurs installations sportives sur son territoire : La commune présente", "section_level": 3}, {"title": "Clubs sportifs.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Centre équestre.", "content": "Un centre d'équitation dénommé \"la Chevauchée de la Renardière\" est situé dans le quartier des Moironds. Celui-ci présente une direction commune avec les fermes équestres du Vercors, centre équestre situé à Villard-de-Lans", "section_level": 3}, {"title": "Médias.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La presse écrite.", "content": "La mairie publie un journal local destiné aux résidents de la commune. Celui-ci est dénommé \"Sassenage en Pages\" et l'ensemble de ses éditions sont consultables sur le site internet de la mairie Un grand organe de la Presse écrite régionale est distribué sur", "section_level": 3}, {"title": "Les chaînes de Télévision.", "content": "En ce qui concerne la réception de la télévision, les habitants de la commune peuvent recevoir les", "section_level": 3}, {"title": "Le réseau Internet.", "content": "En 2014, la commune de Sassenage a été récompensée par le label « Ville Internet @@ ». En 2010 elle était labellisé « Ville Internet @@@ ».", "section_level": 3}, {"title": "Cultes.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Culte catholique.", "content": "La paroisse dont dépendent les membres de la communauté catholique de Sassenage est dénommée « Paroisse Saint Michel du Drac », le secrétariat paroissial étant situé dans la commune voisine de Fontaine. Un site internet présentant cette activité cultuelle permet de connaitre toutes les informations sur ce sujet", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Secteur artisanal et commercial.", "content": "La commune ne présente pas de commerce de détail en libre-service, de grande taille, type hypermarché, voire un grand Centre commercial, mais elle héberge sur son territoire un", "section_level": 2}, {"title": "Secteur agricole.", "content": "La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière", "section_level": 2}, {"title": "Secteur industriel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Air liquide.", "content": "Le fleuron industriel de Sassenage est la société Air liquide spécialisée dans le développement de l’énergie hydrogène. Installée depuis 1961 grâce à la conviction du physicien Louis Weil qui voyait dans la cryogénie un avenir industriel. Les premières applications voient rapidement le jour dans le domaine spatial. En", "section_level": 3}, {"title": "Carrières de Sassenage.", "content": "Émile Félicien Balthazard, entrepreneur, décide en 1912 d'exploiter une carrière de pierres à chaux à Sassenage pour produire de la chaux, matériau utilisé pour fabriquer du béton de ciment. Le site est situé au-dessus de la route de Valence, non loin du hameau des Côtes de Sassenage. L’effectif", "section_level": 3}, {"title": "Centre de tri postal.", "content": "La commune de Sassenage abrite sur son sol un centre de tri postal dénommé « Plateforme industrielle Courrier Isère-Savoie », située rue François Blumet, non loin du parc de l'Ovalie. L'établissement, géré par La Poste, présente, depuis la route, un bâtiment d’une surface d'environ qui permet de traiter en son sein, avec un effectif de 300", "section_level": 3}, {"title": "Technicentre \"Métro-vélo\".", "content": "Depuis 2017, ce « technicentre », consacré à la gestion du parc de vélo de Grenoble-Alpes Métropole, est installé à proximité du centre de tri postal et du parc de l'Ovalie. Cet établissement abrite des bureaux, des ateliers de réparation, un magasin de pièces détachées et un hangar de stockage des vélos. Ce service public dépendant de la Métropole et dénommé \"Métrovélo\" gère la location de via et se présent comme le premier parc locatif de ce type de véhicule en Province.", "section_level": 3}, {"title": "Secteur hôtelier et touristique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Restaurants et les hôtels.", "content": "La commune qui fut un haut lieu gastronomique, de par la présence nombreux débits de boissons et restaurants situés autour de la gare du tramway et de l’actuelle place Reverdy, mais également sur", "section_level": 3}, {"title": "Office de tourisme.", "content": "Ouvert durant toute l'année, l’office de tourisme de Sassenage, désormais géré par Grenoble-Alpes Métropole et anciennement situé dans l’un des pavillons encadrant le château des Blondes, a déménagé ses bureaux et son service d'accueil, devenu saisonnier, sur le site du château de Sassenage. Ce service met à votre disposition du public de passage une documentation fournie et un agent d'accueil pour l'information.", "section_level": 3}, {"title": "Secteur associatif.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le site des Compagnons d'Emmaüs.", "content": "À la suite de l'achat d'un site dans une petite zone industrielle et la rénovation de plusieurs bâtiments à Sassenage, hameau des Moironds, le long de la route de Valence, cette communauté", "section_level": 3}, {"title": "La Banque alimentaire de l'Isère.", "content": "Face à l'augmentation du taux de la population vivant dans la pauvreté, plusieurs associations caritatives se réunissent pour créer, en 1984, en s'inspirant des « Food Banks » américaines, la première banque alimentaire française à Paris. En Isère, La Banque alimentaire de l'Isère est créée en 1986. Après avoir été longtemps installée à Grenoble, celle-ci déménagera dans des locaux plus grands à Sassenage, dans le quartier de l'Argentière, non loin du dépôt de bus de la SEMITAG. La banque alimentaire collecte, gère et distribue des denrées alimentaires pour aider des personnes dans la misère à se restaurer. Les actions de la banque alimentaire de l’Isère sont concentrée dans le centre et le sud du département, la région de Vienne est rattachée à la banque alimentaire du Rhône, pour des raisons de gestion.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine monumental et espaces verts.", "content": "La ville de Sassenage possède six monuments historiques, trois classés et trois inscrits. Parmi les monuments inscrits se trouvent le château de Sassenage, la fontaine située sur l'actuelle place Reverdy et la croix en pierre sur la place de la Libération. L'église Saint-Pierre est quant à elle partiellement inscrite et les fontaines situées place au plâtre et place de la Libération sont également inscrites. La Tour de Sassenage, édifiée au, construite par la famille Chaulnais n'est pas situé dans la commune, mais dans le centre historique de Grenoble.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "La petite cité de Sassenage compte, dès le, deux églises. Elles sont toujours visibles", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Cimetière de la Falaise.", "content": "Depuis 2003, le cimetière de la Falaise dénommé ainsi en raison de sa proximité avec", "section_level": 3}, {"title": "Fleurissement.", "content": "En mars 2017, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016.", "section_level": 3}, {"title": "Équipement artistique et culturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le Théâtre en rond.", "content": "Le Théâtre en Rond de Sassenage est un théâtre dénommé ainsi en raison de sa forme ovoïdale rappelant la forme des théâtres antiques. Le 17 septembre 2004, le théâtre subissait un très grave incendie qui le ravagea", "section_level": 3}, {"title": "La médiathèque « l'Ellipse ».", "content": "La médiathèque est située près de l'hôtel de ville et présente pour adultes, et albums pour", "section_level": 3}, {"title": "Le Centre associatif Saint-Exupéry.", "content": "Le centre associatif Saint-Exupéry public de Sassenage, situé square de la Libération, propose de nombreuses activités, physiques et", "section_level": 3}, {"title": "Le Conservatoire communal Alfred Gaillard.", "content": "Ce conservatoire de musique fut fondé, à titre privé en 1957 par Alfred Gaillard et repris par la municipalité en 1983 et agréé par le ministère de la Culture en 2000. Ce service accueille 420 élèves dès l'âge de 5 ans, encadrés par 24 enseignants. Il est ouvert à tous et propose des ateliers musicaux, une chorale, un orchestre et des ensembles instrumentaux.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "Le site naturel le plus visité (au niveau touristique) de Sassenage, est une cavité souterraine naturelle, dénommée les « Cuves de Sassenage », cependant le bourg ancien présente, lui aussi, d'autres sites naturels intéressants.", "section_level": 2}, {"title": "Les cuves de Sassenage.", "content": "Situé au cœur d'un espace naturel préservé mais relativement proche du vieux bourg, les cuves de Sassenage sont classées « patrimoine naturel ». Il est donc possible de visiter ces grottes, sur une distance d'un kilomètre, depuis l'agglomération grenobloise en utilisant les transports en commun. Une expérience scientifique a révélé que les cuves de Sassenage sont en réalité une exurgence en liaison avec le célèbre gouffre Berger, situé sur le proche plateau du Vercors. Une rivière souterraine, le Germe, traverse les cuves de Sassenage. Le sentier des cuves reste très pittoresque, car tout le long de la montée, le calcaire affleurant présente des fossiles d’organismes marins datant, selon les estimations, d'environ d’années. Une légende médiévale raconte que cet endroit aurait été", "section_level": 3}, {"title": "Les cascades de Sassenage.", "content": "Le territoire de Sassenage", "section_level": 3}, {"title": "Les pierres ophtalmiques de Sassenage.", "content": "Surnommées également « larmes de Mélusine » ou « pierres d\"hirondelle ». On leur attribuait le pouvoir de soigner les yeux irrités par des poussières. Il", "section_level": 3}, {"title": "Jardins et espaces verts.", "content": "Sassenage abrite d’espaces verts publics dont :", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine montagnard.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le plateau de Sornin.", "content": "Sur la rive gauche du Furon, s'élève une grande falaise très élevée marquée par une pointe dénommée « La Dent du Loup » et qui annonce le premiers rebords du plateau du Sornin qui marque la limite du territoire Sassenageois avec celui d'Engins sa commune voisine. C'est dans ce secteur montagneux et très venteux que se situe le point culminant de la commune. Un sentier de grande randonnée français, le GR9, qui traverse le massif du Vercors du nord au sud, longe une grande partie de ce plateau.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine gastronomique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le bleu du Vercors-Sassenage.", "content": "Le bleu de Sassenage fut originellement fabriqué par des moines et dès 1338, le baron de Sassenage en autorisa sa commercialisation. D'autres sources disent que le fromage des montagnes de Sassenage était remis en guise d'impôts au seigneur de Sassenage par les paysans chargés de la production locale. Ce fromage bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis le, et une association, la « confrérie du Bleu », organise la promotion de ce produit culinaire au-delà de la région elle-même. L'aire géographique de production du lait et d'élaboration des fromages, située à l'intérieur du Massif du Vercors, couvre treize communes de la Drôme et quatorze communes de l'Isère. Ce produit est bien évidemment lié à la production de lait local et de la race bovine qui est spécifique au territoire de la commune de Villard-de-Lans, réputée également pour sa viande. Chaque année, ce fromage fait l'objet d'une fête attachée à sa fabrication. Cette festivité transhume chaque année sur un village différent du parc du Vercors. La ville de Sassenage a hébergé les stands et l'exposition consacrée à ce fromage en 2012.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine et tradition orales.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le patois local.", "content": "Le territoire de Sassenage se situe au nord-ouest de l'agglomération grenobloise, dans le Grésivaudan, et donc au sud de la zone des parlers dauphinois, dialecte qui appartient au domaine du francoprovençal ou arpitan au même titre que les dialectes savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens. Historiquement, l'idée du terme \"francoprovençal\", attribué à cette langue régionale parlée dans le quart centre-est", "section_level": 3}, {"title": "Les contes locaux et les légendes sassenageoises.", "content": "Il existe encore quelques ouvrages qui relatent les contes et les légendes du Dauphiné, du Vercors et du Grésivaudan, y compris pour le pays qui fut la montagne de Sassenage. Le plus connu, un ouvrage notable, fruit d'une recherche importante, a été écrit par Charles Joisten (1936-1981), ancien conservateur du Musée dauphinois du Conseil départemental de l'Isère situé à Grenoble, et qui relate de nombreuses légendes locales dont notamment des histoires de loups-garous et de fées, la plus connue d'entre elles se dénomme Mélusine.", "section_level": 3}], "src_summary": "Sassenage est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune qui se situe au nord-ouest de Grenoble fait partie de la métropole Grenoble-Alpes Métropole. ", "tgt_summary": null, "id": 2049625}
{"src_title": "Château de Wolfegg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Bâtiments.", "content": "Le bâtiment principal du château est constitué de quatre ailes arrangées en rectangle avec des tours dans les coins. Son style et sa conception extérieurs sont remonte au sénéchal Jacob II de Waldburg (1546-1589) et de sa femme Johanna (1548-1613). Après qu'un incendie en 1578 détruit l'ancien bâtiment, il entreprennent la construction d'un nouveau château. Quelques parties de celui-ci sont toutefois détruite en 1646, lorsque des troupes suédoises menées par Carl Gustaf Wrangel saccagent l'endroit et y mettent feu à la fin de la Guerre de Trente Ans. Le propriétaire d'alors, Maximilian Willibald de Waldburg-Wolfegg étant à court de fonds, la restauration du château est repoussée en 1651. Entre 1691 et 1700 le sculpteur et plâtrier Balthasar Kimmer de Wangen (1653-1702) renove l'intérieur des pièces pour des fonctions officielles et représentatives. Au quelques chambres d'invités sont décorées selon un style Rococo. À la fin du le château est à nouveau entièrement rénové. Les salles à manger sont totalement redécorées et la chapelle du château est remodelée à la mode Néogothique.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "Le château, qui est toujours occupé par les membres de la famille Waldburg-Wolfegg, est habituellement fermé au public. Cependant une à deux fois par an, des concerts publics sont dispensés dans l'enceinte du château pendant lesquels les visiteurs peuvent accéder à quelques pièces du château, en particulier le Rittersaal, la salle du roi. Cette salle est un large hall de style Baroque, présentant vingt-quatre sculptures en bois grandeur nature et de grands miroirs de plafond. Elle est considérée comme l'une des pièces les plus originales de la période baroque en Allemagne. En plus de ces salles utilisées pour des concerts, des visites guidées à travers d'autres parties du château peuvent être proposées à cette occasion. En mai 2016, la fondation du monument de Baden-Württemberg, un fondation pour la préservation des monuments historiques de Baden-Württemberg, qualifie la salle du roi du château de Wolfegg comme monument historique du mois. Le château héberge également le Wolfegger Kabinett, une grande collection d'arts graphiques de la fin du Moyen-Âge et de la Renaissance.", "section_level": 1}, {"title": "Découverte d'une carte qui nomme l'Amérique.", "content": "En avril 1507 un millier de copies de la carte du monde murale des cartographes allemands Martin Waldeseemüller et Matthias Ringmann sont imprimées. Sur celle-ci le continent et le nom apparaissent pour la première fois. En raison du développement rapide de la cartographie à cette époque, ces copies ont rapidement été remplacées par des éditions plus détailles, de telle sorte que cette version est rapidement tombée dans l'oubli et que ces premières mentions ont été perdues avec le temps. Tout ceci était inconnu jusqu'à ce que l'une de ces copies originales soient redécouvertes en 1901 par l'historien et le cartographe Joseph Fischer dans la bibliothèque du château de Wolfegg, le Wolfegger Kabinett. L'exemplaire mesure de large sur de haut et est en très bon état. Elle était à l'origine la propriété de Johannes Schröner, un astronome, géographe et cartographe de la ville libre d'Empire de Nuremberg. La famille de Waldburg-Wolfegg en fait par la suite l'acquisition et elle demeure cachée dans leurs archives pendant près de 250 ans. En 2001 la Bibliothèque du Congrès des États-Unis rachète la carte à la famille Waldburg-Wolfegg pour une dizaine de millions de dollars.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Wolfegg (Schloss Wolfegg en allemand) est un château de la Renaissance situé près de la ville de Wolfegg en Haute-Souabe dans le sud-ouest de l'Allemagne. Il s'agit du château ancestral de la famille de Waldburg-Wolfegg, qui y habite encore aujourd'hui.", "tgt_summary": null, "id": 2084551}
{"src_title": "Abhisheka", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "L\"abhisheka\" comme rituel.", "content": "L\"abhisheka\", également appelé \"abhishekam\", est effectué par des prêtres, par des libations sur l'image de la divinité adorée, au milieu de la récitation de mantras. Habituellement, des offrandes telles que du lait, du yaourt, du ghî, du miel, du, de l'huile de sésame, de l'eau de rose, de la pâte de bois de santal peuvent être versés parmi d'autres offrandes, en fonction du type d\"'abhishekam\" effectué. Ce rituel est généralement mené dans certains temples hindous et jaïns. Le « rudrâbhisheka » (रुद्राभिषेक) (\"Abhisheka de Rudra\") est réalisé sur des lingams de Shiva.", "section_level": 1}, {"title": "Hindouisme.", "content": "\"Abhisheka\" est le nom donné à un rite védique tardif qui consiste en une onction des représentants du gouvernement, particulièrement les chefs d'État, au moment de leur prise de pouvoir ou pour marquer une réalisation remarquable. C'est également la cérémonie du bain et de l'onction effectuée certains jours de fête pour les divinités du temple.", "section_level": 1}, {"title": "Bouddhisme indo-tibétain.", "content": "Dans la tradition du bouddhisme indo-tibétain, un \"abhisheka\" peut être une méthode de transmission ésotérique, une manière d'offrir les bénédictions à une lignée de participants, ou ce peut être une initiation pour commencer une pratique de méditation particulière. Cependant à son origine l'abhisheka dans le bouddhisme avait la même signification que dans l'hindouisme : l'onction d'un roi. Les siècles passant, certains courants ont utilisé ce terme pour désigner l'initiation d'un nouveau fidèle.", "section_level": 1}, {"title": "Bouddhisme Shingon.", "content": "Le dans le bouddhisme Shingon est le rituel d'initiation utilisé pour confirmer qu'un étudiant du bouddhisme ésotérique a maintenant obtenu son diplôme à un niveau supérieur de pratique. Le kanji utilisé signifie littéralement « versement depuis le sommet », qui décrit poétiquement le processus de passage de l'enseignement du maître à l'élève. Le rituel est populaire en Chine au cours de ladynastie Tang et Kūkai, fondateur du Shingon, y a longuement étudié avant d'introduire ce rituel auprès des autorités bouddhistes japonaises de l'époque. Un rituel d'initiation distinct existe pour le grand public appelé, et symbolise son initiation au bouddhisme ésotérique. Ce rituel est généralement offert seulement au mont Kōya dans la préfecture de Wakayama au Japon, mais il peut être offert auprès de maîtres qualifiés et sous les auspices appropriés en dehors du Japon, quoique très rarement. Selon l'occasion, le rituel Shingon utilise un des deux mandala des deux royaumes. Dans le rituel ésotérique, après que l'étudiant a reçu les préceptes, l'enseignant du bouddhisme ésotérique assume le rôle de l'enseignant, habituellement Mahavairocana Buddha, tandis que le maître et l'élève répètent des mantras spécifiques sous forme de dialogue tiré de sūtras bouddhistes ésotériques. L'étudiant, qui a les yeux bandés, jette alors une fleur sur le mandala en train d'être conçu et là où elle arrive (à savoir, sur quelle déité) aide à indiquer où l'étudiant doit concentrer son dévouement sur la voie ésotérique. Le bandeau est alors retiré des yeux de l'étudiant est un \"vajra\" lui est mis entre les mains.", "section_level": 1}, {"title": "Dans le jaïnisme.", "content": "Sur les statues des Tirthankaras, les Maîtres éveillés il est courant que le prêtre jaïn verse du lait, de l'eau avec du bois de santal jaune ou du jus de noix de coco. Des séries spéciales de 108 ablutions de statues sont pratiquées pour certaines occasions.", "section_level": 1}], "src_summary": "Abhisheka (IAST; \"abhiṣeka\") est un terme sanskrit comparable à pūjā, yajña et ārtī qui désigne une activité dévotionnelle, un rite de passage et/ou un rite ou un rituel religieux. Dans cette gamme de sens, l' \"abhisheka\" est commun à toutes les confessions dharmiques telles que l'Hindouisme, le Bouddhisme et le Jaïnisme.", "tgt_summary": null, "id": 1081633}
{"src_title": "Patricio de la Escosura", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils de l'écrivain Jerónimo de la Escosura, membre de la Real Academia Española et de la Real Academia de la Historia, et d'Ana Morrogh Wolcott, il grandit à Madrid, est l'élève du prêtre libéral et poète Alberto Lista au collège San Mateo. Avec ses condisciples José de Espronceda et Ventura de la Vega, il crée la société secrète Los Numantinos, qui est active entre 1823 et 1825, avec pour objectif de venger la mort du libéral Rafael del Riego et de renverser l'absolutisme. Cependant, dénoncés, ils sont jugés au printemps 1825, et condamnés à l'exil. À son retour, en 1826, Escosura rentre à l'Académie d'artillerie ; il participe à la Première Guerre carliste sous les ordres du général Luis Fernández de Córdova, et participe au cercle littéraire romantique du Parnasillo. Lui et Federico de Madrazo dirigent la revue romantique \"El Artista\", fondée en 1835, avec d'autres amis, dont Espronceda. Partisan de la reine Marie-Christine et opposé au libéral progressiste Baldomero Espartero, Escosura part à nouveau en exil en 1840. Il rentre en Espagne à la chute d'Espartero, en 1843, et adhère alors au parti libéral modéré. En 1847, il entre à la Real Academia de la Lengua. Il est ensuite ministre du Gouvernement aux côtés de Narváez ; inscrit au parti progressiste, il joue un rôle important dans la formation du gouvernement centriste à la suite de la Vicalvarada, en 1854. Ministre du Gouvernement avec Espartero, son attitude face à Leopoldo O'Donnell entraîne la démission de tout le cabinet. Le puissant chef de l'Union libérale crée pour lui la charge de commissaire royal aux Philippines, avec un traitement annuel de 200 000 pesetas. Par la suite, il est élu député pour l'Union libérale en 1866, mais son activité politique et moins importante ; en 1872, il est ambassadeur d'Espagne à Berlin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Patricio de la Escosura Morrogh, né le à Oviedo et mort le à Madrid, était un homme politique, journaliste, dramaturge et critique littéraire espagnol.", "tgt_summary": null, "id": 450258}
{"src_title": "Diocèse d'Albenga-Imperia", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Territoire.", "content": "Il est situé sur deux provinces : une partie est dans la province de Savone, le reste de cette province est dans les diocèses de Savone-Noli, d'Acqui, et de Mondovi. Une autre parcelle du diocèse est sur une partie de la province d'Imperia, dont le reste est géré par le diocèse de Vintimille-San Remo. Son territoire a une superficie de divisé en 162 paroisses. L'évêché est à Albenga avec la cathédrale saint Michel archange. Le diocèse possède trois basiliques mineures dont deux se trouvent à Impéria : Saint Maurice qui garde des reliques de saint Maurice et conserve le corps de saint Léonard de Port-Maurice, et ; la troisième est la basilique de Saint-Nicolas de Pietra Ligure.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La tradition locale fait d'Albenga, entre 121 et 125, le lieu du martyre de, officier de l'empereur Hadrien ; les actes de son martyre, ainsi que ceux des saints Faustin et Jovite, ne sont pas totalement attestés. Un autre tradition dit que l'évangélisation est due à saint Calimero, évêque de Milan, dans la seconde moitié du. Des preuves archéologiques montrent qu'il y a une communauté chrétienne florissante dans la ville au ; en fait, la fondation de la cathédrale et du, ainsi que les églises extra moenia de San Calocero et San Vittore remontent à cette période. De plus, la présence de Saint Martin de Tours sur l'île Gallinara peu après le milieu du semble démontrer l'existence d'un pôle de vie chrétienne organisé. La création du diocèse semble être assez tardif, certainement établi après la mort de saint Ambroise. Le premier évêque connu avec certitude est Quinzio, qui en 451 signe la lettre d'Eusèbe, évêque de Milan, qui condamne les doctrines de Nestorius et Eutychès. À l'origine suffragant de l'archidiocèse de Milan, le diocèse est limité au nord par le bassin versant des Apennins ; à l'est, il atteint Finale Ligure et à l'ouest, il comprend tout le territoire de l'actuel Sanremo. La découverte d'un édifice ecclésiastique à fonts baptismaux près de Riva Ligure et datable du révèle une organisation chrétienne et témoigne également d'une certaine organisation par piève. Au cours des siècles suivants, les informations sur les évêques d'Albenga sont fragmentaires jusqu'au. Des fouilles archéologiques mettent au jour le nom d'un évêque, jusqu'alors inconnu, Benoît, contemporain de Quinzio. L'évêque Bono d'Albenga participe au concile provincial de Milan de 679, qui se prononce contre le monothélisme ; le même prélat participe, l'année suivante, au concile romain de 680 en préparation du troisième concile de Constantinople. Deux autres évêques, Juncio et Martirian, historiquement situés entre le milieu du et le milieu du, sont mentionnés dans les \"Acta Sancti Martiriani episcopi et martiris\". À l'époque pré-carolingienne, l'évêque Désiré consacre l'église de l'. Egidulphe participe au concile provincial de Milan en 864. Le se termine avec l'évêque Benoît, non documenté par certaines sources, mais objet de vénération au Moyen Âge et canonisé au. Les monastères bénédictins contribuent à la consolidation religieuse du diocèse. Parmi eux, le monastère de l'île Gallinara obtient l'exemption du pape Benoît IX en 1044, ainsi que diverses propriétés en Italie, Catalogne, Provence et Corse ; en 1169, il est soumis à l'autorité des archevêques de Gênes ; enfin en 1473, en même temps que la perte de ses propriétés les plus prestigieuses, elle passe en commanderie. En 1159, le pape Alexandre III affecte le diocèse à la province ecclésiastique de l'archidiocèse de Gênes, mais la disposition n'est pas immédiatement mise en œuvre, à tel point que même en 1213, le pape Innocent III réitère à l'évêque Henri la soumission due à l'autorité métropolitaine des archevêques génois. C'est précisément à partir du que les liens avec Gênes se resserrent. Un signe de cette relation étroite est le long épiscopat de Lanfranc di Negro (1255-1288), génois, il vend plusieurs actifs de la mense épiscopale en faveur des familles génoises ; il fait entrer plusieurs génois dans le chapitre de la cathédrale ; et pendant son épiscopat, les ordres mendiants intègrent le diocèse. Entre le et le, Marchese (1476-1513) fonde de nouvelles paroisses, réorganise le patrimoine de la curie, et possède une culture raffinée : les splendides manuscrits enluminés dont l'évêque dote la bibliothèque du chapitre le prouvent. Carlo Cicala (1554-1572) participe au concile de Trente et applique ses dispositions. Le 8 mai 1564, il organise le premier synode diocésain. Le 21 avril 1569, il établit le séminaire dans le cloître de la cathédrale, un nouveau bâtiment est créé en 1622 avant de déménager à son emplacement actuel en 1929. Le nombre de synodes se multiplie avec les évêques suivants : Luca Fieschi en convoque trois, Vincenzo Landinelli et Pier Francesco Costa deux chacun. Ce dernier évêque est également responsable de la rédaction, réalisée par le chanoine Gio Antonio Panieri, de l'œuvre monumentale, qui est restée manuscrite et conservée dans les archives diocésaines, fondamentale pour la connaissance de l'état du diocèse d'Albenga au. Au, naît dans le diocèse saint Léonard de Port-Maurice, franciscain réformé, prédicateur dans toute l'Italie mais surtout à Rome, figure centrale du grand jubilé de 1750, et propagateur de la pratique du chemin de croix. Au début du, le diocèse voit son territoire réduit. Entre 1803 et 1804, quatre paroisses des vallées d'Albenga sur la crête alpine passent au diocèse de Mondovi. En 1831, vingt-cinq paroisses de la partie ouest sont annexées au diocèse de Vintimille. Parmi les évêques du, une figure éminente est Raffaele Biale (1840-1870) qui favorise et améliore les études théologiques du clergé et favorise l'envoi de prêtres diocésains en mission. Dès 1816, un prêtre franciscain, Jean de Triora, meurt martyr en Chine. Les deux premiers patriarches du siège restauré de Jérusalem des Latins proviennent du diocèse: Giuseppe Valerga de Loano et de Torrazzo. Le voit aussi la naissance de certaines congrégations religieuses féminines dans le diocèse : en 1836, Thérèse Monaldo fonde les sœurs de la Visitation à Loano ; dans la même ville, en 1885, Marie Françoise Rubatto fonde les capucines de la mère Rubatto ; en 1848, fonde les clarisses de l'Annonciation. Au, Angelo Cambso intervient à plusieurs reprises auprès du commandement allemand, s'offrant notamment comme otage à la place de plus de cent cinquante prisonniers civils, le 29 septembre 1943. Le 8 juillet 1949, par la lettre apostolique \"Qua Augustus Imperator\", le pape Pie XII proclame la Vierge Marie, connue sous le titre de Madone de Pontelungo, patronne principale de la ville et du diocèse d'Albenga. Le 2 février 1965, le diocèse réintègre la paroisse de Nasino, qui appartenait au diocèse de Mondovì depuis 1804. Compte tenu de l'importance de la ville d'Imperia, le nom du diocèse est changé en diocèse d'Albenga-Imperia le décembre 1973 et la basilique de San Maurizio est érigée en cocathédrale du diocèse.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le diocèse d'Albenga-Imperia (en latin :'; en italien : ') est un diocèse de l'Église catholique en Italie, suffragant de l'archidiocèse de Gênes et appartenant à la région ecclésiastique de Ligurie.", "tgt_summary": null, "id": 562680}
{"src_title": "Jean-Claude Gautrand", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Jean-Claude Gautrand s'intéresse dès 1945 à la photographie, année où il saisit ses premiers clichés avec un petit Superfex. En 1956, il adhère au photo-club des PTT et découvre l'œuvre de Otto Steinert (\"Subjektive Fotografie\"). En 1963, année de sa première exposition, il fonde le Groupe Gamma avec deux amis afin de réagir contre le conformisme pictural. Il cofonde le groupe d'avant-garde \"Libre Expression\" avec Jean Dieuzaide, Pierre Riehl, Georges Guilpin, André Bilet, André Senil, etc. Jean-Claude Gautrand adhère en 1964 au Club photographique de Paris, groupe des 30 x 40 dont il deviendra le vice-président. Il publie son premier livre en 1968. Il est conseiller culturel et artistique en 1972 pour la photographie du Festival international d'art contemporain de Royan puis, en 1974, commissaire de l’exposition \"Filleuls et parrains\" aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles, dont il deviendra membre du conseil d’administration de 1976 à 1995. En 1977, il fait partie de l'équipe rédactrice de \"L’Encyclopédie Prisma de la photographie\". En 1978, il est membre du conseil artistique et du conseil d’administration de la Fondation Nationale de la Photographie à Lyon. En 1989, il publie aux éditions Admira \"Visions du sport - photographies 1860-1960\", anthologie rassemblant des photographies des frères Bisson, Étienne-Jules Marey, Eadweard Muybridge, Nadar, Lewis Hine, Adolphe Braun, Martin Munkácsi, George Hoyningen-Huene, Harold Edgerton, Jacques Henri Lartigue, André Kertész, László Moholy-Nagy, Alexandre Rodtchenko, Leni Riefenstahl, Willi Baumeister, Alfred Eisenstaedt, August Sander, Maurice Tabard, Pierre Boucher, Brassaï, René-Jacques, Gjon Mili, Raymond Voinquel, George Silk, George Rodger, Robert Capa, Jean Dieuzaide, Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson, etc. En 1993, il devient membre du conseil d'administration du Centre régional de la photographie Nord Pas-de-Calais. En 2001, il rejoint le conseil d’administration du \"Patrimoine photographique\". Jean-Claude Gautrand est membre fondateur de l’Association du Jeu de Paume depuis 2004. Jean-Claude Gautrand est une personnalité reconnue dans le monde de la photographie, figurant ou cité dans de nombreux ouvrages tels \"Histoire de la photographie française\" de Claude Nori aux éditions Contrejour et Flammarion, le \"Who's Who\", l’\"Encyclopédie internationale des photographes\" (Michel Auer), et \"Contemporary Photographers\" (éditions St-James Press). Il a été secrétaire général du prix Nadar de 1984 à 2006. Jean-Claude Gautrand meurt le à Paris à l’âge de 86 ans", "section_level": 1}, {"title": "Expositions collectives.", "content": "Les photographies de Jean-Claude Gautrand ont été présentées dans de très nombreuses expositions collectives, dont une sélection :", "section_level": 1}, {"title": "Collections.", "content": "Les œuvres de Jean-Claude Gautrand ont été acquises et sont présentes dans de nombreux musées, galeries et collections privées, notamment dans les lieux suivants :", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean-Claude Gautrand, est un photographe, journaliste, écrivain, commissaire d'expositions et historien de la photographie français, né le à Sains-en-Gohelle et mort le à Paris. ", "tgt_summary": null, "id": 719127}
{"src_title": "Fanny Biascamano", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "À l'âge de huit ans, Fanny est une enfant précoce et commence sa carrière accompagnée par des musiciens. Par la suite, elle est remarquée par René Coll un producteur de Carcassonne. Fanny se fait ensuite connaître en novembre 1991 en participant à l'âge de douze ans à la séquence des \"Numéro 1 de demain\" dans l'émission de variétés \"Sacrée Soirée\" de Jean-Pierre Foucault sur TF1. Elle fait ici sa première apparition à la télévision et est remarquée par Jean-Pierre Virgil qui lui propose d'interpréter une version rock du tube d'Édith Piaf \"L'Homme à la moto\". Le simple s'écoule à plus de trois millions d'exemplaires. À partir de là, elle sort son premier 45 tours qui connaît un grand succès, et de ce fait remporte un double disque d'or en France et au Canada après avoir vendu plus d'un million de disques. Son ascension est facilitée par son parrain de la chanson, Johnny Hallyday. La même année est lancé son premier album \"Fanny\". En 1993 sort son second album, \"Chanteuse populaire\", écrit entre autres par Didier Barbelivien. Son succès est plus confidentiel. Début 1997, elle est choisie par France 2 pour représenter la France au Concours Eurovision de la chanson avec la chanson intitulée \"Sentiments songes\" écrite et composée par Jean-Paul Dréau. Le au Point Theater de Dublin, Fanny interprète en position sur la scène, \"Sentiments songes\" sous la direction du chef d'orchestre Régis Dupré. Âgée de 17 ans et 7 mois, elle est l'une des plus jeunes artistes ayant représenté la France au Concours Eurovision. Au terme du vote final des pays, elle parvient à se hisser à la sur 25, avec 95 points (elle reçoit trois fois \"douze points\", de l'Estonie, de la Norvège et de la Pologne). Elle se consacre ensuite à ses études et participe à quelques galas. En 2007, Fanny continue à se produire en concerts, notamment au Théâtre du Petit Gymnase, à Paris, au Théâtre du Gymnase, ainsi que plusieurs tournées en France : Sète (34), à Pont-Saint-Esprit (30), à Coutras (33) (tournée d'été \"Ici Paris\", en compagnie d'autres artistes). En 2008, Fanny se produit au Théâtre Déjazet le temps d'un duo avec Dominique Dalbret, \"Marrakech\". Fanny chante Piaf dans plusieurs villes de France : Toulouse, Sète, Manosque, puis effectue une tournée internationale : Marrakech, Andorre, Barcelone, Dublin, Rio de Janeiro, New York, Las Vegas... En 2009, Fanny propose son premier album live \"Fanny chante Piaf\", en vente uniquement lors de ses concerts. En, Fanny sort son premier livre \"Enfants stars, plus dure sera la chute\", aux Éditions du Rocher. Elle y consacre un chapitre relatant son parcours professionnel. À l'occasion, la chanteuse fait des dédicaces dans plusieurs magasins dans le département de l'Hérault (Montpellier, Sète...). En 2012, Fanny fait partie du spectacle créé par Dominique Dalbret \"Les Amours de Vincent\", consacré à la vie de Vincent Scotto et à ses chansons. En dehors de sa carrière de chanteuse, elle est aussi la marraine du village de Moussey, dans les Vosges en France et y est venue quelquefois pour interpréter son remix rock de \"L'Homme à la moto\" pour la Foire aux Vaûtes le mai. Le Fanny sort un album \"Fanny chante Brassens\", un digipack produit par Agrumes Productions. Source : https://www.discogs.com/fr/Fanny-Biascamano-Fanny-Chante-Brassens/release/10626311 En 2017 Fanny sort un livre de 100 recettes autour du poisson intitulé : \"La cuisine du sud de A à Z\". En 2020 Fanny sort le tome 2 du livre de 100 recettes autour du poisson intitulé : \"La cuisine du sud de A à Z.\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Fanny Biascamano, née le à Sète dans l'Hérault, connue par son prénom Fanny est une chanteuse française d'origine italienne et espagnole. ", "tgt_summary": null, "id": 2198724}
{"src_title": "Abbaye d'Argenton", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation géographique.", "content": "L'abbaye d’Argenton est située dans la section Lonzée, en Belgique, à 4 km au sud-est de la commune de Gembloux, dans la province de Namur.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origine et premiers siècles.", "content": "En 1229, une communauté de religieuses augustiniennes venant de Grandval (Balâtre) s’installe sur des terres offertes par Guillaume de Harenton et sa femme Ide, sur les bords du Harton. D’autres bienfaiteurs, tels que le comte de Namur, Baudouin de Courtenay, agrandissent le domaine par divers dons de terres et forêts. La communauté obtient peu après son affiliation à l’ordre cistercien, avec Villers-en-Brabant comme « abbaye-mère ». Durant son existence de près de six siècles, l’abbaye connaît généralement une vie religieuse régulière mouvementée, car souvent prise dans le feu croisé de guerres qui ne concernent pas les moniales. Lorsque, en 1413, le chapitre général de Cîteaux, ordonne la remplacement par des moines des communautés de moniales du Namurois (Boneffe et Moulins) car jugées irréformables, la mesure ne concerne pas Argenton. L’abbesse Marie de Gembloux y dirige quelque 80 moniales. Les autorités cisterciennes se contentent d’exiger une plus grande fidélité aux observances de la discipline monastique. À la mort de Marie de Gembloux (1418) deux moniales sont envoyées de Soleilmont (qui avait une réputation de grande ferveur) pour diriger Argenton : Marie de Gentinnes (+1438) d’abord et Nicaise de Harby ensuite.", "section_level": 2}, {"title": "Guerres du.", "content": "À la fin du, l’abbaye souffre tout particulièrement des guerres religieuses. Lors de la bataille de Gembloux de 1578, elle sert même de quartier général à Jean d'Autriche. D’Argenton, il écrit au roi d’Espagne pour l’informer de sa victoire sur l’armée des Dix-Sept Provinces. Placide Desellys, moine de Villers et confesseur d’Argenton, a laissé un mémoire où il décrit les tribulations de la communauté religieuse d’Argenton durant cette fin de. Souvent contraintes à se réfugier à Namur les moniales retrouvent un monastère pillé et endommagé lorsqu’il leur semble possible d’y revenir. À peine l’abbaye se relève-t-elle au début du qu’elle passe par une crise interne. En 1618, l’abbesse Marguerite de Royers est déposée par l’abbé de Cîteaux. Les raisons de cette mesure drastique ne sont pas claires. Le est une période de renaissance et de restauration. L’ensemble de l’abbaye est reconstruit entre 1722 et 1747, sous l’abbatiat de Josèphe Brabant. Les armes de l'abbesse, placées au-dessus de la porte d'entrée de la cour, attestent de cette reconstruction en 1732. Le projet est dirigé par Martin Staignier, moine de Villers envoyé comme confesseur à Argenton. L’architecte en est le namurois Jean-Thomas Maljean, qui surveille personnellement la construction de l’église, à partir de 1754. Les bâtiments qui subsistent aujourd’hui, église et palais abbatial, datent de cette époque. Élu abbé de Villers en 1742, Martin Staignier continue et accroît son engagement même financier dans la reconstruction de l’abbaye d’Argenton Il voit grand pour la communauté de moniales dont il apprécie la ferveur, bien que durant presque tout le XVIIIe siècle elles ne sont guère plus d’une quinzaine. Cela se fait au détriment de sa propre abbaye, même si à Villers également il s’est engagé dans de grands travaux. Charpenterie, menuiserie et ferronnerie sortent des ateliers de l’abbaye de Villers. Aussi, en 1755 ses moines l’accusent de mauvaise gestion des ressources de leur abbaye de Villers auprès de l’abbé de Cîteaux, et provoquent une enquête officielle. Staignier est blanchi. Dame Humbeline Disbecq, originaire d’Ittre, élue en 1766 à l’âge de 40 ans, est la dernière abbesse d’Argenton. Une fois encore les commissaires chargés de veiller à la régularité de l’élection notent dans leur rapport « la régularité et la ferveur » des moniales d’Argenton. Sous son abbatiat se terminent, en 1768, le quartier abbatial et l’hôtellerie. Ses armes comme celles de l’abbé de Villers de l’époque, Robert de Bavay, sont encore visibles au fronton du bâtiment.", "section_level": 2}, {"title": "Suppression et.", "content": "Bien que loin d’être moribonde, l’abbaye est supprimée en 1796 et les moniales dispersées. Les bâtiments sont vendus comme biens nationaux en 1797 à un certain Jean-Baptiste Paulée. L’acte nous apprend que le domaine couvrait 850 hectares (130 bonniers de terre). L’ensemble est immédiatement loué comme ferme. Le domaine change plusieurs fois de propriétaire durant les, tout en restant exploitation agricole comme il l’est encore aujourd’hui. Appartenant au domaine privé l’ancienne abbaye ne se visite pas.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'abbaye d’Argenton, située dans la section Lonzée, en Belgique, dans la province de Namur, était à l'origine une abbaye de moniales, fondée en 1229 à partir d'une communauté augustinienne, laquelle s'est affiliée ensuite à l'Ordre cistercien. En six siècles d'Histoire, l'abbaye traverse les vicissitudes des guerres et fait face à des difficultés internes. ", "tgt_summary": null, "id": 1393196}
{"src_title": "Province de Béni-Mellal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Béni Mellal est situé entre 400 à d'altitude, au pied du mont Tassemit (« le mont du froid ») culminant à une altitude de couvert de neige de novembre à avril, et aussi de la montagne Ighnayen à. Le Beni Mellal se caractérise par un climat continental avec des précipitations variant entre 350 et selon les années. Les gelées ne sont pas rares en hiver ; on a enregistré à Beni Mellal en janvier 2005. L'été est très chaud à cause des vents brûlants du sud-ouest-est (\"chergui\") qui font augmenter la température au-dessus des ( en juillet 2007), les vagues de chaleur se terminant parfois par de violents orages qui rafraîchissent le sol surtout dans la zone montagneuses.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les anciens habitants du Tadla étaient des Berbères : Le premier contact du Tadla avec les Arabes a eu lieu lors du passage du conquérant Oqba Ibn Nafaa (général arabe envoyé en 670) qui revenait du Sus pour islamiser les Haskura. Quand Idris conquit le Tadla en 172/789, il n'y trouva qu'un petit nombre de musulmans ; la majorité de la population était encore composée de juifs ou de chrétiens. En l'an 202/818, des Arabes andalous fuyant l'Espagne à la suite de la révolution du Rabad (Faubourg de Cordoue), s'établirent dans le Tadla ; quelques années plus tard, d'autres Arabes de Fès les suivirent lorsqu'un Émirat Idrissides fut créé dans cette région. La grande émigration arabe n'eut lieu qu'à la fin du /, lorsque les Almohades eurent décidé de déplacer vers le Maroc les bédouins arabes de Banu Hilal et de Banu Sulaym qui avaient pris pied en Tunisie. Les Arabes se répandirent alors dans le pays ; Ibn Khaldoun dit à ce sujet : « \"Les immigrés arabes Djusham et Ryah ont habité les plaines, le Maroc fut submergé par des peuplades innombrables\" ». Après l'assassinat de l'almohade Yahya b. Nasir en 1236, les Banu Jabir, autre fraction des Djusham, affluèrent au Tadla et s'installèrent dans le piémont, avoisinant les Snaga établis sur les sommets et les plateaux. Les Banu Djabir se hasardaient parfois vers les plaines, mais dès qu'ils craignaient un danger provenant du pouvoir central ou d'un chef impitoyable, ils se repliaient dans la montagne auprès de leurs alliés berbères. Les Saadiens à leur tour, introduisirent au Tadla des Arabes Ma'kil, originaires du Yémen. Cette population hétérogène se ramifia avec le temps, ses branches se sont interpénétrées dans un métissage arabo-berbère, donnant naissance à une communauté composite vivant dans la concorde et la solidarité. Par sa situation stratégique entre le Nord et le Sud et son contrôle de la route reliant les deux villes impériales Fès et Marrakech, en plus de ses ressources naturelles, le Tadla a constamment fait l'objet d'un intérêt particulier de la part de toutes les dynasties du Maroc. Chacune d'elles tenait à renforcer son pouvoir sur cette région en y nommant des représentants de haut niveau, avec une grande influence. Mais ces précautions n'empêchèrent nullement les troubles d'éclater de temps à autre, donnant lieu à de graves confrontations militaires, surtout à chaque changement de dynastie. Ces conflits rejaillissaient fâcheusement sur le système urbain de la région : des villes sont détruites et rebâties, d'autres disparaissent et sur leurs décombres des cités nouvelles sont élevées. C'est ainsi qu'au Moyen Âge, la ville de Tadla était la métropole qui donna son nom à toute la province ; Al Himyari écrit dans son al-Rawd al mi'tar : « \"C'est une ville antique où existent les vestiges des anciens\" ». Dans sa Nuzhat al-Mushtah, al Idrisi ajoute : « \"La ville de Tadla occupait la première place dans la production du coton et en exportait de grandes quantités dans toutes les directions ; il était au Maghreb al Aksa la principale matière dans la fabrication des cotonnades, si bien que les habitants de ce pays n'avaient nul besoin d'en importer\" ».Au Moyen Âge, la ville portait le nom de \"Hisn Day\" (Hisn Daī), de \"hisn\", (hosn, Ḥuṣn), \"fortification\" en arabe. Elle a gagné son importance sous les Idrissides, et les Almoravides. Elle a longtemps été un important centre de fabrication de produits en cuivre. La ville a été ainsi une importante cité caravanière, encore conservée dans la zone de \"Somaa\". La ville moderne de Béni Mellal est née à l'époque ismaélienne au siècle, et s'est appelée \"Ismali\" dès 1688. Cette ville fortifiée est dominée par un très célèbre château, haut perché, kasbah berbère de type \"tighremt\", en pisé. La ville ancienne a été restaurée au siècle.", "section_level": 1}, {"title": "Administration et politique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "Selon la liste des cercles, des caïdats et des communes de 2009, telle que modifiée en 2010, la province de Béni-Mellal est composée de 22 communes, dont les quatre communes urbaines – ou municipalités – de Béni-Mellal, le chef-lieu, de Kasba Tadla, de Zaouïat Cheikh et d'El Ksiba. Les 18 communes rurales restantes sont rattachées à 10 caïdats, eux-mêmes rattachés à 4 cercles : Huit de ces localités sont considérées comme des villes : les municipalités de Béni-Mellal, de Kasba Tadla, de Zaouïat Cheikh et d'El Ksiba, et les centres urbains des communes rurales d'Aghbala, d'Ouled Yaïch, d'Ouled M'Barek, et de Sidi Jaber.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "La population de la province de Béni-Mellal est passée, de 1994 à 2004, de à habitants.", "section_level": 1}], "src_summary": "La province de Beni Mellal est une subdivision à dominante rurale de la région marocaine de Béni Mellal-Khénifra. Elle tire son nom de son chef-lieu, Beni Mellal.", "tgt_summary": null, "id": 697097}
{"src_title": "Salpinx (instrument)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Introduction.", "content": "Sous le nom de salpinx, les lexicographes grecs comprenaient jusqu'à six instruments différents : Mais on pourrait encore ajouter cornu, κέρας, bucina, carnyx, lituus qui ont des formes très particulières. L'instrument étudié dans ce chapitre concerne la trompette grecque salpinx σάλπιγξ, c'est-à-dire la trompette droite, cylindrique ou conique, avec pavillon évasé ou en cloche. On y insuffle de l'air par une embouchure et c'est la variation de cette pression d'air qui fait moduler le son. Un joueur de trompette se nomme « salpinktès » σαλπικτής.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "À l'époque classique, la salpinx est constituée d'un tuyau long et mince à perce cylindrique, aboutissant à un pavillon. Les deux parties de l'instrument sont usuellement en bronze, mais on connaît un exemplaire en ivoire doté d'un pavillon conique, réputé provenir d'Olympie, et deux exemplaires entiers en terre cuite mis au jour à Salamine de Chypre. La salpinx de Boston mesure de long, alors que les représentations sur vase semblent montrer des longueurs de à. Le pavillon est usuellement en forme de cloche, d'où son nom, /, « cloche », mais les peintures sur vase témoignent d'une large variété de formes, du bulbe au cône. Chaque type de pavillon a probablement un effet sur le timbre du son produit. Ainsi, dans \"Les Nuées\" d'Aristophane, deux des personnages comparent la salpinx au derrière d'un insecte, le cousin : « l'intestin du cousin est étroit ; (...) à cause de cette étroitesse, l'air est poussé tout de suite avec force vers le derrière ; ensuite, l'ouverture de derrière communiquant avec l’intestin, le derrière résonne par la force de l'air. » L'exemplaire de Boston et les peintures sur vase montrent une embouchure, mais Pollux, un grammairien du, précise que la salpinx « est une invention étrusque ; sa forme est droite ou courbe ; elle est en bronze ou en fer et possède une / en os. » Le terme \"glōtta\" est classiquement traduit par « anche », dispositif dont l'aulos (précurseur du hautbois) est équipé. Pour certains, Pollux confond ici anche et embouchure. Cependant, son témoignage est corroboré par Simplicios de Cilicie, selon lequel l'orgue hydraulique est équipé d'anches de \"salpinges\" et d’\"auloi\". De même, les peintures sur vase montrent souvent des joueurs de salpinx équipés d'une /, une large bande de cuir qui passe devant la bouche puis derrière la nuque de l'instrumentiste, percée de trous pour permettre le passage de l'anche. Couramment utilisée pour jouer de l'aulos, la \"phorbeia\" maintient l'anche contre la bouche du joueur, l'oblige à respirer par le nez (respiration continue) et réduit la tension musculaire des joues ; elle autorise donc un jeu puissant et continu. Enfin, des trompettes circulaires retrouvés à Pompéi présentent pour l'un une embouchure et pour deux autres une anche. On en a donc conclu que les Grecs appelaient salpinx deux types d'instrument, l'un avec une anche et l'autre sans. On a objecté que Pollux décrit dans son ouvrage des instruments aussi bien grecs que romains ; l'usage de l'os paraît un peu curieux pour une anche, qui doit être aussi souple que possible pour vibrer correctement. Ensuite, les trompettes retrouvées à Olympie sont circulaires, alors que la salpinx se caractérise par sa rectitude. Enfin, l'un des principaux usages de la salpinx est militaire ; or un instrument sans anche se fait bien mieux entendre sur un champ de bataille qu'un instrument de type clarinette ou hautbois.", "section_level": 1}, {"title": "Sonorité.", "content": "La salpinx se distingue par sa sonorité particulière : Eschyle décrit un son « perçant » et « haut perché » et Aristote compare le barrissement d'un éléphant à la salpinx. D'après plusieurs sources, l'instrument aurait même été banni dans plusieurs villes d'Égypte, le son ressemblant trop au braiment d'un âne.", "section_level": 1}, {"title": "Le mythe de l'invention de la salpinx.", "content": "Les Anciens s'accordaient à voir dans la trompette une invention des Tyrsènes de Lydie, mais pour être en accord avec leur amour-propre national, les Grecs ont imaginé des combinaisons variés en attribuant l'invention de la trompette à un fils (ou petit-fils) d'Héraclès et d'Omphale : Tyrsénos, Hégéléos, Archondas, Maléos ou Pisaios. La trompette fut inventée en Lydie ou en Étrurie. On vénérait à Argos une Athéna Salpinx! Hégéléos aurait assiégé Argos et pris la ville. C'est pour remercier la déesse qu'il aurait donné à la déesse le nom de l'instrument. Ou bien ce serait Athéna elle-même qui aurait inventé la trompette pour les Tyrrhéniens.", "section_level": 1}, {"title": "La facture de la salpinx.", "content": "Les formes des σάλπιγξ ont varié durant l'Antiquité : cela concerne le tuyau αὐλός, le pavillon κώδων et l'embouchure avec son anche γλῶττα. L'embouchure est en os, le pavillon en bronze, le tuyau en os, corne ou bois cerclé de fil de bronze, puis enfin en bronze ou en fer. On trouve souvent les salpinx représenté entre les mains d'un hoplite, sur la céramique. L'instrument devait mesurer entre et. Son poids devait faire environ. Il y avait aussi une trompette conique en bronze. Deux spécimens très ouvragés ont été retrouvés en Gaule. On pense qu'il ne s'agit que d'instruments d'apparat ou de culte. La trompette n'a pas qu'un rôle militaire, elle sert également à rythmer les processions religieuses. Ce rôle lui était dévolu dès le. Les trompettes militaires romaines étaient également conique. Mais c'est une autre histoire! La phorbeia φορβειά Il arrive qu'on adapte une φορβειά pour pouvoir la maintenir d'une seule main, très pratique pour le cavalier qui joue de la trompette.", "section_level": 1}, {"title": "La trompette militaire.", "content": "Une tradition voudrait que la trompette fut introduite par les Doriens. Mais c'est au son du aulos (instrument) et de la lyre que les Spartiates et les Crétois marchent au combat. Dans les armées grecques, le rôle de la trompette est resté peu développé (signal d'attaque et de retraite). Dans les armées macédoniennes d'Alexandre le Grand, la trompette donne en plus le signal de la charge, de l'assaut et fait lever le camp. Par la suite, il semble qu'on se soit servi davantage de la trompette et les Romains ont emprunté, dans leur stratégie militaire, l'usage des sonneries grecques. Fable d'Esope, : Du Trompette Un Trompette, après avoir sonné la charge, fut pris par les Ennemis. Comme un d'entre eux levait le bras pour le percer de son épée : « Quartier, s'écria le prisonnier. Considérez que je ne me suis servi que de ma trompette, et qu'ainsi je n'ai pu ni tuer ni blesser aucun des vôtres. - Tu n'en mérites pas moins la mort, répliqua l'autre en lui plongeant l'épée dans le ventre, méchant qui ne tue jamais, il est vrai, mais qui excite les autres à s'entre-tuer. »", "section_level": 1}, {"title": "Le cas exceptionnel de la trompette funéraire.", "content": "Une fresque de la tombe en tholos de Kazanlak (Thrace),, montre deux femmes jouant de la trompette funéraire. On a trouvé à Malia et à Gournia (époque minoenne), des objets qui font penser à des cymbales et des trompettes funéraires en terre cuite, en usage en Orient, rappelant le pukku et le mikku des cérémonies mésopotamiennes (mentionnées dans l'épopée de Gilgamesh) qui sont employées pour la magie funéraire.", "section_level": 1}, {"title": "La salpinx dans la littérature.", "content": "C'est au, que la trompette fait son apparition en littérature : \"Iliade\" et Cypria où Achille, à Scyros, retrouve son ardeur guerrière au son de la trompette d'Ulysse. « Ne voulant pas que son fils participe à la guerre de Troie, Thétis déguisa Achille en fille et l'envoya chez Lycomède à Skyros. Sur l'île, il tomba amoureux de Déidamie, la fille du prince, il l'épousa secrètement, et ils eurent un fils : Néoptolème. Mais les grecs ne pouvant se passer de l'aide d'Achille pour s'emparer de Troie, demandèrent à Ulysse de trouver et de ramener Achille. Ulysse étant très rusé présenta aux princesses de la cour de Lycomède des bijoux parmi lesquels était placée une épée qu'Achille ne put s'empêcher de brandir au son de la trompette. Il se trahit ainsi. » Un soldat dans l'âme ne résiste pas à l'appel de la trompette! Ὀδυσσεὺς δὲ μηνυθέντα παρὰ Λυκομήδει ζητῶν Ἀχιλλέα, σάλπιγγι χρησάμενος εὗρε. καὶ τοῦτον τὸν τρόπον εἰς Τροίαν ἦλθε. Traduction : Ulysse vint le chercher, et, en faisant sonner la trompette de guerre, il le trouva. C'est ainsi qu'Achille se rendit à Troie (Apollodore, \"La Bibliothèque\", livre III 13, 6 et 8 ). Dans l\"'Iliade\" d'Homère, chant XVIII, vers 214-223, la salpinx σάλπιγξ n'est pas très bien définie et n'apparaît qu'une seule fois, en comparaison avec la voix d'Achille. Mais cela montre bien que la trompette était appréciée pour sa puissance sonore. « Ainsi du front d'Achille une clarté montait au ciel. Le preux alla du mur jusqu'au fossé, mais sans se joindre aux Achéens, suivant le sage conseil de sa mère. C'est de là qu'il poussa un cri, que Pallas Athéna reprit, provoquant la panique dans les rangs troyens. Comme retentit l'éclatante voix de la trompette, quand l'ennemi dévastateur enveloppe une ville : telle retentit l'éclatante voix de l'Eacide. Les troyens, entendant la voix d'airain de l'Eacide, furent pris de frayeur. » De même, Stentor est un personnage de l’\"Iliade\" d'Homère. C’était un guerrier grec dont la voix n'avait pas d'égal sur terre. La déesse Héra utilisa la force vocale prodigieuse de Stentor pour stimuler l’ardeur de l’armée grecque lors du siège de Troie. Στέντορι εἰσαμένη μεγαλήτορι χαλκεοφώνῳ δς τόσον αὐδήσασχ' ὅσον ἄλλοι πεντήκοντα· Stentor au grand cœur, à la voix de bronze, aussi forte que celle de 50 autres réunis (Iliade chant V vers 785-6). Stentor fit un concours de cris avec Hermès. Vaincu, Stentor aurait été mis à mort. L’expression « avoir une voix de Stentor » signifie avoir une voix puissante. En fait, ce n'est qu'au que la trompette apparaît réellement en littérature avec Bacchylide et dans les monuments.", "section_level": 1}, {"title": "La salpinx dans la société.", "content": "Dans la vie civile, la trompette ne paraît pas avoir joué un grand rôle. Leur puissance sonore les rendait peu convenable à l’art de l’époque. Néanmoins des concours sont organisés dès le et ils resteront particulièrement en honneur en Béotie. Mais ce n'est qu'au, que la trompette prit place dans les joutes musicales d'Olympie. On notait surtout sa puissance sonore et non son jeu musical! L'art du clarino n'est pas antique. Le musicien qui se faisait entendre le plus loin était reconnu, tout simplement. L'introduction de la salpinx au concours serait due à l'aventure de l'acteur comique Hermon : s'étant éloigné pendant le concours de comédie, il n'entendit pas le héraut qui l'appelait, et son tour venu, il fut frappé d'amande. Il fut alors décidé qu'à l'avenir, ce serait la trompette qui convoquerait les compétiteurs. Le Mégarien Hérodôros aurait remporté 17 fois (dont 10 à Olympie) le concours de trompette. C'était un colosse qui pouvait remplir tout le camp militaire d'une campagne guerrière. Il embouchait même deux trompettes à la fois au siège d'Argos en -303. De même Molobros jouait aussi avec deux trompettes et Epitadès se faisait entendre à 50 stades (9 kilomètres, mais le record reste détenu par le cor de Roland qui traversa les Pyrénées!). Une femme, Aglaïs, joue de la trompette à Alexandrie en -275. Mais à part ça, les Grecs sont qualifiés de misogynes.", "section_level": 1}, {"title": "Notation musicale pour la salpinx.", "content": "La plus ancienne musique venue de l’Antiquité est une éclatante fanfare de trompette d’appel aux armes. Elle est écrite sur un support inattendu : un vase peint à la fin du, aujourd’hui au Musée d’Eleusis (inv. ). En effet, dans une scène de branle-bas de combat, une Amazone appelle ses compagnes aux armes en sonnant d’une trompette. Autour d’elle sont peintes les 5 syllabes TO TO TE TO TH qui correspondent aux cinq notes de la fanfare (DO, DO, SOL, DO, MI). La notation syllabique en question, très simple, servait à solfier, à la différence des notations savantes, qui étaient destinées à l’archivage des œuvres musicales.", "section_level": 1}], "src_summary": "La salpinx (en ) est un instrument à vent de la Grèce antique de la famille des trompettes, proche de la \"tuba\" des Romains.", "tgt_summary": null, "id": 817802}
{"src_title": "Philippe Burrin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Études d'Histoire et de sciences politiques.", "content": "Licencié de relations internationales (1975), il obtient son doctorat en sciences politiques (1985) à l’Institut universitaire de hautes études internationales (HEI) de Genève sous la direction de Saul Friedländer, spécialiste de l’Allemagne nazie.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière universitaire.", "content": "Assistant d’Histoire contemporaine (1982-1985), puis maître-assistant (1985-1988) à l’université de Genève, Philippe Burrin retrouve l’HEI en tant que professeur adjoint (1988-1993), puis comme professeur d’Histoire des relations internationales, à partir de 1993. Depuis 2004, il est Directeur de HEI et occupe le même poste du nouvel Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), à partir de janvier 2008.", "section_level": 2}, {"title": "Apport à l'histoire du fascisme, de la \"collaboration\" et de la Shoah.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "\"Le fascisme satellite\".", "content": "Soutenue en 1985 à l’HEI, sa thèse de doctorat intitulée \"Le Fascisme satellite\" s’attache à retracer l’itinéraire intellectuel, politique et idéologique de Jacques Doriot, Marcel Déat et Gaston Bergery, individualités passant de la lutte antifasciste au sein de partis de gauche à la fondation de mouvements d’extrême-droite puis à l’engagement dans la collaboration, sous le régime de Vichy. À travers ces parcours, Burrin pointe la prégnance de la crise sociale et politique en France durant l’entre-deux-guerres, et s’attache à démontrer le processus de dissémination du fascisme en France à travers cette « nébuleuse fascistoïde » ainsi que ses limites. En effet, si Déat, Doriot et Bergery empruntent des éléments à l’idéologie fasciste, le pacifisme intégral qui les unit (par l’expérience de la Grande Guerre) se heurte à l’adoption de l’idéologie d’expansion territoriale propre au fascisme amenant Burrin à parler de « fascismes déficitaires ».", "section_level": 2}, {"title": "La Collaboration.", "content": "Il approfondit cette thèse dans \"La France à l'heure allemande 1940-1944\", à travers la façon dont les Français ont réagi et se sont comportés face à l’occupation et vis-à-vis de l’occupant. Il s’intéresse aux différentes formes d’«accommodements» — et ses évolutions — avec l’occupant, en analysant les comportements des notables et hommes politiques, du clergé, du patronat, des intellectuels, des artistes et des collaborateurs. En ce qui concerne le régime de Vichy, Burrin se place dans la continuité de la thèse de Robert O. Paxton, affirmant tant sa collaboration avec l’occupant que le devancement de ses ordres. Plus largement, Philippe Burrin pour la compréhension du fascisme, de la collaboration ou de la Shoah, en permettant d’améliorer la connaissance et l’analyse de ces réalités par des recherches minutieuses et l’élaboration de critères rigoureux pour définir ces notions.", "section_level": 2}, {"title": "La « Solution finale ».", "content": "Dans \"Hitler et les Juifs\", il analyse la décision de la solution finale, prise par Hitler à l’été 1941, par le fait que ce dernier a pris conscience de l’échec de son projet de victoire rapide. Ainsi, dans la guerre longue qui se profile, le Führer décide que le sang allemand versé doit être vengé par celui des Juifs. Ce faisant, l’espoir de vaincre n’aurait pas guidé ce choix, qui au contraire aurait cherché à aboutir à la destruction de l’Allemagne compensée par celle des Juifs. Surtout, il démontre que les idéologies antisémites et du racisme biologique ont un poids important sur la persécution des Juifs, celle-ci ne répondant pas seulement à des nécessités pratiques selon le courant historiographique dit « fonctionnaliste ». L’ensemble de ses théories et de son cheminement intellectuel sur ces questions est condensé dans \"Ressentiment et apocalypse\", qui regroupe trois conférences prononcées au Collège de France en avril et mai 2003 sur les fondements de l’antisémitisme nazi, c’est-à-dire sur ce qui dans la société allemande a ouvert la voie à l’extermination des Juifs. Ces trois conférences avaient pour but de répondre aux questions suivantes : «Pourquoi l'Allemagne fut-elle le berceau de la tragédie, alors même que l'antisémitisme était loin d'être son apanage? Pourquoi le préjugé antijuif devint-il, sous le nazisme, une sorte de norme dans la société allemande? Pourquoi alla-t-on jusqu'à l'extermination, quand d'autres solutions étaient possibles et avaient été envisagées?». Burrin démontre la cohérence et la mise en œuvre de ce projet, qui s’inscrit dans la vision propre d’Hitler qui guida ce choix : une action fondée sur son propre « ressentiment » - sentiment qu’il exploite au sein de la société allemande pour parvenir au pouvoir -, et guidée par sa vision apocalyptique sur la guerre et sa propre vie (fascination du néant et de l’affrontement avec le mal).", "section_level": 2}, {"title": "L'historien et le devoir de mémoire.", "content": "Parallèlement à ses recherches, Burrin s’investit en tant que scientifique dans de nombreux projets animés par le souci du « devoir de mémoire ». Ainsi, il sera consultant pour la conception du centre de documentation du Mémorial de l'Holocauste Mahnmal à Berlin (2001) ; membre de la Commission historique de la Fondation pour la mémoire de la Shoah de Paris. Membre du Conseil scientifique d’une \"Histoire internationale de la Shoah\", il travaille depuis 2003 sur ce projet qui devrait regrouper en plusieurs volumes les connaissances scientifiques. Comme Jean-Pierre Azéma, Henri Amouroux, Marc-Olivier Baruch, Jean Lacouture, Robert O. Paxton et René Rémond, Philippe Burrin fut l’un des experts au procès de Maurice Papon à Bordeaux en 1997. Lors de son intervention, il insiste sur la connaissance des Français avant la guerre de la cruauté de l’Allemagne nazie envers les Juifs notamment en Pologne (par le biais — entre autres — de la presse de l’époque qui faisait ses « manchettes » sur ce thème) et sur la possibilité de marge d’autonomie et d’« échappatoires » au sein de l’administration du régime de Vichy, ce principe étant selon lui « le fondement de la collaboration ». Plus récemment, il fut nommé expert pour le Ministère de l’Éducation nationale au sein de la Commission sur le racisme et l’antisémitisme à l’Université Lyon III présidée par Henry Rousso (2002-2004). Philippe Burrin est membre du comité de rédaction de \"L’Histoire\", de \"Vingtième Siècle. Revue d’Histoire\", et de \"Relations internationales\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Philippe Burrin, né le à Chamoson en Suisse, est en historien dont les recherches portent sur les idéologies, les mouvements et les partis politiques en Europe durant l’entre-deux-guerres. À partir de ses travaux sur la Seconde Guerre mondiale, il a tenté de définir les notions de violence de masse et de génocide.", "tgt_summary": null, "id": 687215}
{"src_title": "Communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté a été créée par arrêté préfectoral du 29 décembre 1993. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye, soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de. Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés, cette intercommunalité est créée au. Les communes de Crèvecœur-le-Grand, Francastel, Rotangy, Luchy, Maulers et Muidorge ont été intégrées contre leur gré à l'intercommunalité, car elles souhaitent rejoindre la communauté d'agglomération du Beauvaisis.", "section_level": 1}, {"title": "Le territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté regroupait les communes de l'ancien canton de Crèvecœur-le-Grand.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "En 2016, l'intercommunalité regroupait les 20 communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Élus.", "content": "La communauté de communes était administrée par son Conseil communautaire, composé de 43 conseillers municipaux représentant chacune des communes membres.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des présidents successifs.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les compétences.", "content": "L'intercommunalité exerçait les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans le cadre des dispositions du code général des collectivités territoriales. Il s'agissait de : ainsi que :", "section_level": 2}, {"title": "Organismes de rattachement.", "content": "La CCC adhérait en 2016 à d'autres groupements : Elle était membre de l'office de tourisme de la Picardie verte et ses vallées.", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal.", "content": "La Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Afin de financer l'exercice de ses compétences, la communauté de communes percevait une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes, avec FPZ (fiscalité professionnelle de zone) et sans FPE (fiscalité professionnelle sur les éoliennes). Elle collectait également une taxe d'enlèvement des ordures ménagères, qui assurait le fonctionnement de ce service public.", "section_level": 2}, {"title": "Réalisations.", "content": "La communauté a obtenu en 2006 la signature d'un contrat de développement territorial avec le département de l'Oise, qui devrait assurer un financement départemental de €. Avec la Communauté de communes de la Picardie Verte et la Communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye, la Communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand a créé l\"'office de tourisme de la Picardie verte et ses vallées\" pour exercer sa compétence tourisme. La communauté est partenaire du Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français (MTVS) pour la création d'un chemin de fer touristique entre la gare de Crèvecœur-le-Grand et celle de Saint-Omer-en-Chaussée, dont le chantier a débuté en 2013. À ce titre, elle reconstruit la toiture d'un ancien silo à engrais, destiné à devenir le dépôt de cette ligne.", "section_level": 1}], "src_summary": "La (CCC) est une ancienne communauté de communes française située dans le département de l'Oise. Elle fusionne avec une autre intercommunalité pour former, le, la communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP)", "tgt_summary": null, "id": 770093}
{"src_title": "Borso del Grappa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Borso del Grappa est une commune italienne rattachée à la province de Trévise et à la région Vénétie. Sa superficie est de 33,0 km2, sa latitude de 45° 49 15 Nord, sa longitude de 11° 47 46 Est. Son altitude minimale est de 279 mètres. Nichée au pied du Monte Grappa, sur la bande préalpine qui va du Brenta au Piave, Borso s’étire entre le massif calcaire préalpin des Dolomites et les collines qui descendent vers la plaine et Venise.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les fouilles archéologiques ont mis en évidence à Semonzo la présence d’habitants dès le Paléolithique, des traces humaines remontant à ans ayant été découvertes. À Borso, des traces de sépultures datées entre le et le ont été mises au jour. À Semonzo, des vestiges romains datant du ont été trouvés. Découvert près de l’actuelle église de San Eulalia, le sarcophage de \"Caius Vettonius Maximus\" a été daté du La présence romaine sur les pentes du Monte Grappa est attestée au moins jusqu’à 568, date de l’invasion des Longobards. La première mention du nom de Semonzo date de 790 (“\"logo Somoncio\"”). La première trace écrite connue du toponyme “Borso” date de 1085 et figure dans un acte attestant que l’abbaye bénédictine Santa Eufemia de Villanova (dans la province de Padoue) reçoit en donation un grand nombre de biens fonciers dans « le village appelé Borso » (“\"villa quae dicitur Bursus\"”). Ces territoires furent longtemps dominés par Asolo (\"Acelum\"), ville romaine qui devint \"municipium\" et se développa surtout entre le et le Après la chute d’Asolo, l’Asolano connut l’hégémonie successive de puissantes familles, en particulier celle des Ezzelini qui les domina entre le et le. En 1388, Borso intègre la République de Venise, son territoire étant inclus dans le podestat d’Asolo qui dépend de Trévise. Avec la première campagne d'Italie, Napoléon Bonaparte met fin à plus de 4 siècles de \"pax veneziana\" à Borso. La commune connaitra ensuite tous les remous subis par le territoire italien jusqu'au Risorgimento et à la constitution de l'État italien, que la Vénétie rejoint en 1866.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "Source : Ministère de l'intérieur", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux.", "content": "La commune de Borso del Grappa regroupe les hameaux (\"frazioni\") suivants (entre parenthèses, distance par rapport au centre de Borso del Grappa): Cassanego (3,39 km), Fuga (3,50 km), Micheloni (0,98 km), Palazzo Faggion (1,31 km), San Pierin (1,34 km), Sant'Eulalia (3,09 km), Savi (3,77 km), Semonzo (1,81 km), Spezzamonte (0,71 km)", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Cismon del Grappa, Crespano del Grappa, Mussolente, Pove del Grappa, Romano d'Ezzelino, San Zenone degli Ezzelini", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme \"Borso\" pourrait dériver des patronymes Bursa, documenté dans différentes zones de Vénétie (par exemple a Borsoi di Tambre)ou Bonaccorso, qui serait devenu Borso par syncope dans la langue locale. Une autre hypothèse est relative à la présence de buis sur le territoire de la commune. Jusqu'en 1920 le nom de la commune était simplement Borso. L'appellation \"del Grappa\", a été ajoutée en hommage aux terribles combats qui se sont déroulés sur le Monte Grappa durant la Première Guerre mondiale (bataille de Vittorio Veneto).", "section_level": 2}], "src_summary": "Borso del Grappa est une commune italienne d'environ habitants située dans la province de Trévise dans la région Vénétie, dans le nord-est de l'Italie.", "tgt_summary": null, "id": 704246}
{"src_title": "François-Pierre Guénette", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière de joueur.", "content": "Il a commencé sa carrière junior avec les clubs des Mooseheads de Halifax et des Screaming Eagles du Cap-Breton dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Il participe avec l'équipe LHJMQ au Défi ADT Canada-Russie en 2003. Il est choisi au cours du repêchage d'entrée 2003 dans la Ligue nationale de hockey par les Canucks de Vancouver en, en. En 2005, il passe joueur professionnel en s'alignant avec l'Inferno de Columbia dans l'ECHL et le Moose du Manitoba de la Ligue américaine de hockey. En 2008, il part en Europe. Il rejoint le SG Pontebba en Serie A. En 2009, il signe aux Diables Rouges de Briançon et retrouve son compère Marc-André Bernier. Grenoble bat 1-0 les Diables Rouges lors du Match des Champions à Mulhouse. Rouen vainqueur de la Coupe de la Ligue éliminent les diables rouges en demi-finale. Le, il est l'un des artisans de la victoire des Diables Rouges en finale de la Coupe de France 2010 contre Rouen 2-1 aux tirs au but au Palais omnisports de Paris-Bercy. Il s'agit du premier titre majeur remporté par le club. Alors qu'il prolonge son contrat avec les Diables Rouges à l'intersaison 2010-2011, le club n'est pas validé en Ligue Magnus. Il s'engage avec les Dragons de Rouen au début du mois d'août. Lors de la saison 2012-2013, les Dragons atteignent la finale de la Coupe Magnus contre les Ducs d'Angers. Il faut sept rencontres pour départager les deux équipes, le but de la victoire lors du dernier match étant inscrit par Guénette au bout d'un peu plus d'une minute en prolongation. Il quitte la ligue Magnus au terme de la saison 2016-2017 où il n'aura triomphé qu'au trophée des champions mais a participé pour la première fois à la Ligue des Champions. À partir de la saison 2017-2018, il poursuit sa carrière professionnelle avec les Draveurs de Trois-Rivières dans la Ligue nord-américaine de hockey.", "section_level": 1}], "src_summary": "François-Pierre Guénette (né le à Laval, dans la province de Québec au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace. Il évolue au poste de centre.", "tgt_summary": null, "id": 2038998}
{"src_title": "Une maîtresse dans les bras, une femme sur le dos", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Glenda Jackson joue Vicky Allesio, mère divorcée de deux enfants. George Segal joue Steve Blackburn, un père de famille marié qui a une règle :. Après avoir partagé un taxi ensemble, Steve invite Vicky à boire un thé, à déjeuner. Enfin, Vicky avoue vouloir une aventure sans lendemain. Steve explique alors à sa femme qu'il doit aller à Málaga pour le travail alors qu'il organise des vacances avec Vicky.", "section_level": 1}, {"title": "Autour du film.", "content": "Glenda Jackson reçut, pour son interprétation, sa troisième nomination et finalement son second Oscar de la meilleure actrice (elle avait déjà gagné la statuette pour \"Love\" de Ken Russell en 1971). Cette victoire est l'une des plus discutées de l'histoire des Oscars : personne ne s'attendait à ce qu'elle remporte un prix qu'elle avait obtenu peu de temps auparavant et de surcroît pour une comédie jugée légère. Les quatre autres actrices nommées étaient, selon les pronostics, largement plus favorites que Glenda Jackson grâce à des compositions dramatiques intenses, normalement appréciées des votants (Ellen Burstyn dans \"L'Exorciste\", Marsha Mason dans \"Permission d'aimer\", Barbra Streisand dans \"Nos plus belles années\" et Joanne Woodward dans \"Summer Wishes, Winter Dreams\"). L'interprétation de Jackson est pourtant considérée par plusieurs critiques comme l'une des meilleures prestations comiques distinguées aux Oscars. La comédienne avait d'ailleurs reçu, en plus de l'Oscar, le Golden globe de la meilleure actrice dans une comédie et le Prix d'interprétation féminine au Festival de Saint-Sébastien. Comme à son habitude, Jackson ne vint pas à Hollywood, lors de la cérémonie, et se fit représenter par son réalisateur Melvin Frank.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une maîtresse dans les bras, une femme sur le dos (\"A Touch of Class\") est un film Britannique réalisé par Melvin Frank, sorti en 1973.", "tgt_summary": null, "id": 1426987}
{"src_title": "Auguste Distave", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Oscar-Félix-Auguste Distave est né à Marchin, au sud de Huy, en Wallonie. Il fit ses études et obtint son diplôme en 1907 à Louvain, puis se fit engager en 1908 comme professeur de dessin à l\"'Athénée royal\" d'Ostende, qui était à ce moment l'endroit mondain en vogue, la \"Reine des plages\", sur la côte belge. Parmi ses élèves on compte le futur peintre et directeur de l'Académie d'Ostende Gustave Sorel ainsi que le peintre A.J. Van Heste. Au début de la Première Guerre mondiale Distave, comme nombre de ses compatriotes, se réfugia en Angleterre pour éviter de vivre sous l'occupation allemande. À Nottingham il épousa en 1915 Elise Tournoy, une Ostendaise réfugiée comme lui. En 1917 il déménagea à Choisy-le-Roi près de Paris, pour rentrer après l'Armistice à Ostende où il reprit ses activités de professeur et d'artiste. La ville avait beaucoup souffert de la guerre et les villas et bâtiments détruits par les bombardements avaient entraîné dans leur ruine la gloire de la Belle-époque, amenant d'importants changements sur le plan économique et social. Auguste Distave demeurait à Ostende jusqu'à la fin de sa vie. Ses descendants vivent encore de nos jours à Ostende.", "section_level": 1}, {"title": "Activité artistique.", "content": "Auguste Distave avait eu une formation artistique classique, qui marqua son œuvre. S'il peignait aussi des toiles, son talent se dévoila surtout dans la gravure, dont il maîtrisait les techniques à la perfection. Il produisit aussi bien des vues de Paris, Chartres et Rouen que des villes flamandes: Ypres, La Panne, Nieuwpoort et Bruges. Mais c'est surtout dans les rues d'Ostende d'entre les deux guerres qu'il trouvait son inspiration, créant des images à l'atmosphère dense, tirant sur la mélancolie. Ce n'est pourtant pas la nostalgie de la gloire perdue qu'il cherchait à transmettre, mais les impressions glanées dans la vieille ville, le quartier populaire des pêcheurs et les abords du port.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "En 1989 le \"Museum voor Schone Kunsten van Oostende\" comptait parmi ses fonds les gravures suivantes : Aujourd'hui c'est au \"Kunstmuseum-aan-Zee\" d'Ostende que l'on conserve des gravures d'Auguste Distave. La majeure partie de son œuvre se trouve dans des collections privées.", "section_level": 1}], "src_summary": "Auguste Distave (* Marchin, ; † Ostende, ) était un professeur de dessin et graveur belge de la première moitié du. Il travaillait surtout entre les deux guerres à Ostende.", "tgt_summary": null, "id": 272398}
{"src_title": "Fougerolles-du-Plessis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Sur la ligne de partage des eaux, la commune est arrosée par diverses rivières, la Colmont se jetant dans l'Atlantique via la Mayenne, la Maine puis la Loire et la Cambre se jetant dans la Manche, en baie du mont Saint-Michel via la Sélune.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La première trace historique est apparue avec la découverte, fin 1918, d'un polissoir sur un gué d'un vieux chemin près du village de la Haute Thomassière. Ce polissoir a été déposé au musée de Mayenne. En 1845, un trésor de 150 monnaies romaines a été trouvé au Plessis. Au siècle, de nombreux documents liés à l'abbaye de Savigny, font état de concessions et règlements sur les terres de Fougerolles du Plessis : concessions faites en 1137 par Guillaume de l'Écluse, vers 1250, don par Raoul, curé de Fougerolles des Ermites de Courbefosse. En un lieu nommé \"Courbefosse\", deux ermites, contemporains de saint Vital, fondateur de l'abbaye de Savigny, avaient caché leurs vies pénitentes et laborieuses au bord d'un ruisseau venant de Goué et courant vers la vallée de Savigny. Soit avant de mourir, soit avant d'entrer au monastère de Savigny, ils donnèrent à Vital leur ermitage. C'est cette donation qui fut confirmée par le curé de Fougerolles. En 1410, Guy XIII de Laval devient seigneur de Fougerolles du Plessis. À cette époque, deux seigneuries concurrentes existaient, l'une à Goué, l'autre à la Hautonnière. En 1463, il y avait à la Hautonniére quatre maisons et une chapelle. En 1626, le manoir se composait d'un grand corps de logis bâti en potence, d'une chapelle, d'un colombier avec un grand étang alimenté par la Colmont, dont la moitié se trouvait en Normandie. En 1655, les constructions étaient entourées de douves et de forêts. Le 23 juin 1519, la seigneurie de Fougerolles-du-Plessis est vendue à Patrice de Goué. En 1790, Fougerolles-du-Plessis est chef-lieu de canton (). Il perd ce titre en 1801 et devient commune du canton de Landivy. La commune de Fougerolles rajoute \"du-Plessis\" à son nom en 1897. En juillet 1794, le château de Goué est attaqué et mis à sac par les gardes nationaux résidant à Fougerolles-du-Plessis. Au printemps 1795, la chouannerie s'étend dans le district de Mayenne, qui se range sous les ordres de Louis de Frotté. Des bandes d'insurgés s'organisent dans les environs d'Ernée, Gorron, Ambrières et Fougerolles. En juin 1795, une tragédie se déroule au château de la Hautonnière, appartenant à la famille de Valory. Là habitait, en qualité de régisseur, un homme âgé et respectable nommé Le Dauphin. Un de ses fils était parti pour l'armée. De retour de garnison à Valognes, il arrive à la Hautonniére le 24 juin et constate que le château avait été pillé et était abandonné. Les patriotes républicains, soupçonnant que des prêtres et des royalistes trouvaient refuge et secours au château l'avaient envahi et avaient égorgé sa mère et ses deux sœurs. C'est à partir de là que le fils Le Dauphin décide de rejoindre les rangs des royalistes sous le nom de guerre de \"Le Vengjeur\". Il parvint à réunir une troupe assez nombreuse dans les environs de Fougerolles et d'Ernée. Il eut le titre de \"chef de canton\". Lors de la pacification de 1796, il s'éloigna du pays. Il revint à Fougerolles lors de la reprise d'armes de 1799. Il périt les armes à la main le 24 juillet 1799 à Dompierre-du-Chemin. Fin mai 1796, le comte d'Alba arrive avec 300 Chouans sur la commune de Buais. Il établit son camp au moulin de Gillot. Quelques heures plus tard, les colonnes mobiles de Fougerolles, Gorron et Landivy, averties par des espions, accourent pour surprendre le camp et cernent le moulin. Les Chouans se défendent et sont finalement défaits. D'Alba est tué, les bleus massacrent le meunier et jettent son corps sous la meule du moulin.", "section_level": 1}, {"title": "Résistance.", "content": "De 1939 à 1945, ce fut un haut lieu de Résistance. En 1942, on fait disparaître discrètement les traces d'un avion anglais abattu et son pilote. Un noyau se forme à partir de 1942 autour de Raymond Derenne. En novembre 1942, à la nouvelle du débarquement en Afrique du Nord, la Marseillaise est chantée dans les rues par des membres du club local de football (US Fougerolles). Un groupe de résistance se constitue et s'organise en 1943, autour de ce club. Il est, courant 1943, affilié à l'organisation des Francs-tireurs et partisans (FTP) dont le commandant est Loulou Pétri de Louvigné-du-Désert, appelé encore \"Loulou Tanguy\". L'atelier de mécanique Derenne devient un centre de camouflage des vélos volés, et redistribués à la Résistance. Le groupe est démantelé en décembre 1943, à l'arrestation de Raymond Derenne. Un parachutage d'armes est annulé suite aux arrestations effectuées par la milice. Début 1944, son frère Julien Derenne permet sa renaissance. Sous la direction de Pétri et de Claude de Baissac, des parachutages d'armes sont organisés au lieu-dit \"Panama\", proche de la ferme de \"Chamossay\", les 28 juin, 30 juin, juillet et 8 juillet 1944. Lors de ce dernier parachutage, le capitaine Jack Hayes, dit \"Éric\", est également parachuté. Il a la charge de mener la mission Helsmann, qui consiste à informer les Alliés sur les défenses ennemies et à recruter des guides pour les avant-gardes. Ces armes sont distribuées dans le réseau commandé par Loulou Pietri, qui opère en Ille-et-Vilaine, dans le sud de la Manche et la Mayenne, particulièrement vers les groupes de Saint-Hilaire-du-Harcouët, d'Avranches et de Brécey. En juin 1944, Fougerolles-du-Plessis eut donc le redoutable honneur d'être choisi par les Alliés comme centre de parachutage. En une semaine, 39 tonnes d'armes furent parachutées dans le \"champ de Panama\". Après le débarquement, le commandant britannique J. B. Hayes, dit \"Éric\", a été parachuté avec une mission spéciale (préparation de la percée d'Avranches après le débarquement). Le 28 juillet 1944, un bataillon d'éléments SS de la SS \"Das Reich\", conduit par les miliciens Fernandez et Albert Lenourry, cerne le village de Fougerolles-du-Plessis. Les hommes de 16 à 50 ans sont rassemblés sur la place de l'Église. Des recherches sont effectuées en campagne. Quatorze hommes sont faits prisonniers et emmenés par les Allemands. Quatre d'entre eux seront exécutés le 31 juillet 1944 au château de Bourberouge. Au début d'août 1944, le groupe de résistance de Fougerolles, commandé par Jules Linais, procède à des opérations de patrouilles, de nettoyage et de liaison avec les lignes américaines. Sept hommes de ce groupe participent avec la DB du maréchal Leclerc à la Libération de Paris. Pendant la Seconde Guerre mondiale. trente-trois enfants juifs sont cachés à Fougerolles. Plusieurs habitants, Victor et Germaine Lefèvre, Joseph et Marie-Louise Triguel sont reconnus comme Justes parmi les nations par Yad Vashem. Une plaque commémorative a été remise à la mairie.", "section_level": 2}], "src_summary": "Fougerolles-du-Plessis est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 1324601}
{"src_title": "Duzon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Long de, le Duzon prend sa source près du col de la Justice, à la limite des communes de Boffres et Vernoux-en-Vivarais, sur les contreforts du plateau de Vernoux. Il traverse le Haut-Vivarais vers le nord-est, et rejoint le Doux sur la commune de Tournon-sur-Rhône, avant la confluence du Doux et du Rhône.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département de l'Ardèche, le Duzon traverse les dix communes suivantes, dans trois cantons, de l'amont vers l'aval, de Vernoux-en-Vivarais, Boffres (source), Alboussière, Champis, Saint-Romain-de-Lerps, Saint-Sylvestre, Colombier-le-Jeune, Plats, Saint-Barthélemy-le-Plain et Tournon-sur-Rhône (confluence). Soit en termes de cantons, le Duzon prend source dans le canton de Vernoux-en-Vivarais, traverse le canton de Saint-Péray et conflue dans le Canton de Tournon-sur-Rhône, tout en restant dans le seul arrondissement de Tournon-sur-Rhône.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "Le Duzon traverse une seule zone hydrographique \"Le Doux de la Daronne au Rhône\" (V374) de de superficie.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "Le Duzon a douze affluents référencés :", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Selon la base de données Sandre, il y a 6 stations de mesures sur le Duzon. Elles sont situées à Boffres, Alboussière, Saint-Barthélemy-le-Plain et Saint-Sylvestre.", "section_level": 1}, {"title": "Crues et étiages.", "content": "Soumis à un régime cévenol, le Duzon subit de puissantes crues dues aux fortes pluies automnales. Le reste de l'année le débit du Duzon est faible.", "section_level": 2}, {"title": "Aménagements.", "content": "Un sentier permet de parcourir les gorges depuis Plats ou Tournon-sur-Rhône. Il permet de découvrir une curiosité géologique : les cuves du Duzon. Il s'agit de « marmittes » creusées dans la roche par l'eau et les galets. Il est aussi possible de descendre la rivière en canyoning.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Duzon est une rivière française, affluent droit du Doux, qui coule dans le département de l'Ardèche et la région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 129071}
{"src_title": "Angelo Moreschi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation et ministère sacerdotal.", "content": "En qualité de membre des Salésiens de Don Bosco, il prononce ses premiers vœux le septembre 1974, puis ses vœux perpétuels le 15 août 1980. Il fréquente le séminaire de Chiari et étudie la théologie à Bethléem. Le 2 octobre 1982, il est ordonné prêtre par l'évêque Armido Gasparini dans le cadre de l’église paroissiale de Saint-Paul de Brescia. Dès lors, une partie saillante de sa vie se déroule en Éthiopie. De 1998 à 2001, ll y devient conseiller provincial de la vice-province d’Afrique Éthiopie-Érythrée, fonction qu’il allie à celle de curé de la paroisse de Dilla de 1991 à 2000. Le 16 novembre 2000, le pape Jean-Paul II le nomme premier préfet apostolique de Gambela.", "section_level": 2}, {"title": "Ministère épiscopal.", "content": "Le 5 décembre 2009, le pape Benoît XVI le promeut vicaire apostolique de Gambela et évêque titulaire d’Elephantaria in Mauretania. Le 31 janvier 2010, il reçoit l'ordination épiscopale au sein de la cathédrale de Gambella des mains de l’archevêque Berhaneyesus Souraphiel asssité de l'éparque d’Adigrat Tesfasellassie Medhin et, MCCI, ancien vicaire apostolique d’Hawassa et évêque titulaire de.", "section_level": 2}, {"title": "Fin de vie.", "content": "L’aggravation de son diabète sucré de type 1 le contraint à rentrer prestement en Italie en mars 2020 pour y subir une dialyse. C’est dans ce cadre hospitalier que, victime d’une infection nosocomiale, il est contaminé par la Covid-19. Aussitôt admis dans le service de néphrologie de l’hôpital de Brescia, il y meurt peu après, le 25 mars 2020. Angelo Moreschi devient ainsi le premier prélat à être emporté par la pandémie de Covid-19.", "section_level": 2}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Angelo Moreschi, né à Nave le 13 juin 1952 et mort à Brescia le 25 mars 2020, est un évêque et missionnaire catholique italien, vicaire apostolique de Gambela en Éthiopie de 2009 à sa mort.", "tgt_summary": null, "id": 1770368}
{"src_title": "Ancien pressoir de la dîme de Küsnacht", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le pressoir est mentionné pour la première fois en 1290 par le prêtre séculier Konrad von Tengen qui mentionne son échange contre une parcelle de terrain située à côté de l'église du village. Il est à nouveau mentionné en 1320 comme lieu de stockage de vin, produit de la dîme. Le, l'abbé Heinrich von Kappel vend le bâtiment au commandeur Johannes Staler pour 200 livres. Après l'instauration de la réforme protestante et l'abolition de la commanderie, le bâtiment devient propriété de l'État avant de repasser en mains privées quelques années plus tard. Au, le bâtiment a été étendu sur le flanc de la montagne, puis rénové au début du. En 1934, le club nautique de Küsnacht loue une partie du bâtiment à son propriétaire d'alors, le psychiatre Theodor Brunner (1877–1956). En 1950, c'est la commune qui achète le pressoir ; plusieurs projets d'utilisation du bâtiment sont dressés (parmi lesquels un musée du vin), sans qu'aucun ne soit finalement réalisé. De nos jours, il est utilisé par le club nautique pour y stocker des bateaux. Le bâtiment est inscrit comme bien culturel d'importance nationale.", "section_level": 1}, {"title": "Fresques.", "content": "L'un des murs de côté du pressoir, long de 13 mètres, est décoré de fresques gothiques, exemplaire quasi-unique de peintures ecclésiastiques réalisées dans un bâtiment séculier. Ces fresques datent probablement de 1410 et ont été réalisées sur l'ordre du commandeur Staler après qu'il eut acheté le pressoir. Elles ont ensuite été enduites de plâtre à la réforme, puis remises à jour en 1932. Les fresques représentent, de gauche à droite, les blasons des familles de Montfort et de Schulthess von Gebwiler suivis d'une scène du baptême du Christ, d'une représentation de Martin de Tours, puis de la vierge Marie tenant l'enfant Jésus.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'ancien pressoir de la dîme de Küsnacht, appelé \"\" en allemand, est un bâtiment situé dans la commune zurichoise de Küsnacht. Il s'agit du plus ancien pressoir encore existant dans le canton.", "tgt_summary": null, "id": 1785406}
{"src_title": "Herrnsheimer Klauern", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Les \"Herrnsheimer Klauern\" forment une bande de forêt d'une longueur de 4 km et d'une largeur de 0,5 km. Elle commence au Herrnsheimer Badesee et longe une branche ancienne du Rhin jusqu'aux limites de Osthofen. Il y a des flaques d'eau alimentées par des résurgences de la nappe phréatique. Le Land Rhénanie-Palatinat est propriétaire de 75 % de la surface de cette forêt couverte de forêt de feuillus mixtes où on trouve des arbres comme le frêne élevé, le chêne pédonculé, le charme commun, l'érable sycomore, le prunus et l'Ulmus laevis. Il y a seulement de petites parcelles d'une forêt ripicole. Comme la Hesse rhénane n'a que peu de forêts, les \"Herrnsheimer Klauern\" constituent un biotope protégé et zone récréative; on n'y trouve peu de sylviculture. Un sentier de 3,8 km commence près du Herrnsheimer Badesee avec des tableaux d'information.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Jusau'à 1870 les \"Klauern\" étaient une forêt privée appartenant à des paysans de Herrnsheim. À partir de 1870 la famille de Heyl zu Herrnsheim acquiert une grande partie de cette zone pour y créer une réserve de chasse près de leur propriété du Château de Worms-Herrnsheim. En 1935, les \"Klauern\" sont drainées par des fossés et deviennent plus accessibles. Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, la forêt perd une grande partie de ses arbres qui sont utilisés comme combustible en raison du manque de carburant. Plus tard, des essais de plantation de peupliers sont réalisés mais à cause de la baisse du niveau de la nappe phréatique jusqu'à 1970, la forêt est devenue progressivement plus réduite. En 2012, le \"Land Rheinland-Pfalz\" achète la plus grande partie des \"Herrnsheimer Klauern\" dans le but de créer une forêt mixte, riche en diverses espèces de feuillus.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Herrnsheimer Klauern sont une petite ripisylve de 80 ha, au nord de Worms, à l'est du faubourg de Herrnsheim.", "tgt_summary": null, "id": 774947}
{"src_title": "Saint-Hilaire-Luc", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Saint-Hilaire-Luc est située dans la région d'Ussel et de Neuvic, dans le nord de la Corrèze, à une altitude moyenne de. Sa superficie est d'environ. Elle est composée de plusieurs hameaux : le Theil, Pers, la Maureille, Junières. La commune est distante d'environ du parc naturel régional de Millevaches dans le Limousin.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par la rivière le Vianon, les ruisseaux du Pont-Aubert, de la Chaussade et du Battut.", "section_level": 2}, {"title": "Transport.", "content": "Le transcorrézien y possédait une gare.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Les activités sont la culture et la production animale. La commune compte aussi une auberge et une boutique d'antiquités.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "D'après les recherches archéologiques, l'habitat du bourg est ancien. Il faisait partie au XIVe siècle de la châtellenie du Chambon qui a été transmise aux Fontanges à partir du XVIe siècle, comme en témoigne la richesse de l’église où se trouvent les tombeaux des membres de ces deux familles. Les statues : une Vierge à l'Enfant en bois polychrome du XVe, le buste de saint Hilaire patron de la paroisse, sainte Anne, un ange adorant du XVIIe, un christ du Haut Moyen Âge, une vierge du XIXe.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Manifestations.", "content": "Tous les 15-Août, Saint-Hilaire organise sa fête traditionnelle, à côté de l'église : le 14 au soir, avec représentation théâtrale assurée par la troupe du village et repas à la belle étoile, puis le lendemain avec une seconde représentation et des stands d'activités et de dégustation toute la journée.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Hilaire-Luc est une commune française rurale de montagne, située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. La commune fait partie du Massif central.", "tgt_summary": null, "id": 1891291}
{"src_title": "Barbara Colby", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Le premier rôle télévisuel important de Colby a été dans l'épisode de première série de Columbo, intitulé \"\"Meurtre par le livre\"\" en 1971. Colby a commencé une carrière bi-côtière et a joué une multitude de rôles de soutien et a été invitée sur des émissions établies telles que The Odd Couple, McMillan & Femme, le FBI, Medical Center, Kung Fu et Gunsmoke. Colby est apparu dans les années 1970 dans des pièces comme Aubrey Beardsley the Neophyte, House of Blue Leaves, Afternoon Tea et The Hot Baltimore. Elle est revenue aux classiques avec un rôle hors Broadway en tant qu'Elizabeth dans Richard III, et était de retour à Broadway avec les pièces Murderous Angels en 1971 et une reprise de A Doll's House au début de 1975. En 1974, Colby est apparu dans deux films, California Split et Memory of Us. Au début de 1975, elle a joué dans Rafferty et les Gold Dust Twins. Un rôle de prostituée de rue face à Mary Tyler Moore dans un épisode de The Mary Tyler Moore Show de MTM Productions a conduit à une apparition dans un épisode ultérieur. En 1975, MTM a choisi Colby comme le nouveau joueur régulier du spin-off de Mary Tyler Moore Show Phyllis, avec l'actrice Cloris Leachman. Colby, qui était apparu avec Leachman dans le téléfilm A Brand New Life en 1973, a été choisi comme le patron de Leachman, Julie Erskine, propriétaire d'un studio de photographie commerciale.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Bien qu'elle soit née à New York, elle a principalement été élevée en Nouvelle-Orléans, où elle avait intérêt à jouer pendant ses études secondaires. Après avoir obtenu son diplôme, elle a reçu une bourse d'études au Bard College sur le Hudson à New York. Cela a été suivi d'un seul semestre à l'Université de la Sorbonne à Paris en France.", "section_level": 1}, {"title": "Décès.", "content": "Le 24 juillet 1975, Colby et son collègue James Kiernan se dirigeaient vers leur voiture après un cours de théâtre à Los Angeles en Californie, lorsqu'ils ont été abattus dans un parking. Les meurtres ont eu lieu après le tournage de trois épisodes de la série télévisée Phyllis. Colby a été tué sur le coup, mais Kiernan a pu décrire la fusillade à la police avant de mourir de ses blessures. Kiernan a déclaré qu'il n'avait pas reconnu les deux hommes qui les avaient abattus et que les coups de feu s'étaient produits sans avertissement, sans motif ni provocation. La police a conclu qu'il s'agissait d'une fusillade au volant ou d'un meurtre ciblé. Les tueurs n'ont jamais été identifiés et l'affaire reste ouverte. Au moment de sa mort, Colby était séparée de son mari, Bob Levitt, fils d'Ethel Merman. La dernière apparition intérimaire de Colby a été dans le téléfilm The Ashes of Mrs Reasoner, diffusé en 1976. Barbara a été incinérée. Ses cendres ont été emmenées en mer par sa famille et ses amis et dispersées lors d'une cérémonie au large de Paradise Cove sur la côte du Pacifique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Barbara Colby (2 juillet 1939-24 juillet 1975) était une actrice américaine née à New York le 2 juillet 1939. Elle a commencé sa carrière d'actrice au théâtre. Après une solide performance dans \"Six Characters in Search of an Author\" en 1964, elle s'installe à Broadway avec un début dans The Devils l'année suivante. Tout au long du reste de la décennie, elle est apparue dans des pièces comme Under Milk Wood, Murder in the Cathedral, Dear Liar et A Doll's House, et a recueilli de belles critiques pour son Portia dans Julius Caesar en 1966", "tgt_summary": null, "id": 1490313}
{"src_title": "Haute École de Gand", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La fusion de divers établissements d'enseignement supérieur s'inscrit dans une politique globale de la Communauté flamande visant à regrouper, par province, les hautes écoles des réseaux officiels (les établissements publics), qu'elles aient à l'origine relevé de la Communauté flamande, des municipalités ou des provinces. Les groupements ainsi formés, au nombre de cinq, constituent chacun une \"Vlaamse Autonome Hogeschool\" (en abrégé VAH), la Haute école de Gand étant une de ces cinq VAH, pour la province de Flandre-Orientale. Les VAH disposent d'une certaine autonomie et n'appartiennent plus à aucun réseau d'enseignement au sens classique. La première fusion eut lieu en 1995, à la suite du décret sur les hautes écoles, le \"Hogescholendecreet\", de 1994, et conduisit treize hautes écoles, appartenant au réseau municipal ou de Communauté, pour la plupart gantoises, à se regrouper pour constituer la \"Hogeschool Gent\". L'offre d'enseignement fut remanié en onze départements, tous localisés à Gand, hormis un seul à Alost. La deuxième fusion se fit en 2001 entre la Haute école de Gand et l'école Mercator, qui faisait partie auparavant du réseau provincial. La Haute école de Gand compte depuis l'année académique 2001-2002 treize départements et sept campus. Afin de mettre en œuvre la réforme dite de Bologne, une série d'associations impliquant chacune une université et plusieurs hautes écoles ont été créées. En 2003, la Hogeschool Gent s'est ainsi associée, conjointement avec la Hogeschool West-Vlaanderen (Flandre-Occidentale) et la haute école Artevelde (v. ci-dessous), avec l'université de Gand.", "section_level": 1}, {"title": "Départements.", "content": "La Hogeschool Gent est, en raison même de sa genèse, une institution multisectorielle offrant un éventail large et divers de formations. Elle se compose de treize départements : Ces deux derniers sont regroupés dans le cadre de la « School of Arts ».", "section_level": 1}], "src_summary": "La Haute École de Gand (en néerlandais : \"Hogeschool Gent\") est, avec un budget de euros et plus de étudiants, la plus importante Haute école de Belgique. Située à Gand (Flandre), elle a été fondée en 1995 à la suite de la fusion de quinze établissements d'enseignement supérieur non universitaire.", "tgt_summary": null, "id": 1417930}
{"src_title": "Josef Schelb", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Josef Schelb est le plus jeune des cinq fils d'un médecin généraliste et thermaliste, Albert Schelb, et de son épouse, Louise, née Östreicher. Il est élevé dans la tradition familiale bourgeoise catholique, dans la ville thermale de Bad Krozingen et à Fribourg-en-Brisgau, dans le sud-ouest de l'Allemagne. Son talent musical est tôt développé par l'enseignement au conservatoire de Bâle, où le directeur du conservatoire, Hans Huber, est un compositeur respecté. Après avoir fréquenté le lycée Bertold de Freibourg, il se décide définitivement à la carrière de musicien. Schelb poursuit ses études en Suisse, au Conservatoire de Genève, où il devient l'élève d'un des élèves de Liszt, Bernhard Stavenhagen. Il étudie également le contrepoint grâce à l'organiste Otto Barblan. Pendant la Première Guerre mondiale, il fait son service, avec d'importantes restrictions de la création artistique. Mais à partir de 1916, Schelb développe une forte activité de concertiste à l'étranger. En outre, il travaille en tant que pédagogue et maître de conférences au conservatoire de Fribourg. Dès cette époque, il livre également en tant que compositeur ses œuvres pour piano et de musique de chambre. En 1924, Joseph Schelb enseigne au conservatoire de Bad et en 1929, au conservatoire supérieur de Bade, près de Karlsruhe, une institution qu'il fréquente fidèlement (sauf l'interruption de la guerre) pendant, jusqu'à sa retraite en 1958 ; en tant que maître de conférences et professeur de piano et plus tard, en tant que professeur de composition et d'orchestration. En outre, Schelb entreprend, surtout à la fin des années 1920, de vastes tournées de concerts à travers l'Europe et l'Amérique du Sud, notamment en tant que partenaire, à l'époque, du célèbre virtuose espagnol Juan Manén (1883–1971), avec lequel il donne 80 concerts — premier point culminant de sa carrière de pianiste. En 1936, il épouse Lotte Schuler, originaire de Bade, qui avait étudié d'abord dans sa classe de piano pour se tourner ensuite vers l'étude du chant à Berlin. Il joue en récitals avec la soprano dans le répertoire du Lied, dans de nombreux concerts dans les années 1960. Le coup le plus dur dans la vie de Schelb est marqué par un raid aérien sur Karlsruhe en 1942, lors duquel la plupart de ses œuvres créées précédemment et tous ses biens sont réduits en cendre dans un incendie. Après son départ à la retraite, Joseph Schelb vit dans les environs de Baden-Baden, ville d'origine de sa femme. Dans la proximité spatiale et spirituelle des solistes et chefs d'orchestre de l'époque, l'orchestre symphonique de la SWF assure la création d'œuvres symphoniques et de musique de chambre. Dans les dernières années de sa vie, le compositeur réside souvent dans son appartement de Feldberg-Falkau, dans le sud de la Forêt-Noire, à d'altitude, pour encore plus de tranquillité, de repos favorables à son travail. En 1969, à l'occasion de son, il est décoré de la croix fédérale du mérite. Après deux accidents vasculaires cérébraux Joseph Schelb meurt le dans un hôpital de Fribourg. Il est enterré au cimetière principal de Fribourg. À Bad Krozingen une place porte aujourd'hui son nom.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Le catalogue de Josef Schelb comprend onze symphonies et huit autres œuvres pour orchestre comparables, avec pour titres \"Musique pour orchestre\" ou \"Movimento per orchestra\", plusieurs concertos avec orchestre, avec et sans solistes, de la musique de chambre du duo jusqu'à la symphonie de chambre, pour piano, d'orgue et l'accordéon, des lieder, des compositions pour chœur, des ballets, \"Nocturne\" (1940, création au théâtre national de Mannheim en 1941) et \"La belle Lau\" (1943, première représentation à Sarrebruck, en 1952), l'opéra avec \"Charlotte Corday\" (1942), \"Les Faucons\" (1963) et \"Élodie\" (1975), ainsi que la musique de scène,\" Der gestutzte Eros\" (1963) d'Herbert Tjadens, enfin pour la radio, \"Xanthippe\" d'Herbert Tjadens (1964). Dans le domaine de la musique spirituelle domine avant tout la cantate \"De Sancta Trinitate\" pour soli, chœur et orchestre, de 1930. Stylistiquement, les œuvres de Schelb s'étendent du romantisme tardif à l'impressionnisme et à l'expressionnisme jusqu'à une tradition empreinte de modernité avancée, la tonalité ou le dodécaphonisme. On trouve des influences de compositeurs comme Claude Debussy, Max Reger, Paul Hindemith, Béla Bartók et la seconde école de Vienne dans sa Précipitation musicale (\"Musik Niederschlag\"). Des chefs d'orchestre tels qu'Hermann Scherchen, Josef Krips, Hans Rosbaud, Ferdinand Leitner, Bernard Haitink, Hans Müller-Kray et Paul Angerer ont dirigé des créations d'œuvres pour orchestre. D'autres musiciens et artistes, parmi lesquels Ellen Epstein et Sontraud Speidel (piano), Martin Schmeding (orgue), Albert Dietrich et Jean-Eric Soucy (alto), Martin Ostertag (violoncelle), Sepp Fackler (clarinette), Anton Hollich (clarinette basse), Helmut Koch (cor anglais), Lotte Schelb et Kornelia Eng (soprano), ont interprété des compositions de Joseph Schelb et, certains, au disque. Depuis 2008, l'ensemble des partitions et archives Joseph Schelb sont conservées à la Badische Landesbibliothek de Karlsruhe", "section_level": 1}], "src_summary": "Josef Schelb () est un compositeur, pianiste et professeur de composition, d'orchestration et de piano allemand. Il a composé environ dans presque tous les genres musicaux existants.", "tgt_summary": null, "id": 656986}
{"src_title": "Sumène (affluent de la Dordogne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Sumène prend sa source dans le Massif central à plus de, au-dessus des Bois de Cournil, entre les communes de Collandres et de Trizac, dans le parc naturel régional des volcans d'Auvergne. Elle prend la direction du nord-nord-est, passant sous la route départementale (RD) 678 au bourg de Valette puis reçoit sur sa droite le ruisseau du Cheylat, juste avant d'être franchie par la RD 36. Elle passe à l'est du bourg de Menet puis sous la RD 205 avant d'obliquer vers l'ouest. De part et d'autre du bourg d'Antignac, elle passe à deux reprises sous la RD 3. Sur sa gauche, le Violon vient la grossir en amont du bourg de Vebret au nord duquel elle est franchie par la RD 15. Elle passe sous la RD 236 à Courtilles puis successivement sous les RD 22 et 136 avant d'infléchir son cours vers le sud-ouest. À l'ouest d'Ydes-Bourg, elle passe sous la RD 36, arrose Largnac et passe successivement sous les RD 922 et 42 au nord-ouest du bourg de Bassignac où son cours s'écoule vers le sud. Elle passe de nouveau deux fois sous la RD 922, recevant au passage sur sa gauche le Marilhou, et prend la direction de l'ouest. À Vendes, elle passe sous le viaduc ferroviaire de la Sumène et sous la RD 12, reçoit en rive gauche son principal affluent, le Mars, puis prend la direction du nord-ouest. Dans sa partie terminale, après Bassignac, la Sumène s'écoule la plupart du temps dans des gorges boisées parfois très resserrées jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, qui s'effectue en limite des communes d’Arches et de Veyrières, dans la retenue du barrage de l'Aigle, face au belvédère de Gratte-Bruyère. La Sumène est longue de.", "section_level": 1}, {"title": "Communes traversées.", "content": "Dans le seul département du Cantal (15), la Sumène traverse les seize communes suivantes, de l'amont vers l'aval : Collandres (source), Trizac (source), Valette, Menet, Saint-Étienne-de-Chomeil, La Monselie, Antignac, Vebret, Ydes, Saignes, Sauvat, Bassignac, Méallet, Jaleyrac, Veyrières (confluence), Arches (confluence).", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "Le bassin versant de la Sumène représente huit zones hydrographiques qui s'étendent sur. Il est constitué à de, à de, à de, à de, et à de.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "Parmi les trente affluents recensés par le Sandre, quatre dépassent les dix kilomètres de longueur ; d'amont vers l'aval confluent successivement le ruisseau du Cheylat, long de en rive droite, les trois suivants confluant en rive gauche : le Violon,, le Marilhou,, et le Mars qui, avec un bassin versant de et une longueur de, est son principal affluent. Parmi les affluents de la Sumène, le Violon, le Marilhou et le Mars ont plusieurs sous-affluents ; de ce fait, le nombre de Strahler de la Sumène est de quatre.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Depuis 1933, quatre stations hydrologiques ont enregistré des mesures sur la Sumène.", "section_level": 1}, {"title": "Stations en amont de la confluence avec le Mars.", "content": "La plus ancienne était installée à Méallet, à Vendes, et a fonctionné de 1933 à 1969. Son bassin versant, en amont de la confluence avec le Mars, représentait, soit plus de 68 % de celui de l'ensemble du cours d'eau. Durant cette période, le débit maximal journalier enregistré () l'a été en. Celle de Saint-Étienne-de-Chomeil, à Cheyrange, a fonctionné de 1957 à 2001. Installée dans la partie amont de la Sumène, son bassin versant intégrant un seul des quatre affluents majeurs, le ruisseau du Cheylat, n'y était que de, soit 11,5 % du bassin total, et le débit maximal journalier () a été enregistré en. Plus en aval, la station la plus récente a été installée en l'an 2000 à Antignac et fonctionne toujours en 2017. Elle n'intègre pas non plus le Violon, le Marilhou et le Mars, et son bassin versant n'y est que de, soit 17 % du bassin total ; le débit maximal journalier () y a été enregistré en.", "section_level": 2}, {"title": "La Sumène à Bassignac.", "content": "Prenant le relais de la station de Méallet, une autre station a fonctionné pendant cinquante-trois ans, entre 1961 et 2013, à Bassignac, au pont de Vendes. À cet endroit, le bassin versant, intégrant les quatre affluents majeurs, représente, soit plus de 96 % de celui de la Sumène. Les données qui y ont été enregistrées sont donc très représentatives du cours d'eau. Durant cette période et en ce lieu, le module y était de. La Sumène a présenté des fluctuations saisonnières de débit, avec une période de hautes eaux caractérisée par un débit mensuel moyen évoluant dans une fourchette de 6,28 à, d'octobre à mai inclus (avec un maximum en décembre). La période des basses eaux avait lieu de juin à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à au mois d'août. Cependant ces chiffres ne sont que des moyennes et les fluctuations de débit pouvaient être plus importantes selon les années et sur des périodes plus courtes.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "À l'étiage le VCN3 pouvait chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, soit par seconde.", "section_level": 3}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues pouvaient cependant s'avérer importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valaient respectivement 120 et. Le QIX 10 était de, le QIX 10 de, et le QIX 50 de. Le débit instantané maximal enregistré à la station de Bassignac durant cette période a été de le. Si l'on compare cette valeur à l'échelle des QIX de la rivière, cette crue était statistiquement reproductible sur une période de cinquante ans. Le, le débit a atteint la valeur journalière maximale de.", "section_level": 3}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "Au pont de Vendes, la Sumène est un cours d'eau très abondant. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant, entre 1961 et 2013, était de, ce qui est près de deux fois supérieur à la moyenne de la France entière, tous bassins confondus (). Le débit spécifique (ou Qsp) de la Sumène y a ainsi atteint le chiffre de par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 3}, {"title": "Aménagements et écologie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Environnement.", "content": "Dans sa partie amont et jusqu'à Antignac, la Sumène coule à l'intérieur du parc naturel régional des volcans d'Auvergne. La Sumène et plusieurs de ses affluents et sous-affluents sont répertoriés dans le Réseau Natura 2000 comme sites très importants pour la conservation de la loutre d'Europe (\"Lutra lutra\"). Ce site global interdépartemental a été divisé en plusieurs zones spéciales de conservation (ZSC) locales, dont trois spécifiques au département du Cantal. L'une d'entre elles concerne le bassin versant de la Sumène. En 2010, la présence de la loutre d'Europe y a été décelée, aussi bien sur la Sumène que sur le Mars, le Marilhou et son affluent le Mardaret. La même année, la présence de l'écrevisse à pattes blanches (\"Austropotamobius pallipes\") a été notée sur le ruisseau du Cheylat. Une autre ZSC concerne la Sumène et ses rives en aval de Vendes (communes d'Arches, Bassignac et Veyrières) qui s'écoule dans des gorges boisées et resserrées. Hormis l'écrevisse à pattes blanches et la loutre d'Europe qui y sont également présentes, cette zone concerne cinq autres espèces animales protégées : un poisson, le chabot commun (\"Cottus gobio\"), deux insectes, le lucane cerf-volant (\"Lucanus cervus\") et le grand capricorne (\"Cerambyx cerdo\"), et deux chauves-souris, la barbastelle d'Europe (\"Barbastella barbastellus\") et le petit rhinolophe (\"Rhinolophus hipposideros\").", "section_level": 2}], "src_summary": "La Sumène est une rivière française du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en ancienne région Auvergne, affluent de rive gauche de la Dordogne.", "tgt_summary": null, "id": 422363}
{"src_title": "La Bégude-de-Mazenc", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Bégude-de-Mazenc est située à environ de Montélimar. Entre vallée du Rhône et Provence, elle marque l'entrée du Pays de Dieulefit et de la Drôme Provençale.", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le nord et le centre de la commune sont ouverts et plans, sur les vallées du Vermenon et du Jabron. Seule la colline de Châteauneuf-de-Mazenc, au nord-est du village, domine la plaine, à une altitude de. Le sud est plus vallonné, avec la partie ouest des contre-fort des « Rochers de la barre de fer », allant à d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune arrosée par le Jabron, qui traverse le village, ainsi que par le Vermenon, et son affluent, le Bramefaim et sous affluent, le « Ruisseau du Mourgon », au nord de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "En plus du village principal, la commune comporte plusieurs hameaux : Châteauneuf-de-Mazenc, le Barbier, le Sage, les Mourettes, Boulagne.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications.", "content": "Le village de La Bégude-de-Mazenc est accessible par la route départementale RD 540, entre La Bâtie-Rolland, à ouest, et Le Poët-Laval, à l'est. La RD 9, du nord au sud, relie Charols au nord et Aleyrac au sud.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Attestations.", "content": "Dictionnaire topographique du département de la Drôme : En 1894, la commune change de chef-lieu : Châteauneuf-de-Mazenc est délaissé au profit de La Bégude. Cette dernière change de nom et devient La Bégude-de-Mazenc. Elle donne son nouveau nom à la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Étymologie.", "content": "\"Bégude\" vient de l'occitan \"Beguda\" (participe passé substantivé de \"beure\" « boire ») selon la graphie classique, ou du provençal \"Begudo\" selon la graphie mistralienne, et signifie \"L'endroit où on boit, la buvette\", généralement avant un effort comme une côte à gravir.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les Gallo-romains.", "content": "Présence gallo-romaine.", "section_level": 2}, {"title": "Du Moyen Âge à la Révolution.", "content": "Ancien place forte des Templiers qui fut ruinée en 1320. Le village, qui s'appelait alors simplement La Bégude, servait d'arrêt aux diligences. Son nom signifie « endroit où l'on boit ».", "section_level": 2}, {"title": "De la Révolution à nos jours.", "content": "En 1894, la commune change de chef-lieu : Châteauneuf-de-Mazenc est délaissé au profit de La Bégude. Cette dernière change de nom et devient La Bégude-de-Mazenc. Elle donne son nouveau nom à la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jumelages.", "content": "Il n'y a actuellement aucune commune jumelée avec La Bégude-de-Mazenc.", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "Afin de prévenir le risque d'incendie, le débroussaillement des terrains est obligatoire chaque année avant le 15 mai. Le débroussaillement et le maintien en état débroussaillé sont obligatoires sur les zones situées à moins de 200 mètres de terrain en nature de bois, forêts, plantations reboisements... Il y a obligation de débroussailler dans un rayon de 50 mètres autour de toute construction (même si ce rayon va au-delà des limités de sa propriété) ainsi que dans une bande de 10 mètres de part et d'autre de toute voie d'accès à une construction.", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La Bégude-de-Mazenc dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves débutent leur scolarité à l'école primaire communale Frédéric Paradis. Les collégiens vont au collège Olivier de Serres de Cléon-d'Andran. À partir de l'année 2014-2015, la majorité des élèves vont au collège Ernest Chalamel à Dieulefit (sauf sous dérogation, ou si l'élève réside au Nord de la commune, au Nord de la D625). Un service de ramassage scolaire est mis en place pour les écoliers, les collégiens et les lycéens. La ligne reliant Montélimar à Valréas, via Dieulefit dessert quotidiennement la commune ainsi que les principaux établissements de Montélimar où la plupart des élèves bégudiens vont après le collège, tels que le Lycée Alain Borne, le Lycée des Catalins, la Cité Scolaire Chabrillant...", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "En 1992 : céréales, ovins, porcins, pisciculture / marché les premier et troisième lundi du mois. Commerces :", "section_level": 1}], "src_summary": "La Bégude-de-Mazenc est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants sont les \"Bégudiens\" (\"Mazenquois\" avant 1894). ", "tgt_summary": null, "id": 20097}
{"src_title": "Université du Kent", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'idée d'une université à Canterbury fut envisagée pour la première fois en 1959 par le comité chargé de l'éducation du \"Kent County Council\". Cette proposition fut largement acceptée en 1963 par les autorités et un site fut trouvé à Beverley Farm, alors à la limite de la cité de Canterbury et du comté du Kent. L'université reçut sa charte royale en 1965 et la première rentrée se fit en octobre de cette même année. En 1966, la princesse Marina, duchesse du Kent devint officiellement la première chancelière de l'université. L'université du Kent à Canterbury devait initialement être un collège universitaire avec la plupart des étudiants vivants dans des \"colleges\". L'établissement devait se spécialiser dans des enseignements interdisciplinaires mais les changements de politique des divers gouvernements successifs ont mené à l'abandon de l'idée originale, aboutissant à la création d'une université plus proche de la forme classique des universités britanniques. L'expansion récente de l'université sur de nouveaux campus a mené à l'abandon du « à Canterbury » dans le nom officiel.", "section_level": 1}, {"title": "Armoiries de l'université.", "content": "Les armoiries de l'université du Kent ont été données par le'en septembre 1967. Le cheval blanc provient des armes du comté du Kent. Les trois corbeaux de Cornouailles, appartenant à l'origine aux armes de Thomas Becket, archevêque de Canterbury, ont été prises des armes de la cité de Canterbury. Le cimier représente la porte ouest de Cantorbéry avec probablement la rivière Stour en dessous. Deux crosses d'évêque dorées, semblable à la croix de Saint-André, se trouvent devant les portes. Les deux lions dotés d'une poupe de bateau dorée sont pris des armes des \"Cinque Ports\".", "section_level": 1}, {"title": "Facultés et départements.", "content": "L'université est divisée en trois facultés : À l'origine, les facultés ne devaient pas être divisées en département, chacune des matières enseignées devant être inter-disciplinaire au sein d'une même faculté. Elles sont cependant divisées en 18 départements et écoles. L'université a également fondé en 1998 la \"Brussels School of International Studies\" en Belgique. L'université y propose des \"Masters\" en relations internationales ainsi qu'un \"Master of Laws\" en droit international. En 2005, un nouveau département, l'école d'architecture du Kent (\"\") a été inaugurée.", "section_level": 1}, {"title": "Campus.", "content": "Le campus principal couvre une superficie d'environ et se situe à trois kilomètres du centre-ville de Canterbury. Il accueille environ à temps plein, à temps partiel et ou enseignants.", "section_level": 1}, {"title": "\"Colleges\".", "content": "L'université est divisée en quatre \"colleges\" (dix-huit étaient initialement prévus) : Chaque \"college\" dispose de sa propre résidence universitaire mais également d'amphithéâtres, de salles d'étude, de salles d'informatique et de lieux de repos. Les \"colleges\" ne devaient pas uniquement servir de cité universitaire mais devaient aussi fournir un \"environnement académique\" et servir de lieu de vie. Chaque \"college\" dispose de son propre bar et à l'origine, tous disposaient d'un réfectoire. Aujourd'hui, seul \"Eliot\" et \"Rutherfors\" les utilisent réellement, \"Darwin\" loue le sien pour des évènements ou des conférences. Cependant, malgré l'existence de ces \"colleges\", l'université ne peut pas être considérée comme un collège universitaire : les demandes d'inscription se font uniquement à l'université (pas à chacun des \"colleges\") et les \"colleges\" ne sont pas entièrement indépendants. Les départements de l'université ont peu de liens avec les \"colleges\" sauf quand, par manque de place, ils utilisent leurs installations pour certains cours magistraux, conférences ou séminaires. De nombreux étudiants ne sont pas logés dans leur \"college\" et d'autres logements ont été créés:", "section_level": 2}, {"title": "Bibliothèque.", "content": "La bibliothèque Templeman (d'après le, premier vice-chancelier de l'université) contient environ un million d'ouvrages dont des livres, des journaux, des vidéos, des DVD et des archives (par exemple toutes les éditions du \"Times\" de 1785 jusqu'à aujourd'hui). L'établissement dispose d'un million de livres pour ses achats de matériel et ajoute tous les ans à sa collection. Chaque année, la bibliothèque reçoit et environ sont prêtées. La librairie héberge également le \"Centre for the study of Cartoons and Caricature\", une collection nationale de caricatures et dessins de journaux qui regroupe plus de.", "section_level": 2}, {"title": "La filière franco-britannique (FIFB).", "content": "La filière franco-britannique (FIFB) propose une formation bilingue en management ou études politiques entre le Royaume-Uni la France ou la Belgique. 14 programmes différents sont proposés par cette filière qui dure. La première et la quatrième années se passent à l'Institut d'études politiques de Lille (IEP) et les seconde et troisième à l'université du Kent. La cinquième et dernière année se déroule soit à Canterbury, soit à Bruxelles soit à Lille. Les étudiants de la filière franco-britannique reçoivent à la fin de leur cursus un \"Bachelor of Arts\" de l'université du Kent ainsi que le diplôme de l'IEP de Lille et la fin de la cinquième année, soit un \"Master of Arts\" à Canterbury ou à Bruxelles, soit un master à Lille.", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Chanceliers.", "content": "Sir Robert Worcester a été nommé chancelier de l'université en et est entré en fonction en.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'université du Kent (en ) est une université publique britannique fondée en 1965. Ses campus se trouvent à Canterbury, Medway et Tonbridge dans le Kent en Angleterre. Jusqu'en 2003, le principal campus de l'université se trouvait à Canterbury et le nom officiel de l'université était université du Kent à Canterbury (en anglais : \"\" ou UKC). ", "tgt_summary": null, "id": 2171209}
{"src_title": "Le Cellier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Cellier est situé sur la rive nord de la Loire, à à l'est de Nantes et à l'ouest d'Ancenis. Les communes limitrophes sont Mauves-sur-Loire, Saint-Mars-du-Désert, Ligné, Couffé et Oudon en Loire-Atlantique, Orée-d'Anjou en Maine-et-Loire. Deux îles de Loire dépendent administrativement de la commune : l'île Neuve et l'île Dorelle.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme \"Cellarium\" au siècle. L'origine du toponyme « Le Cellier » semble provenir du latin \"cellarium\". Un cellier aurait été implanté sur cette commune viticole. Le Cellier possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit \"L'Çelier\" selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce. Son nom est \"Keller\" en breton.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Selon la légende, saint Méen, de passage au Cellier à son retour de Rome, y aurait tué un dragon et créé un établissement religieux. Le prieuré Saint-Méen est attesté par la suite, détruit à l'époque des invasions normandes, rétabli au. Il semble qu'un péage fluvial ait existé dès le, commandé par une forteresse située à l'emplacement actuel des « Folies-Siffait », appelée par la suite « Château-Guy », du nom d'un comte de Nantes et responsable de la marche de Bretagne. À la fin du, le siège du péage est transféré à Champtoceaux.", "section_level": 2}, {"title": "Le château de Clermont.", "content": "Au, la famille Chenu « de Clermont », liée au prince de Condé, détient la charge de gouverneur des villes et châteaux de Champotoceaux et Oudon ; un de ses membres fait construire de 1643 à 1649 l'imposant château. Sous le règne de il y fut établi une bergerie royale principalement destinée à l'acclimatation du mouton \"mérinos\", race qui fut installée au hameau rustique de la Reine à Trianon ; cet établissement existera encore sous la Restauration. Au, le château passera aux familles de Claye, La Bourdonnaye, de Liré. En 1791 le domaine de Clermont passe aux Juchault des Jamonières, jusqu'en 1854. Par la suite, le château devient propriété des familles de Lareinty-Tholozan de 1854 à 1860, Nau de Maupassant - nom « relevé » et assorti sans droit du titre de comte - de 1860 à 1963 et enfin des De Funès de Galarza de 1967 à 1986.", "section_level": 2}, {"title": "La Révolution et l'Empire.", "content": "Pendant la guerre de Vendée, le domaine est occupé par l'armée républicaine qui en fait un poste d'observation pour surveiller la Loire.", "section_level": 2}, {"title": ": les Siffait et les Jamonières.", "content": "Les années 1820 à 1840 sont marquées par une famille originaire de la Somme, celle des Siffait. En 1816, Maximilien Siffait (1780-1861) achète le domaine de la Gérardière, qui inclut le site de l'ancien Château-Guy et commence des travaux de construction qu'il va poursuivre, malgré la mort de son épouse en 1819, jusqu'à la mort de sa fille en 1830 et qui produisent l'ensemble ensuite appelé « Folies Siffait ». Ces travaux occupent un assez grand nombre de travailleurs locaux. En même temps, Maximilien Siffait entre dans le conseil municipal avant d'être nommé maire en 1822. En 1830 il abandonne son mandat, puis quitte le Cellier, mais quelques années après, son fils Oswald (1813-1877) revient sur le domaine de la Gérardière et est à son tour maire de 1841 à 1847. Durant son mandat Maximilien Siffait est en conflit avec le baron des Jamonières, toujours propriétaire du château de Clermont, parce qu'il se serait approprié des terres communales. En 1830, il est opposé à ce que le baron devienne maire à sa place ; mais celui-ci y parvient en 1832 (jusqu'en 1837). À la génération suivante, les deux familles se réconcilient puisqu'en 1870, Arthur Antonin Juchault des Jamonières épouse Anna Siffait, la fille d'Oswald. Le, la forêt du Cellier () est vendue par Henri d'Orléans, duc d'Aumale, pour à plusieurs riches négociants nantais parmi lesquels, beau-père du notaire puis « promoteur » Louis Pommeraye (1806-1850) ainsi que celui-ci, qui a laissé son nom au célèbre passage de cette ville (1840-1843) qui causa sa ruine. Pommeraye, qui fut dès 1840 trésorier-adjoint de la Société des Courses de Nantes, modifia la maison principale du hameau de la Pégerie pour en faire sa résidence de campagne, où après sa faillite (1849) il se réfugia avec les siens.", "section_level": 2}, {"title": "Les communications.", "content": "Le Cellier a eu une activité portuaire notable (batellerie de la Loire), attestée par une cale, encore existante, jusqu'à l'arrivée du chemin de fer à la fin des années 1840. La ligne de chemin de fer est installée sur le chemin de halage; un tunnel fut percé au niveau de la propriété Siffait, puis un second au domaine de Clermont.", "section_level": 3}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Le Cellier fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 98 % des habitants résidaient dans des zones et 2 % dans des zones.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (23,1 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).", "section_level": 2}, {"title": "Équipements et services.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "La gare du Cellier est desservie par des trains TER Pays de la Loire circulant entre Angers-Saint-Laud et Nantes. Des autocars départementaux du réseau Lila assurent les dessertes de la commune avec la \"\" entre Nantes / Saint-Mars-la-Jaille via Couffé et Mésanger. Tandis la \"ligne 67\" affrétée par le Semitan dessert Mauves-sur-Loire et Thouaré-sur-Loire avec une correspondance avec la ligne de Chronobus C7. Le Cellier est ainsi, depuis le, la première commune non membre de Nantes Métropole à être desservie par le service de transport urbain de l'agglomération nantaise. Cependant, sur la commune du Cellier c'est la tarification Lila (devenu Aléop en 2019) qui continue de s'appliquer.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine et culture locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Musée.", "content": "Le « Musée de Louis », ouvert en juillet 2013 dans le bourg du Cellier, est consacré à l'acteur Louis de Funès qui résida dans la commune de 1967 à sa mort. Il fut créé par l'association du même nom, constituée en avec le soutien de la commune et du conseil général de la Loire-Atlantique. En, il déménage pour être installé dans l'orangerie du château de Clermont. Le, il ferme définitivement ses portes, faute de subventions.", "section_level": 3}, {"title": "Devise.", "content": "La devise du Cellier :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Cellier est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle faisait partie du Pays nantais, pays historique de Bretagne.", "tgt_summary": null, "id": 596924}
{"src_title": "Tartasse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Tartasse naît à La Crouzille dans le département du Puy-de-Dôme, et se dirige d'emblée vers l'ouest, direction qu'elle maintient tout au long de son parcours. De, elle se jette dans le Cher (rive droite) à la sortie du bourg de Chambonchard (département de la Creuse) mais sur la commune de La Petite-Marche, dans le sud-ouest du département de l'Allier. Son bassin est entièrement situé dans la région fort bien arrosée des Combrailles.", "section_level": 1}, {"title": "Affluents.", "content": "Deux affluents principaux :", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "La Tartasse est une rivière assez bien fournie, comme la plupart des cours d'eau des Combrailles, le rebord nord-ouest du massif central.", "section_level": 1}, {"title": "La Tartasse à La Petite-Marche.", "content": "Son débit a été observé durant une période de 12 ans (1997-2008) à La Petite-Marche, localité du département de l'Allier située au niveau de son confluent avec le Cher. Le bassin versant de la rivière y est de, ce qui représente à peu près sa totalité. Le module de la rivière à La Petite-Marche est de. La Tartasse présente des fluctuations saisonnières de débit moyennement marquées, et son régime peut être divisé en deux périodes. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps, durant une période de six mois débutant en décembre et se terminant en mai. Elle se caractérise par des débits mensuels moyens allant de 1,32 à (avec un maximum en janvier). Les basses eaux ont lieu en été, de juillet à septembre inclus, et sont accompagnées d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à au mois de septembre, ce qui reste assez consistant pour une aussi petite rivière.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "À l'étiage, le VCN3 peut cependant chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, soit, ce qui est sévère, le cours d'eau étant alors réduit à un mince filet.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues peuvent être très importantes, caractéristique partagée par la plupart des cours d'eau du nord et du nord-ouest du massif central. La série des débits de crue instantanés calculés (les QIX) n'ont à ce jour pas été calculés, étant donnée la trop courte période d'observation. Le débit instantané maximal enregistré à La Petite-Marche durant la période d'observation, a été de le, tandis que la valeur journalière maximale était de le même jour.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "Au total, la Tartasse est une rivière assez abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de annuellement, ce qui reste toutefois inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus ( par an), mais dépasse la moyenne du bassin de la Loire ( par an). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) affiche de ce fait le chiffre de par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Tartasse (\"Tartaça\" en occitan) est une rivière française qui coule dans les départements du Puy-de-Dôme et de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est un affluent du Cher en rive droite, donc un sous-affluent de la Loire.", "tgt_summary": null, "id": 2097451}
{"src_title": "Handsup", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le handsup émerge dans les années 1990 en Allemagne et obtient un certain succès. Son succès est également concentré dans les pays frontaliers tels que la Pologne ou les Pays-Bas. Au Royaume-Uni, le handsup se trouve une place dans la scène musicale locale grâce à l'émergence d'un sous-genre appelé le UK handsup, caractérisé par un rythme souvent ternaire et plus rapide ( contre ). Manian devient le premier à proposer ce sous-genre repris très rapidement par des producteurs connus comme ItaloBrothers, DJ Gollum, et Basshunter. Dans les années 2000, le handsup reste un style en constante évolution. Dans les années 2000 et 2010, le handsup est l'un des genres les plus en vogue en Allemagne. En 2012, le handsup tente de se frayer un passage dans la vague dance, en témoignent les arrangements et les chants plus populaires (notamment dance, complextro, dubstep, et hip-hop). C'est notamment le cas chez les artistes handsup comme Manian, Dan Winter, Empyre One, Ti-Mo ou Giorno. De plus, les remixes de chansons populaires sont de plus en plus nombreux. Sur Internet, des sites web, principalement allemands, tels que Technobase.fm, font la promotion du hands up à l'aide de compilations téléchargeables en ligne. Dancecharts.de établit mensuellement un top 20 des artistes hands up. Des compilations comme celles de la série \"Future Trance\" incluent ce genre. Le milieu des années 2010 marque le début de la fin pour le style. Les sorties, aussi bien les chansons originales que les remixes, sont de plus en plus rares. La qualité et la créativité des morceaux s'atténue. Les artistes les plus célèbres se consacrent quasiment entièrement à d'autres styles plus en vogue.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Musicalement, le handsup peut se rapprocher de la trance si la partie vocale sont plutôt douces. À l'inverse, il est plutôt proche du hardstyle si la partie vocale est plus agressive, déformée ou si la mélodie, le rythme et les basses de chaque morceau sont plus intenses. Le genre oscille entre 130 et 145/155 BPM. À la fin des années 2000, on remarque de plus en plus souvent des passages entre deux refrains s'inspirant du jumpstyle ou hardstyle. Il est également possible de rencontrer des sonorités de type hard rock au niveau des arrangements souvent représentés par des guitares distordues et très « crushy ». Le genre comprend des morceaux de synthétiseur de type Virus ou Roland JP-8080. Techniquement, au niveau de la structure, il fait aussi usage de kicks toujours accompagnés de cymbales, claps plus aigus et suivis d'une basse presque toujours à contretemps du kick. Après une partie chantée ou une mélodie sans rythmique, une nouvelle mélodie plus massive ou plus festive naît et l'accompagnement électronique redémarre. Cependant le style est riche en mélodies de tous genres (le plus souvent festives) ainsi qu'en chants (énormément de types de voix, paroles, styles repris). Le handsup est un genre électronique où les morceaux recrées ou remixés sont de provenances, de styles et d'époques les plus variés. Le handsup est difficile à situer car les mélodies complexes et variées qui le caractérisent lui confèrent une sonorité particulière. Ces mélodies ont généralement une symbolique très spirituelle et positive visant à procurer de la joie et du bien-être aux auditeurs. Ceux-ci frappent dans leurs mains, ou lèvent les bras pour exprimer leur bien-être, d'où le nom de ce style musical. Ainsi, le handsup peut avoir une forte connotation de musique à caractère festif. C'est un style de musique électronique relativement méconnu en France du fait la domination sur les grandes radios de genres concurrents tels que l'electro. Néanmoins, depuis 2010, l'electro varie ses arrangements en intégrant des éléments régulièrement utilisés dans la trance et donc le handsup. Comme dans la plupart des chansons, les thèmes redondants dans les titres handsup sont l'amour et les sentiments perdus ou retrouvés pour quelqu'un. Des sujets plus joyeux comme le plaisir de vivre, le bonheur, la tendresse et l'amitié sont souvent évoqués.", "section_level": 1}, {"title": "Artistes notables.", "content": "Dans les personnalités principales du handsup, deux DJ se distinguent particulièrement, il s'agit de Manuel Reuter (Manian) et de Robin Brandes. Du fait de leurs nombreux remixes et projets, tels qu'Azora ou Pimp Code pour Rob Mayth, ou Tune Up et Cascada pour Manian, ils peuvent être identifiés comme les pionniers du style. Cascada, un projet en collaboration avec Yanou et la chanteuse Natalie Horler, est un groupe handsup qui a rencontré le succès à l'international. Manian continue de produire Cascada dans un style plus electro-pop. Ce choix de changement de style délaissant le handsup est pris comme une trahison pour la plupart des fans. En ce qui concerne Rob Mayth, il est, pour la plupart des amateurs du handsup, la référence et un créateur d'œuvres d'art. On reconnaît particulièrement sa façon de détailler et de construire ses productions et remix. Car contrairement à d'autres personnalités tout aussi connues, Rob Mayth ne se contente pas d'amener uniquement de la puissance ; il apporte aussi beaucoup de musicalité et réalise un travail de compositeur peu égalé dans le handsup. Également, ce serait DJ Novus de Groove Coverage qui aurait eu l'idée d'appeler ce style handsup en s'inspirant des mouvements effectués par les gens avec leurs mains durant ses mix dans les clubs européens.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le handsup, également stylisé hands up, parfois appelé dancecore, est un genre de musique électronique créé en Allemagne aux environs de 2003. Ce style a pour caractéristiques d'être très rythmé, dynamique, mélodique et généralement chanté.", "tgt_summary": null, "id": 510113}
{"src_title": "00Sex am Wolfgangsee", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "James Sander est le propriétaire de l'hôtel Excelsior à Sankt Gilgen. Il a la réputation d'un play-boy et a des liaisons régulières à son hôtel qu'il amène souvent dans la même chambre. Le personnel de l'hôtel est habitué. Hilde Moll reçoit la chambre réservée à James puis est amenée à sa villa. James, qui attend sa dernière petite amie Chicky, est dans l'embarras. Hilde se fait passer pour la nouvelle inspectrice des impôts, venu contrôler les finances de l'hôtel. Avec Hilde, est venu aussi son patron, le Dr. Ewald Rabanus qui lui téléphone. Cela crée la suspicion chez le majordome Pankraz, un passionné de romans policiers. Dans l'hôtel, un groupe de jeunes hommes arrive. Le directeur leur a réservé le salon. Aussitôt ils jouent du rock, mais les clients n'aiment pas cette musique. Ils ont un nouveau batteur, Peter. Il s'agit en fait de Bibi, une jeune femme, qui se fait passer pour son frère qui s'est cassé le bras avant le voyage. Mike, le trompettiste, découvre que Bibi est une femme mais Bibi lui explique être la sœur de Peter. Plusieurs fois, elle manque de se faire découvrir par les autres membres. Mike est tombé amoureux de Bibi. Finalement les musiciens écrivent une lettre au vrai Peter pour le faire venir à Sankt Gilgen. Ils se déguisent en femmes. Mike, déguisé lui aussi, annonce qu'il va épouser \"Peter\". Quand le vrai Peter rejoint le groupe, Bibi enlève sa perruque et se présente comme une femme. James a aussi un problème avec les femmes, sans le savoir. Hilde Moll est tombée amoureuse de lui. Dans le même temps, le redressement fiscal de James est tellement élevé que, pour éviter une faillite de l'hôtel, il doit se marier ; sa nouvelle situation pourrait être une solution. Hilde lui saute dessus en maillot de bain, mais James lui explique confusément qu'il veut rester célibataire. Hilde avoue à Rabanus qu'elle aime James et qu'elle a une liaison avec lui. Finalement James et Hilde se marient. Leurs impôts baissent d'autant plus qu'ils ont des enfants.", "section_level": 1}], "src_summary": "00Sex am Wolfgangsee (titre français : \"De l'ambiance dans la boîte\") est un film autrichien réalisé par Franz Antel sorti en 1966.", "tgt_summary": null, "id": 1890395}
{"src_title": "Culte marial", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les premiers siècles.", "content": "Pour de nombreux spécialistes de l'Antiquité, Marie « mère de Dieu » aurait hérité purement et simplement des symboles et des fonctions de Cybèle, \"Mater magna\", « Mère des dieux » : À la différence de ces historiens, Philippe Borgeaud met l'accent sur le contexte religieux commun dans lequel baignent les deux figures de Cybèle et de Marie, et qui explique leurs ressemblances. Ainsi, De fait, Le danger d'une divinisation de Marie, et d'une confusion entre Marie « mère de Dieu » et Cybèle mère des dieux sous-tend la polémique au concile d'Ephèse entre Nestorius, patriarche de Constantinople, qui aurait voulu que l'on appelât Marie « Christotokos », « mère du Christ », plutôt que \"Theotokos\", « mère de Dieu », et Cyrille d'Alexandrie, partisan de cette dernière appellation. Ce danger de fusion n'était nulle part plus manifeste qu'à Byzance, comme le montrent les travaux de Vasiliki Limberis.", "section_level": 1}, {"title": "Le concile d'Éphèse (en 431).", "content": "Le concile œcuménique d'Éphèse a défini le rôle de Marie de Nazareth, mère de Jésus, comme « Mère de Dieu » (\"Theotokos\"), ce qui n'en fait pas l'égale de Dieu.", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "L'iconographie du Moyen Âge montre que, dans le catholicisme, la Vierge est indissociable du Christ : chaque église possède ou possédait sa statue de la Vierge à l'Enfant, et les autres thèmes les plus fréquents sont ceux de la Nativité et de la Fuite en Égypte. Mais en même temps la Vierge acquiert un statut de reine, présent dans de nombreux écrits, et saint Bernard transforme en litanies de la Vierge les versets amoureux du \"Cantique des Cantiques\", appliquant à Marie toutes les métaphores contenues dans le texte biblique et transposant sur le plan religieux la dame inspiratrice de l'amour courtois. De très nombreuses églises et cathédrales lui sont consacrées, sous le vocable de \"Notre-Dame\". La cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay, sanctuaire marial, fut l'un des lieux de pèlerinage les plus importants du Moyen Âge et de la Renaissance.", "section_level": 1}, {"title": "Renaissance.", "content": "De plus, les cisterciens développent la dévotion du Rosaire, reprise ensuite par les dominicains, transformée en fête religieuse au, après la victoire de Lépante (1571). Car la Vierge est maintenant perçue dans le catholicisme comme « Secours des Chrétiens » en difficulté. La Réforme met en question les excès du culte des saints et de la Vierge-Marie en particulier. C'est donc la Vierge qui mènera le combat spirituel contre les réformés. Les retables du Rosaire se multiplient, tout comme les représentations de l'Immaculée Conception et celles de l'Assomption, sans compter les innombrables miracles peints notamment sur les ex-voto. Dans l'Occident latin, le mois de mai est dédié à Marie, semble-t-il, depuis le. On raconte que saint Philippe Néri (1536-1595) avait l'habitude de rassembler les enfants, le mai, autour d'un petit autel de Marie. Mais c'est au, que se répandit la coutume d'une célébration familiale du mois de Marie, à l'instigation des Jésuites. Le pape Pie VII, en 1815, approuve officiellement la pratique de cette dévotion. Les Églises issues de la Réforme protestante ont quant à elles abandonné le culte marial dès le, en même temps que le culte des saints.", "section_level": 1}, {"title": "Miracles et apparitions.", "content": "L'Église catholique ne reconnaît qu'une quinzaine d'apparitions mariales. Pendant son pontificat, Libère (352-366), à la suite de l'offre d'un mécène de construire une chapelle dédiée à Marie de Nazareth, aurait vu cette dernière en un songe lui indiquer le lieu où il devrait construire l'édifice. La basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome fut construite par la suite sur le lieu de cette chapelle \"Sainte-Marie-des-neiges\". Au Moyen Âge, les miracles attribués à la Vierge se multiplient et sont publiés dans de nombreux recueils, l'un des plus célèbres étant les \"Miracles de Nostre Dame\" de Gautier de Coinci, au début du. Souvent, ces miracles aboutissent à la construction d'églises ou d'ermitages, où d'autres miracles auraient lieu par la suite. Notre-Dame de Guadalupe aurait ordonné la construction d'une église en 1531 à un pauvre Indien de Tepeyac au Mexique. Lors d'une apparition de 1664 à Saint-Étienne-le-Laus, Marie se serait présentée à Benoîte Rencurel, une bergère de 17 ans. Dans la plupart des apparitions précédentes, la Vierge apparaissait généralement en rêve. À partir de la seconde moitié du, elle apparaîtrait « en personne » en divers endroits : à Paris, rue du Bac à Catherine Labouré (1830) (on y construisit par la suite la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-miraculeuse), à La Salette en 1846, à Lourdes à Bernadette Soubirous (1858), puis en 1917 à Fátima, ensuite à l'église Saint-Gilles de l'Île-Bouchard en 1947, puis à partir de 1981 à Međugorje, petit village de Bosnie-Herzégovine.", "section_level": 1}, {"title": "Prières mariales.", "content": "Beaucoup de prières catholiques s'adressent à la Vierge Marie. Le rosaire, composé de quatre chapelets (trois seulement si l'on ne récite pas les mystères lumineux), a un caractère essentiellement marial, ce qui ne lui enlève en rien son caractère christocentrique, selon Jean-Paul II dans Rosarium Virginis Mariae.", "section_level": 1}, {"title": "Reliques mariales.", "content": ". Étant donné son Assomption, la vénération se porte non pas sur les traditionnelles reliques corporelles (à l'exception des reliques du saint lait) mais sur des reliques de contact (Manteau, Vaisselle, Vêtements funèbres, ceinture...). De nombreuses églises et sanctuaires mariaux revendiquent posséder ce type de reliques basées sur des récits légendaires issues de traditions probablement originaires de Jérusalem : fuseau de la Vierge au monastère des Hodèges, sainte Robe à l'église des Blachernes, chambre à coucher dans la Maison de la Vierge Marie. Avec le commerce médiéval des reliques, ces dernières se sont retrouvées dans plusieurs églises d’Occident.", "section_level": 1}, {"title": "Qualification du culte.", "content": "Depuis le concile de Trente au, l'Église catholique a introduit une distinction entre cultes de latrie, de dulie, et d'hyperdulie. Le culte d'hyperdulie (du grec ancien /, au-dessus, et /, servitude), est le culte rendu à la Vierge Marie, supérieur au simple culte rendu aux saints et aux anges (dulie). Ce terme est distingué de celui d'adoration (ou latrie) qui ne convient que pour Dieu. En mariologie l'excès a porté plusieurs théologiens à parler de Marie comme. Le concile Vatican II a délibérément évité d'employer ce terme et rappelé que, pour le christianisme, le rédempteur unique est Jésus-Christ, fils de Dieu et de Marie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le culte marial, ou dévotion mariale, est la vénération que les catholiques et les orthodoxes portent à Marie, mère de Jésus. Dans les traditions catholique et orthodoxe, ce culte est appelé « hyperdulie » selon la définition qu'en a donnée le concile de Trente. Le protestantisme, pour sa part, respecte Marie pour son exemplarité et pour son rôle dans l'économie du salut, mais ne lui voue pas de culte particulier.", "tgt_summary": null, "id": 1018872}
{"src_title": "Laboratory of Molecular Biology", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines: 1947-61.", "content": "Max Perutz, après une formation de premier cycle en chimie organique, a quitté l'Autriche en 1936 et est venu à l'Université de Cambridge pour étudier en vue de l'obtention d'un doctorat, rejoignant le groupe cristallographique aux rayons X dirigé par JD Bernal. Ici, dans le laboratoire de Cavendish, il a commencé le travail de sa vie sur l'hémoglobine. La mort de Lord Rutherford a conduit son successeur, Lawrence Bragg, un pionnier de la cristallographie aux rayons X, à devenir le nouveau directeur du laboratoire de Cavendish en 1938. À ses débuts, Bragg a été un partisan majeur de Perutz et de son groupe. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux physiciens se sont tournés vers la biologie, apportant avec eux une nouvelle façon de penser et d'expertise. John Kendrew a rejoint le groupe de Perutz pour étudier une protéine étroitement liée à l'hémoglobine - la myoglobine - en 1946. En 1947, le Medical Research Council (MRC), sous la direction de son secrétaire Harold Himsworth, a décidé de former et de soutenir la «MRC Unit for the Study of the Molecular Structure of Biological Systems» (L'Unité MRC pour l'étude de la structure moléculaire des systèmes biologiques). Le groupe, qui comprenait également en 1948 Hugh Huxley travaillant sur les muscles, a été rejoint en 1949 par Francis Crick, qui a d'abord travaillé sur la cristallographie des protéines. En 1951, ils ont été rejoints par James Watson. 1953 a été une annus mirabilis : Watson et Crick ont découvert la structure à double hélice de l'ADN, qui a révélé que les informations biologiques étaient codées dans une structure linéaire et comment ces informations pouvaient être reproduites pendant la division cellulaire. Perutz a découvert que les structures tridimensionnelles détaillées des protéines, telles que la myoglobine et l'hémoglobine, pouvaient, en principe, être résolues par analyse aux rayons X en utilisant une technique de marquage des atomes de métaux lourds. Hugh Huxley a découvert que la contraction musculaire fonctionne par un mécanisme de filament coulissant. En 1957, le nom du groupe a été changé en «Unité MRC de biologie moléculaire». Cette même année, a découvert que la drépanocytose est causée par un seul changement d'acides aminés dans la molécule d'hémoglobine et Sydney Brenner a rejoint l'unité. En 1958, la revue de Crick «On Protein Synthesis» parut: elle exposait pour la première fois le dogme central de la biologie moléculaire, l' hypothèse de séquence et l' hypothèse d'adaptateur. En 1961, Brenner a aidé à découvrir l'ARN messager et, la même année, lui et Crick ont établi que le code génétique était lu en triplets. Tout ce travail a été accompli dans un bâtiment temporaire d'un étage (The Hut), quelques chambres dans l'aile Austin, une chambre avec une façade en verre adossée (The Greenhouse) et un court couloir fermé (The Gallery) dans le Laboratoire de Cavendish.", "section_level": 2}, {"title": "Ouverture du LMB en 1962.", "content": "La MRC a construit un nouveau laboratoire à la périphérie de Cambridge - le LMB - dans lequel l'unité de Cavendish a emménagé au début de 1962. De plus, l' unité de Fred Sanger qui avait été hébergée dans le département de biochimie de l'Université les a rejoints, tout comme Aaron Klug de Londres. Sanger avait inventé des méthodes pour déterminer la séquence d'acides aminés dans une protéine: il a reçu le prix Nobel de chimie en 1958 pour la première séquence protéique, celle de l'insuline. Le nouveau laboratoire a été ouvert par la reine Elizabeth II en 1962. Plus tard cette année-là, Kendrew et Perutz ont partagé le prix Nobel de chimie et Crick et Watson ont reçu une part du prix Nobel de physiologie ou médecine. Le bâtiment LMB a été intégré au nouveau complexe hospitalier d'Addenbrooke, car il a été construit dans les années 1970. Le nouveau LMB avait Perutz comme président et comprenait 3 divisions: Structural Studies, dirigée par Kendrew; Génétique moléculaire (Crick); Chimie des protéines (Sanger). En tout, il y avait environ 40 scientifiques, mais ce nombre a rapidement augmenté, en particulier avec un afflux important de visiteurs post-doctoraux en provenance des États-Unis.", "section_level": 2}, {"title": "Biologie moléculaire: après 1962.", "content": "Au cours de la prochaine décennie, la biologie moléculaire du monde entier a prospéré, les os des années 1950 se recouvrant maintenant de chair. Les structures atomiques 3D détaillées d'une série de protéines et leur fonctionnement ont été déduites. Il s'agit notamment de la myoglobine, de l'hémoglobine et de la chymotrypsine, la dernière de. Le code génétique, à partir de preuves à travers le monde, a été assemblé par Crick. Des signaux de ponctuation dans l'ARN messager - où commencer à traduire l'ARN en une séquence protéique, et où s'arrêter - ont été découverts par une stagiaire postdoctorale Joan A. Steitz. Crick a suggéré comment les molécules d'ARNt - ses adaptateurs originaux - lisent le messager dans son hypothèse d'oscillation. Sanger a conçu de nouvelles méthodes pour séquencer les molécules d'ARN, puis plus tard pour les molécules d'ADN (pour lesquelles il a reçu un deuxième prix Nobel de chimie en 1980). Beaucoup plus tard, cette lignée a été étendue pour inclure la détermination de la séquence de génomes entiers, dans laquelle John Sulston a joué un rôle clé. La façon dont les molécules précurseurs d'ARNt sont traitées pour donner un ARNt fonctionnel a été élucidée par John Smith et Sid Altman, ce qui a conduit plus tard à la découverte de ribozymes. La structure atomique de la première molécule d'ARNt a été résolue et des doigts de zinc découverts par Klug (qui a reçu le prix Nobel de chimie en 1982). La structure de l'ATP synthase a été résolue par John E. Walker et Andrew Leslie, pour lesquels Walker a partagé le prix Nobel de chimie en 1997. La structure du ribosome a été résolue par Venkatraman Ramakrishnan, pour lequel il a partagé le prix Nobel de chimie en 2009.", "section_level": 2}, {"title": "Années 1960: développement et \"C.elegans\".", "content": "Vers la fin de la décennie des années 60, il semblait que de nouveaux problèmes en biologie pourraient être résolus en utilisant les approches qui se sont avérées si efficaces en biologie moléculaire. Sydney Brenner a commencé à travailler sur la génétique des nématodes \"C.elegans\" en 1965. Ce groupe s'est élargi, en particulier avec de nombreux visiteurs étrangers qui forment aujourd'hui le cœur de la recherche \"C.elegans\". Sulston a déterminé la lignée cellulaire de ce petit ver et John Graham White le schéma de câblage complet de son système nerveux. Robert Horvitz, qui a contribué à la lignée cellulaire, devait partager le prix Nobel de physiologie ou médecine avec Brenner et Sulston en 2002. Jonathan Hodgkin a établi la voie génétique chez \"C.elegans\" qui contrôle la détermination du sexe. John Gurdon a développé l'utilisation de l'ovocyte de grenouille pour traduire les ARNm, partageant le prix Nobel 2012 pour la physiologie ou la médecine pour ses travaux antérieurs montrant que l'information génétique reste intacte pendant le développement. Peter Lawrence est venu étudier la formation des configurations, aidant à découvrir comment les compartiments de la \"drosophile\" déterminent le plan corporel de la mouche. Sous son influence, Crick s'est également intéressé aux gradients morphogénétiques et à la façon dont ils peuvent aider à spécifier les modèles biologiques.", "section_level": 2}, {"title": "Immunologie.", "content": "César Milstein travaille depuis de nombreuses années sur la variation des anticorps. Il a été rejoint par Georges Köhler et, ensemble, ils ont découvert comment produire des anticorps monoclonaux. Pour cela, ils ont partagé le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1984. Cette zone a été étendue par Greg Winter qui a été le pionnier de l'ingénierie des anticorps pour fabriquer de nouveaux anticorps humains et fragments d'anticorps. Les anticorps monoclonaux et leurs fragments revêtent aujourd'hui une importance médicale majeure.", "section_level": 2}, {"title": "Biologie cellulaire.", "content": "L'accent mis sur la biologie moléculaire classique s'est déplacé vers la biologie cellulaire et le développement, de sorte que la division de génétique moléculaire a été renommée Biologie cellulaire. Mark Bretscher a découvert la manière topologique dont les protéines sont disposées dans la membrane érythrocytaire humaine et son asymétrie phospholipidique. Richard Henderson et Nigel Unwin ont développé la cristallographie électronique pour déterminer la structure des réseaux bidimensionnels, en l'appliquant à la protéine bactérienne violette, la bactériorhodopsine. Barbara Pearse a découvert les principaux composants des vésicules enduites de clathrine, les structures formées au cours de l'endocytose, et une structure à faible résolution du réseau en forme de cage autour d'eux a été déterminée. La façon dont les protéines sont localisées dans différentes parties de la cellule - comme le réticulum endoplasmique, l'appareil de Golgi ou la membrane plasmique - et son rôle dans la polarité cellulaire, ont été élucidées par Bretscher, Hugh Pelham et Sean Munro. Les corps polaires du fuseau - les grandes structures des cellules de levure qui agissent comme les foyers vers lesquels les chromosomes sont déplacés pendant la mitose - ont été purifiés et une structure à basse résolution d'entre eux déduite par John Kilmartin. La structure des chromosomes a suscité un intérêt continu. Cela a été initié par un visiteur, Roger Kornberg, qui a découvert le premier niveau de condensation de l'ADN, le nucléosome, et continue en mettant l'accent sur la compréhension des ordres supérieurs de l'ADN pliant.", "section_level": 2}, {"title": "Neurobiologie.", "content": "Une nouvelle division de neurobiologie a été créée en 1993 avec une grande variété de sujets. Unwin a développé la cristallographie électronique et résolu la structure du récepteur de l'acétylcholine, qui active de nombreux neurones. Michel Goedert a identifié des protéines variantes associées à la maladie d'Alzheimer.", "section_level": 2}, {"title": "Instrumentation.", "content": "Les avancées scientifiques dépendent souvent des avancées technologiques: le LMB a été à l'avant-garde de bon nombre d'entre elles. Quelques exemples majeurs incluent le séquençage d'acide nucléique, l'ingénierie des protéines et des anticorps, la construction de nouveaux équipements à rayons X et l'invention du microscope confocal à balayage.", "section_level": 2}, {"title": "Structure administrative.", "content": "Le LMB a un environnement administratif délibérément simple. De l'extérieur de la LMB, la MRC mère a veillé à ce que l'évaluation quinquennale soit légère: seule une brève explication des réalisations passées et une indication des plans futurs étaient requises par le comité externe. Leurs recommandations étaient simplement consultatives, laissant aux chefs de division la liberté de gérer leurs affaires: ils étaient supposés être les meilleurs. Au sein du LMB, le critère de Perutz sur la façon d'organiser les choses était que l'acte de faire de la science devrait être facilité à tous les niveaux. Le LMB avait un budget unique: il n'y avait pas de budget personnel ni d'équipement - tout était commun. Il avait un équipement de pointe et était bien financé par la MRC. Les réactifs chimiques, la verrerie et autres consommables pourraient être retirés d'un seul magasin avec seulement une signature requise. La clé du bon fonctionnement du laboratoire était Michael Fuller, qui était responsable de son fonctionnement quotidien. Il n'y avait pas de hiérarchie manifeste; tout le monde était en prénom. La plupart des membres du laboratoire se sont réunis librement à la cantine, qui aurait aidé la communication et la collaboration entre les divisions. Aujourd'hui, le LMB compte environ 400 scientifiques, dont 130 chercheurs postdoctoraux et 90 étudiants. Le nouveau bâtiment (situé sur le campus biomédical de Cambridge ) a été ouvert en 2013 et dispose de quatre salles de séminaire nommées d'après les scientifiques du LMB: Sydney Brenner, Aaron Klug, César Milstein et Frederick Sanger, ainsi qu'un autre amphithéâtre nommé d'après la fin Max Perutz.", "section_level": 1}, {"title": "Groupes au LMB.", "content": "En 2018, il y a environ cinquante chefs de groupe. Les groupes font partie de l’une des quatre divisions de la LMB : biologie cellulaire, neurobiologie, chimie des protéines et des acides nucléiques et études structurelles. À compter de 2018, les chefs de groupe comprennent les personnes suivantes :", "section_level": 1}, {"title": "Émérite.", "content": "Le LMB abrite également un certain nombre de scientifiques émérites, conservant un intérêt de recherche dans le laboratoire après leur retraite officielle notamment:", "section_level": 2}, {"title": "Anciens.", "content": "Le personnel scientifique du LMB qui a été récompensé individuellement ou a partagé des prix Nobel est: Les visiteurs ayant reçu un prix Nobel pour le travail accompli ou initié au LMB et les anciens élèves comprennent: Parmi les autres anciens étudiants LMB notables:", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Laboratoire de biologie moléculaire ( LMB ) du Medical Research Council (MRC) est un institut de recherche de Cambridge, en Angleterre, impliqué dans la révolution de la biologie moléculaire survenue dans les années 1950-1960. Depuis lors, il est resté un important laboratoire de recherche médicale avec un objectif beaucoup plus large. ", "tgt_summary": null, "id": 1770995}
{"src_title": "Sainte-Eulalie-d'Olt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Généralités.", "content": "Dans le quart nord-est du département de l'Aveyron, la commune de Sainte-Eulalie-d'Olt s'étend sur. Elle est située presque intégralement en rive gauche du Lot qui la borde du sud-est au nord-ouest et elle est arrosée par plusieurs de ses affluents. Son territoire comprend également en rive droite la pointe sud de la presqu'île de Lous, délimité partiellement par le Merdanson, un affluent du Lot. L'altitude minimale,, se trouve au nord-ouest, là où le Lot quitte la commune et sert de limite à celles de Castelnau-de-Mandailles et Lassouts. L'altitude maximale avec est également localisée au nord-ouest, au Puy de Campèch. En bordure du Lot et de la route départementale (RD) 988 et traversé par la RD 597, le bourg de Sainte-Eulalie-d'Olt est situé, en distances orthodromiques, seize kilomètres à l'est-sud-est d'Espalion et dix-neuf kilomètres au sud de Laguiole. Sainte-Eulalie-d'Olt adhère à l'association Les Plus Beaux Villages de France.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Après le regroupement des communes d'Aurelle-Verlac et de Saint-Geniez-d'Olt au, Sainte-Eulalie-d'Olt est limitrophe de six autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En occitan, le lieu porte le nom de \"Senta-Aularia\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "C’est au Moyen Âge que naquit Sainte Eulalie. Les remparts rehaussés de tours qui l’abritent valent alors à cette petite cité le nom de castrum. Malgré de nombreux changements au cours des siècles, son bourg, organisé en arcs de cercles successifs autour de sa place centrale, lui a permis de conserver son authenticité. Autrefois, ces maisons aux toits de lauze, édifiées sur deux ou trois étages, recouvertes de crépi, masquaient leur véritable nature. En effet, celles-ci étaient construites en galets du Lot avec ou sans colombage (bois). Les Encaulats (nom donné aux habitants de Sainte-Eulalie-d’Olt, qui signifie « mangeurs de choux ») se sont mis à restaurer leurs bâtisses, faisant réapparaître les colombages et les galets. Pour embellir encore le bourg, tous les ans, ils fleurissent les maisons. Sainte-Eulalie-d’Olt a été plusieurs fois primée dans sa catégorie au concours des villes et villages fleuris et ce, depuis 1986.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de la commune se nomment les Sainte-Eulaliens.", "section_level": 2}], "src_summary": "Sainte-Eulalie-d'Olt est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Encaulats\" (nom qui signifie « mangeurs de choux »). ", "tgt_summary": null, "id": 223223}
{"src_title": "Colony Wars: Red Sun", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Valdemar, modeste mineur travaillant sur une lune dans le système stellaire Magenta, est possédé au cours d'une nuit agitée par un étrange globe blanc lumineux apparemment constitué d'énergie. Durant son sommeil, celui-ci se révèle être une interface dirigée par un mystérieux général, venu l'informer que la bataille finale entre la Ligue des Mondes Libres et la Flotte Coloniale est sur le point d'éclater, mais ne sera pas décisive quant au sort de l'humanité, et que la menace réelle provient d'un vaisseau spatial baptisé \"Red Sun\". Choqué par son rêve, Valdemar démissionne alors de son poste de mineur, et se lance en quête de la vérité.", "section_level": 1}, {"title": "Système de jeu.", "content": "Colony Wars: Red Sun reprend peu ou prou le même système que ses ainés, mais avec quelques différences notables quant à la manière de jouer. Cette fois, le protagoniste n'est affilié ni à la Ligue, ni à la Flotte, mais opère à la manière d'un chasseur de primes répondant aux appels d'offres de divers clients en échange d'une certaine somme d'argent, celle-ci pouvant varier en fonction du degré de réussite des objectifs assignés. Le système d'arborescence des missions a été supprimé, la réussite et l'échec n'étant plus des facteurs déterminant l'évolution de celles à venir. Certaines sont obligatoires afin de respecter la trame scénaristique principale, les autres demeurent secondaires et permettent uniquement d'engranger de l'argent et de monter en grade, afin de débloquer armes et vaisseaux supplémentaires, qui seront accessibles progressivement en fonction de l'évolution du joueur. Entre chaque mission, il est possible d'acheter des armes, de l'équipement et des vaisseaux plus performants, certains éléments devant impérativement être acquis afin de mener à bien certains objectifs spécifiques. L'univers du jeu ne tourne plus seulement autour de la Ligue et de la Flotte, mais développe de manière bien plus étendue les différentes relations entre les nombreuses races, espèces vivantes et corporations peuplant les divers systèmes stellaires que le joueur est amené à traverser au cours de son périple, alors que ces éléments étaient absents ou très peu mentionnés au cours des deux précédents épisodes (aucune allusion à une civilisation extraterrestre lors des événements relatifs au premier Colony Wars, une seule race alienne belliqueuse et à l'identité demeurant mal connue, vraisemblablement différente de la trame de Red Sun au cours de l'aventure de \"Colony Wars: Vengeance\", ainsi que quelques rares formes de vie inconnues). Cet enrichissement scénaristique s'est néanmoins opéré au détriment de la tonalité sérieuse voire dramatique inhérente à Colony Wars, certains éléments s'inscrivant au sein d'une logique caricaturale, à l'instar de la société Unisoft dirigée par Bill Kane, parodie évidente de Microsoft et de Bill Gates. Une légèreté pouvant rebuter certains joueurs, familiarisés à un contexte n'admettant habituellement aucun écart de ce genre. Outre les missions conventionnelles dans l'espace et en atmosphère, le joueur devra parfois s'aventurer dans le subespace, un endroit où les lois de la physique diffèrent quelque peu de l'espace conventionnel et où la plupart des vaisseaux spatiaux tendent à surchauffer rapidement de manière critique. Le moteur du jeu profite également de quelques améliorations permettant d'afficher un nombre plus important d'éléments à l'écran et de nettes optimisations visuelles, au détriment d'une légère chute du \"framerate\" global.", "section_level": 1}], "src_summary": "Colony Wars: Red Sun, appelé Colony Wars III: Red Sun aux États-Unis, est un jeu vidéo de combat spatial développé par Psygnosis, sorti en 2000 sur PlayStation. ", "tgt_summary": null, "id": 759682}
{"src_title": "Gregorio de Laferrère", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunes années.", "content": "Gregorio de Laferrère eut pour mère Mercedes Pereda, qui appartenait à une éminente famille argentine, et pour père Alphonse de Laferrère, propriétaire terrien issu de la noblesse béarnaise, originaire de Navarrenx, et doté d’une solide fortune. Il grandit aux côtés de ses trois frères au sein d’un foyer qui entretenait des liens avec les familles les plus prestigieuses d’Argentine. Il suivit ses études secondaires au Colegio Nacional de Buenos Aires, sans s’y distinguer particulièrement comme élève, mais épris de lecture. En 1888, il s’engagea dans le journalisme en fondant, conjointement avec son jeune ami Adolfo Mugica, le journal satirique \"El Fígaro\", qui parut durant cinq années et auquel il contribua sous le pseudonyme d’Abel Stewart Escalada. En 1889, il se rendit en compagnie de sa famille au pays d’origine de son père, la France, laquelle célébrait alors le centenaire de la prise de la Bastille par une grande Exposition universelle à Paris, mais où son père tomba malade et mourut. Pendant ce voyage, il fut un spectateur assidu des pièces de Molière interprétées par la Comédie-Française et se familiarisa avec le genre du vaudeville, qui marquera de son empreinte sa future production théâtrale.", "section_level": 1}, {"title": "Entrée en politique et poursuite du journalisme.", "content": "Revenu à Buenos Aires en 1890, il résolut de se vouer à l’activité politique, rejoignant les rangs de l’autonomisme portègne, aux côtés de son ami José María Miró, auteur du roman \"La Bolsa\" sous le pseudonyme de Julián Martel. En 1891, il fut élu au poste de \"premier intendant\" (c'est-à-dire de maire, fonction qui jusque-là avait été désignée par \"Président de la municipalité\") de la commune pampéenne de Morón, sise dans la province de Buenos Aires, où il résidait alors, mais n’exercera ladite charge que durant quelques mois. Le jour de sa prise de fonction, pour ne pas être pris à partie par ses adversaires politiques, il n’hésita pas à se déguiser, selon le récit de Martínez Cuitiño, en « grave monsieur à longue barbe, à lunettes fumées, en jaquette noire cintrée et lustrée, et en chapeau haut-de-forme », et à traverser dans cet accoutrement les groupes d’adversaires puis, s’étant délesté de ce déguisement, de signer tranquillement l’acte d’investiture. Un an plus tard, en 1892, désireux de concourir à épurer le climat politique vicié de cette époque, il chercha à se rapprocher du radicalisme d’Hipólito Yrigoyen, sans cependant s’affilier pour de vrai au mouvement. Gregorio de Laferrère était essentiellement un politicien conservateur, mais sans être insensible aux préoccupations sociales de son temps. En 1893, il réussit à se faire élire député provincial à la législature de Buenos Aires, pour une période de cinq ans. Il mit sur pied en 1897 le Parti national indépendant (\"Partido Nacional Independiente\"), scission du Parti national. En 1898, il fut élu député fédéral pour la circonscription électorale de Buenos Aires, mandat qu’il remplira ensuite, à la faveur de plusieurs réélections successives, jusqu’à 1908. En 1903, il fonda l’\"Asociación Popular\" (dont la devise était \"De nadie y para todos\", « De personne et pour tous »), groupement politique à partir duquel il lança des candidatures et dont il fixa le siège en face du \"Círculo de Armas\", le club le plus exclusif de Buenos Aires, dont du reste il était lui-même membre. Là il recevait quotidiennement des dizaines d’imprécants, surtout, selon Enrique García Velloso, « des femmes, qui venaient lui demander de l’argent et son influence sur le commissaire de police, [Pancho Beazley], pour que soit élargi le proche parent qui s’était amoché la nuite précédente dans quelque arrière-salle de magasin de banlieue ». Au demeurant, il était de mise très élégante (« toujours tiré à quatre épingles »), et, comme le décrivit Blanca Podestá, d’un teint un peu foncé, affable, les courtes moustaches retroussées, et d’un abord sympathique. Son goût prononcé pour le théâtre — il louait un balcon permanent dans l’ancien théâtre San Martín de la rue Esmeralda, et fréquentait soir après soir nombre d’autres salles portègnes — l’amènera finalement à pratiquer lui-même l’art dramatique. En 1908, avec le soutien de l’État, il fonda le Conservatoire Lavardén (en hommage à l’auteur de la tragédie \"Siripo\", de 1789), premier en son genre en Argentine, destiné à former des acteurs nationaux, et doté d’une équipe d’enseignants notables, tels que l’actrice Angelina Pagano, équipe que vint rejoindre pendant quelque temps la célèbre actrice française Marguerite Moreno. Le, Gregorio de Laferrère cofonda, avec Pedro Luro et Honorio Luque, la ville de Gregorio de Laferrere, sise dans le \"partido\" de La Matanza, à 24 km de Buenos Aires. Gregorio de Laferrère s’éteignit dans la capitale argentine le, au terme d’une brève période de maladie.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre dramatique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "\"¡Jettatore!\".", "content": "Laferrère s’adonnait à la création littéraire depuis sa jeunesse, plus particulièrement dans le genre romanesque, mais étant donné qu’il était toujours resté discret à ce sujet, l’apparition de sa première œuvre fut une surprise dans le milieu de l’aristocratie portègne à laquelle il appartenait. Sa première œuvre théâtrale, intitulée \"¡Jettatore!\", est une comédie en trois actes, que, aux dires de l’auteur lui-même, il écrivit dans un mouvement d’humeur et sans s’imaginer qu’un jour elle pût être représentée sur une scène de theatre. Certain jour cependant, également par caprice, il en donna lecture à un ami, lequel insista ensuite pour qu’il envoyât la pièce au théâtre de la Comedia, fief de la troupe de comédiens de Gerónimo Podestá, ce qu’il fit sans révéler toutefois qu’il en était lui-même l’auteur. La pièce fut rejetée comme étant « injouable », mais plusieurs mois plus tard, un autre ami, Mariano de Vedia, la fit parvenir une nouvelle fois au même destinataire, et cette fois la pièce fut acceptée et eut sa première représentation le, par les soins de la compagnie Podestá. Cette première représentation fut un événement social, à laquelle assista, depuis un balcon, le président de la Nation, le général Julio Argentino Roca, et fit affluer un public par ailleurs peu assidu aux mises en scène de troupes nationales. \"¡Jettatore!\" a été caractérisé par le critique et chercheur Luis Ordaz comme un vaudeville au sujet ingénieux, développé d’une main habile et débordant d’humour satirique, mais sans jamais retomber dans la caricature grossière. C’est une satire de la superstition qui tend à attribuer à certains individus une influence magnétique funeste, superstition très répandue alors à Buenos Aires, en particulier dans les clubs. L’auteur avait lu un conte analogue de Théophile Gautier, qui se trouve d’ailleurs mentionné par un personnage dans la deuxième scène de la pièce, mais « Laferrère a puisé presque tous les éléments pittoresques dans la réalité de notre milieu. Don Lucas, protagoniste innocent de cent tragédies, est le personnage central, lié à l’œuvre par une ténue fable d’amour, et entouré de nombreuses personnes de ses amis, en lesquelles se réalisent des épisodes fortuits ou fatals, lesquels créent autour de Don Lucas une atmosphère d’hilarité et de terreur ».", "section_level": 2}, {"title": "\"Locos de verano\".", "content": "\"Locos de verano\" (litt. \"Fous de l’été\") eut sa première, réalisée par la compagnie de Gerónimo Podestá, le au \"Teatro Argentino\" de La Plata. Selon le spécialiste Marcos Mayer, qui préfaça l’édition des œuvres complètes de Gregorio de Laferrère, l’auteur Cette charmante comédie de mœurs, qui a pris rang parmi les classiques du théâtre argentin, reçut cependant un accueil critique réservé, passant alors en effet pour une production de grand seigneur mondain qui écrivait pour la scène par passe-temps, sans prendre cette activité au sérieux. Pourtant, le public l’acclama d’emblée, puis continua de l’applaudir après qu’elle eut été transférée au théâtre Rivadavia de Buenos Aires ; elle eut quatre-vingts représentations consécutives, nombre inhabituel à cette époque.", "section_level": 2}, {"title": "\"Bajo la garra\".", "content": "Cette pièce (litt. \"Dans les serres\"), dont la première fut assurée par la troupe de Gerónimo Podestá le au \"Teatro Argentino\", prend pour sujet la médisance endémique de certains milieux sociaux. Parmi les affiliés d’un club court une rumeur, dont nul ne connaît l’instigateur, et selon laquelle l’épouse d’un des membres aurait un amant. À mesure que cette rumeur circule, elle tend à s’aggraver et s'enrichir de détails, avant de parvenir enfin aux oreilles du supposé offensé. Au troisième acte, alors que le couple se trouve dans la solitude de son foyer, survient la fin tragique. Ricardo Rojas nota à propos de cette œuvre :", "section_level": 2}, {"title": "\"Las de Barranco\".", "content": "\"Las de Barranco\" (litt. \"Celles de Barranco\") fut joué pour la première fois le au \"Teatro Moderno\" (aujourd’hui théâtre \"Liceo\"), par la troupe du conservatoire Lavardén. Il s’agit d’une tragicomédie, dans laquelle survient continuellement le grotesque. Après la mort du capitaine Barranco, sa veuve et ses trois filles tentent de survivre avec la modique pension que leur verse le gouvernement. La veuve n’hésite pas à empaumer les généreux soupirants de ses filles, jusqu’à leur solliciter des cadeaux en leur nom, mais décourageant ainsi ceux qui montrent de l’intérêt mais manquent de ressources. Chacune des filles apparaît sous ses traits propres : Pepa et Manuela se pliant à la volonté de leur mère, et Carmen, la plus belle et la plus lucide, réticente à se prêter aux manœuvres maternelles. Carmen, que la veuve veut retenir à la maison pour servir d’appât, s’en échappe avec son fiancé. Les thèmes de la pièce sont la solitude, l’angoisse, la désespérance, l’affectation, les tensions entre membres de la haute société, la nécessité de préserver les « apparences » devant le regard des autres, l’hypocrisie. Par le biais des diverses situations de la pièce nous est brossé un portrait minutieux des conventions sociales, des prémisses morales que l’on est pas toujours en mesure d’observer, des stratégies de dissimulation, de l’acceptation de l’humiliation et la lente dégradation d’une famille. Cette pièce de quatre actes, dont la mise en scène originelle fut à charge d’Alfredo Duhau, eut un succès immense pour l’époque, atteignant en effet les 140 représentations consécutives. En 1921, la pièce fut montée également à Paris. \"Las de Barranco\" fut inspiré, semble-t-il, de la famille propriétaire d’une pension de famille à La Plata, où l’auteur résida dans sa jeunesse. Au départ, la pièce n’était guère plus qu’un monologue écrit à l’intention de la célèbre actrice comique Orfilia Rico et intitulée \"Reíte un poco\" (litt. \"Riez un peu\"). Orfília Rico cependant s’avisa de toutes les possibilités du sujet et insista auprès de l’auteur pour qu’il l’amplifiât. Ainsi fut fait : la distribution originelle comprenait, outre le rôle principal, María Gámez, Lea Conti, Francisco Ducasse, Carola Heredia, et un débutant, alors âgé de 15 ans, Enrique Serrano. La pièce fut jouée, chose inhabituelle pour l’époque, 115 fois, et, depuis lors, revient souvent à l’affiche, toujours avec succès. À propos de cette œuvre, considérée comme un jalon dans le développement de la dramaturgie argentine, le critique Ernesto Schoo écrivit :", "section_level": 2}, {"title": "\"Los invisibles\".", "content": "Le eut lieu la première de \"Los invisibles\", au \"Teatro Moderno\", par les soins de la compagnie de Pablo Rosales. Il s’agit d’une comédie prenant pour thème le spiritisme, que par crédulité le personnage central, don Ramón, introduit dans sa propre maison. Il persuade son ami López qu’il possède des pouvoirs de médium, organise des séances de spiritisme à son domicile, interprète gestes et bruits, et suggestionne tous ceux qui l’entourent. Par son engouement pour le spiritisme, ses affaires périclitent, et il finit par se quereller avec son associé. Comme il croit qu’une sienne tante décédée lui a dit que dans une vie antérieure, il a tué le fiancé de sa fille, il l’oblige à rompre ses fiançailles. Finalement, après que López eut déclaré mort le beau-frère de don Ramón, qui s’était rendu à Montevideo et de qui l’on avait plus de nouvelles, et alors que tous étaient déjà vêtus de deuil, la pièce se termine au moment où le beau-frère revient vivant, à la stupeur de tous.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres de Laferrère portées à l’écran.", "content": "Tandis que ses pièces n’ont pas cessé de revenir à l’affiche des théâtres, trois d’entre elles ont été adaptées au cinéma : \"¡Jettatore!\", \"Las de Barranco\" et \"Locos de verano\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Gregorio de Laferrère (Buenos Aires, 1867 – \"ibidem\", 1913) était un homme politique et auteur dramatique argentin. Appartenant au camp conservateur, mais non indifférent aux questions sociales, il remplit plusieurs mandats électoraux, tant à l’échelon national que local. Sa postérité cependant est avant tout liée à son œuvre théâtrale : ses comédies, qui tiennent du vaudeville et raillent les travers et manies de la haute société portègne, dont du reste l’auteur lui-même était issu, eurent en leur temps un franc succès public et quelques-unes figurent dans le répertoire argentin classique et continuent d’être montées encore aujourd’hui.", "tgt_summary": null, "id": 838993}
{"src_title": "Serres (Hautes-Alpes)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Serres est située dans le pays du Buëch, à d'altitude, dans une cluse où passe le Buëch, quelques kilomètres en aval du confluent entre le Buëch et le Petit Buëch. La ville doit son nom à sa position à l'extrémité du crête rocheuse - un « serre ». Elle se trouve à l'aval d'une cluse franchie par le Buëch Serres est traversée par deux axes routiers importants : La commune est dotée d'une gare ferroviaire sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) desservie par les TER de la relation Marseille - Briançon.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme latine \"Castrum Cerredum\" dès 988 dans les archives de l'abbaye de Cluny, \"Serrum\" au XIIe siècle, sous sa forme occitane \"Serre\" en 1173 dans les archives de la chartreuse de Durbon, sous les formes \"Cerrum\" en 1278, \"castrum de Serris\" en 1298, \"de Serro\" en 1398, \"castrum Serri\" en 1476, \"Serres\" en 1512. Serres : de l'occitan \"serre\" « mamelon peu élevé, croupe de collines, collines souvent de forme allongée » séparant deux vallées parallèles. La morphologie des lieux est assez significative. Provenant d'un terme pré-indo-européen ou au moins prélatin \"serre/serra\" « montagne allongée, crête en dos d'âne ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les fouilles archéologiques ont montré l'occupation ancienne du lieu par les Ligures. Le testament du patrice Abbon daté de 739 mentionne pour la première fois le castrum sur la Pignolette qui est l'origine de la ville. En 988, le clerc Richaud de Saint-André-de-Rosans donne à l'abbaye de Cluny tous les territoires et le lieu fortifié de Serredum (Serres). La ville va donner son nom à tout le pays environnant, le Serrois. Au Moyen Âge, la ville devient la plus importante de la vallée et un château est construit sur le rocher de la Pignolette qui la domine. L'église paroissiale est construite au. Elle est dédiée à saint Arey, évêque de Gap. Des immunités sont accordées en 1285 à tout homme habitant Serres et son fort par Bertrand de Mévouillon, seigneur de Serres et de Mison, fils de Pierre de Mison et de demoiselle Galburge. Tout étranger établi à Serres depuis un an et un jour pouvait jouir des mêmes droits que les habitants de Serres. En 1298 la seigneurie de Serres est achetée par le dauphin de Viennois. Le dauphin Jean II accorde des privilèges aux juifs et aux Lombards. Le dauphin de Viennois transfère le chef-lieu du bailliage de Gapençais d'Upaix à Serres où il est resté jusqu'en 1512. La ville se développe au. Le pape Clément V s'installe à Avignon en 1309. Se trouvant sur une route reliant Avignon aux villes du nord de l'Italie, la présence des papes en Avignon va entraîner un accroissement du trafic. Serres voit alors le passage de nombreux voyageurs. Des marchands et des changeurs s'installent à Serres, lombards et juifs pour la plupart. Ces derniers se sont installés vers 1315 dans le quartier de Bourg-Reynaud dont on voit encore les hautes façades des maisons. On peut encore voir un tombeau du sur lequel est inscrit en hébreu « \"Rabbi Joseph, fils de Rabbi Natanel d'heureuse mémoire\" ». En 1337, le dauphin Humbert II crée un entrepôt pour le sel venant de Provence et qui était distribué dans le Haut Dauphiné et dans le nord de l'Italie. Il fait venir du nord de l'Italie, vers 1340, Asturgone Massipi, pour diriger les travaux sur la façade de l'église et l'agrandissement du château. Le, le dauphin Humbert II fit à Lyon le « transport » du Dauphiné, à Charles de Normandie futur Charles V, petit-fils du roi de France, Philippe VI. La ville continue à se développer jusqu'au et de nouveaux remparts sont construits au dont il subsiste la porte Saint-Claude, entrée principale de la ville à l'est, et la porte Sainte-Catherine, à l'ouest. D'autres restes des anciennes portes subsistent, la porte d'Eyguière au Bourg-Reynaud, la porte de Guire dans la rue principale, et la porte de Farine à l'Auche, la tour de Molend et des vestiges des remparts. Les protestants construisent en 1565 un temple au quartier de l'Auche. Plusieurs synodes protestants vont s'y tenir, dont celui du. Durant les guerres de religion, le capitaine huguenot Montbrun met le siège devant la ville le, qui capitule après la bataille de La Bâtie-Montsaléon (). François de Bonne, né en 1543 aux Diguières, à Saint-Bonnet-en-Champsaur, achète la seigneurie de Serres en 1576. En 1581, Lesdiguières est nommé chef des armées protestantes de la province du Dauphiné par le prince de Condé. On attribue à Lesdiguières la construction d'une maison de style Renaissance sur la rue principale. Serres est une place forte protestante reconnue par l'édit de paix de Grenoble signé en 1581 par le duc de Mayenne, confirmé par l'édit de Nantes, en 1598. À côté de la mairie se trouvent les voûtes du, anciennes écuries et fonderie du duc de Lesdiguières. En 1599, le gouverneur de la ville est Louis Disdier, seigneur d' Allons ( 1535-1593 ) En 1610, le comte Gaspard de Perrinet fait construire la façade de son hôtel sur la rue principale dont il subsiste la porte de style Renaissance. Les vantaux en noyer ont été sculptés par Daniel Guillebaud. Le bâtiment, aujourd'hui hôtel de ville de Serres, est classé Monument historique. Le château de Serres est détruit en 1633 sur ordre du cardinal de Richelieu. La promulgation de l'édit de Fontainebleau, en 1685, entraîne le départ de nombreux protestants de Serres, de la communauté des « vaudois » qui vont s'installer en Suisse, en Allemagne (où ils vont fonder le village de Serres Wiernsheim) et aux Pays-Bas. La chapelle Bon Secours est construite en 1730 à l'emplacement de l'ancienne citadelle ruinée. À partir de 1783, on entreprend de construire des digues le long du Buëch permettant de récupérer des terrains constructibles le long de la rivière. En 1792, Serres devient le chef-lieu de canton. Les noms de lieux rappelant l'ancien régime sont changés. L'église Saint-Arey devient le temple de la Raison. En 1805 débute la construction de la route entre Serres et le col de la Saulce () sur la D994 reliant les vallées du Buëch et de l'Eygues et conduisant par Nyons à la vallée du Rhône, et du pont du Moulin dans les gorges de la Blème. La tour de l'Horloge est terminée en 1857. À la même date a été réalisée la placette de la Fontaine avec le lavoir abreuvoir, à côté du bâtiment de la mairie, rue Varafrain. Le sont inaugurés le tronçon Veynes-Sisteron de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) et la gare de Serres. L'arrivée du train va entraîner une évolution les activités de la ville, en particulier du monde agricole amenant à une baisse de la population. De nombreuses activités existent à Serres au, comme tisserands, chapeliers. Il y a une usine de pâte à papier, des fours à chaux, des magnaneries, une tannerie et un moulin. Elles vont disparaître au. Les écoles du quartier Sainte-Catherine sont ouvertes en 1880. On peut y voir une méridienne réalisée en 1882, inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Le pont sur le Buëch est reconstruit en fer en 1895. On construit le barrage de Mizger en 1900 qui a été démoli en 1927. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, il n'y a plus que 945 habitants à Serres. L'action du maire Auguste Gros (1873-1960), qui a été aussi président du Conseil général, va permettre le développement de la ville qui comptait plus de au. Un nouveau pont sur le Buëch est construit en 1973.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Serres fait partie :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Plusieurs associations très actives dans le village développent une offre culturelle diversifiée de qualité allant de la mise en valeur d'un patrimoine exceptionnel à l'art contemporain, en passant par un festival de jazz dont la notoriété dépasse largement la région.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "À Serres, l'arbre de la Liberté en 1875 était un peuplier autour duquel on dansait en chantant :", "section_level": 2}], "src_summary": "Serres est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2015. ", "tgt_summary": null, "id": 664463}
{"src_title": "Cova Gran de Santa Linya", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "La grotte, ou abri, à une superficie de plus de 2500 mètres carrés et mesure environ 92 × 83 mètres dans ses parties les plus larges. Leur hauteur peut atteindre 25 mètres. Constituée de roches calcaires (du massif calcaire de Bona), la cavité a été formée par une rivière au Crétacé supérieur. Le sol est constitué de sédiments d'environ 3 à 9 mètres d'épaisseur, certains ayant été déposés par l'eau, d'autres par le vent, sans remaniement depuis leur dépôt. L'occupation de la grotte par les Néandertaliens et les Hommes modernes a pu être datée par la datation au carbone 14 sur des charbon de bois dans plusieurs couches sédimentaires. Les dates donnent de 41 308 ± 3979 à avant 31 230 ± 260 ans (cal BP) pour le début de l'occupation, jusqu'au début de l'Âge du bronze pour la strate la plus haute.", "section_level": 1}, {"title": "Découvertes archéologiques.", "content": "Les archéologues de l'Université autonome de Barcelone ont déclaré qu'il était particulièrement important qu'ils puissent comprendre la séquence chronologique de l'occupation par les Néandertaliens et les Hommes anatomiquement modernes dans la grotte. En effet, la Cova Gran de Santa Linya est l'un des rares endroits en Europe qui renseigne sur la période juste avant et après le remplacement de l'homme de Néandertal par des Homo sapiens. Plusieurs milliers d'outils en pierre, dont des éclats de la culture aurignacienne (voire proto-Aurignacien) ont été découverts dans les couches supérieures du sol, tandis que ceux de la culture moustérienne (typiques de la technique Levallois) ont été retrouvés dans les couches inférieures du sol. Une datation précise au radiocarbone des couches a montré que les premières traces d'humains modernes datent de 41 000 à 36 000 ans (cal BP) et les dernières traces des Néandertaliens de 43 000 ans (cal BP). Entre ces 2 ensembles de couche, il y a une couche «stérile» sans trace de peuplement. Les archéologues en concluent qu'il n'y a pas eu sur ce site de remplacement immédiat des Néandertaliens par des Homo sapiens. Il est à noter que plusieurs coquilles de gastéropodes marins ont été découvertes dans plusieurs strates du Paléolithique supérieur. Ces coquilles viennent de la Méditerranée à 150 kilomètres de là, et sont datées de 31 230 ± 260, 30 881 ± 216, 29 643 ± 244 et 26 066 ± 349 ans (cal BP). Pour les périodes plus tardives, la campagne de fouilles de 2012 a permis de documenter une occupation de la grotte pour la période il y a 20000 à 18000 ans (cal BP), c'est-à-dire pour le Solutréen tardif / Magdalénien précoce, ainsi que pour la période d'environ 7000 à 4500 ans (cal BP), c'est-à-dire pour le Néolithique.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Cova Gran de Santa Linya (Grande grotte de Santa Linya en français) est un site archéologique et d'escalade situé sur la commune de Les Avellanes i Santa Linya dans les Pré-Pyrénées catalanes, en province de Lérida. ", "tgt_summary": null, "id": 1292245}
{"src_title": "Mauro Bianchi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Arrivée en Belgique.", "content": "Originaire de Milan, la famille Bianchi quitta l'Italie en 1950 car le père de Lucien et Mauro travaillait comme mécanicien pour le pilote belge Johnny Claes. Ce dernier permit à Lucien d'effectuer ses premières armes en sport automobile.", "section_level": 2}, {"title": "L'Écurie Nationale Belge.", "content": "Suivant les traces de son grand frère, Mauro aborda la compétition pour le compte de l'Écurie Nationale Belge : Formule 2 en 1960 sur une Cooper-Climax, puis une épreuve de Formule 1 hors championnat du monde l'année suivante (le Grand Prix de Modène) sur Emeryson-Maserati ; il ne parvint cependant pas à se qualifier.", "section_level": 2}, {"title": "Abarth.", "content": "Mauro devint pilote officiel Abarth en 1962 et 1963. Il put dès lors étoffer son palmarès dans les épreuves d'endurance: - des 3 Heures de Sebring 1962 - des 1 000 kilomètres de Paris et des moins de 2l. (avec Hans Herrmann) 1962 - des 3 Heures de Sebring 1963 - de la course de côte de 1963 - de la course de côte de Rossfeld 1963 - à Aspern (épreuve réservée aux GT de 1,3l.) 1963 - au Grand Prix de Zolder 1963 - du Trophée d'Auvergne et des 1l. 1963 - de la Coppa Inter-Europa (épreuve réservée aux GT2) 1963", "section_level": 2}, {"title": "Alpine.", "content": "Mauro Bianchi rejoignit la jeune équipe Alpine-Renault en 1964. Il se partagea dès lors entre plusieurs catégories : Formule 3, Formule 2 et endurance. Associé à Patrick Depailler lors des 24 Heures du Mans 1968, il fut victime d'un très grave accident en perdant le contrôle de sa voiture peu avant les esses du Tertre Rouge.", "section_level": 2}, {"title": "Suite.", "content": "L'accident mortel de son frère au Mans en 1969 marqua la fin de sa carrière sportive. Il fut par la suite le créateur de la suspension contractive et pilote d'essai pour la marque Venturi.", "section_level": 2}, {"title": "Résultats.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formule 3.", "content": "Il obtint d'excellents résultats dans ces épreuves: -1964 : vainqueur du Prix de Paris, à Rouen, à Reims, à Clermont-Ferrand et à Zolder -1965 : à Pau, à Monaco, au Grand Prix des Frontières, au Trophée d'Auvergne, à Reims, à Nevers et Cognac, à Zolder, de la Coupe de Paris et à Albi -1966 : de la \"Temporada Argentina\", à Magny-Cours, à Wunstorf, au Mans, de la Coupe du Salon, du Grand Prix de Macao -1967 : du Challenge Raymond Sommer", "section_level": 2}, {"title": "Formule 2.", "content": "L'Alpine ne put malheureusement jamais rivaliser avec les monoplaces britanniques ou les Matra.
-1964 : à Pau, à Vienne ( au classement des Trophées de France)", "section_level": 2}, {"title": "Formule 1.", "content": "Il aurait dû courir le Grand Prix automobile de France 1968 avec l'Alpine-Renault A350 dont l'engagement avait été fait, mais Renault mit son veto à l'utilisation du moteur V8 Gordini, par un télégramme parvenu le mardi précédant le Grand Prix.", "section_level": 2}, {"title": "Autres.", "content": "Mauro courut également parfois en rallye ( au Critérium des Cévennes 1964, au Tour de Corse 1965 sur A110, vainqueur la même année du rallye Deux Catalognes sur A110, vainqueur du Rallye du Touquet), ou dans les épreuves de Tourisme ( à Zolder en 1965 sur Abarth) et de Grand Tourisme ( du Grand Prix de Madrid en 1967 sur Alpine A210).", "section_level": 2}], "src_summary": "Mauro Bianchi, né le à Milan, est un ancien pilote automobile italien naturalisé Français, ayant accompli sa carrière sportive sous licence Belge. Il est le frère cadet de Lucien Bianchi, décédé lors des essais préliminaires des 24 Heures du Mans 1969. ", "tgt_summary": null, "id": 343388}
{"src_title": "Jacques Fath", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Jacques est le fils d'André Fath, un agent d'assurances d'ascendance alsacienne et flamande. Il est issu d'une famille douée pour la création. Ses arrière-grands-parents paternels, Caroline et Théodore-Georges Fath, étaient une illustratrice de mode et un écrivain. Son grand-père paternel, René-Maurice Fath, était un peintre paysagiste. Dès l'âge de dix ans, telle une obsession, il souhaite. Il suit des études à l'école de commerce de Valenciennes puis travaille chez l'éditeur Henri Lavauzelle tout en prenant des cours de dessin et de coupe le soir. Il fait un apprentissage chez le couturier Paillard-Lacroix, puis, après son service militaire, travaille à la Bourse. Ses envies de mode sont toujours là et, en 1936, il s'installe avec huit employés rue La Boétie. Jacques Fath présente sa première collection en, travaillant dans un deux-pièces. Le studio est ensuite déplacé rue François-I en 1940 avant de s'établir dans un troisième emplacement au 39, Avenue Pierre--de-Serbie. Parmi les mannequins il compte Lucie Daouphars (1922-1963), c'est-à-dire Lucky, une ancienne soudeuse qui devint finalement la principale mannequin de la maison Dior, puis le célèbre mannequin Bettina, sa muse pendant quatre ans, Sophie Litvak à qui il donne son prénom, mais également Geneviève Boucher de La Bruyère avec qui il se marie durant l'automne 1938. Organisant ou participant à des soirées mondaines, le couple acquiert rapidement une excellente réputation dans tout Paris, le couturier étant aussi connu que ses réalisations. Lui-même créateur autodidacte qui avait appris son art en étudiant les expositions des musées et les livres consacrés à la mode, Fath embaucha un certain nombre de jeunes créateurs comme assistants ou apprentis, dont certains créèrent ultérieurement leurs propres maisons, parmi lesquels Hubert de Givenchy, Guy Laroche, Valentino Garavani ou Philippe Guibourgé qui restera quatre ans aux côtés de Fath. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Fath était connu pour ses jupes amples qu'il avait conçues pour permettre aux femmes de circuler à vélo en raison du rationnement. Dès 1947, Fath rencontre le succès et devient célèbre. Ses créations sont omniprésentes dans la presse de mode. Son succès traverse l'Atlantique jusqu'à New York, où il signe un contrat de licence donnant naissance à la griffe « Designed in America by Jacques Fath for Joseph Halpert » du nom de son confectionneur américain. Il se rend régulièrement tous les ans aux États-Unis et ouvre des sociétés dans divers pays d'Europe. Son chiffre d'affaires progresse sensiblement. En 1948 sont fondés les \"Parfums de Jacques Fath\". Il reconnaît que son qui donne ces années-là son âge d'or à la haute couture. La concurrence le stimule : à chaque fois que Dior signe un contrat de licence, Jacques Fath en signe un équivalent avec un concurrent. Créateur populaire et à l'occasion innovant, il est connu pour habiller la « jeune Parisienne chic ». Sa collection 1950 fut appelée Collection Lys, et ses jupes étaient conçues pour ressembler à des fleurs. Cette même année, il lance le parfum « Canasta » avec Bettina comme image sur les publicités. L'année suivante, \"Vogue\" décrit le paysage parisien de la haute couture : Pour le soir, il était un partisan des robes de velours. Ses clientes comprennent Ava Gardner, Greta Garbo, et Rita Hayworth, qui porta une robe de Fath pour son mariage avec le Prince Ali Khan. Le, il donne au château de Corbeville ( lieu-dit \"Corbeville\" commune de St Martin des Champs 78790) une somptueuse fête costumée, sur le thème du XV siècle. Jacques Fath participe à la création des « Couturiers Associés » afin de développer ses modèles réalisés en confection. Il dépose la marque en 1953, année où il se fait remarquer par le lancements de bas luxueux. En mars de l'année suivante il lance en France une ligne « Jacques Fath Université », composée de jupes et de robes. Souhaitant une plus grande diffusion de ses modèles, la création d'un prêt-à-porter luxueux mais plus accessible que la haute couture lui semble la solution. Mais il a besoin d'une assise industrielle et financière. Il s'appuie pour cela sur l'empire textile Prouvost. La marque ne sera commercialisée que durant deux saisons. En pleine gloire, il meurt le d'une leucémie à Paris et sa femme Geneviève prend la succession de la direction artistique. Il reste connu pour ses robes fourreaux moulantes à col pointu, destinées aux femmes sveltes et grandes, ses ornements ou nœuds, souvent asymétriques, ses robes de bals, et plus généralement ses drapés qu'il réalise sur ses mannequins vivants avec parfois des associations de couleurs innovantes. Bien que Dior ait éclipsé nombre de couturiers ces années là, Fath reste, malgré une courte carrière, une influence majeure de la haute couture des années 1950.", "section_level": 1}, {"title": "Épilogue.", "content": "La maison ferme en 1957. À partir de 1989, plusieurs entreprises financières deviennent successivement propriétaire de la marque. Trois ans plus tard, les parfums sont rachetés par L'Oréal et regroupés avec la couture. En 1992, le duo Mario Lefranc et Béatrice Ferrant prend la direction artistique.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jacques Fath, né à Maisons-Laffitte le et mort à Paris le, est un grand couturier français considéré comme l'une des influences dominantes dans la haute couture d'après-guerre, avec Balenciaga, Christian Dior ou Pierre Balmain.", "tgt_summary": null, "id": 2357719}
{"src_title": "Pecquencourt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "\"Vissershoven\" en flamand.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "En 1339, vidimus d'un acte de Baudouin comte du Hainaut, (Baudouin V de Hainaut) et de sa femme Marguerite d'Alsace en 1178, reconnaissant n'avoir aucun droit sur les villages d'Auberchicourt et de Pecquencourt, appartenant à l'abbaye d'Anchin. Il ne reste que quelques vestiges de l'entrée de l'abbaye à Pecquencourt qui se trouvent assez loin dans le prolongement de la rue d'Anchin en direction du Nord Ouest", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Lors du premier tour des élections municipales le, vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre, dont (54,97 %), (0,99 %) et (97,48 %). La liste étiquetée divers gauche \"Ensemble continuons pour Pecquencourt\" menée par le maire sortant Joël Pierrache recueille (53,26 %) et remporte ainsi vingt-deux sièges au conseil municipal contre sept pour la liste divers gauche \"Liste d'union pour le bien et le progrès de Pecquencourt\" menée par Rémy Vanandrewelt avec (46,74 %). Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde d'environ deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux. Joël Pierrache est réélu pour un troisième mandat avec vingt-deux voix contre sept pour Rémy Vanandrewelt le 24 mai.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Pecquencourt fait partie de l'académie de Lille.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La commune organise une course pédestre à la fin du mois de septembre depuis 2014, « Les foulées pecquencourtoises ».", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune a acquis une certaine notoriété grâce au Salon de la Moto qui s'y déroule chaque année.", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique.", "content": "Ce sont celles de l'ancienne abbaye d'Anchin, qui se trouvait jusqu'en 1792 sur le territoire de la commune.", "section_level": 2}], "src_summary": "Pecquencourt est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. La Compagnie des mines d'Aniche y a ouvert les fosses Lemay et Barrois.", "tgt_summary": null, "id": 112129}
{"src_title": "Christian Houzel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "De 1956 à 1960, il est élève à l'École normale supérieure (Ulm), passe son agrégation de mathématiques en 1959 et son doctorat d’État à l'université de Grenoble en 1972. Il est marié et père de trois enfants.", "section_level": 1}, {"title": "Activité d'enseignement.", "content": "De 1961 à 1963 il est agrégé-préparateur à l'ENS (Ulm). De 1963 à 1966, attaché de recherche au CNRS. De 1966 à 1973, chargé d'enseignement puis maître de conférences à l'université de Nice. De 1974 à 1975, professeur invité à l'université de Genève. De 1973 à 1986, maître de conférences (temps partiel) à l'École polytechnique. De 1973 à 1991, professeur à l'Université Paris 13. De 1991 à 1999, professeur à l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) et de 1991 à 1994, directeur adjoint. Depuis 2004, il est professeur émérite. Parmi ses élèves figurent Christine Proust et Karine Chemla.", "section_level": 1}, {"title": "Autres activités scientifiques.", "content": "De 1982 à 1984, président de la Société mathématique de France. De 1982 à 1985, conseiller scientifique à la Cité des sciences et de l'industrie, puis y siège au comité exécutif de 1983 à 1986. En 1983, il fonde le REHSEIS (Recherches épistémologiques et historiques sur les sciences exactes et les institutions scientifiques, CNRS). De 1984 à 1988, président du Comité national français de mathématiciens (CNFM). De 1999 à 2004, il est à la tête du groupe de recherche « Archives de la création mathématique » du CNRS. En 1999, il a été co-rédacteur en chef de la nouvelle édition des œuvres de Pierre de Fermat (éditées à l'origine par Paul Tannery) avec Gilles Christol et Roshdi Rashed (Blanchard, Paris). Christian Houzel est membre correspondant de l'Académie Internationale d'Histoire des Sciences, membre associé au Centre d'histoire des sciences et des philosophies arabes et médiévales (CNRS), Université de Paris 7, ainsi que membre du comité de rédaction de la « Revue d'histoire des mathématiques », éditée par la Société mathématique de France.", "section_level": 1}], "src_summary": "Christian Houzel, né le, est un historien des mathématiques français. Il a notamment été président de la Société mathématique de France et du Comité national français de mathématiciens.", "tgt_summary": null, "id": 2295220}
{"src_title": "Yzeron (rivière)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La longueur de son cours est de. L' Yzeron prend sa source sur le territoire de Montromant, commune située au sein des monts du Lyonnais, dans le département du Rhône, près du lieu-dit la Fromenterie et du col des Brosses, le long du GR7, à l'altitude de. Il prend d'emblée la direction de l'est, qu'il maintient tout au long de son parcours de 26 kilomètres. Il rejoint le Rhône, à Oullins, dans la banlieue sud-ouest de Lyon, à l'altitude de.", "section_level": 1}, {"title": "Communes traversées.", "content": "L'Yzeron traverse ou longe dix communes, Montromant, Yzeron, Vaugneray, Brindas, Grézieu-la-Varenne, situées dans le département du Rhône, et Craponne, Francheville, Sainte-Foy-lès-Lyon, La Mulatière et Oullins, situées dans la métropole de Lyon.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "L'Yzeron traverse une seule zone hydrographique 'Le Rhône de la Saône à l'Yzeron (inclus)' (V301) de de superficie. Ce bassin versant est constitué à de, à de, à de, à de.", "section_level": 2}, {"title": "Organisme gestionnaire.", "content": "L'organisme gestionnaire est depuis le, le SAGYRC ou syndicat d’aménagement et de gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "L'Yzeron a six ruisseaux affluents contributeurs : Donc le rang de Strahler est de six.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'Yzeron à Francheville.", "content": "Le débit de l'Yzeron a été observé pendant une période de 21 ans (1988-2008), à Francheville, localité du département du Rhône, située tout près du confluent avec le Rhône. Le bassin versant de la rivière y est de, soit plus de 90 % de la totalité du bassin versant calculé au point de confluence avec le Rhône. Le module de la rivière à Francheville est de. L'Yzeron présente des fluctuations saisonnières de débit importantes. Les hautes eaux se déroulent du début de l'automne au début du printemps et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 0,693 et, d'octobre à avril inclus (avec 2 maxima : en janvier et en avril). Les basses eaux ont lieu en été, de fin juin à début septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à au mois d'août (110 litres par seconde), ce qui est très faible.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "Cependant, le VCN3 peut chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, soit 1 petit litre par seconde, ce qui est très sévère, le cours d'eau, alors réduit à un mince filet, étant quasi à sec.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "D'autre part les crues peuvent être très importantes, ce qui est le cas de presque tous les cours d'eau issus du rebord oriental du massif central. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 30 et. Le QIX 10 vaut, tandis que le QIX 20 se monte à. Enfin le QIX 50 n'a pas été calculé, faute de durée d'observation suffisante pour le déterminer avec précision. Compte tenu de l'exiguïté du bassin versant, ces débits sont vraiment très élevés, quoique n'atteignant pas les sommets des cours d'eau du sud de la région cévenole. Le débit instantané maximal enregistré à Francheville a été de le, tandis que la valeur quotidienne maximale était de le. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était largement supérieure à la crue vicennale déterminée par le QIX 20, et donc exceptionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Yzeron est de 162 millimètres annuellement, ce qui est assez médiocre, très nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, et bien sûr également à celle de l'ensemble du bassin versant du Rhône (557 millimètres à Beaucaire). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors à 5,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Les romains ont capté l'eau de cette rivière pour alimenter Lugdunum grâce à l'aqueduc appelé de nos jours Aqueduc de l'Yzeron. La vallée de l'Yzeron a également été un obstacle difficile pour deux des quatre aqueducs antiques, l'Aqueduc du Gier et celui de l'Yzeron lui-même. Les romains ont donc bâti des siphons inversés.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Yzeron est une rivière française qui coule dans le département du Rhône et la métropole de Lyon. C'est un affluent droit direct du Rhône.", "tgt_summary": null, "id": 827520}
{"src_title": "Hans Veit zu Toerring-Jettenbach", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Hans Veit III zu Toerring-Jettenbach est le fils du comte Clemens Maria zu Toerring-Jettenbach et de son épouse Franziska, née comtesse von Paumgarten. Il se marie le à Munich avec la duchesse Sophie en Bavière, sœur aînée de la future reine des Belges Élisabeth. Il est donc le beau-frère du roi. Hans Veit et Sophie ont trois enfants : Hans Veit III zu Toerring-Jettenbach est le porte-parole de l'opposition à la Chambre des conseils impériaux, qui était considérée comme libérale, et avait la réputation d'être un démocrate. Il a promu une politique sociale concrète, comme un programme contre la pénurie de logements à Munich, appelant à des conventions collectives dans l'agriculture et la sylviculture. En tant qu'employeur, il a introduit une assurance chômage exemplaire pour ses employés, pour laquelle il a été surnommé le \"Comte Rouge\". Au printemps 1918, Toerring-Jettenbach contacte le gouvernement belge par l'intermédiaire de l'envoyé belge à Berne Fernand Peltzer. En août 1918, il fut informé par le secrétaire d'État Paul von Hintze que les négociations avec le gouvernement belge étaient sans substance. Sous la République de Weimar, le port des titres nobles existants était autorisé dans le cadre du nom propre. En septembre 1921, après la démission de Gustav von Kahr, le Parti populaire bavarois lui offre la fonction de Premier ministre de Bavière, fonction qu'il refuse. En 1897, Gabriel von Seidl planifie l'orangerie avec des arcades du château de Seefeld. Après 1916, il fait améliorer la vallée de l'Aubach. Entre Widdersberger Weiher et Pilsensee, il a créé seize étangs à poissons, dont six sont encore utilisés pour la pêche aujourd'hui.", "section_level": 1}], "src_summary": "Hans Veit Maximilian Kaspar comte zu Toerring-Jettenbach, né le à Augsbourg en Allemagne et mort le à Munich en Autriche, est un homme politique bavarois.", "tgt_summary": null, "id": 2202357}
{"src_title": "Yamanashi Hanzō", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Natif du district d'Osumi dans la province de Sagami (aujourd'hui dans la ville même de Hiratsuka dans la préfecture de Kanagawa), Yamanashi sort diplômé de la de l'académie de l'armée impériale japonaise en 1886 et de la de l'école militaire impériale du Japon en 1892. Il est assigné à la d'infanterie et sert au combat durant la première guerre sino-japonaise dans la armée. Après la guerre, il tient divers postes administratifs avant d'être envoyé en Allemagne en qualité d'attaché militaire de 1898 à 1902. Durant la guerre russo-japonaise (1904-05), il est le vice-chef d'État-major de la puis chef d'État-major de la. Il retourne en Europe juste après la guerre toujours en tant qu'attaché militaire en Autriche-Hongrie où il reste de 1905 à 1907 puis retourne en Allemagne. Yamanashi est promu major-général en 1911 et prend le commandement de la d'infanterie. Il est transféré à la d'infanterie l'année suivante. Après avoir tenu divers postes à l'État-major de l'armée impériale japonaise, il est encore envoyé au combat lors de la Première Guerre mondiale où il commande la au siège de Tsingtao. En 1916, Yamanashi est promu lieutenant-général puis général en 1921. De 1921 à 1923, Yamanashi est ministre de la Guerre dans les gouvernements des premiers ministres Takashi Hara, Takahashi Korekiyo et Katō Tomosaburō. Durant le grand séisme de Kantō de 1923, Yamanashi est nommé commandant de la loi martiale de la région de Tokyo jusqu'à l'abolition du poste en novembre 1923 mais il continue à diriger les forces de police de la région jusqu'en. Yamanashi prend sa retraite militaire en 1927. De 1927 à 1929, il est le gouverneur-général de Corée. Il est cependant l'un des hommes les plus impopulaires à tenir ce poste, son mandat étant marqué par de nombreux scandales de corruption. Bien que Yamanashi fut acquitté, beaucoup de ses proches associés l'accusaient, et il se retira de la vie publique en 1929. Yamanashi meurt de mort naturelle à son domicile de Kamakura en 1944 à l'âge de.", "section_level": 1}], "src_summary": ", né le à Hiratsuka dans la préfecture de Kanagawa au Japon et décédé à l'âge de le à Tokyo, est un général de l'armée impériale japonaise qui fut ministre de la Guerre de 1921 à 1923 puis gouverneur-général de Corée de 1927 à 1929.", "tgt_summary": null, "id": 85779}
{"src_title": "Miglio d'oro", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine.", "content": "Ce phénomène urbanistique va naître dans les premières décennies du. En 1735, le roi Charles III, lors d'une visite à la villa du duc d'Elboeuf à Portici, resta si impressionné par la beauté du paysage et par la douceur du climat qu'il décida de s'y installer avec son épouse Marie-Amélie de Saxe, et en 1738, il confia à la construction de la Reggia di Portici. La même année, le roi Charles III parraina la première campagne de fouilles pour mettre à jour les vestiges de l'antique cité d'Herculanum. La luxuriante végétation en dégradée vers la mer, le panorama sur tout le golfe de Naples avec la vue sur Capri, Ischia, et Procida, le prestige de la présence des demeures royales, la fascination des vestiges antiques, firent que l'entière cour napolitaine et beaucoup d'autres nobles décidèrent de s'installer le long du \"Miglio d'oro\", se faisant construire des villas et jardins rococo et néoclassique par de célèbres architectes parmi lesquels Luigi Vanvitelli, Ferdinando Fuga, Ferdinando Sanfelice, Domenico Antonio Vaccaro et Mario Gioffredo.", "section_level": 1}, {"title": "Le territoire.", "content": "Au, le \"Miglio d'oro\", proprement dit, était une portion de route rectiligne - d'une longueur exactement d'un mille, selon le système de l', alors en vigueur dans la province de Naples – comprise entre la \"villa Aprile in corso Resina\" à Herculanum et le \"Grand Caffè Palumbo\" proche de la villa Comunale de Torre del Greco; entre ses deux terminaux s'élevaient, parmi d'autres, la \"Villa Campolieto\", le \"Palais de Quisisana\" et la \"Villa Favorita\". En suite, cette définition bien précise se modifia, et ses frontières s'étendirent progressivement, celle vers le nord-ouest jusqu'à regrouper Portici avec la Reggia, puis San Giorgio a Cremano avec ses villas (par ex: \"Villa Bruno\" et \"Villa Pignatelli\") et enfin les portes de Naples dans le quartier de San Giovanni a Teduccio, celle vers le sud-est jusqu'à rassembler les villas de tout le territoire de Torre del Greco (par ex. la \"Villa delle Ginestre\").", "section_level": 1}, {"title": "Tutelle.", "content": "Menacé par la spéculation immobilière, le, la loi 578 instituait l' « Ente Ville Vesuviane » un organisme de tutelle chargé de pourvoir à la conservation et à la valorisation du patrimoine artistique constitué par les villas vésuviennes. Le chemin est encore long pour réorganiser cette zone qui enthousiasma les souverains et les aristocrates. Aujourd'hui, seulement quatre villas sont restaurées: \"Campolieto, La Favorita, Ruggiero et le Ginestre.\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Miglio d'oro (en français; Mile d'or) est une expression italienne pour définir une frange du littoral de la riviera vésuvienne qui s'étend depuis les quartiers nord-ouest de la ville de Naples jusqu'à Torre del Greco. ", "tgt_summary": null, "id": 1023023}
{"src_title": "Union sportive Jeanne d'Arc Carquefou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le club omnisports de la Jeanne d'Arc de Carquefou est fondé en 1922 sous le patronage de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France. Le club devient une structure officielle en 1928 et la section de football voit le jour en septembre 1939. L'Union sportive de Carquefou et la Jeanne d'Arc de Carquefou fusionnent et donnent naissance à de l'Union Sportive de la Jeanne d'Arc de Carquefou Football le. Après une longue période d'anonymat passée dans les championnats départementaux et régionaux, Carquefou est promu en DH Atlantique en 1993. L'USJA ne s'y éternise pas. Champion de DH Atlantique dès 1994, Carquefou quitte le niveau régional pour évoluer en compétitions nationales. Troisième du groupe D du CFA2 en 1998, l'USJA est promu à l'étage supérieur où elle se maintient deux saisons. Nouvelle promotion en CFA en 2004, mais retour à l'étage inférieur après une seule saison. En raison de sa proximité géographique avec Nantes, l'équipe de Loire-Atlantique a régulièrement bénéficié et bénéficie encore de l'apport d'anciens joueurs du FC Nantes ou de joueurs issus de son centre de formation recalés aux portes de l'équipe professionnelle. En Coupe de France, Carquefou dispute quatre fois les trente-deuxièmes de finale (1994, 1997, 1998, et 2003) avant de franchir ce palier pour la première fois en Coupe de France de football 2007-2008 en battant le FC Gueugnon. Ensuite, le, l'USJA (alors en CFA2) se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe de France en s'imposant face à l'AS Nancy Lorraine (Ligue 1) 2-1 après prolongation. En huitièmes de finale le, dans le stade de la Beaujoire garni de, Carquefou élimine l'Olympique de Marseille (Ligue 1) sur le score de 1-0 avec un unique but à la de Papa N'Doye. Le, le PSG élimine finalement l'USJA, sur le score de 1-0 (but de Pedro Miguel Pauleta). Lors de la de CFA2 en 2009, une victoire décisive à domicile contre l'ES Bonchamp (5 à 1) permet à l'USJA de rejoindre le CFA pour la saison 2009-2010. En parallèle l'équipe réserve rejoint la Division d'Honneur pour la première fois dans l'histoire du club. Lors du dernier match de la saison 2011-2012, le club réalise un match nul 0-0 sur le terrain de Concarneau, ce qui lui permet de décrocher son billet pour une montée historique en National, grâce à une meilleure différence de but particulière que Luçon. De 2011 à 2014, l'USJA Carquefou joué en Championnat National de Football. Le, Michel Auray, le président du club déclare que le club ne pourra honorer une troisième saison consécutives en National faute de moyens financiers suffisants, l'USJA devant faire face à une baisse des subventions municipales de. Le, le club annonce qu'il repartira en Division d'Honneur après avoir cherché, en vain, des solutions. En 2015, le club est relégué en Régional 2, et doit attendre la saison 2018-2019 pour jouer à nouveau les premiers rôles dans son championnat, car le club finit 2eme de son groupe, et atteint le 6eme tour de Coupe de France. La saison suivante, Carquefou débute bien en championnat, mais est éliminé au 4eme tour de Coupe de France. Parcours détaillé du club en Coupe de France 2008, ou il fait son entrée dans la compétition lors du Troisième tour :", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Union sportive Jeanne d'Arc Carquefou (USJA Carquefou) est un club de football français basé à Carquefou. En 2014, le club renonce au National où il évolua entre 2012 et 2014 et repart en Division d'Honneur. Aujourd'hui le club évolue en Régionale 2. A la fin de la saison 2017-2018, Baptiste Lafleuriel, ancien milieu de terrain lors de l'épopée en coupe de France 2008 remplace Olivier Allard sur le banc de l'USJA Carquefou.", "tgt_summary": null, "id": 1810935}
{"src_title": "Vieux Jonc", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La longueur de son cours d'eau est de. Le Vieux Jonc naît au sud de l'étang du Grand Marais (commune Dompierre-sur-Veyle) sur la commune de Chalamont, à, près des lieux-dits le Bernon le Gas, dans les deux Étang Puteray et Étang Bernon. Il adopte ensuite la direction nord (comme son voisin droit la Veyle) et traverse Saint-Paul-de-Varax et Saint-André-sur-Vieux-Jonc. Il conflue au nord de Montracol dans l'Irance, à, entre les deux communes de Buellas et Montcet, à gauche et à l'ouest de motte castrale et de la station d'épuration de Buellas, et juste en amont du lieu-dit Moulin Augier sur l'Irance.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département de l'Ain le Vieux-Jonc traverse les onze communes, dans cinq cantons, dans le sens amont vers aval : Chalamont (source), Châtenay, Saint-Nizier-le-Désert, Dompierre-sur-Veyle, Saint-Paul-de-Varax, Lent, Saint-André-sur-Vieux-Jonc, Saint-Rémy, Montracol. Buellas, Montcet. Soit en termes de cantons, Le Vieux Jonc prend sa source dans l'ancien canton de Chalamont, aujourd'hui le canton de Ceyzériat, traversait les anciens canton de Pont-d'Ain, canton de Villars-les-Dombes et canton de Péronnas, traverse aujourd'hui les canton de Châtillon-sur-Chalaronne et canton de Bourg-en-Bresse-2 et conflue dans l'ancien canton de Viriat, aujourd'hui le canton d'Attignat, le tout dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse.", "section_level": 2}, {"title": "Toponyme.", "content": "Le Vieux Jonc a donné son hydronyme à la commune de Saint-André-sur-Vieux-Jonc.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "Le Vieux-Jonc traverse une seule zone hydrographique \"L'Irance\" (U421) de. Il traverse neuf communes pour, une superficie de, une densité de et à.", "section_level": 2}, {"title": "Organisme gestionnaire.", "content": "Le cours d'eau est géré par l'EPTB Saône-Doubs", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "Le Vieux Jonc a un affluent principal et quatre biefs:", "section_level": 1}, {"title": "Rang de Strahler.", "content": "Donc son rang de Strahler est de deux.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Vieux Jonc est une rivière de la Dombes dans le département de l'Ain, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et l'affluent principal de l'Irance, un sous-affluent du fleuve le Rhône par la Veyle et la Saône.", "tgt_summary": null, "id": 447260}
{"src_title": "Gouvernement François Fillon (1)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Composition.", "content": "Le gouvernement nommé le comporte quinze ministres, quatre secrétaires d'État et un haut-commissaire.", "section_level": 1}, {"title": "Ouverture au centre et à gauche.", "content": "Nicolas Sarkozy a, durant sa campagne, annoncé sa volonté d'inscrire son gouvernement dans une démarche d' « ouverture » vers d'autres partis, notamment ceux du centre ou de la gauche. Il compte un ministre, deux secrétaires d'État et un Haut-Commissaire issus de la gauche ou marqué à gauche (respectivement Bernard Kouchner, Éric Besson, Jean-Pierre Jouyet et Martin Hirsch), ainsi qu'un ministre issu du centre (Hervé Morin). Un tiers des ministres de ce gouvernement sont cependant d'anciens membres du gouvernement de Dominique de Villepin et deux tiers sont d'anciens membres des gouvernements du second mandat de Jacques Chirac.", "section_level": 2}, {"title": "Parité hommes - femmes.", "content": "Le gouvernement comporte sept femmes sur quinze ministres. Les quatre secrétaires d'État et le haut-commissaire sont des hommes. La part de femmes membres du gouvernement est d'environ 33 %.", "section_level": 2}, {"title": "Composition par ordre protocolaire.", "content": "Par un communiqué de l'Élysée, la composition du gouvernement a été annoncée le à 9 h 40 par le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant. Le, conformément à la tradition républicaine des lendemains d'élections législatives, le premier ministre François Fillon remet au président de la République Nicolas Sarkozy la démission de son gouvernement. Ce dernier le charge de recréer un gouvernement dont il sera à la tête.", "section_level": 1}, {"title": "Chronologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Année 2007.", "content": "La décision de Nicolas Sarkozy, président de la République, de nommer François Fillon premier ministre a été annoncée le jeudi (communiqué de l'Élysée publié à 9 h 50). Le \"gouvernement François Fillon\", premier gouvernement du président Nicolas Sarkozy, a été annoncé le vendredi à 9 h 40, par Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée. Le président de la République, sur proposition du Premier ministre, par le décret du \" relatif à la composition du gouvernement\" a fixé les compétences des ministères et a désigné les nouveaux ministres. La passation des pouvoirs entre Dominique de Villepin, ayant démissionné de son poste de premier ministre, et François Fillon a eu lieu jeudi 17 mai à 11 heures. Fillon compose son cabinet et nomme l'ancien préfet de Vendée et ancien directeur de cabinet aux Affaires sociales, Jean-Paul Faugère, comme directeur de cabinet à Matignon. Le, le premier ministre a participé au grand meeting de l'UMP à Marseille. Il a rappelé son attachement au suffrage universel et a annoncé que tous les membres de son gouvernement sont candidats aux législatives : « Quand on est battu, ça veut dire qu'on n'a pas le soutien du peuple et qu'on ne peut pas rester au gouvernement (...) Ma place sera celle de l'animateur de la majorité et du projet politique du gouvernement. » Le, lendemain du second tour des élections législatives et conformément à l'usage constant sous la Cinquième République, François Fillon présente la démission du gouvernement au président de la République, qui l'appelle immédiatement à former un nouveau gouvernement. L’UMP conserve la majorité absolue à l’Assemblée nationale française. Alain Juppé, numéro deux du Gouvernement, annonce sa démission conformément à ce qu'avait prescrit le Premier ministre concernant le sort des ministres battus aux élections législatives.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le premier gouvernement François Fillon, est le 32 gouvernement de la République française mis en place le, et remplacé le par le deuxième gouvernement Fillon. ", "tgt_summary": null, "id": 489826}
{"src_title": "Kim Devil", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Univers.", "content": "Les aventures de Kim Devil se déroulent en Amazonie sans que la région exacte soit précisée au départ. La plupart des noms étant plutôt à consonance espagnole on était même en droit de penser que l'histoire se déroulait côté péruvien, équatorien, colombien ou même vénézuélien plutôt que brésilien. À compter du il est indiqué que l'action se déroule dans le Haut-Xingu. De même on trouve davantage de noms ou d'expressions lusophones. Pour autant on lit toujours la graphie de \"senor\" et non \"senhor\" comme cela devrait être le cas. Les histoires sont contemporaines de la publication donc dans les années 50. Cette saga est composée de 4 histoires \"à suivre\" parues dans Spirou, une cinquième parue à l'occasion de la réédition des albums et enfin 2 courts récits de 4 pages chacun.", "section_level": 1}, {"title": "Synopsis.", "content": "Les quatre histoires parues dans \"Spirou\" forment trois aventures indépendantes. Le premier cycle est constitué des deux premiers albums. Un avion de l'expédition Sanders se pose en catastrophe sur l'un des bras de l'Amazone et ses passagers sont capturés par les Jivaros. Alors qu'ils vont être exécutés au cours d'un rituel, Kim intervient et les sauve. S'ensuivent différentes péripéties qui amèneront les protagonistes dans la cité perdue d'Oyatlaxa Sur cette première aventure, le dessin de Forton n'est pas encore arrivé à maturité; on constate en effet un certain nombre d'erreurs de perspectives, anatomiques, etc. Le deuxième cycle est constitué par une histoire indépendante dans laquelle Kim doit accompagner le Pr Coconel entomologiste de renom. La fuite d'un jeune orphelin, Joao, à la recherche de son père disparu en Amazonie va évidemment compliquer les choses. La fin de l'histoire fait évidemment penser au \"Cimetière des éléphants\", aventure de Tiger Joe. À noter que le dessin passe de 4 bandes horizontales dans les précédentes aventures à 3 bandes. Le troisième cycle repart sur les bases d'une expédition avec le Pr Coconel, lequel joue en quelque sorte le rôle de M. Mouton chez Tiger Joe. Mais là encore une sombre affaire de Dieu blanc et de captation d'héritage va précipiter les personnages dans l'aventure. À noter que la dernière case, laisse entendre qu'il devrait y avoir une suite, chose qui ne se fera pas du vivant de Charlier. Signalons que pour cette histoire Forton repart sur une base de 4 bandes par planche. La dernière histoire en date, plus courte, raconte comment des salariés d'une multinationale, la Wincorp, vont chercher à spolier une tribu amazonienne sans aucun d'état d'âme. On le voit le thème est très contemporain et contrairement aux autres aventures qui se terminent avec une impression de victoire absolue, celle-ci se clôt sur le constat d'un succès momentané seulement. Forton repasse à 3 bandes par planches, toutes en noir et blanc. À noter que le compagnon de Kim a changé de nom, d'Ayomatuc il devient Amok!", "section_level": 2}, {"title": "Personnages.", "content": "Kim Devil : héros sans peur qui connaît l'Amazonie comme sa poche. L'archétype de l'aventurier. Ayomatuc : le collaborateur indigène de Kim, sauve la vie du héros, se fait sauver par lui, bref du grand classique. Pr Coconel : seul personnage un peu récurrent, il apparaît dans deux cycles, c'est en quelque sorte le clown blanc des aventures car il représente le docte savant de la civilisation perdu dans la dure réalité du monde implacable de la jungle. À titre d'exemple, alors qu'il est affamé il trouve deux œufs qu'il veut faire évidemment cuire. Pas de chance il s'agit d'œufs de lézards qui vont bien sûr éclore! La même mésaventure arrive à M. Mouton, l'un des personnages de Tiger Joe, dans \"le cimetière des éléphants\".", "section_level": 2}, {"title": "Historique.", "content": "Lorsqu'il entame la série des Kim Devil, Jean-Michel Charlier a déjà depuis 1950 une série d'aventures exotiques intitulées Tiger Joe qui se situent en Afrique et plus précisément dans l'Oubangui-Chari. Le plus cocasse dans cette première série est évidemment le nom du personnage puisqu'il n'y a pas de tigres en Afrique. Quoi qu'il en soit maints épisodes ou anecdotes de Tiger Joe vont se retrouver dans Kim. Cette saga amazonienne doit donc être resituée dans un contexte historique dans lequel le monde d'alors n'a plus de \"terra incognita\" mais dans lequel beaucoup d'imprécisions, de légendes et d'erreurs (cf. supra l'allusion au tigre) demeurent. Cette époque est encore celle des grands films d'aventures, remake des Mines du Roi Salomon en 1950 avec Stewart Granger et Deborah Kerr, Quand la Marabunta Gronde en 1953 avec Charlton Heston et Eleanor Parker et jusqu'à Luis Buñuel, pourtant peu coutumier du fait, qui réalise en 1956 La Mort en Ce Jardin qu'on peut aussi considérer comme un film d'aventure. Bref, cette série s'inscrit dans l'air du temps. Le choix de l'Amazonie est particulièrement astucieux puisqu'on peut décliner à peu près toutes les aventures exotiques possibles, qu'on peut y inclure les terribles chasseurs de têtes Jivaros (on parle ici de la perception par le public et non pas nécessairement de la réalité etnographique), évoquer les civilisations précolombiennes et le mythe de l'Eldorado, rappeler les grands explorateurs au premier rang desquels Fawcett qui disparut justement dans cette région. Ce sont tous ces éléments, plus quelques autres, que l'on retrouvera dans ces trépidantes aventures.", "section_level": 1}, {"title": "Publication.", "content": "Les albums publiés par Dupuis sont brochés et à couverture souple. La réédition de Sangam est luxueuse, couverture cartonnée avec dos toilé, papier épais (130 grammes), plus de nombreux textes additionnels. Un superbe travail de réédition comme l'amateur aimerait en voir plus souvent.", "section_level": 1}], "src_summary": "Kim Devil est une série de bande dessinée franco-belge créé en 1953 par Gérald Forton et Jean-Michel Charlier dans le du journal \"Spirou\".", "tgt_summary": null, "id": 2295498}
{"src_title": "Mokutarō Kinoshita", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né Ōta Masao, Kinoshita est le dernier fils d’un commerçant de la ville d’Itō (préfecture de Shizuoka). À la suite du décès de sa mère, il est élevé par l’une de ses grandes sœurs. À l’âge de douze ans, il s’installe à Tōkyō chez son frère aîné. Sa première vocation est la peinture, mais il abandonne rapidement l’idée de devenir peintre. En 1903, il entre au Premier lycée de Tōkyō où il apprend en particulier l’allemand. En 1906, il réussit le concours d’entrée à l’université de Tokyo où il s’inscrit à la faculté de Médecine. En 1907, il rencontre Yosano Tekkan (1873-1935) et commence à fréquenter les cercles littéraires. Il collabore à différentes revues, comme \"Myōjō\", \"Subaru\", \"Mita Bungaku\" ou \"Shirakaba\". Il y publie des poèmes, des pièces de théâtre, des textes critiques ou encore des traductions de l’allemand. Son style se caractérise par une préciosité esthétique et un goût pour l’exotisme opposés au naturalisme dominant à l’époque. Il s’intéresse à de nombreux domaines, parmi lesquels l’histoire des chrétiens au Japon, sujet d’étude dont il est l’un des pionniers. En 1911, il sort diplômé de la faculté de Médecine. Suivant les conseils de Mori Ōgai, il décide de se spécialiser en dermatologie. Il entreprend en particulier des recherches sur la lèpre. Après un passage en Mandchourie de 1916 à 1920, il part en Occident afin de compléter ses recherches. Entre 1921 et 1924, il séjourne en France et travaille notamment à Paris à l’hôpital Saint-Louis. Il obtient son doctorat en 1922. Peu après son retour au Japon, il est nommé professeur à l’université du Tōhoku. En 1937, au sommet de sa carrière médicale, il obtient la chaire de dermatologie de l’Université impériale de Tōkyō. Autour de 1940, au moment de la prise de possession de l'Indochine par l'armée impériale, il s'investit ardemment dans les relations franco-japonaises. Il meurt fin 1945 d’un cancer du pylore.", "section_level": 1}], "src_summary": "Mokutarō Kinoshita (dans l’ordre japonais Kinoshita Mokutarō 木下 杢太郎, né le, mort le ) est un poète, écrivain et médecin japonais.", "tgt_summary": null, "id": 211254}
{"src_title": "Marcellin Desboutin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils de Barthélémy Desboutin, garde du corps de Louis XVIII, et de la baronne Anne-Sophie-Dalie Farges de Rochefort, il fait ses études au collège Stanislas de Paris et entame des études de droit tout en écrivant des œuvres dramatiques. En 1845, il entre dans l'atelier du peintre Louis-Jules Étex à l'École des beaux-arts de Paris, puis il suit pendant deux ans les cours de peinture de Thomas Couture. Il voyage ensuite en Grande-Bretagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Italie. Il acquiert en 1857 une grande propriété près de Florence, l'Ombrellino, où il mène une vie fastueuse et se lie avec Edgar Degas. La Guerre de 1870 interrompt les représentations au Théâtre Français de \"Maurice de Saxe\", pièce écrite en collaboration avec Jules Amigues. En 1873, en partie ruiné du fait du krach boursier, Desboutin s'installe à Paris, où il retrouve Edgar Degas et fréquente Édouard Manet au café Guerbois et au café de la Nouvelle Athènes. Chez Édouard Manet, il rencontre Émile Zola. Pour gagner sa vie, il se met à la gravure et commence une série de pointes sèches pour Philippe Burty vers 1874-1875, en lien avec l'éditeur Alfred Cadart, tout en exposant ses peintures aux Salons. Il participe ainsi à la deuxième exposition des impressionnistes avec six tableaux, dont \"Le Chanteur des rues\" et \"Le Violoncelliste\". Il fait de nombreux portraits de ses amis, parmi lesquels Edgar Degas, Auguste Renoir, Berthe Morisot, Pierre Puvis de Chavannes, Eugène Labiche, Nina de Villard, Erik Satie, Joséphin Peladan, Edmond et Jules de Goncourt, Émile Soldi. En 1880, la nostalgie du soleil le pousse à s'installer à Nice, où il demeure jusqu'en 1888. Avec la découverte, dans une villa de Grasse, de cinq compositions de Jean-Honoré Fragonard, Marcellin Desboutin réalise cinq gravures d'interprétation : \"La Surprise\", \"Le Rendez-vous\", \"La Confidence\", \"L'Amant couronné\" et \"L'Abandonnée\". De retour à Paris, il participe à la fondation de la deuxième Société nationale des beaux-arts et fête sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur, le avec deux cents convives présidés par Pierre Puvis de Chavannes, dans l'un de ces restaurants de Montmartre qu'il affectionne, en portant le toast. Il retourne à Nice en 1896 et y travaille jusqu'à sa mort en 1902. Écrivain, Desboutin, outre \"Maurice de Saxe\", est l'auteur d'une traduction du \"Don Juan\" de Byron et d'un drame réalisé à la fin des années 1880, \"Madame Roland\". Ayant composé plusieurs autoportraits, Desboutin figure dans plusieurs tableaux, entre autres, de Manet, Renoir et Degas. Il se marie avec Justine Gaultier de Biauzat (vers 1835-1873), dont une fille, Marie (1854-1900). De son second mariage avec Dominica Bellardi, on lui connaît deux fils : André (Florence 1870-Paris 1937) dit André Mycho et Jean-François (Paris 1878-Monaco 1951) dit Tchiquine devenus également peintres. À Paris, il est le voisin d'atelier du peintre Eugène Cauchois (1850-1911) au -34 rue des Dames dans le 17e arrondissement, non loin de la Place de Clichy.", "section_level": 1}, {"title": "Le graveur.", "content": "Marcellin Desboutin est reconnu dès son époque comme un excellent graveur portraitiste : sa production est d'environ 300 pièces. La technique principale qu'il affectionne est la pointe sèche, comme en témoigne ce jugement critique posthume : Il eut pour élève, entre autres, Fabien Henri Alasonière.", "section_level": 2}], "src_summary": "Marcellin Gilbert Desboutin, né à Cérilly (Allier), le, et mort, à Nice, le, est un peintre, graveur et écrivain français.", "tgt_summary": null, "id": 446042}
{"src_title": "Patrick Patterson", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière universitaire.", "content": "Patrick Patterson choisit de rejoindre en NCAA l'équipe des Kentucky Wildcats à l'université du Kentucky. Lors de sa première saison, ses statistiques sont de 16,4 points, 7,7 rebonds, 1,2 contre. Pour sa saison sophomore en 2008-2009, ses moyennes augmentent légèrement à 17,9 points, 9,3 rebonds, 2,1 contres et 60 % de réussite aux tirs. Avec l'arrivée de nouveaux joueurs lors de sa saison junior (John Wall, DeMarcus Cousins et Eric Bledsoe), Patterson n'est plus la seule option dans le leadership de l'équipe.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière professionnelle.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Rockets de Houston (2010-fév.2013).", "content": "Le, Patterson est sélectionné par les Rockets de Houston au de la draft. Le 13 juillet 2010, il signe son contrat rookie avec les Rockets. Entre le 9 novembre 2010 et le 13 décembre 2010, il est envoyé en G-League chez les Vipers de Rio Grande Valley. Le 30 juin 2011, les Rockets activent leur option d'équipe sur le contrat de Patterson, le conservant jusqu'à la fin de saison 2011-2012. Le 31 octobre 2012, les Rockets activent leur option d'équipe sur le contrat de Patterson, le conservant jusqu'à la fin de saison 2012-2013.", "section_level": 3}, {"title": "Kings de Ssacramento (fév.-déc.2013).", "content": "Le 21 février 2013, Patterson est transféré aux Kings de Sacramento, avec Cole Aldrich, Toney Douglas et une somme d'argent en échange de Francisco García, Tyler Honeycutt et Thomas Robinson.", "section_level": 3}, {"title": "Raptors de Toronto (2013-2017).", "content": "Le 9 décembre 2013, Patterson est transféré aux Raptors de Toronto, avec Chuck Hayes, John Salmons, Greivis Vásquez et une somme d'argent en échange de Quincy Acy, Rudy Gay et Aaron Gray. Le juillet 2014, il devient agent libre. Le 11 juillet 2014, Patterson signe un nouveau contrat de 18 millions de dollars sur trois ans avec les Raptors. Le juillet 2017, il devient agent libre.", "section_level": 3}, {"title": "Thunder d'Oklahoma City (2017-2019).", "content": "Le 10 juillet 2017, il signe un contrat de 16,4 millions de dollars sur trois ans avec le Thunder d'Oklahoma City. Le 11 mai 2019, il active son option de joueur sur son contrat, choisissant de rester au Thunder pour la saison 2019-2020. Le août 2019, le Thunder se sépare de Patterson.", "section_level": 3}, {"title": "Clippers de Los Angeles (depuis 2019).", "content": "Le 15 août 2019, il signe un contrat de 2,3 millions de dollars sur un an avec les Clippers de Los Angeles.", "section_level": 3}, {"title": "Statistiques.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Universitaires.", "content": "Les statistiques en matchs universitaires de Patrick Patterson sont les suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Professionnels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Saison régulière NBA.", "content": "gras = ses meilleures performances", "section_level": 3}, {"title": "Playoffs NBA.", "content": "gras = ses meilleures performances", "section_level": 3}, {"title": "Records sur une rencontre en NBA.", "content": "Les records personnels de Patrick Patterson, officiellement recensés par la NBA sont les suivants :", "section_level": 2}], "src_summary": "Patrick Patterson (né le à Washington, D.C.) est un joueur américain de basket-ball évoluant au poste d'ailier fort aux Clippers de Los Angeles.", "tgt_summary": null, "id": 1000083}
{"src_title": "8e étape du Tour de France 2012", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours.", "content": "Le départ de l'étape est donné à Belfort. Le parcours prend la direction du sud et entre dans le Doubs. La route commence à s'élever à partir du quinzième kilomètre. Sept difficultés référencées pour le classement de la montagne s'enchaînent en moins de 150 kilomètres. La première est la côte de Bondeval, au vingtième kilomètre, classée en quatrième, suivie douze kilomètres plus loin de la côte du Passage de la Douleur, en troisième catégorie. Au bas de la descente de cette côte, le peloton passe le Doubs puis aborde la première des quatre ascensions de deuxième catégorie, la côte de Maison-Rouge, qui est la plus longue du jour : à 5 %. Le Tour se dirige ensuite vers l'est et arrive en Suisse, dans le canton du Jura. La côte de Saignelégier emmène une première fois le peloton à plus de d'altitude, au kilomètre 73, après d'ascension à 6,1 %. La cinquième difficulté du jour, la côté de Saulcy commence vingt kilomètres plus loin. Le sprint intermédiaire du jour est situé aux Genevez. Après un court passage dans le canton de Berne, les deux dernières ascensions se succèdent en quinze kilomètres. La côte de la Caquerelle, classée en deuxième catégorie, est longue de et présente une pente moyenne de 7,6 %. La dernière ascension est celle menant au col de la Croix. Classée en première catégorie, elle est longue de avec une pente moyenne de 9,2 %. L'arrivée est jugée après le col, à Porrentruy.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement de la course.", "content": "Le départ réel est légèrement retardé par la chute de Matthew Lloyd (Lampre-ISD) dans la portion neutralisée. Des attaques fusent dès le km 5, seul Jens Voigt (RadioShack-Nissan) parvient à s'extraire du peloton dans la côte de Bondenval. Le contenu du groupe de ses poursuivants change plusieurs fois au gré des attaques. Il passe seul en tête au sommet de la côte du Passage de la Douleur mais il finit par réintégrer le peloton au km 39. Les attaques reprennent et un groupe d'échappés d'une vingtaine de coureurs se forme. Jens Voigt s'échappe de ce groupe en compagnie de Steven Kruijswijk (Rabobank), les deux hommes sont repris par le groupe au dernier kilomètre de la côte de Maison-Rouge. Blel Kadri (AG2R La Mondiale) attaque et passe seul en tête de cette côte (km 50) mais il est rapidement repris par le groupe de tête. Une chute à l'arrière du peloton, au kilomètre 56, met à terre Alejandro Valverde (Movistar) et Samuel Sánchez (Euskaltel-Euskadi) et retarde Thomas Voeckler (Europcar). Sánchez est contraint d'abandonner la course en raison d'une blessure à l'épaule et d'une fracture de la main. Jérémy Roy (FDJ-BigMat) s'extrait du groupe. Il est rejoint par Fredrik Kessiakoff (Astana) au sommet de la côte de Saignelégier, puis par Kruijkswijk et Kevin De Weert (Omega Pharma-Quick Step) dans la côte de Saulcy. Dans cette côte, Kessiakoff part pour un long raid solitaire, il aborde la côte de Caquerelle avec d'avance sur le groupe de poursuivants qui comprend Tony Gallopin (RadioShack-Nissan), Christophe Kern (Europcar), Dominik Nerz (Liquigas-Cannondale), Blel Kadri, David Moncoutié (Cofidis), Johnny Hoogerland (Vacansoleil-DCM), Thibaut Pinot et Jérémy Roy (FDJ-BigMat), Steven Kruijswijk, Bauke Mollema et Laurens ten Dam (Rabobank), Chris Anker Sørensen (Saxo Bank-Tinkoff Bank), Robert Kišerlovski (Astana) et Kevin De Weert. À 28 km de l'arrivée, Pinot et Gallopin partent à la poursuite de Kessiakoff. Au sommet de la côte de La Caquerelle, seuls Gallopin et Pinot ont pu limiter l'écart à avec l'homme de tête tandis que le peloton pointe à. Dans la montée du col de la Croix, Pinot décroche Gallopin, il rattrape et dépasse Kessiakoff à du sommet. Pinot bascule dans la descente vers Porrentruy avec une dizaine de secondes d'avance, Kessiakoff tente de revenir dans la descente mais il est fatigué par sa longue échappée solitaire et manque de peu de chuter dans un virage. Derrière, dans la montée du col de la Croix, les accélérations des deux membres de l'équipe Lotto-Belisol Jelle Vanendert et Jurgen Van den Broeck essorent le peloton qui est bientôt réduit à 9 coureurs seulement : Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale), Christopher Froome et Bradley Wiggins (Sky), Cadel Evans (BMC Racing), Fränk Schleck, Maxime Monfort et Haimar Zubeldia (RadioShack-Nissan), Denis Menchov (Katusha) et Van den Broeck. Pinot parvient à maintenir un écart avec ses poursuivants et remporte l'étape en solitaire avec d'avance à Porrentruy. Van den Broeck et Evans tentent de gagner du temps sur Wiggins mais sans succès. Evans remporte le sprint pour la devant Gallopin et Wiggins qui conserve le maillot jaune.", "section_level": 1}], "src_summary": "La du Tour de France 2012 se déroule le dimanche. Elle part de Belfort et arrive à Porrentruy, en Suisse.", "tgt_summary": null, "id": 1119816}
{"src_title": "Justin Braun (football)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Braun joue au soccer tout au long de son parcours et de sa scolarité chez lui à Salt Lake City, mais à l'issue de son secondaire, il ne reçoit aucune offre universitaire pour continuer le soccer à l'échelon supérieur en NCAA. Il rejoint alors le collège communautaire de sa ville natale puis l'Université d'Utah où il n'y a pas d'équipe de soccer. Il continue néanmoins de jouer en amateur avec le club de l'Olympique Montreux. Il fait partie en d'une sélection de joueurs de l'Utah pour un tournoi amateur au Home Depot Center à Los Angeles, la Coupe George F. Donnelly. Il est alors remarqué par Preki, l'entraîneur du CD Chivas USA qui assiste à ce tournoi et l'invite au camp de présaison de ce club. Il fait ses preuves à cette occasion et on lui propose un contrat pro pour intégrer l'équipe première en MLS. Il est transféré à l'Impact de Montréal, club d'expansion de la MLS en 2012. Malgré un temps de jeu conséquent, il ne parvient pas à s'imposer à Montréal et est transféré dans le club fanion de sa ville natale, le Real Salt Lake, le en échange d'un choix conditionnel lors de la MLS SuperDraft 2014. Le il signe avec le Sacramento Republic FC.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière internationale.", "content": "En, il est appelé pour participer à un camp d'entraînement de la l'équipe nationale américaine. Initialement appelé pour le match amical du face au Honduras, il ne figure finalement pas sur la feuille de match. Il est appelé une seconde fois mais ne peut honorer cette sélection en raison d'une rupture du tendon d'Achille.", "section_level": 1}], "src_summary": "Justin Braun est un joueur américain de soccer né le à Salt Lake City dans l'Utah. Il évolue au poste d'attaquant avec l'Eleven d'Indy en USL.", "tgt_summary": null, "id": 2404944}
{"src_title": "August von Berlepsch", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Berlepsch étudie le droit, la philosophie et la théologie à Gotha, Halle, Bonn et Leipzig. De 1836 à 1838, il travaille comme juriste à Mühlausen, puis il déménage à Munich à des fins d'étude. Il y élève plusieurs colonies d'abeilles en tant qu'apiculteur de la ville et observe leur comportement d'essaimage. Il conduit une centaine de colonies dans des ruches faites de paniers de paille. En 1858, Berlepsch s'installe à Gotha et se consacre entièrement à l'étude des abeilles.", "section_level": 1}, {"title": "Son apport à l'apiculture.", "content": "Pour Berlepsch la théorie et la pratique de l'apiculture sont indissociables. Il encourage la création de ruchers-écoles et promeut la rentabilité de l'apiculture itinérante. Son apport principal est l'invention du cadre de ruche rectangulaire amovible qui est encore utilisé dans l'apiculture moderne supplantant alors les cadres Dzierzon à tiges rondes. Il fait cette invention en 1853 indépendamment des recherches de Lorenzo Langstroth. Ce cadre a l'avantage de pouvoir être retiré et remis sans détruire la structure globale de la ruche (voir aussi la distance entre les abeilles). Cela permet de travailler sur la ruche de manière sélective à des fins de contrôle et ainsi que d'extraire mécaniquement le miel. Berlepsch crée une ruche prototype composée de 30 cadres sur trois étages afin d'en éprouver la pratique et d'approfondir ses recherches. Il construit les portes de ses ruches d'essai en verre afin de mieux observer le mode de vie des abeilles. En 1853, Berlepsch prend la défense de Jan Dzierzon, dans sa correspondance avec celui-ci ainsi que dans la gazette spécialisée la \"Eichstädter Bienenzeitung\", à propos de la découverte scientifique de ce dernier de la parthénogenèse des faux-bourdons issus d'œufs non fécondés. L'Église catholique considéra cette théorie blasphématoire. La controverse dura dix ans. Afin de soutenir Dzierzon, Berlepsch sollicite l'aide des plus grands spécialistes des sciences naturelles. En 1855, les professeurs Rudolf Leuckart et Carl Theodor von Siebold font la preuve de cette théorie à l'aide de microscopes.", "section_level": 1}], "src_summary": "August Sittich Eugen Heinrich Freiherr von Berlepsch (* à Seebach près de Mühlhausen ; † à Munich) était un apiculteur allemand, inventeur du cadre de ruche amovible et auteur de nombreuses monographies.", "tgt_summary": null, "id": 1031050}
{"src_title": "Émile Fourcault", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Émile Fourcault est issu de la grande bourgeoisie industrielle carolorégienne. Son père dirigeait l’Association des maîtres de verreries belges. Il devient lui-même directeur des Verreries de Dampremy, fondées en 1836 par son grand-père Jules Frison. Riche et passionné par les révolutions technologiques, il est l'homme providentiel grâce auquel le Pays de Charleroi va devenir le berceau de la fabrication mécanique du verre. En plus de diriger la verrerie de Dampremy, Fourcault est aussi un homme public : alors qu'il a à peine, il organise la répression lors des grèves et des émeutes de 1886. Dix ans plus tard, il devient le plus jeune président de l'Association des Maîtres de Verreries de Charleroi. Fourcault est aussi un homme de conviction qui croit tout d'abord à la force de l'enseignement, à l'étude, pour faire progresser la classe ouvrière. Pour lui, il est nécessaire que les jeunes verriers aient reçu une instruction, que leur art ne soit pas uniquement le résultat d'une étude empirique. Il croit aussi à la science, au progrès, aux bienfaits de la mécanisation pour la Société. Il est l'inventeur, avec Émile Gobbe, de l'étirage du verre à vitre. Avant lui, pour obtenir du verre à vitre, le souffleur de verre soufflait un ballon » qui était ouvert et recuit.", "section_level": 1}, {"title": "Dépôt d'un brevet.", "content": "Avec les données techniques de l'ingénieur Émile Gobbe les premières expériences industrielles de la fabrication du verre plat sont menées en 1901 à la Verrerie de Tilly dans le Brabant wallon, dont Fourcault est d'ailleurs un des administrateurs. Elles se poursuivent ensuite à la verrerie familiale de Dampremy (Charleroi). Un premier brevet concernant l'étirage mécanique du verre est déposé le. Le Ministère de l'industrie et du travail enregistre un autre brevet pour un appareil servant à étirer et à recuire le verre en feuilles continues, le. Mais Émile Fourcault rencontre de nombreuses difficultés, dont l'une (non des moindres) est le manque cruel de soutien des autres maîtres verriers. C'est grâce au soutien logistique de son beau-frère Georges Despret, directeur de la Manufacture des glaces à Jeumont que les expériences se poursuivent. Celui-ci convainc la Convention internationale des Glaceries d'apporter les capitaux nécessaires. En 1906, Fourcault peut se vanter devant la Chambre syndicale des inventeurs de Bruxelles qu'il a enfin réussi à étirer des feuilles de verre d'un mètre de large et d'une épaisseur uniforme, pouvant varier entre deux et. Fourcault construit alors un nouveau four avec une étireuse à Dampremy. Malgré les résultats prometteurs, l'Association des Maîtres de Verreries ne se montre guère enthousiaste. On lui reproche la production d'un verre de mauvaise qualité, qui ne correspond pas à la renommée mondiale du verre de Charleroi. Pourtant, Émile Fourcault est convaincu de la nécessité d'industrialiser la fabrication du verre à vitres. Dans l'édition de l\"Écho de l'Industrie de Charleroi\" du, il exhorte les maîtres des verreries belges à", "section_level": 1}, {"title": "Réussite industrielle.", "content": "C'est finalement grâce à des financements extérieurs, en provenance d'Autriche et d'Allemagne que la première verrerie mécanique \"S.A.des Verreries de Dampremy\" voit le jour en 1912 et pour y parvenir, l'entreprise débute la production avec huit machines étireuses. Sa production, dont la qualité s'améliore peu à peu, attire l'attention du patronat verrier qui s'intéresse de plus en plus à l'étirage mécanique du verre à vitres, au détriment du soufflage mécanique.", "section_level": 1}, {"title": "Compromission durant la Première Guerre mondiale.", "content": "La Première Guerre mondiale, ici comme dans la sidérurgie, va stopper tout l'effort industriel wallon et va placer en léthargie la diffusion du procédé de fabrication mécanique du verre à vitre. Mais un administrateur autrichien de Dampremy persuade le gouverneur allemand de la Belgique occupée Moritz von Bissing de permettre les approvisionnements nécessaires à la poursuite de la production. Fourcault accepte malgré l'équivoque politique de le faire sous l'occupation allemande. On va reprocher à Fourcault d'avoir collaboré avec l'ennemi, alors qu'il semble que travailler avec l'occupant a été pour lui la seule option envisageable pour permettre d'assurer la survie de l'industrie verrière, en Belgique. La verrerie wallonne profitera de son invention et pourra continuer à soutenir la concurrence des États-Unis, qui ont eux aussi adopté un procédé analogue de fabrication. Quand la guerre est finie, la production de son usine est arrêtée. Fourcault meurt un an plus tard.", "section_level": 1}, {"title": "Le procédé Fourcault.", "content": "Le procédé mis au point par Émile Fourcault et Émile Gobbe consiste en un flotteur en terre réfractaire qui surnage dans le verre en fusion (pour rappel, la température de fusion du verre se situe autour de, alors que la terre réfractaire ou « terre à feu » commence à se déformer autour de ). Le fond de ce flotteur, appelé débiteuse, est percé d'une fente dont les lèvres sont en-dessous du niveau du verre en fusion contenu dans le four à bassin. En vertu du principe des vases communicants, la masse vitrifiée déborde au-dessus des lèvres. Alors, une amorce métallique descend verticalement dans la fente et se soude au verre surgi à travers la débiteuse. Par l'action de rouleaux accouplés, on remonte l'amorce métallique qui entraîne dans son sillage le verre ainsi émergé et, en proportionnant la vitesse de traction à celle du débit de la source du bassin, on arrive à former un ruban de verre cohérent. Le verre monte dans une sorte de cheminée composée d'une suite de compartiments dont les températures sont régulièrement décroissantes, grâce au rayonnement de tubes refroidisseurs à circulation d'eau. Après un parcours de 8 à 10 mètres, la feuille de verre sort du plancher de recette et peut être découpée aux dimensions voulues. Le débiteur Fourcault est cependant source de stries d'étirage. Ce défaut est corrigé par Ernest Delacuvellerie, ingénieur de Fourcault. Celui-ci va remplacer la débiteuse par une barre d'étirage, immergée dans le verre en fusion, et qui assure un départ rectiligne à la feuille. Cette innovation est mieux connue sous le nom de procédé Pittsburg.", "section_level": 1}, {"title": "L'après Fourcault.", "content": "Si, au sortir de la guerre, l'Union Verrière, sortie grande gagnante de la grève de 1919, croit les menaces de la mécanisation évanouies avec le décès d'Émile Fourcault, d'autres y voient le seul moyen de sauver la verrerie belge de son propre étouffement. Pourtant, les maîtres des verreries restent assez frileux à l'idée d'adopter le procédé de mécanisation mis au point par Fourcault et Gobbe. En effet, beaucoup ont peur de mettre en danger la survie de la verrerie s'ils prennent la décision de la moderniser. Parmi les verriers qui se risquent dans l'aventure, il y a ceux qui ont, très tôt, collaboré avec Gobbe et Fourcault, notamment Ernest Delacuvellerie, ingénieur civil des mines, qui avait aidé au développement du mécanisme. Dans un premier temps, seules trois familles de maîtres de verreries prennent les devants et investissent dans la création de nouvelles entreprises, tout en continuant parallèlement à exploiter l'ancien procédé : la \"S.A.des Verreries des Hamendes\" à Jumet, qui financent la création de Mécaniver (1921), la famille Baudoux, qui participe à la mise sur pied de la \"S.A.des Verreries campinoises\" (1926), et la \"S.A.Verrerie de Jumet\" appartenant à la famille Monnoyer, dont une division est constituée en \"S.A.des verreries mécaniques du Centre\" (1924)", "section_level": 1}], "src_summary": "Émile Fourcault, né à Saint-Josse-ten-Noode le et mort à Lodelinsart le, est un ingénieur belge typique du développement industriel du sillon industriel de la Belgique au. Il étudie d'abord au lycée de Metz avant d'intégrer l'École spéciale des mines et des arts et manufactures de Liège, aujourd'hui intégrée à l'université de Liège, où il décroche un diplôme d'ingénieur en 1885.", "tgt_summary": null, "id": 1280023}
{"src_title": "Luang Wichitwathakan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Bibliographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Éducation.", "content": "À huit ans, il a commencé à étudier à l'école du temple bouddhiste Wat Khwid dans le district Sakae Krang. Après avoir terminé ses études primaires, à la demande de son père, il est devenu novice dans le temple Wat Mahathat Yuwaratrangsarit, un des dix temples royaux de Bangkok. Il y est resté à suivre l’enseignement du vénérable moine bouddhiste Phra Mahachui. En 1910, quand il avait 13 ans, il a commencé ses études sur le Dharma (les textes sacrés bouddhistes) et sur la langue Pali (langue liturgique ancienne). À 19 ans, il fut diplômé au plus haut niveau dans ces deux disciplines. En 1916, il a obtenu le premier prix au niveau national et il reçut son diplôme des mains du roi Rama VI. Son maître, Phra Sriwisuttiwong (Heng Khemchari) comptait sur lui pour être son successeur comme enseignant de la langue Pali. C’était un jeune homme curieux et talentueux. En plus de ses études du Dharma et du Pali, il apprenait secrètement l'anglais et le français. La raison pour laquelle il a dû apprendre ces deux langues secrètement était qu’en tant que moine novice, l'apprentissage hors du domaine religieux était interdit. Néanmoins, il acquit un bon niveau dans ces deux langues. Il a rédigé en français, en anglais et aussi en allemand quelques écrits polémiques sur le bouddhisme sous le pseudonyme « Saeng Dharma » (La lumière du Dharma ).", "section_level": 2}, {"title": "Débuts au Ministère des Affaires étrangères et séjour à Paris.", "content": "À 20 ans, après une retraite monastique d’un mois (retraite qui est encore la coutume actuelle en Thaïlande pour les jeunes hommes qui viennent de terminer leurs études), il quitta le monastère pour être recruté comme fonctionnaire au ministère siamois des Affaires étrangères. Il travailla à Bangkok pendant deux ans et trois mois. Puis, il a été nommé attaché à la Légation royale du Siam en France pour une période de six ans (1920 – 1927). Il fut également en charge de la Légation Royale du Siam à Londres, au Royaume-Uni. Tandis qu’il était en poste à Paris, il a étudié le droit et l’économie à l’université de Paris.C’est à cette période qu’il est devenu proche des deux hommes qui vont jouer un rôle de premier plan (souvent antagoniste) pour l’évolution du Siam les vingt années suivantes, c'est-à-dire le juriste Pridi Banomyong et le militaire Plaek Phibunsongkhram. un groupe secret d'officiers militaires et de civils siamois, le \"Khana Ratsadon (la Partie du Peuple),\" a été formé pour préparer un changement de régime politique, Wichit n’a pas rejoint ce groupe qu’il considérait trop influencé par les idées socialistes. Lors de la révolution siamoise de 1932, il a essayé de former son propre groupe appelé \"Khana Chat\" « Le Parti national » d’idéologie plus royaliste et capitaliste. Il bascula du soutien à la monarchie vers le soutien au gouvernement de Phibunsongkhram lors de la tentative de restauration de la monarchie absolue par le prince Boworadet en 1933.", "section_level": 2}, {"title": "Mariages.", "content": "Lors de son séjour en France, Whichit épousa une Française, Laffitte (née Guillaume) auprès de laquelle il prenait des cours particuliers de français. Son épouse le suivit au Siam lors de son retour en 1927. Lucienne fut, plus qu’une épouse, une proche collaboratrice, en particulier pour ses travaux sur l’histoire universelle (\"Prawatsat Sakon\"). Un garçon et une fille naquirent de cette union mais les époux se séparèrent au bout de six ans et Lucienne rentra en France avec ses deux enfants. Wichit se remaria avec Prapapan Raphiphan, une professeure d’histoire, fille d’un ancien haut fonctionnaire du ministère de l’Éducation.", "section_level": 2}, {"title": "Vie professionnelle et politique.", "content": "Dans sa longue carrière au sein de la fonction publique, il a exercé plusieurs postes de responsabilités : Il a été un proche collaborateur du maréchal Plaek Pibulsongkram. C’est lui qui porta en 1939 l’idée d’un changement de nom de Royaume du Siam à Royaume de Thaïlande, ceci en s’opposant au régent Pridi Banomyong qui plaidait pour garder le nom de Royaume de Siam. C’est lui aussi qui ayant eu connaissance d’une carte linguistique établie par l’EFEO (École française d’Extrême Orient), carte qui représentait la dispersion des groupes linguistiquement rattachables à la famille Tai, imagina un projet Pan-Thaï de conquêtes territoriales pour réaliser une Grande Thaïlande qui couvrirait la Thaïlande actuelle plus le Laos, le nord de la Birmanie, le nord du Vietnam et le sud de la Chine. Le régime du Maréchal Phibunsongkhram n’eut jamais les moyens militaires de mener à bien ce projet d’expansion territoriale. La Thaïlande, alliée des Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale, dû se contenter d’annexer des provinces frontalières du Cambodge suite à la brève guerre franco-thaïlandaise de 1941 qui opposa la Thaïlande du maréchal Plaek à la France du maréchal Pétain. C’est en 1941, que Kim Liang Watnaparueda a reçu son nom royal Wichit Wichitwathakan. En 1942, \"Luang\" Wichitwathakan négocia la collaboration avec les Japonais. À la fin de la seconde guerre mondiale, il a été arrêté et interrogé pour crimes de guerre commis sous le gouvernement du maréchal Plaek Pibulsongkhram. Mais tous les responsables politiques thaïlandais pendant la guerre ont été rapidement libérés car la notion de crime de guerre ne figurait pas dans le droit thaïlandais de l’époque. Les avocats ont plaidé la non-rétroactivité des textes de loi. En 1947, \"Luang\" Wichitwatthakan a participé au coup d’état qui a ramené au pouvoir le Maréchal Phibunsongkhram et contraint à l’exil le juriste Pridi Banomyong. En parallèle de ces fonctions gouvernementales, il écrivit de nombreux ouvrages littéraires et académiques et il fit jouer plusieurs de ses pièces de théâtre dont l’objectif de propagande était de fortifier l’esprit national. Il est devenu membre honoraire de l’Institut royal de Thaïlande (institution créée en 1934, rattachée directement au Bureau du Premier ministre, l’Institut royal regroupe des académiciens qui travaillent entre autres sur les normes orthographiques et de translittérations et sur l’élaboration de dictionnaires monolingue et bilingues, l’Institut Royal comparable à l’Institut de France dans son fonctionnement est un outil important de la politique linguistique en Thaïlande) En 1958, \"Luang\" Wichitwatthakan a participé au coup d’État qui a permis au \"Field Marshal\" Sarit Thanarat de renverser le maréchal Phibunsongkhram (lequel finit sa vie en exil au Japon). \"Luang\" Wichitwatthakan est devenu jusqu’à sa mort en 1962 le principal collaborateur de Sarit Thanarat dans un régime qui a engagé la Thaïlande aux côtés des États-Unis lors de la guerre froide. Il est décédé le 31 mars 1962 à 64 ans de problèmes cardiaques.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres publiées.", "content": "(les titres en français que nous donnons sont de notre traduction, il n’y a pas encore à ce jour de traduction publiée)", "section_level": 1}, {"title": "Non-fiction.", "content": "(Comment bien travailler et s’assurer un futur)", "section_level": 2}, {"title": "Pièces de théâtre.", "content": "(Le roi Naresuan restaure l’indépendance) (La puissance du roi Ramkamhaeng)", "section_level": 2}], "src_summary": "Le major-général Luang Wichitwathakan (ou aussi Wichit Wichitwathakan) (1898-1962), en thaï หลวงวิจิตรวาทการ est un haut fonctionnaire, écrivain et homme politique, thaïlandais qui a joué un rôle majeur pour structurer l’idéologie nationaliste et raciste des régimes dictatoriaux dans la période 1934-1962. Il fut le proche collaborateur du maréchal Plaek Phibunsongkhram puis du maréchal Sarit Thanarat. ", "tgt_summary": null, "id": 1640788}
{"src_title": "Caramany", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le village est situé au cœur du Fenouillèdes, et bâti sur un éperon rocheux entre deux collines (la Bade et Mont-Redon) qui domine le lac sur l'Agly. Caramany est entouré de vignes. Le village est séparé des collines de la Bade et de Mont-Redon respectivement par les ravins de la Teuillère et de la Becède.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Caramany possède une superficie de et son altitude varie de 129 à 765 mètres. Le territoire communal est principalement situé en terrain de roches métamorphiques (migmatites, paragneiss, et plusieurs roches jusqu'au faciès granulite (Charnockites)) alors que le reste du Fenouillèdes se partage majoritairement entre calcaires - généralement du Crétacé (Albien...) - légèrement marmorisés et granites plus ou moins altérés en arène granitique. La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Carmany est traversée par l'Agly. La retenue d'eau de ce fleuve crée un lac situé en majeure partie sur le territoire de la commune. Ce lac a une superficie de 170 hectares, pour une longueur d'environ 7 km. À l'été 2008, le village a été touché par une pénurie d'eau sans précédent. Des mesures draconiennes ont été prises par la préfecture. Le lac a atteint son niveau le plus bas depuis son inauguration en 1994. Dès sa mise en eau en 1994, le lac a été aleviné par la Fédération Départementale des Associations de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques des Pyrénées-Orientales. À ce jour, il est considéré comme une véritable réussite halieutique.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès à Caramany par voies routières : Le nom de la commune est attesté sous les formes \"Karamay\" en 1211, \"Karamanho\" en 1242, \"Caramain\" en 1261, \"Caramayn\" en 1304 et \"Caramany\" en 1395. Sur les cartes de Cassini du, on trouve \"Caramaing\", graphie encore utilisée au en concurrence avec \"Caramany\".", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En occitan, le nom de la commune est \"Caramanh\" dans la graphie moderne du languedocien. Toutefois, il paraît normal de conserver \"Caramany\" qui correspond à la graphie catalane en usage depuis le moyen-âge. Les deux graphies correspondent à la même prononciation d'un n final mouillé, proche de ce qui en français s'écrirait « Caramagne ». Il s'agit d'un type toponymique basés sur l'élément pré-indo-européen \"*kar\" « pierre », devenu \"quer\" à l'époque médiévale, suivi du latin \"magnus\" « grand », d'où le sens global de « grande pierre », appliqué par extension à tout rocher fortifié et prenant donc le sens de \"grand château-fort\". Une autre explication fait appel au nom de personne germanique \"Caraman\", repris tel quel. Les toponymes voisins sont Caraman (Haute-Garonne, \"Carmanum, Caramanh\" ), le \"puig de Caramany\" en Empordà et \"la Rocamany\" à Mosset.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'histoire du village est étroitement liée à celle de l'Agly. Lors de la construction du barrage, d'importantes fouilles archéologiques ont permis la découverte de nombreux vestiges, dont une ceux de la nécropole néolithique du Camp del Ginèbre vieille de plusieurs milliers d'années. Ces occupations, d'abord implantées sur la rive gauche, se poursuivront au Moyen Âge sur la rive droite, à l'emplacement de l'actuel cimetière, certainement pour se rapprocher de ce Grand Rocher, sur lequel s'élèvera un château fort puis le village lui-même. La première mention connue de Caramany remonte à 1085, alors que l'existence d'une famille seigneuriale est attestée en 1242 ; cette année-là, Huguet de Caraman est un des principaux chevaliers de la vicomté de Fenouillet, suzerain des lieux. En 1258, le traité de Corbeil rattache définitivement la vicomté de Fenouillèdes au royaume de France, et Caramany, comme tous les châteaux voisins, devient alors un poste avancé pour la défense de la frontière. Le village voisin de Bélesta a gardé la trace de cette époque puisque est parfois ajoutée au nom du village la dénomination « de la Frontière ». Abandonnée par ses premiers détenteurs qui ont préféré rester du côté catalan, la seigneurie verra se succéder un grand nombre de propriétaires : après la Révolution, le dernier, le comte de Mauléon Narbonne a vendu ses biens, château et terres, aux habitants de la commune. En 1790, lors de la création des départements par l'Assemblée constituante, le Fenouillèdes a retrouvé les anciens comtés du Roussillon, de la Cerdagne, du Capcir et du Conflent pour former le département actuel des Pyrénées-Orientales. Les s correspondent à une période d'expansion. Le village atteint son pic de population, se développe et sort de ses remparts. L'église également s'agrandit et un clocher est érigé par les habitants eux-mêmes de 1847 à 1849, sous la conduite de l'abbé François Bria. Les surfaces cultivées augmentent, et à la culture des céréales et des oliviers succède la vigne qui devient, au, la seule ressource économique de la commune. La cave coopérative dont la construction est lancée en 1923, s'est lancée dans une démarche de qualité dès 1966. La vinification par le procédé de la macération en raisin entier à l'époque incitée par l'œnologue Jean Rière, a construit la renommée des vins de Caramany.", "section_level": 1}, {"title": "Légende.", "content": "À l'instar de nombre de petits villages, plusieurs croyances et légendes ont été véhiculées de génération en génération. La plus connue d'entre elles dans le village est certainement celle des \"canons de Caramany\", entretenue par la présence de deux poutres dépassant du mur sud du château. Pendant la guerre du Roussillon, qui oppose le royaume d'Espagne aux révolutionnaires français, en 1793, elles auraient ainsi été prises pour des canons par des Espagnols ayant pris la décision de s'aventurer vers le nord.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Canton.", "content": "Dès 1790, la commune de Caramany est incluse dans le canton de La Tour (devenu plus tard \"Latour-de-France\") et ne le quitte plus par la suite. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de l'Agly.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie ancienne.", "content": "La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).", "section_level": 2}, {"title": "Démographie contemporaine.", "content": "La population de la commune ne cesse de baisser depuis le début du, comme pour bon nombre de communes rurales françaises. L'arrivée de nouvelles familles et de Britanniques pourrait relancer la croissance démographique du village, dont la population communale s'établit actuellement, en 2007, à 142 habitants. Depuis le milieu des années 2000, la démographie communale se stabilise voire augmente de nouveau très légèrement ( habitants pour les chiffres 2013). Le village, peuplé d’environ 430 habitants à la Révolution, a connu une croissance jusqu’au milieu du, puis un déclin lent et régulier jusqu'en 1886, date qui marque un retournement de tendance, la population connaissant des creux et des pics jusqu’en 1911. Après la Première Guerre mondiale, exode rural et pertes dues aux conflits mondiaux se conjuguent pour faire perdre 75 % de sa population à la commune en moins d'un siècle.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune comporte une école primaire publique, d'un effectif de 13 élèves (2016). Le secteur du collège est Ille-sur-Têt.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de.", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "Le secteur primaire emploie 81,8 % des actifs, le secteur secondaire 3 % et le secteur tertiaire 15,2 %.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "Le destin économique, touristique et démographique de la commune dépend désormais du lac du barrage, qui devrait être aménagé à partir de 2016 avec une zone de baignade, et de la viticulture avec les vignes.", "section_level": 2}, {"title": "Secteur primaire.", "content": "Le secteur primaire, qui emploie 81,8 % des actifs, est très largement dominant dans la commune, orienté uniquement vers la culture viticole. La cave coopérative de Caramany reste le seul commerce et la seule industrie de transformation de la commune. Elle a été rénovée en 2008, présentant un nouveau design, un nouveau slogan, un nouvel accueil. Elle regroupe 80 vignerons. La commune est située au cœur du vignoble du Roussillon, au sein de l'appellation Côtes-du-roussillon villages. Avec Lesquerde, Latour-de-France et Tautavel, Caramany est l'un des quatre seuls villages de l'appellation à pouvoir accoler son nom à la production, appellation s'étendant aussi sur les communes voisines de Bélesta et Cassagnes, portant la surface à 217 hectares au total. La production en 2009 s'est élevée à 5 920 hectolitres. Les vignes sont de cépages syrah, grenache noir, carignan, Lladoner Pelut, plantées sur des terrains d'arène granitique et gneiss. Les vins nécessitent un assemblage minimum de deux de ces cépages. Le vin rouge de Caramany obtient régulièrement des médailles aux concours nationaux (médailles d'or en 2007, 2008, 2009, 2010, médailles d'argent en 2007 et 2009, médaille de bronze en 2004 et 2005 au Concours général agricole, Mâcon...)", "section_level": 3}, {"title": "Secteur secondaire.", "content": "3,0 % des actifs de la commune sont employés dans l'industrie.", "section_level": 3}, {"title": "Secteur tertiaire.", "content": "Les services divers emploient 15,2 % de la population active. La commune a été durement touchée par l'exode rural, prolongé par une déprise agricole marquée. Si celle-ci s'est caractérisée par une démarche de qualité dans la production viticole et une baisse de la surface employée et des effectifs dans le secteur, elle a aussi sans doute contribué à ce qu'on appelle parfois la désertification des services de proximité. Une brochure touristique datant de 1977 enseigne que l'on trouvait à cette date à Caramany une épicerie, un tabac, une quincaillerie, une boulangerie et un local de vente-exposition d'artisanat local. En 2010, ne subsistent que des commerces ambulants, avant que ne rouvre un bar-snack-épicerie au début des années 2010.", "section_level": 3}, {"title": "Tourisme.", "content": "Si l'activité touristique reste embryonnaire, elle se développe en été. La commune dispose d'un terrain de camping municipal, le camping du Lac, ouvert en période estivale, et de plusieurs gîtes ruraux, qui hébergent les touristes pratiquant la randonnée (plusieurs sentiers balisés et un sentier d'interprétation mis en place par le Pays d'accueil Agly-Verdouble traversent la commune), suivant la route des Vins ou se rendant ensuite dans les stations balnéaires de la côte (Canet-en-Roussillon, Saint-Cyprien, Le Barcarès, ou encore Collioure. Il est possible de déguster les vins des vignerons de la commune au stand de la cave mais également à l'auberge du Grand-Rocher ou au bar de la place. Chaque été, la municipalité propose des animations (feu de St-Jean, concours de pétanque, loto (rifle), sardanes, grillades, visites et randonnées, soirée dansante). L'activité touristique du village pourrait être considérablement amplifiée avec l'ouverture du site de baignade du lac, dont le projet est lancé en 2016. Un commerce pourrait également voir le jour avec les travaux.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique.", "content": "Blasonnement de la commune : \"D'or au chef de gueules.\"", "section_level": 2}], "src_summary": "Caramany (\"Caramanh\" en occitan) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Carmagnols (\"Carmanhòls\" en occitan). ", "tgt_summary": null, "id": 1531626}
{"src_title": "Bataille d'Oltenița", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Cette bataille est un épisode de la campagne du Danube lors de la guerre de Crimée. Dans le cadre des préparatifs de guerre, la Russie avait occupé les principautés roumaines de Moldavie et de Valachie, neutres, positionnant des troupes sur la rive gauche (nord) du Danube, fleuve séparant les principautés de l'Empire ottoman. Pour répondre à cette menace, les Turcs avaient rassemblé leurs troupes sur la rive droite (au sud). Les forces russes positionnées entre Bucarest et le Danube se trouvent face aux forces ottomanes retranchées dans les forteresses de Roustchouk et Silistrie. À la suite de l'ultimatum ottoman du 4 octobre 1853 donnant deux semaines aux Russes pour se retirer, les forces ottomanes d'Omer Pacha traversent le Danube de Vidin à Calafat le 28 octobre 1853 pour attirer les Russes en Olténie, dans la partie occidentale de la Valachie. Le corps d'armée russe est composé de 24 bataillons d'infanterie, 3 régiments de cavalerie, 1 régiment de cosaques et 32 pièces d'artillerie représentant plus de hommes", "section_level": 1}, {"title": "La bataille.", "content": "Le 2 novembre 1853 une force ottomane de sous le commandement d'Omer Pacha traverse le Danube dans l'est de la Valachie et occupe une ile située entre Tutrakan et Oltenita, afin d'avancer sur Bucarest. En effet, avec les Russes maintenant dans l'ouest de la Valachie luttant contre les Ottomans à Calafat, la capture de Bucarest permettrait de couper toutes les communications et l'approvisionnement entre la Russie et ces troupes. Le lendemain, les troupes ottomanes franchissent le bras, occupent la rive gauche et se trouvent en présence de russes positionnés dans Olteniţa. Ce village portuaire danubien est défendu par un édifice retranché. A l'aurore du 4 novembre, le combat s'engage avec acharnement. Le combat le plus meurtrier eut lieu dans un triangle formé par l'Argis, le Danube et Oltenița. Après avoir occupé un bâtiment, les turcs le fortifièrent et y transportèrent des batteries, avec lesquelles ils bombardèrent, avec des boulets et des bombes, le positions russes. Le général baron de Plosen, commandant les troupes russes, est tué dès le début de l'action. En réponse, une force russe commandée par est envoyée pour contre-attaquer et arrive au niveau de la ville le 4 novembre 1853. Les gros canons du fort de Tutrakan sont utilisés par les Ottomans contre les Russes et après un échange féroce de tirs ces derniers sont repoussés avec de lourdes pertes. Malgré ce succès, cependant, Omer Pacha pensant que sa position est intenable, s'attendant à l'arrivée de renforts russes et préoccupé de continuer à mener des opérations avant l'arrivée de l'hiver, abandonne l'avance sur Bucarest et refranchit le Danube le 15 novembre 1853. Après avoir capturé Olteniţa les troupes ottomanes se déplacent jusqu'à la rive nord du Danube pour attaquer le grand fort situé dans la ville de Tutrakan. Ce fort, protégé par dix gros canons, est capturé par les Ottomans.", "section_level": 1}, {"title": "Conséquences.", "content": "La bataille de Olteniza est le premier engagement militaire de la guerre de Crimée. Elle se conclut par une victoire tactique ottomane, qui occupent la ville après avoir chassé les Russes de leurs positions. Néanmoins, leur objectif stratégique, d'avancer sur Bucarest et de repousser les Russes hors des Principautés n'a pas été réalisé, et les forces ottomanes sont obligées de se replier sur leurs positions de départ. Saluée dans la presse occidentale et turque comme un « triomphe ottoman », et bien que la fierté russe ait été mise à mal, la bataille a stratégiquement peu d'impact.", "section_level": 1}], "src_summary": "La bataille d’Oltenița ou Bataille d’Olteniza, livrée le 4 novembre 1853, est le premier engagement de la guerre de Crimée. Dans cette bataille une armée ottomane sous le commandement d'Omer Pacha a vaincu les forces russes dirigées par le général Pierre Andreivitch Dannenberg.", "tgt_summary": null, "id": 2294601}
{"src_title": "St. Elisabeth-Gymnasium", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'école, placée sous le vocable de sainte Élisabeth, est fondée à l'initiative de la bourgeoisie de la ville en 1293 comme école préparant les garçons au \"trivium\". L'évêque Jean Romka signe la charte de fondation le, plaçant l'école auprès de la paroisse Sainte-Élisabeth. Elle fonctionne donc également comme école paroissiale avec des classes élémentaires. Sa réputation augmente au cours des ans et elle obtient le statut d'école latine (préparant à l'université) en 1497. L'école est dirigée entre autres par le fameux humaniste Laurentius Corvinus (1465-1527). Ensuite la ville et la paroisse (avec Ambrosius Moibanus) passent à la Réforme. Le premier recteur protestant est Andreas Winkler à partir de 1525 qui est placé sous l'autorité du pasteur de la paroisse. Andreas Winkler reçoit aussi le droit des bourgmestres de la ville d'ouvrir une imprimerie en 1538. La même année l'école devient un Gymnasium (petit et grand lycée classique) avec enseignement en latin. Son appellation officielle est \"Gymnasium zu St. Elisabeth\". L'établissement s'installe en 1562 dans un nouveau bâtiment plus au nord. Après que l'empire d'Autriche eut perdu la Silésie au profit du royaume de Prusse en 1742, l'établissement connaît une réforme sous le rectorat de Johann Kaspar Arletius qui est définitivement mise en vigueur en 1785. L'établissement compte parmi les écoles d'élite dans la seconde moitié du. Fritz Haber, futur prix Nobel de chimie, y étudie. En 1903, le Gymnasium s'installe dans de nouveaux bâtiments construits à cet effet au 1-3 de l'Arletiusstraße, près de l'église du Saint-Sauveur et du Teichäcker Park. Sous le Troisième Reich, l'établissement est renommé en \"„Elisabet-Oberschule für Jungen\" (Elisabeth sans \"h\"), c'est-à-dire école secondaire pour garçons. Après le déclenchement de la guerre sur le front soviétique en 1941, l'école est transformée en hôpital militaire et les classes sont regroupées au König-Wilhelm-Gymnasium. Le, les petites classes sont évacuées à Glatz. En, devant l'avancée de l'Armée rouge, l'école est définitivement fermée. Le siège de Breslau est particulièrement sanglant. Plus de 70 % de la ville sont détruits. Les ruines de l'ancien gymnasium sont restaurées après la guerre. Les bâtiments servent aujourd'hui à l'institut de psychologie de l'université de Wroclaw (nouveau nom de Breslau).", "section_level": 1}], "src_summary": "Le St. Elisabeth-Gymnasium (littéralement : gymnasium Sainte-Élisabeth) est un lycée classique prestigieux de Breslau en Silésie prussienne qui fut en activité du à 1945, date à laquelle la ville devint polonaise et sa population d'origine expulsée.", "tgt_summary": null, "id": 2062818}
{"src_title": "Salix starkeana", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "\" Salix starkeana \" atteint jusqu'à un mètre de haut. C'est un arbrisseau qui peut être de prosterné à érigé, avec de minces rameaux, brun rougeâtre à pourpres. Les branches sont nues. Les jeunes pousses sont d'abord pelucheuses et deviennent glabres ensuite. les feuilles sont largement elliptiques à semi-cardioïdes. Le pétiole est d'environ de long. Le limbe mesure de de long, de large, il est largement lancéolé, ovoïde ou obovale. Avec une base rétrécie et un bord glandulaire, la feuille est dentelée. La surface de la feuille est d'abord légèrement pubescente, plus tard, elle devient glabre, légèrement brillante, vert olive et possède un réseau de nervures marqué. Le dessous est nu, d'un vert bleu La fleur est portée par un chaton de de long, elliptique attaché par un pédoncule d'un centimètre de long. Les bractées sont jaunâtres ou brunâtres, chauves ou velues. La fleur porte une glande de nectar. Les fleurs mâles ont deux étamines presque chauves. Les ovaires des fleurs femelles sont sur de longues tiges et recouvertes d'un manteau soyeux dense. Le style est dichotomique. Les fleurs apparaissent en mars-avril, en même temps que les feuilles. Chromosomie : 2n = 38 ou 44", "section_level": 1}, {"title": "Habitat et exigences.", "content": "L'aire de répartition naturelle s'étend de l'Europe du Nord (Finlande, Norvège, Suède) à l'Europe centrale (Allemagne, Pologne, République tchèque, Slovaquie), à la Roumanie et à l'extrême est de la Russie (Sibérie, Primorye). En Allemagne, l'espèce se rencontre en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg, où les populations sont en danger critique ou en voie de disparition. Ce saule pousse dans les tourbières et les zones humides marécageuses, au soleil ou à l'ombre. Il est associé à des températures minimales annuelles moyennes de -28,8 à -26,0 °C.", "section_level": 2}], "src_summary": "Salix starkeana, le saule des pâturages est une espèce végétale ligneuse de la famille des \"Salicaceae\". Originaire d'Europe et d'Asie du Nord, il est rarement exploité. Ses branches vont du rouge brun au violet, ses feuilles ressemblent aux feuilles d'olivier.", "tgt_summary": null, "id": 2253116}
{"src_title": "Gouaix", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située à environ au sud de Provins.", "section_level": 2}, {"title": "Relief et géologie.", "content": "Le nord de la commune fait partie de la plaine cultivée du Montois, le sud de la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés dont Flamboin.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 58,7 % de terres arables, 27,8 % de forêts, 9 % de zones urbanisées, 2,5 % de mines, décharges et chantiers, 1,9 % d’eaux continentales et < 0,5 % de zones agricoles hétérogènes -.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est mentionné sous les formes \"H. de Goveio\" en 1144 ; \"Govesium\" en 1176 ; \"Gauvois\" vers 1222 (Livre des vassaux) ; \"Gouais\" en 1227 ; \"Gouesium\" en 1233 ; \"In parrochia de Gouesio\" en 1246 ; \"Gouvoil\" en 1247 ; \"Gouvois\" en 1259 ; \"Gouoies\", \"Gouvoies\" et \"Guuoois\" vers 1265 ; \"Gouai\" en 1272 ; \"Gouyacum\" en 1288 ; \"Gouoix\" en 1293 ; \"Gevoes\" (Obit. H.-D. Provins) et \"Census de Gouviuz\" au siècle ; \"Gouves,\" en 1399 ; \"C. de Govesio\" au siècle ; \"Goix\" en 1567 ; \"Gouys\" et \"Gouaix\" au siècle ; \"Goix près Provins\" en 1742. Du latin \"govesium\", cépage de vigne à vin(le cépage a donné Gouaix).
Sur le versant de la vallée, dans les champs, il ne reste rien de la viticulture qui a disparu à la fin du siècle, si ce n'est dans la toponymie et dans l'habitat qui conserve des caves.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cinéma.", "content": "La scène des toilettes du film \"La Guerre des boutons\" a été tournée dans la gare de Flamboin.", "section_level": 2}], "src_summary": "Gouaix est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Gouaillons\" et les \"Gouaillonnes\".", "tgt_summary": null, "id": 2148116}
{"src_title": "Tordères", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Tordères fait partie de la région naturelle des Aspres, située entre la plaine du Roussillon, la région naturelle du Vallespir et celle du Conflent.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de. La commune est boisée. On y trouve essentiellement des chênes-liège (Tordères fut longtemps un des hauts lieux de la bouchonnerie de l'Aspre). L’Office national des forêts y a également planté une forêt de conifères et d'eucalyptus, la forêt domaniale du Réart (dans laquelle le Réart prend sa source) dont de nombreuses essences ont souffert au cours de l'incendie de 1981, mais qui présente encore cependant de belles variétés d'arbres. De ses vallonnements à ses pics les plus abrupts (Roc del Quers, ), s'étagent par strates accidentées les vignes, les oliviers et la garrigue. La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Comme tout le reste des Aspres, Tordères subit souvent la sécheresse (faible pluviométrie annuelle). La commune est traversée par de petits ruisseaux, pratiquement toujours secs (sauf au printemps et en automne où ils coulent parfois) tous affluents de la Galcerana : le Caraig (en limite de Montauriol, à l'ouest), la Tordères, le Carbouné et le Lladac, à l'est.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En catalan, le nom de la commune est \"\". Au ou on trouve la forme latine '. Une étymologie probable est l'adjonction du suffixe -aria au mot latin'signifiant grive, dans le sens de : lieu giboyeux, où les grives sont abondantes. Les habitants de Tordères sont nommés les \"Tordérencs\" (au féminin, Tordérenques).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Même si on ne trouve sur son territoire, ni dolmens, ni menhirs, Tordères semble avoir été un lieu d'habitat pour les hommes du néolithique. Comme le reste des Aspres, entre le, Tordères a été occupé par les Ibères et les Ligures, puis les Celtes et les Romains. La commune voisine de Llauro possédait une grosse mine de fer et Tordères se trouvait ainsi sur une des routes du fer du département. Cela générait beaucoup de circulation à travers les collines, celle des marchands, des mineurs, etc., qui allaient et venaient entre la mine de Llauro et la Via Illiberis. Le village est mentionné pour la première fois en 899 (villa Tordarias). À cette époque, le village est la propriété d’un certain Esteve et de son épouse Anna (qui possédaient aussi des biens à Llauro). Le texte fait mention de l'église, alors dédiée à saint Martin. En 927, l’église d’Elne et son évêque Guadall achètent une moitié du territoire de Tordères à Ató, le fils d'Estève et Anna qui en a hérité; l'autre moitié demeure propriété de sa sœur. Cette seconde moitié, puis l’ensemble du territoire, sont ensuite cédés à l’abbaye d’Arles, qui conservera la seigneurie de Tordères jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Tordères fusionne avec Llauro et Passa par arrêté préfectoral du pour former la commune de Passa-Llauro-Tordères. Ces trois communes ont été rétablies en 1989.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Canton.", "content": "En 1790, la commune de Tordères est intégrée dans le canton de Thuir, dont elle fait toujours partie lors de sa brève fusion dans la commune de Passa-Llauro-Tordères et dont elle fait encore partie après avoir retrouvé son indépendance en 1989. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie ancienne.", "content": "La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H). Note :", "section_level": 2}, {"title": "Démographie contemporaine.", "content": "Pour 1975 et 1982 :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Tordères dispose sur son territoire d'une école élémentaire publique (13 élèves en 2014).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "L’église Saint-Nazaire, située dans la rue principale du village, est un édifice d'origine romane, pour sa partie la plus ancienne, et remanié au.", "section_level": 2}], "src_summary": "Tordères est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Tordérencs\".", "tgt_summary": null, "id": 574549}
{"src_title": "Montigny-le-Guesdier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située au sud-est du département de Seine-et-Marne en limite du département de l'Yonne à quatre kilomètres au sud de Bray-sur-Seine.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune n’est traversée par aucun cours d'eau.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Montigny-le-Guesdier, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés dont Belle-Épine.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 96,3 % de terres arables et 3,7 % de zones urbanisées.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les \"Montigny\" viennent tous de Montaniacum, formé avec le suffixe d'origine gauloise -acum. Montigny-le-Guesdier est composé de deux termes : - le premier pourrait signfier donc \"montagne couverte de gros bois\", soit faire référence à un anthroponyme noble Montanus et signifier \"domaine de Montanus\". - le deuxième« guède*», autrefois «vouède», (waide en picard) dérive d'une racine germanique (woad en anglais et waid en allemand), issue du latin glastum. La culture de cette plante sur le territoire de la commune reste néanmoins à attester. Les habitants sont appelés les Espagnols : en effet \" [...] quand Thibaud IV fut roi de Navarre en 1234, des colonies ibériques s'installèrent à proximité de Nogent-sur-Seine, à Montigny-le-Guesdier, à Villeneuve-aux-Riches-Hommes (Aube) et à Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes (Yonne). Aussi les vocables « Riches-Hommes » recouvrent-ils directement les termes \"Ricos Hombres\" issus du vocabulaire de la noblesse espagnole\".[...]", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Exploitations agricoles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Montigny-le-Guesdier est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Montignons\" ou \"Espagnols\".", "tgt_summary": null, "id": 2301592}
{"src_title": "La Tombe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située au sud-est du département de Seine-et-Marne dans la vallée de la Seine. Le village construit sur la rive gauche de la Seine est respectivement à douze et vingt-huit kilomètres au sud-ouest de Bray-sur-Seine et Provins.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :: La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Transports collectifs : Cars Moreau ligne 2 (Montereau - Bray).", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés dont La Folie (ferme).", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 63,6 % de terres arables, 17,6 % d’eaux continentales, 14,8 % de forêts, 3,2 % de zones urbanisées et 0,8 % de mines, décharges et chantiers.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de dont 98,4 % de maisons et 0,8 % d’appartements. Parmi ces logements, 76,7 % étaient des résidences principales, 16,1 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 89,4 % contre 9,6 % de locataires et 1,1 % logés gratuitement.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le latin chrétien \"tumba\", d'où est issu le mot « tombe », a servi à nommer d'anciens cimetières. On a découvert, à La Tombe des sépultures de La Tène.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le, après deux mois de difficiles négociations sous l'égide du pape Martin V est signé le traité de La Tombe entre le roi de France Charles VII et le duc de Bourgogne Jean sans Peur. Le traité, qui aurait dû mettre un terme aux dissensions entre Armagnacs et Bourguignons, est rapidement caduc puisque le l'insurrection de Paris ruine les espoirs de paix.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Exploitations agricoles, carrières, sablières.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Tombe est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Tombiers\".", "tgt_summary": null, "id": 1401447}
{"src_title": "Théorème de prolongement de Dungundji", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Énoncé.", "content": "Soient \"X\" un espace métrisable, \"A\" un fermé de \"X\" et \"L\" un espace localement convexe. Alors : ou, ce qui est équivalent :", "section_level": 1}, {"title": "Comparaison avec le théorème de Tietze-Urysohn.", "content": "La première version du théorème de prolongement de Tietze correspondait au cas particulier du théorème ci-dessus où l'espace \"L\" est la droite réelle. Elle a été généralisée par Urysohn en remplaçant l'espace métrisable \"X\" de départ par n'importe quel espace normal. Le théorème de prolongement de Dugundji est une généralisation transverse, qui remplace l'espace R d'arrivée par n'importe quel espace localement convexe. Il existe une autre généralisation du théorème de Tietze, en supposant que l'espace \"X\" de départ est paracompact et que l'espace \"L\" d'arrivée est de Banach.", "section_level": 1}, {"title": "Démonstration.", "content": "Pour une distance \"d\" fixée sur \"X\", considérons, dans l'ouvert \"X\"\\\"A\", le recouvrement constitué des boules ouvertes \"B\"(\"x\", \"d\"(\"x\", \"A\")/2) de \"X\"\\\"A\", quand \"x\" parcourt cet espace. Puisque tout espace métrique est paracompact, il existe un recouvrement ouvert localement fini (\"U\") de \"X\"\\\"A\" dont chaque ouvert est inclus dans l'une de ces boules : \"U\" ⊂ \"B\"(\"x\", \"d\"(\"x\", \"A\")/2). On choisit alors une partition de l'unité (\"φ\") subordonnée à ce recouvrement et pour tout \"i\", un point \"a\" de \"A\" tel que \"d\"(\"x\", \"a\") ≤ 2\"d\"(\"x\", \"A\"), et l'on prolonge \"f\" en posant : formula_1 L'application \"F\" est clairement continue sur \"X\"\\\"A\". Montrons qu'elle l'est aussi en tout point \"a\" de \"A\". Pour tout voisinage convexe \"C\" de \"f\"(\"a\"), il existe un réel δ > 0 tel que \"f\"(\"B\"(\"a\", δ)∩\"A\") ⊂ \"C\". Pour affirmer que pour tout \"x\" ∈ \"B\"(\"a\", δ/6)\\\"A\", \"f\"(\"x\") ∈ \"C\" (ce qui conclura), il suffit d'utiliser que pour tout \"U\" contenant \"x\", \"a\" ∈ \"B\"(\"a\", δ), d'après les inégalités suivantes : \"d\"(\"x\", \"a\") ≤ \"d\"(\"x\", \"x\") + \"d\"(\"x\", \"a\") ≤ \"d\"(\"x\", \"x\") + 2\"d\"(\"x\", \"A\") ≤ 5\"d\"(\"x\", \"A\") – 5\"d\"(\"x\", \"x\") ≤ 5\"d\"(\"x\", \"A\"), d'où \"d\"(\"a\", \"a\") ≤ \"d\"(\"a\", \"x\") + \"d\"(\"x\", \"a\") ≤ 6\"d\"(\"a\", \"x\").", "section_level": 1}, {"title": "Article connexe.", "content": "Extenseur absolu", "section_level": 1}], "src_summary": "Le théorème de prolongement de Dungundji est un théorème de topologie générale dû au mathématicien américain James Dugundji. Il est directement lié au théorème de Tietze-Urysohn — sur le prolongement des applications continues dans les espaces normaux — dont il est, \"en un certain sens\", une généralisation.", "tgt_summary": null, "id": 75196}
{"src_title": "PSS (système de commande programmable)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Les automates de sécurité sont le résultat de l'exigence de pouvoir interconnecter la sécurité par programmation. Au début, des systèmes centralisés, puis plus tard décentralisés, ont été associés à des systèmes de bus. La programmation a d'abord suivi le même schéma que pour un API, seul le jeu d'instruction était réduit à quelques langages tels que langage IL (Instruction List) ou langage Ladder (Lader Diagramm LD). Ces mesures ont été utilisées pour la sécurité afin de pouvoir minimiser les erreurs lors de la création du programme grâce à une restriction des possibilités de programmation. Les premiers systèmes ont été conçus prioritairement pour le traitement des fonctions de sécurité. Bien que depuis le début, une programmation de l'automate de sécurité pour de l'automatisme standard était possible, elle était utilisée dans la pratique de manière très limitée. Aujourd'hui, les automates de sécurité qui se programment de manière flexible avec des blocs fonctions certifiés disponibles à partir d'une bibliothèque sont répandus.", "section_level": 1}, {"title": "Fonction et structure.", "content": "Les automates de sécurité ne diffèrent que légèrement dans leur fonction des automates pour l'automatisme standard. Au cœur, un automate de sécurité se compose quasiment de deux automates programmables industriels, qui exécutent en parallèle un programme d'application, qui utilisent la même représentation du process des entrées/sorties et qui se synchronisent en permanence. Comparaison croisée, tests des entrées/sorties, recherche de résultats valables communs etc. sont des processus complexes qui caractérisent la complexité interne de tels systèmes. À l'exception de caractéristiques spécifiques comme l'utilisation de tests impulsionnels pour la détection des courts circuits, les systèmes modernes se comportent comme les autres automates programmables industriels. Les fonctions de sécurité sont stockées sous forme de programme. Les automates sont programmés avec les logiciels correspondants. Conception d'un système de commande de sécurité :", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "Les automates sont utilisés pour l'automatisme de machines individuelles, mais également pour des installations réparties, par exemple :", "section_level": 1}], "src_summary": "Un automate de sécurité est le plus souvent un automate programmable industriel avec des éléments de conception spéciaux sur le plan des entrées/sorties et du traitement, afin de garantir le degré requis de sécurité et de disponibilité lors de son utilisation dans des systèmes critiques sur le plan de la sécurité. ", "tgt_summary": null, "id": 1227388}
{"src_title": "Seysses", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Seysses est une commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans son pôle urbain, à au sud de Toulouse en Rivière-Verdun.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Seysses est limitrophe de six autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "Le hameau des Aujoulets dépend de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par le Touch qui longe la commune dans sa partie ouest ainsi que par son affluent l'Ousseau, puis par le Ruisseau de la Saudrune et son affluent le Ruisseau de Binos affluent et sous-affluent de la Garonne, sans oublier le canal de Saint-Martory qui passe aussi sur la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune de Seysses est établie à cheval sur la première et la deuxième terrasse de la Garonne, dans la plaine toulousaine de la Garonne. La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication.", "content": "La commune est accessible par l'autoroute A 64 (sortie ).", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "La ligne 58 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la station Basso Cambo du métro de Toulouse depuis Muret, et la ligne 315 relie le centre de la commune à la gare de Muret depuis Saint-Lys. La gare de Muret, desservie par des TER Occitanie et la ligne D du réseau de transports en commun de Toulouse, sur la ligne Toulouse - Bayonne, est la plus proche de la commune ; les aéroports les plus proches sont l'aéroport Toulouse-Blagnac ou l'aéroport de Francazal pour l'aviation d'affaires.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom occitan originel Sèishes a donné par une francisation phonétique le nom officiel de la commune actuel : Seysses. \"Sèishes\" / Seysses est un terme occitan gascon sûrement pré indo-européen qui signifie \"les terrains caillouteux\". Il est à remarquer que la prononciation du nom de la commune s'éloigne des conventions phonologiques françaises puisque Seysses est actuellement prononcée ['sɛjsə], c'est-à-dire très proche de la prononciation occitane languedocienne.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Seysses était situé sur l'ancienne voie romaine qui reliait Tolosa (Toulouse) à Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges). Une fouille récente a permis de découvrir des dizaines de silos médiévaux au nord de la commune. Le 29 avril 2012, une tornade de faible intensité se déclare dans la commune ne causant que des dégâts matériels.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Seysses appartient à l'arrondissement et au canton de Muret depuis sa création en 1801. Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, représentée depuis 2017 par Élisabeth Toutut-Picard (LREM).", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Avant le, Seysses faisait partie de la communauté de communes d'Axe-Sud. Elle a intégré Le Muretain Agglo lors de la dissolution de l'ancienne intercommunalité.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Maison d'arrêt de Seysses, clinique psychiatrique du château (Gérontopsychiatrie).", "section_level": 2}, {"title": "Vie pratique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Seysses fait partie de l'académie de Toulouse. L'éducation est assurée sur la commune de Seysses, par la crèche et les écoles maternelles et les écoles élémentaires Paul Langevin et Flora Tristan et privée Saint-Roch, pour le collège Pablo Picasso sur la commune voisine de Frouzins et pour le lycée Henri Matisse sur la commune de Cugnaux. De plus, un collège doit voir le jour d'ici à la rentrée 2022 pour les habitants de Seysses et de Lamasquère.Il permettra selon le département \"de désengorger les collèges de Frouzins, Villeneuve-Tolosane, Cugnaux, Fontenilles, Fonsorbes et Saint-Lys [...]\". École supérieure d'agriculture annexe de l'école d'ingénieurs de Purpan (domaine de Lamothe).", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Salon du livre «\"Seysses en livres\"», Médiathèque, école de musique, et de nombreuses associations, foyer rural, choral, danse, loisir créatif.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Rugby à XV, tennis, football, arts martiaux (Aïkido, judo, ju-jitsu, Karaté), lieu passage de la 12e étape du Tour de France 2019, chasse, pêche, pétanque, boxe, footing.", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes d'Axe-Sud.", "section_level": 2}], "src_summary": "Seysses (prononciation : ) est une commune française qui se situe dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. ", "tgt_summary": null, "id": 649543}
{"src_title": "Rugby à XV en Roumanie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'équipe de Roumanie de rugby à XV rivalise avec les grandes nations européennes jusqu'à la fin des années 1980. Pourquoi? Napoléon III avait contribué, par sa diplomatie, à la reconnaissance par les États d'Europe de la Roumanie. Depuis, Bucarest n'a qu'une ambition : être le Paris du pays du Danube. C'est ainsi qu'au début du, des étudiants sont envoyés à Paris. Ces étudiants roumains découvrent un jeu nouveau, en plein essor : le rugby à XV. Ils l'exportent chez leurs compatriotes. Produit « », le rugby est très populaire. En 1915, naît le Stadiul Roman, rejeton du Stade français : même recrutement lycéen, mêmes couleurs de maillot, mêmes structures omnisports avec le rugby au centre. Le rugby naît à Bucarest, il y sera longtemps pratiqué modestement mais résolument. En 1924, une première victoire est acquise face à la Pologne. Avant-guerre, Roumains et Français s'affrontent à deux reprises: en 1924 également, à Colombes, lors des Jeux olympiques, puis quatorze ans plus tard en 1938 à Bucarest. Les capitaines roumains sont alors le trois-quarts centre Nicolae Maresco en 1924, puis le troisième ligne aile Constantin Turut en 1938 (les troisième et quatrième match n'auront lieu qu'en 1957 entre les deux pays, sous le capitanat du demi de mêlée Dumitru Ionescu dit \"Titi\" -fait incroyable, ce joueur avait déjà joué contre l'Italie 23 années auparavant en 1934. En 1939, un club provincial existe (la formation des usines d'aviation de Brasov), pour les dix-sept autres clubs tous implantés dans la capitale. En 1945, les structures du rugby sont modifiées, les clubs deviennent officiellement corporatistes. L'État permettra au rugby de partir à la conquête de la province. Des progrès significatifs sont enregistrés, avec à la clé quelques succès internationaux. De 1960 à 1963, sous le capitanat du troisième ligne aile Viorel Moraru, la Roumanie obtient même une série de quatre matchs sans défaite face aux français... alors que ces derniers ont obtenu quant à eux une série de quatre victoires dans le tournoi des cinq nations de 1959 à 1962! Les nations britanniques accordèrent la cape aux joueurs appelés à affronter la Roumanie seulement à partir de 1983. Au début des années 1980, le pays compte joueurs. Mais le régime du dictateur Nicolae Ceaușescu plonge la Roumanie dans une crise épouvantable, qui provoque la stagnation et la régression du rugby national. Les résultats tournent au désastre. La révolution de 1989 a coûté cher en vies humaines au rugby roumain. Depuis, l'équipe roumaine tente de relever la tête et de se refaire une place dans le circuit du rugby international. Mais les meilleurs joueurs ont quitté le pays, généralement pour la France, et il est bien difficile à l'équipe nationale de se reconstruire, même si elle a participé à toutes les coupes du monde depuis la création de l'épreuve en 1987. La FRR a rejoint l'International Rugby Board (IRB) en 1987 quand la Roumanie est invitée à disputer la première édition de la coupe du monde. En 1995 la première rencontre de la Coupe d'Europe de rugby à XV a lieu en Roumanie avec une rencontre Toulouse - Farul Constanța. Le Championnat Européen des Nations permet en 2000 à la Roumanie d'avoir une compétition où elle joue régulièrement sur le plan international. L'équipe nationale perd contre l'Angleterre sur un score de 134-0 en 2001, le Dinamo Bucarest s'incline pour sa part 151-0 contre Saracens dans le cadre du Challenge européen de rugby à XV. Bucarest Rugby a depuis été mis en place en Roumanie pour représenter le rugby roumain dans les compétitions européennes depuis 2004.", "section_level": 1}, {"title": "Institution dirigeante.", "content": "La fédération roumaine de rugby à XV () est une organisation membre de l'International Rugby Board (IRB) qui régit l'organisation du rugby à XV en Roumanie. Elle regroupe les fédérations provinciales, les clubs, les associations, les sportifs, les entraîneurs, les arbitres, pour contribuer à la pratique et au développement du rugby dans tout le territoire roumain. La FRR a été créée en 1937. La fédération est membre de l'International Rugby Board avec un siège dans le Conseil exécutif. La fédération devint membre de l'International Rugby Board (IRB) après avoir été invitée à participer à la première édition de la Coupe du monde en 1987. La FRR gère l'équipe de Roumanie de rugby à XV.", "section_level": 1}, {"title": "Compétitions domestiques.", "content": "Le Championnat de Roumanie de rugby à XV, disputé depuis 1914, regroupe les meilleurs clubs roumains de rugby à XV.", "section_level": 1}, {"title": "Compétitions européennes.", "content": "En 1995 la première rencontre de la Coupe d'Europe de rugby à XV a lieu en Roumanie avec une rencontre Toulouse - Farul Constanța. Depuis l'édition originale, les clubs roumains ne jouent plus la grande Coupe d'Europe. la Roumanie qui n'a pas de place en Coupe d'Europe envoie sa meilleure équipe en Challenge Européen. L'équipe roumaine qui dispute le Challenge Européen en 1996-1997, 1997-1998, 1998-1999, 1999-2000, 2001-2002, 2002-2003, ne remporte aucune victoire. Aucune équipe roumaine ne dispute les éditions 2000-2001, 2003-2004 et 2004-2005. Bucarest Rugby a depuis été mis en place en Roumanie pour représenter le rugby roumain dans les compétitions européennes depuis 2004. En 2006, Bucarest s'impose à Mayol contre le Rugby club toulonnais. En 2006-2007, Bucarest gagne l'Aviron bayonnais. Lors du Challenge européen 2007-2008, Bucarest Rugby obtient un nul en Italie contre SKG Gran Parme avant de gagner à domicile l'US Montauban 19-17 et de s'imposer 34-17 au retour contre le club italien.", "section_level": 1}, {"title": "Popularité.", "content": "Comme les autres sports de l'ère communiste, le rugby est utilisé à des fins de propagande par le régime. Dans les années 1980, le pays compte licenciés dans 110 clubs. La chute du communisme porte un terrible coup financier, structurel au rugby, et sa popularité limitée comparée au football ou au handball, cependant, ne baisse pas. Suivant les informations données par l'International Rugby Board, la Roumanie compte 52 clubs de rugby à XV, 142 arbitres, gamins dans les écoles de rugby, adolescents, joueurs adultes masculins (soit un total masculin d'environ pratiquants) pour 150 gamines, 200 adolescentes, 125 joueuses adultes (soit environ joueuses).", "section_level": 1}, {"title": "Équipe nationale.", "content": "L'équipe de Roumanie de rugby à XV réunit une sélection des meilleurs joueurs roumains de rugby à XV et participe aux compétitions internationales. Au, elle est (sur 95) au classement des équipes nationales de rugby.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le rugby à XV est un sport populaire avec une longue tradition en Roumanie, n'atteignant pas cependant la popularité du football, discipline dans laquelle les roumains ont épisodiquement évolué au plus haut niveau mondial. ", "tgt_summary": null, "id": 1580442}
{"src_title": "Arrows A10B", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le championnat du monde de Formule 1 1988 s'engage sur les mêmes bases que la saison précédente avec une monoplace évoluée en A10B et les mêmes pilotes, à savoir Derek Warwick et Eddie Cheever. Arrows obtient une dérogation de la FISA pour s'engager car la monoplace a son pédalier en avant de l'axe des roues mais ne peut pas être modifiée. La première partie de la saison est satisfaisante avec des places assez régulières dans les points mais la quête de puissance se traduit par une succession d'abandons (quatorze en tout). La meilleure qualification est la cinquième place d'Eddie Cheever en Italie où est également obtenu le meilleur résultat de la saison avec sa troisième place. Arrows réussit sa meilleure saison depuis sa création avec 23 points et termine cinquième du championnat des constructeurs avec un point d'avance sur March Engineering et à égalité avec Lotus (qui se place devant grâce à son nombre plus élevé de podiums). Arrows tenait même la quatrième place en fin de saison grâce à ses apparitions régulières dans les points avant d'être rejointe par l'écurie de Gérard Ducarouge. Derek Warwick finit huitième du championnat avec dix-sept points, devant le pilote Williams Nigel Mansell et derrière l'Italien de March Ivan Capelli, ce dernier ayant le même nombre de points mais faisant lui aussi parler son plus grand nombre de podiums pour devancer Warwick. Eddie Cheever finit douzième avec six points, derrière Riccardo Patrese (Williams) et devant Maurício Gugelmin (March).", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Arrows A10B est une monoplace de Formule 1 engagée par l'écurie britannique Arrows dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 1988. Elle est pilotée par avec le Britannique Derek Warwick et l'Américain Eddie Cheever, qui effectuent leur deuxième saison pour Arrows.", "tgt_summary": null, "id": 1157524}
{"src_title": "Ardiège", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Cette commune de l'aire urbaine de Saint-Gaudens est située au pied des Pyrénées dans le Comminges en Nébouzan, à au sud-ouest de Saint-Gaudens.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Ardiège est limitrophe de quatre autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès par l'autoroute A64 sortie ou sortie et avec les lignes 95 et 98 du réseau Arc-en-ciel ainsi qu'en gare de Saint-Gaudens.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Haut Comminges et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Ardiège faisait partie de l'ex-canton de Barbazan).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Ardiège fait partie de l'académie de Toulouse. L'éducation est assurée par un groupe scolaire maternelle et primaire.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Chasse, pétanque,", "section_level": 2}, {"title": "Protection environnementale.", "content": "Le site Natura 2000 Chaînons calcaires du Piémont Commingeois est classé en zone spéciale de conservation depuis 2007, avec une superficie de 6 198 hectares il s'étend sur une partie de la commune d'Ardiège.", "section_level": 1}, {"title": "Pour approfondir.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Une importante étude historique, économique, sociale a été menée par Robert Pouyfourcat dans son livre : « 2 000 ans d'histoire d'un village... Ardiège en Comminges et Nébouzan ».", "section_level": 2}], "src_summary": "Ardiège (\"Ardièja\" en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Ardiéjois.", "tgt_summary": null, "id": 216672}
{"src_title": "Souesmes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune de Souesmes se trouve à l'est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département, à de Romorantin-Lanthenay, sous-préfecture, et à de Salbris, chef-lieu du canton de la Sologne dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salbris. Les communes les plus proches sont : Pierrefitte-sur-Sauldre (), Ménétréol-sur-Sauldre ()(18), Salbris (), Sainte-Montaine ()(18), Nançay ()(18), Brinon-sur-Sauldre ()(18), Nouan-le-Fuzelier (), Clémont ()(18) et Presly () (18). Dans le département de Loir-et-Cher, la ville de Souesmes se situe à 200 km de Paris, en Sologne. Elle est limitée au nord par la grande Sauldre, rivière la séparant de Pierrefitte-sur-Sauldre et par la frontière entre les départements du Cher et du Loir-et-Cher, au Nord-Est.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est drainée par la Sauldre (), la Petite Sauldre (), le Naon (), la Boute Morte (), le Coussin (), le Montant () le Marais et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale. La Sauldre traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de, il prend sa source dans la commune de Humbligny (18) et se jette dans le Cher à Selles-sur-Cher (41), après avoir traversé. Le Petite Sauldre traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de, elle prend sa source dans la commune de Pierrefitte-sur-sauldre (41) et se jette dans la Sauldre à La Ferté-Imbault (41), après avoir traversé. Le Naon traverse la commune d'est en ouest. D'une longueur totale de, il prend sa source dans la commune de Ménétréol-sur-Sauldre (18) et se jette dans la Sauldre à Selles-Saint-Denis (41), après avoir traversé. La Boute Morte, d'une longueur totale de, prend sa source dans la commune de Ménétréol-sur-sauldre et se jette dans la Petite Sauldre à Souesmes, après avoir traversé.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Sites Natura 2000.", "content": "Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 : la « Sologne », d'une superficie de.", "section_level": 3}, {"title": "Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.", "content": "L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Souesmes comprend huit ZNIEFF :", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon la terminologie définie par l'Insee, Souesmes est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %).", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT de Grande Sologne, prescrit en. En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Souesmes en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,2 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,5 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal de Souesmes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Sauldre), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques. Les crues de la Sauldre sont bien moins importantes que celles de la Loire, du Cher ou du Loir mais peuvent causer des dégâts aux enjeux exposés. Les crues historiques sont celles de 1770 (7 victimes) et de 1910 ( à Romorantin-Lanthenay au Bourgeau). Le débit maximal historique est de et caractérise une crue de retour centennal. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Sauldre.", "section_level": 3}, {"title": "Risques technologiques.", "content": "Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Attestations anciennes.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Sissima\" en 634 ; \"Sesmo vico\" ; \"Segimo vico\" (monnaie mérovingienne) ; \"Seisma\" au ; \"Soysma\" ; \"Soamme\" ; \"Soisma\" en 1216 (Archives Départementales du Cher-10 G 12) ; \"Soyma\" en 1229 (Archives Départementales du Cher-10 G 12) ; \"In parrochia de Soemio\" en (Cartulaire du Lieu Notre-Dame, charte 45, p. 39) ; \"In parrochia de Soemio\" en (cartulaire du Lieu Notre-Dame, charte 44, p. 36) ; \"In parochia de Soemio, Aurelianensis dyocesis\" en (cartulaire du Lieu Notre-Dame, charte 82, p. 58) ; \"Apud Soema\" en 1253 (A.D. 18-10 G 12) ; \"Soyma\" en 1259 (Archives Départementales du Cher-10 G 12) ; \"Avia de Muro ducenti apud Soemium\", le (cartulaire du Lieu Notre-Dame, p. 111) ; \"Soisma\" en 1285 (Archives Départementales du Cher-10 G 12) ; \"Soisma\", \"Soysma\", \"Soema\" en 1444 (A.D. 18-10 G 12) ; \"Soesme\" en (Archives Nationales-JJ 187, n° 112, fol. 59 v°) ; \"Soesmes en Sologne\" en (A.N.-JJ 195, n° 1571, fol. 384 v°) ; \"Souesmes\" en 1740 (B. M. d'Orléans, Ms 995, fol. 238) ; \"Soesme\", le 5 vendémiaire an 9 (application de la loi du 8 pluviôse an 9).", "section_level": 2}, {"title": "Étymologie.", "content": "Le nom de la localité remonte sans doute à un type toponymique gaulois (celtique continental) \"*Segisama\" semblable au lieu \"Segisama\" (Espagne) et à la rivière Seymaz (Suisse), cités par Xavier Delamarre. Il s'agit d'un superlatif absolu à partir du radical \"sego-\" « victoire, force », suivi du suffixe superlatif \"-[i]sama\", d'où le sens global de « la très forte » ou « la plus forte ». Cette formation toponymique est comparable à Ouessant, anciennement \"Uxisama\", sur \"uxi-\" « au-dessus », c'est-à-dire « la plus haute ».", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le lieu est occupé aux temps préhistorique et gallo-romain. Souesmes se trouve sur la voie romaine d'Avaricum (Bourges) à Cenabum (Orléans). Au début du, le lieudit appartient à la Saint-Étienne à qui il fournit les luminaires. En 634, huitième année du règne de Dagobert saint Pallade d'Auxerre, qui fonde le prieuré Saint-Julien d'Auxerre, attribue au nouvel établissement un tiers de la terre de Souesmes. Le lieudit de 634 représente l'actuelle commune de Souesmes, à cause de la mention de \"Ecclesiae Sancti Stepani\", la cathédrale Saint-Étienne de Bourges. L'église est par la suite rattachée au chapitre Saint-Taurin de La Ferté-Imbault. L'arrêt du Parlement de Paris du fait passer la paroisse de Souesmes du bailliage royal d'Issoudun à celui de Blois. Réuni au comté de Blois en 1451, Souesmes entre dans le domaine royal en 1498 sous Louis XII. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le maquis de Souesmes est notamment le théâtre de combats sanglants le entre les résistants et les Allemands.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Souesmes est membre de la Communauté de communes de la Sologne des rivières, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Sologne depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal de Souesmes, commune de plus de, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (37,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Souesmes est située dans l'académie d'Orléans-Tours. La commune dispose d'une école élémentaire publique, l'école Monique-Alory.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Secteurs d'activité.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Souesmes selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (49 entreprises sur 80). Sur les implantées à Souesmes en 2016, 55 ne font appel à aucun salarié et 25 comptent 1 à. Au, la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP). Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 35 en 1988 à 1 en 2000 puis à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Souesmes, observées sur une période de :", "section_level": 2}, {"title": "Produits labellisés.", "content": "Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire, les volailles de l’Orléanais et les volailles du Berry.", "section_level": 3}], "src_summary": "Souesmes est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Localisée à l'est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois, de bois et de prés aux récoltes médiocres. Avec une superficie de en 2017, la commune fait partie des les plus étendues du département. ", "tgt_summary": null, "id": 3458}
{"src_title": "Route nationale 568", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "À l'origine (en 1933) la RN 568 reliait Nîmes (Gard) aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), sur une longueur de 115 kilomètres, en passant par Arles, Port-de-Bouc, Martigues et Gignac-la-Nerthe. En 1952, le tronçon de Nîmes à \"Raphèle-lès-Arles\" est intégré à la route nationale 113, nouvellement créée pour relier Bordeaux et Marseille. La RN 568 ne compte plus que 73 kilomètres. En 1972, la section terminale de la RN 568, du lieudit \"Bricard\" (commune de Gignac-la-Nerthe) aux Pennes-Mirabeau, est renumérotée RN 368, et la RN 568 reportée sur le parcours de la RN 568 en direction de Marseille par le Rove. Elle n'est pas déclassée en départementale, bien que doublée en grande partie par l'autoroute A55 gratuite. En 1978, la RN 568 est reportée sur la déviation de Fos-sur-Mer, et l'ancien tracé renuméroté RN 578. En 2006, la section Martigues - Marseille est déclassée en RD 568 des Bouches-du-Rhône. Seule reste dans le réseau national la section de Raphèle-les-Arles à Martigues, soit 35 kilomètres.", "section_level": 1}, {"title": "Tracé actuel, communes traversées et principales intersections.", "content": "Sa longueur est de, aménagés en 2×2 voies (avec cependant deux feux tricolores et quatre giratoires à Fos-sur-Mer).", "section_level": 1}, {"title": "Embranchements.", "content": "Il a existé deux embranchements de la RN 568 :", "section_level": 1}, {"title": "Projets.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Déviation de Martigues et de Port-de-Bouc.", "content": "Une déviation de Port-de-Bouc est à l'étude. Elle permet de mieux sécuriser la traversée de cette ville, d'améliorer la desserte des bassins ouest du Grand port maritime de Marseille, notamment de la ZIP de Fos-sur-Mer et de contribuer au développement socio-économique local. Le trafic de la RN 568 avoisinait par jour en 2012. Les premières études ont commencé en 2000, à l'époque, la DDE des Bouches-du-Rhône engageait les études préliminaires. 4 variantes étaient proposées, l'une d'elles a été retenue le 8 avril 2003. Mais le dossier de création de cette voie express a été rejeté le 26 septembre 2007 à la suite de et. La DRE PACA, devenue maître d'ouvrage, a repris les études. Le projet est inscrit au programme de modernisation des itinéraires en 2009. La concertation avec les communes traversées, que sont Martigues, Port-de-Bouc et Fos-sur-Mer, s'est déroulée du 24 janvier au 24 février 2012. Le tronçon sera à 2×2 voies, classé voie express et comprend trois échangeurs : un (Martigues-Nord) à réaménager et deux à créer (Réveilla et Salins). de voie nouvelle seront créés. Le projet est déclaré d'utilité publique courant 2016. Sa mise en service est prévue en 2022. Lorsque le contournement sera réalisé, la RN 568 pourra être déclassée en boulevard urbain. Le coût de cette opération est de, dans les conditions économiques de 2011. Ce projet est financé par l'État, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, le Grand port maritime de Marseille et la Communauté d'agglomération du pays de Martigues.", "section_level": 2}], "src_summary": "La route nationale 568, ou RN 568, est une route nationale française reliant la route nationale 113, au niveau de \"Raphèle-lès-Arles\" (commune d’Arles), à l'autoroute A 55 à l'entrée de Martigues, dans les Bouches-du-Rhône.", "tgt_summary": null, "id": 51508}
{"src_title": "Liste des matchs de l'équipe du Maroc de football par adversaire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "A.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Afrique du Sud.", "content": "Confrontations entre l'Afrique du Sud et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Albanie.", "content": "Confrontations entre l'Albanie et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Algérie.", "content": "Confrontations officielles entre le Maroc et l'Algérie.", "section_level": 2}, {"title": "Allemagne de l'Ouest.", "content": "Confrontations entre l'Allemagne de l'Ouest et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Angleterre.", "content": "Confrontations entre l'Angleterre et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Angola.", "content": "Confrontations entre l'Angola et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Arabie saoudite.", "content": "Confrontations entre l'Équipe d'Arabie saoudite de football et l'équipe du Maroc de football :", "section_level": 2}, {"title": "Argentine.", "content": "Confrontations entre l'Argentine et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Arménie.", "content": "Confrontations entre l'Arménie et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Australie.", "content": "Confrontations entre l'Australie et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "B.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bahreïn.", "content": "Confrontations entre le Bahreïn et le Maroc", "section_level": 2}, {"title": "Belgique.", "content": "Confrontations entre la Belgique et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Bénin.", "content": "Confrontations entre le Bénin et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Brésil.", "content": "Confrontations entre le Brésil et le Maroc : Bilan", "section_level": 2}, {"title": "Bulgarie.", "content": "Confrontations entre la Bulgarie et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "C.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cameroun.", "content": "Confrontations entre l'équipe du Maroc de football et l'équipe du Cameroun de football :", "section_level": 2}, {"title": "Cap-Vert.", "content": "Confrontations entre le Cap-Vert et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Chili.", "content": "Confrontations entre le Chili et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Chine.", "content": "Confrontations entre l'équipe de Chine de football et l'équipe du Maroc de football.", "section_level": 2}, {"title": "Colombie.", "content": "Confrontations entre la Colombie et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Comores.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Confrontations.", "content": "Confrontations entre le Maroc et les Comores :", "section_level": 3}, {"title": "Bilan.", "content": "Au :", "section_level": 3}, {"title": "Corée du Sud.", "content": "Confrontations entre la Corée du Sud et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Costa Rica.", "content": "Confrontations entre le Costa Rica et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Croatie.", "content": "Confrontations entre la Croatie et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "E.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Écosse.", "content": "Confrontations entre l'Écosse et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Émirats arabes unis.", "content": "Confrontations entre les Émirats arabes unis et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Bilan.", "content": "Au :", "section_level": 3}, {"title": "Espagne.", "content": "Confrontations entre l'Espagne et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "Estonie.", "content": "Confrontations entre l'Estonie et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "États-Unis.", "content": "Confrontations entre le Maroc et les États-Unis en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "F.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Finlande.", "content": "Confrontations entre la Finlande et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "France.", "content": "Confrontations entre la France et le Maroc 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Bilan", "section_level": 2}, {"title": "J.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jamaïque.", "content": "Confrontations entre la Jamaïque et le Maroc :", "section_level": 2}, {"title": "L.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Luxembourg.", "content": "Confrontations entre le Maroc et le Luxembourg en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "M.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mali.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Confrontations.", "content": "Confrontations entre le Maroc et le Mali :", "section_level": 3}, {"title": "Bilan.", "content": "Au :", "section_level": 3}, {"title": "Mauritanie.", "content": "Confrontations entre le Maroc et le Mauritanie:", "section_level": 2}, {"title": "Bilan.", "content": "Le Maroc a gagné la Mauritanie 4/1 allée retoure dans le cadre des qualifications préliminaire de la coupe du monde 2010", "section_level": 3}, {"title": "Mexique.", "content": "Confrontations entre le Maroc et le Mexique:", "section_level": 2}, {"title": "Mozambique.", "content": "Confrontations entre le Maroc et le Mozambique :", "section_level": 2}, {"title": "N.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Namibie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Bilan.", "content": "Au :", "section_level": 3}, {"title": "Norvège.", "content": "Confrontations entre le Maroc et la Norvège :", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelle-Zélande.", "content": "Confrontations entre le Maroc et la Nouvelle-Zélande:", "section_level": 2}, {"title": "O.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ouganda.", "content": "Confrontations entre le Maroc et l'Ouganda:", "section_level": 2}, {"title": "Ouzbékistan.", "content": "Confrontations entre le Maroc et l'Ouzbékistan :", "section_level": 2}, {"title": "P.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pays-Bas.", "content": "Confrontations entre le Maroc et les Pays-Bas :", "section_level": 2}, {"title": "Pérou.", "content": "Confrontations entre le Maroc et le Pérou :", "section_level": 2}, {"title": "Pologne.", "content": "Confrontations entre l'équipe du Maroc de football et l'équipe de Pologne de football :", "section_level": 2}, {"title": "Portugal.", "content": "Confrontations entre le Maroc et le Portugal :", "section_level": 2}, {"title": "R.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "République centrafricaine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Confrontations.", "content": "Confrontations entre la République centrafricaine et le Maroc :", "section_level": 3}, {"title": "Bilan.", "content": "Au :", "section_level": 3}, {"title": "République tchèque.", "content": "Confrontations entre le Maroc et la République tchèque:", "section_level": 2}, {"title": "Russie.", "content": "Confrontations entre l'équipe du Maroc de football et les équipes d'URSS et de Russie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Rwanda.", "content": "Confrontations entre le Maroc et le Rwanda:", 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l'équipe du Soudan de football.", "section_level": 2}, {"title": "Slovaquie.", "content": "Confrontations entre l'équipe du Maroc de football et l'équipe de Slovaquie de football.", "section_level": 2}, {"title": "Suisse.", "content": "Confrontations entre l'équipe de Suisse de football et l'équipe du Maroc de football.", "section_level": 2}, {"title": "T.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tanzanie.", "content": "Confrontations entre le Maroc et la Tanzanie :", "section_level": 2}, {"title": "Togo.", "content": "Confrontations entre l'équipe du Maroc de football et l'équipe du Togo de football :", "section_level": 2}, {"title": "Trinité-et-Tobago.", "content": "Confrontations entre l'équipe de Trinité-et-Tobago de football et l'équipe du Maroc de football.", "section_level": 2}, {"title": "Tunisie.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Maroc de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "U.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ukraine.", "content": "Confrontations entre le Maroc et l'Ukraine :", "section_level": 2}, {"title": "Uruguay.", "content": "Confrontations entre le Maroc et l'Uruguay :", "section_level": 2}], "src_summary": "Cette liste présente les matchs de l'équipe du Maroc de football par adversaire rencontré depuis son premier match officiel en 1957.", "tgt_summary": null, "id": 1672415}
{"src_title": "Renauld de Dinechin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation.", "content": "Après l'obtention d'un BTS en comptabilité Gestion, Renauld de Dinechin entre à l'Institut d'études théologiques de Bruxelles en 1983.", "section_level": 2}, {"title": "Prêtre.", "content": "Il est ordonné prêtre le pour l'archidiocèse de Paris. En 1995, il est postulant à l’Institut séculier Notre-Dame de Vie, pour lequel il prononce ses vœux perpétuels en 2002. Il assure ensuite et jusqu'en 2006 un rôle de conseiller pour la branche sacerdotale de Notre-Dame de Vie. Il commence son ministère sacerdotal comme vicaire de la paroisse de l'Immaculée Conception jusqu'en 1995. Parallèlement, il exerce des fonctions d'aumônier pour différents collèges et lycées publics. À partir de 1995, il est placé en Mission étudiante à Saint-Germain des Prés, affecté à la Sorbonne puis à l'Université de Jussieu jusqu'en 2003. Il s'implique ensuite dans les équipes de la Fraternité missionnaire des prêtres pour la Ville (FMPV), d'abord à Pontoise puis en tant que responsable de l'équipe de Cergy (Diocèse de Pontoise) de 2004 à 2008. En 2006, il devient doyen de Cergy. En 2008, il est élu au conseil presbytéral du diocèse.", "section_level": 2}, {"title": "Évêque.", "content": "Il est nommé évêque auxiliaire de Paris, avec le titre d'évêque titulaire de \"Macriana Minor\", le par le pape Benoît XVI en même temps qu'Éric de Moulins-Beaufort. Leur consécration épiscopale a lieu à Notre-Dame de Paris le. Ils sont consacrés par le cardinal Vingt-Trois archevêque de Paris, assisté de Éric Aumonier évêque de Versailles, Olivier de Berranger évêque de Saint-Denis, Jean-Yves Riocreux évêque de Pontoise et Pierre d'Ornellas archevêque de Rennes et ancien évêque auxiliaire de Paris. Le 30 octobre 2015, il est nommé évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin par le pape François. Son installation officielle a lieu le dimanche 20 décembre 2015 en la cathédrale de Soissons. Le siège de Soissons était précédemment administré par Daniel Labille, administrateur apostolique depuis le départ de Hervé Giraud le, nommé archevêque de Sens-Auxerre et prélat de la Mission de France.", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique.", "content": "Renauld de Dinechin, n'ayant pas souhaité utiliser les armoiries familiales, a donc fait créer un nouveau blason par un héraldiste professionnel. Il se blasonne ainsi :", "section_level": 2}], "src_summary": "Renauld de Dinechin, né le à Lille, est un évêque catholique français, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin depuis le 30 octobre 2015.", "tgt_summary": null, "id": 411656}
{"src_title": "Château de Rixensart", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "Le château de Rixensart est situé à l'intersection de la rue de l'Église, de l'avenue Royale et de la drève du Château, à côté de l'église Sainte-Croix de Rixensart et face au monument au comte Félix de Merode.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "La seigneurie de Rixensart, mentionnée dès 1217, a appartenu au lignage de Limal avant d'être vendue en 1536 à la famille de Croy. Le domaine échoit par mariage en 1586 à Charles de Grave, dont la fille épouse Philippe-Hippolyte Spinola, comte de Bruay, Grand d'Espagne, gouverneur de Lille, Douai et Orchies. C'est à cette époque que le château prit sa forme actuelle. Le château a été transmis en 1715 par la comtesse douairière de Bruay, veuve de Philippe de Spinola, à la famille de Merode qui l'habite toujours. Les jardins auraient été inspirés d'un dessin d'André Le Nôtre, l'architecte de Louis XIV qui a dessiné les jardins de Versailles. Après trois siècles d'occupation, les propriétaires et leurs administrateurs mettent le château et son domaine d'environ 130 hectares en vente publique le 21 juin 2018 pour une vente en huit lots. Les enchères étant restées trop basses (1,7 million d'euro pour le premier lot qui comprenait le château lui-même, ses dépendances, le parc et l'église), les vendeurs décident de le retirer de la vente publique. Depuis le 15 novembre 2018, le château de Rixensart et son parc sont propriété de la Fondation Merode-Rixensart créée par le Prince Charles-Louis de Merode, son épouse, la Comtesse Clotilde d'Oultremont, et leurs enfants. Le Prince Charles-Louis de Merode, consul honoraire du Royaume de Belgique à Aix-la-Chapelle, fondateur du Carnet mondain, est le neveu de la Princesse Henri de Merode, qui était la précédente propriétaire avec ses enfants.", "section_level": 1}, {"title": "Statut patrimonial.", "content": "Le château et ses dépendances font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 15 mai 1964. Un nouvel arrêté a été pris le 20 novembre 1972 pour classer également les terrains environnants.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Plan d'ensemble.", "content": "Le château de Rixensart comprend :", "section_level": 2}, {"title": "L'avant-cour.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Portail méridional.", "content": "Le château présente du côté de la rue un remarquable portail baroque en briques rouges et en pierre bleue, dont la partie supérieure fut ajoutée en 1930. Les piédroits du portail, rythmés de bandeaux et de bossages de pierre bleue, supportent un arc en plein cintre à claveaux en saillie. Ces piédroits se prolongent par des pilastres de structure similaire mais plus étroits qui supportent un entablement et délimitent des écoinçons faits de briques et de pierre bleue. L'entablement supporte un fronton à volutes dont le tympan est orné du blason des Bruay. Un second entablement, plus petit, porte deux lions de pierre encadrant un minuscule fronton circulaire sommé d'une boule de pierre.", "section_level": 3}, {"title": "Avant-cour.", "content": "Le portail donne accès à l'avant-cour (ou basse-cour). Celle-ci est délimitée à gauche et à droite par des bâtiments annexes, appelés « communs », édifiés en briques et recouverts d'une toiture d'ardoise percée de nombreuses lucarnes. Le bâtiment de droite présente une porte dont les piédroits en grès ferrugineux supportent un arc cintré en pierre blanche à clef et à sommiers saillants. Cette porte est flanquée de fenêtres à traverses de pierre. Le bâtiment de gauche présente, quant à lui, des fenêtres à meneau et traverse de pierre. Au nord des communs, l'avant-cour est délimitée, à gauche, par l'église paroissiale Sainte-Croix et, à droite, par une terrasse reposant sur une galerie orientée vers les jardins.", "section_level": 3}, {"title": "Le château.", "content": "Le château proprement dit, situé au nord, consiste en un quadrilatère doté de quatre tours d'angle et d'une tour-porche.", "section_level": 2}, {"title": "Tour-porche.", "content": "La tour-porche est percée au rez-de-chaussée d'un portail de style baroque en pierre bleue. Ce portail est encadré de colonnes à chapiteaux toscans supportant un fronton brisé à volutes, orné du blason des Bruay déjà rencontré sur le portail méridional. Les écoinçons du portail, richement ornés, présentent une décoration de feuillages, de volutes et de perles. La tour, renforcée par de nombreuses ancres de façade et percée de trous de boulin dans sa partie supérieure, présente une maçonnerie de briques rouges agrémentée de bandes horizontales de pierre blanche, ainsi que de chaînages d'angle réalisés dans le même matériau. Les fenêtres du deuxième étage présentent la particularité de posséder des traverses non pas en pierre mais en bois. La façade méridionale de la tour est ornée d'un grand cadran solaire (au deuxième étage) et d'une grande horloge murale en bois et fer forgé (au dernier étage). La tour est surmontée d'une flèche d'ardoises percée de lucarnes et sommée d'une girouette.", "section_level": 3}, {"title": "Quadrilatère et tours d'angle.", "content": "Le château est composé de quatre ailes et de quatre tours d'angle. Les ailes présentent un soubassement en pierre blanche et une maçonnerie de briques rouges percée de nombreuses fenêtres à meneau, traverse et encadrement de pierre blanche. Chacune de ces ailes est surmontée d'une longue toiture en bâtière percée de plusieurs lucarnes. Les tours d'angles octogonales sont remarquablement mises en valeur par leurs chaînages d'angle en pierre blanche qui contrastent admirablement avec la maçonnerie de briques rouges. Comme la tour-porche, elles sont percées, juste sous la toiture, de trous de boulin à encadrement de pierre blanche, qui contribuent à leur polychromie. Chacune des tours d'angle est couverte d'une flèche en ardoises percée de lucarnes et surmontée d'une tour de vigie en forme de cloche, d'une boule en ardoises et d'une girouette.", "section_level": 3}, {"title": "Cour intérieure.", "content": "L'aile nord de la cour intérieure présente une façade symétrique de treize travées datée de 1631 par des ancres de façade. Dix de ces travées sont percées au rez-de-chaussée et à l'étage de grandes fenêtres rectangulaires à meneau et traverse de pierre, agrémentées de volets de couleur au niveau inférieur. Chacune des travées extérieures est percée d'une porte dont l'encadrement de pierre blanche comporte des piédroits harpés à imposte saillante supportant un arc en plein cintre à clé saillante. La travée centrale de cette aile septentrionale est percée d'un petit portail en pierre blanche à double structure : les piédroits supportant l'arc en plein cintre sont en effet doublés par des pilastres qui supportent quant à eux un fronton brisé. Ce fronton est orné du blason des Spinola consistant en une épine (\"spinula\" en latin) fichée dans la fasce (bande horizontale occupant le milieu de l'écu). Le blason est entouré du collier de la Toison d'or qui rappelle que Philippe-Hyppolite Spinola fut créé chevalier de la Toison d'or en 1668 en récompense des services militaires et politiques rendus à la cause des Pays-Bas et de l'Espagne. Les piédroits et les pilastres du portail présentent des impostes saillantes ornées de gouttes, motif ornemental en forme de petits pendentifs. Les autres ailes de la cour intérieure sont ornées de galeries à arcades surbaissées et colonnes toscanes. Leurs façades portent des ancres qui indiquent les dates de 1648 pour l'aile occidentale et de 1660 pour les ailes orientales et méridionales.", "section_level": 3}, {"title": "Le portail occidental.", "content": "À l'ouest du château et de l'église Sainte-Croix de Rixensart (qui a remplacé l'ancienne chapelle castrale), un portail donne accès aux jardins situés au nord du château. Ce portail de style baroque en pierre bleue est encadré de pilastres toscans supportant un arc en plein cintre dont les écoinçons présentent un décor d'arabesques. Des colonnes à chapiteaux toscans supportent un fronton courbe brisé sur lequel sont gravées les armoiries et les devises de la Maison de Mérode :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le château de Rixensart est un château habité par les Princes de Merode et situé à Rixensart dans la province belge du Brabant wallon. ", "tgt_summary": null, "id": 574229}
{"src_title": "Syrinx aruanus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Taxonomie.", "content": "En 1681, Filippo Bonanni dépeint cette espèce dans l'un des premiers livres jamais publiés qui était uniquement consacré aux coquillages, « \"Ricreatione dell 'occhio e dela mente nell oservation' delle Chiociolle, proposta a 'curiosi delle opere della natura, & c. \"». Les affinités taxonomiques de \"Syrinx aruanus\" n'ont pas été correctement comprises pendant longtemps. Jusqu'à une date assez récente, il appartenait à la famille des Melongenidae. Un aperçu taxonomique détaillé de cette espèce a été fourni par Harasewych & Petit (1989).", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Il s'agit du plus gros gastéropode à coquille récent (par opposition aux fossiles) et du plus grand gastéropode à coquille en poids. (Cependant, le plus gros gastéropode ou limace sans coquille est \"Aplysia vaccaria\", un lièvre de mer géant connu sous le nom de lièvre de Californie. Le plus grand \"A. vaccaria\" a été mesuré à 99 cm de longueur et pesant près de 14 kg). Une très grande espèce de gastéropode fossile est \"Campanile giganteum\". La hauteur totale (également connue sous le nom de longueur) de la coquille de \"S. aruanus\" peut atteindre (voir également Hawaiian Shell News, 1982). Le poids de la coque est d'environ. La coquille est généralement de couleur abricot pâle, mais durant sa vie, elle est recouverte d'un épais périostracum brun ou gris. La couleur de la coquille peut devenir jaune crème. La coquille entière a une forme de fuseau. La flèche de la coquille est haute. Les verticilles ont généralement une forte quille qui peut contenir des nodules. La coquille a un long canal siphonal. Il n'y a pas de plis sur la columelle, contrairement à certains autres genres de la même famille. Les coquilles juvéniles présentent une longue en forme de tour protoconque ou coquille embryonnaire de 5 verticilles, qui est généralement perdu chez l'adulte. Ce protoconque est d'environ de long et ressemble tellement peu à la coquille adulte qu'il a été décrit par George Washington Tryon en 1887 comme une espèce différente. Le poids de l'animal (y compris la coquille) peut aller jusqu'à. La radula de cette espèce a été décrite en détail par Wells et al. (2003).", "section_level": 1}, {"title": "Distribution.", "content": "Cette espèce est présente dans la moitié nord de l'Australie et dans les zones adjacentes, y compris l'est de l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.", "section_level": 1}, {"title": "Écologie.", "content": "Ces escargots géants vivent sur des fonds sablonneux dans la zone intertidale et sublittorale jusqu'à environ. Là où il n'a pas été surexploité, cet escargot est localement commun. (Abbott et danse, 1982) Cette espèce carnivore est spécialisée dans l'alimentation des vers polychètes des genres \"Polyodontes\" ( Acoetidae ), \"Loimia\" ( Terebellidae ) et \"Diopatra\" ( Onuphidae ). Il peut sembler improbable qu'un gastéropode aussi gros se nourrisse de vers, mais les vers de la famille des Acoetidae comprennent les plus grands polychètes, avec une longueur de plus d'un mètre. Ces vers vivent dans des tubes ; \"Syrinx aruanus\" peut les atteindre avec sa trompe, qui a une longueur allant jusqu'à.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisations par l'homme.", "content": "Cette espèce est pêchée à la fois pour sa très grosse coquille et pour sa chair comestible, qui est parfois utilisée comme appât. La coquille est vendue pour les collections de coquillages et est utilisée comme source de chaux. Une autre utilisation de sa coquille est comme porteur d'eau. Les peuples aborigènes d'Australie qui vivent sur la rivière Pennefather dans le Queensland, utilisent (ou ont utilisé) une épingle à nez en forme de demi-lune connue sous le nom d’\"imina\" qui est fabriquée à partir de la coquille de \"Syrinx aruanus\". Cette épingle à nez est utilisée uniquement par les hommes ; les femmes utilisent plutôt un morceau d'herbe. Afin de fabriquer l'une de ces épingles à nez, si la coquille de \"Syrinx\" est fraîche, elle peut être travaillée immédiatement, mais si elle est séchée, la coquille est d'abord trempée pendant deux ou trois jours dans de l'eau. Après cela, une partie de la coquille qui est près de la suture et de la quille sur le verticille du corps est déchiquetée à l'aide d'une pierre, (voir image), puis est broyée avec de l'eau. L'objet en forme de côte résultant est utilisé comme épingle à nez.", "section_level": 1}], "src_summary": "Syrinx aruanus, communément appelé Trompette australienne ou Trompette fausse, est une espèce d'escargots de mer extrêmement grande mesurant jusqu'à de long et pesant jusqu'à. C'est un mollusque gastéropode marin de la famille des Turbinellidae, et seul représentant du genre Syrinx. ", "tgt_summary": null, "id": 142341}
{"src_title": "Cimetière militaire allemand d'Andilly", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les morts.", "content": "Au début du mois de, les troupes alliées se pressaient en direction de l'Allemagne. De la vallée du Rhône jusque sur la crête des Vosges et à la vallée du Rhin, les combats contre les troupes de repli allemandes ont causé des deux côtés des pertes énormes.", "section_level": 1}, {"title": "Cimetière commun provisoire.", "content": "En 1944, les Américains établirent ici un cimetière provisoire pour leurs ressortissants ainsi que pour les troupes allemandes en fuite, tombées au combat. Ce cimetière provisoire comprenait. Après la guerre, les Américains ont relevé leurs soldats et les ont réinhumés dans le cimetière militaire américain de Saint-Avold. Andilly est alors devenu un cimetière militaire allemand où reposaient à l'époque victimes.", "section_level": 1}, {"title": "Nécropole militaire Allemande.", "content": "De Saint Avold, on regroupait 575 et d'Èpinal-Dinoze soldats allemands morts vers Andilly. En somme le chiffre des morts à Andilly s'augmentait à. Après l'accord franco-allemand sur les sépultures militaires en 1954, le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (Service d'Entretien des Sépultures Militaires Allemandes) a été chargé par le gouvernement allemand d'aménager cette nécropole militaire de regroupement pour les victimes de la Seconde Guerre Mondiale au début des années 1960. Ses membres et bienfaiteurs en ont financé l'entretien avec leurs cotisations et dons. À partir de 1957, le Volksbund a commencé à rechercher et à regrouper à Andilly les corps des soldats allemands tombés à l'ouest de Metz et dans onze départements : Nièvre, Saône-et-Loire, Côte-d'Or, Haute-Marne, Jura, Doubs, Haute-Saône, Vosges, Territoire de Belfort, Meuse et Meurthe-et-Moselle. On trouvait dans les Vosges 2000 soldats allemands morts inconnus qui étaient transférés vers Andilly. C'est ainsi qu'avec sépultures, la plus grande nécropole militaire allemande pour la Seconde Guerre Mondiale en France a été créée. Au printemps 1961, on transforma le cimetière au point de vue jardinier. Il résulta un terrain d'atmosphère solennelle entouré de buissons et d'arbres. Le cimetière a été ouvert au public en 1962.", "section_level": 1}, {"title": "Pour la paix.", "content": "Voici le texte qui se trouve affiché à l'entrée de la Nécropole Militaire Allemande d'Andilly : \"Les tombes de soldats sont les grands prédicateurs de la Paix\" Dans le cadre de camps de jeunesse internationaux, des jeunes gens de toute l'Europe aident toujours à l'entretien, et jettent ainsi les bases d'une compréhension mutuelle. Les défunts de ce cimetière appellent à la Paix.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Cimetière militaire allemand d'Andilly se trouve à 10 kilomètres au nord de Toul et trois kilomètres hors d'Andilly (Meurthe-et-Moselle). Avec soldats morts, c'est le plus grand cimetière militaire allemand de la Seconde Guerre mondiale en France.", "tgt_summary": null, "id": 2426957}
{"src_title": "Kowloon Walled City (groupe)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Pace und Miller jouent dans un groupe, pour lequel Scott Evans est ingénieur du son. Lorsque ce groupe éclate, les trois hommes créent Kowloon Walled City. Scott et Ian trouvent ce nom sur Internet en voyant la Citadelle de Kowloon, un quartier urbain à la densité anarchique dans Hong Kong. Le groupe fait sa première apparition en. Il sort en janvier 2007 un EP, \"Turk Street\", du nom de la rue où se trouve le studio de répétition. En, après un long enregistrement, sort l'album \"Gambling on the Richter Scale\". La même année, KWC joue au festival Noise Pop Festival. En 2010 et 2012, le groupe sort des splits avec Ladder Devils et Fight Amp ; dans ce dernier, Lisa Papineau chante. En, Jason Pace quitte le groupe et est remplacé par Jon Howell de Tigon. Durant l'été 2012, Kowloon Walled City fait la première partie de la tournée américaine de Sleep. Peu après, il commence l'enregistrement d'un album qui sort début décembre sous le nom de \"Container Ships\".", "section_level": 1}, {"title": "Style musical.", "content": "Evans définit le groupe comme une Les guitares lentes sont vers le grave, la basse présente, le chant criard. Des éléments typiques du métal tels que la deux grosses caisses et les solos de guitare sont absents. Le son du groupe est décrit comme. Le plus souvent, le groupe est classé sludge metal, heavy metal, punk hardcore, voire noise rock. Il est comparé à Baroness à ses débuts, Neurosis, The Jesus Lizard ou des groupes du label Amphetamine Reptile Records. Le groupe confirme que ces derniers sont des influences, mais cite aussi Unsane et Melvins.", "section_level": 1}], "src_summary": "Kowloon Walled City est un groupe de sludge metal américain, originaire de San Francisco, en Californie. Le groupe sort en janvier 2007 un EP, \"Turk Street\", du nom de la rue où se trouve le studio de répétition.", "tgt_summary": null, "id": 776299}
{"src_title": "Walter Reichel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Après avoir réussi l’Abitur au \"lycée Sainte-Croix\" de Dresde, Walter Reichel commence ses études à l’Université technique de Berlin en électrotechnique qu’il termine par le concours de Conducteur des Travaux de l’État (\"Regierungsbauführer\"). En 1889, il débute comme constructeur chez Siemens & Halske à Berlin et il développe dans la même année le pantographe. En 1897, il est nommé ingénieur en chef (\"oberingenieur\") chez Siemens & Halske. Au cours des années suivantes il dirige la construction de trains électriques à Gênes, Dresde et Berlin. Revenant d’un voyage d’étude aux États-Unis, il dirige en 1902 la mise en service du métro de Berlin. En 1902, il passe avec succès l’examen d’\"Ingénieur diplômé\" à l’Université technique de Berlin. Il réussit sa promotion avec la thèse \"Betrachtungen und Versuche über die Verwendung des Drehstromes für den Betrieb elektrischer Bahnen\", son directeur de thèse était Alois Riedler (). Parallèlement à ses activités industrielles il est professeur titulaire (\"ordentlicher Professor\") à l’Université technique de Berlin; il y enseigne la traction électrique (\"elektrische Bahnen\"). À partir de 1903, Reichel participe avec la \"Studiengesellschaft für Elektrische Schnellbahnen\" () à la recherche sur les trains électriques avec la participation de Siemens et de l'AEG; par la suite une piste d'essai est construite à Berlin-Marienfelde où les trains atteignent une vitesse de. En 1911, Reichel participe également à la construction des locomotives pour la première voie électrifiée en Allemagne entre Dessau et Bitterfeld. Il développe aussi la locomotive électrique \"DR-Baureihe E 44\" () qui pesait avec ses seulement la moitié des locomotives en service comparables à l'époque. La possibilité de son usage universel était regardée comme travail de pionnier à l’époque. Après et pendant son temps comme professeur de l’université, il est nommé à partir de 1908 directeur du département de la fabrication des dynamos chez \"Siemens\" à Berlin et il est membre du directoire. Il influence la construction de grandes machines électriques, entre autres le transformateur électrique pour le « Walchenseekraftwerk » et de grands moteurs pour le laminage. Après être devenu professeur émérite en 1926 et pris sa retraite de Siemens en 1932, il travaille encore comme expert entre autres pour les trains électriques.", "section_level": 1}, {"title": "Brevets.", "content": "En 1901, il dépose plusieurs brevets auprès de l'USPTO concernant la connexion des systèmes électriques des wagons (\"Means for Electrically Connecting of Railway Cars\") et d'autres.", "section_level": 1}], "src_summary": "Emil Berthold Walter Reichel (né le à Laurahütte, dans le district prussien de Haute-Silésie); † à Berlin), fils du directeur des équipements mécaniques Adolf Reichel et de son épouse Malvine, née Munscheid, était un ingénieur allemand. Ce collaborateur de Siemens fut l'un des pionniers de la traction électrique.", "tgt_summary": null, "id": 1715216}
{"src_title": "Cerveyrette", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Cerveyrette désigne à la fois un torrent dont un affluent, le Blétonnet, rassemble les eaux du versant nord du col d'Izoard et la vallée qu'elle a creusée dont sa partie haute (-) dans le massif du Queyras. Cette dernière renferme un des rares marécages d'altitude () marqué par une très grande richesse biologique. La Cerveyrette prend sa source sur la commune de Cervières, au lieu-dit le Venton, à l'ouest du Petit Rochebrune (), et à et s'appelle aussi dans cette partie haute ravin du Venton. La Cerveyrette a un cours de, et constitue un des nombreux tributaires alpins du bassin versant du Rhône. La Cerveyrette conflue à Briançon, avec la Durance en rive gauche, à, et à moins de de la Gare ferroviaire, et près de la Piscine, au lieu-dit les Preyts. À du cours du torrent, le barrage du Pont Baldy offre une capacité de stockage pouvant s'élever jusqu'à.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et canton traversés.", "content": "Dans le seul département des Hautes-Alpes, la Cerveyrette traverse deux communes et un seul canton :", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "La Cerveyrette traverse une seule zone hydrographique 'le torrent de la Cerveyrette' (X010) de. Ce bassin versant est constitué à de forêts et milieux semi-naturels, à de territoires agricoles, à de zones humides, et à de territoires artificialisés.", "section_level": 2}, {"title": "Organisme gestionnaire.", "content": "L'organisme gestionnaire est le Syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance, dont le périmètre d'intervention s'étend de Serre-Ponçon au Rhône. Il est concessionnaire du Domaine public fluvial (DPF) sur la Basse Durance mais intervient également sur le DPF de l'État sur la Moyenne Durance. Il œuvre essentiellement dans les domaines suivants : la gestion des crues, l’amélioration de la sécurité, le transport solide, la préservation et de la gestion du patrimoine naturel, la gestion des différents usages.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "La Cerveyrette a quinze affluents référencés : Le rang de Strahler est donc de quatre par le Blétonnet, le ravin du col d'Izoard et le ravin d'Izoard.", "section_level": 1}, {"title": "Écologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "ZNIEFF.", "content": "La Cerveyrette a donné lieu à une ZNIEFF de Type I décrite depuis 1988, de, sur la seule commune de Cervières : ZNIEFF 930020391 - Haute vallée de la Cerveyrette - marais du Bourget - Bois du Rebanc- Bois du Bourget. Celui-ci est un complexe exceptionnel d'habitats humides associant des marécages divers, tourbières, plans d'eau, bas-marais, magnocariçaies. L'aspect originel du marais du Bourget a été modifié de façon importante par la construction dans les années 80 de la route traversant la vallée. Ceci a eu pour conséquence de diviser la zone humide en 2 parties non connectées du point de vue hydrologique. Un curage de grande ampleur de la partie nord du marais dans les années 90 a causé un abaissement du niveau des ruisseaux de cette zone. Cette première ZNIEFF de type I est elle-même incluse dans une ZNIEFF de Type II aussi décrite en 1988, pour sur neuf communes : ZNIEFF 930012778 - Vallée de la Haute Cerveyrette et du Blétonnet - Versants ubacs du grand pic de Rochebrune.", "section_level": 2}, {"title": "Natura 2000.", "content": "La Cerveyrette est aussi un constituant du réseau Natura 2000, comme ZSC ou zone spéciale de conservation depuis 2006 et comme SIC ou site d'intérêt communautaire depuis 2013, décrit sous la référence FR9301503 - Rochebrune - Izoard - Vallée de la Cerveyrette, depuis 1998 et pour une superficie de.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Cerveyrette est une rivière française du département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et un affluent de la Durance, donc un sous-affluent du Rhône.", "tgt_summary": null, "id": 1957598}
{"src_title": "Jean-Laurent Bonnafé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Formation et débuts.", "content": "Fils d'un ingénieur d'EDF et d'une mère juriste, Jean-Laurent Bonnafé entre en 1981 à l'École polytechnique. Sorti dans la botte, il intègre le Corps des Mines et passe 3 ans de scolarité à l'École des mines de Paris. Ingénieur des Mines, Jean-Laurent Bonnafé est nommé adjoint du directeur de la direction régionale de l'industrie (DRIR) de Languedoc-Roussillon en 1987, et simultanément chargé de mission auprès du préfet de la région (SGAR), chargé des affaires industrielles. De retour à Paris, il travaille au Conseil général des mines du ministère de l'Industrie entre 1990 et 1992. Il s'occupe notamment de la formation des élèves du corps des mines à Mines ParisTech. Il rejoint ensuite le ministère de l’Industrie, puis devient conseiller technique au cabinet de Bruno Durieux, alors ministre du Redéploiement industriel et du Commerce extérieur.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière au sein de la banque.", "content": "Jean-Laurent Bonnafé entre à la BNP en 1993. Il y occupe d'abord des fonctions de sous-directeur des grandes entreprises, puis en 1997, il est nommé par Michel Pébereau responsable de la stratégie et du développement. À la suite de la fusion de la BNP avec Paribas en 2000, il pilote le processus d’intégration des deux banques. Jean-Laurent Bonnafé entre au comité exécutif de BNP Paribas en 2002 et devient responsable de la banque de détail en France. Après l’acquisition de la banque italienne BNL en 2006, il en est nommé administrateur délégué et pilote son intégration dans le groupe BNP Paribas. A cette occasion, il apprend l'italien à une vitesse record.. En 2008, il accède à la fonction de directeur général délégué de BNP Paribas et il est nommé responsable de l’ensemble des activités de banque de détail du groupe. Tout en conservant ses autres fonctions au sein du groupe, Jean-Laurent Bonnafé devient CEO de Fortis Bank, à la suite de son acquisition par BNP Paribas en. À ce poste, il en dirige l’intégration et le redressement sous la marque BNP Paribas Fortis. Le, au cours de l’assemblée générale annuelle, Jean-Laurent Bonnafé est élu membre du conseil d’administration du groupe BNP Paribas. Lors de l'assemblée générale du, Michel Pébereau a annoncé que la nomination de Jean-Laurent Bonnafé comme directeur général de BNP Paribas sera proposée au conseil d'administration du. Le, Jean-Laurent Bonnafé devient administrateur-directeur-général de BNP Paribas. Il est décrit comme « discret » mais « incroyablement efficace ». En, dans le contexte de ralentissement de l'économie européenne, il réaffirme l'engagement de la banque dans le financement des entreprises. Depuis le il est le président de la Fédération bancaire française. Il succède à Jean-Paul Chifflet, directeur général du Crédit agricole. Le Jean-Laurent Bonnafé a été classé du CAC 40 le plus performant par le magazine \"Challenges\".", "section_level": 1}, {"title": "Engagement.", "content": "Le, Jean-Laurent Bonnafé succède à Jean-Louis Beffa à la tête de l'AROP (Association pour le rayonnement de l'Opéra de Paris). Le, Jean-Laurent Bonnafé, dans le cadre de ses fonctions d'Administrateur Directeur Général du Groupe BNP Paribas signe avec 50 chefs d’entreprises du SBF 120 et les secrétaires d’Etat Agnès Pannier-Dunacher et Marlène Schiappa, une tribune en faveur de l’égalité des sexes. Au cœur de celle-ci, ils annoncent prendre comme engagement la publication systématique du taux de femmes aux postes d’encadrement, et, s’inspirant de la loi Pacte pour les mandataires sociaux, s’assurer que pour chaque poste d’encadrement et de direction, tant interne qu’externe, une femme se trouvera toujours en phase finale du processus de recrutement. La tribune a pour objectif de briser les plafonds de verre. Il s’est également engagé à augmenter la proportion des hommes et des femmes recrutés à certains postes clés dans deux métiers historiquement à dominante féminine (RH) et masculine (Global Market). Il fixe un objectif de plus de 40% de femmes au sein des programmes « Graduate & Talents ». En mai 2019, il est nommé président de l’association Entreprises pour l’environnement (EpE) pour une durée de trois ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean-Laurent Bonnafé, né le à Albi, est un banquier français. Il est membre du corps des ingénieurs des mines français, administrateur-directeur-général du groupe BNP Paribas depuis le.", "tgt_summary": null, "id": 619617}
{"src_title": "Tour de la Découverte", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Située dans l'Enclos du port sur la colline du Faouëdic, (à l'endroit même ou certaines recherches approximatives situent l'emplacement supposé de l'ancien château de Loc-Roc'h-Yan). Sous sa première forme, elle est élevée entre 1737 et 1744 ; cette première tour ne faisait que de haut. Elle fut reconstruite de 1785 à 1786 après avoir été touchée à deux reprises par la foudre. C'est une tour de guet, et non un phare, car elle n'est pas équipée d'un feu (celui-ci était par ailleurs installé sur la tour de l'église St-Louis, située dans l'axe du chenal d'entrée de la rade).", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "Elle mesure, à l'époque de sa reconstruction, de haut, à la base et une plateforme de de diamètre. Sa hauteur actuelle est de. L'escalier intérieur en spirale est composé de 216 marches de granit, terminé par une échelle de 9 barreaux permettant d’accéder à la lanterne.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisation.", "content": "Il s’agit d’une tour de guet permettant de surveiller l’approche des navires de la compagnie des Indes rentrant dans la rade de Lorient afin d'éviter des opérations de contrebande. Au, elle est équipée d’une coupole pour abriter un projecteur de signalisation permettant des communications optiques entre les établissements maritimes de la ville. Elle accueillera également un système de \"time-ball\" permettant de relayer l'heure officielle à la flotte du port militaire, calculé par un observatoire de marine situé non loin sur le même éperon rocheux. Elle servira également de récepteur TSF capable de relayer les informations émises depuis Paris via la Tour Eiffel. Ces aménagements lui donneront le nom de « tour des signaux ».", "section_level": 1}], "src_summary": "La Tour de la Découverte est une tour à signaux située à Lorient, en France, dans l'Enclos du port sur la colline du Faouëdic.", "tgt_summary": null, "id": 2316048}
{"src_title": "Sanctuaire de la Miséricorde Divine (Cracovie)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation.", "content": "Le sanctuaire se trouve dans le quartier de Łagiewniki - Borek Fałęcki dans le sud de la ville de Cracovie. La nouvelle basilique est située rue Sainte Faustyna Kowalska.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "De 1889 à 1891, à la demande du prince Alexandre Lubomirski, le couvent des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde est érigé en style néo-gothique sur les plans de l'architecte Karol Zaremba. Il est un des lieux majeurs où a vécu Faustyna Kowalska. En 1943, le confesseur de la communauté Józef Andrasz commence la dévotion à la Miséricorde Divine devant la nouvelle image réalisée par Adolf Hyła. En 1966, les restes de Faustyna sont transportés à la chapelle. En 1981, Maureen Digan, une Américaine du Massachusetts, atteinte d'un lymphœdème et qui avait subi dix opérations avant sa visite en ces lieux, est guérie en priant devant la tombe de Faustyna Kowalska. Après une série d'examens, cinq médecins de la région de Boston déclarent que cette guérison était sans explication. en 1992, le Vatican reconnaît le caractère miraculeux de la guérison de Maureen Digan, ce qui ouvre la voie à la beatification de Faustyna Kowalska.", "section_level": 1}, {"title": "La basilique.", "content": "La nouvelle basilique, spécifiquement dédiée à la Divine Miséricorde, est construite entre 1999 et 2002 et consacrée le par Jean-Paul II. De forme ellipsoïdale, elle évoque la forme d'un bateau et possède une tour-clocher de de hauteur qui symbolise son mât. Pouvant accueillir personnes, elle comprend deux niveaux avec une chapelle dédiée à sainte Faustyna dans la partie inférieure et la chapelle de l'Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement au-dessus.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le sanctuaire de la Miséricorde Divine, situé à Cracovie en Pologne, est une basilique catholique romaine en l'honneur de l'icône de la Miséricorde divine qui y est exposée.", "tgt_summary": null, "id": 1018296}
{"src_title": "Victor Westerholm", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Victor Westerholm est issu d'une famille de paysans et de marins de Nagu. Ses parents, Victor et Maria Fredrika Westerholm (née Andersson) s'installent à Turku avant sa naissance. Son père connaît une mort accidentelle alors que le jeune Victor est tout juste âgé d'un an. Sa mère s'établit comme couturière et se remarie en 1863 avec un marin, Karl August Mattson, avec qui elle a trois enfants dont un seul atteint l'âge adulte.", "section_level": 2}, {"title": "Études.", "content": "Le talent de Westerholm se révèle très tôt, et il étudie auprès de Robert Wilhelm Ekman à Turku. Après la mort d'Ekman, il entre à l'école des Beaux-Arts de Turku et y reçoit l'enseignement de Walter Runeberg, Fredrik Ahlstedt et Torsten Waenberg. Il bénéficie d'une bourse qui lui permet d'étudier à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf de 1878 à 1880 et de 1881 à 1886, avec pour professeurs Andreas Müller, Hugo Crola et Eugen Dücker. Düsseldorf est alors en train de perdre son aura de centre artistique au profit de villes comme Paris, et Westerholm est parfois considéré comme le dernier représentant de l'école de Düsseldorf. Il travaille en atelier, mais se livre également à de fréquentes excursions à la campagne pour peindre ses paysages.", "section_level": 2}, {"title": "Mariage et Tomtebo.", "content": "En 1880, Westerholm rentre en Finlande et remplace Waenberg à l'école des Beaux-Arts de Turku. Il rencontre Hilma Alander, âgée de 17 ans, et l'épouse en 1885. Alander est elle-même peintre et fait des études d'art, mais après leur mariage, elle abandonne ses projets artistiques pour se consacrer à leurs enfants. Le couple s'installe en 1886 dans l'archipel d'Åland, où Westerholm s'était déjà rendu en 1880 pour y peindre des paysages. Ils vivent dans une maison appelée \"Tomtebo\", dans l'actuelle commune de Jomala, avec vue sur le. Les Westerholm invitent des collègues peintres à venir les rejoindre, et à partir de l'été 1886, un petit groupe d'artistes s'établit autour de Tomtebo. Cette « colonie d'Önningeby » (Önningebykolonin) réunit des peintres finlandais (, Elin Danielson,, ) et suédois (J.A.G. Acke, Anna Wengberg). Westerholm est contraint d'accepter un poste d'enseignant à Turku pour des raisons financières, et le couple revient s'installer sur le continent, Tomtebo devenant une simple résidence d'été. La colonie se disperse peu à peu dans les années qui suivent, la dernière réunion ayant lieu en 1892.", "section_level": 2}, {"title": "Fin de vie.", "content": "Vers la fin des années 1880, Westerholm se rend à plusieurs reprises à Paris pour y étudier les toiles de Jules Lefebvre et de Gustave Boulanger. Le mouvement impressionniste l'intéresse également, mais ses tentatives de l'importer en Finlande sont mal accueillies et ses toiles ne se vendent pas, le contraignant à retourner à un style plus conventionnel. Après avoir séjourné à Helsinki de 1893 à 1894, Westerholm retourne à Turku. Il cesse d'enseigner en 1898 et se consacre entièrement à son art, peignant de nombreux paysages de l'intérieur du pays et notamment dans la vallée du Kymijoki. Il connaît le succès sur le tard : une exposition consacrée à ses œuvres rencontre un franc succès en 1913. Alors qu'il est devenu un artiste respecté, une pneumonie l'emporte en 1919, à l'âge de 59 ans.", "section_level": 2}], "src_summary": "Victor Westerholm, né le à Turku (Finlande propre) et mort le dans cette même ville, est un peintre finlandais parfois considéré comme le dernier représentant de l'école de Düsseldorf. Il est également à l'origine de l'Önningebykolonin, groupe de peintres réuni à Åland entre 1886 et 1892.", "tgt_summary": null, "id": 992398}
{"src_title": "Frédéric d'Utrecht", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La réputation d'un évêque.", "content": "Petit-fils du roi des Frisons, il est envoyé par sa mère à Utrecht, il y est élu évêque en 820/826, malgré ses réticences, sur l’injonction de l'empereur d'occident Louis le Pieux avec qui il se brouille quelques années plus tard. Il assiste en 829 au concile de Mayence et poursuit l'évangélisation de la Frise. C'est à lui que le moine bénédictin Raban Maur dédia son Commentaire sur Josué en 834.", "section_level": 2}, {"title": "Le second mariage de l'empereur.", "content": "Le second mariage de l'empereur vieillissant Louis le Pieux avec la très jeune Judith de Bavière (de vingt ans sa cadette) en 819 crée des tensions. Selon la coutume, le souverain a prévu le partage de son empire entre ses trois fils en 817. La naissance d'un quatrième fils en 823 vient changer la donne. L'impératrice intrigue pour que son fils reçoive également une part de l'empire tout en menant une vie frivole à l'écart de son vieux mari. En 829, à Worms, l'empereur établit un nouveau partage de son empire particulièrement favorable à son dernier fils. Les fils aînés se révoltent. Lothaire, fils aîné à qui est promise la succession impériale, prétendant vouloir régler pacifiquement le litige, fait appel au pape Grégoire IV qui vient de Rome jusque sur les bords du Rhin pour rencontrer les belligérants. Pendant ce temps, l'empereur est abandonné par ses alliés et même démis au profit de Lothaire en 833. Judith est reléguée dans un couvent où elle est condamnée à prendre le voile. Cependant, l'empereur est rétabli par le Concile de Thionville en 835 et Judith, relevée de ses vœux forcés par le pape, enjointe de retrouver son mari.", "section_level": 2}, {"title": "Un évêque engagé.", "content": "Au cours du conflit, l'évêque d'Utrecht, doutant peut-être de la légitimité des deux enfants qu'elle a donnés à la couronne, et fidèle au pape, critique avec véhémence la vie dissolue de l'impératrice et soutient Lothaire. Il est assassiné - peut-être sur l'ordre de la souveraine - le 18 juillet 838 à la fin de la messe qu'il célébrait. Canonisé, il est fêté le 18 juillet.", "section_level": 2}, {"title": "Iconographie.", "content": "Saint Frédéric est souvent représenté avec deux épées qui lui transpercent le corps, d'où jaillissent ses entrailles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Frédéric d'Utrecht (né vers 780 et décédé le 18 juillet 838 à Walcheren) fût évêque d’Utrecht de 825 à 838. Mort en martyr, il est considéré comme saint par l'Église catholique.", "tgt_summary": null, "id": 1511771}
{"src_title": "Benoît Vêtu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière d’entraîneur.", "content": "En 2005, Benoît Vêtu succède à Daniel Morelon à la tête du pôle France de la Fédération française de cyclisme, à Hyères, où il entraîne Mickaël Bourgain, Kévin Sireau, Clara Sanchez, Sandie Clair. Après les Jeux olympiques de 2012, il quitte la fédération française afin d'entraîner l'équipe nationale de Russie de sprint. À ce poste, il amène notamment Denis Dmitriev à la deuxième place du championnat du monde de vitesse de 2013. Il continue d'ailleurs depuis à entraîner celui-ci. En fin d'année 2013, Vêtu s'engage avec la fédération chinoise afin d'entraîner l'équipe nationale chinoise de sprint jusqu'au Jeux olympiques de 2016. Il y succède à nouveau à Daniel Morelon. L'objectif de son recrutement est d'obtenir une première médaille d'or en cyclisme pour la Chine. Il y parvient en remportant plusieurs titres. En 2015, Gong Jinjie et Zhong Tianshi deviennent championnes du monde de vitesse par équipes. L'année suivante, Zhong Tianshi bat sa compatriote Lin Junhong en finale du tournoi de vitesse, la discipline reine de la piste. En août, Benoît Vêtu obtient avec le duo Gong Jinjie et Zhong Tianshi le premier titre olympique du pays en cyclisme lors de la vitesse par équipes féminine. Il rejoint l'équipe japonaise en octobre 2016, avec pour objectif les Jeux olympiques de 2020 organisés à domicile à Tokyo. Il fait équipe avec l'Australien Jason Niblett pour s'occuper de l'entrainement des sprinteurs.", "section_level": 2}, {"title": "Vie personnelle.", "content": "Benoît Vêtu s'est marié en 1996 avec la championne cycliste Félicia Ballanger, Le couple s'est séparé en 2000 après les jeux de Sydney. Vêtu s'est re-marié et a eu deux enfants, Benjamin et Mattheo.", "section_level": 2}], "src_summary": "Benoît Vêtu, né le à Hyères, est un coureur cycliste sur piste et entraîneur français. Il est entraîneur de l'équipe nationale de sprint japonaise depuis octobre 2016.", "tgt_summary": null, "id": 2184695}
{"src_title": "Carmen Cru", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le personnage de Carmen Cru.", "content": "Dans une ville moyenne de province inspirée de Tours, vit dans une maison enclavée entre quatre immeubles et cachée derrière de menaçantes barrières, une vieille femme du nom de Carmen Cru, qui profite de son vieil âge et de sa présumée sénilité. Vivant en totale autarcie avec le reste de la société, elle déteste l'humanité, et dans son époque, \"années cinquante\", symbolise la tranquillité grincheuse de la France profonde. Abusant de sa supposée décrépitude physique et intellectuelle en s'habillant de vieux habits délabrés (une longue veste boueuse, un tablier sale et troué, un bonnet enfoncé, une robe froissée et raccommodée qui lui donne des airs de sorcière) elle fait en sorte de ne pas payer l'addition dans les bars, de pouvoir déchirer les livres de la bibliothèque en toute impunité et, en général, de profiter de la pitié de ses prochains avec une ruse malicieuse et une méprisable perspicacité. Danger public lorsqu'elle traverse le village sur son vélo rouillé ou qu'elle passe à proximité d'un chemin de fer, ce personnage acariâtre au visage ridé et coincé entre ses deux maigres épaules, au nez boutonneux et proéminent, aux yeux loucheurs et globuleux, au menton crochu et velu, à la mâchoire édentée et grincheuse, reste tout au long de cette série de huit albums très mystérieuse, ne dévoilant jamais la totalité de son visage à cause d'un bob persistant à rester sur son crâne. Infâme grabataire, involontaire dame à chats, exploiteuse abjecte de la bonté d'autrui, empoisonneuse de jeunes enfants, cette Carmen Cru peu loquace qui ne décroche jamais le moindre sourire réussit le pari de remplir de tendresse ses lecteurs avertis, grâce aux confidences solitaires qu'elle leur fait parfois sous la plume remarquable d'un Lelong inspiré. Aucune piste ne permet de savoir son âge, bien qu'elle évoque la Première guerre mondiale d'une manière qui suggère qu'elle était adulte à cette époque. Malgré cet âge canonique, un médecin constatera non seulement son état de santé juvénile, mais aussi sa vue perçante, sa force impossible et son indélicatesse effroyable. De plus, le lecteur apprend au tome 7 que la mère de Carmen, Barbe Cru, est toujours vivante et semble encore plus insupportable que sa fille.", "section_level": 1}, {"title": "Personnages récurrents.", "content": "La plupart des personnages de Lelong sont caricaturaux et laids. Leur physique disgracieux se marie par ailleurs fort bien à leur simplicité d'esprit.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "La mort de Lelong, le a provoqué l'arrêt définitif de la série, même si \"Fluide glacial\" (magazine qui a consacré pas moins de quatre unes à Carmen Cru) publie des rééditions ainsi que des intégrales regroupant les aventures de la « vieille impotente ». La série a été adaptée au théâtre du Tourtour, joué par la \"Compagnie du Préau\" et mise en scène par Marijo Kollmannsberger.", "section_level": 1}], "src_summary": "Carmen Cru est une série de bande dessinée écrite et dessinée par Lelong. Elle a obtenu le Prix RTL de la BD en 1985. Elle est pré-publiée dans le mensuel \"Fluide glacial\" depuis le numéro 67 (1981) et les albums paraissent aux éditions AUDIE.", "tgt_summary": null, "id": 355768}
{"src_title": "Otti Berger", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "À la naissance d'Otti Berger en 1898, sa petite ville natale de Zmajevac fait partie de l'empire d'Autriche-Hongrie, puis, à partir de 1918, de la Yougoslavie dont elle prend la nationalité. Elle étudie à Vienne, puis, de 1912 à 1926, à l'Académie des Arts à Zagreb avant de s'inscrire au Bauhaus à Dessau en janvier 1927, sous le nom de Otti Berger. En janvier 1927, elle s'inscrit au Bauhaus à Dessau. Là, elle suit les cours préliminaires de László Moholy-Nagy, Paul Klee et Vassily Kandinsky. Depuis que László Moholy-Nagy en est devenu responsable en 1923, ce cours s'oriente vers un travail fonctionnel et destiné à l'industrie. Son enseignement insiste sur la formation au sens du toucher qu'il teste avec les étudiants sur des « tables à toucher » (\"Tasttafeln\"). La planche de textures de Otti Berger a été publiée par Lazlo Moholy-Nagy en 1929 dans son livre « \"Von Material zu Architektur\" » (du matériel à l'architecture). Sur une bande de tissu métallique, sont disposés des triangles de différents fils, dans lesquels peuvent être insérés des carrés de papier colorés. C'est comme un alphabet des matières qui démontre la grande sensibilité déjà d'Otti Berger à l'utilisation des textiles. En octobre 1927, elle intègre le cours de Gunta Stölzl à l'atelier de tissage. Là, l'accent n'est plus mis sur l'expression artistique et la création de pièces uniques personnelles mais plutôt sur le développement de prototypes pour l'industrie. Elle a été décrite comme « \"une des élèves les plus talentueuses de l'atelier tissage à Dessau\" ». Dans l'atelier, elle apprend à utiliser les différents systèmes de métiers à tisser et réalise souvent ses projets directement sur le métier. Elle traduit avec facilité les préceptes de Paul Klee sur les couleurs et les formes dans le textile, tout en soignant la fonctionnalité et la précision technique. Elle applique l'économie des moyens, l'utilisation d'un nombre limité de formes. Otti Berger étant devenue presque sourde à la suite d'une maladie, on peut supposer qu'elle a compensé en développant davantage ses autres sens. Elle a en tout cas la capacité de ressentir la nature du tissu. Sa sensibilité associée avec sa perfection technique, donnent vite de très bons résultats. Elle fait des recherches sur la méthodologie et les matériaux, crée des traitements chimiques innovants et de nouveaux matériaux. Son approche est plus expressive et conceptuelle que celle de la plupart de ses contemporain.e.s et elle devient rapidement un membre essentiel de l'équipe textile du Bauhaus. Avec d'autres artistes textiles comme Anni Albers et Gunta Stölzl, Otti Berger veut montrer que le textile n'est pas juste un artisanat féminin mais une discipline artistique à prendre au sérieux. Elle reprend la rhétorique utilisée en photographie et en peinture pour décrire son travail. Pendant son séjour à Dessau, elle écrit un traité sur les tissus et la méthodologie de la production textile, qui est resté dans les mains de Walter Gropius, le directeur du Bauhaus, et n'a jamais été publié. Elle voit les tissus de façon fonctionnelle, excluant le superflu. Une harmonie doit se faire entre les matières, la structure, la facture et les couleurs. En novembre 1929, elle passe un semestre à l'Ecole de tissage Johanna Brunsson à Stockholm, et, à son retour, est engagée à l'atelier de tissage du Bauhaus. Avec Anni Albers, elles remplacent Gunta Stölzl qui vient alors d'avoir son premier bébé. Gunta Stölzl, son aînée d'un an, estime beaucoup son talent aussi bien artistique que pédagogique. « S\"es travaux étaient toujours d'une grande intensité et appartiennent aux meilleurs de ceux qui ont été créés dans l'atelier\" ». En octobre 1930, elle obtient son diplôme de compagnon de la Chambre des métiers de Glauchau en Saxe ainsi que son diplôme du Bauhaus en novembre de la même année. Elle travaille alors dans divers ateliers textiles de l'est de l'Allemagne. Elle s'adapte aux styles des entreprises mais parvient à éveiller leur intérêt pour les tissus du Bauhaus, si bien qu'en 1932, elle conclut un contrat de licence avec une entreprise. Elle fait également partie du jury du Bauhaus qui sélectionne les tissus pour la fabrication industrielle. Elle signe ses propres créations « \"Otti Berger Stoff\" ». De novembre 1930 à mai 1931, elle est assistante artistique à l'usine de tissage de rideaux Fischer et Hoffmann à Zwickau, de mai 1931 à octobre 1931, elle travaille chez Websky, Hartmann & Yiesen, nappes et tissage de lin à Wüstewaltersdorf. Lorsque Gunta Stölzl quitte son poste de responsable de l'atelier de tissage en 1931, Otti Berger est engagée pour donner un cours de quatre semaines sur l'organisation d'un atelier de tissage mécanique et, en même temps, elle reprend la direction artistique et technique de l'atelier. Elle commence à créer son propre programme et agit comme mentor auprès de jeunes étudiants, notamment la tisserande parisienne Zsuzsa Markos-Ney et Etel Fodor-Mittag, tisserande artisanale en Afrique du Sud. Puis Lilly Reich est nommée par Mies van der Rohe à la direction de l'atelier et les responsabilités de Otti Berger sont réduites. C'est Lilly Reich qui détermine maintenant le style et l'orientation de l'atelier malgré sa méconnaissance des techniques du tissage. Après avoir passé une année à animer des ateliers chez Lilly Reich, elle ouvre son propre atelier \"O\"tti Berger Atelier für Textilie\"n\" à Berlin. Otti Berger est la première femme, et la seule du Bauhaus, à avoir demandé des brevets pour ses créations textiles. La \"de Ploeg Company of Netherlands\" a même accepté une dérogation à sa politique d'anonymat pour ses designers et affiche les initiales de Otti Berger à côté de ses créations. Elle reçoit en 1934 un brevet pour ses tissus d'ameublement en double tissage \"\"Möbelstoff-Doppelgewebe\"\". Elle en vend les droits à la société Shriver Corporation en 1932. Elle travaille ensuite avec un certain nombre de sociétés et conçoit de nouveaux tissus. A la dissolution du Bauhaus en 1934, Otti Berger rachète du matériel et des métiers à tisser de l'atelier et fonde son propre atelier à Berlin-Charlottenbourg, Fasanenstrasse. Elle le conçoit comme un laboratoire où elle peut développer à la fois des tissus pour des architectes et des firmes textiles et des créations personnelles avec des mélanges de matières pour lesquelles elle dépose des brevets. Un grand nombre de ces échantillons se trouvent maintenant au \"Musée Busch-Reisinger\" de Harvard, dédié à l'art de l'Allemagne et des pays germanophones. En 1935 elle crée des tissus pour la maison que Hans Scharoun (futur architecte de la Philarmonie de Berlin) construit pour l'industriel Schminke à Löbau. De Berlin, Otti Berger conçoit des collections pour plusieurs fabricants de textiles en Allemagne et à l'étranger, dont la fabrique de rideaux \"De Ploeg\" à Bergejk, Pays-Bas, pour qui elle développe des collections colorées de tissus pour rideaux, ainsi que la R\"osshaarweberei Schriever\" à Dresde, pour laquelle elle crée un tissu double, très élastique, en crin artificiel servant de tendeur pour meubles destiné à être utilisé dans les avions, les trains ou les bateaux à vapeur de haute mer, et la \"Wohnbedarf Ag\" à Zurich. Avec cette dernière entreprise, elle mène un long combat, qu'elle remporte finalement, pour obtenir des brevets. Le design de ses tissus, de grande qualité technique, a influencé les textiles des années 1930. Avec l'arrivée au \"pouvoir\" des nazis, la situation devient plus difficile pour Otti Berger. Comme « étrangère non aryenne », elle doit renouveler chaque année son permis de séjour et, pour ça, justifier de revenus, alors que dès 1935, elle n'est plus autorisée à travailler. En 1935, sa demande d'admission à la Chambre impériale des beaux-arts est rejetée en raison de ses racines juives. Forcée de quitter le pays, elle se rend en Angleterre à l'automne 1937, à la suggestion de Walter Gropius, et s'installe chez Lucia Moholy. Elle a des contacts sporadiques avec des entreprises textiles. Malgré tous ses efforts, une collaboration de avec l'entreprise textile \"Helios Ltd\" et un brevet déposé à Londres, elle a du mal à s'imposer professionnellement. Elle a également peu de contacts, en partie à cause de sa surdité. Avec son partenaire à l'époque, l'architecte Ludwig Hilberseimer, ils projettent une nouvelle vie aux États-Unis. Elle compte beaucoup sur László Moholy-Nagy qui a déjà traversé l'Atlantique et lui a promis la direction du tissage au \"New Bauhaus Chicago\". Ludwig Hilbersheimer part à Chicago dès 1938, suivant Mies van de Rohe. Malgré les avertissements de Ludwig concernant la situation politique, Otti Berger choisit de visiter d'abord sa famille à Zmajevac en Yougoslavie, sa mère étant gravement malade. Lorsque sa mère va mieux, un an plus tard, la guerre a éclaté et Otti Berger ne peut plus obtenir de visa. Elle ne saura sans doute jamais que Moholy-Naguy a invité une autre tisserande juive du Bauhaus Marie Helene Heymann à prendre la direction du tissage à Chicago. Celle-ci pourra voyager à temps. En 1941, Otti Berger fait part à une amie de sa vie isolée avec sa famille et du tapis qu'elle est en train de confectionner. Elle espère toujours pourvoir quitter le pays. On n'a plus de nouvelles d'elle après cela. En 1947 Waldemar Adler écrit « \"Nous ne savons rien de Otti Berger si ce n'est la supposition de Ludwig Hilberseimer qu'elle ait été gazée par les nazis. Mais on n'y croit pas.\" ». Des documents russes publiés à Yad Vashem. Le nom de Otti Berger est mentionnée avec, comme date et lieu de décès, Auschwitz, 27 avril 1944. Elle et sa famille ont probablement été expulsés directement vers le camp d'extermination d'Auschwitz sans internement préalable dans un autre camp.", "section_level": 1}], "src_summary": "Otti Berger, née Otilija Ester Berger le à Zmajevac, Baranja, Autriche-Hongrie et décédée le dans le camp de concentration d'Auschwitz, est une artiste textile et tisserande avant-gardiste. Elle a une conception innovante du tissage, montrant une grande sensibilité dans la recherche de l'abstraction et de la simplicité et menant des recherches sur les techniques et les matériaux. Elle a aussi mené un combat pour la reconnaissance et la juste rémunération de son travail, devenant une des rares artistes du Bauhaus à faire breveter ses créations.", "tgt_summary": null, "id": 375920}
{"src_title": "L'Armée des singes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Production.", "content": "\"Saru no gundan\" (titre original) est une série japonaise de 26 épisodes de 25 minutes diffusée en 1974. Elle est aussi connue sous les noms américains \"Ape Corps\" et \"Army of the Apes\". Elle est présentée en 1987 aux États-Unis sous la forme d'un téléfilm de 97 minutes avec le titre \"Time of the Apes\", \"Le Temps des singes\" en France. Il ne s'agit pas d'un pilote mais d'un montage de la série. Contrairement aux films américains, Saru no Gundan est plus proche du roman de Pierre Boulle : les singes vivent dans une civilisation ressemblant à celle des humains contemporains (télévision, avions, chars d'assauts et armements derniers cri, électricité). Les Gorilles y sont l'espèce pacifiste (les films américains en faisaient les soldats, avides de batailles et violents) tandis que les chimpanzés composent les soldats et sont de nature belliqueuses (alors que dans les films de la Fox, ils sont les pacifistes), hourdissant même un coup d'état contre les autres singes. Enfin, d'autres espèces que les traditionnels gorilles, chimpanzés ou orang-outangs apparaissent à l'écran (comme des mandrills). les rares humains rencontrés sont doués de parole et portent des vêtements normaux. L'histoire n'a rien à voir avec les films américains : En visite dans un laboratoire, une jeune femme et deux enfants ( dont l'un est le neveu d'un scientifique du laboratoire) se retrouvent projetés lors d'éruption volcanique (laquelle provoque un séisme) dans des capsules cryogéniques, se réveillant des siècles plus tard dans le futur. Ils y découvrent que l'espèce humaine a presque entièrement disparue (mais de rares représentants subsistent puisqu'ils vont faire équipe avec l'un d'eux, Gôdo) et que les singes sont la nouvelle espèce dominante ayant conservé le mode de vie des humains et leurs inventions (sans pour autant en créer de nouvelles ou améliorer leurs conditions). Traqués par les soldats chimpanzés et à la recherche d'un moyen de retourner dans le passé, ils doivent survivre mais aussi empêcher les chimpanzés de réaliser un coup d'état leur assurant la suprématie sur les autres singes. Ils sont en cela aidés par un enfant singe et par une mystérieuse soucoupe volante qui leur vient parfois en aide aux moments les plus opportuns. il s'agit donc plus d'une libre adaptation que d'un remake ou plagiat et plus basé sur la société simiesque des romans que les versions américaines (excepté le dessin animé réalisé par les U.S.A un an après cette série japonaise).", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Armée des singes ou Saru no gundan (猿の軍団) est une série télévisée japonaise de 1974. Elle n'est pas connectée au roman La Planète des singes de Pierre Boulle.", "tgt_summary": null, "id": 1563750}
{"src_title": "Henry Eeles Dresser", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est le fils d'un banquier devenu négociant en bois de construction. Il étudie à Bromley au sud-est de Londres, puis est envoyé en 1852 à Ahrensburg pour y étudier l’allemand, puis le suédois en 1854 à Gèfle et Upsal. Pendant un séjour en 1856-58 à Vyborg, il apprend le finnois. Ainsi il peut communiquer dans leurs langues avec les principaux producteurs de bois en Europe. Son métier lui permet de voyager beaucoup en Europe et d’assouvir sa passion pour la collection de peaux d’oiseaux et d’œufs qui l’habite depuis l’adolescence. Il entre dans l’entreprise familiale et part huit ans en Scandinavie et en Finlande. En 1859, il se rend au Nouveau-Brunswick (au Canada), voyage en Russie, en Allemagne et en Finlande et revient au Nouveau-Brunswick en 1862. En 1863, il se rend au Texas lors d'un voyage aventureux qui lui permet de rencontrer Adolphus Lewis Heermann (1827-1865), l’un des premiers ornithologues de terrain des États-Unis. En 1870, Dresser se lance dans le commerce du métal et s’installe à Londres. Il rejoint la British Ornithologists' Union (BOU) en 1865. Il était membre d’autres sociétés savantes comme la Société linnéenne de Londres, la Société zoologique de Londres et membre honoraire de l’American Ornithologists' Union. Il fait paraître de 1871 à 1890 son ouvrage splendide \"History of the Birds of Europe\" (qui couvre toutes les espèces d’oiseaux de la région paléarctique occidentale). Ce livre est illustré de 722 planches en couleur. De 1905 à 1910, il fait paraître \"Eggs of the Birds of Europe\", 24 fascicules illustrés de planches en couleur et de photographies de nids. Il fait aussi paraître des monographies sur les Meropidae et les Coraciidae, illustrées par John Gerrard Keulemans (1842-1912). En 1899, sa collection atteint et près de au moment de sa mort. Elle est aujourd’hui conservée au muséum de l’université de Mancheter. Ses relations avec les ornithologues de son époque ne sont pas toujours faciles. Ainsi Richard Bowdler Sharpe (1847-1909) le soupçonne toute sa vie de voler des spécimens de la collection de la BOU, soupçon infondé. Dresser était aussi un grand collectionneur d’œufs. On raconte qu’il avait demandé à l’un de ses correspondants en Asie centrale des œufs de syrrhapte paradoxal ; une grande boîte arrive bientôt contenant plus de de syrrhapte. Honteux et horrifié, Dresser cache la boîte sous son lit, elle ne sera découverte qu’après sa mort.", "section_level": 1}], "src_summary": "Henry Eeles Dresser est un homme d’affaires et un ornithologue britannique, né le à Thirsk et mort le à Monte-Carlo.", "tgt_summary": null, "id": 2135338}
{"src_title": "Pierre Arpaillange", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dans la Résistance.", "content": "Pierre Arpaillange est fils d'un couple d'instituteurs. Après ses études au lycée de Périgueux, il entre dans la Résistance en 1943 : il y remplit, de janvier à juin 1944, diverses missions et participe à des opérations militaires dans le Sarladais. Engagé ensuite pour la durée de la guerre contre l'Allemagne sur le territoire européen, il prend part aux actions sur le front de Royan. Démobilisé en septembre 1945, il poursuit ses études de droit à Toulouse et à Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Dans la magistrature.", "content": "Pierre Arpaillange commence une carrière dans la magistrature en 1949. Juge suppléant à Orléans (1949), puis à Paris (1950), substitut à Meaux (1953), détaché au fichier de la Cour de cassation (1954-1959), substitut à Versailles (1959) puis à Paris (1962), secrétaire général du parquet de la cour d'appel de Paris et secrétaire général du parquet de la Cour de cassation (1962). Entre-temps, il est secrétaire de la commission pour la réforme du code de procédure pénale (1953-1957) et de la commission de sauvegarde des droits et libertés individuels en Algérie (1959-1962).", "section_level": 2}, {"title": "À la Chancellerie.", "content": "Magistrat détaché au ministère de la Justice de 1965 à 1974, Pierre Arpaillange devient conseiller technique du ministre et, à plusieurs reprises, directeur du cabinet du Garde des sceaux (des gaullistes : Jean Foyer, Louis Joxe et Pierre Taittinger) et entre 1968 et 1974 directeur des Affaires criminelles et des Grâces de la Chancellerie. En février 1971 il rend un avis défavorable sur le recours en grâce déposé par Paul Touvier. En tant que directeur de cabinet du Garde des sceaux Jean Taittinger, il signe la circulaire du 22 février 1973, plus connue comme « circulaire Arpaillange », sur la politique générale de la justice, puis sur la circulaire du 30 mars 1973 relative à la répression en matière de stupéfiants. Il tente de faire moderniser les prisons et en 1973 il fait installer le chauffage dans les cellules de certaines d'entre elles. Il devient également membre du Haut Conseil de l'audiovisuel en 1973.", "section_level": 2}, {"title": "Procureur général de Paris et près la Cour de cassation.", "content": "Considéré comme un proche du cabinet de Georges Pompidou (il tente de « circonscrire l'incendie » provoqué par l'affaire Markovic), après l’élection de Valéry Giscard d'Estaing, Pierre Arpaillange est mis à l'écart par Jean Lecanuet, garde des Sceaux du Gouvernement Jacques Chirac (1) (d'autres sources évoquent sa mise en retrait volontaire, refusant le poste de directeur de cabinet que le ministre lui propose car il est démocrate-chrétien). Il est nommé conseiller à la Cour de cassation, affecté à la chambre sociale, le. Il est l'auteur de deux séries d'articles sur la justice pour \"Le Monde\", et devient le porte-drapeau de l'opposition à la politique musclée d'Alain Peyrefitte, Garde des sceaux de Valéry Giscard d'Estaing de 1977 à 1981, et à la loi du 2 février 1981, dite « Loi sécurité et liberté ». Il est également hostile à la peine de mort. Pour Robert Badinter, il est l'« un des hommes qui connaissent le mieux notre justice pénale ». En 1980, il fait publier \"La Simple justice\" chez Julliard ; ce texte reprend le contenu du « rapport Arpaillange », un projet de loi préparé en 1972 lorsqu'il était à la direction des affaires criminelles : il y défend plus d'indépendance pour les magistrats, propose de rattacher la police judiciaire au ministère de la Justice, s'oppose aux courtes peines d’emprisonnement et souhaite humaniser le monde carcéral. Cependant, le ministre de la Justice René Pleven s'était énervé de la publication de ce rapport dans \"Le Monde\" et le président Georges Pompidou avait dû intervenir pour soutenir Pierre Arpaillange. En 1981, il est directeur de la campagne électorale de Marie-France Garaud, alors candidate à l'élection présidentielle. Le juillet 1981, le Conseil des ministres le désigne procureur général près la cour d'appel de Paris. En octobre 1981, il est nommé par le garde des Sceaux, Robert Badinter, membre de la commission de révision du code pénal, chargée d'élaborer un avant-projet de code pénal. Des travaux de cette commission a origine l'actuel code pénal entré en vigueur le, dont le projet du premier livre a été présenté au Parlement en 1989 par M. Arpaillange en tant que garde des Sceaux. Il est promu procureur général près la Cour de cassation le 22 février 1984, en remplacement d'Henri Charliac qui est admis à faire valoir ses droits à la retraite à partir du 18 février.", "section_level": 2}, {"title": "Garde des Sceaux.", "content": "Pierre Arpaillange est nommé Garde des sceaux, ministre de la Justice dans les et de Michel Rocard (12 mai 1988 - 1990), comme « représentant de la société civile ». C'est un choix de François Mitterrand et non de Michel Rocard, ce dernier jugeant qu'« un professionnel du secteur fait en général un mauvais ministre ». Peu habitué aux débats houleux de l'Assemblée nationale, il est pris à partie par l'opposition de droite quand le ministère décide de mettre un terme à l'isolement cellulaire des terroristes du groupe d'extrême gauche Action directe. Le ministre doit également affronter des grèves de surveillants de prison. En 1988, il soumet un document au conseil des ministres reprenant l'esprit du « rapport Arpaillange » de 1972, mais avec moins d'ambitions dans ses objectifs. Le, contre l'avis du président de la République François Mitterrand, il donne au procureur général près la cour d'appel de Paris des instructions écrites de requérir des poursuites contre René Bousquet devant la chambre d'accusation pour crimes contre l'humanité. Il est resté célèbre pour une bourde commise à l'Assemblée nationale française où, en tant que Garde des Sceaux, il répondait à une question d'actualité, en 1990, en déclarant « en 1989, sur cinquante-deux évadés, on en a repris cinquante-trois ». André Santini lui avait dédicacé l'année précédente ce bon mot (qui reçut le prix de l'humour politique) : « Saint Louis rendait la justice sous un chêne. Pierre Arpaillange la rend comme un gland ».", "section_level": 2}, {"title": "Premier président de la Cour des comptes.", "content": "Pierre Arpaillange quitte le gouvernement le octobre 1990, pour assumer les fonctions de Premier président de la Cour des comptes. Il en est le Premier président honoraire depuis le 13 mars 1993. Il fut membre du Comité d'honneur du bicentenaire de la Cour des comptes.", "section_level": 2}, {"title": "Mort.", "content": "Pierre Arpaillange meurt le à Cannes (Alpes-Maritimes) à l'âge de 92 ans.", "section_level": 2}], "src_summary": "Pierre Arpaillange, né le à Carlux (Dordogne) et mort le à Cannes (Alpes-Maritimes), est un magistrat et homme politique français. ", "tgt_summary": null, "id": 1444658}
{"src_title": "Elle s'appelle Ruby", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Après avoir publié un best-seller, perdu son père et été largué par sa petite-amie, Calvin vit une traversée du désert, en proie à la page blanche malgré un grand désir d'écrire. Sur le divan du psy, il impute à son chien Scotty tant sa stérilité littéraire que son asociabilité, à laquelle seul échappe son frère. Un matin, stimulé par le souvenir d'une jeune femme dont il a rêvé, il se rue à sa machine à écrire pour décrire sa créature et lui inventer une vie : Ruby est née. Pygmalion de plus en plus fasciné par sa Galatée, Calvin écrit toute la journée pour rester en sa compagnie, et passe ses nuits à lui parler, mais, le jour où elle apparaît alors qu'il n'est pas en train de l'imaginer, il craint d'être bon pour l'asile. Pourtant Ruby existe bel et bien, tout le monde l'entend et la voit quand elle pique une crise de jalousie, jongle d'une langue à l'autre, se déprécie ou cuisine comme un cordon bleu, ainsi que Calvin l'a créée. Comblé, ce dernier pense avoir trouvé la formule du bonheur parfait. Mais après une « lune de miel » où ils se suffisent l'un à l'autre, Ruby manifeste de plus en plus un besoin d'autonomie. Elle s'inscrit à des cours, se fait des amis et ne se dévoue plus exclusivement à Calvin qui peine à accepter l'intégrité de celle qu'il considère comme sa créature. Face au choix de l'émanciper ou de la manipuler, il entreprend de la corriger sur papier, ce qui conduit à une situation grotesque dans laquelle Ruby n'est plus qu'un pantin aux mains de Calvin. Réalisant cela Calvin se résout à la libérer. Ruby disparait, Calvin déprime et retourne consulter son psychologue. Il décide d'écrire ce qu'il vient de vivre. Le livre est un succès et sa vie reprend son cours habituel. En promenant Scotty dans un parc, il rencontre une demoiselle, sosie de Ruby, qui est en train de lire son livre. Ils font connaissance.", "section_level": 1}], "src_summary": "Elle s'appelle Ruby (\") est une comédie romantique américaine réalisée par Jonathan Dayton et Valerie Faris, sortie en 2012. Le scénario du film est écrit par l'actrice Zoe Kazan.", "tgt_summary": null, "id": 1493815}
{"src_title": "Girolamo Marini", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Marini a choisi ce nom à l'âge adulte en reprenant celui de frère Marino, connétable de Bologne sous la seigneurie de Giovanni II Bentivoglio. Les Bentoviglio ont perdu la seigneurie de la ville de Bologne en 1506 et en furent chassés ainsi que leurs fidèles, dont « Hieronymus frater Marini conestabilis ». On suppose que Marini a passé les trente premières années de sa vie à Rome, où il aurait travaillé comme ingénieur militaire pour le pape. Il aurait pu travailler avec Antonio da Sangallo le Jeune. En 1536, il est en France, au service de François. C'est là qu'il prend le nom de Marini et choisit des armoiries. L'année suivante, il est dans le Piémont occupé par les troupes françaises commandées par le comte Guido Rangone, originaire de Modène, qui avait été au service du pape Léon X, et qui se trouve à Pignerol pour la défense de la route du Val Chisone. Le plan de ville en quadrilatère bastionné a été conçu par Sangallo. Il est probable que la conception de la citadelle de Pignerol pendant l'occupation française suivant un plan rectangulaire allongé avec un bastion à chaque angle est dû à Marini. En 1539, Guillaume du Bellay, qui a remplacé Claude d'Annebault au gouvernement du Piémont, utilisa Marini pour renforcer les fortifications du Piémont. En 1542, on le retrouve au siège de Perpignan. En 1543, il renforce les fortifications de Landrecies, probablement sous les ordres du prince de Melfi, Giovanni Caracciolo, maréchal de France. La même année il renforce la place forte d'Emery, près de Marolles à la demande du gouverneur Martin du Bellay. En 1544, il participe à la défense de Saint-Dizier contre l'armée de Charles Quint commandée par le général Ferrante Gonzague. En 1545, il est nommé « commissaire-général des fortifications en Champagne ». Avec Martin du Bellay, il inspecte les fortifications de Picardie. De nouvelles villes sont ensuite construites et fortifiées, Maubert-Fontaine, Mézières, Villefranche-sur-Meuse, Vitry-le-François, Rocroi, Saint-Dizier, Sainte-Menehould. En 1546, après une tournée d'inspection, les fortifications sont renforcées à Chaumont-en-Bassigny, Coiffy et de Ligny. Marini doit y surveiller les travaux. Il doit aller en Picardie, en 1548, pour surveiller la construction du fort de Châtillon qui doit contrôler les Anglais occupant Boulogne depuis 1544. Architecte de François, il est à l'origine des plans de la ville nouvelle de Vitry-le-François.", "section_level": 1}], "src_summary": "Girolamo Marini, aussi appelé Hieronimo Marini, est un architecte et ingénieur militaire italien du originaire d'Émilie. Selon certains, il est né au hameau de Casara, près de Montegibbio, aujourd'hui une banlieue de Sassuolo, dans la province de Modène à la fin du. D'autres l'ont dit né à Bologne. Il est probablement mort le à Thérouanne, dans la destruction de la ville par Charles Quint et ses troupes car on n'a plus de nouvelles de lui après cette date.", "tgt_summary": null, "id": 115546}
{"src_title": "Église Saint-Christophe de Reuilly", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "L'église se trouve à l'écart et au nord-ouest du centre du village, sur le flanc d'un petit vallon qui descend vers l'Eure. Orientée vers le sud-est, elle est entourée du cimetière communal. La porte principale au nord-ouest se trouve à quelques mètres de la forte pente vers le ru qui coule en contrebas.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Connue dès l'origine sous le vocable de saint Christophe, patron des voyageurs, les techniques d'édification remontent au et siècle, alors que l'église n'est mentionnée qu'à partir du siècle. Sa situation à l'écart du village peut laisser supposer une construction réalisée sur un site religieux plus ancien, du type fanum gaulois, sanctuaire ou nécropole gallo-romain. L'emplacement de l'édifice correspond également à celui d'un gué, sur le ru qui coule en contrebas, passage d'une très ancienne voie de communication et étape sur l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, situé à environ une journée de marche du gué sur la Seine situé à Gaillon. Selon Lucien Musset, elle constitue « \"l’exemple le plus parfait et le plus instructif d’une forme d’architecture qui a tenu une grande place au niveau des sanctuaires ruraux au milieu du siècle\" ». Cependant des études plus récentes montrent que l'église est encore plus ancienne puisqu'elle a pu être datée en partie du siècle. Un petit mausolée, dans le cimetière environnant, est la dernière demeure d'un général de l'empire napoléonien, le marquis Armand d'Hautpoul, décédé le.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "L'église, de plan simple, est composée d'une nef prolongée d'un chœur en retrait, à chevet plat. L'appareillage en pierre meulière, avec chaînage d'angle en pierre de taille, laisse apparaître une disposition en arête-de-poisson, notamment sur la partie inférieure des murs du chœur. La charpente à deux pans, à niveaux différents entre la nef et le chœur, couverte en tuiles plates, est surmontée d'un clocheton central recouvert d'ardoise, avec flèche polygonale aux arêtes incurvées. Les petites baies latérales, en plein cintre et non ébrasées, sont disposées à différentes hauteurs ; celle du chevet est rebouchée, se trouvant derrière le retable depuis le siècle. Deux des baies de la façade sud, plus importantes, sont en arc brisé, laissant supposer un percement ou une modification plus tardif. Sur cette façade, une sacristie est ajoutée par la suite, reliée au chœur par la porte latérale, qui servait, jusqu'au siècle, d'accès pour les nobles de la commune. Le portail ouest est précédé d'un balet en brique de type ouvert. L'intérieur laisse apparaître une charpente du siècle, indépendante des murs non-porteurs, reposant sur de nombreuses chandelles de bois, dont certaines sont ornées de blasons sculptés. Le chœur est séparé de la nef par une ouverture voûtée en plein cintre. Les premières marches de l'escalier menant à la chaire sont en pierre calcaire, prolongé par une volée de marches en bois. La porte menant à la sacristie, datant du, est notoirement renforcée.", "section_level": 1}, {"title": "Mobilier.", "content": "Une partie de la statuaire est en double exemplaire, l'église renferme en effet une partie des œuvres de l'ancienne église du village voisin de Saint-Vigor, vendue en 1811, puis détruite. L'œuvre principale est un groupe sculpté en pierre du siècle, représentant saint Christophe portant l'enfant Jésus, recouvert d'un badigeon gris au siècle, classé monument historique au titre d'objet en 1975. Les fonts baptismaux, en pierre taillée du siècle, reposent sur un socle en calcaire plus ancien et sont classés monuments historiques au titre d'objet. Ils se présentent sous la forme d'une cuve octogonale, posée sur un piédestal, sculptée aux motifs d'arcatures et d'un écu portant chevron et trois coquilles, et ornée de feuilles de chardons et de houblons. Le retable du maître-autel présente un tableau intitulé \"L'adoration des mages\", de la fin du siècle, restauré en 2012.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'église Saint-Christophe est une église catholique située sur la commune de Reuilly, dans le département de l'Eure, région de Normandie. Elle date en grande partie des et siècles, après datation au carbone 14. ", "tgt_summary": null, "id": 1646975}
{"src_title": "Né pour tuer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Venue à Reno pour divorcer, Helen Brent se hâte de quitter la pension de famille tenue par Mrs Kraft, une vieille dame portée sur la bouteille et très entichée de sa jolie et aguicheuse voisine, Laura Palmer, qui décrit son dernier flirt : un homme à la carrure d'athlète, jaloux et possessif. Avant de partir Helen se rend dans une salle de jeu, y croise un inconnu à l'allure inquiétante et au regard froid ainsi que Laura Palmer et un jeune homme insignifiant. Ces derniers se retrouvent chez Laura pour la nuit et y sont assassinés par l'inconnu qui s'enfuit alors qu'Hélène regagne la pension de famille. Intriguée par le chien de Laura qui est sorti, elle entre chez celle-ci, découvre les corps mais n'appelle pas la police. À la gare, l'inconnu du casino, Sam Wilde, l'aborde et voyage avec elle jusqu'à San Francisco. Leur attirance est mutuelle. Mais Helen doit se marier avec un riche industriel, Fred Grover. Elle n'est pas ravie de voir débarquer Sam dans la demeure patricienne qu'elle partage avec sa riche sœur de lait, Georgia, héritière d'un magnat de la presse. Pendant ce temps Kraft charge un détective privé, Arnett, de retrouver l'assassin de Laura. Ne pouvant avoir Helen qui sent en lui des forces attirantes et inquiétantes à la fois, Sam se rabat sur Georgia et l'épouse. L'enquête d'Arnett progresse : il sait que Sam est l'assassin et fait part à Helen de ses soupçons. Helen tente de lui proposer de l'argent pour qu'il arrête ses investigations, en vain. Elle parvient alors à intimider Kraft. Sam, saisi de folie, commet un autre meurtre. Fred Grover annonce à Helen qu'il la quitte, car elle aime Sam. Helen, qui perd ainsi une chance d'être riche, appelle alors la police et révèle tout à Georgia. Sam rentre dans la maison vite cernée : il abat Helen avant d'être tué.", "section_level": 1}], "src_summary": "Né pour tuer (titre original : \"Born to Kill\") est un film américain réalisé par Robert Wise, sorti en 1947.", "tgt_summary": null, "id": 1358530}
{"src_title": "Benjamin Huntsman", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Benjamin Huntsman est né le. Il est le troisième fils d'un fermier quaker d'Epworth, dans le Lincolnshire, qui avait immigré d'Allemagne quelques années avant sa naissance. Il commence à travailler à Doncaster en tant que fabricant d'horloges, de serrures et d'outils divers. Sa réputation lui permet de pratiquer occasionnellement la chirurgie et l'ophtalmologie. Insatisfait de la qualité des aciers qu'il travaille, il mène des expériences pour produire un acier de meilleure qualité. Il commence ses recherches à Doncaster avant de déménager à Handsworth, près de Sheffield. Il développe son procédé, consistant à fondre des charges de (soit ) dans des creusets en terre cuite. Le creuset, rempli de morceaux d'acier, est fermé, puis est chauffé avec du coke pendant près de 3 heures. L'acier en fusion est alors coulé dans des moules et les creusets sont réutilisés. L'apport de Huntsmann à la production d'acier est essentiel car son procédé permet de garantir la qualité de l'acier. Percy attribue à Huntsman ce progrès décisif : Anciennement, l'acier n'était jamais fondu ni coulé après sa fabrication ; dans un seul cas, celui du wootz, il était fondu pendant la fabrication même. Quelle que fût la méthode [...] l'acier en masse n'était pas obtenu à l'état homogène. Même par la cémentation du fer en barres, certains défauts qui se manifestent dans la fabrication du fer, surtout ceux inhérents à la présence des laitiers, se perpétuaient plus ou moins dans l'acier en barres[...]. Or la fusion et le moulage de l'acier remédient au mal signalé, et l'on peut ainsi se procurer des lingots d'une composition parfaitement homogène dans toutes leurs parties. C'est à Benjamin Huntsman que l'on est redevable de la solution pratique de cet important problème. Cette qualité permet, par exemple, de réaliser des ressorts très performants pour l'horlogerie, tel que celui du chronomètre de marine de Harrison pour mesurer la longitude. La méthode est mal adaptée à la production de pièces volumineuses, mais de nombreuses améliorations vont rapidement voir le jour pour traiter ce problème. Krupp s'y distingue, parvenant à couler un lingot de en 1851, et de en 1862. Pourtant, l'industrie locale refuse d'utiliser cet acier, car il s'avère plus dur que celui qui était jusqu'ici importé d'Allemagne. À ses débuts, Hunstman n'a donc pas d'autre choix que d'exporter son métal en France. Mais la concurrence grandissante des couteaux français, réalisés à partir de cet acier au creuset, inquiète les coutelleries de Sheffield. Après avoir, sans succès, tenté d'interdire l'exportation d'acier au creuset, les industriels anglais sont contraints d'adopter cet acier. En 1770, il s'installe à, où son entreprise prospère encore pendant six ans, bien que. Il y décède le. Son affaire est reprise par son fils William Huntsman (1733–1809).", "section_level": 1}, {"title": "Diffusion de son procédé.", "content": "Huntsman n'a pas breveté son procédé, et son secret en est éventé par un fondeur d'acier nommé Walker. Selon la tradition populaire, Walker s'était déguisé en un mendiant en haillons, qui ne demandait qu'à se réchauffer aux feux de la forge pendant une froide nuit d'hiver. La diffusion du procédé permet une expansion spectaculaire de la production d'acier à Sheffield. Alors qu'avant l'invention de Huntsman, en 1740, moins de d'acier y étaient produites par cémentation, un siècle après, la production d'acier au creuset atteint d'acier : de Sheffield sort 40 % de l'acier produit en Europe. En 1860, la production d'acier de Sheffield dépasse, soit plus de la moitié de la production mondiale.", "section_level": 1}], "src_summary": "Benjamin Huntsman ( - ) est un inventeur et métallurgiste anglais, qui a mis au point une méthode de fabrication d'un acier au creuset dont la qualité était très supérieure à celle des aciers de son époque.", "tgt_summary": null, "id": 1808618}
{"src_title": "Yochk'o Seffer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après une enfance marquée par la guerre et l'occupation soviétique, mais également une formation musicale classique et un début de pratique du saxophone et du piano, Yochk'o Seffer quitte la Hongrie lors des événements de 1956 et se réfugie en France. Après une période difficile, un couple de bienfaiteurs le prend sous son aile et lui permet de suivre les cours de saxophone de Marcel Mule, professeur au Conservatoire de Paris. Durant ces années de conservatoire où Yochk'o travaille essentiellement la musique classique, il découvre certains jazzmen comme Thelonious Monk, John Coltrane puis Ornette Coleman, et les créations du \"Domaine musical\" de Pierre Boulez, le dodécaphonisme et le sérialisme. Après sa sortie du Conservatoire, Yochk'o Seffer est admis au concours d'entrée aux Beaux-Arts de Paris où il restera jusqu'en 1964. Spécialisé à cette époque dans les fresques d'églises et les vitraux, il commence à exposer ses œuvres picturales dès 1965. Il sculpte également dès le milieu des années 1960. À partir de là, de nombreuses expositions, certaines en compagnie d'œuvres de Rouault ou de Vasarely, jalonneront sa carrière. Yochk'o poursuit inlassablement sa recherche d'une synthèse des trois arts que sont sculpture, peinture et musique. De 1963 à 1968, Yochk'o joue dans l'orchestre d'Eddy Mitchell principalement avec Michel Gaucher et Louis Toesca (formant le trio de cuivres) avant de former le groupe de free-jazz Perception avec Didier Levallet, Siegfried Kessler et Jean-My Truong. En 1969, il fait la connaissance de Christian Vander qu'il va rejoindre deux ans plus tard au sein du groupe Magma. Il y retrouve Faton Cahen, le pianiste du groupe. Tous deux quittent Magma fin 1972 pour fonder Zao dans le but de jouer une musique plus improvisée. Yochk'o quitte à son tour Zao en 1976, après quatre albums, dont \"Shekina\", enregistré avec un quatuor à cordes. Cette séparation n'affecte en rien la profonde amitié qui lie Faton Cahen et Yochk'o Seffer, et les deux musiciens enregistreront et joueront à plusieurs reprises jusqu'au décès de Faton, le. De 1976 à 1980, il sera l'unique leader de Neffesh-Music, formation qui lui permet de prolonger l'expérience avec le quatuor à cordes Margand puis le violoniste hongrois Kathy Lajos Horvath. Après une tournée américaine de 42 dates en 1979 et un profond remaniement en 1980, Yochk'o Seffer dissout Neffesh-Music pour se livrer à de multiples expériences en big band de jazz (avec la technique du Soundpainting), en duos avec Faton Cahen, Kathy Lajos Horvath ou Siegfried Kessler, en trio avec Faton Cahen et François Causse, en septuor (avec six autres saxophonistes) et avec diverses formations à géométrie variable, dont plusieurs utilisent les « sculptophonies » et comprennent des musiciens de jazz comme Barre Phillips, Barry Altschul ou François Méchali, ou contemporains comme le Quatuor Parrenin ou Alain Bouhey. Les années 1980 marquent également le début d'une carrière d'enseignant en conservatoire et lors de stages, carrière qui durera jusqu'en 2002. Parmi les musiciens qui ont suivi l'enseignement de Yochk'o Seffer, on peut citer Serge Bertocchi, Laurent Matheron, Eric Seva, Sylvain Miller, Guillaume Orti, Fred Calmeil et Cyril Marche. Les années 1990 sont marquées par la poursuite de ces activités multiples auxquelles s'ajoutent une série d'hommages à Thelonious Monk, John Coltrane, Ornette Coleman (qui participe d'ailleurs à l'album \"Ornette For Ever\") et Duke Ellington et l'enregistrement d'une œuvre majeure, un oratorio. En 2003 est publié un nouvel hommage à John Coltrane avec la participation d'un orchestre à cordes et de Christian Vander, suivi d'une reformation de Zao de 2004 à 2007, puis de Neffesh-Music avec un quatuor de violoncelles, le quatuor Belli Celli. Yochk'o Seffer crée ensuite un quartet de jazz, dans la filiation de Perception, dont il retrouve le contrebassiste Didier Levallet pour enregistrer \"Acel Toll\" en 2011, avec le pianiste Sébastien Lovato et le batteur « JP » Molina.", "section_level": 1}], "src_summary": "Yochk'o Seffer, né Seffer József le à Miskolc (Hongrie), est un compositeur et instrumentiste français d'origine hongroise. Il est également peintre et sculpteur, y compris de certains de ses propres instruments (les ). Saxophoniste (il pratique les sept instruments de la famille des saxophones) et pianiste, mais il joue également de la flûte, des clarinettes et des tárogatós (instruments à vent hongrois d'origine turque qu'il réhabilite depuis 2004). ", "tgt_summary": null, "id": 281695}
{"src_title": "Fiorella Mannoia", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Des débuts entre musique et comédie.", "content": "Fille du cascadeur sicilien Luigi Mannoia elle suit les pas de son père tout comme son frère, Maurizio Mannoia et sa sœur Patrizia, travaillant dans le monde du cinéma comme cascadeuse et doublure de Lucia Mannucci dans le film \"Non cantare, spara (1968) du réalisateur Daniele D’anza, ainsi que celle de Monica Vitti et Candice Bergen dans Il giorno dei lunghi fucili\" (\"The Hunting Party\"). Au début des années 1970, elle tient des petits rôles dans quelques western-spaghetti : En 1972 elle tourne dans \"Una colt in mano al diavolo\", et en 1973 dans \"E il terzo giorno arrivò il corvo\" et dans \"Sei bounty killers per una strage.\" Elle arrive dans le monde de la musique en participant au festival Di Castrocaro en 1968 avec la chanson Un bimbo sul Leone d’Adriano Celentano : elle ne gagne pas mais signe un contrat avec la Carish qui lui permet de sortir en l’espace de deux ans ses premiers 45 tours. Le premier fut : \"Ho saputo che partivi/Le ciliegie\" en 1968, suivi l’année suivante par : \"Gente qua gente là/Occhi negli occhi\" et \"Mi piace quel ragazzo lì/Occhi negli occhi\". Avec le morceau \"Gente qua gente là\" elle participe à Un disco per l'estate 1969, mais n’atteint cependant pas la finale.", "section_level": 2}, {"title": "Les années 1970.", "content": "Dans les années 1970, elle rencontre Memmo Foresi et signe un contrat avec la It avec laquelle elle sort les singles \"Mi gira la testa/Ore sei\" en 1971. En 1972 elle signe avec la RCA Italiana et sort un album et un single en collaboration avec Foresi, \"Mannoia Foresi & co.\" suivi par le 45 tours \"Ma quale sentimento/Che cos'è\". Sous la RCA elle sort en 1974 le 2 titres \"Ninna nanna/Rose\". En 1976 Fiorella Mannoia signe avec Dischi Ricordi et diffuse une longue série de 45 tours: en 1976 \"Piccolo/Che sete ho\" (sur la face A on trouve également le 45 tours \"Piccolo/More more more\" avec Andrea True Connection), en '77 \"Tu amore mio/Viva\", en '78 \"Scaldami/Cover Girl.\"", "section_level": 2}, {"title": "Les années 1980.", "content": "En 1980 elle signe avec la CGD. Le premier jet est un duo avec Pierangelo Bertoli: le morceau, \"Pescatore\", face A du 45 tours \"Pescatore/Cent'anni di meno\" de Bertoli; cette chanson apparaît sur l’album de Bertoli \"Certi momenti\". En 1981 elle participe pour la première fois au Festival de Sanremo; elle y interprète \"Caffè nero bollente\", écrite par Mimmo Cavallo et Rosario De Cola. Elle se classe en. La même année, elle participe au Festivalbar avec \"E muoviti un po\"', face A du 45 tours \"E muoviti un po'/Vigliacca notte nera\". En 1983 elle revient au Festivalbar avec \"Torneranno gli angeli\", face B du dernier 45 tours diffuser en collaboration avec CGD \"Il posto delle viole/Torneranno gli angeli\" et elle sort l'album omonimo, qui verra l’enregistrement d’une deuxième version l’année suivante. En 1984 elle signe avec la compagnie Ariston Records, la même année elle reparticipe au Festival di Sanremo avec \"Come si cambia\", écrite par Maurizio Piccoli et Renato Pareti, elle se hisse à la. Le morceau est sur la face A du 45 tours \"Come si cambia/Fai piano\". La même année elle sort le 45 tours \"Ogni volta che vedo il mare/Chiara\". Cette année-là, elle gagne le prix Premiatissima et sort, en mars 1985, l'album de reprises \"Premiatissima\". Elle fait le Festivalbar 1985 avec le titre \"L'aiuola\" et se place. La chanson est la face A du 45 tours \"L'aiuola/Canto e vivo\" et se trouve dans le LP \"Momento delicato\", titre tiré du morceau homonyme du LP. En 1986 elle participe à nouveau au Festivalbar avec \"Sorvolando Eilat\", tiré du LP \"Fiorella Mannoia\". En 1987 elle signe un contrat discographique avec la DDD et participe au 37 Festival de Sanremo avec \"Quello che le donne non dicono\", écrit par Enrico Ruggeri et Luigi Schiavone; la chanson est classée et remporte le prix de la critique. Ce titre se trouve sur le 45 tours \"Quello che le donne non dicono/Ti ruberò\". En 1987 Fiorella Mannoia sort la compilation \"Tre anni di successi\". En 1988 elle prend part au 38 Festival de Sanremo avec \"Le notti di maggio\", écrit par Ivano Fossati chanson qui donne à Fiorella Mannoia à la et gagne le premier prix de la critique. Cette chanson se trouve sur le 45 tours \"Le notti di maggio/Fino a fermarmi\". Cette année-là, l’artiste remporte le prix Un disco per l'estate avec le titre \"Il tempo non torna più\", sorti sous forme de single \"Il tempo non torna più/Le notti di maggio\". En 1988 elle sort l'album \"Canzoni per parlare\". En 1989 elle sort le 45 tours \"Cuore di cane/Oh che sarà\" et l'album \"Di terra e di vento\".", "section_level": 2}, {"title": "Les années 1990.", "content": "En 1990 elle sort le 45 tours \"La giostra della memoria/Lunaspina\", et les deux compilations \"Canto e vivo\" et \"Basta innamorarsi\" ainsi que son premier EP \"La giostra della memoria\". En 1991 s’ensuit une compilation mêlant les morceaux de Fiorella Mannoia et Ornella Vanoni intitulée \"Così cantiamo l'amore\". En 1992 sort le single \"Cuore di cane ainsi que\" l'album \"I treni a vapore\" d’où sont extraits les titres \"I venti del cuore\" et \"Il cielo d'Irlanda\". Toujours en 92 elle sort la compilation \"Come si cambia '77-'87\". Le 18 novembre 1993 sort l'album \"Le canzoni\" d’où est extrait la chanson \"Ascolta l'infinito\". Le 20 octobre 1994 sort l'album \"Gente comune\", avec les titres \"L'altra madre\" et \"Crazy Boy\". Suivent alors 3 compilations : \"Le origini\" en 1996, \"Il meglio\" le 29 septembre 1997 qui fait également partie de la collection \"Emozioni & parole\", et \"I grandi successi\" sorti le 25 février 1998. Le 16 juin 1998 l'album \"Belle speranze\" est édité et contient les 4 singles : \"Non sono un cantautore\", \"Il fiume e la nebbia\", \"Al fratello che non ho\" et \"Belle speranze\". En 1998 sort une compilation mêlant les titres de Fiorella Mannoia et Carla Bissi (nom de scène Alice) intitulée \"I primi passi\". Le 14 janvier 1999 sort son premier album live, \"Certe piccole voci\", un double CD qui sera disque de platine avec quelque 200.000 exemplaires écoulés. De cet album sera extrait le titre \"Sally\", reprise de Vasco Rossi.", "section_level": 2}, {"title": "Les années 2000.", "content": "En 2000 Fiorella Mannoia est conviée au 50 Festival di Sanremo en tant qu’invitée exceptionnelle et elle interprète en live \"Il pescatore\" et \"Oh che sarà\". Annonçant le titre homonyme, le février 2001 sort l'album \"Fragile\", double disque de platine avec 200.000 copies vendues : écrit en grande partie par le producteur Piero Fabrizi, il comprend encore un morceau d’Ivano Fossati (\"Fotogramma\"), un duo inedit avec Francesco De Gregori (à qui on doit \"L'uccisione di Babbo Natale\") et deux reprises : \"Come mi vuoi?\" de Paolo Conte, et une nouvelle version plus aboutie de \"Il pescatore\" de Fabrizio De André. Le 22 novembre 2002 sort \"In tour\", double album live enregistré avec Francesco De Gregori, Pino Daniele et Ron. L'album sera disque de platine avec copies écoulées. En 2003, elle revient au cinéma après trente ans, prenant part à la comédie sentimentale du réalisateur Ambrogio Lo Giudice : \"Prima dammi un bacio\". Le 9 janvier 2004 elle sort le titre \"Metti in circolo il tuo amore/Señor\", morceau pionnier ouvrant le chemin à l'album live \"Concerti\"; de cet album sont extraits les titres \"Señor\" e\"Messico et nuvole\". Toujours en 2004 sort le DVD \"Due anni di concerti\", et la même année, en plus, elle diffuse une chanson n’apparaissant dans aucun album : si tratta di \"L'amore...\". Le 2 juin 2005 elle est nommée Ufficiale dell'Ordine al merito della Repubblica italiana par le président de la République Carlo Azeglio Ciampi. Ce 2 juin elle participe également au Live 8 Roma, tournant du côté du Circo Massimo de Roma, produisant trois titres: \"Sally\", \"Clandestino\" e \"Mio fratello che guardi il mondo\". Le 30 novembre 2005 sort le DVD \"Live in Roma 2005\" qui est accompagné du livre de Fiorella Mannoia \"Biografia di una voce\". Le 10 novembre 2006 sort \"Onda tropicale\", qui fait suite au titre \"Cravo e canela sorti en février de la même année\", avec la participation de Milton Nascimento. Le disque est un hommage à la musique populaire brésilienne incluant des duos avec Gilberto Gil, Chico Buarque, Carlinhos Brown, Chico César, Djavan, Lenine, Jorge Benjor et Adriana Calcanhotto, ainsi que Milton Nascimento sus-cité. Le single extrait de cet album est \"Senza un frammento,\" en collaboration avec Djavan. Le 31 juillet 2007, lors du double concert événement qui eut lieu au Castella di Isola di Capo Rizzuto, en compagnie de Gilberto Gil, elle reçoit le \"Riccio d'Argento\" de la édition des \"Fatti di Musica\", la revue des meilleurs live italiens chapeauté par Ruggero Pegna. Le 10 novembre 2007, elle édite le double recueil \"Canzoni nel tempo\", annonçant la réinterprétation inédite de \"Dio è morto\", dont suivra – toujours comme single – la sortie d’une seconde célébrissime reprise : \"Io che amo solo te\".", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Elle reste très discrète sur sa vie privée. Dans les années soixante-dix quatre-vingts, elle est en couple avec l’auteur compositeur Memmo Foresi qui est également son producteur. Depuis une vingtaine d’année, elle vit avec Piero Fabrizi.", "section_level": 2}, {"title": "Tessiture et style.", "content": "Fiorella Mannoia a une voix facilement reconnaissable qu’on peut ranger dans le registre vocal des contralto. Depuis ses débuts elle a toujours été identifiée comme ayant une voix pour chanson d’auteur s’adressant plus spécifiquement aux interprètes masculins. Lors de ses collaborations avec d’autres artistes féminines, elle choisit des chanteuses dont la voix rejoint son registre de contralto, on se souvient notamment de Paola Turci ou Noemi. Plus que des rapports professionnels, elle développa avec cette dernière une profonde amitié après avoir déclaré qu’elle lui faisait penser à elle-même jeune.", "section_level": 1}, {"title": "Philanthropie.", "content": "Fiorella Mannoia s’est toujours impliquée dans les causes sociales notamment à travers l’association Emergency, de plus en 2006 elle gagne le Prix Sympathie : l'Oscar Capitolino de la solidarité. Fiorella Mannoia a souvent participé à des concerts de solidarité seule ou avec d’autres artistes telles que Noemi et Paola Turci. Le 21 juin 2009 Fiorella participe en qualité de marraine aux côtés de Laura Pausini, Gianna Nannini, Elisa et Giorgia, au concert \"Amiche per l'Abruzzo\", qui se tint au Stade San Siro de Milano, en soutien aux victimes des tremblements de terre. Le 28 mai 2010 sort la chanson \"Donna d'Onna\", interprété par les quatre artistes précédemment citées qui introduit le double DVD \"Amiche per l'Abruzzo\" sorti le 22 juin 2010, un an après le concert. En outre en 2011 elle monte sur scène avec les garçons des rues, groupe de danseurs brésiliens du projet Fondazione Axé – dont l’action vise à venir en aide aux enfants et adolescents qui vivent dans des conditions difficiles au Brésil (action axée sur les arts et la culture), à laquelle la chanteuse est très attachée. Le 22 septembre 2012 elle prend part à Italia Loves Emilia, concert dont les bénéfices seront versés en faveur des populations de la région d’Émilie durement touchées par les tremblements de terre. S’en suivra un album \"Italia Loves Emilia - Il concerto\" (CD + DVD) sorti le 27 novembre la même année; l'album suit la sortie du single \"A muso duro\" le 13 novembre 2012. Le 24 septembre 2013 Sony Music sort la compilation \"Pink Is Good\" à laquelle Fiorella Mannoia participe avec la chanson \"Ho imparato a sognare\" dont les recettes seront reversées Fondazione Umberto Veronesi pour financer la recherche contre le cancer du sein.", "section_level": 1}, {"title": "Implication politique.", "content": "Pour les élections « elezioni politiche italiane del 2013 » elle a soutenu la liste Rivoluzione civile d’ Antonio Ingroia. Le 18 janvier 2013 elle lit un texte dans \"Leader\" sur la Rai3 écrit de sa main \"La mia rivoluzione\" en appui à la liste de Ingroia. D’ailleurs sa chanson \"\"Io non ho paura\"\" est devenu l’hymne de la campagne électorale de ce mouvement. Cependant Ingroia ne réussira pas à entrer au parlement. En mars à la suite des élections, elle adhère au projet \"\"Riparte il futuro\"\" et signe une pétition qui a pour effet de faire renforcer la loi anti-corruption en modifiant la norme sur les échanges électoraux politico-mafioso (416 ter) dans la limite des premiers 100 jours d’activité parlementaire. Elle participe aux deux éditions du 'Concerto del Primo Maggio di Taranto' – Si tu as des droits, tu n’as pas de chantage – et est reçue au Comité des citoyens et travailleurs libres et libre penseurs « Comitato dei Cittadini e Lavoratori Liberi e Pensanti » et appuie fortement cette cause. À la suite de sa participation à la première édition la chanteuse écrit sur son compte facebook ‘Taranto libre, Merci du fond du cœur’ ('Taranto Libera. Grazie dal profondo del cuore'), qui atteste de ce lien profond avec les gens de Taranto qui s’est encore renforcé durant ces évènements.", "section_level": 1}, {"title": "Discographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "EP.", "content": "1990 - \"La giostra della memoria\" (Epic Records/CBS)", "section_level": 2}], "src_summary": "Fiorella Mannoia est une chanteuse italienne, née le à Rome. Elle commence sa carrière en 1968, et se distingue dans le panorama musical italien par son timbre de voix particulier et la finesse de ses interprétations. Elle a vendu des millions de disques, a remporté quatre fois le festival de Sanremo et s’est vu attribuer deux fois le. ", "tgt_summary": null, "id": 1089414}
{"src_title": "Sébastien Denaja", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours professionnel.", "content": "Sébastien Denaja est docteur en droit public de l'Université de Montpellier après avoir soutenu, en 2008, une thèse intitulée \"Expérimentation et administration territoriale\", dirigée par le professeur Jean-Louis Autin, pour laquelle il a obtenu la mention très honorable avec les félicitations du jury et le prix de thèse de la faculté de droit de Montpellier. Il est maître de conférences de droit public à l'université de Toulouse 1 Capitole et membre de l'Institut Maurice Hauriou depuis 2009", "section_level": 1}, {"title": "Parcours politique et mandats.", "content": "Il adhère en au Parti socialiste. De 1998 à 2002, il est membre du Conseil national de la jeunesse présidé par la ministre de la Jeunesse et des Sports Marie-George Buffet. Il est élu député de la 7ème circonscription de l'Hérault en face au député sortant Gilles d'Ettore et son suppléant François Commeinhes. Lors des élections législatives de, il n'est pas renouvelé dans ses fonctions. Par la suite, il est proche de Ségolène Royal. Il soutient François Hollande en vue de l'élection présidentielle de 2017. Après la renonciation de ce dernier, il devient l'un des porte-parole de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017. Il est également membre de son comité politique. Après la victoire de Benoît Hamon, il devient l'un de ses porte-parole pour la campagne présidentielle. Lors des élections législatives de 2017, il est battu au premier tour le avec 12,43 % des voix. Il soutient la candidature de Olivier Faure au poste de premier secrétaire du Parti socialiste pour le congrès du parti qui a lieu début 2018 et devient secrétaire national chargé de la Démocratie citoyenne, de la Justice, des libertés et des institutions.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux parlementaires.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rapports.", "content": "Le député Sébastien Denaja est l'auteur de plusieurs rapports et proposition de lois et a conduit la première évaluation citoyenne d'une loi :", "section_level": 2}, {"title": "Responsabilités.", "content": "Sébastien Denaja a été responsable pour le groupe SRC des textes suivants :", "section_level": 2}], "src_summary": "Sébastien Denaja (né le à Montpellier) est un homme politique et juriste français. Maître de conférences de droit public, cadre du Parti socialiste au sein duquel il a exercé différentes responsabilités nationales, il a été député de la de l'Hérault de 2012 à 2017 et vice-président du groupe SRC à l'Assemblée nationale. ", "tgt_summary": null, "id": 1566730}
{"src_title": "Fredrik Thordendal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fredrik Thordendal commença sa carrière en 1985 avec la formation du groupe \"Metallien\", à l'âge de 15 ans. Le groupe était alors très influencé par les groupes de thrash metal (comme Metallica par exemple) qui sévissaient alors. Après plusieurs changements de personnel et de noms de groupe, il forma le groupe Meshuggah avec son ami Jens Kidman en 1987. Ils enregistrèrent leur premier EP en 1989, Psykisk Testbild. En 1991, Thordendal s'est coupé l'extrémité de son majeur gauche à son travail d'alors, le privant de toute activité musicale pour l'année 1991 et une grande partie de 1992. Grâce à la chirurgie, il put récupérer la partie manquante de son doigt et après une année de dure rééducation, il retrouva sa dextérité. 1994 marque le retour du groupe à l'enregistrement, avec l'EP \"None\". Cet EP marque une véritable avancée dans la musique du groupe, dont le son commence ici à atteindre une certaine maturité. Thordendal y signera \"Humiliative\", ainsi que \"Gods of Rapture\" qui fut régulièrement jouée en fin de concert pendant les années 1990. En 1995, il enregistre toujours avec Meshuggah l'album \"Destroy Erase Improve\", qui correspond au deuxième album du groupe. On y retrouve un style de composition encore plus avancé et progressif que sur l'EP \"None\", Thordendal signant la grande majorité des chansons de l'album, dont \"Future Breed Machine\", futur classique du groupe. En 1997, il sort son premier album solo, \"Sol Niger Within\", sous le nom \"Fredrik Thordendal's Special Defects\". Avec notamment l'aide de son ami de longue date Petter Marklund pour les paroles, et de nombreux autres musiciens invités, Thordendal a réalisé un véritable mélange de genres, transportant l'auditeur dans un voyage qu'il voulait apparenté à une psychose. Après avoir terminé son album solo, Thordendal revint en 1998 à la composition au sein de Meshuggah, ainsi le groupe travaillera d'arrache-pied à ce qui constitue l'un de ses albums les plus célèbres \"Chaosphere\", qui est également l'un des plus agressifs. Le groupe réalisera notamment, au cours de la tournée nord-américaine assurant la promotion de l'album, une vidéo pour la deuxième piste de l'album, \"New Millennium Cyanide Christ\". Bien que le groupe n'avait au départ aucune intention de la distribuer, elle constituera l'une de leurs vidéos les plus visionnées. En tant que l'un des principaux compositeurs et guitariste leader de Meshuggah, Thordendal a permis l'évolution du groupe d'un son assimilé au thrash metal vers une forme plus proche du metal expérimental, notamment en y apportant ses influences Jazz ; l'un de ses musiciens favoris, Allan Holdsworth a eu sur son jeu une influence particulièrement importante.", "section_level": 1}], "src_summary": "Fredrik Thordendal est un guitariste suédois, né le. Il est connu pour être l'un des membres fondateurs du groupe de metal expérimental Meshuggah.", "tgt_summary": null, "id": 412180}
{"src_title": "Roanne (affluent de la Corrèze)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Roanne ou Rouanne?", "content": "Pour le Géoportail IGN et le Sandre, cet affluent de la Corrèze se nomme la Roanne alors que pour l'établissement public EPIDOR et l'Agence de l'eau Adour-Garonne, il s'agit de la Rouanne. Dans la directive Cadre sur l'eau, elle est définie par les deux noms. Par simplification, le nom Roanne sera utilisé préférentiellement dans cet article.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La Roanne prend sa source sur le flanc nord-ouest de la \"Roche de Vic\" à plus de d'altitude sur la commune d'Albussac. Elle passe un kilomètre au sud du bourg de Beynat, arrose celui de Lanteuil, puis passe entre ceux de Dampniat et d'Aubazine. Elle se jette dans la Corrèze en rive gauche, vers 130 mètres d'altitude, au nord de Dampniat, au village de \"Confolens\". La Roanne est longue de pour un bassin versant de.", "section_level": 1}, {"title": "Affluents.", "content": "Parmi les douze affluents de la Roanne répertoriés par le Sandre, les trois plus longs sont, d'amont vers l'aval :", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Entre 1989 et 2004, à 500 mètres de sa confluence avec la Corrèze, une station hydrologique située à \"Sainte-Marie\" sur la commune de Dampniat a mesuré le débit de la Roanne. La surface ainsi étudiée est de, soit la quasi-totalité de son bassin versant. Le module de la rivière y est de. La Roanne présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme c'est souvent le cas dans le bassin de la Dordogne. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 1,39 à, de novembre à avril inclus (avec un maximum en janvier). Ensuite, le débit baisse progressivement jusqu'aux basses eaux d'été. Celles-ci ont lieu de juin à octobre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'à au mois d'août. Mais les fluctuations peuvent être bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années. À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque, soit par seconde, en cas de période quinquennale sèche. Les crues peuvent être importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 47 et. Le QIX 10 est de, tandis que le QIX 20 se monte à. Le débit instantané maximal enregistré à Dampniat a été de le 5 juillet 2001, soit une hauteur de, et la valeur journalière maximale était de le jour suivant pour un débit moyen annuel de en 2001. Toutefois, cette modeste rivière qui descend rapidement de la Roche de Vic peut, gonflée des orages ou des pluies prolongées, se transformer en torrent dévastateur. La Roanne collabora sérieusement aux inondations de Lanteuil, de Malemort, des bas-quartiers de Brive-la-Gaillarde et à la destruction de l'usine à papier d'Aubazine en 1921, puis en octobre 1960 et en juillet 2001 où la Roanne débite au lieu de environ habituellement. La Roanne est une rivière abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de annuellement, ce qui est supérieur à la moyenne d'ensemble de la France (), et équivalent à la moyenne du bassin de la Garonne ( au Mas-d'Agenais). C'est par contre très inférieur à la lame d'eau moyenne du bassin de la Dordogne ( à Bergerac). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre de par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 2}, {"title": "Département, communes et cantons traversés.", "content": "À l'intérieur du département de la Corrèze, la Roanne arrose sept communes réparties sur trois cantons :", "section_level": 2}], "src_summary": "La Roanne ou la Rouanne est une rivière française du département de la Corrèze, affluent rive gauche de la Corrèze et sous-affluent de la Dordogne par la Vézère.", "tgt_summary": null, "id": 2441742}
{"src_title": "Syukuro Manabe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Syukoro Manabe est né le. Il a étudié à l'université de Tokyo où a obtenu un BA en 1953, puis une Maîtrise en 1955 et finalement un PhD en 1958. Le Dr. Manabe est ensuite venu aux États-Unis pour travailler à la section de la recherche en circulation atmosphérique générale du \"US Weather Bureau\", devenu le laboratoire de dynamique des fluides géophysiques de la NOAA. En 1963, il est devenu chercheur senior. En 1997, il est devenu directeur du Programme de recherche sur le réchauffement climatique au \"Frontier Research System\". De 2002 à 2009, il a travaillé comme consultant non résident à l'Organisation des sciences et technologie de la mer et de la Terre au Japon. En même temps, Manabe fut chargé de cours de 1968 à 1997, puis chercheur invité en 2002-03, et finalement professeur émérite depuis 2005 à l'université de Princeton. Il a été également professeur invité à l'École des sciences environnementales de l'université de Nagoya de 2006 à 2013, ainsi que chercheur invité à l'Institut de géophysique de l'université de Tokyo de 2002 à 2003.", "section_level": 1}, {"title": "Recherches.", "content": "À la NOAA, Manabe a travaillé sous la direction de Joseph Smagorinsky pour développer des modèles tridimensionnels de l'atmosphère. Ils ont publié un article important dans le développement du modèle général de circulation générale dès 1965. Par la suite, Manabe et Richard T. Wetherald développèrent un modèle unidimensionnel dans une colonne de l'atmosphère en équilibre radiatif-convectif avec effet de rétroaction positive de la vapeur d'eau. En utilisant ce modèle, ils ont constaté qu'en réponse à la variation de la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone, la température augmentait à la surface de la Terre et dans la troposphère, alors qu'elle diminuait dans la stratosphère. Ces mêmes chercheurs ont utilisé par la suite le modèle pour simuler pour la première fois la réponse tridimensionnelle de la température et du cycle hydrologique dans l'augmentation du dioxyde de carbone. En 1969, Manabe et Kirk Bryan publièrent les premières simulations du climat avec des modèles couplés océan-atmosphère, explorant le rôle du transport de la chaleur océanique dans la détermination de la distribution mondiale du climat. Tout au long des années 1990 et au début des années 2000, le groupe de recherche de Manabe a publié des articles et fait des présentations à des séminaires en utilisant les résultats des modèles couplés pour étudier la réponse du climat aux changements des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ils ont également appliqué le modèle à l'étude des changements climatiques passés, y compris le rôle de l'apport d'eau douce dans l'océan Atlantique Nord comme une cause potentielle de ce que l'on appelle le \"changement climatique abrupt évident\" en paléoclimatique.", "section_level": 1}, {"title": "Affiliations et reconnaissance.", "content": "Manabe est membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis et membre étranger de l'Académie du Japon, de l'Academia Europaea et de la Société royale du Canada. En 1992, il fut le premier récipiendaire du prix Blue Planet de l’\"Asahi Glass Foundation\". En 1997, Manabe a reçu le prix environnement de la Fondation Volvo. En 2015, Manabe a reçu la médaille Benjamin Franklin de l'Institut Franklin. Il a également été honoré avec la médaille Carl-Gustaf Rossby de l'American Meteorological Society, la médaille William Bowie de l'Union américaine de géophysique et la médaille Revelle ainsi que la médaille Milutin Milankovitch de l'Union européenne des géosciences. Le travail de Manabe et Bryan dans le développement des premiers modèles climatiques mondiaux fut choisi comme l'une des dix plus grandes avancées des premières 200 années de la NOAA. À l'occasion de sa retraite de la NOAA, une réunion scientifique de trois jours a eu lieu à Princeton en. Elle était intitulée. La réunion annuelle 2005 de l'American Meteorological Society incluaient également un symposium spécial de Suki Manabe.", "section_level": 1}], "src_summary": "Co-auteur dès 1967 du premier modèle global effectif du climat, prédisant l’augmentation de la température globale de la terre, Syukuro Manabe est le scientifique le plus réputé au monde dans le domaine de la modélisation et du changement climatique.", "tgt_summary": null, "id": 73500}
{"src_title": "Henri Feur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Henri Feur résidait dans sa jeunesse avec ses parents au 171 rue de Pessac, à Bordeaux. Il entre comme apprenti dans l'atelier de Joseph Villiet qui a ouvert en 1852. Il est son contremaître quand il pose en 1866 les vitraux de l'église Saint-Ferdinand de Bordeaux. Bien que les relations entre Joseph Villiet et Henri Feur aient été parfois difficiles, d'après J.-J. Michaud, il s'est toujours présenté comme son élève. Henri Feur a épousé le Marie Bazanac et réside alors chez ses beaux-parents, rue Saint-François. À la mort de Joseph Villiet, le, il reprend son atelier quelques jours plus tard en signant avec sa veuve et ses enfants un contrat qui le déclare « propriétaire du nom, des cartons, des ustensiles et des documents nécessaires à la peinture sur verre ». Henri Feur va se retrouver dans un marché de vitraux pour les églises qui va diminuer car beaucoup ont déjà été pourvues de vitraux et face à des concurrents comme Gustave Pierre Dagrant, ancien élève de Villiet. Pour se rapprocher d'une clientèle potentielle, il devient membre de la Société des amis des arts de Bordeaux. Il déménage son atelier en 1878 pour s'installer au 66 rue Saint-Jacques. Comme son maître Joseph Villiet, Henri Feur préfère travailler pour les églises plutôt que pour les particuliers. Par rapport à lui, le style d'Henri Feur se distingue par l'emploi du fond bleu uni ou paysager et la multiplication de détails dans les visages et les habits. Il est intervenu dans dix-neuf églises des Landes. Entre 1891 et 1905, il a répondu à soixante-deux commandes. En 1899, il a réalisé un cycle de cinquante-quatre représentations de saints pour la nef moderne de l'église Saint-Louis-des-Chartrons, à Bordeaux. Son fils, Marcel Feur, reprend l'atelier en 1908.", "section_level": 1}], "src_summary": "Henri Feur, né à Bordeaux, le et mort dans la même ville, le, est un maître-verrier français connu pour ses vitraux d'art. ", "tgt_summary": null, "id": 1650360}
{"src_title": "Vadym Hetman", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les débuts.", "content": "Vadym Hetman naît en 1935, dans le village de Orzhytsia, situé dans l'oblast de Poltava. En 1956, il sort diplôme de l'Institut économique et financier de Kiev, avant de travailler dans plusieurs institutions financières dans l'oblast de Zaporijia. En 1975, il est nommé premier vice-président du comité gouvernemental de RSS d'Ukraine chargé des prix. En 1987, il prend la tête de la banque agricole et industrielle de RSS d'Ukraine (devenue depuis 1990, la banque « Ukraine »).", "section_level": 2}, {"title": "Banquier et homme politique.", "content": "Le, Vadym Hetman est nommé gouverneur de la Banque nationale d'Ukraine par le Parlement. Il supervise les premières réformes monétaires de l'Ukraine indépendante, et ce jusqu'en 1993, où il démissionne de son poste. Il continue cependant à entretenir des liens avec son successeur à la tête de la Banque nationale, Viktor Iouchtchenko. C'est la signature de Hetman qui apparaît sur les premiers billets de hryvnias, monnaie de l'Ukraine, alors qu'ils ne sont émis qu'en. Hetman est également député à la Verkhovna Rada de 1990 à 1998. Pour sa deuxième mandat de député dans la circonscription de Talne (oblast de Tcherkassy, en 1994, il est un candidat indépendant. Il obtient 50,97 % des suffrages dès le premier tour de scrutin. En 1998, il se présente pour un troisième mandat, mais ne parvient pas à être réélu, obtenant seulement 21,85 % des voix, à 3,87 % de la victoire. Son adversaire était le premier vice-ministre de l'Information, Mykhailo Onofryichuk. Il se serait par ailleurs plaint auprès du président Leonid Koutchma d'irrégularités dans les votes au sein même du Parlement.", "section_level": 2}, {"title": "Assassinat.", "content": "Le, Vadym Hetman est abattu dans l'ascenseur de son immeuble à Kiev, sans doute par un tueur professionnel. Hetman est enterré au cimetière Baikove à Kiev. Le principal suspect de l'assassinat, Serhiy Kuliov, âgé de 29 ans et membre du clan « Bandy Kushnera » du Donbass, n'est retrouvé qu'en 2002. Il est condamné à la prison à vie en. Le bureau du Procureur général d'Ukraine a affirmé que l'assassinat de Hetman avait été commandité par l'ancien premier ministre Pavlo Lazarenko. Malgré le verdict du tribunal de Luhansk, l'affaire est encore trouble. En, les médias ont rapporté que le coupable avait fait appel auprès de la Cour suprême, car il aurait été forcé à faire de faux aveux. Son avocat affirmera publiquement que l'affaire a été montée de toutes pièces. La mort de Hetman pourrait être la conséquence de rivalités politiques et financières, en lien avec la privatisation de grandes entreprises, ou encore un « avertissement » lancé par le pouvoir en place aux démocrates avant l'élection présidentielle ukrainienne de 1999.", "section_level": 2}, {"title": "Commémoration.", "content": "Le, par décret présidentiel de Viktor Iouchtchenko, Vadym Hetman reçoit à titre posthume la décoration de Héros d'Ukraine, plus haut titre honorifique du pays. Le lendemain, une plaque commémorative est apposée sur l'immeuble où il vivait et a été assassiné. En 2005, l'Université nationale d'économie de Kiev, où a étudié Hetman dans les années 1950, est rebaptisée en son honneur. Le, la rue Industrielle de Kiev est aussi rebaptisée. Une régate, créée en 2000 à l'initiative d'amis de Hetman, porte également son nom.", "section_level": 1}], "src_summary": "Vadym Petrovytch Hetman (en ; né le - mort le ) est un banquier, économiste et homme politique ukrainien. Il a été gouverneur de la Banque nationale d'Ukraine de 1992 à 1993, avant d'être assassiné en 1998.", "tgt_summary": null, "id": 414270}
{"src_title": "Georges Picard (peintre)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils d’Abraham Picard et de son épouse, née Rosalie Gougenheimer, Georges Picard est issu d’une famille juive aisée. Son père est fabricant de broderies à Remiremont et Paris. Georges Picard est circoncis par Aron Levy, ministre-officiant à la synagogue d'Epinal, le à Remiremont sous le prénom hébreu de « Gabriel-Ṣevi, fils d'Abraham ». D'origine vosgienne, il achève ses études au lycée Charlemagne à Paris. En 1877, il entre à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Jean-Léon Gérôme pendant deux ans. En 1879, il y est distingué par Paul Philippoteaux et collabore avec lui aux panoramas que l'artiste exécute aux États-Unis en 1885 et en 1887. Il expose au Salon de 1888. En 1889, il réalise \"L'Automne et le Printemps\" pour le salon de l'Europe au casino de Monte-Carlo. Il exécute les décorations de la galerie Lobau de hôtel de ville de Paris huit années durant, de 1891 à 1898 pour exécuter une allégorie à la gloire de Paris. Il étudie l'art de la fresque, technique qu'il mettra au service de Clarin qui réalise alors la décoration d'un hôtel particulier à Neuilly-sur-Seine. Picard travaille successivement avec Henri Gervex et Alfred Stevens à un triptyque destiné à l'Exposition universelle de 1889. L'État lui achète \"Le port du Havre\" au Salon de 1891. Membre de la commission administrative des Beaux-arts, il intervient en faveur des travaux de son ami René Lalique pour le Salon de 1895. En 1905, il est chargé de décorer la salle à manger d'apparat et la salle des fêtes de l'ambassade de France à Vienne. Il livre un diorama figurant \"Le Château de Versailles et la place de la Concorde\" et une fresque \"Les Plaisirs de la vie\" pour le salon (aujourd'hui disparus). En 1906, il peint les plafonds du pavillon sud du Petit Palais à Paris. Suivront une série de commandes, privées ou publiques : \"L'Apothéose de Paris\" pour le Colon Théâtre à Buenos-Aires, une \"Allégorie du Vin\" pour l'hôtel de Monsieur Cochet à Reims, et \"L'Aurore\", plafond de la salle des fêtes de la maison commune du 15ème arrondissement de Paris. Il peint une fresque pour le plafond de l'Opéra de Lille. Georges Picard fut aussi un illustrateur pour de nombreux journaux. Il illustra également, entre autres, les \"Contes\" de Charles Perrault\" et plusieurs livres d'Alphonse Daudet ou de Charles Nodier. Lalique lui présente le photographe Paul Haviland, fils du créateur américain de la Porcelainerie Haviland. En 1925, Georges Picard et sa femme sont invités dans la propriété des Haviland à Yzeures-sur-Creuse. Son épouse, née Marie Joséphine Chypre, meurt en 1938 à Obernai. Il est promu officier de la Légion d’honneur. Lors de l’invasion de l’Alsace en 1940, Georges Picard est expulsé de sa maison d’Obernai. Déporté avec d'autres familles juives, il est emmené à Lyon. Il survit à l'hôtel Regina et est retrouvé par Paul Haviland qui l'héberge chez lui à Yzeures. Il y meurt le d'un arrêt cardiaque. Saint-Louis, musée d'art: deux peintures.", "section_level": 1}, {"title": "Annexes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Gérard Schurr, \"Les Petits Maîtres de la peinture 1820-1920, valeur de demain\", t. VII, Paris, Les Éditions de l'Amateur, 1989.", "section_level": 2}, {"title": "Liens externes.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Georges Gabriel Picard, dit Georges Picard, né le à Remiremont (Vosges), et mort le à Yzeures-sur-Creuse (Indre-et-Loire), est un peintre et illustrateur français.", "tgt_summary": null, "id": 2049986}
{"src_title": "Kris Peeters", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours politique.", "content": "En 2004, Peeters a été nommé en tant que troisième ministre du CD&V au sein du gouvernement flamand. Non élu, il a pris en charge les Travaux Publics, l'Environnement, les Ports et l'Énergie. Ses fonctions au sein du ministère de l'Environnement lui ont valu beaucoup de critiques de la part des milieux écologistes., il succède à Yves Leterme, qui avait présenté sa démission le, comme Ministre-président du gouvernement flamand. Il présidera un deuxième gouvernement flamand, jusqu'au. Lors des élections régionales, fédérales et européennes du, il se présente au niveau régional flamand. Son parti arrive en deuxième position derrière la NVA. Avec plus de voix de préférence dans sa circonscription d'Anvers, il négocie pour son parti une coalition avec la N-VA. Rejoints par l'Open VLD, les trois partis forment le gouvernement Geert Bourgeois le, mais Kris Peeters n'en fait pas partie. Participant alors aux négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement fédéral, il est nommé co-formateur par le Roi Philippe le, aux côtés de Charles Michel. Il est alors pressenti pour devenir Premier ministre mais le, son parti choisit le poste de commissaire européen pour Marianne Thyssen et laisse le poste de Premier ministre à la famille libérale. Le, le gouvernement Michel prête serment. Peeters devient Vice-Premier ministre et Ministre fédéral de l'Emploi, de l'Économie et des Consommateurs, chargé du Commerce extérieur. Il est à l'origine de la loi Peeters, qui dérégule le recours aux heures supplémentaires, aux contrats à temps partiel et aux horaires flexibles.
Élu député lors des élections européennes de 2019 en Belgique, il démissionne comme ministre, le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Kristiaan (Kris) Peeters, né à Reet le, est un homme politique belge membre du CD&V. De 2014 à 2019, il est vice-Premier ministre et ministre fédéral de l'Emploi, de l'Économie et des Consommateurs, chargé du Commerce extérieur au sein du gouvernement Michel II. ", "tgt_summary": null, "id": 779341}
{"src_title": "Barie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Barie se situe sur la rive gauche (sud) de la Garonne, à au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à à l'est de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à au nord d'Auros, chef-lieu de canton.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les communes limitrophes en sont Floudès à l'est, Bassanne au sud-est, Castets et Castillon au sur et sud-ouest (anciennement Castillon-de-Castets au sud et Castets-en-Dorthe au sud-ouest). Sur la rive droite de la Garonne, se trouvent Caudrot à l'ouest, Casseuil au nord-ouest et Gironde-sur-Dropt au nord-est.", "section_level": 2}, {"title": "Communications et transports.", "content": "La commune est essentiellement desservie par la route départementale qui conduit vers le sud-ouest à Castets-en-Dorthe et vers l'est à Floudès et La Réole. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) dont l'accès de La Réole est distant de par la route vers le sud-est. L'accès de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à vers le sud-ouest. La gare SNCF la plus proche est celle de Caudrot distante de au nord. Celle de La Réole qui propose plus de trafic se trouve à vers le nord-est. Dans ces deux gares, le réseau est celui de la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.", "section_level": 2}, {"title": "La Garonne.", "content": "Le territoire est constitué par des alluvions de la Garonne qui dessine, à cet endroit, d'importants méandres. Située dans une région inondable, la commune a subi de nombreuses crues au cours de son histoire. Les plus récentes ont eu lieu en 1930, 1935 et en 1952, les eaux atteignant respectivement une hauteur de, et. La dernière, du 16 au 22 décembre 1981, a dépassé. En février 2013, certaines routes entre le fleuve et les digues ont été interdites à la circulation, la Garonne ayant atteint un niveau de. Un nouveau pic a été atteint le 16 décembre 2019 avec un niveau de suivi d'une décrue puis d'un niveau de le 24. C'est la raison pour laquelle une longue digue préventive court le long de la Garonne sur tout le territoire communal. Ladite digue se prolonge sur les territoires des communes voisines, celui de Castets-en-Dorthe vers le sud-ouest, ceux de Floudès, du quartier du Rouergue à La Réole et de Fontet vers l'est.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Selon une étymologie populaire, la commune doit son nom aux variations, en gascon \"bariats\", de la Garonne. En réalité, l'étymologie semble être \"*vallia\", dérivée de \"vallis \", «vallée», les deux \"l\" intervocaliques évoluant régulièrement en \"r\" et le \"v\" se prononçant \"b\". Le nom de la commune se dirait \"\" en gascon : il s'agit d'une erreur de Bénédicte Boyrie-Fénié reprise imprudemment sur l'article en occitan, l'accent aigu sur le \"i\" n'apportant aucune information supplémentaire est une faute.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1763, l'abbé Expilly présente le village ainsi : À la Révolution, la paroisse Sainte-Catherine de Barie forme la commune de Barie.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "À l'analyse des résultats des scrutins électoraux depuis le début du et exception faite de l'élection présidentielle de 2002 dont le résultat a été à l'image du résultat national, l'électorat est globalement de gauche ( pour Ségolène Royal en 2007 soit de plus qu'au niveau national et pour François Hollande en 2012 soit de plus qu'au niveau national) avec un relatif manque d'attirance pour l'extrême droite ( pour le FN alors qu'il réalise au niveau national) bien qu'au premier tour des élections cantonales de 2011, le candidat FN, Jean Le Guern, ait obtenu 24 voix sur 106 suffrages exprimés soit (et seulement au niveau du canton).", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Le janvier 2014, la communauté de communes du Pays d'Auros ayant été supprimée, la commune de Barie s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Réolais en Sud Gironde siégeant à La Réole. En matière de développement socio-économique, la commune est adhérente, à l'instar des anciennes communes de la CC du Pays d'Auros, du syndicat mixte du Pays des Rives de Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "D'une population assez constante, aux alentours de, jusqu'à l'aube de la troisième République, la commune a subi un exode rural lent et régulier depuis cette époque en perdant près des trois quarts de la population initiale. Un léger regain s'amorce, depuis le début des années 2000, correspondant à la ruralisation des citadins.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "L'église Sainte-Catherine, déplacée à deux reprises à cause des inondations, est un édifice construit en 1776, intéressant par sa façade à trois registres verticaux. Le portail dont les voussures s'accompagnent de chapiteaux sculptés s'accompagne, au rez-de-chaussée, de fenêtres hautes et étroites. L'église a été dotée, dans la seconde partie du et sous l'impulsion de Donnet, archevêque de Bordeaux, d'un clocher à flèche de pierre.", "section_level": 1}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "La commune a une vocation agricole en raison des terrains alluvionneux propices à la culture. Les principales productions sont les céréales (essentiellement le maïs et le blé), le tabac, les cultures maraîchères, les fraises, les noix, les noisettes ainsi qu'une spécialisation pour l'osier (les \"vimes\" en patois) et le kiwi. Quelques vignes sont disséminées sur le territoire communal.", "section_level": 2}], "src_summary": "Barie est une commune française située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les \"Bariauds\" ou \"Bariots\".", "tgt_summary": null, "id": 1740347}
{"src_title": "Classification des ponts", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Classification selon la voie.", "content": "La fonction d'un pont est liée à la fonction de la voie de communication portée :", "section_level": 1}, {"title": "Classification selon la structure.", "content": "La conception architecturale générale d'un ouvrage de franchissement fixe fait appel aux trois modes fondamentaux de fonctionnement mécanique des structures (flexion, compression et traction) pour donner cinq types de ponts fixes : les ponts à voûtes, les ponts à poutres, les ponts en arc, les ponts suspendus et les ponts à haubans.", "section_level": 1}, {"title": "Ponts voûtés.", "content": "Les ponts voûtés sont des ponts appartenant à la classe des ponts en arc. Ils ont été construits en pierre pendant plus de, ce qui leur a valu la dénomination usuelle de ponts en maçonnerie. Puis le béton armé a supplanté la pierre, mais bientôt les ponts métalliques, autorisant de plus grandes portées, ont supplanté les ponts voûtés qui sont restés cantonnés aux portées faibles. Le métal est également utilisé pour certains types de ponts voûtés. Les ponts voûtés couvrent les portées de. Pour les très petites portées, les ponceaux voûtés massifs et en plein cintre, essentiellement employés comme ouvrages de décharge hydraulique, sont des ouvrages plutôt rustiques, mais ils constituent une solution simple et robuste. Des ouvrages en voûte mince, constitués d'éléments préfabriqués en béton ou métalliques, sont souvent employés pour des ouvrages courants jusqu'à d'ouverture à condition que la hauteur de couverture du remblai reste inférieure à et que le rapport de leur hauteur à leur ouverture soit compris entre 0,6 et 1. Au-delà des ouvrages utilisés actuellement dans le domaine des ponts en arc sont en béton armé. Plusieurs critères peuvent différencier les ponts voûtés : la forme de la voûte, le type d’appareillage de la voûte, le type d’avant-bec ou d’arrière-bec. Ainsi la voûte peut être en plein cintre (demi-cercle parfait), en arc de cercle (segment d’arc), en ogive, en anse de panier ou en ellipse. Le bandeau de la voûte peut être extradossé à pierres rayonnantes, à double rouleau, bloqué, à double rouleau non extradossé, en tas de charge, avec platebande en tas de charge. Les becs peuvent être triangulaires, en amande, rectangulaires, ou circulaires.", "section_level": 2}, {"title": "Type de bandeau.", "content": "Le bandeau matérialise l'extrémité transversale de la voûte, il reçoit le mur tympan qui lui sert de soutènement au remplissage de l'ouvrage, la partie entre les deux bandeaux qui constitue l'intrados de la voûte s'appelle la douelle. Le type de bandeau tient plus d'une volonté architecturale, il peut être composé de moellons, de pierres de taille ou de briques, la face apparente est généralement plane, bien que quelques ouvrages présentent des moulures, lorsqu'un ornement particulier est désiré. Certains types de bandeaux possèdent des avantages face à d'autres, un bandeau en tas de charge par exemple facilite la mise en œuvre des assises du tympan grâce aux redans présent sur l'extrados, il ne sera donc pas nécessaire de tailler chaque élément du tympan en biseau. On peut également rencontrer des bandeaux dits en corne de vache, dont le principal rôle est d'améliorer l'écoulement des eaux. Les bandeaux sont plus ou moins représentatifs d'une période donnée.", "section_level": 3}, {"title": "Cas particulier : les buses.", "content": "Les buses ont une particularité qui les différencie des ponts voûtés traditionnels : les efforts latéraux dus aux remblais autour de celles-ci participent à leurs résistances. Les domaines d'application sont nombreux, on retrouve les buses comme ouvrages hydrauliques, pour les ponceaux qui permettent le franchissement d'un cours d'eau (fossés, ruisseaux, rivières etc.) tout en assurant sa continuité, plus spécifiquement pour les écoducs dont les passages fauniques qui servent aux espèces animales pour traverser des obstacles construits par l'homme et enfin en tant que ponts routiers ou ferroviaires et passages souterrains pour piétons et cyclistes. Elles peuvent être en béton armé ou non armé, en acier, en pierre ou en polyéthylène haute densité (PEHD) pour les plus petites sections. Les buses doivent disposer d'un dôme de protection d'une hauteur donnée, constitué de remblais compactés de manière à répartir les efforts des futurs usagers, certaines présentent des extrémités dites en sifflet afin de suivre la forme du remblai et d'être mieux dissimulées.", "section_level": 3}, {"title": "Ponts à poutres.", "content": "Les ponts à poutres désignent tous les ponts dont l’organe porteur est une ou plusieurs poutres droites. Ils n’exercent qu’une réaction verticale sur leurs appuis intermédiaires ou d’extrémités et les efforts engendrés dans la structure sont principalement des efforts de flexion. Deux critères permettent de différencier les poutres : la forme ou le matériau, le croisement des deux permettant de déterminer un grand nombre de poutres. Il existe quatre formes de poutres : les poutres à âmes pleines, les poutres caissons, les poutres treillis et les poutres bow-strings, ces dernières sont néanmoins classées parmi les ponts en arc car l'organe porteur principal reste l'arc. Le matériau de constitution de la ou des poutres peut être le métal, le béton armé, le béton précontraint, le bois ou, plus récemment, des matériaux composites tels que la fibre de carbone.", "section_level": 2}, {"title": "Ponts à poutres en béton armé.", "content": "Les poutres en béton armé sont parallèles sous la chaussée, presque toujours à âme pleine, solidarisées transversalement par des voiles en béton armé formant entretoise. La couverture (le hourdis) est une dalle en béton armé qui joue le rôle de membrure supérieure de liaison des poutres. Selon les dimensions respectives et modes de liaison de ces deux éléments, on distingue trois types de tabliers de ponts en béton armé : les tablier à hourdis nervuré, les tabliers tubulaires (il existe un hourdis inférieur en plus du hourdis supérieur, on peut aussi parler de caisson) et les tabliers en dalle pleine (il n’y a pas de poutre). Ces ponts sont coulés en place. Beaucoup de ponts à portée modérée franchissant routes et autoroutes sont de ce type.", "section_level": 3}, {"title": "Ponts à poutres en béton précontraint.", "content": "Les poutres en béton précontraint sont utilisées pour construire des ouvrages dont la portée est au moins de. La panoplie des solutions comporte :", "section_level": 3}, {"title": "Ponts à poutres mixtes acier/béton.", "content": "Un pont mixte acier/béton comporte des éléments structurels en acier et en béton armé ou précontraint, dont la particularité réside dans le fait de faire fonctionner ces matériaux selon leurs aptitudes optimales, notamment en compression pour le béton et en traction pour l'acier. Ces éléments présentent une solidarisation entre eux, sous forme de liaisons mécaniques, de façon à créer un ensemble monolithique. Ils connaissent un fort développement depuis les années 1980 avec notamment les ponts bipoutres mixtes qui sont une solution relativement économique pour des portées comprises entre 35 et. Les ponts à poutre-caisson seront choisis lorsqu'un grand élancement est requis ou lorsque l'ouvrage présente une courbure très prononcée.", "section_level": 3}, {"title": "Ponts à poutres métalliques.", "content": "Les poutres métalliques peuvent être positionnées sous la chaussée ou de part et d'autre de celle-ci. Les poutres à âme pleine sont actuellement les plus utilisées car leur fabrication est relativement aisée. Les poutres caissons ont une meilleure résistance à la torsion que les poutres à âme pleine. Les poutres en treillis, constituées de barres métalliques horizontales, verticales ou obliques, appelées membrures, étaient très utilisées au ou pour les ponts-rails. Elles ne sont aujourd’hui utilisées que lorsque les contraintes constructives ne permettent pas de mettre en place des poutres sous chaussées. Les poutres bow-strings ne doivent pas être confondues avec les poutres en treillis de hauteur variable. Extérieurement elles y ressemblent, mais il s’agit bien d’arc dont la poutre inférieure de liaison sert de tirant.", "section_level": 3}, {"title": "Ponts à poutres en bois.", "content": "Les poutres en bois sont disponibles en deux grandes catégories : le bois massif et le lamellé-collé, les assemblages sont réalisés soit traditionnellement par l'intermédiaire de tenons et mortaises, soit par clouage ou boulonnage. On distingue également les différentes essences utilisées parmi lesquelles nous citerons le pin, le sapin, l'épicéa, le chêne, le châtaignier, le douglas, certaines sont plus adaptées à certaines expositions, il sera préférable par exemple d'utiliser le pin pour un climat maritime. Un des éléments primordiaux pour assurer la durabilité du bois est de le conserver sec.", "section_level": 3}, {"title": "Pont en arc.", "content": "Avec le perfectionnement des propriétés de l'acier et des capacités de calculs apparurent les ponts en arc. Généralement, dans un pont en arc, la rivière ou la brèche est franchie en une seule fois par une seule arche alors que dans le pont à voûtes, le tablier repose sur des piles intermédiaires. Le pont en arc associe la compression à la flexion. Ils se caractérisent par le fait qu’ils exercent sur les culées un effort oblique tendant à écarter les points d’appui. Ils peuvent être différenciés selon la nature des matériaux de l’ouvrage (métal, béton armé, bois), selon la structure ou selon la position du tablier (porté, suspendu ou intermédiaire). La structure permet de différencier principalement trois types de ponts en arc : Un autre type de ponts est apparu récemment : les ponts CFST \"(Concrete Filled Steel Tubular Arch Bridges)\" qui mixtent plusieurs types de structures et de matériaux. L’arc de ces ponts est constitué de treillis de tubes métalliques remplis de béton. Ils permettent des portées très importantes pour des ponts en arc puisque les plus grands dépassent de portée.", "section_level": 2}, {"title": "Ponts suspendus.", "content": "Les ponts suspendus se présentent sous la forme d'une structure comportant un tablier en acier ou en béton, assurant la continuité de la voie portée et la répartition des charges, et des organes porteurs : les suspentes, les câbles et les pylônes. Les suspentes supportent le tablier et transmettent les charges aux câbles porteurs. Ces derniers, d'allure parabolique, transmettent une réaction verticale sur les pylônes et des efforts de traction dans des câbles de retenue amarrés sur des massifs d'ancrages, excepté pour les ouvrages dits « auto-ancrés » où les câbles sont amarrés sur le tablier. Dans le cas des ouvrages à travées multiples, les efforts de traction induits par les charges roulantes sont transmis jusqu'aux câbles de retenue par des câbles accrochés sur des selles ou des chariots mobiles en tête des pylônes et appelés « câbles de tête ». Dans le cas général, les câbles de retenue, situés entre les ancrages et les pylônes, ne supportent pas de charge. Les suspentes verticales peuvent être complétées par des haubans inclinés afin de réduire les déformations du tablier. La classification est la suivante.", "section_level": 2}, {"title": "Ponts à haubans.", "content": "Les ponts à haubans se présentent sous la forme d'une structure comportant un tablier en acier ou en béton et des organes porteurs : pylônes, en acier ou en béton, travaillant en compression, et câbles inclinés, appelés haubans, travaillant à la traction. Les ponts à haubans sont principalement différenciés selon leur nombre de pylônes. On distingue ainsi les ponts symétriques à trois travées, les ponts à pylônes uniques et les ponts à travées haubanées multiples. La première famille est la plus nombreuse. Dans de tels ponts les haubans les plus proches des culées sont appelés haubans de retenue. Ils donnent à l’ouvrage l’essentiel de sa rigidité. Dans le cas des ouvrages à pylônes uniques, celui-ci peut être central, encadré par deux travées d’égale longueur, ou bien en position décalée. L’ouvrage peut être entouré ou non de viaducs d’accès. Les structures haubanées à travées multiples permettent de limiter, par rapport à une solution plus classique, le nombre des fondations qui sont en général onéreuses.", "section_level": 2}, {"title": "Classification selon la nature.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ponts fixes.", "content": "Les ponts fixes comprennent tous les ouvrages dont l'élément porteur, et en particulier le tablier, est fixe.", "section_level": 2}, {"title": "Ponts mobiles.", "content": "Un pont mobile est un pont dont le tablier est mobile en partie ou en totalité. Lorsque la hauteur du gabarit de navigation est importante (zones portuaires, canaux à grand gabarit), la solution de son franchissement par un ouvrage fixe entraîne la construction d'ouvrages d'accès importants et parfois irréalisables par manque de place. Sous réserve que la largeur du gabarit ne soit que de quelques dizaines de mètres et que le trafic routier ou ferroviaire porté par le tablier soit peu contraignant, il est plus économique d'envisager le franchissement par un pont mobile capable de s'effacer en cas de besoin devant le trafic de la navigation qui est prioritaire. On peut distinguer :", "section_level": 2}, {"title": "Ponts provisoires.", "content": "Un pont provisoire permet d'apporter une solution temporaire de franchissement d'un cours d'eau ou à la dénivellation d'un carrefour. Ce type de pont est relativement utilisé dans le domaine du génie militaire : les ponts Bailey (ou ) ou certains « toboggans » en sont des exemples. D'autres types de ponts provisoires sont les ponts flottants et les ponts de glace, créés dans certaines contrées l'hiver.", "section_level": 2}, {"title": "Ponts habités.", "content": "Un pont habité permettait au Moyen Âge à certains usagers de se loger, il assure plus généralement certaines fonctions liées à la ville.", "section_level": 2}, {"title": "Classification selon la taille.", "content": "Les grands ouvrages routiers sont différenciés des petits par la dénomination d’ouvrages non courants, par opposition aux ouvrages courants.", "section_level": 1}, {"title": "Ponts non courants.", "content": "En France, et dans le domaine routier, la première définition en a été donnée dans la circulaire du, puis dans celle du, puis cette définition a été reprise dans différentes autres circulaires dont celle du 5 mai 1994 Sont considérés comme ouvrages non courants, d ́une part, les ouvrages répondant aux caractéristiques suivantes : Sont également considérés non courants tous les ouvrages ne dépassant pas les seuils précédents, mais dont la conception présente des difficultés particulières, par exemple :", "section_level": 2}, {"title": "Ponts courants.", "content": "A contrario sont considérés comme courants les ouvrages ne répondant pas aux critères ci-dessus.", "section_level": 2}, {"title": "Classification selon la brèche franchie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Viaduc.", "content": "Un viaduc est un ouvrage d'art routier ou ferroviaire qui franchit une vallée, une rivière, un bras de mer ou tout autre obstacle et qui présente une hauteur ou une longueur, parfois les deux, plus grande que celle qu'exigerait la seule traversée de la rivière ou de la voie à franchir. La terminologie de \"pont\" et de ses \"viaducs d'accès\" est souvent utilisée. La distinction absolue entre les deux termes n'est toutefois pas clairement définie, certaines publications estiment qu'il convient d'utiliser le mot \"viaduc\" au-delà de d'ouverture et de de hauteur libre pour un pont voûté, et au-delà de trois travées pour les autres types de ponts. Ainsi certains ouvrages peuvent avoir deux dénominations, on parle de \"pont de l'île d'Oléron\" mais aussi de \"viaduc d'Oléron\". De même pour le pont d'accès à l’île de Ré.", "section_level": 2}, {"title": "Nature de la brèche.", "content": "Un pont est dit terrestre lorsque le pont franchit une rivière, une voie navigable ou tout autre espace terrestre. Il est dit maritime lorsque l'ouvrage franchit un bras de mer.", "section_level": 2}, {"title": "Plages de portées selon le type.", "content": "Le graphique ci-dessous présente les plages de portées pour lesquelles chacun des types de ponts présentés ci-dessus est le plus adapté. Il s'agit d'optima financier, qui peuvent être remis en cause pour des raisons esthétiques ou techniques. Les ponts à voûtes, ou ponts en maçonnerie, n'acceptent que des portées courtes puisque le pont de Trezzo sull'Adda, construit en Italie en 1377 et détruit en 1416, dont la portée était de a longtemps détenu le record mondial. Le record absolu de portée pour un pont en maçonnerie a été atteint en juillet 2000 avec le pont de Dahne, sur l'autoroute de Jin-Jiao, dans la province de Shanxi en Chine avec une longueur de. Le record mondial des ponts à poutres est quant à lui détenu par le Pont Rio-Niterói au Brésil, construit en 1974, avec une portée de. En France, c'est le pont de Cornouaille à Bénodet (1972) qui détient le record avec de portée principale. Il s'agit du mode de construction le plus répandu pour la plage allant de 5 à de portée. Particulièrement apte aux très grandes portées, le pont haubané n’est pas pour autant absent du champ des autres portées. Le record est détenu par le pont de Suzhou (ou pont de Sutong) avec. De de portée jusqu'aux du pont du détroit d'Akashi (ou pont Akashi-Kaykio), le pont suspendu est incontournable, lorsqu'il est nécessaire de franchir des très grandes brèches.", "section_level": 1}], "src_summary": "La classification des ponts peut être différente selon le critère de classement : la fonction, les matériaux, la structure, le type de travées (indépendante, continue, cantilever), l'importance de l'ouvrage (courant - non courant) ou selon des critères propres aux familles d'ouvrages (type de voûte pour les ponts voûtés ou types de nappes pour les ponts à haubans). Ces différents classements peuvent être croisés entre eux pour former des subdivisions.", "tgt_summary": null, "id": 1103055}
{"src_title": "Espace dénombrablement compact", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Trois définitions équivalentes.", "content": "Soit \"X \"un espace topologique (non supposé séparé). Si l'une des trois propriétés suivantes est vérifiée alors toutes trois le sont et \"X \"est dit dénombrablement compact : Cet énoncé fait appel à deux définitions auxiliaires : un point \"x \"de \"X \"est :", "section_level": 1}, {"title": "Lien avec la quasi-compacité et la compacité.", "content": "Un espace \"X \"est dit : On a donc trivialement, avec la première des trois définitions équivalentes ci-dessus : Quant à la deuxième des trois définitions ci-dessus, elle ressemble beaucoup à la caractérisation suivante de la quasi-compacité, à une grosse différence près : on remplace les suites par des suites généralisées : \"X \"est quasi-compact si et seulement si, dans \"X\", toute suite \"généralisée \"a au moins une valeur d'adhérence. De même que la compacité, la compacité dénombrable est préservée par sous-espaces fermés et images continues. Contrairement à la quasi-compacité ( Théorème de Tykhonov), la compacité dénombrable n'est pas préservée par produits, même finis (la propriété d'être de Lindelöf non plus). Également, une partie dénombrablement compacte ou de Lindelöf d'un espace séparé n'est pas toujours fermée, alors qu'une partie compacte l'est.", "section_level": 1}, {"title": "Lien avec la compacité séquentielle.", "content": "Un espace \"X \"est dit séquentiellement compact si toute suite dans \"X \"possède une sous-suite convergente. Il est donc clair, avec la deuxième des trois définitions équivalentes ci-dessus, que La réciproque est aussi vraie sous une autre hypothèse :", "section_level": 1}, {"title": "Cas métrisable.", "content": "Les équivalences suivantes fournissent entre autres une preuve alternative naturelle du théorème de Bolzano-Weierstrass : Pour tout espace métrisable,compact ⇔ quasi-compact ⇔ dénombrablement compact ⇔ séquentiellement compact.", "section_level": 1}, {"title": "Espaces angéliques.", "content": "Une partie \"A \"d'un espace topologique \"X \"est dite \"relativement dénombrablement compacte \"si toute suite dans \"A \"possède une valeur d'adhérence dans \"X\". (Dans un espace normal, l'adhérence d'une telle partie est dénombrablement compacte, mais dans un espace de Tychonoff pas toujours, comme le montre l'exemple du sous-espace [0, ω[×[0, ω] de la planche de Tychonoff [0, ω]×[0, ω].) Un espace séparé est dit \"angélique \"si, pour toute partie \"A \"relativement dénombrablement compacte, l'adhérence de \"A \"est compacte et réduite à la fermeture séquentielle de \"A\". Les espaces métrisables sont donc un premier exemple d'espaces angéliques. Les propriétés suivantes permettent de montrer que les espaces vectoriels normés, munis de la topologie faible, en sont un autre (voir Théorème d'Eberlein-Šmulian) : En particulier, les \"compacts d\"', c'est-à-dire les parties faiblement compactes d'un espace de Banach, sont angéliques. Plus généralement, tout \"compact de Corson\" est angélique. La notion de \"g-espace \"permet par ailleurs de formuler deux caractérisations des espaces angéliques :", "section_level": 1}, {"title": "Contre-exemples dans le cas général.", "content": "En général, on a seulement « quasi-compact ⇒ dénombrablement compact » et « séquentiellement compact ⇒ dénombrablement compact ». Les deux espaces séparés suivants fournissent des contre-exemples aux quatre autres implications entre ces trois notions :", "section_level": 1}, {"title": "Espace faiblement dénombrablement compact.", "content": "Il existe une variante de la troisième des définitions de la compacité dénombrable, plus faible en général mais équivalente dès que \"X \"est T : \"X \"est \"faiblement \"dénombrablement compact (ou « compact par points limites », ou « Fréchet-compact ») si toute partie infinie \"Y \"de \"X \"admet un point limite, c'est-à-dire un point \"x \"de \"X \"dont tout voisinage rencontre \"Y\"\\{\"x\"}.", "section_level": 1}], "src_summary": "En mathématiques, un espace dénombrablement compact est un espace topologique dont tout recouvrement par une famille dénombrable d'ouverts possède un sous-recouvrement fini. La notion de compacité dénombrable entretient des rapports étroits avec celles de quasi-compacité et compacité et celle de compacité séquentielle. Pour un espace métrisable, ces quatre notions sont équivalentes.", "tgt_summary": null, "id": 1331245}
{"src_title": "Heinz Schönberger", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts en Allemagne.", "content": "Heinz Schönberger commence le football dans le club de sa ville natale, le VfB Heringen. En 1965, il est repéré par les Kickers Offenbach où il part terminer sa formation. L'entraîneur Paul Oßwald l'intègre à l'équipe première du club trois ans plus tard avec deux autres jeunes joueurs, Rudolf Koch et Hubert Genz. Il fait ses débuts professionnels le lors d'un déplacement au 1. FC Cologne à l'occasion de la première journée du championnat, match perdu 2-1. Il marque son premier but la semaine suivante lors de la victoire 2-1 sur le 1. FC Nuremberg, champion en titre. Les mauvais résultats de l'équipe durant les premières semaines de compétition lui font perdre sa place mais la situation ne s'améliore pas et le club est relégué en Regionalliga Sud en fin de saison. Après la relégation, plusieurs joueurs quittent le club et Heinz Schönberger redevient un titulaire à part entière, disputant 29 rencontres durant la saison pour six buts inscrits. Il participe ainsi activement à la conquête du titre dans la série de Regionnaliga et à la victoire dans le tour final inter-séries, dont il joue six matches avec deux buts à la clé, synonyme de retour en Bunsdesliga. En fin de saison a lieu la Coupe du monde 1970 au Mexique, ce qui pousse la DFB à organiser les rencontres de Coupe d'Allemagne 1969-1970 en juillet et en août. Cette compétition est remportée par les Kickers Offenbach mais Schönberger ne prend pas part à la finale. Avec l'arrivée de nouveaux joueurs, il perd sa place dans l'équipe de base et doit se contenter de quelques montées au jeu, dont une fois à l'occasion du premier tour de la Coupe des vainqueurs de coupe contre le FC Bruges. La fin de saison est difficile et voit le club relégué après seulement un an de présence en Bundesliga. On apprend ensuite que plusieurs matches ont été manipulés pour permettre aux concurrents du club de se maintenir mais les résultats sont entérinés. Heinz Schönberger quitte alors le club pour rejoindre le Tasmania Berlin, actif en Regionalliga Berlin. Il est replacé au poste de libéro par son entraîneur, une position souvent dévolue à l'époque à un milieu de terrain. Il joue 29 rencontres durant la saison régulière, inscrivant un but, ainsi que les huit matches du Tour final, sans parvenir à faire remonter le club en Bundesliga. Il est repéré par l'ex-international belge Léopold Anoul qui l'attire au Royal Football Club Tilleur, en deuxième division belge.", "section_level": 2}, {"title": "Arrivée en Belgique.", "content": "Arrivé à Tilleur en 1972, Heinz Schönberger connaît une première saison difficile. Malgré ses atouts techniques, l'équipe est trop faible pour se maintenir en Division 2 et chute en Division 3 en fin de saison. Il reste toutefois au club et l'aide à remonter après une saison, profitant de l'élargissement de la Division 1 à vingt clubs. Il joue encore un an dans le club de la banlieue liégeoise, parvenant à le maintenir de justesse en deuxième division. Durant l'été 1975, il est recruté par le KRC Malines, champion de Division 2 et promu parmi l'élite, dirigé par son compatriote Ernst Künnecke. Titulaire indiscutable du milieu de terrain malinois, il ne peut éviter la relégation de son équipe après seulement une saison en première division. Il reste néanmoins au club pour tenter de le ramener au plus haut niveau mais malgré ses treize buts en championnat, le Racing termine seulement sixième. Ses prestations ne passent pas inaperçues et plusieurs clubs tentent de le recruter. Il est finalement transféré en 1977 au KSK Beveren, un club habitué au milieu de classement de la première division.", "section_level": 2}, {"title": "La consécration à Beveren.", "content": "Dès son arrivée dans le Pays de Waes, Heinz Schönberger reçoit la confiance de l'entraîneur Urbain Braems qui le titularise comme meneur de jeu. Sa première saison sous le maillot de Beveren est une réussite, le club remportant le premier trophée de son histoire, la Coupe de Belgique 1978, dont il dispute la finale dans son intégralité. Il est victime d'une blessure qui le prive d'une partie de la saison suivante, ce qui n'empêche pas le club d'atteindre les demi-finales de la Coupe des vainqueurs de coupe 1978-1979 et, surtout, de décrocher le premier titre de champion de son histoire. Cette victoire en championnat est une vraie surprise pour la plupart des observateurs, l'équipe ne comptant qu'un seul joueur professionnel, l'attaquant allemand Erwin Albert, les autres travaillant en journée, Jean-Marie Pfaff comme facteur ou Schönberger chez Combori, le sponsor principal du club. Il finit également troisième du Soulier d'or 1979, derrière l'attaquant brugesoi Jan Ceulemans et son capitaine Jean Janssens, lauréat du trophée. Il est toujours indisponible lorsque la saison suivante reprend et ne peut pas participer au premier tour de la Coupe des clubs champions qui voit le club se faire éliminer par les suisses du Servette Genève. Le parcours en championnat est également décevant mais le club atteint à nouveau la finale de la Coupe de Belgique, où il doit cette fois s'avouer vaincu face au Waterschei THOR. En 1982, après deux saisons sans trophée, la plupart des joueurs importants de l'équipe s'en vont vers d'autres clubs ou mettent un terme à leur carrière. L'équipe est reconstruite autour de Schönberger et de son compatriote Erwin Albert. Les résultats en championnat sont corrects avec une sixième place mais c'est à nouveau en Coupe que l'équipe s'illustre avec une nouvelle victoire en 1983, trois buts à un contre le FC Bruges, le troisième but étant inscrit par Schönberger à quelques minutes de la fin. Cité parmi les favoris pour décrocher le Soulier d'or en 1983, il termine deuxième derrière l'anderlechtois Franky Vercauteren. À nouveau qualifié pour la Coupe des vainqueurs de coupe, Beveren franchit le premier tour face aux chypriotes de l'Enosis Neon Paralimni grâce notamment à un but d'Heinz Schönberger. Le club est éliminé au tour suivant par les écossais d'Aberdeen et atteint les demi-finales de la Coupe de Belgique. En championnat, le club parvient à réaliser un nouvel exploit en décrochant un second titre de champion de Belgique, cinq ans après le premier. Le club remporte la Supercoupe de Belgique quelques semaines plus tard et parvient à se qualifier pour le deuxième tour de la Coupe des clubs champions en éliminant les islandais de l'ÍA Akranes, Schönberger inscrivant l'un des cinq buts de ses couleurs au match retour. Beveren est éliminé au tour suivant par l'IFK Göteborg, champion de Suède. Le club atteint pour la quatrième fois la finale de la Coupe de Belgique, où il est battu aux tirs au but par le Cercle de Bruges. Après cette deuxième finale perdue, Heinz Schönberger, âgé de presque 36 ans, décide de quitter le football professionnel.", "section_level": 2}, {"title": "Fin de carrière et parcours d'entraîneur.", "content": "Heinz Schönberger rejoint les rangs du KVC Westerlo, en Division 3. Il n'y joue qu'un match en deux ans avant de quitter le club. Il est par la suite nommé joueur-entraîneur au KVK Melsele, un petit club près de Beveren où il s'est définitivement installé, actif dans les séries provinciales. Il revient plus tard au KSK Beveren en tant qu'entraîneur de différentes équipes d'âge, combinant cette fonction avec son travail dans les usines Pioneer. En 2008, il est nommé entraîneur-adjoint aux côtés de Marc Van Britsom pour assister l'entraîneur principal Alexandre Czerniatynski mais les résultats sont mitigés et l'expérience n'est pas prolongée. En 2010, il est élu « Joueur favori de Beveren » et en, il est nommé treizième meilleur joueur étranger à avoir joué dans le championnat de Belgique par le magazine Sport/Foot Magazine.", "section_level": 2}], "src_summary": "Heinz Schönberger, né le à Heringen en Allemagne de l'Ouest, est un joueur de football allemand aujourd'hui retraité. Il passe la majeure partie de sa carrière en Belgique, notamment au KSK Beveren avec lequel il remporte deux fois le championnat et deux fois la Coupe. Il est considéré comme un des meilleurs joueurs étrangers à avoir évolué en Belgique.", "tgt_summary": null, "id": 924707}
{"src_title": "Takeda-jinja", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "À la suite de la chute du clan Takeda au cours de la période Sengoku, la résidence fortifiée de Tsutsujigasaki appartenant à Takeda Shingen est abandonnée et le centre de Kōfu se déplace au sud pour entourer le château de Kōfu, centre du pouvoir administratif du shogunat Tokugawa. Après la restauration de Meiji, les ruines du Tsutsujigasaki passent sous la protection du gouvernement pour leur valeur historique et sont finalement désignées « monuments historiques du Japon ». À la suite de la visite de l'empereur Meiji à la préfecture de Yamanashi en 1880, un mouvement local se développe en faveur de la construction d'un sanctuaire en l'honneur des loyalistes qui ont servi pendant la guerre de Boshin. Cette demande s'accorde avec le projet du shintoïsme d'État d'ériger des sanctuaires dédiés à des personnages historiques connus et la nécessité d'un lieu de pèlerinage pour honorer les morts de la guerre russo-japonaise. En 1915, le Taishō Tennō commande le sanctuaire qui est achevé en 1919. Le Takeda-jinja est désigné sanctuaire préfectoral dans le système moderne de classement des sanctuaires shinto avant la Seconde Guerre mondiale.", "section_level": 1}, {"title": "Trésors.", "content": "Le parc du sanctuaire contient un musée dans lequel de nombreux objets relatifs à Takeda Shingen, dont des armures, des armes, des étendards et ses effets personnels, sont exposés. Il abrite également une épée de l'époque de Kamakura présentée à la préfecture de Yamanashi par Sanjō Sanetomi pour commémorer la visite de l'empereur Meiji en 1880. L'épée est passée dans la famille Sanjō en tant que cadeau de mariage du clan Takeda lorsque dame Sanjō a épousé Takeda Shingen. L'épée est un bien culturel important.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le est un sanctuaire shinto situé à Kōfu, préfecture de Yamanashi au Japon, dédié au kami de Takeda Shingen. La célébration annuelle du sanctuaire a lieu le, anniversaire de la mort de Shingen.", "tgt_summary": null, "id": 1422305}
{"src_title": "Daniel Miehm", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Daniel Miehm est né le à Kitchener en Ontario. Il a étudié la théologie catholique à l'Université de Waterloo en Ontario. Il fut ordonné prêtre le dans la cathédrale-basilique du Christ-Roi de Hamilton de Hamilton en Ontario. Après son ordination, il servit en tant que prêtre au sein du diocèse de Hamilton. Il reçut une maîtrise en théologie du séminaire Saint-Augustin de Toronto en Ontario et une licence en droit canonique de l'université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin (l\"'Angelicum\") de Rome en Italie. De 1996 à 2012, il servit en tant que juge et au tribunal matrimonial régional de Toronto. En, il devint le curé fondateur de la paroisse St. Benedict de Milton en Ontario. Le, le pape Benoît XVI le nomma évêque titulaire de et il devint évêque auxiliaire du diocèse de Hamilton. Il fut consacré à l'épiscopat le dans la cathédrale-basilique du Christ-Roi de Hamilton de Hamilton par, évêque de Hamilton. Le, le pape François le nomme évêque de Peterborough.", "section_level": 1}, {"title": "Armoiries et devise.", "content": "Les armoiries de Daniel Miehm comprennent une croix recroisetée au-dessus de l'écu. C'est une croix traditionnelle allemande, rappelant ses origines ethniques. L'écu comprend un lys et une équerre de charpentier en tant que symboles de saint Joseph, patron du Canada et l'un de ses patrons personnels. Le lys est sur fond bleu, couleur associée à la Vierge Marie, patronne du diocèse de Hamilton. Le bouclier comprend également une couronne symbole de Jésus-Christ, Christ Roi, rappelant également la cathédrale-basilique du Christ-Roi de Hamilton où il fut ordonné. La couronne comprend deux cœurs représentant l'amour de Dieu et l'amour du prochain. Sa devise est \"Fides Per Caritatem\" qui signifie en latin « la Foi par la charité». Elle est tirée de l'Épître aux Galates chapitre 5 verset 6.", "section_level": 1}], "src_summary": "Daniel Joseph Miehm (né le à Kitchener en Ontario) est un évêque canadien de l'Église catholique évêque de Peterborough en Ontario depuis 2017 après avoir été évêque auxiliaire du diocèse de Hamilton également en Ontario.", "tgt_summary": null, "id": 1379717}
{"src_title": "The New Spirit", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "\"The New Spirit\" s'ouvre avec Donald en train d'écouter la radio, une radio qui déclare sérieusement : « Nos propres côtes ont été attaquées ». C'est ainsi que Donald apprend qu'il doit jouer son rôle de citoyen en devant payer 13 dollars d'impôt qu'il doit sur son revenu de 2900 dollars. Donald, impatient de servir son pays, remplit le formulaire et porte son argent lui-même à Washington en traversant tous les États-Unis depuis la Californie! Là, les piles de pièces se transforment en cheminées ainsi Donald peut voir, avec beaucoup de considération, ses impôts au travail. Puis, le dessin animé dépeint les usines de guerre crachant du feu avec fierté et défiance, travaillant sans relâche à combattre des avions, bateaux et sous-marins nazis. Alors que l'aviation et la marine sont détruites par la puissance américaine, la radio affirme dans un leitmotiv « Des impôts pour couler l'Axe facho! »... « Des impôts pour enterrer l'Axe facho! »... « Des impôts pour éradiquer de la terre les forces du mal destructrices de la liberté et de la paix! » Au fur et à mesure que la fumée du dernier sous-marin ennemi se dissipe et aux accents du thème de la victoire de la Cinquième Symphonie de Beethoven, le ciel se transforme en une glorieuse bannière étoilée. « Les impôts garderont la démocratie d'Amérique en marche » assure la voix de la radio, avec un refrain de \"Yankee Doodle Spirit\" chanté par Cliff Edwards, qui gronde derrière une armée de tanks.", "section_level": 1}, {"title": "Commentaires.", "content": "Cliff Edwards a aussi prêté sa voix à Jiminy Crickett dans le film d'animation Disney \"Pinocchio\". Le film a été réalisé dans un laps de temps très court par Dick Huemer et Joe Grant au début de l'année 1942, le scénario aurait été écrit en deux jours. Le film à peine achevés, les deux animateurs se sont envolés pour Washington accompagnés de Walt et Roy Disney pour le présenter au Département du Trésor des États-Unis. Les séquences avec Donald ont été dirigées par Wilfred Jackson et celle militaire par Ben Sharpsteen. Les studios Disney ont eu du mal à se faire payer par l'état américain, commanditaire du film, les $ de frais de production, le Congrès hésita à payer ces frais élevés principalement dus à la demande de production rapide par le Département du Trésor. Lorsque le secrétaire au trésor Henry Morgenthau montra son désaccord sur la mise au second plan du personnage du fonctionnaire des impôts, Walt Disney répondit que l'usage de Donald Duck équivalait à Clarke CGable pour le studio MGM. Ce film est suivi en 1943 par une seconde version intitulée \"The Spirit of '43\", sortie l'année suivante. Pour John Grant, l'effet du film sur la population américaine n'a jamais été calculé, « spécialement sur les payeurs récalcitrants mais il est connu que le film a eu un rôle très significatif ». Un rapport du Département du Trésor indique que 32 674 000 personnes ont vu \"The New Spirit\", diffusé dans 1800 salles à travers tous les États-Unis. Un sondage Gallup affirme que 37 % de ceux qui ont vu le film ont ressenti une volonté accrue dans le paiement de leurs impôts.", "section_level": 1}], "src_summary": "The New Spirit est un dessin animé du personnage Donald Duck au service de la propagande, produit par les studios Disney et sorti le aux États-Unis.", "tgt_summary": null, "id": 923166}
{"src_title": "Sylvie Paycha", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Formation et carrière.", "content": "Sylvie Paycha réalise sa thèse de doctorat à l'université de la Ruhr à Bochum, en Allemagne. Elle soutient en 1988 sa thèse intitulée \"Probability measures in infinite dimensional manifolds and Polyakov strings\", sous la direction de. Elle est nommée maître de conférences à l'université de Strasbourg en 1989, puis elle soutient en 1994 son mémoire d'habilitation universitaire intitulé \"Towards an interpretation of path integrals: the Polyakov model and the critical Ising model\" dans cette même université. En 1995 elle est nommée professeure à l'université Blaise-Pascal, et, depuis 2011, est professeure à l'université de Potsdam.", "section_level": 1}, {"title": "Activités de recherche et engagements institutionnels.", "content": "Sylvie Paycha s'est intéressée durant sa thèse à la formulation de la théorie des cordes par Alexander Polyakov ainsi qu'aux aspects mathématiques de la théorie des champs quantiques, en particulier la renormalisation, la formulation de l'intégrale de chemin (en théorie des cordes à la Polyakov), et les anomalies. Elle a présidé l'association European Women in Mathematics, ainsi que l'association Femmes et Mathématiques (1992-1995). Elle est coordinatrice de European Women in Science de 1995 à 1997, et elle siège au comité de l'EMS pour les femmes en mathématiques de 2006 à 2009. Elle participe au projet \"Women of Mathematics throughout Europe. A Gallery of Portraits\", portées par quatre mathématiciennes. Ce projet réalisé à partir de 2016, a pour objectif de présenter une exposition retraçant les carrières de 13 mathématiciennes européennes, grâce à des entretiens, dans la perspective de mettre en lumière la dimension humaine de leurs parcours, pour rassurer les jeunes filles et jeunes femmes sur leur possibilité d'embrasser une carrière dans cette discipline. En 2019, elle réalise une dizaine d'entretiens avec des universitaires actuels ou retraités de Postdam, qui ont connu la réunification de l'Allemagne en 1990 ou sont arrivés peu après les événements.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sylvie Jane Anne Paycha (née le à Neuilly-sur-Seine) est une mathématicienne et physicienne mathématique française, spécialiste de la et professeure à l'université de Potsdam. Elle a présidé l'association European Women in Mathematics et, de 1992 à 1995, l'association Femmes et Mathématiques.", "tgt_summary": null, "id": 198884}
{"src_title": "Serre (affluent de l'Aveyron)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De, le Serre est le premier affluent de quelque importance qui donne ses eaux à l'Aveyron. Il prend sa source dans le département de l'Aveyron, sur le territoire de la commune de Campagnac, située au nord du causse de Sévérac. Dès sa naissance, il adopte une orientation est-ouest, direction qu'il maintient en règle générale tout au long de son parcours. Il se jette dans l'Aveyron en rive droite à Palmas, dans le même département de l'Aveyron.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Le Serre est une rivière assez abondante, mais très irrégulière, comme la plupart des cours d'eau du bassin versant du Tarn. Son débit a été observé durant une période de 41 ans (1968-2008), à Coussergues, localité du département de l'Aveyron située à peu de distance de son confluent avec l'Aveyron. La surface ainsi étudiée est de, c'est-à-dire la presque totalité bassin versant de la rivière. Le module de la rivière à Coussergues est de /s. Le Serre présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme bien souvent dans le bassin du Tarn correspondant à la partie orientale du bassin de la Garonne, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 1,36 et /s, de décembre à avril inclus (avec un maximum fort net en février), et des basses eaux d'été, de juillet à septembre, caractérisées par une baisse du débit moyen mensuel atteignant /s au mois d'août. Mais les fluctuations de débit sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes ou d'après les années. À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque /s, en cas de période quinquennale sèche, soit par seconde, ce qui n'est pas excessivement sévère comparé à certains autres affluents du Tarn. Les crues peuvent être assez importantes, compte tenu bien sûr de la taille fort modeste de la rivière et de son bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 12 et /s. Le QIX 10 est de /s, le QIX 20 de /s, tandis que le QIX 50 se monte à /s. Le débit instantané maximal enregistré à Coussergues durant cette période, a été de /s le, tandis que la valeur journalière maximale était de /s le. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était à peine d'ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire assez fréquemment. Le Serre est une rivière modérément abondante, assez bien alimentée par les précipitations de son aire. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 302 millimètres annuellement, ce qui est quelque peu inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (320 millimètres), mais nettement inférieur à la moyenne du bassin de l'Aveyron (347 millimètres) et du Tarn (478 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint le chiffre de par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Serre ou Ruisseau de Serre est une rivière française qui coule dans le département de l'Aveyron. C'est un affluent de l'Aveyron en rive droite, donc un sous-affluent de la Garonne par l'Aveyron, puis par le Tarn.", "tgt_summary": null, "id": 308198}
{"src_title": "Alexandre Masson de Pezay", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils du financier d'origine genevoise Jacques Masson, qui avait fait une fortune rapide dans l’administration des finances du duché de Lorraine puis au service de Maurepas, repreneur des Forges de Guérigny en 1720, et beau-père de Pierre Babaud de la Chaussade héritier de tous ses biens, et de Marie Boësnier (sœur de l'économiste Paul Boësnier de l'Orme et veuve de Jean Babaud), seconde femme de Jacques Masson, il fait de bonnes études au collège d'Harcourt, où il est le condisciple de La Harpe et de Dorat, et entre à la deuxième compagnie des mousquetaires le, à dix-huit ans. Passé cornette au régiment Royal-Étranger, il prend part à la guerre de Sept Ans et y sert en tant qu'aide de camp du prince de Rohan-Soubise. Il est promu capitaine au régiment de Chabot dragons en, à vingt-deux ans. Né avec de l’esprit, ayant de la facilité à se plier à plusieurs objets, Masson partagea d’abord son temps entre la culture de la poésie et les plaisirs du monde avant que, stimulé par sa demi-sœur Angélique-Dorothée Babaud, épouse du marquis de Cassini (ainsi que maîtresse du prince de Condé, puis du comte de Maillebois), il ne donne une direction plus sérieuse à ses travaux et à son ambition. Grâce à la protection de Maurepas, son parrain, il fut choisi pour enseigner la tactique militaire au Dauphin et gagna à cette préférence les titres de capitaine de dragons et de maréchal général des logis de l’état-major de l’armée. À vingt-neuf ans, en 1770, il est mestre de camp de dragons, équivalent du grade de colonel, et à trente-deux ans chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Lors de son avènement au trône, Louis XVI se souvint de son jeune professeur, entretint avec lui une correspondance confidentielle suivie et le nomma inspecteur général des côtes, avec soixante mille livres d'appointements. Il s'occupa de cette fonction avec beaucoup d'habileté, mais eut l'imprudence de froisser un intendant. Il est admis membre correspondant de l'Académie royale de marine en 1775. Influent à la cour et auprès de Louis XVI, il contribua à faire nommer Clugny, puis Necker au contrôle général des finances. Il espéra pour lui-même le ministère de la guerre, mais échoua face à Montbarrey, puis le portefeuille de la Marine. II était en relations d’amitié avec Voltaire et Rousseau. Dans ses dîners parisiens, il reçoit régulièrement Dorat, Dufort de Cheverny (ami de sa famille maternelle), le marquis de Clermont d'Amboise, Sedaine ou bien Diderot, notamment. En, dans l'église Saint-Sulpice, il épouse Caroline de Murat, fille de Jean-Baptiste, seigneur de la Plagne, et de Charlotte Locquet de La Pommeraye, et parente de Géraud-Antoine-Hippolyte de Murat. Elle était très belle, d'une très vieille famille d'Auvergne, mais désargentée. Le marquis de Pezay fut également l'amant de la princesse de Montbarrey. Un excès d’amour-propre finit par tout gâter : il se fit des ennemis puissants et fut exilé dans la terre de Pezay, qu'il avait hérité de sa mère et où il mourut, à trente-six ans, en.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "On a publié un choix de ses \"Œuvres\" (Liège, 1791, 2 vol. in-12), précédé d’une notice historique et littéraire. Il a également donné des articles à l’\"Encyclopédie\" de Diderot et D’Alembert.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alexandre-Frédéric-Jacques Masson, \"marquis\" de Pezay, né le à Versailles et mort le au château de Pezay, est un militaire, courtisan et homme de lettres français.", "tgt_summary": null, "id": 921543}
{"src_title": "Maigret et le Tueur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "L'intrigue se déroule à Paris, en France. Antoine Batille, qui vient d'être assassiné de sept coups de couteau rue Popincourt, avait la manie de collectionner des conversations à l'aide d'un magnétophone portatif, comme d'autres prennent des photos. L'a-t-on tué parce qu'il a surpris une conversation compromettante? En tout cas, l'écoute de la dernière cassette enregistrée par le jeune homme met la police sur la piste d'une bande de voleurs de tableaux dont quatre membres sont arrêtés.", "section_level": 1}, {"title": "Pour aller plus loin.", "content": "Antoine Batille, qui vient d'être assassiné de sept coups de couteau rue Popincourt, avait la manie de collectionner des conversations à l'aide d'un magnétophone portatif, comme d'autres prennent des photos. Il était persuadé qu'il étudiait ainsi l'homme sur le vif et qu'il faisait des recherches psychologiques. Cette passion l'amenait à fréquenter certains bars et cafés assez louches. L'a-t-on tué parce qu'il a surpris une conversation compromettante? L'assassin ne lui a pourtant pas dérobé son appareil. En tout cas, l'écoute de la dernière cassette enregistrée par le jeune homme met la police sur la piste d'une bande de voleurs de tableaux dont quatre membres sont arrêtés. Les journaux s'emparent de l'affaire du vol et la mettent tout naturellement en rapport avec l'assassinat de Batille. Un inconnu se manifeste alors en écrivant à la rédaction des journaux et en téléphonant à Maigret pour revendiquer le meurtre, indigné que les journaux puissent diffuser des informations fausses. Maigret pourrait faire rechercher et arrêter rapidement cet inconnu, mais il pressent chez lui un drame personnel et préfère attendre qu'il se livre lui-même. Quatre jours se passent durant lesquels le suspect téléphone souvent au commissaire pour trouver auprès de lui de la compréhension et du réconfort. Il vient enfin personnellement se confier à Maigret, préférant son domicile du boulevard Richard-Lenoir aux locaux de la P.J., et il tente d'expliquer son cas. Enfant déjà, Robert Bureau, lorsqu'il était en butte à une contrariété, avait envie de tuer et l'a fait une fois à quatorze ans en assassinant un adolescent de son âge, crime pour lequel il n'a pas été inquiété. Ce besoin de tuer, en même temps que la peur de frapper à nouveau, l'a poursuivi jusqu'à aujourd'hui, mais il a toujours pu dominer son impulsion, sauf cette nuit où il a assassiné Batille qu'il ne connaissait pas. Il ne comprend pas ce qu'il considère comme une maladie ; il s'est fait examiner par plusieurs médecins, mais il n'a osé avouer à aucun son envie perpétuelle de tuer. Il pense que son ennemi est l'humanité entière, l'homme, et il ne demande qu'à guérir. Le fait de pouvoir se confier à quelqu'un qui paraît comprendre son drame le soulage déjà... Aux Assises pourtant, Bureau est condamné à quinze ans de détention, le président déclarant qu'il n'existe pas d'établissements où il « pourrait être soigné efficacement tout en restant sous une stricte surveillance... »", "section_level": 1}, {"title": "Aspects particuliers du roman.", "content": "Le roman comporte deux intrigues puisque le meurtre du début entraîne la police vers une fausse piste qui est celle des voleurs de tableaux ; la deuxième partie, plus courte, s’attache à la peinture du cas pathologique du tueur et met l’accent sur la compréhension dont celui-ci a besoin.", "section_level": 1}, {"title": "Fiche signalétique de l'ouvrage.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadre spatio-temporel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Espace.", "content": "Paris (quartier de la Bastille, île Saint-Louis). Jouy-en Josas.", "section_level": 3}, {"title": "Temps.", "content": "Époque contemporaine ; l’enquête se déroule du 18 au 26 mars.", "section_level": 3}, {"title": "Les personnages.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Personnage principal.", "content": "Robert Bureau. Employé dans une compagnie d’assurances. Célibataire. La trentaine.", "section_level": 3}], "src_summary": "Maigret et le Tueur est un roman policier de Georges Simenon publié en 1969. Il fait partie de la série des \"Maigret\". Son écriture s'est déroulée entre les 15 et. ", "tgt_summary": null, "id": 2473948}
{"src_title": "Synagogue Reicher de Łódź", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La communauté juive pendant la Seconde Guerre mondiale.", "content": "Łódź est une ville de Pologne située à au sud-ouest de Varsovie. Avant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive de Łódź est la seconde en nombre après celle de Varsovie. La ville est annexée au Troisième Reich une semaine après l'invasion de la Pologne le. En, les allemands parquent les Juifs dans le ghetto situé dans la partie nord-est de Łódź. Plus de Juifs, soit environ un tiers de la population de la ville sont enfermés dans le ghetto. Aux Juifs de Łódź, s'ajouteront Juifs en provenance d'Allemagne, d'Autriche, de Bohême, de Moravie et du Luxembourg et autres provenant des villes et villages des alentours. Des déportations massives ont lieu de janvier à et de mai à vers le camp d'extermination de Chelmno. Les juifs survivants du ghetto sont transférés en août 1944 vers le camp d'extermination d'Auschwitz Birkenau. Ils ne seront que quelques centaines à survivre à la shoah.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire de la Synagogue.", "content": "Wolf Wilhem Reicher (Rajcher) est né le. Il est le fils de Jakub et d'Estera, née Winer. Commerçant fortuné, il déménage en 1885 à Łódź au 4 rue Południowa (actuellement: rue de la Révolution de 1905) et installe son commerce et ses entrepôts d'épices sur une de ses propriétés au 28 rue Południowa. C'est sur ce dernier terrain que Wolf Reicher fait édifier dans les années 1895-1902 une petite synagogue suivant les plans de l'architecte Gustaw Landau-Gutentager. Le bâtiment qui permet d'accueillir 42 personnes sert jusqu'en 1939 uniquement comme synagogue privée pour la famille Reicher et ses amis. La synagogue échappe à la destruction pendant la Seconde Guerre mondiale grâce à un acte de vente fictif de Wolf Reicher à un de ses associés allemands et à son utilisation en tant qu'entrepôt de sel. Wolf Reicher meurt le dans le ghetto de Litzmannstadt (nom allemand de Łódź). Il laisse quatre fils, Jakub, Ignacy, Henryk et Edward. En 1945, Edward fait don de la synagogue à la communauté juive de Łódź. Mais les dégâts et l'humidité causés par la présence de stock de sel pendant plusieurs années rendent la synagogue impraticable. Elle reste donc fermée et menace de tomber en ruine. La belle famille de Henryk, les Nissenbaum, décide de financer sa réparation. En 1988, la communauté juive aidée par la fondation Nissenbaum entreprend la restauration du bâtiment. Celle-ci comprend principalement de gros travaux de suppression de l'humidité, d'isolation des fondations et de surélévation de la salle. Mais un incendie interrompt les travaux et ceux-ci ne pourront être terminés qu'avec l'aide de la Fondation Ronald Lauder. La synagogue est de nouveau ouverte aux croyants et des offices ont lieu pour les grandes fêtes juives car la synagogue du 18 rue Pomorski est devenue trop petite pour ces occasions. En, a eu lieu une cérémonie en l'honneur d'Alex Reicher, petit-fils du fondateur Wolf, avec pose d'une plaque commémorative en l'honneur de son grand-père.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture de la synagogue.", "content": "Le bâtiment en briques est construit suivant un plan rectangulaire. On entre dans la salle de prières principale par un minuscule porche. Sur le mur est, est située l'Arche Sainte supportée par quatre colonnes. Sur le mur de droite, une plaque commémorative en hébreu rappelle le souvenir du fondateur de la synagogue, Wolf Reicher, mort de famine dans le ghetto de Łódź. Sur le mur de gauche, une plaque en hébreu et en polonais en l'honneur des fondations qui ont aidé à la restauration de la synagogue après l'incendie. Sur trois côtés, court la galerie en bois pour les femmes. Au plafond, ainsi que sur le mur est, ont été peints des polychromes hauts en couleur. La synagogue possédait à l'origine des vitraux représentant l'Étoile de David. Maintenant, les fenêtres sont en verre transparent avec une Étoile de David peinte. Wolf Reicher avait équipé la synagogue d'objets liturgiques en vieil argent datant du XVIe au, achetés en Pologne et à l'étranger.", "section_level": 1}], "src_summary": "La synagogue Reicher de Łódź est une synagogue privée qui échappe fortuitement à la destruction durant la Seconde Guerre mondiale. La famille du fondateur fait don du bâtiment après la guerre à la communauté juive de Łódź. C'est l'une des deux seules synagogues en activité actuellement à Łódź.", "tgt_summary": null, "id": 1347308}
{"src_title": "Association des oulémas musulmans algériens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Création.", "content": "Elle est créée le à Constantine et regroupe tous les oulémas d'Algérie, même maraboutiques, mais l'influence réelle vient de ceux formés dans les pays du Moyen-Orient et à Tunis. Le groupe devient influent avec l'apparition de son véritable chef, le cheikh Abdelhamid Ben Badis, lui-même disciple de Hamdène Lounissi (qui finit par quitter l'Algérie pour La Mecque) et de l'Imam malékite originaire de Tlemcen cheikh Abdelkader El Medjaoui (1848 - 1914). Ben Badis est accompagné d'autres cheikhs, le cheikh El-Okbi qui a passé vingt-cinq ans au Hedjaz, à Médine et à La Mecque, et le cheikh Mohamed Bachir El Ibrahimi qui passe plusieurs années en Égypte et en Syrie ainsi que le poète Mohamed Laid Al Khalifa.", "section_level": 1}, {"title": "Programme.", "content": "Leur programme est à la fois religieux et culturel. Au point de vue religieux, ils ont voulu ramener l'islam algérien à sa pureté originelle telle qu'ils l'imaginaient, en luttant contre les superstitions et les innovations. Au point de vue culturel, ils se sont consacrés à restaurer la communauté islamique, en rapprochant sunnites et chiites autour des points de vue sunnites, arabophones et berbérophones, pour créer un seul bloc de musulmans algériens.", "section_level": 1}, {"title": "Éducation.", "content": "Ils dispensaient une éducation aux enfants algériens, leur méthode pédagogique est conçue, d'après Charles-André Julien, selon le canon moyen-oriental et panarabe. Ils dispensaient des cours d'enseignement de la langue arabe, des cours de vulgarisation de l'histoire nationale algérienne, de religion, de grammaire, de mathématiques, etc. Ces écoles étaient mixtes en un temps où les « écoles de la République » ne l'étaient pas. Les étudiants devaient assimiler l'esprit critique de la science contemporaine afin qu'ils puissent selon Ben Badis La plus importante école religieuse créée, fut celle de Constantine. Sous les auspices de Ben Badis, elle reçut environ trois cents enfants. Dans les écoles des grandes villes, les oulémas donnaient des cours de théologie, de philosophie, de droit, de littérature et d'histoire. Le but suprême devait être de créer à Alger une grande université, sur le modèle de la Zitouna de Tunis, qui serait un centre de rayonnement de la culture arabe.", "section_level": 2}, {"title": "Politique.", "content": "Sur le plan politique, les oulémas représentent la tendance arabo-islamique dans le mouvement national algérien dont elle constitue l'une des principales composantes. Les oulémas sont partis en croisade contre les marabouts et les zaouïas. Cette croisade avait démarré en 1914 à la suite de la publication, par cheikh Abdelkader El Medjaoui de son ouvrage \"Elloumm' fi nothom el bidè\"', ouvrage inspiré d'une poésie du moufti malékite de Constantine Mouloud Ben El Mouhoub. À cette époque, deux clans se sont affrontés par le biais de la presse: d'une part, les détracteurs de cheikh El Medjaoui et d'autre part, ceux qui le soutenaient dans les réflexions développées dans cet ouvrage. Après la création de l'association, le mouvement pratiquait peu d'alliance avec les partis politiques algériens, et comme pour le Destour et l'Action marocaine, ils ne manquaient jamais de rappeler l'individualité de l'Algérie qu'on ne peut confondre avec la France. Les mesures d'assimilations sont rejetées par les oulémas, Ben Badis exprima sa vision de la nation algérienne en 1936, dans le quotidien Al-Chihâb (Le Météore) : Nous avons cherché dans l'histoire et dans le présent et nous avons constaté que la nation algérienne musulmane s'est formée et existe, comme se sont formées toutes les nations de la terre. Cette nation a son histoire illustrée par les plus hauts faits ; elle a son unité religieuse et linguistique ; elle a sa culture, ses traditions et ses caractéristiques, bonnes ou mauvaises comme c'est le cas de toute nation sur terre. Nous disons ensuite que cette nation algérienne n'est pas la France, ne peut être la France et ne veut pas être la France. Il est impossible qu'elle soit la France, même si elle veut l'assimilation. Elle a son territoire déterminé qui est l'Algérie avec ses limites actuelles. Ibn Badis dans son texte dont le titre est: \"\"Mon opinion au sujet de Mustafa Kemal Atatürk et de sa révolution kémaliste\"\" soutient la laïcité et la révolution, contre le khalifisme. Ibn Badis et Messali Hadj étaient en désaccord politiquement, car Messali est plus proche de Kamal à cause de la lutte anti-impérialiste et les relations avec la Russie. Messali devient conservateur sous prétexte de ne pas laisser aux Oulémas le monopole de la religion. Les relations avec le PPA-MTLD sont tendues, l'AOMA reprochait la politisation des élèves de ses instituts qui sont en contact avec le PPA-MTLD, plusieurs élèves sont exclus des instituts à cause de leurs militantisme.", "section_level": 2}, {"title": "Relations avec les autorités coloniales françaises.", "content": "Les oulémas prenaient une place de plus en plus importante dans la vie politique et religieuse algérienne, ce qui inquiétait au plus haut point les autorités coloniales françaises. Leur enseignement religieux menaçait les mokkadems des confréries soufies, les cheikhs des zaouïas maraboutiques. Pour mettre fin à tout ça, le gouvernement décide en 1930 d'instituer dans chaque département, des comités consultatifs du culte. La \"circulaire Michel\" ordonne aux autorités locales de surveiller de très près les communistes et les oulémas. Par cette circulaire, les oulémas ne peuvent plus prêcher dans les mosquées, mais ceci ne diminuera pas le prestige des oulémas. Cette interdiction de prêche s'adressait surtout au cheikh El-Okbi qui bénéficiait d'un grand prestige, il sera accusé, par l'administration coloniale, d'avoir commandité l'assassinat du mufti Bendali. Les autorités coloniales considèrent l'association comme étant proche du wahhabisme. Tayeb al-Oqbi entretenait des liens avec Rachid Rida, qui a synthétisé l'idéologie des Frères musulmans avec la théologie saoudienne.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sur le plan religieux, ils s'inspiraient de Mohammed Abdou, imam hanéfite égyptien et de son disciple Rachid Rida, qui recommandait le retour aux préceptes religieux des théologiens syriens du. Ils se sont également appuyés sur les travaux et les nombreux ouvrages de ckeikh Abdelkader El Medjaoui qui est selon le penseur Algérien Malek Bennabi et l'historien américain Alan Christellow, l'un des premiers maillons de la chaîne de oulémas qui ont initié le mouvement \"islahiste\" en Algérie dès 1877. ", "tgt_summary": null, "id": 2330307}
{"src_title": "Couvent des Cordeliers des Thons", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le couvent a été fondé en 1452 à la demande de Guillaume de Saint-Loup et son épouse Jeanne de Choiseul, avec l'appui du duc Jean II de Lorraine. Il est construit au Petit-Thon, aux confins du diocèse de Besançon à l'époque, par l'ordre des frères mineurs de Dole qui en avaient obtenu l'autorisation en 1451 du pape Nicolas V. L'église du couvent, dédiée à Notre-Dame-des-Anges (et non pas \"Notre-Dame-des-Neiges\", erreur reproduite à la suite d'une mauvaise lecture d'un document ancien), est consacrée en 1483. La maison du Châtelet qui construit le château des Thons au début du avait une chapelle pour accueillir les sépultures de ses membres. Les recettes du couvent comprennent le produit des fondations, des rentes, la desserte de certaines paroisses, des loyers de terrains, la vente de certains produits provenant des jardins des religieux, des aumônes recueillies dans le tronc de la sacristie, et des dons de seigneurs locaux (Mathieu de Saint-Loup en 1476, Antoine de Monthureux en 1493-1496, Louis de Faucogney en 1504, Huet du Châtelet en 1518, Erard du Châtelet en 1590 et 1662...). Les dépenses sont allouées à l'entretien et les réparations du couvent et des propriétés, la nourriture des religieux, la lingerie, les voyages des religieux... Les comptes sont arrêtés le. Comme les 283 autres couvents que les Cordeliers possédaient en France, le couvent des Thons ferme ses portes en 1790 à la suite des événements de la Révolution française. Il n'abrite à cette époque que quatre religieux et un frère lai, dont le supérieur est le père Claude Laillet, et ceux-ci adhèrent sans problème à l'église constitutionnelle. En 1791, les biens meubles du couvent et les bâtiments sont vendus et transformés en exploitation agricole. En 1812, le couvent est partagé entre trois frères, ce qui explique les trois différentes façades encore visibles aujourd'hui. Il est inscrit aux monuments historiques le, à l'exception de l'église Notre-Dame-des-Anges qui est classée le.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Le couvent des cordeliers des Thons est aujourd'hui l'ensemble franciscain le mieux conservé du nord-est de la France. Il appartient actuellementi à trois propriétaires différents correspondants aux trois couleurs différentes de la façade :", "section_level": 1}], "src_summary": "L'ancien couvent des Cordeliers des Thons est un édifice religieux fondé au sur la commune des Thons au sud-ouest du département des Vosges en région Lorraine.", "tgt_summary": null, "id": 386469}
{"src_title": "Aéroport de Toulouse Francazal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "L'aérogare de l'aéroport Toulouse Francazal est située sur la commune de Portet-sur-Garonne, en limite avec la commune de Cugnaux à à vol d'oiseau de la place du Capitole de Toulouse. Toutes les pistes se trouvent intégralement sur le territoire de ces deux communes.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat de l'aéroport est de type tempéré avec des influences océanique, méditerranéenne et continentale, caractérisé par un été sec et chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages parfois violents. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest, le vent de sud-est (aussi appelé vent d'autan) et le vent du nord, nettement moins fréquent.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Francazal est le premier aéroport public toulousain, officiellement inauguré en mars 1923, mais avec une activité attestée depuis 1911. Dans les années 1930, activités civile et militaire se côtoient : point de départ de la ligne France Amérique du Sud d'Air France entre 1933 et 1936, essais des avions Dewoitine/SNCAM, création de la BA 101.", "section_level": 1}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Libération de la France.", "content": "Lors de la libération de la France, le commandant Maurice Parisot y trouve la mort le 5 septembre 1944. Il accueille régulièrement des vols de l'aviation d'affaires. Le Service des Avions Français Instrumentés pour la Recherche en Environnement (SAFIRE) est basé sur l'aérodrome depuis 2005. En 2008 il accueille la d'Airexpo, et est un site de la DGA Essais en vol jusqu'en 2009 À la suite de la fermeture, le, de la base aérienne 101 de Francazal le site est divisé en 3 parties : au nord, 90 hectares affectés à l'Armée ; au centre, l'aérodrome proprement dit transformé en un nouvel aérodrome civil et militaire géré par la société Edeis, qui a repris les activités françaises de SNC-Lavalin (exploitant provisoire de 2011 à 2014, concessionnaire à partir de cette date pour une durée de 45 ans) ; au sud, 38 hectares, situés sur la commune de Cugnaux, destinés à la vente en deux lots de 13 et 25 hectares. Les deux parcelles ont été mises en vente par l'État en 2012. Celle de 25 hectares était explicitement destinée à. Les offres d'achat ont été rejetés en 2013 et les terrains d'une superficie totale de 38 hectares sont toujours propriété de l’État. Le Meeting aérien \"Des Étoiles et des Ailes\" se tient sur l'aérodrome depuis 2015. ATR y installe un nouveau site de maintenance en 2016.", "section_level": 3}, {"title": "Actionnariat.", "content": "La SETFA SAS (Société d'Exploitation de Toulouse Francazal Aéroport) est un consortium qui regroupe :", "section_level": 2}], "src_summary": "Laéroport Toulouse Francazal est un aéroport civil français situé sur les communes de Cugnaux, Portet-sur-Garonne, banlieue sud-ouest de Toulouse, département de la Haute-Garonne région Occitanie", "tgt_summary": null, "id": 1672420}
{"src_title": "Luther Whiting Mason", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Mason est né en 1818 à Turner dans le Maine. Il travailla pendant de nombreuses années comme professeur de musique, à Louisville (1852-55), Cincinnati (1856-64), et Boston (1864-79). En plus de son travail d'enseignant, Mason collecta des textes de chansons, réalisa des manuels scolaires et promut leur publication. Sa méthode d'enseignement faisait usage de graphiques et de ce qu'il appelait des \"échelles\" pour expliquer ce qu'étaient les gammes musicales, les portées, les clefs, les notes de musique, les intervalles et les dynamiques. Pendant qu'il travaillait à Boston, le gouvernement japonais lui proposa un poste de conseiller étranger sur recommandation d'un de ses anciens élèves, Izawa Shuji, en 1872, qu'il accepta. Professeur à l'université impériale de Tokyo de 1880 à 1882, Mason et Izawa travaillèrent ensemble pour développer des programmes d'enseignements musicaux pour les écoles élémentaires et intermédiaires, développant des programmes de formation des enseignants, et réalisant la première série de manuels de musique du Japon. Il participa également à la fondation du conservatoire national, le \"Tokyo Ongaku Gakkō\", faisant aujourd'hui partie de l'université des Arts de Tokyo. Il importa des pianos et divers autres instruments d'Occident et s'efforça d'\"améliorer\" les goûts musicaux des Japonais en encourageant l'étude de l'harmonie et des chansons populaires occidentales. Bien que Mason exprima un fort désir de rester au Japon, son contrat ne fut pas renouvelé pour raisons financières. Mason fit plus tard quatre voyages en Europe, visitant l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne, la Norvège, la Suède et l'Angleterre, étudiant les méthodes d'enseignement et collectant des centaines de livres de musique. Mason meurt à Buckfield dans le Maine le à l'âge de 78 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Luther Whiting Mason, né le à Turner dans le Maine et décédé le à Buckfield dans le même État, est un professeur de musique américain qui fut conseiller étranger au Japon pendant l'ère Meiji. Il contribua à introduire la musique classique occidentale dans le système éducatif de l'empire du Japon.", "tgt_summary": null, "id": 1515343}
{"src_title": "Haley Reinhart", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Haley Reinhart s'est fait connaitre en atteignant la troisième place de la dixième saison d\"'American Idol\". En, elle signe chez Interscope Records pour la production de son premier album, \"Listen Up\", qui sort le. Ce dernier est bien accueilli par la critique. Elle est la première gagnante issue de l'émission \"American Idol\" à chanter au festival populaire Lollapalooza. Après une rupture de son contrat avec Interscope Records, à la suite d'un changement de la politique de gestion du label en 2012, Haley Reinhart élargit son contrat avec la major Ole, et passe un accord avec ICM Partners en, en plus de ce précédent contrat. Elle obtient en 2015 un succès important en chantant avec le \"Scott Bradlee's Postmodern Jukebox\", sur Youtube, mais aussi grâce à sa reprise de \"Can't Help Falling in Love\", utilisé dans une publicité d'Extra Gum, devenant un phénomène internet et atteignant en single la place des charts d'adultes contemporaines US. Haley Reinhart a remporté un Lion Cannes au festival international de la créativité en 2016 pour cette chanson. En outre, elle est depuis fin 2015 la voix de Bill Murphy dans la série animée de Netflix \"F is for Family\". Son second album, \"Better\", sort le, du nom du single sorti quelques semaines plus tôt, et se classe des charts indépendantes aux États-Unis. En 2018, elle chante sur deux chansons de l'album de reprises de standards du jazz \"The Capitol Studios Sessions\" de Jeff Goldblum & The Mildred Snitzer Orchestra.", "section_level": 1}], "src_summary": "Haley Elizabeth Reinhart, née le à Wheeling, Illinois, aux États-Unis, est une chanteuse américaine, issue de la dixième saison du télécrochet American Idol.", "tgt_summary": null, "id": 1427629}
{"src_title": "Église des Carmes (Mayence)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'Ordre du Carmel, un des quatre ordres mendiants avec les Augustins, Franciscains et Dominicains, apparaissent les premiers à Mayence, devint le foyer de l'activité politique et ecclésiastique, dont un témoignage est la construction de nombreuses maisons religieuses: jusqu'à 26 'cloîtres' étaient installés à Mayence. En 1285 ces religieux obtiennent la permission de s’établir à l’intérieur de la ville sous l'archevêque de Mayence Werner d'Eppstein (1259-1284) et fonde un nouveau couvent à proximité du vieux mur d'enceinte au bord du Rhin, afin d'être plus proches des quartiers populaires à évangéliser. De 1700 à 1713 quatre bâtiments d'un monastère nouvellement construit a été relié à la côte nord de l'église. Avec le chapelle des Antonites ils représentent le type du ordre mendiant à Mayence, qui se caractérise par la simplicité. En 1802, le monastère, comme tous les autres monastères dans le département de Mont-Tonnerre. Entre 1802 et la sécularisation de la nouvelle colonie avec les Hollandais en 1924, l'église des Carmes a été un magazine, le monastère une école. Dans les années 2009 et 2010 une rénovation majeure intérieur a été entrepris, y compris le créé un autel de l'île au milieu, sur laquelle un nouvel autel en bois.", "section_level": 1}, {"title": "Description du bâtiment.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intérieur.", "content": "Dans le chœur tombeau de Marguerite de Rodemachern († 1490), fille de Elisabeth de Lorraine-Vaudémont. Parmi les différents travaux méritent l'attention: l'autel du, avec un relief de 1517 (la « Vierge à la vigne »); vitrail moderne par Jan Schoenaker (1970). En plus de l'emblème de la ville de Mayence, la fenêtre centrale du chœur montre deux “Mainzelmännchen”, la mascotte de la télévision allemande deuxième ZDF qui a son siège à Mayence. Intérieur de l'église", "section_level": 2}], "src_summary": "\" L’église des Carmes est un édifice religieux catholique sis dans la vieille ville de Mayence à la place du même nom qui se trouve dans la rue Karmeliterstraße. Construite au XIVe siècle pour les pères carmes elle fut classée \"Kulturdenkmal\" du Land de Rhénanie-Palatinat.", "tgt_summary": null, "id": 762506}
{"src_title": "Bruno Durand", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Issu d'une famille provençale de notables, Bruno Durand est le fils d'un avocat au barreau d'Aix-en-Provence et le petit-fils d'un juge de paix d'Aix-en-Provence. Du côté de sa mère, il est le petit-fils de Louis de Bresc (1834-1911) auteur de l'Armorial des communes d'Aix-en-Provence et le petit-neveu de l'historien et poète Léon de Berluc-Pérussis (1835 à 1902), majoral du Félibrige. En 1912, il obtient une licence en droit à la Faculté de droit d'Aix-en-Provence et fonde avec trois amis la revue \"Les Quatre Dauphins\" (en référence à une place du quartier Mazarin à Aix-en-Provence). L'année suivante, lors des Jeux floraux (\"Grand Jo flourau setenàri\"), joutes littéraires organisées tous les sept ans par le Félibrige, Bruno Durand remporte le titre de Maître en Gai-Savoir (\"Mèstre en Gai-Sabé\") pour son recueil de poèmes \"Lis Alenado dou Garagai\". Frédéric Mistral lui décerne en personne ce titre. En 1917, Bruno Durand est diplômé archiviste-paléographe de l'École des chartes, avec une thèse sur la vie municipale à Aix avant 1789. De retour à Aix-en-Provence, il publie des articles notamment dans la revue \"Le Feu\". Il écrit aussi des recueils de poèmes comme \"La fontaine d'argent\" paru en 1920 et des nouvelles (\"Le calendrier sentimental\", etc.). Avec André Bouyala d'Arnaud, il fonde la maison d'édition \"Sextia\" qui publie entre autres une traduction des \"Pensées de Sophocle\" (1920) De 1921 à 1934, Bruno Durand est archiviste au service historique de la Marine à Toulon où il rédige plusieurs inventaires. Puis, il devient conservateur-adjoint à la Bibliothèque Méjanes à Aix-en-Provence, qu'il dirigera de 1936 à 1958. En 1923, il publie une \"Grammaire provençale\" au succès tel qu'une sixième réédition en est publiée en 1983, soit soixante ans plus tard. En 1930, son recueil de poèmes \"Petite suite corse\" est publié aux éditions Le Feu. En 1937, Il est élu \"Majoral\" du Félibrige (\"Felibre majourau\", sorte d'académicien de langue occitane). En 1944, Bruno Durand devient membre de l'Académie d'Aix-en-Provence. Maire de Saint-Marc-Jaumegarde pendant l'Occupation, Bruno Durand est ensuite conseiller municipal de mars 1959 à sa mort. Par deux fois, il refuse la Légion d'honneur qui lui est proposée, considérant qu’il n'a toujours fait que son devoir. En 1955, il édite la \"Correspondance de Frédéric Mistral et Léon de Berluc-Pérussis 1860-1902\". En 1974, il fait paraître la bibliographie de Joseph d'Arbaud : \"Joseph d'Arbaud, 1874-1950, sa vie, son œuvre\". Bruno Durand meurt à Saint-Marc-Jaumegarde le, à l'âge de 85 ans", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Bruno Durand est l'auteur de nombreuses œuvres poétiques en provençal, en français et en latin. Il a également écrit aussi plusieurs ouvrages sur la linguistique de la langue d'oc : \"Étude sur l'orthographe de la langue occitane\" (1922), \"Les Lettres provençales : la langue provençale en Provence de Louis XIV au felibrige\" (1925)", "section_level": 1}], "src_summary": "Bruno Durand, né le à Aix-en-Provence et mort le à Saint-Marc-Jaumegarde, est un poète provençal d'expression occitane et un félibre, qui fut également archiviste, bibliothécaire, historien et linguiste.", "tgt_summary": null, "id": 162124}
{"src_title": "Sauber C23", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Écurie indépendante au sein d'une discipline de plus en plus liée aux grands constructeurs, Peter Sauber prouve que malgré de petits moyens, qu'il est encore possible de survivre au milieu des écuries officielles comme Ferrari, Toyota, Mercedes-Benz, BMW, Honda. Pour cela, l'écurie s'appuie tout de même sur l'équipe dominatrice du début des années 2000, Ferrari, en disposant du moteur de la saison précédente. Pour 2004, Sauber s'assure d'un partenariat renforcé avec Ferrari : en effet, après l'âpre lutte de la saison 2003, marquée par la domination des pneus Michelin des écuries anglo-allemandes (Williams-BMW et McLaren-Mercedes-Benz) sur les Bridgestone équipant presque exclusivement les Ferrari, les stratèges italiens souhaitent disposer d'une équipe de bon niveau au sein du clan Bridgestone. Sauber bénéficie donc d'un transfert de technologie de la part de la Scuderia : pour la première fois, le moteur Ferrari rebadgé Petronas qui équipe la C23 n'est pas celui de la saison précédente mais bien le Ferrari Tipo 053 qui équipe les Ferrari F2004 de l'année en cours. Bien qu'officiellement ce partenariat se limite au complexe moteur-boîte, la C23 est quasiment une Ferrari F2003-GA de l'année précédente repeinte aux couleurs de Sauber. Elle s'en éloigne cependant à partir du Grand Prix d'Angleterre où d'importantes modifications développées par Sauber en interne sont introduites. Sur le plan technique, l'équipe repart donc sur des bases connues et renforcée par la paire de pilotes expérimentés, Giancarlo Fisichella en provenance de Jordan Grand Prix et Felipe Massa, espoir de la Formule 1, qui a mûri après une année comme pilote-essayeur chez Ferrari. Si la Scuderia Ferrari, en symbiose avec les pneus Bridgestone, écrase la concurrence, Sauber tarde à progresser. En quatre courses, un seul point est récolté, par Massa, au Grand Prix de Malaisie tandis que Fisichella est légèrement dominé par son coéquipier. Cependant les développements apportés à la C23 ainsi que quelques aménagements sur la voiture du pilote italien donnent le vrai départ de la saison à partir du Grand Prix d'Espagne où Fisichella termine septième et Massa neuvième. À Monaco, Fisichella est victime d'un spectaculaire accrochage dans le premier tour alors que sa dixième position sur la grille pouvait lui faire espérer un bon résultat. Parti seizième, son équipier termine cinquième. Au Nürburgring, Fisichella termine sixième, Massa neuvième, et au Canada, les disqualifications des Toyota TF104 et des Williams FW26 offrent à l'Italien la quatrième place, le meilleur résultat de la saison de l'équipe suisse. Au total les C23 marquent trente-quatre points (vingt-deux pour Fisichella, douze pour Massa) et Sauber se classe sixième du championnat. L'écurie suisse devance même, un temps à la mi-saison, l'écurie McLaren Mercedes. Enfin, Massa se qualifie en quatrième position aux départs des Grands Prix de Chine et du Brésil. À l'issue de la saison, les performances de Fisichella est transféré chez Renault, tandis que Massa poursuit pour une saison supplémentaire.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Sauber C23 est la monoplace de Formule 1 de l'écurie Sauber, engagée au cours de la saison 2004 de Formule 1. Elle est pilotée par l'Italien Giancarlo Fisichella et le Brésilien Felipe Massa. Le pilote d'essais est le Suisse Neel Jani.", "tgt_summary": null, "id": 585983}
{"src_title": "Michel Ory", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ory est né dans le district de Delémont dans le canton du Jura en Suisse. Il fréquente l'école de Delémont et l'école cantonale de Porrentruy puis étudie la physique en 1990 à l'Université de Genève. Il suit des cours de journalisme scientifique chez Cedos SA à Carouge, dont il sort avec une qualification en 1992. Il entreprend ensuite une formation d'enseignant à l'Institut pédagogique de Porrentruy, dont il sort professeur d'enseignement du secondaire en 1994, et devient professeur de physique à l'école cantonale de Porrentruy, poste qu'il occupe toujours en 2012. Ory est marié et a deux enfants. En tant qu'astronome amateur accompli, il rejoint la Société astronomique jurassienne en 1990 et, entre 1993 et 1998, compte parmi les sept membres impliqués dans la construction de l'observatoire astronomique jurassien.", "section_level": 1}, {"title": "Découvertes.", "content": "Au cours des années 2000-2010, Michel Ory réalise un grand nombre de découvertes d'objets astronomiques à partir de plusieurs sites d'observation. En 2016, il est crédité par le Centre des planètes mineures de la découverte de 199 planètes mineures numérotées sur la période 2001-2010. À l'observatoire astronomique jurassien, situé à Vicques, en Suisse, il fait sa découverte la plus célèbre, 304P/Ory, une comète périodique de la famille de Jupiter, il découvre également plus de 234 astéroïdes (y compris des objets mineurs non encore numérotés) et deux supernovae. Ory réalise également des découvertes à partir de deux autres sites d'observation aux États-Unis, à savoir à l'observatoire Tenagra II, code 926, en Arizona, et depuis l'Observatoire Sierra Stars (code G68), en Californie, d'où il découvre 11 et 2 astéroïdes respectivement.", "section_level": 1}, {"title": "Comète 304P/Ory.", "content": "Au cours des nuits des 26-27 et 27- Ory découvre ce qu'il pense être au départ un astéroïde géocroiseur, et rapporte sa découverte au Centre des planètes mineures, à Harvard, en tant que telle. Vers 20h08, le, il reçoit une notification du Bureau central des télégrammes astronomiques (CBAT) précisant que l'objet est en réalité une comète périodique: l'annonce court qu'« un objet apparenté à un astéroïde découvert par Michel Ory (Delémont, Suisse, à partir d'images CCD obtenues avec un réflecteur de 0.61-mf/3.9 à Vicques, l'observation de la découverte mentionnée ci-dessous), est publiée sur le site web du \"NEOCP\" du Centre des planètes mineures, est confirmée être de nature cométaire par d'autres observations CCD. ». La comète est nommée 304P/Ory (P/2008 Q2 Ory) d'après lui, et l'annonce du CBAT présente ses félicitations à travers le monde. La comète orbite autour du Soleil suivant une orbite elliptique avec une période de 5,96 ans. Ory reçoit le prix Edgar-Wilson du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, puis plus tard, en 2008, un square de Vicques est nommé Place de la comète P/2008 Q2 Ory, en l'honneur de sa découverte.", "section_level": 1}, {"title": "Publications.", "content": "Début 2019, il publie un livre pour le grand public intitulé \"Chasseur d'astéroïdes\", illustré par son compatriote le dessinateur de presse Pitch Comment.", "section_level": 1}], "src_summary": "Michel Ory, né le à Develier, est un astronome amateur suisse, découvreur prolifique d'astéroïdes et de comètes, qui est l'un des cinq lauréats du prix Edgar-Wilson 2009 pour sa découverte de la comète périodique 304P/Ory (P/2008 Q2 Ory), comète de la famille de Jupiter découverte le en utilisant un réflecteur f/3.9 de 24 pouces à l'observatoire astronomique jurassien, en Suisse. ", "tgt_summary": null, "id": 2213690}
{"src_title": "Communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye a été créée le par l'arrêté préfectoral, avec quatre communes. Elle s'est agrandie avec l'adhésion de Saint-Privat-des-Prés le (arrêté préfectoral ), et Servanches le (arrêté préfectoral ). Puis, le, trois nouvelles communes l'ont rejointe (arrêté préfectoral du ) : Chenaud, Parcoul et Saint-Vincent-Jalmoutiers. Selon l'arrêté préfectoral du, la commune de La Roche-Chalais adhère à la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye à compter du. De ce fait, l'intercommunalité augmente sa population de 77 % et son territoire s'agrandit de 58 %.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie physique.", "content": "Située à l'ouest du département de la Dordogne, la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye regroupe 6 communes et présente une superficie de.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Depuis 2012, elle regroupait dix des douze communes de l'ancien canton de Saint-Aulaye (seules manquaient La Jemaye et Ponteyraud. Au, leur nombre descend à huit, car Chenaud et Parcoul fusionnent, formant la commune nouvelle de Parcoul-Chenaud, et Puymangou et Saint-Aulaye fusionnent également, formant la commune nouvelle de Saint Aulaye-Puymangou. Au, le nombre de communes n'est plus que de six car Festalemps fusionne avec Saint-Antoine-Cumond et Saint-Privat-des-Prés pour former la commune nouvelle de Saint Privat en Périgord.", "section_level": 2}, {"title": "Représentation.", "content": "25 conseillers communautaires siégent au conseil communautaire à partir du renouvellement des conseils municipaux de mars 2014 : Au renouvellement des conseils municipaux de mars 2020, le conseil communautaire de la communauté de communes se compose de représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 1}, {"title": "Compétences.", "content": "L'arrêté préfectoral du fixe le champ des compétences de la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye. Deux compétences sont obligatoires : Cinq autres compétences optionnelles ont été retenues : Trois compétences facultatives ont été ajoutées :", "section_level": 1}], "src_summary": "La communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye est une communauté de communes française, située dans le pays Périgord vert, dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.", "tgt_summary": null, "id": 598776}
{"src_title": "Pacific Gas and Electric (groupe)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "L’histoire du groupe débute en 1967 à Los Angeles. Tom Marshall, guitariste autodidacte, rencontre Brent Block, un bassiste, à une fête organisée par l’ancien professeur d’art de ce dernier. Ils forment ensuite le groupe Pacific Gas and Electric Gas Band. C’est l’un des premiers groupes multiraciaux à être actifs sur la scène musicale de Los Angeles. L’un des premiers membres du groupe est Charlie Allen (–), un batteur originaire de San Francisco dont les performances vocales sont telles qu’il passe de la batterie au chant ; c’est l’ancien batteur de Canned Heat, Frank Cook, qui le remplace aux percussions alors qu’il avait signé au départ pour être manager. En 1968, le nom du groupe est raccourci et devient \"Pacific Gas and Electric\". Les membres sont Allen, Cook, Marshall, Block et le guitariste Glenn Schwarz (qui joue aussi dans les groupes James Gang et All Saved Freak Band). Ils sortent leur premier album cette année-là, \"Get It On\", sur le label Power (il sortira plus tard sur Bright Orange, Kent et United Superior). Bien qu’il n’atteigne que la dans le classement des ventes, quelqu’un de chez Columbia Records l’écoute et le groupe signe chez eux après leur apparition au Miami Pop Festival de. Leur album suivant, le premier chez Columbia, est simplement intitulé \"Pacific Gas and Electric\". Il sort en 1969. Cependant, c’est leur travail suivant, \"Are You Ready?\", qui les fait connaître du grand public. La chanson \"Are You Ready?\" atteint la à l’été 1970 ; ce sont les Blackberries qui font les chœurs. Après un grave accident de voiture, Cook est remplacé à la batterie par Ron Woods mais reste en tant que manager. Schwartz annonce sa conversion au christianisme pendant un concert et rejoint les All Saved Freak Band. Marshall quitte également le groupe. Ils sont remplacés par Frank Petricca à la basse et Ken Utterback à la guitare tandis que Brent Block passe à guitare soliste. Ils partent en tournée puis enregistrent \"PG&E\" en 1971 (sans Block qui a quitté le groupe fin 1970). À cette occasion, ils embauchent Jerry Aiello aux claviers, Stanley Abernathy à la trompette, Alfred Galagos et Virgil Gonsalves au saxophone ainsi que le percussionniste Joe LaLa. À la demande de l’entreprise du même nom, Pacific Gas and Electric, le groupe devient \"PG&E\". Le groupe joue un nombre incalculable de concerts aux côtés de grands groupes de l’époque. Lors de l’une de leurs prestations, le producteur de films Lawrence Schiller filme un documentaire : \"The Lexington Experience\". Des désaccords à propos des droits relatifs à la musique l’empêchent cependant d’être largement diffusé. Ils apparaissent dans le film d’Otto Preminger \"Tell Me That You Love Me, Junie Moon\" (avec Liza Minnelli). Leur chanson \"Staggolee\" fait partie de la bande originale du film \"Boulevard de la mort\" de Quentin Tarantino. Après 1972, la composition du groupe est instable et l’ensemble ressemble plus à un projet solo d’Allen. En 1973, \"Starring Charlie Allen\" sort sur le label Dunhill. Allen embauche simplement des musiciens de studio. Charlie Allen est mort le, à 48 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pacific Gas and Electric est un groupe de rock 'n' roll américain, originaire de Los Angeles, en Californie. Il est plus connu pour sa chanson \"Are You Ready?\" sortie en 1970.", "tgt_summary": null, "id": 1024367}
{"src_title": "Durolle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la rivière proviendrait, selon certains, en partie d'une racine celtique (supposée) « \"dour\" » ou « \"dor\" » qui signifierait « rivière » en français. La Dore tient également son nom de ces racines « celtiques ». Toutefois, le \"Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes de France\" d’Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing (Paris, Klincksieck, 1978), qui fait autorité, explique Dore (et Durolle) par un radical pré-celtique « qu’on retrouve dans le \"Douro\" d’Espagne, les deux \"Dora\" du Piémont, etc. » (article DORE). D’ailleurs, le \"Dictionnaire de la langue gauloise\" de Xavier Delamarre (2e édition, Paris, Errance, 2003) n’indique aucun terme celtique « dor » ou « dour » qui aurait le sens de rivière. La Durolle, autrefois appelée « Dorole », signifie « petite Dore ». Son surnom, la « Goutte noire », qui fait référence à sa couleur au lorsque des rouets utilisaient l'eau de la rivière, est porté par un village traversé par la rivière sur la commune de Chabreloche. Le nom de la rivière est également repris par deux communes de la région : Celles-sur-Durolle et Saint-Rémy-sur-Durolle.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cours de la rivière.", "content": "Longue d'un peu plus de, la Durolle commence son cours à environ d'altitude au sud-est du Puy de la Chèvre sur la commune de Noirétable dans le département de la Loire. Elle longe le bourg de Noirétable sans le traverser puis aborde plusieurs villages la surplombant avant de traverser des villes comme Chabreloche ou La Monnerie-le-Montel et enfin d'arriver à la plus grande commune qu'elle irrigue et dont l'histoire y est fortement liée, Thiers ; ville où se situe également l'embouchure avec la Dore. En amont, la rivière suit une partie des monts du Forez où elle prend sa source, jusqu'à son entrée dans la commune de la Monnerie-le-Montel où elle divise les contreforts du Forez. À partir de là, et ce jusqu'à sa sortie de la vallée des Usines au quartier du Moutier à Thiers, la rivière s'encastre dans une profonde vallée avec de petites berges et où plonge la falaise et le rocher des Margerides. Le relief, très accidenté et en grande partie boisé, lui confère un tracé sinueux suivant les courbes abruptes de la montagne. À partir de son passage près de l'abbaye du Moutier, la Durolle devient plus calme et le relief très plat divise son lit en deux branches avant que ces dernières se jettent dans la Dore à des positions géographiques différentes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Le bassin hydrographique de la rivière Durolle mesure. Son module, mesuré près du pont de Saint-Roch à Thiers, à mi-chemin entre la source et l'embouchure, est de /s. Le débit varie de façon significative tout au long de l'année, et d'une année à l'autre. En période de sécheresse en été, la débit de la rivière peut descendre jusqu'à /s ; mais en hiver voire en automne, il peut grimper rapidement jusqu'à /s comme ç'a été le cas lors de la crue de. Les affluents de la rivière sont en général des ruisseaux de faible longueur et de petit débit. Les principaux sont, d'amont en aval, le ruisseau de Membrun, le ruisseau de Pigerolles, le ruisseau de la Prade, le ruisseau d'Aubusson, la Jalonne, la Semaine, le Dauge, le Martignat, le Bouchet, les Ris ou encore le ruisseau des Boucheries. Un barrage situé sur la commune de Thiers est installé sur le tracé de la Durolle : le barrage de Membrun. Sa mise en eau, le, permet de régulariser le débit de la rivière notamment lors des périodes de sécheresse. Ce barrage est devenu depuis la fin des années un site qui attire les randonneurs et les promeneurs.", "section_level": 2}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans les deux départements de la Loire et du Puy-de-Dôme, la Durolle traverse les sept communes suivantes, de l'amont vers l'aval : Noirétable (source), Cervières, Les Salles, Chabreloche, Celles-sur-Durolle, La Monnerie-le-Montel, Thiers (confluence). En termes de cantons, la Durolle prend source dans le canton de Boën-sur-Lignon, conflue dans le canton de Thiers, le tout dans les arrondissements de Montbrison et de Thiers.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymes.", "content": "La Durolle a donné son hydronyme aux deux communes de Celles-sur-Durolle, Saint-Rémy-sur-Durolle, cette dernière traversés par un affluent de la Durolle, les Ris.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "La Durolle traverse les trois zones hydrographiques K295, K296, K297, pour une superficie totale de. Ce bassin versant est constitué à 58,37 % de, à 39,63 % de, à 2,01 % de.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Le contexte géologique de la Durolle a pour conséquence une rivière scindée en deux territoires géologiques bien distincts séparés par une limite représentée par l'abbaye du Moutier qui se situe en son milieu. L’histoire géologique de la région thiernoise est caractérisée par la présence d’une faille majeure d’orientation générale nord-sud affectant le socle géologique régional : elle délimite ce socle en blocs distincts tout en servant de guide à l’effondrement tectonique du bloc ouest tandis que le bloc est reste plus ou moins en place. À l’ouest, l’effondrement du bloc permet le remplissage par des roches sédimentaires : c’est le bassin de Limagne sur lequel la Durolle coule lentement. À l’est, la partie du socle qui ne s’est pas effondrée correspond aux Monts du Forez et à ses contreforts, constitués de roches magmatiques sur lesquelles la rivière coule de façon torrentielle. Les terrains les plus anciens qui affleurent la partie haute de la rivière sont d’âge paléozoïque, ils sont constitués de différents granites parfois recouverts d’arènes et d’éboulis. Dans la partie basse, le remplissage sédimentaire est d’âge cénozoïque ; ces terrains ne sont pas visibles car ils sont recouverts par un épais manteau d’alluvions récentes, sableuses et argileuses, étagées en terrasses.", "section_level": 2}, {"title": "Faune et flore.", "content": "Sur les berges de la Durolle, de nombreuses espèces végétales sont recensées. Parmi elles, les espèces de plantes les plus représentées sont des fougères (avec deux espèces : fougère-aigle et fougère-mâle), des mousses végétales, des lierres, des ronces, des orties, des clématites, des frênes ou encore des euphorbes. Plusieurs espèces d'arbres sont également présentes dans le lit majeur et mineur de la Durolle : des chênes, des genêts à balais ou encore des sapins. Plusieurs espèces faunistiques, réparties en plusieurs catégories sont présentes dans les gorges de la Durolle. Dans le groupe des mammifères, les plus fréquents sont les loutres et les putois d'Europe tandis que pour le groupe des oiseaux, un grand nombre d'espèces est recensé, du faucon pèlerin au bruant jaune en passant par la mésange noire et le pouillot de Bonelli. La truite est également une espèce de poisson qui vit dans des rivières où le courant est abondant et où la température est fraîche ; c'est le cas de la Durolle où cette espèce est très répandue.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "La Durolle a treize tronçons affluents référencés dont : Donc son rang de Strahler est de trois.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Une longue occupation humaine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Point de passage jusqu'au couloir rhodanien.", "content": "Un premier bourg gaulois s'installe au débouché des gorges de la Durolle, non loin de l'emplacement où sera plus tard érigée l'abbaye du Moutier. La dénomination de « Thigernum » employée par Grégoire de Tours a une tournure celte qui rappelle que cette appellation topographique date d'une époque antérieure à la Guerre des Gaules. La première ville semble être une station routière traversée par une voie romaine (la via Agrippa) reliant la ville de Mediolanum Santonum à Lugdunum par Augustonemetum (Saintes à Lyon en passant par Clermont-Ferrand). Mais cette route n'est alors pas la seule à relier les vallées de l'Allier et de la Loire. En effet, bien que la vallée tortueuse de la Durolle soit difficile de passage dans sa partie inférieure, des chemins laissant circuler les piétons et des chevaux montés suivent le lit de la rivière. Cette voie de communication exige à l'époque des points de ravitaillement dotés de commerces et d'éléments de défense : la ville fortifiée de Thiers remplit pleinement ce rôle et commande l'entrée des gorges de la Durolle.", "section_level": 3}, {"title": "Rouets et usines.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "La force hydraulique de la Durolle est utilisée à Thiers dès le Moyen Âge pour mouvoir les moulins à farine, les foulons des tanneurs, les maillets des papetiers, et avec le développement de la coutellerie, les martinets des fondeurs et les meules des émouleurs. Les objets produits dans les gorges de la Durolle sont exportés dans plusieurs pays au, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Turquie et « aux Indes ».", "section_level": 4}, {"title": "Révolution industrielle.", "content": "À partir du milieu du, seule l'industrie de la coutellerie parvient à se maintenir grâce à l'introduction de machines qui préfigure l'avènement de la grande industrie. À cette époque, l'industrie coutelière présente une organisation particulière. La main-d'œuvre nécessaire pour fabriquer un couteau est disséminée à travers la région thiernoise ; il y a une extrême division du travail, les ouvriers sont spécialisés dans un métier, transmis de père en fils, pour lequel ils acquièrent une grande dextérité. Les barres d'acier que les entreprises reçoivent sont d'abord confiées aux « martinaires » qui les amincissent (afin qu'elles puissent être aiguisées) grâce à des martinets mus par la force hydraulique de la rivière. Les forgerons reçoivent ensuite ces barres avec lesquelles ils forgent les pièces de couteau. Ces pièces sont ensuite envoyées aux limeurs, aux perceurs, aux émouleurs puis aux polisseurs qui aiguisent et polissent les lames sur des meules entraînées par la Durolle. Le fabricant effectue lui-même la trempe, puis, après que le cacheur a livré les manches, toutes les pièces sont finalement remises aux monteurs qui habitent les faubourgs de Thiers. Cette organisation de la production est donc caractérisée par une dissémination importante des lieux de travail dans la région thiernoise et plus particulièrement dans les gorges de la Durolle. À la fin du, la concurrence étrangère amène les industries thiernoises à se moderniser. Cette modernisation passe par l'électrification. Un nouveau type d'usines se crée, où sont intégrées toutes les opérations de coutellerie. Les usines de papeterie qui refusent de recourir à ces techniques modernes de production se voient dans l'obligation de fermer leurs portes ; elles ne sont plus qu'une vingtaine en.", "section_level": 4}, {"title": "Le tout début du.", "content": "Les problèmes concernant les eaux de la Durolle sont de plus en plus nombreux au début du. En premier lieu, le débit de la rivière en été reste très bas et très irrégulier, provoquant des périodes de chômage. En effet, les usines utilisant la force motrice de la rivière ne peuvent travailler sans un débit d'eau suffisant. En hiver, le phénomène s'inverse : la Durolle devient un torrent en crue doté d'une force considérable. Les villes présentes dans les gorges de la Durolle sont l'une des villes les plus vulnérables du département du Puy-de-Dôme face aux crues. Pour ne plus dépendre des caprices de la Durolle, les usines utilisent la force motrice électrique dès. La Durolle permet d'obtenir une puissance d'environ par jour en moyenne en contre pour l'énergie d'origine électrique.", "section_level": 4}, {"title": "Navigation de barques et descente de rondins de bois.", "content": "Au Moyen Âge, la Durolle sert de voie de communication pour les artisans thiernois. En effet, les produits fabriqués dans la ville sont souvent exportés hors de la ville voire jusque sur le continent asiatique via la Durolle et la Dore jusqu'à l'océan Atlantique en passant par la Loire et l'Allier. Les navires navigant sur les eaux peu profondes de la Durolle sont souvent des barques à fond plat. Leur navigation commence à partir du pont du navire qui marque la dernière écluse présente pour retenir la Durolle. Au, la marine royale fait appel aux marchands thiernois pour amener du bois de la région afin de construire les trois-mâts — navire représenté sur le blason de Thiers — commandés par Louis XIV. Les rondins de bois sont taillés puis jetés dans la Durolle où ils suivent alors le courant et les chutes d'eau avant d'arriver dans la ville-basse de Thiers où ils sont récupérés pour être utilisés à Paris.", "section_level": 3}, {"title": "Culture du riz.", "content": "En, les eaux de la Durolle sont utilisées dans la ville-basse de Thiers pour implanter des rizières, le riz apparaissant à l'époque comme une possible solution contre les disettes et les famines que connaît l'Europe. Mais la technique de culture du riz n'est pas « respectée à la lettre » et quelques jours après la commercialisation de ce nouveau produit alimentaire dans la région, une épidémie apparaît et prend le nom de « peste du riz » : plus de Thiernois y périssent.", "section_level": 2}, {"title": "Aménagements du lit de la rivière à des fins industrielles.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Écluses.", "content": "Afin d'utiliser au mieux la force motrice de la Durolle pour faire tourner les différentes machines pour produire des couteaux, de nombreuses écluses sont construites le long du lit de la rivière. Elles servent à retenir l'eau pour augmenter la profondeur de la rivière et détourner en partie son lit avec une autre branche qui entraîne alors dans un contexte de chute une ou plusieurs roues à aubes. Ainsi, sur la commune de Thiers, entre l'abbaye du Moutier et le pont de Seychalles, écluses sont recensées pour alimenter des usines.", "section_level": 3}, {"title": "Pélières et digues.", "content": "Au Moyen Âge, les poissons tiennent une place importante dans l’alimentation. Les religieux le consomment lors des périodes de jeûne et en abondance durant le Carême et l’Avent. Pour subvenir à leurs besoins, les communautés religieuses s’établissent à proximité des cours d’eau. Alors que les bâtiments actuels de l'abbaye du Moutier sont construits au, l’édification de moulins hydrauliques et de barrages destinés à les alimenter pour notamment moudre du blé ou pêcher dans les retenus d'eau de la rivière est entraînée. L’établissement de moulins sur les cours d’eau est autorisée par le roi sur les zones non navigables, comme sur la partie de la rivière Durolle s’étendant entre le pont du navire et Noirétable. Dans cette portion, les moulins sont alimentés en eau par une digue ou une pélière barrant toute la rivière.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Rouets et usines.", "content": "Par son histoire industrielle qui mène les hommes à construire des édifices sur les berges de la rivière, la vallée de la Durolle laisse derrière elle de nombreux rouets, moulins à eau et usines de coutellerie. Ces bâtiments sont aujourd'hui considérés comme un précieux patrimoine industriel. Plusieurs anciens rouets sont situés dans la partie haute de la rivière (comme le rouet de Boulary à la Monnerie ou le rouet de chez Lyonnais à Thiers) jusqu'aux environs du lieu-dit du \"Bout du monde\" sur la commune de Thiers où le paysage industriel change fortement ; de grandes usines construites sur d'anciens moulins, comme l'usine du pont de Seychalles ou les forges Mondière, prennent la place des rouets.", "section_level": 3}, {"title": "Églises et abbaye.", "content": "Plusieurs églises ou chapelles sont édifiées sur des promontoires surplombant la vallée de la Durolle et d'autres, plus rares, sont construites directement à côté de la rivière. En règle générale, chaque village possède son lieu de culte. D'abord, l'église Saint-Antoine de Padoue située sur la commune de la Monnerie-le Montel dépasse les toits du centre-bourg et son clocher, assez haut, est très visible depuis le lit de la rivière. Vient ensuite la chapelle Saint-Roch qui est construite sur le puy Seigneur et qui surplombe un méandre de la Durolle au niveau du pont de Saint-Roch. L'église Saint-Genès, située en plein cœur de la cité médiévale de Thiers, est un peu visible depuis la vallée de la Durolle mais l'église Saint-Jean du Passet, située quant à elle au bout de l'éperon rocheux sur lequel est construit la vieille ville de Thiers, est très visible depuis le Creux de l'enfer du fait de sa position surplombante. Un peu plus bas, l'abbaye du Moutier et l'église Saint-Symphorien dont les bâtiments datent du sont fortement liés à la rivière par leur histoire.", "section_level": 3}, {"title": "Ponts.", "content": "Pour traverser la Durolle, de nombreux ponts sont construits depuis le Moyen Âge. Le plus vieux, le pont Vielh enjambe la rivière avec son unique pile tandis que le plus passant, le pont de Bridgnorth, doit son nom à la ville de Bridgnorth au Royaume-Uni, jumelée avec Thiers.", "section_level": 3}, {"title": "Ancien hôpital de Thiers.", "content": "Construit au, l'ancien hôpital de Thiers est situé dans la partie est du centre historique de Thiers, en France. Le site possède une superficie de 0,5 ha et l'ensemble des bâtiments s'étend sur plus de m. Il est situé dans le périmètre du site patrimonial remarquable de Thiers et sa chapelle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1979. Le site possède, comme l'ensemble du centre ancien de Thiers, des souterrains et des caves. Fermé en 1988 à la suite du déménagement de l'hôpital dans des nouveaux locaux au centre hospitalier de Thiers, le site reste partiellement à l'abandon avant de l'être totalement après le départ du centre de consultation médico-psychologique en 2016. Il surplombe la vallée de la Durolle au niveau de la vallée des Usines et du jardin de l'hôpital qui était autrefois géré et entretenu par les religieuses de l'hôpital.", "section_level": 3}, {"title": "Remparts de Thiers.", "content": "Les remparts de Thiers sont des fortifications érigées entre le pour protéger la ville de Thiers. Dès le, la ville s'agrandit en cercles concentriques autour des remparts du château du seigneur de Thiers et de l'église Saint-Genès. Au fur et à mesure que des bourgs viennent s'ajouter aux environs des murailles de la cité, la ville close s'agrandit à au moins cinq reprises. Les parties les moins bien entretenues des différentes enceintes sont démolies à la fin du mais ce sont surtout les aménagements urbains du qui entraînent la démolition de plusieurs segments de la muraille nord et la réaffectation de la muraille est. Au, seule la partie est des fortifications reste intacte. Elle sert notamment à retenir les terres des pentes de la ville, jouant le rôle de mur de soutènement. Une grande partie de la quatrième enceinte et la totalité de la cinquième enceinte sont visibles depuis le lit de la Durolle, étant donné que ces deux enceintes sont construites dans les parties hautes de la vallée de la Durolle.", "section_level": 3}, {"title": "Activités.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Industrie.", "content": "Bien qu'une partie des ateliers, des usines de coutellerie et des rouets soient aujourd'hui fermés, une partie d'entre eux est encore en activité. L'usine C.A.P plastiques, encore en activité près du Creux de l'enfer se situe près d'une usine Wichard elle aussi encore en activité. D'autres entreprises restent présentes dans la vallée de la Durolle comme l'usine de CEP agriculture.", "section_level": 2}, {"title": "Pêche.", "content": "Tant que l'activité industrielle dans la vallée est forte, la qualité des eaux de la Durolle est médiocre. Mais au fur et à mesure que les usines ferment leurs portes, la qualité des prélèvements d'eau dans la rivière s'améliore fortement. Cette évolution marque le retour de la truite qui est particulièrement sensible à la qualité des eaux. Il faut que son environnement soit très oxygéné, frais et de bonne qualité. Bien que le nombre de pêcheurs licenciés soit en diminution en France depuis plusieurs années et que la pratique de la pêche dans les gorges de la Durolle présente certains risques à cause de son aménagement (anciennes usines, digues, roues à aubes, restes de métaux tranchants dans l'eau, falaises ou encore arbres), l'ouverture de la pêche à la truite près du Creux de l'enfer rassemble chaque année un grand nombre d'amateurs. Cette partie de la vallée de la Durolle est reconnue comme étant un site de \"\", c'est-à-dire un lieu où l'activité de la pêche est pratiquée en ville.", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme culturel.", "content": "L'intérêt patrimonial de la vallée de la Durolle attire l'attention de la mairie de Thiers et des touristes. En effet, la vallée des Usines est un des lieux les plus touristiques de la région thiernoise. La vallée est d'ailleurs classée deux étoiles par le guide vert Michelin avec la mention « Mérite le détour ». Les jardins de l'ancien hôpital, restaurés en, sont remarquables par leur disposition en terrasse et par la vue qu'ils offrent sur la vallée des Usines. Le centre d'art contemporain du Creux de l'enfer est un lieu de productions artistiques qui propose des programmes d’expositions incluant sculptures, installations, peintures, photographies, vidéos et performances. Avec une programmation de niveau national et international, il participe à la vie culturelle de la ville, du département du Puy-de-Dôme et de la région Auvergne-Rhône-Alpes et engage un travail de sensibilisation artistique avec plus de deux mille visiteurs scolaires à l’année. L'usine du May est un espace consacré à la culture, pour des expositions temporaires, des résidences d’artistes, des manifestations événementielles ou encore l’accompagnement à la connaissance. Le logis abbatial du Moutier, composé de l'abbaye du même nom et de l'église Saint-Symphorien, date du. L'abbaye est visitable du au ; quant à l'église, elle est ouverte au public toute l'année.", "section_level": 3}, {"title": "Écotourisme.", "content": "Des circuits de randonnées pédestres, balisés, sont tracés le long du lit de la Durolle. Ils permettent aux randonneurs de découvrir des paysages de vallées et de pitons volcaniques à l'image de la vallée des Rouets. Dans ces circuits, des panneaux expliquent et présentent plusieurs espèces végétales présentes dans les gorges de la Durolle. D'autres suivent le cours de la Durolle sans s'en approcher mais en la surplombant, à l'image du sentier des Margerides.", "section_level": 3}, {"title": "Protection.", "content": "La vallée de la Durolle est incluse dans le périmètre du Parc naturel régional Livradois-Forez. Les gorges de la Durolle sont en partie protégées par le réseau ZNIEFF (zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique). En effet, les espèces végétales et animales présentes en nombre dans les vallées de la rivière sont jugées « assez intéressantes sur le plan patrimonial ». La vallée de la Durolle est partiellement protégée par le plan de sauvegarde et de mise en valeur de la commune de Thiers de. Seule la partie ouest de la vallée est concernée par ce dernier. Elle l'est également par le plan local d'urbanisme de la même ville. La vallée compte également plusieurs édifices protégés par le label des monuments historiques. Ainsi, l'usine du May, les forges Mondière, le pont de Seychalles, l'église Saint-Jean de Thiers et l'abbaye du Moutier sont inscrits sur cette liste.", "section_level": 2}, {"title": "Dans les arts.", "content": "Le centre d'art du Creux de l'enfer édite une collection éditoriale de poche intitulée « Mes pas à faire au Creux de l’enfer ». Il accompagne le cycle d’exposition annuel « Les Enfants du Sabbat » avec la participation de Clermont Auvergne Métropole et de la métropole de Lyon. Il coproduit également les livres des artistes ayant exposé leurs œuvres dans le bâtiment comme Mona Hatoum en, Pierre Ardouvin en, Didier Marcel en 2006, Franck Scurti en 2010 ou encore Armand Jalut en. En, l'artiste peintre Mireille Fustier peint l'ancienne coutellerie et sa cascade. Inspirée par les paysages locaux, elle s'intéresse aux bâtiments de la vallée des Usines et plus particulièrement à l'usine du Creux de l'enfer. Dans son livre intitulé \"La ville noire\", George Sand décrit la Durolle et ses usines à plusieurs reprises. Elle présente l'usine du Creux de l'enfer comme un site qui se fait encore appeler le « val d’enfer » ou le « passage des fées » et se voit même nommé « au bord du saut d’enfer ». Elle raconte également que lorsque l'usine du May fut incendiée, une femme et ses enfants se jetèrent dans les tourbillons du torrent pour échapper aux morsures des flammes.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Durolle (anciennement \"Dorole)\" est une rivière française, longue de, située dans les départements de la Loire et du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Affluent en rive droite de la Dore qu'elle rejoint en aval de Thiers, elle est un sous-affluent de la Loire par l'Allier. ", "tgt_summary": null, "id": 2274680}
{"src_title": "Port de Baltimore", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Création du port.", "content": "En 1608, le capitaine John Smith de Jamestown navigua sur 275 km de Jamestown jusque l'Upper Chesapeake, pour mener la première expédition européenne sur la rivière Patapsco, du nom des indiens Algonquins dont la rivière traversait la zone de pêche et de chasse. Les concessions de terrains britanniques, datant de 1661, ont été agglomérées en 1702 par James Carroll qui nomma l'endroit \"Whetstone Point\". Ce lieu est aujourd'hui connu sous le nom de Locust Point. Le port fut créé en 1706 par l'assemblée coloniale du Maryland pour permettre l'envoi du tabac vers l'Angleterre. En 1729, le lieu fut rattaché à la ville de Baltimore. En 1776, des travaux de construction du \"Fort Whetstone\" débutèrent pour défendre le port durant la guerre d'indépendance des États-Unis. En 1798, le fort fut remplacé par le fort McHenry. Fells Point, d'abord nommé \"Long Island Point\" en 1670, était la zone la plus profonde du port et l’endroit fut choisi pour la construction de bateaux et notamment la construction des \"Clippers de Baltimore\". Ces bateaux rapides et dangereux donnèrent aux britanniques de bonnes raisons d'attaquer le port lors de la Bataille de Baltimore qui vit le bombardement du Fort McHenry. En 1773, le Fells Point fut rattaché à la ville de Baltimore L'armée navale américaine (Continental Navy) commanda sa première frégate, nommée \"USS Virginia\" en 1775. Les navires \"USS Constellation (1797)\" et \"USS Enterprise (1799)\" suivirent. Au total, plus de 800 navires sortirent des chantiers navals de Fells Point entre 1784 et 1821. La ruée vers l'or en Californie augmenta la demande de fournitures de bateaux rapides pour le transport. Après la construction de la digue de Baltimore, de formes de radoub et d'entrepôts, des industries s'installèrent à proximité. En 1828, la compagnie de chemin de fer Baltimore & Ohio Railroad s'installa à proximité. Cette installation transforma la ville en un port important pour le transport des marchandises en provenance du monde entier. Après la guerre de Sécession, des bateaux pour le commerce du café avec le Brésil arrivèrent dans le port. La région abritait également une fonderie de cuivre (Baltimore Copper Smelting Company) et des petites raffineries de pétrole, rachetées plus tard par la Standard Oil. À la fin du, le port devint une porte d’entrée pour de nombreux colons en provenance d’Europe.", "section_level": 2}, {"title": "Chenaux d’entrée.", "content": "L'entretien des chenaux d'entrée dans le port débuta très tôt. Le dragage dans le port débuta vers 1783 quand une entreprise privée souhaita rendre son embarcadère plus profond. En 1790, le gouvernement commença à draguer régulièrement le port avec une machine à vapeur spécialement conçue. En 1825, le sénateur du Maryland, Samuel Smith fit une demande au Congrès pour obtenir des fonds fédéraux pour le dragage. Le Congrès, qui souhaitait se protéger des incursions lors de la guerre de 1812, décida d'augmenter ses protections navales. Cela mena à la construction du Fort Carroll à Baltimore vers les années 1830. Le projet fut terminé en 1838. Dans les années 1850, un autre projet de dragage fut lancé et vit la construction d'un chenal entre Sparrows Point et l’embouchure de la rivière Patapsco près du phare de Seven Foot Knoll. Ce chenal est toujours la voie principale d'entrée dans le port. En 1865, le major William Price Craighill prit la tête du Corps du génie de l'armée à Baltimore. Il y fit construire un nouveau chenal d’accès entre Seven Foot Knoll et l’embouchure de la Magothy River, puis vers Sandy Point. La construction de phares débuta dans les années 1820. Au début, il ne s'agissait que d'un alignement de lumières pour guider les navires. D'autres projets d’alignement de phares furent menés par la suite pour d'autres chenaux. Les phares de Hawkins Point et de Leading Point furent construits en 1868. La plupart de ces tours existent toujours bien qu’elles soient automatisées. Le phare de Craighill Channel Lower Range a le titre du plus haut phare du Maryland.", "section_level": 2}, {"title": "De nos jours.", "content": "Le port est surtout développé pour le transport de véhicules (rouliers) mais aussi dans le transport d'acier. Le gouverneur Erlich participa au renommage du port en l'honneur d'Helen Delich Bentley lors du du port.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le port de Baltimore ou Helen Delich Bentley Port of Baltimore est le port de la ville de Baltimore située dans l'État du Maryland. Géré par la \"Maryland Port Administration (MPA)\" qui fait partie du \"Maryland Department of Transportation\", l'activité du port est axée vers le transport de passagers et de véhicules et il accueille surtout des rouliers.", "tgt_summary": null, "id": 1270409}
{"src_title": "Sol structuré", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Différents types.", "content": "Les sols structurés peuvent présenter diverses formes, en règle générale déterminées par la prévalence de grosses pierres dans les sols locaux et à la fréquence des cycles de gel-dégel.", "section_level": 1}, {"title": "Sols polygonaux.", "content": "Des polygones peuvent se former dans les zones de pergélisol (par exemple présentant des coins de glace) ou dans les zones affectées par le gel saisonnier. Ces polygones présentent soit un intérieur surélevé, soit des bordures surélevées, qui peuvent indiquer un degré différent de dégradation du pergélisol sous-jacent en thermokarst. Lorsque des pierres composent ces bordures surélevées, leur taille diminue généralement avec la profondeur. Dans le nord des forêts boréales canadiennes, lorsque les tourbières atteignent un climax eutrophe, formant un tapis de Carex, le mélèze laricin et l'épinette noire sont souvent les premiers arbres à les coloniser", "section_level": 2}, {"title": "Cercles.", "content": "La taille des cercles peut varier de quelques centimètres à plusieurs mètres de diamètre. Les cercles peuvent être constitués à la fois de matériau trié ou non, et présentent généralement des sédiments fins au centre, entourés d'un cercle de pierres plus grosses. Les cercles non triés sont similaires, mais tendent à être entourés par un anneau de végétation circulaire plutôt que par un cercle de grosses pierres.", "section_level": 2}, {"title": "Marches.", "content": "Des marches peuvent se développer à partir de cercles et de polygones sur des terrains en pente. Dans ce cas on observe généralement des terrasses de matériau trié ou non-trié, délimitées sur leur versant aval soit par des pierres plus grosses, soit par de la végétation.", "section_level": 2}, {"title": "Bandes.", "content": "Les bandes se forment généralement à partir de marches sur des pentes inclinées de 2° à 7°, et consistent en des petites lignes formées de cailloux, de végétation et/ou de sol. Le matériau qui les constitue peut être trié ou non trié : les bandes triées sont des lignes de grosses pierres séparées par des zones contenant des pierres plus petites, des sédiments fins ou de la végétation, tandis que les bandes non triées sont généralement constituées de lignes de végétation ou de sol séparées par du sol nu.", "section_level": 2}, {"title": "Formation.", "content": "Dans les régions périglaciaires et les régions touchées par le gel saisonnier, le gel et le dégel répétés des eaux souterraines repoussent les plus grosses pierres vers la surface, tandis que les pierres plus petites coulent et se déposent sous les plus grosses. En surface, les zones présentant des pierres plus grosses contiennent beaucoup moins d'eau que les zones composées de sédiments plus fins, très poreuses. Ces zones de sédiments fins saturés en eau s’étendent et se contractent fortement lorsqu'elles gèlent ou dégèlent, ce qui entraîne des forces latérales qui finissent par empiler des pierres plus grosses en grappes et en bandes. Au fil du temps, les cycles répétés de gel-dégel atténuent les irrégularités et les grappes de forme irrégulière pour former les polygones, les cercles et les bandes des sols structurés. Les sols structurés existent aussi dans les régions alpines présentant du pergélisol. Sur le mont Kenya notamment, le pergélisol est present à quelques centimètres sous la surface du sol par endroits, et des sols structurés sont présents à 3 400 mètres à l'ouest de Mugi Hill. Ces monticules se développent suites aux cycles de gel-dégel répétés du sol, accumulant davantage d'eau et fur et à mesure. Plus haut (4 000 mètres) on peut également observer des chaos, où le sol s'est fissuré pour former des hexagones. De la solifluxion peut se produire lorsque les températures nocturnes gèlent le sol avant qu'il ne dégèle à nouveau le matin, et les cycles quotidiens d'expansion et de contraction du sol empêchent l’établissement de la végétation. Le gel induit également un tri des sédiments dans le sol en fonction de leur taille: les particules les plus fines tendent à être repoussées plus loin du front de gel, tandis que les plus grosses migrent sous l’action de la gravité. Les sols structurés se forment principalement dans la couche active des sols à pergélisol.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les sols structurés sont des motifs naturels distincts, souvent symétriques, constituant des formes géométriques dans le sol des régions périglaciaires. Ces motifs sont principalement présents dans les régions reculées de l'Arctique, de l'Antarctique et de l'arrière-pays australien, et plus généralement partout où les sols subissent des cycles de gel et de dégel; des sols structurés ont notamment été observés sur Mars. Les formes et motifs géométriques associés aux sols structurés peuvent être confondus avec des créations humaines artistiques. Le mécanisme de formation d'un sol structuré est longtemps resté énigmatique, mais l'introduction de modèles géologiques informatisés au cours des 20 dernières années a permis aux scientifiques de l'associer aux mécanismes de cryoturbation, notamment de soulèvement dû au gel (l'expansion qui se produit lors du gel de sols humides, fins et poreux).", "tgt_summary": null, "id": 209132}
{"src_title": "Zach Sobiech", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vie et carrière.", "content": "À 14 ans, Sobiech est diagnostiqué avec un ostéosarcome, un cancer des os qui frappe surtout les enfants. \"CBS\" a rapporté que lors de son traitement, il a subi dix interventions chirurgicales et 20 traitements de chimiothérapie. Il commence à écrire de la musique après son diagnostic, et fonde plus tard le groupe \"A Firm Handshake\" avec ses amis Samantha « Sammy » Brown et Reed Redmond. En, ses médecins l'informent qu'il n'a plus qu'un an à vivre. Sobiech enregistre alors la chanson \"Clouds\" au sujet de son combat contre le cancer, et la publie sur YouTube en. C'est devenu une vidéo virale, dépassant 3 millions de vues au moment de sa mort. Le premier album de \"A Firm Handsake\", \"Fix Me Up\", sort au début de l'année 2013. Zach Sobiech meurt le des complications de l'ostéosarcome, à son domicile de Lakeland (Minnesota), une banlieue est de Saint Paul (Minnesota), à 18 ans. Ses funérailles ont lieu à l'église catholique de St-Michael et il est enterré dans le cimetière de St-Michael.", "section_level": 1}, {"title": "Autres médias.", "content": "La chaîne YouTube de Rainn Wilson \"SoulPancake\" publie un documentaire sur Sobiech, réalisé par le réalisateur-acteur Justin Baldoni, une partie de sa série télé-réalité en ligne, My Last Days. D'autres artistes publient des versions d'hommage de la vidéo, dont la plus notable sur SoulPancake, avec Rainn Wilson lui-même, Bryan Cranston, Ashley Tisdale, Sara Bareilles et d'autres.", "section_level": 1}, {"title": "Héritage.", "content": "La famille de Sobiech crée \"The Zach Sobiech Osteosarcoma Fund\" en 2013", "section_level": 1}], "src_summary": "Zachary David « Zach » Sobiech ( - ) est un chanteur de rock et compositeur américain de Stillwater (Minnesota), et membre du groupe \"A Firm Handshake\". Leur single \"Clouds\" acquiert une grande attention des médias sur YouTube, avant la mort de Sobiech d'un cancer en.", "tgt_summary": null, "id": 1446295}
{"src_title": "Aubiet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune d'Aubiet se situe en Gascogne, à une distance de 8 km à l'ouest de Gimont.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de. Aubiet se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible).", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune d'Aubiet est traversée par l'Arrats du sud vers le nord. Diverses routes traversent le territoire de la commune : La gare d'Aubiet est située sur la ligne de Saint-Agne à Auch.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le territoire d'Aubiet est mentionné pour la première fois en 1158 sous le nom de \"castellum albineti\". On trouve à la même époque par la suite également le nom d\"'Albinel\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "De nombreux sites gallo-romains sont présents et prouvent l'occupation du territoire durant l'Antiquité. Située dans le Corrensaguet, sa motte castrale existe au moins depuis le et est alors une étape sur la via Tolosana pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sa charte de coutumes est mise par écrit en 1288. Elle est accordée au bourg castral, déjà protégé par une enceinte, par Bernard VI d'Armagnac. En 1561, voit le jour dans la localité le père Montgaillard, jésuite, recteur du collège d'Auch. Ses manuscrits sont à l'origine de l'histoire de la Gascogne. Aubiet est ruiné par les guerres de religion. Les troupes huguenotes de Mauvezin s'emparent d'Aubiet en 1568 après 10 ans de guerre. En 1626, M. de Puységur, commissaire du Roi fait la visite des murailles d'Aubiet. Il note : « La ville a trois portes avec tours, flancs, rivelins et pont-levis ». De tout cela, il ne reste rien aujourd'hui, mais Aubiet garde un certain caractère féodal. Son église possède encore une cloche, appelée « la sourde », datant des croisades.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Aubiet fait partie de la communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone et du canton d'Auch-2 et dans l'arrondissement d'Auch. Avant le redécoupage départemental de 2014, la commune faisait partie de l'ex-canton de Gimont, tandis qu'avant le janvier 2017, elle faisait partie de la communauté de communes de l'Arrats-Gimone.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Aubiet fait partie de l'académie de Toulouse. Aubiet dispose d'une école élémentaire publique (102 élèves en 2013).", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Médecins généralistes, infirmières, dentiste, pharmacie.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Football \"USA\", chasse, pétanque, randonnée pédestre, pêche, tennis, tennis de table, volleyball, gymnastique.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de.", "section_level": 2}], "src_summary": "Aubiet (même nom en gascon : voir ) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.", "tgt_summary": null, "id": 1618775}
{"src_title": "Polenschwärmerei", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Au moment du Vormärz, le libéralisme et le conservatisme se battent pour le pouvoir politique dans la Confédération germanique. La Révolution française de donne un coup de fouet aux libéraux allemands. Dans la crainte du tsarat de Russie autocrate, ils se tiennent aux côtés du peuple oriental voisin, dont l'état a disparu de la carte de l'Europe depuis les partages de la Pologne. Lorsque les émigrants polonais voyagent à travers l'Allemagne en 1831 et 1832 pour se rendre en France, ils rencontrent un enthousiasme. Initialement désorganisée, l'aide financière et médicale commence au printemps 1831, les anciennes relations commerciales avec Varsovie reprennent. Dans tous les États germaniques, des associations voient le jour, soutenues également par des femmes. L'aide à la Pologne est déclarée devoir national. Des représentants du radicalisme déclarent : Le libéralisme s'unit au nationalisme. Selon Dieter Langewiesche, un nouveau est née. La fête de Hambach devient le symbole de la fraternisation germano-polonaise en 1832. Le résultat est le Frankfurter Wachensturm le. Adam Mickiewicz anime les Allemands et les Polonais avec ses livres pour lutter pour la démocratie.", "section_level": 1}, {"title": "Mouvement étudiant.", "content": "Dans les légions polonaises de l'armée française, les uhlans portent la rogatywka. Elle est de nouveau présent lors de l'insurrection de Novembre. Les étudiants allemands libéraux de l'université de Königsberg (et peut-être aussi d'autres universités) le portent avec leurs rayures comme chapeaux d'étudiant. Le Bekeshe en velours avec des cordelettes est porté par les étudiants bien avant la, mais devient à la mode dans certaines universités. Des étudiants polonais amènent la jupe en dentelle à la Senioren-Convent d'Aschaffenbourg. Contrairement aux Burschenschaften, les corporations ne partagent pas tellement cette mode. Richard Wagner quitte le Corps Saxonia Leipzig, parce que les étudiants ne partagent pas sa à propos de la défaite polonaise lors de la bataille d'Ostrołęka (1831). La collection de silhouette du Corps Lusatia Leipzig montre seulement quatre vestes, de 1843 à 1846.", "section_level": 1}, {"title": "Presse et littérature.", "content": "Les journaux rendent compte régulièrement et en détail des combats. \"Deutsche Tribüne\", \"Das konstitutionelle Deutschland\" ou \"Der Freisinnige\" sont favorables à la Pologne. Le libéral \"Augsburger Allgemeine Zeitung\" s'en dissocie, l’\"Allgemeine Preußische Staatszeitung\" appelle à la raison. Nikolaus Lenau, Adelbert von Chamisso, August von Platen, Franz Grillparzer et Annette von Droste-Hülshoff s'intéressent au mouvement en faveur de la Pologne. Le Masurien Ferdinand Gregorovius fait un traitement littéraire et historique. Ernst Moritz Arndt ou Friedrich Landolin Karl von Blittersdorf s'opposent à l'enthousiasme. Au cours du soulèvement de Poznań en 1848, le conflit entre les intérêts nationaux allemands et polonais devient apparent, en particulier dans la province de Posnanie, province du royaume de Prusse. Wilhelm Jordan, comme Gregorovius un Prusse-Orient libéral, se retourne contre ce qu'il considère comme un naïf envers ses compatriotes et appelle à la solution grande-allemande sous la direction de la Prusse au Parlement de Francfort. Robert Blum se prononce avec véhémence contre ce point de vue de, qui lie le sort d'une Pologne divisée et opprimée au sort d'une Allemagne unie, libre et démocratique. La s'estompe fortement en Allemagne au moment du Parlement de Francfort.", "section_level": 1}], "src_summary": "La (aussi appelée, en français, l'\"enthousiasme polonais\") est la participation enthousiaste des libéraux allemands à la lutte pour la liberté des Polonais lors de l'insurrection de Novembre 1830 qui se finit en. Sur le plan organisationnel, il se manifeste dans les associations régionales polonaises ; mais les gouvernements des états allemands soutiennent également les émigrés sur leur chemin vers la France ou l'Angleterre. ", "tgt_summary": null, "id": 281444}
{"src_title": "7 histoires de Lucky Luke", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "\"Le desperado à la dent de lait\".", "content": "Un fermier demande à Lucky Luke d'amener son Johnny fils chez le dentiste à Sleepy Gulch.", "section_level": 2}, {"title": "Revues.", "content": "L'histoire est parue dans le journal \"Lucky Luke\", du ().", "section_level": 3}, {"title": "\"L'Hospitalité de l'Ouest\".", "content": "Lucky Luke demande l'hospitalité à des fermiers qui lui demandent, avec leurs voisins, de participer à l'élection de la plus belle fille des deux familles.", "section_level": 2}, {"title": "Revues.", "content": "L'histoire est parue dans le journal \"Lucky Luke\", du ().", "section_level": 3}, {"title": "\"Maverick\".", "content": "Maverick est un veau errant, que se disputent deux fermiers. Lucky Luke tente de les départager.", "section_level": 2}, {"title": "Revues.", "content": "L'histoire est parue dans le journal \"Lucky Luke\", du ().", "section_level": 3}, {"title": "\"L'Égal de Wyatt Earp\".", "content": "Louella Jingle refuse d'épouser Leroy Blastwater s'il ne devient pas shérif de Chestnut Town. Mais il est tellement maladroit au tir qu'il a peu de chance d'y arriver. Lucky Luke va l'aider.", "section_level": 2}, {"title": "Revues.", "content": "L'histoire est parue dans le journal \"Lucky Luke\", du ().", "section_level": 3}, {"title": "\"Le Colporteur\".", "content": "Lucky Luke fait un bout de chemin avec un colporteur lorsqu'ils sont attaqués par des Indiens.", "section_level": 2}, {"title": "Revues.", "content": "L'histoire est parue dans le journal \"Lucky Luke\", du ().", "section_level": 3}, {"title": "\"Passage dangereux\".", "content": "Un couple de pionniers est décidé à aller vers l'Ouest, mais leur chemin est barré par un torrent. Lucky Luke va les aider à traverser.", "section_level": 2}, {"title": "Revues.", "content": "L'histoire est parue dans le journal \"Lucky Luke\", du ().", "section_level": 3}, {"title": "\"Sonate en colt majeur\".", "content": "Robert Flaxhair, pianiste de saloon à Nothing Gulch, est invité à jouer du Mozart, son idole, au théâtre de Houston. Mais le trac le paralyse complètement. Lucky Luke va l'aider.", "section_level": 2}, {"title": "Revues.", "content": "L'histoire est parue dans le journal \"Lucky Luke\", du ().", "section_level": 3}, {"title": "Adaptation.", "content": "Les histoires \"\"Le Colporteur\"\", \"\"Passage dangereux\"\" et \"\"L'égal de Wyatt Earp\"\" (fusionnée avec \"\"Défi à Lucky Luke\"\", qui donne son nom à l'épisode) de cet album ont été adaptées dans la série animée Lucky Luke, diffusée pour la première fois en 1991.", "section_level": 2}], "src_summary": "7 histoires de Lucky Luke est le (mais il porte le n 11, l'éditeur ayant changé) mettant en scène le personnage de Lucky Luke, sorti en 1974. Les dessins sont de Morris sur des scénarios de René Goscinny.", "tgt_summary": null, "id": 1699494}
{"src_title": "Cefaly", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La société CEFALY Technology est fondée en 2004 par le médecin liégeois Pierre Rigaux et l'ingénieur suisse Pierre-Yves Muller. Elle s'appelle alors STX-Med. Le premier produit élaboré par la firme est le Safetox, appareil anti-rides lancé en 2006 et écoulé (de 2006 à 2009) à. L'appareil Cefaly est mis au point en 2009[La société liégeoise Cefaly Technology ouvre une filiale aux États-Unis, rtbf.be, 5 septembre 2014]. Le traitement préventif est approuvé par la Food and Drug Administration en 2014. Cette reconnaissance est une première pour un appareil de prévention de la migraine. Le traitement de crise est approuvé par la Food and Drug Administration en 2017. Entre 2009 et mars 2014, environ du Cefaly sont produits. En octobre 2017, la société (qui assemble les appareils Cefaly à Bastogne), inaugurait son nouveau siège social qui se situe dans le Parc Scientifique du Sart-Tilman, près de l'Université de Liège.", "section_level": 1}, {"title": "Principes biomédicaux.", "content": "C’est un dispositif électronique générateur d’impulsions électriques. Ces impulsions sont destinées à déclencher des excitations, c’est-à-dire des potentiels d’action, sur les fibres nerveuses soit de la branche supérieure du nerf trijumeau (1) via une électrode de surface supraorbitaire soit du grand nerf occipital d’Arnold (C ) via une électrode occipitale. La neurostimulation au niveau crânien est habituellement appliquée au moyen de matériel implantable semblable aux pacemakers. L’intérêt du Cefaly est de permettre une application externe ne nécessitant pas d’intervention chirurgicale contrairement aux dispositifs implantables. Cette technologie de neurostimulation crânienne externe est rendue possible grâce à la grande spécificité et précision des micro-impulsions électriques capables de déclencher l’excitation sur les fibres nerveuses (axones) cibles sans générer de douleur importante au niveau du périoste crânien. Des études cliniques contrôlées randomisées et publiées en Europe et aux États-Unis ont démontré l’efficacité et la sécurité du dispositif dans le traitement et la prévention de la migraine avec et sans aura.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Cefaly est un neurostimulateur externe du nerf trijumeau (e-TNS), destiné au traitement et à la prévention de la migraine et des céphalées de tension. L'appareil a été élaboré en 2009 par la société Cefaly Technology située dans le parc scientifique du Sart-Tilman, près de Liège en Belgique.", "tgt_summary": null, "id": 1705459}
{"src_title": "Centre de la France", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Anciens centres de la France.", "content": "Selon les \"Commentaires sur la Guerre des Gaules\" de Jules César, le centre de la Gaule est situé sur la frontière du territoire des Carnutes : « À une certaine époque de l'année, [les druides] s'assemblent dans un lieu consacré sur la frontière du pays des Carnutes, qui passe pour le point central de toute la Gaule ». Selon l'historienne Anne Lombard-Jourdan, il s'agit du lieu-dit Montjoie dans la plaine du Lendit, entre Paris et Saint-Denis. Aux, les avis divergent : certains affirment que le centre est Chartres, d'autres, comme Jean de Jaudun, qu'il s'agit de Paris. Pour Gilles le Bouvier, héraut de Charles VII, la Loire coule au milieu du royaume, assimilé à un losange.", "section_level": 1}, {"title": "Divers centres selon les modes de calcul.", "content": "Il peut être le centre du plus petit rectangle/cercle/autre figure géométrique dans lequel entrerait entièrement la France, ou du plus grand cercle entièrement inclus dans le territoire de France continentale. Une autre méthode consiste à fixer un centre pour chaque commune puis à déterminer le barycentre des centres ainsi trouvés assortis chacun d'un coefficient selon la superficie communale. On peut y inclure la Corse (France métropolitaine) ou non (France continentale). Contrairement à d'autres pays (comme les États-Unis, cf. centre géographique des États-Unis), il n'existe pas en France de repère officiel indiquant un centre géographique précis. La plus ancienne mention d'un « centre de la France » se trouve à Bruère-Allichamps, où une borne romaine du III siècle, évidée et transformée en sarcophage, est exhumée en 1757 du cimetière puis plantée au centre de la commune par le duc de Béthune-Charost en 1799. À son sommet flotte un drapeau tricolore et un texte indique :, chose confirmée par le géographe Adolphe-Laurent Joanne dans son dictionnaire, choix pourtant par la suite contesté. En 1968, le maire de Saulzais-le-Potier fait installer à la sortie de son village une stèle dans laquelle a été scellée une lettre plastifiée reproduisant la lettre de l'abbé Moreux, qui avait conclu que le centre de la France se trouvait ici. La stèle porte l'inscription :. Pourtant, l'IGN est une première fois sollicité afin de trancher cette question et conclut en faveur d'un autre village, Chazemais, qui détient ce « titre » pendant une trentaine d'années. En 1993, l'IGN est à nouveau sollicité : contrairement à autrefois, où l'on calculait à partir d'une carte plane, cette étude de l'IGN prend en compte la courbure de la Terre. Si l'on ne compte pas la Corse, il conclut à La Coucière (), un endroit situé dans la ville de Vesdun, il y existe une mosaïque multicolore édifiée en 1985 par le maire Jean-Marie Dumontet, mais rien à l'emplacement exact, car il se situe sur un champ privé. Prenant en compte la Corse, un autre calcul de l'IGN aboutit une douzaine de kilomètres plus loin, à Nassigny, où le maire a fait construire une borne de pierre avec une carte de France en métal, sur le bord d'un champ. D'autres endroits se prévalent du titre de centre de la France, comme la tour Malakoff (érigée après la guerre de Crimée) à Saint-Amand-Montrond ou une aire de repos sur l'autoroute A71. La question du centre étant contestée (en prenant en compte différents modes de calculs), plusieurs communes disposent chacune d'un monument commémoratif. Le, une émission de l'ORTF est consacrée à ce sujet, faisant se confronter à l'antenne les avis de différents villageois.", "section_level": 1}, {"title": "Barycentre.", "content": "En fonction des calculs réalisés et des hypothèses (prise en compte ou non de la Corse ou des petites îles côtières, barycentre des masses émergées tenant compte ou non du volume des montagnes, des surfaces des lacs ou étangs...), plusieurs communes peuvent revendiquer ce titre honorifique :", "section_level": 2}, {"title": "Centre du cercle minimum.", "content": "Le centre de la France peut aussi être défini comme le centre du plus petit cercle incluant tout le territoire de France continentale. Ce cercle minimum est unique et a un centre unique. Son rayon est d'environ. Il passe par 3 extrémités : Son centre se situe sur la commune de Tranzault (Indre) à (). Ce centre est le seul endroit de France continentale situé à moins de de tous les autres.", "section_level": 2}, {"title": "Centre du plus grand cercle inclus.", "content": "Quant au plus grand cercle entièrement inclus dans le territoire de France continentale, le plus grand cercle vide, son rayon est d'environ. Il passe par 3 points rentrants : Son centre se situe à Saint-Palais (Cher), à (). Ce point est l'endroit de France continentale situé le plus loin d'une de ses limites.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le centre de la France est le point constituant le centre géographique de la France. À défaut de détermination officielle, il peut correspondre à plusieurs interprétations.", "tgt_summary": null, "id": 785002}
{"src_title": "1re étape du Tour de France 2013", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours.", "content": "Le Tour de France fait pour la première fois étape en Corse. La course débute à Porto-Vecchio. Après une boucle vers le sud, passant par Bonifacio et la côte de Sotta (), classé en quatrième catégorie, le parcours de l'étape remonte vers le nord de l'île, en direction de Bastia. Les du parcours longent en grande partie les côtes méditerranéennes, avec un sprint à San-Giuliano, au km 150.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement de la course.", "content": "Cinq coureurs sont échappés dès le départ réel de la course : Lars Boom (Belkin), Jérôme Cousin (Europcar), Cyril Lemoine (Sojasun), Juan Antonio Flecha (Vacansoleil-DCM) et Juan José Lobato (Euskaltel Euskadi). Ce dernier est passé en tête au sommet du seul Grand Prix de la montagne du jour et devient le premier maillot à pois de ce Tour de France. Sur la ligne d'arrivée, le bus de l'équipe Orica-GreenEDGE, trop haut, est bloqué sous l'arche de la ligne d'arrivée, ce qui paralyse la zone d'arrivée quelques minutes seulement avant l'arrivée du peloton. Cependant, cet incident est sans conséquence directe sur la course puisque la zone d'arrivée est finalement évacuée avant que le peloton n'arrive. Il engendre une certaine désorganisation au sein du comité de direction de course qui a dans un premier temps, déplacé la ligne d'arrivée à la pancarte matérialisant les trois derniers kilomètres, avant finalement de revenir sur cette décision et de laisser la course se dérouler comme prévu. Ces décisions perturbent la fin de course au sein du peloton et une violente chute se produit à six kilomètres de l'arrivée piégeant notamment Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step), grand favori de l'étape, Peter Sagan (Cannondale) ou encore Alberto Contador (Saxo-Tinkoff). Concernant les coureurs au sol, Tony Martin (Omega Pharma-Quick Step) est le plus touché alors que Rui Costa (Movistar) souffre du poignet et que Geraint Thomas (Sky) est durement tombé. À la suite de cette discorde, la direction de la course décide de classer tous les coureurs dans le même temps. L'Allemand Marcel Kittel (Argos-Shimano) remporte cette étape au sprint et devient, par la même occasion, le premier maillot jaune du Tour de France.", "section_level": 1}], "src_summary": "La du Tour de France 2013 s'est déroulée le samedi. Elle part de Porto-Vecchio et arrive à Bastia. L'étape est remportée au sprint par l'Allemand Marcel Kittel (Argos-Shimano) qui s'empare du premier maillot jaune de cette.", "tgt_summary": null, "id": 1466164}
{"src_title": "Skins (série télévisée, 2011)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "La série suit la vie d'une bande de jeunes.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Développement.", "content": "En 2009, la chaîne de télévision américaine MTV fut la première à approcher Bryan Elsley, créateur de la série britannique afin de produire un remake. Mais Elsley n'était pas certain à l'époque qu'une version destinée au public américain fonctionnerait. Après diverses propositions par d 'autres antennes, Elsley reporta alors son choix sur MTV. Il estima que « MTV avait la vision la plus appropriée, la plus adéquate du projet. Les autres chaînes ne captaient pas les valeurs fondamentales de la série tandis que MTV était clairement prête à prendre des risques et à y faire face ». Elsley et MTV lancèrent ensuite la production de cette adaptation. Comme pour la série originale, Elsley veilla à ce que l'équipe de scénaristes soit également très jeune avec une moyenne d'âge entre 20 et 30 ans et composée essentiellement d'acteurs peu connus. Dans un entretien, il raconta : « Nous avons commencé par chercher des scénaristes à Hollywood puis nous avons contacté des agents et trouvé d'incroyables scénaristes qui n'avaient rien fait auparavant. ». Après avoir lu près de 400 scénarios, Elsley réunit une équipe de six scénaristes. La série a été annulée par MTV le.", "section_level": 2}, {"title": "Casting.", "content": "À l'instar de la série originale, la version américaine de \" est interprétée par des acteurs inconnus et majoritairement non professionnels. Des auditions ouvertes à tout adolescent âgé alors entre 16 et 18 ans ont été tenues à New-York et à Toronto. Elsley estima en effet qu'il était « très important que nos acteurs soient des débutants. Six sur les neuf n'ont jamais tourné devant des caméras. C'est un gage de naturel, d'authenticité. » Sofia Black D'Elia postula à l'origine pour le rôle de Michelle qui fut finalement confié à Rachel Thevenard. Mais Bryan Elsley apprécia tellement son audition qu'il décida de modifier le scénario. Alors que la série devait reprendre le personnage de Maxxie Oliver qui aurait été renommé Teo et serait devenu un danseur latino homosexuel, Elsley changea le personnage. Celui-ci devint Tea, une pom-pom girl lesbienne. Elsley augmenta également son impact dans l'intrigue et en fit le personnage phare de la série.", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "Comme la série britannique, l'adaptation américaine comprend des compositions de Segal.", "section_level": 2}, {"title": "Différences avec la version britannique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Épisode 1 : Tony.", "content": "L'épisode est pratiquement intégralement calqué sur le pilote de la série originale. Le plus grand changement vient du personnage de Tea Marvelli, qui remplace celui de Maxxie Oliver. Quelques scènes sont également légèrement modifiées (la présence de Daisy à la soirée, Cadie hors de la voiture) mais sans apporter de changements à l'intrigue.", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 2 : Tea.", "content": "Cet épisode est totalement inédit, le personnage de Tea étant très différent de celui de Maxxie. Le seul point commun est que les deux personnages entrent dans une relation avec Tony, le leader de la bande. Pour Bryan Elsley, cet épisode est l'occasion d'explorer davantage le thème de l'homosexualité qui avait été seulement survolé avec le personnage de Maxxie (Maxxie étant déjà un gay assumé et ne se posant aucune question ou n'ayant aucun doute quant à son orientation).", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 3 : Chris.", "content": "L'épisode est à nouveau une reprise intégrale d'un épisode de la série originale: celui de Chris Miles.", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 4 : Cadie.", "content": "L'épisode est inédit et l'approche du personnage de Cadie Campbell est différente de celle de Cassie Ainsworth. Tandis que la série originale s'était alors davantage concentré, dans l'épisode qui lui était dédié, sur l'anorexie de Cassie, la version américaine se focalise plutôt sur ses troubles psychologiques et sa relation avec ses parents. Cadie se questionne en outre sur sa place au sein du gang où elle est tantôt utilisée (par Tony ou Stanley) tantôt dénigrée (par Michelle ou Chris qui ne la prennent pas au sérieux).", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 5 : Stanley.", "content": "L'épisode de Stanley Lucerne reprend les grandes lignes de celui de Sid Jenkins. Les événements principaux sont repris : la chorale, la rupture puis réconciliation de Tony et Michelle... L'épisode accentue cependant l'influence que Tony exerce sur Stanley, manipulation qui mène à l'incendie de la voiture du père de Stan.", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 6 : Abbud.", "content": "L'épisode s'inspire de celui de Maxxie Oliver et Anwar Kharral dans la saison 1 de la série originale et en reprend plusieurs points (le début de la relation entre Chris et son enseignante, le voyage à l'étranger...). Toutefois, la thématique principale est cette fois l'amour que Tea inspire à Abbud.", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 7 : Michelle.", "content": "L'épisode reprend la base de l'épisode de Michelle Richardson à savoir la découverte de l'infidélité de Tony. Il s'en éloigne cependant au cours de l'épisode.", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 8 : Daisy.", "content": "L'épisode est totalement différent de celui de Jal Fazer. Daisy est issue d'une famille monoparentale pauvre et doit combiner sa passion pour la trompette, son cursus scolaire, son job de serveuse pour nourrir sa famille et les conflits entre ses amis. Daisy est présentée comme le pivot sur lequel se fonde le gang et grâce à qui il reste uni.", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 9 : Tina.", "content": "L'épisode est centré sur un adulte: Tina, le professeur de psychologie entretenant une relation avec Chris. Il montre que Tina, jeune femme somme toute peu sûre d'elle et terrifiée à l'idée de rentrer dans le monde adulte, est tombé sous le charme de Chris car il est le seul à lui accorder une réelle attention et à reconnaître sa valeur. L'objectif est de se focaliser sur un personnage certes adulte mais qui, par ses questionnements, rejoint l'état d'esprit adolescent.", "section_level": 2}, {"title": "Épisode 10 : Eura.", "content": "L'épisode est inédit et raconte comment Eura tente de réunir le gang ensemble en faisant croire à son enlèvement. L'épisode se conclut sur les choix de Tea, Michelle et Stan.", "section_level": 2}, {"title": "Polémique aux États-Unis.", "content": "À la suite de la diffusion du premier épisode de la série sur MTV, le \"\" a estimé que la série enfreignait plusieurs lois de protection de la jeunesse. La représentation d'alcool, de drogues et de sexe a scandalisé le PTC, car la plupart des comédiens impliqués n'étaient pas majeurs. Le PTC a également appelé à un boycott de la série ainsi que de son principal sponsor, la chaîne de restauration rapide Taco Bell. Inquiète, la marque a immédiatement annoncé dans un communiqué qu'elle renonçait à promouvoir la série. General Motors, Wrigley et H&R Block, trois autres sponsors du programme, l'ont également boycotté. Le PTC accuse la série d'être « la plus dangereuse pour les ados qui ait jamais été diffusée », et l'abandon du soutien des sponsors ferait perdre à MTV 2 millions de dollars par épisode. Si le pilote avait fédéré 3,3 millions de téléspectateurs, le second épisode n'en a lui rassemblé que 1,58 million à la suite de cette polémique. L'épisode 5 n'a rassemblé que, ce qui constitue la pire audience de la saison. Le dernier épisode, diffusé le sur MTV, a, quant à lui, rassemblé 1,2 million de téléspectateurs.", "section_level": 1}, {"title": "Censure.", "content": "La version américaine reprend tous les personnages de la première génération de la série originale. Cependant, Bryan Elsley, créateur des deux séries, a promis que les scénarios prendraient très rapidement une direction différente. Les personnages sont donc tous identiques à l'exception de Tea, une pom-pom girl lesbienne qui prend la place de Maxxie Oliver, personnage homosexuel de la série originale. Ce personnage a de toute évidence été créé afin de ne pas trop heurter la censure américaine. Mais il permet aussi à la série américaine de diverger de la série britannique. En effet, Tea apparaît comme l'unique personnage égal à Tony, le leader sans rival de la série originale. En ce qui concerne la censure, celle-ci est visible dès le premier épisode. Outre le camouflage sonore des mots vulgaires, la série américaine a supprimé quelques aspects osés de la série britannique, l'exemple le plus flagrant étant l'absence de nudité frontale. La couette de Tony notamment ne représente plus deux corps nus mais une nuée d'araignées. L'expérience homosexuelle de Tony avec Maxxie est également et logiquement supprimée. La série se veut donc relativement plus soft mais cela ne l'empêche pas de faire d'ores et déjà scandale.", "section_level": 1}], "src_summary": "En France, la série a été diffusée sous le titre \" à partir du sur MTV France en version multilingue. ", "tgt_summary": null, "id": 895561}
{"src_title": "Henri Cabannes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Cabannes a étudié en 1942 à l’École Normale Supérieure. En 1943, il a fui l’occupation allemande de la France partant vers l'Espagne et s'est porté volontaire dans l'Armée de l'Air française. En 1946, il a obtenu l’agrégation de mathématiques, puis a ensuite été recruté au CNRS et en 1950, il a soutenu son doctorat sous la direction de Henri Villat (le jury comprenait également Joseph Peres et Georges Valiron). En 1950, il est devenu Maître de Conférences à l’Université de Marseille, fut promu en 1952 professeur de mécanique rationnelle et nommé en 1960 Professeur de mécanique rationnelle à la Sorbonne, à partir de 1969 à l'Université de Paris VI (Pierre et Marie Curie). Il a pris sa retraite en 1990. En 1983, il devient membre correspondant de l'Académie des Sciences et en 1991, membre titulaire. Il a été professeur invité à l’Université Laval au Québec ; en 1967 à l'Université Brown ; en 1968 et en 1980, à l'Université de Californie à Berkeley, en 1970 à l’Université catholique de Rio de Janeiro, en 1975 et dans les années 1980 au Cameroun ; en 1983 à Tsukuba Japon, en 1989 à Kyoto et 1995-1996 à l’Université technique de Darmstadt. Il a également été Maître de Conférences de mécanique à l'École polytechnique entre 1967 et 1983. De 1975 à 1978, il a dirigé le Laboratoire de Mécanique Théorique du CNRS. De 1978 à 1981, il a dirigé le département de mathématiques au Palais de la Découverte. De 1989 à 1996, il a dirigé le Comité National Français de Mécanique. En 1970, il a été l'un des organisateurs du Congrès international des mathématiciens à Nice. Il a consacré ses recherches à l'aérodynamique, à la théorie cinétique des gaz (équation de Boltzmann), aux vibrations magnétohydrodynamiques et à l'étude des vibrations gênées d'une corde.", "section_level": 1}], "src_summary": "Henri Cabannes est un mathématicien français, né le à Montpellier (Hérault), mort le, à Saint-Cyr-sur-Mer (Var). C'est le fils de Jean Cabannes. Il reçut la Légion d'honneur pour son engagement durant la Seconde Guerre mondiale. Les recherches de Henri Cabannes portent sur la mécanique des fluides et des vibrations en présence d'obstacles.", "tgt_summary": null, "id": 464930}
{"src_title": "Maigret chez le coroner", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Maigret est à Tucson en voyage d'études « pour se mettre au courant des méthodes américaines » avant de gagner la Californie. Le, le corps de Bessy Mitchell a été retrouvé mutilé par un train sur la voie de chemin de fer, parallèle à la route, entre Tucson et Nogales, dans l'Arizona. La veille au soir, Bessy est sortie avec cinq jeunes gens de la base d'aviation militaire de Davis-Mountain, près de Tucson : Ward, O'Neil, Van Fleet, Mullins et Wo Lee. Maigret assiste aux séances publiques de l'enquête menée par un juge (le coroner) assisté d'un jury qui doit déterminer, préalablement à toute mise en accusation, s'il s'agit d'un suicide, d'un accident ou d'un acte criminel. À travers cette affaire, c'est toute une mentalité et un genre de vie nouveaux que Maigret découvre, et dont il apprend à connaître d'autres aspects au cours de ses flâneries nocturnes à Tucson. « Qu'est-ce qui ne tournait pas rond dans ce pays-là, où ils avaient tout? » La vérité sur les faits du se fait attendre : les témoignages des cinq jeunes militaires, interrogés successivement et en présence les uns des autres, devant un public nombreux et passionné, diffèrent sur des points essentiels. Néanmoins, quelques certitudes se dégagent. Le soir du, après une beuverie chez le musicien Tony Lacour, Bessy et les cinq garçons ont décidé de passer le reste de la nuit à Nogales, sur la frontière mexicaine à une centaine de kilomètres de Tucson. En chemin, Bessy (qui a eu dans la soirée une relation intime avec Mullins) veut faire demi-tour sous le prétexte d'une dispute avec Ward, son amant plus ou moins attitré et amoureux. Elle descend de voiture avec Ward et ils s'en éloignent pour discuter, mais Ward revient seul abandonnant Bessy, passablement saoule, dans le désert et les jeunes gens retournent à Tucson. Mais, arrivés en ville, Mullins et Ward, pris de remord, rebroussent chemin pour tenter de retrouver Bessy. Cependant, fatigués et sous le coup de l'ivresse, ils s'endorment dans la voiture sur le bas-coté de la route. De leur côté, O'Neil et Van Fleet, sont de connivence pour séduire Bessy et accompagnés de Wo Lee, reviennent en taxi à l'endroit où Bessy est descendue. O'Neil la retrouve endormie près de la voie ferrée, lui fait boire une flasque de whisky emportée sciemment puis entreprend un rapport intime. Mais Bessy se rend vite compte de la présence de Van Fleet qui semble attendre son tour, elle s'enfuit, trébuche plusieurs fois, finit par s'écrouler sur la voie ferrée et ne se relève pas, du sang apparaissant sur son front. Les deux garçons sont pris de panique, ils la laisse sur place et retournent, sans rien dire, à leur base dans une voiture que Wo Lee, resté sur la route, avait arrêtée. On n'en saura pas davantage. Tels sont les principaux résultats de l'interrogatoire de ces « sales gamins », comme les appelle un policier. Nous ne connaîtrons pas la décision du jury − suicide, accident ou acte criminel? − : car Maigret doit s'envoler avant le jugement vers Los Angeles où l'attend la suite de sa mission d'étude...", "section_level": 1}, {"title": "Aspects particuliers du roman.", "content": "Le roman constitue la relation, au jour le jour, d’une enquête à laquelle Maigret, invité par le F.B.I, assiste en tant que spectateur. Confiné dans ce rôle inhabituel, Maigret réagit à maintes reprises aux méthodes de la justice américaine, qu’il est loin de toujours approuver, sans toutefois pouvoir intervenir. À noter l’importance des dialogues : interrogatoires des suspects et déposition de témoins. Simenon dira dans ses \"Mémoires intimes\" : « Ce livre était pratiquement un rapport. Nous avons assisté au palais de justice [...] pendant deux ou trois jours, à une procédure qui nous a particulièrement intéressés, car elle a impliqué la mort dramatique d'une jeune femme à un endroit que nous connaissions bien, entre Tucson et Tumacácori, sur la route de Nogales. Comment et pourquoi la fille avait-elle été décapitée par le train à une centaine de mètres de la route? Ce n'était vraiment pas mes affaires. Je voulais juste que mon bon Maigret se familiarise avec la justice américaine, et c'est pourquoi j'ai écrit ce roman, pratiquement un dossier judiciaire ».
En outre, le roman à la particularité de présenter, en pleine page à chaque fois, quatre schémas différents du lieu du drame fait chacun par quatre témoins, arrivés les premiers sur les lieux, lors de leur audition.", "section_level": 1}, {"title": "Fiche signalétique de l'ouvrage.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadre spatio-temporel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Espace.", "content": "Tucson et la route frontière allant de Tuscon à Nogales.", "section_level": 3}, {"title": "Temps.", "content": "Époque contemporaine ; l’enquête dure quatre jours.", "section_level": 3}, {"title": "Les personnages.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Personnages principaux.", "content": "Bessy Mitchell, Américaine, originaire du Kansas, la victime. Sans profession définie, mariée à 15 ans, divorcée à 16, maîtresse de Ward (entre autres) 17 ans.", "section_level": 3}], "src_summary": "Maigret chez le coroner est un roman policier de Georges Simenon publié en 1949. Il fait partie de la série \"Maigret\". ", "tgt_summary": null, "id": 651887}
{"src_title": "Dalhousie (Nouveau-Brunswick)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponyme.", "content": "La ville fut vraisemblablement nommée ainsi en 1826 par Howard Douglas en l'honneur de lord Dalhousie, qui était en visite à ce moment.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie physique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Situation.", "content": "Dalhousie est situé à 25 kilomètres de route à l'est de Campbellton, dans le Restigouche. La ville a une superficie de. Dalhousie est situé à l'embouchure du fleuve Ristigouche dans la baie des Chaleurs. Plus précisément, le fleuve longe la ville au nord en coulant d'ouest en est. Le littoral et les quais forment successivement la baie de l'Ouest, le havre de Dalhousie et la baie de l'Est. À l'est de la ville commence la baie, où s'élèvent les rochers Bon Ami. Au sud-est s'étend l'anse Bellevue puis la baie aux Anguilles. La ville s'étend sur les pentes du mont Dalhousie, un massif des Appalaches culminant à. Elle est la localité la plus au nord du Nouveau-Brunswick. Dalhousie est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie.", "section_level": 3}, {"title": "Géologie.", "content": "La région de Dalhousie possède une histoire géologique assez intéressante. Situées dans les Appalaches, l'une des plus vieilles chaînes de montagnes du monde, certaines parties du terrain sur lequel a évolué Dalhousie ont permis de conserver quelques vestiges d'animaux et de végétaux ancestraux d'il y a 400 millions d'années. Citons notamment le scorpion de mer géant, découvert en 1995 par le paléontologue Randall Miller du Musée du Nouveau-Brunswick.", "section_level": 3}, {"title": "Géographie humaine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transport.", "content": "La ville de Dalhousie est desservie par plusieurs routes. De loin la plus importante, l'Route 11 (NB) traverse la ville à sa limite. On peut donc accéder à la ville principalement par la sortie 391. Or, à proximité de cette sortie d'autoroute, une aire de service est disponible pour les transports routiers et les voyageurs. Celle-ci comprend une station-service ouverte 24 h par jour, 7 jours semaine, un dépanneur, un restaurant, ainsi que quelques commodités pour les camionneurs. On peut aussi accéder à la ville par la route 134, qui la traverse de long en large. Or, autant dire que l'on doit emprunter cette route pour se rendre au centre-ville.", "section_level": 3}, {"title": "Logement.", "content": "La ville comptait 1817 logements privés en 2006, dont 1665 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 73,6 % sont individuels, 2,4 % sont jumelés, 1,5 % sont en rangée, 4,2 % sont des appartements ou duplex, 17,7 % sont des immeubles de moins de 5 étages et 0,6 % sont des immeubles de plus de 5 étages. 74,8 % des logements sont possédés alors que 25,2 % sont loués. 94,6 % ont été construits avant 1986 et 10,2 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,4 pièces et 0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de, comparativement à pour la province.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "Dalhousie est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks. Selon William Francis Ganong, il est très probable que des Micmacs se soient établis sur le site, d'autant plus qu'une carte de 1778 montre une « pointe Indienne ». L'emplacement fut découvert par Jacques Cartier en 1534. Néanmoins, Dalhousie n'est fondée qu'en 1826 par des colons écossais et acadiens. Des francophones d'origine acadienne, québécoise, française et anglo-normande viennent s'établir par la suite. Dalhousie devient le chef-lieu du comté de Restigouche en 1837. L'industrie forestière favorise la croissance du port, qui atteint son apogée durant la première moitié des années 1850, avant de décliner. La paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste est fondée en 1865. Le phare de Dalhousie est érigé en 1870. Le tourisme se développe alors et l'hôtel Inch Arran est construit en 1884 au bord de la plage. Dalhousie est constitué en municipalité le. L'école L.E. Reinsborough est inaugurée en 1920. En 1930, le bûchage du bois cesse de dominer l'économie locale avec la construction de l'usine de pâtes et papier New Brunswick International Paper Co (NBIP). Dans les années qui suivent, la communauté connait une croissance démographique qui dure jusque vers la fin des années 1970-1980. L'Académie Notre-Dame est inaugurée en 1936. La paroisse catholique Saint-Jean-Bosco est fondée en 1948. L'usine de Canadian Industries Limited est construite en 1963, suivie de l'usine Chemical Maritimes Limited en 1965. L'école intermédiaire et l'école secondaire régionale sont inaugurées en 1970. Le magasin d'alimentation Coop est inaugurée la même année sur le chemin Baybreeze. En juin 1982, un incendie se déclare dans une cour à bois de l'usine de pâte et papier et dure plusieurs jours. L'école Aux-Quatre-Vents est inaugurée en 1983. Dalhousie accueille la XII finale des Jeux de l'Acadie en 1992. Dans les années 1990, l'urbanisation et la centralisation s'avèrent un phénomène imminent, au détriment du nord de la province. Alors, on voit un exode rural massif vers les villes du sud de la province du Nouveau-Brunswick. Dans les années 2000, la ville est aux prises avec d'autres problèmes : la crise du bois d'œuvre pour l'exportation vers les États-Unis et le développement du marché asiatique. Après la fermeture de l'usine Smurfit Stone, qui secoue durement la ville de Bathurst, l'usine de pâte et papiers (act. Bowater) est menacée mais grâce à une décision coûteuse et périlleuse, l'avenir de cette usine est provisoirement sauvé. Le magasin d'alimentation Coop est fermé en 2003. Un nouveau centre correctionnel régional, d'une capacité de 100 prisonniers, est inauguré en 2011. L'usine AbitibiBowater est démolie en 2012.", "section_level": 2}, {"title": "La crise industrielle de 2007-2010.", "content": "À partir de 1930, la ville de Dalhousie a pu compter sur trois principales industries : l'usine de pâte et papiers (1930), l'usine de production chimique (années 1960) et la centrale thermique (1969). En 2007, près de 600 emplois directs dépendaient de ces industries, ce qui en faisaient les principaux moteurs de l'économie du Restigouche-Est. Néanmoins, à partir de 2008, ce nombre s'est vu diminuer et se verra progressivement atteindre le zéro. La fermeture de l'usine de pâtes et papiers (31 janvier 2008) Depuis plusieurs années, le marché du papier est devenu beaucoup plus restreint, en raison de l'informatisation et de la concurrence mondiale. Or, en octobre 2007, les compagnies Bowater et Abitibi-Consolidated pour justement devenir plus compétitives. Ils ont alors formé une nouvelle compagnie, soit AbitibiBowater. Un plan de restructuration était alors en voie de rédaction. Le 29 novembre 2007 vers 17 h (HA), le contenu de ce plan fut dévoilé. Or, cela comprenait la fermeture définitive de l'usine de Dalhousie pour le début du de 2008, soit le 31 janvier 2008. Cette annonce fit l'effet d'une bombe, l'usine assurant 400 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects par l'activité économique générée dans la région, comme le port de mer, les compagnies de transport, etc. La fermeture de l'usine chimique (été 2008) À la suite de cela, le 12 mars 2008, une autre annonce vint secouer l'économie de la région. Or, la compagnie Olin Chlor Alkali, qui elle aussi avait décidé de restructurer ses activités, décide de fermer ses deux installations à Dalhousie à l'été 2008. Près d'une cinquantaine d'emplois furent perdus. La fermeture de la centrale thermique (été 2010) La compagnie Énergie NB, qui possédait toujours la centrale thermique de Dalhousie, avait accumulé un énorme déficit en raison de la remise à neuf de la centrale nucléaire de Point Lepreau. En plus de cela, elle devait composer avec la récession mondiale. C'est alors qu'elle envisagea de joindre la société de la couronne Hydro-Québec. Cette entente fut officialisée par les deux premiers ministres des provinces, Jean Charest et Shawn Graham le 29 octobre 2009. Dans l'entente, Hydro-Québec ne voulait pas de la centrale de Dalhousie, jugée inutile par celle-ci. C'est pourquoi on s'entendit de la fermer de façon graduelle. Cette entente avorta néanmoins avant sa mise en application à la suite d'un mécontentement populaire de la population néo-brunswickoise. Les impacts En voici quelques-uns : Promesse du gouvernement, plusieurs projets furent mis de l'avant en 2008 pour relancer l'économie. Parmi les projets qui furent retenus, la construction d'un établissement correctionnel et d'un marché des fermiers, ce qui permettrait à la municipalité de Dalhousie d'aller chercher des revenus en impôts et des emplois pour combler les récentes pertes. Également, divers comités locaux se rallient pour amener de l'emploi et de l'argent à la ville de Dalhousie. Le secteur du tourisme est notamment exploré. Lors de la dernière annonce de fermeture d'usine en octobre 2009, la population et le conseil municipal déclarèrent publiquement leur inconfiance au gouvernement actuel par le biais des médias. Le maire menaça notamment le gouvernement d'agir ou bien de prendre la clé de la ville et de s'occuper directement du budget. Or, comme le disait le ministre libéral chargé du développement du Nord et député local Donald Arseneault, la ville venait seulement de voir la lumière au bout du tunnel des autres fermetures. Néanmoins, dans une entrevue avec Radio-Canada, le ministre Donald Arseneault avoua que sa position était en jeu et qu'il voulait aider sa région. Il a donc promis à la population de pousser le gouvernement pour qu'il construise un collège communautaire anglophone à Dalhousie et un foyer de soin de 30 millions $. En 2012, la question budgétaire devint de plus en plus précaire, si bien que la ville eut à demander de l'aide aux municipalités voisines pour le financement du Récréaplex, son complexe sportif avec piscine et gymnase et de son aréna. Toutefois, la plupart des municipalités adjacentes refusèrent, sous prétexte de n'avoir pas assez de fonds pour financer ce complexe. Cela mena entre autres à forcer les autorités de la ville à charger 500 $ de frais d'utilisations aux enfants provenant de communautés ne contribuant pas directement. Par conséquent, cette mesure fut très critiquée, notamment par certains parents de Balmoral et d'Eel River Crossing.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "La ville comptait habitants en 2006, soit une baisse de 6,4 % en 5 ans. Il y a en tout 1665 ménages dont 1125 familles. Les ménages comptent en moyenne 2,1 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,6 personnes. Les ménages sont composés de couples avec enfants dans 18,3 % des cas, de couples sans enfants dans 36,9 % des cas et de personnes seules dans 30,9 % des cas alors que 14,1 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.). 67,1 % des familles comptent un couple marié, 14,2 % comptent un couple en union libre et 18,2 % sont monoparentales. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 85,4 % des cas. L'âge médian est de 50,3 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province. 88,3 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province. Les femmes représentent 53,5 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province. Chez les plus de 15 ans, 26,7 % sont célibataires, 47,1 % sont mariés, 5,5 % sont séparés, 7,6 % sont divorcés et 13,3 % sont veufs. De plus, 9,9 % vivent en union libre. Les autochtones représentent 4,4 % de la population et 0,3 % des habitants font partie d'une minorité visible. Les immigrants représentent 1,7 % de la population et 0,0 % des habitants sont des résidents permanents. 0,3 % des habitants ne sont pas citoyens canadiens et 93,1 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus. En date du, 88,9 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 3,1 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 6,8 % habitaient ailleurs dans la province, que 1,4 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde. À la même date, 77,8 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 10,9 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 8,3 % habitaient ailleurs dans la province, que 3,0 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde. La langue maternelle est le français chez 49,6 % des habitants, l'anglais chez 48,3 % et les deux langues chez 0,8 % alors que 1,3 % sont allophones. Les deux langues officielles sont comprises par 62,4 % de la population alors que 6,2 % des habitants sont unilingues francophones, que 31,3 % sont unilingues anglophones et que 0,0 % ne connaissent ni l'anglais ni le français. Le français est parlé à la maison par 38,6 % des gens, l'anglais par 58,3 %, les deux langues officielles par 3,1 %, le français et une langue non officielle par 0,0 %, l'anglais et une langue non officielle par 0,0 % et une langue non officielle seule par 0,0 %. Le français est utilisé au travail par 33,3 % des employés et l'anglais par 56,0 % alors que 10,7 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non officielle, que 0,0 % utilisent l'anglais et une langue non officielle et que 0,0 % utilisent uniquement une langue non officielle. Le diagramme suivant démontre la place grandissante des francophones à Dalhousie: Chez les plus de 15 ans, 34,0 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 20,4 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 45,5 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial. Parmi la même tranche d'âge, 11,4 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an au CCNB ou l'équivalent, 21,3 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 4,3 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 8,3 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé. Parmi ces diplômés, 12,3 % sont formés en enseignement, 0,0 % en arts ou en communications, 1,8 % en sciences humaines, 4,9 % en sciences sociales ou en droit, 14,8 % en commerce, en gestion ou en administration, 2,8 % en sciences et technologies, 0,0 % en mathématiques ou en informatique, 26,4 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 3,2 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 25,7 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 8,1 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,0 % dans d'autres domaines. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 2,1 % des cas. Elle subit, comme plusieurs autres villes de la partie Nord de la province du Nouveau-Brunswick, le choc de l'exode rural, principalement au profit du Sud-Est de la province, notamment le Grand Moncton. En vérité, cet exode est l'effet du développement massif du Grand Moncton.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Travail et revenu.", "content": "Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 48,1 %, le taux d'emploi était de 42,6 % et le taux de chômage était de 11,7 % ; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %. Évolution du taux de chômage à Dalhousie Sources: Chez les personnes âgées de 15 ans et plus, ont déclaré des gains et ont déclaré un revenu en 2005. 89,1 % avaient aussi déclaré des heures de travail non rémunérées en 2006. Le revenu médian s'élevait alors à avant et à après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de avant et après impôt; les femmes gagnaient en moyenne de moins que les hommes après impôt, soit. En moyenne, 58,6 % du revenu provenait de gains, 23,2 % de transferts gouvernementaux et 18,2 % d'autres sources. 10,9 % de toutes les personnes dans les ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 15,9 % pour les moins de 18 ans. Parmi la population active occupée, 4,5 % des gens travaillaient à domicile, aucun ne travaillaient en dehors du pays, 4,2 % étaient sans lieu de travail fixe et 90,4 % avaient un lieu de travail fixe. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 68,4 % travaillaient en ville, 28,2 % travaillaient ailleurs dans le comté, 2,1 % travaillaient dans un autre comté et 1,2 % travaillaient dans une autre province.", "section_level": 2}, {"title": "Principaux secteurs.", "content": "L'économie de Dalhousie est basée sur la production de papier, l'exploitation forestière et les PME. La ville est aussi dotée d'un excellent port de mer en eaux profondes pour l'exportation du papier. La Dalhousie Industrial Credit Union est une caisse populaire membre de la Credit Union Central of New Brunswick. En 2006, on dénombrait 7,8 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources, 3,1 % dans la construction, 11,9 % dans la fabrication, 1,7 % dans le commerce de gros, 11,6 % dans le commerce de détail, 3,4 % dans la finance et l'immobilier, 20,4 % dans la santé et les services sociaux, 9,9 % dans l'éducation, 8,2 % dans les services de commerce et 22,1 % dans les autres services. Entreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "Dalhousie est le chef-lieu du comté de Restigouche depuis sa création en 1837. La ville est beaucoup moins importante administrativement depuis l'abolition de la municipalité de comté, en 1966. Malgré tout, plusieurs vestiges de ce passé glorieux se retrouve encore en ville, notamment un tribunal régional (dont les actions ont été transférées à Campbellton), près du parc Rotary ainsi que la richesse de l'architecture de l'hôtel de ville, construit en 1939.", "section_level": 1}, {"title": "Conseil municipal.", "content": "Le conseil municipal est formé d'un maire et de six conseillers généraux. Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du. Anciens conseils municipaux Un conseil est formé à la suite de l'élection du. Le conseil municipal précédent est élu lors de l'élection quadriennale du. Anthony Andy Letourneau quitte ensuite le conseil. Une élection partielle a lieu le 29 octobre suivant et Jean-Robert Haché est élu conseiller.", "section_level": 2}, {"title": "Commission de services régionaux.", "content": "Dalhousie fait partie de la Région 2, une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le. Dalhousie est représenté au conseil par son maire. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste.", "section_level": 2}, {"title": "Représentation.", "content": "Dalhousie est membre de l'Union des municipalités du Nouveau-Brunswick et de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick.", "section_level": 2}, {"title": "Vivre à Dalhousie.", "content": "Dalhousie est un centre de service local et offre plusieurs services civiques à ses résidents, voire aux communautés environnantes. Elle a notamment hérité de ces services étant donné sa position de municipalité principale du comté qu'elle occupait jadis. Les services de sécurité et de santé sont nombreux. La ville possède entre autres un poste de la Gendarmerie royale du Canada. Il dépend du \"district 9\", dont le bureau principal est situé à Campbellton. La ville a aussi un établissement carcéral provincial, construit dans un bâtiment datant de 1891. Cependant, une nouvelle prison est en cours de construction et devrait ouvrir ses portes à la fin de 2011, début 2012. On y retrouve aussi une caserne de pompiers, bénévoles et salariés. Quant aux institutions de la santé, Dalhousie est desservie par le Centre de santé communautaire Saint-Joseph, un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick et un foyer de soins agréés, la Dalhousie Nursing Home. Au niveau culturel, on retrouve quelques institutions. Dalhousie possède la bibliothèque publique du Centenaire. La ville est également le lieu du Musée Régional de Restigouche, qui sert à la fois de centre de recherche et d'archives pour le comté de Restigouche en entier. Des expositions historiques permanentes sur les premiers arrivants, les anciens métiers, la foresterie et la construction navale y figurent. Le musée possède à chaque année une nouvelle exposition temporaire sur des thèmes variés. Dalhousie abrite aussi le Centre des Arts du Restigouche, où l'on retrouve périodiquement des cours de musique, de danse, d'art visuel, de théâtre, etc. Le parc Inch Arran est situé sur le site de l'hôtel Inch Arran, détruit dans un incendie en 1921. Le parc dispose d'une plage et fait face aux rochers Bon Ami, nommés d'après l'un des premiers résidents, Peter Bonamie. La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche. Les Francophones bénéficient du quotidien \"L'Acadie nouvelle\", publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire \"L'Étoile\", de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire \"L'Aviron\", publié à Campbellton. Les Anglophones bénéficient des quotidiens \"Telegraph-Journal\", publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire \"Campbellton Tribune\", de Campbellton.", "section_level": 1}, {"title": "Établissements scolaires.", "content": "Enseignement primaire et secondaire La ville possède cinq écoles, dont trois sont anglophones et deux sont francophones. Du côté francophone, on y retrouve l'école Académie Notre-Dame, qui accueille les élèves de la maternelle à la de Dalhousie, de Charlo et des DSL environnants. Au niveau du secondaire, on retrouve l'école Aux quatre vents qui dessert les communautés environnantes. Ces écoles font partie du sous-district 2 du district scolaire Francophone Nord-Est, dont le siège est à Campbellton. En octobre 2010, la Polyvalente Roland-Pépin de Campbellton, se trouvant dans un état assez dégradé, doit fermer ses portes jusqu'en janvier 2012, afin d'être réparée. Du côté anglophone, l'école LER sert d'école primaire pour les jeunes de Dalhousie, de Charlo, de Balmoral, d'Eel River Crossing et des DSL environnants. De la à la, les élèves se rendent à la Dalhousie Middle School, située près de l'école Dalhousie Regional High School. Quant à cette dernière, elle offre des cours de la à la. Comme l'école Aux quatre vents, elle dessert l'entière région du Restigouche-Est. Dalhousie était le siège du district scolaire 15 jusqu'à la réforme de 2012. Enseignement post-secondaire Dalhousie abrite un bureau satellite du Campus de Miramichi du New Brunswick Community College (NBCC), où un cours d'infirmière auxiliaire est offert depuis le début de 2009. Un projet de construire un campus collégial autonome du NBCC est en cours de discussion depuis quelques années.", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "Plusieurs lieux de cultes chrétiens surplombent le paysage de la ville et témoignent des origines multiples des habitants. Les anglicans sont desservis par l'église St. Mary. L'église Martyre de Saint-Jean-Baptiste est le siège de la paroisse catholique francophone alors que l'église St. John Bosco dessert les Anglophones. Pour les anglicans, le territoire est compris dans le diocèse de Fredericton alors que pour les catholiques, il est compris dans le diocèse de Bathurst.", "section_level": 2}, {"title": "Événements majeurs.", "content": "La ville a été l'hôte, avec Bathurst et Campbellton, de la édition des Jeux d'hiver du Canada, en février 2003. Plus de 3200 athlètes ont participé aux 21 sports inscrits au programme. Le festival international de musique de chambre de la baie des Chaleurs y était organisé au mois de juillet. Il a pris fin avec sa en 2011, même si un dernier concert de la violoniste Nathalie Cadotte a été présenté en guise d'adieu au Théâtre LER en avril 2012.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "La ville est un mélange ethnique entre descendants anglais, écossais, irlandais, acadiens et autochtones. La langue parlée principalement est l'anglais mais le français est également très présent. La ville est l'hôte, du toujours populaire festival Bon-ami. Depuis 1991, le mouvement des Jeunesses musicales de Dalhousie, affilié au plus important réseau de diffusion de musique classique au Canada, offre six (6) concerts de septembre à avril. Tous les concerts ont lieu au Théâtre LER reconnu et loué pour son acoustique exceptionnelle par les différents artistes qui s’y succèdent. Les JMD ont accueilli les plus grands pianistes canadiens, Janina Fialkowska, Angela Hewitt, Marc-André Hamelin, etc. D’autres artistes de l’art lyrique qui évoluent maintenant sur les plus grandes scènes du monde, tels Michèle Losier, Marie-Nicole Lemieux et Philip Addis y ont aussi présenté des récitals. James Ehnes acclamé partout dans le monde comme l'un des plus grands violonistes de ce siècle était l’invité des JMD en 1992 alors qu’il n’avait que 16 ans. www.facebook.com/JeunessesMusicalesDalhousie", "section_level": 1}, {"title": "Langues.", "content": "Selon la \"Loi sur les langues officielles\", Dalhousie est officiellement bilingue puisque l'anglais et le français sont tous deux parlés par plus de 20 % de la population.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Une chose démarque particulièrement la ville : la passion pour le hockey sur glace. À titre d'exemple, en 2006, trois équipes de cette ville ont remporté les championnats provinciaux de hockey sur glace du Nouveau-Brunswick, dont les Cyclones masculins et les Cyclones féminins des écoles secondaires \"Aux quatre vents\" et les \"Rangers\". De plus, le hockey a cru avec l'industrie. À titre d'exemple, l'actuel maire de la ville, Clem Tremblay, était un joueur de Hockey qui fut attiré en ville non seulement pour des raisons économiques (i.e. pour un emploi), mais pour des raisons sportives.", "section_level": 2}, {"title": "Architecture.", "content": "Bien que la plupart des bâtiments aient une architecture moderne et contemporaine, l'hôtel de ville de Dalhousie, qui fut construit dans les années 1930, figure comme étant un des meilleurs exemples de style Art déco pour la province du Nouveau-Brunswick. Elle fut construite par l'ingénieur civil et architecte Frederic Bateman en 1939. D'autres bâtiments présentent des particularités architecturales assez intéressantes, mais le centre-ville est davantage marqué par le mélange des styles.", "section_level": 2}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "HARQUAIL, Bob, \"Hockey in Dalhousie\", Dalhousie, Restigouche Regional Museum, 2006.", "section_level": 2}], "src_summary": "Dalhousie (prononciation en français:, en anglais: ) est une ville canadienne de la province du Nouveau-Brunswick située dans le comté de Restigouche. Elle ne doit pas être confondue avec la paroisse de Dalhousie qui est située juste à l'ouest et au sud.", "tgt_summary": null, "id": 1674535}
{"src_title": "4e régiment de chasseurs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Campagnes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Révolution et Empire.", "content": "À la chute définitive de Napoléon le régiment est supprimé et les hommes mutés au Bataillon de Chasseurs à Pied.", "section_level": 2}, {"title": "Entre les deux guerres.", "content": "En 1921 marque la fin des activités à cheval du de chasseurs.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "Campagne de France:
Le le chasseurs prend l'appellation de d'automitrailleuses ( RAM). Régiment de découverte sous les ordres du lieutenant-colonel Grevy, il est jumelé avec le de dragons portés pour former la légère motorisée qui appartient à la légère de cavalerie ( DLC). Le régiment est notable pour avoir le premier engagé à titre bénévole une assistante sociale pour soutenir les soldats inquiets pour leur famille. Le régiment est formé d'un état-major et deux groupes d'escadrons : Il combat à partir du 10 mai 1940, entrant en Belgique pour combattre les Allemands. Face aux pertes subies (il ne reste plus que 6 AMD et 1 char le 16 mai), le régiment retourne à l'arrière le 18 mai pour être reconstitué. La DLC devient la légère mécanique. Le régiment est alors constitué de deux escadrons mixtes /motos (soit au total 10 AMD 35 Panhard) et deux escadrons mixtes /motos (soit au total 10 AMR 33 et plus 4 en réserve). Le régiment retourne au combat le 5 juin sur la Suippe, la Marne, la Bourgogne et la Loire. Il ne lui reste plus qu'une seule automitrailleuses à la signature de l'Armistice. Le, le RAM redevient le de chasseurs, qui est lui-même dissous à la fin du même mois.", "section_level": 2}, {"title": "1945 à 1963.", "content": "Le, le de chasseurs est reformé comme régiment de reconnaissance de la division d'infanterie prévue pour être employée en Indochine. Il est alors équipé de deux escadrons d'automitrailleuses M8 et d'un escadron de chars légers M24. Mais la division reçoit l'ordre de partir en Tunisie, en proie à des troubles anticoloniaux. Il arrive en Tunisie en juillet 1954. Le régiment participe d'abord aux opérations contre les indépendantistes puis après le retour du calme le régiment ouvre des pistes, reconstruit des bordjs, crée de toutes pièces de nouveaux itinéraires dans les djebels, où il avait combattu. Le régiment rejoint l'Algérie depuis la Tunisie en mai 1955. Renforcé en 5 escadrons (2 escadrons de M8, deux escadrons de M24, un escadron porté et un escadron de commandement), il participe avec la aux opérations contre l'armée de libération nationale. Le, le régiment quitte l'Algérie. Il embarque le pour la métropole après 8 ans sur place.", "section_level": 2}, {"title": "1963 à aujourd'hui.", "content": "Il devient le régiment de reconnaissance brigade alpine en 1963 à son retour d'Afrique du Nord alors qu'il rejoint la garnison de La Valbonne (Quartier Maréchal des Logis de Langlade). En 1983, le Régiment de Chasseurs s'installe à Gap dans une nouvelle caserne qui reçoit le nom « Quartier Général Guillaume ». En 2009 il est toujours installé à Gap à la « Caserne Belle Aureille ». Son poste de montagne « Capitaine de Cacqueray-Valmenier » (nommé en hommage au capitaine Xavier de Cacqueray-Valménier) est situé dans le hameau du Fourniel à Saint-Étienne-en-Dévoluy. Le régiment participe aux opérations suivantes à plusieurs opérations récentes de l'armée française. Il est déployé au Kosovo avec l'opération Trident, au sein du \"BIMECA 8\" d'octobre 2001 à février 2002,puis du \"BATFRA\" du 10 d'octobre 2005 à février 2006. Il participe également à l'opération Épervier (Tchad], déployé de février 1999 à juin 1999, puis de juin 2000 à octobre 2000, de février 2003à juin 2003, octobre 2005 à février 2006, de juin 2008 à octobre 2008 et enfin de juin 2012 à octobre 2012. Il prend également part à l'opération Pamir (Afghanistan) avec les déployments suivants : Il est envoyé deux fois au titre de l'opération Licorne (Côte d'Ivoire), avec le contingent \"Licorne 8\" de mars 2005 à juin 2005 puis \"Licorne 27\" d'octobre 2011 à avril 2012. Enfin, le régiment fait partie du des forces françaises déployées en Croatie et Bosnie (IFOR/SFOR), d'octobre 2001 à février 2002. Il combat également en république centrafricaine (opération Sangaris) en 2014 et 2015 et avec l'opération Barkhane (Mali ansi que Niger) en 2014, 2016, 2017 et 2019. Depuis 2015, le régiment a un partenariat avec le 12e Régiment blindé du Canada et les échanges alternent chaque année.", "section_level": 2}, {"title": "Organisation actuelle.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Missions.", "content": "Le de chasseurs à cheval est le régiment blindé de la d'infanterie de montagne. À ce titre il est capable de combattre en montagne. Il opère en renseignant par des mouvements rapides et en combattant par des feux puissants. Capable de mettre en œuvre les canons de et ainsi que d'employer des missiles Milan, il est apte à neutraliser tous les types de menaces rencontrées en opération extérieure. Il fournit le groupe de transport et d'appui blindés de montagne au Groupement de commandos de montagne.", "section_level": 2}, {"title": "Structures-Composition.", "content": "Le de chasseurs compte 795 personnes, dont 52 femmes, 197 réservistes et 39 civils de la Défense.", "section_level": 2}, {"title": "Matériels.", "content": "36 AMX 10 RC, 20 Véhicule de l'avant blindé (VAB), 72 véhicule blindé léger (VBL), 2 véhicules articulés chenillés, 8 motos neige, ainsi que de nombreux moyens de transports de troupes (GBC180, TRM2000) et de matériels et des véhicules de dépannage (GBC180 Lot7, TRM10000 CLD).", "section_level": 1}, {"title": "Étendard.", "content": "\"Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes\" : Le 30 avril 1970, une décision ministérielle énonce que les régiments de chasseurs auront en dépôt dans leur salle d'honneur les étendards des régiments de chasseurs d'Afrique du même rang. Les régiments de chasseurs qui ne portent pas de fourragère, à titre d'héritage des régiments de chasseurs à cheval, pourront porter la fourragère du régiment de chasseurs d'Afrique dont ils ont repris les traditions. Le régiment de Chasseurs conserve l'étendard et les traditions du régiment de chasseurs d'Afrique dont il porte, depuis 1973, la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918. L'étendard du RCA avait été décoré de la Croix de Guerre 14-18 (2 palmes) et de la Croix de Guerre 39-45 (1 palme). Le 20 juin 2012, l'étendard du RCh a été décoré de la Croix de la Valeur militaire (1 palme).", "section_level": 1}, {"title": "Décorations.", "content": "Médaille d'or de la Ville de Milan.", "section_level": 1}, {"title": "Insigne.", "content": "Les symboles de cet insigne présentent deux erreurs. La première porte sur la filiation du régiment qui descend de \"Nancré-Dragons\" (1675) et non des \"Volontaires de Clermont-Prince\". la seconde est une confusion entre les armes de Valois représentées sur l'insigne et celles de Clermont.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le de Chasseurs est une unité de cavalerie de l'armée française. Ancien régiment de cavalerie de l'Ancien régime, il est aujourd'hui le régiment de reconnaissance de la brigade d'infanterie de montagne.", "tgt_summary": null, "id": 169259}
{"src_title": "Inderite", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description en minéralogie et topotype.", "content": "Typiques de la contrée du lac Inder, près des Monts Inder, en Kazakhstan, des échantillons ont été décrits en anglais par le minéralogiste soviétique Boldyreva en 1937. En effet, dans le gisement du Mt Kzyl-tau compris dans les dépôts ou dôme salin Inder B, à Atyrau (Gur'yev), de la province Atyrau, elle est associée à l'hydroboracite. Il existe un synonyme américain, écrit au choix \"lesserite\" ou \"loesserite\" qui correspond à une pseudo-variété découverte à Boron dans le comté de Kern.", "section_level": 1}, {"title": "Cristallographie et cristallochimie.", "content": "Le cristal est dimorphe de la kurnakovite. Les cristaux artificiels sont prismatiques. Le groupe de l'indérite désigne des triborates calco-magnésiens, comprenant au choix des ions calcium et magnésium, elle comprend l'inderborite, l'inyoïte, la kurnakovite, le meyerhofferite, la solongoïte. Dans la classification de Dana, elle est associée à l'inyoïte et l'inderborite au sein du groupe de l'inyoïte.", "section_level": 1}, {"title": "Propriétés chimiques et physiques.", "content": "La composition en pourcentage massique correspond en théorie à de MgO, de BO et de de H0. L'inderite est insoluble dans l'eau, elle est soluble dans l'acide chlorhydrique étendu et à chaud. Les échantillons peuvent être nettoyés à l'eau. Il est parfois possible de confondre par l'aspect inyoïte, szaibelyite et inderite. Mais la mesure précise de la densité, et surtout les propriétés (réactions) chimiques permettent de les différencier.", "section_level": 1}, {"title": "Gitologie.", "content": "L'indérite est un minéral secondaire rare, mais assez fréquent dans les dépôts de borates. En association avec d'autres évaporites comme la kurnakovite, l'hydroboracite, la colemanite, la pinnoïte, le borax, l'ulexite mais aussi la célestine, le réalgar, l'orpiment, la stibnite, l'analcime. L'inderite est typique des lacs boratés. Massive, elle peut former des couches continues sur de vastes étendues, épaisses de plus de d'épaisseur au voisinage du lac Searles à l'US borax mine, Boron, district de Kramer dans le comté de Kern en Californie.", "section_level": 1}, {"title": "Usage.", "content": "L'inderite est un des borates naturels couramment employés dans l'industrie chimique. Ce nésotriborate hydraté est encore usité en métallurgie du fer, à l'instar du borax ou de l'ulexite. Malgré sa faible dureté et ses clivages parfois faciles, elle est utilisée en gemmologie. Une taille en cabochon est parfois possible.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'inderite ou indérite est un corps minéral cristallin, un hydrotriborate de magnésium hydraté de formule. Ce minéral rare, nullement soluble dans l'eau froide ou tiède, est le plus souvent un produit de formation secondaire au sein des gisements salins, potassiques et/ou boratés. ", "tgt_summary": null, "id": 1453075}
{"src_title": "James Allison (ingénieur automobile)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Formé à l'école d'Abingdon-on-Thames, Allison poursuit ses études à Cambridge jusqu'en 1991 et rejoint le département aérodynamique de l'écurie Benetton Formula. Après quelques années de succès chez Benetton au côté de Rory Byrne ou Ross Brawn, il rejoint Larrousse en tant que chef de l'aérodynamique avant de revenir chez Benetton à la tête du département aérodynamique au milieu des années 1990. En 2000, il rejoint la Scuderia Ferrari alors au sommet de la discipline, pour cinq ans, avant de revenir chez Benetton (repris en main par Renault) dans le rôle de directeur technique adjoint en 2005. James Allison, au sein de la structure d'Enstone, conçoit des châssis performants capable de concurrencer Red Bull Racing. Le, Allison quitte son poste de directeur de l'équipe technique pour être remplacé par Nick Chester. Le, Allison devient directeur technique chez Ferrari où il entame un travail de restructuration du département aérodynamique devenu obsolète. N'étant pas le concepteur de la Ferrari F14 T conduite par Fernando Alonso, peu performante face aux Mercedes, il n'a que peu d'influence lors de la saison 2014. Il en corrige certains défauts, notamment au niveau du moteur, en 2015 avec la Ferrari SF15-T. Sebastian Vettel remporte trois victoires pour sa première saison chez Ferrari. Avec l'assentiment du directeur de l'écurie Maurizio Arrivabene, il choisit de partir d'une feuille blanche pour concevoir sa première monoplace complète pour 2016. Le décès de son épouse après le Grand Prix d'Australie l'obligeant à passer plus de temps en Grande-Bretagne, il quitte la Scuderia fin. Allison fait son retour en F1 dans l’écurie Mercedes-AMG en 2017.", "section_level": 1}], "src_summary": "James Allison, né à Louth dans le Lincolnshire en Angleterre, le, est un concepteur, ingénieur automobile. Il est le fils de John Allison, ancien officier de la RAF.", "tgt_summary": null, "id": 1833933}
{"src_title": "Château d'Insterbourg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le château a été construit sur ordre du grand-maître Dietrich von Altenburg à la place d’une petite forteresse détruite en 1256. Il est entouré à l’est des eaux données par la rivière Angerapp et au sud d’une petite rivière appelée aujourd’hui Tchernouppa. Celle-ci se jetait avec force d’un étang d’un moulin situé en amont, et entourait les douves du château à l’ouest et au nord. Le château est lui-même construit sur des piliers sous la direction du grand-maréchal du château de Königsberg. Le château a été reconstruit deux fois à cause d’incendies, en 1376 après l’attaque du grand-duc de Lituanie, et en 1457 à l’époque des guerres de la ligue des villes de Prusse. Le château servait de bastion contre les attaques lituaniennes et en même temps de refuge des populations qui étaient sous la protection de l’Ordre Teutonique, ainsi que de place d’armes pour ses expéditions. Cependant le château n’était pas suffisamment protégé. Le grand-maître Heinrich von Dusmer déclara en 1347 qu’il ne pouvait entretenir une garnison importante, ni ne pouvait abriter de commanderie et le château fut ravalé au rang de \"Pflegeramt\". Celui-ci est typique des constructions de la Prusse-Orientale du Moyen Âge, servant à la fois de forteresse et de monastère, dont les bâtiments étaient réunis en un seul ensemble. Il y avait une petite citadelle, appelée'pour les assemblées des chevaliers-moines, de plan carré à deux niveaux avec d’épaisses murailles aveugles et une cour intérieure avec un puits. Le soubassement des murailles au niveau des douves était fait de pierres des environs assemblées selon la méthode des architectes gothiques. Le haut était fait de maçonnerie de briques avec d’étroites meurtrières. La citadelle n’avait qu’une entrée, dans l’aile ouest. Le'était quant à lui entouré de hauts murs autour d’un espace relativement grand, en épousant les contours de la colline. Les murs étaient flanqués de deux hautes tours crénelées. Ce n’est que vers 1466 qu'un village se construit autour du château. Il y avait un village appelé \"Freiheit\" (« Liberté ») au sud, et le village de \"Hakelwerk\" avec une auberge, au sud de l’étang du moulin. En amont de l’Angerapp se trouvait un petit hameau prussien, Sparge. Ces villages étaient habités par des paysans et de petits commerçants. Le château est arrangé au début du avec de nouvelles constructions. Après la sécularisation de l’Ordre en 1525, Insterburg devient la résidence du gouvernement de la région d’Insterbourg et le village reçoit en 1585 les privilèges de ville de la part du margrave Georges-Frédéric d’Ansbach, à l’époque du duché de Prusse. Insterburg obtient d’avoir un tribunal, des armes et un sceau. Pendant les tourmentes du, le château est assailli plusieurs fois et sert de refuge. Le 1679, il est pris par l’armée suédoise. Des princes suédois s’y sont rendus plusieurs fois. Ainsi la reine de Suède, Marie-Éléonore de Brandebourg, y demeure à partir de 1642, ce qui a pour conséquence l’agrandissement de la ville. Le prince polonais Czartorycki s’y est réfugié avec sa famille en 1704 pour fuir le roi. Du, le château abrite le tribunal, un hôpital militaire de deux cents lits (à l’époque des guerres napoléoniennes), des dépôts de vivres et de fourrages et une caserne d’un escadron d’uhlans. Tout cela avait provoqué des reconstructions et des ajouts, mais au milieu du, il ne restait plus que les murs de la citadelle, le'réaménagé et une tour (la ') sur laquelle on avait installé une horloge, par la suite les remparts sont en partie détruits. Après la Première Guerre mondiale, le château est converti en musée régional et le'continue d’abriter le tribunal de la région. Le château est incendié au cours de l'offensive soviétique de Prusse-Orientale de l’hiver 1945. Les restes de la citadelle sont pratiquement anéantis par un autre incendie en 1949. Ne restent que les ruines des murs extérieurs. L’ensemble est consolidé dans les années 1950, mais il est aujourd’hui abandonné et en ruines. L’aile ouest de la citadelle a disparu après la Seconde Guerre mondiale, ainsi que la '. La partie nord et nord-ouest du \"\" ont disparu.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château d’Insterbourg (\"Insterburg\") est un château fort en ruines qui se trouve à Tcherniakhovsk (jusqu’en 1946 : \"Insterburg\" en allemand, ou \"Insterbourg\" en français) en Russie baltique. Il a été construit en 1336 par les chevaliers teutoniques.", "tgt_summary": null, "id": 113690}
{"src_title": "Marie Anne Doublet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Troisième enfant de Marguerite le Roux et de François Legendre, fermier général, Marie Anne Legendre manifesta de bonne heure beaucoup de goût pour les belles-lettres et les arts : elle maniait habilement le burin. Devenue, en 1698, l’épouse de Louis Doublet, seigneur de Breuillepont en Normandie, seigneur d’Auneau en 1719-22, intendant du commerce, secrétaire des commandements de Monsieur, frère de Louis XIV, puis du Régent, elle usa de sa fortune pour satisfaire son goût des choses de l’esprit. Sans parler des séjours dans son château de Breuillepont, souvent célébré en prose et en vers par ses hôtes, elle allait chez le peintre Coypel où elle rencontrait Caylus, Fréret, Helvétius, Marivaux. Elle était aussi du souper dit « des quinze livres », qui couronnait ces réunions, souper périodique dont le prix ne changeait pas.", "section_level": 1}, {"title": "« Paroisse Doublet » et « nouvelles à la main ».", "content": "Madame Doublet réunissait, tous les samedis, dans son salon, connu sous le nom de « Paroisse » (un appartement dépendant du couvent parisien des Filles de Sainte-Thérèse) une société choisie bien que fort mélangée de personnalités marquantes dans les sciences, les arts et les lettres. On y trouvait, outre son frère l’abbé Legendre, Mairan, La Curne Sainte-Palaye, Piron, Mirabaud, l’abbé de Voisenon, Falconet, Foncemagne, le comte d’Argental, l’abbé Chauvelin, l’abbé Xaupi, etc. Chacun des admis avait sa place marquée et son portrait au-dessus du fauteuil qu’il occupait. Le salon de Marie Anne Doublet est connu comme « le réseau de nouvellistes à la main le plus célèbre du » : on y mettait en commun des informations collectées dans la journée qui étaient redistribuées sous forme de « nouvelles à la main ». Deux registres étaient posés sur deux pupitres : sur l’un, on inscrivait les nouvelles \"douteuses\", sur l’autre les nouvelles \"vraies\". Chacun, en arrivant, lisait la feuille du jour, et l’augmentait de ce qu’il savait de sûr des faits de la politique et des lettres, dévoilait les anecdotes du théâtre, de la cour et de la ville. Après chaque récit, l’assemblée délibérait et décidait de l’inscription sur l’un ou sur l’autre registre. Les valets copiaient ensuite les bulletins, et s’en faisaient un revenu en les distribuant au public. L’ami intime de la maîtresse de la maison, Louis Petit de Bachaumont, présidait aux discussions académiques qui occupaient une partie de la soirée, puis aux soupers par lesquels elles se terminaient. Deux fois par semaine, Bachaumont faisait un journal des extraits de ces registres, et le répandait dans le public sous forme de nouvelles à la main, manuscrites. La diffusion de ces textes se développa toujours davantage à partir des années 1760, à une échelle toujours plus large, bien au-delà de Paris « chez les plus éminents représentants de la noblesse provinciale, mais également à l'étranger, et notamment en Allemagne et aux Pays-Bas par l'intermédiaire d'Antoine-Joseph Aubry de Julie ». Leur succès fut si grand qu’on demandait, pour s’assurer de l’authenticité d’un récit : « Cela sort-il de chez? » Voltaire, pour désavouer la paternité d’une pièce de vers scandaleuse imprimée sous son nom, ne trouva ainsi pas de publicité meilleure que celle des registres de la Paroisse ; il écrivit au comte d’Argental :. Ces bulletins, qui devaient nécessairement prendre le ton de la société du temps, constituaient un résumé de tout ce qui se disait dans le monde. On y trouvait l’analyse des pièces de théâtre, le compte rendu des assemblées littéraires et des procès célèbres ; la notice des livres nouveaux, et en particulier des livres clandestins et prohibés, auxquels la saveur du fruit défendu donnait plus de piquant et de relief ; des pièces rares ou inédites, en vers et en prose, dont beaucoup n’auraient pu être imprimées sans risque, les chansons et vaudevilles satiriques, les anecdotes et les bons mots, que l’on était d’autant plus attentif à recueillir qu’ils étaient plus méchants ; enfin les aventures de société, les faits et gestes de la cour, bien souvent embellis par la médisance. Ils avaient en outre une dimension nettement hostile aux Jésuites et pro-parlementaire. C’est dans ces nouvelles à la main, qui eurent tant d’importance jusqu’à la Révolution, que Pidansat de Mairobert qui, par ailleurs, se prétendait, sans que rien paraisse justifier une pareille prétention, le fils et de Madame Doublet et de Bachaumont puis Barthélémy-François Moufle d'Argenville puisèrent pour constituer les 36 volumes des célèbres \"Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la république des lettres en France\" (Paris, 1771, 6 vol. in-12) publiés entre 1777 et 1789, \"Mémoires secrets\" « qui s’affirmèrent sans tarder comme l’un des plus grands succès de la littérature clandestine européenne ». Le gouvernement s’alarma de cette vogue. Il favorisa des essais de journaux revus et approuvés par l’autorité. Mais le public s’obstina à préférer les nouvelles vierges du contrôle officiel. Comprenant son impuissance, le lieutenant de police, d’abord, puis le duc de Choiseul, propre neveu de Marie Anne Doublet, recoururent aux menaces : ce dernier alla jusqu’à montrer à sa tante la perspective d’un couvent, si elle ne cessait la distribution de ses bulletins. Les nouvelles à la main de circuler de plus belle, on prit le domestique de la Paroisse,. Dénoncé par Charles de Mouhy, chargé, par la police, de surveiller les Paroissiens, l’infortuné serviteur, qui servait de secrétaire dans les réunions quotidiennes, fut conduit et enfermé au For-l'Évêque. On en conclut que les nouvelles à la main étaient... l’œuvre du domestique de Marie Anne Doublet. Marie Anne Doublet mourut sourde et nonagénaire, privée d’une partie de ses facultés intellectuelles. Jusque-là elle avait vécu éloignée de l’Église, mais un jésuite très éloquent ayant été introduit près d’elle, celui-ci parvint à convertir la vieille philosophe, qui demanda même à embrasser son confesseur.", "section_level": 2}], "src_summary": "Marie Anne Doublet, dite Doublet de Persan, née Legendre le à Paris où elle mourut le 16, est une femme de lettres et salonnière française.", "tgt_summary": null, "id": 2046028}
{"src_title": "Dynastie kassite de Babylone", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Sources.", "content": "En dépit de sa longueur, la période de la dynastie kassite est mal documentée : les sources sont peu abondantes, et peu ont fait l'objet de publications. Les trouvailles architecturales et artistiques de la période kassite sont maigres. Elles proviennent essentiellement du site de Dur-Kurigalzu, qui a livré le seul complexe monumental de la période comprenant un palais et des édifices de culte. D'autres bâtiments ont été mis au jour sur des sites majeurs de Babylonie, comme Nippur, Isin, Ur et Uruk. D'autres sites de moindre importance appartenant au royaume kassite ont également été mis au jour dans le Djebel Hamrin, Tell Imlihiye et Tell Zubeidi, où ont été dégagés des corps de bâtiments et des sépultures. Plus loin, le site de Terqa sur le Moyen-Euphrate, et les îles de Failaka et Bahreïn dans le golfe Persique portent également quelques traces de la domination kassite. Les bas-reliefs gravés sur les kudurrus et les sceaux-cylindres sont les témoignages les mieux connus sur les réalisations des artistes de l'époque. Du point de vue épigraphique, J. A. Brinkman, l'un des meilleurs connaisseurs des sources de la période, a estimé qu'environ textes de la période ont été exhumés, la plupart étant des archives administratives provenant de Nippur de la seconde partie de la période kassite (c. 1350 à 1150), dont seulement 15 % environ ont été publiées ;", "section_level": 1}, {"title": "Histoire politique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La conquête de la Babylonie par les Kassites.", "content": "Les conditions de la conquête de la Babylonie par les Kassites sont mal connues, car elles se déroulent dans une période très mal documentée à partir des derniers temps de la première dynastie de Babylone jusqu'à celle durant laquelle les Kassites dominent effectivement toute la Babylonie. De plus, la durée de cette période est au cœur des débats entre les tenants de la chronologie moyenne, qui datent la chute de la première dynastie de Babylone en 1595, et ceux qui défendent la chronologie basse, qui la datent en 1499. L'origine exacte des Kassites n'est jamais donnée par les textes antiques. La plupart des spécialistes situent leur foyer quelque part dans le Zagros où se trouvent encore des Kassites durant la première moitié du. Ils sont d'abord attestés durant", "section_level": 2}, {"title": "Des rois très actifs dans les relations diplomatiques.", "content": "Le et la première moitié du marquent l'apogée de la dynastie kassite en Babylonie, ce qui est en particulier visible dans les relations diplomatiques. Ses rois sont les égaux des grands souverains de la période, ceux d'Égypte, du Hatti, du Mittani puis d'Assyrie, avec lesquels ils entretiennent des relations diplomatiques dans lesquelles ils ont le privilège de porter le titre de « grand roi » (\"šarru rabû\"), marquée par une correspondance abondante, et des échanges de présents (\"šulmānu\"). Ce système, avant tout attesté par les lettres d'Amarna (règnes de Kadashman-Enlil et Burna-Buriash II) en Égypte et de Hattusa la capitale hittite, et assuré par des envoyés appelés \"mār šipri\", concerne d'importants produits de luxe, dont beaucoup d'or et de métaux précieux, échangés dans un système de dons et contre-dons, plus ou moins", "section_level": 2}, {"title": "Les conflits contre l'Assyrie et l'Élam.", "content": "Babylone se retrouve entraînée dans une série de conflits avec l'Assyrie lorsque Assur-uballit, souverain assyrien, se libère de la domination du Mittani vers 1365. C'est le début de l'affrontement pluriséculaire entre le sud et le nord de la Mésopotamie. Burna-Buriash II (1359-1333) voit au début d'un mauvais œil l'indépendance de l'Assyrie car il considère cette dernière comme une de ses vassales, et dans une de ses missives retrouvées à Amarna il tente de convaincre son homologue égyptien de refuser de reconnaître le", "section_level": 2}, {"title": "La chute de la dynastie kassite.", "content": "Vers 1160, alors que Marduk-apla-iddina avait réussi à stabiliser le pouvoir à Babylone, l'élamite Shutruk-Nahhunte envahit la Babylonie et pille ses grandes villes. C'est à cette période que plusieurs monuments majeurs de l'histoire mésopotamienne sont amenés dans la capitale élamite, Suse, comme la Stèle de", "section_level": 2}, {"title": "Institutions, société et économie.", "content": "La documentation sur la période kassite est peu abondante comparée à celle de la période précédente, et se concentre essentiellement sur les. De plus, elle a surtout été peu étudiée, et on est donc peu renseigné sur les aspects socio-économiques de la Babylonie de cette époque. Le plus gros corpus est constitué par un lot de retrouvées à Nippur, qui n'ont encore été que très peu publiées et étudiées, mais sont tout de même la source principale pour connaître les aspects économiques et sociaux de cette période. Des archives ont été retrouvées en quantité limitée sur d'autres sites. À ces sources s'ajoutent les \"kudurru\" (voir plus bas) et quelques inscriptions royales.", "section_level": 1}, {"title": "Le roi.", "content": "Le roi kassite est désigné par plusieurs titres : le nouveau « roi de Karduniash » (\"šar māt karduniaš\"), à côté des plus traditionnels « roi des quatre régions » ou « roi de la totalité » (\"šar kiššati\"), « roi de Sumer et d'Akkad », ou encore de l'original « \"šakkanakku\" (titre administratif) d'Enlil » dont se pare un des deux rois nommés Kurigalzu. Le premier titre indique que désormais le roi se considère avant tout comme le maître d'un territoire, comprenant toute la Babylonie, et plus de la ville de Babylone comme par le passé. Il reprend les attributs traditionnels de la monarchie mésopotamienne : il est un roi-guerrier, le juge suprême du royaume et un bâtisseur prenant notamment soin des", "section_level": 2}, {"title": "Les élites et l'administration royale.", "content": "Parmi l'entourage royal, de nouveaux titres apparaissent, comme celui de \"šakrumaš\" qui est d'origine kassite et semble désigner un chef militaire ou encore le \"kartappu\" qui est à l'origine un conducteur de chevaux. Si l'organisation de l'armée kassite est très mal connue, il est au moins acquis cette période connaît une innovation important dans les techniques militaire avec l'apparition du char léger et l'emploi des chevaux qui semblent être des spécialités kassites. Parmi les hauts dignitaires, les \"sukkallu\" (terme vague qui peut se traduire « ministre ») sont encore présents. Les fonctions de tous ses personnages sont mal définies, et probablement instables. La noblesse kassite est mal connue, mais il est généralement admis qu'elle a occupé les postes les plus importants et disposé de grands domaines fonciers. L'administration provinciale est mieux connue. Le royaume est divisé en provinces (\"pīhatu\"), dirigées par des gouverneurs généralement appelés \"šakin māti\" ou \"šaknu\". Le gouverneur de Nippur porte le", "section_level": 2}, {"title": "Les donations royales.", "content": "L'un des aspects de l'organisation politique et économique de la période kassite pour lequel nous soyons bien renseignés est celui des donations de terres effectuées par le roi. Il s'agit là d'un phénomène particulier qui semble initié à cette période, puisque pour la période précédente les terres étaient concédées de manière non définitive. Ces transactions sont marquées sur des kudurrus, dont une quarantaine ont été retrouvées pour la dynastie kassite. Il s'agit de stèles divisées en plusieurs sections : la description de la donation, avec les droits et devoirs du bénéficiaire de la donation (taxes, corvées, exemptions), les malédictions divines encourues par ceux qui ne respecteraient pas la donation, et souvent des bas-reliefs sculptés. Les kudurrus étaient sans", "section_level": 2}, {"title": "Situation économique et sociale.", "content": "Dans le domaine économique, la période de la dynastie kassite est marquée à partir du par une phase de reprise économique après la crise qu'a traversée la Babylonie à la fin de la période paléo-babylonienne, en particulier son extrême-sud (l'ancien pays de Sumer) où les principales villes (Nippur, Uruk, Ur, Larsa, etc.) avaient été désertées. Cela pourrait accompagner une baisse de la production agricole, peut-être être aggravée dans certaines régions comme celle d'Uruk par le déplacement de cours d'eau. Les prospections archéologiques réalisées dans plusieurs parties de la plaine de Basse Mésopotamie indiquent que la reprise est lente après cette phase de crise. Le phénomène de réoccupation des habitats est réel, mais il privilégie les petits villages et les bourgs ruraux qui deviennent alors dominants, tandis que les sites urbains qui dominaient auparavant voient leur superficie réduite, ce qui indiquerait un processus de « ruralisation » qui marque une rupture dans l'histoire du peuplement de la région. Les conditions de cette réoccupation et de la réorganisation du contrôle de", "section_level": 2}, {"title": "Religion, lettres et arts.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Panthéon et lieux de culte.", "content": "La composition du panthéon mésopotamien de la période kassite ne subit pas de modifications par rapport à la période précédente même si des évolutions importantes s'amorcent au sein de celui-ci. Cela est visible sur le bas-relief d'un kudurru de Meli-Shipak conservé actuellement au Musée du Louvre. Les divinités invoquées en tant que garantes de la donation de terre que consacre cette stèle sont représentées suivant une organisation fonctionnelle et hiérarchique : le sommet est ainsi occupé par les symboles des divinités qui dominent traditionnellement le panthéon mésopotamien : Enlil qui reste le roi des dieux, Anu, Sîn, Shamash, Ishtar et Ea. Les divinités kassites n'ont pas acquis une place importante dans le panthéon babylonien. On connaît les principales par quelques attestations dans des textes : le couple patron de la dynastie Shuqamuna-Shumaliya déjà évoqué, Buriash le dieu de l'Orage, Maruttash un dieu guerrier, Harbe qui semble avoir une fonction souveraine et Shuriash, un dieu solaire. Les souverains kassites se fondent dans le moule religieux mésopotamien, et dirigent leurs attentions avant tout vers le dieu souverain Enlil, dans son grand temple de Nippur, mais", "section_level": 2}, {"title": "Lettres et pensée.", "content": "Les textes scolaires d'époque kassite retrouvés à Nippur nous montrent que les structures de l'apprentissage des scribes et des lettrés restent similaires à celles de la période paléo-babylonienne. Mais un changement de taille apparaît : désormais les textes en akkadien sont inclus dans le cursus scolaire, ce qui accompagne l'évolution de la littérature mésopotamienne qui devient de plus en plus écrite dans cette langue, même si le sumérien reste employé. La période kassite voit d'ailleurs la mise au point du « babylonien standard », forme littéraire de l'akkadien qui reste fixée pour les siècles suivants dans les œuvres littéraires, et qu'on peut donc considérer comme une forme « classique » de cette langue. Désormais, les nouvelles œuvres littéraires mésopotamiennes sont écrites exclusivement dans ce dialecte. La période médio-babylonienne voit la mise au point de plusieurs œuvres fondamentales de la littérature mésopotamienne, et surtout une forme de standardisation d'œuvres des périodes précédentes, même si elles devaient continuer de sous de légères variantes, ainsi que l'élaboration de versions en akkadien de certains mythes sumériens. Mais la datation précise des œuvres littéraires est souvent impossible : au mieux on peut situer ces réalisations durant la période allant de", "section_level": 2}, {"title": "Réalisations architecturales et artistiques.", "content": "Comme pour le reste de la culture, l'arrivée des Kassites n'a pas modifié les traditions architecturales et artistiques babyloniennes même si quelques évolutions ont lieu. Peu de quartiers d'habitations de cette époque ont été mis au jour sur les sites Babyloniens, à Ur, Nippur et Dur-Kurigalzu, où on ne remarque pas de changement notable par rapport à la période précédente. En revanche, l'architecture sacrée de la période, bien que mal connue, semble témoigner de certaines innovations. Le petit sanctuaire construit sous Kara-indash dans le complexe de l'Eanna a une façade décorée par des", "section_level": 2}, {"title": "Le rayonnement de la culture babylonienne.", "content": "La période kassite marque l'apogée de la diffusion de la culture mésopotamienne dans l'histoire du Proche-Orient ancien, qui se manifeste avant tout par la diffusion de la pratique du cunéiforme et de l'akkadien sous sa forme dite « médio-babylonienne » qui est celle qui est alors pratiquée par les scribes de Babylonie et imitée dans les autres pays du Moyen-Orient. L'akkadien est alors la \"lingua franca\" de tout cet espace, comme l'illustrent les correspondances diplomatiques retrouvées à Tell el-Amarna en Égypte, à Ugarit en Syrie et à Hattusha en Anatolie, toutes rédigées majoritairement dans cette langue - même si cela s'accompagne souvent de « barbarismes » - qui est la seule commune à être comprise par des scribes sur l'espace allant des rives du Nil jusqu'à l'Élam. Cette", "section_level": 2}, {"title": "Liste des rois de la dynastie kassite.", "content": "La liste est incertaine jusqu'à Agum III, au mieux. Les dates sont approximatives.", "section_level": 1}], "src_summary": "La dynastie kassite (ou cassite) de Babylone est une lignée de rois d'origine kassite appartenant sans doute à une même famille qui dirige le royaume de Babylone de 1595 environ jusqu'à 1155 av. J.-C., à la suite de la Première dynastie de Babylone (1894-1595 av. J.-C.). Il s'agit de la plus longue dynastie qu'ait connu cet État. Elle couvre la première partie de la période dite « médio-babylonienne » (c. 1595-1000 av. J.-C.). ", "tgt_summary": null, "id": 1171319}
{"src_title": "Championnat du monde de badminton par équipes masculines 2014", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Participants.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Critères de qualification.", "content": "Pour la première fois, il n'y a plus de qualifications continentales. 16 nations sont invitées à participer à la compétition : le tenant du titre et le pays hôte sont qualifiés d'office ainsi que les 14 meilleures équipes du classement mondial : Pour déterminer ce classement mondial, on additionne les classements individuels des 3 meilleurs joueurs et des 2 meilleures paires de chaque nation, à la date du 6 mars 2014. Ce classement sert en outre à la désignation des têtes de série.", "section_level": 2}, {"title": "Pays qualifiés.", "content": "Nota : selon les critères de sélection, les États-Unis auraient du être retenus en lieu et place du Nigeria.", "section_level": 2}, {"title": "Localisation de la compétition.", "content": "Les épreuves se déroulent au à New Delhi en Inde.", "section_level": 1}, {"title": "Format de la compétition.", "content": "Les 16 nations participantes sont placées dans 4 poules de 4 équipes. Les 4 équipes s'affrontent sur 3 jours et les 2 premiers de chaque poule sont qualifiés pour les quarts de finale, stade à partir duquel les matches deviennent à élimination directe. Chaque rencontre se joue en 5 matches : 3 simples et 2 doubles qui peuvent être joués dans n'importe quel ordre (accord entre les équipes).", "section_level": 1}, {"title": "Phase préliminaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Groupe A.", "content": "Les matches ont lieu les 19, 20 et 21 mai.", "section_level": 2}, {"title": "Groupe B.", "content": "Les matches ont lieu les 18, 20 et 21 mai.", "section_level": 2}, {"title": "Groupe C.", "content": "Les matches ont lieu les 18, 19 et 21 mai.", "section_level": 2}, {"title": "Groupe D.", "content": "Les matches ont lieu les 18, 19 et 20 mai.", "section_level": 2}], "src_summary": "La du championnat du monde de badminton par équipes masculines, appelé également, a lieu du 18 au 25 mai 2014 à New Delhi en Inde. ", "tgt_summary": null, "id": 1439570}
{"src_title": "Cornelis Bloemaert", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Cornelis est le deuxième fils d'Abraham Bloemaert et de Gerarda de Roy, frère d'Adriaen, de Hendrick et de Frederick Bloemaerst et le petit fils de l'architecte. Cornelis Bloemaert débute comme peintre avec son père Abraham Bloemaert puis avec Gerrit van Honthorst. Bien que sa formation soit celle d'un peintre, il se consacre essentiellement à la gravure avec des portraits et des scènes religieuses, guidé dans son travail par Crispin de Passe. En 1630, il se rend à Paris où il réalise diverses gravures, dont \"Le Temple des muses\" d'après Michel de Marolles. De 1633 à 1692, son activité se passe à Rome où fait la connaissance de Jacob Ferdinand Voet et où il devient membre des Bentvueghels, une association romaine fondée en 1623 par des artistes hollandais, allemands et français. Parmi ses élèves, on distingue Michel Natalis, Gilles Rousselet, Guillaume Chasteau et Jerimas Falck. Vers 1680, Arnold van Westerhout s'installe dans son atelier. Quelques-uns de ses travaux lui valent un certain respect dans sa profession, comme les gravures d'après Annibale Carracci (\"La Sainte Famille\"), Pietro da Cortona (\"LAdoration des bergers\"), et Rubens (\"Méléagre\"). Son style se distingue par la richesse des nuances et la finesse des valeurs intermédiaires.", "section_level": 1}, {"title": "Quelques œuvres.", "content": "Ses œuvres forment de vastes albums et incluent des reproductions de peintres célèbres comme Caravage, Rubens, Titien, Raphaël et Pierre de Cortone, albums qu'il exécute tout en consolidant son expérience néerlandaise. Il est à l'initiateur de la transition vers une gravure plus moderne qui relie dans son geste « le ciseau au pinceau ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Cornelis Bloemaert, appelé également Cornelis Bloemaert II ou Cornelis Bloemaert le jeune, né en 1603 à Utrecht (Pays-Bas) et mort à Rome le, est un peintre et graveur néerlandais dusiècle d'or.", "tgt_summary": null, "id": 1130055}
{"src_title": "Synagogue d'Aschaffenbourg (1893-1938)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de la communauté juive.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Une communauté juive existe déjà au Moyen Âge à Aschaffenbourg. La première preuve de son existence est une indication dans le Livre des morts de la collégiale Saint-Pierre et Saint-Alexandre pour l'année 1267-1268. En 1293, un Salman (Salomon) d'Aschaffenbourg est enregistré à Francfort. Puis différents Juifs d'Aschaffenbourg sont mentionnés en relation avec le paiement des impôts, les prêts d'argent, de garanties ou de paiements d'intérêts, surtout dans la première moitié du, mais on ignore toujours combien de Juifs vivaient dans la ville. Les persécutions des Juifs en 1337, par les bandes du chevalier Armleder, formées de \"Judenschläger\" (tueurs de Juifs), et en 1348-1349, à la suite de la peste noire, déciment la communauté d'Aschaffenbourg. Après la peste noire, les Juifs vont dépendre de l'archevêque de Mayence. En 1359, on ne compte plus que deux Juifs dans la ville. En 1340, un Joseph d'Aschaffenbourg est mentionné comme \"évêque des Juifs\" à Mayence.", "section_level": 2}, {"title": "Le et.", "content": "Au, des Juifs de Babenhausen, de Bamberg et d'Emmerich s'installent à Aschaffenbourg, tandis qu'en sens inverse, des Juifs d'Aschaffenbourg partent s'installer à Worms, Sobernheim, Colmar, Tauberbischofsheim ou Francfort-sur-le-Main, comme Simon d'Aschaffenbourg, auteur de \"Juncturam bonam\". Les Juifs de la ville vivent principalement du prêt d'argent sur gage. En 1447/1448, un médecin juif, Vyvis von Aschaffenburg, est mentionné dans le duché de Juliers-Berg. En 1470, les Juifs sont expulsés par l'archevêque de Mayence Adolphe II. Au, vivent en ville trois ou quatre familles juives, dont celle de Simeon ben Isaac ha Levi, auteur des livres \"Masoret ha-Mikra\" (1572) et \"Devek Tov\" (1588). Dans les années 1600, 15 familles juives sont installées en ville et 20 dans les années 1700. À cette époque, ces familles vivent presque exclusivement du commerce de bétail et de chevaux ou du textile.", "section_level": 2}, {"title": "Le et jusqu'à l'arrivée des nazis.", "content": "Au, le nombre d'habitants juifs croit fortement: de 35 familles en 1803, on passe à 24 familles en 1807, puis un nombre d'environ 200 Juifs en 1827, 286 en 1871, 605 en 1900, pour atteindre le nombre maximum de 637 en 1910. En 1807, les résidents juifs ont pour la première fois l'autorisation d'exercer un métier artisanal. Jusqu'au, la communauté juive d'Aschaffenbourg dépend du rabbinat de Mayence, avant de devenir le siège d'un rabbinat de district. Jusqu'en 1933, au rabbinat de district d'Aschaffenbourg, sont rattachées de nombreuses petites communautés juives des villes avoisinantes: Eschau, Fechenbach, Goldbach, Großostheim, Hörstein, Kleinheubach, Kleinwallstadt, Klingenberg am Main, Lohr am Main, Miltenberg, Mittelsinn, Bad Orb, Röllbach, Schöllkrippen, Wörth am Main. La communauté juive se dote de nombreuses associations caritatives, dont les plus importantes sont: la \"Chewra Kadischa – Bikkur Cholim\", société du dernier devoir et de visite aux malades, fondée en 1725; la \"Israelitischer Frauenverein\" (Association des femmes israélites), pour l'assistance aux pauvres, fondée en 1854; la \"Israelitischer Armenverein\" (Association israélite pour les pauvres), fondée vers 1880: la \"Wohltätigkeitsverein\" (Association de bienfaisance), la \"Verein zur Wahrung jüdischer Interessen\" (Association pour la défense des intérêts juifs); la \"Talmud Thoraverein\" (Association du Talmud Torah); la \"Fürsorgeverein für israelitische Nerven- und Geisteskranke\" (Association d'assistance aux malades mentaux et nerveux israélites) constituée en 1909 et la branche locale de la \"Central-Verein deutscher Staatsbürger jüdischen Glaubens\" (Association centrale des citoyens allemands de religion juive).", "section_level": 2}, {"title": "La période nazie.", "content": "Jusqu'en 1933, les Juifs possèdent des entreprises commerciales et industrielles qui jouent un rôle important dans la vie économique locale. Ils possèdent, entre autres, en 1933, 20 usines de fabrication de vêtements. À cette date, 591 Juifs habitent encore en ville, dont 94 enfants d'âge scolaire. À partir de 1934, ceux-ci sont renvoyés de l'école publique, et étudie dans l'école privée juive composée de quatre classes. En août 1938, la communauté juive célèbre dans la crainte les 25 ans de carrière de l'enseignant Leo Schloss. Dès l'arrivée au pouvoir des nazis en 1933, la violence contre les Juifs s'amplifie: en août 1935, apparaissent les premières pancartes indiquant \" Juden unerwünscht\" (Juifs non désirés) dans les établissements publics; en juin 1936, le cimetière juif est profané et de plus en plus, se déroulent des arrestations arbitraires de Juifs. Après les émeutes de la nuit de Cristal pendant lesquelles la synagogue a été incendiée et de nombreux commerces et habitations juives ont été pillés, de nombreux habitants juifs quittent la ville, pour s'installer dans les grandes villes allemandes ou émigrer à l'étranger. Parmi eux, le rabbin du district, Dr Bloch, qui émigre en Palestine. On estime à environ 300 personnes le nombre de Juifs qui ont quitté Aschaffenbourg à partir de 1933: parmi eux, 149 sont partis aux États-Unis, 42 en Angleterre, 29 en Palestine. 121 autres ont quitté Aschaffenbourg pour s'installer dans d'autres villes allemandes, dont 73 à Francfort. Sur les Juifs restés à Aschaffenbourg, 128 sont transférés le à Wurtzbourg et deux jours plus tard déportés à Izbica dans le district de Lublin en Pologne. Le, 42 sont transférés à Wurtzbourg puis déportés le au camp de concentration de Theresienstadt. Un dernier groupe de 16 personnes est déporté le - à Theresienstadt. Au total, 188 personnes ne reviendront pas des camps de la mort. Après la fin de la guerre, seul un très petit nombre de Juifs se réinstalle à Aschaffenbourg. En 1961, leur nombre est estimé à 13.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire de la synagogue.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le synagogue du Moyen Âge.", "content": "Au Moyen Âge, le quartier juif est situé en centre ville, près de la place du Marché, dans le secteur de la grande ruelle des bouchers (Metzgergasse), aujourd'hui la Dalbergstraße, et de la Stiftsplatz. Une synagogue y est mentionnée pour la première fois en 1344. Avant et après l'époque de la peste noire, elle se trouvait à l'angle de la Dalbergstraße et de la Rathausgasse. Elle est mentionnée sous le nom de \"Judenschule\" en 1363, 1383, 1385, 1397, 1437 et comme \"Synagoga Judeorum\" en 1402. Elle est utilisée pour les offices de la communauté jusqu'au milieu du. Pour des raisons inconnues, elle tombe en ruine et est rasée en 1459. Des familles juives retournent à Aschaffenbourg à partir de la seconde moitié du, et en 1696, une nouvelle synagogue est érigée. Celle-ci sera plusieurs fois rénovée et agrandie dans le courant des deux siècles suivants.", "section_level": 2}, {"title": "La synagogue de 1840.", "content": "En 1838, le rabbin d'Aschaffenbourg décide de réorganiser les offices, avec entre autres une modification concernant les \"piyyoutim\", aménagement salué comme tout à fait appropriée par la majorité des fidèles. En même temps, des travaux de rénovation et de restauration du bâtiment sont réalisés en 1839 – 1840. Pour financer ces travaux, une collecte de fonds est organisée dans tout le royaume de Bavière après autorisation donnée par le souverain: Munich, le : Sa Majesté le Roi a été heureuse d'approuver la demande de la communauté juive d'Aschaffenbourg, d'effectuer une collecte auprès de tous les Israélites du royaume pour la fabrication de mobilier et l'aménagement architectural intérieur de la synagogue d'Aschaffenbourg; L'inauguration de la synagogue rénovée fait l'objet d'une fête en novembre 1840, suivie par une grande partie de la population de la ville: Dans notre ville devenue relativement calme, depuis le départ de la cour royale et le retrait de la garnison vers son camp d'entrainement, s'est déroulée vendredi passé une rare fête: une inauguration de synagogue. Non, les Israélites d'ici et du voisinage n'étaient pas les seuls concernés par cette fête; car presque toute la population chrétienne d'Aschaffenbourg a participé de la façon la plus chaleureuse et la plus sincère, démontrant par ce fait que les personnes sont souvent beaucoup plus bienveillantes, malgré leur mauvaise réputation d'intolérance. Les citoyens et les autorités ont rempli le temple décoré avec goût, et les Chrétiens comme les Juifs ont suivi avec grande dévotion le déroulement solennel de l'inauguration qui dura deux heures, émus par les mélodies édifiantes des chants de fête et édifié par les sermons très appropriés des rabbins.", "section_level": 2}, {"title": "La synagogue de 1893.", "content": "En 1881, neuf membres de la communauté juive d'Aschaffenbourg demandent aux autorités l'autorisation d'ouvrir une salle de prière orthodoxe. Le tribunal administratif de Munich, dans son jugement en date du, refuse d'accorder l'autorisation, sous le motif d'un risque de « schisme entre les Juifs d'Aschaffenbourg ». Dès la fin des années 1870, l'ancienne synagogue de la communauté est trop petite pour la communauté en pleine expansion. Sa vétusté empêche de l'agrandir et la communauté décide donc de construire une nouvelle synagogue. Entre les premières décisions et les débuts des travaux, il faudra attendre plus de dix ans. L'entreprise de construction d'Aschaffenbourg Franz et Roman Wörner est chargée de la planification et de la réalisation. Le bâtiment de style mauresque est construit en moellons et ses murs extérieurs alternent des bandes blanchâtres et rouge clair. L'intérieur comprend une galerie au premier étage, réservée pour les femmes, et une coupole centrale supportée par dix colonnes en granit poli. L'aménagement intérieur fait l'objet de dispute entre le rabbin Simon Bamberger de tendance orthodoxe et la communauté juive plus libérale. Pour le rabbin Bamberger, la galerie des femmes doit être séparée de la salle de prière réservée aux hommes par un treillis et la \"Bimah\" doit être maintenue traditionnellement au milieu de la salle de prière. Bamberger ne pourra pas imposer ses idées. Pour les finitions de la synagogue, la communauté juive reçoit d'un habitant juif de New York, natif d'Aschaffenbourg, la somme de, sous condition que la synagogue adopte l'ancien rite juif. Le bâtiment est consacré le. L'ouverture officielle de la synagogue fait l'objet d'une fête solennelle, relatée dans les différents journaux juifs de l'époque. Le \"Allgemeine Zeitung des Judentums\" décrit la cérémonie : Le, s'est déroulée l'inauguration de notre nouvelle synagogue de manière solennelle avec la participation d'un grand nombre de membres de la communauté et en présence de représentants de la municipalité et de nombreux invités. À 4 heures de l'après-midi, les rouleaux de Torah sont pris de la salle communautaire par le rabbin du district Bamberger, le chantre Wetzler, le président du culte Ab. Hamburger et Leop. Sternheimer, et amenés, accompagnés des membres de l'association cultuelle et des autres membres de la communauté, vers la nouvelle maison de Dieu. En atteignant la porte principale,. Bamberger prononce le \"Seu scheorim\" (ouvre les portes) et \" Seh haSchaar\" (c'est la porte), puis la porte s'est ouverte et les rouleaux protégés par leur précieux manteau, ont pénétré dans la salle. Alors le chantre,. Wetzler, accompagné d'un chœur d'hommes et de garçons bien entraîné, chanta le \"Boruch habo\" (béni soit celui qui vient) et le \"Ma tobu\" (Qu'elles sont belles tes tentes) de façon exemplaire. Avec le chant \"Jehallelu\" (Alléluia), le rideau [de l'Arche Sainte] est tiré et le rabbin, le chantre et le ministre du culte déposent les rouleaux de torah dans l'Arche. Puis le rideau est remis en place devant le sanctuaire et ainsi se termine le moment le plus solennel de la cérémonie d'inauguration. Le chantre et le rabbin récitent alors les psaumes 30; 100 et 150. Puis le rabbin Bamberger fait le sermon de fête. Commençant par: \"Gelobt seist Du, Ewiger, Gott Israels, unseres Vaters von Ewigkeit zu Ewigkeit!\" (Béni sois-tu, d’éternité en éternité, Éternel, Dieu de notre père Israël!) et par \"Und nun, mein Gott, mögen doch Deine Blicke gewendet, Dein Vernehmen gerichtet sein auf das von dieser Stätte aufsteigende Gebet!\" (Maintenant, ô mon Dieu, que tes yeux soient ouverts, et que tes oreilles soient attentives à la prière faite en ce lieu!), l'orateur poursuit en implorant les plus fécondes bénédictions de Dieu sur la nouvelle maison consacrée à son service, qui doit constituer le lieu où les fidèles pourront tout particulièrement prendre conscience de son omniprésence céleste, se vivifier, s'ennoblir et s'élever. Le discours provenant d'un cœur entièrement possédé par son noble sujet, trouva ainsi son chemin vers les cœurs les plus nobles. Avec la bénédiction \"Und so sei die Huld des Ewigen, unseres Gottes, über uns, und was wir unternehmen zur Erde Seines Namens, das befestige und richte Er auf!\" (Que la grâce de l’Éternel, notre Dieu, soit sur nous! Affermis l’ouvrage de nos mains, oui, affermis l’ouvrage de nos mains!), le sermon se termine. Le rabbin dit alors la prière pour le bien de notre roi Othon et de notre prince-régent Léopold, puis pour toute la famille royale, et également pour le président du gouvernement, les dignitaires et fonctionnaires de la ville, les participants à la cérémonie d'inauguration et pour toute la population de la ville. Là-dessus, la cérémonie d'inauguration se termine. La revue \"Der Israelit\" relate de façon très similaire l'inauguration de la synagogue, mais en plus fait une description du bâtiment: Le bâtiment est en grès blanc et rouge. La façade, à l'ouest, présente un portail principal attrayant avec une grande rose richement décorée et est surmontée de deux petites coupoles, tandis qu'une troisième grande coupole embellit la salle principale du Temple et contribue à l'éclairage intérieur zénithal. L'intérieur se compose d'un vaisseau central porté par dix colonnes de granit rouge de Spessart poli et de deux collatérauxs, dont le point central architectonique et ornemental représente la grande coupole ci-dessus mentionnée. Celle-ci est revêtue de bleu avec des étoiles dorées, et la lumière pénétrant par elle, produit, contrairement à la lumière diffuse des vitraux polychromes, un effet gracieux et imposant en même temps. En 1899, à côté de la synagogue, à la place de l'ancien bâtiment rabbinique, la communauté fait construire un nouveau bâtiment qui abrite une école juive, un centre communautaire avec un logement pour le rabbin et un foyer pour les pauvres. Cette construction est approuvée par la municipalité par 8 voix contre 1, qui attribue à la communauté une subvention de 4000 marks.", "section_level": 2}, {"title": "La destruction de la synagogue.", "content": "Lors de la nuit de Cristal du au, une trentaine de membres de la SA pénètrent dans la synagogue et y mettent le feu. Les objets de culte, des tapis, 15 rouleaux de Torah, un précieux rideau d'Arche Sainte, et les archives de la communauté, dont certains actes et documents remontant aux années 1760 sur l'histoire de la communauté et du rabbinat de district, partent en fumée. L'incendie détruit l'ensemble du bâtiment. La vaste bibliothèque est confisquée. Les ruines seront rasées au printemps 1939. Jusqu'au début des déportations, les offices continueront à se dérouler dans le centre communautaire, resté intact pendant la nuit de Cristal.", "section_level": 2}, {"title": "L'après guerre.", "content": "Après 1945, la ville d'Aschaffenbourg devient propriétaire du site de l'ancienne synagogue. La place de la synagogue prend le nom de Wolfsthalplatz, d'après le nom du banquier et bienfaiteur juif Otto Wolfsthal (1872-1942), qui avec six de ses coreligionnaires, s'est suicidé en 1942 pour échapper à la déportation. En 1984, la place est réaménagée comme mémorial selon les plans de l'architecte de Darmstadt Philipp Economou; un bosquet d'érables sycomores est planté à l'emplacement de la synagogue. Jusqu'en avril 1978, le bâtiment de l'ancien centre communautaire juif, épargné pendant la guerre, sert de maison autogérée de la jeunesse, puis il est occupé par le bureau de construction de la Sparkasse (caisse d'épargne) et à côté par une salle de prière musulmane, peut-être la seule située dans un bâtiment orné à l'extérieur d'une étoile de David. Après rénovation du bâtiment, le, le Centre de documentation des Juifs d'Aschaffenbourg, racontant plus de 700 ans d'histoire de la communauté juive Aschaffenbourg depuis ses débuts jusqu'à sa fin pendant la période nazie, est inauguré dans l'ancien centre communautaire juif. Une salle avec une Arche sainte offre la possibilité d'organiser des offices religieux juifs. L'Association \"Haus Wolfsthalplatz\", créée en 1985, contribue à la publication depuis 1993 de plusieurs publications sur la communauté juive d'Aschaffenbourg et prend soins des deux cimetières juifs de la ville ainsi que de celui d'Hörstein. Depuis 1996, elle remet chaque année le \"Prix de la culture contre l'oubli\", doté de.", "section_level": 2}], "src_summary": "La synagogue d'Aschaffenbourg, inaugurée en 1893, a été détruite en 1938 lors de la nuit de Cristal comme la plupart des autres lieux de culte juif en Allemagne. ", "tgt_summary": null, "id": 1874214}
{"src_title": "Vielle-Louron", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Vielle-Louron est située dans le Pays d'Aure, en vallée du Louron. Elle est à au sud-est de Bagnères-de-Bigorre sur la Neste du Louron, en Bigorre.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Vielle-Louron est limitrophe de cinq autres communes.", "section_level": 3}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Neste du Louron (affluent droit de laNeste) traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec la commune de Cazaux-Fréchet-Anéran-Camors. Les ruisseaux de Pradérasse et de Salasse (affluents gauche de Neste du Louron) traversent la commune d’ouest en est.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat de Vielle-Louron est atypique de par sa position géographique, au centre des pyrénées. Selon la classification de Köppen, le climat de Vielle-Louron présente des caractéristiques montagnardes, continentales et océaniques. Les variations entre l'hiver et l'été peuvent être extrêmes. Les hivers sont habituellemnt très froids, avec des records extrêmes a –33 °C, cependant, des températures de 26 °C ont déjà été observées en plein mois de Décembre. Les intersaisons (Avril/Mai, Septembre/Octobre), varient beaucoup entre le froid et le chaud d'une année à l'autre. L'été est agréable et doux, mais lorsque le vent de Sud souffle, les températures s'élèvent rapidement et deviennent même caniculaires. (Record à 43 °C)", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales et.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : du gascon \"vièla\" (du latin : \"villa\") et nom de la vallée : \"Loron\". Nom occitan : Vièla de Loron.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Vielle-Louron fait partie de la communauté de communes Aure Louron, créée au, qui réunit 47 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2019.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Vielle-Louron est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Viellois\".", "tgt_summary": null, "id": 1871219}
{"src_title": "Abbaye de Percheio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "L'abbaye de Percheio est fondée avant 1221 par les moines de l’abbaye Saint-Ange de Pétra, et, semble-t-il, c'est la seule abbaye cistercienne féminine de tout l'empire latin de Constantinople. Cette dernière est une éphémère fondation de l’abbaye d'Hautecombe, fondée en 1214 à Constantinople à la demande de l'empire latin qui souhaitait implanter le catholicisme au cœur du monde byzantin. Percheio est elle-même une abbaye de moniales. La première abbesse se nomme Béatrice. L'importance énorme de la dot qu'elle apporte à son abbaye lors de son entrée en religion laisse supposer son origine noble, probablement de la maison de Sicile, et très probablement protégée par l’impératrice la femme de Philippe.", "section_level": 2}, {"title": "Localisation et toponymie.", "content": "La première mention qui est faite de ce monastère date de 1221, dans les registres d'Honorius III. Elle permet de savoir que le monastère n'a très probablement pas été bâti \"ex nihilo\" : en effet, \"Ysostis\" est un nom grec qui pourrait (selon Raymond Janin) dériver de \"Psychosostis\" (\"ψυχοσώστης\",, un des noms du Christ). Ce nom était attribué à un monastère avant la quatrième croisade, mais on n'a pu retrouver où ce dernier était situé. Jaques Lefort pense de son côté qu’\"Ysostis\" est à rapprocher de \"τῷ Σωσθενίῳ\" (qui correspondrait au monastère de Théotokos situé dans le quartier de Sosthenion (aujourd'hui İstinye). Néanmoins, le nom même de \"Percheio\" suggère une déformation de \"Petrion\", une des portes de la ville, située dans le rempart qui donne sur la Corne d'Or, au nord. Or il existe en effet un monastère nommé \"τῶν Πετρίων\" ( mentionné dans les archives jusqu'en 1081. D'autres auteurs suggèrent que \"Percheio\" pourrait être une déformation de Perchay ; un des chevaliers ayant participé à la croisade s'appelait en effet Guillaume du Perchay, était originaire de ce village d'Île-de-France. Comme il avait favorisé l'établissement du monastère cistercien, on l'avait nommé en son honneur. Une autre hypothèse envisagée par Tafel et Thomas est d'identifier ce monastère avec celui de la Vierge Péribletos (\"Μονὴ τῆς Θεοτòκου τῆς Περιβλὲπτου\",, aujourd'hui ). Riant suggère qu'il s'agit de l'église dédiée à sainte Parascève ; Brown considère qu'il s'agit d'un édifice situé dans le quartier de \"τα Σφωρακίου\" (, c'est-à-dire le quartier de Pétra). Quant à eux, Martin, Cuozzo & Martin-Hisard émettent l'hypothèse que ce \"Percheio\" pourrait être une déformation latine du grec \"Άβερκίου\", dont un sanctuaire existait dans l'enceinte du patriarcat. Ils fondent leur hypothèse sur le déplacement constaté des reliques de Saint Grégoire l'Illuminateur depuis ce patriarcat, où elles sont attestées avant l'empire latin, à Nardò, dans les Pouilles, suivant en cela l'itinéraire des cisterciennes (voir paragraphe ci-dessous).", "section_level": 2}, {"title": "La communauté au gré des aléas politiques.", "content": "À ses débuts, il semble que l'abbaye dépendait de l'abbaye Sainte Marie-Madeleine d'Acre (la plus proche fondation cistercienne féminine d'Orient) mais que la grande distance entre la Terre Sainte et Constantinople imposa, sur demande de l'abbé de Cîteaux, un changement de filiation. Le, Honorius III demandait aux moines de Saint-Ange de prendre en charge cette filiation. Il semble que cette abbaye ait été une des plus riches et influentes de Constantinople, comme en témoigne le message d'Honorius III, mais aussi le prêt de (voir paragraphe ci-dessous) qu'elle consent à l'empereur Baudouin II en 1238.", "section_level": 2}, {"title": "Le rachat de la Couronne d'épines.", "content": "Le, Baudouin II, criblé de dettes, met en gage pour chez le podestat vénitien de Constantinople, Albertino Morosini, la Sainte Couronne. Le don de de l'abbaye du Percheio permet de couvrir un bon tiers du rachat de la relique, puis celle-ci est définitivement rachetée par Saint Louis pour en faire l'ostension à la Sainte-Chapelle. C'est la seule institution religieuse impliquée dans le rachat de la couronne, et également le seul des prêteurs qui n'ait pas été intégralement remboursé. En conséquence de quoi Baudouin II, par un acte d', accorde en compensation à l'abbaye la garde, durant quatre années, d'autres reliques importantes : le clou, les deux ceintures (celle du Christ et celle de la Vierge), le fer de la lance, le vêtement du Christ, l'éponge et le bois de la croix.", "section_level": 2}, {"title": "Le départ de Constantinople.", "content": "En 1238 et 1241, l'abbaye est à nouveau mentionnée dans divers documents ; en 1261, il est certain que la reconquête de Constantinople par Michel VIII chasse les cisterciennes comme tous les autres moines d'Occident. En ce qui concerne les moniales de Percheio, elles trouvent, au moins pour une partie d'entre elles, refuge à Rimini, puis s'établissent dans le royaume de Sicile : vers 1273 à Barletta, dans les Pouilles ; puis, par décision de Charles, à Naples le, dans le monastère de \"Santa Maria de Domina Aromata\".", "section_level": 2}], "src_summary": "L’abbaye Sainte-Marie de Percheio (également nommée Ysostis) est une ancienne abbaye cistercienne située à Constantinople, capitale de l'éphémère Empire latin de Constantinople (actuellement, Istanbul, en Turquie), sur la rive européenne du Bosphore). Sa localisation est incertaine.", "tgt_summary": null, "id": 899839}
{"src_title": "Ronald DiPerna", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Formation et carrière.", "content": "Ronald Diperna a fait ses études de premier cycle à l'université Tufts avant d'être conseillé de fréquenter les études supérieures par le professeur George Leger. En 1972, DiPerna a reçu du Courant Institute of Mathematical Sciences son doctorat sous la direction de James Glimm avec une thèse intitulée \"Global solutions to a class of nonlinear hyperbolic systems\". Il a occupé des postes universitaires à l'université Brown, à l'université du Michigan, à l'université du Wisconsin et à l'université Duke, avant de devenir en 1985 professeur à l'université de Californie à Berkeley. Il est décédé subitement à l'âge de 41 ans peu de temps après la fin d'une année sabbatique en tant que chercheur invité à l'Institute for Advanced Study. Dans la dernière partie de sa carrière, il a travaillé avec Pierre-Louis Lions sur les équations intégro-différentielles dans la théorie cinétique des gaz (problème de Cauchy pour les équations de Boltzmann) et la généralisation de la physique des plasmas (équation de Vlasov). Il a également travaillé sur les singularités en écoulement compressible. DiPerna avec Andrew Majda a commencé en 1986 des recherches sur la question de l'existence de solutions aux équations d'Euler en deux dimensions avec des conditions initiales que l'on retrouve dans l'évolution des feuillets vortex. DiPerna et Majda ont présenté la méthode de \"concentration-annulation\".", "section_level": 1}, {"title": "Prix et distinctions.", "content": "DiPerna a été boursier Guggenheim pour l'année universitaire 1984-1985 et boursier Sloan pour l'année universitaire 1978-1979. En 1986, il a été conférencier invité au Congrès international des mathématiciens de Berkeley 1986 et a donné une conférence intitulée \"Compactness of solutions to nonlinear PDEs\". Il était marié à, professeure de mathématiques à l'université de Californie à Santa Cruz et avait une fille. En son honneur, l'Université de Californie à Berkeley a créé les DiPerna Lectures in Applied Mathematics.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ronald J. DiPerna (, Somerville, Massachusetts -, Princeton, New Jersey) est un mathématicien américain qui travaille sur des équations aux dérivées partielles non linéaires.", "tgt_summary": null, "id": 496594}
{"src_title": "Carlos Fernández Casado", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Carlos Fernández Casado est le fils du général d'artillerie Tomas Fernández Jiménez et de Presentación Casado. Il a étudié à l\"'Escuela de Ingenieros de Caminos, Canales y Puertos\" de Madrid où il termine ses études à 19 ans, en 1924. Il a séjourné à Paris pour étudier les radiophares et obtenir un diplôme d'ingénieur en télécommunications. Il a donné quelques cours sur les radiophares à l'École des ingénieurs en télécommunications de Madrid en 1927. Il a aussi collaboré avec l' \"Escuela de Ingenieros de Caminos, Canales y Puertos\" pour l'installation d'un laboratiore de photoélasticimétrie. Après son retour en Espagne il est ingénieur indépendant dans la province de Grenade où il réside pendant quatre ans et réalise quelques projets. Il se marie en 1933 avec Rita María Troyano de los Ríos, dont il a eu quatre enfants, Carlos, Leonardo, Ritama et Juan Pablo. Après ses débuts dans la province de Grenade, Carlos Fernández Casado a collaboré avec l'entreprise \"Huarte y Cía\", devenue aujourd'hui, après des fusions avec d'autres entreprises, Obrascón Huarte Lain. Cette entreprise a travaillé sur la réalisation de la Cité universitaire de Madrid, en 1933, dont le l'ingénieur principal était Eduardo Torroja avec qui les relations ont été tendues. Il a réalisé ses premiers ponts avant la guerre civile espagnole avec l'entreprise \"Huarte y Cía\". Pendant la guerre civile il est resté à Madrid où il a étudié des abris antiaériens en béton. Après la guerre, ses relations avec les républicains espagnols ont été un handicap dans les premières années mais il a pu profiter de l'appui constant de Felix Huarte lui permettant d'exercer son activité professionnelle. Après la levée des sanctions, il a pu intégrer en 1949 la Direction des ponts et des structures du ministère des Travaux publics. Il a fondé en 1964 le bureau d'études \"Carlos Fernández Casado, S.L\" avec son fils Leonardo Fernández Troyano et Javier Manterola dont il a été président jusqu'en 1984. Carlos Fernández Casado a conçu un très grand nombre de ponts et d'autres structures, tant en Espagne qu'à travers le Monde. La plupart de ces structures ont été réalisées en béton. Il a été un des pionniers de la construction de ponts en béton précontraint en Espagne. Il a été professeur de l' \"Escuela Técnica Superior de Ingenieros de Caminos, Canales y Puertos\" dépendant de l'Université polytechnique de Madrid. Grâce à ses nombreuses publications sur le calcul des structures et son travail sur les ponts en béton précontraint il a eu un grand impact sur le pont espagnol et ingénieurs civils d'Amérique latine. Ayant des intérêts très variés, il a traité de sujets philosophiques et historiques et a publié plusieurs ouvrages sur les ponts et les aqueducs romains. Il a été élu académicien de l'Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand de Madrid en 1974", "section_level": 1}], "src_summary": "Carlos Fernández Casado est un ingénieur civil espagnol né à Logroño, La Rioja, le, et mort à Madrid le.", "tgt_summary": null, "id": 1059697}
{"src_title": "Météorite de Wurtzbourg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Rapport.", "content": "En 1878, le géologue Carl Wilhelm von Gümbel indique que la pierre a disparu. Dans son enquête, il rencontre Fridolin Sandberger qui lui donne l'enquête la plus approfondie, celle de Friedrich Schnurrer. Selon ce dernier, en 1103 ou 1104, une grande météorite qui tombait fut signalée par quatre hommes de la garde qui rapportèrent la même chose. Schnurrer fait référence à plusieurs chroniques ainsi qu'à l'abbé Johannes Trithemius qui l'interpréta comme un signe divin.", "section_level": 1}, {"title": "Incohérences.", "content": "L'histoire de la météorité de Wurtzbourg n'est pas clair et a des contradictions.", "section_level": 1}, {"title": "La grêlée de pierres de Wurtzbourg.", "content": "Le cas des grands \"grêlons de pierre\" dans le gau de Wurtzbourg (\"pagus Wirciburgensis\") est décrit dans plusieurs chroniques en des termes presque identiques : Ekkehard d'Aura (vers 1120), Annalista Saxo (vers 1150), Burchard von Ursberg (vers 1200). \"Annales Hirsaugienses\" de l'abbé Trithemius (1509–1514) situe le fait en 1104 tandis que Johannes Nauclerus, en 1516, le place en 1103.", "section_level": 2}, {"title": "L'effondrement du clocher de Wurtzbourg.", "content": "Au, le clocher du schottenkloster de Wurtzbourg se serait effondré. Après la christianisation par des Irlandais, on fait appel aux Écossais. Leur monastère est fondé par l'évêque Embricho et le moine Macaire. L'abbaye est fondée entre 1134 et 1139. Peu après, le clocher s'écroule - probablement en 1146, lorsque Makarius revient d'un voyage à Rome selon la légende qui veut que le moine aurait vu l'effondrement de Rome.", "section_level": 2}, {"title": "La foudre de Wurtzbourg.", "content": "Le prêtre et scientifique Gaspar Schott rapporte en 1667 dans le second volume de \"Physica curiosa\" qu'on observa du schottenkloster un \"lapis fulmineus\", un éclair. Ernst Chladni appuie la confusion. Il mélange les informations sur la foudre avec les détails de la météorite : durant le mandat de Makarius, la foudre a frappé la tour du schottenkloster. La pierre est suspendue au bout d'une chaîne dans l'église abbatiale puis est placée dans la collection d'histoire naturelle de l'université. Il a vu la pierre lui-même ; elle a la forme d'une hache de guerre \"d'une pierre grise très dure, qui ne ressemble pas à de la météorite\".", "section_level": 2}], "src_summary": "En 1103 ou 1104, une météorite serait tombée sur le clocher de l'abbaye des Écossais de Wurtzbourg. Cependant, il y a beaucoup d'incohérences dans cette histoire, donc l'authenticité est assez peu plausible, puisque le monastère est construit 30 ans plus tard.", "tgt_summary": null, "id": 1136025}
{"src_title": "Venturi 300", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "C’est au Salon international de l'automobile de Genève 1998 qu’apparaît la nouvelle motorisation de l’Atlantique 300 avec le nouveau moteur ES9 de Peugeot-Renault sur lequel on a greffé 2 turbo-compresseurs à basse pression qui permettent de réduire le temps de réponse habituel des turbos et de prolonger son effet tout en le rendant plus progressif. Ce moteur, un V6 à 60° développé par l'importateur belge Alvan Motors est équipé d’une distribution à 24 soupapes, la puissance passe à 310 ch à tr/min et le couple à 402 Nm à tr/min. L’objectif de remettre Venturi au niveau de la concurrence et notamment des Porsche 911 Carrera est atteint (voir essai du magazine \"Sport-Auto\" du mois d’). La voiture séduit l'ensemble de la presse spécialisée (voir, entre autres, \"Automobiles classiques\" de, \"Echappement\" de ) les performances sont au rendez-vous, Venturi semble avoir atteint un nouveau seuil de crédibilité en proposant l’une des GT les plus performantes de sa catégorie. Les premières commandes sont enregistrées et les premières voitures fabriquées. Mais la crise en Asie (Venturi appartient à une société Thaïlandaise depuis sa dernière reprise) et la faiblesse du marché européen font que Venturi, victime d’un manque de confiance sur sa pérennité de la part des acheteurs potentiels est de nouveau en difficulté et doit chercher un repreneur. Les acquéreurs, amateurs anglais notamment, qui s'étaient fait connaître ne donnent finalement pas suite et Venturi est placé en liquidation judiciaire le. Tout est à refaire pour Venturi qui revit les mêmes événements qu’en 1996 où l’entreprise était en quête d’un repreneur. Le 17 mai, le tribunal de Commerce de Saint-Nazaire rend public le nom du futur repreneur de Venturi. Il s’agit de Gildo Pallanca Pastor, un jeune Monégasque passionné d’automobiles qui l'intégrera au puissant holding de sa famille. À la suite de cette décision, trois autres repreneurs potentiels font appel et l’échéance est repoussée au 12 juillet. Finalement c’est bien le dossier monégasque qui est retenu. Il est prévu de redémarrer la production de l’Atlantique 300 à Nice afin de finir d’honorer les commandes en cours. Le stock de pièces détachées et les voitures en cours de construction représentant une bonne douzaine de semi-remorques sont acheminés dans des locaux situés près de Nice. En fait plus tard on apprendra que les dernières commandes de l’Atlantique 300 ne seront pas honorées faute d’un redémarrage de la production. Treize Atlantique 300 seulement auront été construites et seuls quelques heureux propriétaires auront été livrés, les autres et pour certains - bien que leur voiture soit en cours de construction - ne les recevront jamais. Mais rebondissement, ces ultimes châssis seront finalement utilisés pour construire les toutes dernières Venturi Atlantique, rebaptisées Héritage GT3, qui vont en 2006 disputer les épreuves FIAGT3.", "section_level": 1}, {"title": "Modèles.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Venturi 300 Atlantique.", "content": "La Venturi 300 Atlantique, présentée en 1995, est un modèle automobile sportif du constructeur automobile français Venturi. Partageant son châssis avec la super-sportive 400 GT et développant 281 chevaux, la 300 Atlantique sera construite à 44 exemplaires. Années de production de 1996 à 1998.", "section_level": 2}, {"title": "Venturi 300 Atlantique Bi-Turbo.", "content": "La Venturi 300 Atlantique Bi-Turbo (1998), est le dernier modèle du constructeur automobile français Venturi. Les Venturi suivantes (modèles Fetish à propulsion électrique) seront monégasques. Elle a été construite à 13 exemplaires.. Années de production de 1999 à 2000.", "section_level": 2}, {"title": "Venturi 300 GTR.", "content": "Venturi 300 GTR (1999) est une automobile du constructeur français Venturi. Destinée uniquement à la compétition, elle a été produite à deux exemplaires seulement.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Venturi 300, présentée en 1995 dans sa version Atlantique, est un modèle automobile sportif du constructeur automobile français Venturi. Partageant son châssis avec la super-sportive 400 GT, le modèle sera décliné en 1998 dans une version Atlantique Bi-Turbo et en 1999 dans une version course ultime baptisée GTR.", "tgt_summary": null, "id": 1060823}
{"src_title": "EASAC", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Création.", "content": "Les académies européennes ont formé l'EASAC afin qu'ils puissent parler d'une voix commune dans le but de construire la science dans la politique au niveau de l'UE. Grâce à EASAC, les académies travaillent ensemble pour fournir des services indépendants, experts et fondés sur les preuves, sur les aspects scientifiques de la politique publique à ceux qui jouent un rôle ou qui ont de la influence sur la politique au sein des institutions européennes.", "section_level": 1}, {"title": "Missions et perspectives.", "content": "La mission d’EASAC reflète l'opinion des académies des sciences que la science est un élément essentiel à nombreux d’aspects de la vie moderne et une appréciation de la dimension scientifique est une condition à une politique de décision raisonnable. Ce point de vue est en ligne avec le travail de nombreuses académies au niveau national. Avec l'importance croissante de l'Union Européenne comme une arène pour la politique, les académies reconnaissent que la importance de leurs fonctions consultatives doit s'étendre au-delà du niveau national pour couvrir le niveau européen. Les points de vue d’EASAC sont vigoureusement indépendants de partialité politique ou commerciale et sont ouverts et transparents dans leurs processus. L’objectif d’EASAC est de fournir des conseils compréhensibles, pertinents et en temps opportun. Au centre du succès d'EASAC est le contact étroit avec la politique de prise de l'Union Européenne – le Parlement, le Conseil et la Commission - et connaissance avec les développements politiques actuels, ainsi que l'expertise dans la science pertinente.", "section_level": 1}, {"title": "Activités.", "content": "Les activités d’EASAC comprennent des études de fond sur les aspects scientifiques des questions politiques, des critiques et des conseils au sujet des documents de politique, des workshops visant à identifier les croyances scientifiques actuelles sur les grandes questions politiques ou à informer les décideurs et de déclarations courtes en temps opportun sur des sujets d'actualité.", "section_level": 1}, {"title": "Gestion Quotidienne.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Conseil.", "content": "Le Conseil \"(Anglais: The Council)\" est l'organe de direction d’EASAC. Un représentant de chaque académie membre siège dans le conseil tout en agissant en leur capacité personnelle. Le Conseil détermine la direction d’EASAC, donne son accord à propos des lancements des projets, nomme les membres des groupes de travail, vérifie et approuve les rapports avant la publication. Le Conseil compte 27 membres individuels, tous des scientifiques hautement expérimentés qui sont respectivement désignés par les académies des sciences nationales de chaque État membre de l'UE qui en a un, de l'Academia Europaea et ALLEA. Les académies nationales des sciences de la Norvège et la Suisse sont également représentées. Le conseil est appuyé par un secrétariat professionnel basé à l'Académie allemande des Sciences de Leopoldina.", "section_level": 2}, {"title": "Steering Panels.", "content": "Le rôle de ces groupes est de conseiller l'EASAC sur des projets potentiels et d'aider à construire des relations avec des personnes clés au sein de l'UE. Chaque groupe est pris en charge par un personnel expérimenté. Le rôle des 'panels' est d'identifier les opportunités et de créer des ouvertures. Quand un projet a été élaboré et approuvé par le Conseil de l'EASAC, un groupe de travail spécifique est nommé pour réaliser le projet. Les groupes de travail sont dissous lorsque le projet est terminé.", "section_level": 3}, {"title": "Le Bureau.", "content": "Le Bureau \"(Anglais: The Bureau)\" (le président et les vice-présidents) est responsable de la prise de décisions opérationnelles entre les réunions semestrielles du Conseil.", "section_level": 2}, {"title": "Financement.", "content": "L'EASAC est financé par les contributions de ses académies membres. Toutes les académies qui sont membres d'EASAC payent une cotisation annuelle qui soutient le fonctionnement des comités d'experts; des groupes de travail et le Secrétariat de l'EASAC. L'EASAC reçoit également des subsides spécifiques de financement de l'IAP - le réseau mondial des académies des sciences.", "section_level": 1}, {"title": "Liens.", "content": "Site EASAC Site IAP Article sur EASAC dans Le Nouvel Observateur, février 2018 Article sur EASAC dans Le Figaro, 2 octobre 2017 Article sur EASAC dans Le Figaro, 19 février 2018", "section_level": 1}], "src_summary": "Le European Academies Science Advisory Council (EASAC) est formé par les académies nationales des sciences des États Membres de l'UE. ", "tgt_summary": null, "id": 494686}
{"src_title": "Zwölfeläuten", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Mars 1945, dans un village de Styrie. La guerre touche à sa fin, mais les dernières cloches doivent être fondues pour faire des armes. Au village isolé de St. Kilian, on enterre Anna Lindmoser. Alors qu'on dépose la terre, les enfants Adolf \"Dolferl\" et son amie Cilli font sonner la cloche de l'église. Dolferl en a fait la promesse à sa grand-mère, sinon elle ne pourra pas reposer en paix. La communauté villageoise est, cependant, choquée par l'incident. L'Ortsgruppenleiter Fichtelhuber demande trois cerfs, sinon le village perdra sa cloche. \"Toni\" Lindmoser, le fils de la défunte, est un déserteur qui a rejoint les maquisards. Avec son camarade aveugle espagnol Facundo, il veut retourner dans son village natal ; mais ils sont découverts par Fichtelhuber et s'enfuient. Le père de Toni les cache dans sa ferme. Fichtelhuber demande à Sonnleitner, le maire, qui sont les complices des maquisards dans le village. Le village se demande qui a sonné la cloche, mais personne n'a rien remarqué. Le Sturmbannführer Kroll et le chef de district l'ont entendue et interrompent la cérémonie funéraire. Fichtelhuber croit qu'il s'agit d'une manifestation des maquisards, Kroll et le chef annoncent une grande répression menée dans le cadre de la \"Landwacht\". Le \"dernier contingent\" d'hommes mobilisables devra se tenir prêt pour la chasse des maquisards demain. Le lendemain, les hommes se rassemblent sur la place du village. Les femmes essaient d'empêcher le départ des derniers hommes du village. Mais Kroll est impassible et la troupe disparaît dans la forêt. Mais les femmes ne se laissent pas faire et jettent la cloche, qui devait partir le lendemain, avec l'aide de Toni et Facundo. La Landwacht revient dans l'auberge du village. Aucun villageois n'est blessé, mais les SS sont moins nombreux. La Steinbäuerin raconte que la cloche a disparu. Sonnleitner est choqué, les nazis Schwarzenegger et Fichtelhuber ont des réserves idéologiques. Pendant la discussion, Dolferl fait passer des armes dans l'arrière-salle. C'est alors le drame. Chacun sort sa haine et menace l'autre. Lindmoser est ruiné, Schwarzenegger vient de racheter la ferme pour son fils, Simmerl, qui sera exempté du service militaire. Les villageois écoutent la radio américaine. Fichtelhuber menace Lindmoser avec son fusil de chasse, Toni sort de l'arrière-salle. Il explique à l'assistance que les maquisards ont tendu une embuscade aux SS et que son père a feint une blessure pour épargner le village. Fichtelhuber s'empare de son arme et menace la mère de Dolferls qui a eu une liaison avec lui. Fichtelhuber demande qu'on le laisse partir. Le lendemain matin, « Dolferl » découvre Fichtelhuber pendu dans le clocher de l'église. Les SS demandent à nouveau la cloche, vont dans le clocher et tombent sur le cadavre. Kroll menace les villageois de les envoyer en camp de concentration. Le chef de district va dans le bureau du maire : Kronhauser, die Steinbäuerin, Schwarzenegger, le prêtre et Sonnleitner vont subir le même sort que Fichtelhuber. Simmerl entre dans le bureau et dit savoir qui a la cloche et où elle est cachée. Le fils de Schwarzenegger a surpris « Toni » et « Kathi » en plein ébat et est jaloux du maquisard. Les SS arrêtent à la fois Simmerl, Toni et son père. Ils sont amenés à un peloton d'exécution, mais les SS doivent partir se battre contre l'Armée Rouge qui vient d'arriver. Jogl, Facundo, Dolferl et Cilli profitent de la confusion pour les libérer. Quelques semaines plus tard, la neige a fondu. Kathi et Toni se marient, la cloche est alors remise à sa place. Jogl enlève toutes les décorations nazies. Lindmoser a été nommé maire par l'autorité soviétique. Alors que le couple quitte l'église, Kroll apparaît. Facundo, qui intervient sans rien pouvoir voir, est abattu par Kroll. Le film se termine sur son enterrement.", "section_level": 1}], "src_summary": "Zwölfeläuten (en français, \"Les Douze coups\") est un téléfilm autrichien réalisé par Harald Sicheritz diffusé en 2001. Il s'agit de l'adaptation de la nouvelle de Heinz Rudolf Unger.", "tgt_summary": null, "id": 1855083}
{"src_title": "Eleonore Staimer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Elle est la fille du président de la République démocratique allemande Wilhelm Pieck. Après avoir fréquenté la Volksschule, elle travaille comme dactylographe. En 1920, elle rejoint le Parti communiste (KDD) et en 1923 devient secrétaire du Comité central du Parti communiste. En même temps, elle est membre du groupe KPD au Parlement prussien. En 1930, elle rejoint la représentation commerciale soviétique à Berlin et travaille à la Commission du commerce extérieur à Moscou. Après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en 1933, elle part en exil dans la capitale soviétique et travaille pour le Secours rouge international. Après l'attaque allemande contre l'Union soviétique, elle est évacuée à Oufa en 1941 et étudie à l'école du Komintern de Kuzhnarenkovo en 1941-1942. Plus tard, elle collabore à la rédaction de la \"Nationalkomitee Freies Deutschland\". Le, elle retourne en Allemagne avec sa belle-sœur Grete Lode-Pieck et travaille brièvement au département éditorial du \"Deutsche Zeitung\" de Stettin. Jusqu'en, elle est chef adjointe du département de la culture du KPD-Landleitung de Mecklembourg, à Schwerin. Après cela, elle devient chef du département du secrétariat central du KPD-SED jusqu'en 1949. Après la fondation de la RDA en, elle occupe le poste de chef du département du commerce extérieur au ministère du Commerce extérieur et de l'Approvisionnement en matériaux. D' à, elle est secrétaire d'État et sous-ministre dans ce ministère. En, elle rejoint le service diplomatique et devient représentante de la RDA en Yougoslavie. D' à, elle est la première ambassadrice de la RDA en Yougoslavie. Elle est ensuite employée par le ministère des Affaires étrangères de la RDA jusqu'en. À partir du, elle est directrice générale adjointe des agences de voyages de la RDA dans le domaine des relations internationales, des relations publiques et de la recherche de marché. En 1975, elle part à la retraite et devient membre du de la RDA.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Entre 1939 et 1945, elle est mariée à Josef Springer, un employé de l'Internationale communiste. Après leur séparation, elle se remarie en 1947 avec l'homme politique Richard Staimer, jusqu'à leur divorce en 1954.", "section_level": 1}], "src_summary": "Eleonore Staimer, née Eleonore Pieck le à Brême et morte le à Berlin, est une diplomate et femme politique est-allemande.", "tgt_summary": null, "id": 312775}
{"src_title": "Jean-François Lepage", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né en 1960, Jean-François Lepage trouve dès le début des années 1980 des collaborateurs partageant ses idées. Il publie ses premières photographies dans le magazine Depeche Mode (Magazine) et présente sa première exposition, des portraits de l'actrice française Isabelle Adjani, en 1983. La même année il rencontre Grégoire Philipidhis, directeur artistique de \"Jill\", l’éphémère et très influent magazine de mode indépendant Français (1983-1985). Celui-ci embrasse son travail et lui donne la liberté de s’exprimer et d’expérimenter à travers les pages de son magazine. En 1987, Jean-François Lepage décide de mettre un terme à sa collaboration avec les magazines afin de se consacrer essentiellement au dessin et à la peinture tout en poursuivant ses expérimentations photographiques. Après son exil auto-imposé de la photographie éditoriale pendant une longue période de treize années, Lepage est revenu avec une nouvelle approche. Au début des années 2000, il réalise des prises de vue en extérieur pour le magazine italien \"Amica\" et montre intentionnellement la source de lumière utilisée pour éclairer ses sujets. Il crée ainsi une atmosphère singulière en mixant la lumière du soleil et son flash électronique posé à même le sol. Jean-François Lepage délaisse alors la palette monochromatique de ses débuts, insufflant à ses photographies une ambiance plus sombre empreinte de dualité. Les images, bien que plus luxuriantes, transmettent un certain malaise. Ses figures solitaires qui habitent des mondes étranges et inquiétants sont comme des personnages suspendus, absents et disloqués, hésitant entre rêves oniriques et cauchemars. Au cours de cette décennie, ses photographies seront publiées dans de nombreux magazines internationaux tels que \"AnOther Man\", \"Double\", \"Exit magazine\", GQ (magazine), SPOON Magazine, \"Purple\" et \"Vogue\"... En 2013, Lepage collabore avec la commissaire d’exposition du Festival international de mode et photographie de Hyères, Raphaëlle Stopin, afin de présenter son exposition \"Memories from the future\". En 2014, Lepage décide de s’éloigner une fois de plus de la mode. Il enrichit sa palette en découpant les chutes de pellicules photographiques, issues de ses archives, afin de construire de nouvelles images. Tout particulièrement le Polaroid 891, un film couleur transparent au format 20x25, qu’il utilisait dans les années 1990. MOONLIGHT ZOO, la première monographie de Jean-François Lepage a été publiée en aux éditions Prestel. Il a parallèlement exposé, à Paris, le premier opus de son nouveau travail photographique, intitulé Recycle (Prelude).", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean-François Lepage, né à Paris (France) en 1960, est un photographe français. Son œuvre, au croisement de la peinture, du cinéma et de la photographie contemporaine, offre un regard différent sur l’univers de la mode. Sa manière de photographier est très particulière, très proche des Arts plastiques, et illustre le renouveau de la photographie de mode. Lepage a su garder son cap en s’éloignant radicalement des conventions, de la version homogénéisée consacrée du glamour et des restrictions de la commande. Ses œuvres, à la fois séduisantes et inquiétantes, sont le résultat d’un processus créatif particulier : il découpe et grave la surface du négatif pour faire évoluer l’image originale. Depuis plus de trente ans, Lepage a façonné, à travers la noirceur de sa vision unique et sans compromis, son propre univers extraordinaire et étrange.", "tgt_summary": null, "id": 2442251}
{"src_title": "Mario and Luigi: Dream Team Bros.", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Le jeu commence lorsque la Princesse Peach reçoit une invitation en provenance de l'île des Koussinos pour faire du tourisme (par son propriétaire, le docteur Coltard), car cette île est réputée pour les rêves de ses habitants. Elle est accompagnée par nos protagonistes Mario et Luigi et plusieurs personnages tels Papy Champi ou des Toads, puis par Étoile d'Or à leur arrivée. Pendant que Luigi dort sur un mystérieux coussin, la Princesse Peach est kidnappée dans le rêve de Luigi par Antasma, une chauve-souris maléfique qui était prisonnière du monde onirique; sa recherche lui mène à la rencontre d\"'Oniluigi\", un Luigi avec des pouvoirs spéciaux, et Prince Rêvebert, le prince des Koussinos, qui furent emprisonnés par Antasma après avoir démoli la Pierre Sombre, une des deux reliques (avec la Pierre des Rêves) qui exaucent le voeu de tous ceux qui les touchent. Leur retour au monde réel commence leur voyage et se rendent au Parc Lève-Champi et rencontrent Trêvieux, un Koussinos et ouvre un passage aux Profondeurs du Rêve. Bowser arrive et s'incruste aux Profondeurs; recontre Antasma et s'allie avec pour vaincre Mario; échouant, il dècide de kidnapper Peach plus tard. Mario et Luigi se rendent alors au Désert du sommeil, où la Pierre des Rêves réside, dont Antasma est à sa recherche. Arrivés sur le site de construction où la Pierre est enfouie, ils apprennent que Bowser et Antasma l'ont volée. Le prochain rêve de Luigi leur mêne au Mont Pyjamama, indiqué par l'âme de la Pierre des Rêves. Arrivés, Bowser et ses acolytes jouent une berceuse endormant tous les habitants, augmentant la puissance de la Pierre des Rêves et le voeu d'Antasma s'exauce: un château impénétrable pour lui et Bowser; Mario est alors piégé par Kamek qui était déguisé en Peach à la Côte Lidodemer. Docteur Coltard arrive et leur informe de 《l'Ultilit》, qui après que les frères aient réussis à le reconstruire aux Bois Somnam, est utilisé pour rencontrer Protodor, un énorme oiseau multicolore capable de briser le bouclier du Château Noir de Bowser. Après une confrontation, Protodor les aide et les frères atteignent Bowser, après avoir tué Antasma. Bowser, de ses dernières forces, aspire la Pierre des Rêves et devient Bowser onirique. Mario et Luigi réussissent et sauvent Peach. Bowser, souhaitant sa revanche, tombe dans l'océan dû à une pluie de pièces sur toute l'île Koussinos.", "section_level": 1}, {"title": "Gameplay (Système de jeu).", "content": "Le joueur contrôle Mario. Il peut également, après en avoir acquis la possession, utiliser les marteaux, faire des sauts en vrille ou en \"balle\" ou encore se transformer en foreuse. Dans le Monde Onirique, Oniluigi peut \"fusionner\" avec divers éléments en arrière-plan, pour permettre au joueur d'avancer dans sa quête. Les combats se déroulent selon les standards de la série, c'est-à-dire au tour par tour. Mario, Luigi, et les différents ennemis attaqueront donc chacun leur tour, il est impossible que l'adversaire esquive vos attaques (à noter cependant que certains ennemis sont à même de les bloquer, de les rendre inefficaces, ou de ne tout simplement pas prendre de dommages, par exemple si vous essayer de frapper au marteau un ennemi volant). En revanche, Mario et Luigi, eux, peuvent esquiver la majorité des attaques ennemies voire même parfois contre-attaquer. Il existe dans ce jeu trois types de combats. Les combats \"classiques\", se déroulant dans le monde réel, où Luigi et Mario combattront côte-à-côte. Les combats oniriques, qui ne peuvent avoir lieu qu'au sein du monde onirique, dont le fonctionnement est similaire à celui des combats dit \"classiques\" à quelques nuances près. Oniluigi joindra dès le début du combat ses forces à Mario en « fusionnant » avec lui. Mario combattra donc seul mais verra ses attaques renforcées. Enfin, les combats de titans, peu nombreux (au nombre de cinq), se déroulent à certains moments importants de l'histoire. Ce sont tous des combats de boss, que le joueur à le loisir de refaire dans l'arène du château Koussinos. Dans le cas des combats de titans, Oniluigi et Mario se retrouvent en difficulté face à un ennemi bien trop grand pour eux. Etoile d'Or devra alors toucher le \"L\" brillant sur la casquette de Luigi endormi, afin d'augmenter progressivement la taille d'Oniluigi, jusqu'à ce que ce dernier devienne géant. Ces combats nécessitent l'utilisation d'un stylet, et se déroulent, contrairement aux deux autres types de combats, en tenant la console horizontalement. Des configurations demandant au joueur s'il est droitier ou gaucher, sont pour cela présentes dans le menu de départ.", "section_level": 1}], "src_summary": "Mario and Luigi: Dream Team Bros., connu sous le nom Mario and Luigi: Dream Team en Amérique du Nord et au Japon, est un jeu vidéo édité par Nintendo et développé par AlphaDream sorti en sur Nintendo 3DS. Il s'agit du quatrième titre de la série de RPG \"Mario & Luigi\".", "tgt_summary": null, "id": 2071000}
{"src_title": "Jublains", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située au cœur du Bas-Maine. Son bourg est à au sud-est de Mayenne, à à l'ouest de Bais, à au nord-ouest d'Évron et à au nord-est de Montsûrs. Couvrant, le territoire de Jublains était le plus étendu du canton de Bais.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes attestées sont : \"Noiodunum\", du gaulois \"novio dunum\", « nouvelle forteresse », au siècle, \"civitas Diablintum\" vers 400, \"secus Diablintas\" en 615, \"in condita Diablintica\" en 710, \"de Jublent\" vers 1100. Il semble que ce soit l'ethnonyme \"Diablinti\" qui ait donné le nom à la cité dans l'Antiquité tardive, d'où le gentilé \"Diablinte\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Noviodunum.", "content": "À Jublains, on se méfie des coups de pioche... même dans son jardin. Ici, depuis la fin du siècle, quand on retourne la terre, on s'attend à tomber sur un vestige. Théâtre, nécropole, sanctuaire ou forteresse, c'est toute une ville gallo-romaine qui a été mise au jour et qui, selon les experts, s'étendait sur vingt-cinq hectares au siècle. Quand les Romains conquirent la Gaule, ils trouvèrent ici un village construit au pied d'un temple de bois. C'était l'un des sanctuaires du peuple des Diablintes. Les Romains créèrent une ville, \"Noviodunum\", chef-lieu de la cité des Diablintes. Le temple fut reconstruit en pierre et l'on éleva des monuments qui traduisent le mode de vie romain : thermes, théâtre, forum. Noviodunum a été dotée, dans la deuxième moitié du, d'un réseau de rues perpendiculaires, typique des plans urbains romains. Dans les années 1980, la commune décida de mettre en avant ce patrimoine. L'église fut surélevée pour permettre aux visiteurs d'accéder aux thermes et la mairie racheta du terrain afin de poursuivre les fouilles. En 1995, un musée consacré au passé antique du village fut aussi créé. Il dévoile des pièces exceptionnelles de verrerie et de poterie et organise des expositions thématiques. Ici, tous les, chacun participe à la « Journée gallo-romaine », une manifestation qui enchaîne démonstrations équestres, parcours archéologique guidé, ateliers artisanaux. En 2011, près de personnes ont fait le déplacement. Un aménagement urbain paysager a été réalisé afin de rendre plus visible la présence de la ville antique.", "section_level": 2}, {"title": "Ancien Régime.", "content": "Durant l'Ancien Régime, la paroisse était divisée entre au moins deux seigneuries aux contours flous. L'une située aux Escotais concernait plutôt le sud de la paroisse alors que l'autre au Bourgneuf (proche de la route du Mans à Mayenne) concernait plutôt le nord et s'étendait sur les paroisses voisines de Grazay et Hambers dont son siège était aux confins. Cette dernière était propriété de la famille de Bouillé mais a été vendue au chapitre de la cathédrale du Mans en 1682, par Philippe de Bouillé qui avait des soucis financiers. L'autre seigneurie était, à la veille de la Révolution, la propriété de François de Brossard, intitulé seigneur de Jublains. Le château des Escotais fut démoli durant la guerre de Cent Ans et ne subsistent aujourd'hui plus que des ruines.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Jublains a compté jusqu'à habitants en 1856.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Jublains est une cité du Pays d'art et d'histoire Coëvrons-Mayenne.", "section_level": 1}, {"title": "Site archéologique.", "content": "Les aménagements du site mettent en évidence les ruines de l'ancienne cité gallo-romaine de Noviodunum : pans de murs, tracés de voies romaines, rues bordées de maisons.", "section_level": 2}, {"title": "Le théâtre.", "content": "Le théâtre qui accueille des manifestations en période estivale, a été construit vers 80 : établi sur le versant du plateau qui borde la ville, face à un beau panorama de bocage, avec en arrière fond, les collines des Coëvrons, il fut offert à la cité par un riche commerçant du nom d'Orgétorix. À un premier monument, de plan provincial presque circulaire, s'est substitué ensuite un théâtre plus vaste permettant également d'y donner des spectacles ayant lieu en amphithéâtre. Les combats de bêtes fauves semblent n'avoir jamais eu lieu ici, de par l'absence d'installations assurant la sécurité des spectateurs. Le dégagement total de la bâtisse a eu lieu dans les années 1980. Des spectacles de théâtre, cinéma, concerts s'y déroulent chaque année.", "section_level": 3}, {"title": "Castellum.", "content": "Le \"castellum\" est une fortification carrée de 117,50 m sur 104,25 m. Une tour ronde défend chacun des quatre angles. Cinq autres tours sont disposées sur les faces. Ces neuf tours, pleines à l'intérieur, ont un diamètre de 6 à 7 m. La bâtisse a longtemps été considérée comme défensive, certains historiens lui attribuant désormais une fonction de stockage de grains ou de biens plus précieux, comme l'or.", "section_level": 3}, {"title": "Thermes.", "content": "Les anciens thermes sont situés sous l'actuelle église. Ils occupaient un îlot urbain large d'une soixantaine de mètres. Le bâtiment des bains s'élevait au milieu d'une enceinte de portiques et de salles annexes. On y voit encore en particulier la belle piscine dallée de schiste des bains froids et le système de chauffage par circulation d'air brûlant sous le sol. Un éclairage animé (Fondation Électricité de France) guide la visite. Transformé en lieu de culte lors de la christianisation, le monument se visite sous l'église actuelle.", "section_level": 3}, {"title": "Sanctuaire.", "content": "On trouve un temple de la Fortune, situé sur le monticule de \"la Tonnelle\", ayant succédé à un sanctuaire important de l'époque gauloise.", "section_level": 3}, {"title": "Le musée archéologique.", "content": "Un musée archéologique, inauguré en 1995, rassemble un certain nombre de pièces présentes pour certaines d'entre elles dans des collections publiques depuis parfois plus d'un siècle. Outre des pièces archéologiques trouvées sur ce site, d'autres éléments trouvés à divers endroits permettent d'appréhender l'histoire de la Mayenne depuis la Préhistoire jusqu'à l'époque moderne.", "section_level": 2}, {"title": "Activité, label et manifestations.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Label.", "content": "La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "L'Association sportive de Jublains fait évoluer une équipe de football en division de district. La couleur du club est bleue.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jublains est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de. ", "tgt_summary": null, "id": 1811692}
{"src_title": "James G. Fulton", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse et éducation.", "content": "James G. Fulton est né à Dormont, en Pennsylvanie. Il a fréquenté le département des beaux-arts du Carnegie Institute of Technology à Pittsburgh, en Pennsylvanie, et a obtenu un diplôme de l'université d'État de Pennsylvanie à State College, en Pennsylvanie, en 1924 et un doctorat en droit de l'université de Harvard en 1927. Il a été membre de la commission d'examen du droit du comté d'Allegheny de 1934 à 1942. Il a siégé au Sénat de l'État de Pennsylvanie en 1939 et 1940. Il a été avocat pour l'arrondissement de Dormont en 1942. Il a travaillé comme éditeur du \"Mount Lebanon News\" et de plusieurs autres journaux. Il a été membre de la, de la Légion américaine et des Vétérans des guerres étrangères.", "section_level": 1}, {"title": "Service militaire.", "content": "Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'est enrôlé dans la Réserve navale américaine en 1942 et a servi dans le Pacifique Sud en tant que lieutenant jusqu'à sa libération en 1945.", "section_level": 1}, {"title": "Chambre des représentants des États-Unis.", "content": "En 1944, alors qu'il était encore en service, Fulton a été élu comme républicain au Congrès des États-Unis, et réélu aux treize Congrès suivants. Il a siégé du jusqu'à sa mort d'une crise cardiaque à Washington, D.C., le. Pendant son mandat au Congrès, il a été délégué à la Conférence des Nations unies sur le commerce et l'emploi à La Havane en 1947 et 1948, et à la Assemblée générale des Nations unies en 1959. Il a été délégué à la. En outre, il a été conseiller en matière spatiale auprès de la mission des États-Unis aux Nations unies de 1960 à 1969. Fulton a voté en faveur des de 1957, 1960, 1964 et 1968, ainsi que du amendement à la Constitution des États-Unis et de la loi sur le droit de vote de 1965.", "section_level": 1}, {"title": "Space Shuttle.", "content": "On attribue à Fulton le mérite d'avoir sauvé le programme de la navette spatiale américaine. Après une crise cardiaque en 1970, Fulton est sorti d'une ambulance pour proposer un compromis qui a finalement sauvé le financement du programme.", "section_level": 1}, {"title": "Héritage.", "content": "Il est mort d'une crise cardiaque le à Washington, D.C. Il est enterré dans le cimetière du Mount Lebanon à Pittsburgh, en Pennsylvanie. En mémoire de Fulton, la Fondation de Pittsburgh a créé en son honneur le. Le bâtiment du bureau de poste \"James Grove Fulton Memorial\" à Pittsburgh porte son nom.", "section_level": 1}], "src_summary": "James Grove (Jim) Fulton, né le et mort le est un homme politique américain qui a été membre de la Chambre des représentants de Pennsylvanie de 1945 à 1971.", "tgt_summary": null, "id": 2469060}
{"src_title": "Obélisque de la Trinité-des-Monts", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Cet obélisque est en granite rouge des carrières de Syène (Assouan). Ammien Marcellin note que l'obélisque fut importé à Rome après le règne d'Auguste, mais sans préciser sous quel empereur. Il fut érigé dans les jardins de Salluste, sur le Pincio où il finit par tomber. Le pape Sixte Quint le fit entrer dans son grand plan d'urbanisation, toutefois le projet ne fut pas mené à bien. Athanasius Kircher fut le premier à noter la similitude de son inscription avec celle de l'obélisque de la piazza del Popolo, et suggéra au pape Alexandre l'idée d'une nouvelle érection. En 1734, le pape Clément (1730-1740) le fit déposer au Latran : il y resta 55 ans, période durant laquelle eurent lieu des tentatives de négociations pour le transporter à Paris, devant Notre-Dame. Finalement, en 1789, le pape Pie (1775-1799) prit la décision, contestée à l'époque, puis unanimement applaudie devant la qualité du résultat, de le mettre en bonne place en haut de l'escalier d'Espagne, devant l'Église de la Trinité-des-Monts, église française. Le couronnement à fleur de lys de l'obélisque est une autre délicate attention à l'égard de la France.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire du soubassement romain.", "content": "Le soubassement d'origine de l'obélisque fut retrouvé dans les jardins de Salluste en 1843 et remonté près de la villa Ludovisi, où il resta jusqu'en 1926. Mussolini s'avisa alors d'en faire un monument commémorant la marche sur Rome de 1922 : il fut donc transféré sur le Capitole, redécoré en conséquence et inauguré à cette fin, en.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'obélisque de la Trinité-des-Monts est un obélisque importé d'Égypte, datant de l'époque romaine, érigé au sommet de l'Escalier de la Trinité-des-Monts, devant l'église de la Trinité-des-Monts, à Rome. ", "tgt_summary": null, "id": 258452}
{"src_title": "Gilles Reboul", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Gilles Reboul pratique dans sa jeunesse la natation et le plongeon, avant de découvrir le triathlon au cours de son parcours scolaire en sport études à l'âge de 15 ans. Il développe rapidement une passion pour celui-ci et commence à pratiquer en 1986. Employé à la SNCF, il bénéficie d’une Convention d’Insertion Professionnelle (CIP), qui lui permet entre 1998 et 2008 de pratiquer entièrement ce sport.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "En 1995, il termine deuxième au classement individuel du Grand Prix de triathlon. De 1997 à 2007, il participe régulièrement aux championnats de France longue distance et remporte le titre par deux fois en 1999 et 2001. Cette même année, il connait son premier succès international en remportant le triathlon international de Nice, devenant le premier Français à réaliser cette performance. En 2005, il prend la de l'Ironman Afrique du Sud en derrière ses deux compatriotes Cyrille Neveu et Xavier Le Floch. En 2007 il participe à la première édition du triathlon EDF Alpe d'Huez dans sa version longue distance et prend la seconde place derrière le Brésilien Reinaldo Colucci. Sorti de l'eau dans le groupe de tête, il creuse un écart de plus de cinq minutes avec le Brésilien. Ce dernier, plus agressif dans les virages de l’Alpe d'Huez, réussit à le réduire à deux minutes trente à la fin de la partie vélo. Gilles Reboul est rejoint au du semi-marathon et ne peut résister malgré un effort intense à l'accélération finale du Brésilien qui remporte la compétition avec 49 secondes d'avance seulement. Il participe à quatre reprises à l'Ironman de Kona (Hawaï) en tant que professionnel durant sa carrière. Après y avoir mis un terme, il continue de pratiquer en tant qu'amateur et en 2014, il se qualifie et participe dans la catégorie amateur classe d'âge 40-45. Au terme d'une course parfois éprouvante, il termine premier de la classe d'âge en et remporte le titre honorifique de champion du monde de la catégorie.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès.", "content": "Le tableau présente les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit national et international de triathlon depuis 1997.", "section_level": 1}], "src_summary": "Gilles Reboul, né le à Bourg-en-Bresse, est un triathlète français, double champion de France de triathlon longue distance en 1999 et 2001.", "tgt_summary": null, "id": 96693}
{"src_title": "René Gallice", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "René Gallice joue notamment en faveur des Girondins de Bordeaux et de l'Olympique de Marseille. Il remporte le titre de champion de France en 1950 avec les Girondins de Bordeaux, club avec lequel il évolue pendant douze saisons. Il reçoit une sélection en équipe de France A le 12 mai 1951, lors d'un match amical face à l'Irlande du Nord. Dès, il s'engage dans la France libre, en Palestine et combat avec le bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique de la française libre. Cet engagement ne lui permet pas de remporter la coupe de France 1941 glanée par son club d'alors, les Girondins de Bordeaux. Il joue cependant la finale de coupe de France en 1952 face à l'OGC Nice (finale perdue avec les Girondins 5 buts à 3). Figures légendaires du football français, René Gallice et son complice Jean Swiatek eurent un célèbre magasin de sport « Gallice et Swiatek » à Bordeaux. Ils seront aussi directeurs sportifs des Girondins de Bordeaux. Jean et André Gallice, fils de René, furent eux aussi des joueurs professionnels de football.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Le, lors de la rencontre Bordeaux - Troyes, les supporters des Girondins de Bordeaux baptisèrent du nom de René Gallice le Nouveau Stade de Bordeaux. Les Ultramarines à l'initiative du vote, et appelant à voter pour René Gallice, ont déployé un tifo à sa mémoire et à l'issue un plaidoyer pour le football populaire d'un responsable ultra lors du match, Jean Gallice, un de ses fils, prit la parole et remercia chaleureusement les supporters. Ce nom avait auparavant été choisi par un scrutin populaire à la majorité, conduit lors de la rencontre Bordeaux-Lyon, le, parmi des propositions comme : Stade du Port de la Lune, Stade Claude Bez, Stade Alain Giresse.", "section_level": 1}], "src_summary": "René Gallice, né le à Forcalquier et mort le à Bordeaux, est un footballeur français. Il a évolué au poste de milieu de terrain.", "tgt_summary": null, "id": 287878}
{"src_title": "Raphael Patai", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines.", "content": "Ervin György dit Raphael Patai est le fils du poète juif hongrois et éditeur József Patai (1882-1953) et de l'écrivain et poétesse Édith Ehrenfeld-Patai (1889-1976), issue d'une famille comptant parmi les sommités talmudiques[Eva Hentschel, « Obituary : Raphael Patai », in \"The Independent\", 07/08/1996]. Son père est alors une figure importante du monde littéraire juif hongrois, publiant par exemple deux anthologies de poésie hongroise mais aussi une version hongroise de poésies juives de différentes époques. Il est également l'auteur de nombre de publications sionistes, d'une biographie de Theodor Herzl et d'une \"Histoire des Juifs de Hongrie\". József Patai est à l'origine d'une association sioniste de soutien à l'installation des Juifs en Palestine mandataire. Cet environnement familial érudit le prédispose ainsi à un accomplissement intellectuel et académique. Lors de ses études au collège juif de Budapest, Patai découvre, à l'âge de 14 ans, \"Totem et tabou\" de Sigmund Freud qui lui fera découvrir plusieurs grands noms de la recherche anthropologique comme Edward Westermarck, Herbert Spencer, Edward Tylor et, surtout, James George Frazer, père de l'anthropologie religieuse et la mythologie comparée, dont \"Le Rameau d'or\" l'influencera durablement.", "section_level": 2}, {"title": "Cursus académique.", "content": "Après le collège, Raphael Patai combine les cours de l'université de Budapest avec des études sémitiques au séminaire de théologie juive, notamment en 1930-31 au séminaire de théologie juive de Breslau, alors en Silésie allemande. À sa formation linguistique déjà riche du hongrois, de l'allemand et de l'hébreu, il ajoute l'arabe, le persan, le syriaque et le grec ancien. Après avoir obtenu un doctorat à Budapest, il quitte la ville en 1933 - sa carrière étant compromise par la montée antisémite qui gangrène progressivement la ville - pour s'installer en Palestine où il obtient un diplôme de l'université hébraïque de Jérusalem en 1936. Après un bref retour à Budapest pour obtenir l'ordination au séminaire rabbinique, à partir de 1938, il enseigne l'hébreu à l'université hébraïque de Jérusalem puis, en 1942 et 1943 devient secrétaire d'académie au Technion de Haïfa. En 1944, il fonde l\"'Institut palestinien de folklore et d'ethnologie\", exemple unique de recherche ethnologiques en Palestine mandataire, inspiré des travaux de Max Grunwald sur le folklore et auquel collaboreront des figures importantes comme le rabbin sépharade ou encore Yitzhak Ben-Zvi qui deviendra président de l'État d'Israël, au cours de la courte existence de l'institut qui cesse ses activités en 1948. Manquant de financements pour ses recherches pionnières, Raphael Patai s'installe aux États-Unis, en 1947, où il a obtenu un appui de la \"Wenner-Gren Anthropological Foundation\". Naturalisé américain en 1952, il enseigne l’anthropologie au Dropsie College à Philadelphie jusqu'en 1957. Il occupe également un poste de chargé de cours en anthropologie à l'université de New York de 1951 à 1953. À partir de 1956 et jusqu'en 1971, il devient directeur de recherches à l'Institut Herzl de New York et deviendra éditeur pour \"Herzl Press\". De 1966 à 1976, il occupe une chaire d’anthropologie à la Fairleigh Dickinson University dans le New Jersey où il achève sa carrière académique.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvre et travaux.", "content": "Si ses travaux portent sur des sujets d'une grande diversité, l'essentiel de ses recherches portent sur deux champs d'investigations plus particuliers; d'une part la culture des anciens Hébreux et Juifs et, d'autre part, sur l'anthropologie du Moyen-Orient moderne, y compris Israël. Ces recherches seront l'objet de plusieurs centaines d'articles et d'une vingtaine d'ouvrages. Raphael Patai est en outre l'éditeur de plusieurs publications importantes comme le journal de Herzl, une encyclopédie sur le Sionisme et Israël (1971) ainsi qu'une série de manuels sur la Syrie, la Jordanie et le Liban modernes, à partir de recherches comparatives demandées par les Nations unies à l\"'Human Relations Area Files\". Il entretient une collaboration étroite et une longue amitié avec l'écrivain et érudit Robert Graves qu'il relate dans \"Robert Graves and the Hebrew Myths : A Collaboration\", allusion à leur ouvrage commun \"Hebrew myths : The book of Genesis\" publié en 1963 et qui connait de nombreuses traductions et rééditions. Témoignant d'une arabophilie dont il est porteur depuis ses jeunes années et qu'il revendique, il publie \"The Arab Mind\" (\"L’Esprit Arabe\") en 1972 poursuivant l'objectif de construire des ponts entre les cultures, particulièrement entre le judaïsme et l'islam. Raphael Patai est également l'auteur d'un récit auto-biographique, \"Apprentice in Budapest\" (\"Apprenti à Budapert\") (1988), sous-titré \"Memories of a world that is no more\" (\"Souvenir d'un monde qui n'est plus\"). Peu avant sa mort, il met le point final à un ouvrage monumental sur l'histoire des Juifs de Hongrie (\"The Jews of Hungary : history, culture and psychology\"). Il meurt le à Tucson des suites d'un cancer.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Raphael a pour frère Shaul Patai (1918–1998) qui a enseigné la chimie à l'université hébraïque de Jérusalem. Marié à quatre reprises, Raphael Patai est le père de deux filles, Jennifer ainsi que la linguiste et intellectuelle féministe, née en 1943.", "section_level": 2}, {"title": "Distinctions.", "content": "Raphael Patai reçoit le prix Bialik en 1936, décerné pour récompenser la recherche innovante en littérature hébraïque.", "section_level": 2}, {"title": "Bibliographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Publications de Raphael Patai.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Ouvrages personnels.", "content": "Les ouvrages de R. Patai ont été plusieurs fois réédités. Cet extrait bibliographique mentionne les éditions les plus récentes.", "section_level": 3}], "src_summary": "Raphael Patai, né le à Budapest et mort le à Tucson, en Arizona, est un anthropologue, ethnologue, historien, bibliste et hébraïsant juif américain d'origine hongroise.", "tgt_summary": null, "id": 265496}
{"src_title": "Nennillo et Nennella", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Un homme, Jannuccio, a deux enfants, Nennillo et Nennella, qu'il aime comme sa propre vie. Un jour, sa femme meurt, et il se remarie avec une femme cruelle qui, dès son arrivée dans la maison, n'a qu'une idée en tête : se débarrasser des petits. Elle réussit à convaincre Januccio d'aller les perdre. À contre-cœur, Januccio emmène les enfants dans la forêt, où il les abandonne avec un panier rempli de provisions. En route, cependant, il a pris soin de répandre des cendres derrière eux et, avant de s'en aller les larmes aux yeux, il les avise de suivre la ligne de cendres pour rentrer. Un peu plus tard, Nennillo et Nennella peuvent ainsi retrouver leur chemin et revenir à la maison, ce qui suscite la fureur de Pascozza, leur belle-mère. Celle-ci ne désarme pas, et pousse Januccio à effectuer une seconde tentative. Au lieu de cendres, c'est du son que, cette fois, Januccio sème. Avant de laisser ses deux enfants au milieu des bois avec un nouveau panier de provisions, il leur dit de suivre la piste comme auparavant, puis, comme la première fois, il s'en va en pleurant. Quand leur panier est vide, Nennillo et Nennella veulent retrouver le son, mais ils constatent que celui-ci a été mangé par un âne. Durant plusieurs jours, les enfants errent dans les bois, se nourrissant de glands et de châtaignes, jusqu'au moment où un prince vient chasser près de l'endroit où ils se trouvent. Ses chiens provoquent la séparation des enfants. Nennillo se réfugie au sommet d'un arbre, tandis que Nennella court jusqu'à une plage. Le petit Nennillo est recueilli par le prince, qui fait en sorte que le garçon reçoive une bonne éducation ; ainsi finit-il par devenir un excellent ciseleur. Quant à sa sœur, Nennella, elle est enlevée par des pirates, qui l'emmènent à bord de leur bateau. Le capitaine des pirates et sa femme, qui n'ont pas d'enfants, l'élèvent alors comme si c'était leur fille. Le capitaine pirate est poursuivi mais, grâce à des pots de vin, il bénéficie d'appuis parmi les gens chargés de la justice. C'est le Ciel alors, sans doute, qui décide de son sort, car une violente tempête fait chavirer son bateau. De ce terrible naufrage, Nennella est la seule rescapée : un grand poisson enchanté, qui nage alors près du navire, ouvre tout grand la bouche, et avale la fillette. À l'intérieur du poisson, Nennella découvre une magnifique propriété entourée de verdure, et elle y vit telle une princesse. Le poisson arrive à un rocher, où il se trouve que le prince est en villégiature avec son entourage, y compris Nennillo. À travers la gorge du poisson, Nennella aperçoit ce dernier au moment où il est sorti pour aiguiser des couteaux, et elle se met à l'appeler : « Frère, frère... ». Elle ne réussit pas, cependant, à capter l'attention de Nennillo, mais bien celle du prince. Ce dernier tente de faire capturer le poisson puis, comprenant ce que la voix qui en sort dit, il interroge ses serviteurs pour savoir si l'un d'entre eux n'aurait pas perdu une sœur. Nennillo répond qu'il se souvient vaguement qu'il était accompagné d'une sœur au moment où il a été découvert dans les bois, et le prince, alors, lui demande de s'approcher du poisson pour voir ce qui se passera. Nennillo s'approche ; le poisson ouvre grand la bouche, et Nennella en sort. Elle raconte leur histoire au prince. Ni elle ni son frère ne se souvient des noms de leurs parents, si bien que le prince fait publier un avis invitant les parents d'enfants disparus à se rendre au palais. C'est ainsi que Januccio, après avoir été réprimandé sévèrement par le prince, retrouve ses deux petits. Après cela, le prince lui demande d'aller chercher sa femme. Quand elle est devant lui, le prince lui montre Nennillo et Nennella et lui demande quel châtiment mérite celui qui leur aurait fait du mal. Elle répond qu'il mérite d'être enfermé dans un tonneau et qu'on le fasse dévaler une montagne. Le prince acquiesce, et dit qu'elle a elle-même prononcé sa sentence, qui est exécutée aussitôt. Le prince marie Nennella à l'un de ses riches vassaux et Nennillo à la fille d'un autre riche seigneur. La marâtre, dans son tonneau, se lamente jusqu'à son dernier souffle du fait qu'une heure vient toujours où le méchant est puni.", "section_level": 1}, {"title": "Classification.", "content": "Le conte est rangé dans les contes AT 450, selon la classification Aarne-Thompson, correspondant au type « Petit Frère et Petite Sœur ». Le début s'apparente au type 327A, « Hansel et Gretel ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Nennillo et Nennella ou Poucet et Poucette (\"Nennillo e Nennella\") est un conte figurant dans le \"Pentamerone\" (V-8), recueil de contes merveilleux – premier en son genre –, publié en dialecte napolitain vers 1635, œuvre posthume de Giambattista Basile. ", "tgt_summary": null, "id": 1599818}
{"src_title": "Rivière Mistassini (Franquelin)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le bassin géographique de la rivière Mistassini (Franquelin) est situé entre les bassins des rivières Franquelin (côté est) et celui de la rivière aux anglais (côté ouest). Le lac Mistassini s'avère le principal lac de tête de la rivière Mistassini (Franquelin). Son embouchure située au sud-est du lac, se déverse dans une décharge pour rejoindre le lac Bourdon. Puis les eaux de la rivière traversent les lacs Barron et Montreuil. Puis la rivière traverse sous les ponts du chemin de fer et de la route 138 qui longent le littoral du fleuve Saint-Laurent. Juste au sud de la route 138, la rivière reçoit les eaux de la décharge du Lac Nord-Ouest. Puis, la rivière se déverse dans la baie à Guy sur la rive-nord de l'Estuaire du Saint-Laurent. La Pointe Mistassini est située à l'est de cette baie. L'embouchure de la rivière est située à à l'est du centre-ville de Baie-Comeau, à à l'ouest de l'embouchure de la rivière Franquelin et à à l'ouest de l'embouchure de la rivière Godbout. Le parcours de la rivière est surtout axé vers le sud-est. Un segment du parcours de la rivière coule en parallèle (du côté sud) à la rivière Franquelin Branche-Ouest. À partir de son embouchure, en remontant le courant, un segment d'environ de la rivière est administré par la zec des Rivières-Godbout-et-Mistassini.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Dans le « Journal en l'année 1731 » de Louis Aubert de Lachesnaye [retranscription de Serge Goudreau], la graphie de la rivière figure sous les formes de « Riviere Mistanicy » (« Du havre S[ain]t Pencra a la riviere Mistanicy [«mistanicy» dans le manuscrit], il y a une lieuë » []) et de «Riviere Mistaciny» (« Dans cette bature [battures de Manicouagan], il court un petit ruisseau que l'on nomme la riviere Mistaciny [«mistaciny» dans le manuscrit] dont l'entrée est nord et sud » []). « Mistassini River » (« Franquelin 1902 à 1950 », Bob Rooney, 1998, pages 364-365). Le club américain mentionné ci-dessus était un club de pêche au saumon appelé « Weymahegan Salmon Fishing Club » ou plus populairement « Club de pêche Mistassini » (Ibid. page 318). Finalement, ce club a déménagé plus au nord ; et il est devenu le club Weymahigan par la suite. Le toponyme Rivière Mistassini (Franquelin) a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec.", "section_level": 1}], "src_summary": "La rivière Mistassini est un affluent de la rive nord de l'Estuaire du Saint-Laurent, coulant dans la municipalité de Franquelin, dans la municipalité régionale de comté (MRC) Manicouagan, dans la région administrative de la Côte-Nord, au Québec, au Canada.", "tgt_summary": null, "id": 7132}
{"src_title": "Amdamdes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Formé en 2003, Amdamdes reprend son nom de l'émission de télévision locale \"Am dam des\". Un an plus tard, la démo \"Tötet den clown\" est publiée. Elle est suivie en 2006 par un autre morceau, intitulé \"Ausgerutscht und hingefallen\", qui n'a jamais été publié. En 2008, la deuxième démo, \"Koks und nutten\", est publiée. Enfin, le groupe signe avec le label Nix-Gut Records, et sort son premier album, \"Guten Morgen Deutschland\", produit par Martin K. (Rasta Knast). Le, l'office d'enquête criminelle de Bavière Bundesprüfstelle für jugendgefährdende Medien (Office fédéral allemand de surveillance des médias ciblant les jeunes) (BPjM) mène une enquête contre le groupe. Ce dernier est indexé en liste B le ; l'annonce est faite pour la première fois par le \"Bundesanzeiger\" le. À la suite d'une décision datant du, le dossier est affecté à la liste A. Le groupe est indexé à cause d'une reprise du morceau \"Polizei SA/SS\" du groupe Slime, qui, selon le BPjM, appelait à la violence contre les policiers. Depuis l'indexation, le groupe rencontre des problèmes en concert. Selon le groupe, la police aurait approché les organisateurs et affirmé que le groupe serait soumis à une interdiction de performance à l'échelle nationale. Pour contrer cela, le groupe fait appel à un avocat. En 2013, le groupe joue au Labertal Festival de Schierling avec Dog Eat Dog et Dendemann, entre autres. Le, ils sont de nouveau indexé, cette fois à cause de leur première démo.", "section_level": 1}, {"title": "Style musical.", "content": "Amdamdes joue un punk rock politisé, qui s'oppose au système, à la police et aux néo-nazis. En plus des sujets politiques, les chansons traitent aussi de la consommation d'alcool et des fêtes. Le groupe utilise délibérément des clichés du mouvement punk des années 1980, exprimant ainsi leur proximité à la scène. Leur style musical reste minimale et ne comporte généralement que trois à quatre progressions d'accords. Le groupe comprend trois chanteurs qui chantent à tour de rôle.", "section_level": 1}], "src_summary": "Amdamdes est un groupe de punk rock allemand, originaire de Landshut. Il est en actuel contrat avec le label Nix-Gut Records. En 2013, deux morceaux du groupe sont indexés par le Bundesprüfstelle für jugendgefährdende Medien (Office fédéral allemand de surveillance des médias ciblant les jeunes) (BPjM).", "tgt_summary": null, "id": 1770759}
{"src_title": "Richard Corboz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Originaire de Massonnens et de Pont. Catholique. Fils de Jules, liquoriste, et de Madeleine Liénard, il épouse Berthe-Emilie Drexler (de Karlsruhe) en 1911. Il suit les écoles primaires de Romont, puis le Collège Saint-Michel à Fribourg, section commerciale, ensuite il se rend à Bâle pour parfaire sa formation commerciale. Il est membre du Conseil communal chargé de l’eau et de l’électricité à Romont de 1912 à 1918. Industriel, il reprend le commerce familial Corboz et Fischlin en 1919, à la mort de son père. Il préside l’organisation de la Fête cantonale de gymnastique de 1926 et le comité des Fêtes du tir cantonal de 1927. Il dirige aussi la Fête des musiques en 1936. Il était populaire dans les milieux sportifs (alpinisme, ski). Radical, il fut élu au Conseil d’État en 1936 sur une liste dissidente soutenue par le parti conservateur, au détriment du candidat officiel du PRD Léonard Rouvenaz, caissier de banque. Un tract électoral pour cette élection affirme que Corboz «s’inspire de l’esprit chrétien»! Sa devise : « Pour Dieu et la patrie. » Les conservateurs affirment que Rouvenaz est un « radical agressif, intolérant et libre penseur » dont les sympathies vont aux socialistes. Pour protester contre le rôle joué par le parti conservateur, les radicaux s’abstiennent de soutenir Bernard Weck lors de l’élection du président du Conseil d’État, alors qu’il était pourtant favorable à Rouvenaz. Le radical Wilhelm Bartsch dénonce la « rupture du régime de collaboration » entre les deux partis historiques. Chargé des Affaires militaires et des Établissements de l’État (Marsens et Humilimont) de 1936 à 1946, il est directeur des Affaires militaires, des Forêts et des Vignes de 1946 à 1951. Il préside la Conférence des directeurs cantonaux des Affaires militaires de 1944 à 1951. Il est président du Conseil d’État en 1942. C’est lui qui est à l’origine de la construction de la caserne de la Poya à Fribourg. Sa gestion de l’arsenal, marquée par les malversations de deux fonctionnaires, est violemment critiquée par la majorité conservatrice et une demande d’autorisation d’action en responsabilité civile est décidée contre lui par le Grand Conseil en 1951. Le Grand Conseil autorise la poursuite civile de M. Corboz « pour le paiement de 6278 francs résultant de prestations à lui fournies par l’Arsenal ou les établissements de Marsens, ceci pour autant que le débiteur n’ait pas encore payé cette dette ». Le Tribunal de la Sarine est nanti de l’affaire. S’agissant de la gestion de l’établissement de Marsens, une enquête menée par le juge fédéral Louis Couchepin établit qu’aucun fait délictueux ne peut lui être reproché. Il refuse de démissionner, ne voulant pas admettre une quelconque culpabilité. En congé de janvier à, son retour aux affaires provoque un malaise et le conservateur Louis Barras s’écrie au Grand Conseil: « Sa présence au Gouvernement est un défi permanent à l’opinion publique. » À son décès, La Gruyère releva qu’« il fit montre de courtoisie et de souplesse intellectuelle, mais demeura un otage de la majorité conservatrice ». Il fut enterré à Romont. Les journaux ne publièrent que de brefs articles sans photographie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Richard Corboz, né le à Romont et mort le à La Tour-de-Peilz, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.", "tgt_summary": null, "id": 2302237}
{"src_title": "Victor Buchs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Catholique, originaire de Bellegarde et Montilier. Il est le fils d’Alfred Buchs, agent d’affaires, et de Virginie Hortense Berthoud. Il épouse en 1897 Clara Laura Good, de Mels (SG). Son frère puis son fils, tous deux prénommés Henri, siégeront au Grand Conseil. Victor Buchs passe sa jeunesse à Morat. Il accomplit un apprentissage de commerce à Lugano (1883), au terme duquel il est engagé par une grande banque de Venise, puis par une société d’import-export basée à Naples (1885–1889). Son expérience et sa connaissance des langues l’amènent à diriger un comptoir commercial à Massaouah (1889–1895), en Érythrée, alors colonie italienne. Pour affaires, il voyage dans les terres alors peu connues d’Abyssinie et des Indes anglaises. De retour dans son canton d’origine en 1895, il s’associe avec son frère Henri pour diriger la fabrique de pâtes alimentaires de Sainte-Apolline, à Villars-sur-Glâne. Entrepreneur actif, il participe également à la direction de la fabrique d’horlogerie de Montilier, commune dont il recevra la bourgeoisie d’honneur. Ses connaissances bancaires lui valent d’être nommé en 1917 censeur de la Banque de l’Etat, institution au sein de laquelle il officiait déjà comme receveur depuis 1913. La carrière politique de Victor Buchs débute en 1907 par son élection au Conseil communal de Villars-sur-Glâne. Il occupe cette fonction jusqu'à sa nomination au Conseil d’Etat en date du, lorsque la majorité conservatrice du Grand Conseil concède un siège aux libéraux-radicaux. Deuxième représentant de cette minorité à l’exécutif cantonal depuis 1857, une décennie après la démission de Weissenbach en 1909, Victor Buchs est pendant ses dix-sept années de fonction le seul conseiller de la tendance libérale-radicale. Il dirige les Travaux publics. Il assume la présidence du Conseil d’Etat en 1922, 1928 et 1935. Figurant sur des listes communes aux libéraux-radicaux et aux conservateurs, il est réélu à trois reprises lors des élections populaires de 1921, 1926 et 1931, en obtenant à chaque fois le nombre le plus élevé de voix. Il quitte ses fonctions en 1936, au terme de la législature. Personnage brillant et engagé, son statut minoritaire au sein du Conseil l’empêche toutefois de jouer les premiers rôles. Son accession au Conseil d’Etat coïncide avec les difficultés économiques liées à la fin de la Première Guerre mondiale puis, sans que le canton ne soit véritablement parvenu à se redresser, à la crise du début des années trente. Dans ce contexte, la politique active de Victor Buchs répond au double souci de moderniser et développer les infrastructures d’une part, et de favoriser l’emploi et soutenir l’économie d’autre part. Dans un exercice d’équilibre délicat avec les finances de l’Etat, Buchs met en œuvre les grands chantiers que sont la réalisation des ponts de Pérolles (1922), de Zaehringen (1924) et de Corbières (1927), ainsi que le coffrage en béton du pont de Grandfey (1927). Dans une même visée, il lance en 1931 un vaste programme de réfection (goudronnage) des principales voies routières. Parallèlement à ces réalisations, il élabore une loi sur les routes (1923) adaptant la législation à l’essor du trafic. Parmi les travaux entrepris sous sa direction figurent encore la construction ou la rénovation de nombreux bâtiments publics tels que les arsenaux de Fribourg et Bulle, la nouvelle gare de Fribourg, les nouveaux bâtiments du Technicum ou l’Institut agricole de Grangeneuve. Son vaste programme de réfection de la cathédrale ne peut être mené à terme en raison de difficultés financières. En matière d’approvisionnement électrique, il poursuit la politique de ses devanciers en supervisant la construction du barrage de Montsalvens et en relançant le dossier du barrage de Rossens. Il documente soigneusement les travaux menés par ses services grâce à de nombreuses photographies. En tant que directeur des Travaux publics, il reprend de ses prédécesseurs des fonctions dans de nombreux Conseils d’administration et conservera une influence déterminante dans certains d’entre eux après son retrait du Conseil d’Etat. Après en avoir été président (1919, 1936), il devient vice-président du Conseil d’administration des EEF (1936–1950) et membre du comité de direction. Il est membre, vice-président puis président d’honneur du Conseil d’administration d’Energie Ouest Suisse (EOS), participant aux projets de la Dixence puis de la Grande-Dixence. Il siège également aux Conseils d’administration de nombreuses entreprises de chemin de fer romandes (Chemins de fer électriques de la Gruyère, Fribourg–Morat–Anet, GFM, MOB et ancien conseil d’arrondissement des CFF). Il est, avec Bernard Weck, l’un des artisans de la fusion réussie des CEG, du FMA et du BR qui donne naissance aux GFM en 1942. Amateur d’histoire, il est l’auteur de plusieurs publications portant notamment sur les chemins de fer et les ponts de Fribourg, sur le domaine des Faverges ainsi que sur Villars-sur-Glâne. Longtemps membre du Conseil paroissial, il devient président de la paroisse de Villars-sur-Glâne (1945–1953). Il préside également jusqu'à ses derniers jours l’Institut Saint-Joseph pour les sourds-muets. Il décède en 1953, à l’âge de 86 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Victor Buchs, né le à Estavayer-le-Lac et mort le à Villars-sur-Glâne, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.", "tgt_summary": null, "id": 2050538}
{"src_title": "Pteros", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Dans les sources antiques, cet cap, qui surplombait alors le Pont Euxin, est décrit sous le nom de « promontoire Pteros » (Πτεροϛ Ακρα) « surplombant l'île de Peuké » (Πεύκη, peut-être l'île Popina ou bien la partie du delta danubien sise entre les bras de Sulina et celui de Saint-Georges). À l'époque romaine tardive, alors que les alluvions danubiennes avaient déjà fait reculer la mer, se dresse ici le castrum de \"Platei Pegiae\". Alaric futur roi des Wisigoths, alors \"fœderati\" de l'Empire (du mot latin \"fœdus\" : troupes barbares irrégulières sous commandement romain), y naît vers 370. Le castrum est, peu après, détruit par les Huns et abandonné. Le promontoire reste cependant une position stratégique et, en 680, une flotte byzantine le contourna pour tenter d'empêcher les Bulgares de passer le Danube, mais les grecs furent vaincus à la bataille d'Ongal : les Bulgares entrèrent dans l'Empire byzantin et fondèrent dans les Balkans le premier empire bulgare. En 970, le tzar russe, Sviatoslav y établit son camp, nommé Péréïaslavetz, lors de ses campagnes contre l'Empire bulgare. Passé du côté bulgare, il est vaincu l'année suivante par les grecs, qui reprennent le contrôle du pays. On trouve également ici les ruines d'un fanal (probablement génois, car au les Génois avaient de nombreux comptoirs dans la région, tel Licostomo près de Chilia). À la fin du ces rives, jusqu'alors peuplées de valaques, de grecs et de turcs, accueillirent aussi des lipovènes, l'une des confessions des vieux-croyants russes, adeptes de Daniel Filipov le \"Pustosviat\" (« saint anachorète ») de Kostroma (1672-1742). Ces pieux réfugiés, fuyant l'autocratie des tsars, apprirent des autochtones la construction navale et la pêche, ainsi que les noms, pour la plupart d'origine grecque, des poissons et de la navigation maritime. Sur la carte de la Russie et de la Turquie d'Europe dressée en 1811 par le capitaine E. Lapie du corps des ingénieurs géographes (et publiée en 1812 par P.A.P. Tardieu), apparaissent les deux villages lipovènes de Bârleni et de Filipești (en russe Barleny et Filipeskoïé) qui correspondent aux villages actuels de Dunavățu de Sus et Dunavățu de Jos.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pteros (\"ailé\" en grec, cité par Apollonius de Rhodes et Hérodote) est un lieu-dit du delta du Danube, en Dobrogée, région historique de l'actuelle Roumanie. Il se situe près du village actuel de, non loin du bras de Saint Georges, le plus méridional du delta.", "tgt_summary": null, "id": 1637469}
{"src_title": "Lucie Varga", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Lucie Varga naît dans une famille juive originaire de Hongrie, mais est élevée à Vienne par sa mère. Au lycée pour jeunes filles qu'elle fréquente, elle fait la rencontre de Hélène Weigel et de Marie Jahoda. C'est aussi à cette époque qu'elle choisit un nouveau prénom : « Lucie ». En 1931, à l'Université de Vienne, elle soutient un mémoire sur le cliché de l'obscurantisme au Moyen-Âge, sous la direction d'Alfons Dopsch (1868-1953), un éminent historien autrichien du spécialiste de l'histoire économique médiévale. Elle s'engage très tôt dans l'opposition au nazisme. En 1923, alors âgée de 19 ans, elle épouse un médecin juif hongrois, József Varga de douze ans son aîné et en 1925, elle donne naissance à son premier enfant, Berta. Après que son diabète lui a fait arrêter ses études, elle finit par obtenir un master en Histoire à l'Université de Vienne avec une thèse sur le cliché du « Moyen-Âge obscur » en 1931. Deux ans plus tard, elle rencontre Franz Borkenau, un intellectuel allemand. Lors de la montée du nazisme en Autriche, ils décident de s'éxiler et choisissent Paris pour que Lucie puisse continuer son travail sur la religion des Cathares, entamée à Vienne. A Paris, elle devient la secrétaire de Lucien Febvre, créateur de l'École des Annales, l'aidant dans ses tâches éditoriales. Vers 1937, leur relation devient plus qu'amicale, ce qui pousse l'épouse de Lucien à exiger leur rupture. Cet événement change la vie de Lucie Varga qui travaille comme représentante de commerce et même ouvrière pour subvenir aux besoins de Berta et elle. En 1939, elle intègre l'agence Havas en tant que traductrice. En 1940, lors de l'Exode, Lucie Varga se réfugie dans le Midi de la France. Cependant, les difficultés de la vie quotidienne l'affaiblissent et la jeune femme, diabétique, a en plus des problèmes pour se procurer l'insuline nécessaire à sa santé. Elle meurt le, à l'âge de trente-six ans. Sa fille Berta sera déportée en 1944 après être retournée à Budapest à la demande de son père.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lucie Varga (ou Lucia Varga), de son vrai nom Rosa Stern, est une historienne francaise d'origine autrichienne, née le à Baden et morte le à Toulouse. Elle fait partie de celles que l'histoire des femmes appelle les \"historiennes invisibles\". ", "tgt_summary": null, "id": 35073}
{"src_title": "Gia Scala", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunes années.", "content": "Elle est née \"Giovanna Scoglio\" à Liverpool en Angleterre, d'un aristocrate sicilien, Pietro Scoglio, et d'une mère irlandaise, Eileen Sullivan. Elle a vécu à Rome puis, à l'âge de 16 ans, suit ses parents à New York pour poursuivre ses études et travailler. Elle obtient un diplôme de la Bayside High School dans le Queens. Après quelque temps d'indécision, elle travaille comme commis de dépôt pour une compagnie d'assurance et agent de réservation pour \"Scandinavian Airlines\".", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "Elle suit les cours du soir au studio théâtre de Stella Adler puis fait des apparitions dans certaines émissions de radio et des quiz télévisés. Elle est repérée par un dénicheur de talents new-yorkais de Universal International. Fin 1954, un agent lui fait faire un essai pour le rôle de Mary Magdalene dans le film \"The Gallileans\". Bien qu'elle n'ait pas obtenu le rôle, elle signa des contrats à Hollywood avec Universal Studios et Columbia Pictures. Elle fit ses débuts en 1955 sous le pseudonyme de \"Gia Scala\" dans \"Tout ce que le ciel permet\" avec Jane Wyman et Rock Hudson. Elle a décroché des rôles dans \"Tip On A Dead Jockey\" et \"The Garment Jungle\" en 1957 et, en 1958, \"Le Père malgré lui\" avec Richard Widmark and Doris Day. Bien que les critiques aient acclamé sa performance dans \"The Garment Jungle\" en tant qu'organisatrice du travail, elle tenta de se suicider en 1958, suite a des problèmes personnels. La grande brune aux yeux verts a reçu une large reconnaissance pour son interprétation de la muette \"Anna\", mystérieuse combattante de la résistance grecque dans le film \"Les Canons de Navarone\" en 1961, mettant en vedette Gregory Peck. La carrière de Miss Scala a commencé à se détériorer en raison d'une dépendance croissante à l'alcool et elle a finalement été lâchée par les studios. Son mariage avec le courtier en valeurs mobilières Donald Burnett s'est terminé par un divorce. Elle fit ensuite de fréquentes apparitions dans les shows télévisés américains des années 1960, parmi lesquels on peut citer \"Alfred Hitchcock Presents\" (1960-1961), \"Convoy\", \"The Rogues\", \"Voyage to the Bottom of the Sea\", \"Twelve O'Clock High\" (1965), \"Tarzan\" (série télé de NBC) (1967), et \"It Takes a Thief\" (1969).", "section_level": 2}, {"title": "Dernières années.", "content": "Ayant la nationalité britannique en raison de sa naissance, elle a déménagé pour travailler dans le cinéma en Angleterre, mais ses malheurs ne firent qu'empirer. Souffrant de graves problèmes émotionnels, aggravés par l'alcool, elle a fait une autre tentative de suicide, avant de retourner à Hollywood. Dans la nuit du, quelques amis l'ont trouvée morte, à 38 ans, dans son domicile de Hollywood Hills d'une overdose de drogues et d'alcool. La police a dit qu'elle avait pris des médicaments pour un problème d'alcool. Gia Scala est enterrée dans le cimetière Holy Cross à Culver City, en Californie.", "section_level": 2}], "src_summary": "Gia Scala est une actrice britannique née le à Liverpool et morte le dans le quartier d'Hollywood Hills à Los Angeles aux États-Unis.", "tgt_summary": null, "id": 1039717}
{"src_title": "Église Notre-Dame-de-l'Assomption de La Villeneuve-Saint-Martin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est située en France, en région Île-de-France et dans le département du Val-d'Oise, dans le Parc naturel régional du Vexin français, sur la commune d'Ableiges, à proximité de la route de Paris à Rouen (RD 14), au hameau de La Villeneuve-Saint-Martin, rue de l'Église. C'est la façade occidentale, précédée d'un petit parvis, qui donne sur cette étroite rue. Les élévations latérales et le chevet sont enclavés dans des jardins privés, et ne sont que partiellement visibles depuis le domaine public. En approchant de La Villeneuve-Saint-Martin par la RD 38 en provenance de Courdimanche, l'on a toutefois un bel aperçu du chevet et du clocher.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "L'église est dédiée à la Vierge Marie sous le vocable particulier de l'Assomption. Elle remonte à l'époque de fondation du village, au premier quart du, par l'abbaye Saint-Martin de Pontoise, qui est donc le seigneur du village. L'on ignore la date de fondation de la paroisse, et son histoire reste mal connue. Sous l'Ancien Régime, elle relève du doyenné de Meulan, de l'archidiaconé du Vexin français et de l'archidiocèse de Rouen. Le collateur de la cure est l'archevêque de Rouen. Sous la Révolution française, l'ensemble des paroisses du département de Seine-et-Oise est regroupé dans le nouveau diocèse de Versailles. Comme partout en France, l'église est fermée au culte sous la Terreur, à l'automne 1793. Il paraît qu'elle n'est pas rouverte sous le Directoire, à l'instar d'un bon nombre d'églises paroissiales de faible importance. Sous le Concordat de 1801, la paroisse de La Villeneuve est définitivement supprimée, et réunie à celle d'Ableiges dès l'année suivante. L'église est déclassée en \"chapelle de secours\". Elle ne dispose pas d'un vicaire, et n'accueille plus de célébrations régulières. La commune de La Villeneuve est quant à elle réunie à celle d'Ableiges le. Tout comme Ableiges, La Villeneuve est à présent affiliée à la \"paroisse Avernes et Marines\", et l'église Notre-Dame accueille des messes dominicales environ quatre fois par an, à 9 h 30 ou 11 h 00. L'église peut être approximativement datée grâce à l'analyse stylistique. Elle appartient encore à la première période gothique, comme l'indiquent les contreforts à ressauts ; l'absence de larmier à la limite des allèges ; les ogives au profil emblématique d'une fine arête entre deux tores ; les clés de voûte sculptées de petites rosaces ; les hauts tailloirs carrés ; et les chapiteaux de feuilles plates dans le chœur, et de feuilles striées aux extrémités enroulées en crochets, parfois perlées ou côtelées, autour de la croisée du transept. En même temps, les bases des colonnes et colonnettes ne sont plus flanquées de griffes aux angles, comme c'est encore le cas au début du. Les chapiteaux à feuilles plates ou côtelées ressemblent assez à leurs homologues de l'église d'Ableiges, mais les tailloirs sont différents. La nef n'a pas été voûtée d'ogives dès la construction. Les supports dans les angles près du carré du transept sont contemporains de celui-ci, mais les petits chapiteaux aux tailloirs polygonaux des faisceaux de colonnettes au milieu des élévations latérales et des colonnettes uniques dans les angles au revers de la façade se rattachent clairement au style gothique rayonnant. Ils évoquent le milieu du règne de saint Louis ; plus tard, les tailloirs s'amincissent encore, et les angles saillants des piliers entre deux fûts disparaissent au profil de moulures concaves. Si la nef est très courte et ne compte que deux travées, l'on avait projeté un clocher ambitieux, mais l'étage de beffroi n'a vraisemblablement jamais été achevé. En revanche, l'on agrandit l'église par l'adjonction d'un bas-côté au nord de la nef, à une période indéterminée de l'époque gothique. Les grandes arcades non moulurées et dépourvues de chapiteaux indiquent qu'elles ont dû être ouvertes dans un mur préexistant, mais l'on ne peut affirmer si ce fut avant ou après le voûtement de la nef. Après la Révolution, l'église déclassée en chapelle de secours n'est plus entretenue. C'est peut-être au que le croisillon sud, le bas-côté, et les voûtes du croisillon nord et de la nef sont démolies. L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du. Mais son délabrement se poursuit, et elle frôle la démolition. Elle est sauvée \"in extremis\" et intégralement restaurée sous le maire Jacques Darcourt, en 1988, et se présente aujourd'hui dans un très bon état de conservation.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Aperçu général.", "content": "Régulièrement orientée, l'église n'adopte pas l'orientation un peu irrégulière des autres maisons du village, qui sont bâties parallèlement à la rue principale du village et à ses voies perpendiculaires. Elle répond à un plan cruciforme simple, devenu irrégulier par la démolition du croisillon sud. L'église se compose à présent d'une nef de deux travées ; d'une croisée de transept servant en même temps de base au clocher en bâtière ; d'un croisillon nord, prolongée vers l'ouest par une niche contenant le confessionnal et vers l'est par la petite chapelle des fonts baptismaux ; d'une sacristie occupant en partie l'emplacement du croisillon sud ; et d'un chœur d'une seule travée, se terminant par un chevet à pans coupés. Le fond du croisillon nord est condamné par les boiseries d'un retable, et contient l'escalier desservant les combles et un débarras. La croisée du transept et le chœur sont voûtés d'ogives ; la nef et le croisillon nord sont simplement plafonnés, ainsi que les deux annexes du croisillon. Le portail occidental de la nef constitue l'unique accès. La nef, le croisillon nord et le chœur sont munis de toitures à deux rampants, avec des pignons en façade et au nord.", "section_level": 2}, {"title": "Intérieur.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Nef.", "content": "La nef ne compte que deux travées, comme à Valmondois. La largeur augmente successivement vers l'est. Devant la croisée du transept, elle représente les deux tiers de la profondeur. Malgré ces dimensions très restreintes, l'architecte a donné à la nef des proportions relativement élancées. La hauteur sous le sommet des voûtes atteignait plus qu'une fois et demi la largeur, et la hauteur des faisceaux de colonnettes sans emploi dépasse la largeur du vaisseau. Depuis la suppression des voûtes, la nef est munie d'un plafond de bois à poutres apparentes, et a un peu gagné en hauteur. L'ensemble des supports des voûtes subsiste encore, ainsi que les formerets toriques, sauf au sud de la première travée. Comme déjà évoqué, les colonnettes dans les angles nord-est et sud-est sont issues de la campagne de construction du transept, et seront décrites dans le contexte de celle-ci. Elles étaient partagées par les ogives et les formerets. L'existence de ces colonnettes, ainsi que la largeur de la nef calquée sur le diamètre du carré du transept, soulignent bien que le voûtement de la nef était prévu d'emblée. Il n'a été réalisé qu'après le milieu du. Pour ceci, l'on posa un dosseret au milieu de chacune des élévations latérales, et y adossa trois fines colonnettes appareillé. L'on plaça des colonnettes uniques dans les angles près de la façade. L'emploi de dosserets ou de piliers à angles rentrants devient obsolète après la première phase du style rayonnant. L'on pourrait donc supposer que les fûts sont plus anciens que les chapiteaux, mais leur diamètre réduit par rapport aux parties orientales ne parle pas dans ce sens. Le diamètre des fûts réservés à l'arc-doubleau est équivalent à celui des fûts des ogives dans le transept et le chœur, et le diamètre des fûts destinés aux ogives et formerets correspond à celui des rangs de claveaux supérieurs dans le transept et le chœur. Les corbeilles des chapiteaux sont faiblement évasées. Elles sont séparées des fûts par un astragale au profil angulaire, et sculptées d'un rang de feuilles à faible relief, qui portent des fleurettes bien fouillées aux extrémités. En haut, les corbeilles arborent un anneau analogue à l'astragale. Les tailloirs sont polygonaux, et composés d'une plate-bande et d'un biseau. Les supports des voûtes font encore le principal intérêt de la nef. Les deux grandes arcades bouchées, au nord, sont en tiers-point, et très aigües. Elles sont presque aussi larges que les travées elles-mêmes, et leur sommet se situe un peu en dessus du niveau des tailloirs des chapiteaux. L'absence de supports et de mouluration donne à penser que les arcades ont été percées après coup, car des arcades aussi rustiques sont l'exception dans des édifices d'une architecture globalement très soignée. Seulement l'austérité et la rareté des fenêtres étonne : au sud, le jour n'entre que par une seule lancette unique, dans la deuxième travée, et à l'ouest, le grand oculus au-dessus du portail est dépourvu de remplage, ce qui ne veut pas dire qu'il n'en a jamais possédé.", "section_level": 3}, {"title": "Transept.", "content": "La croisée du transept est de plan carré, de même largeur que la nef et le chœur, et voûtée à la même hauteur. Elle est délimitée des travées voisines par quatre arcs-doubleaux en tiers-point à double rouleau, dont celui du sud est bouché par un mur. Le rang de claveaux supérieur est mouluré d'un tore de chaque côté ; le rang de claveaux inférieur affiche un méplat entre deux tores. Les ogives accusent une fine arête entre deux tores. Ces profils sont parmi les plus répandus à la première période gothique pour ces usages et se rencontrent dans la majeure partie des églises gothiques de la région. La clé de voûte arbore une rose à huit pétales d'une facture assez naturaliste. Avec les rouleaux supérieurs des doubleaux, les ogives retombent sur les tailloirs carrés de trois fines colonnettes à chapiteaux logées dans les quatre angles du carré du transept, tandis que les rouleaux inférieurs retombent sur les tailloirs également carrés des chapiteaux de colonnes engagées dans les piles du clocher. Les tailloirs des ogives sont implantés à 45° face à celles-ci, ce qui est également la disposition la plus habituelle entre la fin de la période romane et l'éclosion du style rayonnant. Ils forment quasiment une entité avec les tailloirs des rouleaux supérieurs, comme à Amblainville et de Saint-Crépin-Ibouvillers. Vers le croisillon nord et vers le chœur, les supports s'organisent de la même manière que dans la croisée du transept, et l'on trouve donc également des faisceaux de trois fines colonnettes dans les angles. Puisqu'il n'y a pas de doubleaux sur les élévations latérales de ces travées, l'une des colonnettes est réservée aux formerets. Vers la nef, le parti est différent, car il n'y a que deux colonnettes qui côtoient les colonnes engagées du rouleau inférieur du doubleau, ce qui implique que les ogives et formerets devaient se partager un même tailloir, qui par ailleurs est ici implanté orthogonalement. Le profil des tailloirs se compose, du haut vers le bas, d'une tablette largement débordante, et d'une baguette relié à un cavet. Les tailloirs des faisceaux de trois colonnettes fusionnent au niveau de la tablette. Les chapiteaux sont sculptés de feuilles striées et côtelées aux extrémités enroulées en crochets vigoureuses dans l'angle nord-ouest ; de crochets ordinaires dans l'angle nord-est ; et de feuilles striées et perlées aux extrémités enroulées en crochets au sud. Ici, les chapiteaux sont fortement érodés. Les grands chapiteaux du rang de claveaux inférieur du doubleau vers le croisillon sud disparu sont épargnés par le mur qui bouche cette arcade. Au nord, les crochets sont en partie brisés. C'est dans l'angle nord-ouest que l'on trouve les chapiteaux les mieux conservés. Pour venir aux bases, elles se composent d'un petit et d'un grand boudin aplatis, sans scotie et sans griffes d'angle. La plupart des bases a été refaite lors de la restauration en 1988, de même que les tambours inférieurs des colonnettes. Quant au croisillon nord, qui était initialement aussi grande que le carré du transept, il n'appelle guère de remarques, car la voûte a disparu, et toutes les fenêtres sont bouchées. Le jour n'entre que par la baie orientale de la chapelle des fonts baptismaux, qui s'ouvre par une arcade en cintre, et est dénuée de caractère. Elle n'est sans doute pas antérieure au, et sa vocation initiale devait être différente, car les fonts baptismaux sont traditionnellement placés à l'ouest, près de l'entrée. Ce qui fait l'intérêt du croisillon est son aménagement insolite, avec un confessionnal sous l'arcade vers le bas-côté démoli, intégré dans les boiseries de panneaux à fenestrages en bois de chêne qui habillent les parties inférieures des murs dans toute l'église, et les boiseries analogues qui forment la cloison condamnant le fond du croisillon. Elles s'organisent sur trois registres séparés par des corniches, et comprennent deux portes (l'une desservant l'escalier, l'autre le débarras) ; une niche à statue en plein cintre ; et un oculus muni d'un vitrail au-dessus de la niche. Sans rétroéclairage, ce vitrail passe facilement inaperçu.", "section_level": 3}, {"title": "Chœur.", "content": "Le chœur ne compte qu'une unique travée, qui est cependant très profonde et presque aussi grande que la nef. Les absides à pans coupés sont minoritaires dans le Vexin, sans toutefois constituer une exception. L'architecture ne se distingue guère du transept, sauf que les chapiteaux sont sculptés de feuilles plates aux crochets à peine esquissés, que les tailloirs sont plus hauts, et que la rosace sous la clé de voûte est sculptée dans l'épaisseur des ogives, et entourée d'un rang de perles. En plus, des colonnettes uniques sont placées dans les quatre angles entre les murs latéraux et les pans de l'abside, comme à Belloy-en-France, Frouville et Grisy-les-Plâtres, sans bien sûr tenir compte des chœurs dépourvus de formerets. Pour la pose des boiseries, la partie inférieure des fûts a été supprimée. Assez curieusement, les fenêtres sont en plein cintre, ce qui est parfois le cas dans les églises rurales, même à la période rayonnante, comme par exemple à Éméville, Mareuil-sur-Ourcq et Rieux. À Grisy-les-Plâtres également, les fenêtres sont traitées très sobrement, et seulement entourées d'un ébrasement, sans aucune mouluration ni colonnettes à chapiteaux. La baie axiale est bouchée depuis l'installation d'un retable de pierre sous la forme d'une niche à statue, à la Renaissance tardive, à la fin du ou au début du. Les proportions sont harmonieuses. Tenant compte du niveau du sol plus élevé que dans la nef, les chapiteaux se situent à deux tiers de la hauteur sous le sommet des voûtes, et à mi-hauteur des fenêtres, dont le soubassement représente un tiers de la hauteur sous le sommet des voûtes. L'étroitesse des trois pans de l'abside confère au chœur un certain élancement malgré sa hauteur toute relative.", "section_level": 3}, {"title": "Extérieur.", "content": "La silhouette de l'église est bien particulière et reconnaissable entre les autres églises du Vexin français, qui ont du reste presque toutes leur cachet individuel, mais l'église de La Villeneuve-Saint-Martin ne peut s'enorgueillir ni d'un portail occidental remarquable, ni d'un clocher richement décoré. Ce sont ces deux éléments qui font le principal ornement des églises romanes et gothiques de la région. En l'occurrence, le portail d'origine s'est perdu, et a été refait avec des moulures conformes au style gothique, mais sans l'ambition de l'imiter, et l'étage de beffroi du clocher manque. L'on suppose qu'il n'a jamais été construit, mais il a tout aussi bien pu s'écrouler sur la nef et les croisillons, ce qui expliquerait l'absence de voûtes dans la nef et le croisillon nord, et la démolition du croisillon sud. Dans les environs, les églises d'Avernes et de Vallangoujard constituent d'autres exemples de clochers gothiques dépourvus d'étage de beffroi. Malgré ce défaut esthétique, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption n'est pas un édifice rustique, comme le montrent la qualité des voûtes et de leurs supports, et le bel appareil régulier en pierres de moyen appareil, les moellons étant réservés aux pignons du clocher. Si le pignon du croisillon nord est en torchis, et si ses contreforts viennent manquer, c'est certainement seulement le cas depuis les mutilations que l'église a connu du fait du manque d'entretien, au ou avant. De même, l'absence de corniches peut résulter de réfections des toitures ; le croisillon nord de Seraincourt (côté ouest) en fournit un exemple. Les fenêtres sans remplage sont la règle à la période de construction, sauf pour les rosaces des façades ou croisillons. En revanche, l'absence de toute ornementation traduit un souci d'économie ; au moins des bandeaux doublement biseautés en forme de sourcil surmontent les baies de la plupart des églises de la première période gothique, si les bandeaux ne sont pas sculptés de motifs décoratifs, et si l'on ne trouve pas d'archivoltes retombant sur deux colonnettes à chapiteaux. En son état actuel, l'architecture de l'église se caractérise surtout par les contreforts assez saillants qui épaulent les angles de la façade, les murs gouttereaux de la nef, même au nord, où il y avait un bas-côté, et l'abside. Ces contreforts se retraitent par un larmier à mi-hauteur, et s'amortissent par un glacis. Il n'y a guère d'autres détails à signaler, si ce n'est que le mur de la façade se retraite grâce à un fruit en dessous de l'oculus, et à la naissance de pignon. Reste à évoquer l'étage du clocher. Ses contreforts, peu saillants à ce niveau, sont scandés par un larmier en haut de l'étage, puis s'arrêtent de manière abrupte à la fin de l'étage. La face septentrionale est ajouré d'une baie en tiers-point à double rouleau. L'archivolte retombe sur une tablette biseautée, qui se poursuit jusqu'aux contreforts. À l'ouest, l'on voit une tablette au même niveau, mais aucune ouverture. Les faces sud et est sont munies de baies presque aussi hauts que l'étage, et à simple rouleau. Ces baies ont été murées. Celle au chevet est en grande partie masquée par la toiture du chœur. Le mur qui bouche la baie méridionale est percé d'une meurtrière.", "section_level": 2}, {"title": "Mobilier.", "content": "Parmi les éléments du mobilier de l'église, uniquement la cloche en bronze de 1603 est classée monument historique au titre objet. Ses dimensions n'ont pas été prises. Elle est ornée de quatre médaillons, et fut fondue par Nicolas Leclerc. Son classement remonte à juillet 1991. Le mobilier comporte néanmoins quelques éléments remarquables. Il s'agit d'un grand Christ en croix en bois du, de facture réaliste, et provenant certainement d'une poutre de gloire ; et du retable majeur avec ses trois statues en pierre. L'on peut en outre signaler les boiseries du croisillon nord avec le confessionnal, ainsi que la chaire à prêcher, devant le mur qui ferme la croisée du transept au sud, pour les délicates volutes baroques qui couronnent son dais. Les panneaux de la cuve, décorés d'arcatures trilobés, sont apparemment néo-gothiques, et datent probablement de la remise en état de l'église après les diverses démolitions subies. Le retable, lui aussi en pierre, se compose d'une niche destinée à abriter la statue de la Sainte-Vierge, foulant du pied un démon, et de la console sur laquelle repose cette statue, flanquée de deux corniches moulurées sur lesquelles sont placées les statues du, plus grandes, de saint Jacques le Majeur, à gauche, et sainte Barbe, à droite. Le premier est identifiable grâce à son bourdon de pèlerin et sa petite besace, mais n'a pas son habituel chapeau arborant une coquille Saint-Jacques ; la seconde est reconnaissable grâce à la tour figurant en arrière-plan à gauche, où elle fut enfermée par son père avant son martyre. Sainte Barbe est en outre représentée avec un long bâton, en lieu et place de l'habituelle palme du martyr, et les deux saints tiennent dans leur main gauche un livre ouvert. Les statues gardent seulement des traces de leur polychromie ancienne, mais sont sinon en bon état. La console est de pure style Renaissance, et devrait dater de la fin du. Elle se compose d'un entablement, dont la métope est décorée de rosaces ou patères à ombilic, et de deux petites consoles sculptées de feuilles d'acanthe stylisées, qui reposent sur les corniches latérales. La niche elle-même est de style baroque, et peinte en ocre. Elle devrait dater du, comme les deux statues de saints. Une admirable guirlande en fer forgé entoure la Vierge. Deux pilastres plats cantonnent la niche. Au niveau des impostes de son arc en plein cintre, ils portent des chapiteaux doriques. En dessous, chacun des pilastres est flanqué d'un double aileron effilé, placé verticalement. Les stylobates reposent sur des consoles en faible relief, immédiatement à côté de la console supportant la Vierge, qui sont sculptées d'un triglyphe à gouttes, d'une modénature émoussée assez curieuse. Tout en haut, chacun des pilastres arbore une rosace, au même niveau que la clé d'arc de la niche, sur laquelle se profile une tête de chérubin. Cette clé d'arc est sommée d'un orbe, souvent employé comme attribut du Christ en gloire ou de Dieu le père. De part et autre, deux petits ailerons horizontaux esquissent les amorces d'un fronton.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’église Notre-Dame-de-l'Assomption est une église catholique paroissiale située au hameau de La Villeneuve-Saint-Martin de la commune d'Ableiges, dans le Val-d'Oise, en France. C'est un édifice de petites dimensions, qui ne comportait à l'origine qu'une nef de deux travées, un transept et un chœur d'une seule travée, se terminant par un chevet à pans coupés. Il fut bâtie entre 1210 et 1230 environ dans le style gothique, mais les voûtes de la nef ne furent ajoutées qu'une génération plus tard, et l'étage de beffroi du clocher n'a peut-être jamais été exécuté. À une époque indéterminée, un bas-côté a été adjoint à la nef du côté nord. Il n'existe plus à ce jour, de même que le croisillon sud du transept, remplacé par la sacristie, et les voûtes de la nef et du croisillon nord. En effet, la suppression de la paroisse dès le début du et le rattachement du village de La Villeneuve à la commune d'Ableiges en 1843 entraînent un manque d'entretien, auquel l'inscription au titre des monuments historiques par arrêté du ne rémédie pas. Proche de la ruine, l'église bénéficie finalement d'une restauration intégrale en 1988, et se présente aujourd'hui dans un excellent état. À l'intérieur, la croisée du transept et le chœur se signalent par une architecture de qualité, que la simplicité des abords ne permet pas de soupçonner. Ableiges est à présent affilié à la \"paroisse Avernes et Marines\", et l'église Notre-Dame accueille des messes dominicales environ quatre fois par an, à 9 h 30 ou 11 h 00.", "tgt_summary": null, "id": 795533}
{"src_title": "Huejuquilla el Alto", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La municipalité est située à d'altitude au nord de l'État de Jalisco, à environ au nord de Guadalajara. Elle est pratiquement enclavée dans l'État de Zacatecas sauf au sud où elle est limitrophe de la municipalité de Mezquitic. La moitié du territoire municipal est occupée par des prairies peu productives à des altitudes comprises entre 1550 et 1750 m. Les reliefs vont de 1750 à 2200 m d'altitude et se partagent entre plateaux et zones montagneuses, dont de forêts de chênes et de pins. Le bois n'est pas exploité commercialement. La cueillette de l'origan est en revanche une ressource forestière importante, elle est pratiquée dans presque toute la municipalité pour les besoins de l'industrie alimentaire, cosmétique et pharmaceutique. Quelques carrières et des gisements d'étain et de chaux sont exploités dans la municipalité. La faune comprend des espèces telles que le cerf, le leoncillo, le serpent à sonnette, le serpent corail, le lapin, le chat sauvage, le sanglier et le dindon sauvage. La température moyenne annuelle est de. Les vents dominants viennent du nord-est. Les précipitations annuelles moyennes font. Il pleut principalement de juin à octobre. Il y a de gel par an en moyenne.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le nom de Huejuquilla vient du mot \"Huejoquillan\" ou \"Huexitla\" composé de \"huexatl\" : saule, \"quililitl\" : vert et \"tlan\" : lieu ; ce qui peut s'interpréter comme « à côté des saules verts ». Le territoire de la municipalité était habité à l'époque préhispanique par deux peuples chichimèques, les Coras et les Huichols. Les Espagnols conquièrent la région en 1548 au moment de la fondation de Zacatecas par Cristóbal de Oñate. La fondation du village hispanique date de 1573, elle est attribuée à Miguel Caldera, artisan de la paix dans la gran Chichimeca. Au, à partir de 1825, Huejuquilla el Alto fait partie du canton de Colotlán. Huejuquilla el Alto acquiert le statut de ville en 1833 et celui de municipalité en 1861. Son territoire, qui comprend au départ les localités de Mezquitic, San Nicolás, Tenzompa et La Soledad, se réduit en 1872 au profit de Mezquitic. La municipalité compte en 2010, pour une superficie de, dont 55% de population urbaine. La municipalité comprend dont les plus importantes sont le chef lieu Huejuquilla el Alto ( en 2010) suivie par Tenzompa et Colonia Hamatsie avec respectivement 793 et 327 habitants. Au recensement de 2015, la population de la municipalité passe à.", "section_level": 1}], "src_summary": "Huejuquilla el Alto est un village et une municipalité de l'État de Jalisco au Mexique. La municipalité a en 2015.", "tgt_summary": null, "id": 371430}
{"src_title": "Championnats du monde de ski de vitesse 2009", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Participants.", "content": "17 nations sont représentées à cet évènement : l'Italie, la Suisse, la Finlande, la France, la Suède, l'Autriche, les Pays-Bas, la République tchèque, la Norvège, l'Allemagne, le Canada, la Russie, l'Espagne, la Pologne, la Belgique, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Deux absents de marque sont à noter : le vainqueur de la coupe du monde de ski de vitesse 2008 l'Italien Ivan Origone et la Française Charlotte Bar (troisième lors d'une épreuve de coupe du monde à Kulm en ). 107 participants répartis de la façon suivante : Les deux épreuves concernées par la FIS sont celle du speed one.", "section_level": 1}, {"title": "La piste de Chabrières.", "content": "La piste de Chabrières située à Vars se trouve dans le couloir de Chabrières. La piste est le terrain de nombreux records du monde de ski de vitesse depuis les années 1990. Le premier record du monde fut établi par le Français Philippe Billy en 1992 avec une vitesse de 230,179 km/h, suivi de l'Américain Jeffrey Hamilton en 1995 (241,448 km/h) puis de nouveau Philippe Billy en 1997 (243,902 km/h). Depuis le record a été battu aux Arcs, propriété de l'Italien Simone Origone depuis 2006 (251,400 km/h), cependant le record de la piste de Vars appartient toujours à Philippe Billy. La situation est la même chez les femmes, Vars permit d'améliorer le record du monde féminin dans les années 1990 par trois fois, en 1995 par la Française Karine Dubouchet (225,000 km/h) qui récidive en 1996 (225,766 km/h) puis par l'Américaine Carolyn Curl en 1997 (231,660 km/h). Le record est aujourd'hui détenu par la Suédoise Sanna Tidstrand depuis 2006 aux Arcs (242,590 km/h). La piste a également permis de battre des records dans diverses disciplines comme le monoski, le V.T.T. de vitesse, le V.T.T. sur neige, le skwal et le snowboard. La piste atteint sur la portion de départ une inclination de la pente à 98 %.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement de la compétition.", "content": "Les premiers courses d'entraînements devaient initialement se dérouler à partir du dimanche mais les mauvaises conditions météorologiques qui continuèrent les lundi 19 et mardi 20 avec de fortes chutes de neiges et un vent violent ont empêché les courses d'entraînements. De plus, en raison de mauvaises prévisions pour les vendredi 23 et samedi, les finales se déroulent le jeudi et seule la journée du permit aux compétiteurs de prendre part à des courses d'entraînements.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Championnats du monde de ski de vitesse 2009 se déroulent du 17 au à Vars (France) sous l'égide de la fédération internationale de ski. Il y a deux titres à attribuer, une pour les hommes et une pour les femmes. Il s'agit d'une compétition bisannuelle. La marraine de l'évènement est la championne olympique 2008 de BMX Anne-Caroline Chausson. ", "tgt_summary": null, "id": 1390979}
{"src_title": "Émile Fourcand", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est le fils de Antoine Paul Fourcand (Saint-Affrique 1769 - Bordeaux 1855) et de Pauline Monsarrat (1790-1865). La présence des Fourcand à Bordeaux remonte au début du, quand Paul Fourcand, négociant en vins, venant de Saint-Affrique dans l'Aveyron, s'y installa. Émile Fourcand était un négociant en droguerie. Émile Fourcand fut membre de la Franc-maçonnerie bordelaise après avoir été initié en 1842 dans la loge « Les amis réunis » au Grand Orient de France.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "Membre du conseil municipal de Bordeaux depuis 1860, il devint en 1861 juge au tribunal de commerce, instance qu'il présida de 1868 à 1872. Sa nomination en tant que maire de Bordeaux en août 1870 s'effectua quelques jours avant la proclamation de la Troisième République. En avril 1871, à l'initiative de l'avocat Alfred Delboy, conseiller municipal de Bordeaux, Emile Fourcand, maire et chef girondin du parti républicain, se rend à Versailles demander au chef du gouvernement, Adolphe Thiers : de reconnaître des droits aux municipalités, l'amnistie de communards et la reconnaissance de la République comme gouvernement de droit inaliénable. Thiers éconduit la délégation et laisse entendre que la répression s'abattra sur Bordeaux si l'agitation ne cesse pas. Aux élections municipales de fin avril 1871, Emile Fourcand l'emporte, ainsi que quatre membres de la Première internationale sur une liste de soutien à la Commune de Paris. Quelques semaines après, fin mai, Thiers écrase la Commune de Paris lors de la semaine sanglante qui fera près de 30 000 morts. Il sera conseiller général puis président du Conseil général de la Gironde. En 1877, il fait rénover le musée des beaux-arts de Bordeaux, notamment dans le but d'accueillir la statue colossale de Louis XVI, réalisée par Nicolas Raggi.", "section_level": 1}], "src_summary": "Simon Paul Émile Fourcand, né à Bordeaux le 14 novembre 1819 et décédé à Tresses le 1septembre 1881, a été nommé maire de Bordeaux en août 1870. Émile Fourcand a été élu le 14 décembre 1875 sénateur inamovible, poste qu'il conserva jusqu'à sa mort en 1881.", "tgt_summary": null, "id": 1526453}
{"src_title": "Abergement-la-Ronce", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "La commune d'Abergement-la-Ronce, délimitée au nord par la frontalière du département de la Côte-d'Or (Bourgogne-Franche-Comté) et au sud par le Bief Noir, fait partie du Pays Dolois, région naturelle du Nord-Ouest de la plaine jurassienne, et plus précisément de sa partie ouest dite \"le Finage\". Les villes les plus proches sont Damparis (), Tavaux (), et Dole, sous-préfecture du département ().", "section_level": 2}, {"title": "Cours d'eau et forêts.", "content": "La commune est traversée par le Canal du Rhône au Rhin ainsi que les ruisseaux Turlurot, Bief-Salé, Bief-Noir et La Blaine. Forêt et bois couvrent de son territoire.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; l'altitude varie entre 186 et. Situé dans la plaine du Finage, la commune dispose de sols profonds et bruns favorables aux céréales (maïs, blé), au colza, à la betterave sucrière et aux cultures légumières.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est de type océanique avec un été tempéré.", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "La commune est accessible par les routes D220 (Saint-Aubin - Dole) et D220E (Abergement-la-Ronce - Saint-Symphorien-sur-Saône), ainsi que par l'EuroVelo 6 et le canal du Rhône au Rhin, qui la traversent. Les autres infrastructures de transport les plus proches sont l'échangeur de Dole-Choisey (A39, sortie ), à, la gare TGV de Dole-Ville, à, ainsi que l'aéroport de Dole-Jura, à.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme \"Abergement-la-Ronce\" est composé du nom \"Abergement\", issu de l'ancien français \"Albergement\", évoquant un lieu d'accueil pour les voyageurs, auquel est adjointe \"la-Ronce\", en référence aux broussailles épineuses qui jonchaient le terrain, avant que le village n'y soit construit. Selon la période et le scribe, le toponyme est aussi orthographié \"Albergement\", \"Labergement\", \"L'Abergement de la Ronce\", \"Abergement de la Ronce\", ou \"Labergement-la-Ronce\".", "section_level": 1}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 331, alors qu'il était de 283 en 1999. Parmi ces logements, 91,3 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 8,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,9 % des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 82,3 %, en légère hausse sensible par rapport à 1999 (80,7 %). La part de logements HLM loués vides était de 2,6 % contre 0,0 %.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Monographie historique.", "content": "Bien que la voie romaine reliant Dijon à Monts-Jura traverse son territoire, le village n'est fondé qu'au. Sous l'Ancien-Régime, le village appartient au comté de Bourgogne, alors territoire du Saint-Empire romain germanique. Il dépendait pour les affaires temporelles de la seigneurie de Gevry, dans le bailliage de Dole, et pour les affaires spirituelles de la paroisse de Tavaux, du doyenné de Neublans, de l’archidiaconé de Gray, du pagus d’Amous et du diocèse de Besançon. De par sa proximité avec le duché de Bourgogne et le royaume de France, le village n'est pas épargné par les nombreuses guerres, qui opposent les Comtois aux Bourguignons, puis aux Français, depuis sa fondation jusqu'à la conquête définitive de la Franche-Comté, par Louis XIV, en 1674. En 1736, Abergement-la-Ronce devient une paroisse indépendante, et l'église Saint-Jean-Baptiste actuelle est édifiée sur une ancienne. Vers 1800 est creusé le canal du Rhône au Rhin traversant le village. Cette réalisation a nécessité la déviation sur sa rive droite du ruisseau La Blaine, alimentant le moulin du Turlurot, contraint de cesser son activité. Entre 1875 et 1878, la filature et fabrique de feutre Châtelet est construite au nord du village, avant d'être reprise par la famille Strüver de 1895 à 1960, puis par la S.C.I. d'Abergement-la-Ronce, créée l'année même entre P.A.V. et E.J. Monnoyeur, qui en fait une blanchisserie industrielle du chiffon d'essuyage, en proie aux flammes en 1972, 1977 et 1984, puis reprise par Michel Falconnet, en 1998. En 1889, une première compagnie de pompiers est fondée, dissoute puis reconstituée en 1934. Entre 1926 et 1978, de l'usine d'industrie chimique Solvay, est construite au nord-est du village. Ces deux sites industriels figurent tous deux à l'Inventaire général du patrimoine culturel (IGPC), depuis le. Dans les années 1970, le centre administratif Georges Fèvre est érigé à l'emplacement de l'ancien presbytère. Depuis 1997, Abergement dépend pour les affaires spirituelles, avec Aumur et Damparis, de la paroisse Abbaye de la Trinité, placée sous le vocable de Saint-Sébastien. Au début des années 2000, une halte-nautique est construite sur l'une des rives du canal. En 2005, la compagnie de sapeurs-pompiers est dissoute au profit de celle de Saint-Aubin.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Lors des élections européennes de 2019, Abergement-la Ronce possède un taux de participation supérieur à la moyenne (56,00% contre 50,12% au niveau national). La liste du Rassemblement National y arrive en tête, avec 33,83% des suffrages exprimés, contre 23,31% au niveau national. La liste de La République en Marche obtient 12,57% des voix, contre 22,41% au niveau national. Debout la France, obtient 8,38% des votes contre 3,51% au niveau national. La liste des Républicains obtient 7,78% des suffrages, contre 8,48% au niveau national. La liste d'Europe-Ecologie-Les Verts réalise un score de 7,49% des voix, contre 13,48% au niveau national. La liste de la France Insoumise obtient 7,19% des votes, contre 6,31% au niveau national. La liste du Parti Socialiste obtient 6,29% des voix contre 6,13% au niveau national. Les autres listes obtiennent des sores inferieurs à 5%. Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant : Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Abergement dispose d'une grande école primaire publique, accueillant une centaine d'élèves. Les établissements publics d'enseignement secondaire généraux les plus proches sont les collèges Jean Jaurès et des Vermaux, à Damparis et à Tavaux, ainsi que les lycées Jacques Duhamel et Charles Nodier, à Dole.", "section_level": 2}, {"title": "Sports et loisirs.", "content": "L'animation du village est assurée par le Foyer rural qui propose de nombreuses activités récréatives (chorale, pétanque etc.), l'Amicale des Anciens Sapeurs-Pompiers, l'Association Communale de Chasse Agréée, le Football Club, l'Union Sportive Tavaux Damparis Abergement, ainsi que les associations de parents d'élèves, \"De fil en aiguilles\" et \"Les bons vivants\". Concernant les infrastructures, la commune met à disposition les salles du centre administratif et culturel Georges Fèvre, un terrain de pétanque, un stade de football et rugby avec ses terrains d'entrainement, un court de tennis, un skatepark et deux aires de jeux.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de, ce qui plaçait Abergement-la-Ronce au rang parmi les communes de plus de 39 ménages en métropole.", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à, parmi lesquelles on comptait 72,0 % d'actifs dont 67,4 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs. Abergement appartient au bassin d'emploi de Dole. On comptait dans la zone d'emploi, contre 131 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 316, l'indicateur de concentration d'emploi est de 16,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'un emploi pour six habitants actifs.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises.", "content": "Au, Abergement-la-Ronce comptait : cinq dans l’agriculture-sylviculture-pêche, huit dans l'industrie, quatre dans la construction, quinze dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif. En 2011, ont été créées à Abergement-la-Ronce, dont 7 par des autoentrepreneurs. En dehors des structures administratives et publiques, la commune accueille sur son territoire trois exploitations agricoles, l'usine Solvay, la blanchisserie Monnoyeur, une boulangerie, un salon de coiffure (Coiffellia), ainsi que les entreprises Michel Wawrzyniak (travaux publics et balayage), Olivier Travaux (travaux publics), Canault père et fils (plâtrerie, peinture, vitrerie) et Dominique Chalumeau (tapisserie, rideaux).", "section_level": 2}], "src_summary": "Abergement-la-Ronce est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les \"Abergeois\" et \"Abergeoises\".", "tgt_summary": null, "id": 552553}
{"src_title": "Quetigny", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "La ville de Quetigny est située à à l'est de Dijon et fait partie de sa banlieue.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Quetigny, anciennement appelée dans les vieilles chartes et en fonction des époques \"Quintiniacum\", \"Curlegnetum\", \"Cusigni\" ou encore \"Cutigny\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Quetigny a connu une histoire assez originale dans sa conception. Elle est en effet passée du petit village de 300 habitants dans les années 1960 à la ville de près de aujourd'hui. À l'origine de cette mutation, un maire, Roger Rémond, refusant le modèle des grands ensembles imposé aux communes de périphérie urbaine à cette époque, a souhaité conserver la maitrise de son développement par l'achat de terrains grâce à une régie municipale. Dès 1968 s'ouvre le premier magasin Carrefour de la région, le cinquième en France. Les implantations des laboratoires Delalande (aujourd'hui Sanofi Aventis) et Monot suivent. En même temps, l'ouverture d'une cité d’enseignement agricole de première importance façonne le paysage urbain avec la construction d'immeubles de logements pour les étudiants et le personnel (DATAR). Au fil des années, par une maitrise complète d'une urbanisation équilibrée favorisant la mixité sociale, une ville à taille humaine s'est construite. L'expansion économique se lie à l'expansion de la ville. Le Grand-Marché deviend la première zone commerciale de la région en flux et en chiffre d’affaires. La création de la place centrale Roger-Rémond précède celle du parc aquatique Cap Vert et du golf public. Le multiplexe cinéma de 12 salles et son parvis de restaurants et salle de loisirs succède au parc aquatique devenu obsolète avec l’arrivée de la piscine olympique de la métropole à la sortie de la ville. La ville s’est dotée d’un programme de développement durable « Agenda 21 local », respectueux de l'équilibre environnemental, social, économique et culturel. L'arrivée du tramway en 2014 a incité la commune à modifier son cœur de ville, pour regrouper commerces de proximité, services et nouveaux logements autour du terminus.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jumelages.", "content": "À l'initiative d'Hervé Vouillot et d'Alioune Blondin Beye, Ministre malien des Affaires Étrangères, tous deux anciens étudiants à Dijon, des liens entre Quetigny et Koulikoro sont établis pour poser les bases d'un jumelage coopératif. Quetigny engage un plan d'action solidaire et économique au bénéfice de la ville malienne de Koulikoro, qui était alors confrontée à une sécheresse chronique. Le jumelage a été rejoint par la ville allemande de Bous (Sarre)", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La ville de Quetigny dispose d'un centre commercial (Centre Commercial Grand Quetigny) regroupant différentes enseignes (Carrefour, Texto, Yves Rocher, Sephora, Celio, Brice, Armand Thierry, MS Mode, Micromania, Intersport...) et quelques points de restaurations (La Cour pavée, Waffle Factory, Pomme de Pin,...). Quetigny est une ville très commerçante (Besson, Decathlon, Maison du Monde, Leroy Merlin, Top Office, Kiabi, Leader Price, U express, Lidl, Picard, Conforama, Saison, Darty, Norauto...). Quetigny dispose du plus grand cinéma de l'agglomération dijonnaise, le « Ciné Cap Vert ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Quetigny (prononcer []) est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. ", "tgt_summary": null, "id": 1929585}
{"src_title": "Le Maître de Ballantrae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "En Écosse, au, au manoir des Durrisdeer, vivent les deux frères Durie : James, le Maître de Ballantrae, l'aîné de la famille, est un libertin calculateur, ambitieux, amoral, mais charismatique et respecté ; Henry, le cadet, est quant à lui modéré, plus vertueux, mais injustement mal-aimé. En 1745, le pays est plongé dans une guerre civile opposant les jacobites, partisans du prétendant Jacques François Stuart, à l’armée du roi en place, George II. Par opportunisme, James souhaite soutenir la cause des rebelles, malgré l'avis contraire de son père et de son frère. Ces derniers pensent qu'en tant qu'aîné, il devrait rester au manoir afin de montrer sa fidélité au roi George ; et que c'est plutôt à Henry de s'engager auprès des jacobites. James scelle son destin et celui des Durrisdeer en allant malgré tout combattre aux côtés du prince Charles. Le, la célèbre bataille de Culloden voit l’écrasement de la rébellion jacobite et James est présumé mort. Ayant en fait survécu, le Maître conçoit alors une haine féroce à l'encontre de Henry, auquel il reproche sa disgrâce et la spoliation de ses biens. Dès lors, et tout au long de son existence, James n'aura de cesse de persécuter son frère. Au début, Henry endurera toutes les humiliations. Puis il finira dévoré par cette même haine qui anime son frère. L'ultime confrontation se terminera tragiquement, au cœur de la forêt sauvage des Adirondacks.", "section_level": 1}, {"title": "Publication.", "content": "L'édition originale contenait ce que Stevenson qualifia lui-même de « bourde inconcevable », d'« exagération à faire frémir Hugo ». En effet, à l'issue du duel entre les deux frères (chapitre V), Mrs Henry enfonçait jusqu'à la garde l'épée de son mari dans le sol gelé. Dans une lettre adressée à Marcel Schwob, Stevenson demande au traducteur de corriger ce passage afin de le rendre plus plausible.", "section_level": 1}, {"title": "Accueil critique.", "content": "Après \"L’Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde\" qui l’a consacré en 1886, Stevenson publie cinq livres d’un retentissement moindre, donnant à penser que son talent décline. \"Le Maître de Ballantrae\" est salué comme un brillant retour : on retrouve le suspense et l’exotisme de \"L’Île au trésor\", la complexité psychologique de \"Dr Jekyll et Mr Hyde\", et surtout un remarquable art de la construction du récit. Peu connu du grand public, ce livre contiendrait, selon les critiques, les scènes les plus puissantes jamais écrites par Stevenson. \"Le Maître de Ballantrae\" est généralement considéré comme le chef-d’œuvre de son auteur — exception faite des derniers chapitres, que la critique anglaise a dénoncés pour faibles et invraisemblables. \"The Times\" estime que peu de livres approchent à ce point de la perfection. Henry James partage cet enthousiasme, affirmant dans une lettre à l’auteur que ce « pur joyau » lui aurait procuré « l’émoi le plus intense » de sa vie littéraire. André Gide se plaint d’avoir du mal à en achever la lecture : « Curieux livre, où tout est excellent, mais hétérogène, au point qu’il semble la carte d’échantillons de tout ce où peut exceller Stevenson ». Il dit relire \"Le Maître de Ballantrae\" lors de son voyage au Congo. Certains critiques dénoncent le côté sombre du livre, parfois à la limite du morbide. D’autres, au contraire, sont sensibles à la dimension nouvelle que confère au roman d’aventures l’apport du tragique. Bertolt Brecht souligne l’extraordinaire originalité de la narration. Par exemple, le personnage central (le Maître de Ballantrae) nous est surtout connu par le témoignage d’une personne qui lui est profondément hostile (l’intendant MacKellar, narrateur principal). Autre originalité, on sait qu’un roman d’aventures vit exclusivement de la sympathie que le lecteur éprouve pour l’aventurier. Or, ici, la sympathie est très péniblement acquise. Enfin, le cheminement du narrateur ne laisse pas les critiques indifférents. À la première page de son récit, l'intendant MacKellar affirme écrire dans le but de réhabiliter Henry, le plus jeune des frères, la victime. Et, en effet, dans la plus grande partie du livre, il prend résolument le parti de Henry : on le voit longtemps batailler, homme de raison, contre l’aveuglement passionnel du père et de l’épouse, subjugués par le criminel. Puis MacKellar se laisse prendre lui aussi, peu à peu, au charme pervers de l’aîné. Et les deux épitaphes qu’il dédie aux deux frères, à la dernière page, ne laissent aucun doute sur la transformation qui s’est opérée en lui. Comme le dit Michel Le Bris, parlant de la théorie littéraire de Stevenson : « Il ne s'agit pas d'interpréter autrui, mais de manifester l'évidence de son étrangeté, étrangeté constitutive de votre propre mystère. Car vous écrivez toujours sur l'étranger qui est en vous... c'est peut-être même l'étranger qui est en vous qui écrit! ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Maître de Ballantrae (\"\") est un roman d'aventures de l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson. L'auteur commence à l’écrire dans les Adirondacks, durant l’hiver 1887, alors qu’il vient de relire \"The Phantom Ship\" de Frederick Marryat, écrivain de la mer, des conflits familiaux et du statut social. Le récit paraît tout d'abord dans la revue américaine \"Scribner's Magazine\", sous forme d'un feuilleton en douze épisodes, de à. La publication de l'œuvre en volumes, sous le titre \"The Master of Ballantrae: A Winter's Tale (Le Maître de Ballantrae : un conte d'hiver),\" a lieu le.", "tgt_summary": null, "id": 495461}
{"src_title": "Gardes-le-Pontaroux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Gardes-le-Pontaroux est située au sud-est du département de la Charente non loin de celui de la Dordogne, à au sud-est d'Angoulême et à au nord-ouest de Périgueux. La route reliant ces deux villes, la D 939, traverse son territoire. La commune est aussi à au nord-est de Villebois-Lavalette, chef-lieu de son canton, au sud-ouest de Rougnac et du département de la Dordogne (La Rochebeaucourt). La commune de Gardes-le-Pontaroux est aussi traversée du nord-est au sud-ouest par la D 16, route de Confolens à Montmoreau-Saint-Cybard, qui passe par Montbron, Marthon et Villebois-Lavalette.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "La commune est composée de deux parties. L'église est située à \"Gardes\", minuscule hameau à l'écart de la route, et la mairie au \"Pontaroux\", hameau sur la route d'Angoulême à Périgueux (D 939). La commune comporte par ailleurs de nombreuses fermes et quelques hameaux, comme la \"Grande Sartrie\" au nord-ouest du Pontaroux, \"la Davidie\" au sud-est, le village de vacances du Pontaroux dans la vallée du Voultron près de \"la Quina\", \"le Marquisat\" et \"l'Aubertie, la challerie\" près de Gardes, etc..", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune occupe un plateau calcaire datant du Crétacé, composé de Coniacien en grande partie et quelques petites zones de Santonien. La vallée du Voultron offre des petites corniches calcaires du Coniacien moyen. Au nord de la commune (route d'Angoulême à Périgueux entre le Pontaroux et la commune de Dignac), on trouve une zone couverte par des dépôts du Tertiaire, sous forme de sable argileux, galets quartzeux, silex, en provenance du Massif central. Le Quaternaire a aussi altéré ces zones lors des glaciations, ainsi que certaines zones du Santonien. Offrant des sols plus pauvres, elles sont parfois boisées (pin maritime et châtaignier sur les zones non calcaires). Le relief de la commune est celui d'un plateau légèrement incliné vers le sud, assez vallonné, d'une altitude moyenne de. Le point culminant est à une altitude de, situé sur la limite orientale de la commune au nord-est du bourg de Gardes près de Beauregard. Le point le plus bas est à, situé en limite sud le long de l'Espérande. Le bourg de Gardes est à d'altitude et la mairie au Pontaroux à.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par le Voultron, qui prend sa source quelques kilomètres au nord, dans la forêt d'Horte près de \"Cloulas\" (commune de Dignac), passe au Pontaroux puis descend dans une vallée aux parois calcaires parfois apparentes où se trouve un village de vacances, avec piscine publique d'été, ainsi que le gisement préhistorique de \"la Quina\" au pied de la falaise rive gauche. Le Voultron est un affluent de la Lizonne et sous-affluent de la Dronne, et la commune est entièrement située dans le bassin versant de la Dordogne. En entrant dans la commune le Voultron reçoit de petits ruisseaux affluents descendant du relief argileux. Au sud de la communel le Voultron reçoit sur sa rive gauche un autre petit affluent, \"l'Espérande\", ruisseau à sec en été qui prend sa source près de Gardes et limite la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes sont \"(La) Garda\", \"(La) Guarda\" en 1328, \"Guardia\", \"Yguardia\" en 1380. Comme de nombreux lieux en France, l'origine du nom de Gardes remonte à \"guarda\", latinisé à partir du vieux haut allemand \"warta\", signifiant « garde », lieu facile à garder et à défendre. Rien qu'en Charente, on compte 18 de lieux de cette origine.", "section_level": 1}, {"title": "Langues.", "content": "La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. Elle se nomme \"Garda\" en occitan.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le site préhistorique de la Quina s’étend sur près de et comporte deux gisements, la station amont et la station aval. Cette dernière a été occupée au Paléolithique moyen (Moustérien) et au début du Paléolithique supérieur (Châtelperronien, Aurignacien). C'est en 1872 qu'un propriétaire, M.Lambert, en extrayant de la terre, a recueilli les restes d'une sépulture préhistorique. À la suite de cela, la même année, l'archéologue Gustave Chauvet a découvert le site de la Quina, légèrement plus au sud. En 1910 et près de ce même endroit, le docteur Henri-Martin a mis au jour l'entrée d'un souterrain-refuge sous la ferme de la Ligerie. La petite route qui passe à Gardes était l'ancienne voie romaine d'Angoulême à Périgueux, qui traversait la Lizonne à la \"Chaussade\" et le \"Pas de Pompeigne\" et rattrapait la voie venant de Saintes. Côté nord-est, elle longeait la route actuelle D 939 et passait près de \"la Davidie\", au Vieux Pontaroux, et la \"Petite Sartrie\".", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "Piscine d'été du Pontaroux, à bassin de, particulièrement attractive en saison. Village de vacances à proximité avec épicerie. Le GR 36 passe à au sud.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école, située au Pontaroux, est un regroupement pédagogique intercommunal entre Gardes-le-Pontaroux et Magnac-Lavalette, qui accueillent chacune une école élémentaire, avec une classe. Le secteur du collège est Villebois-Lavalette.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L'église Notre-Dame de Gardes, des. Clocher massif, abside romane, nef trapue comme d'autres églises des environs (comme Combiers, Édon). Elle est classée monument historique depuis 1943.", "section_level": 2}, {"title": "Sentiers de randonnée.", "content": "Le GR 36, sentier reliant la Manche à la Méditerranée (tronçon Angoulême-Périgueux) traverse la commune et emprunte la vallée du Voultron.", "section_level": 1}], "src_summary": "Gardes-le-Pontaroux (\"Garda\" en occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).", "tgt_summary": null, "id": 2400543}
{"src_title": "Championnat de Russie masculin de handball", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le championnat est né en 1992, et le premier vainqueur de cette nouvelle compétition est le Saint-Pétersbourg HC. Mais la célèbre section handball du CSKA Moscou qui avait dominé amplement le championnat soviétique n'allait pas rester inexistante puisqu'elle réalise un doublé en remportant les deux éditions qui suivent. Puis c'est au tour du Kaustik Volgograd, un club qui monte en puissance puisqu'il remporte le championnat quatre fois d'affilée, jusqu'à ce que le CSKA Moscou ne revienne en force et remporte de nouveau deux éditions d'affilée. C'est alors qu'en 2001, la direction du CSKA se désintéresse de sa section handball au point de la supprimer. L'équipe de handball trouve alors refuge à Tchekhov à au sud de Moscou où elle devient Medvedi Tchekhov, car elle est censée représenter la région qui entoure la capitale russe. Cette « séparation » se révèle finalement être une très bonne chose puisque depuis, le club domine outrageusement le championnat : remportant toutes les éditions, il domine sans concession tous ces adversaires au point de remporter 87 matchs consécutifs entre 2007 et 2008, marquant une moyenne 40 buts par match. Toutefois, les ours de Tchekhov subissent une pression de la part d'autres clubs russe qui visent eux aussi le titre, ces autres cylindrées du handball russe sont le Saint-Pétersbourg HC, le Medvedi Perm, le Kaustik Volgograd, le Zarja Kaspija Astrakhan, le Lokomotiv Tcheliabinsk ou encore le SKIF Krasnodar. Mais malgré ça, le club de Tchekhov remporte toujours ce championnat depuis 2000 et est véritablement le club russe de référence.", "section_level": 1}, {"title": "Bilan.", "content": "L'évolution du Coefficient EHF du championnat au cours des saisons est le suivant :", "section_level": 2}, {"title": "Clubs de l'édition 2018-2019.", "content": "Les clubs de l'édition 2018-2019 sont :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Championnat de Russie, ou Super League, est le plus haut niveau du handball masculin en Russie. Il a été créé en 1992 à la suite de la dissolution du Championnat d’Union soviétique.", "tgt_summary": null, "id": 1839193}
{"src_title": "Ceignes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Localisation.", "content": "Ceignes se situe au centre est du département de l'Ain dans le Haut Bugey, dans le massif du Jura. Son territoire communal de 1001 hectares est vallonné par les Monts Berthiand. Il est délimité par les communes de Peyriat, Maillat, Labalme, Saint-Alban, Challes-la-Montagne et Leyssard. La commune comprend plusieurs groupes d'habitations, le village de Ceignes et les hameaux d'Étables et de Moulin-Chabaud.", "section_level": 3}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.", "section_level": 3}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Voies routières.", "content": "Ceignes est traversée, depuis 1986, par l'autoroute A 40 sur une longueur de, mais ne possède pas de sortie sur son territoire. Il faut se rendre à Saint-Martin-du-Frêne, à environ, pour y accéder. Deux aires de service ont été aménagées sur le territoire communal. L'aire de Ceignes-Cerdon, dans le sens Mâcon-Genève est possède un grand parking pour les véhicules de toutes dimensions ainsi qu'une station-service. La seconde est l'aire de Ceignes Haut-Bugey, dans les sens Genève-Mâcon avec également une station-service. Cette autoroute des Titans passe par le col de Ceignes (), de, dont une pente de 6 % sur. La route départementale D 1084 traverse également la commune à hauteur du hameau Moulin-Chabaud Elle permet de se rendre en direction de Nantua ou Oyonnax par le nord, et Poncin ou Ambérieu-en-Bugey par le sud. La commune est également traversée sur la route départementale 11 entre Cerdon et Matafelon-Granges. De plus la route départementale permet d'accéder à Leyssard.", "section_level": 4}, {"title": "Transport ferroviaire.", "content": "Une ligne de tramway existait jusqu'à la fin de la première moitié du. Celle-ci reliait Nantua à Ambérieu-en-Bugey en longeant la route nationale 84 (aujourd'hui appelée route départementale D1084) avec une gare dans le hameau Moulin-Chabaud. Le service fut interrompu à la suite de l'effervescence du transport routier, malgré tout, il fut d'un grand service aux populations desservies.", "section_level": 4}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Logement.", "content": "Le nombre total de logements dans la commune est de 104. Parmi ces logements, 85,6 % sont des résidences principales, 13,5 % sont des résidences secondaires et 1 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 97,8 % des maisons individuelles et 2,2 % sont d'autre part des appartements. La part d'habitants propriétaires de leur logement est de 69,7 %. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 28,1 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %. On peut noter également que 2,2 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, aucun ne sont des studios, 5,6 % sont des logements de deux pièces, 16,9 % en ont trois, 40,4 % des logements disposent de quatre pièces, et 37,1 % des logements ont cinq pièces ou plus.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Ceignes et ses hameaux n'ont pas gardé le même nom suivant les années. Ceignes s'appelait \"Cyennies\" en 1299, \"Cyennis\" Jusqu'en 1369, \"Cegnies\" jusqu'en 1394, \"Ceynies\" en 1394, \"Ciegne\" et \"Ceigne\" au et au. En arpetan, une ceigne est un espace défriché et devenu boueux ; sans doute, une zone de défrichement dont les sols, imperméables ou faiblement perméables, avaient tendance à se transformer rapidement en espaces boueux.", "section_level": 2}, {"title": "Les hameaux.", "content": "Étables était \"Stabulis\" jusqu'en 1223 puis \"Estrablos\" jusqu'en 1250. Le nom d’\"Estrable\" apparait pour être remplacé par \"Estable\" en 1670 et devenir \"Étable\" jusqu'à la fin du. Le second hameau, Moulin-Chabaud s'appelait autrefois \"les Barraques\".", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Faits historiques.", "content": "Le site d'Étables semble avoir été une étape sur la voie romaine venant de Lyon. Au Moyen Âge, d'abord dépendant des seigneurs de Coligny puis de ceux de Thoire, Étables passe sous domination savoyarde en 1402 et ceci jusqu'en 1601, date de rattachement des Pays de l'Ain à la France, par le Traité de Lyon. Un château semble avoir existé à l'emplacement le plus élevé du village, mais il ne reste aujourd'hui que les vestiges des murailles. Une tradition veut qu'au début du, les maisons du village aient été totalement détruites par les flammes. En 1790 déjà, la population du hameau de Ceignes dépasse celle d'Étables. En 1809 la paroisse est transférée à Ceignes, et en 1879, Étables cesse d'être le chef-lieu de la commune au profit de Ceignes. En 1926 et la fin du sectionnement électoral, le hameau perd même les 3 sièges qui lui étaient réservés au conseil municipal.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune n'a pas développé d'association de jumelage.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école de Ceignes se situait dans la mairie. Un bâtiment à trois niveaux qui fut construit en 1877, au centre du village, sur la place. Le rez-de-chaussée abritait la salle de classe alors que le premier niveau était le logement de l'instituteur. Le second étage étant le lieu du conseil municipal et les archives. L'école fut fermée en 1982 à cause du manque d'effectif, mais la salle de classe est toujours conservée en l'état. Le collège le plus proche de Ceignes est le collège \"Théodore-Rosset\" de Montréal-la-Cluse. Le département de l'Ain met à disposition un transport scolaire gratuit le matin et le soir qui passe par plusieurs arrêts dans les différents hameaux de la commune. Il en est de même pour le transport jusqu'au lycée. Ceignes se situe dans le secteur du lycée \"Xavier-Bichat\" de Nantua, mais certaines navettes permettent aux jeunes d'aller jusqu'aux lycées \"Arbez-Carme\" de Bellignat ou \"Paul-Painlevé\" d'Oyonnax suivant les orientations choisies.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "La commune de Ceignes possédant deux églises — l'église Sainte-Catherine dans le chef-lieu et la chapelle Saint-Laurent dans le hameau d’Étables — il y a deux fêtes patronales : le pour la fête de Sainte-Catherine et le pour la fête de Saint-Laurent.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Les pharmacies les plus proches sont celles d'Izernore, de Saint Martin du Fresne et de Montréal-la-Cluse. Des médecins s'y trouvent également. Ceignes se situe dans le secteur du centre hospitalier du Haut Bugey à Oyonnax. Ce bâtiment ouvert en 2007 a permis le regroupement des hôpitaux d'Oyonnax et de Nantua qui dataient de l'avant-guerre, mais également une mise aux normes de leurs infrastructures.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Emploi.", "content": "Jusqu'en 1950, l'agriculture était l'activité principale de la commune. Aujourd'hui, une seule exploitation subsiste et les surfaces agricoles sont louées aux agriculteurs des communes extérieurs. Aujourd'hui, l'atelier de matière plastique, les artisans ainsi que l'aire de service de l'autoroute A40 sont sources d'emplois.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Monuments laïques.", "content": "Il existe également un four à pain de la même époque ainsi qu'un lavoir communal. On retrouve aussi la trace d'un chemin gallo-romain.", "section_level": 3}, {"title": "Monuments religieux.", "content": "Dans la hameau d'Étables, se trouve une chapelle fortifiée du, elle se trouve au point le plus élevé du hameau. Cette chapelle Saint-Laurent d'Étables est inscrite aux monuments historiques est de style roman remanié en gothique.", "section_level": 3}], "src_summary": "Ceignes est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est située au col de Cerdon sur un large plateau que borde l'extrémité des Monts Berthiand. La commune est située à environ de Bourg-en-Bresse et de Nantua.", "tgt_summary": null, "id": 1801369}
{"src_title": "ZAZ 965", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Un projet de voiture populaire.", "content": "À la fin des années 1950, la Moskvitch 402 est la plus petite voiture produite en grande série en URSS, mais son prix la rend hors de portée de la quasi-totalité des citoyens soviétiques. Ainsi, le bureau d’études Moskvitch prépare dès 1956 une petite voiture, qui pourrait être vendue à un prix bien inférieur. En 1957, le prototype MZMA 444 passe aux essais, avec comme moteur un bicylindre de 650 cm3 développant 17,5 ch. Jugé trop petit, il sera remplacé par un autre bicylindre, de même cylindrée, mais développant 18 ch, sur les prototypes testés en 1958 et 1959. Un prospectus présentant le projet sera distribué lors de l’Exposition Internationale de Bruxelles, en 1958.", "section_level": 1}, {"title": "ZAZ, un nouveau constructeur automobile.", "content": "L’année suivante, il est décidé que la production aura lieu dans l’usine Kommunar de Zaparojie, en Ukraine, qui fabriquait des moissonneuses-batteuses. La voiture prend alors le nom de « Zaparojets », et sera présentée à l’Exposition des Réalisations Économiques de Moscou, en. La première voiture sort de l’usine le, mais ce n’est encore qu’un prototype. L'inspiration de la carrosserie vient sans en douter de la Fiat 600, elle est motorisée par un V4 746 cm3 de 23 ch, la ZAZ 965 (pour Zaporosky Avtomobilny Zavod ; usine d’automobiles de Zaparojie) atteint 80 km/h et dispose d’une boîte 4 vitesses, dont les trois derniers sont synchronisés. Il faudra néanmoins attendre le pour voir le premier modèle de série quitter les chaînes, à un rythme assez faible puisque seulement 1500 unités sont produites jusqu’à la fin de l’année 1960. Longue de 3,33m, large de 1,39m, la ZAZ est bien plus petite que les autres productions du pays, et bien moins chère, puisqu’elle est vendue 1800 roubles. Le premier secrétaire du parti communiste Nikita Khrouchtchev déclara qu’elle serait « un bon cadeau pour les travailleurs, à condition qu’elle soit bon marché ».", "section_level": 1}, {"title": "Une tentative européenne.", "content": "La première européenne a lieu en, à l’occasion du salon de Bruxelles, puis au salon de Londres en 1961 et 1962. Au Royaume-Uni, un importateur est désigné : il fera imprimer un prospectus, mais aucune voiture ne trouvera preneur. En, la 965 devient 965 A. Elle se distingue de sa devancière par ses clignotants situés sous les phares (et non plus sur les ailes), par une baguette chromée qui court le long de la carrosserie, et par un nouveau 887 cm3 de 27 ch sous le capot, permettant à la voiture d’atteindre désormais 90 km/h. On notera également l’apparition d’une 965 B en 1963, destinée aux handicapés. En 1965, la ZAZ est importée au Benelux et en Autriche, sous le nom de Yalta. 306 exemplaires seront vendus dans la seule Belgique de 1966 à 1968. Les chiffres n'ont pas été mirobolants : 196 en 1966, 92 en 1967, 13 en 1968 et encore 2 en 1969 et 3 en 1970, certainement sur stock. La 966 a pris le relais en 1969 mais on en a vendu encore moins. La nouvelle 966 étant déjà prête, la production de la ZAZ 965 cesse en.", "section_level": 1}], "src_summary": "La ZAZ 965 est une automobile produite par le constructeur ukrainien ZAZ de 1960 à 1969. Proche de la Fiat 600, elle fut vendue notamment en Belgique et en Autriche sous le nom de Yalta. Sujette à de nombreuses blagues concernant son style et sa technique, elle fut surnommée « la bossue ».", "tgt_summary": null, "id": 1066964}
{"src_title": "Rodolphe de Weck", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille.", "content": "Catholique, d’une famille originaire de Fribourg, Boesingen et Pierrafortscha, appartenant à la bourgeoisie privilégiée de la capitale, il est le fils de François Weck, député (1814–1830 et 1837–1847), préfet de Morat, juge au Tribunal d’Appel (1831–1847), et de Pauline Fontaine, issue d’une famille de riches marchands, et nièce du chanoine Fontaine. Rodolphe est le frère cadet de Louis. Il épouse en 1852 Marie-Anne Vevey-Bussy, issue d’une famille de grands propriétaires fonciers de la Broye. Leur fils Romain est syndic de Fribourg (1919–1922) et leur petit-fils Bernard est conseiller d’État de 1919 à 1946.", "section_level": 1}, {"title": "Biographie.", "content": "Rodolphe étudie au Collège Saint-Michel (1837–1844), puis il mène une vie de \"gentleman farmer\", dirigeant ses importants domaines. Il est favorable au Sonderbund et reste à l’écart de toute fonction publique sous le régime radical (1847–1856). Il est élu député de la Singine en. Lors des élections au Conseil d’État du, il n’est élu qu’après le refus de Fracheboud de siéger au gouvernement et il n’obtient que 37 voix sur 73. Seul conservateur prononcé au sein d’une équipe de modérés, il hérite de la direction des Finances (1857–1861). Il y réorganise les services de la trésorerie d'État (1860). Il doit exécuter la politique ferroviaire de Julien Schaller et soutenir à bout de bras la ligne Lausanne–Fribourg–Berne, dont les frais de construction explosent de 26 à 42 millions de francs. Il doit faire passer au Grand Conseil, divisé sur cet objet, un emprunt de 16 millions de francs, somme prêtée ensuite à la Compagnie du L-F-B (). Il s’épuise à la tâche et meurt le, à l’âge de 35 ans, à un moment où le financement du chemin de fer est le souci principal des autorités et de la population. Sa succession est un objet politique important. Rodolphe Weck est un conservateur prononcé ou « sonderbundien ». Il est d’abord isolé au sein du Gouvernement, où il est rejoint, en 1858, par Frédéric Vaillant.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rodolphe de Weck, dit « Weck-Bussy », né le à Fribourg et mort dans la même ville le, est une personnalité politique suisse, membre du parti conservateur.", "tgt_summary": null, "id": 396916}
{"src_title": "Frédéric Vaillant", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille.", "content": "Catholique, d’une famille originaire de Mâcon (France), d’Avry-sur-Matran (1803) et de Fribourg (1806), Frédéric est le fils d’un officier français, Denis-Dominique Vaillant (1768–1842), et d’Anne-Marie Buman, issue d’une famille de la bourgeoisie privilégiée de la capitale. Denis-Dominique Vaillant est capitaine de grenadiers dans le 100régiment de l’armée française qui envahit la Suisse en 1798. Il devient commandant de la place de Fribourg (1799–1802) et il s’efforce d’atténuer les rigueurs de l’occupation de la cité. Il est très apprécié des autorités municipales et reçoit la bourgeoisie d’honneur de la capitale cantonale, ainsi que la naturalisation fribourgeoise (17 juin 1803). Frédéric Vaillant reste célibataire.", "section_level": 1}, {"title": "Biographie.", "content": "Frédéric Vaillant commence ses études primaires à Fribourg jusqu’en 1810. Il les poursuit à Lyon (1810–1812), où il effectue ensuite ses études gymnasiales (1812–1818). Il se rend, en 1818, à Paris, où il suit d’abord les cours de l’Ecole polytechnique. Il fait ensuite des études de droit qui aboutissent au titre d’avocat à la cour royale. Vaillant est de retour à Fribourg en 1834. Ses compétences juridiques lui ouvrent les portes de l’administration cantonale. Il travaille au sein de la commission de législation pénale, du conseil de l'éducation et du conseil de Police. Il est chef de la trésorerie le 31 décembre 1835. Il est élu conseiller d’Etat le 23 décembre 1837. Il y siège de 1837 à 1847, se montrant actif dans les domaines des finances, de l’éducation, des postes et de la législation civile. Il préside la Chambre de commerce. Il est député de 1840 à 1847. Pur produit de la France de la Restauration de Louis XVIII et de Charles X, Vaillant est un conservateur favorable au Sonderbund. Il est obligé de s’exiler (1847–1856) en Moldavie, protectorat turc peuplé de Roumains, et à Berne. Il revient à Fribourg en décembre 1856. Il est élu au Conseil d'État le 20 novembre 1857, avec 40 suffrages sur 64, succédant à Johann-Anton Engelhard. Il dirige la Justice (1857–1862), puis la Justice et les Cultes (1862–1878). Il préside le gouvernement en 1860, 1863, 1865, 1868, 1870, 1873, 1875, en alternance avec Hubert Charles, puis avec Rodolphe de Weck. Il est député de la Sarine de 1859 à 1880. Il fait passer un nouveau Code pénal (1868), la loi sur le notariat (1869), la loi sur l’organisation judiciaire (1873), la loi sur le Ministère public (1873) et la loi sur l’état civil (1875). Homme affable, intègre et compétent, Vaillant appartient à la fraction extrême des conservateurs. Sa santé se dégradant, il se retire du Conseil d'État le 7 mai 1878, à l’âge avancé de 78 ans, et il s’éteint à Fribourg le juin 1880.", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Frédéric Vaillant, né le à Fribourg et mort dans la même ville le, est une personnalité politique suisse, membre du parti conservateur.", "tgt_summary": null, "id": 1819473}
{"src_title": "Fernand Torche", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est le fils de Philippe, agriculteur et forestier cantonal, et de Louise Philomène Nicolet. Il épouse Joséphine Butty. Fernand Torche fait ses études au Collège Saint-Michel puis à l’Université de Fribourg, où il obtient sa licence en droit en 1891. Il entreprend alors des stages dans les services de la Direction de l’Intérieur et dans l’étude du notaire Michaud, à Fribourg. En 1892, il est successivement nommé contrôleur des hypothèques à Estavayer, puis président du Tribunal de la Broye, poste qu’il occupera jusqu'en 1910. Il obtient son brevet de notaire en 1897 et ouvre une étude à Estavayer (1898–1909). Son engagement dans le cheflieu broyard se traduit également par dix-sept années passées au Conseil paroissial et huit au Conseil communal. Il est élu au Grand Conseil lors du renouvellement intégral de 1896 et n’en démissionnera qu’en 1934, après en avoir exercé la présidence en 1930. Son accession au Conseil d’Etat se fait dans le contexte troublé de la succession du libéral-radical Antonin Weissenbach qui, protestant contre la domination outrancière des conservateurs et leurs manquements en matière de gouvernement, démissionne avec toute la députation de la minorité. Elu lors d’une session extraordinaire du Grand Conseil tenue le, il n’entre en fonction que le de l’année suivante et prend la tête de la Direction de l’Intérieur et de l’Agriculture. Les années que Fernand Torche passe au Conseil d’Etat correspondent à une période de crise pour le régime conservateur. Les diverses affaires apparaissent au grand jour et la rivalité entre Python et Musy éclate. Fernand Torche sera dans ce contexte un soutien fidèle de Python. Appelé à la direction du Crédit agricole et industriel de la Broye, c’est avec un soulagement affiché qu’il démissionne du Conseil d’Etat le. Il rouvre son étude notariale et s’implique dans diverses œuvres à caractère social (présidence de l’orphelinat de Montet, vice-présidence de l’Institut Stavia). Son soutien aux plus défavorisés est fortement apprécié. Après son passage au Conseil d’Etat, Fernand Torche prolonge sa carrière politique en siégeant au Conseil national de 1919 à 1922, puis de 1925 à 1931. Son action, effacée, porte principalement sur les questions financières et agricoles. Surmené et impliqué dans un procès concernant des actes de gestion, il quitte la présidence du Crédit agricole et industriel de la Broye en 1934. Il meurt le à Estavayer-le-Lac, des suites d’une crise d’apoplexie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Fernand Torche, né le à Cheiry dans le district de la Broye, et mort le à Estavayer-le-Lac, est une personnalité politique suisse, membre du Parti conservateur.", "tgt_summary": null, "id": 1480392}
{"src_title": "Chennevières-sur-Marne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Chennevières-sur-Marne est limitrophe des communes de Saint-Maur-des-Fossés, de Champigny-sur-Marne, du Plessis-Trévise, de La Queue-en-Brie, d'Ormesson-sur-Marne, et de Sucy-en-Brie. Elle est située à 20 km au Sud-Est de Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Chennevières-sur-Marne surplombe la rive gauche de la Marne à 104 mètres d’altitude et s'étend sur 5,3 hectares. La commune s’inscrit dans le prolongement de la plaine de la Brie.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Chennevières-sur-Marne est bordée à l'Ouest par la Marne ; deux îles fluviales sont situées sur le territoire de la commune, l'île des Vignerons et l'île d'Amour.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Voies routières.", "content": "Chennevières-sur-Marne est desservié par les routes départementales 219, 233, 123, 4 et 145.", "section_level": 2}, {"title": "Transports en commun.", "content": "La commune est desservie par le à la gare de La Varenne - Chennevières, située à Saint-Maur-des-Fossés. Autrefois, elle était desservie par le chemin de fer de Ceinture dont le bâtiment voyageurs est encore visible. Lignes de bus RATP desservant la commune : Lignes de bus Transdev desservant la commune :", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "La Ville est divisée en 6 quartiers, représentés par des Comités de quartier depuis 2015 :", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2014, il y avait 7 961 logements à Chennevières-sur-Marne. 57,6 % des ménages étaient propriétaires de leur résidence principale.", "section_level": 2}, {"title": "Projets d'aménagements.", "content": "Par délibération en date du 27 août 2014, le Conseil Municipal de Chennevières-sur-Marne a engagé la révision de son Plan Local d’Urbanisme (PLU). L’ Etablissement Public Territorial Grand Paris Sud Est Avenir, compétent en matière de PLU, a approuvé le nouveau PLU de la Ville de Chennevières lors du Conseil de Territoire du 1er février 2017. Le 5 février 2017, le Conseil Municipal a approuvé la signature du Contrat d’Intérêt National. Ce Contrat fixe des objectifs d’aménagement et formalise un partenariat entre l’État, les collectivités et des acteurs économiques publics et privés concernant l'aménagement des emprises initialement destinées à la réalisation du projet autoroutier dit « Voie de Desserte Orientale » (VDO) aujourd'hui abandonné, sur les Communes de Sucy-en Brie, Ormesson-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Champigny-sur-Marne et Villiers-sur-Marne. En 2022, le projet de transports propres \"Altival\", destiné à faciliter les trajets des transports en commun et l'accès aux gares, traversera les communes de Chennevières, Champigny, Villiers et Bry.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "\"Canaveriae\" en 1163, \"Cannaberiae in Bria\", \"Canaberiae\", \"Cheneveriae\" au. L'origine du nom de Chennevières-sur-Marne provient du latin \"Cannabria\" marquée par le suffixe latin \"-aria\", en français \"-ière\", sont des lieux humides où prospère la culture du chanvre. \"Cannabria\" ou \"cannabis\", chanvre, dont la culture était très répandue dans la région au Moyen Âge.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Près du pont de Chennevières, quelques outils, auraient été mis au jour lors de ramassages de surface, une occupation au Néolithique et durant la préhistoire ancienne étant attestée par des découvertes fortuites anciennes effectuées sur l'autre rive de la Marne à Saint-Maur-des-Fossés. Quasiment aucun vestige antique n'a été mis au jour sur le territoire communal. L'histoire de Chennevières débute, comme pour beaucoup de villages de la Brie, vers la fin du. En effet, le premier acte mentionnant « Caneveria » date de 1170. C'est à cette époque que Louis VIII fonda l'abbaye royale Notre-Dame d'Hivernaux de l'ordre de Saint-Victor, de Paris. Louis IX y transféra les chanoines de l'abbaye de Mont-Etif fondée en 1164 par Maurice de Sully ; les religieux construisirent l'église Saint-Pierre de Chennevières qui fut édifiée en paroisse en 1260. Les serfs de Chennevières furent affranchis en 1250, sur l'ordre de la reine Blanche par l'abbé Jean de Saint-Maur, seigneur de Chennevières. Le village a beaucoup souffert des invasions, des guerres (guerre de Cent Ans en 1350 et guerres de religions en 1563) et de la Fronde. Les habitants de Chennevières ont fui pour se réfugier à La Varenne-Saint-Hilaire, sur l'autre rive de la Marne. Un réseau de galeries maçonnées a été aménagé dans le sous-sol de Chennevières. Bien que la tradition en fasse, comme souvent, des souterrains permettant la fuite des habitants, ces réseaux étaient probablement liés aux carrières permettant l'extraction de la pierre calcaire utilisés pour les constructions à partir de la période médiévale. Le, Pierre de Chevreuse (?-1393), Trésorier de France, achète à Bertaud de Maule la seigneurie de Chennevières Du petit village de 1709 qui comptait alors 164 habitants, il reste « le bourg » groupé autour de l'église, mais plusieurs résidences se sont construites. Les coteaux de Chennevières constituent un site classé, très salubre, où vents et brouillards sont entraînés vers le nord par les vallées de la Seine et de la Marne. Déjà à son époque Louis XIV avait songé y construire son palais ; il y renonça pour bâtir sa demeure dans une région « moins favorisée par la nature ». La Révolution commença à Chennevières, comme partout ailleurs, par la rédaction d'un cahier de doléances, puis la commune supporta les réquisitions sans protester. Du 30 mars au, elle subit l'occupation des troupes russes et, en 1870, Guillaume y fit aussi tenir garnison à ses soldats après la bataille du plateau de Champigny.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Nogent-sur-Marne après un transfert administratif effectif au. Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1986 de la quatrième circonscription du Val-de-Marne. Elle faisait partie de 1801 à 1964 du canton de Boissy-Saint-Léger, année où elle devient le chef-lieu du canton de Chennevières-sur-Marne du département de Seine-et-Oise puis du Val-de-Marne est rattachée en 1967 au canton de Saint-Ouen-l'Aumône puis, en 1976, au canton de la Vallée-du-Sausseron. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est maintenant intégrée au canton de Champigny-sur-Marne-2.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La ville était membre de la communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne, créée en 2001. Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, la \"métropole du Grand Paris\" (MGP), dont la commune est membre. La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT). La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Alexandre Mineo (PS), allié à Jean-Pierre Barnaud (Modem), remporte l'élection municipale de 2008 avec 38,99 % au deuxième tour, contre 34,71 % au maire sortant divers droite Lucien Lavigne et 26,30 % à la liste UMP de Christophe Absalon. Cette triangulaire permet la victoire surprise d'un socialiste dans une ville sociologiquement à droite, comme l'avait montré le score de Nicolas Sarkozy au deuxième tour des présidentielles en 2007 (56,18 %). Par décision du 14 avril 2009, le Conseil d'État a annulé les élections municipales de 2008 à Chennevières-sur-Marne, au motif qu'un candidat avait été présenté sur deux listes différentes au premier tour. La Préfecture du Val-de-Marne a nommé une délégation spéciale composée de trois membres chargés d'administrer la ville jusqu'aux nouvelles élections prévues en juin 2009. Les élections municipales des 7 et 14 juin 2009 ont vu Bernard Haemmerlé (majorité présidentielle) remporter la mairie de Chennevières avec plus de 44 % des voix face à Alexandre Minéo (41 %) et au candidat du MoDem M. Barnaud qui avait choisi de ne pas se retirer (13 %). En 2014, Jean-Pierre Barnaud (MoDem) a remporté le second tour des élections municipales, avec 39,26 % des voix au second tour, contre 37,25 % pour Bernard Haemmerlé (UMP et maire sortant) et 23,48 % pour Jean Djebara (PS). Comme en 2008, le second tour de ces élections a été annulé par le tribunal administratif de Melun en septembre 2014 en raison de l’inscription, lors du second tour, de colistiers de premier tour sur la liste fusionnée avec la liste Divers Droite sans leur accord. Cette annulation a été confirmée par le Conseil d'État le 25 février 2015. Suite à cette décision, le préfet du Val-de-Marne a nommé une délégation de trois personnes pour gérer les affaires courantes de la commune jusqu'à l’organisation de nouvelles élections municipales. Jean-Pierre Barnaud, investi par l'UMP, l' UDI et le MoDem, est réélu le 31 mai 2015 dès le premier tour, avec 51,31 % des voix.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "À la suite de l'annulation par le Conseil d’État des élections municipales de 2014, de nouvelles élections ont été organisées les 31 mai et 7 juin 2015 et la commune fut administrée par une délégation spéciale entre le 10 mars et l'élection du nouveau maire.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Chennevières accueille 10 écoles primaires publique comprenant des classes de maternelles et élémentaires et relevant de l’Académie de Créteil. Les écoles maternelles : Les écoles élémentaires : À Chennevières, deux collèges et un lycée sont également ouverts aux jeunes Canavérois :", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "De nombreux évènements ont lieu, comme :", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Le centre de Protection Maternelle et Infantile (P.M.I) et CPEF de Chennevières propose divers services médicaux : Le Relais Santé canavérois, géré par la Ville, propose des consultations psychologiques, des séances gratuites de vaccination et des permanences de conseil nutrition-santé.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Plusieurs associations ainsi que les services municipaux proposent aux habitants des activités sportives. Les équipements sportifs :", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "La ville édite un magazine municipal (Le Mag'). Elle a également mis en ligne un site internet, une page Facebook et envoie une newsletter tous les mois. Les actualités sont également relayées dans les médias comme Le Parisien ou encore 94citoyens.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "Les confessions catholique et israélites sont représentées à Chennevières-sur-Marne :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2014, 68,4 % des ménages fiscaux à Chennevières-sur-marne étaient imposés. La médiane du revenu disponible par unité de consommation en 2014 est de 21 561,7euros.", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "En 2014, le taux d'activité des 15 à 64 ans était de 76 %. le taux de chômage était de 14,8%.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "Le 31 décembre 2015, 1601 établissement actifs ont été recensés :", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'église Saint-Pierre.", "content": "Un premier édifice fut édifié au XIIe siècle sur les terres appartenant à l’abbaye Ste Geneviève de Paris et à Maurice de Sully. Puis en 1108, l’ensemble fut donné à l’abbaye de Mont-Etif. La paroisse fut fondée en l’an 1260 sous la dédicace Saint-Pierre. Construite au XIIIe siècle, l’église Saint-Pierre conjugue les styles d’architecture « Ile-de-France » et « Champenois ». à la fin du XVIIIe siècle, on ajouta le porche et le portail et au XIXe siècle, l’architecte Demanet restaura la façade occidentale et les chapiteaux. L’orgue fut installé en 1865, et le 25 août 1920, l’église fut classée par les Monuments historiques. Cet édifice a connu de nombreuses épreuves au fil des siècles. En 1750, la voûte s’est effondrée entraînant les parties hautes de la nef. Les voûtes d’ogives, dont il reste quelques départs de colonnettes, furent ainsi remplacées par une voûte en berceau en plâtre. Et en 1790, un incendie ravagea une partie du clocher.", "section_level": 2}, {"title": "Le Fort de Champigny.", "content": "Le Fort de Champigny commandait ceux de Sucy, Villiers et Villeneuve-Saint- Georges. Construit après la guerre de 1870, cet ouvrage semi-enterré - pour empêcher les assaillants d’ouvrir une brèche dans les murs à coups de bélier ou de boulets - appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son rôle était d’interdire la voie ferrée vers Troyes et d’occuper le site des batteries prussiennes de 1870. Pendant la Première Guerre mondiale, ses batteries ont tiré sur le plateau d’Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939 - 1940, le Fort a été occupé par la défense anti-aérienne. La caserne a été incendiée en juillet 1944. Déclassé en 1965, le Fort a été remis à l’administration des Domaines en 1974. Un arrêté ministériel du 16 mai 1979 l’a inscrit sur l’Inventaire des Monuments Historiques avant qu’il ne soit racheté par la ville de Chennevières en 1985.", "section_level": 2}, {"title": "La Terrasse de Chennevières.", "content": "Construit en 1883, ce site classé en 1923 offre l’un des plus beaux panoramas sur Paris.", "section_level": 2}], "src_summary": "Chennevières-sur-Marne est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Canavérois\".", "tgt_summary": null, "id": 1506821}
{"src_title": "Mabel Agyemang", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière judiciaire.", "content": "Le juge Agyemang a été admise au barreau ghanéen en 1987 et a rejoint la magistrature peu de temps après. En tant que juge ghanéenne, elle a exercé diverses fonctions judiciaires et a siégé dans un certain nombre de juridictions, notamment Accra, Cape Coast, Koforidua, Kumasi et Tema. Elle a également été vice-présidente de l'Association des magistrats et juges du Ghana de 1996 à 2000. Elle a été promue à la Haute Cour en 2002. Elle a commencé à travailler pour le Secrétariat du Commonwealth en tant que juge experte en 2004, d'abord envoyée en Gambie où elle a passé quatre ans en tant que juge à la Haute Cour. Au cours de son mandat de quatre ans en Gambie, la juge Agyemang a servi les divisions foncière, civile, commerciale et pénale et a finalisé avec succès environ 365 dossiers. En 2008, elle a été détachée au Swaziland où elle a servi pendant deux ans dans une fonction similaire. Ses affaires au Swaziland couvraient à la fois le droit privé et le droit public et incluaient des affaires de diffamation, d'arrestations illégales, de violences policières et de différends électoraux. L'un de ses jugements notables au Swaziland a été son jugement sur le droit à la gratuité de l'éducation. Le juge Agyemang est retournée en Gambie en 2010, toujours avec le Secrétariat du Commonwealth, en tant que juge expert de la cour d'appel. Elle a été nommée juge en chef de la Gambie en août 2013. Sa nomination a été largement considérée comme un choix inspiré, car elle est considérée par la communauté internationale comme une juge expérimentée et indépendante. Elle a servi jusqu'à son renvoi brutal en février 2014. Il n'y avait aucune raison officielle donnée par le gouvernement gambien quant à la cause du licenciement. De nombreux membres de la communauté judiciaire internationale soupçonnent que son licenciement était lié à des divergences sur une affaire de violation des droits de l'homme et à son insistance sur l'indépendance judiciaire. À son retour dans son Ghana natal, la juge Agyemang a prêté serment en tant que juge de la Cour d'appel du Ghana. En octobre 2015, alors qu'il s'exprimait lors de la cérémonie d'ouverture d'un nouveau complexe judiciaire à Accra, le président ghanéen John Dramani Mahama a cité le juge Agyemang comme exemple de juges très respectés au sein de la magistrature ghanéenne. En février 2020,, Gouverneur des Îles Turques-et-Caïques, a annoncé la nomination du juge Agyemang au poste de juge en chef des Îles Turques-et-Caïques. Dans son discours d'annonce, le gouverneur Dakin a partagé une déclaration du Barreau de Gambie concernant le départ soudain du juge Agyemang de Gambie en 2014: Le juge Agyemang a prêté serment en tant que juge en chef des Îles Turques-et-Caïques le et a pris ses fonctions le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Mabel Maame Agyemang, née Banful (également Yamoa) est une juge ghanéenne et l'actuelle juge en chef des Îles Turques-et-Caïques. Elle est une juge de cour supérieure experte, avec une carrière judiciaire s'étalant sur des décennies, elle a servi au sein des pouvoirs judiciaires des gouvernements du Ghana, de la Gambie et du Swaziland avant son poste actuel aux Îles Turques-et-Caïques. Elle a également été la première femme juge en chef de la Gambie.", "tgt_summary": null, "id": 2030318}
{"src_title": "Dijon Métropole Handball", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Dès les années 1960, de nombreux joueurs tels que Santona, Nubourg, Pechiney ou Lasnier ont donné ses premières lettres de noblesse au Handball Dijonnais. En 1970, l’équipe du Cercle Sportif Laïc Dijonnais dirigée par Albert Dutin, atteint la finale du championnat de France puis, en 1973, devient championne de France. Alors qualifiée pour la Coupe d'Europe des clubs champions l’année suivante, Dijon atteint les quarts de finale de la compétition. Durant toutes ces années, cette équipe reste en haut de l’affiche et se hisse à trois reprises en finale du championnat de France (1978, 1979 et 1981). Par conséquent, de nombreux joueurs dijonnais sont sélectionnés en équipe de France : André Sellenet (son nom a été donné à la salle des Poussots), Bernard Sellenet, Jean-Michel Geoffroy (son nom a été donné au palais des sports), Jean-Jacques Balzer et Bernard Morel. Né en 1992 de la fusion entre le Cercle Sportif Laïc Dijonnais et l’ASPTT Dijon, le Dijon Bourgogne Handball regroupe à ce jour, sous un seul nom, et après plusieurs années d’étroite collaboration (échanges de joueurs, de compétences techniques et humaines), les forces de ces deux structures. En juin 2009. L’équipe élite masculine retrouve le plus haut niveau du handball Français, après 23 ans d’absence. Il y évolue pendant deux saisons puis une troisième en 2013-2014 mais retrouve ensuite la Division 2. En 2018, après trois saisons à la tête du club, Jackson Richardson quitte son poste d'entraîneur au terme de son contrat pour des raisons personnelles et est remplacé par Ulrich Chaduteaud.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Dijon Métropole Handball est un club de handball fondé dans les sous le nom de Cercle Sportif Laïc Dijonnais. Appelé Dijon Bourgogne Handball à partir de 1992, son appellation actuelle date de 2017. ", "tgt_summary": null, "id": 2009529}
{"src_title": "Jørgen Graabak", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "Licencié au Byåsen IL, Graabak fait ses débuts en Coupe du monde en 2011, année où il obtient la troisième place du classement général de la Coupe continentale. Il obtient son premier podium lors de la coupe du monde 2011-2012 à l'issue d'une Gundersen disputée à Seefeld. Lors de la sixième étape disputée à Chaux-Neuve, il obtient la deuxième place de la troisième course derrière Alessandro Pittin. En 2013, il est médaillé d'argent à l'épreuve par équipes aux Championnats du monde. Lors de sa première participation aux Jeux olympiques en 2014, Jørgen Graabak obtient deux titres olympiques, tout d'abord lors de la Gundersen en grand tremplin en devançant son compatriote Magnus Moan, puis avec ses coéquipiers Håvard Klemetsen, Magnus Krog et Magnus Moan lors de la compétition par équipes. Le, il s'impose pour la première fois dans une épreuve individuelle en Coupe du monde à Val di Fiemme, avant de se classer huitième de l'individuel aux Championnats du monde a Falun, où il est de nouveau médaillé d'argent par équipes. Il remporte une seconde victoire devant son public à Trondheim en février 2016 puis une troisième à Schonach le mois suivant. Il finit quatrième de la Coupe du monde cette saison. Aux Championnats du monde 2017, il remporte sa troisième médaille d'argent consécutive sur l'épreuve par équipes. Aux Jeux olympiques d'hiver de 2018, il obtient la médaille d'argent par équipes et est deux fois dixième en individuel. En 2018-2019, il gagne à Ramsau et à Lahti, puis il remporte le titre mondial par équipes pour la première fois.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jørgen Graabak, né le à Melhus, est un coureur du combiné nordique norvégien. Il est champion olympique en individuel et par équipes en 2014.", "tgt_summary": null, "id": 911444}
{"src_title": "Clan Nabeshima", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le clan Nabeshima possédait le titre de daimyo du domaine de Saga et résidait dans le château de Saga. Nabeshima Naoshige (1537-1619) s'engage dans les guerres de Corée et en profite pour faire prisonniers bon nombre de potiers réputés pour leur savoir-faire. Il les installe alors sur son domaine féodal de Hizen, à Arita, village bercé par le travail ancestral de la céramique. Cette famille se trouve ainsi rapidement à la tête d'une puissante industrie dont les productions finiront par alimenter les marchés européens (voir l'article : porcelaine d'Imari). Les descendants de Nabeshima Naoshige entretinrent, sur plus de deux siècles, cette tradition de la céramique qu'ils allaient porter à son plus haut niveau, notamment grâce au four situé non loin d'Arita, à Okawachiyama, et considéré à juste titre comme le plus important de la contrée. Ce site, sous haute surveillance, allait produire une porcelaine d'une rare qualité : pâte exceptionnelle, perfection de l'émaillage, conception hors du commun des décors. Cette porcelaine dite de Nabeshima est un style à elle seule : « Elle vous regarde et n'attend que le dialogue. »", "section_level": 1}, {"title": "La porcelaine de Nabeshima.", "content": "La porcelaine de style Nabeshima est une porcelaine d'Imari, exportée depuis le port d'Imari et réalisée dans les fours d'Arita. On considère que la porcelaine de Nabeshima a son origine à Iwatanigawachi d'Arita. Les productions, comptées, de porcelaine de style Nabeshima, se classent en deux grandes catégories : les « bleu et blanc » comme ce plat, avec un décor positionné sous la glaçure, et les représentations polychromes qui ont bénéficié d'une cuisson supplémentaire afin de fixer d'autres couleurs, sur la glaçure cette fois. Ce plat mythique de la fin du est classé bien culturel important et « propriété » du Kyûshû Ceramic Museum (KCM), à Arita. En partie basse, comme sur un nuage, trois hérons observent alentour. Le spectateur ne peut s'empêcher de regarder vers la partie haute, l'arrière-plan, vide. Le « plein du vide », pour reprendre le titre d'une œuvre musicale célèbre de Xu Yi, voilà ce qui est orchestré sur ce plat, par le talent d'un peintre-émailleur d'Okawachi. L'opposition entre ces deux espaces crée la distance nécessaire (le \"mâ\") pour faire émerger le sens de cette composition dans une complémentarité comme le yīn et le yáng. Le regard énigmatique de ces « oiseaux-personnages » qui ne font qu'un, prend sa source et sa puissance dans le « vide » laissé par l'artiste. Les différentes postures détournent l'observateur vers le vide qui le ramène au regard de ce volatile plein de dignité et de majesté, en lui donnant toute sa puissance symbolique. La porcelaine de Nabeshima interroge celui qui la regarde. Elle est à la fois hors du temps et dans le temps, d'où la présence quasi-vivante de sa représentation. Dans son isolement, ce héron domine un espace sans limite ; il devient alors symbole de longévité, d'éternité à l'instar du Fuji Yama, et son cri s'apparente à un véritable appel.", "section_level": 1}], "src_summary": "Nabeshima est un puissant clan seigneurial installé depuis le sur l'île de Kyūshū, au sud du Japon. C'est également un style artistique lié à la porcelaine.", "tgt_summary": null, "id": 1508419}
{"src_title": "Ryūichi Tamura", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Tamura naît dans ce qui est aujourd'hui le quartier de Toshima-ku au nord de Tokyo. Après l'obtention du diplôme de la troisième école commerciale métropolitaine, il est embauché par la société Tokyo Gas mais quitte son emploi après une seule journée. Il poursuit ses études et est diplômé du département de littérature de l'Université Meiji où il rencontre un groupe de jeunes poètes qui s'intéressent au modernisme. Il est enrôlé dans la marine impériale japonaise en 1943, et bien qu'il n'ait pas vu le combat, le fait que beaucoup de ses amis sont morts dans la guerre le marque psychologiquement. En 1947, après la Seconde Guerre mondiale, il ressuscite la revue littéraire \"Arechi\" (« \"La terre abandonnée\" »), avec ses camarades de classe survivants et devient une figure importante la poésie japonaise moderne de l'après-guerre. Il se met également à traduire des romans de langue anglaise, à commencer par les livres d'Agatha Christie. Sa première anthologie poétique, \"Yosen no hi no yoru\" (« \"Quatre mille jours et nuits\" », 1956), introduit dans la poésie japonaise moderne un ton dur, en utilisant paradoxes, métaphores et imagerie acérée pour décrire le sentiment de dislocation et de crise vécu par les personnes qui ont souffert de la modernisation rapide du Japon et des destructions de la Seconde Guerre mondiale. Avec la publication de \"Kotoba no nai sekai\" (« \"Monde sans mots\" », 1962), il s'établit comme un poète majeur. Il passe cinq mois à l'Université de l'Iowa dans le cadre du programme international d'écriture en 1967-68 en tant que poète invité. Plus tard, il visite l'Angleterre, l'Écosse et l'Inde. Ces voyages lui fournissent matière à vingt-huit autres recueils de poésie. Il reçoit le prestigieux prix Yomiuri en 1984. Tamura est lauréat du prix de l'Académie japonaise des arts pour la poésie en 1998. Il meurt d'un cancer de l'œsophage plus tard cette même année. Sa tombe se trouve au Myōhon-ji à Kamakura.", "section_level": 1}], "src_summary": ", — est un essayiste, traducteur de poésie et de romans en langue anglaise et poète japonais, actif durant l'ère Shōwa.", "tgt_summary": null, "id": 2427294}
{"src_title": "Leonid Sloutski (homme politique)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière.", "content": "En 1990-1991, il commence sa carrière, comme fonctionnaire au présidium du Soviet suprême de la RSFSR et en 1992-1993, il est conseiller du maire de Moscou. Il dirige en 1994 le secrétariat de la Douma d'État. De 1994 à 1997, il est président du conseil de direction de la banque Prominvestbank. En 1997-1999, il est vice-président du directoire de l'Unicombank. Il reçoit en 1996 un diplôme de management de l'institut de statistiques de Moscou. La carrière politique de Sloutski commence en 1999 lorsqu'il est élu député du bloc Jirinovski. Il travaille à la commission des Affaires étrangères. Il est réélu en 2003 au sein du LDPR et s'occupe toujours de questions étrangères. Il se présente aux élections de 2007 pour l'oblast de Iaroslavl son slogan est « Mille ans de Iaroslavl — Mille actions pour le LDPR». Il est réélu à la Douma. Il est soutenu par la chanteuse Larissa Dolina et l'auteur-interprète Mikhaïl Zvezdinski. Il est chef adjoint de la délégation permanente de l'Assemblée fédérale de Russie auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Il est coordinateur du groupe des députés russes en lien avec le parlement français. Il est à la tête de la commission de la Douma pour les affaires concernant la CEI, pour l'intégration eurasiatique et pour les relations avec les Russes de l'étranger. Il fait partie des personnalités politiques russes que l'administration de Barack Obama a interdit de visa et dont elle a gelé les éventuels avoirs aux États-Unis, en représailles au vote des habitants de Crimée, dont le résultat a été favorable au rattachement de la Crimée à la fédération de Russie, le. Il est sanctionné de même que la présidente de la Chambre haute de Russie Valentina Matvienko, que Vladislav Sourkov, (conseiller de Vladimir Poutine), le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine, et d'autres personnalités. Cette mesure punitive ne l'étonne pas : Il ajoute que ses sanctions sont effectuées afin de donner le choix entre Elles ne peuvent donc que renforcer cette deuxième option. Quelques jours plus tard l'Union européenne le frappe des mêmes sanctions. Sloutski est accusé de harcèlement sexuel et d'avoir fait des commentaires sexistes par plusieurs femmes, notamment des journalistes. L'une des femmes en question, la journaliste de la BBC Farida Rustamova, détient un enregistrement incriminant datant de. Dans cet enregistrement, on peut entendre Sloutski faire plusieurs commentaires déplacés et insistants, tandis que, selon Rustamova, il lui touchait le sexe contre son gré. Le, la Fondation anti-corruption de l'opposant politique Alexeï Navalny publie un rapport accusant Leonid Sloutski de corruption et demande une enquête de la Douma d'Etat. Le rapport avance notamment que Sloutski possède plusieurs voitures de luxe, dont une Bentley Continental Flying Spur d'une valeur de 13 millions de roubles (228 000 US$) enregistrée au nom de sa femme. Toujours selon le rapport, le salaire annuel de Sloutski s'élève à 2 millions de roubles (35 000 US$) et celui de sa femme à 84 000 roubles (1 500 US$). Sloutski aurait aussi commis 825 infractions routières entre juin et, pour une amende totale de 1,4 million de roubles (24 500 US$). Les chercheurs de la Fondation anti-corruption accusent enfin Sloutski de posséder un hectare non-déclaré de terre dans la prestigieuse banlieue moscovite de la Roublyovka.", "section_level": 1}], "src_summary": "Leonid Edouardovitch Sloutski, né le à Moscou (URSS), est un homme politique russe, député à la Douma sans interruption depuis 1999 au sein du Parti libéral-démocrate de Russie.", "tgt_summary": null, "id": 1612804}
{"src_title": "Tenay", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située à la fin des gorges de l'Albarine la petite bourgade se tasse sur chaque rive en occupant aussi les fortes pentes qui dominent l'église. L'énergie hydraulique et la proximité de Lyon (environ ) expliquent l'implantation ancienne d'ateliers où travaillaient de très nombreux ouvriers et ouvrières. Le pont qui enjambe la rivière dans le village date de 1765.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Petite ville industrielle spécialisée dans le textile (déchets de soie puis fibres synthétiques liées aux entreprises de Lyon), Tenay a compté plus de habitants avant de se vider très largement depuis l'arrêt des usines de la vallée, dans les années quatre-vingt pour les dernières.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Tenay est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Hauteville-Lompnes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Héraldique.", "content": "Les armes de \"Tenay\" se blasonnent ainsi : \"Écartelé : au premier et au quatrième d'or à la bande sable, au deuxième et au troisième d'or à la bande engrêlée de sable.\"", "section_level": 2}], "src_summary": "Tenay est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Tenay s'appellent les \"Tenaysiens\".", "tgt_summary": null, "id": 1600034}
{"src_title": "Parc mégalithique de Gorafe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Environnement.", "content": "Les alentours de la vallée du, le désert de Gorafe, sont situés dans l'unité géomorphologique des \"badlands\" du Negratín, dans le sous-bassin de Guadix. Ces terres sont constituées d'argiles et de sables rougeâtres formés au et couvrent une superficie d'environ. Après sa surrection au quaternaire, un bassin endoréique s'y est formé, faisant apparaître de nombreux lacs au fond desquels se sont constitués des conglomérat et des calcaires. Au pléistocène moyen, le contact de ce bassin avec celui du Guadalquivir provoque sont drainage vers l'ouest jusqu'à l'océan Atlantique par l'intermédiaire du Guadiana Menor. Ce drainage provoque un fort modelé dans les ravins et les vallées, tandis que les zones les plus élevées forment des plateaux plats. De cette façon, le Gor a creusé une profonde vallée au milieu d'un vaste plateau utilisé pour la culture des céréales il y a au moins. Le complexe mégalithique est situé sur les pentes de ce ravin.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Les dolmens sont concentrés sur de vallée du village de juqu'au confluent du Gor et du. Ils sont datés du néolithique moyen (2800 av. J.-C., associés aux agriculteurs liés à la ) à l'Âge du bronze (associés aux sociétés d'éleveurs et d'agriculteurs de la culture d'El Argar, établies en plusieurs peuplements le long de la rivière). Ils sont constitués de dalles de calcaire ou de conglomérat extraites dans les environs et sculptées en fonction des besoins de construction. On ne connaît qu'une seule gravure, une figure anthropomorphe sur un orthostate du dolmen 77. On distingue cinq types de construction différents suivant le plan de la chambre : trapézoïdal, rectangulaire, pentagonal, quadrangulaire et polygonal (ce dernier type incluant de nombreux dolmens incomplets). Les dolmens les plus grands et les moins fréquents sont trapézoïdaux ; les plus petits sont quadrangulaires. Les dolmens pentagonaux sont les plus fréquents : plus de la moitié des édifices suivent cette structure et ils présentent une grande homogénéité de dimensions. Un lien a été établie entre la taille des structures et le statut social des personnes inhumées : les grands dolmens trapézoïdaux correspondraient ainsi à des familles importantes au sein de la communauté ou de la tribu. La chambre des dolmens est formée de dalles verticales de taille croissante depuis l'entrée vers le fond, la plus grande étant cette du dolmen 134 avec de hauteur. Dans certains cas, le substrat rocheux a été utilisé pour former un ou plusieurs côté de la chambre, comme dans les dolmens 40, 124 et 141. Les dalles de couverture ont été conservées dans un bon nombre de tombes ; celles des dolmens 6, 134 et 186 dépassent de long. Des rapports anciens mentionnent des exemples de dômes, mais aucun dolmen actuellement conservé n'en présente. Un couloir est généralement situé à l'entrée de la chambre, formé de blocs verticaux de longueur variable (le plus long dans le dolmen 132) et parfois recouvert (dolmens 33, 36 et 84). Il est orienté vers le sud-est dans la plupart des cas. Dans de rares exemples (dolmens 42, 45 et 94), un cromlech est conservé autour du dolmen. Une multitude d'objets ont été découverts, permettant de dater les édifices et de déduire les rites funéraires. Parmi les plus courants, on trouve des objets fabriqués en silex, tout particulièrement des pointes de flèches, des couteaux, des haches et des polissoirs, bien qu'il existe également de nombreux poinçons en os, des perles de collier et des coquillages perforés. Les objets métalliques, tels que les anneaux et les dagues, et les débris de poterie sont moins courants. Les dolmens étaient des sépultures collectives. On a retrouvé 224 individus dans 198 sépultures. Les restes correspondent à des enfants (64 individus), des jeunes (27), des adultes (126) et des personnes âgées (7), et beaucoup d'entre eux présentent des signes de crémation incomplète. Chronologiquement, les dolmens sont datés de trois périodes s'étendant sur plusieurs milliers d'années. Les dolmens les plus anciens présentent une exécution simple : ce sont de simples structures polygonales de petite taille et avec très peu d'objets associés. Ces sépultures correspondent à la période de transition du néolithique à l'âge du bronze I (entre 2500 et 2300 av. J.-C.). La plus grande partie des monuments correspondrait à une période moyenne. Leur taille et typologie sont très variables et se caractérisent par l'abondance des matériaux archéologiques associés, pointant vers une époque d'apogée culturelle de la société qui les a construits. Ces monuments couvrent la période allant de l'âge du bronze I au Chalcolithique (entre 2300 et 1800 av. J.-C.). Les monuments ultérieurs correspondent à la période de transition entre l'âge du bronze I l'âge du bronze II (entre 1800 et 1700 av. J.-C.), les objets associés sont en métal et en céramique.", "section_level": 1}, {"title": "Parc mégalithique.", "content": "Le projet de valorisation du parc mégalithique de Gorafe débute en 1998 avec la consolidation et la restauration des dolmens endommagés. Sur les 242 dolmens inventoriés lors des premières fouilles en 1868, 125 ont été conservés et 37 d'entre d'eux sont aménagés pour la visite. Après la restauration des éléments les plus intéressants pour leur valeur didactique, trois itinéraires de visite balisés ont été établis : le chemin de la Hoyas del Coquín (, celui del Llano de Olivares () et celui de las Majadillas (). Les deux nécropoles présentes sur la route Hoyas del Coquín (Umbría de las Hoyas et Hoyas del Coquín Bajo) datent de l'âge du bronze I (entre 2300 et 1800 av. J.-C.). Elles comptent 20 dolmens dont 10 peuvent être visités, le plus grand atteignant de hauteur et possédant l'une des plus grandes dalles du site. La nécropole de Llano de Olivares compte 23 dolmens dont 13 sont visitables. La plupart d'entre eux sont pentagonaux et les dalles de couverture sont conservées dans certains cas. Les squelettes de 22 individus ont été découverts dans le dolmen 84, la sépulture la plus nombreuse du site. La nécropole de Las Majadillas, avec 23 dolmens dont 14 visitables, compte la plus forte concentration de sépultures. On y trouve également de grands dolmens, tels celui de La Cobertera ( de long) le dolmen 69 (). Dans le centre de la commune de Gorafe, le centre d'interprétation mégalithique est un bâtiment circulaire de comptant cinq salles d'exposition pour le matériel archéologique découvert dans la région.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le parc mégalithique de Gorafe (en espagnol : \"\") est un site archéologique situé sur la commune de Gorafe en Andalousie, Espagne. Il s'agit de l'un des meilleurs exemples de mégalithisme dans le sud de la péninsule Ibérique, en raison du nombre élevé de monuments funéraires. ", "tgt_summary": null, "id": 236594}
{"src_title": "Château de Bry", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Jadis sis sur les terres du fief de l'Hôtel-Fort, le domaine seigneurial se déplace en 1622 à l'emplacement du château actuel, au lieu-dit \"La Varenne\", où François Ours Miron, conseiller du roi, se fait construire une nouvelle demeure. Le domaine passe à la famille de Frémont d'Auneuil en 1696. Celle-ci fait reconstruire le château sans doute dans la décennie 1750-1760. En 1756-1757, Adrien Robert de Frémont d'Auneuil (1710-1792), marquis de Charleval et de Rosay, entreprend de dégager la perspective axiale du château. En 1760, celui-ci est acquis par Étienne de Silhouette (1709-1767), ancien contrôleur général des finances de Louis XV. Celui-ci poursuit les travaux de transformation du château en faisant appel à un architecte qui n'est pas, comme on l'a longtemps cru, Jean-Baptiste Bullet de Chamblain, mais François II Franque, qui adresse au nouveau propriétaire, en 1764, un projet d'agrandissement par adjonction d'une aile. Le corps central est alors reconstruit, doublé en profondeur, agrandi par deux ailes symétriques selon un plan en H, et entouré d'une cour anglaise. L'édifice. Silhouette installe au château sa bibliothèque, riche de volumes. Après la mort d'Étienne de Silhouette, qui décède au château en 1767, les travaux sont poursuivis et achevés par son cousin et héritier, le fermier général Clément de Laage. Celui-ci monte sur l'échafaud en 1794 avec les autres fermiers généraux et le château est confisqué comme bien national. Son fils, Philippe de Laage, le rachète en 1799. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord le loue entre 1803 et 1808. En 1816, Philippe de Laage cède le château de Bry au baron Louis, plusieurs fois ministre des Finances sous les deux Restaurations et la monarchie de Juillet. À sa mort, en 1837, sa considérable fortune est partagée entre ses neveux et nièces, issus du mariage de sa sœur, Perpétue, avec Jean-François Gaulthier de Rigny. Le château de Bry échoit à Geneviève Gaulthier de Rigny (1776-1857), puis, à la mort de celle-ci, aux deux filles issues du mariage de son frère cadet Auguste Édouard Gaulthier de Rigny (1785-1842) avec sa nièce Amélie Charlotte Élisabeth de Bassompierre (1793-1855). Celles-ci le vendent en 1858 à François Jules Devinck, industriel du chocolat et homme politique. Celui-ci procède au lotissement du parc. Le château est fort endommagé pendant la guerre de 1870 : il est incendié et en partie détruit le par l'artillerie française, qui le bombarde depuis le fort de Nogent car il sert de lieu de rendez-vous pour des officiers prussiens. Il est reconstruit après la guerre, les murs ayant été préservés de l'incendie, mais cette reconstruction altère le volume des ailes et modifie l'épiderme des façades. Ne subsistent du décor intérieur du qu'un ensemble de quatre dessus-de-porte représentant les saisons attribués à Jean-Henri Keller (1692-1765) ainsi qu'un ensemble de quatre bas-reliefs en stuc. En 1903, le château est transformé en une institution de jeunes gens par Eugène Robert, professeur au collège Albert-de-Mun. Le, le château est acquis par la congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve qui le transforme en école catholique et fait construire une chapelle contre la façade antérieure.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château de Bry est un château d'habitation situé à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne). Il abrite depuis 1925 une école catholique privée de la congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve.", "tgt_summary": null, "id": 978835}
{"src_title": "Musée de l'aviation militaire de Payerne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le programme Armée 95 conduisit l'avion Hunter à la retraite du service et, simultanément, l'Escadrille Aviation 5 à sa disparition à la fin de l'année 1994. Pour sauver un des vénérables Hawker Hunter de sa démolition, le, quelques pilotes de milice passionnés fondent l'association \"La Cinquième Escadrille\" et s'adressent à l'Armée suisse. Grâce au soutien des Forces aériennes suisses et du département militaire du canton de Vaud, l'association se voit attribuer le Hunter J-4078 dans le courant de l'année 1995. Cet avion a été entreposé durant sept ans dans une ancienne menuiserie à Arnex-sur-Orbe, entouré de nombreux équipements : réacteurs, sièges éjectables, matériel des troupes au sol et souvenirs des escadrilles. Par la suite, le DH-100 Vampire immatriculé J-1055, installé pendant plus de dans l'enceinte du musée militaire vaudois à Morges, fut remis à l'association. Déjà en 1988, le désir pour des locaux plus spacieux se manifestait et les discussions entamées avec la Direction de l'aérodrome et le Commandement des Forces aériennes pour trouver une solution pour un musée sur le terrain de la base aérienne de Payerne rencontrèrent un accueil favorable. Pour soutenir les efforts du futur musée, dont le projet était en train d'être développé, une nouvelle association de soutien du musée, \"Espace Passion\" était fondée. Cette année-là encore, le Vampire J-1157, longtemps exposé dans la zone industrielle d'Aigle, était offert à \"La Cinquième Escadrille\". Sa restauration s'était achevée grâce au formidable engagement des membres de l'association Espace Passion. Une année plus tard, à la demande du département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), et afin de mener à bien le projet de construction du nouveau musée, « La Cinquième Escadrille » a constitué le la Fondation du musée de l'aviation militaire de Payerne. Le Conseil de fondation, présidé par Claude Nicollier, composé de membres de « La Cinquième Escadrille », d'enthousiastes de l'aviation militaire suisse et de son patrimoine ainsi que des représentants des Forces aériennes, a été chargé de la construction du musée. En 2002, le nom « Clin d'Ailes » a été choisi à l'issue d'un concours destiné à la jeunesse. Bastien Bornand, âgé de et habitant Arnex-sur-Orbe, a proposé ce nom qui a immédiatement fait l'unanimité du jury. Le logo, quant à lui, a été créé par Robert Rausis, graphiste. En même temps, la construction du nouveau musée de l'aviation militaire de Payerne et des aménagements intérieurs ont commencé, ainsi que la poursuite des travaux de restauration des avions. Finalement, le, le musée Clin d'Ailes a été inauguré. Six avions occupent alors la superbe halle d'exposition : un Vampire DH-100, un Vampire Trainer DH-115. un Venom DH-112, un Hunter Mk.58, un Hunter Trainer TMk.68 et un Mirage III-S. En octobre, la collection du musée s'enrichit d'un hélicoptère Alouette 2, offert par les Forces aériennes. Une année après l'ouverture du musée, la restauration du simulateur Mirage (SIMIR) est achevée et les premières démonstrations peuvent se dérouler. Le Hunter Trainer J-4203 recevait son immatriculation civile HB-RVW et effectua son premier vol le. En 2006, la Fondation recevait des Forces aériennes un Mirage III-RS, le R-2177, ainsi qu'un Mirage III-DS biplace, le J-2012. Le de la même année, une cérémonie officielle scelle le jumelage entre Clin d'Ailes et le musée européen de l'aviation de chasse (MEAC) de Montélimar. Le, en grande première mondiale, a eu lieu le premier vol d'un passager civil à bord du Mirage III-DS biplace du musée, avec l'immatriculation civile HB-RDF. En 2011, le Conseil de Fondation établit un projet pour agrandir le musée et commence à rechercher des sponsors pour le financement. Une année plus tard, le financement est déjà assuré et les travaux commencent en 2013. Le, la nouvelle halle d'exposition était inaugurée et la nouvelle muséographie présentée.", "section_level": 1}, {"title": "Exposition.", "content": "Le musée de l'aviation militaire de Payerne, \"Clin d'Ailes\" présente l'aéronautique militaire suisse de la deuxième moitié du. Du Vampire au Mirage III, en passant par le Venom et le Hunter, autant de belles et performantes machines exprimant les rapides progrès en matière d'aérodynamisme, des matériaux utilisés et des systèmes d'armes. L'exposition comprend dix avions et deux hélicoptères, ainsi que des simulateurs, des réacteurs, des armes et des sièges éjectables.", "section_level": 1}, {"title": "De Havilland DH-100 Vampire Mk. 6.", "content": "L'appareil J-1157 en exposition au musée a été construit sous licence à Emmen et a effectué son premier vol le. Offert à \"La Cinquième Escadrille\" en 1998, il a été transporté à Arnex-sur-Orbe où il a été restaurée et inauguré le. Il a été transporté à Payerne en et offert à la fondation. L'avion J-1156, placé sur un support, a été offert au musée Clin d'Ailes le par la base aérienne de Payerne à l'occasion de la journée d'inauguration du musée.", "section_level": 2}, {"title": "De Havilland DH-115 Vampire Trainer Mk. 55.", "content": "L'appareil U-1211 en exposition au musée a volé en Suisse de 1958 à 1990. Lors de son utilisation dans les Forces aériennes, ce avion a été équipé de caméras et a servi au tournage de nombreux films. Acheté aux Forces aériennes lors d'une vente aux enchères le par un groupe de pilotes et passionnés, il a attendu son heure sur le tarmac de Sion, avant qu'il soit offert au musée. Il a été transporté à Payerne en 2000 et restauré en 2001", "section_level": 2}, {"title": "De Havilland DH-112 Venom Mk. 1.", "content": "Le J-1584 a effectué son premier vol le. Retiré du service de vol en 1984, il a été acheté aux Forces Aériennes par M. Eric Chardonnens et a attendu son heure dans un hangar à Neuchâtel. Offert à Espace Passion, ce appareil a été transporté à Payerne et restauré entre 2002 et 2003.", "section_level": 2}, {"title": "Hawker Hunter Mk. 58.", "content": "Construit à Dunsfold, le J-4078 est arrivé en Suisse par les airs en 1959. En 1982, il a été modifié pour pouvoir tirer des missiles air-sol AGM-65B Maverick. Il a effectué son dernier vol le, à Payerne. Offert à \"La Cinquième Escadrille\" en 1995 par les Forces aériennes, il a été transporté par camion à Arnex-sur-Orbe. Remonté, il a fait la fierté de l'inauguration de ce premier petit musée le et en fut la pièce maîtresse. Il a été transporté à Payerne en et offert à la fondation.", "section_level": 2}, {"title": "Hawker Hunter Trainer Mk. 68.", "content": "Cet avion fait partie de la deuxième série d'acquisition de Hunter en Suisse. Après avoir volé dans la Royal Air Force comme monoplace F.4, il a été acheté en 1972 et transformé à Emmen en avion biplace J-4203. Il a dormi dans une caverne de 1995 à 2001, avant qu'il ne soit offert à la fondation par les Forces aériennes. Il a été transporté à Payerne par la route en, et au printemps 2004 il a reçu son immatriculation civile d'avion historique, HB-RVW. Depuis, il a effectué des vols de passagers et a participé aux meetings aériens AIR 04 et AIR 14. Après son dernier vol le, il a été placé dans l'exposition statique du Musée Clin d'Ailes.", "section_level": 2}, {"title": "Dassault Mirage III S.", "content": "L'appareil J-2301 en exposition au musée est le seul Mirage-III-S, avec le J-2302, à avoir été construit en France chez Dassault. Tous les deux ont servi aux vols de réceptions et d'essais du Groupement de l'armement (GDA). Le, le J-2301, muni d'un équipement spécial pour les essais de vol, est mis à la disposition de l'Equipe d'Expérimentation Aérienne (EEA) des troupes d'aviation. Le J-23012 a été offert à la fondation par les Forces Aériennes et a été transporté de Buochs à Payerne en 2002.", "section_level": 2}, {"title": "Dassault Mirage III RS.", "content": "l'appareil R-2117 en exposition au musée était équipé de quatre caméras montées dans son nez. Elles permettaient des prises de vues vers l'avant, en oblique et à la verticale. De nuit, il pouvait engager le conteneur LIRAS, un système de reconnaissance infrarouge aéroporté introduit en 1981. Le R-2117 a effectué son dernier vol de Buochs à Payerne en et il a été offert à la fondation par les Forces aériennes en 2005.", "section_level": 2}, {"title": "Dassault Mirage III DS.", "content": "L'appareil J-2012 est le seul Mirage-III au monde qui vole comme avion civil historique. Il porte l'immatriculation HB-RDF et est opéré par l'association Espace Passion. Ce magnifique avion fait partie de la deuxième série de Mirage biplaces des Forces aériennes. La première série de quatre avions porte la dénomination Mirage-III-BS, alors que la deuxième série de deux avions, introduite en 1980, porte la dénomination Mirage-III-DS (J-2011 et J-2012). Le J-2012 a effectué son dernier vol au service des Forces aériennes en, de Buochs à Payerne. Il a été offert à la fondation en 2005", "section_level": 2}, {"title": "Northrop F-5 Tiger II.", "content": "Le F-5 Tiger J-3057, avion de la première série, se trouve toujours dans l'inventaire des Forces aériennes suisses. Au milieu des années 1980, il a été modifié en même temps que tous les autres F-5 de la première série, pour les amener au standard de la deuxième série. Il a reçu alors des Leading Edge Extensions (LEX) agrandis et un nez aplati (Shark Nose). Le J-3057 a été prêté aux Forces aériennes autrichiennes où il volait de au 21008, avec un emblème national autrichien, mais en gardant l'immatriculation J-3057. En, 10 F-5, comprenant le J-3057, ont été mis hors service à cause des fissures dans la structure. En, le musée de l'aviation militaire de Payerne a reçu le J-3057 en prêt.", "section_level": 2}, {"title": "Pilatus PC-7 Turbo Trainer.", "content": "Équipé par une turbine, le PC-7 se montre comme un avion d'école performant. Il est utilisé pour l'examen d'aptitude aéronautique (sélection) et l'instruction de base à l'école de pilotes. L'avion A-908 fait partie des 12 avions qui n'ont pas été modernisés par les Forces aériennes suisses en version NCPC-7. L'appareil a été donné au musée par les Forces aériennes en 2009.", "section_level": 2}, {"title": "Sud Aviation SE 3130 Alouette II.", "content": "L'Alouette V-43 fait partie de la première série de 15 Alouette-II acquise par les Forces aériennes en 1958. Le son équipage a dû effectuer un atterrissage de secours à Naters. L'hélicoptère a été remis en état de vol et a continué ses engagements. En 1961 la V-43 a été immatriculée HB-XBI pour participer à la conférence d'Evian. Le elle a été remise au Musée Suisse des Transports à Lucerne qui l'offrait en 2003 à la fondation du musée.", "section_level": 2}, {"title": "Sud Aviation SE 3160 Alouette III.", "content": "L'appareil V-282 en exposition au musée fait partie de la troisième série et était acquise par les Forces aériennes en 1974. La machine a été construite partiellement sous licence à la Fabrique fédérale d'avions à Emmen. Après son dernier vol en 2010, la V-282 a été offerte à la fondation du musée la même année.", "section_level": 2}, {"title": "Simulateurs.", "content": "Le musée de l'aviation militaire de Payerne, Clin d'Ailes, possède un nombre de simulateurs intéressants. Il s'agit de simulateurs d'anciens avions militaires. Quelques-uns sont toujours en état de marche. Mais il y a aussi des installations de simulation modernes pour le vol virtuel. La perle de la collection des simulateurs, c'est sûrement le simulateur de vol Mirage-III, ou SIMIR, qui a été mis en service à Payerne en 1967, parallèlement à l'introduction du Mirage dans les troupes d'aviation. En l'an 2000, après de service et plus de, le SIMIR a été retiré et offert au musée. Celui-ci s'est donné comme objectif de remettre l'installation en état de fonctionnement, ce qui a été atteint en 2004. D'autres simulateurs à découvrir sont le premier Link Trainer, un des premiers vrai simulateurs de vol, construit fin des années 1920. Les premiers pilotes militaires sur avions à réaction ont appris le vol aux instruments dans un modèle un peu plus récent du Link Trainer D-4, aussi connu sous le nom IFSIM (Instrumentenflug-Simulator). En plus, le musée possède en exposition le SINOR (Simulateur Noras) qui permettait l'instruction et l'entrainement de la tâche exigeante pour le pilote de guider le missile air-sol radioguidé AS 30 NORAS au but, ceci à l'aide d'un deuxième manche. On trouve également un simulateur du système d'armes Hughes TARAN, qui était intégré dans le Mirage-III-S. Le simulateur était couplé avec un radar monté sur le toit d'un hangar et permettait de chercher et acquérir des avions qui survolait la région de Payerne.", "section_level": 2}, {"title": "Espace des Pionniers.", "content": "L'espace des pionniers est plutôt dédié aux hommes qu'à la technique. Cette exposition temporaire qui change chaque année, fait la part belle aux pionniers de l'aviation militaire suisse. Les thèmes des années passées étaient \"Les pilotes engagés dans les combats aériens au-dessus du Jura en mai-juin 1940 et \"Walter Mittelholzer, pilote militaire, photographe aérien, voyageur et co-fondateur de la Swissair\".", "section_level": 2}, {"title": "Espace Nicollier.", "content": "Dans l'Espace Nicollier, le musée présente les quatre vols spatiaux du président de la fondation, l'astronaute suisse Claude Nicollier. Grace à lui, le musée peut également présenter quelques pièces d'exposition uniques de l'astronautique.", "section_level": 2}, {"title": "Autres expositions.", "content": "Dans l'exposition du musée, les visiteurs peuvent trouver la reconstitution partielle d'un poste de commandement d'escadrille et d'engagement de l'époque de la guerre froide avec des éléments provenant de la base aérienne de Rarogne, utilisée à l'époque par l'Escadrille d'aviation 5. Une magnifique exposition de radios, une collection de maquettes de tous les avions ayant volé au sein des Forces aériennes suisses, une exposition d'insignes et les armes engagées par les avions exposés, complètent l'inventaire du musée Clin d'Ailes.", "section_level": 2}, {"title": "Partenaires.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Espace Passion.", "content": "L'association Espace Passion a comme but, en soutenant le Musée de l'Aviation Militaire de Payerne, de rassembler et conserver le patrimoine aéronautique militaire suisse. En lus, elle témoigne une forte volonté de perpétuer le souvenir des avions historiques militaires suisses en état de vol. Espace Passion est devenue l'organisation qui rassemble les compétences professionnelles nécessaires pour assurer l'entretien des anciens avions destinés à l'exposition et au vol.", "section_level": 2}, {"title": "HB4FR.", "content": "Le HB4FR \"Clin d'Ailes\" Swiss Air Force Museum HAM Radio Club est un club de radioamateurs, qui est étroitement lié au Musée de l'Aviation Militaire de Payerne \"Clin d'Ailes\". Le club expose du matériel radio historique militaire et civil, et exploite une station radioamateur performante, avec les indicatifs radioamateur HB4FR, HB9SPACE et HB9SOLAR. L'objectif de HB4FR est d'intéresser les jeunes, mais également le large public aux sciences, à la technique en général ainsi qu'à la radio et son histoire.", "section_level": 2}, {"title": "Flight Simulator Center (FSC).", "content": "Le Flight Simulator Center (FSC) comprend deux stations. Il est installé dans une cabine vitrée et doté d'ordinateurs puissants et de grands écrans permettant des initiations au vol virtuel. Le FSC est exploité par une association de spécialistes de la discipline. On y trouve du matériel informatique haut de gamme tel que des traqueurs d'orientation pour suivre les mouvements de tête dans la simulation, des contrôleurs de jeu parmi les plus précis du marché, des écrans géants, une sonorisation adéquate, et plus encore. Une occasion unique de vivre un vol virtuel sur un niveau semi-professionnel. Le site Internet spécifique du FSC est: www.fscenter.ch", "section_level": 2}, {"title": "Virtual Flight Simulation (VFS).", "content": "Lors d'occasions spéciales, le groupe du Virtual Flight Simulation (VFS) offre aux intéressés une initiation gratuite au vol virtuel avec une simulation de l'avion Pilatus PC-7 exposé au musée.", "section_level": 2}, {"title": "Musée Européen de l'Aviation de Chasse (MEAC).", "content": "Depuis le, le Musée Clin d'Ailes est jumelé avec le Musée Européen de Chasse (MEAC) à Montélimar. Ce jumelage se manifeste en soutien mutuel pour enrichir les expositions respectives. Le musée de Payerne et le musée de Montélimar ont effectué plusieurs échanges d'avions au fil du temps. Les visiteurs du MEAC peuvent découvrir un \"hangar suisse\" où se trouvent un Mirage-III-S (J-2304), un Mirage-III-RS (J-2103) et un Mirage-III-BS (J-2001) qui volaient à l'époque au sein des Forces aériennes suisses.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le musée de l'aviation militaire de Payerne \"Clin d'Ailes\" présente à son public des avions militaires suisses de la génération des réacteurs et turbines. Il est situé sur la base aérienne de Payerne en Suisse. Il montre une douzaine d'avions et hélicoptères dans deux halles d'exposition. Pendant deux à trois semaines de service de vol, le musée présente un en vol.", "tgt_summary": null, "id": 2450801}
{"src_title": "Ailly-le-Haut-Clocher", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "\"Ailly-le-Haut-Clocher\" est située sur un vaste plateau à d'altitude. Il n'existe qu'une légère ondulation de terrain vers l'est. La commune relevait autrefois du comté de Ponthieu, province historique de Picardie. Le bourg est situé sur l'axe Abbeville-Amiens, à une dizaine de kilomètres au sud-est d'Abbeville. L'ancienne Route nationale 1, devenue route départementale 1001, traverse l'agglomération. L'autoroute A16 longe la limite communale au nord.", "section_level": 1}, {"title": "Transports en commun routiers.", "content": "La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (axe Abbeville - Flixecourt - Amiens, ligne ), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés.", "section_level": 2}, {"title": "Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts.", "content": "Trois quartiers composent la commune : \"Ailly\" (le « centre »), \"Famechon\" et \"Alliel\", autrefois considérés comme des hameaux. Dans les années 1940, \"Alliel\" est encore écrit « Ailliel ».", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous sa forme latine \"Asliacum\", \"Alliacum\" en 814, \"Alliacus\", \"Aliacus\", \"Alli\" et dérive de l'anthroponyme romain \"Allius\". Le toponyme Ailly vient de la ferme d'« Alius », ferme gallo-romaine qui se trouvait au niveau du cimetière actuel, sur la route nationale et dont on voit des traces sur les photos aériennes. Fut ajoutée au nom de la localité la mention d'un \"haut clocher\", à cause de la caractéristique d'autrefois de la flèche de l'église qui servit d'observatoire aux académiciens chargés de dresser la carte de France de Cassini en 1760. Certains habitants disent encore \"Ailly-Clotcher\" en picard.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire - Antiquité.", "content": "Ailly est d'origine ancienne. Des haches de pierre, des cercueils de pierre contenant des squelettes et des médailles, trouvés entre Ailly et Famechon, au lieudit \"les Trois Villes\" font croire à l'existence en cet endroit d'un cimetière gallo-romain. Une hache en bronze est également découverte en 1888.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "En 831, Ailly appartenait à l'abbaye de Saint-Riquier. Quatre fiefs se créèrent à Ailly : un tenu par Nicolas Deroussen, un autre par Jean Maye, un troisième tenu par J. Belleborgue et aussi un par François de Bacouel. Le fief de \"Famechon\" était tenu par Bernard et celui d\"Alliel\" par J. Fuzelier. En 1500, Catherine de Fosseux, et son époux Robert d'Ococh, vendirent Ailly à Josse de Beauvarlet, maïeur d'Abbeville.", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "En 1546, l'église d'Ailly fut incendiée par des \"scélérats\" : 130 habitants qui s'y étaient réfugiés périrent. Le chef des incendiaires fut brûlé à Abbeville le. En 1530 Jean de Ribeaucourt, écuyer, est cité comme seigneur de Morival et de Famechon. En 1556 fut construite la flèche d'Ailly par François Glassant, charpentier. En 1590, le hameau de \"Famechon\" abrita une garnison de ligueurs. En 1615, Ailly est ravagée par les troupes du maréchal d'Ancre (qui mourut assassiné le ). Le Françoise de Ribeaucourt, dame du Quesnoy apporte en dot le fief du Quint de Famechon à son époux Nicolas-Bernard de Fontaine de Métigny, fils du seigneur d'Estréjus. En 1639, Ailly est pillée par les troupes françaises du maréchal de la Meilleraye. En 1651, eut lieu un combat avec les cavaliers du fisc d'Abbeville, qui furent battus.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Ses habitants sont appelés les \"Aliacois\" ou les \"Aliaciens\".", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Le bourg dispose d'une école intercommunale et du collège \"Alain Jacques\". Ces établissements sont classés en zone B pour les vacances scolaires et dépendent de l'Académie d'Amiens. L'école intercommunale \"Victor Hugo\", siège d'un regroupement pédagogique concentré, a été mise en place à Ailly-le-Haut-Clocher en 2009. Elle scolarise du primaire au cours de l'année scolaire 2014-2015 et regroupe des écoliers d'Ailly-le-Haut-Clocher, Brucamps, Domqueur, Ergnies, Long, Mouflers, Yaucourt-Bussus.", "section_level": 2}, {"title": "Sports et loisirs.", "content": "L’\"Ascla\", association sportive et culturelle d’Ailly, propose quatre activités :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Cette commune rurale se trouve sur l'axe routier Abbeville/Amiens, ce qui favorise l'emploi hors du territoire communal. Jusque dans les années 1930, l'usine de confection de boutons de nacre Sabras employait les Aliacois. Désormais, la vie économique s'est réduite à deux producteurs d'endives qui emploient jusqu'à en période de production, l'agriculture, quelques artisans et commerçants.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église Notre-Dame-de-l'Assomption.", "content": "L'église d'Ailly est classée monument historique, elle date du. La flèche de son clocher servit au à des mesures contribuant à l'établissement de la carte de Cassini. Depuis plusieurs années, elle est l'objet d'animations lors des Journées européennes du patrimoine. Un cadran solaire, qui équipait jadis la face sud de l'édifice, est encore un peu visible dans des conditions favorables (lumière rasante de fin de journée ensoleillée).", "section_level": 3}, {"title": "Monument aux morts.", "content": "Le monument aux morts est érigé à côté (flanc sud) de l'église, il est entouré de quatre obus qui présentent la particularité de ne laisser dépasser de terre que leur extrémité supérieure, dépourvue de leur ogive.", "section_level": 3}], "src_summary": "Ailly-le-Haut-Clocher est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. La commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.", "tgt_summary": null, "id": 2380947}
{"src_title": "Neuilly-le-Dien", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "À quelques kilomètres d'Auxi-le-Château et de la vallée de l'Authie, Neuilly-le-Dien, village tourné totalement vers l'agriculture et son hameau Acquet sont desservis par la route départementale 938. Elle a intégré une ancienne commune nommée Acquet.", "section_level": 1}, {"title": "Transports en commun routiers.", "content": "La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Dans le nom de la commune, la partie \"Dien\" fait référence au doyen d'un chapitre de chanoines.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Comme beaucoup de communes du Ponthieu, le village fut dévasté par les Espagnols en. Et ce n'étaient pas les premiers ravages connus par les habitants : des destructions datant du règne de François ou de La Ligue ont été mentionnées. Simon Le Blond, sieur d'Acquet fut mayeur d'Abbeville en 1654. La famille Le Vasseur possédait la seigneurie en 1690, d'après monsieur de Bussy. Cette possession a duré plusieurs siècles. Au début du, elle a été transmise par mariage de dame N. Le Vasseur à la famille Laudru. Leur fille porta la seigneurie au sieur Houdouard. Ils eurent un fils qui finit ses jours à Neuilly. Pendant la Seconde Guerre mondiale, une rampe de lancement de V1 a été installée par l'occupant allemand. La base a été active jusqu'à peu de temps avant la Libération.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune relève de l'académie d'Amiens, placée en zone B pour les vacances scolaires.", "section_level": 2}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ouvrages.", "content": "Ernest Prarond, \"Histoire de cinq villes et de trois cents villages, hameaux ou fermes\", Prévost, rue des Lingers, Abbeville, tome II, quatrième partie, Saint-Riquier et les cantons voisins, 1868.", "section_level": 2}], "src_summary": "Neuilly-le-Dien est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Depuis le, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.", "tgt_summary": null, "id": 2202798}
{"src_title": "Saint-Pierre-du-Mont (Landes)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Mont-de-Marsan située dans le pays de Marsan, au sud de Mont-de-Marsan, aux confins de la forêt des Landes et de la région agricole de la Chalosse.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les six communes limitrophes sont :", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "L'existence de la commune de Saint-Pierre-du-Mont est antérieure à celle de Mont-de-Marsan, la préfecture du département des Landes, comme le conte l'historien béarnais Pierre de Marca dans son « histoire du Béarn » (1640) : « \"entre 1133 et 1140, Pierre de Laubaner, vicomte de Marsan (et par ailleurs comte de Bigorre) décide de construire un château fort au confluent de la Douze et du Midou, et de lui associer un castelnau entouré de murailles. Pour cet effet, il s'adressa aux populations des communes voisines de Saint-Genès et de Saint-Pierre afin de les obliger à faire leur résidence dans la ville nouvelle qu'il entreprenait, sous promesse de leur octroyer sa protection et toutes sortes d'immunités. »\" L'archéologie a révélé la présence d'un habitat de l'âge du bronze au sud-est de la ville de Saint-Pierre-du-Mont (pas de données complémentaires pour le moment). Deux sites de la période « romaine » ont aussi été repérés par les archéologues. Le plus important se trouve au sud de la ville où des sondages archéologiques ont été réalisés en 2004 sur une structure bâtie (Centre de Recherche Archéologique sur les Landes) puis en 2005 à sa proche périphérie (INRAP). Ils ont révélé une occupation au Haut-Empire (premier et deuxième siècles de notre ère) avec plusieurs évolutions architecturales de la structure. La périphérie de cette structure a connu de nombreux remaniements avec les creusement de nombreux fossés. D'après les éléments recueillis, les archéologues supposent que cette structure est du type villa. On suppose que cette structure antique ait été utilisée à l'époque mérovingienne puisque des sarcophages y auraient été découverts au siècle dernier (ces éléments ont disparu). Les sondages de certains secteurs étudiés montrent ensuite une occupation durant l'époque médiévale avec la construction de murs et le creusement d'une fosse dépotoir. Une chapelle est érigée en ce lieu a une date inconnue à ce jour mais dont on retrouve des mentions écrites au (Saint-Genès-des-Vallées). L'étude archéologique n'est que partielle car seule une partie du site est accessible, le reste se trouvant sous une construction privée. Le second site de la période romaine qui a été repéré se trouve au sud-ouest de la ville, à environ deux kilomètres du site mentionné plus haut. Il s'agit d'un habitat rural du Haut-Empire construit en matériaux légers (bois et torchis). On ne possède pas plus de données sur cette structure mais on suppose qu'elle appartenait au domaine de la « villa ». L'archéologie a aussi permis de découvrir en 2006, au sud-est de la ville de Saint-Pierre-du-Mont, un habitat rural daté des s de notre ère. De nos jours, le monument historique le plus ancien de Saint-Pierre-du-Mont encore visible est son actuelle église paroissiale, dont la partie primitive date du. L'étude des documents écrit permet d'avancer que l’histoire médiévale de Saint-Pierre-du-Mont tend à se confondre par la suite avec celle de la cité montoise, fondée officiellement en 1133 par le vicomte Pierre de Marsan. En 1866, Mont-de-Marsan absorbera d'ailleurs une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont, ainsi que les communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères et de Saint-Médard-de-Beausse.", "section_level": 1}, {"title": "Évènements.", "content": "Marché le vendredi matin. Course landaise gratuite au Théâtre de verdure à la mi-juin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Pierre-du-Mont est une commune de la banlieue sud-ouest de Mont-de-Marsan, située dans le département des Landes, en (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont les Saint-Pierrois.", "tgt_summary": null, "id": 923521}
{"src_title": "Phare de Ponta da Ferraria", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le \"Plan général des phares et balises\" de 1883 prévoyait sa construction. En 1891, un rapport donnait un avis pour un phare de troisième ordre sur Ponta da Ferraria. Le phare de Ferraria a été mis en service le. Il est situé à l'extrême ouest de l'île de Sao Miguel, sur une terrane (ou delta de lave). C'est une tour carrée de 3 étages de 18 m de haut, avec galerie ronde et lanterne, attachée au front de la maison d'un gardien de 2 étages. La station de signalisation est peinte en blanc avec des pierres apparentes et le dôme de lanterne est rouge. Il a été équipé d'une lentille catoptrique-Objectif catadioptrique[catadioptrique giratoire de 3 ordre d'une longueur focale de 500 mm. La source lumineuse fut une lampe à huile, puis une lampe à incandescence à vapeur de pétrole. La rotation optique était produite par un mécanisme d'horlogerie, donnant une portée de 26 milles nautiques. Le dispositif optique a été remplacé en 1946. La lanterne a été électrifiée en 1957 avec des groupes électrogènes. La source lumineuse a été dotée d'une ampoule 3.000W. En 1974, un moteur électrique a été mis en place faire fonctionner le système rotatif. Le phare a été relié au réseau électrique public en 1988. Il a été doté d'une ampoule 1.000W/120V et il a été automatisé. Sa portée est de 27 milles nautiques (environ 48 km). Identifiant : ARLHS : AZO08 ; PT-719 - Amirauté : D2655 - NGA : 23568.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le phare de Ponta da Ferraria est un phare situé sur le cap de Ponta Delgada, dans la freguesia de \"\" de la municipalité de Ponta Delgada, sur l'île de São Miguel (Archipel des Açores - Portugal). ", "tgt_summary": null, "id": 266369}
{"src_title": "Arry (Somme)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Ce village rural picard du Ponthieu, traversé par la Maye, est desservi par l'ancienne route nationale 338 (actuelle RD 938) et aisément accessible par l'autoroute A16. Proche de la baie de Somme, il est situé à à l'est de Rue. En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "En 1042, le village était dénommé \"Adriacus\". Situé sur la Maye, \"ad rivum\", « sur la rivière », le nom du village pourrait venir de son emplacement. Cette forme nous renseigne sur l'origine de ce toponyme qui dérive de l'anthroponyme latin \"Hadriacus\" qui deviendra \"Adrien\" en français. D'autres étymologistes expliquent l'origine de son nom par « domaine \"d'Arrius\" », le nom du premier occupant.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Différents fiefs nobles ont constitué la seigneurie d'Arry. L'un d'entre eux, le « Quint d'Arry », relevait du roi. La famille d'Arry fit passer sa propriété aux Biencourt au. Elle fut ensuite transmise aux Gourlay, aux Fuzelier et à la famille d'Halluin qui en fut propriétaire jusqu'en 1725. Jacquelin, Antoine, François de Courteville, descendant de la dernière famille possédante, devint alors comte d'Hodicq quand le roi érigea Arry en comté.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "D’après le recensement Insee de 2007, Arry compte 188 habitants (soit une augmentation de 15 % par rapport à 1999). La commune occupe le rang au niveau national, alors qu'elle était au en 1999, et le au niveau départemental sur 782 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Arry depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1851 avec 318 habitants. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "En 2013, l'école locale est associée depuis plusieurs années à celle de Bernay au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI). La compétence scolaire est du ressort de la communauté de communes. En septembre 2019, l'école est fermée. Les élèves relèvent alors du regroupement pédagogique concentré à Vron. La suite des études conduit les élèves au collège du Marquenterre à Rue ou/et au lycée Boucher-de-Perthes à Abbeville. Les étudiants relèvent de l'université de Picardie Jules-Verne.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "La double rangée de tilleuls dénommée « Allée d'Arry » est classée monument naturel le.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Jacques, Alexandre, François de Courteville d'Hodicq (1726-1802), maréchal de France. Il participe à la Révolution Française comme député de la noblesse du bailliage de Montreuil aux États généraux de 1789. Propriétaire du château, il décède à Arry.", "section_level": 2}], "src_summary": "Arry est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. La commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.", "tgt_summary": null, "id": 130333}
{"src_title": "Fort-Mahon-Plage", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Fort-Mahon-Plage est l'une des communes les plus septentrionales de l'ancienne région Picardie, se situant ainsi à proximité des villes du littoral sud du Nord-Pas-de-Calais telles que Berck et Le Touquet. Elle fait partie de la région naturelle du Marquenterre. Elle se situe à au nord-ouest d'Abbeville et à environ de Boulogne-sur-Mer, d'Amiens et de Calais, de Lille et de Paris à vol d'oiseau.", "section_level": 1}, {"title": "Transports en commun routiers.", "content": "La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "La commune présente un risque de submersion marine.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Dans la langue picarde, \"« ech Mahon »\" signifie « coquelicot ». Autre explication : le nom de la localité dériverait de la victoire française de Port-Mahon remportée contre les Anglais à Minorque en 1756.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Fort-Mahon-Plage est une commune dont l'existence n'est pas très ancienne. Il semble établi que rien n'y existait avant le, à part bien sûr d'importantes dunes de sable et la mer toute proche. Alors jugée plutôt froide et sauvage, la côte n'aurait accueilli que des pêcheurs et ramasseurs de coquillages occasionnels. En fait, la première agglomération a été relevée il y a seulement un peu plus de deux siècles, avec les premières et simples petites maisons de bergers relevées en 1790. Fort-Mahon-Plage n'est une commune à part entière que depuis moins de cent ans, puisque celle-ci ne se distinguera officiellement de sa voisine Quend qu'en 1923. Son urbanisation sera alors régulière notamment dans les années cinquante, l'immense étendue de sable fin, contrairement aux plages de galets normandes, faisant beaucoup pour son attractivité, ainsi qu'une plage en pente douce très agréable l'été. La plage est desservie par un tramway de 1903 à 1931. La population a été éprouvée par les guerres mondiales. Un monument important honore les disparus. La résistance s'est illustrée localement au cours des derniers conflits. La commune sera ensuite renommée pour ses activités nautiques, notamment la voile et le char à voile. La commune a aussi beaucoup investi sur sa très longue artère principale, dite « avenue de la Plage », notamment par un traitement urbain qui renforce l'attractivité de la station.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "Une fleur est attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris. Au dévoilement du palmarès régional des villes et villages fleuris, le, la ville obtient une deuxième fleur pour ses efforts en matière d'environnement.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "Les habitants s'appellent des Fort-Mahonnais.", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (38,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune gère l'école primaire Raoul Ridoux.", "section_level": 2}, {"title": "Loisirs.", "content": "À Fort-Mahon-Plage, il est possible de pratiquer de nombreuses activités, parmi lesquelles on trouve un certain nombre de pratiques encadrées, elles sont regroupées au sein d'un centre nautique ou différents prestataires proposent : Au sud de la station, se trouve le village club de « Belle Dune » bâtit dès 1985 sur autour d'étangs et d'un golf de, se présentant sous la forme d'appartements et de maisons d'inspiration picarde qui se répartissent en six quartiers distincts. L'ensemble de l'infrastructure est géré désormais par \"Pierre et Vacances\" (site officiel). L'Aquaclub de Belle Dune, géré par le Syndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard, permet des activités liées à sa piscine à vagues. La presse spécialisée classe régulièrement le golf de Belle-Dune parmi les plus beaux golfs de France.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et sites naturels exceptionnels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le milieu dunaire.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Situation.", "content": "L'immense milieu dunaire de Fort-Mahon-plage et environs fait face à la Manche et entoure également toute la commune. Les dunes de sable possèdent un exceptionnel biotope. Le milieu dunaire est particulièrement sensible aux assauts du vent. Les dunes peuvent se déplacer rapidement, mais des moyens naturels à base de plantations permettent de les stabiliser. Une graminée, l'oyat \"(Psamma arenaria)\", joue notamment un rôle important pour la fixation des dunes de sable grâce à des racines très développées. Grâce à ces graminées, le cordon dunaire littoral peut être maîtrisé. Le milieu dunaire propose aussi une flore, une faune et un relief particuliers et fort intéressants, qu’il convient bien sûr de respecter. Afin de ne pas marcher n'importe où et de respecter au mieux l'environnement, il est préférable de découvrir le milieu dunaire de Fort-Mahon-Plage en suivant un circuit découverte proposé dans le cadre de l'ouverture au public de terrains acquis par le Conservatoire du Littoral (ce circuit se trouve vers la baie d'Authie, à deux pas du centre équestre). Un parcours qui permet de découvrir les dunes, le sentier du \"Royon\", (, ), permet de rallier la commune toute proche de Quend-Plage et le village de Belle-Dune avant, pourquoi pas, de revenir par la plage.", "section_level": 4}, {"title": "La baie d'Authie.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Situation.", "content": "Au nord de Fort-Mahon-Plage coule la rivière de l'Authie sur une distance totale de. Cette rivière se jette en mer de la Manche au niveau de la baie d'Authie, c'est-à-dire au sein d'une vaste zone située entre Fort-Mahon-Plage (Somme, Picardie) et Berck (Pas-de-Calais), ce qui offre une frontière naturelle entre les deux départements. La baie d'Authie est une sorte de vaste marécage marin composé de reliefs de sable et de vases, parsemés de nombreuses mares et de petits cours d'eau que la mer recouvre aux grandes marées. Elle offre à ses visiteurs une multitude de promenades au sein d'une nature exceptionnellement préservée et qu'il convient de respecter. En baie d'Authie on distingue notamment : les mollières. Ce sont des zones de chasse à la hutte se pratiquant la nuit, en fait de vastes prés salés coupés de mares. Les oiseaux migrateurs (nombreux limicoles et anatidés) s'y arrêtent et s’y nourrissent durant leurs longs voyages, d’où l’intérêt des chasseurs de gibier d’eau locaux qui les piègent avec des leurres. La chasse est importante pour les habitants et gens des environs, elle est bien sûr réglementée. Le chemin de la digue. Celui-ci permet de suivre le cours de l'Authie et, pour les plus courageux, de remonter un peu la rivière.", "section_level": 4}, {"title": "La flore et la faune en baie d'Authie.", "content": "Le lilas de mer. C'est une plante maritime appréciée pour ses petites fleurs mauves et que l'on peut conserver en fleur séchée. Longtemps coupée et proposée en bouquets, notamment par les enfants des gens du voyage qui la proposaient aux touristes et sur les parkings de la région pour quelques pièces, il semble qu'elle soit aujourd'hui protégée. La salicorne. (\"Salicornia\", famille des chénopodiacées) C'est une plante des zones littorales comestible, aux feuilles réduites à des écailles et qui pousse sur des vases salées. Appelée familièrement « haricot de mer », elle est très appréciée. Utilisé dans la cuisine locale, la salicorne est aussi proposée en bocaux de type semi-conserve au sein des poissonneries et magasins spécialisés. Nombre d'animaux marins ou terrestres parmi ceux familiers des baies ou des plages d'Europe : le crabe vert, la crevette grise, le goéland argenté, la mouette rieuse..., et du fait qu'il s'agit d'une zone de transition pour les migrations, de nombreux passereaux, limicoles et canards. Parmi les mammifères remarquables, le Phoque veau-marin et le Phoque gris sont présents toute l'année.", "section_level": 4}, {"title": "L'estran.", "content": "L’estran est la vaste partie située entre le pied des dunes et la mer à marée basse. Sur toute la longueur du littoral de la commune et de sa voisine Quend-Plage, l’estran offre aux promeneurs une immense plage de sable où peut se pratiquer la pêche côtière ou « surf-casting » pour du bar, du flet ou du poisson plat, la pêche aux coques (\"Cerastoderma edule\", mollusque lamellibranche marin comestible qui vit enfoui dans le sable / selon autorisations administratives, se renseigner!) ou aux crevettes. D'autres coquillages et divers invertébrés vivent aussi sur cet espace : des couteaux (\"Ensis ensis\", \"Ensis directus\" et \"Solen marginatus\"), la nasse réticulée (\"Nassarius reticulatus\"), la donace (\"Donax vittatus\"), la telline (\"Tellina tenuis\"), la lutraire, la natice et des oursins (dont \"Paracentrotus lividus\" et \"Echinocardium cordatum\"). Le char à voile, le char à cerf-volant et le speed sail y sont aussi pratiqués, ainsi que de nombreuses promenades seul ou en famille.", "section_level": 3}, {"title": "Station de lagunage.", "content": "Une station de lagunage épure les eaux usées de la ville et de Quend. Elle héberge de nombreuses espèces d'oiseaux : Cygne tuberculé, Tadorne de Belon, Canard souchet (régulièrement de 800 à 1 600 individus à l'automne), Grèbe à cou noir, Foulque macroule...", "section_level": 2}], "src_summary": "Fort-Mahon-Plage est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Commune située sur le littoral de la Manche et dotée d'une plage de sable et de massifs dunaires, Fort-Mahon-Plage attire en permanence de nombreux touristes, en particulier l'été et lors des grands week-ends. Grâce à des investissements et au fait qu'elle réponde entre autres à de nombreux critères de qualité environnementale, la commune est officiellement classée « station balnéaire » depuis 2006. ", "tgt_summary": null, "id": 1497038}
{"src_title": "Supercondriaque", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Célibataire de quarante ans, Romain Faubert est photographe pour un dictionnaire médical en ligne, ce qui a développé en lui une hypocondrie aiguë et de la paranoïa. Le Docteur Dimitri Zvenka, son médecin traitant, va décider de l'aider, ce qu'il regrettera par la suite, étant donné l'ampleur de la maladie imaginaire de son patient. L'idée du docteur est donc la suivante : aider Romain à trouver la femme de sa vie pour ne plus avoir peur de tout.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Développement.", "content": "Alors qu'il avait annoncé, en 2011, qu'il travaillait sur un film intitulé \"Une jolie ch'tite famille\", Dany Boon révèle son changement de projet sur RTL en fin. Il annonce alors qu'il compte s'inspirer de sa propre hypocondrie pour son quatrième long-métrage en tant que scénariste et réalisateur, qualifiant son film d'. \"Supercondriaque\" est produit par Pathé Films pour un budget de avec les coproductions françaises TF1, France 3 et Canal+ ainsi que la belge Artemis Productions.", "section_level": 2}, {"title": "Auditions.", "content": "Lorsqu'il révèle son nouveau projet sur RTL, Dany Boon annonce aussi qu'il interprétera le personnage principal souffrant du trouble hypocondriaque. Il affirme aussi, sur France 3 Nord-Pas-de-Calais en, que Kad Merad endossera la blouse du docteur de ce personnage craintif. Ce film marque ainsi leurs retrouvailles à l'écran après \"Bienvenue chez les Ch'tis\", film à succès en 2008. La même année, après l'avoir vue interpréter sur scène \"C'est tout droit... ou l'inverse\" de Franck Harscouët au Théâtre Michel, le réalisateur-scénariste confie le rôle de la sœur du médecin à Alice Pol. Cette dernière raconte, en, que. Pour ce film, Dany Boon perçoit un salaire de.", "section_level": 2}, {"title": "Tournage.", "content": "Dany Boon annonce fin que le début du tournage est prévu au printemps 2013 à Paris et à Calais. Le passage dans le Nord-Pas-de-Calais est annulé. Contrairement à ce qu'avait annoncé le réalisateur, le tournage commence fin et s'étale jusqu'en. Il se déroule en France, en Hongrie dans des studios à Budapest ainsi qu'en extérieur à la frontière slovaque et, pour l'essentiel, en Belgique : sur le port d'Anvers avec une quinzaine de membres de la Protection civile du Nord pour figurer les décors des quais de Calais, en studio à Bruxelles (pour les scènes de l'appartement du docteur Dimitri Zvenka), dans le Bois de la Cambre (ils passent devant le Chalet Robinson) pour une scène de jogging et dans une villa à Waterloo pendant quinze jours, et à Forest (Bruxelles) pour le poste de commandement de la police française. La Hongrie est utilisée comme lieu de tournage pour simuler un pays imaginaire nommé Tcherkistan d'où sont originaires le médecin Dimitri Zvenka et sa sœur Anna. Néanmoins, la langue, que parlent dans le film les acteurs jouant les \"Tcherkistanais\", est version déformée de l'ukrainien. La scène dans le métro parisien est tournée à \"Porte des Lilas - Cinéma\" qui possède des installations permettant le tournage de films.", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "La production embauche Klaus Badelt pour mettre le film en musique. Ce dernier, avec l'équipe de, compose dans les studios Air Lyndhurst et Abbey Road. La bande originale du film sort le.", "section_level": 2}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sorties nationales.", "content": "Avant sa sortie officielle le en Belgique, en France et en Suisse, \"Supercondriaque\" a été projeté en avant-première le au Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez.", "section_level": 2}, {"title": "Accueil critique.", "content": "Quelques semaines avant la sortie, en pleine avant-première, \"L'Express\" publie deux critiques très courtes sur une même page. La première, celle de Sophie Benamon, est positive :. Inversement, l'avis de Thomas Baurez est négatif :. De son côté, Sorin Étienne du \"Figaro\" a un avis plus mitigé :. Lors de la sortie du film, Hubert Lizé du \"Parisien\" la voit d'un bon œil, précisant que En revanche, Christophe Carrière de \"L'Express\" est d'avis que. Didier Péron de \"Libération\" partage cette opinion : Jacques Mandelbaum du \"Monde\" ne cache pas sa déception en expliquant que Par contre, Mehdi Omaïs de \"Metronews\" n'a pas apprécié le film Quant à Pierre Murat de \"Télérama, \"il s'exprime sans détour : Le site Allociné, ayant collecté vingt-trois commentaires, lui attribue une note moyenne de.", "section_level": 2}, {"title": "Box-office.", "content": "Pathé Distribution compte dans huit cents salles, le jour de la sortie de ce film. Un succès pour le distributeur, car, en comparaison, \"\" de Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus, autre comédie sortie peu avant, n'avait totalisé que. Cinq jours après sa sortie, il dépasse. La première semaine, le film compte plus de et se situe à la onzième position des films français pour les premières semaines d'exploitation, entre \"Taxi 3\" de Gérard Krawczyk (2003) et \"Intouchables\" d'Olivier Nakache et d'Éric Toledano (2011). TF1 News annonce, le, qu'il grâce à le second week-end. Pour la seconde semaine, il reste à la première place du box-office avec plus de, derrière \"\" (\"\") de Noam Murro qui engrange plus de pour sa première semaine. La troisième semaine, il dépasse la barre des d'entrées et, cependant, est détrôné par \"Fiston\" de Pascal Bourdiaux qui totalise quasiment le million en une semaine. Surprise pour la quatrième semaine, il retrouve sa première place grâce à, cumulant ainsi, et, pendant la cinquième semaine, chute au troisième rang avec, cumulant, à nouveau détrôné par deux nouveautés : \"De toutes nos forces\" de Nils Tavernier à la deuxième place avec et \"\" (\"\") d'Anthony et Joe Russo en plein succès avec.", "section_level": 2}, {"title": "Adaptation.", "content": "Le, une adaptation en bande dessinée a été éditée. Fidèle au film, elle est dessinée par Rudowski et scénarisée par Pierre Veys.", "section_level": 1}], "src_summary": "Supercondriaque est une comédie franco-belge écrite et réalisée par Dany Boon, sortie en 2014. Ce film marque les retrouvailles à l'écran de Kad Merad et Dany Boon, six ans après le succès de \"Bienvenue chez les Ch'tis\".", "tgt_summary": null, "id": 1053348}
{"src_title": "Trie (rivière)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Trie prend sa source sur le territoire de la commune de Tœufles, près du hameau du Rogeant, à l'altitude, dans le département de la Somme. Au terme d'un parcours de 9,4 kilomètres dans le département de la Somme, orienté nord, elle se jette dans la Somme à Saigneville, à l'altitude", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département de la Somme, la Trie traverse les cinq communes suivantes, dans deux cantons, dans le sens amont vers aval, de Tœufles (source), Moyenneville, Miannay, Cahon et Saigneville (confluence). Son cours est dans le canton de Moyenneville pour les quatre premières communes traversées et dans le canton de Saint-Valery-sur-Somme au moment de rejoindre la Somme, le tout dans l'arrondissement d'Abbeville.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "Le bassin versant de la Trie est limité au nord par la Somme son fleuve récepteur, à l'est par l'Amboise et l'Avalasse au sud par la Bresle et à l'est par l'Airaines. D'après le SAGE, son bassin versant est de.", "section_level": 2}, {"title": "Organisme gestionnaire.", "content": "L'organisme gestionnaire est la CCVV ou communauté de communes du Vimeu Vert, épaulée par l'Ameva. L'Ameva, le syndicat d'Aménagement et valorisation du bassin de la Somme, a réalisé un plan de gestion de la Trie.", "section_level": 2}, {"title": "Affluent.", "content": "Elle n'a pas d'affluent contributeur.", "section_level": 1}, {"title": "Rang de Strahler.", "content": "Son rang de Strahler est donc de un.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie.", "content": "La Trie a une largeur moyenne en eau de. Elle n'a pas de stations de mesure ni de stations de qualité des eaux de surface. Son régime hydrologique est dit pluvial océanique.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Trie est une rivière du Vimeu, dans l'ancienne région Picardie (actuelle région Hauts-de-France), au sud-ouest du département de la Somme et un affluent de la rive gauche de la Somme.", "tgt_summary": null, "id": 943598}
{"src_title": "Billy-Montigny", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Billy-Montigny se situe dans la région Nord-Pas-de-Calais, dans le bassin minier du Pas-de-Calais, entre Lens et Hénin-Beaumont. Elle se situe à d'Hénin-Beaumont, à de sa sous-préfecture, Lens, à de son chef-lieu, Arras. La capitale régionale, Lille se situe à. D'une superficie de, la ville est rattachée à la plaine de la Gohelle.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie, géologie et relief.", "content": "La ville n'est traversée par aucun cours d'eau. Un bras canalisé de la Deûle passe à proximité de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transport.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Transport routier.", "content": "La ville de Billy-Montigny est desservie par l'ancienne route nationale 43 qui relie Douai, Hénin-Beaumont, Lens et Béthune, qui maintenant est déclassée en route communale, à cause du parallélisme avec l'autoroute A21. Dans la commune, une intersection relie la nationale 43 à la route départementale 46 qui relie Courrières à Rouvroy. Grâce à cette route départementale, la ville est rapidement reliée à l'A21 par la sortie 15. Elle permet de rejoindre les autoroutes A26 et A1.", "section_level": 3}, {"title": "Transport ferroviaire.", "content": "La gare de Billy-Montigny a été construite en 1859 en même temps que la ligne Lens - Ostricourt. La gare était l’embranchement entre les chemins de fer des mines. Ainsi la Compagnie des chemins de fer du Nord transférait la marchandise sur leurs trains car tous les trains provenant des mines y amenaient leur production. Elle fut également la gare la plus importante de la région Nord-Pas-de-Calais par le tonnage des marchandises transportées. Malgré les deux guerres, la gare ne fut jamais détruite et garde depuis un siècle et demi les mêmes caractéristiques. De nos jours, la gare est desservie par la SNCF grâce aux TER Nord-Pas-de-Calais. Sur 25 lignes classiques, deux passent par la gare de Billy-Montigny, ce sont les lignes 13 et 21. Elles relient respectivement Lens à Lille à une fréquence de 27 trains par jour et Lens à Douai-Valenciennes à une fréquence de 23 trains par jour. La gare de Billy-Montigny est juste un point d'arrêt, car la gare de Lens se situe à quelques kilomètres et récupère la majorité des voyageurs.", "section_level": 3}, {"title": "Transports urbains.", "content": "Billy-Montigny est desservie, comme 114 communes du département, par les bus urbain et interurbain Tadao. Deux lignes commerciales traversent la ville. En l'occurrence la ligne buLLe, ligne principale du réseau avec 1,1 million de voyageurs pour 2007, qui relie Liévin via la gare de Lens à la zone commerciale de Noyelles-Godault en traversant par la RN43, et la ligne 18, qui relie les mêmes endroits mais en passant par les rues du centre de Billy-Montigny. De plus, la ville sera desservie par la ligne de tramway de Liévin à Noyelles-Godault aux alentours de 2013 sur l'ex-route nationale 43. Elle remplacera la ligne « buLLe ».", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Bili\" enre 1076 et 1092, \"Billi\" en 1097, \"Belgicus\" au milieu du siècle. Billy, nom de localité assez fréquent, « domaine de \"Belgicus\" », de \"Billius\", forme latinisée d'un éventuel \"*Billios\", nom d'homme gaulois.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Avant même que l'homme n'existe et alors que les continents n'étaient pas encore ceux de maintenant, une forêt de fougères et de végétaux occupait le sol de la ville. C'était il y a environ trois cents millions d'années. C'est cette forêt qui est à l'origine du charbon. Puis les hommes sont arrivés, cinq cent mille ans à cent mille ans avant notre ère. Ces hommes pourraient venir d'Asie et se sont établis à côté des cours d'eau de l'Artois. En ce temps reculé, ces hommes se nourrissaient de la pêche, et de la chasse d'animaux tels que le renne, l’élan, le cerf, le chevreuil, le sanglier, l’ours et l’urus. Le premier village aurait pu se situer entre la route nationale et la fosse 6 à Fouquières-lez-Lens aux alentours de la cité du 2.", "section_level": 2}, {"title": "De Billiacum à Billy-Montigny.", "content": "Au temps gallo-romain, la ville s'appela Billiacum. Vers l'an 360, la ville ainsi que la plupart de l'Artois se font évangéliser par saint Martin, un ancien légionnaire et aux alentours de l'an 500, Billiacum cesse d'être tributaire à Rome. Vers le, la ville est envahie par les Normands venus de Scandinavie, il faudra un siècle pour que la ville se relève de ses invasions. Par la suite, en 877, la ville est à nouveau envahie, mais par le comte Baudouin de Flandre, du comté de Flandre. La ville changea de nom pour s'appeler Billy-Montensni en 1129 puis Billy en 1182. En 1191, la nièce du comte se maria avec Philippe II de France ainsi le comte donna la province de l'Artois en guise de dot. L'Artois passa entre les mains de la maison de Bourgogne en 1384 et la ville est très pauvre. En 1492, l'Artois change encore de propriétaire et passe aux mains des Habsbourg. Pendant le règne de Louis XIV, deux traités rendent l'Artois aux Français, le traité des Pyrénées en 1659 et celui de Nimègue en 1678, et définitivement avec celui d'Utrecht en 1713. La ville changea de nom pour Billy-en-Gohelle en 1720 puis Billy-les-Hénin en 1744. Enfin en 1789, lorsque l'État français réunît l'Artois, le Boulonnais et le Calaisis pour former le Pas-de-Calais, Billy-les-Hénin changea de nom pour devenir Billy-Montigny. L'année suivante, Billy-Montigny devint une commune du canton de Lens.", "section_level": 2}, {"title": "Extraction minière.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Découverte du charbon.", "content": "Le, Jacques Mathieu et son équipe de mineurs découvrent une veine de charbon très faible à Fresnes-sur-Escaut dans la propriété de Nicolas Désaubois. Le gisement houiller était exploité dans le département du Nord depuis plus d'un siècle ; mais des recherches en Artois étaient restées vaines, en raison d'un changement d'orientation des veines. En 1841, la découverte de charbon à Oignies lors du forage destiné à un puits artésien fait comprendre que la veine de charbon se prolonge bien dans le Pas-de-Calais, mais dans la direction du nord-ouest. Des recherches furent alors entreprises de façon systématique, et en 1849, Charles Matthieu, transfuge de la Compagnie des mines d'Anzin, découvre du charbon à Courrières. La politique du Second Empire est alors de limiter la taille des concessions, afin qu'elles soient en concurrence entre elles : l'exploitation de ce gisement houiller est donc réparti entre 10 sociétés, dont la Compagnie des mines de Courrières, créée en 1852. En 1880, la production de charbon des nouvelles compagnies du Pas-de-Calais dépasse celle des compagnies historiques du Nord. La fosse 2 est exploitée à Billy-Montigny à partir de 1856. La compagnie installe ses grands bureaux et ses ateliers centraux à Billy-Montigny, à proximité de cette fosse. La fosse 10 - 20 dite Schneider-Landrieu, est foncée à partir du mois d'avril 1896 par la Compagnie des Mines de Courrières. Le puits atteindra la profondeur de lors de sa mise en service en février 1900. Le second puits, 20 est ajouté en 1911. Il est profond de et servi pour l'aérage, le service du personnel et du matériel.", "section_level": 3}, {"title": "Catastrophe de Courrières.", "content": "L'histoire de la région reste marquée par la catastrophe minière dite \"catastrophe de Courrières\" qui fit morts le 10 mars 1906 sur les territoires de Billy-Montigny, Méricourt, Noyelles-sous-Lens et Sallaumines. Le samedi, un « coup de poussière » d'une rare violence ravage en quelques secondes de galeries communes aux trois fosses et situées sur les territoires de Billy-Montigny (fosse 2 dite Auguste Lavaurs), Méricourt (fosse 3 dite Lavaleresse), Noyelles-sous-Lens et Sallaumines (fosse 4 - 11 dite Sainte-Barbe). Pris au piège, la plupart des ouvriers sont morts asphyxiés ou brûlés par les nuées ardentes de gaz toxiques. En fin de journée, seulement 576 mineurs arrivent à s'échapper de la catastrophe. Sur les, 114 habitaient les corons de Billy-Montigny. La gestion de la crise par la compagnie minière est particulièrement mal vécue par les mineurs et par leurs familles. La compagnie est accusée d'avoir fait passer la sécurité des mineurs après la protection des infrastructures en particulier en prenant la décision de murer les galeries et d'inverser l'aérage pour extraire la fumée et étouffer l'incendie au lieu de faciliter le travail des sauveteurs en leur envoyant de l'air frais. La polémique enfle avec l'arrêt précoce des recherches, abandonnées dès le 14 mars. Or, le 30 mars, soit 20 jours après l'explosion, 13 mineurs ressortent de la fosse 2 ayant réussi à retrouver le jour par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres. La catastrophe a un retentissement important dans la population, et déclenche une grève des mineurs qui s'étend à tout le bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais. Cette grève dure 52 jours et connaît des affrontements violents À partir de 1910, la compagnie des mines fait massivement appel à l'immigration, de mineurs westphaliens et polonais, puis de travailleurs kabyles ; plusieurs centaines d'entre eux s'installent à Billy-Montigny. Perçus comme des briseurs de grève et acceptant des salaires peu élevés, ils rencontrent l'hostilité de la population.", "section_level": 3}, {"title": "Fin de l'ère minière.", "content": "La fosse 2 cesse d'extraire en 1938. Le chevalement est démonté pour être remonté sur le puits 17 de la fosse 9 - 17 à Harnes. Il ne reste rien de cette fosse en 2011, à l'exception de l'avenue qui porte son nom et de la plaque matérialisant l'emplacement du puits dans la Zone Eurobilly. La Fosse 10, quant à elle, fermera en 1953, les chevalements seront abattus en 1956. Entre les années 1960 et 1990, l'imposant terril conique de la Fosse 10 est exploité, il ne reste que son assise actuellement. Il subsiste en revanche quelques bâtiments aux ateliers centraux (Eurobilly), en grande partie abandonnés, les Grands Bureaux des Mines de Courrières et quelques bâtiments à la fosse 10 - 20. Les cités minières sont également conservées, principalement la cité 10, qui est inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial UNESCO depuis 2012.", "section_level": 3}, {"title": "Les guerres mondiales.", "content": "Pendant toute la Première Guerre mondiale, Billy-Montigny est très proche de la ligne de front, et subit les conséquences des combats et mouvements de troupe. En 1917, après la bataille de Vimy, les fosses des mines de Courrières sont détruites et les galeries inondées par l'armée allemande. Au lendemain de la guerre, la ville doit compter avec la présence de travailleurs chinois (Travailleurs chinois pendant la Première guerre mondiale en France) lesquels, vivant dans des conditions difficiles, lors des premiers mois de 1919, détruisent les maisons abîmées par le conflit, voire même intactes, pour en récupérer le bois (portes, fenêtres, planchers) pour se chauffer, ou commettent des larcins, ce qui exaspère la population longtemps sans résultat. La ville reçoit au lendemain de la Première Guerre mondiale la Croix de guerre, récompensant l’attitude résistante de la population pendant l’occupation allemande. La reconstruction sera cependant assez rapide compte tenu de l'ampleur des dégâts : elle est achevée en 1925, et la compagnie des mines de Courrières devient à cette date la première compagnie minière française. Tout comme le reste du bassin minier, Billy-Montigny est occupée par l'Allemagne nazie. Elle fait partie de la zone d'administration militaire allemande.", "section_level": 2}, {"title": "Depuis la Libération.", "content": "Comme l'ensemble du bassin minier, la commune est fortement impliquée dans les grèves de 1947 et celle de 1948. Et même doublement, puisque c'est à Billy-Montigny que les organisations d'obédience communiste organisent, les 21-22 mai 1949, un congrès pour l'amnistie des mineurs condamnés ou licenciés pour fait de grève lors de la grève d'octobre-novembre 1948.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation administrative.", "content": "La commune de Billy-Montigny se situe dans le département du Pas-de-Calais et fait partie de la région Hauts-de-France. Elle appartient à l'arrondissement de Lens (à ) et au Canton de Harnes (à ). La commune est membre de la Communaupole de Lens-Liévin, qui rassemble 36 communes (Ablain-Saint-Nazaire, Acheville, Aix-Noulette, Angres, Annay, Avion, Bénifontaine, Billy-Montigny, Bouvigny-Boyeffles, Bully-les-Mines, Carency, Éleu-dit-Leauwette, Estevelles, Fouquières-lès-Lens, Givenchy-en-Gohelle, Gouy-Servins, Grenay, Harnes, Hulluch, Lens, Liévin, Loison-sous-Lens, Loos-en-Gohelle, Mazingarbe, Méricourt, Meurchin, Noyelles-sous-Lens, Pont-à-Vendin, Sains-en-Gohelle, Sallaumines, Servins, Souchez, Vendin-le-Vieil, Villers-au-Bois, Vimy et Wingles) pour une population totale d'un peu moins de habitants..", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de la commune sont appelés les \"Billysiens\".", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune de Billy-Montigny fait partie de l'académie de Lille, elle administre deux écoles maternelles (Louise-Michel et Sévigné) et trois écoles élémentaires publiques (Robert-Doisneau, Roland et Voltaire), ainsi que l'établissement Suzanne-Lanoy regroupant les deux parties du secteur élémentaire. L'école Roland, qui ne gérait déjà plus que les deux dernières années de cours élémentaire, est fermée depuis le milieu des années 2010. Le département gère le collège David-Marcelle. La région n'y gère pas de lycée. Les plus proches sont sur la commune voisine d'Hénin-Beaumont et à Lens.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "La commune compte onze médecins généralistes. Les centres hospitaliers les plus proches sont ceux d'Hénin-Beaumont et de Drocourt.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La commune comporte deux associations sportives principales. Les Carabiniers de Billy-Montigny regroupent sept sports. Il y a le tir à l'arc, l'athlétisme, le football, le sport et loisir, le tennis, le handball, et la section chiens de défense. La section de handball a évolué de nombreuses saisons en Championnat de France élite dans les années 1960 et 1970 et concourt en 2016 en Nationale 2 ( national). L'association sportive billysienne propose du culturisme, de la danse, du football, de la randonnée cycliste, des majorettes, du javelot, de la pétanque, de l'aquagym, du tennis de table et de la natation. D'autres associations sportives existent également. Elles proposent de la boxe, du ju-jitsu, de l'escalade, etc.. Le 19 juin 1927, le stade de la compagnie des mines de Courrières est inauguré. Il est renommé en hommage à Paul Guerre, en 1931. Une salle de sport y est construite à proximité en 1956, est rénovée en 1988 et cette même année prend le nom de salle Paul-Éluard. En 1980, la halle Juliot-Curie ouvre ses portes. Après l'incendie du 22 mai 2005 de la salle de sport du collège David-Marcelle, une nouvelle salle de sport a été construite dès 2007. Inauguré en 2008, le complexe sportif porte le nom d'Otello Troni, ancien maire de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Média.", "content": "Le quotidien régional \"La Voix du Nord\" publie une édition locale pour la communaupole de Lens-Liévin. Les programmes de la radio RBM 99.6, radio associative, sont émis depuis Billy-Montigny. Les habitants de Billy-Montigny reçoivent également, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de Nostalgie Lens et de Chérie FM « Haut de France ». Elle reçoit également des radios régionales comme Fréquence Horizon, Metropolys, Contact et Mona FM. La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et emploi.", "content": "Le revenu moyen par ménage billysien est de par an, ce qui est très inférieur à la moyenne nationale de par an. Pour une population totale de en 1999, la population active de la commune est de habitants. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 73 % sachant que la moyenne nationale est de 82,2 %. On dénombre 735 chômeurs en 1999, soit un taux de chômage s'élevant à 23,7 %, nettement plus élevé que la moyenne nationale qui est quant à elle de 12,9 %. Le pourcentage d'actifs est de 37 % contre 45,2 % au niveau national. Il y a 15,8 % de retraités, 27,5 % de jeunes scolarisés et 19,7 % d'autres personnes sans activité. Répartition des emplois par domaine d'activité", "section_level": 2}, {"title": "Offre commerciale.", "content": "Dans le schéma de cohérence territoriale de Lens-Liévin—Hénin-Carvin, Billy-Montigny est un pôle secondaire. La ville a plusieurs atouts commerciaux, comme la présence de plusieurs commerces le long de la RN 43 dont un Shopi. Mais elle a également de nombreux points faibles comme le manque de stationnement ou la paupérisation de la population.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Héraldique.", "content": "Le blason de la ville de Billy-Montigny représente les quatre derniers siècles de son histoire locale.", "section_level": 2}], "src_summary": "Billy-Montigny est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la communaupole de Lens-Liévin (communauté d'agglomération) qui regroupe et comptait en 2010. ", "tgt_summary": null, "id": 1994097}
{"src_title": "Musée juif de Lettonie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le musée est fondé par des survivants de la Shoah en Lettonie, d'abord un centre de documentation puis dès 1996, une exposition permanente s'installe. Le musée possède une collection de des documents, photos, livres. Différents évènements culturels et programmes éducatifs se déroulent en son sein.", "section_level": 1}, {"title": "Exposition.", "content": "L'exposition du musée se compose de trois parties : des origines des Juifs en Lettonie au, jusqu'à l'année 1918, dans l'entre-deux guerre, puis dans le cadre de la Shoah en Lettonie. L'exposition présente la vie sociale, économique, politique, intellectuelle, religieuse, le statut juridique des Juifs ainsi que leur participation à divers événements historiques en Lettonie. Une partie est consacrée aux Justes parmi les nations qui ont sauvé des Juifs de la mort.", "section_level": 1}, {"title": "Bâtiment.", "content": "Le musée est situé dans un bâtiment construit en 1913-1914. Une troupe de théâtre juive faisant des représentations dans le bâtiment dès 1926. Il abritait différentes organisations juives et une bibliothèque. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est transformé en un club pour officiers nazis. Sous le régime de la République socialiste soviétique de Lettonie s'y tenaient des réunions politiques dont le congrès du parti communiste. Le bâtiment est rendu à la communauté juive au début des années 1990. Il est catalogué comme patrimoine protégé.", "section_level": 1}, {"title": "Collection du musée.", "content": "La collection du Musée Juif de Lettonie est la base sur laquelle le musée fonde son organisation d'expositions et de recherches. Actuellement, le musée compte environ 14 000 objets et documents. Parmi ces objets, 5 000 constituent le stock principal qui est inclus dans la collection nationale des musées lettons. La collection regroupe des documents, photos, livres et objets. On y retrouve également une collection de mémoires XIX-XX siècles, une collection abondante de photos de famille ainsi que des matériaux de diverses organisations juives de l'entre-deux-guerres.", "section_level": 1}, {"title": "Autres lieux de commémoration de la présence juive en Lettonie.", "content": "Il existe de manière complémentaire divers lieux de commémoration :", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Il existe quelques sites d'histoires de familles juives ayant vécu sur le territoire de la Lettonie actuelle, dont", "section_level": 2}], "src_summary": "Le musée juif de Lettonie () est situé à Riga en Lettonie. La mission de ce musée est de transmettre l'histoire et la culture sur les Juifs de Lettonie. Le musée est fondé en 1989 et est dirigé par la communauté juive lettone.", "tgt_summary": null, "id": 1129691}
{"src_title": "Louis Ordonneau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Du grenadier au chef d'escadron.", "content": "Il appartient à une famille de cultivateurs de la Saintonge. Il exerce la profession de commis-marchand lorsqu'il entre le dans la Garde nationale de Bordeaux, d’où il est congédié le. Il vient alors à Paris et reprend du service comme grenadier dans le de la Butte des Moulins le. Il passe ensuite dans les chasseurs à pied de Mormal le, où il est nommé sergent-major le suivant. Le 16, ce bataillon forme le franc qui est incorporé plus tard dans la d’infanterie légère de première formation. De 1792 à l’an IX, Ordonneau fait toutes les campagnes de la Révolution aux armées du Nord, de Sambre-et-Meuse, des côtes de Brest et de Cherbourg, des Alpes, d’Italie, de Naples et gallo-batave. Il est élu sous-lieutenant le, puis devient lieutenant à l’ancienneté le 22 vendémiaire an II. Le suivant, il est affecté en qualité d’aide de camp auprès du général Duhesme. Le 2 prairial an II, devant Prischy, Ordonneau traverse l’armée ennemie pour aller porter un ordre ; son escorte est tuée ou prise, mais il parvient à regagner les lignes françaises pour venir rendre compte de sa mission. Le 12, devant Landrecies, il est blessé d’un coup de biscaïen à la jambe droite. Le 10 messidor suivant, à l’affaire de Braine-le-Comte, il reçoit un coup de feu à la tête et a son cheval tué sous lui. Dans la nuit du 9 au 10 brumaire an III, à la tête d’un escadron du de chasseurs à cheval, il reprend sur ses adversaires une batterie de canons devant le fort Saint-Pierre, fait 90 prisonniers et a encore un cheval tué sous lui par cinq coups de feu. Capitaine le 25 frimaire an IV, il est nommé chef d’escadron le 27 pluviôse de la même année sur la demande du général Championnet. À l’attaque d’Andria le 3 germinal suivant, il monte à l’assaut en tête de la colonne du centre. Le 7 brumaire an VIII, lors de l’attaque du général Duhesme sur le camp retranché de Bussolin, près de Suze, le commandant Ordonneau tourne la position par le sommet des montagnes avec les grenadiers des, et demi-brigades. Il arrive sur les arrières des Autrichiens et détermine le succès de la journée et la déroute d’une colonne de, après avoir fait prisonniers 400 hommes dans une redoute. Au combat de Neukirchen, le, il rend d'importants services. La division Duhesme, alors peu nombreuse, tient en avant de ce bourg une position où elle combat avec opiniâtreté depuis quatre ou cinq jours. Le général autrichien Klenau, qui a éprouvé un échec à Nuremberg, se contente de laisser quelques troupes devant la division du général Barbou et joint la majeure partie de ses forces à celles qui se trouvent en présence de la division Duhesme. Une colonne de est alors détachée pour tourner cette division, tandis que le corps principal doit l’attaquer de front. Le peu de cavalerie dont dispose le général Duhesme ne lui permet pas de s’éclairer au loin, de sorte que la colonne ennemie qui file en silence sur ses derrières parvient à occuper d’Etzel et intercepte les communications avec Fortheim. À ce moment le chef d'escadron Ordonneau, avec 150 hommes de la légère, se porte à la rencontre de cette colonne. Ce mouvement déconcerte les Autrichiens et les force à rebrousser chemin pendant une demi-heure. Cette attaque donne le temps au général Duhesme de faire ses dispositions et de se retirer en bon ordre. De fait, la division française, forte seulement de hommes, échappe à la destruction face un corps ennemi de 14 à hommes.", "section_level": 2}, {"title": "Général de l'Empire.", "content": "Par arrêté du 29 prairial an X, le Premier consul décerne un sabre d’honneur au commandant Ordonneau. Employé dans la militaire de l’an X à l’an XII, il est classé comme membre de droit dans la de la Légion d’honneur et en est nommé officier le 25 prairial an XII. L’Empereur le désigne en outre pour faire partie du collège électoral du département de Saône-et-Loire. De l’an XIV à 1807, il sert en Italie et est nommé au grade d’adjudant-commandant le de la même année. Employé à l’armée de Catalogne de 1808 à 1813, il s’y distingue encore au siège de Tarragone et aux affaires du col d'Ordal et de Villafranca. Promu au grade de général de brigade le et maintenu à l’armée de Catalogne par décision du septembre de la même année, il attaque et disperse les corps de Manso et de Calatrava près de San Estevan. Rappelé en France en 1814, il prend le commandement d’une des brigades de la division Musnier à l’armée de Lyon. Le, à la prise de Bourg-en-Bresse, il est blessé d’un coup de feu à la jambe droite et reçoit une forte contusion à l’épaule droite le suivant devant Mâcon.", "section_level": 2}, {"title": "Au service du roi.", "content": "Après l’abdication de l’Empereur, le général Ordonneau est fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis le, avant d'être nommé commandant supérieur de l’île de Ré le suivant. Louis XVIII lui accorde des lettres de noblesse et le titre de baron au mois de ; le suivant, il le fait commandeur de la Légion d'honneur. Ordonneau, qui a conservé son commandement pendant les Cent-Jours, est mis en disponibilité le. Toutefois, il est bientôt rappelé à l’activité et employé comme commandant de la de la militaire. Il est promu au grade de grand officier de la Légion d'honneur le. Commandant de la de la du de l’armée des Pyrénées, il fait la campagne d'Espagne (1823), est nommé lieutenant-général le et reçoit la plaque de de l’ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne le de la même année. Nommé commandeur de Saint-Louis le, il commande en 1828 une division au camp de Saint-Omer et est mis en disponibilité en 1829. En 1835, le baron Ordonneau est placé dans le cadre de vétérance des officiers généraux.", "section_level": 2}], "src_summary": "Louis Ordonneau, né le à Saint-Maurice en Charente-Maritime et mort le à Autouillet, dans les Yvelines, où il est enterré, est un général français de la Révolution et de l'Empire.", "tgt_summary": null, "id": 1479320}
{"src_title": "Big Order", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Il y a dix ans, un enfant a souhaité la destruction du monde. Désormais, une personne a la capacité d’accorder des souhaits à toutes les personnes en en faisant. Ces derniers sont appelés « Order». Parmi ces gens, l'un d’entre eux se distingue, par la possibilité de régner, de conquérir le monde et de transformer les gens en marionnettes. Ce pouvoir appartient à Hoshimiya Eiji, qui est également responsable des phénomènes destructeurs qui se sont passés il y a dix ans.", "section_level": 1}, {"title": "Pouvoirs (ou Orders).", "content": "On nomme Orders les personnes qui ont vu leur vœu exaucé sous forme de pouvoir surnaturel par la mystérieuse Daisy. On en compterait plus de deux mille dans le monde et ce nombre est en constante augmentation.", "section_level": 1}, {"title": "Le Maître aux Entraves (Bind Dominator).", "content": "Order : Eiji Hoshimiya (anciennement Sena) Vœu : Dominer le monde Pouvoir : Contrôle physique de tout ce qui est sur son territoire", "section_level": 2}, {"title": "La Flamme Régénératrice (Rebirth Fire).", "content": "Order : Rin Kurenai Vœu : Renaître Pouvoir: Immortalité et régénération", "section_level": 2}, {"title": "L'Horloge Ultime (Chronograph Caliber).", "content": "Order : Abraham Louis Fran Vœu : Arrêter le temps", "section_level": 2}, {"title": "La Trêve Arbitrale (Sleeping Sheep).", "content": "Order : Raidô Fuwa Vœu : La paix", "section_level": 2}, {"title": "Manga.", "content": "La série a débuté dans le onzième numéro du magazine \"Monthly Shōnen Ace\" sorti le 26 septembre 2011 par Kadokawa Shoten. La version française est publiée par Sakka depuis le 28 août 2013.", "section_level": 1}], "src_summary": "Un OVA est sorti en octobre 2015 avec l'édition limitée du huitième tome du manga. Une adaptation en anime produite par le studio Asread est diffusée depuis avril 2016 sur Tokyo MX au Japon et en simulcast sur Crunchyroll dans les pays francophones.", "tgt_summary": null, "id": 684934}
{"src_title": "Prélude et fugue en sol majeur (BWV 884)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Prélude.", "content": "Ce diptyque est une récréation dans l'ouvrage et. Le prélude à cinq voix est noté. Il comprend 48 mesures, en deux sections avec reprise AA—BB ; respectivement 16 mesures puis 32 réparties en 12, 8 et 12. Contrairement aux affirmations de beaucoup d'éditions ( à 132!), le tempo — à en croire les gruppettos des mesures 13, 26, 27 et 45 — invite à plus de modération.", "section_level": 1}, {"title": "Fugue.", "content": "La fugue à trois voix, notée, est longue de 72 mesures. Le sujet, constitué de guirlandes d'arpèges d'accords parfait carillonnants et de septièmes de l'aigu à la basse, est parmi les plus longs et embrasse à lui seul un ambitus de onzième. Après l'exposition (mesure 20), le sujet ne revient que trois fois : successivement basse, soprano, alto, mesures 33, 40 et 65, pour conclure. Malgré la longueur de son sujet, cette fugue est bien une petite fugue, dans le style d'une petite toccata qui sent l'improvisation. Aucune construction savante ici, la structure est assez libre, ajoutant même une quatrième voix momentanément (mesures 30–31 et 60), pour des raisons d'harmonie. Un passage de bravoure en triples croches gravissant trois octaves, amène la conclusion (mesures 62–64). Le contre-sujet est simple, mais Bach le mêle à un second au soprano mesure 16.", "section_level": 1}, {"title": "Genèse.", "content": "Bach a écrit trois versions du prélude pour accompagner la fugue sans ambition qui suit, alors qu'elle s'appelait encore \"fughette\". Le premier (BWV 902a), de 33 mesures, date certainement des premières années de Cöthen. Ensuite, sans doute à Leipzig, Bach conçoit un prélude de vaste proportion en deux parties de 28 mesures chacune (BWV 902). Tellement développé que la fugue est écrasée et que Bach le rejette également.", "section_level": 1}, {"title": "Manuscrits.", "content": "Les manuscrits considérés comme les plus importants sont de la main de Bach lui-même ou d'Anna Magdalena. Ils sont :", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Théodore Dubois en a réalisé une version pour piano à quatre mains, publiée en 1914.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le prélude et fugue en \"sol\" majeur, BWV 884 est le quinzième couple de préludes et fugues du second livre du \"Clavier bien tempéré\" de Jean-Sébastien Bach, compilé de 1739 à 1744. ", "tgt_summary": null, "id": 1137651}
{"src_title": "Université d'État des sciences humaines de Russie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L’université d'État des sciences humaines de Russie a été créée par l'union de l’université publique russe et de l'Institut des archives nationales. L'université publique russe a été fondée en 1908 par Alphonse Léonovitch Chanïavski. Son rôle a été central dans le renouveau de l'éducation en Russie en 1918. La volonté de Chanïavski était de créer un centre alternatif d'éducation. L'Institut des archives nationales a été créé en 1930 afin de préparer les futurs archivistes. Cette orientation est devenue avec le temps un objet de recherche important et le domaine d’activité de l’université s’est rapidement élargi à d’autres disciplines proches comme l'histoire, l'archéologie et la paléontologie, en préservant ce qui se fait de mieux en matière de recherche scientifique en Russie. L'autorité de l'université n'a cessé d'augmenter jusqu’au début des années 1990, date à laquelle elle devint le cœur de la nouvelle université d'État des sciences humaines de Russie.", "section_level": 1}, {"title": "Structure.", "content": "Le RGGU comprend 7 instituts, 11 facultés, 19 centres scientifico-pédagogiques, 8 laboratoires et 5 départements. Les principales organisations sont : Une trentaine de centres représentent l'université auprès des autres établissements d'enseignement supérieur en Fédération de Russie.", "section_level": 1}, {"title": "Formations.", "content": "L'université assure la formation de spécialistes, ingénieurs, docteurs et docteurs d'État (études post-doctorales). L'université accueille chaque année environ 4000 étudiants dont 200 étudiants étrangers.", "section_level": 1}, {"title": "Rayonnement international.", "content": "Les secteurs de la linguistique, de l’intelligence artificielle (cybernétique), des moteurs de recherche, de la cliométrie, de la cliodynamique, du droit et de la politique assurent l'essentiel du rayonnement et de la renommée internationale de l’université.", "section_level": 1}, {"title": "Relations internationales.", "content": "L’université est liée par des accords de coopération avec de nombreux établissements d’enseignement du monde comme l'université Laval,, l'université du Caire, la Sorbonne ou encore l'université de Vincennes Saint-Denis (Paris-VIII).", "section_level": 1}], "src_summary": "L’université d'État des sciences humaines de Russie (, RGGU), est une université russe fondée le. L'université est située à Moscou, en Russie. Son recteur est Efim Pivovar.", "tgt_summary": null, "id": 2232529}
{"src_title": "Oïa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le bassin versant de l'Oïa a une superficie de (surface de taille comparable à celle du département français des Hautes-Pyrénées ou encore à celle de la province de Luxembourg en Belgique). Son débit moyen à l'embouchure est de /s. L'Oïa prend sa source dans la partie méridionale du krai de Krasnoïarsk, au sein des monts Saïan orientaux. Dans son cours supérieur, la rivière est un cours d'eau de montagne qui coule grosso modo d'est en ouest et effectue un parcours riche en boucles et méandres. Une fois arrivée au pied des montagnes, dans la cuvette de Minoussinsk, l'Oïa change d'orientation et adopte la direction du nord. Une cinquantaine de kilomètres plus loin, après avoir reçu de droite les eaux du Kebej, son affluent principal, la rivière s'oriente vers l'ouest puis le nord-ouest, et finit ainsi par confluer en rive droite avec l'Ienisseï, au niveau de la localité de Kazantsevo. L'Oïa est généralement prise dans les glaces depuis le mois de novembre, jusqu'à la seconde quinzaine du mois d'avril.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrométrie - Les débits à Iermakovskoïe.", "content": "Le débit de l'Oïa a été observé pendant 45 ans (au long de la période 1946 - 1993) à Iermakovskoïe, station hydrométrique située à quelque 80 kilomètres de son confluent avec l'Ienisseï, à une altitude de 287 mètres. À la station d'Iermakovskoïe, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période était de /s pour une surface de drainage de, soit plus ou moins 57 % de la totalité du bassin versant de la rivière qui compte plus ou moins. Parmi les 43 % manquants, on doit compter 22 % pour la partie du bassin du Kebej étudiée par ailleurs. La lame d'eau d'écoulement annuel dans le bassin se montait de ce fait à 418 millimètres, ce qui peut être considéré comme élevé, mais correspond aux valeurs généralement observées sur les cours d'eau issus du flanc nord des monts Saïan orientaux. Les hautes eaux se déroulent au printemps, aux mois de mai et de juin, ce qui correspond au dégel et à la fonte des neiges du bassin. Dès le mois de juillet, le débit baisse fortement, et cette baisse se poursuit, mais plus lentement les mois suivants, laissant un débit assez important jusqu'au mois d'octobre. Au mois de novembre, le débit de la rivière chute à nouveau, ce qui mène à la période des basses eaux ou étiage annuel. Celui-ci a lieu de novembre à mars inclus et correspond à l'hiver et aux importantes gelées qui s'étendent sur toute la Sibérie. Le débit moyen mensuel de l'Oïa observé en février (minimum d'étiage) est de /s, soit environ 5 % du débit moyen du mois de juin (/s), ce qui illustre l'amplitude assez modérée (pour la Sibérie) des variations saisonnières. Les écarts de débit mensuel peuvent être cependant plus importants d'après les années : sur la durée d'observation de 45 ans, le débit mensuel minimal a été de /s en, tandis que le débit mensuel maximal s'élevait à /s en. En ce qui concerne la période estivale, libre de glace (de mai à septembre inclus), le débit minimal observé a été de /s en, ce qui restait assez consistant.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Oïa (en ) est une rivière de Russie qui coule dans le krai de Krasnoïarsk en Sibérie centrale. C'est un affluent direct de l'Ienisseï en rive droite.", "tgt_summary": null, "id": 2340889}
{"src_title": "Prélude et fugue en si bémol mineur (BWV 867)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "\"Le Clavier bien tempéré\" est tenu pour l'une des plus importantes œuvres de la musique classique. Elle est considérée comme une référence par Joseph Haydn, Mozart, Beethoven, Robert Schumann, Frédéric Chopin, Richard Wagner, César Franck, Max Reger, Gabriel Fauré, Claude Debussy, Maurice Ravel, Igor Stravinsky, Charles Koechlin et bien d'autres, interprètes ou admirateurs. Hans von Bülow la considérait non seulement comme un monument précieux, mais la qualifiait d’\"Ancien Testament\", aux côtés des trente-deux sonates de Beethoven, le \"Nouveau Testament\". Les partitions, non publiées du vivant de l'auteur, se transmettent d'abord par des manuscrits, recopiées entre musiciens (enfants et élèves de Bach, confrères...) jusqu'à la fin du avec déjà un succès considérable. Grâce à l'édition, dès le début du, leur diffusion s'élargit. Elles trônent sur les pupitres des pianistes amateurs et musiciens professionnels, et se donnent au concert, comme Chopin qui en joue pour lui-même une page, avant ses apparitions publiques. L'œuvre est utilisée dès Bach et jusqu'à nos jours, pour la pratique du clavier mais également pour l'enseignement de l'art de la composition ou de l'écriture de la fugue. La musique réunie dans ces pages est donc éducative, mais également plaisante, notamment par la variété, la beauté et la maîtrise de son matériau. Chaque cahier est composé de vingt-quatre diptyques (préludes et fugues) qui explorent toutes les tonalités majeures et mineures dans l'ordre de l'échelle chromatique. Le terme « tempéré » (Gamme tempérée) se rapporte à l'accord des instruments à clavier, qui pour moduler dans des tons éloignés, nécessite de baisser les quintes (le \"ré\" bémol se confondant avec le \"do\" dièse), comme les accords modernes. Ainsi l'instrument peut jouer toutes les tonalités. Bach exploite donc de nouvelles tonalités quasiment inusitées de son temps, ouvrant de nouveaux horizons harmoniques. Les préludes sont inventifs, parfois proches de l'improvisation, reliée à la tradition de la toccata, de l'invention ou du prélude arpégé. Les fugues n'ont rien de la sécheresse de la forme, que Bach rend expressive. Elles embrassent un riche éventail de climats, d'émotions, de formes et de structures qui reflètent tour à tour la joie, la sérénité, la passion ou la douleur et où l'on trouve tout un monde vibrant d'une humanité riche et profonde. Certaines contiennent plusieurs procédés (strette, renversement, canons), d'autres non, dans une grande liberté et sans volonté de systématisme, ce qu'il réserve à son grand œuvre contrapuntique, \"L'Art de la fugue\", composé entièrement dans une seule tonalité, le \"ré\" mineur.", "section_level": 1}, {"title": "Prélude.", "content": "Le prélude, noté, comporte 29 mesures. Construit sur le rythme lancinant de dactyle, ce prélude en marche funèbre est l'un des plus expressifs, produisant une qui peut évoquer l'atmosphère du \"Wegweiser\" (« Le Poteau indicateur », ) du \"Voyage d'hiver\" de Schubert et la marche vers le Calvaire. Si l'essentiel de la pièce est à quatre ou cinq voix, avec d'admirables harmonies, dissonances et secondes gémissantes Bach ajoute jusqu'à neuf parties sur un accord de septième diminuée, avant le premier point d'orgue (mesure 22). L'atmosphère se détend pour les deux dernières mesures en majeur.", "section_level": 1}, {"title": "Fugue.", "content": "La fugue à cinq voix, notée, est longue de 75 mesures. C'est l'un des sommets du \"Clavier bien tempéré\" dans le genre du \"stile antico\" ; un morceau très difficile, aussi bien par sa conception que techniquement. Le sujet est composé de six notes : une chute de quarte (mutée en quinte pour la réponse), puis d'un saut immense de neuvième mineur, du \"fa\" au \"sol\". La réponse commence avant la fin de l'exposition,, si on considère le sujet un peu plus long, faisant de la traîne un contre-sujet, sauf pour la basse () et dans les canons, où il se trouve écourté. L'écart de neuvième a reçu plusieurs explications symboliques : sagesse, folie, désespoir, grande détresse... Alors que dans l'autre fugue à cinq voix, Bach étageait l'entrée des voix de l'exposition du grave à l'aigu à la Corelli, ici, il inverse le processus en commençant, comme le motet par le soprano pour descendre vers la basse, procédant à une irrégularité aux mesures 6 à 9. Ces fugues occupant une position symétrique par rapport au \"do\" naturel d'une part et au \"si\" naturel d'autre part, la « coïncidence » ne peut être que le fruit d'une volonté de construction. La fugue est structurée en deux sections égales (mesures 1–37 et 37–73). Elle n'est pas constamment à cinq voix : les deux sopranos se taisent de la mesure 37 à 50 et l'alto est absent des mesures 56–68. À la mesure 67, Bach réalise une strette magistrale, un canon à cinq voix — fort difficile à lire sur deux portées ou à jouer au clavier. Il lance le sujet, toujours dans l'ordre du début (soprano à basse, en descendant), décalé à la blanche, ce qui fait carillonner les quartes et les quintes en chute sur deux octaves. Un canon à cinq voix est une chose unique dans la littérature musicale (excepté la fugue en \"si\" mineur pour orgue, BWV 579 — mais à quatre voix).", "section_level": 1}, {"title": "Origines.", "content": "Le prélude offre une analogie certaine avec le petit \"Tastada\" de la suite \"Terpsichore\", extraite du \"Musicalischer Parnassus\" de Fischer. Il est animé de la même saturation de dissonances. Une autre source possible est le \"Tombeau sur la Mort de Mr Comte de Logy\" du luthiste et ami de Bach, Sylvius Leopold Weiss. Ici, l'harmonie est la même que dans le prélude ainsi que la tonalité. La parenté avec la sonatine de la cantate BWV 106 \"Actus Tragicus\" est également notée.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Emmanuel Alois Förster (1748–1823) a arrangé la fugue pour quintette à cordes, interprété notamment par le Quatuor Emerson et Lawrence Dutton, alto. Vers 1801–1802, comme exercice contrapuntique préparatoire à certaines œuvres de chambre, Beethoven réalise une transcription de l'œuvre pour quintette à cordes. La partition porte le numéro de catalogue Hess 38. Théodore Dubois en a réalisé une version pour piano à quatre mains, publiée en 1914. Heitor Villa-Lobos en a arrangé le prélude pour un orchestre de violoncelles à la demande du violoniste Antonio Lysy et publié chez Max Eschig. Il place le prélude en premier et alterne quatre fugues avec deux autres préludes : Fugue (livre I), Prélude (livre II), Fugue (livre I), Prélude et fugue (livre I), Fugue (livre I). Le premier prélude a été enregistré par Antonio Lysy (le fils d'Antonio) dans un album intitulé \"South America\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Le prélude et fugue en \"si\" bémol mineur (BWV 867) est le de préludes et fugues du premier livre du \"Clavier bien tempéré\" de Jean-Sébastien Bach, compilé vers 1722. ", "tgt_summary": null, "id": 201849}
{"src_title": "Othis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située à l'extrémité nord-ouest du département de Seine-et-Marne à au nord-ouest de Dammartin-en-Goële et à au nord-est de Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Othis se situe entre la Plaine de France à l'ouest, couverte par d’immenses cultures, et le plateau du Valois présentant un paysage de plateau doucement vallonné. La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Othis, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication.", "content": "Le CD 13 traverse le bourg principal et relie la commune vers le sud de Dammartin-en-Goële à la RN 2 vers le nord et à la RN 330 en direction de Senlis. Elle est à la fois proche de Roissy et de la forêt d’Ermenonville ; ce qui lui confère une position stratégique pour accueillir la population. Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, il se prolonge vers Ver-sur-Launette au nord et Dammartin-en-Goële au sud.", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "La commune est desservie par les lignes d’autocars,,, et du réseau de bus CIF.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés dont Beaumarchais, Guincourt, Beaupré, la Jalaise, les Huants.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 64,6 % de terres arables, 18,2 % de forêts, 12,1 % de zones urbanisées, 3,1 % de prairies et 2 % de zones agricoles hétérogènes.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de dont 79,5 % de maisons et 20,1 % d'appartements. Parmi ces logements, 96,8 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 2,2 % des logements vacants. La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 77,5 % contre 21,1 % de locataires dont, 10,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux) et, 1,3 % logés gratuitement.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est mentionné sous les formes \"Ostiz\" en 1209 ; \"Ostiz\" en 1235 ; \"Otiz\" en 1314 ; \"Autiz soulz Dampmartin\" en 1380 ; \"La ville d'Otis\" en 1400 ; \"Austys\" en 1663 ; \"Hotis\" en 1707. Du latin \"hostis\", exploitation rurale. De l'oïl \"ostise\", \"ostice\" « demeure d'un \"oste\", qui disposait d'une tenure moyennant redevance, mais n'était pas attaché à la glèbe, comme le serf ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village relève à l’origine de l’évêque de Senlis qui en dote son chapitre. Le terroir a comporté de nombreux fiefs et possessions religieuses. Ancien monastère, le fief de Guincourt appartient en 1185 à Albéric de Guincourt. En 1205, les moines de Saint-Vincent de Senlis cèdent en échange le prieuré de Saint-Laurent à Guillaume Cluingnet, chevalier, seigneur de la « grande maison » fief d’Othis. Cette famille dont une fille, Aline, fut abbesse de Chelles (1311), se maintient jusqu’au. Bien national, la seigneurie et ses fiefs sont adjugés au banquier Joseph Duruey qui meurt sur l’échafaud. Très longtemps vouée à la grande culture, pour ce qui est du territoire d’Othis, ou à l’arboriculture fruitière et à l’élevage, à Beaumarchais, la commune n’a guère connu d’évolution avant que ne s’améliorent les liaisons avec les gares de Saint-Mard, Paris et Senlis. Dans les années 1960, un remembrement foncier pourtant destiné à améliorer l’exploitation des terres provoque un important mouvement spéculatif favorisant une urbanisation pavillonnaire très rapide. La commune est actuellement composée de deux agglomérations, Othis et Beaumarchais.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de la Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la septième circonscription de Seine-et-Marne. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Dammartin-en-Goële. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a intégré le canton de Mitry-Mory..", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Othis était membre de la communauté de communes de la plaine de France, créée en 1990 sous le nom de \"District de la Plaine de France\". Celle-ci, après une période de blocage institutionnel, a fusionné avec d'autres intercommunalités pour former le, la communauté de communes Plaines et Monts de France. Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale, qui prévoyait notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Val de France (95) et de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France (95), et comprenant certaines communes, dont Othis, issues de la communauté de communes Plaines et Monts de France, afin de mieux structurer le territoire influencé par les retombées économiques de la plate-forme aéroportuaire de Paris-Charles-de-Gaulle. C'est ainsi qu'a été créée le la communauté d'agglomération Roissy Pays de France, dont Othis est désormais membre.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (10,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (15,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Tous commerces et grandes surfaces, services et artisanat.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Othis ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire :", "section_level": 2}, {"title": "Othis dans la littérature.", "content": "Ils ont dit d'Othis :", "section_level": 2}], "src_summary": "Othis est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Othissois(es)\".", "tgt_summary": null, "id": 563533}
{"src_title": "Coinon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De, le Coinon prend sa source sur la commune de Thimert-Gatelles, à, entre les lieux-dits la Sapinière et le Bois de Beauvilliers. Il s'appelle vallée du Tronchet, puis vallée de Berg op Zoom, puis vallée Ourit, puis vallée des Joncs, puis le Couanon sur la commune de Lèves. Il coule globalement d'ouest en est. Il rejoint l'Eure en rive gauche à Lèves, à, après avoir disparu de la surface dans le centre-ville (cependant certains panneaux sont encore visibles). L'abbaye Notre-Dame de Josaphat est juste à l'est de la confluence du Coinon et au nord-ouest de l'Eure.", "section_level": 1}, {"title": "Communes traversées.", "content": "Son cours étant situé uniquement dans le département d'Eure-et-Loir, le Coinon traverse huit communes et quatre cantons :", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "Le Coinon traverse une seule zone hydrographique « L'Eure du confluent du ruisseau d'Houdouenne (exclu) au confluent du Coinon (inclus) » (H404) de de superficie. Ce bassin versant est constitué de de territoires agricoles, de de forêts et milieux semi-naturels, de de territoires artificialisés, de de surfaces en eau.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "Le Coinon a quatre affluents référencés : Le rang de Strahler est donc de trois.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Coinon à Mainvilliers.", "content": "Le débit moyen annuel ou module du Coinon, observé durant une période de 16 ans (de 1969 à 1985) à Mainvilliers, commune située peu avant son confluent avec l'Eure, est de pour une surface de bassin de. Durant les mois de décembre, janvier et février, le débit moyen annuel est au plus haut avec en février, soit 80 litres par seconde. Le débit peut être nul à la fin d'été, en septembre. La hauteur maximale instantanée, relevée le, est de.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Coinon, Couanon ou Couasnon est une rivière française qui coule dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire, affluent gauche de l'Eure, donc un sous-affluent de la Seine.", "tgt_summary": null, "id": 49054}
{"src_title": "Gare de Lhassa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation ferroviaire.", "content": "Distante de 1788 kilomètres de la gare de Xining, elle constitue la gare la plus grande de la ligne Qinghai-Tibet, dont elle est le terminus. Elle se dresse dans le district de Liuqu (Liuwu) dans le xian de Tohlung Dechen (Doilungdêqên), à cinq kilomètres au sud-ouest du palais du Potala, sur la berge sud de la rivière Lhassa, à une altitude de.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La gare a été terminée en juin 2006 et mise en service le, en même temps que la ligne Qinghai-Tibet conçue et réalisée par la société China Architecture Design and Research Group.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "Le bâtiment principal est à deux niveaux plus un niveau souterrain. Monumental, il mesure de long sur de large, et couvre une superficie de. Son architecture marie des caractéristiques modernes et des éléments traditionnels, notamment les couleurs blanc et rouge tibétaines. Le hall central au rez-de-chaussée avec ses huit piliers géants et sa couleur rouge dominante, n’est pas sans évoquer un palais tibétain de jadis. La place devant la gare s’étend sur plus de.", "section_level": 1}, {"title": "Aménagement intérieur.", "content": "Au rez-de-chaussée se trouvent le hall d'entrée et le hall de sortie, le guichet, la salle des bagages, des salles d’attente ordinaires ou à sièges moelleux, ou encore pour VIP de type classique ou de style tibétain. L’une des salles d’attente à sièges moelleux est dotée d’un escalier roulant et d’une infirmerie. L'étage est occupé par des commerces, des restaurants et des bureaux. Le sous-sol est réservé aux machines et à la défense civile. Les bâtiments utilisent, autant que possible, l’énergie solaire comme source d’énergie afin de protéger l’environnement.", "section_level": 1}, {"title": "Quais et voies.", "content": "La gare comporte sept quais et dix voies (dont huit vouées aux transports des voyageurs et deux au fret), les quais et les voies étant abritées des intempéries par un vaste toit.", "section_level": 1}, {"title": "Service des voyageurs.", "content": "Afin d'éviter aux voyageurs l’anoxie due au manque d'oxygène, la gare abrite une salle d’oxygénation pour quarante personnes au deuxième niveau. Pour que les voyageurs ne se fatiguent pas, les distances à parcourir pour gagner les trains ont été diminuées par un ensemble d’ascenseurs. Cinq trains de voyageurs arrivent chaque jour à la gare. Un tableau d'affichage lumineux indique, en chinois et en tibétain, les quatre prochains trains. Les horaires et le numéro des trains sont en caractères alphanumériques latins.", "section_level": 1}], "src_summary": "La gare de Lhassa ( ; ) est une gare ferroviaire chinoise située au sud-ouest du centre-ville de Lhassa dans la région autonome du Tibet.", "tgt_summary": null, "id": 498127}
{"src_title": "Birutė", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Son mariage.", "content": "Elle était née probablement près de Palanga dans une famille de magnats samogitiens ou coures. L'histoire de son mariage avec Kęstutis est devenue en Lituanie une légende romantique. Des chroniques rapportent qu'elle était une prêtresse (en lituanien : \"vaidilutė\") et servait les dieux païens en gardant le feu sacré qu'on ne devait pas laisser s'éteindre. Lorsque Kęstutis entendit parler de sa beauté, il rendit visite à son sanctuaire et la trouva non seulement très belle mais encore très savante, si bien qu'il lui demanda de l'épouser. Elle refusa parce qu'elle avait promis aux dieux de conserver sa virginité jusqu'à sa mort. Kęstutis l'emmena de force à Trakai et organisa un grand mariage. Ils eurent trois fils et trois filles. Vytautas, leur premier fils, naquit vers 1350, ce qui laisse croire que le mariage eut lieu en 1349 ou un peu plus tôt. L'historien S.C. Rowell suggère qu'un mariage avec une duchesse païenne plutôt qu'avec une duchesse orthodoxe de pays slaves a aidé Kęstutis à gagner le soutien de la Lituanie païenne après qu'avec son frère Olgierd il eut déposé Jaunutis en 1345.", "section_level": 2}, {"title": "Sa mort.", "content": "Les circonstances entourant la mort de Birutė ne sont pas tout à fait claires. Entre 1381 et 1382 son mari Kęstutis mena une guerre contre son neveu Jogaila qui était devenu grand-duc de Lituanie et avait signé contre son oncle un traité avec les chevaliers teutoniques. Kęstutis fut fait prisonnier et conduit au château de Kreva. Une semaine plus tard il était mort et quelques chroniques laissent entendre qu'il a été assassiné. En dépit des circonstances restées peu claires, un chronique écrite par les chevaliers teutoniques mentionne brièvement que Birutė fut, pour des raisons de sécurité, emmenée à Brest, en Biélorussie, où on la tua en la noyant à l'automne de 1382 (probablement pour se venger du fait que Vytautas s'était échappé de Kreva). Cependant, il n'y a pas d'autres sources pour confirmer ou réfuter cette allégation. Trente-cinq ans plus tard, une délégation samogitienne au concile de Constance a nié qu'elle eût été assassinée, et une autre légende prétendait qu'elle était retournée au sanctuaire où elle avait été prêtresse auparavant à Palanga, et avait recommencé à servir les dieux jusqu'à sa mort vers 1389. La légende raconte qu'elle a été enterrée à Palanga au pied de la colline qui a pris son nom en son honneur.", "section_level": 2}, {"title": "Un personnage vénéré.", "content": "Un culte autour de Birutė s'est développé et est resté vivace longtemps après sa mort. Elle était considérée comme une déesse ou l'équivalent païen d'une sainte par la population locale. En 1989, les archéologues ont découvert la preuve qu'il existait sur le haut de la colline qui porte son nom un sanctuaire païen avec un observatoire céleste à la fin du ou au début du. Il avait probablement été construit en l'honneur de Birutė. Il existe de nombreux témoignages montrant des gens qui la prient, lui demandant de leur donner une bonne santé ou de l'argent. Pour détourner la population de vénérer les dieux païens et les écarter de la tombe de Birutė, une chapelle de saint Georges fut construite au sommet de la colline en 1506. En 1869, cette chapelle a été reconstruite et subsiste encore. C'est une destination populaire pour les touristes. La colline de Birutė est la plus haute dune de la station balnéaire de Palanga, sur le bord de la mer Baltique, et maintenant elle fait partie du Jardin botanique de Palanga. Des recherches archéologiques ont montré qu'au il y avait un village au pied de la colline. Au, au moment de l'invasion par les Chevaliers Teutoniques et l'ordre de Livonie, les villageois construisirent un système de défense avec une tour. Après une première défaite, le système fut reconstruit et fortifié, il avait maintenant deux tours et un mur entourait le sommet de la colline. Cependant, après que l'ensemble eut été brulé dans la seconde moitié du, un sanctuaire païen et un observatoire furent construits à leur place.", "section_level": 2}], "src_summary": "Birutė (morte en 1382 ) était la seconde épouse de Kęstutis, grand-duc de Lituanie, et la mère de Vytautas le Grand. On sait très peu de choses sur sa vie ; après sa mort, un culte important envers sa personne s'est créé chez les Lituaniens, en particulier en Samogitie.", "tgt_summary": null, "id": 425668}
{"src_title": "Acigné", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Acigné est située à environ à l'est de Rennes, préfecture du département. Le centre-ville se situe à l'extrême sud de la commune, au bord de la Vilaine, alors que le nord de la commune est marqué par l'entrée de la forêt de Rennes (commune de Liffré). Les distances orthodromiques des bourgs voisins sont les suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "L'altitude varie de. La topographie à l'échelle de la commune révèle une pente du nord vers le sud. Le centre d'Acigné se situe donc dans un creux alors que sa campagne est plus en hauteur.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le fleuve côtier Vilaine est le principal cours d’eau de la commune. Elle coule d’est en ouest et marque la limite sud du territoire, séparant Acigné de Noyal-sur-Vilaine. Acigné se trouve intégralement dans le bassin versant de la Vilaine. Son principal affluent sur le territoire est la Chevré (ou la Veuvre) qui coule en rive droite, du nord vers le sud. La confluence de la Vilaine et de la Chevré se situe à l’ouest du centre-ville d’Acigné. La confluence de la Chevré et son affluent le ruisseau du Gué se trouve à quelques mètres du tripoint entre Acigné, Liffré et La Bouëxière.", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "Acigné est desservie par les bus du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via les lignes 64 et 164ex. La gare de Noyal - Acigné est située à sur la commune de Noyal-sur-Vilaine. Elle se trouve sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest et est desservie par le TER Bretagne.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes sont : \"Acigniacum\" (1030), \"Aciniacum\" (1030), \"de Accigneio\" (1330). Du suffixe gaulois \"-acos\" (latin \"-acum\"), précédé d'un nom de propriétaire ou d'habitant : c'est le prénom latin \"Accinius\" (dérivé d' \"Accius\") ou \"Assinius\" (dérivé d' \"Assius\"). Signification : « lieu habité d\"Assinius\" ». En gallo, langue traditionnelle des habitants d'Acigné, la commune est appelée \"Acignë\". En breton, la commune est baptisée \"\" par l'Office public de la langue bretonne.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Légende de la Muse de Saint-Julien.", "content": "Une légende, plus connue des anciens d'Acigné et qui remonte au Moyen Âge, veut qu'une Muse perdue dans les méandres de l'Antiquité aurait tant inspiré par sa beauté extraordinaire l'âme des poètes et des musiciens, que Méduse en devint follement jalouse. Celle-ci se lança à la recherche de la Muse pour lui voler cette beauté et la rendre immortelle en la changeant en statue. La Muse, avertie par un songe, dut, pour échapper à Méduse, fuir ce monde de l'Antiquité... Mais, au moment de le quitter, la Muse se retourna pour contempler ce Monde qu'elle ne reverrait plus. C'est alors qu'elle croisa le regard de Méduse la poursuivant toujours. La Muse se changea aussitôt en statue et s'échoua au beau milieu d'un cours d'eau dont la crue soudaine empêcha Méduse de ramener la statue. C'est ainsi, que, d'après la légende, l'on donna le nom de Vilaine à ce cours d'eau, pour ne jamais oublier les méfaits de la méchante Méduse. Quant à la Muse, elle ne cessa jamais d'inspirer les poètes et les musiciens, qui, au fil des siècles, passèrent à Acigné et finirent par lui donner le nom de \"Saint-Julien\". Certaines rumeurs laissent à penser que la statue de la Muse de Saint-Julien aurait été retrouvée sur les bords de la Vilaine, non loin de l'actuel Moulin Desgués.", "section_level": 2}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Certains objets, notamment des haches de pierre polie datant de 3500 prouvent l'existence d'un village à cet emplacement depuis longtemps. Le hameau est évangélisé au.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "En 1010, le fief est cédé par le vicaire Riwallon de Vitré à son troisième fils Renaud d'Acigné.", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française.", "content": "Le, des gardes nationales provenant d'une vingtaine de paroisses avoisinantes font irruption à Acigné pour piller les maisons des habitants réputés aristocrates. Les deux commissaires envoyés par le département pour calmer les esprits sont couchés en joue et doivent se retirer pour sauver leur vie. Le centre du village est en partie détruit. À l'origine, les habitants avaient sympathisé avec le curé antirévolutionnaire, ce qui leur valut cet acte de répression. On remarque, à l'intérieur de l'église, la chaire dont les personnages ont été décapités par les gardes nationales.", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La Belle Époque.", "content": "Le a lieu l'inventaire des biens d'église à Acigné ; le journal \"Ouest-Éclair\" écrit :.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "En 1994, Acigné a créé la ZAC de la Timonière sur. Le programme est constitué de, des équipements et des activités, en quatre tranches. La ZAC comprend l'opération Plein Sud, un ensemble de dix-huit logements intermédiaires réceptionnés en 2003. La ville a aussi investi dans un agrandissement de la ZA de la Timonière. Acigné a créé un vaste lotissement au nord de la ville très proche de l'axe Noyal/Liffré. Depuis deux ans, l'ancien cimetière situé à l'entrée même du centre-ville, a été remplacé par des immeubles, soit de logements, soit de commerces.", "section_level": 2}, {"title": "Politique de développement durable.", "content": "La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2012.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections présidentielles :", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "La médiathèque municipale est ouverte par semaine. Elle propose des livres, des CD audio et des CDrom en prêt. Acigné a une webradio, Radio Acigné, créée le. La commune compte une troupe de théâtre amateur : Les Arlequins d'Acigné.", "section_level": 2}], "src_summary": "Acigné est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de. Elle fait partie des quarante-trois communes de Rennes Métropole.", "tgt_summary": null, "id": 1399830}
{"src_title": "Benjamin Moukandjo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation au Cameroun.", "content": "Il débute sa formation au Cameroun, en 2000, à la Kadji Sport Academies. En 2005, il rejoint l'équipe première de la KSA. En 2006 Michel Kaham, manager de la KSA, déclare : « À mon avis, Benjamin est un futur Samuel Eto’o. Son style de jeu correspondant à l’attaquant du football moderne. Vif, incisif, technique, imprévisible, avec une pointe de vitesse qui surprend les gardiens de but ».", "section_level": 2}, {"title": "Des débuts difficiles (2007-2009).", "content": "Arrivé au Stade rennais, à 18 ans, en juin 2007, il ne joue finalement que très peu avec la réserve de l'équipe en CFA. Il est prêté pour la saison 2008-2009 de National à l'Entente Sannois Saint-Gratien, mais peu épargné par les blessures il n'apparait que sur 11 rencontres cette saison-là.", "section_level": 2}, {"title": "Nîmes Olympique (2009-2011).", "content": "Le 31 août 2009, il est transféré au Nîmes Olympique en Ligue 2 sans jamais avoir évolué en professionnel au Stade rennais. Il fait sa première apparition sous le maillot des crocodiles le 2 septembre 2009 à l'occasion d'un match amical contre la sélection nationale de Zambie, et fait très forte impression dès son entrée en. Il s'impose dès ses débuts sur le côté droit de l'attaque nîmoise, et forme une attaque percutante lors de la saison 2009-2010 avec Johan Cavalli à gauche, Jean-Jacques Mandrichi en pointe, et Jonathan Ayité en soutien. Avec l'arrivée de Noël Tosi en, il est repositionné plus haut sur son côté droit, et explose alors les compteurs avec 6 buts en 6 matchs toutes compétitions confondues, entre le 10 décembre et le 15 janvier. Il alors est élu meilleur joueur de Ligue 2 du mois de.", "section_level": 2}, {"title": "AS Monaco (2011).", "content": "Ses récentes performances au moment du mercato hivernal attirent les recruteurs de Ligue 1, il est ainsi transféré le à l'AS Monaco où il signe un contrat de trois ans et demi. Son transfert avoisine les. Lors de son premier match en tant que titulaire il fera deux passes décisives. Il marque son premier but lors de la face à Arles-Avignon (2-0). Il récidivera contre Lens (1-1) à la et à Montpellier (1-0) à la mais ça n'est pas suffisant pour maintenir son club en Ligue 1.", "section_level": 2}, {"title": "Nancy (2011-2014).", "content": "Après la descente de l'ASM en Ligue 2, il souhaite quitter ce club et le 15 août 2011, il s'engage pour trois saisons avec l'AS Nancy Lorraine contre une indemnité allant de 2 à 2,5 millions d'Euros. Il n'a pas réussi à graver son nom dans la roche, en réalisant des prestations plutôt \"transparentes\". En revanche, le 21 avril 2013, il réalise un match dans lequel il inscrit un doublé et permet ainsi à l'ASNL de sortir de la zone de relégation, après 7 mois dans cette dernière.", "section_level": 2}, {"title": "Stade de Reims (2014-2015).", "content": "Le 18 juillet 2014, il s'engage en faveur du Stade de Reims pour une durée de 2 ans. Il dispute son premier match sous ses nouvelles couleurs le dimanche 17 août face à l'AS Saint Etienne.", "section_level": 2}, {"title": "FC Lorient (2015-2017).", "content": "Le 5 août 2015, Moukandjo rejoint le FC Lorient afin de pallier le départ de Jordan Ayew à Aston Villa. Moukandjo fait ses débuts contre l'Olympique lyonnais au stade de Gerland. Le 17 août 2015, il marque son premier but sur penalty lors de la deuxième journée de championnat au stade du Moustoir face au SC Bastia et permet à Lorient d'arracher le nul (1-1). Au mois d'octobre, lors du derby à l'EA Guingamp, Moukandjo égalise par deux fois. Dès le match suivant contre l'ESTAC Troyes, il inscrit un nouveau doublé. Le camerounais s'affirme comme un buteur régulier, ce qu'il n'était pas vraiment depuis son début de carrière. Ainsi, Moukandjo totalise onze réalisations à la trêve hivernale. Le reste de la saison est nettement plus nuancé avec deux buts marqués lors de la phase retour. Moukandjo finit son exercice avec treize buts en Ligue 1. Moukandjo entame la saison 2016-2017 avec le statut de meneur de l'attaque de Lorient. Il s'offre un doublé dès la première journée de championnat contre le SM Caen mais Lorient s'incline 3-2. Sa saison est toutefois minée par de nombreuses blessures alors que les \"Merlus\" s'enfoncent dans le bas du classement. Terminant dix-huitièmes de la Ligue 1, Lorient doit jouer les barrages contre Troyes pour assurer son maintien. Sur le banc le match aller, Moukandjo entre en jeu et délivre une passe décisive pour Waris. Les Bretons perdent les deux rencontres et descendent donc en Ligue 2. La presse souligne le fait que c'est la quatrième relégation que vit le joueur en neuf saisons.", "section_level": 2}, {"title": "Passage en Chine (2017-2019).", "content": "Courtisé lors du mercato d'été 2017, Moukandjo refuse notamment une offre du Birmingham City. Le Camerounais opte finalement pour la Chine, attirant de nombreuses stars, et s'engage le 13 juillet en faveur du Jiangsu Suning.", "section_level": 2}, {"title": "Passage dans le Nord-Pas-de-Calais (depuis 2019).", "content": "Libre de tout contrat, Moukandjo rejoint le RC Lens le. Peu utilisé par Philippe Montanier (47 minutes en tout), l'attaquant résilie son contrat le. Dans la foulée, il déménage de quelques kilomètres pour rejoindre le Valenciennes FC.", "section_level": 2}, {"title": "En sélection nationale.", "content": "En 2006, Moukandjo est convoqué en équipe du Cameroun des moins de 20 ans où il joue un rôle actif dans les qualifications puis à la CAN Junior 2007. En équipe espoirs, Moukandjo participe en 2007 aux éliminatoires des jeux africains 2007 à Alger. L'année suivante, il prend part aux éliminatoires zone Afrique du tournoi de football des Jeux olympiques. Quelques jours après son arrivée à Monaco, il est appelé pour la première fois avec le Cameroun A pour disputer un match amical en Macédoine le 9 février 2011. L'attaquant a été retenu pour pallier le forfait de Vincent Aboubakar, mais ne rentre pas en jeu durant la rencontre. Il fête finalement sa première cape le 4 juin 2011 en étant titularisé lors du match nul contre le Sénégal (0-0). Il inscrit son premier but un an plus tard en donnant la victoire aux Lions Indomptables contre la Guinée-Bissau (1-0) lors des éliminatoires de la CAN 2013 le 19 juin 2012. Le 2 juin 2014, Moukandjo est retenu dans la liste de Volker Finke pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. Titulaire sur l'aile droite, il peine à développer son jeu à l'image de son équipe qui subit trois défaites et sort de la compétition en n'ayant marqué qu'un seul but. L'attaquant se fait remarquer pour une rixe avec son coéquipier Benoît Assou-Ekotto lors de la rencontre face à la Croatie. Fraichement nommé capitaine des \"Lions indomptables\", Moukandjo est un acteur majeur de la victoire de son pays à la Coupe d'Afrique des Nations 2017. En finale, il délivre une passe décisive pour Nicolas Nkoulou permettant au Cameroun de revenir au score contre l'Égypte avant qu'Aboubakar ne scelle le sort de la rencontre pour une victoire 2-1. Au mois de juin 2017, Moukandjo est le capitaine de la sélection camerounaise qui participe à la Coupe des confédérations. Les africains sont rapidement sortis de la compétition après deux défaites et un nul. Au mois de septembre 2018, Moukandjo annonce sa retraite internationale suite à sa mise à l'écart initiée par le nouveau sélectionneur Clarence Seedorf. Ce dernier juge le niveau du championnat chinois où évolue le joueur trop faible pour mériter une convocation. Moukandjo publie un communiqué de presse annonçant sa retraite et y affirme que la décision de Seedorf est.", "section_level": 2}], "src_summary": "Benjamin Moukandjo Bilé, né le à Douala, est un footballeur international camerounais évoluant au poste d'attaquant ou de milieu offensif au Valenciennes FC.", "tgt_summary": null, "id": 890029}
{"src_title": "Les Pastoureaux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Concerts et évènements.", "content": "Depuis Noël 1974, les Pastoureaux présentent traditionnellement une série de concerts lors des fêtes de fin d'année, à Bruxelles (au Palais des Beaux-Arts ainsi qu'en la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule) et en Wallonie (notamment à Waterloo). Ils se produisent aussi lors de différents festivals musicaux, tels que le \"Festival de Wallonie\" et le \"Festival de Flandre\". Leurs nombreux concerts incluent des collaborations avec des artistes tels que le célèbre baryton-basse José van Dam, la soprano belge Marie-Noëlle de Callataÿ et la soprano américaine Jeanette Thompson. Les Pastoureaux sont régulièrement les invités d'événements privés, les plus notables incluant des prestations au Palais royal de Bruxelles et au Château de Laeken ainsi que la collaboration à la cérémonie officielle du Passage à l'euro (\"Le Pont de l'Euro\", Bruxelles, ). Ils sont par ailleurs souvent sollicités pour des cérémonies de mariage. À plusieurs reprises, les Pastoureaux ont été amenés à participer, en tant que solistes, à des productions d'opéra, à La Monnaie ainsi qu'à l'étranger. Ils ont participé en 2017 au premier Concours Eurovision Choir of the Year à Riga (Lettonie) où ils représentaient la Belgique face à huit autres nations.", "section_level": 2}, {"title": "Tournées.", "content": "Depuis 1980, les Pastoureaux partent durant l'été en tournée internationale. Ces tournées les ont menés en Allemagne, en Argentine, en Autriche, au Brésil, au Canada, en Colombie, en Espagne, aux États-Unis, en France, en Hongrie, en Italie, au Japon, au Luxembourg, en Pologne, au Portugal, en République tchèque, en Slovénie, en Suède et en Suisse. En 1995, les Pastoureaux ont créé l’\"Ave Maria\" et \"Messe de Popayán\" d'Isabelle Rigaux pour voix soliste, chœurs et orgue, lors du Festival international de musique religieuse de Popayán (Colombie).", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Pastoureaux, \"Petits Chanteurs de Waterloo\", est un chœur belge de garçons et d'hommes, fondé en 1974 par Bernard Pagnier. Depuis 2006, la direction musicale est assurée par Philippe Favette. Le chœur est basé à Waterloo (Brabant wallon), en Belgique.", "tgt_summary": null, "id": 1435077}
{"src_title": "Bouaye", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Bouaye est situé en bordure nord du lac de Grand-Lieu, à au sud-ouest de Nantes, sur la route Nantes-Pornic. Les communes limitrophes sont Bouguenais, Brains, Saint-Aignan-Grandlieu, Saint-Léger-les-Vignes et Saint-Mars de Coutais. On y trouve un ancien village de pêcheurs, \"L'Etier\".", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "Bouaye est desservie par la TAN avec la : Neustrie↔Saint Léger les Vignes/Brains / ZAC des Coteaux / Lycée Bouaye La commune dispose également d'une gare desservie par les TER Pays de la Loire. Une navette TAN () a été créée en 2010. Elle relie les communes de Brains, de Bouaye et de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu à la gare de Bouaye. Calée sur les horaires des TER, cette navette () dessert les différents quartiers de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme Bouaye est mentionné pour la première fois dans un document sous la forme \"Boia\" en 1115, puis attestée sous les formes \"Boya\" en 1221, \"Boae\" en 1325, \"Boaye\" en 1426, Boi au siècle et en 1731. Albert Dauzat et Charles Rostaing mettant en parallèle Bouan, issu selon eux de \"Bovanum\", avec le nom de personne roman \"Bovus\", variante de \"Bovius\" et suffixe latin \"-anum\" (propre au midi); Bouaye contiendrait donc le même nom d'homme avec le suffixe au féminin \"-aca\" variante d' \"-acum\", d'où \"Bovaca\". Cette hypothèse est contestée par Ernest Nègre qui y voit bien le nom \"Bovius\", suivi d'une désinence -a. Bouaye possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit \"Bóaèy\" selon l'écriture ELG ou \"Bouay\" et \"Bouèy\" selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce ou. Son nom en breton est \"Bouez\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Bouaye est une commune essentiellement rurale. Les progrès techniques du, le développement des infrastructures routières et ferroviaires, favoriseront la lente mutation de la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Avant le.", "content": "La sédentarité de l'homme sur le sol de la commune, liée à la proximité du lac de Grand-lieu, est attestée dès la préhistoire. Au, Saint-Hermeland vint évangéliser la population. Le sol était alors entièrement recouvert par la forêt. Il fallut cinq siècles de labeur à la communauté pour débroussailler, défricher l'espace, afin de dégager les prairies et les champs. De nombreuses terres ont conservé l'appellation de l'époque où les habitants les arrachèrent de la forêt : le Bois-de-la-Noé, la Ville-en-Bois, l’Épine, le Petit-Bois. La population s'est très vite développée. Au, Bouaye compte déjà. La culture de la vigne est déjà très étendue. Le raisin se presse alors au château de la Sénaigerie. Dès 1580, le recteur administrait la paroisse et tenait les registres d'état-civil. Le clergé occupa cette fonction jusqu'à la Révolution française. Un premier maire fut nommé en novembre 1792. En 1826, les premiers documents cadastraux furent établis. Ils évaluaient la superficie communale à,,. Chef-lieu de canton créé à la Révolution, Bouaye connaît un réel essor administratif avec sa justice de paix, son conseil de révision, sa gendarmerie.", "section_level": 2}, {"title": "Bouaye au.", "content": "Le viendra peaufiner cette évolution avec l’électrification et l’avènement de l’automobile. Le paysage boscéen se modifie, les mentalités aussi. La guerre 1914-1918 aura pour conséquence indirecte « l’émancipation de la femme ». La coiffe sera reléguée au fond des tiroirs. Bouaye compte alors. Dans le contexte d’expansion générale de l’après-guerre, Bouaye se transforme peu à peu en commune périurbaine. Sa position privilégiée aux portes de Nantes, sur la route des plages, à proximité des centres industriels, lui assure un développement plus rapide. Depuis 1968, la commune connaît une explosion démographique particulièrement forte qui porte aujourd’hui sa population à (estimation ). Au cœur de paysages viticoles toujours présents, l’habitat traditionnel a fait place aux résidences pavillonnaires. Le rattachement à l’agglomération nantaise, concrétisé par la desserte des transports en commun et la construction d’un lycée public, caractérise désormais la commune de Bouaye.", "section_level": 2}, {"title": "Association \"Bouaye Histoire\".", "content": "Association très active, \"Bouaye Histoire\" est présente pour aider et mettre en œuvre toute recherche d'histoire locale ; préserver et développer le patrimoine culturel, historique et archivistique de la commune de Bouaye ; et faire connaître au plus grand public, par divers moyens de communication, le résultat de ses recherches.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique de développement durable.", "content": "La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006. L’Agenda 21 de la Ville de Bouaye a été reconnu par le Ministère du développement durable. Ce titre lui offre l’opportunité d’apparaitre dans les manuels scolaires de l’Édition Belin et ainsi de servir d’exemple aux collégiens.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Bouaye sont les suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Conseil des Sages.", "content": "Un Conseil des Sages élu par les Boscéens de plus de a été mis en place dès le. Les Sages mettent l’expérience acquise au cours de leur vie au service de la collectivité. Ils donnent de leur temps pour réfléchir et éclairer de leurs propositions les décisions que les élus prennent. Le Conseil des Sages a un pouvoir consultatif s’inscrivant dans une démarche participative et traite des sujets d’intérêt général. Le Conseil des Sages est : Il est renouvelable par moitié tous les trois ans.", "section_level": 2}, {"title": "Distinctions.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "\"Territoires de commerce équitable\".", "content": "Cette distinction récompense la démarche de la Ville de Bouaye, qui depuis plusieurs années, met en place des initiatives pour faire connaître et contribuer au développement du commerce équitable.", "section_level": 3}, {"title": "La Bouteille d’or des chevaliers Bretvins.", "content": "Cette distinction récompense la ville qui a reçu le plus de médailles pour son muscadet au regard du nombre d’hectares de vignes cultivées. La ville de Bouaye a remporté trois fois ce prix en 1988, 2002 et 2010.", "section_level": 3}, {"title": "Ville sportive.", "content": "Bouaye a obtenu trois flammes au challenge des Villes sportives 2015 organisé par le Comité Départemental Olympique et Sportif de Loire-Atlantique (CDOS 44), dans la catégorie des communes de à.", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Bouaye fait partie de l’intercommunalité de Nantes métropole et du SIVOM d'Herbauges.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelage.", "content": "La Ville de Bouaye est jumelée avec les villes de :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Bouaye fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 89 % des habitants résidaient dans des zones et 11 % dans des zones.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (20,7 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Nantes. Bouaye dispose de trois écoles primaires, deux collèges et deux lycées. La municipalité est chargée, pour les écoles primaires publiques, de l’accueil périscolaire, de la restauration scolaire et de l’entretien des locaux. La ville compte deux écoles primaires publiques (Groupe scolaire Maryse Bastié et École Victor Hugo) et une privée (Notre-Dame de la Trinité). Pour le secondaire, on trouve un collège privé (Collège privé Saint-Hermeland) et un collège public (Collège public Bellestre). Deux lycées sont aussi situés sur la commune. Un lycée public (Lycée Alcide D'Orbigny) et un lycée privé agricole (Daniel Brottier).", "section_level": 2}, {"title": "Sport.", "content": "La ville de Bouaye possède deux ensembles sportifs pour de nombreux clubs.", "section_level": 2}, {"title": "Ensemble sportif de Bellestre.", "content": "L'ensemble sportif de Bellestre de la Ville de Bouaye possède un plateau sportif (foot, sautoirs, lancer de poids, paniers de basket et une piste de rollers), deux terrains de basket extérieurs, une halle de tennis avec deux terrains en salle et deux en extérieur (Chemin de la Piogerie), deux terrains de football, un en herbe, un synthétique (stade Georges-Tougeron, rue du Tour) et un ensemble sportif de", "section_level": 3}, {"title": "Ensemble sportif des Ormeaux.", "content": "Cet ensemble dispose d'une salle polyvalente, une salle de danse, une piste d'athlétisme Patrice-Perrais ().", "section_level": 3}, {"title": "Les clubs et associations sportives.", "content": "Sur Bouaye, plus de vingt clubs et associations offrent la possibilité de pratiquer un sport, individuel ou collectif, pour le loisir ou la compétition.", "section_level": 3}, {"title": "Événement sportif.", "content": "Le club de football, FC Bouaye, organise tous les ans en juin un Tournoi national génération espoirs (U9) au stade Georges-Tougeron.", "section_level": 3}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Bouaye compte de nombreux châteaux bien conservés.", "section_level": 2}, {"title": "Château de la Sénaigerie.", "content": "Le domaine de la Sénaigerie date du. Seul monument historique classé de Bouaye, il possède un pigeonnier rare du. Le pigeonnier était autrefois un signe extérieur de richesse : sa taille était en rapport avec la taille de la propriété. Celui de la Sénaigerie possède (niches à pigeons), ce qui signifie que le domaine couvrait (!) Il n'en comporte plus que dix, essentiellement boisés. Le 14 avril 2010, le Ministère de l'Écologie a décerné le « label Biodiversité » au projet de la Sénaigerie.", "section_level": 3}, {"title": "Château du Bois de La Noë.", "content": "Le château du Bois de la Noë (1720-), édifié par Arnous de la Noë et remanié au. Il devient ensuite la propriété de la famille Giraud-Blanchard, riches négociants, qui élevèrent une tourelle en bordure de la route. Ce château est encore appelé « le Bois de la Noë », « La Noë des Bois » ou « La Heurte aux Lièvres ». Propriété de en 1892. Il est transformé en hôtel-restaurant à partir de 1927. Les étages situés au nord sont détruits par un incendie en 1932 et en 1936. À noter que le pavillon de Garde du château date du.", "section_level": 3}, {"title": "Domaine de la Mévellière.", "content": "Le domaine de la Mévellière s'étend sur. Datant du, ce site a connu de nombreuses métamorphoses au fil des années : bâtiments et façades, cour d'honneur, allées, jardins et plans d'eau. Le patrimoine bâti que l'on peut observer s'accompagne d'un patrimoine naturel intéressant : parc boisé, parc ornemental, verger, étang. On retrouve aussi un grand chêne, au nord de la Mévellière qui a été pris comme point de départ pour établir le cadastre napoléonien de Bouaye de 1826. Le bâti présente un logis du, des dépendances en mauvais état et une maison dite du gardien construite au, dans le style clissonnais. Propriété de la famille Guérin au milieu du, le château a été acheté en 1930 par M. René Poisson, pilote de chasse pendant la première guerre mondiale. C'est ensuite son fils qui l'a racheté à ses frères et ses sœurs dans les années 1970. Fin 2005, le château de la Mévellière et son parc ont été acquis par la commune tout en garantissant à son ancien propriétaire, M. Poisson, le droit d’usage et la jouissance exclusive des lieux.", "section_level": 3}, {"title": "Maison du lac de Grand-Lieu.", "content": "Plus grand lac d'Europe, ce centre d'éducation à l'environnement permettra à tous les publics de découvrir la richesse d’un des patrimoines naturels les plus remarquables de Loire-Atlantique. La Maison du lac prévoit un circuit découverte en trois étapes en débutant par le centre d’accueil. Le circuit se poursuit le long d’un sentier écologique pour finir à l’ancien pavillon de chasse Guerlain.", "section_level": 3}, {"title": "Circuits de randonnée.", "content": "La ville de Bouaye propose 4 circuits de randonnée pédestre 3 circuits pour découvrir le bourg Un circuit traversant Bouaye", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine culturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Salle des Macres.", "content": "Située au sein de l'ensemble sportif de Bellestre. La salle est réservée à une programmation municipale.", "section_level": 3}, {"title": "Médiathèque.", "content": "La médiathèque de Bouaye située sur la Place du Marché propose une grande variété de livres, dvd... http://mediatheque.bouaye.fr/accueil", "section_level": 3}, {"title": "École de musique.", "content": "L'EBMD (École Boscéenne de Musique et de Danse) est composée de de danse dont les cours sont ouverts à tous. L'école se situe au 2 rue du stade.", "section_level": 3}, {"title": "Salle de répétition.", "content": "Le Bokal géré par la mairie permet aux musiciens amateurs de pratiquer leurs musiques en dehors des circuits traditionnels. Ce local est aménagé dans un espace autonome de et doté de tout le matériel nécessaire.", "section_level": 3}, {"title": "Manifestation culturelle.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le Héron Voyageur.", "content": "Ce festival pluridisciplinaire a été créé en 2013 pour tous les âges. Il se déroule tous les deux ans. On y retrouve du théâtre, du conte, du cirque, de la danse, de la musique... Les spectacles sont produits par des compagnies professionnelles, mais aussi par des associations boscéennes.", "section_level": 3}, {"title": "Production viticole.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Producteur Domaine Des Herbauges.", "content": "Autour de leurs grands terroirs, Luc et Jérôme, cultivent leurs vignes dans le plus grand respect de l’environnement. C’est dans le même esprit qu’ils vinifient leurs vins, afin qu’ils expriment au mieux leurs caractères, leurs terroirs. Des vins aromatiques, souples et plaisants destinés aux consommateurs du monde entier.", "section_level": 2}, {"title": "Producteur Domaine du Haut Bourg.", "content": "Situé en plein cœur de l’aire d’appellation Muscadet Côtes de Grandlieu, le Domaine du Haut Bourg est une exploitation familiale constituée par la volonté de quatre générations. C’est en 1945 que les premiers ceps de muscadet ont été plantés sur les terres du domaine et depuis, la surface de vigne n’a cessé de croître atteignant aujourd’hui.", "section_level": 2}, {"title": "Producteur Domaine de la Barcalais.", "content": "Le domaine est une structure familiale de où se sont succédé trois générations de vignerons.", "section_level": 2}, {"title": "Producteur Domaine de la Ville en Bois.", "content": "Une grande partie du domaine est en limite de la réserve du lac de Grand lieu. Afin de protéger le site, Pascal Gobin, exploitant du domaine, pratique une démarche de lutte raisonnée en collaboration avec un technicien viticole.", "section_level": 2}], "src_summary": "Bouaye ([]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 711246}
{"src_title": "Alexandre Garbell", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Repères biographiques.", "content": "Alexandre Garbell commence à manier les pinceaux dès l’âge de treize ans. Après avoir suivi des études à Moscou, après également s'être installé avec les siens en Allemagne et avoir suivi les cours de l'Académie d'Heidelberg, il arrive à Paris en 1923 et devient élève à l’Académie Ranson où il étudie avec Roger Bissière, y ayant pour co-disciples et amis Jean Le Moal, Alfred Manessier et Francis Gruber. Il fait donc partie de ce que l’on a appelé l’École de Paris. Mais très rapidement il travaille seul et fait preuve, à l’égard de tous les groupes et de toutes les écoles, d’une indépendance et d’une liberté qui ne se sont jamais démenties par la suite. À partir de 1928, l’œuvre de Garbell est régulièrement présentée à Paris, dans des expositions soit personnelles soit collectives. Pendant l’occupation, comme d’autres peintres, (Marcelle Rivier, André Lanskoy), Garbell se réfugie à Mirmande où André Lhote a ouvert une académie libre. De jeunes artistes viennent y chercher émulation auprès de leurs pairs et conseils auprès de leurs aînés. Ainsi en est-il de Gustav Bolin ou Pierre Palué. Compétent et généreux, Garbell influence une nouvelle génération d’artistes et notamment ceux de la jeune école lyonnaise (dont André Cottavoz sera un des plus représentatifs). En 1946, Alexandre Garbell est de retour à Paris où il se lie d'amitié avec Paul Ackerman et expose dans de grandes galeries (Delpierre, galerie du Siècle, Pierre Loeb...) À partir de 1960, il passe les frontières et expose à l’étranger : au Danemark, en Suisse, en Angleterre, en Italie et aux États-Unis. À l’occasion de l’exposition organisée par la « Fine arts associates gallery » à New York en 1956, un film télévisé est tourné aux États-Unis sur le thème \"Le peintre et son œuvre\". Garbell participe régulièrement aux salons importants en France et à l’étranger : « Salon des surindépendants », « Salon de mai » en 1950 puis de 1954 à 1961 ; « Salon des réalités nouvelles » en 1961 ; « Salon Comparaisons » en 1956, 1957, 1962 et 1963 ; également « Salon des Tuileries » et « Salon d'automne» ; « Terres latines », « Grands et jeunes d’aujourd’hui ». Le principe de cette dernière exposition est qu'un \"grand\" y parraine de \"jeunes\" peintres : en 1963, il y est \"grand\", Georges Feher, Gustav Bolin, Albert Bitran, Orlando Pelayo, Eduardo Arroyo et André Cottavoz étant ses \"jeunes\". Avant de disparaître, il pourra voir l’hommage que lui rend la galerie Framond à Paris en 1970 sous le titre \"Garbell, quinze ans de peinture\". Il meurt en décembre 1970 et repose au cimetière de Montry (Seine-et-Marne). Ses traits nous restent fixés grâce à une suite de portraits dus à la photographe Denise Colomb, sœur de Pierre Loeb. Garbell a été, à un moment donné de sa carrière, tenté par l’abstraction. Mais assez vite, comme avec la plage et la falaise de Mers-les-Bains qu'il a beaucoup dessinés et peints, il a dépassé l’opposition entre abstraction et figuration pour rendre compte du réel en termes de formes, de couleurs, de rythmes. La figuration risque de s’arrêter à l’anecdotique, Garbell recherche l’essentiel ; il ne représente pas, il traduit, il transpose. a confirmé le quotidien \"Le Monde\" en annonçant sa disparition. Le sculpteur Camille Garbell est le fils d'Alexandre Garbell.", "section_level": 1}, {"title": "Expositions personnelles.", "content": "1928 : galerie Catmine, Rue de Seine, Paris 1928 : chez Fabre et Bénézit, Paris régulièrement jusqu’en 1939 : chez Jeanne Castel ainsi que chez Mouradian et Valloton, Paris 1946 : galerie Delpierre, rue La Boétie, Paris, exposition organisée par Henri Bénézit 1948 : galerie du Siècle, Paris 1951 : Atheneum gallery, Copenhague (Danemark) 1952 : galerie Art vivant, Paris 1954 : Galerie Michel Warren, Rue des beaux-arts, Paris 1955 : Rolland, Browse et Del Banco gallery, Londres 1956 : Première exposition aux États-Unis à la Fine arts associates gallery, New York 1958 et 1960 : expositions galerie Pierre, Paris 1960 : galerie Plaine, Saint-Étienne et galerie A, Clermont-Ferrand 1961 : galerie David Findlay, New York 1964 : première exposition galerie Kriegel, avenue Matignon, Paris 1965 : deuxième exposition à la galerie David Findlay, New York, préfacée par Guy Weelen 1966 : deux expositions intitulées « Thèmes pour la couleur » et « Naples - Les Halles », galerie Kriegel, Paris 1967 : galerie Bettie Thommen, Bâle et galerie d’Eendt, Amsterdam 1970 : « Garbell, quinze ans de peinture », galerie Framond, Paris 1973 : crédit Français, Rue des Mathurins, Paris 1974 : « Hommage à Garbell », galerie Sapiro, Paris 1979 : rétrospective au musée d’Art moderne de la ville de Paris; rétrospective « Peintures 1949 – 1970 », au musée de l’État du grand duché du Luxembourg 1980 : galerie Framond, présentation d’œuvres datées entre 1963 et 1970, Paris 1981 : rétrospective au musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne 1984 : galerie Framond, Paris, et galerie Quintoy green, Londres 1987 : galerie Kara, Genève 2004 : galerie de la Charité, Lyon. 2010 : galerie Pierre-François Garcier, Paris 2012 : « Les métaphores d’un peintre » en collaboration avec la Galerie Pierre-François GARCIER (Globe et Cecil Hôtel), Lyon", "section_level": 2}, {"title": "Expositions collectives.", "content": "1932 : \"La nouvelle génération\", galerie Jacques Bonjean, Paris. 1942 : \"Peintres de Mirmande\", Musée de Valence. 1945 : \"Salon des surindépendants\", Porte de Versailles, Paris. 1946 : \"Hommage à Antonin Artaud, Galerie Pierre, Paris. 1949 : \"Les peintres de Mirmande\", ville de Mirmande. \"L'art mural\", Avignon. 1950 : Galerie du Haut-Pavé, Paris (avec Jean Bazaine, Nicolas de Staël, Maurice Estève, Charles Lapicque, Pierre Tal Coat. \"Expression et création\", Galerie art vivant, Paris. \"Levende Farver\" au Charlotenborg museum de Copenhague. \"Quinze peintres\", Helsinki. 1952 : \"Rythmes et couleurs\" au musée cantonal des Beaux-Arts à Lausanne. \"Malerei in Paris heute\" (Peinture à Paris aujourd'hui) au Kunsthaus de Zurich. \"Œuvres françaises contemporaines\", Musée d'Israël, Jérusalem. 1953 : \"Lyrisme de la couleur\" à la galerie Art vivant à Paris. 1953-54 : exposition itinérante de peinture moderne française (French modern art) aux États-Unis. 1954 : \"Il paesaggio italiano\" (Le paysage italien) à Milan. 1955 : \"Le mouvement dans l’art contemporain\" au musée de Lausanne. \"France-Italie\" au musée de Turin. \"Expression et création\" à la galerie Art vivant à Paris. 1956 : « Trente peintres abstraits de l’École de Paris » à la galerie Motte à Genève 1957 : « Pérennité de la peinture française » à l’Athénée de Genève ; exposition à la galerie Sous-Barri à Saint-Paul de Vence ; \"Contemporary jewish artists of France\", Ben Uri Art Gallery, Londres. Salon de Mai, Paris. 1958 : \"École de Paris\", Galerie Charpentier, Paris. Salon de Mai, Paris. 1959 : « Peintres d’aujourd’hui » au musée de peinture et de sculpture de Grenoble. Salon de Mai, Paris. 1960 : Salon de Mai, Paris. \"La peinture française aujourd'hui\", Association des musées d'Israël, Jérusalem. 1961 : « France-Italie » au musée de Turin ; « Peintres russes de l’École de Paris » à la Maison de la pensée française à Paris. Salon de Mai, Salon d'automne, Salon des réalités nouvelles, Paris. 1962 : \"Aquarelles et gouaches\" (avec Jean Bazaine, Marc Chagall, Roger Chastel; Georges Dayez, Maurice Estève, Alexandre Garbell, Léon Gischia, Jacques Lagrange, Charles Lapicque, Robert Lapoujade, Henri Matisse, Joan Miró, Pablo Picasso, Georges Rouault, André Dunoyer de Segonzac, Gustave Singier, Maria Elena Vieira da Silva, Jacques Villon), Galerie Cinq-Mars, Paris. 1963 : Galerie Cinq-Mars, Paris. \"École de Paris\", Galerie Charpentier, Paris. 1964 : \"Œuvres récentes de Adilon, Berrocal, Bolin, Garbell, Germain, Lanskoy, Meylan, Rebeyrolle\", Galerie Kriegel, Paris. \"Salon grands et jeunes d'aujourd'hui\", Musée d'art moderne de la ville de Paris. 1965 : « Les peintres et la nature en France depuis l’impressionnisme » au musée d’art et d’histoire de la ville de Saint-Denis. 1966 : \"Salon grands et jeunes d'aujourd'hui\", Musée d'art moderne de la ville de Paris. 1967 : Galerir Drouand, Paris. Salon d'automne, Paris. 1968 : Salon des réalités nouvelles, Paris. \"Lumières de l'été\", Galerie de Paris, Paris. 1969 : \"French paintings since 1900\", Royal Academy of Art, Londres. 1970 et 1974 : \"Rencontres\", Galerie Framond, Paris. 1985 : \"Rencontres\", Galerie Bellefontaine, Lausanne. 2007-2008 : \"Peintures des années 1950-60 - Eduardo Arroyo, Henri Déchanet, Jacques Doucet, Alexandre Garbell, Raymond Guerrier...\", La Capitale Galerie, Paris. 2014 : \"Peintres de la nouvelle École de Paris : Anselme Boix-Vives, Jacques Busse, André Cottavoz, Jean Couty, Jean Fusaro, Alexandre Garbell, André Lauran, André Lhote, Pierre Palué, Marcel Roche, Georges Rohner, Maurice Savin, Jacques Truphémus, Claude Venard\", Musée Palué, Tain-l'Hermitage.", "section_level": 2}, {"title": "Musées.", "content": "Plusieurs grands musées dans le monde possèdent une ou plusieurs œuvres d’Alexandre Garbell. En France Alexandre Garbell est représenté dans les musées de : Ainsi que des dépôts du Fonds national d'art contemporain: Sous-préfecture de Draguignan, mairie de Saint-Pons-de-Thomières, mairie de Saint-Sever.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre graphique.", "content": "À la demande de l’éditeur André Sauret, Alexandre Garbell a produit des séries de lithographies pour illustrer les ouvrages :", "section_level": 1}], "src_summary": "Alexandre Garbell (dit Sacha) est un peintre français de l’École de Paris, né à Riga en Lettonie (alors dans l'Empire russe) en, mort à Paris le. ", "tgt_summary": null, "id": 1152199}
{"src_title": "Lumio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Lumio est une commune du littoral balanin, fermant le golfe de Calvi à l'est. Elle fait partie du canton de Calvi composé depuis 2015 de 14 communes regroupées dans la communauté de communes de Calvi Balagne.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune se situe dans la « Corse granitique » à l'ouest du sillon dépressionnaire central de l'île. Le sol est granitique sur la majeure partie du territoire. Elle occupe une partie remarquable du littoral de la Balagne, entre Calvi à l'ouest et Algajola à l'est. Dominée par le Capu Bracajo () et le Capu d'Occi (563 m), sa façade maritime englobe Punta di Spanu avec l'îlot de Spano, un site naturel protégé propriété du Conservatoire du littoral, ainsi que la marine de Sant'Ambroggio. Son territoire, une bande littorale d'un peu plus de dans sa partie la plus large, s'étale jusqu'à la mer à partir d'une ligne de crête qui la sépare des communes de Montegrosso, Lavatoggio et Aregno. Il est composé de trois secteurs : Ses limites peuvent se définir ainsi : À l'abri des vents d'ouest et de nord-ouest dominants, a été construite la marine de Sant' Ambroggio.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le fiume Seccu est le principal cours d'eau de Lumio sur le territoire duquel il conflue avec le ruisseau de Canapile. Le petit fleuve côtier est tributaire de la mer Méditerranée où il trouve son débouché dans le golfe de Calvi.", "section_level": 2}, {"title": "Climat et végétation.", "content": "Commune du littoral, sous influence marine, Lumio jouit d'un climat méditerranéen tempéré, aux variations de températures modérées dans la journée. Les hivers sont doux et humides et les étés secs et chauds. La commune est soumise aux vents dominants d'ouest (punente), de sud-ouest (libeccio), ainsi qu'aux traînes de mistral et parfois de tramontane, qui apportent le froid. Les pluies sont abondantes au printemps et en automne, quelquefois violentes et fortes en d'autres périodes. Hors celles-ci, les ruisseaux présentent des lits asséchés, tel le Seccu à l'approche de son embouchure. Lumio bénéficie de conditions climatiques favorables. Outre les oliviers et vignes qui constituent les principales plantations, palmiers, mimosas, agaves, figuiers de Barbarie, tous les agrumes, kiwis, etc., supportent très bien les rares vagues de froid qui s'abattent sur le littoral balanin. Hors les zones urbanisées et celles cultivées, on retrouve le maquis composé essentiellement de cistes et de lentisques, avec des bosquets de chênes verts et de quelques oliviers sauvages.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Accès routiers.", "content": "La commune est traversée par la T 30, ex N 197. Lumio se trouve à de Calvi à l'ouest, de d'Algajola et de de L'Île-Rousse. À la sortie nord du village, sur la T 30, nait la D71, dite encore « route corniche de la Balagne », qui dessert 12 « villages balcons » jusqu'à Belgodère.", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "La commune dispose de 6 arrêts facultatifs sur la ligne Calvi - L'Île-Rousse des chemins de fer de la Corse. D'ouest en est, le « tramway des plages » s'arrête : Sur le parcours Ponte-Leccia - Calvi, des arrêts facultatifs existent aux seules gares de Lumio-Arinella, Club-Med Cocody et Sant'Ambroggio. Lumio se trouve à du port de commerce de Calvi et à de celui de L'Île-Rousse. L'aéroport le plus proche est celui de Calvi-Sainte-Catherine, situé à une dizaine de kilomètres.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "La commune de Lumio s'était agrandie le des hectares d'Occi, un village bâti sur ses hauteurs pour se protéger des invasions barbaresques. Occi est abandonné depuis 1927.", "section_level": 2}, {"title": "Village de Lumio.", "content": "Village « de lumière », Lumio domine toute la baie de Calvi. La particularité du village de Lumio tient dans le fait que son centre est fait de sentiers piétonniers et que la route fait le tour du village en passant sur la place qui est le lieu de rencontre de tous ses habitants. Le \"Café di a mossa\" est devenu au fil des ans une des attractions du village. L'édification du village d'aujourd'hui remonte au. La population était déjà implantée en contrebas dès le. S'y trouve d'ailleurs la chapelle romane Saint-Pierre-Saint-Paul et le cimetière de Lumio.", "section_level": 2}, {"title": "Les hameaux.", "content": "Lumio possède plusieurs hameaux et lotissements, les plus importants étant :", "section_level": 2}, {"title": "Marine de Sant'Ambroggio.", "content": "Sur la façade maritime de la commune a été édifiée, en vue de son développement touristique, la marina de Sant'Ambroggio. C'est un complexe touristique comprenant un port de plaisance de places à quai, doté d'une capitainerie et d'un poste d'avitaillement en carburant, et un ensemble de petites résidences et bungalows en bord de mer. Le Club Med y a installé un village de vacances aux abords du port de plaisance. Sur place, on trouve tous les commerces nécessaires à la vie quotidienne. Un parcours de golf, aujourd'hui désaffecté, avait été aménagé à la \"Punta di Spanu.\" Tout autour de cette pointe, c'est le domaine de formes étranges en rocher, paysage remarquable s'élargissant sur le golfe de Calvi et sur la pointe de la Revellata. Autour de la marina, de nombreux lotissements ont récemment vu le jour. La Marine est située à égale distance de Calvi et d'Ile-Rousse, à l'abri de la \"Punta di Sant'Ambroggio\". C'est un arrêt pour le train des plages des Chemins de fer de Corse qui dessert durant la saison estivale la côte et les plages entre Calvi et L'Île-Rousse (gare de Sant'Ambroggio et gare du Club-Med Cocody).", "section_level": 2}, {"title": "Occi.", "content": "À d'altitude, au-dessus de Lumio, est situé le village en ruines d'Occi. Il était habité au par des gens qui ont déserté les côtes pour fuir les Sarrasins. Les virent le déclin du village. Occi sera rattaché à Lumio en 1852. Felice Giudicelli le dernier habitant y est décédé le. L'église de l\"'Annunziata\" qui s'y trouve, a été récemment restaurée. La position d'Occi en fait un véritable observatoire surmontant la plaine du fiume Seccu, Calvi et son golfe. Un sentier conduit en utes de promenade, aux ruines du village, depuis la route D71 (départ proche du camping Panoramic). Un autre sentier y donne également accès depuis le village. Le soir, on y jouit souvent de merveilleux couchers de soleil! Pour ne pas laisser Occi dans l’oubli, des efforts sont entrepris. Une association qui comprend des membres du village comme André Lomellini et bien d'autres, a même entrepris de restaurer l'église de l'Annunziata d'Occi. La magnifique église baroque du s’est relevée de ses ruines (les travaux ont été financés en partie par Laetitia Casta). Celle-ci est désormais terminée et on peut également la visiter.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Lumio se dit \"Lumiu\" en corse, \"lume, lumu\" pour « lumière ». Le gentilé est \"Lumiacciu\".
Occi évoquerait l’œil, \"l'ochju, i ochji\", allusion au point de vue depuis le site.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Au Néolithique, au \"Monte d'Ortu\" vivait déjà une communauté ayant formé un village. La position de celui-ci lui permettait de profiter des bois giboyeux ainsi que de la proximité de la mer pour la pêche. Les fouilles entreprises sur plusieurs sites archéologiques sur la commune ont déterminé l'occupation des lieux au Néolithique et à l'âge du bronze.", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "Le site était occupé dans l'Antiquité. La présence humaine est attestée à l'Îlot de Spano, Sant'Ambroggiu, A Chjalza à l'ouest de la punta San Damiano, Cala Prudente lieu-dit à proximité de la gare de Giorgio, Porta a a Vecchja lieu-dit au sud de la gare de l'Arinella, et Porte Vecchje (Capu Bracajo).", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Au, la Famille De Pino était largement possessionnée dans toute la Balagne. En fin du, existait la \"villa\" de Spano. La documentation écrite révèle l'existence, à la fin de ce siècle, d'un grand nombre d'édifices de culte privés, aux mains des riches propriétaires terriens, notamment de la Famille De Pino, et des marquis. L'archéologie a permis de montrer que ces édifices, parfois de qualité et édifiés en pierre de taille comme San Nicolao de Spano, ont été construits au plus tôt durant la seconde moitié du. Existaient alors deux églises médiévales toujours associées : Sant' Ambrogio de Spano, église principale ou piévane, et San Nicolao église annexe, qui sont offertes au monastère San Venerio del Tino par des personnages de la famille de Pino vers la fin du, entre 1090 et 1100. Aux, le site était sous domination de Pise comme en témoigne la chapelle Saint-Pierre-Saint-Paul d'architecture pisane. Entre la seconde moitié du et le milieu du, le système féodal se met en place après la reconquête de la Corse qui avait été occupée pendant près de trois siècles par les Sarrasins. Il semblerait que la Balagne n'ait pas constitué une seigneurie homogène, du moins avant la fondation de Calvi. Les chroniqueurs en attribuent la cause aux discordes familiales incessantes et à la multiplication des lignages qui contribuèrent à anéantir les \"Pinaschi\".", "section_level": 2}, {"title": "Castello de Bracaggio.", "content": "La forteresse de Bracaggio a été construite par Malafidenza sur Punta Bracaggio, un piton rocheux ayant la forme d'un demi-cône, « à cheval » sur Lavatoggio et Lumio, dominant l'actuel village de Lumio. C'est une petite fortification, réduite à une simple enceinte d'une vingtaine de mètres de longueur, d'accès difficile, doté d'une petite tour isolée permettant la surveillance d'une partie du territoire et d'une route masquée par le relief. À l'intérieur de l'enceinte, cette tour, le logis ainsi que l'église castrale -qui est toujours un édifice de culte secondaire-, construite à proximité de l'entrée du bourg castraI au même moment que le château, étaient recouverts d'ardoises. Un seul accès a été repéré dans le rempart sud. Un petit espace dépourvu de constructions existait devant l'église à proximité de l'entrée du bourg castral et immédiatement en arrière de la porte principale du castrum. La tour est de nos jours complètement détruite ; mais on voit encore, au sommet du chaos rocheux, des blocs de granit bien taillés ainsi qu'un mur d'enceinte, construit avec des pierres de même type. Les ramassages de surface effectuées lors de fouilles archéologiques n'ont pas livré de fragments de céramiques postérieurs aux années 1350-60. Le castrum de Bracaggio est l'un des sites les en matière d'archéologie médiévale. L'utilisation de la broche et du ciseau droit constatée, témoignent de contacts étroits entre les tailleurs de pierre toscans arrivés dans l'île à la fin du et les constructeurs de fortifications, certainement recrutés sur place. Autour du castrum, étaient regroupées seize maisons dans lesquelles vivaient les proches du seigneur. Les \"Bratagliesi\", seigneurs de Bracaggio ont fait des mariages avantageux, l'un avec une des filles de Giudice, un autre avec une des filles de Giovanninello de Pietr'all'Arretta di Nebbio. Vers la fin du, la fortification n’apparaît pas dans la documentation, mais nous rencontrons un seigneur de Bracaggio, Casparello, au côté de Luchetto Doria le, ce qui laisse penser qu'il compte déjà parmi les fidèles de Gênes. Au, même si une grande partie des \"prese\" de Spano, possédées par le monastère San Venerio del Tino, est réservée à la céréaliculture, plusieurs parcelles sont occupées par des vignes, des vergers ou des jardins.", "section_level": 3}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Le village de Lumio fut fondé au. Dans les documents du, San Nicolao de Spano est qualifiée d'église paroissiale au moment même où cette fonction est transférée à des lieux de culte construits dans le nouvel habitat d'Occi : la \"Santissima Annunziata\". Occi, village aujourd'hui ruiné, est situé à d'altitude au nord-est de Lumio. Il était habité au par ses gens qui avaient fui la côte à cause des incessantes invasions barbaresques. C'est pour cette raison que, dès la deuxième moitié du, Gênes impose la construction de tours de guet littorales aux frais des pievi et communautés. Seront construites sur la côte, les tours de Caldanu et de Spano. La maison-tour Lomellini au village de Lumio, a été érigée en 1575. Vers 1520 existait la pieve d'Aregnu (les pievi de Tuani, Aregnu, Santo Andrea, Pino et Olmia formaient la région de Balagna). Elle comptait alors environ et avait pour lieux habités \"l’Arpagiola o Gabiola, la Corbaia, lo Monticello, Santo Antonino, Santa Riparata, Piaza, Pragola, le Torre, Regno, li Catari, lo Lavatogio, lacona, Spano, Hogio, Aquapessa\". Dès la deuxième moitié du, les barbaresques commencent à razzier les côtes de l'île. Ils le feront durant près de trois siècles. Afin de rassurer les populations, Gênes impose la construction de tours littorales, aux frais des pièves et des communautés. Au, deux tours sont construites, l'une circulaire à la \"Punta di Spanu\", l'autre carrée à la \"Punta Caldanu\". La maison-tour Lomellini est construite en 1575 Au début du, Lumio qui se trouvait dans le ressort de la juridiction de Calvi, comptait. Les virent le déclin du village d'Occi. Occi était une commune de qui dominait les rivages pour se protéger des différentes invasions, notamment celles des Maures. Occi, abandonnée depuis 1927, avait été réunie à la commune de Lumio le. On peut encore voir aujourd'hui les ruines de ce village depuis la route territoriale 30. Durant la grande révolte des Corses contre l'occupant génois (entre 1729 et 1769), en, Lumio était aux mains des Génois. Le, Occi est rattaché à la commune de Lumio. Le village d'Occi sera abandonné en 1927, à la mort de Félix Guidicelli son dernier habitant.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école primaire publique la plus proche se situe à Algajola, distante de environ. Les collège (collège Jf-Orabona) et lycée (lycée de Balagne) publics les plus proches se situent à Calvi, distants de.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Si le plus proche hôpital est le centre hospitalier de Calvi-Balagne, ex-antenne médicale de Balagne (AMU de Calvi) - adresse : lieu-dit Guazzole - 20260 Calvi, distant de, on trouve néanmoins un médecin, une pharmacie, un cabinet de kinésithérapie, un autre d'infirmiers et un podologue.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Le rugby à XV est le seul sport que les jeunes pratiquent en club à Lumio. Le Club de Rugby Amateur de Balagne (CRAB XV) a été créé il y a 12 ans par Fabrice Orsini, président du comité de Haute-Corse et secrétaire générale du comité corse de rugby. Il est présidé actuellement par Étienne Suzzoni. En 2014, il compte 135 licenciés.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "La paroisse (Église Sainte-Marie) relève du diocèse d'Ajaccio. De nombreuses animations tels que des bals, des karaokés sont organisés pour faire vivre le village chaque été.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Fiera di a petra.", "content": "Tous les ans depuis 1993, a lieu durant deux jours au mois de juillet, la foire de la pierre. Celle-ci fut mise en place à l'initiative de trois amis, afin de promouvoir les produits régionaux dits « identitaires ». Seuls les producteurs sont autorisés à exposer leurs produits, il n'y a en effet pas de revendeurs. En 2011, le comité des fêtes de Lumio a organisé la première \"Ghjurnata Paisana\" qui prend la relève de la \"fiera di a petra\", une manifestation d'un jour présentant des étalages éclectiques (produits de l'agriculture et de l'artisanat régionaux, pâtisseries locales, etc.).", "section_level": 3}, {"title": "U Carrubo.", "content": "Monument pittoresque du village, \"U Carrubo\" est un bâtiment massif de pierres couronné d'arcades construit au, à l'initiative de l'abbé Ignace Colonna de Leca. Selon certains il était destiné à une confrérie de moines, pour d'autres il servait à abriter les indigents et d'école aux enfants. On ignore l'origine du nom. Peut être est-il dû à sa forme cubique ou bien à un caroubier voisin? Le bâtiment fut vendu en 1962 par les petits neveux de l'abbé. La bâtisse alors en ruine est maintenant complètement restaurée. Le groupe de polyphonie Corse A Filetta y répète actuellement. On raconte que l'abbé Colonna de Leca aurait trouvé le trésor du dernier roi maure de Corse. Celui-ci en effet pauvre, se serait soudainement mis à acheter des propriétés et à y faire construire une école et la maison \"U Carrubo\".", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "La viticulture, l'artisanat et les services représentent l'essentiel de l'économie locale.", "section_level": 2}, {"title": "L'artisanat.", "content": "Lumio est située sur l'itinéraire \"Strada di l'Artigiani\" (la Route des Savoir-Faire de Balagne) créée avec le soutien du conseil général de la Haute-Corse.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tours génoises.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Tour de Caldanu.", "content": "Située sur la punta Caldanu à l'ouest du village de Lumio, au sud de punta Spano, la tour de Caldanu était une tour de guet carrée génoise. En, au cours d'une entrevue avec Paoli, Marbeuf obtient l'ouverture de marchés les mercredi et samedi pour ses garnisons. Pour celle de Calvi, c'est à la tour de Caldanu. Il ne reste que des vestiges de cette tour détruite par les bombardements de la marine anglaise en 1794.", "section_level": 4}, {"title": "Tour de Spano.", "content": "La tour de Spano est une tour génoise de guet ronde, ruinée depuis fort longtemps. Elle est située en bordure de mer, sur la pointe éponyme, qui est la propriété du Conservatoire du littoral depuis le. La punta de Spano et la punta Caldanu forment l'agréable baie d'Algajo dans laquelle de nombreux bateaux de plaisance viennent mouiller les soirs d'été.", "section_level": 4}, {"title": "Tour Lomellini.", "content": "La Tour Lomellini au pied du mont Bracajo, s'élève majestueusement au-dessus des habitations du village. Cette tour d'habitation en pierre de taille, entièrement restaurée par son propriétaire, date de 1575. Comme les autres tours génoises, elle avait été édifiée pour des raisons stratégiques.", "section_level": 4}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Saint-Pierre-Saint-Paul.", "content": "Cette chapelle romane en granit rose du, est située au cimetière de Lumio, à la sortie sud du village par la route nationale 197. Elle appartenait au monastère bénédictin ligure San Bartolomeo del Fossato. Aujourd'hui propriété de la commune, elle est classée monument historique depuis le pour son décor extérieur. C'est une église de « style roman pisan corse ». Elle a été érigée durant la paix qui s'était installée dans l'île avec l'administration de Pise à partir du et qui a vu s'élever dans chaque pieve une église dite « pisane », sous l'égide de l'épiscopat pisan. De plan simple, elle est constituée d'une nef unique prolongée d'une abside semi-circulaire qui, comme dans la grande majorité, est orientée sur un axe est/ouest, l'abside à l'est et la porte principale située sur la façade occidentale. Ses façades sont sobres et austères, totalement dépourvues d'ornementation et de décor. La façade orientale comporte une abside voûtée en cul-de-four. L'abside est flanquée de six pilastres qui supportent cinq arcatures aveugles par l'intermédiaire de petits chapiteaux ornés de décors végétaux sculptés ou de scènes en léger bas-relief. L'intérieur des arcatures est décoré de cercles et losanges évidés sur deux niveaux. L'abside présente des éléments décoratifs. À l'intérieur, la lumière est donnée par l'étroite fenêtre-meurtrière de l'abside dans l'axe de symétrie et dont les montants non biseautés sont agrémentés de voussures. Les murs d'une facture très soignée, sont appareillés avec des matériaux polychromes, les blocs taillés régulièrement. Sa façade occidentale est ornée de deux têtes de lion qui encadrent le linteau monolithique de la porte principale. La porte latérale sud est surmontée d'un tympan aveugle, coiffé d'un double arc plein cintre décalé en creux. L'église fortement remaniée aux, est surmontée d'un petit clocher, son toit et l'abside sont recouverts de lauzes (\"teghje\").", "section_level": 4}, {"title": "Église paroissiale Sainte-Marie.", "content": "Cette magnifique église d'un baroque dépouillé, date de 1800. En 1880, fut achevé l'actuel clocher en pierres de taille haut de. Elle trône sur la place du village avec sa tour-clocher séparée, un détail architectural qu'on retrouve sur plusieurs églises de Balagne. À l'intérieur, une statuette \"Vierge à l'Enfant\" du ) et une statue de \"Saint Antoine ermite\" du ) toutes deux en bois polychrome et classées MH en 1992.", "section_level": 4}, {"title": "Église de l'Annunziata.", "content": "Cette ancienne église datant du (?), est un édifice situé au village d'Occi abandonné depuis 1927. Construite en pierre à d'altitude, elle a été restaurée au début du siècle grâce au travail remarquable d'une association locale. Son haut clocher blanc est visible depuis l'ex-RN 197 qui passe en contrebas.", "section_level": 4}, {"title": "Église Saint-Antoine.", "content": "Attenante à l'église Sainte-Marie, elle avait été construite en 1590. Devenue trop petite pour abriter la paroisse, elle fut transformée en confrérie. Restaurée en 1986, la confrérie est liée à l'église Sainte-Marie. Une confrérie est un rassemblement d'êtres unis par un lien fraternel associé aux cultes de reliques ainsi qu'au pèlerinage. L'initiative d'une confrérie est le fait d'un petit noyau de fidèles encouragé par une autorité ecclésiastique ou par un groupe de professionnels dans le cas d'une confrérie de métiers.", "section_level": 4}, {"title": "Patrimoine culturel.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Carrière de granite dite carrière de Spano.", "content": "Cette carrière de granite gris bleuté, située lieu-dit \"Portu Fiore\" sur la presqu'île de Spano, a été exploitée à ciel ouvert au début du. Y travaillaient des carriers et tailleurs de pierre italiens dont certains s'établiront à Calvi. Les gros blocs et de pavés taillés sur place étaient essentiellement destinée à l'exportation. Ils furent utilisés pour le pavage de rues du vieux Nice, de Marseille ou de Paris. Le granite, transporté dans des wagonnets jusqu'au rivage, était chargé sur des barges puis acheminé jusqu'aux navires ancrés au large. Les vestiges d'un embarcadère et de logements d'ouvriers, en plus du front de taille, témoignent de cette ancienne activité. La carrière est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Site naturel protégé de Punta di Spanu.", "content": "Punta di Spanu est un site naturel protégé, d'une superficie calculée de, propriété du Conservatoire du Littoral. Il est repris à l'inventaire national du patrimoine naturel sous l'appellation Spanu (FR1100051). Le site occupe la majeure partie de la Punta Spano à l'extrémité nord-ouest du littoral de la commune, comprenant également l'îlot de Spano. S'y trouve la tour génoise ruinée du même nom. Récemment encore, existait un parcours de golf.", "section_level": 3}, {"title": "ZNIEFF.", "content": "Lumio est concernée par trois ZNIEFF de : L’embouchure du Fiume Seccu est située dans le Golfe de Calvi, à environ à l’est de Calvi. Elle est séparée de l’embouchure de la Figarella par le terrain militaire du Camp Raffalli où est stationné le étranger de parachutistes. Le débit du Seccu montre une très forte variabilité saisonnière et annuelle. À l’issue des crues, le lit est occupé par des éléments grossiers. Le milieu s’assèche rapidement à l’issue de la fonte des neiges et des pluies de printemps. La zone a une superficie de. Les milieux de cette zone d'une superficie de, sont en partie constitués de côtes rocheuses et falaises maritimes, et de matorral arborescent. La pointe de Spano ferme au nord le golfe de Calvi. Le site est couvert d'une végétation arbustive de plus en plus basse à l'approche des rivages, d'où émergent çà et là des chaos rocheux et quelques murettes ou abris de pierre ruinés, vestiges des activités agricoles du siècle passé. À l'extrémité de la pointe, l'îlot de Spano est couvert d'une végétation rase qui accueille une importante colonie d'oiseaux marins. La zone d'une superficie de, concerne 18 communes de Balagne. Elle divisée en plusieurs unités réparties dans les principales vallées et qui représentent les vestiges de l'ancien paysage arboré qui recouvrait la Balagne.", "section_level": 3}, {"title": "Sites archéologiques.", "content": "Lumio est riche d'un passé compris entre le Néolithique et l'âge du bronze. Plusieurs sites archéologiques existent sur le territoire de la commune : Le lieu-dit des Salducci se trouve à au sud du village de Lumio et à à l'est de la mer, sur une petite colline culminant à. En 1983, de nombreux vestiges lithiques et céramiques du Néolithique ont été découverts en suite de labours. Il s'agit d'un site de la fin du Néolithique ancien ou du début du Néolithique moyen. L'habitat préhistorique semble couvrir la dizaine d'hectares de la colline. Larada se situe à l'extrémité sud de Lumio, à proximité du Fiume Seccu, entre les Salducci et le camp Raffalli. En 1983, sont ramassés quelques fragments de céramique et une vingtaine d'éléments lithiques, parmi lesquels quatre fragments d'obsidienne, qui sont rapportés au Néolithique moyen ou final. Le site du Stade se situe à au sud-ouest du village. Plus de 130 éléments y ont été récoltés en surface (pointes ou fragments de pointes de flèche, 14 outils ou fragments d'outils), appartenant vraisemblablement au Néolithique moyen. Le site Arnajo se situe à à l'ouest du village. Trois objets lithiques et quatre tessons de céramique qui y ont été découverts indiquent l'existence en ce point d'un site néolithique. À au nord-ouest du village, le site La Fuala a une superficie d'un hectare environ. De nombreux vestiges lithiques et céramiques du Néolithique moyen ou final ont été mis au jour. Le dégagement de la structure d'habitat reconnue en 1982 (la surface décapée était de en 1983, de environ en 1984), a livré un sol formé par un sédiment cendreux ou charbonneux. Les fouilles ont permis la découverte de restes osseux, de nombreux tessons ainsi que des fragments de charbon de bois, des parties importantes de vases écrasés sur place et un matériel de broyage complet (une meule portable et sa molette). Le matériel recueilli est très typique et abondant ; plusieurs tessons évoquent des documents apenniniques. Les autres éléments caractéristiques du Bronze évolué du site sont notamment des vases, des décors céramiques faits de cordons multiples, des tessons avec des impressions digitées, des bords de vases à lèvre digitée, une partie supérieure de vase etc. Plusieurs restes osseux sont attestés ; certains ont subi l'action du feu. La campagne de fouilles de 1985 a permis l'étude des sols d'habitat datant de l'âge du bronze. Le matériel livré montre plusieurs décors céramiques, une armature de flèche à pédoncule et ailerons en rhyolite, ainsi que deux fragments de lame et lamelle en obsidienne. Le site donne ainsi la possibilité d'analyser le passage du Néolithique à l'âge du bronze à partir de structures d'habitat et d'un matériel lithique et céramique très abondant et caractéristique. Le site du Monte d'Ortu est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel.", "section_level": 3}], "src_summary": "Lumio est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piève d'Aregno, en Balagne.", "tgt_summary": null, "id": 185682}
{"src_title": "Mouroux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située dans la vallée du Grand Morin à à l'ouest de Coulommiers.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication.", "content": "Mouroux est traversée par la RD 934 (de Paris à Esternay).", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "La commune est desservie par la gare de Mouroux sur la branche sud de la ligne P du Transilien et par la ligne d'autocars (Coulommiers – Meaux) du réseau de cars Transdev. L'aérodrome de Coulommiers - Voisins est situé en partie sur la commune.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés dont Voisins, Boussois, Bois la Ville, les Chicotets, la Belle Idée, Montblu, Mitheuil, Coubertin, les Courrois, les Parrichets, Montmartin, les Aisances, Bois Guyot.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 48,7 % de terres arables, 16,9 % de forêts, 16,2 % de zones urbanisées, 6,1 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée, 4,4 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication et 1,5 % de zones agricoles hétérogènes -.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est mentionné sous les formes \"Morou\" en 1145 et en 1154 ; \"Moro\" en 1190 ; \"Morout\" en 1249 ; \"Morotum\" en 1353 ; \"Parochia Moronis\" au xve siècle ; \"Mourou\" en 1528 ; \"Morou\" en 1684 ; \"Moru\" en 1684. Du celtique \"mora\", de l'ancien français \"morée\" (marécage, marais).", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Médias.", "content": "La ville de Coulommiers et les communes environnantes (Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Chauffry, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue) ont été choisies pour être les premières à passer au tout numérique pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le, l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT. L'extinction du signal analogique a eu lieu le.", "section_level": 2}], "src_summary": "Mouroux ( ) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Mourousiens\".", "tgt_summary": null, "id": 168154}
{"src_title": "Centrale hydroélectrique de Gitaru", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le barrage chevauche la frontière entre les comtés d'Embu et de Machakos dans la province orientale du Kenia.", "section_level": 1}, {"title": "Contexte historique.", "content": "La construction du barrage a commencé en 1975 et s'est terminée en 1978. Le troisième groupe électrogène, parachevant tout le potentiel de la centrale a été mis en service en 1999. La Banque mondiale a été fourni un financement de. La centrale est exploitée par la Kenya Electricity Generating Company et fait partie du programme \".", "section_level": 1}, {"title": "Barrage.", "content": "Le barrage de de haut et dont la longueur de la couronne est de retient un réservoir de. Ce réservoir relativement petit repose sur un système de lâchers réguliers de barrage en amont Masinga et en aval Kamburu. La centrale au fil de l'eau est située sous terre, près de la culée gauche. Elle est équipée de deux turbo-générateurs Francis de et. Le barrage est doté d'un déversoir à trois vannes par lesquelles un maximum de peut être évacué. L'eau libérée par la centrale est renvoyée à la rivière Tana au niveau du réservoir de Kindaruma par un tunnel de de long. La différence d'élévation entre le réservoir et la centrale électrique permet d'obtenir une hauteur de chute hydraulique nette de. Le débit de la rivière Tana fluctue considérablement : la moyenne est de, le maximum de et le minimum de. Il existe deux saisons des pluies : la première dure généralement d'avril à juin, la seconde de novembre à décembre.", "section_level": 1}, {"title": "Centrale électrique.", "content": "Avec une puissance installée de, la centrale de Gitaru est la plus grande centrale hydroélectrique du Kenya. La production annuelle moyenne fluctue en fonction du débit du fleuve Tana : en 2007 elle était de de et en 2008 de. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a estimé la production annuelle moyenne avant la construction de la centrale à, bien qu'il faille noter qu'à cette époque la centrale de Masinga avec son lac de stockage n'avait pas encore été construite. Les deux premières turbines Francis, d'une capacité de, ont été mises en service en 1978, la troisième, d'une capacité de, en 1999. La hauteur de chute maximale est de", "section_level": 1}, {"title": "Autour du projet.", "content": "En mai 1975, la BIRD a estimé le coût total du projet (y compris une ligne de de de long jusqu'à Nairobi et une ligne de de de long jusqu'à la centrale de Kamburu) à. Le, la BIRD a accordé un prêt de à la \" pour la construction de la centrale électrique. Le taux d'intérêt de ce prêt est de 8,5 %. La centrale de Gitaru fait partie d'une chaîne de cinq centrales hydroélectriques sur le fleuve Tana : Masinga, Kamburu, Gitaru, Kindaruma et Kiambere qui ont ensemble une capacité installée de. Des études de faisabilité pour l'expansion de l'hydroélectricité sur la rivière Tana ont été réalisées dans les années 1970. Ils prévoyaient une cascade de onze centrales électriques. Cependant, seuls les cinq éléments ci-dessus ont été réalisés.", "section_level": 1}], "src_summary": "La centrale hydroélectrique de Gitaru, (, également connue sous le nom de barrage de Gitaru, ( ) est un barrage en remblai à base de roches et de terre situé sur la rivière Tana au Kenya. La production d'énergie hydroélectrique est assurée par une centrale électrique de 225 mégawatts La centrale électrique a été mise en service en 1978. Elle appartient à la Kenya Electricity Generating Company (KenGen), mais est gérée par la Tana River Development Authority (TARDA).", "tgt_summary": null, "id": 2330866}
{"src_title": "Saint-Sever", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Saint-Sever se situe à 18 km au sud de Mont-de-Marsan, sur le bord de la première colline de la région agricole de la Chalosse. Le paysage contraste avec le reste des Landes. Les terres restent morcelées et vallonnées.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les douze communes limitrophes sont :", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Saint-Sever est bâtie sur une hauteur qui domine la vallée de l'Adour, en rive gauche (côté sud) du fleuve et face à Péré en rive droite (au nord). Le fleuve traverse la commune d'est en ouest sur environ. En rive gauche à l'entrée du fleuve sur la commune se trouve un ensemble de six plans d'eau totalisant presque, le plus grand portant le nom de \"Gravière\" avec de surface, les cinq autres étangs mesurant à peu près,,, proche du lieu-dit \"les Gravières\" et dont sur Montgaillard à l'est. Immédiatement en amont et en rive droite se trouve un autre ensemble similaire, essentiellement sur la commune voisine de Montgaillard mais dont l'un des étangs, de environ, est pour moitié sur Saint-Sever. Ces gravières caractéristiques de l'Adour, qui ici se prolongent sur du lit majeur du fleuve, sont l'objet d'une zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dans le cadre de Natura 2000. Passé ces grandes gravières, l'Adour reçoit en rive gauche (côté sud) son affluent le Bahus, qui sur la commune arrose \"Chantegrit\", \"Nauton\", \"Bourdéou\" et \"Lesbarthètes\" avant de confluer près de \"Campagne\". À l'endroit où il quitte la commune, il reçoit le ruisseau de Saint-Jean, dit aussi « ruisseau du Bos », qui sert de limite de commune avec Aurice sur le dernier km avant sa confluence en rive droite près du \"Moulin du Bas\" (moulin situé sur la commune d'Aurice). Le ruisseau de Pichegarie sert de limite de commune avec Eyres-Moncube sur km avant de confluer avec le Gabas sur la limite sud de commune, à à l'est de la D944. Le Gabas, affluent en rive gauche de l'Adour et qui coule lui aussi d'est en ouest, prend le relais comme marqueur de limite : d'abord avec Eyres-Moncube sur, puis avec Audignon sur 4, jusqu'à la confluence du ruisseau d'Audignon, puis Banos sur km jusqu'au moulin d'Arcet, enfin avec Montaut sur. Le ruisseau du Pesqué, qui prend naissance à km au sud-est de Benqué, sert de limite de commune avec Saint-Maurice-sur-Adour sur km, puis entre Montgaillard et Saint-Maurice-sur-Adour sur avant de confluer en rive droite de l'Adour et à cheval entre ces deux communes, en amont de la commune de Saint-Sever.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La D933s reliant Mont-de-Marsan (18 km au nord) à Orthez (39 km S-S-O) traverse la commune du nord au sud, contournant le centre-ville de Saint-Sever par l'Est. Elle est en mode \"voie rapide\", à 2x2 voies sans autre accès que par les trois ronds-points sur toute sa traversée de la commune sauf les derniers 770 m avant de passer sur Audignon au sud. Il y a une bretelle de sortie « Saint-Sever - sud » au début de la voie rapide mais seulement en direction de Mont-de-Marsan (direction sud-nord), et sans entrée. Trois routes départementales traversent la commune et trois autres commencent à Saint-Sever :", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Époque gallo-romaine.", "content": "Un camp militaire romain est édifié sur la butte de Morlanne vers 56 av. J.-C. Il est fait état dans plusieurs documents anciens de la présence dans ce « \"Castra romanum\" » du « \"Palestrion\" », une résidence du gouverneur romain. Au, il existe une villa gallo-romaine au lieu-dit Gleyzia, quartier d'Augreilh qui fut fouillée en 1870 et entre 1969 et 1984. C'est une grande villa avec 2 péristyles. Elle fut reconstruite en partie entre 1985 et 2015 par le Docteur Paul Dubédat.", "section_level": 2}, {"title": "Haut Moyen Âge.", "content": "En 407, Severus est envoyé par le pape pour évangéliser la région de Novempopulanie. Il est martyrisé par les Vandales et, au, les bénédictins édifient une chapelle pour recueillir la dépouille du saint. Le monastère actuel est fondé par Guillaume Sanche, comte de Gascogne, le 11 septembre 988. Selon le récit des moines, cette donation comtale serait la concrétisation d'une promesse faite par Guillaume Sanche lors de la bataille de Taller. Les liens entre le comte de Gascogne et le monastère de Saint-Sever sont étroits, Il réunit plusieurs fois à Saint-Sever sa \"\"curia\"\" (conseil comtal à visées politiques et judiciaires). À la suite d'un incendie et sous l'impulsion de l'abbé Grégoire de Montaner, l'abbatiale est reconstruite à partir de 1060 sur le modèle de la abbatiale de Cluny. C'est également sous l'abbatiat de Grégoire que les copistes travaillent sur le Beatus, manuscrit transcrivant l’apocalypse de saint Jean et enluminé au (conservé aujourd’hui à la Bibliothèque Nationale). C'est la seule enluminure française de l'apocalypse. Source d’une intense vie spirituelle et religieuse, l’abbaye développe ses possessions jusqu’à Soulac en Médoc et Pampelune, au point de devenir l’une des plus importantes d'Aquitaine. Elle contrôle un important tronçon de la \"via Lemovicensis\", et les pèlerins partis de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle prennent l’habitude de s’y arrêter en grand nombre pour y vénérer les reliques du saint. En 1100, l'abbé Suavius accorde une charte qui constitue les prémices d'un statut urbain, tout en conservant pour l'abbé la haute main sur la ville. Par le second mariage d'Aliénor d'Aquitaine en 1152, la ville passe sous suzeraineté de la famille Plantagenêt, donc du roi d'Angleterre. Au, les habitants cherchent à s'affranchir de la tutelle de l'abbaye. Après une première révolte « communale » en 1208 et l'établissement de liens privilégiés entre les bourgeois et le suzerain anglais allant jusqu'à la création éphémère d'un poste de maire en 1254, l'autorité des moines s'en trouve fort affaiblie. L'abbé Garcia Arnaud finit par appeler en paréage le roi d'Angleterre, qui impose la création d'un conseil de jurats. Le paréage fut signé le 31 juillet 1270. Cette lente construction politique s'accompagne de la mise en place d'une « coutume de Saint-Sever », qui trouvera sa concrétisation par une approbation royale en 1380. Une copie de 1480 en gascon est conservée aux archives des Landes (manuscrit E57). Une copie de chancellerie en latin est disponible dans les rôles gascons du public office records de Londres. Ce document juridique présente une compilation de dispositions de droit pénal, de droit privé et d'administration de la cité médiévale de Saint-Sever. Il présente aussi les principes d'un mécanisme de solidarité collective contre multiples risques, le « droit du voisin ».", "section_level": 2}, {"title": "Bas Moyen Âge.", "content": "Au cours de l'affrontement entre les dynasties Plantagenêt et Capétienne, Saint-Sever est conquise en juillet 1295 par Charles de Valois pour le compte de son frère Philippe le Bel après un siège de 3 mois ; mais le mariage de la fille de Philippe le Bel avec Édouard II d'Angleterre rend la ville aux Anglais. Les Français font des incursions en 1360 et 1380. Puis en 1442,le roi de France Charles VII ramène définitivement la ville dans les possessions françaises. À la fin d'année 1461, le roi Louis XI (1423-1461-1483) confirma sa protection pour l'abbaye de Saint-Sever par les lettres patentes. Le 11 septembre 1569, les troupes protestantes de Montgomery détruisent partiellement la ville.", "section_level": 2}, {"title": "Les temps modernes.", "content": "Elle fut chef-lieu de l'un des quatre districts du département des Landes de 1790 à 1795. Lors de la création des arrondissements en 1800, Saint-Sever est promu en chef-lieu. Mais l'arrondissement de Saint-Sever est supprimé le 10 septembre 1926. Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de \"Mont-Adour\".", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre et au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la communauté de communes Chalosse Tursan et du canton Chalosse Tursan (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Sever était le chef-lieu de l'ex-canton de Saint-Sever) et avant le janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes du Cap de Gascogne. Saint-Sever est le siège de la nouvelle Communauté Chalosse-Tursan comprenant les anciens cantons de Geaune, Hagetmau et Saint Sever.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "éléments biographiques des maires de Saint-Sever de 1789 à 1929 Liste des maires de Saint Sever du 14 juillet 1789 au 31 décembre 2000 http://ypf-dico.blogspot.fr/2008/10/m-maires-de-saint-sever-du-14-juillet.html", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": ", en raison des liens du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Principales entreprises en 2014 : Un marché animé et diversifié se déroule tous les samedis matin de la place du Tour du Sol à la place du Tribunal, ainsi qu'un marché fermier dans les halles.", "section_level": 1}, {"title": "Des traditions bien ancrées.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La tradition tauromachique.", "content": "Un document juridique de 1457, conservé aux Archives nationales (JJ189,n°VII xx X fol. 69 verso), mis au jour par Charles Samaran, directeur honoraire des Archives de France, fait mention à Saint-Sever d'une tradition taurine pour les fêtes de la Saint-Jean-Baptiste, où l'on fait courir des taureaux dans chaque rue. Ces jeux taurins ancestraux sont une des origines de la course landaise. Au, les spectacles taurins se fixent aux arènes de Morlanne. À partir de 1861 Saint-Sever découvre la tauromachie espagnole ou provençale avec des spectacles mixtes hispano-landais ou bien provenço-landais. En 1932 les actuelles arènes de Morlanne sont inaugurées, sur le plateau de Morlanne. Elles sont à la fois adaptées aux courses landaises et aux corridas, ce qui permet depuis lors d'alterner ces spectacles. Le 25 juin 1972, les \"toreros français\", dont Nimeño I, Nimeño II et Simon Casas, manifestent en piste pour réclamer le droit de toréer au même titre que leurs collègues espagnols. Ils font passer un des taureaux sous un drapeau français. Depuis 2004 la ville organise des encierros. En 2011, les arènes de Morlanne sont baptisées du nom d'Henri Capdeville, grand aficionado saint-severin, président du Cercle Taurin du Cap de Gascogne, également président de la Fédération des Sociétés Taurines de France (1979-1999). La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.", "section_level": 2}, {"title": "La tradition agricole et culinaire.", "content": "L'activité agricole assure l'essentiel de la vie économique : Côté cultures, le maïs reste prépondérant mais les cultures maraichères se diversifient. Pour l'élevage, plusieurs produits font le renom de la région de Saint-Sever : Deux grandes manifestations se déroulent à Saint-Sever, centrées sur le cloître des Jacobins : Un éleveur s'est démarqué dans son choix d'animaux : en plus des oies traditionnelles il élève, \"façon bio\" mais sans les « \"déviances commerciales et industrielles\" » y rattachées, des porcs de Gascogne et des chèvres des Pyrénées, races locales mieux adaptées à l'environnement, dans une recherche promouvant « la rusticité et l'adaptation des bêtes au milieu naturel ».", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "9 ha des « Vieux quartiers » de Saint-Sever forment un site naturel inscrit par l'arrêté ministériel du 3 novembre 1971.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "Saint-Sever est concerné par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : À son passage sur la commune, l'Adour est couvert par la Zone spéciale de conservation (ZSC) de « L'Adour », un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat. Cette ZSC commence à l'entrée du fleuve sur la commune d'Aire-sur-l'Adour et continue jusqu'à l'embouchure (la partie précédente en amont est couverte par un autre zone de protection), s'étendant sur les départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques et totalisant. Elle est strictement limitée aux lits mineur et moyen de l'Adour qui, sur Saint-Sever comme en de nombreux autres endroits du cours d'eau, comportent des îlots de galets, des étendues d'eau stagnantes, des vasières et des mégaphorbiaies. Elle vise avant tout à préserver le fleuve en tant que chenal pour les poissons migrateurs. Le cours d'eau est également important pour le vison (\"Mustela lutreola\", espèce en danger critique d'extinction), la toxostome (\"Parachondrostoma toxostoma\", espèce vulnérable), trois espèces de lamproie dont l'état de conservation de l'espèce est défavorable (lamproie marine (\"Petromyzon marinus\"), lamproie de Planer (\"Lampetra planeri\") et lamproie de rivière (\"Lampetra fluviatilis\")) ; la grande alose (\"Alosa alosa\"), l'Alose feinte (\"Alosa fallax\") et le saumon atlantique (\"Salmo salar\"), espèces maritimes classées vulnérables, remontent le fleuve pour leur reproduction. Côté végétaux, l'angélique à fruits variés (\"Angelica heterocarpa\") est une espèce menacée en France.", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Autres activités touristiques et de loisirs.", "content": "Saint-Sever se trouve sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle. Depuis 2014, il est possible de faire la visite virtuelle de la ville sur tablette numérique. L'office de tourisme a une boutique ouverte toute l'année. Il est également possible de visiter le Musée d'art et d'histoire du Cap de Gascogne, situé dans le couvent des Jacobins.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Sever (en gascon : \"Sent Sever\") est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Première ville du nouveau canton Chalosse-Tursan, la cité a eu un temps le statut de sous-préfecture (1790 - 1926). Saint Sever possède le siège de la Communauté de communes Chalosse Tursan, du CIAS et de l'Office de Tourisme communautaire. ", "tgt_summary": null, "id": 1525977}
{"src_title": "Tizac-de-Lapouyade", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Tizac-de-Lapouyade est une petite commune de 940 hectares appartenant à l'aire urbaine de Bordeaux située à l'Ouest du canton de Guîtres, à environ 40 kilomètres au nord-ouest de Bordeaux et 20 km au nord de Libourne. Le territoire de la commune est constitué de champs d'élevage, de vignes, de bois et de nombreux petits hameaux où la population y est dispersée. La commune est également bordée à l'ouest par la Saye, au nord-est par le Graviange et le Godicheau serpente le sud de la commune d'est en ouest en passant par le bas du village. Elle est encerclée autour de six communes : Laruscade et Marcenais à l'ouest, Périssac et Saint-Ciers-d'Abzac au sud, Lapouyade au nord et au nord-est et Maransin au sud-est. Le village se développe le long de la départementale 133. E11e et s'étend sur cette route sur près de 1 km. Ce développement est limité au sud par la voie ferrée ce qui a pour conséquence un développement plus important au nord du village. La population de la commune est dispersée sur toute la commune; on pouvait dire de manière homogène il y a quelques années car cela a tendance à devenir inégal. Les nouvelles maisons construites ou en construction se sont en effet implantées pour la majorité aux alentours du bourg ce qui a tendance à développer davantage le village et former un véritable bourg; d'autres maisons neuves se construisent également dans les lieux-dits proches ou touchant le bourg. Ainsi le village n'est pas formé seul que du bourg mais également des importants lieux-dits aux alentours tels le Godicheau, Vigneau ou encore Mailloquet ou Lapourcaud. Depuis le début de l'année 2012, la commune a rejoint la communauté d'agglomération du Libournais, créée par la réunion des communautés de communes de Guîtres, Coutras et du Nord Libournais.", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "La commune est desservie par la ligne B du réseau Calibus, réseau de bus de la Communauté d'agglomération du Libournais. Cette ligne de bus fait partie du réseau de bus à la demande et permet de rejoindre le réseau de bus principal à Saint-Denis-de-Pile.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Les premières traces archéologiques d'occupation à Tizac-de-Lapouyade datent de la fin de la période gallo-romaine. L'étymologie du nom de Tizac vient d'une déformation du latin \"Titiacum\" qui désignait le domaine (agricole) d'un certain Titius, riche Romain venu s'installer dans la région. Le domaine agricole (appelé \"fundus\" en latin) de Titius était semble-t-il relativement vaste et devait s'organiser autour de la villa du maitre. Les ouvriers qui exploitaient le domaine devaient vivre à proximité ce qui laisse penser que le potentiel archéologique de la commune pourrait être important. À ce jour seuls quelques vestiges de substruction sont connus. Nous ne disposons que de très rares renseignements sur le début du Moyen Âge. Peut-être faut-il attribuer à cette période les tertres (appelés tantôt \"tumulus\" ou \"mottes castrales\") dont l'exemple le plus fameux et toujours visible, se situe face à la petite gare de Tizac. Ce tertre référencé sous le nom de Motte Lambreville, reste une curiosité et fut surnommé par les habitants « la colline du veau d'or ». Un second tertre aujourd'hui totalement arasé se trouvait non loin au lieu-dit Lavagnac. D'autres exemples du même type sont connus sur la commune de Lagorce. À partir du la documentation devient beaucoup plus abondante et on notera la construction du château de Taillefer, de la commanderie de Lataste et de l'église Saint-Pierre qui renfermerait la tombe de ce M. Lataste.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "La population de la commune varie entre 300 et 500 habitants depuis le début du jusqu'à aujourd'hui. La commune a connu une baisse successive depuis 1906 jusqu'à 1975; la commune perd plus de 100 habitants en 70 ans mais connait depuis un essor démographique important puis qu'aujourd'hui la commune avoisine les 500 habitants, record absolu dans l'histoire de la commune depuis 1900. En 30 ans la commune a gagné plus de 170 habitants. Cet essor est dû à la proximité de Bordeaux et de Libourne grâce à la voie rapide à moins de du village. En ce début d'année 2010, la commune compte 486 habitants (recensement non officiel).", "section_level": 1}], "src_summary": "Tizac-de-Lapouyade est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine), les habitants en sont les tizacais et tizacaises.", "tgt_summary": null, "id": 208894}
{"src_title": "Merville (Haute-Garonne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située à au nord-ouest de Toulouse dans le pays de Rivière-Verdun en Pays Tolosan.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Merville est limitrophe de sept autres communes. La Garonne sépare la commune de celles de Gagnac-sur-Garonne et Saint-Jory, en rive droite.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de. Elle se trouve sur un plateau entre la Save et la Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par la Save qui forme une frontière naturelle avec la commune de Larra dans sa partie ouest nord-ouest par la Garonne qui forme aussi une barrière naturelle dans sa partie est nord-est.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La ligne 362 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Larra, et la ligne 388 relie la commune à Blagnac, la station Basso Cambo du métro de Toulouse ou à la gare routière de Toulouse depuis Grenade.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Attesté sous les formes \"Homerville\" en 1397, \"Omerville\", puis \"Merville\", par aphérèse. Nom mérovingien ou carolingien en \"-ville\" au sens ancien de « domaine rural » et précédé comme c'est le plus souvent le cas d'un nom de personne germanique : \"Otmerius\" selon E. Nègre. Homonymie fortuite avec les autres, qui sont composés d'un autre nom de personne germanique.", "section_level": 2}, {"title": "Les origines de Merville et le Haut Moyen Âge.", "content": "D'origine vraisemblablement gallo-romaine, le village de Merville était à l'origine divisé en trois communautés : Pendant le Moyen Âge, ces trois communautés se seraient rapprochées pour former une communauté unique, celle de Merville.", "section_level": 2}, {"title": "L'abbaye de Notre-Dame-de-la-Capelle.", "content": "La présence de nombreuses églises à Merville, ainsi que la présence de l'abbaye de Notre-Dame-de-la-Capelle, témoignent de l'importance des institutions religieuses à Merville. En 1143, Bertrand Jourdain de l'Isle fit don de ses terrains, situés au bord de la Garonne à Merville, à l'ordre des chanoines réguliers de Prémontrés pour qu'ils y fondent un monastère. La communauté religieuse était riche et prospère : elle vivait d'agriculture, de viticulture, de location de terres dans un endroit calme et apaisant, où saint Dominique se rendit souvent. La communauté dut affronter le catharisme. En 1570, le monastère fut complètement détruit et brulé par le sire de Montgomery et les moines furent tués. Certains moines, qui échappèrent à l'assaut, redonnèrent un nouvel essor à l'abbaye au début du. En 1791, après la Révolution, la loi interdit les vœux monastiques et c'est la fin de l'abbaye de la Capelle. Ses biens furent revendus. Aujourd'hui, le puits du Moyen Âge et la chapelle saint Dominique rappellent l'histoire de l'abbaye.", "section_level": 2}, {"title": "Le Moyen Âge à Merville.", "content": "Le toponyme de Merville apparait pour la première fois dans le Saisimentum comitatus tholosani, texte qui sanctionne le passage du comté de Toulouse, sous l'autorité du roi de France, en 1271. La documentation concernant le premier village médiéval est très rare. Il se situait plus au sud de l'actuel village, autour d'une église, dédiée à saint Saturnin, et de son cimetière, qui se trouvait dans l'actuel bois de Bayler. La population s'était installée tout autour de ce centre religieux. En 1359, pendant la guerre de Cent Ans, le village fut détruit par les Anglais, qui tentaient d'envahir Toulouse. Devant les ruines du village encore fumantes, on prit la décision de le reconstruire entièrement plus au nord. Pour dominer la vallée de la Garonne, le nouveau village, entouré d'un profond fossé et d'une large muraille, fut construit au sommet du plateau, à l'emplacement actuel du château. On construisit une nouvelle église en 1370 dans le Fort, dédiée comme la précédente à saint Saturnin. L'ancienne église, qui avait résisté aux assauts anglais, fut démolie. Il y avait à l'intérieur du Fort, une cinquantaine de maisons de propriétaires différents, quatre rues (La grande rue, la rue de l'église, la rue du Four et la rue traversière), le four, la forge, une place avec un puits au milieu et deux châteaux seigneuriaux (maisons fortifiées). La population s'installa tout autour de ce Fort. Plusieurs familles seigneuriales se succèderont à Merville : celle de Jourdain de l'Isle, celle de Pérusse des Cars, de Chalvet-Rochemonteix, de La Fîte-Pelleport et de Villèle.", "section_level": 2}, {"title": "Les grandes reconstructions du.", "content": "Le marquis Henri-Auguste de Chalvet-Rochemonteix acquiert en 1734 la seigneurie de Merville. Un peu à l'étroit dans le château de ses ancêtres, et enclin à une ambition démesurée, il récupère des terrains du Fort, fait des échanges, achète des maisons. Il réussit à acquérir la totalité de l'enceinte fortifiée, qu'il rasera pour construire un château. Il bouleverse complètement l'aspect du village, détruisant entièrement toute trace de l'ancien village. Il ne conservera que l'église du fort, qui brulera accidentellement en 1807. Les constructions du château ont lieu de 1743 à 1759. Plus tard, un parc de buis est construit pour agrémenter le bâtiment avec un labyrinthe. Il est aujourd'hui encore debout, classé Monument historique du pur. La construction de l'église actuelle, dédiée à saint Saturnin, fut commencée en 1825. Cinq ans plus tard, on inaugurait la nouvelle église.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre et au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Save Garonne Coteaux de Cadours et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Merville faisait partie de l'ex-canton de Grenade) et avant le de la communauté de communes de Save et Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Les Mervillois sont assez fidèles à leur administration communale : en 224 ans, seulement 18 maires se sont succédé, soit une moyenne de 12,4 ans par mandat.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) a encore une place importante mais tend à disparaître en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Château de Merville.", "content": "Château du, classé au titre des monuments historiques. Labyrinthe classé Parcs et Jardins Remarquables.", "section_level": 2}, {"title": "Église Saint-Saturnin.", "content": "La première pierre de l’église de Merville fut posée en 1825 et l’église fut inaugurée en 1830. Elle a remplacé l’ancienne église située dans la cour du château et détruite par un incendie en 1807. Elle est placée sous la protection de Saint Saturnin ou Sernin, évêque de Toulouse martyrisé en 250. L’église, de style néo-classique, présente une façade de brique foraine ornée d’un fronton triangulaire et coiffée d’un clocher-mur percé de trois baies. Le blason aux armes des Montlezun-Saint-Lary, daté 1705-1741, provient de l’Abbaye Notre-Dame de la Capelle, située en bord de Garonne, qui disparut à la Révolution. La nef unique de l’église est encadrée par quatre chapelles et elle présente un chevet plat. Son décor peint fut réalisé en 1840 par François et Jean-Antoine Pedoya, une fratrie d’artistes d’origine italienne. Il est composé de trompe-l’œil et de grisailles, notamment la rosace placée au-dessus de l’autel. Au sommet des murs sont représentés douze médaillons avec Saint-Pierre et Saint-Paul, six apôtres et les quatre évangélistes. Le chœur est encadré de stalles de bois sculptées et il est fermé par une grille de communion. Le maître-autel, fait de marbres précieux, est surmonté d’une descente de croix.", "section_level": 2}, {"title": "Pigeonniers.", "content": "De nombreux pigeonniers furent construits à Merville, ils présentent une grande variété architecturale. Disparu aujourd'hui, l’élevage des pigeons était autrefois une source de revenus, grâce à la chair très fine du pigeon et grâce à la colombine, fiente du pigeon, utilisée comme engrais. Le type de pigeonnier le plus répandu a une toiture d’une seule pente, interrompue par un ressaut, où se trouvent les trous d’envol percés dans une planche de bois. Son profil caractéristique lui a valu le surnom de pied-de- mulet. À l’intérieur, les murs étaient tapissés de nids, appelés boulins, fabriqués en osier ou en briquettes. Un pigeonnier de dimension moyenne contenait 80 à 100 boulins. Beaucoup de soin était donné à ces constructions car elles affichaient aussi l’aisance financière de leur propriétaire. C’est le cas de l’ancien pigeonnier du Château de Merville visible depuis la rue du.", "section_level": 2}, {"title": "Le Ramier de Bigorre.", "content": "Situé dans un méandre de la Garonne, la Ramier de Bigorre est un espace naturel protégé d’environ 70 hectares, abritant une faune et une flore riche et variée. Ce milieu préservé où la forêt est l’élément essentiel du site, regorge d’une végétation luxuriante. Il n’est pas rare d’apercevoir des hérons, des écureuils ou encore des milans noirs s’accommodant à cet endroit paisible avec une grande facilité. Le site est géré par l’association Nature Midi-Pyrénées qui a aménagé le site avec un chemin balisé et des panneaux d’information.", "section_level": 2}, {"title": "Vie pratique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Merville fait partie de l'académie de Toulouse. Groupe scolaire Georges Brassens école maternelle et l'école élémentaire.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Amalgam (Association danse respect et citoyenneté), foyer rural de Merville.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Merville est un village dynamique ayant de multiples clubs et associations sportives, en voici une liste non exhaustive: FC Merville club de football, Merville tennis club, Merville handball club, Amalgam, Top Forme Club Gymnastique, la pétanque merviloise, Equi Libre...", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de Save et Garonne.", "section_level": 2}], "src_summary": "Merville est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Mervillois.", "tgt_summary": null, "id": 1033288}
{"src_title": "Pie-d'Orezza", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Pie-d'Orezza est une commune située au cœur de la Castagniccia, une microrégion au sud de l'agglomération bastiaise, entre Casinca, Giovellina, Cortenais, Costa Serena et la mer Tyrrhénienne. Elle fait partie de l'ancienne pieve d'Orezza et du territoire de vie \"Castagniccia\" du parc naturel régional de Corse. Pie-d'Orezza est l'une des 23 communes du canton d'Orezza-Alesani.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Pie-d'Orezza se situe dans l'En-Deçà-des-Monts (\"Cismonte\" en corse), ou Corse schisteuse, au nord-est de l'île, dans le prolongement de l'arête schisteuse du Cap Corse qui se poursuit avec le massif du San Petrone et se termine au sud de la Castagniccia. Ce massif est un bloc de schistes lustrés édifié au tertiaire lors de la surrection des Alpes sur un socle hercynien, de la fin de l'ère primaire. La commune occupe les flancs montagneux au sud-est du Monte San Petrone (), plus haut sommet du massif éponyme, schisteux.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Grâce à l'altitude moyenne élevée de son territoire, Pie-d'Orezza est une commune riche en eau.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Située à plus de d'altitude, la commune de Pie-d'Orezza s'étend également sur l'ancien village de Campodonico.", "section_level": 1}, {"title": "Pie-d'Orezza.", "content": "Le village est construit en un habitat groupé, sur une arête de montagne, à une altitude moyenne supérieure à.", "section_level": 2}, {"title": "Campodonico.", "content": "Aujourd'hui hameau, ce dernier, situé à d'altitude, est la plus haute bourgade de la contrée. Accroché à un replat de la falaise, les quelques maisons dominent un ravin théâtre. Célèbre pour sa vue panoramique exceptionnelle sur la vallée d'Orezza et point de ralliement de nombre de randonneurs, Campodonico est aussi le point de départ du sentier permettant l'ascension du monte San Petrone () et menant vers les Caldane.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Pas de découverte de site pré-historique sur le territoire de la commune, alors que dans les pièves voisines de Rostino et Vallerustie ont été découvertes des statues menhirs, des inscriptions et des sites fortifiés (tel le menhir de Bocca al Prato - Quercitello)", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "L'histoire de la communauté de Pie-d'Orezza remonte loin dans le temps. Avec Ptolémée, on apprend que sur le territoire de l'actuelle Castagniccia, vivaient deux tribus : les \"Macrini\", en Casinca et en Ampugnani, et les \"Opini\", plutôt dans l'Orezza, le Bozio et l'Alesani, et ceci av. J.-C. Faisant partie de l'antique pieve d'Orezza, elle regroupait sur le territoire actuel de la commune, plusieurs communautés, vivant dans un habitat dispersé. De la période romaine peu de renseignement sont parvenus jusqu'à nous. La tradition orale dit que les Romains auraient apprécié l'eau ferrugineuse, abondante dans la région.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Au Moyen Âge, ce territoire appartenait au domaine \"Cortinco\". La région fait son apparition dans les documents de l'époque. Entre l'an 1000 et l'an 1300 environ, la région est le fief des \"Cortinchi\", descendants de Guiglielmo de Cortone, en Toscane, eux-mêmes marquis de Massa. Guiglielmo s'implanta en Corse grâce à son oncle, évêque d'Aleria. On l'appela Cortinco et ses descendants les \"Cortinchi\". En 1299 les seigneurs d'Orezza, Opizzo, Alberto, Ugo, Manente, et Ansaldo, prêtent serment de fidélité à Gênes, dans le château d'Aléria. À la fin du, les \"Cortinchi\" sont remplacés par les \"Obertinghi\", descendants d'Oberto, fils d'Alberto Rufo. Les régistres des tailles de ces époques nous révèlent que cinq communautés occupaient le territoire actuel de la commune, les communautés de Pie d'Orezza, Campodonico, Poggiale, Zilevra et Pozzolo. Ces 3 derniers toponymes figurent toujours comme lieux-dits sur le cadastre de la commune. Les habitants sont principalement des bergers et des marchands ambulants, qui s'approvisionnent sur le continent italien, et rayonnent sur toute la Corse.", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Pendant les guerres du, le village prend le parti de Sampiero, et fournit des contingents de soldats sous les ordres de Luciano de Campodonico, neveu de Piero de Piedipartino, capitaine et ami intime de Sampiero. Alphonse d'Ornano, fils de Sampiero, poursuivra la guerre dans la région où il fit restaurer le \"Castelluccio\", petit fortin au-dessus de Campodonico. Pendant la période 1637/1647, Gênes met en place la \"Cultivazione\". Les plantations de châtaigniers, oliviers, figuiers et vigne, sont subventionnées. Plusieurs hectares de châtaigniers sont plantés, la commune en sera transformée. Les villages prendront l'aspect qu'ils ont de nos jours. La société composée de bergers et marchands, sera constituée d'éleveurs, d'agriculteurs, et d’artisans. Le sera l'âge d'or ; une bourgeoisie locale émergera, qui participera et orientera les luttes du, et les révolutions de Corse. Ces conditions de vie se poursuivront pendant tout le et jusqu'au milieu du.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Les différentes guerres, la période coloniale, les conditions de vie au village, ont été la cause d'un exode important. La châtaigneraie a été peu à peu abandonnée, l'artisanat et le commerce ont disparu, le village s'est installé dans une léthargie, pour ensuite décliner, et en arriver à la situation actuelle proche de la désertification.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Sa richesse en pierre de construction lui permet d'accueillir sur son territoire une importante carrière de pierre.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Comme toutes les communes corses de l'intérieur, Pie-d'Orezza connait un processus de désertification qui semble néanmoins se ralentir notablement depuis une décennie.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Pie-d'Orezza, dont le saint patron est saint Antoine, possède trois églises sur son territoire :", "section_level": 2}, {"title": "Église paroissiale Saint-Antoine de Padoue.", "content": "L'église paroissiale Saint-Antoine, dans le cœur du village. L'édifice est repris à l'inventaire général du patrimoine culturel ;", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Santa-Maria-Assunta.", "content": "La chapelle romane Santa Maria Assunta, petit bijou du, ancien lieu de pèlerinage, est rénovée depuis les années 1990. La chapelle est classée Monument historique. Le petit édifice n'a pas de clocher, mais quatre poutres soutiennent une paire de cloches dont le son aigrelet s’étend dans tout le pays bas. Elle est à côté du cimetière.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle de l'Annonciation.", "content": "Elle se trouve au hameau de Campodonico. la chapelle est mentionnée dans la relation de visite apostolique effectuée en 1587 par Monseigneur Mascardi qui en souligne le dénuement et le mauvais état. La chapelle est reprise à l'inventaire général du patrimoine culturel ;", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle de l'Assomption.", "content": "Proche du village, c'est un édifice moyenâgeux qui forme l'une des annexes de l'église piévane Saint-Pierre et Saint-Paul d'Orezza, comme le note Monseigneur Mascardi dans sa relation de visite apostolique du diocèse d'Aléria effectuée en 1587. La chapelle a été restaurée. Elle est reprise à l'inventaire général du patrimoine culturel.", "section_level": 3}, {"title": "Ancienne église paroissiale Saint-Nicolas.", "content": "Il existe également, sur le chemin menant de Pied'Orezza à Campodonico, les ruines d'une église romane dédiée à saint Nicolas. Cet édifice était l'église commune des habitants de Pied'Orezza et de Campodonico. Elle dépendait de la Pievanie de Piedicroce. Elle est reprise à l'inventaire général du patrimoine culturel.", "section_level": 3}, {"title": "Autres patrimoines.", "content": "Sur le territoire de la commune, se trouvent les ruines d'un baptistère du dédié à saint Léonard. Le village possède plusieurs maisons-tours dont deux sont du. Non loin, et au-dessus du hameau de Campodonico, se trouvent les ruines d'un fortin appelé \"U castellucciu\". Ce fortin fut édifié par Vincentello d'Istria au, lorsque ce dernier était vice-roi de Corse. Plusieurs fois détruit, ce fort fut reconstruit pour la dernière fois, au, par Alphonse d'Ornano, après la mort de son père Sampiero Corso, et alors qu'il était en guerre contre Gênes. Deux ponts génois du sont toujours utilisés par les habitants pour traverser le Fium'Alto, l'un sur le chemin menant à Piedipartino, au lieu-dit \"u pilone\", l'autre en aval, sur le chemin menant à Piedicroce, au lieu-dit \"Zaravilla\".", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Parc naturel régional.", "content": "Pie-d'Orezza est une commune adhérente au parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Castagniccia.", "section_level": 3}, {"title": "ZNIEFF.", "content": "La commune est concernée par trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de : La forêt de San Pietro d'Accia est divisée en deux massifs, l'un au nord, concernant Pie-d'Orezza, qui s'étend du col de Prato () jusqu'au sommet du San Petrone (), point culminant de la Castagniccia, et l'autre au sud qui comprend les crêtes et les versants boisés entre le Monte Calleruccio () et la Punta di Caldane (). Cette forêt communale, soumise au régime forestier, est exploitée localement pour le bois de chauffage. La zone fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004200 - Hêtraies du massif du San Petrone,. La ZNIEFF 940004146 d'une superficie de, s’étend du nord au sud, du col de Pirello jusqu’au rocher de Muteri, sur une zone dite « petite Castagniccia » qui couvre 43 communes. La végétation est dominée par les châtaigneraies le plus souvent présentes sous forme de vergers ou de taillis. D'une superficie de base de, la zone concerne communes de la Castagniccia. Elle est composée de trois unités distinctes, distribuées sur les crêtes du massif de San Petrone. L'intérêt qu'elle présente porte sur deux espèces déterminantes d'oiseaux : l'Aigle royal (\"Aquila chrysaetos\" (Linnaeus, 1758)) et l'Alouette lulu (\"Lullula arborea\" (Linnaeus, 1758).", "section_level": 3}], "src_summary": "Pie-d'Orezza est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piève d'Orezza, en Castagniccia.", "tgt_summary": null, "id": 2206708}
{"src_title": "19e étape du Tour de France 2014", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours.", "content": "Cette antépénultième étape de, part de Maubourguet, dans les Hautes-Pyrénées, et arrive à Bergerac, en Dordogne. Intercalée entre les Pyrénées et le contre-la-montre, elle ne présente pas de difficulté importante. La seule côte répertoriée pour le Grand Prix de la montagne, la côte de Monbazillac, classée en quatrième catégorie. Le sprint intermédiaire est situé à Tonneins au km.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement de la course.", "content": "Cyril Gautier (Europcar) attaque dès le départ de l'étape. Il est rapidement rejoint par Martin Elmiger (IAM), Arnaud Gérard (Bretagne-Seché), Tom-Jelte Slagter (Belkin), puis Rein Taaramäe (Cofidis). Le peloton, emmené par les équipes souhaitant une arrivée au sprint (Giant-Shimano, Lotto-Belisol, Katusha, Cannondale), ne leur laisse pas plus de trois minutes et demi d'avance. À trente kilomètres de Bergerac, alors que l'avance de ce groupe est inférieure à une minute, Slagter part seul. Tandis que le peloton a repris les quatre autres membres de l'échappée, Ramūnas Navardauskas, coéquipier de Slagter chez Garmin-Sharp, attaque dans la côte de Montbazillac, à treize kilomètres de l'arrivée. Il rattrape Slagter, puis se lance seul dans la descente. Il compte vingt secondes d'avance à trois kilomètres de l'arrivée. Une chute intervient alors dans le peloton, impliquant notamment Peter Sagan, qui en admet la responsabilité. Cet incident désorganise la poursuite menée par le peloton. Navardauskas franchit la ligne d'arrivée avec sept secondes d'avance sur le peloton. Le sprint du peloton, pour la deuxième place, est gagné par John Degenkolb, devant Alexander Kristoff. Intervenue dans les trois derniers kilomètres, la chute n'a pas de conséquence pour le classement général. Vincenzo Nibali reste détenteur du maillot jaune. Les classements annexes ne subissent pas non plus de changement notable. Tom-Jelte Slagter reçoit le prix de la combativité. Ramūnas Navardauskas devient le premier Lituanien à remporter une étape du Tour de France. Il offre à Garmin-Sharp sa seule victoire d'étape sur ce Tour.", "section_level": 1}], "src_summary": "La du Tour de France 2014 s'est déroulée le vendredi entre Maubourguet-Val d'Adour et Bergerac. Elle est remportée par Ramūnas Navardauskas, de l'équipe Garmin-Sharp, premier Lituanien à remporter une étape du Tour de France.", "tgt_summary": null, "id": 1088162}
{"src_title": "Honte noire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les événements suivants sont principalement décrits par le journaliste franco-ivoirien Serge Bilé, dans son ouvrage \"Noirs dans les camps nazis\". Le livre est cependant très critiqué par trois historiens, Joël Kotek, Tal Bruttman et Odile Morisseau, qui en dénoncent les erreurs et l'absence de rigueur scientifique.", "section_level": 1}, {"title": "Avant la Première Guerre mondiale.", "content": "Serge Bilé, dans son ouvrage \"Noirs dans les camps nazis\", note la forte hostilité de la société allemande du début du aux mélanges raciaux, ce qui est somme toute une norme globalement partagée à cette époque. Dès 1905, une loi interdit aux colons allemands installés en Afrique (cf. empire colonial allemand) les mariages entre Allemands et Noirs : la peine est la déchéance des droits civiques et la privation des droits civiques pour les enfants nés de ces unions. Environ et métis vivent à Berlin en 1914, venant principalement des colonies allemandes et de mariages mixtes (une première vague d'immigration est issue de bateaux négriers, une seconde des exhibitions exotiques et une troisième d’un choix personnel de Noirs de bonne famille voulant étudier en Europe). Ils sont néanmoins très mal considérés, et cantonnés à des emplois marginaux, par exemple musicien ou acrobate de cirque. L’Allemagne perd la Première Guerre mondiale, et conséquemment aux traités de paix, l’intégralité de son empire colonial.", "section_level": 2}, {"title": "La campagne de propagande.", "content": "Outre la défaite et ses multiples conséquences morales et politiques sur les Allemands, un sentiment d’humiliation se généralise, qui prend source dans le fait d’avoir été battus par une armée qui comprenait des soldats noirs, lesquels participent à l’occupation de la Rhénanie, en application du traité de Versailles. Dans ce contexte, la rumeur lancée par la presse d'extrême droite allemande est reprise par les autorités de la République de Weimar, qui y virent un moyen de contester le bien-fondé de l'occupation de la Rhénanie, le gouvernement français étant accusé de soumettre une population occidentale blanche au joug de ressortissants de peuples « primitifs. » L'objectif du gouvernement allemand était de convaincre les alliés de la France (États-Unis et Royaume-Uni) que celle-ci se comportait d'une manière indigne d'une nation civilisée. Cette propagande est reprise par des journaux anglo-saxons et suscite un vaste écho dans l’opinion publique, mais trouve peu de crédit dans les gouvernements des pays visés ; elle suscite une vive émotion en France et poussa le gouvernement, en même temps qu'il rejetait comme calomnieuses ces accusations, à remplacer progressivement les troupes coloniales stationnées sur le Rhin par des troupes métropolitaines. En Allemagne, cette campagne de propagande fut relayée par des associations nationalistes telles que la \"Deutscher Fichte-Bund\" et répercutée par des films, pièces de théâtre, romans, affiches (insistant notamment sur l’appétit sexuel voire, de façon caricaturale, cannibale de ces populations), un film est intitulé \"La Honte noire\", un journal spécialement créé : \"Die Nacht am Rhein\" (« La nuit sur le Rhin » en référence au chant patriotique \"Die Wacht am Rhein\"). Le médailleur Karl Goetz lui consacra une série de médailles. Des débats au Reichstag ont lieu, notamment pour des raisons de salubrité et d'honneur ; le ministre des Affaires étrangères socialiste Adolf Köster va jusqu’à dénoncer alors que le président de la République Friedrich Ebert affirme qu’. Plus que cette occupation racialement humiliante, c’est surtout la crainte de voir se former des couples mixtes et de voir naître des enfants métis qui dérange. Elle fut ensuite reprise par Adolf Hitler, qui dénonça dans \"Mein Kampf\" l’« afflux de sang nègre sur le Rhin », en lequel il vit une manœuvre juive contre la « race aryenne » et la chasse qu'il entreprit à l'encontre de ce qu'il dénommait les.", "section_level": 2}, {"title": "Rapport Allen.", "content": "À la suite de la campagne de propagande négrophobe, le département d'État américain commande un rapport au, commandant en chef des forces d'occupation alliées en Allemagne. Celui ci conclut en février 1921 ainsi :", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences politiques.", "content": "Selon Serge Bilé, sont nés de ces unions. Ce nombre est contesté par des historiens. Lionel Richard l'estime lui à et à. Bien peu purent quitter l’Allemagne dans les années 1930, notamment parce qu'ils y étaient nés et ne connaissaient pas d’autre patrie, un petit nombre déménage vers la France ou dans les anciennes colonies allemandes.", "section_level": 2}, {"title": "Les Noirs sous le Troisième Reich.", "content": "La majorité des Noirs présents sous la République de Weimar, qui demeure en Allemagne, fut la cible des lois racistes édictées à Nuremberg : leur passeport et divers droits leur sont refusés, mais contrairement aux Juifs ils peuvent continuer à vivre relativement normalement s'ils restent discrets. Les enfants métis issus d'union entre force d'occupation française et allemandes étaient péjorativement surnommés \"Bâtard de Rhénanie\". En 1937, le régime promulgue une loi instituant la stérilisation forcée des métis allemands : la moitié de ceux-ci sont effectivement stérilisés. Les massacres de tirailleurs sénégalais prisonniers en 1940 ont également été décrits comme étant une conséquence de cette campagne de propagande de l'immédiat après-première guerre mondiale. Néanmoins, aucun Noir ne fut déporté en raison de sa couleur de peau ; les victimes existantes le furent en raison de leur appartenance au Parti communiste ou pour des actes de résistance. Les Noirs présents dans divers camps de concentration, comme à Buchenwald, furent cependant souvent victimes d'humiliations liées à leur couleur de peau.", "section_level": 2}], "src_summary": "La « Honte noire » (\"Die schwarze Schande (am Rhein)\" ou également \"Die schwarze Schmach (am Rhein)\") est le nom donné à une campagne de propagande nationaliste et raciste déclenchée dans l'Allemagne de Weimar au début des années 1920 afin de dénoncer l'occupation de la Rhénanie par les troupes coloniales françaises : celles-ci, composées de soldats sénégalais, marocains et malgaches, étaient accusées de se livrer à divers sévices, incluant viols et mutilations, à l'encontre de la population allemande.", "tgt_summary": null, "id": 622617}
{"src_title": "Georg Graf von Thurn", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "En 1808, le comte Georg entre dans le bataillon Klagenfurt Landwehr et est rapidement promu lieutenant. Lors de la campagne de 1809, il est fait capitaine, avant de quitter l'armée. En 1813, il rejoint le bataillon de chasseurs en tant que lieutenant et est affecté au groupe de combat nouvellement organisé, le Jägerkorps FML Fenner Fenneberg. En 1814, il est en Italie et reçoit la croix de chevalier de l'ordre de Léopold. Lors de la campagne de 1815, il fait partie du corps Neipperg. À la tête de l'avant-garde, il entre victorieux le à Pesaro. Pour ce fait d'armes, il reçoit la Croix de chevalier de l'ordre de Marie-Thérèse. En 1816, il est promu major dans le régiment d'infanterie et est nommé secrétaire de légation de l'empire auprès de l'ambassade détachée à Saint-Petersbourg. En 1818, il est chargé d'affaires impérial à la cour des tsars, et en 1820 ambassadeur extraordinaire à la cour de Wurtemberg. En 1825, il rejoint à nouveau son poste d'officier d'état-major auprès du quartier-maître général du service militaire. À l'été 1828, il est directeur du département topographique en Hongrie. En, il devient lieutenant-colonel, en 1830, il est promu commandant du régiment d'infanterie et le, major général. En 1837, il est brigadier au Tyrol, en 1838 à Graz, le, il est nommé lieutenant-maréchal. En 1845, il est divisionnaire à Pest. En 1846, il est sous-propriétaire à court terme du régiment d'infanterie. L'année suivante, il est de nouveau transféré à Graz et à nouveau divisionnaire. Pendant le conflit de 1848, il reprend une division du Corps de réserve formé en Autriche intérieure sous l'égide du comte Nugent et concentre ses troupes sur l'Isonzo. Nugent marche sur Udine et traverse le Tagliamento dans le but de s'unir à la principale armée du maréchal-comte Radetzky. Mais il tombe malade le et cède son commandement au comte Thurn. Le, la marche reprend vers Vérone et toutes les troupes disponibles prennent le nom du Corps d'Armée impériale. Le, c'est la réunion avec l'armée principale à Villanuova et San Bonifacio. Thurm doit ensuite rentrer à Vicence, où le corps papal dirigé par le général Durando continue de menacer la retraite. Le coup d'État projeté ayant échoué, il rentre à Vérone le et reprend une division du Corps de Réserve dirigé par von Wocher. Le, le comte Thurn s'empare du corps nouvellement composé, avec lequel il prend part à la persécution des Sardes sur l'Adige au début du mois d'août. Au cours de la campagne de 1849, il dirigea son corps au-dessus de l'Agogna au Nord et attaque dans l'après-midi avec sa division dirigée par Culoz, action décisive dans la bataille de Novare. Ce fait d'armes lui valut la croix de commandant de l'ordre de Marie-Thérèse. Les corps de Thurn resteront à Alexandrie après le retrait de Radetzky du Piémont. Il a ensuite pris le commandement du Corps de réserve lors du siège de Venise. Le, il arrive au quartier général de Haynau à Papadopoli pour prendre en charge le commandement local. Une fois la paix revenue, il reprend la tête du Corps et est nommé commandant militaire en 1850 d'Autriche intérieure et en 1851, Feldzeugmeister. En 1855, il est élu président du Sénat dans l'institution suprême de justice militaire et prend sa retraite le. Il a été récompensé pour ses mérites de la grande croix de l'ordre de Léopold. Le comte Thurn meurt à Vienne en 1866, il est enterré dans le caveau familial de Bleiburg en Carinthie.", "section_level": 1}, {"title": "Famille et descendance.", "content": "Georg von Thurn est le fils du major général Franz-Xaver von Thurn und Valsassina, tombé en 1790 devant Giurgiu et de la comtesse Marie-Anne de Sinzendorf-Ernstbrunn (1758-1842). Sa famille paternelle descend d'une branche cadette de la célèbre dynastie milanaise des Torriani. Les Thurn und Valsassina sont originaires du Frioul mais appartiennent à la noblesse autrichienne et les membres de la famille portent le titre de comte ou comtesse de Thurn et Valsassina-Como-Vercelli. Il avait épousé le la comtesse Emilie Chorinsky von Ledske (1811–1888), dont il avait eu :", "section_level": 1}], "src_summary": "Georg, von Thurn (Georges, comte de Thurn) ou Georg, graf von Thurn und Valsássina-Como-Vercelli, Freiherr zum Kreuz (né le à Prague en République Tchèque, mort le à Vienne en Autriche) est un militaire autrichien qui a participé à la deuxième guerre d'indépendance italienne.", "tgt_summary": null, "id": 1432029}
{"src_title": "Montbonnot-Saint-Martin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "S'étendant de la plaine de l'Isère aux coteaux de la Chartreuse, Montbonnot peut être divisée en deux parties principales. On passe d'une partie à l'autre par le chemin de la Souchière, sentier piétonnier, ou par deux routes, la route de la Doux et le chemin Saint-Martin puis la RN 90 (après un passage dans la ville de Meylan)", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Montbonnot le bas a connu un développement économique sans précédent dans les années 2000. Prolongeant la zone Inovallée de Meylan (alors nommée ZIRST), de nombreuses entreprises se sont installées, comme Sun par exemple. Le visage de Montbonnot le bas a alors complètement changé : d'un paysage rural, on est passé en quelques années à un paysage de zone industrielle moderne parsemée d'habitations récentes.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "On trouve à Montbonnot-Saint-Martin :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Marie-Joseph François de Miribel, polytechnicien, général de division (promu le ) né à Montbonnot le. Participa à la guerre de Crimée et au siège de Sébastopol. Participa à la bataille de Solférino où il fut blessé, participa aux corps expéditionnaires du Mexique. Fut nommé attaché militaire à l'ambassade de France à Saint-Pétersbourg (Russie), participa à la guerre franco-prussienne et en devint chef d'état-major général au ministère de la guerre, puis chef d'état-major général puis chef d'état major général de l'armée. Il fut décoré de la Légion d'honneur, puis officier puis commandeur et grand officier le.", "section_level": 2}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Site de la commune de Montbonnot-Saint Martin", "section_level": 2}], "src_summary": "Montbonnot-Saint-Martin est une commune française située dans le département de l'Isère et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de la communauté de communes du Pays du Grésivaudan. Ses habitants s'appellent les bonnimontains. ", "tgt_summary": null, "id": 1955830}
{"src_title": "Villiers-Adam", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": "La commune est située à l'ouest d'une dépression cultivée nommée vallée de Chauvry, entre les forêts de l'Isle-Adam au nord et de Montmorency au sud, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Paris. Les chemins et sentiers de la commune et des massifs forestiers environnants se pretent a la pratique du trail-running et du VTT. La proximite du circuit de Baillet attire de nombreuses courses cyclistes. Les communes limitrophes sont L'Isle-Adam, Nerville-la-Forêt, Montsoult, Chauvry, Béthemont-la-Forêt, Taverny, Frépillon, Méry-sur-Oise et Mériel.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Villiers-Adam, comme toute l'Île-de-France, est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris \"intra-muros\" par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de, le mois le plus le froid est janvier avec + ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec + (moyenne journalière).", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Le sentier de grande randonnée GR1 passe dans les bois au nord de la commune, venant de L'Isle-Adam et poursuivant son tracé vers Nerville-la-Forêt.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Attestée sous les formes \"Villare-Adami\", \"Villare Adæ\". Villiers : A l’origine, ce nom désignait une partie de la \"villa\" (grand domaine agricole de l’époque gallo-romaine). Il s’agissait des dépendances qui comprenaient généralement les habitations des ouvriers et les bâtiments agricoles. De nos jours, ce nom désigne un écart ou un village.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Monument historique.", "content": "Villiers-Adam compte un seul monument historique sur son territoire.", "section_level": 2}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Il ne faudrait pas oublier l'abbé LEBEUF au 17ème siècle", "section_level": 2}], "src_summary": "Villiers-Adam est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Villieradamois(es).", "tgt_summary": null, "id": 1235}
{"src_title": "Geoffrey O'Hara", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Geoffrey O'Hara est né à Chatham en Ontario au Canada. À l'âge de 18 ans, il étudie au Collège militaire royal du Canada à Kingston en Ontario, où il s'entraîné avec les Hussards. Il a cependant dû abandonner sa carrière militaire à la mort de son père, Robert O'Hara. En 1904, il déménage aux États-Unis et commence à se produire dans des spectacles de vaudeville. En 1905, il enregistre des disques sous le label Edison Records. En 1913, O'Hara entreprend l'enregistrement de chants amérindiens traditionnels au nom du gouvernement Américain. Il enregistre sur cylindre phonographique un discours sur la complexité de la musique, ainsi que des chants traditionnels Navajo en 1914. Au Cours de la Première Guerre mondiale, il était instructeur de chants patriotiques pour les troupes Américaines. En 1919, il épouse Constance Dougherty du Massachusetts, avec qui il aura deux enfants, Hamilton et Nancy, devenue plus tard Nancy Jackson. La même année, il est naturalisé citoyen des États-Unis. En 1920, O'Hara aide à organiser la \"The Composers' and Lyric Writers' Protective League\" (Ligue de protection des compositeurs et écrivains paroliers). Il est également membre du conseil d'administration de la American Society of Composers, Authors, and Publishers (ASCAP), il est le président de la Guilde des auteurs-compositeurs, et sert dans l'United Service Organizations (OSU). En 1936, O'Hara donne des conférences sur la musique et la chanson, puis occupe différents postes à l'Université de Columbia (de 1936 à 1937), au Huron University College et à l'Université du Dakota du Sud, où il a reçu plus tard un doctorat honoris causa de musique en 1947. Il donne des conférences pour le reste de sa vie. Il était membre de Delta Omicron, une organisation internationale de professionnels de la musique.", "section_level": 1}, {"title": "Travail.", "content": "O'Hara compose plus de 500 chants populaires, patriotiques et des hymnes. Il a quelques succès de musique populaire dans les années 1910 avec des chansons telles que \"Your Eyes Have Told Me What I Did Not Know\" (1913), \"Tennessee, I Hear You Calling Me\" (1914), et \"The Old Songs, and Over the Top: Military March\" (1917). Son grand succès est sa chanson \"K-K-K-Katy\" (1918), l'une des chansons les plus populaires durant la Première Guerre mondiale et la deuxième guerres mondiales, de temps en temps renommée \"K. K. K. K. P.\" L'administration du gouvernement Wilson lui commande une version moderne de l'hymne Star Spangled Banner.", "section_level": 1}], "src_summary": "Geoffrey O'Hara, né à Chatham le et mort le est un compositeur, chanteur et professeur de musique canadien et américain.", "tgt_summary": null, "id": 1054266}
{"src_title": "Prélude et fugue en si bémol majeur (BWV 866)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Prélude.", "content": "Le prélude, noté, comporte 21 mesures dans le style improvisé de toccata rapide. Tonalité rarement employée chez Bach, l'atmosphère dans le \"Clavier bien tempéré\". Il s'agit sans doute de la pièce la plus brève du recueil et brillante techniquement, car elle contient malgré tout, l'ensemble des caractéristiques du genre, qu'on imagine aisément à l'orgue : accords arpégés, traits de virtuosité partagés entre les deux mains, accords massifs et étalés. À la mesure 11, interviennent une série de cadences, comme extraites d'un concerto, ou typique d'un prélude de Haendel. Le sixième prélude des \"Pièces de clavecin\" de 1696, de Fischer, s'ouvre avec le même motif. Le prélude se termine sur une grande montée d'accords brisés sur trois octaves sur le ton d'origine, avec un \"si\" pourvu d'un point d'orgue (ce point d'orgue excluant l'ajout d'un \"si\" grave ensuite, comme il figure sur certaines éditions).", "section_level": 1}, {"title": "Fugue.", "content": "La fugue à trois voix, notée est longue de 48 mesures. Le sujet est bâti sous la forme de blocs, sa tête d'une mesure, une autre mesure introduisant les doubles-croches et deux sauts de sixtes et enfin pour sa queue, deux mesures d'une volute de doubles avec répétition. La fugue est en deux sections : jusqu'à la mesure 22, une seconde jusqu'à la fin, mesure 48. Le sujet est omniprésent, même dans les divertissements (en groupe de cinq mesures). Il y a deux contre-sujets, très contrastés.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Théodore Dubois en a réalisé une version pour piano à quatre mains (seulement de la fugue), publiée en 1914. Heitor Villa-Lobos a arrangé la fugue pour un orchestre de violoncelles à la demande du violoniste Antonio Lysy et publié chez Max Eschig. Il place le prélude en premier et alterne quatre fugues avec deux autres préludes : Fugue (livre I), Prélude (livre II), Fugue (livre I), Prélude et fugue (livre I) et la présente Fugue qui achève la série.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le prélude et fugue en \"si\" bémol majeur (BWV 866) est le vingt-et-unième couple de préludes et fugues du premier livre du \"Clavier bien tempéré\" de Jean-Sébastien Bach, compilé vers 1722. ", "tgt_summary": null, "id": 1275452}
{"src_title": "Pasrut", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Pasrut naît au sein des monts Zeravchan dans la province tadjike de Sughd, à quelque 90 kilomètres au nord-nord-ouest de la ville de Douchanbé et à 65 kilomètres au sud-est de Pendjikent. Peu après sa naissance, son cours s'oriente vers l'est, direction qu'il garde globalement jusqu'à la fin de son parcours. Il se fraie un chemin au sein des monts Zeravchan qui bordent au sud la vallée de la rivière Zeravchan, et se jette peu après dans le Fan-Daria en rive gauche.", "section_level": 1}, {"title": "Les débits à la station de Pinyon.", "content": "Le débit du Pasrut a été observé pendant 50 ans (1936-1985) à Pinyon (ou Pinen), localité située au niveau de son confluent avec le Fan-Daria. À Pinyon, le débit inter-annuel moyen ou module observé sur cette période était de pour un bassin versant de. La lame d'eau écoulée dans le bassin atteint ainsi le chiffre de 457 millimètres par an, ce qui peut être considéré comme modérément élevé. Rivière alimentée avant tout par la fonte des neiges et des glaciers, le Pasrut est un cours d'eau de régime typiquement nivo-glaciaire qui présente deux saisons bien distinctes. Les hautes eaux se déroulent de début juin à début septembre, ce qui correspond à la fonte des neiges et des glaciers des hauts sommets des monts Zeravchan. Au mois de septembre, le débit de la rivière baisse progressivement, ce qui mène à la période de basses eaux, qui a lieu d'octobre à avril inclus. Mais la rivière conserve durant toute cette période un débit assez consistant. Le débit moyen mensuel observé en mars (minimum d'étiage) est de, soit plus ou moins un septième du débit moyen du mois de juillet (), ce qui souligne l'amplitude assez modérée des variations saisonnières. Sur la durée d'observation de 50 ans, le débit mensuel minimal a été de, tandis que le débit mensuel maximal s'élevait à.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Pasrut est une rivière du Tadjikistan. C'est un affluent du Fan-Daria en rive gauche, donc un sous-affluent de l'Amou Daria, par le Fan-Daria, puis par le Zeravchan.", "tgt_summary": null, "id": 1734272}
{"src_title": "Tournoi de tennis du Canada (ATP 2014)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Faits marquants.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Forfaits.", "content": "Parmi les membres du top 20 mondial, quatre joueurs sont absents : Rafael Nadal (2) et Juan Martín del Potro (10) sont tous deux blessés au poignet, tandis qu'Alexandr Dolgopolov (17) est blessé au genou. Le Japonais Kei Nishikori déclare quant à lui forfait la veille du tournoi en raison d'une blessure au pied droit. Cela permet à Tommy Robredo de devenir tête de série 17. Également, l'Allemand Tommy Haas est blessé à l'épaule depuis Roland-Garros et l'Espagnol Nicolás Almagro est blessé au pied.", "section_level": 2}, {"title": "Pendant le tournoi.", "content": "Jo-Wilfried Tsonga bat trois membres du Big Four : Novak Djokovic en huitième de finale, Andy Murray en quart de finale et Roger Federer en finale. Cette performance dans un même tournoi n'avait été réalisée qu'une seule fois, par David Nalbandian au Masters de Madrid 2007. Il défait aussi un du top 10 mondial, Grigor Dimitrov (8) en demi-finale. Roger Federer enregistre sa en finale de l'année pour sept finales disputées.", "section_level": 2}, {"title": "Lauréats.", "content": "Jo-Wilfried Tsonga remporte son en simple en battant en finale Roger Federer. Il s'agit du et sur dur en carrière du Manceau. Il soulève ainsi son seul trophée de la saison, et devient le premier Français de l'histoire à remporter le tournoi canadien. Après Guy Forget, vainqueur à Cincinnati en 1991, Tsonga est seulement le deuxième tricolore à s'imposer dans un Masters 1000 hors du territoire français. En double, les tenants du titre Alexander Peya et Bruno Soares remportent leur ensemble en battant en finale Ivan Dodig et Marcelo Melo. Il s'agit de leur et respectif dans la discipline.", "section_level": 2}, {"title": "Primes et points.", "content": "NB : Si une tête de série est éliminée dès son entrée en lice, elle remporte les points d'une défaite au, même si elle en a été exemptée.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'édition masculine 2014 du tournoi de tennis du Canada se déroule du 4 au à Toronto sur dur en extérieur. Il s'agit du de la saison. Le tournoi fait partie de l'US Open Series. Jo-Wilfried Tsonga remporte l'épreuve en simple, Alexander Peya et Bruno Soares celle en double.", "tgt_summary": null, "id": 724462}
{"src_title": "Monein", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Monein est une commune située dans le Béarn à l'ouest de Pau.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Monein est limitrophe avec 13 communes, dont deux en deux endroits différents.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Les terres de la commune sont arrosées par les affluents du gave de Pau suivants : Autres quartiers de Monein : Serrot, Laquidée, Cabirau, Castet, Yolette.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme \"Monein\" /munéŋ/ (cf. Munein) est basé sur le radical \"mun-\" (basque \"munho\" « colline ») et le suffixe aquitanique \"-eŋ\". Il est documenté sous les formes \"Moneng\" (1127), \"Moneing\" (1128), \"Monen\" () \"Munins\" (1154, Édrisi), \"Monenh\" (1215)), \"Sent-Girontz de Monenth\" (1434), \"Monneinh\" et \"Mouneinh\" (1675). Son nom béarnais est \"Monenh\" ou \"Mounégn\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "De nombreux vestiges (lames, grattoirs, bifaces) prouvent que le site de Monein était déjà très fréquenté au paléolithique et au néolithique. Paul Raymond associait la ville de Monein avec le peuple aquitain présumé des \"Monesi\". Il s'agit en fait d'une mauvaise lecture du nom des \"Onesii\" (Pline le Jeune, livre IV) de Bagnères-de-Luchon. Il note que Monein comptait une abbaye laïque dès le, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, Monein comptait 414 feux. Le bailliage de Monein était composé de Cardesse, Cuqueron et Monein. Le roi Henri IV surnommait Monein « le Paris du Béarn ».", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation administrative.", "content": "Monein a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au. À cette date, elle appartient désormais à celui de Pau.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune fait partie de quatre structures intercommunales :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dispose de trois écoles primaires et d'un collège (collège Recteur-Jean-Sarrailh). Depuis la rentrée de l'école publique communale propose une filière bilingue français/occitan (dans sa variante locale gasconne-béarnaise) qui commence dès la maternelle.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn et de celle de l'ossau-iraty.L'activité est principalement agricole (élevage, maïs). Une variété de pêche est également présente sur la commune, la roussane.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "La commune possède un office de tourisme intercommunautaire, l'office de tourisme du Pays de Lacq, Cœur de Béarn Le monument aux morts est l'œuvre d'Ernest Gabard, sculpteur palois et soldat de la Grande Guerre. L'église Saint-Girons date des et s. Elle est la plus grande église gothique du Béarn.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Elle abrite une charpente construite en cœur de chêne de cinquante mètres de long et de dix-huit mètres de hauteur, ayant la forme d'une double coque de navire renversé.", "section_level": 2}, {"title": "Culture populaire.", "content": "L'érudit béarnais Vastin Lespy, dans son \"Dictionnaire béarnais\" de 1887, mentionne une danse (proche du « saut » basque) moneinchone : \"Lo saut de Monenh\". Pour cette raison peut-être, au gentilé \"monenshon\" il relève cette expression : \"Monenshons, gays e lurons, ajam cansons e vriulons\" (« Moneichons, gais et lurons, ayons des chansons et des violons\").", "section_level": 2}], "src_summary": "Monein (en béarnais \"Monenh\" ou \"Mounégn\") est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est \"Moneinchon\" (\"Moninchon, a\" en béarnais).", "tgt_summary": null, "id": 2261316}
{"src_title": "Saint-Sylvain-d'Anjou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située dans la périphérie nord-est d'Angers à environ. Avec une superficie, elle est la première commune la plus étendue de l’agglomération. L'autoroute A 11 traverse la commune. Une aire d'autoroute, baptisée « Aire des Portes d'Angers », est située sur la commune au kilomètre 238, près du Parc des Expositions d'Angers. Elle se compose d'une station-service, de deux restaurants et d'un hôtel.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "La légende voudrait que \"Saint-Sylvain\" tire son nom de ce que le bourg ait émergé de la forêt (« silve » en Latin), à moins que ce ne soit la chapelle, dédiée à Sylvain d'Anjou qui lui ait donné son titre. Les premières toponymies de la ville remontent à l'an mil. Il y avait un château sur une motte, nommé \"château d'Iscarbot\". Au, la famille seigneuriale des Poyet attache ce fief à leur domaine sous le nom d'Escharbot. Par la suite le lieu prendra le nom de Saint-Silvin. Durant la Révolution, la commune porte le nom d\"Union\". C'est en 1922 que la terminaison « d'Anjou » vient s'ajouter.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Administration actuelle.", "content": "Depuis le Saint-Sylvain-d'Anjou constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Verrières-en-Anjou et dispose d'un maire délégué.", "section_level": 3}, {"title": "Ancienne situation administrative.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune était membre en 2015 de la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole, elle-même membre du syndicat mixte Pôle métropolitain Loire Angers, jusqu'à sa fusion avec Pellouailles-les-Vignes.", "section_level": 3}, {"title": "Autres circonscriptions.", "content": "Jusqu'en 2014, Saint-Sylvain-d'Anjou faisait partie du canton d'Angers-Nord-Est et de l'arrondissement d'Angers. Ce canton comptait alors cinq communes dont une fraction d'Angers. C'était l'un des quarante-et-un cantons que comptait le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton d'Angers-6, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Activités sur la commune : cyclotourisme-VTT, basket-ball, équitation, football, tennis, tennis de table, volley-ball, athlétisme, taijitsu, judo, danse.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Un comité est chargé de l'organisation de manifestations sur la vie au Moyen Âge.", "section_level": 2}, {"title": "Distinctions.", "content": "Saint-Sylvain-d'Anjou est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarès 2006.", "section_level": 2}, {"title": "Transport.", "content": "La ligne de Bus numéros 2 de la ville de Angers passe dans la commune. Prochainement, il y aura l'ajout d'une ligne de Tramway passant proche du Park Expo.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Sur 453 établissements présents sur la commune à fin 2010, 8 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 58 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Sylvain-d'Anjou est une ville située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, et une ancienne commune française devenue, le, commune déléguée de la commune nouvelle de Verrières-en-Anjou.", "tgt_summary": null, "id": 1539603}
{"src_title": "Mulsanne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "L'agglomération de Mulsanne est située à au sud du centre du Mans. La commune est desservie par une ligne de bus () régulière les reliant plusieurs fois par jour.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes \"Murcenae\", \"Murcenna\" et \"Mulsenna\" sont attestées respectivement au siècle, en 1330 et en 1373. L'origine est obscure. Le gentilé est \"Mulsannais\".", "section_level": 1}, {"title": "Héraldique.", "content": "Les armoiries tiennent compte à la fois de l’origine supposée du nom de la commune, de sa notoriété et de son histoire récente. La variété des couleurs utilisées a également son importance.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et six adjoints. La commune fait aujourd’hui partie de Le Mans Métropole avec les communes du Mans, d'Aigné, d'Allonnes, d'Arnage, de Champagné, de La Chapelle-Saint-Aubin, de Chaufour-Notre-Dame, de Coulaines, de Fay, de La Milesse, de Pruillé-le-Chétif, de Rouillon, de Ruaudin, de Saint-Georges-du-Bois, de Saint-Saturnin, de Sargé-lès-le-Mans, de Trangé et d'Yvré-l'Évêque.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Avec ses deux zones artisanales et commerciales, la commune concentre sur son territoire plus de 140 entreprises, représentant plus de emplois.", "section_level": 1}, {"title": "Activité, label et manifestations.", "content": "Riche de plus de cinquante associations sportives et culturelles, la ville fait preuve de dynamisme et d’une grande diversité dans son offre culturelle. Sa salle de cinéma équipée pour les malentendants, dans les locaux du centre socioculturel Simone-Signoret, appartient au réseau « Art et Essai » et propose tout au long de l’année une programmation variée tant en direction du jeune public que des adultes.", "section_level": 1}, {"title": "Label.", "content": "La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "L'Association sportive Mulsanne-Teloché fait évoluer deux équipes de football en ligue du Maine et une troisième équipe en division de district. Le golf des 24 Heures et le siège du Mans Football Club se situent sur le territoire de la commune.", "section_level": 2}], "src_summary": "Mulsanne est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de. ", "tgt_summary": null, "id": 1498035}
{"src_title": "Coublevie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation et description.", "content": "Située à au sud-est de Voiron, la plus grande ville situé à sa proximité, le territoire coublevitain se localise entièrement à l'est de cette ville, siège de la communauté d'agglomération du Pays voironnais. Coublevie est également positionnée de Grenoble, de Lyon et de Valence ainsi qu'à de Genève. La commune se situe à d’altitude à son point le plus bas et à à son point le plus haut. La commune s'étend sur et compte 4680 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2015. Avec une densité de 597 habitants par km, Coublevie a connu une nette hausse de 12,5 % de sa population par rapport à 1999.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et Relief.", "content": "Le territoire est positionné dans une dépression située au pied des pentes du versant occidental du chaînon calcaire de la Montagne de Ratz, sur le bord sud-oriental de la cuvette de Voiron qui est elle-même en légère élévation de la plaine de l'Isère. Selon le site \"geol-alp\", les pentes qui occupent une grande partie du territoire comme la cuvette, elle-même, sont entièrement composées de dépôt alluviaux abandonnés, lors du retrait würmien, par le glacier de l'Isère et par les écoulements des alluvions fluvio-glaciaires qui ont formé ces terrasses en pente. La partie nord-est de la dépression de Coublevie correspond à un vallum morainique assez mal conservée et elle est séparée de la dépression de Saint-Étienne-de-Crossey par une « ligne de crête arquée », à concavité ouverte vers le sud, que la route de Saint-Laurent-du-Pont (RD520) franchit par la brèche naturelle de Croix-Bayard.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "La commune est limitrophe de cinq autres communes du département de l'Isère", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La partie du territoire du département l'Isère dans laquelle se situe la commune de Coublevie et l'agglomération de Voiron est formée de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux entourées de quelques collines de hauteur assez modeste au climat un peu plus rude. Il peut donc neiger sur le territoire de la commune alors que la plaine qu'elle domine peut n'être soumis qu'à un régime de pluie. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire de Coublevie présente la particularité d'être bordé dans sa partie septentrionale et méridionale par la même rivière, la Morge qui, entre ses deux passages, traverse le territoire de la commune voisine de Voiron. Cette rivière, d'une longueur de, est un affluent de l'Isère et donc un sous-affluent du Rhône. Elle a un caractère torrentiel et prend sa source dans le canton de Voiron. Cette rivière s'écoule selon un axe qu'on peut qualifier de nord-est - sud-ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication.", "content": "Le territoire communal de Coublevie est traversé par la. Cette route pénètre dans le territoire de la commune par l'est, à la limite de la commune de Saint-Étienne-de-Crossey et sort de ce même territoire vers l'ouest afin de rejoindre la commune de Voiron. L'ancienne \"route nationale \" reliant Tournus et Bourg-en-Bresse à Sisteron, par Grenoble, route déclassée en \"RD 1075\" longe la partie occidentale du territoire coublevitain entre les communes de Voiron (au nord) et La Buisse (au sud). La route départementale (RD528) relie les deux routes précédentes en passant par le centre du bourg. il existe enfin la D 128 qui part de la Croix-Bayard mène à la sure en chartreuse (anciennement saint julien de raz) par les Gorges du Bret.", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "Le territoire coublevien est desservie par la ligne 2 du réseau urbain des Transports du Pays voironnais. Une ligne TAD (Transport à la demande) au parcours légèrement différent de la ligne 2 a été aussi mis en place par le pays Voironnais. La commune est également desservie par la ligne D du réseau interurbain des Transports du Pays voironnais. Du côté scolaire, la ligne PR03 permet aux enfants qui habite la Tivolière du Bourg de se rendre à l'école en bus. Il est à noter qu'un Pedibus est aussi en place, organisant les déplacements à pied des élèves. La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Voiron, desservie par les navettes.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune de Coublevie est située en zone de sismicité n°4, non loin de la zone n°3 qui se situe vers l'ouest et le nord-ouest du département de l'Isère.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom signifierait « couple de voies », c'est-à-dire deux routes ; c'est nettement compréhensible lorsqu'on arrive à la Croix-Bayard depuis Saint-Étienne-de-Crossey, avec une possibilité à gauche vers le bourg et une possibilité à droite vers Voiron. À l'origine la ville se nommait \"Scoblaviu\", qui a donné par la suite le nom \"Coublevie\". Selon André Planck, auteur du livre \"L'origine du nom des communes du département de l'Isère\", le nom de Coublevie correspondrait bien à la présence d'une voie mais en raison d'une origine gauloise et dont le sens signifierait la « vallée sèche qui sert de voie ». Par ailleurs, 289 noms de lieux différents ont été recensés sur cette commune", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire et Antiquité.", "content": "Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la \"Sapaudia\" (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère (et donc le Voironnais). Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d\"'Allobroges\" à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la \"civitate\" (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la \"Sapaudia\".", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune héberge trois établissements scolaires selon les informations ci-dessous, issues du site de l'académie de Grenoble dont dépend les élèves coublevitains. \"Secondaire\" \"Primaire\"", "section_level": 2}, {"title": "Équipements médical et social.", "content": "L'EHPAD \"Les jardins de Coublevie\", rattachée au centre hospitalier de Voiron, est situé à proximité du centre de la commune. Cet établissement médico social d'une capacité de cent vingt lits, est organisé en trois unités de vie de quarante places chacune (dont une unité d’hospitalisation renforcée pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et troubles apparentés.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements et clubs sportifs.", "content": "Les équipes sportives de Coublevie sont :", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "Le quotidien à grand tirage \"Le Dauphiné libéré\" consacre chaque jour de la semaine et du week-end, dans son édition Chartreuse-Sud Grésivaudan, une page complète sur l'actualité du canton et de sa région et quelquefois de la commune en proposant des informations sur les événements locaux, des comptes-rendus, des annonces, des dossiers sur des thèmes variés.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France. Coublevie est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).", "section_level": 1}], "src_summary": "Coublevie est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Autrefois située dans la province royale du Dauphiné, Coublevie est une commune du parc naturel régional de la Chartreuse en limite sud de celui-ci. Située dans le canton de Voiron, cette petite cité à l'aspect encore essentiellement rurale, malgré une certaine urbanisation récente, est également adhérente à la communauté d'agglomération du Pays voironnais. ", "tgt_summary": null, "id": 1417059}
{"src_title": "Savigné-l'Évêque", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "L'origine de son nom viendrait de \"Villarem Saviniacum\" qui signifie « villa de Savinius ». Située sur la voie romaine Le Mans - Évreux, \"Villarem Saviniacum\" est évangélisée au par saint Julien, premier évêque du Mans. Ses successeurs obtiennent la seigneurie de Savigné : Les évêques du Mans y possédaient le manoir de Touvoie, chef-lieu de leur temporalité féodale, d'où Savigné-l’Évêque. Durant la Révolution, la commune porte le nom de \"Savigné-lès-le-Mans\". Le gentilé est \"Savignéens\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Une voie antique prend le titre de route royale en 1734. Un relais de poste est établi dans le bourg. Une borne royale est toujours présente dans le centre de la commune. Sur cette route, dans la traversée du bourg, le carrosse de monsieur de Montesson fut renversé par les Savignéens à la Révolution. En 1790, Savigné devient chef-lieu de canton en 1793. De nombreux manoirs témoignent d'un riche passé. Patrie du cheval, Savigné doit sa renommée depuis près d'un siècle au haras du Mesnil. Le haras du Mesnil reçut la visite de la reine du Royaume-Uni en 1967 pour avoir hébergé son cheval. Savigné subit. En 1871, la bataille du Mans a lieu aux portes de Savigné. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Savigné est libérée par les Américains le.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Activité et manifestations.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "Depuis 1990, Savigné-l’Évêque est jumelé avec Caistor, petite ville du Lincolnshire, en Angleterre. Le jumelage est animé par une association. Des échanges ont lieu au niveau familial, à raison d'un voyage par an, depuis cette date.", "section_level": 3}], "src_summary": "Savigné-l’Évêque est une commune française, située dans le département de la Sarthe, en région Pays de la Loire, peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 528326}
{"src_title": "Berthecourt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Berthecourt est un village picard du Beauvaisis de habitants environ, situé dans l'Oise à au sud de Beauvais et au nord de Paris. Son territoire de comporte en 2016 de bois et forêts.", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux et écarts.", "content": "Berthecourt est la réunion des hameaux de Brethel, Longueil, Conflans et Graville.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le \"Sillet\" (anciennement nommée \"Silly\") se jette dans le Thérain au pont de Hermes après un parcours de près de 8 km à travers Berthecourt", "section_level": 2}, {"title": "Transports en commun.", "content": "La gare d'Hermes - Berthecourt, située à Hermes, dessert la commune. Elle se trouve sur la ligne de Creil à Beauvais.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Berthecourt, Bertecurt citée sur un acte de 1080, puis Bertelincurtis en 1140, Bertelinicurtis en 1160, Bettemecourt en 1223, Berthemecort en 1225, Bertocort en 1233, Bertecourt en 1237 Bertaumecort en 1241, c'est vers la fin du que le nom semble fixé : Berthecourt. Un usurpateur s'est fait appeler Renault de Berthecourt juste après la Révolution, il s'agissait en fait de Mathurin Renault nommé maire.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Berthecourt était compris en partie dans le comté de Beauvais et en partie dans celui de Clermont. On voit dans les histoires du Beauvaisis que Lancelin, châtelain de Beauvais, s'empara de cette terre et de celle de Longueil ; il les restitua vers 1094 sur la demande de Foulque, son fils, qui occupait alors le siège épiscopal. Guy Lemaire, seigneur d'Achy, acquit en 1473 de Jacques Davesne, chanoine de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, la terre de Parisifontaine à laquelle il réunit en 1480 celle de Longueil. Les évêques aliénèrent ce domaine en 1628, avec Hodenc, Ponchon et d'autres terres pour acheter la châtellenie de Beauvais. Commune rurale, le village disposait d'un moulin à vent qui cessa d'opérer au début du, ainsi que de cinq moulins à eau sur le Sillet : de Berthecourt, de Longueil, de Conflans. En 1818, on a joint à celui de Berthecourt un moulin à huile et une scierie pour débiter du bois destiné à la fabrication de bâtons ronds : au tournant du, l'économie locale repose en grande partie sur la transformation du bois. Dans le courant des années 1930 on compte ainsi dix fabriques en tabletterie, un entrepreneur de charrois d'arbres et une scierie. Cette dernière est toujours active au début du, ainsi qu'une fabrique de chaises. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 9 août 1944, les services parisiens de la Gestapo ont fusillé dans le bois de Parisis-Fontaine sept membres d'un commando britannique parachutés au-dessus de La Ferté-Alais le 5 Juillet 1944, et capturés au moment où ils touchaient le sol. Deux d'entre eux ont néanmoins réussi à s'échapper et ont survécu. Une stèle a été édifiée par la municipalité en 1964. À la fin de 2016, les maires de Berthecourt et d'Hermes envisagent la fusion de leurs communes sous le régime de la commune nouvelle, soulignant les liens anciens liant leurs habitants et la nécessité de concevoir de manière coordonnée l'aménagement du quartier de la gare.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise. Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noailles. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Chaumont-en-Vexin.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune faisait partie de la Communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de. Les communes de Noailles, Berthecourt, Ponchon ont alors fait part, sans succès, de leur souhait de rejoindre la communauté d'agglomération du Beauvaisis (CAB), mais le président de la CCPT a rappelé que la fusion devait se réaliser « bloc à bloc », que la scission impliquait l'abandon des services assurés par l'intercommunalité à ces communes et que Caroline Cayeux, présidente de la CAB a indiqué que la CAB ne s'ouvrirait à aucune commune dissidente. La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement \"communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise\", est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune compte une école maternelle et primaire construite en 2004 et qui scolarise à la rentrée 2016-2017 182 élèves, comprenant un centre périscolaire avec cantine et centre de loisirs.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "La salle des fêtes accueille régulièrement des séances de cinéma rural, et les habitants utilisent par ailleurs des équipements d'Hermes, tels que sa bibliothèque municipale.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Le village compte en 2016 plusieurs commerces de proximité : une boulangerie-pâtisserie, un fleuriste, une épicerie de proximité ainsi qu’une grande surface, un bar-tabac ainsi que des artisans : un salon de coiffure, deux garages, un salon de toilettage canin, une pension pour chiens. Quelques entreprises existent également : un électricien, un service de pompes funèbres, une entreprise de fabrication d’objets publicitaires ainsi qu’une entreprise fabriquant des pièces à base de matières plastiques.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Berthecourt ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire. On peut néanmoins noter :", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique.", "content": "Armoiries : écartelé au 1 et au 4 d'azur à trois fleurs de lis d'or, au 2 et au 3 d'argent à trois lions de gueules.", "section_level": 2}], "src_summary": "Berthecourt est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Berthecourtois\".", "tgt_summary": null, "id": 2193881}
{"src_title": "Pierre-Louis Villot-Dufey", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Pierre-Louis Villot-Dufey débute par le rôle de Nicomède, le. Tout d'abord, il joue les seconds rôles dans le tragique (par exemple dans \"Polymneste\" de Charles-Claude Genest le ) et dans le comique. Déjà l'année suivante, résulte son emploi permanent et il épouse l’actrice Marie Anne Devilliers, fille du sociétaire Villiers. En 1700, il incarne \"Agénor\" dans la comédie \"Démocrite amoureux\" de Jean-François Regnard. Porte-parole et homme de confiance de la troupe, il défend les privilèges de la Comédie-Française chez les autorités. En effet, les théâtres de la foire enlèvent beaucoup de spectateurs à la Comédie française, qui voit une dangereuse concurrence. Après de nombreux procès menés devant le Châtelet et le Parlement de Paris, la Comédie française obtient l'interdiction des pièces dialoguées. (Voir Théâtre de la foire). Ainsi, les acteurs royaux exigent que les forains se contentent de la danse de corde, la jonglerie et similaires représentations silencieuses. Mais les forains déjouent par la ruse ces interdictions par des monologues, des jargons ou des écriteaux. Maintenant la situation empire dramatiquement. En 1709, Dufey et Dancourt, selon un Arrêt du Parlement mais en dépit d'un arrêt contradictoire du Grand Conseil font abattre la Loge de Holtz à la foire de St. Germain par des huissiers du Parlement. Ils sont condamnés chacun à une amende de 360 livres et la Comédie à une amende de 6000 livres par le Grand Conseil. Mais le verdict est levé par le Conseil Privé du Roi l'année prochaine. Dufey s'est retiré en 1712, et il est mort en 1736, âge de soixante-douze ans. Son frère \"Marc Antoine\" devient Intendant chez le Duc de Bouillon.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Les nombreux contacts des «Dufeys» au cours des siècles avec le monde du thêâtre peuvent fasciner; mais la circonstance familiale du «Sieur du Fey» n'est pas encore très distincte.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pierre-Louis Villot-Dufey (ou \"Du Feÿ\") est un acteur français né en 1664 (à Montpellier?) et mort le à Paris. En 1695, il devient sociétaire de la Comédie-Française.", "tgt_summary": null, "id": 2168769}
{"src_title": "Angres", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Angres est une commune de la banlieue de Liévin, elle est traversée par la A26 et par la.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "D'un nom de personne germanique \"Ansger\" + -\"a\". La francisation des toponymes en -\"er\" vers -\"re\" est une chose courante. \"Ancra\" (), \"Angre\" (1801).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Angres a été occupée dès l'époque gallo-romaine.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation administrative.", "content": "La commune d'Angres se situe dans le département du Pas-de-Calais et fait partie de la région Hauts-de-France. Elle appartient à l'arrondissement de Lens (à ) et au Canton de Bully-les-Mines (à ). La commune est membre de la Communaupole de Lens-Liévin, qui rassemble 36 communes (Ablain-Saint-Nazaire, Acheville, Aix-Noulette, Angres, Annay, Avion, Bénifontaine, Billy-Montigny, Bouvigny-Boyeffles, Bully-les-Mines, Carency, Éleu-dit-Leauwette, Estevelles, Fouquières-lès-Lens, Givenchy-en-Gohelle, Gouy-Servins, Grenay, Harnes, Hulluch, Lens, Liévin, Loison-sous-Lens, Loos-en-Gohelle, Mazingarbe, Méricourt, Meurchin, Noyelles-sous-Lens, Pont-à-Vendin, Sains-en-Gohelle, Sallaumines, Servins, Souchez, Vendin-le-Vieil, Villers-au-Bois, Vimy et Wingles) pour une population totale d'un peu moins de habitants.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "La ville est jumelée avec Danderhall en Écosse (Midlothian).", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante : L'église Saint-Cyr-et Sainte-Julitte dont le chœur et la base de la tour dataient du fut détruite pendant la guerre de 1914-1918. L'église avait été en partie reconstruite en 1565. En 1749 la tour été recouverte d'une flèche en pierre blanche du pays. La voûte d'ogives de la tour datait du et sa clef s'ornait d'un agneau pascal. Sur la seule cloche qui restait des trois d'avant la Révolution on pouvait lire en capitales romaines « Je suis nommée Anne par Pierre Cayet bailly d'Angres et Anne Joseph Gaillard son épouse, pasteur d'Angres, Charles Lequint lieutenant, l'an 1749 ». Au cours de la Première Guerre mondiale l'église fut détruite, la cloche fracassée. Elle fut reconstruite, à l'identique dans le style Renaissance au même endroit. La consécration a eu lieu le. Inauguré le par M. Bertin Ledoux secrétaire de préfecture du Pas-de-Calais, M. Duriez maire et l'abbé Sautière curé d'Angres.", "section_level": 2}], "src_summary": "Angres est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la communaupole de Lens-Liévin (communauté d'agglomération) qui regroupe et comptait en 2010. La Compagnie des mines de Liévin y ouvre sa fosse 6 - 6 \"bis\" en 1904, celle-ci fait partie des dernières exploitations à fermer dans la région, en 1984.", "tgt_summary": null, "id": 1118673}
{"src_title": "Richard Strebinger", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts professionnels.", "content": "Natif de Wiener Neustadt en Autriche, Richard Strebinger effectue une grande partie de sa formation en Allemagne, au Herta Berlin puis au Werder Brême, qu'il rejoint en 2012. C'est avec ce club qu'il réalise ses débuts en professionnel, jouant son premier match le 7 décembre 2014, lors d'une rencontre de Bundesliga face à l'Eintracht Francfort. Il entre en jeu à la place de Raphael Wolf, sorti blessé, lors de cette rencontre perdue lourdement par le Werder (5-2). En janvier 2015, Strebinger est prêté au Jahn Ratisbonne, jusqu'à la fin de la saison.", "section_level": 2}, {"title": "Rapid Vienne.", "content": "Le 26 juin 2015, est annoncé le transfert de Richard Strebinger au Rapid Vienne, avec qui il s'engage pour trois ans. Avec cette équipe, il dispute les seizièmes de finale de la Ligue Europa en 2016, puis à nouveau en 2018. Il atteint la finale de la Coupe d'Autriche en 2019, en étant battu par le Red Bull Salzbourg.", "section_level": 2}, {"title": "En équipe nationale.", "content": "Le 2 juin 2018, il figure pour la première fois sur le banc de remplaçants de l'équipe nationale A, mais sans rentrer en jeu, lors d'une rencontre amicale face à l'Allemagne (victoire 2-1). Il doit attendre le 16 octobre 2018 pour honorer sa première sélection avec l'équipe nationale d'Autriche, face au Danemark. Il est titulaire lors de cette rencontre amicale qui voit les Autrichiens s'incliner sur le score de deux buts à zéro.", "section_level": 2}, {"title": "Liens externes.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Richard Strebinger né le à Wiener Neustadt en Autriche, est un footballeur international autrichien évoluant au poste de gardien de but avec le Rapid Vienne.", "tgt_summary": null, "id": 128955}
{"src_title": "Anneyron", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Anneyron est située au nord du département de la Drôme, à de Lyon et de Valence. Le village est arrosé par l'Argentelle qui se dirige vers le Rhône. Les communes les plus proches sont Albon au sud-ouest, Saint-Rambert-d'Albon au nord-ouest, Saint-Sorlin-en-Valloire à l'est. À au sud du chef-lieu, le hameau de Mantaille se trouve de l'autre côté du col de Barbe-Bleue dans la vallée du Bancel, autre affluent du Rhône.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Attestations.", "content": "Dictionnaire topographique du département de la Drôme.", "section_level": 2}, {"title": "Étymologie.", "content": "Ce toponyme dériverait d'un anthroponyme d'origine germanique; probablement un certain \"Annarigus\" avec une finale \"-onem\".", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Du Moyen Âge à la Révolution.", "content": "Le château de Mantaille est une ancienne résidence royale carolingienne. 879 (octobre ; après la mort de Louis le Bègue en avril) : au château de Mantaille, Boson est proclamé roi de Provence-Bourgogne cisjurane. 1276 : attestation du prieuré dépendant de Saint-Pierre de Vienne. Il a été uni par la suite à cette abbaye, qui de ce chef avait les dîmes d'Anneyron. Anneyron est une ancienne paroisse du comté d'Albon. Avant 1790, Anneyron était une paroisse du diocèse de Vienne, dont l'église dédiée à Notre-Dame était celle d'un prieuré de la dépendance de Saint-Pierre de Vienne. Cette paroisse faisait partie de la communauté et mandement d'Albon, et fut comprise dans la commune du même nom jusqu'au.", "section_level": 2}, {"title": "De la Révolution à nos jours.", "content": "1809 () : la commune d'Anneyron est créée « par distraction » de la commune d'Albon. Elle forme avec la commune de Mantaille une commune du canton de Saint-Vallier, ayant Mantaille pour annexe. Anneyron est la patrie du marquis d'Arlande, co-premier aéronaute (avec Pilâtre de Rozier).", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal est de 27. À la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de 8 adjoints et de 18 conseillers municipaux.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "En 1992 : cultures fruitières, céréales, colza, tabac / coopératives fruitière et laitière / un marché a lieu le mardi / une foire a lieu le troisième samedi de juin / artisanat : poterie. L'entreprise Lafuma conçoit et fabrique du mobilier de jardin. L'entreprise Jars crée des céramiques. Capfruit, filiale française du groupe suisse Hero, active dans la transformation des fruits, y a son siège.", "section_level": 1}], "src_summary": "Anneyron est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants d'Anneyron sont les \"Anneyronnais\"; ceux de Mantaille sont les \"Mantaillards\".", "tgt_summary": null, "id": 1620619}
{"src_title": "Yffiniac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "Commençons par définir l'interprétation abstraite dans un exemple concret et non informatique. Considérons les personnes présentes dans une salle de conférence. Si nous voulons prouver que certaines personnes n'étaient pas présentes, une des manières de faire serait de tenir une liste comprenant le nom et le numéro de sécurité sociale de tous les participants. Nous aurions cependant aussi pu nous limiter à enregistrer seulement leurs noms. Si le nom d'une personne est introuvable dans la liste, nous pouvons en conclure que cette personne n'était pas présente ; mais s'il l'est, nous ne pouvons pas pour autant être absolument certain de sa présence, en raison des possibilités d'homonymes. Notons que cette information, bien qu'imprécise, est toutefois adéquate dans la plupart des cas - en effet, les homonymes sont plutôt rares en pratique. Si nous ne sommes intéressés qu'à une information spécifique, comme « Y a-t-il une personne âgée de \"n\" ans dans la salle », il n'est pas nécessaire de garder une liste de tous les noms et toutes les dates de naissance. Nous pouvons, sans perdre de précision, nous restreindre à maintenir une simple liste de l'âge des participants. Et si cela était encore trop dur à gérer, nous pourrions encore ne garder que l'âge minimal \"m\" et l'âge maximal \"M\". Si la question concerne un âge strictement inférieur à \"m\" ou strictement supérieur à \"M\", nous pouvons affirmer que cette personne n'était pas présente. Dans les autres cas, nous sommes dans l'incapacité de répondre. En informatique, il est en général impossible d'analyser exhaustivement un programme quelconque dans un temps fini (voir le théorème de Rice et le problème de l'indécidabilité de la terminaison d'un programme). Des abstractions sont utilisées pour simplifier ces problèmes vers des problèmes pour lesquels une solution peut-être décidée de manière automatique. Le problème crucial est de diminuer la précision afin de rendre les problèmes gérables tout en gardant suffisamment de précision pour répondre à la question (comme « Le programme peut-il planter? ») qui nous intéresse.", "section_level": 1}, {"title": "Interprétation abstraite de programmes informatiques.", "content": "Étant donné un langage de programmation ou de spécification, l'interprétation abstraite consiste à déterminer des sémantiques liées par des relations d'abstraction. La sémantique la plus précise, décrivant l'exécution réelle du programme de manière très fidèle, est appelée sémantique concrète. Par exemple, la sémantique concrète d'un langage de programmation impératif peut associer à chaque programme l'ensemble des traces qu'il produit - une trace d'exécution étant une séquence des états consécutifs possibles de l'exécution d'un programme ; un état étant constitué de la valeur du compteur de programme et des emplacements mémoire utilisés (globale, pile et tas). Des sémantiques plus abstraites en sont alors déduites ; par exemple, on pourra ne considérer que l'ensemble des états atteignables lors des exécutions (ce qui revient à ne considérer que les derniers états des traces). Pour permettre l'analyse statique, certaines sémantiques calculables doivent être déduites. Par exemple, on pourra choisir de représenter l'état d'un programme manipulant des variables entières en oubliant les valeurs proprement dites et en ne gardant que leurs signes (+, - ou 0). Pour certaines opérations élémentaires comme la multiplication, une telle abstraction ne perd pas de précision : pour connaître le signe d'un produit, il est suffisant de connaître le signe des opérandes. Pour d'autres opérations en revanche, l'abstraction perdra de la précision : ainsi, il est impossible de connaître le signe d'une somme dont les opérandes sont de signe contraire. De telles pertes de précision ne peuvent pas, en général, être évitées lorsque l'on fait des sémantiques décidables. Il y a, en général, toujours un compromis à faire entre la précision de l'analyse et sa faisabilité, que ce soit vis-à-vis de la calculabilité ou de la complexité.", "section_level": 1}], "src_summary": "Yffiniac (\"Ilfinieg\" en breton, \"Finia\" en gallo) est une commune française située près de Saint-Brieuc dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.", "tgt_summary": null, "id": 1496202}
{"src_title": "Carl Zeiss Vision", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "2005-09 : la naissance d'un géant mondial.", "content": "La société Carl Zeiss Vision International GmbH, numéro deux sur le marché mondial du verre correcteur, est née le de la fusion de la Division Optique Oculaire de Carl Zeiss, basée à Aalen (Allemagne) et de la société Sola International Inc, basée à San Diego (États Unis) et a pour président Jeremy Bishop, président de Sola Optical depuis. Carl Zeiss Vision est détenue à parts égales par Carl Zeiss AG et le fonds d'investissement privé EQT III, propriétaire de Sola Optical. En le Dr Norbert Gorny, qui avait intégré Carl Zeiss en 1998 en tant que Vice Président de la Division Microscopie, devient Président de l'entreprise et poursuit l'harmonisation des différentes filiales à travers le monde.", "section_level": 2}, {"title": "2010-à ce jour : la consolidation.", "content": "En Carl Zeiss devient, via la Carl Zeiss Stiftung le seul et unique actionnaire de Carl Zeiss Vision en rachetant les parts du fonds d'investissement EQT. Le comité de Direction de la société est composé depuis 2011 par Raymund Heinen, Président, Ulrich Krauss, Directeur Marketing et Commercial et Hanspeter Mürle, Directeur Financier. L’équipe de recherche et développement comprend plus de 200 chercheurs dans ses 2 Centres en Allemagne et en Australie.", "section_level": 2}, {"title": "Produits.", "content": "Les activités de l'entreprise sont concentrées sur la fabrication et la commercialisation de verres correcteurs (verre unifocal, verre progressif, verres bifocal), instruments d'optique, matériel de basse vision pour déficients visuels.", "section_level": 1}, {"title": "Verres correcteurs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Verre progressif.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "l'ADN de Zeiss.", "content": "Tous les verres progressifs de Zeiss bénéficient des avancées technologiques suivantes, développées par le chercheurs de Carl Zeiss:", "section_level": 3}, {"title": "Des innovations permanentes.", "content": "Depuis 2000, année ou Carl Zeiss a commercialisé le premier verre progressif personnalisé selon la morphologie du presbyte et fabriqué numériquement avec une précision de 1 micron, de nombreux verres ont vu le jour. La gamme a été entièrement renouvelée (voir tableau ci-dessous) et aujourd'hui 44,8 % du chiffre d'affaires est réalisé avec des produits de moins de trois ans.", "section_level": 3}, {"title": "Basse Vision.", "content": "Depuis plus de cent ans Zeiss commercialise des aides visuelles pour les malvoyants ou déficients visuels. Il peut s'agir de systèmes télescopiques (système de Kepler, système de Galilée) mais également loupes éclairantes et teintes médicales pour les maladies de la rétine.", "section_level": 2}], "src_summary": "Carl Zeiss Vision est une société mondiale qui conçoit, fabrique et commercialise des verres correcteurs, des instruments optiques et du matériel de Basse Vision pour les malvoyants. Elle fait partie de la Division Vision Care de Carl Zeiss, en Allemagne, qui a pour Président Michael Kaschke et son siège social est basé à Aalen, dans le Bade-Wurtemberg, en Allemagne. ", "tgt_summary": null, "id": 623011}
{"src_title": "Esse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Esse est une commune de la Charente limousine située à au nord-est de Confolens. Le bourg d'Esse est aussi à d'Angoulême, sa préfecture, de Limoges et de Poitiers. Les voies de communication sont nombreuses dans la commune. La D 952 (ex-N 151bis), ancienne route d'Angoulême à Nevers, longe la rive droite de la Vienne et dessert l'ouest de la commune. La D 30, route de Confolens à Lesterps en traverse le sud. Le bourg est desservi par plusieurs routes départementales qui l'unissent à Confolens, Saint-Germain-de-Confolens, Brillac, Lesterps et Saint-Maurice-des-Lions. La D 951 déviant Confolens, maillon de la route Centre-Europe Atlantique, d'Angoulême à Bellac et Guéret, contourne la commune par l'ouest et le nord et passe à du bourg.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "De nombreux hameaux parsèment la commune, ainsi : \"le Grand-Neuville\" et \"le Petit-Neuville\", sur la route de Confolens ; \"la Cour\", sur la route de Lesterps ; \"La Chaise\", dans le sud de la commune ; \"Périssac\", au-dessus de la vallée de la Vienne ; \"Villemandie\" et \"Gorce\", dans l'est de la commune ; \"Longeville\" ; \"la Boissonnie\", sur la route de Saint-Germain ; \"la Pouyade\", près de la route de Brigueuil ; \"Château-Guyon\", près du bourg ; \"Bostgueffier\", sur la route de Saint-Maurice ; \"le Repaire\", village auprès duquel on trouve le menhir ; \"chez le Brun\", \"les Vergnes\", \"le Jauju\", \"les Grangettes\" (anciennement \"l'Âge\")...", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Comme toute cette partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne. Le sous-sol de la commune est essentiellement du granit. La commune d'Esse occupe un vaste plateau ondulé, dont l'altitude moyenne dépasse. Les altitudes s'étagent entre, dans la vallée de la Vienne à l'ouest, et, au sud-est du bourg. Celui-ci est à environ d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune d'Esse est comprise entre les vallées de l'Issoire, au nord, de la Vienne, à l'ouest, et d'un petit affluent du Goire, au sud. Quelques étangs parsèment la commune, en particulier l'étang de la Glayolle à l'est, l'étang des Sèches, et la retenue d'eau du barrage de l'Issoire.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est océanique dégradé. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes sont \"Essia\" (non daté), \"Yssia\" en 1523. L'origine du nom d'Esse remonterait à un personnage gallo-romain \"Essius\" (selon Dauzat) ou \"Iccius\" (selon Talbert) auquel est apposé le suffixe \"-acum\", ce qui correspondrait au « domaine d'Essius ». \"Iccio-\" est un thème et un terme de nom gaulois.", "section_level": 1}, {"title": "Langues.", "content": "La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. Elle se nomme \"Essa\" en occitan.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Site néolithique, occupé par les Gaulois et les Romains. À partir de \"Villevert\", l'ancienne voie romaine Angoulême-Bourges par Argenton (qui passait par Ambernac, Confolens et Brillac) a été suivie en 1921 sur. Sa largeur variait entre et, et elle était limitée par deux bandes de blocs de pierre. Au Moyen Âge, Esse se trouvait sur un itinéraire transversal d'un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se dirigeait du Limousin vers Angoulême pour bifurquer vers Saintes (reliques de saint Eutrope), Blanzac (vers Blaye) ou Aubeterre (vers Sainte-Foy-la-Grande). Esse est l'une des deux communes charentaises qui pratique les Ostensions limousines, ce depuis 1660. Elles commencent le lundi de Pâques. Les reliques sont ensuite exposées dans l'église jusqu'au lundi de la Pentecôte. Entre le, Esse était le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Elle était alors dans le diocèse de Limoges, puis fut rattachée aux six autres du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine de par son extension au. L'église de la paroisse dépendait autrefois du diocèse de Poitiers.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Aire urbaine.", "content": "Depuis 2010, l'aire urbaine de Confolens regroupe les communes d'Ansac-sur-Vienne, Confolens, Esse et Lessac.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Esse possède une école élémentaire comprenant deux classes. Le secteur du collège est Confolens.", "section_level": 2}], "src_summary": "Esse (\"Essa\" en limousin, dialecte occitan) est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). ", "tgt_summary": null, "id": 190750}
{"src_title": "Chemins de fer vicinaux du Jura", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le réseau des tramways à vapeur du Jura, envisagé dès 1867, ne fut mis en œuvre qu'à la fin du. Si une première déclaration d'utilité publique avait été promulguée dès 1893, l'imbroglio financier qui s'ensuivit ne permit pas de lancer les travaux de construction avant 1895-1896, le temps de trouver un autre concessionnaire. Ce fut la Compagnie Générale des Chemins de Fer Vicinaux (CFV), faisant partie du groupe Empain, et déjà exploitant d'un réseau à voie métrique dans le département de la Haute-Saône, qui fut finalement retenue par le département du Jura, qui se chargea de son côté de la construction intégrale de l'infrastructure. La première ligne, reliant Lons-le-Saunier à Saint-Claude, avec embranchement sur Orgelet, ouvrit en deux temps en 1898, en raison des retards dans la pose de la voie entre Clairvaux et Saint-Claude. L'ouverture décalée du tronçon vers Saint-Claude fut source de nombreuses rancœurs chez les élus du sud du département, qui ne se privèrent pas de déverser leur ire dans la presse locale. La desserte du réseau comportait à l'origine deux trains par jour entre Clairvaux et Saint-Claude, alors que sur Lons-le-Saunier à Clairvaux et Bifurcation à Orgelet, trois trains assuraient l'écoulement du trafic. Bien vite, trois trains journaliers furent assurés également en direction de Saint-Claude. Les bons résultats financiers enregistrés incitèrent les élus à voter la construction de lignes nouvelles, et l'année 1901 vit l'ouverture de la section ralliant Orgelet à Arinthod. Bien des débats plus tard, la ligne reliant Clairvaux à Foncine-le-Haut, passant par Saint-Laurent, vit ses premiers trains rouler à l'automne 1907. Bien que considérée comme un tramway à traction mécanique empruntant le bord des routes, le relief traversé avait forcé les ingénieurs à construire de nombreuses portions en déviation, augmentant ainsi notablement le prix de revient kilométrique. L'euphorie étant de mise au cours du début de la deuxième décennie du, de nombreux autres projets furent lancés avant que la Première Guerre mondiale ne vienne tuer dans l'œuf ces réalisations. Ainsi, au moment de la déclaration de guerre en, deux extensions distinctes étaient en cours de réalisation. La première concernait deux lignes à l'est du département, de Champagnole à Foncine-le-Bas et de Sirod à Boujailles, alors que le deuxième groupe de lignes se situait plus à l'Ouest, et devait permettre de rallier la Bresse d'une part avec un tronçon de Lons-le-Saunier à Pierre-de-Bresse, et une vallée parallèle à celle d'Arinthod avec la ligne de Lons-le-Saunier à Saint-Julien-sur-Suran. Passé les affres de 1914-1918, l'envolée des cours des matières premières incita le département du Jura à la prudence, et seul l'achèvement des lignes radiant autour de Champagnole fut voté. On opta même finalement pour la traction électrique en afin de bénéficier de subventions de l'État français. Les deux lignes de Champagnole à Foncine-le-Bas et Sirod à Boujailles ouvrirent dans le courant de l'année 1927, non sans être affectées par diverses pannes à répétitions liées au tout nouveau système électrique. La crise économique et une grève massive des employés du réseau au cours de l'année 1930 entraînèrent la décision de mettre en place un service routier sur le réseau de Lons-le-Saunier en remplacement de la voie ferrée, après une tentative ratée de modernisation par l'achat d'autorails à essence en 1928-1929. Bien vite, la desserte des lignes les plus déficitaires fut réduite, et à la fin des années 1930 seuls subsistaient quelques trains mis en marche les jours de grande affluence entre Lons-le-Saunier et Saint-Claude. En 1938, le tronçon de Clairvaux à Foncine-le-Bas fermait définitivement, avant que l'embranchement d'Orgelet à Arinthod ne subisse le même sort au tout début de l'année 1939. La seconde Guerre mondiale et les pénuries qui s'ensuivirent apportèrent un regain d'activité sur le réseau de Lons-le-Saunier, qui eut bien du mal à écouler le trafic avec un matériel ferroviaire de quarante ans d'âge roulant sur une voie dont l'entretien avait été délaissé depuis près de dix ans par endroits. Le réseau de Champagnole, plus récent, ne fut pas non plus épargné, avec de nombreuses coupures de courant qui ne permettaient pas de garantir un fonctionnement régulier. La libération de la France en 1944-1945, puis le retour progressif à la normale des approvisionnements en matières premières en 1946-1947, sonnèrent le glas de ce mode de transport démodé et trop peu modernisé. Le réseau de Lons-le-Saunier ferma par étapes en 1948, juste avant la reprise de l'exploitation par le département, sous l'égide de la Régie Départementale des Transports du Jura (RDTJ). Celui de Champagnole, pourtant plus récent, subit rapidement le même sort, la ligne de Boujailles disparaissant en 1949, juste avant celle de Foncine-le-Bas en 1950.", "section_level": 1}, {"title": "Vestiges et matériels préservés.", "content": "Certains vestiges sont encore visibles : viaduc près de Revigny, pont et tunnel à Clairvaux-les-Lacs... De nombreuses gares ont été transformées en habitations ou en commerces mais sont facilement reconnaissables (La Bifurcation, Saint-Maur...).", "section_level": 1}], "src_summary": "Les chemins de fer vicinaux du Jura (CFV) constituaient un réseau de chemin de fer départemental à voie métrique de près de desservant le département du Jura.", "tgt_summary": null, "id": 922454}
{"src_title": "Auguste Mangeot", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né en 1873, il est issu d'une famille de facteurs de piano, fils d'Édouard Mangeot (créateur avec Arthur Dandelot en 1889 de la revue \"Le Monde musical\") et de Christine Lapoulle. Il est le frère d' André Louis Mangeot 1883-1970, violoniste, et de Madeleine Mangeot, épouse d'Arthur Dandelot et mère de Georges Dandelot. Auguste Mangeot écrit pour la revue créée par son père et qu'il dirige. Il publie en 1909 un ouvrage de 124 pages sur \"La Paix universelle et le désarmement militaire par l'organisation de la volonté des nations\". Il fonde en 1919 avec Alfred Cortot l'École normale de musique de Paris. Admirateur entre autres d'André Caplet et de Leoš Janáček, il crée le \"Concertino\" de ce dernier en 1928 à Londres. Il meurt à Paris en février 1942. Il était le père de Jean Mangeot.", "section_level": 1}, {"title": "Un sonnet.", "content": "Auguste Mangeot publia dans \"Le Monde musical\" le sonnet suivant qu'il trouvait admirable bien qu'adressé par un correspondant anonyme : Musique, tu me fus un palais enchanté Au seuil duquel menaient d'insignes avenues Nuit et jour, des vitraux aux flammes continues, Glissait une adorable et vibrante clarté. Et des chœurs alternant, – dames de volupté, Oréades, ondins, faunes, prêtresses nues, – Toute la joie ardente essorait vers les nues, Et toute la langueur et toute la beauté. Sur un seul vœu de moi, désir chaste ou lyrique, Ta fertile magie a toujours, ô musique : Bercé mon tendre songe ou mon brillant désir. Et quand viendra l'instant ténébreux et suprême, Tu sauras me donner le bonheur de mourir, En refermant les bras sur le Rêve que j'aime! Mal lui en prit car le poème contenait un acrostiche : « Mangeot est bête » et son auteur n'était autre que Willy avec lequel il s'était violemment querellé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Auguste Mangeot est un pianiste et critique musical français né en 1873 et mort en 1942 à Paris, fondateur avec Alfred Cortot de l'École normale de musique de Paris.", "tgt_summary": null, "id": 334245}
{"src_title": "Choisey", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Situé juste au sud-ouest de Dole, Choisey est traversé par le canal du Rhône au Rhin, le Doubs au sud, et l'autoroute A39 à l'ouest avec un accès à cette dernière (accès n°6 Dôle Choisey) et la RN 73, constituant ainsi un des principaux accès à la ville de Dole.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Attestée sous la forme: \"Choiseyo\" en 1354. D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme est composé du nom d'homme Latin \"Causius\" et du suffixe latin \"-iacum\". Ce même nom \"Causius\", avec le suffixe Gaulois \"-ialo\" (clairière, champ), a donné Choiseul.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Choisey est l’un des plus anciens villages de la Séquanie et des monuments incontestables le révèlent comme un foyer de druidisme. Bâti au pied d'un coteau, jadis planté de vignes, Choisey a des origines très anciennes : l'étymologie de son nom est gallo-romaine. Le passage de la grande voie de \"Cabillonum\" (Chalon-sur-Saône) à \"Vesontio\" (Besançon) suit un peu près le tracé de la Route Nationale 73. On s'accorde généralement pour voir les soubassements de la Croix-qui-vire, les bases d'une colonne militaire. Au au Bon Repos, on a découvert un fleuron de l'art romain, le magnifique buste diadème d'une déesse, conservé aujourd'hui au musée de Dole. Du Moyen Âge, Choisey a gardé sa motte féodale. Son nom apparaît dans les textes en 1137. Le seigneur avait le titre de Prévôt. La seigneurie de Parthey ne dépendait pas de la seigneurie de Choisey mais de la Châtellenie de Dole. Le creusement du canal du Rhône au Rhin au début du, en créant une barrière artificielle, a permis au village ancien de demeurer presque intact jusqu'à aujourd'hui. Au hameau de Bon Repos, il existe une croix en pierre appelée la Croix qui vire. Les habitants du pays racontent qu’elle tourne sur elle-même tous les cent ans, à minuit le soir de Noël. Un trésor, gardé par un démon, est caché à ses pieds et les sorciers y tenaient autrefois leur sabbat! Choisey comprend deux châteaux. Celui de Parthey avec tour carrée et quelques restes de murs «habillés» dans le style troubadour (avec sobriété) au, le tout situé dans un parc à l’anglaise... Ainsi que le beau château des Richardot de Choisey, du. Entre 1790 et 1794, Choisey absorbe la commune éphémère de Partey.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Association sportive de Choisey.", "content": "L'AS Choisey, club de football de la commune, compte 200 licenciés en moyenne. Elle regroupe les catégories d'équipes de jeunes de 6 à 19 Ans, 2 équipes sénior et 2 équipes de foot loisirs (Vétérans et Cora). L'équipe 1 évolue en Ligue de Franche Comté depuis de nombreuses années, l'équipe 2 en de District du Jura.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune a sur son territoire deux importantes zones commerciales. L'usine Solvay est la plus grande entreprise du secteur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Choisey est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les \"Cabotines\" et les \"Cabotins\".", "tgt_summary": null, "id": 1515126}
{"src_title": "Daher-Socata TBM 900", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques.", "content": "Le TBM 900 est présenté officiellement le. Il atteint la vitesse de 330 kt () en croisière au niveau de vol 280 (). Avec une distance franchissable de 1730 milles marins en vitesse de croisière, le TBM-900 peut parcourir 130 milles marins de plus que son prédécesseur avec la même quantité de carburant. Le, une nouvelle version est dévoilée, baptisée TBM 930. Il dispose d'une avionique et interface de pilotage améliorées Garmin G3000. Le, le TBM 910, utilisant le Garmin G1000 NXi, est présenté à l’occasion du salon AERO Friedrichshafen. Le 7 mars 2019, Daher dévoile le TBM 940, équipé d'une automanette et d'un mode de descente d'urgence automatique en cas de dépressurisation de la cabine (descente sous 12 000 ft et virage à 90° pour sortir de l'Airways). Le premier exemplaire, le MSN 1281 immatriculé F-GKCJ entre en service le 28 mai 2019.", "section_level": 1}, {"title": "Développement.", "content": "Le TBM 900 est le fruit d'un programme d’optimisation ayant pour base le précédent TBM 850 et aboutissant à de nombreuses modifications : Modifications extérieures : Modifications intérieures :", "section_level": 1}, {"title": "Commercialisation.", "content": "Le TBM 900 est l'aboutissement d'un programme ayant nécessité de travaux de recherche et développement, et plus de d’essais en vol. Certifié en décembre 2013, le TBM 900 est proposé au prix catalogue de. En mai 2014, quarante commandes avaient été passées depuis son lancement commercial en janvier 2014 et la livraison des six premiers exemplaires a eu lieu courant mars 2014.", "section_level": 1}, {"title": "Records.", "content": "Le 9 mars 2019, le TBM 930 immatriculé N444CD bat le record de la traversée de l'Atlantique Nord (New-York - Le Bourget) en monomoteur en 8 heures 36 minutes... Il aura été 4 fois plus rapide que le premier record de Charles Lindbergh sur ce parcours.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le TBM 900 est un avion monomoteur conçu et assemblé par le constructeur aéronautique français Daher. Héritier direct du TBM 850, le TBM 900 est commercialisé comme le mono-turbopropulseur le plus rapide du marché.", "tgt_summary": null, "id": 2230386}
{"src_title": "Ægidius Gutman", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "En 1575, il aurait écrit un énorme traité alchimique : \"Offenbarung Göttlicher Majestät\" (\"Révélation de la Majesté divine\"), publié en 1619 à Hanau, près de Francfort. Le titre complet est \"Offenbarung Göttlicher Majestät, darinnen angezeit wird, Wie Gott der Kerr, Anfänglich, sich allen seinen Geschöppfen, mit Worten und Wercken geoffenbaret, und wie Er alle seine Werck, derselben Art, Eygenschaft, Krafft und Wirckung, in Kurtze Schrifft artlich verfasst und solches alles dem Ersten Menschen, den Er selbst nech seinem Bildniss geschaffen, uberreycht, welches dann bis daher gelangt ist\" (\"Révélation de la Majesté divine où il est montré comment Dieu, le Maître s'est révélé au début de toutes ses créations par des mots et des œuvres, comment il a rédigé en une sorte de court écrit toute son œuvre et ses qualités, propriétés, force et action et ce qu'il a offert au premier homme qu'il a créé d'après sa propre image, ce qui s'est réalisé depuis lors)\". Les pérégrinations légendaires de Gutman préfigurent celles du fondateur mythique des Rose-Croix, Christian Rosencreutz, décrites dans la \"Fama Fraternitatis\", probablement composée par Johann Valentin Andreae (originaire de Souabe comme Gutman) et ses compagnons du Cénacle de Tübingen et publiée en 1614. De même le \"Offenbarung Göttlicher Majestät\" contient des idées qui se retrouveront dans les manifestes de la Rose-Croix : la sagesse et la science sont révélées par Dieu et la nature, et pour posséder cette connaissance qui permet de prédire l'avenir, de faire des transmutations, de guérir les maladies, de voir en plein jour et à l'intérieur de la Terre... il faut se laisser guider par le Saint-Esprit, et non par les savants, les théologiens luthériens ou le Pape. La dédicace écrite par l'éditeur en 1619, donc après la publication des manifestes Rose-Croix (1614-1615), donne des formules similaires à celles de la \"Fama Fraternitatis\", sur la \"vraie philosophie\" d'Adam, de Moïse et de Salomon.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ægidius Gutman (1490-1584) est un alchimiste allemand, possible précurseur des idées rosicruciennes. Sa biographie « tient davantage de la légende que de la réalité historique ». Déçu par les arts libéraux enseignés dans les universités, il aurait parcouru le monde et découvert un livre mystérieux \"Falmad\", révélateur de la sagesse et de la science. Il aurait été vu en 1617 à Augsbourg, soit plus de trente ans après sa mort.", "tgt_summary": null, "id": 1449820}
{"src_title": "Communauté de communes des Vallées d'Aigueblanche", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes des Vallées d'Aigueblanche se situe au centre du département de la Savoie dans la vallée de la Tarentaise. Son altitude varie entre à Feissons-sur-Isère et sur la commune de La Léchère.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1974, les communes de Aigueblanche et de La Léchère s'associent pour former le \"District du Bassin d’Aigueblanche\". La communauté de communes des vallées d'Aigueblanche a été créée par arrêté préfectoral du. La commune de Saint-Oyen a intégré la communauté de communes le alors que celles de Bonneval, Le Bois et Feissons-sur-Isère l'ont intégré le.", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "L'intercommunalité regroupe les 7 communes suivantes :", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Histogramme", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Statut.", "content": "Le regroupement de communes a dès sa création pris la forme d’une communauté de communes. L’intercommunalité est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z", "section_level": 2}, {"title": "Conseil communautaire.", "content": "À la suite de la réforme des collectivités territoriales de 2013, les conseillers communautaires dans les communes de plus de 1000 habitants sont élus au suffrage universel direct en même temps que les conseillers municipaux. Dans les communes de moins de 1000 habitants, les conseillers communautaires seront désignés par le conseil municipal élu l'ordre du tableau des conseillers municipaux en commençant par le maire puis les adjoints et enfin les conseillers municipaux. Les règles de composition des conseils communautaires ayant changé, celui-ci comptera à partir de vingt-quatre conseillers communautaires qui sont répartis selon la démographie :", "section_level": 2}, {"title": "Bureau.", "content": "Le conseil communautaire élit un président et des vice-présidents. Ces derniers, avec d'autres membres du conseil communautaire, constituent le bureau. Le conseil communautaire délègue une partie de ses compétences au bureau et au président.", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "Les actions qu'entreprend la Communauté de communes des Vallées d'Aigueblanche sont celles que les communes ont souhaité lui transférer. Ces dernières sont définies dans ses statuts.", "section_level": 2}, {"title": "Sources.", "content": "Base de données ASPIC", "section_level": 1}], "src_summary": "La communauté de communes des Vallées d'Aigueblanche est une intercommunalité française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 553612}
{"src_title": "Moissey", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "L'agglomération de Moissey est blottie entre deux massifs : le Mont Guérin au Nord et la Forêt de la Serre au Sud.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Au pied du mont Guérin, classé comme enceinte néolithique, le territoire de Moissey a certainement hébergé diverses peuplades et tribus depuis les temps les plus reculés. Jusqu'en 1666, le fief de Moissey dépendait de la prévôté de Montmirey le Château dont le seigneur principal était le comte de Bourgogne. Dès le ce fief fut possédé par une famille noble qui prit le nom du village. Il fallut la mésentente de Jean de Moissey et de son frère Philippe pour que, le, une charte de franchise et de libertés fut accordée aux habitants. À partir du cette petite seigneurie passa sous l'autorité de divers gestionnaires : Philippe de Silley, Claude de Chassey, Louis et Jean Renard, Hugues Marmier et Claude-François de Moréal. En 1666, ce dernier reçut la haute justice de Moissey du roi d'Espagne, en échange d'un moulin. Le marquis de Chappuis-Rosières fut le dernier seigneur haut-justicier. Source : Pays Dolois", "section_level": 1}, {"title": "Activités, Associations.", "content": "AS Moissey (Foot) Foyer rural (Judo) Club Pétanque Randonnée", "section_level": 1}, {"title": "Commerces, Santés, Éducation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Commerces.", "content": "Restaurant le Convivial Comtois Salon de coiffure Mata Boulangerie Cibil Ferme Bio l'aubépine Maraîcher Bio Francioli Poste Pompe funèbre Magno Pension Chat et Chien Tissot", "section_level": 2}, {"title": "Santés.", "content": "Médecins généralistes Gros - Demange - Petitbrouhaud Deux cabinets Infirmiers LE GOFF, DA COSTA - VUILLEMIN Pharmacie Flamion", "section_level": 3}, {"title": "Éducation.", "content": "École primaire publique", "section_level": 4}, {"title": "Économie.", "content": "Le village bénéficie de nombreux commerces : un bureau de poste, une boulangerie, un restaurant, un salons de coiffure, une pharmacie... On y trouve également une école primaire et une gendarmerie. Un ferme proche produit du Comté bio qu'elle vend à la coopérative fromagère de Chevigny. La ferme se trouve à la sortie du village le long de la route d'Auxonne.", "section_level": 3}], "src_summary": "Moissey est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Moisseyais et Moisseyaises ou Moissoteys.", "tgt_summary": null, "id": 1105420}
{"src_title": "Kokpekty", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Kokpekty prend naissance sur le versant sud des hauteurs qui prolongent l'Altaï vers l'ouest, qui descendent progressivement vers le Kazakhstan central, et qui constituent le rebord sud-ouest du bassin de l'Irtych. Le cours de la rivière est globalement orienté du nord-ouest vers le sud-est en direction du lac Zaysan, lequel fait partie du cours de l'Irtych. Le Kokpekty se jette dans ce dernier en rive gauche, à l'extrémité nord-ouest du lac. Son bassin versant couvre approximativement 4 400 kilomètres carrés.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrométrie - Les débits mensuels à Kokpekty.", "content": "Cours d'eau coulant en région aride, le Kokpekty est peu abondant et très irrégulier. Son débit a été observé pendant 32 ans (durant la période 1953-1987) à Kokpekty, petite ville située à 78 kilomètres en amont de sa confluence avec l'Irtych au niveau du lac Zaysan. Le débit inter annuel moyen ou module observé à Kokpekty durant cette période était de pour une surface prise en compte de, soit près de la totalité du bassin versant de la rivière. La lame d'eau écoulée dans ce bassin se monte ainsi à 32 millimètres par an, ce qui est modeste et résulte de la faiblesse des précipitations dans l'ensemble du bassin. Rivière alimentée essentiellement par la fonte des neiges, le Kokpekty est un cours d'eau de régime nival. Les hautes eaux se déroulent au printemps, aux mois d'avril et de mai, ce qui correspond au dégel et à la fonte des neiges de son bassin. Au mois de mai, le débit baisse déjà fortement, et cette chute se poursuit en juin puis en juillet, ce qui mène directement à la période des basses eaux. Celle-ci a lieu de juillet à mars inclus. Le débit moyen mensuel observé en février (minimum d'étiage) est de (270 litres), soit plus ou moins 1 % du débit moyen du mois d'avril, maximum de l'année ( en moyenne), ce qui souligne l'amplitude extrêmement élevée des variations saisonnières. Et ces variations peuvent être encore plus marquées suivant les années : sur la durée d'observation de 32 ans, le débit mensuel minimal a été de en, tandis que le débit mensuel maximal s'élevait à en.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Kokpekty est une rivière du Kazakhstan, qui coule sur le territoire de l'oblys du Kazakhstan-Oriental. C'est un affluent de l'Irtych dans lequel il se jette en rive gauche au niveau du lac Zaysan. C'est donc un sous-affluent de l'Ob.", "tgt_summary": null, "id": 694785}
{"src_title": "Beaulieu (Hérault)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Beaulieu est située sur une colline de calcaire, s'étend sur des plaines et des coteaux arborés ou cultivés (vigne) au nord et au sud-ouest de la commune, elle est boisée par la garrigue au sud ainsi qu'une petite partie au nord par le Bois du Peillou. La commune située dans l'arrière pays montpelliérain, est à une demi-heure de la Méditerranée et du Pic Saint-Loup, à moins d'une heure des hauteurs cévenoles, à 5 minutes des communes de Sommières et Castries, à 20 minutes de Montpellier et à une demi-heure de Nîmes.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Beaulieu est limitrophe de huit communes, toutes situées dans l'Hérault : Saint-Drézéry (3km) à l'ouest, Saint-Jean-de-Cornies (3km) au nord-ouest, Saint-Hilaire-de-Beauvoir (3km) et Saussines (4km) au nord, Boisseron (5km) par un quadripoint au nord-est, et collée à Restinclières à l'est et sud-est, Saint-Geniès-des-Mourgues (3km) au sud et Sussargues (2km) au sud-ouest. Cette dernière est naturellement délimitée par le cours d'eau du Bérange.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Trois cours d'eau sont situés dans la commune :", "section_level": 2}, {"title": "Accès et transports.", "content": "Elle est desservie par la route nationale RN110 (déclassée en RD610) qui relie Montpellier à Alès, par la D120 qui relie Sussargues à Campagne et est traversée par la D118, reliant Saint-Drézéry à Saturargues. Deux lignes de bus desservent Beaulieu : La ligne 112 et la ligne 105, toutes les deux à destination de Castelnau-le-Lez (Arrêt \"Notre-Dame-De-Sablassou\", liée à la ligne du tramway de Montpellier), passant par le collège \"Les Pins\" de Castries. Un bus scolaire dessert aussi Beaulieu à destination des lycées \"Victor Hugo\" et \"Louis Feuillade\" de Lunel.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'ancien village s'appelait \"Aissadanègues\", et jouxtait un village du nom de \"Beaulieu\", qui se situait près de la Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié de Beaulieu. Lorsque le « \"Beaulieu primitif\" », trop éloigné du château, fut abandonné, \"Aissadanègues\" reprit à son compte le nom de \"Beaulieu\", attesté sous les formes \"de Bello Loco\" en 1194, \"de Belluoc\" en 1209, \"Beaulieu\" en 1526. Le nom provient du latin \"bellus locus\", fidèlement traduit en « beau lieu », c'est-à-dire « bel endroit, beau site », endroit agréable à habiter.
De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions, on indique le département entre parenthèses: ce sont Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation: Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
La gentilé des habitants de Beaulieu est très variée: Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Anciennement appelé \"Belloc\" au, Beaulieu, juché sur un plateau calcaire à 100 mètres d'altitude, s'est implanté autour de son château datant du. Il reste en même temps très attaché à sa chapelle romane. Petit village qui vivra durant des siècles essentiellement d'agriculture dans la plaine agricole du nord (vigne, céréale, pastoralisme...) et de l'extraction de la pierre dans ses carrières au sud. Le village s'autosuffisait avec ses nombreux commerçants et artisans comme le maréchal-ferrant, bourrelier, charron, etc. Dans les dernières décennies du, sa population croît fortement et se tourne résolument vers la métropole de Montpellier. Les habitants de Beaulieu ont pour surnom les \"Manges-Agasses\" (en occitan: \"Li Manjo-Agasso\"), qui signifie \"Les Mangeurs de Pie\". L'origine de ce surnom survient à une période de diète auquel les Beaulieurois et le village voisin de Restinclières se disputèrent un chêne entre les deux communes abritant un nid de pies. Les Beaulieurois ont fini par obtenir leurs sésame, tandis que les Restinclièrois seront surnommés à la suite de cette histoire \"Li Rasclet\", signifiant \"Les fauchés\".", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Depuis le début du XXe siècle, dix maires se sont succédé.", "section_level": 2}], "src_summary": "Beaulieu (en occitan : \"Bello Loco\", ou \"Belloc\") est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie. ", "tgt_summary": null, "id": 881713}
{"src_title": "Claude de Visdelou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Missionnaire en Chine.", "content": "Né au château de Bienassis en Bretagne, Claude de Visdelou entre au noviciat des jésuites de Paris le 6 septembre 1673. Au terme de sa formation spirituelle et intellectuelle, il est ordonné prêtre à Paris en janvier ou février 1685. Peu après, en mars de la même année, il quitte Brest avec un groupe de « mathématiciens du Roi » envoyé par en délégation auprès de l’empereur de Chine. Des retards, occasionnés par des oppositions politiques locales, font qu’il n’arrive à Pékin qu’en février 1688. Très brillant comme les quatre autres jésuites envoyés par Louis XIV en Chine, il est nommé en 1708, vicaire apostolique de Guizhou et ordonné secrètement évêque par le délégué pontifical Charles de Tournon, à Macao, le 2 février 1709 avec comme siège titulaire Claudiopolis. Cependant, seul jésuite à soutenir les vues du délégué pontifical concernant la question des rites chinois, il est en désaccord profond avec ses confrères jésuites et se voit contraint de s’éloigner dès 1709. Il se retire à Pondichéry, auprès des Capucins, où il s’adonne à un intense travail intellectuel de sinologue durant les trente dernières années de sa vie.", "section_level": 2}, {"title": "Sinologue.", "content": "Il connaissait très bien le chinois et le traduisait très aisément : il est le premier traducteur en latin du fameux livre des mutations, le Yi-king, le plus ancien des livres de sagesse chinois. On lui doit aussi les premières notions exactes et suivies sur les grands travaux historiques des Chinois. Il a laissé une \"Histoire de la Tartarie\", en 4 volumes in-4°, éditée dans la \"Bibliothèque orientale\" d’Herbelot, édition de 1777-79.", "section_level": 2}], "src_summary": "Claude de Visdelou, né le à Trébry en Bretagne (France) et décédé le à Pondichéry (Inde), était un prêtre jésuite français, missionnaire en Chine. Vicaire apostolique de Guizhou (1708) et évêque en 1709 il fut contraint de se retirer peu après à Pondichéry, où il passa le reste de sa vie.", "tgt_summary": null, "id": 655523}
{"src_title": "Richard Allen (évêque)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et formation.", "content": "Richard Allen est né dans la condition d'esclave, sa famille appartenait à Benjamin Chew, un avocat, en 1767, lui et sa famille sont vendus à Stokley Sturgis un fermier du Delaware, en 1777, sa mère et ses trois frères et sœurs sont vendus, il ne les reverra jamais, la même année il se rend à une réunion animée par un pasteur méthodiste, cette rencontre le conduit à se convertir, il rejoint la congrégation méthodiste locale et commence à organiser des réunions locales pour les afro-américains. Sa conversion est liée, notamment, à l'opposition du méthodisme à l'esclavage et à son interprétation accessible des Écritures. En il achète sa liberté pour une somme de.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "En 1786, après avoir prêché à Philadelphie, Richard Allen est nommé conférencier auprès de la. Comme le nombre d'Afro-Américains augmente pour écouter son enseignement, cela provoque des tensions inter-ethniques, aussi Richard Allen décide de créer des horaires réservés aux paroissiens afro-américain. Malgré cela les tensions demeurent et suite à un incident provoqué par des paroissiens racistes l'ensemble des paroissiens afro-américains sous la direction de Richard Allen quittent définitivement l'église. En 1787, il fonde avec Absalom Jones la \"Free African Society\" qui a pour but de venir en aide aux malades, orphelins, veuves afro-américains, de payer les frais de scolarité des enfants et les frais d'inhumation. Richard Allen propose la construction d'une église méthodiste à la Free American Society qui serait financée par elle et les Afro-Américains, le projet est accepté et en 1794, est inaugurée la \"Mother Bethel African Methodist Episcopal Church\", qui est consacrée par l'évêque méthodiste Francis Asbury.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Le, il épouse celle qui devient Flora Allen qui décède des suites d'une longue maladie, En 1802, Richard Allen épouse une esclave affranchie Sarah Bass, le couple aura six enfants. Richard Allen repose à la de Philadelphie aux côtés de son épouse Sarah Bass Allen.", "section_level": 2}, {"title": "Héritage.", "content": "Ses écrits influenceront les penseurs et leaders du mouvement des droits civiques comme Frederick Douglass et Martin Luther King Jr.", "section_level": 2}], "src_summary": "Richard Allen, né le à Philadelphie dans l'état de Pennsylvanie, mort le à Philadelphie, est un Américain fondateur et premier évêque de l'Église épiscopale méthodiste africaine et co-fondateur avec de la, considéré comme premier leader du mouvement des droits civiques en faveur des Afro-Américains.", "tgt_summary": null, "id": 2199401}
{"src_title": "Palais Rihour", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "Le Palais Rihour se situe au 42 de la place Rihour dans le centre-ville de Lille. Il est desservi par la première ligne de métro grâce à la station Rihour.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1450, Philippe le Bon engage des négociations avec la ville pour obtenir des subventions pour la construction d'un nouveau palais. Il obtiendra livres sur quatre ans octroyés par le Magistrat. En 1453, le terrain de l'ancienne manse de Rihout (ou Rioult ou Rihoult), îlot marécageux enserré par les bras de la Deûle, est acquis et les travaux de construction sur les plans de l'architecte Evrard de Mazières sont engagés. Ils s'achèveront vingt ans plus tard sous Charles le Téméraire. Le palais comprenait quatre ailes de proportions différentes formant un quadrilatère, encadrant une cour d'honneur. La nature marécageuse du terrain occasionna rapidement des dommages au bâtiment, et d'autre part des réparations importantes durent être effectuées dès le siècle suivant, à cause de la qualité médiocre de la pierre utilisée, venant de la carrière de Lezennes, bien que l'essentiel fut construit, contre la volonté du duc Philippe le Bon, en brique. L'empereur Charles Quint y a séjourné. Le palais Rihour fut racheté florins par la ville au roi d'Espagne en 1664 pour servir de « maison de ville », la précédente, la halle échevinale de Lille, étant située au débouché de l'actuelle rue Faidherbe. Des aménagements furent alors apportés à la façade nord. En 1700, l'aile nord est endommagée par un incendie à la suite d'un bal nocturne et reconstruite dans le style de l'époque. En 1744, le roi Louis XV passe plusieurs jours à Lille et loge au palais. Ne se sentant pas à l'aise, il déménagea le pour l'hôtel du Gouverneur, onze jours après. En 1756, c'est l'aile ouest qui est ravagée par un incendie. Elle sera restaurée dans le style Louis XIV. Un nouvel incendie endommagea ultérieurement la partie sud-est qui fut laissée en l'état. Après ces incendies, une restauration partielle en 1733 et la construction d'un beffroi en 1826, l'ensemble des bâtiments abritant les services municipaux était très disparate. Le palais fut finalement détruit en 1846 pour être intégralement reconstruit jusqu'en 1857 dans un style néo-renaissance par Charles Benvignat. Le beffroi de 1826 fut démoli lors de cette reconstruction. La chapelle du, établie sur des fondations antérieures à la construction du palais, est conservée à l'arrière du bâtiment et l'escalier d'honneur de la cour centrale déplacé pierre par pierre devant celle-ci, pivotant de 90° par rapport à son orientation primitive. La même année eut lieu la première représentation de la cantate de Hector Berlioz, le Chant des chemins de fer (la seule de son vivant). En 1875, il est classé monument historique La nuit du 23 au, un départ de feu accidentel au second étage s'étend et provoque un nouvel incendie. Le bâtiment abritait alors la mairie que les pompiers rejoignent tardivement en raison du couvre-feu. De plus, ils ne disposent que d'une eau à faible pression, ne leur permettant pas d'éteindre l'incendie. Ils peuvent quand même sauver les services financiers et la salle du conclave. Mais les archives de la ville du et une partie des collections de la bibliothèque municipale disparaissent dans le sinistre. Les services municipaux emménagent alors Boulevard de la Liberté et à la Préfecture puis, en, rue Gambetta et également dans les locaux d'un établissement d'enseignement catholique actuellement oeuvres laïques parvis de la Treille. (avant la construction après-guerre d'un nouvel hôtel de ville, dessiné par l'architecte Émile Dubuisson). Le Palais Rihour fut alors rasé, à l'exception de la chapelle et de l'escalier du, préservés et de quelques arcades de brique du bâtiment. En 1929, l'imposant Monument aux Morts d'Edgar Boutry et Jacques Alleman fut dressé devant ces vestiges, en souvenir des destructions et souffrances subies par Lille durant la Première Guerre mondiale. Il éclipse en partie, quand on arrive par la grand-place attenante, ce qui reste du palais lillois des ducs de Valois-Bourgogne.", "section_level": 1}, {"title": "Éléments d'architecture.", "content": "Tout dans cet édifice, même s'il n'en subsiste plus que l'escalier d'honneur, la chapelle et la salle des gardes, fleure bon le style gothique tardif : fenêtres à meneaux, tourelle octogonale abritant un escalier à révolution, salle des gardes voûtée d'ogives élancées, chapelle (dite salle du Conclave). La chapelle ou salle du conclave servit de lieu de justice. Elle était décorée de cinq tableaux monumentaux peints par Arnould de Vuez. Les tableaux ont disparu mais leurs esquisses peintes sont conservées et exposées au musée de l'Hospice Comtesse. Plusieurs grandes caves voutées d'ogives appartenant au palais se trouvent sous la place. En 2004, la ville de Lille fut Capitale européenne de la culture. À cette occasion le Palais Rihour abrita une exposition des œuvres du peintre Victor Vasarely et son clocheton fut reconstruit.", "section_level": 1}, {"title": "Salle des gardes.", "content": "L'ancienne salle des gardes abrite l'office de tourisme de Lille.", "section_level": 2}, {"title": "Salle du conclave ou ancienne chapelle ducale.", "content": "La Salle du conclave était l’ancienne chapelle du palais et a servi de salle de réunion au Magistrat à partir de 1684. Voûtée sur croisées d’ogives, elle comprend une nef unique et accueille aujourd’hui des expositions temporaires.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Palais Rihour est un bâtiment situé place Rihour à Lille, dans le département français du Nord. C'est tout ce qui reste d'un palais construit au par les ducs de Valois-Bourgogne, souverains de fait de l'État bourguignon. La salle des gardes du bâtiment abrite l'office de tourisme de la ville. Il est classé monument historique en 1875.", "tgt_summary": null, "id": 1012965}
{"src_title": "Pont du Saint-Esprit", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Sa construction fut voulue par le frère de Louis IX, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers ; elle commença en 1265 pour s’achever en 1309. D’après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à Jean de Tensanges ou de Thianges. La tradition veut que celui-ci, prieur des bénédictins de Saint-Saturnin-du-Port se soit d'abord refusé à cette construction puis qu'il céda, inspiré par l'Esprit Saint et posa lui-même la première pierre. Le passage le plus profond du Rhône au droit du pont se trouve sur la rive droite. À la fin de 1853, l'administration des ponts et chaussées a décidé de remplacer les deux premières travées du côté de Pont-Saint-Esprit par une arche unique en fonte de 62 mètres d'ouverture pour améliorer la navigabilité du Rhône. Cette arche marinière est ouverte partiellement à la circulation en. Elle a été réalisée suivant les plans de l'ingénieur des ponts et chaussées Aymard. Les pièces de fonte de l'arc ont été coulées à l'atelier de Fourchambault sous la direction d'Émile Martin. La pile qui supportait les deux premières travées est démolie en 1857-1858. Le pont est élargi sur toute sa longueur suivant un projet des ingénieurs Thouvenot et Aurès entre 1861 et 1870. Les travaux ont été réalisés par Jean-Baptiste Guillier et Jean-Louis Gay. L'arche marinière est détruite par un bombardement, en 1944. Elle est reconstruite en béton armé en 1954 sous les ordres de l'ingénieur des ponts et chaussées Jacques Ramsay Robinson. Le chantier a été confié à l'entreprise Boussiron et à son directeur technique Nicolas Esquillan.", "section_level": 1}, {"title": "Structure.", "content": "C'est le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône encore en activité. Il a longtemps constitué un point de passage obligé sur le fleuve entre la Provence et le Languedoc. Il est composé de 26 arches, dont 19 grandes et 7 petites. Sur chaque arche, il existe une arcade de dégagement identique à celle du Pont Julien, ouverte pour mieux faire évacuer les hautes eaux au moment des crues.", "section_level": 1}, {"title": "L'Œuvre du pont.", "content": "L'Œuvre hospitalière du pont du Saint-Esprit fut une congrégation totalement civile chargée de la gestion et de l'entretien. Pour l'accueillir, une Maison des Chevaliers existait à Pont-Saint-Esprit. Elle fut du, la propriété exclusive de la famille de Piolenc, de riches négociants qui firent fortune dans le trafic du sel et du fer et qui par les taxes payées finançaient en partie l'Hospitalité du pont du Saint-Esprit. Le plus connu d'entre eux est Guillaume de Piolenc qui, en 1450, fit réaliser ce chef d'œuvre qu'est la salle d'apparat au premier étage. Sur la rive droite du fleuve, l'entrée du pont était précédée par le Logis de l'Œuvre du Saint-Esprit. Celle-ci, dirigée par un Recteur laïc, avait pour fonction de faire curer le Rhône, afin de faciliter le passage des barques sous le pont et de faire entretenir celui-ci. Cette œuvre, à fonction hospitalière, pouvait recevoir des aumônes et des dons par testament. Louis XI y ajouta le privilège de récupérer les taxes saunières au passage du pont. Grâce à cette manne financière, en 1474, l'Œuvre fit appel à Blaise Lécuyer pour faire construire une église hospitalière. Tant pour l'entretien et les réparations du pont ou des digues du fleuve, l'Œuvre prenait en charge le salaire des ouvriers des différents corps de métiers, ainsi que l'achat et le transport des matériaux. Maîtres d'ouvrage, les Recteurs rémunéraient de même le \"magister operis\" qui était chargé de faire exécuter ses plans et de surveiller ses chantiers.", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "La majeure partie de sa structure est sur la commune de Lamotte-du-Rhône. Le pont était protégé par un fort de ce côté, qui fut dénommé Fort de Montrevel au. Il fut vendu par les Domaines en 1867 et il n'en subsiste aucune trace.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le pont du Saint-Esprit, construit de 1265 à 1309, est un pont médiéval du Gard à vingt-six arches enjambant le Rhône entre Pont-Saint-Esprit et Lamotte-du-Rhône. Il mesure de long.", "tgt_summary": null, "id": 883094}
{"src_title": "Hervé Guillou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Hervé Guillou est issu d’une famille de marins bretons. Diplômé de l’École polytechnique en 1976, il intègre l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA ParisTech) en 1976 et devient ingénieur du génie atomique à l'Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) en 1980. Il est par ailleurs diplômé de l’INSEAD, et administrateur certifié de l’IFA Sciences Po.", "section_level": 1}, {"title": "De la DCN à la DGA.", "content": "En 1978, Hervé Guillou commence sa carrière à la Direction des constructions navales de Cherbourg, en tant qu’ingénieur spécialiste sécurité plongée sur les sous-marins nucléaires de type Rubis. Il est ensuite responsable du projet de propulsion nucléaire des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de type Le Triomphant à DCN Indret (1981 -1989). En 1989, il rejoint la Direction générale de l’Armement (DGA) au cabinet d'Yves Sillard, alors délégué général pour l’armement, en tant que conseiller puis directeur de cabinet. Il contribue avec Jean-Marie Poimbœuf au projet de changement de statut de DCN. Puis, de 1993 à 1996, il est directeur du Joint Project Office Horizon, un programme de frégate anti-aérienne, où il installe à Londres le bureau de programme triparti (Royaume-Uni, Italie, France).", "section_level": 2}, {"title": "Technicatome.", "content": "De 1996 à 2003, il occupe à Saclay les fonctions de directeur général délégué de Technicatome, société d’ingénierie et de maîtrise d’œuvre spécialisée dans les réacteurs nucléaires de propulsion navale et les installations nucléaires de recherche. Parallèlement, il est de 1999 à 2003 président de Principia (solutions en ingénierie scientifique intervenant dans les domaines naval, offshore et énergie) et de Technoplus Industries (mécanique de haute précision).", "section_level": 2}, {"title": "EADS.", "content": "En 2003, il intègre le groupe EADS en tant que PDG de Space Transportation, la division franco-allemande spécialisée notamment dans les lanceurs Ariane, les infrastructures orbitales et les missiles de la force française de dissuasion. De 2005 à 2011, il devient PDG de Defence and Communications Systems basée à Munich, devenue Cassidian Systems. En 2009, il remporte notamment avec Naval Group et le marché RIFAN 2, un réseau Intranet des forces aéronavales. En 2010 il participe à la création de la société Signalis filiale de Cassidian (60%) et Atlas Elektronik (40%) spécialisée dans les solutions de surveillance maritime et portuaire. En 2011, il crée Cassidian Cybersecurityà Élancourt (78) dont il devient PDG, avant d’être nommé en 2012 Corporate Executive, Defense & Security au sein d’EADS. De 2012 à 2014, il est Senior Advisor Defence and Security d’EADS. En, il est nommé PDG de Naval Group, succédant ainsi à Patrick Boissier. Après six ans de poste, il est remplacé en mars 2020 par Eric Pommellet. Il prend en mars 2020 la vice-présidence du Conseil général de l'armement.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Hervé Guillou est marié à Marion Guillou, présidente de Agreenium et administratrice de sociétés. Il est père de trois enfants.", "section_level": 1}], "src_summary": "Hervé Guillou, né le, est un dirigeant d'entreprise français exerçant dans le secteur de la défense et du nucléaire. Il est président du GICAN (Groupement des Industries de Construction et Activités Navales) et président du Comité Stratégique de Filière (CSF) des industriels de la mer. Jusqu'au 24 mars 2020, il était président-directeur général de Naval Group, entreprise industrielle spécialisée dans le naval de défense et les énergies.", "tgt_summary": null, "id": 964942}
{"src_title": "Service de vacances de la Confédération des syndicats libres allemands", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Déjà à l'époque du national-socialisme, l'État organise des congés de convalescence. C'est le rôle de la KdF. Avant cela, lors de la République de Weimar, des syndicats organisent des voyages pour la population. Le tourisme en RDA se développe selon les objectifs définis par le Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED). Il s'inspire du modèle soviétique. La constitution de la RDA prévoit des congés payés annuels. La durée du congé annuel est au minimum de deux semaines et peut atteindre trois à quatre semaines pour les travailleurs effectuant des travaux pénibles, les apprentis, les victimes du nazisme, etc. Les mérites et profits dus aux employés sont récompensés par des vacances. Cependant, les règles peuvent être contraignantes pour les employés. Par exemple, dans les premières années du service, les vacances en familles avec des enfants sont interdites. Le service de vacances reste limité jusqu'en 1977. Par conséquent, il est probable que l'accès limité aux vacances soit un choix économique fait par l'institution. L'augmentation de l'offre de voyages est financièrement impossible car il y a trop de demandes.", "section_level": 1}, {"title": "Confédération des syndicats libres allemands.", "content": "« L'action rose » est un organisme étatique créé au printemps 1953, dont le but est de développer les lieux de vacances pour devenir un service de masse. Il saisit à cet effet des terrains proches de la Mer Baltique. La Confédération des syndicats libres Allemands (FDGB) n'a pas pour mission de représenter financièrement et socialement les intérêts de ses membres dans le système de la RDA, mais il est une organisation de masse avec une adhésion obligatoire. Le service de vacances du FDGB est l'une des agences de voyages de la RDA. Il travaille avec des entreprises et des camping de l'État. En 1984, les entreprises offraient de vacances, le service du FDGB. Le financement de l'institution provient du fonds du syndicat constitué par les cotisations des adhérents, de la faible participation financière demandée aux vacanciers ainsi que du budget de l'État. Le service de vacances FDGB est un outil qui a pour but de stabiliser la situation politique. Le service propose aux citoyens de se reposer tout en renforçant leur conviction dans l'édification du socialisme et leur loyauté envers l'État. L'État est cependant soupçonné d'avoir causé volontairement une pénurie des congés payés. Ces accusations contre le parti SED suscitent de nombreuses pétitions : les citoyens veulent profiter effectivement de leurs congés payés et dénoncent une « dictature des frontières ». Le citoyen souhaite être libre de sortir hors de la RDA.", "section_level": 1}, {"title": "Destinations touristiques.", "content": "Les lieux de prédilection des vacanciers sont la côte de mer Baltique, les Monts Métallifères, le Vogtland, la forêt de Thuringe, les montagnes de l'Elbe et le Harz. Les chèques de vacances sont donnés par les entreprises. Le service de vacances exploite les navires de vacances MS Arkona, Fritz Heckert et MS Völkerfreundschaft. La demande pour les voyages de vacances est grande. Cela s'explique par la modernisation de la société. Les citoyens de la RDA ont accès au monde extérieur grâce aux médias (télévision, radio, journaux). Ils sont donc nombreux à souhaiter alors voyager. Les vacances luxueuses sont relativement rares. Il est cependant possible de séjourner dans des hôtels de luxe tel que l'hôtel Neptun à Warnemünde ainsi que dans les Interhotels. Les voyageurs aisés voyagent à bord de bateaux de croisière. Toutefois, les places à bord des trois navires de croisière sont très limitées : en 1962 personnes, en 1969 et en 1989 9300. Par ailleurs, la crise des devises réduit notablement le nombre de touristes fortunés.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le service des vacances de la FDGB est une institution de la Confédération des syndicats libres allemands (FDGB) en RDA. Destiné aux personnes occupant un emploi, il offre la possibilité de passer des vacances subventionnées par l'État dans le pays. Le service est créé en 1947.", "tgt_summary": null, "id": 1401020}
{"src_title": "Présidence estonienne du Conseil de l'Union européenne en 2017", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Priorités.", "content": "Le slogan de la présidence estonienne est « l'unité par l'équilibre ». Alors que l'idée d'Europe à deux vitesses est réapparue dans le débat public européen quelques semaines avant le début de la présidence estonienne, celle-ci souhaite trouver un « équilibre entre les visions, les traditions et les intérêts très variés, qui existent actuellement en Europe ». La présidence estonienne s'est donné quatre priorités :", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement.", "content": "La présidence estonienne a été marquée par le Sommet numérique de Tallinn qui a réuni les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne pour lancer des discussions sur des projets futurs en matière d'innovation numérique. Plusieurs points ont été discutés, notamment la mise en place d'un marché unique du numérique, une politique de régulation visant principalement les GAFA, le financement des biens communs pour réduire la fracture numérique et cybersécurité. Le ministre estonien des finances, M. Toomas Tõniste, a présidé plusieurs réunions du Conseil pour les affaires économiques et financières. Les discussions ont porté sur l'Union bancaire, la modernisation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour réduire les écarts entre les pays, l'établissement d'une liste noire des paradis fiscaux (nommés « États et territoires non-coopératifs »). Les discussions autour du Brexit et du référendum de 2017 sur l'indépendance de la Catalogne ont également été des sujets importants de cette présidence de l'Union européenne.", "section_level": 1}, {"title": "Identité visuelle.", "content": "Le logo de la présidence estonienne a été officiellement présenté par le gouvernement le. Il a été créé dans le cadre d'une compétition. L'agence estonienne Identity a remporté la compétition avec son projet « Century and Balance ». L'identité visuelle est utilisée pour la présidence tournante, mais également pour le centenaire de la déclaration d'indépendance de l'Estonie. Le logo est simple et symbolise l'équilibre. Les deux cercles, pouvant être de la même couleur ou de couleurs différentes, représentent la double identité de la présidence estonienne : la nature et le numérique.", "section_level": 1}], "src_summary": "La présidence estonienne du Conseil de l'Union européenne en 2017 est la première présidence du Conseil de l'Union européenne assurée par l'Estonie. ", "tgt_summary": null, "id": 2174860}
{"src_title": "Saint-Fulgent", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le territoire municipal de Saint-Fulgent s’étend sur. L’altitude moyenne de la commune est de, avec des niveaux fluctuant entre 46 et.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Saint-Fulgent tient son nom du latin « Fulgentius », qui signifierait lumineux, ainsi appelé vers l’an 1000. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Fulgent-les-Bois.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Saint-Fulgent est habitée dès 10 000, mais on n'a des traces datées qu’à partir de 5 000, grâce à la présence de dolmens et d’outils. Vers 1 700, les Celtes, devenant Gaulois, vont s’implanter dans le secteur. Le territoire de la commune appartient à la tribu des Pictons. Pendant la conquête romaine de la Gaule, vers 52 av. J.C., ils vont s’allier aux Romains. Ce bourg se serait appelé d’abord Saint-Jean voire Saint-Jean-du-Désert. Au, la présence d’un ermite permet de rassembler la population autour du prieuré Saint-Jouin, mais la fondation réelle du bourg de Saint-Fulgent ne se fait qu’au, après avoir essuyé de nombreuses invasions. Dès le Moyen Âge, le trafic s’y découvre avec des halles et une « cohue », des foires et des marchés, à l’ombre du prieuré bénédictin et de son église, sous la protection de seigneurs locaux soumis aux mouvances puissantes de Tiffauges et de Montaigu. Cela correspond à la construction de l’église Saint-Jouin qui voit le jour, et c’est A l’époque féodale, on s’active également aux champs. Les espaces de cultures sont gagnés sur les bois, clôturés par des haies de protection donnant ce paysage caractéristique du bocage vendéen, et laissant certains noms aux villages tels que : le Plessis (pré clôturé), les Landes (terres cultivées)... Les axes de circulation sont ouverts : la Grand’Route du Roi va permettre un commerce prospère aux. Ainsi, Saint-Fulgent s’équipe d’un bureau de poste et devient réputé pour ses maîtres verriers, présents également au Parc Soubise et à Vouvant. Et sur « Le Grand Chemin », l’ancêtre de la RN 137, c’est déjà un défilé de notables, de marchands, de militaires, de chemineaux de toutes conditions, aux accoutrements, aux montures et aux convois les plus divers, tandis que s’inscrivent, comme de « Grandes Heures », des noms, des dates, des évènements... Après les temps calamiteux et les coteries de la guerre de Cent ans, qui déciment la population, vient le temps de la Réforme protestante (). Une minorité protestante influente, dominée par l’imposante figure du seigneur de Puy-Greffier, alors à son apogée, implante sa religion à Saint-Fulgent. Les luttes fratricides prennent par excès un tour très violent. L’église est incendiée, les bandes armées des deux partis rançonnent la contrée. Un siècle plus tard, brutalement, Louis XIV fait démolir le temple et le dernier pasteur part en exil. On détruit également le cimetière protestant. Vers 1750, commencent d’importants travaux sur le « Grand Chemin » : son tracé est amélioré et redressé. La Poste aux Lettres fonctionne depuis plus d’un demi-siècle. Saint-Fulgent est noté comme « Passage et Logement de guerres. » Pendant la guerre de Vendée Saint-Fulgent, en pleine zone insurgée, est le théâtre de deux batailles (en 1793 et 1794). La plus grande eut lieu le 22 septembre 1793 (bataille de Saint-Fulgent), dans le bourg, depuis 5 heures du soir jusqu’à une heure avancée de la nuit (à savoir 8 heures de combat). Excitées par un fifre, les troupes vendéennes de Charette et de Lescure, auxquelles s’associe le général Royrand (né en 1726 à la Petite Roussière de Saint-Fulgent) s’en prennent à l’armée républicaine de Mieszkowski et l’écrasent. Quelques jours plus tard et les Vendéens partis, Kléber est à Saint-Fulgent. Les massacres, notamment aux Charmilles (jardin de l’actuelle mairie), les destructions et ravages des maisons commises par les troupes républicaines se perpétuent jusqu’en 1797, date de la prise du pouvoir par Bonaparte. La « Grande Route » est dans un état lamentable. Le bilan de la guerre sera lourd. La population, qui a diminué d’un tiers, compte ses morts et ses ruines. L’église est à moitié dévastée, le château inhabitable. Il ne reste d’avant la Révolution que deux fermes en état de fonctionnement : l’Oiselière et la Roussière. La reconstruction de la ville est entreprise avec des matériaux de récupération. Les propriétés bourgeoises sont rétablies, ainsi que la poste aux chevaux. Le tracé des rues reste inchangé, mis à part quelques élargissements de voirie. Les travaux de réfection débutent en 1808. Cette même année, très exactement, le 8 août 1808, au soir de leur journée vendéenne, Napoléon et Joséphine s’arrêtent dans le bourg : le temps pour l’Empereur de s’informer sur le combat de 1793 et les dommages de guerre, et pour l’Impératrice, de recevoir les hommages et les fleurs de « Madame l’Adjointe », une créole comme elle. Cet arrêt n’est qu’une simple pause ; la ville reçut en effet une allocation de pour les réparations à faire à l’église et une autre somme de le 27 août de la même année. Dès 1846, la décision est prise de doter Saint-Fulgent d’une nouvelle église en l’agrandissant. L'ancienne sera donc détruite en 1856, et la reconstruction engagée dès l’année suivante pour se terminer vers 1893. Cette nouvelle église se veut un symbole de solidité et de discrétion, mais n’a pas le charme de l’église romane, que certains Fulgentais auraient souhaité conserver aux dépens de la décision du maire Alexis des Nouhes. Au début du, la circulation s’intensifie. Saint-Fulgent s’habitue à voir circuler journellement le train au ras des maisons, un « petit tortillard ». Dépassé par l'automobile, il a disparu dans les années 1940. Traversée par une artère importante du réseau routier national (la RN 137), la ville de Saint-Fulgent se développe grâce à cette situation géographique privilégiée. Des entreprises d'envergure nationale s'y sont installées dans différents secteurs d’activité : agro-alimentaire, travaux publics, transports frigorifiques. Cependant, la ville connaît également à la fin du la fermeture d'usines de chaussures et de confection. La déviation du centre bourg ouverte en juin 1989 améliore la qualité de vie des Fulgentais. Les flux de circulation de la RN 137 sont ainsi détournés pour le confort des habitants et des conducteurs. Quant à l’église de Saint-Fulgent, sa dernière rénovation remonte à 1995. Forte d’une activité économique assez privilégiée, siège de la Communauté de communes du Pays-de-Saint-Fulgent-les-Essarts, Saint-Fulgent dépasse en 2015 les 3 700 habitants. Son dynamisme s’exprime en outre dans une vie associative très dense autour des activités sportives et culturelles.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Fulgent est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Ses habitants sont appelés les Fulgentais.", "tgt_summary": null, "id": 957744}
{"src_title": "Terra Formars", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Dans le but de coloniser la planète Mars, les scientifiques du ont été chargés de trouver un moyen de réchauffer l'atmosphère de la planète pour que l'espèce humaine puisse y vivre. Pour cela, la surface a été recouverte de lichens et cafards afin d'absorber la lumière du soleil. Ainsi, en 2577, la terraformation arrive à son terme. Plusieurs astronautes sont alors envoyés sur Mars lors de la mission Bugs 1 afin d'éliminer les cafards restants. Cependant, il ne savent pas que ceux-ci ont bien changé en 500 ans et sont devenus des géants humanoïdes dotés d'une très grande force. La mission est alors un échec et voit tous les membres de l'équipage se faire exterminer. En 2599, plusieurs personnes du monde entier sont envoyées lors la mission Bugs 2 pour éliminer ces mutants. Afin de pouvoir lutter, celles-ci ont subi des modifications génétiques visant à implanter en eux des caractéristiques d'organismes non humains. Vingt ans plus tard, en 2619, la mission Annex 1 est mise en place pour continuer l'éradication des cafards humanoïdes avec un effectif plus important...", "section_level": 1}, {"title": "Personnages.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bugs 1.", "content": "La mission Bugs 1, supervisée par de U-NASA, comporte un total de six astronautes.", "section_level": 2}, {"title": "Bugs 2.", "content": "La mission Bugs 2, supervisée par de U-NASA, comporte un total de quinze personnes. Ces derniers ont subi une opération entropomorphique visant à implanter en eux le code génétique d'insectes pour pouvoir faire appel à leurs caractéristiques.", "section_level": 2}, {"title": "Annex 1.", "content": "La mission Annex 1, supervisée par la U-NASA, comporte un total de cent personnes réparties en plusieurs équipes, chacune dirigée par un officier. Les membres ont subi une opération de métamorphose artificielle nommée Mosaic Organ (M.O.).", "section_level": 2}, {"title": "Manga.", "content": "La série a débuté dans le magazine bimestriel \"Miracle Jump\" sorti le. Six chapitres ont été publiés jusqu'au, et ont été compilés dans le volume 1 sorti le. Entre la publication des chapitres 3 et 4, l'auteur a également écrit la mission Bugs 1 se déroulant en 2577, publié dans le magazine \"Weekly Young Jump\" sorti le. Le, le manga reprend dans le magazine \"Weekly Young Jump\", et raconte des évènements se déroulant vingt ans après les premiers chapitres, d'où une réinitialisation des numéros de chapitres au deuxième tome. Le manga connait une période de pause entre et suite à des problèmes de santé de Yū Sasuga. La version française est publiée par Kazé depuis. Le manga est également éditée en Amérique du Nord par VIZ Media", "section_level": 1}, {"title": "Anime.", "content": "Début, le domaine terraformars.tv est enregistré. Quelques jours plus tard, Shūeisha annonce qu'une série télévisée d'animation et un OAV sont en production. L'OAV adapte la mission Bugs 2 (chapitres du tome 1) se passant en 2599 et la série télévisée adapte de la mission Annex 1 se déroulant en 2620. Ces deux anime sont produits par le studio Liden Films avec une réalisation de Hiroshi Hamasaki et un scénario de Shougo Yasukawa. Les deux épisodes OAV sont commercialisés avec les éditions limitées des tomes 10 et 11 du manga respectivement en août et. La série télévisée débute le sur Tokyo MX, avant d'être rediffusée sur CS TV, ABC, CBC et BS11. Dans les pays francophones, la série est diffusée à la télévision sur Mangas et en simulcast sur Anime Digital Network ainsi que sur Crunchyroll. Cette dernière plate-forme diffuse également la série dans le monde entier hors Japon. Une version non censurée est également proposée en streaming mais pour une diffusion limitée dans le temps au cours de la diffusion japonaise, avant d'être proposé définitivement après la sortie des épisodes en Blu-ray et DVD au Japon. Une suite est annoncée en. Intitulée \"Terra Formars Revenge\", celle-ci est diffusée entre avril et. Un OAV adaptant l'arc sur Terre était prévu avec l'édition limitée du tome 21 au Japon, avant la mise en pause du manga en.", "section_level": 1}, {"title": "Film live.", "content": "Une adaptation en film live est annoncée en. Celle-ci est réalisée par Takashi Miike. Après deux années de préproduction, le tournage du film a débuté en. Le film est sorti le au Japon. Avant cette sortie, un drama intitulé \"Terra Formars: Aratanaru Kibō\" et servant de préquelle au film est disponible sur le service de streaming dTV.", "section_level": 1}, {"title": "Produits dérivés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Séries dérivées.", "content": "Une série dérivée écrite par Manpuku Dō et dessinée par Kaito Shibano a débuté en mai 2014 dans le magazine en ligne \"Tonari no Young Jump\". Intitulée, il s'agit d'une série humoristique centrée sur Michelle et Komachi en tant qu'agents de police. Une deuxième série dérivée,, est dessinée par Shōta Hattori et est publiée depuis mai 2014 dans le magazine en ligne \"Tonari no Young Jump\". Une troisième série dérivée,, est dessinée par Serebixi-Ryōsangata et est publiée entre juin et novembre 2014 dans le magazine \"Miracle Jump\". Une quatrième série dérivée,, est dessinée par Satoshi Kimura et est publiée entre et février 2015 dans le magazine \"Ultra Jump\". L'histoire est centrée sur le personnage d'Adolf Reinhardt. La version française est éditée par Kazé en. Une cinquième série dérivée, \"Terra Formars Asimov\", est dessinée par Boichi et est publiée entre et juin 2016 dans le magazine \"Grand Jump\", avant d'être compilée en deux volumes. La version française est éditée par Kazé en 2017.", "section_level": 2}, {"title": "Light novel.", "content": "Un light novel intitulé est sorti au Japon le. Un light novel intitulé est sorti au Japon le.", "section_level": 2}, {"title": "Guidebook.", "content": "Un guidebook intitulé \"MARS FILE\" est commercialisé au Japon le.", "section_level": 2}, {"title": "Jeu vidéo.", "content": "Un jeu vidéo d'action intitulé est annoncé en octobre 2014 dans le magazine \"Weekly Young Jump\". Celui-ci est développé par FuRyu et est sorti sur Nintendo 3DS le au Japon.", "section_level": 2}, {"title": "Accueil.", "content": "Après des ventes initiales modestes, le manga connaît un succès rapide après la parution du troisième tome. En effet, les deux premiers tomes ont été tirés à seulement exemplaires en. Après la sortie du tome 3, en, le tirage total s'élève à exemplaires en. En, le tirage des quatre premiers tomes s'élève à 1,76 million d'exemplaires, tandis qu'en, le tirage des cinq premiers tomes s'élève à plus de 3 millions d'exemplaires. En, le tirage de la série est de 13 millions d'exemplaires. Le manga est sélectionné pour le prix Manga Taishō en 2013. Le guidebook japonais \"Kono Manga ga Sugoi!\" l'a classé premier manga pour garçons de l'année 2013.", "section_level": 1}], "src_summary": "Deux OAV adaptant le premier tome du manga sortent respectivement en août et avec les éditions limitées des tomes 10 et 11 du manga. Une série télévisée d'animation produite par Liden Films est diffusée entre septembre et sur Tokyo MX. Une seconde saison est diffusée entre avril et. Dans les pays francophones, la série est diffusée en simulcast sur Anime Digital Network et Crunchyroll et à la télévision sur Mangas, et éditée en DVD et Blu-ray par Kazé. ", "tgt_summary": null, "id": 997264}
{"src_title": "Siège de Saint-Antonin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Préambule.", "content": "Après avoir pacifié le Poitou et le Saintonge, Louis XIII confie le blocus de La Rochelle à son cousin Louis, comte de Soissons, pendant qu'il marche en direction du Languedoc. L'armée du roi part de Royan le 16 mai et couche à Mortagne. Le 17 elle couche à Mirambeau, séjourne les 18 et 19 à Montlieu, arrive à Saint-Aulaye le 20, à Guitres le 21, à Saint-Émilion le 22, Castillon le 23 et Sainte-Foy-la-Grande le 25 mai que Jacques Nompar de Caumont duc de La Force voulut défendre. Continuant sa chevauchée, Louis XIII arrive le 28 mai à Monségur et le 29 à Marmande, passe devant Tonneins, que le duc d'Elbeuf et le maréchal de Thémines avaient pris le 4 mai précédent et \"ruiné ras-terre\". Le 30 mai la troupe royale est à Aiguillon et le 1er juin à Agen puis remonte la Garonne par Valence-d'Agen jusqu'à Moissac. S'approchant de Montauban, qu'il n'avait pas réussi à prendre l'année précédente, Louis XIII envoie le marquis de Valençay avec la gendarmerie de la Garde et les chevau-légers de Condé en reconnaissance jusqu'au glacis de la cité huguenote et le 7 juin il fait passer l'Aveyron, près de Piquecos, à son armée qui bivouaque, en bataille, devant Villemade, à 2 lieues de Montauban, espérant que ceux-ci viendrait lui offrir sa revanche, mais ils restèrent prudemment derrière leurs murs. Le 10 juin les troupes royales arrivent devant Nègrepelisse qui est prise et la population massacrée.", "section_level": 1}, {"title": "Le siège.", "content": "La ville de Saint-Antonin fut investie par le duc de Vendôme et le maréchal de Thémines avec les régiments de Piémont et de Normandie durant le siège de Nègrepelisse. L'Aveyron entourant l'enceinte sud d'une nappe d'eau infranchissable, la tranchée fut ouverte dans le vallon de la Bonnette, petite rivière qui traverse la ville. Le seul endroit par lequel la ville pouvait être abordée était défendu par 2 bastions, un ouvrage à cornes et 3 ravelins. L'avant de la contrescarpe était garni de mousquetaires. Il y avait un pont de pierre sur l'Aveyron et, au bord de la rivière, une muraille flanquée de 2 tours. La vanne du moulin avait été levée pour maintenir devant la muraille une profondeur d'eau suffisante, l'Aveyron n'en n'ayant pas plus d'un pied en cette saison. Le maréchal de camp Louis de Marillac avait détourné la Bonnette et installer dans son lit une grande quantité de gabions et de palissades en face de l'ouvrage à cornes, que Vendôme avait désigné comme point d'attaque. Ce ne fut pas l'avis de Bassompierre, chargé par Condé de la reconnaissance de Saint-Antonin quand l'armée l'eut investie, le 14 juin. Il déclara :. En conséquence il proposa de rompre la vanne du moulin et d'attaquer Saint-Antonin par le lit même de l'Aveyron, après avoir ouvert, à coups de canon, une brèche dans la muraille. Condé ne l'écouta pas et fit continuer les travaux d'approche commencés dans le vallon de la Bonnette. Henri de Schomberg y mit ses 7 pièces en batterie. Le Roi était logé à Caylus avec sa Maison, mais il venait au camp tous les jours, pour suivre les opérations dans une redoute établie à mi-côte du ravin de la Bonnette. Il pointa lui-même une couleuvrine, sur des paysans qui réparaient les remparts. Le 17 juin, Normandie fit contre l'ouvrage à cornes une attaque qui ne réussit pas. Le 19 juin, les femmes soutinrent et repoussèrent, à coups de hallebarde, un assaut du régiment des Gardes françaises. Le 20 juin, l'explosion d'une mine fut le signal de l'attaque générale, à laquelle prirent part 100 gendarmes de la garde du roi. Le 21 juin, la contrescarpe fut minée, le canon fut approché jusqu'au pied de la muraille. Les assiégés commencèrent à parler de se rendre.", "section_level": 1}, {"title": "Conséquence.", "content": "Après la prise de Saint-Antonin-Noble-Val, Louis XIII continue sa marche par Castelnau-de-Montmiral, Saint-Sulpice et contournant Toulouse, il chemine par Belcastel, Saubens, Caraman, qui capitule au de canon, puis Cuq-Toulza, qui fut prise par 6 compagnies, et cantonne à Saint-Félix-de-Caraman le. Le 3 juillet, il est à Castelnaudary où étant malade, il reste une dizaine de jours. Il se dirige, ensuite, vers Montpellier afin de la prendre la ville.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Siège de Saint-Antonin a été réalisé par le roi Louis XIII, en 1622, lors de la pacification de son royaume pendant les rébellions huguenotes.", "tgt_summary": null, "id": 2196908}
{"src_title": "Domaine de Maizerets", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le domaine est nommé « Domaine de Maizerets » en 1850, en reconnaissance du rôle du second supérieur du Séminaire de Québec, le prêtre Louis Ango de Maizerets (1636-1721), dans l'acquisition de la propriété au.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les origines du domaine remontent à l'achat des terres du site en 1696 par François Trefflé et Thomas Doyon de Simon Denys de la Trinité. Ces derniers construisent sur le site une première maison et une ferme en pierre des champs. Le domaine est né en 1705, à la suite de l'acquisition par le Séminaire de Québec des « terres de la Canardière », propriété de Thomas Doyon et de François Trefflé. Le Séminaire exploite d'abord la ferme pour nourrir et chauffer le personnel et les élèves, puis transforme partiellement le site en centre de plein-air pour les pensionnaires du Petit et du Grand séminaire à compter de 1777. Le domaine est morcelé au cours de la deuxième moitié du et au début du. Des terres sont vendues afin de permettre le développement de quartiers résidentiels. La ville de Québec a acquis le reste du domaine en 1979, afin de le rendre accessible à la population. La ville a également rénové les bâtiments, dont la maison principale construite au et classée monument historique 1974. C'est le plus vieux bâtiment de Limoilou.", "section_level": 1}, {"title": "Parc public.", "content": "Le parc est accessible au public depuis 1979. C’est un grand domaine naturel avec des aires gazonnées et fleuries et des espaces boisés ainsi que deux petits lacs artificiels. La Volière de Maizerets, une volière à papillons, est située dans l'arboretum au sein du Domaine de Maizerets.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Domaine de Maizerets est un parc urbain de 27 hectares situé dans l'arrondissement de La Cité-Limoilou, à Québec. Le domaine comprend notamment de pistes piétonnes interdites aux vélos, qui se transforment en sentiers de ski de fond et de raquette en hiver ainsi qu'un arboretum, aménagé en 1997. Le domaine est aujourd'hui géré par une société para-municipale, \"La société du domaine Maizerets\", dont la mission consiste à gérer le parc et à organiser des activités sportives, sociales, scientifiques et culturelles. À noter, la volière n'existe plus.", "tgt_summary": null, "id": 456617}
{"src_title": "Artigues (Var)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La montagne d'Artigues au sud du village, culmine à 693 m. Bois du Mont-Major au nord. Le village domine la vallée du Grand Vallat.", "section_level": 2}, {"title": "Sismicité.", "content": "Il existe trois zones de sismicité dans le Var : La commune d'Artigues est en zone sismique de faible risque « Ib ».", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "L'accès au village d'Artigues se fait par la route départementale, entre Rians et Esparron, ainsi que par la, entre Rians et Ollières. La sortie de l'A8 la plus proche est la 34, qui dessert Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "Commune desservie par le réseau régional Zou! (ex-Varlib).", "section_level": 3}, {"title": "Hydrographie et les eaux souterraines.", "content": "Cours d'eau sur la commune ou à son aval : Artigues dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 250 équivalent-habitants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Artigues s'écrit \"Artiga\" en provençal selon la norme classique et \"Artigo\" selon la norme mistralienne. C'est un toponyme qui peut avoir le sens d'une « terre défrichée ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La grotte préhistorique de Rigabe, sur la commune d’Artigues, massif du Mont-Major, contient des traces d’occupation humaine vieilles de ans. Une charte mentionne le « \"Castrum Artyga\" » dès 1032, et son église dès 1093. Alors que le village était habité jusqu'à milieu du, le territoire connut un premier abandon, d'une cinquantaine d'années. Un second abandon eut lieu au, jusqu'au début du. Le « château des défrichements », ainsi appelait-on, vers l’an 1000, le site de l’actuel Artigues. Le seigneur Jeoffroy et son épouse, Scocie de Rians, firent alors don d’Artigues et ses terres à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. En 1600, sous le roi Henri IV, Artigues se sépara de Rians. En 1600, Artigues se sépare de Rians dont elle dépendait jusqu’alors. L’église paroissiale actuelle dédiée à sainte Foy date de 1742. En 1774, lors de son deuxième voyage à Rome, le futur saint Benoît-Joseph Labre fut hébergé, alors qu’il était partout rejeté à cause de son état miséreux, par une famille de paysans, les Bellon, au hameau éponyme. Avant de repartir, Labre enseigna au chef de famille un « secret » de reboutage pour remettre les membres en place. Durant près de deux siècles les Bellon furent des rebouteux célèbres dans la région jusqu’au docteur Etienne Bellon qui n’eut ni fils ni successeur et, en tant que « médecin des pauvres » a droit aujourd’hui à une rue à son nom à Aix-en-Provence, où il exerçait son art. Au hameau des Bellons, la maison où fut reçu Labre existe toujours, occupée depuis 100 ans par la famille Brénoud.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Gabriel Magne a parrainé Frédéric Nihous dans le cadre de l'élection présidentielle de 2007.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Établissements d'enseignements :", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Professionnels et établissements de santé :", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "La paroisse catholique d'Artigues dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, et dispose d'un lieu de culte, l'église Sainte-Foy, rattaché à la paroisse de Rians.", "section_level": 2}, {"title": "Fiscalité.", "content": "La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010). Le budget annuel de la commune est d'environ euros.", "section_level": 2}, {"title": "Budget et fiscalité 2017.", "content": "En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants : Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation :.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Le plan local d'urbanisme de la commune a été approuvé le 18 janvier 2018.", "section_level": 2}], "src_summary": "Artigues est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune, située entre Rians et Varages, se trouve à 40 km d'Aix-en-Provence.", "tgt_summary": null, "id": 1413055}
{"src_title": "Espaly-Saint-Marcel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune urbaine de montagne située dans le Massif central, son altitude varie de 618 à 892 mètres, sa mairie se trouvant à 655 mètres. Elle est limitrophe des municipalités de Aiguilhe au Nord et à l'Est, Le Puy-en-Velay au Sud-Est et au Sud, Ceyssac au Sud-Ouest et à l'Ouest, Polignac au Nord-Ouest. La rivière Borne est le seul cours d'eau traversant la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire et Antiquité.", "content": "Espaly et Saint-Marcel, ce sont d'abord deux bourgs, unis en une seule commune peu après la Prise de la Bastille. Le site est occupé depuis la préhistoire : un dépôt de haches polies fut trouvé au dans la \"Grotte de Cormail\", aujourd'hui détruite ; des abris furent creusés dans les flancs de tuf du \"neck d'Espaly\", sans qu'il soit cependant possible d'affirmer que ce fut fait en ces époques reculées. Ce rocher accueillit-il un oppidum Vellaune? Tout semble l'indiquer. Nul doute qu'en hiver 52 av.J.-C., ses habitants virent passer les légionnaires de Jules César en marche vers Gergovie, laissant derrière eux une traînée de cendres et de sang. Le nom latin du bourg est \"Spaleto\" (orthographe de 990, puis \"Spalatum\" en 1088, \"Spaly\" en 1387, \"Espaly\" en 1393). Saint-Marcel se serait nommé \"Galabrum\". De l'époque gallo-romaine furent trouvés quelques vestiges, dont des tuiles, un vase, une base sculptée de colonne, des lingots de plomb, les fondations d'une vaste habitation. Une épitaphe rappelle qu'un magistrat vellave fut \"patronus collegii fabrorum tignariorum\", c'est-à-dire patron du collège des charpentiers. \"Galabrum\" eut son église dès le début du christianisme en Gaule, celle-ci étant détruite lors d'une incursion de Vandales, puis reconstruite.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "La \"Famille d'Espaly\", appelée \"Seigneurs de Ferranhe\", ou \"Comarcs d'Espaly\", fit bâtir deux châteaux : Au, le \"Castrum Spaletti\", une forteresse sur le neck, qui sera cédée aux évêques du Puy en 1197, sera reconstruite en 1280 par Guillaume de La Roue, et restaurée en 1465. L' \"Arbousset\", plus récent, sur le rocher de \"Ferranhe\", où logera la famille après la cession du premier château. Acheté par la \"Famille de Licques\" en 1586, il sera complètement rasé en 1591 par les huguenots. Moins de 300 mètres séparaient les deux bâtiments. La \"Famille de Licques\" acheta aussi une métairie sur la commune, ravagée en 1590, reconstruite, elle est agrandie et devient \"château de Licques\" au. Au pied du neck (d'après Charles Calemard de Lafayette) s'ouvrait l'une des entrées d'un grand réseau souterrain où \"pourrait passer une voiture à quatre chevaux\", creusé à une date inconnue et passant sous le \"rocher Corneille\" (dominé aujourd'hui par la Statue de Notre-Dame de France). Il reste le souvenir de plusieurs seigneurs d'Espaly, ou membres de cette famille : Du au, le \"Riou Pezouillou\", qui naît au pied de l'ancien volcan du Croustet sur le territoire de Ceyssac et se jette dans la Borne, était l'un des gisements de pierres précieuses les plus importants d'Europe. On y trouvait principalement des saphirs et des zircons, mais aussi quelquefois des émeraudes et des rubis, qui furent utilisés pour la confection de bijoux portés par les souverains français et par certains papes. En 1640, dans un traité sur la minéralogie, \"La restitution de Pluton\", il n'est plus fait mention de saphirs ni d'émeraudes trouvés dans ce secteur. De 1347 à 1350, la peste noire frappe l'Auvergne, qui perd le quart de sa population. En septembre 1389, Charles VI séjourne dans la forteresse. Le il repasse par le Puy et Espaly. En juin 1421 le seigneur de Rochebaron, aidé deBourguignons, assiège la ville du Puy. Ne pouvant la prendre ils ravagent les environs avant de partir. Charles VII séjourne dans la forteresse en octobre 1422. Il y aurait appris la mort de son père et y aurait été proclamé roi. Les états généraux du Languedoc s'y tiennent en 1425 et 1429.", "section_level": 2}, {"title": "Guerres de Religion et combats à Espaly.", "content": "Les guerres religieuses affligent le Velay de 1560 à 1596. Après avoir pillé et ravagé l'abbaye de La Chaise-Dieu le, le \"Chevalier des Blacons\", lieutenant du baron des Adrets et chef des protestants du Dauphiné, à la tête de sept à huit mille huguenots, arrive devant Le Puy le 4 août, occupe Espaly, Saint-Marcel et Aiguilhe, ravage et pille avant de partir le 10 août pour le château de la Rochelambert à Saint-Paulien. Espaly était à cette époque entourée d'une muraille, bâtie à une date indéterminée. Le, entre 100 et 160 réformés conduits par Vidal Guyard, bonnetier ponot, s'étant introduits de nuit par un égout, prennent la forteresse, et au matin tout le bourg. Le 20, Antoine II de La Tour Saint Vidal reprend le bourg, sans la forteresse. Les combats sont violents, la muraille entourant le village est ruinée. Guyard est assassiné par ses propres hommes, à qui on a fait croire qu'il les trahissait. Son successeur traite avec Saint Vidal et abandonne la place le 12 mars. Toujours dans le cadre des Guerres de Religion (la huitième (1585-1598)), mais cette fois entre la Ligue catholique et les partisans des rois Henri III puis Henri IV, le des émeutes à mains armées ont lieu dans la ville du Puy, dont la population est majoritairement partisane de la Ligue. Les Royalistes se réfugient à Espaly. Des heurts meurtriers ont lieu entre les ponots et une troupe venue de Polignac, cette dernière y laissant cinquante morts. Les 24 et, des escarmouches ont lieu sur le territoire entre Espaly et Ceyssac. Le 26, la garnison d'Espaly attaque Vals et saisit des bestiaux qu'elle emmène à Polignac. Le 3 février, les Ligueur attaquent Ceyssac, ne cherchent pas à prendre son château mais pillent le village et emmènent des prisonniers, libérés contre rançon. Les 5 et 6 février, ils attaquent le bourg d'Espaly, sans réussir à l'occuper. Ce combat fait dans les deux partis des dizaines de morts, la haine et le vandalisme atteignent leurs extrêmes limites, les Royalistes parvenant après une contre-attaque aux portes du Puy à brûler des maisons, des moulins et des vignes. Début mai les Ligueurs incendient le bourg de Polignac, sous le feu des canons de son fort. Le 27, arrivent au Puy en provenance de Saint-Paulien entre 3 et 4000 hommes commandés par Antoine de La Tour, qui durent se frayer un passage par le Mont Denise en guerroyant, et attaquent Espaly les 28, 29 et 30 mai. Le juin la forteresse est bombardée, mais les belligérants s'accordent ensuite pour un cessez-le-feu. Le, lors d'une entrevue entre les chefs Royalistes et Ligueurs sur le pont d'Estroulhas, le baron Antoine de Saint-Vidal, son lieutenant et plusieurs des leurs sont assassinés par Pierre de la Rodde et ses hommes. Le 10 juillet, les Royalistes reçoivent le renfort de Chambaud (chef des Protestants du Vivarais) et de troupes qui prennent position dans Espaly (après avoir assiégé en vain la Forteresse de Saint-Vidal pendant huit jours), et s'emparent de Saint-Marcel et du pont d'Estroulhas. De leur côté, le 25 juillet, les Ligueurs reçoivent en renfort quatre cents cavaliers et un millier de troupiers en provenance de Lyon, qui attaquent Saint-Marcel le 31. Les combats sont terribles, extrêmement meurtriers : ne serait-ce que dans l'église du bourg et à proximité, plus de quatre-vingt Ligueurs sont tués, et plus de cent Royalistes et protestants. Les blessés ne sont pas comptabilisés, mais les sols sont couverts de morts. On se bat sur la Denise, dont le sommet reste cependant aux mains des Royalistes, mais le lendemain 1er août, ces derniers et leurs alliés abandonnent Saint-Marcel après l'avoir incendié. Le 6, les Ligueurs reçoivent un nouveau renfort de trois cents hommes, et le 7, Espaly et sa forteresse subissent plus de cent tirs d'artillerie. Les combats ne cessent pas et le 21 août les derniers défenseurs du bourg négocient leur reddition, gardent liberté et vie sauve, mais les ponots en massacrent quatre malgré le traité. Les survivants se réfugient dans le château-fort de Ceyssac, qui se rend sans combat peu après devant l'arrivée d'un fort parti de Ligueurs. Les troubles, cette guerre fratricide, ne cessent dans le secteur qu'en 1596 (le roi de France Henri IV abjurant très officiellement sa foi protestante le en la Basilique de Saint-Denis, Charles de Mayenne se soumettant en 1595). La ville du Puy, intraitable, subit encore sans plier le siège d'une armée commandée par Anne de Lévis, qui débute en et s'étale sur plusieurs semaines. À cette époque, Espaly et Saint-Marcel ne sont que ruines.", "section_level": 2}, {"title": "de 1789 à aujourd'hui.", "content": "Les deux bourgs sont réunis lors de la période révolutionnaire, la nouvelle commune portant le nom d'Espaly-et-Marcel en 1789, Saint Marcel en 1793, Espailly en 1801. Commandé en 1821, le pont en pierre \"Paradis\" est achevé en 1824. Non loin se trouve une masure occupée à partir de 1837 par quatre religieux. L'année suivante, un noviciat y est établi, qui dès 1841 prend de l'importance et devient une antenne de l'institut des Frères du Sacré-Coeur. Cette congrégation, forte de 400 frères en 1859, y ouvre des écoles dans de nombreux bâtiments nouvellement construits. En 1985, une maison de retraite moderne est inaugurée à proximité pour les religieux catholiques ; les vieux bâtiments désertés sont transformés en immeubles d'habitations privées. La ligneferroviaire du Puy à Clermont-Ferrand est ouverte en 1874 et passe sur la commune. En 1876 est créée la première malterie de Haute-Loire, sur la commune. Vers 1890 sont construits de nouveaux bâtiment, mais l'entreprise fait faillite en 1936. Le, le neck et les ruines de la forteresse sont vendus à l'abbé Fontanille pour francs, qui fait construire le sanctuaire de Saint Joseph et sa statue en béton armé d'une hauteur de 22,40 mètres, inaugurés et bénis le 11 avril 1910. Tout fut financé par l'argent d'un héritage familial fait à l'abbé, qui continua à vivre dans une pauvre masure, toujours visible. , inauguration de la ligne de tramway Espaly - Le Puy - Brives. Elle fonctionnera jusqu'en 1923. Ses guichets à Espaly se trouvaient dans l'actuel \"Bar du Rocher\". En 1900, une centaine de personnes vivent directement ou indirectement de l'extraction de la chaux, et de sa transformation en chaux vive dans des chaufours. Cette activité minière souterraine sur le territoire de la commune serait fort ancienne, longtemps seulement effectuée par les paysans à la morte saison. L'activité cessera définitivement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. De 1925 à 1977, nombre des galeries minières furent utilisées pour la production d\"'Agaricus\" (\"champignons de Paris\"). Le, le journal \"La Haute-Loire\" mentionne « l'arrivée de quatre cents soldats allemands d'origine polonaise, qui sont internés dans les locaux de l'institution religieuse \"Paradis\" à Espaly ». Il en arrive encore une quarantaine en. En septembre de la même année, on dénombre huit cents prisonniers. Ce chiffre fluctue tout au long de la guerre, mais le camp de prisonniers de guerre d'Espaly est un des plus importants de France en ce qui concerne les polonais. En 1918, un millier d'entre eux s'engagent dans un \"bataillon polonais\" qui combat en Champagne et dans les Vosges. Les blessés sont hospitalisés à Vals. Ce bataillon participe au défilé de la victoire le. Lors de la Première Guerre mondiale, soixante-deux enfants de la municipalité tombent au Champ d'Honneur. L'eau courante arrive au village en 1936.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Personnalité liée à la commune.", "content": "Jules Vallès, l'auteur notamment de la trilogie \"Jacques Vingtras\" (\"L'Enfant\", \"Le Bachelier\", \"L'Insurgé\") est natif du Puy-en-Velay, Il évoque dans le premier tome de ses souvenirs le hameau de \"Farreyrolles\" où il passe d'inoubliables vacances chez son oncle curé. L'endroit fait partie de la commune d'Espaly-Saint-Marcel. Dans le roman, la commune figure sous le nom d' « Espailly ».", "section_level": 2}], "src_summary": "Espaly-Saint-Marcel est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Espaviots, Espaviotes.", "tgt_summary": null, "id": 1239191}
{"src_title": "Saint-Georges-d'Oléron", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Saint-Georges-d'Oléron se situe dans la partie septentrionale de l'île d'Oléron, dans le nord-ouest du département de la Charente-Maritime. Sur un plan plus général, la commune de Saint-Georges-d'Oléron est localisée dans la partie sud-ouest de la France, au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique ». Situé à l'écart de l'axe principal de l'île, le bourg de Saint-Georges est trop souvent laissé de côté par les visiteurs pressés de se rendre à la pointe nord de l'île et son célèbre phare de Chassiron. Le village possède pourtant le plus ancien édifice de l'île avec son église romane. La commune dispose par ailleurs d'une façade sur chacune des deux côtes (continent et océan) de l'île d'Oléron, ce qui en fait la plus vaste de l'île (plus de ). Elle possède 16 km de plages. La commune comprend, outre le bourg de Saint-Georges, plusieurs villages ou hameaux. Côté Pertuis d'Antioche : \"Le Douhet\", \"Notre Dame en l'Isle\", \"Plaisance-Foulerot\", \"Sauzelle\" et \"Boyardville\". Côté océan : \"Chaucre\", \"Domino\" et \"Les Sables Vignier\". Au centre de la commune, Chéray et Trait d’union qui comme son nom l'indique relie le bourg de Saint-Georges à ses hameaux.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le fief de Saint-Georges-d'Oléron fut possédé dès le par la famille de Forz, dont une branche cognatique, les Forz ou de Vivonne, suivant les textes, en conserva la seigneurie jusqu'au. Bien que des textes manquent pour en faire une filiation suivie, ceux dont on dispose permettent d'en suivre le profil. (Références : archives de l'Association communautaire des Vivonne-Bibonne). L'histoire du bourg historique est liée à celle d'Aliénor d'Aquitaine qui serait peut-être venue dans ce lieu. Certains situent même la maison où elle aurait vécu à l'entrée de la rue de la Miscandière. Il semble, dans tous les cas, qu'Aliénor ait eu un attachement particulier à l'île puisqu'elle a donné le nom de « Rôles d'Oléron » au code maritime qu'elle a fait écrire. Ce premier code français sera d'ailleurs utilisé ensuite dans toute l'Europe. Il n'y a cependant pas de preuve historique certaine d'un séjour de la Reine dans la commune. Au, la vieille halle est construite, les arbres de part et d'autre de l'église sont plantés et deux grosses maisons appelées « château » sont édifiées. Le « Château Fournier » appartenait à un riche viticulteur dont le chai est devenu la salle des fêtes actuelle. Il a fait construire cette maison qui abrite actuellement la maison de retraite. Le « Château Briquet », construit tout près - avec sa magnifique grille où sont marquées les initiales B.P., signifiant Bricquet-Peron, nous raconte une tout autre histoire. La place Marie Briquet à Foulerot rappelle sa mémoire. Au, le village de La-Brée-les-bains, jusque-là rattaché à Saint-Georges devient une véritable commune en 1951.", "section_level": 1}, {"title": "Les villages et hameaux rattachés à Saint-Georges.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Boyardville, la ville du Fort Boyard.", "content": "Boyardville est l’un des villages incontournables de l’Île d’Oléron. Il borde le chenal de la Perrotine, autrefois voie d’accès au port du sel. Son origine remonte au début du, et se rattache directement à l’histoire du Fort Boyard.", "section_level": 3}, {"title": "Sauzelle.", "content": "Sauzelle est l’un des plus anciens bourgs de la commune dont le nom a pour origine le sel (la « sau »). Il est entouré d’anciens marais salants qui en faisaient jadis sa richesse. Aujourd’hui, les sauniers ont été remplacés par des éleveurs, des ostréiculteurs et des conchyliculteurs. Par son caractère d’origine avec ses petites maisons basses, Pierre Loti l’avait baptisé « le village des sorciers ». À proximité de ce village se trouve la plage de sable de la Gautrelle.", "section_level": 3}, {"title": "Les Sables Vignier.", "content": "Les Sables Vignier est un hameau dont l’appellation serait issue du propriétaire des lieux : le capitaine Vignier, sieur des sables, lieutenant de frégate et capitaine de navire qui se serait échoué sur l'île et ne pouvant en repartir, aurait revendiqué la propriété de cette partie de l'île. Ce village est bordé de dunes boisées, et offre une vue sur la côte sauvage.", "section_level": 3}, {"title": "Domino.", "content": "Domino, petit bourg de l'île, est l’un des points culminants d’Oléron, d’où il tire son nom « domine de haut » devenu « Domino ». En effet, c'est à Domino que se trouve le deuxième point le plus haut de l'île, situé au sommet de la grande Dune, à 31 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce petit village a conservé un habitat traditionnel plein de charme avec ses cantons (petites places en impasse). Les plages de Domino ont très tôt attiré les touristes, et dès les années 1920, des colonnes de cabines de bain ont fait leur apparition. Les touristes pouvaient profiter de la douceur du climat de l'île. Une forêt de pins s’étend de la plage de Domino jusqu’à celle de Chaucre.", "section_level": 3}, {"title": "Chaucre.", "content": "Le nom de ce village vient du vieux français « chancre » qui veut dire crabe. Cela est dû à la présence sur ces côtes de zones rocheuses où prospèrent étrilles, tourteaux et araignées. Les nombreuses rues de ce village, étroites et sinueuses, et les maisons basses affaiblissent le vent qui s'y engouffre.", "section_level": 3}, {"title": "Le Douhet - Foulerot/Plaisance.", "content": "À l’extrémité Nord Est de Saint-Georges, le chenal \"du Douhet\" sépare la commune de celle de La Brée les Bains. Ce chenal avait autrefois la mission d’alimenter les marais salants en eau de mer. Le port de plaisance du Douhet est situé dans l’anse de la Malconche. La route touristique borde la très belle plage de Plaisance et se poursuit au sud jusqu’à Foulerot.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Région.", "content": "À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "En 2017, la commune a été labellisée « une fleur » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église Saint-Georges.", "content": "Classée Monument Historique depuis 1931, l’église romane de Saint-Georges d’Oléron est la plus ancienne de l’île. L’église primitive (nef actuelle), fortifiée contre les invasions, date du. La nef fut terminée au et Aliénor d’Aquitaine en fit don à l’Abbaye aux Dames de Saintes, qui acheva les travaux. Aux, l’église, victime des guerres de religion qui firent rage à Oléron comme ailleurs, fut pillée à plusieurs reprises. Réquisitionnée pendant la Révolution pour servir de grange, elle ne fut rendue au culte qu’en 1800. Une importante restauration démarra en 1968. Elle possède une belle façade où les imagiers Romans, puisant dans la documentation locale, ont utilisé l’algue marine dans les sculptures dont ils ont orné le porche, les chapiteaux et les frises murales. À droite du portail secondaire de l’église se trouve un cadran solaire datant du. Gravé dans la pierre en 1850 par l’Abbé Chaumeil, curé de St Georges, il comporte le maxime suivant : « Nous passons ici-bas comme une ombre légère. Nous marchons à grands pas vers notre heure dernière ». À l’intérieur on y trouve une belle maquette de navire ex-voto et une Vierge à l’Enfant en bois dont on attribue l’origine à une légende qui en fait la figure de proue d’un navire appartenant à un prince Danois reconnaissant à la vierge pour l’avoir sauvé d’un naufrage.", "section_level": 2}, {"title": "Halles.", "content": "Situées devant la façade de l’église, en bois avec toiture en ardoise, les halles furent construites en 1864 par Louis Vignal, un charpentier de St Pierre d’Oléron. Elles sont situées à la place de l’ancien cimetière.", "section_level": 2}, {"title": "Château Fournier.", "content": "Situé à l’ouest du jardin public, ce château date de 1877 et appartenait à Jules Fournier et son épouse Esilda Raoulx, gros propriétaires fonciers, principalement en vignobles, qui s’étaient enrichis durant le second empire. [Nouveauté pour l’époque, il fut construit d’après un modèle sur catalogue et aurait coûté 200 000 francs or. La tradition rapporte qu’une pièce d’or aurait été placée sous l’une des tours.]", "section_level": 2}, {"title": "Villa Briquet.", "content": "(Située à proximité du Château Fournier). Datant de 1881, ce château a une histoire charmante : Briquet était un boucher maquignon qui vivait dans une maison simple du bourg. Les affaires marchant bien, sa femme lui montra une cachette où un “ bassiot ” plein de louis d’or était dissimulé et lui proposa de faire construire une belle maison. Pendant des années, la brave épouse avait mis régulièrement de côté des pièces d’or. [Les initiales Briquet-Perron furent enlacées dans un macaron au-dessus du portail.", "section_level": 2}, {"title": "Mairie.", "content": "Situé rue de la République, cet édifice datant de 1893 est d’un style néoclassique. L’horloge sur le fronton fut installée pour le. Tout comme le château Fournier, Eugène Philippe en est le constructeur.", "section_level": 2}, {"title": "Écluses à poisson.", "content": "Avec celles de Ré, les écluses à poisson de l’île d’Oléron sont uniques sur la côte atlantique. Véritable pièges à poissons, ces murs en forme de fer à cheval sont construits selon une méthode ancestrale et savante, sans mortier. L’emboîtement des pierres doit être assez solide pour résister aux fortes houles. Le système est simple : à marée haute, l’écluse se remplit d’eau et de poissons, qui restent prisonniers lorsque la mer se retire. Les écluses sont gérées par un système de codétenteurs reconnus par les Affaires Maritimes et qui seuls, ont le droit de pêche. Au XIXe siècle, Oléron comptait une centaine d’écluses. Aujourd’hui, il en reste à peine plus d’une douzaine, dont de nombreuses sur la commune de Saint-Georges, sur la côte entre l’Ileau et Chaucre. Malgré leur apparente solidité, ces édifices sont très fragiles, et le manque d’entretien, l’usure de la houle et les dégradations humaines ont eu raison de nombre d’écluses. Aux Sables Vignier, des chantiers de jeunes en collaboration avec l’Association de Sauvegarde des Ecluses à poisson ont permis la reconstruction de l’écluse de la Mal Bâtie. Cette dernière est inscrite au titre des monuments historiques depuis le.", "section_level": 2}, {"title": "Parc de loisirs des prés Valet.", "content": "Situé au sud du bourg de St-Georges d'Oléron et à l'est du village de Chéray, la zone des prés Valet a fait l'objet de plusieurs aménagements par la commune de St-Georges d'Oléron, afin de créer une base de loisirs sur une réserve foncière communale d'environ 15 hectares.http://www.saint-georges-oleron.com/index.php/sports-et-loisirs/parc-de-loisirs-des-pres-valet/", "section_level": 2}, {"title": "Fort Boyard.", "content": "Au large d’Oléron, le Fort Boyard, aujourd’hui vedette internationale grâce au jeu télévisé qui s’y déroule, est situé à égale distance des plages de Boyardville et de l’île d’Aix, à laquelle il est rattaché administrativement. À l’origine de sa construction, le fort devait servir à protéger l’estuaire de la Charente des navires de guerre étrangers. Mais l’emplacement choisi, sur un banc de sable (le Boyard) rendit la construction particulièrement difficile. Le chantier fut abandonné jusqu’en 1842. Finalement, le fort fut achevé en 1866. Mais, alors qu’au début de sa construction il était considéré comme un précurseur des fortifications modernes, une fois achevé il ne servait plus à rien car les progrès de l’artillerie moderne le rendirent obsolète. Après avoir servi de prison, il fut abandonné et déclassé, jusqu’à ce qu’une émission de télévision lui donne une seconde chance. Samuel SAINT-MEDARD (1749-1822), prêtre, nommé évêque de Tournai par Napoléon en 1813", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Georges DESGRAVES (1751-1834) député, membre du Corps Législatif voir article Pierre SAINT-MEDARD (1755-1822) médecin à bord du vaisseau américain « USS Constitution »", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Georges-d'Oléron est une commune du sud-ouest de la France, située sur l'île d'Oléron, dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les \"Saint-Georgeais\" et les \"Saint-Georgeaises\". Elle fait partie intégrante de la Communauté de Communes de l'île d'Oléron.", "tgt_summary": null, "id": 180953}
{"src_title": "Maison Keret", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques.", "content": "La maison Keret est située entre le 22 rue Chłodna et le 74 rue Żelazna à Varsovie et est conçue comme la maison la plus étroite au monde. Le bâtiment mesure à son niveau le plus étroit et au plus large. La structure de fer contient deux étages, une chambre à coucher, une petite cuisine et une salle de bain. Elle possède deux fenêtres fixes et la lumière du soleil pénètre par les panneaux translucides des murs. L'intégralité de l'intérieur est peint en blanc et l'électricité provient du bâtiment voisin. La maison possède une arrivée et une évacuation d'eau spécifiques et n'est pas reliée au réseau d'eau du reste de la ville. Du fait de sa petite taille, le bâtiment ne peut contenir qu'un réfrigérateur contenant deux boissons au maximum et les occupants doivent utiliser une échelle pour se déplacer entre les étages. La maison Keret est la création de l'architecte, pour le cabinet d'architecture Centrala. Elle est soutenue par la mairie de Varsovie et la fondation polonaise d'art moderne. Techniquement, le bâtiment est considéré comme une installation artistique car il ne répond pas aux codes de construction polonais, bien qu'il soit utilisé comme habitation. Etgar Keret est le premier occupant de la maison. Il l'a qualifiée de « monument à la mémoire de sa famille » ; les familles de ses deux parents ont en effet péri pendant la Seconde Guerre mondiale lors de l'occupation allemande de la Pologne. Après son départ, Keret projette de confier la maison à un collègue. L'édifice est destiné à devenir un lieu de création artistique.", "section_level": 1}], "src_summary": "La maison Keret (en polonais : \"\") est une installation artistique située à Varsovie, Pologne. Dessinée par l'architecte polonais, elle prend la forme d'une maison habitable extrêmement étroite, de moins de de large, coincée entre deux immeubles. Elle porte le nom de l'écrivain et réalisateur israélien Etgar Keret, qui en est le premier occupant.", "tgt_summary": null, "id": 1590268}
{"src_title": "Plessé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Plessé est situé à au sud-est de Redon et est contiguë à la forêt du Gâvre. Les communes limitrophes sont : Avessac, Fégréac, Guenrouet, Le Gâvre et Guémené-Penfao. Cette commune a la particularité de comporter trois bourgs : Plessé, Le Coudray et Le Dresny. Elle s’étend sur près de (soit la superficie de Paris \"intra muros\"), soit le quatrième territoire de la Loire-Atlantique par la superficie, et le centième de France.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes : \"Plebe que dicitur Sei\" en 854, \"Castellum quod dicitur Sei\" en 903, \"Ploissiaco\" en 1062, \"Plesseit\" au, \"Plexiacum\" en 1267, \"Pleusse\" et \"Plusse\" en 1254, \"Plesse\" en 1287, \"Plesseyacum\" [?] en 1371 Plessé est un toponyme breton, dont le premier élément \"Ples-\" (') représente le vieux breton \"ploev, pluev\" > moyen breton \"ploe\" qui signifie « paroisse ». Ce terme breton, issu du latin \"plebs, plebis\", est commun dans la toponymie bretonne comme premier élément de toponyme et toujours associé à un autre élément, sous diverses formes, dont \"Ples-, Plé-\", mais encore \"Plou-, Plo-, Plu-, Pleu-\". Les noms de lieux voisins \"Lancé\" et \"Tressé\" confortent cette hypothèse, car il faut sans doute y reconnaître d'anciens'et \"\", dont le second élément \"-sé\" est le même et dont les premiers éléments s'expliquent respectivement par le vieux breton \"lan\" « lieu consacré » et \"tref\" « habitation, village » (trève). Le second élément \"-sé\" semble être, soit un nom de lieu antérieur, soit un anthroponyme. Il s'agit peut-être du nom de personne d'origine germanique \"Sigo\". « La Paroisse de \"Sei\" ». Plusieurs formes anciennes latinisées présentent le suffixe \"(-i)-acum\" (en contradiction avec la plus ancienne) qui explique la majorité des finales en \"-é\" à l'ouest de la France et qui ont permis à Albert Dauzat de formuler une hypothèse basée sur le réemploi d'un nom de lieu antérieur, à savoir un type \"\", Ernest Nègre les rejette implicitement et ne se base que sur la forme la plus ancienne. En effet, \"-iacum\" a difficilement pu aboutir à \"-ei\" de manière aussi précoce que le. En outre, \"-iacum\" aurait dû se perpétuer sous la forme \"-ac\" qui est la terminaison la plus usuelle dans les environs. Plessé possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : \"Plesei\" (écriture ELG, prononcé ). En breton, son nom est \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Une occupation est attestée dès la préhistoire (Néolithique), comme le montrent le menhir de Pierre-Folle et les bracelets et haches de l’âge de bronze, retrouvés lors de fouilles archéologiques. À l'époque gallo-romaine, la voie romaine menant de Vannes à Blain passe sur le territoire communal de Plessé. Plessé fut créé par des bretons immigrés de Grande-Bretagne au lorsqu'ils furent chassés sous la pression saxonne. Aucun texte ne relate cet événement, seule la toponymie bretonne qui représente près du quart des toponymes communaux, nous donne quelques indications. Le nom de Plessé apparaît en 854 dans une charte en langue latine du cartulaire de Redon sous la forme \"Plebs que dicitur Sei\", indiquant qu'il s'agit d'une paroisse primitive bretonne. De plus nous rencontrons une grande diversité de toponymes bretons, notamment les termes suivants: On rencontre un nombre notable de noms communs comme : Il existe quelques lieux-dits construits à partir d'anthroponymes bretons locaux comme \"Guéguen\" dans La Guiguenais, \"Menguy\" avec La Mainguisserie, Quelmé forme archaïque du moderne Calvez dans Carguemetz. La présence d'authentiques \"Ker\" comme Carguemetz, et la présence de nom de famille breton dans la toponymie permettent de penser que la langue bretonne était encore en usage au. Mais l'absence d'évolution de Quelmez en Calvez plaide pour une disparition antérieure au. On peut légitimement estimer que l'usage du breton s'est perdu entre la fin du et le début du sous la pression du Gallo. Les toponymes désignant des lieux peuplés de saules laissent paraître deux influences. Au nord de la commune la présence du lieu-dit La Saudre près de la Guiguenais montre une influence Rennaise, tandis qu'au sud La Sauze au Coudray indique une influence Nantaise. De 897 à 903, Alain le Grand, duc de Bretagne, y installe sa résidence et y mène grande cour. C'est l’âge d’or de la cité plesséenne. Cependant, ses successeurs s’installent à Rieux. Au début du, fait construire une aumônerie à Rozay. Pendant la guerre de Cent Ans, le territoire est dévasté successivement par les Français et les Anglais. À l'époque des guerres de Religion, Plessé est sous la domination de la famille de Rohan, de Blain, et devient un refuge pour les fidèles du culte réformé. En 1670, des missionnaires y sont envoyés par l’évêque de Nantes, afin de susciter des conversions au catholicisme. Pendant la Révolution, les bois de la commune servent de refuge à des réfractaires, ainsi qu'à des rescapés du désastre de Savenay (). Les résistants d'obédience autonomiste bretonne du groupe Liberté (agissant sur la Brière et Saint-Nazaire) ont eu une base à Plessé en 1944-45 (la photo du en lien y a été prise), puis en lien avec le commandant Verliac, ils ont contribué à fournir l'encadrement du Bataillon de la poche de Saint-Nazaire, dernière région de France à être libérée, le. Le monument aux morts 14-18 et 39-45 est situé dans le cimetière communal ().", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Plessé fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Guémené-Penfao. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 85 % des habitants résidaient dans des zones et 15 % dans des zones.", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (21,8 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,9 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental). La commune compte deux monuments historiques :", "section_level": 2}, {"title": "Loisirs et culture.", "content": "À Plessé, plusieurs sports sont pratiqués, dont :", "section_level": 1}], "src_summary": "Plessé est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.", "tgt_summary": null, "id": 2628}
{"src_title": "Eaunes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans son pôle urbain, sur les coteaux entre la Garonne et la Lèze, à au sud-est de Muret.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Eaunes est limitrophe de cinq autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par le Ruisseau du Haumont un affluent de l'Ariège, ainsi que par le Ruisseau de la Grange et le Ruisseau de l'Argetou deux affluents de la Lèze", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune de est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Eaunes est desservie par la ligne 314 du réseau Tisséo, qui permet de rejoindre la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D des TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau. La commune est également desservie par la ligne 325 du réseau Arc-en-Ciel, qui relie la gare de Muret à Auterive.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Héraldique.", "content": "Les armes actuelles de la commune ont été amoindries (simplifiées et modifiées) à partir de celles de Noble Louis de Gayrard, premier maire d'Eaunes en 1777, dont les armes de famille sont gravées à gauche de la statue d'Henri IV dans la cour intérieure du Capitole de Toulouse. Les couleurs et les métaux du blason sont donnés par la forme et le sens des stries de cette sculpture.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre et au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la neuvième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté d'agglomération du Muretain et du canton de Portet-sur-Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Le conseil municipal du 4 avril 2014 procède à l'élection du nouveau maire, Daniel Espinosa, des conseillers municipaux et communautaires.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Élections municipales de 2014.", "content": "sont à pourvoir au conseil municipal, et 3 au conseil communautaire. L'événement notable de cette élection résulte de l'évolution du paysage politique local, marquée par : Résultats du premier tour Résultats du second tour", "section_level": 3}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "Les juridictions compétentes pour la commune d'Eaunes sont le tribunal d'instance de Muret, le tribunal de grande instance de Toulouse, la cour d'appel de Toulouse, le tribunal pour enfants de Toulouse, le conseil de prud'hommes de Toulouse, le tribunal de commerce de Toulouse, le tribunal administratif de Toulouse et la cour administrative d'appel de Bordeaux.", "section_level": 2}, {"title": "Société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Eaunes comporte les structures suivantes associées à l'enfance : une halte-garderie, un réseau d'assistantes maternelles agréées, deux écoles maternelles, deux écoles élémentaires (\"école Jean Dargassies\" et \"école André Audouin\"), depuis janvier 2019, un restaurant scolaire « \"La table de Maïa\" », un Centre de Loisirs Sans Hébergement (CLSH), un centre de loisirs associé aux écoles (\"CLAE\").", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Culte catholique.", "content": "Eaunes fait partie du secteur pastoral de Muret, qui comprend les paroisses de Saint-Jacques et Saint-Jean à Muret, et celles des villages : Estantens, Ox, Le Fauga, Eaunes, Saint-Hilaire. Le père Joseph Coltro est curé-doyen au service du secteur pastoral en 2014.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine culturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Médiathèque.", "content": "La médiathèque \"Marie de France\", inaugurée le 11 octobre 2008, se situe dans l'ancien bâtiment conventuel.", "section_level": 3}, {"title": "Médias.", "content": "L'Eaunesblog est un média en ligne modéré créé le 11 février 2013, ayant pour vocation d'être un espace de partage et d'échanges pour tous les habitants de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Des manifestations sont souvent présentes à Eaunes, principalement des spectacles, ils ont pour but d'offrir de nouveaux divertissements sur la commune : (la mairie essaye d'offrir ces spectacles aux habitants). Manifestations phares à Éaunes : Forum des associations & Fête des enfants : c'est une des manifestations phare du village, il recueille, comme partout en France, certaines associations sportives ou culturelles pour un après-midi convivial le premier dimanche de septembre. Les enfants y découvriront aussi plusieurs activités récréatives et culturelles proposées par la mairie et les associations présentes. La fête de la musique : se tenant le 21 juin au hall du village, il accueille des groupes ou chanteurs pas forcément connus mais convivial autour de la buvette, avec cette année une participation de l'AMIE (association musicale eaunoise), Le vide-grenier annuel du RCE XV : le rugby fait son vide-grenier (cette année en septembre), Trail du Bois : en marchant ou en courant retrouver le Trail du Bois organisé par \"Gym pour Tous\" : trajet Médiathèque-Médiathèque en passant par le bois de d'Eaunes.", "section_level": 2}, {"title": "Associations sportives (10).", "content": "Le sport à Eaunes est présent : Chasse \"ACCA\", danse (\"Compagnie MAKA Danse\"), gymnastique (\"Gymnastique Pour Tous\"), multiSports \"Extrême\" (\"Raid Aventure 31\"), randonnées (VTT, pédestres) et \"Rand'Eaunes\", basketball (\"Racing Club Eaunes Basket\"), football (\"Racing Club Eaunes Football\"), Rugby à XV (\"Racing Club Eaunes Rugby XV\", Pétanque (\"Racing Club Eaunes Pétanque\"), Tennis (\"Tennis Municipal du Pitou\").", "section_level": 2}, {"title": "Autres associations (22).", "content": "Secourisme (\"ADPC 31\"), sports Caritatifs (\"Amaz'Eaunes\" (Marche et Course à pied au bénéfice de la Ligue contre le Cancer \"du sein\")), troisième Âge (\"Amicale des Aînés\"), anciens Combattants (\"Amicale des Anciens Combattants\"), chant et Musique (\"AMIE\"), parents d'élèves (\"APEE -/- FCPE\"), musique (\"Ateliers de la Forêt -/- Batterie Percussions Musique\"), défense de consommateurs, Association Départementale des Familles Rurales, spectacles & théâtres (\"Azag\"), photographies (\"Club Photo \"Noir et Blanc\" -/- Numer'Image\"), jumelage (\"Comité de Jumelage\"), Manifestations (\"Comité des Fêtes\"), environnement (\"Eaunes Environnement Durable et Qualité de Vie\"), ateliers manuels (\"Eaunes Loisirs\"), imagerie vidéo (\"Image'In\"), \"Marché de Noël\" (Les Artisanes), chant (\"Chante qui p(l)eut\"), assistantes maternelles (\"Les Petits Mousquetaires\"), \"Bourses aux vêtements et aux jouets\" (\"Philanthrope\"), aide en relation soignant-soigné (\"Pour le Renouveau de la Relation Soignant-Soigné en Midi-Pyrénées\"), patrimoine (\"Renaissance du Patrimoine Eaunois\"), secours catholique.", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération du Muretain.", "section_level": 2}], "src_summary": "Eaunes (prononcé [], \"Èunas \"en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. ", "tgt_summary": null, "id": 1766594}
{"src_title": "Comarque de Cameros", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Municipalités de la comarque.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Camero Nuevo.", "content": "Almarza de Cameros (Ribavellosa), El Rasillo de Cameros, Gallinero de Cameros, Lumbreras (El Horcajo, San Andrés, Venta de Piqueras), Montenegro de Cameros, Nestares, Nieva de Cameros (Montemediano), Ortigosa de Cameros (Peñaloscintos), Pinillos, Pradillo, Torrecilla en Cameros, Viguera (Castañares de las Cuevas, El Puente, Panzares), Villanueva de Cameros, (Aldeanueva de Cameros)y Villoslada de Cameros.", "section_level": 2}, {"title": "Camero Viejo.", "content": "Ajamil de Cameros (Larriba, Torremuña), Cabezón de Cameros, Hornillos de Cameros, Jalón de Cameros, Laguna de Cameros, Leza de Río Leza, Muro en Cameros, Rabanera, San Román de Cameros (Avellaneda, Montalvo en Cameros, Santa María en Cameros, Vadillos, Valdeosera, Velilla), Soto en Cameros (Luezas, Treguajantes, Trevijano), Terroba y Torre en Cameros.", "section_level": 2}, {"title": "Géographie.", "content": "Camero Viejo se situe sur les rives de la rivière Leza, tandis que Camero Nuevo se situe dans la vallée de la rivière Iregua, sauf Brieva qui se trouve dans la vallée du Najerilla. Les trois rivières, Iregua, Leza et Najerilla, sont des affluents de la rive droite de l'Ebre et descendent depuis le Sud de la cordillère Ibérique.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Depuis le Moyen Âge et jusqu'au, Camero a eu une importante industrie lainière, avec des troupeaux de brebis trashumantes.", "section_level": 1}, {"title": "Chanson populaire de la transhumance de Cameros.", "content": "Ya se van los pastores ya se van marchando, ya se queda la sierra triste y callando. Ya se van los pastores para Extremadura, ya se queda la sierra triste y oscura. Más de cuatro zagalas quedan llorando. \"Populaire\"", "section_level": 1}], "src_summary": "La comarque de Tierra de Cameros, (La Rioja - Espagne) et se situe dans la région de la Rioja Media, de la zone de Montagne. Plus connue comme Cameros, c'est une comarque située entre La Rioja et la Province de Soria (la commune du Montenegro correspond à cette province), formée par les sous-comarques de Camero Viejo et Camero Nuevo, séparées entre elles par les montagnes de Cameros. Elles sont reliées par les routes qui passent par la halto de La Rasa et le col de Sancho Leza.", "tgt_summary": null, "id": 152363}
{"src_title": "Saint-Donat-sur-l'Herbasse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La ville est située dans le nord de la Drôme (à au nord de Valence), dans la vallée de l'Herbasse, près du grand axe de la vallée du Rhône et de son autoroute A7 que l'on peut rejoindre à Tain-l'Hermitage et Valence. Située entre Romans-sur-Isère et Tain-l'Hermitage, les communes limitrophes sont Saint-Bardoux, Bren, Charmes-sur-l'Herbasse, Marsaz, Clérieux, Chavannes, Bathernay, Ratières et Peyrins. La commune se situe à de Romans-sur-Isère, à de Grenoble et à de Lyon.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par l'Herbasse. Elle est aussi traversée par le Merdaret.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "La commune se trouve à proximité de l'autoroute A7.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "Jovinzieu était une cité gallo-romaine.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Haut Moyen Âge.", "content": "Corbus, l'évêque de Grenoble s'y réfugia lors d'une attaque de Sarrasins en 732. Il y apporta les reliques de l'ermite saint Donat, originaire d'Orléans et mort au début du qui lui avaient été confiées par les habitants de Sisteron. Boson, un comte de Provence lui offre alors le vieux château de Jovinzieux. Jovinzieu changea alors de nom pour devenir Saint-Donat. En 879, Boson de Provence, élu roi de Bourgogne fait don de la ville à un évêque de Grenoble qui lui avait donné son suffrage au conseil de Mantaille. Les évêques aménagent la ville : un tribunal est créé ainsi qu'une double enceinte de remparts autour des lieux. Ils y demeurèrent jusqu'en 967. Après la mort de l'évêque Isarn qui jusqu'à son retour à Grenoble exerçait l'autorité dans la ville, celle-ci devient l'objet de convoitises, notamment entre le comte Guigues et Hugues de Grenoble, nouvel évêque qui récupérera la ville en 1099.", "section_level": 3}, {"title": "Moyen Âge classique.", "content": "La ville fut ensuite annexée au couvent d'Oulx qui était composé d'un corps de chanoines riches et puissants. Dès le, les dauphins du Viennois établissent des droits féodaux sur Saint-Donat. En 1289, l'évêque de Grenoble abandonne ses droits et revenus sur le prieuré de Saint-Donat à l'archevêque de Vienne en échange des églises du Vinay. En 1349, lors du rattachement du Dauphiné à la France, Humbert II du Viennois, le dernier dauphin, se réserva Saint-Donat. En 1428, le bourg devint terre de France.", "section_level": 3}, {"title": "Époque moderne.", "content": "L'église fut pillée en 1562 pendant les guerres de Religion et les reliques de saint Donat disparurent à cette époque. En 1603, le prieur laisse ses droits aux jésuites de Tournon qui laissent les bâtiments à l'abandon. À la Révolution, les derniers chanoines quittent les lieux. Saint-Donat devient chef-lieu du canton.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "En 1814, le bourg est occupée par une troupe autrichienne.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Donat fut un centre de la Résistance. En 1940, le curé du lieu, l'abbé Lemonon condamna en chaire Mein Kampf et la Légion française des combattants. Les maquis s'y implantèrent très tôt. Le, alors qu'une partie de la Drôme est aux mains des maquis, le village est victime d'une terrible expédition punitive : dès le matin, des avions allemands mitraillent la population, puis une vingtaine de camions déposent un millier de soldats de type mongol, encadrés par des SS, qui se livrent au pillage des magasins, incendiant au passage la pharmacie Chancel. 86 otages sont arrêtés, frappés et humiliés, puis victimes d'un simulacre d'exécution à l'issue duquel 8 d'entre eux sont réellement exécutés. Puis les troupes mongoles s'adonnent au viol des femmes qu'ils ont pu arrêter. Louis Aragon et Elsa Triolet furent cachés à saint-Donat par la famille Chancel.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune est jumelée avec les communes de Ottobeuren, en Bavière,, depuis 1994, et Oulx, dans la région du Piémont, depuis 1988.", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "Une déchetterie y est ouvert depuis 2001 et connait une croissance exponentielle de sa fréquentation.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Les élèves de la commune débutent leur scolarité à Saint-Donat-sur-l'Herbasse, à l'école maternelle Elsa-Triolet, puis à l'école primaire Louis-Aragon, puis la poursuivent soit au collège du pays de l'Herbasse soit au collège privé Le Pendillon. La commune dispose également d'un groupe scolaire privé, de la maternelle au collège.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Dans le sillage de Romans, Saint-Donat a été longtemps une cité de la galoche en bois puis de la chaussure. Des noms comme Sauvageon, Clément, Monclus, Bozzola en faisaient la réputation. Mais toujours dans le sillage de Romans et de la mondialisation, cette industrie a périclité. Parce qu'elle a su conserver une agriculture spécialisée, la commune reste réputée pour ses asperges blanches et ses pêches parfumées. Elle reste un bourg commercial actif en pleine expansion démographique car l'habitat dans les \"Drôme des collines\" est réputé agréable. Son marché du lundi reste très fréquenté. Une cave coopérative vinicole avait également vu le jour en 1931. Elle a fusionné en 1986 avec la Cave de Tain. Si les bâtiments existent toujours, ils ne sont en revanche plus utilisés.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Espaces verts et fleurissement.", "content": "En 2014, la commune de Saint-Donat-sur-l'Herbasse bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris.", "section_level": 2}, {"title": "Évènements.", "content": "Depuis 1962, la commune accueille le festival international Jean-Sébastien Bach de Saint-Donat-sur-l'Herbasse, premier festival en France exclusivement consacré au Cantor. Les plus grands musiciens et orchestres ont participé aux concerts en la collégiale: les organistes Marie-Claire Alain, Pierre Simonet et Pierre Cochereau, les trompettistes Maurice André et Alfred Schirbaum, le violoniste Arthur Grumiaux, les clavecinistes Huguette Dreyfus et Robert Veyron-Lacroix, le flûtiste Jean-Pierre Rampal, ainsi que des orchestres aussi prestigieux que l'Orchestre de Chambre Jean-François Paillard, l'Orchestre de chambre de Toulouse de Louis Auriacombe, l'ensemble italien I Musici, l'Orchestre de Chambre de Stuttgart sous la baguette du grand Karl Münchinger... Les orgues baroques ont été entièrement construites dans le style Silbermann au cours des années 1960 par l'action conjuguée du docteur Lémonon, du père curé Parot, de l'industriel Henri Monclus et du colonel en retraite Théophile-Jean Delaye.Entre 2007 et 2017, l'association Bach en Drôme des Collines a été chargée de l'organisation du festival de Saint-Donat-sur-Herbasse, avec l'appui de la municipalité, mais le Centre Musical International Jean-Sébastien Bach (C.M.I.), en a repris l'organisation en 2018..", "section_level": 2}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "• Les Lucioles - Résistances en Drôme des collines (, bande dessinée de Pago et Derry, \"Au Fil du Rhône,, \"", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Donat-sur-l'Herbasse est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Jovinzieu ou Jovincieu était son ancien nom signifiant le bourg de Jupiter (Jovis).", "tgt_summary": null, "id": 620613}
{"src_title": "L'Âne rouge (roman)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Jean Cholet, jeune journaliste à la \"Gazette de Nantes\", vit chez ses parents, une famille de petits employés consciencieux et effacés. Un soir, alors qu'il assiste à son premier banquet officiel, il se laisse aller à boire outre mesure et provoque un scandale ; après quoi, poursuivant sur sa lancée, il échoue dans un cabaret, « L'Âne-Rouge », en compagnie d'un certain Speelman, personnage avantageux qui l'impressionne. L'ambiance de « L'Âne-Rouge » le choque et l'attire à la fois, si bien que, à dater de ce soir mémorable, il prend l'habitude de fréquenter ce milieu d'artistes minables parmi lesquels il a repéré une jeune divette, Lulu, dont il fait bientôt sa maîtresse. Par ces escapades, Jean s'émancipe du respect affectueux qu'il voue à son père et de l'humiliation quotidienne où le laisse une mère qui se pose en éternelle victime larmoyante. L'audace lui vient peu à peu dans l'alcool et, pour affirmer ce sentiment nouveau de puissance, il accepte de détourner des documents d'état civil dans l'intérêt de Speelman, qui le manie par l'orgueil. Ensuite, il expérimente seul sa liberté et son cynisme, auprès de Lulu d'abord, ensuite avec Mme Berthe, la prude secrétaire du journal. Délaissant son travail, il se trouve contraint de recourir au mensonge, puis au vol pour avoir de l'argent, mais bientôt il décide de s'affranchir totalement de cette médiocrité et monte à Paris à la rencontre de son vrai destin. La libération se fait cependant attendre. Il pressent que c'est un événement extérieur qui doit la lui apporter. Celui-ci arrive en effet : la mort inopinée de M. Cholet. Au lendemain de l'enterrement, Jean apprend par une confidence du patron de son père que ce dernier est mort dans des circonstances peu avouables que l'on a dissimulées pour l'honneur de la famille. Cette révélation déclenche la dernière crise, violente mais brève, d'un Jean Cholet qui reprendra alors sa place dans le rang, comme avant.", "section_level": 1}, {"title": "Fiche signalétique de l'ouvrage.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadre spatio-temporel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Espace.", "content": "Nantes, Paris", "section_level": 3}, {"title": "Temps.", "content": "Époque contemporaine", "section_level": 3}, {"title": "Les personnages.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Personnage principal.", "content": "Jean Cholet, journaliste à la \"Gazette de Nantes\", célibataire, 16 ans", "section_level": 3}, {"title": "Article connexe.", "content": "Liste des œuvres de Georges Simenon", "section_level": 2}], "src_summary": "L'Âne rouge est un roman policier belge de Georges Simenon paru en 1932 aux Éditions Fayard avec pour l'édition originale une jaquette dessinée par Bernard Bécan.", "tgt_summary": null, "id": 1555566}
{"src_title": "Cugand", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le territoire municipal de Cugand s’étend sur. L’altitude moyenne de la commune est de, avec des niveaux fluctuant entre 13 et. Cugand est située au bord de la Sèvre nantaise, à au sud-est de Nantes et au sud-ouest de Cholet. Selon le classement établi par l’Insee, Cugand est une commune urbaine, l'une des villes-centres de l'unité urbaine de Clisson. Cette unité urbaine est polarisée par plusieurs aires urbaines, et fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de la Loire-Atlantique).", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme \"Cugant\" en 1287. La commune porte le nom de \"Tchugan\" en gallo et poitevin (ou \"Cugand\"). Albert Dauzat et Charles Rostaing ont rapproché le nom de \"Cugant\" de celui de Cuguen (Ille-et-Vilaine, \"Guguen\" en 1107, \"Cuguien\" en 1160, \"Cuguen\" en 1167) qu'ils considèrent comme une forme hybride à partir de la racine pré-indo-européenne \"*cūcc\" « hauteur », et qui se perpétuerait dans le provençal \"cuco\" « meule », suivi du mot breton \"gwenn\" « blanc ». Le rapprochement entre \"Cugant\" et Cuguen est tentant, étant donné le caractère insolite et la ressemblance apparente entre ces deux toponymes originaux. Cependant, l'absence de formes anciennes suffisamment caractérisées rend ce rapprochement hasardeux. En outre, si Cuguen est bien un toponyme breton ou influencé par le breton, étant donné la présence d'autres toponymes remontant à cette origine dans les environs immédiats (exemples : Broualan, Trémeheuc, etc.), ce n'est pas le cas de Cugand dans l'environnement duquel ne se retrouve aucun toponyme breton. Dans cette hypothèse, cela ferait de Cugand le macrotoponyme breton le plus méridional de tous. Ernest Nègre n'a pas étudié le toponyme Cugand, alors qu'il a étudié Cuguen, signe probable du fait qu'il en ignore l'origine et qu'il n'adhère pas au rapprochement effectué par les auteurs précédents. L'identification de l'élément \"*cūcc\" « hauteur » qui s'est acclimaté en gaulois et perpétué en ancien occitan est davantage étayée. Certes, cet élément est essentiellement, à de rares exceptions près comme Cucq (Pas-de-Calais), attesté dans la toponymie occitane, voire franco-provençale, dans les types Montcucq, Montcuq, Cumond (Dordogne, \"Cugmont\" 1382), Cucuron, etc., d'ailleurs Cugand se trouve effectivement sur le rebord d'un plateau dominant la Sèvre.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les origines.", "content": "La région faisait initialement partie du territoire de la tribu gauloise des Pictons. D'après Grégoire de Tours, historien du, Conan Mériadec obtint du tyran Maxime, le pays qu'il venait de conquérir avec le titre de roi. Ce pays était l'Armorique ou la Bretagne. Maxime ayant été tué dans la bataille auprès d'Aquilée en 391, Conan reconnut Théodore comme empereur. Il porta la guerre dans l'Aquitaine, il se rendit maître du pays de Retz en 405, il secoua le joug des Romains en 410. De ces temps anciens, il ne resterait que peu de vestiges : les piles d'un pont au fond de la Sèvre au Bas-Noyer (voie romaine de Durivum (Saint-Georges-de-Montaigu) à Angers) et des dalles dans une ferme à l'Ambenière (voie romaine de Durivum à Clichio (Clisson)).", "section_level": 2}, {"title": "Les Marches de Bretagne et de Poitou.", "content": "À l'origine, certainement plus cohérentes, les marches communes de Poitou et de Bretagne se scindaient au en plusieurs morceaux. À l'est, entre Clisson et Tiffauges, se trouvaient les Hautes Marches qui comprenaient les quatre paroisses de Gétigné, Boussay, Cugand et la Bruffière, lesquelles dépendaient simultanément des seigneuries de Tiffauges (Poitou) et Clisson (Bretagne) pour le temporel. Quant au spirituel, Cugand et Gétigné dépendaient du diocèse de Nantes et Boussay et la Bruffière de celui de Luçon. Cette zone jouissait de privilèges particuliers, confirmés successivement par les ducs de Bretagne puis par les rois de France. Ainsi, Jean V, duc de Bretagne, reconnut par une charte du 3 septembre 1431 l'antiquité des franchises et privilèges des Marches : Puis, par ordonnance du roi, Louis XIII, datée du 8 juin 1639, les habitants des Marches durent payer une taxe pour se maintenir dans leur privilèges. Celle-ci sera acquittée en 1642, 1651, 1661, 1678, 1681, 1704 et en 1762. Lors des états généraux de 1789, fait unique en France, les trois ordres (noblesse, clergé et tiers-états) rédigèrent ensemble leurs doléances : conserver les privilèges des Marches. Ce que la Convention refusera.", "section_level": 2}, {"title": "La Révolution.", "content": "L'abolition des privilèges, le 4 août 1789, souleva l'indignation générale : la population de Cugand se réunit pour protester. Ensuite, la constitution civile du clergé, le 12 juillet 1790, et la levée en masse de décrétée par la Convention, déclenchaient le début des guerres de Vendée dans la région. Le recteur Le Bastard refusant de prêter serment, se réfugia dans la clandestinité. Tout débuta le 11 mars 1793, quand 4000 paysans des paroisses environnantes marchèrent sur Clisson. Sous la conduite de Belorde de la Grenotière, la garde nationale se porta sur Cugand, faisant seize prisonniers et un autre détachement plusieurs morts sur Gétigné. Malgré les renforts venus de Nantes, sous l'impulsion de la prise de Cholet, le 14 mars, les insurgés prirent Clisson et s'emparèrent de Vertou le 18. M. de Vieux, seigneur du Pin Sauvage était le commandant général de ce rassemblement. Le 16 septembre, les troupes républicaines arrivèrent à Clisson. Au cours de cette bataille, les insurgés battant en retraite furent repoussés au combat par leurs femmes qui les traitaient de poltrons et de couards, les républicains furent finalement battus à Torfou le 19. Devant l'impossibilité de vaincre, la République créa douze colonnes infernales chargées de tuer et de brûler tout ce qui se trouvait sur leur passage. L'une d'elles fera plusieurs passages à Cugand dont un le 10 juin 1794. Durant cette période, on estime qu'environ 200 Cugandais périrent. En 1789, Cugand comprenait environ 1800 habitants. Outre cette guerre, la Révolution a apporté d'autres changements. Ainsi, par la loi du 15 janvier 1790, les départements et les communes virent le jour. Dans ce découpage, Cugand se retrouve en Vendée ce qui n'était pas du goût des habitants. Ils rédigèrent une réclamation à l'adresse du procureur général syndic demandant à être réunis au district de Clisson, le 10 juillet 1790. Si au départ, celui-ci sembla favorable au projet, il se rallia au point de vue de l'abbé Richard de la Vergne, député des Marches et originaires de Boussay, pour maintenir Cugand en Vendée.", "section_level": 2}, {"title": "L'industrialisation de la Sèvre.", "content": "Cugand étant dans les Marches de Bretagne et de Poitou, les habitants jouissaient de certains privilèges. Pour tirer le meilleur parti de leurs exemptions très favorables aux échanges commerciaux (les marchandises voyageant sans taxes), ils multiplièrent moulins et manufactures dans la vallée de la Sèvre. Aux anciens moulins à blé et à seigle, ils ajoutèrent des moulins à tan, à foulon, à papier dans lesquels la force hydraulique permettait une mécanisation partielle de la production. Dans le même temps, alors que le filage de la laine, du chanvre, du lin et, plus tard, du coton était assuré par les femmes des villages travaillant à domicile, le tissage devint l'œuvre d'artisans spécialisés regroupés dans le bourg. On situe généralement au, l'exploitation rationnelle des chaussées par les entreprises artisanales : on avance les dates de 1562 pour Hucheloup, 1587 pour la Doucinière, 1593 pour Antières, 1595 pour Fouques. Examinons les différentes occupations des chaussées : Les deux principales activités le papier et le tissage. Quel était, à cette époque, le procédé de fabrication du papier? L'eau de la Sèvre était indispensable à chacun des stades de la fabrication, sauf pour le séchage. L'eau passait par le pourrissoir des vieux chiffons, préalablement triés par les femmes. Ensuite, elle s'écoulait dans les lavoirs où on nettoyait les morceaux coupés, avant la transformation en pâte à papier sous l'action des moulins à maillets ou des moulins à cylindres. Le travail se faisait dans des cuves en bois revêtues intérieurement de plomb. Quand on voulait utiliser cette pâte stockée dans les dépôts, on en revenait à l'eau de la Sèvre pour le délayage. Enfin, et c'était tout l'art du compagnon papetier ; il fallait savoir tremper la forme (le moule, sorte de châssis garni de fils de laiton ou de cuivre) dans la pâte, l'égoutter, la passer à l'ouvrier coucheur qui la posait sur des feutres ou des cylindres garnis de laine. Restait à presser, à étendre, sécher et encoller, presser de nouveau et enfin étendre au soleil ou au séchoir avant de le lisser. Au bord de la Sèvre à Gaumier, il existe un ancien moulin à foulon dont la survivance est miraculeuse. Il donne un exemple étonnant de ce procédé à deux piles, jadis très commun et maintenant rarissime. Le battage hydraulique avec de lourds maillets frappant les draps de laine est une opération d'apprêt, complémentaire du filage, du tissu et de la teinturerie. Il a pour objet de dégraisser, de réduire et de donner du liant, voire de satiner les étoffes appelées tiretaines ou kalmouks, selon les dimensions. Opération très délicate, prolongée plusieurs heures, de nuit comme de jour et physiquement très éprouvante, pour qui le pratique. Les étoffes étaient ensuite séchées sur un pré voisin sur un fil. Tout au long du, Cugand fut la commune de Vendée la plus industrialisée. La fermeture de la dernière filature, en 1985, mit fin aux activités sur les bords de Sèvre et à une aventure commencée au. Aujourd'hui, il ne reste que quelques ruines et une Mutualité, réunion des deux sociétés mutualistes de la commune, l'une fondée en 1841 (par les fileurs et première association du département) et l'autre en 1849 (par les papetiers et qui était la neuvième).", "section_level": 2}, {"title": "Dictionnaire d'Ogée.", "content": "En 1878, Ogée fait un dictionnaire sur les communes de Bretagne. Cugand étant historiquement une paroisse bretonne, elle y est décrite. Cugan [Cugand]; à 6 l. 3/4 au S.-E. de Nantes, son évêché et son ressort ; à 28 l.3/4 de Rennes, et à 1l. de Clisson, sa sudélégation. On y compte 950 communiants. La cure est présentée par le roi ; les chapellenies de Saint-Michel et de Saint-Jacques, par l'évêque de Nantes, et la chapellenie de Saint-Lazare, par les seigneurs de Clisson. Cette paroisse est dans les Hautes-Marches (Voy. Nantes, année 409, où se trouve l'établissement des marches.) Son territoire, arrosé des eaux de la rivière de Sèvre, est très exactement cultivée. Les habitants du pays sont très laborieux et excellent agriculteurs. Nous leur rendons justice avec plaisir : on ne voit point dans leur canton ces landes immenses qui défigurent quelques endroits de la Bretagne ; mais de belles moissons et des vignes dont le vin est d'assez bonne qualité. Ils jouissent d'une honnête aisance, qu'ils méritent ; ils la doivent à leur activité et à des travaux opiniâtres. Il s'y trouve plusieurs moulins à papier.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "En 2011, Cugand comptait (soit une augmentation de 14 % par rapport à 1999). La commune occupait le rang au niveau national, alors qu'elle était au en 1999, et le au niveau départemental sur 282 communes.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}], "src_summary": "Cugand est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Avant la création des départements, sous le royaume de France, la paroisse de Cugand faisait partie des marches Bretagne-Poitou (possession commune) et, sur le plan spirituel, de la Bretagne (diocèse de Nantes).", "tgt_summary": null, "id": 332112}
{"src_title": "Chiffre (papillon)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Papillon.", "content": "L'imago du Chiffre est un papillon de taille moyenne (environ d'envergure). Le dessus des ailes a un fond fauve orangé orné de nombreuses taches noires, notamment une série de chevrons submarginaux, une série de taches postdiscales rondes, puis des dessins discaux et basaux plus linéaires. Le revers des ailes antérieures est similaire au dessus, mais avec l'apex jaunâtre, tandis que le revers des ailes postérieures a une ornementation où alternent le jaune et le roux, avec des tirets noirs, de nombreuses taches nacrées (remplacées par du jaunâtre chez la forme \"eris\"), une série de taches postdiscales brun-roux pupillées de bleu argenté, et un point jaune souvent pupillé de noir à la base de la cellule discoïdale.", "section_level": 2}, {"title": "Confusions possibles.", "content": "L'ornementation du dessus des ailes du Chiffre ressemble à celle de plusieurs autres espèces de Nacrés, tout particulièrement le Grand nacré et le Moyen nacré, qui peuvent le côtoyer. Il s'en distingue principalement par son ornementation différente au revers de l'aile postérieure.", "section_level": 3}, {"title": "Chenille.", "content": "Sa chenille est de couleur jaune et noir.", "section_level": 2}, {"title": "Biologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Phénologie.", "content": "Le Chiffre vole en une génération, entre fin mai et août en fonction de la localisation et de l'altitude. Il hiverne au stade de chenille formée dans l'œuf.", "section_level": 2}, {"title": "Plantes hôtes.", "content": "Les plantes hôtes sont des violettes, notamment \"Viola canina\", \"Viola odorata\", \"Viola hirta\", \"Viola palustris\", \"Viola tricolor\" et \"Viola riviniana\". Les œufs sont pondus sur la végétation, près des plantes hôtes.", "section_level": 2}, {"title": "Distribution.", "content": "Le Chiffre est répandu dans une grande partie de l'Europe (excepté l'Angleterre et le Nord de la Scandinavie), de l'Asie Mineure à l'Ouest de l'Iran, dans l'Ouest de la Sibérie, et dans la partie tempérée de l'Asie jusqu'au Japon. En France métropolitaine, il est principalement présent dans le Sud et l'Est, au sud d'une ligne passant par les Deux-Sèvres, le Loir-et-Cher, l'Yonne et la Meuse, et il est absent de Corse. En Belgique, il est très rare et considéré comme « en danger critique ».", "section_level": 1}, {"title": "Systématique.", "content": "L'espèce actuellement appelée \"Fabriciana niobe\" a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, sous le nom initial de \"Papilio niobe\". De nombreuses sources la citent encore sous le nom d’\"Argynnis niobe\", mais une étude de phylogénétique moléculaire a récemment conduit à la replacer dans le genre \"Fabriciana\".", "section_level": 1}, {"title": "Sous-espèces.", "content": "Selon :", "section_level": 2}, {"title": "Protection.", "content": "L'espèce n'a pas de statut de protection particulier en France.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Chiffre (Fabriciana niobe, anciennement \"Argynnis niobe\") est une espèce paléarctique de lépidoptères (papillons) de la famille des Nymphalidae et de la sous-famille des Heliconiinae.", "tgt_summary": null, "id": 2467399}
{"src_title": "Bucamps", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est traversée par le méridien de Paris, matérialisé par la méridienne verte.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise. Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Froissy. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Just-en-Chaussée.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de. Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés, cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "Afin de réduire le volume des déchets et le coût de la collecte des ordures ménagères, la commune a créé en 2015 un poulailler municipal, où une vingtaine de familles nourrissent régulièrement les animaux et, en récompense, obtiennent des œufs. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %).", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,7 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 1}], "src_summary": "Bucamps est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bucampois et les Bucampoises.", "tgt_summary": null, "id": 1616770}
{"src_title": "Montamisé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située en plein cœur du département de la Vienne, à au nord de Poitiers et à du Futuroscope.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est océanique avec des étés tempérés. D’une manière générale, le temps est assez sec et chaud pendant l’été, moyennement pluvieux en automne et en hiver avec des froids peu rigoureux. La température moyenne est de. Juillet est le mois le plus chaud (maximale absolue en 1947). Janvier est le mois le plus froid (minimale absolue – en 1985). à peine sépare les moyennes minimales des moyennes maximales (cette séparation est de en hiver et de en été). L’amplitude thermique est de", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La commune est desservie par les lignes 8, 84, 85 et 86 du réseau de transports en commun Vitalis.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme et habitat.", "content": "Elle fait partie du Grand Poitiers. Montamisé est constituée d’un bourg, situé sur une hauteur et de neuf hameaux principaux dispersés aux quatre coins de la commune : Charassé, Ensoulesse, Fontaine, la Germonière, la Richardière, le Petit Nieul, Mortiers, Sarzec et Tronc.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La légende de l’origine du nom \"Montamisé\".", "content": "On raconte qu’autrefois, le village était entouré d’une riche rivière large et profonde. Le pays, bien arrosé, comptait nombre de cultures riches de prairies. Le village dominait la vallée riante et les habitants vivaient heureux dans la prospérité. Mais il existe toujours de « méchantes gens » et la rivière lésait leurs intérêts, d’autres étaient jaloux de leurs voisins dont les terres leur paraissaient mieux placées et plus aptes aux cultures. Tant et si bien qu’un jour, un groupe de mécontents se mit en marche vers la source de la rivière. L’eau jaillissait claire et abondante entre des rochers. Ils jetèrent du « vif argent » au pied de ces rochers et bientôt, ceux-ci se creusèrent. L’eau, peu à peu, s’enfonça dans les cavités. La rivière s’assécha et disparut complètement pour devenir souterraine. Cette action néfaste entraîna la ruine du village. Les cultures demandant de l’humidité devinrent impossible à pratiquer à cause de la sécheresse qui désormais régnait partout. Le soleil brûlait les récoltes, les fermiers vendirent leurs bêtes. Beaucoup quittèrent le village abandonnant leur maison. Seuls quelques-uns demeurèrent réfugiés sur la colline aride à laquelle on accédait par une côte rude. Le hameau fut appelé « Monte à la misère », nom qui paraît-il se déforma au cours des siècles pour devenir « Montamisé ». Aujourd’hui la rivière coule toujours, sous terre, et au fil des temps, on a creusé de nombreux puits le long de son cours.", "section_level": 2}, {"title": "L'approche scientifique du nom.", "content": "Le nom proviendrait de \"Montamiserius\" qui signifie la butte de \"Tamiserius\", un anthroponyme gallo-romain.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Révolution française.", "content": "La commune de Montamisé est créée en 1790 dans le département de la Vienne, le district de Poitiers et le canton de Dissay. En 1801 elle passe dans l'arrondissement de Civray pour revenir dans celui de Poitiers avant 1806. En 1801 écrite \"Montamiser\" elle fait partie du canton de Saint-Georges qui devient en 1961 Saint-Georges-lès-Baillargeaux puis en 1973 du canton de Poitiers-2 et à la suite d'un nouveau découpage en 1982 du canton de Poitiers-7. Montamisé accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le brûlement des titres féodaux.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Avec la révolution de février 1848 et le retour de la République, un arbre de la liberté (un cèdre du Liban) est planté. Le, le château de la Roche de Bran, qui servait de refuge aux maquisards du groupe \"Anatole\", est incendié par les marins de la Kriegsmarine en garnison aux carrières de Migné-Auxances. Sept résistants meurent sous la torture.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.", "section_level": 2}, {"title": "Services publics.", "content": "Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de contre pour le département, pour la région Poitou-Charentes et pour la France. La commune appartient à la Communauté d’agglomération de Poitiers qui connait un certain dynamisme démographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la période 1999- 2006 (Ce taux est de 0,7 % pour le département). Ceci illustre le constat démographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone périurbaine autour de Poitiers et de Châtellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du département (soit environ personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances démographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroître de + 16,5 % et celle de Châtellerault de + 5,0 %. La population de la commune devrait donc continuer à croitre. Cependant, la population du Grand Poitiers n'a quasiment pas augmenté entre 2007 et 2012 ( habitants en 2007 pour habitants en 2012). Le dynamisme démographique concerne surtout les communes limitrophes de la capitale poitevine. Ainsi, c’est un le cas de Montamisé qui profite de sa proximité avec la forêt de Moulière et le Futuroscope. La progression sur 5 ans supérieure à 10 %. Montamisé continue de s'urbaniser rapidement que ce soit dans le bourg ou ses hameaux.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 17 en 2000. Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 24 % et sont passées de en 2000 à en 2010. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne. 53 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 28 % pour les oléagineux (3/4 pour le colza et 1/4 pour le tournesol), 3 % pour le fourrage et 8 % restent en herbes. L'élevage de volailles a disparu au cours de cette décennie ( réparties sur cinq fermes).", "section_level": 2}, {"title": "Commerce.", "content": "Un marché (marché de producteurs locaux) a lieu une fois par semaine, le vendredi après-midi, sur la place des Tamisiers.", "section_level": 2}], "src_summary": "Montamisé est une commune du Centre-Ouest de la France située au nord-est de Poitiers, dans le département de la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 1747372}
{"src_title": "Saint-Michel-Chef-Chef", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais. Saint-Michel-Chef-Chef est située sur côte de Jade, à au sud de Saint-Nazaire via la Route bleue et à l'ouest de Nantes, à l'extrémité occidentale du pays de Retz. Les communes limitrophes sont La Plaine-sur-Mer au sud, Pornic à l'est, Saint-Père-en-Retz au nord-est et Saint-Brevin-les-Pins au nord.", "section_level": 2}, {"title": "Géographie physique.", "content": "On y trouve trois cours d'eau : le \"Calais\", le \"Tharon\" et le \"Berno\".", "section_level": 2}, {"title": "Géographie humaine.", "content": "La station balnéaire de Tharon-Plage détient le pavillon bleu depuis quelques années déjà. Ses plages sont un lieu idéal pour la pêche à pied.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Chemicherium\" au, \"Sancti Michaelis de Chevecier\" en 1287. Le nom de Saint-Michel-Chef-Chef, dont l’étymologie est discutée, est une déformation de la forme ancienne \"Saint-Michel-de-Chevesché\", issue du bas-latin \"Terra de Chevesché\", ancien nom de la Pointe Saint-Gildas toute proche. Le terme \"Chevesché\" est une déformation de \"chevecier-chef\", qui désignait naguère en langue ecclésiastique celui qui surveillait le chevet d'une église et qui, par extension, avait la garde du trésor. Ce dignitaire religieux qui percevait les revenus d'une abbaye (ici en l'occurrence celle de Pornic), logeait dans une chefferie. En ce qui concerne l'archange Saint Michel, il suffit de rappeler que les lieux nommés Saint-Michel sont très courants en France et qu'ils dérivent de lieux antérieurement consacrés à une divinité celtique, Lug, la divinité éponyme de \"Lugdunum\" (Lyon), interprétée par les Romains comme un avatar de Mercure. Le cas le plus remarquable de cette filiation est Saint-Michel-Mont-Mercure en Vendée. En breton, son nom est \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "L’occupation du territoire est attestée au Néolithique, comme en témoigne la découverte du site de l'éperon des Gâtineaux et, à peu de distance plus au sud, le menhir de la Souchais. Plusieurs autres sites mégalithiques (dolmens et menhirs) existaient sur le territoire de la commune mais ils furent détruit à la fin du.", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "On rapporte que Saint-Michel était une léproserie au.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Saint-Michel-Chef-Chef faisait partie de la châtellenie, baronnie, puis duché-pairie de Retz. Vers 1104, Garsire de Retz donna l'église à l'abbaye Saint-Serge d'Angers.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Pendant la période de déchristianisation des années 1792-1800, Saint-Michel reçoit le nom de \"Sablons\". Aménagement de la station de Tharon-Plage au début des années 1900. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que la Loire-Inférieure est libérée au mois d', Saint-Michel-Chef-Chef fait partie des territoires qui restent occupés par les Allemands dans la Poche de Saint-Nazaire qui s'étend de l'estuaire de la Vilaine à Pornic.Ici, la libération n'a lieu que le, trois jours après la capitulation de l'armée allemande.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Michel-Chef-Chef fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Saint-Brevin-les-Pins et de la zone d'emploi de Saint-Nazaire. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 98 % des habitants résidaient dans des zones et 2 % dans des zones.", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (32,9 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).", "section_level": 2}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Michel-Chef-Chef est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 376781}
{"src_title": "Bournezeau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le territoire municipal de Bournezeau s’étend sur. L’altitude moyenne de la commune est de, avec des niveaux fluctuant entre 12 et. La commune est bordée à l'est par le Lay, au nord-est par son affluent le Petit Lay et au nord par la Vouraie, affluent du Petit Lay. Bournezeau couvre un grand territoire de ha, à la sortie de l’autoroute A83 reliant Nantes à Niort. Bournezeau est située dans le canton de Chantonnay, partie du bas bocage vendéen. Bournezeau fait partie de la communauté de communes des Deux Lays qui regroupe les huit communes du canton. Bournezeau se trouve à égales distances du Puy du Fou et du littoral vendéen.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Chantonnay, Saint-Hilaire-le-Vouhis, Fougeré, Sainte-Hermine, Thorigny, Les Pineaux, La Réorthe", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Attestée sous le nom \"Bléais\", \"Blois\", puis, \"Creil-de-Bournezeau\" à la fin du. Bournezeau serait la corruption phonétique de « Bourg nouveau ». Cette hypothèse va à l’encontre d’une règle de la linguistique qui veut que la francisation des anciens \"Burgus novus\" donne généralement « Bourg neuf ». En fait, le nom de la localité serait formé du pré-latin \"born\" (source) et de deux suffixes diminutifs \"ic\" et \"ellum\". Bournezeau serait donc « la toute petite source ». En poitevin, la commune est appelée \"Bornevea\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Bournezeau et Saint-Vincent-Puymaufrais sont des communes associées depuis 1972. Saint-Vincent-Puymaufrais est elle-même issue du regroupement de deux anciennes communes : Saint-Vincent-Fort-du-Lay et Puymaufrais qui ont fusionné en 1830.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,8 %) est toutefois inférieur au taux national (22.8 %) et au taux départemental (26,6 %). À l'inverse des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est inférieure à la population masculine. Le taux départemental (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2010, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "L'association \"La Malle aux Souvenirs\" a pour objectif de faire revivre les traditions d'antan : elle organise des manifestations d'ampleur régionale, comme la bourse aux plantes ou la brocante de juillet. Maïs, vigne, céréales, prairies.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Bovins, volailles. Nombre d'exploitations agricoles : 90 Chaussures, aliments pour bétail, recyclage de cartons, fabrication de machines agricoles, fabrication de vérins, usine de traiteur, imprimerie, poterie... Nombre d’artisans : 24", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Équipement culturel.", "content": "Bibliothèque. Lieu de tournage d'une partie du film \"Les Vieux de la Vieille\" en 1960 avec Gabin, Noël-Noël et Fresnay, ainsi que le film \"Un Jour d'été\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Bournezeau est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Ses habitants sont les Bournevaiziens", "tgt_summary": null, "id": 499708}
{"src_title": "Communauté de communes Le Pays du Royans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté de communes a été créée en 1997. Elle comprenait entre autres les communes d'Oriol-en-Royans et Saint-Thomas-en-Royans. Échevis, Rochechinard, Sainte-Eulalie-en-Royans et Saint-Laurent-en-Royans ont adhéré le, puis Le Chaffal le. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de 2011 prévoyait la fusion avec la communauté de communes du Vercors. Il a été décidé de maintenir les deux communautés de communes (Vercors et Le Pays du Royans) en l'état. À la suite de la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi NOTRe, la population municipale d'un EPCI à fiscalité propre doit être supérieure à. Ce seuil de population est adapté, sans pouvoir être inférieur à, pour les EPCI à fiscalité propre ainsi que les projets d'EPCI à fiscalité propre : La communauté de communes Le Pays du Royans remplit les deux derniers critères (densité de et l'ensemble des communes en zone de montagne). Elle peut donc se maintenir. Le SDCI proposait la fusion avec la communauté de communes du Vercors, dans la Drôme, et la communauté de communes du massif du Vercors, dans l'Isère. Cette fusion aurait regroupé vingt-cinq communes pour une population supérieure à vingt mille habitants. Toutefois, cette fusion a fait l'objet d'un amendement, déposé par la commission départementale de coopération intercommunale le, proposant de ne fusionner qu'avec la CC du Vercors (qui en avait l'obligation) pour 2017 ; la CC du Massif du Vercors se maintenant sur le périmètre actuel pour 2017. Une fusion avec la communauté de communes iséroise pourrait être opérée en 2018. La communauté de communes Le Pays du Royans fusionne avec la communauté de communes du Vercors pour former la communauté de communes du Royans-Vercors au.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes était située au nord-est du département de la Drôme.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "L'intercommunalité était composée en 2016 des treize communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Saint-Jean-en-Royans, 28 rue Hector Alleobert.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes était gérée par un conseil communautaire composé de représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans. À la suite des élections municipales de 2014 dans la Drôme, le conseil communautaire élu son nouveau président, Alain Revol, maire de Sainte-Eulalie-en-Royans, ainsi que de ses vice-présidents, qui étaient :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerçait les compétences qui lui avaient été transférées par les communes membres, dans les conditions définies par le code général des collectivités territoriales. Il s'agissait de :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes était un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité percevait la fiscalité professionnelle unique (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité, ainsi qu'une bonification de la dotation globale de fonctionnement Elle percevait également une redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM), qui finance le fonctionnement de ce service public. Le potentiel fiscal par habitant de la communauté de communes, pour 2015, s'élevait à.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes Le Pays du Royans est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. ", "tgt_summary": null, "id": 1329097}
{"src_title": "Communauté de communes Berg et Coiron", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de 2015 prévoyait la fusion avec les communautés de communes Ardèche des Sources et Volcans, du Pays d'Aubenas-Vals, du Val de Ligne et du Vinobre, mais le conseil communautaire du s'est prononcé contre cette fusion, la communauté de communes Berg et Coiron n'ayant pas l'obligation de fusionner avec d'autres structures, deux exemptions le permettant (faible densité :, et zone de montagne). Le, la commune de Lavilledieu quitte la communauté pour rejoindre la communauté de communes du Bassin d'Aubenas ; la communauté de communes Berg et Coiron compte alors 13 communes.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes est située au sud-est du département de l'Ardèche, sur la route nationale 102 qui assure la transition entre Aubenas et la vallée du Rhône.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "La communauté de communes est composée des 13 communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Villeneuve-de-Berg.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "En 2014, le conseil communautaire a élu son président, Jean-Paul Roux (maire de Lussas), et désigné ses sept vice-présidents qui sont : Ils forment ensemble l'exécutif de l'intercommunalité pour le mandat 2014-2020.", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont déléguées par les communes membres.", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes applique la fiscalité professionnelle unique depuis 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes Berg et Coiron est une communauté de communes française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 434743}
{"src_title": "Mazda CX-3", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le Mazda CX-3 est un crossover commercialisé le en France. Il reprend la plate-forme technique et la planche de bord de sa petite sœur la Mazda 2, et les motorisations de la Mazda 3. Mazda, en développant sa technologie SkyActiv, n'a pas opté pour des moteurs turbocompressés en version essence. En revanche, il a amélioré le taux de compression en le passant à 14:1.", "section_level": 1}, {"title": "Phase 2.", "content": "En 2017, le CX-3 subit un léger restylage avec une mise à jour technologique et quelques modifications techniques notamment sur les suspensions. On note l'arrivée du système de reconnaissance des panneaux de signalisation ou aide au freinage intelligent en mode urbain. Les versions à quatre roues motrices reçoivent le système i-ACTIV AWD.", "section_level": 2}, {"title": "Phase 3.", "content": "Fin, Mazda présente au Salon de New York le second restylage de la CX-3. Celui-ci reçoit une calandre à doubles lamelles, des jantes de 18 pouces inédites, un éclairage 100 % diodes adaptatif et un frein à main électrique sur les versions hautes.", "section_level": 2}, {"title": "Motorisations.", "content": "À l'occasion du salon de New York 2018, Mazda annonce le remplacement du moteur diesel par un diesel de pour l'été.", "section_level": 1}, {"title": "Finitions.", "content": "En 2015, Mazda propose 3 niveaux de finitions : La version Sélection propose des sièges en simili cuir noir, un affichage tête haute, des jantes de 18 pouces, la gestion automatique des feux de route, un système audio Bose avec 7 haut-parleurs, et de multiples aides à la conduite, absentes des deux premières finitions (régulateur de vitesse adaptatif, reconnaissance active d'obstacles mobiles en marche arrière, caméra de recul). L'habillage intérieur en cuir blanc et gris est disponible en option.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Mazda CX-3 est un crossover produit par le constructeur automobile japonais Mazda depuis 2015. Il a été dévoilé au Salon de Genève 2015 et commercialisé officiellement en en France.", "tgt_summary": null, "id": 888721}
{"src_title": "Moulinet (Alpes-Maritimes)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Moulinet est un petit village situé à de Menton, dans le parc national du Mercantour.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est située dans la Haute vallée de la Bévéra. Les principaux sommets sont l’Authion; la Pointe de Ventabren; Mangiabo; les cimes de la Calmette et de Peïra-Cava. Entre Moulinet et Sospel, la route est surplombée par la chapelle Notre-Dame-de-la-Menour, construite sur un piton rocheux au-dessus des gorges de la Bévéra.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et les eaux souterraines.", "content": "Cours d'eau sur la commune ou à son aval : La commune dispose de la station d'épuration d'une capacité de Équivalent-habitants.", "section_level": 2}, {"title": "Sismicité.", "content": "La commune se trouve en zone de sismicité moyenne.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "Le village a vu souvent passer le Rallye automobile Monte-Carlo, où Moulinet est une étape, à mi-chemin du col de Turini et de Sospel, situés chacun à. La Départementale 2566 entre Sospel, Moulinet et Turini est en effet un ouvrage monumental, porté par des murs d'une dizaine de mètres de hauteur à certains endroits, avec des virages impressionnants.", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "Moulinet est desservie par le Le réseau de transport urbain Zest, qui dessert 10 communes (Beausoleil, Castellar, Castillon, Gorbio, Menton, Moulinet, Roquebrune-Cap Martin, Saint-Agnès, Sospel, La Turbie).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Commune membre de la Communauté d'agglomération de la Riviera Française.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Le périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Communauté d’Agglomération de la Riviera Française comprend 15 communes : Breil sur Roya, Sospel, la Turbie, Moulinet, Saorge, Tende, Beausoleil, Menton, Sainte Agnès, Fontan, Roquebrune cap Martin, Gorbio, Castellar, la Brigue, Castillon. Moulinet dépend donc du Moulinet dépend donc du SCoT de Menton et de la Riviera.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Moulinet a été décorée de la « Médaille d'Argent » des villages de France dans les années 1930. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la totalité de la population civile du village a été déplacée par les troupes d'occupation allemandes jusqu'à Cuneo (Italie) entre le et le. Cette période est traditionnellement évoquée comme celle de la « déportation » du village. La commune a été décorée, le, de la Croix de guerre 1939-1945. Cet épisode du conflit dans les Alpes-Maritimes a fait l'objet d'un Mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine rédigé par Goulven Godon, préparé sous la direction de Jean-Louis Panicacci, soutenu devant l'Université de Nice Sophia-Antipolis en et intitulé : « La \"déportation\" des populations civiles des vallées de la Bévéra et de la Roya en Italie du Nord (1944-1945) ». Moulinet a été décoré de la \"Médaille d'Argent\" des villages de France dans les années 1948.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Une élection municipale partielle eût lieu en 2001 à la suite du décès de Charles Alessi, amenant à l'élection d'Alain Blanc.", "section_level": 1}, {"title": "Budget et fiscalité 2016.", "content": "En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants : Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation :.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Établissements d'enseignements :", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Professionnels et établissements de santé :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "L'agriculture, principalement l'élevage ovin, ainsi que l'exploitation forestière, sont avec le tourisme les principales sources d'emploi au village, dans le secteur privé.", "section_level": 3}, {"title": "Tourisme.", "content": "Trois restaurants de la station de ski de Turini-Camp d'argent se trouvent sur le territoire de Moulinet : L'Authion et L'Estive à Camp d'Argent (le second établissement louant des chambres d'hôtel), ainsi que L'Hôtel des Trois Vallées, à Turini. Au cœur du village, deux restaurants sont ouverts à l'année, « Le Trou du Renard » et « Le Grain de Sel » ; l'été, on peut également manger des pizzas au camping Saint-Sébastien. Un autre camping est proposé à la Ferme du Seuillet. L'offre d'hébergement est complétée par des gîtes privés et communaux, ainsi qu'un centre d'accueil pour randonneurs géré par la mairie. Tous ces services sont référencés sur le site web de la municipalité (voir ci-dessous).", "section_level": 3}, {"title": "Commerces et services.", "content": "Parmi les services publics présents sur la commune, on peut citer l'agence postale, l'école, la mairie. Des agents du parc du Mercantour, de l'office national de la chasse, et de l'office national des forêts passent aussi une part significative de leur temps de travail sur le territoire du village. La majorité des actifs habitant Moulinet sont cependant des travailleurs pendulaires. Ils ont fait le choix de vivre à la montagne et de se déplacer tous les jours, principalement vers Sospel, Menton, ou Monaco, pour exercer leur activité professionnelle. Cela représente une cinquantaine de personnes. Enfin, de nombreux habitants du village sont à la retraite. Certains n'ont jamais quitté Moulinet, d'autres y ont passé leur enfance et sont revenus à la fin de leur carrière professionnelle, beaucoup aussi sont des Moulinois d'adoption. Tous profitent du climat exceptionnel et du cadre montagnard paisible de la commune, à 45 minutes de la mer Méditerranée.", "section_level": 3}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Patrimoine religieux : Patrimoine civil : Patrimoine naturel :", "section_level": 2}], "src_summary": "Moulinet est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les \"Moulinois\". ", "tgt_summary": null, "id": 2328226}
{"src_title": "Aubance", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La longueur de son cours d'eau est de. L'Aubance prend sa source à Louerre localité du département de Maine-et-Loire située à la bordure occidentale de la forêt de Milly. Son cours qui comprend de nombreux méandres se dirige d'abord vers le nord-ouest puis s'incurve doucement vers l'ouest. Elle se jette finalement dans un bras de la Loire appelé Louet au niveau de la localité de Denée, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers. Sa pente moyenne est de 0,134 %.", "section_level": 1}, {"title": "Communes traversées.", "content": "Les communes traversées par l'Aubance, toutes en Maine-et-Loire, sont les suivantes (d'amont en aval) :", "section_level": 1}, {"title": "Qualité de l'eau.", "content": "La qualité physico-chimique de l'Aubance est suivie au niveau de 3 points : Louerre, Saint-Saturnin-sur-Loire et Mûrs-Erigné. Le suivi est assuré par le SATESE (Service d'assistance technique aux exploitants de station d'épuration) du Maine-et-Loire. Pour accéder aux données 2007, se référer au lien suivant : http://www.cg49.fr/fileadmin/user_upload/internet/actions/environnement/rivieres_2009.pdf", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Le débit de l'Aubance a été observé pendant une période de 26 ans (1982-2007), à Soulaines-sur-Aubance, localité du département de Maine-et-Loire, située tout près du confluent avec la Loire. Le bassin versant de la rivière y est de, c'est-à-dire près de 85 % de sa totalité. Le module de la rivière à Soulaines-sur-Aubance est de /s. Les fluctuations saisonnières de débit de l'Aubance sont assez importantes. Les hautes eaux se présentent en hiver et portent le débit mensuel moyen à un niveau oscillant de 0,971 à /s, de décembre à mars inclus (avec un maximum très net en janvier). Dès le mois de mars, le débit baisse progressivement tout au long du printemps, pour aboutir aux basses eaux. Celles-ci ont lieu en été et au début de l'automne, de juin à octobre, accompagnées d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à /s au mois d'août (116 litres par seconde) et 0,126 en septembre, ce qui est encore acceptable pour un aussi petit cours d'eau. Cependant, le VCN3 peut chuter jusque /s, en cas de période quinquennale sèche, soit 1 litre par seconde, ce qui est très sévère, le cours d'eau étant ainsi quasi à sec. D'autre part les crues peuvent être importantes compte tenu de l'exiguïté du bassin versant et de la faiblesse du débit moyen. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 12 et /s. Le QIX 10 vaut /s, tandis que le QIX 20 se monte à /s. Enfin le QIX 50 est de /s. Le débit instantané maximal enregistré à Soulaines-sur-Aubance a été de /s le 5 janvier 1994, tandis que la valeur journalière maximale était de /s le 22 janvier 1995. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue n'était pas d'ordre vicennal et donc nullement exceptionnelle. Elle est destinée à se répéter tous les 20 ans en moyenne. La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Aubance est de annuellement, ce qui est très nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais également à celle de l'ensemble du bassin versant de la Loire (). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 3,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 1}], "src_summary": "LAubance est une rivière française qui coule dans le département de Maine-et-Loire. C'est un affluent direct de la Loire en rive gauche.", "tgt_summary": null, "id": 802543}
{"src_title": "Ganagobie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Ganagobie est composé de plusieurs villages et hameaux. Du nord au sud :", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune compte de bois et forêts, soit 73 % de sa superficie. La commune comporte trois entités paysagères : Des allées sillonnent les bois et permettent d'atteindre deux belvédères, perchés au sommet de murailles verticales : l'un domine la vallée de la Durance et le plateau de Valensole ; l'autre, à l'opposé, le bassin de Forcalquier.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et les eaux souterraines.", "content": "Cours d'eau sur la commune ou à son aval : Ganagobie dispose de la station d'épuration d'une capacité de 300 Équivalent-habitants.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger. Les stations météos proches de Ganagobie sont situées à l’aérodrome de Château-Arnoux-Saint-Auban et Forcalquier.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "Ganagobie est desservie par la départementale, ancienne route nationale 96, qui est construite dans la vallée de la Durance. L'autoroute A51 est construite parallèlement au tracé de la Route départementale 4096. Deux routes s'embranchent sur la et gravissent le plateau : Plusieurs chemins et pistes forestières complètent le réseau viaire. Autre infrastructure de transport, le canal de Manosque suit le pied du talus ; il franchit les ravins par quatorze ponts, passe dans un tunnel et sort de la commune en franchissant le ravin du Buès par un siphon.", "section_level": 3}, {"title": "Risques naturels et technologiques.", "content": "Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Peyruis auquel appartenait Ganagobie est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Ganagobie est également exposée à trois autres risques naturels : La commune de Ganagobie est également exposée à deux risques d’origine technologique : Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2005 pour le seul risque d’inondation et le Dicrim n’existe pas.", "section_level": 2}, {"title": "Pollution radioactive.", "content": "L’entreprise Isotopchim, appartenant au couple Friedeling, a été active de 1987 à 2001 à Ganagobie. Elle était spécialisée dans le marquage isotopique avec le carbone 14, radioactif, de molécules organiques, activité jugée non-rentable par le CEA. Les conditions dans lesquelles l’activité est exercée conduisent à d’importants rejets radioactifs (90 % du carbone 14 utilisé). Isotopchim utilise également du tritium, radioactif, du phosphore 32, du phosphore 33 et du soufre 35, sans autorisation. Des rejets ont lieu par une cheminée de 40 m, un jardin d’enfants étant situé à proximité. En 1995, l’Opri mesure une contamination radioactive. La préfecture, sous le coup d’un recours pour carence à agir, prononce deux suspensions administratives de l’activité (tout en autorisant des campagnes d’activité exceptionnelles), puis interdit l’activité. Isotopchim continue de produire des déchets malgré l’interdiction préfectorale et le couple Friedeling stocke les déchets dans leur villa. En 1998, un scandale éclate, des boues radioactives ayant été évacuées comme de simples déchets. Le lieu de déversement de ces déchets radioactifs est inconnu, excepté pour un chargement qui a abouti dans la décharge de Fontienne. Isotopchim est finalement liquidée en 2000. Le couple Friedeling est condamné en 2003 à de la prison avec sursis et à d’amende, la procédure étant épuisée en Cour de cassation en 2007. L’amende n’a pas été payée. La radioactivité de l’activité et des déchets stockés dans la villa a pollué le terrain environnant, les taux relevés par l’Aprii-Rad augmentant constamment. Les opérations de dépollution commencent en. Les déchets radioactifs stockés sur le site de l’entreprise ont été évacués de mars à, quelques centaines de litres de liquides radioactifs et 600 kg de boues radioactives. En 2008, les mesures effectuées par l’Andra confirment une pollution radioactive des sols, dépassant l’enceinte d’Isotopchim et touchant la place du Belvédère et les bâtiments environnants. Les cultures du monastère de Ganagobie sont également touchées jusqu’au début des années 2000. Les opérations de dépollution qui ont eu lieu en 2008-2010 ont coûté environ mais devaient se poursuivre en 2012 par l’évacuation de boues restantes. Jean-Pierre Frideling a pu créer avec sa fille une nouvelle entreprise à Aix-en-Provence, poursuivie pour des faits similaires.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La localité apparaît pour la première fois dans les textes au : \"cella Ganagobiacensis\" et \"podium Ganaguobiense\". On trouve dans les siècles suivants plusieurs variantes : \"Canagobiensis\", Canagobiacensis\", \"Canacopiensis\", \"Ganegobie\", \"Ganagobiæ\", Ganagobia\". Les toponymistes reconnaissent généralement la difficulté à établir la signification du nom de la commune, seule la racine oronymique (\"gan- / kan-\" ) étant assurée. Charles Rostaing émet une hypothèse, selon laquelle le nom est formé de la racine oronymique (désignant une montagne) \"*GaN-\", le deuxième élément étant une répétition. Il corrige cette hypothèse en assignant la deuxième partie du nom au thème \"*kopp-\", rattaché aux lieux aquatiques, le nom désignant alors « les sources du plateau » ou la « source de la montagne ». Cette hypothèse est reprise par l'association Alpes de Lumière et les Fénié. Selon Ernest Nègre, le nom dérive de l'occitan \"cana\", roseau, combiné à l’adjectif \"gòbia\", tordu, le terme désignant une tour tordue.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire et Antiquité.", "content": "Le territoire de la commune est fréquenté depuis la Préhistoire : l'extrémité nord du plateau abritait un village préhistorique, retranché derrière un rempart de, constituant ainsi un \"oppidum\". Cet \"oppidum\", dit de Villevieille, du nom du village qui lui a succédé, appartenait aux Sogiontiques était établi sur le plateau de Villevieille. Dans l’Antiquité, le territoire de Ganagobie fait partie de celui des Sogiontiques (\"Sogiontii\"), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au, ils sont détachés des Voconces et forment une \"civitas\" distincte, avec pour capitale \"Segustero\" (Sisteron).", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire. À cette époque, deux fermes sont installées sur le plateau de Ganagobie, au nord pour la première et à l'emplacement du prieuré pour la seconde. La position privilégiée du site serait une des raisons de ces occupations. Le prieuré est fondé à la fin du. La seigneurie appartenait aux évêques de Sisteron, qui en font don à l’abbaye de Cluny. Ce monastère conserve une grande importance jusqu’au : il abrite un temps les reliques de saint Honorat d'Arles, transportées de l’abbaye de Lérins. En 1471, la communauté de Ganagobie est complètement dépeuplée par la crise du (Peste noire et guerre de Cent Ans).", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "En 1491, l’abbé de Cluny fait le siège du prieuré pour en reprendre le contrôle. Les luttes pour sa possession durent jusqu’à la Révolution française.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Le bac du Loup, situé sur la commune, et qui permettait le passage de la Durance, est supprimé lors de la construction du pont des Mées en 1843. Ce pont, emporté par une crue dévastatrice le jour de son inauguration, doit être reconstruit, ce qui donne un sursis au bac, qui est remis en service jusqu’en 1857. Comme de nombreuses communes du département, Ganagobie se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Ganagobie. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées. Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant de, elles prennent le contrôle de la qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le de Vidauban, franchit la Durance le 20 août au sud de Mirabeau. Le d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du 20 août et libère les villes et villages sur son passage, dont Ganagobie. La colonne remonte toutefois rapidement la vallée, sans s’attarder à des détours par les villages : elle traverse la commune sans traverser le chef-lieu. Jusqu’au milieu du, la vigne était cultivée à Ganagobie. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Bernadette Auric a été réélue conseillère municipale avec le meilleur total de 61 voix, soit 76,25 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,89 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal. Depuis 1987, une communauté d'un quinzaine de moines bénédictins de la congrégation de Solesmes est installée dans le monastère, en provenance de l'abbaye d'Hautecombe, abandonnée à cause d'une présence touristique croissante à l'excès.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton. En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Ganagobie fait partie :", "section_level": 2}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "Ganagobie est une des quatre communes de l'ancien canton de Peyruis qui totalisait en 2012. Le canton a fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis 1801 et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Ganagobie faisait partie du canton de Peyruis de 1802 à 2015 après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 à 1801 et du canton de Saint-Étienne-les-Orgues de 1801 à 1802. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Château-Arnoux-Saint-Auban. La commune fait partie des juridictions d'instance et de commerce de Manosque, prud'homale et de grande instance de Digne-les-Bains, mais aussi de la cour administrative d'appel de Marseille et de la cour d'appel d'Aix-en-Provence.", "section_level": 2}, {"title": "Fiscalité locale.", "content": "La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010). La part intercommunale de la CFE s'élève à 31,57 %.", "section_level": 2}, {"title": "Budget et fiscalité 2016.", "content": "En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants : Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "L’histoire démographique de Ganagobie, après l'abandon complet du terroir au et le long mouvement de croissance jusqu’au début du, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1820 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée, et rapide. Dès 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851. Le mouvement de baisse se prolonge jusqu'aux années 1970. Depuis, la population a repris une croissance vigoureuse et est revenue aux niveaux du début du.", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune ne dispose ni d’école maternelle ni d’école primaire. Les élèves vont à l’école publique primaire de Dauphin ou à celle de Saint-Michel-l'Observatoire. Ensuite les élèves sont affectés au collège Le Mont-d'Or à Manosque. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque, soit le lycée polyvalent Les Iscles soit le lycée Félix-Esclangon.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Professionnels et établissements de santé :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie de la commune dépend de deux sources de revenus, l'agriculture, de type méditerranéenne, et le tourisme culturel.", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Suite au développement de l’abbaye, il y avait toute une population de travailleurs ou d’agriculteurs qui s’était initialement établie sur le plateau.", "section_level": 2}, {"title": "Aperçu général.", "content": "En 2009, la population active s’élevait à, dont neuf chômeurs (six fin 2011). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (38 sur 51) et travaillent majoritairement hors de la commune ( sur 51).", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un seul emploi salarié. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de trois en 2010, chiffre stable depuis 2000. Les agriculteurs de la commune de Ganagobie peuvent prétendre à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron). La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence. Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale à Ganagobie.", "section_level": 2}, {"title": "Industrie.", "content": "Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés.", "section_level": 2}, {"title": "Activités de service.", "content": "Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec huit emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une seule personne. D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est faible pour la commune, qui ne dispose d’aucune structure d’hébergement à finalité touristique recensée. L’unique résidence secondaire n’apporte pas non plus de capacité d’accueil. Tout le plateau de Ganagobie est couvert de chênes verts ;, ainsi que les ruines d'une église du. Une cabane de pierres sèches se trouve au centre de l'ancien clos monastique devant l'abbaye. Si des cartes postales des années 1950-1960 la disent « gauloise » (une autre carte postale des années 1920-1930 l’attribue aux Cavares), il s'agit en fait d'un cabanon en pierre sèche du.", "section_level": 2}], "src_summary": "Ganagobie est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et connue principalement par son abbaye. ", "tgt_summary": null, "id": 1411243}
{"src_title": "La Boissière-de-Montaigu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Boissière-de-Montaigu est une commune rurale dont le territoire municipal s’étend sur dans le Haut-Bocage vendéen. Son le relief est plutôt plat. L’altitude moyenne est de, avec des niveaux fluctuant entre au Pont-Léger et vers le moulin Chay. On note tout de même deux petites vallées creusées l'une par le ruisseau de la Lignée qui longe le bourg avant de se jeter au niveau du Pont-Léger dans l'autre vallée, celle de la Grande Maine, rivière qui marque la limite sud de la commune. Sur cette rivière, a été construit le barrage de la Bultière en 1992-1993, ce qui a permis de créer une retenue d'eau importante, utilisée pour l'eau potable. La commune se situe ainsi dans le bassin versant de la Sèvre Nantaise et donc de la Loire. La Boissière-de-Montaigu relève du canton de Montaigu. Le bourg, situé à environ de Montaigu, s'est construit bien au centre de la commune, au croisement de la route départementale D 23, Montaigu—Les Herbiers et de la D 62, Treize-Septiers—Chavagnes-en-Paillers. On trouve des hameaux importants : le Pont Léger, la Ronde, Puyravault et de nouveaux lotissements : Espace des Moulins, Val de la Biroterie, domaine du Rivage. Les paysages sont plutôt de bocage, mais, depuis quelques années, les champs ont été agrandis pour l'amélioration des conditions de travail des agriculteurs et un meilleur rendement dans les productions... On trouve quelques bois épars : le bois des Brosses, celui des Pinsonnières et, près du barrage, de nombreux aménagements et plantations permettent aux promeneurs de profiter d'endroits très agréables.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom latin \"de Buxerio\" est attesté en 1306. On trouve aussi \"De Buxeria\" au, \"La Boyère\" en 1474 (Archives Nationales), \"De Boiseria\" en 1533 (Manuscrit de Luçon), \"La Beussière\" en 1648 (Pouillé d'Alliot), \"De Buxia\" au (Livre Rouge). En poitevin, la commune est appelée \"La Boessére\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "La découverte de nombreuses haches polies et de tessons de poterie atteste de la présence de l'homme entre et av. J.-C., ainsi que de nombreux rochers gravés, en particulier le long de la Lignée et de la Grande Maine. Des fouilles archéologiques autour du lac de la Bultière ont mis au jour les traces (menhirs, rochers gravés ou à cupules...) de la présence d'une population néolithique.", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "La prospection aérienne a révélé plusieurs enclos quadrangulaires sur le territoire et deux voies de communication datant de l'époque gallo-romaine. Une se situe au nord de la commune près du ruisseau d'Asson et l'autre peut être plus importante, celle qui relie Durivum (Saint-Georges de Montaigu) à Rome, qui aurait longé la Grande Maine par les villages du Châtellier et de la Maison Neuve.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "La Boissière relevait alors de la baronnie de Montaigu. Située sur la zone frontière entre le duché de Bretagne et le comté du Poitou, la Boissière fit partie des marches avantagères au Poitou sur la Bretagne, du Moyen Âge jusqu’à la Révolution française, dépendant ainsi des deux provinces. Sous l’Ancien Régime, la Boissière relevait judiciairement de la sénéchaussée de Poitiers et militairement du gouvernement du Poitou. Des logis, châteaux et maisons nobles, lieux de pouvoir économique et politique, surgirent sur tout le territoire de la Boissière :", "section_level": 2}, {"title": "Guerres de religion.", "content": "Fin, début, la Boissière fut partagée entre Catholiques et Protestants. Certains seigneurs comme Baudry d'Asson restèrent fidèles au catholicisme, d'autres luttèrent pour la réforme protestante. Ainsi, en 1563, Pierre Savary de la Fortécuyère, son beau-frère, seigneur de Bois-Corbeau (Saint-Hilaire-de-Loulay) accompagné de plusieurs gentilshommes huguenots aidés de quelques centaines d'hommes, attaquèrent Montaigu où ils pillèrent et massacrèrent tous les habitants « hormis les huguenots ». Pour lutter contre les protestants, Louis XIII cantonna des troupes dans le bocage vendéens, en particulier dans le bourg de la Boissière où elles furent présentes en 1622. Après avoir été éprouvée par la guerre civile, la paroisse le fut par les épidémies qui emportèrent un grand nombre d'habitants, surtout de 1627 à 1639.", "section_level": 2}, {"title": "Guerre de Vendée.", "content": "Pendant la Révolution française, les habitants de la Boissière prirent part au soulèvement de la Guerre de Vendée. Ainsi, le 13 mars 1793, des insurgés de la Boissière se joignirent à des habitants de La Bruffière, Treize-Septiers, La Guyonnière et Saint-Hilaire-de-Loulay pour prendre d'assaut la garnison de Montaigu, où furent faits prisonniers les Républicains dont certains furent exécutés. François Jacques Reliquet, curé de la Boissière depuis 1784 refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé, se cacha à partir de 1792 à Veillevigne, puis participa à l'insurrection, y compris à la Virée de galerne lors de laquelle il mourut à la bataille de Savenay le 24 décembre 1793. Jacques Gautier, originaire de Lessay, dans le Cotentin, vicaire de la Boissière depuis 1788, refusa de prêter serment et se cacha aussi à partir de 1792. Il participa à des combats avec Charette et resta insoumis jusqu'en 1802. Dans cette même période, la Boissière fut occupée et soumise à la terreur républicaine. Le bourg et le village du Pont Léger ont conservé pendant longtemps de nombreuses ruines qui attestaient avec quelle fureur l'incendie s'y était propagé. De plus, des mémoires et écrits témoignent de massacres commis par les Bleus dans les landes du Puy Doré, dans le bois des Brosses et dans le cimetière. Après ces guerres, le recensement de la population témoigne des lourdes pertes humaines. En effet en 1802, on ne compte plus que habitants alors qu'en 1789 on en dénombrait. Au, la commune se reconstruisit. Jusqu'alors, le village du Pont Léger était le plus peuplé. En effet, il formait avant la Révolution un véritable bourg peuplé de quelques familles nobles et bourgeoises. C'est le bourg au centre de la commune qui profita ensuite surtout du dynamisme, tant au niveau des constructions que de la croissance démographique. En 1850, l'église devint trop petite. Les « curés bâtisseurs » (René Blaise Testaud, curé de 1827 à 1872, puis Louis-Aimé Raballand, curé de 1872 à 1894), qui voulaient « toujours plus beau, toujours plus haut » ont, avec l'aide des paroissiens, démoli l'ancienne église pour bâtir l'actuelle dont la construction ne s'est achevée qu'en 1916. De la seconde moitié du au début du, c'est la mise en place des écoles. En 1906, la commune possède trois écoles publiques. Une école libre de filles est ouverte en 1899 et une de garçons le sera en 1915. En 1906 lors de la Querelle des inventaires consécutive à la Loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905, le 3 mars, jour prévu de l'inventaire à la Boissière, le curé, Henri Jaud, et plusieurs paroissiens, armés de fourches et fusils de chasse, se barricadèrent dans l'église. Les fonctionnaires ne purent y pénétrer, son pourtour étant encombré de charrettes et autres engins agricoles dont on avait pris soin d'enlever les roues. Les portes et le portail avaient été soigneusement renforcés et calés par des cordes de bûches. Les fonctionnaires malmenés déjà deux fois revinrent le 7 mars avec deux compagnies de dragons et 50 gendarmes qui défoncèrent le portail de l'église à 14 h 30. On peut encore en observer aujourd'hui les traces sur le portail de l'entrée principale. La première moitié du est marquée par les deux guerres mondiales. En effet, 112 jeunes hommes ne reviennent pas de la guerre 1914-1918. Pour la guerre 1939-1945, ils seront cinq à ne pas revenir du front. La seconde moitié du est une époque de modernisation et de constructions. Le paysage change avec la construction de nombreux bâtiments communaux, lotissements, zones artisanales. Les années 1990 sont également marquées par la rénovation du centre-bourg, la construction du barrage de la Bultière et l'entrée de la commune dans le district de Montaigu en 1994. Début du, la population de la commune passe la barre des habitants. L'Histoire continue.", "section_level": 2}, {"title": "Emblèmes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Devise.", "content": "La devise de La Boissière-de-Montaigu : Buxia.", "section_level": 2}, {"title": "Tournoi de palets.", "content": "Les vainqueurs du tournoi de l’année 2018 : François-Régis Champain et Christopher Guillery", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "En 2008, La Boissière-de-Montaigu comptait (soit une augmentation de 27 % par rapport à 1999). La commune occupait le rang au niveau national, alors qu'elle était au en 1999, et le au niveau départemental sur 282 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,2 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dispose d'une école primaire, l'école Notre-Dame-des-Buis, établissement d'enseignement privé, relevant de l’Enseignement catholique de la Vendée, accueillant plus de 250 élèves. Elle est issue de la fusion en 2016 du site des Acacias (maternelle et Cours Préparatoire) et du site des Tilleuls (CE1, CE2, CM1, CM2), eux-mêmes regroupements mixtes en 1991 d'une « école des gars » et d'une « école des filles ». Pour l'enseignement secondaire, les familles envoient généralement leurs enfants dans les établissements de Montaigu : le collège Jules-Ferry (public) ou le collège Villebois-Mareuil (privé), puis le lycée Léonard-de-Vinci (public) ou le lycée Jeanne-d'Arc (privé). La commune de la Boissière-de-Montaigu relève de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (ancienne inspection académique) de la Vendée, dans l'académie de Nantes.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "Le catholicisme est la religion traditionnellement pratiquée dans la commune de la Boissière-de-Montaigu. La commune relève actuellement de la paroisse de Saint-Martin-de-Montaigu, fondée le septembre 1997 et qui regroupe aussi les communes de Montaigu, Boufféré, La Guyonnière, Saint-Georges-de-Montaigu et Saint-Hilaire-de-Loulay. Cette paroisse relève du doyenné de Montaigu, et donc du diocèse de Luçon. Le lieu de culte principal est l'église paroissiale située dans le bourg, placée sous le patronage de Notre-Dame-de-l'Assomption. Précédemment, la commune de la Boissière-de-Montaigu était une paroisse à part entière. À l'origine, paroisse du diocèse de Poitiers, lorsque en furent séparés l'évêché et le diocèse de Luçon, en 1317, c'est à ce dernier et au doyenné de Montaigu que fut rattachée la paroisse de la Boissière-de-Montaigu. Parmi les curés successifs, on trouve :", "section_level": 2}], "src_summary": "La Boissière-de-Montaigu est une commune française située au nord-est du département de la Vendée en région Pays de la Loire. Localisée dans le Haut-Bocage vendéen, elle est membre de Terres-de-Montaigu. Ses habitants se nomment les Boissiériens et Boissiériennes.", "tgt_summary": null, "id": 2254693}
{"src_title": "ASNARO", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "\"Advanced Satellite with New system ARchitecture for Observation\" (ou ASNARO) est un projet destiné à développer des systèmes satellitaires de petite taille (moins de ) à la fois performants et compétitifs sur le marché international. Le projet a été lancé en 2008 dans le cadre d'un contrat de l'Organisation pour le Développement des Énergies Nouvelles et des Technologies Industrielles (NEDO) département du Ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI). Il est passé en phase de développement en 2010 dans le cadre d'un contrat passé auprès du constructeur de satellites NEC par le Ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie japonais (METI) via l'agence de recherche spatiale Japan Space Systems. Cette dernière est responsable de la gestion du projet tandis que NEC assure la conception et la fabrication du satellite.", "section_level": 1}, {"title": "Développement du satellite ASNARO-1.", "content": "Les tests des sous-ensembles du satellite ASNARO-1 ont débuté en 2010. La structure du satellite a été achevée la même année. Les tests de la partie optique puis de l'ensemble du satellite se sont achevés en 2012. ASNARO-1 a été lancé le par une fusée ukrainienne Dnepr-1 depuis le cosmodrome de Iasny en Russie. La durée de vie prévue du satellite est de 3 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "ASNARO-1 est un mini-satellite d'observation de la Terre de stabilisé 3 axes et mesurant environ x x avec ses appendices déployés. Il utilise une plate-forme de (dont d'ergols) de type NEXTAR-300L conçue par son constructeur NEC pour des satellites de 100 à avec des caractéristiques modulaires et en utilisant des interfaces standard qui permettent d'abaisser les couts. Les panneaux solaires déployés en orbite fournissent en fin de vie (3 ans) dont sont alloués à la charge utile. Pour les prises de vue il peut modifier le pointage de son optique de 45° par rapport au nadir à la vitesse de 1° par seconde en moyenne (90° degrés en 90 secondes). La précision du pointage est d'environ 0,05o (3σ). Il dispose d'une antenne parabolique orientable avec deux degrés de liberté permettant un débit supérieur à 800 mégabits/s en bande X.", "section_level": 1}, {"title": "Charge utile.", "content": "La charge utile d'ASNARO-1 a une masse totale de. Elle est constituée par un système anastigmatique à trois miroirs dont un miroir primaire en carbure de silicium. L'observation se fait en lumière visible et en proche infrarouge. L'instrument dispose d'un canal panchromatique et de 6 bandes multispectrales. La résolution est supérieure ou égale en panchromatique et supérieure ou égale à en multispectral. La fauchée est de au nadir. L'échantillonnage se fait sur 12 bits. Le détecteur est de type TDI. La prise d'image peut se faire selon plusieurs modes : image spot, fauchée parallèle à la trace au sol du satellite, tridimensionnelle (la même zone est observée en avant du satellite puis en arrière du satellite en faisant basculer son axe optique ou en suivant une trajectoire non parallèle à la trace au sol.", "section_level": 2}], "src_summary": "ASNARO (\"Advanced Satellite with New system ARchitecture for Observation\") est un satellite d'observation de la Terre japonais développé par NEC et l'USEF et lancé en 2014. Ce satellite d'imagerie satellitaire commercial, financé par le Ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI) a été développé en mettant en œuvre des technologies innovantes qui doivent permettre d'obtenir des performances élevées (résolution de. et agilité importante) malgré une taille nettement réduite () par rapport aux satellites fournissant déjà ce type de prestation comme les satellites français Pléiades.", "tgt_summary": null, "id": 1137260}
{"src_title": "Saint-Étienne-les-Orgues", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le village est situé au pied de la montagne de Lure, à d’altitude et à une dizaine de kilomètres au nord de Forcalquier. Les communes limitrophes de Saint-Étienne-les-Orgues sont Saint-Vincent-sur-Jabron, Noyers-sur-Jabron, Cruis, Montlaux, Revest-Saint-Martin, Fontienne, Ongles et Lardiers. Le point culminant de la commune est le signal de Lure (). Le sentier de grande randonnée GR 6 passe sur la commune. La vipère d'Orsini est présente dans la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Géologie.", "content": "Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes : Le flanc sud de la montagne de Lure compte quelques phénomènes karstiques comme l'aven des Cèdres (-), l'aven des Bessons (-) et l'aven de Ravouest (-) qui s'ouvrent sur la commune de Saint-Étienne-les-Orgues.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Saint-Étienne-les-Orgues est située en Haute-Provence. Le climat est de type méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement. Saint-Étienne-les-Orgues n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Forcalquier. En moyenne annuelle, la température s'établit à avec une moyenne maximale de et une minimale de. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de en juillet et en décembre et janvier. L'ensoleillement moyen s'établit à heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de cinquante quatre millimètres en octobre.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Services autocars.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Lignes départementales.", "content": "Le village est desservi par 2 lignes départementales:", "section_level": 4}, {"title": "Environnement.", "content": "La commune compte de bois et forêts, soit 90 % de sa superficie.", "section_level": 3}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-Étienne-les-Orgues est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Saint-Étienne-les-Orgues est également exposée à trois autres risques naturels : La commune de Saint-Étienne-les-Orgues n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune; le Dicrim existe depuis 2010. La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2003.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Deux villages aux origines de Saint-Étienne-les-Orgues;
Saint Étienne :
Au pied de la montagne de Lure, Saint Étienne, qui tient son nom de la chapelle dédiée à ce saint vers 1073 et qui dépendait de l’abbaye Saint Victor de Marseille jusqu’en 1228. Onègues :
Dominé par une motte où se dresse le château des seigneurs des Orgues, se trouve \"Ausonica\", nom latin qui signifie la « maison d’Auson » ou \"Onègues\" en provençal qui donnera \"Orgue\".
Le nom de la localité apparaît pour la première fois dans un texte qui parle du \"Castrum Sanctus Stephani\" et rappelle l'existence du château féodal en ces lieux au, nommé saint Estève sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite. Saint Étienne fut le protecteur de la chapelle initiale bâtie vers les années 1073. \"Les Orgues\" dérivent du latin \"alsonicus\", qui désigne une rivière, une source. Saint-Étienne-les-Orgues se nomme \"Sant-Estève\" en occitan provençal. Saint-Étienne devient Saint-Étienne-les-Orgues le 25 juin 1988. La crête nommée \"Sarrière\" voit son nom dériver de \"Serre\", oronyme qui désigne une crête allongée et hérissée de pointes, en forme de scie.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "Dans l’Antiquité, un itinéraire romain secondaire, venant de la via Domitia pour rejoindre Cruis, traversait la commune. Les Sogiontiques (\"Sogiontii\") peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au, ce peuple est détaché des Voconces et forme une \"civitas\" distincte, avec pour capitale \"Segustero\" (Sisteron). Au plan strictement local, une petite ferme d'époque romaine a été retrouvée dans la vallée.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire. C’est de cette époque que date la nécropole mise au jour à l’Abadié en 2012, où ont été retrouvées 90 tombes de la fin du. Le village de Saint-Étienne est cité pour la première fois au ou au (\"Sanctus Stephanus de Alsonicis\"). Un premier village s’était à l’origine établi sur le sommet des Orgues (\"Alsonicis\"), au sud de l’emplacement actuel, autour d'une motte castrale construite au début du, au lieu-dit \"collet des Orgues\", à d'altitude. Il était protégé par un fossé de 6 à. Deux églises, Sainte-Marie dans Lure, avec un village, et Saint-Étienne, sont données à l'abbaye Saint-Victor de Marseille en 1073 par Guillaume Calcia, seigneur de Montlaux et des Orgues. Les deux communautés d’\"Alsonicis\" (« Les Orgues ») et de Saint-Étienne ont vécu parallèlement jusqu'au au moins, le village de Saint-Étienne pouvant être installé ailleurs. En 1271, par exemple, Charles Ier reçoit un hommage de ses vassaux d\"'Alsonicis\", et pendant la guerre de l'Union d'Aix encore, les deux villages constituent deux unités administratives séparées. L’abbaye Notre-Dame de Lure est fondée légendairement par saint Donat au. Un don de Guillaume IV de Forcalquier à l’abbaye de Boscodon en 1160 permet de fonder un nouveau monastère. Ses abbés ont une haute réputation, ce qui permet à l’abbaye de prospérer. Elle est rattachée au chapitre d’Avignon en 1318, puis progressivement désertée. Les moines passent alors l’hiver à l’Abbadié, dans la vallée et l’abbaye finit par être sécularisée à la fin du. Au, la communauté est rattachée à la viguerie de Forcalquier. La peste noire (1347), puis le passage des troupes de Raymond de Turenne (1390) dévastent totalement le pays, qui est inhabité en 1400, puis encore lors des recensements effectués en 1418 et 1442. La réoccupation du terroir date seulement de la seconde moitié du, ce qui permet de dater l’église de cette époque. La communauté de Saint-Étienne absorbe celle des Orgues à la fin du Moyen Âge (qui ne comptait que 25 feux en 1315, soit deux fois moins que Saint-Étienne). En 1379, la seigneurie est rattachée à la vicomté de Reillanne, puis en 1720 au marquisat d’Oraison.", "section_level": 2}, {"title": "Époque moderne.", "content": "Diverses dégradations liées aux guerres de religion, puis un glissement de terrain, entraînent la destruction de l’abbaye de Lure. Elle est reconstruite en 1637-1659, après le miracle du berger ayant entendu des voix. Au, un relais de la poste aux chevaux est installé à Saint-Étienne, qui est aussi équipé d’un hôpital à partir de 1593, avec quatre lits pour accueillir les malades pauvres originaires de Saint-Étienne-les-Orgues. Si les malades de passage sont admis à l’occasion, cela reste exceptionnel et l’hôpital, géré par un rectorat comprenant le curé et les plus hauts revenus de la communauté, cherche en général à les faire partir. L’hôpital accueille aussi des orphelins et gère leurs biens en attendant de leur trouver une famille. Tout au long du, sa caisse est alimentée par des dons, qui produisent des rentes versées par le trésorier de la communauté. En 1714, il est déplacé au quartier des Razeaux, sur la route de Cruis, ce qui permet de l’agrandir. En 1763, il est à nouveau installé dans le village, afin que les malades puissent plus facilement bénéficier de la charité des habitants de Saint-Étienne-les-Orgues. Une bergerie est transformé à cet usage ; le nouveau bâtiment est aussi de taille réduite, ce qui convient aux difficultés financières de l’institution à la fin de l’Ancien Régime. Les soins corporels et spirituels sont dispensés par une sœur hospitalière (qui n’est pas une moniale) et un maître-chirurgien : ils voient tous deux leurs appointements se réduire avant la Révolution. Signe des temps, la misère augmente dans les années 1780 et l’hôpital, dans sa fonction d’accueil des pauvres, est d’autant plus indispensable. Et à la fin du, l’hôpital s’approvisionne auprès des marchands-droguistes du village pour les médicaments. Du, une activité prospère à Saint-Étienne, permettant même à quelques individualités de s’enrichir : le colportage d’herbes aromatiques et médicinales. Cette activité naît d’abord d’un besoin d’un revenu de complément : à la morte saison, les hommes partent vendre les herbes ramassées sur la montagne de Lure dans les foires et les marchés à divers professionnels dont le métier inclut une activité de soin : herboristes, aux apothicaires, chirurgiens barbiers. Ils voyagent parfois très loin : certains itinéraires vont jusqu’en Lorraine, au Limousin et au Bordelais. Leur réputation s’accroît et permet une professionnalisation de certains au, qui ouvrent alors des boutiques, ou constituent des réseaux avec des auberges-relais. Le colporteur revient de plus avec des produits des pays visités. La professionnalisation se traduit aussi par l’institution d’un apprentissage, la création de sociétés. À Saint-Étienne, on compte 4 colporteurs en 1710, 14 en 1754, 23 en 1756, 45 en 1779. La réussite de quelques-uns leur permet de devenir négociants, droguistes, confiseurs, cafetiers, teinturiers, vinaigriers. La création des écoles de pharmacie en 1803 est une étape qui amorce le déclin de cette activité, avec l’interdiction de soigner. L’activité limitée à la vente d’herbes, la profession est réglementée et les magasins sont soumis à une inspection annuelle. Enfin, le régime de Vichy décrète la perte du statut légal en 1941. Venus des monts du Forez, les scieurs de long partaient \"à la scie\" de la Saint-Michel à la Saint-Jean vers des climats plus méridionaux. La montagne de Lure, suivie du mont Ventoux fut un de leurs lieux de prédilection. Organisés en brigades, venant du même village et souvent parents, ils apportaient leurs scies pour débiter les troncs des hêtres en planches. Si quelques-uns avaient fait le voyage au cours du, le mouvement reste assez limité : ce n’est qu’au que ce phénomène prendra toute son ampleur.", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française et Premier Empire.", "content": "Durant la Révolution, la société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour \"Montlure\". Le Premier Empire est la période où l’on renoue avec des pratiques d’Ancien Régime : par exemple, l’hôpital est à nouveau géré par les plus fortunés de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Avec la Restauration, les familles nobles reviennent et tentent de faire valoir d’anciens droits, comme les Oraison qui ouvre un procès en 1825 contre la commune de Saint-Étienne à propos des droits d’usage sur la forêt de Lure. Le procès est perdu par les Oraison. En 1817, la commune obtient de la préfecture l’installation d’un médecin au village, qui est tenu (et salarié) de soigner les plus pauvres gratuitement. L’hôpital organise de plus en plus son action par des distributions de pain et de farine à domicile. Saint-Étienne-les-Orgues prospère à cette époque : on compte une fonderie de fonte qui exploite la forêt de la montagne de Lure. L’augmentation de population est aussi due à l’installation des charbonniers auvergnats, qui auparavant ne venaient que pour la saison. En effet, le gros de leur contingent vint travailler dans les forêts de Lure à partir du Premier Empire : à Saint-Étienne-les-Orgues la population passa de 700 habitants, en 1806, à, en 1836. Leurs livrets d'ouvriers, obligatoirement visés par les autorités, ont permis de connaître leurs noms et leurs lieux d'origine. Ils arrivaient de Saillant, Usson-en-Forez et Saint-Julien-Chapteuil. Ils se nommaient Allivot, Savinel, Courveille, Jouvet, Bouillon ou Faveral et leurs patronymes se retrouvent encore sur place quand ils ont fait souche. Installés, ils devenaient marchands de bois ou de vin. En 1836, la mairie qui était trop à l’étroit, et l’hôpital qui avait trop de place, échangent leurs locaux. L’hôpital devient officiellement le « bureau de bienfaisance », installé au-dessus du four communal, et n’héberge plus de pauvres malades qu’exceptionnellement. Après la révolution de février 1848, le « parti de l’ordre » remporte les élections du, mais les socialistes obtiennent des succès dans le département, notamment grâce au tribun André Ailhaud, dit Ailhaud de Volx. Le, la présence d'Ailhaud à Saint-Étienne-les-Orgues, où il était venu assister au mariage de sa nièce Octavie déclencha une manifestation anti-gouvernementale. Le mariage célébré à la mairie par Joseph Granger, premier adjoint au maire, les invités se rendirent en défilé au cabaret d’André Gondran où le repas était prévu. Au cours de celui-ci, à la demande générale, le tribun debout sur une table, exhorta les convives à la défense de la République et de ses valeurs. Les applaudissements furent nourris et ceux du premier adjoint immédiatement dénoncés au maire Prosper Hyacinthe Tardieu. Ce dernier envoya une missive, pour le faire démettre, à son ami Alphonse Paillard, sous-préfet de Forcalquier, qui obtempéra. En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : hommes en armes sont mobilisés. Les insurgés prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 35 habitants de Saint-Étienne-les-Orgues, dont deux femmes, sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie. Comme de nombreuses communes du département, Saint-Étienne-les-Orgues se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La même instruction est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose en effet l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants. En 1873, le four communal est démoli. Le bureau de bienfaisance est déplacé dans l’école des filles. Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de novembre 1942 à septembre 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. Une compagnie de travailleurs malgaches est stationnée à Saint-Étienne-les-Orgues durant cette guerre. Elle est bombardée par strafing le 8 octobre 1943, alors qu’elle bûcheronnait dans la forêt de Lardiers. Aucun Malgache n’est touché. En juillet 1944, la brigade de gendarmerie déménage à Forcalquier. Jusqu’au milieu du, la vigne était cultivée à Saint-Étienne-les-Orgues. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée. De la même façon, l’olivier, cultivé sur de petites surfaces au, jusqu’à l’altitude de, exceptionnellement jusqu’à, a aujourd’hui disparu. En 1950, c’est la fermeture définitive du bureau de bienfaisance communal après plus de trois siècles d’existence sous diverses formes. La commune perd près des deux-tiers de sa population en un peu plus d'un siècle, passant de habitants en 1836 à 477 en 1962. Elle a connu une importante croissance depuis, dépassant à nouveau les habitants dans les années 2000.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (neuf élus au premier tour et six au second) et Guy Piana a été élu conseiller municipal avec le quatrième total de 409 voix, soit 51,51 % des suffrages exprimés. La participation a été de 82,88 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton. En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Saint-Étienne-les-Orgues fait partie de la communauté de communes du pays de Forcalquier et montagne de Lure.", "section_level": 2}, {"title": "Fiscalité locale.", "content": "La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010).", "section_level": 2}, {"title": "Services publics.", "content": "Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Saint-Étienne-les-Orgues. Elle dépend de celle de Banon.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "En, Saint-Étienne-les-Orgues comptait. À partir du, les recensements réels des communes de moins de ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Saint-Étienne-les-Orgues). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations. Au Moyen Âge, Saint-Étienne se caractérise par une longue période d’abandon, pendant la plus grande partie du. L’histoire démographique de Saint-Étienne-les-Orgues est marquée par un maximum de population en 1836, suivi immédiatement d’un mouvement de diminution, sans période d’« étale » où la population serait restée à un niveau élevé. Cette diminution est lente et dure longtemps : c’est en 1926 que la commune perd la moitié de sa population de 1836. Elle est repassée au-dessus de ce niveau en 1982, et se rapproche actuellement de son plus haut démographique.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune est dotée d’une école primaire. Ensuite les élèves sont affectés au collège \"départemental\" à Banon. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque, soit le lycée polyvalent Les Iscles soit le lycée Félix-Esclangon.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "La commune fait partie du secteur paroissial \"Montagne de Lure\".", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de, ce qui plaçait Fontette au rang parmi les communes de plus de 50 ménages en métropole. , l'économie de Saint-Étienne est complétée par des activités de commerces et de services.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "Les agriculteurs de la commune de Saint-Étienne-les-Orgues peuvent prétendre à deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence et banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (miel de Provence, agneau de Sisteron. Parmi les labels IGP, les six concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisées, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune. Il en est de même pour l’huile d’olive.", "section_level": 2}, {"title": "Industrie.", "content": "Les Papeteries Mosca et Belmonte emploient 17 salariés.", "section_level": 2}, {"title": "Activités de services.", "content": "De la station de ski installée sur la montagne de Lure dans les années 1930 ne restent que deux téléskis pour l'initiation. Le reste des équipements a été démantelé après plusieurs années d'abandon et de fait de leur obsolescence, faute d'enneigement suffisant en hiver. Mais la commune complète ses activités touristiques par sa fréquentation estivale.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Au village, on peut encore voir quelques maisons de la fin du ou du début du. Une ancienne grange romane, succédant à une existante au, est médiévale. Elle est appelée l’Abbaye bien que n’ayant probablement jamais eu de fonction religieuse. À proximité, on voit encore les arches d’un aqueduc amenant l’eau à un ancien moulin (disparu). Une ancienne bastide se trouve au Trouillas. L’église Saint-Étienne, datant essentiellement du avec des parties du, est voûtée en berceau (fin ou début du suivant). Son chœur pentagonal, et voûté sous croisée d'ogives, avec sept nervures rayonnantes et une particularité, un oculus en forme de croix. La porte latérale et la base du clocher, qui a été reconstruit, datent du. De l’abbaye Notre-Dame de Lure, ne subsiste que l’église, à d’altitude, classée monument historique. La chapelle Saint-Joseph est située à proximité du cimetière : son portail est une grille de bois. Orientée au nord, elle est voûtée et peut dater du. La chapelle Saint-Sébastien date du Second Empire et est orientée au nord-ouest.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Étienne-les-Orgues est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom des habitants de Saint-Étienne-les-Orgues est Stéphanois.", "tgt_summary": null, "id": 729942}
{"src_title": "Puimichel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Il est situé entre Malijai et Le Castellet.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Comme son nom l’indique, le village est sur un site perché, à 700 m d’altitude. la commune est située sur le Plateau de Valensole.", "section_level": 2}, {"title": "Environnement.", "content": "La commune compte de bois et forêts, soit seulement 13 % de sa superficie.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et les eaux souterraines.", "content": "Cours d'eau sur la commune ou à son aval : Puimichel dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 400 équivalent-habitants.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "Le col de Puimichel, à 811 m d'altitude, est emprunté par la RD 12 qui relie Puimichel à Malijai.", "section_level": 3}, {"title": "Services autocars.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Lignes intercommunales.", "content": "La ville est aussi reliée par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo :", "section_level": 4}, {"title": "Lignes scolaires.", "content": "Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège d'Oraison. Ces lignes sont financées par la Communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.", "section_level": 4}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton des Mées auquel appartient Puimichel est en zone 2 (sismicité moyenne, la maximale en métropole) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Puimichel est également exposée à trois autres risques naturels : La commune de Puimichel n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture. Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour le risque de mouvement de terrain mais le Dicrim n’existe pas. La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1987 et 1994, accompagnés de glissements de terrain en 1994.", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Aperçu général.", "content": "En 2009, la population active s’élevait à 129 personnes, dont 17 chômeurs (14 fin 2011). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (77 %) et travaillent majoritairement hors de la commune (69 %). Le secteur primaire est encore le principal employeur de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 23 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et deux emplois salariés. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 19 en 2010. Il était de 25 en 2000, de 27 en 1988. Actuellement, ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures (11 exploitations), les cultures permanentes (arboriculture, oléicultures, herbes aromatiques). La commune compte également des éleveurs et des polyculteurs. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de à. La courbe s’est inversée lors de la dernière décennie, pour revenir au niveau des années 1980, à en 2010. La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des : à Puimichel, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Puimichel occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du. Actuellement, elle a régressé mais reste relativement importante, avec plus de 1 000 pieds exploités. La cachaille (ou cassaille). Les premières références à ce fromage viendraient du village de Puimichel.", "section_level": 2}, {"title": "Artisanat et industrie.", "content": "Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 12 établissements, employant deux salariés.", "section_level": 2}, {"title": "Activités de service.", "content": "Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait neuf établissements (avec six emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant quatre personnes. D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec plus entre un et cinq touristes accueillis par habitant, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune : Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil : au nombre de 94, elles représentent 40 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 11 possèdent plus d’un logement. Le restaurant Les Lavandins, qui porte le label Bistrot de pays, adhère à une charte dont le but est de « \"contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village\" ».", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en vers 1180-1190 (\"podio Michaelis\"), est issu de l’occitan local \"pèch\" pour colline, et du nom de personne Michel, qui ont ensuite été francisés. Le village est nommé \"Puegmiquèu\" en occitan provençal.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Des tombes gallo-romaines en bâtière ont été mises au jour à la ferme de Hauteval. La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1189 (\"Podium Michaelis\"). Au cours de ce même siècle, l’église rurale Saint-Firmin appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus, l’église paroissiale Notre-Dame-du-Serre relevait elle de l’archidiacre de Riez. La communauté relevait de la baillie de Digne. En 1331, de par son mariage plausible avec Sibile de Puimichel, Lambert de \"Launcello\" (Lincel) devient seigneur de Puimichel. La seigneurie appartient d’abord au Puimichel au, puis aux Lincel (XIV), aux Berre (XV), aux Villeneuve (XV-XVI siècles), et enfin aux Glandevès jusqu’à la Révolution. Le village souffre beaucoup au : épidémie de peste, passage des armées huguenotes et catholiques durant les guerres de religion. Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée à l’été 1792. Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Puimichel sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie. Jusqu’au milieu du, la vigne était cultivée à Puimichel. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin de qualité moyenne, en liaison avec le vignoble des Mées, destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Avant 2011, Puimichel faisait partie de la communauté de communes du Val de Rancure, puis à partir du de la communauté de communes Intercommunalité du Luberon Oriental. Depuis le, Puimichel fait partie de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.", "section_level": 2}, {"title": "Budget et fiscalité 2017.", "content": "En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants : Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation :.", "section_level": 2}, {"title": "Environnement et recyclage.", "content": "La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "L’histoire démographique de Puimichel, après la saignée des et le long mouvement de croissance jusqu’au début du, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique, rapide et de longue durée. Dès 1906, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Établissements d'enseignements :", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Professionnels et établissements de santé :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Dany Cardoen, astronome belge s'installe à Puimichel en 1982 et y construit un observatoire astronomique avec le plus grand télescope amateur du monde (à l'époque : 102 cm). Cet observatoire est connu dans le monde des astronomes amateurs, notamment en Belgique, en Allemagne, en Suisse, au Canada. Un observatoire amateur est également implanté sur la commune, l'observatoire de l'Alifant, avec une lunette de 3 m de long dotée d'un miroir de 233 mm et construite à la fin des années 1920. Cette lunette a servi à tester le ciel des Basses-Alpes pour l'implantation de l'Observatoire de Haute-Provence à Saint-Michel-l'Observatoire. Début 2016 cet observatoire a été détruit et l'intégralité de son matériel a quitté la région pour rejoindre le centre de la France (département de l'Indre). Sur la place du village, se trouve une maison seigneuriale, datant du. La mairie, construite contre l’église, le claveau central de la porte est orné d’un cœur en relief ; le bâtiment date de 1683. L’église Notre-Dame-du-Serre, qui est peut-être construite en 1547, consiste en une nef de deux travées, et une troisième qui, plus basse, abrite la tribune. Au-dessus de la tribune, se trouve le clocher-tour. Ses fonts baptismaux, en fonte du, sont classés monument historique au titre objet. La cloche est de 1723. La chapelle Saint-Elzéar est au sommet du village. Construite autour des années 1700, a brulé en 1923 à cause d'un feu provoqué par la foudre. Elle est aujourd'hui totalement restaurée et sert de salle communale. Au hameau des Bronzets, la chapelle Saint-Joseph, est construite au. Elle est plafonnée, et possède un porche et un clocher mur sur la façade occidentale. La chapelle Saint-Firmin, à proximité de la Bastide Neuve, est en ruines. Monuments commémoratifs :", "section_level": 1}], "src_summary": "Puimichel est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Puimicheliens.", "tgt_summary": null, "id": 407458}
{"src_title": "Saint-Lions", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le village est situé à 800 m d’altitude. Les communes limitrophes de Saint-Lions sont Clumanc, Moriez, Barrême et Saint-Jacques.", "section_level": 2}, {"title": "Environnement, géologie et relief.", "content": "La commune compte de bois et forêts, soit 41 % de sa superficie. La commune est couverte par deux ZNIEFF (Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique). Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Saint-Lions.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "L'accès au village s'effectue par la route départementale 319.", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "La gare la plus proche est celle de Barrême, desservie par le chemin de fer de la ligne de Nice à Digne. Cette ligne est aussi connue sous le nom de « train des Pignes » qui a deux arrêts sur la commune, à l’arrêt facultatif de Gévaudan et à la gare de Barrême. Elle est au carrefour des RN 202, RN 85 et RD 4085, qui est l’ancienne RN 85 départementalisée. RN 85 et RD 4085 font partie de la route Napoléon.", "section_level": 3}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "La commune de Saint-Lions est exposée à trois risques naturels : La commune de Saint-Lions n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune mais le Dicrim existe depuis 2011.", "section_level": 2}, {"title": "Sismicité.", "content": "Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Saint-Lions est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et les eaux souterraines.", "content": "Cours d'eau sur la commune ou à son aval :", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom actuel du village apparaît pour la première fois en 1141 (\"sancti Leontio\") ; il est nommé d’après le nom de saint Léonce ou \"Léon\", évêque de Fréjus au sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village s’appelait autrefois Dauphin, et faisait partie de la communauté voisine de Barrême. Son église est donnée à l’abbaye Saint-Victor de Marseille au, ou selon les interprétations, à l’église Notre-Dame de Thorame. Il devient un fief des Villeneuve au siècle suivant jusqu’à la Révolution. En janvier 1791, le hameau de Saint-Lyons demande son détachement de Barrême, et devient une commune à part entière en mars 1791. La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792. Toujours durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour \"Lions-d’Asse\". La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1837 que le cadastre dit napoléonien de Saint-Lions est achevé.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Commerces.", "content": "Le principal employeur de la commune est Terre et traditions, dont l’activité est la transformation de produits organiques en amendements. Elle emploie 7 salariés.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Budget et fiscalité 2016.", "content": "En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi : Avec les taux de fiscalité suivants : Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Saint-Lions fait partie :", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "En, Saint-Lions comptait habitants. À partir du, les recensements réels des communes de moins de ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Saint-Lions). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations. L’histoire démographique de Saint-Lions est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Dès 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1821. Le mouvement de baisse arrive à un plancher dans les années 1970. Depuis, la population oscille entre trente et cinquante habitants.", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Comme de nombreuses communes du département, Saint-Lions se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, il possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Lions ; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Les professionnels de santé (médecin, Kinésitherapeute, infirmiers...) sont à Barrême, Senez.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "Culte catholique, Paroisse du Verdon : église Saint-Laurent.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Lions est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Saint-Lionnais.", "tgt_summary": null, "id": 1686423}
{"src_title": "Ventiseri", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Ventiseri est une commune littorale située sur la côte est de la Corse, au sud de la Plaine orientale et de la Costa Serena, dans l'ancienne piève de Coasina. Elle est l'une des sept communes du canton de Prunelli-di-Fiumorbo.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est adossée à un chaînon montagneux du massif du Monte Incudine qui diverge de la chaîne centrale vers le nord-est et culmine à à la \"Punta di u Quarciu Grossu\" (littéralement « Pointe du gros chêne »). Son territoire s'étage d'ouest en est depuis ce sommet jusqu'à la mer sur dix kilomètres. Le chef-lieu et ses hameaux environnants sont situés à plus de d'altitude, mais plus de la moitié de la surface de la commune se trouve à moins de d'altitude, et plus du quart à moins de 50, de part et d'autre de la RT 10 (ex-RN 198) (Bastia - Bonifacio), qui traverse la commune du nord au sud sur sept kilomètres, du hameau de Mignataja au pont du Travo.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune de Ventiseri est bordée au sud par le fleuve côtier Travo, au régime torrentiel, qui coupe parfois la nationale en cas de fortes pluies. Son embouchure se situe au sud de la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara.Sur la portion de son cours qui sépare Ventiseri de Solaro, il reçoit les eaux de plusieurs ruisseaux qui prennent naissance sur la commune : ruisseau d'Aretu (qui délimite en partie Ventiseri et Chisa), ruisseau de Cippisa, ruisseau d'Acqua Tepida, ruisseau du Guadellu et ruisseau d'Aria Vallinca. Entre la route nationale et la mer, l'étang de Palo, autrefois nommée étang de Coasina, est une lagune partagée avec la commune voisine de Serra-di-Fiumorbo qui possède la partie « côté mer ». L'étang reçoit, du nord au sud, les eaux de petits cours d'eau : les ruisseaux de Tagnacane, de Stangone, de Milelli et de Calanala. Au sud de l'étang, entre l'aérodrome militaire de Solenzara et la mer, se situe en arrière d'un cordon dunaire, une zone humide qui occupe l'espace jusqu'à l'embouchure du Travo. La commune est traversée dans sa partie orientale (plaine littorale) par la route territoriale 10 (RT 10, ex-RN 198), qui donne accès à Ghisonaccia, Aléria et Bastia au nord, à Solenzara, Porto-Vecchio et Bonifacio au sud.", "section_level": 2}, {"title": "Voies d'accès et transports.", "content": "Le chef-lieu est accessible depuis Travo, sur la RT 10, par la départementale 45, qui poursuit ensuite dans les collines vers Serra-di-Fiumorbo. La D 745, depuis Mignataja, monte à Piedi Quarcio en passant auprès du château de Coasina, et rejoint ensuite la D 45. La route départementale 545 traverse la commune du nord au sud au pied des collines, en parallèle à la nationale. Installée sur la plateforme de l'ancienne voie ferrée qui relia de 1935 à 1943 Bastia à Porto-Vecchio, elle sert de desserte locale entre les habitations qui la bordent. Les hameaux de la plaine sont traversés par une ligne d'autocars assurant des liaisons quotidiennes de et vers Bastia et Porto-Vecchio. Une entreprise de taxi est établie à Minataja. L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Figari-Sud-Corse, à ; l'aéroport de Bastia-Poretta est distant de. Le port de commerce le plus proche est celui de Porto-Vecchio (), celui de Bastia à.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat.", "content": "Jadis, le littoral avait été déserté en raison des fréquentes razzias barbaresques, et de la malaria qui y sévissait. Les habitants avaient trouvé refuge à Ventiseri, un habitat important de la piève de Coasina, construit sur les hauteurs. La paix revenue avec les Génois, le territoire s'est petit à petit repeuplé. Au cours de la deuxième moitié du siècle dernier, le littoral et la plaine se sont urbanisés grâce à la RN 198 (récemment devenue RT 10), un des principaux axes de circulation de l'île, au renouveau de l'agriculture sur l'île, et surtout à l'installation sur le territoire de la commune de l'importante base aérienne 126 Solenzara. Le long de la RT 10, du nord au sud, on trouve :", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "En 1018, le pape Grégoire VI envoya en Corse le marquis de Massa de Maremma pour faire régner l'ordre. Il se rendit rapidement maitre de tout le territoire. Vers la fin du, le comte Ugo Colonna devenu maître de la Corse après avoir défait les Maures, pour témoigner sa reconnaissance à ceux qui l'avaient obligé, fit don à Ganelon Covasina, avec tout le territoire qui s'étend de Solenzara à Calcosalto. Ganelon était venu sur l'île accompagné de Truffetta de Covasina, autre descendant des Mayençais. Pendant la guerre des Biancolacci, Truffetta de Covasina avait passé les Monts et s'était fait seigneur de Talabo.. Dans les années 1380, les gouverneurs de la Maona vendirent le château de Cinarca à Ghilfuccio d'Istria. Ils restèrent maîtres du pays compris entre Calvi, Covasina et Lavasina ; comme il n'y avait de ce côté aucun seigneur particulier, cette partie de l'île s'appela ensuite la \"Terre de Comune\". En 1430, Simone Da Mare est élu gouverneur général. Il entre en campagne avec les caporaux ; le Comte Vincentello d'Istria, vice-roi de Corse, est obligé de s'enfuir à Cinarca. Mais peu après, le Comte redevient maître du pays compris entre Calvi, Covasina, la piève de Vico et Baraci. Au, Ventiseri faisait partie de la \"pieve\" de Covasina, l'une des dix-neuf \"pievi\" de l'évêché d'Aléria, soumis par le pape Urbain II à l'archevêque de Pise.", "section_level": 2}, {"title": "Castello di Coasina.", "content": "L'ancien château fort de Coasina (ou Covasina), parfois appelé \"Castello Alemano\" ou \"Castellu di Carlomagnu\", signifiant son origine probablement germanique, est à l'état de ruines. Construit sur une hauteur naturelle, il avait été la demeure des \"'Covasinacti\", l'une des dix-sept familles ou clans les plus importantes énumérés en 1324-1325 par Castruccio Castracani.", "section_level": 3}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Au début du, vers 1520, la \"pieve\" de Coasina comptait plus de habitants. Les lieux habités étaient : \"Coasina\" ( habitants env.), \"Ventisari, lo Solagio\" et \"Ornaso\". Au, Ventiseri faisait partie de la \"pieve\" du \"Fiumorbu\", fusion des \"pievi\" de Coasina et de Cursa. Le \"Fiumorbu\" devient en 1790 le canton de Prunelli.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "En 1954, la commune de Ventiseri, qui comptait habitants, fait partie du canton de Prunelli-di-Fiumorbo. En 2013, la commune rejoint sur décision de la préfecture la communauté de communes de Fium'orbu Castellu alors qu'elle avait exprimé le souhait de rejoindre celle de la Côte-des-Nacres en 2011.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Castello di Coasina.", "content": "Tout au nord de la commune, sur les premiers contreforts du chaînon montagneux, à près de d'altitude à à l'est de Pedi Quarciu, se dressent les ruines de l'ancien château-fort de \"Coasina\" (ou \"Covasina\"). On y accède par un petit chemin ( de marche), sur la D 745, mais non indiqué. Les ruines, imposantes, sont dépourvues de toute information historique.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle San Michele.", "content": "Son histoire est indissociable de celle du château. Datant probablement du, d'architecture romane, la chapelle est un édifice de plan allongé, à chevet semi-circulaire. Elle a été remaniée sur des bases romanes. Elle est à l'état de ruines. Son abside abrite le bassin baptismal, ce qui pousse à dire qu'elle pourrait avoir été l'église piévane.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Sainte-Élisabeth-de-Hongrie.", "content": "En descendant vers la plaine par la route D 745, à l'entrée (à gauche) du hameau de Piediquarcio se trouve la chapelle Sainte-Élisabeth-de-Hongrie. Une statue en bois d'Élisabeth de Hongrie se dresse à côté du maître autel. On peut noter la présence d'un campanile à baie libre cintrée.", "section_level": 3}, {"title": "Église Saint-Jean-Évangéliste.", "content": "Au centre du village se trouve l'église paroissiale Saint-Jean-Évangéliste (\"San Ghjuvanni Evangelista\"), avec une tour-clocher sur trois niveaux", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Sainte-Marguerite.", "content": "À la sortie nord du village, à côté du cimetière se trouve la chapelle Sainte-Marguerite, datant du (?). Une statue en bois de sainte Marguerite se dresse à côté du maître autel où y est scellée \"a petra sacra\". Les peintures actuelles sont l'œuvre du peintre Chisà (Giudicelli Stephane), réalisées en 2008.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine culturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Usine de produits chimiques.", "content": "Implantée à proximité du pont du Travo sur le Travo, cette usine de distillation des résineux pour la fabrication de l'acétate de chaux, commence à produire dès 1915. Faute de main-d'œuvre et de capitaux, elle est contrainte durant le deuxième quart du de suspendre ses activités. Un projet de reprise de 1959 ne verra pas le jour. L'établissement industriel désaffecté est repris à l'inventaire général du patrimoine culturel. Trente quatre photos sont dans la base Mémoire", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "ZNIEFF.", "content": "Ventiseri est concernée par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de :", "section_level": 3}], "src_summary": "Ventiseri est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Coasina dont elle était le chef-lieu, dans le Fiumorbo.", "tgt_summary": null, "id": 905207}
{"src_title": "Allée couverte du Petit Vieux Sou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'édifice est mentionné pour la première fois par M. Pichot en 1907 dans le bulletin de la Commission Historique et Archéologique de la Mayenne, puis une seconde fois, en 1908, par L. Trohel dans ses \"Souvenirs celtiques du Moyen-Age et des Temps Modernes\". En 1942, il semble que la tombe fit l'objet d'un pillage. La première campagne de fouille archéologique n'intervient qu'en 1978, quatre autres suivront jusqu'en 1982. L'allée couverte a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "L'allée couverte a été édifiée à d'altitude sur le rebord d'un plateau qui domine la vallée de la Colmont. Elle mesure de long pour une largeur et une hauteur constante tout du long de. Elle est délimitée par vingt-et-un orthostates. L'ensemble est orienté au nord-ouest/sud-est. L'allée comporte une entrée latérale, exactement au milieu de sa longueur, trait caractérisqtue des allées couvertes de type armoricain. Elle est précédée d'un court couloir (, perpendiculaire à l'axe de la chambre, composée de quatre orthostates et recouvert d'une unique table de couverture. Les deux piliers d'angle entre le couloir et la chambre ont tous deux été retaillé à leur base d'une gorge d'environ de hauteur sur de profondeur, dessinant ainsi une entrée arrondie en hublot qui devait probablement être obturée à l'origine par une dalle de taille identique. Le tumulus, de forme ovale ( de long pour de large) devait à l'origine enserrer la chambre telle une gaine étroite. Des contre-piliers ont été placés en quinconce en arrière des orthostates délimitant la chambre, tels des renforts consolidant l'ensemble et comblant les interstices entre deux dalles. Le remplissage du tumulus fut assuré par un mélange d'argile et de sable compacté sur de large et de hauteur. Le parement externe du tumulus était constitué de grosses pierres plates dressées sur chant et légèrement inclinées vers la chambre. Côté est, ce parement a pu être retrouvé sur une longueur de. L'ensemble devait être recouvert d'un cairn, dont il ne reste aucune trace, culminant à de hauteur. Compte tenu de son bon état de conservation, l'allée a pu faire l'objet d'une restauration en reprenant les éléments d'origine. Seuls un orthostat, quatre tables de couverture et les pierres supérieures du cairn ont été reconstitués avec des éléments similaires d'origine locale.", "section_level": 1}, {"title": "Fouille archéologique.", "content": "L'intérieur de la chambre comportait une couche archéologique en sable de d'épaisseur. En raison de l'acidité du sol, aucun ossement n'avait été conservé. Le mobilier funéraire retrouvé se compose de trois haches polies, deux pointes de flèche et plusieurs lames de silex, auxquels s'ajoutent de nombreux tessons de céramique et sept vases cassés mais quasi complets. Aucun élément de parure n'a été recueilli à l'intérieur de la chambre. En tenant compte du mobilier funéraire retrouvé hors de la chambre, dans les déblais de la fouille clandestine de 1942 et aux abords du tumulus, au total, ce sont qui ont été recueillis : La céramique retrouvée « est en général grossière, mal cuite, fragile, sans symétrie ni régularité, franchement bancale parfois ». Elle se compose de vases à fond rond ou plat et d'une variante entre les deux. La décoration des vases se limite à des ponctuations et des rainures assez frustes. Le petit gobelet est de mauvaise facture, dissymétrique et instable, « percé d'un trou de sous le rebord », au final son utilisation ne paraît pas évidente. Une partie du mobilier est exposée au musée archéologique de Jublains. La datation au C14 des charbons de bois recueilli en 1979 a donné un intervalle de BP +/- 70 ans, soit une fourchette comprise entre et av. J.-C..", "section_level": 1}], "src_summary": "L'allée couverte du Petit Vieux Sou est un site mégalithique situé à Brecé, dans le département français de la Mayenne.", "tgt_summary": null, "id": 262956}
{"src_title": "James K. Baxter", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "James K. Baxter est né à Dunedin, fils d’ Archibald Baxter et de Millicent Brown, et a grandi près de Brighton. Il est nommé d'après James Keir Hardie, l'un des fondateurs du parti travailliste britannique. Son père est fermier, il a été objecteur de conscience pendant la Première Guerre mondiale. Sa mère,, est issue d'une famille de lettrés, son grand-père maternel est professeur à l'université de Canterbury et sa grand-mère maternelle est diplômée de Canterbury College. Millicent Baxter fait ses études au, et obtient son diplôme à l'université de Sydney en 1908, elle poursuit ses études à Newnham College, obtenant la deuxième place aux tripos de l'université de Cambridge en 1912. James K. Baxter épouse en 1948 l'écrivaine d'origine maorie, Jacqueline Sturm. Il devient anglican la même année. Il s'inscrit au Wellington Teachers 'College. En 1952, une sélection de poèmes dans un volume collaboratif, \"Poems Unpleasant\", a été publiée. Il poursuit ses études en 1953 au Victoria University College et publia sa troisième collection majeure, \"The Fallen House\" En 1954, il a été nommé enseignant assistant à l'école Epuni, à Lower Hutt Il obtient une licence universitaire en 1956. En 1955, James K. Baxter fait un héritage et quitte l'enseignement pour se consacrer à l'écriture. Il devient l'éditeur des journaux scolaires pour le ministère de l’Éducation. En 1957, Baxter suivit un catéchisme catholique et publie le recueil de poèmes \"In Fires of No Return\", en 1958. Ce fut son premier recueil édité à l'international. Il se sépare provisoirement de Jacqueline Sturm, du fait de ses difficultés avec l'alcool et de sa conversion au catholicisme, en 1957. Cette même année, il rejoint les Alcooliques anonymes et cesse définitivement de consommer de l'alcool. Il est reçu dans l'Église catholique en 1958. La même année, Baxter reçoit une bourse de l'UNESCO qui lui permet d'effectuer un voyage en Asie, en particulier en Inde où le rejoignent Jacqueline Sturm et leurs enfants. À son retour d’Inde, il publie des écrits critiquant ouvertement la société néo-zélandaise. Dans les années 1960, il accède à la notoriété par ses poèmes et ses écrits de théâtre, notamment pour sa pièce radiodiffusée, \"Jack Winter's dream\". Il publie le recueil de poèmes \"Pig Island Letters,\" puis bénéficie d'une résidence littéraire, la, à l'université d'Otago. En 1968, Baxter affirme qu'il a reçu en rêve l'ordre de se rendre à « Jerusalem ». Jerusalem est une implantation maorie (connue sous le nom de translittération du maori, ) sur le fleuve Whanganui. Baxter vit quelque temps à Grafton, à Auckland, où il crée un centre pour toxicomanes selon les mêmes principes que les Alcooliques anonymes. En 1969, il adopte la version maorie de son nom, Hemi, et s'installe à Jerusalem. Ses poèmes de cette époque ont un style conversationnel, et sont empreints de ses convictions sociales et politiques. Sa santé s'altère et en 1972, il doit quitter Jerusalem et il s'installe près d'Auckland. Le, il subit une thrombose coronaire dont il meurt. Il est enterré à Jerusalem, sur une terre maorie, en face de la maison où il avait vécu, lors d'une cérémonie associant les traditions maorie et catholique.", "section_level": 1}, {"title": "Controverses.", "content": "Les éditions Victoria University Press publient, en, une série de lettres écrites par Baxter. L'une d'elles mentionne que Baxter aurait pratiqué le viol conjugal avec son épouse, Jacqueline Sturm. La découverte est suivie de réactions de consternation, ces révélations sont jugées comme « terribles » et « choquantes » en Nouvelle-Zélande. Dans \"The Spinoff,\" John Newton écrit qu’il n’est plus possible de parler de Baxter sans indiquer comment celui-ci pense et écrit à propos des femmes.", "section_level": 1}, {"title": "Réception de l’œuvre.", "content": "Dans son étude critique \"Lives of the Poets\", Michael Schmidt définit la «rhétorique consonantique jacobéenne» de Baxter. Schmidt estime que Baxter était «l'un des poètes les plus précoces du siècle» et que le peu d'intérêt pour lui en dehors de la Nouvelle-Zélande est déconcertant. Son écriture a été affectée par son alcoolisme. Son travail s’appuie sur Dylan Thomas et Yeats ; puis sur MacNeice et Lowell. Michael Schmidt identifie \"un amalgame de Hopkins, Thomas et des atavismes indigènes\" dans le \"Prelude NZ de\" Baxter.", "section_level": 1}], "src_summary": "James Keir Baxter, né le à Dunedin, et mort le à Auckland, est un poète et un dramaturge néo-zélandais. Il était connu comme militant pour la préservation de la culture maorie.", "tgt_summary": null, "id": 1808392}
{"src_title": "Sunday in the Park with George", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Acte I.", "content": "En 1884, Georges Seurat, dit George dans la comédie musicale, esquisse des études pour sa peinture Un dimanche après-midi sur l'île de la Grande Jatte. Il évoque le décor du tableau, un petit parc de banlieue sur une île, et conserve un certain contrôle sur son environnement pendant qu'il les dessine. Sa maîtresse de longue date, Dot, modèle pour lui, malgré sa frustration de devoir se lever tôt un dimanche (\"Sunday in the Park with George\"). De nouveaux habitués du parc commencent à arriver: une vieille dame et son infirmière discutent de la façon dont Paris change pour accueillir une tour pour l'Exposition internationale, mais l'infirmière s'intéresse plus à un cocher allemand, Franz. Le calme du parc est interrompu par un groupe de baigneurs désagréables. George les fige d'un geste, faisant d'eux les sujets de son premier tableau, \"Une baignade à Asnières\". Le décor change brusquement en une galerie où la peinture est exposée. Jules (un ami artiste plus prospère) et sa femme Yvonne pensent que le travail de George n'a \"aucune vie\". De retour sur l'île, Jules et Yvonne ont une courte discussion avec George et partent. Ils emmènent leur cocher Franz avec eux, interrompant son rendez-vous avec l'infirmière. Dot, qui en a assez de rester immobile au soleil, quitte le parc apaisé après que George ait promis de l'emmener aux Folies. George s'approche de la Vieille Dame, qui se révèle être sa mère et demande à la dessiner, mais elle refuse. Dans son atelier, George travaille de manière obsessionnelle sur sa peinture tandis que Dot se prépare pour leur rendez-vous et fantasme d'être une filles des Folies (\"Color and Light\"). Lorsque George arrête brièvement de peindre pour nettoyer ses pinceaux, lui et Dot réfléchissent à leur fascination mutuelle. Dot est prêt à partir, mais George choisit de continuer à peindre à la place, ce qui la bouleverse grandement. Dans le parc un dimanche plus tard, George dessine un batelier mécontent à la désapprobation d'un Jules observateur. Dot entre dans les bras de Louis, boulanger. Deux commerçantes discutant, toutes deux nommées Celeste, remarquent Dot avec un nouvel homme (\"Gossip\"). Lorsque la fille de Jules et Yvonne, Louise, essaie de caresser le chien du batelier, il lui crie dessus, puis s'en prend à George et s'en va. George et Dot ont une conversation tendue alors qu'elle travaille sur le livre de grammaire qu'elle utilise pour apprendre à lire et à écrire. Alors que Jules et Yvonne se moquent de la nature non conventionnelle de l'art de George, ils discutent d'une initiative visant à inclure son travail dans la prochaine exposition. George dessine deux chiens tout en essayant de façon fantaisiste d'imaginer le monde de leur point de vue, décrivant leur soulagement d'être libéré de leurs routines (\"The Day Off\"). Au fur et à mesure que la journée avance, George dessine tranquillement des habitants du parc: Les deux Celestes tentent d'attirer l'attention d'une paire de soldats, se battant pour obtenir le plus beau des deux; l'infirmière se cache de la vieille dame et tente d'attirer l'attention de Franz; Franz et sa femme Frieda se disputent avec Louise et l'autre; une paire de riches touristes américains passent, détestant tout à propos de Paris, sauf les pâtisseries, et prévoient de rentrer chez eux avec un boulanger ; Jules revient pour donner une nouvelle conférence à George sur ses défauts en tant qu'artiste, recevant en réponse une invitation à voir sa nouvelle peinture; le batelier réapparaît pour réprimander l'attitude condescendante des artistes. Dot voit George, mais il se dérobe avant qu'elle ne puisse lui parler, et en représailles, elle décrit sa nouvelle vie satisfaisante avec Louis. Elle lui manque clairement et aime George, mais Louis l'aime, la respecte et a besoin d'elle comme George ne peut pas et elle fait son choix (\"Everybody Loves Louis\"). Alors que le parc se vide pour la soirée, George revient. Il regrette Dot et déplore que son art l'ait aliéné de ceux qui sont importants pour lui, mais se résigne à la probabilité que l'accomplissement créatif puisse toujours prendre le pas sur le bonheur personnel (\"Finishing the Hat\"). Le temps a passé et Dot, très enceinte, visite le studio de George. Elle demande une peinture que George a faite d'elle, mais il refuse. Jules et Yvonne viennent au studio pour voir la peinture de George presque terminée. Pendant que Jules va avec George voir le tableau, Yvonne et Dot tiennent une conversation méfiante. Elles réalisent qu'elles se sont toutes les deux senties négligées par un artiste, leur aversion mutuelle s'estompe, et elles discutent des difficultés à essayer de maintenir une relation amoureuse avec un artiste. Pendant ce temps, Jules est intrigué par la nouvelle technique de George et craint que son obsession pour son travail ne l'éloigne de ses collègues artistes et collectionneurs. Il refuse de soutenir le travail. Jules et Yvonne partent et George, ayant oublié que Dot était là, se remet au travail. Dot révèle la vraie raison de sa visite : malgré le fait évident que George est le père de l'enfant à naître, elle et Louis se marient et partent pour l'Amérique. George se retire avec colère derrière sa toile, et elle le supplie de réagir, en quelque sorte, à ses nouvelles. Ils se disputent amèrement au sujet de leur relation ratée, et Dot conclut tristement que même si George peut être capable de s'épanouir, elle ne l'est pas, et ils doivent se séparer (\"We Do Not Belong Together\"). Dans le parc, la Vieille Dame accepte finalement de s'asseoir pour George, se perdant dans de bons souvenirs de son enfance que George conteste à plusieurs reprises. Elle déplore l'horizon changeant de Paris, et il l'encourage à voir la beauté du monde tel qu'il est, plutôt que comment il a été (\"Beautiful\"). Les touristes américains arrivent avec Louis et Dot, qui tient sa fille nouveau-née, Marie. George refuse de reconnaître son enfant, ne pouvant présenter que de faibles excuses alors que Dot s'en va tristement. Le parc devient bruyant: les Célestes et le Soldat se disputent sur leurs ruptures respectives tandis que Jules et Frieda se faufilent pour aller batifoler. Louise informe Yvonne de l'infidélité de son père et une bagarre éclate entre Jules, Yvonne, Franz et Frieda. Les Célestes et le Soldat se disputent bruyamment et bientôt tous se battent jusqu'à ce que la Vieille Dame crie, \"Souviens-toi, George!\", Et les arrête tous d'un geste. George prend le contrôle des sujets de sa peinture, qui chantent en harmonie en les transformant en tableau final de sa peinture finie (\"Sunday\").", "section_level": 2}, {"title": "Acte II.", "content": "Alors que le rideau s'ouvre, les personnages - toujours dans le tableau - se plaignent d'être coincés dans la toile (\"It's Hot Up Here\"). Les personnages livrent de courts éloges à George, décédé subitement à 31 ans. L'action avance rapidement d'un siècle à 1984. L'arrière-petit-fils de George et Dot, également artiste du nom de George, est dans un musée dévoilant sa dernière œuvre, une réflexion sur la peinture de Seurat sous la forme d'une machine légère appelée \"Chromolume # 7\". George présente l'œuvre, établissant son lien avec le tableau en invitant sa grand-mère de 98 ans, Marie, à l'aider à présenter l'œuvre. Marie partage son histoire familiale, décrivant comment sa mère, Dot, l'a informée sur son lit de mort qu'elle était la fille de Seurat. George est sceptique à l'égard de cette tradition familiale, mais Marie insiste sur le fait que les notes du livre de grammaire de Dot, qui mentionnent George, en sont la preuve. Après une brève panne technique, le Chromolume est dévoilé. Lors de la réception, divers mécènes et conservateurs félicitent George pour son travail tandis que George passe parmi eux, commentant les difficultés de produire de l'art moderne (\"Putting It Together\"). Comme son arrière-grand-père, il évoque son environnement, se permettant de tenir plusieurs conversations à la fois. La seule voix qu'il trouve qu'il ne peut ignorer est celle d'un critique d'art qui lui dit qu'il se répète et gaspille ses cadeaux. Après le départ des visiteurs du musée pour le dîner, Marie parle de l'image de sa mère dans le tableau, s'inquiétant pour George. Quand il arrive pour la ramener à la maison, elle lui parle de sa mère, essayant de transmettre un message sur l'héritage que nous laissons (\"Children and Art\"). Elle s'endort et George, seul avec le tableau, se rend compte qu'il manque de connexion. Quelques semaines plus tard, Marie décède et George est invité par le gouvernement français à faire une présentation du Chromolume sur l'île que le tableau représente. Là, George révèle à son ami Dennis qu'il a refusé sa prochaine commande. Se sentant à la dérive et incertain, George lit un livre qu'il a hérité de sa grand-mère - le même que Dot avait l'habitude de lire - et réfléchit aux similitudes entre lui et son arrière-grand-père (\"Lesson #8\"). Une vision de Dot apparaît et salue George, à qui elle s'adresse comme s'il était le George qu'elle connaissait. Il lui confie ses doutes et elle lui dit d'arrêter de s'inquiéter de savoir si ses choix sont bons et de simplement les faire (\"Move On\"). George trouve quelques mots écrits au dos du livre - les mots que George marmonnait souvent pendant qu'il travaillait. Pendant que George les lit à haute voix, les personnages du tableau remplissent la scène et recréent leur tableau (\"Sunday\"). Alors qu'ils partent et que la scène ressemble à une toile vierge, George lit: \"White: a blank page or canvas. His favorite – so many possibilities.\" (\"Blanc: une page ou une toile vierge. Son préféré - tant de possibilités.\")", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Après l'échec et la réception critique cinglante de \"Merrily We Roll Along\" en 1981 (qui a fermé après seulement 16 représentations), Sondheim a annoncé son intention de quitter le monde du théâtre musical. Lapine l'a persuadé de revenir après que les deux aient été inspirés par le tableau \"Un dimanche après-midi sur l'île de la Grande Jatte\". Ils ont passé plusieurs jours à l'Art Institute of Chicago pour étudier la peinture. Lapine a noté qu'une figure majeure manquait dans la toile: l'artiste lui-même. Cette observation a servi de tremplin et la production a évolué vers une méditation sur l'art, la connexion émotionnelle et la communauté. La comédie musicale romance la vie de Seurat. En fait, aucun de ses enfants n'a survécu au-delà de la petite enfance et il n'avait pas de petits-enfants. La conjointe de Seurat était Madeleine Knobloch, qui a donné naissance à ses deux fils, un après sa mort. Contrairement à Dot, Knobloch vivait avec Seurat à sa mort et n'a pas émigré en Amérique. Elle est décédée d'une cirrhose du foie à l'âge de 35 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Productions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Production originale Off-Broadway.", "content": "Le spectacle a ouvert Off-Broadway à Playwrights Horizons, avec Mandy Patinkin et Bernadette Peters, en et a duré 25 représentations. Seul le premier acte a été exécuté et même cela était encore en développement. Le premier acte a été étoffé et le travail a commencé sur le second pendant cette période et le spectacle complet en deux actes a été créé lors des trois dernières représentations. Après avoir vu le spectacle à Playwrights, le compositeur Leonard Bernstein a écrit à son ami Sondheim pour le féliciter. Kelsey Grammer (jeune homme à la banque et le soldat), Mary Elizabeth Mastrantonio (Celeste # 2) et Christine Baranski (Clarisse, qui a ensuite été renommée Yvonne) étaient dans la production off-Broadway mais n'ont pas continué avec le spectacle à Broadway.", "section_level": 2}, {"title": "Production originale de Broadway.", "content": "La comédie musicale a été transférée au Booth Theatre de Broadway, le. Le deuxième acte a été finalisé et le spectacle a été \"gelé\" quelques jours seulement avant l'ouverture. Lapine met en scène et Patinkin et Peters reprennent leurs rôles, avec la décors de Tony Straiges, la conception des costumes de Patricia Zipprodt et Ann Hould-Ward, l'éclairage de Richard Nelson et les effets spéciaux de Bran Ferren. Le spectacle a fermé le, après 604 représentations et 35 avant-premières.", "section_level": 2}, {"title": "Production originale de Londres.", "content": "La première production londonienne a ouvert ses portes au Royal National Theatre le et s'est déroulée sur 117 représentations, avec Philip Quast dans le rôle de George et Maria Friedman dans celui de Dot. La production a été nominée pour six Laurence Olivier Awards, battant \"Into the Woods\", une autre collaboration entre Lapine et Sondheim, pour remporter le prix de la meilleure nouvelle comédie musicale (1991). Quast a remporté le prix du meilleur acteur dans une comédie musicale.", "section_level": 2}, {"title": "Reprise à Londres (2005).", "content": "La première reprise du spectacle à la Menier Chocolate Factory à Londres, ouverture le et fermeture le. La partition a été réorchestrée par Jason Carr et avec Daniel Evans et Anna-Jane Casey, sous la mise en scène de Sam Buntrock. La production transférée au Wyndham's Theatre dans le West End de Londres, ouvrant le et se terminant le. Jenna Russell a remplacé le Casey indisponible. Cette reprise a reçu six nominations aux Laurence Olivier Awards, et a en remporté cinq au total, dont la production musicale exceptionnelle, le meilleur acteur dans une comédie musicale et la meilleure actrice dans une comédie musicale.", "section_level": 2}, {"title": "Reprise à Broadway (2008).", "content": "La production londonienne de 2005 a été transférée à Broadway en 2008, où elle a été produite par Roundabout Theatre Company et Studio 54. Les previews ont commencé le, avec une ouverture le, jusqu'au. Daniel Evans et Jenna Russell (qui a joué dans la production londonienne de 2005-2006) ont repris leurs rôles sous la mise en scène de Sam Buntrock. Le casting était composé de Michael Cumpsty (Jules / Bob), Jessica Molaskey (Yvonne / Naomi), Ed Dixon (Mr./Charles Redmond), Mary Beth Peil (Old Lady / Blair), Alexander Gemignani (Boatman / Dennis) et David Turner (Franz / Lee Randolph).", "section_level": 2}, {"title": "Reprise à Broadway (2017).", "content": "Une nouvelle reprise a été présenté à Broadway au Hudson Theatre, avec Jake Gyllenhaal dans le rôle de George et Annaleigh Ashford dans le rôle de Dot / Marie. Les avant-premières ont commencé le et la production a ouvert le. Le casting était composé de Brooks Ashmanskas (M./Charles), Phillip Boykin (Boatman / Lee), Claybourne Elder (Soldier / Alex), Liz McCartney (Mme/Harriet), Ruthie Ann Miles (Frieda / Betty), David Turner (Franz / Dennis), Jordan Gelber (Louis / Billy), Erin Davie (Yvonne / Naomi), Penny Fuller (Old Lady / Blair) et Robert Sean Leonard (Jules / Bob). L'équipe de production était composée de Sarna Lapine (réalisatrice), Ann Yee (mise en scène musicale), Beowulf Boritt (conception scénique), Clint Ramos (conception des costumes), Ken Billington (conception d'éclairage) et Kai Harada (conception sonore). La production sera transférée dans le West End au Savoy Theatre en, avec également Gyllenhaal et Ashford.", "section_level": 2}], "src_summary": "Sunday in the Park with George est une comédie musicale avec musiques et paroles de Stephen Sondheim et un livret de James Lapine. Il a été inspiré par le tableau de Georges Seurat \"Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte\". L'intrigue tourne autour du personnage de George, qui se plonge dans la peinture de son chef-d'œuvre et de son arrière-petit-fils (également nommé George), un artiste contemporain conflictuel et cynique. La production a ouvert ses portes en 1984 à Broadway. ", "tgt_summary": null, "id": 956954}
{"src_title": "Équipe cycliste 3M", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de l'équipe.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "2012 : création de l'équipe.", "content": "En octobre 2012, l'équipe de club Fuji Test recrute dix coureurs : Timothy Stevens, Jimmy Janssens, Sibrecht Pieters, Michael Vingerling, Marius Bernatonis, Thomas Vanhaecke, Timothy Vangheel, Joren Segers, Joop de Gans et Kess Heytens. Les préparations ont lieu pour créer une équipe continentale, et il est envisagé d'ici cinq ans d'en faire une équipe continentale professionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "2013 : première saison.", "content": "La saison 2013 est la première de 3M en tant qu'équipe continentale. Elle porte ce nom depuis le janvier, et doit le garder pendant trois saisons grâce à un mandat, avec option de renouvellement, avec la société 3M.", "section_level": 2}, {"title": "2014 : deuxième saison.", "content": "L'équipe ne remporte aucune victoire UCI en 2014. On peut néanmoins distinguer la de Tim Vanspeybroeck à la Topcompétition 2014 lors de la neuvième et dernière manche : le Grand Prix des commerçants de Templeuve. Il a été leader de celle-ci à l'issue du Grand Prix Criquielion, du Mémorial Philippe Van Coningsloo et de la Flèche ardennaise.", "section_level": 2}, {"title": "2015 : troisième saison.", "content": "Mi-octobre 2014, 3M annonce que Jimmy Janssens, Melvin van Zijl, Christophe Sleurs et Michael Vingerling sont conservés, et le recrutement de Dimitri Peyskens (Lotto-Belisol U23), Martijn Degreve (EFC-Omega Pharma-Quick Step), Jack Sadler (Rapha Condor JLT) et Elliot Porter (Rapha Condor JLT).", "section_level": 2}, {"title": "Classements UCI.", "content": "L'équipe participe aux circuits continentaux et principalement à des épreuves de l'UCI Europe Tour. Les tableaux ci-dessous présentent les classements de l'équipe sur les différents circuits, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel. UCI Europe Tour", "section_level": 1}], "src_summary": "L'équipe cycliste 3M est une équipe cycliste belge ayant le statut d'équipe continentale depuis la saison 2013. Elle a été créée durant le second semestre de l'année 2012 et est sponsorisée par 3M.", "tgt_summary": null, "id": 2079658}
{"src_title": "Vicia articulata", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "\"Vicia articulata\" est une plante herbacée annuelle, glabre, aux tiges d'environ 40 cm de long. Les feuilles composées paripennées ont 6 à 8 paires de folioles. Celles-ci, de 5 à 15 mm de long sur 1 à 2 mm de large, sont de forme étroitement cunéées à linéaires, tronquées, mucronées ou tridentées. Les feuilles présentent des stipules dimorphes, l'une entière et l'autre palmatifide avec 10 à 12 lobes subulés. L'inflorescence, en racème de 25 à 35 mm de long, plus courte aussi longue que les feuilles, ne compte qu'une ou deux fleurs, brièvement aristées. Les fleurs, de 12 mm de long, présentent un calice aux dents plus longue que le tube, et une corolle pourpre clair, à l'extrémité plus foncée, devenant blanchâtre à la dessication. Le fruit est une gousse de 20 à 25 mm de long sur environ 6 mm de large, glabre, avec une suture supérieure ondulée et un stipe plus court ou plus long que le tube du calice. La gousse contient de deux à quatre graines de 4 mm de long, avec un hile sur 1/10 du contour de la graine.", "section_level": 1}, {"title": "Distribution et habitat.", "content": "L'aire de répartition originelle de \"Vicia articulata\" s'étend sur l'ensemble du bassin méditerranéen, et notamment en Bulgarie, Égypte, Espagne, Grèce et îles de la mer Égée, Irak, Italie, Sardaigne, Sicile, Maroc, Portugal, Madère, Turquie, ex-Yougoslavie. L'espèce a été introduite dans une grande partie de l'Europe : Allemagne, Autriche, îles Canaries, France, république tchèque et Slovaquie, Pologne, pays baltes, Roumanie, Ukraine, Russie (partie européenne). \"Vicia articulata\" se rencontre dans la région méditerranéenne jusqu'à 800 mètres d'altitude, dans les bois, les pentes rocheuses, les prairies et les zones de maquis.", "section_level": 1}, {"title": "Synonymes.", "content": "Selon et INPN :", "section_level": 1}], "src_summary": "Vicia articulata est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des \"Fabaceae\", sous-famille des \"Faboideae\", originaire du bassin méditerranéen et du Proche-Orient. ", "tgt_summary": null, "id": 2270624}
{"src_title": "Tourmignies", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Tourmignies est située à l'est de la forêt domaniale de Phalempin et à de Mérignies, d'Attiches, d'Avelin, de Thumeries et de Mons-en-Pévèle.", "section_level": 2}, {"title": "Toponyme.", "content": "Noms anciens : Tourmegnies, en 1187, par titre de Saint-Piat, à Seclin (Mirœus). Thormengnies, 1222, cart. de l'abbaye de Vicognc. Tourmingnies, 1387, cart. de Loos. Tormengny.Tormengy.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'autel de Tourmignies, un terrage et d'autres revenus appartenaient au chapitre de Seclin, qui fut confirmé dans cette possession par une bulle du pape Clément III,. La famille d'Assignies marque l'histoire de la commune, où elle possède des biens dont le domaine d'Assignies, sur lequel se trouve le vestige du château d'Assignies.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "L'église Saint-Pierre-à-Antioche est classée Monument historique. Le patronyme est Chaire de Saint-Pierre à Antioche. Cette fête célèbre le pouvoir spirituel de Pierre, tant en orient (Antioche) qu'en occident (Rome). L'église est citée pour la première fois dans les textes en 1188. Elle dépendait de Seclin qui nommait le curé. Dans l'église, on y voit des fonts baptismaux en pierre de Tournai, qui portent une inscription. Il y existe une pierre tumulaire à la mémoire de M. Scherer de Vendeville, écuyer, officier des gardes wallonnes. Le château d'Assignies, (Famille d'Assignies) construit entre 1870 et 1876 d'après les plans de Léon Ohnet et Henri Meurillon, appartenait à la famille industrielle lilloise des Boutry-Van Isselstein. Il a été détruit lors de la Première Guerre mondiale, en 1917. Présentation de la salle des fêtes \"Robert Bonte\" située en face de la mairie de Tourmignies. Cette salle a été construite dans les années 1970, sous le mandat de Robert Bonte. Déconstruction en 2012, elle a été reconstruite en 2013 par l'architecte Boualem Chelouti.", "section_level": 2}], "src_summary": "Tourmignies est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Le nom jeté des habitants de Tourmignies est les berlafards.", "tgt_summary": null, "id": 725390}
{"src_title": "Héricy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située à environ au nord-ouest de Montereau-Fault-Yonne.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune s′étale à flanc de coteau sur la rive droite de la Seine, initialement divisée entre d′une part son centre historique proche des berges, autour de la mairie, de l′église, des commerces, et d′autre part les hameaux agricoles de la Brosse et Fontaineroux, sur le plateau briard.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés dont Fontaineroux (abritant un lycée technique) et La Brosse.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 56,3 % de terres arables, 25 % de forêts, 15,7 % de zones urbanisées, 1,5 % de prairies et 1,4 % d’eaux continentales -.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est mentionné sous les formes \"Hericiacum\" en 1184 et 1220 ; \"Grangia regalis de Hericiaco\" en 1276 ; \"Herici\" au siècle ; \"Herycy\" en 1468 ; \"Herissy\" en 1518 ; \"Erissy\" en 1599 ; \"Ericy\" en 1642.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le plateau de La Brosse et de Fontaineroux, qui fait partie de la commune, a été habité dès le Néolithique mais le village d'Héricy a pour origine les entrepôts construits par les nautes sénons, en face de leur port de Samois-sur-Seine, le plus important entre Sens et Lutèce. Sous Louis XIV, Héricy est une des plus anciennes châtellenies du royaume, d’après une lettre patente datant de 1685. Lors de différents travaux, on a retrouvé de nombreuses pièces de monnaies et des sépultures gallo-romaines. La tradition veut que sainte Geneviève, maintenant patronne d’Héricy, y séjourne vers 451. Dès avant le, les moines viennent cultiver le pays : les Saints-Pères de Melun au prieuré de Fontaineroux, et surtout les Cisterciens qui construisent l’importante abbaye de Barbeau, une des plus anciennes et des plus belles de France. Louis VII, le père de Philippe Auguste, y a vécu et y est enterré en 1180. Cette abbaye subsiste jusqu'à la Révolution où elle est détériorée, puis définitivement démolie en 1837. Bien que située sur le territoire de Fontaine-le-Port, on ne peut manquer de la citer, car elle conditionne grandement la vie du pays. Les moines y ont planté les premières vignes qui ont longtemps fait la richesse de la région. De l'ancienne abbaye il ne reste plus aujourd'hui qu'une glacière. L'ancien domaine est situé maintenant sur le territoire de la commune d'Héricy, et est devenu un centre équestre. Né de la Seine, Héricy a vécu de la Seine. Dès le, un bac hebdomadaire de Paris à Montereau-Fault-Yonne s‘y arrête pour s'approvisionner à son port aux vins et à ses marchés. Mais l’histoire d’Héricy est surtout liée au pont qui la reliait à Samois-sur-Seine, le seul entre Melun et Montereau-Fault-Yonne. On l’a dit romain, toujours est-il qu'en 1177, il est déjà là, flanqué de ses moulins. C’est sans doute au qu’il est pourvu de tours et que la cité s’entoure de murailles et de douves. Avec ses grosses portes fortifiées au sud et au nord, Héricy a alors le titre de ville. Elle a beaucoup souffert de la guerre de Cent Ans. On s’y est battu plusieurs fois et elle est occupée de 1419 à 1429/1430. En juillet 1465, le pont est détruit sur ordre de Louis XI qui est alors en guerre contre la Ligue du Bien Public. Réparé, il est emprunté par de nombreuses troupes toujours dévastatrices, car à chaque passage elles mettent le pays à sac. En 1562, l'arche centrale s'écroule à nouveau. Réparé tant bien que mal, le pont est définitivement détruit par les inondations de janvier 1658. Sous Louis XII, le comte de Melun, Louis Malet de Graville, dont le château-fort ancestral s’élève au-dessus de La-Celle-sur-Seine, reconstruit Héricy ravagé par les guerres, notamment le portail gauche de la façade de l’église. Cet édifice remarquable, dont les dimensions témoignent de l’importance de l’ancienne cité ( habitants a-t-on dit), a été commencé à la fin du (chœur), puis continué au (nef et clocher). Elle était accolée à une toute petite chapelle de cimetière très ancienne, devenue aujourd’hui la sacristie. Par la suite, on a agrandi l’église par son bas-côté sud et ajouté un grand portail central, garni de statues, mais il est démoli par les protestants qui ont tiré dessus au canon en 1580 et en 1588. Héricy, prévôté royale, a toujours fait partie de la couronne, mais en 1566, Charles IX l’érige en bailliage et baronnie au profit de Jehan d’Argeville. Elle passe ensuite aux Balzac d’Entragues au. Au, le comte de Graville, baron d’Héricy, Jean Edouard de Poussemothe de l’Estoile, fait peindre son blason sur un pilier de l’église. Puis le colonel de la garde suisse et lieutenant général des armées de sa majesté Jean-Pierre Stoppa appelé généralement Pierre Stoppa, dit Stouppe, se fait construire un joli château, vers 1683 qui sera terminé en 1688. Depuis 1958, il est devenu la mairie d’Héricy. Parmi les propriétaires qui s’y sont succédé, citons particulièrement la famille Dinet-Cornille dont faisait partie le célèbre peintre orientaliste Étienne Dinet. Par la suite, on a fait de grands travaux sur la Seine. En 1864, l’État décide de construire l’écluse et un double barrage. Avec l'arrivée du chemin de fer, on construit la ligne et le tunnel de 1893 à 1896. La ligne, inaugurée en 1897, annonce un autre monde.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Héricy est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France sur la rive droite de la Seine au sud-est de Melun. ", "tgt_summary": null, "id": 2405387}
{"src_title": "Saint-Alban (Côtes-d'Armor)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Bien que considérée sur la côte de Penthièvre, Saint Alban n'a pas d'accès au littoral. Elle est bordée par les communes de Pléneuf-Val-André (nord), La Bouillie (nord-est), Hénansal (est), Saint-Aaron (sud-est) et Planguenoual (sud-ouest). La commune est traversée par le petit fleuve côtier la Flora qui prend sa source à l'est et se jette dans la baie de Saint-Brieuc, dans le port de Dahouët. Le bois de Coron se situe à la limite de la commune de Saint-Alban et Hénansal.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Parochia de Sancto Albano\" en 1256 et en 1267, \"Parochia Sancti Albini\" en 1281, \"Parochia Sancti Albani\" en 1290, \"Ecclesia de Sancto Albano\" vers 1330, \"Parochia de Saint Aulban\" et \"Saint Treuen\" en 1430, \"Saint Aulban\" en 1463, \"Saint Aulbin\" en 1468, \"Saint Auban\" en 1480, 1535 et en 1569, \"Saint-Alban\" dès 1640. Saint-Alban vient de saint Alban de Verulamium (martyr anglais du siècle décapité à Verulamium, en Grande-Bretagne).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen-Âge.", "content": "La chapelle de Saint-Jacques-le-Majeur, implantée à l'emplacement d'un ancien lieu de culte celte, aurait été construite par les Templiers (une lettre datée de 1182 indique qu'un village voisin, dénommé \"Hôtellerie\", est propriété du Temple et une autre lettre, datée de 1256, cité la chapelle parmi les biens de l'Ordre). La chapelle fut utilisée par les Templiers pour loger les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, raison pour laquelle est est consacrée à Saint-Jacques-le-Majeur.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Bernard Potel - Sculpteur et statuaire renommé, ayant travaillé aux côtés de Paul Belmondo. Philippe Méhauté - Artiste peintre aux œuvres délurées, propres à son univers.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Alban est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Peuplée de au recensement de 2012, elle s’étend sur une superficie de. Elle est située à au Nord-Est de Saint-Brieuc (Préfecture des Côtes-d’Armor) et à au Nord de Lamballe. Elle fait partie de la communauté de communes du Penthièvre où se trouve son siège. Ses habitants sont appelés Albanais / Albanaises.", "tgt_summary": null, "id": 998867}
{"src_title": "Ursula Jeans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Sœur des acteurs Isabel Jeans (1891-1985) et (1903-1974), Ursula Jeans étudie dès sa prime jeunesse à Londres, notamment à la Royal Academy of Dramatic Art. Très active au théâtre durant sa carrière, elle y débute en 1922 dans la capitale britannique, où elle joue souvent. Parmi ses pièces notables représentées à Londres, mentionnons \"La Cerisaie\" d'Anton Tchekhov (1933-1934, avec Elsa Lanchester et Marius Goring), \"La Nuit des rois\" de William Shakespeare (1950, avec Peggy Ashcroft et Roger Livesey) et \"Un mari idéal\" d'Oscar Wilde (1966, avec Margaret Lockwood et Roger Livesey). Elle joue également à Broadway (New York) dans deux pièces, la première en 1933 ; la seconde est \"Escapade\" de Roger MacDougall (1953, avec Brian Aherne et Carroll Baker). Au cinéma, elle contribue à trente-trois films (majoritairement britanniques) dès la période du muet, à partir de 1922. Citons \"Cavalcade\" de Frank Lloyd (film américain, 1933, avec Diana Wynyard et Clive Brook), \"Le Mystère de la Section 8\" de Victor Saville (1937, avec Vivien Leigh et Conrad Veidt), \"Les Briseurs de barrages\" de Michael Anderson (1955, avec Michael Redgrave et Colin Tapley), ou encore \"Aux frontières des Indes\" de J. Lee Thompson (1959, avec Kenneth More et Lauren Bacall). En 1937, elle épouse en secondes noces Roger Livesey (1906-1976), mariage qui se termine avec la mort de l'actrice en 1973, à 66 ans, des suites d'un cancer. Si le couple se retrouve souvent au théâtre, il ne participe en revanche qu'à un seul film, \"Colonel Blimp\" de Michael Powell et Emeric Pressburger (1943, avec Deborah Kerr et Anton Walbrook). Le dernier film d'Ursula Jeans est \"La Bataille de la Villa Fiorita\" de Delmer Daves (1965, avec Maureen O'Hara et Rossano Brazzi). À la télévision britannique enfin, elle apparaît dans quatre téléfilms d'origine théâtrale, le premier diffusé en 1949 ; le dernier, réalisé par Alex Segal (coproduction américano-britannique) et diffusé en 1962, est une adaptation de la pièce \"Hedda Gabler\" d'Henrik Ibsen (avec Ingrid Bergman dans le rôle-titre et Michael Redgrave). S'ajoutent quatre séries entre 1963 et 1968.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ursula Jeans, née le à Shimla (Himachal Pradesh ; alors Simla, Raj britannique) et morte le à Londres, est une actrice anglaise.", "tgt_summary": null, "id": 2197463}
{"src_title": "Aldo Bahamonde", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils de William et Norma, Aldo Bahamonde est né à Santiago du Chili en 1963. À l'âge de 21 ans, il décide d'aller à Madrid pour étudier les beaux-arts à l’Université complutense. Il se lie d’amitié avec le peintre réaliste Guillermo Muñoz Vera, qui lui apporte un soutien important dans le développement de sa carrère. En 1988, Aldo Bahamonde commence à peindre et inaugure une exposition de dessins à l’Assemblée de Madrid. En 1990, il rejoint le groupe de peintres « Galerie Sammer » et travaille avec eux jusqu'en 1994. En 1991 naît sa fille, Lucie : elle servira de modèle pour une partie importante de son travail. En 1994, il s’installe à Tenerife pour produire une collection de plus de quarante œuvres (peintures à l'huile, dessins, sculpture et gravure), comme un portrait de l’île, pour un projet. En 1998, il retourne à Madrid et collabore avec le Musée d’art contemporain de Torrelaguna, avec lequel il va travailler jusque début 2005. Durant cette période, son fils, Lucas, naît et réveille dans la peinture d'Aldo Bahamonde du travail précédent. En 2008, il fait don d’un portrait du président Salvador Allende au Palais de La Moneda (siège du gouvernement du Chili), où il fut invité pour l’ouverture et l’inauguration du salon blanc, qui a été restauré pour commémorer la mort du président en 1973. Le travail d'Aldo Bahamonde se situe dans la lignée du mouvement réaliste. Il montre également un goût particulier pour la peinture italienne du « Cinquecento ».
Aldo Bahamonde a pour thèmes principaux la figure humaine et le portrait, mais s'intéresse également aux natures mortes, aux intérieurs et aux paysages.", "section_level": 1}], "src_summary": "Aldo Bahamonde Rojas né à Santiago, au Chili, le est un peintre et sculpteur chilien vivant en Espagne depuis 1984.", "tgt_summary": null, "id": 547560}
{"src_title": "Laurent Obertone", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né d’un père agriculteur dans le Jura, Laurent Obertone est diplômé d'anthropologie, puis de l'École supérieure de journalisme de Lille dans la filière presse hebdomadaire régionale. Durant plusieurs années, il est journaliste spécialisé dans les faits divers pour un hebdomadaire régional d'informations généralistes, avant de démissionner pour rédiger son premier livre. À partir de 2010, il signe des articles sur le webmagazine \"Ring\", dirigé par David Kersan. En 2010, il fait partie des trois invités qui accompagnent Michel Houellebecq à l'occasion du dîner intime donné par le président de la République Nicolas Sarkozy au palais de l'Élysée, en l'honneur du prix Goncourt reçu par Houellebecq : ce dernier présente alors Laurent Obertone comme. En, il lance un appel à Christiane Taubira, garde des Sceaux, sur les de prison non effectuées chaque année.", "section_level": 1}, {"title": "Activité littéraire.", "content": "L'auteur explique la parution de son premier livre, \"La France Orange mécanique\", par deux raisons : le nombre de faits divers qu'il a connus dans ses quelques années de carrière, et le mauvais traitement qui en serait fait par la presse,. L'ouvrage est un succès en librairies. Selon l'auteur, en France, les deux tiers des infractions sont commises par des individus issus de l'immigration, ce qu'il considère comme un sujet tabou, nié « pour des raisons morales ». Son deuxième livre, intitulé \"Utøya\" est consacré à Anders Behring Breivik, terroriste norvégien d'extrême droite responsable des attentats du 22 juillet 2011 ayant entrainé la mort de 77 personnes. Dans son troisième livre, \"La France Big Brother\", Laurent Obertone s'en prend à « la République des écrans », dénonçant la « domestication » des Français, livrés selon lui à la « manipulation », à la « désinformation » et au « conditionnement » par les classes médiatique, militante, artistique et politique, unies au sein d'un « Parti » totalitaire, comparable à celui décrit dans \"1984\", le roman d'anticipation de George Orwell. En 2016, dans \"Guérilla\", il imagine une France en état de guerre civile apocalyptique, inspiré des événements de 2005 et de 2015. L'auteur dénonce notamment la valorisation médiatique d'un multiculturalisme « imposé aux Français », et l'absence de débat réel sur cette question. Le titre est mis en avant dans des publicités Amazon sur le site d'extrême droite \"Fdesouche\". Laurent Obertone est décrit par \"France Soir\" comme « adepte de la théorie du Grand Remplacement, publié aux controversées éditions Ring ». En, il publie \"La France interdite\", étudiant la population issue de l'immigration en s’appuyant sur des études chiffrées, peignant une France qui, en trente ans, souffrirait du communautarisme. En paraît chez Ring la suite de son roman \"Guérilla\" : \"Guérilla, tome 2 : Le temps des barbares\".", "section_level": 2}, {"title": "Usage d'un pseudonyme.", "content": "Laurent Obertone fait usage d'un pseudonyme et ne révèle pas son identité : l'auteur explique avoir voulu « protéger sa famille des menaces de mort ». Il précise dans le \"Figaro magazine\" :. De son côté, \"Mediapart\" affirme que sous ce pseudonyme se cache un ancien blogueur de la « réacosphère », rédigeant des articles sous les noms d'« Ubiquiste » ou de « Pélicastre Jouisseur », et auteur en d'un intitulé \"Le Manifeste Nauséabond\". Laurent Obertone nie ces affirmations, et attaque \"Médiapart\" en justice en pour diffamation. Selon \"Mediapart\", l'auteur se serait désisté de ce procès en pour. Laurent Obertone dit de son côté avoir mis un terme à « toutes ses actions judiciaires », notamment « par volonté libertarienne ».", "section_level": 1}, {"title": "Orientation politique.", "content": "Lors d’une conférence tenue en, Laurent Obertone déconseille l’utilisation du terme « français de souche » car les personnes désignées par cette expression, selon lui, seront bientôt minoritaires. Il relie l’immigration à la montée de l’insécurité, aux maladies et à la baisse du QI des Français. Il fustige le vivre-ensemble selon lui imposé par un formatage de « médias comme \"Le Monde\" que personne ne lit » mais soutien l’extrême droite sur Internet comme TV Libertés, critique le pape Francois, cite Charles Maurras, acclame le succès d’Éric Zemmour et espère « que la France ait un Trump ou un Salvini ». Il soutient les implantations de lieux d’extrême droite et identitaires. En, Laurent Obertone participe à un colloque du parti d'extrême droite Rassemblement National sur « l'ensauvagement de la société ». Selon France Info, si Laurent Obertone « journaliste fétiche du FN » nie être raciste, il soutient que la criminalité est liée à l'immigration et à « certaines communautés » – sous-entendu « communautés africaines » pas « adaptées », de par « leur culture et leur histoire », « au mode de vie occidental ». Il rejette l'antiracisme, le multiculturalisme et le \"droit-de-l'hommisme\" et considère que « la France attache plus d'importance aux agressions commises à l'encontre des musulmans ou des juifs qu'aux actes de violence contre des \"Français de souche\". », opinions qui lui valent le soutien de Marine Le Pen, Eric Zemmour, Robert Ménard et Bruno Gollnisch et de l’extrême droite sur Internet tel que Novopress, Fdesouche, ou Riposte Laïque. La préface de son livre \"La France Orange mécanique\" a été rédigée par Xavier Raufer criminologue ancien membre des mouvements d'extrême droite Occident et Ordre nouveau et qui est cité plusieurs fois dans l'ouvrage. Laurent Obertone nie tout engagement politique mais loue Jean-Marie Le Pen et trouve que le programme de Marine Le Pen, en dehors de la partie sécurité et immigration « relève du gauchisme social, l'origine de beaucoup de nos maux ». Il accuse les journalistes d'être « quasiment tous de gauche », \"Figaro\" inclus, et de diffuser la pensée unique et la bien-pensance.", "section_level": 1}], "src_summary": "Laurent Obertone, né en, est un journaliste, romancier et essayiste français, dont le travail est centré sur la criminologie, les médias et le multiculturalisme. Ses thèses sont particulièrement influentes dans les milieux d'extrême droite et marginalement de droite. ", "tgt_summary": null, "id": 203716}
{"src_title": "Guérigny", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Avec l'ouverture d'un tronçon autoroutier reliant Nevers à Paris et débouchant à proximité immédiate de Urzy, la ville se trouve dans une position relativement privilégiée par rapport au reste du département. La promotion immobilière s'est développée à la suite de cette ouverture vers la région parisienne. En outre, une route départementale relie Guérigny à Nevers, distante de 15 km, en quelques minutes. Guérigny accueille un marché hebdomadaire, et un supermarché y est implanté depuis le début des années 1980.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À l’origine, Guérigny n’était qu’une simple bourgade du nom de Villa-Variniacum jusqu’à que l’abbé Hermod, propriétaire du lieu, en fit don à son neveu Herimanus, évêque de Nevers. À son tour en 841, il offrit la terre dont il avait hérité, aux chanoines de son chapitre résidant à Nevers. L’origine du nom est soumis à plusieurs hypothèses : Villa-Variniacum devient Variniacum en 887, puis Gariniacum en 986, Garigni en 1355, Guarigny en 1569 pour finalement devenir Guérigny. Cela viendrait d’un chef wisigoth nommé Warinius qui se serait installé à cet endroit et lui aurait donné ce nom. Au départ, l’endroit n’était occupé que par quelques cabanes de bois couvertes de chaume pour abriter les ouvriers chargés de l’entretien du domaine des chanoines de Saint-Cyr. Pour ensuite que des seigneurs féodaux s’y installent avec des familles qui recherchaient une protection. En échange, les populations devaient certains services et devenaient ainsi vassales. L'histoire de Guérigny est intimement liée à celle de Pierre Babaud de la Chaussade (1706-1792). Profitant des ressources naturelles environnantes, principalement le minerai de fer, les forêts de chênes et de nombreux cours d'eau, celui-ci implante et développe les forges royales. Cette manufacture, totalement liée à la construction navale, devient l'une des plus importantes de France au. En 1781, l'État acquiert le site. Les forges poursuivent leur activité jusqu'en 1971. En effet, dès la fin des années 1960, l'exploitation du site devient de moins en moins rentable. À l'arrêt définitif de l'activité de cet établissement des constructions et armes navales de la délégation ministérielle pour l'armement en 1971 suivant une décision prise dès 1967 par le ministre des armées Pierre Messmer, une partie des employés est délocalisée. Des quelques grandes industries locales de l'époque ayant poussé en marge des forges, en métallurgie et pétrochimie principalement, il ne reste presque plus rien. La ville porte, au début du, l'appellation informelle de « Guérigny-les-échelles », du fait que tout au long des de la route nationale 77 ou grand-rue qui traverse l'agglomération, l'étage des habitations est généralement desservi par une échelle extérieure au lieu d'un escalier intérieur.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "L'association sportive Guérigny-Urzy est l'association moteur des deux communes, regroupant près de licenciés. La section Football a été récemment distinguée en obtenant le label qualité régional remis par la Fédération française de football, en reconnaissance des efforts fournis par les éducateurs et dirigeants. Cette section est à ce jour la plus importante puisqu'elle regroupe environ 230 licenciés (débutants, poussins, benjamins, 13 ans, 15 ans, 18 ans, séniors, vétérans, féminines et dirigeants).", "section_level": 1}], "src_summary": "Guérigny est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est jumelée avec la ville belge de Meix-devant-Virton.", "tgt_summary": null, "id": 1817679}
{"src_title": "Hippolyte Passy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Issu d'une famille originaire de Gisors, fils de Louis-François Passy, ancien commis aux exercices de la recette générale de Soissons, puis receveur général du département de la Dyle (Bruxelles) sous le Premier Empire, et d'Hélène Pauline Jaquette d'Aure, Hippolyte Passy était le frère cadet d'Antoine Passy (1792-1873), homme politique, géologue et botaniste, et l'oncle de Frédéric Passy (1822-1912), pacifiste et premier lauréat du prix Nobel de la paix. Il commença par embrasser la carrière militaire. Admis à l'école de cavalerie de Saumur en 1809, il devint lieutenant de hussards en 1812 et prit part aux dernières campagnes de Napoléon I. Il démissionna après Waterloo et, hostile à la Restauration, partit pour les Antilles et la Louisiane. En mer, il lut \"Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations\" d'Adam Smith et se prit de passion pour l'économie politique. Il revint en France et se retira près de Gisors, où il s'occupa d'agriculture. Il commença également à s'intéresser à la politique, collaborant aux journaux d'opposition, et notamment au \"National\" dès sa création.", "section_level": 1}, {"title": "Député sous la Monarchie de Juillet.", "content": "Le, il fut élu député par le grand collège électoral du département de l'Eure et siégea dans le Tiers Parti. Il fut le rapporteur du budget de 1831. Il fut réélu dans le électoral de l'Eure (Louviers) le et le. Économiste attitré du centre gauche, il fut encore rapporteur du budget de 1832 et intervint surtout sur les questions financières. Il fait partie également des députés les plus opposés à la colonisation de la régence d'Alger à laquelle il ne voit aucun intérêt économique. Il fut nommé ministre des Finances dans l'éphémère ministère Maret (10-). Il dut, de ce fait, se représenter devant les électeurs qui renouvelèrent son mandat le et fut élu vice-président de la Chambre des députés, fonction qu'il conserva jusqu'en 1839, avec les seules interruptions résultant de ses fonctions ministérielles. En, il fait partie des vingt-sept fondateurs de la Société française pour l'abolition de l'esclavage dont il devient le vice-président. Ami d'Adolphe Thiers, il défendit à ses côtés les lois de septembre et devint ministre du Commerce et des Travaux publics dans son premier ministère (22 février-). Le, ses électeurs le réélurent (301 voix sur 319 votants). Il s'opposa au ministère Molé, qui succéda au ministère Thiers et fit partie de la coalition qui entraîna sa chute. Louis-Philippe I le pressentit pour former le nouveau ministère, mais il ne put y parvenir (V. deuxième ministère Soult, constitution). Il fut réélu à Louviers le et le. Pour l'élection du président de la Chambre des députés, le, l'attitude de Thiers, qui avait fait échouer toutes les tentatives de former un gouvernement depuis la chute du deuxième ministère Molé, et qui soutenait la candidature d'Odilon Barrot, leader de l'opposition dynastique, suscita une dissidence au centre gauche pour porter Passy à la présidence. Sa candidature recueillit les voix du centre ministériel et des doctrinaires, ravis de cette zizanie à gauche. Passy fut donc élu par 227 voix contre 193 à Barrot. Le, il fut de nouveau ministre des Finances dans le deuxième ministère Soult et obtint la confirmation de son mandat de député le 8 juin. Comme ministre des Finances, il présenta à la Chambre, le, le projet de loi relatif à la dotation du duc de Nemours qui fut repoussé et entraîna la chute du ministère (). L'épisode de son élection à la présidence de la Chambre, puis de son entrée dans le ministère Soult sans l'aval de Thiers, précipitèrent la rupture avec ce dernier qui, en 1839, fit connaître au roi qu'il accepterait d'entrer dans toute combinaison ministérielle à la seule condition de n'y retrouver ni Passy ni Dufaure qui, selon lui, l'avaient trahi en acceptant des portefeuilles contre son aveu. Réélu comme député le, Passy devint pair de France le. À la Chambre des pairs, il rapporta la loi de finances. Il fut promu commandeur de la Légion d'honneur le. Membre correspondant de l'Institut de France depuis 1833, il avait été reçu le à l'Académie des sciences morales et politiques dans la section d’économie politique, au fauteuil de Talleyrand.", "section_level": 1}, {"title": "Ministre de la Deuxième République.", "content": "En 1848, il n'appartint pas à l'Assemblée constituante, mais fut nommé ministre des Finances dans le premier gouvernement Odilon Barrot le, et également dans le deuxième gouvernement Odilon Barrot jusqu'au. Il s'opposa à la réduction de l'impôt sur le sel et proposa, pour équilibrer le budget de 1850, une surtaxe sur les successions et donations, une taxe sur les biens de main-morte, un impôt de 1 % sur le revenu et le rétablissement de l'impôt sur les boissons. Le, il fut élu député dans l'Eure et dans la Seine et opta pour l'Eure. Il appuya le gouvernement présidentiel jusqu'au coup d'État du 2 décembre 1851. Il se retira alors de la vie politique et se consacra à des travaux d'économie politique, prenant position contre la colonisation, l'esclavage, et en faveur du libre-échange. Il était l'un des fondateurs de la Société d'économie politique (1845).", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Il collabora également au \"Journal des Économistes\" et à la \"Revue de Législation\".", "section_level": 1}, {"title": "Quelques jugements sur Hippolyte Passy.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les frères Goncourt.", "content": "M. Hippolyte Passy est un vieillard chauve, quelques cheveux blancs aux tempes, l’œil petit, brillant et vif, grand et allègre. Il est bavard avec délices. Il parle toujours et de tout. Son organe est zézayant, sa parole nette, son débit clair et pressé. Il a sur toutes choses au monde, non des idées mais des notions. Il a beaucoup lu, beaucoup vu et beaucoup retenu. Il a l’agrément sans fruit des non-spécialistes. Science universelle à fleur de cerveau. Une grande poursuite et une grande recherche, et une grande affectation, de l’indépendance en tout, du pouvoir, de l’opinion, des théories reçues, et des principes adoptés et des rois. Un homme du monde du Danube, lié avec toutes les Encyclopédies et brouillé avec tous les Évangiles ; ne voyant guère dans les formes du gouvernement qu’une façon de corruption, tarifiant toute chose : une papauté à 12 cent mille francs et la députation en 48 à 18 mille francs aux Ateliers nationaux. Ne croyant ni aux hommes ni à la politique ; mais uniquement aux chiffres et à l’économie politique. Mémoire très diverse et très rangée, un arsenal contre les illusions et les dévouements. Une ironie bonhomme, un sourire de La Fontaine vieil homme d’État, contre tous ceux et tout ce à qui et à quoi on peut le croire attaché, Louis-Philippe par exemple, qu’il appelle le papa d’Oliban de la chose. Fort engoué de l’utile, indifférent au reste, à l’art, etc., ne voulant voir à l’Exposition de l’industrie que les couteaux à 5 sous. Acharné railleur de la foi par excellence, de la religion et comme toute cette génération de 89, dont La Pucelle, fut la nourrice, inépuisable en voltairianismes et en malices contre le gouvernement de Dieu, contre sa charte la Bible, et contre ses ministres responsables. Charmant causeur, esprit petit, tenant beaucoup ; ami des paradoxes du bon sens, des thèses sceptiques ; orateur de salon et de coin de cheminée, mordant de droite et de gauche, niant les principes, rapetissant les hommes avec ses souvenirs et les faits avec des détails ; plus jaloux de charmer l’attention que de le ravir, de parler que de convaincre, de ne pas ignorer que de savoir ; étourdissant les croyances, médisant du monde, de Dieu, des hommes et des choses pour la plus grande gloire de la conversation. Au milieu de l’océan de scepticisme de M. Hippolyte Passy, deux ou trois îlots verts où poussent des croyances. Au milieu des ruines de toute foi, seule debout : la croyance à l’amélioration morale des populations et au talent des économistes.", "section_level": 2}, {"title": "Tocqueville.", "content": "Je n’ai jamais vu d’aussi grand causeur ni qui se consolât si aisément des événements fâcheux en exposant les causes qui les avaient produits et les conséquences qui devaient s’ensuivre ; quand il avait fini de tracer le plus sombre tableau de l’état des affaires, il terminait d’un air souriant et placide en disant : « de telle sorte qu’il n’y a à peu près aucun moyen de nous en sauver et que nous devons nous attendre à une subversion totale de la société. »", "section_level": 2}], "src_summary": "Hippolyte Philibert Passy est un économiste et homme politique français né à Garches (actuel département des Hauts-de-Seine) le et mort à Paris le.", "tgt_summary": null, "id": 88851}
{"src_title": "Frossay", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Frossay est située à à l'est de Saint-Brevin-les-Pins et de Pornic, les deux plus grandes stations balnéaires du pays de Retz. Les communes limitrophes sont Saint-Viaud, Chaumes-en-Retz, Vue et Le Pellerin au sud de la Loire, Bouée et Lavau-sur-Loire au nord : le territoire communal de Frossay inclut en effet le chenal de navigation de la Loire jusqu'à Paimbœuf. Frossay fait partie de la communauté de communes Sud Estuaire avec Saint-Viaud, Saint-Père-en-Retz, Paimbœuf, Corsept et Saint-Brevin-les-Pins.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Fruszai\" en 1047, \"Fruciaco\" en 1062, \"Froczaium\" en 1287. Frossay vient de l'anthroponyme latin \"Fructicius\" et du suffixe \"-acum\" Frossay possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : \"Froczaè\" (écriture ELG). Le nom est traduit, au vingt et unième siècle, \"Frozieg\" en breton. Durant la Révolution, la commune porte le nom de \"Mont-Vineux\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Frossay est une des plus vieilles paroisses du pays de Retz. En 1764, Frossay est érigé en marquisat en faveur de la famille d'Espinose. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à Frossay comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant de plus (d'août 1944 au ), la reddition effective de la poche intervenant après la capitulation de l'Allemagne.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Frossay est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Saint-Père-en-Retz. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 85 % des habitants résidaient dans des zones et 15 % dans des zones.", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (20,2 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine et culture locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Frossay possède de nombreux calvaires. Près du bourg, celui de la Fuie est l'un des plus beaux. Dans le bourg, place du calvaire, est érigée la stèle de l'aviateur Alexis Maneyrol qui fut champion du monde de vol à voile.", "section_level": 2}], "src_summary": "Frossay est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 906628}
{"src_title": "Bernard Barbey", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après ses études à Genève et à Lausanne, Bernard Barbey se rend à Paris dans le but de s'y lancer dans une carrière littéraire. Il rencontre alors de nombreux écrivains dont Jean Cocteau, et collabore à \"La Revue hebdomadaire\". Après la publication de son premier roman \"Le Cœur gros\", en 1924, il devient proche de François Mauriac. Suivront dans l'entre-deux-guerres \"La Maladère\" (1926), \"Toute à tous\" (1930), \"Ambassadeur de France\" (1934), \"Le Crépuscule du matin\" (1938), ainsi qu'un recueil de nouvelles, \"La Maison d'illusion\" (1933). En 1939, Bernard Barbey est major de l'armée suisse, puis est promu au grade de lieutenant-colonel le 31 décembre 1943. Il est nommé chef de l'état-major particulier du général de l'armée suisse Henri Guisan et rend compte de cette période dans un livre de souvenirs intitulé \"P.C. du Général\" (1947) qui a de grands retentissements dans la Suisse de l'après-guerre. Pendant cette période, Bernard Barbey joue un rôle important dans l'aide secrète apportée par la Confédération à la Résistance française. À la démobilisation en 1945, il devient attaché culturel auprès de la Légation suisse à Paris et représentant de la Suisse à l'UNESCO. Son dernier roman, \"Chevaux abandonnés sur le champ de bataille\", reçoit le Grand prix du roman de l'Académie française en 1951.", "section_level": 1}, {"title": "Relations avec François Mauriac.", "content": "Bernard Barbey a suscité une violente passion amoureuse chez François Mauriac auquel il était venu demander conseil en 1924 pour son roman \"Le Cœur gros\". Cette passion infructueuse — qui dura de 1925 à 1927, et qui fut selon Paul Morand également partagée par sa femme Jeanne Mauriac — aurait eu une grande influence sur l'écrivain, aurait directement nourri l'écriture de la nouvelle \"Coup de couteau\" (1926) et serait en partie à l'origine de l'importante crise religieuse de Mauriac dans ces années.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bernard Barbey, né à Montcherand en Suisse le et mort à Paris le, est un diplomate, écrivain et militaire vaudois.", "tgt_summary": null, "id": 1312603}
{"src_title": "Olivier Debré", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation.", "content": "Troisième enfant de Robert Debré et de Jeanne Debat-Ponsan (fille du peintre Édouard Debat-Ponsan), le jeune Olivier est un bon élève au lycée Montaigne à Paris. Il passe ses vacances à Nazelles dans la propriété de son grand-père maternel, Édouard Debat-Ponsan, puis à partir de 1933, dans le domaine \"Les Madères\" acquis par son père à Vernou-sur-Brenne, dont il hérite avec sa sœur en 1978 et où il a installé depuis lors un de ses ateliers. Après avoir passé la seconde partie de son baccalauréat de philosophie, il s'inscrit en 1937 pour des études d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de son oncle Jacques Debat-Ponsan, et s'inscrit à la Sorbonne pour une licence d'histoire qu'il obtient en 1942. Il fréquente l'atelier de Le Corbusier.", "section_level": 2}, {"title": "Premières œuvres.", "content": "En juin 1937, il subit un choc en voyant, exposé au pavillon de l’Espagne de l’Exposition internationale à Paris, le \"Guernica\" de Pablo Picasso. Georges Aubry, dont la galerie est située rue de Seine à Paris, l'encourage en l'exposant le premier. Il est remarqué par Dunoyer de Segonzac et Picasso qu'il rencontrera en 1941, ce dernier l’invitant à son atelier 7, rue des Grands-Augustins pendant l’hiver 1942-1943. C'est à cette époque que Georges Aubry expose ses premières toiles abstraites. En 1945, il épouse Denise Coulon, qui est l'arrière-petite-fille d'Eugène Scribe et la petite-nièce de Camille Pelletan, avec qui il aura deux enfants, Patrice et Sylvie ; puis il rejoint son père et son frère dans la résistance des maquis. Il peindra dans la propriété familiale de sa femme à Saint-Georges-de-Didonne ainsi que sur le port de Royan jusqu'à sa mort. Durant la Seconde Guerre mondiale, son art est marqué par l'expression graphique. Le dessin lui permet de traduire toute l'horreur de la guerre : \"Le Mort de Dachau, Le Sourire sadique du Nazi, Le Mort et son âme\". En 1946, il installe un atelier à Cachan, il y peint une toile de de long : \"La Vérité et la Justice poursuivant le crime\". Il rencontre André Lanskoy. En 1949, il présente sa première exposition personnelle à la galerie Bing, à Paris, marchand de Chaïm Soutine et de Modigliani. À l'automne, Olivier Debré installe un second atelier au 11, rue de Saint-Simon à Paris. Il est invité pour la première fois au Salon d'automne auquel il est resté fidèle. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de ses grands aînés, les peintres abstraits Hans Hartung, Gérard Schneider, Serge Poliakoff, Maria Helena Vieira da Silva. Il réalise ses premiers \"Signes-personnages\".", "section_level": 2}, {"title": "Le temps du succès.", "content": "Autour de 1950, il privilégie la matière et les couleurs sourdes. Olivier Debré expose à New York à la \"Perspective gallery\". Il est invité au Salon de mai auquel il participera jusqu'à sa mort. En 1951 la librairie-galerie la Hune présente pour la première fois les gravures d'Olivier Debré. L'année suivante, il participe à son premier Salon d'Octobre qui regroupe les peintres les plus significatifs de l'art non figuratif et abstrait. Il y côtoie Geneviève Asse, Claude Bellegarde, Francis Bott, Jean Degottex, Pierre Dmitrienko, Jacques Doucet, Jacques Germain, Charles Lapicque, Jean Messagier, Kumi Sugaï, Zao Wou-Ki, parmi d'autres. 1953 correspond à une période charnière dans l'œuvre d'Olivier Debré qui délaisse les \"signes-personnages\" pour les \"signes-paysages\" qui sont alors, restitue Pierre Cabanne,. C'est à cette époque qu'il prend conscience des possibilités multiples offertes par la technique de la lithographie qu'il n'a jamais cessé de pratiquer. Il participe pour la première fois en 1954 au salon Comparaisons. En 1956, Michel Warren organise sa première exposition individuelle à Paris. L'année suivante, la seconde exposition chez Michel Warren le fait figurer, écrit John Prossot dans \"Apollo\" dont la couverture reproduit le tableau exposé. Après un voyage en Espagne, il expose, en 1959, à la Phillips Gallery à Washington. Il rencontre Franz Kline, Mark Rothko et Jules Olitski. En mai, première exposition personnelle à la Knoedler Gallery aux États-Unis, avec une préface de Pierre Courthion. Il participe à \"Peintres d'aujourd'hui\" au Palazzo delle Arti à Turin. Au tournant des années 1960, il revient au paysage, sa peinture est plus fluide avec des ponctuations de concrétions épaisses qui délimitent et créent l'espace. Il qualifie alors sa peinture d’\"abstraction fervente\" car elle symbolise l'émotion ressentie devant le paysage. En 1960, il expose à la galerie Knoedler à Paris. La presse se fait l'écho de cet événement. Durant l'été, il séjourne en Vénétie avec sa famille. L'année suivante, il effectue un nouveau voyage en Espagne avec son fils Patrice. En 1962, il voyage en Grèce avec sa famille. À l'automne, une exposition de ses œuvres a lieu au musée de l'Athénée à Genève. Il participe pour la première fois au Salon Grands et Jeunes d'aujourd'hui à Paris. Il expose un bahut en bois sculpté posé sur un socle de métal à l'exposition Antagonismes 2-L'objet au musée des arts décoratifs à Paris. En 1963, double exposition à la galerie Knoedler à Paris puis à New York. C'est le poète Francis Ponge qui écrit le texte pour les deux catalogues, dont \"Pour Olivier Debré\". La presse se fait largement l'écho de cet événement en France comme aux États-Unis ; à cette occasion, Olivier Debré retourne à New York où il rencontre Mark Rothko pour la seconde fois.", "section_level": 2}, {"title": "La consécration internationale.", "content": "Le temps de la maturité correspond aux grandes réalisations pour des commandes et à la reconnaissance internationale. Ainsi, 1965 marque la réalisation de grandes toiles de et pour le lycée Cordouan de Royan. Il participe à de nombreuses expositions itinérantes en Amérique latine et en Europe de l'Est. La première exposition personnelle d'Olivier Debré à Oslo se tient à la galerie Haaken A.Christensen en 1966. Il voyagera et peindra en Norvège jusqu'à la fin de sa vie. Une exposition rétrospective qui se tient au musée du Havre est abondamment relayée dans la presse. Une exposition a lieu à Francfort, à la galerie Appel und Fertsch. À partir de 1967, Olivier Debré participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles ; il figure à l'exposition internationale de Montréal « Expo 67 ». Il réalise une gigantesque peinture de, \"Signe d'homme\", pour le pavillon français. C'est l'époque où paraît la première monographie consacrée au peintre par Pierre Courthion. Olivier Debré reçoit plusieurs commandes pour des établissements d'enseignement, lycées et facultés. En 1970, il réalise sa première exposition au Japon, à la Nippon Gallery à Tokyo. Daniel Abadie présente sept de ses grandes toiles au Prieuré de Vivoin et signe la préface du catalogue. Olivier Debré participe en 1971 au concours d'architecture pour le Centre Georges-Pompidou en présentant deux projets. Il continue à recevoir de nombreuses commandes et à faire des expositions personnelles. Ainsi, une rétrospective de ses œuvres a lieu au musée d'art et d'industrie et à la maison de la culture et des loisirs de Saint-Étienne, exposition reprise en partie au musée Picasso à Antibes. En 1975-1976, il fait partie, avec Pierre Alechinsky, Hans Hartung, François Heaulmé, Roberto Matta, Zoran Mušič, Edouard Pignon et Pierre Soulages, de l'exposition itinérante en France \"Trente créateurs\" organisée par André Parinaud. De 1980 à 1985, Olivier Debré le chef d'atelier de peinture murale à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il réalise une céramique pour le mur extérieur de l'hôtel Nikko à Paris. De nombreuses expositions personnelles lui sont consacrées en France et à l'étranger, à Washington, au Danemark, à Houston. Il crée les décors et costumes de la pièce \"Racines\" pour le festival d'Avignon. Une rétrospective a lieu dans les musées d'Orléans et de Metz en 1985-86. Plusieurs expositions personnelles se tiennent à l'étranger, à Dakar, à Stockholm, à Genève, à Luxembourg. Olivier Debré accorde une importante donation de 170 estampes à la Bibliothèque nationale de France, et réalise le rideau de scène et de fer de la Comédie-Française, qui est inauguré en 1987 par le ministre de la culture, François Léotard et par Jean Le Poulain. Deux ans plus tard, on inaugure le rideau de l'Opéra de Hong Kong commandé par la fondation Louis-Vuitton pour la création. Ses dessins d'après-guerre sont exposés au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis en 1990, avec une préface de Bernard Noël. L'année suivante, le peintre reçoit une commande de la Régie immobilière de la ville de Paris, par l'intermédiaire de son directeur, Michel Lombardini, pour un immeuble d'ateliers d'artistes et de logements dans le arrondissement de Paris, 54 rue Albert, inauguré en 1993. Olivier Debré gagne le concours pour la construction, à Compiègne, de l'église Notre-Dame de la Source. La consécration du peintre est également marquée par l'inauguration d'une salle \"Olivier Debré\" au musée des beaux-arts de Tours en 1992. Dans le parc Lafontaine à Montréal, est inauguré par Jacques Chirac le Mémorial du général de Gaulle commandé à Olivier Debré par le maire de Paris et offert à la ville de Montréal pour le de la cité québécoise. On inaugure également cette année-là le mur extérieur de la Villa Kujoyama à Kyoto, et l'année suivante, la céramique destinée au temple Daikakuji à Kyoto. L'année 1994 voit l'inauguration de quatre sculptures en acier pour l'entrée du tunnel sous la Manche. Le peintre réalise des fontaines pour les Autoroutes du Sud de la France.", "section_level": 2}, {"title": "Les dernières années.", "content": "Une rétrospective des œuvres d'Olivier Debré a lieu en 1995 à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris, Daniel Abadie étant le commissaire et directeur. À cette occasion, il décore vingt vases en porcelaine de Sèvres en collaboration avec la manufacture nationale de Sèvres en une série de pièces uniques qui sera vendue par le musée et la Manufacture. La rétrospective est présentée dans de nombreux pays. Le peintre réalise les vitraux pour la chapelle Saint-Maudé de La Croix-Helléan dans le Morbihan. En 1996 a lieu à Paris l'inauguration théâtre des Abbesses, œuvre de l'architecte Vandehove, où Olivier Debré réalise le rideau et les toiles tendues des galeries des balcons latéraux. L'année suivante, c'est la première à l'Opéra Bastille du spectacle \"Signes\" avec les décors et les costumes d'Olivier Debré, spectacle dans lequel Carolyn Carlson a signé la chorégraphie. Ce ballet est inscrit dans le répertoire de l'Opéra et est repris régulièrement. Enfin, en 1998, Olivier Debré réalise le rideau de scène de l'Opéra de Shanghai. Le 17 mars 1999, quelques mois avant sa mort en juin, Olivier Debré est élu membre de l'Institut de France, à l'Académie des beaux-arts, au fauteuil précédemment occupé par le peintre Georges Cheyssial. À son décès, un hommage lui est rendu le 5 juin devant son atelier des \"Madères\" à Vernou-sur-Brenne et le 9 juin à la Comédie-Française. Il repose au cimetière de Nazelles. Madame Denise Debré est décédée le 12 septembre 2013 à 90 ans.", "section_level": 2}, {"title": "L'art d'Olivier Debré.", "content": "Abstraite et solidement construite dans les années 1940-1950, sa peinture a évolué à partir des années 1960 vers une spatialité qui renvoie à la liberté et à l'impermanence de la nature. Grand coloriste, son intervention sur l'espace pictural exalte la couleur. Dans les années 1970, sa peinture atteint un équilibre formel dans une suite de toiles d’un format carré. Olivier Debré a parfois peint de très grandes toiles en faisant glisser une sorte de pinceau-balai sur la toile au sol, peignant toujours dehors, quel que soit le temps. Il a dessiné également un timbre-poste, des vitraux, peint plusieurs rideaux de scène, pour la Comédie-Française, pour l'Opéra de Hong Kong et le nouvel Opéra de Shanghai en Chine, ainsi que les fresques murales du Théâtre des Abbesses à Paris, ce qui ne se fit pas sans remous avec le directeur Gérard Violette. Il a aussi été sculpteur et illustrateur, entre autres des livres de Michel Déon, Francis Ponge, Edmond Jabès et Julien Gracq. Il a publié quelques essais artistiques, notamment pour donner sa vision de l'évolution des formes, et proposé une nouvelle architecture adaptée à la ville contemporaine.", "section_level": 1}, {"title": "Conservation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "France.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Un centre d'art au nom d'Olivier Debré.", "content": "En 2015, le CCC - centre de création contemporaine de Tours est devenu le « Centre de création contemporaine Olivier Debré ». Il s'implante en 2016 dans un nouveau bâtiment construit sur le site du jardin François. Le lieu n'est pas un musée consacré à Olivier Debré mais un centre d'art qui fera vivre l’œuvre du peintre en la mettant en résonance avec la création artistique contemporaine. Le bâtiment, imaginé par l'agence d'architecture portugaise Aires Mateus, à la suite d'un concours international organisé par Tours Métropole Val de Loire, est inauguré le 10 mars 2017 avec l'exposition \"Un voyage en Notvège\", en présence du président de la République François Hollande et de Sa Majesté la reine Sonja de Norvège.", "section_level": 3}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Liens externes.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Olivier Debré, né le à Paris où il est mort le, est un peintre français, représentant majeur de l’abstraction lyrique. ", "tgt_summary": null, "id": 203401}
{"src_title": "Charlotte Corday (opéra)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Création.", "content": "La création, dans la mise en scène de Mario Martone et sous la direction de Roberto Abbado, a eu lieu au Teatro dell'Opera di Roma le. L'opéra a eu deux nouvelles productions en Allemagne, l'une dirigée par Istvan Dènes au Théâtre de Brême le, et l’autre dirigée par au Freiberg, où a eu dix représentations entre le et le. Gens, commerçants, gardes, ouvriers, soldats démobilisés, enfants.", "section_level": 1}, {"title": "Argument.", "content": "L'action se déroule à Paris, le.", "section_level": 1}, {"title": "Acte I.", "content": "Charlotte Corday arrive à Paris à l'aube. Dans une place elle rencontre Camille, son ami d'enfance, maintenant député à la Convention nationale. Il est déçu, vaincu, et craint pour sa vie. Parmi la foule se trouve Gaston, qui dit à Charlotte qu'il est garde du corps et fidèle ami de Marat. Leur conversation est interrompue par un tumulte autour d'une boulangerie. Comme un jeu, un groupe d'enfants met en scène les événements de la Révolution. La place se vide lentement, à l'exception d'un enfant abandonné par ses camarades de jeu, ligoté comme une victime. Charlotte le libère et le réconforte, fortifiant ainsi son courage, puis elle achète un couteau à longue lame et un châle d’une colporteuse. Marat arrive entouré d'une foule adulatrice qui, en même temps, remarque sa fatigue et sa mauvaise santé. Charlotte attire son attention pour un moment, puis il continue vers la salle de la Convention. Elle ne sait pas comment profiter de la situation pour le tuer. Marat, reçu par les députés avec un mélange d'hostilité et de respect, s'adresse à l'assemblée.", "section_level": 2}, {"title": "Acte II.", "content": "Sur le terrain de parade du Champ de Mars, les décorations pour la Fête du 14 juillet sont détruites par un orage. Un ivrogne agressif et délirant erre autour. Charlotte retrouve Camille, plus découragé que jamais. Il lui avoue sa désillusion politique totale et profonde; elle, au contraire, croit qu'un acte héroïque est plus nécessaire que jamais. Ils sont harcelés par l'ivrogne qui accuse Camille d'être un traître, après quoi une patrouille apparaît et l'arrête. Charlotte livre une attaque contre les abus de pouvoir de la Révolution. Gaston arrive et justifie l'arrestation mais Marat libère Camille, après que Charlotte se porte garante pour lui. Gaston s'émerveille autant que Marat lui-même de cette clémence inattendue, tandis que Charlotte se demande pourquoi elle a manqué cette nouvelle occasion d'assassiner Marat. Marat se sent à nouveau malade et veut être ramené à la maison.", "section_level": 2}, {"title": "Acte III.", "content": "Marat est dans la baignoire à laquelle l’état débilitant de sa peau le confine. Lui, qui voulait guérir le monde, est battu par sa propre maladie. Charlotte frappe à la porte. La femme de ménage de Marat lui demande de revenir une autre fois mais Marat exige qu'elle soit laissée entrer. Ils restent seuls ensemble. Charlotte a apporté une liste des « ennemis de la Révolution » pour qu'il puisse l'examiner. Il lit son propre nom en haut et demande des explications. Ils commencent une discussion sur le pouvoir, la solitude, la vérité, et la mort, à la fin de laquelle Charlotte le poignarde à mort. Au moment où la lame tombe sur lui, Marat comprend le sens qu’il voyait dans les yeux de Charlotte et meurt sans même connaître son nom.", "section_level": 2}, {"title": "Airs et extraits.", "content": "L’\"Intermezzo\" pour orchestre a été arrangé comme extrait pour l’exécution en concert.", "section_level": 1}], "src_summary": "Charlotte Corday est un opéra en trois actes de Lorenzo Ferrero sur un livret italien de Giuseppe Di Leva, commandé par le Teatro dell'Opera di Roma pour le anniversaire de la Révolution française, célébré en 1989. ", "tgt_summary": null, "id": 57479}
{"src_title": "Antoine de Févin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Févin naquit vraisemblablement à Arras. Son père était échevin, son frère Robert de Févin était également compositeur. Antoine quitta probablement Arras à la fin des années 1480. Aucune preuve n'existe d'un voyage en Italie, destination alors la plus répandue pour les compositeurs franco-flamands. Il devint vraisemblablement prêtre pendant les années 1490 (il n'en subsiste aucune preuve), et il se pourrait aussi qu'il ait obtenu une maîtrise dans une université quelconque puisque plus tard dans sa vie il se faisait appeler couramment maître. En 1507, il travaillait comme chanteur et compositeur au service du roi Louis XII de France, qui ne tarissait pas d'éloges à son égard. Il mourut à Blois. Heinrich Glaréan, théoricien de la musique et biographe suisse, écrivait en 1547 que Févin était un disciple de Josquin, et qu'il mourut jeune ; il mentionne aussi qu'il était compositeur d'Orléans, mais c'est sans doute une référence à l’association entre cette ville et Louis XII (qui portait le titre de duc d'Orléans, mais résidait au château de Blois).", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Toutes les pièces de Févin qui subsistent sont des œuvres vocales. Il composa des messes, motets et chansons. Stylistiquement sa musique est semblable à celle de Josquin pour la clarté de texture et de conception et sa nature relativement moderne : Févin composait évidemment dans les styles les plus courants à son époque, adoptant la méthode consistant à mettre en contraste des sections imitatives avec d’autres homophoniques, comme on commença à le faire beaucoup autour de 1490. Contrairement à Josquin, il se préoccupait moins de l’adaptation du texte à la musique que de la structure formelle ; il y a des maladresses parfois dans le placement de certains mots, mais les structures à une plus grande échelle sont faciles à suivre. Il aimait aussi tout particulièrement faire contraster des duos vocaux avec le chœur entier. Il utilisa parfois la fantaisie contrapuntique libre (\"free contrapuntal fantasy\" : contrepoint mélismatique?), plus tard mise au point par Josquin; des fragments de cantus firmus imprègnent la texture, conférant un sentiment d’unité et de totale égalité des voix. Subsistent aujourd'hui 14 messes (dont le \"Requiem d'Anne de Bretagne\" et la messe \"Mente tota\", 3 lamentations, 3 Magnificat, 14 motets (dont le très beau \"Descende in hortum meum\", sur un texte tiré du Cantique des cantiques de Salomon) et 17 chansons.", "section_level": 1}], "src_summary": "Antoine de Févin (environ 1470 – fin 1511 ou début 1512) est un compositeur franco-flamand, à l'époque de Josquin des Prés, avec lequel il partage bien des traits.", "tgt_summary": null, "id": 1736343}
{"src_title": "Bénesse-Maremne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située dans la région naturelle de la Maremne. Elle est située a proximité des stations balnéaires de Capbreton et Hossegor auxquelles elle est reliée par une navette durant l'été. Elle est traversée par l'ancienne route nationale 10 (devenue RD810) et la Ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun sur le grand axe Paris-Bordeaux-Espagne. Elle est également desservie par Autoroute A63 (E5). La commune est situé au nord ouest de l'aire naturelle protégée du Marais d'Orx.", "section_level": 2}, {"title": "Lieudits et hameaux.", "content": "Trois quartiers composent la commune de Bénesse-Maremne :", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Sans forme ancienne. Homonymie avec Bénesse-lès-Dax, autre commune des Landes. Le toponyme devrait correspondre à un nom de domaine gallo-romain (peut-être le « domaine de \"Vindicius\" », nom de personne latin). Selon les règles connues de la phonétique Gasconne, il pourrait s'agir de l'évolution du gaulois \"*Vinditia\", d'un nom de personne pris absolument, dérivé de \"vindos\" « blanc ». Son nom occitan gascon est \"Benessa de Maremne\".", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune de Bénesse-Maremne compte dans son patrimoine le Relais de Canton ainsi qu'un château. Il existe également un musée privé où des toiles sont exposées ainsi que la fameuse \"Maison Napoléon\". En ce qui concerne les monuments, l'église Saint-Martin de Bénesse-Maremne n'a pas toujours occupé son emplacement actuel. En effet, c'est une toute jeune église qui a été rebâtie dans le bourg du village mais qui était autrefois placée près du cimetière.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bénesse-Maremne est une commune française du sud-ouest de la France située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est \"Bénessois\".", "tgt_summary": null, "id": 2001150}
{"src_title": "Saint-Jean-du-Falga", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune de la plaine d'Ariège située dans l'aire urbaine de Pamiers et son agglomération, au sud-est de Pamiers en pays des Portes d’Ariège-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Saint-Jean-du-Falga est limitrophe de cinq autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par l'Ariège un affluent de la Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec la route nationale 20 et avec le train en gare de Pamiers.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Saint-Jean-du-Falga est la réunion de différents hameaux (Fauréjean, Bouffillou, Semaillé, Joucla, Rauly) et existe en tant que commune depuis 1790. À l'époque, elle ne comptait que 200 habitants. Le nom de ces hameaux sont des noms des familles qui ont bâti les premières maisons.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de l'arrondissement de Pamiers de la communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées et du canton de Pamiers-1 (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Jean-du-Falga faisait partie de l'ex-canton de Pamiers-Ouest et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Pays de Pamiers.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "On constate qu'entre 1968 et 1975 la population a doublé.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Saint-Jean-du-Falga compte une école primaire publique avec cantine et fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et festivités.", "content": "Bibliothèque, marché tous les mercredis matins,", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Tennis, basket-ball, pêche, pétanque, trophée européen féminin de rugby à XV 2004, stade de foot et de rugby,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Portes d'Ariège - Pyrénées.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Jean-du-Falga est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeantais.", "tgt_summary": null, "id": 173205}
{"src_title": "Erbajolo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Erbajolo est une commune de la piève de Rogna, qui était constituée de villages en corniche sur les deux rives de la basse vallée du Tavignano. Elle en constitue l'extrémité septentrionale. Située en rive gauche du Tavignano, la commune jouxte la piève de Bozio dont elle ne fait cependant pas partie et est située en limite du Parc naturel régional de Corse. Elle fait partie des 24 communes composant le canton de Bustanico et appartenait jusqu'en 1973 au canton de Piedicorte-di-Gaggio.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune occupe : tous trois affluents rive gauche du Tavignano. Elles peuvent se définir ainsi : À l'ouest, au nord et à l'est (jusqu'au ruisseau de Ferlacce), ses limites sont aussi celles du parc naturel régional de Corse.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le Tavignano longe le territoire communal dans sa partie la plus basse, au sud-ouest, sur près de. Sur ce parcours, il est alimenté par le ruisseau de Saninco qui est le principal cours d'eau d'Erbajolo et dont le bassin versant occupe la majeure partie du territoire, et par le ruisseau de Cannicciole de plus faible importance. Tous deux prennent naissance sur la commune et confluent avec le Tavignano.", "section_level": 2}, {"title": "Climat et végétation.", "content": "Hormis les hauteurs ceinturant la commune qui sont dans l'ensemble dénudées, -ce qui est visible lorsqu'on emprunte en direction de Corte la route D14 qui longe la ligne de crête au nord de la commune, tout le territoire est revêtu d'une couverture végétale dense, composée de forêts de chênes verts, de chênes liège et de châtaigniers, avec un sous-bois haut et épais. La partie basse, celle qui décline du village jusqu'au lit du Tavignano, présente un sol souvent dénudé montrant les plissements schisteux, rocailleux, couvert d'une maigre végétation, un maquis clairsemé avec quelques chênes lièges. En début d'été, les genêts d'Espagne apportent des touches jaunes au maquis, en bordure des routes mais aussi sur les hauteurs. Plus rase, l'immortelle d'Italie fleurit peu après, en début juillet. Puis ce maquis devient marron, desséché, présentant un grand risque d'incendie.", "section_level": 2}, {"title": "Voies d'accès et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Accès routiers.", "content": "Le village est situé à 20 km de Corte en suivant la D14. Il est également accessible par les villages d'Arbitro, de Focicchia ou de Sant'Andrea-di-Bozio toujours par la D 14. Le village est distant, par route, de :", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "Il n'existe aucun transport en commun de voyageurs traversant la commune. La gare la plus proche est celle de Corte à, l'aéroport celui de Bastia-Poretta est à et le port, celui de commerce de Bastia, à.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Comme d'autres villages de la piève de Rogna, Erbajolo jouit d'un superbe panorama sur le sud/est, sud, sud/ouest, notamment depuis les environs de la chapelle Saint-Christophe en haut du village (table d'orientation). La vue plongeante sur Corte est remarquable. L'on fait directement face à Focicchia et Altiani à l'est, dominés par la Punta Cervio (1 189 m). À l'ouest, le Bozio est visible en partie, dominé par le Monte Piano Maggiore. La vue embrasse la quasi-totalité de la chaîne centrale : le Monte Renoso (), la Punta dell'Oriente (), le Monte d'Oro (), le col de Vizzavona (), l'imposant Monte Cardo (), au lointain les crêtes du Niolo avec la Paglia Orba (), le \"Capu à u Pardatu\" () et le \"Capu Biancu\" (), enfin les aiguilles de Popolasca et la Cima à i Mori (). De l'autre côté du Tavignano font directement face Rospigliani et la piève de Venaco (Santo-Pietro, Riventosa et Poggio). Trois agglomérations se sont succédé sur la commune : \"Cherbinaghiola\" (Haut Moyen Âge) aussi appelé \"Cherchiglioni\" dont les ruines se dressent sur une colline à environ 500 mètres d’altitude, le petit village de Casella (\"A Casella\" en corse) et sa chapelle Saint-Joseph (\"San Ghjiseppu\") datant du, abandonnés depuis 1945 à la suite d'un incendie particulièrement ravageur, situés à d’altitude, et le village actuel. Le village actuel d'Erbajolo est construit dans un environnement de moyenne montagne, autour d'un couvent franciscain datant du ; il comporte plusieurs maisons de caractères et quelques voûtes. Contraste entre les maisons anciennes, petites et serrées les unes aux autres, construites par des villageois, avec les matériaux locaux (pierres de schiste et La Lauze (pierre) sur les toits) et les maisons récentes imposantes, individuelles... en maçonnerie de parpaings ou de briques, démunies d’identité.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village d'Erbajolo faisait partie de la piève de Rogna, dont le chef-lieu était Piedicorte-di-Gaggio.", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Dans le Haut Moyen Age existait la communauté de Cherbinaghiola aussi appelée Cherchiglioni, dont les ruines se dressent encore sur une colline à environ 500 mètres d’altitude, au sud-ouest de l'actuel village.", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Trois lieux habités se sont succédé : Cherbinaghiola qui existait durant le Haut Moyen Âge, Casella (\"A Casella\" en corse) avec sa chapelle Saint-Joseph datant du, abandonnés depuis 1945 à la suite d'un incendie particulièrement ravageur, tous deux ruinés de nos jours, et l'actuel village d'Erbajolo. Comme en témoigne la \"Petra a u Moru\", les environs du village furent le siège d'une bataille remportée par les Corses face aux Maures. Les soldats corses auraient alors décapité le chef maure. Certains considèrent cet épisode comme les prémices du drapeau insulaire. Vers 1520, la piève de Rogna comptait environ habitants et avait pour lieux habités \"Vivario (li Gati, le Murachiole, Arche), Herbajolo, la Valle di Sera, la Fosigia, la Lamella, Altiani, lo Petragio, lo Pè di la Corte, lo Lunello, Porra, lo Piano Buono, la Petra Serena, Santa Maria de Talsini, Corte, Omessa, Santa Lutia, Tralunca, lo Soarello, Castirla\".", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "En 1954, le canton de Piedicorte-di-Gaggio était composé avec les communes d'Altiani, Erbajolo qui comptait alors 186 habitants, Focicchia, Giuncaggio, Pancheraccia, Piedicorte-di-Gaggio et Pietraserena. 1971-1973, de nouveaux cantons sont créés dont le canton de Bustanico créé avec la fusion imposée des anciens cantons de Piedicorte-di-Gaggio, San Lurenzo et Sermano.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom corse de la commune est \"\". Ses habitants sont les \"Erbaghjulacci\". Le lycée professionnel agricole le plus proche est situé à Borgo, soit à.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "Les cabinets des médecins les plus proches sont situés à Corte, à environ. Les plus proches hôpitaux sont : Les ambulanciers les plus proches se trouvent également à Corte, de même que les masseurs kinésithérapeutes. L'infirmière la plus proche est installée à Pietraserena, à.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Randonnées.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Sentier patrimonial d'Erbaghjolu.", "content": "Signalé et expliqué par panneaux d'affichage, l'actuel sentier balisé, de en boucle, débute dans le village. Il conduit à la chapelle romane San Martinu, classée, située à mi-chemin entre Erbajolo et Casella (\"A Casella\" en corse), traverse le village abandonné et ruiné de Casella à 30 minutes de marche sur le sentier, celui de \"Cherchiglioni\" également ruiné. Au lieu-dit \"\"A morte di u Moru\"\", un rocher gravé d'une croix, marque le champ d'une bataille qui s'y serait déroulée, et où le chef maure (barbaresque) périt.", "section_level": 4}, {"title": "Sentier Mare a mare Nord.", "content": "Un sentier de grande randonnée reliant Piedicorte-di-Gaggio au GR Mare a mare Nord à Sermano, longe la ligne de crête au nord de la commune.", "section_level": 4}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église paroissiale Santa-Marìa-Assunta.", "content": "L'église paroissiale Santa-Marìa-Assunta, du, remaniée. Elle se situe au cœur du village, sa façade antérieure donnant sur une minuscule placette orientée à l'ouest. Son clocher à trois étages, en pierres apparentes, est doté d'horloges. Il est coiffé d'une coupole recouverte de lauzes. L'édifice renferme un tableau avec cadre \"L'Assomption de la Vierge\", œuvre attribuée à Franciscus V Caroli, classée monument historique depuis le 9 février 1995.", "section_level": 3}, {"title": "Église Saint-Martin.", "content": "L'église \"San Martinu\" se trouve à mi-chemin entre le village d'Erbaghjolu et les ruines de Casella (\"A Casella\" en corse). Elle est datée du. Propriété de la commune, elle a été classée monument historique depuis le 23 octobre 1926 pour son décor extérieur. Les images \"Plan et coupe longitudinale\" de l'édifice sont reprises dans la base Mémoire du ministère de la Culture.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Saint-Christophe.", "content": "La chapelle \"San Cristòfalu\" (le saint protecteur des voyageurs) se situe à la sortie du haut village, en plein milieu d'un virage en « épingle à cheveux ». Une table d'orientation au fond de l'esplanade voisine, permet d'apprécier un remarquable panorama sur la Grande Dorsale et la vallée du Tavignano.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Saint-Joseph.", "content": "La chapelle Saint-Joseph (\"San Ghjiseppu\") date du. Elle se trouve au village ruiné de Casella (\"A Casella\" en corse), accessible à pied en une petite heure depuis le bas d'Erbaghjolu via la chapelle San Martinu. Erbajolo est incluse depuis 2010 dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique appelée ZNIEFF940030033 - Basse vallée du Tavignano () - n° régional : 00000236, d'une superficie de qui concerne 10 communes. On y dénombre 56 espèces déterminantes (insectes, mammifères, oiseaux, reptiles, gastéropodes, poissons, planaires et monocotylédones).", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "ZNIEFF.", "content": "La ZNIEFF s’étale le long du fleuve, depuis Aléria jusqu’au pont de Noceta sur le Vecchio. La basse vallée du Tavignano est le seul endroit de Corse où l'alose feinte se reproduit actuellement ; le fleuve abrite en outre la blennie fluviatile et de nombreux invertébrés macrobenthiques déterminants. La présence de chauves-souris (murin à oreilles échancrées et petit rhinolophe) a par ailleurs justifié la mise en place d’un site Natura 2000 sur la zone pour lequel Erbajolo n'est pas concerné.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine culturel.", "content": "Plusieurs lieux, édifices et monuments sont là pour rappeler l'Histoire du village :", "section_level": 2}, {"title": "Vie associative.", "content": "Une association \"San Cristòfalu\" a été créée le 16 novembre 2001 avec pour objectif, le développement de l'activité touristique par la mise en valeur du patrimoine naturel, culturel et historique de la région. Son projet consiste à remettre en valeur un vieux sentier, le sentier patrimonial d'Erbaghjolu, avec informations sur faune, flore et histoire. Depuis décembre 2013 Erbajolo est le siège de l'association « Un Pas en Arrière, Deux Pas en Avant » dont l'objet est de remettre en valeur le patrimoine et les techniques anciennes délaissées au cours du temps, dans les villages d'Erbajolo, Focicchia et Altiani.", "section_level": 3}], "src_summary": "Erbajolo est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Rogna.", "tgt_summary": null, "id": 1731864}
{"src_title": "Lacroix-Falgarde", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans son pôle urbain à au sud de Toulouse au bord de l'Ariège, à proximité de son confluent avec la Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Lacroix-Falgarde est limitrophe de six autres communes. Lacroix-Falgarde est le regroupement de deux hameaux : \"Falgarde\" bâti sur la vallée du ruisseau de Cassignol, et \"Lacroix\" situé sur les berges de l'Ariège.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Le TAD 119 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la station Ramonville du métro de Toulouse. Comme les communications sont rompues faute de pont lorsque les eaux atteignent deux mètres au-dessus de l'étiage du port, le conseil municipal envisage en 1858 le projet d'un ouvrage sur l'Ariège. La construction ne sera décidée qu'en 1900, le pont sera à une voie et à deux traversées solidaires et d'une longueur de. Ce pont sera inauguré le.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme de Falgarde viendrait pour certains du hêtre, fau, fag en occitan, il peut aussi venir de la fougère, soit un lieu planté de fougères, falguièra, faugièra en occitan. Lacroix vient d'une ancienne coutume qui consistait jadis à planter des croix à la croisée des chemins.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune est composée de deux hameaux, Falgarde le plus ancien et Lacroix. L'acte le plus ancien connu est un acte d'arpentage daté du (archives départementales E90). Le, le Prince Noir dort à Falgarde lors de sa terrible chevauchée depuis l'Aquitaine anglaise jusque dans l'Aude. Lacroix-Falgarde possédait trois églises, Sainte-Christine construite sur un coteau, près d'une source qui lui a donné son nom, Notre-Dame-de-la-Piété située sur la place qui porte aujourd'hui le nom de place de la vieille église et Notre-Dame-du -Ciel qui fut bâtie après les guerres de religions. En 1830 le conseil municipal décida que Notre-Dame-du-Ciel soit démolie et transformée en chapelle funéraire pour \"dire l'absoute aux morts que l'on porte au cimetière\", cette chapelle (près du cimetière) porte aujourd'hui le nom de gleyzette. Sainte-Christine sera, elle, abandonnée au début du. Quant à Notre-Dame-de-la-Piété, elle sera démolie après la donation de l'église actuelle par l'abbé Olivier à la commune. L'église actuelle a été bâtie par l'abbé Olivier sur un terrain offert par Bruno-Victor de Lacroix en 1875.", "section_level": 1}, {"title": "Seigneurs de Lacroix-Falgarde.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les Delpuech.", "content": "François Delpuech : il épouse en premières noces Catherine de Custos, veuf, il épouse en secondes noces Jacquette de Roguier. Pierre : il hérite de la seigneurie en 1596, cette même année il épouse Jeanne de Lézat. Il rédige son testament le et demande à être enseveli à Sainte-Christine. François : épouse Eléonore de la Roque, il décède en 1660. Étienne : sans descendance et ruiné, il laisse la seigneurie à sa sœur Catherine qui la vend aux Tournemire.", "section_level": 3}, {"title": "Les Tournemire.", "content": "François : achète la seigneurie vers 1680, il aura comme héritière une fille qui épouse en 1689 Jean Baptiste Martin.", "section_level": 3}, {"title": "Les Martin Lacroix.", "content": "Jean Baptiste : ancien capitoul, il succède à François Tournemire vers 1750. Jean Bruno : il ajoute à son nom celui de Lacroix. C'est lui qui remplira pour les villageois le cahier de doléance. Malgré ses idées démocratiques, il est arrêté durant l'été 1793, motif de l'arrestation \"aristocrate enragé\". Son épouse, Anne-Jeanne Robert de Lavalette est, elle aussi, arrêtée et détenue à Saint Sernin d'où elle s'évadera le 15 messidor de l'an III. Les Cruci-Falgardiens rédigent une pétition afin d'obtenir la libération de leur seigneur. Grâce à cette démarche particulière, Jean Bruno Martin Lacroix est libéré. Marie Xavier Léopold : né en 1779, il sera maire de la commune de 1815 à 1830, il décède le dans son château de Lacroix. Bruno Victor Léopold : né en 1809, il épouse Élisabeth d'Hémeric dont il aura cinq filles. Vers la fin du le château est vendu à Antoine Labit.", "section_level": 3}, {"title": "Le bac.", "content": "Faute de pont pour passer l'Ariège ou la Garonne, l'utilisation de bac était indispensable. Assujetti à un droit de fermage, la première demande d'établissement d'un bac \"en amont de la chaussée du moulin\" émanant du chapitre de Saint-Étienne remonte à 1394. Ce mode de franchissement très aléatoire, dépendait de la volonté du passeur et de l'étiage de la rivière. En 1851, un membre du conseil municipal se plaint du passeur du bac de Portet : « Dans l'intérêt général des habitants, il convient de se plaindre à qui de droit du mauvais service que fait depuis longtemps le fermier du port de Portet. Il a été observé à ce sujet que le fermier du dit port est presque octogénaire et que sa qualité d'ancien maçon le rend entièrement étranger à la navigation. Il est tellement incapable de remplir sa fonction que le maire de Portet lui a défendu de passer le bac. Mais cet homme à moitié fou a tenu peu compte d'une semblable interdiction, plusieurs fois il a mis en danger la vie des personnes qu'il passait. Il a fallu aussi courir à son secours pour l'empêcher de s'engloutir avec son bateau. En outre, il est grossier, coléreux et impertinent, insultant ceux qui passent, exigeant tantôt des prix ridicules, tantôt s'amusant à faire attendre les gens plus ou moins longtemps sur le rivage, tantôt refusant de les passer. Aussi la plupart des propriétaires ayant des voitures ou des charrettes ont-ils dû renoncer au passage du port de Portet et remonter à celui de Lacroix malgré la longueur et le mauvais état de la route, ce qui est préjudiciable à leurs intérêts. » (délibération du conseil municipal de ).", "section_level": 2}, {"title": "L'électrification.", "content": "C'est le qu'est envisagée la création d'un réseau électrique. Le, le choix du constructeur est arrêté. Considérant que la Société d'électrification générale est la maison qui propose les prix les plus avantageux, le conseil municipal décide de confier l'exécution des travaux à cette société. Le le prix fixé pour l'installation de l'électricité est de 60 à 75 F pour les installations de deux à trois lampes. Le, la taxe municipale pour la distribution de l'énergie est fixée à 0,25 F par kWh pour l'éclairage et à 0,10 F par kWh pour les autres usages.", "section_level": 2}, {"title": "Été 1944.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Georges Bondant.", "content": "Le matin du, alors qu'il circule à vélo sur la commune, il est arrêté par les Allemands. Il est d'abord emmené devant la grande maison de Capus où logent les Allemands puis ramené devant le de l'avenue des Pyrénées (face à la mairie) où il passera le reste de la journée, gardé par une sentinelle. Amené le soir au bord de l'Ariège, il y est froidement abattu de trois balles de révolver. Il venait tout juste d'avoir 18 ans.", "section_level": 3}, {"title": "Julien Loupiac.", "content": "Aspirant des Forces françaises de l'intérieur, Julien Loupiac faisait partie d'un réseau de résistance. Le, il est sur les rives de l'Ariège où se trouve aussi un pêcheur accompagné de son fils. Une colonne allemande arrive sur le pont en fer, les armes crépitent, les balles tracent sur l'eau, le pêcheur et son fils s'enfuient et regagnent, à travers champs, leur domicile. Julien Loupiac lui sera atteint et son corps sera retrouvé au bord de l'eau par un habitant du village.", "section_level": 3}, {"title": "François Thomas.", "content": "Aidant la Résistance, le, il monte la garde armé d'un fusil de chasse sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet, le drapeau français y a même été hissé. Une colonne allemande accompagnée de chars en repli arrive de Pinsaguel. Une avant-garde constituée de deux Allemands en side-car se présente face à lui. François Thomas essaye de les intercepter, le combat est inégal, il est abattu et tombe pour la France. En leur mémoire une stèle est érigée chemin de Castelvieil, et trois rues de la commune portent leurs noms.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "La mairie actuelle a été construite sur un terrain appartenant à un nommé M. Lafforgue. La construction débute en novembre 1881 et durera deux ans. L'aile gauche du bâtiment servira de mairie, la droite de salle de classe, le haut étant réservé au logement de l'instituteur.", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Chômage : 4,8 % des 15 à 64 ans en 2008 Revenu par ménage :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Lacroix-Falgarde fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Château de Lacroix.", "content": "Le château de Lacroix (1574) est un témoin de l'époque du pastel. François Delpuech seigneur de la commune fait par acte du entreprendre la construction du château. Les travaux débuteront le. La construction fut confiée à deux maîtres maçons, Raymon Huffernec et Raymond de Vaulx. En l'édifice est habitable. Au premier étage dans la \"grande salle\" se trouve une magnifique cheminée à briques moulurées. De par sa facture elle serait l'œuvre de Dominique Bachelier. Il a été classé aux monuments historiques le.", "section_level": 3}, {"title": "Ferme de Aymar.", "content": "Située sur le chemin de Ladevant, cette ferme appartient en 1751 à l'un des quinze plus gros contribuables de la commune : Claude Aymar. Après son décès, ce bâtiment gardera son nom jusqu'à nos jours. Cette propriété a été judicieusement restaurée par son propriétaire actuel Paul Gisquet.", "section_level": 3}, {"title": "Plage de Lacroix.", "content": "C'est un jour de Pentecôte, le que la STCRT (Société de transport collectif de la région toulousaine) met en service un autobus pour conduire les Toulousains à la plage de Lacroix. Au service d'été la STCRT met un bus à disposition des voyageurs toutes les heures, terminus \"place de la Vieille Église\". Ainsi pendant une trentaine d'années les Toulousains vont se baigner dans l'Ariège. Le lundi de pentecôte de 1954, le vingtième anniversaire de la première mise en circulation de la ligne d'autobus est fêtée comme il se doit dans le village, chants et danses folkloriques font partie des animations. Mais ce qu'un grand nombre de nageurs ignoraient c'est qu'en fait la plage de Lacroix se trouvait sur les rives de Pinsaguel.", "section_level": 3}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Le, alors que l'édifice est bien loin d'être terminé, le prêtre décide de faire don de la construction au conseil de fabrique. Le conseil municipal se réunit et rejette purement et simplement cette donation. Malgré tout, le curé ouvre les portes de son église en. Celui-ci de son propre chef a déménagé les objets du culte. Le préfet indique alors au maire que le desservant de sa commune ne doit pas célébrer d'offices dans son église, mais l'abbé Olivier ne tient compte d'aucun rappel à l'ordre. Le le préfet prend la décision de fermer l'église neuve, des scellés sont posés sur les portes. Pour pouvoir obtenir la réouverture de son bâtiment le curé déclare que son l'immeuble ne sera plus consacré au culte et qu'il s'engage de l'utiliser à d'autres fins. Désormais son église servira uniquement de magasin de décharge pour y tenir du bois, des barriques et autres objets matériels. Après plusieurs années de polémiques, Lacroix-Falgarde est la seule commune de la région à posséder une église servant d'entrepôt. Pour mettre un terme à cette situation le maire et le prêtre trouvent un compromis leur permettant de sortir de cette affaire la tête haute. L'abbé Olivier fait don à la commune de son église, reste au maire à accepter ce don en le justifiant. C'est ce qu'il fait lors de la séance du conseil municipal du où il prend la parole : « Il est juste de reconnaître que l'église neuve est un monument complet dont l'architecture à bien la grandeur et le caractère qui convient à sa destination. Le principal avantage pour la commune c'est d'éviter la dépense importante résultant des réparations à l'église vieille pour assurer sa conservation. Enfin la démolition de cette dernière permettra de faire disparaitre l'étranglement dangereux pour la circulation qui existe à l'intersection de la route de Toulouse à Lacroix et du chemin de Goyrans. » (cette église dont il s'agit est bien entendu l'église actuelle).", "section_level": 2}], "src_summary": "Lacroix-Falgarde est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Lacroix-Falgarde fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval. ", "tgt_summary": null, "id": 1004466}
{"src_title": "Émile de Wogan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille.", "content": "Émile de Wogan est issue d'une famille noble d'extraction chevaleresque dont le premier auteur connu est Jean de Wogan, gouverneur d'Irlande en 1295. Ses ancêtres jacobites vinrent d'Irlande pour se fixer en France au XVIIe siècle en suivant leur roi Jacques II et son fils Jacques III, descendants des Stuarts. Militaires, les Wogan ont ensuite servi Louis XIV dans le Régiment de Dillon et se sont installés à Dinan. Cette famille semble éteinte depuis 1906 et ses armes étaient : \"D'or au chef de gueules chargé de 3 colombes (ou merlettes) d'or\". Le père d'Émile de Wogan, Edouard-Jean-Pierre, est né en 1778 dans l'hôtel particulier de la famille, situé 15 Grande-Rue, à Dinan. Sa mère, Elisabeth-Rose de Querhoënt, née à Jersey en 1792, descend d'une illustre famille bretonne et sa sœur, Zénaïde de Wogan, donna naissance au compositeur Henri Kowalski.", "section_level": 1}, {"title": "Biographie.", "content": "Ancien officier Spahis puis de la Garde nationale pendant la révolution de 1848, il s'embarqua en 1850 avec 3 associés pour la Ruée vers l'or en Californie via l'isthme de Panama et rejoignit San Francisco sur le steamer \"SS Isthmus\". À son retour, il devient directeur du Central Télégraphiquede Saint-Sever dans les Landes. Nommé ensuite directeur du bureau des Postes et Télégraphes, quartier Saint-Lambert à Paris, jusqu'à sa retraite en 1881. Ses récits de voyage sont publiés dans diverses revues, dont \"Le Tour du monde\", sous son nom ou sous le pseudonyme de \"Dartagnan\". L'écrivain allemand Karl May s'inspire de ses aventures indiennes (Winnetou) par l'intermédiaire du géographe huguenot et de son livre \"Globus, Illustrierte Zeitschrift für Länder\" (1862). Aux prises avec des Apaches, Wogan doit son salut à un chef indien qui descendrait du Duc de Lennox.", "section_level": 1}], "src_summary": "Émile de Wogan (né à Dinan le, mort à Paris, le ) est un aventurier, explorateur, et écrivain français.", "tgt_summary": null, "id": 1371437}
{"src_title": "Barrettali", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Barrettali est une commune de la côte occidentale du Cap Corse, l'une des dix-huit communes regroupées dans la communauté de communes du Cap Corse.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La presqu'île du Cap Corse est un bloc de schistes lustrés édifié au tertiaire lors de la surrection des Alpes sur un socle hercynien, de la fin de l'ère primaire. Barrettali se situe dans la partie occidentale du cap qui est divisée en deux parties inégales par une dorsale, la Serra, chaîne de montagnes aux crêtes effilées qui s'étend tout le long du cap, du monte di u Castellu (altitude ) au nord, jusqu'à la Serra di Pignu (altitude ) au sud. La commune offre des paysages où s'apposent des schistes qui s'altèrent facilement et des ophiolites très résistantes aux reliefs aigus et abrupts. Ces ophiolites sont ici composées de roches magmatiques nommées péridotites le plus souvent transformées en serpentinites lors de la formation des Alpes (teintées en vert par l'olivine) et de roches plutoniques cristallines basiques, des gabbros euphotides métamorphisés renfermant de l'amphibole (bleu-vert) et des pyroxènes (vert jade). Son territoire est composé essentiellement de deux « alvéoles » aux bords raides, ouverts sur la mer mais fermés vers l'amont car adossés à la chaîne axiale : la vallée du ruisseau de Valonga au nord, et de celle plus importante du ruisseau de Piaggia au sud. Partant au nord du ravin de Mare Morto à de la punta di Mare Morto, le territoire est délimité avec Pino par une ligne jalonnée de sommets de plus en plus élevés : Punta di Piestrone (), Punta di Caterraggio (), Monte Cupieta (), Monte Grofiglieta ( - Luri). De là, une ligne de crête le séparant de Luri, part vers la punta Alticcione ( - Pietracorbara), passant par le monte Liccola (), la bocca di U Pinze di a Verghine () où se trouvent cinq menhirs, le monte Zuccarellu (), la punta Gravinacce (), et la punta Tiglietu (). De la punta Alticcione à la bocca di a Serra (), les crêtes le séparent de Pietracorbara. Enfin, ses limites avec Canari au sud sont définies par le cours du ruisseau de Furcone qui prend sa source sur le versant occidental de la bocca di a Serra. Les lignes de crête ci-dessus ceinturent l'essentiel du bassin versant du ruisseau de Piaggia (\"fiume di Giotta\"). La commune possède une façade maritime très déchiquetée et inhospitalière, allant du ravin de Mare Morto jusqu'à la Marine de Giottani, comprenant au nord les pointes Punta di Mare Morto et Punta di Stintinu et au sud un îlot nommé Rocher de Mogliarese. Cet îlot est dominé par la punta dell'Aculaia ou punta di Marchione ( d'altitude), couverte de figuiers de Barbarie et tombant à pic dans la mer. Le petit port de pêche de Giottani, dominé par les vestiges de l'ancienne tour génoise, offre le seul abri côtier entre Saint-Florent et Centuri.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le principal cours d'eau est le ruisseau de Piaggia (\"fiume di Giotta\") qui a son embouchure à la Marine di Giotta (Marine de Giottani) et sépare Barrettali de Canari. Son principal affluent, le ruisseau de Furcone délimite également les deux communes. Deux ruisseaux naissant au \"Piano di Tavola\" alimentent ce dernier : le ruisseau de Piano di Tavola et ruisseau de Valdu Vecchiu avec lequel il conflue. Le ruisseau de Zacaro descendant du village et le ruisseau de Piaggia confluent peu avant l'embouchure de ce dernier qui prend depuis ce point le nom local de \"fiume di Giotta\". Au nord, le ruisseau Arnetu prend sa source sous Punta Albuceta (), et coule sous le hameau de Minerviu pour se jeter à la mer sous le nom de \"fiume Guardu dei Fiche\".", "section_level": 2}, {"title": "Climat et végétation.", "content": "Le territoire de la commune est pentu, boisé dans les vallons et dénudé ou couvert d'une végétation rase sur la côte. La présence des chênes verts est prépondérante ; le maquis est haut, dense et souvent impénétrable. Punta di Minerviu, ce mont de de haut sur le littoral au nord de la commune, est une montagne de gabbros euphotides métamorphisés verdâtres car riches en pyroxène, ou bleu-vert par la présence d'amphibole. Ses falaises composées de roches très dures, sont sculptées, creusées par les vents de sud-ouest (libeccio) et nord-est (mistral) dominant chargés d'embruns ; leurs parois sont couvertes d'oponces et tombent à pic dans la mer. Plus au sud, les falaises de prasinites de la punta dell'Aculaia tombent également à pic dans la mer, offrant aux marins des amers remarquables. Le littoral offre des paysages quelquefois étonnants. Les pentes sous la route appelée « grande corniche » qui arrivent jusqu'à la mer, présentent de nombreuses et étroites terrasses de cultures aujourd'hui abandonnées. Jusqu'à la fin du, Minerviu était entouré de bosquets de cédrats, ces agrumes qui ont fait la richesse du Cap Corse. Le climat est propice pour y obtenir trois récoltes annuelles (mars, été et parfois décembre).", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Accès routiers.", "content": "La route D 80, ancienne route nationale 198 de Saint-Florent à Bonifacio comme encore portée sur les cartes cadastrales, appelée localement « grande corniche », est taillée dans le roc. Elle traverse la commune en longeant la côte à plus de d'altitude en moyenne, et passe par le hameau de Minerviu à près de d'altitude. La route D 33 dite « petite corniche » qui double la « grande corniche » depuis Abro, dessert le village de Barrettali en traversant Torra et Brachelle, passe au-dessus de Minerviu que la route bretelle D533 permet de rejoindre, avant de rejoindre la D 80 à Pino. Pour se rendre au village même, il faut emprunter une route communale dont l'intersection avec la D 33 se situe à environ à l'ouest de Brachelle. La D 133 relie la D 33 à la Marine de Giotta en passant par Conchiglio et en empruntant une section de la D 80. Pour descendre à la Marine de Giottani, emprunter sur un kilomètre la route la D 133 (intersection avec la D 80 située à la sortie du pont sur fiume di Giotta).", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "Le village de Barrettali est distant par route, de du port de commerce de Bastia, de de la gare des CFC de Bastia et de de l'aéroport de Bastia Poretta, qui sont les plus proches. Savoir que depuis Saint-Florent, distant de, une ligne régulière de bus de l'entreprise Autocars Santini, dessert tous les jours de l'année sauf les dimanches et jours fériés, Bastia, la métropole départementale. De Saint-Florent toujours, les bus de la même entreprise permettent de se rendre à L'Île-Rousse durant les mois de juillet et d'août.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Barrettali est une commune autrefois très peuplée. Elle ne compte plus en 2011 que habitants qui sont répartis dans 11 hameaux : Torra, Brachelle, Mascaracce, Casanova, Stazzona, Poggio, Chiesa, Olmi et Pietricaggiu qui forment le village et sont tous accrochés aux pentes d'un même vallon ouvert sur la mer, Minerviu, Conchiglio, ainsi qu'une marine : Giotta (ou Giottani). Le détail ci-dessous signale aussi les villages et hameaux disparus.", "section_level": 2}, {"title": "Chiesa.", "content": "Chiesa est à la fois le centre du village et le centre administratif de la commune. S'y trouvent la mairie, dominée par l'église paroissiale San Pantaleone, et l'ancienne chapelle de confrérie \"Santa Croce\".", "section_level": 2}, {"title": "Torra.", "content": "Situé au sud du village, Torra est proche d'une centaine de mètres au sud-est des ruines du village de Castelluccio abandonné au début du et de sa tour carrée, et de deux cents mètres à l'est des ruines du hameau de Valle abandonné vers 1960. S'y trouve la chapelle San Matteu construite vers 1850. Le village de Vezzulacce à au nord-est a été abandonné vers 1810.", "section_level": 2}, {"title": "Brachelle.", "content": "Petit hameau au sud-est du village, Brachelle était autrefois appelé Breghele. Il est composé de quelques rares maisons et est quasiment inhabité l'hiver. Proches de à l'ouest, enfouies sous un épais maquis, les ruines de village de Fieno (ou Feno) abandonné il y a deux cents ans déjà.", "section_level": 2}, {"title": "Mascaracce.", "content": "Autrefois appelé Mascheraghie, le hameau se situe à l'ouest du village. Il possède une chapelle San Guglielmu.", "section_level": 2}, {"title": "Casanova.", "content": "Le hameau est situé à à l'est de Mascaracce. À proximité se situait le hameau de Muraghju disparu il y a environ quatre siècles.", "section_level": 2}, {"title": "Stazzona.", "content": "Au sud-est du village, ce hameau est situé à deux cents mètres à l'ouest des ruines du hameau de Novella inhabité depuis 1930.", "section_level": 2}, {"title": "Poggio.", "content": "Poggio est un hameau situé juste au nord de Casanova.", "section_level": 2}, {"title": "Olmi.", "content": "Situé peu au nord de Chiesa, le hameau possède deux édifices religieux : la chapelle San Vincenzu et la chapelle ruinée de San Sebastianu.", "section_level": 2}, {"title": "Pietricaggiu.", "content": "Ce hameau tout au nord du village à d'altitude, recèle la chapelle San Giuvanni Battista.", "section_level": 2}, {"title": "Minerviu.", "content": "Situé tout au nord de la commune, il est le seul hameau traversé par la route D 80 appelée localement « grande corniche ». De par sa position, il est un remarquable « balcon » sur la Mer Ligure. Il est parfois appelé Minerbio, du nom donné par les Romains qui l'ont fondé et qui vénéraient Minerve. Minerviu a été plusieurs fois ravagé par les Barbaresques. S'y trouve l'église Santa-Catarina. À l'ouest du village, la petite crique de Salàghja était autrefois utilisée comme une petite marine pour des escales rapides car ouverte à tous les vents. Au les Peverelli alors seigneurs de l'époque, avaient construit le château de Minerviu (appelé \"Castrum Minerbii\") au sommet de la Punta di Minerviu (). Assiégé en vain par Giudice de Cinarca en 1268, il avait été démoli en 1358. Reconstruit peu après, il est en ruine depuis le. Jusqu'au, Minerviu était un village, une communauté distincte. De remarquables tombes familiales surprennent par leur somptuosité et par leur sévérité. À la sortie nord de la localité, se trouve un tombeau monumental, celui de la famille Altieri. Il est certainement le plus imposant du Cap Corse, peut-être même de Corse. Au sud, les ruines du hameau de Ficajola abandonné vers 1820.", "section_level": 2}, {"title": "Conchiglio.", "content": "Le village de Conciglio avait été fondé par les Romains. Son nom vient du grec \"konkhylion\" qui signifie coquillage car son vallon est en forme de petite conque. Il possédait un château ruiné au. Avec Nunziata un tout petit hameau, Conchiglio formait un fief non temporel. Les évêques du Nebbio en ont été comtes de 1269 à 1789. À Nunziata se trouvait un ancien couvent des Servites ; l'église conventuelle Santa Maria Annunziata servait de paroisse à Conchiglio. À au nord-est, se situe le lieu-dit Balsce. Jadis s'y trouvait le village de Balsce qui a totalement disparu. Au-dessus du site, se trouvent des bergeries accessibles par des sentiers.", "section_level": 2}, {"title": "Marine de Giottani.", "content": "Cette marine au sud de la commune, jadis orthographiée Jottani, est un petit port de pêche déserté en période hivernale. S'y trouve la chapelle San Roccu et une tour génoise ronde dont il ne reste que la base, la Torra di Castelluciu ou Torra Calcatoia. Elle avait été construite à la fin du en remplacement d'un ancien moulin. Au, la marine disposait de 12 petits navires et de 11 \"magazzini\" (entrepôts) pour les opérations de commerce local. Des travaux d'aménagement pour la mise en valeur du site se sont achevés en 2006. le petit port présente des installations neuves. De très nombreux tamaris ont été plantés pour apporter à la fois verdure et ombrage à cet endroit brûlé par le soleil estival, devenu un parc aujourd'hui. Un établissement hôtelier et un autre de restauration y sont ouverts en saison.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom corse de la commune est \"\". La commune fut d'ailleurs orthographiée Barettali avec un seul \"r\" dans les documents officiels jusqu'en 1801 au moins. Ses habitants sont les \"Barettalesi\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Barrettali a été habité depuis très longtemps comme l'atteste la présence des cinq menhirs datés de 1900 av. J.-C. sur les hauteurs de la commune sur le site de Pinzu a Verghine.", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "Conciglio avait été fondé par les Romains. Son nom vient du grec \"konkhylion\" qui signifie coquillage car son vallon est en forme de petite conque.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Barrettali a dépendu de la fin du à 1197 des Peverelli, puis de 1198 à 1248 des Avogari, enfin de 1248 à 1592 des Da Mare de San Colombano di Rogliano. 1592 - Profitant du désaccord des héritiers de Barbara da Mare (décédée en 1582) Gênes (par son gouverneur Augustin Doria) s'empare du fief de San Colombano qui devient la \"provincia di CapoCorso\" et impose son administration : dans chaque commune des podestats remplacent les gonfaloniers seigneuriaux.", "section_level": 2}, {"title": "Castello di Minervio.", "content": "Au les seigneurs Peverelli avaient construit le château de Minervio (appelé \"Castrum Minerbii\") au sommet de la Punta di Minervio (). Assiégé en vain par Giudice de Cinarca en 1268, il avait été démoli en 1358 lors de la révolte populaire menée par Sambucucciu d'Alandu. Tous les seigneurs avaient été chassés de leurs fiefs et remplacés par des Caporali. Tous les châteaux avaient été démolis, à part six dont ceux de Nonza et San Colombano. Reconstruit peu après par la famille Da Mare de San Colombano di Rogliano, il est en ruine depuis le. Au, Pieretto de Falello de Leca natif de Vezzulacce (village abandonné depuis, situé à proximité de Torra), avec l'aide de la population chassa du Cap Corse un seigneur milanais qui voulait s'approprier le fief des Da Mare à la mort de Simon Da Mare. À cette époque, Barrettali était parfois nommé Berrettali.", "section_level": 3}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Vers 1520, Barrettali est une communauté de la seigneurie Da Mare et comptait habitants. Elle avait pour lieux habités : Minervio a été maintes fois razzié par les Barbaresques, notamment en 1563 par l'armée turque de Mammi Pacha de Pino dit \"Mammi Corsu\", de son vrai nom Filippu d'Arbellara, en même temps que Morsiglia et Centuri, puis avant 1586. Pinois d'origine, Mammi Pacha avait épargné Pino à la demande du Supérieur du couvent San Francesco qui lui avait appris à lire et à écrire. C'est en 1592 que Barrettali sera contrôlé par Gênes avant de basculer dans le camp paoliste en 1757. Au début du Barrettali constituait une des cinq pièves judiciaires que comptait la province civile du Cap Corse. Sur le plan civil, Barrettali dépendait de la piève de Luri. Sur le plan religieux, elle faisait partie de la piève de Canari qui était sous l'autorité de l'évêque de Nebbio près de Saint-Florent. En 1790, supprimant la province du Cap Corse, la Révolution divisa le Cap Corse en quatre cantons : Capobianco (Rogliano), Sagro (Brando), Santa Giulia (Nonza) et Seneca (Luri), incluant dans ce dernier la commune de Barrettali. De 1828 à 1973, le canton de Seneca portera le nom de canton de Luri.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "En 1973, les cantons de Luri et de Rogliano fusionnent pour créer le nouveau canton de Capo Bianco (Rogliano). En 1794, Barrettali intègre le canton de Canari qui vient d'être créé. Comme toutes les autres communes du Cap Corse, Barrettali a payé un lourd tribut aux deux dernières Guerres mondiales comme en témoignent les nombreux noms gravés sur son monument aux morts.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique de développement durable.", "content": "La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école primaire publique la plus proche se situe à Canari, celle de Patrimonio de. Le collège d'enseignement général le plus proche est celui de Luri à et le lycée celui de Bastia Montesoro, distant de via le col de Teghime.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Les médecins les plus proches se trouvent à Luri () et à Saint-Florent (). Le Centre hospitalier général de Bastia est distant de. La clinique la plus proche est située à Luri (), de même qu'une pharmacie et deux masseurs-kinésithérapeutes. Une infirmière exerce à Canari.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Randonnées.", "content": "On peut continuer par le sentier menant vers la bocca di Viezza () à l'est, ou vers la bocca di a Serra () au sud.", "section_level": 3}, {"title": "Cultes.", "content": "La paroisse (Église Saint-Pantaléon) relève du diocèse d'Ajaccio.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Au, la marine de Giottani disposait encore de douze petits navires et de onze \"magazini\" (entrepôts) qui créaient l'activité principale du village. L'ouverture de routes dans le Cap Corse, suivie en 1908 de la crise du cédrat, précipitèrent la fin des échanges maritimes, entraînant l'abandon des cultures qui faisaient la prospérité du Cap Corse, et l'exode d'une bonne partie de la population.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tour de Giottani.", "content": "Cette tour génoise ruinée, est située sur un promontoire rocheux dominant l'actuelle marine de Giottani. Appelée Torra di Castelluciu ou Torra Calcatoia, elle avait été construite à la fin du en remplacement d'un ancien moulin. Il ne reste que sa base.", "section_level": 3}, {"title": "Site de Pinzu a Verghine.", "content": "Le site préhistorique comporte 5 menhirs à Bocca di U Pinzu a Verghine, un col à d'altitude, à à l'est du village. Ces menhirs mesurent,,, et de haut. Ils auraient été élevés vers 1900 av. J.-C..", "section_level": 3}, {"title": "Monument aux morts.", "content": "Situé en face de la façade principale de l'église paroissiale, sur le parvis de l'église, le monument aux morts communal est côtoyé par un canon datant de la Deuxième Guerre mondiale.", "section_level": 3}, {"title": "Église paroissiale San Pantaleone.", "content": "L'église paroissiale Saint-Pantaléon (\"San Pantaleone\") à Chiesa, édifiée à la fin du est inscrite Monument historique par arrêté du pour ses décors intérieurs des. L'édifice appartient à la commune. Par ailleurs, l'église renferme des œuvres propriétés de la commune, également classées MH :", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle de confrérie Sainte-Croix.", "content": "La chapelle de confrérie \"Santa Croce\" du, se trouve à Chiesa, derrière l'église paroissiale San Pantaleone. Le Prix National des Rubans du Patrimoine lui a été décerné en 2012.", "section_level": 3}, {"title": "Église de l'Annonciation.", "content": "L'église de l'Annonciade (\"Annunziata\") est située au nord-ouest de Conchiglio, au petit hameau de l'Annonciada, érigée en paroisse de Conchigliu en 1848. Elle appartenait à un petit couvent de Servites construit en 1590 et abandonné par les religieux en 1790.Vers 1870 - 1875 l'ancienne chapelle conventuelle a été agrandie selon des plans de 1873, et restaurée. Le couvent resta habité jusque vers 1889. L'église possède un remarquable orgue du début du, restauré en 1976, et un non moins remarquable meuble de sacristie sculpté.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle San Guglielmu.", "content": "La chapelle Saint-Guillaume (\"San Guglielmu\") à Mascaracce recèle un triptyque \"Vierge à l'enfant entre saint Jean-Baptiste et saint Antoine\", une peinture sur bois doré, les trois panneaux, à fond or, étant séparés par des colonnes torses. L'œuvre datée du, a été classée MH le.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle San Roccu.", "content": "La chapelle de Saint-Roch (\"San Roccu\") est petit édifice religieux situé à la marine de Giottani. Messe et procession s'y déroulent tous les.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle San Ghjuvan Battista.", "content": "La chapelle Saint-Jean-Baptiste (\"San Ghjuvan Battista\") se situe au hameau de Petricaggio, tout au nord du village de Chiesa.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Saint-Mathieu.", "content": "Cet édifice religieux qui se situe au hameau de Torre, est privée. Elle a été édifiée en 1854 par les familles Mattei de Torre, et dédiée à saint Mathieu.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "ZNIEFF.", "content": "Barrettali est concernée par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de : C'est la ZNIEFF 940004078 qui concerne les chênaies vertes s'étendant sur 15 communes du Cap Corse. Sur la commune de Barrettali, ainsi que sur celle de Canari, une chênaie verte, à la forme allongée, occupe un terrain volcanique sur un socle schisteux. Longeant la côte occidentale, de à du rivage, de la Punta di Canelle jusqu'à la marine de Giottani, elle s'étend ensuite à l'intérieur des terres. Elle est longée par les routes D33 et D80. Dominée par la chaîne montagneuse du Monte Alticcione (), de nombreux ruisseaux occupent le fond de ses vallons. L'altitude varie entre et. Sa végétation est entièrement constituée de chênes verts mais on trouve aussi autour des hameaux de Conchigliu et de Chiesa, de petits peuplements d'oliviers, de chênes lièges et de pins maritimes. La ZNIEFF 940004076 concerne les crêtes asylvatiques du Cap Corse. Elle englobe la quasi-totalité de la crête centrale du Cap Corse qui touche 20 communes de la presqu'île. La zone comporte de nombreuses espèces de la faune et de la flore classées comme déterminantes.", "section_level": 3}], "src_summary": "Barrettali est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Canari, dans le Cap Corse.", "tgt_summary": null, "id": 1717137}
{"src_title": "Pino", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Pino (en corse \"Pinu\") est une commune située au milieu de la côte occidentale du Cap Corse, dans le canton de Capobianco, l'une des dix-huit communes regroupées dans la communauté de communes du Cap Corse.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune de Pino se trouve dans la « Corse Alpine » (orientale), un ensemble limité à un tiers NE de l'île, composé de terrains divers, issus d’un océan disparu appelé liguro-piémontais (océan Thétys dont l’âge est compris entre -170 à -60 Ma) et de ses marges continentales. Dans cette partie complexe de la Corse, on distingue les schistes métamorphiques ou « schistes lustrés » et les ophiolites du Cap Corse, d’âge Jurassique et Crétacé. La commune occupe un « alvéole » de l'ouest Cap Corse, soit une vallée cernée par des montagnes au nord, à l'est et au sud, qui sont aussi ses limites territoriales. Partant de la côte au sud du \"golfu Alisu\", ses limites suivent une ligne de crête passant par la Punta d'Alisgia (), la Punta Pastricciola () jusqu'au Monte Popolu (). Elles suivent ensuite la dorsale du Cap vers le midi en franchissant le col de Bocca di Santa Lucia () sous lequel se situe la chapelle Santa-Lucia, passant par la Tour de Sénèque (), le Monte Rotto ( - Luri), la Punta Rasiccia () et le Monte Ventigliole () en direction du Monte Grofilieta (). De là, elles repartent vers la mer à l'Ouest en passant par le Monte Cupieta (), la Punta di Caterraggio (), la Punta di Piestrone () et suivent le cours du petit fleuve côtier fiume di Mare Morto jusqu'à la côte. Sa façade maritime est comprise entre le golfe d'Alisu au nord et l'embouchure du fiume di Mare Morto au sud. Au milieu de cette côte déchiquetée, se trouve la Marine de Scalo qui, en fait, n'offre aucun abri aux navires de pêche ou de plaisance.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Sur sa façade maritime, se trouvent les embouchures de six petits cours d'eau appelés \"fiume\", qui naissent tous sur les hauteurs de la vallée de Pino. Du nord au sud, ils sont : fiume di Marinascu, fiume di Fichetu, fiume di Sorbinca, fiume di A Pietra, fiume di Cucchiara et fiume di Mare Morto, ces deux derniers non répertoriés par le Sandre.", "section_level": 2}, {"title": "Climat et végétation.", "content": "De par sa situation géographique, sur le littoral occidental du Cap, Pino est soumise aux vents d'ouest dominants. Le manteau végétal est vert, le sol couvert d'une haute végétation de bois de chênes verts et d'un maquis dense qui cache les anciennes et nombreuses terrasses de culture, se développant sur un sol comprenant en partie des schistes sériciteux, à l'aspect soyeux et ridé, et l'autre d'ophiolites très résistantes composées de roches volcaniques expliquant les reliefs aigus et abrupts. Les routes taillées dans le roc, présentent sur les parois des prasinites teintées en vert par l'épidote, un minéral contenant de l'aluminium et du fer. Sur les hauteurs, au col éponyme, la chapelle Santa Lucia se dresse parmi les pins laricio. On remarquera ici aussi, accrochés aux pentes rocailleuses du littoral, la présence de nombreux agaves et figuiers de Barbarie originaires du Mexique et qui se sont naturalisés sur le pourtour méditerranéen.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Accès routiers.", "content": "La commune est traversée par la route appelée localement « grande corniche ». Dans sa partie sud, elle a été tracée à une altitude moyenne de (), dépassant au village de Pino qu'elle dessert. Elle redescend ensuite jusqu'à dans sa partie nord sans jamais frôler la côte. Elle a été construite vers 1876, soit quelques années après la « petite corniche ». La route dite « petite corniche » a sa jonction avec la à la sortie nord du village. Elle a été construite à près de d'altitude au-dessus de la « grande corniche » qu'elle double depuis Abro (Canari). À Tagliato à l'est du village, elle fait jonction avec la. La relie Pino à Santa-Severa la marine de Sisco sur le littoral oriental, en franchissant la Serra, la dorsale du Cap, au col de Santa Lucia (). La a été construite vers 1871.", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "Hormis le ramassage scolaire, il n'existe pas de transports en commun sur la commune. Le village est cependant éloigné de Bastia, la métropole régionale. La gare des Chemins de fer de la Corse de Bastia, la plus proche, est distante de. L'aéroport le plus proche est celui de Bastia distant de. Le port de commerce de Bastia se trouve à.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Pino dérive de \"pinus\" mot latin qui signifie pin parasol.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Comme dans la plupart des communes à l'ouest de la Serra, chaîne montagneuse qui s'étend tout le long du Cap, on retrouve à Pino le triptyque habituel village-marine-tour. Le village est bâti à flanc de montagne, à une altitude moyenne de. Marine de Scalo sa marine, à environ à vol d'oiseau au nord-ouest du village, est dominée par la tour génoise, Tour de Pino ou Tour de Scalu. Pino a compté jusqu'à 591 habitants en 1881. C'est à partir de cette date que bon nombre d'habitants sont partis aux Amériques, plus précisément au Costa Rica, au Venezuela et dans quelques îles des Caraïbes. C'est d'ailleurs l'argent envoyé par les expatriés qui ont permis la construction de bâtisses dites « maisons d'américains » et des nombreuses tombes qui jalonnent les routes de la commune. Cet exode a progressé jusqu'aux années 1980. Par ailleurs, comme toutes les communes du Cap, Pino a payé un lourd tribut au cours des deux guerres mondiales. La population actuelle de Pino vit regroupée au village qui est divisé en seize quartiers et hameaux. Pino possède également une marine. Le détail de l'agglomération de Pino ci-dessous signale aussi les villages et hameaux disparus. A l'ouest se dresse un petit château Piccioni et son remarquable jardin. Il est la propriété depuis le de la famille Piccioni qui serait descendante du marquis Antone Paolo Piccioni originaire de Tivoli (Latium) et arrivé en Corse au pour la reconquête sur les Maures. Pascal Paoli y séjourna en tant qu'invité de Sébastien Piccioni alors commandant d'un trois-mâts de la marine corsaire du jeune État corse. Au Moyen Âge existait un village florissant, situé plus au Sud et plus haut, Barbalinca. Ce village a été abandonné au. Les quelques ruines qui subsistent sont dissimulées sous un bois de chênes verts. Barbalinca avait autrefois un château, Castello di Barbalinca que la révolte populaire a démoli en 1358, ainsi qu'une chapelle San Giabicu. Jusqu'à la fin du le commerce y prospérait. Une dizaine de bateaux exportaient alors vin, cédrat, bétail, charbon de bois et importaient des grains, du sel, des textiles, des planches et divers ustensiles. Elle a permis aux habitants de vivre des activités de la mer : pêche et commerce. À l'ouest de la marine, se trouve l'ancien couvent \"San Francescu\" qui abritait il n'y a pas si longtemps encore, un collège qui a fermé ses portes en 1972. Il est désaffecté depuis. Dans ce couvent au, 7 à 11 frères assuraient l'instruction des enfants. À à l'ouest du couvent, édifié sur une petite colline arrondie, une tour littorale ronde de guet génoise dite Tour de Pino ou Tour de Scalu, parfois encore Tour San Francescu. Près de Scalu, dans l'ancien cimetière, se dressait l'église Santa Margarita. Elle a totalement disparu depuis plus d'un siècle. Le château Santa Margarita qui lui était proche, a disparu aussi, depuis bien plus longtemps encore.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Pino a dépendu des Peverelli, seigneurs locaux, de la fin du à 1197, puis des Avogari avant d'être cédé à Ansaldo Da Mare en 1248. Au, Pise et Gênes combattent les bases sarrasines qui restent en Corse en 1015 une fois la reconquête de la Corse achevée, le dernier épisode étant le départ aux environs de 996 de Nugolone, dernier des six rois maures, qui quitta son château de Corduvella près de Montemaggiore (Montegrosso) pour se rendre aux Baléares. Au Moyen Âge existait Barbalinca, village florissant situé au-dessus de l'actuel hameau de Pino Soprano. En 1358, son château Castello di Barbalinca fut démoli par la révolte populaire (Barbalinca sera abandonné au ).", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Au un descendant du marquis Antone Paolo Piccioni, originaire de Tivoli (Latium) venu à cette époque combattre les Maures, fit construire le petit château Piccioni toujours propriété de la famille Piccioni et en état, tout comme son remarquable jardin repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Des tours carrées de défense sont élevées à Metimo (), à Casuccio et à Ciocce. Au Pino était une \"communauté\" de la seigneurie Da Mare, comptant vers 1600 environ habitants. Elle avait pour lieux habités : \"Medemo, Lalconese, lo Casugio, lo Monticello, le Rapaldaccie, le Chioggie, li Covili\".. Au, Pino ainsi que les communautés de Cagnano, Luri, Meria, Tomino, Rogliano, Ersa, Centuri et Morsiglia composent la piève religieuse de Luri. Pino dépendait de l'évêque de Mariana, établi à Bastia depuis 1570 à cause de la permanente menace barbaresque. Sur le plan civil, Pino se trouvait dans la province du \"CapoCorso\", dans la piève du Capo Corso, l'une des quatre pièves civiles de la province toujours qualifiée officiellement de \"fief\" pour ménager les seigneurs locaux dépossédés, et dans la piève judiciaire de Luri. Au la province du \"CapoCorso\" comprenait Ersa, Centuri avec quatre villages, Rogliano avec cinq villages, Morsiglia, Tomino, Meria, Cagnano, Luri, Barrettali et Pino. Pino pratiquait la sériciculture. S'y trouvait pieds de mûriers, soit près du tiers des mûriers plantés au Cap Corse. La soie grège qui était vendue à Gênes, alimentait une filature de cocon à Pino et une manufacture de bas à Bastia. La vigne était cultivée comme partout ailleurs dans le Cap Corse. En 1790, étaient plantés à Pino.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune a longtemps possédé des écoles, la dernière située au hameau de Taverna a fermé ses portes dans les années 1980. Le couvent Saint François a accueilli un collège (pensionnat) dirigé par les moines jusque dans les années 1960. Aujourd'hui l'école et le Collège les plus proches sont situés à Luri (). Quant aux lycées les plus proches, ils se situent à Bastia ().", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Médecin, pharmacie, kinés et infirmiers les plus proches sont à Luri (). Hôpitaux et cliniques se trouvant à Bastia ().", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "L'église paroissiale (\"Santa Maria Assunta\") relève du diocèse d'Ajaccio.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église Notre-Dame-de-l'Assomption.", "content": "L'église Notre-Dame-de-l'Assomption (\"Santa Maria Assunta\") du, est située au hameau de Paroisse (\"Barruccia\"). À l'intérieur se trouvent des œuvres remarquables :", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle de confrérie Sainte-Croix.", "content": "Située à proximité et en contrebas de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, face de la mairie, l'ancienne chapelle de confrérie \"Santa Croce\" date du. De nos jours, elle est utilisée comme salle des fêtes.", "section_level": 3}, {"title": "Couvent Saint-François.", "content": "Le couvent Saint-François d'observantins puis de franciscains, fondé en 1495, se situe en bordure de mer, entre la tour de Scalo et la marine éponyme. La chapelle du couvent renferme une fresque, un chemin de croix, une chaire et des stalles du. L'Association \"U Cunventu\", déclarée en préfecture le, a été créée avec pour objet, la défense et la valorisation du patrimoine historique de Pino ainsi que la sauvegarde de l’environnement.", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Sainte-Lucie.", "content": "La chapelle Santa Lucia a été édifiée au sous Bocca di Santa Lucia, un col de sur la route D 180 menant à Luri, en remplacement d'une ancienne église Santa Lucia qui était l'une des deux paroisses que comptait Pino à l'époque. La chapelle Santa Maria d'autrefois qui se situait à à l'ouest, a disparu. La chapelle est dédiée à Marie qui est y fêtée tous les avec messe et pique nique. C'est depuis la chapelle Sainte-Lucie que démarre la route en cul-de-sac donnant accès à l'ancien couvent San Nicolao. De là, un sentier permet de monter jusqu'à la tour de Sénèque, « à cheval » sur Luri et Pino.", "section_level": 3}, {"title": "Tour de Pino.", "content": "Tour de Pino ou tour de Scalo ou encore tour San Francesco : c'est un édifice de guet construit au début du, soit l'une des premières tours littorales du temps des Génois, sur une petite colline arrondie au-dessus de la Marine de Scalo. Elle est partiellement ruinée. Cette tour a failli être prise en 1563 par l'armée turque de Mammi Pacha dit \"Mammi Corsu\", de son vrai nom Filippu Arbellare qui est originaire de Pino.", "section_level": 3}, {"title": "Tours de Casuccio, de Ciocce et de Metimu.", "content": "Les tours carrées de Casuccio, de Ciocce du et de Metimu du, ont été construites sur les hauteurs de la marine de Scalo, à des fins défensives de la population. Elles sont d'architecture pisane. Elles sont la propriété de personnes privées. La plus remarquable est la tour du hameau de Ciocce qui a conservé son aspect d'antan avec des murailles percées de trous de boulins.", "section_level": 3}, {"title": "Tour de Sénèque.", "content": "La tour de Sénèque (\"Torre di Seneca\") ruinée, se situe sur un piton rocheux à d'altitude, à (distance orthodromique) au sud de Bocca di Santa Lucia sur la D 180. La tour existante a été construite au à l'emplacement d'une tour plus ancienne dotée de citerne. On pense que les Romains y avaient établi un poste de guet car la vue est imprenable sur les deux mers, Méditerranée et mer Tyrrhénienne. Il est dit aussi que durant son exil, de 41 à 49, Sénèque venait l'été se promener sur le site car il passait l'hiver à Ampuglia (Pietracorbara). De 1556 à 1559 les Français prennent la tour aux Génois. On y accède à pied à partir de l'ancien couvent San Nicolao (Luri) auquel on accède par une route partant du col de Santa Lucia.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine culturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Parc du château Piccioni.", "content": "Le parc du château Piccioni, cours Antoine-Piccioni à Pino, est la propriété d'une personne privée. Ce jardin d'agrément (terrasse en terre-plein) est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable). Date de versement le.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "ZNIEFF.", "content": "Pino est concernée par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de : Pino est l'une des communes concernées par la ZNIEFF « Chênaies vertes du Cap Corse » qui couvre une superficie de. Ces chênaies vertes s'étendent depuis la commune de Farinole, à la base du cap, jusqu'à la commune de Rogliano au nord-est et à la commune de Morsiglia au nord-ouest. Vingt communes sont concernées par cette zone d'une superficie de. La zone englobe la quasi-totalité de la crête centrale du Cap Corse. Elle est recouverte de maquis, fruticées, pelouses et milieux rupestres. La limite sud de la ZNIEFF est identifiée par le col de Teghime (Barbaggio) ; la limite septentrionale correspond à la Punta di Gulfidoni au nord du col de Santa Lucia (Morsiglia et Meria).", "section_level": 3}], "src_summary": "Pino est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Luri, dans le Cap Corse.", "tgt_summary": null, "id": 1655040}
{"src_title": "Saint-Lumine-de-Coutais", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Saint-Lumine-de-Coutais fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais. Elle est située au sud-ouest du lac de Grand-Lieu, auquel le bourg est relié par un canal, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Nantes et à l'ouest de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Les communes limitrophes sont Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Machecoul-Saint-Même.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Sancti Liminii\" en 1119, \"Cotex\" en 1150, \"Sanctus Leobinius\" en 1287, \"Coustays\" en 1409, \"Courtaye\" au siècle. Le nom de Saint-Lumine-de-Coutais vient de Saint Lumine, c'est-à-dire Lubin de Chartres (ou Lupin, Léobin), l’un des évangélisateurs du pays de Retz. « Coutais » viendrait du latin \"castris\" : « château », en référence à la présence d'un camp militaire en ces lieux, bien que certains étymologistes y ont décelé le mot latin \"costa\" : « coteau », « côte », ou encore du breton \"couët\" : « bois ». En breton, elle a été dénommée à la fin du vingtième siècle \"Sant-Leven-Ar-C'hoad\" par l'Office de la Langue Bretonne, nom sans aucune valeur historique.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Cette ville est une ancienne cité gallo-romaine. Une allée de buis, bimillénaire, est le seul vestige de cette époque. Bien que proche, le lac de Grand-lieu est difficilement accessible. Ainsi, au Moyen Âge, un canal (« La Douve du Grand Port »), a pu remédier à ce problème, la côte ouest du lac étant encombrée de levis (îlots flottants de végétation se déplaçant suivant le vent). En 1424, le duc Jean V cède à son frère, Richard de Bretagne, les pêcheries de Saint-Lumine-de-Coutais. Premier édifice religieux de la paroisse, la chapelle Notre-Dame du Châtellier () abrite aujourd'hui un musée d'art sacré, regroupant une collection d'objets antérieurs à la Révolution. Pendant la guerre de Vendée, Saint-Lumine-de-Coutais, eut à subir la répression républicaine. À la sortie du bourg, un moulin transformé en mémorial garde les noms des victimes de la Révolution.", "section_level": 1}, {"title": "Fête du Cheval Mallet.", "content": "Une fête folklorique locale d'origine médiévale portant le nom de (ou cheval Merlet, cheval Merlette) fut organisée dans la paroisse de la commune pendant fort longtemps. Cette fête est attestée dès 1644 où elle était mise en scène par neuf personnes, plus le sergent de la juridiction. Elle est mentionnée une nouvelle fois en 1678 avec huit acteurs, puis en 1723 avec sept. La fête était censée être liée à la nécessité de. Elle est ensuite mentionnée régulièrement tout au long du. L’Église eut une réaction très violente à l'égard de cette tradition en raison d'une chanson annuelle où étaient détaillés tous les faits honteux liés aux habitants de la commune, et les textes témoignent de profonds désaccords entre l'autorité religieuse et politique. L'archidiacre Binet, qui visita la paroisse du village le, accusa la fête du cheval Mallet de causer des impiétés, désordres, ivrogneries et médisances, et menaça de refuser les sacrements à ceux qui participaient à cette tradition. Malgré les foudres des ecclésiastiques, la fête du cheval Mallet continua à être organisée, comme le constata le recteur Chevalier en 1768. Le district de Machecoul interdit la fête du cheval Mallet le. Les habitants l'organisèrent pour la Pentecôte de cette année-là comme toutes les autres, et en représailles, le, furent saisis, au prix de nombreuses protestations. Une autre source indique qu'. Le, une notice sur la cérémonie du cheval Mallet fut lue à l'académie celtique par de Saint Mars, qui en détailla le déroulement, notamment l'utilisation d'un chêne érigé en mât, d'un bâton fleuri, et d'un chevalet, ou chibalet. En 1846, Alfred de Nore a également décrit le déroulement de la fête du cheval Mallet en détail. Certains habitants de la commune cherchent à faire revivre cette ancienne coutume depuis 1988. Il s'agissait apparemment un jeu annuel (« mistère »), lié à un ancien droit seigneurial féodal dont l'origine est toujours inconnue, on sait simplement qu'elle demandait de nombreux préparatifs et nécessitait neuf acteurs. L'origine de la fête pourrait ainsi être beaucoup plus ancienne que le Moyen Âge, et liée au culte des druides comme semblent le prouver l'utilisation d'un chêne, du cheval et de baguettes fleuries. La cérémonie du cheval Mallet fut unique dans le canton. La fête aurait eu plusieurs fonctions, entre autres celle de rituel du carnaval (où l'hiver était symboliquement tué), de catharsis, ou de célébration du renouveau de la nature, comme le prouve l'utilisation d'un bâton fleuri. Yann Brekilien mentionne une « danse du cheval Mallet » qui était un véritable ballet liturgique en l'honneur du printemps dans le pays nantais.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Lumine-de-Coutais fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 100 % des habitants résidaient dans des zones.", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "Les données concernant 1793 sont perdues.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (14,9 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,9 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental).", "section_level": 2}, {"title": "Autres éléments.", "content": "Structure de la population Chiffres clé (2004)", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Lumine-de-Coutais est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 230303}
{"src_title": "Arcisse de Caumont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Arcisse de Caumont est le fils de François de Caumont et Marie-Louise Hue de Mathan. Un de ses mentors fut Charles de Gerville, l’inventeur du mot « roman ». En 1810, il fut envoyé au collège de Falaise, dont l’abbé Hervieu était le principal. Celui-ci lui confia la tâche d’entretenir les appareils de physique, ce qui enthousiasma le jeune de Caumont qui avait un penchant naturel pour l’étude des sciences. À 15 ans, il donnait des leçons à ses condisciples. En 1817, il entra au collège de Bayeux, passa son baccalauréat de lettres et se fit inscrire à la faculté de droit. Il obtint le diplôme de bachelier le 30 décembre 1822 et celui de licencié le 28 août 1824, ayant traité le sujet de thèse \"Du rang que les hypothèques ont entre elles, du mode de leur inscription et de leur radiation\". Tout en faisant ses études de droit, Caumont suivait les cours de la faculté des lettres et de la faculté des sciences, et plus spécialement ceux d’histoire romaine. La même année que sa licence, il rédigea un \"Essai sur l’architecture religieuse du Moyen Âge\" et ouvrit, à Caen, un cours d’archéologie monumentale, qui sera publié en 6 volumes sous le titre \"Histoire de l’architecture religieuse, civile et militaire\". Caumont rapporta dans ses souvenirs que les professeurs lui ayant demandé un jour de lire ses notes du cours de la veille, il leur lut ce qu’il avait littéralement copié dans un livre d’histoire de la bibliothèque. Il reçut des compliments pour ce secret qu’il ne dévoila pas. Arcisse de Caumont fonda la Société des antiquaires de Normandie et la Société linnéenne de Normandie en 1824, la Société française d'archéologie en 1834, l’Association normande et la Société pour la conservation des monuments. Non content d’avoir trouvé de nombreux adhérents à ces diverses associations, Caumont s’occupa de mettre en relations directes les divers membres qui les composaient et de donner à chacun l’occasion d’exprimer ses opinions et de développer ses idées. Son dessein d'éveiller les curiosités et la créativité par une saine émulation est visible dans le compte rendu de la séance générale de 1862 par la Société française d'archéologie où il encourage les uns et des autres à partager leurs observations individuelles sur un mode éclectique enrichissant. Il y sollicite par exemple de Jacques-Ferdinand Prévost, commandant du Génie militaire à Saumur et amateur éclairé d’archéologie, une présentation des résultats des investigations personnelles de celui-ci sur les murs de forteresses vitrifiés que Prévost a pu observer dans plusieurs localités de sa région de résidence du moment (Saumur et à Sainte-Suzanne en Mayenne (où il se retira avant d’y être enterré), sur les tombes gallo-romaines inexplorées du vallon de Lacune près de Beaune, sur la ville perdue d’Armançon aux sources de la rivière du même nom, et autres mystères archéologiques. En plus des congrès archéologiques, il fut également à l'origine d'une vaste entreprise de congrès scientifiques, les Congrès scientifiques de France, visant à réveiller les talents de province, qui donnèrent lieu à une collection d'ouvrages du même nom et connurent le plus grand succès. Les travaux d’Arcisse de Caumont ont permis à la renaissance gothique de débuter en France sur des bases intellectuelles fiables. L\"'Encyclopédie du Moyen Âge\" le note comme le premier à diviser l’architecture rationnellement en phases chronologiques différentes. Reprenant l'idée d'un autre archéologue normand, Charles de Gerville, il contribue notamment à la popularisation en architecture du terme « roman », jusque-là utilisé par les linguistes. Ses ouvrages fort recherchés lui ont valu d’être nommé membre correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. L’\"Abécédaire ou rudiment de l’archéologie\" (en trois tomes, chacun sur une période d’architecture majeure) fut un outil de vulgarisation qu’on a pu qualifier de vulgate de l’architecture médiévale. Il donne ainsi un essor à un mouvement intellectuel qui se propage dans la France tout entière et se traduit par la fondation d’une foule de sociétés savantes ou littéraires, dont chacune possède aujourd’hui une bibliothèque, des archives et quelques-unes même un musée. Arcisse de Caumont a composé plus de trente volumes sur l’archéologie et il a concouru des plus activement à la publication d’environ deux cents volumes de comptes-rendus et de mémoires des congrès des sociétés dont il était le fondateur. Son grand œuvre est le monumental \"Cours d’antiquités monumentales : histoire de l’art dans l’ouest de la France, depuis les temps les plus reculés jusqu’au \" couvrant les architectures religieuse, civile et militaire de l’ère gallo-romaine au Moyen Âge, publié de 1830 à 1841. Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique \"Agrégé\". Ce philanthrope, qui avait doté sa ville natale d’un jardin botanique et d’une école primaire, fut inhumé, à sa mort, dans le cimetière Saint-Jean à Vaucelles, un faubourg de Caen. Un lycée de sa ville natale et une rue de Caen ont reçu son nom.", "section_level": 1}, {"title": "Iconographie.", "content": "Une médaille à l'effigie d'Arcisse de Caumont a été exécutée par le graveur André Vauthier-Galle en 1861. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 204).", "section_level": 1}], "src_summary": "Arcisse de Caumont, né le à Bayeux et mort le à Caen, est un historien et archéologue français. Il est le premier à organiser l'histoire de l'architecture en périodes chronologiques spécifiques.", "tgt_summary": null, "id": 183799}
{"src_title": "Ordre décurional", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Conditions d'entrée dans la curie.", "content": "Les décurions doivent posséder un certain cens, c'est-à-dire pouvoir justifier d'un certain patrimoine foncier. Le niveau de ce cens varie selon les cités, il peut être très élevé pour les cités les plus importantes et les plus riches. Les décurions constituent donc en général le sommet de la classe dirigeante locale des propriétaires fonciers, ce sont les notables de la cité, le cœur de l'élite locale. Certains personnages cependant bénéficient d'une immunité et sont dispensés de siéger dans la curie : ce sont les vétérans militaires et certains médecins. Le cens ne suffit cependant pas : le décurion doit aussi pouvoir se justifier d'une certaine honorabilité. En particulier il doit être un ingénu, c'est-à-dire quelqu'un de naissance libre : sauf exception majeure les affranchis ne peuvent donc pas être nommés décurions. On retrouve en général les affranchis les plus riches de la cité dans le collège des Augustales, ou sévirs Augustales, comme c'est le cas pour le personnage de Trimalcion. Lorsque l'on est nommé décurion, comme lorsque l'on reçoit une magistrature locale, l'on est tenu de verser une certaine somme d'argent au trésor de la cité, c'est la « somme honoraire ». Son niveau est variable selon les cités, pour les plus grandes cités elle peut facilement atteindre plusieurs milliers de sesterces. Enfin par l'attribution des ornements décurionnaux, la curie peut autoriser un personnage à porter les signes distinctifs de l\"'ordo\", à se voir reconnaître une dignité équivalente à ses membres et éventuellement à siéger avec les décurions sans en être un. Cette mesure purement honorifique permettait de remercier des personnages extérieurs à la cité (fonctionnaires impériaux, marchands) ou des personnages de la cité qui avaient joué un rôle important mais ne pouvaient pas siéger à la curie soit en raison de leur statut (affranchis) soit en raison d'une immunité.", "section_level": 1}, {"title": "L\"'ordo\" des décurions et son rôle réglementaire.", "content": "Les décurions se rassemblent régulièrement dans la curie de leur cité. Ils forment l'ordre des décurions (\"ordo\"), souvent qualifié de \"splendidissimus\" (« très splendide »), l'équivalent local du sénat. C'est en son sein que sont élus les magistrats : les édiles, chargés de la police des marchés et de la voirie, les duumvirs, magistrats ayant des attributions judiciaires, et les duumvirs quinquennaux, élus tous les cinq ans et assurant des fonctions censoriales. L\"'ordo\" des décurions doit gérer les finances (\"pecunia publica\") et le territoire de la cité, assurer l'ordre public et les relations avec le pouvoir central. À cette fin, l'\"ordo\" prend des décrets. Ces décrets étaient archivés dans le \"tabularium\" de la cité, qui contenait aussi les comptes-rendus des séances du conseil des décurions : le scribe de la cité assurait la sténographie des séances et la mise au net. Le scribe occupait une fonction subalterne, et bien qu'ayant une certaine distinction, il était normalement d'un rang bien inférieur aux décurions. Ces archives ont été presque toutes perdues, sauf en Égypte où quelques papyrus en ont conservé des fragments. Des inscriptions cependant peuvent en reproduire des extraits. Ainsi une inscription de Sala, vers Rabat dans l'actuel Maroc conserve le décret pris par l\"'ordo\" de la cité en l'honneur d'un chevalier romain qui dirigeait la garnison locale, vers 144. Les décurions proposent de lui ériger une statue et d'envoyer une ambassade à Rome pour faire son éloge auprès de l'empereur. Cependant, le gouverneur de la province ne semble pas avoir autorisé ces honneurs, et les décurions se contentèrent de faire graver le texte du décret sur la base d'une statue déjà élevé pour le personnage. Les décurions et les magistrats étaient responsables des biens communs de la cité. Toute aliénation de ces biens devait être effectuée à la suite d'un décret. L'érection d'une statue ou d'une inscription sur une rue ou une place de la cité nécessitait une telle aliénation du sol public de la cité : un décret devait donc être pris par l'\"ordo\" pour donner le lieu aux dédicants de l'inscription. C'est l'attestation la plus courante des décrets des décurions qui nous a été conservée par les inscriptions latines, sous la forme abrégé : « L D D D » (\"loco dato decreto decurionum\", lieu donné par décret des décurions). Par ce biais juridique l\"'ordo\" contrôlait donc aussi la possibilité de rendre des hommages publics : il pouvait exploiter ce pouvoir à des fins d'auto-représentation et de légitimation sociale.", "section_level": 1}, {"title": "Le milieu social des décurions.", "content": "Il est difficile de dire si la couche sociale des décurions était ouverte ou fermée, et difficile aussi de savoir dans quelle mesure elle était ouverte à l'ascension sociale. Quelques exemples célèbres sont connus, comme le moissonneur de Mactaris en Afrique romaine, qui commença sa vie au comme ouvrier agricole et finit décurion de sa cité. Peut-être n'était-il qu'une exception brillante. Certaines familles cependant ont siégé dans la curie de leur cité des générations durant : le prestige des fonctions municipales se transmettait, semblant presque héréditaire. L'entrée d'une famille de notables municipaux dans les élites impériales (ordre équestre, puis ordre sénatorial) l'éloignait cependant des affaires proprement locales. Elle pouvait néanmoins fournir des patrons à l'\"ordo\" ou à la cité. Nous savons ainsi, par une lettre de Fronton, comment le conseil des décurions de Cirta le sollicita pour être le patron de la cité. Tous les décurions n'étaient pas cependant aussi proches des élites impériales. Dans les petites cités des provinces danubiennes les décurions apparaissent peu dans les inscriptions qui nomment aussi souvent le scribe, le secrétaire de l'\"ordo\" ; la fonction subalterne semble avoir eu ici une forte importance en présence de décurions peu romanisés ou absents. Le nombre de décurions connus pour les cités de l'empire est variable, il dépend des pratiques épigraphiques : plus une cité a laissé d'inscriptions, meilleures sont nos chances de connaître la composition de son élite municipale. Le nombre de décurions dans la curie variait aussi en fonction de l'importance de la cité, ils étaient en général quelques dizaines, approchant parfois la centaine, voire plus pour les cités les plus grandes. La liste des décurions était établie par les duumvirs quinquennaux : c'est l\"'album\" municipal. Les quinquennaux vérifiaient les conditions de cens et d'honorabilité, remplaçaient les décurions morts ou déchus. Nous ne possédons que deux albums municipaux dans leur intégralité : l'un à Timgad en Afrique et l'autre à \"Canusium\" en Italie : les décurions y sont nommés en respectant un ordre hiérarchique décroissant. Enfin, l'appartenance au corps des décurions donnait la citoyenneté romaine dans les cités de droit latin majeur avant 212 et l'édit de Caracalla qui donna la citoyenneté à tous les libres de l'empire. Dès lors que la citoyenneté ne fut plus une marque discriminante, la distance sociale se manifesta par d'autres biais : les décurions faisaient partie des \"honestiores\", par opposition aux \"humiliores\" — les plus pauvres : leur richesse et leur honorabilité leur donnaient des privilèges juridiques et les protégeaient des peines infamantes.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière municipale et évergétisme.", "content": "C'est la position dans la carrière des honneurs locaux qui donnait une place plus ou moins élevée dans l'album, à l'image de la pratique du sénat romain. Les magistratures municipales étaient en nombre restreint : édilité et duumvirat, mais des prêtrises complétaient le cursus : pontificat, augurat, flaminat. Le mode de désignation pouvait varier mais l'existence d'élections et de campagnes électorales est bien attestée dans de nombreuses cités et bien visible à Pompéi par les graffitis soutenant tel ou tel candidat. Cela soulève la question des rapports entre les décurions et le peuple de la cité, le \"populus\", encore appelé parfois \"plebs\", la plèbe. Des différences régionales ont peut-être existé, et les inscriptions d'Afrique semblent montrer dans cette région un rôle plus grand du peuple face aux décurions. Pour être élu, le décurion candidat pouvait espérer gagner des suffrages en faisant œuvre d'evergète : il pouvait offrir à sa cité un monument, ou de l'argent. Il pouvait avant son élection promettre un don à la cité, qui s'ajoutait à la somme honoraire. Cette pratique appelée \"pollicitatio\" doit être différenciée de l'évergétisme spontané car une fois faite, elle valait engagement légal et le don promis devait être versé dans des délais définis par la loi, la cité pouvant réclamer des intérêts en cas de retard. On voit ainsi que les finances des cités dépendaient très largement de la richesse de ses décurions et de leur implication dans la vie civique, de l'émulation qui les animait, du faste qu'ils souhaitaient déployer autour de leur charge, de la pression de leurs pairs ou de la foule sur leur générosité. Deux risques existaient dans un tel système : d'une part que le souci de paraître lance les décurions dans des dépenses inconsidérées, d'autre part que les décurions finissent par apparaître comme des vaches à lait et soient trop sollicités ou estiment qu'il valait mieux pour eux ne plus contribuer aussi largement, problèmes qui semblent s'être posés plus fortement durant l'antiquité tardive lorsque les empereurs cherchèrent à mettre les cités plus lourdement à contribution.", "section_level": 1}, {"title": "Ingérence du pouvoir central.", "content": "Comme on l'a vu, le gouverneur de la province, ou en Italie le juridique de la région pouvait intervenir dans la vie de l\"'ordo\", contrôler notamment les constructions décidées par le conseil, comme cela est attesté par la correspondance de Pline le Jeune, ou avoir à trancher dans un litige, comme lorsque vers 165, le juridique Arrius Antoninus eut à se prononcer sur l'exclusion d'un décurion du conseil de la cité de Concordia. Seules les rares cités libres échappaient à cette possible ingérence. Lorsque le conseil des décurions s'était avéré incapable de gérer correctement les finances de la cité, l'empereur nommait un curateur, et la cité et les décisions du conseil étaient désormais placées sous la tutelle de ce curateur (\"curator rei publicae\"). La fonction apparaît au début du, mais ne commence à devenir réellement courante qu'avec le règne de Marc Aurèle. Longtemps vu comme un signe de l'ingérence du pouvoir impérial dans le monde des cités, les rapports entre le curateur et les décurions ont été réexaminés en détail par les travaux de François Jacques. Il en ressort que, sous le Haut-Empire, le curateur pouvait exercer un contrôle lointain, et que si la tutelle sur les finances permettait à l'empereur de conserver des ressources fiscales, elle n'a pas eu le caractère brutal qu'une historiographie trop hâtive à voir le déclin des cités a décrit.", "section_level": 1}, {"title": "Une dégradation dans l'antiquité tardive?", "content": "À l'époque tardive, après le, le rôle et le statut des curiales semble s'être dégradés. Les contribuables qui ne paient pas sont jetés en prison, frappés de verges, vendus comme esclaves, voire condamnés à mort (sous Valentinien I). On confisque leurs biens. L’État se retourne contre les curiales. Devant l’échec des curiales à faire rentrer l’impôt, l'État se retourne contre ses fonctionnaires qui cherchent à fuir en se cachant, se réfugiant au désert, dans l’armée, l’administration ou l’Église. Le pouvoir central, pour les maintenir à leur poste, leur fait la chasse : interdiction d’entrer dans l’armée ou dans l’administration, de se faire tabellions, fabricants d’armes, avocats, de se retirer à la campagne sous peine de confiscation de leurs biens ruraux, perquisitions dans les couvents. Leurs biens sont saisis et affectés en garantie à l’entrée normale des impôts. L’État cherche à augmenter l’effectif des curiales en recrutant tous ceux qui possèdent le cens requis par la loi, ceux qui ont recueilli des biens provenant de curiales (héritage, legs, fidéicommis, donations), ceux qui exercent certaines professions semblent qualifiés pour les fonctions de curiales, ceux qui ont quitté leur cité d’origine pour en éviter les charges et certaines catégories de condamnés, comme les fils de soldats qui se mutilent pour échapper au service militaire. Il faut cependant relativiser en partie ces témoignages issue d'une tradition historiographique qui insistait sur les côtés les plus sombres de l'antiquité tardive.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'ordo decurionum obéit aux mêmes règles que les ordres supérieurs (ordre sénatorial et ordre équestre) mais nécessitant des critères de fortune et de moralité moindres. Comme pour les autres ordres, il fallait être inscrit à l\"'album décurionnal\" où l'on trouvait, en tête de liste, les \"primores viri\" souvent chevaliers qui occupaient les postes les plus importants. Les familles riches qu'elles soient sénatoriales ou équestres monopolisaient souvent les rôles dans les cités provinciales (municipes). ", "tgt_summary": null, "id": 173129}
{"src_title": "Youri Nossenko", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Youri Ivanovich Nossenko est né le à Nikolaïev, en Ukraine. Son père est le le vice-amiral Ivan Nossenko, favori de Staline. Il sort diplômé en 1950 du prestigieux Institut d'Etat des relations internationales (MGIMO) de Moscou. Il entre au KGB trois ans plus tard et est affecté à la mission diplomatique soviétique de Genève où il prend contact pour la première fois en 1962 avec la CIA. En, il demande à passer à l'Ouest, affirmant que sa trahison a été détectée. Surtout, il prétend avoir des révélations importantes à faire sur l'assassinat du président Kennedy quelques semaines plus tôt () dans la mesure où il avait été instruit du dossier de Lee Harvey Oswald lors du séjour de ce dernier en URSS. Les éléments qu'il apporte permettent ainsi d'écarter l'hypothèse d'une implication de l'URSS dans un éventuel complot. Compte tenu de la mise en garde d'un autre transfuge, Anatoli Golitsyne, selon lequel le KGB envoie de faux transfuges pour semer le doute au sein des services occidentaux, et de la paranoïa du chef du service de contre-espionnage à la CIA, James Angleton, la CIA est partagée sur la confiance à lui accorder. Il est ainsi mis au secret pendant trois ans et interrogé sans relâche, voire torturé selon Nossenko. Mais rien de probant n'en sort en trois ans et demi. En 1967, le directeur de la CIA, Richard Helms, exige que son cas soit tranché. Nossenko est libéré et envoyé dans le sud des Etats-Unis sous un faux nom et 80 000 dollars. Il travaillera ensuite ponctuellement comme consultant au profit de la CIA. En, il reçoit une lettre d'excuses signée du directeur de la CIA pour les mauvais traitements qu'il a subis dans les années 1960.", "section_level": 1}], "src_summary": "Youri Ivanovitch Nossenko (en russe : Юрий Иванович Носенко ; - ) était un officier du KGB qui a fait défection aux États-Unis en 1964. La CIA s'est divisée sur la réalité de sa défection et il a en conséquence été détenu au secret pendant plus de trois ans avant d'être finalement reconnu comme un véritable transfuge. Après sa libération, il s'est vu attribué la citoyenneté américaine et a travaillé comme consultant pour la CIA.", "tgt_summary": null, "id": 1632557}
{"src_title": "Nécropole de Montpalais", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "En 1865, Le Touzé de Longuemar dresse un plan incomplet du site mais qui comprend un dolmen et deux tumuli désormais disparus. Le dolmen E 134 est inscrit au titre des monuments historiques en 1991. Les principaux monuments ont été restaurés à la fin des années 1990 par Frédéric Bouin.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "L'ensemble de la nécropole a été érigée sur un petit plateau calcaire orienté nord-ouest/sud-est dominant la vallée du Thouet à une altitude moyenne de. Elle regroupe six dolmens et un tumulus dénommés selon la référence parcellaire cadastrale qu'ils occupent. Ce sont tous des dolmens à chambre quadrangulaire dont la superficie varie de à", "section_level": 1}, {"title": "Dolmen E 129.", "content": "
Appelé aussi \"dolmen de Fonsay\", il est situé à l'extrémité ouest de la nécropole. C'est un petit dolmen désormais ruiné comportant une table de couverture trapézoïdale qui mesure dans sa plus grande longueur. Elle recouvrait à de hauteur, une petite chambre quadrangulaire, étirée est-ouest, d'environ de longueur sur de largeur dont la dalle de chevet a disparu. L'entrée était réduite par une petite dalle côté sud. Aucun trace de tumulus n'est visible. Toutes les dalles sont en grès.", "section_level": 2}, {"title": "Dolmen E 134.", "content": "
C'est le plus grand dolmen et le mieux conservé de la nécropole. La chambre est légèrement trapézoïdale, large de du côté de l'entrée et de au fond, pour une longueur totale de. Elle est recouverte par deux tables de couverture. Les côtés latéraux sont chacun constitués de deux orthostates, le chevet étant fermé par une dalle principale et une plus petite, qui pourrait être une stèle anthropomorphe. L'intérieur de la chambre est compartimenté par une dalle verticale qui s’appuie contre la paroi sud mais qui ne supporte pas la table de couverture. L'entrée est rétrécie par une dalle verticale appuyée contre la paroi sud. Elle est précédée d'un portique, légèrement décalé sur la droite de l'entrée, constitué de deux dalles surbaissées, dont la table de couverture a disparu. Il s'agit donc d'un dolmen de type angevin. Les dalles sont en grès cénomanien, hormis une table de couverture qui est en calcaire bajocien. Le cairn est de forme ovalaire ( de long sur de large), il est ceinturé d'un parement. Il est constitué de blocs de grès et inclut des arrêtes de pierres délimitant plusieurs cellules internes accolées. Selon Roger Joussaume, il est morphologiquement comparable au tumulus de la Bajoulière en Anjou ou à celui de la Pierre-Folle des Cous en Vendée. Le dolmen a été fouillé à une date inconnue.", "section_level": 2}, {"title": "Dolmen E 136.", "content": "
C'est un dolmen à chambre carrée et couloir court, déporté à gauche, l'ensemble prenant la forme d'un « P ». Le couloir est délimité par deux dalles surbaissées au nord ; il devait être recouvert par une table de couverture. La chambre était recouverte d'une unique table de couverture d'environ de côté. Les dalles sont en grès. L'une d'elles comporte une gravure en forme de hache dans un « écusson ». Sur le plan de Longuemar, le dolmen est inséré dans un tumulus de forme ovale. Lors des fouilles de Charles Hébras en 1959-1961, il n'en demeurait qu'un amas de pierre formant un demi-cercle côté nord-est et l'intérieur de la chambre avait été remplie avec des galets en grès et des blocs de pierre. Charles Hébras y découvrit de nombreux ossements humains mais aucun en connexion anatomique, deux vases contenant chacun une rotule humaine et 833 dents correspondant à au moins 50 individus. Divers ossements d'animaux ont aussi été retrouvés : une demi-mâchoire de sanglier, des canines de canidés, une vertèbre de chien, un humérus de chat, une dent de mouton ou de chèvre, une vertèbre de poisson, des vertèbres de jeunes mammifères. Le matériel archéologique était très abondant : matériel lithique (9 poignards ou fragments, 4 armatures de flèches tranchantes, 20 pointes pédonculées, 1 pointe de javelot, grattoir, lames, lamelles, éclats en silex ou en jaspe), outillage en os et corne (poinçons, gaine de hache en bois de cerf), céramiques très fragmentées mais diverses (fonds ronds, caliciformes, vases à cupules, à fond plat) et objets de parure (dentales, boutons, anneau, tube en os, coquillages marins perforés, dent de requin fossilisée). Pour Hébras cet ensemble traduit une influence de la culture Seine-Oise-Marne où se mêlent des traditions du Peu-Richard.", "section_level": 2}, {"title": "Dolmen E 143.", "content": "
Ce dolmen ruiné n'a conservé qu'une table de couverture sub-ovalaire épaisse de couchée sur un orthostate renversé. Il pourrait s'agir d'un dolmen simple, orienté nord-ouest/sud-est, à chambre quadrangulaire, ouvrant à l'est, de de longueur sur de large. Le cairn ovalaire mesure sur de large. Les pierres sont en grès. Le dolmen avait été fouillé à une date indéterminée, le tamisage des déblais par Hébras n'a rien donné.", "section_level": 2}, {"title": "Dolmen E 145.", "content": "
La chambre de forme quadrangulaire mesure de long sur de large. Elle est délimitée par une dalle de chevet à l'ouest, un grand orthostate côté sud ( de long) et deux orthostates côté nord. Côté sud, la plus petite des dalles, située à droite du côté de l'entrée, est de forme ogivale, elle a été assimilée à stèle anthropomorphe. Une petite dalle transversale rétrécie l'entrée côté sud. La chambre est précédée d'un court couloir. L’ensemble correspond à un dolmen en « P ». Il est entouré d'un cairn ovalaire ceinturé d'un parement qui vient s'appuyer sur l'extrémité du couloir. Ce dernier devait à l'origine être recouvert d'une unique table, comme un portique dans un dolmen angevin. L'architecture de ce dolmen correspond à un mélange entre le dolmen de type angevin et le dolmen de type angoumoisin. Le bouchon de pierres placé devant l'entrée correspond à un aménagement secondaire. Les pierres sont en grès. Deux fosses, de taille inégale, ont été creusées devant le dolmen au sud-est du cairn au Néolithique récent. La plus grande contenait les restes de deux individus. L'ensemble du cairn et les deux fosses furent inclus dans un deuxième tumulus circulaire de de diamètre sur lequel se dressait une stèle au nord-est. L'édifice fut fouillé en juillet 1959 par Charles Hébras. Il y découvrit une couche archéologique d'une épaisseur moyenne de, déjà remaniée mais ayant conservé des fragments d'ossements humains (6 calottes crâniennes plus ou moins intactes), 337 dents (dont 53 ayant appartenu à des enfants) correspondant à une douzaine d'individus et de nombreux tessons de céramique. Le mobilier archéologique comportait des outils lithiques (3 pointes de flèches pédonculées, 1 grattoir) et des poteries (à anse, à carène, caliciforme, 1 écuelle).", "section_level": 2}, {"title": "Dolmen E 170.", "content": "
C'est un petit dolmen, désormais ruiné, situé un peu à l'écart des autres, au sud-ouest de la nécropole. Il comporte une chambre légèrement trapézoïdale délimitée par deux orthostates perpendiculaires de respectivement et de longueur, l'ensemble s'apparentant à un grand caisson. L'existence d'une petite dalle à la jonction de l'entrée et d'un petit couloir laisse penser que le plan d'origine était en forme de « P » avant de subir des modifications secondaires. Le tumulus actuel mesure sur pour une hauteur de au maximum. Sa forme originelle est inconnue car il comprend désormais des ajouts récents de pierrailles. Selon le témoignage d'un ancien propriétaire, il aurait été entouré de pierres dressées à la verticale. En 1952, E. Fournier accompagné du Dr Carillon fouillèrent le fond de la chambre constitué d'un amas compact d'ossements écrasés, de tessons de poterie et de quelques silex résultant peut-être d'une sépulture secondaire. Le matériel lithique incluait trois pointes de flèches à tranchant, une lame et un fragment de lame, deux éclats et un petit galet percé d'un trou. L'outillage en os se limitait à un fragment de petit poinçon. Les tessons de céramique correspondaient notamment à une jatte carénée à fond plat et à un vase-support cylindrique, tous deux datés du Chasséen, et à un vase fragmenté en quatre tessons, décorés de bandes à traits obliques, attribué à la culture campaniforme.", "section_level": 2}], "src_summary": "La nécropole de Montpalais est un site néolithique comprenant six dolmens et un tumulus situé sur la commune de Taizé-Maulais. C'est l'un des plus importants sites mégalithiques du département des Deux-Sèvres. L'architecture des édifices traduit des influences diverses (dolmens de type angevin et angoumoisin). Le matériel archéologique découvert, parfois très abondant, correspond à plusieurs cultures néolithiques distinctes (Chasséen, Peu-Richard, Campaniforme).", "tgt_summary": null, "id": 2092654}
{"src_title": "Naucelle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Site.", "content": "Naucelle est une commune située dans l'ouest du département de l'Aveyron, à mi-distance environ de Rodez et d'Albi, respectivement préfecture de l'Aveyron et préfecture du Tarn. Peuplée de environ, elle est située à d'altitude, au cœur du Ségala, dans le sud-ouest du Massif central. Elle se situe à 30 kilomètres de Rodez, 40 kilomètres d'Albi, 120 kilomètres de Toulouse, chef-lieu de la région Midi-Pyrénées et à 690 kilomètres de Paris. La commune de Naucelle se compose de deux parties. La première correspondant au village historique de Naucelle, dans lequel on retrouve la mairie, l'église, l'école publique, le collège public, l'office de tourisme, etc. Avec l'arrivée du chemin de fer et la création de la gare de Naucelle, une seconde partie de la commune s'est développée, et a naturellement été baptisée Naucelle-Gare. Cette deuxième entité possède, de plus, la particularité d'être traversée par la route nationale 88. Celle-ci faisant d'ailleurs l'objet d'importants travaux de modernisation de son itinéraire entre Rodez et Albi. En effet, cette route nationale est en train d'être transformée en deux fois deux voies entre ces deux villes. Un échangeur est prévu pour desservir la commune. Il a été aménagé entre le village de Naucelle et Naucelle-Gare.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux.", "content": "La commune de Naucelle comporte également de nombreux petits hameaux tels que Bouvert, Bonnefon, La Bécade, Le Masnau, Les Peyronies etc.", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "Pour se rendre à Naucelle, outre par la route, on peut venir par le train. La gare de Naucelle est desservie par les TER Occitanie vers Toulouse et Rodez pour huit à dix allers-retours par jour.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Naucelle, Nova Cella (son ancienne nomination), fut créée par les moines de l'abbaye cistercienne de Bonnecombe (Aveyron). Il s'installèrent dès le à Bonnefon dont la grange rayonna sur le Bas-Ségala pendant 6 siècles. L'essor de Naucelle fut longtemps freiné par la proximité de la bastide royale de Sauveterre-de-Rouergue qui concentrait tous les pouvoirs.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "L'arrivée de la voie de chemin de fer laissa Sauveterre de côté, pour établir une gare à deux kilomètres du centre de Naucelle au niveau du lieu-dit La Baraque de Merlin, aujourd'hui Naucelle-Gare.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "La foire de Naucelle est organisée tous les derniers mercredis du mois, et un marché tous les samedis matin. De plus, pendant la saison estivale, la ville organise de nombreuses manifestations comme des vide-greniers, un marché d'agriculteurs producteurs et d'artisans locaux, des bourses aux livres, ainsi que la fête de Bonnefon, la mi-août, au bord de l'étang de Bonnefon avec bal dansant, apéro, concert et feu d'artifice.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Édifices religieux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église Saint-Martin.", "content": "L'église Saint-Martin fut construite en 1254 par les religieux de Bonnecombe et fut restaurée au cours du. L'édifice renferme un mobilier intéressant : crucifixion et statues anciennes en bois polychrome, tabernacle d'un retable du, et un grand orgue fabriqué en 1999 à l'atelier de Jean Daldosso, à Gimont dans le Gers, de style italien, avec seize jeux et 945 tuyaux.", "section_level": 3}, {"title": "Édifices civils.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Porte des Anglais.", "content": "Autour du bourg on peut encore admirer quelques vestiges des fortifications détruites au avec la porte des Anglais ().", "section_level": 3}, {"title": "Place du Ségala.", "content": "L'aspect médiéval du village demeure à travers la place aux arcades et des maisons à colombages () dans la rue du four.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "Depuis 2008, Naucelle s'est vue décerner le prix « Fleur » au concours des Villes et Villages fleuris. L'étang de Bonnefon est une étendue d'eau située aux portes du village de Naucelle.", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "La spécialité culinaire de Naucelle est le tripous l est composé d'estomac de veau ou de mouton, d'une farce faite de jambon, d'ail et de persil et certains y ajoutent des tripes de veau. L'estomac de mouton, ou de veau, est détaillé en longues lanières, coupées ensuite dans le sens de la longueur et dans lesquels on roule la farce. Une fois le tripoux constitué, il est lié soit avec un boyau cousu, soit avec une ficelle. Sa cuisson se fait dans un bon fond de veau aromatisé de vin blanc et, quelquefois, à la tomate. Autres plats typiques : la soupe aux fromages (soupe dense faite d'une mélange de choux, de pain et de beaucoup de fromage) et les choux farcis aveyronnais, ainsi que l'aligot de l'Aubrac (mélange de pommes de terre et de tomme).", "section_level": 2}], "src_summary": "Naucelle, en occitan \"Naucèla\", est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. La commune est le siège de la communauté de communes du Naucellois. ", "tgt_summary": null, "id": 316701}
{"src_title": "10e régiment de cuirassiers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique des campagnes, bataille et garnisons du RC.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Second Empire.", "content": "Au, le de cuirassiers fait partie de l'Armée du Rhin. Avec le de cuirassiers du Cel NITOT, le la Brigade aux ordres du général DE GRAMONT, duc DE LESPARRE. Cette avec la du général prince MURAT, constituent la de cavalerie commandée par le général de division DE FORTON. Cette division de cavalerie évolue au sein de la Réserve de Cavalerie.", "section_level": 2}, {"title": "Première Guerre mondiale.", "content": "Le de cuirassiers est formé à Lyon. En août 1914, il fait partie, avec le Cuirassiers de la Brigade, de cavalerie.", "section_level": 2}, {"title": "1919.", "content": "Le régiment est dissous dans le cadre des mesures de réorganisation de l'Armée.", "section_level": 3}, {"title": "Entre-deux-guerres.", "content": "Le régiment n'existe plus.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "1940.", "content": "Le régiment est reconstitué début 1940 afin de former la Division Légère Mécanique, au sein de la BLM, en étant équipé de 48 AMD Panhard, comme régiment de découverte de la brigade, qui devait être prête le. L’avancée foudroyante de la Wehrmacht pendant la campagne de France poussa le Quartier Général à équiper en urgence, mi-, les éléments de la cuirassée ( DCR) du colonel de Gaulle avec le matériel prévu pour la formation de la légère mécanique. Le RC en 1940 appartenait au type \"Régiment de découverte (DLM)\" : Du au, le, régiment de découverte, rejoint dans la nuit du 17 au la DCR. Du au, la division est commandée par le général de brigade à titre provisoire Charles de Gaulle. La DCR passe à l'offensive dans la région de Laon, les 17 et, elle attaque en direction de Montcornet et des ponts de la Serre pour arrêter l'avance allemande en direction de la Manche. Dans la Somme, elle attaque les 28, 29 et pour tenter de réduire la tête de pont d'Abbeville. À partir du mois de juin, durant la bataille et retraite de France, elle lutte défensivement. D'une part, usée par les combats du mois de mai, elle n'a plus de force offensive suffisante. D'autre part, la pression ennemie oblige la division à de perpétuels engagements au profit des grandes unités, afin de les dégager, tenir le terrain et permettre leur décrochage. Elle est en butte à des attaques sur son flanc gauche à Charroux, Champagne-Mouton, Saint-Claude et Chasseneuil où le RC, avec ses dernières AM tient tête à de nombreux éléments ennemis. Mais la division a permis l'embarquement des troupes de l’armée de Paris et de la armée qui vont s'installer derrière la Vézère. Dans la nuit du 24 au 25, quand intervient l’armistice, la DCR fait front vers le Nord en direction de Confolens, vers l'Ouest, en direction d'Angoulême. Elle se bat encore avant la fin. Du 5 au la DCR a parcouru et livré d'innombrables combats.", "section_level": 3}, {"title": "Étendard.", "content": "Il porte cousues de lettres d'or dans ses plis, les inscriptions:", "section_level": 2}, {"title": "Décorations.", "content": "\"Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes\". \"Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918\".", "section_level": 1}, {"title": "Devise et uniformes.", "content": "Lorsqu’ils furent transformés en cuirassiers, les régiments de cavalerie durent adapter leur habillement à la cuirasse. L’habit long et les revers ne convenaient plus, les régiments reçurent un habit court, sans revers et boutonnant jusqu’à la ceinture, et la transformation fut effective dès 1805. Ce premier habit avait les pattes d’épaule bleues passepoilées de la couleur distinctive. Bientôt, les régiments de cuirassiers, qualifiés de corps d’élite, prirent le plumet et l’épaulette rouge, et garnirent leurs retroussis de grenades bleues. Les régiments de cuirassiers avaient conservé la couleur distinctive des régiments de cavalerie : écarlate pour les six premiers régiments, jonquille pour les 7 à 12. Les habits des régiments se distinguaient entre eux de la manière suivante, étant entendu que la couleur distinctive était l’écarlate pour les régiments de 1 à 6, et le jonquille pour les régiments de 7 à 12. Les et, collet, parements, pattes de parements de couleur distinctive, poches en long. À partir de 1806, les cuirassiers reçurent de nouveaux habits à revers. Les cuirasses étaient d’un modèle unique. Les casques, acquis par les régiments, différaient selon le fournisseur. Inspiré du casque des dragons, il avait la bombe en fer et un turban en peau d’ours, rappelant la peau d’ours des bonnets de grenadiers. L’équipement se composait d’une giberne avec sa banderole, d’un ceinturon fermé par une plaque, et d’une dragonne de buffle. L’armement se composait d’un sabre du modèle de l’an IX ou de l’an XI, à fourreau de fer, et de pistolets. La selle était recouverte d’une demi-chabraque de peau de mouton blanche, bordée de festons de drap de couleur distinctive, et d’une housse de drap bleu orné dans les angles d’une grenade blanche. Le portemanteau portait le numéro du régiment. Devise : « Tant qu'il en restera un »", "section_level": 1}], "src_summary": "Le de cuirassiers est un ancien régiment de cavalerie de l'armée française créé en 1643 sous le nom de régiment Royal-Cravates cavalerie.", "tgt_summary": null, "id": 525364}
{"src_title": "Poggio-di-Nazza", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Poggio-di-Nazza est située dans la partie nord de la microrégion du \"Fiumorbu\", à l'ouest de la plaine orientale. Elle est adossée à un chaînon montagneux d'orientation nord - sud culminant à 2042 mètres (\"Punta di a Cappella\"), et s'étend sur 12 kilomètres d'ouest en est, jusqu'au fleuve Fiumorbo. Le point culminant de la commune est proche du sommet de la \"Punta di Taoria\", à 1720 mètres d'altitude. Comme dans la plupart des communes de la région, le village est situé en hauteur, sur un petit promontoire permettant une belle vue sur la plaine — le nom corse \"poghju\", comme son équivalent italien \"poggio\", qui a donné son nom à la commune, signifie d'ailleurs « monticule ». De part et d'autre du village, deux ruisseaux affluents du Fiumorbo, le Saltaruccio et le Varagno, creusent des vallons profonds et difficilement accessibles. La partie haute de la commune, y compris le village, est incluse dans le parc naturel régional de Corse.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Cinq communes entourent Poggio-di-Nazza.", "section_level": 2}, {"title": "Communications.", "content": "Le village est relié à la plaine par la route départementale 244, qui met la RT 10 (ex-RN 198) (rond-point de Migliacciaro) à 15 kilomètres de Poggio. Une route transversale (D 44) relie Poggio à Lugo-di-Nazza au nord et à Isolaccio-di-Fiumorbo au sud, selon un itinéraire qui aurait été celui d'une route romaine.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "En 1267, le seigneur de Poggio-di-Nazza s'allie avec les seigneurs \"Cinarchesi\".", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Durant l'organisation des premiers réseaux de résistance en 1942 par la mission secrète Pearl Harbour, Toussaint Griffi est venu retrouver sa famille pour se faire oublier des investigations de l'Ovra. Il était arrivé clandestinement par le sous-marin Casabianca le dans la baie de Topiti (région de Piana) avec son cousin, le radio Pierre Griffi, Laurent Préziosi et leur chef de mission Roger de Saule. Pierre Griffi sera malheureusement arrêté, atrocement torturé, sans avoir parlé, et fusillé le par les troupes fascistes. Il avait pu transmettre au préalable 99 messages dont certains très importants pour préparer le débarquement des troupes françaises. La Corse fut le français totalement libérée le. Du fait d'une ancienne revendication territoriale des administrés de ce village sur tous les hiboux que comptait l'île, les habitants sont surnommés \"i ciocci pughjesi\", les « hiboux poggiolais ».", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Exploitant agricole Exploitant agricole, conseiller général, maire de Ghisonaccia depuis 2008", "section_level": 2}], "src_summary": "Poggio di Nazza est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Castello.", "tgt_summary": null, "id": 1765839}
{"src_title": "Bay Area Rapid Transit", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'idée d'un chemin de fer électrique souterrain est proposée pour la première fois au début des années 1900 par Francis \"Borax\" Smith. Ce n'est pas un hasard si le tracé du BART actuel a été desservi autrefois par les tramways électriques et le réseau de trains de banlieue du Key System. Du début du jusqu'en 1958 existait justement le précurseur du tunnel sous la baie avec des tramways / trains de grands gabarits qui roulaient sur le pont inférieur du Bay Bridge. Il y avait aussi des plans pour un autre système de métro (Twin Peaks Tunnel) sous Market Street dans les années 1910. Ce projet sera d'ailleurs exploité peu après par le Muni et par la Ville de San Francisco afin de créer un système de métro léger exploité aujourd'hui sous le nom de Muni Métro. Dans les années 1950 l'ensemble du \"Key System\" est massivement démantelé en faveur de véhicules automobiles, d'autobus et de la croissance explosive de la construction des routes. Les propositions liées au système de transport rapide moderne actuellement en service commencent en 1946 dans la région de la baie où des dirigeants d'entreprises concernés par l'après-guerre augmentent la migration et la croissance de la congestion automobile et ferroviaire dans la région. Cette même année, le groupe de travail de l'Armée-Marine conclut que la réalisation d'un passage de la Baie devient nécessaire et que la seule solution viable est de l'exploiter sous forme de tunnel. Il faudra néanmoins patienter jusqu'en 1950 pour que la planification du réseau et du chantier ne prenne forme. En 1951, le législateur de Californie approuve la création à San Francisco de la \"Bay Area Rapid Transit Commission\", dans le but d'étudier la région de la baie en besoins de transport à long terme. La commission du rapport final de 1957 conclut que le plus rentable pour la région de la baie serait, en accord avec les conclusions de l'Armée Marine, de former un système de transport de district chargé de la construction et de l'exploitation d'une nouvelle infrastructure ferroviaire à grande vitesse reliant les villes et les banlieues réunies autour de la Baie de San Francisco. Cinq comtés (Alameda, Contra Costa, Marin, San Francisco et de San Mateo) de la baie ont été inclus dans la planification initiale de la Commission. Santa Clara (San José) décide de se concentrer en premier lieu sur la construction d'un système d'autoroutes ce qui explique que la ville ne faisait pas partie du projet original. Le BART ne desservira cette région qu'en 2015 au plus tôt. En 1959, un projet de loi est voté à la législature d'État. Cette loi permet de financer l'ensemble du coût de la construction du tunnel sous la baie grâce aux bénéfices engendrés par le péage du Bay Bridge. En 1961, un plan final pour le nouveau système est envoyé aux conseils des autorités de contrôle de chacun des cinq comtés. Toutefois, en avril 1962 le comté de San Mateo prend la décision de retrait, en invoquant les coûts élevés, les services fournis par les trains de banlieue du sud du Pacifique et surtout la crainte de voir de plus en plus de clients quitter leur comté pour les magasins de San Francisco. Le compté de Marin suiti peu après, en mai. Le compté de Marin est contraint de quitter le projet en raison des objections du conseil d'administration de la Golden Gate Bridge et de ses ingénieurs. Les plans du BART sont finalement approuvés par les électeurs des trois autres comtés participant en novembre 1962. Sa construction commence en 1964 sous le regard du Président Lyndon Johnson entre Concord et de Walnut Creek, et l'abaissement du tunnel sous la baie et de l'excavation du métro de Market Street au centre-ville de San Francisco à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Le long de Market Street, les rames du BART circulent au niveau -3, tandis que le niveau -2 (prévu pour la construction d'une autre ligne Bart traversant San Francisco afin de rejoindre Marin County de l'autre côté du Golden Gate Bridge) est désormais utilisé par le Muni Metro. Concernant la sécurité, le BART ne comporte pas de passages à niveau pour les véhicules routiers (contrairement à son voisin Caltrain) et que la signalisation, gérée par l'ATC (Automatic Train Control), est affichée en cabine (Cab Signal). Le premier tronçon est ouvert au public le 11 septembre 1972 entre Oakland et Fremont. Deux semaines après la mise en service, le président américain Richard Nixon visite le nouveau système.", "section_level": 1}, {"title": "Historique ligne par ligne.", "content": "Les ouvertures de lignes et de stations se sont surtout développées entre 1972 et 1976 et entre 1995 et 1997, avant de voir des additions au réseau en 2003 et en 2011 : █ 11 septembre 1972 - \"Oakland (MacArthur)\" - \"Fremont\" (, douze stations) █ 29 janvier 1973 - \"Oakland - Richmond\" (, six stations) █ 21 mai 1973 - \"Oakland\" - \"Concord\" (, six stations) █ 5 novembre 1973 - Ouverture du BART à San Francisco entre \"Montgomery Street\" et \"Daly City\" (, huit stations) █ █ █ 16 septembre 1974 - Ouverture du \"Transbay Tunnel\" (, 1 station) et connexion au reste du réseau à l'est de la baie ( au total) - Ouverture de la ligne verte █ █ █ 27 mai 1976 - Ouverture de la station \"Embarcadero\" à San Francisco █ 16 décembre 1995 - \"Concord\" - \"North Concord/Martinez\" (, 1 station) █ █ 24 février 1996 - \"Daly City\" - \"Colma\" (, une station) █ 7 décembre 1996 - \"North Concord/Martinez\" - \"Pittsburg/Bay Point\" (, 1 stations) █ 10 mai 1997 - Ouverture de la ligne bleue - \"Bay Fair\" - \"Dublin/Pleasanton\" (, deux stations) █ █ █ 22 juin 2003 - \"Colma\" - \"San Bruno\" (, deux stations) █ \"San Bruno\" - San Francisco International Airport (, une station) & █ █ \"San Bruno\" - \"Milbrae\" (, une station) █ 19 février 2011 - Ouverture de la station \"West Dublin/Pleasanton\" █ 22 novembre 2014 - RingCentral Coliseum - Aéroport international d'Oakland (5.1km, 2 stations) █ █ 25 mars 2017 - Fremont - Warm Springs/SouthFremont (7,5 km, 1 station) █ 11 février 2019 - Milbrae - Aéroport international de San Francisco (2.7km, 2 stations) (Reprendre le service)", "section_level": 2}, {"title": "L'histoire du \"Transbay Tube\".", "content": "Le tunnel sous la baie de San Francisco a été initialement conçu en octobre 1920 par le général George Washington Goethals, constructeur du canal de Panama. L'alignement de Goethals proposé pour le tube est presque exactement le même que celui utilisé par le BART aujourd'hui. Les études sismiques commencent en 1959 et la construction débute en 1965. Le tube est constitué de cinquante-sept sections individuelles qui sont construites sur les terres et remorquées dans la baie par une grande barge. Ils sont ensuite placés dans l'eau, descendus dans une tranchée remplie de sol mou en utilisant la boue et le gravier pour niveler le fond de la baie le long du Tunnel. Une fois que les sections sont mises en place, les cloisons à chaque extrémité de chacune des sections sont supprimées et une couche protectrice de sable et de gravier est enroulée afin de le protéger et d'en assurer l'étanchéité. Le tube est achevé en 1969. Les voies et l'électrification nécessaire pour les trains sont achevées en 1973 et le tube est mis en service en 1974. Il a coûté environ 180 millions de dollars en 1970. Le terminus ouest du \"Tube\" se connecte directement au centre-ville de San Francisco à \"Market Street\", près du Ferry Building, à l'est du Bay Bridge. Le tube passe sous le pont entre la péninsule de San Francisco et de Yerba Buena Island, et ressort à Oakland, à hauteur de \"7th Street\" le long de l'Interstate 880.", "section_level": 2}, {"title": "Les incidents dans le \"Transbay Tube\".", "content": "En janvier 1979, un incendie d'origine électrique se produit sur un train pendant qu'il traverse le \"tube\". En 1989, le séisme de Loma Prieta, le plus important depuis l'ouverture du \"Transbay Tube\" se produit. Par mesure de sécurité, le \"Transbay Tube\" est fermé, mais jugé sûr par les experts, il est rouvert six heures plus tard. De nombreuses routes sont endommagées et le Bay Bridge est inutilisable. La fréquentation du BART augmente par la même occasion de 12 %.", "section_level": 2}, {"title": "Réseau actuel.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Aperçu général.", "content": "Le BART est un système ferroviaire rapide de ( de métro au centre-ville de San Francisco, Oakland et Berkeley), qui traverse la baie dans un tunnel de de long immergé à sous le niveau de l'eau. Il dessert quatre comtés dans les villes environnantes de San Francisco, comme Richmond dans le comté d'Alameda, Contra Costa, ou San Mateo. La circulation des trains est commandée par un système informatique situé dans la station \"Lake Merritt\" et depuis le siège du BART, et respecte généralement les horaires avec une grande ponctualité. Des opérateurs sont cependant présents pour faire des annonces, fermer les portes et diriger les trains en cas de difficultés imprévues. Chaque station est desservie dans chaque sens au minimum toutes les 15 minutes en théorie. En pratique la cadence assurée est de treize minutes à diviser par le nombre de ligne s'arrêtant dans la station sur des tronçons communs soit sous \"Market Street\" à San Francisco, un train toutes les trois à quatre minutes. Quatorze stations se trouvent sur la péninsule de San Francisco et vingt-neuf sur l'est de la Baie. Toutes les stations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le service BART est divisé en cinq lignes. Quatre lignes desservent San Francisco par un tunnel sous \"Market Street\" ou une correspondance est possible vers le Muni Metro. Toutes les lignes desservent Oakland, mais une station n'est jamais desservie par plus de quatre lignes. Dans les banlieues, il n'y a généralement qu'une ou deux lignes. Le service BART à l'aéroport de Oakland est géré par un autre système, le réseau de bus SamTrans, parce que l'aéroport ne se trouve pas dans une région qui paie la taxe directement au BART. La région n'a pas voulu être desservie par le BART au moment de la construction car elle était déjà desservie par un autre service par rail, le Caltrain. En 2004, le BART a été désigné comme le premier système de transit urbain aux États-Unis par l\"' American Public Transportation Association\", devant la Metropolitan Transportation Authority (MTA) de New York, lauréat en 2001 et le Regional Transportation District de Denver, distingué en 2003.", "section_level": 2}, {"title": "Tarification.", "content": "Le titre de transport sur le BART n'est valable que sur celui-ci. Il fonctionne sur la base d'une carte à charger dans la station de départ et qui en fonction du trajet effectué débite le titre de transport. La recharge minimale est de. Le montant maximum requis est de pour un trajet d'un terminus à l'autre. Si vous n'avez pas suffisamment alimenté votre carte vous devrez le faire en sortant de la station ou les distributeurs calculent automatiquement combien il manque sur votre carte pour pouvoir retrouver la surface! Le système est le même que celui utilisé dans le métro de Washington ou de Boston.", "section_level": 2}, {"title": "Matériel roulant.", "content": "Le parc commercial du BART comporte 669 voitures réparties en 4 sous-séries. Toutes les voitures sont des automotrices électriques ( courant continu) avec 4 essieux moteurs de 150 CV chaque. La prise du courant s'effectue par latéral. Ces voitures constituent des rames de 4 à 10 voitures selon les lignes et services. Avec 10 voitures les rames atteignent la longueur de, le record de longueur pour un métro aux États-Unis. Les essieux sont dotés de roues au profil différent de celui des roues ordinaires pour correspondre au profil tout aussi particulier des rails dont l'écartement est aussi spécifique (). Ces deux dernières contraintes renchérissent le coût du matériel pour un avantage contesté, celui d'une plus grande stabilité en cas de tremblement de terre. Cette première génération de matériel a été fournie par Rohr Industries basée en Californie, puis Soferval (Alsthom) et Morrison-Knudse pour la dernière sous-série. Pour accélérer le service, doit remplacer une partie du parc existant et assumer les nouvelles extensions, le BART passe commande de 410 voitures auprès de Bombardier en avril 2012. En novembre 2013, 365 voitures supplémentaires sont commandés. Les premières livraisons sont prévues pour 2015. Le est équipé de rames diesel Stadler GTW à voie normale.", "section_level": 2}, {"title": "Projets.", "content": "Depuis l'ouverture du BART, la demande ne fait qu'augmenter poussant la réflexion à élargir encore le réseau afin de le rendre encore plus performant. C'est dans cette optique que le BART San José au reste du réseau.", "section_level": 1}, {"title": "De nouvelles stations.", "content": "Les ingénieurs du BART trois sites sur le réseau actuel afin d'y rajouter une nouvelle station entre deux stations existantes. \"30th Street Mission\", San Francisco: Le projet prévoit l'ouverture d'une nouvelle station entre les stations \"24th Street Mission\" et \"Glen Park\". Les coûts sont estimés à environ 500 millions de dollars. Le projet est. \"Jack London Square\", Oakland : le projet car il est incompatible avec la géométrie de la voie existante. L'utilisation d'autres modes de transport est étudiée afin de mieux desservir le croisement entre le \"Jack London Square\" et \"Broadway\".", "section_level": 2}, {"title": "La connexion à l'aéroport international d'Oakland.", "content": "Une étude est menée afin d'offrir une alternative au bus vers l'aéroport international d'Oakland actuellement non desservi par le BART. La nouvelle connexion devrait être construite sur la base d'un métro automatique aérien (comme à New York, à l'aéroport international John-F.-Kennedy et à l'aéroport international Liberty), qui serait connecté à la station \"Colliseum\" et permettrait la correspondance avec le BART et l'Amtrak. ce système serait néanmoins intégré et géré par le BART Authority ce qui permettrait d'utiliser le même système tarifaire que sur l'ensemble du réseau actuel. Vu la conjoncture économique actuelle, aucun financement n'a encore pu être établi et aucune date de début des travaux n'a encore été arrêtée. En cours de construction.", "section_level": 2}, {"title": "Extension de Warm Springs.", "content": "L'extension prévue du BART à de () dans le sud du district de Fremont, avec une station en option à \"Irvington\" entre les stations de \"Fremont\" et de \"Warm Springs\". La \"Warm Springs extension\" amènera le BART au sud de la frontière du comté de Santa Clara. Il est une condition préalable à l'extension vers San Jose. Les études de sols ont commencé et cette extension a reçu un feu vert du gouvernement fédéral lors de la Federal Transit Administration qui a publié un enregistrement de la décision le 24 octobre 2006. L'action permet au BART de commencer l'achat les droits de passage pour le projet et bénéficier de l'état-administré des fonds fédéraux pour financer le projet qui devrait être terminé en 2014.", "section_level": 2}, {"title": "Extension de San Jose.", "content": "L'extension prévue du BART à San Jose continuera celle de vers le centre-ville de San Jose, la gare de San Jose et l'aéroport international de San José, en lien avec les deux Caltrain VTA et le métro léger. La route prévue se poursuivra au sud de la station de Warm Springs à \"Fremont\". Il y a des plans pour un arrêt facultatif à la station \"Calaveras Blvd / SR 237\" dans le centre-ville de Milpitas, la construction de cette station n'est pas actuellement prévue, mais reste une option. La prochaine station sera située à \"Montague Expressway\" afin d'assurer une correspondance avec le VTA Montague. À San Jose, il y aura une station aérienne à \"Berryessa Road\". Avant de traverser l'I-101, le BART entrera dans un tunnel dans la vieille ville de San Jose. Plusieurs stations y sont prévues dont \"Alum Rock\" qui se situera au croisement entre la nationale et de \"Santa Clara Street\". La station suivante : \"Downtown San Jose\" sera sous \"Santa Clara street\" couvrant le bloc du 3. Enfin, la station \"Diridon / Arena\" sera située entre la San Jose Arena et la Gare, qui est actuellement desservie par l'Amtrak, le Caltrain, l'ACE VTA et le Métro léger de San José. Le BART devrait ensuite virer vers le nord, en suivant la route du Caltrain et retrouvera la surface après le passage sous la I-880. La station \"Santa Clara\" sera située sur le même site que l'actuelle \"Santa Clara Caltrain\" station afin d'assurer la correspondance vers l'aéroport international de San José. Pour le segment de Bart en souterrain dans le centre de San Jose, il est envisagé d'utiliser un tunnelier pour la plupart de la longueur afin de réduire les perturbations de la construction dans le Downtown. Ceci est différent de la façon dont le BART a été construit à San Francisco et Oakland, où la méthode d'une tranchée couverte avait été utilisée. Les travaux terminés, il est probable qu'une étude de faisabilité sera réalisée afin de prolonger le BART vers la station \"Milbrae\" à San Francisco et ainsi créer une ligne circulaire. Aucune date n'est cependant annoncée.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le BART (acronyme de \"\") est un système de trains de voyageurs express à traction électrique qui dessert l'agglomération de la baie de San Francisco (Californie), et notamment les municipalités de San Francisco, Oakland, Berkeley, Fremont et Walnut Creek. Il dessert aussi directement l'aéroport international de San Francisco grâce à une station située dans le nouveau terminal international (Terminal G/ BART) ainsi que l'aéroport international d'Oakland par un service de bus appelé \"AirBART\". BART est un acronyme qui se prononce comme un seul mot. ", "tgt_summary": null, "id": 2228453}
{"src_title": "Joseph Rambaud", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Joseph Rambaud est issu d'une vieille famille lyonnaise, descendante et alliée des familles de soyeux et d'échevins lyonnais, il incarne ces familles fortunées, chrétiennes qui s'investiront au sein de la société, à l'instar d'Édouard Aynard qui incarnera une sensibilité plus progressiste. Élève des Jésuites de Mongré à Villefranche-sur-Saône de 1866 à 1869, il s'engage comme zouave pontifical en 1870, avant de suivre des études de droit et de lettres à Paris. Grand propriétaire terrien, actionnaire et administrateur des mines de Firminy, des forges de Terrenoire, après avoir été avocat quelques années, il se consacre à l'enseignement et participe à la création de la Faculté catholique de Lyon en 1875. Titulaire d'une chaire de droit romain dès 1876, il enseigne le droit criminel et la législation financière, puis crée à partir de 1885 un cours d'économie politique. Il sera titulaire de la première chaire d'économie politique à Lyon, et la deuxième de France. Attaché aux valeurs sociales de l'Église, alors qu'est publiée l'encyclique Rerum Novarum en 1891, il développe une pensée économique indépendante, refusant d'entrer dans les courants traditionnels socialistes ou libéraux et demeure inclassable. En 1914, il est élu membre correspondant à l'Académie des sciences morales et politiques. Souhaitant mettre sa fortune au service de ses idées, il fonde en 1879 le journal politique quotidien \"Le Nouvelliste de Lyon\" qui concurrence les progressistes \"Petit Lyonnais\" et \"Lyon Républicain,\" et va le diriger pendant 40 ans. Ce journal qui devait essaimer de Lyon dans plusieurs autres régions françaises atteindra plus de 100 000 exemplaires et sera ensuite dirigé par son fils Régis (et dépassera 200 000 exemplaires entre les deux guerres). Il défend les valeurs chrétiennes sans être lié à un quelconque parti politique. Joseph Rambaud y est \"un doctrinaire intransigeant qui associe un libéralisme économique à la Le Play à une vision religieuse de l'ordre du monde\". Il est membre de la Congrégation des Messieurs de Lyon et est très actif dans les milieux catholiques lyonnais. Sous la Troisième République, il soutient l'enseignement libre et contribue à créer la société civile de l'Externat Saint-Joseph pour mettre les biens immobiliers à l'abri des attaques républicaines. Maire de Vaugneray de 1882 à 1892, il se présente sans succès aux élections cantonales en 1886 contre Auguste Ferrouillat, propriétaire du \"Lyon Républicain\".", "section_level": 1}, {"title": "Mariage et famille.", "content": "Apparenté à Pierre-Thomas Rambaud, baron d'Empire, il est aussi le neveu de Frédéric Ozanam. En 1872, il épouse Claudine Berloty, apparentée à Pauline Jaricot, dont il a douze enfants, dont notamment Régis Rambaud qui dirigera à sa suite \"Le Nouvelliste\", et Henri Rambaud, professeur de lettres, journaliste et écrivain. Il est le grand-père du carme Philippe de la Trinité et l'arrière-grand-père de Claire de Castelbajac.", "section_level": 2}, {"title": "Décorations.", "content": "Il est décoré de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Il écrira de nombreux articles de droit, d'économie et de société dans les revues \"L'Université catholique (Les banqueroutes de l'ancien régime de 1700 à 1789,\" 1890 \"; Le socialisme et les lois économiques\" 1891 \"; L'idée de Dieu dans l'ordre économique,\" 1902 \"; Christianisme et solidarité,\" 1906\"); La critique du libéralisme (Les catholiques de M. l'abbé Calippe,\" \"; Le pacifisme chrétien,\" \"; Le sens social,\" \"; La valeur, le travail et le salaire d'après le discours de Sarlat,\", et, \").\"", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Il écrit régulièrement dans le quotidien qu'il crée, \"Le Nouvelliste de Lyon,\" sans signer et écrira également de nombreuses critiques littéraires sous le pseudonyme de M. Tramoy.", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "\"Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine\", volume 6, Jean Marie Mayeur, Xavier de Montclos \"Le Nouvelliste de Lyon et la défense religieuse (1879/1889)\", Louis de Vaucelles, Paris, 1971. \"Les Rambaud de la Maurienne au Lyonnais\", Philippe Rambaud, Editions nouvelles de Lyon, 2010.", "section_level": 1}], "src_summary": "Joseph Rambaud, né le à Lyon et mort le dans la même ville, est un professeur, économiste et homme d'affaires français. En 1879, il fonde le quotidien catholique \"Le Nouvelliste de Lyon\".", "tgt_summary": null, "id": 2005118}
{"src_title": "Urtaca", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Urtaca est avec Lama et Pietralba l'une des trois communes issues de la piève de Canale, occupant la rive droite de la vallée de l'Ostriconi.", "section_level": 2}, {"title": "Relief.", "content": "Urtaca est une commune sans façade maritime quoique ayant vue sur mer. Son territoire est une bande de terre orientée SE-NO, s'étalant en direction de la mer depuis les crêtes de la Serra di Tenda, et occupant ses flancs nord-occidentaux jusqu'au lit de la rivière Ostriconi. La commune est limitée :", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par la rivière Ostriconi qui longe près des deux tiers de ses limites territoriales occidentales. Le réseau hydrographique y est dense. Plusieurs ruisseaux prennent naissance sur la commune, sous la ligne de crête de la Serra di Tenda, et sont tributaires de l'Ostriconi. Les principaux sont fiume di Gargalagne, long de qui arrose le village d'Urtaca, fiume di Cuvertoio, long de, ruisseau de l'Orneto, long de, ruisseau di l'Appiatelli, long de, et fiume di u Chierchiu, long de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat et végétation.", "content": "Urtaca n'a pas de véritable forêt. Seules quelques zones épargnées par les incendies, sont boisées de chênes verts et d'oliviers. La couverture végétale est un maquis traditionnel, bas, où en période hivernale, les baies de myrte et d'arbousier abondent et font le régal de passereaux migrateurs. Elles sont aussi la base de remarquables liqueurs et gelées. Le maquis a recouvert les nombreuses terrasses de culture depuis longtemps abandonnées.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Accès routier.", "content": "Le village était jusqu'aux années 1980 desservi par une seule route, longue, étroite et sinueuse, qui desservait également Lama et Pietralba. Depuis l'ouverture de la voie rapide dite Balanina qui longe l'Ostriconi et « double » en fait l'ancienne route renommée D8, le village se trouve éloigné de de la RN 1197, principale voie qui relie la Balagne à Ponte-Leccia (Morosaglia) et désenclave la touristique microrégion de Balagne. Toutefois, Urtaca est relié à la RN 1197 dite Balanina par une portion nouvelle de la D 8, rectiligne sur. Au nord de la commune, se situe la jonction de la RN 1197 avec la route D 81 qui traverse le désert des Agriates et permet de se rendre à Bastia via Saint-Florent en raccourcissant le trajet de.", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "La commune n'est pas traversée par la ligne des Chemins de fer de Corse. La gare la plus proche est celle de la commune voisine de Novella. Le port le plus proche est celui de L'Île-Rousse, distant de. L'aéroport le plus proche est celui de Calvi-Sainte-Catherine, distant de ; celui de Bastia se trouve à.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Le village d'Urtaca est un « village en balcon » de la vallée de l'Ostriconi, le plus septentrional des trois villages surplombant le cours d'eau. C'est un village médiéval, construit sur les hauteurs, à flanc de montagne, afin de voir l'arrivée des envahisseurs barbaresques. Dans l'ensemble, ses habitants vivent regroupés au village et au lieu-dit Poggiola. Il y a très peu d'habitations en plaine même qui est traversée pourtant par la route nationale. Le village est ancien ; au centre du vieux quartier dit \"U Tricellu\", se trouve l'église paroissiale de l'Annonciation ainsi que la mairie abritée dans une vieille habitation restaurée.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom corse de la commune est \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "À un kilomètre au nord du village, se trouve la punta di Castiglione (). Castiglione se traduisant par village fortifié, ce nom significatif semble prouver, comme dans d'autres communes de l'île, l'existence autrefois en ce lieu d'un village fortifié. Au, la pieve d'Ostricone était un bien des marquis de Massa di Corsica. Leur part s'étendait sur tout l'« En-Deçà-des-Monts ». Les marquis de Massa sont les descendants du marquis Alberto qui, au, aurait chassé les Sarrasins de Rome et contribué à la défense de la Corse. Bien que leur château de San Colombano ait été incendié par le peuple, les révolutions populaires du ne ruinèrent pas leurs privilèges féodaux. Ils firent des donations aux églises, ne conservant que le château de San Colombano réparé ou reconstruit. Au Urtaca s'écrivait \"Artacha\". Vers 1520, \"Artacha, Lama, Novella, Cruscani, Pochina, Palasia, Spelonche\" étaient les lieux habités de la pieve religieuse d'Ostricone.", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Au les pievi civiles d'Ostricone et de Petralba fusionnent, devenant la pieve de Canale qui prendra le nom de canton de Lama avec la Révolution française, en 1790.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "En 1954 les communes de Lama, Pietralba et Urtaca constituaient le canton de Lama. 1971-1973 : Urtaca intègre le nouveau canton du Haut-Nebbio, créé avec la fusion imposée des anciens cantons de Lama, Murato et Santo-Pietro-di-Tenda.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Urtaca est dotée d'une école primaire.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Urtaca dispose d'un stade de football.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'agriculture et l'élevage de bovins demeurent la principale source de revenus. Après les essais infructueux de plantations d'amandiers, des plantations nouvelles d'oliviers sont apparues dans le paysage. Les bovins sont visibles partout dans le paysage, dans le maquis, quelquefois en bordure de route. Malgré les arrêtés interdisant la divagation du bétail et les clôtures mises en place, des bovins sont encore visibles en bordure de la voie rapide. De tragiques accidents, nombreux dans un récent passé, causés par des animaux en divagation, se produisent encore. Une boulangerie existe au cœur du village peu peuplé., son réseau de vente est alimenté par des tournées automobiles dans les villages voisins de Lama, Pietralba, Novella et l'ensemble des habitations dispersées de la vallée de l'Ostriconi. La production s'écoule aussi depuis plus de deux ans dans les villages de la Haute-Balagne situés dans la continuité de Belgodère en utilisant ce principe de tournée amenant le produit chez les clients, souvent vieillissants et peu aptes à se déplacer. Une charcuterie (Charcuterie Costa) a réussi à se développer à \"Campo Piano\", dans un paysage qui ressemble déjà à celui du Désert des Agriates tout proche. Sa production qu'on trouve dans les toutes les grandes surfaces de l'île, est maintenant écoulée jusque dans les commerces du continent.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église Notre-Dame de l'Annonciation.", "content": "L'église Notre-Dame-de-l'Annonciation (\"L'Annunziata\") est située au centre du village, dans le vieux quartier dit \"U Tricellu\". Elle renferme :", "section_level": 3}, {"title": "Chapelle Saint-Nicolas.", "content": "La chapelle Saint-Nicolas (\"San Nicolau\") est située à l'entrée du village. Elle est dédiée à saint Nicolas, le saint patron des marins et des pêcheurs, mais surtout patron des enfants. S'y trouve une statue de saint Nicolas achetée en à Bari (Italie). San Nicolau est très vénéré en Corse. L'abbé Casta y a recensé sanctuaires dédiés à San Nicolau au Moyen Âge", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Site du Conservatoire du littoral.", "content": "Une partie du territoire de la commune d'Urtaca, celle située dans le désert des Agriates, a été acquise par le Conservatoire de l'Espace Littoral. Elle est en site naturel classé.", "section_level": 3}, {"title": "ZNIEFF.", "content": "Urtaca est concernée par une ZNIEFF () : Cette zone est reprise à l'INPN sous la fiche ZNIEFF940013187 - Crêtes Mont Asto Mont St Angelo. Cette zone qui couvre les crêtes des Monte Astu et Mont Sant Angelo du massif du Tenda, sur une superficie de (), concerne les communes de Lento, Piève, Sorio, San-Gavino-di-Tenda, Lama, Urtaca et Pietralba. Le paysage végétal des crêtes du Tenda apparaît très dénudé. La végétation arborescente y fait pratiquement défaut. La zone est composée de landes épineuses, de bosquets de châtaigniers, de frênes et de houx, et de forêts de chêne verts, abritant 4 espèces déterminantes : insectes, batraciens et monocotylédones.", "section_level": 3}], "src_summary": "Urtaca est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Canale.", "tgt_summary": null, "id": 2055238}
{"src_title": "Memramcook", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom du village est d'origine micmac et signifierait « rivière croche », en référence aux nombreux méandres de la rivière Memramcook. Les premières mentions de la région utilisaient l'orthographe \"Mémérancouque en 1757\". Les missionnaires utilisèrent tour à", "section_level": 2}, {"title": "Origines.", "content": "Les Micmacs se sont établis dans la région il y a quelques milliers d'années. Leur principal village et leur cimetière étaient situés à Beaumont, et ils avaient apparemment un campement où se trouve aujourd'hui Saint-Joseph. Beaumont était un endroit stratégique, car il contrôlait la rivière Petitcodiac, route importante du transport maritime. Parmi les familles vivant dans la région, il y avait les Nokoute, Bernard, Skéouite, Toudou, Argémiche, Thomas, etc. Samuel de Champlain et Jean de Poutrincourt explorèrent la région en 1605. Ils mentionnèrent une pointe rocheuse, vraisemblablement la pointe des Beaumont, mais aucune présence humaine. En 1612, le père Biard, Charles de Biencourt et leurs quatre guides amérindiens visitèrent Memramcook. Il y avait alors de 60 à 80 cabanes. Vers 1672, des coureurs des bois et des pêcheurs européens et acadiens commencèrent à fréquenter les", "section_level": 2}, {"title": "Déportation.", "content": "Durant le, les Britanniques prirent contrôle de l'Acadie. Cornwallis, puis Lawrence, décidèrent de la déportation des Acadiens. Le fort Beauséjour, commandant les régions encore incontrôlées des Trois-Rivières et de Beaubassin, capitula le. Le lieutenant-colonel Robert Monckton, nouveau commandant du fort, commença par attirer les hommes de Beaubassin pour les emprisonner. Après le succès du raid de Willard et Lewis, il décida d'envoyer ses troupes sur Chipoudy, ce qui fut un échec. Ses troupes réussirent à détruire les hameaux des Pierre-à-Michel et de Beaumont et à en capturer les habitants, le 3 septembre de la même année, durant la bataille de Petitcoudiac. Plusieurs survivants se réfugièrent ailleurs, au Village-des-Babineau mais surtout plus loin, vers la baie des Chaleurs, le fleuve Saint-Jean, Québec, l'Île Saint-Jean ou carrément en se cachant dans la forêt. Une résistance se forma (voir bataille du Cran). Memramcook servit également de lieu de refuge aux déportés", "section_level": 2}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Memramcook est situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Moncton, dans la région des Trois-Rivières. Le village a une superficie de. La partie la plus occidentale du village est composée du massif des Grandes Buttes. Cette région, aussi appelée la Pointe, est bordée à l'ouest par la rivière Petitcodiac. Elle est", "section_level": 2}, {"title": "Emplacement.", "content": "Memramcook est limitrophe de Dieppe et du Grand-Brûlis-du-Lac au nord et de la paroisse de Sackville à l'est. La paroisse de Dorchester borde Memramcook", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le village comporte deux bassins hydrographiques. Dans la rivière Petitcodiac se jettent les ruisseaux suivants, d'amont en aval: Steeve's, McFarlane's, Downing, Boyd, Upper, Belliveau et Boudreau. Dans la rivière Memramcook se déversent les ruisseaux suivants, d'amont en aval: Stoney, Smith, Leblanc et Breault. La rivière Memramcook conflue en", "section_level": 2}, {"title": "Quartiers.", "content": "Le village de Memramcook comporte plusieurs hameaux, villages et quartiers. Sur les berges du fleuve, au pied des Grandes Buttes, se trouvent, d'amont en aval, le Pré-des-Surette (ou Dover), Gautreau-Village, le Pré-d'en-Haut, le Village-des-Belliveau (ou Pierre-à-Michel) et Beaumont. Ces quartiers sont plutôt résidentiels et ruraux, excepté Pré-d'en-Haut, qui compte quelques services. Au sommet des Grandes Buttes se trouvent Petit-Dover, La Montain et La Hêtrière. Saint-Joseph est le", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Le sous-sol de Memramcook est composé de roches sédimentaires. Le Beaumont est composé de roches du groupe de Cumberland datant du pennsylvanien. Le reste du sous-sol est composé", "section_level": 2}, {"title": "Faune et flore.", "content": "Memramcook est située dans l'écorégion des basses terres de l'est, plus précisément dans l'écodistrict de Petitcodiac. La forêt y est dominée par l'épinette rouge. Il y a aussi de l'épinette noire, du sapin baumier, de", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance acadienne.", "content": "Après la déportation, le village de Memramcook devint le plus important en Acadie, autant pour son importante population, déjà 75 familles en 1786, que d'un point de vue symbolique. En effet, l'« ancienne Acadie » possédait des villages au milieu de vastes marais cultivés tels que Grand-Pré ou Port-Royal et Memramcook était le seul ayant résisté à l'envahisseur. Par ailleurs, c'est à Memramcook que fut fondée en 1781 la première paroisse catholique du Nouveau-Brunswick. Durant la colonisation des côtes du détroit de Northumberland, entre 1785 et 1789, une bonne partie des colons provenaient de Memramcook. Ceux-ci fondèrent des villages importants tels que Bouctouche et Richibouctou. En 1775, Joseph Frederick Wallet Desbarres acheta la concession dite de la Pointe,", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Le Monument Lefebvre fut construit en 1896. Fondation de la congrégation Notre-Dame du Sacré-Cœur en 1924. Le Collège Saint-Joseph est victime d'un incendie en 1933, la chapelle est épargnée. En 1934, reconstruction du Collège Saint-Joseph. La Convention nationale acadienne eut lieu à Memramcook en 1937. Fondation de la caisse populaire de Memramcook en 1941 et de celle de Pré-d'en-Haut en 1944. L'école de Pré-d'en-Haut fut ouverte en 1949. Les écoles de la vallée furent consolidées en 1955 et l'école régionale ouvrit ses portes en 1958. La Convention nationale acadienne eut lieu à Memramcook en 1957. L'école Abbey-Landry est inaugurée en 1961. L'Université Saint-Joseph devint un campus de l'Université de Moncton en 1963. Le", "section_level": 2}, {"title": "Chronologie municipale.", "content": "Memramcook est fondé en 1700 dans la seigneurie de Beaubassin, en Acadie, dans la Nouvelle-France. L’Acadie est cédée au Royaume-Uni en 1713 mais la souveraineté sur le territoire au nord de la rivière Mésagouèche, incluant Memramcook, est contesté. En 1768, Memramcook est annexé au comté de Cumberland, en Nouvelle-Écosse, dans l'Amérique du Nord britannique. Le Nouveau-Brunswick est créé en 1784 à partir du comté de Sunbury et d'une portion du comté de Cumberland. Memramcook fait maintenant partie du comté de Westmorland. La paroisse de Dorchester est créée en 1787 à partir de", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Il y avait en 2006, répartis en ménages, comparativement à en 1996, soit une baisse de 5,4 % en 10 ans. L'âge médian est de 44,1 ans, comparativement à 41,5 pour la province. 86,3 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province. Les femmes représentent 50,8 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province. Chez les plus de 15 ans, 29,5 % sont célibataires, 56,3 % sont mariés, 2,875 sont séparés, 4,9 % sont divorcés et 6,5 % sont veufs. En termes de population, Memramcook se classe au de la province. Les autochtones représentent 0,7 % de la population et 0,3 %", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "La population de Memramcook est suffisante pour qu'elle devienne une ville, mais il n'y a pas eu de démarches en ce sens.", "section_level": 1}, {"title": "Conseil municipal.", "content": "Le conseil municipal est formé d'un maire, d'un conseiller général et de cinq conseillers de quartier. Le village est en effet divisé en cinq quartiers à des fins administratives. Le conseil précédent est formé à la suite de l'élection du ; le maire et deux conseillers sont alors élus par acclamation. Le conseil municipal actuel est", "section_level": 2}, {"title": "Finances.", "content": "Le budget municipal s'élevait à $ en 2007. 18,4 % étaient alloués à l'administration, 19,3 % aux différents services de protection, 28,2 % au transport, 6,3 % à l'hygiène, 4,2 % à l'aménagement, 15", "section_level": 2}, {"title": "Commission de services régionaux.", "content": "Memramcook fait partie de la Région 7, une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le. Memramcook est représenté au conseil par son maire. Les services obligatoirement offerts par", "section_level": 2}, {"title": "Représentation et tendances politiques.", "content": "Memramcook est membre de", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité est de 68,0 %, le taux d'emploi est de 63,9 % et le taux de chômage est de 5,9 %, en forte baisse comparativement au taux de 10,1 % en 2001. À titre de comparaison, ceux de la province sont respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %, signifiant que l'économie de Memramcook se porte généralement mieux que la moyenne provinciale. Évolution du taux de chômage à Memramcook Sources: Parmi ces emplois, on en dénombre 3,5 % dans l'agriculture (6,9 % au provincial), 11,2 % dans la construction (6,7 % au provincial), 9,9 % dans la fabrication (10,8 % au provincial), 3,4 % dans le commerce de gros (3,6 % au provincial), 9,7 % dans le commerce au détail (11,9 %", "section_level": 1}, {"title": "Urbanisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Eau.", "content": "Seul le quartier de Saint-Joseph possède un système d'aqueduc, en place depuis les années 1970 et desservant environ 1000 habitants. L'approvisionnement se fait à partir de 5 sources d'eau et de 2 puits. Une nouvelle usine de traitement de l'eau fut construite entre 2005 et 2006 au coût de 1,55 million de dollars, permettant d'enlever le fer et le manganèse et d'améliorer la", "section_level": 2}, {"title": "Électricité.", "content": "Une génératrice fut construite au collège Saint-Joseph en 1903, agrandie et perfectionnée en 1912. En plus du collège, elle fournissait de l'électricité au presbytère, à la résidence du Dr.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "Le village comptait 1980 logements privés en 2006, dont 1857 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 87,1 % sont individuels, 1,1 % sont jumelés, 1,1 % sont en rangée, 3,2 % sont des appartements ou duplex et 3,5 % sont des immeubles", "section_level": 2}, {"title": "Transport.", "content": "Les Micmacs et les Acadiens se déplaçaient en bateau ou par de courts portages. Au, le chemin Royal, l'une des seules routes de l'Acadie, fut construite entre Gédaïque et le fort Beauséjour en passant par Memramcook. Cette route est maintenant la route 106. Le réseau routier se développa au. Le pont couvert entre Chemin-de-Shédiac et Gaytons était le seul lien terrestre entre la Nouvelle-Écosse et le reste du Canada. Entre les années 1800 et 1850, il y avait deux relais près de celui-ci. Un pont fut construit plus tard à College Bridge (\"Pont-du-Collège\"). La ligne d'Halifax à Rivière-du-Loup du chemin de fer Intercolonial fut construite en 1872, sur la rive ouest du village. La ligne devait à l'origine traverser le bois de l'Aboujagane mais fut déplacée à l'ouest", "section_level": 2}, {"title": "Infrastructures et services.", "content": "Dans le domaine de l'éducation, l\"'école Abbey-Landry\" accueille les élèves de la maternelle à la. Elle dépend du district scolaire 1. Les élèves doivent ensuite poursuivre leurs études jusqu'en à l'École Mathieu-Martin de Dieppe. Le village voisin de Dorchester dispose d'une école anglophone. La bibliothèque publique se trouve dans l'hôtel de ville. Elle compte près de 14 500 livres, dont une petite collection en anglais. Il y a aussi des magazines, de la musique, des films et deux ordinateurs mis à la disposition du public. Situé dans le même édifice, le Centre d'accès communautaire de Memramcook dispose de 9 ordinateurs et offre des formations. Dans le domaine de la santé, Memramcook dispose du \"Foyer Saint-Thomas de la Vallée de Memramcook Inc.\", un organisme à but non lucratif offrant soins et logement aux personnes âgées ou handicapées. Les 5 résidences disposent de 100 appartements et de 2 cliniques de soins prolongés totalisant 58 lits. L'organisme compte 33 bénévoles.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Édifices remarquables et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "À Saint-Joseph.", "content": "Au centre de Saint-Joseph, le long de la rue Centrale, se trouve la butte à Pétard. Plusieurs familles y fondèrent un village dans les années 1730, dont celle de Pierre Cyr. À la suite de dissensions, l'un de ses fils reçut le sobriquet de \"Pétard\". En 1770, après le Grand Dérangement, un village se forma à proximité, appelé par la suite Village-des-Piau. Piau est le sobriquet d'une des familles fondatrices, celle de Pierre Belliveau. Au nord de la butte, le Monument Lefebvre, un site historique national, abrite l'exposition « L'Odyssée acadienne ». Directement au sud de celui-ci se trouve l'ancien Collège Saint-Joseph, qui accueille aujourd'hui un spa, un hôtel et des cours de langue. En face du collège se trouve une statue de son fondateur, le père Camille Lefebvre. Le séminaire Saint-Thomas, l'ancêtre du Collège Saint-Joseph, fut", "section_level": 3}, {"title": "À l'extérieur.", "content": "Le parc des Vétérans est situé à l'angle du chemin Royal et de la rue Saint-Thomas. Les Vergers Belliveau sont situés sur la rue principale, à Pré-d'en-Haut. Les vergers de 100 acres furent fondés par Sébastien Belliveau au début des années 1900, exploités par le clergé entre les années 1950 et 1960 et rachetés par un employé, Louis Bourgeois, en 1967. Le verger produit plusieurs vins, vendus dans le magasin. Le site sert de centre d'interprétation sur la pomme et a reçu le titre d'Économusée en 2006. Les vergers forment le principal site du Festival annuel des pommiers fleuris de Memramcook. La cave à vin Boudreau peut être visitée sur rendez-vous. Le vignoble produit sept vins. Le quai du Village-des-Belliveau est le seul quai en bois encore existant le long de la rivière Petitcodiac. Ce fleuve était autrefois très important pour le transport de marchandises et de passagers. Le quai actuel fut construit en 1888 pour remplacer un autre détruit en 1869. La maison natale de Roméo LeBlanc est située sur la rue Centrale, à l'Anse-des-Cormier. L'édifice d'un étage et demi fut construit en 1850 selon le style acadien de l'époque. Roméo Leblanc y est né en 1927 et y passa son enfance. La croix de la Montain est une croix en fer forgé située au croisement de la rue Centrale et du chemin de la Montain. Éclairée la nuit par des néons rouges installés en 1955, elle commémore le", "section_level": 3}, {"title": "Langue.", "content": "Selon la \"Loi sur les langues officielles\", Memramcook est officiellement francophone puisque moins de 20 % de la population parle l'anglais. La majorité", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "La cuisine traditionnelle de Memramcook ne diffère pas vraiment de la cuisine acadienne typique, sauf pour deux ingrédients: la passe-pierre et la", "section_level": 2}, {"title": "Sport.", "content": "Un hippodrome existait au Lac vers la fin du. Un autre, maintenant abandonné, fut construit au Pré-des-Surette en 1927. Le terrain de golf de 18 trous accueille chaque année l'Omnium de golf du Nouveau-Brunswick. L'aréna Eugene Leblanc est une", "section_level": 2}, {"title": "Société historique et musée.", "content": "La Société historique de la vallée de Memramcook (SHVM) existe depuis le. Créée à l'origine pour assurer la sauvegarde du Monument Lefebvre, elle vise aujourd'hui à faire reconnaître le patrimoine de Memramcook. La SHVM maintient un centre de documentation", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "Les Trois-Rivières faisaient partie de la paroisse de Beaubassin, fondée en 1672. Des missionnaires visitèrent le site de Memramcook à partir de 1700. Pour accommoder le nombre grandissant de paroissiens, une première chapelle fut construite en 1754 puis démolie par un Anglais en 1760. Les missionnaires continuèrent leurs visites, mais célébrèrent les messes dans les résidences. Une", "section_level": 2}, {"title": "Fêtes et traditions.", "content": "Memramcook est l'hôte de nombreuses célébrations au cours de l'année. Le festival Show 'n Shine est une exposition de voitures antiques se déroulant au", "section_level": 2}, {"title": "Memramcook dans la culture.", "content": "Memramcook est mentionné à plusieurs reprises dans la série télévisée \"Acadieman\". Une partie du film \"Acadieman vs le CMA 2009\" se déroule d'ailleurs au", "section_level": 2}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Note: SHVM signifie Société", "section_level": 2}], "src_summary": "Memramcook, aussi orthographié Memramcouke ou Memramkouke, est un village canadien du comté de Westmorland, au sud-est du Nouveau-Brunswick. C'est un village agricole ayant un important patrimoine historique. Habité depuis fort longtemps par les Micmacs, le site a vu l'arrivée des premiers Acadiens en 1700. Ceux-ci furent déportés en grande partie en 1755 et durant les années suivantes mais le village survécut. ", "tgt_summary": null, "id": 2316526}
{"src_title": "Villevaudé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située à au nord-est de Chelles.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés : Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis. La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Villevaudé, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Villevaudé est desservie par les lignes d'autobus suivantes : La ville est située à proximité d'un accès de la Francilienne (Autoroute ), qui permet de rejoindre rapidement Marne-la-Vallée et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle par la route. La LGV Est européenne traverse la commune sans la desservir.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 33,8 % de forêts, 33,4 % de terres arables, 10,8 % de zones urbanisées, 8,1 % de zones agricoles hétérogènes, 6,6 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 5,1 % de prairies et 2,2 % de mines, décharges et chantiers.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de, dont 87,4 % de maisons et 10,1 % d'appartements. Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,9 % contre 9,2 % de locataires et 4,8 % logés gratuitement.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est mentionné sous les formes \"Vilavolde\" en 1193 ; \"Villa Voude\" en 1206 ; \"Vile Voude\" en 1250 ; \"Villa Vaude\" en 1265 ; \"Vilvodé\" en 1467 ; \"Villevodé soubz Montjoy\" en 1481 ; \"Villevoudé\" en 1519 ; \"Villevodé\" en 1550. \"Vilavolde\" de 1193 : « lieu du vol divin ou de la vallée divine ». Du latin \"villa vota deo\", la.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le hameau de Montjay-la-Tour est situé sur une colline et possédait un château fort et sa tour, construits par Bouchart, comte de Vendôme, de Melun et de Corbeil. Montjay était une châtellenie qui appartint depuis le tiers du siècle, par mariage, aux membres d'une illustre famille : les Châtillon. Ses seigneurs possédaient également le fief de Claye. Louis le Jeune l'assiégea, le prit en 1140, détruisit le château et n'y laissa que la tour, qui était un point militaire important. La seigneurie passa à des descendants des Châtillon : d'abord les comtes de Nevers, Yolande de Châtillon-Nevers (vers 1215-† 1254) ayant épousé Archambaud IX de Bourbon (1212-1249), Puis on trouve Montjay aux mains de neveux de la femme de Jean II de Chalon-Auxerre, Marie de Genève, dernière fille du comte Amédée II de Genève, probablement morte sans postérité vers 1316 ; son frère Hugues de Genève-Gex, † 1365, fut le père de Béatrix de Genève qui épousa en 1360 Frédéric II de Saluces (1332-1396), seigneur de Montjay vers 1385. En 1389, la baronnie de Montjay fut achetée par Amaury d'Orgemont (vers 1350-1400), seigneur de Chantilly par héritage de son père le Chancelier de France Pierre d'Orgemont, et de Lizy-sur-Ourcq par sa femme Marie de Paillart de Thorigny ; elle resta dans la descendance de sa petite-fille Marguerite d'Orgemont (1415-vers 1481/1488) jusqu'en 1610/1623 (voir l'article Lizy) : ainsi, par succession, la seigneurie passa dans la famille de/du Bro(u)llat (Marguerite d'Orgemont ayant épousé en premières noces Guillaume du Broullat — et ensuite Jean II de Montmorency), puis à François d'Angennes de Montlouet en 1580 († 1593 ; mari de Madeleine du Broullat en 1572). En 1522, l'abbaye du Pont-aux-Dames a encore sur cette terre et seigneurie une rente de 10 livres tournois amortie par Gaucher de Châtillon en l'an 1226 à charge de messes et oraisons Enfin Montjay échut, comme Thorigny-sur-Marne, à la famille Potier de Gesvres de 1610/1623 (acquisition par Bernard Potier de Gesvres de Blérancourt) jusqu'au dernier baron de Montjay, Louis-Joachim-Paris Potier, dernier duc de Gesvres, né en 1733 et guillotiné sans postérité le. La superstition fit habiter la tour de Montjay par les diables et les esprits, mêlés en 1407 à l'assassinat du duc d'Orléans. En 1430, les Anglais occupèrent la tour de Montjay. Devenue propriété communale, elle fut rasée en 1822. Le 23 germinal an XIII, quittance donnée par Charlotte-Rosalie Pithereau, épouse divorcée de Jean-Baptiste Cardon, donne quittance à Madeleine-Victoire Regnaud, veuve de Georges Cousineau, Jacques-Georges Cousineau, luthier de l’impératrice, son fils, et Adélaïde Bourguignon, épouse de ce dernier, pour le reste dû de l’achat de la ferme de Gastine et autres pièces de terre sises à Montjay-la-Tour et Annet sur Marne.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Villevaudé absorbe \"Bordeaux\" et \"Montjay\" entre 1790-1794.", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune était intégrée depuis 1994 à l'arrondissement de Torcy, qui avait succédé à l'arrondissement de Noisiel du département de Seine-et-Marne. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle réintègre le l'arrondissement de Meaux. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la septième circonscription de Seine-et-Marne. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Claye-Souilly. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le nouveau canton de Villeparisis.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune était membre de la communauté de communes des Portes de la Brie créée fin 2011. Dans le cadre des prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté le et modifié par les commissions départementales de la coopération intercommunale (CDCI) de mars et, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le la communauté de communes Plaines et Monts de France, dont est désormais membre la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de représentant et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de.", "section_level": 2}], "src_summary": "Villevaudé est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Villevaudéens\".", "tgt_summary": null, "id": 1019269}
{"src_title": "Sari-Solenzara", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "La commune de Sari-Solenzara est située à l'extrémité méridionale de la plaine orientale, entre Aléria et Porto-Vecchio. Arrosée par la Solenzara, elle constitue sur la côte orientale l'extrémité nord du territoire de la Corse-du-Sud.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Sari-Solenzara occupe la rive droite des basse et moyenne vallées de la Solenzara, qui limite le territoire communal au nord et au nord-ouest. La commune est principalement couverte de collines d'altitude inférieure à, avec les exceptions notables du massif des Ferriate () et des escarpements de la Punta Batarchione (). En dépit des frontières naturelles très marquées (massif de Bavella) qui délimitent le bassin versant de la Solenzara, le territoire communal est privé des terres situées en rive gauche des basse et moyenne vallées (dépendant de Solaro) ainsi que de la haute vallée de la Solenzara (dépendant de Quenza). Situé en haute vallée, l'ancien village presque déserté d'Argiavara, dont les habitants ont fondé Sari, est donc exclu de la commune. Sari-Solenzara est une commune du Parc naturel régional de Corse.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "L'habitat est majoritairement réparti en deux zones de peuplement qui donnent à la commune son nom actuel : Les principales criques du littoral de la commune (Cala d'Oru, Cannella et Tanone) ainsi que le hameau de Togna (situé à quelques centaines de mètres au nord de Sari) sont caractérisés par l'implantation progressive de constructions récentes mais ne forment aucun noyau de peuplement notable à l'exception de Favone, agglomération principalement située sur la commune de Conca. Par jugement en date du, le tribunal administratif de Bastia a annulé en partie le Plan local d'urbanisme de la commune, et la Cour d’appel a confirmé l’annulation de la constructibilité de zonages littoraux. La commune relève par ailleurs du Padduc, approuvé le par l’Assemblée de Corse, document de planification ayant la portée des anciennes Directive territoriale d'aménagement (DTA).", "section_level": 2}, {"title": "Voies d'accès et transports.", "content": "La commune comporte un carrefour entre deux axes routiers majeurs. La RT 10 (ex-RN 198) desservant l'axe Bastia-Bonifacio parcourt le littoral de la commune tandis que la RD 268, principal maillon de l'axe Sartène-Aléria, remonte la vallée vers le col de Bavella.", "section_level": 2}, {"title": "Sismicité.", "content": "Commune située dans une zone de sismicité très faible.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et les eaux souterraines.", "content": "Cours d'eau sur la commune ou à son aval :", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger. La station enregistre la plus forte température moyenne annuelle de France métropolitaine, avec 16,45 °C sur la période 1981-2010. Le, on enregistra dans la commune une température record pour une commune de France métropolitaine en cette période de l'année : 25,5 °C. Il en est de même pour le mois de novembre avec 31,4 °C le.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom en corse de la commune est \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Sari est le lieu où résidait le commandant Bernardin Poli, fidèle de Napoléon Ier. Le le sous-marin Casabianca récupère sur la commune, exactement à l'anse de Favone, deux agents de la mission secrète Pearl Harbour, Toussaint Griffi et Laurent Preziosi. Ils ont rayonné sur toute l'île depuis leur arrivée le pour coordonner les réseaux de résistance et obtenir leurs accords en vue d'un débarquement rapide des troupes françaises. Repérés et activement recherchés par l'OVRA, leur présence en Corse devenait dangereuse pour les réseaux. La décision fut prise par les services spéciaux de la Défense Nationale établis à Alger, par échange radio avec Pierre Griffi, de leur ordonner de retourner à Alger. Partis d'Ajaccio le après une dernière réunion le chez les Stefanaggi, ils séjournèrent dans un hôtel de Sari-Solenzara dans l'attente du sous-marin. Ils embarquèrent le avec cinq sous mariniers qui n'avaient pu regagner le Casabianca lors de son précédent passage à cause d'une tempête. Ils furent escortés notamment jusqu'au rivage, la nuit tombée, par Jean Nicoli, André Giusti, François Carli et Pierre Griffi qui restera pour terminer sa mission de radio.", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Commune membre de la Communauté de communes de l'Alta Rocca.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Budget et fiscalité 2018.", "content": "En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi: Avec les taux de fiscalité suivants : Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation :.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Établissements d'enseignements :", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Professionnels et établissements de santé :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Patrimoine religieux: Autres lieux :", "section_level": 1}], "src_summary": "Sari-Solenzara est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. La commune portait le nom de Sari de Porto-Vecchio jusqu'en 1985. ", "tgt_summary": null, "id": 350733}
{"src_title": "Touvois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Touvois est située au sud du département de la Loire-Atlantique, à la limite du département voisin de la Vendée. Au, le territoire communal s'est étendu sur le département voisin de la Vendée au détriment de la commune vendéenne de Grand'Landes.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Tolvei\" en 1119, \"Tolveia\" en 1140. Le nom de Touvois viendrait d’une forme gauloise \"Talavia\" ou du latin \"tollere\", signifiant (enlever) et \"via\" (chemin). On peut voir dans ce nom une signification, à savoir que Touvois vient de « Toutes voies », ce qui est renforcé par le fait qu'il existe une route reliant Touvois à de nombreuses communes alentour, faisant de la commune une sorte de carrefour entre chacune d'entre elles. On pense que les pèlerins passaient à Touvois lors de leur pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, car on a retrouvé une coquille Saint-Jacques gravée sur une cheminée d'une très ancienne maison. La commune se trouve dans le domaine linguistique du poitevin, au sud de la limite avec le gallo. En gallo elle porte le nom de \"Tovoéz\". Cela a été traduit par \"Tolvez\" en breton.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1150, un prieuré de femmes est fondé sous le nom de « Bademorière » ou « Bademoreria » par l'abbaye de Fontevrault en Anjou. L'abbaye est dirigée par Pétronille de Chemillé (1115-1150), puis par Mathilde d'Anjou, fille du comte Foulque V d'Anjou. Le couvent a disparu depuis la Révolution. À partir des années 1850, il a été construit un ensemble de bâtiments et un logis, le tout de style italisant, s'inspirant du domaine de la Garenne Lemot près de Clisson. Le logis est d'ailleurs visible depuis la D65 et depuis la D72, qui traverse le village (le domaine est une propriété privée). Au Moyen Âge, la châtellenie appartient à Raoul de Retz, puis elle passe entre les mains de la famille Leclerc de Juigné, seigneur de Juigné. Sous l'Ancien Régime, la châtellenie de Touvois appartient au pays de Retz.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "Les données concernant 1793 sont perdues.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (26,3 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).", "section_level": 2}], "src_summary": "Touvois est une commune de l'Ouest de la France située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 2252505}
{"src_title": "Bréval (Yvelines)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Bréval se trouve dans le nord-ouest des Yvelines, à la limite de ce département avec les départements voisins de l'Eure et d'Eure-et-Loir, à environ au sud-ouest de Mantes-la-Jolie et à au nord de Dreux. Le territoire, relativement plat, appartient au plateau du Drouais, à environ d'altitude, est en légère pente vers le sud. Il est drainé par le ru de la Fieffe qui traverse le bourg et se jette dans le ru de l'Étang à Neauphlette. C'est un territoire essentiellement rural (à 85 %), consacré à la grande culture céréalière. Il est peu boisé, environ 10 % de la surface totale, les parcelles de forêt étant dispersées surtout en périphérie de la commune, dont au nord-ouest une petite partie de la forêt de Rosny-sur-Seine. Le paysage est globalement composé de champs ouverts vers le Sud annonçant les plaines d'Eure-et-Loir et de Beauce. Entre Vexin, Normandie et Beauce, Bréval, et le Drouais en général, marque une zone de transition entre les plaines ouvertes et les vallons normands, tout comme les villes proches de Houdan ou Anet. L'habitat est concentré principalement dans le bourg, situé dans la partie sud de la commune et qui s'est agrandi de plusieurs lotissements pavillonnaires, mais on compte aussi de nombreux hameaux, dont la Butte, le Hamel, les Bossus, Thiron et la Gamacherie. La commune est desservie par plusieurs routes départementales : la RD 11 (Saint-Cyr-l'École - Bréval) qui se poursuit dans le département de l'Eure sous le nom de RD 58, la RD 89 (Port-Villez - Neauphlette), la RD 110 (Buchelay - Saint-Illiers-le-Bois) et la RD 114 (Rosny-sur-Seine - Bréval). Se situe près de la ville de Bonnière. Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée selon un axe nord-est - sud-ouest, par la ligne Paris-Cherbourg et dispose d'une gare voyageurs offrant des liaisons directes avec Paris en environ 45 minutes. La commune est traversée dans le sens nord-ouest - sud-est par un sentier de grande randonnée, le GR de Pays des Yvelines.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Bréhéval\" pendant la période romaine, \"Berheri vallis\" au, \"Berheri vallem\" au, \"Berhervallis\", \"Brehewallis\" et \"Brehevallis\" en 1192, \"Brevis vallis\" et \"Brevis Vallis\" au, \"Breevallis\", \"Brevallis\", \"Brévallée\". Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en \"-val\", du substantif \"val\" « vallon, vallée », précédé du nom de personne de type germanique \"Berher\". Le premier élément \"Bré-\" a été réinterprété postérieurement comme étant l'adjectif \"bref\", c'est-à-dire \"petit\". Le lieu-dit La Gamacherie est attesté depuis 750 dans un diplôme de l'abbaye de Saint-Denis sous la forme : \"Gramapio\". Bréval faisait partie du comté de Madrie à cette époque.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le site de Bréval est habité depuis la préhistoire. On y a retrouvé des outils de l'époque néolithique. Dans l'Antiquité, Bréval se trouvait dans le territoire des Carnutes dans une zone de confrontation avec les tribus voisines des Véliocasses (qui se trouvaient au nord de la Seine) et des Éburovices (Évreux). En 1379, pendant la guerre de Cent Ans, Charles V de France reprend Bréval au capitaine navarrais Périnnet Tranchant. Durant le siège de Paris de 1870, Bréval fut occupé le 7 octobre 1870 par la de cavalerie de la allemande. Le 30 octobre, après une embuscade des mobiles de l'Eure contre des uhlans, les Prussiens brûlèrent une partie de la ville.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "La commune de Bréval appartient au canton de Bonnières-sur-Seine ainsi qu'à la Communauté de communes du plateau de Lommoye. Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines, dont le député est Jean-Marie Tétart (UMP). Sur le plan judiciaire, Bréval fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Bréval est un village qui possède une économie dynamique. En effet, il existe à la périphérie de la commune une zone artisanale où sont implantés de nombreux commerçants, une clinique vétérinaire, un supermarché et une gendarmerie. Dans le centre du village, on peut trouver une boucherie, une boulangerie, plusieurs coiffeurs, un notaire... De plus, le village possède son propre curé qui officie sur les 17 églises du groupement paroissial.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bréval est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Brévalois\".", "tgt_summary": null, "id": 263229}
{"src_title": "Le Tertre-Saint-Denis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme \"Collis Sanctus Dyonisii\" au. Les scribes ont changé \"Colle\" (colline) par \"Tartre\". La commune s'est appelée successivement \"Le Tertre\", \"Tartre-Saint-Denis\" et \"Saint-Denis-du Tartre\", a été baptisée « Le Tertre-la-Montagne » sous la Révolution. « Tertre » ou « Tartre » désigne l'éminence sur laquelle est construit le village (géologiquement une butte-témoin). Saint-Denis désigne le premier évêque de Paris au Moyen Âge.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "La commune du Tertre-Saint-Denis se trouve dans le nord-ouest des Yvelines, sur le plateau du Mantois, à environ douze kilomètres au sud-ouest de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement et à à l'ouest de Versailles, préfecture du département. C'est une petite commune (avec elle représente le tiers de la moyenne yvelinoise, ) et l'une des moins peuplées du département. Les communes limitrophes sont Perdreauville au nord-est, Favrieux et Flacourt à l'est, Dammartin-en-Serve au sud, Longnes au sud-ouest et Ménerville au nord.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Sur le plan hydrographique, Le Tertre-Saint-Denis se trouve dans le bassin versant de la Vaucouleurs, affluent de rive gauche de la Seine. Il n'existe aucun cours d'eau permanent dans le territoire communal. À la limite nord de la commune, le « ravin du pont Bât-Cheval » désigne un thalweg orienté vers l'est, dans la commune de Flacourt, qui donne naissance plus à l'est au ru de Morand, affluent de la Vaucouleurs.", "section_level": 2}, {"title": "Relief et géologie.", "content": "Le territoire communal, de forme approximativement rectangulaire s'étend sur environ trois kilomètres de long et un kilomètre de large. Il appartient au plateau du Mantois, sans relief très marqué. Il se trouve à une altitude moyenne de, en légère pente vers le nord, où le ravin du pont Bât-Cheval descend jusqu'à d'altitude, avec à sa limite sud une hauteur sur laquelle est établi le village qui est une butte-témoin culminant à d'altitude. Sur le plan géologique, la commune appartient au bassin parisien qui est une vaste cuvette sédimentaire. Les roches sédimentaires présentes dans le sous-sol de la commune appartiennent aux étages Lutétien, Bartonien et Stampien de l'Éocène et de l'Oligocène (ère tertiaire). Sept formations géologiques affleurent dans la commune. Une partie du territoire, vers l'ouest, est recouverte de limon des plateaux résultant de dépôts éolien du quaternaire.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisation du territoire.", "content": "Le territoire est essentiellement rural, à 95,6 %, et consacré presque exclusivement à l'agriculture. Celle-ci occupe soit 92,8 % de la superficie totale de la commune. Il s'agit de grande culture céréalière formant un paysage ouvert d\"'openfield\". Les parcelles boisées, dispersées le long de la limite nord, représentent (2,6 %). L'habitat est groupé dans le village à la lisière sud de la commune. Les constructions occupent (2,4 % du territoire) et se composent d'habitations individuelles de construction ancienne. S'y ajoutent de parc et jardins.", "section_level": 2}, {"title": "Infrastructures.", "content": "Les communications de cette commune à l'écart des grands axes reposent sur une voie communale qui traverse le territoire dans le sens nord-sud et rejoint à un kilomètre environ au sud du village la route départementale 928 (Mantes-la-Jolie - Anet).", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "On n'a pas relevé de traces d'occupation ancienne du territoire. En 1188, le village, comme nombre d'autres dans la région, fut incendié par les Anglais du roi Henri II Plantagenêt. Ce territoire a eu de nombreux propriétaires dans le passé. Notamment en 1488, Guillaume de Vipart, Guillaume de Fontenay et le prieur du Hamel de Bréval étaient seigneurs chacun pour un tiers. Au, Savalette de Magnanville possédait une partie des terres. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de \"Le Tertre-la-Montagne\". En octobre 2007, la rénovation de l'église et la restauration du retable sont achevés après sept ans de travaux", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (9,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Instances administratives et judiciaires.", "content": "La commune du Tertre-Saint-Denis appartient au canton de Bonnières-sur-Seine et n'est rattachée à aucune communauté de communes. Elle s'est retirée en 2007 du SCOT du Syndicat mixte d’étude d’urbanisme et d’aménagement des pays de Houdan-Montfort L’Amaury. Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines, dont le député est Jean-Marie Tétart (UMP). Sur le plan judiciaire, le Tertre-Saint-Denis fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Lors du recensement de la population de 1999, la commune comptait 28 emplois, dont 57 % dans la construction, 29 % dans le secteur tertiaire hors commerce et le solde dans l'agriculture. La population active de la commune se composait de 52 personnes (soit 51 % de la population totale), comprenant principalement des ouvriers et employés, ainsi que huit agriculteurs. Ces personnes se répartissaient en trois groupes sensiblement équivalents, travaillant soit dans la commune, soit dans le département, soit à l'extérieur de celui-ci. Le territoire est consacré à la grande culture céréalière. Dans cette église se trouve un retable en plâtre moulé datant du représentant l'Annonciation et classé monument historique le 10 août 1904", "section_level": 1}, {"title": "Cultes.", "content": "Le culte catholique est assuré par le groupement paroissial de Bréval, qui regroupe 17 communes, rattaché au doyenné de Maule - Montfort-l'Amaury - Houdan", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Tertre-Saint-Denis est une petite commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Cette commune rurale est, avec une centaine d'habitants, la quatrième dans l'ordre des communes les moins peuplées des Yvelines, trois autres ayant moins de cent habitants, Mulcent, Gambaiseuil et le Tartre-Gaudran. ", "tgt_summary": null, "id": 1420778}
{"src_title": "Institut national de la météorologie de Tunisie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "En 1873, année où l'Organisation météorologique internationale est créée, une première station d'observation météorologique est ouverte en Tunisie. En 1881, la région sous contrôle nominal de l'Empire ottoman passe sous le protectorat de la France, qui créé le premier service météorologique à Tunis-Manoubia en 1885 ; ce dernier est chargé de l'observation pluviométrique et climatique. En 1923, l'Office météorologique de France (OMF), l'actuel Météo-France, met sur pied un réseau d'observations synoptiques à travers le pays. La station principale se trouve alors à l'aérodrome d'El Aouina. En 1926, l'OMF ajoute la sismologie aux tâches du réseau. En 1955, le service de Tunis-Manoubia devient un bureau d'inventaire des ressources hydriques et pluviométriques alors que les activités de météorologie et de climatologie sont confiées au service d'El Aouina. Après la déclaration d'indépendance en 1956, le service d'El Aouina devient en 1958 le Service national de la météorologie, rattaché à la direction des services aériens et maritimes du ministère des Travaux publics et de l'Habitat. En 1973, le Service de la météorologie devient la direction de la météorologie puis, en 1974, l'Institut national de la météorologie.", "section_level": 1}, {"title": "Organisation.", "content": "L'INM s'occupe de deux domaines principaux, la météorologie et la géophysique, mais donne un service accessoire en astronomie. Il possède son quartier-général à Tunis et six subdivisions régionales : Tunis, Jendouba, Sousse, Sfax, Tozeur et Médenine. Ces subdivisions gèrent le réseau d'observation et donnent les services au public, à l'aviation et aux intérêts maritimes sur leur territoire. La météorologie est le domaine principal d'activité ; elle regroupe l'observation, la climatologie et la prévision : Pour ses activités en sismologie, l'INM dispose de quinze stations de mesure. Sa division d'astronomie assure la prise de mesure du rayonnement solaire, l'observation de la phase lunaire à l'échelle du pays pour les besoins religieux, l'établissement des dates des éclipses lunaires et solaires et l'élaboration des éphémérides.", "section_level": 1}, {"title": "Recherche.", "content": "L'INM poursuit des recherches fondamentales et appliquées pour le développement des sciences météorologiques et géophysiques. L'analyse des principaux éléments de température, de précipitations, d'humidité et d'évaporation est notamment effectuée pour identifier les principaux traits caractéristiques du climat du pays et ses changements durant le grâce à la banque de données accumulées depuis l'installation des premières stations météorologiques. L'INM réalise également des études sur la sismologie de la région et participe à la coopération technique avec les services étrangers et organisations spécialisées comme l'Organisation météorologique mondiale.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Institut national de la météorologie (INM) est le service national de météorologie et de sismologie de la Tunisie. Fondé en 1974, mais héritier d'un réseau établi depuis le, il maintient des stations d'observations des éléments du temps, des tremblements de terre et des observations astronomiques, en collaboration avec les organismes internationaux. Il émet les prévisions météorologiques publiques, maritimes et aéronautiques pour le pays et soutient des groupes de recherche en météorologie et géophysique.", "tgt_summary": null, "id": 465475}
{"src_title": "Communauté de communes du Moyen Verdon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le premier projet de schéma départemental de coopération intercommunale des Alpes-de-Haute-Provence, présenté le, prévoyait une fusion avec les communautés de communes du Moyen Verdon et du Haut Verdon-Val d'Allos, afin et faiblement peuplé (à l'exception des communes de Saint-André-les-Alpes et de Castellane). Trois amendements ont été déposés : le périmètre de la communauté de communes du Moyen Verdon s'étend à la commune isolée de la Palud-sur-Verdon ; ce rattachement est effectif le. La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite « loi NOTRe », impose aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre une population supérieure à, avec des dérogations, sans pour autant descendre en dessous de. La communauté de communes du Moyen Verdon comptait en 2012 ; elle peut théoriquement se maintenir. Le SDCI, présenté le, proposait la fusion avec quatre autres communautés de communes constituant le pôle du Verdon : Haut-Verdon Val d'Allos, Pays d'Entrevaux, Teillon et Terres de Lumière. Un amendement a été porté sur ce pôle à la suite de la réunion de la commission départementale de coopération intercommunale du : le maintien de la CC du Moyen Verdon a été rejeté. La communauté de communes du Moyen Verdon est dissoute au 31 décembre 2016. Elle fusionne avec quatre autres établissements publics de coopération intercommunale pour former la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes est située au sud-est du département des Alpes-de-Haute-Provence, dans l'arrondissement de Castellane. Le territoire communautaire est desservi par la route nationale 202 (portion de la liaison de Digne-les-Bains à Nice), ainsi que par la route nationale 85 (liaison de Digne à Grasse et Cannes, déclassée en route départementale 4085 à partir de Barrême, et traversant Castellane), ainsi que par le train des Pignes (liaison ferroviaire à voie métrique de Digne à Nice).", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "La communauté de communes contenait les communes d'Allons, Angles, Barrême, Blieux, Castellane, Chaudon-Norante, Clumanc, La Garde, Lambruisse, Moriez, La Mure-Argens, La Palud-sur-Verdon, Rougon, Saint-André-les-Alpes, Saint-Jacques, Saint-Julien-du-Verdon, Saint-Lions, Senez et Tartonne. Quatorze de ces dix-neuf communes sont situées sur le territoire de la réserve géologique de Haute-Provence ; huit d'entre elles font partie du parc naturel régional du Verdon. Castellane étant une sous-préfecture, le siège de la communauté de communes est partagé entre cette commune et Saint-André-les-Alpes.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Castellane.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de représentant chacune des communes membres. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "En 2014, le conseil communautaire a réélu son président, Serge Prato (maire de Saint-André-les-Alpes), et désigné huit vice-présidents :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont déléguées par les communes membres. Ces compétences sont les suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes applique la fiscalité additionnelle, sans fiscalité professionnelle de zone, ni fiscalité professionnelle sur les éoliennes, ainsi que la redevance d'enlèvement des ordures ménagères.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Moyen Verdon est une ancienne communauté de communes française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.", "tgt_summary": null, "id": 496998}
{"src_title": "Communauté de communes du Pays d'Entrevaux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté de communes du Pays d'Entrevaux a été créé le par l'arrêté préfectoral sur la base des six communes composant le SIVOM d'Entrevaux.", "section_level": 1}, {"title": "Contestation interne.", "content": "Malgré l'arrêté préfectoral de création du, le contenu et le périmètre de la communauté sont contestés ; en effet, la commune de Val-de-Chalvagne suivie par celle de La Rochette ont introduit en un recours contre cet arrêté, estimant que son contenu a été modifié arbitrairement par le préfet ; d'autre part, la première commune souhaite également son rattachement à une autre communauté de communes située dans les Alpes-Maritimes.", "section_level": 2}, {"title": "Projets de fusion.", "content": "Le premier projet de schéma départemental de coopération intercommunale des Alpes-de-Haute-Provence, présenté le, prévoyait une communauté de communes regroupant treize communes au sein du pôle Vaïre/Var ; ce territoire. Deux amendements ont été portés sur ce pôle à la suite des réunions de la commission départementale de coopération intercommunale des 18 et et rejetés : La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite « loi NOTRe », impose aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre une population supérieure à, avec des dérogations, sans pour autant descendre en-dessous de. La communauté de communes du Pays d'Entrevaux comptait en 2012 ; elle ne peut pas se maintenir. Le SDCI, présenté le, proposait la fusion avec quatre autres communautés de communes constituant le pôle du Verdon : CC du Haut-Verdon Val d'Allos, CC du Moyen Verdon, CC du Teillon et CC Terres de Lumière. Deux amendements ont été portés sur ce pôle à la suite de la réunion de la commission départementale de coopération intercommunale du et rejetés :", "section_level": 2}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes du Pays d'Entrevaux est située à l'est-sud-est du département des Alpes-de-Haute-Provence, dans l'arrondissement de Castellane.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "La communauté de communes contenait les communes de Castellet-lès-Sausses, Entrevaux, Val-de-Chalvagne, La Rochette, Saint-Pierre et Sausses.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Entrevaux.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de () représentant chacune des communes membres. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "En 2014, le conseil communautaire a élu son président, Daniel Paravicini. Le conseil communautaire du a élu un autre président, Lucas Guibert (maire d'Entrevaux), et désigné trois vice-présidents : Patrick Nobile (maire de Saint-Pierre), Didier Occelli ( à Entrevaux) et Marie-Christine Cesar, ( à Entrevaux).", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce les compétences suivantes : Compétences obligatoires : Compétence optionnelle : Autres compétences : Par ailleurs, elle exerce depuis le, la compétence assainissement collectif et le service public d'assainissement non collectif.", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes applique la fiscalité additionnelle.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Pays d'Entrevaux est une ancienne communauté de communes française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.", "tgt_summary": null, "id": 1801627}
{"src_title": "Boissettes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Boissettes est située sur la rive droite de la Seine, à en aval de Melun.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les communes avoisinant Boissettes sont Boissise-la-Bertrand (), Dammarie-les-Lys (), Le Mée-sur-Seine (), Villiers-en-Bière (), Boissise-le-Roi (), Cesson (), Vert-Saint-Denis (), Melun (), La Rochette () et Pringy ().", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la Seine, fleuve long de. Sa longueur linéaire globale sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Boissettes, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 39,9 % de zones urbanisées, 36,3 % de forêts, 13 % d’eaux continentales, 7,3 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée et 3,5 % de mines, décharges et chantiers.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Parmi ces logements, 81,6 % étaient des résidences principales, 7,7 % des résidences secondaires et 10,7 % des logements vacants. La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 81,8 % contre 14,5 % de locataires et 3,8 % logés gratuitement.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est mentionnée sous les formes \"Apud Buxetam\" vers 1145 ; \"Boisettes\" vers 1380 ; \"Boissettes lez Meleun\" en 1429 ; \"Boissettes\" en 1514 ; \"La Boissette\" en 1603 ; \"Boisset\" en 1675. Le nom de Boissettes, diminutif de \"Boissise\", semble provenir du latin \"buxus\", « buis » (« petit ensemble de buis »), ou \"boscus\", « bois », c'est à-dire « endroit boisé », « situé dans les bois », étymologie qui se trouve parfaitement justifiée par la position du village.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La seigneurie de Boissettes appartient jusqu'au début du à la maison de Melun, puis passe dans celle de Pouilly-le-Fort en 1338. Boissettes a connu une période illustre au avec la production de ses porcelaines, durant une durée limitée, de 1775 à 1781, qui sont aujourd'hui rares et recherchées des connaisseurs. Depuis, les municipalités successives ont su préserver l’identité du village, tout en réalisant des travaux qui ont régulièrement amélioré la qualité de vie de ses habitants : aménagement des bords de Seine, création d’un parcours de santé (avec un tennis), dans un espace boisé repris sur d’anciennes carrières, restauration de l’église du, réfection des rues du centre du village.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Autour du vieux village dont l’origine remonte au, se trouvent son église, sa mairie, ses grandes propriétés du et à fleur d’eau (château de Boissettes) et ses vieilles maisons qui ont gardé leur charme d’autrefois. Boissettes fut au le siège d'une manufacture de porcelaine.", "section_level": 2}], "src_summary": "Boissettes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Boissettais\".", "tgt_summary": null, "id": 1334781}
{"src_title": "Les Hautes-Rivières", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le point culminant français du massif ardennais.", "content": "Cette commune au territoire étendu est située sur le versant méridional du plateau de la Croix-Scaille qui culmine sur la frontière entre la France et la Belgique à et constitue le sommet du massif ardennais en France, le point culminant des Ardennes étant situé en Belgique au site du signal de Botrange. Le côté français de ce point culminant est occupé par le \"Bois des Haies\", forêt domaniale qui est dépendance de la vaste \"forêt de Château Regnault\" où cette dernière longe les vallées pittoresques aux méandres profonds de la Semois et de la Meuse entre Les Hautes-Rivières, en amont, et Monthermé, en aval.", "section_level": 2}, {"title": "Une commune frontalière avec la Belgique.", "content": "Les Hautes-Rivières sont une commune frontalière avec la Belgique dont la majeure partie de la frontière est occupée par de profondes forêts de feuillus, constituées principalement de hêtres, chênes et charmes, et de pins (épicéas) dont celle du \"Bois des Haies\", au nord du territoire communal. Cette frontière, entièrement boisée dans toute sa longueur, part du versant méridional du sommet franco-belge de la Croix-Scaille, au nord de la commune, et s'infléchit brusquement vers le sud-est, après le passage du petit \"ruisseau de Saint-Jean\" qui traverse la frontière et qui a donné son nom au \"bois de Saint-Jean\", dans la partie belge (commune de Gedinne), jusqu'aux méandres de la rivière Semois.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Avant la Première Guerre mondiale, la commune des Hautes Rivières se nommait « Trigne ».", "section_level": 1}, {"title": "Exode des habitants.", "content": "Au cours de la Seconde Guerre mondiale, entre le 10 et, les habitants des Hautes-Rivières sont dirigés vers Noirmoutier-en-l'Île, L'Herbaudière, L'Épine et La Barre-de-Monts.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La métallurgie est l'activité principale de la commune qui perdure depuis des siècles, comme en témoigne la présence depuis le d'une forge et d'un bas-fourneau à Linchamps.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "La commune des Hautes-Rivières a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La roche Margot et la croix de Jésus constituent un point de vue sur le village des Hautes-Rivières. Le Bois des Haies est le point culminant des Ardennes.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Le circuit de l'Ardennes Mega trail passe également par le territoire de cette commune.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Elie Badré (1905-1987), sculpteur né aux Hautes-Rivières, Meilleur Ouvrier de France, élève de Paul Landowski et de Henri Bouchard.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les Hautes-Rivières (en wallon et en champenois \"\" ) est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. La commune se compose des villages des Les Hautes-Rivières, Sorendal, Failloué, Linchamps et la Neuville-aux-Haies. Ses habitants s'appellent les « Hauts-Riverains ». C'est dans cette commune frontalière de la Belgique, arrosée par la Semoy, que se situe le point culminant en France du massif ardennais de par le versant méridional de la Croix-Scaille dont le sommet s'élève à.", "tgt_summary": null, "id": 670631}
{"src_title": "La Fresnais", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Fraxinetum\" en 1080, \"Fraxinaria\" en 1130, \"Fresneia\" en 1238, \"Freneya\" en 1319, \"La Fresnaye\" en 1513. La Fresnais désigne un lieu planté de frênes. Le gentilé est \"Fresnaisien\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La paroisse de La Fresnais faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocables Saint-Méen et Sainte-Croix. 'L'abbaye Notre-Dame du Tronchet y possédait des biens.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "École publique.", "content": "L'école publique de la Fresnais se situe au 2 impasse du Pont aux Prêtres. Le nom de la rue fait référence à l'ancien pont qui existait ainsi qu'au presbytère. Avant d'être une école, c'était une mairie puis une salle des fêtes. En 1840, la mairie acquiert une partie du jardin du presbytère pour bâtir une école ainsi qu'une mairie. Jusqu'en 1860, l'école était une école de garçons. 60 élèves la fréquentaient alors. L'école des filles se situait au niveau de l'actuelle bibliothèque. En 1879, l'école devient trop petite. Aussi, la municipalité décide de bâtir une extension pour une seconde classe. Vers 1883, on fait construire le mobilier pour cette classe. Les pierres du mur de l'ancien cimetière serviront à édifier le préau vers 1890. D'autres aménagements et travaux suivront, notamment en 1989, 2008 et 2016-2017. Le premier instituteur connu se nommait Louis Pierre Jacques Bedel. Pour l'année scolaire 2017-2018, l'école a un effectif de 206 élèves, répartis dans 8 classes avec 13 enseignantes. La directrice actuelle est Mme Bricout, en poste depuis 1990.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Fresnais est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, entre Dol-de-Bretagne et Saint-Malo. Elle est peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 724302}
{"src_title": "Marsac (Charente)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Marsac est une commune située au nord-ouest d'Angoulême, au bord de la Charente. Le bourg de Marsac est aussi à à l'ouest de Vars, de Saint-Amant-de-Boixe, chef-lieu de son canton et au sud-est de Rouillac. La D 939, route d'Angoulême à Rouillac et Saint-Jean-d'Angély, traverse le sud-ouest de la commune et passe en haut du bourg. La D 96 relie cette dernière au bourg et va en direction de Montignac et Saint-Amant-de-Boixe. La D 115 qui relie Marsac à Vars traverse la Charente par une série de six ponts construits en 1906.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "Outre le bourg, Marsac compte un village important : \"Lagroux\" au nord. Les autres hameaux et fermes se concentrent autour du bourg et au sud : \"Ladoux\", \"la Faye\", \"les Guérinauds\", \"Chez Bertit\", etc..", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Le sol de la commune est composé de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien et Portlandien). Le Portlandien occupe l'ouest de la commune et forme une cuesta qui correspond aussi au versant ouest de la vallée de la Charente, très large au nord d'Angoulême. On trouve quelques zones de grèzes datant du quaternaire, sur le flanc de cet escarpement entre Grosbot et Ladoux. La vallée même de la Charente est composée d'alluvions, formant parfois une terrasse alluviale plus ancienne comme entre Lagroux et le bourg (sables, graviers siliceux et calcaires). La vallée dans sa partie inondable est constituée d'alluvions plus récentes (limons, argile sableuse, présence de tourbe). La commune de Marsac occupe la rive occidentale et extérieure d'un méandre de la Charente, et est entourée de plateaux relativement hauts, principalement à l'ouest. En aval du bourg, la Charente a creusé dans la rive concave un escarpement nommé \"Côte de Châtelar\". Le point culminant de la commune est à une altitude de, situé en limite nord-ouest près de Grosbot. Le point le plus bas est à, situé le long de la Charente en limite sud-est. Le bourg, situé au pied du coteau, est à environ d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Charente entre Mansle et Angoulême coule dans une large vallée en développant de large méandres. Marsac est limitée à l'est par une de ces boucles. Dans la commune, la Charente se divise en de nombreux bras. Près de Ladoux, à au nord-ouest du bourg, une résurgence est à l'origine d'un ruisseau, la \"Doux\", qui rejoint la Charente et qui alimentait jadis un moulin.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes sont \"villa Marciaco\" en 879, \"Marciaco\", \"Marchiaco\" au. L'origine du nom de Marsac remonterait à un nom de personne gallo-romain \"Marcius\" ou \"Martius\" auquel est apposé le suffixe \"-acum\", ce qui correspondrait à \"Marciacum\", « domaine de Marcius ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La terre de Marsac a relevé de l'évêché d'Angoulême du jusqu'à la Révolution. L'évêché d'Angoulême avait édifié un château fort sur l'une des îles de la Charente, mais, au cours de la guerre de Cent Ans, il fut endommagé et en 1424, le roi de France s'opposa à sa reconstruction, de peur qu'il ne fût repris par les Anglais. Il n'en reste que le nom de \"Port du Château\" conservé par une petite anse du fleuve située en face de cette île. Les évêques avaient à Marsac un prévôt, dont la charge était conférée en fief. À la fin du, il y eut un conflit entre les évêques et les prévôts, qui en prenaient trop à leur aise, et un traité conclu en 1212 laissa en fief le nord de la paroisse à ces prévôts, Itier Jourdain et Foucaud de Marsac. L'évêque d’Angoulême avait eu une maison de campagne dans le bourg. Ces bâtiments, appelés encore \"l'Évêché\", datent en partie du, mais ont été délaissés dès le et occupés par une ferme dès le. Ce bâtiment servait aussi à percevoir la dîme due au clergé. En mai 1626, un régiment logé au bourg et à Lagroux se livra envers la population à des excès de toutes sortes. En 1686 il y avait 145 feux, des pacages, des noyers et des céréales.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Marsac est une commune rurale agricole avec 130 ha de vignes classées en région délimitée d'appellation d'origine contrôlée cognac, cru Fins Bois, des céréales surtout du maïs irrigué et des élevages de vaches laitières et de porcs. Quelques producteurs proposent la vente directe de leurs produits, comme le cognac et le pineau des Charentes. Certains proposent vins de pays et légumes issus de l’agriculture biologique. D'autres se diversifient en proposant de \"l’accueil paysan\".", "section_level": 1}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école est un entre Marsac et Montignac. Marsac accueille l'école maternelle avec deux classes et Montignac l'école élémentaire. Le secteur du collège est Saint-Amant-de-Boixe.", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "Le bric-à-brac annuel qui a lieu le premier week-end de septembre sur les berges de la Charente autour de la baignade est de renommée nationale, c'est le plus couru de la région et il rassemble une foule d'amateurs sur deux jours. Il réunit un millier d'exposants en moyenne. Une frairie annuelle a lieu le dernier dimanche de juillet.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L'église paroissiale Saint-Gervais-Saint-Protais date du. Sa nef unique de trois travées est éclairée par d'étroites fenêtres. L'avant-chœur est surmonté d'une coupole sur pendentifs et d'un clocher. Le chœur est couvert d'une voûte sur croisée d'ogives du qui se termine par un chevet plat. En 1885 la nef a été couverte d'une voûte en berceau. Elle est inscrite monument historique depuis 1941.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "Près de la place de l'église, des bâtiments nommés \"l'Évêché\", une des résidences de campagne de l'évêque d'Angoulême, datent en partie du. Il n'en reste que le mur d'enceinte de la ferme. La Faye possède encore ses deux lavoirs. Le monument aux morts pour la France : son élévation est décidée le lors de la délibération en session extraordinaire du conseil municipal. Le, toujours en session extraordinaire du conseil municipal, son emplacement est fixé au coté droit du cimetière communal.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine environnemental.", "content": "Les rives de la Charente sont en zone Natura 2000 et très fréquentées par les promeneurs et les pêcheurs. La municipalité a fait l'acquisition d'îles et aménagé l\"île du Château\" et l\"île de Labattut\" avec une passerelle et des aires de pique-nique.", "section_level": 2}], "src_summary": "Marsac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont les \"Marsacois\" et les \"Marsacoises\".", "tgt_summary": null, "id": 770317}
{"src_title": "Olive Hazlett", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Olive Hazlett naît à Cincinnati, dans l'Ohio puis passe son enfance à Boston où sa mère exerce la médecine. Elle fait ses études supérieures à Radcliffe College où elle obtient sa licence en 1912, puis poursuit ses études à l'université de Chicago pour son master (1913). Elle soutient une thèse de doctorat intitulée « On the Classification and Invariantive Characterization of Nilpotent Algebras » en 1915, sous la direction de Leonard Eugene Dickson dont elle est seulement la deuxième doctorante, après Mildred Sanderson. Elle obtient une bourse d'études postdoctorales Alice Freeman Palmer attribuée par l'université Harvard, qui lui permet de passer une année à Wellesley College. Elle enseigne à Bryn Mawr de 1916 à 1918, puis elle est maître de conférences au Mount Holyoke College, et promue professeure agrégée en 1924. La même année, elle donne une conférence intitulée \"The Arithmetic of a General Associative\" au Congrès international des mathématiciens de Toronto. Elle obtient un poste de maître de conférences à l'université de l'Illinois, puis est promue professeure agrégée en 1930, et effectue le reste de sa carrière à l'université de l'Illinois. En 1928, Olive Hazlett bénéficie d'une bourse Guggenheim qui lui permet de passer une année en Europe, elle séjourne en Allemagne et en Suisse et se rend en Italie, où elle présente une communication intitulée « Integers as Matrices » au Congrès international des mathématiciens de Bologne, en Italie. À son retour à l'université de l'Illinois en 1930, elle est promue professeure agrégée. Le mathématicien Paul Halmos qui a suivi ses cours d'algèbre durant l'année universitaire 1935-1936, se souvient d'elle comme d'une. De 1940 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle est membre du comité de cryptanalyse de l'American Mathematical Society. Des problèmes de santé, qui l'ont déjà obligée à prendre un congé pour se soigner de 1936 à 1938 l'affectent à nouveau, et elle est en congé de longue maladie à partir de 1946 jusqu'à sa retraite académique qu'elle prend en 1959. Elle passe le reste de sa vie à son domicile de Peterborough, dans le New Hampshire et meurt à Keene, le.", "section_level": 1}, {"title": "Activités de recherche et éditoriales.", "content": "Durant sa carrière universitaire, Olive Hazlett a publié 17 articles scientifiques, le dernier paru en 1930 est consacré à des questions algébriques. Elle est probablement l'auteure d'articles la plus prolifique de la génération des mathématiciennes d'avant-guerre. Elle est également l'auteure d'un article sur les quaternions dans l'Encyclopedia Britannica. Elle est membre du conseil scientifique de l'American Mathematical Society de 1926 à 1928 et est rédactrice des \"Transactions of the American Mathematical Society\" de 1923 à 1935.", "section_level": 1}], "src_summary": "Olive Clio Hazlett ( — ) est une mathématicienne américaine, professeure agrégée à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign. Elle a principalement fait des recherches en algèbre.", "tgt_summary": null, "id": 1769081}
{"src_title": "Synagogue de Nancy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La première communauté juive remonte au Moyen Âge. Vers 1470, une dizaine de familles juives vivaient à Nancy mais elles en sont expulsées en 1477. Au, on retrouve quelques familles juives. C'est en 1721 qu'une ordonnance ducale officialise la communauté juive de Nancy en autorisant quatre familles juives à résider en cette ville (voir Histoire des Juifs en Lorraine). En fait les Juifs étaient tolérés depuis un à deux siècles. La synagogue est construite en 1788. En 1832, Baruch Gouguenheim, rabbin de Phalsbourg, est appelé à la tête de la synagogue de Nancy, qu'il dirige très fermement pendant onze ans. À sa mort, le consistoire nomme grand rabbin Salomon Ulmann, qui exerce cette fonction de 1843 à 1854. Les juifs ont créé dans la ville de Nancy de nouvelles industries (filatures, tissages, manufactures de chaussures, de broderies, hauts fourneaux), et ils ont fondé les grands magasins de la rue Saint-Jean. Le quartier juif se trouvait à proximité de la synagogue, à l'emplacement de l'actuel centre commercial Saint Sébastien, entre la rue du Grand-Rabbin-Haguenauer et la rue des Ponts où se trouve l'association culturelle juive de Nancy. L'action de sept policiers du service des étrangers au commissariat central de Nancy a permis de sauver quelque trois cents Juifs lors de la grande rafle organisée à Nancy par les nazis le. Après la guerre, l'orgue de la synagogue est reconstruit par le facteur Roethinger en 1948. Récemment, vers 2007 ou 2008, la synagogue de Nancy a été entourée, pour des raisons controversées de sécurité, d'une palissade de tôles, de barreaux et de grillages, d'au moins 3 mètres de haut, qui la cache complètement aux passants. Actuellement la communauté juive de Nancy compte environ 450 familles.", "section_level": 1}, {"title": "Le 55 rue des ponts.", "content": "Au 55 rue des Ponts se trouvait un oratoire juif polonais non consistorial. Ce bâtiment abrite aujourd'hui l'Association culturelle juive de Nancy.", "section_level": 1}, {"title": "Le cimetière israélite de Nancy.", "content": "La section juive du cimetière de Préville, créée en 1840, est située au 2, avenue de Boufflers. À l'entrée du cimetière, le Monument du souvenir rappelle la disparition d'une partie de la communauté juive de Nancy dans la Shoah, les victimes de l'Holocauste se comptant par milliers en Lorraine, dont sept cents à Nancy. On peut y lire une phrase en yiddish : Près de l'entrée est apposée une plaque émaillée où figure en hébreu la « prière au champ du repos » : et qui reprend la seconde bénédiction de la Amida (il manque d'ailleurs un mot dans la première phrase) : En 1987, dans le cadre du bicentenaire de la synagogue, vingt écoliers ont planté vingt arbustes pour rappeler le souvenir des vingt enfants juifs enlevés de leur refuge (ils étaient placés à la maison de retraite) par les occupants nazis et déportés sans retour vers les camps de la mort le. Le nom de chaque enfant disparu et son âge (les plus jeunes de ces enfants n'avaient que trois ans) sont inscrits sur une petite stèle placée devant chaque arbuste. Celles-ci se trouvent le long du mur à gauche de l'entrée.", "section_level": 1}], "src_summary": "La synagogue de Nancy est une synagogue située 17 boulevard Joffre à Nancy, où elle a été inaugurée en 1788. Au 19, boulevard Joffre, se trouve le centre communautaire, dans un bâtiment moderne de forme cubique, qui abrite plusieurs associations juives, comme l'UEJF et l'Union des étudiants en médecine juifs de France. À l’époque, l’édifice de la synagogue avait été bâti sur une zone marécageuse et on y accédait par une porte dérobée, à l’écart des lieux de passage. Du fait de l’extension urbaine, elle se retrouve deux siècles plus tard en plein centre-ville. Son architecte en était Augustin-Charles Piroux (1749-1805). Elle fut inaugurée le. Elle a été agrandie en 1841 et 1861 et la façade, œuvre d'Alfred Thomas, date de 1935. Cette façade est plus grande que le bâtiment, auquel elle donne une apparence avantageuse. ", "tgt_summary": null, "id": 59416}
{"src_title": "Louis Des Masures", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "De Tournai à la cour de Lorraine.", "content": "Il naît à Tournai vers 1515, fils d’Adrien Des Masures (mort entre 1557 et 1562) et de Catherine Marcanda, qui fut brièvement veuve. Les conditions de sa jeunesse restent inconnues et il entre rapidement au service de la maison de Lorraine, où il sert d’abord le duc Antoine (mort en 1544) puis à partir de 1533 son frère le cardinal Jean III de Lorraine treize ans durant, comme conseiller et premier secrétaire. Ceci lui donne l’occasion de fréquenter de nombreux humanistes et écrivains qui gravitent à la cour de France, parmi lesquels Clément Marot, Jean Salmon Macrin, Mellin de Saint-Gelais, Jacques Colin, Lancelot de Carle, Jean Martin, Hugues Salel, François Rabelais, Jacques Peletier du Mans, Nicolas Herberay des Essarts. Ses premiers travaux sont des traductions, avec d’abord celle de l'Énéide (1547). Il s’engage également dans les guerres menées contre l’empereur en tant que capitaine de cavalerie. À cette occasion, il est soupçonné en 1547 d’intelligence avec les troupes impériales, est calomnié pour cela auprès de Henri II et disgracié par le nouveau roi, en 1547.", "section_level": 2}, {"title": "L’Italie et la Lorraine encore.", "content": "Fuyant désormais la cour, Des Masures passe en Italie en passant par la Lorraine et la Suisse et se fixe à Rome pour un peu plus d’un an, protégé par le cardinal Jean Du Bellay ; c’est à lui qu’il dédie en la suite de sa traduction de l’Énéide. À l’occasion du conclave qui fait suite à la mort du pape Paul III, Des Masures revoit Jean III de Lorraine, qui le ramène en France en espérant obtenir pour lui le pardon de Henri II, mais la mort prématurée du cardinal en, à Montargis, met fin à ce projet. Des Masures repart alors pour la Lorraine et s'installe ensuite à Saint-Nicolas-du-Port. C’est Christine de Danemark, nièce de Charles Quint, qui régentait alors la Lorraine. Elle le prend à son service, l’anoblit le et le nomme auditeur en la Cour des Comptes de Nancy. Il s’occupe alors à diverses légations, entremises et missions diverses de nature politique et semble avoir vécu là des années heureuses. Il se marie alors avec Diane Baudoire, de Lunéville, laquelle met au monde en 1554 un fils prénommé Claude mais meurt peu après ses couches. Louis se remarie avant 1557 avec Anne Berman. En sus de ses occupations officielles à la cour de Lorraine, Des Masures reste en relation avec les lettrés parisiens, tels Pierre de Ronsard, Joachim Du Bellay ou François Habert. Sa traduction de l’Énéide reste sa principale tâche littéraire – publiée dans son intégralité en 1560 à Lyon par Jean I de Tournes - ponctuée de temps par des pièces en l’honneur de tel ou tel membre de la maison de Lorraine.", "section_level": 2}, {"title": "La conversion.", "content": "C’est finalement de la plume de Des Masures lui-même qu’il faut apprendre les conditions de sa conversion au protestantisme. Pendant une étape à Genève lors de son retour d’Italie, il aurait rencontré Théodore de Bèze, Pierre Viret et Jean Calvin, qui l’auraient endoctriné et lui auraient demandé de traduire les psaumes que Marot n’avait pas traduit. Et c’est lors de son séjour en Lorraine dans les années 1550 que Des Masures laissa libre expression à sa foi protestante. Il habitait alors Saint-Nicolas-du-Port, où le protestantisme prenait souche, comme à Nancy ou Saint-Mihiel. Dès 1558, il était sollicité par les calvinistes de sa ville pour leur expliquer tel ou tel passage de la Bible ; par la suite il fit venir des pasteurs établis à Metz, pour faire des célébrations à Saint-Nicolas-du-Port. Mais la relative tolérance dont les Protestants jouissaient alors en Lorraine subit quelques soubresauts : le, Des Masures eut la mauvaise idée de faite baptiser un fils nouveau-né par un pasteur dans sa ville même, sans se déplacer à Metz pour plus de discrétion. Cela se sut, une enquête fut diligentée et Des Masures n’eut que le temps de s’enfuir tandis qu’un de ses coreligionnaires fut pendu presque immédiatement.", "section_level": 2}, {"title": "Metz.", "content": "La communauté de Saint-Nicolas fut dispersée et Des Masures alla passer cinq ans à Metz jusqu’en 1567, ville du royaume où le protestantisme était vigoureux. Des Masures est cité à plusieurs reprises dans la \"Chronique protestante de Jean de Mory et de Jean Danoue, 1540-1609\", comme notable et parfois comme diacre suppléant. Il fut aussi un des vingt « anciens » de la communauté protestante. C’est à cette époque que Des Masures commence à composer ses œuvres les plus marquées par le Protestantisme, dans un esprit de prosélytisme actif : ses vingt psaumes, ses trois tragédies bibliques, des pièces adressées à tel ou tel notable pour défendre la foi réformée tout en revendiquant une totale obéissance politique. Beaucoup parurent à Genève, alors plaque tournante de l’édition réformée.", "section_level": 2}, {"title": "Derniers exils.", "content": "Les troubles qui obligèrent les Protestants à quitter Metz en 1567 en chassèrent également Des Masures, qui passa d’abord dans le Palatinat (Heidelberg ou Mannheim) puis en Alsace à Sainte-Marie-aux-Mines, avec des voyages occasionnels à Strasbourg. C’est à cette époque qu’il entreprend une description des troubles religieux qui affligent alors la France, sous le titre de \"Borbonias, sive de bello civili ob religionis causam in Gallia gesto\". Après la Saint-Barthélemy d’, il s’éloigne encore et passe à Bâle où il s’établit avec son fils ; les dédicaces et les épîtres qu’il publie à cette époque le montrent intégré à tout un réseau d’humanistes réformés, de savants et de ministres de la religion protestante. Rentré à Sainte-Marie-aux-Mines en 1574, il y meurt le de cette année, laissant sa veuve Anne Berman. On a de lui un beau portrait gravé par Pierre Woeiriot en 1560, reproduit dans Lebègue 1929 planche X.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres.", "content": "L'œuvre de des Masures est multiforme. Initiée dans la tradition néo-latine (avec notamment l' \"Énéide\" et les \"Carmina\" de 1557), elle sacrifie ensuite à la tradition pléiadisante, exprime son admiration de Ronsard et de Du Bellay, avant de s'infléchir vers le théâtre biblique et la poésie spirituelle et militante. Ce lettré, poète de cour au début de sa carrière, mit finalement sa plume au service de la cause et ne se consacra plus à la fin de sa vie qu'à la défense de la foi réformée.", "section_level": 1}], "src_summary": "Louis Des Masures, latinisé en \"Ludovicus Masurius\", est un poète français d'origine wallonne, né à Tournai vers 1515 et mort à Eschery (Sainte-Marie-aux-Mines) le.", "tgt_summary": null, "id": 1162919}
{"src_title": "Montaut (Haute-Garonne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans le Volvestre à au sud de Muret et à 35 km au sud de Toulouse. Elle fait partie du Pays du Sud Toulousain.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits ou hameaux.", "content": "La Grangère,", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Commune située sur la Lèze qui traverse la commune dans sa partie est et sur la Garonne à l'ouest dont un bout sert de frontière naturelle avec la commune de Noé à sa confluence avec l'Aunat, qui sert de limite avec la commune de Capens.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Ancien prieuré de l'abbaye de Lézat. À partir du moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Montaut faisait partie du diocèse de Rieux", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Volvestre et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Montaut faisait partie de l'ex-canton de Carbonne).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Montaut fait partie de l'académie de Toulouse. L'éducation se fait sur la commune de Noé jusqu'au Collège (service de car scolaire).", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Comité des fêtes, fête locale (fin juin),", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Tennis, centre équestre, pétanque, chasse,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre. Il existe une déchèterie sur la commune de Carbonne en limite de la commune de Peyssies.", "section_level": 2}], "src_summary": "Montaut est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Montaudais.", "tgt_summary": null, "id": 1069613}
{"src_title": "Santenay (Loir-et-Cher)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune de Santenay se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Gâtine tourangelle. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département et à de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Onzain. Les communes les plus proches sont : Seillac (), Herbault (), Saint-Étienne-des-Guérets (), Françay (), Saint-Nicolas-des-Motets () (37), Mesland (), Orchaise (), Dame-Marie-les-Bois () (37) et Chambon-sur-Cisse ().", "section_level": 2}, {"title": "Paysages et relief.", "content": "Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le, un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Gâtine Tourangelle », au sein de l'ensemble des « confins de la Touraine ». La Gâtine tourangelle se présente comme un plateau agricole aux paysages ouverts marqués par de grands massifs boisés et des boqueteaux épars et de tailles variées. Sur ces terres à la fois lourdes et plus caillouteuses qu'en Beauce, l'agriculture laisse par endroits la place à des bois qui occupent les moins bonnes terres. Globalement aplani, le relief s'anime par endroits de légères ondulations en rebord de la vallée de la Cisse, de la Loire, ou de la Brenne. Ces trois vallées drainent les eaux de surface du plateau à travers des micro-vallons qui se creusent petit à petit en atteignant la couche calcaire sous-jacente. Ces entailles dans le plateau constituent des paysages particuliers, plus verdoyants et intimistes, bornés par les coteaux boisés. L'altitude du territoire communal varie de à.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est drainée par la Petite Cisse () et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon l'Insee, Santenay est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (72,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), forêts (22,3 %), prairies (0,8 %). Le territoire présente un caractère rural marqué et identitaire : la pierre et la brique agrémentent le bâti agricole et lui confèrent une identité architecturale forte. À l'échelle de l'unité géographique Herbault, qui regroupe huit communes, dont Santenay, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit.", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016. En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration. Par ailleurs, suite à la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Santenay en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (4,2 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal de Santenay est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune.", "section_level": 3}, {"title": "Risques technologiques.", "content": "Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française et Empire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelle organisation territoriale.", "content": "Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu', mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Santenay devient formellement « commune de Santenay ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Herbault et au district de Blois. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24. Santenay est alors rattachée au canton d'Herbault et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X (). Cette organisation va rester inchangée pendant près de.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Santenay est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal de Santenay, commune de moins de, est élu au scrutin majoritaire plurinominal avec listes ouvertes et panachage. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Équipements et services.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Eau et assainissement.", "content": "L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC).", "section_level": 2}, {"title": "Alimentation en eau potable.", "content": "Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable d'Orchaise qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le.", "section_level": 3}, {"title": "Assainissement des eaux usées.", "content": "En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Santenay est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal : « Santenay », un équipement utilisant la technique par infiltration, avec prétraitement, dont la capacité est de, mis en service le. L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations.", "section_level": 3}, {"title": "Sécurité, justice et secours.", "content": "La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois. En matière de justice, Santenay relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois), de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine. La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Secteurs d'activité.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Santenay selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : Le secteur agricole est important puisqu'il représente 37,9 % du nombre d'entreprises de la commune (11 sur 29), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les implantées à Santenay en 2016, 24 ne font appel à aucun salarié et 5 comptent 1 à", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP). Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 40 en 1988 à 24 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Santenay, observées sur une période de :", "section_level": 2}, {"title": "Produits labellisés.", "content": "La commune de Santenay est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP) d'un produit : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine). Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours, le vin Val-de-loire et les volailles de l’Orléanais.", "section_level": 3}], "src_summary": "Santenay est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Gâtine tourangelle », constituée de plateaux séparés par des vallées souvent étroites. Elle est drainée par la Petite Cisse et par divers petits cours d'eau. ", "tgt_summary": null, "id": 709}
{"src_title": "La Marne (Loire-Atlantique)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Marne est située à au sud-est de Nantes et à au sud-est de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Les communes limitrophes sont Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Machecoul-Saint-Même, Paulx, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, La Limouzinière.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "La paroisse de La Marne est mentionnée pour la première fois en 1062, dans un acte de l'abbaye de Redon sous le nom de \"Sanctoe Marioe de Marnis\" : “Sainte-Marie de La Marne”. Le nom de La Marne viendrait du celte \"matronas\" : la « source », la « Rivière-Mère ». \"Maeron\" en breton.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La paroisse de La Marne est mentionnée dès 1062, dans un acte de l'abbaye de Redon sous le nom de « Sanctoe Marioe de Marnis ». On lit qu'à cette date l'évêque de Nantes donne aux moines de l'abbaye de Redon « deux églises au pays de Retz, au-delà de la Loire, Sainte-Marie de Frossay et Sainte-Marie de La Marne ». Il s'agissait d'une châtellenie dépendant de la seigneurie de Machecoul. Cette châtellenie avait un droit de haute, moyenne et basse justice. Les derniers seigneurs connus appartiennent à la famille Chardonnay (Bécherel du Chardonnay). Les armes des seigneurs du Chardonnay, famille aujourd'hui éteinte (« de gueules au lion d'argent ») sont devenues celles de la commune de La Marne.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, La Marne fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Machecoul. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 81 % des habitants résidaient dans des zones et 19 % dans des zones.", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "Les données concernant 1793 sont perdues.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (15,5 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental).", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "• Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption", "section_level": 1}], "src_summary": "La Marne est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 2205215}
{"src_title": "Bonneuil (Charente)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Bonneuil est une petite commune de l'ouest du département de la Charente située à à l'ouest de Châteauneuf-sur-Charente et à à l'ouest d'Angoulême. Elle est aussi à de Barbezieux, de Segonzac, d'Archiac et de Cognac. Elle est située le long de la D 699, route d'Angoulême à Archiac et Jonzac par Châteauneuf. La D 1, route de Segonzac à Barbezieux, coupe la D 699 à l'ouest de la commune. La gare la plus proche est celle de Châteauneuf, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "La commune comporte de nombreux hameaux et fermes : \"le Montet\", \"la Bergère\", \"le Maine Fayat\", le château du \"Breuil\", \"chez Biret\", \"chez Ballan\", \"chez Maroux\", \"le Maine Panetier\", le \"Logis de Flaville\", \"le Maine Androux\", \"Grange Neuve\", \"Font Nouvelle\", etc. Le bourg n'est pas plus gros qu'un de ces hameaux.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune occupe un plateau calcaire du Crétacé. Une petite zone en limite nord-est est occupée par le Santonien, mais tout le reste de la commune est dans le Campanien, calcaire plus crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente. Quelques petites zones d'argile sableuse datant du Tertiaire occupent les sommets des plateaux, au nord et à l'est. Une cuesta de Campanien faisant face au nord-est traverse l'est de la commune, au Montet. On peut la suivre à l'ouest vers Segonzac et à l'est vers Jurignac, Plassac-Rouffiac, Villebois-Lavalette, etc. Le relief de la commune est assez vallonné. Le point culminant est à une altitude de, situé au nord-est du bourg dans les bois du logis de Flaville. Le point le plus bas est à, situé en limite sud-ouest. Situé dans la vallée du Collinaud, le bourg est à environ d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le \"Collinaud\", petit affluent du Né et sous-affluent de la Charente, naît au pied du logis de Flaville. En se dirigeant vers le sud-ouest, il passe au bourg. Quelques fontaines sont aussi à signaler, comme la \"Font Nouvelle\", la \"Font Cagouille\" et la \"Font Pérouse\".", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes sont \"Bonelum\" avant 800, \"Bonolio\" en 1098-1109, \"Bono Oculo\" en 1150. L'origine du nom de Bonneuil remonterait à un nom de personne gaulois \"Bonos\", ou l'adjectif latin \"bonus\" (bon), auquel est apposé le suffixe gaulois \"-ialo\" signifiant \"champ\", \"clairière\", ce qui correspondrait à « champ de Bonos » ou « bonne clairière ». Le gaulois a persisté dans les campagnes jusqu'au.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Au, la famille \"d'Ingrandes\" possédait le château du Breuil, construit au, et le logis de Flaville.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "La viticulture est l'activité principale de Bonneuil. La commune est située en Grande Champagne, premier cru du cognac. Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école est un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) entre Bonneuil, Bouteville et Angeac-Charente. Bouteville accueille l'école maternelle et Angeac-Charente et Bonneuil les écoles élémentaires.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L'église paroissiale Saint-Pierre, à l'origine une cure du diocèse de Saintes, a été construite au début du. Maintes fois réparée, seule sa façade richement décorée a été épargnée. L'église possède une crypte sous l'ancien chœur, inaccessible. Elle a été inscrite monument historique le 21 juin 1952.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "Le château du Breuil, construit sur une petite éminence dont les douves sont baignées par une dérivation du ruisseau, date de la fin du ou début du. Un petit pont en pierre, à 100 m à l'ouest du bourg, dit de « Coligny », chef protestant durant les guerres de Religion dont l'armée aurait franchi le ruisseau à cet endroit.", "section_level": 2}], "src_summary": "Bonneuil est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les \"Bonneuillais\" ou les \"Bonneuillois\".", "tgt_summary": null, "id": 2456734}
{"src_title": "Bouzigues", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune située sur la rive nord du Bassin de Thau, dans l'Hérault, lié à la Méditerranée occidentale par les canaux de Sète et de Marseillan.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de Bouzigues dérive de l'occitan \"bosiga\" qui désigne « une friche, un essart ».", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Habité au tout début par des pécheurs vivant de manière troglodytique dans les excavations de son rivage, ce village a ensuite été agriculteur et s'est fait un renom dans la tonnellerie. Au, Bouzigues était partagé entre deux seigneurs : l’évêque d’Agde pour la haute justice et la famille de Bouzigues (Branche Bouziges, Bousiges, Bosiges, Bosicas) pour la moyenne et la basse justice. Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire républicaine » en l’an II. Au début du vingtième siècle, selon une méthode en suspension reprise par ailleurs, s'y est développé la culture des coquillages (huîtres et moules) distribués sous l'appellation \"Bouzigues\". Aujourd'hui encore cette culture reste l'élément moteur de l'économie à laquelle s'est lié le tourisme.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique de développement durable.", "content": "La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2002.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Au dernier recensement, la commune comptait habitants.", "section_level": 1}, {"title": "Vie locale.", "content": "Deux ethnologues ont montré que le village se répartit en deux groupes sociaux, d'un côté les viticulteurs, et de l'autre les « gens de l'étang » (pêcheurs, exploitants de parcs à huitres ou à moules). La division est aussi culturelle, par exemple deux fanfares se sont longtemps opposées l'une à l'autre, ou spatiale (les viticulteurs occupant le haut du village alors que les pêcheurs occupent le bas. Le jeu de boules des viticulteurs est sur la place de l'église, alors que celui des pêcheurs est sur le port.", "section_level": 1}, {"title": "Environnement.", "content": "La commune inclut quatre ZNIEFF : La commune inclut aussi une zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000 dans le cadre de la directive Oiseaux : la ZPS de l'étang de Thau et lido de Sète à Agde, 7 770 ha répartis sur les mêmes 10 communes de la \"ZNIEFF de l'étang de Thau\". Ce site comprend l'étang de Thau (le plus grand des étangs languedociens avec 19,5 km en plus grande longueur) et une partie du cordon dunaire qui le sépare de la mer Méditerranée, le tout présentant une très grande diversité d'habitats (sansouire, prés humides, marais salants, boisements, étendue d'eau saumâtre, vasière, roselière, herbiers, et anciens salins). Les salins et les zones humides au nord de l'étang accueillent une riche variété d'oiseaux migrateurs et nicheurs. L'étang est un site classé d'importance internationale pour le flamant rose ; c'est également une zone d'hivernage pour le grèbe à cou noir, il abrite une colonie de sternes naines, et les lagunes et salins attirent la mouette mélanocéphale. Les steppes à salicornes y sont fréquentées par le pipit rousseline. Les buttes des tables salantes sont des lieux privilégiés pour la nidification des laro-limicoles (voir Charadriiformes).", "section_level": 1}], "src_summary": "Bouzigues, en occitan \"Bosigas\", est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie. Elle appartient à la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée.", "tgt_summary": null, "id": 1673717}
{"src_title": "Montmiral", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Montmiral se situe à au nord de Romans. À signaler de beaux points de vue sur le Vercors et sur la Drôme des collines puisque le village se situe à d'altitude. Les communes les plus proches sont Saint-Michel-sur-Savasse, Saint-Bonnet-de-Valclérieux, Parnans et Montagne. Le village est bordé par la forêt du Thivolet et l'étang de Montmiral, qui accueille des touristes et de nombreux parcours pédestres.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de Montmiral d'origine romaine \"Montmiratus\" qui peut être interprété de plusieurs façons, comme « Mont admirable », « Mont d'où l'on mire », ou « Mont d'où on voit loin ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village au temps des romains, puisque dans le quartier Saladot, de nombreux vestiges romains furent découverts, vestiges qui pourraient être ceux de la ville romaine disparue de Solonium. Il accueilli en 1533 François Ier qui serait venu chasser dans la forêt du Thivolet. La cheminée de la ferme Chapotière porte une inscription ainsi que le visage du roi sculpté de 1539 qui atteste de son passage. Dans les faits, le village de Montmiral se retrouve dans les écrits pour la première fois à partir du, sous le nom de \"Villa Soduli\". Un lien est établi entre cette \"Villa Soduli\" et Montmiral grâce à leur même paroisse, l’église de Saint Christophe. Dans les textes Montmiral sera appelé ainsi pendant plus de 200 ans. Puis il sera renommé \"Bourg Saint Christophe,\" et prendra ensuite divers noms, comme ceux de grande famille du village. Au XIe siècle le château fait sa première apparition dans les textes grâce à la famille Bressieux auquel il aurait appartenu. Enfin, jusqu’au XVIIIe siècle, Montmiral comptât dans sa commune plusieurs églises, dont elle de Saint Michel sur Savasse et celle de Saint Martin, regroupant ainsi les différentes communes d'aujourd’hui en une seule. Cependant, en 1797, les églises se séparèrent, ce qui amena les communes à se séparer elles aussi. Enfin à cette époque Montmiral comptabilisait plus de 1600 habitants, contre 600 aujourd’hui, soit seulement 1 tiers de la population de l’époque en seulement 150 ans. Au cours du Moyen Âge, le village a connu trois églises :", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "À la suite de dissensions anciennes survenues au sein du conseil municipal celui-ci a été dissous par décret du.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Le village participe à un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec la commune de Saint-Michel-sur-Savasse pour l'école primaire. L'école de Montmiral comprend la maternelle jusqu'au CE1 et par la suite la commune de Saint-Michel-sur-Savasse accueille les CE2 jusqu'au CM2.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Le village comporte plusieurs associations, se perpétuant au fil des années, tel que :", "section_level": 2}], "src_summary": "Montmiral est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son activité est principalement agricole et basée sur l'élevage ainsi que sur la production de noix (noix de Grenoble). ", "tgt_summary": null, "id": 1082755}
{"src_title": "Mézeray (Sarthe)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située à au sud-ouest du Mans, la commune de Mézeray est traversée par la Vézanne, un petit affluent de la Sarthe. Son bocage et l’alternance des zones boisées, des parcelles cultivées, des prairies ainsi que ses nombreux chemins créent l'attrait des que comporte la commune. Localisation de Mézeray (distances en kilomètres par la route)", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "Les Transports interurbains de la Sarthe (les TIS) assurent une liaison régulière avec la ligne 6 pour, entre autres, La Flèche ou Le Mans.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Mézeray, du latin \"Miserius\" (misère) apparaît dans des documents datés de 1099. « Misère » car Mézeray possède une terre non propice à l'agriculture intensive. Le village fut donc appelé ainsi pour marquer le manque de ressource agricole. Mais il est probable que cette étymologie n'est qu'une explication populaire. Cf. la toponymie de Maizières-lès-Metz, par exemple. À la limite des anciennes provinces du Maine et de l'Anjou, les habitants ont mené une vie laborieuse, à l'écart des grands faits historiques. Le bourg de Mézeray fut cependant pillé par deux fois : En 1989, le problème du remembrement s'est posé sur la commune de Mézeray. La municipalité a pris à cette époque la décision de ne pas effectuer de remembrement, permettant ainsi une activité touristique basée sur la randonnée et le tourisme vert. Le village de Mézeray a connu un exode rural important à partir des années 1960. Cependant, au début des années 2000, la tendance s'est considérablement inversée. En effet, entre le recensement de 1999 (1487 hab) et celui de 2011 (1834 hab) environ ont choisi Mézeray comme lieu de résidence. L’existence de nombreux services et commerces n'y est pas étrangère.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le conseil municipal est composé de dix-neuf élus, dix hommes et neuf femmes. Parmi eux, cinq sont adjoints au maire et deux ont également été élus conseillers communautaires.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Quelques données.", "content": "\"Année référence, \"1999 \"Année référence, \"2007", "section_level": 2}, {"title": "Économie et tourisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Commerces, services et artisanat.", "content": "L'ensemble des commerces et services de proximité sont présents à Mézeray. Un médecin et une infirmière officient sur la commune. Un bureau de poste est également présent, sous la forme d'une agence postale communale. Mézeray est également dotée d'un centre d'incendie et de secours, depuis 1911. Enfin, de nombreux artisans exercent sur la commune. La commune de Mézeray possède également une zone artisanale, la \"ZA de la Croix Blanche\", en direction de La Flèche.", "section_level": 2}, {"title": "Sapeurs-pompiers.", "content": "La commune de Mézeray héberge un centre de secours de premières interventions (CPI). Ce corps des sapeurs-pompiers existe depuis août 1911. D'abord sous le financement de la commune, le centre de secours a été départementalisé (et donc sous le financement du service départemental d'incendie et de secours de la Sarthe (SDIS 72) ) en 2002. Cette même année, il déménage de son local situé derrière l'église Saint-Martin pour rejoindre des locaux neufs et plus grands situés dans la zone artisanale de la Croix-Blanche. , tous volontaires, sont sous le commandement du lieutenant Villaines depuis 2002. Le CPI Mézeray dispose de deux véhicules :", "section_level": 1}, {"title": "Équipements sociaux.", "content": "La commune de Mézeray dispose d'un lotissement social avenue de la gare et d'appartements sociaux rue Principale.", "section_level": 1}, {"title": "Espaces verts.", "content": "En plus des aires de pique-nique réparties sur les de chemins de randonnée, Mézeray dispose de plusieurs espaces verts. L'un situé à côté du parking du stade et des terrains de pétanque, rue du Stade. Zones ombragées et tables de pique-nique agrémentent cet espace. Un autre est situé avenue de la Gare, il permet de faire la jonction avec la rue Robinson.", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "École maternelle.", "content": "École maternelle publique \"\"les P'tits-loups\"\" située rue du Stade. Le bâtiment a subi bon nombre d'agrandissements et de modernisations (le dernier en date est du mois d'octobre 2010 avec la création d'un parking pour sécuriser l'accès et la construction d'une nouvelle classe) afin de pallier l'augmentation du nombre d'habitants. L'école maternelle actuelle n'est autre que l'ancienne école des garçons.", "section_level": 2}, {"title": "École primaire.", "content": "L'école primaire publique \"René-Busson\" se situe rue du Stade. Le bâtiment fut créé dans les années 1950. L'école primaire a également subi des modifications (les dernières remontent à 2008) pour pallier l'augmentation de la population et donc des élèves.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Mézeray compte d'intérêt :", "section_level": 1}], "src_summary": "Mézeray est une commune française, située dans la région Pays de la Loire, dans le département de la Sarthe et dans le canton de Malicorne-sur-Sarthe. La commune de Mézeray était rattachée depuis le à la communauté de communes du Pays Malicornais. Après la dissolution de cette dernière au, la commune fait partie, depuis cette même date, de la communauté de communes du Val de Sarthe. ", "tgt_summary": null, "id": 588997}
{"src_title": "Fleurat", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Fleurat est constituée du bourg et des 12 villages suivants : Les Boueix, Brézenty, Les Fougères, Les Grandes-Loges, La Grange, Les Parinauds, Les Petites-Loges, Le Peux, Les Plats, Pradeau, Le Trois-et-Demi et du Vergnoux. Le territoire de la commune est traversé par la Brézentine.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune de Fleurat commence au bord de la nationale 145 à l'échangeur avec la D912 au lieu-dit le « Trois-et-Demi ». Situé à trois lieues et demi ( environ) de Guéret et La Souterraine, ce fut un carrefour sur la Route de St Jacques de Compostelle joignant Bourges à Limoges, puis un Relais de Poste où s'arrêtaient les diligences pour que chevaux et cochers reprennent des forces. Le relais a subi l'air du temps et de la vitesse: le bar et la station-service ne sont plus qu'un simple hameau au bord de la voie express. Dès l'Antiquité, les chars à bœufs gaulois, puis les courriers de César ont fait boire leur bête à la « taberna » du Trois-et-Demi sur la « via » menant de Garactus (Guéret) à Bretum (Bridiers). Un petit aqueduc romain, découvert sous une pierre plate, dans le pâturage des « Hercules » continue à apporter de l'eau au village.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Fleurat appartient au canton du Grand-Bourg, dont le conseiller départemental est Bertrand Labar Fleurat était jusqu'en 2012 rattaché à la composée des cantons de Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury, La Souterraine. Le député de cette circonscription était Michel Vergnier (PS). Depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010, la Creuse ne comporte plus qu'une seule circonscription. Lors des élections législatives françaises de 2012, Michel Vergnier qui était le député (PS) de la depuis 1997 a été élu député de la Creuse face à Jean Auclair qui était le député (UMP) de la deuxième circonscription.", "section_level": 1}], "src_summary": "Fleurat (\"Fleurac\" en occitan marchois, prononcé « Fleura ») est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 2453235}
{"src_title": "Saint-Loup-Cammas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans son pôle urbain à au nord de Toulouse en Pays Tolosan.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Saint-Loup-Cammas est limitrophe de six autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Située sur les coteaux entre les vallées de l'Hers-Mort et du Girou.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune domine vers le sud la vallée de la Garonne et Toulouse à une altitude moyenne de La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La ligne 33 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la station Argoulets du métro de Toulouse depuis Bruguières, la ligne 61 relie la mairie de la commune à la station Trois-Cocus, et la ligne 354 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Buzet-sur-Tarn.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Saint-Loup-Cammas tire son nom de la légende qui veut que le curé du village, dévoré par un loup, fut régurgité vivant grâce à l'intercession de saint Loup devant l'église du village. Cammas (« le hameau dans les champs » en occitan) fut rattaché à Saint-Loup en 1924. La commune avait une vocation agricole, mais aussi industrielle, comme en témoignent les trois briqueteries qui existaient jusque dans les années 1930. Toutes les trois ont aujourd'hui entièrement disparu.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux-Bellevue et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Loup-Cammas faisait partie de l'ex-canton de Toulouse-15).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Saint-Loup-Cammas fait partie de l'académie de Toulouse. L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire (écoles maternelle et élémentaire). Le collège de rattachement est situé à Pechbonnieu.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Clinique psychiatrique (clinique Marigny),", "section_level": 2}, {"title": "Culture et festivité.", "content": "Bibliobus, comité des fêtes, école de musique intercommunale,", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Club de rugby à XV l'entente de la vallée du Girou XV, chasse, pétanque,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux Bellevue. Les déchèteries les plus proches sont situées sur les communes de Garidech, L'Union ou Saint-Alban.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Loup-Cammas (Sant-Lop-Cammas en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saint-Loupiens.", "tgt_summary": null, "id": 184120}
{"src_title": "Gare de Mulhouse-Dornach", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation ferroviaire.", "content": "Établie à d'altitude, la gare de Mulhouse-Dornach est située au point kilométrique (PK) 105,129 de la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis, entre les gares ouvertes de Lutterbach et de Mulhouse-Ville. Vers Lutterbach, se situe l'embranchement de la Cité du train. Elle est également située sur la ligne 3 du tramway de Mulhouse, entre les stations Musées et Zu-Rhein.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La « station de Dornach » est mise en service le 15 août 1841 par la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Colmar à Mulhouse. Elle est établie sur le territoire du ban communal de Dornach, qui compte, elle a une position de faubourg de la ville de Mulhouse. Du 15 août 1841 au 31 mai 1842 la station de Dornach délivre des billets à pour une recette de, auquel s'ajoute pour le service des bagages et marchandises. Le 20 avril 1854, la Compagnie des chemins de fer de l'Est succède à la Compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle. En 1871, la gare entre dans le réseau de la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine (EL) à la suite de la défaite française lors de la guerre franco-allemande de 1870 (et le traité de Francfort qui s'ensuivit). Le, elle entre dans le réseau de l'Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine (AL), à la suite de la victoire française lors de la Première Guerre mondiale. Puis, le, cette administration d'État forme avec les autres grandes compagnies la SNCF, qui devient concessionnaire des installations ferroviaires de Dornach. La gare de Dornach est desservie par le tram-train Mulhouse Vallée de la Thur, ainsi que par la ligne 3 du tramway de Mulhouse, depuis le 12 décembre 2010. En 2015, la municipalité envisage de démolir l'ancien abandonné. La démolition est suspendue en octobre de la même année. En 2017, la ville décide la rénovation complète de ce bâtiment, qui deviendra un lieu destiné aux « musiques actuelles ». En 2016, la SNCF estime la fréquentation de la gare à.", "section_level": 1}, {"title": "Service des voyageurs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Accueil.", "content": "Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Son bâtiment voyageurs est fermé au public. Elle est équipée d'un automate pour l'achat de titres de transports, de trois quais avec abris et de panneaux lumineux. Les voies de la gare sont divisées en deux parties :", "section_level": 2}, {"title": "Desserte.", "content": "Mulhouse-Dornach est desservie par des trains régionaux TER Grand Est, sur les lignes commerciales suivantes : Strasbourg - Mulhouse-Ville et Mulhouse-Ville - Thann - Kruth.", "section_level": 2}, {"title": "Intermodalité.", "content": "La gare est desservie par le tram-train Mulhouse Vallée de la Thur (Mulhouse Gare Centrale - Thann-Saint-Jacques) ainsi que par la ligne 3 du tramway de Mulhouse (Mulhouse Gare Centrale - Lutterbach Gare) qui utilise les mêmes voies que le tram-train. Les lignes de bus C5, 13 et 14 du réseau Soléa passent également par la gare. Un parc pour les vélos et un parking sont aménagés à ses abords.", "section_level": 2}, {"title": "Service des marchandises.", "content": "La gare de Mulhouse-Dornach est ouverte au service Fret SNCF, uniquement pour des trains massifs sur installations terminales embranchées (ITE). Elle est gérée par la gare de Mulhouse-Ville. Le document de référence du réseau (DRR) pour l'horaire de service 2019 indique que la gare dessert une installation terminale embranchée.", "section_level": 1}], "src_summary": "La gare de Mulhouse-Dornach est une gare ferroviaire française de la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis, située à Dornach, quartier de la ville de Mulhouse, dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. ", "tgt_summary": null, "id": 275877}
{"src_title": "Alzir Hella", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Alzir Hella est né dans le nord de la France, d'une famille ouvrière, en partie wallonne. Il était ouvrier typographe (correcteur), syndicaliste militant, anarchiste dans la grande tradition de cette communauté, mais c'est comme « homme de lettres » (le titre qu'il se donnait lui-même) qu'il reste connu. Grâce à Émile Verhaeren dont il était l'ami, Hella a connu et traduit Stefan Zweig avec qui il a entretenu une importante correspondance où l'écrivain autrichien traite son traducteur avec beaucoup d'affection ; Hella était également l'agent littéraire de Zweig. Pendant l'Occupation, la Gestapo a pillé ses archives et volé ses sept cents lettres de Zweig. Le succès des livres de Zweig en France témoigne de la qualité des traductions. De 1913 à 1931, Hella collabore à \"La Revue européenne\" qui a présenté au public français des écrivains allemands comme Thomas Mann, Rainer Maria Rilke et Stefan Zweig. Il a participé au mouvement pacifiste et progressiste qui s'est particulièrement développé pendant la première guerre mondiale autour de Romain Rolland. Il a donc naturellement traduit Erich Maria Remarque (\"A l'Ouest, rien de nouveau\" qui eut un énorme succès – exemplaires en trois mois –, qui rendit célèbre son traducteur et qui faillit déstabiliser la fragile maison d'édition Stock) et Andreas Latzko (un écrivain pacifiste, admiré par Romain Rolland, et qui a témoigné des horreurs de la première guerre mondiale) ou Alfons Petzold (qui a témoigné de la vie des ouvriers). Ses traductions d'écrivains romantiques allemands, comme Ernst Theodor Amadeus Hoffmann ou Jean-Paul Richter, font le pont entre les traductions du (Loève-Veimars, Egmont, Toussenel, Curzon) et les traductions modernes de référence d'Albert Béguin et Madeleine Laval. En 1926, plus d'un siècle après la mort de son auteur, il a ainsi donné la première traduction complète en langue française du très important roman d'Hoffmann \"Les Élixirs du Diable\" (ouvrage cité par Freud dans son célèbre texte \"L'inquiétante étrangeté\"), longtemps après des traductions romantiques de 1829 (très médiocre et incomplète) et de 1861 (encore incomplète). Les traductions, fréquemment faites en collaboration avec Olivier Bournac, sont souvent précédées d'une présentation par les traducteurs. Malgré ses positions anarchistes connues, Alzir Hella fut peu à peu reconnu pour l'importance de son travail littéraire : il siégea à la tête des prud'hommes et reçut la légion d'honneur en 1950. Ses traductions sont très nombreuses et la bibliographie ne peut en donner qu'une faible part.", "section_level": 1}], "src_summary": "Alzir Hella, né le à Vieux-Condé et mort le dans le de Paris, est un traducteur de littérature de langue allemande. ", "tgt_summary": null, "id": 1433383}
{"src_title": "Chronicon Salernitanum", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Le \"Chronicon Salernitanum\" est un récit qui se présente comme une suite de l\"'Histoire des Lombards\" de Paul Diacre, laquelle se termine à la mort du roi Liutprand (744) ; il commence par les règnes de Ratchis, Aistolf, Didier et l'annexion du royaume lombard par Charlemagne en 774, avant de se consacrer à l'histoire des principautés lombardes d'Italie du sud, poursuivie jusqu'en 974, au moment où Salerne était sur le point de tomber aux mains du duc Pandolf Tête de Fer. La matière historique est en partie la même que celle de l' \"Historia Langobardorum Beneventarum\" d'Erchempert, mais celui-ci écrivait un siècle avant et son récit ne court que jusqu'en 889. Le titre, moderne, est un peu inexact, car le récit porte aussi bien sur les principautés de Bénévent ou de Capoue que sur Salerne.", "section_level": 1}, {"title": "Auteur.", "content": "L'auteur, anonyme, vivait à Salerne au temps du prince Gisolf I (regn. 946-977), pour lequel il témoigne d'un grand attachement. C'était probablement, d'après quelques passages, un moine de l'abbaye bénédictine Sainte-Marie-et-Saint-Benoît de Salerne. Des chroniqueurs postérieurs comme Léon d'Ostie ou Romuald de Salerne ont connu et utilisé son récit, mais ne disent rien de lui. Le manuscrit médiéval unique qui nous est parvenu (\"Vatic. lat. 5001\") est très tardif (milieu du ). Le premier éditeur du texte fut, au, (\"Historia principum Langobardorum\", t. II, Naples, 1750). Ensuite une édition plus correcte fut produite par Georg Heinrich Pertz (\"Monumenta Germaniae Historica\", \"Scriptores\", t. II, 467-561, Hanovre, 1839) ; c'est ce dernier qui donna au texte le titre qu'on lui connaît.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le (en français la Chronique de Salerne) est un texte historiographique rédigé en Italie méridionale à la fin du. ", "tgt_summary": null, "id": 1826410}
{"src_title": "Manoir de Kerazan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Les archives montrent une occupation antérieure au. Un château y a été construit à la fin du par la famille de Kerfloux et passa ensuite à la famille Drouallen dont l'un des membres, participa comme officier à la prise de Rio de Janeiro sous le commandement de Duguay-Trouin. Le Manoir est transformé notablement au par les comtes de Rosmorduc issus de la maison le Gentil, famille d'ancienne extraction chevaleresque de Cornouaille, qui en héritèrent : adjonction d'un étage au corps principal, agrandissement des fenêtres, réfection de la toiture et création d'un parc à l'anglaise. Le château est saisi en 1793 par le tribunal révolutionnaire de Quimper et est revendu. Son propriétaire était alors le comte Louis de Rosmorduc, général de l'Armée catholique et royale, chef chouan dans la région de Vitré. Il est alors occupé successivement par Louis Derrien, par Édouard Le Normant des Varannes, architecte et neveu du précédent, par Alour Arnoult en 1847 qui rénove de façon importante la décoration intérieure et dont un descendant Georges Arnoult, qui habita aussi le manoir, fut député du Finistère. La fille de Georges, Noémie Arnoult, en épousant Joseph Astor, transfère la propriété de la demeure à la famille Astor. L'occupant le plus célèbre du manoir reste Joseph Astor (1824 - 1901), maire de Quimper et surtout son fils et homonyme, Joseph Georges Astor, sénateur-maire de Quimper et créateur du musée des Beaux-Arts de cette ville Le père commence dès son arrivée à réunir à Kerazan une riche collection de peintures, dont l'enrichissement est poursuivi par son fils. Joseph Georges Astor acquiert des faïences quimpéroises qui constituent aujourd'hui un ensemble unique (dont le violoncelle). Joseph George ne se marie jamais et sans descendance, il fait le choix de léguer à l'Institut de France la totalité du manoir et de ses collections dans le but de l'ouvrir au public tout en créant une fondation à son nom (comportant également une école de broderie). La première ouverture a lieu dès 1932.", "section_level": 1}, {"title": "Le manoir.", "content": "Il est constitué d'un corps principal avec un étage et d'une aile plus ancienne, vestige du château du. Le vaste parc, à l'anglaise, comporte également un potager façon médiévale et des douves sèches. Le manoir, lui-même, comprend plusieurs salles, richement décorées (nombreuses fresques murales). Elles sont ornées de multiples tableaux de diverses écoles. On peut citer en particulier ceux de Auguste Goy, peintre quimpérois du qui ornent la totalité de la Salle de billard et deux tableaux de Maurice Denis, chef de file des Nabis (\"Daphnis et Chloé\" de 1918 et \"Le Pardon de Notre-Dame-de-la-Clarté\" de 1926) qui sont visibles dans le Grand Salon du Manoir. On peut aussi observer les fresques de la salle à manger, exécutées par Théophile Deyrolles (fresques de chasse et pêche sur les murs autour de la porte d'accès) et Henriette Daux. La dernière salle du Manoir est consacrée à la collection de faïences de Quimper qui comprend un remarquable violoncelle de faïence d'1,20 m, unique au monde, peint par Alfred Beau. Celui-ci fut l'ami de Joseph Astor, alors maire de Quimper et propriétaire du manoir de Kerazan, qui lui achète quelques-unes de ses plus belles pièces. Joseph-Georges Astor, le fils de Joseph Astor, s'employa par la suite à compléter la collection de son père et le manoir de Kerazan possède la plus importante collection d'œuvres d'Alfred Beau.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le manoir de Kerazan est un château situé à quelques kilomètres au nord de Loctudy et au sud de Pont-l'Abbé dans le Finistère. ", "tgt_summary": null, "id": 2227503}
{"src_title": "Jean de Rouen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Son apprentissage s'est fait en Normandie, sur les chantiers de Gisors et de la cathédrale Notre-Dame de Rouen, où il a probablement collaboré au tombeau des cardinaux d'Amboise. Entre 1490 et 1520, plusieurs artistes français ont quitté la France pour aller travailler au Portugal ou en Italie. Il a été appelé au Portugal par le roi Manuel, en 1518. Il s'est installé à Coimbra. Il y a réalisé la chaire de l'église du monastère de la Sainte-Croix de Coimbra, œuvre de style français. On lui attribue encore des Vierges ainsi que le retable de Jean-Baptiste pour le couvent de Celas. Il a réalisé vers 1528 la sculpture de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de la freguesia d'Atalaia dans la commune de Vila Nova da Barquinha dont les plans ont été faits par João de Castilho. Il a réalisé le portail de l'église Il a collaboré pendant plus de cinquante ans avec Diogo de Castilho. En 1530, il a rénové la Porta Especiosa à la cathédrale vieille de Coimbra, il y a introduit le style Renaissance. En 1537, avec Diogo de Castilho, il a commencé la construction du nouveau monastère de la Serra do Pilar, dans la freguesia de Santa Marinha sur la commune de Vila Nova de Gaia. Vers 1542, il a exécuté le retable de Chapelle du Très saint sacrement de l'église paroissiale de Cantanhede représentant Notre-Dame du Rosaire. À Coimbra, dans les années 1546-1549, on retrouve son nom dans la documentation de l'église de la Miséricorde et sur le collège des Arts Dans les années 1550, il a travaillé à la cathédrale de Guarda où il a réalisé le grand retable en pierre de Ança, ouvrage dans lequel il s'ouvre à l'influence du maniérisme Dans un style plus sévère, il exécute la décoration de la chapelle du Trésorier à Saõ Domingos (1559-1565). En 1559, il a commencé à discuter avec l'université de Coimbra de la construction de l'église \"Sam Salvador de Bouças\" ou du \"Bom Jesus\" de Matosinhos, qui devait être réalisée en 4 ans. En fait, il a fallu 20 ans pour la réaliser. Elle a été terminée par un autre sculpteur, en 1579, Tomé Velho. L'église a été entièrement rénovée au. L'absidiole nord de la cathédrale vieille de Coimbra avait été sculptée par Nicolas Chantereine. En 1566, Jean de Rouen a terminé la sculpture de la décoration renaissance et y a réalisé un retable avec Jésus et les apôtres.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Il est le père de Jerónimo de Ruão.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean de Rouen, en portugais João de Ruão (vers 1480 - 1580) est un sculpteur français actif en Normandie avant d'aller travailler au Portugal à la demande du roi Manuel I. Actif de 1510 à 1572, il a été un sculpteur important de la Renaissance portugaise.", "tgt_summary": null, "id": 1466131}
{"src_title": "Fontaine-Notre-Dame (Nord)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située entre Cambrai et Bapaume, sur la RN 30.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouve le lieu mentionné au long des sous les noms de \"Fontanis\", \"Fontanæ\", \"Fontanæ Beatæ Mariæ\", \"Fontaines-Notre-Dame\" ou \"Fontaine-Sainte-Marie\". Des fontaines se trouvaient sur le territoire de ce village, acquis par l'évêque de Cambrai Rothard vers 980 au profit de l'église Notre-Dame de Cambrai. Durant la Révolution, la commune porta le nom de \"Fontaine-la-Montagne\".
Il existe une commune homonyme Fontaine-Notre-Dame (Aisne),396 habitants située à une quarantaine de kilomètres à l'est de Saint-Quentin.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 2005, lors de la construction d’un lotissement les fouilles ont permis de découvrir une série de tombes à incinération gallo-romaines datant du de notre ère. La commune, située sur le front-ouest et près de la ligne Hindenburg, est quasiment rasée lors de la première guerre mondiale. Elle fera partie de la zone rouge et il faudra plusieurs années après l'armistice de 1918 et une longue période de déminage pour que la vie reprenne son cours peu avant qu'une nouvelle guerre mondiale n'éclate et secoue également cette région. L'église sera reconstruite dans un style « moderne » par l'architecte cambrésien Ernest Gaillard qui s'inspirera pour son clocher ajouré de l'église Notre-Dame du Raincy des frères Perret. Elle sera consacrée en 1928.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Fontaine-Notre-Dame fait partie de la Communauté d'agglomération de Cambrai.", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences optionnelles de la communauté d'agglomération de Cambrai à laquelle appartient Fontaine-Notre-Dame.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "", "section_level": 3}], "src_summary": "Fontaine-Notre-Dame est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Fontenois\".", "tgt_summary": null, "id": 753825}
{"src_title": "Die Faschingsfee (film, 1931)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Le peintre Viktor Ronai a remporté le prix principal de marks lors d'un concours pour une peinture de plafond. Il célèbre cet événement important avec ses amis dans son bar habituel, le Golden Cockatoo, dans une ambiance décontractée. Lori, qui est entourée par les messieurs, fait également partie de la fête et dit à Viktor qu'elle a demandé à son ami Alfred von Mützelburg de venir aussi. S'il ne donne pas suite à sa demande, elle veut mettre fin à sa relation avec lui. Von Mützelburg, cependant, est retenu parce qu'il doit accompagner sa cousine, la comtesse Alexandra, dans une entreprise que le vieil attaché von Grefelingen lui donne en l'honneur parce qu'il veut épouser Alexandra. Alfred conduit donc sa voiture devant le Golden Cockatoo et explique à Alexandra qu'il a quelque chose à y faire pendant un court instant. Lorsqu'il n'est toujours pas revenu après un certain temps, Alexandra se rend également dans le local. Là, elle est pressée par le comte Meridith, fondateur du prix, qui est au bar avec ses amis et qui pense qu'Alexandra est un modèle. Viktor prend conscience et libère Alexandra de la situation embarrassante. Entre les deux hommes, il y a des mots insultants des deux côtés, mais Viktor ignore qu'il malmène le fondateur du prix qui le lui retire. Cependant, Alexandra est plus que prise avec Viktor et son comportement et tombe amoureuse de lui. Viktor est également fasciné par la jeune comtesse et l'appelle sa fée du carnaval. Ils passent une soirée spéciale ensemble. Le lendemain, à sa grande surprise, Viktor reçoit toujours les marks attribués. Ce n'est que quelque temps plus tard qu'il découvre que l'argent provient d'Alexandra, qui avait demandé à son cousin Alfred de remettre le montant à Viktor au nom du comte Meridith. Après toute une suite de quiproquos, Viktor fait la connaissance de sa belle inconnue qui est la princesse Alexandra Maria.", "section_level": 1}], "src_summary": "Die Faschingsfee (titre français : \"La Fée du carnaval\") est un film allemand réalisé par Hans Steinhoff, sorti en 1931. ", "tgt_summary": null, "id": 646179}
{"src_title": "Les Cerqueux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune angevine des Cerqueux se situe dans le sud du département, à au sud-est de Cholet et à au sud d'Angers. Elle fait partie du département de Maine-et-Loire et de l’arrondissement de Cholet. Le bourg, situé sur un plateau de d’altitude, est traversé par la départementale 147 allant des Deux-Sèvres, et provenant de Saint-Aubin de Baubigné, vers Somloire et Vihiers. C’était, il y a trois siècles, la seule voie de communication empierrée figurant sur les cartes officielles. La départementale 148, venant d’Yzernay, aboutit aussi dans la commune. Au il ne s’agissait que d’un chemin épousant les mêmes contours que la route actuelle. Sa superficie actuelle est de. Cette surface était sensiblement plus importante au, quand le domaine de la Sévrie faisait partie de la paroisse avant d’être rattaché aux Deux-Sèvres et donc à Saint-Aubin-de-Baubigné au moment de la Révolution. Sa longitude est de 0° 38’ 26 ouest et sa latitude de 47° 00’ 01 nord, la même que Québec.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les communes les plus proches sont Somloire (), Yzernay (), Nueil-les-Aubiers (), Saint-Aubin de Baubigné (), Etusson ().", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Géologiquement rattaché aux Mauges, le sous-sol appartient au Massif armoricain, composé essentiellement de terrain métamorphique (granit) et de schiste. Ce sous-sol granitique a justifié la présence de deux carrières d’extraction sur la commune. Comme dans l’ensemble du Massif armoricain, la masse de roches constituant l’essentiel du sous-sol a été soulevée et fragmentée durant l’Ère primaire (plissement hercynien). Les déformations ont été accompagnées et suivies de phases d’érosion provoquant l’émergence de collines arrondies, développées en majeure partie dans les granits. Comme en Vendée et dans le Poitou tout proche, les points culminants correspondent aux sommets de ces collines et portent parfois le nom de \"Puy\" : Puy Crapaud à Pouzauges avec, Puy Louet aux Aubiers avec, Puy Aubrun aux Cerqueux avec près de 186 mètres. Le bourg de la commune, est placé au centre du territoire variant du plus bas à jusqu’au plus haut à.", "section_level": 2}, {"title": "Topographie.", "content": "Son territoire se situe sur l'unité paysagère du plateau des Mauges. Le paysage des Cerqueux s’apparente à celui de la Vendée bocagère avec les arbres et les haies encore très présents. Comme dans tout le bocage, la plupart des champs sont entourés de haies vives où poussent chèvrefeuille, églantier, houx, aubépine et sureau. De même qu'en Vendée, la tuile (canal ou tiges de botte) est employée quasiment partout dans l'habitat rural alors que l’utilisation du schiste et du granit dans les constructions anciennes évoque aussi la Bretagne toute proche. On ne trouve que peu de bois ou de taillis sur la commune, à part près de l'ancien château de \"Daillon\". Ce même village de \"Daillon\" était, jusqu’à une période récente, le seul à posséder un étang digne de ce nom, quoique situé sur la commune de Somloire.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Aucune rivière d’importance n’irrigue ni ne traverse la commune. Seul, le ruisseau \"La Pommeraye\" \"qui prend sa source dans\" \"l’étang\" \"du\" Moulin de la Sévrie,\" délimite plus ou moins les frontières des Cerqueux et donc du Maine-et-Loire avec les Deux-Sèvres tout proches, entre le village du \"Plessis\" et celui de \"La Sallée\".\" Il rejoint \"l’\"Ouère\" à Somloire\" avant que celle-ci ne se jette dans l’\"Argenton\" qui rejoint lui-même le Thouet, affluent de la Loire dans laquelle il se fond à Saumur. Ainsi la commune possède la particularité d’avoir deux bassins versants et donc deux schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE). Celui du Thouet pour la raison évoquée ci-dessus, le second étant celui de la Sèvre Nantaise. La ligne de partage des eaux des deux versants passe, à son sommet, au niveau des bâtiments d’exploitation de la ferme de \"Roulais\".", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie et héraldique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Au fil du temps, la paroisse puis la commune se verront nommées de bien d’autres façons jusqu’à l’appellation « les Cerqueux » actuelle : 1309 \"Serquex de Maulévrier\", 1448 \"Sarcofaye\", 1648 \"Sercueils de La Séverie\", 1652 \"Serqueux de Maulévrier\", 1668 \"Cercofagi de Monlevro\", 1790 \"Les Cercueils de Maulévrier\", \"Les Cerqueux de Maulévrier\", 1996 \"Les Cerqueux\" (Journal officiel du ). Mais peut-être l’étymologie du nom « Cerqueux » remonte-t-elle à des époques plus anciennes. Le mot Cerqueux pourrait être un vieux mot gallo-romain dérivé du mot latin \"Circus\", cercle, et synonyme de \"Chromlech\", mot moderne formé avec des racines celtiques (\"chrom\", cercle et \"lech\", pierre sacrée). Jean Alexandre, linguiste et traducteur, fait naître l’étymologie des Cerqueux depuis « cercueils », dérivé du latin \"sarcofagus\", le mot cercueil désignant alors un tombeau. On peut en déduire qu'il s'agissait d'un lieu de sépulture pour les premiers seigneurs de Maulévrier. Tout en précisant qu'aucun seigneur de Maulévrier n'y fut jamais enterré. Nom des habitants (gentilé) : Les Cerquois, Cerquoises.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "On a trouvé sur le territoire de la commune deux haches de pierre polie en diorite (dont une est au musée de Cholet). Les lieux dits Le Vas des pierres, La Pierre Levée, le Grand et le Petit Chiron, semblent révéler un habitat préhistorique. Aucun vestige gallo-romain ne subsiste aux Cerqueux. Pourtant, des traces d’une station romaine ont été évoquées au village de \"La Grande-Troche\", tout près de la voie romaine menant d’Angers à Saintes. Par contre, les monuments celtiques abondent – ou plutôt abondaient – aux Cerqueux, dans un périmètre circonscrit aux \"Foucheries (Petite et Grande)\", à la \"Petite et Grande Troche\" et à la \"Gagnerie\". Il ne fait aucun doute que les Cerqueux ont abrité d’importantes nécropoles néolithiques. Voici ce qui était relaté dans le \"Bulletin des antiquaires de l’ouest\" :.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "La paroisse des Cerqueux appartenait au à l’abbaye de Saint-Jouin de Marnes, mais elle est sans doute de création plus ancienne. C’est dans la bulle de 1179 ou Nicolas, prieur de Saint-Jouin de Marnes, obtient du pape Alexandre III la reconnaissance des possessions de l’abbaye que l’on voit apparaître pour la première fois la mention de l’église des Cerqueux de Maulévrier : \"Ecclesiam de Sarcos de Malebrario\". Au, le seigneur temporel de la paroisse était d’abord le comte de Maulévrier, puis celui de la Sévrie. La terre formait une châtellenie avec un château fort détruit dès le milieu du, et alors transférée à La Sévrie. Guillaume des Cerqueux, né au début du, était qualifié, en 1367, comme seigneur de la Sévrie. De son union avec Marie des Cerqueux, il eut un fils, Macé. Ce dernier eut une fille, Jeanne des Cerqueux, dame de la Séverie. Celle-ci épousa, au début du, Jean du Puy du Fou, dont elle eut un fils, Maurice du Puy du Fou. Jean du Puy du Fou décéda avant 1473 et fut inhumé dans l’église des Cerqueux. Sa veuve, Jeanne des Cerqueux, dame de la Sévrie, se remaria alors avec Guy de Rochefort qui obtint, en 1479, la permission du seigneur de Maulévrier d’avoir son banc et ses armoiries dans l’église des Cerqueux. Guy de Rochefort décéda à son tour.", "section_level": 2}, {"title": "Ancien Régime.", "content": "Maurice du Puy du Fou, le fils de Jean du Puy du Fou et de Jeanne des Cerqueux, épousa N. de Maumusson en 1485. Il en eut un fils, René du Puy du Fou. René devenait donc le légitime Seigneur de la Sévrie. Mais c'était sans compter avec sa grand-mère, Jeanne des Cerqueux, qui, en troisièmes noces, avait épousé Jacques de Daillon dont elle avait eu un fils, Pierre de Daillon. Les Daillon tentèrent alors de s'arroger la châtellenie des Cerqueux au détriment des Puy du Fou. S'ensuivirent procès sur procès au cours du. Survinrent alors les guerres de religion qui touchèrent durement la paroisse. Eusèbe I du Puy du Fou était alors Seigneur de la Sévrie, gouverneur de La Garnache et Lieutenant-Général au gouvernement du Poitou. Il s'engagea fortement dans les rangs de la Ligue catholique et guerroya assidûment dans la région pendant la seconde partie du. En représailles, son château de la Sévrie fut brûlé le par les huguenots commandés par le Capitaine Baudouin, tenant pour le Roi au château de Vezins. C’est dommage car le même jour le Comte de La Rochepot accordait une trêve qui ne sera connue que le. Les guerres de religion en sommeil, les procès débutèrent entre les seigneurs de La Sévrie et les seigneurs de Maulévrier, toujours dans le but de s'approprier des droits sur la paroisse des Cerqueux. Le seigneur de Maulévrier, Gouffier de Roanne, souhaitait « tirer les marrons du feu » à l'issue du conflit récurrent opposant le Puy du Fou aux Daillon. Ces procès durèrent pendant toute la première moitié du. Eusèbe I du Puy du Fou eut deux enfants : Suzanne qui épousa Philippe de La Haye Montbault ; et Eusèbe II qui épousa Louise Françoise Tiraqueau. Cette dernière, après le décès d'Eusèbe II et son remariage avec Mr de Neuillant, gouverneur de Niort, fut nommée tutrice de Françoise d'Aubignéqu'elle hébergea quelque temps à la Sévrie. Dès son arrivée, Françoise d'Aubigné fit office de servante. Chaussée de sabots, elle allait garder les dindons vêtue d'un loup et d'un chapeau de paille pour protéger son teint car la mode était aux carnations de nacre. Madame de Neuillant décida de confier l'éducation religieuse de Françoise au prêtre de la paroisse des Cerqueux. Jeune encore, Françoise d'Aubigné épousa le poète Scarron puis devint la maitresse et enfin l'épouse morganatique de Louis XIV sous le nom de Madame de Maintenon. La branche des Puy du Fou n'ayant pas produit d'héritier, vont alors succéder des descendants par les femmes, les La Haye-Montbault. En 1767, François Abel Jameron, seigneur du Coudray-Montbault, prend le titre de baron de La Sévrie. La Révolution sonnera le glas de cette puissante demeure qui cessera alors d’être, comme on disait autrefois, « habitée noblement ».", "section_level": 2}, {"title": "La Révolution et les guerres de Vendée.", "content": "La première municipalité des Cerqueux, remplaçant administrativement la paroisse auprès du pouvoir Royal de Louis XVI, fut élue en. Sur un électorat potentiel de 98 chefs de familles, seuls 26 purent voter compte tenu des conditions d’âge et surtout de revenus et donc d’imposition fixées. Paroisse essentiellement rurale, la cure des Cerqueux y possédait 1/5 des terres. C’était une des proportions les plus importantes des Mauges. De même, la présence d’un bureau de charité atteste de la relative pauvreté des habitants. Lors de cette élection Jean-Joseph Brosseau, laboureur de 39 ans au village de la \"Grande Foucherie\", fut nommé syndic. Il eut pour adjoints Pierre Simonneau, bordier à la \"Petite Troche\" et Pierre Bonin, laboureur à la \"Sallée\". À eux trois ils payaient 20 % de la taille due par la paroisse. Les cahiers de doléances de la paroisse furent rédigés le dans une auberge du village. Ils ne diffèrent pas sensiblement de ceux des autres communes d’Anjou, réclamant principalement l’abolition de la gabelle et la suppression des avantages pécuniaires des nobles et ecclésiastiques. Située au cœur de ce que l’on appellera plus tard la Vendée militaire, à de Cholet et 12 de Châtillon sur Sèvre, à du fief de Henri de La Rochejaquelein et 10 de celui de Nicolas Stofflet, la paroisse des Cerqueux n’a pas échappé aux évènements de 1793. Même si certains combattants avaient déjà participé dès le mois d’ à l’attaque de Bressuire, le gros des troupes (2 compagnies de 40 hommes selon Pierre Devaud) fut levé début par Henri de La Rochejaquelein. Les Cerqueux paieront un lourd tribut aux guerres de Vendée. Plus de 50 soldats furent tués (à titre de comparaison la guerre 1914-1918 ne fit « que » 31 victimes). Le bourg et les fermes avoisinantes furent incendiés deux fois. Une première fois le à l’issue d’un combat entre les troupes de La Rochejaquelein et les troupes du Général Grignon. Une seconde fois le par la colonne infernale de ce même Grignon, suivant son rapport du au Général Turreau. Notons enfin qu’il faudra 50 ans, soit deux générations, pour que la commune retrouve son nombre d’habitants d’avant la Révolution. Les combats de 1799 aux Aubiers et de 1815 pendant les Cent-Jours ne firent pas d'autres victimes de la commune. Pendant la Révolution, le château de la Sévrie fut vendu comme bien national. Chauvin Hersantfut le seul à se présenter aux enchères. Il eut la Sévrie à vil prix pour en faire bénéficier son gendre, Tonnet, qui habitait Niort. En 1900 la Sévrie était encore dans la famille Tonnet. Le propriétaire était le comte de Brie qui avait épousé une fille Tonnet.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Trois jeunes hommes des Cerqueux disparurent pendant les guerres Napoléoniennes, un autre pendant la guerre de 1870 contre les Prussiens. En ce qui concerne la Première Guerre mondiale, une source indique, mais sans citer de noms, que 33 habitants perdirent la vie. Le livre d'or des communes aux archives nationales recense quant à lui 32 noms. Enfin, le monument aux morts de la commune liste 31 morts, à l'identique du site spécialisé MémorialGenweb qui propose en outre médailles et photos de nombreuses sépultures des soldats tués. Lors de la Seconde Guerre mondiale, un habitant est tué et un autre porté disparu. De nombreux éléments du du génie d'Angers furent faits prisonniers des Allemands le aux Cerqueux. Un soldat perdra la vie lors de la Guerre d'Algérie.", "section_level": 2}, {"title": "Notables.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les maires.", "content": "Depuis 1983, voir Administration municipale. Maires aux Cerqueux, une histoire de famille : Pierre Lehay (1785-1870) a été maire deux fois, de 1835 à 1840 puis de 1848 à 1856. Il était le beau-père (époux de sa mère) de Pierre-Athanase Papin (1808-1866) qui fut maire à son tour de 1840 à 1845. Celui-ci était le père d’Homère Papin (1850-1932), maire de 1900 à 1904, lui-même grand-père d’Yves Bignonet (1921-1990), maire de 1958 à 1977.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Avant 1958, voir Les notables.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Depuis le, la commune est membre de l'agglomération du Choletais après la fusion avec la communauté de communes du Bocage.", "section_level": 2}, {"title": "Autres circonscriptions.", "content": "Jusqu'en 2014, Les Cerqueux fait partie du canton de Cholet-2 et de l'arrondissement de Cholet. Ce canton compte alors neuf communes et une fraction de Cholet. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du. La commune reste alors rattachée au canton de Cholet-2, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelage.", "content": "Depuis le, la commune des Cerqueux est jumelée avec la communauté de communes de Sao Joao de Lourosa au Portugal. Depuis, des rencontres à thème sont organisées chaque année entre les deux communes.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Vie locale.", "content": "Outre l'école maternelle et primaire, on trouve aussi une périscolaire, un centre de loisirs, un foyer des jeunes et une bibliothèque. La commune bénéficie d'un service de ramassage des ordures ménagères (collecte sélective) et d'une agence postale. La commune des Cerqueux est desservie par la ligne 31 du réseau Anjoubus qui assure le transport interurbain sur l'ensemble du département de Maine-et-Loire. Une résidence pour personnes âgées, le foyer logement Soleine, est implantée sur la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Située dans l'académie de Nantes, on ne trouve sur la commune qu'une école maternelle et primaire, privée et mixte. Elle se nomme : \"Ecole Notre-Dame-de-la-pierre-bleue\". Il n'y pas de collège. Les enfants vont pour la plupart au collège Daniel Brottier de Maulévrier, au collège Georges Brassens de Nueil les Aubiers et dans les différents collèges et lycées de Cholet.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Plusieurs associations sportives sont présentes sur la commue : basket-ball, football, badminton, vélo, pêche, chasse, etc. On trouve également plusieurs sentiers de randonnée balisés, la plupart du temps interconnectés avec ceux des communes avoisinantes.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Tous les ans, le premier week-end du mois de juillet, ont lieu les festivités \"Cerquo'folies\".", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Sur 66 établissements présents sur la commune à fin 2010, 38 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 44 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé. Deux ans plus tard, en 2012, sur les 76 établissements présents sur la commune, 33 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 15 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 4 % du secteur de la construction, 53 % de celui du commerce et des services et 4 % du secteur de l'administration et de la santé. Le plus gros employeur de la commune, avec environ 750 salariés sur plus de en France, est Brioche Pasquier, leader français de la viennoiserie pré-emballée.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Sites classés.", "content": "La commune des Cerqueux détient 12 bâtiments ou œuvres inscrits au Patrimoine, mais aucun(e) aux Monuments historiques.", "section_level": 3}], "src_summary": "Les Cerqueux est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Son territoire, situé à l’extrême sud du département, est essentiellement rural. ", "tgt_summary": null, "id": 1089289}
{"src_title": "Saint-Claude-de-Diray", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune de Saint-Claude-de-Diray se trouve au centre-est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux de la Loire. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département et à de Chambord, chef-lieu du canton de Chambord dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois. Les communes les plus proches sont : Saint-Denis-sur-Loire (), Menars (), Montlivault (), La Chaussée-Saint-Victor (), Huisseau-sur-Cosson (), Cour-sur-Loire (), Vineuil (), Maslives () et Villerbon (). Saint-Claude-de-Diray est une petite commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre. Elle fait partie de la communauté de communes du Pays de Chambord. Les habitants du village de Saint-Claude-de-Diray vivent sur une superficie totale de avec une densité de 184 habitants par km et une altitude moyenne de.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est drainée par la Loire () et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale. Le cours de la Loire s'insère dans une large vallée qu'elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d'années. Elle traverse d'est en ouest le département de Loir-et-Cher depuis Saint-Laurent-Nouan jusqu'à Veuves, avec un cours large et lent.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Sites Natura 2000.", "content": "Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. Des parties du territoire communal sont incluses dans les sites Natura 2000 suivants :", "section_level": 3}, {"title": "Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.", "content": "L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Claude-de-Diray comprend une ZNIEFF : la « Loire Blésoise » ().", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon la terminologie définie par l'Insee, Saint-Claude-de-Diray est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %).", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016. En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Claude-de-Diray en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal de Saint-Claude-de-Diray est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)11 avril 202011 avril 2020 Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques. En Loir-et-Cher, les crues de la Loire représentent des volumes d'eau et des débits quatre à cinq fois supérieurs à ceux du Cher et du Loir : la superficie des zones et l'ampleur des dégâts peuvent être considérables. Les crues historiques sont celles de 1846 ( à l'échelle de Blois), 1856 (), 1866 (), 1907 () et 2003 (). Le débit maximal historique est de (crue de 1846) et caractérise une crue de retour centennal. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Loire amont.", "section_level": 3}, {"title": "Risques technologiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession. Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement \"Saint-Claude\", porta provisoirement et successivement les noms de \"Claude\", de \"Diray-la-Montagne\", de \"Diray-Moret\" et de \"Morest-la-Montagne\". C'est en 1887 que le nom actuel de \"Saint-Claude-de-Diray\" a été adopté.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Saint-Claude-de-Diray est membre de la Communauté de communes du Grand Chambord, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Chambord depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal de Saint-Claude-de-Diray, commune de plus de, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 19. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Secteurs d'activité.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Claude-de-Diray selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (51 entreprises sur 103) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (15,5 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les implantées à Saint-Claude-de-Diray en 2016, 73 ne font appel à aucun salarié, 25 comptent 1 à, 3 emploient entre et 2 emploient entre.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 52 en 1988 à 25 en 2000 puis à 22 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Claude-de-Diray, observées sur une période de :", "section_level": 2}, {"title": "Produits labellisés.", "content": "La commune de Saint-Claude-de-Diray est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP) de trois produits : trois vins (le Cheverny, le Cour-cheverny et le crémant-de-loire). Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire et les volailles de l’Orléanais.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune de Saint-Claude-de-Diray est jumelée depuis 1988 avec le village suisse de Meisterschwanden. Une place de la commune porte le nom de ce village jumeau. Un projet de jumelage avec une commune du Burkina Faso nommée Tanghin est en cours. Des correspondances ont déjà été établies.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Claude-de-Diray est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Localisée au centre-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux de la Loire », grand ruban plus ou moins large où dominent la culture de la vigne et les productions maraîchères. ", "tgt_summary": null, "id": 1034634}
{"src_title": "Arthur Lipsett", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Engagé à l’ONF en 1958, il est d’abord affecté à divers travaux d’animation. Il connaît la célébrité dès la sortie de \"Very Nice, Very Nice\" (1961), réalisé au moyen de bandes récupérées dans les chutiers d’autres cinéastes. Il compose ainsi une piste sonore complexe à partir de nombreux fragments, sur laquelle il accole des images, la plupart fixes, évoquant l’angoisse et la frénésie moderne. Accueilli de manière triomphale, le film est mis en nomination aux Academy Awards en 1962. Ses films suivants – '; \"Free Fall\" – sont réalisés dans le même esprit. Lipsett y approfondit les thèmes de la dépersonnalisation et de la paranoïa, déjà présents dans \"Very Nice, Very Nice\". Dès 1964, le cinéaste, individu nerveux, angoissé et hypersensible, commence à avoir des problèmes à fonctionner au sein de l’ONF. Il parvient toutefois à terminer trois autres films personnels avant de quitter l’organisme : ', \"Fluxes\" et \"N-Zone\". À partir de 1970, sa santé mentale se détériore, de sorte qu’il ne parviendra à terminer qu’un seul autre film, \"Secret Codes\", qui n’a pas la force de ses œuvres précédentes. Il s’enlève la vie en 1986. Ses premiers films ont influencé plusieurs cinéastes américains. Stanley Kubrick lui a écrit et a souhaité collaborer avec lui après avoir vu \"Very Nice, Very Nice\". Il lui avait offert de travailler sur la bande-annonce de \"Dr. Strangelove\", offre que Lipsett a décliné. George Lucas dit que \"21-87\" est l’un des films les plus importants qu’il ait vus à USC et avoue s’en être inspiré notamment pour \"THX 1138\".", "section_level": 1}, {"title": "Film documentaire sur Lipsett.", "content": "En 2006, son ami a réalisé son film '. En 2010, Théodore Ushev s’inspire de sa vie et de son œuvre pour réaliser le court métrage'où Xavier Dolan assure la narration.", "section_level": 1}], "src_summary": "Arthur Lipsett est un réalisateur, monteur, directeur de la photographie, scénariste et producteur québécois né à Montréal le 13 mai 1936 et décédé en avril 1986 d'un suicide.", "tgt_summary": null, "id": 1046779}
{"src_title": "Ansaldo", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de la société.", "content": "Giovanni Ansaldo aussi appelé Gio. Ansaldo, était un brillant professeur d'université, enseignant le calcul aux éléments finis à l'université de Gênes alors qu'il n'a que 21 ans. En 1852, alors qu'il n'a que 24 ans, il est nommé directeur général d'une nouvelle société qui devait reprendre l'activité d'une très importante entreprise mécanique déclarée en faillite, la société Taylor & Prandi, l'une des plus importantes du nord de l'Italie à l'époque. Cette nouvelle société avait été créée avec l'appui du comte de Cavour, un fervent défenseur de l'autonomie de l'industrie ferroviaire italienne et portait le nom de Giovanni Ansaldo. La société Gio. Ansaldo & Cie. s'est orientée dès sa création en 1853, vers le secteur de la construction, maintenance et réparation de matériel ferroviaire, sous la direction de Luigi Orlando. En raison des tensions internationales du début du, elle s'orienta aussi vers la fabrication de matériel de guerre : canons de toutes caractéristiques et la production de gros moteurs de nouvelle génération sous la responsabilité de l'ingénieur Eugenio Barsanti, pour la mise en application du fruit de ses recherches. La première locomotive à vapeur fabriquée en 1853 fut baptisée \"Sampierdarena\". Durant les trois années qui suivirent, la société livrera 20 locomotives du même type, un record pour l'époque! En 1866, l'entreprise comptait pas moins de salariés. Ensuite, lorsque la société fut dirigée par Carlo Bombrini, l'entreprise se lança dans la construction navale, un secteur devenu stratégique pour le pays. C'est à cette époque que l'Italie se dota de nouveaux chantiers navals dont une grande partie sont toujours en activité et ont permis au pays de devenir un des leaders mondiaux dans ce domaine. Elle conçut, entre autres, la classe Giuseppe Garibaldi. En quelques années, Ansaldo devint un groupe industriel de premier plan en Europe avec un effectif dépassant les salariés répartis sur sept sites industriels.", "section_level": 1}, {"title": "L'ère Perrone.", "content": "En 1904, Ferdinando Maria Perrone devient propriétaire de la société Ansaldo et, avec ses fils Mario et Pio, ancrera le nom des Perrone dans l'histoire de la société. Au cours des vingt premières années du, Ferdinando Maria Perrone a œuvré pour acquérir une totale autonomie productive d'Ansaldo, que ce soit dans le domaine sidérurgique que dans celui de l'armement, grâce à une intégration verticale des activités qui, en période de guerre - la Première Guerre mondiale - s'avérait indispensable. Le nombre de sites productifs sont au nombre de 10 et les salariés dépassent les. En 1914, le capital social était de 30 millions de lires italiennes, en 1918 il atteignait les 500 millions. En 1918, les effectifs d'Ansaldo dépassaient les salariés directs, les principaux sites industriels et sociétés du groupe étaient : En 1921, vu les dimensions atteintes par le groupe Ansaldo, la famille Perrone s'oriente vers le secteur de l'édition. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, une très forte crise financière paralyse tous les pays, qu'ils aient ou pas participé au conflit. Les industriels devaient assurer la reconversion industrielle de leur outil de production qui avait été mobilisé par l'effort de guerre. Pour le groupe Ansaldo, il y eut l'intervention directe de la Banque d'Italie, mais cela se traduisit par la cession de Ansaldo par la famille Perrone. La stratégie industrielle et les plans de développement ont été fortement revus au cours des années 1920, bien que la société connut l'essor des productions électromécaniques, domaine dans lequel elle était devenue un des leaders en Europe. C'est à cette époque que le groupe Ansaldo passe sous le contrôle de l'IRI - \"Istituto per la Ricostruzione Industriale\" (Institut pour la Reconstruction Industrielle), voulu par le dictateur fasciste Benito Mussolini. Le groupe Ansaldo connait alors à nouveau une très forte croissance. L'acteur principal de cette reprise fulgurante de l'activité est l'Ing. Agostino Rocca, administrateur délégué - directeur général opérationnel de la société à partir de 1935 et jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945. Les chantiers navals créent des navires de, et le département militaire réalise les prototypes des nouveaux chars d'assaut italiens. Grâce aux commandes de l'Armée le groupe reprend sa place dans le concert mondial. En 1939, les effectifs Ansaldo étaient descendus à salariés, en 1943 ils dépassaient les. Mais la reconversion après la Seconde Guerre mondiale allait être plus difficile. En 1948, l'IRI confie la gestion du groupe Ansaldo à sa branche financière Mécanique, Finmeccanica. Au cours des années 1950 et 1960, Finmeccanica engagera des changements stratégiques importants touchant à l'intégrité d'Ansaldo. En 1966, il fut décidé de transférer l'ensemble des activités navales à la division Italcantieri de Trieste. C'est à partir de 1966 que le groupe Ansaldo a connu une restructuration de toutes ses activités sous l'impulsion de son autorité de tutelle Finmeccanica. En 1977, les sociétés dépendant d'Ansaldo sont toutes intégrées dans le groupe Ansaldo qui comptait notamment, outre sa nouvelle division mécanique nucléaire, Asgen de Gênes, Italtrafo, SIMEP, Breda Termomeccanica et Tecnosud. En 1980 était constitué le plus grand groupe thermo-électromécanique italien et européen, avec salariés, mais cela signifia le retrait du colosse industriel de son siège à Gênes. C'est en 1993 que le groupe Ansaldo a été intégralement absorbé dans le groupe Finmeccanica S.p.A. (maintenant Leonardo) et en est devenu une de ses branches industrielles. Toutes les archives ont été confiées à la Fondation Ansaldo.", "section_level": 1}, {"title": "Composition du groupe Ansaldo.", "content": "Les sociétés qui portent le nom Ansaldo sont :", "section_level": 1}, {"title": "Sources.", "content": "Voir liens externes ci-dessous", "section_level": 1}], "src_summary": "Ansaldo est une ancienne société industrielle italienne, créée à Sampierdarena à côté de Gênes, lors du rachat des établissements \"Meccanico\" en 1853 sous le nom Gio. Ansaldo & C. sous la forme de société en commandite simple. ", "tgt_summary": null, "id": 207076}
{"src_title": "Gabriel Císcar", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines et carrière d’enseignant.", "content": "Gabriel Císcar y Císcar était le deuxième enfant masculin de Pedro Císcar Fernández de Mesa et de Rosa Císcar Pascual, tous deux issus d’une famille de \"hidalgos\", et le neveu de l’illustre savant Gregorio Mayans y Císcar. Il fréquenta l’\"École de grammaire\" de sa ville natale, puis le \"Collège-séminaire andrésien\" de Valence, et entreprit ensuite des études de droit à l’université ; cependant, il abandonna ces études pour entrer en octobre 1777 à l’\"Académie des gardes-marines\" de Carthagène alors récemment créée. S’étant embarqué, à l’issue de son cursus, en voyage d’apprentissage en 1788, il lui fut donné de participer à plusieurs missions s’inscrivant dans le contexte de la guerre avec l’Angleterre, dont notamment le blocus de Gibraltar et l’expédition de José Solano en Amérique. Il monta au grade d’enseigne de vaisseau en 1782, puis, l’année suivante, la guerre terminée, fut requis de retourner à l’Académie des gardes-marines de Carthagène afin d’y suivre, aux côtés de neuf autres officiers, un cursus d’études avancées. Ce cursus, dénommé « Cours de hautes études » (\"Curso de Estudios Mayores\"), mis en place en 1783 dans les trois Académies espagnoles de gardes-marines, datait de l’arrivée de Jorge Juan au commandement de ce qui était alors l’unique Compagnie de gardes-marines, établie à Cadix, où il procéda à une réforme des études et s’efforça de former un groupe choisi d’officiers de marine « scientifiques », très versés dans les principes de la navigation et dans les matières connexes, telles que la mécanique et l’astronomie, et aptes ainsi à intégrer les différentes commissions scientifiques nécessaires à la marine espagnole. Cependant, vers le milieu de la décennie 1770, le projet de Jorge Juan ne prit pas forme, et la marine continuait ainsi de manquer d’un organisme consultatif en matière scientifique et technologique. De surcroît, la navigation venait de connaître cette importante innovation que constituaient les deux méthodes de détermination de la longitude du navire en mer, détermination jusque-là impraticable, par l’usage de chronomètres marins et par la méthode dite « des distances lunaires ». Aussi, en un moment où était devenue patente l’urgente nécessité de contrôler les frontières de l’Empire espagnol et les itinéraires de navigation face à l’irruption d’expéditions françaises et anglaises dans le Pacifique, le susdit cursus fut-il enfin organisé et inauguré à l’Académie de Carthagène par son directeur Jacinto Ceruti, puis dispensé de fin août 1783 jusqu’en mai 1786. Císcar, quant à lui, avait étudié en autodidacte, s’étant approprié par lui-même un savoir, ce qui rendait superflu sa fréquentation du cours ; ce fut même à lui (qui venait d’être nommé adjudant de la Compagnie de gardes-marines) que l’on fit appel pour diriger le deuxième \"Cursus de hautes études\" à Carthagène, qui se prolongera de début 1785 jusqu’en février 1789, selon un plan d’études fixé par lui qui lui valut l’approbation unanime des directeurs des trois Académies. Essentiellement, il s’agissait d’un plan qui, sans délaisser les fondamentaux mathématiques, était axé sur la physique, tant théorique qu’expérimentale, et sur l’astronomie, en recourant à des manuels figurant parmi les meilleurs ouvrages européens de l’époque ; étaient enseignés également l’algèbre finie et le calcul infinitésimal, la mécanique et l’hydrostatique, et leurs applications à la construction navale, et enfin l’optique. Císcar se vouait désormais à plein temps à l’enseignement et fit paraître divers travaux dans sa spécialité, mais également dans le domaine nautique, tout en fréquentant aussi les milieux littéraires de Carthagène et en publiant des œuvres de littérature. Lorsque plus tard, en 1807, Manuel Godoy eut été désigné amiral général de la marine, Císcar fut nommé capitaine de la Compagnie des gardes-marines de Carthagène et chargé de rédiger un nouveau plan d’études en vue de restaurer le cursus d’Études majeures, interrompu en 1793 par suite de la guerre avec la France. Il achèvera la mise au point de ce plan l’année suivante, toutefois la situation politique empêchera sa mise en œuvre. Císcar épousa en septembre 1787 à Carthagène Ana Agustina Berenguer de Marquina y Ansoátegui, fille de don Félix Berenguer de Marquina, ancien gouverneur des Philippines et futur vice-roi de Nouvelle-Espagne, avec qui il eut sept enfants, dont deux seulement atteindront l’âge adulte. En avril 1788, il prit la direction de l’\"Académie des gardes-marines\", et dans le même temps devint \"professeur en premier\" de mathématiques, occupant ce poste pendant dix ans. Pour les besoins de son enseignement, il rédigea trois manuels consacrés, respectivement, à l’arithmétique (1795), à la cosmographie (1796) et à la trigonométrie sphérique (1796). Pourtant, son œuvre didactique principale allait être son \"Curso de Estudios elementales de Marina\" ; compte tenu des qualités didactiques de Císcar, la rédaction lui en avait été confiée par la marine espagnole après qu’à partir de 1790 celle-ci eut décidé d’avoir désormais la haute main sur les enseignements dispensés dans toutes les écoles de navigation d’Espagne, fixant à cette fin un plan d’études obligatoire, et après qu’était du même coup apparue la nécessité d’un manuel élémentaire, d’usage général, mais néanmoins complet, couvrant ces matières. Des six traités qu’il était prévu que compterait l’ouvrage, seuls ceux traitant d’arithmétique, de géométrie, de cosmographie et de pilotage seront publiés, et leur utilisation décrétée obligatoire en 1805. Réédité en 1811, le \"Curso\" connut au total sept éditions, la dernière en 1873. Císcar, admirateur déclaré de l’œuvre de Jorge Juan, inclut son \"Examen marítimo\" (de 1771) dans le Cursus de hautes études. Nommé capitaine de frégate cette même année, il fut encouragé à achever l’ouvrage de Jorge Juan, à l’effet de quoi on le dispensa fin décembre 1791 de ses tâches d’enseignement. En 1793 parut son édition annotée du premier volume de Jorge Juan, laquelle édition, davantage qu’un simple traité de mécanique, avait la particularité de viser à appliquer la mécanique à la construction navale, ce qui laisse supposer une bonne part de recherches de la part de Císcar et revenait en pratique, vu les multiples annotations, corrections et ajouts de Císcar, à rédiger un traité nouveau. Dans son livre \"Explicación de varios métodos gráficos\" de 1803, il plaida pour l’adoption en Espagne de la méthode de détermination de la longitude dite « des distances lunaires », mise au point à la fin du.", "section_level": 2}, {"title": "Action en faveur du système décimal.", "content": "Císcar présida la commission espagnole chargée de participer à Paris en 1798 à l’établissement du système métrique décimal, ce dont il tirera orgueil tout le reste de sa vie. La nécessité d’un ensemble unifié de poids et mesures, à usage le plus large possible, était devenue pressante vers la fin du, pour des raisons politiques et économiques, mais aussi scientifiques, évidentes. Quand en 1798, une tentative fut entreprise par la France de diffuser internationalement un tel système, des représentants des nations alors neutres ou alliées furent conviées à se rendre à Paris pour assister à une réunion que l’on a pu qualifier de premier congrès scientifique international. Au nom de l’Espagne, le ministère de la Marine désigna Císcar comme son représentant, quoique peu après le ministère d’État nomma en plus un autre délégué, le mathématicien Agustín de Pedrayes, professeur au \"Séminaire royal des Nobles\". Císcar arriva à Paris le 7 octobre 1798, et alla faire partie quelques jours plus tard d’une commission appelée à examiner les travaux effectués en vue de fixer les étalons, à procéder aux calculs définitifs et à diriger la confection des prototypes. Après que le travail eut été réparti sur plusieurs sous-commissions, Císcar intervint dans celle chargée de fixer la longueur définitive du mètre. Les travaux s’achevèrent par la présentation officielle des nouveaux étalons le 22 juin 1799, encore que la commission eût à prolonger ses réunions pendant le mois de juillet. Císcar termina son séjour à Paris en s’occupant à superviser la confection de quatre jeux supplémentaires des nouveaux étalons. À son retour à Madrid, Císcar se vit décerner l’ordre de Charlos III et publia un Mémoire pour faire connaître les nouveaux étalons, défendant la rationalité du système nouvellement établi et proposant des dénominations espagnoles pour ses unités, question tout sauf anodine car, abstraction faite des considérations linguistiques, une nomenclature mal acceptée était susceptible de compliquer davantage encore l’implantation, déjà fort malaisée, dans la vie publique espagnole d’un nouvel ensemble de poids et mesures. Ces considérations le portèrent à proposer, bien que préférant les termes dérivés du grec et du latin, d’autres termes présentant une ressemblance avec les vieilles mesures existantes. De fait, le système métrique ne sera légalement adopté en Espagne qu’en 1849, et son caractère obligatoire devra être réitéré en 1892.", "section_level": 2}, {"title": "Activité politique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Guerre de l’Indépendance.", "content": "Les événements de 1808 incitèrent Gabriel Císcar à quitter le milieu scolaire et à s’engager dans la politique. Au lendemain des dénommées \"abdications de Bayonne\", survenues le 23 mars 1808, le peuple de Carthagène se souleva en faveur de Ferdinand VII, et un Comité de gouvernement (\"Junta Gubernativa\") fut institué composé d’autorités civiles et militaires et de représentants du peuple, comité duquel Císcar alla faire partie. Il fut membre également de la \"Junta de Guerra\" mise sur pied quelques jours après, puis participa à la \"Junta General Militar\", créée au sein de la \"Junta Central\". Fin février 1809, il fut promu chef d’escadre et alla siéger dans le \"Supremo Consejo de Guerra y Marina\" (Conseil suprême de guerre et de marine) récemment créé, mais dut peu de jours après se transporter à Carthagène à la suite de sa nomination comme gouverneur militaire et politique de cette ville. Le 10 janvier 1810, il fut nommé ministre de la Marine, poste dont il resta titulaire jusqu’au 23 octobre 1811, encore que durant tout ce laps de temps il fût resté à Carthagène et qu’il n’en vînt jamais à une prise de fonction effective. Son retrait de ce poste sera suivi d’une nouvelle nomination comme membre du deuxième Conseil de régence mis en place entre 1811 et 1812 par les Cortes de Cadix, où il siégea aux côtés du général Blake, alors chef de l’Armée du centre, et de l’officier de marine Pedro Agar y Bustillo, commandant des Compagnies de gardes-marines. Il remplit cette fonction jusqu’à la dissolution du Conseil en janvier 1812. Il fut alors intégré dans le Conseil d’État et à partir du 8 mars 1813 fit partie de la quatrième Régence, conjointement avec Pedro Agar et le cardinal Louis Marie de Bourbon.", "section_level": 2}, {"title": "Restauration monarchique.", "content": "Ferdinand VII franchit la frontière le 13 mars 1813, et, bénéficiant bientôt de manifestations d’allégeance en grand nombre, se prépara à reprendre le pouvoir absolu, ce à quoi il parvint au moyen du coup d’État du 4 mai. Les \"Cortès\" et leur législation furent annulées et les libéraux poursuivis, y compris Pedro Agar et Gabriel Císcar, qui furent mis en détention le 11 mai. Dans un premier temps, on ne trouva aucun motif à faire passer Císcar en jugement, et on se borna à le frapper d’une mesure de proscription à Murcie, changé en proscription à Carthagène sur les instances de l’intéressé. Entre-temps cependant, on préparait le dossier d’accusation, et Císcar fut arrêté le 29 octobre et transféré à Madrid, où il dut faire face, au même titre que les autres libéraux, à une série d’accusations de nature politique et à peu près sans fondement. Le 15 décembre, il fut finalement condamné par le roi au bannissement intérieur, à savoir dans sa ville natale d’Oliva, où il résidera jusqu’à 1820. Sur ces entrefaites, en mai 1816, son épouse Ana Agustina était décédée, et Císcar convola en secondes noces l’année suivante avec Teresa Císcar de Oriola, de qui il aura deux filles.", "section_level": 2}, {"title": "Période libérale et exil.", "content": "À la suite du \"pronunciamiento\" libéral de 1820, Císcar, qui s’était retiré de la politique, fut nommé le 18 mars conseiller d’État. Le 17 juin 1820, il fut promu lieutenant-général, point culminant de sa carrière dans la marine, et se vit octroyer le 6 novembre la Grande Croix de Saint-Herménégilde. Vers la même époque, sa santé commença à se détériorer, ce qui le porta à retourner à Oliva en décembre 1820, où il demeura près d’un an. L’intervention militaire française de 1823, qui visait à restaurer le pouvoir de Ferdinand VII et prit la forme des dénommés \"Cent mille fils de Saint-Louis\", ne rencontra guère d’opposition lors de son avancée en Espagne, obligeant les Cortes, et avec elles le roi, à se transporter à Séville. Face au refus du roi de se rendre de là à Cadix, où les Cortes escomptaient pouvoir renouveler la résistance de la guerre d’indépendance, Ferdinand VII fut déclaré se trouver dans un état d’aliénation transitoire, tandis que l’on nomma un Conseil de régence, dont à nouveau Císcar se fit membre, cette fois aux côtés de Cayetano Valdés et de Gaspar de Vigodet. La très éphémère Régence, qui n’exista que du 11 au 15 juin 1823, n’eut que le loisir d’arranger le transfert du roi vers Cadix, mesure qui de toute manière resta sans effet, puisque la ville sera bientôt assiégée, et devant l’impossibilité de résister, les Cortes n’eurent d’autre choix que de pactiser avec le roi. Après qu’il eut ainsi recouvré le pouvoir, Ferdinand VII fera fi de ses engagements et persécuta durement les libéraux. Císcar, informé par les chefs militaires français de sa condamnation à mort, put se sauver grâce à un simulacre d’arrestation manigancé par les Français, qui le conduisirent à un navire britannique, qui à son tour l’emporta le 7 octobre à Gibraltar. De Gibraltar, Císcar entreprit plusieurs démarches, d’abord auprès des autorités militaires, puis auprès du roi lui-même, afin de solliciter — tout en assumant ses actes, motivés, dit-il, par le sens du devoir — la permission de revenir en Espagne, mais sans obtenir de réponse. En mai 1824 une mesure d’amnistie fut finalement promulguée, mais Císcar, en tant qu’il avait été membre de la dernière Régence, en resta exclu. Une nouvelle requête introduite auprès de l’Audiencia de Séville eut pour seul résultat, le 20 avril 1825, de susciter une confirmation de sa condamnation à mort. Une modeste pension de 1000 réaux mensuels, octroyée par le duc de Wellington, avec qui il était resté en bons rapports depuis le traité de Valençay, est ce qui permit à Císcar d’assurer sa subsistance. Au cours de cet ultime exil, ayant renoncé à la politique, Císcar fit paraître en 1825 des \"Ensayos poéticos\" et, trois ans plus tard, un \"Poema Físico-Astronómico\", écrit sur un ton didactique, dans lequel il exposait les connaissances du moment en ces matières, en indiquant pour chacune d’elles la contribution des scientifiques les plus importants ; on y note par ailleurs son souci de créer un vocabulaire scientifique en espagnol, au détriment des termes français. La réhabilitation ultérieure de sa mémoire donna lieu en 1860 à la translation de ses restes vers le \"Panthéon des marins illustres\" à San Fernando, près de Cadix.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres.", "content": "Gabriel Císcar, considéré comme le mathématicien espagnol le plus éminent de son époque, est l’auteur de plusieurs ouvrages dans son domaine de spécialité, mais aussi sur des sujets marins, ainsi que de quelques œuvres littéraires.", "section_level": 1}], "src_summary": "Gabriel Císcar y Císcar (Oliva, province de Valence, 1760 -Gibraltar, 1829) était un officier de marine, mathématicien, enseignant, homme politique et poète espagnol, connu pour avoir été le promoteur d’une formation scientifique approfondie pour les officiers de la marine espagnole. ", "tgt_summary": null, "id": 2439648}
{"src_title": "Lasseube", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Autour de Lasseube les altitudes, les plus hautes, forment une « petite cuvette » drainée par la Baïse. Le régime hydrologique, de celle ci, dépend : La forme allongée, comme pour la Baysole, favorise les faibles débits de pointe de crue en raison du temps plus important de l’acheminement de l'eau. En revanche, le bassin en forme d'éventail de la Baïse, avant sa confluence, favorise les forts débits de pointe car le temps de concentration est plus court. Lasseube a eu et a souvent à souffrir de ces fortes et brusques augmentations, des débits, lors d’orages. Ces orages peuvent être ponctuellement très violents puisque Lasseube est sous les vents dominants, du « couloir » à grêlons Aspois favorisé par la topographie plus étroite de la partie avale de la vallée d’Aspe. En effet plus la vallée est étroite et plus le flux d'air s’accélère, cela crée une dépression au pied des montagnes qui \"aspire\" l'air environnant générant, alors, de violents orages sur le piémont. Baïse\" \" La commune est traversée par la Baïse (qui se jette dans le gave de Pau) et ses affluents : Le Laring ou ruisseau de Naudy et son affluent, le ruisseau d'Antony, sont également présents sur le territoire de la commune. Le Laring est un affluent de la Baylongue, qui se jette dans la Baysère, affluent de la Baïse. Le ruisseau l'Auronce, affluent du gave d'Oloron, arrose également le territoire de la commune. La commune est classée en \"zone de montagne\" par arrêté du.", "section_level": 2}, {"title": "Situation du bourg et des hameaux.", "content": "L’enfant du pays, Pierre Bourdieu, nous présente le territoire de Lasseube comme étant « la région des collines d’entre les deux Gaves » le bourg est situé « dans une petite cuvette, au confluent des vallées de la Baïse et de la Baïsole » « à l’entour, sur les coteaux dont l’altitude varie entre 200 et 400 mètres, les fermes des hameaux se dispersent ». Hormis le bourg ce paysage se compose de. qui possédait son « école » et son (ou ses) « auberge(s) ». Dans le bourg \"« Les façades des maisons se pressent formant une ligne de façades continue le long de la grand-rue, de part et d’autre de l’église et de la place centrale où sont groupés les organes principaux de la vie villageoise »\". Des jardins situés derrière les maisons se présentent sous forme de \"« bande de terrain de la largeur de la maison et longue d’une centaine de mètres »\". Cette particularité souligne les franchises accordées, au Moyen Âge\",« en faveur de tous les habitants établis ou qui s’établiront »\"(2). \"« Chaque serf nouvellement affranchi se voit attribuer. L'emplacement type ou \"plasse\" d'environ, parfois plus, est destiné à recevoir maison, cour et jardin-verger. Ce lot se présente toujours sous forme rectangulaire, beaucoup plus longue que large »\". Ce n’est que depuis une génération que \"« l’automobile a raccourci les distances, surtout depuis que les principaux chemins vicinaux ont été goudronnés »\" et que « \"Les modèles et les idéaux urbains ont envahi le domaine réservé du paysan. »\" mais la trame de ce paysage reste inchangée.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Son nom béarnais est \"La Seuva\", du latin \"silva\", signifie « la forêt ». Le toponyme \"Lasseube\" apparaît sous les formes \"Sylvæ\" (1305, titres de Béarn), \"La Seube d'Escot\" (1385, censier de Béarn), \"Laseube\" (1434, notaires d'Oloron), \"La Seuba\" (1540, réformation de Béarn). Son nom béarnais est \"La Seuva\" ou \"La Séube\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1385, Lasseube comptait 12 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.", "section_level": 1}, {"title": "L'émigration des lasseubois à la fin du.", "content": "Lasseube fut touchée par la vague nationale d’émigration, « Le, le Journal Officiel précise que ce n'est ni la pauvreté, ni la densité de population qui est en cause dans l'émigration, mais essentiellement les agents recruteurs et... la contagion de l'exemple. »(annexe LVIII). Dans le Sud Ouest « les agents ou sous-agents d'émigration quadrillent littéralement le paysage, un sous-agent par canton, ou presque! »(annexe LV). Les cantons d’Oloron et de Lasseube se touchent le village fait donc partie du périmètre où nombreux seront les émigrés. Sur un bateau un émigrant déclare, en 1863, racontant son voyage pour Montevideo : \"« ont nous a baptisés parce que ce jour là nous entrions dans un nouveau monde, le lO bre nous avons eu la mer très - grosse pendant 24 heures, je vous assure que nous avons bien dansé, il y avait 54 passagers tous du côte d'Oloron »\" \"(annexe II).\" Pierre Bourdieu peut constater pour Lasseube, qu’il dénomme « Lesquire » (la cloche en béarnais) que, \"« Dans le quartier de HO., aux alentours de 1900, il n’y avait qu’une maison qui ne comptât pas un émigré au moins en Amérique. Il y avait à Oloron des recruteurs qui encourageaient les jeunes à partir. ».\" Le rôle des « stratégies matrimoniales », si importantes alors à Lasseube, peuvent être une cause de départ : « \"La mère lui dit « si tu te maries avec celle-là, il y a deux portes ; elle entrera par celle–ci, je sortirai par celle là ou bien toi. La fille vint à le savoir ; elle ne voulut pas attendre qu’il la laissât et partit pour l’Amérique. »\". \"« le sort traditionnel des cadets et cadettes qui n'épousaient pas une héritière ou un héritier a valorisé l'émigration plus que dans d'autres régions, »\"(annexe XVIII). Toutefois la majorité des émigrations avaient des fondements économiques, elles se faisaient quand « il ne restait d’autre issue que d’aller chercher ailleurs ». \"« Je te dirai que je ne regrette point le pauvre pays de Lasseube que l’on bêche toute l'année sans rien gagner au bout. [...] Ainsi, tu me dis que tu as l'intention de venir me rejoindre. De ma part je te dirai que c'est le meilleur que tu dois faire. Fais le possible de décider nos bons parents de vouloir bien t’accorder cette idée, car ça sera un bonheur pour toi. »1890\"\"(annexe LVIII)\" \"« J'oubliais de vous dire cher père de faire savoir a tous les jeunes gens de Lasseube qu'ils s'enviennent a Montevideo car à peine qu'ils sachent garder les brebis, ils gagneront toujours cent francs par mois et ceux qui ont une profession encore de plus »\". Enfin à Lasseube également \"« Le service militaire obligatoire fut une des raisons que beaucoup de jeunes gens se donnèrent pour rester dans le pays d'accueil. »\"\"(annexe XII).\" Ainsi parmi les lasseubois émigrés \"« Ni Maurice P, ni Jean ni Joseph B ne reviendront accomplir leur service militaire. »\"\"(annexe LVII).\"", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Histoire du blason du marquis de Lasseube, Armand Casaus.", "content": "Ce blason commenté dans le \"« troisième volume cotté B Béarn dans l’Armorial général »\" réalisé par Hozier en 1696 est celui des « Casaus ». À quoi doivent-ils cette reconnaissance? La famille Casaus possédait à Gan \"« une maison et quelques pièces de terre. Elle ne commence à être remarquable que depuis qu’un de leurs ancêtres, chirurgien de la reine Jeanne, qu’elle aima et combla de bienfaits\" ». C’est Armand Casaus « fidel conseillat et médecin » qui permit la naissance d’Henry IV après de précédents échecs : « \"les deux époux eurent dans les trois ou quatre premières années de leur mariage deux fils qui moururent tous deux au berceau par des accidens assez extraordinaires. Elle était grosse pour la troisième fois l’an 1553 étant en Picardie avec son mari qui étoit gouverneur de cette province,& qui commandoit une armée contre Charles Quint. Dés qu’Henri d’Albret son père apris qu’elle était grosse, il la rapella auprès de lui.Elle accoucha d’un fils le 13 du même mois\" ». Après cette naissance heureuse la famille a progressivement agrandi ses terres et a renforcé sa situation sociale par : Le titre de marquis fut l’aboutissement de cette évolution. À la fin, Lasseube, qui appartient à la comtesse de guiche, dite Corisande d’Andouins, qui leur en 1582 a \"« obtenu de SM d’être francs de tout péage gabelle et leude »\"\".\" C’est une riche héritière \"(Corisande d'Andoins)\" qui pour aider son amant, le futur Henry IV, donne procuration en 1594 \"« pour donner à bail les revenus de la baronnie de Lescun, Lasseube et autres seigneuries appartenant à Corisande d’Andoins »\". Ainsi en 1705, Messire Armand de Casaus, procureur général au parlement de Navarre, \"« acquiert la seigneurie de Monein augmentant le patrimoine de ces ancêtres » « lui, seigneur de Juranson, Gelos, Gan, Lasseube, Cuqueron, Louvie et Tout y-y-croit »\". \"« C’est l’aboutissement de d’évolution ; les terres forment un territoire continu, les Cassaus ont désormais droit a une particule, au titre de marquis dont le blason \"porte échiqueté d’argent et de gueulle au chef d’azur, chargé de trois estoilles d’or\" »\". Un épisode de la vie des Casaus est à noter pour comprendre \"« le chef »,\" la partie supérieure\", « d’azur » :\" en 1637 Le fils ainé de jean Casaus avait perdu la vue d’un œil ; il retrouva la vue après que sa mère ai voué \"« leur enfant à la protection de la vierge de Bétharram »\". En 1638 \"« il demeure 11 heures sans parler. Déjà on faisait quelques préparatifs pour les funérailles. « Me Mme Casaus » « essayèrent encore de fléchir le ciel par leurs larmes et leurs gémissements. La bonne vierge vint à leur secours.La santé du malade se rétablit »\". L’héraldique de ce blason illustre l’histoire de Casaus :", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune fait partie de six structures intercommunales : La commune accueille le siège du SIVOM du canton de Lasseube.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Lasseube fait partie de l'aire urbaine de Pau.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn. Elle a d'ailleurs donné son nom à une variété de vigne, le camaralet de Lasseube. Son économie est essentiellement agricole (élevage et culture du maïs). Lasseube fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. La pureté des eaux des gaves a permis le développement de la pisciculture.", "section_level": 1}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "La langue vernaculaire locale est l'occitan-gascon appelé localement béarnais. Si la langue est à l'heure actuelle, majoritairement parlée par les plus anciens, un cursus bilingue français-béarnais est proposé de la maternelle au CM2 dans l'école publique de la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "Lasseube possède une église (église Sainte-Catherine) datant du.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements.", "content": "La commune dispose d'un collège (collège Pierre Jeliote) et d'une école primaire.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lasseube (en béarnais \"La Seuva\" ou \"La Séube\") est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 2177056}
{"src_title": "Terminaux et Aéroports", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Terminaux.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "\"Terminal I (Day At The Airport)\".", "content": "\"Terminal I\" se compose d'un seul canal vidéo et installation sonore. Créé peu après le à New York, il a été influencé par l'horreur humaine dont l'artiste fut témoin alors que son atelier était situé à proximité des Twin Towers. Cette vidéo comporte une imagerie de l'aéroport Charles-de-Gaulle pendant la journée, qui s'échange avec des animations abstraites ressemblant à des vagues océaniques. Une musique de type ambient de clapotis de vagues et des couleurs s'ajoutent au projet.", "section_level": 2}, {"title": "\" Terminal II (Terminal At Night) \".", "content": "Ce film fut tourné en vue aérienne de New York peu de jours après les attentats du. Avec cette vidéo, le nom \"terminal\" prend une signification principale supplémentaire, soit celle décrivant une maladie avancée avec une espérance de vie limitée. Le projet avait d'abord été nommé \"Cortland-Do-Not-Stop\", d'après l'une des nombreuses stations de train local s'arrêtant au World Trade Center et qui resterait fermée pendant une longue période à la suite des évènements. La vidéo comprend quelques clichés de lettres originales en mosaïque sur les murs de la piste ainsi que des signes.", "section_level": 2}, {"title": "\"Terminal III (Terminal Dream)\".", "content": "Avec \"Terminal Dream,\" Tim White-Sobieski fait revivre par ses séquences des images virtuelles de la vie, un rappel aux premières machines cinématographiques créées par Muybridge il y a 150 ans dans le but d'arrêter et d'enregistrer le mouvement.", "section_level": 2}, {"title": "\"Terminal IV (On The Wing) \".", "content": "\"On The Wing\" se veut un développement organique de la série dans une poursuite philosophique et contemplative. Avec une durée de 12 minutes, ce travail fait une exploration empirique de l'être grandeur nature. Deux dimensions sont fondues en un vol: d'un côté le royaume de la pensée pure, non matérielle, infinie, incommensurable, et parfaite; et de l'autre le royaume de l'univers physique, matériel, fini, mesurable et imparfait.", "section_level": 2}, {"title": "\"V Terminal (Terminal Heart)\".", "content": "Créé comme un kaléidoscope humain combinant le jour, la nuit et le rêve, \"Terminal Heart\" est la seule vidéo comprenant un tournage de jour et de nuit en une trame. Une pulsation rouge destinée à rappeler le rythme cardiaque et le flux sanguin à travers ses chambres pénètre dans la texture du défilement des vues de nuit d'une ville, de l'aéroport, des images et des ombres de transport, ainsi que des gens. Chacune des vidéos et des photographies de White-Sobiesky témoigne d'aspects du sens de la vie: le deuil et la joie, la perte et le gain, donner et recevoir. \"Terminal Heart \" fut inclus dans le cadre de la collection DVD de la vidéo \"Talents\".", "section_level": 2}, {"title": "Production.", "content": "Initialement basés sur une vidéo numérique formatée, les films présentent une boucle d'animation autonome enregistrée sur DVD. Tous les films sont basés sur des techniques vidéo de non-animation. Les cinq vidéos se composent de 30 000 images dessinées à la main par l'artiste, qui sont des œuvres d'art autonomes par elles-mêmes.", "section_level": 1}, {"title": "Musique.", "content": "Toutes les vidéos ont en musique de fond l'album \"Drawn From Life\" (2001) par Brian Eno et J. Peter Schwalm.", "section_level": 2}, {"title": "Disponibilité.", "content": "Les films ne sont pas disponibles en distribution grand public ; ils le sont principalement par l'intermédiaire des projections périodiques dans des galeries, des musées et des espaces non-lucratifs. Cependant, \"Terminal Heart\" fut inclus dans le cadre de la collection DVD de la vidéo \"Talents\". La série complète fut publiée en une série limitée de 50 ensembles de DVD, vendu chacun comme œuvre d'art. La série eut sa première à la galerie Pilar Parra, à Madrid, en Espagne, en 2003.", "section_level": 2}, {"title": "Expositions.", "content": "Le projet fut exposé dans les établissements suivants :", "section_level": 1}], "src_summary": "Terminaux et Aéroports est un projet d'art vidéo réalisé par Tim White-Sobieski. Il se compose d'une série de cinq vidéos à un seul canal explorant plusieurs thématiques liées à l'histoire, aux événements actuels, aux transitions émotionnelles et physiques ainsi qu'aux états psychologiques des vies humaines. Les vidéos individuelles de ce projet sont : ", "tgt_summary": null, "id": 1965152}
{"src_title": "Romeo und Julia auf dem Dorfe (film, 1941)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Depuis la petite enfance, Vreneli Marti et Sali Manz sont amis et passent souvent leur temps libre à jouer ensemble. Mais leurs pères se disputent pour un champ dont le propriétaire est mort à la guerre. Seul son fils illégitime, qu'on a toujours appelé \"le violoniste noir\", pourrait revendiquer la propriété, mais il est rejeté à coups de pierre par les deux paysans. Le champ en friche est vendue aux enchères, et Albert Manz parvient à l'acquérir. Mais comme le père Marti l'a acquis illégalement, il est mis sous scellé. Ainsi a lieu une longue bataille juridique qu'aucun des deux vieux coqs de combat ne veut abandonner. La première prédiction du Violoniste noir se produit : Le long procès ruine les deux adversaires. Marti meurt, et les deux enfants Vreneli et Sali sont séparés à cause du conflit. Après avoir grandi, ils se retrouvent de nouveau. Vreneli est devenue une femme gracieuse que Sali épie. Les Sali sont contraints de renoncer à la ferme et à s'installer en ville où ils ouvrent un restaurant minable. Sali et Vreneli et leurs parents se croisent, les pères se bagarrent, les enfants ont du mal à les séparer. Sali et Vreneli retrouvent le lien qu'ils avaient enfants mais celui-ci se transforme, maintenant qu'ils sont adultes. Le lendemain, le père Marti est absent, Sali en profite pour parler à Vreneli. Dans un champ de maïs, ils déclarent chacun leur amour. Mais ici, ils sont surpris par Marti qui bat sa fille dans une grande colère à cause de cette réunion. Sali intervient et donne un coup de pierre à la tête du père Marti. La blessure a rendu le père Marti impotent, Vreneli doit vendre la ferme familiale. Mais avant de devoir se séparer, Vreneli et Sali veulent ensemble passer une journée ensemble pleine de joie. Cette belle journée se termine par une danse au « Paradiesgärtli », un restaurant touristique pour les pauvres. Le violoniste, pour blaguer, organise un faux mariage et prend Vreneli et Sali. À la fin du jeu, ils se rendent compte qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. Le son de la rivière les attire, ils se lancent dedans et sont entraînés par le courant. Après que le brouillard se dissipe, leur barque est retrouvée vide.", "section_level": 1}], "src_summary": "Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle du recueil \"Die Leute von Seldwyla (Les Habitants de Seldwyla)\" de Gottfried Keller.", "tgt_summary": null, "id": 1518025}
{"src_title": "Les Lettres d'amour", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Seldwyla, milieu du. Le marchand Viggi Störteler, qui a des ambitions littéraires sous le pseudonyme de Kurt von Walde, doit aller à Berlin pendant quatre mois. À cette occasion, il prévoit une \"correspondance entre deux contemporains : Kurt – Alwina\". Il écrit à sa femme Gritli, une personne simple, pas intéressée par la littérature, une lettre d'amour bavarde et ampoulée, à laquelle il aimerait qu'elle réponde sous le nom d'Alvina. Viggi voudrait bien publier cette correspondance. Comme elle ne sait pas comment répondre, Gritli suit une liste : elle copie la lettre de Viggi, signe avec son nom et la glisse telle quelle au jeune et timide Wilhelm, l'instituteur qui vient d'arriver dans le village. Ce dernier s'imagine que la jeune femme l'aime et lui répond avec passion. De la même façon, Gritli recopie cette lettre, la signe du nom d'Alvina et l'envoie à son mari. Ainsi commence une correspondance littéraire à laquelle croit Viggi. Quoi qu'il en soit, il est charmé par les lettres. Gritli a de la chance tant que Wilhelm se contente de s'épancher dans les lettres et n'a pas l'idée de lui parler. Un jour, Viggi Störteler rentre à Seldwyla, il voit Wilhelm en train de rêvasser dans la forêt, entouré des lettres d'amour. Wilhelm s'enfuit en laissant les lettres que Viggi découvre. En un instant, il comprend qu'il a été ridiculisé. Devant tous les habitants du village, il répudie sa femme et, à cause des ragots, Wilhelm perd son poste. Peu de temps se passe lorsque Viggi se remarie cette fois une amatrice de ses épanchements. Le comportement indifférent de Gritli envers Wilhelm affecte le jeune homme rêveur et délicat qu'il s'isole en devenant viticulteur. Mais cette absence rend Gritli curieuse, elle épie Wilhelm. Wilhelm mûrit, ce qui plaît à Gritli. Après une promenade ensemble, elle tombe dans ses bras. Ils reviennent parmi les habitants, bras dessus bras dessous.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Lettres d'amour (titre original : \"Die missbrauchten Liebesbriefe\") est un film suisse réalisé par Leopold Lindtberg sorti en 1940. ", "tgt_summary": null, "id": 2283876}
{"src_title": "Boult-sur-Suippe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Située dans la plaine de Champagne, à au nord-est de Reims, elle est traversée par la Suippe. Commune du département de la Marne, elle est limitrophe de celui des Ardennes. Au Moyen Âge, Boult compte deux écarts : la Bricogne, maison forte édifiée durant l’époque mérovingienne et détruit pendant la guerre de Cent Ans et le hameau de Ferrières, cité au sur la Chaussée romaine de Reims à Cologne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La rivière la Suippe, qui se jette dans l'Aisne en rive gauche et un sous-affluent de la Seine, par l'Oise., passe dans la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La première trace étymologique de ce village date de 1213 : \"Bou\", puis \"Bodillum\" en 1226 ; \"Boul\", 1384 ; \"Boult\", 1394. La commune est instituée par la Révolution française sous le nom de \"Boult\". Elle ne prend qu'ultérieurement le nom de \"Boult-sur-Suippe\". Ce nom serait dérivé de \"Bodium\", diminutif qui désigne une habitation, une manse. Les habitants de Boult-sur-Suippe s'appellent les Bouquins et les Bouquines.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les premières traces de fréquentation du territoire de Boult-sur-Suippe remontent au Néolithique, vers 5000 à 4500 ans av. J.-C. Sous l’Empire romain, un site est occupé sur la voie romaine de Reims à Cologne, site important à l’époque gallo-romaine comme le révèle la découverte en 1984, lors de travaux de terrassement, d’un mausolée décoré de de d'une fresque représentant la mort d’Adonis. Trois personnages occupent le centre de la scène : Éros qui panse Adonis blessé, trépassant dans les bras d'Aphrodite. Les couleurs employées le sont rarement dans ce type de réalisation. Les guerres ravagent la vallée de la Suippe : les guerres de Religion (1560-1598), la Fronde (1648-1658) et la guerre de Succession d'Espagne (1701-1713). Mais ce sont les éléments naturels qui causent le plus de destructions au village. L’inondation en 1784 atteint son apogée le 22 février à 19 heures. Pour prévenir un désastre similaire, le village est déplacé plus haut et l’église se trouve de fait excentrée. À la veille de la Révolution française, les débordements successifs de la Suippe ont ruiné les villageois. La commune de Boult, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Ferrières. Les deux guerres mondiales ont éprouvé la population, les infrastructures (ports et usines) et le terroir (champs bouleversés par les obus, les tranchées, les réseaux de barbelés...). Le, les Allemands font leur entrée à Boult et l’empereur d’Allemagne Guillaume II vient rendre visite à ses troupes. Pendant cette occupation allemande il y avait dans le village un hôpital et un cimetière militaire de la Première Guerre mondiale. Au lieu-dit \"les Golets\" été découvert en 2016 par l'Inrap ce lieu d'inhumation qui avait été transféré au cimetière militaire allemand de Saint-Étienne-à-Arnes, il restait cependant les traces des sépultures, des monuments mais aussi de nombreux corps et restes humains. Dans ce cimetière, les Allemands avaient enterré dès 1914 des militaires morts au front mais aussi des victimes décédées à l'hôpital. Ce n’est que tardivement, le que le village est entièrement évacué, il est alors dans la zone de la 19e division d'infanterie. Le retour des habitants se fait progressivement en décembre 1918 et au cours de l’année 1919. Les réparations sont considérables. Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le. La Seconde Guerre mondiale apporte aussi son lot de destruction. Les ponts sont détruits par l’armée française ainsi que les maisons environnantes. Le château Saint-Denis–Polliard est détruit par l’explosion du dépôt de munitions français. Les Allemands occupent Boult le 10 juin 1940 vers 17 heures. Le 30 août 1944 à 11 heures, la DI du général Patton libère le village.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve dans l'arrondissement de Reims du département de la Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de la Marne. Elle fait partie depuis 1793 du canton de Bourgogne. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 24 à 28 communes.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune était membre de la communauté de communes de la Vallée de la Suippe, créée fin 2003. Dans le cadre des prescriptions du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de la Marne le qui prévoit le regroupement de 144 communes dans une communauté urbaine centrée sur Reims, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le, le Grand Reims, communauté urbaine dont est désormais membre la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Démocratie participative.", "content": "La commune s'est dotée d'un conseil municipal des enfants et des jeunes, qui se réunit en 2019.", "section_level": 2}], "src_summary": "Boult-sur-Suippe (se prononce \"boule sur Suippe\") est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.", "tgt_summary": null, "id": 770702}
{"src_title": "Buxeuil (Vienne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La région de Buxeuil présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose :", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse qui traverse le territoire communal sur une longueur de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est océanique avec des étés tempérés.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom du village provient du latin \"buxus\" qui signifie buis et du radical celte \"ialo\" qui signifie clairière, lieu défriché puis, par extension, village. Le climat est océanique avec des étés tempérés.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Comme une partie de la France, Buxeuil accueille favorablement la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme la célébration de la prise de Toulon, mais il finit abattu nuitamment, après la fin de la Terreur. Trois autres sont plantés après la Révolution française de 1848, en avril : à Saint-Jacques, à Lilette et devant l’église du bourg. Enfin, un autre arbre de la liberté est planté en 1920 sur la place Saint-Jacques. Victime d’un bombardement en 1940, il est remplacé par un acacia en 1948, pour le centenaire de la Révolution française de 1848.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "En 2008, la densité de population de la commune était de, pour le département de la Vienne, pour la région Poitou-Charentes et en France.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 5 exploitations agricoles en 2010 contre 10 en 2000. Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de en 2000 à en 2010. 63 % sont destinées à la culture des céréales. Les élevages d'ovins et de volailles ont disparu en 2010 (respectivement et sur 3 et 5 fermes en 2000).", "section_level": 1}], "src_summary": "Buxeuil est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. La commune appartient à la banlieue Sud de Descartes, ville à laquelle elle est reliée par un pont sur la Creuse. Elle est donc limitrophe du département d'Indre-et-Loire et de la région Centre-Val de Loire. Cette particularité fait qu'elle est desservie par le bureau postal de Descartes, dont elle partage le même code postal. ", "tgt_summary": null, "id": 312263}
{"src_title": "Roisey", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Roisey est une commune du Pilat. Elle fait partie du parc naturel régional du Pilat.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "La commune de Roisey est, à l'instar de nombreuses communes rurales, formée d'un gros bourg centré sur l'église et de nombreux hameaux plus petits voire, pour certains assez importants puisque presque aussi peuplés que le bourg.", "section_level": 2}, {"title": "Topographie, géologie et reliefs.", "content": "La commune de Roisey peut se diviser grossièrement en deux entités paysagères, climatiques et remarquables distinctes : le piémont rhodanien et le relief des crêts.", "section_level": 2}, {"title": "Le Piémont Rhodanien.", "content": "Il s'agit d'un espace identitaire du Parc composé de 3 secteurs distincts mais la transition entre ces secteurs n'est pas franche. Cette diversité constatée lui confère un caractère particulier qui le différencie et qui ne se retrouve nulle part ailleurs dans le Pilat. L’intérêt principal réside dans la déclinaison des différentes structures paysagères (prés-bois, bocage, vignobles, vergers, prairies, pâturages...). Chacun des secteurs à des particularités agricoles, naturelles et culturelles différentes mais les différences culturelles tendent à s'effacer du fait de la plus grande mobilité des personnes de nos jours. On retrouve au Nord, le plateau des Haies entre Loire-sur-Rhône et La Chapelle-Villars avec un paysage agricole et forestier. Au centre, entre La Chapelle-Villars et Pélussin se trouve le plateau de Chuyer dans lequel l'agriculture est très présente et le système bocager encore lisible. Au Sud, entre Pélussin et Saint-Appolinard s'étend le plateau de Maclas, aussi appelé le Pélussinois qui présente des paysages ouverts et où l'imbrication des cultures et le caractère très habité du secteur lui confère un certain dynamisme. Dans la suite de cette section, nous traiterons plus particulièrement du secteur du Pélussinois car c'est celui dans lequel se trouve la commune de Roisey. Véritable balcon sur la vallée du Rhône, le Piémont pélussinois est la partie du territoire la plus méridionale, celle où l’influence méditerranéenne se fait le plus ressentir. Depuis ce territoire, les vues sur la chaîne des Alpes, sur une grande partie de la basse vallée du Rhône mais aussi sur l’agglomération lyonnaise, sont saisissantes. Ce secteur est le plus touché par une urbanisation très importante, et ces évolutions récentes peuvent s’avérer problématiques (risque de suppression des respirations entre villages, perte de lisibilité des bourgs, fragmentation des espaces agricoles, privatisation des vues, banalisation des paysages...). Le Parc cherche donc à maintenir des prairies naturelles et un réseau bocager pour faire des coupures d'urbanisation et sauvegarder la qualité des milieux naturels notamment l'écosystème particulier des \"ravins rhodaniens\". Au, le paysan du Piémont rhodanien pratiquait la polyculture : arboriculture, élevage, viticulture. La ferme avait une forme variable mais on y retrouvait toujours la cave, l'étable et le hangar à fruits. Au printemps, on travaille la vigne. En automne, la dégustation du premier vin est l'occasion de la fête des Pressailles. Aujourd'hui, le Pélussinois reste une terre de polyculture même si les paysans se sont spécialisés : ils sont arboriculteurs ou éleveurs, ou viticulteurs. Une nouvelle forme d'unité agricole est apparue : la coopérative. Le Pélussinois produit toujours du lait, des fruits et du vin, mais chaque agriculteur s'est spécialisé selon les ressources locales pour vivre de son exploitation. Sur Roisey, l'agriculture est présente surtout à l'Est car le territoire communal est pour une grande part essentiellement forestier, les prairies pour faire du foin reste la plus grande partie de l'activité agricole bien que la culture de la pomme devienne importante lorsque l'on se rapproche de la commune de Bessey.", "section_level": 3}, {"title": "Les crêts.", "content": "Cette zone centrale est le lieu où s'affirme l'identité montagnarde du massif du Pilat. Il s'agit de la ligne sommitale du Parc dont le plus haut, le crêt de la Perdrix, culmine à. Cette ligne est entrecoupée de nombreux cols (col du Planil, croix de Chaubouret, col de l'Oeillon, col de la Croix de Montvieux, collet de Doizieux...) qui invitent à aller voir ce qui se passe sur l'autre versant. La végétation sur les crêts est changeante : les espaces sont alternativement fermés sur des ambiances de sous-bois, puis totalement tournés vers le panorama des landes sommitales dégagées ( la prairie de la Jasserie au pied du crêt de la Perdrix sur la commune de la Valla-en-Gier). Les chirats sont une caractéristique spécifique à ce secteur. Les chirats (appellation locale rappelant d’autres termes comme cheire, clapier, clapas..., fréquemment employés dans le Massif central pour désigner des rochers ou chaos de rochers) désignent les amas rocheux qui parsèment les pentes sommitales du massif du Pilat. Ils sont essentiellement issus de la dégradation de roches métamorphiques, telles que le gneiss et les leptynites. Réduits souvent à de simples éboulis, les chirats présentent le plus souvent des formes à la dynamique complexe, avec distinction de deux hypothèses, la deuxième étant la plus affirmée, sur l’origine de leur formation : Constitués de blocs nus, non enchâssés dans une matrice de particules plus fines, les chirats constituent des terrains peu favorables à l’installation des végétaux supérieurs. Seules les communautés lichéniques arrivent à coloniser ces milieux. En dehors du Parc et du nord de l’Ardèche, on ne rencontre de telles formations qu’aux États-Unis, dans le massif des Appalaches, où ils sont connus sous le nom de \"blockfields\". Cette entité paysagère emblématique est menacée. En effet, la baisse des pâturages et de l'agriculture sur la ligne de crêts entraîne une colonisation par la végétation et une obstruction du panorama. Le parc du Pilat s'est donné pour mission de maintenir les cols « ouverts » pour ainsi favoriser le maintien des prairies sommitales, réservoirs de biodiversité. De plus, ce phénomène de colonisation par la végétation touche aussi les petits chirats qui peuvent même disparaître. Le Parc s'est donc engagé à maintenir les petits chirats qui abritent notamment des espèces d'intérêt patrimonial, comme le carabe des Chirats ou la sabline fausse-mousse.", "section_level": 3}, {"title": "Hydrographie.", "content": "De nombreux ruisseaux sont situés sur la commune, les deux plus importants étant le Beautin et le Sagnemorte. Le ruisseau de Sagnemorte prend sa source dans le bois du Trêve non loin du hameau de Sagnemorte. Il sort du bois au niveau du hameau de Pinois et poursuit sa course à travers champs, il passe au nord du bourg et passe sous la D34. Il continue jusqu'au hameau de la Gagogne, puis il se jette dans le ruisseau du Beautin. Le ruisseau du Beautin est le plus long des deux ruisseaux. Il prend sa source dans le bois des Cévennes au niveau d'une ferme du hameau de Goutasson. Il passe au niveau du grand hameau de La Rivory puis entre les hameaux de La Petite Fory et de Beautin, avant de rencontrer le ruisseau de Sagnemorte au niveau du grand hameau du Briat. Il continue ensuite son cours et quitte la commune au niveau du hameau du Pont-Jacquet. Il prend ensuite le nom de ruisseau du Moulina à Bessey puis de ruisseau de l'Épervier à Malleval pour se jeter dans le Batalon. On trouve également au Nord-Est de la commune, dans une zone exclusivement forestière, la source du ruisseau de Bassin, qui quitte très rapidement le territoire de la commune et va se jeter dans le ruisseau de la Scie pour former le Régrillon, qui passe sous le viaduc de Pélussin.", "section_level": 2}, {"title": "Qualité de l'air.", "content": "En septembre 2016, sur un panel de françaises, Roisey est déclarée la moins polluée avec un taux de particules fines de de particules fines par mètre cube en moyenne par an, selon un rapport publié par l'OMS en utilisant un nouveau modèle de qualité de l'air.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution de la commune.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Roisey devient un prieuré bénédictin dès le et le prieuré de Saint-Pancrace est sécularisé en 1612. Entre 1583 et 1585, le village est durement frappé par une épidémie de peste qui décime plus de la moitié de la population. Avant les bouleversements engendrés par la Révolution française, la commune est rattachée à l'archiprêtré de Condrieu, partie intégrante du diocèse de Vienne. D'après Thiollier, la construction de l'église se serait déroulée vers 1860 sous l'égide de l'architecte lyonnais Tisseur, mais Pierre Dumas précise qu'. Pendant la Première Guerre mondiale, 76 habitants du village sont mobilisés ; 27 d'entre eux perdent la vie au cours du conflit.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "On constate depuis le début du, une nette augmentation du nombre d'habitants résidant sur la commune de Roisey. Cette augmentation est en partie due à une nouvelle dynamique de migration qui est celle de la venue de personnes dites « néo-rurales ». Il s'agit d'individus, le plus souvent des couples avec enfants, qui viennent s'établir dans les zones rurales en périphérie des grandes métropoles pour bénéficier d'un meilleur cadre de vie. Dans le cas de la commune de Roisey, cet afflux de citadins en quête de paysages plus naturels a notamment insuffler une nouvelle dynamique dans le village. En effet, bien que, comme c'est souvent le cas dans la couronne périurbaine, la commune fasse office de « village dortoir », les personnes actives allant travailler dans les grands centres urbains, les enfants permettent notamment de faire fonctionner l'école communale et de nombreux services de la commune se trouvent dynamisés par cet afflux de personnes actives.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le col de l'Oeillon.", "content": "Le col de l'Oeillon est un des reliefs du Pilat. Situé à d'altitude, il se poursuit à l'Ouest par la formation rocheuse des Trois-Dents. Plus au sud, en contrebas, se dessine le col du Gratteau où se trouve un belvédère offrant un panorama sur la vallée du Rhône et les Alpes en arrière-plan. Le col de l'Oeillon est partagé entre Véranne et Roisey et une route permet d'accéder au crêt de l'Oeillon, un des grands sommets du Pilat qui culmine à d'altitude. À son sommet, une antenne a été installée.", "section_level": 3}, {"title": "Les carrières du Jarry.", "content": "Ouvertes en 1865, les carrières du Jarry produisent des pierres de taille en granit destinées à la construction de routes, de grands bâtiments et d'églises. Leur inauguration a donné lieu au premier feu d'artifice de la région. Elles ont notamment servi à construire les églises de Roisey, de Maclas et Pélussin, le viaduc de Pélussin, le monument Gaston Baty à Pélussin, l'école de Bessey et le château de Château-Grillet. En 1870, la croix de l'Œillon est taillée dans le granit de la carrière et est transportée par des bœufs jusqu'au sommet. Cette croix est érigée en limite des communes de Roisey, Pélussin, Véranne et Doizieux. La commande la plus célèbre reste celle de l'architecte Tony Garnier qui, en 1909, commanda un million de pavés pour bâtir les Abattoirs de Lyon qui deviendront plus tard la « Halle Tony Garnier ». Ces pavés seront transportés par le « Tacot », surnom donné au train qui empruntait l'unique voie ferrée du canton, aujourd'hui détruite mais dont il reste d'importants vestiges dont le viaduc de Pélussin. En 1925, à l'apogée des carrières, ce ne sont pas moins de qui y travaillent, pour la plupart des immigrés italiens. Leur principal outil est le « têtu », une sorte de massette. Ils utilisaient également des burins et des barres à mine qu'il fallait aiguiser régulièrement. Pour déplacer les pavés, on utilisait le plus souvent la traction animale mais également des installations fixes comme le wagonnet sur rail. Elles ont fermé au cours de la seconde moitié du, notamment à cause de la concurrence exercée par les carrières de Saint-Julien-Molin-Molette. Par la suite, elles ont été « rouvertes » par un groupe de passionnés qui ont œuvré à leur nettoyage et à leur remise en valeur. Elles sont accessibles au grand public de manière libre et gratuite, et quelques vestiges de la « grande époque » comme des wagonnets y sont exposés. Elles sont également utilisés par l'association roisaire « Pierre qui Roule » qui y organise la « Fête de la Noisette » tous les étés.", "section_level": 3}, {"title": "Le Prieuré.", "content": "Le prieuré de Roisey est, au, composé de la paroisse locale de Notre-Dame et de celle de Saint-Jean à Bessey. Tombé à l'abandon au fil du temps, il passe entre les mains de différents propriétaires sous la période révolutionnaire jusqu'à qu'il soit racheté par la commune pour être restauré.", "section_level": 3}, {"title": "Le refuge du Dentillon.", "content": "Installé sur une éminence rocheuse, la cabane sert d'abri pour les passants. Ce refuge,, a fait l'objet d'une restauration par la commune de Roisey en 1984.", "section_level": 3}, {"title": "La gare de Roisey.", "content": "La gare est construite lors du prolongement de la ligne reliant Saint-Héand à Pélussin. Le projet est lancé en 1913 et débute en 1915 par la construction du viaduc de Pélussin, le but étant de poursuivre la ligne jusqu'à Maclas. Cette ligne, gérée par la société des Chemins de fer départementaux de la Loire (CFDL), est arrêtée en 1932 principalement en raison du faible trafic et de la concurrence qu'ont commencé à exercer de nouveaux moyens de transport comme l'automobile.", "section_level": 3}, {"title": "L'église Saint-Pancrace.", "content": "Il s'agit d'une église de style néo-gothique qui se situe en plein cœur du bourg de Roisey. Elle possède un clocher en bâtière d'une hauteur de sur la façade duquel trône une horloge installée par la mairie de Roisey durant la première moitié du. Elle fut construite en 1760 puis reconstruite en 1864. De nombreux vocables furent utilisés pour la dénommer tels que Sainte-Marie, puis Saint-Pierre et enfin Saint Pancrace en référence à un martyr décapité au de notre ère. Elle abrite également la pierre tombale de François Peyron, curé de Condrieu et prieur de Roisey, décédé en 1769. La commune a accueilli un prieuré bénédictin dès le et ce dernier fut sécularisé en 1612. L'église Saint-Pancrace fait désormais partie de la paroisse « Sainte-Marie entre Rhône et Pilat ». L'église n'est utilisée que quelques jours par mois du fait de la diminution du nombre de prêtres et des rotations du curé dans toutes les églises de la paroisse. L'intérieur de l'église fut entièrement restauré en 2012 et on peut aujourd'hui admirer les plafonds richement ornés et les vitraux très recherchés qui sont visibles de l'extérieur de l'église.", "section_level": 3}, {"title": "La chapelle de la Croix des Rameaux ou la chapelle Rambaud.", "content": "Elle fut construite en 1887 par le curé Rambaud qui voulait en faire un lieu de pèlerinage. Elle comporte une façade classique de de longueur pour de largeur surmontée d'une statue moderne de la Vierge. De plus, elle est dotée d'une abside arrondie.", "section_level": 3}, {"title": "Les Trois-Dents.", "content": "Culminant à, et formant une crête de quatre à cinq pics (dont trois principaux d'où leur appellation) les Trois Dents forment un ensemble magnifique au sud-est du crêt de l'Œillon. Elles forment un promontoire qui s'avance vers l'Est en direction de la vallée du Rhône. Des chemins de randonnées balisés et entretenus par le Parc Naturel Régional du Pilat permettent de s'y rendre depuis le Crêt de la Perdrix. De nombreuses légendes populaires courent à propos de cette formation rocheuse particulière: l'une d'elles indique qu'il s'agirait des vestiges de la mâchoire d'un géant qui serait décédé dans ces montagnes. Une autre indique qu'alors que Ponce Pilate arpentait les montagnes auxquelles il aurait donné son nom, il se retrouva face à une montagne qu'on nommera plus tard le Pic des Trois Dents. C'était à l'époque une montagne massive, et un tremblement de terre partagea la montagne en trois et trois pics surgirent pour rappeler à Ponce Pilate l'image des trois calvaires du Christ. L'extrémité Est de cette formation rocheuse offre un point de vue sur la vallée du Rhône et sur la chaîne des Alpes. Par beau temps, il est également possible d'identifier le Mont Blanc et la trouée de Grenoble.", "section_level": 3}, {"title": "Vie de la commune.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Espaces verts et fleurissement.", "content": "La commune obtient une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015.", "section_level": 3}], "src_summary": "Roisey est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune s'étage d'est en ouest de l'altitude vers la Tronchia sur le Piémont Rhodanien pour s’élever à au crêt de l'Oeillon en passant par le site des Trois Dents. Le territoire communal s'étend donc dans les reliefs collinaires et montagneux surplombant la rive droite du Rhône, au nord-ouest de la gorge de Malleval. Le nom de Roisey serait hérité de l'ancien français \"roisté\", signifiant « escarpé ».", "tgt_summary": null, "id": 819337}
{"src_title": "Chéroy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Chéroy est une commune située dans le nord-ouest du département de l'Yonne, limitrophe de la région Île-de-France. Le village est traversé par une rivière : le Lunain. Chéroy est une des communes appartenant au Gâtinais en Bourgogne.", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "Chéroy est desservie par la ligne 15 du réseau interurbain Transyonne. Les transports scolaires ne sont pas gratuits à Chéroy, du lundi au samedi. Des cars financés par le conseil départemental de l'Yonne font l'aller le matin et le retour le soir. Il y a trois passages : un pour desservir les écoles primaires de Dollot et de Vallery, un qui dessert le collège de Saint Valérien, et un qui dessert les lycées de Sens. Il y a trois arrêts de bus à Chéroy : Bois Lunain, Mairie et Église. Il y a aussi deux arrêts dans le lieu-dit des Pinçonnières : les Pinçonnières et le Beau-Site. Les cars desservent aussi un lieu-dit de Vallery : la Justice.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits et écarts.", "content": "La commune dispose de plusieurs hameaux, qui lui sont rattachés. Il s'agit des lieux-dits de : la Chabouillerie, les Morteaux, les Pinçonnières et les Bedets.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Histoire médiévale.", "content": "En 1120, Salon, vicomte de Sens, possesseur d'immenses domaines, fit don aux religieux de l'abbaye de Saint-Jean-les Sens des villages de Chéroy, Brannay, Lixy et Voulx. En 1155, une assemblée importante réunit de nombreux personnages de premier plan du royaume à Senlis. Elle décide d'autoriser le roi Louis VII à intervenir directement lorsque la paix intérieure est menacée. Pour la première fois, le souverain est fondé à mettre au pas un Puissant qui ne respecte pas l’Église ou la population civile. Immédiatement, Louis VII met en œuvre deux mesures : l'expédition militaire (contre le comte de Nevers molestant l'abbé de Vézelay) et la fiction de la présence royale (par le biais du pariage). Le pariage est un contrat d'association liant un propriétaire préexistant menacé de fait par son voisinage, et un puissant personnage (un seigneur, un comte ou le roi). En échange du partage des profits, l'associé protège les lieux. Le fait que les pariages du Sénonais soient institués à mi-gain, dit assez le désespoir des propriétaires initiaux acceptant la perte de la moitié de leurs revenus. Ne pouvant remédier au brigandage qui sévissait, Gilbert, abbé, fit appel, en 1155, au bras séculier du roi de France Louis VII pour rétablir et maintenir l'ordre. Chéroy se trouva alors en pariage entre ces deux grands seigneurs. Il est le plus ancien pariage royal. Les largesses royales envers les léproseries comme l'octroi de chartes ouvrant droit aux foires assurèrent au village une prospérité qui perdura plusieurs siècles, jusqu'à la guerre de Cent Ans, où le bourg de Chéroy a subi de nombreuses déprédations relatives à l'occupation anglaise comme à la résistance des places fortes de Dollot et Vallery. Par la suite, d'autres pariages sont conclus aux environs : Flagy, Lorrez-le-Bocage, Dollot, Lixy, Voulx, Pont-sur-Yonne, Granges-le-Bocage. Les pariages de Dixmont et de Thorigny seront dissous rapidement. Sous Blanche de Castille, la politique centrale vise à émietter les grandes prévôtés qui rendent la Couronne trop dépendante des oligarchies financières. Des prévôtés plus modestes sont instituées dans tous les pariages. Un prévôt royal, fermier de son état, prend place à Chéroy. La Couronne prend l'habitude de confier aux reines douairières la gestion des pariages du Gâtinais durant tout le. En 1404, cette politique est interrompue : l'ensemble des pariages est inclus dans le duché de Nemours, érigé pour l'occasion.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire contemporaine.", "content": "Plus récemment à la Révolution française, la commune était en rivalité, avec Saint-Valérien, et ceci afin d'obtenir le titre de chef-lieu de canton. Finalement Chéroy l'emporte, on la préfère à l'autre commune car plus peuplée, bien que moins centrée géographiquement parlant. Au, une ligne de chemin de fer traversait la commune. La gare de Chéroy était d'ailleurs reconnue pour son architecture remarquable. La ligne de chemin de fer, faute de recettes suffisantes cessa de fonctionner dans les années 1950.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L\"'église de l'Assomption\" de Chéroy abrite un tableau du, \"L'adoration des bergers\", ainsi que deux autels du ; tous sont recensés aux objets des Monuments historiques sur notice de 1992.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "Il existe une grange dimière au nord de Chéroy, l'un des quelques lieux notables de la commune. Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale de Chéroy aurait suscité la polémique lors de son apparition : sur celui-ci se trouve une statue représentant une femme nue, les bras ouverts, brandissant une épée.", "section_level": 2}], "src_summary": "Chéroy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les \"Caroissiens\".", "tgt_summary": null, "id": 1432060}
{"src_title": "Annalisa Buffa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Formation et carrière.", "content": "Buffa a obtenu son diplôme de maîtrise en génie informatique, en 1996 puis en 2000 son doctorat sous la supervision de Franco Brezzi, de l'Université de Milan avec une thèse intitulée « Some numerical and theoretical problems in computational electromagnetism ». Elle a été, de 2001 à 2004 chercheuse, de 2004 à 2013 directrice de recherche (grade équivalent à celui de Professeur), et à partir de 2013 à 2016, elle a été la Directrice de l'Instituto di matematica applicata e tecnologie informatiche \"E. Magenes\" (IMATI) du Conseil national de la recherche (CNR) à Pavie. Depuis 2016, elle est professeure de mathématiques et titulaire de la chaire de modélisation numérique et simulation à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Elle a été chercheuse invitée par de nombreuses institutions, dont le Laboratoire Jacques-Louis Lions à l'Université de Paris VI, l'École Polytechnique, l'ETH Zurich et l'Université du Texas à Austin (Institute for Computational Engineering and Sciences, ICES).", "section_level": 1}, {"title": "Travaux.", "content": "Les recherches de Buffa couvrent un large éventail de sujets dans les équations aux dérivées partielles et l'analyse numérique : l'analyse isogéométrique, la discrétisation entièrement compatible des équations aux dérivées partielles, l'élasticité linéaire et non linéaire, la mécanique de contact, les équations intégrales sur des variétés non-lisses, la théorie fonctionnelle pour les équations de Maxwell dans des domaines non-lisses, la méthode des éléments finis pour les équations de Maxwell, des méthodes de décomposition dans des domaines de non-conformité, l'analyse asymptotique, les techniques de stabilisation pour les discrétisations des éléments finis.", "section_level": 1}, {"title": "Prix et distinctions.", "content": "Buffa a reçu en 2007 le Prix Bartolozzi et en 2015 le Prix Collatz. En 2014, elle a été conférencière invitée au congrès international des mathématiciens à Séoul avec une conférence intitulée « Spline differential forms ». En 2008, elle a reçu une ERC Starting Grant et en 2016 une ERC Advanced Grant. En 2016 elle est élue membre de l'Academia Europaea.", "section_level": 1}], "src_summary": "Annalisa Buffa (née le ) est une mathématicienne italienne, spécialisée en analyse numérique et dans l'étude des équations aux dérivées partielles.", "tgt_summary": null, "id": 800788}
{"src_title": "Nikita Mazepin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts en monoplace (2014-2015).", "content": "Fils de l'homme d'affaires Dmitry Mazepin, Nikita Mazepin commence sa carrière en monoplace en fin d'année 2014, en MRF Challenge. Il dispute les quatre courses de Losail, au Qatar, et inscrit 36 points. En 2015, Nikita il rejoint Josef Kaufmann Racing en Formula Renault 2.0 NEC et obtient un podium au Red Bull Ring. Il termine du championnat. Il participe également aux Toyota Racing Series, avec une place comme meilleur résultat.", "section_level": 2}, {"title": "La Formule 3 (2016-2017).", "content": "En 2016, alors qu'il n'a pas encore dix-sept ans, Nikita Mazepin met un pied en Formule 1 en devenant le pilote de développement de l'écurie Force India. Il teste alors la Force India VJM09 à plusieurs reprises. En parallèle, il passe en championnat d'Europe de Formule 3 avec Hitech GP. Avec seulement dix points, il se classe. Il participe aussi à son premier Grand Prix de Macao mais ne voit pas l'arrivée. Il rempile pour une année supplémentaire avec Hitech GP. Il monte trois fois sur le podium, une fois à Spa-Francorchamps et deux autres fois à Spielberg. Il poursuit également dans son rôle de pilote de développement chez Force India.", "section_level": 2}, {"title": "Vice-champion de GP3 Series (2018).", "content": "Nikita Mazepin gravit un nouvel échelon en 2018 en signant chez ART Grand Prix en GP3 Series. Il se montre très rapidement à l'aise en remportant la première course de l'année à Barcelone, puis en brillant de nouveau en Autriche où il décroche la deuxième place. Il remporte trois autres courses, au Hungaroring, à Spa-Francorchamps, puis à Yas Marina. Il termine vice-champion avec 198 points, avec seize points de retard sur le champion Anthoine Hubert.", "section_level": 2}, {"title": "La Formule 2 (depuis 2019).", "content": "Nikita Mazepin est logiquement promu par ART Grand Prix en Formule 2. Mazepin connaît une saison difficile avec seulement onze points, notamment en comparaison avec son équipier Nyck de Vries, sacré champion. Cette même année, il prend le volant de la Mercedes-AMG F1 W10 EQ Power+. Il rebondit en 2020 en retrouvant son ancienne écurie Hitech Grand Prix, nouvelle dans le championnat, aligné aux côtés de l'expérimenté Luca Ghiotto.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Résultats en monoplace.", "content": "Mazepin étant un pilote invité, il était inéligible pour marquer des points.", "section_level": 2}], "src_summary": "Nikita Dmitryevich Mazepin, (en russe : Ники́та Дми́триевич Мазе́пин), né le à Moscou, en Russie, est un pilote automobile russe qui participe en 2020 au championnat de Formule 2 avec l’écurie britannique Hitech Grand Prix.", "tgt_summary": null, "id": 2443253}
{"src_title": "Rieux (Oise)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "À vol d'oiseau, la commune se situe à au sud d'Amiens, à à l'est de Beauvais, à au sud-ouest de Compiègne et à au nord de Paris. Le territoire s'étend sur, et Rieux est la dixième commune la moins étendue parmi les 694 communes de l'Oise. L'Oise forme la limite méridionale de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Topographie et géologie.", "content": "La commune est située entre la rivière de l'Oise et les coteaux qui dominent la vallée de la Brêche. Le territoire occupe l'angle sud-est du massif de Liancourt, la partie méridionale du Mont Moymont et l'extrémité sud-ouest de la montagne de Rocq. Le village est situé dans le vallon du Rhony. Le terroir s'étend entre au bord de l'Oise et au-dessus du niveau de la mer au sommet des coteaux de la montagne de Liancourt. Le confluent entre l'Oise et le Rhony se situe à d'altitude, au carrefour des rues Joseph Havy et Jean Mauguet, au hameau de Cafosse, à l'arrivée de la route départementale 75 en venant de Cinqueux, à la limite du territoire sur la montagne de Rocq et d'altitude à la limite communale sur le plateau de Liancourt. L'escarpement de la cavée de Rieux, à l'extrémité méridionale du plateau, offre la même série de roches, avec une plus grande puissance pour le calcaire grossier. Il y a plusieurs bancs de pierre exploitable, ensuite de la roche glauconieuse à nummulites, du sable verdâtre à nummulites et anomies, du sable à couleurs variées, et dans le bas du sable rubanné, grossier, mêlé de mica. La surface du plateau est en calcaire grossier qui augmente d'épaisseur en allant du nord au sud. La roche est recouverte de diluvium rougeâtre peu consistant. Il y a beaucoup de grès quartzeux à écorce rougeâtre épars en moellons, entre le village et Monchy-Saint-Éloi. Les collines de Moymont et de Rocq présentent un ensemble et une disposition de couches conformes en tout à celles du plateau de Liancourt, ce qui est une preuve de leur origine commune. Il a été découvert dans le sol de la vallée du Rhony par un archéologue des fossiles d'huîtres. Les effondrements de terrain sont potentiels. La commune se situe en zone de sismicité 1.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Rieux se situe sur la rive droite de l'Oise, rivière prenant sa source à Chimay en Belgique et se jetant dans la Seine à Conflans-Sainte-Honorine. Elle sépare la commune de Verneuil-en-Halatte. Il fut autrefois prévu l'établissement d'un pont entre ces deux communes. Un autre projet le prévoyait en aval, entre Villers-Saint-Paul et Verneuil-en-Halatte. C'est là que finalement une passerelle fut mise en place. Le Rhony, dont le nom signifie, venant de Verderonne et drainant les eaux de la pente du plateau de Liancourt et des coteaux des monts de Berthaut et Moymont, rejoint l'Oise parmi les maisons du village. Le premier cadastre l'appelait. Il coule avec une pente moyenne de par kilomètre. Par contre, l'Oise traverse le département à raison de sur la même distance. À Rieux, entre les écluses de Sarron et de Creil, cette pente n'est que de par kilomètre. Un étang se trouve au sud du village, un réservoir a été établi rue de la Montagne et des bassins de rétention d'eau ont été aménagés près de la route départementale 200. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "La commune est desservie par trois routes départementales : la route départementale 75, la route départementale 200 et la route départementale 525. La route départementale 200, reliant Thiverny à Compiègne traverse le territoire d'ouest en est. Son tracé, dont une partie a été aménagé en voie express, a nécessité des travaux considérables parmi les habitations et a nécessité le rétablissement de nombreuses voies de communications existantes. La mise à quatre voies de la route entre Pont-Sainte-Maxence et Creil, qui supporte un trafic journalier, est engagée par le département depuis 2018. La route départementale 75 débutant à Rouvillers, arrive dans le village par la rue de Cinqueux et rejoint la D 200 par un échangeur. La route départementale 525 débute à ce même échangeur puis se dirige vers Angicourt par les rues Jean-Carette et Jean-Mauguet. L'ancienne route départementale 123, de Cires-lès-Mello à Gilocourt par Villers-Saint-Paul et Brenouille formait la rue principale du village (rues Joseph-Havy et Fanny-Duvivier), se développant à peu près parallèlement à l'Oise a été déclassée en voie communale à la suite du doublement de la D 200. La gare de Rieux-Angicourt, sur la ligne de Creil à Jeumont, est desservie par la ligne 12 du TER Picardie reliant Paris à Saint-Quentin. La commune est desservie par plusieurs arrêts du réseau départemental d'autocars exploité par Kéolis Oise sur la ligne 2 reliant Pont-Sainte-Maxence à Villers-Saint-Paul par Brenouille ainsi que par deux lignes de transports scolaires se dirigeant vers le collège René-Cassin de Brenouille et les établissements de Pont-Sainte-Maxence. L'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle se situe à au sud-ouest et l'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à à l'ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels.", "content": "La surface communale est constituée à 30,7 % d'espaces cultivés sur situés au bas des coteaux et au sommet de la montagne de Liancourt. La commune rassemble d'espaces boisés (21,9 %) répartis sur les coteaux des montagnes de Liancourt et de Rocq, au fond du vallon du Rhôny et au sud-ouest du territoire dans le vallée de l'Oise. On compte également de vergers et prairies et de landes. Malgré un espace bâti qui s'étend sur soit 33 % de la superficie, la commune comprend d'espaces verts. Les 6 derniers hectares sont occupés par le cours d'eau de l'Oise. Une partie des coteaux de la montagne de Liancourt, près de Villers-Saint-Paul, constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1. Ces espaces se situent également sur le passage de corridors écologiques potentiels.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "La commune, hormis le chef-lieu, comprend un unique hameau, Cafosse.", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "En 1838, le chef-lieu était disposé en une longue et large rue assez bien bâtie, parallèle à l'Oise. Les constructions se sont multipliées rapidement dans la commune, sous forme de pavillons individuels ou d'immeubles collectifs. Les maisons anciennes se sont transformées. Plusieurs maisons voisines de Cafosse, bâties sur Angicourt, portent le même nom de lieu. Rieux entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de vingt-deux communes totalisant en 2009.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Rieux (en picard Riu) s'est appelé,, en 1213 et, sous la Révolution française. Le nom de Rieux est d'origine gallo-romaine, signifiant rivière, comme le nom même du ruisseau du Rhony. On connaissait le hameau de Cafosse sous le nom de en 1168, en 1170, en 1243 et en 1383. Le préfixe Ca- n'a pas d'origine certaine. Mais le suffixe -Fosse (fossa) indique un trou dans le sens de vivier, comme dans Efosse (commune de Brenouille) et dans Bufosse (commune de Verneuil-en-Halatte).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines.", "content": "Au, au cours de recherches archéologiques, il a été découvert, à quelques pieds sous terre, dans la vieille cavée de Rieux à Liancourt, des ustensiles en bronze et des poteries, dont une marmite montée sur trois pieds, avec une anse en fer et un porte-lampe également en bronze, semblable à ceux trouvés aux Ageux. Si la localité n'avait pas d'habitants sédentaires avant la conquête romaine, son emplacement, choisi à l'entrée de la petite vallée et en aval de la Grande Mer qui s'étendait sur Brenouille et Les Ageux, a dû être occupé à cette époque. En effet, au cours de la seconde campagne contre les Bellovaques, en 51 av. J.-C., c'est par là que Jules César devait diriger les renforts et les ravitaillements qu'il attendait au Grand Camp du Bois des Côtes. Les ouvrages de protection alors installés de part et d'autre de l'Oise y ont amené une population qui fut le noyau du futur village. On sait que les ruines du dernier établissement romain ont été retrouvées dans la plaine de Verneuil-en-Halatte, en un lieu symétriquement placé par rapport à Rieux. Près de Rieux a existé un hameau aujourd'hui disparu : Œncourt, origine franque. Un autre lieu, d'origine gallo-romaine, dénommé Thérigny, a laissé son nom à un lieu-dit. Quant au fief de Rocquemont, qui devait être au Mont de Roc, il n'a pas laissé de trace au cadastre. Il apparaît certain que les Francs, envahissant plus tard la région, se sont installés dans la vallée du Rhony et l'ont remontée en direction de Liancourt et au-delà, comme en témoignent les nombreux noms en des lieux habités de ce territoire. Le village de Rieux est cité pour la première fois en 1061, dans le cartulaire du prieuré Saint-Christophe-en-Halatte, aujourd'hui dépendance de la commune de Fleurines, dans le canton de Pont-Sainte-Maxence. Ce prieuré y possédait des biens ainsi que l'abbaye de la Victoire de Senlis.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge et Époque moderne.", "content": "Le premier possesseur des terres connu pour Rieux au Moyen Âge fut l'abbaye Saint-Germer-de-Fly. Elle céda ses biens en 1190 à Raoul, comte de Clermont. Ils entrèrent ainsi dans le domaine royal. Il a été cité que, au cours de la guerre de Cent Ans, en 1417, le connétable d'Armagnac, luttant pour les Anglais contre Charles VI, fit couper les vignes, en particulier à Rieux, pour détruire une richesse du pays. Cette époque a raréfié la population et ruiné les maisons et les champs. La paroisse devint le siège d'une royale et le demeura jusqu'au, date où eut lieu son transfert à Brenouille. Elle relevait du bailli de Senlis. Son personnel comprenait un maire, un procureur du roi, un greffier et un clerc, cinq sergents et quatre procureurs ordinaires. Sa juridiction s'étendait sur les Ageux, Angicourt, Brenouille, Cinqueux (en partie), Labruyère, Liancourt (en partie), Saint-Martin-Longueau, Verderonne et Villers-Saint-Paul. François vendit la seigneurie de Rieux à Charles d'Aumaille. En 1578, le fief de Haulcourt appartenait à Nicolas d'Aumaille, écuyer. Comme fief important il existait sur la colline, à la limite d'Angicourt, de Rieux et Villers-Saint-Paul, la terre d'Haulcourt. Une se trouvait à l'intersection de. Le siège de cette seigneurie était dans le village, où se trouve la ferme. Le, des lettres de Henri IV confirmaient que Rieulx-en-Beauvaisis faisait partie des biens du chapitre de Saint-Frambourg, de Senlis. En 1685 le château de Rieux fut pillé et dévasté par les grenadiers du roi parce que le sieur Muission, qui en était propriétaire, professait la religion reformée. Le château actuel date de la fin du. Au il y avait encore un pont fixe et un pont-levis. Les abbayes du Moncel et du Parc-aux-Dames eurent des terres dans la commune. Celle-ci avait un notaire. Le territoire fut incorporé au marquisat de Liancourt.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Le faible courant de l'Oise est une des raisons pour lesquelles l'importante masse d'eau gèle au cours des hivers froids. Ainsi on sait que les voitures ont pu passer d'une rive à l'autre, en particulier en 821, 1407 (le pont de Compiègne fut alors rompu par la glace), 1423, 1423, 1776, 1784, 1788, 1794, 1879, 1828. En 1895 les troupes du Génie durent détruire avec des explosifs les glaçons charriés par l'Oise, qui menaçaient la solidité des arches du pont de Creil Louis Graves rappelle que Rieux avait eu une école d'enseignement mutuel, comme Laigneville, Liancourt et Rantigny. Jadis la presque totalité de la population travaillait à la terre. Quelques personnes étaient employées à la pêche ou la navigation sur l'Oise. La commune fut longtemps un relais de chevaux de halage des bateaux, alors qu'aucun moteur n'était utilisé à cette fin. Dans les années 1960, l'agriculture utilisait peu de bras. Les travailleurs étaient surtout employés aux usines de la commune ou de la vallée, à la SNCF et à l'hospice d'Angicourt.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la septième circonscription de l'Oise. La commune appartenait au canton de Liancourt dès 1790, sauf de 1801 à 1802 où elle a été rattachée au canton de Mouy. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a été intégrée au canton de Pont-Sainte-Maxence. En 1947 le rattachement de la commune au canton de Creil avait été envisagé", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune est membre de la communauté de communes des pays d'Oise et d'Halatte, créée fin 1998.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "Selon le recensement de 1999, Rieux est la du département par le nombre de ses habitants. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "Après le départ en retraite de son médecin, la munocipalité a engagé une campagne pour le remplacer en 2019, et crée en 2020 une maison médicale pour l'accueillir.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La Compagnie d'archers de la commune a été créée en 1851. C'est une des plus actives de la vallée de l'Oise. Le tir à l'arc de chasse, sport très actif en Amérique, a été créé en France par la compagnie de Rieux.", "section_level": 2}, {"title": "Autres services publics.", "content": "La municipalité conteste en 2019 la volonté de la Poste de réduire les horaires d'ouverture du bureaui de poste de Rieux, qui fermerait les mardis et mercredis après-midi.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La maisie a acueuilli un dépôt de pain de 2008 à 2009, le temps qu'un nouveau commerçant reprenne la boulangerie du village.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Rieux compte un monument historique sur son territoire, l'Église Saint-Denis (inscrite monument historique en 1926) : Elle a été bâtie en plusieurs étapes entre le et le, et on y trouve encore des vestiges de style roman dans le transept et le clocher, de forme octogonale. Entre 1815 et 1872, en raison de son mauvais état, l'édifice a profondément changé d'aspect en subissant des démolitions et transformations qui lui confèrent son aspect actuel : démolition des bas-côtés en 1815 ; séparation de la nef (ni voutée ni même dallée) du transept par un mur en 1857 ; installation de l'école dans une partie de la nef en 1867 ; aménagement de la mairie et du logement de l'instituteur dans le reste de la nef en 1870 ; démolition de la pyramide terminale en pierre du clocher en 1872. Ce qui est actuellement utilisé comme nef de l'église est le chœur de trois travées bâti au, l'autel étant maintenant placé au nord. Le transept tient lieu de collatéral. L'on remarque que le chœur est désaxé par rapport à l'axe de la nef et de la croisée du transept. Sa voûte d'ogives du, qui s'appuie toujours sur trois piles romanes, n'atteint qu'une hauteur de au-dessus du sol, et l'arc la reliant au chœur est de faible dimension, de sorte que la visibilité du chœur depuis la nef était réduite. Au sud de l'extrémité sud du croisillon sud du transept, une chapelle a été ajoutée dès la fin du ; elle a été transformée en sacristie depuis. Dans le croisillon nord, l'on remarque toujours la trace de l'arc qui s'ouvrait à l'origine sur une absidiole, car du fait du désaxement du chœur, sa chapelle latérale nord ne communique pas avec le transept. Une deuxième absidiole identique existait au sud. Ces deux absidioles cantonnaient l'ancien chœur roman en cul-de-four, configuration rare dans la région mais fréquente dans le midi de la France. Les croisillons du transept sont voûtées en berceau brisé, ce qui est également peu courant. Plusieurs éléments du mobilier sont classés au titre des objets : la cloche fondue en 1550 et haute de 95 cm ; les fonts baptismaux du ; et une dalle funéraire à effigie gravée de Villers et Alice de Rieux. On peut également signaler :", "section_level": 2}], "src_summary": "Rieux est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Rioliens\" et les \"Rioliennes\".", "tgt_summary": null, "id": 2065508}
{"src_title": "Communauté de communes du Florentinois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La communauté de communes du Florentinois a été créée le, succédant à l'ancienne communauté de communes du même nom. Elle est le résultat de la fusion de cette ancienne intercommunalité avec une partie de celle d'Othe en Armançon (8 communes) ainsi que la commune de Chailley, jusqu'alors « isolée » (ne faisant partie d'aucun ÉPCI).", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Saint-Florentin.", "section_level": 1}, {"title": "Conseil communautaire.", "content": "La communauté de communes du Florentinois est gérée par un conseil communautaire composé de 32 délégués issus de chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans, coïncidant ainsi avec les échéances des scrutins municipaux. Ils sont répartis comme suit : Lors des trois mois séparant la création de la communauté de communes des élections municipales de 2014, la transition est assurée par les délégués communautaires des anciennes communautés de communes.", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "Le conseil communautaire élit un président pour une durée de six ans. La présidence, pendant la période entre la création de l'intercommunalité et la désignation des nouveaux délégués communautaires, est assurée par Maxence Guillot, présidente de l'ancienne communauté de communes du Florentinois, qui est la plus importante des anciennes communautés de communes en nombre d'habitants. Après les échéances municipales, le, c'est Yves Delot, maire de Saint-Florentin, qui lui succède.", "section_level": 2}, {"title": "L'ancienne communauté de communes du Florentinois.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La communauté de communes du Florentinois a été créée par arrêté préfectoral du, qui a pris effet le. En date du, la communauté de communes fusionne avec une partie de celle d'Othe en Armançon (8 communes) ainsi que la commune de Chailley, jusqu'alors « isolée » (ne faisant partie d'aucun ÉPCI), au sein de l'actuelle communauté de communes du Florentinois.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle était composée des six communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité est compétente pour :", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Florentinois est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. ", "tgt_summary": null, "id": 1161751}
{"src_title": "Jalesches", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le village s'étend sur. Les habitants du village de Jalesches vivent sur une superficie totale de avec une densité de par km2 et une moyenne d’altitude de.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Autour de Jalesches se trouvent Clugnat à, Châtelus-Malvaleix à, Boussac (Creuse) à à de Guéret.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Trois hypothèses expliqueraient le nom de Jalesches : La découverte au début du d'un trésor composé principalement de pièces de monnaie romaines sur le territoire de la commune, par un cultivateur du hameau de \"Marcilla\"t, semblerait aller dans le bon sens de cette hypothèse Deux roches principales forment le Péreybus ; elles sortent du sol dans une situation faiblement oblique, et leur ligne de séparation, à peine sensible à la base, s’élargit peu à peu jusqu’au sommet. Sur ce double et monstrueux pilastre repose une pierre énorme, dont la surface lisse est arrondie comme celle d’un caillou longtemps roulé par les eaux. Le Péreybus a sa légende qui mérite d’être conservée. Nous la redirons telle qu’on nous l’a contée. Au temps du roi saint Louis, le fils unique du seigneur de Péreybus partit pour la croisade ; il se nommait Raoul. Enguerrande, la fille du châtelain de Toulx, lui était fiancée. Elle habitait, seule, avec son père, le manoir aux six tourelles qu’il avait fait bâtir pour ses six fils, les gentils damoiseaux de Toulx. La mort les avait moissonnés en peu de temps, l’un après l’autre, dans la guerre de Terre-Sainte, et la châtelaine leur mère les avait suivis au tombeau. Quelques mois après le départ de Raoul, le père d’Enguerrande mourut à son tour. Elle resta seule et vécut dans la retraite. Un jour qu’elle reçut la visite d’un prétendu chevalier, disant venir de Terre-Sainte et apporter un message de Raoul, elle disparut. On la crut enlevée par Satan lui-même. Deux ans après ce mystérieux événement, la veille du dimanche des Rameaux, Raoul entra dans la ville de Toulx, revenant de la croisade, et fit don à la cathédrale d’un morceau de la vraie croix, contenu dans un riche reliquaire. Depuis lors Toulx porta le nom de Toulx-Sainte-Croix. En apprenant la disparition d’Enguerrande, Raoul resta comme pétrifié, sans paroles et sans larmes, mais roulant dans sa pensée de terribles projets de vengeance. Le matin du dimanche des Rameaux, il partit pour le château de Péreybus. Comme il arrivait près du rocher, la procession de Jalesches allait rentrer dans l’église, et le curé prononçait les paroles du rituel : Attollite portas (Ouvrez les portes.) À ce moment-même, il se fit dans le rocher un grand bruit, comme d’un vent violent qui brise un vieux chêne, la pierre se fendit par le milieu du haut en bas, et les deux moitiés, tournant sur elles-mêmes comme une porte sur ses gonds, un clair rayon de soleil éclaira l’intérieur d’une grotte. Enguerrande y était couchée sur un lit de mousse. « Que vous avez tardé! dit-elle. Que je vous attendais avec impatience! Hier, j’ai eu la visite d’un traître qui voulait me ravir l’honneur ; mais au moment où cet homme discourtois, qui se prétendait chevalier, me menaçait de sa violence, j’ai fait m’a prière à Notre-Dame, et j’ai cru la voir elle-même venir à moi, qui me disait : « Dormez en paix. » Je me suis endormie et je m’éveille. Le sommeil d’Enguerrande, sous le rocher de Péreybus, avait duré deux ans. On célébra dans toute la contrée par de grandes fêtes le mariage de Raoul avec la jeune châtelaine. Le rocher de Péreybus s’était refermé de lui-même au moment où le curé de Jalesches prononçait l’Ite, missa est. Suivant la tradition, il se rouvrit, chaque année, pendant plusieurs siècles, lorsque la procession des Rameaux rentrait à l’église, pour se refermer chaque fois à la fin de la messe. Jean devint lieutenant-général de la juridiction de la Basse-Marche en 1580. Il a laissé plusieurs écrits. Son fils, Pierre Robert; né au Dorat en 1589, a laissé de nombreux manuscrits pour l'histoire de la Marche qui sont conservés à la bibliothèque de Poitiers.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jalesches est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Les habitants sont les Jaleschois, Jaleschoises.", "tgt_summary": null, "id": 815627}
{"src_title": "Mira Mendelssohn", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Maria-Cecilia Abramovna Mendelssohn, née à Kiev, en Ukraine, fille unique d'un professeur juif, étudie à l'Institut Gorki de Moscou. Elle rencontre le compositeur, chef d'orchestre et pianiste russe Sergueï Prokofiev durant l'été 1939. Il a le double de son âge, 48 ans, et il est marié à la chanteuse d'origine espagnole Lina Prokofiev, mais leur mariage chancelle. L'amour naissant entre Mira et Sergueï transparaît dans la version qu’il fait d'un de ses poèmes dans le \"Cycle de sept morceaux\" (1939). En 1941, Prokofiev se sépare de Lina et de leurs deux fils (Sviatoslav et Oleg) et vit ouvertement avec Mira pendant et après la seconde guerre mondiale. Mira est alors sa secrétaire, sa librettiste, et sa conseillère littéraire. Elle est co-auteur des livrets de ses opéras, \"Fiançailles au couvent\" de 1940, \"Guerre et Paix\" de 1942, \"L'histoire d'un homme véritable\" de 1947, et du ballet \"La Pierre Fleur\" de 1954. Prokofiev lui dédie sa sonate pour piano, en 1944. Ils se marient le - un acte qui a depuis troublé et divisé les chercheurs et les admirateurs de Prokofiev. Il semble que Lina ait refusé de consentir au divorce, et qu'il se soit prévalu d'une loi soviétique de 1944, spécifiant que les mariages devaient être enregistrés auprès du Bureau du recensement pour être considérés comme valides. Ce défaut d’enregistrement a annulé automatiquement l’union de Lina et Prokofiev (en URSS du moins), devenu légalement libre de se remarier avec Mira. Un fait est indéniable : cinq semaines après le mariage, l'ex- Prokofiev, d’origine étrangère, est arrêtée sur de fausses accusations d'espionnage et condamnée à vingt ans de camp de travail dont elle ne sera libérée qu'en 1956. Des Russes émigrés à l'Ouest ont avancé que Mira a été un agent de la police secrète de Staline, destinée à «infiltrer» les personnalités indépendantes d'esprit comme Prokofiev, et à les maintenir dans la ligne officielle, et que les autorités les ont poussés à se marier afin de pouvoir emprisonner les personnes nées à l’étranger (et donc suspectes). Les amis de Mira ont rejeté cette théorie, affirmant qu'elle n'a même jamais adhéré au Parti communiste et a toujours été dévouée à son mari. De son côté, Prokofiev, choqué par le sort de Lina, a fait ce qu'il a pu pour obtenir sa liberté. La dernière année de vie commune du couple, alors que Prokofiev est malade, dans le dénuement et que sa musique est interdite par le stalinisme, ne montre aucun signe de faveur officielle à leur égard. Après la mort de Prokofiev en 1953, Mira catalogue ses manuscrits et signe plusieurs articles sur lui, mais la censure soviétique à l'époque l'empêche de parler de leur vie commune. Elle meurt, en 1968, à 53 ans, bien avant la glasnost et la chute de l'Union soviétique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Mira Mendelssohn, née le à Kiev, morte le, est une écrivaine russe. Elle fut la collaboratrice et la seconde épouse du compositeur russe Sergueï Prokofiev.", "tgt_summary": null, "id": 2355196}
{"src_title": "Somatén", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Il tire ses origines du \"sagramental\" des \"Cortes catalanes\" de 1068 et d'un \"\" (« usage ») dénommé \"Princeps namque\". Ces deux textes de loi définissent le caractère à la fois policier (à l'échelle locale) et militaire (de façon plus générale) conféré au somatén. Une autre attribution du somatén consistait à donner l'alarme aux localités voisines, ce qu'elle faisait de différentes manières (brasiers allumés de sommets à sommets, sonnerie de cors, de trompettes ou de cloches). Ses membres étaient tous les voisins en mesure de participer. Ils avaient l'obligation de conserver des armes chez eux et de s'exercer à leur maniement de façon périodique. On nomme également \"somatén general\" certaines mobilisations massives des citoyens, qui connurent leur apogée aux et mais continuèrent d'exister au cours des deux siècles suivants. Aux et il acquiert un rôle fondamentalement policier, contre les bandits, huguenots et pirates, défini par la Constitution de 1561, et qui reste en vigueur jusqu'au milieu du. À partir de la défaite des partisans catalans de Charles VI du Saint-Empire dans la Guerre de Succession d'Espagne (1714), Philippe V promulgue les décrets de Nueva Planta, dont l'un des effets est la suppression du somatén, mené par le général Moragues pendant la guerre. Malgré cette suppression, le somatén fut rétabli en 1794 par le Comte de l'Union durant la guerre du Roussillon (1793-1795), pour suppléer à l'armée mal-en-point. Il fut de nouveau utilisé durant la Guerre d'indépendance espagnole 1808-1814), contre les français à Roses, Barcelone et Tarragone. La Junte de Catalogne, nomma en Juan Clarós Inspecteur Général de tous les Somatenes et le célèbre Docteur Mossèn Rovira, Chef de ceux de l'Ampurdan. Il fut reconstitué en 1855 par les grands propriétaires terriens, sous le nom de \" et adopta la devise de \"\" (\"paix, paix et toujours paix\"). Il acquiert à partir de ce moment un caractère de corps militaire auxiliaire de l'ordre public dans les zones rurales, destiné à protéger les domaines des grands propriétaires. Il fut de nouveau aboli au cours de la Première République, mais fut rétabli peu après pour combattre les carlistes lors de la troisième guerre carliste. Plus tard, le somatén agit à diverses occasions en collaboration avec les autorités. Ainsi par exemple ils collaborèrent à l'arrestation de Francisco Ferrer, accusé de complicité dans l'attentat contre Alphonse XIII perpétré par Mateo Morral, et contre les grèvistes de Alella, dans les années qui avaient précédé la dictature de Primo de Rivera. Au cours de celle-ci, le dictateur tenta, sans succès d'exporter la figure du somatén dans le reste de l'Espagne. En 1931 il est de nouveau dissout par la Seconde République, à cause de ses tendances conservatrices, mais il est rétabli en 1936 lorsque la Guerre Civile éclate. Celle-ci terminée, il est une nouvelle fois dissout mais rapidement, en 1945, le régime franquiste le réorganise sous le nom de \", avec comme principal objectif celui de collaborer avec la dans la lutte contre les maquis. Ses membres, qui détenaient des fusils et avait une licence de port d'arme (rare dans l'Espagne franquiste), ne pouvaient pas agir en solitaire, mais pouvaient être intégrés dans les troupes de la en cas d'urgence ou de besoin. Ainsi, le somatén franquiste Abel Rocha tue à coups de feu l'anarchiste Quico Sabaté à Sant Celoni le. Le somatén fut définitivement dissout par le Sénat espagnol en 1978.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le somatén (du catalan \"\", « émettant du son ») est une ancienne institution paramilitaire de la Catalogne. Il s'agissait au départ d'un corps armé d'autodéfense civile, séparé de l'Armée et voué à la protection des individus et des terres.", "tgt_summary": null, "id": 1584724}
{"src_title": "Angicourt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Angicourt est une commune située à 51 km au nord de Paris, 34 km à l'est de Beauvais, 26 km à l'ouest de Compiègne et à 66 km au sud d'Amiens.", "section_level": 2}, {"title": "Topographie et géologie.", "content": "La commune est située entre la bordure orientale de la Montagne de Liancourt et les monts qui se prolongent à l'est (montagnes du Moulin et Moymont), dans la vallée du Rhôny. Les altitudes suivantes sont relevées sur le territoire : à Cafosse, où le Rhôny pénètre sur Rieux, à son entrée venant de Verderonne, et 116 à la butte Watrel. La montagne de Liancourt aux pentes rectilignes à l'ouest culmine à tandis que la montagne de Moymont, de forme ovale à l'est atteint d'altitude. La montagne du Moulin au nord constitue le point culminant du territoire à au-dessus du niveau de la mer. Elle se prolonge au sud par la butte du Watrel au pied de laquelle se trouve le lieu-dit de la Prêle. Dans la vallée, les différents hameaux s'établissent entre 48 et 54 mètres. Angicourt se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire faiblement exposée aux risques de tremblement de terre. La partie septentrionale du massif de Liancourt fournit des matériaux d'empierrement et de moellons de construction à Angicourt, qui ont été exploités dans des carrières de pierre à bâtir aujourd'hui disparues. On peut y observer de beaux bancs d'un grain fin et uniforme atteignant plus de. Selon le préfet Cambry, le pays de pierre calcaire se prolonge sous tout le plateau de Liancourt. C'est le pays du Soissonnais. Les calcaires coquilleux attestent l'immersion du pays. Les coquilles fossiles sont très communes dans la région. Louis Graves a établi la disposition des couches suivantes en descendant vers la cavée d'Angicourt, de haut en bas : du calcaire grossier friable alternant avec des bancs durs, une succession de sables gris-verdâtre fins, roux, noir et gris avec des nummulites et des anomies, peu à peu agglutiné en roche ainsi qu'un petit lit d'argile plastique feuilletée grise et fauve contenant du bois pétrifié. La Pierre de la Roche et les Grosses Pierres ne sont pas des monuments mégalithiques, mais des blocs isolés par l'érosion.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et eau potable.", "content": "La commune est traversée par le Rhôny. Ce petit affluent de l'Oise venant de Verderonne et se dirigeant du nord au sud vers Rieux reçoit deux ruisselets. Ceux-ci portent les noms de leurs sources : sur la rive droite le ru de l'Ordibée et sur la rive gauche le ru de Salifeux. Plusieurs étangs ont été creusés entre le Fresne et Cavancourt. Les zones les plus basses du territoire sont situées au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "Sur le plan des axes de communication, Angicourt est desservi par deux routes départementales, qui donnent accès au réseau routier régional : la D 29 et la D 525. La route départementale 29, de Liancourt à Pont-Sainte-Maxence permet de rejoindre la RD 1016, l'ancienne RN 16, vers Clermont et Amiens. Elle traverse la commune par la rue du Colonel-Fabien, par les hameaux du Pont, de la Prêle, et de Tourteaucourt. La D 525 se détache de la D 29 au Pont par la rue du Champ-Saint-Vaast traverse le village avant de déboucher à Rieux sur la voie rapide de la RD 200 Creil - Compiègne par la rue Bontemps. Le réseau de routes communal reliant les hameaux dessert également les villages voisins. Angicourt ne compte pas de gare sur le territoire communal, mais la gare de Rieux - Angicourt sur la ligne de Creil à Jeumont n'est éloignée que de du centre du village. La gare de Creil, davantage desservie, se situe à six kilomètres au sud-ouest. Sur le plan des transports en commun routiers, Angicourt est desservie par deux lignes du \"réseau départemental Sud-Oise\" du conseil général de l'Oise, exploitées par Keolis Oise à Senlis. Ces lignes ne fonctionnent que du lundi au vendredi, un service limité étant en plus proposé le samedi en période scolaire. La ligne 6 relie Angicourt à la gare de Liancourt-Rantigny et la ligne 8 est à destination du lycée Marie-Curie de Nogent-sur-Oise. De plus, plusieurs lignes de transports scolaires rejoignent les établissements de Liancourt, Clermont ainsi que Pont-Sainte-Maxence. Une navette de regroupement intercommunal relie le village à l'hôpital Villemin, au hameau de l'Ordibée. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à au sud et l'aéroport de Beauvais-Tillé à à l'ouest. Il n'existe pas de liaisons entre la commune et ces aéroports.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels.", "content": "Hormis les espaces bâtis couvrant 85 hectares pour 17 % de la surface communale, le territoire comprend plus de 37 % d'espaces cultivés sur 186 hectares ainsi que 25 hectares de vergers et de prairies. Les zones boisées s'étendent sur plus de 200 hectares soit 40 % du territoire, sur les coteaux de la montagne du moulin (bois des Grandheurs), de Moymont (bois de la Boulaye) et de Liancourt (la Garenne, Bois du Clocher Bos, Bois du Père Lhotin) et dans le fond de la vallée du Rhôny. La montagne du Moulin, avec celles de Verderonne, Berthault et du Bois des Côtes, constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1. Les coteaux boisés forment des corridors écologiques potentiels.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "L'habitat communal est réparti en plusieurs hameaux : Angicourt entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de vingt-deux communes totalisant habitants en 2009.", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Angicourt est caractérisée par un habitat dispersé, non de manière désordonné, mais le long des routes qui traversent la commune, à savoir la RD 525 vers Rieux, la RD 29 vers Liancourt et Pont-Sainte-Maxence, et la rue Laisement qui relie le centre du bourg au hameau de Tourteaucourt sur la RD 29 près de Cinqueux, en passant par le hameau de Cavancourt. D'autres hameaux sont le Pont, la Prêle et le Fresne, tous situés au nord. Les différents hameaux sont aujourd'hui reliés entre eux et avec le centre-ville par des maisons individuelles récentes, mais restent perceptibles grâce à de petits noyaux de maisons et fermettes anciennes. Que l'on quitte Angicourt par la RD 525 ou la RD 29, le ruban urbanisé est continu, mais un peu en retrait, les collines couvertes de bois et le paysage vallonné restent intacts.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Dans les chartes manuscrites anciennes, le village apparaît sous des noms différents. La plus ancienne mention en est faite sous l'appellation de \"Wngiscurth, nunc Angilcurz\", dans une entrée non datable dans la chronique de l'abbaye Saint-Vaast. Le privilège de Hincmar de Reims de 870 parle de \"Wngisiscurtem, in pago Belvacensi\". Sept ans plus tard, le privilège du pape Jean VIII écrit \"Angilicurtem\", forme reprise ultérieurement par le diplôme de Charles II le Chauve, ainsi que par le diplôme du roi Eudes de 891. Ensuite, les privilèges des papes Benoît VIII et Alexandre III, respectivement datés de 1024 et 1169, emploient une forme déjà proche du nom actuel, \"Angilcurt\". En 1277, la prévôté d'Angicourt écrit \"Angicort\", mais une charte du roi Charles IV emploi de nouveau une forme plus éloignée du nom actuel, \"Angicuria\". En 1541, les titres de la prévôté font apparaître la version \"Angicourt-les-Creeil\". Les premiers textes imprimés écrivent \"Anglicuria\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 537, saint Vaast séjourne à Wardara quand il reçoit la nouvelle que Clotaire I et sa mère, Rothilde, l’attendaient à Paris pour user de ses conseils. Il s'y rend à l'appel du roi, et, en retour de ses bons avis, le roi lui offre les villages d'Angicourt et Bailleval. C'est au moins ce que suggère la chronique de l'abbaye Saint-Vaast d'Arras, qui parle de \"Vungiscurth, nunc Angilcurz\" et de \"Balioli Vallem\". Il est également dit que c'est sur ces terres que naît Frédégonde, reine de Neustrie, \"\" Vaast est alors évêque intérimaire de Beauvais et le reste jusqu'à sa mort en 540. La ville étant la cible d'attaques des Normands à ce moment, le corps du saint doit être déposé en un endroit sûr, et c'est l'église d'Angicourt qui est justement choisie. À cette occasion, elle est placée sous le vocable de saint Vaast. Étant donné que le saint reçut lui-même Angicourt en cadeau, le village constitue logiquement l'une des propriétés les plus anciennement acquises de l'abbaye Saint-Vaast. Mais du fait que Vaast occupa la chaire de l'évêque de Beauvais, ses biens propres reviennent tout d'abord à l'église de Beauvais avant de retourner à l'abbaye, à un moment non encore déterminé, plus d'un siècle plus tard. La donation des terres d'Angicourt à l'abbaye Saint-Vaast par Théodoric (mort pourtant en 534!) est confirmé par Charles le Chauve en 869. Angicourt est administré comme une seigneurie laïque, par un moine de l'abbaye Saint-Vaast détaché sur place. Le siège de cette administration est la prévôté, comme il ressort de la confirmation des droits de Saint-Vaast faite par l'évêque de Beauvais, Guido, en 1084. En 1024, l'abbaye échange Angicourt contre la prévôté et le prieuré de Haspres de l'abbaye de Jumièges, sous la pression de l'évêque de Cambrai. Il estime que Saint-Vaast serait plus à même de rétablir la discipline des moines dans ce prieuré fort éloigné de Jumièges. Mais l'abbaye de Jumièges se rend rapidement compte qu'Angicourt est loin de représenter la même valeur qu'Haspres, et cherche à rendre la seigneurie, ce qui est chose faite vers 1070/1080 environ. Dépendant d'une abbaye royale, Angicourt est exempt du droit de visite de l'évêque de Beauvais, et ne dépend que de l'autorité souveraine du pape. Un incident se produit en 1137. Louis le Jeune, encore fils du roi, est de passage à Arras et exige de l'abbaye de subvenir à la subsistance de lui et sa suite. L'abbé refusant énergiquement cette requête et proposant d'accueillir le prince comme le comte de Flandre, Louis fait mettre sous séquestre Angicourt. C'est le comte de Flandre justement qui lui fera entendre raison, en précisant que le roi de France n'avait aucun droit sur l'abbaye puisqu'il en avait donné l'avouerie en fief aux comtes de Flandre. En 1220, le futur roi Louis VIII confirme l'ensemble des anciennes coutumes et accorde officiellement à l'abbaye Saint-Vaast la seigneurie pleine et entière sur sa propriété d'Angicourt. En 1240, l'évêque de Beauvais, Robert de Cressonsacq, critique le fait que la prévôté soit administré par un unique moine. Il demande que plusieurs moines y servent Dieu, afin d'éviter le relâchement des mœurs et d'éventuels exces d'autorité. Bien que conforme aux exigences ecclésiastiques, cette demande restera sans suite, les membres de l'abbaye Saint-Vaast n'étant soumis qu'au pape. Un arbitrage a alors lieu, mais les arbitres nommés par les deux parties donnent raison à l'abbaye. Encore de faible étendue pendant la première moitié du, la seigneurie s'agrandit successivement, tant par des dons volontaires des seigneurs alentour que par des achats de terres et de droits (assimilés aux taxes et impôts de l'époque actuelle). Naissent en même temps des conflits avec les agents du pouvoir royal, et en premier lieu le bailli de Senlis. La prévôté d'Angicourt ne cessera d'avoir des contentieux avec lui pendant la longue période de 1270 à 1570 ; le Parlement prenant tantôt partie pour l'une ou pour l'autre. Il s'agit souvent de sujets relatifs à la justice seigneuriale, que les rois tentent à plusieurs reprises à ôter à la prévôté. D'autre conflits existent entre la prévôté et le curé d'Angicourt, qui lui aussi a droit à une part de la dîme. Mais les prétentions des curés sont souvent exagérées et empreintes d'esprit de chicane : des curés ont même tenté de prélever la dîme au sein même de l'enclos de la prévôté. Les droits du prévôt par rapport à la paroisse d'Angicourt sont stipulés par une sentence de 1696 : le prévôt peut ainsi la messe paroissiale, les comptes de l'église lui seraient soumis, et il aura son banc dans le chœur. Ce banc seigneurial est disputé au prévôt par les Laubespine, seigneurs de Verderonne, qui possèdent un fief à Angicourt et se prétendent seigneurs du lieu. Le prévôt devient un personnage important : au, alors que la prévôté prospère, le prévôt remplit de nombreuses missions et emploie souvent un lieutenant ou assistant. Le prévôt est le représentant de l'abbaye devant les tribunaux de Paris, il est administrateur du collège d'Arras de Paris et a le privilège de n'avoir de comptes à rendre qu'à l'abbé, à qui il rend visite une seule fois par an. Même après l'instauration du régime de la commende à la suite du concordat de Bologne, le prévôt n'est pas obligé de partager ses revenus avec l'abbé commendataire, car ses biens et revenus sont fondamentalement séparés de la masse du monastère. S'il y a excédent de recettes, il peut en disposer pour ses aumônes ou pour l'achat d'ornements de l'église. Au, le prévôt est donc un véritable seigneur. Pourtant, peu de traces subsistent de la prévôté jadis prospère. Une mauvaise gestion et des dépenses exagérées semblent être les raisons d'un rapide déclin dès le et jusqu'au. Plusieurs fois, l'abbé doit réprimander son prévôt, qui mène une vie de rentier sans plus s'occuper directement de ses exploitations agricoles, mises en fermage par souci de facilité. Par période, les revenus ne sont plus perçus et les bâtiments souffrent d'un manque d'entretien. L'abbaye souhaite se défaire de sa prévôté qui rapporte davantage de soucis que de bénéfices, mais les négociations d'échange avec une autre abbaye échouent à chaque fois, pour la dernière fois en 1702. Vers le milieu du, les prévôts ne résident plus guère à Angicourt. En 1679, le temporel est saisi par ordonnance royale pour non-résidence. Le cardinal de Bouillon, à ce moment abbé commendataire de Saint-Vaast proteste contre cette mesure, lui seul ayant droit de visite à Angicourt. Au début du, la décadence de la prévôté est complète, à l'instar des autres propriétés de l'abbaye. Mais, en l’occurrence, contrairement aux abbayes et prieurés souvent ruinés à la même époque, l'on ne peut accuser le régime de la commende, qui ne concerne pas la prévôté. En 1687, Saint-Vaast nomme dom Radulphe de Los comme prévôt, spécialement choisi pour mettre de l'ordre dans la gestion d'Angicourt. Dom Radulphe réussit sa mission de trois ans car, à terme, la seigneurie produit des revenus annuels compris entre et livres. Puis les revenus recommencent à chuter et ne représentent plus que livres, ce qui est insuffisant pour assumer les frais d'entretien. En 1783, la prévôté revient dans la masse conventuelle et ses revenus sont attribués à la mense des religieux. C'est l'arrivée de la révolution française qui signe la fin de la prévôté d'Angicourt.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Monument historique.", "content": "Angicourt ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire. Église Saint-Vaast, rue de l'Église (classée monument historique par liste de 1862) : elle suit à la base un plan cruciforme classique, mais est devenue irrégulière à la suite de l'ajout d'une chapelle latérale du chœur au nord-est, pendant le. Les chapiteaux sont de style roman et gardent les traces d'un décor polychrome. Le reste de l'édifice appartient à la fin du et au style de transition entre le roman et le gothique. La façade occidentale est précédée d'un porche ajouré. Le portail est surmonté d'un arc brisé caractéristique de la transition, avec une archivolte ornée de simples boudins et un tympan nu. La fenêtre au-dessus du portail ainsi que celles du transept et du chœur présentent la même arcature que le portail. Les quatre baies du chœur, de sa chapelle latérale nord-est et du transept nord (deux vers l'est et deux vers le nord) sont les plus vastes. Leur remplage se compose de quatre lancettes surmontées de trois rosaces, ce qui contraste avec la simplicité des fenêtres latérales de la nef et des petites fenêtres des bas-côtés, sans remplage. La nef et ses deux bas-côtés sont couverts de voûtes romanes et se composent chacun de trois travées. De chaque côté, deux arcs-boutants appuient les murs extérieurs de la nef. Le clocher central est carré et s'élève au-dessus de la croisée du transept. Il est couvert par un toit en bâtière, et chaque façade est percée de vastes baies abat-son. Les deux bras du transept et le chœur sont voûtés d'ogives aiguës. Des arcades en fer à cheval relient les bas-côtés au transept. Le chevet est plat et possède un pignon des mêmes dimensions que celle de la nef, et au nord, la chapelle latérale et le transept présentent deux pignons identiques. Les toits du transept étaient initialement en pierre. Pour pénétrer dans l'église, l'on doit descendre plusieurs marches ; ainsi, l'humidité a longtemps posé un grand problème, et pendant la seconde moitié du, l'église menaçait par ailleurs ruine.", "section_level": 2}], "src_summary": "Angicourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Angicourtois\" et les \"Angicourtoises\".", "tgt_summary": null, "id": 1420274}
{"src_title": "Chanteraine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est mentionné sous les formes \"Marlaincourt\" en 1793 ; \"Morlaincourt\" en 1801 ; \"Chanteraine\" en 1972 ; \"Morlaincour\" puis \"Chanteraine\" suite à sa fusion-association avec Chennevières et Oëy qui a eu lieu le 1 janvier 1973.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Habitée dès l'époque gallo-romaine, Morlaincourt est au le centre d'un fief important appelé \"Malberg\". Le premier seigneur connu est, en 1261, Évrard, chevalier de Vargnenciaux. Le seigneur de Morlaincourt étant vassal du comte de Ligny, le village est assiégé par Charles Quint. Au, la seigneurie est achetée par un juriste anobli puis passe à son gendre, Dominique Dordelu, et à ses descendants, les Boucher de Morlaincourt, les Mussey puis les Rodouant de Montrouge. Le fief est racheté peu avant la Révolution par le dernier fermier général de Ligny, Jean Brigeat de Lambert. Sous l'Ancien Régime, \"Chennevières\" dépend du bailliage de Bar-le-Duc et de la prévôté de Ligny-en-Barrois. En 1870 et pendant la Deuxième Guerre mondiale, Morlaincourt et \"Oëy\" sont occupés par les troupes allemandes. L'activité dominante à Morlaincourt était la culture de la vigne, jusqu'à ce que le phylloxéra oblige les vignerons, au début du, à se reconvertir dans l'agriculture et l'élevage. Certains habitants vont travailler à Ligny-en-Barrois. Communes essentiellement agricoles, Oëy et Chennevières pratiquent la culture et l’élevage. Jusqu'au, le chanvre était cultivé à Chennevières.", "section_level": 1}, {"title": "Fusion de communes.", "content": "Le, Morlaincourt devient Chanteraine à la suite de sa fusion-association avec Chennevières et Oëy.", "section_level": 2}], "src_summary": "Chanteraine est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est, issue de la fusion (en 1973) des trois anciennes communes de Morlaincourt, Chennevières et Oëy.", "tgt_summary": null, "id": 550475}
{"src_title": "Jean Raymond Charles Bourke", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Bourke entre au service le comme cadet-gentilhomme dans le régiment de Walsh infanterie (brigade irlandaise). Nommé sous-lieutenant le suivant (il n'a alors que 16 ans) dans le même régiment, il fait partie, la même année, de l'expédition de Cochinchine, et continue de servir dans les Indes jusqu'en 1790.", "section_level": 1}, {"title": "Officier de l'armée révolutionnaire française.", "content": "En, il part pour Saint-Domingue et reçoit le un coup de feu à la poitrine en défendant le poste de Genton. Nommé lieutenant le et capitaine le dans son régiment, devenu le d'infanterie de ligne, il est destitué le par les commissaires civils (Polverel et Sonthonax), et déporté de Saint-Domingue avec Blanchelande, d'Esparbès et une soixantaine d'officiers. Un décret de la Convention nationale, du, déclare qu'il n'y a pas lieu à les poursuivre. Il attend à Bordeaux, dans les fonctions de son grade, à la suite de l'état-major de la place, un embarquement pour l'Amérique, lequel n'a pas lieu. Employé comme adjoint provisoire aux adjudants-généraux de l'armée des côtes de Cherbourg, il rentre comme capitaine dans le dans le mois de brumaire an IV et fait avec lui les campagnes des ans IV et V à l'armée de l'Ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Expédition de Saint-Domingue (1801-1802).", "content": "Chef de bataillon provisoire le 6 fructidor an VI au régiment d'O'Méara de la brigade étrangère, organisé par le général Hoche pour l'expédition d'Irlande, le bâtiment qui doit l'y mener, commandé par le capitaine de vaisseau Jean-Baptiste-François Bompart, est pris par les Anglais. Bourcke rentre en France sur parole et est mis au traitement de réforme le 7 nivôse an VII. Adjoint à l'état-major de l'armée de l'Ouest le 20 floréal an VIII, il remplace en l'an IX le général Humbert dans le commandement supérieur de Lorient, Port-Louis (Morbihan) et l'Arrondissement de Lorient. La paix d'Amiens a rendu à Bourke son entière liberté et celui-ci peut reprendre son service actif. Il fait partie, au mois de brumaire an X, de l'armée expéditionnaire de Saint-Domingue. Au moment du débarquement, il contribue puissamment, avec 300 hommes de marine, à la prise du Port-de-Paix. À la suite de cette affaire (10 pluviôse), il devient premier aide de camp du général en chef Leclerc. La même année, il commande l'avant-garde du corps d'armée du général Debelle et reçoit un coup de baïonnette au bas-ventre à la première attaque de la Crête-à-Pierrot. À la seconde, il est chargé de diriger la marche de la division Boudet et commande la réserve de l'armée, ayant sous ses ordres Pétion, depuis président de la république haïtienne. Après la prise de la Crête-à-Pierrot et l'accomplissement d'une mission auprès du commandant des forces anglaises à la Jamaïque, Bourke, qui est chef de brigade depuis le 24 messidor an X, est blessé le 11 vendémiaire an XI, à l'attaque de la ville du Cap par les noirs révoltés.", "section_level": 3}, {"title": "Général de l'Empire.", "content": "De retour en France le 27 nivôse an XI, et choisi, le 11 fructidor, pour aide de camp par le général Davout, il prend part en cette qualité à toutes les affaires de la flottille française qui ont lieu entre Flessingue et Ambleteuse, notamment à celle du Cap Gris-Nez, au mois de messidor an XIII. Membre et officier de la Légion d'honneur les 4 germinal et 25 prairial an XII, il obtient le grade d'adjudant-commandant le 25 fructidor an XIII. Pendant la campagne d'Autriche en 1805, à la tête de 100 chevaux, il culbute les Russes et leur prend deux pièces de canon. Lors de la bataille d'Austerlitz, avec une partie du léger, il contient les efforts de l'ennemi pour prendre en flanc la droite de l'armée française. Dans la campagne de Prusse, le, il pénètre à la tête de 100 chevaux dans la ville de Naünbourg, enlève un équipage de pont sur la Saale et porte les postes de cavalerie légère jusqu'à Freiberg. Le 24, à la bataille d'Auerstaedt, il enlève à l'ennemi 11 dragons et un officier supérieur, et le même jour il reçoit une balle qui lui traverse le poignet. Il combat à Eylau et à Friedland, avant d'être nommé commandeur de la Légion d'honneur le. Il n'a pas encore quitté l'Allemagne quand l'Autriche, en 1809, oblige à reprendre les armes. Le, pendant le combat de Thann, Bourke commande une partie du, le seul régiment qui reste en réserve. Le 23, à deux heures du matin, il conduit les grenadiers des et régiments de ligne à l'assaut de la place de Ratisbonne, et après avoir occupé la ville une heure, l'ennemi le culbute et le rejette sur l'escarpe. Dans un second assaut, il parvient à s'emparer d'une porte de la ville, et Autrichiens tombent en son pouvoir. Il devient général de brigade sur le champ de bataille de Wagram, où il a deux chevaux tués sous lui. Après cette campagne, envoyé en toute hâte à Anvers contre les Anglais débarqués dans l'île de Walcheren, il entre le, à la tête de sa brigade, dans le fort de Bath, puis à Flessingue le suivant. Passé en Espagne en 1808, il commande en chef à l'affaire de Lumbier, où il met en déroute les bandes de Mina. Attaché ensuite à l'armée d'Aragon, il contribue puissamment à l'investissement de Valence le. Nommé gouverneur de Lérida et chargé des opérations militaires dans la Haute-Catalogne, il est blessé d'un coup de feu à la tête et d'une balle au genou à l'affaire de Roda contre le baron d'Eroles, le. En 1813, il fait la campagne de Saxe, reçoit le titre de chevalier de Saint-Henri de Saxe le, le grade de général de division le et le gouvernement de Wesel par décret du. Assiégé dans cette place, il s'y défend jusqu'au et ramène en France toute sa garnison et 40 bouches à feu.", "section_level": 2}, {"title": "L'expédition d'Espagne.", "content": "Mis en non-activité à cette époque, et fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis le, gouverneur des places de Givet et de Charlemont le, il se maintient dans celle de Givet contre les attaques de l'armée prussienne et ne la remet qu'en exécution des traités de Paris de 1814 et de celui de 1815. Placé de nouveau en non-activité le, il passe le au commandement de la militaire. Nommé le inspecteur-général d'infanterie, le roi le crée comte la même année. Pendant l'expédition d'Espagne en 1823, il commande, sous le maréchal Oudinot, la du. Il s'empare, le, du port du Passage et de Fontarabie ; conduit l'attaque de San Sebastián des 9 et, et enlève le toutes les positions qui entourent et dominent La Corogne, qu'il oblige, le, à capituler. Cette campagne fait pleuvoir sur lui les honneurs et les dignités. Il est cité à l'ordre du jour avec sa division et reçoit la décoration de commandeur de Saint-Louis le suivant. Grand officier de la Légion d'honneur le, pair de France le, le roi d'Espagne le fait le grand-croix de l'ordre royal de Saint-Ferdinand. Le, l'empereur de Russie lui envoie le cordon de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski. Avec la campagne d'Espagne se termine, à bien dire, sa vie active : car, avant d'être placé dans le cadre de réserve, il se borne à remplir en 1829 les fonctions d'inspecteur-général d'infanterie. Placé dans le cadre de réserve en vertu de la loi du, cela ne l'empêche pas d'être nommé le, grand-croix de la Légion d'honneur. À la Chambre des pairs, il soutient le gouvernement royal jusqu'à la fin du règne de Charles X. Il vit retiré à la campagne, dans la commune de Plœmeur, près de Lorient, lorsqu'il meurt le. L'un des plus intrépides soldats de cette légion irlandaise qui comptait tant de braves et qui se montre si fidèle à la France, sa patrie adoptive, Bourke n'est pas un tacticien de premier ordre, mais son impétuosité le rend terrible dans un coup de main. Nul ne lui est supérieur comme officier d'avant-garde. Rien ne peut refroidir son ardeur, ni l'âge, ni les blessures, ni la richesse. Il aime la France avec passion et donne de nombreuses preuves de son patriotisme.", "section_level": 2}, {"title": "Vie familiale.", "content": "Jean Raymond Charles Bourke est le fils de Richard Bourke, écuyer et Marie-Jacquette Saint-John. Il descend de la famille irlandaise de Burgh, qui suit, en 1688, les Stuart en France après la défaite de la Boyne et le traité de Limerick.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jean Raymond Charles Bourke, né le à Lorient dans le Morbihan et mort le à Plœmeur, dans ce même département, est un général français de la Révolution et de l’Empire.", "tgt_summary": null, "id": 2418445}
{"src_title": "Le Géologue (Spitzweg)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Le tableau montre un homme, qui selon le titre du tableau est un géologue. Il est agenouillé devant une paroi rocheuse et tient dans chacune de ses mains une pierre, qui sont un peu plus grandes que ses mains. Il regarde plus précisément la pierre de sa main gauche ; il les a peut-être frappées l'une contre l'autre pour les casser. À sa gauche, on voit un piolet d'environ 70 à 80 cm de long. Le géologue porte un pantalon bleu et un manteau rouge avec un col foncé ainsi qu'une épaisse écharpe beige, un chapeau brun et, en bandoulière sur le dos, une boîte d'herborisation verte. Un monogramme se trouve en bas à droite.", "section_level": 1}, {"title": "Autres versions.", "content": "Selon Günther Roennefahrt Spitzweg a peint quatre fois le sujet du \"Géologue\" : Hans Dietrich Lang tient même une cinquième version comme possible. La deuxième version est une image miroir du sujet. Seule la première version est datée « 1854 ». Les autres ne sont pas datées, on ne peut que supposer qu'elles ont été peintes dans la seconde moitié des années 1850 ou dans les années 1860. Une autre source spécifie 1863. Il existe aussi dans le catalogue raisonné une œuvre semblable à celle de Spitzwerg intitulée \"Le Géologue dans la grotte\", datant de 1882.", "section_level": 1}, {"title": "Contexte et émergence.", "content": "D'après Hans Dietrich Lang il y avait à Peißenberg un ravin qui a servi de modèle. Spitzweg séjournait souvent à Peißenberg ː il a pris la décision de devenir peintre lors d'un séjour en maison de repos, en 1833.", "section_level": 1}, {"title": "Provenance.", "content": "La provenance du tableau n'est pas entièrement documentée : depuis 1863, il appartenait à W. Schauß à New York• Ensuite, il a été acquis via la Galerie Heinemann à Munich par Fritz Reimann (1862-1913) à Elberfeld. À la mort de Reimann en 1913, il est devenu la propriété du Musée Von der Heydt.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Géologue (autre titre : \"Le Minéralogiste\") est le nom d'une série de tableaux du peintre allemand romantique Carl Spitzweg (1808-1885), réalisée dans les années 1860.", "tgt_summary": null, "id": 2024224}
{"src_title": "Sven Kums", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Parcours pro.", "content": "Formé au RSC Anderlecht, il intègre le noyau de l'équipe première en 2006. Il est directement prêté pour toute la saison 2006-2007 au Lierse SK pour s'aguerrir. Là-bas, il évolue notamment sous les ordres de l'entraîneur norvégien Kjetil Rekdal. Après son passage au Lierse, il retourne à Anderlecht mais ne reçoit jamais sa chance. En janvier 2008, il est prêté pour six mois au KV Courtrai, qui évolue alors en Division 2. Il décroche le titre de champion et décide de s'engager définitivement avec le club courtraisien. Le, il signe un contrat de quatre années auprès du SC Heerenveen, en première division néerlandaise, qu'il rejoint au terme de la saison. Après deux saisons, il perd sa place et a la possibilité de revenir en Belgique, où il s'engage pour trois ans avec le SV Zulte Waregem avant de rejoindre La Gantoise avec laquelle il remporte le titre de champion 2014-2015. Sur un plan individuel, il remporte le Soulier d'Or en. Auteur d'une bonne saison avec Gand, il décroche un contrat à Watford, et est immédiatement prêté à l'Udinese. Il évolue une trentaine de matches en Italie, avant de revenir au Sporting d'Anderlecht à l'ouverture du mercato d'été 2017.", "section_level": 2}, {"title": "En sélection.", "content": "Le, alors que La Gantoise cartonne en Ligue des Champions, il est sélectionné par Marc Wilmots pour les matches de qualifications pour l'Euro 2016 contre Andorre et Israël avec les Diables Rouges. Il sera également sélectionné pour l'amical face au Mexique, mais ne monte jamais au jeu.", "section_level": 2}, {"title": "Style de jeu.", "content": "Sven Kums est un milieu de terrain \"\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Sven Kums est un footballeur belge, né le à Asse. Évoluant au poste de milieu défensif, il joue depuis pour le KAA La Gantoise. D'un point de vue familial, il est le cousin de l'ancien joueur du Cercle de Bruges et Lokeren Grégory Mertens.", "tgt_summary": null, "id": 1598535}
{"src_title": "Bernhard Ycart", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il y a peu d'éléments connus de sa vie. Il est d'origine catalane ou franco-flamande Il est cité dans les livres \"Dialogus in arte música\" ( 1480) de John Hothby et plusieurs fois dans le \"Tractatus practicabilium proportionum\" ( 1482) de Franchini Gaffurio et il semble qu'il soit présent dans le nord de l'Italie avec Vincenet, Villette et Baude Cordier, ou au moins sa musique y était connue puisque quelques unes de ses œuvres se trouvent copiées par Johannes Bonadies dans le Codex Faenza entre 1473 et 1474. Les autres documents qui mentionnent Ycart, le situent à Naples. Le premier est une disposition pontificale de Paul II, datée le dans laquelle il accorde à Ycart une abbaye territoriale au Monastère de Sainte Marie du Pendino à Basilicate. Dans le même document, Ycart est cité comme « clericus » du diocèse de Tortosa. Dans un autre document daté le 25 ou, apparaît dans la liste des chanteurs de la chapelle royale de Ferdinand Ier de Naples, juste en dessous de Johannes Tinctoris qui était un autre membre.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Les premières œuvres conservées de Bernhard Ycart, apparaissent dans le \"Codex Faenza\", manuscrit originaire du nord de l'Italie. Il s'agit de trois Magnificat, un Gloria et un Kyrie. De son séjour à Naples est conservé un ensemble de Lamentations, un motet dans le \"Cancionero de Montecassino\" et une pièce sans texte dans le \"Manuscrit de Perouse 431,\" de provenance napolitaine. Sa musique semble avoir encore été joué après, puisqu'elle est imprimée dans \"Lamentationum Jeremie... liber primus und secundus\", publié par Petrucci en 1506. Suit le détail des œuvres conservées d'Ycart. Les codes de la colonne de \"Sources\" musicales son spécifiées plus bas, ainsi que celles de la colonne \"Enregistrements\" qui sont spécifiées à la section \"Discographie\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Bernhard Ycart (ou Bernar, Bernardus ; Hycart, Hycaert, Icart, Ycaert) ( 1470 – 1480) est un chanteur et compositeur espagnol de la Renaissance, actif au, à la cour aragonaise de Naples. Il est probablement originaire de Catalogne.", "tgt_summary": null, "id": 910663}
{"src_title": "Charbonnières-les-Varennes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "À de Volvic et 25 de Clermont-Ferrand, Charbonnières-les-Varennes est une commune très vaste s'étendant sur. Située en pays des Combrailles, Charbonnières-les-Varennes offre un milieu naturel de moyenne montagne. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans et du pays du Grand Clermont. Avant la nouvelle délimitation des cantons de 2014, Charbonnières-les-Varennes était rattachée au canton de Manzat.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits et écarts.", "content": "Charbonnières-les-Varennes est une commune bicéphale. Deux « bourgs » la constituent. Le village de Paugnat (ancienne section) est doté d'une église, d'une école et de commerces. Le bourg de Charbonnières-les-Varennes est également doté d'une église et d'une école. En plus de la mairie, on y trouve un bureau de poste et un commerce. La commune regroupe 17 villages et hameaux : Beaunit, Bois des Fayes, Puy des Littes, Bois Latia, Douhady, Dourioux, Facemeunier, Grelières, La Félidas, la MazIère, la Suchère, la Védrine, le Bourgnon, le Bouix, le Pradet, les Brossons, les Cheyres, les Grands Tournants, Monchebrou, Montaclier, Paugnat, Puy de Champ-Vallée, Puy de la Goulie, Puy de Monceau, Puy de Paugnat, Puy de Saint-Priest, Puy des Bannières, Puy des Marais, Puy Desmarest, Puy de Verrières, Saint-Joseph, Suc de Beaunit, Suc de Villeneuve, Sucq des Filles, Verrières, Veygoux, Villeneuve.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Sept communes sont limitrophes :", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par l'Ambène.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Le territoire communal est traversé par les routes départementales 16 (axe de Loubeyrat à Volvic ; il existe aussi une RD 16B à Paugnat), 90 (de Saint-Georges-de-Mons à Volvic), 138 (vers Enval) et 455. L'autoroute A89 passe à l'ouest de la commune, les deux accès les plus proches sont à Manzat et à Pontgibaud. Enfin, elle est au carrefour de deux lignes ferroviaires, l'une, inexploitée, de Lapeyrouse à Volvic, l'autre, ouverte au trafic voyageurs, d'Eygurande - Merlines à Clermont-Ferrand. La gare la plus proche est située à Volvic. Depuis le, Charbonnières-les-Varennes est desservie par la ligne 1 de transport à la demande (TAD 1) du réseau RLV Mobilités qui permet de se rendre à la gare de Volvic, Volvic ou Espace Mozac et où sont possibles des correspondances avec les lignes régulières du réseau.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La commune a connu deux autres noms, Charbonnières en 1793 puis Charbonnières-lès-Varennes en 1801. Charbonnières-Les-Varennes se nommait Carboneries jusqu’en 1263. Il faisait partie des quartes châtellenies relevant de la terre de Tournoel et de montrognon. Charbonnières désignait un lieu ou se fabriquait du charbon de bois. Varennes signifie terre à sable qui favorise le développement des haies, taillis employés dans la fabrication du charbon de bois. C’est une région peu fertile. Autrefois ce charbon se vendait aux foires de Riom.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Réuni le, le conseil municipal a réélu le maire sortant Gérard Chansard à l'issue des élections municipales de 2014 et a désigné cinq adjoints, trois conseillers délégués et dix conseillers municipaux.", "section_level": 2}, {"title": "Finances locales.", "content": "Les données sont comparées avec la moyenne de la strate des communes de 500 à, ainsi qu'à l'intercommunalité à laquelle est rattachée la commune : En 2013, la commune de Charbonnières-les-Varennes possédait des valeurs d'investissement très inférieures à la moyenne de la strate. Elle est également plus endettée. Les produits de fonctionnement s'élevaient à d'euros et les charges à. En investissement, ces montants sont respectivement, en ressources et en emplois, de et de. Le budget primitif 2015, voté lors de la séance du conseil municipal du, s'élève, à l'euro près, à en fonctionnement et à en investissement.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelage.", "content": "La commune n'est pas jumelée.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "sont répartis dans les hameaux tels que :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Deux écoles sont présentes sur la commune, une dans le bourg et une dans le hameau de Paugnat. Les élèves poursuivent au collège Victor-Hugo, à Volvic, puis à Riom, au lycée Virlogeux pour les filières générales et STMG, ou au lycée Pierre-Joël-Bonté pour la filière STI2D.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sites touristiques.", "content": "Le manoir de Veygoux, construit au, a accueilli l'enfance du général Desaix, fidèle compagnon de Napoléon Bonaparte. Il accueille aujourd'hui un musée, propose des événements et des espaces de réception. Le moulin d'Edmond, ancien moulin à farine transformé par la suite en minoterie dans les années 30. Le moulin d'Edmond est un lieu privé ouvert à la visite gratuitement trois week-end dans l'année.", "section_level": 2}], "src_summary": "Charbonnières-les-Varennes est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région d'Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand et du parc naturel régional des volcans d'Auvergne. Ses habitants sont appelés les Coupaux.", "tgt_summary": null, "id": 1326643}
{"src_title": "Canton de Marseille-7", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Un nouveau découpage territorial des Bouches-du-Rhône entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du, en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403). Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 10 % des inscrits au. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux. Dans les Bouches-du-Rhône, le nombre de cantons passe ainsi de 57 à 29. Le canton est entièrement inclus dans l'arrondissement de Marseille. Le bureau centralisateur est situé à Marseille.", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "Le canton de Marseille-7 comprend la partie de la commune de Marseille située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune d'Allauch, limite territoriale du, rue des Linots, limite territoriale du, rue de la Boucle, avenue de Montolivet, rue Roquebrune, boulevard du Colonel-Robert-Rossi (au niveau de la rue Brunet), boulevard de la Blancarde, boulevard Louis-Botinelly, avenue d'Haïti, ligne de chemin de fer de Marseille à Vintimille, limite territoriale du, rue Saint-Pierre, limite territoriale du, rue Saint-Jean-du-Désert, résidence La-Bastide-Neuve (incluse), boulevard Bouyala-d'Arnaud, Grande-Bastide-Cazeaux (exclue), boulevard Bouyala-d'Arnaud, limite territoriale du, avenue des Peintres-Roux, avenue César-Boy, rue de l'Audience, avenue de la Tirane (incluse), impasse du Phénix, avenue Marie-Jeanne-Bernardi, montée de Saint-Menet, traverse des Ecoles, avenue de Saint-Menet, jusqu'à la limite territoriale de la commune de la Penne-sur-Huveaune.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le canton de Marseille-7 est une division administrative française du département des Bouches-du-Rhône créée par le décret du et entrant en vigueur lors des élections départementales de 2015.", "tgt_summary": null, "id": 2264688}
{"src_title": "Pomarez", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Pomarez est une commune de la Chalosse.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le village est bâti sur les terrasses alluviales de la large vallée du Luy, en aval du confluent des luy de France et du Luy de Béarn. Un \"luy\" est un nom commun régional désignant un cours d'eau (\"lui\" en gascon, du latin lunius), voir \"gave\" ou \"neste\" ailleurs. Le luy se prononce [lœ-y] ici, [lú-y] ailleurs.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Il y a plusieurs routes départementales qui croisent à Pomarez (D 3, D 7, D 15). De l'autoroute A 64 on peut prendre la sortie 7 (Salies-de-Béarn) ou 8 (Orthez) et se diriger vers le nord. On peut atteindre les régions touristiques des Pyrénées et de l'océan Atlantique à moins de. Dans un rayon de, il y a les villes moyennes de Dax au nord-ouest, Mont-de-Marsan au nord et Orthez au sud-est. Les gares SNCF sont à Orthez, Puyoô ou Dax (TGV). Par la route, Pomarez est située à de l'aéroport de Pau-Pyrénées et à de l'aéroport de Biarritz-Bayonne-Anglet. Pour les piétons, il y a seulement des trottoirs étroits dans la rue centrale de la commune, mais de longues randonnées sont très intéressantes dans la campagne chalossaise. Le département des Landes a décidé de mettre en place un réseau de bus à vers toutes les destinations. Pomarez est un arrêt de la ligne de bus Dax-Hagetmau et par conséquent les habitants ont la possibilité de se déplacer en transports en commun dans la semaine.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom \"Pomarez\" vient du latin \"poma\", pomme, plus le suffixe \"-arium\" (= endroit où il y a) et un pluriel, ce qui signifie « les pommeraies », une certaine abondance de pommiers pour récolter \"la pomada\", le cidre, bien plus usité au Moyen Âge que le vin. Il y a en Europe de nombreux villages, hameaux ou personnes qui portent un nom de cette nature : Pommiers, Pomerols, Pomayrol, Pomarède, etc.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Une station préhistorique très importante, Brassempouy, se trouve à quelques kilomètres.", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "Le territoire de la commune, anciennement occupé par les Tarbelles, dont la capitale était Aquae Tarbellicae (Dax), a connu une présence romaine. En mars 1892, un métayer découvre un vase en terre contenant environ 400 monnaies d'argent d'origine gauloise, probablement émises par les Elusates ou les Sotiates. Quelques-unes de ces monnaies, après avoir appartenu au numismate Ernest Bertrand, sont désormais dans les collections du musée archéologique de Dijon.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Les vestiges d'un clocher rond adjoint à une tour rectangulaire datent des et. Les maisons à colombages remontent au.", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française.", "content": "En 1790, l'église est dévastée puis est dédiée, à partir de 1794, au culte de la Raison. Sous la Terreur, le curé de Pomarez, Michel Castellan, est guillotiné à Dax, le 10 avril 1794, à l'âge de 52 ans, pour avoir critiqué les assignats, en les qualifiant de, dans une lettre à Jean-Pierre Laborde, curé de Tilh et d'Arsague, lui aussi guillotiné, le même jour.", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "À partir du, les Landes font l'objet de nombreuses recherches archéologiques, menées par des notables le plus souvent sociétaires d'une société savante créée en 1876, la société de Borda.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "En 2015, dans le cadre des contestations de la création d'une zone de libre-échange transatlantique (par le traité de libre-échange transatlantique, TAFTA), et alors que de nombreuses villes et communautés territoriales d'Europe se déclarent « zones hors TAFTA/CETA », Pomarez devient la première commune à arborer des panneaux « commune hors TAFTA » à ses entrées, une initiative du \"collectif Stop TAFTA\", soutenue par l'ATTAC et reprise un peu partout en France.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie locale est principalement assurée par l'agriculture (céréales dont le maïs, horticulture, vigne) et de l'élevage (avicole et bovin dont les vaches landaises). Dans les arènes couvertes aménagées, le marché au gras est réputé (canards gras et leurs foie gras). Les produits sont vendus aux foires, marchés et aux restaurants. Quelques producteurs pratiquent la vente directe.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Arènes.", "content": "Les arènes de Pomarez, d'abord en bois, ont été construites en béton en 1931, sur des plans d'Albert Pomade (1880-1957), qui avait aussi signé ceux des arènes de Dax. Chaque entrée des arènes portent le nom d'une personnalité de la course landaise native du village : la grande entrée de la piste des arènes a été baptisée en 2014.", "section_level": 2}, {"title": "Église.", "content": "L'église Notre-Dame-de-l'Assomption s'est effondrée en 1893.", "section_level": 2}, {"title": "Vie pratique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Traditions.", "content": "La langue régionale est le gascon chalossais, ou occitan occidental gascon. Le gascon chalossais se distingue par une prononciation dite « landaise », finales féminines en [œ] au lieu de [o] ou [a] ailleurs. Pomarez s'est intitulée « la Mecque de la course landaise ». La course landaise est une tauromachie non vulnérante pratiquée avec des vaches et sans mise à mort. Les toreros se nomment des écarteurs. L'école taurine de Pomarez est le seul centre de formation à la course landaise.", "section_level": 3}, {"title": "Activités sportives.", "content": "L'Union Sportive Pomarézienne, association multisports : judo, tennis, tennis de table, basket-ball (le club \"Espoir Chalosse\", anciennement \"CEP Chalosse\") et rugby à XV (équipe trois fois championne de France en 1989, 2001 et 2012).", "section_level": 2}], "src_summary": "Pomarez est une commune française, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Réputée pour les courses landaises ayant lieu dans ses arènes, Pomarez est surnommée.", "tgt_summary": null, "id": 819506}
{"src_title": "Le Châtenet-en-Dognon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est limitrophe du département de la Creuse. Historiquement, le domaine du Dognon se rattache au territoire de la Marche limousine. La superficie de cette commune est de ( environ), les altitudes allant de à.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le territoire communal actuel était le siège d'une seigneurie dite « du Dognon » (vers l'an 1000). Sa propriété revint vers 1137 aux chanoines de Saint Léonard. Le \"Dognon\" formait à l'époque féodale l'une des trois vicomtés de la Haute-Marche dont les deux autres étaient Aubusson et Chateauclos Il était donc une des seigneuries les plus hautement titrées de la Marche. Le Dognon est une corruption du mot Donjon. Plus exactement le mot \"Dognon\" s'approche autant de celui latin \"del Domno\" maison de maître, du seigneur L'église paroissiale date du ou. Son clocher à bulbe, édifié au, est assez rare pour les édifices religieux de la région. Les infrastructures de l'église du Châtenet-en-Dognon sont en cours de restauration : une association travaille actuellement sur ce projet.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "On peut relever des chiffres nettement supérieurs durant les siècles précédents : 612 en 1790 et un maximum de 777 en 1891.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Une petite colline dominant le village du Dognon et la vallée du Taurion, est en réalité une \"motte féodale\", siège surélevé d'un château fort construit de granit et de bois aux environs de l'an 1000. Ce lieu a donné une partie de son nom à la commune (Dognon vient de \"donjon\" (donhon en occitan). Il n'en reste rien d'autre que cette hauteur qui ressemble fort à une énorme fourmilière. Le territoire communal est traversé du nord au sud par la « \"voie limousine\" » des chemins de Compostelle (du Dognon jusqu'à Clémensanes).", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Châtenet-en-Dognon (\"Lo Chastanèt\" en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Plus précisément, elle se trouve à au nord-est de Limoges, et à au nord de Saint-Léonard-de-Noblat, à l'intersection des routes départementales D 56a et D 19.", "tgt_summary": null, "id": 2445974}
{"src_title": "Thorigny-sur-Oreuse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie entre 83 et. Thorigny a perdu son hameau de La Postolle en 1789 mais continue à partager avec lui les anciens usages concédés par les seigneurs de Thorigny.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est à la source de la rivière Oreuse () un affluent de l'Yonne donc de la Seine. La source de l'Oreuse est constituée par deux éléments : \"les fontaines\", sous le portail de l'église de Thorigny, et la fontaine Bouchard, à l'intérieur du bourg de Thorigny, qui alimente le rû de Pignevolle qui rejoint l'Oreuse au sein du parc du château. Sur le territoire des trois communes fusionnées, il a existé de nombreux étangs : celui du château de Thorigny (comblé au pour mettre en place le parc du château) ; celui du château de Fleurigny ; celui de la commanderie de Launay. Le réseau d'eau (et les biefs associés) a permis le fonctionnement d'un nombre exceptionnellement élevé de moulins à eau sur les trois communes. Actuellement, les prélèvements d'eau massifs effectués au profit exclusif de Paris dénaturent le profil hydrologique de la vallée en voie d'assèchement.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Bien qu'étant à une altitude comparable avec la ville voisine de Sens, il est constaté un écart de deux semaines dans la végétation.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "À la fin du, Thorigny tire bénéfice de sa présence sur le chemin médiéval nouveau reliant Pont-sur-Yonne à Villeneuve-l'Archevêque et empruntant la vallée de l'Oreuse. Par contre Fleurigny s'assure une certaine importance en assurant une fonction de carrefour avec un autre chemin médiéval allant de Sens à Nogent-sur-Seine et Trainel. Au, le fort développement urbain de Thorigny provoque le désaxement de la voie de Nogent par Thorigny et un affaiblissement du rôle de Fleurigny. Au, le passage de la route nationale d'Orléans à Sedan consacrera le triomphe de Thorigny par rapport à Fleurigny. Le chemin de Champagne, d'une parfaite rectitude, mène dès le du hameau des Bruyères à Mauny, Saint-Maurice et Villeneuve-aux-Riches-Hommes.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La commune est constituée de l'association de plusieurs communes en 1972 en 1972 : \"Thorigny\", \"Fleurigny\" et \"Saint-Martin-sur-Oreuse\". La commune de Saint-Martin-sur-Oreuse porta provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de \"Franc-Oreuse\". La commune de La Postolle a profité de la révolution pour se détacher de Thorigny dont son statut d'annexe paroissiale la faisait dépendre jusque-là.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'histoire de la commune est décrite à travers l'histoire des communes associées Thorigny, Fleurigny et Saint-Martin-sur-Oreuse.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire de Thorigny.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité et Haut Moyen Âge.", "content": "Le finage connaît une occupation ancienne marquée par des sépultures pré-romaines. Des restes romains figurent en quelques points de l'agglomération. L'église paroissiale est située au-dessus des sources (principales) de l'Oreuse. La dédicace de cette église est attribuée à saint Pierre et saint Paul, ce qui peut renvoyer au l'autel primitif, époque de l'alliance intime entre Rome et Pépin le Bref.", "section_level": 3}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Au, Thorigny est strictement sur le tracé de la frontière séparant le domaine royal sénonais et le domaine comtal champenois. Deux lignages, l'un français (qui prend le nom de son fief) et l'autre champenois (Gastebled) maîtrisent le finage. Un acte de 1155 d'un membre de la famille de Thorigny est signé \"in ecclesia nova\" de Sens. Il est le premier témoignage de l'existence du chantier de la première cathédrale gothique de France. En 1202, Garnier Gastebled, évêque de Troyes, et futur aumônier de l'armée des Croisés s'emparant de Byzance, donne sa part de Thorigny au chapitre de la cathédrale de Sens, qu'il avait quitté pour monter sur le trône épiscopal. Les autres Gastebled se fixent alors dans leur plessis près de Trainel. Les chanoines possèdent de ce fait les deux tiers des maisons de Thorigny jusqu'en 1720, les seigneurs ne conservant que la partie occidentale de l'habitat, en fait autour de l'église et aux abords de l'étang où se fixe le château. Au, la famille des chevaliers de Thorigny appartient à la vassalité royale. Elle dispose d'un foncier jusqu'à Sens : Montard (Soucy), Noslons, Saint-Clément. Sans doute des alliances matrimoniales lui procurent une extension vers Molinons et Villers-sur-Terre. Un membre devient chanoine de Nevers. À Thorigny, le lignage possède le \"dominium\". Les chevaliers de Villuis héritent de cette ascendance des bois qui forment le fief de Vermont. Au, Jean de Villecendrier, membre d'une famille d'écuyers de Provins, possède la seigneurie de Thorigny. Dans la seconde moitié du, lors de la guerre de Cent Ans, sa descendance vit dans un hôtel de rue de la Parcheminerie à Sens (aujourd'hui rue Thénard). Une descendante, Jeanne de Sergines, vend en 1445 la seigneurie à Guillaume Juvenel des Ursins (le chancelier du royaume) qui devait procéder à un remploi du douaire de son épouse. En 1492, Jean Juvenel des Ursins revend la seigneurie de Thorigny au garde des sceaux de sa terre de Trainel : Jean Simon de Belleville, époux de Perrette de Villers, possesseur de bois importants près de Luzarches. Les armoiries appendues à la clé de voûte de l'église de Thorigny mentionnent les armes de la famille de Villiers-de-l'Isle-Adam. Philippe de Villiers-de-l'Isle-Adam débute sa prestigieuse carrière au même moment en tant que commandeur de Launay, à de là.", "section_level": 3}, {"title": "Renaissance.", "content": "Après la disparition des frères Jehan et Juvenal de Belleville, la seigneurie entre aux mains de leurs neveux : les de Neufviz. Ces nobles originaires du Sézannais, sont venus dans le Nogentais occuper la seigneurie de Gumery (aujourd'hui dans l'Aube). En 1537, Thorigny est autorisé à se portifier (trois portes, de Granges, de Champjourne et de Sens). De nombreuses familles du cru se hissent socialement : les Laisné, les Périer. Les Richer les surpasseront toutes. Thorigny est une vraie ville, dotée d'une bourgeoisie active. Elle provoque un écart de la route de Sens à Reims, par Nogent et Sézanne, passant traditionnellement par Fleurigny. Les filles de Neufviz nouent des alliances avec l'aristocratie des environs : les de Fleury, de Villers, de Bérulle (1540, dont procède le cardinal), de La Marche, des Réaulx, de Melun, de Geps. En fait, l'alliance avant 1563 de Jacques de Neufviz, chef de famille, avec Anne Tambonneau, est plus politique que bourgeoise. Les Tambonneau, originaires de Nemours et de Montargis, sont des présidents de la Chambre des Comptes liés au chancelier de l'Hospital, et refusent la Ligue. Le parti pris par Jacques de Neufviz, chevalier de l'Ordre du Roi, est aussi ambigu que la politique de Catherine de Médicis. Le frère de sa tante Marie de Crèvecœur est parti se réfugier à Genève ; ses voisins Raguier, seigneurs de Villeneuve-aux-Riches-Hommes et ancêtres de Sully, sont à la tête des combattants protestants de l'arrière-pays champenois. Le massacre de 1595 suivi de la disparition d'un tiers des paroissiens, et l'incendie de plus de cent maisons en 1617, ne permettent pas le rétablissement de la ville de Thorigny. Les de Neufviz ruinés ne sont plus soutenus par leurs cousins de Bérulle et Tambonneau.", "section_level": 3}, {"title": "Ère Lambert.", "content": "Après des tentatives de cavalerie financière, la seigneurie tombe en 1642 aux mains d'un très actif haut fonctionnaire parisien : Jean-Baptiste Lambert. Ce remarquable personnage, commanditaire du très célèbre hôtel Lambert de l'île Saint-Louis, est au fondement de l'art classique français, mobilisant Leveau et Le Brun à son service. Jean-Baptiste puis son frère et héritier Nicolas Lambert se hâtent d'éliminer les derniers membres du vieux lignage : achat de la seigneurie des Hazards, du « Pavillon ». Nicolas Lambert se fait construire par Leveau un château à Sucy-en-Brie, et entreprend des terrasses à Thorigny. Gendre du chancelier du duc d'Orléans, il est proche parent de l'empoisonneuse marquise de Brinvilliers. Son fils, Claude-Jean-Baptiste Lambert, gendre du premier valet de chambre de gouverneur de Versailles à la suite de Colbert, a certainement fait travailler Le Nôtre à son parc, comme l'indique une affiche de la fin de la première moitié du. Le fief de Vermont est racheté, une grande ferme est constituée à La Postolle, hameau de la paroisse. Pour autant, Thorigny ne recouvre pas le statut urbain du. Alexandre-Jean-Baptiste Lambert, conseiller en Parlement, rase l'ancien château, pour bâtir un splendide nouvel ensemble entre 1720 et 1726. Il liquide son héritage parisien et sucéien, à la grande fureur de son oncle le prévôt des marchands Nicolas Lambert de Vermont, qui reprend l'hôtel de l'île Saint-Louis. Il achète en 1720 aux chanoines du chapitre de la cathédrale de Sens leur part de la seigneurie de Thorigny, puis au roi et à l'abbaye Saint-Jean de Sens la seigneurie de Granges-le-Bocage. Alexandre-Louis Lambert, militaire marié sur le tard, fait face à la ruine que sa veuve devra aborder avec l'énergie du désespoir. Au terme d'une très longue procédure, les créanciers parviennent à vendre la vaste seigneurie en 1759 à de riches Lyonnais.", "section_level": 3}, {"title": "Ère Planelli de La Valette.", "content": "Les Planelli de Macrany de La Valette, descendent de prévôt des marchands de Lyon. Ils jouissent de la baronnie de Maubec près de Bourgoin-Jallieu, et du comté de Château-Chinon ; ont pour parents maternels les parlementaires d'Aix-en-Provence. Ils veulent prendre pied à Paris où un fils est capitaine aux Gardes Françaises.", "section_level": 3}, {"title": "Révolution française.", "content": "Député suppléant de la noblesse du bailliage de Sens aux États généraux de 1789, et très informé de la situation à Paris, Gabriel Planelli part pour les Alpes. Ses biens sont saisis, pillés. Ses collections partent pour l'Angleterre, et des éléments sont conservés à la bibliothèque municipale d'Auxerre et aux archives départementales de l'Yonne. Le château est vendu comme bien national, aux mains d'entrepreneurs et est rasé en 1806. Chaque nouvel acquéreur se « paie sur la bête », rasant le parc, vidant les pièces d'eau, revendant pierres, briques, cheminées de marbre. Une grande émeute a lieu : des femmes s'opposent au décrochage des cloches, et plusieurs brigades de gendarmerie sont nécessaires pour en venir à bout. Les délégués à la fête de la Fédération de sont incarcérés et se tiendront cois. Le notaire juge-de-paix Tonnelier est inquiété. Les curés se raréfient, se terrent, sont incarcérés, pratiquent une course à l'abjuration. Ce calme de bon aloi garanti par la présence désormais permanente d'une gendarmerie, permet à Thorigny de gagner un statut de chef-lieu de canton incontesté par les communes voisines.", "section_level": 3}, {"title": "Bourg de service.", "content": "La période napoléonienne (Consulat et Premier Empire) se traduit tardivement par l'émergence d'activités de tuilerie-briqueterie, de maçonnerie. Le Consulat prive Thorigny du statut de chef-lieu de canton, qui sera réclamé avec constance et la fidèle assistance des communes de tout le voisinage. Mais le rétablissement aurait condamné par contre-balancement l'avenir de Sergines. L'achat du parc du château par Pierre Carlier, natif de Champigny-sur-Yonne, agent de change à Lyon, futur préfet de police de Paris, chargé de l'épuration républicaine lors du coup d'État de 1851 pour la Nièvre et l'Yonne, relance l'aspect urbain de Thorigny. La guerre de 1914 fait des ravages parmi les commerçants et artisans de Thorigny. Elle provoque le démontage des rails du chemin de fer passant par Thorigny (ligne Sens - Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes), alors que les premiers essais de la ligne du \"le Tacot\" venaient d'avoir lieu. La reprise tardive du service vers 1930 précède de peu la fermeture définitive de la ligne. Les entrepreneurs de cars démontrent facilement la compétitivité des autobus. Commerces et artisanat ne cessent de décliner. Après la fermeture du bureau de poste, de la régie de tabac, de la perception, de la gendarmerie (peu après la mort de De Gaulle pour qui l'Oreuse était une route pour se rendre à Colombey), la disparition massive des commerces (trois épiceries, deux boucheries, une charcuterie, deux boulangeries, un bazar, un garage, depuis 1960), et le déclin des services (réduction de quatre à un seul médecin), Thorigny ne conserve que quelques services. L'environnement vidé de toute substance vient trouver ici quelques commodités pour s'éviter des déplacements jusqu'aux villes de Sens () et de Nogent (). En 2013, le préfet de l'Yonne fixe à Thorigny-sur-Oreuse le bureau centralisateur du nouveau canton qu'il forme de manière à incorporer environ.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire de Fleurigny.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Haut Moyen Âge.", "content": "Il a été trouvé un sarcophage mérovingien dans un champ près de la route de l'Oreuse. Il a été transporté dans les combles de la chapelle du château.", "section_level": 3}, {"title": "Les Trainel et Erard de Brienne.", "content": "Le finage de Fleurigny et de Vallière est la propriété d'une branche cadette de la puissante famille de Trainel, dont la possession principale est située à Venizy (près de Saint-Florentin). Une fille Alix de Trainel, dame de Venisy, en fait apport à son époux, frère cadet du comte de Brienne. Leur fils Erard, de passage à Chypre durant sa croisade, y épouse Philippa de Champagne, fille du comte mort en Terre Sainte. De retour dans le royaume de France, il revendique la couronne comtale et engage une guerre contre la tante de son épouse, d'origine navarraise, veuve du successeur à la tête du comté, et mère d'un enfant né posthume : Thibault le Chansonnier. Ses cousins du Sénonais (vicomte de Saint-Florentin et sire de Vallery) le soutiennent dans son effort de guerre. Par ses aternoiments, Philippe Auguste obtient des concessions de la jeune comtesse et finit par abandonner la cause d'Erard de Brienne. Son échec final lui coûte une partie de la forêt d'Othe (forêt de Rageuse) et la suzeraineté du château de Fleurigny (1226), construit sur l'héritage de sa mère, très opportunément placé sur le parcours de la frontière entre le domaine royal sénonais et le comté de Champagne. Erard de Brienne se replie dès lors sur son château principal de Ramerupt.", "section_level": 3}, {"title": "Les De Conflans et la chevalerie locale.", "content": "Les De Conflans héritent le château d'Erard de Brienne mais ne résident pas dans la vallée de l'Oreuse. Ils laissent les anciens vassaux d'Erard de Brienne s'activer à Fleurigny : les Lejay, chevaliers venus du Nord de Château-Thierry et possessionnés à Venizy et aux Sièges près de la forêt d'Othe ; les de Fleurigny, écuyers à la fin du devenus chevaliers au siècle suivant. Ce sont eux qui accordent des usages aux paroissiens (1239). Les chevaliers de Fleurigny parviennent sous Philippe le Bel à de belles alliances avec les De Saint-Florentin et De Gallende. L'évêque de Chartres Jean de Gallande aide ses neveux et nièces de Fleurigny (1315).", "section_level": 3}, {"title": "L'âge d'or des De Fleurigny.", "content": "Le village est à la croisée de deux chemins actifs : celui menant de Pont-sur-Yonne à Villeneuve-l'Archevêque et aux foires de Troyes ; et celui de Sens à Nogent menant à Reims et à la foire de Sézanne par Nogent-sur-Seine. Une auberge en tire son existence. Robinet de Fleurigny acquiert de la famille de Conflans le château de Fleurigny (hommage de 1377). Il va servir le duc de Bourgogne dont il devient le maître d'hôtel. Son frère Philippe de Fleurigny sert pour sa part le duc d'Orléans dont il est le premier chambellan. Le premier se marie à une Bourguignonne, Agnès de Blaisy, tandis que le second, en épousant une Vendômoise, va fixer sa descendance loin de l'Oreuse. En effet, son fils Jean (rançonné durant par un chevalier anglais en 1420) et son petit-fils Philippe, vivent dans la région d'Evreux et comblent de dons l'abbaye Notre-Dame de l'Estrée. La dernière du nom, Jeanne de Fleurigny, fait plusieurs mariages, notamment avec Antoine de Châteauneuf, favori de Louis XI venu du Languedoc, et fait prisonnier au siège de Perpignan. Pendant trois générations, les de Fleurigny sont donc des Normands étrangers au Sénonais. Veuve, elle lègue ses propriétés à un lointaine cousin issu comme elle de la famille de Trie. À la fin de l'occupation anglaise, a fait défortifier le château de Fleurigny.", "section_level": 3}, {"title": "La Renaissance.", "content": "François Leclerc procède en ligne directe de Jean Leclerc, originaire de Saint-Sauveur-en-Puisaye, devenu chancelier du royaume de France pour le roi d'Angleterre. Il relève les armes de la famille de Fleurigny. Il transforme le château de Fleurigny. La cour du château s'ouvre en arc de cercle face au Midi, mais conserve ses murs austères de l'époque médiévale au Nord. Il y fait bâtir une splendide chapelle décorée par le peintre d'origine sénonaise Jean Cousin. Logeant au château, il est ainsi à même d'exercer sa charge de bailli et capitaine de Sens, et de se rendre à la cour à Fontainebleau. Son fils dispose d'un gisant dans l'église paroissiale du village (1588). La famille Rayer, qui a servi les seigneurs, profite du sillage de la famille Richer (de Thorigny) pour s'élever socialement. Les Leclerc éteignent (par rachat?) de petits fiefs situés sur la paroisse, tel celui de la Verrerie qui fut possédé par l'écuyer Jean de Gournay, probable gentilhomme verrier lié aux de Bérulles, eux aussi gentilshommes verriers dans le voisinage. La paroisse dispose de trois noyaux d'habitats : Fleurigny, où résident les commerçants et artisans ; Vallière (qui dispose d'une chapelle) et Vauvagis où les laboureurs dominent.", "section_level": 3}, {"title": "Une paroisse paisible et des seigneurs à la guerre.", "content": "Le hameau de Vauvagis disparaît à la fin de la Fronde. La dualité entre Fleurigny et Vallière subsiste dans la sociologie de la population. Capturée à la prise de la ville de Coron en Grèce, une jeune fille, enfant de dignitaire musulman, est baptisée à Fleurigny par l'archevêque de Sens sous le nom de Catherine Leclerc, épouse Dutartre, le maître d'hôtel du château mais n'a pas de descendance. La paroisse ne dispose pas de puissantes familles notables. Les seigneurs sont écartelés entre plusieurs seigneuries et finissent par succomber à l'attraction de Paris.", "section_level": 3}, {"title": "Discorde villageoise et Terreur.", "content": "Dans la seconde moitié du, une tension se fait jour. Le curé obtient à grand peine la destitution de son vicaire de la succursale de Vallière, d'origine liégeoise, mais qui bénéficie du soutien de la famille seigneuriale (1782). En 1788, il tente d'entraver des échanges de parcelles entre la communauté des habitants et les seigneurs qui veulent réaliser une entrée au parc du château. Ensuite, la Révolution surprend une jeune veuve dotée de deux petits enfants. Son concierge Claude-Joseph Guillemin (1736+1818), d'origine comtoise, s'illustre à la tête du district de Sens durant la Terreur. La dame de Fleurigny part en Angleterre, confiant à son domestique nommé Bel les pouvoirs de gestion. Le sacrifice du grand-père maternel, le marquis des Réaux, parti rechercher en Angleterre ses petits-enfants pour les présenter à un comité, enraye les procédures de nationalisation, mais il y perd la vie sur l'échafaud. Le curé, incarcéré, meurt de la gale en prison. À Fleurigny, on identifie ensuite d'ardents bonapartistes.", "section_level": 3}, {"title": "Un village paisible.", "content": "L'orphelin rentré d'exil devient maire de la commune. Resté célibataire, il construit une aile en brique d'inspiration anglaise à l'Ouest de la cour de son château de Fleurigny. Il transfère le portail d'entrée de l'ancienne commanderie de Launay de l'ordre de Malte à l'entrée Ouest de son parc. Dernier du nom des Leclerc de Fleurigny, il lègue sa succession à son petit-neveu de Raigecourt, à charge de relever les armes de la famille. Depuis lors, le château est resté dans la descendance, par des voies féminines (de Castellane, de Limbourg-Stirum). Le village et son hameau restent des habitats à vocation agricole, d'autant que les communes (et particulièrement Thorigny) finissent par se réserver les activités commerciales et artisanales. Le goudron, l'électrification, le réseau d'eau sont les bienfaits du. La gare du chemin de fer (le Tacot) n'a que très ponctuellement marqué le paysage. Le général Leclerc réside au château durant la campagne de France et sa marche vers Strasbourg. La fermeture du café au carrefour solde une histoire six fois centenaire. Face à cette désertification inexorable, la municipalité Poyau choisit la voie de l'association lorsque les pouvoirs publics instituent les premiers textes en la matière.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire de Saint-Martin-sur-Oreuse.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Un territoire éclaté.", "content": "Le siège de la paroisse porte le nom de saint Martin de Tours, saint tutélaire des Mérovingiens, le plus répandu dans la toponymie française. Sur le territoire paroissial, outre l'église paroissiale située au-dessus du cours de l'Oreuse, on dénombre plusieurs hameaux dès le : Launay (au bord de l'Oreuse), La Borde et Barrault (sur le plateau crayeux au Nord). Ce morcellement correspond à des prises de contrôle foncière de plusieurs institutions. Les chanoines de la cathédrale de Sens maîtrisent le village fixé autour de l'église et descendant sur le cours de l'Oreuse. Les moines de Vauluisant s'intéressent pour leur part à Barrault.", "section_level": 3}, {"title": "La Commanderie de Launay.", "content": "Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem achètent des domaines à Launay et à La Borde à partir de 1225. Ils fixent à Launay une maison (et non pas une commanderie). Devenus chevaliers de Rhodes et soucieux d'organiser la gestion de leurs domaines du Sénonais incluant Joigny, Cerisiers, Roussemeau et Plessis-Saint-Jean, à la suite de la dévolution des biens de l'ordre du Temple, les Hospitaliers fixent à Launay le siège d'une commanderie. Philippe de Villiers de L'Isle-Adam, qui deviendra grand maître de l'Ordre, était commandeur de Launay.", "section_level": 3}, {"title": "Les prétentions cassées du village.", "content": "Les Hodoart, opulents bourgeois de Sens tentent d'établir un château dans le village. La vigilance des chevaliers de Malte les en empêche et ils doivent détruire leur pont-levis. De même, malgré l'appui financier des chevaliers, les habitants ne font pas aboutir leur projet de fortification du village. Dès lors, le village ne fixe que de rares artisans. Les moulins à blé tournant à eau (l'eau constitue à 95 % la force motrice de toute la contrée, le vent étant largement surclassé) abondent sur le finage (Les Pommelles, Rateau). Quelques lignages de Sens, en voie de déclassement (Cartault, Ferry, Fauvelet des Pommelles) se fixent au village. La grande crise économique de la fin du règne de Louis XIV. À noter que la rudesse de l’hiver 1709 contraint à accepter des inhumations dans l'église, tant le sol est gelé au cimetière.", "section_level": 3}, {"title": "Révolution française.", "content": "La Révolution française provoque la dispersion du foncier des institutions religieuses, vendu comme bien national. Finalement, la commanderie de Launay est détruite en grande partie, son portail étant translaté de quelques centaines de mètres pour être remonté à l'entrée du parc du château de Fleurigny. Une aile subsiste conservant jusque dans les années 1980 une galerie s'ouvrant vers le nord.", "section_level": 3}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Sous la Restauration, un généreux donateur (Condaminet), issu d'un lignage Forézien de fabricants de sabots installé sous Louis XV à Saint-Martin, permet de financer quelques ambitions immobilières de la commune. Des familles se hasardent à bâtir des maisons de type urbain vers 1900. Le chemin de fer et sa gare donnent quelques années l'illusion d'un enrichissement des campagnes qui sont en réalité saignées économiquement et démographiquement. Les engrais et la mécanisation agricole viendront enrayer cette impression à partir des années 1950. Comme tout le Sénonais, le village voit son foncier investi par les Parisiens à partir des années 1960. À une heure (à l'époque) de route de la capitale, la résidence secondaire devient la caractéristique de tout le département, et particulièrement de sa frange sénonaise. Cela retarde le délabrement de l'habitat. Sous l'église, l'épouse, Liliane, de Georges Marchais pose ses valises. Le secrétaire général du parti communiste français sillonne les environs à vélo et va acheter son pain à Thorigny. Un contournement routier de Launay est réalisé aux frais de l'État : le général de Gaulle, qui emprunte l'Oreuse pour se rendre à Colombey, craint la chicane du hameau et les attentats. Le hameau de La Borde accueille un couple de célèbres artistes peintres de renommée internationale : les De Gallard.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et, le nombre de membres du conseil municipal est de 15.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Depuis 1960, les maires suivants se sont succédé :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Ses habitants sont appelés les \"Thorignats\" ou \"Thorigniens\".", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Une école fonctionne à Thorigny de manière continue depuis le début du, financée par l'assemblée générale des paroissiens. Au cours du, une école libre de filles est tenue par des religieuses de l'ordre de La Providence. Elle fermera en raison des persécutions de 1905, pour ménager un logement au curé chassé du presbytère. L'école primaire publique de Thorigny accueille les enfants du groupement des trois communes.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "La paroisse de Thorigny figure sur le \"Sacramentaire\" de Sens aujourd'hui conservé à Stockholm en Suède, daté du. Elle a relevé du doyenné de Trainel et de l'archidiaconé de Sens jusqu'à la révolution. La cure était jugée importante au regard du nombre de paroissiens et de la desserte de l'annexe de La Postolle. La cure était à la collation du Chapitre de la cathédrale de Sens. Le curé était à \"la portion congrue\". D'une manière générale, depuis le, Thorigny et son annexe ont fourni peu de vocations à l'Église. Au, la cure est généralement confiée à des prêtres éminents du clergé sénonais (professeurs au grand séminaire, notamment). Le dernier curé résident fut l'abbé Guyard, qui fut transféré à Sergines avec maintien de son ministère thorignat.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel. Par ailleurs, elle compte répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel. : Outre ces monuments, on peut également citer :", "section_level": 2}, {"title": "Pour approfondir.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Abbé Henri Bouvier. histoire de Thorigny. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, 1886. Étienne Meunier. Histoire de Thorigny. Contact, bulletin paroissial de Thorigny, de 1982 à 1985 ; Histoire de Fleurigny, id., de 1985 à 1988 ; Histoire de Saint-Martin-sur-Oreuse, id., de 1988 à 1993 ; très nombreuses études publiées par la Société généalogique de l'Yonne, la Société archéologique de Sens et la Société historique des Amis de Thorigny et de la vallée de l'Oreuse.", "section_level": 2}], "src_summary": "Thorigny-sur-Oreuse est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. La commune résulte de l'association de trois anciennes communes :", "tgt_summary": null, "id": 1551691}
{"src_title": "Chennevières-lès-Louvres", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est limitrophe de Louvres, Villeron, Vémars et Épiais-lès-Louvres.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'origine du nom de Chennevières-lès-Louvres provient du latin \"Cannabria\" marquée par le suffixe latin \"-aria\", en français \"-ière\", sont des lieux humides où prospère la culture du chanvre (\"cannabria\" ou \"cannabis\"). Au milieu du, l'abbé Lebeuf admet que le toponyme doit s'expliquer par cette culture, mais note que presque tout le pays est en labourage, et que le chanvre n'est pas plus fréquent qu'ailleurs.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le lieu était occupé dès l'époque gallo-romaine et la présence mérovingienne est également attestée par la découverte d'une nécropole à proximité de l'ancienne église Saint-Médard. Le village était une possession de l'abbaye de Saint-Denis au. L'abbé Suger serait d'ailleurs né dans ce village vers 1081. Village essentiellement agricole, Chennevières vit aussi des revenus liés à la présence à proximité de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle qui a installé sur le territoire de la commune d'importants réservoirs de kérosène nécessaires à l'approvisionnement des avions. Ce centre de stockage est alimenté par un oléoduc de la Trapil. Il s'agit de canalisations de de diamètre et assurant le transport d’hydrocarbures liquides (supercarburant, gazole, fioul domestique, kérosène, produits semi-finis). La présence de ce dépôt sur son territoire classe la commune à risque majeur selon la directive Seveso, c'est-à-dire à risque élevé d'accident technologique. Le film \"Les risques du métier\" réalisé par André Cayatte, et interprété notamment par Jacques Brel et Emmanuelle Riva a été, pour partie, tourné à Chennevières-lès-Louvres (voir site de la commune : http://www.chennevieres-les-louvres.fr/Page-95-Chennevieres%20les%20Louvres_7435-Une%20histoire%20de%20cin%C3%A9ma.awp ) Politique et administration", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Chennevières-lès-Louvres fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Monuments historiques.", "content": "Chennevières-lès-Louvres ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.", "section_level": 3}, {"title": "Télévision.", "content": "Chennevières-lès-Louvres est le lieu de tournage de nombreux sketchs de l'émission Groland, et est de ce fait l'archétype du village Grolandais et de sa ruralité.", "section_level": 2}], "src_summary": "Chennevières-lès-Louvres est une commune du Val-d'Oise située en plaine de France, à proximité de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle () et à environ au nord-est de Paris. ", "tgt_summary": null, "id": 1278122}
{"src_title": "Jardin botanique de Rome", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'ancêtre de l'actuel jardin botanique de Rome est le \"Simpliciarius Pontificius Vaticanus\" (c'est-à-dire le « jardin des simples » où se cultivaient les plantes utiles et médicinales, toujours présent dans les monastères) mentionné sous le pontificat de Boniface VIII. Un peu plus tard, à la fin du, une inscription aujourd'hui au Capitole mentionne un \"Pomerius\" voulu par le pape Nicolas III sur la colline du Vatican : il s'agissait toutefois encore d'un terrain agricole - vigne, verger, herbes médicinales - sur le site occupé de nos jours par les jardins et les palais du Vatican, destiné aux cultures pour le service de la cour pontificale. Le premier véritable jardin botanique de Rome fut voulu au par Alexandre VI, et ultérieurement reconstruit par Pie IV, qui le dota d'un gardien (qui faisait aussi fonction de guide). Pie V agrandit le jardin en le confiant au botaniste Michele Mercati. Après une période d'abandon, le pape Alexandre VII en fit l'un des principaux jardins botaniques d'Europe, utilisant l'eau des aqueducs de Rome que Paul V avait installés d'Albano au Janicule. Bien que la première chaire universitaire de botanique ait été instituée à Rome en 1513 et que les étudiants et les enseignants pouvaient jouir pour leur observations du jardin botanique du Vatican, ce dernier restait de statut très privé. Le premier terrain destiné à cet usage fut donné à l'Université par le pape Alexandre VII Chigi en 1660. C'est seulement avec la réunification de l'Italie, en 1883, que le jardin botanique de Rome est installé sur son emplacement actuel, quand l'État acquiert la propriété de jardins de la Villa Corsini. Le premier directeur, celui qui dans le parc Corsini pratiquement abandonné fit installer les premières collections, fut Pietro Romualdo Pirotta.", "section_level": 1}, {"title": "Organisation actuelle et espèces présentes.", "content": "Le jardin botanique de Rome a actuellement une extension de 12 hectares, dans une situation abritée sur les pentes du Janicule tournées vers le Nord-Est et ensoleillée dans sa partie plane. Le réseau d'irrigation et quelques ruisseaux consacrés aux plantes aquatiques sont alimentés par l'aqueduc de l\"'Acqua Paola\" qui domine le site. « \"Le jardin\" (selon le site officiel) \" a des fonctions didactiques, d'éducation environnementale et de recherche scientifique. On y organise des expositions, des cours, des conférences et des congrès et on y reçoit annuellement presque cent mille visiteurs. L'activité tournée vers les écoles est très intense avec environ 250 visites guidées. Le jardin est en outre un site de recherches hautement spécialisées sur l'écologie du milieu urbain.\" » Le jardin héberge actuellement plus de 3000 espèces végétales. Ci-après, quelques indications sur l'organisation générale des collections.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le jardin botanique de Rome est situé sur les pentes du Janicule, dans le rione du Trastevere, dans l'ancien parc de la Villa Corsini, qui fut un temps la résidence de Christine de Suède. ", "tgt_summary": null, "id": 2139563}
{"src_title": "Maizières-la-Grande-Paroisse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Maizières La Grande Paroisse est située sur rive gauche de la Seine. Le village se trouve à de Troyes, préfecture de l'Aube, et à de Paris. Son territoire s'étend sur 2046 hectares.", "section_level": 2}, {"title": "Topographie et géologie.", "content": "Son altitude moyenne est de.", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Le village a une longueur de. La RD 619 traverse le village ainsi que la ligne de chemin de fer Paris - Bâle.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Maizières, viendrait de \"mazerlae\" qui signifie pauvres cabanes. Ce nom a pu être donné aux chaumières des manants bâties à quelque distance de la demeure seigneuriale de Poussey. Mais le véritable sens à donner à ce mot serait plutôt murailles, clôture, comme en témoignent plusieurs acceptions. Le village ayant eu de bonne heure un château féodal, il est à présumer que ce dernier était entouré de clôtures ou de fossés défensifs d'où le nom de Maizières. En 1608, on disait Maizières-sur-Seine, puis devint Maizières-la-Grande-Paroisse. L'appellation Grande Paroisse souligne peut-être à la fois l'étendue du village et le nombre de \"communiants\" qui y habitaient. Au sud-ouest de Maizières se trouve le hameau des Granges. Cette appellation proviendrait des constructions rurales destinées à recevoir les dîmes payées autrefois en nature au prieur de Saint-Georges, à l'abbesse du Paraclet et autres bénéficiaires de terres ecclésiastiques possédées sur le territoire de Maizières, comme l'abbaye de Vauluisant, la fabrique de La Madeleine de Troyes, etc. Le mot Grange signifie : \"en particulier, dépendance des monastères\", (selon le dictionnaire Godefroy de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du au ). À l'opposé, c'est au nord-est de Maizières que se trouve le hameau de Poussey. Le nom de \"Poussey\" serait d'origine celtique. Il viendrait de Pouilly, de Paull - mare - terrain bas et aquatique, pauwl, pull, marais ; poël, mare, étang, d'où Pouan, Pougey, et Poucey. De fait, la contrée de Poussey est assez marécageuse. Le territoire de Maizières-la-Grande-Paroisse ne renferme pas de souvenirs antéhistoriques tels que monuments druidiques, cavernes, etc. Pourtant Maizières, situé dans une vallée fertile a dû offrir dans les temps les plus reculés un endroit favorable pour un séjour prolongé aux premiers hommes. Ainsi s'expliquerait sur ce territoire la présence de divers objets d'origine assez ancienne. En 1850 a été trouvé un plat en argent d'environ 20 centimètres de diamètre, d'époque romaine, et un vase antique, intact, en terre cuite noire, de fabrication essentiellement romaine, datant du, au lieu-dit \"le Pot de Banselin\". En 1878 dans la vallée de la Seine fut trouvée une belle hache en pierre polie silex. En 1895 fut découverte une flèche ancienne enfouie dans une tombe. Des morceaux d'autres vases, des débris de tuiles romaines, d'amphores et quelques pièces de monnaie romaine très anciennes en bronze ont été trouvés dans la partie du territoire appelée Lechère et Pot Banselin. En 1908, à environ de l'emplacement de l'ancien château, sont découverts des squelettes d'hommes, le tout recouvert de de terre à peine. Les corps avaient été jetés dans la fosse sans précaution, comme avec précipitation, car une des têtes se trouvait entre les jambes, même près des pieds.", "section_level": 1}, {"title": "Poussey.", "content": "C'était un finage qui formait une baronnie de l'évêque de Troyes.", "section_level": 2}, {"title": "Les Granges.", "content": "Ancien finage qui avait sa chapelle fondée en 1356 par Humbert Etienne des Granges et se trouve attestée jusqu'en 1728. Au la seigneurie relevait soit de la châtellenie de Pont-sur-Seine soit de celle de Nogent-sur-Seine, au XVIe, elle relevait de Méry. En 1740 est institué une poste aux chevaux sur la nouvelle route de Nogent à Troyes.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "En 1789, le village relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage secondaire de Méry.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (23,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,7 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :", "section_level": 2}], "src_summary": "Maizières-la-Grande-Paroisse est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.Les habitants sont appelés les Maiziéronnes et les Maiziérons.", "tgt_summary": null, "id": 1958154}
{"src_title": "Maretz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "On trouve le village mentionné au long des sous les noms \"Marets\", \"Maerech\", \"Marez\", \"Maareth\", \"Maarech\", \"Maray\" ou \"Marais\", \"Marest\". Selon Boniface ces noms se rapportent aux marais de la vallée humide où est situé le village.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le, les troupes anglaises du duc d'Ormont enferment les habitants du village de Maretz dans leur église et y mettent le feu. Près de 350 personnes périssent dans les flammes. Les 150 maisons de la paroisse sont ensuite réduites en cendres. Dès le, la commune de Maretz a accueilli beaucoup de filatures comme de nombreuses localités du Cambrésis. Depuis les années 1970, toutes ces filatures textiles ont fermé expliquant le déclin démographique relatif du village. Parmi les entreprises passées importantes, nous retiendrons G.T.N. (Groupement Textile du Nord) délocalisé et les Entreprises Lasson. Le, un incendie volontaire détruit totalement la mairie de Maretz. Réhabilitée, elle est inaugurée le 26 mai 2018. La salle des mariages est décorée de deux peintures offertes par une artiste locale.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Guy Rativeau a été maire de la commune pendant 21 ans. Sa vie politique a été notamment ponctuée par son association à la candidate PS aux législatives de 2002, Brigitte Douay, actuellement députée européenne. Le, à la suite du premier tour des élections municipales, à la surprise générale, M. Guy Rativeau (maire depuis 1987) est battu. M. Aimé Bleuse est élu. Candidat sans étiquette, il est membre du parti socialiste mais n'a pas reçu d'investiture officielle dudit parti.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Monuments.", "content": "Une plaque a été érigée en mémoire des combattants français morts en A.O.F et A.E.F., sous l'impulsion du maire, M. Guy Rativeau.", "section_level": 2}], "src_summary": "Maretz est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. La commune s'étend le long de la D932 (dite « \"Chaussée Brunehaut\" ») sur plus de 4 km. Elle administre aussi le hameau d'Avelu (100 habitants) situé le long de la D111 entre Maretz et Élincourt. ", "tgt_summary": null, "id": 1233928}
{"src_title": "Gillonnay", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation et description.", "content": "La commune se trouve à mi-distance entre Grenoble et Vienne avec une superficie de hectares. L'altitude varie de dans la basse plaine à à la crête du côteau de Gillonnay. C'est une commune rurale dans la plaine de la Bièvre à à l'est de la Côte-Saint-André et à l'ouest de Saint-Hilaire-de-la-Côte et située à de Grenoble.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La région de La Côte-Saint-André où se situe Gillonay présente un climat de type semi-continental qui se caractérise par des précipitations assez régulières toute l'année. Les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais avec des périodes orageuses en fin de période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "L'ensemble du territoire de la commune de Gillonay est situé en zone de sismicité (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom \"Gillonnay\" est attesté dès le XIIe siècle sous la forme \"Girunnay\", devenue \"Gironnay\" au XIIIe siècle, puis \"Gilonnay\" au XIVe siècle. Ce mot est formé à partir de la racine germanique \"Gero(n)\" elle-même peut-être en référence à \"ger\" \"la lance\" ou au nom propre \"Gilles\". Est ajouté à cette racine le suffixe d'origine gauloise \"-acum\" qui a peu à peu évolué en \"-nnay\" et qui qualifie un lieu. Autrement dit, le nom \"Gillonnay\" peut signifier \"le village de Gilles\".", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'école primaire et élémentaire est mixte, mais sur les murs est encore écrit \"École des filles\" et \"École des garçons\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Gillonnay est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Positionnée dans la plaine de la Bièvre, la commune est adhérente à la Communauté de communes Bièvre Isère.", "tgt_summary": null, "id": 2117537}
{"src_title": "Montaud (Isère)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Montaud appartient géographiquement au massif et au parc naturel régional du Vercors dans les Préalpes françaises, elles-mêmes situées dans le Sud-Est de la France. Le territoire de la commune est située entre la crête nord des hauts sommets du Vercors, marquant la limite avec le val d'Autrans dont le principal sommet est le Bec de l'Orient, sommet culminant à et la Dent de Moirans qui forme l'extrême limite nord de cette chaine montagneuse. Ce sommet, en limite du territoire communal domine la vallée de l'Isère et le Bec de l'Échaillon qui est situé en contrebas au nord du sommet de la dent.", "section_level": 2}, {"title": "Distance avec les autres villes de France.", "content": "Montaud est situé (par la route) à environ de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, et à de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais aussi à de Valence, de Chambéry,, de Genève (Suisse), de Marseille et de Paris", "section_level": 3}, {"title": "Description.", "content": "La commune, située en zone de basse et moyenne montagne, est essentiellement rurale. Elle est formée d'un bourg central peu peuplé et de nombreux hameaux, tous reliés, directement ou indirectement entre eux, par une route qui traverse un petit plateau et qui rejoint, en contrebas, dans ses deux extrémités la route départementale 531 qui longe l'Isère. Le bourg central est formé principalement d'une place de dimension modeste, qui sert de carrefour central, et où l'on y découvre l'église, la mairie, l'ancienne auberge et le monument aux morts. Quelques maisons anciennes et d'autres villas d'architecture plus moderne forment le restant du patrimoine bâti de ce bourg qui offre, au nord, une vue spectaculaire sur la boucle de l'Isère.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat du Vercors, massif dans lequel se trouve Montaud, est de type montagnard, ce qui correspond à l'altitude de la commune, située entre (pour le bourg) et. L'été présente des périodes chaudes, mais sans excès en raison de l'altitude. Les hivers de ces dix dernières années ont connu des enneigements assez constants.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire de la commune est sillonné par cinq ruisseaux notables qui présentent des fluctuations saisonnières de type pluvial, fortement accentué à la fin du printemps en raison de la fonte nivale: Le torrent de la Voroize prend sa source a la limite du territoire communal et de la limite de la commune de Veurey-Voroize L'ensemble des eaux de ces cours d'eau rejoint le bassin de l'Isère", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Réseau routier.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Les routes départementales.", "content": "Les deux seules routes accessibles par deux versants du Vercors sont la route départementale 3 (depuis Veurey-Voroize) et la route départementale 218 (depuis Saint-Quentin-sur-Isère) qui desservent le Bourg et les différents hameaux par de nombreuses routes secondaires. Anciennement dénommée, « route d'Autrans », celle-ci ayant été créée à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de 1968 organisés à Grenoble, la route départementale 218 est fermée au-delà du hameau des Coings, la voie s’étant effondrée en 1992 et laissant le tunnel du mortier inaccessible par la route, le conseil départemental de l'Isère, gestionnaire de la voirie, n'ayant pas voulu engager des travaux longs et importants pour reconstruire la route pour des raisons de coût.", "section_level": 4}, {"title": "Mode de transport.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Transport routier.", "content": "Il n'existe dans le village qu'une seule ligne scolaire gérée par le conseil général de l'Isère et qui traverse l'ensemble des hameaux : il s'agit de la ligne TUL01, qui permet aux adolescents domiciliés dans la commune de rejoindre le collège Condorcet de Tullins et le lycée Pierre-Beghin de Moirans. Cette ligne part du hameau des Coings.", "section_level": 3}, {"title": "Transport ferroviaire.", "content": "La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Tullins, située à environ de la commune.", "section_level": 3}, {"title": "Transport aérien.", "content": "L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère situé à environ. En raison de sa situation de balcon tourné vers le nord, les avions décollant des pistes de cet aéroport sont parfaitement visibles en de nombreux points du petit plateau de Montaud.", "section_level": 3}, {"title": "Les sentiers de randonnée.", "content": "Au départ de la salle des Fêtes (en contrebas du bourg), ou depuis la place Centrale du village (face à l'église), plusieurs sentiers de randonnées sont proposés :", "section_level": 3}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Particularités géologiques.", "content": "Le territoire de la commune de Montaud se positionne sur un replat en creux qui accidente la voûte de cet éperon rocheux, au sud-ouest de la Dent de Moirans. La morphologie du secteur est due à une conjonction de deux mouvements opposés qui s'y manifestent au niveau du plongement axial des plis du Vercors occidental. Le secteur ou situe le territoire communal se présente comme un relais entre l'anticlinal du Ratz (situé près de Voiron) dont la voûte urgonienne plonge vers le sud sous la molasse Miocène et, sur le flanc ouest, un autre pli anticlinal, tout d'abord moins saillant, qui s'avère représenter l'extrémité septentrionale de l'anticlinal des Coulmes (au-delà de La Rivière), dont la voûte s'élève au contraire dans cette direction pour former la Roche du Midi vers l'ouest. Ce site présente une faille dite \"faille de Montaud\", qui coupe longitudinalement le flanc du pli. C'est une faille extensive anté-Miocène qui a été basculée par le plissement, en même temps que plusieurs autres failles satellites, plus mineures.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Selon l'ouvrage de Patrick Ollivier-Elliot dénommé \"Vercors safari-patrimoine\", Montaud est le nom francisé du terme latin « Montus Altus » pour désigner ce qui fut, au début de l'histoire de la commune qu'un simple hameau de Saint-Quentin-sur-Isère perché dans la montagne.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Selon la Préfecture de L'Isère, le territoire communal peut présenter les risques naturels suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "Le territoire de la commune de Montaud est entièrement situé dans une zone de sismicité moyenne (en terminologie spécialisée, on évoque une zone de sismicité 4, sur une échelle de 1 à 5).", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Préhistoire et Antiquité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La Préhistoire.", "content": "Bien que servant depuis des millénaires de voie de passage aux hommes voulant rejoindre la cluse de Voreppe par la rive gauche de l'Isère, le site de Montaud ne connut pas d'installations durables à l'époque préhistorique et du moins, ils n'en laissèrent aucune trace. Cependant certains vestiges de civilisations anciennes de la période finale du bronze furent découverts lors de fouilles effectuées dans les grottes de l'Echaillon sur le territoire de la commune de Saint-Quentin-sur-Isère mais non loin du territoire montaudain actuel.", "section_level": 3}, {"title": "L'Antiquité.", "content": "Le site de Montaud, dominant la pointe nord de la courbe de l'Isère se situait donc à la limite du territoire des Allobroges, ensemble de tribu gauloise occupant l'ancienne Savoie, le nord et le centre du Dauphiné. Le plateau du Vercors était, quant à lui, occupé par la tribu des Vertamocores, peuple celtique associé à celui des Voconces mais ils n'ont laissé aucune trace archéologique sur le territoire montaudain. Certains historiens, dont l'académicien et historien militaire Paul Azan, évoquent la possibilité que le grand général et stratège carthaginois Hannibal Barca ait pu passer par Montaud avant de traverser les Alpes, partir à la conquête de la péninsule Italienne et ainsi rencontrer les troupes de l'Empire romain qu'il vainquit par deux fois au lac de Trasimène et à Cannes (Italie). Le scientifique, docteur en médecine et archéologue amateur français Marc-Antoine de Lavis-Trafford (1880-1960), installé à Bramans dans la vallée de la Haute-Maurienne, a notamment défendu la thèse du passage du général Hannibal Barca, de ses troupes, fantassins, cavaliers et ses célèbres éléphants par la basse vallée de l'Isère et donc par le site de Montaud, non encore édifié, mais seul accès possible pour ne pas entraîner les pachydermes dans les marais du bec de l'Echaillon impraticable jusqu'à une époque récente. Le Lavis-Trafford fit effectuer des fouilles dans les environs immédiats du bourg de Montaud, mais elles ne donnèrent aucun résultat probant. Aucune source archéologique (armes, ossements) n'ayant encore été découverte à Montaud et ses environs, rien ne peut étayer cette hypothèse séduisante, ni l'infirmer, d'ailleurs. La thèse reste donc, jusqu'à présent, recevable. Un site web bien documenté présentent les différentes hypothèses, ainsi que les textes originaux (traduits) de Tite-Live et de Polybe sur la question.", "section_level": 3}, {"title": "Du Moyen Âge à la Révolution.", "content": "La motte castrale du, au sommet d'un relief naturel en position stratégique, était probablement une tour de guet entourée par une palissade en bois, qui permettait de surveiller l'importante voie entre Saint-Quentin et Veurey, passage obligé sur la rive gauche de l'Isère. Elle est dite aussi \"fort des Sarrazins\" ou \"fort moresque\" : la tradition locale lui attribue le rôle d'abri de Sarrasins, ce qui n'a pas été prouvé. Le Cartulaire de saint Hugues (ou cartulaire de la cathédrale de Grenoble) publié par Jules Marion nous informe qu’au, il existait déjà sur « la montagne du lieu de Saint Quentin », la chapelle (\"capella Beate Marie Magdalenes\"), qui est unie la cure de la paroisse de Saint-Quentin et qui) se trouve dans le col tendant à aller à Veurey » (donc à Montaud). Jusqu'au milieu du, Montaud n'était qu'un secteur du village de Saint-Quentin-sur-Isère, un gros hameau situé en altitude sur la route de Veurey. Le 11 mai 1655, la paroisse de Montaud s'érige en communauté distincte entrainant une scission avec la paroisse de Saint-Quentin. Cependant, le 30 janvier 1790, pour des raisons administratives, les Montaudins demandèrent d'être réunis à la nouvelle commune Saint-Quentin créée lors la Révolution française. Cette union devint effective le lendemain.", "section_level": 2}, {"title": "Du Premier Empire à la République.", "content": "Dès la première année du, la communauté de Montaud redevint officiellement une commune distincte par le fait d’un arrêté du 9 brumaire an X. Au début du Premier Empire le territoire communal héberge environ 500 habitants. En 1859, la commune de Montaud est rattachée au nouveau canton dont la commune de Voreppe a sollicité la création, canton auquel l’administration veut également rattacher également Saint-Quentin aux dépens du canton de Tullins, mais le projet sera abandonné, la commune reste définitivement dans le canton de Tullins.", "section_level": 2}, {"title": "Le siècle et le siècle.", "content": "Montaud, commune séparée de la plus grande partie du nord du plateau du Vercors (secteur dit des \"\"Quatre Montagnes\"\"), redevient, à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de 1968, un territoire de passage, mais pour une courte période. Le 30 septembre 1967, le conseil général de l'Isère ouvre à la circulation le tunnel de Mortier, créant ainsi une liaison directe entre Tullins, Voiron et Autrans. Cette route (départementale D 218) est la voie de communication routière pour rejoindre les sites olympiques d'Autrans et de Villard-de-Lans, depuis l'autoroute Lyon-Grenoble A48 (après la route Sassenage-Lans-en-Vercors et la route Seyssinet-Pariset-Saint-Nizier-du-Moucherotte. Malheureusement, moins de 25 ans plus tard, le 20 avril 1992, un effondrement estimé se produisit sous le sommet de la Buffe emportant la route sur cent mètres environ. Depuis cette date, cette voie de circulation reste fermée à la circulation à la hauteur du hameau des Coings et la commune de Montaud se retrouve de nouveau séparée du reste du plateau du Vercors. C'est à l'occasion du passage du Tour de France dans le Vercors, lors de l'étape entre Morzine et Lans-en-Vercors, le 11 juillet 1985 que François Mitterrand, alors Président de la République française viendra saluer, encourager et même photographier les coureurs cyclistes en faisant poser l'hélicoptère présidentiel sur le territoire de la commune de Montaud. Il rendra ensuite visite au village martyr de la Seconde Guerre mondiale de Valchevrière situé sur le territoire de Villard-de-Lans.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Maire et conseil municipal.", "content": "Le conseil municipal de Montaud est composé de treize Membres. Madame Pascale Poblet est la maire de la commune de Montaud depuis 2008. Les adjoints du maire siégeant au conseil municipal sont au nombre de quatre et huit autres conseillers municipaux siège dans cette assemblée locale.", "section_level": 2}, {"title": "Élections municipales.", "content": "- Nombre d'inscrits 422 électeurs", "section_level": 2}, {"title": "Services Publics.", "content": "Tous situés dans le bourg, la commune dispose des services suivants : Les habitants de la commune peuvent également utiliser les services d'une médiathèque qui est située dans le village voisin de Saint-Quentin-sur-Isère Celle-ci comprend :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune héberge un établissement scolaire, l'école primaire de Montaud située non loin du bourg central. Depuis la rentrée 2010, celle-ci regroupe trois classes, de la maternelle petite section jusqu’au CM2 Les élèves du secondaire (collège) sont scolarisés dans des établissements situés dans d'autres communes, notamment à Tullins, ville du bureau centralisateur du canton dont dépend Montaud.", "section_level": 2}, {"title": "Équipement sportif.", "content": "Plusieurs équipements : La dangerosité des zones fangeuses qui bordent l'Isère, après le village de Saint-Quentin-sur-Isère au niveau du Bec de l'Echaillon imposa à la voie Valence-Grenoble de contourner cette pointe rocheuse qui marque la limite extrême du Vercors au nord par un itinéraire qui suivait d'abord le sillon du ruisseau des gorges depuis Saint-Quentin, pour ensuite monter jusqu'à Montaud, puis par l'Eygalen et rejoignait Ezy pour ensuite redescendre dans la vallée de l'Isère.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et Patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine d'architecture locale.", "content": "Pour contrôler ce passage durant le Haut Moyen Âge, les autorités du lieu firent construire un petit poste (motte castrale) que la tradition appela ensuite « Fort des Sarrasins ». Cette construction en bois du ou du début du ne resta pas présente au-delà de sa période d'utilité. L'église paroissiale, située sur la place centrale du village, juste à côté de la mairie, est dédiée à Sainte-Marie-Madeleine. Sa construction a débuté en 1660 pour se terminer en 1679, l'église a bénéficié d'un agrandissement entre 1817 et 1837 par l'ajout de deux chapelles latérales. Emile Néraud, ancien missionnaire en Afrique fut nommé curé de Montaud entre 1950 et 1953. À cette occasion, il fut l'initiateur et le promoteur de l'installation de la statue de Notre-Dame-des-Sommets qui domine du haut de sa colline la place du village et son église situées une trentaine de mètres en contrebas.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine et tradition orales.", "content": "Le Patois du Plateau de Montaud Le territoire de la commune et de son canton, se situe au nord-ouest de Grenoble, dans la zone des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine des langues dites franco-provençales ou arpitanes au même titre que les patois savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens. (voir carte) L'idée du terme franco-provençal attribuée à cette langue régionale parlée dans la quart de la France du Centre-Est différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques. Les contes locaux et légendes du plateau de Montaud Il existe encore quelques ouvrages qui relatent les contes et les légendes du Vercors, y compris pour le pays des Quatre-Montagnes et le plateau de Montaud. Le plus connu, un ouvrage notable, fruit d'une recherche importante, a été écrit par Charles Joisten (1936-1981), ancien conservateur du Musée dauphinois du conseil général de l'Isère situé à Grenoble et qui relate, parmi les autres légendes, le bestiaire fantastique et les légendes du secteur de Montaud, avec notamment :", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine naturel et biodiversité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Faune terrestre.", "content": "Montaud, petite commune rurale du Vercors abrite, su son territoire, une faune variée correspondant à l'étage montagnard de végétation (de 900 à d'altitude) du massif et des influences climatiques qui lui sont propres. Il existe, plus spécifiquement sur ce territoire, une faune spécifique des falaises et des grottes. Du fait de l'existence de nombreuses grottes, de cavités, de cavernes, de scialets et de granges abandonnées, le territoire des communes du plateaux (et pour lequel le territoire de Montaud ne fait pas exception) héberge différentes espèces de chiroptera dont la Vespère de Savi, l'oreillard, le vespertilion à moustaches, le vespertilion à oreilles échancrées, la sérotine de Nilsson, le murin de Brandt. Il est extrêmement rares de rencontrer des chauve-souris, car leur reproduction reste limitée (un petit par an). Elles ne sont ni nocives, ni nuisibles, ni dangereuses.", "section_level": 3}, {"title": "Faune aviaire.", "content": "Des oiseaux (dont un grand nombre de rapaces), tels que la buse variable, la chouette hulotte, le rouge-queue noir et quelquefois le Gypaète barbu, réintroduit récemment dans l'ensemble du parc régional du Vercors. D'autres oiseaux endémiques du secteur ont été répertoriés : milan noir, coucou gris, gélinotte des bois, merle noir, grive musicienne, fauvette à tête noire, roitelet huppé, mésange huppée, mésange à longue queue, mésange charbonnière, geai des chênes, grand corbeau et corneille noire mantelée.", "section_level": 3}, {"title": "Flore.", "content": "À l'instar de la faune, le territoire de Montaud et de cette partie la plus septentrionale du Vercors présente une grande variété de fleurs selon les alttudes. Les différentes altitudes de ce territoire sont : Le bourg de Montaud et la quasi-totalité des hameaux, tous situés sur un plateau sont positionnés au niveau l'étage montagnard. Il existe un musée de la Flore du Vercors qui est situé dans le couvent des Carmes (ancien château de Beauvoir-en-Royans). Ceui-ci propose une exposition ethno-botanique, un jardin médiéval et un verger conservatoire (dont de nombreuses plantes médicinales). On peut y découvrir de nombreuses espèces locales conservées et protégées. Un site intitulé « Fleurs du Vercors », très intéressant et bien documenté, existe sur le web. Il présente de façon encyclopédique, la flore existante sur le plateau du Vercors : une recherche par nom, famille et couleur de fleur est possible. Voici quelques fleurs composant la flore locale du Vercors et par conséquent du plateau de Montaud, parmi les plus fréquentes :", "section_level": 3}], "src_summary": "Montaud est une commune française située géographiquement dans le massif du Vercors, administrativement dans le département de l'Isère et en région Auvergne-Rhône-Alpes. ", "tgt_summary": null, "id": 1509803}
{"src_title": "Parti démocrate populaire (France)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La création du PDP : filiations et réseaux.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Des origines lointaines : la filiation démocrate chrétienne.", "content": "Se qualifiant de « parti démocrate d’inspiration chrétienne », les fondateurs du PDP ont la vocation de rassembler les différentes composantes de la démocratie chrétienne (démocrates-chrétiens, catholiques sociaux et catholiques libéraux). En ce sens, les démocrates populaires se situent dans la filiation directe de la démocratie chrétienne, constituée de divers courant, depuis sa naissance avec Félicité Robert de Lamennais en 1830 et la fondation de \"L’Avenir\". Seconde démocratie chrétienne, le catholicisme social prend forme dans les années 1890 autour de l’Association catholique de la jeunesse française (ACJF) d’Albert de Mun (1886), de la Chronique sociale de Lyon (1892) ou du Sillon de Marc Sangnier (1894) qui aboutira à la Ligue de la jeune République (1912). Enfin, le catholicisme libéral et conservateur fut symbolisé par l’Action libérale populaire (1902-1919), défenseur des libertés de l’Église.", "section_level": 2}, {"title": "La naissance du PDP.", "content": "La création du PDP trouve ses prémices dans le contexte favorable de l’immédiat après guerre, celui de la réintégration des catholiques dans la Nation par l’ « Union sacrée » et de la participation au pouvoir de catholiques durant le Bloc national (1919-1924). Ainsi, s’opère - à travers \"L’âme française\" lors des législatives de 1919 puis du Bureau d’action civique (BAC) fondé à l’automne 1923 – le rapprochement et la convergence entre les comités départementaux de la Seine et du Finistère des Républicains démocrates, les démocrates chrétiens et le catholicisme social (ACJF, CFTC, les Semaines sociales de France, etc.). C’est à partir de la constitution après les législatives de 1924 d’un groupe parlementaire des démocrates populaires, dit « groupe des quatorze », qu’éclot le PDP. Fondé par le congrès des 15 et sous la présidence de Georges Thibout et rassemblant 200 délégués, le PDP prône la volonté de réaliser « une tâche de rapprochement, de réconciliation autour de l'idée républicaine » par la définition d'une « nouvelle foi républicaine ». Les démocrates populaires prônent la concentration des républicains en s’opposant a ce que le fait religieux soit une ligne de partage entre la droite et la gauche. En ce sens, et contrairement à la Ligue de la jeune République, la stratégie du PDP l’oriente à un recrutement au sein du catholicisme social, le positionnant au centre-droit et en concurrence directe avec la Fédération républicaine dont le vivier principal en est issu et qui a vocation a les rassembler depuis qu’elle englobe l’Alliance libérale populaire (ALP). Ainsi, il n’est pas étonnant que les membres fondateurs du PDP et son noyau dirigeant soit issu de l’ACJF et dans une moindre mesure du Sillon.", "section_level": 2}, {"title": "Le rôle des hommes et de la presse.", "content": "Dès 1924, l’organisation du parti est calqué sur le modèle de la SFIO, accordant une importance tant à la centralisation de l’équipe dirigeante (Conseil national, commission exécutive, etc.) qu’au rôle dévolu aux fédérations départementales où les militants se regroupent en sections. Le rôle primordial au sein du PDP revient au secrétaire général, poste qu’occupera de 1924 à 1940 Jean Raymond-Laurent. Cependant, ce modèle organisationnel demeure plus théorique que pratique, les changements statutaires de 1932 et 1936 avalisant ce constat puisque le congrès national cesse d’être le centre de décision et que s’opère une perte d’influence des fédérations par rapport aux élus nationaux et au noyau dirigeant. En effet, les démocrates populaires peinent tant à s’implanter au-delà de ses bastions originels (région parisienne, l’ouest, l’Alsace-Lorraine et la région lyonnaise) qu’à devenir un parti de masse, l’effectif de ses militants variant de en 1924 à en 1937, avec un pic autour des en 1934. Le faible poids politique du PDP démontre la particularité du cas français par rapport aux autres pays européens, celle de la marginalisation de la démocratie chrétienne dans la vie politique nationale. Outre l'originalité d’une République laïque, l’une des causes est le pluralisme politique et intellectuel des catholiques qui fait que les expériences sur le terrain politique (Le Sillon, l’ALP, la Ligue de la jeune République, le PDP, etc.) seront modestes face à l’importance du catholicisme social et de son rayonnement sur la sphère sociale. Il ne faudrait cependant point sous-estimer l’originalité des démocrates populaires au sein des droites de l’entre-deux-guerres notamment sur le plan du militantisme et de la propagande appliquant « la politique de la présence » dans la cité théorisée parJean Raymond-Laurent. Il en va de même dans l’importance particulière que le PDP accorde à la presse et qui s’exprime par la fondation dès 1924 de l’Association des journalistes démocrates que préside Louis Alfred Pagès, conçue comme une volonté d’extension de son influence au-delà de sa sphère directe. Les démocrates populaires tenteront ainsi d’établir un réseau de presse régional concurrent de celui de la droite conservatrice et réactionnaire entretenant des liens avec la Fédération républicaine. Le cas du \"Nouveau Journal\" créé en à Lyon symbolise l’échec de ce plan d’ensemble puisque le titre est racheté par \"Le Nouvelliste\" en 1932. Seul le cas de L’Ouest-Éclair dirigé par Emmanuel Desgrées du Loû puis Paul Simon tranche par rapport à la situation générale. Cependant, les démocrates populaires réussissent à faire du \"Petit démocrate\", fondé en 1919 par les républicains démocrates de la Seine, l’organe officiel du parti dès 1926 dont la diffusion (autour de ) dépasse largement celle de \"La Nation\" (Fédération républicaine) ou de \"L’Alliance démocratique\". De plus, les idées du PDP sont influentes dans la presse des élites catholique des années trente par le biais de \"Politique\" créé par Charles Flory en 1927, des \"Cahiers de la nouvelle journée\" de Paul Archambault et surtout par le quotidien \"l’Aube\" fondé par Francisque Gay en.", "section_level": 2}, {"title": "La doctrine du PDP.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L’idéologie démocrate populaire.", "content": "Elle peut se résumer dans les principes suivants et les propositions qui en découlent :", "section_level": 2}, {"title": "La question du centrisme.", "content": "Classé dans les forces de « la droite » et non dans celles du « centre » par André Siegfried, le cas du PDP pose la question de l’adéquation entre sa doctrine centriste et la perception au sein de l’opinion d’un « parti démocrate d’inspiration chrétienne » qui le classe à droite par sa composante religieuse dont il ne peut s’affranchir, au contraire de l’Alliance démocratique née pour soutenir le ministère de Pierre Waldeck-Rousseau et votant la loi de 1905. Si sa ligne politique est résolument centriste, se distinguant des droites classiques républicaine et parlementaire par son esprit de rénovation (sur le plan démocratique, social, institutionnel, international, etc.), l'importance de la question religieuse en France et les conditions même de sa naissance sous le Cartel des gauches fait que le PDP s’inscrit dans le clivage droite-gauche en naissant à droite. Si l’idéologie du centrisme est par sa doctrine même l’une des composantes de la droite, l’on peut s’interroger sur la place et la spécificité du PDP dans ce courant puisqu’il se situe dans la continuité de la démocratie chrétienne qui n’est née ni à droite ni à gauche et dont les démocrates populaires reprennent tant sa récusation de l’antagonisme droite-gauche que sa volonté de réconcilier les familles ennemies par l’idéologie du rassemblement.", "section_level": 2}, {"title": "L’évolution du PDP durant l’entre-deux-guerres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "1924-1932 : l’affirmation.", "content": "Face au Cartel des gauches, le PDP se range dans l’opposition parlementaire mais se tient largement à l’écart de la Fédération nationale catholique (FNC) fondée par le général Édouard de Castelnau qui réactive la défense religieuse face aux lois anticléricales d’Édouard Herriot. Le PDP apportera un appui timoré aux ministères de Raymond Poincaré, séduite par la stabilisation de la situation économique mais hostile à l’absence et au recul de la législation sociale. Par delà, les démocrates populaires développent le thème du « parti central » ou de « Cartel des centres », expliquant leur soutien au ministère André Tardieu ( – ) qui le met en œuvre selon eux. Aspirant à la conjonction des républicains, la position du PDP est cependant critiquée tant par l’Alliance démocratique que par la Fédération républicaine retenant la doctrine de Robert Cornilleau affirmant la possibilité de coopération entre son parti et la SFIO sur des objectifs précis. Malgré sa position, le PDP a peu de poids dans les différentes concentrations républicaines entre 1926 et 1932 qui privilégient les viviers du Parti radical-socialiste et les réseaux de l’Alliance démocratique. Seul Auguste Champetier de Ribes participe aux différents gouvernements entre 1928 à 1930. Pourtant, le PDP acquiert une visibilité croissante tant sur le terrain local que par l’augmentation de ses élus à toutes les échelles (locale, départementale et nationale). Ainsi, il se heurte à la Fédération républicaine sur le terrain du catholicisme social (ACJF, Semaines sociales, etc.) et plus fondamentalement à sa doctrine (conservatisme social, nationalisme, défense religieuse, opposition à la SDN, etc.). Les élections cantonales et législatives de 1928 en sont le révélateur puisque la plupart des élus du PDP (19 députés et 35 conseillers généraux ou d’arrondissement) le sont face à la droite. Très vite, la Fédération républicaine s’oppose avec virulence aux démocrates populaires par les voix d’Henry de Kérillis qui les accusent d’avoir divisé les « nationaux » ou par Victor Perret, président de la fédération du Rhône, qui incrimine la stratégie du « centre catholique », source de confusion selon lui entre action politique et action religieuse. Seul Georges Pernot préconise une collaboration entre son parti et le PDP. Plus largement, le PDP prend place à la fin des années vingt dans la recomposition des droites républicaine et parlementaire face à l’émergence de nouvelles droites radicales et est un symbole de la division profonde qui les affectent.", "section_level": 2}, {"title": "1932-1940 : le déclin.", "content": "La droitisation du PDP est sensible lors de l’affaire Stavisky et lors des événements du 6 février 1934 où le parti épouse l’argumentation des droites. Bien que séduit par le thème du « Tiers parti » élaboré par le radical Émile Roche, directeur de \"La République\", en 1934, les démocrates populaires se scindent pour la première fois en tendances opposées à partir de 1936 sous l’effet de l’évolution de la vie politique qui met à mal un positionnement centriste cohérent. Années de reflux du nombre de ses adhérents et de ses élus, le PDP est victime de la dichotomie entre sa clientèle électorale issue de la droite et un groupe dirigeant qui tente de maintenir l’unité autour du compromis doctrinal initial alors que ses membres se divisent entre une aile gauche majoritaire incarnée par Robert Cornilleau et une aile droite derrière Henri Teitgen. Dès lors, sa visibilité est amoindrie et son attrait - qui avait su s’affirmer et rallier de nombreuses individualités du catholicisme social et de la démocratie chrétienne jusqu’au début des années trente - s’efface. Sur le plan international, le parti fait preuve dans son ensemble d’une lucidité certaine face à la montée de l’hitlérisme et plus globalement face aux régimes autoritaires, en Italie comme en Espagne. Ainsi, Jean Raymond-Laurent est le seul député catholique à se rendre en Espagne au sein de la délégation de députés lors d’un voyage d'information au début 1939. Il soutient la cause des républicains espagnols contre le régime de Francisco Franco en affirmant que la principale menace pour la paix provient des régimes autoritaires d'extrême droite et non de l'URSS, attitude minoritaire au sein des droites imprégnées d’un anticommunisme virulent. L’attitude de fermeté prôné par Georges Bidault, Auguste Champetier de Ribes ou Paul Simon se heurte cependant à une minorité favorable à la conciliation, démontrant l’existence de divisions internes malgré la voix officielle de la commission exécutive du parti qui s’oppose aux accords de Munich en 1938.", "section_level": 2}, {"title": "Le PDP au Parlement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "À la chambre des députés.", "content": "La courte histoire du PDP a toujours été marqué par le souci de constituer un groupe charnière entre ceux de droite et ceux de gauche sans jamais y parvenir, à l’instar des tentatives de l’AD. De 1924 à 1940, le PDP parvient cependant à avoir un groupe des démocrates populaires, qui demeure restreint, du « groupe des quatorze » originel en 1924 à un maximum de 19 députés et de 35 sympathisants lors de la législatures de 1928. Ce groupe ne parvient jamais à rassembler l’ensemble des catholiques sociaux (divisés entre les groupes de la Jeune République, des Indépendants d'action populaire ou du groupe républicain et social de Georges Pernot).", "section_level": 2}, {"title": "Au Sénat.", "content": "Le PDP ne compte que quelques membres isolés lors des diverses législatures, ces derniers se diluant dans les groupes centristes du Sénat.", "section_level": 2}, {"title": "Le PDP pendant la Seconde Guerre mondiale.", "content": "Si la majorité des parlementaires de ce parti votèrent les pleins pouvoirs constituants au Maréchal Pétain le, le PDP fournit cependant le contingent le plus important d’opposants contre les pleins pouvoirs constituants au sein des droites, avec (Pierre de Chambrun, Auguste Champetier de Ribes, Paul Simon et Pierre Trémintin). Comme l’ensemble des partis politiques, le PDP est mis en sommeil avec la naissance du régime de Vichy et sa dislocation pendant la drôle de guerre bloque toute tentative de ressusciter le parti comme force d’opposition au régime de Vichy. Ainsi, les démocrates populaires se divisent face au nouveau régime. Nombre de ses membres prennent des responsabilités au sein des organisations mises en place par Vichy (organisations agricoles, familiales, de jeunesse ou dans la Légion française des combattants). L’enthousiasme de Louis Alfred Pagès face aux orientations du pouvoir illustre la tentation au sein du PDP d’approuver une politique qui reprend des axes majeurs de son programme (tels la défense de la famille, l’instauration d’organisations professionnelles, la révision des institutions, etc.), ce que Jean-Claude Delbreil nomme la « pente vichyste » que porte en elle la démocratie chrétienne. Cependant, les membres du PDP qui s’engagent dans la résistance illustrent l’originalité de cette tendance politique. Si un Georges Bidault est un membre majeur du réseau Combat à Lyon et sera le successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil national de la Résistance en, les démocrates populaires prendront une place importante dans la résistance intellectuelle et spirituelle à Vichy. Ainsi, la plupart de ses résistants rejoignent les rangs de la presse clandestine (\"Témoignage chrétien\", \"Liberté\", etc.) dont le symbole demeure Jean Raymond-Laurent, fondateur avec Emmanuel Mounier de \"Temps nouveau\" (1940-1941) ou Jean Letourneau, qui deviendra directeur de la presse au ministère de l'information en 1944. La propagande par pamphlets est surtout sensible dans la zone sud, révélant la spécificité du PDP dans la région lyonnaise (notamment dans le Rhône et la Loire) par rapport au parti durant l’entre-deux-guerres.", "section_level": 1}, {"title": "Le PDP après 1944.", "content": "La plupart des membres du PDP se retrouvent à la Libération au sein du Mouvement républicain populaire (MRP), dont Georges Bidault, qui le préside de 1949 à 1952, Jean Raymond-Laurent, Jean Letourneau et Charles Flory, qui participent à sa fondation, attirés par un parti qui s’oppose au clivage droite-gauche et mène un combat identitaire pour la démocratie chrétienne. L’expérience du PDP a été une étape décisive d’entrée en politique d’une mouvance jusque-là cantonnée dans la sphère intellectuelle et l’action sociale, un précédent dont le MRP saura récolter les fruits. Certains de ses membres (parmi lesquels le général Cochet, Rémy Roure, Alphonse Juge) refusent toutefois la transformation du PDP en MRP et fondent le Parti démocrate qui adhère au Rassemblement des gauches républicaines avant de se fondre au sein de l'UDSR.", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Travaux universitaires.", "content": "La synthèse sur le Parti démocrate populaire : Le Parti démocrate populaire et la démocratie-chrétienne : Biographies sur Auguste Champetier de Ribes", "section_level": 2}], "src_summary": "Fondé en 1924, le Parti démocrate populaire (PDP) est le premier rassemblement d’envergure sur le plan politique et non confessionnel de la démocratie chrétienne. Il représente la tendance avancée du catholicisme social français par ses prises de positions politique et sociale, tout en demeurant un parti incarnant l’idéologie du centrisme.", "tgt_summary": null, "id": 1315684}
{"src_title": "Château de Yonezawa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le premier château sur ce site remonte au milieu de l'époque de Kamakura. Ōe Tokihiro, plus jeune fils de Ōe no Hiromoto, un des principaux vassaux du shogunat de Kamakura reçoit des terres dans la province de Dewa et change son nom pour celui de Nagai Tokihiro en 1238. Les Nagai continuent à régner pendant environ cent cinquante ans puis sont supplantés à l'époque Sengoku par le clan Date. Le célèbre chef de guerre Date Masamune naît au château de Yonezawa. Après que Date Masamune a défait le clan Ashina en 1589, il déménage son château principal (château de Kurokawa) à Aizu et nomme Date Munekiyo responsable de Yonezawa. Cependant, Toyotomi Hideyoshi n'est pas d'accord et contraint Masamune à revenir à Yonezawa. En 1591, Masamune déménage au château d'Iwadeyama sur ordre de Hideyoshi, cédant le château de Yonezawa à Gamō Ujisato. Lorsque Gamō Hideyuki, le fils d'Ujisato, est transféré à Utsunomiya en 1597, le château passe à Uesugi Kagekatsu en tant que partie des vastes possessions (revenus de ) situées à Aizu. Le chambellan de l'époque est Naoe Kanetsugu. Cependant, après la bataille de Sekigahara, les Uesugi sont dessaisis de la plupart de leurs biens par Tokugawa Ieyasu et réduits à un domaine de centré sur Yonezawa. De 1608 à 1613, les Uesugi rénovent entièrement le château. Toutefois, en raison de la réduction de la taille de leurs avoirs par rapport à Aizu et à la suspicion avec laquelle le clan est considéré par le shogunat Tokugawa, les œuvres en terre défensives ne sont pas doublées par de la pierre et le \"tenshu\" (donjon) est modestement limité à deux étages. Les Uesugi déplacent également la tombe de leur fondateur, Uesugi Kenshin de la province d'Echigo à l'intérieur des murs du château de Yonezawa. En 1664, les revenus du clan sont diminués de moitié passant à, ce qui les oblige à mettre à pied de nombreux samouraïs et pour beaucoup d'autres à pratiquer l'agriculture à temps partiel. Cependant, le château reste dans les mains du clan Uesugi jusqu'à la restauration de Meiji. Après l'abolition du système \"han\" en 1871, le domaine de Yonezawa devient la préfecture de Yonezawa et en 1872 le Uesugi-ji, sanctuaire honorant les ancêtres du clan Uesugi, est créé dans l'enceinte du château. Toutes les structures restantes sont démolies en 1873 et dans la deuxième enceinte est construit l'actuel hôtel de ville de Yonezawa. L'enceinte principale est transformée en un parc public en 1874. Le Uesugi-ji est transféré à son emplacement actuel sur le dessus du site du donjon en 1876.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le est un château japonais de plaine situé au centre de la ville de Yonezawa au sud de la préfecture de Yamagata. Pendant toute l'époque d'Edo le château de Yonezawa sert de résidence au clan Uesugi, daimyos du domaine de Yonezawa.", "tgt_summary": null, "id": 2032044}
{"src_title": "Jean Thibaud", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Premières années.", "content": "Jean Valentin Thibaud naît le, rue de la Pyramide, renommée rue Marietton, dans la quartier de Vaise qui, à cette époque, fait partie du 5ème arrondissement de Lyon. Il est fils de Jean-Claude Thibaud, comptable, et de Marie Mathilde Augustine Boudin. Son grand-père paternel, Jean Marie Thibaud, était boulanger à Saint-Paul-en-Jaretz. Son grand-père maternel, Marius Théophile Boudin était officier d'administration à Lyon. Jean Thibaud fait ses études secondaires au lycée Ampère. Il s'inscrit à la faculté des sciences de Lyon et obtient une licence de Physique en 1919. Il poursuit sa formation à l'École supérieure d'électricité (Supélec) de Paris d'où il sort ingénieur en 1921. Il est à noter que Louis Leprince-Ringuet, né aussi en 1901, est entré à Supélec en 1920, après avoir été élève de l'École polytechnique, et qu'il a rejoint le laboratoire de Maurice de Broglie en 1929, après quelques années dans l'industrie. Jean Thibaud a 20 ans. Il doit faire son service militaire. Il obtient un sursis de six mois. Il est incorporé dans un régiment de Transmissions, le 8ème régiment du Génie, le. Il est détaché à l'Ecole militaire du Génie à Versailles le où il suit une formation d'officier de réserve (EOR). Il est promu sous-lieutenant le et affecté au 2ème bataillon du Génie au Mont Valérien. Il est libéré du service actif le. Il est promu lieutenant le.", "section_level": 2}, {"title": "Laboratoire des rayons X.", "content": "Il est probable que Jean Thibaud soit entré au laboratoire de Maurice de Broglie pendant son service militaire, fin 1923, après sa formation EOR. Plusieurs photographies témoignent de sa présence en uniforme au laboratoire. Sa première publication est une communication à l'Académie des sciences, présentée par Maurice de Broglie le. Maurice de Broglie avait installé son laboratoire dans son hôtel particulier près de la place de l'Étoile: Le laboratoire de Maurice de Broglie est donc un des meilleurs laboratoires de Physique du monde et, comme tel, fréquenté par les plus brillants jeunes chercheurs. Dans ces conditions scientifiquement excellentes, Jean Thibaud se spécialise et acquiert une compétence reconnue dans la détermination des énergies des rayons \"gamma\" issus des éléments radioactifs et des rayons \"bêta\" secondaires émis par effet photoélectrique. En 1925, il soutient sa thèse de doctorat ès-sciences physiques sur ces sujets devant un jury composé de Jean Perrin, Marie Curie et d'André Debierne. Après sa thèse, Jean Thibaud reste au laboratoire et oriente ses recherches vers l'analyse spectrale des rayons X. Mais, comme le souligne Louis Leprince-Ringuet, chez Maurice de Broglie, il faut travailler bénévolement: Une autre possibilité est de faire des cours dans des lycées. Mais pour Thibaud, la situation ne peut pas s'éterniser. Il cherche donc un poste universitaire en province car, n'étant pas normalien, il n'a aucune chance d'obtenir un poste à Paris. D'autre part, Maurice de Broglie, qui apprécie ses qualités d'ingénieur, cherche à le garder au laboratoire, si possible à plein temps, pour assurer une permanence dans son équipe de chercheurs à mi-temps. C'est ainsi que Maurice de Broglie obtient pour Jean Thibaud, en 1928, un poste de \"\"directeur adjoint du laboratoire de Physique de l'École Pratique des Hautes Études de la faculté des sciences de Paris\"\". Jean Thibaud s'intéresse alors au domaine intermédiaire entre les rayons X et les rayons ultraviolets, à leur diffraction et à leur réflexion.", "section_level": 2}, {"title": "Autres laboratoires de physique parisiens.", "content": "Entre les deux guerres, la politique scientifique était entre les mains de Jean Perrin et du \"clan\" des \"intellectuels\", presque tous normaliens, formé au moment de l'affaire Dreyfus : Émile Borel, Jean Perrin, Marie Curie, Paul Langevin et quelques autres. En physique, il reposait sur trois laboratoires: l'Institut du radium dirigé par Marie Curie, l'Institut de biologie physico-chimique dirigé par Jean Perrin et le Laboratoire de physique du Collège de France, dirigé par Paul Langevin. Le quatrième laboratoire parisien du même niveau scientifique était celui qu'avait fondé Maurice de Broglie avec les ressources de sa famille en termes de locaux et de financements. Maurice de Broglie était membre de l'académie des sciences depuis 1924 mais il n'était pas professeur. Il se trouvait donc à l'écart des instances de recrutement et de promotion universitaires ainsi que des jeux de pouvoirs. Son laboratoire, privé et indépendant, a fonctionné en bonne intelligence avec les trois autres jusqu'au seuil des années 1930. C'est alors que l'attribution du prix Nobel de Physique 1929 à Louis de Broglie confère au laboratoire des rayons X un supplément de notoriété qui, jusqu'alors n'appartenait qu'à l'Institut Curie et au laboratoire de Jean Perrin. De plus, Maurice de Broglie veut modifier les thèmes de recherche de son laboratoire. Il embauche Leprince-Ringuet et lui confie : Frédéric Joliot est agacé par cette nouvelle orientation qui implique l'étude plus approfondie de la radioactivité et instaure une concurrence directe avec l'Institut du radium. D'autre part, le contexte politique tendait à accentuer les dissensions possibles entre gens de gauche et gens de droite. Le \"clan\" des normaliens était engagé nettement à gauche et soutenait le front populaire tandis que l'équipe de De Broglie était plutôt conservatrice sans militance manifeste. Le divorce s'est précisément concrétisé autour de la compétition entre Jean Thibaud, collaborateur et protégé de De Broglie, et Frédéric Joliot, ancien élève de Langevin, collaborateur et gendre de Marie Curie. Il faut donc retracer la vie de Jean Thibaud en soulignant ce qui le distingue de et l'oppose à Frédéric Joliot. Jean Thibaud était issu de la petite bourgeoisie lyonnaise et a fait ses études au lycée Ampère comme Jean Perrin. A la différence de Jean Perrin, il n'était pas boursier. Il n'avait pas fait l'École normale supérieure et il avait acquis sa licence de physique à Lyon et non à la Faculté des sciences de Paris. Cependant Jean Thibaud a probablement trouvé sa vocation en lisant les ouvrages de Jean Perrin, notamment Les Atomes. Il avait donc une profonde estime pour ce grand savant ainsi que pour Langevin et les Curie. Après ses études à Supelec et son service militaire, il est entré au laboratoire des rayons X. Jean Thibaud est resté célibataire. Frédéric Joliot, dont le père avait combattu pour la Commune de Paris en 1870, est né à Sceaux en 1900. Il avait donc un an de plus que Thibaud. Il a fait des études secondaires au lycée Lakanal et est entré à l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris à 19 ans. Il a eu son diplôme d'ingénieur en 1923. Il a fait son service militaire qu'il a terminé comme sous-lieutenant d'artillerie. Paul Langevin qui avait repéré cet excellent élève, l'a persuadé de faire de la recherche et l'a recommandé à Marie Curie qui l'a pris dans son laboratoire en 1924. En 1926, Frédéric Joliot épousa Irène Curie. Les contemporains de Joliot (né en 1900) et de Thibaud (né en 1901): en 1900, Wolfgang Pauli, en 1901, Enrico Fermi, Werner Heisenberg, Ernest Orlando Lawrence, en 1902, Paul Dirac.", "section_level": 2}, {"title": "Découverte du neutron et du positron (1932).", "content": "Jusqu'en 1932 on ne connaissait que deux particules élémentaires, le proton et l'électron. On connaissait quatre fonctions aux électrons. Ils pouvaient conduire le courant électrique. Ils pouvaient être \"libres\" comme dans les rayons cathodiques. Dans les atomes, les électrons péri-nucléaires neutralisaient la charge positive du noyau (atome de Bohr) et on pensait que des électrons intra-nucléaires neutralisaient directement un certain nombre de protons. En 1932, deux nouvelles particules ont été découvertes, le neutron et le positron. L'existence du neutron obligeait à reconsidérer la composition du noyau atomique. L'existence du positron pouvait conforter une prédiction théorique faite par Paul Dirac en 1928. La découverte du neutron par James Chadwick est une très amère nouvelle pour Irène et Frédéric Joliot-Curie. Ils avaient toutes les cartes en main mais n'ont pas su interpréter leurs résultats. La découverte du positron par Carl David Anderson intéresse beaucoup les chercheurs. Jean Thibaud, qui est spécialiste de l'étude des rayonnements béta, entreprend aussitôt d'en déterminer les caractéristiques physiques et surtout de démontrer son annihilation au contact de la matière selon les prédictions de Dirac.", "section_level": 2}, {"title": "Conférence Solvay de Physique (1933).", "content": "L'année 1933 est marquée par la 7 Conférence Solvay de physique, du 22 au à Bruxelles, dont le thème est \"Structure et propriétés des noyaux atomiques\". Paul Langevin en est le président et il lui revient de lancer la quarantaine d'invitations. Il doit doser la participation des nations et des laboratoires. Jean Thibaud pose sa candidature pour parler des positrons mais elle n'est pas retenue, sans doute parce que le laboratoire des rayons X est déjà représenté par les deux frères de Broglie. Son absence à Bruxelles est d'autant plus regrettable pour lui que, début octobre, Paul Dirac a été désigné pour recevoir le Prix Nobel de Physique. Thibaud fait part de sa déception dans une lettre à Langevin du : Pendant la conférence, la surprise vient de la communication de Lawrence qui présente son invention: le cyclotron. Jean Thibaud, qui a développé la même invention et qui aurait été le seul vraiment compétent pour en discuter, n'est pas là. C'est Maurice de Broglie qui doit signaler que la même invention est en cours de développement dans son laboratoire. Comme il a la responsabilité de l'édition des actes de la conférence Solvay, il ajoute à l'édition une note de Jean Thibaud qui n'avait pas été présentée en séance, pour marquer l'antériorité ou, au moins, la simultanéité avec les américains, de la découverte du cyclotron. Pour Jean Thibaud, la déconvenue est donc double : d'une part, il a été empêché de présenter ses travaux sur le positron, sujet qui venait d'être couronné par le Prix Nobel et, d'autre part, il n'a pas pu rendre compte de ses propres travaux sur le cyclotron face à Lawrence qui n'était pas un très bon physicien. La frustration est d'autant plus grande que l'Institut du Radium a été amplement représenté par trois personnes: Mme Curie, Irène et Frédéric Joliot-Curie.", "section_level": 2}, {"title": "Positron (1933).", "content": "Aucune suite n'a été donnée au cyclotron dans le laboratoire des rayons X. Il est probable que De Broglie et Thibaud ont jugé qu'ils n'avaient pas les moyens financiers de poursuivre la compétition avec les américains. La mise en oeuvre de puissants électroaimants et de sources de tension alternative de fréquence contrôlée auraient nécessité des collaborations industrielles dont il ne disposaient pas. De toute façon, depuis le début de l'année, Jean Thibaud consacre toute son attention au nouveau sujet scientifiquement brûlant : le positron. Il commence par perfectionner une méthode qu'il a développée pour fabriquer la source de ses cyclotrons: la méthode de la trochoïde. Pour ne pas se faire surprendre par la concurrence comme avec le cyclotron, il prend soin de marquer son territoire et de publier ses résultats aussitôt qu'ils sont acquis par des notes à l'académie le, le et le. De son côté Frédéric Joliot a laissé à Irène le soin de poursuivre le sujet \"neutron\" et il s'est lancé lui aussi à la découverte du positron. Pour cela, il emprunte à Thibaud sa méthode de la trochoïde et il réussit à publier ses résultats démontrant l'annihilation du positron à la même séance du (par la voix de Jean Perrin qui s'intéressait aussi au positron) que celle où est communiquée la note de Thibaud. Jean Thibaud se retrouve donc dépouillé de l'exclusivité et de l'antériorité de sa découverte, par un collègue français proche qui, de plus, a utilisé ses propres méthodes pour faire sa démonstration. C'est une terrible frustration pour un chercheur qui peut crier à la concurrence déloyale. Dans l'affaire du spectre de la radioactivité β, survenue le, soit exactement 17 ans jour pour jour après les communications sur le positrons, Jean Thibaud, accusé de plagiat, évoque cette vieille histoire dans sa défense et retourne l'accusation de plagiat vers Joliot. Désormais, il ne sera que co-découvreur de l'annihilation du positron, comme le mentionne Anderson, dans son discours de réception du Prix Nobel de Physique en 1936: Jean Thibaud, qui a 32 ans, est en pleine possession de ses moyens intellectuels et au front de la recherche internationale, se retrouve, fin 1933, totalement neutralisé sans avoir fait de faux pas. Frédéric Joliot qui, fin 1932, avait manqué la découverte d'une nouvelle particule et le prix Nobel qui y était attaché, se trouve remis à flot à la fin 1933, grâce à l'attention bienveillante de Langevin et de Perrin. En effet, Irène et Frédéric Joliot-Curie ont pu présenter leurs recherches sur le neutron à la conférence Solvay en présence de James Chadwick, se faire connaitre et discuter avec leurs collègues européens et américains. Ils ont aussi manifesté leur intérêt pour les positrons en proposant qu'ils puissent être des. Cette possibilité a été reçue avec scepticisme par les participants. Peu après, en reconsidérant leurs expériences, ils découvrent que les positrons sont produits par un nouveau type de radioactivité. Quinze jours plus tard, ils donnent une preuve chimique de l’existence du premier radioélément artificiel, le phosphore 30 ainsi que d’un second, l'azote 13. Cette nouvelle découverte leur vaudra le prix Nobel de Chimie en 1935. En 1937, une chaire de chimie nucléaire est créée au Collège de France pour Frédéric Joliot, et un site est acquis par la Caisse Nationale de la Recherche Scientifique pour y installer le Laboratoire de synthèse atomique. C'est le début d'une inimitié et d'une méfiance réciproques, qui ne cesseront jamais, entre Jean Thibaud et Frédéric Joliot.", "section_level": 2}, {"title": "Professeur à Lyon.", "content": "En 1934, Jean Thibaud a 33 ans. Il décide de voler de ses propres ailes. Il se porte candidat à la chaire de Physique expérimentale de l'Université de Lyon. Ayant été nommé Maître de conférence à Lyon en 1935, il persuade Victor Grignard, doyen de la faculté des sciences, de la nécessité de créer un Institut de physique atomique à Lyon: Le nouvel Institut s'installe rue Raulin dans un bâtiment neuf à proximité de la faculté de Chimie et de l'Ecole centrale. Pour l'équiper, Thibaud présente au Doyen une demande de financement de francs. Il lui faut en particulier : L'institut est inauguré le. Il est animé par une dizaine de personnes, chercheurs et techniciens. Mais la règle est la même que chez Maurice de Broglie, à part le personnel technique rémunéré par l'Université, les chercheurs doivent se débrouiller pour trouver des ressources pour vivre. Il n'y a pas de travail en équipe. Chaque chercheur mène ses projets de façon relativement indépendante. En, André Moussa, jeune physicien, agrégé à 21 ans, rejoint l'Institut, après 2 ans passés chez Maurice de Broglie. En 1938, Thibaud accueille deux jeunes physiciens austro-hongrois, Peter Havas et Guido Beck. Ce dernier, recommandé par Niels Bohr, a travaillé avec Werner Heisenberg à Leipzig. A la déclaration de guerre, en, ils sont arrêtés et internés au camp de Chambaran. Après différents transferts, ils sont libérés et réussissent à quitter la France sans que Thibaud ne fassent rien pour les aider. Une partie du personnel de l'Institut est mobilisée. Quand les Allemands arrivent à Lyon le, Thibaud part à Bordeaux et revient quand les Allemands se retirent 10 jours plus tard. En, se présente une opportunité de revenir à Paris: Jean Perrin a pris sa retraite et s'est exilé. Jean Thibaud présente sa candidature la chaire de Chimie physique de la Sorbonne. Il est élu par le jury par 18 voix contre 13 voix à Francis Perrin. Il est nommé à titre provisoire et pour 6 mois pour assurer les enseignements et la direction du laboratoire. Cependant, compte tenu des difficultés de déplacement, il ne peut pas se rendre à Paris et sa nomination n'est pas renouvelée. Mais en, le Préfet de la Seine lui propose de devenir Directeur de l'École de Physique et de Chimie Industrielle de la ville de Paris, en remplacement de Paul Langevin, arrêté par la Gestapo en, suspendu de ses fonctions et placé en résidence surveillée à Troyes. Les autorités demandent à Paul Langevin de déménager son appartement de fonction rue Vauquelin pour que son successeur puisse s'y installer. Cette nomination, dans le cadre de l'occupation allemande, est mal perçue par le corps professoral de l'école qui vénère Paul Langevin et qui ignore son successeur, d'ailleurs fréquemment absent, puisqu'il ne quitte pas ses fonctions lyonnaises. Malgré les injonctions de l'administration qui l'invite à choisir entre Lyon et Paris, Jean Thibaud conserve ses deux fonctions jusqu'en 1946. Sur la page Wikipedia de l'Ecole, la direction de Jean Thibaud est ignorée. Le, Paul Langevin se présente à l'EPCI pour reprendre son appartement de fonction mais, comme Jean Thibaud refuse de quitter les lieux, il s'installe sous les toits dans un appartement destiné à un garçon de laboratoire. Finalement Jean Thibaud rejoint, à Lyon, son Institut partiellement démoli par les bombardements alliés du, mais il est suspendu, avec demi-traitement, par arrêté du ministre de l'Education nationale. Il est rétabli dans ses fonctions le. Jean Thibaud, physicien atomiste reconnu, aurait bien voulu prendre la direction du Commissariat à l'énergie atomique. Mais Frédéric Jolliot-Curie s'y est opposé. En 1950, il offre ses services à l'Armée dans la perspective du développement possible de l'arme nucléaire. A partir de 1951, il se consacre à la formation en physique nucléaire des officiers et sous-officiers de l'armée de terre. En 1955, il crée le Centre de perfectionnement en physique nucléaire dans un bâtiment militaire, le fort de la Vitriolerie. Il y installe, aux frais de l'armée, un générateur Cockcroft-Walton de 1,2 MV construit par l'entreprise suisse Haefely. Jean Thibaud travaille aussi sur la réinstallation de l'Institut de Physique atomique sur le site de la Doua à Villeurbanne où la nouvelle faculté des sciences doit être construite. Jean Thibaud meurt à Lyon le, trois ans avant l'inauguration du nouvel Institut de Physique nucléaire dont il a établi les plans.", "section_level": 2}, {"title": "Travaux scientifiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Accélérateurs de particules - Premier Cyclotron.", "content": "En 1929, Jean Thibaud prend connaissance de la thèse de Rolf Widerøe, jeune physicien norvégien, qui décrit un dispositif pour accélérer les ions par impulsions électriques répétées. Il reproduit l'accélérateur linéaire de Widerøe et constate que l'appareil fonctionne mais que, pour obtenir des accélérations plus importantes, il faudrait construire un appareil démesurément long. C'est alors qu'il conçoit et réalise, dès, un accélérateur circulaire, indépendamment de Livingston et Lawrence. Il publie sa découverte au Congrès international d'électricité qui se tient à Paris en 1932. D'autre part, Maurice de Broglie ajoute une note de Jean Thibaud aux comptes rendus du 7ème Conseil de Physique Solvay, où l'invention de Livingston et Lawrence a été commentée, pour manifester qu'un chercheur de son laboratoire a eu la même idée. Après la construction de quelques prototypes, Jean Thibaud abandonne cette piste de recherche. Il publie quelques photos de ses cyclotrons dans son ouvrage \"Puissance de l'atome\". Il n'a jamais chercher à faire valoir ses droits sur cette découverte. Il revient à son sujet initial, la caractérisation des particules émises par les corps radioactifs, en particulier le positron.", "section_level": 2}, {"title": "Propriétés du positron.", "content": "En 1933, Jean Thibaud précise les caractéristiques physiques du positron, la première antiparticule découverte par C.D Anderson en 1932. Il en mesure la charge et, de conserve avec Frédéric Joliot, il parvient à observer, pour la première fois, l'annihilation du positron et l'émission de photons de haute énergie en usant de la technique de la trochoïde.", "section_level": 2}, {"title": "Fission nucléaire.", "content": "À la fin des années 1930, il s'est tourné vers la fission nucléaire avec des neutrons. Il travailla avec André Moussa (1915-1996), professeur de physique à Lyon. Il a écrit des livres de vulgarisation scientifique sur la physique atomique et le génie nucléaire, ainsi qu'un livre sur les rayons X.", "section_level": 2}, {"title": "Publications.", "content": "La liste exhaustive des publications, ouvrages et conférences de Jean Thibaud a été établie par Pascal Bellanca-Penel. Il a recensé 96 publications dans des revues scientifiques dont 52 communications à l'Académie des sciences, 15 articles dans la presse et 22 conférences radiophoniques ou destinées à un public averti.", "section_level": 1}, {"title": "Articles.", "content": "Les articles mentionnés ci-dessous sont ceux qui sont accessibles sur HAL-Archives ouvertes.", "section_level": 2}, {"title": "Distinctions.", "content": "1928, Prix Hugues de l'Académie des sciences de Paris 1930, Prix Henri Becquerel de l'Académie des sciences de Paris 1934, Prix Jérôme Ponti de l'Académie des sciences de Paris 1947, Président l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon 1948, Prix Galitzine de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "Prix Jean Thibaud décerné par l'Académie des sciences, belles-lettres arts de Lyon à des jeunes chercheurs en physique nucléaire ou physique des particules élémentaires.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean Thibaud (né le à Lyon, mort le à Lyon) était un physicien français spécialiste des rayons X et de la radioactivité, collaborateur de Maurice de Broglie entre 1923 et 1935, puis professeur de Physique expérimentale à l'Université de Lyon. En 1930, il a conçu et réalisé à Paris un accélérateur circulaire de particules, semblable à celui qu'ont développé Milton Stanley Livingston et Ernest Orlando Lawrence à Berkeley quelques mois plus tard et que ce dernier a appelé cyclotron. À la même époque, il a mis en évidence les propriétés du positron, particule récemment découverte par Carl David Anderson dans le rayonnement cosmique. Il a fondé l'Institut de physique atomique de Lyon en 1937 et préparé sa transformation en Institut de physique nucléaire de Lyon sur le campus de la Doua au début des années 1960.", "tgt_summary": null, "id": 373448}
{"src_title": "Aubry-du-Hainaut", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Aubry-du-Hainaut est située dans le Parc naturel régional Scarpe-Escaut. L'altitude moyenne est de 37 m. Les communes limitrophes sont Raismes, Petite-Forêt, La Sentinelle et Hérin. La ville la plus proche est Valenciennes.", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Les risques naturels de la commune sont les risques d'affaissement minier, engins de guerre, inondations, coulées de boue et mouvements de terrain.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Étymologiquement, Aubry viendrait du latin « albarum », qui signifie de l'aubier. Le premier habitant se serait installé au dans la forêt, attirant ensuite l'installation d'autres maisons. Le lieu-dit Aubry a été cédé par la suite par le comte du Hainaut aux Prémontrés. En 1158, Aubry prit le nom d'Albriu. En 1244, Aubri devenu paroisse, s'appela tour à tour Obry, Obries et Albry. Le Conseil Municipal a modifié le nom en juin 1962 en Aubry-lez-Valenciennes. L'ajout « du Hainaut » a été effectué le 6 mai 1966 pour éviter la confusion avec la commune d'Auby. Les femmes originaires d'Aubry-du-Hainaut sont appelées Mazingues ou mésanges, en raison de leur réputation de commérage.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Un ancien parchemin du 28 septembre 1494 indique notamment le nom du maire de l'époque qui était Jacquemart Broyart. Au, la seigneurie d'Aubry était la propriété de la maison de Thiant, ce qui explique la ressemblance entre les blasons d'Aubry et de Thiant, « de sinople semé de billettes d'argent au lion du même brochant sur le tout ».", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Lors du premier tour des élections municipales le, dix-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre, dont (69,69 %), (0,84 %) et (99,04 %). Trois listes se présentent. La liste \"Aubry dynamique\" menée par Christophe Lecossier recueille (21,11 %), contre (38,48 %) pour \"Aubry, aujourd'hui... pour demain\" du maire sortant Raymond Zingraff et (40,41 %) pour \"Aubry autrement\" de Jean-Pierre Laude. À l'issue de ce premier tour, aucun siège n'est pourvu.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires successifs.", "content": "La démission de Renée Stievenart est envoyée durant l'été 2019 et celle-ci n'est plus maire à compter du 24 août. L'intérim est alors assuré par son premier adjoint Raymond Zingraff, puis il est élu maire le septembre.", "section_level": 2}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Aubry-du-Hainaut fait partie de l'académie de Lille.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Jusqu'au milieu du, les habitants vivaient de l'agriculture et plus encore de l'exploitation forestière. La découverte de la houille a apporté d'autres métiers. Toutefois, il ne reste de l'exploitation minière passée qu'un vieux puits de plus de 200 ans et quelques affaissements dans la plaine en direction de la fosse de Wallers - Arenberg et de la mare à Goriaux. Le château ouvre également ses portes à l'occasion de manifestations Culturelles gratuites tout au long de l'année (Journées des Parcs et Jardins, parfois les Journées du patrimoine...)", "section_level": 1}], "src_summary": "Aubry-du-Hainaut est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Ses habitants s'appellent les Aubrysiennes et les Aubrysiens.", "tgt_summary": null, "id": 1147886}
{"src_title": "Glomel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Glomel est une commune rurale située dans l'extrême sud-ouest des Côtes-d'Armor et limitrophe au sud du département du Morbihan qui fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fisel. Par sa superficie, elle se classait au deuxième rang des communes les plus étendues du département, derrière Loudéac avant la création de la commune de Le Mené. Le bourg de Glomel est situé à l'ouest de Pontivy ( à vol d'oiseau), au sud-ouest de Guingamp ( à vol d'oiseau), au nord de Lorient ( à vol d'oiseau), au sud-ouest de Saint-Brieuc ( à vol d'oiseau), sa préfecture de rattachement, à l'ouest de Rennes ( à vol d'oiseau) et à l'ouest de Paris ( à vol d'oiseau).", "section_level": 2}, {"title": "Relief.", "content": "La commune est très vallonnée et ses hauteurs constituent l'extrémité orientale des montagnes Noires. La colline de \"Menez Du\" culmine à et constitue le point le plus élevé de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat.", "content": "Le chef-lieu (le bourg) est excentré au nord de la commune tandis que l'ancien bourg trévial de Trégornan occupe une position complètement à l'opposé au sud.", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "L'ancien canal de Nantes à Brest la traverse. Il y atteint l'altitude la plus élevée de son parcours,, au niveau d'un tronçon appelé la « Grande Tranchée » reliant les bassins versants de l'Aulne et du Blavet. On dénombre sur la seule commune de Glomel 27 écluses sur les 236 écluses qui existaient sur l'ensemble du tracé du canal de Nantes à Brest.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le fleuve côtier Ellé prend sa source sur son territoire près du château de Trégarantec ; il y reçoit les eaux du ruisseau de Crazius avant de se diriger vers le sud.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Le plus grand gisement européen de kerphalite (nom donné localement à l'andalousite) est exploité à Kerphalès (Guerphalès) en Glomel. Il s'agit d'une mine à ciel ouvert dont l'exploitation a débuté en 1970. Il représente 20 % de la production mondiale (près d'1 million de tonnes extraits chaque année). 80 % de la production est exportée dans le monde.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Glomael\" en 1295, 1330, 1347 et en 1407, \"Grovel\" en 1451, \"Glomael\" en 1516, \"Glomel\" en 1535 et en 1536. Selon Bernard Tanguy, Glomel viendrait du vieux breton \"gloeu\" (brillant) et \"mael\" (chef, éminence). Une autre attestation se basant sur l'orthographie Gronvel de 1451 la fait dériver du celte crom (courbe, colline) et uel (belle). Le nom de la commune est \"Groñvel\" en breton.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Le territoire de la commune est occupé dès le Néolithique comme l'atteste l'érection des menhirs de Glomel et de Coat-Couraval ainsi que celle d'un dolmen détruit en 1859.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Glomel est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive (qui a peut-être fait partie originellement de la paroisse de Plévin), qui était sous le patronage de saint Germain d'Auxerre.", "section_level": 2}, {"title": "Époque moderne.", "content": "Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Glomel en 1778 :", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française.", "content": "La paroisse de Glomel est érigée en commune en 1790 et annexe les territoires de ses deux anciennes trèves : Trégornan et Saint-Michel.", "section_level": 2}, {"title": "Le.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Glomel dans la première moitié du.", "content": "La région de Glomel est ainsi décrite en 1829 : « Lorsque pour la première fois, les ingénieurs de rendirent à Glomel pour préparer les travaux [de construction du canal de Nantes à Brest], ils s'accordèrent à comparer la Bretagne à la Sibérie, des mœurs sauvages comme l'est le pays, des chemins impraticables, des maisons de bourg obstruées par des tas de fumier infects (...). Pas un objet de plus que la commune nécessité. Le pain le plus usuel, les légumes les plus grossiers étaient un luxe inconnu, l'agriculture pauvre, l'industrie nulle et la misère plus que générale ». A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Glomel en 1843 :", "section_level": 3}, {"title": "La construction de la tranchée de Glomel et les bagnards.", "content": "La construction du canal de Nantes à Brest a nécessité le creusement d'une tranchée longue de, large d'une centaine de mètres et ayant jusqu'à de profondeur pour relier les bassins versants du Blavet et de l'Aulne et franchir ce seuil à au-dessus du niveau de la mer situé à l'extrémité orientale des montagnes Noires ; les travaux durèrent 9 ans, de 1823 à 1832 et furent effectués en partie par bagnards, qui transportèrent la terre dans des charrettes, mais aussi parfois à dos d'hommes, et qui vécurent dans des baraquements provisoires implantés en pleine nature, surveillés par une cinquantaine de gendarmes et encadrés par une trentaine de responsables administratifs et techniques, ce qui permit d'abaisser à d'altitude la hauteur maximale franchie par le canal ; un barrage permit l'agrandissement de l'étang du Coronc (Korang) qui retient d'eau, ainsi que la construction des étangs de Trébelet de Mézouët, afin de constituer une réserve d'eau suffisante pour l'alimentation en eau du canal. Une quinzaine d'écluses, formant de véritables escaliers d'écluses, ont dû être construites entre la Grande Tranchée et le hameau de Lansalaün (en Paule) distant de en raison du dénivelé existant. La mise à adjudication de cette « coupure de la ligne de partage » est ouverte début 1823. Il s'agit du lot qui comporte, en plus de la tranchée, la construction des deux premières écluses, Créharer, vers Brest, Quistinic, vers Nantes. Ce lot implique aussi, c’est en toutes lettres dans le cahier de charge, l'utilisation, en plus des ouvriers libres, de condamnés militaires, mis à disposition des Ponts et chaussées par l'armée. La construction du camp qui va les héberger, un rectangle de bois et de terre, couvert de chaume, débute en sur un terrain plus sec, situé à égale distance des deux extrémités de la future tranchée. Cette clause, l'appel aux condamnés, refroidit plus d’un entrepreneur. Charles Beslay, père, entrepreneur à Dinan, a déjà utilisé des prisonniers espagnols sur un tronçon du canal d'Ille-et-Rance. Il n'en garde pas un souvenir ineffable. Il s'arrange pour laisser son fils Charles obtenir l’adjudication du marché. Quand ce jeune homme de 28 ans s’amène à cheval à Glomel, les bagnards sont déjà sur place et des émeutes ont déjà eu lieu. Il prend le chantier en main en obtenant rapidement leur confiance. Lors de la grande évasion d’, il réussit même, seul et sans armes, à les ramener à la raison (ce même Charles Beslay devint, en 1871, à 76 ans, doyen de la commune de Paris). Les condamnés venaient de plusieurs régions militaires, Bretagne exceptée, sans doute pour éviter les connivences locales en cas d'évasion. Certains avaient déjà travaillé sur des chantiers identiques sur les coupures de ligne de partage du canal du Berry ou du canal de Niort à La Rochelle. Ils ont été condamnés aux travaux forcés pour des peines allant de 3 à 9 ans. Tous militaires, ils sont déjà passés en conseil de guerre. On y trouve des déserteurs opposés à l'expédition d’Espagne, des objecteurs à la conscription, des bonapartistes convaincus refusant de servir la royauté, des « retardataires » (arrivés en retard au régiment), mais aussi, bien évidemment, des fortes têtes ayant fait le coup de poing contre leurs supérieurs. En cas de récidive ou de faute grave, c'est au bagne de Brest qu’on les amène pour être à nouveau jugés. Même s’ils n’ont ni chaînes, ni boulets, ils sont malgré tout, quelque part, les cousins des galériens du roi, puis, ces galères supprimées au milieu du, des forçats des bagnes maritimes (Brest, Rochefort, Toulon) qui subsistèrent jusqu'au milieu du. Leur nombre va constamment varier au cours des 9 ans de présence à Glomel, allant de 300 à 650. Grâces royales (deux fois par an), évasions, séjours à l’infirmerie, construite à même les baraquements, et à l’hôpital militaire, aménagé dans l'ancien château de Rostrenen, vont ponctuer la vie au camp. Charles Beslay commence par responsabiliser ses hommes en les organisant en escouades de treize individus. Chaque escouade élit librement son chef. Le travail consiste à creuser à coups de pioche puis à ramener la terre avec des brouettes sur les zones de remblais. Des charretiers du pays, à l’aide de tombereaux tirés par deux chevaux, s’occupent aussi de sortir les remblais. Il y en aura jusqu'à 25. Ils vont devenir les principaux contacts des bagnards avec le monde extérieur. C’est par eux que transitent nouvelles, chapardages (habits, souliers et couvertures), ainsi que les petits trafics quotidiens. Au début du chantier, avant l'arrivée de Beslay, les bagnards sont payés, à l'identique des ouvriers libres, soit la journée. L’entrepreneur, décide de les rémunérer au volume déblayé, ce qui les encourage au travail et dissuade les évasions. L'administration des Ponts et Chaussées gère l'intendance du camp. Elle prélève les deux tiers des gains pour ses frais fixes : hébergement, habillement et nourriture des condamnés. Les concierges (de 1 à 3 selon les périodes) tiennent les cantines libres, ouvertes après le travail. Ils y vendent boissons alcoolisées (bière, cidre et vin), tabac, et complément de nourriture. Ce qui reste de la paye des condamnés passe vite dans la poche des concierges. Les 54 gendarmes, affectés à la surveillance des bagnards, logent dans le même baraquement. Plus d'une fois, ils vont être débordés. Le paludisme, appelé alors « fièvre intermittente », va décimer leur rang. En, en écho aux Trois Glorieuses qui, à Paris, vient de changer la donne politique, ils seront impuissants à empêcher l’évasion massive des 550 bagnards présents au camp. Les principales autorités concernées par ce bagne, armée, Ponts et chaussées, préfet, maire, entrepreneur, confrontées à des intérêts différents, vont alors se retrouver dans la tourmente des complots et chausse-trappes politiques. Une fausse alerte au choléra signe, en, la fin du bagne. Le camp, gangrené par la boue et l’humidité du climat, est devenu un vrai cloaque en proie aux maladies épidémiques. La tranché sera terminée par des ouvriers libres et il faudra attendre encore 10 ans pour que la première péniche puisse traverser la lande Péran. Cette ville artificielle, le camp, n'aura pas duré 10 ans, mais elle aura apporté une réelle embellie économique à la Bretagne intérieure, décrite en ce début du comme « la Sibérie de la Bretagne, peuplée d’ivrognes, d’illettrés et de mendiants » (rapport de la commission de 1827 sur la nécessité des canaux). Même si les péniches se sont faites plutôt rares sur cette partie du canal, sans doute à cause du nombre d’écluses à franchir, on peut s'interroger sur le rôle défensif assigné par Vauban, qui avait été le premier à imaginer la construction de ce canal : une fois construit, la « Perfide Albion » n’a plus jamais attaqué la France. Aujourd'hui le canal, au lieu de servir de repoussoir, s'est plutôt transformé en attrait pour nos amis Britanniques...", "section_level": 3}, {"title": "Glomel dans la seconde moitié du.", "content": "Frank Davies décrit une chasse aux loups, dirigée par le comte de Saint-Prix, qui se termina entre Treffrin et Glomel dans le chapitre 21, intitulé \"Un loup à trois pattes\", de son livre \"Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne\". L'épidémie de choléra de novembre 1856 frappa à Glomel 389 personnes (sur habitants), dont 87 moururent.", "section_level": 3}, {"title": "Le.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La Première Guerre mondiale.", "content": "Le monument aux morts de Glomel porte les noms de 35 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, un (Pierre Panele) est mort sur le front belge, un (François Gloaguen) est mort à Salonique (Grèce) lors de l'expédition de Salonique, les autres (dont Pierre Le Menec, décoré de la Médaille militaire) sont décédés sur le sol français.", "section_level": 3}, {"title": "La Seconde Guerre mondiale.", "content": "Le monument aux morts de Glomel porte les noms de 4 personnes (Jean Jegou, Jean Le Bris, Yves Le Guellec, François Pochat) mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale. La rue principale de Glomel fut mitraillée par l'aviation allemande en juin ou à l'occasion des obsèques d'un résistant, au cours duquel au moins une femme perdit la vie. Le à Glomel, Yves Rolland, 23 ans, est abattu par une patrouille de la Feldgendarmerie. Le, un groupe de résistants FTP tue Yves Le Cann et le lendemain, son frère François Le Cann, tous les deux du hameau de Mézouet en Glomel, accusés de commercer avec les troupes d'occupation, pour venger l'assassinat le de René Rolland surpris par les Allemands dans ce hameau. Le Jean Le Goff, 21 ans, est pendu à Glomel et un autre résistant le lendemain. L'exécution du maire pétainiste Jean-Louis Croizer a fait l'objet de polémiques auxquelles le préfet, à la Libération, a mis un terme en rappelant que ce maire était considéré comme dangereux pour la Résistance.", "section_level": 3}, {"title": "Après la Seconde Guerre mondiale.", "content": "Le monument aux morts de Glomel porte les noms de trois personnes (Yves Le Corre, Jean Lescoat, François Tresco) mortes pour la France pendant la Guerre d'Algérie. La commune est amputée en 1970 d'une partie de son territoire au profit de sa voisine Rostrenen. Elle cède à cette dernière douze villages et le bois de Kerbescond. Sa superficie passe ainsi de à.", "section_level": 3}, {"title": "Évènements.", "content": "Depuis 1989, chaque année s'y déroule la Rencontre Internationale de Clarinette Populaire qui réunit des clarinettistes locaux et de tous pays (Arménie, Azerbaïdjan, Roumanie, Bulgarie, Écosse, Irlande...).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "En 2015, Glomel comptait 172 établissements actifs dont 66 dans le secteur de l'agriculture (38,4%) et 7 dans le secteur de l'industrie (4,1 %). Le plus gros employeur de la commune est une mine à ciel ouvert d'andalousite avec fabrique de matériaux réfractaires pour notamment des pièces pour les têtes de fusées nucléaires et les hauts fourneaux. Elle est exploitée par le groupe DAMREC, acronyme de Denain Anzin Matériaux Réfractaires Céramiques, et emploie 90 salariés. Les autres gros employeurs sont la fromagerie Entremont Alliance, ex Le Colombier (55 salariés), le ramassage de volaille, Volaille Service (25 salariés), l'entrepôt Distrivert (35 salariés). Les établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015 à Glomel est présenté ci-dessous.", "section_level": 2}, {"title": "Écologie.", "content": "Le site Triskalia de Glomel s'étend sur 12 hectares. Plaque tournante des produits chimiques et pesticides vendus par Triskalia, ce site qui permet de stocker de produits est classé Seveso seuil haut.", "section_level": 2}, {"title": "Langue bretonne.", "content": "À la rentrée 2017, 17 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue (soit 18,5 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire). Le dictionnaire d'Ogée en donne la description suivante : « \"Dans la paroisse de Glomel, sur une hauteur dominant l'étang qui alimente le bief de partage le plus élevé des trois qui se trouvent sur le canal de Nantes à Brest, on voit le monolithe peut-être le plus volumineux de tous ceux connus en Bretagne sous le nom de menhir. Il est d'un granite très sain, sans fissures ; sa forme est une pyramide tronquée, plus écrasée que celle des obélisques égyptiens ; sa hauteur est d'environ au-dessus du sol ; sa base a de face et son sommet 3. Il est moins brut que ne le sont ordinairement les nombreux menhirs répandus en Bretagne; un seul de ses côtés cependant a été taillé pour en faire un plan à peu près exact; son volume est de plus de cubes et son poids doit être égal, s'il ne le surpasse, à celui de l'obélisque de Luxor.\" »", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Le dictionnaire d'Ogée, paru en 1778, donne une population de communiants pour la paroisse de Glomel.", "section_level": 1}, {"title": "Jumelages.", "content": "(comté de Kerry)", "section_level": 1}], "src_summary": "Glomel est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Elle est la capitale de la treujenn-gaol, c’est-à-dire la clarinette populaire jouée en Centre-Bretagne. La commune englobe son ancienne trève de Trégornan qu'elle a annexée à la Révolution. ", "tgt_summary": null, "id": 954350}
{"src_title": "Agence internationale des prisonniers de guerre", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'AIPG est fondée en par le CICR, destinée à l'origine exclusivement aux prisonniers militaires, selon le mandat reçu lors de la Conférence de Washington en 1912 (Résolution VI). Marguerite Frick Cramer participe à la création et préside avec Jacques Chenevière la section des prisonniers de l'Entente. Contre l'avis des autres membres du comité, qui considèrent que la Croix-Rouge doit s'en tenir aux conventions signées par de nombreux États, le Frédéric Ferrière estime que l'on ne peut laisser sans réponses les recherches concernant les civils. Il fonde tout d'abord à titre personnel la section civile de l'AIPG. Aidé par quelques proches, il peut bientôt compter sur des centaines de bénévoles de tous les milieux. Malgré le vide juridique, cette section est rapidement considérée comme un organe de la Croix-Rouge. L'envergure que prend cette agence marque un tournant dans la popularité de la Croix-Rouge et son développement. En septembre et, l’AIPG est située au Palais Eynard, puis au Musée Rath jusqu’en. L'AIPG est administrativement intégrée au CICR fin 1919, mais la section civile continue son activité jusqu'au début des années 1920. Ce n'est qu'en 1949 que les conventions internationales peuvent enfin intégrer formellement les civils aux mandats de la Croix-Rouge. Le rôle de l'AIPG, comme celui de l'Agence centrale des prisonniers de guerre ouverte le à Genève, dont une section dite « des civils » fut dirigée par Suzanne Ferrière, s'inscrit dans la liste de différents services qui ont visé le même objectif, comme l'Agence centrale de recherches.", "section_level": 1}, {"title": "Archives.", "content": "Le, l’UNESCO a décidé d’inscrire les archives de l’Agence internationale des prisonniers de guerre au registre international « Mémoire du monde ».", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Agence internationale des prisonniers de guerre (AIPG) est un service du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) fondé en 1914. Pendant la Première Guerre mondiale, c'est un bureau établi à Genève, destiné à retrouver les prisonniers et les déplacés de toutes nationalités, (notamment les civils qu'aucune convention ne protégeait à l'époque). Il permet ainsi de les mettre en contact avec leurs familles et de leur faire parvenir courrier et colis en contournant les obstacles entre pays belligérants.", "tgt_summary": null, "id": 746288}
{"src_title": "Bobby Naret", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Naret joue à Bruxelles en 1930 avec Lucien Hirsch et son orchestre (enregistrements pour Columbia), à la fin des années 1930 avec Fud Candrix, à partir de 1940, Gus Deloof, Chas Dolne et Jeff De Boeck et His Metro Band. En, il enregistre pour le label Olympia sous son propre nom (Bobby Naret et ses mélodistes) plusieurs titres tels que \"Seul ce soir\". En et à nouveau en, il se produit avec Candrix lors d'une session d'enregistrement de Django Reinhardt (\"Place de Brouckere\", \"Bei dir war es immer so schön\"). Il travaille avec Candrix à Berlin lorsque l'Orchestre Candrix accompagne la chanteuse Ilse Werner (\"Wir machen Musik\"). En 1943, il joue à Paris avec Aimé Barelli, 1943-1944 à Bruxelles avec Gus Clark, Ernst van't Hoff et Robert De Kers. Il accompagne également le chanteur Eddy Christiani. En 1944, il joue avec son big band (Bobby Naret et son Orchestre) pour Decca Records, notamment \"Bésame mucho\" (avec Martha Love) sur un arrangement de David Bee, Peter Packay et Frank Engelen. En 1945 et 1947, il se produit avec son orchestre dans des clubs militaires américains. Le Hot Club de Belgique l'élit en 1946 meilleur saxophoniste de Belgique (avec Jean Omer). En 1956, il part en tournée au Zaïre avec Rudy Bruder. En 1962, il participe au festival de Comblains avec des vétérans du jazz, avant de disparaître de la scène jazz. Dans le domaine du jazz, il participe à 69 sessions d'enregistrement entre 1931 et 1953, plus récemment avec les Peters Sisters et Billy Moore Jr. et son orchestre.", "section_level": 1}], "src_summary": "Robert Naret (né en 1914 à Liège, mort en 1991 à Bruxelles) est un saxophoniste et clarinettiste de jazz belge.", "tgt_summary": null, "id": 596276}
{"src_title": "Sofiane Boufal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts et formation à Angers SCO.", "content": "Sofiane est né à Paris et grandit à Angers, dans le quartier de la Roseraie, de parents originaires de Meknès, au Maroc. Cadet d'une fratrie de 3 enfants, dont une sœur jumelle, Sofiane est formé à Angers SCO, il débute en Ligue 2 le lors d'un match à domicile contre FC Istres. En, il signe son premier contrat professionnel, pour une durée de 3 ans. Il commence la saison 2013-2014 comme titulaire. Il dispute 32 matchs sous les couleurs angevines, toutes compétitions confondues, auteur d'une seule passe décisive. La saison 2014-2015 révèle le jeune angevin qui devient un joueur clé pour l’équipe. Il marque son premier but pour Angers SCO face au Stade lavallois le à la. Il avait auparavant délivré une passe décisive, mais cela n’empêche pas la défaite de son équipe (3-2). Lors de la, il marque l'unique but de la rencontre face à Dijon FCO à la, et permet à son équipe de s'éloigner de la zone de relégation. Il est nommé joueur de la mi-saison de Ligue 2, couronnant un très bon début de saison 2014-2015 (4 buts et 3 passes décisives).", "section_level": 2}, {"title": "LOSC Lille.", "content": "Le, Sofiane Boufal s'engage avec Lille pour 4 millions d'euros et un contrat de 4 ans et demi. Il fait sa première apparition dans le groupe lillois le lors des quarts de finale de la Coupe de la Ligue face au FC Nantes, en rentrant en jeu à la (victoire 2-0). Il joue son premier match de Ligue 1 face à FC Lorient en étant titulaire et connait sa première défaite avec son nouveau club (1-0). Il marque son premier but avec le LOSC sur penalty le face à Evian Thonon Gaillard à la, offrant la victoire à son équipe (0-1). Lors de la de Ligue 1, il délivre 2 passes décisives face aux Girondins de Bordeaux et reçoit une grande ovation du public lillois après sa sortie pour son match. Lors de la dernière journée de Ligue 1, il délivre 2 nouvelles passes décisives face à Metz et permet à son équipe de terminer la saison par une victoire (4-1). Il termine sa première mi-saison LOSC avec 6 passes décisives et 3 buts en 16 matchs, un très bon bilan pour un jeune joueur qui vient juste de jouer une partie de la saison. Lors de la saison 2015-2016, Boufal confirme. Malgré une première partie de saison catastrophique du LOSC notamment relégable pendant deux journées, il est le joueur majeur du club nordiste et suscite l'intérêt de plusieurs grands clubs européens comme le Paris Saint-Germain, Tottenham, l'AC Milan et l'Inter Milan. Le LOSC fixe le prix de sa pépite à 30 millions d'euros. Lauréat du Trophée du joueur du mois UNFP en avril, Boufal se blesse lors de la de championnat. Touché au ménisque du genou droit ce qui nécessite une opération, il doit arrêter sa saison prématurément.", "section_level": 2}, {"title": "Southampton FC.", "content": "Après un an et demi avec le Lille OSC, Boufal signe un contrat de cinq ans avec les \"Saints\" du Southampton FC le.", "section_level": 2}, {"title": "Prêt au Celta Vigo.", "content": "Sofiane Boufal est prêté le pour une saison au Celta de Vigo. Dès son arrivée au club, il se blesse à la cheville gauche.", "section_level": 2}, {"title": "En sélection.", "content": "Le, Boufal a été pré-sélectionné par l’entraîneur des Lions de l'Atlas Badou Zaki pour les qualifications de la CAN 2017. Quelques jours plus tard, Boufal fait partie de la liste finale de Badou Zaki pour affronter la Libye, mais celui-ci est forfait. Boufal revient finalement sur sa décision de porter les couleurs des Lions de l'Atlas, demandant un délai supplémentaire pour choisir entre le Maroc et la France. Le, Sofiane Boufal choisit de représenter le Maroc plutôt que l'équipe de France sur les conseils de Hervé Renard, son ancien entraîneur à Lille devenu sélectionneur des Lions de l'Atlas. Il n'a pas été sélectionné pour la coupe du monde 2018 en Russie.", "section_level": 2}, {"title": "Statistiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En sélection.", "content": "Le tableau suivant liste les rencontres de l'équipe du Maroc dans lesquelles Sofiane Boufal a été sélectionné depuis le jusqu'à présent.", "section_level": 2}], "src_summary": "Sofiane Boufal, né le à Paris en France, est un footballeur international marocain, qui évolue au poste de milieu offensif au sein du club de Southampton.Il possède également la nationalité française.", "tgt_summary": null, "id": 975649}
{"src_title": "Albaret-le-Comtal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située dans le nord du département de la Lozère et est limitrophe du Cantal, dans le Massif central et en Aubrac.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le réseau hydrographique est orienté vers le Bès, qui longe la commune au nord-ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "En, Albaret-le-Comtal comptait. Une réforme du mode de recensement permet à l'Insee de publier les populations légales des communes annuellement à partir de 2006. Pour les communes de moins de, les recensements ont lieu tous les cinq ans, les populations légales intermédiaires sont quant à elles estimées par calcul. Le premier recensement exhaustif de la commune entrant dans le cadre de ce nouveau dispositif a eu lieu en 2006.", "section_level": 2}, {"title": "Âge de la population.", "content": "La pyramide des âges, à savoir la répartition par sexe et âge de la population, de la commune d'Albaret-le-Comtal en 2009ainsi que, comparativement, celle du département de la Lozère la même année, sont représentées avec les graphiques ci-dessous. La population de la commune comporte 54,8 % d'hommes et 45,2 % de femmes. Elle présente en 2009 une structure par grands groupes d'âge plus âgée que celle de la France métropolitaine. Il existe en effet de moins de pour de plus de, alors que pour la France l'indice de jeunesse, qui est égal à la division de la part des moins de par la part des plus de, est de 1,06. L'indice de jeunesse de la commune est également inférieur à celui du département (0,77) et à celui de la région (0,86).", "section_level": 2}], "src_summary": "Albaret-le-Comtal est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Albaretois.", "tgt_summary": null, "id": 170641}
{"src_title": "Monbéqui", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune située dans la vallée de la Garonne en rive droite sur l'ancienne route nationale 113 entre Grisolles et Castelsarrasin.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Monbéqui est limitrophe de cinq autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par la Garonne et son affluent le ruisseau des Tauris.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec la route départementale D 813 ancienne route nationale 113", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune faisait partie du Bas-Montauban.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Garonne et Canal et du canton de Montech (avant le redécoupage départemental de 2014, Monbéqui faisait partie de l'ex-canton de Grisolles).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Monbéqui fait partie de l'académie de Toulouse. L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et festivité.", "content": "Bibliothèque intercommunale, danse, comité des fêtes, salle polyvalente,", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Chasse, pétanque,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne.", "section_level": 2}], "src_summary": "Monbéqui est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Monbéquinois\".", "tgt_summary": null, "id": 973516}
{"src_title": "Jemerson", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Carrière de footballeur.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débuts au Brésil.", "content": "Né à Jeremoabo, Jemerson commence sa carrière en tant que simple joueur amateur jusqu'en 2009, avant de signer avec le club brésilien de Confiança. La saison suivante, il rejoint les équipes de jeune de l'Atlético Mineiro, après avoir raté des essais à Palmeiras, Santos ou encore Vasco da Gama. Il réalise ses débuts en équipe senior en 2012, en étant prêté à Democrata, où il joue un total de 12 matchs. Il retourne ensuite à l'Atlético Mineiro en étant définitivement promu dans l'équipe première en décembre. Il fait ses débuts professionnels avec le \"Galo\" en Serie A brésilienne le contre le club de Criciúma. Il marque son premier but le. Durant cette année 2014, il profite de la blessure à la cheville de Réver pour s'installer en défense aux côtés de Leonardo Silva. Le, il joue son avec son club au Stade de l'Indépendance. Après une bonne saison en championnat, il est nommé pour le Prêmio Craque do Brasileirão qui récompense entre autres les meilleurs joueurs du championnat. Jemerson est appelé pour la première fois avec le Brésil A en pour un match des contre le Pérou pour remplacer David Luiz. Il reste sur le banc lors de la victoire 3-0 de son équipe.", "section_level": 2}, {"title": "Arrivée en Europe à Monaco.", "content": "Après avoir été supervisé par quatre recruteurs de l'Association sportive de Monaco football club, Jemerson rejoint le club de Ligue 1 le, en signant un contrat de quatre ans et demi, pour un montant de 11 millions d'euros. À la suite des suspensions et blessures de ses coéquipiers en défenses, Jemerson fait ses débuts avec le club de la principauté face à Sochaux, le. Il ne participe qu'à seulement quatre matchs de Ligue 1 pour sa première saison à Monaco, le temps de s'adapter au jeu européen. Il commence la saison 2016-2017 en tant que titulaire en défense centrale aux côtés du Polonais Kamil Glik.", "section_level": 2}, {"title": "Style de jeu.", "content": "Doté d'un physique relativement imposant, puisqu'il pèse 77 kg pour 1,84 m, Jemerson est réputé pour être un défenseur rugueux. Il reçoit ainsi le surnom de \"Blackenbauer\", en référence au défenseur allemand Franz Beckenbauer, lorsqu'il évolue au Brésil'. Outre ses qualités défensives, Jemerson est également à l'aise balle au pied et n'hésite pas à se projeter offensivement. Adroit de la tête, le défenseur brésilien tire notamment son épingle du jeu sur corner.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jemerson de Jesus Nascimento, dit Jemerson, est un footballeur international brésilien né le à Jeremoabo dans l'État de Bahia au Brésil. Il évolue au poste de défenseur central à l'AS Monaco.", "tgt_summary": null, "id": 444078}
{"src_title": "Fourques (Pyrénées-Orientales)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Fourques fait partie de la région naturelle des Aspres, située entre la plaine du Roussillon, la région naturelle du Vallespir et celle du Conflent.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La ligne 570 du réseau liO relie la commune à la gare de Perpignan.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En catalan, le nom de la commune est \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les Romains ont peut-être installé la première villa : Villa Forcas (fourches), près du croisement de la \"Via Domitia\" et de la \"Via Conflentana\". Une occupation est attestée à l'époque du royaume wisigoth de Toulouse (V-VI siècles). Une légende dit qu'en l'an 800, lors du passage de Charlemagne, une chapelle Sant Vicens est construite dont les ruines existent encore. La ville ayant appartenu aux abbayes d'Arles sur Tech, puis à Saint Martin du Canigou, lors de la création du royaume de Catalogne, Fourques est doté d'une enceinte (1188), appelée aujourd'hui « château ». De nos jours, la proximité de la plaine, et la hausse du prix des terrains près des villes, a fortement augmenté le nombre d'habitants.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Canton.", "content": "À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le conseil municipal de Fourques comprend, en plus du maire, deux adjoints et douze conseillers municipaux.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie ancienne.", "content": "La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H). Note : 1515 : pour Fourques et Tordères.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Fourques dispose d'une école élémentaire publique avec un effectif de 127 élèves en 2014 répartis sur cinq classes, puis 139 élèves en 2015.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "De tradition viticole, de nombreux domaines créent leurs vins aujourd'hui exportés dans le monde entier.", "section_level": 2}], "src_summary": "Fourques est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Fourcatins.", "tgt_summary": null, "id": 1220184}
{"src_title": "Targassonne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Targassonne est une commune située en Cerdagne dans l'arrondissement de Prades entre Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes et Font-Romeu-Odeillo-Via.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Les ruisseaux du Rec d'Egat et du Rec de Ribals traversent Targassonne du nord-est vers le sud-ouest", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Les lignes 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan) et 566 (Latour-de-Carol - Mont-Louis - Latour-de-Carol) du réseau régional liO assurent la desserte de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En catalan, le nom de la commune est \"\". Le nom officiel français \"Targassonne\" est considéré comme erroné par les toponymistes de l’\"Institut d’Estudis Catalans\" de l'université de Perpignan, qui lui préfèrent \"Targasonne\". On trouve aussi un décret de 2004 utilisant la graphie Targasonne. La mairie de la commune utilise cette dernière forme, dont la prononciation () est plus proche de la forme catalane originelle (). En 2012, les panneaux routiers n'indiquent que cette dernière orthographe. La paroisse de Saint-Saturnin de \"Targasona\" est citée pour la première fois en 839.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "C'est au Ve siècle avant JC que les premiers habitants du village arrivent, du nom des Kéretanis, ils occupent la Cerdagne. Ils disparaissent et laissent leurs places aux Romains en -128, à la chute de l'Empire romain. Ce n'est qu'au temps des Carolingiens en 811 que le village crée son histoire. Régie par le système féodal de Charlemagne, la Cerdagne devient un comté, comme son voisin le Roussillon. Deux chapelles dédiées à saint Vincent peuvent être observées.", "section_level": 1}, {"title": "Chaos de Targassonne.", "content": "Le chaos de Targassonne est un héritage glaciaire et périglaciaire de l’Holocène. Il comprend d'énormes blocs granitiques (le granite est composé de feldspath, mica noir et quartz). Le Chaos est un site connu en France pour sa pratique de l’escalade de bloc en montagne. Il se trouve entre Puigcerdà et Font-Romeu à d’altitude.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Ses habitants sont appelés les \"Targasonnais\".", "section_level": 2}, {"title": "Démographie ancienne.", "content": "La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H). Notes :", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Égat et Targassonne. Égat accueille l'école primaire de la maternelle au CE1, et Targassonne l'école élémentaire du CE2 au CM2. L'école est située au bourg, en face de la mairie. Le secteur du collège est Font-Romeu.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La centrale solaire Thémis, centre de recherche et développement ainsi que centrale solaire productrice d'électricité pour le réseau d'électricité de France, (EDF) en Cerdagne. La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées catalanes. La commune abrite deux églises romanes : l'église paroissiale Saint-Saturnin, et l'ancienne église Saint-Vincent de Vilalta, aujourd'hui désaffectée (Vilalta est un ancien village).", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Patrick Berhault, célèbre grimpeur ouvrira des blocs dans le chaos, encore aujourd'hui reconnaissable.", "section_level": 2}], "src_summary": "Targassonne ( en catalan \"Targasona\" ) (nommée également Targasonne de façon non officielle) est une commune française située en Cerdagne, dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.", "tgt_summary": null, "id": 1486118}
{"src_title": "Escaro", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune d'Escaro se situe dans le canton d'Olette et dans l'arrondissement de Prades, au sud-ouest de Villefranche-de-Conflent. Elle est traversée par la méridienne verte.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "L'altitude la commune varie entre. L'altitude du village d'Escaro lui-même est de à l'emplacement de l'ancienne mairie aujourd'hui disparue en raison de sa destruction par l'activité minière. La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Plusieurs cours d'eau traversent la commune :", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La route départementale D 27 travers la commune du nord vers l'est en provenance de Serdinya et en direction de Sahorre.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En catalan, le nom de la commune est \"\". Les premières mentions du nom sont \"villa Ascaro\" (879) et \"Ascarone\" (968).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Liées à l'exploitation du minerai de fer, trois concessions minières sont accordées au XIXe siècle sur la commune d'Escaro : la concession dite d'Escaro-Nord, celle d'Aytua et celle d'Escaro-Sud.", "section_level": 1}, {"title": "Concession d'Escaro-Nord.", "content": "La concession de la mine de fer dite d’Escaro-Nord est instituée par décret du 8 juillet 1813. Elle résulte d’une adjudication faite par l’État en faveur de trois propriétaires, négociants et maîtres de forges : Michel Aldebert à Montlouis, Jean-Jacques Escanyé, à Vinça et César Escanyé à Nyer. L’extension de son périmètre à une superficie de est consentie par décret du 23 juin 1880, alors que la société Frèrejean, Roux et Cie en est concessionnaire. Le 12 juin 1918 a lieu la mutation de propriété en faveur de la société minière Franco-Africaine puis le 12 avril 1935, la concession est vendue à la Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais. Enfin, une mutation de propriété intervient en faveur de la société Denain-Anzin, autorisée par décret du 19 décembre 1942. La déclaration d’abandon de la mine d'Escaro-Nord est faite le 30 janvier 1963.", "section_level": 2}, {"title": "Concession d'Aytua.", "content": "La concession d'Aytua tient son nom de l'ancienne commune d'Aytua, supprimée le et rattachée à celle d'Escaro. Ancien fief noble de l'Abbaye de Saint-Michel de Cuxa au, Aytua est vendu en 1595 avec principalement ses \"mines de fer et d'autres métaux \"tam potentibus quam occultes\"\". Ce territoire devient alors propriété de la famille d'Huyteza, qui le conserve durablement. Le 31 décembre 1834, une ordonnance royale de Louis-Philippe accorde la concession de la mine de fer d'Aytua à Jean Roca, issu de la même famille. Celle-ci s'étend sur et épouse alors les mêmes limites que celles de l'ancienne commune d'Aytua, réunie depuis à la commune d'Escaro. Le 16 janvier 1844, une extension de la concession est accordée à Eugène Roca, procureur puis président du tribunal de Céret, enfin juge d'instruction à Perpignan. Sous le Second Empire, la concession dont la superficie est désormais passée à, revient ensuite à James Jaume et Auguste Lazerme, promoteurs des hauts fourneaux de Fuilla, autorisés en 1861. À l'instar d'Escaro-Nord et par le jeu d'alliances familiales, la mine de fer d'Aytua revient après 1870 à la société Frèrejean, Roux et Cie, maîtres de forges à Annecy, puis à d'autres sociétés. Après la Première Guerre mondiale, elle appartient à la Société minière d'Aytua, filiale de la société des Hauts Fourneaux de Givors puis en 1930, aux Ets Prenat, dont les usines de Givors absorbent toute la production.", "section_level": 2}, {"title": "Concession d'Escaro-Sud.", "content": "La concession de la mine de fer dite d’Escaro-Sud est pour sa part instituée en faveur de l’ingénieur anglais Edmund Sharpe par décret du 9 avril 1874 sur une superficie de. La vente de la concession par les héritiers Sharpe intervient le 15 juin 1885 en faveur de la société Jacob Holtzer et Cie. Un décret présidentiel du 10 octobre 1938 autorise ensuite la mutation de propriété en faveur de la Cie des Hauts Fourneaux de Chasse. Celle-ci étant absorbée par la société des mines de Pechelbrom avec effet au 31 décembre 1977, la radiation de l’ancienne société de Chasse intervient au registre du commerce le 15 mars 1979. Cependant, la société de Pechelbrom n’ayant pas déposé de demande de mutation, la mine d’Escaro-Sud retourne alors dans le domaine public.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie ancienne.", "content": "La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).", "section_level": 2}, {"title": "Démographie contemporaine.", "content": "Note : la population d'Aytua est recensée avec celle d'Escaro à partir de 1826.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Il n'y a pas d'école à Escaro. Les écoles élémentaires les plus proches sont à Serdinya ( en 2013) ou à Sahorre ( en 2013).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Aux, les trois concessions de minerai de fer d'Escaro-Nord, Aytua et Escaro-Sud représentent une emprise de sur l'espace communal et en définitive, l'exploitation minière apparaît multiséculaire sur le territoire communal. De fait, l'économie d'Escaro dépendait jadis de ses mines de fer puis de fluor, cette dernière production étant arrêtée en 1993. Désormais, un musée de la mine et deux structures d’hébergement : une auberge-gîte d'étape et un camping existent et témoignent d'une ouverture au tourisme vert et culturel.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "L'église romane Saint-Martin a été détruite en 1930. La cuve baptismale a pu être sauvée et est visible dans la nouvelle église paroissiale. Aytua possède une chapelle, dédiée à Sainte-Christine. Bien que de tradition romane, elle semble avoir été construite à la fin du, à la suite du don d'un dénommé Jean Parent en 1592. Une campagne de restauration de l'édifice a été entamée en 2014.", "section_level": 2}], "src_summary": "Escaro ( en catalan \"Escaró i Aituà\" ou seulement \"Escaró\" ) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. ", "tgt_summary": null, "id": 109911}
{"src_title": "Réal (Pyrénées-Orientales)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Réal est située dans l'arrondissement de Prades, dans la région naturelle du Capcir, au nord-est de la commune de Formiguères. Elle est limitrophe avec le département de l'Aude.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "Outre le chef-lieu, le principal hameau de la commune est \"Odeillo\", situé au nord du bourg face à celui de Puyvalador.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par l'Aude, son affluent le Galbe et le Lac de Puyvalador.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En catalan, le nom de la commune est'ou '. Ce mot « réal » est souvent à relier au sens de royal (voir page d'homonymie ). Cependant, dans ce cas, il a plus vraisembablement pour origine le mot latin \"\" (« rivière ») auquel est apposé le suffixe diminutif \"-al\". La francisation du catalan \"Real\", où l'e est presque muet, en \"Réal\" accentue cette erreur qui consiste à rapprocher le nom de la commune du mot \"Royal\". Le nom \"Real\" apparaît dès le dans un texte mentionnant.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La Communauté de communes Capcir Haut-Conflent est créée par arrêté préfectoral du par les communes de Caudiès-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et Réal-Odeillo.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Canton.", "content": "En 1790, la commune de Réal est intégrée dans le canton de Formiguères. Celui-ci est dissous en 1801 et Réal est alors rattachée au canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie ancienne.", "content": "La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H). Notes :", "section_level": 2}], "src_summary": "Réal (catalan: Real ou Ral) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Réalais\" et les \"Réalaises\".", "tgt_summary": null, "id": 2126581}
{"src_title": "Saint-Amand-en-Puisaye", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La ville est située sur la rive gauche de la Vrille. La moitié de la superficie de la commune est constituée de forêt de chênes, notamment par la forêt de Saint-Fargeau.", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la ville était desservie par un train en voie métrique appelé « le Tacot » (locomotives de type Corpet-Louvet) qui servait notamment à acheminer les poteries vers la gare de Cosne-sur-Loire (elles y étaient alors transbordées vers d'autres wagons pour voies normales) et serpentait à travers la campagne via Saint-Vérain (la gare se trouve toujours là, au bout de la rue de la gare). La faible rentabilité du transport voyageur et les 55 passages à niveau non protégés ont conduit au démontage intégral de cette ligne dont l'ouvrage le plus impressionnant était le viaduc en fer de Cosne-sur-Loire.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La ville fut tout d’abord nommée Paciolus depuis l’Antiquité, pour devenir Poiseia en 1147, puis Puiseio en 1161, Pulegia en 1218. De 1314 à 1509, elle a successivement pris les noms de Posoye, Puiseya, Puisoye, pour finir en 1509 par l’appellation que nous lui connaissons aujourd’hui, Puisaye.", "section_level": 1}, {"title": "Poterie.", "content": "Spécialisée dans la poterie depuis le, et grand centre de la poterie au, Saint-Amand-en-Puisaye bénéficie d'un sol offrant une argile exceptionnelle. Le Musée du grès expose des grès traditionnels ainsi que des œuvres du sculpteur et potier Carriès et des artistes de l’école de Carriès. La ville a acquis le label Villes et Métiers d'Art et organise tous les ans des marchés du grès, y compris du grès contemporain. Le centre international de formation aux métiers d’art et de la céramique (EMA-CNIFOP), est un centre de formation professionnelle qui prépare ou perfectionne aux métiers du grès.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune abrite deux monuments historiques : le château et l’église Saint-Amand. Le château de Saint-Amand-en-Puisaye est un des plus importants châteaux de la Renaissance dans le Nivernais. Il fut reconstruit entre 1530 et 1540 par Antoine de Rochechouart-Chandeniers-Faudoas (1486-1549), fils d'un chambellan du roi François, sur l'emplacement d'une forteresse féodale probablement détruite par le duc de Bourgogne quand celui-ci, en 1402, envahit l'Auxerrois. Le château appartint depuis à la famille Mancini, duc de Nevers. Il a été un temps propriété du comte Nils de Barck, aristocrate suédois, sculpteur et céramiste, puis de Jules Guiraud, gouverneur de la Banque de France. Le château abrite aujourd'hui un musée consacré à la céramique, activité qui fait la renommée de la ville et de ses environs. Inscrit en 1986, il a ensuite été classé par arrêté du. L’église Saint-Amand a été édifiée au et profondément remaniée au. Des peintures murales, datées sans doute des années 1530, ont été mises au jour lors de travaux de restauration. Elle a été classée par arrêté du.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Amand-en-Puisaye est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est labellisée Cité de Caractère de Bourgogne Franche-Comté depuis 2019. Elle est jumelée avec Castellamonte. ", "tgt_summary": null, "id": 1598077}
{"src_title": "Talairan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune située au centre des Corbières, sur l'ancienne route nationale 613,", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est située a environ d'altitude, et est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible,", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Nielle, cours d'eau long de, qui prend sa source à Talairan, traverse les communes de Jonquières et Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse avant de se jeter dans l'Orbieu à Fabrezan.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 303. Parmi ces logements, 61,2 % étaient des résidences principales, 31 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 69,9 %.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de représentant personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de.", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de, occupant actifs résidants (salariés et non-salariés). Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à contre un taux de chômage (au sens du recensement) de. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés, retraités ou préretraités, autres inactifs.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "En 2015, le nombre d’établissements actifs était de soixante et un dont vingt-sept dans l’agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l’industrie, huit dans la construction, seize dans le commerce-transports-services divers et huit étaient relatifs au secteur administratif. En 2016, deux entreprises ont été créées par des auto-entrepreneurs.", "section_level": 2}], "src_summary": "Talairan est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Talairanais.", "tgt_summary": null, "id": 1566969}
{"src_title": "Grand Carrousel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Un carrousel est un type de spectacle équestre originaire d'Italie introduit en France au début du. Ils remplacent les tournois, interdits dans le royaume par Catherine de Médicis après la mort accidentelle de son époux, le roi Henri II, en. Le premier carrousel français est organisé en. En, le jeune Louis XIV participe à une cavalcade, une autre forme de spectacle équestre moins fastueuse, dans les jardins du Palais-Royal organisée en l'honneur d'Olympe Mancini, une nièce du cardinal Mazarin avec laquelle il a une brève liaison. Le Roi porte un costume romain or et argent. Il a choisi l'emblème du Soleil et la devise (« il n'en est de plus grand ni de pareil »). Il est suivi par le duc de Guise costumé en Turc et de nombreux autres cavaliers. Ce spectacle montre déjà le goût de Louis XIV pour l'exotisme et l'Antiquité. Quatre ans plus tard, en, Louis souhaite relancer la tradition des grandes fêtes de Cour et commence à imaginer ce que sera le « Grand Carrousel ». Il veut impressionner non seulement la noblesse, mais aussi la population parisienne dont une partie avait soutenu la Fronde. En, après la mort de Mazarin, il a fait arrêter le surintendant des finances, Nicolas Fouquet, et affirme son autorité absolue. La naissance en novembre de son premier enfant, Louis de France, lui donne l'occasion d'organiser cette grande fête.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement.", "content": "À la fin du mois de, des brochures du programme des festivités circulent dans la capitale. On peut y trouver l'itinéraire de la cavalcade, la composition des cinq quadrilles avec leurs emblèmes et devises expliqués. Un amphithéâtre provisoire est construit pour accueillir la Cour.", "section_level": 1}, {"title": "Quadrilles.", "content": "Le cortège se compose de cinq quadrilles, respectivement commandés par Louis XIV, le duc d'Orléans, le prince de Condé, le duc d'Enghien et le duc de Guise. Le premier quadrille est celui des Romains, mené par le Roi. Louis XIV a pour couleurs l'or, l'argent et le feu. Il est habillé en empereur romain : son habit d'or est couvert de rubis, son casque est orné de pierreries et porte de grandes plumes rouges. À sa taille est ceint un cimeterre d'or. Son cheval enrubanné est décoré d'aigles d'or. Il précède, en plus des onze cavaliers de sa brigade, une suite nombreuse et richement dotée : quatre timbaliers, 24 trompettes, 24 estafiers, 40 chevaux de main, 80 palefreniers, 24 pages qui portent les armes de la troupe, son aide de camp et son maréchal de camp. Le deuxième quadrille est celui des Persans, mené par le duc d'Orléans, dit Monsieur, frère du Roi. Ses couleurs sont le blanc et l'incarnat. Il porte une veste d'argent parsemée de rubis et, au-dessus, une mante semée de perles. Il monte un cheval au caparaçon couvert de rubis. Les timbaliers et trompettes, au bonnet de satin doublé d'hermine, sont suivis de deux écuyers, 18 pages, 12 estaffiers et 16 chevaux de main aux caparaçons de satin ornés d'orfèvreries. Le troisième quadrille, celui des Turcs, est dirigée par le prince de Condé. Ses couleurs sont le bleu, le blanc et le noir. Lui-même est habillé de satin rouge et argent avec des agrafes de turquoises et de diamants. Il porte un turban décoré des mêmes pierres précieuses et surmonté d'un croissant d'or. Les timbaliers et trompettes de sa suite sont vêtus de vestes de satin bleues bandées de noir. Les pages se distinguent au sein de la troupe par d'imposantes plumes formant des ailes sur leurs épaules. Le quatrième quadrille, quadrille des Indiens, est celui du duc d'Enghien, fils du prince de Condé. Ses couleurs sont le jaune et le noir. Il porte un costume de brocart or et noir brodé d'argent et de diamants. Le long de son écharpe et de ses bottines pendent de grosses perles en forme de poire. Les timbaliers et trompettes portent une coiffure remarquable faite d'un énorme perroquet. Enfin, le cinquième quadrille est celui des Américains. Il est paré de vert et blanc et dirigé par l'exubérant duc de Guise, déjà complice du Roi lors de la cavalcade de 1656. Cette équipée surpasse toutes les autres dans ce domaine et impressionne le plus les spectateurs. Les timbaliers et trompettes, habillés de satin vert décoré d'écailles d'argent, arborent des nageoires en guise de manches. Sur la tête ils portent des bonnets en coquilles de corail. Le reste de la suite met en scène des Maures à pied menant des singes et des ours, douze estaffiers déguisés en faunes ou en satyres puis douze palefreniers imitant des sauvages vêtus de peau de tigres. Les chevaux de main portent au front une corne de licorne. Les six pages et les écuyers viennent ensuite, leurs montures arborant des caparaçons en peau de bête faits pour imiter des poissons de mer. Le Duc, en roi à la cuirasse de dragons, porte, en plus de deux têtes de monstres sur les épaules, une immense coiffe faite d'un dragon d'or surmonté de plumes vertes et blanches s'élevant jusqu'à au-dessus de lui.", "section_level": 2}, {"title": "Premier jour.", "content": "Le premier jour est celui des courses de têtes. Cette épreuve technique consiste à toucher une tête posée en hauteur : avec une épée pour les têtes persiennes, avec un pour les têtes de Méduse. Les règles sont strictes et chaque infraction, comme une chute de cheval, est sanctionnée par une exclusion. Les cavaliers ainsi punis peuvent tout de même parader en costume dans les quartiers alentour de Saint-Eustache, Saint-Gervais et Saint-Paul. La compétition est ouverte par les trompettes des hérauts. Chaque quadrille court 44 courses, chaque course étant composé de quatre cavaliers de quatre quadrilles différents. À la surprise générale, Louis XIV, qui a touché seize têtes, est battu. Le vainqueur est le marquis de Bellefonds, lieutenant-général des armées du Roi, membre du quadrille de Monsieur. Il reçoit, au son des fanfares, des mains de la Reine pour prix un diamant de () et un portrait du Roi décoré de pierreries.", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième jour.", "content": "Le deuxième jour est consacré à la course de bague, gagnée par le duc de Lesdiguières, de la suite du prince de Condé. Il reçoit la même récompense que le vainqueur de la veille.", "section_level": 2}, {"title": "Analyse.", "content": "Bien que la raison officielle soit la naissance de son fils aîné, le, Louis XIV a d'autres idées derrière la tête quand il fait organiser cette fête. En premier lieu, il veut impressionner. Le Grand Carrousel ne marque pas les mémoires pour les performances sportives des participants, mais pour le faste et l'exotisme exubérant déployés. Il est possible que le Roi veuille éblouir une fille d'honneur de Madame, possiblement la jeune Louise de La Baume Le Blanc (future duchesse de La Vallière), mais sa principale cible est la noblesse. Celle-ci est, de plus, avide de plaisirs après les années austères de la régence d'Anne d'Autriche et de Mazarin.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Grand Carrousel est un spectacle grandiose donné les et à Paris, dans la cour des Tuileries, à l'initiative du roi Louis XIV pour fêter la naissance du dauphin Louis, le de l'année précédente. ", "tgt_summary": null, "id": 1699864}
{"src_title": "Champions Trophy masculin 2016", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Changement de ville hôte.", "content": "Lorsque la FIH a dévoilé les villes hôtes de la compétition pour le cycle 2015 - 2018, l'Argentine était choisie pour organiser la compétition pour la première fois. Après le succès de la Finale de la ligue mondiale de hockey sur gazon féminin 2012-2013 disputée à Tucumán, au début 2015 cette ville était annoncée en tant que hôte de cette édition de la compétition. Pourtant, en mars 2016, la FIH a dû résilier tous les accords contractuels avec l'Argentine comme la Fédération argentine de hockey sur gazon n'a pas été en mesure de remplir ses obligations contractuelles en ce qui concerne les droits de télévision, le sponsoring et l'organisation des compétitions. Londres était annoncé d'organiser à sa place.", "section_level": 1}, {"title": "Formats.", "content": "Après trois éditions avec deux formats différents, il a été décidé de revenir à la même utilisée jusqu'à l'édition 2010 qui consistait en un tournoi toutes rondes à six équipes. Six équipes sont réparties dans une poule unique. Toutes les équipes se rencontrent dans cette poule unique. Trois points sont attribués pour une victoire, un pour un match nul et aucun pour une défaite. Les deux premières équipes de cette poule unique se rencontrent de nouveau en finale, les deux équipes suivantes de cette poule unique se rencontrent de nouveau en match pour la troisième place et les deux dernières équipes de cette poule unique se rencontrent de nouveau en match pour la cinquième place.", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Site officiel", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Champions Trophy masculin 2016 est la 36e édition du Champions Trophy pour le hockey masculin. Il a eu lieu du 10 au 17 juin 2016 à Londres au Royaume-Uni. ", "tgt_summary": null, "id": 1628041}
{"src_title": "Bretenoux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Bastide située au nord du Lot, près de la limite avec le département de la Corrèze, dans la vallée de la Dordogne, Bretenoux est collée à la ville de Biars-sur-Cère. Elle est arrosée par la Cère et le Mamoul, et traversée par les anciennes routes nationales RN 140 et RN 703. Fondée en 1277 par le puissant seigneur de Castelnau, elle a conservé son plan en damier, sa place et ses couverts, des restes de remparts, et deux belles maisons à tourelles devenues l'une l'hôtel de ville, l'autre la gendarmerie.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Bretenoux est limitrophe de six autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme \"Bretenoux\" est issu de \"Brittanorum villa\". Il faut comprendre « le domaine, la propriété, la \"villa\" des Bretons ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Villefranche.", "content": "Le nom de Bretenoux apparaît pour la première fois dans le cartulaire de l'ancienne abbaye bénédictine de Beaulieu-sur-Dordogne conservé actuellement à la Bibliothèque nationale de France. Ce document permet d'affirmer que Bretenoux existait déjà en l'an 866 sous le nom qu'il porte aujourd'hui. C'était une « villa » c'est-à-dire une réunion de propriétés rurales appartenant à la Centaine d'Excidunum (la centaine était d'une subdivision administrative de la vicomté de Turenne, vicomté qui se situait dans le département actuel de la Corrèze). Bretenoux pris de l'importance quand les seigneurs de Castelnau y fondèrent une bastide du nom de « Villa franca ad Orlindam ». Le baron Guérin de Castelnau octroya sa première charte en 1277 presque aussitôt après sa fondation. Cette charte définissait et précisait dans un accord mutuel les droits des seigneurs et les obligations des habitants de la Bastide. Ces « innovations » étaient à l’époque considérées comme libérales, abolissant définitivement le servage. Selon la charte de 1277 la bastide était administrée par quatre consuls élus par les habitants pour un an. Ceux-ci prêtaient serment de défendre les intérêts du seigneur et ceux de la ville. Les quatre consuls étaient assistés de huit conseillers. Tous prêtaient serment au seigneur. Comme marque de leur autorité les consuls étaient chargés de la police de la cité, de lever la taille (corvée peu enviable), de s’assurer du bon état des places, des rues, de veiller sur les foires et marchés, de contrôler les marchands, bouchers, boulangers, tailleurs et autres artisans. Ils assuraient également la garde de jour et de nuit des remparts et des portes de la ville. Ils étaient consultés pour la création des officiers de la baronnie des juges, bayles et sergents. Le seigneur de Castelnau, ayant à cœur de tenir sa Villefranche bien peuplée, exemptait ses habitants de tout péage dans les terres de la baronnie ainsi que pour la traversée de la Cère et la Dordogne ; ils jouissaient des droits de pêche dans les rivières et ruisseaux. Ils pouvaient vendre à leur gré les denrées dont ils disposaient et acheter celles dont ils avaient besoin. La dite charte fut confirmée et plus ou moins modifiée en 1314 par Manfred et en 1554 par Jacques tous deux seigneurs de Castelnau.", "section_level": 2}, {"title": "Vieille ville.", "content": "De ce qui reste du vieux Bretenoux dont le nom se substitua quelques années plus tard à Villefranche-d’Orlinde, il nous est facile d’en reconstituer le plan primitif. La ville était entourée de rempart à créneaux, de fossés destinés à fortifier les défenses, le tout formant un quadrilatère de 140 mètres de côté. Chaque côté dans son milieu était pourvu d’une porte à cintre brisé. De nos jours une de ces portes est toujours visible. Il s’agit de la porte de la Guierle donnant sur la rivière Cère. Dans la partie sud du bourg subsistent encore quelques pans de murailles fortifiées. L’intérieur de la cité était constitué de rues en damier pavées de galets avec caniveau en leur milieu pour l’écoulement des eaux. Les maisons étaient séparées par des venelles ou andrones. La place était entourée de couverts ou porches dont la plus grande partie a été conservée.", "section_level": 2}, {"title": "Guerre de Cent Ans.", "content": "Pendant la guerre de Cent Ans le Quercy fut sous occupation anglaise. Le baron de Castelnau, en 1360 protesta avec d’autres seigneurs du pays contre cette occupation déclarant que ses terres dont faisait partie Bretenoux étaient inaliénables et ne pouvaient être séparées de la couronne de France. Lors des guerres de religion, il semblerait que Bretenoux fut épargné ce qui ne fut pas le cas de communes voisines grâce en particulier à la diplomatie et au prestige du baron de Castelnau.", "section_level": 2}, {"title": "Confrérie de pénitents.", "content": "Il manquerait un chapitre à l'histoire de Bretenoux si l'on passait sous silence l'existence de la confrérie des Pénitents bleus « 1602 - 1875 ». Les confréries de pénitents abondaient jadis en France comme en Espagne et en Italie. Elles répondaient aux besoins que ressentait la chrétienté de s’unir dans le malheur pour implorer Dieu et mériter sa miséricorde. Pénétrées de l'esprit de l'Évangile mais laïques et indépendantes (l’évêque n'avait qu’à approuver le statut ou règlement) elles s’administraient ensuite elles-mêmes. Dans la paroisse elles ne seront pas une entrave mais plutôt un auxiliaire puissant pour le clergé qui pourra compter sur leur dévouement. Une chapelle leur fut consacrée. Cette chapelle dont la façade principale donnait sur la place des Consuls fut détruite en 1920.", "section_level": 2}, {"title": "Accident de 1749.", "content": "En 1749 la commune fut endeuillée par un accident. À cette époque la liaison rive droite et rive gauche de la rivière Cère était assurée par bac. Des personnes de communes voisines venues assister à l’office du dimanche avaient pris place sur « le plus grand vaisseau du port quand celui-ci par un triste accident coula à fond ». Sept ou huit personnes furent sauvées et une trentaine périrent noyées.", "section_level": 2}, {"title": "De la Révolution à nos jours.", "content": "Sous la Révolution, Bretenoux devint chef-lieu de canton du district de Saint-Céré puis de l’arrondissement de Figeac. De 1789 à nos jours plusieurs faits plus ou moins importants se rattachent à l’histoire locale. En 1848 le révolutionnaire et socialiste Louis Auguste Blanqui traqué par toutes les polices se réfugia à Bretenoux où grâce à la complicité d’un habitant le docteur Lacambre il réussit à échapper aux gendarmes avant de se faire reprendre. Il est à noter également la venue à Bretenoux de Pierre Loti qui dans son adolescence venait passer ses vacances chez son « oncle du Midi » et dont il relate son séjour dans \"Le roman d’un enfant\". En 1891 est inaugurée la gare de Bretenoux - Biars sur une portion de la ligne de chemin de fer reliant Aurillac à Saint-Denis près Martel (combinaison des lignes de Souillac à Viescamp-sous-Jallès et de Figeac à Arvant). Ce service de transport fut complété à partir de 1907 par la ligne des Tramways du Quercy, reliant cette gare à la ville de Saint-Céré. Comme dans les campagnes, lors de la guerre de 1914-1918 de nombreux jeunes hommes de la commune furent tués au cours des combats. La débâcle de 1940 amena sur son territoire une forte colonie de Lorrains et de Polonais. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune subit la répression nazie du « régiment SS Der Führer », appartenant à la SS Das Reich. Depuis le au matin, 27 maquisards avaient barré le pont sur la Cère avec d'énormes troncs d'arbres. Le, les Allemands attaquent et utilisent leur artillerie. Au cours des combats qui s’ensuivirent 19 maquisards trouvèrent la mort ainsi que 13 victimes civiles. Contrairement à ce qui est communément admis, cette division quitta ses cantonnements le 7 juin 1944 non pour rejoindre à marche forcée la Normandie, comme la date pourrait le laisser supposer, mais pour mettre fin à l’insécurité qui régnait dans le périmètre Brive Clermont-Ferrand Limoges. Alors que les maquisards étaient persuadés que leur action avait pour but de freiner la progression de renfort, c’est seulement le 10 juin que parviendra l’ordre de rejoindre cette région.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "En 1691 d'après un \"Livre de l'estat des Ames\" et des registres de catholicité la population de la paroisse était de 590 habitants.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Viticulture : coteaux-de-glanes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Bretenoux est une commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Bretenouvien(ne)s.", "tgt_summary": null, "id": 1246253}
{"src_title": "Lanrigan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Lanrigan fait partie du canton de Combourg et dépend de l'arrondissement de Rennes en Ille-et-Vilaine.", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune située à une quarantaine de kilomètres au nord de Rennes et à une vingtaine de kilomètres à l’est-sud-est de Dinan. Elle est entourée par les villes de Combourg, Dingé et Saint-Léger-des-Prés. Le bourg de la commune est traversé par la D 83.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lanrigan.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Lanno Rigano\" au, \"Lanrigant\" en 1111, \"Sanrigan\" en 1116, \"Lanrigan\" au. En breton, le nom de la commune reste \"\". Lanrigan est un toponyme issu de l'ancien breton \"lann\" « église » (breton moderne « lande (lande d'ermite, lieu consacré du village) », « ajonc »). Le second élément \"-rigan\" représente le nom d'un saint breton \"*Rican\", non attesté (selon Joseph Loth). Remarque : le mot brittonique \"lann\" s'est souvent confondu avec le mot \"lande\" d'origine gauloise et de sens proche. Le lieu-dit écrit Land'huan, Landehuan est un ancien \"Landuhan\", c'est-à-dire une mécoupe du breton \"*Lann-duhan\", le second élément étant peut-être un anthroponyme breton en \"Tud-\".", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits.", "content": "Du nord au sud, plusieurs lieux-dits sont répartis sur le territoire de la commune :", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La première mention de la paroisse de Lanrigan date de 1070. Elle dépendait auparavant de celle de Combourg.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Lanrigan appartient à l'arrondissement de Saint-Malo depuis 2017 et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Hédé. Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis 2017 par Laurence Maillart-Méhaignerie (MoDem).", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Depuis le, Lanrigan appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal est de 11.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Au, Lanrigan compte 151 habitants, soit l'avant-dernière commune d’Ille-et-Vilaine en termes de population devant Bléruais. La densité de Lanrigan est de 37,9 hab/km2. Le maximum de population a été atteint en 1886 avec 254 habitants.", "section_level": 1}, {"title": "Classement.", "content": "Lanrigan est la 30 de France au niveau des habitants, la 33 348e au niveau de la superficie et la 20 266e au niveau de la densité. Au niveau de la Bretagne, elle est la 1 259e au niveau des habitants, la 1 200e au niveau de la superficie et la 1 065e au niveau de la densité.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune compte un seul monument historique protégé :", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "L'ancienne noblesse de Lanrigan descend de Jehan de Langan et de son frère Geoffroy, un homme d'armes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lanrigan est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Ces habitants sont nommés Lanriganais et Lanriganaises. La rivière de l'Ille, le Tamour et le Linon sont les seuls cours d'eau traversants la commune.", "tgt_summary": null, "id": 1798872}
{"src_title": "Fredrikke Marie Qvam", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse et mariage.", "content": "Qvam est née Fredrikke Marie Gram à Trondheim du marchand David Andreas Gram et Louise Augusta Gram (\"née\" Bing). En 1849, la famille déménage au manoir Helge-By-Rein à Steinkjer. Là, elle passe beaucoup de temps à l'extérieur faisant du ski, du patinage et de l'équitation. Ses parents sont libéraux pour l'époque, et sa mère en particulier veut que ses filles soient éduquées et fassent du sport. La famille est socialement bien connectée et impliquée culturellement et parmi leurs invités figurent Bjørnstjerne Bjørnson, Ole Bull, Aasmund Olavsson Vinje et Peter Chr. Asbjørnsen. Fredrikke Marie Gran rencontre son futur époux, Ole Anton Qvam en 1857, alors qu'il lui donne des cours particuliers. Né en 1831 dans une famille de fermier de Molde, il a passé l'examen artium et travaille depuis comme professeur particulier. Il se fiancent en secret en 1858 et se marient en 1865 après qu'il ait finit ses études de droits à Kristiania. En 1873, le couple achète une ferme à Gjævran et y emménagent. Ils ont cinq enfants mais deux meurt en bas âge et deux pendant leur enfance dont trois de la tuberculose en 1878, 1889 et 1893. Elle dira plus tard que la douleur de perdre ses enfant de maladie est l'une des raisons qui l'ont poussé à fonder l'Association norvégienne féminine de santé publique. Ole Anton Qvam établit un cabinet d'avocats à Steinkjer et s'implique dans les affaires et la politique locales pour le Parti libéral. Il est élu au Parlement de Norvège pour la première fois en 1874. Comme il est souvent absent, une grande partie des responsabilités de gestion de la ferme incombe donc à Fredrikke Marie Qvam. Étant très intéressée par la politique et les affaires publiques, elle estime que sa vie à la ferme n'est pas satisfaisante ; dans une lettre à son mari, elle écrit à l'impression de gâchée sa vie.", "section_level": 1}, {"title": "Associations.", "content": "Ole Anton et Frerikke Marie Qvam déménagent à Kristiania en 1893, à l'âge de 50 ans. Là, elle s'implique dans le mouvement pour les droits des femmes et d'autres activités politiques. En 1896, Qvam est parmi les fondatrices de l'Association norvégienne féminine de santé publique et en devient sa dirigeante. L'objectif déclaré de l'organisation au départ est de fournir des fournitures médicales à utiliser à la fois pendant la guerre et les accidents en temps de paix, d'éduquer les femmes aux premiers secours, d'éduquer les infirmières et de lutter contre les maladies courantes comme la tuberculose et les rhumatismes. Le contexte est, dans une large mesure, la situation tendue entre la Suède et la Norvège en raison de la demande croissante d'indépendance de la Norvège à l'égard de la Suède. En plus de se concentrer sur les questions de santé et les politiques sociales, l'organisation devient aussi un point de rencontre pour les femmes préoccupées par le droit de vote des femmes et l'indépendance de la Norvège par rapport à la Suède. Qvam devient également membre de la Kvindestemmeretsforeningen qui a été formée à Kristiania en 1895. Le but de l'association est de plaider pour le plein droit de vote des femmes, aux élections nationales et locales. L'association réussi à faire débattre le cas par le Parlement norvégien en 1890, mais une proposition d'accorder le droit de vote aux femmes est rejetée avec 70 voix contre et 44 pour. En 1898, tous les hommes de plus de 25 ans obtiennent le droit de vote aux élections municipales, alors que seuls les hommes ayant un certain revenu peuvent voter aux élections législatives. Les femmes n'ont elles toujours pas le droit de voter. Une majorité de la Kvindestemmeretsforeningen décide alors de proposer un droit de vote limité aux femmes : les femmes devraient pouvoir voter aux élections municipales dans les mêmes conditions que les hommes pouvaient voter aux élections nationales. Cela ne donnerait le droit de vote qu'aux femmes riches, principalement dans les villes. Qvam appartient à la minorité de la Kvindestemmeretsforeningen qui ne veut pas faire de compromis sur le droit de vote en tant que droit humain. En 1898, elles se séparent de l'association-mère et forment l'Association nationale pour le droit de vote des femmes () dont Qvam devient la dirigeante. Lorsque les femmes obtiennent finalement un droit de vote limité aux élections municipales de 1901, l'Association nationale pour le droit de vote des femmes met les femmes au défi de s'impliquer dans le travail des partis et recrute des candidates aux partis politiques, principalement au Parti libéral. En 1902–03, Qvam vit à Stockholm où Ole Anton Qvam est nommé Premier ministre norvégien à Stockholm. Lorsqu'un référendum sur l'opportunité pour la Norvège de quitter l'union avec la Suède est annoncé en juillet 1905 et prévu pour le 13 août suivant, Qvam fait appel au président du parlement norvégien Carl Berner pour permettre aux femmes de participer au référendum, mais la réponse est négative. Seuls les hommes de plus de 25 ans qui ne dépendent pas de l'aide sociale ont le droit de voter. En août, l'Association nationale pour le droit de vote des femmes commence à recueillir des signatures de femmes en faveur de la dissolution du syndicat. Elise Welhaven-Gunnerson en est la force motrice au début, mais Qvam devient importante pour le succès de la pétition car elle peut mobiliser les femmes non seulement par le biais de l'Association nationale pour le droit de vote des femmes, mais également par le biais de la plus grande Association norvégienne féminine de santé publique qu'elle dirige également. Pendant deux semaines en août, environ 244 765 signatures sont recueillies. Le 22 août 1905, Fredrikke Marie Qvam, Marie Kjølseth et Welhaven-Gunnerson remettent la liste avec signatures et une lettre de soutien à la dissolution au Parlement norvégien. De nouvelles signatures sont envoyées en octobre et au total, environ signatures de femmes sont recueillies en faveur de la dissolution de la Suède-Norvège. Certains hommes sans droit de vote figurent parmi les signataires. 368 392 hommes ont aussi voté lors du référendum du 13 août 1905. Le succès de la collecte de signatures féminines en faveur de la dissolution de la Suède-Norvège offre le respect aux femmes et est perçu par beaucoup comme un signe que les femmes sont suffisamment mûres politiquement pour voter. Il contribue à un processus qui aboutit au plein droit de vote des femmes en 1913. Après cela, Qvam et l'Association nationale pour le droit de vote des femmes se concentrent sur des projets qui doivent inciter les femmes à utiliser leurs droit de vote et à participer aux activités politiques. Une devise fréquemment utilisée par Qvam était « Un droit de vote est un devoir de voter ». Qvam reste la dirigeante de l'Association norvégienne féminine de santé publique jusqu'en 1933, à l'âge de 90 ans. Elle reçoit pour ça la médaille du mérite du roi en or en 1911 et devient chevalier, première classe de l'ordre de Saint-Olav en 1915.", "section_level": 1}, {"title": "Mort et héritage.", "content": "Qvam meurt à la ferme Gjævran à Steinkjer en 1938. Elle est enterrée au cimetière d'Egge avec son mari, Ole Anton Qvam. Elle laisse derrière elle sa fille Louise Qvam, médecin. Une statue d'elle est érigée à Steinkjer. Un prix en son nom, Fredrikkeprisen, est décerné chaque année par l'Association norvégienne féminine de santé publique. La Fredrikke Qvams gate, une rue du centre d'Oslo, porte son nom depuis 1951. Dans le cadre du anniversaire du suffrage universel féminin en Norvège en 2013, Qvam est élue deuxième femme la plus importante de Norvège au cours des cent dernières années (après Gro Harlem Brundtland).", "section_level": 1}], "src_summary": "Fredrikke Marie Qvam (31 mai 184310 septembre 1938) est une dirigeante humanitaire, féministe, politicienne libérale norvégienne et épouse du Premier ministre Ole Anton Qvam. Elle est la fondatrice en 1896 de l', qui grandit pour devenir la plus grande organisation de femmes de Norvège avec membres, et en est sa première présidente de 1896 à 1933 et sa présidente d'honneur de 1933 jusqu'à sa mort. Elle est également présidente de l'Association nationale pour le droit de vote des femmes de 1899 à 1903. Elle est largement considérée comme l'une des lobbyistes politiques les plus influentes et les plus prospères de son temps, et est décrite dans le journal \"Samtiden\" en 1915 comme la « reine des couloirs ».", "tgt_summary": null, "id": 307673}
{"src_title": "Lamasquère", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située entre Saint-Lys à au nord-ouest et Muret à au sud-est, sur l'ancienne ligne CFSO Toulouse - Boulogne-sur-Gesse.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Lamasquère est limitrophe de quatre autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits ou hameaux.", "content": "Lavizard, Moundas, l'Aussau.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par le Touch et son affluent l'Ousseau.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Située sur la dernière terrasse garonnaise, à sol médiocre argilo-calcaire plus ou moins décalcifié terres acides qui pâtissent de la présence en sous-sol d'un conglomérat de galets de diverses tailles, enrobé dans un liant silico-argileux très résistant appelé « grep », bref une terre idéale pour la vigne et le mouton.", "section_level": 2}, {"title": "Transports et communications.", "content": "La ligne 321 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare de Muret, desservie par la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, et la ligne 363 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Rieumes.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La signification du toponyme Lamasquère demeure obscure. Aucune hypothèse ne peut être avancée avec certitude.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'origine du village date des sauvetés. Les sauvetés se rattachent au grand mouvement de la paix de Dieu. Il débute en 989, par le concile de Chartroux en Aquitaine. Son objectif est double : Entre 989 et 1040, placées sous la sauvegarde de la Croix, les sauvetés se multiplient et bénéficient d'un statut particulier: droit d'asile et immunité pour les colons quoi qu'ils aient pu faire dans le passé. Chaque individu qui s'y installe a droit à un lot de terrain : pour sa maison, son vivier, son jardin, à sa charge de faire fructifier la terre ; le tout étant géré et supervisé par les moines. Au, Lamasquère avait une activité agricole, pastorale et viticole (les écrits de cette époque parlent de la qualité de la viande, due aux riches pâtures bordant le Touch, et du commerce du vin). De 1175 à 1656, les seigneurs de Lamasquère sont des Masqueras inféodés aux comtes de Comminges. En 1656, Lamasquère passe sous l'autorité des comtes de Muret. En 1697, Jean de Catellan, seigneur de Lamasquère, reçoit en sa demeure une parente, Marie-Claire Précille de Catellan, seigneuresse de Portel (dans l'Aude, à côté de Sigean) née à Narbonne le. C'est la littérature qui l'attira dans la région toulousaine. Entre 1712 et 1715, les Jeux Floraux l'ont couronnée quatre fois et, récompense suprême, elle obtint, en 1717, l'amarante d'or, symbole de persévérance et d'immortalité et fut nommée, chose unique dans cet aréopage d'hommes, académicienne. C'est ainsi que trois siècles avant Marguerite Yourcenar, Lamasquere offrait à la France sa première académicienne. Elle mourut à Lamasquère le. Elle repose au cœur de l'église de Lamasquère. Sa tombe a été inscrite au patrimoine des monuments historiques le, ainsi qu'une cloche datant de 1588.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, du Muretain Agglo et du canton de Muret (avant le redécoupage départemental de 2014, Lamasquère faisait partie de l'ex-canton de Saint-Lys) et avant le à la communauté de communes d'Axe-Sud.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Lamasquère fait partie de l'académie de Toulouse. La commune possède une école maternelle et une école élémentaire.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Médiathèque, comité des fêtes, danse country.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Gymnastique, football, karaté, kung-fu, pétanque, centre équestre, tennis,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes d'Axe-Sud.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "L'église, bien qu'antérieure à 1522, n'a aucune architecture caractéristique sauf un clocher-mur typique du Languedoc. La caractéristique de Lamasquère, c'est son parc au cœur du village propriété de la commune.", "section_level": 2}], "src_summary": "Lamasquère (en occitan gascon \"La Masquéra\") est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. ", "tgt_summary": null, "id": 203338}
{"src_title": "Escoutoux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le village est assez dispersé dans les montagnes environnant le bourg. Le bourg en lui-même est situé au fond d'une vallée. Très proche de Thiers, \"Escoutoux\" dispose de nombreux services offerts par la ville voisine comme l'offre commerciale.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits et écarts.", "content": "Villages existants : Le Bourg - Beraud - Bost - Mary - Giroux - Gourlier - la Verchère - Mayoux - Sainte Marguerite - Crohat - Lamouroux - le Coutural -Souie - les Giliberts - les Terrasses - Pauzat - Sardier - le Fouilloux -Busset - Maubec - Boërias - Farradias - Villesein - l'Olme - Pomparias - la Valérie - les Planchettes - Gouzon - Chosson - le Rognet - Lestrade - le Grand Cognet - le Petit Cognet - les Bonnets - Lamalie - Truchevent - la Bénétie - la Baconnie - Ferrier - Carton - Champaumont - Lévigne - Rabissay - Chapet - la Grimardie - Bouterige - Effragne - Montonnier - les Marteaux - Fauvet - Sapt - Laire - les Serves - la Croix de Pierre - Turgon - la Plaine - Louhans - Lamiraud - Vorton - le Charlet - la Roche Blanche - les Chambounes - lotissement les Champs -le Pont du Cognet - lotissement des Pins - lotissement les Coteaux - la Fontaine - les Prades -la Caille - les Garennes - la Matiasse - la Rocheras - les Quartiers - le Champ du Bois - Fromentière. Villages disparus : Montguerlhe - Fermouly - Jarufé - le Cheix - le Pau ou Pou - Bondy - la Chabanne - Varenat - la Bergère - la grange du Bourg.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "\"Escoutoux\" est principalement constituée d'un centre-bourg et de nombreux villages avoisinant le centre-bourg. Par sa proximité immédiate avec Thiers, de nombreuses grandes surfaces sont proches de la ville. Le centre-bourg est situé dans une profonde vallée entourée de montagnes. Plusieurs éléments publics sont à compter comme un terrain de football, deux terrains de tennis, un cimetière, une salle des fêtes. Un restaurant est aussi présent, à côté de la mairie.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Issu de l'occitan auvergnat Escoton(s) (forme restituée à vérifier), venu du latin AUSCULTATIONE « action d’écouter, d’espionner ».", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "\"Escoutoux\" connait depuis 1850 une baisse incessante de la population municipale, jusqu'en 1982 où le solde de la population est positif, certainement dû à l'attractivité de la ville proche, Thiers.", "section_level": 2}], "src_summary": "Escoutoux est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes près de Thiers. Ses habitants sont appelés les Escoutois et les Escoutoises.", "tgt_summary": null, "id": 1671782}
{"src_title": "Les Moutiers-en-Retz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Les communes limitrophes sont Villeneuve-en-Retz, La Bernerie-en-Retz, Pornic (section du Clion-sur-Mer) et Bouin (Vendée). Elle est traversée par la Route Bleue (tronçon Pornic-Bourgneuf) et l'itinéraire cyclable Vélocéan.", "section_level": 2}, {"title": "Paysages.", "content": "La commune est composée de différents :", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "L'ensoleillement y est assez élevé comme globalement sur le littoral sud-Loire. Il est d'environ 2100 heures par an. Les étés sont assez secs et les températures y dépassent en général une à trois fois par an les. En hiver, la neige est peu fréquente ainsi que le froid. Globalement, l'ensoleillement annuel est élevé pour la région (Plus de 2000h par an) y compris l'hiver. L'automne est humide à cause des tempêtes mêmes si les belles journées y sont encore fréquentes. La pluviosité à Pornic est assez faible (de l'ordre de ). Le climat est au sens de Gaussen subméditerranéen car le mois de juillet est un mois dit sec avec \"P < 2 T\" avec environ de précipitations en juillet et une température moyenne de. Au sens de Köppen, le climat est\"Cfb\" car la moyenne du mois le plus chaud est et les précipitations hivernales (novembre) sont moins de plus importantes que les précipitations estivales (juillet). Les données d'infoclimat sur la courte période 2011-2018 indiqueraient un climat méso-méditerranéen à Bourgneuf-en-Retz (3 mois secs juillet à septembre) au sens de Gaussen et un climat océanique \"Cfb\" au sens de Köppen (l'hiver n'est pas suffisamment arrosé, en décembre de précipitations contre en juillet). Au vu du réchauffement climatique, le climat pourrait devenir plus méditerranéen car les températures estivales seront plus élevées. Le phénomène serait déjà visible. La végétation de la région tend à confirmer le caractère subméditerranéen du climat vu que le chêne vert est présent sur la côte vendéenne et qu'il y a même une station isolée de chêne vert juste au sud du village.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"de Monasteriis\" en 1119, \"Burgus Monasteriorum\" en 1287, \"Bourg-des-Moütiers\" en 1790. \"Burgus Monasteriorum\" en 1287 : \"Burgus\" (bourg) et \"monasteriorum\" (monastère). La commune est située dans le domaine du poitevin, au sud de la limite entre poitevin et gallo. En gallo, son nom est \"Les Mòstiers\" (écriture ELG, prononcé ). \"Mousteroù-Raez\" en breton. Le pays de Retz, est un pays de la Bretagne historique.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les premières traces d’occupation attestées sur la commune des Moutiers remontent à l’époque préhistorique : des monuments mégalithiques étaient encore visibles au. Des traces d’habitats néolitiques ont été retrouvées près du bourg actuel. Avant et après la conquête par César, une activité de récupération du sel marin (technique de briquetage) est attestée au Pré de la Layette (camping municipal) et aux Noës sur la route bleue. Des vestiges d’habitations gallo-romaines ont été découverts aux Courtes et à la Rairie. Un oppidium est établi sur la butte de Prigny, succédant peut-être à une fortification gauloise. Le site de Prigny est au croisement de deux voies romaines et domine de 25 mètres le littoral de la baie de Bourgneuf, (aujourd’hui remplacée par le Marais Breton) où se trouve un port. Au IXe s, les Vikings s’emparent de Prigny et y établissent un camp. Ils sont chassé du pays de Retz par Alain Barbetorte en 938. Au début du Moyen-Age, l’urbanisation du territoire est centrée sur la ville de Prigny, citée fortifiée (elle est désignée par le terme “oppidium” dans les chartes du ). Ses fortifications atteignaient 1 km de longueur (comparable à la superficie de la ville-close de Guérande). Elle était organisée autour de son château (ou motte castrale), protégé par des fossés. Rebâtit ultérieurement en pierre, celui-ci comportait un donjon et une demeure seigneuriale formant quadrilatère. (voir plan en lien) Au, les droit de la chapelle castrale Saint-Jean-Baptiste, actuelle chapelle de Prigny, sont transféré à l’abbaye Saint-Jouin de Marnes, qui fonde le prieuré Saint-Nicolas hors les murs. La chapelle, desserive par les moines, devient l’église paroissiale de Prigny. On trouve également dans la ville forte une chapelle dédiée à saint Jean l'Évangéliste, mais qui est peu à peu abandonnée. Au début du Moyen-Age, l’actuel bourg des Moutiers-en-Retz est un simple faubourg. On y trouve la trace d’une nécropole mérovingienne. Au, Judicaël, viguier de Prigny, transfère les droits sur ce faubourg à l’abbaye Notre-Dame du Ronceray d'Angers qui y fonde le prieuré Notre-Dame. Le prieuré de Saint-Pierre, dépendant de l’abbaye Saint Sauveur de Redon, également est fondé à la même époque près de l'église paroissiale qui en constituait le sanctuaire. Un marché se développe dont les droit appartiennent aux religieuses. En 1225, il est pour la première fois fait mention du bourg des Moutiers, “Burgo Monasterium”, dans le cartulaire des seigneurs de Rais. L’essor du bourg des Moutiers est parallèle au lent déclin du site de Prigny, dont le port s’envase inexorablement. Au temps du Duché de Bretagne, les Moutiers faisaient partie des subdivisions suivantes : au niveau le plus bas, celui du « Clos de Retz », subdivision des Pays « au-delà de la Loire » qui faisaient eux-mêmes parties du Pays nantais. L’essor du commerce et des salines atteint son apogée au. Les navires étrangers, anglais, allemands, hanséates, se pressent dans la baie de Bourgneuf qui est alors un centre économique important. Pendant la Guerre de Succession de Bretagne, le fort du Collet est occupé par les troupes anglaises sous les ordres de Gautier Huet. Les religieuses du Ronceray quittent le prieuré Notre-Dame au début du. Le est une période difficile, les marais salants connaissant des conditions climatiques défavorables auxquelles s’ajoutent les troubles des Guerres de religion. En 1548, la paroisse de Prigny obient des exemptions d’impôts pour compenser les pertes causées par les tempêtes sur les marais salants. Le commerce international commence a décliner. Le château de Prigny possède encore une garnison en 1678, mais la justice seigneuriale de Prigny est transférée à Bourgneuf en 1680, marquant le début de sa ruine. Au, le bourg des Moutiers semble retrouver un certain essor, qui se signale par la construction de nouvelles maisons. Mais l’envasement de la baie entraine la disparition de de nombreuses salines. Au XVIIIe, on assite à un début de reconquête agricole par les atterrissements. En 1730, le prieuré Saint Nicolas de Prigny et son sanctuaire sont détruits. Le culte est transféré à l’église Saint-Jean-Baptiste. L’étier du Collet est creusé en 1777. Pendant la période révolutionnaire, la commune change de nom pour s’appeler “les Champs Libres”, regroupant les Moutiers et Prigny. En 1793, le bourg des Moutiers subit deux attaques des Vendéens et est pillé et dévasté par Charette. En, 41 habitants soupçonnés d’aider les royalistes sont noyés en baie de Bourgneuf. Prigny et les Moutiers retrouvent leur nom en 1811. Le, la commune de Prigny est rattachée aux Moutiers. Les derniers vestiges du château de Prigny, à l’abandon depuis le, sont détruits en 1832. Le, La Bernerie se sépare des Moutiers. Depuis 1875, le chemin de fer Nantes-Pornic dessert la commune. Les Moutiers sont renommés Les Moutiers-en-Retz le.", "section_level": 1}, {"title": "Emblèmes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Devise.", "content": "La devise des Moutiers-en-Retz : More Majorum.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Les Moutiers-en-Retz fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Pornic et de la zone d'emploi de Nantes. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 97 % des habitants résidaient dans des zones et 3 % dans des zones.", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "La commune absorbe Prigny en 1815, et cède La Bernerie-en-Retz en 1863.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (39,8 %) est en effet presque le double du taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Sur la commune se trouvent trois monuments historiques : On y trouve aussi :", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Moutiers-en-Retz ([]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 722150}
{"src_title": "Bellaing", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Bellaing se trouve dans le bassin minier du Nord entre les villes de Valenciennes, Denain et Saint-Amand-les-Eaux.", "section_level": 2}, {"title": "Voie de communication et transport.", "content": "Comme toutes les communes de l'arrondissement de Valenciennes, Bellaing est desservie par les bus du réseau Transvilles. La ligne 110, reliant Wallers \"Hertain\" et Valenciennes \"Ste Catherine\", traverse Bellaing par six arrêts.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cité de Bellaing.", "content": "La cité de Bellaing, ancien habitat minier rénové, fait partie des cités de la fosse Arenberg des mines d'Anzin.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Bellaing fait partie de l'académie de Lille.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Le club phare de la ville est le Volley Club Bellaing Porte du Hainaut. Il joue ses matchs à domicile à la Salle Germinal et joue en Nationale 2 masculine. La ville dispose aussi d'un club de tennis, de pétanque et de yoga.", "section_level": 2}, {"title": "Média.", "content": "La ville est médiatisée par l'édition de Valenciennes-Denain de La Voix du Nord et par l'Observateur du Valenciennois.", "section_level": 2}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Le groupe scout de Bonne Espérance de Bellaing fait partie de l'association des Scouts et Guides de France et existe depuis maintenant 40 ans, il regroupe près de 90 jeunes et l’un des fondateurs principaux est Francis Gosse. L’association est connue sous le nom de « Groupe de Bonne Espérance » et fait partie du territoire Hainaut, Artois, Cambraisis. L’objectif de ce groupe est de permettre aux jeunes de découvrir le monde et la vie en équipe, dans des aventures qui les rendent persévérants, débrouillards, sportifs, respectueux de la nature et citoyens du monde", "section_level": 2}], "src_summary": "Bellaing est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France de 1225 habitants, ses habitants s'appelle les Bellaingeois et les Bellaingeoises, Elle fait partie de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, qui regroupe 47 communes et 159 706 habitant en 2016", "tgt_summary": null, "id": 2307353}
{"src_title": "Benvenuto Revelli", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Géomètre diplômé, Benvenuto Revelli entre à vingt ans à l'Académie militaire de Modène, où il reste deux ans. En 1942, il devient volontairement officier de chasseurs alpins, part, avec la \"Division tridentine\", pour le front russe, survit à la retraite après la bataille de Stalingrad. De retour en Italie, il rejoint la Résistance et lutte contre la République de Salò (\"Repubblica Sociale d'Italia\") fondée par Mussolini en 1943. Il sera deux fois décoré de la médaille d'argent de la valeur militaire (2° niveau de décoration militaire italienne), la première fois en 1942 pour ses actes de bravoure sur le front russe (alors qu'il faisait partie des troupes de l'ARMIR, le corps expéditionnaire envoyé sur le front russe par Mussolini) et la seconde fois fin 1944 pour ses actes de partisan résistant comme commandant de la \"Quarta Banda Giustizia e liberta\" en Italie du nord (Piémont, région de Cuneo) contre les troupes hitlériennes et mussoliniennes. Il sera plusieurs fois grièvement blessé, tant sur le front russe que lors des combats dans les maquis des Alpes. Lorsqu'il était chef maquisard dans le Piémont, il composa avec d'autres résistants une chanson satirique mordante, la \"Badoglieide,\" qui prenait violemment à partie le roi Victor Emmanuel III et son président du Conseil, le très discuté Général Pietro Badoglio. Il quitte l'armée avec le grade de maggiore et retourne à la vie civile comme négociant en métaux, mais garde le contact avec ses ex camarades de combat, alpins de l'ARMIR ou maquisards auprès desquels il entreprend un collecte de souvenirs. Par la suite, il publie des récits de ces années parmi lesquels \"Mai tardi\" (\"Jamais trop tard\", 1946), puis \"Guerra dei Poveri\" (\"La Guerre des pauvres\", 1962), \"Le Disparu de Marburg\" (1994). Il publie aussi des récits sur les petites gens du Piémont et leur exode rural, tirés de ses collectages de folklore et de récits oraux dans la région de Cuneo. Marié à Anna Delfino en 1947, le couple aura un enfant, Marco Revelli, très engagé dans les luttes sociales des années 1970 et 80. Il décède du cancer dans sa ville de Cuneo en 2004.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "En français:", "section_level": 1}], "src_summary": "Benvenuto Revelli, dit Nuto Revelli (né le à Coni, au Piémont et mort dans la même ville le ) est un écrivain italien du, qui fut l'une des figures majeures de la Résistance italienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Son œuvre littéraire s'appuie en grande partie sur son expérience personnelle pendant cette époque.", "tgt_summary": null, "id": 1783977}
{"src_title": "Abbaye de La Byloke", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fondation.", "content": "Au début du, une association pieuse de jeunes femmes se réunit régulièrement pour organiser des œuvres de bienfaisance, notamment au domicile de l'une d'elles : Ermentrude Utenhoven. Elles décident quelque temps après de procurer des soins dans un hôpital. En 1215, elles adoptent la règle de Saint-Benoît, souhaitent cependant garder leur double orientation de contemplation et de service hospitalier. Encourageant ce projet, la comtesse de Flandre, Jeanne de Constantinople, leur fait don en 1228 d’un terrain appelé \"Byloke\" sur les bords de la Lys, au sud de la ville de Gand, en vue d’y édifier une abbaye féminine qui serait en même temps hôpital. En 1230, l’abbesse obtient l’affiliation de sa communauté à l’ordre cistercien, la communauté occupant l'abbaye à partir de 1234. D’autres biens et donations font que, dès 1235, l’abbaye-hôpital est fort bien lotie.", "section_level": 2}, {"title": "Abbaye et hôpital.", "content": "La communauté de la Byloke comprenait des moniales de chœur, tenues à l’office divin, et des sœurs converses, qui s’occupaient du soin des malades. Ces dernières se faisaient aider de servantes et de domestiques masculins. Servantes et domestiques, appelés « sœurs » et « frères », étaient également tenus à la régularité religieuse. Les moniales de chœur, semble-t-il, œuvraient à la pharmacie et préparaient les remèdes. Comme dans beaucoup d’autres monastères, le est une période de relâchement de la discipline religieuse. Les religieuses se permettent des libertés contraires à la règle. Un redressement a lieu vers la fin du siècle. D’autres épreuves d’ordre temporel – inondations, maladies et guerres – amènent tellement de malades à l’hôpital que l’abbesse Marie Sheerts est contrainte de sacrifier en 1490 une partie du patrimoine de l’abbaye : des objets liturgiques précieux sont mis en vente.", "section_level": 2}, {"title": "Difficile.", "content": "Au siècle suivant les guerres de Religion et troubles politiques qui déchirent les Pays-Bas méridionaux sous le règne de touchent particulièrement la ville de Gand. Ce sont des journées tragiques pour l’abbaye. Le son église est envahie par les gueux : tabernacle, autels, statues, orgues, tableaux, tout est pillé. Le lendemain c’est le tour du monastère. La résidence des moniales est saccagée. L’hôpital, d’utilité publique, est généralement respecté. De nombreux militaires, malades ou blessés, y sont reçus et traités. De 1577 à 1585, les calvinistes contrôlent la municipalité de Gand : le culte catholique est interdit. Les magistrats municipaux craignent le retour des troupes de Philippe II et, pour permettre les travaux de renforcement de l'enceinte, ils exproprient une partie du monastère. Les religieuses se séparent en 1578. En 1579, l’église est démolie et ses pierres servent à la construction des nouveaux remparts. Dortoir et réfectoire sont cependant épargnés, et les sœurs sont de nouveau rassemblées en 1585.", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelle abbaye.", "content": "Un retour au calme permet aux moniales de revenir (en 1585) et de reformer communauté. Elles élisent Anne Blasere comme abbesse. Jusqu’en 1620 elles logent dans les dépendances de l’hôpital dont les services sont plus que jamais nécessaires. Une nouvelle abbaye est construite par l’abbesse Anne Van Combrugghe. Le est une période de stabilité et relative prospérité qui s’achèvera avec la révolution française. Un recensement de 1785 indique une abbaye bien vivante et un hôpital très actif : 54 religieuses forment la communauté : 22 moniales de chœur, 24 sœurs converses et 8 domestiques. 75 malades occupaient les lits de l’hôpital. À la fin du, le pouvoir révolutionnaire qui s’installe dans les Pays-Bas met fin à l’abbaye. Les biens de l’abbaye sont mis sous séquestre (1796). L’année suivants (1797) les moniales sont expulsées des lieux \"manu militari\". L’abbaye est officiellement supprimée en 1798.", "section_level": 2}, {"title": "L’hôpital.", "content": "Dès 1801 la population de Gand, et en particulier le docteur Wouters, demande le retour des religieuses et la réouverture de l’hôpital. Les démarches aboutissent. Bien que les bâtiments soient délabrés (et l’église transformée en salle de malades) les religieuses reprennent leur service et revêtent à nouveau l'habit religieux. La maison fonctionne comme hospice de 1805 à 1911. L’ancienne abbaye est achetée par la ville de Gand qui, après rénovations y installe en 1928, son musée d’archéologie. Depuis 2010 c’est le musée de la ville de Gand [STAM] qui y abrite ses collections. le ‘Musée de la Bijloke’.", "section_level": 2}, {"title": "Aspects culturels.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Musée archéologique.", "content": "Un musée archéologique est installé sur le site de l'ancienne abbaye depuis 1928. C'est l'un des plus vastes musée de Belgique, puisqu'il comporte près de 40 salles. On peut y voir d'innombrables souvenirs de l'ancienne abbaye.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'abbaye de La Byloke (ou de La Biloque), située à Gand, en Belgique, était un monastère de moniales cisterciennes fondé au. ", "tgt_summary": null, "id": 789341}
{"src_title": "Lau-Balagnas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Lau-Balagnas est une commune située dans les Pyrénées, dans le Lavedan, au confluent du gave de Pau et du gave d'Azun, entre Lourdes et Gavarnie. Elle est desservie par les routes départementales (RD) 101, 102 et 921 (l'ancienne route nationale 21). Le territoire communal, faiblement étendu (), s'étage entre au nord-est, là où le gave de Pau quitte la commune pour servir de limite entre Argelès-Gazost et Ayros-Arbouix et à l'ouest, en limite de la commune d'Arcizans-Avant.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Lau-Balagnas est limitrophe de sept autres communes, dont Adast au sud-est, par un simple quadripoint.", "section_level": 3}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le Gave d'Azun forme la limite nord avec la commune d’Argelès-Gazost. Le Gave de Pau traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec la commune d’Ayros-Arbouix. Le ruisseau du Gabarret traverse la commune du sud au nord.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune jouit d'un climat montagnard caractérisé par des étés doux (température moyenne de ) et des périodes de beaux temps. Parfois des orages éclatent sous formes de fortes averses, imprévues et violentes. Quant aux hivers, ils sont frais ou froids avec des températures de en moyenne, et souvent humides avec de fréquentes dépressions en provenance de l'Atlantique amenant de la pluie.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales (ancienne ), et", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques des villages :", "section_level": 1}, {"title": "Lau.", "content": "Dénominations historiques : En occitan, \"lau\", \"laus\" (prononcé \"láous\") signifie lac, amas d'eau. \"Lau\", en gascon, ne signifie pas « lac », mais « éboulement, avalanche de terre ».", "section_level": 2}, {"title": "Balagnas.", "content": "Dénominations historiques : Étymologie : très probablement nom de personne latin \"Balanius\" + \"anos\" (= les domaines de \"Balanius\"). Nom occitan : Balanhans.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune de Lau-Balagnas est issue de la fusion en 1846 des anciennes communes de Balagnas et de Lau.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Aire urbaine.", "content": "Lau-Balagnas fait partie de la Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves, créée en, qui réunit 46 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Elle appartient selon l'INSEE à la banlieue de l'unité urbaine d'Argelès-Gazost, petite agglomération d'environ.", "section_level": 3}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Démographie de Balagnas.", "content": "Jusqu'en 1846, les communes de Balagnas et de Lau étaient indépendantes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Lau-Balagnas est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Lau-balutins\".", "tgt_summary": null, "id": 1706169}
{"src_title": "Adrien Alexandre Adolphe de Carrey de Bellemare", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Adrien Alexandre Adolphe de Carrey de Bellemare entre à l'ESM de Saint-Cyr en 1841. En 1843, il est nommé sous-lieutenant et part en Afrique, où il participe à la campagne de 1843 à 1848 durant laquelle il est blessé par une balle en 1845. Nommé lieutenant en 1848, il rentre en France et participe à la répression des journées de Juin. En 1854 il est nommé capitaine et participe la même année à la campagne de la Baltique (bataille de Bomarsund) puis en 1856 à la guerre de Crimée et est nommé en 1858 Chevalier de la légion d'Honneur. Nommé chef d'escadron en 1859 il participe, en 1863-1863, aux campagnes d'Italie et du Mexique en 1862-1863. Il devient Officier de la Légion d'honneur en 1862. Il revient en France en 1863, avec le grade de lieutenant-colonel et prend le commandement du d’infanterie en tant que colonel en 1868. Durant la guerre franco-prussienne de 1870, il s'illustre à la bataille de Frœschwiller, arrive à s'échapper de l'encerclement de Sedan et rejoint Paris où il est nommé général de brigade et commande plusieurs bataillons de mobiles. À l'issue de la première bataille du Bourget, le 28 octobre 1870, il envoie ce rapport :. Le, il est à nouveau promu et commande, le 21 décembre 1870, la deuxième bataille du Bourget. Républicain, son commandement lui sera retiré par le président Mac Mahon après avoir publié une lettre dans laquelle il indique refuser de servir une monarchie.Il est ensuite remis dans ses fonctions et commande tour à tour, en tant que général de brigade, les 55, 69 et. Avec l'arrivée des républicains au pouvoir, il est promu, en 1879, général de division et commandeur de la Légion d'honneur et prend le commandement de la d'infanterie. De 1883 à 1888, il prend, successivement, le commandement des 13, 5 puis d'armée et passe dans l'armée de réserve en 1889. Carrey de Bellemare meurt en 1905.", "section_level": 1}], "src_summary": "Adrien Alexandre Adolphe de Carrey de Bellemare, également appelé général de Bellemare né le à Paris et mort le, est un général de division français.", "tgt_summary": null, "id": 698947}
{"src_title": "Hérouville-en-Vexin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le village se situe à une dizaine de kilomètres de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, sur la RD 927 et jouxte la commune d'Auvers-sur-Oise.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Ernest Nègre ne mentionne pas cet \"Hérouville\" dans son ouvrage \"Toponymie générale de la France\", tandis qu’Albert Dauzat ne cite aucune forme ancienne pour ce toponyme à l'article \"Hérouville\" de son dictionnaire, signe qu'il n'en connaît pas. Quant à Hippolyte Cocheris, il cite deux formes anciennes \"Herovilla\", \"Herouvilla\" en 1249 qui sont peu fiables, comme le reste de son dictionnaire topographique déjà ancien. Il s'agit d'une formation toponymique en \"-ville\" au sens ancien de « domaine rural », précédée d'un anthroponyme selon le cas général. L'absence de formes anciennes fiables oblige à comparer avec Hérouville-Saint-Clair (Calvados, \"Herulfivilla\" 1066 et 1083) qui contient manifestement le nom de personne \"Herulf\" qui peut à la fois être germanique continental, (anglo-)saxon et scandinave. Ernest Nègre ignore \"Hérouville-en-Vexin\" faute de formes anciennes qui ne permettent pas de déterminer s'il s'agit du nom de personne germanique \"Hairulfus\" (comprendre \"Hairulf\", sans la désinence latine des textes rédigés en latin médiéval) qu'il croit reconnaître dans Hérouville-Saint-Clair ou \"Hairoldus\" qui aurait pu également aboutir à \"Hérou-\", ou encore un autre anthroponyme indéterminé. La commune nommée \"Hérouville\" prend le nom de \"Hérouville-en-Vexin\" fin 2017, afin d'éviter les homonymies et de souligner son appartenance au Vexin français. L'église paroissiale est dédiée à saint Clair de Beauvaisis, tout comme celle de Hérouville-Saint-Clair.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Des vestiges archéologiques d'une occupation gauloise ont été retrouvés sous l'église. Les familles de Montmorency et de Laval y sont implantées dès le. De cette époque date une église sur le lieu-dit « la Haulte butte », mais elle subit un incendie et fut ruinée par les troupes anglaises, vers 1435, durant la guerre de Cent Ans. Elle fut reconstruite au grâce à Jeanne de Laval qui donna aux habitants le terrain et l'argent nécessaire pour commencer les travaux. Au début de la Première Guerre mondiale, après la bataille de Senlis, des éclaireurs ulhans allemands sont signalés à Hérouville Le château d'Hérouville fut construit en 1740 par l'architecte Gaudot de l'école de Rome. Au, il servit de relais de poste (entre Versailles et Beauvais) qui comptait une écurie d'une centaine de chevaux. Le compositeur de musiques de films Michel Magne l'achète en 1962 pour y habiter, crée piscine, tennis, tour génoise dans le fond du parc, et s'aménage une splendide salle de musique dans l'aile Nord. Un incendie d'origine criminelle ravage l’aile Nord en 1969. La même année, Michel Magne fait faire d'énormes travaux pour créer un studio dans les combles de l'aile Sud. Compte tenu des frais engagés, il l'ouvre à la clientèle, et crée ainsi le premier studio résidentiel français. Autre première : les artistes anglo-saxons viennent y enregistrer en nombre! Citons entre autres : Cat Stevens, Pink Floyd, Michael Schenker Group, Eddy Mitchell, Elton John, Rainbow, Iggy Pop, Nino Ferrer, Jacques Higelin, Pierre Vassiliu, T. Rex, Claude Nougaro, les Bee Gees, Fleetwood Mac, Salvatore Adamo, Gilbert Montagné, Jean-Christian Michel y enregistre un disque avec Kenny Clarke -- David Bowie, Dick Rivers et beaucoup d’autres apprécieront également ce lieu magique. Le succès est énorme entre 1971 et 1973, puis le Château est mis sous administration judiciaire. Les affaires reprennent dès fin 1974, et l'endroit retrouve tout son prestige entre 1976 et 1979, date à laquelle il est vendu aux enchères à un promoteur immobilier. Les activités continuent, mais le château n'est plus à la mode, n'investit plus : la gestion est déficitaire, les finances sont dans le rouge, le propriétaire expulse le studio le. 1995 : Hérouville, avec 93 autres communes, est membre fondateur du parc naturel régional du Vexin français. 2003 : le conseil municipal fait la demande officielle du changement du nom de la commune, pour s’appeler dorénavant \"Hérouville-en-Vexin\". La procédure a été refusée. 2010 : inauguration de la nouvelle mairie et d'une salle polyvalente attenante le. 2015 : achat du Château en janvier par deux ingénieurs du son (Jean Taxis, Thierry Guarracino) et un analyste financier (Stéphane Marchi). Un centre de formation, Sup HD Audio, est créé dans un des anciens studios fin 2015. Deux autres studios d'enregistrement seront prêts courant 2017. 2016-2017: Le conseil municipal, dans sa séance du, a pris une nouvelle délibération de demande de changement de nom de commune pour s'intituler \"Hérouville-en-Vexin\", à la suite de nouvelles recherches historiques et pour éviter d'être confondu avec Hérouville-Saint-Clair. Ce changement de dénomination est décidé par un décret du.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Antérieurement à la loi du, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise. Elle faisait partie de 1806 à 1951 du canton de L'Isle-Adam, année où elle intègre le canton de Pontoise du département deSeine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton de Saint-Ouen-l'Aumône puis, en 1976, au canton de la Vallée-du-Sausseron. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Saint-Ouen-l'Aumône.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune est membre fondatrice de la communauté de communes Sausseron Impressionnistes, créée fin 2002 sous le nom de \"communauté de communes de la Vallée du Sausseron\".", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hérouville au cinéma, à la radio et à la télévision.", "content": "L'émission \"Métronomique\" d'Amaury Chardeau du sur France culture a été consacrée au Studio d'Hérouville.", "section_level": 2}], "src_summary": "Hérouville-en-Vexin (nommée Hérouville jusque fin 2017) est une commune française située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France. ", "tgt_summary": null, "id": 2442710}
{"src_title": "11e étape du Tour de France 2016", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Parcours.", "content": "Cette onzième étape de 162,5 km rallie Carcassonne à Montpellier. Le profil de cette étape est relativement plat. Après le départ de la cité de Carcassonne, les coureurs quittent le département de l'Aude pour retrouver l'Hérault et affronter deux côtes de quatrième catégorie : la côte de Minerve (2,4 km à 5,4 %) et la côte de Villespassans (2,3 km à 4,3 %) qui constituent les seules difficultés répertoriées du jour. Le peloton redescend ensuite dans la plaine héraultaise par Saint-Chinian, Magalas. Le sprint intermédiaire a lieu à 50 km de l'arrivée à Pézenas. La course se poursuit ensuite par l'abbaye de Valmagne, Montbazin, Cournonterral puis Pignan. L'arrivée est jugée devant l'Altrad Stadium, stade de rugby à XV de l'équipe de Montpellier.", "section_level": 1}, {"title": "Le Tour et Montpellier.", "content": "Les cyclistes du Tour de France ont l'habitude de terminer à Montpellier les étapes au sprint, comme celles de 2005 et de 2007 remportées par Robbie McEwen et Robert Hunter. Ce dernier avait été le premier sud-africain vainqueur d'étape. Le 6 juillet 2013, à Montpellier, son compatriote Daryl Impey avait revêtu le maillot jaune de leader. Un moment historique puisqu'il est le premier Africain à porter ce maillot. Ce jour-là, l'allemand André Greipel c'était imposé au sprint comme Mark Cavendish deux ans plus tôt.", "section_level": 1}, {"title": "Favoris de l'étape.", "content": "L'étape est normalement promise aux sprinteurs, mais le vent peut provoquer des bordures. Les principaux favoris sont Mark Cavendish, qui doit s'imposer pour croire à ses chances de victoire au classement par points car Peter Sagan voudra creuser l'écart dès cette étape. Marcel Kittel et Bryan Coquard seront également bien placés en cas d'arrivée au sprint. L'allemand André Greipel, dernier vainqueur à Montpellier en 2013 et qui n'a toujours pas gagné sur cette édition, ne devra pas se rater sur cette étape.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement de la course.", "content": "Le départ de cette étape est donné à 13 h 50 de Carcassonne, il se fait à une vitesse élevé, le peloton se retrouve rapidement étiré et plusieurs coureurs sont déjà lâchés, parmi eux, Rafal Majka (Tinkoff), Dani Navarro (Cofidis), Ruben Plaza (Orica-BikeExchange) et Angelo Tulik (Direct Energie). A l'avant, deux coureurs réussissent à s'échapper, il s'agit d'Arthur Vichot (FDJ) et Leigh Howard (IAM Cycling). A 137 km de l'arrivée, une chute se produit dans le peloton, George Bennett (Lotto NL-Jumbo), Thibaut Pinot et Sebastien Reichenbach (FDJ) sont allés au sol. Deux autres chutes se produisent trois et quatre kilomètres plus tard, Theuns (Trek-Segafredo) et Luis Leon Sanchez (Astana). Les hommes de tête comptent jusqu'à trois minutes et Vichot passe premier des deux ascensions de catégorie. Après ces deux montées, l'écart passe au dessus de 4'30. Dans la traversée de Saint-Chinian, le peloton s'étire et les Tinkoff tentent un coup de bordure, le peloton se scinde, le premier ne compte que 80 coureurs, parmi les lâchés, on retrouve Matthews (Orica-BikeExchange), Gallopin (Lotto-Soudal), Pinot (FDJ). L'avance font pour le duo tandis que le peloton se reforme petit à petit, mais la Trek-Segafredo tente un nouveau coup de bordure, et ça expose à nouveau avant de se reformer dans la traversée de villages. La Sky retente sa chance, cette nouvelle tentative est fatale au duo de tête et l'allure est impressionnante que plusieurs coureurs chutent à nouveau. Lors du sprint intermédiaire, Marcel Kittel prend les 20 points en devançant Peter Sagan (Tinkoff) et Mark Cavendish (Etixx-Quick Step). La plupart des favoris étant dans le peloton principal, les équipes de tête se relèvent, ce qui permet au groupe Pinot de rentrer. Le peloton s'étire à nouveau à l'approche des 30 derniers kilomètres, le vent se renforce mais toujours sous un grand soleil, la vitesse est de 70 km/h. Alors qu'on semble se diriger vers un sprint massif, la Tinkoff accélère violemment et à une dizaine de kilomètres de l'arrivée, Peter Sagan et Maciej Bodnar accélèrent fortement pour provoquer une bordure. Ils sont rejoints par Christopher Froome, qui espère ainsi accroître son avance au classement général, et son équipier Geraint Thomas. Le quatuor réussit à compter jusqu'à 23 secondes d'avance, mais le peloton comble une partie de l'écart. Le trio (Thomas ayant lâché) va donc se jouer la victoire, alors que Sagan semble laisser gagner Bodnar, c'est Froome qui attaque obligeant Sagan à faire le sprint, le slovaque remporte sa deuxième victoire sur le Tour 2016 et augmente son avance au classement par points. Par le jeu des bonifications, Chris Froome, deuxième, gagne 12 secondes au classement général sur les autres favoris. Cette attaque permet à Sagan, avec un capital de 309 points, de compter 90 points d'avance sur le second Mark Cavendish, et à Froome de posséder 28 secondes d'avance sur son dauphin Adam Yates, qui conserve le maillot blanc. Thibaut Pinot quant à lui conserve le maillot blanc à pois rouges. Pour avoir pris part à l'échappée matinale, Arthur Vichot est désigné plus combatif de l'étape.", "section_level": 1}, {"title": "Classements à l'issue de l'étape.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Classement général.", "content": "Christopher Froome reprend 12 secondes sur ses principaux concurrents tandis que Joaquim Rodriguez et Louis Meintjes sortent du top 10 au profit de l'américain Tejay van Garderen et du tchèque Roman Kreuziger.", "section_level": 2}, {"title": "Classement par points.", "content": "Grâce à cette incroyable tentative, Peter Sagan accentue son avance au classement et Mark Cavendish se retrouve à 90 pts de retard. Pas de grand changement sauf l'entrée du maillot jaune Christopher Froome qui se place à la place.", "section_level": 2}, {"title": "Classement du meilleur grimpeur.", "content": "Avec seulement deux côtes de quatrième catégorie, aucun changement dans le top 10.", "section_level": 2}, {"title": "Classement du meilleur jeune.", "content": "Les 5 premiers restent à leurs places, mais les écarts changent. Louis Meintjes perd plus d'une minute comme Emanuel Buchmann alors que Wilco Kelderman perd 24 secondes.", "section_level": 2}, {"title": "Classement par équipes.", "content": "L'équipe BMC Racing garde sa première place du classement par équipes à l'issue de l'étape. La Movistar reste deuxième mais la Sky remonte dangereusement. Avec ce coup de Trafalgar, Tinkoff effectue une remontée et se replace cinquième.", "section_level": 2}, {"title": "Abandons.", "content": "Aucun abandon", "section_level": 1}, {"title": "Autour de la course.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Médiatisation.", "content": "En France, l'étape est diffusée sur France Télévisions et sur Eurosport. De nombreux autres médias (télévisions, radios, presse) français et internationaux sont en duplex depuis la région de Montpellier pour retransmettre l'étape.", "section_level": 2}, {"title": "Podium.", "content": "L’arrivée de l’étape Carcassonne-Montpellier le 13 juillet a lieu devant l’enceinte du stade Yves-du-Manoir le 13 juillet en présence de Philippe Saurel, maire de la ville de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole et d’Aurore Kichenin, Miss Montpellier 2016.", "section_level": 2}, {"title": "Circulation.", "content": "De nombreuses routes sont fermés à la circulation à Montpellier dès le jour précédent la course, la plupart le sont le jour même de 13 h à 19 h pour permettre les préparatifs.", "section_level": 2}, {"title": "Caravane publicitaire.", "content": "Le départ de la caravane se fait vers 12 h et l'arrivée vers 15 h 40 devant le stade de rugby. Au départ et à l'arrivée, les différentes marques distribuent des goodies à pied ou à l’aide de petits véhicules.", "section_level": 2}], "src_summary": "La du Tour de France 2016 se déroule le mercredi entre Carcassonne et Montpellier sur une distance de. Cette étape est marquée par un fort vent qui provoqua plusieurs bordures, l'étape est finalement remporté par le Slovaque Peter Sagan, maillot vert devant Christopher Froome, qui accentue son avance au maillot jaune, et Maciej Bodnar. Thibaut Pinot conserve le maillot à pois comme Adam Yates qui, lui, garde le blanc. Chez les équipes, BMC Racing reste en tête du classement alors que l'échappé Arthur Vichot est élu combatif du jour.", "tgt_summary": null, "id": 1055624}
{"src_title": "Monestier-de-Clermont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et description.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Localisation.", "content": "Positionné au sud du département de l'Isère et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la commune de Monestier-de-Clermont s'étend sur est située à au sud-ouest de la Motte-d'Aveillans la plus grande ville à proximité. La commune est également située à environ, de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, de Lyon, chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de Paris, capitale de la France. Ce village, qui se localise au fond d'une vallée, à la limite des secteurs de basse montagne et de moyenne montagne, se positionne à une altitude de, juste en dessous du col du Fau, situé lui-même à une altitude de. Le territoire communal est un lieu de passage routier situé sur les balcons du Vercors entre la vallée de la Gresse et la région du Trièves, et se positionne plus particulièrement au pied de la « crête du Baconnet et de la Pale », qui sépare son territoire du vallon de la Gresse.", "section_level": 3}, {"title": "Description.", "content": "Le village et ses quelques rares hameaux (composés de fermes ou de groupes de fermes plus ou moins isolées) se situent au fond d'une combe dite monoclinale, qui s'élève légèrement vers le sud, non loin des vallées de l'Isère et du Drac, à mi chemin entre les Alpes du Nord et celles du sud. Dès ses origines, le lieu fut traversé par un chemin muletier, également utilisé comme sentier de la transhumance, ancêtre de la Grand'rue centrale, puis par l'ancienne voie delphinale et enfin, une route royale qui unissait la vallée du Grésivaudan et la Savoie à la Haute-Provence. Cette voie qui, plus tard, devint une route nationale commençant au pont de Tournus et finissant officiellement à Aspres-sur-Buëch. À cette route, très ancienne, une voie de chemin de fer dite « \"ligne des Alpes\"» allant de Grenoble à Marseille via Veynes » est venu logiquement se joindre en 1878. Cette ligne est officiellement dénommée aujourd'hui ligne Grenoble-Gap. Originellement et comme l'indique tous les anciens plans de la commune, la cité s'est présentée comme un « village-rue », terme qui désigne un type d’habitat rural groupé assez typique des villages situés dans des combes ou des vallées resserrées comme en atteste encore aujourd'hui, la forme du territoire communal, tout en longueur et assez étroit. Depuis la création d'une voie autoroutière en 2007 qui contourne la commune ainsi qu'une déviation interne au village effectuée en 2004 grâce à la construction d'une route de contournement, l'aspect du bourg central s'est profondément modifié, lui donnant un aspect plus apaisé, car nettement moins soumis au passage des véhicules de tourisme et des poids lourds de jour comme de nuit.", "section_level": 3}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Le territoire communal est installé au fond de la combe monoclinale dite des « Terres Noires » du sillon subalpin à moins de deux kilomètres au nord du Col du Fau, site qui en est l'un des points hauts. Au sud du territoire communal, ce sillon s'épanouit progressivement pour se raccorder à la région du Trièves.", "section_level": 2}, {"title": "Sismologie.", "content": "Selon une édition du journal le Matin de l'époque, le, un séisme de moyenne ampleur a été ressenti par la population de Monestier de Clermont. \"Ce matin, vers 4 heures 45, la population de Monestier-de-Clermont a perçu une secousse assez forte qui s'est prolongée pendant une minute. On ne signale pas d'accident de personne.\" Selon le réseau sismologique des Alpes (Sismalp), un séisme de magnitude 2,7 dont l'épicentre était situé au col des Mouilles le a été ressenti sur le territoire de Monestier-de-Clermont.", "section_level": 3}, {"title": "Hydrographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les cours d'eau.", "content": "Le territoire communal présente deux cours d'eau notables, mais au débit modeste essentiellement lié aux pluies et à la fonte nivale :", "section_level": 3}, {"title": "Climat.", "content": "Le territoire de Monestier-de-Clermont, est essentiellement une zone de basse et de moyenne montagne entourée de massifs élevés, quelque peu abritée des flux d'ouest par le Vercors est une des parties de l'Isère la plus méridionale. Comme les Écrins, cette région, à pluviosité plus réduite connait un climat de transition entre les Alpes du Nord humides et les Alpes du Sud relativement sèches. L'hiver, le côté méridional est nuancé par l'altitude relative du plateau ( en moyenne à Monestier-de-Clermont). Il neige donc abondamment, mais le climat reste légèrement plus doux que dans le reste des Alpes du Nord à altitude équivalente, mais à l'instar de la vallée du Grésivaudan ou du secteur des Quatre-Montagnes, l'effet de foehn arrive parfois par le sud, réchauffant ainsi la masse d'air instantanément. La commune de Monestier-de-Clermont a connu 1 866 heures d'ensoleillement en 2013.", "section_level": 2}, {"title": "Températures minimales et maximales enregistrées en 2013, 2014 et 2015.", "content": "2013 2014 2015", "section_level": 3}, {"title": "Voies routières.", "content": "Monestier-de-Clermont est accessible depuis Grenoble par deux routes principales : L'ancienne route nationale 75 devenue route départementale 1075, à la suite d'un déclassement et l'autoroute A51 dénommée officiellement « autoroute du Trièves ». À l'origine, cette route reliait Tournus, depuis le pont sur la Saône après l'embranchement avec la route nationale 6 jusqu'à la ville de Sisteron. Le tronçon de Tournus à Bourg-en-Bresse est déclassé en RD 975 dans les années 1970, puis en RD 1075 en 2005 pour la partie située dans le département de l'Isère Les camions ne sont pas autorisés à traverser en transit les communes de Monestier et celle de Vif, depuis l'ouverture de l'autoroute, la circulation sur la RD 1075 est autorisée aux camions de plus de, seulement s'ils ne sont pas en transit. L'autoroute A51 doit relier à terme Grenoble à Marseille \"via\" Gap, Sisteron et Aix-en-Provence. Elle a été amorcée par les deux bouts : depuis Marseille jusqu'à la Saulce, au sud de Gap ; depuis Grenoble jusqu'au col du Fau (en 2007, l'ouverture de la section entre Saint-Martin-de-la-Cluze et le Col du Fau sur désenclave définitivement la commune de Monestier). L'A51 se branche sur l'A480 directement à la sortie sud de Grenoble.", "section_level": 2}, {"title": "Transports publics.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Transport ferroviaire.", "content": "La gare de Monestier-de-Clermont est desservie par le TER Rhône-Alpes, sur la Ligne des Alpes, depuis Grenoble en 45 minutes ou Gap/Veynes en environ, avec par jour (dont au départ/arrivée de Clelles-Mens). Le bâtiment de la gare SNCF, ainsi que ses structures annexes, est situé au juste dessus du bourg central, devant une petite place, elle-même située au bout d'une rue bordée de platanes, non loin de l'ancienne route nationale. L'unique bâtiment chargé de l'accueil des voyageurs et ses quais ont conservé un style simple et original du fait de la présence d'un équipement ancien parfaitement entretenu. Une visite de ce bâtiment qui comprend petit hall d'attente avec un guichet unique et des quais attenant permet notamment de découvrir un double système d'aiguillage pour les trains venant en amont et en aval de la gare et un système manuel (à manivelle) pour actionner un passage à niveau situé à environ des bâtiments. Cette installation est contiguë à un mécanisme actionnant un sémaphore mécanique qui se présente sous forme d'une aile rouge. Le hall de la gare abrite également une ancienne horloge qui indique depuis son ouverture en 1878, l'heure aux usagers attendant l'arrivée des trains. La ligne des Alpes est devenue, « \"ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble)\" » dénommé ligne 905 000 du réseau ferré national relie Lyon et Marseille en traversant les Alpes par Grenoble, Veynes - Dévoluy et Aix-en-Provence, et dans l'esprit de ses concepteurs du était une alternative à l'itinéraire par la vallée du Rhône. Elle est de nos jours exploitée en trois tronçons séparés, entre Lyon et Grenoble (TGV, TER et fret), Grenoble et Veynes (TER), et Veynes et Marseille (TER). Le premier de ces segments est à double voie et électrifié. Il porte un trafic important, qui est proche de la saturation aux heures de pointe. Les deux autres segments sont à voie unique, non-électrifiés et portent un trafic beaucoup plus léger.", "section_level": 3}, {"title": "Transport routier.", "content": "Les services de transports départementaux dénommés « Transisère » exploitent une ligne sous le numéro 4500, au départ de Grenoble en direction de Monestier-de-Clermont/Clelles/Mens en passant par Vif, Saint-Martin-de-la-Cluze, Avignonet, Sinard, Monestier-de-Clermont, Clelles Gare, Clelles Village, Mens en maximum 1heure 30, selon les horaires empruntés : Depuis septembre 2014, 2 navettes à la demande, baptisé « Le Reviron » a été mis en place par le Département sur le Balcon Est du Vercors. Depuis le 26 octobre 2015, ce service de transport est assuré par les Voyages Grindler depuis leur dépôt de Monestier de Clermont. Deux lignes sont proposées :", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Monestier-de-Clermont, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national.:", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "L'ensemble du territoire de la commune de Monestier-de-Clermont est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne ».", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le village du Monestier-de-Clermont doit l'origine de son nom à l'installation d'un monastère fondé au début du, et dont il ne reste plus que quelques ruines éparses sur les hauteurs de la commune. Le terme \"monasterium\" « monastère » évolua en \"Monestier\", et le nom « Clermont », qui vient du latin et évoque la lumière qui illumine les sommets, est celui du petit village de Clermont (faisant aujourd'hui partie de la commune de Chirens) où se trouvait le château féodal des premiers seigneurs de Clemont.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "À l'occasion de la construction de l'autoroute A51 qui contourne le territoire de la commune, des fouilles archéologiques ont été préalablement effectuées, et elles ont permis d'apprendre que la région immédiate de Monestier a été fréquentée durant la Préhistoire. Sur le site dit des \"Éménées\" situé entre Avignonet et Monestier, des fouilles ont permis d'identifier un premier site habité, datant du bronze final qui correspond à une période située entre la Préhistoire et l'Antiquité. À un niveau inférieur, datant du Néolithique, du matériel de poterie et des restes de céramiques ont été mis au jour. Un peu plus loin, sur le territoire de la commune de Sinard, également voisine de celle de Monestier, plusieurs sites archéologique datant du ont permis de mettre au jour des traces de mobiliers lithiques (silex) et des céramiques. Des traces de trous de poteaux indiquent également la probable existence d'une habitation en élévation. Des traces d'occupation humaine datant du Mésolithique ont également été trouvés sur d'autres sites aux environs immédiats.", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "Historiquement, les premières implantations humaines découvertes sur le territoire de la commune, proprement dit, datent de la période gallo-romaine. Dans le hameau de « L'Étaudey », lors des fouilles préliminaires aux travaux de la déviation d'une route en 2004, on a relevé quelques traces d'un ensemble agricole datant de cette époque. Selon l'ouvrage de Patrick Ollivier-Elliot dénommé « Trièves », le site de Monestier-de-Clermont et du col du Fau fut un point de passage aménagé par Lucius Munatius Plancus, le Lieutenant de Jules César et plus tard le fondateur de la colonie de Lugdunum qui deviendra plus tard la ville de Lyon et la colonie d'Augusta Raurica qui deviendra la ville d'Augst en Suisse.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge et Renaissance.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le Moyen Âge.", "content": "Monestier-de-Clermont portait, autrefois, le nom de \"Monasterium de Clermontis\" en référence à la création d'un monastère dédié à saint Pierre et dont on ne connait pas avec certitude la date de création. Quelques ruines éparses subsistent sur la crête des bois. Durant le haut Moyen Âge, le village qui se nomme alors Monestier ne regroupe qu'une modeste communauté lovée dans un vallon qui est lieu de passage entre le plateau du Trièves et la plaine grenobloise. La paroisse dépend du Dauphin qui possède le château fort qui deviendra plus tard celui de Clermont en référence à celui de Clermont dans le Viennois et situé au nord de la colline qui domine le village. De ce château médiéval qui comprenait deux tours dont l'une présentait une hauteur de huit toises, il ne reste plus aujourd'hui que quelques pans d'anciens remparts. En 1340, le dauphin Humbert II donne la terre de Clermont en Trièves à Aynard de Clermont, vicomte de Clermont en Viennois (paroisse de Chirens) près de Paladru et l'érige en vicomté en sa faveur. Après le rattachement du Dauphiné à la France en 1349, le fils du roi (le futur roi Louis XI) prend le titre de dauphin et devient gouverneur de la province. Il fera des séjours à Monestier-de-Clermont dans une auberge. En 1480, le monastère du petit village de Monestier dépend du grand prieuré de Sinard.", "section_level": 3}, {"title": "La Renaissance.", "content": "En 1566, le vicomte de Clermont vend son fief à André Allemand de Paquier, un seigneur voisin qui vers 1690 fait construire un château à proximité de l'église. Sa famille vendra la vicomté en 1687 à Alexandre de Bardonenche, issu d'une vieille famille protestante du Trièves. Ses descendants revendront le château en 1828. En novembre 1579, une rencontre est organisée entre le pouvoir royal (représenté par le baron de Saulsac) et les chefs protestants (représentés par le duc de Lesdiguières) afin de mettre fin aux violences et exactions exercées entre les deux partis. Il y aura un accord, mais celui-ci sera cassé l'année suivante par Marie de Médicis. Toutefois, à la suite de l'accord, c'est à cette époque que le château de Monestier sera démantelé.", "section_level": 3}, {"title": "Époque Moderne.", "content": "Un grand incendie ravage la plupart des maisons de la paroisse de Monestier le 29 octobre 1770. L'église a été préservée ainsi que le château et quatorze maisons couvertes de tuiles et la quasi totalité des récoltes se sont envolées en fumée durant le sinistre. Après la Révolution française, la commune devient un chef-lieu de canton, dénomination qu'elle gardera jusqu'en 2015.", "section_level": 2}, {"title": "Époque Contemporaine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le désenclavement de la commune.", "content": "En 1828, la liaison routière entre le col du Fau et le col de la Croix-Haute est achevée. Conséquence directe de ces travaux historiques pour le village, une foire aux bestiaux est organisée dès cette époque et regroupe à Monestier-de-Clermont les paysans et les commerçants venus des parties haute et basse du Trièves pour échanger leurs produits fermiers et d'élevage.", "section_level": 3}, {"title": "La période thermale.", "content": "À compter de la fin du, une source d'eau minérale est exploitée de façon artisanale au niveau local et alimente les auberges de la commune où quelques touristes en villégiature (dénommés localement « les cannais ») peuvent ainsi bénéficier d'une modeste cure thermale. L'exploitation de cette source s'arrêtera au milieu du mais le bâtiment de captage, aujourd'hui propriété de la Communauté de Communes du Trièves, a été rénové. Dans le « Manuel de thérapeutique thermale clinique » édité par Asselin et Houzeau en 1892 (Paris), on peut lire, page 283 : « \"Monestier-de-Clermont : les sources Bertrand, Bonnet et Gautier laissent échapper de nombreuses bulles d'acide carbonique et forment un dépôt d'oxyde de fer. Elles émergent du calcaire marneux de l'héritage oxfordien. L'eau est limpide, piquante, agréable.\" »", "section_level": 3}, {"title": "La Seconde Guerre mondiale.", "content": "Le 15 août 1940, un des \"chantiers de la jeunesse française\" créés par le Régime de Vichy, enregistré sous la référence de \"groupement 9\" (dépendant de la province Province d'Alpes-Jura), et baptisé « \"le Roc sans faille\" » en référence au mont Aiguille très proche, s'installe à Monestier-de-Clermont. Ce site comprenait onze groupes. En octobre 1943, l'ensemble sera transféré en Gironde.", "section_level": 3}, {"title": "Le.", "content": "Depuis 2004 une déviation routière permet d'éviter que le flot routier emprunte la grand'rue dans la partie du cœur du village entre l'ancienne place du marché et le rond-point où se situe la caserne des pompiers ainsi que la maison médicale et l'arrivée de l'autoroute A51 en 2007 facile les moyens de communication. De nombreuses maisons de village, abandonnées durant le siècle passé, en raison de la nuisance permanente due aux passages des véhicules, sont de nouveau habitées et de nouveaux lotissements ont été créés. Le 1er janvier 2012, la fusion de trois communautés de communes préexistantes : la communauté de communes du canton de Clelles, la communauté de communes du canton de Monestier-de-Clermont et la communauté de communes de Mens permettent de créer la Communauté de communes du Trièves dont le siège est installé à Monestier.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "La Mairie de Monestier-de-Clermont est situé dans la Grande rue, au centre du bourg, et le bâtiment est entouré par le parc municipal Samuel, la maison de retraite intercommunale l'Âge d'Or et de l'office de tourisme intercommunal du Trièves. Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal est de 15 élus dont la répartition au sein de l'assemblée locale est la suivante.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelage.", "content": "La commune de Monestier n'est jumelée avec aucune commune ou collectivité, que ce soit en France ou dans un pays étranger, bien que le « conseil municipal des jeunes », composé de 16 enfants et adolescents, tous issus du village ait organisé un jumelage avec le conseil municipal jeunes de la commune de Longuyon en Meurthe-et-Moselle, durant 4 ans, sans que celui-ci ne soit renouvelé.", "section_level": 2}, {"title": "Population et Société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A), la commune accueille sur son territoire trois établissements chargés de l'enseignement des enfants de la commune, et des adolescents de la commune et de son canton", "section_level": 2}, {"title": "Équipements et activités sportives.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Équipements sportifs.", "content": "La commune compte :", "section_level": 3}, {"title": "Activités sportives.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Football.", "content": "Le Football Club de Monestier de Clermont (FCM) est une association de football pour les petits et les grands « de à ou plus ». Plusieurs catégories comme les U6/U7, U8/U9, U10, séniors et vétérans, les entrainements ont lieu le mercredi, vendredi et samedi - Stade des Carlaires, Monestier-de-Clermont. Tous les ans à la fin juin, un tournoi de Foot (dénommé « Tournoi de l'amitié ») est organisé sur les deux terrains composant le complexe des Carlaires, il dure toute la journée dans la bonne ambiance sportive et amicale.", "section_level": 4}, {"title": "Rugby à XV.", "content": "RC Vif-Monestier-Trièves (RCVMT) fusion de l’Association Sportive de Monestier (ASM) et du Football Club de Vif (FCV), fondé en 2001", "section_level": 4}, {"title": "Médias.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Organe de presse écrite.", "content": "Historiquement, le quotidien à grand tirage \"Le Dauphiné libéré\" consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de l'Isère-Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.", "section_level": 3}, {"title": "Cultes.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Culte catholique.", "content": "L'église de Monestier-de-Clermont est rattachée à la paroisse « Notre Dame d'Esparron » qui couvre 28 autres églises du secteur et dont elle abrite la maison paroissiale. cette paroisse dépend de la Doyenné « Montagnes Sud » et du diocèse de Grenoble-Vienne.", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Secteur primaire : agriculture.", "content": "L'agriculture reste l'activité principale de la micro région du Trièves qui entoure la commune. L'élevage caprin était très développé entre 1860 et 1914, pour suivre la demande des peaux pour l'artisanat et l'industrie de la ganterie grenobloise. Cet élevage intense permettait aussi de produire et commercialiser une grande quantité de fromage produit à partir du lait de chèvre.", "section_level": 2}, {"title": "Secteur secondaire : entreprises et commerces.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les trois entreprises historiques.", "content": "La commune a vu naître trois sociétés familiales devenues, des années plus tard, des géants mondiaux : la société Sommier-Allibert devenu Tarkett qui fabrique des revêtement de sol, la société Moncler qui fabrique essentiellement des doudounes), toutes les deux fondées en 1952, ainsi que la société DeClermont, toujours implanté sur la commune et ayant déménagé de son site historique dans la zone d'activité des Carlaires, qui fabrique des semelles, des lacets et des accessoires pour la chaussure.", "section_level": 3}, {"title": "Le marché local.", "content": "Le marché a lieu tous les dimanches matins de à dans la grande rue, dans le sens unique au cœur du village, et en cas d'intempéries neigeuses, sur l'ancienne place du Marché.", "section_level": 3}, {"title": "Secteur tertiaire : activités de service.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le secteur touristique.", "content": "La commune dispose d'un camping municipal « Les portes du Trièves » et l'office du tourisme du Trièves recense trois restaurants sur le territoire communal, un service de gite rural et un service de chambre d'hôte atypique situé dans un cadre historique, le château de Bardonenche.", "section_level": 3}, {"title": "Le secteur social.", "content": "La commune bénéficie d'une maison de retraite (EHPAD) possédant une unité pour personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer, elle se nomme l'Âge d'Or..", "section_level": 3}, {"title": "Autres secteurs.", "content": "Une déchetterie intercommunale se trouve dans la zone d'activité des Carlaires. La commune bénéficie d'une subdivision locale de la direction départementale de l'équipement.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Château de Bardonenche (ou de \"Bardonnenche\").", "content": "Ce château a été construit en 1590 par la famille de Clermont-Tonnerre, ce fut ensuite un relais de chasse du Dauphin. Ce bâtiment a été acquis par la famille de Bardonenche en 1679, et remanié au, après l'incendie de 1770. Il est inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du 22 juillet 1986 protégeant l'ensemble avec leurs cheminées monumentales. Un porche monumental se situe sur l'ancienne entrée qui se faisait au niveau d'une petite rue proche de l'église menant aux communs. Vue depuis le sud, le château présente une agréable façade symétrique, reconstruite à la fin du, constituée d'un bâtiment central orné d'un fronton et flanqué de deux pavillons.L'ensemble étant en très bon état, il est aujourd'hui aménagé en gite rural.", "section_level": 3}, {"title": "Église Saint-Pierre.", "content": "Cet édifice religieux de culte catholique est situé au cœur du village. D'architecture de type roman, elle a été reconstruite en grande partie en 1712, à la suite d'un incendie.", "section_level": 3}, {"title": "Mémorial du Col du Fau.", "content": "Situé au sommet du col du Fau, ce mémorial est dédié aux onze otages originaires de la commune de Vif, commune du département de l'Isère, fusillés le 20 juillet 1944 par la Wehrmacht.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine naturel et biodiversité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine faunistique.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Espèces observées à Monestier-de-Clermont.", "content": "De nombreux oiseaux ont été observés sur le territoire de Monestier de Clermont et notamment, l'aigle royal, l'Alouette des champs, la buse variable, la chouette hulotte, le grand corbeau, la corneille noire, l'étourneau sansonnet, le héron cendré, le hibou moyen duc, le merle noir, la mésange charbonnière, le milan noir, le pic vert, le pinson des arbres et le troglodyte mignon. Des mammifères ont également été observées sur ce même territoire, notamment le blaireau européen, le hérisson, et le chevreuil.", "section_level": 4}, {"title": "Patrimoine et traditions orales.", "content": "Le territoire de la commune et de son ancien canton, se situe au sud de Grenoble et donc au nord de la zone des patois vivaro-alpin, dialecte de l'occitan parlé dans les Alpes méridionales. Elle se situe également à donc légèrement au sud de l'extrême limite la zone des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine des langues dites francoprovençales ou arpitanes. Le vivaro-alpin a longtemps été considéré comme un sous-dialecte du provençal, sous l'appellation \"provençal alpin\" voire \"nord-provençal\". Son extension dans le Sud du Dauphiné lui a aussi valu l'appellation de \"dauphinois\". L'UNESCO le classe « en danger » dans son \"Atlas des langues en danger dans le monde\".", "section_level": 3}], "src_summary": "Monestier-de-Clermont est une commune française située dans le sud du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné. ", "tgt_summary": null, "id": 2420939}
{"src_title": "Aulnoy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Aulnoy est située à au nord de Coulommiers.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "La commune est desservie par la ligne d’autocars (Rebais – Coulommiers) du réseau Trandev – Darche-Gros.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés dont les plus importants sont Villers, Le Bas Ménil et Le Fayet.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en en 85,6 % de terres arables, 8,9 % de forêts, 5,3 % de prairies et < 0,5 % de zones urbanisées.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 9,4 % des résidences secondaires et 1,9 % des logements vacants. La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 83,1 % contre 16,2 % de locataires et 0,7 % logés gratuitement -.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée \"Alnetum prope Columbarium\" en 1265; \"Aunoi le Chastel\" en 1278; \"Annuellum\" au siècle; \"Aunoy\" en 1304; \"Aunoy lez Coulommiers\" en 1444; \"Aulnoy en Brie\" 1597. Ce toponyme signifie « bois d'aunes ». Il rappelle l'existence en ces lieux d'aulnais, où, ce qui est aussi une possibilité, de l'utilisation importante de l'aulne pour usages domestiques ou artisanaux. L’aulne, l’arbre, utilisé autrefois pour la fabrication des tonneaux avant l’apparition du châtaignier dans la région.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Sous l'époque romaine, Aulnoy (\"Alnetum\") était une station militaire (mansion). Deux anciennes routes empierrées traversaient son territoire. L'une s'appelait « Rue Julienne » dans certains titres du et reliait Chailly-en-Brie à Meaux. Elle est également connue sous le nom de voie principale de Sens à Soissons. Cette voie passait par Amillis, Pontmoulin, franchissait le Grand Morin, remontait vers le plateau du Theil, laissant à sa gauche les habitations gallo-romaines du Montcel de Coulommiers puis vers le hameau de Villers par un chemin appelé Paré puis par le Fourchaud pour se diriger vers Jouarre. L'autre s'appelait « Grand chemin de Paris », venant de Rebais et coupant la Rue Julienne au hameau de Villers. Cette voie remonte à Julien l'Apostolat, seul empereur romain de ce nom. Elle est aussi connue sous le nom de Voie secondaire de Coulommes à Doue. Plusieurs vestiges préhistoriques (silex taillés ou polis) et vestiges romains (tuiles) ont été retrouvés sur le territoire de la commune. Au temps où Thierry III, roi de Neustrie, en 678, fit dont à l'abbaye de Saint-Denis de Coulommiers de la mense d'Aulnoy, le pays comptait sept ou huit étangs disparus depuis le (beaucoup de hameaux de la commune disposent ainsi de nombreux puits). Les trois derniers étangs ont été mis en culture en 1820, 1835, et 1848. La commune dispose de nombreuses sources qui ont été acquises en 1879 par la commune de Coulommiers pour alimenter la ville qui recevait ainsi plus de litres par heure en 1909.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Médias.", "content": "En 2008, la ville de Coulommiers et les communes environnantes (Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue entre autres) ont été choisies pour être les premières à passer au tout numérique pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le, l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT. L'extinction du signal analogique a eu lieu le.", "section_level": 2}], "src_summary": "Aulnoy ( ) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Alnésiens\". ", "tgt_summary": null, "id": 533715}
{"src_title": "Valentín Alsina", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Appartenant au camp unitaire, Valentín Alsina commence sa carrière politique sous le gouvernorat de Rivadavia, dans les années 1820, puis, à l’avènement de la dictature de Rosas, passa à l’opposition, avant d’être contraint en 1837 à s’exiler à Montevideo. À la chute de Rosas en 1852, il fut par deux fois (en 1852, et de 1858 à 1859) président de l’État de Buenos Aires, lequel s’était constitué après Caseros en un État quasi indépendant du reste de l’Argentine. Après la bataille de Pavón, il termina sa carrière politique comme sénateur national.", "section_level": 1}, {"title": "Jeunes années.", "content": "Natif de Buenos Aires, il entama des études de droit à l’université de Córdoba sous la tutelle du doyen Gregorio Funes. Sous le gouvernement de Bernardino Rivadavia, il remplit la fonction de sous-secrétaire du ministère des Affaires étrangères, faisant ainsi ses premiers pas dans la carrière politique. Par la suite, après l’accession au pouvoir de Vicente López y Planes, il occupa la présidence de la \"Chambre de Justice\". Durant cette même période, il se verra également confier la mission de rédiger le \"Code rural\", tout en publiant par ailleurs des ouvrages traitant de la souveraineté de l’Argentine sur les îles Malouines et de la libre navigation sur le Río de la Plata.", "section_level": 2}, {"title": "Activité politique.", "content": "À la suite de l’avènement de Juan Manuel de Rosas au gouvernement de Buenos Aires fin 1829, il passa à l’opposition et ne put faire face à la croissante persécution de la part du régime \"rosiste\" que grâce à la protection de son beau-père Manuel Vicente Maza. Finalement détenu, il réussit cependant à s’échapper en avec l’aide du capitaine Enrique Sinclair et fut contraint d’émigrer en Uruguay avec sa famille. Il mena depuis Montevideo une campagne de presse contre Rosas dans plusieurs publications, parvenant à occuper dans l’une d’elles, le \"Comercio del Plata\", le poste d’éditeur à la suite de la mort du journaliste et écrivain Florencio Varela. Il sera d’autre part membre fondateur et président de la \"Commission Argentine\" (d’exilés) \"de Montevideo\". Après la bataille de Caseros de 1852, qui se solda par la défaite de Rosas et entraîna sa chute et sa fuite, Valentín Alsina regagna Buenos Aires et y prit la tête d’un des groupes qui s’opposaient à Justo José de Urquiza, gouverneur d’Entre Ríos et futur président de la Confédération argentine. Dans la foulée de la révolution du 11 septembre 1852 dirigée contre Urquiza, dont procédera l’État semi-indépendant de Buenos Aires, il fut élu gouverneur de cette nouvelle entité, mais démissionnera bientôt à la suite d'un soulèvement militaire. La province de Buenos Aires, ayant ainsi \"de facto\" fait sécession d’avec le reste de l’Argentine, sanctionna sa propre constitution provinciale, par la voie d’une assemblée constituante que présida Valentín Alsina. En 1857, il fut élu pour un nouveau mandat de gouverneur de Buenos Aires. Il inaugura le premier chemin de fer de l’histoire argentine, et fit ramener solennellement au pays les restes de son ancien chef, Bernardino Rivadavia. Il appuya en 1858 une invasion de l’Uruguay par des militaires du colorado, opération qui s’achèvera par le massacre des envahisseurs et l’exécution de leurs commandants, y compris de leur chef de file. En tant que juge, il détermina la condamnation à mort de Ciriaco Cuitiño et de Leandro Antonio Alen (père de Leandro N. Alem, fondateur de l’Union civique radicale), anciens membres de la \"Mazorca\", police politique de Rosas.", "section_level": 2}, {"title": "Dernières années et disparition.", "content": "Vers la fin de la décennie 1850, Alsina entra en conflit avec Urquiza, président de la Confédération argentine, à propos des entraves économiques que les deux gouvernements s’imposaient mutuellement et de l’intervention portègne dans les troubles qui agitaient la province de San Juan et qui culminèrent dans l’assassinat du \"caudillo\" fédéraliste Nazario Benavídez en. L’instabilité et les tensions politiques aboutirent finalement à un affrontement armé, la bataille de Cepeda de 1859, dont Urquiza sortira vainqueur face à Bartolomé Mitre et qui contraindra Alsina à abandonner le gouvernorat de Buenos Aires ; une nouvelle conflagration à Pavón deux ans plus tard, verra cette fois le triomphe de Mitre et la réintégration subséquente de Buenos Aires dans la Confédération, sous des conditions très favorables aux Portègnes. Après la démission d’Alsina, Mitre lui proposa un poste à la Cour suprême, ce qu’Alsina refusa, préférant occuper un siège au Sénat national. Alsina s’éteignit le dans sa ville natale, peu après avoir fait prêter serment à son fils Adolfo Alsina, lorsque celui-ci accéda à la vice-présidence de Domingo Faustino Sarmiento. Sa dépouille repose au cimetière de la Recoleta de Buenos Aires, sous un monument conçu par le sculpteur belge Jacques de Braekeleer.", "section_level": 2}], "src_summary": "Valentín Alsina (né le à Buenos Aires, alors dans la Vice-royauté du Río de la Plata et mort le à Buenos Aires, Argentine) est un écrivain, juriste et homme politique argentin.", "tgt_summary": null, "id": 1864230}
{"src_title": "Arans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme \"Arans\" serait d'origine bascoïde. Le linguiste catalan Joan Coromines avance une construction à partir de la racine \"arans\" (« plante épineuse ») qui donne aujourd'hui le mot \"arantza\" (« épine ») en basque. Il rapproche en ce sens \"Arans\" d'autres toponymes andorrans qu'il considère construits sur la même racine tels que Arinsal et Ransol ou encore le village d'Aransís dans le Pallars. Xavier Planas Battle et ses co-auteurs ne remettent pas en cause l'origine bascoïde du toponyme mais objectent à l'hypothèse de Coromines l'absence de concordance entre la racine \"arans\" et la végétation des environs de Ransol. Les formes anciennes suivantes du toponyme sont attestées : \"Aranss\" (en 1176), \"Arans\" (en 1241, 1390, 1440 et 1485).", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Le village d'Arans se trouve dans la vallée glaciaire de la Valira del Nord, sur la rive droite de la rivière, à une altitude de. Un verrou glaciaire rocheux rétrécissant la vallée surplombe le village d'Arans à l'ouest (\"Plana del Grau\"). Ce dernier protège le village de potentielles avalanches issues de ce versant de la vallée. Arans se trouve également le long de la route CG-3 entre les villages de La Cortinada au sud et de Llorts au nord. Le village d'Arans se situe ainsi à d'Ordino et à une quinzaine de kilomètres de la capitale Andorre-la-Vieille. Le GR 11 espagnol passe par le village et permet de rejoindre Arinsal à pied par le \"Coll de les Cases\".", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Une source de 1838 ne signale que l'existence de quelques maisons à Arans sans donner d'estimation concernant la population. Une seconde source, de 1875, décrit la présence « d'habitations rapprochées » regroupant.", "section_level": 1}], "src_summary": "Arans (prononcé en catalan :, et localement : ) est l'un des huit villages de la paroisse d'Ordino en Andorre. Il comptait en 2017.", "tgt_summary": null, "id": 1774747}
{"src_title": "Cerneux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Cerneux est une commune localisée dans l'arrondissement et le canton de Provins et, située à environ au nord de Provins.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 81,7 % de terres arables, 16,1 % de forêts, 1,2 % de zones urbanisées, 1 % de zones humides intérieures et < 0,5 % de prairies.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La commune a été mentionnée au sous le nom de Sethneux. Si l'on adopte l'étymologie latine \"circinare\" « tracer en rond », il s'agit probablement de défrichements plus ou moins circulaires à l'origine, ouverts dans les pessières pour extraire la poix.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'histoire de Cerneux est, dès le, étroitement liée à celle du château de Montglas, situé à l'ouest du village. La seigneurie, très tôt détenue par des membres de l'entourage royal, prend rapidement de l'importance. Alors que la Guerre de Cent Ans approche de son terme, un des principaux artisans des victoires françaises, Jean Bureau, grand maître de l'artillerie de Charles VII, acquiert la terre de Cerneux, dont hérite son fils Pierre. Celui-ci, sans postérité, teste en faveur de ses beaux-frères, Geoffroy Cœur, fils de Jacques Cœur, grand argentier du roi, et Guillaume Dauvet. Leurs familles s'implantent à Montglas et aux alentours, notamment à Champcenest et aux Marêts. Germaine Cœur, fille de Geoffroy, dame de Montglas, épouse un Harlay, dont les descendants, les Clermont d'Amboise garderont le fief jusqu'à la Révolution, tandis que la baronnie est érigée en marquisat. Plusieurs membres de la famille sont des familiers de la cour du roi : Françoise de Longuejoue, épouse de Robert de Harlay, proche d'Henri IV, devient « madame de Montglas ». Elle est nommée par le roi gouvernante des Enfants de France. Le futur Louis XIII l'appelle « maman Ga ». Sa fille, Jeanne de Harlay, marquise de Saint-Georges, est chargée de la même mission auprès de la Grande Mademoiselle. Les Mémoires de cette dernière relatent plusieurs étapes et séjours à Montglas. Une autre Madame de Montglas est, sous Louis XIV, la maîtresse de Bussy-Rabutin. Ce dernier la dissimule sous le surnom de Bélise dans Histoire amoureuse des Gaules. La commune, quoique traversée par la route nationale 4, conserve son caractère à la fois rural et seigneurial.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Véritable capitale de l'amour, Cerneux est choisi depuis des décennies par nombre de couples pour s'unir en justes noces, que ce soit à l'église ou à la mairie. Plus encore, de nombreux jeunes mariés ayant dit « oui » dans d'autres communes choisissent de célébrer l'événement sur les terres de Cerneux.", "section_level": 1}], "src_summary": "Cerneux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Cernois\". Au dernier recensement de, la commune comptait.", "tgt_summary": null, "id": 100521}
{"src_title": "Bessay", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le territoire municipal de Bessay s’étend sur. L’altitude moyenne de la commune est de, avec des niveaux fluctuant entre 2 et. Bessay est située dans le sud de la Vendée, c'est un petit village de 378 habitants entre la plaine de Luçon et le bocage. Il est traversé à la fois par le Lay au nord-ouest et par la Smagne au sud. Ces deux rivières se rejoignent à la limite entre Bessay et Mareuil-sur-Lay-Dissais. Bessay est situé à 5 minutes de Mareuil, 10 minutes de Luçon, 30 minutes de La Roche-sur-Yon et 5 minutes de l’autoroute A83 (Nantes-Niort). L'habitat de Bessay est réparti en 23 principales implantations entre le chef-lieu de la commune et les différents hameaux.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "En poitevin, la commune est appelée \"Bessàe\".", "section_level": 1}, {"title": "Emblèmes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Devise.", "content": "La devise de Bessay : \"Fac Quod Debes Et Non Timeas\".", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,5 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Plusieurs monuments marquent le territoire de la commune :", "section_level": 1}], "src_summary": "Bessay est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Ses habitants sont les Bessayens.", "tgt_summary": null, "id": 701935}
{"src_title": "Auvers-Saint-Georges", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Auvers-Saint-Georges est située à quarante-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, vingt-trois kilomètres au sud-ouest d'Évry, huit kilomètres au nord-est d'Étampes, dix kilomètres à l'ouest de La Ferté-Alais, onze kilomètres au sud-ouest d'Arpajon, seize kilomètres au sud-est de Dourdan, dix-sept kilomètres au sud-ouest de Montlhéry, vingt et un kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt, vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-cinq kilomètres au sud de Palaiseau.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par la rivière la Juine.", "section_level": 2}, {"title": "Relief et géologie.", "content": "Le point le plus bas de la commune est situé à soixante-trois mètres d'altitude et le point culminant à cent cinquante-six mètres. La commune comporte un des sites de la réserve naturelle des sites géologiques de l'Essonne.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Auvers-Saint-Georges, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à, avec une maximale de et une minimale à. Les températures réelles relevées sont de en juillet au maximum et en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de le et le. Du fait de la moindre densité urbaine de la banlieue par rapport à Paris, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec heures par an, toutefois un peu inférieur au nord du département par la présence plus fréquente de brume à proximité des cours d'eau et des champs. Les précipitations sont réparties également sur l'année, avec un total de de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La ligne C du RER dessert la gare de la commune voisine d'Étréchy. La commune est desservie par deux lignes de bus, la ligue 68-16 et 913-50 du Réseau Ormont Transport.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "Chagrenon, Saint Fiacre.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Alberia\" puis \"Alveris\" en 1082, \"Auversiaco\" en 1132, \"Auversio\" et \"Alversio\" en 1195. La commune fut créée en 1793 sous le nom d'Auvers, la mention de « Saint-Georges » relative à l'église paroissiale fut ajoutée en 1801 dans le Bulletin des lois. Auvers correspond à un type toponymique que l'on rencontre dans la Sarthe, la Haute-Loire et la Manche. Les toponymistes envisagent différentes interprétations dont aucune ne fait l'unanimité. Il peut s'agir d'un surnom gaulois ethnique \"Arvernus\", d'après l'ethnonyme Arvernes. Moins probablement, cette dénomination peut avoir un caractère topographique \"are\" « devant » et \"vern-\" « aulne » (cf. verne). Cette dernière explication a longtemps été utilisée également pour expliquer l'ethnonyme, mais elle est aujourd'hui rejetée par des spécialistes du gaulois qui considère \"ver-\" comme le radical signifiant « au-dessus ». Note : l'évolution du radical \"Arvern- > Alvern- > Alver- > Auver-\" est tout à fait conforme aux règles phonétiques de la langue française.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le territoire d'Auvers-Saint-Georges fut disputé au entre deux royaumes francs, celui de Neustrie commandé par Childebert et celui d'Austrasie. Il est également un lieu de bataille durant la guerre de Cent Ans. Lors de la seconde guerre, au début du mois d'aout 1944, j'étais avec mon grand-père dans une maison qu'on nous avait louée ou prêtée? afin de s'éloigner d'Étréchy et d'Étampes où il y avait des bombardements. Un jour (j' étais très jeune..6ans) j'ai vu les Allemands venir et nous obliger à les loger, l'un était âgé et a discuté gentiment avec mon grand-père, ils avaient le même âge et le même métier, ébéniste, et il m'a même donné une tablette de chocolat mais l'autre qui devait avoir 20 ans, était très grand et il a été très méchant avec nous car en passant la porte il avait cassé ses lunettes de soleil. Le vieux a fait signe a mon grand-père de faire attention. On les a eu quelques jours, puis ils sont partis soit sur des vélos soit dans des charrettes avec des chevaux...ils se sauvaient. Et nous nous sommes repartis à Étréchy ou plutôt à Pierre-Brou, un hameau où nous avions une maison de vacances, c'était un ancien poste de diligence. Les bombes étaient tombées dans le jardin. (Josette Poulard-Steinmann, souvenirs de mon enfance) Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune a été libérée le 22 août 1944.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique locale.", "content": "La commune d'Auvers-Saint-Georges est rattachée au canton d'Étampes, représenté par les conseillers départementaux Marie-Claire Chambaret (DVD) et Guy Crosnier (UMP), à l'arrondissement d’Étampes et à la troisième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Michel Pouzol (PS). L'Insee attribue à la commune le code. La commune de est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances et résultats politiques.", "content": "Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours : Élections législatives, résultats des deuxièmes tours : Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores : Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores : Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours : Élections municipales, résultats des deuxièmes tours : Référendums :", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Les établissements scolaires d'Auvers-Saint-Georges dépendent de l'académie de Versailles. Elle dispose sur son territoire d'une école élémentaire publique.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune n'a développé aucune association de jumelage.", "section_level": 2}, {"title": "Vie quotidienne à Auvers-Saint-Georges.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux de culte.", "content": "La paroisse catholique d'Auvers-Saint-Georges est rattachée au secteur pastoral de la Vallée de la Juine-Étréchy et du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Georges.", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "L'hebdomadaire \"Le Républicain\" relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Emplois, revenus et niveau de vie.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de, ce qui plaçait Auvers-Saint-Georges au parmi les communes de plus de 39 ménages en métropole.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine environnemental.", "content": "Les berges de la Juine et les espaces boisés entourant le bourg ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne. La « Réserve Naturelle des Sites Géologiques de l'Essonne » protège six sites d'affleurement, de type stratotype du stampien, dont la « Carrière des Sablons ». Cette réserve a été mise en place par le décret du 17 juillet 1989.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine architectural.", "content": "L'église Saint-Georges a été inscrite aux monuments historiques le. Le pont de pierre du chemin de Vaux,, permet de franchir la rivière la Juine à hauteur du moulin de Vaux. Deux moulins, de Vaux et du Chagrenon, hors activité de meunerie, subsistent encore sur le territoire de la commune.", "section_level": 2}], "src_summary": "Auvers-Saint-Georges ( ) est une commune française située à quarante-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. ", "tgt_summary": null, "id": 2344834}
{"src_title": "Ligne 45 (Infrabel)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "De Trois-Ponts à Stavelot.", "content": "La section de Trois-Ponts à Stavelot est un tronçon de la ligne de Gouvy à Spa (actuelles lignes 44 et 42), réalisée en prolongement de la ligne de Luxembourg à Troisvierges (actuelle ligne 1), construite par Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg, mise en service et exploitée, à partir du, par la société, française, des Chemins de fer de l'Est. Après la guerre de 1870 perdue par les Français, l'État belge rachète la ligne et l'exploite lui-même à partir de 1872.", "section_level": 2}, {"title": "De Waimes à Malmédy.", "content": "La deuxième section mise en service va de Waimes à Malmedy est à cette époque entièrement située sur le territoire de la Prusse. C'est le premier tronçon de la future Vennbahn qui reliait Aix-la-Chapelle à Malmedy. Ce tronçon de ligne est établi dans une vallée encaissée où coule la Warchenne, une petite rivière que la ligne franchit à au moins 10 reprises. Il est construit par l'administration des chemins de fer de l'État prussien et inauguré le.", "section_level": 2}, {"title": "De Malmédy à Stavelot.", "content": "La section centrale de Malmedy à Stavelot est alors située en Prusse de Malmedy à Masta et en Belgique de Masta à Stavelot. La voie est prolongée de Malmedy à la frontière Belgique-Prusse en 1909 par les chemins de fer prussiens, mais l'État Belge inquiet des visées stratégiques prussiennes repoussera la jonction des deux réseaux avant de la mettre en service le. Le petit village de Masta accueillit une gare-frontière, qui comportait par conséquent un bâtiment largement dimensionné. Il fut démoli, sans doute après la fin du service des voyageurs.", "section_level": 2}, {"title": "Début du.", "content": "Lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918) l'armée de l'Empire allemand envahit la Belgique, la ligne est utilisée pour le transport des troupes vers le front. À la fin du conflit, la défaite allemande, permet à l'État belge de récupérer le réseau situé sur son territoire. Un important trafic de « charbons réparation » maintient l'activité jusqu'au début des années 1930 mais le trafic des marchandises entre Trois-Ponts et le bassin liégeois abandonne l'itinéraire historique via Stavelot. La Deuxième Guerre mondiale apporte de nouveau une utilisation militaire allemande de la ligne.", "section_level": 2}, {"title": "Déclin et fermeture.", "content": "Après 1945 la SNCB reprend l'exploitation de la ligne, mais le trafic voyageurs étant de plus en plus faible elle le ferme le entre Trois-Ponts et Waimes et reporte ce transport sur la route. Seul subsiste un faible trafic marchandise complété par des trains touristiques événementiels, affrétés par la SNCB dès le début des années 1970. Néanmoins, à la fin des années 1980, la voie est remise en état, sur les fonds de la défense nationale, pour permettre la desserte de Sourbrodt par l'armée qui ne peut plus y accéder par le nord. L'inauguration de cette réhabilitation de la voie a lieu le avec un train circulant de Trois-Ponts à Waimes puis Weywerts. Un nouveau trafic de trains touristiques utilisa la ligne jusqu'à la fin de l'année 2001, notamment ceux de l'association créée pour circuler sur la Vennbahn et ses embranchements et divers trains spéciaux. En 2003 circulent le dernier train de grumes et le dernier train militaire. En 2004 des trains spéciaux sont organisés pour une dernière circulation sur la ligne et ses voisines. Pour le tronçon de Trois-Ponts à Malmédy une commande ponctuelle d'une entreprise privée repousse l'échéance en apportant de nouvelles circulations du au, dernier trafic commercial de la ligne. Le conseil d'administration d'Infrabel approuve la fermeture et le déclassement de la ligne, le. Le, a lieu l'inauguration du RAVeL qui utilise la plateforme de l'ancienne voie ferrée entre Trois-Ponts et Waimes.", "section_level": 2}], "src_summary": "La ligne 45 (Infrabel) est une ligne ferroviaire (désaffectée) du réseau des chemins de fer belges, qui était notamment un ancien embranchement de la Vennbahn. Elle est fermée définitivement en 2006. ", "tgt_summary": null, "id": 1257565}
{"src_title": "Brunelles", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Situé entre Nogent-le-Rotrou à l'ouest et Thiron-Gardais à l'est, Brunelles est un village percheron établi sur une motte et dominé par le clocher de l'église Saint-Martin. La commune s'étire du bois des Perchets à l'ouest, au bois de Maurissure au nord et au bois de Thiron au sud. Elle est traversée par trois cours d'eau : la Cloche, le Bignon et l'Arcisses. Son point culminant, de, se situe au Bois-Jahan. Brunelles est à environ 2 h 15 de Paris, 1 h 30 d'Orléans, 1 h 15 du Mans et 45 min de Chartres. Elle est accessible depuis Nogent-le-Rotrou par la D 922 et la D 110. Outre le bourg même de Brunelles, de multiples lieux-dits et groupes de fermes parsèment le territoire communal. Citons : le Thuret, le Moulin d'Arcisses, la Chesnaye, les Bords, les Sicots, la Maison-Neuve, la Grande-Maison, la Fontaine-aux-Bordiers, la Cerisière, la Mazure, la Chardonnière, la Brosse, la Bouverie, le Moulin-Neuf, le Fay, les Sablons, la Cour-aux-Prêtres, les Cottières, Montloin, la Maison-des-Champs, la Herperie, la Gentillière, la Cochenillière, la Frelaudière, la Pichardière, la Saussaye, le Bois-Jahan, La Ferrière, l'Arrachée, Morinet, le Grand-Morinet, la Vigne, les Touches, la Petite-Vallée, la Nocterie, la Malardière, la Touche, la Grive-aux-Loups, Souazé, les Eaux-Blanches, les Petits-Prés, les Prés, la Maison-Rouge, Nigelles, les Lamberts, la Petite-Massonnière, la Grande-Massonnière, les Minerays, la Fouquetterie, les Vieux-Murs, le Bois-Lecomte, le Petit-Saint-Gilles, Saint-Gilles.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Brunelles est traversé par l'Arcisses, ruisseau qui prend sa source près de la Gaudaine ainsi qu'aux lieux-dits La Vigne et Les Fontaines-Blanches. Ce cours d'eau desservait à l'époque les cinq moulins présents sur la commune avant de se jeter dans La Cloche à Margon. La commune déléguée est notamment bordée au nord par la rivière la Cloche, affluent en rive gauche de l'Huisne, sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Brunelles (nommé \"Bernellis\", vers 1140, dans le cartulaire de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron) est une ancienne seigneurie relevant de la baronnie de Nogent-le-Rotrou. Les seigneurs de Brunelles étaient tenus à la garde du château Saint-Jean de Nogent-le-Rotrou. Pour cette raison, l'une de ses tours, partiellement démolie en 1827, porte le nom de \"tour de Brunelles\". Au lieu-dit les Vieux-Murs s'élevaient autrefois un château fortifié, l'église paroissiale Saint-Éloy d'Arcisses et en contrebas une chapelle. C'est dans les environs que se déroula en 1228 le combat entre Blanche de Castille et Enguerrand III de Coucy qui avait usurpé le titre de comte du Perche.", "section_level": 1}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Le, elle fusionne avec Coudreceau et Margon pour constituer la commune nouvelle d'Arcisses dont la création est actée par un arrêté préfectoral du.", "section_level": 2}], "src_summary": "Brunelles est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Arcisses. Elle se situe au cœur de la région naturelle du Perche.", "tgt_summary": null, "id": 858989}
{"src_title": "Notre-Dame-de-Mésage", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation et description.", "content": "Notre-Dame-de-Mésage, commune à vocation encore très nettement rurale, appartient à la zone urbaine de l'agglomération grenobloise se positionne dans le sud du département de Isère, dans le canton de Vizille au sud de cette dernière commune.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Sur le territoire de la commune se trouve une ancienne exploitation des carrières de gypse et albâtre (utilisé pour décorer la chapelle mortuaire de Napoléon de l'hôtel des Invalides). Notamment, la « carrière de gypse de Champ sur Drac », qui occupe de aux lieux-dits Champ-sur-Drac et La Combe, est un site géologique remarquable d'intérêt minéralogique, classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique » en 2014.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat de Notre-Dame-de-Mésage se situe entre le climat océanique et le climat continental, avec une influence méditerranéenne. Les étés sont particulièrement chauds mais, peuvent être soumis à des orages fréquents du fait de la proximité des montagnes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire communal se situe aux abords de la rive gauche de la Romanche. Cette rivière, affluent du Drac et sous-affluent de l'Isère, est un torrent alpin qui présente un cours réduit () mais au débit rapide, sa source se situant dans le parc national des Écrins dans le département des Hautes-Alpes voisin, à environ d'altitude. C'est le syndicat mixte des bassins hydrauliques de l'Isère (SYMBHI) qui s'occupe de fédérer les aménagements sur la Romanche.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Le terroir de la commune est urbanisé pour un tiers, un autre tiers est recouvert de forêt et le tiers qui reste est terrain militaire.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels et technologiques.", "content": "Parmi les risques naturels, le risque d'inondations dû à une crue de la Romanche et le risque d'effondrement dû aux anciennes carrières de gypse. Risques technologiques dus à l'activité à Jarrie des établissements industriels Arkema et Areva-Cezus.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune de Notre-Dame-de-Mésage est située en zone de sismicité n°4, en limite de la zone n°3 qui se situe vers le sud du département de l'Isère.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité et Moyen Âge.", "content": "De l'époque médiéval subsiste la Commanderie « des Templiers » dont ils restent seulement les vestiges.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "La commune est traversée par la RN 85 (\"route Napoléon\") dont la fin de la très dangereuse descente de Laffrey a été le lieu de trois des accidents de la route les plus meurtriers en France. Le plus récent s'est déroulé le, où un car polonais transportant des pèlerins de retour du sanctuaire de Notre-Dame de la Salette, sans doute à cause d'un problème de freins, est sorti de la route dans le virage précédent le franchissement d'un pont sur la Romanche et est venu s'écraser en contrebas de la rivière tuant 26 personnes et en blessant grièvement une quinzaine d'autres, dont 3 dans un état critique, bilan provisoire au. En, l'accident d'un car de pèlerins belges à quelques mètres de là avait tué 43 personnes.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et compte :", "section_level": 2}], "src_summary": "Notre-Dame-de-Mésage est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Autrefois rattachée à la province du Dauphiné, la commune est positionnée non loin de la cité de Vizille, ville historique avec son château, connue pour être un des berceaux de la Révolution française. ", "tgt_summary": null, "id": 978635}
{"src_title": "Acqueville (Calvados)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est au nord-est de la Suisse normande. Son bourg est à au sud de Bretteville-sur-Laize, à à l'est de Thury-Harcourt et à à l'ouest de Falaise.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Achevilla\" en 1190 (charte de l'abbaye Saint-Étienne de Fontenay), \"Akevilla\" en 1204 (\"magni rotuli\",, 2), \"Acqueville\" dès 1451. La latinisation \"Aquavilla\", parfois rencontrée dans les documents rédigés en latin, et reprise par des ouvrages anciens ou des sites internet, est une fantaisie de clerc. Phonétiquement elle aurait dû aboutir à \"*Iauville\" ou \"*Eauville\" (éventuellement \"*Eweville\", \"*Eveville\" dans les formes les plus anciennes), tout comme le français \"eau\" et la forme dialectale \"iau\", issus du latin \"aqua\". En outre, les toponymes en \"-ville\" au sens ancien de « domaine rural » sont des formations médiévales, dont l'élément initial n'est pratiquement jamais un appellatif roman, mais le plus souvent un anthroponyme. Acqueville doit donc son nom à un domaine rural ( en gallo-roman) ayant existé en ces lieux. Le premier élément est un anthroponyme, conformément au cas général. Il peut s'agir : L'hypothèse scandinave est renforcée par l'attestation ancienne d'un \"Achelunda\" en 1070 - 79 aux alentours, et qui est basé sur l'appellatif scandinave \"lundr\" « bosquet, petit bois », précédé du nom du même personnage formant une paire toponymique, comme il en existe de nombreux exemples en Normandie. Le sens global est donc celui de « bois d'Aki ». On note également un Aquedales (Seine-Maritime, Bures-en-Bray, \"Aquedales\" 1306) composé avec l'appellatif norrois \"dalr\" « vallée ». En revanche, il n'y a aucune raison d'y voir l'anthroponyme norrois \"*Agi\" ou vieux danois \"Aghi\", car il convient moins bien phonétiquement et ne se retrouve pas dans les formes anciennes contrairement à Acqueville, Manche, noté \"Agueville\" jusqu'au.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le, Acqueville intègre avec quatre autres communes la commune de Cesny-les-Sources créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Angoville, Placy et Tournebu deviennent des communes déléguées et Cesny-Bois-Halbout est le chef-lieu de la commune nouvelle.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Cesny-les-Sources le jusqu'en 2020 et Isabelle Onraed devient maire délégué.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant : Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant :", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Au premier recensement républicain, en 1793, Acqueville comptait 529 habitants, population jamais atteinte depuis.", "section_level": 1}], "src_summary": "Acqueville est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Cesny-les-Sources. ", "tgt_summary": null, "id": 1623384}
{"src_title": "Petit-Auverné", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Petit-Auverné est situé à au sud de Châteaubriant, à au nord-est de Nantes, à au nord-ouest d'Angers et à au sud-est de Rennes. Les communes limitrophes sont Erbray, Saint-Julien-de-Vouvantes, Moisdon-la-Rivière, La Chapelle-Glain, Grand-Auverné et Vallons-de-l'Erdre (commune déléguée de Saint-Sulpice-des-Landes).", "section_level": 2}, {"title": "Relief.", "content": "Le territoire de la commune a un profil légèrement vallonné, marqué par les vallées creusées par le Don et ses ruisseaux affluents.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par le Don, qui coule d'est en ouest. Plusieurs ruisseaux se jettent dans cette rivière : à l'est le ruisseau des Rivières, qui marque la délimitation avec Saint-Julien-de-Vouvantes, près du bourg le petit Don, traversant le bourg le Nilan et son affluent le Brêche, limite avec Grand-Auverné, et au nord-ouest la Mare.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Avec sa façade océanique orientée vers l'Ouest et un relief peu accentué, le climat de la Loire-Atlantique est de type tempéré océanique. Les hivers y sont doux ( en moyenne), les étés faiblement chauds ( en moyenne). Les précipitations sont fréquentes (surtout en hiver et au printemps) mais rarement violentes. Les données concernant le climat de Petit-Auverné qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O, ce qui correspond à la position de l'Aéroport Nantes-Atlantique situé sur la commune de Bouguenais, à de Petit-Auverné. Climatologie de Bouguenais sur la période 1961 - 1990 :", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme \"Alverniacum\" en 1135. Petit-Auverné pourrait venir du celtique \"ar vernes\" (« pays des Aulnes »). En 1793, la scission de la commune en deux entités indépendantes portant le nom d'Auverné a entraîné l'ajout des préfixes \"Grand\" et \"Petit\" pour les distinguer. La commune est donc baptisée Petit Auverné, puis en 1801 le Bulletin des Lois la mentionne sous le nom d'Auverné-le-Petit ou Petit-Auverné. La graphie « Le Petit-Auverné » est également utilisée (site de la communauté de communes), mais le code officiel géographique donne Petit-Auverné. Petit-Auverné possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : \"Petit-Auvernaé\" (écriture ELG, prononcé ). En breton, son nom est \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le territoire de Petit-Auverné recèle des traces d'occupation dès le Néolithique, puis il est occupé par les Celtes et les Gallo-romains. Au, comme toute la région, la paroisse passe sous domination bretonne. Au Moyen Âge, les seigneurs du lieu, les de La Rivière, deviennent au des gens très puissants, ont un rôle important dans le duché de Bretagne et combattent aux côtés de Du Guesclin. La résidence des de La Rivière se trouve au sud du Petit-Bourg. Le bourg est constitué d'une seule paroisse, Saint-Pierre-d'Auverné, jusqu'à ce que Charles de Bourgneuf, évêque de Nantes, ordonne la création de la trêve paroissiale de Saint-Sulpice-d'Auverné, appelée également Saint-Sulpice-Feillette-d'Auverné. En 1793, durant la Révolution, trois ans après sa création, la commune de Grand-Auverné est scindée en deux, sa partie est devient la commune de Petit-Auverné. La chapelle Saint-Sulpice, succursale de Saint-Pierre d'Auverné, devient église. En 1850 une nouvelle église est édifiée. En 1875 sa flèche est endommagée par une tempête, et est remplacée par un clocheton. Lors de la Seconde Guerre mondiale, trois des otages fusillées à Châteaubriant sont enterrés au Petit-Auverné, dont Guy Môquet. Les corps sont récupérés par les familles après la guerre. Les victimes sont : Jusqu'au l'agriculture conserve une importance prépondérante dans l'économie de la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Petit-Auverné est située dans le canton et l'arrondissement de Châteaubriant, dans le département de la Loire-Atlantique (région Pays de la Loire). Comme pour toutes les communes françaises comptant entre 500 et, le Conseil municipal est constitué de quinze membres en 2011.", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Petit-Auverné est membre de la communauté de communes du Castelbriantais, qui est constituée de dix-neuf communes regroupées autour de Châteaubriant.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Petit-Auverné est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi et du bassin de vie de Châteaubriant. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 100 % des habitants résidaient dans des zones.", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (25,3 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Le canton de Saint-Julien-de-Vouvantes, dont fait partie le Petit-Auverné, bénéficie du classement \"Zone de revitalisation rurale\", ce qui permet aux entreprises qui y sont installées de bénéficier d’avantages fiscaux. En 2011, La Mairie recense actifs : deux entreprises de construction, un commerces et quatorze entreprises de services. La zone à vocation artisanale del’Abbé Thoreau, classée Zone de revitalisation rurale, s’étend sur. L'Insee recensait au janvier 2009 12 établissements actifs : une industrie, deux entreprises de construction, six commerces ou services, et trois entités d'administration publique. Le nombre d'exploitations agricoles a décru entre 1988 et 2000, passant de 51 à 35. La surface cultivée a légèrement décru sur cette période, passant de à. En ce qui concerne l'élevage, la quantité de bovins a décru entre 1988 et 2000, passant de à, mais la quantité de volaille a doublé, atteignant en 2000 contre en 1988.", "section_level": 1}, {"title": "Équipement et service.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "Il n'y a pas de médecin ou d'infirmier au Petit-Auverné, les plus proches sont situés à Saint-Julien-de-Vouvantes et Erbray. Un centre hospitalier est installé à Châteaubriant..", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Le Petit-Auverné dépend de l'académie de Nantes. Il y a une école publique dans la commune, située rue du Stade, et qui est gérée en regroupement pédagogique avec celle de Saint-Julien-de-Vouvantes. Les collèges et les lycées se situent à Châteaubriant.", "section_level": 2}, {"title": "Vie sociale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Vie associative.", "content": "L’ACAPA, association culturelle et artistique du Petit-Auverné, organise la vie culturelle de la commune. Le Relais accueil proximité, association soutenue par la communauté de communes du castelbriantais, agit dans le domaine du service aux personnes (enfants, personnes seules, fragilisées ou isolées).", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations festives et culturelles.", "content": "Les Alvernes peuvent assister à des représentations de théâtre et dîner-théâtre en mars, organisées par l'ACAPA, et à des spectacles western le premierer week-end de septembre, organisés par West Equi Libre.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le patrimoine mégalithique de la commune a pratiquement été complètement détruit à la fin du (dolmen de Couronne-Blanche, menhir de la Sauzaie, menhir dit Pierre-Sonnante). N'en demeure visible aujourd'hui que le menhir de Chapeneille et deux menhirs de l'ensemble du Moulin de Violette. La croix des Aulnes, faite en schiste, se situe sur la route de Saint-Sulpice. Elle porte la date de 1597 et un nom y figure : Guérinais. Le manoir de La Renaudière, propriété des Louvigné puis des Trébuchet, devient presbytère en 1831. Le manoir de La Heurtebise, acheté par Étienne Guinement de Keralio, procureur au parlement de Bretagne à Rennes et oncle des frères Keralio, vers 1720 puis propriété de la famille Le Maignan en 1751 avec le mariage de Joseph Le Maignan et Rose Guinement de Keralio. Le manoir de La Salmonaie, fut un refuge de Chouans vers 1794. Le manoir de La Rivière, construit au à l'emplacement où la famille de La Rivière de l'ancienne avait sa résidence, dont il ne subsiste qu'un mur et un conduit de cheminée. Certains membres de la famille de La Rivière ont été compagnons des ducs de Bretagne, ou de Du Guesclin. L'église paroissiale Saint-Sulpice, construite de 1845 à 1850 pour remplacer l'ancienne chapelle. En 1875, lors d'une tempête, la flèche est sérieusement endommagée et remplacée par un clocheton. Cette église est aujourd'hui dans un état de grande dégradation qui nécessite de gros travaux, ce pour quoi la commune n'a pas les moyens. Les habitants excluent toutefois toute idée de détruire l'édifice. La forge située rue du Stade date du. C'est une forge de maréchalerie. Elle fonctionne jusque dans les années 1970. Elle dispose toujours d'un bac à charbon et d'un bac à eau en état de fonctionnement, ainsi que d'un outillage (enclume, pinces, marteau et étampe). Lieu dit La Pile, situé au nord ouest du bourg. Ancien moulin et four à pain dont il reste une tour en brique et le bâtiment des fours, les vestiges du moulin sont représentés par les murs et des pales présentes au fond du don qui y est gérés par 2 écluses manuelles et fonctionnelles. La rivière traverse le site de 7 hectares dominé par un manoir orné de pierre de tuf. Le site accueil aujourd'hui la compagnie théâtrale Adzel.cie qui organise ponctuellement des événements culturels théâtraux et musicaux.", "section_level": 2}, {"title": "Devise.", "content": "La devise de Petit-Auverné : \"Aunus Super Rivos Vernat\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Petit-Auverné est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. ", "tgt_summary": null, "id": 1713530}
{"src_title": "Coudrecieux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le gentilé est \"Coudrecélestin\". Le nom de la commune semble lié à la présence de forêts, plus particulièrement de bois de coudriers.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À partir du Moyen Âge, la vie locale dépend sans doute pour une bonne partie de la fabrication et du négoce du verre. La présence de grandes forêts et l'éloignement de grandes rivières navigables pour en assurer le transport a favorisé le développement de cette industrie, entre Perche et Vendômois, qui consommait donc localement cette production sylvicole. Dans son \"Dictionnaire topographique\" publié en 1829, Julien Rémy Pesche indique qu'une verrerie, construite en 1732 et située près du bois des Loges, fabrique toutes sortes d'objets en verre et cristal de belle qualité. Cette fabrique fait vivre 80 à 90 ouvriers. Selon l'abbé Charles Girault (1882-1964, spécialiste de l'histoire de la Sarthe ainsi qu'en témoigne l'importance du \"fonds Girault\" aux archives départementales de la Sarthe) déjà une ancienne verrerie \"\"existait avant le, dans le voisinage de la Teillaie et des Maisons-Rouges, sur le chemin de Semur à Coudrecieux\"\". Un mémoire relatif au rétablissement d'une manufacture de verrerie dans la paroisse de Coudrecieux (consultable aux archives départementales d'Indre et Loire car Coudrecieux dépendait au début du de la généralité de Tours) indique que : \"Le sieur Le Gras du Luart représente qu'il a une quantité considérable de bois taillis dans les paroisses de Coudrecieux et autres circonvoisines situées province du Maine, élection du Château-du-Loir, généralité de Tours. Que ces bois dépérissent et se perdent faute de consommation attendu la difficulté des transports et l'éloignement des rivières navigables. Depuis l'interruption de cette verrerie, il n'y a plus eu de consommation de bois taillis, plus de travail et de secours pour les habitants, en sorte qu'il y a plus de trois cents maisons ou bordages abandonnés ou détruits en ce canton. Dans la vue de procurer du travail aux habitants qui y restent et des secours pour le paiement des impositions et afin d'avoir le débit des bois, le sieur Le Gras demande qu'il lui soit permis de rétablir une verrerie.\" À la suite d'un décret impérial du, Coudrecieux, qui comptait alors, absorbe la commune des Loges (445 habitants). Quarante-six habitants de Coudrecieux sont morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. Au lieu-dit \"la Pierre\", la verrerie désaffectée a été transformée en camp d’internement pour les nomades entre et le où 370 d'entre eux sont transférés au camp de Mulsanne.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Depuis le janvier 2017, Coudrecieux est rattachée à l'intercommunalité du Gesnois Bilurien qui regroupe 23 communes et plus de habitants.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Coudrecieux possède plusieurs monuments notables :", "section_level": 1}, {"title": "Activité et manifestations.", "content": "Diverses animations organisées tout au long de l'année par l'association Coudre'liens.", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités liées.", "content": "La romancière et dramaturge anglaise Daphne du Maurier, dont de nombreux ouvrages (son plus célèbre étant sans doute \"Rebecca\") ont été adaptés au cinéma (notamment par Alfred Hitchcock), avait des ancêtres issus de la commune de Coudrecieux. Elle a d'ailleurs publié un récit intitulé \"Les Souffleurs de verre\" (titre original \"The glass-blowers\", paru en 1963) dans lequel elle évoque ses aïeux coudrecélestins.", "section_level": 1}], "src_summary": "Coudrecieux est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 1319251}
{"src_title": "Navacelles", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située à à l'est d'Alès, l'altitude moyenne est de.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Étymologie.", "content": "Provençal Navacello, languedocien Nabacello, du latin nova cella.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Des peuplades préhistoriques avaient déjà choisi le site de Navacelles pour s'installer dans des grottes comme celles du Redalet et du Tay d'où elles pouvaient observer les migrations animales.", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "Les Gaulois érigent un village attesté de nos jours par de nombreux vestiges et ruines de cabanes.", "section_level": 2}, {"title": "Époque moderne.", "content": "Au, Navacelles était le chef-lieu d'un des neuf doyennés du diocèse d'Uzès. Jusqu'en 1790, elle fut le siège du prieuré de Saint-Pierre de Navacelles dépendant de l'évêque d'Uzès. En 1808, elle devint paroisse du doyenné de Saint-Ambroix. Pendant les guerres de religion, Navacelles fut le théâtre de luttes intestines entre les clans. Navacelles, qui avait appartenu à la Maison de Montmorency jusqu’à la fin du, échut à Marie de Montmorency, fille naturelle d’Henri de Montmorency, connétable de France, laquelle avait épousé en 1575 Jean de Fay, baron de Péraut, sénéchal de Beaucaire et lieutenant général du roi en Pays de Bresse. Leur petite fille, Madeleine de Fay Péraut, épousa Abel de Calvière, qui transmit Navacelles à son neveu, Abel-Antoine de Calvière, baron de Boucoiran et de Vézénobres. En 1702, sa fille, Marie-Anne de Calvière de Boucoiran, l’apporta en dot à Joseph de Roux, colonel de dragons et brigadier des armées du roi (1654-1712). Son fils, Jean-Louis marquis de Roux (1705-1780), officier aux gardes françaises et viguier d’Avignon, vendit Navacelles dans les années 1740 à une famille bourgeoise de Nîmes, les Roustang, qui en furent les propriétaires jusqu'à la Révolution.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Secteurs d'activités.", "content": "Tandis que la plaine est propice à la polyculture constituée de vignes, céréales et cucurbitacées, et ses célèbres melons. En bas des combes, bien à l'abri, quelques oliveraies. Des muriers, vestiges de la sériciculture, résistent en limite de propriété.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "Ce village semble perdu dans une forêt de chênes où règne un calme bercé par le chant des cigales. Située entre plaine et garrigue, la végétation méditerranéenne typique formée de chênes blancs, pins d'Alep, cèdes et genévriers, buis, pudis, laurier thym, arbousier, fenouil, millepertuis, molène, thym, lavandes sauvages composent la partie garrigue.", "section_level": 2}], "src_summary": "Navacelles est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie. Elle ne doit pas être confondue avec un hameau de la commune héraultaise de Saint-Maurice-Navacelles, célèbre pour le cirque de Navacelles.", "tgt_summary": null, "id": 460735}
{"src_title": "Ein gewisser Herr Gran", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Certains agents d'un pays non spécifié attaquent un ingénieur italien pour obtenir des plans de construction importants et top secrets pour une défense antiaérienne électromagnétique stratégiquement importante. On dit que ce dispositif est capable d'arrêter les moteurs d'avion à grande distance, une invention révolutionnaire pour la défense contre les escadrons de bombardiers et les invasions aériennes. L'ingénieur est tué dans l'attaque. Malheureusement, il n'y a pas de doublons de ces documents, donc le capitaine des services secrets Bergall est chargé de récupérer les documents. Afin de ne pas attirer l'attention, il opère incognito et s'appelle désormais Gran pour sa mission. Il séjourne sous ce nom à Venise à l'hôtel Danieli. Là, il rencontre Viola Dolleen, la fille blonde d'un riche armateur. Mais la compétition apparaît avec le capitaine Gordon. Mais avec l'aide de Viola, Gordon qui surveillait Gran peut être écarté. En suivant discrètement une conversation qu'une certaine femme Mervin a avec un italien nommé Beppo, Gran apprend qu'ils sont tous deux responsables de l'attaque. Les documents secrets ont été transmis au marchand d'art Tschernikoff, qui à son tour avait l'intention de vendre les plans de construction à Gordon. Il voyage à Rome dans le magasin d'art de Tschernikoff et se fait passer pour le capitaine Gordon. Mais le vieux Tschernikoff est un renard intelligent et a des doutes quant à savoir si cet homme est vraiment Gordon. De Venise, il avait été informé de la disparition et de l'apparition soudaine d'un certain M. Gran. Dans la villa isolée de Tschernikoff, sa femme beaucoup plus jeune Bianca et le jeune peintre Pietro Broccardo sont impliqués dans une violente histoire d'amour ; Biance est même son modèle. Quand son mari revient, Pietro doit faire disparaître l'œuvre. L'apparition de Gran chez Tschernikoff met mal à l'aise. Dans un moment de négligence, au lieu d'un portrait de sa femme, Tschernikoff saisit accidentellement l'œuvre enveloppée avec Bianca nue. Le marchand d'art explique qu'il a besoin du portrait pour une exposition. Comme prévu, cependant, il ne s'agit en aucun cas du portrait, mais des documents secrets cachés derrière le tableau, que Tschernikoff veut maintenant sortir et vendre. Comme le receleur a pris la mauvaise œuvre, les dessins de construction sont toujours dans la villa de Tschernikoff. Lorsque M. Gran l'apprend, il se précipite dans la maison où un incendie se déclare soudainement et sauve les documents importants. Puis il s'explique avec Viola, qui pensait initialement qu'il était un magicien et plus tard un escroc et un imposteur, et tous deux envisagent de se marier.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ein gewisser Herr Gran (titre français : \"L'Homme des services secrets\") est un film allemand réalisé par Gerhard Lamprecht sorti en 1933. ", "tgt_summary": null, "id": 623402}
{"src_title": "Philippe Ogouz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance et formation.", "content": "Né dans une famille d'origine russe, Philippe Ogouz est le fils d'un banquier. Il fait ses études au lycée à Marseille puis y suit des cours de théâtre au cours Harry Baur. Il est également formé à partir d' au Conservatoire d’art dramatique et au Centre d’art dramatique de la rue Blanche où il suit les cours de Berthe Bovy, Robert Manuel et Teddy Bilis.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Acteur.", "content": "En 1957, Philippe Ogouz interprète à la radio le rôle de Poil de carotte avec Antoine Arnaudy. Il joue également le rôle de Puce dans le feuilleton \"Zig et Puce\", puis dans \"Poum et Plum\" et dans \"Cric-Crac\". Il débute au théâtre Marigny, interprétant l'Horace III dans \"L'Etonnant Pennybacker\". En 1961, René Allio l'engage pour un rôle dans son court-métrage \"La Meule\". En 1966, il joue le rôle de Paul dans \"L'Étrangère\" de Sergio Gobbi. Son premier grand rôle au cinéma est dans \"Trop c'est trop\" de Didier Kaminka, qu'il co-produit. Autres rôles marquants : Pierre dans \"Le Jeu avec le feu\" d'Alain Robbe-Grillet, Jean-Claude dans \"Asphalte\" de Denis Amar et le chauffard dans \"Les cigognes n'en font qu'à leur tête\", encore avec Didier Kaminka. Il apparaît également en grand chef des scouts dans \"Scout toujours...\" (1985) de Gérard Jugnot. À la télévision, Il participe à de nombreux téléfilms et séries télévisées, comme \"Rouletabille\" en 1966, \"Le Double Assassinat de la rue Morgue\" en 1973, \"Une femme d'honneur\" mais aussi \"Julie Lescaut\", \"Nestor Burma\", \"Avocats et Associés\" etc. Il participe également 1987 à la série comique \"Frog Show\" qui succède à l'émission \"Objectif Nul\" sur Canal+.", "section_level": 3}, {"title": "Mises en scène.", "content": "Philippe Ogouz met en scène \"Tempo\" au théâtre Fontaine, qui a obtenu le Molière du spectacle musical en 1990. En 2003 et 2004, il adapte et joue \"La Rafle du Vél' d'hiv\", d'après les ouvrages de l'historien Maurice Rajsfus sur la rafle du Vélodrome d'Hiver. Après 160 représentations à Paris, la pièce tourne en province. En, il met en scène la « comédie tragique avec chansons » \"Rutabaga Swing\" de Didier Schwartz.", "section_level": 3}, {"title": "Doublage.", "content": "Philippe Ogouz a participé à de nombreux doublages, étant la voix française des acteurs Patrick Duffy (\"Dallas\", \"Notre belle famille\"), Martin Sheen (\"Apocalypse Now\"), Bruce Lee (\"La Fureur de vaincre\"), John Travolta (\"Grease\") ou Dustin Hoffman, mais aussi celle du personnage de Leyland Palmer, interprété par Ray Wise, dans la série \"Twin Peaks\", dont il dirige le doublage. Il a également participé au doublage de nombreux dessins animés dans les années 1980 et 1990, notamment \"Les Maîtres de l'Univers\" (personnage de Musclor). Dans ce domaine, ses interprétations les plus marquantes restent les héros des séries \"Capitaine Flam\" et \"Ken le Survivant\".", "section_level": 3}, {"title": "Engagements personnels.", "content": "De 2005 à 2013, Philippe Ogouz est le président de l’Adami, succédant à Pierre Santini. Il était vice-président de l'Adami depuis 1999 et également vice-président du Syndicat national des metteurs en scène. Lors des débats en France en 2005 et 2006 autour des droits d'auteur sur Internet (le projet de loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information - DADVSI), il prend parti pour une licence globale sur le téléchargement, en sa qualité de président de l'Adami.", "section_level": 2}, {"title": "Mort.", "content": "Philippe Ogouz meurt le à Paris, (Seine), à l'âge de 79 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Marié à la comédienne Agnès Gribe, Philippe Ogouz est le père de Virginie Ogouz, actrice et directrice de casting, et d'Emmanuelle Ogouz, scénariste.", "section_level": 2}], "src_summary": "Philippe Ogouz, né le à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), et mort le à Paris, est un acteur, metteur en scène et directeur artistique français. ", "tgt_summary": null, "id": 2369795}
{"src_title": "Chambon (Charente-Maritime)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "La commune de Chambon est une mosaïque constituée de huit hameaux principaux et quelques écarts : Hameaux : Chambon Gare (mairie, école), le Cher, Marlonges, Savarit, le bourg de Chambon, les Égaux, le Ramigeau et Vandon. Lieux-dits : la Maison Neuve, le Préneau, le Renclos, la Cabourne, le Moulin de Marlonges, les Grandes Chaumes, Fausse Lussane, le Moulin du Cher, les Chaumes, Bel-Air.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'origine du nom de la commune vient très certainement de \"campus bonus\" qui signifie \"terre fertile\". L'autre origine communément admise pour les \"Chambon\" est \"cambo\" (\"courbe ou méandre\") mais l'absence de cours d'eau au centre historique rend cette affirmation plus que douteuse.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Au, Chambon était une paroisse de Saintonge qui formait une enclave dans le pays d'Aunis. Le 18 avril 1827, les deux communes voisines \"Chambon\" et \"Le Cher\" fusionnent, ce qui explique la présence de deux églises et de deux cimetières sur ce nouveau territoire.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (28,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}], "src_summary": "Chambon est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les \"Chambonnais\" et les \"Chambonnaises\".", "tgt_summary": null, "id": 525806}
{"src_title": "Savenès", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située en Lomagne en Rivière-Verdun, limitrophe du département de la Haute-Garonne.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Savenès est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par le ruisseau de Nadesse et ses affluents le ruisseau de Dère et le ruisseau Galinas.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Savenès, devenu commune en 1901, était, sous l'Ancien Régime, un fief dépendant des seigneurs de Verdun-sur-Garonne. Au, la seigneurie est passée sous le contrôle de la famille des Isalguiers puis des Vabres.
En 1612, la famille de Pezan achète la seigneurie et succède à la famille du Barry. Le premier village ayant occupé le territoire de Savenès se nommait « Caujac » et il était situé autour de l'église (au, celle-ci était dédiée à saint Avit et Modeste). Pendant la guerre de Cent Ans, le village et l'église furent détruits, le village fut reconstruit près du château.
L'église, quant à elle, fut reconstruite à son emplacement d'origine par un religieux de l'abbaye de Grand Selve. Elle prit alors le vocable de l'Assomption. L'église fut ensuite en partie brûlée par les protestants au pendant les guerres de Religion (les murs extérieurs au nord-ouest portent encore les traces des incendies). Cette église fut restaurée au.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne et du canton de Verdun-sur-Garonne. Avant le elle faisait partie de la communauté de communes Garonne et Gascogne.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Viticulture : saint-sardos (AOVDQS).", "section_level": 2}, {"title": "Divers.", "content": "Le village de Savenès comprend une des cinq stations Météo-France du département. Elle permet la mesure de la température, de la pluie, du vent et de tout autre paramètre météorologique. Cette station a relevé une rafale de sous un très violent orage en août 2003, ce qui constitue le record départemental de vent. Voir aussi Tempête Klaus.", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Savenès fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Chasse, pétanque,", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le château de Savenès ou château de la Salle, bâti en 1660 (classé monument historique). Le château d'Arailh ou de Fourcaran bâti en 1645 est un manoir avec un corps central en briques encadré de tours carrées. L'église de l'Assomption (classée monument historique), composée de cinq travées avec une abside à trois pans. La façade a un portail à voussures et un clocher-mur. Le maître autel et un lutrin en fer forgé de 1787 proviennent de l'abbaye de Grand Selve. Chapelle bâtie en 1836, dédiée à saint Fort.", "section_level": 2}], "src_summary": "Savenès est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Savenésiens\".", "tgt_summary": null, "id": 1046419}
{"src_title": "Ruth Elkrief", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Famille et origines.", "content": "Ruth Elkrief est née le à Meknès (Maroc). Elle est la fille de Joseph Elkrief, directeur d'agence de vente d'automobiles, mort en 2009, et de Marie-Louise Rouach, professeur de français. Chalom Messas, un de ses grands-oncles, a été grand rabbin du Maroc puis de Jérusalem. Originaire du Maroc, la famille Elkrief s'installe en France à Saint-Cloud lorsque Ruth a 14 ans, en 1974. Ruth Elkrief est mariée au chef d'entreprise Claude Czechowski, avec qui elle a deux filles.", "section_level": 2}, {"title": "Formation puis activités au sein du \"Matin de Paris\", LCI, TF1 et RTL.", "content": "Elle entre en en année préparatoire à l'Institut d'études politiques de Paris. Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1981, section Politique Economique et Sociale),elle y continue ses études et obtient aussi un DEA en études politiques en 1983).Elle est diplômée du Centre de formation des journalistes (promotion 1984), Ruth Elkrief acquiert une première expérience en presse écrite, au quotidien \"Le Matin de Paris\", de 1985 à 1987. Elle est recrutée à TF1 en 1987 par Michèle Cotta, qu'elle considère comme sa. En 1990, elle devient la correspondante de la première chaîne à Washington, D.C. (où elle gagne en notoriété, couvrant la guerre du Golfe), avant d’être nommée chef du service politique et de présenter le journal de 23 heures le week-end (1991-1992) réalisé par Richard Guillon et François Lopez. En 1994, elle participe à la création de la première chaîne d’information en continu LCI (filiale de TF1), où elle présente \"Le grand Journal\", aux côtés de David Pujadas, puis une interview quotidienne entre et. En, elle lance sur TF1 \"19h dimanche\", une émission qui propose des reportages et une interview d’une personnalité. Elle reprend ainsi la tranche de \"Public\", présentée par Michel Field, qui n'était pas parvenu à faire oublier le \"Sept sur sept\" d’Anne Sinclair. Mais en, son magazine est un échec en termes d'audiences et il est remplacé par \"Sept à huit\" de Laurence Ferrari et Thomas Hugues. En 2001, elle rejoint RTL pour réaliser l'interview politique du matin (du lundi au vendredi à 7 h 50) puis coprésente entre 2003 et 2005 \"Le Grand Jury\" RTL-\"Le Monde\"-LCI.", "section_level": 2}, {"title": "BFM TV.", "content": "En, elle participe au lancement de la chaîne d’information en continu BFM TV. Elle présente le tout premier journal le à en interviewant en direct Dominique Baudis, président du CSA. Elle présente ensuite du lundi au vendredi à et à deux journaux de 30 minutes chacun. En, Ruth Elkrief lance également la version 2 de la chaîne (nouveaux décors, nouvel habillage et suppression du tout-image en semaine) et anime la tranche de à du lundi au vendredi. De jusqu'à fin 2007, elle coprésente chaque jeudi, avec Hedwige Chevrillon de BFM, \"Le Duo BFM\", la première émission commune à la radio d’informations économiques BFM et BFM TV (qui appartiennent toutes les deux au groupe NextRadioTV), dans laquelle les deux journalistes interviewent une personnalité politique. À partir de, Ruth Elkrief anime simplement la case du - du lundi au vendredi (Nathalie Lévy reprenant le - ) avec un magazine sur l'élection présidentielle française de 2007, \"Élysée 2007\", où elle arbitre notamment un débat entre deux acteurs politiques. En, la case devient \"19h Ruth Elkrief\", un grand journal télévisé. De à, elle coprésente, avec Hedwige Chevrillon et Olivier Mazerolle, \"La Tribune BFM\" le dimanche de à. À partir de, elle présente, en compagnie de Stéphanie de Muru et Gilane Barret pour les journaux, la nouvelle édition de la mi-journée \"Midi Ruth Elkrief\", du lundi au vendredi de à. En, après deux saisons à la mi-journée, Ruth Elkrief retrouve la tranche de à du lundi au vendredi, pour une émission de débats à nouveau intitulée \"19h Ruth Elkrief\". \"Le Figaro\" estime qu'elle a fait de cette tranche horaire stratégique de la télévision française. En 2012, elle joue son propre rôle dans \"Aux yeux de tous\", réalisé par Arnaud Duprey et Cédric Jimenez. Elle a également présenté \"Vendredi Ruth Elkrief\" de 2016 à 2018, le vendredi de 19 h à 20 h (rediffusée le même jour de 21 h à 22 h) sur BFM TV. Elle est envoyée à Molenbeek-Saint-Jean pour l'arrestation de Salah Abdeslam, le, ou encore à Londres, lors des résultats du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, le de la même année. Ruth Elkrief a également loué ses services à des entreprises privées pour animer des évènements promotionnels, ce que, dans le jargon journalistique, on appelle faire des « ménages ». En tant que présentatrice sur BFM-TV, elle bénéficie d'un salaire de 10 000 euros par mois.", "section_level": 2}, {"title": "Élection présidentielle de 2017.", "content": "Le, elle anime avec Laurence Ferrari, le second débat de la primaire présidentielle des Républicains, opposant les sept candidats, diffusé sur BFM TV et I-Télé. Le, elle anime avec Laurence Ferrari et Laurent Neumann, le second débat de la primaire présidentielle de la Belle Alliance Populaire, opposant les sept candidats, diffusé sur BFM TV et I-Télé. Le, elle anime, avec Laurence Ferrari, un débat opposant les onze candidats à l'élection présidentielle, diffusé sur BFM TV et CNews ainsi que sur RMC, Dailymotion et YouTube. C'est la première fois dans une élection présidentielle en France qu'un débat télévisé rassemble l'ensemble des candidats. Son traitement de l'affaire Fillon suscite de nombreuses réactions. Notamment, elle s'interroge sur cette exigence ou elle demande à Louis-Marie Horeau, directeur du \"Canard enchainé\" s'il a. Elle indique également être « solidaire » de Penelope Fillon estimant qu'. Elle indique plus tard regretter ce terme de « solidaire », après que celle-ci a été mise en examen pour.", "section_level": 3}, {"title": "Décoration.", "content": "Le, elle est nommée au grade de chevalier de la Légion d'honneur, sur le contingent du ministère de la culture et de la communication, pour 23 ans de services professionnels.", "section_level": 2}], "src_summary": "Ruth Elkrief, née le à Meknès (Maroc), est une journaliste française de télévision. Depuis, elle travaille sur la chaîne d'information en continu BFM TV.", "tgt_summary": null, "id": 2053153}
{"src_title": "Communauté de communes Vannier Amance", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La \"Communauté de communes de Vannier Amance\" est issue du regroupement de communes issues de : - l'ex-Communauté de communes du pays Vannier (Haute-Marne et Haute-Saône) ; - l'ex-Communauté de communes du pays d'Amance (Haute-Marne) ; - et de l'ex-Communauté de communes du canton de Laferté-sur-Amance (Haute-Marne) ; - auxquelles ont été adjointes les six communes de Chézeaux, Farincourt, La Rochelle, Poinson-lès-Fayl, Pressigny, Valleroy, conformément aux dispositions du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de la Haute-Saône le 23 décembre 2011 Elle est créée au janvier 2013 par un arrêté préfectoral du Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) du 7 août 2015 prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de, sauf si la plupart des communes qui la constitue sont situées en zone de montagne et pour lesquelles le seuil est abaissé à, le préfet de la Haute-Marne a prévu le 29 mars 2016 prévoit la fusion en 2017 de la communauté de communes du pays de Chalindrey, de la communauté de communes Vannier Amance et de la Communauté de communes de la région de Bourbonne-les-Bains, créant ainsi une structure regroupant 63 communes et. Par arrêté préfectoral du 6 décembre 2016, elle fusionne au avec les communautés du « pays de Chalindrey » (13 communes) et de « Bourbonne-les-Bains » (16 communes) pour former la nouvelle communauté de communes du Pays de Chalindrey, de Vannier Amance et de la région de Bourbonne-les-Bains.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "La communauté de communes regroupait en 2016 les 34 communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est à Fayl-Billot, 27 Grande Rue.", "section_level": 2}, {"title": "Élus.", "content": "La Communauté de communes est administrée par son Conseil communautaire, composé pour la mandature 2014-2020, de 46 conseillers communautaires, qui sont des conseillers municipaux représentant chacune des 34 commune membre, sensiblement en fonction de leur population, soit : - 6 délégués pour Fayl-Billot ; - 4 délégués pour Champsevraine, Haute-Amance ; - 2 délégués pour Varennes-sur-Amance ; - 1 délégué et son suppléant, pour les autres villages, tous de moins de 250 habitants. En avril 2014, le conseil communautaire a élu son nouveau président, François Giraud, maire-délégué de Charmoy (commune de Fayl-Billot) et ses 4 vice-présidents, qui sont : Ensemble, ils forment le bureau de l'intercommunalité pour la mandature 2014-2020.", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "Nombre total de compétences exercées : 18. L'intercommunalité exerce des compétences issues des anciennes intercommunalités fusionnées, qui ont été transférées par les communes membres dans le cadre des dispositions du code général des collectivités territoriales. Il s'agit de :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Afin d'assurer la réalisation de ses compétences, la communauté de communes perçoit une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes, avec fiscalité professionnelle de zone et avec fiscalité professionnelle sur les éoliennes. Afin de financer ce service, elle collecte une redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM). Les taux d'imposition de l'intercommunalité,qui se rajoutent à ceux fixés par les communes, étaient en 2015 :", "section_level": 2}], "src_summary": "La () est une ancienne communauté de communes française, située principalement dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est et en Haute-Saône (région Bourgogne-Franche-Comté).", "tgt_summary": null, "id": 378026}
{"src_title": "Communauté de communes Saulx et Bruxenelle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le \"District de la Saulx\" a été créé en 1992 à l'initiative d'élus des communes de Sermaize les Bains, Pargny sur Saulx, Étrepy) et Maurupt le Montois. Les communes de Trois-Fontaines et Cheminon ont adhéré à ce district en 1999 et 2002 Le janvier 2013, la commune de Trois-Fontaines-l'Abbaye, antérieurement membre de l'intercommunalité, l'a quittée pour rejoindre la communauté de communes de Saint-Dizier, Der et Blaise, transformée depuis en communauté d'agglomération. Le janvier 2014, les deux communes de Blesme et Saint-Lumier-la-Populeuse, antérieurement membres de la communauté de communes de Val de Bruxenelle, sont rattachées à la communauté de communes Saulx et Bruxenelle. La communauté du Val de Bruxenelle, qui ne regroupe plus aucune commune, est supprimée à cette occasion. Conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du 30 mars 2016, la communauté de communes fusionne (sans les communes de \"Cheminon\" et \"Maurupt-le-Montois\" qui rejoignent la nouvelle Communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise) le avec la communauté des « Côtes de Champagne et Saulx » (35 communes) pour former la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "L'intercommunalité était composée de sept communes au :", "section_level": 2}, {"title": "Fonctionnement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "La communauté de communes avait son siège à Sermaize-les-Bains, Rue Lombard.", "section_level": 2}, {"title": "Élus.", "content": "La communauté de communes était administrée par son Conseil communautaire, composé de 22 conseillers communautaires, qui étaient des conseillers municipaux représentant chaque commune membre, répartis, pour la mandature 2014-2020, à raison de : - deux conseillers pour les communes dont la population est inférieure à 500 habitants ;- troisconseillers pour les communes dont la population est comprise entre 500 et 1499 habitants ;- cinq conseillers pour les communes de et plus. Le conseil communautaire du a élu son nouveau président, Joël Chantereaux, conseiller municipal de Sermaize-les-Bains, ainsi que trois vice-présidents, élus des communes de Blesme, Maurupt-le-Montois et Saint-Lumier-la-Populeuse.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des présidents.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "Nombre total de compétences exercées : 21. L'intercommunalité exerçait les compétences qui lui avaient été transférées par les communes membres, conformément aux dispositions du code général des collectivités territoriales.", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes percevait une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes, sans FPZ (fiscalité professionnelle de zone) et sans FPE (fiscalité professionnelle sur les éoliennes). La communauté de communes gère une déchèterie et une station d'épuration. L'intercommunalité gère depuis 2009 un relais de services publics, avec une implantation à Sermaize-les-Bains et à Pargny-sur-Saulx, qui a accueilli 1435 visiteurs au second semestre 2010.", "section_level": 2}], "src_summary": "La (CCSB) est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de la Marne et la région Grand Est.", "tgt_summary": null, "id": 523886}
{"src_title": "Communauté de communes de la Vallée de la Suippe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté de communes a été créée par arrêté préfectoral du 17 décembre 2003. Ses communes ont intégré la communauté urbaine du Grand Reims le.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "L'intercommunalité était composée de 7 communes.", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège était à Bazancourt, 19 rue Haguenin.", "section_level": 2}, {"title": "Élus.", "content": "La Communauté de communes est administrée par son Conseil communautaire, composé pour la mandature 2014-2020, de 27 conseillers communautaires, qui sont des conseillers municipaux représentant chaque commune membre, a raison de : Le conseil communautaire du a réélu son président, Yannick Kerharo, Maire de Bazancourt, et désigné ses 6 vice-présidents, qui sont : Ensemble, ils constituent le bureau de l'intercommunalité pour la mandature 2014-2020.", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "En France, les communautés de communes sont obligées par le Code général des collectivités territoriales d'exercer à la place des communes les compétences concernant l'aménagement du territoire et le développement économique. De plus, elles doivent choisir au minimum une des compétences optionnelles et peuvent avoir d'autres compétences facultatives. La Communauté de communes de la Vallée de la Suippe a reçu, selon ses statuts, les compétences suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de commune a opté dès sa création pour la fiscalité professionnelle unique, ce qui assure une péréquation entre les communes des richesses produites par l'activité économique du territoire. Le conseil communautaire a maintenu, en 2014, les taux des impôts locaux perçus en 2013 par l'intercommunalité, qui étaient :", "section_level": 2}, {"title": "Participations à d'autres organismes.", "content": "L'intercommunalité est membre des organismes publics suivants : En 2012, la communauté a réalisé le pôle scolaire d'Isles-sur-Suippe/Warmeriville, et lancé en 2013 le projet du groupe scolaire de Boult-sur-Suippe. L'intercommunalité participe, avec la communauté de communes des Rives de la Suippe et la communauté de communes de Beine-Bourgogne, à l’opération de valorisation de la vallée de la Suippe, qui consiste à entretenir le lit de la rivière et ses berges, sur sur la centaine du cours de la rivière, sous réserve qu'en soit bouclé le financement.", "section_level": 2}], "src_summary": "La (CCVS) est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de la Marne et la région Grand Est.", "tgt_summary": null, "id": 1661731}
{"src_title": "Communauté de communes Les Cheires", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) du Puy-de-Dôme, dévoilé le, proposait la fusion de la communauté de communes des Cheires (moins une commune) avec Allier Comté Communauté et Gergovie Val d'Allier Communauté. La commune du Vernet-Sainte-Marguerite rejoindrait une intercommunalité composée de dix-neuf communes (plus une commune du Cantal à l'adoption du SDCI) venant s'ajouter à la communauté de communes du Massif du Sancy. Aussi, la nouvelle intercommunalité serait composée de, dont dix en zone de montagne, pour une population avoisinant les. Adopté en, le SDCI confirme ce périmètre. La nouvelle structure intercommunale issue de la fusion des trois communautés de communes porte le nom de « Mond'Arverne Communauté », à la suite de l'arrêté préfectoral du.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes Les Cheires est située en périphérie de l'agglomération clermontoise, au sud de Clermont-Ferrand. Elle jouxte Clermont Auvergne Métropole au nord-est et les communautés de communes de Gergovie Val d'Allier Communauté à l'est, Couze Val d'Allier au sud-est, Puys et Couzes au sud, Massif du Sancy au sud-ouest et Rochefort-Montagne à l'ouest. Elle constitue l'une des neuf intercommunalités du pays du Grand Clermont. Le territoire communautaire possède un seul accès autoroutier, par l'échangeur 5 de l'autoroute A75, situé à l'extrême est, sur la commune du Crest. Les axes routiers principaux sont :", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle regroupe onze communes, toutes administrativement rattachées à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, aux cantons avant redécoupage en mars 2015 de Saint-Amant-Tallende ou de Veyre-Monton ; après cette date, des Martres-de-Veyre ou d'Orcines.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Pyramides des âges en 2013 en pourcentage (source Insee)", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "La communauté de communes siège à Saint-Amant-Tallende.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de représentant chacune des communes membres. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "En 2014, le conseil communautaire a élu son président, Serge Touret (conseiller municipal de Saint-Amant-Tallende), et désigné six vice-présidents :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont déléguées par les communes membres. Deux compétences sont obligatoires pour les communautés de communes : Elle a fait le choix de quatre compétences optionnelles : La compétence facultative est la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes applique la fiscalité professionnelle unique. En excluant Le Vernet-Sainte-Marguerite, elle possède un potentiel fiscal par habitant de, inférieur à la moyenne des communautés de communes du département (). Les taux d'imposition votés en 2015 étaient les suivants : taxe d'habitation 10,25 %, foncier bâti 1,69 %, foncier non bâti 13,54 %, cotisation foncière des entreprises 23,91 %.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes Les Cheires est une ancienne communauté de communes française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 1401746}
{"src_title": "Communauté de communes Cœur de Combrailles", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Par arrêté préfectoral du, la commune de Châteauneuf-les-Bains quitte la communauté de communes Cœur de Combrailles pour rejoindre Manzat communauté. Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) du Puy-de-Dôme proposait la fusion avec les communautés de communes du Pays de Saint-Éloy-les-Mines, de Pionsat, une partie de la communauté de communes du Pays de Menat (quatre communes à l'ouest de la Sioule) ainsi que la commune de Virlet. Cette nouvelle intercommunalité comprendra, toutes en zone de montagne, pour une population d'environ. La communauté de communes Cœur de Combrailles comptant moins de en 2012, elle ne peut pas se maintenir. Adopté en, le SDCI ne modifie pas ce périmètre. Cette fusion est confirmée par un arrêté préfectoral du, rectifié par un autre arrêté du 22 ; la nouvelle structure intercommunale prend le nom provisoire de « Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy ».", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme, dans le Pays des Combrailles,, à. Le territoire communautaire est desservi par deux axes secondaires que sont les routes départementales 227, reliant Pionsat au nord-ouest et Riom au sud-est, et 987 reliant Saint-Éloy-les-Mines à l'ouest du département.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle est composée des dix communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Saint-Gervais-d'Auvergne.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de représentant chacune des communes membres et élus jusqu'à la disparition de la structure intercommunale. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "En 2014, le conseil communautaire a élu son président, Bernard Favier (maire de Saint-Priest-des-Champs), et désigné ses quatre vice-présidents qui sont :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont déléguées par les communes membres. Les deux compétences obligatoires sont les suivantes : Compétences optionnelles : Compétences facultatives :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes applique la fiscalité professionnelle unique. Elle possède un potentiel fiscal par habitant de, inférieur au potentiel fiscal moyen des communautés de communes du département (). Les taux d'imposition votés en 2015 sont les suivants : taxe d'habitation 7,94 %, foncier bâti 0,75 %, foncier non bâti 2,85 %, cotisation foncière des entreprises 27,07 %.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes Cœur de Combrailles est une ancienne communauté de communes française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, centrée sur Saint-Gervais-d'Auvergne.", "tgt_summary": null, "id": 267240}
{"src_title": "Communauté de communes entre Allier et Bois Noirs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté de communes a été créée en 2010. Elle subsiste de plein droit au syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Châteldon, regroupant les six communes du canton de Châteldon plus la commune de Charnat. Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) du Puy-de-Dôme, dévoilé en, proposait la fusion de la communauté de communes avec trois autres intercommunalités tournées vers Thiers : Montagne Thiernoise, Pays de Courpière et Thiers communauté. Adopté en, le SDCI ne modifie pas ce périmètre. La nouvelle structure issue de la fusion de ces quatre intercommunalités verra le jour en 2017 ; elle comptera trente communes (dont vingt-quatre classées en zone de montagne) pour une population de plus de. Un arrêté préfectoral du prononce la fusion de ces quatre communautés de communes ; la nouvelle structure intercommunale prend le nom de « communauté de communes Thiers Dore et Montagne ».", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes entre Allier et Bois Noirs est située au nord-est du département du Puy-de-Dôme. Elle jouxte les communautés de communes de la Montagne Thiernoise au sud-est, Thiers communauté au sud, Entre Dore et Allier au sud-ouest, Limagne Bords d'Allier à l'ouest, Coteaux de Randan au nord-ouest, et avec le département limitrophe de l'Allier, la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier au nord et la communauté de communes de la Montagne bourbonnaise au nord-est. Comme l'indique sa dénomination explicite, le territoire communautaire est bordé par l'Allier à l'ouest, et situé au pied des Bois Noirs à l'est. Le territoire est traversé par la route départementale 906 reliant Thiers à Vichy. Les axes routiers secondaires sont peu nombreux : les et 63 desservant Châteldon et la continuant vers Maringues.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle regroupe sept communes, toutes (sauf Charnat) adhérant au parc naturel régional Livradois-Forez :", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Pyramides des âges en 2013 en pourcentage (source Insee)", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Puy-Guillaume.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de représentant chacune des communes membres et élus habituellement pour une durée de six ans. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "En 2014, le conseil communautaire a élu son président, Bernard Vignaud, et désigné ses six vice-présidents :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont déléguées par les communes membres. Compétences obligatoires : Compétences optionnelles : Compétences facultatives :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes est soumise à la fiscalité additionnelle.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes entre Allier et Bois Noirs est une ancienne communauté de communes française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 990295}
{"src_title": "Communauté de communes du Pays de Menat", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale du Puy-de-Dôme, dévoilé en octobre 2015, proposait la scission de la communauté de communes du Pays de Menat en deux parties séparées par la Sioule, : Les périmètres proposés ne sont pas modifiés à la suite de l'adoption du SDCI en. Ces fusions sont confirmées par deux arrêtés préfectoraux du, rectifiés par deux autres arrêtés du 22 : L'arrêté préfectoral 16-02968 du met fin à l'exercice des compétences de la communauté de communes du Pays de Menat.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "Elle regroupe les douze communes de l'ancien canton de Menat :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "Une des compétences d'action de la communauté de communes est le tourisme à travers le fonctionnement d'une structure de type office de tourisme (classé 1 étoile), créée en 1989 qui s'appelle la « Maison de Pays ». Celle-ci accueille et renseigne les touristes qui se rendent dans le canton pour visiter essentiellement la vallée de la Sioule. Elle leur propose un programme d'animations estivales et des expositions thématiques dans une salle spéciale. La Maison de Pays est également une vitrine de ventes des produits du terroir (miel, fromages, vin, huile, farine, etc.) et de l'artisanat local.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé au Pont de Menat, sur la commune de Pouzol.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de représentant chacune des communes membres. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "En 2014, le conseil communautaire a élu son président, Bernard Duverger (maire de Teilhet), et désigné ses cinq vice-présidents qui sont :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont déléguées par les communes membres. Compétences obligatoires : Compétences optionnelles :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes applique la fiscalité professionnelle unique. Pour l'année 2015, les taux d'imposition sont les suivants : taxe d'habitation 9,78 %, foncier bâti 1,36 %, foncier non bâti 10,71 %, cotisation foncière des entreprises 22,91 %.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Pays de Menat est une ancienne communauté de communes française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 175355}
{"src_title": "Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy-les-Mines", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La CCPS est créée le, dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales. Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) du Puy-de-Dôme, dévoilé en, proposait la fusion avec les communautés de communes Cœur de Combrailles, de Pionsat, une partie de la communauté de communes du Pays de Menat (quatre communes à l'ouest de la Sioule) ainsi que la commune de Virlet. Cette nouvelle intercommunalité comprendra, toutes en zone de montagne, pour une population d'environ. Le périmètre n'est pas modifié à la suite de l'adoption du SDCI en. Cette fusion est confirmée par un arrêté préfectoral du, rectifié par un autre arrêté du 22 ; la nouvelle structure intercommunale prend le nom provisoire de « Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy ».", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La communauté de communes du Pays de Saint-Éloy-les-Mines est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Cet EPCI est composé des neuf communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Conseil communautaire.", "content": "Les statuts attribuent à chacune des communes membres un nombre de sièges au conseil communautaire dépendant de sa population. À sa création, les vingt-cinq sont répartis ainsi : À l'issue du renouvellement des conseils municipaux de 2014, le conseil communautaire comprend vingt-six membres. Leur répartition est identique, mis à part un siège supplémentaire pour la commune de Saint-Éloy-les-Mines.", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "Le conseil communautaire élit sa première présidente, Marie-Thérèse Sikora, le.", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes applique la fiscalité professionnelle unique. Elle possède un potentiel fiscal de par habitant, très supérieur à la moyenne départementale (). Du fait du régime fiscal spécifique, les taux des taxes d'habitation et des fonciers bâti et non bâti ne sont pas applicables. Pour l'année 2015, le taux de la cotisation foncière des entreprises s'élève à 26,72 %.", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Pays de Saint-Éloy-les-Mines, de son nom complet provisoire « \"communauté de communes du Pays de Saint-Éloy-les-Mines\" dite \"Saint-Éloy Communauté\" », est une communauté de communes française située dans le département du Puy-de-Dôme et la région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 306703}
{"src_title": "Riom-Communauté", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté de communes a été créée le. Le, les communes de Cellule et de La Moutade fusionnent pour constituer Chambaron-sur-Morge. Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) du Puy-de-Dôme prévoit la fusion avec les communautés de communes de Limagne d'Ennezat et Volvic Sources et Volcans. La nouvelle structure intercommunale compte pour une population d'environ, autorisant sa transformation en communauté d'agglomération. Le périmètre proposé n'est pas modifié (hormis le nombre de communes) à la suite de l'adoption du SDCI en. Un arrêté préfectoral du prononce la fusion de ces trois communautés de communes, mais restera une communauté de communes, prenant le nom de « Riom Limagne et Volcans ».", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Riom-Communauté est située au nord du département du Puy-de-Dôme ; c'est l'une des neuf intercommunalités du pays du Grand Clermont. Elle jouxte la communauté d'agglomération Clermont Communauté au sud et les communautés de communes Volvic Sources et Volcans à l'ouest, Côtes de Combrailles au nord, Nord Limagne au nord-est et Limagne d'Ennezat à l'est. Le territoire communautaire est desservi par l'autoroute à deux numéros A71-A89 grâce à l'échangeur 13, les routes départementales 2009 (ancienne route nationale 9 traversant et route départementale 447 contournant Riom par l'est), 2144 (vers Montluçon), 986 (vers Volvic), 224 (vers Ennezat), 211 (vers Thuret). Deux lignes ferroviaires (en dehors de celle menant à Volvic) traversent également le territoire, avec une gare à Riom : Riom - Châtel-Guyon, desservie par les trains vers Clermont-Ferrand, Paris, Lyon, Gannat ou Montluçon.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle regroupe les dix communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Riom.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de représentant chacune des communes membres. Ils sont répartis comme suit, avant fusion de Cellule et La Moutade :", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "En 2014, le conseil communautaire a élu son président, Pierre Pécoul (maire de Riom), et désigné ses neuf vice-présidents qui sont :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "Riom Communauté gère la Piscine communautaire de Riom, les points lecture de la communauté de commune, les équipements sportifs reconnus d’intérêt communautaire ainsi que les musées. Riom Communauté gère aussi le réseau de transport Urbain R'cobus. Depuis 2016 Riom Communauté a récupéré la compétence petite enfance malgré de nombreux débats.", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La communauté de communes applique la fiscalité professionnelle unique. En 2015, les taux d'imposition votés étaient : taxe d'habitation 8,97 %, foncier bâti 0 %, foncier non bâti 3,92 %, cotisation foncière des entreprises 25,22 %.", "section_level": 2}, {"title": "Projets et réalisations.", "content": "Le grand projet de la mandature est les Jardins de la Culture, un complexe qui intégrera une médiathèque, un relais d’assistante maternelle ainsi que des salles de cinémas.", "section_level": 1}], "src_summary": "Riom-Communauté est une ancienne communauté de communes française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Riom-Communauté a été créée le. Elle est la deuxième du département en importance économique et démographique après celle de Clermont Communauté.", "tgt_summary": null, "id": 1824483}
{"src_title": "Autreville-sur-la-Renne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Autreville-sur-la-Renne est située sur la Renne, affluent de l'Aujon. Lors du recensement en 2006, la population était de 486 habitants. La commune est composée des villages de Valdelancourt, Saint Martin, Lavilleneuve-au-Roi et Autreville. Le, Lavilleneuve-au-Roi est rétablie (défusionne).", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Son église au cœur du village, dédié à saint Pierre, a été construite en 1835. En 1789, Autreville dépendait pour le spirituel du doyenné de Châteauvillain au diocèse de Langres. Son église était sous le patronage de l'évêque. Pour le temporel, Autreville faisait partie de l'élection et de la prévôté de Chaumont. La seigneurie était partagée entre plusieurs laïques. Il y avait deux justices seigneuriales : l'une ressortissait de Chaumont, l'autre du bailliage ducal de Châteauvillain. Clairvaux y avait aussi des droits féodaux. Ce village dans lequel l’évêque Michel Boudet tint un synode en 1517 est ancien et on y a trouvé il y a fort longtemps un Tibère d'or. Dès le, Autreville portait le nom de «Altre Millana in Pago Ramense ». En 886, Charles III le Gros le donna au comte bénéficiaire de Bar. Au, la seigneurie était déjà divisée mais le fief principal appartenait à la maison de Choiseul qui le posséda jusqu'à la fin du. En 1266, Jean de Choiseul donna à l'abbaye de Clairvaux, des hommes et des terres de ce fief pour l'entretien d'un moine. En 1646, Les Sommièvre succédèrent aux Choiseul. Pierre de Sommièvre vendit ses droits à Louis Perret, maître des eaux et forêts, l'un des frères du lieutenant-général de Chaumont. Ce dernier possesseur du fief dominant fut Gabriel Poisson de Malvoisin, maréchal de camp. Les templiers avaient également des possessions à Autreville. La marquise de Pompadour, contre de nombreux services rendus à Louis XV, se vit offrir le château du village qui porte aujourd'hui encore son nom. Plus vieux encore le pont qui enjambe la Renne construit au début du. En 1833, le village d'Autreville sur la Renne comptait 623 habitants, mais l'épidémie de choléra de 1854 y fit de cruelles victimes. Peu après, un industriel d'origine italienne, Victor Durigello, ouvrit une usine de production de pâtes alimentaires. Cette fabrique employait une vingtaine de personnes. Cette dernière a été fermée en 1938.", "section_level": 1}], "src_summary": "Autreville-sur-la-Renne est une commune française du canton de Châteauvillain, située dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est, à de Chaumont près de la source de la Renne.", "tgt_summary": null, "id": 854357}
{"src_title": "Lerm-et-Musset", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située dans les Landes de Gascogne sur le Ciron entre Grignols et Captieux, la commune se trouve à au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à au sud-sud-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à au sud-ouest de Grignols, chef-lieu de canton. Les communes limitrophes en sont Lavazan au nord, Marions au nord-est, Goualade au sud-est, Escaudes à l'ouest et Cudos au nord-ouest. Les principales voies de communication routière sont la route départementale D12 qui mène vers le nord-nord-ouest à Bazas et vers le sud-est à Goualade, Saint-Michel-de-Castelnau puis vers l'est à Casteljaloux (Lot-et-Garonne), la route départementale D124 qui mène vers le nord-est à Lavazan et à la RD655 (Bazas à l'ouest, Grignols à l'est) et vers le sud-ouest à Captieux ; la route départementale D10e13 permet de rejoindre vers le nord-est la route départementale D10 qui mène à Grignols. L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de qui se situe à vers le nord-nord-est. L'accès à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à vers le nord-ouest. La gare SNCF la plus proche est celle de Langon, sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, qui se situe à vers le nord-ouest.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "\"Lerm\" signifie \"la lande, le lieu désert\" en gascon (dérivé du latin \"eremus\") ; \"Musset\" pourrait désigner un éperon rocheux (gascon \"mus\" \"museau\").", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À la Révolution, les paroisses Saint-Martin de Musset et Notre-Dame de Lerm forment la commune de Lerm-et-Musset. Durant la Seconde Guerre mondiale, tous les villageois furent alignés devant l'église par la division Das Reich, la même qui perpétra le massacre d'Oradour-sur-Glane. À la suite d'un contre-ordre, les villageois furent épargnés.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Communauté de communes.", "content": "Le, la communauté de communes de Captieux-Grignols ayant été supprimée, la commune de Lerm-et-Musset s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Bazadais siégeant à Bazas.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Production de maïs et pisciculture. Exploitation forestière, artisanat.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lerm-et-Musset (\"\" en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 1671568}
{"src_title": "Saint-Cassien (Isère)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation et description.", "content": "Cette commune dauphinoise à l'aspect encore très rural est située à environ de Grenoble, de Lyon, de Valence, de Chambéry et de Paris. Les communes les plus proches sont celles de Réaumont à (), Moirans () et Voiron, siége de la communauté de commune à ().", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Le territoire voironnais où se situe Saint-Cassien s'étend au fond d'une cuvette fermée vers le nord, aux limites de la commune de Chirens. Les quartiers périphériques septentrionaux de la ville en garnissent les pentes. Les eaux d'écoulement s'échappent vers le sud par la vallée encaissée de la Morge. Ce cours d'eau rejoint au bout de quelques kilomètres la dépression alluviale de la vallée de l'Isère en direction de Moirans et de Tullins.", "section_level": 2}, {"title": "Sites géologiques remarquables.", "content": "La « vallée morte de Réaumont (Bas Dauphiné) », marqué par lécoulement des eaux de fonte du glacier de l'Isère, est un site géologique remarquable de sur les communes de Saint-Cassien, La Murette et Réaumont. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».", "section_level": 3}, {"title": "Climat.", "content": "La partie du territoire du département l'Isère dans laquelle se situe le village de Saint-Cassien et l'agglomération voironnaise est formée de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux entourées de quelques collines de hauteur assez modeste au climat un peu plus rude. Il peut donc quelquefois neiger sur le territoire de la commune alors que la plaine qu'elle domine peut n'être soumis qu'à un régime de pluie. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire de la commune n'abrite pas de cours d'eau ou plan d'eau notable, à l'exception d'un modeste ruisseau dénommé Ri d'Olon, aussi dénommé, après sa résurgence, sous le simple nom de \"rigole\". Ce ruisseau d'une longueur de et qui rejoint la Mayenne, affluent de la Morge à la hauteur de Vourey.", "section_level": 2}, {"title": "Transport et voies de communication.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Transports publics.", "content": "La gare de Réaumont - Saint-Cassien est desservie par les trains qui relie la Lyon-Perrache à la Grenoble. Cette simple halte voyageurs est situé entre la gare de Voiron et la gare de Rives.", "section_level": 3}, {"title": "Voies routières.", "content": "La rocade de Voiron (RD 1076) passe à proximité du territoire communal. La RD12 qui traverse le bourg de Saint-Cassien permet de relier Voiron à Charnècles avant de rejoindre la RD1085, à la limite du territoire de Rives.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux, Lieux-dits et écarts.", "content": "la commune comprend plusieurs hameaux : le Village, le Plan, Maloza, le Royer, la Ruche, le Pavillet, les Gayères, le Bessey, le Curtet, le Demay, la Gare, Charauze, le Haut Saint Cassien, le Carlin ainsi que les Portières", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune de Saint-Cassien est situé en zone de sismicité, comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais non loin de la zone, située à l'est du territoire.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Selon André Planck, auteur du livre \"L'origine du nom des communes du département de l'Isère\", la commune se dénommait Calossa au et Sancti Cassini au. Ce nom fait référence à Cassien d'Imola, un martyr chrétien né aux alentours de 240, célébré le 13 août et dont une église située dans le village portait le nom. Cet édifice n'existait plus au.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Aucune présence de maisons fortes ou châteaux du Moyen Âge est attestée sur la commune. Jadis, la combe où coule le ruisseau \"Ri d'Olon\" divisait Saint-Cassien en deux parties distinctes: Ce dernier hameau est né du croisement de deux itinéraires très fréquentés:", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune, qui est rattachée à l'académie de Grenoble, héberge une école primaire et maternelle.", "section_level": 2}, {"title": "Équipement culturel et sportif.", "content": "La commune compte plusieurs équipements dont la nouvelle salle des fêtes date de 2011, ainsi qu'un stade de football, un boulodrome, un gymnase et un terrain de basket-ball Le « Bouriquet » est un centre équestre situé dans le hameau du Haut Saint-Cassien", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Presse régionale.", "content": "Le quotidien à grand tirage \"Le Dauphiné libéré\" consacre chaque jour de la semaine et du week-end, dans son édition Chartreuse-Sud Grésivaudan, une page complète sur l'actualité sur la région voironnaise avec quelquefois des articles sur les événements dans la commune ainsi que des comptes-rendus, des annonces, des dossiers sur des thèmes variés.", "section_level": 3}, {"title": "Télévision.", "content": "En ce qui concerne la réception de la télévision, les habitants de la commune peuvent recevoir les 27 chaines de la TNT et sont concernés par le journal régional de France 3 Alpes. La chaîne privée téléGrenoble Isère consacre également une émission hebdomadaire au pays voironnais.", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "La commune comptébar-restaurant \"le Saint Cassien\" et un maraîchage biologique dénommé \"Les jardins du Coteau\".", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "La commune est entouré d'un vaste espace forestier dont le bois de Charauze et compte de nombreux étangs.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Cassien est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Historiquement, la commune est rattaché à l'ancienne province du Dauphiné mais aussi au comté de Sermorens, domaine situé au débouché de la cluse de l'Isère, au pied du massif de la Chartreuse et à l'extrémité du diocèse de Vienne. La commune est adhérente à la Pays Voironnais depuis la création de cette collectivité en 2000. ", "tgt_summary": null, "id": 964016}
{"src_title": "Dolmen du Rat", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Architecture.", "content": "Le Dolmen du Rat est un dolmen simple qui a conservé son tumulus. Le tumulus, de forme ronde, et d'un diamètre de, est un cairn constitué de grosses pierres entassées sans ordre apparent sur lesquelles un amas détritique s'est aggloméré constituant ainsi le tumulus. Une murette constituée de pierres plates, d'une hauteur comprise entre 0,85 et, a été construite en partant de l'orthostate nord et se poursuivant dans la plus grande partie du tumulus. Jean Clottes a proposé d'y voir une murette de soutènement du cairn. La chambre rectangulaire est délimitée par des dalles massives. Elles ont été enfoncées dans le sol sur une profondeur moyenne de plus de. Le dolmen est orienté selon l'axe est-ouest (Azimut 90°). Une dalle retrouvée à la surface du tumulus et dont les dimensions ( x x ) correspondent à l'ouverture de la chambre était probablement sa dalle de fermeture qui aurait été déplacée lors de la violation de la sépulture. Le sol de la chambre était recouvert d'un pavement en opus incertum complété par une massive dalle mesurant par. Quatre pierres ( x x ) constituaient une espèce de seuil. L'examen de la disposition des pierres démontre que ce pavage s'est fait en avançant de l'entrée vers le fond du dolmen, les dalles se chevauchant légèrement comme des écailles. L'ensemble a été renforcé par de petites pierres de calage le long des parois. L'élément le plus spécifique de ce dolmen est la présence d'une stèle aniconique plantée contre son l'orthostate gauche. La présence d'une stèle aniconique n'est pas spécifique à ce dolmen (Dolmen de Roucadour à Thémines, Dolmen du Pech d'Arsou à Corn) mais suffisamment rare pour être soulignée. Cette stèle se présente comme une dalle de petite dimension ( x x ) de forme triangulaire, plantée sur sa pointe, elle-même calée par de petites pierres.", "section_level": 1}, {"title": "Vestiges osseux et mobilier funéraire.", "content": "La tombe avait fait l'objet d'une violation de sépulture bien avant les fouilles archéologiques et le déplacement de la dalle de fermeture a entraîné l'accumulation d'un amas détritique dans la chambre sépulcrale. Les fouilles n'ont permis de retrouver que quelques petits objets oubliés par les pilleurs et des ossements humains et d'animaux. Les ossements humains étaient constitués de petits os (rotules, phalanges, vertèbres) et de dents. Les os longs étaient brisés (conséquence du pillage?). Les ossements d’origine animale correspondaient à des os de cheval et de mouton. Rien ne permettait de les rattacher à la sépulture et ils pouvaient aussi bien provenir d'une occupation humaine postérieure. Le mobilier funéraire retrouvé correspond à 36 perles annulaires (3 en jayet, 33 en calcite), 1 perle en tonnelet en calcite et des tessons de poterie dont la plupart datés du Moyen Âge au plus tard. Une centaine de petits tessons ont aussi été retrouvés à l'extérieur de la chambre, sur le tumulus et devant l'entrée du dolmen. Manifestement datés d'une époque plus ancienne, il s'agit peut-être de restes d'offrandes mais leur médiocre état de conservation n'a pas permis d'en savoir davantage.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Dolmen du Rat est un dolmen situé près du hameau de \"Le Rat\", sur la commune de Saint-Sulpice dans le Lot (département). ", "tgt_summary": null, "id": 1462808}
{"src_title": "La Grigonnais", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située à proximité de la voie express Nantes-Rennes, à au nord de Nantes et à au nord-est de Blain, non loin de la forêt domaniale du Gâvre. Les communes limitrophes sont Nozay, Vay, Blain, La Chevallerais et Puceul. Selon le classement établi par l'Insee en 1999, La Grigonnais était une commune rurale non polarisée (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique). Elle fait partie du Pays de Châteaubriant.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "La commune, où le breton n'est plus parlé depuis le est nommée en breton par l'office de la langue bretonne, mais localement c'est la forme celtique \"Gourguenez\" qui prévaut. La Grigonnais possède aussi un nom en gallo, la langue d'oïl locale : \"La Gergonàe\" (écriture ELG, prononcé ).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La Grigonnais faisait partie d'un village primitif datant de l’époque gallo romaine appelé « Martiac », qui regroupait les actuelles communes de La Grigonnais, Vay et Marsac-sur-Don. La paroisse de Vay qui y fut créée se trouvait dans le royaume de Bretagne puis dans le duché de Bretagne jusqu’à la perte de l'indépendance bretonne et de l'union du duché au royaume de France le. La Grigonnais est une commune jeune car elle a obtenu son autonomie le alors qu'elle était rattachée à la commune de Vay, et possède actuellement un tiers du territoire de l'ancienne commune de Vay.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les éléments démographiques concernant La Grignonais se limitent à la période couvrant son existence officielle depuis 1958.", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "La commune est créée en 1958 par démembrement partiel de Vay.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (12,3 %) est en effet inférieur au taux national (22,7 %) et au taux départemental (20,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,7 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).", "section_level": 2}], "src_summary": "La Grigonnais est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.", "tgt_summary": null, "id": 917728}
{"src_title": "Puceul", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Puceul est situé à au nord de Nantes et à au sud de Nozay, à proximité de la voie express Nantes-Rennes, dont l'achèvement à deux fois deux voies en a grandement contribué au développement démographique de la commune. Celle-ci se situe depuis à du nord de l'agglomération nantaise et ce rapprochement a permis l'installation de jeunes couples travaillant dans cette ville. Les communes limitrophes sont Nozay, La Grigonnais, La Chevallerais, Saffré et, de façon ponctuelle, Abbaretz.", "section_level": 1}, {"title": "Relief et hydrographie.", "content": "La commune de Puceul se situe en lisière sud du plateau nozéen qui se prolonge par la dorsale Abbaretz-La Meilleraye-de-Bretagne. Le territoire est partagé entre les hauteurs du plateau nozéen, qui s'étendent au nord-ouest de la commune et la plaine de Saffré au sud-est, occupée par la rivière Isac et ses affluents. L'un des affluents occupe à \"Bel-Air\" le point le plus bas à, tandis que le point le plus haut culmine à \"Jahan\" à. L'ensemble est situé entièrement dans le bassin versant de la rivière Isac, elle-même affluent de la Vilaine. Plusieurs bassins versants secondaires viennent entailler le plateau de Nozay, ils sont tous drainés par des affluents de L'Isac.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et pédologie.", "content": "La nature géologique du territoire dépend en grande partie de l'évolution géomorphologique du plateau nozéen. À la suite de son soulèvement, l'érosion linéaire des affluents de l'Isac a commencé à disséquer le plateau. La morphologie de l'ensemble permet de distinguer plusieurs terroirs. Le sommet du plateau et la partie sud de la commune présentent des sols argileux épais alors que les coteaux intermédiaires se caractérisent par des sols minces et bien égouttés avec un intérêt agronomique indéniable. À noter : Présence d'un gisement intéressant d'argiles gonflantes de type \"attapulgite\" au sud-est du bourg.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Puceul s'appelait \"Puceol\" en 1243; ce nom viendrait du latin \"Puteus\" : « puits », avec le suffixe diminutif \"-eolum\" : « petit-puits », soit \"Puteolum\" et par suite \"Puceolum\" Le puits fait référence à la fontaine Saint-Clair, lieu d'un culte druidique, ainsi nommée en relation avec Saint Clair, évêque de Nantes au, de passage sur les lieux selon la tradition. Puceul possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : \"Puczoe\" (écriture ELG, prononcé ). En breton, son nom est \"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Période antique.", "content": "Même si la première mention écrite de Puceul remonte seulement au, \"Puceol\" dans un écrit de 1243, le territoire de la commune est occupé dès l'Antiquité, comme en témoigne le passage d'une voie romaine, attestée au, dont il ne reste aujourd'hui plus de traces, appelée localement « Levée de Saumur ». L'archéologue Louis Bizeul a pu, vers 1836, en mesurer sa largeur dans une commune voisine : elle atteignait pas moins de vingt mètres avec les accotements, à l'image d'une voie impériale. Une portion de cette voie Vannes-Blain-Angers, véritable « autoroute » de l'époque, a été fouillée par les archéologues dans la région d'Allaire.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Selon le classement établi par l'Insee, Puceul fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Nozay. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme : 81 % des habitants résidaient dans des zones et 19 % dans des zones.", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "En 1949, la commune est partiellement démembrée pour permettre la création de La Chevallerais.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à (14,1 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).", "section_level": 2}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L'église Saint-Martin, bâtie en 1885, recèle un tabernacle, en bois, du, restauré en 1955 par Henri Wagner, artiste local, avec une partie centrale très ouvragée, ornée de colonnettes corinthiennes. Deux panneaux, décorés de fruits, de feuilles et d’angelots équilibrent l’ensemble.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine architectural du domaine privé.", "content": "Le château de Bohallard, reconstruit vers 1850, est de style « néo-château de la Loire » avec des chaînes d'angle et une partie centrale en tuffeau. Le manoir de Bohallard, tout proche, est un des plus anciens bâtiments de la commune, il présente une tourelle cylindrique avec un escalier hélicoïdal en schiste. Le « château des Montmorency » est une maison de caractère du dans sa partie la plus ancienne ; elle a appartenu aux la Neuville, branche légitimée des Montmorency. Une des fenêtres en schiste porte le blason des Le Sénéchal (3 rangées de macles) alliés aux La Neuville au. Le manoir de la Savinais était le centre d'une seigneurie autrefois dépendante de la Châtellenie de Nozay, et qui détenait droit de moyenne justice. De l’ancien manoir subsiste une tourelle quadrangulaire du. Le manoir de la Bellière, coiffé d’une imposante toiture, est doté d'une vaste tour quadrangulaire.", "section_level": 2}, {"title": "Arbre remarquable.", "content": "Le séquoia géant de Puceul se dresse dans le jardin de l’ancien presbytère, juste à côté de l’église qu’il domine de sa hauteur. Il a été planté à la fin du. C’est l’un des plus gros sujets de Loire-Atlantique, mais pas le plus haut. Sa circonférence à un mètre du sol était de en 2014, sa hauteur était de.", "section_level": 2}], "src_summary": "Puceul est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.", "tgt_summary": null, "id": 1774107}
{"src_title": "Lommoye", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Lommoye se situe dans le nord-ouest des Yvelines à la limite du département de l'Eure, à environ à l'ouest de Mantes-la-Jolie et à environ au sud-ouest de Bonnières-sur-Seine, le chef-lieu de canton. Le territoire s'étend dans l'ouest du Mantois, entre 130 et d'altitude, sur un plateau agricole, limité par des ravins qui drainent les eaux à l'est vers la Seine et à l'ouest vers l'Eure. C'est un territoire essentiellement rural (93 %), boisé à environ 10 %, principalement dans l'est de la commune, avec le bois Boutillier, situé dans le prolongement de la forêt de Rosny. L'habitat est relativement dispersé selon un axe est-ouest entre le bourg centre autour de l'église et la mairie et les hameaux de la Tuilerie, du Mesnil-Guyon, du Bout aux Cochets, à l'est, et du Bout au Page, à l'ouest. Les communes limitrophes sont Saint-Illiers-la-Ville au sud-est, Saint-Illiers-le-Bois au sud, Villiers-en-Désœuvre (Eure) au sud-ouest, Cravent à l'ouest, Chaufour-lès-Bonnières au nord-ouest et La Villeneuve-en-Chevrie au nord. Les communications sont assurées par le réseau routier local, notamment la route départementale 89 (Bréval-Port-Villez) orientée nord-sud et la route départementale 37 qui relie les principales zones habitées de la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme \"Lomaia\" au. « Lieu planté d'ormes ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Site très anciennement habité (restes de l'époque moustérienne). On y a également retrouvé deux sarcophages mérovingiens. Le village a été brûlé par Henri II, roi d'Angleterre, en 1188. Le château de Lommoye et sa ferme contigüe ont appartenu avant la Révolution à la famille Du Buc, dite parfois du Buc-Richard, portant comme armoiries \"d'or à la bande d'azur\" (branche aînée) ou \"d'argent à la bande d'azur\" (branche cadette installée à la Martinique au château Du Buc près de La Trinité). Le domaine du château passa par héritage à la famille des marquis Des Mazis'. Les seigneurs Du Buc sont inhumés dans l'église du village, selon les nombreux actes d'inhumation de la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Le premier maire de la commune fut le tout dernier seigneur des lieux, Charles-Jean des Mazis, qui reprit en partie la succession des Du Buc-Richard.", "section_level": 2}, {"title": "Instances administratives et judiciaires.", "content": "La commune de Lommoye appartient au canton de Bonnières-sur-Seine ainsi qu'à la communauté de communes du plateau de Lommoye. Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines, dont le député est Jean-Marie Tétart (UMP). Sur le plan judiciaire, Lommoye fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles. Elle est jumelée avec la ville grecque d'Iria.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}], "src_summary": "Lommoye est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les \"Lommoyens\".", "tgt_summary": null, "id": 2331030}
{"src_title": "Étréaupont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Étréaupont (autrefois Estraon ou Estrées en Thiérache) est un village situé en Thiérache, au confluent de l'Oise et du Thon (ou Ton), à environ à l'ouest d'Hirson et à au nord de Vervins sur la route Paris-Bruxelles (RN 2).", "section_level": 2}, {"title": "Etymologie.", "content": "Etré provient d'\"estrée\", qui signifie route. Etréaupont correspond donc à la route au pont.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'Antiquité.", "content": "Comme l'indique l'étymologie de son nom, Étréaupont est situé sur une ancienne voie romaine.", "section_level": 2}, {"title": "Le Moyen Âge.", "content": "Autrefois rattachés au domaine royal, le bourg et les terres attenantes furent cédés en 877, par Charles le Chauve à l'abbaye Saint-Corneil de Compiègne. Ils passèrent ensuite entre les mains des sires Coucy, puis à ceux du Rozoy, qui en étaient encore les avoués au, résidant sur place dans un château-fort. En 1243, Gautier, comte d'Avesnes et de Blois, fut autorisé par l'abbaye de Saint-Denis, contre l'avis des sires de Coucy, à ériger un second château sur une terre appartenant à ces religieux. Cette double implantation seigneuriale fut à l'origine de conflits de voisinages qui persistèrent, malgré la médiation royale, jusqu'en 1294. Il en reste, d'un côté les fossés rectangulaires et de l'autre les vestiges d'une motte féodale plus ancienne.", "section_level": 2}, {"title": "L'Époque moderne.", "content": "La ligne de chemin de fer est créée en 1885. Dans la nuit du au 2 septembre 1944, alors que la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend repasse dans le Nord, un de ses camions culbute dans le Thon à Étréaupont. Ce camion rempli d'archives contenait tous les rapports des gradés responsables du massacre d'Ascq et servira au procès. Dans les années 1950, la commune comportait de nombreux commerces : 4 épiceries (Familistère, Goulet-Turpin, Comptoirs Français et Coop), un bourrelier M. Visse, deux bouchers M. Ledoux et M. Garet, un charcutier M. Lhermitte, deux boulangers M. Poilvé, deux coiffeurs M. Blatier et M. Barrois, deux coiffeuses Flament et Roger, un pharmacien M. Piette, un ferrailleur marchand de peaux de lapin M. Provot, un garagiste M. Lemaire, deux quincailliers Wirig et M. Nancenet, un marchand d'électro-ménager M. Martin,un marchand de cycles M.Renard, un marchand de journaux et fournitures, sept cafés, dont ceux tenus par les familles Théron, Plisson, Déchelle, Hulin et Vause, deux restaurants (M. et Frecht et M. et Vause), un marchand de matériaux M. Duval, deux marchands de grains et fourrages (M. Maillard et M. Venineaux), un transporteur M. Duval, deux marchands de charbon M. Hulin et M. Maillard, un marchand de bestiaux M. Fournet, un ferrailleur, un distillateur M. Marchand. Des artisans : un peintre M. Théron, un menuisier M. Octave Robert, un maréchal-ferrant M. René Grégoire, un charron M. A. Petit, deux couvreurs M. Eloy et M. Hardy, un matelassier M. Chenu, un chauffagiste M. Menu, un maçon, M. Plisson, exploitant un gisement d'argile pour fabriquer des briques. Six entreprises : La vannerie de Picardie créée en 1928 qui arrêtera son activité le 29 janvier 1969 et sera remplacée par une cartonnerie, la vannerie Catillon, la laiterie coopérative créée en 1907 qui fabriquait du beurre et des maroilles, elle a fusionné avec la laiterie du Nouvion en avril 1954, deux brosseries, Demole et Obry ; une usine électrique M. Francel située au bout de la rue de la Libération sur le cours du Thon. Les entreprises employaient une centaine de personnes. La commune avait une gare en activité. Les trains, 4 par jour, assuraient la liaison entre Hirson et Guise. La ligne de chemin de fer sera supprimée en 1967. Autres personnalités : le maire M. Ledant, un médecin le docteur Sablon, un vétérinaire M. Delplanque, un prêtre l'abbé Delamé, un notaire maître De Gandt, un percepteur, un receveur des postes, un chef de gare M. Chardon, des instituteurs Petit, M. et Itier, un garde-champêtre M. Blandin. De nombreux herbagers : MM. Ancelet, Boulnois, Brunois, Chauderlier, Collot, Comtesse, Copigneaux, Debouzy, Dubois, Dupont, Fierret, Fournet, Frédéric, Gaudry, Gillet, Grave, Hannoteau, Hivet, Jorand, Klin, Lamotte, Larmuzeaux, Laurent, Ledant Albert,Ledant René, Lobjois, Mansiaux, Mien, Painvin, Parisot, Pinon, Plantin, Aimé Sallandre, Seret, Vallier, Yverneau, Waret, Williot. Toutes les terres étaient en pâturage (sauf quelques hectares à la limite de Fontaine) souvent plantés de pommiers à couteau et à cidre. Tous les herbagers fabriquaient du cidre et de l'eau-de-vie de pomme (l'alambic passait dans chaque village une fois par an). Le cidre était la boisson consommée toute l'année par la population. Les herbagers élevaient des troupeaux de vaches laitières de race pie noire, ainsi que des bœufs vendus en fin de saison aux marchands de bestiaux ou sur les marchés de Valenciennes et de La Villette, des chevaux, des porcs, des moutons et des volailles. Les travaux des champs étaient effectués par des chevaux (les premiers tracteurs sont arrivés vers 1955 et ont remplacé progressivement les chevaux pour le travail des champs). Alimentation : dans les années 1950, la population vit partiellement en autarcie. Les habitants ont un jardin qui leur procure les légumes et les fruits (cerises, prunes, fraises, poires, pommes) et un élevage de volailles, porcs et lapins. Les pommes de terre et les pommes sont conservées dans les caves pour l'hiver. Le reste vient des commerces : viande de bœuf, de porc, produits divers. Les aliments sont conservés dans un garde-manger situé dans la cave, protégé des insectes par un grillage fin. Activités : les herbagers vivent de leur élevage et de la vente du lait à la laiterie. Ils emploient des personnes à plein temps ou temporairement lors de la récolte de l'herbe (pour faire de l'ensilage), du foin (stocké dans les granges) et des fruits. Une partie de la population fabrique des paniers à domicile. D'autres travaillent à la laiterie, dans les brosseries et dans les vanneries. Certains coupent du bois à façon pour les propriétaires ou sont jardiniers. Chaque commerce est tenu par une famille. Fêtes et traditions : plusieurs fêtes traditionnelles se déroulent durant l'année :", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune d'Étréaupont est membre de la communauté de communes de la Thiérache du Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Capelle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vervins pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Étréaupont est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. On appelle ses habitants les Étréaupontois et Étréaupontoises.", "tgt_summary": null, "id": 1101029}
{"src_title": "Le Fauga", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située à 26 km au sud de Toulouse, sur la Garonne.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Le Fauga est limitrophe de six autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par la Garonne et le Ruisseau du Rabé affluents de la Louge.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est établie sur la première terrasse de la Garonne dans sa partie rive gauche et sa rive droite est surplombée par un talus abrupt qui entaille profondément la molasse de l’ère tertiaire. La superficie de la commune de est de et son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès par l'A64 sortie. La ligne 313 du réseau Tisséo relie la commune à la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D vers Toulouse-Matabiau, la ligne 359 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Montesquieu-Volvestre, et la ligne 380 relie la commune à la gare routière de Toulouse également depuis Cazères. La gare du Fauga, située sur le territoire de la commune, est desservie par des TER Occitanie effectuant des liaisons entre Toulouse-Matabiau, Tarbes et Pau.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "La commune comprend un habitat assez dense et dispersé entre la Garonne et la ligne ferroviaire de Toulouse à Bayonne.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Le Fauga faisant partie de son aire urbaine.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels et technologiques.", "content": "Le Fauga est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure de la Garonne rupture de barrage ou du Ruisseau du Rabé crue et mouvement de terrain. La commune est également concernée par un risque de séisme de 1/5 (très faible).", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En occitan gascon, le nom de la commune est Le Haugar, ce qui signifie en français \"La Fougeraie\"", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de concentration (camp de Noé) a été créé à cheval sur le territoire des communes de Noé, Le Fauga et de Mauzac. Voir aussi :", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, du Muretain Agglo et du canton de Muret. Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, représentée depuis 2017 par Élisabeth Toutut-Picard (LREM).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Le Fauga fait partie de l'académie de Toulouse. La commune dispose d'une École maternelle et une école élémentaire.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Bibliothèque, salle des fêtes,", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Football, tennis, chasse, pétanque,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération du Muretain. Sur la commune, il existe une déchèterie.", "section_level": 2}, {"title": "Pour approfondir.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie.", "content": "Étude des processus physico-chimiques dans les écoulements détendus à haute enthalpie: application à la soufflerie à arc F4 par Johann William", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Fauga est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Faugatiens.", "tgt_summary": null, "id": 1040440}
{"src_title": "Puydaniel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située à au sud de Toulouse et à au sud-est de Muret.", "section_level": 1}, {"title": "Relief et géologie.", "content": "C'est un petit village de qui domine la vallée de l'Ariège, construit à d'altitude, sur la bordure de la première terrasse qui surplombe la plaine alluviale. Les maisons récentes ont été implantées aux alentours, sur le plateau de la terrasse, dans la pente ou sur la plaine de l'Ariège qui est à d'altitude environ. La petite route départementale Saverdun-Muret longe la bordure inférieure de la terrasse ; la circulation y est assez importante. Cependant, la partie du village située sur le plateau jouit d'un calme appréciable et d'une exposition privilégiée. Le territoire de la commune s'étend donc à la fois sur la plaine de l'Ariège et sur les coteaux du Volvestre dont le relief comporte une partie plate (terrasse) et une bonne partie pentue, souvent recouverte de bois où le chêne domine.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par La Mouillonne affluent de l'Ariège.", "section_level": 2}, {"title": "Transports et communications.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication.", "content": "Accès par les routes départementales D 622 et la D12.", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "La ligne 319 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Saverdun et la ligne 325 relie la commune à la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, et à la gare d'Auterive.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "L'origine du nom du village remonte au où un abbé de Lézat nommé Daniel en était le possesseur ; Puy signifie sommet, montagne. Au Moyen Âge, sur le territoire étendu de ce village s'élevaient trois églises et une chapelle champêtre érigée sur le petit relief dit La Motte. Au, Puydaniel appartenait à la maison de Montaut, au et au, à la famille Brettes de Turin. La paroisse dépendait du diocèse de Rieux-Volvestre. L'église paroissiale Saint-Blaise, inscrite au répertoire des Monuments historiques, possède un clocher-mur encadré par deux tourelles pointues qui lui donnent une allure majestueuse. Elle a subi, comme celles de la région, les destructions dues aux guerres de religion et fut reconstruite au. Elle a conservé le maître-autel, un retable en bois orné et une cloche d'époque. À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Puydaniel faisait partie du diocèse de Rieux", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Puydaniel dont l'économie est essentiellement basée sur l'agriculture", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Puydaniel fait partie de l'académie de Toulouse. Elle fait partie un regroupement pédagogique intercommunal avec les communes de Lagrâce-Dieu et Mauressac.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "Salle des fêtes construite au pied de la route qui monte au village.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Espace de jeux avec terrain de tennis, chasse, pétanque, randonnée pédestre,", "section_level": 2}], "src_summary": "Puydaniel est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Puydaniélois.", "tgt_summary": null, "id": 2141321}
{"src_title": "Mérignac (Charente)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Mérignac est une commune de l'ouest du département de la Charente située à à l'est de Jarnac et à à l'ouest d'Angoulême. Mérignac est aussi à à l'ouest d'Hiersac, au sud de Rouillac, au nord de Châteauneuf et à l'est de Cognac. Cette importante commune est la plus orientale de son canton et la seconde en superficie. La principale voie de communication est la route nationale 141 d'Angoulême à Cognac et Saintes, maillon occidental de la route Centre-Europe Atlantique, qui parcourt tout le sud de la commune. La D 18, route de Bassac à Échallat coupe cette dernière voie par un échangeur à l'important hameau de Bourras et traverse le bourg de Mérignac. La gare la plus proche est celle de Jarnac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux, lieux-dits, et écart.", "content": "Le bourg de Mérignac est un gros village. L'important hameau de \"Villars\", aussi appelé \"Villars-Marange\", se trouve à l'extrémité orientale de la commune. Une partie de ce hameau appartient même à la commune voisine d'Échallat mais sa partie la plus importante est située sur la commune, autour du château. Les autres hameaux sont \"Bourras\" et \"le Grand Bourras\", \"Orlut\" (entre le bourg de Mérignac et Villars), \"Bois Renard\" (à l'est du bourg), \"Chatouflat\" (dans le sud de la commune, près de Bourras). Les lieux-dits et fermes sont \"Moulin de Rambaud\", \"le mon Garni\", \"Montedoux\", \"le Logis de Lafont\", \"la Moufias\", \"les Renardières\", \"Grande Plante\", \"les Crochettes\". Ecart : \"le Peu\" (touchant le bourg), \"la Lichère\" (touchant le bourg).", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Le sol de la commune est calcaire et appartient au Portlandien (Jurassique supérieur). Sur la bordure sud-ouest (sud de Bourras et de Chatouflat), on trouve le Purbeckien, ancienne zone lagunaire de la fin du Jurassique, marquant le début du \"Pays Bas\" à l'ouest, et riche en gypse. La commune de Mérignac occupe une vaste plaine légèrement inclinée vers le sud-ouest. Le pays est peu boisé. Le point culminant est à une altitude de, situé sur la bordure nord-est. Le point le plus bas est à, situé sur la Guirlande en limite sud. Le bourg est à environ d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est parcourue du nord au sud, par le ruisseau \"la Guirlande\" qui arrose le bourg de Mérignac, affluent de la Charente à Bassac.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom est attesté sous les formes anciennes \"Matriniaco\", \"Meyrinhac\", \"Merinhac\", \"Merignaco\" en 1405. Le second élément est le suffixe gallo-roman. Le premier élément semble être le nom de personne gallo-roman \"Matrinius\", comme l'indiquent clairement les formes anciennes des autres (cf. Gironde, \"Mairinaco\" 1102), avec une graphie occitane Mayrinhac-Lentour (Lot, \"Madriniacum\" 930) et les formes d'oïl comme Margny-les-Compiègne (Oise, \"Matriniacus\" 917) et Margny-sur-Matz (Oise, \"Matriniaco\" 917). L'évolution phonétique est parallèle à celle du latin \"mater\" « mère », à la base du surnom \"Matrinius\", attesté en français sous les formes \"medre\" au et \"madre\" au, etc. Occitan \"maire\" [majre].", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Un fossé circulaire double, d'origine protohistorique, est situé juste à l'ouest du village de Mérignac. Selon Auguste Lièvre, le ruisseau de la \"Guirlande\" s'appelait autrefois \"l'Aigurande\", nom qui comme \"Ingrandes\" dans le Poitou marque la limite entre deux anciennes provinces. En effet, ce ruisseau marque encore la limite entre les diocèses de Saintes et d'Angoulême, correspondant aux territoires des anciennes cités gallo-romaines, et sans doute auparavant des peuples gaulois des Santons et de celui resté anonyme occupant l'Angoumois. L'ancienne forêt de Marange marquait aussi cette limite. On voit encore, au bourg de Mérignac, un ancien logis. C'était le siège d'une seigneurie qui, au, appartenait à la famille de Livenne. En 1661, Marie de Livenne épousa son cousin, Louis de Sainte-Hermine, sieur de Chenon et lui porta la seigneurie de Mérignac en dot. Les Saint-Hermine conservèrent Mérignac jusqu'à la Révolution. Le dernier représentant de cette branche, René-Louis de Saint-Hermine, mourut à Londres pendant « l'émigration ». Au hameau de Villars-Marange, on remarque un logis de la période Renaissance, dont le propriétaire était, au, Girard Dussault, écuyer et seigneur de Birac et de Villars, qui épousa Claire Méhée, fille de François Méhée et de Claire de la Guirande en 1556. La famille Dussault conserva Villars jusque vers le milieu du. À cette époque, le logis fut acquis par la famille de La Charlonnie. Au, il passa entre les mains de M. Prévost du Las, qui avait épousé une demoiselle de La Charlonnie, ce dernier l'a vendu dans le dernier quart du. Le logis de la Font était au début du une maison forte protégée par des fossés et un pont-levis. Ce logis formait une dépendance de la seigneurie de Hautemoure à Saint-Simon et relevait de l'abbaye de Bassac. Il fut acquis, au, par François Aigron de Combizan, vice sénéchal d'Aunis, Saintonge et Angoumois, dont la fille, Françoise, épousa, le, Louis Bernard, écuyer, conseiller du roi et lieutenant particulier au présidial d'Angoulême. Par contrat du, les héritiers de Louis Bernard vendirent La Font à Pierre Navarre, sieur de Boisderet, maître de poste à Villars-Marange, qui ne conserva pas longtemps cette terre : il la revendit dès le à Jean Fé de Ségeville, écuyer, conseiller du roi et lieutenant général au siège de Cognac. La petite-fille de ce dernier, Louise Marie-Anne Catherine Fé, épousa le, Jean Philippe André Guillet des Fontenelles, dont la fille Marie Marguerite se maria avec M. Robin de Cognac. Bourras, sur la route nationale, était, avant l'arrivée du chemin de fer d'Angoulême à Saintes, un relais de poste important.", "section_level": 1}, {"title": "Route de la Poste.", "content": "Le hameau de Villars était aussi situé avant le sur l'ancienne route de la Poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Moulidars et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges. Il y avait un relais de poste, situé au sud du hameau près de la limite communale avec Moulidars, mentionné \"Poste de Villars\" sur la carte de Cassini, aujourd'hui totalement disparu.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fiscalité.", "content": "La fiscalité en 2007 est d'un taux de 21,53 % sur le bâti, 40,61 % sur le non bâti, et 9,33 % pour la taxe d'habitation. La communauté de communes de Jarnac prélève la taxe professionnelle au taux 10,26 %.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "La viticulture occupe une partie importante de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Mérignac possède une école primaire publique comprenant trois classes (une maternelle, deux élémentaires). Le secteur du collège est Jarnac.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L'église paroissiale Saint-Pierre, ancienne dépendance du chapitre cathédral, n'est datée par aucun texte. Elle a été remaniée à des époques diverses. La partie ancienne de l'église, à décor géométrique, a été édifiée au cours du troisième quart du. Diverses additions et restaurations ont été menées en 1578, 1644 et 1734. La nef est voûtée d'ogives à trois travées égales qui auraient été rehaussées en 1733-1734. La quatrième travée, beaucoup plus longue, a une voûte sensiblement de même date. On y remarque les restes de deux colonnes romanes et leurs chapiteaux sculptés. Toute la partie est de l'édifice date de 1578. Les travées de la nef ont des fenêtres à colonnettes et chapiteaux en forme de télescope sur les deux faces. Le chœur carré, en ogives, est éclairé à l'est par une fenêtre à réseau flamboyant. Au sud, a été construite une petite chapelle voûtée en berceau et au nord, le rez-de-chaussée du clocher forme le bras de transept. Il est surmonté d'une coupole sur pendentifs. La façade est très déformée par deux contreforts obliques appliqués sur ses angles au. Le chevet est surmonté d'un pignon. Le clocher rectangulaire a un premier étage dont les baies gothiques ont été bouchées et un second à trois baies jumelles dont celle du centre est plus large. Cet étage a été ajouté au. L'église est inscrite monument historique depuis 1925.", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Château de Villars.", "content": "Le château de Villars, appelé aussi de \"Villars-Marange\", présente un châtelet d'entrée du et un logis en retour d'équerre du. Le corps de logis le plus ancien comporte une bretèche et des fenêtres ornées de pinacles du. Il est inscrit monument historique depuis le.", "section_level": 4}, {"title": "Château de Mérignac.", "content": "Le château de Mérignac, qui a appartenu à la famille de Livenne, a été bâti au. Il a passé par mariage en 1661 aux Sainte-Hermine qui le conservèrent jusqu'à la Révolution, puis fut acquise en 1834 par la famille Sabouraud. Il a été remanié au fil des siècles et forme désormais un corps de logis rectangulaire à un étage couvert de tuiles plates et encadré de quatre tours rondes. Il est ouvert sur une terrasse côté jardin.", "section_level": 4}, {"title": "Logis de Lafont.", "content": "Le logis de Lafont (ou la Font), situé au sud de la commune, a été reconstruit au et seul les fossés en eau datent du.", "section_level": 4}, {"title": "Fermes et maisons.", "content": "Les maisons charentaises typiques sont nombreuses le long de la route du cognac.", "section_level": 4}], "src_summary": "Mérignac est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont les \"Mérignacais\" et les \"Mérignacaises\".", "tgt_summary": null, "id": 1123689}
{"src_title": "Henri Van Effenterre", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après de brillantes études qui le conduisirent au grade universitaire de docteur ès lettres et un passage à l'École française d'Athènes, il devient professeur à l'université de Caen, et directeur de l'archéologie et des beaux-arts de Normandie. En 1951, René Étienne et Henri Van Effenterre créent l'Association d'études normandes, pour réfléchir sur le passé et l'avenir de la région normande. Scout de France depuis 1924, Henri Van Effenterre y exerça par la suite différentes fonctions. De 1940 à 1944, il fit partie de l’Équipe nationale zone Nord, sous la direction de Pierre Delsuc, après avoir été grièvement blessé lors des combats de la campagne de France (il y a perdu un bras). Il eut notamment la délicate fonction de publier la revue \"Les Dossiers de l’éducateur\", destinée à soutenir les activités du scoutisme interdit par les Allemands. En 1947, Henri Van Effenterre fut commissaire général du Jamboree de Moisson et l’un des acteurs majeurs de son éclatante réussite. Il fut aussi le pionnier de l’histoire du scoutisme en publiant dès 1947 le « Que sais-je? » \"Histoire du scoutisme\", réédité en 1961. Henri Van Effenterre fut parallèlement un helléniste et un archéologue réputé, il termina sa carrière comme professeur émérite à l'université Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages sur la Grèce antique. Il consacra avec sa femme Micheline, une partie de ses travaux au palais minoen de Malia en Crète (2000/1300 ). Il est titulaire de la croix de guerre 1939-1945 et décoré de la Légion d'honneur.", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Henri van Effenterre, né le à Paris et mort le, est un archéologue français, ancien membre de l'École française d'Athènes, qui a consacré une partie de sa vie au palais Minoen de Malia en Crète (2000/1300 ). ", "tgt_summary": null, "id": 1071410}
{"src_title": "Chaon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune de Chaon se trouve à l'est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département, à de Romorantin-Lanthenay, sous-préfecture, et à de Salbris, chef-lieu du canton de la Sologne dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lamotte-Beuvron. Les communes les plus proches sont : Souvigny-en-Sologne (), Brinon-sur-Sauldre ()(18), Sennely ()(45), Isdes ()(45), Vouzon (), Pierrefitte-sur-Sauldre (), Lamotte-Beuvron (), Clémont ()(18) et Vannes-sur-Cosson () (45). La commune de Chaon a la particularité d'être limitrophe avec trois départements (Loir-et-Cher, Loiret et Cher) à sa pointe sud-est aux environs du lieu-dit Baudran.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune de Chaon, à l'extrême est de la « Grande Sologne » présente un paysage dominé par la forêt dont la diversité des peuplements s'explique par la nature des sols essentiellement composé d'alluvions anciennes (hautes terrasses) du Pliocène et Pléistocène inférieur. Les bois s'ouvrent par endroits en clairières, diversifiant le décor (Neuvran). Elles sont aujourd'hui dévolues aux cultures céréalières ou maraîchères grâce aux intrants. Le relief est très peu accidenté, son altitude varie entre et. Les étangs (étangs de la Grille, Neuf, du Riou, Marcou, de Neuvran...), présentent une grande richesse paysagère et écologique sur la commune, bien que la valeur naturelle qu'on leur reconnaît aujourd'hui, comme dans toute la Sologne, est pourtant artificielle (la création des étangs solognots remonte au Moyen Âge). La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La rivière Beuvron et la rivière aux Loches sont les principaux cours d'eau qui parcourent le village. Cette dernière prend sa source dans des étangs situés à l'est du village de Souvigny-en-Sologne, traverse le bourg sous la place de la Malnoue et se jette en amont du bief du moulin de la Gaucherie. Sur le territoire de la commune, on recense également :", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à à vol d'oiseau. La température moyenne annuelle établie sur la base des relevés de cette station météorologique est en effet passée de pour la période 1971-2000 à pour la période 1981-2010, puis à pour la période 1991-2020.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Sites Natura 2000.", "content": "Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 : la « Sologne », d'une superficie de.", "section_level": 3}, {"title": "Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.", "content": "L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Chaon comprend une ZNIEFF : les « Étangs de Marcou, Riou, Neuf » ().", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Il n'y a pas de document d'urbanisme pour la commune de Chaon.", "section_level": 2}, {"title": "Logements.", "content": "En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 323. Parmi ces logements, 64,3 % étaient des résidences principales, 27,7 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants. La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 77,3 %.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon la terminologie définie par l'Insee, Chaon est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %). Le territoire présente un caractère rural marqué et identitaire : la pierre et la brique agrémentent le bâti agricole et lui confèrent une identité architecturale forte. À l'échelle de l'unité géographique Herbault, qui regroupe huit communes, dont Landes-le-Gaulois, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit.", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT de Grande Sologne, prescrit en juillet 2015. En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire. Par ailleurs, suite à la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes Cœur de Sologne a été prescrit le.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaon en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (27,4 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "On accède à Chaon :", "section_level": 3}, {"title": "Transports.", "content": "La ligne de bus Lamotte-Beuvron / Vouzon / Souvigny-en-Sologne / Chaon, du réseau de bus route 41, dessert le village. La gare la plus proche est celle de Lamotte-Beuvron (à de Chaon). Elle est desservie par les trains et autocars des réseaux TER Nouvelle-Aquitaine et TER Centre-Val de Loire.", "section_level": 3}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal de Chaon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Beuvron), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible).", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques. Un atlas des zones inondables du Beuvron est établi en décembre 2003. Les crues historiques du Beuvron sont celles de 1856, de 1910 et de 1936-1937. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 60 et selon les sections.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'origine du nom est incertaine ; on prononce \"Chon\". En l'an 1166, dans une bulle d'Adrien IV, on lit \"Ecclesiam Si Petri de Chaone...\". Au Moyen Âge, le mot Chaon se traduit en latin par \"Chocamonum\". Choca veut dire souche et Monum, semblerait être la contraction de Monachorum signifiant moines... d'où Chaon : Souche de moines! Une dernière hypothèse pourrait-être le mot français \"Chat-huant\" (Kaouan en bretois), cet oiseau de nuit étant assez présent dans cette région.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "De l'Antiquité au Moyen Âge.", "content": "En 1969, une hache à talon en bronze d'origine normande et datant de 1400 ou 1500 ans av. J.-C. fut découverte près de la rivière aux Loches. Cette découverte ne permet cependant pas de certifier la présence de population sédentaire sur le territoire de la commune durant cette période. D'après l'abbé Sevaux, historien de la commune, Chaon fut citée pour la première fois en 1148, année où l'évêque d'Orléans Manassès de Gareaude donna la paroisse à l'abbé de Ferrières-en-Gâtinais, nommé Jean. Cette même année, l'existence de l'église est mentionnée comme dépendance du prieuré. Pendant longtemps, l'histoire du village fut liée à celle du château de Villechauve. Son origine se situe vers la fin du ou le début. Vers 1458, messire Pierre de Lanfernet, vassal du duc de Sully, premier propriétaire connu, possède alors la presque totalité des terres et maisons du village. En décembre 1477, les seigneurs de Villechauve, Martin et Jehan de Lanfernet échangent avec le curé messire Pierre Douart, un verger de la cure de Chaon.", "section_level": 2}, {"title": "Du Moyen Âge à la Révolution.", "content": "François de Morainville est propriétaire du château de Villechauve en 1614. En 1723, Pierre de Berthereau, seigneur de l'époque, désire acquérir un morceau de terre appartenant à l'église, mais le peuple de Chaon s'y oppose. Cette décision fut prise le 4 septembre, à la sortie de la messe, sous la galerie du porche de l'église, lieu accoutumé des assemblées des habitants du village. Il fut néanmoins accepté de céder la jouissance du bien moyennant, en faveur de l'église, une rente de 20 sols. À partir de 1781, le seigneur abandonna ses droits de banalité sur le four et les dimes tombèrent en désuétude. Outre Villechauve, Chaon possédait deux autres lieux seigneuriaux : Sous l'Ancien Régime, Chaon faisait partie du diocèse d'Orléans.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Au, Chaon possédait sept moulins à eau : Ponthibault, l'Aumone (La Gaucherie), Baudran, Chéry, Velleau, Lange et Moulin-Frou. La Révolution arriva jusqu'à Chaon... on rapporte la mort d'un prêtre à Neuvran où il se serait réfugié. En mars 1794 (germinal de l'a II), un dénommé Lion Régnault retire la croix du clocher de l'église et le remplace par le drapeau et le bonnet de la Liberté. Il reçoit 65 livres de la municipalité! Plus tard, les habitants de Chaon sont confrontés aux réformes administratives et notamment à leur rattachement au canton de Chaumont-sur-Tharonne et au département de Loir-et-Cher. Très attachés jusqu'alors au Loiret et à la ville d'Orléans avec qui ils entretiennent des relations commerciales vitales, ils formuleront plusieurs requêtes aux \"Citoyens administrateurs\"... mais sans succès (avril 1798 ou floréal an VI). Dans un climat d'incertitude et de peur, le châtelain de Villechauve, messire Jean-Jacques de Loynes d'Autroche du Marais vendit sa propriété en avril 1793 au citoyen Miron, négociant à Orléans pour la somme de livres. Ce même Miron racheta également quelques biens d'Église mis en vente à la suite d'un décret de la Convention. Au début de l'été 1795, un arbre de la Liberté fut planté sur la place, mais il fut vandalisé ainsi que le tableau de la Liberté placé dans l'église. Un deuxième arbre fut planté en août 1798. À Chaon, La Révolution fut aussi l'occasion de fêtes comme celles de la « Souveraineté du peuple » le 20 mars 1798 et celle de la « Jeunesse » le 30 mars 1799. Le Consulat et la signature du Concordat marquèrent la volonté d'un ordre moral plus strict et la reprise en main de la moralité par l'Église. Ainsi, l'abbé Dennery, de retour d'exil, porta à la connaissance des Chaonnais une ordonnance de police des plus sévère, touchant notamment la réglementation des débits de boissons par les cabaretiers et autres aubergistes. Avec la chute de l'Empire en 1815 et le retour de la royauté, le maire de l'époque Jean Charles Soyer, dû parcourir les maisons pour y faire détruire les emblèmes de « l'usurpateur Bonaparte ». Le 22 avril 1852, Louis-Napoléon Bonaparte alors président de la République honora Chaon lors de sa visite en Sologne... puis ce fut celle des Prussiens quelques années plus tard. Cette même année, le cimetière fut déplacé par mesure d'assainissement, grâce à la concession par monsieur de Moriès, ancien propriétaire de Villechauve, d'un terrain approprié. Sur son emplacement, la place publique vit le jour en 1864. C'est également à cette époque que furent reconstruits en pierre, les deux ponts sur le Beuvron, l'un vers Brinon, l'autre vers Pierrefitte-sur-Sauldre. En mai 1872,un tiers de sol d'or mérovingien de fut trouvé à Chaon par un petit cultivateur nommé Courtillat en bêchant son jardin. Cette monnaie fut frappée par Ebregisèle, un contemporain de Dagobert, pour l'abbaye de Saint-Denis. Au début du, la commune comptait encore cinq moulins en activité, une fabrique de cuviers en terre cuite à la locature des Noues et une fabrique de balais. Entre 1908 et 1934, une gare des tramways de Sologne existait dans la commune. Son emplacement se situait approximativement dans l'angle nord de l'intersection de la rue de Souvigny -D126- et de la rue du Bon-Repos. Une passerelle ferroviaire traversait la rivière aux Loches, rue du Bon-Repos, entre le pont actuel et le cimetière.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Élections municipales.", "content": "Lors du scrutin de 2008, il y a eu 2 tour de scrutin. Au, le taux de participation a été de 77,31 %. Le conseil municipal se compose du maire, de 3 adjoints au maire et de 7 conseillers.", "section_level": 2}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Chaon est membre de la Communauté de communes Cœur de Sologne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Sologne depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal de Chaon, commune de moins de, est élu au scrutin majoritaire plurinominal avec listes ouvertes et panachage. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Chaon est située dans l'académie d'Orléans-Tours. La commune dispose d'une école primaire publique.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux de cultes.", "content": "La commune de Chaon fait partie du groupement inter-paroissiale catholique de Lamotte-Beuvron, au sein du doyenné de Sologne du diocèse de Blois. Elle dispose de l'église Saint-Pierre.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Secteurs d'activité.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Chaon selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (23 entreprises sur 49) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (18,4 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les implantées à Chaon en 2016, 37 ne font appel à aucun salarié, 11 comptent 1 à et 1 emploie entre Au, la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également.", "section_level": 2}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 204 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de.", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "En 2013, le nombre total d'emploi au lieu de travail était de 88. Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen ) a été de + 2%. En 2013, le taux d'activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 81,9 % contre un taux de chômage de 11,3 %.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "En 2015, le nombre d'établissements actifs était de quarante-neuf dont neuf dans l'agriculture-sylviculture-pêche, six dans l'industrie, sept dans la construction, vingt-trois dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif. Cette même année, six entreprises ont été créées dont cinq par des Auto-entrepreneurs.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP). Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 17 en 1988 à 7 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chaon, observées sur une période de :", "section_level": 2}, {"title": "Produits labellisés.", "content": "Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire, les volailles de l’Orléanais et les volailles du Berry.", "section_level": 3}], "src_summary": "Chaon [] est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les \"Chaonnais\". ", "tgt_summary": null, "id": 897384}
{"src_title": "Les Enfants sur la place publique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Texte.", "content": "Évangile selon saint-Luc, chapitre 7, versets 31 à 35 : « À qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils? Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n'avez pas pleuré. Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon. Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants. » D'après la Bible traduite par Louis Segond.", "section_level": 1}, {"title": "Interprétation.", "content": "Un prêtre, le Père Pujol, explique que nous sommes comme les pharisiens de l'époque de Jésus et que nous préférons le confort de nos vies à la dureté de la foi, et de ses obligations. « Nous aussi nous courrons ce danger. Que de fois nous critiquons tout: si l'Église a dit ceci ou cela, si elle a dit le contraire...; et de même pour Dieu et les autres. Au fond, peut-être inconsciemment, nous voulons justifier notre paresse et notre manque de désir d'une véritable conversion, notre commodité et notre manque de docilité.» Pour ce Père, nous ne devons pas avoir peur de nous convertir, et de vivre pleinement notre foi afin d'accueillir le Sauveur qu'est le Messie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Enfants sur la place publique est une illustration employée par Jésus-Christ pour souligner l'inconsistance de la sagese strictement humaine. Relatée dans l'Évangile selon saint Luc (Lc 7:31-35) cette simple comparaison n'est pas à proprement parler une 'parabole'.", "tgt_summary": null, "id": 1978496}
{"src_title": "Chas (Puy-de-Dôme)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Quatre communes sont limitrophes :", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "Le territoire communal est traversé par les routes départementales 81 (reliant Chauriat à l'ouest et Espirat à l'est), 81b et 151 (vers Tinlhat, village situé à l'ouest de Billom au sud de Chas).", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "La commune est desservie par la ligne 25 du réseau Transdôme (Clermont-Ferrand (gare routière) ↔ Vertaizon ↔ Chauriat ↔ Chas).", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "En vue de l'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) par la communauté de communes Billom Communauté, compétente en matière d'urbanisme, la carte communale, approuvée en 2004, dont disposait la commune, est abrogée par un arrêté préfectoral du. Selon les zonages d'étude définis par l'Insee, Chas fait partie des aire urbaine et zone d'emploi de Clermont-Ferrand, ainsi que de la zone d'emploi de Billom. N'appartenant à aucune unité urbaine, la commune est donc rurale.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Au niveau administratif, Chas dépendait du district de Billom en 1793 puis de l'arrondissement de Clermont-Ferrand (d'abord de Clermont) depuis 1801, ainsi que du canton de Chaurias en 1793 puis de Vertaison (et de Vertaizon) de 1801 à 2015. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la commune est rattachée au canton de Billom. Au niveau judiciaire, Chas dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, de la cour d'assises du Puy-de-Dôme et des tribunaux administratif, d'instance, de grande instance et de commerce de Clermont-Ferrand.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Chas dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le village de Chas est un ancien bourg fortifié possédant plusieurs monuments classés ou inscrits au titre des Monuments historiques :", "section_level": 2}], "src_summary": "Chas est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand. ", "tgt_summary": null, "id": 185193}
{"src_title": "Championnats sportifs européens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation générale.", "content": "En 2018, les Championnats d'Europe d'athlétisme se dérouleront à Berlin, tandis que la ville de Glasgow accueillera les championnats de natation, de cyclisme, de gymnastique, d’aviron et de triathlon, ainsi que l’édition inaugurale du nouveau Championnat européen de golf par équipes. Les championnats sont organisés sous une nouvelle marque unique, la « Marque d’un champion », symbolisée par un logo en forme d’étoile. L’Union européenne de radio-télévision est l’un des principaux partenaires de l’événement et diffusera les Championnats sur l’ensemble des chaînes gratuites d’Europe via son réseau Eurovision, auprès d’une audience estimée à 1,03 milliard de téléspectateurs. L’événement sera aussi diffusé sur les stations de radio et plusieurs plateformes numériques. Les épreuves d’athlétisme ont lieu au Stade olympique de Berlin entre le 7 et le 12 août. La compétition commence le 2 août à Glasgow avec les sports aquatiques : les épreuves de natation se dérouleront au Tollcross International Swimming Centre, la natation synchronisée au complexe sportif de Scotstoun, le plongeon à la Royal Commonwealth Pool à Édimbourg, et la nage en eau libre au Loch Lomond. Les épreuves de cyclisme réunissent pour la première fois les quatre disciplines olympiques (course sur route, sur piste, VTT et BMX) et se dérouleront au Vélodrome Sir Chris Hoy, dans les rues de Glasgow, sur les sentiers de VTT de Cathkin Braes et sur un circuit BMX de classe olympique qui sera construit dans la ville. Les épreuves de gymnastique ont lieu au SSE Hydro, site qui avait déjà accueilli les Championnats du monde de gymnastique artistique 2015, et le nouveau championnat de golf par équipes sera disputé à Gleneagles, parcours où s’était jouée la Ryder Cup 2014. Les épreuves d’aviron et de triathlon se déroulent quant à elles au Strathclyde Country Park. L’European Championships Management, organisme co-fondé par Paul Bristow et Marc Joerg, a développé le concept de l’événement et prend en charge la gestion et l’exécution des Championnats sportifs européens pour le compte des fédérations participantes. Cette compétition n’a pas de lien avec les Jeux européens, qui sont organisés par les Comités olympiques européens.", "section_level": 1}, {"title": "Première édition (2018).", "content": "Les fédérations sportives européennes d’athlétisme, de natation, de cyclisme, de golf, de gymnastique, d’aviron et de triathlon organiseront et coordonneront leurs championnats continentaux individuels au sein de la première édition des Championnats sportifs européens, qui se déroule du 2 au 12 août 2018 à Berlin (déjà choisie comme ville hôte des Championnats d'Europe d'athlétisme 2018) et Glasgow (déjà choisie comme ville hôte des Championnats d'Europe de natation 2018, et qui accueillera les épreuves des autres sports représentés). Les fédérations sportives européennes participantes, et les championnats organisés au sein de l’édition inaugurale sont : L’Union européenne de radio-télévision (UER), organisme regroupant les chaînes en clair gratuites du continent, est le partenaire de diffusion de l’ensemble des championnats qui, selon les prévisions, générera plus de de retransmissions et programmes. On s’attend notamment à une augmentation de 20 % de l’audience télévisuelle des épreuves d’athlétisme, en comparaison aux chiffres habituellement générés par les traditionnels Championnats d'Europe d'athlétisme, organisés indépendamment des autres sports. Tous les principaux réseaux de diffusion gratuits d’Europe retransmettront les Championnats sportifs européens en 2018. L’Union européenne de radio-télévision, qui détient les droits de diffusion sur toutes les plateformes, a confirmé la couverture de l’événement sur les cinq marchés principaux : la BBC au Royaume-Uni, ARD/ZDF en Allemagne, France Télévisions en France, Rai en Italie et TVE en Espagne. Les autres membres de l’UER ayant déjà conclu des accords de diffusion incluent la VRT (Belgique), HRT (Croatie), DR (Danemark), YLE (Finlande), RTÉ (Irlande), NOS(Pays-Bas), NRK (Norvège), TVP (Pologne), SRG SSR (Suisse) et SVT/TV4 (Suède). Le haut niveau de couverture médiatique est également assuré par un contrat avec Eurosport. Au total, plus de de l’UER ont déjà signé des accords de retransmission (en date d’avril 2018). Les discussions sont encore en cours avec les réseaux de diffusion des territoires européens restants, ainsi que d’autres régions du monde, telles que la Chine, le Japon et les États-Unis. Les Championnats sportifs européens de Glasgow 2018 sont soutenus par quatre partenaires officiels (People Make Glasgow, le gouvernement écossais, Strathmore et Spar), et Berlin 2018 est organisé avec cinq partenaires officiels (Spar, Le Gruyère, Nike, Toyo Tires et Eurovision), sans compter les différents supporters officiels qui seront présents dans les deux villes. Au total, plus de ont signé des accords pour figurer parmi les supporters de l’événement inaugural. Organisés entre le 2 et le 12 août 2018, les Championnats d'Europe d'athlétisme seront disputés par près de, tandis que plus de prendront part aux autres championnats, qui auront lieu aux mêmes dates à Glasgow. Les Championnats d'Europe de chaque sport seront conjointement organisés par leur fédération respective et la ville hôte.", "section_level": 1}, {"title": "Seconde édition (2022).", "content": "La seconde édition des Championnats sportifs européens est prévue pour l’été 2022, et le processus de sélection de la ville hôte est actuellement en cours. La première étape du processus de candidature pour l’événement 2022 a été marquée par la distribution d’un Document d’informations aux candidats, contenant un questionnaire préliminaire à remplir par les parties intéressées. Les fédérations européennes participantes annonceront les sites hôtes sélectionnés pour l’événement 2022 après la première édition des Championnats en août 2018.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 2015, l’Association européenne d'athlétisme, la Ligue européenne de natation, l’Union européenne de cyclisme, la FISA et la Fédération européenne de triathlon sont parvenues à un accord et ont décidé d’organiser leurs championnats respectifs dans le cadre général des Championnats sportifs européens. Les fédérations individuelles et les villes hôtes organiseront les différents championnats selon un calendrier coordonné et sous l’égide unificatrice d’une marque commune. Les championnats inclus sont les Championnats d'Europe d’athlétisme, les Championnats d'Europe de natation de la LEN, les Championnats d'Europe de cyclisme, les Championnats d’Europe d’aviron et les Championnats d’Europe de triathlon, ainsi que les Championnats d'Europe de gymnastique et le nouveau Championnat européen de golf par équipes. La gymnastique et le golf ont tous deux été officiellement intégrés au nouvel événement le 23 octobre 2015.", "section_level": 1}, {"title": "Palmarès.", "content": "Le classement est déterminé par le tableau des médailles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les championnats sportifs européens est un événement multisports, regroupant au sein d’un même événement organisé tous les quatre ans, les championnats d’Europe existants de plusieurs sports du continent. L’édition inaugurale des championnats a eu lieu du 2 au 12 août 2018, dans les villes hôtes de Glasgow en Écosse et Berlin en Allemagne. Les championnats d’Europe des sports concernés n’entrant pas dans ce modèle quadriennal (championnats annuels de cyclisme, de gymnastique, d’aviron et de triathlon, et championnats bisannuels d’athlétisme et de natation) ne sont pas affectés.", "tgt_summary": null, "id": 1766390}
{"src_title": "Le Vivier-sur-Mer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le territoire du Vivier-sur-Mer a une forme de triangle, la base au nord s'appuyant sur la mer, la pointe s'élançant à une demi-lieue, à travers champs, entre les communes de Hirel et de Mont-Dol. Le Vivier a pour limites, au nord, la baie de Cancale, à l'est et au sud-est le bief Guioult qui sépare son territoire de ceux de Cherrueix et du Mont-Dol, l'ouest le chemin des Moulins, le croisé des Cancales, le chemin de la Planche, qui l'unissent à Hirel. Le Guyoult, court fleuve côtier, borde la commune à l'est.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Vivarium\" en 1181, \"Le Vivier du Hirel\" en 1513, \"parochia de Vivario Hireilli\" en 1516. \"Vivarium\" en 1181, « vivier ». Ce mot désignait une pièce d’eau d’abord aménagée par un simple barrage de branchages ou de pierres puis maçonné sur un cours d’eau où l’on se contentait de nourrir le poisson avant de le pêcher puis « vivier » a fini par désigner une construction spécialement destinée à l’élevage des poissons, les deux conceptions ayant bien sûr pu être contemporaines, ce qui rend difficile l’explication exacte des toponymes. Le, Le Vivier devient \"Le Vivier-sur-Mer\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le Vivier-sur-Mer est située sur la côte, environ au centre de la baie du mont Saint-Michel-Cancale. Il est cité un port du nom de « Winiau » à l'embouchure du Guyoult, ou débarqua saint Colomban au et saint Samson de Dol au. La paroisse du Vivier faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Nicolas. L'abbaye Notre-Dame du Tronchet possédait des biens dans la paroisse du Vivier.", "section_level": 1}, {"title": "La Révolution.", "content": "Le Vivier est érigé en commune en 1790. À la Révolution, Le Vivier-sur-Mer est jugé assez important pour être constitué chef-lieu de canton. Les registres de l'état civil, pendant quelques années, porte cette mention :. Dans ces registres, on relève les actes de naissances, de mariages et de décès des communes voisines de Hirel, Vildé-la-Marine, La Fresnais, Lillemer, appartenant au canton du Vivier. La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Le Vivier-sur-Mer est le centre de la mytiliculture (élevage des moules) dans la baie du mont Saint-Michel. En 2005, l'activité des exploitants installés sur la commune produisait de moules (plus de 10 % de la production française). La mytiliculture, contrairement à l'ostréiculture (culture de l'huître) est d'apparition récente (1954) et résulte du transfert du savoir-faire de mytiliculteurs venus des sites de Charente qui ont apporté la technique de l'élevage sur bouchots et initié l'importation du naissain depuis la côte atlantique car les moules ne se reproduisent pas dans la baie. Les sites de culture se sont déplacés en partie vers l'est (banc des Hermelles) pour faire face à l'expansion de l'activité et diminuer la densité de l'élevage vectrice de maladies ; celles-ci ont fait baisser à plusieurs reprises la production dans des proportions très importantes (jusqu'à 50 %). Compte tenu de l'ampleur des marées dans la région, les distances entre la côte et les bancs de moules sont considérables. Les mytiliculteurs du Vivier-sur-Mer utilisent des engins amphibies pour se rendre sur les zones d'exploitation en s'affranchissant des horaires des marées. L'économie de la moule a entrainé une expansion démographique significative de la population de la commune.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Vivier-sur-Mer est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne et peuplée de. Il s'agit du principal centre de production de moules de Bretagne nord.", "tgt_summary": null, "id": 1286266}
{"src_title": "Toshikata Mizuno", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "À l'âge de 13 ans, son père l'envoya à l'école de gravure de Tsukioka Yoshitoshi (Tsukioka Hōnen) (1839-1892). Il a également été apprenti chez un peintre en céramique. Plus tard, Toshikata Mizuno a été initié à l'art traditionnel de la peinture japonaise par Shibata Hoshu et par le peintre \"nihonga\", Watanabe Seitei (1851-1918). Il obtient le succès à 17 ans dans le genre des illustrations de journaux. Il ouvre son propre atelier de gravure. Mais l'époque était difficile pour les graveurs japonais vers la fin du XIXe siècle. Les Japonais avaient perdu toute appréciation de leurs arts et métiers traditionnels. Tout ce qui était occidental était \"iki\" - « cool ». Cependant la guerre sino-japonaise de 1894/95 a stimulé une reprise intense mais très brève de la gravure d'ukiyo-e. Des centaines de dessins ont été créés et vendus « comme des pommes de terre chaudes ». Toshikata Mizuno fait alors partie des artistes qui conçoivent de nombreuses estampes de guerre. Ses gravures, composées comme des peintures, comptent parmi les meilleures et sont plus que de simples reportages illustrés d'événements de guerre. Mizuno Toshikata fait un peu de tout - des gravures de guerre, des illustrations et il réussit, néanmoins, à poursuivre une carrière de peintre et de graveur sérieux. En 1887, il a la chance d'occuper le poste d'illustrateur précédemment occupé par Tsukioka Yoshitoshi au \"Yamato shinbun\" - un journal de Tokyo. Cela lui donne un revenu stable. Mizuno publie plusieurs séries de gravures de bijin (« jolies filles ») et de scènes de genre avec des femmes et des enfants. Parmi ses éditeurs figurent Sato Shotaro et Akiyama Buemon. Il travaille dans un style japonais traditionnel et se spécialise dans la peinture de genre. Il participe aux expositions de Paris, avec une mention honorable en 1900 à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 à Paris. Il est membre de l'académie des Beaux-Arts de Tokyo. Après 1900, Mizuno Toshikata est un illustrateur, peintre et graveur bien connu. Il a enseigné à Kaburagi Kiyokata, Ikeda Shoen (une des rares artistes femmes du début du ) et Ikeda Terukata (son mari). Il décède en 1908. Il n'avait que 43 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "Toshikata Mizuno, de son vrai nom: Mizuno Kumejirō est un peintre japonais des, né en 1866, originaire de Tokyo, mort en 1908. Le style de ce maître d'estampes ukiyo-e relève aussi du style \"nihonga\".", "tgt_summary": null, "id": 1803008}
{"src_title": "Saint-Hilaire-la-Croix", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Saint-Hilaire-la-Croix est situé à au nord de Clermont-Ferrand, sur la marge orientale du plateau des Combrailles. Elle est traversée par la route départementale 2144 (ancienne route nationale 144) qui relie Bourges à Clermont-Ferrand. La commune s'étend sur et regroupe environ 350 habitants répartis sur seize villages, hameaux et lieux-dits : Le Bourg, Font Claire, Chamalet, Bournet, Les Bajaris, La Rochette, Les Roches, L'Arbre de La Ronce, Moulin Bourret, Moulin Josse, Moulin Morel, Cébazat, Fenérol, Les Béates, Valmort et La Gravière. Sept communes sont limitrophes :", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Saint-Hilaire-la-Croix est parcourue de nombreux ruisseaux, principalement d'orientation nord-ouest et sud-est, qui se jettent dans la rivière de la Morge, laquelle constitue la limite méridionale de la commune. Sur l'un des affluents de la Morge « la Sep », un barrage a été aménagé. La retenue d'eau couvre une superficie totale de () et permet d'irriguer les terres de Limagne en aval. Aux abords du village de Chamalet, situé au nord de la commune, le ruisseau de la Cigogne est d'orientation sud-ouest et nord-est, et alimente la Sioule. La commune est également parsemée d'une quinzaine d'étangs.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "Saint-Hilaire-la-Croix fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'histoire de Saint-Hilaire-la-Croix est étroitement liée à celle des deux prieurés qui ont coexisté jusqu'au : celui de Lac-Rouge ou Lac-Roy qui, par déformation, donnera La Croix et celui de Saint-Hilaire dont il ne demeure que quelques pierres sur les bords de Morge.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune fait partie : Une statue de sainte Marie-Madeleine se trouve dans une niche vitrée et éclairée sur le bas-côté droit. Elle date du début du.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Hilaire-la-Croix (\"Sant Alari de la Crotz\" en occitan) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 2445870}
{"src_title": "Trimer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Trimer (Tremeur) fait partie du canton de Tinténiac. Trimer dépend de l'arrondissement de Saint-Malo du département d'Ille-et-Vilaine. Les villes voisines sont Tinténiac, La Baussaine et Saint-Thual. La latitude de Trimer est de 48,3406 et sa longitude est de -1,88333. La superficie de Trimer est de 356 hectares. L'altitude minimale est de 29 mètres et l'altitude maximale est de 87 mètres.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Tremer\" en 1040, \"capella de Treimer\" en 1202.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Trimer est cité pour la première fois en 1040. En 1202, sa chapelle appartient à l'abbaye Saint-Georges de Rennes. Il reste une trêve de Tinténiac jusqu'à la Révolution. Trimer est érigé en paroisse en 1803 ; celle-ci est supprimée en 1811 et annexée à Saint-Thual. L'ordonnance royale du rétablit définitivement Trimer au rang de paroisse. L'économie du bourg est exclusivement agricole.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Trimer appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Tinténiac. Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux (PS), suppléante de François André décédé en cours de mandat.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Depuis le, Trimer appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre et, le nombre de membres du conseil municipal est de 11.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune compte un seul monument historique protégé : On trouve aussi :", "section_level": 1}], "src_summary": "Trimer est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Elle fait partie de la communauté de communes de la Bretagne Romantique.", "tgt_summary": null, "id": 1137316}
{"src_title": "Glossaire du billard", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "A.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "araignée.", "content": "Reposoir constitué d'une tige se terminant par une tête métallique en forme d'arche, utilisée pour élever et supporter la queue au-dessus d'une bille.", "section_level": 2}, {"title": "B.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "bande-avant.", "content": "Coup qui consiste à toucher au moins une bande avant de frapper la bille objet. Également appelé bricole.", "section_level": 2}, {"title": "baulk.", "content": "Voir ligne de baulk.", "section_level": 2}, {"title": "bille.", "content": "Voir boule.", "section_level": 2}, {"title": "bille de choc.", "content": "Désigne la bille frappée directement par le joueur avec sa queue de billard.", "section_level": 2}, {"title": "bille objet.", "content": "Désigne la bille frappée par la bille de choc.", "section_level": 2}, {"title": "bille libre.", "content": "Lorsqu'un joueur commet une faute et laisse son adversaire en position de \"snook\" (même partiel), ce dernier bénéficie, sur décision de l'arbitre, d'une bille libre, c'est-à-dire qu'il peut nommer librement une bille de couleur à la place de la bille à jouer dont elle prend la valeur ; la bille jouée est replacée (\"free-ball\" en anglais).", "section_level": 2}, {"title": "bleu.", "content": "Petit cube de craie qui permet de « graisser » le procédé afin qu'il ne dérape pas au contact de la bille de choc (fausse queue).", "section_level": 2}, {"title": "boule.", "content": "Également dénommée bille, elle est, le plus souvent aujourd'hui, fabriquée à partir de résines phénoliques et différemment teintée selon le jeu ; ses diamètre et poids sont et au billard américain, et au billard français et et au snooker.", "section_level": 2}, {"title": "break.", "content": "Au snooker, série d'empochages consécutifs auxquels on attribue les valeurs des billes empochées (un point pour une bille rouge, de 2 à 7 points pour les billes de couleur). Le \"break maximum\" est usuellement de 147 points.", "section_level": 2}, {"title": "bricole.", "content": "Autre nom de la bande-avant.", "section_level": 2}, {"title": "C.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "carambole.", "content": "Terme générique qui regroupe les divers modes de jeu du billard français. Il s'agit, initialement, du nom de la boule rouge.", "section_level": 2}, {"title": "carreau.", "content": "Coup joué avec un léger effet rétro pour que la bille de choc s'immobilise dès le contact avec la bille objet (\"stun shot\" en anglais).", "section_level": 2}, {"title": "casin.", "content": "Coup de billard français où la bille de choc touche la bille rouge qui, à son tour, touche la troisième mais en ayant touché au préalable au moins une bande. Également appelé ravachole.", "section_level": 2}, {"title": "casse.", "content": "Dans une partie de snooker, premier coup qui consiste à percuter l'une des billes rouges avec la bille de choc ce qui, le plus souvent, a pour effet d'ébranler l'ordonnancement du triangle composé desdites billes rouges.", "section_level": 2}, {"title": "century.", "content": "Break d'au moins 100 points.", "section_level": 2}, {"title": "choc.", "content": "Voir bille de choc.", "section_level": 2}, {"title": "coulé.", "content": "Effet appliqué à la bille de choc en la frappant au-dessus de son centre afin qu'elle continue d'avancer après avoir frappé la bille objet.", "section_level": 2}, {"title": "cygne.", "content": "Reposoir constitué d'une tige se terminant par une tête métallique en forme d'arche surmonté d'une fourche, utilisée pour élever et supporter la queue au-dessus d'une bille.", "section_level": 2}, {"title": "D.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "« D ».", "content": "Au snooker, demi-cercle d'un rayon de () décrit dans le quartier ayant son centre au milieu de la ligne de baulk ; ce « D » permet le placement des billes verte, marron et jaune et délimite l'emplacement de départ de la bille de choc.", "section_level": 2}, {"title": "F.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "fausse queue.", "content": "Dérapage du procédé à l'impact sur la bille de choc.", "section_level": 2}, {"title": "flèche.", "content": "Partie supérieure de la queue de billard sur laquelle est collé le procédé.", "section_level": 2}, {"title": "frame.", "content": "Terme anglais désignant une manche dans une partie de snooker. Les matches des finales de tournoi sont usuellement jouées au meilleur des 17 ou 19 \"frames\".", "section_level": 2}, {"title": "fût.", "content": "Partie inférieure de la queue de billard ; dans le cas des queues démontables, la flèche est vissée sur le fût au moyen d'un tourillon.", "section_level": 2}, {"title": "L.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "lag.", "content": "Pour déterminer qui doit commencer à jouer, les joueurs doivent effectuer quasi simultanément une frappe chacun sur une bille depuis la ligne de baulk de façon qu'elle aille frapper la bande haute (côté de la bille noire) et qu'elle revienne vers la bande basse. Celui dont la bille revient le plus près de la bande basse a gagné le lag. Le plus souvent, l'enjeu est de déterminer le joueur qui doit effectuer la casse. Il est autorisé (mais non obligatoire) de laisser la bille de choc toucher ou rebondir contre la bande basse mais pas de toucher les bandes latérales. En cas d'égalité, le lag est recommencé.", "section_level": 2}, {"title": "ligne de baulk.", "content": "Au snooker, ligne droite tracée parallèlement à la bande inférieure (côté opposé à l'emplacement de la bille noire), à () soit au 1/5 de la longueur de la table ; elle délimite ainsi un espace rectangulaire appelé \"zone de baulk\" ou simplement \"baulk\" (\"baulk area\" en anglais, \"kitchen\" au billard américain).", "section_level": 2}, {"title": "M.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "massé.", "content": "Effet appliqué à la bille de choc en la frappant avec la queue avec un angle compris entre l'horizontale et la verticale pour lui donner une trajectoire courbe.", "section_level": 2}, {"title": "mouche.", "content": "Marque discrète sur le tapis qui désigne l'emplacement initial d'une bille ; au billard français, pour chacune des trois billes ; au snooker, pour les billes bleue, rose et noire.", "section_level": 2}, {"title": "O.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "objet.", "content": "Voir bille objet.", "section_level": 2}, {"title": "P.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "piqué.", "content": "Effet appliqué à la bille de choc en la frappant avec la queue en position verticale pour la faire revenir en arrière.", "section_level": 2}, {"title": "pomérance.", "content": "Nom belge du procédé.", "section_level": 2}, {"title": "procédé.", "content": "Rondelle de cuir collée sur la virole de la queue de billard qui entre en contact avec la bille ; il est appelé pomérance en Belgique.", "section_level": 2}, {"title": "queue.", "content": "Instrument permettant de pousser la bille ; elle est composée principalement de la flèche et du fût.", "section_level": 2}, {"title": "R.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "râteau.", "content": "Reposoir constitué d'un bâton se terminant par une tête métallique en forme de X allongé ; cette légère asymétrie permet de reposer la queue sur le X en position haute pour une attaque pleine bille, en piqué ou en coulé ou en position basse pour un coup en rétro ou un carreau ; il s'agit du reposoir le plus souvent utilisé.", "section_level": 2}, {"title": "ravachole.", "content": "Autre nom du casin.", "section_level": 2}, {"title": "reprise.", "content": "Au billard français, il s'agit du nombre de fois qu'un joueur vient à la table. Sert à calculer la moyenne. (par exemple, 100 points en 4 reprises = 25 de moyenne)", "section_level": 2}, {"title": "reposoir.", "content": "Outil permettant de soutenir et guider la flèche de la queue lorsque la bille blanche est particulièrement éloignée du bord de la table. Il existe trois types de reposoirs, le râteau, l'araignée et le cygne.", "section_level": 2}, {"title": "rétro.", "content": "Effet appliqué à la bille de choc en la frappant en dessous de son centre afin qu'elle s'arrête ou qu'elle recule après avoir frappé la bille objet. Voir aussi carreau.", "section_level": 2}, {"title": "S.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "snook.", "content": "Résultat de l'action de cacher la bille de choc derrière une autre bille de façon que l'adversaire ne puisse plus atteindre directement une bille objet. Le verbe \"snooker\" est alors utilisé : le joueur a \"snooké\" son adversaire, l'adversaire a été \"snooké\".", "section_level": 2}, {"title": "V.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "virole.", "content": "Bague en matière synthétique ou en métal à l'extrémité de la queue de billard sur laquelle est collé le procédé.", "section_level": 2}, {"title": "0-9.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "3 bandes.", "content": "Coup de billard français dans lequel la bille de choc doit rebondir sur au moins trois bandes avant de toucher la dernière bille ou toucher au moins trois bandes avant de caramboler les deux autres billes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Cet article recense les termes utilisés dans les trois principaux sports de billard : billard américain, billard français et snooker.", "tgt_summary": null, "id": 586215}
{"src_title": "Montcarra", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation et description.", "content": "Montcarra est une commune française, située dans le département de l'Isère et la région Auvergne-Rhône-Alpe et plus précisément dans le canton de La Tour-du-Pin et la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné dont le siège est fixé dans la commune voisine de Saint-Chef.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Le territoire de Montcarra se situe sur les hauteurs qui dominent la vallée de la Bourbre et donc entre la plaine de Lyon et la bordure occidentale du plateau du Bas-Dauphiné qui recouvre toute la partie iséroise où il n'y a pas de massifs montagneux. Ce plateau se confond en grande partie avec la micro-région du Nord-Isère, région naturelle qui est composée essentiellement de collines de basse ou moyenne altitude et des longues vallées et plaines.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La région de Montcarra présente un climat de type semi-continental qui se caractérise par des précipitations importantes au printemps et moins marquées en été qu'en hiver.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire de la commune est sillonné par quelques ruisseaux dont certains rejoignent l'étang de Gole, principale étendue d'eau.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Bourgoin-Jallieu.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune de Montcarra est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité, préhistoire et Moyen Âge.", "content": "Au début de l'Antiquité, le territoire de la tribu gauloise des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la \"Sapaudia\" (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d\"'Allobroges\" à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la \"civitate\" (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la \"Sapaudia\".", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "Historiquement, le quotidien à grand tirage \"Le Dauphiné libéré\" consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.", "section_level": 2}], "src_summary": "Montcarra est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Positionnée dans la partie septentrionale du département de l'Isère, au nord de l'agglomération de Bourgoin-Jallieu et à l'est de la métropole lyonnaise, ses habitants sont dénommés les Montcarradiauds.", "tgt_summary": null, "id": 319177}
{"src_title": "Nicholas White (médecin)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Nicholas White est diplômé de la Guy’s Hospital Medical School de Londres et a suivi une formation en médecine interne dans plusieurs hôpitaux universitaires de Londres et à la Radcliffe Infirmary, à Oxford. En 1980, il s'est rendu en Thaïlande pour rejoindre une collaboration de recherche entre la Faculté de médecine tropicale de l'Université Mahidol et le Département de médecine de Nuffield de l'Université d'Oxford. En 1986, il a pris la direction de cette unité et a ensuite ouvert des unités sœurs au Vietnam (1991) et au Laos (1999). Ces unités sont à la pointe de la recherche clinique sur le paludisme, la méliodose, la typhoïde, le tétanos, la dengue, les infections du système nerveux central, la rickettsia et la grippe aviaire. Il est l'auteur, ou co-auteur, de plus de 1000 publications scientifiques", "section_level": 1}, {"title": "Travaux.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Artémisinine et paludisme.", "content": "Lui et son équipe ont mené une série d'études cliniques qui ont démontré l'efficacité de l'artémisinine pour le traitement du paludisme auparavant résistant aux médicaments, d'abord en Asie du Sud-Est, puis ailleurs dans le monde. Cette approche est désormais largement acceptée par l'Organisation mondiale de la santé. La polythérapie à base d'artémisinine est désormais devenue le traitement recommandé contre le paludisme dans le monde, à la fois dans les cas simples et graves. Les études cliniques et pharmacologiques menées par le professeur White et ses collègues ont grandement contribué à l'établissement des protocoles et des politiques de traitement actuels, cette approche a sauvé des millions de vies.", "section_level": 2}], "src_summary": "Nicholas John White (né le ) est un médecin chercheur britannique, spécialisé en médecine tropicale dans les pays en développement. ", "tgt_summary": null, "id": 1800726}
{"src_title": "Fillière (affluent du Fier)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Fillière prend sa source dans le massif des Bornes, au pied du plateau des Glières, sur le territoire de Thorens-Glières dans le département de la Haute-Savoie. Elle coule dans une cluse entre la montagne de Sous-Dine et le plateau du Parmelan et rejoint le Fier en rive droite entre Argonay et Annecy-le-Vieux, à trois kilomètres au nord de la ville d'Annecy. La longueur de son cours d'eau est de.", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversés.", "content": "Dans le seul département de la Haute-Savoie, la Fillière traverse neuf communes et deux cantons : Soit en termes de cantons, la Fillière prend source dans le canton de Thorens-Glières, traverse et conflue dans le canton d'Annecy-le-Vieux, le tout dans l'arrondissement d'Annecy.", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "La Fillière a vingt quatre affluents référencés : Donc rang de Strahler est de trois.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "La Fillière est une rivière fort abondante, comme l'ensemble des cours d'eau des préalpes de Savoie.", "section_level": 1}, {"title": "La Fillière à Argonay.", "content": "Son débit a été observé durant une période de 33 ans (1975–2007), à Argonay, localité du département de la Haute-Savoie située au niveau de son confluent avec le Fier. Le bassin versant de la rivière y est de (soit plus ou moins sa totalité). Le module de la rivière à Argonay est de. La Fillière présente un profil pluvio-nival avec deux saisons bien marquées. Les hautes eaux se déroulent de l'automne au début du printemps. Elles se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 4,46 et, d'octobre à mai inclus. On constate deux maxima, le premier très léger en décembre () et le second en mai (), celui-ci correspondant à la fonte des neiges. Entre les deux pics le débit diminue quelque peu en janvier-février. Au mois de juin le débit baisse nettement et constitue une courte transition vers les basses eaux d'été qui ont lieu de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à au mois d'août. Mais les fluctuations de débit peuvent être bien plus prononcées sur de plus courtes périodes ou selon les années.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, soit, ce qui peut être considéré comme assez sévère.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues peuvent être très importantes malgré la taille modeste du bassin versant de la rivière. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 98 et. Le QIX 10 est de et le QIX 20 de. Quant au QIX 50, il se monte à. Le débit instantané maximal enregistré à Argonay durant cette période, a été de le, tandis que la valeur journalière maximale était de le. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était presque d'ordre cinquantennal, et donc plutôt exceptionnelle. La hauteur maximale instantanée s'établit à le 8 juillet 1980 soit.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "La Fillière est une rivière fort abondante, puissamment alimentée par de fortes précipitations sur la quasi-totalité de son bassin. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de, ce qui est plus de trois fois supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus. Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint de bassin.", "section_level": 2}, {"title": "Aménagements et Écologie.", "content": "Sur son cours, on peut voir un élevage piscicole, et les lieux-dits le moulin Dollay, le Moulin de la Culaz, le Pont de Sauts, Ancien Moulin, le Pont de Villaz.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Fillière ou Filière (parfois \"des Fillières\") est une rivière française qui coule dans le département de la Haute-Savoie, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est un affluent du Fier en rive droite, donc un sous-affluent du Rhône.", "tgt_summary": null, "id": 1299956}
{"src_title": "Heutrégiville", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Heutrégiville est située à au nord-ouest de Châlons-en-Champagne, à à l'est-nord-est de Reims, au nord-est de Bourgogne et à au sud - ouest-sud de Rethel. La commune est traversée par la Suippe, affluent de l'Aisne long de traversant plusieurs communes du département de l'Aisne et vingt-cinq de celui de la Marne. Un de ses bras, le ruisseau du Relais, prend sa source à Aussonce, village limitrophe, du département des Ardennes. Son terroir s'étend sur. Le dernier remembrement date de 1983.", "section_level": 1}, {"title": "Accès routier.", "content": "Heutrégiville est accessible par la et la (devenant la dans les Ardennes). En 2017, la D 33 (portion Marne uniquement) a été rénovée par bétonnage de ses bordures. L'A34 qui permet de se rendre à Charleville-Mézières, Reims ou Rethel (déclassée à cet endroit en /) et qui passe sur la commune d'Isles-sur-Suippe se prend à environ d'Heutrégiville.", "section_level": 2}, {"title": "Accès ferroviaire.", "content": "La gare SNCF de Bazancourt se trouvant à de la commune permet aux habitants de se rendre à Reims ou dans les Ardennes par TER. La gare de Bazancourt se trouve à de Reims gare centrale, sans arrêt. Les TER circulent en moyenne chaque aux heures de pointe. Les horaires TER sont bien respectés car nous sommes sur la ligne TGV Reims - Charleville-Mézières. Ces dernières années 2016-2017, les horaires ont été bien aménagés par la SNCF avec une nette augmentation des cadences des trains, y compris aux heures creuses. Tout ceci pour signifier que Heutrégiville est à du centre-ville de Reims par le train et vous évite les problèmes de stationnement dans Reims. La gare de Bazancourt dispose bien entendu d'un immense parking. Des bus assurent la liaison Heutrégiville - gare de Bazancourt plusieurs fois par jour. La gare d'Heutrégiville était autrefois sur la ligne de Bazancourt à Challerange pour le transport des voyageurs mais cette ligne s'est ensuite transformée en ligne de fret pour les marchandises.", "section_level": 2}, {"title": "Climat et météorologie.", "content": "Le climat d'Heutrégiville est un climat océanique dégradé ou semi-continental à hivers froids et à étés chauds mais agréables avec tout de même quelques orages. Les saisons sont bien marquées. L'isotherme moyen de janvier est aux environs de, tandis que celui de juillet est à. Le nombre d'heures d'ensoleillement est à peu près de. Heutrégiville est situé dans une région assez humide: les précipitations sont comprises entre par année. Les tempêtes sont occasionnelles tandis que la neige tombe plus ou moins abondamment selon les hivers.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "Lieu cité dès l'Antiquité, \"\" en latin, le village tient son nom d'un franc venu de Germanie Huldéric. Ce dernier était un ami de l’archevêque saint Remi de Reims, qui lui vendit le territoire de l'actuelle commune. Se trouvant près de la grande voie romaine menant de Reims à Trèves, Heutrégiville a connu une occupation gallo-romaine. On a retrouvé un grand cimetière antique dans lequel se trouvaient une quinzaine de tombes dont une à char au mont Sapinois (colline à l'ouest d'Heutrégiville). Beaucoup de trésors monétaires dont certains datant de plus 300 ans av. J.-C. y ont été découverts dont le « Placard d'Heutrégiville ».", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Durant le Moyen Âge le village fut appelé \"Hildrizei Villa\" au et \"Heudrésiville\" à partir de 1303. Guillaume de Champagne écrivit en 1281 la \"Charte d'Heutrégiville et Saint-Masmes\" stipulant que les habitants de ces villages devaient être sous la potestas et la justice de leur maire respectif et non sous celle du prévôt de Bétheniville, chapitre dont ils dépendaient. À l'époque médiévale, le village faisait partie de la châtellenie de Bétheniville où on a retrouvé les ruines d'un ancien château féodal. On a retrouvé dans l'église du village, Sainte-Marie-Madeleine, les plus anciens fonts baptismaux de la Marne. Ces fonts baptismaux par leur forme et par les ornements dont ils sont couverts, indiquent qu'ils appartiennent certainement au. Ils proviennent d'une toute première église datant de 1250 dont des traces ont été retrouvées à l'emplacement de l'édifice actuel. De nombreux souterrains démarraient de ce lieu et permettaient aux villageois de se sauver lors des invasions au Moyen Âge.", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française.", "content": "Pendant la période révolutionnaire, la création, le d'une garde bourgeoise de avec Jean-Pierre Lefevre comme capitaine. Puis d'une garde nationale volontaire de ayant Jean Hautavoine comme capitaine. Le village changea deux fois de nom. En 1793, la commune se fit appeler Heutregeville puis, le nom du village se modifia en Hentrégeville en 1801 avant de redevenir Heutrégiville à la fin de la Révolution. Son premier maire fut le syndic Pierre Cailliart nommé le, en vertu du décret du. Les années 1793 à 1796 virent de faibles récoltes et pourtant de réquisitions de grains, avoines, paille et autres furent imposés à la ville. Les cloches de l'église furent envoyées à Reims pour être fondues le 16 brumaire an XI. En 1814 la ville doit accueillir les troupes ennemies pendant six semaines et subir de réquisitions.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "Heutrégiville possède le statut de commune monopolarisée. Elle fait partie de l'aire urbaine de Reims. Les habitants de la commune sont les Huldériquois et Huldériquoises.", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le moulin d'Heutrégiville.", "content": "Le moulin d'Heutrégiville, autorisé en 1842, détruit pendant la Première Guerre mondiale, fut reconstruit en 1922. L'activité cessa en 1966. Il n'est ouvert que comme musée durant la journée des moulins par ses nouveaux propriétaires. Une grande partie des machines dont des turbines hydrauliques est encore en place. Beaucoup d'expositions y ont lieu depuis plusieurs années. Comme il est situé sur la Suippe, après l'installation d'une nouvelle turbine, il reprend sa vocation première à travers une micro-centrale hydroélectrique directement implantée dans le moulin depuis novembre 2010.", "section_level": 2}, {"title": "Le stade Jacques-Collot.", "content": "Grâce au remembrement de 1982, un terrain de sport a pu être créé en haut et à l'est du village. Le stade Jacques-Collot a été inauguré le en hommage au fondateur du club de football en 1996 Jacques Collot, décédé accidentellement en. Le Football Club d'Heutrégiville (FCH) est maintenant classé en Football Club Loisirs.", "section_level": 2}], "src_summary": "Heutrégiville est une commune française, située à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Reims, limitrophe au département des Ardennes par le nord et qui est située à l'extrême est du canton de Bourgogne, dans le département de la Marne en région Grand Est.", "tgt_summary": null, "id": 116078}
{"src_title": "Le Castéra", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans le pays de Rivière-Verdun à 30 km au nord-ouest de Toulouse et 15 km au sud-est de Cadours. Elle fait partie du pays Tolosan.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Le Castéra est limitrophe de six autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits et hameaux.", "content": "Deux hameaux, Larmont et Pradère, font partie de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est située dans la vallée de la Save qui forme une limite naturelle avec les communes voisines de Pradère-les-Bourguets et de Lévignac-sur-Save.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "En termes de route, la D24 permet de rejoindre Bellegarde-Sainte-Marie (à l'ouest) et Lévignac (à l'est). De plus, la D93 rejoint Thil (au nord). Pour le train, la gare de Mérenvielle, sur la ligne Toulouse - Auch est accessible grâce à la D93, puis la D42 et enfin la D42b. Enfin, pour l'avion, l'aéroport de Toulouse-Blagnac peut être rejoint depuis le Castéra grâce à la D93 puis la D1 ou encore en rejoignant l'Isle-Jourdain pour ensuite prendre la voie rapide jusqu'à Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Castrum, qui signifie place romaine fortifiée, est à l'origine du nom de la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Save Garonne Coteaux de Cadours et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Le Castéra faisait partie de l'ex-canton de Cadours) et avant le de la communauté de communes des Coteaux de Cadours.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Commune rurale avec une agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Le Castéra fait partie de l'académie de Toulouse. L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal avec les communes de Bellegarde-Sainte-Marie et Garac pour les classes de la maternelle au primaire. Dans la commune se trouve l'école \"Jean Louis Étienne\" qui accueille les enfants de la maternelle et du cours préparatoire. De plus, les collégiens vont à Cadours.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Centre communal d'action sociale,", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Pétanque, chasse, cyclisme, circuits de randonnées,", "section_level": 2}, {"title": "Culture et festivité.", "content": "Belote, comité des fêtes, fête locale, vide grenier,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux de Cadours. Une déchetterie est présente sur la commune de Cadours.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Castéra est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Castérois.", "tgt_summary": null, "id": 589858}
{"src_title": "Daily Sabah", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "\"Le Daily Sabah a\" été créé en 2014 lorsqu'un climat politique très antagoniste régnait dans la politique turque. Après le conflit, en décembre 2013, entre le mouvement Gulen, une organisation religieuse de la société civile ayant certaines aspirations politiques, et le Parti Justice et Développement (AKP), alors au pouvoir. Le \"Today's Zaman\" mouvement Gulen devenient hostile et un ardent critique de l'AKP au pouvoir. Afin d'équilibrer le discours critique contre l'AKP par le \"Today's Zaman\" et l\"'Hürriyet Daily News\", un critique laïque de l'AKP, le \"Daily Sabah\" est créé afin de soutenir la vision de l'AKP sur la scène anglosaxone.", "section_level": 1}, {"title": "Politique éditoriale et points de vue.", "content": "\"Daily Sabah se\" décrit comme \"attaché à la démocratie, à l'état de droit, aux droits de l'homme et à la liberté\". Malgré cette description officielle, Daily Sabah est un porte-parole de l'AKP et plus encore un soutien pour les positions de Recep Tayyip Erdoğan, le président de la Turquie et un défenseur de l'islamisme. Selon le journal allemand \"Spiegel Online\", le \"Daily Sabah\" est très critique à l'égard du mouvement Gulen, que le gouvernement AKP accuse d'avoir tenté de renverser le gouvernement lors d'une tentative de coup d'État en 2016. Le quotidien Sabah a été décrit comme utilisant une propagande transparente et mal formée, une propagande de style turc pour faire avancer la version des événements selon la vision souhaitée par le gouvernement AKP.", "section_level": 1}, {"title": "Critique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liberté d'expression.", "content": "En mars 2017, un membre néerlandais du Parlement européen a qualifié le Daily Sabah de \"presse haineuse\" et a tenté d'interdire la distribution du Daily Sabah lors des sessions parlementaires. Alors que le Parlement européen a dénoncé le manque de liberté d'expression en Turquie, le Daily Sabah défend un bilan idéalisé du gouvernement AKP en matière de droits de l'homme. Le quotidien Sabah a déclaré que la décision d'interdire sa distribution était une violation des libertés de la presse et de la liberté d'expression. Pendant ce temps, le ministre des Affaires européennes de la Turquie, Ömer Çelik, a déclaré : \"L'interdiction de la liberté de la presse par le Parlement européen est un événement tragique pour l'avenir de l'Europe.\"", "section_level": 2}], "src_summary": "Daily Sabah (lit. \"jour quotidien\") est un quotidien progouvernemental turc publié en Turquie. Disponible en anglais, allemand, arabe et russe et appartenant à Turkuvaz Media Group, le Daily Sabah a publié son premier numéro le 24 février 2014 Le rédacteur en chef est Serdar Karagöz. ", "tgt_summary": null, "id": 1446210}
{"src_title": "Lagynophoria", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Les \"lagynophoria\" ne sont connues qu'au travers d'une seule source, l\"'Arsinoe\" d'Ératosthène. Ces fêtes tiraient leur nom des \"lagynoi\", récipients de bonne taille qui servaient à transporter le vin, mais sensiblement plus petits cependant que des amphores, de façon à pouvoir être aisément transportées par une seule personne. Ces fêtes permettent notamment d'expliquer une partie de la production statuaire durant cette période ; en effet, de nombreuses statues et copies romaines très réalistes représentant des femmes ivres, des enfants jouant, des hommes ou femmes sous le poids de l'âge... ont été retrouvées. Leur fonction est mal connue, on ne sait s'il s'agit d'un sujet de moqueries ou des offrandes, mais on peut vraisemblablement les rattacher à ces fêtes pendant lesquelles les différences sociales s'inversaient en quelque sorte.", "section_level": 1}, {"title": "Les \"lagynoi\" utilisés lors des fêtes.", "content": "Selon Andrea Berlin, les premiers \"lagynoi\" (\"λαγυνοι\", pluriel de \"λαγυνος\", \"lagynos\") auraient été des récipients de métal. Ce sont des récipients ventrus, dotés d'une anse et d'un long col se rétrécissant légèrement en allant vers l'extrémité du goulot ; grâce à leur base plate, il est possible de les poser. Il en existait de deux types : des \"lagynoi\" fins et élégants, recouverts d'un engobe blanc et décorés de motifs peints, destinés à être posés sur une table ; et des \"lagynoi\" plus grossiers, servant au transport commercial du vin. Il est probable que, lors des \"lagynophoria\", c'est cette dernière variété qui était utilisée par les participants pour apporter du vin de chez eux.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les lagynophoria sont des fêtes instituées par Ptolémée \"Philopator\" et pratiquées dans la région d'Alexandrie sous la dynastie des Lagides. Le vin et le monde agricole était alors mis à l'honneur.", "tgt_summary": null, "id": 101419}
{"src_title": "Shetani", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Un mot swahili utilisé dans divers pays d'Afrique de l'Est pour désigner les esprits pré-islamiques indigènes pour la plupart malveillants, shetani (pl. Mashetani ), est un emprunt à l'arabe, au shaitan, qui signifie diable ou, plus précisément, adversaire. Le mot est apparenté au mot anglais Satan qui vient finalement de la même racine sémitique.", "section_level": 1}, {"title": "Nature et types.", "content": "Il existe de nombreux types de shetani, avec différents attributs, et ils prennent de nombreuses formes; abstrait, animal, anthropomorphe et leurs combinaisons. Qu'il soit à une jambe ou à un bras, cyclope ou avec des orifices et des appendices exagérés, la nature essentielle des shetani avec une figure humaine asymétrique déformée est un archétype mondial commun. Une sculpture typique, réalisée en ébène ou en bois noir africain, pourrait avoir «un œil, une bouche ouverte et édentée et un corps penché en arrière, la tête tournée dans le mauvais sens». Il existe différentes classes de shetani, par exemple: Certains esprits, comme l'exceptionnellement malin Popo Bawa ( « chauve-souris »), associée à « la saleté et la sodomie violente» dont une odeur de brûlé et de soufre est annonciatrice de sa présence dans la maison. Selon la BBC, en 2001, \"Beaucoup de Zanzibars refusent de dormir dans leurs maisons car ils croient que cela nourrit le popobawa d'être dans le confort de leur propre lit... [.] Les gens croient qu'il sodomise ses victimes, et la plupart sont des hommes.\"", "section_level": 1}, {"title": "Culte Shetani.", "content": "La croyance en des shetani est une continuation contemporaine de la croyance pré-islamique. En plus des Makonde qui perpétuent une tradition de sculpture, d'autres peuples, tels que les Segeju de Tanzanie, reconnaissent huit ou dix tribus d'esprits, avec chaque individu ayant son propre nom et sa propre personnalité, continuant encore de croire en la possession et l'exorcisme des shetani. Selon le guide de voyage de Zanzibar Bradt, \"il n'y a pas de moyen réel, selon les habitants, de se protéger contre la possibilité d'être hanté ou attaqué par un shetani. La meilleure chose est simplement de rester à l'écart et d'essayer de s'assurer ils restent hors de vôtre maison - par exemple en accrochant un morceau de papier, inscrit avec des versets arabes spéciaux, au plafond de la maison. Presque chaque maison ou magasin à Zanzibar a un de ces déchets bruns marbrés, attaché à une poutre de toit par un morceau de coton.\"", "section_level": 1}, {"title": "Art et culture populaire.", "content": "La représentation des shetani se poursuit dans le commerce florissant de la sculpture de Makonde, allant des imitations de \"l'art de l'aéroport\" aux beaux-arts trouvés dans des lieux tels que la collection Hamburg Mawingu. De nombreux artistes s'inspirent des shetani, par exemple:", "section_level": 1}, {"title": "George Lilanga.", "content": "George Lilanga (1934-2005) était un sculpteur et artiste tanzanien de la tribu Makonde qui vivait à Dar es Salaam. Son travail a été exposé dans des expositions internationales d'art contemporains africains, notamment Africa Remix à Düsseldorf, Paris, Londres et Tokyo. Dans les années 1970, Lilanga participe à une exposition collective d'artistes africains à Washington DC. Sur les 280 œuvres présentées, une centaine sont de Lilanga. C'est à cette occasion qu'il a été comparé à Jean Dubuffet. Lilanga était considérée comme ayant eu une influence sur les jeunes graffeurs américains; Keith Haring a déclaré dans une interview qu'il avait été influencé par l'art de Lilanga. Lilanga a commencé une longue série d'expositions. Ses œuvres connurent un succès croissant en Afrique, en Europe, aux États-Unis, en Inde et au Japon. Dans les années 1980, il se consacre presque exclusivement à la peinture. Ses shetani étaient représentés en deux dimensions sur Masonite et, plus tard, sur Faesite. La Hamburg Mawingu Collection a publié à titre posthume une collection complète et thématique complète de l'œuvre de Lilanga, et son travail constitue l'épine dorsale de leur collection.", "section_level": 2}, {"title": "Into the Out Of.", "content": "Dans le roman d'horreur / fantastique d'Alan Dean Foster de 1986, \"Into the Out Of\", les anciens du peuple Massaï se rendent compte qu'au sud de leur tribu, dans le désert de Ruaha en Tanzanie, une crise mondiale approche. Les shetani malveillants, qui proviennent d'un portail dimensionnel connu des Masaïs comme le «Out Of» (parce que toutes les choses, comme les humains, les animaux et les plantes, en sont «sortis» à l'origine), trouvent leur chemin dans ce monde. En plus du sabotage général, les shetani fomentent des ennuis entre les superpuissances, décidés à inciter à la guerre. Si elles ne sont pas empêchées, les barrières entre les deux dimensions seront définitivement brisées et d'innombrables hordes de shetani envahiront le monde, asservissant les quelques humains qu'ils n'exterminent pas", "section_level": 2}], "src_summary": "Les Shetani (pluriel en swahili est \"mashetani\" ) sont des esprits de la mythologie et des croyances populaires d’Afrique de l'est. Généralement malveillants, possédant de nombreuses formes et de nombreux pouvoirs différents, les shetani sont très populaire dans l'art sculptées, en particulier par le peuple Makonde de Tanzanie, du Mozambique et du Kenya. Physiquement, les shetani apparaissent comme des figures humaines et/ou animales déformées de la réalités. ", "tgt_summary": null, "id": 696819}
{"src_title": "Thomas Braun", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est le fils du sénateur et bâtonnier Alexandre Braun et de Stéphanie Marcq (originaire de Bagimont, petite village non loin de Sugny) et petit-fils du pédagogue Thomas Braun. Il a entamé ses études de droit à l'Université Saint-Louis - Bruxelles, puis à Bonn et les a achevées à l'Université de Louvain. A Louvain il était membre de la corportion éstudiantinne K.A.V. Lovania Löwen. En, il est amené à prendre part à la défense de personnes poursuivies pour leur participation à un réseau de renseignement ferroviaire par un Feldgericht (tribunal militaire de campagne allemand). Ce procès restera connu sous le nom de Grand procès de Mons. Pour tenter de sauver la vie d'Herminie Vaneuken pour laquelle la peine de mort est deux fois requise, il se lance dans un plaidoyer enflammé: le tribunal allemand s'il prononça la peine de mort de la jeune fille introduisit lui même un recours en grâce par lequel sa peine fut commuée en une peine de travaux forcés à perpétuité. Le, il fut élu au fauteuil 23 de l'Académie royale de langue et de littérature françaises, mais il n'y fut reçu qu'en 1946, une fois la guerre terminée. Il siégea aussi à l'Académie luxembourgeoise. Avec Henri Massis, il constitua un comité pour édifier un autel commémoratif à Ernest Psichari à l'endroit où il fut tué le à Rossignol (Province du Luxembourg). Il participa aux activités du Cercle Léon XIII. \"La vie Moderne à l'exposition internationale de Bruxelles, 1897\" (coauteur avec Armand Berger, Auguste Joly et son grand-père Thomas Braun Sr), Bruxelles, Bruxelles : Ed. Lyon-Claesen, 1898.", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Thomas Braun (Bruxelles, - Ixelles ), est un poète et juriste belge qui fut bâtonnier de l'Ordre des avocats de Bruxelles.", "tgt_summary": null, "id": 1720381}
{"src_title": "Villepinte (Aude)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune située dans le Lauragais au nord de Bram.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par le canal du Midi, le Fresquel et le Tréboul au sud et le Tenten au nord.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "Dans l'Antiquité, cent ans avant notre ère, le village portait le nom d'Aricie, identique au nom d'une ville romaine du nom d'Aricia, près de Rome ; en est resté le nom de la rivière qui traverse le territoire du nord au sud : l'Arize. Vers 430, les Wisigoths occupent le pays. Villepinte apparaît, dans les sources historiques à notre disposition, au début du, en 816 : c'est une des deux villae (l'autre étant Villemagne) données à l'abbaye de Sorèze par le roi Pépin d'Aquitaine. Dans cette période, le village prend le nom de \"Villa Pictis\" ou \"Villa Picta\" (vers 1120). Villepinte est une étape systématiquement mentionnée sur les itinéraires routiers du au et a été un centre économique important lié au commerce du drap en Languedoc. Témoin son blason 'de gueules, à un peigne d'or posé en fasce', d'après les archives commerciales de 1400 d'un marchand italien, monsieur Dantini. Du 26 août 816 et jusqu'à la Révolution, les commanditaires de l'abbaye de Sorèze en sont les seigneurs, dont le plus connu, François de Rogier, baron de Ferrals, transige avec la communauté villageoise en 1646 et laisse en outre la liberté de pêcher et de chasser.", "section_level": 2}, {"title": "Époque gallo-romaine.", "content": "Une étape sur la voie romaine L'origine du nom est gallo-romaine : villa pinta ou villa picta, c'est-à-dire ville peinte. Le long des routes romaines, les tavernes étaient peintes en rouge. Villepinte est l'une des villae du haut Moyen Âge, attestée par les textes : elle apparaît dans les sources historiques au début du.", "section_level": 2}, {"title": "Époque médiévale.", "content": "Une possession ecclésiale Villepinte reste toute son histoire médiévale possession de l'abbaye bénédictine de Sorèze. Un château y est néanmoins établi et le village est fortifié, laissant à l'extérieur le site ecclésial. Le village se trouve sur le tracé du 'chemin français' parallèle à la voie antique d'Aquitaine, à l'endroit où ce dernier franchit le Fresquel. On en déduit l'ancienneté de cette voie, qui passe aussi à Villarzens (actuellement à hauteur de la Leude, à l'intersection de la RD 6123 et de la route conduisant à Bram). Les plans et les compoix permettent de caractériser nettement les trois parties de l'agglomération : à l'est, le cimetière et l'église, à l'ouest, le château et au centre le village castral avec son enceinte.", "section_level": 2}, {"title": "Au.", "content": "Les Pénitents noirs La chapelle Saint-Laurent ou chapelle des Pénitents noirs, orientée nord-sud, était le seul édifice religieux dans le village, sans qu'il soit possible de situer aucun.", "section_level": 2}, {"title": "Aux.", "content": "L'église Saint-Jean-Baptiste C'est vers la fin du et au début du que l'église a été transférée à son emplacement actuel, hors de l'ancienne enceinte fortifiée et sur l'emplacement d'une chapelle rurale d'origine romane dédiée à Notre-Dame conservée et englobée dans le nouvel édifice flamboyant. L'église ne possédait pas de clocher, celui-ci se trouvant à proximité sur une de portes dé la ville. Le clocher, ainsi qu'un porche aux proportions excessives, ont été édifiés en 1807.", "section_level": 2}, {"title": "Au.", "content": "Un village rural En l'an 1789, il est recensé à Villepinte 236 feux, soit, à raison de 4,5 habitants par feu, 995 habitants et en 1896, la commune compte 986 habitants. Durant cette période de deux siècles, la moyenne se situera plutôt autour de 1080/1100 habitants (avec une pointe de 1247 habitants au milieu du, en 1841).", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère et du canton de la Piège au Razès (avant le redécoupage départemental de 2014, Villepinte faisait partie de l'ex-canton de Castelnaudary-Sud).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "En 2019, la commune possède quelques commerces dont : une station-service complétée d'une supérette avec un four boulanger, un coiffeur, une auto-école, une boulangerie, une pizzeria, une agence immobilière, un tabac-presse, un restaurant, une poste (horaires limités)...", "section_level": 2}], "src_summary": "Villepinte est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Villepintois.", "tgt_summary": null, "id": 1583800}
{"src_title": "Bateau de pierre de saint Conogan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Le bateau de pierre de Saint Conogan est un bloc granitique gisant sur la lande. Vue d’un certain angle, cette roche monumentale «complètement détachée du sol et ne reposant que par quelques points sur une pierre plate» (Paul Sébillot 1904-1906) évoque la proue d’un bateau dirigée vers la mer située à quelques centaines de mètres de là. Tout près, une autre pierre plus petite est présentée comme annexe de l’embarcation. Selon d’autres versions, elle est apparentée à un animal marin, dauphin ou requin. Le vaisseau de pierre, en arrivant sur le rivage, aurait percuté un rocher appelé le Garreg-Toull (rocher troué en breton) que l’on voit devant la plage de Porz-Peron et aurait rebondi jusque-là, en haut de la falaise. Le vaisseau se situe sur la pointe du Millier, une des zones naturelles protégées du cap Sizun, à l’extrémité sud-ouest du Finistère. Il est situé sur la lande à environ 500 mètres de la falaise sur un sentier pédestre côtier rejoignant le moulin à eau de Keriolet et le phare du Millier. Cet ensemble patrimonial est en partie propriété du Conservatoire du littoral. Le vaisseau couché sur la lande, d'une longueur de 8 mètres, d'une hauteur de 2,20 mètres et d'une largeur de 3 mètres repose sur une pierre transversale ayant servi sans succès à le dresser. Son poids avoisine les 20 tonnes. Aucune signalétique n'est présente aux alentours de la pierre.", "section_level": 1}, {"title": "Légende.", "content": "La légende du bateau de saint Conogan est le fruit d’une élaboration collective à rattacher à l’arrivée des évangélisateurs sur le territoire armoricain aux alentours du. Saint Conogan connu aussi sous le nom de saint Guénégan ou saint Guénoc serait un moine émigré du Pays de Galles, qui aurait traversé la Manche dans ce bateau de pierre. Le seul fait historique avéré est son élection en tant que second évêque de Quimper à la suite de saint Corentin. Il serait décédé en 456. Sur la commune de Beuzec-Cap-Sizun, le lieu-dit Lescogan doit son nom à ce moine, de même que la fontaine et la chapelle qui lui sont dédiées. Aujourd'hui, le souci de rendre le récit rationnel est récurrent. On tente de justifier cette croyance en rappelant l’arrivée des ecclésiastiques sur des curraghs ou coracles (bateaux irlandais en cuir) lestés de pierres ; d’autres affirment que ces embarcations contenaient une auge de pierre en leur centre, pour tenir le mât ou encore maintenir le feu en sécurité. La population de l’époque aurait retrouvé ces auges de pierre sur les rivages armoricains et les aurait associées à des embarcations. Un amalgame expliquerait l’origine de la légende. En réalité, la clé de celle-ci se situe certainement plus dans les représentations et la symbolique que dans une explication terre à terre. Ce discours actuel peut être considéré comme une suite, une réappropriation de la légende des bateaux de pierre. Ces argumentations donnent une nouvelle dimension à ces pierres qui deviennent l'objet d'une nouvelle légende, une « légende savante ».", "section_level": 1}, {"title": "Transmission.", "content": "La transmission de cette légende se fait à l’articulation de l’oral et de l’écrit. Différents modes coexistent. Le premier est un mode oral que l’on pourrait qualifier de mode « traditionnel » : la majorité des habitants de la commune a connaissance de cette pierre merveilleuse, par le bouche à oreilles des anciens. Les pierres à légende sont souvent le lieu de balade dans un cadre familial ou scolaire. C’est à ces occasions que ces traditions orales peuvent se transmettre in situ. Ces balades donnent l’impression aux habitants de connaître ces pierres et leurs légendes depuis toujours, elles font partie du paysage non seulement naturel mais aussi culturel. Les collectes folkloristes du jouent aussi un rôle dans la diffusion de cette légende. Le fait de consigner par écrit les récits légendaires issus de la tradition orale participe à leur transmission. La référence faite au bateau de pierre de saint Conogan par Paul Sébillot dans une de ses collectes est un des modes de connaissance de la légende. Suite à l’acquisition du site de la pointe du Millier par le Conservatoire du littoral à partir de 1984, l’initiative a été prise de revaloriser le bateau de pierre en le dégageant de la végétation qui l’envahissait, le rendant ainsi visible et accessible au public. Le vaisseau fait depuis lors partie d’un ensemble patrimonial (avec le moulin et le phare) relié par un sentier de randonnée pédestre. La valorisation touristique du site et de sa légende est un nouvel outil de transmission. Des balades guidées et contées les mettent en scène, tandis que des dépliants, livres-guides et sites Internet constituent une trace écrite.", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Le bateau de pierre de saint Conogan (\"Bag sant Konogan\" en breton) ou vaisseau / barque de pierre est un mégalithe, ou selon les versions un bloc granitique (formation naturelle), auquel est attachée une légende. Il se situe dans la commune de Beuzec-Cap-Sizun, dans le département du Finistère, en Bretagne. ", "tgt_summary": null, "id": 2420138}
{"src_title": "Briconville", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église Saint-Sulpice (détruite).", "content": "\"Briconvilla\", vers 1272 (Pouillé de Sens) ; \"Briconvilla\", 1351 (Pouillé de Sens) ; \"Sanctus Sulpicius des Gueretz\", vers 1272 (Pouillé de Sens) ; \"Briconvilla, alias Sanctus Sulpicius des Gueretz, patronus Archidiaconus Carnotensis\", fin XVe s. (Pouillé de Sens) ; \"Le 9 février 1731, le corps de messire René Du Hamel, vivant curé de cette paroisse, a été inhumé dans le cœur de cette église [de Briconville], âgé d'environ 45 ans, en présence de MM. les curez de Berchères-la-Maingot, Challet, Saint-Germain, Poivillier, Vérigny, Dangers, les vicaires de Clévillier, Fresnay, et autres amis et habitans\" (Archives Communales de Briconville) ; \"Le d'octobre 1734, a été inhumé dans le chœur de l'église de Saint Sulpice des Guéretz messire Pierre Renoult, curé de Briconville, en présence du curé et du vicaire de Bailleau l'Évêque et de maitre Mathieu Lhermite, vicaire de Clévilliers. Signé : Lebreton ; M. Lhermitte, vicaire ; G. Picard ; Bonnet ; F. Lapérière\" (Archives Communales de Briconville) ; \"Cure Saint Sulpice de Briconville, présentateur : le grand archidiacre\" [de Chartres], 1738 (Pouillé de Chartres) ; L’Ancienne Église, 1811 (Cadastre) ; L’Église, 1931 (Cadastre). Le pouillé indique 2 paroisses au XIIIe s., réunies dans celui fin XVe s. Jusqu'en 1667, les baptêmes, mariages et sépultures sont indiqués comme faits dans l'église de Saint-Sulpice-des-Guérets ou autrement Briconville. L’église de Briconville reprit le nom du patron de celle des Guérets. D’où l’ambigüité. L’Église Saint-Sulpice des Guérets, chef-lieu de la paroisse, dut se déplacer d’environ 1 km, car elle se trouvait sur le tracé d’un ouvrage annexe de l’aqueduc de Maintenon. Début 2017, la commune est.", "section_level": 3}, {"title": "Vestiges du canal inachevé de l'Eure.", "content": "Une arche permettant au canal de passer sur un ruisseau appelée le \"Pont Louis XIV\".", "section_level": 3}], "src_summary": "Briconville est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les \"Briconvillois\".", "tgt_summary": null, "id": 1815508}
{"src_title": "Roucamps", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est en limite du Bocage virois au sud-ouest, de la Suisse normande au sud-est et du Pré-Bocage au nord. Son bourg est à au sud d'Aunay-sur-Odon. Le territoire est traversé par la route départementale passant par le bourg et joignant Aunay-sur-Odon au nord au Plessis-Grimoult et à Saint-Pierre-la-Vieille au sud-est. La en part et permet de retrouver Saint-Jean-le-Blanc et Vassy au sud. Roucamps est dans le bassin de l'Orne, la plus grande partie, au sud, par son sous-affluent la Druance à laquelle le ruisseau le Roucamps donne ses eaux. Au nord, trois courts vallons alimentent le bassin de l'Odon. À l'est, les eaux d'une petite partie du territoire vont vers le ruisseau de Vingt Bec, en forêt domaniale de Valcongrain, sous-affluent de l'Orne par le Vieux Ruisseau. Le point culminant (307/) se situe en limite de commune au nord du bourg. Le point le plus bas (), également en limite nord, mais plus à l'ouest, correspond à la sortie d'un ruisseau du bassin de l'Odon empruntant un vallon escarpé à travers les hauteurs des bois d'Aunay. La commune est bocagère. Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à. Le Bocage virois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Roucamps, avoisine les. Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : les Villettes, les Terriers, le Bois d'Aunay, Sous le Mont, le Haut des Bois \"(au nord)\", le Mauny, le Bourg, le Brifou \"(à l'est)\", la Pâture, le Postil, le Foucoupé, les Cépées, le Coudray, les Féraudières, Sous la Bruyère, Origny \"(au sud)\" et la Tourpinière \"(à l'ouest)\".", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Rouchamp\" au, \"Rufus Campus\" en 1170 et \"Roscamp\" en 1198. Le toponyme est issu du latin \"campus\", « terrain », et \"russus\", « rouge ». La géologie confirme la couleur rouge par la présence de fer, notamment au sud du territoire, l'une des communes voisines s'appelant d'ailleurs \"La Ferrière-Duval\" (aujourd'hui réunie à Danvou-la-Ferrière). Le gentilé est \"Roucampois\".", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Au premier recensement républicain, en 1793, Roucamps comptait 440 habitants, population jamais atteinte depuis.", "section_level": 1}], "src_summary": "Roucamps est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Les Monts d'Aunay. Roucamps est peuplée de habitants.", "tgt_summary": null, "id": 398565}
{"src_title": "Romans (Ain)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le village est situé dans le plateau bressan, sur la limite de la Bresse proprement dite et de la Dombes. Il offre l'aspect d'un plateau légèrement vallonné, coupé obliquement en son milieu, du sud-est au nord-ouest par l'étroite et sinueuse vallée du Renon. Les autres rivières de la commune sont l'Irance qui la traverse à l'est, et la Chalaronne qui la borde au sud-ouest.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Village donné à l'abbaye de Cluny en 917, par Ingelberge, femme de Guillaume comte d'Aquitaine dit le pieux fondateur en 910 de l'abbaye de Cluny, et fille de Boson roi d'Arles et de Provence. Longtemps rattaché à la seigneurie de Varax, Romans en fut définitivement séparé lors du mariage d’Étienne de Varax fils d'Henri III de Varax, lorsqu'il épousa en 1396 Claudine de Saint Amour et créa la branche des seigneurs de Romans. Étienne et Claudine ont eu 8 enfants dont Guillaume de Varax évêque de Belley et de Lausanne au. Le, Claude de Lyobard de Brion, chevalier, seigneur de Romans, vend à Claude César Ferrary, écuyer, conseiller du Roi, receveur général du clergé du diocèse de Lyon, les terres de Romans, des terres voisines, ainsi que les droits seigneuriaux. Romans fut érigé en comté par Louis XV lorsque Étienne-Lambert 1714-1766 (fils de Claude César) obtient en les lettres de patente du titre de comte sous le nom de Romans-Ferrari. Son descendant Charles de Romans-Ferrari né à Romans le et décédé le sera le dernier comte de Romans-Ferrari. Entre 1802 et 1808, la commune de Romans disparait. Elle est fusionnée avec Châtillon-sur-Chalaronne. Elle redevient une commune après une pétition des habitants du village.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Romans est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.", "section_level": 2}], "src_summary": "Romans est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Romans s'appellent les \"Romansois\".", "tgt_summary": null, "id": 1528936}
{"src_title": "Forges des Salles", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les premiers hauts-fourneaux à soufflerie hydraulique apparaissent en Bretagne en 1510. En Bretagne, on fabriquait du fer dans des fourneaux à bras. La forêt de Quénécan était occupée par des chevaux sauvages qui étaient régulièrement capturés pour être vendus dans les foires locales. De 1621 à 1623 sont construites les forges des Salles par Geoffroy Finement d'Angicourt, ancien maître de forge en Suède, au cœur de la forêt de Quénécan, sur le domaine de Henri II, duc de Rohan. L'usine comprend trois haut-fourneaux, une affinerie, une fonderie et trois étangs artificiels. Un canal est creusé pour alimenter le lavoir à mines. Ce succède comme bailleur : Une ordonnance fixe en 1723 les conditions légales de la création des forges françaises. Pour le roi, les forges sont des instruments stratégiques. Il autorise la noblesse, propriétaires de vastes domaines fonciers, à investir dans l'industrie. Aux Salles, le duc de Rohan pouvait passer en gestion directe des forges. Pendant la Révolution française, De Boishardy, avec, attaque en janvier 1795 les forges des Salles. Ayant rasé tous les patriotes et pillé les maisons, les chouans emportèrent les armes :, et un baril de poudre. Louis Henri de Janzé rachète en 1802 les forges des Salles. Les forêts françaises sont à la limite de la surexploitation pour fabriquer la grande quantité de charbon de bois nécessaire à la sidérurgie et à l'industrie textile. L'année suivante sont prises les premières mesures de protection de la forêt de Quénécan. La famille de Janzé entreprend des plantations d'arbres et d'autres mesures de restauration de la forêt. La « forge neuve » est construite en 1815 sur le dernier étang et en 1833 ouvre l'école. Riant et Langlois, industriels nantais, sont les bailleurs en 1841. La fabrication de fer aux forges des Salles prend fin car la forge et la fonderie s'arrêtent. Les bailleurs continuent à faire fabriquer de la fonte dans le haut-fourneau, et vendent des écorces aux tanneries de Pontivy. En 1844, la petite halle à charbon est construite et est mise à feu le nouveau haut-fourneau (l'actuel). La forge neuve est transformée en 1847 en moulin à tan. Ce moulin est affermé aux frères Simon de Martigné-Ferchaud. Garnier, homme d'affaires nantais est le bailleur en 1853. La naissance de nouveaux procédés industriels change également les lieux de production. On passe d'une production domestique à une production plus intensive. Mais aux forges des Salles, on ne change ni le procédé ni la production. Le haut-fourneau actuel est construit en 1859 sur l'emplacement du fourneau Riant et de la grande halle à charbon. L'étang du village est comblé pour raisons sanitaires. Carré-Kérisouët, maîtres des Forges du Vaublanc, est bailleur en 1865 et en 1870 les sœurs du Saint-Esprit s'installent aux forges. Elles gèrent l'école et une petite pharmacie. Le haut-fourneau s'arrête définitivement en 1877. En 1940, les Allemands occupent la forêt de Quénécan. Le camp de munition des Allemands explose le 3 août 1944. Le café-épicerie ferme en 1954 puis l'école en 1968. L'Association des Amis des forges des Salles est fondée en 1990 et en 1992 a lieu l'ouverture au public et le début des travaux de restauration des bâtiments selon les méthodes traditionnelles. Les toitures sont toutes restaurées, le musée est rénové et l'exposition modernisée en 2015. L'exploitation forestière est toujours gérée par les descendants des Janzé.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "Construit sur deux niveaux, le village rassemble toutes les caractéristiques propres aux premières cités ouvrières. Disposition des habitations, type d'ateliers, inclinaison des chemins, tout a été minutieusement réfléchi pour faciliter le travail... Sous les fenêtres du maître de forges. Le village est réparti sur deux niveaux : l'un destiné au labeur, l'autre à l'habitat. Les espaces de vie et de travail sont répartis de part et d'autre des canaux d'irrigation, et sont raccordés par un plan incliné en pente douce, ceci afin de faciliter les communications et le transport de marchandises. Cette contiguïté des espaces de vie et de travail est typique de tous les sites sidérurgiques de l'Ancien Régime. Les logements spécialement conçus et réservés pour les ouvriers étaient une manière pour les dirigeants des forges d'attirer une main d’œuvre qualifiée et d'offrir ainsi une certaine forme de stabilité.", "section_level": 1}, {"title": "La rangée - les logis des forgerons.", "content": "Les ouvriers permanents, appelés « internes », sont hébergés sur place avec leurs familles dans ces bâtiments spécialement conçus pour eux. Construite à la fin du, la Rangée des forgerons est particulièrement cohérente : c'est un alignement de douze logements identiques en schiste gris de provenance voisine et liés par un même toit en ardoises surmonté de lignolets. Ces logis communiquent deux par deux et comportent une pièce unique au rez-de-chaussée. Celle-ci est accostée d'une ou deux minuscules pièces qui faisaient usage de crèche pour les animaux ou de sellier, d'un petit jardin et d'une chanvrière. Chaque famille de forgeron possède généralement une poule et souvent une vache, avec le droit de la faire paître sur les terres du domaine. Près du petit muret du ruisseau de la forge, deux cabinets d'aisance étaient mis à disposition de la population. Les forgerons ne payaient pas de loyer. Mais, malgré le caractère quelque peu privilégié de cette « aristocratie » ouvrière, ces habitations ne présentaient que très peu de signes de richesse. En 1841, habitent la Rangée et les deux maisons voisines. Ils étaient souvent originaires de Normandie, ou de la région de Châteaubriant. Ils s'appelaient Vavasseur, Luneau, Laumaillé, Barbier, Launay, Baniel. Les familles de forgerons formaient une communauté francophone à l'intérieur de ce pays breton.", "section_level": 2}, {"title": "Les halles – du transport au stockage de charbon et de minerai.", "content": "Dans la forêt, les sactiers chargent le charbon et le minerai destinés au haut-fourneau. La mauvaise qualité des chemins et l'éloignement des chantiers peuvent rendre le travail très difficile. Quand les chemins sont praticables, les sactiers transportent minerai et charbon jusqu'à la forge dans des charrettes. En hiver et lorsque les conditions sont défavorables, ils chargent la marchandise directement sur le dos de petits chevaux. Le minerai est placé de chaque côté de l'animal dans des sacs de 30 à, et le charbon de bois, plus encombrant, dans un seul de 50 à. Les meilleurs chevaux peuvent transporter jusqu'à. Arrivés à destination, les sactiers viennent remplir les deux grandes halles de stockage du village sidérurgique : le charbon est déversé depuis l'arrière par les ouvertures du haut et tombe dans la halle par gravité. Les croisillons et les palisses en bois permettent d'aérer le charbon, tout en le protégeant.", "section_level": 2}, {"title": "L'école – un ascenseur social.", "content": "Il faut attendre 1833 pour voir s'établir aux forges une véritable école officielle. Jusque-là, des précepteurs instruisaient les enfants du régisseur, des commis et parfois des forgerons. Au début du, la Bretagne est globalement très peu instruite par rapport au Nord et à l'Est de la France, et les femmes y sont deux fois plus ignorantes que les hommes. En 1833, la loi Guizot impose aux communes de plus de de créer une école de garçons et de financer son entretien, ainsi que le salaire de l'instituteur. L'école de Perret sera installée ici, une obligation qui n'est pas bien accueillie par le directeur de la forge, qui se voit obligé de trouver un logement pour l'instituteur et de payer tous les frais générés par l'école. Sa correspondance écrite le prouve, le directeur de l'époque considère le chapelain et l'instituteur comme des improductifs qui grèvent le budget. Aux forges, l'école n'est pas obligatoire. Elle est catholique, mixte et gratuite. L'enseignement qui y était dispensé a permis à plusieurs ouvriers de s'élever dans la hiérarchie de la forge. Vers la fin du, la congrégation des Filles du Saint-Esprit installe trois religieuses comme enseignantes. L'une d'entre elles était également infirmière. L'école a fonctionné jusqu'en 1968, soit après l'arrêt de l'activité sidérurgique!", "section_level": 2}, {"title": "Le logis du directeur – le maître de forges.", "content": "L'expression « maître de forges » fait référence au propriétaire et dirigeant d'établissement métallurgique de production de fer, de fonte ou d'acier. Il possède souvent plusieurs forges et ne réside pas toujours sur place. L'élément distinctif et le plus original est le jardin, appelé le Thabor, aménagé en terrasses au-dessus du logis. Au sommet, l'orangerie, qui a servi ensuite de château d'eau, et qui offre le plus beau panorama sur le site.", "section_level": 2}, {"title": "La charpenterie – construction et entretien des machines en bois.", "content": "La charpenterie et ses techniciens occupent une place centrale dans le quotidien de la communauté. La taille et l'emplacement des bâtiments attestent de leur importance. Les forges ne pouvaient fonctionner que grâce à de nombreuses machines hydrauliques (martinets, soufflets...) toutes mues par des roues en bois qu'il fallait réparer ou changer périodiquement. Un travail important, sans compter la place centrale que le bois occupait dans la vie des villageois. Tous les outils, véhicules et objets du quotidien nécessitaient du bois! Le charpentier vivait sur le site avec sa famille, dans une maison confortable et ensoleillée. Dans les locaux du charpentier, on trouvait aussi le souffletier, qui fabrique et répare les soufflets du haut-fourneau et des ateliers.", "section_level": 2}, {"title": "La chapelle.", "content": "Les églises des villages voisins étant éloignées de plusieurs kilomètres, la chapelle des forges est indispensable pour que les habitants du village puissent participer à l'office du dimanche. Cette chapelle sans clocher, sans même une croix au sommet de sa toiture, rappelle la sobriété protestante que les Rohan ont insufflée dans la région. Cependant, impossible de préciser la date de sa construction sans une analyse dendrochronologique de la charpente. Un chapelain, logé dans la maison du régisseur et rétribué, servait la chapelle. Il était parfois remplacé par le curé de Perret. Située à l'arrière du logis, les maîtres pouvaient se rendre directement à la chapelle grâce à un simple escalier et une passerelle.", "section_level": 2}, {"title": "Le logis des commis – les chefs d'équipe.", "content": "Personnage indispensable à l'organisation de la forge, chaque commis dispose d'un logement pour lui et sa famille. Alignés devant l'étang, ces logis bénéficient de l'ensoleillement, d'un jardin et d'arbres fruitiers à l'arrière. Une situation agréable, si l'on omet la présence voisine de l'étang et de ses armées de moustiques. Vecteurs de maladie, ils ont transmis de nombreuses fièvres aux habitants de la forge. Les commis et leur famille décident progressivement de les abandonner, jusqu'à ce que l'étang soit finalement comblé en 1859 pour des raisons sanitaires.", "section_level": 2}, {"title": "La régie, lieu de paie.", "content": "La régie est le bâtiment stratégique du site. Tous les ouvriers y passent pour recevoir leur solde. Tous les échanges monétaires transitent par la régie. C'est ici que les comptes sont tenus par le caissier et le régisseur, le second personnage en importance des forges. Au-delà d'une simple comptabilité, on y reçoit les courriers et les commandes, et on y élabore les salaires des ouvriers. Cependant, il n'était pas rare de voir le régisseur ou le caissier faire à cheval la tournée des clients afin de prendre les commandes et d'encaisser les dernières factures encore impayées. Même si les forgerons bretons sont moins payés que les normands, ils sont enviés par les ouvriers de l'extérieur pour la stabilité de leur situation et l'importance de leur statut. Quant aux régisseurs et aux commis, ils sont payés à l'année. Ils exercent souvent d'autres activités en parallèle, par exemple le négoce de cidre ou de tabac. Le régisseur procédait parfois à des distributions gratuites de nourriture et de vêtements pour les pauvres, et donnait une rente aux veuves.", "section_level": 2}, {"title": "La maréchalerie, fabrication et entretien des outils en fer.", "content": "Très sollicité, le maréchal fabrique et répare toutes les pièces en fer des machines de la forge et des charrettes. Le maréchal de forge collabore activement avec le souffletier et le charpentier. À eux trois, ils fabriquent l'essentiel de l'outillage et de la machinerie des forges. Mais le maréchal est aussi « taillandier », c'est-à-dire un forgeron spécialisé dans la confection d'objets tranchants. Il fabrique également les outils nécessaires aux forgerons, aux bûcheurs et aux mineurs. À l'occasion, le maréchal peut également devenir « ferrant » et s'occuper des chevaux de la forge afin de voir grossir ses revenus.", "section_level": 2}, {"title": "La cantine, le lieu de détente.", "content": "La cantine est le lieu de rencontre où les ouvriers de l'intérieur et de l'extérieur viennent boire et se distraire. La cantine est l'endroit où les ouvriers se retrouvent pour boire du cidre fait maison et de l'eau de vie, particulièrement le dimanche après la paie. Ce lieu joue aussi le rôle d'épicerie et l'on peut s'y procurer chandelles, allumettes, huile, savon, graisse, amidon, résine, œufs, poudre à fusil, fil et aiguilles... En bref, tous les petits besoins du quotidien! Enfin, la cantine fait également office d'auberge avec son écurie. Elle accueille les marchands ambulants qui sillonnent les campagnes bretonnes et les voyageurs de passage avec leurs chevaux. Le pain est produit sur place grâce à deux fours construits à proximité. Sous la direction de la famille Janzé, les cantiniers étaient indépendants et payaient une ferme de par an à la forge. La cantine était louée généralement à un couple de cabaretiers. Dans le cas contraire, d'anciens ouvriers remplissaient ce rôle. Quand une commande urgente nécessitait de travailler la nuit, le régisseur payait le cidre et le repas aux forgerons. Après la cessation de l'activité en 1878, la cantine continue à fonctionner sous la forme d'un café-épicerie jusqu'en 1954.", "section_level": 2}, {"title": "Le haut-fourneau.", "content": "Depuis le haut ou le bas du bâtiment, on peut très bien voir l'emplacement du gueulard par lequel les combustibles étaient jetés dans le haut-fourneau, transportés par wagonnet depuis les halles de stockage. De l'autre côté de ce bâtiment, à la place du bassin (qui n'existait pas à l'époque), se trouvait la halle de coulée où les gueuses étaient formées. Dans le haut-fourneau, s'opère la transformation du minerai en fonte. Il est ensuite directement coulé dans des moules. Construit en 1841 pour relancer la production, le bâtiment du haut-fourneau est modernisé quelques années plus tard grâce l'installation d'une soufflerie à pistons flambant neuve. En 1859, le maître de forges Garnier commande un nouveau haut-fourneau entièrement constitué de briques aux architectes Thomas et Laurens, ingénieurs de l'École Centrale. L'exploitation se termine en 1877. Seuls 4 ou restent et continuent de produire des gueuses de mauvaise fonte qu'ils expédient à Basse-Indre, au sud de Nantes, \"via\" le canal de Nantes à Brest, qui vient d'ouvrir. Le haut-fourneau est finalement démonté en 1914 afin de pouvoir vendre les briques qui le constituent. Seul demeure aujourd'hui son bâtiment protecteur.", "section_level": 2}, {"title": "La fonderie : du fer brut au fer marchand.", "content": "La fonderie permet de transformer les barres de fer brut, préalablement réchauffées au four, en les écrasant entre les deux rouleaux d'un aplatissoir. On obtient ainsi du fer marchand, de la carriole ou des verges à clous. La fonderie des forges des Salles a été construite au. À l'époque, il s'agissait d'une évolution inédite. La technique consistait à chauffer le fer pour en faire des barres laminées et allongées. Elles étaient ensuite présentées dans des rouleaux appelés « taillants » pour en faire des plaques. Le « taillant » est une sorte d'aplatissoir, constitué de disques d'acier disposés en quinconce et constamment arrosés. Cette opération s'effectuait en plusieurs passes afin d'obtenir les plaques de l'épaisseur désirée. Les plaques étaient ensuite fendues dans leur longueur entre deux cylindres à taillants pour former des barres de sections différentes. Au final, on obtenait des fers carrés et des verges à clous, une spécialité bretonne vendue jusqu'à Bordeaux par le port d'Hennebont. écrit Mario à l'ingénieur des mines en 1832. La fonderie était construite près d'un étang afin de profiter d'une chute d'eau suffisante pour mouvoir les machines. Avec ses deux roues à aubes, la fenderie est une très grande consommatrice d'eau. Comme la sécheresse représente un problème sérieux et récurrent, la fonderie ne fonctionne que lorsque c'est absolument nécessaire, soit cinq à six fois par an... Mario l'atteste par exemple dans une lettre avec de Janzé en 1833 :", "section_level": 2}, {"title": "La moulerie : les objets en fonte.", "content": "La moulerie se trouve juste à côté du haut-fourneau. On y fabrique toutes sortes d'objets en fonte comme des marmites, des chaudrons ou des saumons de lest pour les navires. Les objets plus imposants étaient directement coulés sur un sol en sable humecté. Cadres en bois, formes en fer ou en cuivre permettaient de créer des moules en sable de bonne qualité, dans lesquels le bolier façonnait toutes sortes d'objets ménagers, pièces et outils pour la forge. Parfois, des pièces d'artillerie étaient commandées, comme en 1756 lorsque l'arsenal de Lorient commanda de canon aux forges. Un tiers de la production étaient des « pièces manquées » qui étaient remontées au gueulard du fourneau des Salles pour être refondues. Les pièces réussies devaient ensuite être limées pour enlever le sable du moule. Les femmes étaient quelquefois employées à cette tâche : dessabler à l'aide de grosses limes les marmites et chaudrons. En 1847, les forges des Salles ont produit plus de de fonte moulée.", "section_level": 2}, {"title": "Les éléments naturels indispensables pour une forge.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'eau.", "content": "Dans une exploitation sidérurgique, l'eau est aussi importante que le bois ou le minerai. L'eau joue un rôle particulièrement important dans le fonctionnement des forges. Elle représente avant tout la force motrice nécessaire au fonctionnement du haut fourneau et de ses ateliers, mais elle est aussi primordiale dans le processus de lavage du minerai. C'est pourquoi les forges sont toujours construites en aval d'un étang ou d'un cours d'eau afin de disposer de la hauteur de chute nécessaire pour actionner des roues à aubes ou à augets. À l'époque, ces retenues d'eau faisaient l'objet de toutes les attentions. Sans eau, pas de force motrice, pas d'activité sidérurgique et donc pas de travail. Pour assurer un débit suffisant à la création d'une énergie hydraulique, quatre étangs furent aménagés en 1622 pour alimenter la forge. Pour les alimenter, un bief de fut creusé à main d'homme et relié à un cours d'eau en amont de l'actuel lac de Guerlédan. Ce même cours d'eau se jette ensuite dans le canal de Nantes à Brest. Hélas, ce n'est pas suffisant. Par manque d'eau, les forges ne pouvaient fonctionner que 8 à par an, faute de débit suffisant. Les registres d'ateliers d' rapportent des plaintes incessantes pour arrêts inopinés de la fabrication. Cela causait un manque à gagner pour le propriétaire, mais surtout pour les ouvriers, payés à la tâche, dont la subsistance était exclusivement liée au travail à la forge.", "section_level": 2}, {"title": "Le bois.", "content": "Tout comme l'eau, le bois est une ressource cruciale pour le bon fonctionnement de la forge. Mais d'immenses quantités de charbon de bois sont nécessaires, car il n'existe alors pas d'autre combustible. L'implantation des forges en milieu forestier s'explique avant tout par l'important besoin qu'en avait cette industrie. Trois massifs importants existaient alors en Bretagne : Paimpont (), Quénécan () et la région de Loudéac. La forge dévorait annuellement (soit 1/ de la forêt de Quénécan) ce qui représente 9 à de bois, deux fois plus que ne pouvait offrir la forêt. De tels besoins ont entraîné des conflits entre les différents directeurs de forges qui devaient se partager les mêmes ressources. Les réserves s'épuisaient et la qualité des forêts s'appauvrissait. Cette situation continua d'empirer jusqu'au, lorsque la famille de Janzé décida finalement de prendre des mesures de protection, de plantation et de restauration afin de revitaliser leur domaine.", "section_level": 2}, {"title": "Le minerai de fer.", "content": "En Centre-Bretagne, le minerai de fer est une ressource abondante. Faute de législation, des carrières, de taille variable, bourgeonnent un peu partout, au point d'endommager champs et chemins. Des affleurements de minerai de fer (magnétite et hématite brune) existent tout le long des Montagnes Noires, mais c'est surtout sur le massif granitique de Rostrenen et Séglien, dans les collines de Quénécan, que l'on trouve les gisements les plus importants. Certaines mines se présentent en grandes tranchées de plusieurs centaines de mètres de longueur, d'autres comme des excavations à flanc de coteau. Toute la région est parsemée de puits plus ou moins larges, plus ou moins profonds. Au, le minerai de fer est extrait du sol depuis et nombre de mines ont déjà été abandonnées, soit par épuisement du minerai, soit parce qu'elles devenaient impossibles à exploiter, et souvent parce qu'elles étaient inondées. Les veines les plus importantes dans la région se trouvaient dans un rayon de des forges. Leur proximité diminuait le coût de voiturage. Mais certaines mines étaient aussi exploitées à Morlaix ou à Noyal-Pontivy, à. Les sites d'extraction du minerai de fer sont nombreux autour des forges des Salles. Extraits d'archives, 1824 :,", "section_level": 2}, {"title": "Les métiers de la forge.", "content": "De nombreux corps de métiers travaillent en forêt et s'organisent en fonction des saisons et des besoins en matières premières des forges, mais aussi des tanneries. Au final, chaque partie de l'arbre est utilisée. En 1850, environ travaillent dans la forêt de Quénécan.", "section_level": 1}, {"title": "Le maître de forges et le régisseur.", "content": "Trois postes de gouvernance sont nécessaires au fonctionnement d'une forge : le propriétaire qui est maître de forges, le directeur de l'usine et le régisseur du domaine. Il est possible pour une même personne de cumuler plusieurs fonctions. Propriétaire ou non, le maître de forges est le véritable directeur de l'entreprise qui coordonne les différentes étapes du fer. Souvent absent de la propriété au, il est secondé par un régisseur avec lequel il entretient une correspondance très régulière, qui lui est source d'informations précieuses. Hommes (ou femmes) de pouvoir et d'influence, les maîtres de forges s'adonnent souvent à la politique. Les propriétaires actuels des Forges des Salles sont les descendants directs de Louis-Henri de Janzé, qui a racheté le domaine aux Rohan en 1802. Le régisseur représente le maître de forges, mais ne prend aucune décision sans son accord. Il occupe une place sociale dominante, participe souvent à la vie municipale et joue un rôle de médiateur entre les ouvriers. Il est responsable de l'administration du site : recherche des coupes de bois, entretien de la forêt, approvisionnement de la forge, embauche des ouvriers et du personnel de maison, entretien de la maison du maître de forges et gestion de la comptabilité générale. Il consigne ainsi sur les livres de caisse toutes les réparations, les pensions des veuves et les autres dépenses. Enfin, il dirige les employés de maison (cuisinière et jardinier mais également parfois cocher, femme de chambre, maître-chien). Il est souvent aidé par un caissier ou un commis. En 1839, il gagne par mois, auxquels s'ajoutent de nombreux avantages en nature comme un confortable logement.", "section_level": 2}, {"title": "Les commis – les bras droits de la direction.", "content": "Les commis encadrent le personnel de l'usine. En tant que principaux interlocuteurs du régisseur, leurs fonctions sont aussi importantes que leur statut n'est respecté. Tous les commis sont chargés d'un secteur précis :", "section_level": 2}, {"title": "Les forges des Salles aujourd'hui: restauration, patrimoine et tourisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "L'activité de la forge s'est arrêtée en 1877, mais le village a continué à vivre et il est aujourd'hui entièrement restauré. Le logis du maître de forges, la chapelle, l'école, la cantine, les ateliers des forgerons et le bâtiment du haut fourneau sont le témoignage éternel d'une vie ouvrière des. L'association des Amis des forges des Salles s'évertue depuis plus de à restaurer les bâtiments de cette ancienne forge afin qu'elle puisse rester un témoin de l'histoire unique de ce lieu. Grâce aux bénéfices des visites et à des subventions départementales, des centaines de mètres carrés de toiture ont été refaits selon les méthodes traditionnelles. Une nouvelle exposition permanente du musée, ouverte en 2015, raconte avec précision la vie et le travail de ces ouvriers de la forêt et de la forge, et de leurs familles. Basée sur des recherches documentées et d'anecdotes, l'exposition évoque l'organisation interne de la forge, la hiérarchie, les questions de santé et d'éducation, la religion, les fêtes et les bagarres... Les bénéfices des visites continuent à être destinés à la préservation du site, et, plus récemment, au développement du projet touristique des forges des Salles.", "section_level": 2}, {"title": "Protection du patrimoine.", "content": "Propriété de la famille du Pontavice et de l'association Les Amis des forges des Salles, les forges sont situées en Centre-Bretagne, sur les communes de Sainte-Brigitte (Morbihan) et Perret (Côtes-d'Armor), au milieu de la forêt de Quénécan. Les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments des Forges des Salles font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le. La forge neuve, le jardin en terrasses et les maisons des contremaîtres des Forges des Salles font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les forges des Salles sont un ancien établissement sidérurgique français, fondé en 1623 par Geoffroy Finement d'Angicourt. Ce site abrite une des forges à bois les plus anciennes de Bretagne, vestige rare d'une activité prospère et industrielle pendant près de trois siècles jusqu'à l'extinction du haut-fourneau en 1877.", "tgt_summary": null, "id": 465594}
{"src_title": "Nouvion-et-Catillon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située dans le Laonnois et est traversée par la Serre, Catillon et Nouvion se trouvant sur la rive droite alors que Pont-à-Bucy est majoritairement sur la rive gauche. Nouvion-l'Abbesse est située à de La Fère et de Crécy-sur-Serre, à de Ribemont, à de Sains-Richaumont, à de Laon et à d'Anizy-le-Château. Les gares les plus proches de Nouvion sont la gare de Versigny située à et la gare de Crépy-Couvron située à mais il peut être intéressant d'aller jusqu'à la gare de La Fère, située à et mieux desservie et surtout à la gare de Tergnier, située à, qui a des trains directs pour Paris-Nord et pour Maubeuge. Nouvion-l'Abbesse est à de l'échangeur 12 de l'A26.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Durant la Révolution, la commune de \"Nouvion-l'Abbesse\" porte le nom de \"Nouvion-le-Franc\".", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Nouvion-et-Catillon est membre de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Crécy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.", "section_level": 2}], "src_summary": "Nouvion-et-Catillon est une commune française, née de la réunion en 1845 de Nouvion-l'Abbesse et de Catillon-du-Temple, située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.", "tgt_summary": null, "id": 1236057}
{"src_title": "La Gripperie-Saint-Symphorien", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "La commune de La Gripperie-Saint-Symphorien se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de la Saintonge. Le territoire communal, dont la superficie est de 1816 hectares, est partagé entre les \"marais de Broue\" (également appelés \"marais de Brouage\"), lesquels ont succédé vers le début du à un golfe marin progressivement comblé par les dépôts d'alluvions, et les collines de \"La Gripperie\". Le village de Saint-Symphorien est situé à proximité de l'ancien littoral, dont le tracé est encore lisible dans le paysage. Il est situé sur un plateau calcaire de faible altitude, où cultures maraîchères et forêts dominent. En surplomb, les collines de \"La Gripperie\" sont principalement occupées par des exploitations agricoles tournées vers la culture des céréales, du maïs et du colza. La commune se situe à mi-distance des villes de Rochefort et de Royan (soit environ 20 kilomètres), à 30 kilomètres à l'ouest de Saintes et environ 25 kilomètres de la ville de Marennes. À proximité de Saint-Sornin, Nieulle-sur-Seudre", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.", "section_level": 2}, {"title": "Ouragan de décembre 1999.", "content": "La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec sur l'île d'Oléron et à Royan.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Lors de sa création en 1790, la commune prit le nom de l'ancienne paroisse : \"Saint-Simphorien\". Rebaptisée \"La Révolution\", elle recouvre son nom d'origine en 1793. Devenue \"Saint-Symphorien\" en 1801, elle fut parfois appelée de manière non officielle \"Saint-Symphorien-du-Bois\" jusqu'en 1922, date à laquelle elle prit son nom actuel de \"La Gripperie-Saint-Symphorien\". L'adjonction du toponyme \"La Gripperie\", tirant son origine du vieux français « gripper » signifiant \"grimper\", \"monter\", s'explique par la croissance de la population de cet ancien hameau au début du, et par sa situation géographique au sommet d'une colline.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Région.", "content": "À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église Saint-Symphorien.", "content": "Les parties les plus anciennes de cet édifice mêlant les styles romans et gothiques remontent au. Construite initialement sur un plan en forme de croix latine, cette église devient rapidement le siège d'un pèlerinage dédié à saint Symphorien : des reliques de ce martyr des premiers temps de l'ère chrétienne auraient en effet été ensevelies dans le sanctuaire. La tradition rapporte que ces reliques auraient tout d'abord été offertes à l'église de Sainte-Marie-d'Arvert. Au moment des invasions normandes, les reliques auraient été cachées dans la nef du sanctuaire, lequel fut finalement détruit. Retrouvées par la suite, elles auraient été mises à l'abri dans cette église ultérieurement. De même, sur le flanc droit du sanctuaire, une « fontaine miraculeuse » était une étape importante du pèlerinage. Celle-ci est toujours visible, dépassant légèrement du sol, entourée d'une petite chapelle recouverte de chaux. Les conflits franco-anglais causeront des dégâts importants à l'édifice, qui perdit à cette époque les deux bras de son transept, et probablement son clocher. Plus tard, au, une campagne de reconstruction et d'agrandissement fut menée, ce qui explique la juxtaposition des styles : nef et abside romane, et collatéraux gothiques. Le clocher actuel, de forme cylindrique, est issu de cette campagne de reconstruction. Il est coiffé d'une flèche en ardoise. La façade de l'église est caractéristique du style roman saintongeais. Si deux contreforts massifs, rajoutés au, déparent un peu celle-ci, elle a conservé l'essentiel de sa composition d'origine. Trois voussures encadrent un portail en plein-cintre. Celles-ci sont ornées de riches sculptures reprenant les thèmes traditionnels de l'époque : motifs végétaux, griffons et animaux extraordinaires. L'archivolte présente trente-deux claveaux portant chacun un personnage debout, dont l'attitude semble suggérer la danse. Le portail est surmonté d'une grande baie romane ornée de deux voussures. L'église se compose d'une nef unique formant trois travées, prolongée d'un chevet bordé de collatéraux et terminé par une abside. L'ancien carré du transept est marqué par une coupole sur trompe de forme octogonale, supportant le poids du clocher. L'intérieur comporte deux peintures à huile de l'artiste saintongeais \"Bragny\", l'une, datée de 1641, représentant le \"martyr de saint Symphorien\", l'autre, datée de 1676, montre \"l'assomption de la Vierge\". Plusieurs dalles funéraires sont également visibles. L'église est classée monument historique depuis 1995.", "section_level": 3}, {"title": "Domaine de la Massonne.", "content": "Le domaine de la Massonne est un logis noble dont les origines semblent remonter au. Cette seigneurie, qui relevait autrefois du \"comte de Blénac\", appartenait à une famille convertie au protestantisme. Le logis forme un bâtiment en équerre de deux étages, largement éclairé par de grandes fenêtres à meneaux, sans négliger toutefois certains éléments défensifs, comme le prouve la présence d'une échauguette à l'un de ses angles. L'intérieur conserve une salon orné de boiseries et de peintures contemporaines de celles du château de la Rochecourbon. Le domaine est entouré par la Réserve naturelle régionale de la Massonne.", "section_level": 3}], "src_summary": "La Gripperie-Saint-Symphorien est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les \"Griphoriens\" et les \"Griphoriennes\".", "tgt_summary": null, "id": 2056321}
{"src_title": "La Trétoire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située à environ au nord-est de Coulommiers.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés : La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "La commune compte lieux-dits administratifs répertoriés.", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "En 2018, le territoire de la commune se répartit en 58,6 % de terres arables, 31,2 % de forêts, 3,8 % de zones urbanisées, 3,3 % de prairies et 3 % de zones agricoles hétérogènes -.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de dont 97,3 % de maisons et 1,3 % d'appartements. Parmi ces logements, 80,5 % étaient des résidences principales, 11,9 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89 % contre 8,2 % de locataires et 2,7 % logés gratuitement.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La Trétoire s'appelait par le passé Saint Christophe lez Rebets. Son nom actuel, dont l'origine n'est pas élucidée, date au plus tôt du siècle. Le nom de la localité est mentionné sous les formes \"Tretoria\" en 1513 ; \"La Tretouere\" en 1569 ; \"La Trestouere les Rebetz\" en 1574 ; \"La Trestoirre\" en 1582. Les origines de La Trétoire sont mal connues. L’étymologie de \"Tretoria\" en 1513 est délicate à élucider. Ce nom apparaît pourtant dans les sources les plus anciennes où il alterne avec celui de Saint Christophe lès Rebets. Il existe peu d’archives touchant directement au site de La Trétoire.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L’histoire de la paroisse peut être appréhendée à travers celle de l’Abbaye Saint-Pierre de Rebais. Fondée au siècle, elle rayonne sur l’ensemble des territoires environnants et, dès le siècle, l’abbé de Rebais a en charge les églises Saint Jean Baptiste et Saint Nicolas, à Rebais, ainsi que les paroisses de Saint Denis lès Rebais, de Saint Léger et de Saint Christophe de La Trétoire.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Exploitations agricoles.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Trétoire est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Trétorien(ne)s.", "tgt_summary": null, "id": 225136}
{"src_title": "Villaines-les-Rochers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et paysages.", "content": "Villaines-les-Rochers est un village situé en Touraine dans le Chinonais à 6 kilomètres du château d'Azay-le-Rideau. Son paysage se compose de vallons, descendants des landes du Ruchard (au sud) vers le rive gauche de l'Indre (au nord). Son architecture est typique des maisons de Touraine, ses jardins fleuris sont décorés de haies en osier et certaines de ces habitations sont semi-troglodytiques.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de, comprend un cours d'eau notable, le Gué Droit (), et sept petits cours d'eau pour certains temporaires. Le Gué Droit, d'une longueur totale de, prend sa source dans la commune d'Avon-les-Roches et se jette dans l'Indre à Saché, après avoir traversé. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Sur le plan piscicole, le Gué Droit est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du suite aux crues historiques de et, ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre. Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau de la Source des Genêts » et « la vallée du Ruisseau de Villaines-les-Rochers à la Guillardin ».", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Adjectif féminin bas latin villana, villa = domaine rural et suffixe diminutif ana, = terre tenue par un villanus, un paysan libre, petite exploitation agricole, tenure de paysan ; s’oppose à terre noble. Le datif-ablatif pluriel, villanis = aux exploitations, souligne le regroupement de ces exploitations. \"Vitlena\", (Actes de Charles II le Chauve, n° 388 ; Dom Bousquet, Recueil des Historiens des Gaules, t. VIII, p. 520, Dom Housseau, t. I, n° 75) ; \"Villena\", \"Vislena\", IXe et Xe s. (Bibliothèque nationale de France, collection Dom Housseau, chartes du chapitre Saint-Martin de Tours) ; \"Guillermus Chardonneau, parochianus de Villaenes\", 1247 (Archives Nationales-JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 957) ; \"Villanae\", 1388 (cartulaire de Cormery) ; \"Villaines en Touraine\", (Archives Nationales-JJ 209, n° 175, fol. 96) ; Villaines, (Archives Nationales-JJ 218, n° 105, fol. 60) ; \"Villaine\", XVIIIe s. (carte de Cassini) ; \"Villaines\", 1814 (cadastre) ; \"Villaines les Rochers\", décret du.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "L'activité vannière existe à Villaines-les-rochers depuis le. Jusqu'au début du, l'économie du village reposait sur l'agriculture et la vannerie. Mais la spécialité du village s'est affirmée en osiériculture grâce à la création d'une « Coopérative de vannerie » qui permettait aux paysans/vanniers de mieux négocier le prix de leurs produits. Ce village est ainsi depuis plus de 150 ans un haut lieu de l'osier et de la vannerie française, qui représente à lui seul plus d'un tiers de la production hexagonale. Jusqu'en 1970, le métier de vannier se perpétuait de père en fils. À partir de 1975, la Coopérative connaît une évolution importante, et ouvre ses portes à des jeunes formés au métier de vannier et issus de toutes les régions de France. De 1975 à 1985, plus de 70 vanniers s'intègrent ainsi dans la coopérative et dans le village. Le village est marqué par une tradition de confection d'objets en osier de réputation internationale. L'osier est cultivé sur des terrains limoneux, près des rivières et des ruisseaux. Une fois coupé, l'osier est travaillé dans des ateliers parfois troglodytiques. Ces derniers permettent de conserver une humidité favorable au tressage.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Villaines-les-Rochers se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais. L'école primaire Erik Orsanna accueille les élèves de la commune. Le musée met en scène le patrimoine identitaire de Villaines-les-Rochers. Le public découvrira le savoir-faire vannier d'hier et d'aujourd'hui, la culture de l'osier, l'histoire du village...", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Il occupe l'emplacement d'un ancien prieuré vendu comme bien national en 1791 ; la ferme est rachetée par la mairie en 1901 et transformée en hôtel de ville, école et logement des instituteurs. Ces derniers bâtiments ont été réhabilités par la Communauté de Communes du Pays d'Azay-le-Rideau : le local de l'ancienne école respecte les normes thermiques actuelles. Les annexes ont été remplacées par une extension en bois avec portiques monumentaux : architecte Loïc Ruffat. La scénographie a été conçue par Cyrille Pain du cabinet Vita Nova conception pour faire le lien entre le passé et le rayonnement contemporain : le visiteur circule dans un espace lumineux \"tout en tressages, courbes et élancements à l'image des brins que le vannier dompte par son travail\". Depuis 1849, les vanniers de Villaines-Les-Rochers se sont regroupés en coopérative, qui pendant longtemps, est restée le plus grand regroupement de vanniers en Europe. La coopérative dispose d'un magasin d’exposition pour l'accueil du public et permet aux visiteurs de voir les vanniers au travail. Chaque année, à la mi-mai, elle organise un week-end de pèlerie (du verbe peler) où les vanniers montrent comment ils débarrassent l'osier de son écorce avant de le travailler. La nef actuelle nord-sud forme une croix avec l'ancienne église, du qui était orientée Est-Ouest ; le clocher est bien conservé. L'architecte Gustave Guérin a presque entièrement reconstruit l'édifice. La voûte en berceau fut peinte à l'huile par Henri GRANDIN. La décoration intérieure fut coordonnée par le comte de GALAMBERT. Cette église est l'une des rares églises françaises à avoir conservé intégralement les peintures de la totalité de ses parois. L'agrandissement de l'église s'est fait à la demande de curé de la paroisse, l'abbé Chicoisne, qui fut également l'initiateur de la coopérative de vannerie. Ce village possède un superbe ensemble de maison troglodytique, si la plupart sont aujourd'hui inoccupées on observe un réinvestissement et une rénovation de ces habitations. Elles confèrent au village un certain charme. Cet habitat troglodytique s'est constitué dès l'origine pour loger les habitants alors que d'autres sites sont faits de carrières réutilisées. Jusqu'au il représentait une partie très importante des logements du village.", "section_level": 1}], "src_summary": "Villaines-les-Rochers est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire, spécialisée dans la vannerie. Ses habitants sont appelés les \"Villainois\" et les \"Villainoises\".", "tgt_summary": null, "id": 2291867}
{"src_title": "Henry Chaplin (1er vicomte Chaplin)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse et éducation.", "content": "Membre d'une ancienne famille du Lincolnshire, Chaplin est né à Ryhall, Rutland, le deuxième fils du révérend Henry Chaplin, de Blankney, Lincolnshire, et son épouse Carolina Horatia Ellice, fille de William Ellice. Son jeune frère, Edward Chaplin, est également politicien. Chaplin fait ses études à Harrow et à Christ Church, Oxford, où il est un ami du prince de Galles. À l'âge de 21 ans, il hérite d'importantes propriétés dans le Lincolnshire (y compris le siège familial de Blankney Hall), le Nottinghamshire et le Yorkshire. Il est juge de paix et sous-lieutenant du Lincolnshire, et membre éminent du Turf.", "section_level": 1}, {"title": "Fiançailles avec Lady Florence Paget.", "content": "En 1864, Chaplin est tombé amoureux et s'est fiancé à Lady Florence, fille de Henry Paget (2e marquis d'Anglesey), une beauté célèbre. Le mariage devait être l'événement de société de l'année avec le prince de Galles parmi les nombreux invités. Cependant, pendant leurs fiançailles, Florence est secrètement tombée amoureuse d'. Juste avant son mariage, elle demande à Chaplin de l'emmener chez Marshall & Snelgrove sur Oxford Street pour compléter sa tenue de mariage. Tandis que Chaplin attend dans la voiture à l'extérieur, Florence traverse directement la boutique et sort de l'autre côté, où Hastings l'attend dans une voiture. Hastings et Florence se sont mariés le même jour. Après le mariage, une réception a eu lieu à St James 'Place avant que le couple nouvellement marié ne parte pour leur lune de miel à Donington Hall, dans le Leicestershire, alors que le scandale s'apaisait. Florence Paget a informé Chaplin par lettre le lendemain. Dans le Derby d'Epsom de 1867, Hastings parie des milliers de livres contre le cheval de Chaplin, Hermit. Dix jours avant la course, Hermit est blessé et Chaplin est avisé de ne pas le faire courir. Cependant, la blessure n'était pas aussi grave qu'on le pensait, et bien qu'il ne soit pas en pleine forme, Hermit est entré dans la course et l'a gagnée. Lord Hastings a lourdement perdu et a contracté des dettes. Ajoutant à un problème d'alcool, le grand rival de Chaplin est mort dans la pauvreté l'année suivante, à l'âge de 26 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière politique.", "content": "Chaplin est entré pour la première fois au Parlement lors des élections générales de 1868 en tant que député du Mid-Lincolnshire. Il représente cette circonscription jusqu'à ce qu'elle soit redécoupée en vertu de la Redistribution of Seats Act 1885. Aux élections générales de 1885, il est réélu au Parlement pour la nouvelle division de Sleaford qu'il conserve jusqu'à sa défaite aux élections générales de 1906. Chaplin est admis au Conseil privé en 1885 et occupe le poste de Chancelier du duché de Lancastre dans le court ministère de Lord Salisbury de 1885 à 1886. Il est devenu le premier président du Board of Agriculture en 1889, avec un siège au cabinet, et conserve ce poste jusqu'en 1892. Dans le cabinet conservateur de 1895 à 1900, il est président du Local Government Board et responsable de l'Agricultural Rates Act 1896. Cependant, il n'est pas inclus dans le ministère après sa reconstitution en 1900. Chaplin a toujours été un défenseur du protectionnisme, étant à cet égard l'héritier le plus éminent des vues de George Bentinck ; et quand en 1903 le mouvement de réforme tarifaire commence sous la direction de Chamberlain, il lui donne son soutien enthousiaste, devenant membre de la Commission des tarifs et l'un des plus ardents défenseurs des nouvelles doctrines contre le libre-échange. Après avoir perdu son siège à Sleaford en 1906, Chaplin est réélu à la Chambre des communes lors d'une élection partielle en mai 1907 en tant que député de Wimbledon. Il occupe le siège jusqu'en 1916, date à laquelle il est élevé à la pairie en tant que vicomte Chaplin, de Saint Oswald's, Blankney, dans le comté de Lincoln.", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Connu sous le nom de «Squire of Blankney», Chaplin s'intéresse activement aux questions agricoles, en tant que représentant populaire et typique de la classe anglaise «country gentleman». Cependant, les dettes croissantes l'ont forcé à vendre le siège familial de Blankney Hall à Lord Londesborough en 1887.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "En 1876, Chaplin épouse Lady Florence, fille de George Sutherland-Leveson-Gower (3e duc de Sutherland). Ils ont eu un fils, Eric, et deux filles, Edith et Florence. Lady Florence est décédée en couches en 1881, donnant naissance à sa plus jeune fille, Florence. Lord Chaplin est resté veuf jusqu'à sa mort en mai 1923, à l'âge de 82 ans. Son fils lui succède. La fille aînée de Chaplin et Lady Florence, l'hon., épouse, et devient une hôtesse bien connue de la société. En 1926, elle écrit un mémoire de 400 pages sur lui.", "section_level": 1}], "src_summary": "Henry Chaplin, vicomte Chaplin PC (-) est un propriétaire terrien britannique, propriétaire de chevaux de course et homme politique du Parti conservateur qui siège à la Chambre des communes de 1868 à 1916, date à laquelle il est élevé à la pairie.", "tgt_summary": null, "id": 1067339}
{"src_title": "Fred Barry", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils d'un modeste hôtelier de Montréal, Frédéric Barry s'est initié au théâtre dès l'enfance. Dès 1916, il devient directeur de la troupe du Théâtre Impérial à Québec. En 1930, Fred Barry met sur pied, avec le comédien Albert Duquesne, la troupe Barry-Duquesne qui s'installe dès le début au cinéma Chanteclerc, qui sera connue éventuellement sous le nom de Théâtre Stella. Cette salle de 443 places était située rue Saint-Denis (où on trouve aujourd'hui le Théâtre du rideau vert) à Montréal. Fred Barry et Albert Duquesne sont entourés au sein de cette troupe par Bella Ouellette, Marthe Thiéry, Antoine Godeau, Pierre Durand, Mimi d'Estée, Henry Deyglun, Jeanne Demons et Gaston Dauriac. La troupe Barry-Duquesne, accompagnée du Quatuor Alouette s'embarque pour Paris en 1937. Marthe Thiéry, Mimi d'Estée, Bella Ouellette, Fred Barry, Albert Duquesne et Henry Deyglun vont jouer la pièce de Deyglun, \"Vers la terre canadienne\". Pour la première fois, une troupe québécoise présente une pièce d'ici en France. Même si la troupe Barry-Duquesne perdurera pendant près de 30 ans, cette tentative d'implanter un théâtre permanent à Montréal échoue. Fred Barry va devoir amorcer un tournant majeur de sa carrière, alors que deux acteurs importants de la scène théâtrale montréalaise font appel à lui pour soutenir leurs entreprises théâtrales. D'abord, Gratien Gélinas, qui l'engage pour le seconder à la mise en scène et pour jouer dans \"les Fridolinades\" (1938-1946), qui débouche sur la création de la pièce \"Tit-Coq\" en 1948 - Barry fut également de la distribution de la version cinématographique qu'en tira Gélinas en 1952. Puis, le tout jeune Pierre Dagenais qui lui réserve une place au sein de ses productions, en saluant en lui un symbole vivant du théâtre canadien. Durant quarante ans, Fred Barry a ainsi exercé son métier de comédien dans des conditions matérielles souvent peu favorables. Acteur né, Fred Barry traverse les difficiles années trente et quarante en trouvant refuge à la radio, alors en plein essor, et en prenant part à de nombreuses revues et à des spectacles d'opérette. À la radio de Radio-Canada, il fut Georges Beauchamp dans le feuilleton radiophonique \"Rue Principale\" et le docteur Cyprien dans \"Un homme et son péché\". Il sera aussi une des vedettes du cycle de Robert Choquette des Velder dans les radioromans \"La Pension Velder\" (1938-1942) et \"Métropole\" (1943-1956). Crédité avec raison du titre de pionnier du jeu « à la canadienne », Fred Barry a fait l'objet d'un documentaire de Claude Jutra, \"Fred Barry comédien\" (ONF, 1959). Il meurt à la suite d'une longue maladie le ; son décès est souligné par la publication d'une brochure d'hommages réalisée par le journaliste Philippe Laframboise qui lui consacrera plus tard un ouvrage, \"Fred Barry et la petite histoire du théâtre au Québec\" en 1966. Le fonds d'archives de Fred Barry et Bella Ouellette est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.", "section_level": 1}], "src_summary": "Frédéric Barry, dit Fred, est un comédien, chanteur et directeur de théâtre québécois né à Montréal le et mort à Montréal le.", "tgt_summary": null, "id": 1808170}
{"src_title": "Chancelier du Reich", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Nomination.", "content": "Le chancelier du Reich est nommé par le président du Reich (). S'il doit bénéficier de la confiance du Reichstag, aucun vote de confiance n'est formellement prévu par la Constitution.", "section_level": 1}, {"title": "Compétences.", "content": "Membre du gouvernement du Reich, il propose la nomination et la révocation des ministres au président. Il. La république de Weimar établissant le gouvernement comme un organe collégial, à l'inverse de la pratique impériale, le chancelier ne bénéficie que d'un droit de regard limité sur l'action ministérielle. Même s'il, dans le cadre précédemment défini.", "section_level": 1}, {"title": "Fin des fonctions.", "content": "Les fonctions du chancelier du Reich prennent fin par décès, démission, révocation par le président ou vote d'une motion de censure par le Reichstag.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La fonction prend la suite de celle de chancelier impérial, créée en. Elle compte différents entre et, dont huit sont issus du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) ou du Parti du centre allemand (DZP). Avec l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler, le chancelier devient l'homme fort du système institutionnel allemand, qui reste \"de jure\" celui de la république de Weimar. Après la mort du président Paul von Hindenburg, Hitler assure la fusion des deux fonctions et prend le titre de (\"). Après son suicide le et conformément à son testament, la présidence et la chancellerie sont de nouveau disjointes et cette dernière revient à Joseph Goebbels, qui se suicide au bout d'un jour. Le dernier titulaire de la fonction est Lutz Schwerin von Krosigk, nommé par Karl Dönitz mais qui préfère prend le titre de (\"). Il l'assume trois semaines, jusqu'à la capture du par les Britanniques.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le chancelier du Reich () est le chef du gouvernement fédéral du Reich allemand entre et, sous le régime de la république de Weimar puis du Troisième Reich. ", "tgt_summary": null, "id": 660859}
{"src_title": "Phare du 1er Mai", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le phare a été mis en service en service le à l'extrémité est de l'île Lambda (en espagnol \"Isla Primero de Mayo\"), dans l'archipel des îles Melchior. il sert à guider les navires venant du nord pour approvisionner le détachement naval de la Base Melchior sur l'Île Gamma (Antarctique) qui est à proximité. Il fonctionne de façon automatique grâce à des batteries sèches dont le renouvellement se fait tous les deux ans lors de la campagne estivale antarctique. C'était le premier phare argentin installé en Antarctique. Il a été construit par le bateau à vapeur, d'où son nom, lors des premières campagnes antarctiques argentines. Pour son importance et pour avoir été le premier phare argentin allumé en Antarctique, on peut considérer qu'il s'agit du phare de la fin du monde puisqu'il est le plus au sud de la planète.", "section_level": 1}, {"title": "Site et monument historique.", "content": "En 1972, le phare du Mai a été désigné site et monument historique de l'Antarctique SMH 29: Faro \"Primero de Mayo\" en vertu du Traité sur l'Antarctique, sur proposition et conservation de l'Argentine.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Ce phare est un tourelle métallique pyramidale à claire-voie de de haut. La tour porte une marque de jour en plusieurs bandes rouges. Il émet, à une hauteur focale de, un éclat blanc par période de 8 secondes. Sa portée est de 14.5 milles nautiques (environ 27 km). Identifiant : ARLHS : ANC-002 - Amirauté : G... - NGA : 111-....", "section_level": 1}], "src_summary": "Le phare du Mai (en ) est un phare actif situé sur la péninsule antarctique (Antarctique argentine), dans la Province de Terre de Feu, Antarctique et îles de l’Atlantique sud en Argentine. ", "tgt_summary": null, "id": 1467474}
{"src_title": "Plan du métro de Londres", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Développement.", "content": "Le plan original est conçu en 1931 par un employé de London Transport, Harry Beck. Celui-ci réalise que, comme le métro est essentiellement souterrain, le plan avec les situations réelles des stations n'est pas pertinent pour le voyageur qui voulait aller d'une station à une autre ; seule la configuration du réseau est importante. L'approche est proche de celle des schémas électriques. Bien que ceux-ci n'inspirent pas Beck pour son plan schématique, ses collègues révèlent la similarité et il produit un plan humoristique où les stations spnt remplacées par des symboles électriques et les noms par des termes s'en rapprochant : \"bakélite\" pour \"Bakerloo\" notamment. En fait, Beck base son diagramme sur ceux des réseaux d’égouts. À cet effet, Beck dessine un plan extrêmement simplifié, comprenant seulement les stations avec leur nom, et des segments de droites les reliant ; même la Tamise coule verticalement, horizontalement ou à 45 degrés. Au début, London Transport est sceptique vis-à-vis de cette proposition, non commandée, réalisée sur son temps libre ; elle est présentée au public de manière expérimentale dans une petite brochure, et aussitôt devenue populaire. Le plan est aujourd'hui utilisé à travers tout le métro de Londres, aussi bien affiché en grands formats qu’en plans de poche.", "section_level": 1}, {"title": "Aujourd'hui.", "content": "Le dessin est aujourd'hui tellement connu qu'il permet immédiatement d'identifier le métro de Londres ; il est représenté sur des T-shirts, des cartes postales, et d'autres souvenirs. À la Tate Modern se trouve l'œuvre nommée \"The Great Bear\" de Simon Patterson, une subtile parodie du travail original de Harry Beck, dans lequel les noms de station sont remplacés par ceux de personnages historiques célèbres. \"The Tate Gallery by Tube\" (1986) de David Booth est une affiche publicitaire pour le métro de Londres, qui représente les lignes de métro sous forme de peinture sortant de tubes sur lesquels on a appuyé, formant le plan du réseau. Plusieurs changements sont apportés au concept au fil des années. En particulier, le problème de la représentation des stations en correspondance avec le réseau de surface n’est jamais résolu à la satisfaction de Beck. De même les couleurs utilisées pour les lignes ou les compagnies changent au cours des années. Le plan est ôté de ses mains vers la fin de sa carrière. Cependant, les dernières évolutions intègrent habilement les évolutions du réseau, comme le prolongement de la Jubilee line, tout en restant dans les principes d’origine de Beck. Une copie du plan original de Beck est affichée sur le quai en direction de \"Morden\" de la Northern line à sa station, \"Finchley Central\". Beaucoup d'autres réseaux de transport utilisent des plans schématiques pour représenter leurs lignes, les plans sont indubitablement inspirés de celui de Beck. L’opérateur de bus First Group utilise un système de couleurs pour ses lignes de bus.", "section_level": 1}, {"title": "Aspects techniques.", "content": "Les concepteurs du \"Tube Map\" ont abordé une grande variété de problèmes tout en représentant des informations utiles aussi clairement que possible, à travers les années. Ils ont parfois adopté des solutions différentes.", "section_level": 1}, {"title": "Couleurs des lignes.", "content": "Le tableau ci-dessous montre l'évolution des couleurs utilisées depuis le premier plan de Beck. En fait, certaines couleurs ont été utilisées pour une même ligne depuis le début. Les premiers plans étaient limités par le nombre de couleurs distinctes disponibles à l’impression. C’est moins un problème aujourd’hui et le plan a fait face à l’ajout de nouvelles lignes sans grande difficulté. Chaque couleur de ligne peut être adaptée pour indiquer un service limité, sous forme de ligne hachée (intervalles de couleur, séparés de blancs entourés de la couleur). Cela ne fonctionne pas très bien avec les lignes de Network Rail, qui sont blanches avec seulement un entourage noir. Les lignes en construction sont représentées en pointillé, souvent accompagnées d’un texte pour éviter la confusion avec les lignes ouvertes en service limité.", "section_level": 2}, {"title": "Stations.", "content": "Le plus important développement fait par Beck sur son « Tube Map » était l’usage de la « tick mark » (un tiret) pour indiquer les stations. Cela permet de placer les stations plus proches les unes de autres tout en gardant la clarté du plan, parce que le tiret ne pointe que d’un côté de la ligne vers le bon nom de station (idéalement placé au centre, bien que la disposition des lignes ne le permette pas toujours). De plus, depuis le début, les stations de correspondances ont reçu un symbole particulier pour montrer leur importance, même si la forme a changé au cours des années. De plus, depuis 1960, des symboles ont été utilisés pour identifier les stations offrant de bonnes correspondances avec le réseau de grandes lignes (aujourd’hui propriété de Network Rail). Les formes suivantes ont été utilisées : Depuis 1970, le plan a utilisé le logo de British Rail récemment inventé, avec les doubles flèches, imprimé à côté du nom de la station, pour indiquer les correspondances grandes lignes. Là où la station grandes lignes a un nom différent de celui de la station de métro, celui-ci est écrit (depuis 1977) dans un cadre. Certaines correspondances sont plus pratiques que d’autres et les concepteurs du plan ont continuellement adapté la présentation du plan pour essayer d’indiquer où les correspondances sont plus compliquées, par exemple en écartant les cercles et en les liant avec des traits noirs fins. Malgré tout, le besoin de simplicité l’emporte parfois sur ce but. La correspondance entre la Bakerloo Line et la Northern Line à Charing Cross n’est par exemple pas très pratique, il vaut mieux changer à Embankment. En fait le besoin de simplifier le plan dans la zone centrale de Londres implique de représenter une correspondance qui semble la plus facile à Charing Cross.", "section_level": 2}, {"title": "Lignes et services.", "content": "Le \"Tube Map\" vise à rendre le réseau, compliqué avec de nombreux services, facile à comprendre. Mais il y a des fois où il serait utile d’avoir plus d’information sur les services exploités sur chaque ligne. La District Line est l'exemple classique ; elle est représentée comme une seule ligne sur le plan, mais comprend à la fois l’itinéraire principal entre Upminster et Ealing / Richmond / Wimbledon, le service entre Edgware Road et Wimbledon, et la navette entre High Street Kensington et Olympia. Le plan n’a presque jamais, au long de son histoire, distingué ces services, qui peuvent être source de désagréments pour un usager peu habitué. Des plans récents ont essayé de régler ce problème en séparant les différents services à Earl's Court. Les services limités ont parfois été représentés par des lignes hachées (voir ci-dessus), avec quelques complications ajoutées au plan pour montrer les services d’heures de pointes dans les branches, telles que celle de Chesham sur la Metropolitan Line.", "section_level": 2}, {"title": "Lignes autres que le métro.", "content": "Le plan du \"Tube\" a été conçu pour aider les gens à se déplacer dans le métro ; mais la question s'est posée de savoir s'il devait jouer un rôle plus large, c’est-à-dire aider les gens à se déplacer dans Londres. Ainsi, la question est devenue : \"quelles lignes faire figurer sur le plan, en particulier celles desservant la partie centrale de la région londonienne. London Underground a beaucoup résisté, et il existe un plan particulier avec les lignes ferroviaires en correspondance, en complément au plan du métro ; au fur et à mesure, certaines lignes hors-métro sont apparues sur le plan du métro. Actuellement, les seules lignes autres que celles du métro qui sont représentées sont le Docklands Light Railway et la North London Line.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le plan du métro de Londres (en anglais : \"\" (signifiant « plan du tube ») est le nom communément utilisé pour désigner le diagramme schématique qui représente les lignes, stations, et les zones du métro de Londres, appelé \"London Underground\", ou \"Tube\". ", "tgt_summary": null, "id": 1938871}
{"src_title": "Tibiran-Jaunac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune située en Bigorre. Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Garonne traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec la commune de Gourdan-Polignan dans le département de la Haute-Garonne. Le ruisseau de Rioutord affluent de rive gauche de la Garonne traverse la commune en partie sud du village.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 61,4 % sont des résidences principales, 30,9 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :", "section_level": 1}, {"title": "Tibiran.", "content": "Dénominations historiques : Étymologie : nom de domaine antique, du nom de personnage latin \"Tiberius\" et suffixe \"anum\" > \"an\" (= propriété de Tiberius). Nom occitan : Tibiran.", "section_level": 2}, {"title": "Jaunac.", "content": "Dénominations historiques : Étymologie : nom de domaine antique, d'un nom de personnage incertain et suffixe \"-acum\" > \"ac\". Nom occitan : Jaunac.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Tibiran-Jaunac.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Tibiran-Jaunac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, \"Vallée de la Barousse\", seigneurie de Tibiran-Jaunac, canton de Barousse, de Nestier (1790), Saint-Laurent (1870). \"Jaunac\" et \"Tibiran\" sont réunies le 2 février 1551 suivant transaction enregistrée devant Pierre CAZAUX, notaire Rotal de \"BACCABIERRA\" (VALCABRERE°.", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Tibiran-Jaunac appartient à la communauté de communes Neste Barousse créée en janvier 2017 et qui réunit 43 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Sur la commune se trouve une grotte classée au titre objet des monuments historiques depuis 1953. La grotte est ornée de gravure rupestre datant de la préhistoire ou du paléolithique moyen.", "section_level": 2}], "src_summary": "Tibiran-Jaunac est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Tibirannais-Jaunacais\".", "tgt_summary": null, "id": 382856}
{"src_title": "Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Elle est créée le par la fusion des communautés de communes de Cère et Rance en Châtaigneraie, d'Entre 2 Lacs, des Pays de Maurs et de Montsalvy. Son siège est fixé à Saint-Mamet-la-Salvetat. Le, la Commission départementale de coopération intercommunale du Cantal, réunie pour examiner le schéma départemental de coopération intercommunale avait élaboré ce projet de fusion. Les communes et communautés de communes concernées ont validé ce projet (voir annexe 1 de l'arrêté de création). Le, Calvinet et Mourjou fusionnent pour constituer Puycapel.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Elle est située dans la partie sud-ouest du Cantal.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle regroupe les communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Son siège est fixé à Saint-Mamet-la-Salvetat.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "À partir de, le conseil communautaire de la communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne se compose de 69 membres représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Compétences obligatoires.", "content": "La communauté de communes exerce, dès sa création, l'ensemble des compétences obligatoires prévues par la loi.", "section_level": 3}, {"title": "Compétences optionnelles et facultatives.", "content": "La nouvelle communauté de communes exerce l'ensemble des compétences optionnelles et facultatives qu'excerçaient les communautés de communes fondatrices. La liste de ces compétences figure dans l'annexe 2 de l'arrêté de création. Elles devront être harmonisées dans le délai d'un an pour les compétences optionnelles et de deux ans pour les compétences facultatives.", "section_level": 3}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "Le régime fiscal de la communauté de communes est la fiscalité professionnelle unique (FPU).", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne est, à partir du une communauté de communes française, située dans le département du Cantal et la région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 1993271}
{"src_title": "Saint-Just (Cantal)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Saint-Just est située au sud-est du département du Cantal, à la limite de la Lozère, entre Saint-Flour et Saint-Chély-d'Apcher. L'autoroute A75 longe la commune à l'est et pénètre brièvement sur le territoire de la commune. Le territoire est arrosé par le ruisseau d'Arcomie, un affluent de la Truyère. En plus du bourg de Saint-Just, la commune comporte plusieurs villages : Charmensac, Estrémiac, Falcimagne, la Chassagne, Recoux, Romagnac.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Saint-Just avait un fort important qui fut pris par le seigneur Dubourg de Saillans, ce dernier vint l'assiéger à la fin du pendant les guerres de la ligue et s'en empara. Il en fut chassé plus tard par le Comte de Randan. Il y avait deux seigneurs dans la paroisse. Emmanuel Bès, qui fut seigneur de Saint-Just de 1741 à 1761, résidait à Saint-Chély-d'Apcher en Lozère. En 1774, il laissa l'héritage à son frère Sylvestre. Les seigneurs d'Apchier, qui se sont succédé du au, possédaient un fief à Recoux où était alors un château. Actuellement, on retrouve sur le plan cadastral des parcelles de terrain portant le nom de « Prat Chastel » ou « Pré du Château ». En 1303, Jean d'Armagnac réclama du seigneur d'Apchier l'hommage de ce château. Le seigneur était alors Guérin de Châteauneuf qui avait épousé Alix, l'héritière de la baronnie de Mercœur. Les d'Apchier sont issus de l'ancien château de Châteauneuf de Randon en Lozère, dont il ne reste que les ruines de nos jours. En 1686, le château appartenait à Marguerite d'Apchier qui résidait à Lodières. En 1742, c'est Gabriel d'Apchier, baron de Faverolles (situé à 7 km de Recoux) qui était seigneur de Recoux ; mort en 1768, sans enfant, son héritière fut Marie-Madeleine de La Rochefoucault qui en 1742 avait épousé Hyacinthe de Lastic-Fournels. Son successeur Jean-Antoine de Lastic, baron de Recoux habitait au château de Fournels.", "section_level": 1}, {"title": "Saint-Just pendant la seconde guerre mondiale..", "content": "Dans le cadre de la bataille de Chaudes-Aigues (réduit de la Truyère), des maquisards blessés se replient vers la commune d'Albaret-le-Comtal. L'après-midi du 22 juin 1944, ces blessés font face à des soldats allemands. 10 individus sont exécutés lors de cet épisode.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "L'église.", "content": "L'ancienne église sous son invocation fut construite en 1364 après le traité de Brétigny. Cette église détruite au a été reconstruite en 1912. C'est un édifice de style roman. Elle est surmontée d'un vieux clocher à peigne datant de 1364 et qui fut reconstruit en partie vers 1650. Il y avait à Saint-Just, vers 1400 un petit chapitre de quatre prêtres qui dépendaient de l'abbaye de Pébrac ; l'église s'appelait alors Saint-Just de Recoux. Sur la place de l'Église, on retrouve actuellement un croix gothique, en pierre de Volvic ou andésite, qui date de la fin du ou du début du. Du côté est, on peut voir le crucifiement, tandis que du côté ouest c'est le couronnement de la Vierge. Cette croix, située sur la route du pèlerinage de Compostelle joignant Le Puy à Toulouse, en passant par l'Aubrac, est peut-être une croix de pèlerinage.", "section_level": 2}, {"title": "Menhir de La Chassagne.", "content": "Ce monolithe de granite a une hauteur d'environ 2,80 m et un poids d'environ trois tonnes. Il était fiché dans une fosse de calage d'une profondeur de 80 cm. Comme il gênait les travaux de construction de l'A75, il a été déplacé en dehors de la commune sur l'aire de repos de Chalet.", "section_level": 2}, {"title": "Calvaire de Recoux.", "content": "Le calvaire de Recoux avec ses trois grandes croix est situé sur un chaos granitique, entouré d'un massif forestier de plus de six hectares. Le point culminant est à où l'on peut admirer toute la Margeride, le Plomb du Cantal, le viaduc de Garabit. Il n'y a aucun écrit à ce sujet. Pourtant l'implantation de ces croix n'a pas été faite au hasard. Elles sont situées entre un chaos granitique (laissant penser à un dolmen) et l'emplacement de l'ancien château de Recoux. Le château de Recoux appartenait aux seigneurs d'Apcher du. On sait que ces seigneurs combattirent routiers et Anglais pendant la guerre de Cent Ans. De nombreuses croix furent élevées à cette époque. Les d'Apcher possédaient trois châteaux. On pourrait supposer que ces trois croix soient des croix des Anglais (en souvenir de la défense des trois châteaux) érigées en 1362, mais ce ne sont que des suppositions.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Just est une ancienne commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne. Elle fusionne le janvier 2016 avec les communes de Faverolles, Loubaresse et Saint-Marc pour constituer la commune nouvelle de Val d'Arcomie.", "tgt_summary": null, "id": 2198973}
{"src_title": "La Chapelle-Montmartin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune de Chapelle-Montmartin se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Champagne berrichonne. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département, à de Romorantin-Lanthenay, sous-préfecture, et à de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Chabris. Les communes les plus proches sont : Saint-Julien-sur-Cher (), Villefranche-sur-Cher (), Gièvres (), Chabris ()(36), Langon (), Sembleçay ()(36), Saint-Loup (), Dun-le-Poëlier ()(36) et Pruniers-en-Sologne (). La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage valençay.", "section_level": 2}, {"title": "Paysages et relief.", "content": "Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le, un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et. La commune fait partie de deux unités de paysage : les « marges de la Champagne Berrichonne », au sein de l'ensemble des « confins du Berry », et « le Cher des confins de la Sologne », dans « la vallée du Cher ». Les marges de la Champagne Berrichonne sont constituées d'un plateau calcaire légèrement festonné par le Cher et ses affluents : le relief s'assouplit doucement en suivant une pente légère avant de basculer plus brutalement sur les coteaux proprement dits, formant des croupes aplanies qui s'avancent en doigts de gant vers la vallée. À l'entrée dans le département, le Cher s'épanouit sur une grande plaine agricole. Les coteaux, éloignés de entre Châtres-sur-Cher et Maray, offrent des points de vue remarquables qui se répondent d'une rive à l'autre : vers le sud, le regard porte sur les doux reliefs cultivés des confins du Berry et vers le nord, il embrasse l'immense horizon boisé de Sologne. Puis coteaux entre Mennetou-sur-Cher et Gièvres, un couloir régulier d' de large en moyenne dessine une courbe puis la vallée s'ouvre à nouveau à l'approche de Gièvres pour former une petite plaine dont la perception est devenue peu sensible visuellement : la vallée très boisée s'avère souvent imperméable au regard. L'altitude du territoire communal varie de à.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est drainée par le Cher () et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale. Le Cher, d'une longueur totale de, prend sa source dans la commune de Mérinchal (23) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (37), après avoir traversé. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Espaces protégés.", "content": "La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.Un espace protégé est présent sur la commune : « la Chapelle Montmartin », un terrain acquis par le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire. Il présente une superficie de.", "section_level": 3}, {"title": "Sites Natura 2000.", "content": "Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 : le « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin », d'une superficie de.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon la terminologie définie par l'Insee, La Chapelle-Montmartin est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %). Le territoire présente un caractère rural marqué et identitaire : la pierre et la brique agrémentent le bâti agricole et lui confèrent une identité architecturale forte. À l'échelle de l'unité géographique Herbault, qui regroupe huit communes, dont Saint-Étienne-des-Guérets, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit.", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée. Par ailleurs, suite à la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois a été prescrit le.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la Chapelle-Montmartin en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal de Chapelle-Montmartin est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible).", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques. Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 () et 1977 (). Le débit maximal historique est de et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française et Empire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelle organisation territoriale.", "content": "Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu', mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Chapelle-Montmartin devient formellement « commune de Chapelle-Montmartin ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mennetou et au district de Romorantin. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24. La Chapelle-Montmartin est alors rattachée au canton de Mennetou et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X (). Cette organisation va rester inchangée pendant près de.", "section_level": 3}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de \"Montmartin\". Entre le et le, plus de réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution, dont La Chapelle-Montmartin. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau). Durant la seconde Guerre Mondiale, le lieu-dit Les Souches est victime de la Gestapo allemande. Deux jeunes garçons de 14 et 15 ans, sont mitraillés après avoir lancé une grenade sur la voiture du général de la Gestapo. Grâce aux radios ils découvrent un groupe de résistant se cachant dans les bois du lieu-dit, et commencent à mitrailler et lancer des grenades. (les éclats de balle sont toujours visibles sur le portail qui les séparait des résistants) Finalement, la française « Pauline », espionne pour le gouvernement britannique, s'enfuit avec son fiancé et un jeune enfant d'une dizaine d'années par un chemin encore non découvert par les allemands", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le collège public (Clos-de-la-Garenne) de secteur se trouve à Chabris. Le lycée public de secteur se trouve à Romorantin-Lanthenay (lycée Claude-de-France).", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Chapelle-Montmartin est membre de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal de Chapelle-Montmartin, commune de moins de, est élu au scrutin majoritaire plurinominal avec listes ouvertes et panachage. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Équipements et services.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Eau et assainissement.", "content": "L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC).", "section_level": 2}, {"title": "Alimentation en eau potable.", "content": "Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Veolia dont le contrat arrive à échéance le.", "section_level": 3}, {"title": "Assainissement des eaux usées.", "content": "En 2019, la commune de Chapelle-Montmartin gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de entreprise privée. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal : « Chapelle-Montmartin », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de, mis en service le.", "section_level": 3}, {"title": "Sécurité, justice et secours.", "content": "La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mennetou-sur-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois. En matière de justice, La Chapelle-Montmartin relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois), de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le lieu des Souches : ancien château de campagne abritant des résistants durant la Seconde Guerre mondiale, dont l'agent britannique Pearl Witherington. Le, un combat faisant des victimes se déroule entre maquisards et forces allemandes venues en nombre. Le château est alors entièrement brûlé et ses propriétaires sont assassinés sous la torture et la déportation. Cet événement terrible est le point de départ de la répression nazie qui s'abat sur toute la région. Aujourd'hui une stèle placée à l'entrée de la propriété commémore le souvenir du combat des Souches. Les cendres de Pearl Witherington et de son époux Henri Cornioley y sont déposées.", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Pearl Witherington", "section_level": 1}], "src_summary": "La Chapelle-Montmartin est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Champagne berrichonne », un vaste plateau calcaire aux ondulations tendues. ", "tgt_summary": null, "id": 24356}
{"src_title": "Communauté de communes Xaintrie Val'Dordogne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale de 2015 préconise une grande fusion regroupant sept intercommunalités du Sud de la Corrèze avec comme périmètre les communautés de communes du Pays de Beynat, des Villages du Midi Corrézien, du Sud Corrézien, du Pays d’Argentat, du canton de Mercoeur et du canton de Saint-Privat. Le rapport justifie cette fusion pour « permettre d’atteindre une population de 24 780 habitants, afin d’accroître la solidarité financière et de renforcer la coopération actuelle dans le cadre du Pays de la Vallée de la Dordogne Corrézienne ». La prescription reçoit un avis défavorable de la part des conseils municipaux car les élus estime que le niveau d’intégration est très hétérogène entre les deux groupes d’EPCI actuels Est et Ouest ; les contraintes d'un PLUI ou l’absence de SCOT sur la partie est du territoire est considéré comme un frein à l’intégration de nouvelles compétences. Enfin, il est estimé que les enjeux sur les deux territoires diffèrent fortement en raison de la proximité du bassin de Brive pour l'un (accueil de population, dynamisme économique,...) et de problématiques spécifiques pour l'autre (vieillissement de la population, perte démographique,...). La prescription est amendée en CDCI avec une fusion autour du Pays d’Argentat limitée au canton de Saint-Privat et au canton de Mercoeur ; Altillac rejoindra toutefois la nouvelle Communauté de communes Midi Corrézien justifié par l’exercice de compétences fortes en matière d’équipement touristique exercées au sein du SIERB (Synd. Interco. d'Equipement de la Région de Beaulieu). Saint-Bazile-de-la-Roche, toute nouvelle commune déléguée d'Argentat-sur-Dordogne, est intégrée.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "Elle est composée des communes suivantes:", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "La communauté de communes a son siège à Argentat-sur-Dordogne, avenue du 8 mai.", "section_level": 2}, {"title": "Conseil communautaire.", "content": "En 2017, 49 conseillers communautaires siègent dans le conseil selon une répartition de droit commun.", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "La communauté de communes est actuellement présidée par", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'EPCI adhère entre autres", "section_level": 1}], "src_summary": "La Communauté de communes Xaintrie Val' Dordogne (XV'D) est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) français, située dans le département de la Corrèze et la région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 2308133}
{"src_title": "Shire Highlands Railway Company", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Création de l'entreprise.", "content": "À la fin du et au début du, le Nyassaland, dépourvu d'accès à la mer, le port le plus proche, sur l'océan Indien, étant à, souffre de ne pas posséder de chemin de fer. Les voies fluviales, Shire et Zambèze, n'ont pas assez fond pour accueillir des vaisseaux de grande taille. Les principales zones d'habitat et d'activité économique se trouvent éloignées de la Shire et les transports vers et depuis elle se font par portage humain, la topographie n'étant pas favorable au transport par animaux de bât, ce qui est coûteux et inefficace. Entre 1896 et 1934, le bas niveau de l'eau dans le lac Nyasa (lac Malawi) réduit le débit de la Shire et le principal port fluvial est déplacé à Chiromo, encore plus loin des zones d'activité économique et d'habitat. De là, des bateaux transportant environ cent tonnes se frayent un chemin à travers les hauts-fonds et les marais de la basse vallée de la Shire afin de rejoindre le petit port côtier, mal équipé, de Chinde. Les difficultés et les coûts du transport fluvial et du portage humain font que, dès 1895, l'idée d'une liaison ferroviaire vers l'océan Indien est évoquée ; Harry Johnston, consul général et commissaire du protectorat, suggère une ligne joignant Blantyre, principale ville commerciale, à Quélimane, au Mozambique. Cependant, la majeure partie du trajet se situe en territoire portugais et le port de Quélimane n'est accessible qu'à des navires ayant moins de cinq mètres de tirant d'eau ; il faut attendre 1958 pour qu'il soit aménagé pour de plus gros bâtiments. En cette même année 1895, Eugene Sharrer propose de construire un chemin de fer de Blantyre à Chiromo ; il fait de la publicité pour l'entreprise qu'il vient de créer en, la \"Shire Highlands Railway Company Ltd\". Pour le Nyassaland, une liaison ferroviaire courte jusqu'aux ports sur la Shire, qui élimine le portage, est la meilleure option. En effet, le coût du transport est élevé par rapport à la valeur attendue des exportations, et passer par des zones où il n'y aurait que peu de frêt local n'est probablement pas rentable. Quoique Harry Johnston approuve le trajet Blantyre-Chiromo et presse le \"Foreign Office\" britannique de financer le chemin de fer, ce dernier refuse. En 1901, il accepte finalement le principe de sa construction par la \"Shire Highlands Railway Company\" et alloue gracieusement à l'entreprise de terrain, qui correspondent au trajet envisagé. Sharrer avait déjà acquis une grande partie des terres par lesquelles le chemin de fer devait passer mais il y a des désaccords quant au tracé, notamment de la part de l\"African Lakes Corporation\". Pour cela, et en raison des retards dans la mobilisation des capitaux et des prêts, il faut attendre le début de 1903 pour que la construction commence. La ligne Blantyre-Chiromo est ouverte en 1907, mais de nouvelles baisses du niveau d'eau de la Shire nécessitent le prolongement de la ligne jusqu'à Port Herald (aujourd'hui Nsanje), à de Blantyre, en 1908. Sharrer devient directeur de la SHRC, poste qu'il conserve même après son départ du protectorat en 1902. Il est aussi directeur de la \"Central Africa Railway Company\" créée après son départ.", "section_level": 1}, {"title": "Extension jusqu'au Zambèze et au-delà.", "content": "La baisse du niveau de l'eau de la Shire se poursuit, rendant difficile et même souvent impossible l'utilisation du port de Port Herald au-delà de la première année. Un port sur le Zambèze s'avère nécessaire. La \"British South Africa Company\" bénéficie d'une concession pour construire un chemin de fer en territoire portugais et, en 1912, le gouvernement du Nyassaland convient avec la SHRC de racheter pour les terrains qu'il lui avait précédemment concédés, pour que cette somme soit versée à la BSAC afin de financer le \"Central African Railway\" (« chemin de fer d'Afrique centrale ») et d'obtenir en échange des actions de la compagnie propriétaire. La ligne construite par la \"Central Africa\", d'une longueur de, relie Port Herald à Chindio, sur la rive nord du Zambèze, en 1914. De là, des bateaux fluviaux se rendent à Chinde à l'embouchure du Zambèze, où des bateaux océaniques prennent le relais jusqu'à Beira. Ce trajet jusqu'à Beira prend deux à trois semaines depuis Blantyre, impliquant trois transbordements et des risques, pour les marchandises, d'être abimées par l'eau. La ligne est chère à construire et la qualité de sa construction est médiocre ; elle nécessite, dès le début, un entretien intensif et coûteux. Le gouvernement du Nyassaland accepte de supporter financièrement le fonctionnement du chemin de fer durant dix ans et paie environ jusqu'à 1924. En 1922, la \"Trans-Zambezia Railway Company\" achève une ligne, approuvée par le gouvernement portugais, qui va de Beira à Murracca, en face de Chindio, sur l'autre rive du Zambèze. De ce fait, la liaison ferroviaire Blantyre-Beira est presque achevée, à l'exception de la courte traversée Chindio-Murracca, qui se fait par ferry. C'est l'ultime obstacle à la continuité du transport et, en 1927, le gouvernement britannique commande un rapport sur l'opportunité de construire un pont sur le Zambèze. Lorsque le pont Dona Ana est achevé en 1935, une nouvelle compagnie, la \"Nyasaland Railway Ltd.\" est créée reprenant les activités de la SHRC et le capital social de \"Central Africa Railway Company\". \"Nyasaland Railways Ltd.\" reste l'opérateur du chemin de fer jusqu'en 1953, date à laquelle toutes ses activités sont transférées au gouvernement fédéral de la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland. Le chemin de fer au Nyassaland est coûteux à construire et difficile à exploiter, les terrains défavorables nécessitent une maintenance assidue, et la consommation de charbon et de fuel est importante. Il ne permet que de petits tonnages, le trafic domestique est faible et le frêt repose essentiellement sur les produits d'importation et d'exportation qui varient en quantité et en nature selon les saisons. De ce fait, les coûts sont plus de trois fois supérieurs à ceux constatés dans les Rhodésies ou en Afrique de l'Est. Le Trésor britannique et le gouvernement du protectorat prodiguent quelques subsides et subventions, mais le coût du transport reste très élevé.", "section_level": 1}, {"title": "Locomotives.", "content": "Les premières locomotives de la SHRC, acquises en 1904 pour construire la ligne, sont des modèles « 0-4-0 », dues à W. G. Bagnall de Stafford, au Royaume-Uni. Ce sont des locomotives de classe « A », baptisées « Thistle » (« Chardon ») et « Shamrock » (« Trèfle »),, qui servent sur les lignes de la SHRC et du \"Central Africa Railway\", essentiellement pour des travaux de construction et de triage, pendant de longues années. « Thistle » est conservée au musée de Limbe à côté de Blantyre, et « Shamrock » au à Blantyre. Deux locomotives de classe « B » de type 4-6-0, construites par Kitson and Company de Leeds, sont achetées en 1904. Nommées respectivement « Rhodes » et « Milner », elles opèrent principalement sur les grandes lignes et les trains postaux entre le Zambèze et Blantyre. « Milner » fonctionne aussi sur la ligne du \"Trans-Zambezia Railway\" de à 1934 et sur le tronçon allant du pont Dona Ana à Tete, jusqu'à 1944. « Rhodes » est en service sur la ligne principale jusqu'en 1951. Une locomotive de classe « C » est aussi utilisée durant une courte période. Le principal type de locomotives utilisé ensuite est de classe « D » et de type 4-8-0 ; elles sont acquises en 1917 chez Hawthorn Leslie and Company de Newcastle upon Tyne, et d'autres, en 1930, viennent de la North-British locomotive company limited, de Glasgow. La SHRC et le \"Central Africa Railway\" utilisent respectivement les machines 8 à 12 et 19 à 24, tandis que la \"Trans-Zambezia\" prend le relais avec les numéros 13 à 15, qui sont les principaux tracteurs. Les chargements types sont de de la frontière à Sankulani, au pied de l'escarpement, et de dans la montée de Sankulani à Limbe (la gare de Blantyre).", "section_level": 1}], "src_summary": "La Shire Highlands Railway Company (SHRC, « Compagnie de chemin de fer des hauts plateaux de la Shire ») est une entreprise ferroviaire, fondée en 1895 dans ce qui est alors le Protectorat britannique d'Afrique centrale, qui devient Nyassaland en 1907. Il s'agit de relier Blantyre à la rivière Shire, principale voie d'eau navigable du protectorat. Après quelques problèmes logistiques et financiers, une voie à écartement sud-africain () est construite entre 1903 et 1907, puis prolongée de jusqu'à Port Herald, en 1908, à cause de la baisse du niveau de l'eau dans la rivière. ", "tgt_summary": null, "id": 1911163}
{"src_title": "Hovsep Arghouthian", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Le russophile Catholicos Ghoukas ou Lucas d'Erzeroum meurt le après avoir désigné comme son héritier le vartaped Hovsep Arghouthian, qui était le fils d’un certain Schioch Beg (vers 1750) (et sa mère Ketevan (Кетеван)) de la lignée des princes Mkhargrdzéli-Arghoutaschvili (en géorgien \"), eux-mêmes issus de la grande famille arméno-géorgienne des Mkhargrdzéli-Zachariades. Hovsep Arghouthian (en russe : Iossif Argoutinski) était l'archevêque des Arméniens de l’Empire russe depuis 1773, décoré de l'ordre de Sainte-Anne par le tsar Paul de Russie ; il manifestait le désir de réunir l'Église orthodoxe et l'Église apostolique arménienne. En 1800, l’empereur Paul de Russie l'élève à la dignité de prince russe pour le remercier des services rendus à la Russie, en lui permettant d'ajouter à son nom celui de Dolgorouki, emprunté à la maison princière russe des Dolgorouki, bien que les deux familles n'aient aucune parenté : les deux noms, en arménien et en russe, ayant le même sens, « long bras » il portera alors le nom Agroutinsky-Dolgorouki. Le nom se transmettra à son neveu, le futur général Moïsseï Argoutinski-Dolgorouki. En 1779, Joseph Argutian a 50 ans. Il était à son apogée quand il a été officiellement reconnu comme le chef de tous les Arméniens de Russie. Son pouvoir s'étendait alors de Saint-Pétersbourg à Astrakhan et à Moscou, du Caucase au Dniepr. Le, Joseph Argutinsky a été nommé chef des Arméniens de Nakhitchevan et a tracé la totalité de leur parcours de la Crimée aux terres vacantes du Don, contribuant ainsi à résoudre les problèmes les plus difficiles qui les opposaient sans cesse. Le, l'archevêque, dirigeant des Arméniens de Russie, entra dans le pays de Don pour visiter les villages de Nesvite et Salah. Le, il arriva à Nakhitchevan et s'arrêta à l'endroit où il érigea plus tard le monastère de Surb Khach. Le, il visita la ville de Nakhitchevan même et se situa à l'endroit où les tentes étaient étirées (et où, après 220 ans, des descendants reconnaissants érigeraient un monument en son honneur). Le jour de son arrivée, l'archevêque Joseph Argutinsky s'est rendu dans la forteresse de Dmitry Rostovsky auprès du commandant Simon Guryevich Guryev et a donné la prière dans la petite église de la forteresse en bois \"Protection\", où il a prononcé les paroles connues de tous: \"Nous avons maintenant l'amertume et la douleur de votre joie.\" Le, le jour de l’accession de l’impératrice Catherine II au trône, la ville de Nakhichevan est proclamée et le premier maire a été élu et un conseil municipal spécial a été organisé, assurant l'indépendance dans la gestion de la ville. Le conseil municipal était composé de départements judiciaire, policier, exécutif, administratif et économique. La législation judiciaire en Nakhitchevan a été appliquée par un magistrat sur la base de \"juge arménien\" écrit par Argutinsky, qui était basé sur les lois de Justinien. En 1782, Argutinsky créa le \"tribunal des chanoines de l'église\", dans la préface de laquelle il écrivit: \"Dans des conditions où il n'y a pas d'état, la seule organisation capable de résoudre les problèmes nationaux et politiques est l'église\". En plus du conseil municipal, la Douma de la ville a été établie à Nakhitchevan, composé de 24 représentants des habitants et de 5 membres du conseil municipal. Le travail de la Douma était régi par une constitution spéciale composée de 13 articles. La Douma a soulevé des questions de nature économique, concernant l’amélioration de la ville, la situation des citoyens, la construction de routes et de ponts, et les rapports financiers du maire ont été entendus. En 1785, l'archevêque Argutinsky ouvrit une école pour eux à Nakhitchevan. En 1786, il exporta des marchands du Nakhitchevan en Inde où, dans la communauté arménienne, il organisa une collecte de fonds au profit des Arméniens qui avaient été réinstallés de la Crimée à Nakhitchevan. Il est revenu avec de riches dons d'or, d'argent, de vaisselle et de pierres précieuses. Les archives de l'époque indiquent que la meilleure maison de Nakhitchevan était le manoir de l'archevêque Joseph Argutinsky, construit dans le nord de la ville, selon un projet spécial, avec dépendances et à l'image de la maison du prince G. Potemkine à Saint-Pétersbourg. Dans cette maison, Catherine II devait y rester lorsqu'elle voyagerait vers la Crimée, mais ça ne se produisit pas et le, lors de son voyage, elle emprunta un autre chemin. La résidence, supposée royale, a été confiée à Mgr Joseph Argutinsky, mais il a ordonné à sa manière: la partie est du bâtiment a été confiée au conseil diocésain et, dans la partie ouest, il y avait une école de la ville. Avec un amour particulier, Argoutinsky a commencé la construction du monastère Surb Khach (Sainte-Croix), qui a été fondée en 1786 et consacrée le. Elle a été construite dans le style russo-byzantin, sur le modèle d'un académicien en architecture I.Ye. Starov (1744-1808). En 1791, Joseph Argutinsky ouvrit un pensionnat à Surb Khache pour préparer ceux qui souhaitaient recevoir un titre spirituel. Il pensait que l'une des tâches du monastère était \"d'être une école scientifique pour les Russes et les Arméniens\". Après la capture d'Ismaël, un grand nombre d'enfants orphelins sans abri d'origine non-arménienne sont apparus. Joseph Argoutinsky a rassemblé 30 orphelins et les a emmenés au monastère de Surb Khach pour un soutien et une formation complète. Dans son journal - \"davtar\" - il écrit à propos de Surb Khach que c'est « Pour créer une école et une imprimerie ». Sur le panneau de marbre, fixé à gauche des portes sud du monastère, il y avait écrit le texte suivant: « Le monastère a été construit avec la bénédiction de Dieu, et une école et une imprimerie ont été établies par lui, moi-même, fils de \"Santaitsa Argutyan Shiosh bek\" et messager de Saint Echmiadzin et chef des Arméniens de l'État de Russie, Mgr Joseph et consacré en 1791 à partir de la naissance du Christ et sur le calendrier arménien en. Joseph Consacré le » Le rôle de Mgr Joseph Argutinsky dans l'organisation de l'impression de livres en arménien dans les villes et les colonies, où vivaient les Arméniens, est important. Ainsi, en 1780, la première imprimerie arménienne de Russie fut fondée et fonctionnait activement à Saint-Pétersbourg. Cette imprimerie appartenait à Grigory Khodzhamalovich Khaldaryan. Il était originaire de New Julfa et faisait du commerce en Inde: En 1789, Joseph Argutinsky a acheté une imprimerie à la veuve de Khaldaryan et l'a transférée de Saint-Pétersbourg à Nor-Nakhichevan, dans une pièce spécialement construite du monastère de Surb Khach. Le clergé traditionaliste d’Etchmiadzin de son côté souhaitait que le patriarche arménien de Constantinople soutenu par l’Empire ottoman, Daniel de Sourmari, soit le nouveau Catholicos. Grâce à l’appui de l’empereur Paul de Russie et du roi Georges XII de Géorgie, Hovsep Arghouthian est finalement élu Catholicos le, et reconnu comme tel par l’Iran. Il meurt à Tiflis le sur la route d’Etchmiadzin. Son décès va ouvrir une succession difficile du fait de rivalités personnelles et de l’intervention des puissances régionales impliquées dans l’affaire.", "section_level": 1}], "src_summary": "Hovsep (II) Arghouthian (en arménien \" ; né à Sanahin le, mort à Tiflis (actuelle Tbilissi) le ) est Catholicos de tous les arméniens élu de l'Église apostolique arménienne de 1800 à 1801. Il fait partie des premiers de la lignée Argoutinsky-Dolgoroukoff. Son père se nommait Shiosh Bek et sa mère Ketevan. Joseph avait trois frères - Movses, Parsadan, Bezhan et une soeur - Mariam. Il n’existe pratiquement aucune donnée sur l’enfance et l’adolescence de Joseph. On sait seulement qu'il a fait ses études primaires au monastère de Sanahin, après quoi il a été envoyé à Echmiadzin.", "tgt_summary": null, "id": 1578158}
{"src_title": "Sécession hongroise", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La Sécession hongroise a émergé dans les années 1890 grâce au travail de Frigyes Spiegel et Ödön Lechner. Ils partageaient une même volonté de montrer une nouvelle voie avec le développement de l'historicisme et du style organique. Spiegel réalise alors plusieurs bâtiments à Budapest en mêlant au style français en vigueur des ornements végétaux et des figures symboliques, en conservant néanmoins les cadres de l'architecture traditionnelle. Avec une résonance bien plus importante, Ödön Lechner combine dans un style propre les motifs décoratifs traditionnels hongrois à des éléments empruntés à la première Renaissance française ainsi qu'aux architectures indienne et proche-orientale. Après la réalisation du Musée hongrois des arts décoratifs, il délaisse rapidement les marqueurs de l'historicisme et oriente sa créativité vers l'exploitation des éléments du folklore magyar. Si Lechner et ses admirateurs vantent une architecture résolument hongroise et nationale, ses critiques conspuent quant à eux un style asiatique, trop étranger à la culture traditionnelle. Cela fait de son œuvre une des contributions à l'architecture les plus polémiques du tournant du. Si Lechner fait néanmoins école, voyant ses disciples chargés de la construction de nombreux bâtiments notables en Hongrie et à Budapest, le maître reste quant à lui paradoxalement peu sollicité après la construction de la Caisse d'épargne de la poste dans la capitale du royaume. Les successeurs de Lechner vivent l'âge d'or de la Sécession hongroise jusqu'à la mort du maître en 1914. Après la Première Guerre mondiale, si le courant s'éteint, l'empreinte que l'ensemble de ces architectes ont laissée dans les différentes villes de Hongrie, bénéficie encore d'une réputation prestigieuse. En 1907, un groupe de jeunes diplômés en architecture se constitue dans le sillon des idées d'Ödön Lechner, avec pour ambition de s'inspirer des motifs folkloriques des Hongrois de Transylvanie. Ils prennent pour nom les \"Fiatalok\" (les « jeunes ») et ont l'occasion de travailler de nombreuses fois ensemble dans les années qui suivent la création du collectif. Ces architectes revendiquent la filiation de l'architecture contemporaine scandinave et britannique, même si selon Károly Kós, cette double influence se fait déjà sentir dans le projet de villa que Béla Lajta ébauche pour le compte de Dezső Malonyai. Le groupe compte alors pour membres Wigand Ede Toroczkai, Dezső Zrumeczky, Géza Györgyi, Valér Mende, Béla Jánszky, Tibor Szivessy ainsi que Lajos Kozma. Tandis que Zrumeczky et Mende meurent jeunes, les autres membres du collectif se dispersent après la Première Guerre mondiale. Seul Károly Kós conserve jusque dans les années 1940 un rôle important dans le développement de l'architecture hongroise. Parmi les influences étrangères, celle de la Sécession viennoise se fait rapidement sentir à la fin du dans l'architecture hongroise. Parmi les figures tutélaires, l'on compte notamment Otto Wagner, Josef Hoffmann et Adolf Loos. À côté du travail de József Vágó - avec lequel Lechner entretenait les meilleures relations -, on sent bien l'influence de la « capitale-sœur » Vienne dans les constructions du couple d'architectes Aladár Kármán et Gyula Ullmann. On peut également citer István Medgyaszay, qui après avoir étudié auprès d'Otto Wagner, s'est très rapidement lancé dans la recherche de son propre style, en cherchant dans le folklore hongrois et l'utilisation de nouveaux matériaux (le béton armé notamment) ses sources d'inspiration. Les personnalités illustres et renommées ne manquent pas au début du. En plus de ceux déjà évoqués, il conviendrait de mentionner les noms de Géza Maróti, Gyula Fodor, Zoltán Bálint et Lajos Zámbor, Sámuel Révész et József Kollár, Dávid Jónás et Zsigmond Jónás, Ármin Hegedűs et Henrik Böhm, Flóris Korb et Kálmán Giergl, Sándor Löffler et Béla Löffler, Ernő Román et Miklós Román, ainsi que László Vágó, Sándor Baumgarten et Zsigmond Herczegh. Les premiers signes du modernisme et plus spécifiquement de l'Art nouveau se font déjà sentir au début des années 1910, notamment dans les travaux de Béla Lajta, Béla Málnai et Gyula Haász, ou ceux de Emil Tőry et Móric Pogány. On sent également dans les dernières réalisations produites par Ödön Lechner et ses disciples une réelle prise de distance avec les théories du maître sur la Sécession hongroise, comme en témoignent le lycée Saint-Ladislas de Kőbánya ou l'école de Vajda Péter utca. Enfin, les années qui suivent la Première Guerre mondiale et le traité de Trianon sont marquées par le retour du conservatisme dans l'architecture, ce qui scelle définitivement l'âge d'or de la Sécession et de l'Art nouveau en Hongrie.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Sécession hongroise (en hongrois : \"Magyar szecesszió\", prononcé [ˈmɒɟɒɾ ˈsɛtsɛssioː] ; en slovaque : \"Uhorská secesia\") est un courant de l'Art nouveau dont l'essor est intimement lié au travail d'Ödön Lechner, dont l'objectif était de créer un « style national hongrois » en mêlant aux motifs et formes traditionnels de l'Art nouveau des éléments d'inspiration orientale. L'aire d'influence de cette école architecturale comprend la Hongrie contemporaine, ainsi que les anciens territoires autrefois sous sa tutelle : la Slovaquie, la Transylvanie, la Voïvodine et la Croatie. ", "tgt_summary": null, "id": 1066921}
{"src_title": "To the Abandoned Sacred Beasts", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Intrigue.", "content": "Dix ans de guerre civile déchira le entre le Nord unioniste et le Sud confédérée ; la paix a été instaurée par le Nord avec l'utilisation de soldats surpuissants mi-hommes mi-bêtes créés avec de la magie noire appelés. S'ils furent traités comme des divinités à la fin de la guerre, le commun des mortels a commencé à les craindre au fil des années à cause de leur pouvoir imposant et des incidents provoqués par certains qui ont perdu leur humanité et qui sont considérés comme des ; de là, débute une chasse contre ces anciens soldats tombés en disgrâce. Nancy Charlotte Bancroft est obnubilée par la vengeance contre la personne qui a tué son père, qui était un Divin. Elle finit par retrouver celui qu'on appelle le Chasseur de bêtes, Hank, mais elle finit par le suivre en découvrant au passage toute la vérité autour des Divins.", "section_level": 1}, {"title": "Productions et supports.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Manga.", "content": "est écrite et dessinée par le duo Maybe. L'univers de l'œuvre emprunte des éléments de l'histoire américaine des années 1860-1870 tandis que les Divins sont basés sur les différents bestiaires mythologiques, légendes et contes fantastiques de la culture occidentale. La série est lancée dans le numéro de du magazine de prépublication de \"shōnen\" manga \"Bessatsu Shōnen Magazine\", sorti le. Les chapitres sont rassemblés et édités dans le format \"tankōbon\" par Kōdansha avec le premier volume publié en ; la série compte à ce jour dix volumes \"tankōbon\". En, Pika Édition a annoncé l'octroi de la licence du manga pour la version française sous le titre'et dont les deux premiers volumes sont sortis en. La maison d'édition nord-américaine Vertical a annoncé le qu'elle publierait une version anglaise de la série pour une sortie du premier volume en sous le titre'avant de choisir le titre actuel.", "section_level": 2}, {"title": "\"Anime\".", "content": "Une adaptation en une série télévisée d'animation a été révélée par le studio MAPPA en. Celle-ci est réalisée par Jun Shishido avec des scripts de Shigeru Murakoshi, des \"character designs\" fournis par Daisuke Niinuma et une bande originale composée par Yoshihiro Ike. La série est diffusée pour la première fois au Japon entre le et le sur Tokyo MX et BS11, et un peu plus tard sur MBS et AT-X. La série est composée de 12 épisodes répartis dans quatre coffrets Blu-ray/DVD. Crunchyroll détient les droits de diffusion en streaming de l\"anime\" à l'étranger. La chanson de l\"opening\" de la série, intitulée, est écrite et composée par, tandis que celle de l\"ending\", intitulée \"\", est interprétée par Gero×ARAKI.", "section_level": 2}, {"title": "Accueil.", "content": "Le premier volume de la série a atteint la du classement hebdomadaire des ventes de mangas de l'Oricon, avec exemplaires écoulés ; le deuxième volume a atteint la avec copies vendus ; le troisième volume a atteint la avec exemplaires vendus ; et le quatrième volume atteint la avec copies écoulées.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une adaptation en une série télévisée d'animation par le studio MAPPA est diffusée pour la première fois entre le et le au Japon.", "tgt_summary": null, "id": 1531612}
{"src_title": "Ashtiname", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "\"Āshtīnāmeh\" est un mot persan signifiant « Livre de Paix », utilisé pour un traité ou un contrat.", "section_level": 1}, {"title": "Traductions.", "content": "Une version longue a été trouvée au Monastère du Mont Carmel, elle a été traduite en anglais par Paul Rycaut, ambassadeur de Charles II à Constantinople, puis ce texte anglais a été traduit en français par Pierre Briot (1670). Dans cette traduction, l'Ashtiname est datée du « dernier jour de la lune du quatrième mois, la quatrième année de l'hégire », à Médine, soit du 8 octobre 625. Une édition de 1630, \"Testamentum et pactiones initae inter Mohamedem et christianae fidei cultores\" en avait préalablement publié une traduction en latin, avec en ajout la forme originale en arabe, en un opuscule de 35 pages traduit par Gabriele Sionita. Il représente une alliance conclue entre le prophète Mahomet et les chrétiens du monde. Ce n'est pas une copie de l' \"Ashtiname.\" Des traductions plus contemporaines comme celle en anglais de Muqtedar Khan, Directeur des études Islamiques à l'Université du Delaware ou celle en français publiée au par le journal égyptien l'Union Islamique sont aujourd'hui connues. Cette dernière a été publiée en 1898 par la Revue des études byzantines.", "section_level": 1}, {"title": "Historicité et histoire.", "content": "\"La première mention explicite de cette convention au monastère se trouve chez le voyageur Jean Thenaud qui visite les lieux en 1512\". Les origines de l' \"Ashtiname\" ont fait l'objet d'un certain nombre de traditions différentes, mieux connues à travers les récits des voyageurs européens qui ont visité le monastère. Ces auteurs comprennent le chevalier français Greffin Affagart (mort en 1557), l'explorateur français Jean de Thévenot (mort en 1667) et le prélat anglais Richard Peacocke lequel proposa une traduction anglaise du texte. La version présentée actuellement à Sainte-Catherine est une copie du faite par un sultan ottoman. Ce document est particulièrement mis en avant à l'époque ottomane où il est reconnu par le pouvoir. Depuis le, plusieurs aspects de l' \"Ashtiname\", notamment la liste des témoins, ont été remis en question par des érudits. Les premiers doutes sur l’authenticité du document apparaissent dans les écrits de Jean-Louis Burckhardt mais la démonstration de la falsification de ce document date de l'étude de Bernhard Moritz. Le texte s'inspire d'une fausse lettre rédigée en 878 par des moines nestoriens du monastère de Dayr Qunna à la demande de convertis, les Banou Makhlad. Cette lettre, adressée aux chrétiens de Najran, est faussement attribuée à Mahomet. Il existe des similitudes avec d'autres documents accordés à d'autres communautés religieuses au Proche-Orient. Son texte a, en effet, été réutilisé et recopié par de nombreux lieux de culte chrétiens en vue de se protéger. Jean-Michel Mouton de l'École Pratique des Hautes-Études, associe ce document au récit de la venue de Mahomet au Monastère Sainte-Catherine, qu'il considère comme une légende élaborée par les moines au. À propos du fonds d'archives de Sainte-Catherine, J.-M. Mouton affirme que. Pour Thierry Bianquis, Jean-Michel Mouton", "section_level": 1}, {"title": "Interprétation, influence moderne.", "content": "Pour John Andrew Morrow, l'Ashtiname a été \"une source de vie pour les chrétiens et les musulmans depuis plus d’un millénaire et demi\". J. A. Morrow est convaincu de l'authenticité d'une décision à son origine. Ne craignant pas la polémique, il affirme qu'il faudrait une combinaison dangereuse d’ignorance et d'arrogance pour qu'un chercheur rejette simplement ce document comme un faux face à son \"illustre lignée de transmission\". Il ajoute que c'est un fait indéniable que de nombreuses figures historiques l'ont suivi, et que Napoléon Bonaparte aurait signé de son nom une version du document, montrant qu'il l'approuvait. Pour Muqtedar Khan, un de ses traducteurs contemporains,", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Ashtiname ou Achtinamé est une charte qui aurait été conclue en 625 entre Mahomet et les moines chrétiens du monastère Sainte-Catherine du Sinaï en Égypte et déposée dans leur monastère. Ce serait un Firman attribué à Mahomet, appelé aussi « Pacte du prophète Mahomet avec les moines du mont Sinaï ». Son authenticité est incertaine. Plusieurs versions existent, avec des traductions diverses; une version longue a été traduite en latin en 1630. Les documents conservés ou exposés sont considérés comme des faux tardifs postérieurs au.", "tgt_summary": null, "id": 2314567}
{"src_title": "De viris illustribus urbis Romae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation.", "content": "Les titres dans les manuscrits sont postérieurs et ne tiennent pas compte des biographies des personnages féminins ou des ennemis de Rome. L'auteur est anonyme, c'est un païen lettré érudit qui souhaite glorifier les grandes valeurs romaines, moquées par le christianisme ascendant, mais à plusieurs reprises, il est sceptique sur les miracles romains païens : divinisation de Romulus, enclos de Terminus, Castor et Pollux au lac Régille, oies du Capitole, préservation du temple d'Athéna...). Cet ouvrage ayant pour but de célébrer la gloire romaine à partir des faits marquants et anecdotes glorieuses, on est proche de la propagande augustéenne. L'auteur rassemble les faits historiques et achève chacune par une \"sententia\". Même si plusieurs erreurs sont constatées, on pointe la mauvaise lecture des sources. Il rassemble 86 biographies, de Romulus à Cléopâtre. L'ouvrage fut classé dans le \"Corpus Aurelianum\", un ensemble historique attribué à tort à Aurelius Victor, contenant \"Les Origines du peuple romain\" et l\"Abrégé des Césars\". Il date de la fin du, une période propice aux abréviateurs avec Eutrope, Aurelius Victor, les \"Periochae\" de Tite-Live, l\"'Histoire Auguste\" et le \"Chronographe de 354\". Le plus ancien manuscrit date de 1453, mais deux versions ont existé : l'une longue, avec les 86 biographies ; l'autre plus courte, les neuf dernières biographies manquent, les livres s'interrompant au milieu de la biographie de Pompée. Les fautes étant communes, elles sont issues d'un même archétype. Il y eut des études pour savoir laquelle des deux versions est l'authentique, celle de 77 ou de 86 biographies (dans le cas où la version courte était authentique, on pense à un continuateur anonyme qui fit le lien avec les empereurs par un \"additamentum\"). Car selon le stemma, deux familles de manuscrits se disputent, la tradition courte dite \"B\" compte plus de 200 manuscrits, ayant transmis le traité seul, la version longue dite \"A\", publiant le \"Corpus Aurelianum\", compte deux manuscrits. La critique externe donne divers arguments pour les deux hypothèses, mais la critique interne révèle des constantes d'écritures et d'expressions stylistiques tout le long de l'ouvrage, y compris au sein d'une même vie, indiquant que les 86 biographies ont été écrites par le même auteur. Il y eut très tôt une lacune, d'où la fin de la biographie de Pompée dans la tradition \"B\" qui est comblée par une interpolation. Les sources de l'ouvrage font l'objet de plusieurs hypothèses ; l'éventail très large des auteurs potentiels inclut, entre autres, Valerius Antias, Claudius Quadrigarius, Calpurnius Piso, Varron, Cicéron, Cornelius Nepos, Hygin, les \"elogia\" du forum d'Auguste, Tite-Live et ses épitomés, Florus, Velleius Paterculus, Valère Maxime, Ampelius, Eutrope, Jérôme et Orose.", "section_level": 1}], "src_summary": "De viris illustribus urbis Romae, Les hommes illustres de la ville de Rome, est un livre historique anonyme compilant les biographies de grands hommes de l'antiquité romaine, des fondations légendaires de Rome jusqu'au début de l'empire. ", "tgt_summary": null, "id": 1557477}
{"src_title": "Massignieu-de-Rives", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune située à à l'est de Belley et à du Rhône, donc de la Savoie pour le chef-lieu. Elle est située dans la zone d'appellation AOC des vins du Bugey. Présence d'une base de loisirs avec plan d'eau, plage, port de plaisance et camping sur la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les premières traces d'occupation de la commune datent du campaniforme (environ du millénaire ), elles ont été mises au jour lors des travaux du Lit-au-Roi au niveau du lac de Bart. Une pierre à cupules était visible au même endroit. En 1854, au lieu-dit Rocher de la Corbières, une hache et une faucille de bronze ont été mises au jour. Sous l'occupation romaine, une villa romaine (villa de \"Massinus\") est attestée par des vestiges de tombe à incinération au lieu-dit Paris de Boutz. Les différents vestiges gallo-romains mis au jour sur la commune s'étalent de Néron à Constantin (environ de 60 à 320). L'occupation gallo-romaine est liée au passage sur la commune de la voie romaine de \"Lemincum\". Un sarcophage gallo-romain à deux places connu sous le nom de \"Lit-au-Roi\" se trouvait anciennement sur la commune. Ce sarcophage est celui de Silanius Luciolus et sa femme Connia antiquae. Il se trouve depuis 1760 sur la commune de Lavours. Ce sarcophage doit son nom au fait qu'en 877, il aurait servi de tombeau au roi Charles le Chauve avant le transfert du corps de ce dernier à Saint-Pierre de Nantua. La famille d'Escrivieux, citée pour la première fois au, possédait une maison forte au hameau du Grand Écrivieu aujourd'hui totalement ruinée. Au, la famille s'éteint sans postérité et le fief est cédé successivement à plusieurs familles de la région. Le hameau du Grand Écrivieux présente encore de nos jours les restes d'un couvent et d'un presbytère Renaissance. Au, la commune présente une importante sériciculture (élevage des vers à soie) et compte jusqu'à cinq cafés. En 1878, un pont, dit \"pont de Lucey\", est construit entre le hameau de Rives (Ain) et le village de Lucey (Savoie). Le 22 juin 1940, à la suite de l'invasion du village par les troupes allemandes, ce pont est détruit par les troupes françaises. Les combats dans ce hameau sont parmi les derniers de la campagne de France. En 1982, les travaux de dérivation du Rhône ont fortement modifié le paysage de Massignieu-de-Rives ; un lac, appelé \"lac du Lit du Roi\", comprenant une base de loisirs, a été aménagé dans le nord la commune, près du hameau des Mures.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Massignieu-de-Rives est membre de la communauté de communes Bugey Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belley. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Belley pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.", "section_level": 2}], "src_summary": "Massignieu-de-Rives est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Massignieu-de-Rives s'appellent les \"Massignolants\".", "tgt_summary": null, "id": 1200529}
{"src_title": "Fisher Tull", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fisher Tull naît le 24 septembre 1934 à Waco, au Texas, où il fréquente des écoles publiques. Il obtient finalement trois diplômes de l'Université du Nord du Texas : un baccalauréat en éducation musicale (1956), un MM en théorie musicale (1957) et un doctorat en composition musicale (1965). Il étudie la trompette avec John Haynie et la composition avec Samuel Adler. Pendant ses études de premier cycle, il joue de la trompette et arrange pour divers groupes de jazz et de danse, y compris les bandes de laboratoire de l'Université du Nord du Texas. En 1957, Tull devient membre du corps professoral de l'Université d'État Sam Houston à Huntsville, au Texas, en tant que président du Département de musique depuis 1965. Tull entre dans une composition sérieuse à partir du début des années 1960. Ses œuvres sont généralement tonales mais harmonieusement aventureuses et rythmiquement vigoureuses, et montrent une forte influence de la musique médiévale et de la musique de la Renaissance. Son catalogue de compositions comprend plus de 80 œuvres publiées pour orchestre, chœur et ensemble de chambre, bien qu'il soit particulièrement connu pour ses œuvres pour orchestre d'harmonie, cuivres et ensemble de percussions. La plupart de ses œuvres sont publiées par Boosey & Hawkes (avec qui il est sous contrat depuis 1974) et Southern Music Company, avec d'autres œuvres disponibles auprès de Western International Music, Ludwig Publishing Company, TRN et de l' International Trombone Association Manuscript Press. Tull meurt à Huntsville, au Texas. Le 13 juillet 1996, le belvédère commémoratif Fisher A. Tull est inauguré au centre-ville de Huntsville.", "section_level": 1}], "src_summary": "Fisher Aubrey Tull, Jr. ( - ), connu professionnellement sous le nom de Fisher A. Tull, alias Mickey Tull, est un trompettiste, arrangeur musical, professeur de musique et compositeur classique américain.", "tgt_summary": null, "id": 280634}
{"src_title": "Lulu.fm", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Programme.", "content": "lulu.fm diffuse un programme complet d'infodivertissement 24 h/24 et 7 j/7 pour, avec et sur la communauté LGBT, apportant plus de variété à la radio, avec des actualités, histoires, interviews, sujets sur le mode de vie et nombreuses rubriques musicales. lulu.fm se surnomme « la radio avec une boule disco intégrée », la couleur de la musique est un mélange de hits LGBT des 40 dernières années et de titres sélectionnés de musique dance et électronique.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le, lulu.fm commence à diffuser en tant que webradio musicale et avec des émissions musicales. Le, lulu.fm diffuse également des informations. Au printemps 2016, une demande de licence de radiodiffusion à l'échelle nationale est déposée à la Landesanstalt für Medien Nordrhein-Westfalen (LfM NRW), la Commission d'admission et de surveillance des 14 Landesmedienanstalten l'accorde en. Depuis le, lulu.fm émet dans la région métropolitaine de Berlin-Brandebourg (Fernsehturm de Berlin) et à Hambourg (tour Heinrich-Hertz) via DAB +. Le, Hessische Landesanstalt für privaten Rundfunk und neue Medien attribue à lulu.fm, sur demande, la licence de radiodiffusion permettant la distribution via DAB + dans la région Rhin-Main. Le, la diffusion débute sur trois sites : Francfort-Europaturm, Großer Feldberg et Cassel (Mayence). Le, la Sächsische Landesanstalt für privaten Rundfunk und neue Medien attribue une licence de transmission à Leipzig. La diffusion commence le.", "section_level": 1}, {"title": "Diffusion.", "content": "Lulu.fm diffuse dans plusieurs villes allemandes via DAB +, à Berlin, Hambourg, la région Rhin-Main, la région métropolitaine Rhin-Neckar et Leipzig. Elle peut atteindre une population de 18 millions d'habitants.", "section_level": 1}], "src_summary": "lulu.fm – das schwul-lesbische Metropolenradio est une station de radio privée allemande. Elle est à destination des personnes lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il s'agit du seul programme radiophonique de ce groupe cible doté d’une licence de diffusion nationale allemande et d'une diffusion terrestre par antenne.", "tgt_summary": null, "id": 2421125}
{"src_title": "Liste des matchs de l'équipe de Tunisie de football par adversaire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "A.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Algérie.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Algérie de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Allemagne.", "content": "Voici la liste des confrontations en matchs officiels entre l'équipe d'Allemagne de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Allemagne de l'Est.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Allemagne de l'Est de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Angleterre.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Angleterre de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "Angola.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Angola de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Arabie saoudite.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Arabie saoudite de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Argentine.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Argentine de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "Australie.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Australie de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "B.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Belgique.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Belgique de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "Brésil.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Brésil de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "C.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cameroun.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Cameroun de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Canada.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Canada de soccer et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Colombie.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Colombie de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Costa Rica.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Costa Rica de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "E.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Égypte.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Égypte de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Émirats arabes unis.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe des Émirats arabes unis de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Espagne.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Espagne de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "F.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "France.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de France de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "G.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Gambie.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Gambie de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Ghana.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Ghana de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "I.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Italie.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Italie de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "J.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Japon.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Japon de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "L.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Libye.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Libye de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "M.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Madagascar.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Madagascar de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Mali.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Mali de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": 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confrontations entre l'équipe des Pays-Bas de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "Pologne.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Pologne de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "Portugal.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Portugal de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "R.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "République centrafricaine.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de République centrafricaine de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}, {"title": "Russie.", "content": "Voici la liste des confrontations entre les équipes d'URSS et de Russie de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "S.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sénégal.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe du Sénégal de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Serbie-et-Monténégro.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Serbie-et-Monténégro de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Seychelles.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe des Seychelles de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Sierra Leone.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Sierra Leone de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Somalie.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Somalie de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "Suisse.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe de Suisse de football et l'équipe de Tunisie de football :", "section_level": 2}, {"title": "U.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ukraine.", "content": "Voici la liste des confrontations entre l'équipe d'Ukraine de football et l'équipe de Tunisie de football en matchs officiels :", "section_level": 2}], "src_summary": "Cette liste présente les matchs de l'équipe de Tunisie de football par adversaire rencontré. Lorsqu'une rivalité footballistique particulière existe entre la Tunisie et un autre pays, une page spécifique est parfois proposée.", "tgt_summary": null, "id": 349886}
{"src_title": "Lac du Sautet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Jusqu’en 1914, le Drac n’était équipé que dans sa partie basse. De nombreux projets d’aménagements avaient été étudiés pour la partie haute, sans avoir abouti. En 1918, la Société des Hauts fourneaux de Chasse veut créer un simple barrage de dérivation de mais l’administration des Ponts et Chaussées le refuse, demandant un projet plus vaste. Un ingénieur-conseil, Ernest Dusaugey découvre qu’une partie méconnue du cours du Drac est particulièrement propice à une implantation de grand barrage : de haut pour une retenue de de mètres cubes alimentant trois centrales pour une production estimée à de kWh.. Puis Péchiney reprend l’affaire pour alimenter une usine mais la crise des années 1930 la contraint à renoncer. Péchiney s’associe à un des grands groupes de production-distribution d’électricité, l'Union pour l'industrie et l'électricité, qui va construire une ligne à haute tension vers la région parisienne.", "section_level": 1}, {"title": "Le barrage.", "content": "Le barrage voûte du Sautet a été construit de 1930 à 1935., de type voute, « placé au cœur des mutations du système énergétique alpin de l’entre-deux-guerres ». Il alimente une usine qui est équipée de six groupes à double turbine Francis pour une puissance totale de. La voûte de de hauteur retient, en 2012,", "section_level": 1}, {"title": "Pont du Sautet.", "content": "À l'aval du barrage, pour permettre à la route départementale 537 de franchir les gorges du Drac, se trouve le pont du Sautet. Il a été conçu par l'ingénieur Albert Caquot. C'est un pont en arc une seule arche en béton armé de de portée. La clé de l'arc se trouve à au-dessus du Drac. L'arc a été construit sur cintre en 1927-1928 par les Entreprises J. Monod. Le cintre a lui aussi été conçu par Albert Caquot. Pour la première fois, le cintre a été conçu en deux moitiés construites chacune verticalement le long des piles de rive et rabattues.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le lac du Sautet est un lac artificiel situé à la limite des départements de l'Isère et des Hautes-Alpes. Il a été créé par l'établissement d'un barrage sur le Drac, en aval de son confluent avec la Souloise. ", "tgt_summary": null, "id": 682368}
{"src_title": "Le Grès", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans le Pays de Rivière-Verdun, à 35 km au nord-ouest de Toulouse en Pays Tolosan.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Le Grès est limitrophe de cinq autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par l'Arsène un affluent de la Save et le Ruisseau de Marguestaud un affluent de la Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Relief et géologie.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La ligne 326 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare de Castelnau-d'Estrétefonds, en correspondance avec des TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau, et la ligne 373 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Cadours.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Gres : « endroits pierreux ».", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne depuis 2010, (jusqu'en 2010, le canton de Cadours faisait partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne), de la communauté de communes Save Garonne Coteaux de Cadours et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Le Grès faisait partie de l'ex-canton de Cadours) et avant le de la communauté de communes des Coteaux de Cadours.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Commune rurale avec une agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...).", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Le Grès fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Chasse, pétanque, pêche (lac de Garac),", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux de Cadours. Une déchetterie est présente sur la commune de Cadours.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Grès est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Grésiens.", "tgt_summary": null, "id": 148789}
{"src_title": "Communauté de communes Des Cévennes au Mont Lozère", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Cette communauté de communes naît de la fusion, le, de la communauté de communes Des Cévennes au Mont Lozère (ancien périmètre), de la communauté de communes de la Cévenne des Hauts Gardons et de la communauté de communes de la Vallée Longue et du Calbertois en Cévennes. Son siège est fixé au Collet-de-Dèze.", "section_level": 1}, {"title": "Communauté de communes (ancien périmètre).", "content": "Jusqu'au 31 décembre 2016, elle était une communauté de communes, créée le janvier 2005, qui comprenait avant sa dissolution les communes de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère, Ventalon en Cévennes et Vialas et dont le siège se situait à Pont de Montvert - Sud Mont Lozère. Cette communauté fusionne le janvier 2017 dans la nouvelle communauté et est dissoute.", "section_level": 2}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Composition.", "content": "Elle regroupe les communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Communauté de communes (ancien périmètre).", "content": "Dans son ancien périmètre, la communauté de communes se composait des communes de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère, Ventalon en Cévennes et Vialas. Elle avait une superficie de 240,86 km2 et une population de 1 288 habs en 2013.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé au Collet-de-Dèze.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "À la suite du renouvellement des conseils municipaux, en, le conseil communautaire de la communauté de communes Des Cévennes au Mont Lozère se compose de 28 membres représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "Le régime fiscal de la communauté de communes est la fiscalité additionnelle (FA).", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes Des Cévennes au Mont Lozère est une communauté de communes française située dans le département de la Lozère et la région Occitanie.", "tgt_summary": null, "id": 1744217}
{"src_title": "Jean-Baptiste Biaggi", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "C'est en Corse, dans son petit village de Cagnano que Jean-Baptiste Biaggi fit la connaissance avec le mouvement d'Action française. Ainsi explique-t-il dans une interview donnée à la revue \"Aventures de l'Histoire\", « il y avait un curé, Ange Giudicelli, qui était maurrassien. Il y avait aussi un marin retraité abonné à \"L'Action française\". Je lisais donc \"L'Action française\", malgré l'interdiction du Vatican ». Plus tard, quand il est étudiant à la Faculté de droit de Paris, il rencontre Jacques Maurras et devient ensuite délégué étudiant du mouvement royaliste et à ce titre fait le discours de bienvenue de Charles Maurras qui, tous les ans, venait présider le banquet des étudiants d'Action française.", "section_level": 1}, {"title": "Son parcours dans la Résistance.", "content": "Il s'engage en 1938 puis devient, en, aspirant au Dragons. Blessé pendant la guerre, il est soigné à Saumur puis à Paris. Déclaré inapte à tout service, il passe sa convalescence à Marseille, où, par hasard, il rencontre Alain Griotteray (successeur d'Henri d'Astier de La Vigerie) qui lui demande d'organiser des passages de courriers de renseignements vers l'Afrique du Nord. À partir de 1940, il organise le passage par l'Espagne de volontaires et continue à fournir du renseignement. À cette fin, il fonde le réseau Orion de résistance et de renseignements, intégré en au réseau Saint-Jacques. Il dirige le mouvement Orion avec Robert Le Balle, Michel Alliot, et Xavier Escartin. Ce réseau se consacre en priorité aux évasions de Français par l'Espagne à partir de 1943. Serge Marcheret infiltre le réseau. Le, les dirigeants sont arrêtés sauf Le Balle. Biaggi lui-même est aussi arrêté par la Gestapo sur dénonciation du réseau de passage qu'il avait coorganisé à Paris avec deux de ses collaborateurs, Henry-Jean Roulleaux Dugage (alors élève officier de l'École Navale) et Charles-Louis de Frotté. Ils sont enfermés et torturés, passant de la rue des Saussaies, à Fresnes quelques mois, puis à Compiègne d'où ils partent en (sauf Roulleaux Dugage qui est libéré, faute de charges suffisantes, sur intervention de son père, député de l'Orne ; Charles-Louis de Frotté lui sera abattu le en Autriche lors du transfert des prisonniers (« marches de la mort ») de Mauthausen - Melk vers Auschwitz) dans un train de déportation vers Bergen-Belsen. De ce train, « grâce à l'abbé Le Meur, qu'il avait rencontré au camp de Fresnes, et à la complicité d'un gardien du camp qui voulait déserter », il parvient à s'évader. Il est hébergé par le préfet vichyste de Haute-Marne Louis de Peretti della Rocca et son fils milicien, tous d'origine corse. Il est rapatrié sur Paris avec de faux papiers fournis par ces derniers et participe, avec les troupes alliées, à la Libération de Paris et la campagne d'Allemagne. Commandant du commando de France, il combat à Belfort et en Alsace où il est blessé. Après la guerre, il est décoré de la croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance. À propos de son évasion du train, Jean-Baptiste Biaggi raconte : « J'ai remplacé, dit-il, les baleines du corset par des scies à métaux et un tournevis. J'ai ensuite organisé une évasion massive du convoi. Durant le transport, nous sommes quarante-cinq à avoir tenté et réussi l'évasion! Pour cela, nous avons dû maîtriser les autres prisonniers qui menaçaient de nous dénoncer aux SS! J'ai repéré le meneur, j'ai saisi mon tournevis, le lui ai mis sur le ventre et je lui ai dit : \" Maintenant tu fermes ta gueule ou je te crève! \" Il a compris. À cinq, nous avons gagné un petit village, où nous avons été hébergés et cachés par le jeune curé de la paroisse. Puis nous nous sommes procurés de faux papiers grâce à ce curé et au maire corse du village! Nous avons même dormi dans les salons de la préfecture! De retour à Paris, j'ai repris mes activités à Orion jusqu'à la fin de la guerre. Puis j'ai rejoint les Commandos de France. » En 2002, dans un entretien à la revue \"Aventures de l'Histoire\", numéro 12, il fait la lumière sur son engagement résistant, ce qu'il lie avec l'enseignement de l'Action française : « Nous avons eu l'instinct de la Résistance, car Maurras nous avait parfaitement formés. Les Allemands étaient chez nous; ils ne devaient pas y rester. Donc il fallait les chasser. C'est ce à quoi nous nous sommes employés. Nous avons tenté de toutes nos forces, de chasser les envahisseurs. Ce dont nous avions conscience, c'est de l'intérêt supérieur du pays. C'est ça, le fond de la doctrine maurrassienne. Que Maurras ait eu une autre méthode que nous pour remédier à la crise, c'est conjoncturel. Je le dis très franchement et même fièrement: j'ai toujours été maurrassien ; je le suis toujours resté ; et à mon âge, je crois bien devoir vous dire que je le resterai toujours. La Résistance était un réflexe patriotique. L'école politique qui enseignait le patriotisme au plus haut degré, c'était l'Action française. » Lors d'une mission de renseignement à Vichy, il rencontre un de ses anciens camarades de Droit, Joseph Barthélemy, devenu ministre de la Justice de Vichy qui lui dira : « À Vichy, il y a plus de résistants que partout ailleurs! »", "section_level": 2}, {"title": "Parcours politique.", "content": "En 1947, il s'engage dans les rangs gaullistes au RPF, et ambitionne une carrière d'avocat. Il échoue à être élu aux élections législatives de 1951 et 1956. Attaché à l'Algérie française, il est l'un des acteurs principaux de la « journée des tomates » du, lorsque Guy Mollet est accueilli à Alger par des jets de tomates et de violentes manifestations à la suite de ses positions en faveur de l'indépendance algérienne. La même année, Biaggi fonde les « Volontaires pour l'Union française », groupe patriote et anti-communiste. En 1957, Jean-Baptiste Biaggi participe, avec Alexandre Sanguinetti, à la création du Parti patriote révolutionnaire (PPR), parti qui se rallie au gaullisme, et qui sera dissous par décret le. Jean-Baptiste Biaggi salue le retour au pouvoir du général de Gaulle, dès. Il est élu député de Paris sur la liste Union pour la nouvelle République (UNR) lors des élections législatives de 1958. Il s'allie avec Georges Bidault, Roger Duchet et Pascal Arrighi pour créer le Rassemblement pour l’Algérie française (RAF) le. Fin 1959, il démissionne de l'Union pour la nouvelle République par opposition au choix du général de Gaulle sur l'autodétermination algérienne. Il est présent à Alger, lors de la semaine des barricades ; néanmoins, il est impossible de savoir s'il prend part aux émeutes. Il est arrêté par la police française à son retour en France mais il bénéficie d'un non-lieu et est rapidement relâché. Partisan de l'Algérie française, les événements d'Algérie font de Biaggi un fervent opposant du général de Gaulle. Il est ensuite associé à l'Organisation armée secrète (OAS) sans y prendre part pour autant. En 1965, il est membre du comité de soutien de Jean-Louis Tixier-Vignancour pour la candidature présidentielle. Acteur engagé, il s'investit aux côtés de Jean-Marie Le Pen. Il se retire de la politique mais garde son mandat de maire de son village corse d'origine, et reste très proche de Bernard Antony et de son association l'AGRIF dont il est membre du conseil d'administration. En 2003, il est fait commandeur de la Légion d'honneur des mains de Michèle Alliot-Marie. Il meurt en 2009.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jean-Baptiste Biaggi est un avocat et homme politique français, né le à Ponce, originaire de Cagnano, village corse dont il a été le maire et où il est mort le. Il s'engage successivement à l'Action française, dans la Résistance, puis est gaulliste avant de s'associer à l'OAS, puis plus tard au Front national.", "tgt_summary": null, "id": 221449}
{"src_title": "Montastruc (Hautes-Pyrénées)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située à environ 13 km de Lannemezan et 34 km de Tarbes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Baïse, affluent de rive gauche de la Garonne, et son affluent droit l'Arriou arrosent la commune du sud au nord en son centre en traversant le village. Le Ruisseau de Lautan, affluent de rive gauche de la Baïsole, arrose la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec les communes de Galan et de Bonrepos. Le Ruisseau de Mézères, affluent de rive gauche de la Baïse, qui prend sa source sur la commune la traverse d'ouest en est et forme une partie de la limite nord avec la commune de Bonnefont. Le ruisseau du Léoup, affluent de rive gauche de la Baïsole, arrose la commune du sud au nord en partie est. Le Lizon traverse la commune et forme une partie de la limite sud-ouest avec la commune de Bernadets-Dessus.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales, et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 126. Parmi ces logements, 73,0 % sont des résidences principales, 11,9 % des résidences secondaires et 15,1 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : du gascon \"mont\" (= montagne) et \"astruc\" (= heureux, chanceux). Nom occitan : Montastruc.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Montastruc.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Montastruc est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, marquisat de Castelbajac, canton de Galan (depuis 1790). \"Lannecorbin\", commune du canton de Galan en 1790 et 1801, est rattachée après cette date à Montastruc.", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Montastruc appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en et qui réunit 57 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Montastruc est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Montastrucais\".", "tgt_summary": null, "id": 221492}
{"src_title": "Libaros", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune des Pyrénées située sur le plateau de Lannemezan.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Baïsole, affluent de rive gauche de la Baïse arrose la commune du sud au nord en traverse le village et forme une partie de la limite est avec les communes de Campuzan et de Tournous-Devant. Le ruisseau de Lautan, affluent de rive gauche de la Baïsole, arrose la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec les communes de Galan et de Tournous-Devant. Le ruisseau de Cachi forme une partie de la limite nord avec la commune de Puydarrieux. Le ruisseau du Boués, qui prend sa source sur la commune, affluent de rive gauche du ruisseau du Léoup, arrose le territoire en partie sud. Le ruisseau du Léoup affluent de rive gauche de la Baïsole, traverse la commune et forme une partie de la limite ouest avec les communes de Bonnefont et Sentous.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par la route départementale et par la route départementale.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 74. Parmi ces logements, 79.7 % sont des résidences principales, 8.9 % des résidences secondaires et 11.4 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : du nom de personnage latin \"Liparus\" et suffixe aquitain \"ossum\" (= domaine de Liparus). Nom occitan : Libaròs.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Libaros.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Libaros est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Sénéchaussée de Toulouse, élection d'Astarac, baronnie de Barbazan, canton de Galan (depuis 1790).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Libaros appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en et qui réunit 57 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Libaros est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Libarosiens\" et les \"Libarosiennes\".", "tgt_summary": null, "id": 173630}
{"src_title": "Abbaye de la Joie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'abbaye Notre-Dame-de-Joye est fondée le par Blanche de Champagne, femme de Jean I le Roux (1217–† 1286), duc de Bretagne et mère de Jean II (1239 – 1305), duc de Bretagne. L'abbaye est ravagée par un incendie en 1512. Elle est rebâtie en 1693. Des bâtiments du subsistent la porterie, le logis abbatial et un bâtiment d'exploitation. Ces bâtiments sont complétés par une aile au sud, au. Ce lieu est retenu pour devenir l'un des Haras nationaux. Le choix était initialement disputé entre l'enclos des Ursulines de Pontivy, et l’Abbaye Notre-Dame de Langonnet, qui fut choisie pour devenir un haras, mais l'abbaye de Langonnet est rendue en 1860 aux Spiritains à l'occasion du déménagement du dépôt d'étalons vers Hennebont, autour de l'abbaye de la Joie. La première abbesse est Sibille de Beaugé (morte en 1320), fille de Renaud sire de Beaugé et de Sibille de Beaujeu, et cousine germaine de la duchesse Blanche qui occupe l'abbaye avec des sœurs venues de l'abbaye Saint-Antoine-des-Champs Paris. Toutefois l'abbaye est affiliée en 1279 à Abbaye de l'Aumône au diocèse de Chartres comme d'autres abbayes cisterciennes bretonnes. L'abbaye fut reconstruite et agrandie au (1693), après la destruction le de l’église, de la sacristie, du chapitre, du dortoir au-dessus, et d'une grande partie du cloître par un incendie. À la Révolution française, à la suite de l'expulsion de la dernière abbesse et des moniales en octobre 1792, l'église abbatiale est livrée aux carriers. Dans les années 1835, une « usine de fer » s'installe dans les bâtiments subsistants (logis abbatial, réfectoire, dortoirs et une partie du cloître). Le démantèlement de cette usine ne laisse en place que la maison des Confesseurs, le logis abbatial et un bâtiment d'exploitation. L'ensemble devient vers 1840 une propriété privée. C'est de cette époque que date l’appellation de « Porterie » donnée à la maison des Confesseurs. Ce petit pavillon reconstruit en 1699, comme l'atteste la date gravée au fronton d'une des lucarnes, était à l'origine le lieu de résidence des prêtres chargés de l'office divin pour les moniales. Avec la canalisation du Blavet, l'installation de l'usine et par la suite la transformation en demeure privée, le pavillon devient une des entrées et prend dès lors le nom de porterie. La maison des Confesseurs, acquise et restaurée par la ville d'Hennebont, est devenue un lieu de résidence d'artiste, accueillant plasticiens, écrivains, auteurs dramatiques, etc, dans le cadre des projets culturels initiés par la ville. À la fin du, l’abbesse Suzanne de Plœuc fait construire un nouveau bâtiment : le logis abbatial. De ce bâtiment, portant à différents endroits la date de 1693, subsistent deux corps de bâtiments formant un « L ». Le troisième est constitué d'un chapelle édifiée après 1840. Le jardin particulier de l’abbesse est établi à l'ouest de l'ensemble. En 1856, les haras nationaux s'installent sur le plateau supérieur au-dessus du site de l'abbaye. En 1920, le service des Haras qui a récupéré le site installe des boxes à chevaux au rez-de-chaussée, dans les salons du logis abbatial. Elle loge ses palefreniers dans les étages et dans la maison des Confesseurs.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'abbaye Notre-Dame-de-Joye est une ancienne abbaye cistercienne sur le territoire d'Hennebont. Elle faisait partie du diocèse de Vannes. De nos jours, elle est sur le site des haras nationaux. ", "tgt_summary": null, "id": 1427074}
{"src_title": "Le Nouveau Nom", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "L’histoire reprend au mariage de Lila Cerullo et Stéfano Carracci, un épicer fortuné. Lenù et Lila sont alors âgées de 16 ans. La jeune épouse découvre que son mari pactise avec la famille Solara, une famille riche du quartier. Monarchistes et fascistes, les Solara sont liés à des trafics illégaux. Lila prend conscience qu'elle ne pourra pas pardonner cette trahison à son mari. Petit-à-petit, elle découvre la face cachée de son mari qui s’avère être un homme violent. Elle en arrive à le mépriser et à ne pas souhaiter qu’il la touche mais celui-ci l'y contraint. Lila travaille dans la boutique de sa belle-famille. Parallèlement, une boutique de chaussure au nom de Cerullo ouvre en ville, concrétisant ainsi, le rêve de Lila et de son frère, Rino de voir un jour une marque à leur nom. Cependant, l'implication des Solara l'attriste profondément. Lenù poursuit ses études dans lesquelles elle excelle, même si des remises en questions la traversent continuellement. Ses études lui permettent de prendre des distances avec le quartier, sans pouvoir s’en défaire complètement. Elle est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, un jeune homme issu du même quartier, qui, comme elle, poursuit ses études. Elle multiplie les actes pour attirer son attention et vante son intelligence et sa beauté. L'été arrivé, les deux amies partent en vacances à Ischia avec la mère et la belle-sœur de Lila. Celle-ci est censée reprendre des forces pour donner un enfant à Stefano. Là-bas, elles retrouvent Nino. Lenù est prête à tout pour lui ; ensemble ils discutent du monde et de la politique, Lenù le laissant parler la plupart du temps. Cependant, le coté énigmatique de Lila va rapidement attirer l’attention de Nino. Le roman s'inscrit dans un décor réaliste, celui du Naples des années 1950-1960. Les deux jeunes filles, issues d'un faubourg pauvre où règnent la corruption et la violence, sont aux prises avec la société patriarcale de l'époque et au déterminisme social. Par des stratégies différentes, les deux jeunes filles tentent tant bien que mal de fuir leur condition. C'est aussi l'histoire d'une amitié indéfectible mais semée d'embûches. À travers la narration de Lenù, le roman est une fresque à la fois intime et politique.", "section_level": 1}, {"title": "Réception et adaptation.", "content": "En 2016, \"Le Nouveau Nom\" s’est vendu à 130 000 exemplaires en grand format, puis 300 000 en format de poche. La même année, le roman est élu « meilleur livre de l'année » par le Magazine \"Lire\". La rédaction justifie son choix en ces termes :. La saga s'est vendue à plus de 10 millions d'exemplaires à travers le monde, elle a particulièrement de succès en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni. L'œuvre est traduite dans plus de 40 langues.", "section_level": 1}, {"title": "Adaptation à la télévision.", "content": "\"Le Nouveau Nom\" est adapté dans la saison 2 de la série télévisée intitulée \"L’Amie prodigieuse\" et est disponible en France depuis le 2 avril 2020 sur Canal+. Lila y est interprétée par l'actrice Gaia Girace, et Lenu par Margherita Mazzzucco.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Nouveau Nom (\"Storia del nuovo cognome\" en italien) est le second tome de la tétralogie \"L'Amie prodigieuse\" écrite par Elena Ferrante. Ce roman retrace l'histoire de deux jeunes filles, Elena Greco, dite Lenù, et Raffaella Cerullo, dite Lila. Il parait en France en janvier 2016 aux éditions Gallimard et est traduit par Elsa Damien.", "tgt_summary": null, "id": 2162547}
{"src_title": "Communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau est créée, le janvier 2017, par la fusion des communautés de communes Intercom séverine et du Pays de Condé et de la Druance et de trois communes isolées : Vire Normandie, Souleuvre en Bocage et Valdallière. Le, les communes de Champ-du-Boult, Courson, Fontenermont, Le Gast, Le Mesnil-Benoist, Le Mesnil-Caussois, Mesnil-Clinchamps, Saint-Manvieu-Bocage, Saint-Sever-Calvados et Sept-Frères fusionnent pour constituer la commune nouvelle de Noues de Sienne et les communes de Lassy, Saint-Jean-le-Blanc et Saint-Vigor-des-Mézerets fusionnent également pour constituer Terres de Druance. Le, Pont-Farcy quitte l'intercommunalité pour rejoindre Saint-Lô Agglo en fusionnant dans la commune nouvelle de Tessy Bocage, après avoir préalablement rejoint le département de la Manche.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Située dans le sud-ouest du département du Calvados, plus particulièrement aux abords de la Vire qui la traverse et du Noireau (affluent de l'Orne) qui la borde, la communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau regroupe 17 communes et s'étend sur une superficie de.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "La communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau regroupe les communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Vire Normandie.", "section_level": 2}, {"title": "Les élus.", "content": "Le conseil communautaire de la communauté de communes est composé de 86 conseillers représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans. Ils sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "La communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau a cinq compétences obligatoires : Elle a aussi trois compétences optionnelles :", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "Le régime fiscal de la communauté de communes est la fiscalité professionnelle unique (FPU).", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau est une structure intercommunale française, située dans le département du Calvados en Normandie.", "tgt_summary": null, "id": 1525439}
{"src_title": "Franz Albert Jüttner", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Franz Albert Jüttner est le fils d'un tonnelier. Après ses études, il travaille comme dessinateur à Birnbaum. En 1880 il rejoint son frère aîné à Berlin. Il travaille comme décorateur dans une entreprise de lithographie puis comme élève du peintre historique Ludwig Burger, connu pour ses illustrations des Fables de La Fontaine et formé à Paris par Thomas Couture. Mais Jüttner est un autodidacte, surtout dans son domaine de prédilection, la satire d'actualité politique. En 1917, il arrête toute activité artistique suite à une dépression nerveuse et se retire à Wolfenbüttel où il décède neuf ans plus tard.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvre.", "content": "Ses premiers dessins sont publiés dans une revue locale de son village. Après une année avec le magazine berlinois \"Les guêpes berlinoises\" (Berliner Wespen), il se tourne définitivement vers la caricature socio-politique dans la presse. Plein de modestie et d'humour, très laborieux, Jüttner a illustré tous les évènements historiques de la période wilhelmienne, sous le régime de l'empereur Guillaume II. On doit à sa plume alerte de très nombreux portraits de ses contemporains. Jüttner a été un collaborateur régulier de plusieurs revues : de 1887 à 1892, le \"Kladderadatsch\" ; de 1887 à 1917, \"Les feuilles amusantes\" et \"Les feuilles volantes\" dans lesquelles il ridiculise le catholicisme et les Polonais. \"Le train des mécontents\", qui caricature un discours du Kaiser Guillaume II en 1892, lui apporte la célébrité : « Malheureusement, les querelles politiques sur les affaires gouvernementales sont devenues banales. Mais les mécontents feraient mieux de secouer la poussière de leurs pantoufles allemandes et de fuir notre pauvre quotidien. Cela leur rendrait un très grand service, et à nous aussi par la même occasion. » C'est également un persiflage sur \"le train de la mort\" de.", "section_level": 1}, {"title": "Illustrations d'albums pour la jeunesse.", "content": "Entre 1905 et 1910, il illustre de nombreux ouvrages pour la jeunesse, notamment le plus célèbre, \"Blanche-Neige\". Les huit illustrations, minutieuses, de Blanche-Neige et leur iconographie ont été traitées comme de véritables tableaux dont la composition a été empruntée à des modèles européens religieux ou profanes de différentes périodes, avec références artistiques aux maîtres du passé, toujours traités avec l'effet miroir. L'inspiration japonisante est présente, sans toutefois aller jusqu'à la stylisation de l'Art nouveau. 1) La composition du premier s'inspire d'une image publiée en 1906 par Wilhelmina Cornelia Drupsteen (1880–1966) où la robe et la traîne de la reine s'étalent en diagonale en travers du tableau, avec le miroir comme point d'orgue ; cette diagonale délimite deux espaces aux lignes géométriques, l'un à droite évoquant l'architecture extérieure d'un château néo-médiéval, l'autre à gauche représentant le mobilier d'une chambre royale, le tout à la mode de Walter Crane et du mouvement Arts & Crafts. 2) Le deuxième tableau représente le milieu forestier sombre et ses troncs d'arbres verticaux, à la manière de Gustave Courbet dans sa \"Remise de chevreuils au ruisseau de Plaisir-Fontaine\", peuplé d'une faune et d'une flore empruntées à Albrecht Dürer. Deux personnages s'opposent, la silhouette aux lignes claires de Blanche-Neige en fuite vers la gauche et, au fond à droite, dans une clairière, repartant vers son château, le bûcheron dont l'attitude rappelle \"les chasseurs dans la neige\" de Pieter Brueghel l'Ancien. 3) La scène de la découverte de Blanche-Neige endormie par les nains est une reprise de l'Adoration de l'Enfant Jésus par les bergers, mise en valeur par la technique du clair-obscur. Son visage est illuminé par quatre lampes à huile tandis que cet éclairage souligne l'aspect caricatural des visages des nains. L'ensemble traduit une certaine fascination pour l'art sacré et le baroque. 4) La première visite de la belle-mère avec ses lacets reprend la composition de \"La Modiste-le matin\" par François Boucher ; le chat n'est plus sur son fauteuil mais montre ses griffes devant la porte. 5) Les mises en garde des nains sont accentuées par la taille de leurs sept bonnets pointus, de la même couleur que la robe de Blanche-Neige, et pointant comme un index conseiller : debout, elle domine la scène par sa taille mais promet de se soumettre à leurs conseils. Le portrait de chaque nain est très réaliste, grotesque, à la manière des paysans de Dürer. 6) La victoire de la belle-mère est une caricature de La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacoix marchant sur les cadavres, comme une remise en question des idéaux révolutionnaires romantiques. Le portrait de Blanche-Neige est une reprise de La femme au perroquet de Gustave Courbet, mais vêtue de sa robe blanche virginale, la main gauche accrochée à la tenture. Le chat a la même posture agressive que dans le quatrième tableau. 7) Le réveil de Blanche-Neige est représenté sous forme d'une procession de transports de reliques par des personnages portant un costume Renaissance, sous un ciel d'or très Quattrocento. L'incident prosaïque de l'accident d'un des transporteurs est traité dans la partie basse, entre le convoi de soldats à l'arrière-plan et les chiens de chasse au premier plan. Le centre du tableau est occupé par l'échange de regards entre la belle endormie qui se redresse et le cavalier, dans la posture victorieuse de Saint Georges et le Dragon. 8) Le mariage se passe dans la salle du trône du château. Deux personnages à la pose hiératique encadrent la scène, comme deux statues de la Maison de Wettin. Le couple royal adopte la posture de fondeurs de dynastie. Les invités sont habillés à la mode des courtisans français du, les femmes portent le hennin et le voile. Le long voile de la belle-mère retombe en plis. Le geste de refus de la mariée, bras replié, fait écho au geste de rejet de sa belle-mère, bras tendu.", "section_level": 2}], "src_summary": "Franz Albert Jüttner est né le à Lindenstadt près de Birnbaum, en Posnanie, et mort le à Wolfenbüttel en Basse-Saxe. C'est un illustrateur allemand, connu comme caricaturiste : il a collaboré à la revue satirique du Kladderadatsch.", "tgt_summary": null, "id": 547574}
{"src_title": "Communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Elle est créée le par la fusion de la communauté de communes du pays de Honfleur (Calvados) avec la communauté de communes du canton de Beuzeville (Eure). Le, Saint-Gatien-des-Bois rejoint la communauté de communes Cœur Côte Fleurie en raison de sa proximité avec le bassin de vie de Trouville-Deauville, en particulier du fait que l'aéroport Deauville-Normandie se situe sur son territoire. Cette disposition a été validée par la commission départementale de coopération intercommunale du 27 novembre 2017. À la même date, la commune de Vannecrocq rejoint la communauté de communes Lieuvin Pays d'Auge. Le, Fort-Moville, La Lande-Saint-Léger, Martainville et Le Torpt rejoignent également la communauté de communes Lieuvin Pays d'Auge.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Située dans le nord-est du département du Calvados, la communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville regroupe 23 communes et s'étend sur une superficie de.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle regroupe les communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté de communes est situé à Honfleur.", "section_level": 2}, {"title": "Conseil communautaire.", "content": "La communauté de communes est administrée par le conseil de communauté, composé de, élus pour six ans. Les délégués sont répartis comme suit :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Compétences obligatoires.", "content": "La communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville a quatre compétences obligatoires :", "section_level": 3}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "Le régime fiscal de la communauté de communes est la fiscalité professionnelle unique (FPU).", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville est une structure intercommunale française, située à cheval sur les départements du Calvados et de l'Eure en région Normandie.", "tgt_summary": null, "id": 1574015}
{"src_title": "Ville-Dommange", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "\"Villedommange\" apparaît pour la première fois au Moyen Âge sous le nom latinisé de \"Villa Dominica\". Au cours des siècles, le nom de la commune évolue : en 1301, il devient \"Villedommange\" (comme aujourd'hui), puis la graphie varie encore et en 1835 apparaît \"Ville-Dommange\", orthographe reprise sur les murs de la coopérative actuelle.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 830, Louis le Pieux donnait la terre de Ville-Dommange à l'Abbaye de Charroux. Trois moines devinrent les maîtres tant au temporel qu'au spirituel du village mais aussi de Jouy-lès-Reims et de Saint-Euphraise-et-Clairizet. En 1571, l'archevêque Charles de Lorraine prenait possession de la prévôté de Ville-Dommange et en versait une part à son séminaire. La ville eut aussi à souffrir des ravages de la guerre, lors de la Chevauchée vers Reims Édouard III mettait le siège devant dans la ville, le fils aîné de celui-ci installait à Ville-Dommange et quittait la ville ravagée. La Guerre de Trente Ans puis la Fronde laissait Ville-Dommange, comme toute la Champagne en proie à une succession de passage de troupes, Espagnols, Suédois, Allemands et Polonais et de pillage. Les chefs comme l'Espagnol Montal, le Suisse d'Erlach laissèrent de tristes souvenirs. En 1870, alors que l'abbé Moroy et François Augé étaient fusillés dans la région, le village n'eut à verser que du vin qui soûlait l'envahisseur. Lors de la grande guerre, les Allemands lançaient l'Offensive du printemps en 1918 d’âpres combats avaient lieu à Bligny défendu par les Italiens ; le village toujours aux mains françaises eut beaucoup à souffrir des bombardements. La chapelle St-Lié fut détruite, elle était un point fort et un lieu d'observation.", "section_level": 1}], "src_summary": "Ville-Dommange est une commune française située dans le département de la Marne et la région Grand Est. Le nom du village peut s'écrire Ville-Dommange, Ville Dommange ou bien Villedommange, le plus couramment utilisé ; ses origines remontent au moins au, c'est-à-dire à l'époque de Clovis. Le village est situé sur la Montagne de Reims, à de la ville de Reims. C'est un village viticole avec ses 189 hectares de vignes et une centaine de viticulteurs.", "tgt_summary": null, "id": 501372}
{"src_title": "Communauté de communes du Vexin Normand", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de l'Eure a arrêté un projet de Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de : - communauté de communes du canton d'Étrépagny ( ; - communauté de communes Gisors-Epte-Lévrière () ; afin de former un « \"ensemble homogène de, qui a déjà développé une culture communautaire dans le cadre du Pôle d’équilibre territorial rural du Vexin normand. Le rapprochement entre ces deux territoires sera, par ailleurs, facilité par la proximité des compétences exercées par les deux EPCI en matière de développement économique, d’aménagement du territoire et de transports scolaires. Ce nouvel EPCI a aussi vocation à susciter l’adhésion des communes de l’Oise qui appartiennent au bassin de vie de Gisors\" ». Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés, la \"communauté de communes du Vexin Normand\" est ainsi créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le. Le, l'intercommunalité s'étend sur 5 communes supplémentaires : - Boury-en-Vexin et Courcelles-lès-Gisors, communes de l'Oise, qui quittent la communauté de communes du Vexin-Thelle, - Bézu-la-Forêt, provenant de la communauté de communes de Lyons Andelle - Martagny, provenant de la communauté de communes des 4 rivières, située principalement dans la Seine-maritime. - Château-sur-Epte, issue de Seine Normandie Agglomération, rendant ainsi l'intercommunalité interdépartementale et interrégionale et augmentant la population du Vexin normand de environ. Le, les communes de Boury-en-Vexin et Courcelles-lès-Gisors, ont réintégré la communauté de communes du Vexin-Thelle.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Située dans le nord-est du département de l'Eure, la communauté de communes du Vexin Normand regroupe 39 communes et s'étend sur une superficie de.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "En 2020, l'intercommunalité regroupe les 39 communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "La communauté de communes à son siège à Gisors, 5 rue Albert Leroy CS 80039.", "section_level": 2}, {"title": "Élus.", "content": "L'intercommunalité est administrée par son conseil communautaire, composé de conseillers municipaux de chaque commune membre. Après l'adhésion de 5 nouvelles communes en 2018, le conseil communautaire est constitué de 70 conseillers communautaires, répartis sensiblement en fonction de la population de chaque commune, somme suit : - 22 délégués pour Gisors ; - 7 délégués pour Étrépagny ; - 2 délégués pour Neaufles-Saint-Martin et Bézu-Saint-Éloi ; - 1 délégué et son suppléant pour chacune des autres communes. Le conseil communautaire du a élu sa première présidente, Perrine Forzy, maire de Gamaches-en-Vexin et conseillère départementale. Celui du a élu ses 12 vice-présidents, qui sont : Cette élection assure une représentation équilibrée du territoire : quatre postes issus de l’ancien canton d’Étrépagny, quatre issus de la commune de Gisors, et les quatre derniers correspondant à l’ancien canton de Gisors.", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans le cadre des dispositions du code général des collectivités territoriales.", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "La Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité. Elle perçoit également une bonification de la dotation globale de fonctionnement (DGF).", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté de communes du Vexin Normand est une communauté de communes française, située dans le département de l'Eure en Normandie.", "tgt_summary": null, "id": 533439}
{"src_title": "Beaulieu (Isère)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation et description.", "content": "Situé dans le Sud-Grésivaudan, dans la partie occidentale du département de l'Isère, Beaulieu est situé à de Grenoble, à de Saint-Marcellin.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La partie occidentale du territoire du département de l'Isère où se situe le village de Beaulieu est formé de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transport.", "content": "La gare ferroviaire la plus proche est la gare SNCF de Vinay située sur la ligne de Valence à Moirans. L’autoroute qui traverse le territoire de la commune est une voie routière à grande circulation, qui relie Romans (Valence) à Grenoble. Elle a été mise en service définitivement en 1992.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Risques naturels et technologiques.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune de Beaulieu est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe à l'ouest du territoire communal ainsi que pour l'ensemble du département de l'Isère.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Beaulieu vient du latin \"bellus locus\", \"lieu beau\", endroit agréable à habiter.
De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions, on indique le département entre parenthèses: ce sont Beaulieu (Isère), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation: Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
La gentilé des habitants de Beaulieu est très variée: Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "Historiquement, le quotidien à grand tirage \"Le Dauphiné libéré\" consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.", "section_level": 2}], "src_summary": "Beaulieu est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune se situe dans la basse vallée de l'Isère, dénommée également « Pays du Sud-Grésivaudan », entre Grenoble et Valence. À ce titre, elle est adhérente à la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté. ", "tgt_summary": null, "id": 2416717}
{"src_title": "Lercoul", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de haute montagne située dans les Pyrénées à la frontière entre l'Andorre et la France dans la vallée de Vicdessos, elle domine la vallée de Siguer mais également sur le village perché de Gestiès. Le village de Siguer est plus bas dans la vallée. Le pic de Tristagne à la frontière andorrane culmine à 2878 m. La commune se trouve dans le périmètre du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est de type montagnard mais marqué par une influence méditerranéenne. Il peut connaître des hivers rigoureux et neigeux, dont profite la station de ski familiale voisine de Goulier Neige. L’effet de foehn génère en hiver des températures parfois douces et supérieures à la moyenne. L’été, à cause de l’altitude, n’est jamais caniculaire et les nuits sont fraiches.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Les premières traces humaines permanentes et identifiées datent du de notre ère (fouille de Claude Dubois sur les bas fourneaux de Lercoul) et du sur les lieux d’une charbonnière. En 1182, le texte le plus ancien connu fait état de Lercoul sous le nom d’Erlicol. Ce document situe le bourg dans la seigneurie de Quié. À la fin du, lors de la guerre entre Foix et le Roi de France, « \"Lorcono\" » est partie intégrante des possessions du Comte de Foix qui en 1335 en fait donation à Raimon de Vonc, seigneur de Junac. À la fin du en 1390, sous le nom de « Lhercol », le bourg aligne 14 feux permanents. En 1450, « Lhercol » est toujours partie intégrante de la châtellenie de Quié. Il faut attendre la Révolution pour qu’en 1793, Lercoul devienne une commune à part entière (auparavant elle était rattachée à la paroisse de Siguer). La vie agricole rythmait les activités des habitants. Elles étaient axées principalement vers l’agriculture de subsistances, l’élevage, le commerce par le Port de Siguer, l’exploitation des ardoisières, du charbon de bois et le travail dans la mine de fer de Rancié située entre Lercoul et Sem. Ces activités, comme la démographie du reste, se sont éteintes progressivement au début du. La commune fait partie depuis 2015 du canton du Sabarthès dont Tarascon-sur-Ariège est le chef-lieu. Il fait partie de l'arrondissement de Foix et de la première circonscription de l'Ariège. .Le village est membre de la Communauté de communes de la Haute-Ariège, créée le par la fusion des territoires d’Auzat-Vicdessos, du Donezan et des Vallées d’Ax, La commune appartient aussi au SIVOM du canton de Vicdessos (syndicat intercommunal à vocations multiples) qui a pour mission la gestion de la centrale électrique du Sabanech ainsi que la gestion des relais de télévision du canton.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "En 1876, le village comptait 315 habitants. Le ralentissement économique puis la disparition des mines de fer du Rancié après 20 siècles d'exploitation entrainera le déclin démographique de Lercoul. Les dernières ardoisières ne feront que ralentir ce processus de désertification. L'étiage est atteint en 1975 avec 5 habitants. Des retraités et des actifs ont franchi le pas et s'installent à nouveau dans la commune qui compte au dernier recensement 23 habitants. Le nombre d'habitants permanents est toutefois de 16 personnes fin.", "section_level": 1}, {"title": "Économie locale.", "content": "Les anciennes mines de fer du Rancié de Sem et les ardoisières de Siguer comme l'agriculture ont constitué les principales activités économiques de ce village au et au début du. Depuis la fin des années 1960, il n'y avait plus d'agriculteur à demeure à Lercoul. Fin 2014, une éleveuse de chèvres vient de s'installer avec pour objectif de commercialiser des produits de beauté à base de lait de chèvre. Les montagnes du village sont aussi louées à un agriculteur qui élève un troupeau de vaches et un autre de moutons de race locale tarasconnaise (près de 500 têtes pour les deux troupeaux). Ces élevages sont en mode extensif de type traditionnel. Quelques services à la personne sont disponibles, principalement l'été. Depuis peu, Lercoul a connu l'installation de plusieurs activités. Une entreprise de production de savons à base de lait de chèvre est située sur la route en contrebas du village. Par ailleurs, un apiculteur a installé des ruches sur le territoire de la commune. Ces activités s'ajoutent à l'association \"Grim and Gump\" qui propose des sorties en chiens de traîneaux.", "section_level": 1}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "Une maison médicale fonctionne sur Vicdessos. La commune dispose d'un défibrillateur cardiaque situé dans la salle de jeux.", "section_level": 2}, {"title": "Fête locale.", "content": "La fête locale a lieu le premier dimanche d'août sur trois jours. Elle ne correspond pas à la date du Saint patron du village (saint Martin dont on trouve une très originale représentation sur le retable de l'église) mais reste une animation estivale regroupant les anciens et les nouveaux Lercouliens. À cette occasion et toute l'année, sont proposées de multiples activités qui rassemblent toutes les générations de résidents secondaires : concours de pétanque et de belote, jeux organisés pour les enfants, repas et soirées dansantes, conteurs, concerts, pêche à la truite...", "section_level": 2}, {"title": "Randonnée.", "content": "Le sentier de grande randonnée 10 (GR 10), qui traverse la chaîne des Pyrénées d'une extrémité à l'autre, reliant la mer à l'océan par la montagne, passe à Lercoul. Il n'y a pas de structure d'accueil dans le village ni point de ravitaillement, une fontaine au centre du village permet de se désaltérer. Lercoul est bien situé pour les départs de randonnées qui permettent en quelques heures de rejoindre la Pique d'Endron, promontoire avancé, qui offre une vue panoramique sur les autres sommets et la vallée. Les lacs d'Izourt et de Gnioure sont également accessibles pour des randonneurs confirmés. La faune et la flore ariégeoises constituent une attraction pour les passionnés et les amateurs de plantes et d'animaux sauvages comme le vautour, l'aigle royal, l'isard, le bouquetin ibérique (réintroduit en 2014) et peut être même l'ours... Le promeneur attentif pourra observer, sans les toucher, des orchidées endémiques. L'hiver, la raquette, le ski de fond comme les balades sur les chemins enneigés offrent des possibilités de découverte des traces de la faune locale.", "section_level": 2}], "src_summary": "Lercoul est une commune française située en haute montagne dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Lercouliens et Lercouliennes.", "tgt_summary": null, "id": 1246949}
{"src_title": "Sem (Ariège)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Sem, situé dans la vallée de Vicdessos à d’altitude (altitude prise à l'ancienne mairie) est un ancien village minier. Depuis le 1 janvier 2019, Sem est rattaché à la commune nouvelle de Val-de-Sos.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et hydrographie.", "content": "La vallée de Vicdessos est une vallée glaciaire marquée par des verrous et des ombilics. Située environ au-dessus de la vallée, Sem est traversée par un torrent, le ruisseau de Sem, qui la rejoint par une chute d’une centaine de mètres (la cascade de \"Carraoucou\") et forme à cet endroit un cône de déjection. Les glaciers ont marqué le paysage notamment par la présence d’un bloc erratique nommé le Palet de Samson qui surplombe le village.", "section_level": 2}, {"title": "La mine de Rancié.", "content": "La mine de Rancié fait partie d'un bassin ferrifère de 19 kilomètres de long depuis le Pic de Rizoul, (à Goulier) jusqu'au Pech Saint Pierre (commune de Château-Verdun) sur 2 à 4 kilomètres de large. Hors de Sem, le fer a été exploité à Lercoul, Miglos, Larnat, Larcat et Château-Verdun. À Sem, le filon de minerai,de 600 mètres de haut sur 700 mètres de large, est généralement entouré de roche calcaire. Ce minerai de très bonne qualité est constitué principalement d’une hématite brune et rouge associée à de l’oxyde de manganèse qui permettait d’obtenir des aciers réputés inoxydables.", "section_level": 3}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est montagnard mais marqué par une influence méditerranéenne. Il peut connaître des hivers rigoureux et neigeux, dont profite le village voisin de Goulier où a été installé le stade de neige de Goulier Neige. L’été, du fait de l’altitude, n’est jamais caniculaire.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "L'histoire de Sem a été extraordinairement marquée par les mines de fer de Rancié, exploitées depuis l'Antiquité, elles deviennent à l'époque moderne la plus importante exploitation de fer des Pyrénées françaises, avant d'être fermées en 1929. La commune fusionne le avec Goulier, Suc-et-Sentenac et Vicdessos pour former la commune de Val-de-Sos dont la création est actée par arrêté préfectoral en date du.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Après avoir connu la désertification avec la fermeture de la mine (1930), le village depuis quelques années retrouve des couleurs. Une vingtaine d’habitants sont établis à demeure et des activités s'y développent : élevage et « ferme-auberge ». Le village ne s'emplit réellement que l’été : une centaine de maisons sont alors ouvertes, dont la grande majorité des propriétaires sont des descendants de mineurs.", "section_level": 1}], "src_summary": "Sem est une ancienne commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Le, elle devient commune déléguée de Val-de-Sos. ", "tgt_summary": null, "id": 1821960}
{"src_title": "ORS-5", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "ORS-5 est un engin spatial développé pour remplir les objectifs assumés actuellement par le satellite SSBS-1 qui arrive en fin de sa durée de vie prévisionnelle fixée à 7 ans. Cet engin à cout réduit (87,5 millions US$ dont 49 MUS$ pour le satellite, 11,3 MUS$ pour le segment au sol et 27,2 MUS$ pour le lanceur) doit permettre d'attendre le développement du remplaçant de SSBS-1 pour lequel aucun budget n'a été dégagé courant 2017 et qui ne sera donc pas disponible avant le début de la décennie 2020. ORS-5 est un engin développé par l'Operationally Responsive Space Office qui concoit pour le compte de l'Armée américaine des engins à faible cout utilisant des composants disponibles dans le commerce. Il est réalisé par le Laboratoire Lincoln du Massachusetts Institute of Technology.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "ORS-5 est un micro satellite de 113 kg stabilisé 3 axes qui ne dispose d'aucune propulsion. Il circule sur une orbite basse (600 km d'altitude) équatoriale (inclinaison orbitale 0°). Il utilise un télescope optique pointé vers l'orbite géostationnaire qui défile au fur et à mesure de la rotation du satellite autour de la Terre. Pour repérer les satellites, le satellite utilise la technique GeOST (\"Geometry Optimized Space Telescope\") mise au point par le Laboratoire Lincoln du Massachusetts Institute of Technology. Elle consiste à modifier le pointage du télescope de manière que la zone observée défile à une vitesse identique à celle des satellites géostationnaires. Cette technique fait apparaitre les satellites comme des points nets sur fonds d'étoiles floues et permet d'utiliser un télescope 10 fois moins puissant qu'avec une technique d'observation traditionnelle", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement de la mission.", "content": "Le satellite ORS-5 a été placé en orbite le 26 aout 2017 par un lanceur léger américain Minotaur IV qui a décollé depuis la base de lancement de Cape Canaveral. La durée de vie prévue est de 3,5 ans.", "section_level": 1}], "src_summary": "ORS-5 ou SensorSat est un micro-satellite militaire américain conçu par l'Operationally Responsive Space Office pour le compte de l'Armée de l'Air américaine. Ce petit satellite de 113 kg surveille depuis l'orbite basse les engins spatiaux circulant en orbite géostationnaire à l'aide d'un télescope optique. Il a été placé en orbite en et sa mission doit durer 3 ans et demi.", "tgt_summary": null, "id": 1502647}
{"src_title": "Méritein", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Les terres de la commune sont arrosées par le gave d'Oloron, affluent du gave de Pau, et par ses tributaires, les ruisseaux l'Arroder, les Barthes et le Lucq.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Attestations anciennes.", "content": "Le toponyme \"Méritein\" apparaît sous les formes \"Sanctus Meritensis\" et \"Meritengs\" (, d'après Pierre de Marca), \"Meriteing\" (1205, titres de Bérérenx), \"Meriteng\" (, fors de Béarn), \"Sent-Johan de Meritenh\" (1384, notaires de Navarrenx) et \"Meritain\" (1481, titres de Béarn).", "section_level": 2}, {"title": "Graphie béarnaise.", "content": "Son nom béarnais est \"Meritenh\" ou \"Meritégn\".", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Paul Raymond note qu'en 1385 Méritein dépendait du bailliage de Navarrenx et comptait 42 feux. La seigneurie de Méritein faisait partie du marquisat de Gassion.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune fait partie de sept structures intercommunales :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'activité est principalement agricole (élevage, polyculture). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.", "section_level": 1}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L'église Saint-Jean-Baptiste date du.", "section_level": 2}, {"title": "Événements sportifs.", "content": "La commune se situe sur le trajet de la du Tour de France 2007 qui a eu lieu le. Le parcours de 218 kilomètres a relié Orthez à Gourette - col d'Aubisque.", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "À la maison Barlet naissent, entre 1882 et 1895, les sept frères Arsaut qui participèrent tous à la Première Guerre mondiale. Quatre d'entre eux étaient mobilisés, et les trois autres engagés selon la tradition des cadets du Béarn. Deux y laissèrent la vie : Auguste Arsaut, caporal au d'infanterie le, et Marc Arsaut du d'infanterie le à Maisons de Champagne. Leurs deux noms sont inscrits sur les monuments aux morts de Jasses et de Peyrelongue-Abos. Célestin né le engagé volontaire, brigadier, décédera des suites de blessures de guerre le. Pierre Arsaut du d'infanterie, né le, fut gazé lors de la bataille de l'Aisne à Vauxaillon. L'aîné, Jules Arsaut, lieutenant au de zouaves mixtes, né le, fut fait chevalier de la Légion d'honneur le sur le front à Coudekerque-Branche, Croix de guerre française et belge, promu officier de la Légion d'honneur le, et officier du Nichan Iftikhar. Blessé à de nombreuses reprises il sera cité à l'ordre du régiment en 1914, de la division en 1916 et des armées en 1917. Il finira sa carrière commandant et décédera à Salies-de-Béarn le. Le benjamin Ferdinand sera blessé lors de la bataille de la Somme à Sailly Saillisel le", "section_level": 1}], "src_summary": "Méritein (en béarnais \"Meritenh\" ou \"Meritégn\") est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est \"Mériteinois\".", "tgt_summary": null, "id": 1429902}
{"src_title": "August Winding", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "August Winding est né en Tårs sur l'île de Lolland. Son père était un pasteur qui a recueilli et arrangé des chansons folkloriques danoises et a été le premier maître de son fils. August a eu des cours de composition avec Carl Reinecke au Conservatoire de Leipzig en 1847, et de 1848 à 1851, il a étudié le piano là-bas avec Ree Anton (1815-1891), qui avait connu Frédéric Chopin, ainsi que la théorie et la composition avec Niels Gade. En 1856, il a fait des études plus approfondies à Leipzig, et prit des cours avec Alexander Dreyschock à Prague. Au début, il s'est fait connaître en tant que pianiste. Il a joué dans de nombreux pays d'Europe, en se spécialisant dans la musique de Beethoven et Mozart. Sa « carte de visite » était le Concerto pour piano no 4 de Beethoven. En 1864, il a épousé Clara la fille de JPE Hartmann (Niels Gade a épousé une autre de ses filles). En 1867, il est devenu professeur à l'Académie royale danoise de musique à Copenhague et donnait également des leçons en privé. En 1867, il s'est blessé au bras par suite de surmenage, ce qui l'a forcé à prendre sa retraite en tant qu'interprète mais aussi lui a permis de se consacrer à la composition. Cependant, il a poursuivi son activité pédagogique au conservatoire en 1881. Entre 1888 et sa mort, il a donné encore quelques concerts supplémentaires. August Winding est mort en 1899, âgé de 64 ans. Sa musique a été pendant de nombreuses années pratiquement oubliée, mis à part quelques hymnes, mais une nouvelle attention est actuellement prêtée à ses œuvres majeures.", "section_level": 1}], "src_summary": "August Winding (né à Tårs dans l'île de Lolland le – mort à Copenhague le ) est un compositeur, un pianiste et un pédagogue danois.", "tgt_summary": null, "id": 2046709}
{"src_title": "Vielle-Aure", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Vielle-Aure est une commune située dans les Pyrénées en vallée d'Aure, à environ de la frontière avec l'Espagne. Une partie significative du territoire de la commune est formée par une exclave, à près de cinq kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest du village.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Si la partie du territoire communal centrée sur le bourg a une superficie de seulement, la commune s'étend au total sur ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "À l'est dans la vallée, le village.", "content": "Les deux parties de la commune de Vielle-Aure sont reliées par un chemin est-ouest d'environ 40 mètres de large qu'emprunte en grande partie le GR 10, joignant la \"fontaine du Pla du Castillon\", à l'est, à la \"Hourquette ou Cap de Portet\", à l'ouest, en passant par Terre-Nère. Ce sentier sépare la commune d’Aulon au nord, de l'exclave de Soulan (partie de la commune de Saint-Lary-Soulan) au sud. La rivière de la Neste d'Aure (affluent de la Garonne) traverse le bas des villages de Vielle-Aure, de Vignec et de Saint-Lary (commune de Saint-Lary-Soulan) ; ces trois villages forment aujourd'hui une petite agglomération consacrée essentiellement au thermalisme et au tourisme. L'activité liée aux sports d'hiver (et aux départs de parapente et de vol libre) a cependant lieu dans les hauteurs de ces villages associés pour exploiter la station. C'est du village de Vielle-Aure que part la route de montagne reliant les trois villages à la station de sport d'hiver du \"Pla d'Adet\" (donnant accès au domaine skiable situé sur les trois communes), tandis que c'est de chacun des deux autres que partent les téléphériques qui y montent (bien plus rapidement et plus facilement en hiver).", "section_level": 2}, {"title": "À l'ouest dans les hauteurs, l’exclave : le domaine skiable et la réserve naturelle du Néouvielle.", "content": "L'exclave séparée à l'ouest de celle du village comprend deux parties bien distinctes : la partie orientale de l'exclave comprend la partie nord du domaine skiable accessible depuis la station du \"Pla d’Adet\" à Soulan (dans la commune de Saint-Lary-Soulan depuis 1964 pour la création de la station de ski et l'installation de la gare d'arrivée du premier téléphérique montant depuis la vallée du village de Saint-Lary), tandis que la partie occidentale constitue une partie de la réserve naturelle nationale du Néouvielle, gérée depuis 1968 par le Parc national des Pyrénées. La partie orientale de l'exclave est délimitée au nord-est par le \"pic du Pichaley\" (culminant à d'altitude) qui marque la frontière avec la commune d’Aulon et dont la face sud est utilisée par le domaine skiable jusqu'à quelques centaines de mètres de son sommet, au nord par le \"pic de Portarras\" (2 697 m) où convergent les frontières avec les communes d’Aulon et Bagnères-de-Bigorre, la face nord-est du \"pic de Bastan\" (), au nord-ouest le \"pic du Contadé\" (2 724 m) où convergent les frontières avec Bagnères-de Bigorre et Barèges, et à l'ouest la face sud-est du \"pic d'Aygues-Cluses\" () ; elle borde ensuite la rive nord du lac de Gourguet puis suit vers l'est un le chemin le long d'un petit cours d'eau, le ruisseau de Port-Bielh (qui se déverse ensuite vers le sud, hors de cette zone, à la pointe nord du lac de l'Oule à Soulan, commune de Saint-Lary-Soulan) ; cette partie inclut également les lacs de Bastan en aval du pic de même nom. La partie occidentale de l'exclave fait intégralement partie de la réserve naturelle nationale du Néouvielle. Elle inclut la partie sud du ruisseau issu du lac de Gourguet (et du chemin qui le longe), puis est délimitée au sud-est par la rive nord-est du lac de l'Oule (presque entièrement situé à Soulan). L'exclave est ensuite limitée au sud par la frontière avec Soulan pour inclure, toujours dans l'exclave et la réserve, le \"pic d’Anglade\" () et le petit lac d'Anglade à son pied nord. Ce secteur boisé situé à l'est de la réserve et qui ne comprend que des sentiers de montagne entre les lacs, n'est accessible qu'aux randonneurs, pas aux véhicules. La partie occidentale de l'exclave et de la réserve incluent également la totalité du lac d'Aumar et la plus grande partie du lac d'Aubert (sauf une partie des rives sud-est à Soulan). Ces deux derniers lacs, fermés chacun par un barrage près du « refuge du Lac d'Aubert-Néouvielle » et de la « zone de bivouac du lac d'Aubert », peuvent être rejoints à pied ou à ski en hiver depuis un parking touristique, situé au cœur de la réserve à Vielle-Aure ; ce lieu est situé au bout de la petite route de montagne D 177 qui descend en traversant la réserve et Soulan du nord au sud (près du « chalet-hôtel du Lac d'Orédon-Néouvielle » et du barrage du lac d'Orédon) pour traverser ensuite la frontière sud de Soulan et nord d'Aragnouet : c'est là qu’on peut rejoindre cette petite route, en remontant depuis le village d'Aragnouet la route de montagne D 929, laquelle se poursuit également vers l'ouest jusqu’au barrage du lac de Cap de Long dont la rive nord marque la limite sud de la réserve naturelle. La partie occidentale de l'exclave et de la réserve sont ensuite limitées au nord-ouest par la face sud du \"pic de Madamète\" (2 657 m) avec à son pied sud le lac de Gourg de Rabas (ou \"Gourguet de Madaméte\", d'où part un chemin longeant un ruisseau qui alimente le lac d'Aumar cité précédemment), et les faces sud et est du \"Pic d'Estibère\" (2 663 m) avec (à son pied sud) le lac d'Estibère. Ces sommets successifs suivent également la frontière commune avec la commune de Barèges et l'arrondissement d'Argelès-Gazost. Enfin au nord, l'exclave et la réserve sont limitées par le \"pic de Gourguet\" (2 619 m) et sa crête montante au nord-est : la face est du pic alimente le lac de Gourguet (presque tout entier dans la réserve sauf sa rive nord) et la face sud (ou \"face de l'Ours\") alimente le petit lac Supérieur puis le lac de l'Ours (ces deux derniers lacs étant tout entiers inclus dans la réserve) ; la face nord-ouest du pic est située hors de la réserve naturelle, sur la commune de Barèges. Cette dernière commune pourrait être associée dans le futur pour étendre dans ce secteur la réserve naturelle actuelle, dont la gestion est confiée depuis 1968 au Parc national des Pyrénées auquel adhère déjà la commune de Barèges pour une toute petite partie frontalière de la réserve naturelle, au sud-est de son territoire, à moins qu'elle ne trouve les budgets et ne décide de reprendre l'activité de sa station de ski, quasiment à l'arrêt depuis le démontage dans les années 1980 de ses anciennes principales remontées mécaniques.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "La commune de Vielle-Aure se compose de deux exclaves séparées par la commune d'Aulon. La partie ouest (exclave du Néouvielle) est limitrophe de quatre autres communes. La partie est (exclave du village) est limitrophe de sept autres communes, dont Sailhan au sud-est sur environ deux-cents mètres, et Saint-Lary-Soulan en deux endroits disjoints.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par la route départementale et la.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : du latin \"villa\" (= domaine rural, village). Nom occitan : Vièla d’Aura.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Vielle-Aure fait partie de la communauté de communes Aure Louron, créée au et qui réunit 47 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Services publics.", "content": "La commune de Bernac-Debat dispose d'une agence postale", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019.", "section_level": 2}], "src_summary": "Vielle-Aure est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Viellaurois\".", "tgt_summary": null, "id": 273884}
{"src_title": "Patrick Mahomes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Mahomes est le fils de Randi Mahomes et de, un ancien lanceur professionnel de baseball. Il entre au lycée à Whitehouse dans le Texas. Il y joue au football américain, au baseball et au basketball. En football, lors de son année senior au poste de quarterback, il gagne à la passe inscrivant 50 TDs mais également 948 yards et 15 TDs à la course. En baseball, comme lanceur lors de son année senior, il réussit un match sans concéder de () tout en éliminant 16 joueurs (). Il est nommé athlète masculin de l'année 2013-14 par le site spécialisé. Mahomes est évalué comme une possible recrue \"3 étoiles\" par le site Rivals.com et classé comme meilleur QB double option () de sa classe. Il s'engage avec l'Université de Texas Tech. Mahomes était également considéré comme une bonne recrue possible pour la draft de la ligue de baseball 2014 mais il n'aurait pas été sélectionné très tôt puisqu'il s'était déjà engagé avec Texas Tech. Il est choisi par les Tigers de Détroit lors du tour mais n'y signe pas.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière universitaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Saison 2014.", "content": "Mahomes débute son année freshman comme doublure de. Il effectue ses premières actions en NCAA contre les Cowboys d'Oklahoma State lorsque Webb se blesse. Il complète deux de ses cinq passes pour un gain de, inscrivant un touchdown et concédant une interception. Après une nouvelle blessure de Webb, Mahomes débute son premier match comme titulaire contre les Longhorns du Texas. Il réussit sur 21 pour un gain de. Il reste titulaire pour les trois derniers matchs de la saison. Contre les Bears de Baylor, il lance pour inscrivant pour une interception, ce qui constitue un record pour un joueur en conférence Big 12. Sur sa saison, il lance pour et inscrit pour quatre interceptions. Il pratique également le baseball avec l'équipe de son université comme lanceur réserviste.", "section_level": 2}, {"title": "Saison 2015.", "content": "Mahomes commence son année sophomore au Texas Tech en tant que titulaire du poste de quarterback. Lors du premier match de la saison 2015, Mahomes passe pour un gain de et quatre touchdowns dans une victoire de 59-45 contre les. Il fait ensuite un match de contre les Miners d'UTEP, avec quatre touchdowns par la passe et deux autres à la course lors de la victoire 69-20 des Red Raiders. Contre les Horned Frogs de TCU, Mahomes fait des passes pour et deux touchdowns dans la défaite 55-52. Au total, pour la saison 2015, il termine avec, et.", "section_level": 2}, {"title": "Saison 2016.", "content": "Avant le début de la saison 2016, son année junior, Mahomes annonce qu'il quitte l'équipe de baseball pour se consacrer au football américain pendant toute la saison morte. Le, Mahomes établit de multiples records de la NCAA, de la conférence Big 12 et des Red Raiders lors d'une défaite de 66-59 contre les Sooners de l'Oklahoma, à domicile. Il bat les records de la NCAA FBS pour le nombre total de yards offensives en un seul match avec 819. Il égale le record de la NCAA pour le nombre de yards de passe en un seul match avec 734. Il est à une passe du record du plus grand nombre de tentatives avec 88. Dans l'ensemble, le match établit des records de la NCAA pour le plus grand nombre de yards combinées de l'attaque totale avec de passe combinées, et l'attaque totale par deux joueurs (l'autre étant le quarterback des Sooners, Baker Mayfield). Les 125 points combinés sont les deuxièmes plus importants de tous les temps pour les équipes classées. Mahomes termine la saison en tête du pays en termes de yards par match (421), de yards de passe (), de total de l'attaque (), de points responsables (318) et de total des touchdowns (53). Pour sa performance, il reçoit le trophée Sammy Baugh, remis chaque année au meilleur passeur universitaire du pays, rejoignant ainsi l'entraîneur en chef Kliff Kingsbury, Graham Harrell et comme Red Raider à avoir remporté le prix. Il est également nommé \"Academic All-American 2nd Team\" par les \"College Sports Information Directors of America\". Le, Mahomes annonce qu'il renonce à sa dernière année d'admissibilité à l'université et qu'il s'inscrit à la draft 2017 de la NFL.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière professionnelle.", "content": "Au sortir de l'université de Texas Tech, la majorité des analystes et scouts prévoient que Mahomes sera choisi au premier ou au second tour de draft. Lors de l'épreuve des lancers de ballon, ceux envoyés par Mahomes sont mesurés à égalant et, détenteurs des records de vitesse de passe enregistrés lors des Combine de la NFL. Mahomes est classé meilleur quarterback par Sports Illustrated (SI.com), par ESPN et par NFLDraftScout.com. Après ses prestations impressionnantes lors du Combine, des représentants de de la NFL assistent au Pro Day à Texas Tech pour y revoir Mahomes. Il devient l'un des prospects les plus émergeant avant la draft. Il effectue dix-huit entretiens et séances d'entrainement privés avec des équipes NFL, un record pour les prospects de 2017. On peut citer ceux réalisés avec les Cardinals de l'Arizona (et son entraîneur principal ), avec les Saints de La Nouvelle-Orléans (et son entraîneur principal Sean Payton), avec les Bengals de Cincinnati (et l'entraîneur des quarterbacks ) mais aussi ceux avec les Chargers de Los Angeles, les Browns de Cleveland, les Bears de Chicago et les Steelers de Pittsburgh.", "section_level": 1}, {"title": "La draft.", "content": "Ce sont les Chiefs de Kansas City qui sélectionnent Mahomes en choix global lors du premier tour de la draft 2017 de la NFL. Les Bills de Buffalo avaient échangés leur choix du premier tour avec les Chiefs contre les choix de premier et de tour de la draft 2017 et le choix de tour de la draft 2018. Il est le quarterback à être choisi lors du tour d’une draft par les Chiefs depuis, sélectionné en choix global lors de la draft 1983.", "section_level": 2}, {"title": "Saison 2017 : l'année rookie.", "content": "Le, Mahomes signe avec les Chiefs un contrat garanti de quatre ans pour incluant une prime à la signature de. Les Chiefs déclarent le, qu'ils vont titulariser Mahomes pour le match en semaine de la saison régulière contre les Broncos de Denver. L'équipe est en effet assurée de jouer les playoffs et y figurera en position. Cela permet également de reposer le titulaire Alex Smith. Les Chiefs remportent ce match 27 à 24. Mahomes complète sur les 35 tentées, gagnant pour une interception.", "section_level": 2}, {"title": "Saison 2018 : l'année des records.", "content": "Le, les Chiefs annoncent qu'ils ont accepté de transférer Alex Smith faisant de Mahomes leur quarterback titulaire pour la saison 2018. Lors de son premier match comme titulaire, Mahomes bat les rivaux de division, les Chargers de Los Angeles, 38 à 28. Il gagne à la passe et inscrit quatre touchdowns sans interception, obtenant une évaluation de quarterback de. Il est élu meilleur joueur offensif AFC de la semaine. Il inscrit le premier touchdown (58 yards) de sa carrière à l’aide d'une passe vers son wide receiver Tyreek Hill pendant le premier quart-temps contre les Chargers. La semaine suivante contre les Steelers de Pittsburgh, il lance pour inscrivant sans interception en obtenant une évaluation de. En inscrivant son touchdown du match, il bat le record NFL du nombre de TD inscrits par un quarterback lors de ses trois premiers matchs de carrière NFL. En inscrivant son TD du match, il bat un autre record NFL, celui du nombre inscrit par un QB sur les deux premiers matchs d’une saison. Pour cette performance, il remporte à nouveau le titre de meilleur joueur AFC de la semaine devenant le premier depuis Tom Brady en 2011 à gagner ce titre lors des deux premières semaines de la saison. Mahomes est logiquement désigné meilleur joueur offensif AFC du mois de septembre. En semaine contre les Broncos de Denver lors du \"Monday Night Football\" (victoire 27-23), il gagne inscrivant un touchdown à la passe et un second à la course. Contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, une défaite 43 à 40 lors du \"Sunday Night Football\" de la sixième semaine, il passe pour et inscrit quatre touchdowns pour deux interceptions. Les Chiefs retrouvent la victoire la semaine suivante, contre les Bengals de Cincinnati (45 à 10), Mahomes gagnant à la passe, inscrivant quatre touchdowns pour une interception.. Contre les Broncos, en semaine 8, une victoire 30 à 23, il inscrit, pour son match consécutif, quatre touchdowns, gagnant malgré une interception. En semaine, lors d'une défaite 54 à 51 contre les Rams de Los Angeles, lors du \"Monday Night Football\" il lance pour inscrivant six touchdowns pour trois interceptions. Après un TD de consécutif à une passe vers son wide receiver en semaine contre les Raiders d'Oakland, Mahomes devient le deuxième quarterback de l'histoire de la NFL (avec Peyton Manning) à lancer pour et sur une saison. Il s'inscrit en plus comme un des sept quarterbacks de l'histoire de la NFL à avoir gagné sur une saison. Il est sélectionné pour son premier Pro Bowl et est également sélectionné dans l'équipe type All-Pro. Les Chiefs terminent la saison avec un bilan de 12-4 et remportent pour la troisième saison consécutive le titre de la Division AFC Ouest. Le, les Chiefs battent les Colts d'Indianapolis 31 à 13, remportant leur premier match en séries éliminatoires depuis la saison 1993. Pour son premier match de playoff, Mahomes lance pour, ne se fait pas intercepter et inscrit un touchdown à la course. Cette victoire permet aux Chiefs d'accéder à la finale de Conférence AFC pour la première fois depuis 1993. Il accueillent à domicile les Patriots de la Nouvelle-Angleterre au Arrowhead Stadium. Mahomes gagne tout en inscrivant trois touchdowns à la passe mais les Chiefs perdent en prolongation sur le score de 31 à 37.", "section_level": 2}, {"title": "Saison 2019 : victoire au Super Bowl.", "content": "Dans le premier match de la saison régulière contre les Jaguars de Jacksonville, Mahomes lance pour un gain global de inscrivant trois touchdowns malgré le fait que son receveur vedette Tyreek Hill se soit blessé dans le premier quart-temps et que lui-même se soit foulé la cheville dans le deuxième. La semaine suivante contre les Raiders d'Oakland, Mahomes lance pour et quatre touchdowns dans le seul deuxième quart-temps, soit, depuis 2008, le plus grand nombre de yards gagnés en NFL à la passe en un quart-temps. Il termine le match avec un gain total de, à l'époque, le plus haut total de sa carrière. Il est désigné joueur offensif AFC de la semaine. Après avoir inscrit dix touchowns sans interception, sa franchise affichant un bilan provisoire de 4 victoires sans défaites, il est désigné pour la deuxième saison consécutive, meilleur joueur offensif AFC du mois de septembre. Il se blesse (luxation de la rotule) lors du match de la semaine joué contre les Broncos de Denver. Le lendemain, une IRM ne révèle aucune lésion structurelle significative du genou mais une absence d'au moins trois semaines semble inévitable. Il revient néanmoins en semaine pour le match contre les Titans du Tennessee et établit un nouveau record en carrière puisqu'il gagne à la passe pour un total de en inscrivant trois touchdowns. Malgré cette performance, les Chiefs perdent le match 25 à 35. En semaine, contre les Chargers de Los Angeles, il gagne 59 yards à la course (meilleur total en carrière) mais ne gagne que 182 yards par la passe (son total le plus faible en carrière NFL par la passe). A l'issue du match de la semaine contre les Bears de Chicago joué à l'occasion du \"Sunday Night Football\", il célèbre la victoire en comptant sur ses doigts jusqu'à dix, faisant ainsi allusion au fait qu'il était le 10e choix global de la draft 2017 et rappelant surtout aux Bears qu'ils auraient pu le sélectionner en second choix global en lieu et place du QB Mitchell Trubisky. Il termine la saison avec et pour seulement cinq interceptions. Les Chiefs affichent un deuxième bilan consécutif en saison régulière de 12 victoires pour 4 défaites Ils remportent leur quatrième titre de division consécutif et sont exemptés du tour de wild card. Lors du second tour des séries éliminatoires (finales de division) joué contre les Texans de Houston, les Chiefs sont menés de 24 points en début du deuxième quart-temps (24 à 0). Ils effectuent une remontée extraordinaire inscrivant 41 points contre aucun pour l'adversaire et s'imposent finalement 51 à 31. Mahomes gagne et inscrit cinq touchdowns à la passe ainsi que 53 yards à la course. Il qualifie les Chiefs pour leur finale de conférence consécutive. En finale de conférence AFC, Mahomes inscrit trois touchdowns à la passe et un autre à la suite d'une course de. Cette course est la deuxième plus longue de sa carrière NFL et est également la plus longue des séries éliminatoires. Les Chiefs battent les Titans et se qualifient pour leur premier Super Bowl depuis celui de 1970 (Super Bowl IV). Le, au Hard Rock Stadium de Miami, Mahomes et les Chiefs remportent le second Super Bowl de l'histoire de la franchise en battant les 49ers de San Francisco sur le score de 31 à 20. Pour sa performance à l'occasion de ce match, il est désigné MVP du Super Bowl LIV.", "section_level": 2}], "src_summary": "Patrick Lavon Mahomes II, né le à Tyler, au Texas, est un joueur professionnel américain de football américain. Il évolue au poste de quarterback pour les Chiefs de Kansas City au sein de la National Football League (NFL). ", "tgt_summary": null, "id": 22898}
{"src_title": "Dysmas de Lassus", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né le, le futur religieux reçoit le prénom de Michel. Il est le fils d'Arnaud de Lassus, ingénieur en chef du génie maritime, pilier de la Cité catholique et fondateur de l'Action Familiale et Scolaire et a six frères et sœurs, dont l'une est devenue carmélite au couvent de Créteil, sous le nom de Sœur Aude de la Vierge Marie. Michel de Lassus entre en chartreuse à l'âge de 20 ans et prend le nom de Dysmas, en référence au Bon Larron de l'Évangile. En 1990, il devient maître des novices de la Grande Chartreuse avant d'être élu, en 2012, prieur de la chartreuse de Portes. Le, il est élu prieur général par les moines de la Grande Chartreuse. Le suivant, les Pères Prieurs de toutes les chartreuses de l'ordre confirment ce choix par leur vote. Il devient dès lors le 74 successeur de saint Bruno à la tête de l'Ordre des Chartreux, succédant à Dom François-Marie Velut, démissionnaire pour raison de santé. Il participe à la rédaction du livre du cardinal Robert Sarah, \"La Force du silence, contre la dictature du bruit\", écrit avec Nicolas Diat, et publié en. En mars 2020, aux éditions du Cerf, il fait paraître \"Risques et dérives de la vie religieuse\", proposant des éléments de diagnostic qui permettront de mesurer les dangers de certaines pratiques spirituelles ou de gouvernement des communautés religieuses. Cet ouvrage est préfacé par José Rodríguez Carballo, secrétaire de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Michel de Lassus Saint-Geniès, plus connu sous le nom de Dysmas de Lassus, né le, est un moine catholique français, ministre général des Chartreux depuis 2014.", "tgt_summary": null, "id": 716847}
{"src_title": "Roissard", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et description.", "content": "Roissard est un petit village de moyenne montagne essentiellement rural à vocation résidentielle. Situé au sud du département de l'Isère et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le territoire communal est situé non loin de la route Grenoble - Marseille, un lieu de passage routier au niveau des balcons du Vercors non loin de la vallée de la Gresse et des reliefs du Trièves. Positionné sur le versant méridional du col du Fau, dans le Trièves, son territoire marqué par un petit bourg entourés de petits hameaux garde une tradition agricole encore très ancrée, avec ses fours détrés et des maisons paysannes. Depuis la route principale RN75, reliant Grenoble à Sisteron, une route rejoigant le village, se prolonge en direction du pont suspendu de Brion, reconstruit en 1951, sur la gorge de l'Ébron : de haut, de long.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire communal est sillonne par plusieurs cours d'eau :", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le territoire de Roissard est essentiellement une zone de basse et de moyenne montagne entourée de massifs élevés, quelque peu abritée des flux d'ouest par le massif du Vercors, est une des parties de l'Isère la plus méridionale. L'hiver, le côté méridional est nuancé par l'altitude relative du plateau ( en moyenne). Il neige donc abondamment, mais le climat reste légèrement plus doux que dans le reste des Alpes du Nord à altitude équivalente, mais à l'instar de la vallée du Grésivaudan ou le secteur des Quatre-Montagnes, l'effet de foehn arrive parfois par le sud, réchauffant ainsi la masse d'air instantanément.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits et écarts.", "content": "Le territoire de la commune comprend divers hameaux, dont :", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Risques sismiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune de Roissard est situé en zone de sismicité n°3 dite « modérée, » comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne ». Selon une édition du journal le Matin de l'époque, le, un séisme de moyenne ampleur a été ressenti par la population de Monestier-de-Clermont et de sa région. \"Ce matin, vers 4 heures 45, la population de Monestier-de-Clermont a perçu une secousse assez forte qui s'est prolongée pendant une minute. On ne signale pas d'accident de personne.\" Selon le réseau sismologique des Alpes (Sismalp), un séisme de magnitude 2,7 dont l'épicentre était situé au col des Mouilles le a été ressenti sur le territoire de Monestier-de-Clermont.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Préhistoire et Antiquité.", "content": "Le village héberge le site d'une ancienne occupation romaine. Nombreuses tombes gallo-romaines et sanctuaire à la côte des Araygnées. Occupation du sanctuaire du au attestée par la découverte d'une drachme au bouquetin, de nombreux deniers de la république romaine, d'un dépôt de dupondii de Nîmes des, second et troisième type, de plusieurs nummi des empereurs Constantin et Jovien. Artefacts : deux fibules de type Feugere A17, de nombreux imbrices de poterie des, brique romaine. Ce sanctuaire est très certainement un temple de Diane, théorie relative aux patines marbrées des dupondii de Nimes, patine caractéristique des monnaies ayant séjourné longuement dans l'eau...).", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "La maison forte du Clos, construite sur un éperon rocheux dominant à plus de le lit du Drac (aujourd'hui noyé sous le lac artificiel de Monteynard-Avignonnet), fut bâtie au. Son seigneur était à l'époque des guerres de religion le seul seigneur catholique, auquel s'opposaient ses seigneurs huguenots voisins. Au pied de la falaise (et aujourd'hui au bord du lac) se trouve le château d'Herbelon (hors de la commune).", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jumelages.", "content": "En 2019, la commune n'est jumelée avec aucune autre commune de France ou d'Europe.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et dépend de la zone A.", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "Historiquement, le quotidien à grand tirage \"Le Dauphiné libéré\" consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de l'Isère-Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "La communauté catholique et l'église de Roissard (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse « Notre Dame d'Esparron » qui couvre vingt-huit autres églises du secteur et dont elle abrite la maison paroissiale. cette paroisse dépend de la Doyenné « Montagnes Sud » et du diocèse de Grenoble-Vienne.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Secteur agricole.", "content": "La commune et ce secteur est également le berceau de fromages typiques du Trièves, avec la fromagerie du Mont Aiguille : le \"Brion\" au lait de chèvre, le \"Trois Pis\" réalisé avec les trois laits (chèvre, vache et brebis) et bien sûr \"le Trièves\" au lait de vache.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Personnages liée à la commune.", "content": "Il semblerait que le peintre du, Jules Guédy y naquit en 1805. Ses tableaux se trouvent dans différents musées de la région, Grenoble, Chambéry mais aussi dans des églises de cette région.Il participa également à la restauration de nombreux tableaux en France, en particulier à Albi. C'est lui qui fut choisi pour peindre les enfants ayant vécu une apparition de la Vierge à La Salette, qui devint un pèlerinage important en France. Il peignit principalement des paysages et des portraits. Il mourut à Pau en 1876 et trois de ses fils devinrent peintres, restaurateur de tableaux, vendeurs de tableaux et photographe, Théodore, Eugène et Louis, et un petit-fils Gaston.", "section_level": 2}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "Ancienne occupation romaine", "section_level": 2}], "src_summary": "Roissard est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village, autrefois situé dans l'ancienne province du Dauphiné, appartient à un territoire de moyenne montagne dont l'altitude se situe entre et d'altitude et qui se trouve entre des massifs montagneux qui l'entourent de trois côtés : à l'ouest, on peut découvrir le massif du Vercors, au sud et à l'est se détache le chaînon de l'Obiou appartenant au massif du Dévoluy). ", "tgt_summary": null, "id": 1620201}
{"src_title": "Berrieux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Village situé sur le flanc ouest des collines du Laonnois, en face de la plaine débouchant sur la Champagne, il a une double identité, l'une tournée vers la forêt, l'autre vers la plaine et l'agriculture. Berrieux, bâtie sur la chaussée gauloise de Fismes au Gros-Dizy, est à. à l'est de Laon.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village de Berrieux serait très ancien. Selon le chroniqueur fabulateur Jacques de Guise, il serait bâti 600 ans avant l'ère chrétienne par Ursa, reine des Belges, quand elle soumit les Rémois, légende rejeté par Maximilien Melleville. Son origine gauloise est attestée. On en retrouve la mention dans la \"Guerre des Gaules\" de César, lors de la bataille dite du « Camp de César » près de l'oppidum de Bibrax. Il semble accepté par les archéologues que ce camp se trouve sur le plateau au-dessus de Berrieux. Le nom actuel sur les cartes IGN est « Camp des Romains ». Il se trouve au lieu-dit \"le Vieux Laon\" qui était autrefois territoire de Berrieux, mais qui est passé au territoire de Saint-Thomas. Berrieux était alors située à l'est de la grande « forêt de Voas », dont les forêts de Vauclair et de Saint-Gobain sont les restes épars. Les habitants de Berrieux furent affranchis du servage en 1194, par Verric, abbé de Lobbes, et rassemblés en une seule et même commune avec ceux de Saint-Erme, Outre, Ramecourt et Goudelancourt. Berrieux dépendait autrefois de la généralité de Soissons, des bailliage, élection et diocèse de Laon. Lors de la Première Guerre mondiale, Berrieux était située sur la ligne de front entre les forces françaises et allemandes, en zone occupée par les Allemands. En 1917, avant la bataille du Chemin des Dames, la population est évacuée vers la Belgique Le village sera entièrement détruit, puis reconstruit après-guerre.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de Berrieux semble avoir une origine gallo-romaine, \"ber\" en celtique signifiant \"baron\" et \"rieu\" (rivus), vue. « Berriacus » en 1081 ; « Bairu » en 1125 et en 1190 ; « Berriu » en 1194. Après la famille de Montchâlons, Berrieux passe par mariage dans la famille de Tilloy, puis dans celle de Miremont qui seront seigneurs de Berrieux jusqu'à la Revolution.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Berrieux est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Craonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Guignicourt pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Depuis 2015, Berrieux est dans le canton de Guignicourt () du département Aisne. Avant la réforme des départements, Berrieux était dans le canton de Craonne dans la.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Le village de Berrieux possède un gîte rural, « les jardins Monsieur ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Berrieux est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Ses habitants se nomment \"Berrieusiens\" et \"Berrieusiennes\".", "tgt_summary": null, "id": 1972045}
{"src_title": "Vendresse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Vendresse est une commune agricole située sur la rive gauche de la Bar, à dix kilomètres de la Meuse, à Flize. La superficie de la commune est de hectares. L'altitude moyenne du territoire, majoritairement agricole, est de. L'habitat est concentré en un bourg (celui de Vendresse) et différents hameaux. La commune est traversée par la D 12 Pont-à-Bar/Authe.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie, relief et hydrographie.", "content": "Vendresse, commune de 4322 ha possède 2406 ha de bois soit 56 % du territoire, est établi au pied des forêts domaniales de Vendresse et d'Élan et du Mont Dieu ainsi que des Bois de La Cassine, Chagny et Omicourt. Elle est établie dans la vallée de la Bar, est dominé par la butte d'Omont, un des lieux les plus élevés du plateau formant les crêtes pré-ardennaises (altitude ) ainsi que de Mont Joly un autre sommet s'élevant à au cœur de la Mazarin. La vallée de la Bar est une vallée d'une ancienne très grosse rivière récoltant les eaux de l'Aire qui a aujourd'hui laissé place à la petite rivière de la Bar. De nos jours, en plus de la rivière, la vallée accueille le Canal des Ardennes qui longe la rivière. Vendresse se trouvant en contrebas de la vallée, il n'est pas rare que la Bar déborde, inondant tout ou partie des pâtures entre la ferme de la Morteau et Ambly-sur-Bar. De plus, le sol vendressois est composé de grève très utilisé dans l'industrie du Bâtiment et des travaux publics pour faire du béton, c'est pour cela que la commune est entourée d'un grand nombre d'étangs, d'anciennes gravières d'une douzaine de mètres de profondeur pour les plus récentes. Il y en a en ce moment deux utilisées sur la commune, sur d'anciennes pâtures. La commune est également traversée par les ruisseaux des Petits étangs, de l'étang des Vivaubières, du Donjon, de la Fontaine Saint-Rémy, du Batardeau, des Aules et du prés de la Noue.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Réseau routier.", "content": "Historiquement, Vendresse s'est constitué autour de deux axes ; une route (aujourd'hui la départementale 12) allant de Pont-à-Bar à Authe et une route, aujourd'hui la départementale 333, qui relie la commune à Omont, ancien haut-lieu féodal. Le chemin de la vierge amène vers le bois de la Vierge et l'allée de douglas centenaires importés de Vancouver et plantés au début du siècle dernier (1912) par Pol Bouin, qui donna son nom à la rue principale du village (la D 12).", "section_level": 3}, {"title": "Transports interurbains et scolaires.", "content": "Les cars de la RDTA constituent le réseau interurbain des Ardennes. Pour permettre le déplacement de tous les habitants du département dans de bonnes conditions de transport, le conseil général a confié à la RDTA la mise en place d'un réseau de car traversant chaque commune, qui, à partir des 463 communes du département, permet d'atteindre les villes-correspondances du réseau. La commune est donc desservie par les lignes : 3, 14, 16 et 17. En plus, il existe des lignes gérées par la RDTA, assurant les déplacements scolaires sur l'ensemble des 93 communes de la communauté de communes.", "section_level": 3}, {"title": "Ancienne voie ferrée.", "content": "La Compagnie du chemin de fer départementaux des Ardennes exploite le réseau ferré des Ardennes notamment au début du comme le montre cette carte : les liaisons ferroviaires qui desservaient Vendresse sont Poix-Terron - Raucourt et Poix-Terron - Le Chesne - Buzancy. Trois arrêts ont lieu sur la commune : un premier au bourg de Vendresse, un second à Terron-lès-Vendresse et le troisième à La Cassine.", "section_level": 3}, {"title": "Transport fluvial et maritime.", "content": "Le canal des Ardennes est un canal navigable construit entre 1823 et 1831, possédant 44 écluses. Il relie l'Aisne à Vieux-lès-Asfeld à la Meuse à Pont-à-Bar (Dom-le-Mesnil). Sa voie d'eau est utilisée pour le transport de marchandise entre Le Havre embouchure de la Seine, confluent de l'Oise elle-même confluent de l'Aisne et Rotterdam, embouchure de la Meuse, ce qui en fait un des carrefours important du trafic fluvial européen. Il n'est cependant utilisé principalement que par les touristes sur des péniches. Car sur le plan économique il est en concurrence avec le canal du Nord.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Les habitants de la commune sont dispersés en un gros bourg qui concentre la majorité de la population et de cinq hameaux issus de diverses fusions (par nombre d'habitants décroissant) : La Cassine, Terron-lès-Vendresse, Ambly-sur-Bar, la ferme de la Morteau et la ferme de la Lobbe.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de Vendresse serait originaire de \"Venere Œdes\" qui veut dire en latin : \"placé sous la protection de Vénus\". Ses habitants sont appelés les \"Vendressois\". Le nom de la commune s'écrit 旺德雷斯 en chinois, ヴォンドゥレス en japonais et Вандрес en russe.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire et âge du fer.", "content": "L'exploitation intensive d'une gravière a permis aux archéologues de découvrir à Vendresse une zone fréquentée par l'homme durant la Préhistoire. Ce site a été habité de l'âge du fer (-800) jusqu'au début de l'époque gallo-romaine, sur les bords de la Bar. On a retrouvé les traces d'un enclos délimité par un fossé et de nombreux trous de poteau et quelques fosses, vestiges d'un habitat celte.", "section_level": 2}, {"title": "Construction de l'église.", "content": "La construction s'est déroulée en plusieurs étapes. Au, le vaste territoire de Vendresse est boisé et fertile. Il est occupé par différentes seigneuries aux châteaux de la Lobbe, de la Morteau et d'Ambly qui ont apporté de nombreux dons pour la construction de l'église. Cette construction a débuté en 1155 par la nef et le chœur, puis la voûte des bas-côtés a été construite aux, les gravures sur les clefs de voûte en font foi et indiquent les familles donatrices, la famille Laire de la Morteau par exemple. Ensuite, au, les meurtrières, toujours présentes de nos jours, sont creusées. Puis sous l'influence d'Hortense Mancini et son mari, fervents catholiques, les transepts sont agrandis avec des ouvertures plus importantes, le chœur remanié et surélevé pour accueillir le maitre-hôtel et l'orgue est installée par le facteur d'orgue de Sedan, Borrant. Ensuite au, lors de la Révolution, l'église est dégradée, avec notamment cette inscription robespierriste : « Le peuple français reconnait l’existence de l’être suprême et l’immortalité de l’âme » toujours visible au-dessus de la porte latérale. L'église est aussi dotée de fonts baptismaux en pierre bleue de Givet, d'un chemin de croix du ainsi que de différentes tombes de notables et seigneurs de la région.", "section_level": 3}, {"title": "Époque moderne et contemporaine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La bataille de Sedan.", "content": "Lors de la bataille de Sedan, le, les troupes françaises menées par Edme de Mac-Mahon combattent les troupes prussiennes et bavaroises menées par Helmuth von Moltke. Cette bataille signe la défaite française de la guerre franco-prussienne de 1870. Elle se déroula dans les alentours de Sedan, le roi Guillaume de Prusse assiste avec son chancelier, Otto von Bismarck à la bataille depuis la colline de Frénois. Ces derniers séjournèrent sur la commune de Vendresse pendant la bataille, à la Villa La Roques pour Bismark, au château Hannonet (rue de la Halle) pour Guillaume et le \"Kronprinz\" au château de la Cassine, aujourd'hui en ruines. C'est aussi dans le village que devaient se rencontrer les deux chefs d'États actuels (France et Allemagne) pour signer l'acte de reddition. Lors de la bataille de France, les Allemands de la \"1. Panzer-Division\" de Friedrich Kirchner franchissent le matin du le canal des Ardennes à Omicourt et Malmy et attaquent alors vers Vendresse, défendue en avant par la légère de cavalerie (général Chanoine), avec également divers éléments de la de spahis et du groupe de reconnaissance de division d'infanterie de la d'infanterie. Les Stukas de la Luftwaffe interviennent alors et, selon les mots de l'auteur Jean-Yves Mary, « transforment la position en un terrain lunaire ». Immédiatement, pour ne pas laisser le temps aux Français de se remettre du raid aérien, les Allemands de la \"Kampfgruppe Nedtwig\" (commandée par Johannes Nedtwig, c'est un groupement tactique de la \"1. Panzer-Division\") passent à l'attaque. Kirchner rend compte de « combats acharnés autour de Vendresse » mais les courageux défenseurs sont débordés par la force de l'assaut allemand, à 16h Chanoine fait replier les troupes vers le sud-ouest sous la couverture des véhicules du d'automitrailleuses, quelques isolés tiendront encore dans Vendresse avant de rejoindre les lignes la nuit. En 1965 la commune fusionne avec la commune de Terron-lès-Vendresse, puis en 1970 avec la commune de La Cassine.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Lors de toutes les élections, hormis aux élections municipales où la seule liste se présente comme d'intérêt local, les électeurs de Vendresse se sont prononcés pour des candidats positionnés à droite de l'échiquier politique.", "section_level": 2}, {"title": "Instances Judiciaires et Administratives.", "content": "La commune appartient aux tribunaux de première instance et de grande instance de Charleville-Mézières ainsi qu'à la cour d'appel de Reims.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune de Vendresse n'est jumelée avec aucune autre commune.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (22 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Niveaux de formation.", "content": "Au recensement de 2008, Vendresse comptait de 15 ans et plus (177 hommes et 176 femmes) :", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école possède une école primaire, avec une cantine, les repas viennent du bar-restaurant le Mafate situé à proximité, ainsi qu'une garderie. L'école maternelle est assurée à Chémery-sur-Bar.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Aucun professionnel de la santé n'est implanté dans la commune. Plusieurs médecins généralistes exercent dans la commune voisine du Chesne.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Emploi.", "content": "Suivant l'enquête annuelle de recensement de 2008, sur les de la commune âgés de 15 à 64 ans, il y a 234 actifs (76,5 %) dont 20 personnes inscrites au chômage (6,50 %). Sur les 72 non actifs, il y a 6,9 % de retraités ou préretraités et 6,2 % d'élèves, étudiants ou stagiaires non rémunérés. En 2008, sur 214 personnes : Ces sont répartis en 205 ménages.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Activité agricole.", "content": "De tous temps, Vendresse a eu une activité orientée vers le secteur primaire, la production agricole étant actuellement la seule activité économique notable de la commune. L'organisation urbaine de la commune est toujours à l'image éclatée de l'habitat rural. Historiquement la production agricole était autarcique. Le développement de la production de bêtes de boucherie par la généralisation du couchage en herbe. Actuellement, la commune, situé dans une région de polyculture, produit aussi bien des bovins pour leur lait, avec la race Prim-Holstein par exemple, comme pour leur viande, les races Limousine, Charolaise ou encore Salers. De plus, l'agriculture est aussi céréalière à Vendresse, avec notamment la production de maïs, blé, colza ou encore orge. Une des fermes de la commune produit également des asperges.", "section_level": 3}, {"title": "Indication géographique protégée.", "content": "Deux indications géographiques protégées (IGP) sont présentes sur le territoire de Vendresse :", "section_level": 4}, {"title": "Activité herbagère.", "content": "En 1988, Vendresse compte vingt-deux exploitations agricoles. Au recensement agricole de 2000, il n'en reste plus que quinze, sur 1511 hectares (soit 35 % de la superficie de la commune) dont 954 sont toujours en herbe pour accueillir 2169 bovins don 733 vaches, le reste des terres étant travaillé en labours pour la culture céréalière. La population agricole s'élève à 30 personnes, 15 exploitants (chef d'exploitation et membres de la famille travaillant sur l'exploitation) et 3 salariés agricoles (en équivalence temps plein soit environ le double à temps partiel). À partir des années 2000, la population de Vendresse n'est plus à dominante agricole.", "section_level": 3}, {"title": "Autres activités.", "content": "Le secteur secondaire existe à Vendresse grâce à la présence d'une scierie aux abords du village. Le secteur tertiaire non marchand n'est présent à Vendresse que par un bureau de Poste, où il n'y a aucun service public, à l'exception de la mairie et ce bureau de poste. Le secteur tertiaire marchand est peu présent avec une activité artisanale comprenant quelques représentants. Les activités de service sont peu représentées. Le village comporte quelques commerce de proximité : une épicerie générale, une boulangerie et un bar. La commune dispose aussi d'une équipe de 14 pompiers volontaires avec un rattachement au SDIS qui assure la formation des pompiers et l'entretien du matériel.", "section_level": 3}, {"title": "Activités de loisirs.", "content": "Les activités qui peuvent se pratiquer sur le territoire de la commune sont toutes des activités de plein air. La chasse est très pratiquée à Vendresse. Les bois de la Vierge accueille sangliers, cerf et autres gibier. Ces chasses se pratiquent uniquement au moyen de cartouches chargées avec des billes d'acier, les plombs étant interdits pour éviter la pollution des eaux. Elles ne sont ouvertes qu'à des périodes déterminées, par arrêté préfectoral, en fonction des différentes espèces autorisées à la chasse. Différentes pêches se pratiquent sur la commune de Vendresse. Un étang propose aux touristes de camper sur ses rives et d'y pêcher la carpe au kilogramme, le domaine de Vendresse propose cette même activité sur un de ces étangs. On peut aussi pêcher dans le canal des Ardennes Aucun chemin de randonnée classé par la fédération française de la randonnée pédestre n'existe sur la commune de Vendresse. En revanche, il existe un chemin balisé dans l'arboretum du bois de la Vierge, ainsi qu'un chemin, l'ancienne voie de chemin de fer, qui relie la commune à La Cassine.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le domaine de Vendresse.", "content": "Le domaine de Vendresse est le lieu touristique, il est composé de l'ancien Haut-fourneau de Vendresse abritant deux expositions et une brasserie ainsi qu'un parc avec trois étangs. Il y a deux expositions permanentes : Au domaine de Vendresse, des activités en plein-air sont organisées : la pêche à la truite, la pêche en no-kill de carpes et d'esturgeons, la pêche au kilogramme, des jeux en bois pour les plus petits et des jeux liés à l'eau pour les plus grands, une flotte de bateaux télécommandés est à la disposition des touristes sur les différents étangs.", "section_level": 3}, {"title": "Héraldique, logotype et devise.", "content": "La commune ne dispose à ce jour d'aucun blason.", "section_level": 2}, {"title": "Homonymie.", "content": "Vendresse est le patronyme du personnage principal de la nouvelle de Vercors « L'Imprimerie de Verdun » publiée en 1945.", "section_level": 1}], "src_summary": "Vendresse est une commune française située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Dans le pays des crêtes préardennaises, elle est à mi-distance entre Villers-le-Tilleul () et Chémery-sur-Bar (), à 20 kilomètres de Sedan et de Charleville-Mézières. ", "tgt_summary": null, "id": 2294132}
{"src_title": "Phare d'Elbow Cay", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le phare, mis en service en 1864 sur Elbow Cay, est situé du côté ouest du port d'Hope Town. Il est l'un des derniers phares au monde fonctionnant encore au Kérosène et l'un des trois seuls fonctionnant encore manuellement. Il a un mécanisme de poids qui doit être manœuvré à la main par les gardiens toutes les deux heures pour maintenir la séquence de cinq clignotements blancs toutes les 15 secondes. La lampe est munie d'une mèche brûlant un 1 gallon par nuit. La lumière est ensuite focalisée à travers l'optique d'une lentille de Fresnel de premier ordre qui flotte sur un lit de mercure. Celle-ci, mis en service en 1936, provient du phare de Gun Cay au sud des îles Bimini. L\"'Elbow Reef Lighthouse Society\" (anciennement la Société de préservation du phare des Bahamas) œuvre à la restauration et à la maintenance de ce phare historique. En 2015, des volontaires ont restauré le toit de la lanterne et en 2016, le verre de la lanterne a été remplacé. Le 150 anniversaire du phare a été célébré en. L'île est accessible par ferry depuis Marsh Harbour. La tour est ouverte tous les jours sauf le dimanche.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Ce phare est une tour circulaire en maçonnerie, avec une galerie et une lanterne de de haut. La tour est peinte de bandes rouges et blanches et la lanterne est blanche avec un dôme gris métallique. Il émet, à une hauteur focale de, cinq brefs éclats blancs de 0.1 seconde par période de 15 secondes. Sa portée est de 23 milles nautiques (environ 43 km). Identifiant : ARLHS : BAH-010 - Amirauté : J4572 - NGA : 110-11800.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristique du feu maritime.", "content": "Fréquence : 15 secondes (W-W-W-W)", "section_level": 1}], "src_summary": "Le phare d'Elbow Cay ou phare d'Hope Town est un phare actif situé à Hope Town sur Elbow Cay, l'une des Îles Abacos aux Bahamas. Il est géré par le \"Bahamas Port Department\"", "tgt_summary": null, "id": 839527}
{"src_title": "Cambiac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située sur la Saune dans le Lauragais, à 32 km au sud-est de Toulouse.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Cambiac est limitrophe de quatre autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par la Saune et son affluent le Ruisseau de Borde qui forme le lac de Sainte-Marie ce sont des affluents et sous-affluents de l'Hers-Mort.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune de Toutens est de. Son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec les routes départementales D 80, D 18 et D 66.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Comté de Caraman", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Cambiac faisait partie de l'ex-canton de Caraman) et avant le janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes Cœur Lauragais.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie est principalement basée sur l'agriculture.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Cambiac fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et festivités.", "content": "Fête locale début août, comité des fêtes, salle des fêtes,", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Chasse, pétanque,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SIPOM de Revel.", "section_level": 2}], "src_summary": "Cambiac est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Ses habitants sont les \"Cambiacois\" et les \"Cambiacoises\".", "tgt_summary": null, "id": 2452219}
{"src_title": "Catherine d'Angleterre", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Naissance.", "content": "Catherine est née tôt le matin au palais de Westminster à Londres. Elle était décrite comme la plus belle de toutes les filles du roi même s'il était évident que quelque chose n'allait pas chez elle. Matthieu Paris la décrit comme «la plus belle fille, mais muette et inutile» bien que cela n'ait pas d'importance pour ses parents qui l'adoraient pour sa beauté et sa délicatesse. Elle a été baptisée par l'archevêque de Cantorbéry, Boniface de Savoie, son grand-oncle maternel, qui était également son parrain. Elle a reçu le prénom de Catherine parce qu'elle est née le jour de la fête de sainte Catherine d'Alexandrie.", "section_level": 2}, {"title": "Enfance.", "content": "Catherine, qui souffrait peut-être d'une maladie dégénérative comme le syndrome de Rett, était soit sourde-muette, soit sourde et mentalement déficiente. En tout cas, cela a ruiné les espoirs de mariage de ses parents pour elle et elle n'a jamais été fiancée. Peu de temps après sa naissance, la reine a dû quitter l'Angleterre et rejoindre son mari en Gascogne, laissant l'enfant au château de Windsor. Emma le Despencer a été nommée gouvernante, assistée de deux nourrices, Agnès et Avisa. L'année suivante, le roi et la reine revinrent et le roi le 2 mai 1255 ordonna la confection « de vêtements en or, avec des bordures brodées des armoiries du roi », pour Catherine.", "section_level": 2}, {"title": "Mort.", "content": "À l'automne 1254, Catherine tombe gravement malade et est envoyée chez Emma le Despencer à Swallowfield. Elle y a quelques compagnons de son âge et, pour son propre amusement, le roi fait capturer une chèvre dans le Windsor Great Park pour que sa fille joue avec. Le changement a semblé bénéficier à la petite princesse maladive et elle n'est pas ramenée au château de Windsor, mais elle fait une rechute à la fin de 1256. Pendant ce temps, trois de ses frères sont décédés dans la même semaine en raison d'une épidémie de variole. Par ordre du roi, un rapport sur son état lui est envoyé par un messager spécial lors de son expédition en France et lorsqu'il apprit sa convalescence, il ordonna qu'une \"icône en argent faite à l'image d'une femme\" soit placée à l'Abbaye de Westminster comme offrande votive, et le porteur de la nouvelle a reçu \"une belle robe\". Catherine est cependant décédée le 3 mai 1257, après avoir été ramenée d'urgence au château de Windsor.", "section_level": 2}, {"title": "Enterrement et postérité.", "content": "Le roi a offert aux nourrices une somme équivalente à sterling. Il y eu un magnifique enterrement. Catherine est inhumée dans le déambulatoire de l'abbaye de Westminster, dans l'espace entre les chapelles du roi Édouard et de Saint-Benet, près du tombeau de son oncle Guillaume de Valence. Un splendide monument a été élevé à sa mémoire par le roi, riche en serpentine et en mosaïques, et surmonté d'une image en argent de son enfant, réalisée par l'orfèvre du roi pour 70 marks. L'ermite de Charing fut payé cinquante shillings par an aussi longtemps qu'il vécu, afin qu'il assiste un aumônier pour prier quotidiennement pour l'âme de Catherine. Après la mort de Catherine et de ses frères, Henri et Éléonore avaient le cœur brisé et la reine en tomba malade de chagrin. Ils n'eurent plus d'autres enfants et ont perdu leur plus jeune fils, Henri, plus tard cette année-là.", "section_level": 2}], "src_summary": "Catherine d'Angleterre ( - ) est le cinquième enfant d'Henri III d'Angleterre et de sa femme, Éléonore de Provence. Elle est née soit sourde-muette, soit sourde et mentalement déficiente et était très malade. Elle n'a pas survécu à sa quatrième année et est décédée au château de Windsor.", "tgt_summary": null, "id": 1075282}
{"src_title": "Kara Swisher", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Swisher a fréquenté la Princeton Day School de 1976 à 1980. Elle a obtenu son baccalauréat en sciences en 1984 à l'école de service extérieur Edmund A. Walsh de l'université de Georgetown. Elle a d'abord écrit pour \"The Hoya\", le journal de l’école de Georgetown, qu'elle a par la suite quitté pour écrire dans \"Georgetown Voice\", le magazine d'actualité de l'université. En 1985, elle a obtenu une maîtrise en journalisme de l'université Columbia.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "Swisher a travaillé pour un journal alternatif à Washington, DC, et au \"Washington Post\", où elle a commencé comme stagiaire et a ensuite été embauchée à plein temps.", "section_level": 1}, {"title": "\"Journal Wall Street\".", "content": "Swisher a rejoint \"le Wall Street Journal\" en 1997, travaillant depuis son bureau à San Francisco. Elle a créé et écrit \"Boom Town\", une chronique consacrée aux entreprises, aux personnalités et à la culture de la Silicon Valley, qui est paru en première page de la section \"Marketplace\" du \"Wall Street Journal\" et en ligne. Au cours de cette période, elle a été citée comme la journaliste couvrant Internet la plus influente par le magazine \"Industry Standard\". En 2003, avec son collègue Walt Mossberg, elle a lancé la conférence All Things Digital avant de l’élargir à un site de blog quotidien appelé AllThingsD.com. Swisher et Mossberg ont interviewé des personnalités de la haute technologie, telles que Bill Gates, Steve Jobs et Larry Ellison, qui sont toutes apparues sur scène sans commentaires ni diapositives.", "section_level": 2}, {"title": "Livres.", "content": "Elle est l'auteure de \"aol.com: How Steve Case Beat Bill Gates, Nailed The Nethead and Made Millions in the War for the Web\", publié par Times Business Print Books en. La suite, \"There Must Be a Pony in Here Somewhere: The AOL Time Warner Debacle and the Quest for a Digital Future\", a été publiée à l’automne 2003 par Crown Business Print Books.", "section_level": 2}, {"title": "Recode.", "content": "Le, Swisher et Mossberg se sont démarqués avec le site Web Recode, basé à San Francisco, en Californie. Au printemps 2014, ils ont organisé la première conférence sur le code près de Los Angeles. Le site Web a été acquis par Vox Media en. Un mois plus tard, en, ils ont lancé Recode Decode, un podcast hebdomadaire dans lequel Swisher interviewe des personnalités du secteur des technologies avec Stewart Butterfield en tant que premier invité.", "section_level": 2}, {"title": "\"New York Times\".", "content": "Swisher est devenue auteure à la section d'opinion du New York Times en, mettant l'accent sur la technologie. Elle a écrit sur Elon Musk, le départ de Kevin Systrom d'Instagram, Google et la censure, ainsi que sur une loi des droits américains sur Internet. Elle répond également aux questions chaque semaine lors de vidéos en direct sur Twitter.", "section_level": 2}, {"title": "Autres projets et distinctions.", "content": "Swisher a également été juge du concours BigApps du maire Michael Bloomberg à New York. \"Le magazine Newsweek\" a déclaré que « beaucoup considèrent [Swisher] comme la plus grande journaliste de Silicon Valley ». Dans un profil intitulé « Kara Swisher est la journaliste la plus redoutée et appréciée de la Silicon Valley. Comment ça marche? », le magazine \"New York\" a déclaré que Swisher est l’une des. Swisher est considérée par beaucoup comme étant une intervieweuse rustre. Elle a confié à la contributrice de \"Rolling Stone\", Claire Hoffman,.. En 2016, Swisher a annoncé qu'elle envisageait de se présenter à la mairie de San Francisco en 2023. En, Swisher a déclaré aux personnes qui désapprouvaient la publicité de Gillette, après la confrontation du \"Lincoln Memorial\" de :", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Swisher a deux fils et est divorcée de son ex-épouse,, ancienne, (directrice informatique des États-Unis), Megan Smith. En 2011, Kara Swisher a failli perdre la vie lors d'un voyage à Hong Kong où elle s'est rendue à l'hôpital de toute urgence après avoir appris qu'elle souffrait d'un accident vasculaire cérébral, ce qui aurait été confirmé par les médecins qui l'ont sauvée. Elle a évoqué cette affaire dans un texte à la mémoire de Luke Perry (décédé en 2019 pour la même raison qui l’a presque tuée).", "section_level": 1}], "src_summary": "Kara Anne Swisher (née le ) est une journaliste américaine spécialisée dans le secteur des technologies et cofondatrice de \"Recode\". Elle est devenue contributrice à la section « opinion » du \"New York Times\" en 2018. Auparavant, elle écrivait pour \"le Wall Street Journal\", en tant que co-rédactrice en chef de \"All Things Digital\".", "tgt_summary": null, "id": 656817}
{"src_title": "Charmes-sur-l'Herbasse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Charmes-sur-l'Herbasse est située dans la Drôme des collines (son canton porte d'ailleurs ce nom), à environ au nord de Valence, préfecture du département de la Drôme. L'agglomération la plus proche est celle de Romans sur Isère, située à. Adhérente à la communauté de communes du Pays de l'Herbasse jusqu'au, la commune a ensuite été rattachée en 2017 à la nouvelle communauté d'agglomération Hermitage-Tournonais-Herbasse-Pays de Saint Félicien, plus connue sous le nom d\"'Arche Agglo\" qui regroupe des départements de l'Ardèche et de la Drôme.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Les collines de la vallée de l'Herbasse, à l'instar des collines du Bas-Dauphiné, sont constituées essentiellement de sables jaunes molassiques présentant des couches irrégulières de grès. Cette région, malgré une intense érosion quaternaire due aux différentes périodes glaciaires, est encore stratigraphiquement proche du comblement initial du Miocène. Les dépôts quaternaires y sont représentés par des alluvions de sable et de cailloux disposés en un système complexe de terrasses étagées et emboîtées, plus ou moins défaits en fonction de leur ancienneté, des limons et des matériaux qui s'y sont accumulés.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par l'Herbasse, une petite rivière provenant de la forêt de Chambaran, dans le département de l'Isère. Elle coule dans la partie méridionale du territoire dans un axe sud-ouest puis conflue avec l'Isère en aval de Romans-sur-Isère. Celle-ci reçoit les eaux d'un petit affluent, la Limone, à l'entrée de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le secteur de la Drôme des collines dans lequel se situe Charmes et la vallée de l'Herbasse présente un climat qualifié de climat méditerranéen dégradé ou altéré car il est en partie soumis à des influences océaniques et semi-continentales, les pluies connaissent des maxima de printemps et d'automne d'importance à peu près similaire. La sécheresse d'été est plus modérée que dans le sud du département et le mistral (vent du nord) ne souffle pas aussi fort.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "La commune est essentiellement rurale. Son chef-lieu est un modeste village dominé par son château médiéval et entouré de terres agricoles. La commune compte de nombreux hameaux disséminés dans un paysage agricole et entourée de collines. Liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits :", "section_level": 2}, {"title": "Sismicité.", "content": "La totalité du territoire de la commune de Charmes-sur-l'Herbasse est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Attestations.", "content": "Dictionnaire topographique du département de la Drôme : Non daté : \"Charmes-sur-l'Herbasse\".", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les Celtes.", "content": "La Drôme des collines, au nord de la rivière Isère, faisait partie du territoire des Allobroges (voir Histoire de la Drôme).", "section_level": 2}, {"title": "Du Moyen Âge à la Révolution.", "content": "La seigneurie : Avant 1790, Charmes était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin, formant une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église était sous le vocable de saint Alban et dont les dîmes appartenaient au prieur de Saint-Donat, qui présentait à la cure. Le mandement de Charmes avait la même étendue que la commune de ce nom.", "section_level": 2}, {"title": "De la Révolution à nos jours.", "content": "Cette commune fait partie du canton de Saint-Donat depuis 1790. 2014 : une société d'événementiel a été mise en place afin de sauvegarder le patrimoine local.", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Située dans l'académie de Grenoble, la commune de Charmes-sur-l'Herbasse compte une école publique élémentaire présentant un effectif de à la rentrée scolaire de 2018.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "la paroisse catholique \"Notre Dame des Collines de l’Herbasse\" est rattachée au diocèse de Valence. Elle comprend dix-huit « clochers » (dont l'église de Châbons, propriété de la commune).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "En 1992 : bois, maïs, cultures fourragères, vergers, vignes, caprins, porcins. Artisanat : poterie.", "section_level": 1}, {"title": "Loisirs et tourisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "Un peuplier noir de de haut se trouve sur la commune de Charmes-sur-l'Herbasse. Il a entre 150 et 175 ans, sa circonférence et de. Il s'agit de l'un des plus gros peupliers de France.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le château féodal.", "content": "Ancien château fort (XIIe au XVe siècle).", "section_level": 2}], "src_summary": "Charmes-sur-l'Herbasse est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Charmes-sur-l'Herbasse est située dans la vallée de l'Herbasse, à l'est de la vallée du Rhône et au nord de la vallée de l'Isère dans le canton de Drôme des collines. ", "tgt_summary": null, "id": 1632313}
{"src_title": "La Mort de Tarelkine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Argument.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "acte.", "content": "Candide Tarelkine, un agent public met en scène sa propre mort afin d'échapper aux créanciers. Il va s'arroger l'identité de son voisin Sila Kopylov, récemment décédé. Tarelkine a dérobé une correspondance compromettante au bureau de son chef Maxime Varravine et envisage de faire chanter ce dernier. Les collègues de Varravine et Tarelkine se rassemblent dans l'appartement du défunt. Le crépuscule y règne ce qui empêche les protagonistes de s’apercevoir qu'un mannequin repose dans le cercueil, d'ailleurs, ils évitent de s'approcher - avec l'aide de sa servante Mavroucha, Tarelkin avait fourré le cercueil avec du poisson pourri et l'oeudeur est insupportable. Le cercueil est donc cloué et conduit, surveillé de l'huissier de justice Raspliuev vers le lieu de l'enterrement.", "section_level": 2}, {"title": "acte.", "content": "Tarelkine, sous les traits de Kopylov, boit de la vodka en compagnie de Raspliuev et commémore le défunt. Liudmila Spiridonova, une femme aux formes généreuses, fait son entrée à ce moment. Elle prétend avoir eu deux enfants avec Kopylov. Tarelkine la fait sortir. Varravine se présente sous les traits de Poloutatarinov en tête d'un groupe de créanciers, pour évaluer le patrimoine de Tarelkine. Tarelkine-Kopylov rapporte qu'il ne reste plus rien dans la maison et les envoie à la police. Varravine reste et parle en toute impartialité du «défunt». Tarelkine est offensé et Varravin le reconnaît. Un policier arrive avec le message que Kopylov est décédé. Raspliuev est surpris - si Kopylov est mort et qu'il a enterré Tarelkine lui-même, alors qui est devant eux? Varravine-Poloutatarinov suggère que c'est un mort ressuscité et un vampire. On traîne Tarelkine à la police. Là, il est mis dans une cellule et privé d'eau.", "section_level": 2}, {"title": "acte.", "content": "Raspliuev est chargé du cas extraordinaire. Il interroge les marchands Popougaïtchikov et Tchavkine, ainsi que le cantonnier Pakhomov, qui connaissaient Kopylov. Il fait arrêter Liudmila Spiridonova pour la relation avec le vampire. Le médecin prévient Raspliuev que l'accusé est très faible, car déshydraté. On convoque Tarelkine et en échange d'un verre d'eau ce dernier avoue tout et rend les documents volés à Varravine. Il est ensuite libéré. À la fin de la pièce Tarelkine fait part de son désir de partir pour Moscou et s'adressant aux spectateurs demande si quelqu'un ne chercherait pas un gérant pour son domaine.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Mort de Tarelkine (en ) est une farce en trois actes d'Aleksandre Soukhovo-Kobyline écrite en 1869. Elle est considérée comme le dernier volet de la trilogie dont les deux premiers sont \"Le Mariage de Kretchinski\" (1854) et \"L'Affaire\" (1861).", "tgt_summary": null, "id": 1342828}
{"src_title": "Saint-Charles-la-Forêt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située dans le Sud-Mayenne.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Contrairement à la plupart des communes de l'arrondissement de Château-Gontier, Saint-Charles ne faisait pas partie de l'Anjou, mais du comté de Laval dans la province du Maine. Charles Belgique Hollande que son père souhaite aussi voir abjurer, est ramené à Laval et confié aux soins du sieur de Villebourg, chanoine de Saint-Tugal. Il fait son abjuration le. Devenu catholique, comme son grand-père et prédécesseur qui s’était converti, il a fait construire, en forêt de Bouère, une église dédiée à saint Charles Borromée. Une portion de la forêt de Bouère s'avançait fort loin au nord-ouest, entre les paroisses du Buret et de Villiers. C'était une magnifique futaie que Henri III de La Trémoille abattit en grande partie pour servir aux constructions maritimes. Une vaste étendue de terrain se trouva donc ainsi dénudée et propre à être livrée à l'agriculture. Bientôt un certain nombre d'habitants s'y établirent. Charles Belgique Hollande de La Trémoille se détermine à créer pour eux une nouvelle paroisse et obtient pour cela des lettres du roi. Le prince fait bâtir à ses frais un presbytère et une église fort simple, dont la première pierre fut posée en son nom par René de la Porte, juge ordinaire de Laval. Elle est consacrée sous le vocable de saint Charles Borromée, patron du fondateur, le jour même de la fête du saint,. Cette église a été reconstruite en 1842.", "section_level": 1}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "La commune de Saint-Charles-la-Forêt dispose d'une piscine, d'un village vacances et d'un espace nature. Elle le doit essentiellement à la générosité des époux Corgnet (Geneviève et Pierre). Pendant quarante ans, ce couple a dédié une bonne partie de son temps et de son énergie à des projets collectifs. Les deux époux arrivent dans la commune en 1949 où ils sont instituteurs. Ils créent une coopérative scolaire. Des objets sont vendus pour payer des vacances d'été aux enfants de l'école. Cette tradition va perdurer avec des séjours en Espagne, Italie, Suisse, Pays-Bas et dans toute la France. Au début des années 1950, Pierre et Geneviève créent la cantine scolaire de la commune. Et en 1956, ils mettent en place un concours de \"17\", jeu de cartes proche de la manille. D'année en année, grâce au bouche à oreille, le concours connaît une notoriété sans pareil : on compte 184 joueurs en 1956 et participants en 1976. Des milliers de joueurs de \"17\" envahissaient le bourg de Saint-Charles-la-Forêt. Trente éditions du concours ont été organisées entre 1956 et 1985. Les habitants de la commune donnaient un gros coup de main. Ils aidaient à monter les préfabriqués où avait lieu le concours qui se jouait sur trois week-ends. Le montant des lots (voyages, voiture...) s'élevait à francs. Les bénéfices ont financé les vacances des jeunes mais aussi les équipements communaux : une piscine climatisée en 1972, un étang et des sanitaires en 1976, une salle de loisirs en 1982, un premier bungalow en 1985, le bois de \"Bel-Air\", des salles et d'autres bungalows en 1993. Pierre Corgnet est maire de la commune de 1983 à 1998.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Charles-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 1173230}
{"src_title": "Ferrassières", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Située sur le plateau d'Albion, Ferrassières est la commune la plus au sud de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en bordure avec le Vaucluse. Elle est située à au sud de Séderon et au nord de Sault.", "section_level": 2}, {"title": "Accès et transports.", "content": "La commune est un carrefour routier où convergent les routes départementales venant de Montbrun, Sault, Saint-Trinit, Revest-du-Bion et Séderon. Ainsi, la route départementale 63 traverse la commune par le bourg sur un axe sud-sud-ouest/nord-nord-est et les routes départementales 63a (depuis le sud-est), 157 (depuis le sud) et enfin 189 (depuis l'ouest) convergent toutes au niveau du bourg.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les communes les plus proches sont Saint-Trinit, Aurel, Montbrun-les-Bains et Barret-de-Lioure. La commune est séparée de Barret-de-Lioure par le Col de l'Homme Mort.", "section_level": 2}, {"title": "Sismicité.", "content": "La sismicité sur le territoire de la commune est négligeable mais non nulle.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "La commune est située sur un substrat de couches de calcaires à faciès urgonien (Crétacé). Ce calcaire se présente selon un modelé karstique avec lapiaz, avens et dolines. Il est associé à des couches sédimentaires du Bédoulien et de calcarénites du Barrémien (Secondaire), recouvert par des colluvions et alluvions siliceuses et des argiles de décalcification du Quaternaire. L'eau s'infiltre dans la roche, créant des réseaux souterrains (système karstique), ressortant en des points bas tels que la Fontaine de Vaucluse.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par le ravin de la Greppe, ainsi que par le ravin de la Bassette, et le ravin Tranche Mules.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le plateau d'Albion, sur lequel se situe la commune, possède toutes les caractéristiques climatiques des Alpes du Sud, dont il est, avec le Mont Ventoux et la Montagne de Lure, le chaînon le plus occidental. Du climat méditerranéen en partant de la plus basse altitude, elles évoluent, au fur et à mesure, vers un climat tempéré puis continental qui ne prend le type montagnard qu'aux plus hautes altitudes.", "section_level": 2}, {"title": "Flore et faune.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Flore.", "content": "Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier. On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la Ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier. Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le Grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne.", "section_level": 3}, {"title": "Champignons.", "content": "Liées à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit \"pinin\", le lactaire sanguin (Lacterius sanguifluus), dit \"sanguin\", les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (Cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton, (Hydnum repandum) et surtout le \"petit gris\" ou griset du Ventoux (Tricholoma myomyces).", "section_level": 3}, {"title": "Faune.", "content": "On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué. De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière). En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateur de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm, Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauve souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler).", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "Les seuls vestiges ont été retrouvés au col de l'Aye à d'altitude. À l'intérieur d'une enceinte en pierre sèche, ont été prélevés de nombreux débris de poterie et des fragments de tuiles. Ce site a été identifié comme un oppidum qui fut occupé de la basse époque gallo-romaine jusqu'au haut Moyen Âge.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Aux et, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait l’église paroissiale, dont elle percevait les revenus. Celle-ci avait été donnée aux bénédictins par Ripert de Mévouillon en 1087. En 1287, la seigneurie de Ferrasières fut un des fiefs de Raymond de Mévouillon. Puis au début du, elle passa en partie à la maison des Baux-Avellino. Le, Agoult des Baux, reconnut tenir en indivis, ce fief avec Raymond d'Agoult, seigneur de Sault. Le, son fils, Bertrand II des Baux par les Valois céda au Dauphin Charles, futur Charles VI, son fief de Ferrassières, ne gardant pour lui que les seigneuries de Brantes et de Plaisians. Le château du village, ruiné depuis 1330, ne fut jamais reconstruit. Il se situait sur l'emplacement de l'actuel cimetière, où l'on met encore au jour quelques débris et vestiges.", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance.", "content": "Charles Dupuy-Montbrun (1530-1575), dit le brave Montbrun, dont le château à Montbrun avait été démantelé sur ordre royal, en 1560, fit construire celui de la Gabelle. Son emplacement était idéal pour le chef huguenot qui pouvait aussi bien pénétrer dans les Baronnies ou descendre attaquer le Comtat Venaissin et la Provence. La tradition veut qu'il ait pu y réunir jusqu'à arquebusiers. Son fils et héritier, Jean Alleman Dupuy-Montbrun (1568-1634), fut seigneur de Montbrun et de Ferrassières, conseiller d'État et général de la cavalerie protestante en Languedoc. En 1591, il avait épousé Lucrèce de La-Tour-du-Pin-Gouvernet, fille de René et d'Isabeau de Montauban. Leur second fils, Jean, fut comte de Ferrassières, et leur petite-fille, Espérence, qui porta le nom de Dupuy-Montbrun-Ferrassières, comtesse.", "section_level": 2}, {"title": "Période moderne.", "content": "L'église est placée sous le vocable de saint Julien de Brioude. D'inspiration romane, elle a été construite en 1678 et sa porte date de 1771. Sur la petite place jouxtant la partie droite de la nef de l'église paroissiale, se trouve une fontaine-oratoire. Surmontée d'une statue bariolée de Jeanne d'Arc, elle fut inaugurée devant une foule considérable en 1896.", "section_level": 2}, {"title": "Période contemporaine.", "content": "Le GMS du plateau d'Albion avait installé trois zones de lancement de missiles sur la commune. Tout d'abord, la \"ZL 2-9\", située à mètres d'altitude, qui a été délaissée lors de la suppression du groupement stratégique et a servi de hangar agricole (stockage de fumier et de bois). Actuellement, elle a été transformée en parc de panneaux solaires. De part et d'autre du village, la \"ZL 2.1\", dans un champ que jouxte la D 189, et la \"ZL 2.8\" à La Gabelle, près de la D 518. Le site du premier silo de lancement a été lui aussi utilisé pour des panneaux solaires en 2010.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La forme la plus ancienne est \"Ferraciera\", attestée en 1080. Ce toponyme est issu du latin \"* ferracea\" (qui donnera \"ferrasso\" en provençal) auquel a été ajouté le suffixe \"-aria\", indiquant que sur ce lieu se trouvaient des forges. Ses habitants sont appelés Ferrassièrois.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fiscalité.", "content": "La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010).", "section_level": 2}, {"title": "Politique.", "content": "Lors des élections présidentielles de 2012, Ferrassières est l'une des communes dans laquelle Marine Le Pen a obtenu l'un de ses meilleurs scores (44,33 %) devant François Hollande (18,56 %). Fernand Benoit explique que. Effectivement ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Urbanisme intra-muros.", "content": "Elle se retrouve aujourd'hui dans nombre de massifs montagneux de la Provence occidentale, dont les vallées ou plateaux alpins. Ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade. La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée \"trihard\" quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée \"galarié\" ou \"souleriè\". Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture » ou qui l'on été (lavande).", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme extra-muros.", "content": "Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie. À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était le pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie. Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (\"canisse\") dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier. La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale pré-établie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé. Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture. Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur. On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin \"boria\" - déjà référencé dans le quartier \"Borianum\" d'Arles - et s'orthographie \"bori\" en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait aux troupeaux d'estiver dans les alpages. Il implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche. Ce refuge lui servait à la fois d'abri et de laiterie. Ce type de construction en pierre sèche, qui est facilité par l'épierrage des champs, se retrouve autour de la Méditerranée dans les régions qui ont développé une « civilisation pétrée » (\"trulli\" dans les Pouilles, \"hiske\" dans l'Istrie, \"caselle\" en Ligurie, et toutes les différentes cabanes liées à un type de nomadisme en Crète, Syrie, et Espagne). En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs (plateau d'Albion), de coteaux travaillés en restanques. La commune compte deux châteaux. Le premier se trouve sur la route menant à Montbrun, c'est le château du Plan, près duquel se trouve l'une des rares sources du plateau. Le second, sur la route de Revest-du-Bion, est le Château de la Gabelle. Cette imposante bâtisse, protégé au titre des monuments historiques de France était une maison forte du avec une tour-colombier. Son emplacement stratégique entre Provence et Dauphiné lui valu d'être le centre de nombreuses opérations militaires. Dévasté puis reconstruit, en 1561, par Charles Dupuy-Montbrun, il devient, au, propriété de la famille Valserre des Adrets qui s'en sépare au milieu du. Trois de ses tours durent être abattues pour vétusté au cours du. Propriété de la famille Blanc depuis 1838, le château renaît, devenant à la fois maison d'hôtes et ferme biologique, porté par de nouvelles générations désireuses de restaurer ce patrimoine et de faire subsister la tradition lavandicole. Un seul hameau sur la commune, les Hautes-Ferrassières, qui se trouve en limite de culture. Entouré de \"clapas\", il est composé de quelques maisons et d'un cimetière. Sa chapelle a été démolie au.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Très connue pour sa culture de la lavande, la commune est essentiellement tournée vers l'agriculture (lavande, épeautre et autres céréales, élevage caprin, apiculture). La fête de la lavande, qui se déroule chaque année, est plus professionnelle que touristique, elle marque le début de la récolte sur le plateau d'Albion.", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "Le tourisme (camping vert, randonnée, VTT, spéléologie, route de la lavande) est soutenue par une capacité d'accueil de 35 places offerts par les six gites ruraux de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "Les services médicaux et para-médicaux les plus proches se trouvent à Montbrun-les-Bains.", "section_level": 2}, {"title": "Scolarisation.", "content": "Il n'y a pas d'établissement scolaire sur la commune, les enfants sont scolarisés à Sault.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "L'église Saint-Julien-de-Brioude, ancien siège de la paroisse de Ferrassières, fait maintenant partie du regroupement paroissial du sud de la Drôme dénommé Saint-Joseph-des-Baronnies. Les lieux de culte les plus proches se trouvent à Sault, Monieux et Banon.", "section_level": 2}, {"title": "Recyclage des déchets.", "content": "La \"collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés\" se font à la déchèterie de Sault.", "section_level": 2}], "src_summary": "Ferrassières est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est la seule du département qui se situe sur le plateau d'Albion tout en étant en limite de la montagne de Lure.", "tgt_summary": null, "id": 1730325}
{"src_title": "Saint-Boès", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Tous les ruisseaux de la commune y prennent leur source : elle est traversée par un affluent du Luy, le ruisseau du Grand Arrigan (23,5 km) et par ceux du gave de Pau, les ruisseaux de Lataillade (13,7 km) (et par ses tributaires, le ruisseau Peyre et le ruisseau Hontarede) et le ruisseau de Monlong.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme \"Saint-Boès\" apparaît sous les formes \"Semboys\" (1290, titres de Béarn), \"Somboes\" (, fors de Béarn), \"Somboeys\" (1356, cartulaire d'Orthez), \"Sent-Boes\" (, censier de Béarn), \"Semboees\" (1442, contrats de Carresse), \"Senboes\", \"Sent-Boees\", \"Sanct-Boes\" et \"Saint-Bouès\" (respectivement 1536, 1536, 1546 et 1686, réformation de Béarn), \"Saint-Bois\" (1768, règlement des États de Béarn) et \"Saint Boés\" (fin du - carte de Cassini). Son origine est peut-être l'anthroponyme aquitanien (protobasque) Sembe. Son nom béarnais est \"Semboès\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1385, Saint-Boès dépendait du bailliage de Rivière-Gave, nom d'un archiprêtré du diocèse de Dax qui tirait son nom du gave de Pau. On y comptait 44 feux.Au une sauveté se situait très probablement au village autour de l’église, les patronymes anciens de Guixarnaut de La Saubetat et Johanot de la Saubetat à Saint-Boès en attestent. La ferme de Saubétat toute proche de l'église existe encore de nos jours.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune fait partie de quatre structures intercommunales :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'activité est tournée essentiellement vers l'agriculture (élevage, polyculture). Culture de fraises.", "section_level": 1}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "- la mairie", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "- l'église - le cimetière", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine environnemental.", "content": "- le camp romain", "section_level": 2}, {"title": "Équipements.", "content": "La commune dispose d'une école primaire et d'une boulangerie/pâtisserie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Boès (en béarnais \"Semboès\") est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est \"Saint-Boésien\".", "tgt_summary": null, "id": 1826985}
{"src_title": "La Chavanne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "La commune de La Chavanne est située entre Chambéry et Albertville à une altitude moyenne de. Sa superficie d'environ Commune de la combe de Savoie située en rive gauche de l'Isère, La Chavanne est située à environ du massif des Bauges et sur les premiers contreforts de la chaîne de Belledonne faisant face aux Bauges.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "La Chavanne compte quatre communes limitrophes, dont l’une située sur un quadripoint. Il s'agit de Montmélian au nord/nord-ouest dont la limite est matérialisée par l'Isère, d'Arbin au nord, sur un quadripoint avec Planaise située au nord-est, et enfin Sainte-Hélène-du-Lac d'est en ouest et tout le long de la limite sud.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune de La Chavanne est longée sur toute sa limite nord par l'Isère, qu'elle sépare de Montmélian. Le cours du ruisseau de la Crouza se termine dans l'Isère sur la limite de La Chavanne et ne traverse donc pas le territoire communal. Aucun autre cours d'eau d'importance n'a son lit sur le territoire de la commune, le Coisetan alimentant le lac de Sainte-Hélène étant pour sa part situé plus au sud. La commune compte toutefois un marais, le marais de la Peysse, d'une superficie d'une dizaine d'hectares. Ce marais est pour partie inclus dans la Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 dénommée « Marais près de la Peysse », de et également inventorié parmi les zones humides par le Conservatoire d'espaces naturels de Savoie. Trois autres zones humides sont également inventoriées à La Chavanne, à savoir le « Cours de l'Isère, de la confluence avec l'Arc jusqu'à la limite avec le département de l'Isère » pour sa partie chavannaise (), le « Marais sous Côte Bollard » () et « Portier » ().", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La commune de La Chavanne est traversée d'ouest en est par l'autoroute A43 arrivant de Lyon, Chambéry et Grenoble (par l'A41) et se dirigeant vers les vallées alpines et l'Italie. La bretelle d'accès n°22 « Montmélian » se situe également sur le territoire de la commune. Cette bretelle permet la jonction avec la route départementale 204 conduisant à Montmélian au nord et au chef-lieu de La Chavanne, à moins d'1 kilomètre, au sud. En matière ferroviaire, la commune n'est traversée par aucune ligne de chemin de fer. Les lignes les plus proches sont la ligne de Culoz à Modane (frontière) passant au nord à Montmélian en rive droite de l'Isère et la ligne de Grenoble à Montmélian passant à l'ouest à Sainte-Hélène-du-Lac. La jonction de ces deux lignes s'effectue au niveau de la gare de Montmélian, située à environ du chef-lieu de La Chavanne. Cette gare est desservie par des TER en direction de Chambéry, Lyon, Grenoble, Annecy, Genève et vers les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. Enfin, l'aéroport le plus proche est l'aéroport de Chambéry-Savoie situé au sud du lac du Bourget à moins de, actif principalement durant la saison hivernale. Les aéroports internationaux les plus proches sont l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et l'aéroport international de Genève, situés tous deux à une centaine de kilomètres de La Chavanne.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme \"Chavanne\" vient du latin \"cabana\" désignant une « cabane, une chaumière avec les propriétés qui l'entourent » selon l'abbé Gros ou encore « une hutte bâtie pour le gardien des vignes (...), cabane rustique ». \"Ecclesia Cabanne\" est citée, d'après Besson, en 1127, puis \"Curatus de Chambanne alias Chavanne\" au, enfin lors de la visite pastorale de l'évêque de 1571, l'église paroissiale est désignée par \"Parrochialis ecclesia Sancti Eusebii Cabane\". En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit \"La Shavna\", selon la \"graphie de Conflans\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Parmi les premières mentions de la paroisse de La Chavanne figurent celles d'une charte de 1127 avec \"« Ecclesia Cabanna »\". En 1263, la paroisse compte 12 feux, soit environ. Succédant au bac à traille qui existait entre La Chavanne et Arbin, un premier pont sur l'Isère est bâti au milieu du. Il s'agit d'un pont en charpente appelé « Morens », signifiant « stable ». Ce pont doit être reconstruit très souvent en attendant le pont Morens en pierre de l'architecte Cuénot au. Il est bâti sur la portion la moins large de la rivière, en aval des multiples bras et îles qu'elle présentait avant son endiguement. La Chavanne est alors la première localité traversée sur la route vers l'Italie à la sortie de Montmélian. Située en vis-à-vis direct de Montmélian (la limite entre les deux communes étant matérialisée par le cours de l'Isère), la commune de La Chavanne a connu, tout au long de la période médiévale, une histoire très liée à celle de cette prestigieuse citadelle militaire. À chaque invasion militaire de la Savoie, La Chavanne devenait le lieu d'installation des batteries et le siège de troupes d'où partaient les attaques contre la forteresse. Plusieurs lieux-dits de la commune rappellent le rôle militaire que la commune joua dans ces combats récurrents (la Batterie, la Route du Camp...). Parmi les principales invasions : De tous temps, La Chavanne a été, sur l'axe de circulation entre la vallée du Grésivaudan et la combe de Savoie, un important lieu de franchissement de l'Isère, comme en témoigne encore le pont Morens, construit au et inscrit au titre des monuments historiques depuis 1985. En, trois années après la Révolution française, les troupes françaises arrivent en Savoie par le Grésivaudan et se séparent alors en deux corps : l'une se dirigeant vers Chambéry avec le général de Montesquiou et l'autre prenant la direction de Montmélian et de la combe de Savoie avec le capitaine La Tour d'Auvergne-Corret. Le Conseil de La Chavanne se réunit le dans l'église afin de désigner son député représentant à l'Assemblée des Allobroges qui se tient en la cathédrale de Chambéry à partir du. Cette Assemblée décide la réunion de la Savoie à la France en novembre et La Chavanne devient alors une commune de la République française. Vingt-deux ans plus tard, alors que se termine le Premier Empire et que les troupes autrichiennes entrent en Savoie, le traité de Paris (1814) rétablit une partie du territoire de la Savoie au royaume de Piémont-Sardaigne, dont La Chavanne fait partie. L'année suivante, un nouveau traité de Paris (1815) rend la totalité du territoire au royaume sarde, soit les frontières existant avant le rattachement de 1792. C'est sous le royaume sarde qu'ont lieu les travaux d'endiguement de l'Isère de 1829 à 1854. À La Chavanne, les travaux se déroulent de 1840 à 1844 avec les digues longeant les zones de La Pérouse de La Bassée. Bien que l'endiguement n'empêche pas des crues de survenir, celui-ci modifie sensiblement les activités humaines dans le secteur. Ainsi, la route Royale vers l'Italie cesse de traverser La Chavanne à partir de 1854 au profit de la rive droite de l'Isère.", "section_level": 1}, {"title": "Culture du tabac et sériciculture.", "content": "À la suite de l'annexion de la Savoie à la France, La Chavanne obtient en 1864 l’autorisation de cultiver du tabac sur son territoire (cette culture étant auparavant interdite par le gouvernement du royaume de Piémont-Sardaigne). Le développement de cette nouvelle culture est important, si bien qu'en 1876, un nouveau local de réception des feuilles de tabac est construit, suivi d'un nouveau magasin des tabacs à Montmélian en 1886. En 1888, la commune de La Chavanne compte 38 planteurs de tabac et leur production est de près de 2 millions de feuilles livrées. Outre La Chavanne, l'ensemble du canton de Montmélian devient en 1913 le premier producteur de tabacs de Savoie. L'activité se poursuit jusque dans les années 1990, décennie durant laquelle le dernier producteur de tabac de La Chavanne met fin à son activité. La sériciculture, ou culture du ver à soie, s'implante dans la combe de Savoie à la fin du avec l'utilisation de mûriers, mais la production décline durant la restauration sarde (1815-1860) en raison des droits de douane rédhibitoires pratiqués sur la vente des cocons. De nouveau après l'annexion de la Savoie, l'introduction de nouvelles graines du Japon, saines de maladies, relance l'activité dans la seconde moitié du. En 1900, La Chavanne compte 23 éducateurs de vers à soie. La sériciculture prend fin dans la combe de Savoie et en France à partir des années 1930.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "La commune est membre de la Communauté de communes Cœur de Savoie. Elle appartient au Territoire du Cœur de Savoie, qui regroupe une quarantaine de communes de la Combe de Savoie et du Val Gelon.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de la commune s'appellent les \"Chavannots\".", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Appellations et protections.", "content": "La commune est incluse dans le territoire de l'Appellation d'origine protégée (AOP) « Noix de Grenoble ». La Chavanne est en outre incluse dans le périmètre de plusieurs Indications géographiques protégées (IGP) : À ces IGP s'ajoutent deux IGP vinicoles, à savoir :", "section_level": 2}, {"title": "Catastrophes naturelles.", "content": "La commune a été victime d'une tempête en novembre et d'un glissement de terrain en. Des inondations régulières surviennent dans la plaine proche de l'Isère, au niveau des lieux-dits La Peyrouse et La Bassée. Une des plus importantes crues survient le : le niveau de l'Isère alors s'élève de par rapport à son niveau d'étiage. Les inondations du ont pour leur part donné lieu à un Arrêté de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Ce secteur est déclaré inconstructible par le Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Combe de Savoie.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Autrefois, La Chavanne était connue pour sa culture du tabac et du chanvre et pour la sériciculture. Aujourd'hui, les principales activités agricoles de la commune sont la culture des céréales et l'élevage bovin. Il existe une ferme de transformation de produits laitiers au lieu-dit Verrens, et une activité d'apiculture et d'élevage d'escargots à La Bassée. La commune est également le siège d'une zone artisanale qui comporte plusieurs entreprises de gros œuvre. À ce titre, trois zones d'activité économique (ZAE) sont présentes sur la commune : La Bassée, La Peyrouse et une extension de la Peyrouse, toutes situées sur la plaine le long de la rive de l'Isère. Ces deux zones d'activités sont par ailleurs séparées par une zone d'activité gravière, comprenant une carrière exploitée par la société Vicat qui y extrait et produit notamment des granulats pour les industries du bâtiment et de génie-civil. La Chavanne est malgré-tout une commune essentiellement agricole avec de surface agricole utile (SAU) en 2016, soit des de superficie de la commune. Cette surface agricole utile comprend en majorité des prairies permanentes () et des parcelles destinée à la culture du maïs ().", "section_level": 1}], "src_summary": "La Chavanne est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Commune rurale de la combe de Savoie située en rive gauche de l'Isère, elle fait partie du massif des Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 120804}
{"src_title": "Goupillières (Eure)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Goupillières est une commune du Centre du département de l'Eure. Elle est localisée à l'extrémité ouest de la Campagne du Neubourg, une région naturelle caractérisée par son paysage ouvert composé de grandes étendues de cultures. Elle se situe sur les hauteurs est de la vallée de la Risle, non loin de la confluence de la Risle et de la Charentonne. À vol d'oiseau, la commune est à au nord de Beaumont-le-Roger, à à l'ouest du Neubourg, à au nord-ouest d'Évreux et à au sud-ouest de Rouen. La commune est composée de plusieurs hameaux : Melleville, Fréville, la Goderie, Bouquelon.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est bordée au sud-ouest par la Risle. Celle-ci marque la limite avec la commune voisine de Launay.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Vulpilleres\" au, \"Goupilleriae\" en 1258. Le mot évoque l'ancien français \"goupil\" (du latin \"vulpes\"), du bas-latin \"vulpiculus\", qui voulait dire \"renard\". Avec le suffixe de présence \"-aria\", Goupillières veut donc dire : « tanière de renard, lieu fréquenté par les renards ». C'est-à-dire du gallo-roman, avec une influence germanique sur la consonne initiale.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Un acte de 1699 émanant de la \"Généralité de Rouen\" stipule que Marc-Antoine le Baube est seigneur du Grand-Clos de Goupillières. Ses armes sont \"d'azur à une bande d'argent cottoyée de deux cottices de même\".", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune de Goupillières compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques : Par ailleurs, plusieurs autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :", "section_level": 2}], "src_summary": "Goupillières est une ancienne commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Depuis le elle est commune déléguée de la commune nouvelle de Goupil-Othon (regroupant Goupillières et Le Tilleul-Othon).", "tgt_summary": null, "id": 682904}
{"src_title": "La Coucourde", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La Coucourde est situé dans la vallée du Rhône, à au nord de Montélimar. Les communes les plus proches sont Les Tourrettes, Cruas et Condillac.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par le Leyne.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Attestations.", "content": "Dictionnaire topographique du département de la Drôme : (non daté) : \"La Courcourde\", commune.", "section_level": 2}, {"title": "Étymologie.", "content": "La Coucourde viendrait du mot « cougourde » qui, en provençal, est le nom donné à la courge (\"cocorda/cogorda\"). On retrouve une courge d'or sur le blason de la commune. L'ancien hameau devrait son nom à une auberge « La Courge d'Or ».", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Du Moyen Âge à la Révolution.", "content": "Le village d'origine de la communauté est Lachamp, à l'est, au débouché dans la plaine d'un petit cours d'eau, le Leyne, village perché où subsistent les vestiges d'une enceinte médiévale. Dès le commencement du, il y avait dans cette localité une station de la poste aux chevaux.", "section_level": 2}, {"title": "De la Révolution à nos jours.", "content": "Le, la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée (LM) ouvre à l'exploitation la section de Valence à Avignon qui traverse le territoire de la commune où elle met en service la gare de La Coucourde. 1897 : le chef-lieu de la commune est transféré à La Coucourde, situé sur la RN7.", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Les élèves débutent leur étude sur la commune, qui dispose d'une école maternelle et trois écoles primaires.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "En 1992 : Céréales, Ovins / Produits locaux : caillette. L'agriculture est de type polyculture-élevage, avec des spécialisations dans la production de semence de maïs, de tournesol, de colza. Il y a aussi des élevages de poulet label. La culture de lavandin est aussi présente, destinée à la distillation pour obtenir de l'huile essentielle. Une puissante station de pompage est présente sur la commune, afin d'irriguer la plaine de Marsanne avec l'eau du Rhône. Marchés : lundi (toutes les deux semaines). Foire : 11 décembre.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Coucourde est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les \"Coucourdois\".", "tgt_summary": null, "id": 1369786}
{"src_title": "Vialer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Vialer est située à l'extrême nord-est du département et au sud-est de Garlin.", "section_level": 2}, {"title": "Accès.", "content": "La commune est desservie par les routes départementales 104, 143 et 219.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Vialer est traversée par un affluent de l'Adour, le Léez, et par des tributaires de celui-ci, les ruisseaux de Larrigan, du Gerp et de Roudigou.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le toponyme \"Vialer\" apparaît sous les formes \"Lo Vieler de Tarnos\" (1385, censier de Béarn), \"Vielaa\" (1402, censier de Béarn), \"Lo Bialer\", \"lo Vieler en Vic-Bilh\", \"lo Vieller de Sanct-Johan-Podge\", \"lo Vialer\", \"le Vialler\" et \"Saint-Pierre du Vialer\" (respectivement 1542, 1544, 1546, 1554, 1675 et 1682, réformation de Béarn). Son nom béarnais est \"Lo Vialèr\" ou \"Lou Bialè\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À l'origine, Vialer semble avoir fait partie de Saint-Jean-Poudge : Paul Raymond note qu'en 1385, Vialer qui s'appelle le Vialer (hameau) de Tarnos, dépendait du bailliage de Lembeye et comptait treize feux. En 1546, Vialer est appelé Vialer de Saint-Jean-Poudge. Vialer est sans doute une des créations villageoises du XIVe siècle", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Vialer fait partie de six structures intercommunales :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune fait partie des zones d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du madiran, du pacherenc-du-vic-bilh et du béarn et est incluse dans la concession du Vic-Bilh avec une exploitation pétrolière active.", "section_level": 1}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "Une demeure de notable, dite château de Loo ou Trinquat, date du début du puis fut remaniée au siècle suivant. Vialer présente un ensemble de fermes et de maisons datant des, et siècles. Le moulin dit de Lahourcade ou de Ladevèze est porté sur le cadastre de 1819, le bâtiment actuel porte une date de 1838.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "L'église Saint-Pierre, mentionnée au XVII siècle date essentiellement du. Son clocher-porche terminé entre 1754 et 1756 en est l'élément le plus remarquable. Elle recèle du mobilier, une estampe, des verrières, une dalle funéraire et des objets inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Au, une dalle, placée sur la voie publique, depuis conservée au musée de Morlaas, mentionnait qu'Isaac de Soubiron, seigneur de Loo, mort en 1721, avait été conseiller au Parlement de Toulouse. Le peintre Roger Laüt s'est établi à Vialer depuis les.", "section_level": 1}], "src_summary": "Vialer (en béarnais \"Lo Vialèr\" ou \"Lou Bialè\") est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.", "tgt_summary": null, "id": 744713}
{"src_title": "John H. N. Collier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils d'un employé de bureau, il reçoit avec sa sœur son école préparatoire sous forme de leçons privées centrées sur la littérature que leur donne leur oncle écrivain, Vincent Collier. À l'âge de 18 ou 19 ans, le jeune John est décidé à devenir poète. Son père l'encourage dans cette voie et, pendant dix ans, lui alloue une indemnité de deux livres par semaine, à quoi s'ajoute ce qu'il gagne en rédigeant des critiques littéraires et en étant correspondant culturel pour un journal japonais. Point trop chargé par les responsabilités financières, il développe à cette époque un penchant pour les jeux de hasard, la conversation dans les cafés et les visites de musée. Après la publication de poèmes, il se lance en 1930 dans le roman avec \"His Monkey Wife: or Married to a Chimp\". C'est toutefois la parution dans \"Harper's Magazine\", \"The New Yorker\" et autres magazines prestigieux de ses nouvelles, à partir de 1929, qui lui apporte la célébrité. Ce succès lui permet de voyager dans tout le Royaume-Uni. Il séjourne plusieurs fois en France avant de se fixer en Californie, où il est embauché comme scénariste par les grands studios d'Hollywood. En cette qualité, il signe, en collaboration, des scénarios, dont celui de \"Sylvia Scarlett\" de George Cukor en 1935. Il est aussi souvent employé comme scripteur pour ajouter des dialogues ou modifier des scènes. Il participe ainsi, sans être crédité, au scénario de \"L'Odyssée de l'African Queen\" (\"The African Queen\") de John Huston en 1951. Son œuvre est peu connue en France, hormis un recueil de nouvelles, \"Un rien de muscade\", paru en 1949, où son humour aigre-doux s'apparente à ceux de Roald Dahl, Saki (H.H. Munro) et S.J. Perelman, mais également Evelyn Waugh. L'élégance de son écriture le rapproche d'un Anatole France, d'un W. Somerset Maugham et d'un Rudyard Kipling. Sa veine fantastique mêle les influences de Lord Dunsany, Ambrose Bierce et James Branch Cabell, alors que ses récits policiers sont redevables à Sax Rohmer. En 1952, il est lauréat de prix Edgar-Allan-Poe de la nouvelle pour son recueil \"Fancies and Goodnights\" (1951).", "section_level": 1}], "src_summary": "John Henry Noyes Collier, né le à Londres et mort le à Los Angeles, est un écrivain et scénariste britannique. Spécialiste de la nouvelle, où il aborde tour à tour ou concurremment les genres policier, humoristique et fantastique, il vit une grande partie de sa vie aux États-Unis où ses talents de conteurs l'ont fait connaître et lui ont ouvert les portes d'Hollywood.", "tgt_summary": null, "id": 2025493}
{"src_title": "Pillac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Pillac est une commune du Sud Charente, située à au nord d'Aubeterre et à au sud d'Angoulême. Le bourg est aussi à à l'ouest de Saint-Séverin, au sud-est de Montmoreau, au nord-est de Chalais, à l'ouest de Ribérac et de Verteillac, et au sud de Villebois-Lavalette. La D 10, route de Montmoreau à Aubeterre, traverse la commune du nord au sud et passe à à l'ouest du bourg. La D 709, route de Montmoreau à Ribérac traverse le nord de la commune. Le bourg est traversé par la D 458. La D 78 et la D 140 traversent aussi la commune. La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "Comme de nombreuses communes charentaises, Pillac possède un habitat dispersé et compte de nombreux hameaux et fermes. On peut citer \"le Bernou\" au nord du bourg, \"les Martres\" à l'est, \"le Boiteau\", \"la Ferrière\", \"le Rapt\" au sud, \"le Maine Roy et le Maine Blanc\" à l'ouest, etc..", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est dans les coteaux du Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente. Les hauteurs au centre de la commune sont occupées par des dépôts du Tertiaire (argile, sable, galets). Ces \"landes\", peu fertiles, sont boisées en châtaigniers, pins maritimes et chênes. La commune est assez étendue (), et est encadrée par les vallées de l'Auzonne à l'est et de la Tude à l'ouest, entre lesquelles il y a une crête boisée de direction nord-sud assez élevée (environ d'altitude), où passe la D 10, route d'Aubeterre à Montmoreau. Le point culminant de la commune est sur cette crête, à \"Pechbrie\", d'altitude. Le point le plus bas est à, situé le long de l'Auzonne en limite sud-est. Le bourg est à d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est située dans le bassin versant de la Dordogne. L'Auzonne, ruisseau se jetant dans la Dronne entre Saint-Séverin et Nabinaud, arrose l'est de la commune. Sur la partie occidentale, des ruisseaux se dirigent vers la Tude, autre affluent de la Dronne qui passe à Montmoreau et Chalais. Au sud de la commune naît l\"'Écrevansou\", qui rejoint la Dronne à Laprade.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes sont \"Piliaco\", \"Pillaco\" en 1110, \"Pilhac\" en 1299, \"Pilac\", \"Piglac\", \"Pilliac\". L'origine du nom de Pillac remonterait à un nom de personne romain \"Pilius\" auquel est apposé le suffixe \"-acum\", ce qui correspondrait à \"Piliacum\", « domaine de Pilius ».", "section_level": 1}, {"title": "Limite dialectale.", "content": "La crête entre les vallées de l'Auzonne et de la Tude marque la limite entre la langue d'oïl (dialecte saintongeais) à l'ouest et le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est, comprenant le bourg. La commune se nomme \"Pilhac\" en occitan.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Entre le, Pillac était le siège d'une viguerie, alors dans le diocèse de Périgueux, qui a été rattachée avec les six autres vigueries du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine à la suite de son extension au. L'église de Pillac était chef-lieu d'un archiprêtré du diocèse de Périgueux et elle comprenait 26 paroisses. À la fin du, la commune a particulièrement souffert du phylloxéra et s'était désertifiée, une grande partie de la population active travaillant les vignes.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "En 2017, la commune a été labellisée « une fleur » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école est un entre Pillac et Saint-Séverin. Pillac accueille l'école élémentaire, avec une classe unique, et Saint-Séverin l'école primaire. Le secteur du collège est Montmoreau-Saint-Cybard.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La commune accueille le golf d'Aubeterre, à Longeveau.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "La commune de Pillac à fait la Une de la presse en 1963. Un ermite, né le et décédé précise son acte de décès a été retrouvé dans les bois un dizaine de jours après sa mort. Cet homme a vécu seul dans le dépouillement le plus total, dans les bois de la commune pendant une quarantaine d'années, habitant des cabanes de bois qu'il fabriquait lui-même. Les anciens du village se souviennent de ce personnage surnommé ; il n'était pas méchant mais effrayait un peu les enfants quand ils l'apercevaient avec sa barbe et ses cheveux très longs.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pillac (\"Pilhac\" en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). ", "tgt_summary": null, "id": 499687}
{"src_title": "Albiez-Montrond", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Albiez-Montrond est un village situé entre et d'altitude et voisine des communes d'Albiez-le-Jeune et de Fontcouverte-la-Toussuire, Albiez-Montrond fait partie du massif « Arvan-Villards », espace des Sybelles. Village situé sur un plateau ouvert, entouré de hauts sommets à fort dénivelé. Albiez se compose d'une douzaine de villages ou hameaux répartis entre d'altitude et : Le Plan ou chef-lieu, la Cochette ; le Collet-d'en-Haut ; le Collet-d'en-bas, la Colonne et Carreley, le Fregny ou Freigny, Gevoudaz (), le Mollard (), La Saussaz, la Villette sur Albiez-le-Vieux, et La Ville (anciennement le chef-lieu) ; le Chalmieux ; le Gouthier ; les Rieux sur Montrond.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "La commune située dans la vallée des Arves surplombe Saint-Jean-de-Maurienne distant de.", "section_level": 2}, {"title": "Superficie et altitude.", "content": "L'altitude de la commune est donnée dans le tableau ci-dessous :", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La rivière de l'Arvan coule en contrebas de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat y est de type montagnard. L'hiver est plutôt froid et neigeux et l'été est assez chaud de jour et froid de nuit. Le tableau ci-dessous indique les données climatiques de la commune (toutes les données ne sont pas encore connues).", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "\"Albiez-Montrond\" est un toponyme composé de l'ancienne commune d\"'Albiez-le-Vieux\" et de celle de \"Montrond\", à la suite de la fusion mise en place par arrêté préfectoral le (publié au J.O. le ). \"Albiez-le-Vieux\" est mentionnée dans l'histoire sous les formes \"In Albieys vetulum\" (1040), \"de Albiaco veteri\" (1303), \"Arbié le Vieux\" (1557) ou encore Albié le Vieux (1793). Il dérive de \"Albiez\" qui rencontre dès 739 sous la forme \"Colonica in Albiadis\", dans les cartulaires de l'église-cathédrale de Grenoble, dit cartulaire de saint Hugues. Le toponyme semble dériver du nom d'un domaine gallo-romain \"Albiacum\". La séparation des deux paroisses \"Albiez-le-Vieux\" et \"Albiez-le-Jeune\". En 1184, un document mentionne \"Ecclesias de duobus Albiacis\". Le toponyme \"Montrond\" se trouve dès 1038 avec la forme \"Monte Rotundo\", puis plus tard à la fin du \"Montrion\" et on trouve en 1730 la forme actuelle \"Montrond\". Il dérive de \"Mont riond\" et trouve son origine dans la forme latine \"mons rotondus\", « le mont arrondi ». Au niveau local, on utilise la forme \"Mont riond\". En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit \"Arbyié lo Vieuye\", selon la \"graphie de Conflans\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'occupation humaine s'est faite depuis la période prèhistorique comme en attestent certains vestiges retrouvés notamment au Plan. La bulle pontificale de Lucius III, de l'année 1184, confirme la juridiction épiscopale de Maurienne sur dix-sept paroisses dont Albiez-le-Vieux et Montrond.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de la commune sont appelés les Albiens et les habitantes les \"Albienches\".", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "En cyclisme, Albiez-Montrond fut à l'arrivée de la et dernière étape du Tour de l'Avenir 2017. La montée fut classée en première catégorie et Pavel Sivakov remportait cette étape tandis qu' Egan Bernal conservait son maillot jaune.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Station de sports d'hiver.", "content": "Albiez est un domaine skiable, de type familial, qui culmine à d'altitude. 67 hectares de pistes alpines. 18 remontées mécaniques, fils neiges et tapis roulant pour les débutants. Pistes de tous niveaux. Boardercross et snowpark. Possibilité de pratiquer le yooner sur les pistes autorisées. Pistes de luges en accès libre et luge sportive. La station met à disposition, en accès libre, un domaine nordique. La station a obtenu plusieurs labels « Famille Plus Montagne » ; « Station village » et « Nouvelles glisses ». En 2017, la commune est labellisée « Station verte ». En 2014, la capacité d'accueil de la commune et station, estimée par l'organisme \"Savoie Mont Blanc\", est de répartis dans. Les hébergements se répartissent comme suit : ; ; /auberges de jeunesse ; ou gîtes d'étape et.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Production de fromage Beaufort, AOC.", "section_level": 2}], "src_summary": "Albiez-Montrond est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune accueille par ailleurs sur son territoire la station de sports d'hiver du même nom.", "tgt_summary": null, "id": 2270544}
{"src_title": "Val-Maravel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Située aux confins du Haut-Diois, limitrophe des Hautes-Alpes, Val-Maravel est une commune de moyenne montagne couvrant les sources du Maravel. Elle culmine au mont Luzet (), et est séparée des communes de Boulc (au nord), Lesches-en-Diois (à l'ouest), Beaurières (au sud) et La Haute-Beaume (à l'est) par des montagnes dépassant. Le seul accès est celui percé par l'écoulement du Maraval, au sud-ouest : une gorge de quinze mètres entre deux rochers verticaux. La pierre en rive droite a été percée pour permettre le passage d'une route départementale. On trouve naturellement de nombreuses espèces animales terrestres (cerf, chevreuil, sanglier, blaireau, renard pour les plus grosses) et aériennes (buse, milan, chardonneret, mésange, tarin, rouge-gorge pour les plus faciles à observer). Elle compte trois villages principaux (Fourcinet, environ d'altitude), la Bâtie-Crémezin () et le Pilhon (), en rive droite du Maravel, et deux hameaux secondaires (la Vière et la Vière du Pilhon), en rive gauche ; l'ensemble totalise une cinquantaine d'habitants à l'année. L'essentiel de l'activité concerne l'élevage ovin et bovin ; l'ONF y gère également une large surface de pins noirs. Les commerces ont disparu (épicerie à Beaurières, de Fourcinet ; tabac-presse à Luc-en-Diois,, et supermarché à Die, ), mais la population de la commune connaît une lente croissance depuis le milieu des années 1990. Les enfants maravelous vont à l'école de Beaurières, puis au collège et au lycée de Die (arrêt de bus à Beaurières, desservi vers Die à 6 h 50 et depuis Die à 18 h 20). La gare SNCF en activité la plus proche est celle de Luc-en-Diois, mais il faut aller à Die ou à Aspres-sur-Buëch (, dans les Hautes-Alpes) pour trouver une desserte régulière.", "section_level": 2}], "src_summary": "Val-Maravel est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Val-Maravel est une des rares communes réunies de France. Elle se compose des anciennes communes suivantes :", "tgt_summary": null, "id": 1803243}
{"src_title": "Caunette-sur-Lauquet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Caunette-sur-Lauquet est située dans le massif des Corbières, près des sources du Lauquet.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Caunette-sur-Lauquet est limitrophe de six autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune de Caunette-sur-Lauquet est de ; son altitude varie de. Caunette-sur-Lauquet se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par le Lauquet et son affluent le Ruisseau de Guinet affluent et sous-affluent de l'Aude.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec la route départementale D 40.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le Lauquet est une rivière qui prend sa source près du Milobre de Bouisse, (la montagne de Bouisse), à l'amont de Caunette-sur-Lauquet, et se jette dans l'Aude en rive droite à Couffoulens dans le département de l'Aude.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de l'arrondissement de Limoux, de la communauté de communes du Limouxin et du canton de la Région-Limouxine (avant le redécoupage départemental de 2014, Caunette-sur-Lauquet faisait partie de l'ex-canton de Saint-Hilaire).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Avec seulement sept habitants permanents en 2010, Caunette-sur-Lauquet est la commune la moins peuplée de l'Aude, de la région Languedoc-Roussillon, et l'une des moins peuplées de France.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'élevage.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Caunette-sur-Lauquet fait partie de l'académie de Montpellier.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Randonnée pédestre, chasse, pêche,", "section_level": 2}], "src_summary": "Caunette-sur-Lauquet est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Caunettois. ", "tgt_summary": null, "id": 1179980}
{"src_title": "Elizaveta Karamihailova", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse.", "content": "Elisabeth Karamichailova naît en 1897 à Vienne, d'Ivan Mikhaylov et Mary Slade. Ses deux parents étudient à l'Université de Vienne. Ivan, né à Shumen (Bulgarie), la médecine et Mary, originaire de Minster Lovell (Oxfordshire), la musique. Son père obtient son diplôme en 1907 et la famille reste à Vienne pendant deux ans avant de déménager en Bulgarie en 1909 dans une maison spacieuse dans le centre de Sofia. Karamichailova grandit dans un environnement artistique et scientifique. Son père transforme l'étage supérieur de sa maison en hôpital de la Croix-Rouge où il soigne ses patients sans exiger de paiement. Elle s' inscrit au Sofia Girls College et y obtient son diplôme en 1917 puis part étudier à l'Université de Vienne.", "section_level": 1}, {"title": "Etudes de la radioactivité.", "content": "En 1922, Karamichailova obtient son doctorat en physique et mathématiques. Elle écrit sa thèse, intitulée \"A propos des figures électriques sur différents matériaux, en particulier sur les cristaux\" sous la direction de Karl Przibram. Karamichailova poursuit ses travaux à l'Institut d'études sur le radium, s'intéressant particulièrement à la radioluminescence. Elle coopère avec Marietta Blau dans l'étude du polonium et fait des recherches sur les méthodes de bombardement neutronique du thorium. Karamichailova suit simultanément des cours d'ingénierie électronique et de radio à l'École polytechnique de Vienne. À l'automne 1923, elle retourne brièvement en Bulgarie et travaille comme \"boursière invitée\" à l'Institut de physique de l'Université Saint-Clément-d'Ohrid de Sofia. Puis, à Vienne, elle débute ses travaux sur la transmutation des éléments lumineux sous rayonnement alpha à l'Institut d'études du radium. En 1931, Karamichailova et Marietta Blau observent un type spécifique de rayonnement auparavant inconnu émis par le polonium, qui sera plus tard confirmé par James Chadwick comme rayonnement neutronique et qui conduira à à sa découverte des neutrons. En 1933, son poste d'assistante de recherche à Vienne est supprimé. Elle poursuit ses recherches sans bourse jusqu'en 1935, date à laquelle elle gagne une bourse de recherche Alfred Yarrow de 3 ans du Girton College de Cambridge. Elle est ensuite employée au laboratoire Cavendish. En décembre 1937, elle postule pour un poste de maitre de conférences en physique expérimentale à l'Université de Sofia. Elle revient en Bulgarie en 1939, où elle est nommée chargé de cours d'expérimentation atomistique avec radioactivité à l'Université. Elle créé un cours de physique atomique, présentant les dernières découvertes de ses études en Autriche et en Angleterre et une partie de son équipement. Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale stoppe toute nouvelle expansion des activités de recherche nucléaire. Ses études incluent désormais également les rayons cosmiques. Karamichailova utilise des plaques photographiques pour poursuivre son travail dans ce domaine, en collaboration avec Marietta Blau. Elle tente de poursuivre l'étude de l'ionisation multiple, mais cela s'avère impossible sans l'équipement sophistiqué auquel elle avait accès pendant son séjour en Angleterre. Quand Karamichailova commence son travail à Sofia en 1940, elle ne dispose que d'un microscope dans une pièce sombre. Après le coup d'état de 1944, les autorités d'extrême gauche nouvellement établies en Bulgarie qualifient Karamichailova de \"peu fiable\" en raison de ses opinions anticommunistes et lui interdisent de se rendre à l'étranger. Elle poursuit son travail dans le domaine de la radioactivité en Bulgarie, d'abord à l'Université de Sofia puis à l'Académie bulgare des sciences, où elle reçoit le titre de \"professeur\". Karamichailova décède d'un cancer en 1968, très probablement à la suite d'une exposition prolongée aux rayonnements.", "section_level": 1}], "src_summary": "Elisabeth Ivanova Kara-Michailova (), ou Elisabeth Karamichailova, est une physicienne bulgare. Elle est parmi les quelques femmes pionnières de la physique nucléaire au début du XXe siècle, a créé les premiers cours pratiques de physique des particules en Bulgarie et a été la première femme à détenir un titre de professeur dans le pays.", "tgt_summary": null, "id": 1544717}
{"src_title": "Spacer's Toulouse Volley", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "En 1996, le Président du club de basket les Spacer’s Toulouse propose de regrouper les clubs de basket-ball, handball, rugby à XIII et volley-ball sous une même enseigne pour communiquer d’une meilleure manière sur ces sports dit « mineurs » à Toulouse. L'équipe 1 du TOAC-TUC VB prend alors la dénomination de \"Spacer's Toulouse Volley-ball\". En 1999, le club de basket-ball toulousain, locomotive de ce projet, descendant dans la division inférieure, et leur Président décidant d’arrêter de diriger le club, l’entité Spacer’s Toulouse est abandonnée par tous les clubs, sauf le volley-ball qui utilise encore cette appellation pour communiquer sur son équipe professionnelle. En 2005, les toulousains terminent champions de France de PRO B. Ils accèdent alors au championnat PRO A. Lors de la saison 2006/2007, le club échoue en 1/2 finale du championnat de France et en 1/2 finale de la Coupe de France. Les Spacer's Toulouse Volley-Ball termineront du championnat, c'est le meilleur classement de l'histoire du club jusque-là. Il se qualifie alors pour la Coupe d'Europe. Le club toulousain atteindra les 1/4 de finale de la Coupe d'Europe (CEV Cup) en échouant contre la M. Roma Volley (futur vainqueur de l'édition). Lors de la saison 2012/2013, le club se qualifie pour sa 1ère finale : c'est en coupe de France et c'est une défaite face à Tours. Après une nouvelle 4ème place en championnat lors de la saison 2013/2014, le club est qualifié en coupe d'Europe (CEV Cup) pour la saison 2014/2015. Il est alors éliminé par le Dynamo Moscou en 1/4 de finale, futur vainqueur de l'épreuve. Le meilleur classement du club (2ème) est atteint lors de la saison 2016/2017, avec une finale de play-off de championnat perdue contre Chaumont. Cela qualifie le club pour sa première ligue des champions. Le, le club bat le record d'affluence pour un match du championnat de France de Ligue A Masculine : 4223 spectateurs au Palais des Sports André Brouat de Toulouse. Record réalisé lors du match Toulouse-Cannes comptant pour la du championnat.", "section_level": 1}, {"title": "Palmarès.", "content": "Championnat de France de Ligue A Championnat de France de Pro B Coupe de France \"Entraîneur : Cédric Énard; Entraîneur-adjoint : Stéphane Sapinart\"", "section_level": 1}, {"title": "Effectifs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Saisons précédentes.", "content": "\"Entraîneur : Josef Smolka ; entraîneur-adjoint : Cédric Énard\" \"Entraîneur : Josef Smolka ; entraîneur-adjoint : Cédric Énard\" \"Entraîneur : Josef Smolka ; entraîneur-adjoint : Cédric Énard \" \"Entraîneur : Josef Smolka ; entraîneur-adjoint : Cédric Énard \" \"Entraîneur : Josef Smolka ()\" \"Entraîneur : Josef Smolka ()\" \"Entraîneur : Josef Smolka ()\" \"Entraîneur : Jean-René Akono \" \"Entraîneur : Joël Pujols \" \"Entraîneur : Olivier Lardier \" \"Entraîneur : Olivier Lardier \"", "section_level": 2}, {"title": "Galerie photos.", "content": "Toulouse UC 1993/1994 Championnat de France Nationale 2 Toulouse OAC 1992/1993 Championnat de France PROB Toulouse OAC 1990/1991 Championnat de France Nationale 2", "section_level": 1}, {"title": "Lien externe.", "content": "Site officiel du club", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Spacer's Toulouse Volley sont un club de volley-ball français fondé en 1994 et basé à Toulouse, évoluant en Ligue A (plus haut niveau national). Le nom officiel du club est TOAC-TUC VB. Le TOAC-TUC VB est créé par la fusion des sections volley-ball du Toulouse Université Club (fondé en 1929) et du Toulouse Olympique Aérospatiale Club (fondé en 1945). La volonté à l'époque était de monter un club de volley-ball au plus haut niveau, les deux équipes évoluant en et ne parvenant pas à se hisser plus haut.", "tgt_summary": null, "id": 1702388}
{"src_title": "Max Fléchet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Max Fléchet est le fils de Benoît Fléchet (1870-1927), industriel, fabricant de chapeaux de feutre qui dirigea l'entreprise familiale de fabrique de chapeaux de 1902 à 1927 et d'Antoinette Escalier (1880-1961). Il est le petit-fils de Gabriel Fléchet (1836-1904), chapelier, qui a créer et dirigé l'entreprise familiale de fabrique de chapeaux de 1859 à 1902 et de Pierrette Gord (1835-1896). Max Fléchet est titulaire d'un baccalauréat ès sciences. En 1927, il dirige l'entreprise familiale de fabrique de chapeaux, il succède alors à son père et son grand-père. En 1931, il devient président de l'Union des fabricants de chapeaux de France. Max Fléchet est élu au conseil municipal de sa commune natale en 1929, il devient conseiller général du canton de Chazelles-sur-Lyon en 1932. En 1941, Max Fléchet devient maire de Chazelles-sur-Lyon, il est maintenu à cette fonction par le régime de Vichy qui le nomme aussi membre de la commission départementale de la Loire. Après la Libération, il se retire temporairement de la vie politique. En 1947, Max Fléchet est membre de la chambre de commerce de Saint-Étienne, il est réélu maire de Chazelles-sur-Lyon la même année. Il est élu aux élections sénatoriales de 1948 sur la liste des Républicains indépendants. Au Palais du Luxembourg, Max Fléchet est membre de la commission des finances et de la commission du suffrage universel. Il se consacre notamment aux sujets concernant la finance et l'économie. En, au renouvellement partiel du Conseil de la République, il est élu au premier tour sur la liste du CNIP. Il est proche d'Antoine Pinay qu'il côtoie au Conseil général de la Loire. Le, il est nommé haut commissaire à l'économie nationale et au commerce extérieur. Le à la suite de la formation du gouvernement de Michel Debré, il devient secrétaire d'État aux affaires économiques, à ce titre, il prend la décision de libérer les prix à l'importation de certains produits à partir du printemps 1959. En, Max Fléchet manifeste sa solidarité avec Antoine Pinay qui démissionne du ministère des finances. Il est le seul ministre à le suivre. En 1959, il abandonne son mandat de maire. Max Fléchet continue par ailleurs de présider la Fédération française de la chapellerie et la Fédération européenne de la chapellerie. Il ne se représente pas aux élections sénatoriales de 1959. En, une élection sénatoriale partielle est organisée dans la Loire pour remplacer André Chazalon (devenu député en ), Max Fléchet y affronte Ennemond Thoral, député SFIO et maire de Pouilly-sous-Charlieu ainsi que Claudius Bouteille, maire de Marcenod, Max Fléchet est élu sénateur au deuxième tour. Il est rapporteur spécial du budget du commissariat général du Plan d'équipement et de la productivité pour 1964. Aux élections sénatoriales de 1965, Max Fléchet est deuxième de la liste d'action communale, paysanne et sociale conduite par Claude Mont, ses colistiers Henri Desseigne et Claude Mont sont réélus dès le premier tour, au second tour, il est mis en échec par deux candidats isolés Louis Martin et Michel Durafour. Max Fléchet abandonne définitivement la vie politique lorsqu'il quitte le Conseil général de la Loire en 1967 dont il en assura un temps la vice-présidence. Il fut aussi vice-président du Centre national du commerce extérieur (CFCE) et présida la Chambre de commerce franco-soviétique de 1967 à 1969. Il meurt le à l'âge de 82 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Max Fléchet s'est marié le dans le arrondissement de Lyon avec Anne-Marie Batayron (1906-1988), de ce mariage naîtront quatre enfants :", "section_level": 1}], "src_summary": "Max Fléchet (de son nom de naissance Max Gabriel Louis Fléchet), né le à Chazelles-sur-Lyon (Loire) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.", "tgt_summary": null, "id": 420210}
{"src_title": "Dolmen de la Devèze", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Architecture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le tumulus.", "content": "Le tumulus est de grande taille ( de diamètre pour une hauteur moyenne de ) et culmine à par rapport à la base. Dans un rayon de autour de la chambre, le remplissage est constitué de dalles posées à plat renfermées dans un parement grossièrement rectangulaire d'une hauteur moyenne de dont il ne manque que le côté arrière. Ce « \"parement dont nous n'avons pas trouvé la trace à l'arrière a pu ne jamais exister ou bien avoir été détruit ultérieurement »\". Dans les nombreux interstices résultant de cet empilement, des matériaux plus légers (terre et cailloutis) sont venus s'accumuler et enrober le cairn constituant ainsi le tumulus. Si la structure interne du cairn, circonscrite par le parement, est constituée de blocs de tailles variées disposés sans ordre apparent, hormis les blocs utilisés en calage à la base de la dalle de chevet ou des orthostates, les dalles placées à l'extérieur, en appui sur le parement, se caractérisent elles, a contrario, par un empilement régulier \"en écailles\" de part et d'autre du dolmen. Cet ordonnancement est toutefois totalement absent en façade et dans l'angle sud-ouest, cette partie du tumulus constituant selon les termes de Jean-Pierre Lagasquie « \"un secteur perturbé »\". Les dalles utilisées pour le parement nord-est proviennent d'un banc calcaire, situé plus bas dans la vallée, en contrebas de la falaise, alors que les autres éléments du cairn ont été extraits sur place où à proximité immédiate. Les nouvelles découvertes de mobilier funéraire qui ont été faites (pointe de flèche à pédoncule et ailerons, diverses perles) grâce à la fouille du tumulus « confirment largement l'attribution chronologique Chalcolithique/Bronze ancien de Jean Clottes ».", "section_level": 2}, {"title": "Aménagements successifs du site.", "content": "La fouille méthodique du tumulus a permis de découvrir que le sol avait été préparé par un épierrage préalable accompagné d'un stockage des blocs afin de les réutiliser ultérieurement. Quant au sol, il avait été légèrement nivelé pour en atténuer la pente naturelle. Le démontage du tumulus et l'étude très fine de sa structure qui a été menée concomitamment par Jean-Pierre Lagasquie a permis de retracer une histoire du dolmen de la Devèze en 11 phases.", "section_level": 2}, {"title": "Le dolmen.", "content": "C'est un dolmen simple, de petite taille, presque banal, archétype du dolmen lotois. La différence de hauteur entre les deux orthostates a été compensée en enfonçant profondément la base de celle de gauche dans une dépression naturelle remplie d'argile, tandis que celle de droite était posée à même la roche sous-jacente. La table de couverture a disparu, mais deux grands blocs proches de la chambre en sont probablement des fragments. A contrario, la dalle de fermeture est encore en place, ce qui n'est pas fréquent. La chambre est orientée au sud-est (azimut 140°). Au solstice d'hiver le soleil se lève exactement dans l'axe de son ouverture. Le lapiaz sous-jacent fait office de dallage.", "section_level": 2}, {"title": "Contenu de la chambre sépulcrale.", "content": "La chambre a été violée et partiellement vidée à une époque indéterminée mais ce pillage superficiel avait épargné une couche de remplissage plus profonde, de 1 à de profondeur. Cette couche, bien que non pillée, avait elle-même été remaniée lors de réutilisations ultérieures. Les ossements humains étaient fragmentés et dispersés. Aucun os long n'a été retrouvé. Seules une main entière et une série de cinq vertèbres ont été mises au jour ainsi qu'une collection de 420 dents humaines. La chambre a donc abrité au minimum 16 à 17 individus. Pauvre en ossements, la chambre a par contre livré un mobilier funéraire assez riche : un petit fragment d'une bague en bronze, une très belle pointe de javeline à encoches en silex rose, des éclats de silex (blanc, rose) et de quartzite. Les ornements sont constitués par une collection de 51 boutons prismatiques en os fabriqués de façon particulièrement homogène, 11 perles biconiques en os, 18 perles en test de coquillage, 9 perles en calcite, 4 perles en calcaire et de 3 morceaux de coquillage. « \"Les 51 boutons prismatiques en os à perforation en V trouvés dans le dolmen de la Devèze en font le troisième gisement français par l'importance numérique »\". L'étude de ces perles et leur positionnement dans les couches les plus profondes de la chambre ont conduit Jean Clottes à proposer une datation de la construction et de l'utilisation du dolmen à la période du Chalcolithique/Bronze ancien. Les tessons de poterie sont de natures diverses (poterie noire à engobe brune, poterie brun-rouge, poterie grise à engobe rouge) mais trop fragmentés pour être identifiés plus précisément.", "section_level": 1}, {"title": "Sépultures extérieures à la chambre.", "content": "Les fouilles du cairn menées dans les années 1990 ont révélé l'existence de trois sépultures à l'extérieur de la chambre. La première sépulture était placée devant la chambre, perpendiculairement à son axe central, dans un caisson constitué de dalles rocheuses, à environ de la surface du tumulus. Dans le pourtour de cette construction, la structure du cairn a été profondément bouleversée : blocs éboulés, vestiges d'ossements humains fracassés. Le coffre funéraire contenait un squelette, en position décubitus dorsal, dont toutes les connexions anatomiques principales étaient conservées. Les mains étaient croisées sur le pubis. Un fragment de fibule en bronze a été mis au jour à la hauteur du thorax. La seconde sépulture était située dans l'angle sud-ouest de la chambre en travers de l'extrémité de l'orthostate gauche.Le caisson abritant la sépulture était proche de la surface du tumulus. Là-aussi, le squelette était placé en position décubitus dorsal et ses mains étaient croisées au niveau du pubis. Le squelette était en mauvais état avec des os fracturés et en désordre (coccyx à l'intérieur du crâne). Le matériel funéraire qui y a été retrouvé, placé sous le bassin, se limitait à une fibule en bronze très abîmée et trois canines de félidés. La troisième sépulture était elle aussi délimitée par une construction de type coffre placée parallèlement à la chambre, l'orthostate droite du dolmen en constituant ainsi l'un des côtés. Une nouvelle fois, le squelette était positionné en décubitus dorsal, les mains croisées sur le pubis. Près de la surface du cairn, un élément de fibule en bronze a été mis au jour. Ces trois tombes sont donc similaires tant par leur construction, que par le mode d'inhumation et le matériel funéraire qui y a été retrouvé. Elles correspondent à une réutilisation postérieure du tumulus datée du Âge du Fer.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le dolmen de la Devèze est un dolmen situé sur la commune de Marcilhac-sur-Célé dans le département du Lot. Il a été édifié à proximité d'une falaise qui domine la vallée du Célé, près d'un point de passage, sans être pour autant sur un point culminant. ", "tgt_summary": null, "id": 1859327}
{"src_title": "Élément à turbine à gaz", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "L'ETG était formé de quatre éléments: une motrice, propulsée par une turbine à gaz de, deux remorques et une motrice propulsée par un moteur diesel de qui ne servait qu'au démarrage jusqu'à la vitesse de environ. La SNCF ayant en effet des doutes sur la fiabilité des turbomoteurs, celle-ci préférait alors commander des rames mixtes, disposant à une des extrémités une motrice diesel similaire aux Éléments automoteurs doubles (EAD). L'automotrice était en fait constituée de deux EAD accouplés. Les flancs nervurés des voitures le rappellent. La livrée orange et blanche et les postes de conduites étaient cependant nouveaux. Les ETG possédaient en outre un frein électromagnétique et des freins pneumatiques à sabot et à disques classiques, ce qui avait pour effet d'assurer une forte décélération, les seconds relayant les premiers à partir d'une vitesse d'environ. Les engins offraient en tout assises (60 en et 166 en ), avec des proportions réduites par la suite par de nouveaux aménagements. Une présentation officielle, par la SNCF, de ce nouveau matériel eut lieu en mars 1970 à la gare Saint-Lazare à Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Performances.", "content": "Une rame ETG était conçue pour atteindre une vitesse maximum de. Sur des lignes non électrifiées comme celle de Paris à Cherbourg, près de sur les 370 de la ligne furent aménagés pour permettre des pointes de vitesse de, soit un temps de parcours 20 % plus rapide qu'auparavant. Enfin leur conduite se faisait relativement en douceur malgré les hautes vitesses, et les aménagements intérieurs, qui comprenaient par ailleurs un buffet de assises, étaient considérés comme de très bon goût.", "section_level": 2}, {"title": "Bilan.", "content": "Leurs caractéristiques techniques étaient : une forte puissance massique avec 1 turbine de conception aéronautique, légèreté des engins, de faible charge par essieu et une agressivité minimale pour la voie, surtout dans les courbes, les autorisant à circuler à, là où des trains classiques étaient limités à 140, voire à. Le vif succès rencontré à l’époque par ce nouveau service interurbain à fréquence élevée a ouvert la voie aux futurs RTG qui vont les remplacer à partir de 1973 sur cette ligne et ensuite le projet TGV qui à l'origine devait être propulsé par des turbines à gaz. Mais ces rames turbotrains RTG étaient très gourmandes en carburant : (340 L à l'heure en moyenne + 150 L à l'heure pour une des 2 turbines auxiliaires pour l'alimentation en électricité entraînant un alternateur ), elles furent victimes de la hausse des prix du pétrole par la crise en 1973. Par ailleurs, elles avaient un entretien des turbines par le constructeur Turboméca très coûteux et surtout leur capacité limitée en sièges entraînait leur remplacement à certaines périodes d'affluence, surtout les fins de semaine, par des trains classiques plus lents.", "section_level": 2}, {"title": "Engins sauvegardés.", "content": "Une tentative de sauvegarde d'une rame (T 1002 / T 1502) a été mené en 2000 par l'association \"France Turbotrains\". Elle prévoyait une présentation d'abord statique avec garage de la rame aux anciens ateliers SNCF de Mézidon. Celle-ci a échoué et la rame fut détruite aux ateliers du Mans (72) en mars 2010. La motrice T 1009 fut un moment prévue pour figurer dans la collection de la cité des Trains (musée des Chemins de Fer de Mulhouse). Ce projet fut abandonné et la motrice fut détruite également à Culoz en 2007.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Élément à turbine à gaz (ETG), ou Turbotrain de première génération, était une rame automotrice articulée propulsée par une turbine à gaz et un moteur Diesel, fruit de cinq années de recherches et développement menées sur le prototype expérimental TGS.", "tgt_summary": null, "id": 2074826}
{"src_title": "Denis Poncet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après des études de lettres à la Sorbonne et à l’Université de Caroline du Nord, c’est à RTL, en 1972, qu’il fait ses débuts dans le journalisme. Très vite, il va rejoindre l’équipe de la Première chaîne de l'ORTF (\"future\" TF1) où il sera notamment chargé de l’affaire du Watergate et du dossier vietnamien. En 1977, il devient chef du bureau de Radio France à Washington et collabore avec de nombreux organes de presse américains. Dans les années 1980, comme grand-reporter il couvre les conflits du Liban, d’Amérique Centrale et d’Afrique. Il participe en 1987 à la création de la Cinq et représente la chaîne en Amérique du Nord et du sud, en se basant à Miami. En 1990, il est nommé directeur de Radio France Internationale, et mettra un terme à sa carrière de journaliste en créant la radio BFM. En 1992, il se lance dans la réalisation de documentaires et de grands reportages tels que \"Dans les couloirs de la mort\", \"New Orléans Police Blues\", \"L’Enfant et son revolver\". Sa rencontre avec Jean-Xavier de Lestrade l’amène à la production. D’abord en partenariat avec Jean-Pierre Ramsay, puis avec Bertrand Tavernier au sein de la société Little Bear avec des films tels que \"La Vie jusqu’au bout\", \"Au-delà du périph’\", \"Une Australie blanche et pure\" (FIPA d'or). Enfin avec Jean-Xavier de Lestrade, il crée fin 1999 la société MAHA Productions où il produit de nombreux documentaires et fictions pour la télévision et le cinéma. Il décède à Strasbourg des suites d'un cancer le 12 décembre 2014 à l'âge de 66 ans. Il est inhumé au Dorotheenfriedhof de Berlin.", "section_level": 1}, {"title": "3 Jours à Quiberon.", "content": "À l’origine du projet on trouve le producteur français Denis Poncet, et ami de l'actrice Marie Bäumer. Il savait qu’à cause de sa ressemblance étonnante avec elle, on lui proposait depuis toujours de jouer Romy Schneider, sans succès. Grâce à sa femme allemande, qui connaissait le travail du photographe Robert Lebeck et a découvert la toute dernière interview donnée par Romy Schneider en allemand au magazine \"Stern\". C'est ainsi qu'il a proposé 3 jours à Quibéron à la réalisatrice Emily Atef, dont le film L'Étranger en moi était très apprécié par Marie Baümer. Emily Atef raconte : \"\"La chose qui m’a tout de suite frappée, c’est que ces photos de Robert Lebeck, ce ne sont pas du tout les photos d’un mythe, d’une grande actrice impressionnante, mais les portraits sans filtre d’une femme à nu, sans maquillage, absolument pure dans sa détresse. Ça a fortement résonné avec mon cinéma. Tous mes films, d’une certaine façon, parlent de ça. Une femme, quel que soit son âge, qui traverse une crise existentielle, prise entre ses démons intérieurs et son envie de vivre.\"\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Denis Poncet, né le à Toulon et mort le à Strasbourg, est un producteur de films de fiction et documentaires. Il a reçu l'Oscar du meilleur film documentaire en 2002 pour \"Un coupable idéal\".", "tgt_summary": null, "id": 2472589}
{"src_title": "Liste des intercommunalités de l'Allier", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Liste des intercommunalités en 2019.", "content": "À l'exception de la communauté de communes du Bocage Bourbonnais, soumis à la fiscalité additionnelle, toutes les structures intercommunales de l'Allier appliquent la fiscalité professionnelle unique. Par arrêté préfectoral du, la commune de Saint-Pont a changé d'intercommunalité, passant de la communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne à la communauté d'agglomération Vichy Communauté.", "section_level": 1}, {"title": "Situation en 2015.", "content": "Depuis 2005, toutes les communes du département font partie d'un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. Trois d'entre elles (Chassenard, Coulanges et Molinet) font partie d'une communauté de communes dont le siège se situe en Saône-et-Loire, la CC Digoin Val de Loire. Enfin, deux communes des départements limitrophes du Cher (Saint-Vitte) et du Puy-de-Dôme (Virlet) dépendent d'une intercommunalité dont le siège se situe dans l'Allier. Les trois communautés d'agglomération représentent à elles seules plus de la moitié de la population départementale. Vichy Val d'Allier est la plus peuplée avec (population municipale au recensement de 2012). Seule la communauté de communes de la Montagne bourbonnaise est en zone de montagne.", "section_level": 1}, {"title": "Projets de réforme intercommunale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Premier schéma départemental de coopération intercommunale (2011).", "content": "Au, le département de l'Allier comptait trois communautés d'agglomération, dix-huit communautés de communes, intercommunaux et mixtes. À l'adoption du schéma départemental de coopération intercommunale le, une communauté de communes devait atteindre le seuil de population de, non atteint pour trois d'entre elles (Pays de Lévis en Bocage Bourbonnais, Pays de Marcillat-en-Combraille et Le Donjon - Val Libre). Les vingt-et-une structures sont maintenues en l'état, mais huit syndicats intercommunaux ont été dissous.", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième schéma départemental de coopération intercommunale (2015).", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Projet présenté en octobre 2015.", "content": "Au, le département de l'Allier comptait intercommunales après la dissolution de huit syndicats et un autre ayant subi un transfert de compétences dans la communauté de communes du Pays de Tronçais. Dans le cadre de la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), le nombre d'intercommunalités devra être réduit. Conformément à la loi, tout EPCI à fiscalité propre devrait posséder une population minimale de. Actuellement au nombre de 21, le premier projet prévoyait : Trois communautés de communes n'atteignent pas ce seuil minimal de : Pays de Lévis en bocage bourbonnais, Pays de Marcillat-en-Combraille et Le Donjon - Val Libre ; celles-ci doivent fusionner. De plus, la communauté de communes du Bassin de Gannat (seize communes et ) doit fusionner avec un autre EPCI car, c'est-à-dire une population insuffisante. En outre, les communes de Saint-Vitte, commune du Cher membre de la communauté de communes du Val de Cher et Virlet, commune du Puy-de-Dôme membre de la communauté de communes du Pays de Marcillat-en-Combraille, devraient rejoindre une autre communauté de communes de leur département.", "section_level": 3}, {"title": "Projet adopté en mars 2016.", "content": "Le projet est adopté par l'arrêté préfectoral du. La commission départementale de coopération intercommunale a voté deux amendements : Le département compterait alors onze intercommunalités. Les projets de fusions devaient être arrêtés le. Quelques modifications sont apportées dans le département :", "section_level": 3}], "src_summary": "Le département de l'Allier compte, depuis le, onze établissements public de coopération intercommunale à fiscalité propre : trois communautés d'agglomération et huit communautés de communes. ", "tgt_summary": null, "id": 1745589}
{"src_title": "Beaumont-Village", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": "Beaumont-Village, commune du canton de Loches, est située dans le sud-est de la Touraine à environ au sud-est de Tours, préfecture du département d'Indre-et-Loire, à l'est de Loches, sous-préfecture et chef-lieu du", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Comme l'ensemble de la Touraine, le territoire communal de Beaumont-Village fait partie du bassin parisien au sens géologique du terme, grande zone sédimentaire s'étendant vers le sud jusqu'aux confins du Massif central, marquée dans le sud de la Touraine par des dépôts sédimentaires résultant d'avancées maritimes successives prenant place au Crétacé supérieur. La plus ancienne de ces strates sédimentaires est constituée par les sables du Cénomanien déposés before present (BP) ; elle est présente sur l'ensemble du territoire, mais n'affleure pas. Le tuffeau jaune du Turonien supérieur () la recouvre ; il est affleurant sur le flanc des vallées des cours d'eau qui l'ont mis à nu par érosion. Sur les plateaux, de part et d'autre de la vallée de l'Olivet, cette formation s'est peu à peu recouverte au Sénonien (v. BP) des argiles à silex de la \"Gâtine de Loches et de Montrésor\" dégradées au cours du Ludien (v. BP). Au nord-ouest et au sud-est du territoire, elles sont recouvertes de dépôts limoneux quaternaires.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrologie et hydrographie.", "content": "Le territoire communal est arrosé par la rivière l'Olivet, affluent de la rive droite de l'Indrois. Ce cours d'eau traverse du nord-est au sud-ouest le territoire communal qu'il sépare en deux parties de superficie sensiblement égale. Il parcourt environ sur la commune pour un dénivelé de. Si sa direction générale ne varie pas, il forme cependant de nombreux petits méandres avec même, à proximité de son confluent avec l'Indrois, la séparation de son cours en deux bras enserrant une île sur laquelle fut bâtie le moulin de Bréviande. L'Olivet, rivière assez peu abondante (module de observé à Beaumont-Village), est cependant sujette à des variations saisonnières de débit importantes (de au mois", "section_level": 2}, {"title": "Paysages naturels.", "content": "L'importance du boisement et la faible valeur agricole des sols région ont fait que les défrichements et la mise en culture des terres ont été tardifs. Les haies et les bosquets disparaissent peu à peu et cèdent la place à de grands champs. Subsiste encore, au sud du bourg de Beaumont-Village, de part et d'autre de l'Olivet, une zone boisée d'une", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Tours - Parçay-Meslay, située à au nord-ouest de Beaumont-Village. Beaumont-Village est soumise, comme toutes les communes d'Indre-et-Loire, à un climat tempéré océanique dit dégradé ; le rivage rochelais, point de la côte atlantique le plus proche, est à « à vol d'oiseau ». Ce type de climat, soumis à un flux d'ouest dominant sur l'année, se", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Infrastructures routières.", "content": "La commune de Beaumont-Village n'est traversée par aucune route à grande circulation. Le principal axe de communication, nord-sud, est la reliant Montrésor à Orbigny ; elle passe par", "section_level": 3}, {"title": "Transport en commun.", "content": "Beaumont-Village n'a jamais été desservie par un réseau ferré. Concernant les transports collectifs routiers, les usagers doivent, en 2016, se rendre à Genillé pour y emprunter la ligne TC du réseau routier Fil Vert, géré par le conseil départemental d'Indre-et-Loire, qui relie Genillé à Descartes via Loches.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "L'agglomération de Beaumont-Village est construite sous forme d'un village-rue le long de la, sur les pentes de la rive gauche de l'Olivet. Contrairement à une situation assez fréquemment rencontrée, l'agglomération de Beaumont-Village ne s'est pas construite autour de l'église mais un peu à l'écart, plus près de la vallée de l'Olivet alors que l'église, en léger surplomb, domine les constructions du centre-bourg, mais les documents, écrits ou archéologiques, permettant de retracer l'historique du", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "Le tableau ci-dessous fournit une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Beaumont-Village et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2012 : Si le taux de résidences principales est légèrement inférieur à la moyenne départementale, il y a peu de logements vacants et le logement locatif est moins développé que dans l'ensemble du département. Les maisons sont", "section_level": 2}, {"title": "Projets d'aménagement.", "content": "La restructuration et l'agrandissement d'une partie des bâtiments du collège inauguré en 1982 sont en projet depuis plusieurs années. En 2015, le permis", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Des précipitations soudaines et importantes peuvent grossir rapidement le cours de l'Olivet et occasionner des coulées de boue sur les pentes de sa vallée. Ce fut le cas en à l'occasion des tempêtes de la fin du mois, qui occasionnèrent la prise d'un arrêté de catastrophe naturelle sur une grande part du territoire français, dont l'Indre-et-Loire et, donc, la commune de Beaumont-Village. En outre, les dégâts occasionnés au réseau d'alimentation en électricité par ce tempêtes nécessitèrent la mise en place temporaire d'un groupe électrogène portatif sur la commune pour assurer la continuité du service. Le plateau de Beaumont-Village repose sur un soubassement plus ou moins argileux. Après des périodes de sécheresse prolongée, ce", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie et hydronymie.", "content": "Cité à plusieurs reprises dans des cartulaires de l'abbaye de Villeloin sous le nom de \"Parochia de Bellomonte\" à partir de 1218, Beaumont est certainement une « belle hauteur » (), en référence probable à une colline de d'altitude sur le territoire. Le complément « -Village » permettait de différencier Beaumont de Montrésor (« Beaumont-Ville ») avant 1700 et l'érection de cette collecte en paroisse individualisée, mais l'adjonction de ce déterminant ne semble pas être précisément datée. Plusieurs micro-toponymes conservent le souvenir du boisement primitif du territoire communal ; c'est le cas de \"Chassenay\" (du gaulois \"*cassanos\", « chêne » et de la terminaison \"-etum\"), de \"l'Ormerie\", lieu planté d'ormes, de \"Chanteloup\", le \"Chêne au Loup\" et \"Cache-Loup\", allusion à la présence, réelle ou légendaire, de ces animaux à proximité des bois, ou enfin de \"Touchamard\" ou \"la Touche-Hamart\",", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "De la Préhistoire au.", "content": "Les témoignages d'une présence humaine à Beaumont-Village pendant la période préhistorique sont rares. Ce sont une hache en dolérite qui n'a pu être fabriquée localement, faute de matériau, une autre en glaucophanite, elle aussi probablement apportée par ses utilisateurs ; ces deux pièces peuvent provenir de gisements du massif armoricain. L'important boisement de la région et la qualité médiocre des sols font que les habitants sont alors sans doute établis préférentiellement dans", "section_level": 2}, {"title": "Du milieu à la fin du Moyen Âge.", "content": "Ce n'est qu'en 1218 que la paroisse de Beaumont est citée dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin, à laquelle elle est rattachée ; cela signifie toutefois que Beaumont avait déjà, à cette date, une population suffisamment importante pour être élevée au rang de paroisse même si la date d'accession à ce statut est inconnue. En outre, dès 1230, le seigneur de Montrésor Bouchard de Palluau est cité comme ayant des possessions sur le territoire de Beaumont. Ce partage des possessions entre seigneur et abbaye est source de conflits. C'est pourquoi, dès 1267, Geoffroy de Palluau, châtelain de Montrésor, et les religieux de l'abbaye de Villeloin choisissent d'un commun accord les instances chargées de régler leurs éventuels différends. Ce « comité d'arbitrage », en 1283, se prononce d'ailleurs en défaveur de Geoffroy", "section_level": 2}, {"title": "Époque moderne.", "content": "Le marque un tournant dans l'histoire de Beaumont-Village : cette date est celle de la scission de l'ancienne paroisse en deux entités, la paroisse de Beaumont et la paroisse de Montrésor. L'acte fondateur précise les limites territoriales des deux paroisses, élève la collégiale de Montrésor au rang d'église paroissiale, nomme le premier curé de Montrésor et indique le montant du dédommagement financier ( tous les six mois) qu'il doit verser à son", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française et Empire.", "content": "L'histoire de Beaumont-Village sous la Révolution française semble peu documentée, exception faite de la vente des biens de l'église au titre des biens nationaux. La question des deux entités de Beaumont-Village et Montrésor ne semble pas être définitivement réglée par la création des communes en 1789 puisque dix ans plus tard semble voir le jour, à l'initiative de Montrésor, un projet de réunion de ces deux communes, sans suite. La création des communes soulève également, au plan national,", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "La Première puis la Seconde Guerre mondiale font respectivement 15 et dans les rangs des combattants beaumontois. À la fin de l'été 1944, le très controversé maquis Lecoz, du nom d’emprunt de son chef réalise de réelles opérations de résistance mais aussi beaucoup d’exécutions sommaires", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation administrative.", "content": "À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la commune de Beaumont-Village dépend", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Élection présidentielle de 2017.", "content": "En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche!), élu,", "section_level": 3}, {"title": "Élection municipale la plus récente.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 11. Lors des élections municipales de 2014, les municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 77,12 %.", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Beaumont-Village est rattachée à la \"communauté de communes de Montrésor\" (CCM) ; cet établissement public de coopération intercommunale exerce ses compétences sur les dix communes constituant l'ancien canton de Montrésor. Il intervient dans de nombreux domaines : adduction d'eau potable et traitement des eaux usées en régie directe, gestion de la collecte des déchets en remplacement de l'ancien syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMITCOM) du Val d'Indrois, entretien de la voirie, développement économique, etc. Depuis le, elle est intégrée à la nouvelle Communauté de communes Loches Sud Touraine. Le \"syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire\" (SIEIL) contrôle et coordonne l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "Ce domaine de compétence est du ressort de la communauté de communes Loches Sud Touraine pour l'ensemble de son territoire.", "section_level": 2}, {"title": "Eau potable et assainissement.", "content": "Quatre forages exploitent des nappes du Cénomanien ou du Turonien ; ils assurent l'alimentation en eau potable de Beaumont-Village et des neuf autres communes de la communauté de communes de Montrésor dans le cadre d'un dispositif entièrement mutualisé mais aucun", "section_level": 3}, {"title": "Déchets ménagers.", "content": "Deux déchèteries, sur le territoire des communes de Genillé et de Nouans-les-Fontaines, sont accessibles aux habitants de Beaumont-Village. Les déchets ménagers recyclables ou non, sont collectés en porte-à-porte de manière hebdomadaire et des conteneurs pour la collecte du verre, du papier ou des vêtements sont répartis sur le territoire communal.", "section_level": 3}, {"title": "Finances locales.", "content": "Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Beaumont-Village, sur une période de dix ans : Au cours des dix dernières années, la capacité d'autofinancement de", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "Les plus anciens registres paroissiaux de Beaumont-Village remontent à 1585. En 1687, sont dénombrés. Ils ne sont plus que 80 en 1789, après la séparation des paroisses de Beaumont-Village et de Montrésor ; ce recensement est le dernier avant la mise en place des recensements individuels sous la Révolution française. La forte chute de la population de Beaumont-Village n'a été enrayée qu'en 1999, date à laquelle le nombre d'habitants repart à la hausse. Entre 1968 et 1990, la baisse de population est due aux effets conjugués d'un solde naturel et d'un solde migratoire (exode rural) négatifs. Si le solde migratoire devient positif dès le début des années 1990, cela ne se fait ressentir sur la démographie générale qu'avec un décalage dû au mauvais solde naturel.", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Les communes de Beaumont-Village, Chemillé-sur-Indrois, Loché-sur-Indrois, Montrésor, Villeloin-Coulangé et Villedômain ont mutualisé leurs ressources pour assurer la scolarisation de leurs enfants dans le cycle d'enseignement primaire, au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI). Les élèves de Beaumont-Village, qui ne dispose pas de classe sur son territoire, sont scolarisés à Villeloin-Coulangé pour les élèves de", "section_level": 2}, {"title": "Vie culturelle, sportive et associative.", "content": "Cinq associations sont actives en 2016 à Beaumont-Village, dans les domaines des sports et du patrimoine historique ou culturel. Depuis sa création en 2013, l'Enduro Club des Pyramides a son siège social dans la commune. L'association organise depuis 2014 un enduro moto avec pour point de départ, d'arrivée et de zone de ravitaillement la", "section_level": 2}, {"title": "Santé et services d'urgence.", "content": "Aucun médecin généraliste n'est installé à Beaumont-Village ; le praticien le plus proche se trouve à Montrésor, qui offre également les services", "section_level": 2}, {"title": "Culte.", "content": "Le territoire de la commune dépend de la paroisse de Montrésor au sein du doyenné de Loches, lui-même", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Beaumont-Village est classée en zone de revitalisation rurale par arrêté du.", "section_level": 1}, {"title": "Revenus et fiscalité.", "content": "En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de, alors que la moyenne départementale s'établit à", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Beaumont-Village et leur évolution de 2007 à 2012 : Entre 2007 et 2012, si la population active de Beaumont-Village a fortement augmenté, mais son taux d'emploi s'est réduit. Le taux de chômage, au sens de l'Insee, a plus que doublé sur", "section_level": 2}, {"title": "Tissu économique.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées en 2013 à Beaumont-Village selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : À ce tableau s'ajoute une entreprise de réparation automobile créée en 2014. Plus de la moitié des entreprises (62 %) installées sur le territoire n'emploient aucune main-d'œuvre et sur les onze qui disposent de salariés, dix ont un effectif inférieur à dix employés.", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Beaumont-Village, observées sur une période de : Le nombre d'exploitations agricoles diminué de plus de moitié entre 1988 et 2010 avec pour corollaire une superficie moyenne par exploitation plus que doublée. Les exploitations, à dominantes polyculture-élevage au", "section_level": 3}, {"title": "Industrie, commerces et services.", "content": "En 2013, une entreprise de terrassement et de travaux préparatoires à la construction immobilière est, en 2013, le plus important employeur de la commune avec 12 des recensés sur le territoire de Beaumont-Village. La relative proximité de Saint-Aignan-sur-Cher, au nord-est, et de Loches,", "section_level": 3}, {"title": "Tourisme.", "content": "Il n'y a en 2016 ni hôtel ni camping à Beaumont-Village. Par contre, des possibilités d'hébergement en gîte rural existent.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "En 2016, la commune ne compte pas de monument mais un objet (sculpture en bois polychrome) répertorié à l'inventaire des monuments historiques et un lieu (four à chaux), répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel.", "section_level": 2}, {"title": "La chapelle Notre-Dame-du-Chêne.", "content": "La construction de la chapelle trouve son fondement dans une tradition locale : une statue de la Vierge, en bois, est découverte dans le tronc creux d'un chêne du bois de Beaumont abattu par la foudre. La statue est transportée dans l'église de Montrésor mais, le lendemain, elle a repris sa place au pied de l'arbre et le phénomène se renouvelle une seconde fois. Il est donc décidé en 1739 de construire, dans le bois et avec l'autorisation du châtelain de Montrésor, son propriétaire, une niche en pierre pour abriter la statue. Un pèlerinage annuel le jour de l'Assomption se met en place, de plus en", "section_level": 3}, {"title": "Les églises.", "content": "Dans le bourg, Une église dédiée à saint Sylvain est construite au. Faute d'entretien et ses murs lézardés, elle est dans un premier temps étayée dans l'attente de réparations. Les dégâts s'aggravant et des pierres commençant à se détacher de l'édifice, elle est désaffectée en 1948 et démolie l'année suivante. Un baraquement fait office de lieu de culte provisoire jusqu'à ce que la décision soit prise de construire, presque au même emplacement, une église moderne. À l'instigation du curé Fernand Amand, sa construction commence en 1959, elle est ouverte au culte en 1961. Pourvue d'un autel en labradorite bleue, elle comporte une vierge contemporaine de Ricwal (Paule Richon et Jacques Walter), \"Notre-Dame-de-la-Route\", réalisée en 1960 ainsi que des fresques murales exécutées par Jacqueline Mesnet à partir de 1992. Des peintures murales des sont découvertes à l'occasion de la démolition de l'ancienne église. Elles décoraient trois registres de son chevet plat. Certaines", "section_level": 3}, {"title": "Les moulins.", "content": "Au, trois moulins étaient établis dans la paroisse de Beaumont sur le cours de l'Olivet. Tous trois étaient alors des moulins banaux dépendant de la châtellenie de Montrésor. En amont, près d'Orbigny, le \"moulin des Barres\" est utilisé comme moulin à farine jusqu'aux années 1880. Le châtelain de Montrésor le cède alors et il est transformé en scierie mue par la roue du moulin. Une machine à vapeur le remplace ensuite et il est entièrement détruit. Le", "section_level": 3}, {"title": "Autres lieux et monuments.", "content": "L'existence d'un ancien château, à Beaumont-Village, rapportée par la tradition orale, semble relever de la légende. Aucune mention écrite de ce château n'existe et les quelques pierres qui pourraient lui être attribuées semblent être les vestiges d'un ancien cimetière, à l'écart du bourg, et destiné aux sépultures des personnes mortes après des épidémies ou des périodes de famine. Sur l'Indrois, le pont Saint-Martin, près du moulin éponyme, est construit à la fin du à l'emplacement d'une passerelle en planches ayant elle-même remplacé un gué ; ce", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine gastronomique.", "content": "La commune de Beaumont-Village se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage des fromages Sainte-Maure de Touraine et Valençay ces deux produits bénéficiant d'une appellation d'origine protégée", "section_level": 2}], "src_summary": "Beaumont-Village ( ) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire. Les médiocres propriétés agricoles de ses sols de gâtine n'ont pas favorisé un défrichement médiéval précoce et ce n'est qu'au que l'histoire du territoire prend véritablement corps. Beaumont-Village, au Moyen Âge, se situe très probablement sur un itinéraire secondaire de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Jusqu'à la fin du, cette paroisse comprend également le hameau de « Beaumont-Ville » qui deviendra la paroisse de Montrésor en 1700. La baisse de la population, amorcée au début du et véritablement sensible après la Seconde Guerre mondiale, n'est jugulée qu'au début du. ", "tgt_summary": null, "id": 2211084}
{"src_title": "Beate Barwandt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Beate Barwandt suit à partir de 1962 des cours de chant et de violon à l'école de musique de Parchim. À partir de 1968, elle suit une formation de Freundschaftspionierleiter à l'école centrale de l'organisation à Droyßig. L'année suivante, elle entreprend au lycée de Dobbertin une activité de Pionierleiterin et prend en même temps la direction du groupe de chant. En 1971 et 1972, Barwandt obtient son diplôme du Zentrales Studio für Unterhaltungskunst. Alfons Wonneberg compare son timbre à celui de Katja Ebstein et, en raison de son apparence visuelle, considère qu'elle a tous les préalables à son succès futur. En 1971, Beate Barwandt fait une tournée en RDA en compagnie de Hansi Biebl, Friedhelm Schönfeld, Mario Peters, Mäcki Gäbler, Sieghart Schubert, Endrik Moll, Joachim Graswurm, Jörg Dobbersch, Angelika Mann et Uschi Brüning. En 1972, elle chante avec Uschi Brüning, Angelika Mann et Nina Hagen dans le Reinhard Lakomy-Chor. Les premières productions radiophoniques ont été créées la même année. En 1973, Gerd Michaelis l'introduit dans sa chorale rajeunie. Beate Barwandt a aussi une carrière solo. Son premier single \"Woher Du auch kommst\" paraît en 1973 chez Amiga. En duo avec Manfred Krug, elle chante en 1973 \"Mach's gut, ich muß geh'n\" et en 1974 avec Jan Spitzer \"So halte mich\". Pour une apparition à Karl-Marx-Stadt, elle arrive avec une grippe sévère non traitée. Là, son état empire ; elle perd connaissance dans le vestiaire. Beate Barwandt tombe dans le coma et décède en janvier 1975 à l'âge de 24 ans à l'hôpital. Après la mort de Beate Barwandt, le Gerd-Michaelis-Chor est dans une grave crise, faute de remplaçante. Plusieurs membres quittent la chorale en 1975. Gerd Michaelis, qui était un ami intime de la chanteuse, tombe en dépression. En 1976, il cède la direction de la chorale à Vlady Slezák pour des raisons de santé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Beate Barwandt (née le à Dobbertin, morte en janvier 1975 à Karl-Marx-Stadt) est une chanteuse allemande, soliste au sein du Gerd Michaelis Chor.", "tgt_summary": null, "id": 808017}
{"src_title": "Arbacia lixula", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "C'est un oursin régulier de taille moyenne, mesurant jusqu'à de diamètre piquants compris, de couleur très sombre (le plus souvent noir, mais parfois avec des reflets violacés ou bruns). Les piquants (« radioles »), pointus et lisses, mesurent environ de long et sont densément répartis ; ils sont tous quasiment de la même longueur (pas de « radioles secondaires »), et tenus droits, rayonnants. La coquille (« test ») est arrondie, aplatie et quasiment hémisphérique, avec une face orale (inférieure) presque parfaitement plate. La bouche est située au milieu de la face inférieure ; elle est cernée par une membrane nue (appelée péristome), généralement vert sombre. À l'apex, l'anus est protégé par quatre plaques formant une valve. On le distingue de son cousin l'oursin violet par sa couleur plus franchement noire, sa forme plus aplatie et hémisphérique, l'absence de piquants sur une large surface autour de la bouche, l'incapacité à se recouvrir d'objets, et l'absence d'anneaux clairs à la base des piquants. Cet oursin vit aussi plus facilement exposé (parfois très proche de la surface), et ses piquants sont tous de la même taille, et tenus droits contrairement à son cousin plus ébouriffé.", "section_level": 1}, {"title": "Écologie et comportement.", "content": "C'est un oursin assez commun et facilement observable là où l'eau est bien oxygénée, et qui se nourrit principalement d'algues encroûtantes, comme \"Lithophyllum incrustans\", qu'il racle de la roche au moyen de sa mâchoire pourvue de dents puissantes (appelée « lanterne d'Aristote »). Dans les zones où son cousin l'oursin comestible est surpêché et où les prédateurs sont raréfiés par les activités humaines, l'oursin noir peut être en surpopulation, entraînant un surpâturage des algues encroûtantes et la modification de l'écosystème. La reproduction est gonochorique, et mâles et femelles relâchent leurs gamètes en même temps grâce à un signal phéromonal, en pleine eau, où œufs puis larves vont évoluer parmi le plancton pendant quelques semaines avant de se fixer. Le développement des larves d\"'A. lixula\" demande des températures plus chaudes que pour celles de \"P. lividus\", ce qui laisse supposer que cet oursin pourrait à l'avenir être avantagé par le réchauffement climatique. Cet oursin a peu de prédateurs à l'âge adulte, mais il est quand même consommé par la langouste \"Palinurus vulgaris\" et l’étoile de mer \"Marthasterias glacialis\". De nombreux poissons comme les sars (du genre \"Diplodus\") et les girelles-paons (\"Thalassoma pavo\") en sont aussi friands, mais ne peuvent s'attaquer qu'aux spécimens déjà abimés.", "section_level": 1}, {"title": "Distribution et habitat.", "content": "Cette espèce est présente principalement en mer Méditerranée, mais aussi dans une plus faible mesure en océan Atlantique Est et jusqu'à la Manche, du Maroc à l'Irlande. On le trouve principalement sur les fonds rocheux, et il affectionne tout particulièrement les parois verticales où sa forme et ses puissants podia lui permettent de se maintenir sans problème, même au battant des vagues. Il vit facilement exposé, parfois très près de la surface, et ne porte pas spontanément d'objets pour se camoufler. On le rencontre entre la surface et les premiers mètres, mais parfois encore jusqu'à de fond. Cet oursin nécessite des eaux bien oxygénées, aussi il est absent des zones polluées, portuaires ou estuariennes.", "section_level": 1}, {"title": "L'oursin noir et l'homme.", "content": "Comme tous les oursins vivant à proximité de la surface, l'oursin noir est souvent responsable de vives douleurs quand un baigneur marche dessus par inadvertance : ses épines ont tendance à se casser dans la plaie, ce qui les rend presque impossibles à enlever entièrement. Heureusement, il n'est pas venimeux, et ne présente pas de grand danger si la plaie est correctement désinfectée : le corps dissoudra les débris en quelques semaines. D'un point de vue gustatif, l'oursin noir est beaucoup moins apprécié en oursinade que son cousin l'oursin violet du fait d'un pigment amer présent dans ses gonades. En conséquence, il a tendance à supplanter ce dernier dans les zones très exploitées, alors que l'oursin noir était signalé comme rare en Méditerranée à la fin du.", "section_level": 1}, {"title": "Systématique.", "content": "L'espèce \"Arbacia lixula\" a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, sous le nom initial de \"Echinus lixula\".", "section_level": 1}, {"title": "Liste des sous-espèces.", "content": "Selon :", "section_level": 1}], "src_summary": "L’oursin noir (Arbacia lixula) est un oursin de la famille des Arbaciidae, que l'on trouve en Méditerranée, où il a tendance à supplanter son rival l'oursin violet, surpêché pour des raisons commerciales. Il est parfois surnommé à tort « oursin mâle ».", "tgt_summary": null, "id": 1326318}
{"src_title": "Gouy-les-Groseillers", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Gouy-les-Groseillers est un petit village rural picard de l'Oise dont le territoire, à-peu-près triangulaire est limitrophe du département de la Somme. Il est situé à au sud d'Amiens et au nord de Beauvais. L'autoroute A16 limite le territoire communal à l'est, mais l'accès le plus proche est la sortie de Bosquel.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le village portait le nom de Gaudiacus en 1034. Il a été désigné comme Gouy-les-Groseilliers Gouy-les-Groseillers, Goy, Gouy- les-Gresellier (Gaudiacus, Gaudiacum)", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Une voie romaine reliant Beauvais à Amiens par Cormeilles, dite Chaussée Brunehaut, passait à Gouy-les-Groseillers. Des sarcophages antiques y ont été retrouvés. La seigneurie et le patronage de la cure furent donnés en 1042 par les comtes Thibaut et Étienne de Champagne au chapitre d'Amiens ; malgré son petit territoire, c'était l'une des plus riches du diocèse. Cependant l'abbaye de Saint-Fuscien percevait les dîmes. Hugues de Wavignies, chevalier, légua vers 1202 à l'abbaye de Froidmont le bois de Groselier pour être défriché, ce que les moines exécutèrent en 1224 et 1246. Un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Germer-de-Fly était mentionné en 1630. La commune, constituée lors de la Révolution française, fut fugacement rattachée à Bonneuil-les-Eaux de 1825 à 1835, avant de recouvrer son autonomie. En 1930, le préfet décide de rouvrir l'école communale, fermée depuis un quart de siècle. Le journal Paris-Soir qui communique l'information mentionne que « le nombre des élèves ne doit pas être très élevé car Gouy-les-Groseillers est la plus petite école de tout le département. Elle compte 32 habitants et 12 électeurs ».", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Breteuil. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de, le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de. Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés, cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise Picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au.", "section_level": 2}, {"title": "Politique locale.", "content": "Le village est la commune de l'Oise qui a le plus voté pour Marine Le Pen lors du second tour de l'élection présidentielle française de 2017, avec 80,95% des suffrages exprimés. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (2,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %).", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine. La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Les fonts baptismaux, en pierre décorée d’une manière frustre de « godons » (cornets) et de doubles colonnettes aux angles, datant du, sont classés monument historique.", "section_level": 2}], "src_summary": "Gouy-les-Groseillers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Gouyens et les Gouyennes.", "tgt_summary": null, "id": 121687}
{"src_title": "Cyclamen hederifolium", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Le cyclamen de Naples fleurit du mois d'août aux premières gelées. Les fleurs, généralement inodores, sont d'un rose plus ou moins profond, à gorge plus foncée. Les pétales ont à leur base une oreillette de chaque côté. Les feuilles marbrées de blanc, qui apparaissent après les premières fleurs, ont une bordure fortement dentée ou divisée. Elles ressemblent quelque peu à celles du lierre (\"Hedera\") et forment un tapis très décoratif de l'arrière-saison au milieu du printemps.", "section_level": 1}, {"title": "Variété remarquable.", "content": "\"Cyclamen hederifolium\" var. \"confusum\" Grey-Wilson, une variété tétraploïde qu'on rencontre notamment au Péloponnèse, en Crète et en Sicile, a de plus grandes fleurs et des feuilles brillantes et plus épaisses. Cette variété a été récemment élevée au rang d'espèce : \"Cyclamen confusum\" (Grey-Wilson) Culham, Jope & P. Moore.", "section_level": 2}, {"title": "Un cyclamen africain.", "content": "\"Cyclamen africanum\" Boiss. & Reut. pousse dans les taillis et les anfractuosités des rochers dans le nord de l’Algérie et en Tunisie. \"Cyclamen africanum\" ressemble en plus grand à \"Cyclamen confusum\".
Les fleurs, dont les étamines ont des anthères jaunes (rouges chez \"C. hederifolium\"), sont portées sur des pédoncules de 10 à 20 cm.
Les feuilles, qui peuvent atteindre 15 cm de diamètre, apparaissent après les premières fleurs.
Certains taxons sont diploïdes, d'autres sont tétraploïdes.", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "\"Cyclamen hederifolium\" est l'espèce la plus facile à cultiver. Ce cyclamen qui est bien rustique, ne craint par ailleurs pas la sécheresse estivale. Lorsqu'il s'est bien adapté, il est très florifère et produit des graines en abondance. Le cyclamen de Naples se naturalise facilement en sol moyen et bien drainé à mi-ombre. \"Cyclamen africanum\" n'est pas rustique et doit dès lors être cultivé en serre froide. \"Cyclamen africanum\" se croise facilement avec \"Cyclamen hederifolium\" et les exemplaires qu'on trouve en culture sont souvent des hybrides entre les deux espèces (\"Cyclamen ×hildebrandii\" O. Schwarz). Cet hybride très robuste est plus rustique et peut être cultivé en pleine terre en situation abritée.", "section_level": 1}, {"title": "Variétés horticoles.", "content": "Certaines variétés parfumées, originaires notamment de Corfou, sont appelées ‘scented’. \"Cyclamen hederifolium\" f. \"albiflorum\" est une forme plus rare à fleurs blanches (à gorge souvent rosée), dont les meilleures sélections sont appelées ‘Album’. \"Cyclamen hederifolium\" ‘Album’, qui fleurit parfois déjà en juin, est une forme stable. De nombreux cultivars de \"Cyclamen hederifolium\" ont été sélectionnés pour leurs feuilles, leurs fleurs ou les deux. Voici quelques coups de cœur :", "section_level": 2}], "src_summary": "Cyclamen hederifolium Aiton (Syn. \"Cyclamen neapolitanum\" Ten.), le cyclamen de Naples, est originaire du nord du bassin méditerranéen, du sud-est de la France à la Turquie. On le rencontre aussi en Corse, en Sardaigne, en Sicile, en Crète et sur pas mal d'autres îles grecques. Le cyclamen de Naples pousse dans des biotopes très variés : forêts, garrigues et rocailles, du niveau de la mer jusqu'à 1300 m d'altitude. Cette espèce est par ailleurs naturalisée dans l'ouest de la France et en Grande-Bretagne.", "tgt_summary": null, "id": 2224135}
{"src_title": "Beauvoir (Yonne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Beauvoir se trouve en plein cœur de l'Yonne (89), non loin d'Auxerre, de Toucy (connue comme ville natale de Pierre Larousse, l'illustre fondateur des dictionnaires du même nom). Cette commune se trouve nichée au cœur d'une sorte de vallée, elle est surplombée par la colline de la Champagne. Cette colline héberge d'ailleurs le réservoir municipal qui alimente une bonne partie de la commune (L'Epinoy par exemple). L'autre partie étant sous la tutelle du syndicat des eaux (Les Tessons ou le lotissement la Pelle de la Cité).", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Forteresse ou village beau à voir, disposant d'une belle vue.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune de Beauvoir fut gérée pendant près de 43 ans par Michaut Bernard, qui acheva ses mandats pour laisser place à Vincent Roland durant un mandat, jusqu'en 2008. La commune fit de nombreux aménagements et se retrouve aujourd'hui très bien équipée pour sa modeste taille ; en effet, la commune dispose d'une salle des fêtes aux équipements modernes, d'un terrain de football d'une belle taille, d'un court de tennis, d'une église régulièrement rénovée et entretenue ainsi que d'un terrain multisports et d'une aire de jeux pour enfants.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Source : site du conseil général de l'Yonne.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Contrairement aux communes avoisinantes, Beauvoir est un petit village dépourvu de bourg. L'église et le cimetière constituent le centre de la commune, ils sont situés non loin de la mairie et de l'école primaire. L'hébergement est possible sur place, dans un complexe situé dans le quartier de l'Epinoy. Depuis 2008, une salle de spectacle pluridisciplinaire est installée sur la place de l'église : Le Bellovidère, théâtre à taille humaine. Depuis 2011, la commune organise également son \"Marché annuel nocturne des producteurs locaux\", le premier samedi du mois d'août.", "section_level": 1}], "src_summary": "Beauvoir est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les \"Bellovidériens\".", "tgt_summary": null, "id": 1371060}
{"src_title": "Pierre Tournante (Bosgouet)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "Le mégalithe est situé au bord d’un chemin forestier dans la forêt de La Londe-Rouvray à proximité de l’ancien grand chemin de Lisieux à Rouen.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "C’est un bloc de poudingue de de côté sur d’épaisseur. Il se trouve au milieu d’une légère dépression du sol entourée d’un tertre peu élevé dans une partie de la forêt où l’on peut observer de nombreux fossés.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Auguste Le Prévost est le premier à décrire le monument dans sa \"Notice historique et archéologique sur le département de l’Eure\" publiée en 1832 et à défendre son origine mégalithique : Quoiqu’elle ne présente ni les dimensions colossales qu’on est accoutumé à rencontrer dans les \"monumens\" druidiques, ni leur disposition ordinaire, nous n’hésitons pas à lui attribuer la même origine, ainsi qu’à voir dans les nombreuses traditions superstitieuses dont elle est entourée, un reste de ce culte des premiers \"habitans\" de la Gaule pour les pierres contre lequel on sait que les prédicateurs du christianisme ont lutté en vain pendant plusieurs siècles. Louis-Léon Gadebled en parle également dans son \"Dictionnaire topographique, statistique et historique du département de l’Eure\" publié en 1840 :. Quant à Amélie Bosquet, elle reprend à son compte la description de la pierre à légendes de Le Prévost dans son livre \"La Normandie romanesque et merveilleuse\" paru en 1845. Le vicomte de Pulligny mentionne aussi la pierre dans \"L’art préhistorique dans l’Ouest et notamment en Haute Normandie\" paru en 1879 mais s’intéresse surtout aux légendes que l’on raconte sur elle. Elle est aussi référencée par Léon Coutil, président de la Société préhistorique française, dans son \"Inventaire des menhirs et dolmens de France : Eure\" mais celui-ci refuse de s’engager sur son origine préhistorique et la range dans le chapitre \"Pierres à légende ou monuments indéterminés\".", "section_level": 1}, {"title": "Légendes.", "content": "Les légendes sont nombreuses autour de ce monument, reprises et enrichies, ouvrage après ouvrage, par tous les auteurs ayant cité cette pierre. Sa capacité supposée à faire un tour complet sur elle-même la nuit de Noël est à l’origine de son appellation. D’autres mégalithes normands possèdent cette surprenante particularité telles la Pierre Tournante à Livarot, la Pierre Tournante à Fresney-le-Puceux, la Pierre Tourneresse à Gouvix et la Pierre Tourneresse à Cairon. Mais si la pierre n’a aucune difficulté à se mouvoir par elle-même, il n’en est pas de même lorsque des hommes tentent de la déplacer comme le raconte le vicomte de Pulligny : Autrefois, un seigneur en ce bon pays normand trouva que ladite pierre était une grande gêne pour les labours et travaux de terre ; ores donc, il commanda à ses gens de la déplacer et de la conduire en quelque endroit où elle ne pût causer nuisance ; mais, malgré leurs efforts, tous ses serviteurs réunis ne parvinrent même pas à la faire bouger tant soit peu. Le maître, impatienté, envoya quérir ses chevaux, d’abord vingt, puis quarante, puis cent. Peine inutile, le bloc ne mouvait guère plus que s’il eût été scellé. Ce ne fut que quand l’attelage eut atteint le nombre prodigieux de trois cents chevaux qu’on put enfin, et à grand’peine, emporter la pierre ; elle fut traînée à une lieue de là et déposée en un fossé bordant la forêt de la Londe. Mais, dans la nuit, un paysan attardé se trouva tout à coup glacé d’effroi à la vue du monolithe marchant seul et s’avançant lentement dans la direction du Bosc-Gouet. Sitôt que sa frayeur lui permit de continuer, il courut prévenir le seigneur de ce qu’il avait vu, et le lendemain matin, au grand étonnement de tous, on retrouva la pierre à cette même place d’où l’on avait eu tant de peine à l’extraire la veille. D’autres histoires sont recueillies sur cette pierre miraculeuse. On prétend qu’elle marque l’emplacement d’une très ancienne bataille où il a dû périr cent mille hommes. On parle aussi d’un garde-chasse qui a fait fortune au moyen d’un trésor trouvé dans le voisinage. On dit aussi qu’un coq vient chanter tous les ans, sur cette pierre, pendant la messe de minuit. Cette abondance de récits fantastiques est à l’origine de l’intérêt des historiens du pour ce monument aux origines mystérieuses et Léon Coutil n’hésite pas à rappeler dans son \"Inventaire des mégalithes de l’Eure\" qu’.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Pierre tournante est une pierre à légende située sur la commune de Bosgouet dans le département de l’Eure en France. Selon certains historiens, il pourrait s’agir d’un dolmen.", "tgt_summary": null, "id": 1432984}
{"src_title": "Monès", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans le Savès à au sud-ouest de Toulouse et au sud-ouest de Muret. La commune est limitrophe avec le département du Gers.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Monès est limitrophe de quatre autres communes donc une dans le département du Gers.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude va de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec la route départementale D3 venant de Rieumes.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Monès faisait partie de l'ex-canton de Rieumes) et avant le elle faisait aussi partie de la communauté de communes du Savès.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture (céréales : maïs, blé...).", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Monès fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Chasse, pétanque,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes du Savès. Il existe une déchèterie située sur la commune de Rieumes (déchèterie du Savès).", "section_level": 2}], "src_summary": "Monès est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Monésiens.", "tgt_summary": null, "id": 233617}
{"src_title": "Le Pian-sur-Garonne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'Entre-deux-Mers, située sur la rive nord (droite) de la Garonne, Le Pian-sur-Garonne se trouve à au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à au nord-est de Saint-Macaire, chef-lieu de canton. Les communes limitrophes en sont Saint-André-du-Bois au nord, Saint-Pierre-d'Aurillac à l'est, Saint-Macaire au sud-ouest et Saint-Maixant à l'ouest. Sur la rive gauche de la Garonne, se trouve la commune de Saint-Pierre-de-Mons au sud. La commune et le bourg sont traversés par la route départementale D672, ancienne RN 672, qui relie Saint-Macaire au sud-ouest à Sauveterre-de-Guyenne au nord-est ; le sud du territoire communal est traversé par la route départementale D1113, ancienne RN 113 qui mène à Langon au sud-ouest et à La Réole à l'est. L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse)est celui de est distant de par la route vers le sud-ouest. L'accès à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à vers le sud. La gare SNCF la plus proche est celle, distante de par la route vers le sud-ouest, de Saint-Macaire sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. La gare de Langon présentant plus de trafic est distante de vers le sud-ouest également.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom du Pian est documenté dès le sous la forme \"Apian\" (1165). Il s'agit d'un nom de domaine construit avec le suffixe latin -\"anus\" et basé sur le nom du propriétaire, \"Appius\" (alors qu\"'Alpius\" est à l'origine du nom du Pian-Médoc). Le nom de domaine *\"Appianus\" donne *\"Apian\" en roman. Au, l'initiale \"a\"- a été prise pour la préposition \"à\". Du fait de cette mécoupure, on disait en gascon \"vau a Pian\" 'je vais à Pian'. Le nom du village était fautivement réduit à \"Pian\" au lieu de la forme historique \"Apian\". L'administration y a rajouté l'article défini \"Le\", par mimétisme avec Le Pian-Médoc.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À la Révolution, la paroisse Notre-Dame du Pian forme la commune du Pian. Le, la commune du Pian devient Le Pian-sur-Garonne.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Viticulture : Côtes-de-bordeaux-saint-macaire (AOC).", "section_level": 1}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'éducation est assurée, sur la commune, de l'école maternelle et l'école élémentaire jusqu'au collège.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Pian-sur-Garonne (\"\" en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 1563007}
{"src_title": "Philippe Norel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Après une formation de chimiste Philippe Morel devient économiste. Analyste du risque pays dans une grande banque privée (1988) il choisit de s'orienter vers une carrière universitaire. Il soutient en 1994 à Poitiers une thèse en sciences économiques \"Crises économiques et conventions d’évaluation – un développement des intuitions keynésiennes\", sous la direction de Jacques Léonard. Nommé maître de conférences de l’Université de Poitiers, puis habilité à diriger des recherches, en 1991. Il est chargé de cours à l'Institut d'études politiques de Paris en 2012. il est membre du Centre de Recherche sur l’Intégration Économique et Financière (CRIEF). Il appartient au courant des économistes de l'histoire globale dont il pense qu'\"en réhabilitant les interconnexions entre sociétés comme un facteur primordial dans l’analyse historique du développement économique, la démarche de l’histoire globale a radicalement ouvert l’horizon des économistes. En montrant l’ancienneté des échanges de biens et d’idées, des transferts de techniques, des disséminations microbiennes également, elle leur permet de penser les phénomènes actuels de mondialisation dans une perspective originale\". Il crée, avec Laurent Testot et Vincent Capdepuy un blog \"histoire globale\", En 2004 il publie \"l'invention du marché, une histoire économique de la mondialisation \" dans lequel il décrit la mondialisation comme l'aboutissement d'une histoire de longue durée. Dans l'histoire globale, mondialisations et capitalisme, publié en 2009 il relativise la place de l'Europe \"de 3500 avant J-C jusqu'au ive siècle avant J-C (l'apogée de la Grèce), l'Europe n'existe quasiment pas et en tout cas ne fait pas du tout partie du système-monde. Arrivent ensuite les huit siècles gréco-romains qui coexistent avec d'autres civilisations tout aussi avancées. Puis rien entre les et siècles. Et ce n'est qu'entre les et siècles que le continent parvient progressivement à se créer une position qui lui permet d'innover. Du xvie au xviiie, l'Europe ne domine pas.\" Philippe Norel a publié des articles dans les revues \"Alternatives économiques\" ; Sciences humaines ; revue Politique étrangère ; Revue économique...", "section_level": 1}, {"title": "Publications.", "content": "\"Histoire globale, mondialisations et capitalisme\", (dir), Philippe Norel (dir.), La Découverte, coll. « recherches », 2009, 502 p.,(co-auteurs Philippe Beaujard, Laurent Berger),. \"L'invention du marché. Une histoire économique de la mondialisation\", Seuil, 2004, 592 p. \"Une histoire du monde global\", 2012, éditions Sciences humaines, co-écrit et codirigé avec Philippe Norel, 448 pages \"Nord-sud, les enjeux du développement: Autonomie, travail-fantôme, servitude\", 1986, Alternatives économiques, FeniXX, 260 p. \"Économie internationale: faits, théories et politiques\", Points, 2000, 373 pages (co-auteur Christian Aubin)", "section_level": 1}], "src_summary": "Philippe Norel né le et mort le est un économiste français, spécialiste de l'histoire économique, un des animateurs du courant appelé l'histoire globale.", "tgt_summary": null, "id": 2385266}
{"src_title": "Huest", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Une localisation cartographique précise est disponible, à différentes échelles, sur le site de l'IGN. Huest est située au nord d'un vaste plateau, dit de Saint-André, dans le sud-est du département de l'Eure, entre les vallées des rivières d'Iton à l'ouest et celle d'Eure, affluent de rive gauche de la Seine, à l'est. La commune s'étend sur, dont environ sont boisés,", "section_level": 2}, {"title": "Relief.", "content": "La plus grande partie de la commune présente un relief de plaine à une altitude moyenne d'environ. Ce relief de plateau est rompu par deux vallées sèches, la Vallée du Nuisement et la Petite Vallée, qui se rejoignent à la limite ouest de la commune, où elles drainent les eaux pluviales vers Gravigny et la vallée de l'Iton, la quasi-totalité de la commune étant située sur le bassin versant de cette vallée. La Vallée du Nuisement sépare le hameau", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Lien vers la carte géologique sur le site de Géoportail (IGN). La majeure partie du village, le plateau au sud et à l'est, ainsi que la zone résidentielle au centre, est constituée de limon des plateaux, excepté un affleurement d'argile à silex situé sur l'emprise de la base aérienne 105. Le sous-sol de la partie boisée, au nord et à l'ouest se compose de cette même argile et de cailloutis. Le tout reposant sur", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Huest bénéficie d'un climat océanique tempéré allié à une influence continentale. Les données météorologiques proviennent du poste climatologique d'Évreux-Huest, unité du réseau « Radome », installé sur la commune. - Température moyenne annuelle : + - Température mensuelle moyenne minimale : + - Température mensuelle moyenne maximale : + La commune est soumise aux vents", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communications et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Réseau routier.", "content": "Huest est traversé par la route départementale 63, qui va d'Évreux à Vernon via Chambray, La Chapelle-Réanville et Saint-Pierre-d'Autils. Un projet de contournement est de la commune pour cet axe a été mis à l'étude en 1994, puis en 2001, sans, pour l'instant, avoir trouvé un aboutissement. La commune est bordée au sud par la route nationale 13, axe majeur de Paris à Cherbourg via Lisieux et Caen, et à l'ouest, par le nouveau tracé de la route nationale 154 dans son contournement sud d'Évreux. Un des risques apparaissant au \"dossier d'information communal des risques majeur\"s (DICRiM) est relatif au", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "Le village n'est pas desservi par le réseau de bus de l'agglomération d'Évreux, le Trans Urbain, mais la commune et le GEA ont mis en place un système nommé Taxi-bus; les habitants bénéficient, sur commande préalable, des services d'un taxi pour se rendre à Évreux, leur contribution se limitant au prix d'un ticket de bus, le reliquat étant pris en charge par la communauté d'agglomération. Ce système, très apprécié des habitants, permet aux personnes plus âgées ou peu valides de profiter plus longtemps du cadre de vie du village avant de déménager vers la ville. Le conseil général de l'Eure a mis en place", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, et pour répondre au dynamisme démographique national, la commune va s'enrichir successivement de petits groupes d'habitations, pour la plupart au nord-ouest du village initial. En 1968, un premier lotissement de sept maisons voit le jour rue de l'Ermitage. Deux ans plus tard, ce sont les quinze maisons du site de l'Abbaye qui sortent de terre, suivies en 1972 des douze maisons de la rue de la Moinerie. Afin d'apporter une cohérence géographique dans l'étendue de la commune, le village des Champs et ses vingt-neuf maisons voient le jour entre 1975 et 1979 ; les rues de l'Ermitage et de Gravigny sont ainsi regroupées. C'est à cette époque que l'architecte H. Barret construit dans les bois jouxtant le village, de", "section_level": 2}, {"title": "Infrastructures.", "content": "La proximité immédiate de la préfecture et le caractère résidentiel que prenait petit à petit le village dans la seconde moitié du incite le conseil municipal à être précurseur en matière d'aménagement : La mise en place du réseau électrique intervient en premier lieu, les premiers branchements sont réalisés en 1931. À partir de 1986, la commune mène une campagne générale d'enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques, et d'installation de l'éclairage public qui s'achève en 2009. Le réseau d'adduction d'eau potable ne verra le jour qu'en 1956, il sera synonyme de la destruction, quelques années plus tard,", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"West\" en 1030 (Fauroux 61), puis sous la forme \"Guest\" vers 1148 et vers 1215, puis encore \"Vuest\" en 1300 (charte de fondation de Saint-Amand), \"Uest\" en 1417 (archives de Belbeuf), \"Huais\" en 1631 (\"Plans et profils\" de Tassin), \"Huêt\" en 1828. Le traitement de la consonne initiale [w] ou [g] correspond à la limite dialectale entre le normand septentrional et le normand méridional. La chute du [w] initial, commune en Haute-Normandie (cf. Incarville, anciennement \"Wiscarville\" en 1190, ou encore Elbeuf, anciennement \"Wellebuoth\" 1070 - 81, \"Guellebo\" 1021 - 25, etc.), montre que la forme septentrionale a prévalu. Le H initial est donc purement graphique. L'origine du nom Huest est obscure et ne fait", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "La présence humaine a pris place très tôt sur le territoire de la commune, comme en témoignent ces découvertes, notamment les trois suivantes : \"Ces deux dernières découvertes sont attribuées à l'âge du bronze et visibles au musée d'Évreux\". La proximité immédiate de l'important site de \"Gisacum\" sur la commune du Vieil-Évreux, capitale du peuple gaulois des Aulerques Eburovices, laisse supposer que la présence gallo-romaine fut conséquente sur tout le secteur..", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La Normandie ducal (911-1204).", "content": "Les premières mentions du village apparaissent en 1030 lorsque le seigneur Gosselin, vicomte d'Arques fait don à l'abbaye de la Sainte-Trinité du Mont, dont il est le fondateur, de, cette donation sera confirmée par le duc de Normandie, Robert le Magnifique, ainsi que par le pape Adrien. Quelques années plus tard, en 1035, le cartulaire de l'Ordre de Thiron indique la présence sur la commune du prieuré de Sainte-Cécile et de sa chapelle, dépendant de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron. Confirmation est faite de cette appartenance le dans une bulle pontificale du pape Eugène qui cite dans les avoirs de l'Ordre de Thiron. Contrairement aux noms des rues situées à proximité de cet ancien prieuré, il n'y a jamais eu d'abbaye à Huest, mais un \"domaine de l'Abbaye\" (de Thiron), dont la dénomination a, au fil des temps, été abrégée en \"Abbaye\". Le, Jean de Bretignolles, prieur de la chapelle Sainte-Cécile, prête serment à l'abbé de Tiron", "section_level": 3}, {"title": "Du rattachement de la Normandie à Couronne de France à la renaissance (1204-1515).", "content": "Cette répartition verra les deux fils de Gilbert devenir respectivement, en 1225, seigneurs des deux fiefs ainsi formés, savoir :. Au milieu de la guerre de Cent Ans, le fief de Huest change de famille seigneuriale, dans des conditions peu connues, pour passer de la famille de Huest à celle de Poissy, représentée en 1401 par Pierre de Poissy. Ce dernier fut tué au cours de la bataille d'Azincourt. Son fils, Jacques de Poissy fut nommé Grand panetier de Normandie en 1419. À la fin du, le seigneur de Huest était Thibault de Poissy, également seigneur de Houville. Sa seule héritière, Marie de Poissy, prit pour époux Jacques d'Amfreville, faisant ainsi changer à nouveau de famille le titre de seigneur de Huest. Deux générations plus tard, par le biais de mariages, les terres de Huest deviennent propriété de la famille Le Conte de Nonant. C'est à cette époque que fut construit le magnifique pigeonnier dans la ferme principale du village, synonyme de noblesse du lieu. En 1624, Louis le comte de Nonant, seigneur de Huest et autres fiefs, était déjà chevalier.", "section_level": 3}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Ce n'est qu'à la fin du que se terminent ces successions de transmissions familiales, lorsque le fief est vendu en 1687 au prêtre d'Ecouis, l'abbé Druel, qui le céda quelques années plus tard à un conseiller du Présidial d'Évreux, maître Charles Adrien Duval; le fief resta acquis à sa descendance jusqu'à la Révolution. C'est à cette époque que les droits et privilèges, tant", "section_level": 2}, {"title": "Epoque contemporaine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "L'ere des révolutoion (1789-1870).", "content": "Quelques années plus tard, en 1793, la commune de Huest fut officiellement créée. Elle put alors donner un cadre légal aux différents droits d'usage en vigueur et reçut en propriété les friches communales qui avaient été cédées aux habitants par les différents Seigneurs. Elles furent estimées, en 1840, à une surface d'environ 30 hectares. Ces friches, au nombre de quatre, auront un rôle déterminant dans le développement du village. Au début du, la situation géographique centrale de la commune, par rapport à ses trois voisines, Fauville, Gauciel et Sassey, lui permit d'obtenir un desservant à son église, devenant ainsi le lieu de culte des quatre villages. Un presbytère fut édifié, en 1819, à l'emplacement de l'actuel groupe scolaire du Haut-bois, grâce à un regroupement financier de villageois; il fut, en 1827, revendu à la commune. Dès 1840, l'église se délabrait dangereusement et", "section_level": 3}, {"title": "La III république (1870-1940).", "content": "La guerre de 1870 imposa à Huest, comme à toutes les communes du département, de très pesantes réquisitions, ainsi qu'une contribution de guerre dont le maire en fonction ne s’acquitta que d'un quinzième mais épargna ainsi le village du pillage. Quelques querelles vinrent encore écorner l'entente entre les quatre villages voisins dans les années qui suivirent, notamment un désaccord sur l'aménagement et l'entretien du cimetière commun qui se trouve sur la commune et la reconstruction de la mairie-école à la suite d'un incendie en 1880, mais le siècle se termina sans histoires, excepté l’exode rural, tout relatif, grâce à la proximité d'Évreux. Le seul fait d'importance, en 1882, fut la vente en adjudication, par l'Hospice d'Évreux, de la ferme de la Gâtine, à la suite de la baisse des revenus de la terre et de l'apparition de la mécanisation. Le débute sur une illustration de la loi de séparation des Églises et de l'État, lorsqu'en 1904, le presbytère est détruit par les flammes. Reconstruit par la commune fin 1906, la préfecture, par deux fois, demande que son loyer soit remonté, mais pour garder son desservant, la commune réussit à", "section_level": 3}, {"title": "L’occupation Allemande (1940-1944).", "content": "Le, la commune de Huest est occupée par l'armée allemande. La \"Luftwaffe\" reprend alors les installations aéronautiques et étend leur superficie sur environ hectares. La commune est très impliquée à cette époque dans ces travaux, tant pour la main-d'œuvre et l'intendance, qu'humainement et structurellement. La ferme de \"la Gâtine\", située sur le site, est alors détruite. C'est également à cette époque que l'on coupe l'ancienne route de Fauville", "section_level": 3}, {"title": "De la liberation à nos jours (depuis 1944).", "content": "En 1950, les installations aériennes recevaient un centre d'entraînement militaire français, mais dès 1952, elle devint une des neuf bases stratégiques de l'OTAN en Europe, pour l'USAFE, jusqu'en 1967. Les quelque américains présents sur la base en 1962 auront une grande importance sur l'évolution sociale (et démographique) du village. La commune passait alors d'un village rural à un village résidentiel. Pour exemples, des quinze exploitations agricoles recensées en 1955, deux seulement avaient survécu en 2003, en 1955 toujours, Huest adhère au \"syndicat d'eau potable intercommunal d'Évreux nord-est\" et l'induction d'eau est effective dès 1956. En 1963, le lavoir de la mare des peupliers, obsolète, fut vendu, et l’abbé de la commune, J.-M. Audrain, décédé l'année précédente, ne fut pas remplacé, obligeant l'Église à créer une paroisse sur plusieurs villages. Depuis cette date, quelques ensembles pavillonnaires se sont développés, toujours maîtrisés quantitativement et géographiquement par le conseil municipal, donnant à gérer tant en investissement qu'en entretien, un équipement toujours plus important, afin de conserver un cadre de vie attractif et confortable aux administrés.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Environnement administratif.", "content": "Dépendant en 1793 du district d'Évreux, puis, à partir de 1801, de l'arrondissement d'Évreux, Huest a d'abord fait partie du canton d'Evreux, puis d'Evreux-sud avant d'appartenir, à sa création en 1982, à celui d'Évreux-est. De code 27 37, ce canton, regroupant 12 communes, est représenté au conseil général du département par Anne Mansouret (PS) qui en est la vice-présidente et qui siège également au conseil régional. Depuis les élections de 2001, le conseil général de l'Eure est présidé par Jean-Louis Destans (PS), à l'image du conseil régional de Haute-Normandie, présidé par Alain Le Vern (PS) depuis 1998, qui compte parmi ses membres Bruno Le Maire (UMP), ministre de l'Agriculture de à, et qui a vu se succéder à sa présidence quelques", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Avec un nombre d'habitants en 2008 compris entre 500 et 1 500, la commune se doit, conformément au code général des collectivités territoriales, d'élire", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "À l'image du département, la tendance politique de la commune a doucement évolué au fil des ans, passant du radicalisme à une droite modérée, puis une division entre le socialisme et le gaullisme. Bien qu'aucune appartenance à un quelconque parti politique ne soit mis en avant lors des élections municipales au sein de la liste unique, une sensibilité de droite se dégage lors des scrutins municipaux et nationaux. Le taux d'abstention de la commune est systématiquement moins élevé que", "section_level": 2}, {"title": "Justice.", "content": "En matière de justice, la commune dépend d'Évreux, préfecture de l'Eure, où siège un tribunal d'instance ainsi qu'un tribunal de grande instance pour les affaires civiles, tous deux dans les locaux du tribunal. C'est à cette même adresse que se", "section_level": 2}, {"title": "Cadastre.", "content": "La commune est divisée en huit sections cadastrales. Les habitations sont concentrées sur les sections AB et AC. Il est", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Le dernier recensement, en 2009, a dénombré 670 habitants, le chiffre le plus important depuis la création de la commune, soit une densité de 102 Huestois par km. En 2008, avec 666 habitants, cette densité de 101 habitants par km est légèrement supérieure à celle du canton et du département, mais identique à celle de la France.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution démographique.", "content": "L'intégralité des données et statistiques liées à la démographie pour la commune sont disponibles sur la fiche éditée par l'Insee. Le taux d'évolution annuel de la population de la commune était compris entre 0 et + 2,9 % entre", "section_level": 3}, {"title": "Pyramide des âges et structure de la population.", "content": "L'âge moyen de la population communale, appuyé par un indice de jeunesse les plus bas de l'Eure, est légèrement supérieur à celui du département, confirmant le statut résidentiel du village : Comparatif des populations communales et départementales : La répartition homme (330) / femme (336) de la population huestoise est pratiquement équilibrée, avec néanmoins une concentration masculine plus importante jusqu'à 65 ans (84,7 %) que celle des femmes dans cette même tranche d'âge (78 %). La population d'âge supérieur représente à l'inverse 22 % de la population totale féminine, pour seulement 15,3 % de celle des hommes.", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Une note sur la commune, datant de 1840, confirme la présence, dans les locaux de la mairie, d'une école communale de 45 élèves. Mais l'une des principales conséquences de l'évolution démographique de la fin du fut l'obligation de répondre à la demande d'enseignement des enfants. En 1968, le chiffre d'enfants scolarisés, dans une unique classe sur ce même site, était sensiblement le même, mais les nouvelles normes imposèrent la création d'une seconde classe. Elle fut érigée provisoirement dans la cour de l'ancien presbytère. Lui succédèrent l'ouverture d'une troisième classe en 1972, puis d'une section de maternelle en 1975. Une cantine est", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "En ce qui concerne le culte catholique, la commune, située dans la province ecclésiastique de Rouen, rattachée au diocèse d'Évreux, fait partie de la paroisse \"Saint-Jean-Baptiste-du-Val-Iton\", sous l'appellation de \"Communauté de Saint-Pierre de Huest\". Mais il n'en a pas toujours été ainsi ; la commune faisait en 1877 partie de l'archidiaconé et de l'archiprêtré d'Évreux, étant l'une des 13 paroisses du canton d'Évreux-Est, dépendant de la cure de Notre-Dame d'Évreux. Plus avant, en 1654, la carte du diocèse de l'évêché d'Évreux montre que Huest faisait partie de la doyenné de La Croix-Saint-Leufroy, où se tenait une très importante abbaye. L'évêque actuel du", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église Saint-Pierre,.", "content": "Église actuelle de la communauté \"Saint-Pierre de Huest\" construite ente les années 1860 et 1862, d'après plans et devis réalisés par l'architecte ébroïcien Bourguignon, elle fut érigée à quelques mètres de l'ancienne église (emplacement aujourd'hui symbolisé par un calvaire sur lequel on peut lire « Bénit le ») grâce à la volonté des quatre communes, Fauville, Sassey, Gauciel et Huest, dont elle était l'église commune. Consacrée en 1863 (le lundi de Pentecôte), cette église de style néo-roman se présente sous la", "section_level": 3}, {"title": "Porche dit « de la ferme de l'abbaye Sainte-Cécile »,.", "content": "La perspective de la RD 63, en venant d’Évreux, se termine sur cet imposant porche qui symbolise l'entrée de l'ancienne ferme dépendant, à l'origine, du prieuré de Sainte-Cécile. Il est attribué à Charles Adrien Duval, seigneur de Huest, voulant ainsi montrer la puissance de son pouvoir seigneurial, après avoir acquis ce domaine, d'une valeur foncière importante, auprès de la famille \"de Poissy\". Il ouvrait sur la cour de ferme dans laquelle se trouve le pigeonnier du référencé ci-après. Anciennement situé sur la propriété de l'exploitation agricole, ce porche en a été détaché pour être entretenu et mis en valeur par la municipalité qui y a apposé une note explicative sur son pilier ouest. De par son emplacement, au cœur du village, donnant sur le carrefour principal, il est un point de repère pour beaucoup d'itinéraires, et devient petit à petit le symbole de la commune.", "section_level": 3}], "src_summary": "Huest (prononciation traditionnelle : \"ué\", API [y'e]) est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. ", "tgt_summary": null, "id": 560978}
{"src_title": "Domjevin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Village situé dans la partie ouest du canton de Blâmont, Domjevin est situé à égale distance de Lunéville, Blâmont, Badonviller et Baccarat soit, et à de Nancy. La commune s'étend sur ha dont 218 boisés, traversés par la Vezouze avec ses nombreux méandres au milieu d'une grande prairie - il y a de rives sur le territoire de Domjevin, traversé aussi par le ruisseau de Chazal, affluent de la Vezouze qui part de la Bonne Fontaine.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Domjevin dont le nom apparaît pour la première fois dans une donation de 1010, a certainement des origines plus anciennes, voire gallo-romaines : les traditions veulent que les Romains aient élevés un camp et un temple à Jupiter (Juvinus) sur une des collines du village mais aucun vestige ne vient confirmer cette supposition. Le village a dû porter un autre nom avant d'être rebaptisé pour prendre celui d'un Saint Jovin, général romain d'origine gauloise né à Reims sous l'empereur Julien (Constantinople mai-juin 332 / Ctesiphon 26 juin 363), combattit en Gaule et repoussa trois invasions en particulier à Sainte-Geneviève près de Pont-à-Mousson en 367. Nommé consul la même année, il se convertit au christianisme et mourut en 370. Ce qui pourrait confirmer cette hypothèse est le vitrail central de l'église (détruit en 1914) représentant un soldat romain déposant ses armes au moment de se convertir et qui passait pour être saint Juvino patron de la paroisse.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge tardif.", "content": "Frisonviller était un hameau qui devait se situer dans le voisinage de la Bonne-Fontaine (en amont du ruisseau de Chazal) décrit comme habitations et moulin ; fut plusieurs fois nommé dans les chartes du XII et ; en 1308, il fut anéanti \"\" Tout y périt, bestes, mobles, bleif et vin \"\" au point qu'il n'en reste même plus trace dans les désignations du cadastre. Frisonviller n'est plus cité que comme breuil dans le partage de 1311, préparé par le comte de Blâmont. En 1308 Domjevin et Frisonviller subirent un véritable désastre : une incursion de Messins, tout y périt, le hameau fut complètement détruit. Domjevin très meurtri, s'en releva heureusement. Le templiers avaient bâti une maison de leur ordre sur une colline surplombant la vallée de la Vezouze. On voit encore le bassin d'une fontaine qui était à leur usage. Ce poste devait avoir une haute importance, car une route pavée et cimentée, qui, du village rejoignait la route de Lunéville fut découverte en partie au. En 1308, les templiers disparurent, leur maison fut affectée aux chevaliers de Malte. Au mois de septembre 1324, Henri de Blâmont reconnaît tenir en fief du duc Ferry, après l'évêque de Metz, le village de Domjevin. En 1329, les habitants de Domjevin se mirent sous la protection et sauvegarde de la duchesse de Lorraine, Isabelle d'Autriche et du duc Raoul son fils, moyennant une certaine somme. Henri, comte de Blâmont, de qui le village dépendait, y donna son consentement. Les habitants renouvelèrent le traité de sauvegarde en 1384 avec Jean, duc de Lorraine.", "section_level": 3}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Au, Domjevin est compris avec 15 autres villages dans le comté de Blâmont. Plusieurs seigneurs se partagent les rues et les habitants, sur lesquels ils ont pleine justice : ce sont les ducs de Lorraine et les comtes d'Haussonville. Domjevin est le seul village avec Reillon à adhérer à la « Charte de Beaumont » et s'affranchit partiellement de la féodalité. Il s'est donné deux maires élus le jour de la Pentecôte. Le village géra les délits et profita d'avantages fiscaux. La division amena disparité, jalousie et dissension. Le 20 avril 1518, Henri, prévôt de Blâmont, rachète des mains de Warry de Luxembourg, seigneur de Fléville, le quart du village de Domjevin, que Thibaut, seigneur de Blâmont, avait engagé en 1427 à Jean de Fléville pour la somme de 100 francs. L’Inquisition était une juridiction d'exception, établie pour représenter l'autorité judiciaire du pape sur une région donnée, quand le fonctionnement normal des tribunaux ecclésiastiques s'avérait inadapté. Les inquisiteurs ont le pouvoir juridique absolu pour juger et condamner les gens (ils pouvaient être exécutés, pendus...). De 1584 à 1630, Domjevin fut un des villages où il y eut le plus d'habitants exécutés (à Blâmont) pour sorcellerie : 13 femmes et 3 hommes Les épidémies de pestes et la Guerre de Trente Ans ont laissé à nouveau Domjevin dépeuplé et ravagé : il ne restait plus que 30 habitants. Il n'existe que 3 ponts sur la Vezouze dont un à Domjevin : ce pont est à péage et apporte des revenus aux habitants de Domjevin qui en sont propriétaires. En 1650 les habitants s'entendent pour remplacer le pont de bois par un pont de pierre. Les habitants de Vého et de Fréménil seront exemptés de droit de péage car ils participèrent à l'entretien de ce pont. À la fin du et au début du 14 hectares de vignes couvraient les beaux coteaux du finage. Le vin de Domjevin, d'excellente qualité, avait une certaine réputation à Nancy.", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française et Empire.", "content": "En 1802, après avoir appartenu au bailliage de Lorraine, cour souveraine de Nancy, Domjevin fut une succursale qui relevait de Blâmont avec Fréménil pour annexe.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Entre 1840 et 1914, beaucoup de gens travaillent la terre au village, il y a de nombreux commerces, il y a beaucoup d'artisanat : vannerie et broderie. Lors de la Première Guerre mondiale, l'occupation allemande dure peu de temps mais la population est évacuée pendant quatre ans et à son retour retrouve un champ de ruines. De nombreuses maisons ne seront pas reconstruites. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le village est occupé par les Allemands. À la libération obus ont été tirés sur le village, pendant que les habitants vivent un exode au pays de Sarrebourg. En 1946, il y avait 35 exploitations agricoles, 2 laiteries, 10 commerçants et des artisans : ce qui formait l'économie du village.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration vers 1836.", "content": "Vers 1836, Domjevin comptait 12 conseillers municipaux ; deux électeurs pour la députation et 60 électeurs communaux (il y avait peu d'électeurs communaux à cause du suffrage censitaire masculin de 1815 à 1848 : seul les hommes très riches avaient le droit de vote. En 1815, en France, seules personnes avaient le droit de vote sur 30 millions d'habitants.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie : histoire.", "content": "En 1829, on dénombrait 599 habitants. Vers 1836, Domjevin comptait 610 habitants 135 feux et 115 habitations. Vers le milieu du, Domjevin comptait 25 feux ; et 29 en 1708, pour 279 habitants ; au village on recense 70 chevaux, 108 vaches, 35 bœufs et 107 porcs. En 1841 il y a 559 habitants ; plus que 244 en 1946 ; conséquence de l'exode rural : 228 en 1982.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Bonne Fontaine.", "content": "Avant la Révolution, on venait déjà à la source, dédiée à Notre Dame sous la Croix et réputée pour des vertus bienfaisantes. En 1851 une chapelle néogothique fut construite, la chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Fontaine. En 1944, la nef est détruite, seuls le chœur et la statue de la Vierge restent intacts ; la nef fut remplacée par une construction plus moderne. On peut qualifier cette chapelle de haut lieu de la spiritualité du Lunévillois. Près de cierges sont brûlés par an par plus de visiteurs. C'est un lieu privilégié pour le calme et le recueillement.", "section_level": 3}, {"title": "Portes monumentales.", "content": "Après la Guerre de Trente Ans, le village en ruines se reconstruit : d'imposantes fermes sont construites, ornées de portes monumentales dues à des artistes italiens qui ont voulu reproduire les belles réalisations architecturales de leur pays. Ces constructions sont un mélange du style baroque et Renaissance : cet art est le « style italo-lorrain du ». Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques portes, les autres furent détruites lors des deux Guerres mondiales.", "section_level": 3}, {"title": "Église.", "content": "Inaugurée en 1733, elle remplace l'ancienne église vétuste et trop petite. La nef est de style grange (commun à l'époque). L'église se remarque par son clocher à bulbe et à tourelle construit par Fhilibert, originaire de Suisse, venu habiter Domjevin après avoir quitté Fribourg.", "section_level": 3}, {"title": "Tableaux.", "content": "Vers 1850, de grandes toiles représentant les stations du chemin de croix furent peintes par De Mirbeck (originaire de Barbas) et vinrent orner l'église. Aujourd'hui, ces tableaux sont assez abîmés et ont été remisés depuis 1945.", "section_level": 3}, {"title": "« Hôpital militaire ».", "content": "Construit en 1917, vestige de la Grande guerre, l'« hôpital » était un poste de secours qui se situe au bord de la route de Domjevin à Manonviller. Ouvrage de campagne construit en retrait d'une ligne de front stabilisée dès septembre 1914 à proximité du fort d'arrêt de Manonvillers, ce poste de secours est constitué de trois galeries perpendiculaires, en béton, couvertes de tôles ondulées et protégées par un talus de terre. Il est classé au titre des monuments historiques par arrêté du.", "section_level": 3}], "src_summary": "Domjevin est une commune française située dans la région Grand Est dans le département de Meurthe-et-Moselle, dans l'arrondissement de Lunéville et dans le canton de Blâmont.", "tgt_summary": null, "id": 2070334}
{"src_title": "Moissac-Vallée-Française", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Moissac-Vallée-Française est située à la limite sud du département de la Lozère avec celui du Gard, dans l'ancienne province du Gévaudan. Les villes les plus proches sont Alès (Gard) à l'est et Florac (Lozère) à au nord. D'une superficie de, le territoire communal se trouve au cœur de la chaîne montagneuse des Cévennes qui forme la limite sud du Massif central. La Vallée Française est une zone de moyenne montagne traversée par la vallée d'une des branches du Gardon. L'orientation générale de la vallée est nord-ouest - sud-est. L'altitude moyenne de la commune est de. Son point culminant est à sur la corniche des Cévennes, cette dorsale qui relie Saint-Jean-du-Gard à Florac. Une autre crête la sépare de Saint-Étienne-Vallée-Française.", "section_level": 2}, {"title": "Accès.", "content": "Le principal axe de communication de la commune est la RD 983 qui mène de Saint-Jean-du-Gard à Sainte-Croix-Vallée-Française. La RD 140 permet de rejoindre le hameau de Saint-Roman-de-Tousque. Celui-ci est traversé par la RD 109 appelée route touristique de la corniche des Cévennes qui relie Saint-Jean-du-Gard à Florac. Si la RD 983 suit le cours du Gardon, la corniche des Cévennes passe sur les crêtes et est calibrée pour un plus grand trafic. Une ligne de bus assure seulement en été une liaison hebdomadaire depuis et vers Florac puis Mende. La gare la plus proche est celle d'Alès, l'aéroport le plus proche celui de Nîmes-Garons.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat cévenol est méditerranéen, légèrement tempéré par l'altitude. Il se caractérise par des hivers doux, une sécheresse estivale importante et de fortes précipitations aux équinoxes. Les orages d'automne peuvent y causer des crues violentes lors de ce qui est appelé un épisode cévenol. Ces pluies diluviennes accompagnées d'orages très localisés se concentrent sur quelques heures, voire quelques jours. Elles sont principalement dues à la rencontre entre l'air froid venant de l'Atlantique qui remonte sur les sommets des Cévennes et l'air chaud remontant de la Méditerranée. De ce fait la commune est considérée comme exposée aux risques naturels d'inondation et a été quatre fois l'objet d'arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle depuis 1982 (trois fois pour inondations et coulées de boues et une pour tempête). Les zones de la commune les plus proches de la vallée Borgne ont subi les inondations du 8 et 9 septembre 2002. Aussi, la commune entre dans la zone concernée par le plan de prévention des risques d'inondation des Gardons mis en place depuis. Sur les années 2006 à 2009, la température la plus froide a été relevée le 18 novembre 2007 avec et la plus chaude le 11 juillet 2006 avec. La journée la plus pluvieuse a été le 19 octobre 2006 avec de pluie. Le vent le plus fort a été mesuré le 24 mars 2009 avec une rafale à. Le mois de novembre 2008 a été particulièrement pluvieux avec plus de de pluie.", "section_level": 2}, {"title": "Végétation.", "content": "Autrefois essentiellement couverte de châtaigneraies, la commune est toujours fortement boisée. Avec l'abandon progressif de la culture des châtaigniers, les pins ont petit à petit gagné l'ensemble de son territoire. De plus, l'ONF a longtemps poussé à la plantation de résineux, seule sylviculture locale économiquement viable. Les données du réseau Natura 2000 indiquent que la végétation de la vallée est essentiellement composée de pins et de résineux (40 % des surfaces), de châtaigniers et autres arbres à feuilles caduques (37 %), de chênes verts (10 %), mais aussi de broussailles (1 %) et de rares prairies (1 %). Il y pousse quelques pins de Salzmann associés à des cistes rares (ciste à feuilles de peuplier et ciste de Pouzolz). Les rochers et les éboulis rocheux occupent 1 % de sa surface. La déprise agricole favorisant l'embroussaillement et la généralisation de la présence de résineux facilement inflammables ont augmenté les risques d'incendie. Aussi du fait de sa végétation et de son climat, la commune est considérée comme exposée aux risques naturels d'incendie.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée d'est en ouest par le Gardon de Sainte-Croix qui y possède de nombreux ruisseaux affluents. Il rejoint le Gardon de Saint-Étienne, au lieu-dit le Martinet à Saint-Étienne, pour former le Gardon de Mialet. Le débit habituel du Gardon n'est pas suffisant pour des activités nautiques. Cependant, il existe de nombreux \"gourgs\" (trous d'eau) où l'on peut se baigner. La faible présence humaine et l'importance de la couche de galets et de graviers qui filtrent l'eau donnent une belle couleur turquoise à l'eau du Gardon dès qu'il y a un peu plus de profondeur. En 2008, la qualité de l'eau du Gardon sur la commune était qualifiée de \"bonne\". Ces eaux abritent, entre autres, des populations de loutres et de castors, voire des écrevisses.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Le sous-sol y est surtout composé de schiste, de micaschiste mêlé d'un peu de quartz. Ces roches métamorphiques de l'ère primaire proviennent du socle ancien qu'est le Massif central. Ces sols non-calcaires sont légèrement acides. Ces éléments se retrouvent dans tous les bâtiments anciens même si la tuile romane et la lauze se partagent la couverture des toits.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "L'habitat est dispersé et se partage entre un certain nombre de hameaux dont beaucoup s'étirent le long de la RD 983 :", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire Antiquité.", "content": "Les premières traces des hommes découvertes dans la vallée remontent au : des pasteurs nomades, appartenant à la civilisation des mégalithes, passaient sur les crêtes, la vallée étant alors couverte d'une végétation inextricable. Pendant la période gauloise, la localité se trouvait à la limite des territoires des Gabales au nord et des Volques Arécomiques au sud. Comme souvent dans la région, la terminaison du nom du village par ac est attribuée à une occupation gallo-romaine. De même le suffixe « orgue » de la ferme de Pébenorgue est dérivé du latin \"anicum\" qui a donné ailleurs les suffixes « argue » et « ergue ».", "section_level": 2}, {"title": "Moyen-Âge.", "content": "En 737 ou en 778 aurait eu lieu la bataille de la Boissonnade opposant Francs et Sarrasins. La légende locale en fait l'un des nombreux avatars de la bataille de Roncevaux. La légende lie la bataille à la construction de l'église de Notre-Dame-de-Valfrancesque, bâtiment des et s, ce qui en fait le plus ancien des Cévennes. Au Moyen Âge, la localité comportait un prieuré bénédictin à Saint-Roman de Tousque, uni par la suite aux abbayes de Sauve et de Saint-Gilles. C'était une étape pour la transhumance des troupeaux de moutons de ces riches monastères. Au début du, les seigneurs d'Anduze y construisirent au centre de la vallée un véritable château fort veillant sur leur petite baronnie de Moissac, fief de celle de Florac, une des huit grandes baronnies de la province du Gévaudan. En 1229, à la fin de la croisade des Albigeois, leurs biens et donc le fief de Moissac furent confisqués par le roi de France. En 1307, au terme d'un long procès opposant le roi à l'évêque de Mende, l'acte de paréage attribua à ce dernier la baronnie de Moissac. La localité faisait partie du Gévaudan et non pas du Languedoc. Sous l'influence des moines bénédictins, la culture du châtaignier puis celle du mûrier pour les vers à soie se développèrent au point de devenir les éléments principaux de l'économie et de la civilisation cévenoles.", "section_level": 2}, {"title": "Époque moderne.", "content": "À l'instar de toutes les Cévennes, Moissac accueillit très favorablement la Réforme et la majeure partie de la population se convertit au protestantisme. Sous le règne de Louis XIV, en 1685, comme toutes les localités protestantes, Moissac fut victime de dragonnades. Les membres de la religion réformée furent alors contraints d'héberger des soldats (des dragons) qui avaient presque tous les droits pour les « convertir ». Sous la pression de ces exactions, ils se convertirent en masse et devinrent des NC (Nouveaux Convertis). Les plus récalcitrants s'enfuirent, rejoignant l'émigration huguenote vers la Suisse, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Afrique du Sud... Avec la révocation de l'édit de Nantes, le 18 octobre 1685, la répression sur les protestants s'accentua. Les NC qui pratiquaient toujours le culte protestant étaient susceptibles d'être torturés, envoyés au galères ou exécutés en tant que relaps. Pendant la révolte des Camisards (1702-1704), le village était situé au cœur de la zone rebelle et subit bien des troubles : passage de troupes, assemblées secrètes au « désert », « levées d'impôt » des camisards, représailles, meurtres, incendies, etc. Le château fut alors brûlé par les camisards (mais fut reconstruit par la suite) et ils échouèrent à incendier l'église de Notre-Dame-de-Valfrancesque. Lors du « bruslêment des Cévennes » tactique de la terre brulée employée par l'armée royale et destinée à empêcher tout soutien matériel à la guerrilla), les maisons des « anciens protestants » furent rasées. Leurs habitants durent se réfugier à Saint-Étienne-Vallée-Française ou à Saint-Jean-du-Gard.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "À la Révolution, des groupes de « patriotes » révolutionnaires obligèrent les nobles à détruire les signes distinctifs de leurs maisons (tourelles, pigeonniers, armoiries, girouettes...) L'un d'entre eux mit le feu au château qui fut définitivement abandonné. Le milieu du est appelé « l 'âge d'or des Cévennes », la commune y connut son maximum démographique (800 habitants en 1851). Le développement de l'industrie de la soie apporta une certaine prospérité : des filatures y fonctionnaient. Mais les maladies atteignant les vers à soie (la flacherie et la pébrine), puis la vigne (phyloxéra) ainsi que la dureté des conditions de vie contribuèrent à un fort exode rural dès les années 1870. Comme pour la plupart de communes rurales des Cévennes, la Première Guerre mondiale marqua un tournant définitif dans la vie du village, accentuant l'exode rural et bouleversant l'équilibre économique local. Un habitant de Moissac, Alfred Roux, déserta et se cacha dans la montagne vivant de braconnage et de larcins jusqu'à sa capture des mois après. André Chamson s'en inspirera dans son roman \"Roux le bandit\". Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux persécutés de toute nature se réfugièrent dans les Cévennes. Au lieu-dit la Picharlerie fut créé un maquis-école. Il fut attaqué et dispersé entre les 7 et 13 avril 1944. Des maquisards antifascistes allemands affrontèrent sur la crête séparant Moissac de Saint-Étienne-Vallée-Française, les 7 et 8 avril 1944, une patrouille de la qui fut anéantie (voir Otto Kühne). À la fin des années 1980, un projet de barrage sur le Gardon, au lieu-dit la Borie, à la limite de Saint-Étienne et de Saint-Jean-du-Gard (le barrage dans le Gard, le lac en Lozère), faillit bouleverser la Vallée Française. La forte opposition locale et les contradictions inhérentes au projet (irriguer la plaine du Gard, lutter contre les crues et favoriser le tourisme) mirent ce projet en échec. En 2002 il était définitivement abandonné. À sa place a vu le jour un écosite. En juillet 2007, la destruction par leur propriétaire, pour cause de squat, des ruines du mas de la Picharlerie causa un certain émoi dans la région.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moissac.", "content": "Le suffixe « ac » — akon en gaulois, -acum en latin — marquait l’appartenance d’un domaine à une personne déterminée. Moissac devrait son nom au domaine de Mustius ou Muscius, un colon romain installé sur les rives du Gardon.", "section_level": 2}, {"title": "La Vallée Française.", "content": "Les deux principales hypothèses sur l'origine du nom de la vallée sont soit que le village et la vallée se seraient trouvés dans une enclave franque entourée par des terres wisigothes, soit qu'elle aurait été appelée ainsi à l'issue de la légendaire bataille de la Boissonnade. Vallis Franscisca et Val franciscus signifient vraisemblablement vallée franque ou francesque. L'hypothèse qu'il s'agissait d'une vallée « franche », c'est-à-dire exemptée d'impôts, est peu probable. Pendant la durée de la Révolution française, la commune, alors nommée \"Notre-Dame-de-Valfrancesque\", porte le nom de \"Moissac\". Avec l'Empire, l'on revint au nom précédent, mais « Valfrancesque » fut transformé en « Vallée Française », la commune devenant ainsi \"Notre-Dame-de-Vallée-Française\". La commune s'appelle officiellement Moissac-Vallée-Française depuis le 30 juillet 1961 afin d'éviter la confusion avec la ville de Moissac située (à la suite de la réforme territoriale de 2014) dans la même région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, en Tarn-et-Garonne.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits.", "content": "La légende attribue le nom de Fès Roland au lieu supposé de la bataille de la Boissonnade puisque Roland (celui de la chanson du Moyen Âge) y aurait participé. De même Bégon aurait été son lieutenant d'où le nom de Fès Bégon à un autre endroit du combat.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Fortement touchée par l'exode rural, Moissac-Vallée-Française a vu sa population chuter constamment pendant 150 ans pour atteindre un minimum de 142 habitants en 1982 soit un peu plus du quart de ce qu'elle était dans la première moitié du. Depuis vingt ans la population augmente légèrement mais régulièrement. Entre 1999 et 2005, cette augmentation était de 9 habitants (+ 3,9 %).", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de Moissac est assez âgée : près d'un tiers a plus de soixante ans, les deux tiers ont plus de quarante ans et moins d'un cinquième a moins de vingt ans. La faiblesse de la tranche d'âge 20-39 ans s'explique par l'impossibilité de faire des études supérieures à proximité et surtout par la difficulté d'y trouver un emploi étant donné la faiblesse du tissu économique local.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2007, les 262 logements de la commune étaient à 55 % des résidences secondaires. Les 110 résidences principales (+ 24 depuis 1999) étaient essentiellement composées de maisons (74,5 %) ; les appartements n'en représentaient que 25,5 % (4,7 % en 1999). Il y avait 8 logements vacants contre 2 en 1999. La majorité des habitants (62,7 %) étaient propriétaires de leur logement, tandis que 29,1 % étaient locataires et 8,2 % logés à titre gratuit. Entre 1999 et 2007, 20 logements ont été construits ou rendus à nouveau habitables (+ 8,2 %). Si en 1999 les deux tiers des résidences principales dataient d'avant 1949, en 2007 celles-ci n'en représentaient plus que la moitié et les logements récents (moins de 8 ans) 13,6 %. Actuellement, il n'existe pas de logements sociaux sur la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Moissac conserve une activité agricole même si elle n'a plus l'ampleur de ce qu'elle fut. La plupart de ses 13 agriculteurs (dont 8 à plein temps) sont des éleveurs caprins. Cependant, depuis quelques années ces derniers essaient de se diversifier : agro-tourisme (accueil à la ferme, gîtes), maraîchage, volaille, apiculture... La coopérative laitière de Moissac fabrique des pélardons à partir de lait de chèvre provenant de toute la vallée. Ils bénéficient du label AOC. Le tourisme reste l'activité principale : la commune est propriétaire d'un village de vacances à Saint-Roman de Tousque. Il existe un camping à la Pélucarié et un hôtel-restaurant. Comme pour beaucoup de villages des Cévennes, la population est multipliée par quatre durant la période estivale. En 2007, on n'y dénombrait aucun commerce, 9 entreprises de services, 3 dans la construction et 2 de nature plus industrielle. Sur les 32 salariés employés sur la commune, 11 relèvent du secteur public, 5 de l'économie résidentielle et 16 de la sphère productive (essentiellement la coopérative laitière). Aussi, l'activité économique reste faible : en 2007, la commune comptait 30,8 % de retraités et 11,2 % de chômeurs. En 2006, la moitié des ménages déclaraient un revenu imposable supérieur à, ce qui est moins que la moyenne nationale et départementale.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Canton.", "content": "La commune de Moissac-Vallée-Française est l'une des 11 communes du canton de Saint-Germain-de-Calberte. Le conseiller général du canton, élu en 2004, est Robert Aigoin (PCF) également maire de Saint-Julien-des-Points.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Commune fondatrice le de la communauté de communes de la Cévenne des Hauts Gardons, Moissac en sortait peu après sa création, le. Puis, elle réadhérait le à cette structure intercommunale qui regroupe huit des dix communes du SIVOM des Hauts-Gardons auquel elle adhérait déjà. De ce fait, elle intégrait le pays Gorges Causses Cévennes qui rassemble des intercommunalités du Sud de la Lozère.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques.", "content": "Terre de culture protestante, les Cévennes ont été favorables à la Révolution qui accordait la liberté de culte, l'égalité civile, et hostile à la monarchie, assimilée à l'oppression royale et catholique des. C'est une région de tradition républicaine qui s'est opposée au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, et a accueilli proscrits et maquis de résistants pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est donc une terre fortement ancrée à gauche, tendance confortée par les liens familiaux avec la population ouvrière partie travailler dans les mines et les industries d'Alès et par l'arrivée depuis les années 1970 de néo-ruraux « soixante-huitards ». Elle s'oppose en cela à la Lozère du nord, catholique et traditionnellement plus conservatrice. Le combat contre le barrage de la Borie a également un temps favorisé un vote écologiste. Pourtant, l'analyse du résultat de l'élection présidentielle de 2007 laisse apparaître un équilibre presque parfait entre la gauche et la droite : totalisant 50,07 % des suffrages, la candidate du PS Ségolène Royal est presque à égalité avec Nicolas Sarkozy 49,07 %). Elle obtient ainsi des résultats supérieurs à la moyenne départementale (44,25 %), régionale (45,90 %), ou nationale (46,94 %). Lors du premier tour des élections le 22 avril 2007, la candidate du PS Ségolène Royal a obtenu 29,27 % des suffrages juste derrière son adversaire de l'UMP Nicolas Sarkozy (29,88 % et devant celui du MoDem François Bayrou (13,86 %). Elle dépasse Nicolas Sarkozy au second tour, obtenant 50,93 % des suffrages exprimés, soit un total de 82 voix sur 167 votants. Parallèlement, Nicolas Sarkozy totalisait 79 bulletins en sa faveur, tandis que 11 bulletins étaient décomptés comme blanc ou nuls. Résultats du second tour des élections présidentielles de 2007 et 2002 : Résultats des élections législatives de 2007 et 2002 : Résultats des élections régionales de 2004", "section_level": 2}, {"title": "Fiscalité.", "content": "Le taux de la taxe d'habitation n'a pas varié entre 2003 et 2006. Si le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties peut sembler important, il est à mettre en relation avec la très faible valeur locative des terrains non bâtis en Lozère qui en constitue l'assiette.", "section_level": 2}, {"title": "Budget de la commune.", "content": "En 2008, le budget de la commune s'élevait à € et son endettement à €. Les variations du montant du budget communal proviennent essentiellement de celles des investissements car la partie fonctionnement du budget est relativement stable. Si les recettes de fonctionnement par habitant sont légèrement supérieures à la moyenne des communes de sa catégorie (communes de moins de 250 habitants), les charges de fonctionnement le sont aussi de même que la capacité d'autofinancement. Ceci explique un endettement de 335 €/habitant en 2008 inférieur à la moyenne des communes similaires (442 €/hab) malgré un montant d'investissement en équipement (414 €/hab) souvent semblable à celui des communes de cette strate.", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "Commune du parc national des Cévennes (seul parc national français habité par l'homme de façon permanente) la quasi-totalité de son territoire est aussi classé en zone Natura 2000 comme site d'importance communautaire (SIC). Cette double protection vise tant à protéger ses habitats naturels (faune, flore et rivière) que son habitat traditionnel et sa culture (architecture, coutumes...). Dans le cadre du SIVOM des Hauts-Gardons, des points d'apport volontaire des déchets pour le tri sélectif sont disposés à différents endroits de la commune. De même, il y a une déchèterie intercommunale à Sainte-Croix-Vallée-Française. Du fait de la présence depuis trente ans de néo-ruraux très sensibles à cette thématique, les collectivités territoriales locales se sont depuis longtemps penchées sur ces problèmes.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Moissac-Vallée-Française dépend de l'académie de Montpellier. L'école primaire se trouve dans le hameau de Saint-Roman de Tousque. À la rentrée 2008, elle comporte deux classes : une classe maternelle et une classe élémentaire. Un bus de ramassage scolaire est nécessaire pour y mener les élèves du fait d'un habitat en hameau. Les jeunes du village vont au collège de Saint-Étienne-Vallée-Française grâce à une navette de bus. À la rentrée 2008, celui-ci accueillait 65 élèves. Pour poursuivre leurs études en lycée, les jeunes Moissacois se rendent principalement sur Mende ou sur Alès.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Des médecins généralistes et des infirmières résident sur les communes voisines de Saint-Étienne et Sainte-Croix. Les autres services médicaux courants (pharmacie, dentiste, kinésithérapeute, etc.) sont localisés à Saint-Jean-du-Gard. Les centres hospitaliers les plus proches sont ceux d'Alès et de Mende. La création d'une antenne de la maison de retraite de Saint-Jean-du-Gard est à l'étude sur Saint-Étienne.", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "Moissac-Vallée-Française est située dans le diocèse catholique de Mende, lui-même rattaché à la province ecclésiastique de Montpellier depuis 2002. Il n'y a pas de lieu de culte catholique. Les paroisses voisines de Saint-Étienne-Vallée-Française et Sainte-Croix-Vallée-Française sont rattachées à la communauté de paroisses de Florac qui regroupe huit paroisses du Sud de la Lozère ainsi qu'au secteur pastoral de Florac. Pour l'Église réformée, les temples de Moissac-Vallée-Française et de Saint-Roman-de-Tousque sont deux des lieux de culte de la paroisse Vallée Française qui recouvre huit localités de la vallée et appartient au consistoire Montagne des Cévennes rassemblant quatre paroisses cévenoles.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "L'église Notre-Dame-de-Valfrancesque est la plus ancienne du diocèse encore debout. Elle est mentionnée dès 935, lorsque le pape Jean VI la donne à l'évêque de Nîmes. Cependant, elle n'est consacrée qu'en 1063. La tradition quant à elle fait remonter sa construction à la bataille qui se serait déroulée à la Boissonnade entre les Francs et les Sarrazins, au. Elle a été construite en fraidonite, une sorte de granit. De style roman, elle mesure. En 1702 elle a été brûlée par les Camisards, et a été dévastée en 1793. À chaque fois elle a été restaurée. Vendue comme bien national à la Révolution, c'est un temple protestant depuis 1823. L'église de Notre-Dame-de-Val-Francesque a été classée monument historique par arrêté du 9 décembre 1929. Le hameau de Saint-Roman de Tousque est un écart de la commune de Moissac-Vallée-Française. Il possède son temple protestant. Le château de Moissac-Vallée-Française a été construit au. Il fut brûlé une première fois pendant la révolte des Camisards puis une seconde fois à la Révolution.", "section_level": 1}], "src_summary": "Moissac-Vallée-Française est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Moissacois\". ", "tgt_summary": null, "id": 608346}
{"src_title": "Chapelle Saint-Bernardin d'Antibes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Dès l'Antiquité, un lieu de culte se trouvait à l'emplacement de l'actuel édifice puisqu'il a été construit sur des bases romaines. Au, l'activité de la confrérie des Pénitents blancs de Saint-Bernardin était florissante et ils auraient érigé leur chapelle en 1513 selon M. Muterse ou en 1581 selon M. Dhumez, historiens locaux. Quoi qu'il en soit, la porte latérale rue Saint-Bernardin, en noyer massif, porte la date du. Après avoir brûlé à la fin des années 1970, la chapelle a été restaurée à partir de 2007 et rouverte au public en 2008.", "section_level": 1}, {"title": "Extérieur.", "content": "La façade de la rue Rostan est de style gothique, couronnée de pinacles supportant sur les côtés les silhouettes de pénitents recouverts de leur cagoule. Au-dessus de la porte est sculptée une tête de Lucifer.", "section_level": 1}, {"title": "Intérieur.", "content": "L'autel est orné de quatre colonnes torsadées en bois doré de style baroque, décoré de feuilles d'acanthe. Derrière lui se trouve un cul de four avec un clocher. Les fresques qui ornent le cul de four représentent la table des apôtres de Jésus et datent du. Le retable, qui date du, provient vraisemblablement du Couvent des Cordonniers, situé place de la Poste et détruit en 1920. La chapelle présente les statues de trois saints : saint Jacques, saint Sébastien et saint Bernardin de Sienne. Sur le plafond central, en trompe-l'œil, sont peints les quatre évangélistes : Matthieu, Jean, Marc et Luc ainsi que la Vierge Marie, le Christ et saint Bernardin au milieu. Deux phrases y sont inscrites en latin : \"Ecce Deus Salvator Meus\" (« Voici Dieu mon sauveur ») et \"In me omnis spes vitæ et virtutis\" (« En moi toute espérance dans la vertu »). Le plafond des absides est bleu outremer étoilé. Une salle voûtée est également accessible. Une reproduction de la peinture \"La descente de la croix\" d'Antoine Aundi y est exposée.", "section_level": 1}, {"title": "Visite et office.", "content": "La chapelle est ouverte le mercredi de 10 h à 12 h, le jeudi et le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Un office religieux a lieu le vendredi à 9 h.", "section_level": 1}], "src_summary": "La chapelle Saint-Bernardin ou chapelle des Pénitents blancs est un édifice religieux situé au 14 rue du Docteur Rostan dans le centre-ville d'Antibes, dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. ", "tgt_summary": null, "id": 957837}
{"src_title": "Givonne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune de Givonne est située dans la région Champagne-Ardenne à la lisière du massif ardennais. La forêt domaniale de Sedan couvre une bonne partie du territoire de la commune. La ville de Sedan se trouve à 4 km de Givonne. Le bourg est situé sur les bords de la rivière qui porte le même nom, la Givonne.", "section_level": 1}, {"title": "Accès.", "content": "La nationale 58 passe à l'est de la commune. La route départementale 129 traverse la commune sur un axe nord-sud, se lie à la route départementale 977 qui elle traverse sur un axe sud-ouest/nord-est et distribue le bourg à l'ouest. Enfin, la route départementale 4a rejoint la RD 977 au nord est du bourg. Le GR14 passe sur la commune. La gare la plus proche est la gare ferroviaire de Sedan. Les communes limitrophes se situent toutes dans le département des Ardennes. Elles sont au nombre de sept. À l'est de Givonne se trouvent les communes de Balan, Daigny, La Moncelle et Villers-Cernay tandis qu'au nord se situent les communes de La Chapelle et Illy. Sedan, également commune limitrophe, se trouve au nord-ouest de Givonne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La rivière Givonne, tributaire de la Meuse, traverse la commune sur un axe allant du nord-est au sud-est. Elle est rejointe en bordure du village, vers l'amont, par le court bras commun où confluent deux ruisselets : l\"'Oudar\" et le \"Claynes\". On lui compte également deux autres affluents dans la commune : le ruisseau des \"Fraichis\" et le ruisseau de \"Mohimont\".", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune est située dans la zone d'influence du climat continental doux.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le village remonte à la protohistoire. Le village est un lieu de passage pour les Celtes, les Gaulois, et autres peuples.", "section_level": 1}, {"title": "Période moderne.", "content": "De 1560 à 1642, Givonne fait partie de la principauté de Sedan. Vers le milieu du, Henri-Robert de La Marck crée à Givonne des fabriques de faux, dont l'activité dure jusqu’au début du. Au début du, le village de Givonne vit des moulins à farine et des forges. En 1672, le prince de Condé, lorsqu’il traverse les Ardennes pour aller faire la guerre en Hollande, séjourne à la Viré, une ancienne ferme située à l'entrée du village et qui appartient alors à Daniel de Guillon, seigneur de Réal. Le, alors que les troupes françaises du général Wolf se sont installées dans le village, dans une tranchée, plus tard appelée « la tranchée de Givonne », Wolf est tué dans le combat entre sa division et la division allemande de Von Pape. Après une longue résistance, les troupes françaises doivent se rendre. Le général allemand, pour honorer leur courage, permet aux officiers de garder leurs sabres. En 1910, un chemin de fer traversant la commune est inauguré. Il fonctionna jusqu’en 1914, puis reprend après la Première Guerre mondiale de 1920 à 1932. Le village est partiellement détruit pendant cette guerre. Lors de la bataille de France, Givonne est prise le dimanche par les Allemands de la \"Panzer-Auflklärung-Abteilung 90\", unité de reconnaissance de la 10e Panzerdivision (de Ferdinand Schaal) qui s'apprête à franchir la Meuse le lendemain. Le l'artillerie française tire ainsi sur les concentrations de troupes allemandes à Givonne pour gêner leurs préparatifs, sans réussir à les empêcher.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la commune de Givonne est la forme celtique d’éléments plus anciens. Le suffixe pré-celtique \"-onna\", réemployé par les Gaulois, désigne un cours d'eau.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Le bourg est environné de bois, de champs et de pâtures. On trouve à Givonne plusieurs éleveurs, principalement de bovins et de chevaux ainsi qu'un apiculteur.", "section_level": 2}, {"title": "Artisanat.", "content": "On trouve à Givonne :", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme et loisirs.", "content": "L'association sportive et culturelle du village de Givonne possède une salle des fêtes, la base de loisirs \"le Bannet\", située près d'un centre équestre qui propose diverses activités : randonnées pédestres, tir à l'arc, randonnées à cheval en été et un domaine skiable. À côté se trouve le restaurant Ma Campagne.", "section_level": 2}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "On trouve à Givonne : L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier de Sedan, situé à 4 km de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Givonne est rattachée à l'académie de Reims. La commune possède une école (à la fois maternelle et primaire) avec logement de fonction : l'école de Givonne. Elle a retrouvé son aspect normal en 2004, date à laquelle les pré-fabriqués ont été détruits.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Givonne dispose d'infrastructures sportives :", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "Catholique, église Saint-Rémy, abbé Guérigen. Dans les années 1800, se trouvait pas loin du château de Givonne, un temple protestant, qui fut par la suite transformé en ferronneries puis détruit pendant la Première Guerre mondiale.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le presbytère de Givonne fut construit dans les années 1790. L’école, quant à elle, date de 1840 et a été bâtie en raison de la loi Guizot.", "section_level": 2}, {"title": "Le laminoir de Givonne.", "content": "Le laminoir de Givonne, des établissements Jeanlin, fut le premier de France. Situé sur la route de Givonne à Illy en bordure de la forêt de Sedan, il a été construit en 1777. Aucune modification n’a été apportée aux bâtiments. Les installations mécaniques n’ont été, quant à elles, que très peu modernisées après la guerre de 1914-1918. Le laminoir fonctionna jusqu’à son arrêt définitif en 1942 et fut démantelé en 1967, faute de main-d'œuvre qualifiée. On peut voir exposées au château de Sedan certaines pièces sauvées lors de son démantèlement.", "section_level": 3}, {"title": "Les églises de Givonne.", "content": "L’ancienne église se trouvait à l’entrée du village en face du monument aux morts à l’emplacement de l’usine Davenne détruite en 1940. Elle était utilisée par les paroisses de Givonne, Daigny et La Chapelle. En 1827, on a reconnu la nécessité de construire une nouvelle église en raison de l’état de vétusté de l’ancienne. En 1834, les plans préparés par M. Henriot, architecte à Toul, furent acceptés et les travaux entrepris en 1835. À l’intérieur de l’église Saint-Rémy de Givonne se trouvent de très beaux fonts baptismaux romans, hauts de 36 cm, avec des têtes d’angle dont un chien et deux lézards datant du. Fabriqués en calcaire taillé, ils ont été classés monument historique en 1964.", "section_level": 3}, {"title": "Le château de Givonne.", "content": "C’est sur le pré des Rules qu’était construit l’ancien château de Givonne qui, pendant la Révolution française, servit de « maison commune » et d’hôtellerie, pour les troupes de passage, ou la milice bourgeoise. La tour avait servi de prison. Il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges : les fondations de la tour est et les débris de la tour ouest. Sur l'emplacement du château ont été construites les écoles et la mairie.", "section_level": 3}], "src_summary": "Givonne est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. Ses habitants sont les Givonnais et les Givonnaises.", "tgt_summary": null, "id": 1603901}
{"src_title": "Breuil-sur-Vesle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La Vesle délimite le territoire de la commune au nord. Breuil est desservie par la gare de Breuil - Romain.", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux.", "content": "En plus du village, la commune compte cinq hameaux : la Ferme Voisin, la Ville aux Bois, la Pâture des Ventaux, le Grand Ormont et le Petit Ormont.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "De l’ancien français \"breuil\", d’origine gauloise, désignant un « petit bois » ou un « petit bois entouré d’une haie », devenu brodilium, broilium sous l'influence romaine. La commune est renommée \"Breuil-sur-Vesle\" en 2018.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1248, une abbaye de chanoinesse est fondée à Ormont, aujourd'hui sur le territoire de Breuil. Ce couvent a appartenu pendant un temps à la commanderie de Reims. L'abbaye fut transférée à Meaux en 1648.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachement cantonal.", "content": "La commune est comprise depuis sa création dans le canton de Fismes, au sein du district puis de l'arrondissement de Reims. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Fismes-Montagne de Reims", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Originellement la commune faisait partie de la communauté de communes Ardre et Vesle. Conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011, les anciennes communautés de communes CC des Deux Vallées du Canton de Fismes (9 communes) et CC Ardre et Vesle (11 communes) ont fusionné par arrêté préfectoral du 23 mai 2013, afin de former à compter du janvier 2014 la nouvelle communauté de communes Fismes Ardre et Vesle. Depuis le 1er janvier 2017, la commune est membre de la Communauté Urbaine du Grand Reims. La CU du Grand Reims rassemble 143 communes.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Les enfants de la commune sont accueillis dans les écoles maternelles et primaires de Courlandon.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Dans les années 1920, deux briqueteries sont construites sur le territoire de la commune. Elles ferment dans les années 1970. Aujourd'hui l'une est à l'abandon tandis que l'autre sert de hangar.", "section_level": 1}], "src_summary": "Breuil-sur-Vesle, précédemment nommée Breuil jusqu'en novembre 2018, est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.", "tgt_summary": null, "id": 1696858}
{"src_title": "Saint-Rémy-du-Val", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Saint-Rémy-du-Val est une petite commune rurale du Saosnois, sise à l'orée de la vaste forêt de Perseigne, dans le département de la Sarthe et l'arrondissement de Mamers. Le bourg de Saint-Rémy est à à l'ouest de Mamers, au sud-est d'Alençon et à au nord du Mans. Une route à circulation importante traverse le nord de la commune (sans passer par les deux bourgs de Saint-Rémy et du Val) : la route départementale 311 (Alençon à Mamers). La route départementale 310 et la route départementale 117 passent en outre par le bourg de Saint-Rémy. Plusieurs chemins vicinaux relient entre eux et aux bourgs les hameaux et fermes isolées. Le réseau hydrographique de la commune est relativement dense, en raison de son emplacement au pied des collines boisées de Perseigne, véritable château d'eau de la région. La Bienne traverse la commune du nord au sud-est. Principal cours d'eau de la commune, la plupart des autres ruisseaux qui y coulent en son tributaires : ruisseau du Val, ruisseau de la Vieille Ville. L'est de la commune, sur le haut du plateau, est en revanche dépourvu de cours d'eau. La commune comprend deux bourgs, Saint-Rémy au centre, et le Val plus au nord, jadis chefs-lieux l'un et l'autre de deux paroisses et communes distinctes, qui ont fusionné en 1965 pour former l'actuelle commune de Saint-Rémy-du-Val. Comme dans tout l'Ouest de la France, les écarts et fermes isolées sont nombreux :", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Saint Remi du Plain avant 1801, puis Saint-Rémy-du-Plain et enfin Saint-Rémy-du-Val depuis la fusion avec Le Val au. La commune voisine du Val comptait à l'époque 47 habitants.. Le gentilé est \"Valois\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le Saosnois fut occupé très tôt, c'était un \"pagus\" gallo-romain, dont la petite capitale, Saosnes, se situe à au sud du bourg de Saint-Rémy. Petit pays « tampon » entre le Perche, le comté d'Alençon, et le Maine, le Saosnois, s'il a subi au cours de l'histoire les influences de ces trois voisins, peut cependant être considéré comme mainiot. Il a ainsi toujours relevé du diocèse du Mans et appartient à la Sarthe depuis la Révolution. Les 9 et a lieu une grande bataille entre d'une part les Armagnacs qui tiennent la forteresse de Saint Rémy du Plain, et d'autre part les Bourguignons commandés par Waleran de Luxembourg. Malgré le renfort de Raoul de Gaucourt qui vient au secours des assiègés, les Bourguignons remportent une victoire décisive. Les défenseurs de la forteresse se rendent. Deux paroisses constituaient jadis le territoire de l'actuelle commune. Le Val, ou Val-Pineau (autrefois Notre-Dame-du-Val), précocement dépeuplé, déchu de son statut de paroisse dès le milieu du siècle. La commune correspondante, quant à elle, lui survécut plus longtemps, mais dut fusionner avec sa voisine en 1965, alors qu'elle ne comptait plus que. Saint Rémi du Plain avant 1801, puis Saint-Rémy-du-Plain et enfin Saint-Rémy-du-Val depuis la fusion avec Le Val au, fut toujours un bourg plus important, du fait de son établissement le long de la route de Sillé-le-Guillaume à Mamers, à proximité d'une ancienne voie romaine.", "section_level": 1}, {"title": "L'élasmosaure de Saint-Rémy-du-Val.", "content": "Le squelette de ce reptile marin a été découvert au siècle lors des travaux de réaménagement de la route entre Mamers et Fresnay-sur-Sarthe. Il fut signalé pour la première fois par le géologue Jacques Triger (1801-1867) lors de la séance du de la Société géologique de France (Brignon, 2016). L'ingénieur en chef Étienne Jacques Charles de Capella (1806-1896) qui supervisait les travaux, prit les dispositions nécessaires pour conserver ce spécimen unique et assura son dépôt au Musée du Mans (ancien nom du Musée Vert, le musée d'histoire naturelle de la ville du Mans). Le squelette a été mis au jour dans des roches appartenant à l'étage aalénien du Jurassique. Cet étage daté de d'années correspond dans la région de Mamers à un milieu marin de faible profondeur proche du littoral de l'époque. Le squelette a été étudié et déterminé en 2005 par les chercheurs du laboratoire de paléontologie des vertébrés du Muséum national d'histoire naturelle. Il s'agit d'un plésiosaure, plus précisément du groupe des élasmosaures. Ces grands prédateurs marins sont apparus au Trias et ont disparu avec les dinosaures à la fin du Crétacé, il y a d'années. Ce spécimen est relativement complet. Il comprend notamment à partir desquelles il a été possible d'estimer la longueur totale de l'animal entre 3,50 et. L'étude des vertèbres a également permis de conclure que cet élasmosaure était un adulte. En revanche, l'absence de crâne empêche une détermination exacte du genre et de l'espèce. L'élasmosaure de Saint-Rémy-du-Val est, à ce jour, le deuxième plésiosaure le plus complet de France. Il est même le plus complet au monde pour l'étage aalénien. Il s'agit donc d'un spécimen d'une grande valeur scientifique pour comprendre l'évolution de ces prédateurs disparus. En 2006, l'équipe du Musée Vert a réalisé une reconstitution à taille réelle de cet élasmosaure. Le squelette et cette reconstitution sont exposés en permanence au Musée Vert, dans la salle « Jurassique Sarthe ».", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Rémy-du-Val est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 1704595}
{"src_title": "Courlac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Courlac est une petite commune rurale du Sud-Charente située à au nord de Chalais. Elle se trouve dans la vallée de la Tude, qu'emprunte la voie ferrée Paris-Bordeaux. Elle est située à d'Aubeterre, de Montmoreau et à au sud d'Angoulême. Elle est traversée par deux routes départementales, la D 140 qui va vers Chalais et qui passe au pied du bourg en longeant la voie ferrée, et la D 137 (Montboyer à Bonnes) qui coupe la vallée de la Tude au nord. La D 674, route d'Angoulême à Libourne, passe à à l'ouest du bourg. La gare la plus proche est celle de Chalais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "L'habitat est très dispersé et de nombreux hameaux composent la commune. Le bourg a l'importance d'un de ses hameaux, et la mairie est située \"chez Blanchet\", à du bourg.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est dans les coteaux du Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente. La vallée de la Tude, à l'ouest, est occupée par des alluvions récentes du Quaternaire. Le point culminant de la commune est à une altitude de, situé en limite sud-est. Le point le plus bas est à, situé le long de la Tude en limite ouest. Le bourg, surplombant la vallée de la Tude, est à d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Toute la commune est dans le bassin versant de la Dordogne. La Tude, affluent de la Dronne, limite la commune à l'ouest. Le \"Guinelier\", petit affluent de la Tude sur sa rive gauche, limite la commune au sud. Sur la limite orientale coule du sud au nord un autre petit affluent, la \"Grande Fontaine\", appelé aussi le \"ruisseau des Grands Prés\".", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes attestées sont \"Curlac\" en 1083-1098, \"Corlac\", \"Curlhac\" (non datés, avant ), \"Curlaco\" en 1178, \"Corlaco\" en 1215. L'origine du nom de Courlac remonterait à un personnage gallo-romain \"Corleius\" (ou plutôt \"Corellius\" d'après Dauzat) auquel est apposé le suffixe \"-acum\", ce qui correspondrait à \"Corleiacum\", ou « domaine de Corleius ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'église de Courlac était au Moyen Âge dans l'ancien diocèse de Périgueux. Lors de la Révolution, la paroisse de Courlac, qui dépendait du marquis d'Aubeterre, a émis un cahier de doléances lors d'une assemblée le 8 mars 1789. La commune comptait alors 60 foyers.", "section_level": 1}], "src_summary": "Courlac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont les \"Courlacois\" et les \"Courlacoises\".", "tgt_summary": null, "id": 1715053}
{"src_title": "Villardebelle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est située dans les hautes Corbières non loin du Lauquet. Elle s'élève en amphithéâtre dans un riant vallon, entouré de hautes montagnes boisées, sur la route de Limoux à Mouthoumet. Une source abondante naît sur la commune. Elle comprend aussi d’importantes carrières de marbre et de pierres. Le paysage est souligné par le travail de l’homme pour l’élevage ovin et bovin, et la production de fourrages.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le premier document faisant mention de \"Villaris de Bella\" est une bulle de Calixte II de 1120 confirmant des possessions du monastère de Saint-Hilaire. À la Révolution, Villardebelle était chef-lieu de canton de l'arrondissement de Limoux. Le 8 pluviôse an X, le canton de Villardebelle est supprimé. La commune de Villardebelle est rattachée au canton de Couiza. Par décret du, la commune de Villardebelle est ensuite rattachée au canton de Saint-Hilaire.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église de la Nativité.", "content": "Elle remonte à l'époque romane, au. Elle fut remaniée aux et s. Primitivement placée sous l'invocation de saint Blaise et de saint Roch, elle est actuellement sous celle de l'Assomption de Marie. Elle comprend deux chapelles latérales. Des tombeaux se trouvent dans la nef, en avant de l'appui de communion, du côté de l'Évangile. Une pierre de forme carré est fixée dans le sol vers le milieu de la nef. Cette pierre indique la place où, en 1873, mourut subitement M. le curé Bonnail, qui avait été nommé en 1820. Une pierre tombale reste sans inscription, à l'entrée de l'église : c'est la sépulture de l'abbé Hilaire décédé en 1795. L'ancien cimetière se trouvait autrefois en avant de l'église, sous le clocher.", "section_level": 2}, {"title": "Le platane républicain.", "content": "Ce beau platane fut planté en 1792 sur la place du village. Un dimanche de les habitants de Villardebelle, assemblés sur la place publique, virent venir à eux leur curé constitutionnel, M. Marcou, coiffé d'un bonnet phrygien, porteur du drapeau tricolore et d'un jeune arbuste. Arrivé au milieu d'eux, le curé Marcou leur annonça que la Première République française venait d'être proclamée, et les invita à planter un arbre pour commémorer cet évènement. L'arbuste fut aussitôt planté. Ce platane étend aujourd'hui ses rameaux sur toute la place.", "section_level": 2}, {"title": "Mairie.", "content": "La mairie étant aussi l'école communale, est un bâtiment de la place publique construit en 1884.", "section_level": 2}], "src_summary": "Villardebelle (en catalan et occitan \"Vilardebèla\", du Roman \"Villaris de Bella\") est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie. ", "tgt_summary": null, "id": 2095737}
{"src_title": "Archipel des Sanguinaires", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines du nom.", "content": "Le nom « Sanguinaires », donné à ces îlots, a plusieurs origines ; soit dû à la lumière pourpre qui ensanglante les roches, juste avant le coucher du soleil sur la mer, soit à la couleur des frankénies (\"Frankenia laevis\"), petites plantes à fleurs roses dont les feuilles virent au rouge vif en automne, ou aux fleurs roses des nivéoles. D'autres hypothèses font référence au golfe de Sagone. Des cartes géographiques anciennes font mention des îles « Sagonnaires » (\"isule sagunarie\") nommées par l'évêché de Sagone. Plus tard, des établissements de fortune accueillirent des pêcheurs de corail surnommés \"i sanguinari\" (les gens au sang noir), revenant d'Afrique et. Mais une autre hypothèse semble l'emporter. Sur une carte datée de 1595, l'archipel est nommé « \"Sagonares insulae\" », soit « les îles qui annoncent Sagone ».", "section_level": 2}, {"title": "Un passé riche et chargé de mystères.", "content": "De nombreux récits de voyageurs, dont l’un des plus célèbres est celui d’Alphonse Daudet dans les \"Lettres de mon moulin\" et intitulé \"Le Phare des Sanguinaires\", évoquent des traces de vie dans ces îles farouches. La présence humaine remonterait au, avec la construction d’une tour génoise, sur l’emplacement du phare actuel. À l'extrémité sud-ouest se trouve une ancienne tour génoise, la tour de La Parata, construite en 1608. En 1806, \"Mezu mare\" devient un poste sanitaire avec la construction d’un lazaret, aujourd'hui en ruine, destiné aux pêcheurs de corail retournant en Afrique. Le sémaphore, implanté sur le piton central, est mis en service en 1865 et désarmé en 1955. Le phare est automatisé en 1985, date à laquelle le dernier des résidents quitte l’île.", "section_level": 2}, {"title": "Menaces et sauvegarde.", "content": "En 1959, les îles sont vendues à une société immobilière qui envisageait de lotir les îlots et d'installer un téléphérique de la Pointe de la Parata à la Grande Sanguinaire. Le projet ne se réalisa pas, et le conseil général de Corse du Sud a ensuite acquis l'intégralité du site.", "section_level": 2}, {"title": "Écologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Site Natura 2000.", "content": "Site Natura 2000 : caractéristiques par leur aspect austère et hostile, les quatre îlots sont un site maritime classé, havre de paix pour des espèces d'oiseaux marins comme le goéland leucophée et le puffin, ainsi qu'une réserve naturelle pour une flore riche d'espèces rares et endémiques. Il est rare de trouver une telle diversité sur une surface aussi petite : plus de 150 espèces poussent sur \"Mezu Mare\". Les îles hébergent certaines plantes rares ou même absentes du reste de la Corse, parmi lesquelles le spectaculaire arum mange mouche. La végétation arborescente, dominée par le lentisque, est basse et adaptée à la proximité de la mer. Parmi de nombreuses espèces halophiles, la plus répandue est le poireau sauvage, qui a donné son nom à l’île d\"'i Porri\".", "section_level": 2}, {"title": "ZNIEFF Îles Sanguinaires et Punta di Parata.", "content": "Les cinq îles de l'archipel auxquelles il faut ajouter la Pointe de la Parata ont une superficie de. Les îles Sanguinaires prolongent en mer la presqu'île de la Parata à l'extrémité nord du golfe d'Ajaccio. Le secteur est une zone naturelle d'intérêt de nommée « ZNIEFF 940004131 - Îles Sanguinaires et Punta di Parata ».", "section_level": 2}], "src_summary": "L’archipel des Sanguinaires () se compose de quatre îlots de porphyre d'un rouge sombre à l'entrée du golfe d'Ajaccio. Ils se nomment Mezu Mare (ou Grande Sanguinaire), des Cormorans (ou Isolotto), Cala d'Alga () et Porri ( de haut). Il faut y ajouter le rocher nu situé entre l'île de Porri et l'île des Cormorans, et haut de. ", "tgt_summary": null, "id": 1772882}
{"src_title": "Freaky Girls", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "L'histoire se déroule à une époque où les, plus connus sous le nom de « demis », ont commencé lentement à être acceptés dans la société humaine. Tetsuo Takahashi est un professeur de biologie qui s'intéresse aux demis, il fait réunir les trois demis de son lycée, en essayant de comprendre ce phénomène et de faire capter son attention auprès d'elles.", "section_level": 1}, {"title": "Manga.", "content": "La série est prépubliée dans le magazine \"Young Magazine the 3rd\" de Kōdansha à partir du. Kodansha Comics USA a annoncé avoir obtenu la licence en Mars 2015.
. En France, la série est éditée par Pika Edition sous le titre \"\" et dont 2 volumes sont sortis en mai 2017. Le rythme de parution est trimestriel.", "section_level": 1}, {"title": "Anime.", "content": "Une adaptation en anime est annoncée le. Cet anime est réalisé par Ryō Andō avec une animation du studio A-1 Pictures. Il est scénarisé par Takao Yoshioka, le design des personnages est réalisé par Tetsuya Kawakami, et la musique est composée par Masaru Yokoyama. La série est diffusée sur Tokyo MX, MBS, et BS11 entre le 7 janvier 2017 et le 25 mars 2017. Crunchyroll diffuse la série en simulcast tandis que Funimation commence un doublage anglais le. Le générique de début est composé par TrySail et le générique de fin est de Sangatsu no Phantasia.", "section_level": 1}, {"title": "Réception.", "content": "Au mois de septembre 2016, les trois premiers tomes se sont vendus à exemplaires. Le tome 2 est classé sur le classement Oricon des mangas pendant la première semaine, en vendant copies. Il est tombé pour la semaine, en vendant autres copies. Le tome 3 était classé, en vendant copies la première semaine.", "section_level": 1}], "src_summary": ", aussi connue à l'étranger sous le titre, est une série de manga de. Elle est prépubliée dans le magazine \"Young Magazine the 3rd\" depuis et éditée en volumes reliés par Kōdansha. La série est éditée en anglais par Kodansha Comics USA. L'adaptation française du manga est éditée par Pika Édition. Une adaptation en série d'animation par le studio A-1 Pictures est diffusée entre janvier et mars 2017 au Japon et Crunchyroll en France.", "tgt_summary": null, "id": 1330497}
{"src_title": "Gornac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située dans l'Entre-deux-Mers, la commune se trouve à au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à à l'ouest-sud-ouest de Sauveterre-de-Guyenne, chef-lieu de canton.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Les communes limitrophes en sont Coirac au nord-est, Castelviel à l'est, Saint-Laurent-du-Bois à l'est-sud-est sur moins de 300 mètres, Saint-Martial au sud-est, Mourens au sud-ouest, Saint-Pierre-de-Bat à l'ouest et Porte-de-Benauge au nord-ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Communications et transports.", "content": "Les principales voies de communication routière, traversant toutes trois le village, sont la route départementale qui mène vers l'ouest à Saint-Pierre-de-Bat et vers l'est vers Saint-Félix-de-Foncaude, la route départementale qui mène vers le nord à Coirac et vers le sud à Saint-Martial et la route départementale qui mène vers le sud-ouest à Mourens et vers le nord-est à Sauveterre-de-Guyenne. L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le, dit de Langon, qui se situe à vers le sud-ouest. L'accès, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à vers le sud. L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89, qui se situe à vers le nord-ouest. La gare SNCF la plus proche est celle, distante de par la route vers le sud, de Saint-Pierre-d'Aurillac sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à par la route vers le sud-ouest et celle de La Réole à par la route vers le sud-est.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "À la Révolution, la paroisse Saint-Jean de Gornac forme la commune de Gornac.", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "", "section_level": 2}], "src_summary": "Gornac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les \"Gornacais\".", "tgt_summary": null, "id": 871095}
{"src_title": "Le Vigeant", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La région de Le Vigeant présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de bocages et de vallées. Le paysage de bocage dans le département de la Vienne se caractérise par des champs cultivés ou des prés enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et arbustes. Ces haies si caractéristiques contribuent à une meilleure qualité des eaux, permettent son infiltration et protègent ainsi contre l'érosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversité. Elles ont, aussi, un rôle de régulation climatique et de nombreux intérêts agronomiques (brise vent, protection du bétail...). Toutefois, avec la modification des pratiques agricoles (intensification et simplification des cultures, utilisation massive d'herbicides, mécanisation) et les remembrements fonciers à partir des années 1950, elles ont laissé la place à un espace plus ouvert et sont menacées de nos jours Le terroir se compose d'argile à silex, de terres de brandes et de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) pour respectivement 28 %, 26 % et 27 % situés sur les plateaux du seuil du Poitou, de terrasses alluviales pour 13 %, de vallées étroites et encaissées pour 4 %. Des groies superficielles pour 1 % se trouve dans les plaines calcaires. Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite. 1 % est recouvert par la bourg. La lande est, ici, de type atlantique: elle est souvent dominée par la Bruyère arborescente et l’Ajonc d’Europe qui constituent un couvert difficilement pénétrable pouvant atteindre de hauteur. Dans ce cas, la lande prend le nom régional de « brandes ». C’est un espace issu de la dégradation et de l’exploitation intensive de la forêt originelle. La lande couvrait jusqu’à la fin du plusieurs dizaines de milliers d’hectares ( pour le département de la Vienne vers 1877). Cette terre a été largement mise en culture à la suite de défrichements ou boisée avec du pin maritime. Il s’agit maintenant d’espaces marginaux et menacés car considérés comme « improductifs ». Pourtant, la lande joue un rôle majeur pour une biodiversité qui s’est adaptée et a survécu en leur sein et il s’agit également d’un espace refuge pour de nombreuses espèces de mammifères. En 2006, 90 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 7 % par des forêts et des milieux semi-naturels, 1 % par des surfaces en eau et 2 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie). La forêt privée représente, en 2007, soit 13 % du territoire communal. Les espaces boisés sur le territoire communal contribuent à assurer des fonctions de production (bois d’œuvre mais aussi bois énergie), de protection (espèces, qualité des eaux) et sociales (accueil du public). Les forêts les plus anciennes ou implantées dans des conditions écologiques particulières (pentes, bords de cours d'eau...) abritent en général la biodiversité la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour répondre aux besoins d'une population rurale importante, la forêt poitevine a été intensément défrichée et sur-exploitée jusqu’à la révolution industrielle. Environ la moitié des forêts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par de cours d'eau, avec comme rivière principale la Vienne sur une longueur de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est océanique avec des étés tempérés. D’une manière générale, le temps est assez sec et chaud pendant l’été, moyennement pluvieux en automne et en hiver avec des froids peu rigoureux. La température moyenne est de. Juillet est le mois le plus chaud (maximale absolue en 1947). Janvier est le mois le plus froid (minimale absolue – en 1985). à peine sépare les moyennes minimales des moyennes maximales (cette séparation est de en hiver et de en été). L’amplitude thermique est de.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom du village proviendrait du latin \"vicanum\" qui dérive de \"vicu\"s qui signifie \"bourg\", \"village\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le Vigeant était un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Lesterps située en Charente. Au, une ligne de chemin de fer reliait la commune de Saint-Saviol à celle de Lussac-les-Châteaux en desservant Civray (Vienne). Cette voie unique était longue de. Elle fut construite en plusieurs étapes par la Compagnie PO (Paris-Orléans). La première étape : la section Saint-Savio l- Civray - Charroux (Vienne), longue de a été inaugurée le. La deuxième portion : Charroux - Le Vigeant - Lussac-les-Châteaux, longue de, fut mise en service cinq ans plus tard soit le. De violents combats ont lieu entre les FFI et la Wehrmacht à l’été 1944. Le, les maquis Adolphe et Joël, composés de jeunes inexpérimentés, membres des FFI, accrochent, à proximité du Vigeant une colonne de la Wehrmacht qui remonte vers la Normandie pour contrecarrer les Alliés qui viennent d’y débarquer, le. Cette colonne est encadrée par la Milice. Le combat est inégal, entre des maquisards sous-équipés et une armée expérimentée et bien armée. 18 résistants, âgés de 18 à 26 ans, trouvent la mort, deux autres sont tués lors d’une embuscade près de Persac. Les troupes allemandes investissent Le Vigeant et s’y livrent à des représailles. Des maisons sont pillées et incendiées. 22 civils sont exécutés. Le plus vieux a 73 ans et le plus jeune 17 mois. Onze otages sont contraints d’attendre la mort toute l’après-midi, à genoux, en plein soleil, le long du mur d’une mare desséchée. Ils sont fusillés vers 17 h. De nos jours, ce mur qui sert de soubassement au mémorial des Fusillés, porte encore les traces et impacts des balles. Le site militaire de la Rye, situé sur le territoire de la commune, à l’origine centre de pyrotechnie et de munitions à la fin des années 1930, accueillera ensuite des soldats malgaches, puis allemands dans les années 1940. Il sera plus tard une prison de droit commun, avant d'accueillir ensuite des réfugiés : des Indochinois en 1954, des Hongrois en 1957, puis des harkis en 1962 dans le contexte de la fin de la guerre d’Algérie, pour servir de camp de transit et de reclassement, abritant alors un centre de formation pour jeunes adultes. Depuis 1991, il est utilisé comme centre de réinsertion pour jeunes délinquants.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de, pour le département, pour la région Poitou-Charentes et pour la France. La diminution de 4 % de la population de la commune de 1999 à 2006 s’intègre dans une évolution générale à l’ensemble des communes rurales du département de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste région circonscrite autour des deux grandes métropoles du département : Poitiers et Châtellerault, et plus particulièrement au profit des cantons limitrophes de la préfecture.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 41 exploitations agricoles en 2010 contre 61 en 2000. Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de en 2000 à en 2010 dont 367 sont irrigables. 31 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 13 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 1 % pour les protéagineux, 39 % pour le fourrage et 12 % reste en herbe. En 2000, ( en 2010) étaient consacrés à la vigne. 12 exploitations en 2010 (contre 31 en 2000) abritent un élevage de bovins ( en 2010 contre en 2000). C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent en 2011. 20 exploitations en 2010 (contre 31 en 2000) abritent un élevage d'ovins ( en 2010 contre en 2000). C'est un des troupeaux les plus importants du département de la Vienne. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de. L'élevage de volailles a connu une baisse : en 2000 réparties sur 27 fermes contre en 2010 réparties sur quatre fermes. Les élevages de caprins ont disparu au cours de cette décennie. Cette disparition est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charentes, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite.", "section_level": 2}, {"title": "Industrie.", "content": "Le pôle mécanique du Val de Vienne au Vigeant a été créé à l'initiative du conseil général et de la communauté de communes du Montmorillonnais en 2004 et labellisé, par l'État, pôle d'excellence rurale en 2006. Le Pôle mécanique vise l'excellence industrielle et technologique. Son atout principal est son matériel de test en évolution : un banc de torsion et un banc de test de fatigue semblable à ceux des grands constructeurs automobiles. L'accès à ces bancs permet aux entreprises de maîtriser les risques en intégrant dans la conception de leurs produits des tests aux meilleurs coûts.", "section_level": 2}, {"title": "Développement durable.", "content": "La commune accueille l'une des 5 installations de stockage de déchets non dangereux d'une capacité de. La capacité des cinq sites est de en 2011.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Le bois de Lareau.", "content": "Le bois de Lareau est un site classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Il est situé dans le Sud-Est du département, entre deux cours d’eau : la Vienne et la Clouère. C’est un petit massif forestier de qui occupe un plateau limoneux d’argiles. Ses sols sont profonds mais acides et hydromorphes. Sur ces sols connus sous le nom vernaculaire de \"bornais\" poussent essentiellement le Chêne sessile et le Chêne pédonculé. En sous-strate, le Houx est fréquent, accompagné du Charme et, localement, du Tremble. La partie est du massif est occupée, quant à elle, par une lande à Bruyère à balais ou « brande » qui ceinture un étang peu profond aux eaux acides et pauvres en nutriments. Ce site à la structure complexe abrite une grande diversité d’espèces végétales et animales ; ce qui justifie sont classement. Les eaux peu profondes de l’étang, pauvres en nutriments mais riches en particules issues de la matière organique mal décomposée, abritent une flore spécialisée comprenant plusieurs plantes rares comme le Jonc hétérophylle qui est un jonc d’aspect très particulier, aux épaisses feuilles noueuses flottantes, repéré seulement dans quelques rares sites poitevins, ou l’Utriculaire citrine, une plante carnivore aux feuilles transformées en urnes-pièges capables de capturer des micro-invertébrés aquatiques. Par ailleurs, les fluctuations saisonnières du plan d’eau recouvrent et découvrent des plages sablo-limoneuses qui sont colonisées par diverses plantes adaptées à ces contraintes spécifiques. C’est là que se développe un fin gazon de plantes annuelles fugaces et éphémères, toujours rares, comme la centenille naine ou la cicendie filiforme et la cicendie fluette. La lande alentour héberge elle aussi plusieurs espèces rares, certaines à affinités plutôt montagnardes comme le Nard raide, d’autres résolument atlantiques ou thermophiles comme la Phalangère à fleurs de lis ou la Violette laiteuse. Il est possible aussi d’admirer d’autres plantes protégées comme : L’avifaune comprend six espèces d’oiseaux protégés nationalement. Certains sont propres à l’habitat marécageux comme le héron pourpré qui est seulement de passage ou quelques bruants des roseaux nicheurs. Le milieu boisé et les lisières forestières abritent le Pouillot fitis et le Bouvreuil pivoine, deux passereaux peu communs en Poitou-Charentes ainsi que le Milan noir, un rapace peu répandu en dehors des grandes zones humides littorales. Exceptionnellement, des Pie-grièche écorcheurs peuvent se reproduire également en lisière, où ces passereaux migrateurs se nourrissent des gros insectes qui sont présents dans les milieux herbacés alentour.", "section_level": 4}, {"title": "L'étang de la Mondie.", "content": "L’étang de la Mondie est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). L’étang et ses environs immédiats (prairie humide, saulaie) d’une dizaine d’hectares est à cheval sur les communes de Le Vigeant et d’Availles-Limouzine. Il s’agit d’un étang peu profond, d’origine artificielle, aux eaux relativement pauvres en substances nutritives, à niveau variable, peuplées d’une végétation aquatique assez dense et dont les berges, en pente douce, ont favorisé le développement de ceintures amphibies remarquables. L’étang est ses rives abritent 38 espèces de plantes. Parmi les espèces aquatiques, il faut citer la Grande Naïade qui peut former localement des peuplements denses en eau peu profonde ou le Potamot à feuilles de graminée, toujours très localisé car inféodé à des eaux acides et transparentes sur des sols non calcaires. Les ceintures amphibies situées dans la zone de balancement du niveau de l’eau hébergent, quant à elles, plusieurs espèces adaptées à ces conditions très particulières de submersion et d’exondation ; les plus remarquables d’entre elles sont la Gratiole officinale et la Littorelle uniflore, cette dernière pouvant constituer des gazons assez denses, toutes deux en forte raréfaction à l’échelle de la France entière et bénéficiant de ce fait d’un statut de protection officiel sur l’ensemble du territoire national. Toutes ces espèces sont étroitement dépendantes d’une bonne qualité de l’eau et ne sauraient supporter ni « engraissement » par apports d’engrais en vue d’une pisciculture intensive, ni apports d’effluents ménagers ou agricoles en provenance des habitations situées en périphérie immédiate. En 2008, la faune de l’étang n’avait pas encore fait l’objet d’un inventaire complet, notamment des oiseaux et des mammifères vivant dans ou grâce au lac.", "section_level": 4}, {"title": "L'étang de Saint-Liguaire.", "content": "Située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de L’Isle-Jourdain, l’étang de Saint-Liguaire s’étend sur deux communes : Saint-Martin-l’Ars et Le Vigeant. C’est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) qui intègre une petite zone humide développée sur un substrat argilo-acide et comprenant, en fait, deux étangs, ainsi que des lambeaux de lande haute à Bruyère à balais (\"brande\") et Ajonc nain, et des bosquets de chênaie atlantique en périphérie. Ces deux étangs ont une surface modeste, peu profonds, aux eaux relativement pauvres en substances nutritives, à niveau variable et dont le profil peu pentu des berges a permis le développement de végétations amphibies bien structurées. La zone a fait l’objet de nos jours d’aménagements à buts cynégétiques qui ont consisté à clôturer les étangs et à introduire et nourrir des canards. Ces aménagements et cette gestion vont modifier à terme le fragile équilibre des habitats aquatiques. Or ces étangs abritent 62 espèces végétales observées, dont 12 présentent, en effet, un intérêt patrimonial fort en région Poitou-Charentes et 4 bénéficient d’une protection officielle sur l’ensemble du territoire national. Enfin, en arrière des berges, dans la zone non inondable par les eaux, se développe toute une mosaïque d’habitats variés - landes, bas-marais, fourrés - à la flore moins prestigieuse mais formant un tout fonctionnel avec celle des étangs eux-mêmes.", "section_level": 4}], "src_summary": "Le Vigeant est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.", "tgt_summary": null, "id": 2169830}
{"src_title": "Shaun Evans", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "La famille d'Evans est originaire d'Irlande du Nord. Evans a grandi à Liverpool où son père a travaillé comme chauffeur de taxi et sa mère employée dans un hôpital, chargée de soins de santé. Il a un frère plus âgé que lui. Evans obtient une bourse d'études pour le, qu'il fréquente de 1991 à 1998, et où il a fait ses premiers pas en tant qu'acteur. Il a suivi un cours au National Youth Theatre avant de déménager à Londres vers 17 ou 18 ans, pour étudier à la Guildhall School of Music and Drama.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Comédien.", "content": "Son premier grand rôle fut, en 2002, celui de Jean-Paul Keating, un professeur de français gay, dans la deuxième saison de la comédie dramatique Teachers diffusée sur la chaîne de télévision Channel 4. L'année suivante, il fait ses débuts au cinéma dans le film, aux côtés de Bernard Hill, Colm Meaney et Andrea Corr. En 2002, Evans incarne Andy Clark à la télévision dans le docufiction, il joue également le comte de Southampton dans la minisérie The Virgin Queen, en novembre 2005, il est présent dans la série Masterpiece d'abord diffusée sur PBS aux États-Unis puis sur la BBC en janvier 2006.", "section_level": 2}, {"title": "Réalisateur.", "content": "En 2017 et 2018, Shaun Evans réalise trois épisodes de la série télévisée britannique Casualty (série non diffusée dans les pays francophones, puis en 2019, l'épisode Appolo de la série Endeavour (Les Enquêtes de Morse).", "section_level": 2}], "src_summary": "Shaun Evans, né le à Liverpool en Angleterre, est un acteur connu pour jouer dans la série télévisée \"Les Enquêtes de Morse\" dont il tient le rôle principal.", "tgt_summary": null, "id": 1465535}
{"src_title": "Lac de Lavarone", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Formation.", "content": "Le lac a des origines karstiques. Il a été créé après la lente invasion d'une doline. En 1972, des troncs d'arbres ont été trouvés encore ancrés aux racines au fond du lac et datés par la méthode du carbone 14 à 210. L'eau ne s'est accumulée dans la doline qu'après l'imperméabilisation du sol.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "L'approvisionnement du lac est garanti par de petites sources de surface, les eaux s'écoulant par des infiltrations souterraines. en aval, dans la vallée de Centa, se trouvent les cascades de Vallempach. Sigmund Freud se promenait souvent autour de ce lac à l’époque des vacances à Lavarone en 1904, 1906, 1907 et 1923.", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "En raison de la douceur de son climat et de la pureté particulière de ses eaux, le lac de Lavarone est une attraction touristique majeure : il est en effet équipé pour la baignade et la pêche en été et pour le patinage sur glace pendant une partie de la période d'hiver. De plus, pendant l'hiver, se tient depuis 1985 un stage d'apprentissage à la technique de sauvetage sous la glace, organisé par l'Association nationale des instructeurs de plongée (ANIS).", "section_level": 1}, {"title": "Légende.", "content": "Selon une légende, là où se trouve le lac, il y aurait eu une forêt luxuriante appartenant à deux frères. Ceux-ci se seraient disputés avec force sur la propriété de la forêt elle-même. Dieu, pour les punir, fit couler la forêt et remplit la pente d'eau pour éliminer l'objet de la querelle fraternelle.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le lac de Lavarone (en italien : \"Lago di Lavarone\") est situé sur le plateau homonyme, dans la province autonome de Trente, à d'altitude. Il a une superficie de avec une profondeur maximale de.", "tgt_summary": null, "id": 2075390}
{"src_title": "Chemin de fer des Chanteraines", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Infrastructure.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La ligne.", "content": "Le Chemin de fer des Chanteraines n'est pas électrifié.", "section_level": 2}, {"title": "Les terminus réguliers.", "content": "La ligne compte cinq gares dont trois terminus réguliers :", "section_level": 2}, {"title": "Liste des gares.", "content": "La ligne dessert six stations dans le Parc des Chanteraines : Les gares en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions.", "section_level": 1}, {"title": "Exploitation.", "content": "La ligne est entièrement exploitée par l'association du Chemin de fer des Chanteraines.", "section_level": 1}, {"title": "Plan de transport de la ligne.", "content": "Le service de la ligne est assuré par des trains tractés par des locomotives à vapeur et diesel, du mois de mars au mois d'octobre, de à, voire, les dimanches et fêtes. En outre, il est prévu que : Des circulations, hors saison, ont lieu en fonction de la météorologie. L'état des circulations sont régulièrement mis-à-jour sur le fil Twitter de l'association du Chemin de Fer des Chanteraines : @cfchanteraines (https://twitter.com/cfchanteraines)", "section_level": 2}, {"title": "Temps de parcours.", "content": "\"Les temps de parcours sont donnés à titre indicatif et varient selon les trains, le jour de fonctionnement et surtout selon le nombre de voyageurs souhaitant emprunter le train. Ils peuvent aussi évoluer en cas de retards dus à des événements imprévus.\" La desserte touristique assurée sur la ligne permet de relier \"Gennevilliers RER\" à : Toutefois, on constate que le temps de parcours réel est moindre que celui affiché : par exemple, l'intergare \"Gennevilliers RER\" - \"L'Etang\" s'effectue en seulement trois minutes. Ainsi, on peut estimer que les horaires indiqués sont élaborés en fonction du nombre de personnes susceptibles d'emprunter le train, car il n'y a qu'un seul contrôleur à bord. Ainsi, la fréquentation le dimanche est généralement supérieure à celle du mercredi ou du samedi, d'où le nombre de trains en circulation plus important et le temps de parcours plus élevé.", "section_level": 2}, {"title": "Tarification et financement.", "content": "L'achat des billets peut s'effectuer soit au guichet de la gare de La Ferme ouvert à partir de 14h45 lorsque le train circule, soit directement à bord des trains auprès du contrôleur. Le règlement peut s'effectuer par espèces (prévoir l'appoint), par carte bancaire, ou par chèque. Le prix des billets est de : Par ailleurs, il est possible de réserver un train spécial effectuant : Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par l'association du Chemin de fer des Chanteraines, avec l'assistance du conseil départemental des Hauts-de-Seine.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Chemin de Fer des Chanteraines (ou CFC) est une ligne de chemin de fer construite à la suite de l'ouverture du parc des Chanteraines. Elle relie la station \"Gennevilliers RER\", en correspondance avec la gare de Gennevilliers, à celle des \"Mariniers\".", "tgt_summary": null, "id": 974879}
{"src_title": "La Bazoge-Montpinçon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "À de Laval et de Mayenne, La Bazoge-Montpinçon est une petite bourgade qui vit au calme et dans la verdure, à l'écart des grands axes routiers. D'une superficie de, son territoire est traversé, du sud-est au nord-est, par un affluent de l'Aron (un ruisseau qui sourd à Bourgnouvel). Il s'étale dans une dépression du bassin inférieur de l'Aron où l'altitude varie de 111 à 134 m, le bourg se trouvant situé à la cote de. Il est dominé au nord par la butte de la Rogerie. Il y a bien longtemps, une voie ancienne et une autre traversaient ce territoire sans toutefois se diriger vers la localité. En 1696, La Bazoge-Montpinçon comptait dix métairies qui produisaient du blé, de l'avoine et du sarrasin. À cette époque, le sol, qui laissait encore croître quelques landes, arborait un bon nombre de prairies mais on le signalait comme « \"bon et froid\" ». Cette commune recensait dix-huit fermes en 1843. De nos jours, elle possède de nombreux pâturages et ses agriculteurs s'adonnent à la pratique de la polyculture ; ils élèvent également des bovins et des porcins.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "En 989, on identifie La Bazoge-Montpinçon avec la « \"Villa Basilgeacum\" » une ville donnée par Robert de Blois à l'abbaye d'Évron. La forme \"La Bazogia de Monte Pinsonis\" est attestée au. \"Bazoge\" est issu du latin \"basilica\", « marché » puis « église ». \"Ecciesia de Bazogla Montepinsonis\" en 1125, \"Parrochia de Monte Picsonis\" en 1252, en 1503, le village prend le nom de \"Basouge de Montpinczon\", ou encore \"Montpinçzon\" en 1503. La paroisse de La Bazoche-Montpinçon, non loin de Mayenne a porté un moment (au moins au début du ) le nom de \"Petite-Bazoche\" : \"La Petite-Bazoche de Montpinson\" (1601, Cab. Leblanc), \"De Parvis Bazochiis-soubs-Montpinçon\" (1609, Insinuations eccl.). Elle est appelée encore \"Montpuçon\" en 1715, la paroisse semble avoir adopté son appellation actuelle, en 1789. Montpinçon est le nom de son fief le plus important qui avait des droits d'usage dans la lande de Chauvry. Le gentilé est \"Bazogéen\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Féodalité.", "content": "En 1125, pendant l'épiscopat d'Hildebert, l'église de La Bazoge Montpinçon était donc une dépendance de l'abbaye d'Évron. Par la suite, elle devait cesser de l'être mais les religieux conservèrent encore longtemps des droits dans La Bazoge et, en 1474, ils donnaient toujours à bail, à très long terme, la métairie de la Martinaie. En 1408, Brisegaud des Arglantiers recevait de sa mère, Jeanne Le Voyer, « le fief et féage de Montpinçon » qui a pu conserver son manoir du. Le domaine fut probablement vendu par Christophe des Arglantiers à Sébastien Roland, sieur de Beauchêne, en 1552. La terre de Beauchêne, une terre considérable de la paroisse, semble à l'origine, avoir été possédée par une famille de ce nom. Avec le fief des Cartes de Moulay et celui de Beauchêne, Montpinçon fut adjugé à Louis de Champagne, seigneur de la Cour de Commer, en 1635, mais le seigneur de Bourgon le retira féodalement en 1643. En 1669, « la terre et seigneurie » appartenait à Madeleine de Souvré, dame de Bourgon, et à Urbain Térard, sieur de Pérouseau. Le seigneur de Bourgon possédait encore la seigneurie en 1723, bien qu'à cette date, tous les actes officiels donnaient à Mazarin, duc de Mayenne, le titre de seigneur fondateur de la paroisse (1696, 1700 et 1777). Au fil de son histoire, la bourgade subit, le et le, la volonté des « gens de guerre » qui empêchaient tout acte de culture. Elle se rappelle qu'en 1618 la neige resta sur la terre pendant sept semaines. Outre les vœux généraux, les cahiers de doléances de 1789 demandaient « qu'on ne fasse pas travailler aux grandes routes pendant les semailles et pendant la récolte pour ne pas obliger les fermiers à payer trop cher les domestiques ». En 1696, La Bazoge-Montpinçon comptait dix métairies qui produisaient du blé, de l'avoine et du sarrasin. À cette époque, le sol, qui laissait encore croître quelques landes, arborait un bon nombre de prairies mais on le signalait comme « \"bon et froid\" ». Cette commune recensait dix-huit fermes en 1843. De nos jours, elle possède de nombreux pâturages et ses agriculteurs s'adonnent à la pratique de la polyculture ; ils élèvent également des bovins et des porcins.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints.", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "La commune compte environ 210 habitants en 1726, 320 en 1831, 298 en 1881, 265 en 1898 (dont 48 agglomérés et le reste disséminé en 24 fermes, closeries et écarts) et 243 en 1908.", "section_level": 2}, {"title": "Label.", "content": "La commune est un village fleuri (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Football.", "content": "L'Union sportive La Bazoge-Montpinçon-Belgeard fait évoluer deux équipes de football en divisions de district.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Église.", "content": "La petite église romane dédiée à l'Assomption conserve une architecture du pour une population de 300 âmes à l'époque. Elle abrite un retable du. Sa particularité est de posséder deux pierres tombales marquées de croix pattées et nimbées devant l'entrée de la chapelle. Elles ne mesurent qu'un mètre de long et sont datées du ou du. Son inventaire de 1906 ne put se dérouler lors de la première tentative, il eut lieu le mercredi 14 mars. Ce jour-là, l'église se trouvait remplie de fidèles qui priaient et protestaient avec leur curé.", "section_level": 3}], "src_summary": "La Bazoge-Montpinçon est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 188446}
{"src_title": "Viaduc de la Méditerranée", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Premier viaduc (1856-1944).", "content": "Le premier ouvrage est un pont à poutre cintrée réalisé par l'ingénieur Louis Boulongne pour la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Ce pont comporte deux voies ferroviaires et un passage piéton, il est mis en service en 1856. Il est consolidé en 1924 par le même ingénieur et l'entreprise Boussiron.", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième viaduc (1950).", "content": "Le viaduc est reconstruit après la démolition de l'ancien viaduc par bombardement en 1944. Il ne lui restait plus qu'une travée intacte, trois endommagées et une détruite. La circulation est rétablie sur un ouvrage provisoire, de type Eiffel, le. Pour reconstruire l'ouvrage, la SNCF souhaitait supprimer la pile au milieu du Rhône. l'ingénieur Nicolas Esquillan, directeur technique de l'entreprise Boussiron, proposa une variante en conservant les appuis dans le Rhône près des rives. Il avait remarqué « la faible profondeur des passes dans les travées extrêmes ». En conservant les appuis de rive, il les joignait par des arcs en béton armé de d'ouverture à tablier intermédiaire. Les culées et les appuis servant aux arcs ont été conservés. Les travées de rive ont une longueur de. Jean François, adjoint de Nicolas Esquillan, indiquait : « l'ancien ouvrage, dont les fondations subsistent en partie, a déterminé les caractéristiques du nouveau viaduc, le passage provisoire en a conditionné l'exécution pour une très grande part ». L'ancien ouvrage a servi d'appui provisoire aux cintres du nouveau viaduc, et le nouveau viaduc a été utilisé pour démolir l'ancien. Le viaduc a été essayé le sous une charge ferroviaire de. Sous cette charge d'épreuve, le tablier a fléchi de. Lors de sa livraison, le pont détenait le « record mondial de portée des ponts-rails en béton armé à double voie ferrée suspendue ».", "section_level": 2}], "src_summary": "Le viaduc de la Méditerranée (dit aussi viaduc de Chasse) est un pont ferroviaire en arc à tablier intermédiaire suspendu qui enjambe le Rhône entre Ternay et Grigny (Rhône). ", "tgt_summary": null, "id": 2319840}
{"src_title": "Landes-Vieilles-et-Neuves", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est constituée d'un ensemble de hameaux agricoles normands. Le nord du territoire communal se trouve dans la Basse Forêt d'Eu. Elle est située sur un plateau de 200 à. d'altitude, avec comprenant des ravines descendant vers la Méline, affluent du fleuve côtier la Bresle. Landes-Vieilles-et-Neuves se trouve à au sud-est de Dieppe, cinquante kilomètres au sud-ouest d'Amiens et au nord-est de Rouen. Elle est située à dix kilomètres d'Aumale et quinze kilomètres de Neufchâtel-en-Bray.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et écarts.", "content": "La commune comprend plusieurs hameaux : Vert-Bois, Rougemare, Vieilles-Landes", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Commune instituée par la Révolution française issue de l'unification des Vieilles-Landes et des Neuves-Landes, et qui portait le nom de \"Lalande\" en 1793, \"Les Landes\" en 1801. Elle prit ultérieurement son nom actuel de \"Landes-Vieilles-et-Neuves\". Le français \"lande\" est issu du gaulois \"landa\" et désigne une terre infertile, ce que devait être la caractéristique du lieu. \"Baril essart\" est l'ancien nom des Vieilles Landes.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Une hachette en silex poli a été trouvée aux Vieilles-Landes en 1868 semblant indiquer une occupation préhistorique du site. Selon l'abbé Cochet, « \"Les Landes formaient autrefois deux paroisses, dont l'une s'appelait les Vieilles-landes et l'autre les Landes-Jeunes ou Neuves\" » La gare des \"Landes-le-Caule\", situé aux Landes-Vieilles-et-Neuves en limite du Caule, était desservie de 1906 à 1947 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Aumale-Envermeu des Chemins de fer départementaux de la Somme (bien que située en Seine-Maritime).", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime. Elle faisait partie de 1802 à 1952 du canton de Blangy-sur-Bresle, année où elle intègre le canton d'Aumale. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Gournay-en-Bray.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune était membre de la petite communauté de communes du canton d'Aumale, créée fin 2001. Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du, qui prescrit que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins, celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le, la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle, dont la commune est désormais membre.", "section_level": 2}], "src_summary": "Landes-Vieilles-et-Neuves est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Localement, le nom de la commune est toujours précédé de « Les » mais le nom officiel n'a pas d'article.", "tgt_summary": null, "id": 1713354}
{"src_title": "Viaduc de Chaumont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation ferroviaire.", "content": "Le viaduc de Chaumont est situé au point kilométrique (PK) 260,757 de la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville, à quelques centaines de mètres de l'embranchement de la ligne de Blesme - Haussignémont à Chaumont, à moins d'un kilomètre avant l'entrée en gare de Chaumont en venant de Paris.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le viaduc de Chaumont est construit en quinze mois entre 1855 et 1856. Jour et nuit, ouvriers et 300 chevaux ont permis cette construction rapide pour l'époque. Le maître d'ouvrage est la Compagnie des chemins de fer de l'Est et l'architecte Eugène Decomble. Il est édifié pour permettre au chemin de fer d’atteindre la partie haute de la ville. L'ouvrage se compose de de maçonnerie. Le, dans leur retraite, les Allemands détruisent deux arches du viaduc (soit de longueur), afin de couper la voie de chemin de fer et d'obstruer la route Chaumont-Auxerre. En raison de l'importance stratégique de la ligne, celle-ci est rapidement rétablie grâce à une voie provisoire en service dès le, et le viaduc est effectivement reconstruit le. Depuis le, le viaduc bénéficie d'une mise en lumière grâce à 430 projecteurs à diodes électroluminescentes (LED) disposés au pied du monument et dans ses galeries (conception des lumières de Jean-François Touchard).", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Le viaduc a de long et qui s'élèvent à. Sa structure est composée dans la longueur de \"piles-culées\" le divisant en dix travées de cinq arcades sur. Verticalement, chaque arcade comporte le tablier d'une largeur de huit mètres soutenu par une arche de plein cintre, elle-même reposant sur deux étages d’\"arches de contreventement\". Cette disposition permet à l'ouvrage de supporter les vibrations provoquées par le passage des trains, et de diminuer de moitié la section des piles.", "section_level": 1}, {"title": "Filmographie.", "content": "Le viaduc et la gare de Chaumont ont notamment servi de cadre aux films suivants : \"Le Pacha\", \"Le Cerveau\" et \"Un étrange voyage\".", "section_level": 1}, {"title": "Philatélie.", "content": "Un timbre postal représentant le viaduc a été émis le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le viaduc de Chaumont est un pont ferroviaire de la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville, situé à Chaumont en Haute-Marne ; il surplombe la vallée de la Suize. Une voie piétonne est aménagée au premier niveau. ", "tgt_summary": null, "id": 2433353}
{"src_title": "Rustam Emomalii", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance et carrière footballistique.", "content": "Né à Danghara, Rustam Emomalii fait des études en relations économique internationales à l'université d'État du Tadjikistan. Il passe également un certain en formation avec l'académie du ministère des Affaires étrangères russe. Durant sa jeunesse, Emomalii est connu par la population de la capitale pour faire des excès de vitesse dans ses voitures de sports dans les artères routières en toute impunité et un tempérament explosif. En 2007, Emomalii fonde une équipe de football, l'Istiqlol Douchanbé, qui rencontre rapidement un succès suspicieux.La présidence de l'équipe est donné à l'ami d'enfance de Rustam Emomalii: Shohruh Saidzoda. Pour ce club, Rustam Emomalii joue comme attaquant et remporte le championnat national. En plus d'être titulaire régulier, il assume également le poste de capitaine de l'équipe. Avec l'équipe, il remporte son groupe à la Coupe du président de l'AFC 2010. Des rumeurs de trucages de match entour le club, entre autre dû à un but accordé contre le Ravshan Kulob en 2011 qui cause la controverse. Cette victoire de 1 à 0 sur leur rivaux mène à des émeutes où les policiers sont intervenus alors que la foule se dirigeait vers Emomalii.", "section_level": 2}, {"title": "Dirigeant sportif.", "content": "En novembre 2010, alors qu'il est toujours un membre et propriétaire de l'Istiqlol Douchanbé, Emomalii devient vice-président de la Fédération du Tadjikistan de football à l'âge de 23 ans. Il doit cependant prendre sa retraite sportive pour assumer ses fonctions. Le, Emomalii devient président de la fédération. Il remplace à ce poste le président de la fédération depuis 10 ans: Suhrob Kasimov. Il avait aurapavant été conseillé sur l'équipe nationale. Son ami et président de l'Istiqlol Shohruh Saidzoda devient rapidement vice-président de la fédération et est perçu comme le succésseur d'Emomalii à sa tête. Dans les années qui suivent, il se fait également élire au Conseil olympique d'Asie et sur un comité de la FIFA. Son implication dans le milieu du football ne s'arrête pas lorsque sa carrière politique se développe. En avril 2019, il est élu sans opposition à la tête de la Fédération de football d'Asie centrale en remplacement de l'ouzbek Umed Ahmadjonov. Il annonce au même moment une dérogations fiscales pour les activités liés au football.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière politique.", "content": "Le premier poste politique d'Emomalii lui est fourni en 2009 avec la délégation tadjike auprès de l'Organisation mondiale du commerce. Il devient ensuite un haut gradé dans l'Union de la jeunesse. Dès l'année suivante, il siège au conseil municipal de la capitale et sur le comité central du parti présidentiel. En 2013, il prend la tête des services frontaliers après avoir été nommé Major général. En mars 2015, Emomalii devient dirigeant de l'agence anti-corruption du pays. Il est soupçonné que son rôle à l'agence est de protéger ses alliés tout en poursuivant les opposants au régime. En 2016, la constitution tadjike est modifié pour réduire l'âge d'éligibilité à la présidence de cinq ans. Le nouvel âge étant 30 ans, il est généralement accepté que l’amendement est introduit pour permettre à Emomalii, qui a alors 29 ans, de devenir président au besoin. Cette amendement est adopté concurremment à un autre amendement exemptant son père aux limites de mandats présidentielles imposés par la constitution. Emomalii devient maire de Douchanbé le et remplace à ce poste Mahmadsaid Ubaydulloyev, maire depuis 19 ans. Le, il devient président du conseil de la capitale tout en gardant son poste de maire de la ville. Cette nomination survient suite à une victoire d'Emomalii à une élection partielle pour le conseil de ville. Lors de cette élection partielle, il récolte 86,89% des voix face à Fazliddin Ikromov du parti agraire et Hikmatullo Saidiyon du parti démocrate. Il est de nouveau candidat dans cette circonscription en 2020. Bien qu'il soit un élu local et non national, Emomalii représente son pays dans des rencontres internationales. En décembre 2019, il rencontre le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev pour discuter de futures collaborations entre les capitales tadjike et ouzbek. Le, il est nominé à l’unanimité au Sénat du Tadjikistan. Cette nomination est considérée comme renforçant la perception que Emomalii est l'héritier désigné de son père. De plus, certain prédisent qu'Emomalii est en voie de devenir président du Sénat dans un avenir rapproché. Si cette promotion a lieu, il remplacerait le même Ubaydulloyev qu'Emomalii avait déjà remplacé comme maire de Douchanbé en 2017. Il rejoint alors sa sœur Ozoda Rahmon qui siège au Sénat depuis mai 2016 et considérée comme une rivale de Rustam Emomalii à la succession de son père.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Rustam Emomalii est le fils du président Emomalii Rahmon et de la première dame Azizmo Asadulloyeva. Il a un frère nommé Somon et sept sœurs nommées Firuza, Ozoda, Ruhshona, Tahmina, Parvina, Zarrina et Farzona. Tous ses frères et sœurs sont marriés à des personnalités politiques, bureaucratiques ou économiques puissantes de la région de Kulob et Danghara. Sa sœur Ozoda est la chef de cabinet du président.", "section_level": 1}], "src_summary": "Rustam Emomalii (en, né le à Danghara) est un homme politique tadjik. Il est maire de Douchanbé, la capitale du pays, depuis le, mais également sénateur et président de la Fédération du Tadjikistan de football. Fils du président Emomalii Rahmon, il est régulièrement mentionné comme un possible successeur à son père à la tête de l'État.", "tgt_summary": null, "id": 1925510}
{"src_title": "Lockheed Martin X-59 QueSST", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Contexte.", "content": "La conception préliminaire a commencé en, le X-59 dont la construction commence en 2020 devant être livré à la fin de 2021 pour des tests en vol. Le 3 avril 2018 les Skunk Works sont sélectionnés pour la conception, la construction et les tests en vol du X-59. En novembre de la même année, la construction commence à l'industrie de Palmdale. En juin 2019, Lockheed révèle des résultats d'étude et concepts pour un avion de ligne supersonique silencieux. L'avion devrait faire son premier vol en 2021 et devrait commencer les expériences en 2023. une fois en service, l'avion fera une série de vol, premièrement pour démontrer que la technologie du bang silencieux fonctionne comme prévu, et volera ensuite au-dessus de plusieurs villes américaines pour mesurer la réaction de la population au sol (si tant est qu'il y en ait une) au bruit diminué créé par le passage de l'avion.", "section_level": 2}, {"title": "Conception.", "content": "L'avion utilise des méthodes de fabrications modernes telles que le les robots industriels (le robot COBRA utilisé pour ce travail est et multi-tâche et a une très grande précision) les projections optiques, la conception assistée par ordinateur et autres. Un simulateur a été développé permettant d'estimer l'intensité et la position du bang supersonique au sol. la NASA réutilise des pièces d'avions retirés du service stockés au 309th Aerospace Maintenance and Regeneration Group, notamment.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Ce démonstrateur devrait naviguer à Mach 1,42 () et à (), créant un bang supersonique sourd de de niveau perçu pour évaluer l'acceptabilité du transport supersonique aux États-Unis. Il est construit par les Skunk Works à la Air Force Plant 42 de Palmdale, en Californie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Lockheed Martin X-59 QueSST (« \"Quiet Supersonic Transport\" ») est un avion supersonique expérimental américain en cours de développement aux Skunk Works de Lockheed Martin pour le programme Low-Boom Flight Demonstrator de la NASA. Le but de cet avion est de mener des expériences afin de réduire le bruit du bang supersonique. ", "tgt_summary": null, "id": 2086899}
{"src_title": "Dmitry Masleev", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Dmitry Masleev est né le 4 mai 1988 à Oulan-Oude. À sept ans, il commence à étudier la musique dans la classe de musique de son lycée. Son premier professeur est Olga Andreïevna Tchernykh et, à dix ans, il donne son premier récital. En 2000, il entre à l'école de musique n° 5 de la ville d'Oulan-Oude. En 2001, il est premier lauréat du concours international Naïdal, et joue régulièrement dans les salles de concert de la ville. En 2002, il entre au Collège musical de Novossibirsk M.I. Glinka. En 2004, il remporte le premier prix du concours international de jeunes pianistes T.P. Nikolaïeva à Briansk. En 2006, il entre au Conservatoire Tchaikovski de Moscou, dans la classe du professeur, auprès duquel il continue ensuite sa formation. En 2014-2015, il est stagiaire à l'Académie internationale de piano du lac de Côme. Il a participé au projet de la Maison de la musique de Saint-Pétersbourg Jeunes interprètes de la Russie (2010-2011). Il est depuis 2015 soliste de la. Il joue en 2016 à Toulouse le concerto pour piano n°2 de Sergueï Rachmaninov", "section_level": 1}, {"title": "Prix.", "content": "En 2011, il est lauréat du concours international de piano Chopin (Rome, Italie), où il reçoit le grand prix, doté d'un piano et une tournée de 12 concerts dans des villes italiennes. Il est également lauréat du concours international Adilia Alieva à Gaillard, France (2010, 1er prix), du concours international de piano Antonio Napolitano à Salerno, Italie (2013, 1er prix), du concours de musique russe (2014, IIIe prix), et du concours International Tchaïkovski à Moscou (2015, prix). Il est aussi artiste émérite de la république de Bouriatie (2015) et lauréat du prix d'État de la république de Bouriatie (2015).", "section_level": 1}, {"title": "Discographie.", "content": "En 2016, il participe à un projet de la firme Melodiya et du chef d'orchestre Aleksandr Sladkovski, et enregistre tous les concertos instrumentaux de Dmitri Chostakovitch avec l'Orchestre symphonique d'État de la République du Tatarstan et les lauréats du concours international Tchaïkovski. Il a également enregistré le deuxième concerto pour piano et orchestre MEL CD 1002465 En 2017, Melodiya a publié son premier disque solo MEL CD 1002517.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dmitry Masleev (en, transcription française Dmitri Vladimirovitch Masleïev), né le 4 mai 1988 à Oulan-Oude est un pianiste russe lauréat du 1er prix et du prix spécial pour la meilleure exécution du concerto de Mozart avec orchestre de chambre du concours internationat Tchaïkovski de Moscou (2015). Lors de la finale du concours, il a joué le Concerto pour piano no 1 de Tchaïkovski et le Concerto pour piano no 3 de Prokofiev.", "tgt_summary": null, "id": 1490468}
{"src_title": "La Postolle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Doucement vallonné entre 130 et 200 m d'altitude environ, le finage de la commune se répartit à parts sensiblement égales entre agriculture et forêt. Le village (135 m d'altitude vers l'église) est traversé d'est en ouest par la route départementale 28 (de Villeneuve-l'Archevêque à Pont-sur-Yonne). Le GR 2 (Le Havre-Dijon par Paris) passe également sur la commune dans une même direction mais un peu plus au nord. L'habitat est concentré dans le village, il n'y a pas de hameau rattaché au village sur la commune. Le sol calcaire a pu fournir autrefois de la chaux et des matériaux de construction, et on trouve encore sur la commune des vestiges d'habitations troglodytes creusées dans la craie.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Situé sur une hauteur séparant les bassins versants de la Vanne et de l'Yonne (par l'Oreuse qui prend sa source sur la commune voisine de Thorigny-sur-Oreuse), le village n'a pas de cours d'eau. Cette position élevée explique historiquement la présence au village d'une mare qui recueille les eaux de pluie pour abreuver le bétail (aujourd'hui asséchée), de puits, et à la fin du d'une éolienne destinée à pomper l'eau (cf. § \"Lieux et monuments\" de cette page).", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Le finage a été riche en sites méthodiquement pillés entre les deux guerres par Nazaire Lajon, clerc de notaire de Villeneuve-l'Archevêque, avant la naissance d'une réglementation sur les fouilles archéologiques (mise en place par l'Etat français). Une propriétaire locale l'y a encouragé. Les produits de la collecte ont été dispersés lors de la vente aux enchères ayant accompagné son décès.", "section_level": 2}, {"title": "Époque médiévale.", "content": "La Postolle a été une annexe de la paroisse de Thorigny jusqu'à la révolution. Au sommet Nord du finage, un château a existé à Vermont, siège d'un fief qui subsistera jusqu'à la fin du. Ce château était déjà en ruine vers 1520. On tentera vainement d'essarter les lieux sous François. Vermont pourrait être l'héritage accordé au gendre Jean de Villuis par un chevalier de la famille de Thorigny au. Le fief a été par la suite la propriété des de Viezchastel, Beuve et Dubois, de Sens. Il sera acquis par la famille Lambert, originaire de Paris, et détentrice de la seigneurie de Thorigny. Deux cadets de cette famille porteront le nom de \"Lambert de Vermont\". Aucun document médiéval ne cite d'habitants.", "section_level": 2}, {"title": "Un gros hameau.", "content": "Un compte de 1502 montre la brusque présence de 22 chefs de famille à La Postolle. Le hameau appartient dans sa totalité à la terre et seigneurie de Thorigny (-sur-Oreuse). Le hameau de Puy-Blanc (ou Piblanc) cité dans la première moitié du était à la sortie Nord-Est de La Postolle. Le finage est traversé par un grand chemin : celui venant de Pont-sur-Yonne et se rendant aux foires de Troyes par Villeneuve-l'Archevêque. Un moulin à vent voit sa courte existence abrégée par les guerres de Religion. L'importance du hameau lui vaut d'être doté d'une chapelle dédiée à saint Fiacre, le patron des laboureurs, desservie en général par un vicaire payé par le curé de Thorigny. Le seigneur Juvenal de Belleville y fait enterrer son cœur à l'entrée du chœur en 1553. En 1660, le seigneur de Thorigny achète de quoi constituer une grande ferme agricole. Quelques commerçants et artisans se fixent à La Postolle, qui est dans la dépendance du bourg de Thorigny. Chauriers (producteurs de chaux), charbonniers et couvreurs tirent parti des ressources de la forêt de Vauluisant. Les habitants disposent de leurs propres marguilliers et tiennent leurs assemblées, aux beaux jours, sous le tilleul placé à la porte de la chapelle. Ils suivent en cela un usage bien attesté dans les pays de l'Yonne depuis le, de tenir des réunions en plein air, et à l'abri des frondaisons d'un arbre (souvent un orme). Aucune ordonnance du pouvoir central n'a jamais été relevée dans la documentation en France pour exiger la plantation d'un arbre commémorant l'assassinat d'Henri IV.", "section_level": 2}, {"title": "Commune indépendante.", "content": "Du fait de la Révolution française, l'annexe paroissiale acquiert son indépendance et le statut de commune. Les usages concédés par les seigneurs de Thorigny sont partagés avec la commune de Thorigny. La Postolle est un village d'environ 150 habitants recensés en 1998. Une éolienne est située au beau milieu du village. C'est une éolienne Bollée du nom de ses créateurs (famille Bollée). Elle a été fabriquée en 1898 (cf. § \"Lieux et monuments\" ci-après).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Sous l'Ancien Régime, le hameau de La Postolle vit à titre principal de la céréaliculture (laboureurs et manœuvres) et de l'exploitation forestière (bûcherons, scieurs de long). Un charpentier, un tissier en toile et épisodiquement un cabaretier complètent les services locaux.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Postolle est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les \"Postolliers\".", "tgt_summary": null, "id": 49031}
{"src_title": "Gizmo (DJ)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Né en 1965 à La Haye, d'origine indonésienne, Ferry Salee est très tôt attiré par la musique. Dès l'âge de douze ans, il monte avec un groupe d'amis une discothèque \"drive-in\" à La Haye, où ils passent du disco, de la soul et du funk. Ils animent alors des soirées de clubs de foot ou de hockey. C'est par ce biais qu'en 1979, il est recruté par le Rollerdisco de Scheveningen. Trop occupé par ses activités de DJ, Ferry Salee quitte le système scolaire sans diplôme. En 1986, il entre comme DJ au Club 61. En 1988, il commence à produire ses propres compositions hard house. Sa plus retentissante collaboration est celle l'impliquant dans la Dreamteam d'ID&T, mais Gizmo a également travaillé conjointement avec Buzz Fuzz, avec lequel il forme le groupe Square Dimensione. Entre 1991 et 1992, Gizmo, R. Abels, Michael van Wijngaarden et Jerry Wolff sortent deux maxis sous le nom de 909 Bass Line. Avec Buzz Fuzz, Rob Gee, DJ Delirium, Charly Lownoise et Mental Theo, il forme le collectif Mental Hardcore Associates, qui sort le 12\" \". En collaboration avec le producteur néerlandais Maarten Visser, Gizmo sort également deux maxis sous le nom de Éch Heftag. En 1995, il reçoit le titre de meilleur DJ international en Suisse. En 1996, Gizmo monte son propre label, Gizmania Records, suivi en 1997 par Gizmania-X Records. Le catalogue reste toutefois très limité, cinq ou six références de Gizmo et de DJ Norman. Dans les années 2000, Gizmo publie sporadiquement quelques EP dont'(2003) et'(2004). En 2006, il se met au hardstyle collaborant avec Showtek pour l'EP \" (2006). Une compilation de ses meilleures compositions enregistrées entre 1992 et 1999, intitulée \"The Best of Gizmo - The Collected Works '92 - '99\", est publiée.", "section_level": 1}, {"title": "Style musical.", "content": "À ses débuts, Gizmo est inspiré par des musiciens comme Robin Albers, Alex van Oosterom, King Bee et Peter Slaghuis. Aux commencement de la vague de la culture gabber aux Pays-Bas dans les années 1990, Gizmo se produit au Parkzicht, se trouvant alors à la pointe du style gabber. Conjointement avec Buzz Fuzz, DJ Dano et The Prophet, ils forment la Dreamteam, qui fera les beaux jours des premières compilations \"Thunderdome\". Gizmo participe entre 2001 et 2005 au programme \"Hardhouse Generation\" sur Fresh FM, conjointement avec Norman, The Dark Raver, Cor de Splinter et DJ Sixpack. Il s'est fortement investi lors d'événements comme Rave the City, Thunderdome, Defqon.1 et Mystery Land, organisés par ID&T.", "section_level": 1}], "src_summary": "DJ Gizmo, de son vrai nom Ferry Salee, est un producteur et disc jockey de hardstyle néerlandais né le à La Haye. ", "tgt_summary": null, "id": 797970}
{"src_title": "Ouzouer-le-Doyen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune d'Ouzouer-le-Doyen se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département, à de Vendôme, sous-préfecture, et à de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cloyes-sur-le-Loir. Les communes les plus proches sont : Semerville (), Charray () (28), Moisy (), Brévainville (), La Ferté-Villeneuil () (28), Romilly-sur-Aigre () (28), La Colombe (), Verdes () et Le Mée () (28).", "section_level": 2}, {"title": "Paysages et relief.", "content": "Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le, un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce ». La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud. L'altitude du territoire communal varie de à.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune n'est irriguée par aucun cours d'eau.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon la terminologie définie par l'Insee, Ouzouer-le-Doyen est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,1 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (98,1 %), forêts (0,5 %), zones urbanisées (1,9 %).", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre. En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration. Par ailleurs, suite à la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois a été prescrit le.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ouzouer-le-Doyen en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (19,1 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (94,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal d'Ouzouer-le-Doyen est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques.", "section_level": 3}, {"title": "Risques technologiques.", "content": "Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Ouzouer est dérivé du latin \"oratorium\" qui désigne un oratoire.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Révolution française et Empire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelle organisation territoriale.", "content": "Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu', mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse d'Ouzouer-le-Doyen devient formellement « commune d'Ouzouer-le-Doyen ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Oucques et au district de Mer. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24. Ouzouer-le-Doyen est alors rattachée au canton d'Auzoir-le-Marché et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X (). Cette organisation va rester inchangée pendant près de.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune d'Ouzouer-le-Doyen est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal d'Ouzouer-le-Doyen, commune de moins de, est élu au scrutin majoritaire plurinominal avec listes ouvertes et panachage. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Équipements et services.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Eau et assainissement.", "content": "L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC).", "section_level": 2}, {"title": "Alimentation en eau potable.", "content": "Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable d'Ouzouer-Le-Doyen qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Saur dont le contrat arrive à échéance le.", "section_level": 3}, {"title": "Assainissement des eaux usées.", "content": "En 2019, la commune d'Ouzouer-le-Doyen ne dispose pas d'assainissement collectif. L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations.", "section_level": 3}, {"title": "Sécurité, justice et secours.", "content": "La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Beauce-la-Romaine qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois. En matière de justice, Ouzouer-le-Doyen relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois), de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Secteurs d'activité.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Ouzouer-le-Doyen selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : Le secteur agricole est important puisqu'il représente 33,3 % du nombre d'entreprises de la commune (11 sur 33), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les implantées à Ouzouer-le-Doyen en 2016, 24 ne font appel à aucun salarié et 9 comptent 1 à. Au, la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP). Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 16 en 1988 à 12 en 2000 puis à 14 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Ouzouer-le-Doyen, observées sur une période de :", "section_level": 2}, {"title": "Produits labellisés.", "content": "Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire et les volailles de l’Orléanais.", "section_level": 3}], "src_summary": "Ouzouer-le-Doyen est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Localisée au nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. ", "tgt_summary": null, "id": 111607}
{"src_title": "Championnat de Belgique de football 1963-1964", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Clubs participants.", "content": "Seize clubs prennent part à ce championnat, soit le même nombre que lors de l'édition précédente. Ceux dont le matricule est indiqué en gras existent toujours aujourd'hui.", "section_level": 1}, {"title": "Localisation des clubs.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Localisation des clubs anversois.", "content": "Les anversois sont :(1) R. Antwerp FC(2) R. Beerschot AC (3) R. Berchem Sport", "section_level": 3}, {"title": "Déroulement de la saison.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Anderlecht directement devant.", "content": "Dès l'entame de la compétition, le Sporting d'Anderlecht s'installe en tête et totalise 9 points sur 10 après cinq journées (\"1-1 contre le Beerschot\"). Le Standard (\"8, 4v\") a subi une défaite (\"3-2\") au Lierse mais est seul deuxième, devant la paire Beringen/FC Liégeois (\"8, 3v\"). Le Beerschot aurait pu émarger à ce groupe, mais il est surpris à Diest dans un match spectaculaire à la Warande (\"6-5\"). À ce moment de la saison, trois clubs n'ont pas encore gagné: St-Trond (3), les promus du FC Malinois (2) et le FC Brugeois (1). Malgré un revers (\"3-1\") au FC Liégeois, les « Mauves bruxellois » restent bien installés aux commandes. La surprise de la saison s'appelle Beringen. Les « Mineurs » sont un moment seuls deuxièmes après avoir battus le Standard (\"2-0\"). Un tenant du titre qui a aussi été accroché à l'Antwerp (\"1-1\") et lors du derby contre le FC Liège (\"0-0\"). Si le Beerschot, après 4 victoires et 1 nul, reste dans la course et revient sur Beringen, la supériorité d'Anderlecht ne fait aucun doute quand il reçoit et corrige les « Rouges et Noirs » \"6-0\", lors de la. Le « Malinwa » et le « Club Brugeois » ferment la marche avec 4 unités et 1 seule victoire, à trois longueurs du premier sauvé (St-Trond). En fin de premier tour, Anderlecht concède deux partages (\"3-3 contre l'Antwerp et 2-2 au Standard\"), mais n'est pas réellement menacé car ses poursuivants les plus proches perdent également « des plumes »: trois partages pour les « Rouches », une défaite (\"à La Gantoise\") et deux partages pour Beringen, pour deux revers (\"à Beringen et contre le Standard\") pour le Beerschot. En fond de tableau, le FC Brugeois capitalise enfin et marque des points lors des quatre dernières rencontres. Les « Gazelles » remontent à la avec une victoire de mieux que St-Trond. Le FC Malinois qui n'a inscrit que cinq unités est clairement menacé.", "section_level": 2}, {"title": "Les Mauves confirment.", "content": "Contrairement à la saison précédente, l'hiver ne perturbe pas le déroulement du championnat dont les journées sont disputées aux dates et heures prévues. Les six premières journées du second tour n'apportent pas de grands bouleversements dans le haut du classement. Anderlecht (35) confirme son leadership. Seul Beringen (30) tient la distance même s'il doit s'incliner à Diest (\"2-1\"). Par contre le Standard (27) est décramponné. Battu à Diest, puis St-Trond, les « Rouches » sont aussi défaits au FC Liégeois. C'est le Beerschot (28) qui se hisse en troisième position. Dans la lutte pour le maintien, la situation du FC Malinois (9) ne s'arrange guère alors que celle de Berchem Sport (12) s'aggrave. Les « Jaunes et Noirs » concèdent six défaites de rang. Le FC Brugeois (13) avec « 3 sur 12 » reste toujours menacé. Lors de la, le sommet « Beringen-Anderlecht » débouche sur un partage spectaculaire (\"3-3\"). Le Standard, tenu en échec au CS Brugeois (\"0-0\"), n'en profite pas. À l'autre bout de la grille, Berchem s'est secoué et a empoché deux victoires. Au-dessus du FC Malinois, sept clubs sont groupés sur trois unités.", "section_level": 3}, {"title": "Affaire Turnhout, parfum de scandale.", "content": "Le, la compétition connaît un premier rebondissement avec la défaite de Beringen à Turnhout (\"2-0\"). Pour le club campinois, cet exploit lui permet de grimper à 21 points et donc de s'éloigner sérieusement de la « zone rouge ». De son côté, Le leader anderlechtois partage (\"0-0\") contre le Standard mais possède désormais sept unités d'avance sur son premier poursuivant. Une semaine plus tard, cette avance est passée à huit longueurs. Anderlecht s'est imposé (\"0-1\") à St-Trond alors que Beringen est tenu en échec (\"1-1\") au Mijnstadion par le CS Brugeois. Mais les événements rebondissent le lundi quand la direction de Beringen envoie une lettre officielle de plainte à l'URBSFA. Le « matricule 522 » accuse le FC Turnhout d'avoir corrompu ou tenter de corrompre des joueurs de Beringen. La fédération belge entame une enquête. Les classements successifs sont alors pris « au conditionnel ». Lors de la, Beringen fait la bonne affaire. Les Mineurs s'imposent (\"0-3\") alors qu'Anderlecht est contraint au nul (1-1) par le Daring CB qui lutte dans le groupe de menacés en bas de classement. Pour Turnhout désormais nanti de 23 points, le maintien semble en bonne voie. Le « matricule 148 » qui est allé gagner au Daring (\"1-2\"), une semaine après sa victoire sur Beringen, prend un nouveau point contre le Standard (\"0-0\"). Le, Anderlecht, qui a gagné (\"2-0\") la veille contre le FC Liégeois est mathématiquement assuré de son national, quand le Standard ne laisse aucune chance à Beringen (\"3-0\"). Les Mauves possède « 9 » points d'avance et il n'en reste que « 6 » à distribuer. Le verdict pendant du « Dossier Turnhout-Beringen » ne pourra plus rien changer, même si les Limbourgeois récupéraient deux points.", "section_level": 3}, {"title": "Huit clubs pour deux sièges basculants.", "content": "Pour les trois dernières rencontres, le suspense ne concerne plus que l'attribution des places descendantes. Huit clubs, soit la moitié des engagés, sont menacés. Mais le « Club Malinois » ne peut plus espérer que forcer un test-match avec le premier sauvé, St-Trond. La est fatale au FC Malinois. Malgré un partage (\"0-0\") contre le FC Brugeois, le matricule 25 est mathématiquemant renvoyé en Division 2. À l'inverse, le Lierse qui a gagné (\"1-2\") à Turnhout est sauvé. Berchem sport qui a battu le Standard (\"2-1\") veut encore y croire puisque St-Trond a perdu (\"1-0\") à Beringen. Lors de l'avant-dernière journée, aucune décision ne tombe, au contraire les positions se resserrent en raison de résultats enregistrés. Berchem a obtenu un point à Diest (\"1-1\"), mais St-Trond a gagné (\"1-2\") à La Gantoise. C'est lors de l'ultime journée que tout se décide en bas du tableau. En raison de la conjonction des résultats: victoire pour le CS Brugeois (\"contre Anderlecht\"), du FC Brugeois (\"au Lierse\"), du Daring (\"contre l'Antwerp\") et de St-Trond (\"contre Diest\"), c'est Berchem Sport qui hérite de la deuxième place descendante après avoir été battu (\"1-2\") par...Turnhout.", "section_level": 3}, {"title": "Turnhout sanctionné.", "content": "La plainte introduite le 9 mars par Beringen et l'enquête de la fédération qui en découle débouchent sur la triste confirmation que les soupçons soulevés par les dirigeants du Mijnstadion sont fondés. Les investigations de l'URBSFA révèlent qu'en date du, deux membres de la direction du FC Turnhout, dont son président \"Jan Verbeek\" ont, par l'intermédiaire de \"Vic Verdonck\", proposé de l'argent à Frans Gebruers, le gardien de Beringen, afin qu'il facilite la victoire du « matricule 148 » lors de la venue des « Mineurs » au Villapark. \"Verdonck\", joueur de Diestet relation d'affaires de \"Verbeek\", déclare aussi que la même somme de (ca ) aurait été versée au capitaine de Beringen Félix Geybels. Avant la rencontre concernée, le, \"Gebruers\" aurait pris peur que la direction de Beringen ne fût au courant de la manœuvre et aurait voulu faire marche arrière. C'est \"Geybels\" qui l'aurait convaincu que la tricherie était sans risque. La fédération belge a la main lourde. Les quatre personnes citées sont suspendues à vie, alors que les reçu par \"Gebruers\" sont saisi. Le club de Turnhout qui avait assuré son maintien est renvoyé administrativement en Division 2. Berchem Sport (avant-dernier) est repêché. Le résultat de la rencontre « FC Turnhout-Beringen FC » (2-0) est transformé en victoire (0-5 forfait) au profit du club limbourgeois. Une décision annexe qui permet à Beringen de récupérer deux points et ainsi de « chiper » la deuxième place finale au Standard. Pour rappel, le FC Turnhout, classé de Division 2 la saison précédente, avait été repêché et promu au mois d'août '63, après que Waterschei ait été puni à la suite d'un autre scandale de corruption. Cette affaire porte un rude coup au « matricule 148 », dont l'entraîneur et figure emblématique Vic Stroybant démissionne. Un grand nombre de supporteurs tourne le dos à leur club qui ne reviendra jamais parmi l'élite nationale.", "section_level": 3}, {"title": "Résultats et classement.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Résultats des rencontres.", "content": "Avec seize clubs engagés, sont au programme de la saison.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution du classement journée par journée.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Leader du classement journée par journée.", "content": "La « ligne du temps » ci-dessous renseigne le premier du classement « à la fin des journées effectives » et « ce chronologiquement par rapport au plus grand nombre de parties jouées ». \"Concrètement cela signifie l'équipe totalisant le plus de points quant au moins une formation a disputé le nombre de journées en question, que ce leader ait ou pas joué ce nombre de matches\". Cela essentiellement en cas de remises partielles ou de rencontres décalées.", "section_level": 3}, {"title": "Meilleurs buteurs.", "content": "Paul Van Himst (R. SC Anderlechtois) est sacré meilleur buteur avec 26 goals. Il est le belge différent à terminer meilleur buteur de la plus haute division belge.", "section_level": 2}, {"title": "Classement des buteurs.", "content": "Le tableau ci-dessous reprend les 16 meilleurs buteurs du championnat, soit les joueurs ayant inscrit dix buts ou plus durant la saison.", "section_level": 3}, {"title": "Parcours européens des clubs belges.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Parcours du Standard de Liège en Coupe des clubs champions.", "content": "Le Standard déçoit et son parcours européen tourne court. Opposé au club suédois de l'IFK Norrköping, les champions de Belgique s'imposent de justesse (1-0, but de Louis Pilot). Mais lors du retour à l'Idrottsparken, les « Rouches » sont surpris par des réalisations des internationaux Ove Kindvall et Örjan Martinsson (\"2-0\").", "section_level": 2}, {"title": "Parcours en Coupe des Villes de Foires.", "content": "Pour la première fois, deux clubs belges sont engagées en Coupe des Villes de Foires, La Gantoise et le R. FC Liégeois. Pour les premiers, l'aventure tourne court. Opposés au premier tour aux allemands du 1. FC Cologne, qui compte dans ses rangs des joueurs comme Wolfgang Overath, ils sont éliminés d'entrée après une défaite en déplacement (3-1) et un partage à domicile (1-1). Les liégeois héritent d'un meilleur tirage et éliminent au premier tour les Luxembourgeois de l'Aris Bonnevoie (victoire 0-2 à Luxembourg et partage 0-0 à domicile). En huitièmes de finale, ils rencontrent les Anglais d'Arsenal. Après un match nul, un but partout, en déplacement à Highbury, ils réalisent l'exploit et s'imposent 3-1 au Stade Vélodrome de Rocourt avec des buts de Victor Wégria, Gérard Sulon et Claude Croté. En quarts de finale, le club liégeois affronte l'équipe tchécoslovaque du TJ Spartak ZJS Brno. Les deux équipes s'imposent à domicile sur le même score (2-0) et disputent alors un test-match sur le terrain de Brno, où Liège s'impose 0-1 grâce à un but de Sulon. La belle aventure s'arrête au stade des demi-finales pour le R. FC Liégeois. Opposé au Real Saragosse, ils l'emportent 1-0 à domicile sur un but de Victor Wégria mais s'inclinent 2-1 au match retour. Les buts inscrits en déplacement n'étant pas encore prépondérants à l'époque, un match d'appui est joué sur le terrain de Saragosse quelques jours plus tard et voit la victoire des espagnols (2-0).", "section_level": 2}, {"title": "Récapitulatif de la saison.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Admission et relégation.", "content": "Le Football Club Malinois et le FC Turnhout, soit les deux promus, sont relégués en « Division 2 ». Ils sont remplacés par l'Union Saint-Gilloise et Tilleur. Pour Turnhout, il s'agit d'une sanction administrative à la suite d'une tentative de corruption durant la saison.", "section_level": 2}, {"title": "Coupe d'Europe des Nations.", "content": "La deuxième édition se déroule encore avec des rencontres par matches aller et retour à élimination directe. La phase finale a lieu en Espagne qui s'impose chez elle. Cette fois, les « \"Diables Rouges\" » sont inscrits, mais ils sont éliminés dès le premier tour par la Yougoslavie.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le championnat de Belgique de football 1963-1964 est la du championnat de première division belge. Son nom officiel est « Division 1 ». ", "tgt_summary": null, "id": 1545947}
{"src_title": "Escaudes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune se trouve, au sud-est du département, dans l'est des Landes de Gascogne, à au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à au nord-est de Captieux, chef-lieu de canton. Les communes limitrophes en sont Cudos au nord sur environ un kilomètre, Lerm-et-Musset à l'est, Giscos au sud, Captieux à l'ouest et Bernos-Beaulac au nord-ouest. La commune est traversée, dans le bourg, par la route départementale qui relie Captieux au sud-ouest à Lerm-et-Musset au nord-est et par la route départementale qui relie Bernos-Beaulac et la route nationale 524 au nord-ouest à Giscos au sud-est. L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de, distant de par la route vers le nord. L'accès à l'autoroute A65 (Langon-Pau) qui traverse l'ouest du territoire communal, se situe à vers le sud-ouest. La gare SNCF la plus proche est celle, distante de par la route vers le nord, de Langon sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom dérive du latin \"squalidas [terras]\" \"terres incultes\" (\"squālǐdas > squāldas\" [disparition de la voyelle brève] \"> scāudas\" [simplification \"qu > c\" et vocalisation \"l > ǔ\" typique du gascon] \"> escaudes\" [\"e\" avant \"s\" initial + consonne, \"a\" atone prononcé [ə] en gascon occidental]). Une étymologie populaire fantaisiste fait dériver le nom de \"aygues caudes\" (\"aigas caudas\"), soit \"eaux chaudes\", les habitants du lieu reconnaissant \"caudes\". Néanmoins, \"aygues\" ne peut pas mener à \"es-\" selon les lois de la phonétique historique.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La paroisse d'Escaudes a été instaurée commune par l'Assemblée nationale en 1789 et est répertoriée comme telle sous la Convention en 1793. En 1817, elle est réunie à la commune de Captieux puis à nouveau séparée en 1836.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Communauté de communes.", "content": "Le janvier 2014, la communauté de communes de Captieux-Grignols ayant été supprimée, la commune d'Escaudes s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Bazadais siégeant à Bazas.", "section_level": 2}], "src_summary": "Escaudes (\"\" en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine. ", "tgt_summary": null, "id": 985938}
{"src_title": "Championnat de Belgique de football 1968-1969", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Clubs participants.", "content": "Seize clubs prennent part à ce championnat, soit le même nombre que lors de l'édition précédente. Ceux dont le matricule est indiqué en gras existent toujours aujourd'hui.", "section_level": 1}, {"title": "Localisation des clubs.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Localisation des clubs bruxellois.", "content": "Les 4 cercles bruxellois sont:(5) R. Daring CB(6) R. SC Anderlecht(7) Union Saint-Gilloise SR(15) R. Racing White", "section_level": 3}, {"title": "Résultats.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Résultats des rencontres.", "content": "Avec seize clubs engagés, sont au programme de la saison.", "section_level": 2}, {"title": "Meilleur buteur.", "content": "Antal Nagy (R. Standard CL) est sacré meilleur buteur avec 20 goals. Il est le premier Hongrois à remporter ce classement particulier et le septième joueur étranger différent.", "section_level": 2}, {"title": "Classement des buteurs.", "content": "Le tableau ci-dessous reprend les 22 meilleurs buteurs du championnat, soit les joueurs ayant inscrit dix buts ou plus durant la saison.", "section_level": 3}, {"title": "Parcours européens des clubs belges.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Parcours du RSC Anderlecht en Coupe des clubs champions.", "content": "Au premier tour, le Sporting Anderlectois élimine facilement le Nord-irlandais de Glentoran, signant une victoire à domicile (3-0) suivie d'un partage en déplacement (2-2). En huitièmes de finale, les bruxellois héritent de Manchester United, le tenant du trophée. Battus 3-0 à Old Trafford, les anderlechtois sont proches de l'exploit au match retour, qu'ils remportent 3-1.", "section_level": 2}, {"title": "Parcours du RFC Brugeois en Coupe des vainqueurs de coupe.", "content": "Qualifié pour la première fois en Coupe des vainqueurs de coupe, le FC Brugeois hérite des anglais de West Bromwich Albion au premier tour. Ils s'imposent 3-1 au match aller mais sont battus 2-0 au retour à The Hawthorns et dès lors éliminés en vertu de la Règle des buts marqués à l'extérieur.", "section_level": 2}, {"title": "Parcours en Coupe des villes de foires.", "content": "Pour la première fois, la Belgique a quatre équipes engagées en Coupe des villes de foires. Trois d'entre elles sont toutefois éliminés dès le premier tour. Le Racing White est éliminé par les Grecs du Panathinaïkos après une victoire 2-1 à domicile et une défaite 2-0 en déplacement. Le Standard hérite d'un tirage difficile avec Leeds United, un ténor européen à l'époque. Après un partage sans buts à domicile lors du match aller, les liégeois s'inclinent de justesse au match retour (3-2) et quittent la compétition. Le Beerschot est lui sorti d'entrée par les Néerlandais du DWS Amsterdam avec un partage 1-1 à domicile suivi d'une défaite 2-1 en déplacement. Enfin, seul le nouveau venu, le KSV Waregem, parvient à tirer son épingle du jeu. Pourtant opposés à l'Atlético Madrid dès le premier tour, les flandriens réalisent l'exploit. Battus 2-1 à l'aller au stade Vicente Calderon, ils s'imposent 1-0 au retour et se qualifient grâce à leur but inscrit à l'extérieur. Malheureusement, ils subissent la loi du Legia Varsovie au tour suivant, la victoire 1-0 de l'aller s'avérant insuffisante après la défaite 2-0 au retour.", "section_level": 2}, {"title": "Récapitulatif de la saison.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Admission et relégation.", "content": "Le Football Club Malinois et le Daring CB sont relégués en Division 2. Ils sont remplacés par l'AS Ostende et le Crossing de Molenbeek. Pour le Daring, c'est la fin d'une Histoire avec cette relégation. Après avoir disputé au total 48 saisons parmi l'élite, le club, cinq fois champion national, ne remontera plus jamais en Division 1. En 1974, il est absorbé par le Royal Racing White pour former le Racing White Daring de Molenbeek.", "section_level": 2}, {"title": "Changement de nom, fusion et déménagement.", "content": "Durant l'intersaison, le Royal Crossing de Molenbeek, porteur du matricule 55 et promu de Division 2, absorbe le Royal Club Sportif de Schaerbeek (matricule 451) et s'installe au stade du Parc Josaphat, dans la commune de Schaerbeek. Le nouveau club prend la dénomination de Royal Crossing de Schaerbeek.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le championnat de Belgique de football 1968-1969 est la du championnat de première division belge. Le Royal Standard Club Liégeois devient le quatrième club à atteindre le cap des 50 saisons de présence dans la plus haute division. Le « matricule 16 » fête dignement ce jubilé en décrochant le quatrième titre de son Histoire et en mettant fin à la domination anderlechtoise.", "tgt_summary": null, "id": 1596158}
{"src_title": "Landerrouat", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune se trouve dans l’Entre-deux-Mers, à à l’est de Bordeaux, chef-lieu du département, à au nord-est de Langon, chef-lieu d’arrondissement et à à l’est de Pallegrue, chef-lieu de canton. Les communes limitrophes en sont Les Lèves-et-Thoumeyragues au nord-est, Savignac-de-Duras (Lot-et-Garonne) au sud-est, Esclottes (Lot-et-Garonne) au sud, Pellegrue à l'ouest et Caplong au nord. Les principales voies de communication routière sont la route départementale qui mène vers l'ouest à Pellegrue, la route départementale qui mène vers le nord-ouest à Gensac et Pessac-sur-Dordogne et vers le sud-est à Savignac-de-Duras et la route départementale qui mène vers le nord vers Les Lèves-et-Thoumeyragues et vers le sud à Esclottes. L’accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de, distant de par la route vers le sud-sud-ouest. L’accès à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à vers le sud-ouest. L’accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de qui se situe à vers le nord. La gare SNCF la plus proche est celle, distante de par la route vers le sud-ouest, de La Réole sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Ernest Nègre propose pour étymologie les mots gascons \"lana\" (la lande) et \"d’arroar\" («lieu où poussent les fétuques»). Bénédicte Boyrie-Fénié, après avoir cité les formes médiévales (\"Landarroatum\", 1274, en latin, et \"Landaroat\", 1290, en occitan), dont l'une a déjà les deux \"r\" qui devaient triompher dans la prononciation occitane et dans la graphie française, écarte la solution d'Ernest Nègre, mais s'appuie sur le cas de Lamothe-Landerron pour proposer un terme aquitain vivant encore en basque, \"landare\", signifiant \"plante, tout végétal\", avec un suffixe \"at\". L'amuïssement du \"-n-\" intervocalique (\"Landerro(n)at\"), dont l'isoglosse est bien plus méridionale, pourrait poser problème, mais à une vingtaine de km au Nord-Ouest existe la commune de Mouliets, c'est-à-dire \"Molin\", français \"Moulin\", avec suffixe diminutif \"-et\", où ce \"-n-\" a bel et bien disparu, ce qui lève le doute.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Anciennement, la commune porta les noms de \"Landaroat\" ou \"Landarroat\". À la Révolution, la paroisse Saint-Jean de Landerrouat forme la commune de Landerrouat.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "Dans son palmarès 2017, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris.", "section_level": 2}, {"title": "Communauté de communes.", "content": "Le, la Communauté de communes du Pays de Pellegrue ayant été supprimée, la commune de Landerrouat s’est retrouvée intégrée à la Communauté de communes du pays Foyen siégeant à Pineuilh.", "section_level": 2}], "src_summary": "Landerrouat (\"\" en occitan gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine). ", "tgt_summary": null, "id": 2483201}
{"src_title": "Hamar Greenwood (1er vicomte Greenwood)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Jeunesse et éducation.", "content": "Il est né à Whitby, en Ontario, au Canada, de John Hamar Greenwood (1829-1903), un avocat qui a émigré de Llanbister, Radnorshire, au Pays de Galles, et de son épouse Charlotte Churchill Hubbard, qui est issue d'une famille loyaliste dont un ancêtre a émigré au Canada après la Guerre d'indépendance des États-Unis. Il fait ses études à l'Université de Toronto avant d'émigrer en Angleterre lorsqu'il était jeune.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière politique.", "content": "Greenwood est d'abord candidat aux élections en tant que libéral et siège comme député de York de 1906 à 1910 et de Sunderland de 1910 à 1922. Il sert sous David Lloyd George en tant que sous-secrétaire d'État au ministère de l'Intérieur en 1919, en tant que Sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères, secrétaire parlementaire de la Chambre de commerce, Secrétaire au Commerce extérieur de 1919 à 1920, et comme le dernier secrétaire en chef pour l'Irlande, avec un siège au Cabinet, de 1920 à 1922. Il est nommé conseiller privé en 1920. En tant que secrétaire en chef, Greenwood est étroitement identifié à l'utilisation agressive de deux forces paramilitaires spécialement formées - les Black and Tans et les Auxiliaires - pendant la Guerre d'indépendance irlandaise. Après l'incendie du centre de la ville de Cork par les forces auxiliaires britanniques en décembre 1920, Greenwood accuse les \"rebelles du Sinn Féin\" et les habitants de Cork d'avoir incendié leur propre ville. Greenwood perd son siège aux élections générales de 1922. Aux élections générales de 1924, il fait partie d'un petit nombre de libéraux, dont Winston Churchill, à se présenter comme candidats constitutionnalistes. C'étaient des libéraux qui ont préconisé des liens plus étroits entre les libéraux et les conservateurs. La candidature de Greenwood à Walthamstow East est soutenue par l'association conservatrice locale, mais pas par les libéraux locaux, qui ont leur propre candidat, et il remporte le siège. Après les élections, lorsqu'il est apparu qu'il n'y avait aucune perspective de liens officiels plus étroits entre les deux partis, Greenwood devient whip conservateur. Il continue à représenter Walthamstow East jusqu'en 1929, bien qu'il n'ait plus jamais occupé de poste gouvernemental.", "section_level": 1}, {"title": "Après la politique.", "content": "Greenwood est créé baronnet, d'Onslow Gardens, en 1915, et dans les honneurs de dissolution de 1929, il est élevé à la pairie en tant que baron Greenwood, de Llanbister dans le comté de Radnor. En 1937, il est créé vicomte Greenwood, de Holbourne dans le comté de Londres. Il est président de la Fédération britannique du fer et de l'acier de 1938 à 1939 et président de la Pilgrims Society de 1945 à 1948. Il est décédé le 10 septembre 1948 à Londres, en Angleterre.", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Sa femme, Margery Spencer, fille du révérend.Walter Spencer de Fownhope Court, Herefordshire, et de son épouse Anne \"Annie\" Elizabeth Hudson, est devenue vicomtesse Greenwood. Elle est faite Dame Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (DBE) en 1922. Elle est la sœur de Muriel Forbes-Sempill, deuxième épouse de. Ils ont deux fils et deux filles. Leur fils aîné, David Henry Hamar Greenwood, succède à son père comme second vicomte. Il est décédé célibataire et est remplacé en tant que troisième vicomte par son frère cadet, Michael George Hamar Greenwood, décédé également en 2003, célibataire. Le titre s'est donc éteint. Leur fille aînée, Angela Margo Hamar Greenwood, épouse Edward Dudley Delevingne et est la grand-mère paternelle des sœurs modèles Poppy et Cara Delevingne Leur fille cadette, Deborah Hamar Greenwood, épouse Patrick David de László, fils du peintre Philip de László.", "section_level": 1}], "src_summary": "Thomas Hamar Greenwood, vicomte Greenwood, CP, KC ( - ), connu sous le nom de Sir Hamar Greenwood, baronnet, entre 1915 et 1929 et en tant que Lord Greenwood entre 1929 et 1937, est un avocat britannique né au Canada et un politicien. Il est le dernier Secrétaire en chef pour l'Irlande entre 1920 et 1922. Ses deux fils sont morts célibataires, de sorte que le titre de vicomte Greenwood disparait en 2003.", "tgt_summary": null, "id": 318983}
{"src_title": "Villossanges", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La verrerie royale du Bois de Roches implantée à l'ouest du village de Villossanges (au lieu-dit actuellement la Verrerie) fut créée par Augustin Dauphin de Leyval, inspecteur général des maréchaussées d'Auvergne, baron de Montel-de-Gelat, et fonctionna de fin 1777 à 1789, produisant des bouteilles exportées dans toute l'Auvergne, le Limousin et par-là vers le Bordelais. Elle s'arrêta par défaut de salins et suite à la dégradations des chemins rendant impossible le transport de sa production. Une poterie lui était annexée, en particulier pour la fabrication des pots utilisés pour fondre les matériaux servant à la fusion du verre.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Par un décret du, la commune de Villosanges change de nom officiellement et devient \"Villossanges\".", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "A Chauvance, hameau de la commune, se trouve une croix en andésite appelée croix de Saint Amable. Cette croix gothique (), classée monument historique, s’élève sur le lieu traditionnel de la naissance de saint Amable, saint patron de la ville de Riom. Non loin de cette croix se trouve le « rocher de Saint-Amable ».. Enfin, l’église Saint-Pardoux de Villossanges, d’origine romane, se distingue par une porte ancienne, sur le côté. À l'intérieur de l'édifice, on remarquera les chapiteaux à crochets et les masques sculptés situés dans la nef à la retombée des voûtes d'ogives. La chapelle de droite est dédiée à saint Amable. Sainte Anne et saint Pardoux sont les saints patrons de Villossanges lesquels sont représentés dans le chœur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Villossanges, officiellement orthographiée Villosanges jusqu'en février 2020 est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.", "tgt_summary": null, "id": 2144760}
{"src_title": "Villexanton", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune de Villexanton se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département et à de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mer. Les communes les plus proches sont : La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine (), Talcy (), La Madeleine-Villefrouin (), Maves (), Concriers (), Mulsans (), Séris (), Roches () et Mer ().", "section_level": 2}, {"title": "Paysages et relief.", "content": "Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le, un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce ». La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud. L'altitude du territoire communal varie de à.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. La totalité du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 : la « Petite Beauce », d'une superficie de.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon la terminologie définie par l'Insee, Villexanton est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles. De la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012, il ressort que 100 % du territoire est constitué de terres arables.", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villexanton en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (4,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal de Villexanton est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques.", "section_level": 3}, {"title": "Risques technologiques.", "content": "La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession. Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française et Empire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelle organisation territoriale.", "content": "Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu', mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Villexanton devient formellement « commune de Villexanton ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mer et au district de Mer. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24. Villexanton est alors rattachée au canton de Mer et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X (). Cette organisation va rester inchangée pendant près de.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Villexanton est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal de Villexanton, commune de moins de, est élu au scrutin majoritaire plurinominal avec listes ouvertes et panachage. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Équipements et services.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Eau et assainissement.", "content": "L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC).", "section_level": 2}, {"title": "Alimentation en eau potable.", "content": "Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement Collectif Val d'Eau qui assure le service en régie.", "section_level": 3}, {"title": "Assainissement des eaux usées.", "content": "En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villexanton est assurée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement collectif Val d'Eau qui a le statut de régie à autonomie financière. L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations.", "section_level": 3}, {"title": "Sécurité, justice et secours.", "content": "La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mer qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois. En matière de justice, Villexanton relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois), de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Secteurs d'activité.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villexanton selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : Le secteur agricole est important puisqu'il représente 50 % du nombre d'entreprises de la commune (9 sur 18), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les implantées à Villexanton en 2016, 14 ne font appel à aucun salarié et 4 comptent 1 à", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP). Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 17 en 1988 à 9 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villexanton, observées sur une période de :", "section_level": 2}, {"title": "Produits labellisés.", "content": "Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire et les volailles de l’Orléanais.", "section_level": 3}], "src_summary": "Villexanton est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau. ", "tgt_summary": null, "id": 1114528}
{"src_title": "Lancôme (Loir-et-Cher)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Située à 20 kilomètres de Blois, sur l'axe Blois-Montoire. Le ruisseau qui traverse Lancôme s'appelle la \"Cisse landaise\" (ou Cisse Landaison) qui se jette dans la Cisse à Saint-Bohaire.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Néolithique.", "content": "Il a été trouvé à Clérice un polissoir qui a été utilisé par des hommes du néolithique pour polir leurs haches de pierre et aiguiser leurs tranchants. Il s'agit d'un gros bloc de poudingue (haut de 0,30 m, large de 0,35 à 0,45 m) comportant deux cuvettes et une surface polie typiques de cette sorte d'outil.", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité romaine.", "content": "En 1861, des travaux de terrasse, à Malvaux face au Bas Rincé, ont mis à nu, à une profondeur moyenne de 40 centimètres, l'aire d'un vaste édifice, que les gens de la contrée crurent l'emplacement d'un château ou d'une église. D'une longueur de 30 mètres, sur une largeur de 14 mètres, il s'agissait en fait d'une villa romaine. On y a retrouvé des fragments de tuiles, des morceaux d'une poterie romaine rouge et noire, et des cubes noirs et blancs appartenant à une mosaïque qui a été détruite. L'enduit intérieur des murs était recouvert de peintures rouge, verte et jaune, attestant de l'existence de fresques. La découverte de cette villa laisse supposer que le domaine devait s'étendre au-delà de la petite Cisse, sur le territoire de Lancôme.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Il existait à Lancôme, avant 1070, une villa dénommée \"ad quartas\" qui semble être devenue Rincé. En 1148, Rincé est une terre de la Trinité de Vendôme qui est sous commendise (protection contre rémunération) de Thibaut IV de Blois. L'exploitation des bois provoque un conflit en 1265 entre la Trinité de Vendôme et les hommes de Lancôme, portant sur le bois des usages et le bois de Brochet (près du hameau de Clérice). On détermine alors une partie du bois dont l'usage est aux hommes, sous forme de tenure (2 deniers de cens et 4 de relief par quartier), tandis que dans le reste du bois l'usage demeure aux moines seuls. Ceux-ci exploitent également le bois de Rincé. Cet accord est confirmé en 1672 : \"...il semble aux conseillers souscrits que les habitants peuvent mener et envoyer paître leurs bêtes ès dits bois, tant en ceux dudit prieur qu'ès usage, en tout temps et saisons tant de paisson qu'autres temps, sans que ledit prieur les puisse empêcher.\" Une lettre sur parchemin de Philippe VI, roi de France, datée de 1337, autorise l'abbé de Vendôme à détourner un chemin allant \"de la ville de Gombergein à la ville de Lonc Oulme\", pour le réunir à un mauvais chemin par lequel on va de \"Gombergein à Françay\", à la charge pour l'abbé de faire appareiller ledit mauvais chemin, d'y faire construire un pont, \"se mestier est\", et de pourvoir \"à la seurté des trespassenz sur ledit pont\" ; cette autorisation accordée à l'abbé pour lui permettre de \"parfaire un estang\" qu'il avait commencé sur sa terre de \"Lonc Oulme\". Au début du, le pays de Lancôme faisait partie du \"pagus vindocinensis\" (Vendômois). Jules de Pétigny le place dans le \"pagus blesensis\" mais il note qu'il fit partie du Vendômois jusqu'en 1339, époque où il fut réuni au Blaisois en tant que paroisse seulement, par traité passé entre Guy de Châtillon et Bouchard VI de Vendôme. Ce traité, qui a redéfini la frontière entre les deux comtés, fut ratifié en 1340 par Philippe de Valois à Bouvines. La frontière est définie très précisément : \"... en venant aux ormes dudit Breuil jouste la maison de Denis le Barbier à présent au Breuil et de l'ormeau de laditte maison en s'en venant et en traversant tout le grand chemin jusqu'au val de la Mesurière\" [Val d'esne noir ou d'eau noire] \" et dudit val tout le chemin à la croix au feu Venier et de laditte croix tout le chemin aux bois de Maufrain et de Gouffart en s'en revenant par entre les bois dessus dits droit parmi le chemin marais\" [Morias] \" aux terroirs qui départent de Maurepas\" [Mont Repart] \"et droit aux terroirs de Lancôme et de Mortereche\" [Marcois et Mourieu]. Lancôme, comme Landes-le-Gaulois, se trouva être un village-frontière entre deux seigneurs belliqueux, puis entre les terres restées françaises et les conquêtes anglaises. En 1568, en qualité d'abbé de Vendôme, Louis de Seyssel de la Chambre, amodia à Louis Lecomte, bourgeois de Blois, la ferme de Morillas sur la paroisse de Lancôme, moyennant 40 livres de cens, sous réserve que le preneur dépensera 500 livres tournois en réparations dans les trois ans", "section_level": 2}, {"title": "Les étangs.", "content": "Dans la dépression de terrain qui s'étend à partir de Gombergean, en bordure de la route départementale 108 jusqu'à Lancôme, se trouve une étendue très humide dans laquelle s'écoule, à peine perceptible, une source partant des bois de Barday, commune de Françay. Rapidement, on créa deux étangs importants, ainsi qu'en fait foi un bail de l'abbé Michel Sublet, abbé de la Trinité de Vendôme, affermant l'étang de Lancôme à Claude Gault, receveur général du domaine du roi en Vendômois, le.", "section_level": 2}, {"title": "La crue de 1748.", "content": "Le jour de la Pentecôte de l'année 1748 (), une quantité extraordinaire d'eau est tombée pendant un orage. La levée d'un étang important, situé au-dessus du bourg de Lancôme, s'est rompue. La masse d'eau s'est précipitée dans la vallée et a détruit un moulin appelé Malytourne, placé au bas du village de Rincé ainsi que plusieurs petits étangs, et renversa le pont de pierre bâti près de l'église Saint-Martin à Landes. La partie basse du bourg de Landes a été inondée et l'eau pénétra dans les maisons jusqu'à une hauteur de trois pieds ; les habitants furent obligés de se réfugier dans les greniers.", "section_level": 2}, {"title": "La Révolution française.", "content": "Au moment de la Terreur, la paroisse de Lancôme était fort agitée. Son curé Blaise Michel Jaunet a un tempérament de lutteur. En 1791 et 1792, il s'est opposé au prêtre constitutionnel envoyé de Blois pour le remplacer. Jaunet a refusé de prêter les deux serments et il entend rester le maître dans son église où il continue d'exercer le culte. Dans la nuit du, excédé par sa résistance, le curé assermenté Antoine Paulinier le fit enlever avec l'aide de quatre gardes nationaux de Landes. Le lendemain du coup de force, les habitants de Lancôme se réunirent et dépêchèrent leurs femmes chez Paulinier qui fut rossé à coups de bâton. Paulinier s'enfuit et Jaunet, relâché peu après, se réinstalla en vainqueur dans sa paroisse. On trouve trace de l'opposition des habitants à ce nouveau curé dans le registre paroissial : \"\"Aujourd’hui a été inhumé, par moi curé soussigné, le corps de Pierre Bisson, mort d’hier, âgé de 62 ans, après avoir reçu la confession et l’extrême onction par Mr Jaunet cy devant curé, ainsi que nous l’ont déclaré les nommés ci-dessous, en présence de sa fille Anne Bisson, sa fille qui nous a déclaré que son père ne voulait pas de moi soussigné avant de mourir, en présence de son gendre, Pierre Blin, qui m’a déclaré que s’il était dans le même cas il ne voudrait pas de moi... Paulinier curé de Lancôme\"\". Charles Suppligeau, un cultivateur aisé de Lancôme, gérant de la propriété de Rincé, a été élu au premier conseil général de Loir-et-Cher installé le. Lors de la vente des biens nationaux en 1792, il achète la maison presbytériale de la paroisse de Saint-Martin de Landes pour la somme de 6825 livres, soit le triple de la mise à prix. La propriété de Rincé, qui compte 306 arpents, sera vendue elle aussi pour la somme de 82 200 livres à un laboureur venant d'Eure-et-Loir Barthelemy Foirien", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "L'église Saint-Pierre de Lancôme appartenait à l'abbaye de la Trinité de Vendôme, par suite de l'achat qui en fut fait en 1059, aux nones de décembre, au prix de 27 livres poitevines, par l'abbé Odéric (ou Oudry) à Hugues fils Théodolin (ou Gueduin), et de l'indemnité qui fut accordée à Aubri, seigneur de Montoire, de qui elle dépendait féodalement. En 1081, Hamelin II, seigneur de Montoire, confirme à la Trinité la possession de l'église de Lancôme et des biens en dépendant, à savoir : le prieuré, le four à ban devant l'église, vignes, bois, prés et étangs. L'église, qui se compose d'une nef simple et d'un chevet plat, date du mais a subi des modifications importantes au. Elle possède de remarquables peintures murales, datées du au début du, qui ont été nettoyées et stabilisées récemment : sur le mur nord, un saint Christophe de six mètres de haut est peint à côté d'une représentation de la Cène, sur le mur sud un \"Dit des trois morts et des trois vifs\" : trois jeunes cavaliers vont à la chasse avec leurs faucons, dans un cimetière, ils sont arrêtés par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme. Ces peintures, ont été dégagées en 1989 par Brice Moulinier, restaurateur et répondent à deux principales campagnes picturales. Un premier ensemble, dont il ne reste que quelques vestiges, date du (1160-1180) et comporte une représentation du sacre de Clovis et un Jugement dernier. La deuxième campagne, de la fin du Moyen âge, a décoré les mêmes murs sud et nord de la nef. Elle comporte saint Christophe, le Dict des trois morts et des trois vifs, la Cène, des représentations de saints et le Jugement dernier. Le tabernacle surmonté d'un crucifix en bois sculpté et doré, la chaire et son banc d'œuvre du, une pierre tombale de 1554 décorée de quatre écussons armoriés composent le mobilier classé de l'église.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux-dits.", "content": "Voici un recensement des lieux-dits de la commune dans leur toponymie actuelle. Les hameaux : Les bois : Les fosses ou zones humides : Les zones agricoles :", "section_level": 1}, {"title": "Les sources.", "content": "Cinq sources sur la commune sont à l'origine du bassin de la Cisse landaise.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lancôme est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les \"Lancômois\". ", "tgt_summary": null, "id": 1725707}
{"src_title": "Surtauville", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Surtauville est commune appartenant à la région naturelle de la campagne du Neubourg. Elle est située a à l'ouest de Louviers.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; l'altitude varie entre et. Le village est ouvert sur de vastes plaines où sont principalement cultivées le blé, le colza, la betterave à sucre, le lin, la pomme de terre, l'orge, le maïs.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Voies routières.", "content": "La commune étant rurale, elle est desservie uniquement par des départementales (au nombre de 3). Axe nord-sud : et Axe est-ouest :", "section_level": 3}, {"title": "Transport en commun.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Bus.", "content": "Le village est desservi par les réseaux Transbord et le département de l'Eure. Transbord : Département de l'Eure :", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous les formes \"Supertoovilla\" début (reg. Phil. Aug.), \"Sortovilla\" en 1214 (\"feoda Ebroicensis comitatus\"), \"Sortoeville\" en 1246 (L. P.), \"Sourtoville\" en 1253 (cart. de Saint-Taurin), \"Sortoovilla\" en 1266 (cart. du chap. d’Évreux), \"Sourteauville\" en 1501 (comptes de l’archev. de Rouen). La première forme est un latinisme d'après l'ancien français \"sur, sor, sour\" « sur » issu du latin \"super\" « sur ». Les formes postérieures sont semblables à certaines de celles observées pour Sortosville-Bocage (\"Sortovilla\" 1107 - 1109, \"Surtouville\" 1421) et Sortosville-en-Beaumont (\"Sorthoovilla\" vers 1150, \"Sortouvilla\" vers 1280), deux communes du département de la Manche. Le second élément \"-ville\" s'explique par l'ancien français \"vile\" « domaine rural » (d'où \"vilain\" « paysan médiéval »), appellatif toponymique particulièrement fréquent en Normandie. En revanche, le premier élément \"Sorto(o)\" présente un stade d'évolution phonétique avancé, les premières attestations du toponyme au étant tardives par rapport à la date de formation supposée des derniers toponymes en \"-ville\". Ces noms de lieux étant caractéristiques de la seule Normandie et se trouvant par ailleurs dans l'aire de diffusion de la toponymie scandinave dans cette région, la plupart des spécialistes considèrent que \"Sort(h)o(o)-\" > \"Surtau-\" représente l'anthroponyme vieux norrois \"Svarthǫfði\" ou vieux danois \"Swarthofthi\" qu'ils notent généralement \"Svarthofdi\". Il signifie mot à mot « (celui a qui à la) tête noire ». Remarque : cette explication est tout à fait compatible avec une évolution phonétique romane par l'intermédiaire de formes (non attestées) aux \"*Souart(h)ofe-\" / \"*Soart(h)ove-\", le \"ð (th)\" s'étant régulièrement amuï en ancien français, le \"f/v(e)\" s'est finalement assimilé à la syllabe \"vi\" de \"-vile\". Par ailleurs, l'évolution \"Swart-\" > \"Souar- / Soar-\" > \"Sor- / Sur-\" est tout à fait régulière en français, on en conserve la trace par exemple dans le toponyme eurois Surville attesté sous les formes \"Souarville\" et \"Soarville\" au.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Surtauville a connu cinq maires depuis 1945. Marcel Picard (1945-1965) a permis à la commune d'obtenir l'eau courante en 1956. Sous le mandat de Jean Huet (1965-1983) une salle des fêtes polyvalente a été construite. La municipalité Laroche (1983-2014) est à l'origine de la construction d'un nouveau groupe scolaire avec la création d'un SIVOS, du développement de la vie associative du village et d'importants travaux d'investissements en voirie ou en bâtiments communaux. Samuel Onfray, élu en 2014 a démissionné en à la suite de désaccords avec le conseil municipal. Hervé Picard l'a remplacé en. À la même époque, Jacques Laroche a été nommé maire honoraire par le préfet de l'Eure après ses 37 années de mandat, dont 31 passées en tant que premier magistrat de la commune.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune de Surtauville compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques : Par ailleurs, plusieurs autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :", "section_level": 2}], "src_summary": "Surtauville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Ses habitants sont les Surtauvillais et les Surtauvillaises.", "tgt_summary": null, "id": 2199958}
{"src_title": "Amelie Lens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Débuts dans la musique.", "content": "Amelie Lens est née à Anvers. Très jeune, elle s'intéresse à différents genres musicaux. Ses influences sont Nine Inch Nails, Underworld, Boys Noize et Ellen Allien. Elle se passionne pour la musique électronique à quinze ans après s'être rendue au Festival de Dour en Belgique en 2006. Elle décrit cette expérience comme un tournant dans sa vie :. Amelie Lens passe le reste de son adolescence à parcourir la Belgique en train en quête de découvertes musicales.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "Lens abandonne sa carrière dans le monde de la mode en 2014, et devient DJ sous le nom de Renee. Elle joue principalement de la techno minimaliste avec de lourdes basses. Ancien mannequin, elle sort son premier EP intitulé \"Exhale\" en 2016. Elle sort rapidement son second EP en août 2016, intitulé '. Il s'agit d'un petit format composé de quatre morceaux où la productrice belge pose sa voix et confirme son goût pour les sons acides et \"dark\". En 2017, Amelie Lens sort son troisième EP \"Contradiction\", toujours sous le label Second State. La même année, l'artiste belge crée un quatrième EP ('). Ce quatrième disque est composé de trois morceaux originaux (','et ') et un remix de DJ Perc de '. Amelie Lens enchaine avec un cinquième EP, nommé \"Nel\" contenant trois titres : \"Restless\", \"Nel\" et \"Force to Move\". Elle achève l'année 2017 en signant un EP avec Farrago, intitulé \", sous le label berlinois Arts. Peu après ses débuts, Amelie Lens se produit lors d'événements reconnus comme Sónar, Time Warp, Awakenings and Movement Detroit, ainsi qu'au club légendaire à Ibiza. Début 2019, le label suédois Drumcode fête la sortie de son 200 morceau, et demande à Amelie Lens de remixer le titre phare du label \", sorti en 2014. Alors en résidence au Labyrinth Club d'Hasselt, Amelie Lens joue seule lors de soirées intitulées « Exhale ». Elle invite des DJ reconnus à la rejoindre comme Marcel Dettmann, Ben Klock, Ellen Allien, Rødhåd ou encore Kobosil. Elle exporte son concept dans un club londonien et sur les scènes de festivals comme Creamfields, OFFSonar, Dour, Extrema et bien d'autres scènes internationales d'été. En 2018, Amelie Lens crée son propre label, Lenkse. La productrice espère offrir une plateforme aux jeunes artistes désireux d'exprimer leur talent. Elle produit des morceaux de Farrago, Milo Spykers et du français AIROD. En 2020, Amelie Lens livre un set de 4 heures pour la BBC Radio One. C'est la première fois depuis 1997 qu'un mix aussi long est diffusé sur les ondes de la radio britannique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Amelie Lens est une DJ née à Anvers en Belgique le. Elle est aussi productrice de musique et copropriétaire du label Lenkse. Après son premier EP en 2016, elle retient l'attention de producteurs de renom. Elle signe avec Second State qui lui permet de côtoyer des DJ talentueux et internationaux dont Tassilo Ippenberger et Thomas Benedix formant Pan-Pot, Luigi Madonna, Roman Lindau et bien d'autres. Elle se lance dans des tournées en Europe et en Amérique du Nord. Elle fait son premier concert américain à Chicago en 2019. Elle tourne également en Amérique du Sud et en Asie.", "tgt_summary": null, "id": 1241162}
{"src_title": "Championnat de Belgique de football D2 1979-1980", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Clubs participants.", "content": "Les matricules en gras indiquent les clubs qui existent toujours aujourd'hui, les autres ont disparu.", "section_level": 1}, {"title": "Classements et Résultats.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tableau des résultats.", "content": "Avec seize clubs engagés, sont au programme de la saison.", "section_level": 2}, {"title": "La saison en bref.", "content": "Depuis la saison 1974-1975, l'URBSFA a mis sur pied un système de \"périodes\". Le principe est que la compétition de 30 rencontres est partagée en 3 périodes de 10 rencontres: (\"1 à 10\", \"11 à 20\" et \"21 à 30\").", "section_level": 1}, {"title": "période.", "content": "Cette période concerne les 10 premières journées. Elle est disputée du au. Toutes les rencontres de la journée se jouent le même jour à la même heure.", "section_level": 2}, {"title": "période.", "content": "Cette période concerne les matches des journées à 20. Elle est disputée théoriquement du au. Toutes les rencontres de la journée se jouent le même jour à la même heure.", "section_level": 2}, {"title": "période.", "content": "Cette période concerne les 10 dernières journées. Elle est disputée du au. Toutes les rencontres des et journée se jouent le même jour à la même heure.", "section_level": 2}, {"title": "Tour final.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Participants.", "content": "KV Kortrijk (\" du général\"), K. SK Tongeren (\" du général\"), K. Sint-Niklaasse SK (\" du général\"), Racing Jet Bruxelles (\" du général\").", "section_level": 2}, {"title": "Classement final.", "content": "L'ordre des match du tour final est désigné par un tirage au sort, effectué au siège de l'URBSFA", "section_level": 2}, {"title": "Résumé du Tour final.", "content": "Courtrai réalise un parcours sans faute, empochant les six victoires possibles. Au soir de la, la cause est entendue. Le KV Kortrijk est le premier club à remporter le tour final de Division 2 pour la (\"après son succès de 1976\"). Tongres déplore un en cinq participations.", "section_level": 2}, {"title": "Récapitulatif de la saison.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Admission et relégation.", "content": "La Gantoise et Courtrai sont promus en Division 1 d'où sont relégués le Sporting de Charleroi et Hasselt. La Royale Union et Hoeselt sont renvoyés en Division 3; d'où sont promus le K. SV Oudenaarde et le R. FC Sérésien.", "section_level": 2}, {"title": "Début en D2.", "content": "Deux clubs évoluent pour la toute première fois de leur Histoire au du football belge. Ils sont les et différents à atteindre ce niveau.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Championnat de Belgique de football de Division 2 1979-1980 est la du championnat de deuxième niveau national en Belgique. ", "tgt_summary": null, "id": 272135}
{"src_title": "Fernando Haddad", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Famille.", "content": "Fernando Haddad est le fils de Khalil Haddad, un Libanais arrivé au Brésil en 1947. Sa mère, Norma Teresa Goussain, descend de Libanais nés au Brésil. Ses parents développent un lucratif commerce de textile en gros. Il est le deuxième d'une famille de trois enfants. La famille est chrétienne orthodoxe.", "section_level": 2}, {"title": "Formation et carrière.", "content": "Étudiant à la faculté de droit à l’université de São Paulo, il connaît ses premiers engagements politiques en participant à des mouvements étudiants contre la dictature militaire. Il devient ensuite professeur de sciences politiques et d'économie à l'université de São Paulo.", "section_level": 2}, {"title": "Parcours politique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Débuts.", "content": "En 1983, il adhère au Parti des travailleurs (PT).", "section_level": 3}, {"title": "Ministre de l’Éducation.", "content": "Il est ministre de l'Éducation de 2005 à 2012, sous la présidence de Lula puis de Dilma Roussef. Il met en œuvre une politique de démocratisation des universités, dont l'accès était auparavant largement réservées aux classes aisées. L’attribution massive de bourses aux étudiants permet aux enfants des classes moyennes inférieures et, dans une moindre mesure, à ceux des classes très pauvres, d’entamer des études supérieures. Son « plan de développement de l’éducation » se traduit en outre par une augmentation significative du budget, l’instauration d’un salaire minimum national pour les professeurs et l’élargissement de l’éducation préscolaire rendant l’école obligatoire dès quatre ans.", "section_level": 3}, {"title": "Maire de São Paulo.", "content": "En 2012, soutenu par le Parti des travailleurs, il devient maire de São Paulo. Durant son mandat, il parvient à réduire la dette de la ville. Le, il perd la mairie dès le premier tour en obtenant seulement 16,7 % des voix, contre 53,3 % pour le candidat de droite João Doria Júnior.", "section_level": 3}, {"title": "Élection présidentielle de 2018.", "content": "En vue de l'élection présidentielle de 2018, son nom est régulièrement évoqué pour devenir candidat du Parti des travailleurs en cas d'inéligibilité de Lula, condamné pour corruption. Aux côtés de celui-ci, le 4 août 2018, il est désigné candidat à la vice-présidence de la République. Le 11 septembre 2018, il est désigné candidat par le Parti des travailleurs, le Tribunal supérieur électoral ayant rejeté la candidature de Lula. Selon \"La Nación\", il est réputé orgueilleux et n’avait pas les faveurs initiales de l’ancien président. Il déclare que s'il était élu, il ne gracierait pas Lula, arguant que celui-ci, ne voulant pas faire l'objet de, préfère prouver qu'il a été victime d'une erreur judiciaire devant les tribunaux et les forums internationaux. Manuela d'Ávila (Parti communiste du Brésil) devient sa colistière. Durant la campagne, il souffre de la baisse de popularité du PT, d'un manque de charisme par rapport à Lula, dont il s’affiche comme le candidat de substitution, ainsi que d'un manque de notoriété dans les bastions traditionnels du PT, notamment la région du Nordeste. S’il est confronté à l’hostilité de la majorité des médias brésiliens, il bénéficie du deuxième temps d’antenne le plus important, derrière Geraldo Alckmin, mais devant son principal concurrent, Jair Bolsonaro. Le 7 octobre 2018, Bolsonaro arrive en tête du premier tour avec 46,03 % (49 millions de voix), contre 29,28 % (31 millions de voix) pour Haddad, qu'il affrontera au second tour le 28 octobre. Largement devancé par son adversaire auprès des classes moyennes et aisées, il obtient le soutien des classes les plus pauvres. Dans l’entre-deux tours, il cesse de rendre visite à Lula en prison et abandonne toute référence au PT afin de séduire l'électorat centriste. Mais face à son adversaire du Parti social-libéral, qui refuse de débattre avec lui lors d'un débat télévisé, il ne parvient pas à rallier le soutien de l’ensemble des candidats éliminés au premier tour. Il recueille 44,87 % au second tour.", "section_level": 3}, {"title": "Affaire judiciaire.", "content": "Le, le juge Leonardo Barreiros accepte une plainte du parquet datant de septembre 2018 pour des faits présumés de corruption liés à sa campagne pour les élections municipales de 2012 : il est soupçonné d'avoir reçu 2,6 millions de réais (soit un million d'euros au taux de change de l'époque) de la part d'une entreprise du bâtiment, UTC Engenharia, qui aurait en retour espéré des faveurs dans l'obtention de marchés publics. Son service de presse dénonce une accusation sans preuve, fondée sur la délation d'un cadre de l'entreprise ayant noué un accord de collaboration avec la justice pour obtenir une remise de peine. En, pour ces irrégularités, il est condamné à quatre ans et six mois de prison en régime semi-ouvert. Le juge Francisco Carlos Inouye Shintate ne retient pas les chefs d'accusation d'association criminelle et de blanchiment d'argent mais indique qu’Haddad a procédé à la, avec. Le prévenu fait appel de la décision.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Il est marié à Ana Estela Haddad. Le couple a deux enfants.", "section_level": 2}], "src_summary": "Fernando Haddad, né le 25 janvier 1963, est un universitaire et homme politique brésilien, membre du Parti des travailleurs (PT). Candidat à l'élection présidentielle brésilienne de 2018 en remplacement de Lula da Silva, rendu inéligible, il est battu au second tour par le candidat du Parti social-libéral (PSL), Jair Bolsonaro.", "tgt_summary": null, "id": 2476299}
{"src_title": "Église Saint-Étienne d'Ars-en-Ré", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "L'église Saint-Étienne, construite principalement au, est l'une des plus anciennes de Ré. Le premier monument, dont il n'y a pas de trace, est édifié au. C'est, alors, un petit prieuré, rectangulaire, dépendant de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Par la suite, au, sont construites les deux croisées d'ogives archaïques, ornées de fleurettes et d'entrelacs, qui font suite à la croisée sous coupole, de style roman. Une tour est également érigée, mais elle n'est haute que de treize mètres. Vers le, cet édifice est agrandi, et le clocher, noir et blanc, de plus de de haut, de style gothique flamboyant, est construit. Ces couleurs n'ont pas pour but d'être esthétique, mais servait d’amer aux navigateurs en mer autrement dit de point de repère fixe et identifiable, grâce à ses deux couleurs qui lui permettaient de se détacher de l’horizon à plus de. L'ensemble est classé Monument Historique, le.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "Saint-Étienne est un exemple d'art gothique. Elle est en forme de croix. Le portail, dont la partie supérieure est antérieure à la nef et au chœur, est d'un style transitoire, entre le roman et le gothique, avec des sculptures élaborées. Le clocher, du, imposant par sa taille, servait d'amer aux navigateurs, grâce à ses deux couleurs, se détachant de l'horizon. Bien visible, il est toujours bicolore. Cette tour faillit s'effondrer en 1840, à cause d'une violente tempête. Il est de forme octogonale et renferme trois cloches, nommées Françoise (la grosse, qui donne le mi), Marie-Victoire (la moyenne, qui donne le sol) et Louise (la petite, qui donne le si). Les représentations religieuses, à l'intérieur, datent pour la plupart du. Un orgue fut placé à côté de la chapelle des marins.", "section_level": 1}, {"title": "À noter.", "content": "L'église est aussi un lieu d'inhumation : aux et, curés, notables... Le monument a reçu la visite de personnalités politiques, dont Georges Clemenceau et Sadi Carnot.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'église Saint-Étienne est une église catholique située à Ars-en-Ré, sur l'île de Ré, dans le département français de la Charente-Maritime, dans la région Nouvelle-Aquitaine.", "tgt_summary": null, "id": 2386066}
{"src_title": "Fortan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune de Fortan se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région agricole du Perche (région naturelle). À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département, à de Vendôme, sous-préfecture, et à de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir. Les communes les plus proches sont : Mazangé (), Lunay (), Azé (), Épuisay (), Thoré-la-Rochette (), Villiers-sur-Loir (), Les Roches-l'Évêque (), Fontaine-les-Coteaux () et Savigny-sur-Braye ().", "section_level": 2}, {"title": "Paysages et relief.", "content": "Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le, un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Perche vendômois », au sein du Perche. Le Perche Vendômois, correspondant à la marge méridionale du Perche, est marqué par un relief moins chahuté que dans le Perche Gouët et est influencé par le Loir dont les affluents tracent de profonds sillons creusés en vallées. Son relief en plateau, prolongeant les plates étendues de la Beauce par-delà le Loir en rive droite, est nettement entaillé par de nombreux affluents qui creusent les argiles et les calcaires tendres pour rejoindre rapidement le Loir. Ces vallées s'orientent globalement selon deux directions principales : une direction nord-est/sud-ouest, qui correspond à l'affluent principal du Loir dans le Perche Vendômois, et une direction nord-ouest/sud-est, partagée par l'ensemble des autres cours d'eau, quasiment parallèles entre eux, la Gouffrande, le Grand Ri, la Boële et le Gratteloup se jetant directement dans le Loir. L'altitude du territoire communal varie de à.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est drainée par la Bourboule () et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale. La Bourboule, d'une longueur totale de, prend sa source dans la commune de Sargé-sur-braye et se jette dans le Boulon à Mazangé, après avoir traversé. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon la terminologie définie par l'Insee, Fortan est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (68,3 %), zones agricoles hétérogènes (31,7 %).", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre. En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fortan en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,3 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal de Fortan est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Révolution française et Empire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelle organisation territoriale.", "content": "Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu', mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Fortan devient formellement « commune de Fortan ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Savigny et au district de Mondoubleau. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24. Fortan est alors rattachée au canton de Savigny et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X (). Cette organisation va rester inchangée pendant près de.", "section_level": 3}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "L'église de Fortan date du, elle a été rebâtie à l'issue de la Guerre de Cent Ans, elle est dédiée à saint Calais. Au Moyen Âge, la paroisse de Fortan faisait partie de l'évêché du Mans. Elle possédait un prieuré fondé par un seigneur des Roches (Fortan était rattaché à cette seigneurie), ce prieuré dépendait de l'abbaye de Saint-Calais.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune de Fortan est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal de Fortan, commune de moins de, est élu au scrutin majoritaire plurinominal avec liste ouvertes et panachage. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Équipements et services.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Eau et assainissement.", "content": "L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC).", "section_level": 2}, {"title": "Alimentation en eau potable.", "content": "Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie.", "section_level": 3}, {"title": "Assainissement des eaux usées.", "content": "En 2019, la commune de Fortan gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal : « Route De Mazange », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de, mis en service le. L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations.", "section_level": 3}, {"title": "Sécurité, justice et secours.", "content": "La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Savigny-sur-Braye qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois. En matière de justice, Fortan relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois), de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Secteurs d'activité.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Fortan selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (7 entreprises sur 14)0 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les implantées à Fortan en 2016, 12 ne font appel à aucun salarié et 2 comptent 1 à. Au, la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 20 en 1988 à 7 en 2000 puis à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Fortan, observées sur une période de :", "section_level": 2}, {"title": "Produits labellisés.", "content": "Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine, les porcs de la Sarthe, le vin Val-de-loire, les volailles de Loué, les volailles de l’Orléanais, les volailles du Maine et les œufs de Loué.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "• L'église paroissiale, dédiée à Saint-Calais.", "section_level": 2}], "src_summary": "Fortan est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appellent les fortanaises et les fortanais. ", "tgt_summary": null, "id": 1061995}
{"src_title": "Grosses Devises", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "En 1912, le Dr Raoul Doranlo, membre de la Société préhistorique française signale pour la première fois \"une Pierre à légendes\" sur la commune de Thaon, \"la Pierre Tourniresse\", ainsi que quatre autres pierres à proximité appelées par les paysans : \"les Grosses Devises\". Plusieurs lames de silex taillé, des racloirs et des grattoirs ont été découverts aux alentours. Ces pierres ont bien été identifiées comme des menhirs authentiques. La \"Pierre Tourniresse\" qui, d'après la légende, pivotait sur elle-même, a désormais disparu. Par contre, il demeure deux pierres dressées au milieu des champs cultivés, exactement sur la limite entre les communes de Thaon et de Colomby-sur-Thaon facilement reconnaissables. La première de ces pierres, la plus à l'est, a une forme de colonne incurvée, elle mesure de hauteur, de largeur à la base pour une épaisseur de. La seconde, située à vers le nord-ouest, a une forme de triangle et mesure environ de hauteur avec une largeur maximale de et d'épaisseur. Elles sont en calcaire et comportent toutes les deux de nombreuses cupules. Elles sont situées de part et d'autre de l'ancien chemin des pèlerins qui allait de Cairon à Douvres-la-Délivrande. Le terme \"devise\" vient du latin \"divisio\" et désigne une borne en pierre en limite de propriété. Le Dr Doranlo fit remarquer que les monuments mégalithiques de la plaine de Caen affectent le plus souvent des dimensions très réduites. Beaucoup ont été morcelées par les cultivateurs pour en faire des devises, parfois elles ont été enfouies, brisées, renversées ou enlevées. Les Grosses Devises se trouvent à moins de exactement entre le menhir de la Demoiselle de Bracqueville et la Pierre Tourneresse à Cairon.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Grosses Devises sont des menhirs situés sur la limite communale entre Thaon et Colomby-sur-Thaon, en France, dans le département du Calvados.", "tgt_summary": null, "id": 499264}
{"src_title": "Huisseau-en-Beauce", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et communes limitrophes.", "content": " La commune d'Huisseau-en-Beauce se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce. À vol d'oiseau, elle se situe à de Blois, préfecture du département, à de Vendôme, sous-préfecture, et à de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme. Les communes les plus proches sont : Ambloy (), Villiersfaux (), Nourray (), Saint-Amand-Longpré (), Villerable (), Marcilly-en-Beauce (), Sasnières (), Lancé () et Crucheray ().", "section_level": 2}, {"title": "Paysages et relief.", "content": "Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le, un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et. La commune fait partie de l'unité de paysage des « confins de la Gâtine Tourangelle et du Loir », au sein de l'ensemble de paysage « les confins de la Touraine». Les confins de la Gâtine Tourangelle et du Loir sont constitués par un relief de plateau sillonné de vallées. Des petites rivières creusent le calcaire sous-jacent et font apparaître des coteaux alternativement raides et boisés ou souples et cultivés. Cette morphologie contrastée produit des paysages complexes, étroitement liés au relief et à l'eau : les éléments constitutifs du paysage - l'agriculture, les boisements, les villes et les villages – s'adaptent précisément aux conditions diversifiées des milieux et apportent toute leur richesse aux confins nords de la Gâtine : zones humides, coteaux calcaires pentus, langues de terres aplanies, souples sommets de pentes. L'altitude du territoire communal varie de à.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est drainée par la Brisse (), le Gondré et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale. La Brisse, d'une longueur totale de, prend sa source dans la commune de Nourray et se jette dans le Loir à Thoré-la-Rochette, après avoir traversé. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climat de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée. Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.", "section_level": 2}, {"title": "Milieux naturels et biodiversité.", "content": "L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal d'Huisseau-en-Beauce comprend une ZNIEFF : les « Pelouses du Barbigault » ().", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Occupation des sols.", "content": "Selon la terminologie définie par l'Insee, Huisseau-en-Beauce est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine. L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (93,7 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (93,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (6,3 %).", "section_level": 2}, {"title": "Planification.", "content": "La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre. En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration. Par ailleurs, suite à la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le.", "section_level": 2}, {"title": "Habitat et logement.", "content": "Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Huisseau-en-Beauce en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (4,5 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.", "section_level": 2}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "Le territoire communal d'Huisseau-en-Beauce est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques.", "section_level": 3}, {"title": "Risques technologiques.", "content": "Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence.", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Révolution française et Empire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Nouvelle organisation territoriale.", "content": "Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu', mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse d'Huisseau-en-Beauce devient formellement « commune d'Huisseau-en-Beauce ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24. Huisseau-en-Beauce est alors rattachée au canton de Saint-Amand et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X (). Cette organisation va rester inchangée pendant près de.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "La commune d'Huisseau-en-Beauce est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le. Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire, en tant que circonscriptions administratives. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration municipale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Le conseil municipal d'Huisseau-en-Beauce, commune de moins de, est élu au scrutin majoritaire plurinominal avec liste ouvertes et panachage. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.", "section_level": 3}, {"title": "Équipements et services.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Eau et assainissement.", "content": "L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC).", "section_level": 2}, {"title": "Alimentation en eau potable.", "content": "Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable du Plessis qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le.", "section_level": 3}, {"title": "Assainissement des eaux usées.", "content": "En 2019, la commune d'Huisseau-en-Beauce gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal : « Huisseau-en-Beauce », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de, mis en service le. L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations.", "section_level": 3}, {"title": "Sécurité, justice et secours.", "content": "La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois. En matière de justice, Huisseau-en-Beauce relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois), de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Secteurs d'activité.", "content": "Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Huisseau-en-Beauce selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (9 entreprises sur 20) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (30 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les implantées à Huisseau-en-Beauce en 2016, 15 ne font appel à aucun salarié et 5 comptent 1 à. Au, la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également", "section_level": 2}, {"title": "Agriculture.", "content": "En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits). Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins). Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 11 en 1988 à 6 en 2000 puis à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Huisseau-en-Beauce, observées sur une période de :", "section_level": 2}, {"title": "Produits labellisés.", "content": "La commune d'Huisseau-en-Beauce est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP) d'un produit : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine). Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours, le vin Val-de-loire, les volailles de l’Orléanais et les volailles du Maine.", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine mégalithique.", "content": "La commune compte plusieurs mégalithes sur son territoire :", "section_level": 3}, {"title": "Église Notre-Dame.", "content": "Édifice du. Travaux de restauration réalisés entre 1998 & 2001, architecte Frédéric Aubanton. Chevet orné d'arcatures retombant sur des colonnes géminées. Chœur percé au sud d'une fenêtre à remplage flamboyant, seconde moitié du. Nef unique : une structure en pans de bois reçoit le clocher en son centre, et soutient la voûte lambrissée. Très beau maître-autel du s. dont le retable figure une assomption rappelant que l'église est consacrée à la Sainte Vierge. Vestiges d'un gisant seigneurial. Peintures murales mises au jour lors de la restauration. La séparation du chœur et de la nef est signifiée par un bel arc triomphal orné d'un cycle des travaux des mois qui rythmaient la vie rurale médiévale. Très belle voûte en cul de four de l'abside et décors polychromes de scènes figurées néo-testamentaires.(Selon la notice de Frédéric Aubanton, architecte,, et du Dr Lesueur, \"Les Églises de Loir et Cher\".)L'église Notre-Dame est inscrite, le, sur la liste supplémentaire des monuments historiques.", "section_level": 3}, {"title": "Château du Plessis-Fortia.", "content": "Le Château du Plessis-Fortia est inscrit, le, sur la liste supplémentaire des monuments historiques.", "section_level": 3}], "src_summary": "Huisseau-en-Beauce est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appellent les Huisselloises et les Huissellois. ", "tgt_summary": null, "id": 1385313}
{"src_title": "Deutscher Künstlerverein (Rome)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Après les guerres napoléoniennes, le nombre de Romains allemands, artistes plasticiens et écrivains allemands à Rome, augmente sensiblement et atteint son apogée peu avant le Printemps des peuples en 1848. Ce sont avant tout des peintres, sculpteurs et architectes du néo-classicisme et du romantisme partis de nombreux pays - dont les États de la Confédération germanique - vers la « Ville éternelle » pour étudier des modèles anciens. Les pionniers de l'art germanophone de Rome sont les nazaréens, principalement des peintres catholiques, venus à Rome de Vienne en 1810 pour découvrir l'héritage chrétien et les créations de la Renaissance à travers leurs propres yeux. Au cours des années suivantes, ils attirent un groupe croissant de personnes partageant les mêmes idées en provenance des pays germanophones et forment une école. La coutume est parmi les artistes d'accueillir les nouveaux arrivants au pont Milvius, le \"Ponte Molle\", et lui donner un tonneau de vin. Au cours de l'institutionnalisation d'un festival printanier d'artistes germanophones, la Ponte-Molle-Gesellschaft est créée en 1813, les membres adoptent les mœurs d'un ordre chevaleresque pour le plaisir. Elle se fait rapidement connaître en organisant chaque année autour du mai un défilé carnavalesque dans la campagne romaine pour les anciennes carrières de travertin sur les rives de l'Aniene à Tor Cervara (Torre Cervaro). Des membres de la société organisent aussi un fonds d'aide pour les artistes allemands pauvres. Afin de permettre aux artistes allemands d'avoir un lieu d'exposition romain permanent sur le modèle des artistes français à Rome, qui peuvent organiser régulièrement des expositions à la Villa Médicis, un cercle de six délégués se forme au sein de la société, qui se réunissent à l'été 1845 pour obtenir des conseils sur la réorganisation de la société requise au sein de la Villa Malta. Il s'agit de Johann Martin Wagner, Johannes Riepenhausen, Franz Nadorp, Anton Hallmann, Heinrich Kümmel et Julius Moser. Le 6 novembre 1845, la Ponte-Molle-Gesellschaft adopte les statuts développés par ce cercle et prend alors le nom de Deutscher Künstlerverein. La fête de fondation au Palazzo Fiano suit deux jours plus tard. Le 8 avril 1846, la nouvelle association tient sa première grande exposition au Palazzo Simonetti sur la via del Corso. L'association, qui compte 260 membres en 1846-1847, dont 163 membres réguliers, s'y établit sur la base d'un contrat de location permanent. Il offre aux membres et à leurs invités la possibilité de cercles de littérature et d'autres réunions, des expositions d'art, mais aussi à des festivals, des ballets, des concerts et des récitals de chansons. À partir des legs du peintre Johann Christian Reinhart et du prince Henri-Charles de Prusse, on construit une bibliothèque remarquable qui est encore préservée aujourd'hui et exposée dans la maison de Goethe. Au fil du temps, l'association change d'adresse plusieurs fois en raison de la baisse du nombre de membres et des frais. En raison de la guerre austro-prussienne, le nombre de membres tombe à une cinquantaine en 1866 après le départ de nombreux Autrichiens et Allemands du Sud, de sorte qu'on ne peut se permettre que des chambres plus modestes au Palazzo Poli et vers 1870 abandonne la direction du \"Cervaro Festival\". En 1884, l'association déménage au Palazzo Pacca, puis dans des locaux inadéquats du palais Giraud-Torlonia. De 1889 à 1915, elle est au Palazzo Serlupi près du Panthéon. Parfois, il a le soutien financier des cercles privés des empereurs Guillaume et de Frédéric III. Le plan échoue en 1879 en raison de la résistance du Reichstag qui, à l'instigation de Peter Reichensperger, ne veut pas approuver les fonds nécessaires. En 1896, le magazine \"Die Kunst für Alle\" affirme que la Deutsche Künstlerverein est. Konrad Telmann fait la même remarque après avoir assisté à l'exposition de Hermione von Preuschen dans son roman \"Unter römischem Himmel\" paru en 1896. L'association lui refuse alors l'entrée. À la suite du différend, dont la presse rend compte en détail, tous les correspondants des journaux allemands quittent l'association. De plus, les artistes allemands basés à Rome s'éloignent de l'association pendant des mois, laissant les non-artistes entre eux. En 1915, avec la fin de la Triplice par l'Italie et son entrée dans la Première Guerre mondiale, l'association doit fermer, tout comme d'autres institutions de la scène culturelle germano-romaine, comme l'Académie allemande de Rome Villa Massimo, qui n'avait ouvert ses portes qu'en 1913. En 1926, la \"Deutsche Vereinigung\" reprend les avoirs de l'association dissoute et confisqués en 1915. La bibliothèque et les archives de la Deutscher Künstlerverein font partie de la collection Casa di Goethe depuis 2012. Ils sont en cours d'élaboration pour un catalogue en ligne pour une mise à la disposition du public prévue en 2019.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Deutscher Künstlerverein une association d'artistes pour les artistes germanophones à Rome, de 1845 à 1915. Elle succède à la Ponte-Molle-Gesellschaft, fondée en 1813.", "tgt_summary": null, "id": 2409665}
{"src_title": "Carentan-les-Marais", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Carentan-les-Marais est située au milieu de vastes marais assainis et transformés en riches prairies, au confluent de la Taute et de la Douve. La \"Capitale des Marais\", aux portes de la péninsule du Cotentin et de la baie des Veys, est au cœur du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. La ville est dotée d'une gare ferroviaire sur la ligne Paris - Cherbourg et est traversée par les RN 13 et RN 174. Elle est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô. Son port est relié à la mer par un canal.", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Carentan-les-Marais reprend le toponyme de \"Carentan\" avec comme suffixe \"les-Marais\" en lien avec le marais de Carentan. Au cours des extensions de la commune nouvelle, le toponyme prend ou pas des tirets selon les arrêtés préfectoraux de création. En 2017, le site officiel de la ville et la communauté de communes respecte le toponyme officiel mais les médias et des sites de l’État respectent plutôt l'usage de commission nationale de toponymie.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune est créée le par un arrêté préfectoral du, par la fusion de quatre communes, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi du de réforme des collectivités territoriales. Les communes d'Angoville-au-Plain, Carentan, Houesville et Saint-Côme-du-Mont deviennent des communes déléguées et Carentan est le chef-lieu de la commune nouvelle. Le projet a été validé par les différents conseils municipaux le. Le 12 février 2016, le conseil municipal de Brévands vote à l’unanimité le regroupement avec la commune nouvelle. Les maires des communes des Veys et de Saint-Pellerin votent ensuite le regroupement respectivement le 10 mai et le 23 mai. Le, les communes de Brévands, de Carentan les Marais, des Veys et de Saint-Pellerin fusionnent pour former la commune nouvelle de Carentan les Marais par un arrêté préfectoral du. Les communes de Brévands, des Veys et de Saint-Pellerin deviennent des communes déléguées le. Le 12 puis le 13 septembre 2017, les conseils municipaux de Catz et Saint-Hilaire-Petitville décide de rejoindre la commune nouvelle au janvier 2019. En juin 2018, trois autres communes rejoignent le projet avec au sud, Montmartin-en-Graignes et au nord Vierville et Brucheville ; ces deux dernières avaient constitué dès 2015 un projet de commune nouvelle avec Sainte-Marie-du-Mont mais qui avait échoué en remettant en cause le nom proposé de \"Montmerville\". Le janvier 2019, les communes de Brucheville, Carentan-les-Marais, Catz, Montmartin-en-Graignes, Saint-Hilaire-Petitville et Vierville fusionnent pour former la nouvelle commune nouvelle de Carentan-les-Marais par un arrêté préfectoral du 6 décembre 2018. Cela porte le nombre de communes déléguées à douze.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "La commune déléguée de Carentan héberge depuis 2014 une unité de méthanisation développée par Methaneo, qui collecte des déchets agricoles et agro-industriels pour produire du biométhane injecté sur le réseau de gaz local.", "section_level": 1}], "src_summary": "Carentan-les-Marais, Carentan les Marais jusqu'en 2019, est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de.", "tgt_summary": null, "id": 1172043}
{"src_title": "Jean-Baptiste Muard", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La vocation.", "content": "Marie-Jean-Baptiste Muard nait le à Vireaux. Il est le fils d'un scieur de long Claude Muard et de Catherine Paillot ; il a deux frères. Dès son plus jeune âge, il surprend son entourage par sa grande piété mais ses parents tentent de freiner son ardeur religieuse. Néanmoins il entre au petit séminaire d’Auxerre en, puis au grand séminaire de Sens en. Ordonné prêtre le, il est nommé à Joux-la-Ville dont il est le curé pendant cinq ans mais il est insatisfait de la vie paroissiale, lui qui rêve d'être missionnaire en Chine. À Paris, il rencontre le supérieur des Missions étrangères qui ne donne pas suite à sa demande. Contre son gré, il est nommé curé de la paroisse Saint-Martin à Avallon. On y accourt pour entendre ses sermons. Le vendredi, il vit une expérience mystique extraordinaire qui confirme sa vocation. Dès 1840, il commence ses recherches en vue d’organiser un groupe de prêtres consacrés aux missions dans le diocèse de Sens.", "section_level": 2}, {"title": "Les missions diocésaines.", "content": "En 1841, c'est le début des missions diocésaines, avec l'achat de ce qui subsiste de l'ancienne abbaye de Pontigny où s’installent en les quatre premiers missionnaires diocésains, dès lors appelés « prêtres auxiliaires », d’où sortira la congrégation de Saint Edme. Libéré de sa charge de curé de Saint Martin, il s'applique à surmonter les difficultés et vaincre les réticences. En 1844, il demande que les prêtres auxiliaires soient déchargés de leurs paroisses, afin qu’ils soient totalement disponibles pour les missions et pour vivre en véritables religieux. Cependant le père Muard sent bien que sa vraie vocation est ailleurs et sa quête spirituelle se poursuit : il fréquente les jésuites ainsi que les trappistes de Sept-Fons dans l'Allier. En 1847, en pleine révolution, il se rend à Rome et rencontre le pape Grégoire XVI, puis séjourne 4 mois à l'abbaye de Subiaco, le monastère fondé par Saint Benoît. Il fait alors la connaissance du monde bénédictin. Il regagne la France sans argent, fatigué et malade. En, après un passage à l'abbaye d'Aiguebelle, près de Montélimar, puis une rencontre avec le père Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, il revient à Pontigny pour en finir avec sa situation intenable de supérieur des prêtres auxiliaires.", "section_level": 2}, {"title": "La Pierre-qui-Vire.", "content": "Le curé de Saint-Germain-des-Champs l'accueille chez lui et l’accompagne dans la recherche de son « désert » : un lieu éloigné de toute habitation, où il veut installer le monastère dont il rêve. Il le trouve dans le Morvan, sur un plateau dominant le Trinquelin, affluent de la Cure, un terrain que les Chastellux lui abandonnent volontiers : la Pierre-qui-Vire. Il y fonde l'abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire. Ayant obtenu la permission de l'archevêque, il fait ses deux premières recrues et entame en 1850 les premiers travaux avec la construction d'une cabane et d'un petit bâtiment en dur. Lorsque l’épidémie de choléra s'abat sur la région, il donne aussitôt l’argent reçu pour sa fondation et rejoint les villages les plus menacés. À son retour, il apprend qu’il est atteint par la maladie et condamné. Il met ses affaires en ordre mais guérit. Il fait un noviciat à Aiguebelle avec ses trois premiers compagnons. Ayant trouvé sa voie, il se plie à la règle, qui est la réforme la plus sévère de la règle de saint Benoît. C'est là qu'il compose et remanie maintes fois les Constitutions de sa future fondation, qu’il modifie sans cesse jusqu’à sa mort. Il revient dans l’Yonne en. Il s'installe à Saint-Léger-Vauban, bientôt rejoint par ses deux compagnons. Il fait ainsi chaque jour pour rejoindre la Pierre-qui-Vire et quatre autres pour en revenir. Le père Muard célèbre une première messe dans une chapelle provisoire, accompagné des curés de Saint-Léger-Vauban et de Saint-Agnan le et, le, la petite communauté s’engage par des vœux. Le premier bâtiment s’achève et les moines s’y installent. Au début ils ne sont que cinq mais déjà leur renommée s’étend. En 1852, Muard organise une mission où viennent près de 300 habitants des hameaux voisins. En 1853 apparaissent les premiers novices. On le sollicite de tous les côtés : à Pontigny, Avallon, Sens, Auxerre. Il est épuisé, mais il fait des visites et des conférences, célèbre des messes malgré la fatigue et la maladie.", "section_level": 2}, {"title": "Les derniers jours.", "content": "Le, il a un violent accès de fièvre et rentre à la Pierre-qui-Vire. Il visite le chantier, distribue le travail, parle avec les Frères malgré la fatigue. Cette fois, il est gravement malade, probablement d’une fièvre typhoïde. Il meurt le. Les condoléances affluent de toute la France. Une messe, célébrée à Pontigny pour lui, attire 130 prêtres et une foule considérable. L'enthousiasme communiqué à ses compagnons ne s'éteint pas. La jeune communauté connaît une expansion rapide, et donne à naissance à de nombreux monastères tant en France qu'à l'étranger (États-Unis, Angleterre, Viêt Nam, Madagascar, Congo). Le père Muard repose dans une crypte située sous l'église de la Pierre-qui-Vire.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jean-Baptiste Muard, né le à Vireaux (Yonne) et mort le à Saint-Léger-Vauban (Yonne), est un ecclésiastique bénédictin français, fondateur de la congrégation de Saint Edme et de l'abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire.", "tgt_summary": null, "id": 1712033}
{"src_title": "Saint-Cybardeaux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Le bourg important de Saint-Cybardeaux est situé à à l'est de Rouillac, et au nord-ouest d'Angoulême. Saint-Cybardeaux est aussi à au nord d'Hiersac, à l'ouest de Vars, au nord-est de Cognac, de Saint-Jean-d'Angély. Située à un carrefour historique, la principale voie de communication est aujourd'hui la D.939 d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély, qui traverse le bourg et la commune d'est en ouest avant la déviation construite en 1990. La D 14, route de Rouillac à Hiersac et Châteauneuf, limite la commune au sud-ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "Les hameaux sont nombreux ; parmi les plus importants, se trouvent :", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune occupe un plateau calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien sur une grande moitié nord-est et Portlandien au sud-ouest). La vallée de la Nouère est occupée par des alluvions du Quaternaire. La partie centrale de la commune de Saint-Cybardeaux, de l'est à l'ouest, est occupée par la vallée de la Nouère. De chaque côté de cette vallée, s’élèvent des plateaux mamelonnés, dont certains sommets atteignent des cotes élevées, notamment dans l'est de la commune, et au \"bois des Bouchauds\". Le point culminant de la commune est à une altitude de, situé en limite nord près de Grosville. Le point le plus bas est à, situé le long de la Nouère en limite sud-est près de Bois Raymond. Le bourg est à d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par la Nouère, affluent en rive droite de la Charente, qui baigne le pied de l'église du bourg et dont la source est dans la commune voisine de Rouillac. Un ruisseau de rejoint la Nouère sur sa rive gauche au bourg, alimenté par la \"Font de Grosville\" et la \"Font Franchaud\".", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes sont \"Ilice\", \"Illice\", \"Sanctus Eparchius de Ylice\" en 1200, \"Sanctus Eparchius de Hylice\" en 1293, \"Sanctus Eparchius de Aquis, olim de Ilice\", \"S. Eparchii de Ilicibus\" peu avant 1139, \"Sainct Cybard d'Elz\". Le nom de Saint-Cybardeaux signifie donc « Saint-Cybard de l'Yeuse », formé sur saint Cybard (Eparchius, ermite du vénéré à Angoulême et en Aquitaine) et du latin ilex, chêne vert, appelé \"yeuse\" localement. Saint-Cybardeaux s'est aussi appelé « Saint-Cybard des Eaux », et il est difficile de savoir si cette seconde forme dérive de la première. Le gentilé \"Éparcien\" est formé sur le nom latin de Cybard. Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement \"Cibardeaux-sur-Nouère\" (ou \"Cybardeaux\"), en frimaire de l'an 2.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Époque romaine.", "content": "L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon, la voie d'Agrippa traverse la commune d'ouest en est. Au sommet du mamelon élevé qui porte le bois des Bouchauds, se dressent des ruines importantes, très longtemps appelées dans le pays « château des Fades », et qui passèrent longtemps pour avoir appartenu à un château féodal. En réalité, se trouve là le site du théâtre gallo-romain des Bouchauds, daté du Haut Empire romain.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge et Ancien Régime.", "content": "Il a existé, au village des Bouchauds, un fief relevant de la baronnie de Montignac. À la fin du, ce fief appartient à Benoît Geoffroy. La famille Geoffroy le conserve jusque dans la première moitié du. En 1735, Jean Geoffroy, descendant de Benoît Geoffroy, vend à Pierre Boisnier, sieur de Crèvecœur, la terre des Bouchauds, qui est rachetée, en 1775, par Charles Green de Saint-Marsault, baron de Châtelaillon. La Révolution dépossède ce dernier, et la terre des Bouchauds est vendue comme bien national, le. Deux autres fiefs étaient \"Puyromain\" et \"Andreville\"; comme le fief des Bouchauds, ces deux fiefs relèvent de la baronnie de Montignac. Jusqu'au, le fief de Puyromain demeure la possession de la famille de Marcossaine, famille remarquable qui paraît être venue d'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans. Le, a lieu le mariage de Marie de Marcossaine, fille de Pierre de Marcossaine, seigneur de Puyromain, avec Pierre de Massougnes, écuyer, seigneur de Charenton. La famille de Marcossaine est éteinte depuis le. Les premiers possesseurs nettement connus du fief d'Andreville sont les Martin, longtemps appelés Martin de la Pile, et plus tard, Martin de Bourgon. Cette famille est issue au de l'échevinage d'Angoulême. En 1573 et 1574,, est dit sieur d'Andreville. Par adjudication du, la seigneurie d'Andreville est acquise par \"Antoine Lebesgue\", sieur de La Pinotte, maître de la poste à Saint-Cybardeaux et, le, Judth Lebesgue épouse François de Massougnes, seigneur de Saint-Romain.", "section_level": 2}, {"title": "Route de la Poste.", "content": "Saint-Cybardeaux était aussi situé avant le sur l'ancienne route de la Poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Moulidars et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges.", "section_level": 2}, {"title": "La bringue.", "content": "Un jeu traditionnel a perduré jusqu'au milieu du. S'apparentant au football actuel, il s'agissait de se rendre maître d'une boule en bois, qui était lancée le jour de Noël dans un pré le long de la Nouère, et d'aller frapper cette boule trois fois dans un mur désigné d'avance. Le nombre de joueurs venant des alentours était assez considérable ce jour-là.", "section_level": 2}, {"title": "Temps modernes.", "content": "Pendant la première moitié du, la commune était desservie par la ligne d'Angoulême à Matha, petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux appelée le \"Petit Rouillac\". Son tracé a été repris dans les années 1980 par la déviation de la route d'Angoulême à Saint-Jean-d'Angély.", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Fiscalité.", "content": "La fiscalité est d'un taux de 19,72 % sur le bâti, 43,55 % sur le non bâti, et 9,28 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007). La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Saint-Cybardeaux possède une école primaire publique comprenant quatre classes, dont une de maternelle. Le secteur du collège est Rouillac.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine religieux.", "content": "Église Saint-Cybard, cure de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême, dès le règne de Charlemagne. L'église qui ne possède plus rien de cette époque, mais peut-être des restes du à la base de son clocher, a été remaniée dans toutes ses parties. Sa nef comporte un bas-côté du ; le chœur est du, la façade est romane avec un bas-côté du. Le clocher, carré et nu, a quatre baies brisées et un toit bas à quatre pans.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine civil.", "content": "Le théâtre gallo-romain occupe un site naturel, la colline des Bouchauds, située près du croisement de deux voies romaines, offrant une importante étape. Il est accompagné d'un sanctuaire.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Cybardeaux est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont les \"Éparciens\" et les \"Éparciennes\".", "tgt_summary": null, "id": 821717}
{"src_title": "Église Saint-Jacques de Lambour", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire et description.", "content": "Avant la Révolution française, l'église Saint-Jacques desservait la trève de Lambour, qui englobait la rive gauche de la Rivière de Pont-l'Abbé faisant partie de l'actuelle ville de Pont-l'Abbé et dépendait de la paroisse de Combrit. La trève fut supprimée lors de la Révolution française, Lambour ne formant qu'une éphémère paroisse indépendante entre février et décembre 1790, avant d'être rattachée à Pont-l'Abbé en dépit de la proclamation d'indépendance communale faite par les citoyens de la rive gauche de la Rivière de Pont-l'Abbé. Tout au long du, le sanctuaire ne s'anima plus que lors des deux pardons, celui des enfants le lundi de Pentecôte, celui de Saint-Jacques le dernier dimanche de juillet. L'église, de style gothique, date des environs de 1260 pour sa partie centrale ; les piliers, arcades et chapiteaux se rattachent à l'École de Pont-Croix. Ce style se distingue surtout par des piliers très décorés formés par un faisceau de colonnettes et des chapiteaux à godrons supportant les arcades. Dans les premières années du, la façade, le clocher et le porche sud ont été rajoutés. Le clocher, de forme carrée avec deux rangées de gargouilles, est flanqué de deux tourelles hexagonales, dont l'une porte un bas-relief d'un bateau de pêche avec son équipage. Au, les paroissiens de Lambour participèrent à la Révolte des bonnets rouges qui souleva le peuple bigouden. En représailles, le clocher fut découronné, la flèche du clocher et le haut des tourelles abattus, en septembre 1675 par ordre du duc de Chaulnes, gouverneur de la Bretagne. Il ne fut jamais reconstruit. Le chanoine Abgrall décrivait ainsi l'église Saint-Jacques de Lambour en 1898 : La Société archéologique du Finistère s'inquiétait alors de l'état de l'édifice : Mais à la fin du, l'édifice n'était plus entretenu. En 1899, le maire de Pont-l'Abbé, le comte de Najac, avec l'approbation de son Conseil municipal, en fit démonter la toiture. Les statues furent transférées à l'église Notre-Dame-des-Carmes de Pont-l'Abbé où elles se trouvent toujours. Un cimetière situé dans le placître entourait l'église jusqu'en 1848. Une stèle protohistorique de l'Âge du fer se trouve toujours dans l'enclos paroissial ; elle a par le passé servit de socle à une croix. Brodeurs et brodeuses de Pont-l'Abbé avaient fait de ce site un lieu de rencontre pour décorer les costumes qui ont fait la réputation du Pays bigouden. Trois autres chapelles ont existé par le passé sur le territoire de la trève de Lambour, la chapelle Saint-Gildas, située dans l'île Chevalier, et la chapelle Saint-Servais, appelée aussi \"Chapelle des Justices\", située dans le village de Saint-Servais et la chapelle Saint-Sauveur, située juste à l'entrée du pont permettant de franchir la Rivière de Pont-l'Abbé.", "section_level": 1}, {"title": "Évènements cultuels et culturels.", "content": "L'église était à l'abandon depuis plus de 80 ans quand se créa en 1983 une association de sauvegarde qui se donna pour objectif la restauration et l'animation de l'édifice. Des travaux de consolidation furent entrepris, le pardon de Saint-Jacques fut relancé, des visites guidées assurées, l'illumination des ruines réalisée. Une souscription a été lancée en 2010 par l'association de sauvegarde \"Les Amis de Lambour\" avec le soutien de la Fondation du patrimoine. Le pardon de Lambour est à nouveau organisé chaque année le dernier dimanche de juillet. Des concerts sont aussi parfois organisés.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'église Saint-Jacques de Lambour est une église catholique en ruines située à Pont-l'Abbé en Bretagne. L'édifice actuel est édifié du pour servir d'église tréviale au village de Lambour, faubourg de Pont-l'Abbé situé dans la paroisse de Combrit. ", "tgt_summary": null, "id": 1208635}
{"src_title": "Rivière Kenamu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "La rivière Kenamu prend sa source dans le lac Mercier () situé à environ 410 mètres d'altitude () dans un plateau lacustre et boisé du centre-est du Labrador. Le lac Mercier est principalement alimenté par deux rivières assez abondantes venues de l'ouest (source à 490 mètres d'altitude ()) et du sud (source à 485 mètres d'altitude ()) drainant une multitude de lacs et d'étangs La rivière Kenamu sort du lac Mercier à son extrémité orientale et se dirige vers l'est pour tourner vers le sud-est puis le sud avec plusieurs boucles sur un terrain de tourbières et de forêts. La rivière compte plusieurs section de courts rapides avec une section plus longue (). La rivière est assez large et crée plusieurs îles plus ou moins importantes (). Le vaste lac Kukameu-nipi situé à 360 mètres d'altitude moins de 2 km de la rivière est connecté au fleuve Churchill mais ses eaux peuvent également rejoindre la rivière Kenamu par un lac intermédiaire se déversant au niveau de la grande boucle de la rivière Kenamu. La rivière effectue une grande boucle vers le sud-ouest sur environ 5 km puis vers le sud-est sur près de 25 km. La rivière coule sur un plateau boisé avec une faible déclivité, avec un cours assez large et des sections de rapides assez courtes. Les affluents sont peu nombreux et modestes. Le cours de la rivière s'élargit en atteignant une zone de boisements brûlés. La rivière Kenamu prend alors une direction générale vers le nord-est qu'elle conservera jusqu'à son embouchure (). Elle reçoit à cet endroit son affluent le plus important en rive droite, l'abondante rivière Little Drunken () venue de l'est et prenant sa source en amont d'un lac à environ 510 mètres d'altitude (). La large rivière Kenamu se dirige vers le nord-est en formant des boucles sur un terrain peu accentué et en recevant de courts affluents sur ses deux rives. Sa large vallée située à environ 250 mètres d'altitude en aval de la rivière Little Drunken est flanquée d'une longue côte d'origine glaciaire sur sa rive droite entre 400 et 500 mètres, d'abord très proche de la rivière puis s'éloignant lentement pour atteindre une distance de plus de 8 km au niveau du pont de la route 510 () quelques km avant l'entrée dans les monts Mealy () () à 170 mètres d'altitude. La rivière reçoit sur ses deux rives de nombreux petites affluents descendus perpendiculairement des reliefs bordant la vallée à l'ouest et surtout à l'est, dont la rivière Utshashumeku-shipiss en rive droite. La rivière Kenamu s'engage dans une vallée encaissée avec un coteau pentu sur la rive droite tandis que la longue côte se poursuit à environ 6 km à l'est. La rivière Kenamu est le seul cours d'eau qui traverse la colonne vertébrale des monts Mealy. Elle coule vers le nord avec un cours assez rectiligne entrecoupé de modestes rapides sur près de 40 km dans une vallée d'abord encaissée qui s'élargit progressivement vers le nord. Les affluents du Kenamu sont courts et raides. La rivière Kenamu reçoit un affluent notable sans nom en rive droite () venu de l'est à travers les monts Mealy et prenant sa source dans une tourbière à environ 545 mètres d'altitude () puis une autre rivière environ 16 km en aval () également venue des monts Mealy à l'est et prenant sa source dans une tourbière à environ 535 mètres d'altitude (). La rivière traverse ensuite le cœur des monts Mealy avec un fort dénivelé environnant, la rivière à une altitude d'environ 35 mètres étant dominé par des collines nues à l'est atteignant plus de 590 mètres d'altitude (). La rivière kenamu sort des monts Mealy () à environ 15 mètres d'altitude, poursuivant sa route vers le nord-est dans un milieu toujours très boisé. Le relief s'applanit mais les bords de la rivière sont pentus du fait de l'érosion. La rivière Kenemich () qui coule à 1,5 km à l'est de la rivière Kenamu en formant de nombreux méandres, rejoignait visiblement cette dernière avant que le cours de la rivière Kenamu se déplace vers l'est. La rivière Kennemich se jette dans le bassin Carter () () à environ 5 km à l'est de l'embouchure de la rivière Kenamu dans le lac Melville. La partie terminale du lit de la rivière Kenamu est marqué par d'importants bancs de sable dans la partie intérieur des courbes, au milieu d'une plaine alluviale créée par la rivière et dont la partie aval a été créée par le comblement de la rive du lac Melville par les alluvions jusqu'à la pointe McLean () séparant le bassin Carter du lac Melville. La rivière se jette dans le lac Melville par un petit delta en formant la pointe Kenamu () sur sa rive gauche, au nord de la baie Goose.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "La rivière Kenamu draine une superficie de, alimentée par 77 affluents. Le débit de la rivière n'est pas connu. Les débits mensuels les plus élevés se produisent généralement pendant la fonte des neiges en mai et en juin. En été, selon Coachman (1953), 53% à 77% des apports en eaux vers le lac Melville viennent du fleuve Churchill, la parte restante venant des rivières Northwest, Goose et Kenamu. En hiver, l'apport principal (61%) vient de la rivière Northwest, avec seulement 37% venant du fleuve Churchill et 2% venant des rivières Kenamu et Goose. Le débit cumulé des rivières Goose et Kenamu varie d'environ par seconde en hiver à environ en été.", "section_level": 1}, {"title": "Géologie.", "content": "Les formations géologiques du bassin de la rivière Kenamu se composent de granite et de gneiss. La vallée de la rivière Kenamu est bordée de limon glaciaire et d'argile dans sa partie aval située en dessous de 100 mètres d'altitude. Les sédiments des glaciers sont très sensibles aux perturbations et à la rupture des pentes. Des monticules irréguliers de substratum rocheux marquent le terrain à l'ouest de la rivière Kenamu, avec un relief local à 300 mètres d'altitude.", "section_level": 1}, {"title": "Faune piscicole.", "content": "On retrouve dans la rivière Kenamu le saumon atlantique, l'omble de fontaine, l'épinoche à trois épines, la lotte, le meunier noir, le meunier rouge, le grand corégone, le ménomini rond, l'éperlan arc-en-ciel et l'esturgeon noir d'Amérique.", "section_level": 1}, {"title": "Présence humaine.", "content": "Le bassin de la rivière Kenamu est situé dans une région isolée qui ne compte aucun habitant permanent. La seule voie de communication présente est la route 510 avec son pont sur la rivière Kenamu construit en 2009. Le pont est en acier à deux voies, avec une chaussée de 8 mètres de largeur pour de 81 mètres de longueur.", "section_level": 1}], "src_summary": "La rivière Kenamu (), \"Tshenuamiu-shipu\" en innu-aimun, est un fleuve d'environ de long situé à l'est de la péninsule du Québec-Labrador, au centre-est du Labrador dans la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador.", "tgt_summary": null, "id": 478801}
{"src_title": "Cierp-Gaud", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune située au pied des Pyrénées, sur la Pique, à au sud de Saint-Gaudens et à de l'Espagne, dans le Haut Comminges.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Cierp-Gaud est limitrophe de onze autres communes, dont cinq dans le département des Hautes-Pyrénées. Au nord-ouest, le territoire communal de Cierp-Gaud est limitrophe de celui de Cazarilh par un simple quadripoint au \"Soum d'Esclété\". Au nord, il est limitrophe de celui de Saléchan par un autre quadripoint, au \"sommet de Cot de Coudous\".", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est située à la confluence de Garonne et de la Pique en limite de commune avec Chaum.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "L'altitude minimale,, se trouve au nord, là où la Pique quitte le territoire communal pour servir de limite entre ceux de Chaum et d'Esténos. L'altitude maximale atteint au pic de Maupas, à l'extrême-sud, en limite de deux autres communes, Baren et Marignac.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La commune est desservie par les routes départementales 44 et 125. À proximité immédiate, la gare de Marignac - Saint-Béat située sur la ligne de Montréjeau à Luchon permet un accès par le train.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Environ ans av. J.-C., sous la poussée de nouvelles populations venues du nord-est de l'Europe qui occupèrent les sous-plateaux pyrénéens, les montagnes servirent probablement de refuge à des populations qui s'installèrent à flanc de montagne, sur les soulasses (terrasses glaciaires), évitant ainsi les fonds de vallées marécageux. C'est ainsi que s'installent les Celtes (900 à 500 av. J.-C.) puis les Ibères (600 av. J.-C.) et les Volques Tectosages (). Vers 125 av. J.-C. les Romains soumettent les montagnes commingeoises et en 75 av. J.-C. rattachent les Gautes ou Guitos, peuple du confluent Pique - Garonne, aux Convènes (les \"Convenae\", d'où le nom de Comminges), peuple du Comminges né du succès de Pompée sur Sertorius qui après avoir maté la révolte des Celtibères fait de la région un vaste camp de prisonniers. En 52 av. J.-C., les Gautes restent insensibles à la cause de Pompée et à l'appel de Vercingétorix. Au, les Vascons s'installent dans la vallée, puis les Francs (Dagobert serait venu lui-même fouler le sol du confluent). La vallée connait à son tour les razzias des Sarrasins. En 1156, les Templiers s'installent à Cierp et dans d'autres villages de la région d'où ils rayonnaient pour garder les passages de la montagne et défendre les voyageurs. Pendant la guerre de Cent Ans, le pays du confluent est occupé par des collaborateurs des Anglais. En 1591, à l'époque des guerres de religion, Cierp-Gaud et son château ont vécu des moments dramatiques. En 1702, alors que la guerre de Succession d'Espagne se déroule dans les plaines de Catalogne et d'Aragon des préparatifs en vue de l'attaque du Vénasque et du Val d'Aran sont déclenchés. Le sentier qui relie Montréjeau à Luchon est amélioré et les troupes régulières installent un dépôt à Cierp. Vers 1715, à l'occasion de la guerre de la Quadruple-Alliance, trois bataillons de Picardie et de Suisse installent leur quartier général à Cierp. Entre 1830 et 1841, la terre ne permettant que de faibles récoltes, de nombreux habitants émigrent vers Toulouse, Bordeaux, Paris, l'Algérie et l'Amérique et d'autres se lancent dans le colportage. Le nom de Cierp-Gaud n'apparait qu'en 1972, lorsque les communes de Cierp et de Gaud fusionnent. L'année suivante, la commune de Signac entre en fusion-association avec Cierp-Gaud qui prend alors le nom de Cierp-Gaud-Signac. En 1983, Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Cierp-Gaud faisait partie de l'ex-canton de Saint-Béat) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Béat.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Avant la fusion des communes de 1972.", "content": "Les communes de Cierp et de Gaud étaient indépendantes jusqu'en 1972, date à laquelle elles fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud.", "section_level": 3}, {"title": "Cierp-Gaud-Signac.", "content": "De 1973 à 1983, la commune de Signac et celle de Cierp-Gaud fusionnent sous le nom de Cierp-Gaud-Signac.", "section_level": 3}, {"title": "Cierp-Gaud.", "content": "En 1983, la commune de Signac reprend son indépendance et Cierp-Gaud-Signac redevient Cierp-Gaud. À partir du, les recensements réels des communes de moins de ont lieu tous les cinq ans. Pour Cierp-Gaud, cela correspond à 2006, 2011. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.", "section_level": 3}, {"title": "Évolution recalculée sur le territoire actuel de la commune.", "content": "Les tableau et graphique suivants correspondent aux habitants rassemblés des communes de Cierp et Gaud jusqu'en 1973, à ceux de Cierp-Gaud-Signac moins les habitants recensés sur Signac jusqu'en 1983, puis ceux de Cierp-Gaud depuis. Sur le territoire actuel, la population a donc atteint un maximum en 1846 avec, puis a baissé périodiquement jusqu'à aujourd'hui.", "section_level": 3}, {"title": "Enseignement.", "content": "Cierp-Gaud fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et festivités.", "content": "Poterie, peinture, musique, fêtes locale mi-Juillet, école de danse, bibliothèque,", "section_level": 2}, {"title": "Sports et loisirs.", "content": "Complexe sportif, randonnée pédestre dans les Pyrénées, canoë-kayak, rafting, escalade sur parois naturelles, chasse, pétanque,", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Protection environnementale.", "content": "La zone Natura 2000 de la Haute vallée de la Garonne d'une superficie de 11 134 hectares est classé: En zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2008. En zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006. Elle s'étend sur une partie de la commune de Cierp-Gaud. La zone Natura 2000 des Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 7 680 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Cierp-Gaud.", "section_level": 3}], "src_summary": "Cierp-Gaud est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Cierpois-Gaudois.", "tgt_summary": null, "id": 832174}
{"src_title": "Lanne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Cette commune de l'aire urbaine de Tarbes se situe en Bigorre, à 9 km au sud-ouest de Tarbes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Geune (affluent gauche de l'Échez) et son affluent le Rieutord arrosent les terres de la commune. Le ruisseau de l’Aubich (affluent gauche de l’Échez) traverse la commune du sud au nord à l’est du village.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par la route nationale.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 89.4 % sont des résidences principales, 5.4 % des résidences secondaires 5.2 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : du gascon \"lana\" : lande. Nom occitan : Lana.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Lanne.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Lanne est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Lourdes, marquisat de Bénac, canton d'Ossun (depuis 1790).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Lanne appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Louey abrite des clubs sportifs de :", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La commune compte quelques commerces dont un restaurant et un salon de coiffure. Aux abords d'Ossun et de l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, se déploie la zone d'activité Pyrène Aéro Pôle. Des entreprises telles que Safial-Profor, sous-traitant de l'aéronautique, et Nestadour, fabricant de charpentes métalliques, sont présentes sur la commune. Lanne va accueillir le futur centre hospitalier Tarbes-Lourdes.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Lanne est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Lannais\".", "tgt_summary": null, "id": 2315383}
{"src_title": "Liste des intercommunalités des Alpes-de-Haute-Provence", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Redécoupages intercommunaux.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Projet de 2011.", "content": "En 2011, un projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) avait été adopté par un arrêté préfectoral du. Il prévoyait ou encore. Ce projet fait suite à la loi du de réforme des collectivités territoriales. Treize communes (sur les 200 à l'époque) n'appartenaient à aucun établissement public de coopération intercommunale : Aiglun, Champtercier, Curbans, Les Mées, Moustiers-Sainte-Marie, Oppedette, La Palud-sur-Verdon, Riez, Roumoules, Sainte-Croix-à-Lauze, Sainte-Croix-du-Verdon, Saint-Jurs et Thèze. De plus, certaines communautés de communes présentaient une discontinuité territoriale : Mézel avec la communauté de communes des Trois Vallées, et Peipin, Peyruis et Ganagobie avec la communauté de communes de la Moyenne Durance (résultant de la transformation d'un district).", "section_level": 2}, {"title": "Projet présenté le 21 avril 2011.", "content": "Le premier projet prévoyait le passage à onze intercommunalités (dénommées « pôles ») dont deux communautés d'agglomération autour de Manosque et Digne-les-Bains :", "section_level": 3}, {"title": "Projet arrêté le 12 décembre 2011.", "content": "La préfète des Alpes-de-Haute-Provence a arrêté le SDCI le, après deux réunions de la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) les 18 et. Les pôles du Pays de Forcalquier, de Barcelonnette et de Haute-Provence sont actés en l'état, tout comme celui de Banon, qui comprend l'adhésion des communes isolées d'Oppedette et de Sainte-Croix-à-Lauze. Plusieurs autres amendements ont été soumis au vote de la CDCI :", "section_level": 3}, {"title": "Projet de 2015.", "content": "Un deuxième projet de redécoupage intercommunal est présenté par le préfet le, faisant suite à la publication de la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite « loi NOTRe ». Les dispositions de cette loi visent plusieurs objectifs, notamment :", "section_level": 2}, {"title": "Projet présenté le 12 octobre 2015.", "content": "Le premier projet prévoyait huit pôles, dont deux communautés d'agglomération :", "section_level": 3}, {"title": "Projet arrêté le 25 mars 2016.", "content": "Le schéma départemental de coopération intercommunale a été arrêté par le préfet le, après réunion de la commission départementale de coopération intercommunale le. Les pôles de Forcalquier, de Sisteron et Jabron-Lure sont actés en l'état. Plusieurs autres amendements ont été soumis au vote de la CDCI : Par conséquent :", "section_level": 3}], "src_summary": "Au, le département des Alpes-de-Haute-Provence est couvert par douze établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, se décomposant en trois communauté d'agglomération (dont une ayant son siège dans les Hautes-Alpes) et neuf communautés de communes (dont deux ayant leur siège dans les Hautes-Alpes et une dans le Vaucluse). ", "tgt_summary": null, "id": 1538774}
{"src_title": "Jour de la Rétrocession", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Taïwan, anciennement connu en Occident sous le nom de Formosa, devint une colonie de l’empire du Japon par le traité de Shimonoseki de 1895, signé à l’issue de la première guerre sino-japonaise de 1894 perdue par l’empire Qing. L’administration japonaise de l’île perdura jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En, Tchang Kaï-chek prit part à la conférence du Caire aux côtés de dirigeants américains, anglais et chinois, pour revendiquer le retour de tous les territoires annexés par l’empire japonais, incluant Taïwan et les îles Pescadores. L’article 8 de la déclaration de Potsdam, rédigée par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’URSS et la Chine en, réitéra cette exigence stipulée dans la déclaration du Caire comme condition pour une capitulation du Japon. Par application de l’ordre général 1 de Douglas MacArthur, Chen Yi du Kuomintang (KMT) et une délégation chinoise furent escortés par George Kerr à Taïwan pour accepter la capitulation du gouvernement japonais à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce fut Rikichi Andō, gouverneur-général de Taïwan et commandant en chef des forces japonaises sur l’île, qui signa les documents de reddition à la mairie de Taipei le et donna la main à Chen Yi pour finaliser la rétrocession. Ce dernier proclama ce jour comme le « jour de la rétrocession de Taïwan » et fonda la nouvelle province de Taïwan. Le jour de la Rétrocession n’est pas férié à Taïwan, cependant, des commémorations sont organisées par les institutions civiles et des particuliers. Le Parti démocrate progressiste, indépendantiste et souverainiste, minimisa l’importance de cette journée durant leur exercice du pouvoir de 2000 à 2008. En 2010, la mairie de Taipei a organisé de modestes cérémonies commémoratives pour les 65 ans de la rétrocession.", "section_level": 1}, {"title": "Points de vue sur la rétrocession.", "content": "Des indépendantistes taïwanais comme la \"World United Formosans for Independence\" ou les universitaires J. I. Charney et J. R. V. Prescott soutiennent que le statut légal de Taïwan est indéterminé, estimant qu’aucun traité d’après-guerre ne céda explicitement la souveraineté de l'île à un quelconque État et que les Alliés n’avaient rien prévu de tel. En revanche, la position officielle de la Chine demeure que Taïwan et les îles Pescadores ont été rétrocédés à la République populaire de Chine en accord avec les actes de reddition de 1945, qui stipulaient l’acceptation de la déclaration de Potsdam, incluant elle-même les conditions de la déclaration du Caire et donc la rétrocession de tous les territoires chinois annexés par l’empire du Japon à la Chine.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le jour de la Rétrocession () est une commémoration annuelle, non fériée, célébrée à Taïwan en mémoire de la fin de l’occupation japonaise et de la rétrocession de l’île à la République de Chine le.", "tgt_summary": null, "id": 245913}
{"src_title": "Club du Manège", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "De à, une Deuxième Coalition est formée à l'instigation de la Grande-Bretagne, avec la Russie, l'Autriche, l'Empire ottoman, les Deux-Siciles, quelques princes allemands et la Suède. Les troupes austro-russes contraignent l'armée du Danube à retraverser le Rhin le, l'armée du général Masséna à évacuer Zurich, en Suisse, et chassent les forces françaises d'Italie. Par ailleurs, la Chouannerie renaît dans l'Ouest. Devant ces difficultés, les élections du 29 germinal an VII () voient le succès des Jacobins, qui obtiennent la majorité dans le nouveau tiers du Corps législatif. À l'inverse, sur 187 candidats gouvernementaux, 66 d'entre eux, seulement, sont élus. Bientôt, un conflit surgit entre le Directoire et les Conseils. Le 29 prairial an VII (), une coalition de députés autour des Jacobins obtient l'invalidation de l'élection du directeur Treilhard comme anticonstitutionnelle. Il est remplacé par Gohier, ancien ministre de la Justice en l'an II, qui passe pour jacobin. Le lendemain, menacés de mise en accusation par les Conseils, La Révellière-Lépeaux et Merlin de Douai démissionnent. Barras et Sieyès sont épargnés parce que jugés plus à gauche. Le 2 messidor an VII (), le général Moulin est élu au Directoire exécutif, deux jours après Roger Ducos. De même, le 14 messidor an VII (), le général Bernadotte devient ministre de la Guerre.", "section_level": 1}, {"title": "Création.", "content": "Revigorés par leur victoire sur le Directoire, les Jacobins fondent, le, un nouveau club, la Réunion des Amis de la Liberté et de l'Égalité, qui siège dans la salle du Manège (où s'étaient successivement réunies la Constituante, la Législative et la Convention nationale). Présidée par Jean-Baptiste Drouet, qui fut l'ami de Babeuf, elle comporte d'anciens « terroristes », des néo-bavouvistes. Parmi les premiers inscrits, on trouve Bouchotte, Prieur de la Marne, Félix Lepeletier (frère du conventionnel Lepeletier de Saint-Fargeau et ami de Babeuf), Pierre-Antoine Antonelle, Victor Bach et des généraux comme Augereau, Jourdan et Marbot. Devant les soulèvements royalistes en province, notamment à Bordeaux, Toulouse, Narbonne et Montpellier, une série de lois extraordinaires, rappelant les mesures de salut public de l'an II, sont adoptées. Ainsi, le 24 messidor an VII (), les Conseils votent la loi des otages. Dans les départements déclarés en état de troubles, les administrations locales doivent dresser des listes de ci-devant nobles, de parents d'émigrés ou de contre-révolutionnaires notoires, susceptibles d'être retenus en otages pour faire pression sur les bandes armées royalistes. En cas d'assassinat de fonctionnaires de la République, même de curés constitutionnels, quatre de ces otages seront déportés. En outre, ils seront rendus responsables des dommages causés par les royalistes et devront régler des indemnités aux familles de leurs victimes ou aux paysans lésés par les pillages.", "section_level": 1}, {"title": "Fermeture.", "content": "Toutefois, les succès des Jacobins inquiètent. Cambacérès est nommé ministre de la Justice le 2 thermidor an VII () et Fouché ministre de la Police le 11 thermidor (29 juillet). En outre, les Jacobins sont chassés de la salle du manège, le 8 thermidor (26 juillet), et doivent s'installer rue du Bac. Enfin, le 26 thermidor (13 août), sur ordre de Sieyès, Fouché fait fermer le club jacobin du Manège. Cette réaction gouvernementale se confirme parmi les Conseils, le fructidor () avec le rejet de la mise en accusation des quatre anciens Directeurs par le Conseil des Anciens (par 217 voix contre 214). Toutefois, le 27 fructidor (), le général Jourdan demande devant le Conseil des Cinq-Cents que l'on proclame la Patrie en danger. Le lendemain, Dubois-Crancé est nommé au ministère de la Guerre en remplacement de Bernadotte, que Sieyès soupçonne d'avoir voulu tenter un coup de force pro-jacobin. Rentré d'Égypte, cependant, le général Bonaparte ouvre des discussions dans les milieux politiques, financiers et militaires, en vue de s'emparer du pouvoir ; il s'entend avec Siéyès, qui croit avoir trouvé en lui le sabre qu'il recherchait pour changer la constitution. Le 15 brumaire an VIII (), les Conseils législatifs, offrent un banquet de 750 couverts à Bonaparte et à Moreau, auquel les généraux les plus jacobins, Jourdan et Augereau, brillent par leur absence. Le lendemain, Jourdan propose en vain à Bonaparte de faire le coup d'État en faveur de la gauche jacobine. Finalement, prenant prétexte d'un hypothétique complot « terroriste », Bonaparte déclenche son coup d'État, le 18 brumaire (). Les semaines suivantes, la répression s'abat sur les milieux jacobins. Soixante députés sont destitués, la presse patriote muselée, les clubs fermés. Dès le, les consuls arrêtent 36 démocrates, dont Félix Lepeletier, Charles de Hesse, Louis Henri Scipion du Roure, Antoine-Louis-Bernard Magniez, dit Brutus, François-Xavier Audouin, Didier Jourdeuil, Soulavie, ou Fournier l'Américain seront déportés à Cayenne, et 26 autres, c'est-à-dire le général Jourdan, le conventionnel Julien de Toulouse, Pierre-Antoine Antonelle et presque tous les députés du Conseil des Cinq-Cents et du Conseil des Anciens qui se sont opposés au coup d'État, seront internés sur l'île de Ré, mais ils reviennent sur cette dernière mesure par un arrêté du 25 novembre. L'opposition jacobine sera décapitée en 1801, après la prétendue conspiration des poignards (), qui voit l'exécution de Demerville, de l'adjudant-général Aréna, du sculpteur Ceracchi ou du peintre François Topino-Lebrun, et l'attentat de la rue Saint-Nicaise, le 3 nivôse an IX (), avec l'arrestation de nombreux militants révolutionnaires, emprisonnés aux îles de Ré et d'Oléron et au fort de Joux, ou déportés en Guyane et aux Seychelles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le club du Manège, également connu sous le nom de « Réunion des Amis de la Liberté et de l'Égalité », est un club politique néo-jacobin créé en 1799 à Paris, vers la fin de la Révolution.", "tgt_summary": null, "id": 1559719}
{"src_title": "Karl Adolf von Wachsmann", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils d'un capitaine de cavalerie à la retraite, il fait des études scientifiques à Breslau et entre au service militaire prussien à l'âge de 15 ans. Après la campagne de Prusse (1806-07), il prit congé et entra dans les services de Baden, participa à la campagne contre les Tyroliens comme lieutenant dans la brigade du Colonel v. Stockhorn et la division Beaumont en 1809. Il marcha vers l'Espagne en 1810 avec un bataillon du régiment de Bade. Lorsque ce régiment fut transféré à la garnison de Stettin à la fin de 1811, Wachsmann prit congé, épousa une cousine en Silésie et vécut de 1812 à 1818 à Kreidelwitz dans l'arrondissement de Glogau et s'établit comme propriétaire terrien. Après la vente de ce domaine quelques années plus tard, il s'installa dans le Gute Buschvorwerk près de Schmiedeberg-des-Monts-des-Géants, où il fut le premier député de l'arrondissement d'Hirschberg-des-Monts-des-Géants. À partir de 1824, von Wachsmann collabore à plusieurs journaux : \"Gesellschafter\" (\"L’homme du monde\") ; \"Abendzeitung\" (\"Le journal du soir\") ; \"Zeitung für die elegante Welt\" (\"Journal du monde élégant\"). Il travaille par la suite pour une douzaine d'autres revues locales en tant qu'écrivain nouvelliste. En 1837, il fonde la série « Lilien. Taschenbuch historisch-romantischer Erzählungen » (« Fleurs de lis. Récits historico-romantiques en fascicules », publiés en 1838-48 et 1850. Parallèlement, il débute dès 1830 une édition complète de ses Erzählungen und Novellen, (Récits et nouvelles), dont est issu « Der Fremde », (« L’étranger des Carpathes »). Afin se consacrer intensément à cette activité, il emménagea à Dresde, où il resta jusqu'à la fin de sa vie. Il y mourut le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Karl Adolf von Wachsmann, né le à Grünberg-en-Silésie, et mort le à Dresde, est un écrivain prussien connu pour ses œuvres en prose et ses poèmes. ", "tgt_summary": null, "id": 256004}
{"src_title": "Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La communauté de communes du Nord de la Martinique devient la communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique le.", "section_level": 1}, {"title": "Territoire communautaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Elle est située dans la moitié nord de l'île de la Martinique.", "section_level": 2}, {"title": "Composition.", "content": "Elle est composée des communes suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Siège.", "content": "Le siège de la communauté d'agglomération est situé au Marigot.", "section_level": 2}, {"title": "Élus.", "content": "La communauté d'agglomération est administrée par un conseil communautaire constitué en 2014 de communautaires, qui sont des conseillers municipaux représentant chacune des communes membres.", "section_level": 2}, {"title": "Présidence.", "content": "À la suite des élections municipales de 2014 en Martinique, le conseil communautaire du a élu son président, Alfred Monthieux, maire du Robert, ainsi que ses -présidents. Le bureau est remanié le afin de pourvoir les sièges de vice-présidents vacants. À l'heure actuelle, sa composition est la suivante :", "section_level": 2}, {"title": "Compétences.", "content": "D'après le site de CAP Nord : \"Création, aménagement, entretien de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire qui sont d’intérêt communautaire ; actions de développement économique d’intérêt communautaire.\" \"Schéma de Cohérence Territoriale et schéma de secteur (y compris le volet maritime du SCOT), Création et réalisation de zones d’aménagement concerté d’intérêt communautaire ; Organisation des transports urbains au sens du chapitre II du titre II de loi du 30 décembre 1982 d’orientation des transports intérieurs, sous réserve des dispositions de l’article 46 de cette loi.\" \"Programme local de l’habitat (PLH) ; politique du logement d’intérêt communautaire ; actions et aides financières en faveur du logement social d’intérêt communautaire ; réserves foncières pour la mise en œuvre de la politique communautaire d’équilibre social de l’habitat ; actions, par des opérations d’intérêt communautaire, en faveur du logement des personnes défavorisées ; amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire.\" \"Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale d’intérêt communautaire, Dispositifs locaux, d’intérêt communautaire, de prévention de la délinquance\" Lutte contre la pollution de l’air, lutte contre les nuisances sonores, soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie, élimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés. 1. Plan Informatique Intercommunal au service des municipalités et de leurs établissements publics annexes (logiciels métiers, serveurs, onduleurs pour les serveurs, matériels actifs de transmission de données « intra bâtiment ») 2. Gestion d’infrastructures de communication et d'interconnexion entre les communes et CAP Nord Martinique 3. Développement et exploitation de solutions intercommunales d’information, d’échange, de services et usages en ligne 4. Développement et exploitation de solutions TIC homogènes en accompagnement du développement économique 5. Assistance aux communes dans le cadre de leur compétence informatique et TIC.", "section_level": 2}, {"title": "Régime fiscal et budget.", "content": "Le régime fiscal de la communauté d'agglomération est la fiscalité professionnelle unique (FPU).", "section_level": 2}], "src_summary": "La communauté d’agglomération du Pays Nord Martinique (CAP Nord) est une communauté d'agglomération française, située dans le département de la Martinique.", "tgt_summary": null, "id": 90309}
{"src_title": "Aire coutumière Djubéa-Kaponé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Langues.", "content": "Les deux langues kanak du groupe sud y sont parlées. La principale est le nââ numèè, dit aussi numèè ou kaponé, parlée sous différentes variantes au Mont-Dore, à Yaté (avec le dialecte truaùrù), l'île des Pins (le kwênyii) et l'île Ouen (le wêê) par moins de personnes ( locuteurs de plus de 14 ans au recensement de 1996). L'autre langue, le nââ drubéa ou drubéa, est parlée traditionnellement par les clans et tribus de Nouméa, Dumbéa, Païta et Yaté (dans la seule tribu d'Unia, située au nord de la commune), avec 946 locuteurs de plus de 14 ans recensés en 1996. Enfin, le tayo est un pidgin français parlé par environ 600 personnes originaires de la tribu de Saint-Louis au Mont-Dore.", "section_level": 1}, {"title": "Subdivisions.", "content": "L'aire coutumière comprend 8 districts coutumiers (dont deux correspondant exactement à une commune : l'île des Pins et Païta, trois, l'île Ouen, le district du Pont-des-Français et celui de Mürare - Mont-Dore, au Mont-Dore, et trois, Goro, Touaourou et Unia, à Yaté) regroupant eux-mêmes 19 tribus (dont une, Saint-Louis, est divisée entre deux districts coutumiers).", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "En 1996, personnes résidaient dans une tribu de l'aire (dont hommes et femmes, 86,7 % ou d'entre eux appartenant à la tribu concernée, 8,7 % ou 422 appartenant à une autre tribu et 4,6 % ou 226 autres) et autres individus déclaraient appartenir à une d'entre elles mais n'y résidant pas (dont 984 hommes et femmes). Il s'agit d'une population jeune, l'âge moyen y étant d'environ 25 ans (24,9 pour les résidents, 24,8 pour les non-résidents). Le taux de chômage, toujours en 1996, y était fort, s'établissant à 39,1 % pour les hommes résidents et 48,8 % pour les femmes résidentes, et parmi les non-résidents à 20,9 % pour les hommes et 26,9 % pour les femmes. Sur les résidents de plus de 14 ans, seuls 4 déclaraient ne pas savoir parler français (1 dans la tribu d'Unia à Yaté, de langue drubéa et 3 dans celle de Saint-Louis au Mont-Dore, parlant uniquement le tayo), 11 ne pas le lire (2 à Yaté dont 1 à Unia et 1 à Waho, 7 au Mont-Dore dont 5 à Saint-Louis, 1 à La Conception et 1 à l'île Ouen, et 2 dans la tribu de Naniouni à Païta) et 15 ne pas l'écrire (3 à Yaté dont 1 à Unia, 1 à Waho et 1 à Touaourou, 9 au Mont-Dore 1 à La Conception et 1 à l'île Ouen, 2 dans la tribu de Naniouni à Païta et 1 à l'île des Pins dans la tribu de Gadji). Et pour les non-résidents de la même classe d'âge, 3 n'étaient pas francophones, 9 ne le lisaient pas et 11 ne l'écrivaient pas. La tribu la plus peuplée est celle de Saint-Louis au Mont-Dore avec résidents, et la moins peuplée celle d'Ouatchia à l'Île des Pins avec 13 résidents.", "section_level": 1}, {"title": "Conseil d'Aire et Sénateurs.", "content": "Comme toutes les autres aires coutumières, Djubéa-Kaponé est représentée par un conseil consultatif qui peut délibérer sur les problèmes de langue, de culture et de droit privé lié au statut coutumier. Il comprend soixante-dix-neuf membres, dont les huit grands-chefs de districts qui en sont membres de droit, désignés pour un mandat de trois ans par les chefferies « selon les us et coutumes de l'aire » sous le contrôle des conseils des anciens à raison de : Il élit en son sein, également pour trois ans, son bureau exécutif, composé de 27 membres dont un président, deux vice-présidents, un secrétaire et son adjoint, un trésorier également suppléé par un adjoint et les deux sénateurs de l'aire. Une règle, non officielle, veut que la présidence du conseil d'aire alterne à chaque renouvellement entre un représentant de langue djubéa et un de langue kaponé (numèè). L'actuel président est, depuis le, Vincent Kamoadji, représentant de la chefferie de Saint-Louis et du district du Pont-des-Français, de langue tayo (pays djubéa). Les autres membres du bureau désignés le sont : Les présidents du conseil d'aire, depuis, ont été : Le conseil d'aire est sinon organisé en six commissions de six membres chacune (dont un président, un vice-président et un rapporteur) désignés par le bureau au sein du conseil d'aire. Il s'agit de : Le conseil d'air désigne, pour un mandat de cinq ans (six ans avant 2005), les deux représentants de l'aire au sein du Sénat coutumier. De à, il s'agissait de Vincent Akaro (unia, langue djubéa) et Stanislas Gaïa (Païta - N'Dé-Naniouni, langue djubéa). Puis, d' à, ils ont été remplacés par Christophe Gnibekan (district de Mürare - Mont-Dore, langue tayo) et Gabriel Païta (président du « Mouvement chiraquien des Démocrates-chrétiens », petit parti indépendantiste de droite, Païta - Col de la Pirogue - Saint-Laurent, langue djubéa). Depuis, et jusqu'en, les deux sénateurs représentants l'aire sont Octave Togna (fondateur en 1985 de la radio indépendantiste \"Radio Djiido\" qu'il a dirigé jusqu'en 1998, puis directeur général de l'ADCK de 1989 à 2006, membre du Conseil économique et social local et président de la commission du grand débat sur l'avenir de l'école néo-calédonienne depuis 2010, membre du FLNKS-UC et d'« Ouverture citoyenne » de Louis Mapou, district du Pont-des-Français, langue djubéa) et Paul Vakié (membre du FLNKS-UC de l'Île des Pins, ancien conseiller municipal, langue kwênyii, pays kaponé).", "section_level": 1}], "src_summary": "Djubéa-Kaponé est une aire coutumière de la Nouvelle-Calédonie. Elle correspond à l'extrémité sud de la Grande-Terre et à l'île des Pins, et comprend les communes de Nouméa, même si le chef-lieu du Territoire ne contient aucune tribu, de Dumbéa, Païta, du Mont-Dore, de Yaté et de l'île des Pins. Elle dispose d'un conseil d'aire qui siège dans l'immeuble « Gallieni II » au 12, rue de Verdun, à proximité de la place des Cocotiers à Nouméa.", "tgt_summary": null, "id": 1936276}
{"src_title": "Synagogue de Göttingen (1872-1938)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine de la communauté.", "content": "Le document le plus ancien attestant de la présence juive à Göttingen date de 1289. Il s'agit d'un document signé par les ducs de Brunswick, Albert II et Guillaume, et publié le mars, qui permet au conseil de la ville de Göttingen de nommer le Juif « Moyse » et ses descendants, citoyens de la ville. Nous ignorons s'il s'agissait de la première famille juive à Göttingen. Cinq ans plus tard, il est mentionné comme propriétaire d'une maison. À cette époque, les Juifs sont les bienvenus dans de nombreuses villes en tant que marchands et changeurs de monnaie, mais on ignore la situation exacte à Göttingen. Les sources sont assez limitées, pour ne pas dire maigres et se limitent principalement à des documents officiels.", "section_level": 1}, {"title": "la \"Synagoga Judeorum\" dans la Jüdenstraße (début du siècle).", "content": "On n'a aucune information sur l'existence d'un cimetière juif jusqu'à la fin du siècle et d'un lieu de culte juif jusqu'à la première moitié du siècle. En effet dans le \"Wortzinsbuch\" qui donne la liste des propriétaires imposables en 1334, figure le nom d'un Jacobus Judaeus soumis à impôt pour la \"Synagoga Judeorum\" pour un montant de 2,5 deniers, ce qui signifie une petite propriété, car sa maison elle-même est taxée à 4 deniers. Le fait que pour célébrer un office dans le judaïsme, il faut un minian (minimum de 10 membres masculins), on peut en déduire qu'il devait y avoir quelques familles juives à cette époque à Göttingen. Helge Steenweg dans sa thèse de 1990 a pu déterminer avec précision l'emplacement de la synagogue au 8/9 de la Jüdenstraße actuelle. La présence d'une communauté juive est de courte durée, car dans le registre des impôts de 1364, il n'est plus fait mention de citoyens juifs dans la ville ni de l'existence d'une synagogue. Dans un document publié par le duc Ernest de Brunswick-Göttingen, il est mentionné que le terrain de \"l'école des Juifs\" (yoden scole) avait été transféré le à la ville de Göttingen. Si on ne trouve aucun document relatant ce qui s'est passé exactement à cette époque à Göttingen, on suppose que la communauté juive a été massacrée ou chassée comme dans de nombreuses autres villes germaniques lors de l'épidémie de peste noire qui s'est répandue en Allemagne entre 1348 et 1350 et dont on accusait les Juifs d'avoir empoisonné les puits. En 1790, le bourgmestre de Göttingen, Willig, dans un grand mémorial sans doute basé sur des sources anciennes, et relatant les expulsions des Juifs de Göttingen, indique que les habitants juifs ont été \"attachés à des poteaux, battus et exécutés en place publique\". On ignore encore si et combien d'habitants juifs ont survécu.", "section_level": 1}, {"title": "La \"Judenschule\" dans la Speckstraße (Fin du siècle – milieu du siècle).", "content": "Vingt ans plus tard, cependant, des commerçants juifs se sont de nouveau installés en ville. Le, le conseil municipal signe un contrat d'accueil dans lequel sont décrits en détail les devoirs et les droits des Juifs concernés, désignés comme \"unse medborgere unde medwonere\" (nos concitoyens et corésidents). Il est fait aussi mention d'une \"Judenschule\" (école juive) ou synagogue où les Juifs devaient prêter serment en cas de litiges commerciaux particulièrement graves. Aucun document ne fournit d’informations sur la taille, l’apparence et la disposition intérieure de cette synagogue ou de son propriétaire. Concernant la communauté, on sait qu'il y a eu un rabbin, un chantre officiant, un shohet. Seul le rabbin du nom de Levermann, est mentionné comme habitant la ville. Lors du nouvel an de 1447, et du Rosenmontag (carnaval), des étudiants s'introduisent dans la synagogue et des maisons juives en jouant de la flûte et du trombone et en se conduisant plus ou moins correctement. Un accord est alors conclu entre la communauté juive et la \"Burse\", (association des familles les plus distinguées de la ville), afin que cela ne se reproduise plus. Pour cela, la communauté juive s'engage à fournir aux organisateurs de ces processions \"1,5 stoveke de vin\", soit environ 4,7 litres, par fidèle et par an. On ignore de quelle synagogue il s'agit. Ce n'est qu'en 1458, que le registre foncier mentionne une synagogue dans la Speckstraße, devenue une zone résidentielle pour les familles juives. On ignore si elle remplace l'ancienne synagogue de la Jüdenstraße ou si elles ont fonctionné simultanément, car entre 1450 et 1456 un conflit violent interne à la communauté juive éclate pour des raisons concernant la liturgie, l'entretien de la synagogue et le paiement de l'officiant et du shohet. Ce conflit, non seulement entraîne une division, du moins temporaire, au sein de la communauté juive, mais contribue finalement de manière décisive au fait que le conseil municipal refuse de prolonger les permis de séjour expirant entre 1458 et 1460 et les familles juives peu à peu, durent quitter la ville. Le registre foncier de 1465 mentionne toujours la synagogue, mais celle-ci est déjà habitée par des Chrétiens depuis 1463. Son emplacement exact reste inconnu. Après cette expulsion \"en douceur\", aucun Juif n'habitera Göttingen pendant près de 100 ans.", "section_level": 1}, {"title": "La synagogue dans la Buchstraße ( – siècle).", "content": "En 1559 la ville de Göttingen autorise à nouveau un Juif avec sa famille à s'installer en ville, mais cela constitue une exception. Il faut attendre le début du siècle pour que d'autres Juifs reçoivent l'autorisation de s'établir en ville en tant que \"Schutzjuden\" (Juifs protégés). Mais leur nombre reste très limité: entre 1609 et 1699, seuls 31 Juifs sont inscrits sur les registres fiscaux et fonciers, auxquels on peut ajouter 18 femmes et enfants. Leur nombre va augmenter dans la seconde moitié du siècle avec la fondation de l'université de Göttingen. En 1777, on compte 11 familles juives représentant 82 personnes. Mais ce nombre va diminuer, car en 1793, à la suite de \"difficultés avec les commerçants, les artisans et les universitaires\", le gouvernement de Hanovre retire le permis de séjour à 8 familles, n'autorisant que 3 familles à rester à Göttingen en tant que \"Juifs protégés\". Depuis un privilège accordé en 1687, prolongé en 1697 et confirmé à nouveau en 1716, les Juifs ont le droit d’exercer leur religion de la manière appropriée, même s’il leur est toujours interdit de demander l’autorisation aux autorités de construire une synagogue. Les Juifs doivent donc se réunir pour les offices dans la maison d'un de leurs coreligionnaires. Par contre, ils possèdent un cimetière dans \"an der Gerichtslinde\" comme l'atteste la plus vieille tombe toujours existante, celle de Jakob ben Abraham, datant du. Le premier document faisant référence à une synagogue date de 1729, où on mentionne un bâtiment situé à l'arrière de la maison 530 de la Buchstraße (ce qui correspond actuellement au 17 Prinzenstraße). Cette synagogue sera le centre de la vie cultuelle de la communauté juive de Göttingen jusqu'en 1870. Ce bâtiment de 7,20 m de large sur 8,20 m de profondeur est une sorte de hangar qui avec le temps va assez rapidement se détériorer. On ne dispose d'aucune information sur ce bâtiment et on ignore même s'il possède un espace réservé aux femmes. Le seul objet conservé de cette synagogue est un \"parokhet\" (rideau de Torah) en soie damassée avec dentelle en brocart doré et argenté, datant de 1782, qui se trouve actuellement au musée municipal de Göttingen. Au milieu des années 1720, la communauté juive loue au pasteur Heise de la Jacobikirche (Église Saint-Jacques), une maison avec un hangar attenant. En 1764, elle s'efforce d'acquérir l'ensemble auprès des héritiers du pasteur. Mais le conseil municipal, se référant à une lettre de 1628 au gouverneur à Hanovre, renouvelée en 1753, refuse la vente sous prétexte que les Juifs ne doivent pas posséder de propriétés. La communauté est donc obligée de continuer la location existante, mais les propriétaires ne se soucient pas de la préservation de l'ensemble et la communauté est obligée en 1783 d'entreprendre une rénovation en profondeur à ses propres frais. Lorsqu'en 1786, la communauté des héritiers désire se séparer finalement de la maison, la communauté juive menacée de perdre sa synagogue récemment reconstruite, fait une nouvelle demande au gouvernement afin qu'il autorise l'achat. La demande est cette fois approuvée moyennant l'acceptation par la communauté d'une série de conditions: celle-ci doit vendre le droit de brassage associé à la propriété, prendre en charge toutes les taxes grevant la maison, mais n'est pas autorisée à revendiquer un quelconque droit civil et doit s'engager à verser une indemnité de 28 thalers et 26 groschen tous les 20 ans pour la perte de revenus de la ville. Le la communauté juive acquiert la maison et la cour associée. Pour la première fois depuis le siècle, la communauté est propriétaire de son lieu de culte. La communauté qui s'est agrandie depuis l'ouverture de l'université, possède enfin son propre lieu de culte et a embauché un officiant, un boucher cacher et un enseignant. Mais à la fin du siècle, après des plaintes de la guilde des tailleurs et de celle des marchands, ainsi que de plusieurs étudiants, le gouvernement de Hanovre décide en 1773 de ne pas renouveler neuf lettres de protection qui expirent en mars 1796. Seules 3 familles de Juifs protégés, soit environ 20 personnes, plus le \"Hazzan\" (chantre) et le boucher cacher sont autorisés à rester à Göttingen. De 1807 à 1814, pendant la courte période d'appartenance au royaume de Westphalie sous le règne de Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon, on compte jusqu'à 14-15 familles, mais dès le retour de la ville au sein du royaume de Hanovre, ce nombre redescend à 3 familles. La charge financière pour l'entretien de la synagogue et du cimetière est très lourde pour les trois familles restantes, et en 1826, la synagogue est menacée d'une vente forcée qui n'est évitée que par le paiement des sommes dues par Isaac Philip Benfey de Nörten-Hardenberg, père du célèbre orientaliste Theodor Benfey, professeur à l'université de Göttingen, sur ses propres deniers. Ce n'est que progressivement que le nombre de Juifs vivant à Göttingen augmente au siècle. En 1842, on compte 54 Juifs dont 34 enfants. Avec les lois donnant l'égalité civique aux Juifs dans le royaume de Hanovre, la communauté juive de Göttingen va croitre avec l'arrivée des Juifs des villages environnants de Basse-Saxe et de Haute-Hesse. En 1848, on estime le nombre de Juifs à Göttingen à 101, soit presque le double de celui de 1842. L'augmentation de la population juive à Göttingen au milieu du siècle se reflète directement dans la construction d'une nouvelle synagogue.", "section_level": 1}, {"title": "La nouvelle synagogue entre les rues Maschstraße (1872-1890).", "content": "En 1867, après la démolition du bâtiment délabré situé devant la synagogue de la Prinzenstraße, cette dernière apparait en très mauvais état. Un nouveau bâtiment est provisoirement construit par décision de la communauté sur la petite cour étroite et simultanément un terrain est choisi entre les rues Maschstraße Inférieure et la Maschstraße Supérieure pour la construction d'une nouvelle synagogue. Mais la commission de la construction de Göttingen, un an et demi plus tard, dans une lettre adressée au gouverneur royal à Hildesheim, rejette catégoriquement le projet pour des raisons d'esthétique urbanistique. Et la commission de proposer: La communauté israélite désire voir son lieu de culte construit à l'intérieur des murs actuels de la ville... il lui est suggéré d'acheter le gymnase municipal comme convenant à son objectif, puisque c'est l'intention de l'autorité municipale, de déplacer cette installation sportive...La construction de la synagogue à l'extrémité de la Maschstraße ne pourra jamais être justifiée sur le plan esthétique. En particulier, dans une ville universitaire, on ne peut pas se permettre de dénaturer le bon goût de cette manière, mais dans l’intérêt de l’université et de la ville de faire le meilleur accueil à la communauté israélite, c'est de voir un bâtiment plus vénérable à la place du hangar, qui serait en harmonie avec son environnement immédiat. Malgré l'avis de la commission, l'autorité supérieure à Hildesheim ordonne l'octroi du permis de construire. La construction, basée sur un projet du maître maçon Freise de Göttingen, commence à la fin de 1869. La construction de la nouvelle synagogue est achevée en 1872 et celle-ci est inaugurée début octobre peu de temps avant la fête de Roch Hachana. Les plans encore préservés donnent un aperçu de cette nouvelle synagogue. Comme la plupart des synagogues d’Europe centrale, le bâtiment sur deux niveaux, est aligné d’Ouest en Est avec un plan d'étage conçu sous la forme d'un T. La barre transversale du T, de 14 m de large et 11 m de haut, avec une profondeur d'environ 7 m, se situe côté Ouest sur la Maschstraße Inférieure. On y trouve des pièces de réception et d'habitation, ainsi que l’entrée de la synagogue. La façade n'indique en rien la destination du bâtiment et rappelle davantage un immeuble de bureaux. La salle de prière qui se trouve derrière fait 18 m de long sur 12 m de large et 10 m de haut, sur deux niveaux: en haut sur les deux longs côtés, Sud et Nord, la galerie réservée aux femmes, et au rez-de-chaussée la salle pour les hommes avec l'Arche Sainte sur le mur Est, et immédiatement devant la \"bimah\". Le \"parokhet\" (rideau de Torah) qui ferme l'Arche Sainte a été récupéré de l'ancienne synagogue de la Prinzenstraße. La synagogue permet d'accueillir environ 200 personnes. La décoration intérieure de la synagogue est très traditionnelle avec séparation des hommes et des femmes. Seule légère inclination vers le mouvement de réforme, l'existence d'un petit orgue. L'augmentation rapide du nombre de fidèles, entre 350 et 450 en 1890 avec une tendance toujours à la hausse, conduit la communauté, 12 ans seulement après l'inauguration de la nouvelle synagogue, à prendre la décision de procéder à des travaux d'agrandissement de celle-ci.", "section_level": 1}, {"title": "La nouvelle synagogue agrandie (1895-1938).", "content": "Le, peu de temps avant les fêtes de \"Tishri\", la synagogue, agrandie selon les plans de l'architecte de Göttingen Hans Breymann est inaugurée solennellement. Avec ce bâtiment, qui compte plus de 450 places assises au lieu de 200 auparavant, la synagogue a maintenant vraiment une apparence \"d'église\". L'entrée se fait toujours par la Maschstraße Inférieure, mais la salle de la synagogue, comme le montrent les plans a été entièrement repensée et étendue vers l’Est jusqu’à la Maschstraße Supérieure. La partie Est a été prolongée par deux tours de près de 20 m de hauteur et par un transept de 19 m de long sur 8 m de large en face de la nef. Avec une largeur de 12 m, la salle de prière fait maintenant une longueur totale de plus de 25 m et une hauteur de 10 m. L'espace réservée aux femmes au premier étage a été également agrandie. Les travaux d'agrandissement et de rénovation concernent également l'aménagement intérieur du côté Est. L'Arche Sainte est plus majestueuse et est surmontée d'un grand orgue en remplacement du petit orgue existant. Au-dessus, a été percée une grande fenêtre ronde avec une étoile de David en son milieu. Plans d'architecte de la synagogue après agrandissement Un article du \"Göttinger Tageblatt\" en date du, relatant l'inauguration de la synagogue après les travaux d'extension, souligne le \"bel extérieur\" ainsi que le \"splendide intérieur\" en faisant expressément référence aux \"peintures sur les murs parfaitement exécutées par M. Hieronymi\", \"les vitraux, le magnifique rideau devant l'Arche Sainte, la chaise sculptée pour le rabbin, les chandeliers et la \"ner tamid\" (lampe éternelle\"). Deux inscriptions en hébreu sont gravées sur la traverse arrondie au-dessus de l'Arche Sainte. La première est tirée du livre des Proverbes 4: 2 et se traduit par: \"Car je vous donne de bons conseils : / Ne rejetez pas mon enseignement\". La seconde est tirée du livre des Psaumes 16;8: \"J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux\". Le dernier rabbin de Göttingen, Hermann Ostfeld / Zvi Hermon, indique dans son autobiographie la chaleur dégagée par les boiseries et les sculptures sur bois, et souligne également la bonne acoustique qui rendait la pièce excellente et adaptée aux concerts. La communauté dans son ensemble est de tendance réformée: elle accepte l'orgue dans la synagogue et décide même de ne pas construire de \"mikvé\" (bain rituel), le considérant comme \"religieusement dépassé\". Un petit groupe de membres orthodoxes ou plus orthopraxe de la communauté, sans se séparer officiellement de celle-ci, décide pour des raisons liturgiques de former un groupe de prière (\"Betgemeinschaft\") distinct, de mettre en place leur propre salle de prière et de construire un \"mikvé\", que l'on a redécouvert récemment dans la cave d'une maison privée de la Rote Straße. Le nombre de citoyens juifs de Göttingen continue à grimper, passant de 500 personnes en 1900, à 600 personnes en 1910, avant d'atteindre son maximum en 1919 avec 641 ou 642 personnes suivant les sources, soit 1,56 % de la population totale de la ville. À la fin du siècle et au début du, la population juive de la ville est parfaitement intégrée, aussi bien économiquement que socialement et ne se sent pas sérieusement menacée par un antisémitisme latent. Lors des élections au Reichstag de 1893, le \"Deutsche Reformpartei\" (Parti réformiste allemand) ouvertement antisémite récolte quand même 13 % des suffrages exprimés à Göttingen mais seulement 2 % dans toute la province de Hanovre. La situation change sensiblement après 1918. L'antisémitisme caché se dévoile en plein jour. Le \"Göttinger Tageblatt\", qui jusqu'alors était plutôt resté discret, commence à répandre ses discours antisémites et en 1919 l'Association pour la libération du joug des Juifs (\"Verband zur Befreiung vom Judenjoch\") ouvre son bureau local à Göttingen et appelle déjà au boycott des entreprises juives. En 1920 en fusionnant avec d'autres associations nationalistes et antisémites dans l'Alliance Nationaliste Allemande de Protection et de Défense (\"Deutschvölkischer Schutz- und Trutzbund\"), elle forme le noyau fondateur du parti nazi à Göttingen. Initialement uniquement verbales, les attaques contre les Juifs deviennent de plus en plus violentes au début des années 1930. Le, vers 22 heures, les vitres de la maison de l'avocat juif Walter Proskauer, dans le Hainholzweg sont brisées, et une heure plus tard, ce sont les vitraux de la synagogue qui subissent le même sort.", "section_level": 1}, {"title": "Profanation et destruction (1938-1939).", "content": "À Göttingen, les premières émeutes anti-juives après l'arrivée au pouvoir des nazis, ont lieu le, soit cinq jours après le vote des pleins pouvoirs à Hitler. En début de soirée les membres de la SA de Göttingen organisent une marche dans le centre-ville avec 120-140 hommes en uniforme, en signe de protestation contre les atrocités prétendument juives rapportées dans la presse. Au cours de cette marche qui débute à 18 heures de la caserne de la Porte Geismar et doit officiellement se terminer à 19 heures, mais qui va durer jusqu'à tard dans la nuit, les vitres de la plupart des commerces juifs de la Weender et de la Groner Straße ainsi que de la Papendieck, sont brisées. Plusieurs magasins sont vandalisés ou pillés. Certains commerçants juifs sont embarqués dans des wagons à bestiaux, transportés dans la rue au milieu des cris de la foule qui les accompagne et ne seront libérés que par l'intervention d'un officier de police. La synagogue aussi est vandalisée: une partie des grilles métalliques extérieures sont démolies, les fenêtres colorées sont brisées et même l'intérieur est saccagé. Les dégâts sont si importants qu'ils n'ont pas pu être réparés avant \"Pessa'h\" le 10 avril quand la communauté dut tenir ses offices dans une synagogue dévastée. L'enquête de police sur ces évènements ne débouche évidemment sur rien et les coupables ne seront pas inquiétés. Comme en mars 1933, lors de la nuit de Cristal, du 9 au, la synagogue est la cible des attaques, de même que les magasins et les appartements détenus par des Juifs. Le bâtiment n'est pas attaqué spontanément par la foule, mais a été incendié après une réunion programmée par le bourgmestre dans la salle de réunion de la mairie avec le Standartenführer du \"SS-Standarte\" (régiment de SS), les chefs de la police locale et le chef des pompiers professionnels de Göttingen. À 1 heure du matin, la synagogue est déjà en flammes et est entièrement détruite au petit matin. Tout a brûlé à l’intérieur y compris les rouleaux de Torah, les Bibles, les livres de prière, ainsi que les archives de la communauté. Le lendemain 11 novembre, le \"Göttinger Tageblatt\" écrit: Nous avons vu que le temple d'or du dieu juif vengeur flambait dans la Maschstraße Supérieure. Les organes officiels du parti nazi et de l'administration sont très désireux de voir rapidement disparaitre les traces de ce qui s'est passé. Le déjà, le chef de la SS-Standarte de Göttingen reçoit comme instruction de démolir sans délai les ruines de la synagogue détruite par le feu. Les travaux d'arasement des ruines démarrent le jour même à 17 heures par le \"Technische Nothilfe\" (Service technique d'urgence), qui dynamite une partie de l'édifice, mais provoquent des dégâts aux maisons avoisinantes, vitres cassées et conduites d'eau percées et même blessent un enfant. Les travaux de dynamitage sont alors interrompus laissant debout le squelette des deux tours. Même le bataillon de pionniers en poste à Hannoversch Münden refuse de terminer la démolition par crainte des \"coûts substantiels engendrés par les dommages aux maisons environnantes résultant de la démolition\". Début décembre, un maître-maçon est chargé de nettoyer la place située devant la synagogue et est autorisé à utiliser les pierres de la synagogue \"pour ses propres besoins\". La démolition et les travaux de nettoyage qui ont suivi durent jusqu'en septembre 1939. Début, le président du district à Hildesheim informe l'Oberpräsident à Hanovre du nettoyage des ruines de la synagogue de Göttingen: À Göttingen, les ruines ont été éliminées jusqu'aux fondations. Des négociations sont en cours sur l'utilisation du site.. Un an plus tard, la propriété est vendue et devient la propriété de la coopérative d'habitation et d'épargne de Göttingen. Déjà avant la profanation et la destruction de la synagogue le, de nombreuses familles juives avaient décidé de quitter l'Allemagne et de se réfugier à l'étranger en raison des mesures de boycott, de spoliation, de ségrégation, d'humiliation et des agressions de plus en plus violentes. Ceux qui sont restés à Göttingen après 1938 sont déportés vers les camps d'extermination en 1942. Très peu survivront, et seulement cinq retourneront à Göttingen après la guerre: Ernst Benfey, Robert Heymann, Max Lilienthal, Kurt Metzger et Gerda Silbergleit épouse Bürgenthal. Seuls quatre Juifs \"Mischehe\" (dont un des parents n'était pas juif) pourront échapper à la déportation.", "section_level": 1}, {"title": "Nouvelle communauté après la Shoah.", "content": "Après la guerre, quelques rares Juifs de Göttingen survivants et quelques personnes déplacées, reforment une petite communauté qui célèbre ses offices dans une maison particulière de la Plankstraße. Leur nombre va décroitre rapidement et ils ne seront plus que 25 en 1952 dont 20 au-dessus de 55 ans. Quand le président de la communauté depuis 1956, Max Lilienthal, ancien évadé du camp de concentration de Theresienstadt, décède en 1971, la communauté s'éteint de facto. Ce n'est qu'après 1990 avec l'afflux de familles juives originaires des États de l'ex-Union soviétique que la communauté reprendra vie. Elle compte actuellement 250 membres, mais ne possède pas encore de lieu de prière dédié. Elle célèbre ses offices dans une maison située au centre de la ville.", "section_level": 1}, {"title": "Le mémorial.", "content": "Après la guerre, le terrain de l'ancienne synagogue est restitué à la communauté juive, qui décide de le vendre partiellement à la Confédération des syndicats allemands. Celle-ci construit une maison syndicale sur une partie de la propriété. Le reste du terrain sert de parking jusqu'à la construction d'un mémorial. En 1960, une petite plaque commémorative est apposée sur le mur de la maison syndicale. Considérant cette plaque comme insuffisante, le conseil municipal décide en 1970 d'ériger un mémorial. En 1973, celui-ci est inauguré devant la prison de Göttingen, à l'angle de la Maschstraße Inférieure et de la Maschstraße Supérieure, sur le site de l'ancienne synagogue. La sculpture qui à la forme d'une pyramide de tubes en acier, ayant pour base une étoile de David, a été créée par l'artiste italien Corrado Cagli Le, la ville décide de nommer \"Place de la Synagogue\" l'intersection formée par la Maschstraße Inférieure et la Maschstraße Supérieure, où était située l'ancienne synagogue.", "section_level": 1}], "src_summary": "La synagogue de Göttingen, inaugurée en 1872, transformée et agrandie en 1895, a été détruite en 1938 lors de la nuit de Cristal comme la plupart des autres lieux de culte juif en Allemagne. ", "tgt_summary": null, "id": 248143}
{"src_title": "Mary Thomas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Mary Thomas était originaire d'Antigua et est arrivée à Sainte-Croix dans les années 1860 pour travailler dans les plantations de l'île. En 1878, elle résidait à la plantation Sprat Hall. Avant le déclenchement du soulèvement, elle avait trois enfants et avait déjà été arrêtée pour quelques délits. Des historiens ont émis l'hypothèse que le dossier d'arrestation avait été inventé en partie par les autorités coloniales danoises afin de la discréditer aux yeux du public. Après l'émancipation en 1848 des Africains réduits en esclavage dans les Antilles danoises, une loi du travail de 1849 a fixé les salaires et les conditions de travail pour tous les travailleurs des plantations et interdit la négociation de meilleurs salaires ou de meilleures conditions de travail. Cela a rendu le travail dans les plantations peu attrayant et de nombreux travailleurs ont choisi de quitter les plantations et les îles pour chercher de meilleures conditions ailleurs. Le gouvernement a réagi à la pénurie de main-d'œuvre en rendant plus difficile pour les travailleurs de quitter les îles, en exigeant des certificats médicaux et en imposant des frais sur les passeports. Au moment de la renégociation des salaires à l'automne de 1878, les revendications des travailleurs furent rejetées et de nouvelles conditions entravant les déplacements furent imposées. Cela a au pour conséquence de déclencher les émeutes appelées émeutes de Fireburn, considérées comme les plus grandes émeutes ouvrières de l'histoire danoise et au cours desquelles plus de 50 plantations ont été brûlées. En raison de son rôle de chef de file pendant le soulèvement, Mary Thomas est devenue connue sous le nom de « reine Mary ». Les travailleurs l'ont choisie, ainsi que deux autres femmes, « la reine Agnès » et « la reine Mathilde », comme « reines\" pour accomplir des fonctions rituelles et festives pendant le soulèvement. Thomas a joué un rôle de premier plan et s'est qualifiée de « capitaine » dans la rébellion. Lors d'un des soulèvements, elle aurait appelé à la décapitation de ceux qui ne voulaient pas participer. Elle est arrêtée puis jugée avec d'autres dirigeants du soulèvement syndical. Lors de leur procès, elle a témoigné contre un autre dirigeant, Thomas Graydon, également connu sous le nom de « colonel Peter », qui a été condamné à mort. Mary Thomas a également été condamnée à mort pour incendie criminel et pillage mais sa peine a été commuée en réclusion à perpétuité. Elle est transférée à Copenhague et placée à la prison pour femmes de Christianshavn en 1882 mais est renvoyée en 1887 dans la ville de Christiansted pour purger le reste de sa peine.", "section_level": 1}, {"title": "Héritage.", "content": "Mary Thomas a obtenu un statut quasi-mythique dans la tradition orale des îles Vierges, où une chanson populaire commémore ses actions lors du soulèvement. L'autoroute Queen Mary à Sainte-Croix porte son nom. En 2018, les artistes Jeannette Ehlers et ont créé une statue de 7 mètres de hauteur appelée « Je suis la Reine Mary » représentant Mary Thomas assise sur un trône brandissant un flambeau et un couteau pour couper la canne à sucre. La statue a été dévoilée à Copenhague en 2018. C'est, d’après ses auteurs, le premier monument public du Danemark en l’honneur d’une femme noire.", "section_level": 1}], "src_summary": "Mary Thomas (vers 1848 - 1905), connue sous le nom de Queen Mary, fut l'une des dirigeantes des émeutes de « Fireburn » de 1878 sur l'île de Sainte-Croix dans les Antilles danoises.", "tgt_summary": null, "id": 1685334}
{"src_title": "Les Années (roman d'Annie Ernaux)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "« [Les images réelles ou imaginaires] s’évanouiront toutes d'un seul coup comme l'ont fait les millions d'images qui étaient derrière les fronts des grands-parents morts il y a un demi-siècle, des parents morts eux aussi. Des images où l'on figurait en gamine au milieu d'autres êtres déjà disparus avant qu'on soit né, de même que dans notre mémoire sont présents nos enfants petits aux côtés de nos parents et de nos camarades d'école. Et l'on sera un jour dans le souvenir de nos enfants au milieu de petits-enfants et de gens qui ne sont pas encore nés. Comme le désir sexuel, la mémoire ne s'arrête jamais. Elle apparie les morts aux vivants, les êtres réels aux imaginaires, le rêve à l'histoire. » (15) Le roman oscille entre des descriptions de photos décrivant l'autrice, prises entre 1941 et 2006, et une peinture de l'époque à laquelle ces photos ont été prises à travers les souvenirs qui se sont gravés dans l'esprit de l'autrice, choisis pour leur pertinence sociologique. Le roman brasse 60 ans d'histoire commune avec le récit de l'existence unique de l'autrice, mais l'autrice met à distance celle qu'elle fut par l'usage de la troisième personne. Son histoire est personnelle, impersonnelle et collective. A. Ernaux renouvelle le genre de l'autobiographie.", "section_level": 1}, {"title": "Extrait.", "content": "« Toutes les images disparaîtront. (...) Toutes les images crépusculaires des premières années, avec les flaques lumineuses d'un dimanche d'été, celles des rêves où les parents morts ressuscitent, où l'on marche sur des routes indéfinissables (...) Les images réelles ou imaginaires, celles qui suivent jusque dans le sommeil. Les images d'un moment baignées d'une lumière qui n'appartient qu'à elles. »", "section_level": 1}, {"title": "Lien externe.", "content": "Les Années sur Evene.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les Années est un roman d’Annie Ernaux publié en 2008 chez Gallimard. Il a obtenu le prix Marguerite-Duras, le prix François-Mauriac de la région Aquitaine, le prix de la langue française et le prix Strega européen. Il était également en lice dans les 10 ouvrages sélectionnés pour le Prix France Culture-Télérama 2008, et pour le Prix des Lecteurs du Télégramme 2009.", "tgt_summary": null, "id": 1888868}
{"src_title": "Shoya Nakajima", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En club.", "content": "Le, Nakajima s'engage en faveur du Al-Duhail SC. Courtisé au mercato hivernal par des écuries européennes, la presse fait état d'un intérêt du Paris Saint-Germain, du FC Porto ou de Wolverhampton envers le joueur. L'ailier japonais préfère néanmoins partir au Qatar pour une somme de 35 millions d'euros. C'est un montant record pour un transfert d'un footballeur japonais ainsi que la plus grosse transaction de l'histoire du Portimonense. Nakajima reçoit le numéro dix et découvre son nouveau club en fin de saison puisqu'il ne reste que sept journées de championnat. Le, il est titulaire pour ses débuts en Stars League contre l'Al-Sailiya SC. Nakajima marque son premier but qatari deux journées plus tard en participant au festival offensif de son équipe aux dépens de l'Al Ahli SC (6-0). Il remporte la Coupe du Qatar au mois de mai, son premier trophée en club, aux dépens de l'Al Sadd Doha (4-1). Le, cinq mois après son départ du Portugal, Nakajima revient au pays en signant au FC Porto un contrat de cinq saisons pour la somme de douze millions d'euros. Il échoit du numéro dix de leader technique. Pour ses débuts, Nakajima est titularisé par Sérgio Conceição au poste d'attaquant le en phase qualificative de la Ligue des champions contre le FK Krasnodar. Porto perd la rencontre 2-3 et se fait éliminer de la compétition, une première pour le club depuis 2010. Le, il entre en jeu en Liga NOS face au Vitória Setúbal (victoire 4-0).", "section_level": 2}, {"title": "En équipe nationale.", "content": "Avec les moins de 17 ans, il participe à la Coupe du monde des moins de 17 ans 2011 organisé au Mexique. Lors du mondial junior, il joue deux matchs : contre la Jamaïque, et le Brésil. Il inscrit un but contre les joueurs brésiliens, avec malgré tout une défaite 2-3. Il participe ensuite avec le Japon aux Jeux asiatiques de 2014. Lors de ces jeux, il inscrit deux buts : contre l'Irak, puis contre le Népal. Le Japon est battu en quart de finale par la Corée du Sud. En, il dispute le championnat d'Asie des moins de 23 ans qui se déroule au Qatar. Lors de cette compétition, il inscrit un doublé contre l'Iran (victoire 3-0). Le Japon remporte la compétition en battant la Corée du Sud en finale. Ce sacre lui permet de participer aux Jeux olympiques d'été de 2016 organisés au Brésil. Il joue trois matchs lors du tournoi olympique, inscrivant un but contre la Colombie (2-2). Le, Nakajima honore sa première sélection avec l'équipe du Japon en entrant en jeu pour la dernière demi-heure d'un match amical contre le Mali. Il se montre décisif pour ses débuts en inscrivant un but dans le temps additionnel qui permet au Japon d'arracher un nul 1-1. Malgré de bonnes performances en club, Nakajima n'est pas retenu pour disputer la Coupe du monde 2018 en Russie. Convoqué pour participer à la Coupe d'Asie des nations 2019, Nakajima se blesse et doit déclarer forfait. Au mois de, Nakajima est appelé pour disputer la Copa América 2019 au Brésil; la sélection japonaise étant invitée pour la deuxième fois dans cette compétition. Il est titulaire lors des trois rencontres de phase de groupes. Nakajima marque un but contre l'Équateur en ouvrant le score mais le match se termine sur un nul 1-1 qui clôt le parcours des deux équipes.", "section_level": 2}], "src_summary": ", né le à Hachiōji au Japon, est un footballeur international japonais. Il évolue au poste de milieu offensif ou d'ailier gauche au FC Porto. ", "tgt_summary": null, "id": 1206157}
{"src_title": "Billancelles", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "En 2015 commence l'étude d'un remembrement de toutes les terres agricoles et voies de circulation des communes de Billancelles, Digny, Pontgouin, et Saint-Arnoult-des-Bois. Cet événement donne lieu à la suppression de plusieurs routes. La D347.2 reliant Le Charmoy Gonthier à Guimonvilliers ; la D347.1 liant Landelles et Billancelles ; la D347.3 reliant Guimonvilliers à la D920 (\"Pontgouin-Le Charmoy Gonthier\") ; D345 liant La Noëlle au lieu-dit Le Breuil seront donc définitivement détruites. D'autres tronçons seront également supprimés lors de ce remembrement. Des chemins stables seront placés sur les tracés de ces routes mais redressés. La D125 (Billancelles - Courville-sur-Eure) sera élargie à 4m50. Les chemins communaux sont également modifiés et leur largeur atteindra 5m. Les limites des communes ainsi que la gestion de certaines portions de routes et chemins sont modifiées.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "Une société de chasse gère le comptage et l'abattage de gibier sur la commune. Billancelles est engagée dans une démarche de réduction des pesticides et autres produits nocifs pour l'environnement. La commune refuse toute implantation d'éolienne sur son territoire mais se voit contraint d'avoir en champ de vision vers la Cathédrale de Chartres six éoliennes implantées en 2019.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Les communes de Billancelles et Landelles sont en groupement scolaire et se partagent les classes (de la petite section au CM2), le ramassage scolaire, et la cantine. Le siège du SIRP Landelles-Billancelles se trouve depuis 2017 au 2,rue de la mairie à Billancelles. La fibre optique est disponible à la connexion sur la commune. Elle part de Guimonvilliers pour arriver dans les différents hameaux, à l'exception de La Noëlle qui la reçoit de Courville-sur-Eure.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Un vide-grenier est organisé, chaque année, début juin. Une exposition de véhicules anciens, présentés par des volontaires, y est toujours adjointe. Un repas annuel \"des anciens\" est organisé, le 11 Novembre, afin de célébrer le souvenir de l'armistice de 1918. Un panier est disponible pour les personnes ne pouvant pas se déplacer. Un repas \"du 14 juillet\" est présenté, suivant le taux de réponse positives, le 13 juillet au soir. Un arbre de Noël des enfants est offert par la commue, chaque année, début décembre.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Distributeur à œufs.", "content": "La commune ne dispose d'aucun commerce. Un agriculteur du bourg produit des œufs, des pommes de terre, ainsi que des dérivés de ces produits. En 2018, cet agriculteur installe un distributeur à casiers où l'on paye par carte bancaire, 24h/24, 7j/7. On y trouve ses produits, ainsi que des pâtés et autres produits locaux de saison.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le centre du village consiste en un triangle de bâtiments situé à la sortie du village en direction de Courville-sur-Eure. On trouve, de la partie la plus large à la pointe : l'école et sa cour, la mairie, la salle des fêtes, l'aire de jeux pour enfants et l'ancien arsenal.", "section_level": 2}, {"title": "Église Saint-Martin.", "content": "La construction s'étend du au, la nef étant la partie la plus ancienne. La charpente-voûte en coque de bateau retournée est datée de 1578. L'intérieur de l'édifice est orné de boiseries, notamment d'un retable à colonnes et d'une chaire datant tous deux du. Les vitraux du chœur datant du, de style figuratif, soulignent le retable. Ceux de la nef sont principalement composés de losanges, auxquels sont inclus des fragments de panneaux plus anciens. Jusqu'au milieu du, l'église était entourée par le cimetière. Il fut déplacé quelques dizaines de mètres plus loin à l'ouest. En 2002, de gros travaux de restauration sont entrepris. Ils concernent la couverture et le clocher. Les peintures de la porte principale ainsi que des murs intérieurs sont régulièrement reprises. De 2017 à 2019, la commune requalifie les abords de l'église, avec comme maître d’œuvre le cabinet Gilson, architecte paysager. Le parvis, à l'ouest, est repris et un bâtiment adjacent (acquis par la mairie en 2014) est détruit afin de laisser place à un parking, côté nord. Les arbres existants sont remplacés par de nouveaux. On ajoute également un éclairage LED nocturne pour la façade ouest.", "section_level": 3}, {"title": "La salle Roger-David.", "content": "Elle est construite en 1985, suite au décès d'un habitant de la commune, vivant au lieu-dit limitrophe Le Charmoy Gonthier (\"commune de Digny\"). N'ayant pas d'héritier, cet homme décida de léguer tous ses biens à la commune de Billancelles. Grâce à ce legs, la commune construit une salle des fêtes adjacente à la mairie, orientée plein sud vers la plaine, avec un grand parking rejoignant celui de l'école. La salle est dotée d'une cuisine avec un accès direct pour les traiteurs et d'une cour intérieure. Une aire de jeu, située entre l'ancien arsenal et la salle, vient compléter ce lieu depuis 2019.", "section_level": 3}, {"title": "L'ancien arsenal.", "content": "N'ayant pas de pompiers professionnels, l'arsenal ne se compose que d'une petite salle qui servait, jusqu'en 1997, à stocker le matériel anti-incendie assez rudimentaire de la commune (une pompe à bras, aucun véhicule d'intervention). La pompe à bras est donnée en 2017 au centre de pompiers de Courville-sur-Eure.", "section_level": 3}], "src_summary": "Billancelles est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Les habitants de Billancelles sont les Billancellois et les Billancelloises", "tgt_summary": null, "id": 2454241}
{"src_title": "Faydit d'Aigrefeuille", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Ce cousin de Clément VI et petit-cousin de Grégoire XI, devenu licencié en lettres, commença sa carrière ecclésiastique en avril 1342 comme archiprêtre de Roquemaure au diocèse de Montauban ; chanoine et sacriste de Lodève la même année ; chanoine du chapitre cathédral de Saintes en 1346 et devint prieur de Promilhanes dans le diocèse de Cahors le.Devient chanoine de Paris à partir de 1348.Vers 1350, il fut affecté à Bourges en tant que sous-diacre, chancelier et doyen de l’archidiocèse.En 1358, notaire pontifical, doyen de la cathédrale de Bourges, chanoine prébendé de Bourges, d'Orléans et d'Arras, il permute avec Ithier de Manhac des prébendes aux cathédrales de Paris et de Saintes pour un archiprêtré au diocèse de Saragosse et une prébende de Sainte Walburge de Furnes, au diocèse de Thérouanne.", "section_level": 1}, {"title": "Le familier d’Innocent VI.", "content": "Ordonné par Innocent VI peu après le, il prit la charge d’archidiacre de Millau dans le diocèse de Rodez puis fut nommé prieur de Saint-Félix de Piquecos dans le Bas-Quercy en 1360. Un an plus tard, il devenait chanoine du chapitre cathédral d’Orléans puis Innocent VI l’appela à ses côtés à Avignon et le fit protonotaire apostolique. Il devint dès lors son familier.", "section_level": 2}, {"title": "Le remplaçant de ses frères.", "content": "Le, après la mort de son frère Raymond d’Aigrefeuille, il lui succéda comme évêque de Rodez.Retenu à la cour pontificale auprès d'Urbain V il nomme comme vicaire général le chanoine Pierre Gaffuer, prenant seulement la possession de son siège épiscopal le 22 juillet 1365.Promu évêque d'Avignon en succession de son frère Pierre d'Aigrefeuille le.Il conserve l'archidiaconé de Millau au chapitre de Rodez, qu'il tient jusqu'à sa mort. En, il remplaça son frère Guillaume comme camerlingue du Sacré Collège pendant que celui-ci partit en légation en Germanie.", "section_level": 2}, {"title": "Le cardinal d’Avignon.", "content": "Il couronna sa carrière épiscopale, en devenant notaire à la chancellerie d’Avignon comme collecteur d’impôts. Cette même année, lors du consistoire du, il fut créé cardinal de Saint-Sylvestre et Saint-Martin-des-Monts par Clément VII auquel il s'est rallié, puis il est nommé administrateur avant le. Entre-temps, en 1385, il avait succédé à Bernard Odoli comme abbé de Saint-Pierre-de-Montmajour. Comme son frère, Pierre d'Aigrefeuille, Faydit résida le plus souvent à Villeneuve-lès-Avignon ou dans sa bastide de Réalpanier. Comme toute sa famille, le cardinal fut l’un des hommes de confiance des Grimoard. Ce fut à ce titre que du 11 au, il devint l'un des exécuteurs testamentaires du cardinal Anglicus. Il mourut le, à Avignon, il fut inhumé derrière le maître-autel de la cathédrale Notre-Dame des Doms, sa tombe œuvre du sculpteur bourguignon Jacques Morel puis ses restes furent transférés dans la chapelle de la Purification en face la tombe de Benoît XII. Il avait fondé dans la cathédrale de Rodez un service annuel pour le repos de son âme.", "section_level": 2}], "src_summary": "Faydit d’Aigrefeuille (?-1391), dit le cardinal d'Avignon, né à La Font, en Limousin, il était le fils du chevalier Guillaume d’Aigrefeuille et d'Aigline de Tudeils, frère du cardinal Guillaume d'Aigrefeuille l'Ancien et d'Aymar d'Aigrefeuille, maréchal de la Cour pontificale d'Avignon.", "tgt_summary": null, "id": 572616}
{"src_title": "Saint-Martin-sur-le-Pré", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Les premières mentions de Saint-Martin remontent à 1143 sous le vocable Saint-Martin-prez-Vinetz mais aussi avec les variances de l'époque \"Santci Martini Viencel, Santci Martini juxta Vincellum\" mais aussi \"Sanctum Martinum juxta Cathalaunum\". De la fin du au le nom unifié par Saint-Martin-sur-le Prez avant une résurgence francisée de Saint-Martin-et-Vinetz ou Saint-Martin-les-Vinetz avant que ne paraisse en l'an I et II Vinetz-sur-Marne.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La région occupée par le village de Saint-Martin était habitée depuis longtemps. La mise au jour, en 1875, à proximité du centre du village, d'une station préhistorique de l'âge de la pierre taillée, a révélé qu'un groupe d'individus vivait déjà à cet endroit plus de cinq mille ans avant notre ère.Divers objets trouvés au même endroit ou en d'autres points du territoire, permettent d'affirmer que les environs du village ont été habités aux époques gauloise et gallo-romaine. , le christianisme fait son apparition en Gaule. Le grand saint Martin, évêque de Tours, est de passage en Champagne et donne son nom à de nombreuses localités traversées. Au Moyen Âge, l'histoire du village se confond avec l'établissement et le développement des biens ecclésiastiques qui s'y forment dès le, ceux de l'abbaye de Saint-Pierre-aux-Monts et du prieuré de Vinetz.La communauté de Saint-Martin fait partie du domaine de l'évêque comte de Châlons, qui renoncera à ses droits en 1329, au profit des religieux de Vinetz qui deviendront seigneurs de Saint-Martin-les-Vinetz, le village dépendant de la coutume du Vermandois. Le village est constitué en communauté, de façon attestée depuis 1247, l'assemblée se tenait à l'issue de la messe le dimanche dans le cimetière l'été, à l'ombre des arbres, à l'entrée de la nef l'hiver puis dans l'école quand elle fut créée. Elle devait des miliciens pour la ville de Châlons où elle participait à l'entretien des fossés, de la muraille tout comme les villages à 4 ou 7 lieues à la ronde. Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais ravagent la région et le village n'est pas épargné. Au début du, la famine, les hivers rigoureux de 1709 et 1711 des bandes de loups ravagent la région ; en 1790 et 1794, la commune absorbe celle voisine de \"Vinetz\".Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de \"Vinets-sur-Marne\". Pourquoi « sur le pré »? Parce que le village est situé à proximité d'une vaste prairie qui s'étendait jusqu'au lit de la Marne. Cette prairie servait de pâturage commun. Elle était inondée chaque hiver, donc fertilisée par le limon du cours d'eau. Elle produisait une herbe de choix, qui pouvait nourrir une partie de l'année toutes les bêtes de la localité.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "En 1743 est attestée une école, simple appentis adossé au sud de l'église qui resta là jusqu'en 1863, une nouvelle école étant construite près de la place du village qui fut agrandie et rénovée en 1898.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Une des richesses de la ville fut pendant longtemps son port sur la Marne, «...la principale rue du village est dégradée par suite de la grande affluence de voitures qui amènent au port de Saint-Martin des charbons pour l'approvisionnement de Paris, des bois de marine, des munitions de guerre pour le roi » en une supplique à l'intendant en 1788. les nautes avaient pension en la ville avant de bresler les convois, ils payaient une redevance sur chaque stère de bois stockée sur le pré. Le port fut recréé sur le canal latéral à la Marne mais finit par tomber en désuétude. Les chemins de fer de la Banlieue de Reims disposaient d'une gare dans la commune, dès 1903.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Martin-sur-le-Pré est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est. De l'agglomération de Châlons-en-Champagne.", "tgt_summary": null, "id": 1520459}
{"src_title": "Norah Lindsay", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Norah Mary Madeline Bourke est née à Ootacamund, en Inde, d'une famille de la bourgeoisie militaire anglo-irlandaise, et est la nièce du 6e comte de Mayo, le gouverneur général et vice-roi de l'Inde. À l'âge de 22 ans, elle épouse le frère de Violet Lindsay Manners, Sir Harry Lindsay et part vivre à Sutton Courtenay Manor, Oxfordshire, son cadeau de mariage : un assemblage de maisons et chalets charmants et pittoresques, de belles granges et écuries, où elle a développé ses compétences de jardinière-paysagiste. Influencée par Gertrude Jekyll, elle a créé le jardin de la maison, avec une sorte de désordre inspiré qui a influencé son amie de toujours Vita Sackville-West : les effets de surprise dans une structure formelle réalisés à Sissinghurst peuvent être détectés dans le style du jardin de Rosemary Verey. Elle n'avait aucune formation botanique formelle, mais un \"sens du jardin\" très développé. En 1924, après l'effondrement de son mariage et devant la ruine financière, elle se lance dans une carrière de paysagiste. Lindsay a passé toute sa vie à fréquenter la haute-société, ce qui a conduit à de nombreuses commandes d'une clientèle qui comprenait la royauté, la noblesse anglaise et les expatriés américains. Nancy Lancaster, fondatrice de la firme exploitée par Sibyl Colefax et John Fowler, l’employait à Ditchley Park et Kelmarsh Hall, et dans les dizaines d’autres jardins de maisons de campagne sur lesquels elle travaillait, de Port Lympne, Kent, à Chirk Castle en Nord du Pays de Galles. Lindsay a collaboré avec Christopher Hussey dans deux articles de \"Country Life\" qui ont illustré Sutton Courtenay dans sa phase finale et mature. Nancy Lindsay (1896-1973) était la seule fille de Norah et Harry Lindsay et a été grandement influencée par l'amour de sa mère pour le jardinage. Elle s'est liée à un ami de sa mère, le Maj. Lawrence «Johnny» Johnston, le créateur de Hidcote, en raison de leur intérêt commun pour la collecte de plantes. Après sa mort en 1958, Johnston a légué son jardin à la française Serre de la Madone à Lindsay. Elle a laissé une sélection de ses écrits, peintures et plantes à l'Université d'Oxford. Un petit fonds commémoratif a été créé après sa mort pour permettre aux femmes d'accompagner les expéditions de chasse aux plantes menées par l'Université. De nombreuses plantes portent son nom, dont Dianthus \"Nancy Lindsay\".", "section_level": 1}, {"title": "Jardins.", "content": "\"Voici un échantillon des jardins influencés par Lindsay\" Jardins du National Trust ; Jardins commerciaux et privés au Royaume-Uni; A l'étranger", "section_level": 1}], "src_summary": "Norah Lindsay (née Bourke) (-) est une paysagiste qui a eu une influence majeure sur la conception et la plantation de jardins au Royaume-Uni et en Europe continentale dans l'entre-deux-guerres.", "tgt_summary": null, "id": 903324}
{"src_title": "Transport ferroviaire en Inde", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Un projet de réseau ferroviaire en Inde fut annoncé en 1832, mais rien ne fut fait pendant plus d'une décennie. Le premier train en Inde partait de Red Hills jusqu'au pont Chintadripet en 1837. Il s'appelait Red Hill Railway et utilisait une locomotive à vapeur rotative fabriquée par William Avery. Le chemin de fer a été construit par Sir Arthur Cotton et était principalement utilisé pour le transport de pierres de granit destinées à la construction de routes à Madras. En 1844, le Gouverneur général des Indes Henry Hardinge autorisa des entrepreneurs privés à construire un réseau ferroviaire en Inde. Deux nouvelles entreprises furent créées et la Compagnie des Indes Orientales fut chargée de les aider. L'intérêt de beaucoup d'investisseurs britanniques entraîna la rapide construction d'un réseau en l'espace de quelques années. Le train roula le 22 décembre 1851, et fut utilisé pour le transport de matériel de construction à Roorkee. Quelques années plus tard, le 16 avril 1853, le premier train de voyageurs entre Bombay et Thana (soit ) fut inauguré, signant officiellement la naissance du chemin de fer en Inde. Le gouvernement britannique encouragea la création de compagnies ferroviaires par des investisseurs privés grâce à une disposition garantissant un revenu annuel de 5 % durant les premières années d'exploitation. La compagnie reviendrait ensuite au gouvernement, mais la compagnie d'origine garderait un contrôle opérationnel. Ce réseau comptait kilomètres de lignes en 1880, principalement organisé des trois grands ports de Bombay, Madras et Calcutta. En 1895, l'Inde commença à construire ses propres locomotives, et en 1896 elle envoya des ingénieurs et des locomotives pour participer à la construction des chemins de fer ougandais. Bientôt plusieurs royaumes indépendants commencèrent à avoir leurs propres réseaux et le chemin de fer atteignit les régions qui correspondent aux actuels États de l'Assam, du Rajasthan et de l'Andhra Pradesh. Une Direction des Chemins de fer fut créée en 1901 de manière provisoire, puis formellement en 1905, mais les pouvoirs étaient toujours officiellement détenus par le vice-Roi, Lord Curzon. La Direction des Chemins de fer était sous le contrôle du Département du commerce et de l'industrie et comptait trois membres : le président d'une entreprise ferroviaire britannique, un agent d'une des compagnies et un représentant du gouvernement, ce dernier occupant le poste de président. Pour la première fois de leur histoire, les chemins de fer indiens devinrent légèrement bénéficiaires. En 1907, la quasi-totalité des compagnies étaient sous le contrôle du gouvernement. L'année suivante, la première locomotive électrique fit son apparition. Avec l'arrivée de la Première Guerre mondiale, le réseau fut utilisé pour satisfaire des besoins britanniques hors de l'Inde. À la fin de la guerre, les chemins de fer étaient dans un piteux état, après avoir souffert du conflit. Le gouvernement prit le contrôle des Chemins de fer et sépara le budget de la Direction des Chemins de fer des autres budgets en 1920. La Seconde Guerre mondiale endommagea sérieusement le réseau, les trains étant détournés vers le Moyen-Orient et les ateliers transformés en usines de munitions. Au moment de l'indépendance et de la partition des Indes en 1947, une grande partie du réseau passa sous contrôle du Pakistan. Un total de 42 réseaux séparés, y compris 32 lignes propriétés des anciennes principautés indiennes, fut réuni au sein d'un unique ensemble baptisé « Indian Railways » (Chemins de fer indiens). Indian Railways était en 2009 le second plus grand employeur du monde (1.4M, devancé uniquement par l'armée chinoise). Les réseaux existants furent abandonnés au profit de zones en 1951 et un total de six zones naquit l'année suivante. L'économie indienne s'améliorant, la quasi-totalité des unités de production furent adaptées à la culture indienne. En 1985, la dernière locomotive à vapeur disparut au profit du diesel et de l'électrique. Le système de réservation fut informatisé à partir de 1995.", "section_level": 1}, {"title": "Le réseau.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Voies.", "content": "La longueur totale des voies utilisées par les Chemins de fer indiens est d'environ kilomètres. Les voies sont prévues pour des vitesses allant de 75 à. Les Chemins de fer indiens utilisent trois types d'écartements différents, la voie large, la voie métrique et la voie étroite. La voie large — mm — est l'écartement le plus utilisé en Inde, avec kilomètres de voies. Dans certaines régions au trafic moins dense, la voie métrique — mm — est courante, bien qu'un projet soit en cours pour convertir toutes les voies à l'écartement large. La voie étroite est utilisée sur quelques lignes, traversant un relief prononcé ou anciennement privées (pour des raisons de coût), qui sont généralement difficiles à convertir à la voie large. La voie étroite est utilisée sur km du réseau. Le Nilgiri Mountain Railway et le Darjeeling Himalayan Railway sont deux célèbres lignes qui utilisent la voie étroite. Cet écartement est également utilisé par des zoos en Inde, dont les voies sont parfois maintenues par les Chemins de fer indiens. Une politique de standardisation de l'écartement à voie large sur l'ensemble du réseau est en cours depuis 2011. Les traverses sont généralement faites de béton précontraint, d'acier et de fer, bien que des traverses en teck soient toujours utilisées sur certaines lignes anciennes. La traverse de béton précontraint qui est largement employée aujourd'hui est basée sur la norme RDSO Drawing No. RDSO=T-2496. Les traverses métalliques étaient également utilisées intensivement avant l'arrivée des traverses de béton. Les Chemins de fer indiens ont divisé le pays en quatre zones selon la température usuelle. La plus grande variation de température annuelle a lieu au Rajasthan, où la différence peut dépasser les 70 °C.", "section_level": 2}, {"title": "Traction.", "content": "Environ des quelque km du réseau sont électrifiés. La majorité des lignes utilisent le V alternatif par caténaire. Une exception est la région de Mumbai, qui utilise le V continu. Les lignes de cette région sont actuellement en cours de conversion vers le V alternatif, et cette conversion doit être achevée en 2008. Une autre exception est le métro de Calcutta, qui utilise le 750 V continu transmis par troisième rail. Les trains doivent passer d'un courant à l'autre à deux endroits près de Mumbai. Les trains de la région Centre passant par Igatpuri passent de l'alternatif au continu grâce à une zone neutre dont les caténaires peuvent transmettre les deux courants pendant que les locomotives sont changées. Les trains de la région Ouest changent de courant en marche entre Virar et Vaitarna, dans une section non électrifiée de environ, appelée « zone morte », où les trains roulent grâce à leur force d'inertie. Tous les trains traversant cette section doivent être bicourants (classés WCAM par les Chemins de fer indiens).", "section_level": 2}, {"title": "Signalisation.", "content": "Les Chemins de fer indiens utilisent des signaux lumineux, mais dans certaines régions isolées, les anciens signaux mécaniques et les signaux fondés sur des disques (en fonction de la position ou de la couleur du disque) sont toujours utilisés. En dehors de quelques lignes à fort trafic autour des grandes villes ou des nœuds ferroviaires, le réseau n'utilise pas de bloc automatique. La sécurité dépend donc entièrement de la vigilance du personnel opérant les signaux et des conducteurs. La signalisation lumineuse utilise des feux multicolores et est dans de nombreux endroits contrôlée automatiquement. Il y a trois types de signaux : Les signaux quadricolores, grâce à leurs multiples indications intermédiaires entre l'arrêt complet et la marche normale, laissent aux trains rapides un temps suffisant pour ralentir en toute sécurité si besoin. Ce qui devient très important dès lors que la vitesse des trains augmente. Sans signaux quadricolores, les signaux doivent être placés très loin pour laisser une distance de freinage suffisante, ce qui réduit le débit de la ligne. En même temps, les trains lents peuvent se suivre à peu de distance les uns des autres grâce aux signaux quadricolores. Les signaux mécaniques utilisent un bras pour transmettre l'indication au conducteur. Il en existe plusieurs types, à deux, trois ou quatre positions. D'autres, proche de bifurcations, utilisent un disque : ils sont tous à deux positions.", "section_level": 2}, {"title": "Réseaux urbains.", "content": "En plus du réseau ferroviaire national, il existe plusieurs réseaux de métro dans les plus grandes villes du pays. Le métro est ainsi présent à Chennai (Madras), Delhi, Kolkata (Calcutta) et Mumbai (Bombay).", "section_level": 2}, {"title": "Réseaux privés.", "content": "Bien que les Chemins de fer indiens bénéficient d'un quasi-monopole en Inde, il existe quelques réseaux privés datant de l'époque coloniale, souvent de courtes lignes sur des terrains privés. Il y a aussi quelques lignes exploitées par des entreprises pour leurs propres besoins, par des exploitants agricoles, des mines, des ports, etc. Le port de Bombay exploite, tout comme celui de Madras ou le \"Chemin de fer du Port de Calcutta\", un réseau à voie large. Le port de Vishakhapatnam a lui à la fois des lignes à voie large et à voie étroite (). La seule a un réseau à voie large. Le groupe Tata exploite des funiculaires à Bhira et Bhivpuri (ainsi que la ligne privée Kamshet — Barrage de Shiratwa). La \"Pipavav Rail Corporation\" détient une concession de 33 ans pour la construction et l'exploitation d'une ligne de Pipavav à Surendranagar. La \"Kutch Railway Company\", une coentreprise de l'État du Gujarat et d'investisseurs privés, doit construire (avec le Port de Kandla et celui de Gujarat Adani) une ligne Gandhidham – Palanpur. Ces lignes sont principalement destinées au trafic de fret et non à celui de voyageurs. Bien que les Chemins de fer indiens aient généralement décidé les tarifs de fret sur ces lignes, des propositions récentes (février 2005) ont suggéré de laisser aux entreprises exploitantes la liberté de décider de leurs prix et de façon plus générale d'exploiter leurs lignes sans lien avec les CFI.", "section_level": 2}, {"title": "Le matériel roulant.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les locomotives.", "content": "Les Chemins de fer indiens utilisent un code de classification particulier pour identifier leurs locomotives. Ce code comporte généralement trois ou quatre lettres, suivies d'un chiffre indiquant le modèle (soit assigné chronologiquement soit indiquant la puissance de la machine). Ce code peut être suivi d'autres codes indiquant des variations mineures par rapport au modèle de base. Les trois (ou quatre) lettres sont, de gauche à droite, l'écartement des voies sur lesquelles la locomotive roule, le type d'énergie ou carburant pour la locomotive, et le type d'opération pour lequel la locomotive peut être utilisé. L'écartement est codé « W » pour la voie large, « Y » pour la voie métrique, « Z » pour la voie étroite de et « N » pour celle de. L'énergie utilisée est codée « D » pour le diesel, « A » pour l'électrique alternatif, « C » pour le courant continu et « CA » pour les locomotives bicourant alternatif / continu. Enfin, le type d'opérations est codé « G » pour les locomotives de fret, « P » pour les locomotives de trains de voyageurs, « M » pour les locomotives mixtes (fret et voyageurs) et enfin « S » pour les locomotives de manœuvre. Un chiffre supplémentaire indique la puissance de la locomotive. Par exemple « 4 » indique une puissance supérieure à chevaux ( kW) mais inférieure à chevaux ( kW). Une lettre supplémentaire est donnée pour exprimer la puissance exacte : par exemple « A » pour 100 chevaux de plus, « B » pour 200 chevaux et ainsi de suite. Ainsi, une WMD-3D est une locomotive pour voie large, roulant au diesel, utilisable à la fois pour le fret et les voyageurs, et a une puissance de chevaux. La locomotive diesel la plus courante est la WDM-2, dont la production a commencé en 1962. Cette locomotive de chevaux a été conçue par Alco et produite par les Diesel Locomotive Works de Varanasi. Elle est actuellement en cours de remplacement par des locomotives plus modernes, avec des puissances atteignant les chevaux (). Les premières locomotives électriques furent produites par les Chemins de fer indiens en 1970. Il y a une grande variété de locomotives électriques utilisées, de à chevaux (de 2,1 à ). Elles correspondent également à la variété des tensions employées. La plupart des lignes électrifiées dans le pays le sont sous courant alternatif V, mais les lignes de la région de Mumbai utilisent l'ancien courant V continu. C'est pourquoi Mumbai et ses alentours sont le seul endroit en Inde où des locomotives bicourant des séries WCAM et WCAG peuvent être observées. Toutes les autres locomotives électriques utilisent le V alternatif et font partie des séries WAP, WAG et WAM. Quelques UM de la région Ouest utilisent également les deux courants. Ces trains passent d'un courant à l'autre entre Virar et Vaitarna grâce à une section non-électrifiée appelée \"zone morte\". Il y a également quelques rares locomotives à batteries, utilisées principalement pour des opérations de manœuvre. Les seules locomotives à vapeur encore utilisées le sont sur deux lignes inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO (le Darjeeling Himalayan Railway et le Ooty) et sur la ligne touristique \"Palace on Wheels\". Un projet est à l'étude pour faire revenir la ligne Neral-Matheran à la vapeur.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux de production.", "content": "Les locomotives et les voitures sont produites à plusieurs endroits en Inde : Quelques locomotives électriques ont été produites par BHEL, et des composants de locomotives sont fabriqués à de nombreux autres endroits dans le pays.", "section_level": 2}, {"title": "Les services voyageurs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Classes.", "content": "Un train de passager standard comprend de nombreuses voitures de classes différentes. Le tableau suivant liste les différentes classes existantes. Cependant, un train ne comporte pas nécessairement toutes les classes indiquées ci-dessous. À l'arrière du train se trouve un compartiment connu sous le nom de voiture du garde. Un émetteur s'y trouve et le garde donne un signal lorsque le train est prêt au départ. Un train de voyageurs standard comprend généralement quatre voitures de classe générale, deux en tête et deux en queue de train, dont une réservée aux femmes. Le nombre exact peut varier en fonction de la ligne et de la demande. Un compartiment à bagages est également ajouté en tête ou en queue. Dans certains trains, on trouve également un wagon postal, ainsi qu'un wagon-réserve central dans les trains de grandes lignes.", "section_level": 2}, {"title": "Nomenclature des trains.", "content": "Les trains sont classés en différentes catégories qui indiquent la fréquence de leurs arrêts, leur priorité sur le réseau, et leurs classes. Chaque train express est identifié par un code à quatre chiffres : les deux premiers indiquent la région et la subdivision de la région qui opèrent le train, les deux derniers le numéro du train. Pour les trains rapides, le premier chiffre est toujours un « 2 », les deux suivants indiquent la région et la subdivision de la région qui opèrent le train, et seul le dernier chiffre indique le numéro de série du train. Les trains roulant en sens opposés sur la même ligne ont généralement des numéros consécutifs. La plupart des trains express sont également baptisés, c'est-à-dire qu'ils possèdent un nom qui se rapporte à des régions, des personnalités historiques ou encore des rivières. Certains exemples célèbres en sont :", "section_level": 2}, {"title": "Hiérarchie des trains.", "content": "Les trains sont classés par leur vitesse moyenne et la fréquence de leurs arrêts, ce qui leur donne un ordre de priorité sur le réseau.", "section_level": 2}, {"title": "Billets.", "content": "Jusqu'à la fin des années 1980, les réservations de billets sur les CFI devaient être réalisées manuellement. Ce n'est que fin 1987 que la vente de billets commença à être informatisée. Le système entier passa à l'informatique en 1995 pour transmettre des informations actualisées sur l'état et les places disponibles dans les trains. Aujourd'hui le réseau de billetterie est largement informatisé, à l'exception de certaines régions isolées. Dans les grandes villes les billets peuvent être achetés pour n'importe quel trajet dans le pays, ce qui n'est pas nécessairement le cas dans les plus petites gares. Les billets peuvent également être achetés par internet et par SMS, moyennant une charge additionnelle. Des billets à tarif réduit peuvent être achetés pour les seniors (plus de 60 ans), les personnes handicapées, les étudiants, les officiels gouvernementaux, etc. Des abonnements permettant, entre deux gares, un nombre de trajets illimités pour un certain temps dans une certaine catégorie de trains existent également. Les touristes étrangers peuvent acheter un Indrail Pass, similaire au passe Eurail, qui permet un nombre de trajets illimité en Inde pour une certaine période. Pour les trajets à grande distance, une couchette peut être réservée jusqu'à deux mois avant le départ. Le nom et l'âge sont nécessaires et sont inscrits sur le billet. Le prix du billet inclut généralement le tarif de base en fonction du type de train (par exemple une surcharge doit être acquittée pour les rapides), la classe et le cas échéant le prix de réservation d'une couchette. Si aucune place n'est disponible, le billet reçoit un numéro de liste d'attente ; autrement le billet est dit « confirmé », et un numéro de couchette est imprimé sur le billet. Une personne recevant un numéro de liste d'attente devra attendre qu'il y ait suffisamment d'annulations pour obtenir un billet confirmé. Si son billet n'est pas confirmé le jour du départ, elle ne pourra pas monter dans le train. Certains billets sont dits « réservés contre annulation » (« \"Reservation Against Cancellation\" », ou \"RAC\"), ce qui est entre la liste d'attente et la liste confirmée. Le détenteur du billet peut alors monter dans le train et obtenir une place indiquée par le contrôleur, si celui-ci lui a certifié qu'il y avait des places inoccupées. Des billets à place réservée peuvent également être achetés par internet, à l'adresse www.ircto.co.in. Les tickets achetés en ligne sont catégorisés comme \"iTickets\" et \"eTickets\". Les iTickets sont réservés mais imprimés et donnés au voyageur au moment du départ, alors que les eTickets sont imprimés par le voyageur. Une carte d'identité reconnue est nécessaire pour obtenir un eTicket. L'annulation des eTickets peut également être réalisée en ligne, sans que le voyageur doive de rendre à aucun guichet. Des billets sans réservation sont disponibles sur le quai juste avant le départ. Un détenteur de billet sans réservation ne peut monter que dans la voiture de classe générale. Tous les réseaux suburbains délivrent des billets sans réservation pour une durée limitée. Pour les utilisateurs quotidiens de ces réseaux, un abonnement pour une durée d'un à trois mois permet des trajets illimités entre deux gares données. Ces billets peuvent également être achetés par internet.", "section_level": 2}, {"title": "Liaisons internationales.", "content": "L'Inde est reliée par chemin de fer au Pakistan, au Népal et au Bangladesh. Il est également prévu d'ouvrir un réseau dans le sud du Bhoutan. Avant la partition des Indes, il y a avait huit lignes entre l'Inde et le Pakistan ; il n'y en a aujourd'hui plus que deux utilisées. La première traverse la frontière à Wagah, entre Amritsar en Inde et Lahore au Pakistan ; c'est là que circule le Samjhauta Express ou « train de l'amitié », visé le 18 février 2007 par un attentat. La deuxième, ouverte en février 2006, relie Luni (Rajasthan) à Khokropar (Sind) via Munaboa. Les anciennes lignes aujourd'hui neutralisées reliaient : Après la création du Pakistan oriental (futur Bangladesh), de nombreux trains qui reliaient l'Assam au Bengale-Occidental durent être détournés au Nord du nouvel État. Cependant il n'existe plus en 2005 de liaisons ferroviaires voyageurs entre les deux pays, bien que deux lignes existent, entre Mahisasan et Shahbazpur (voie métrique) d'une part, entre Radhikapur et Birol d'autre part. Ces deux lignes sont utilisées pour le fret. Deux lignes relient l'Inde et le Népal : l'une, affectée au fret, relie Raxaul Jn. (État de Bihar) à Sirsiya (district de Parsa), l'autre, la Janakpur Railway, est affectée au transport de voyageurs, et relie Jaynagar (Bihar) à Khajuri (district de Dhanusa). La première est à voie large, la seconde à voie étroite. Le projet de liaison ferroviaire entre l'Inde et le Sri Lanka n'a jamais abouti, bien qu'un ferry relie les deux gares les plus proches des deux côtés du détroit de Palk.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le chemin de fer est le mode de transport à grande distance le plus utilisé en Inde. Le transport ferroviaire à travers le pays est assuré par la compagnie publique des Chemins de fer indiens (\"Indian Railways\"), dont le réseau ferroviaire traverse le pays de long en large et s'étend sur kilomètres de lignes. C'est l'un des réseaux de chemin de fer les plus longs et les plus chargés au monde, qui transporte plus de de passagers et de tonnes de marchandises par an. Ce réseau s'étend sur les 28 états et sur 3 des 7 territoires du pays, et est raccordé aux réseaux du Népal, du Bangladesh et du Pakistan. ", "tgt_summary": null, "id": 54685}
{"src_title": "Outines", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Outines se situe dans le sud-est de la Marne, à proximité de l'Aube et de la Haute-Marne. Le village se trouve au sud-ouest du Lac du Der-Chantecoq. La commune se compose du village, avec en son centre l'église, et plusieurs fermes et lieux-dits : la Haute-Rue, la Loie, la Pierre, la Rue aux Ronces. Outines est desservie par les routes départementales 55 et 655. Au nord du village, s'écoule le ruisseau des Gros Prés, qui prend sa source à Drosnay. Au nord-est, la commune accueille les étangs d'Outines : l'étang des Landres, l'étang du Grand Coulon et l'étang de la Forêt. Remontant au Moyen Âge, ces étangs font partie de la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage du lac du Der et des étangs d’Outines et d’Arrigny. Ils sont compris dans une ZNIEFF de type II et classés, avec d'autres étangs de la Champagne humide, par la convention de Ramsar. L'étang du Petit Coulon est aujourd'hui asséché. On y trouve aussi l'étang de la Pierre, près de la ferme du même nom.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Bocage champenois, est membre, depuis le janvier 2014, de la communauté de communes Perthois-Bocage et Der. En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du 15 décembre 2011, trois petites communautés de communes préexistantes : - la communauté de communes du Bocage Champenois ;- la communauté de communes Marne et Orconte ;- la communauté de communes du Perthois ;ont fusionné pour créer la nouvelle communauté de communes Perthois-Bocage et Der, à laquelle se sont également jointes une commune détachée de la communauté de communes de Val de Bruxenelle (Favresse) et la commune isolée de Gigny-Bussy.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de la commune sont les Outinois et Outinoises.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Outines, notamment grâce à sa situation près du Lac du Der-Chantecoq, accueille plusieurs gîtes. Par ailleurs, on y trouve un silo de Champagne Céréales.", "section_level": 1}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Église Saint-Nicolas.", "content": "L'église Saint-Nicolas remonte à la fin du et au début du. Construite à pans de bois, il s'agit de la plus grande église de ce style du département et du Pays du Der. Si son plan est celui d'une église traditionnelle, l'intérieur est soutenu par des poteaux de bois et des poutres. Elle est classée monument historique le 7 juillet 1964. Plusieurs objets de l'église sont également classés monument historique. On y trouve un fauteuil de célébrant de style Louis XV du et un autre de style Louis XIII, du siècle précédent. L'église abrite également des lambris sculptés du, des fonts baptismaux du, une statue d'un abbé (Saint-Gond) et une statue du Christ en croix de la même période. Le maître-autel et le retable de l'église datent de 1816 et sont de Ludot.", "section_level": 2}], "src_summary": "Outines est une commune française de 134 habitants, située dans le département de la Marne en région Grand Est. Le village d'Outines a fait l'objet d'un arrêté de protection le, pour son habitat traditionnel particulièrement remarquable et bien conservé. Son architecture rurale en pans de bois et torchis typique de la Champagne humide, où la pierre manquait pour la construction, se retrouve aussi bien dans les maisons peu élevées du village que dans l'Église Saint-Nicolas - datant du et classée monument historique - qui est la plus vaste église à pans de bois de la Marne.", "tgt_summary": null, "id": 440357}
{"src_title": "Bornes frontières belgo-prussiennes", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "En 1817, des poteaux en bois furent placés le long de ligne frontière. Les bornes en pierre, de formes et de matériaux divers, ont été placées à partir de 1840 aux points cruciaux. Encore au début du un certain nombre de bornes intermédiaires furent ajoutées. Les numéros des bornes suivent l’ordre arithmétique. Les bornes portant les numéros 1 à 75 marquaient la limite entre le Grand-Duché de Luxembourg et la Prusse, la première borne dédoublée se trouvant à Schengen (luxembourg) et Perl (Prusse), à la frontière avec la France. A partir du numéro 75, à la limite des communes de Gouvy et Burg-Reuland, les bornes marquaient la frontière entre les Pays-Bas (la Belgique à partir de 1830) et la Prusse. Après l’indépendance du Luxembourg en 1839, cette borne 75 devint le point tri-frontières entre la Belgique, la Prusse et le Luxembourg. La dernière pierre de de tracé frontalier est le nuléro 193 ; elle se trouve à l’ancien point quadri-frontières au Vaalserberg. Au nord de ce point, la frontière entre les Pays-Bas et la Prusse continue, jalonnée de bornes jusque Mook en Middelaar au tripoint des Royaumes des Pays-Bas, de Prusse et de Hanovre à la borne. A plusieurs endroits, la Prusse fit construire des bâtiments massifs, qui servaient aussi de logements de fonction pour les douaniers. Avec le traité de Versailles signé en 1919 et le rattachement effectif en des anciens cerle de Malmedy (officiellement Kreis Malmedy) et cercle d'Eupen à la Belgique, la ligne frontière avait perdu sa raison d’être. Les bornes n’étaient plus d’aucune utilité et ne furent plus entretenues. De ce fait, certaines sont tombées en ruine ou ont disparu à la suite de travaux agricoles ou forestiers. La Belgique a saisi les anciennes maisons douanières et les a vendues plus tard à des particuliers. La Région wallonne a classé les trois bornes, près de la Baraque Michel dans les Hautes Fagnes en 1991. Toutes les bornes marquant la limite entre la Région wallonne et la Communauté germanophone de Belgique, y compris celles qui ont disparu, sont classés depuis 1996 par la Communauté germanophone.", "section_level": 1}, {"title": "Le tracé.", "content": "L'ancienne frontière belgo-prussienne s’étirait du point tri-frontières Luxembourg (à partir de 1839) - Pays-Bas (Belgique à partir de 1830) - Prusse à Schmiede (Luxembourg, à l'ouest de Lengeler et au nord de Huldange), jusqu'au point tri-frontières Pays-Bas - Moresnet neutre - Prusse (à partir de 1830 point quadri-frontières Belgique - Moresnet Neutre - Pays-Bas - Prusse) sur le Vaalserberg. D’après le traité d'Aix-la-Chapelle dit \"traité des limites\" de 1816, la ligne frontière suivait, à partir de la borne 76, l’ancienne voie Luxembourg - Stavelot, passait à l’ouest du village de Recht, puis épousait le lit du ruisseau de Recht jusqu’aux environs de Pont, puis une partie du lit de l’Amblève, avant de remonter, jalonnée de bornes, vers la Baraque Michel via Francorchamps. A partir de là, la frontière longeait la rive gauche de la rivière Helle jusqu’à Hütte, à l’entrée de la ville d’Eupen. Elle contournait ensuite le sud-ouest de la ville à la limite des communes belges de Membach et Baelen, se poursuivait vers le couvent du Garnstock pour rejoindre la grand route commune aux deux états, appelée rue Mitoyenne en Belgique et, du côté prussien, Herbesthaler Straße (commune de Kettenis) et Neutralstraße (commune de Herbesthal et Lontzen). Après un tronçon de la chaussée de Liège (Grünstraße), la frontière montait alors jusqu’au Vaalserberg. Les bornes comportant les numéros de 76 à 111 et de 158 à 193 marquent la frontière ouest de l’actuelle Communauté Germanophone de Belgique, les bornes de 112 à 157 celle des communes wallonnes de Malmedy et Waimes qui sont tombées aux mains de la Prusse malgré la dominance de la langue française. A certains endroits furent placées deux bornes, une en Belgique et l’autre en Prusse. Ce fut le cas aux endroits où des rues ou des rivières prennent le relais des bornes, comme la rue Mitoyenne ou la Vesdre. A ces endroits, la frontière se trouvait juste au milieu de la voie ou du cours d’eau. C’est le cas des bornes 173 et 174 de part et d’autre de la Vesdre, 178 à 186 entre les communes de Baelen et Eupen, 187 entre Lontzen et Welkenraedt ; il y avait même trois bornes 186 et 187. Aux limites de Moresnet Neutre, de part et d’autre de la ‘’rue Verte’’ (route de Liège) étaient placées deux fois deux bornes 188. Les pierres intermédiaires ajoutées plus tard dans le cercle de Malmedy ont reçu le numéro de la dernière pierre officielle avec un suffixe alphabétique. Une particularité du cercle de Malmedy réside dans le fait que la frontière a été interprétée différemment par les deux pays lors de l’érection des premières bornes entre les numéros 88 et 96. La Prusse a vu une ligne droite de borne en borne, mais les Pays-Bas (Belgique) ont vu le tracé de la route commerciale. Cela créait surtout un no man's land entre les bornes 93 et 94. Ni les Pays-Bas (la Belgique), ni la Prusse, n'étaient responsables de ce terrain. Cette erreur n’a été découverte qu’en 1897, lorsque quelqu'un a voulu construire une maison dans la partie située entre la ferme Kretels et la borne 94. De ce fait, la ligne frontière a été remesurée en 1898 et le protocole définissant la frontière réelle fut signé en 1909 à Stavelot. De nombreuses bornes intermédiaires ont ensuite été installées, ce qui a rendu visible le parcours exact dans la zone non définie. La limite autour des fermes fut également clairement définie. Lors des mesures, il a également été découvert que la borne 94 était à un endroit totalement inexact, à savoir en territoire prussien à 30 mètres de sa position correcte. Elle n'a jamais été replacée au bon endroit. En 1900, la Prusse s’est rendu compte que la borne 160 se trouvait au mauvais endroit. Le contrôleur du cadastre a donc remesuré en la ligne frontière complète entre les bornes 158 et 161. La borne a alors été déplacée à sa place exacte, c.à.d. 20 mètres plus au nord. Sur la ligne frontière entre les bornes 173 et 174, qui forme une section de la limite communale entre Eupen et Membach (aujourd'hui Baelen), la Vesdre a coupé un méandre ou cette percée a été créée artificiellement. Par conséquent, la borne 174 du côté belge a été enlevée, mais une nouvelle portant le numéro 1731 a été placée sur l'ancien lit de la rivière, à l'endroit où la frontière quitte le lit du fleuve. Aucun document n’a été trouvé à ce jour, mais des recherches ont montré que cela s’est passé entre 1873 et 1914. Les limites de l’ancien territoire de Neutral-Moresnet et les bornes locales entre le sud (bornes 188) et l’angle nord (borne 193) sur le Vaalserberg constituent une particularité. Selon le protocole d'Emmerich du on plaça à l’ouest du territoire, sur la frontière entre les Pays-Bas (la Belgique) et Moresnet Neutre, les poteaux portant les numéros 188, 189, 1891⁄2, 190, 1901⁄2, 191, 1911⁄2, 192 et 193, et à l’est, sur la ligne entre Moresnet Neutre et la Prusse, les poteaux portant les numéros 188, 189, 190, 191, 192, le poteau étant commun aux deux lignes. Plus tard, toute la limite de Moresnet Neutre a été marquée par 60 poteaux en bois, qui ont ensuite été remplacés par des pierres de section carrée. Ces dernières sont pour la plupart préservées, mais ne sont pas encore classées. Moresnet Neutre a été dissout en 1920 par le Traité de Versailles et rattaché au territoire belge. Une autre particularité concerne la dernière borne portant le numéro 193 du Vaalserberg, qui à l'origine matérialisait le point quadri-frontières et qui fut remplacée en 1926 par une nouvelle borne, sans numéro, qui marque l’emplacement exact de la frontière entre les trois pays actuels et porte les lettres B, NL et D. À une cinquantaine de mètres vers le nord-nord-ouest, sur le sol néerlandais, une nouvelle borne conique fictive marque le point culminant des Pays-Bas () et est entourée de deux autres dont la vraie 193, représentant symboliquement les trois pays frontaliers.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "L'article 42 du traité d'Aix-la-Chapelle du décrit la fome et les dimensions des poteaux. Leur hauteur était de 8 pieds carolingiens de 1773, soit au-dessus du sol, ils étaient carrés et le côté mesurait carolingiens (). Sous le sol ils avaient une longueur de 4 pieds (1.27 m) et un côté de minimum 12 pouces (31,4 cm). Les poteaux ont tous été mis en place entre février et. A l’origine, il s'agissait de poteaux en chêne peints en noir et blanc du côté prussien et en blanc et orange du côté néerlandais. Pour les deux limites de Moresnet Neutre, ils avaient la couleur correspondante au pays et totalement blanc sur le côté de Moresnet Neutre.
Les poteaux en bois se sont révélés très sensibles aux intempéries et ont donc dû être remplacés progressivement par des bornes en pierre dès 1840, Les premières remplacèrent les poteaux portant les numéros 79, 126, 147 et 149, elles étaient toutes octogonales et constituées de pierre bleue d’environ de haut. Tous les autres pieux en bois ont été remplacés entre 1863 et 1865 par des pierres de dimensions et de formes différentes, la base ayant généralement un diamètre de. Dans l'ancien district de Malmedy (numéros 76 à 157), à l'exception des quatre hexagonales érigées en 1840, des pierres de section carrée d'une hauteur de ont été placées. Outre le numéro, les bornes comportent d'un côté la lettre \"B\" pour la Belgique et de l'autre le \"P\" pour la Prusse. Les pierres intermédiaires ajoutées en 1909 sont carrées, ne mesurent que de haut et portent uniquement le numéro suivi d'une lettre. Dans l'ancien district d'Eupen (numéros 158 à 193), les pierres portent uniquement le numéro, elles sont généralement carrées et d'une hauteur d'environ ou, plus rarement, octogonales d'une hauteur totale de.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les bornes frontières belgo-prussiennes marquent, selon les décisions du Congrès de Vienne (1815), l’ancienne ligne frontière entre le Royaume de Belgique, qui faisait encore partie du Royaume uni des Pays-Bas jusque 1830, et le Royaume de Prusse.", "tgt_summary": null, "id": 1607026}
{"src_title": "Manou (Eure-et-Loir)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "À la frontière ouest séparant les départements d'Eure-et-Loir et de l'Orne, Manou appartient à la région naturelle du Perche. La commune jouxte la partie sud de la forêt de Senonches. Elle est située sur la berge nord de l'Eure, ce qui explique son habitat continu depuis l'époque gauloise.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Provenant du département de l'Orne, la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine, entre dans le département d'Eure-et-Loir par la limite sud de Manou, avant de se diriger vers Fontaine-Simon.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Bas latin Minnavus ; Minno, nom de personne d’origine gauloise, dérivé de minn = le chevreau, et suffixe de possession avus. Meno, 1128 (Cartulaire de Thiron, t. 1) ; Manuae, 1148 (Cartulaire de Thiron, t. 1) ; Menotum, 1152 (Cartulaire de Thiron, t. 2) ; Mano, 1198 (Archives départementales d'Eure-et-Loir-G, Prieuré de Belhomert) ; Mennoi, 1225 (Cartulaire Saint-Père-en-Vallée de Chartres, p. 684).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Ancien fief, Manou est un bourg défendu dès le par des fossés et des fortifications. Thomas, comte du Perche, habita le château en 1214. Le bourg fut par la suite une maison royale appartenant à Blanche de Castille, puis devint un fief de la baronnie de Châteauneuf-en-Thymerais.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jumelages.", "content": "La commune de Manou est jumelée avec :", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Chapelle Sainte-Apolline.", "content": "Château de La Renardière.", "section_level": 3}, {"title": "La tourbière des Froux.", "content": "Une « réserve biologique forestière dirigée » a été créée sur afin de protéger cette tourbière sur sables, caractéristique du Perche.", "section_level": 3}], "src_summary": "Manou est une commune française, du département d'Eure-et-Loir et de la région Centre-Val de Loire, à la frontière séparant le Thymerais et le Perche, entre les communes de Senonches et La Loupe.", "tgt_summary": null, "id": 31727}
{"src_title": "Courdemanges", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Courdemanges est un village situé au sud-ouest de Vitry-le-François, traversé par la rivière Chéronne. Il a été durant la bataille de la Marne totalement détruit.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Il a existé, il y a très longtemps, à l'entrée du village, un château dans lequel se trouvaient des plantes extrêmement rares. Ce château appartenait à la famille Franchecourt Le vin blanc de la commune était très recherché. En 1773, il y avait 68 hectares de vigne. Le village a été particulièrement touché par la première bataille de la Marne. Il a d'ailleurs reçu la Croix de guerre 1914-1918, du ministre de la Guerre, André Maginot de Revigny-sur-Ornain, le 2 juillet 1922. L'école, construite juste avant la première guerre (1908-1914), est, avec le préau couvert et la buanderie, le seul bâtiment public ayant été épargné par l'incendie du village. La mairie, contenant un logement pour l'instituteur, accompagnée d'une remise à pompes, d'une remise pour l'instituteur et d'une salle de réunion, a été reconstruite en 1924 par l'entreprise Fantoni de Frignicourt. L'horloge a été quant à elle fournie par Duterte, horloger à Vitry-le-François qui, cependant, ne semble pas avoir installé les trois timbres de la sonnerie. Durant la Première Guerre mondiale, un bas-relief représentant le Sacrifice d'Abraham, classé aux Monuments Historiques a été détruit. La commune a changé plusieurs fois de nom : Curtis Dominica (1136), Curia Dominica (1136), Dominica Villa (1178), Curia Dominici (1194), Court-Domange (1256), Courdomanche (1292), Cortdemenge (1299), Courdomange (1464), Courdommange (1508), Courtdommange (1516), Courtdommenge (1554), Cordemanche (1556), Courdemange (1687), Cour-de-mange (1767), Courdemange (1789),", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est de type « tempéré océanique humide » (Cfb) d'après la classification de Köppen. Un climat océanique dégradé qui se traduit un temps doux et humide mais où les hivers peuvent aussi se révéler rudes et les étés fort chauds. La station météorologique la plus proche, celle de Saint-Dizier, a ainsi enregistré une température minimale de en 1956 et un record de chaleur de durant la canicule de l'été 2003.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Certaines parcelles agricoles de la commune appartiennent à la zone de production des vins de Champagne. La commune bénéficie aussi de l’appellation \"Volailles de la Champagne\" (IGP) Courdemanges s'est vu attribuer 2 fleurs par le Conseil national des villes et villages fleuris", "section_level": 1}, {"title": "Services dans le village.", "content": "Courdemanges bénéficie des services d'un médecin, de trois infirmiers, de quatre nourrices agréées, d'un traiteur, d'une entreprise de travaux forestiers, d'un transporteur, d'une entreprise de nettoyage de façades, d'un couvreur, d'un artisan fumiste, d'un peintre, d'un vitrier. La commune compte aussi des chambres d’hôtes et un terrain de tennis et un boulodrome.", "section_level": 2}, {"title": "Établissement scolaire.", "content": "La commune compte une école appartenant au regroupement scolaire Huiron/Courdemanges accueillant les élèves de la communauté de communes du Mont Morêt de la moyenne section jusqu'au CE1 tandis que l'école de Huiron s'occupe des élèves du CE2 jusqu'au CM2.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,4 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}], "src_summary": "Courdemanges est une commune française appartenant à la Communauté de communes du Mont Morêt, située dans le département de la Marne en région Grand Est.", "tgt_summary": null, "id": 1598044}
{"src_title": "Saint-Maurice-des-Lions", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Saint-Maurice-des-Lions est une commune de la Charente limousine située sur la rive droite de la Vienne, à au sud-est de Confolens et au nord-est d'Angoulême. Avec une superficie de plus de, c'est la commune du département de la Charente la plus étendue. Le bourg de Saint-Maurice est aussi à au nord de Chabanais, au nord-est de Roumazières-Loubert, au nord-ouest de Saint-Junien et à l'ouest de Limoges. La route principale traversant la commune et le bourg est la D 948, route de Limoges à Niort entre Étagnac et Confolens. La D 166, de Lesterps à Roumazières traverse aussi la commune et le bourg du nord-est au sud-ouest; elle franchit la Vienne par le pont de Manot. La D 51, route de Confolens à Saulgond, traverse le nord-est de la commune. La D 167 va au nord en direction d'Esse. La gare la plus proche est celle de Chabanais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "Le village de Lésignac (ou \"Lézignac\") est assez important, et il est situé en limite orientale de la commune. Celle-ci, assez étendue, compte d'autres hameaux : \"la Plagne\", \"le Chambon\" avec sa tuilerie, \"Rue\", \"Gamory\", \"la Brouterie\", \"Lesterie\", \"Chez Fourot\", \"Mazouin\", \"le Cluzeau\", \"Chez Pougeard\", \"Sellas\", etc. ainsi que de nombreuses métairies.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Comme toute cette partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne. Le sous-sol de la commune de Saint-Maurice est composé de granit, diorite et gneiss La commune occupe un vaste plateau ondulé d'une altitude moyenne de, qui descend vers la vallée de la Vienne qui borde la commune à l'ouest. Les altitudes s'étagent entre, dans la vallée de la Vienne en limite nord-ouest, et, en limite orientale. Le bourg est à environ d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le bourg domine la rive du Goire, affluent de la Vienne à Confolens, et le ruisseau de Biais qui grossit le Goire en aval de Saint-Maurice. Le Goire traverse la commune du sud-est au nord-ouest et passe aussi au pied de Lésignac. D'autres petits affluents traversent ou bordent la commune, comme ceux du Cluzeau, de la Malicherie, du Chambon, de la Font. La Vienne borde la commune à l'ouest, et les ruisseaux parfois à sec de Rue, de chez Boutant et de la Brouterie s'y jettent. La commune compte aussi de nombreux petits étangs et retenues.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est océanique dégradé. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom est attesté par la forme ancienne \"Sanctus Mauritius\" au Moyen Âge. Maurice, chef de la légion thébaine, fut martyrisé à Agaune (Saint-Maurice, en Suisse) en 286. La commune tire aussi son nom de ce qu'il y avait autrefois trois lions en granit qui ornaient le bourg, dont il en reste un de nos jours. Pendant la Révolution, Saint-Maurice-des-Lions s'est appelée provisoirement \"La Côte\".", "section_level": 1}, {"title": "Dialecte.", "content": "La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. Elle se nomme \"Sent-Maurzis\" en occitan.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Au Moyen Âge, Saint-Maurice était sur un itinéraire transversal d'un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se dirigeait du Limousin vers Angoulême par Manot pour bifurquer vers Saintes (reliques de saint Eutrope), Blanzac (vers Blaye) ou Aubeterre (vers Sainte-Foy-la-Grande). La paroisse de Lézignac-sur-Goire était un prieuré-cure qui dépendait de l'abbaye de Lesterps. L'église a été démolie et il n'en reste plus qu'une pierre tombale du. Au début, le Chambon était une partie de la paroisse de Chirac. D'origine templière, elle a été érigée en paroisse particulière vers la fin du. Elle dépendait en premier lieu de la commanderie du Petit-Madieu, puis de celle du Grand-Madieu. Sous l'Ancien Régime, ces trois paroisses dépendaient du comté de Confolens, mais aucune d'elles n'était le siège d'une juridiction. Les fiefs étaient nombreux et peu importants. Les principales familles étaient la famille \"de Barbarin\", qui possédait les fiefs du Ponteuil et de la Touderie, la famille \"d'Assier des Brosses\", la famille \"de Rouziers\" et les familles \"La Cour de Rocquart\", \"du Pin\" et \"de La Sudrie\". Jean-François d'Assier, plus connu sous le nom du \"chevalier d'Assier\", possédait le fief des Brosses, à Saint-Maurice, mais aussi Tourteron, dans la paroisse de Saint-Simeux. La famille de Rouziers était d'abord établie dans la paroisse de Lézignac, puis elle acquit en 1618 le domaine de Rhus, qu'elle possédait encore au début du. L'un de ses membres, François de Rouziers, fut nommé gouverneur de Brigueuil en 1573 par le comte de Lude, gouverneur du Poitou. Trois lions en granit ornaient autrefois le bourg de Saint-Maurice. Aujourd'hui il n'en reste plus qu'un, très usé par les intempéries et les enfants qui le chevauchaient, situé au pied de la croix en granit de la place centrale du bourg, la place du Terrier. La tradition locale veut que les deux autres aient été volés par les habitants de Limoges après une violente bagarre. L'hypothèse semble plausible car les deux lions ornant l'église Saint-Michel-des-Lions à Limoges ressemblent fort à celui de Saint-Maurice. Au centre du bourg, une ancienne chapelle doit dater du. Il y avait autrefois une étoffe en tapisserie, qui a disparu. La commune a été formée après la Révolution par les trois paroisses de Saint-Maurice, la plus importante, Lézignac-sur-Goire, et Le Chambon, paroisse qui a été partagée avec la commune de Chirac. Elle devient la plus vaste commune du département. Au début du, l'industrie était encore représentée par quelques moulins dont le plus important était celui des Brosses, et quelques carrières de granit.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Remarques.", "content": "Saint-Maurice-des-Lions a absorbé Lésignac avant 1801.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Industrie.", "content": "Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de tuiles. C'est la tuilerie située au Chambon, construite en 1945 à la place d'une ancienne tuilerie non mécanisée.", "section_level": 2}, {"title": "Commerces.", "content": "Depuis les années 1950, la commune tend à se vider progressivement de ses commerces et artisans. En comparaison, il y avait 2 bouchers et boulangeries, 3 bars, 4 épiceries au début des années 1970, pour aujourd’hui une unique boulangerie ainsi qu’un nouveau bar « Le Mas des deux Lions », qui a ouvert en 2019. Les activités locales diminuent fortement au profit d'une zone pavillonnaire croissante, qui étend pourtant la superficie du bourg.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école publique fait partie de la mairie-école qui fut construite en 1934. L'école est un entre Chabrac et Saint-Maurice. Chabrac accueille l'école maternelle, et Saint-Maurice l'école élémentaire, avec trois classes. Le secteur du collège est Confolens.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Maurice-des-Lions (\"Sent-Maurzis\" en limousin, dialecte occitan) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). ", "tgt_summary": null, "id": 1560517}
{"src_title": "Montferrand-du-Périgord", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Montferrand-du-Périgord se trouve en bordure sud de la route départementale 26, entre Beaumont-du-Périgord et Belvès, à égale distance de Bergerac, Sarlat-la-Canéda et Villefranche-du-Périgord. Le village est sur le trajet du sentier de grande randonnée GR 36, entre Belvès et Monpazier.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie entre 85 et. Située sur le plateau aquitain, la commune domine la vallée préhistorique de la Couze, affluent de la Dordogne. Le point le plus haut se situe au nord, dans la forêt de la Bessède. Le point le plus bas se situe à l'ouest, sur la Couze, face au gisement préhistorique de Combe-Capelle. Selon le relief, il existe différents types de sols : Les causses calcaires favorisent les orchidées.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est traversée par la Couze, alimentée sur sa rive droite par trois ruisseaux : le Tournier, le Fournier et le Ségurel. Elle est alimentée rive gauche par une source importante au pied du château médiéval (captage).", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "La commune est traversée par deux routes départementales : la (axe nord-sud) et la (axe est-ouest). La gare SNCF la plus proche est la gare du Buisson située à. L'aéroport le plus proche est celui de Bergerac à.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "La commune de Montferrand-du-Périgord est un exemple d'habitat dispersé. Elle comporte un bourg de dimension modeste et un grand nombre de lieux-dits : trente-sept en tout dont certains ne comportent plus qu'une seule habitation occupée. Hormis le bourg composé de l'école, de la mairie-poste et de dont deux logements sociaux, treize villages ou hameaux sont situés au sud de la Couze : Brondel, la Côte rouge, les Granges, la Métaderie, les Meules, Minjou, le Moulin de Granjou, le Pech de Caumont, Piquepoul, le Planège, la Poutine, Rambeaux et les Vignes (abandonné). Vingt-trois hameaux sont situés au nord de la Couze : la Babée, la Barrière, Bellevue, le Blanquier, le Bost, Boulègue, la Brandette, Cavard, la Couture, Dourite, Ferrière, Gentil, Labattut, Langlade, Menaud, Pinel, Plaisance, Ponchelle, Régagnac, la Rivière, le Tournier, les Tuques, la Valentie et Vidal. Le village n'a pas de plan local d'urbanisme (PLU) en 2014.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 152, alors qu'il était de 111 en 1999. Parmi ces logements, 53,9 % étaient des résidences principales, 41,2 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,7 % des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 70,5 %, en légère hausse par rapport à 1999 (67,6 %).", "section_level": 2}, {"title": "Projets d'aménagements.", "content": "Un projet d'aménagement de la voirie du bourg est prévu en 2014 afin d'améliorer le cadre historique et la vie des habitants. Des travaux de rénovation de l'église paroissiale Saint-Christophe dans le bourg sont en voie d'achèvement (2014). Un projet d'amélioration de la sécurité aux abords de l'hôtel-restaurant, sur la départementale 26, est à l'étude.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "En occitan, la commune porte le nom de \"Mont Ferrand de Perigòrd\". Ce nom peut avoir différentes origines. On peut penser à la présence de minerai de fer sur les coteaux nord de la commune, mais c'est une particularité qu'on retrouve dans toute la vallée de la Couze. Une autre origine, plus vraisemblable est celtique : le mot \"ferh\" (fort, fortifié), selon les \"Mémoires sur la langue celtique\" de Jean Baptiste Bullet, qui correspondrait à une place forte antérieure au château médiéval. C'est également l'origine de nombreux noms de famille qualifiant des hommes puissants et solides.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Le territoire de la commune a été habité depuis la préhistoire. En témoignent plusieurs gisements de silex taillés sur les coteaux au nord et au sud de la Couze, ainsi que la présence, à quelques mètres de la commune, mais sur le territoire de Saint-Avit-Sénieur, du gisement néandertalien de Combe-Capelle. C'est sur ce site qu'on a trouvé l'un des plus anciens outils fabriqués par l'homme : un lissoir.", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge.", "content": "Trois sarcophages de l’époque mérovingienne ont été également découverts à Piquepoul et dans une carrière de Bellevue. D'après une tradition orale non vérifiée, le village médiéval primitif se situait sur le plateau dominant le bourg actuel. Il aurait été incendié à la suite d'une épidémie de peste et rebâti sous la protection du château fort médiéval. Celui-ci était une place forte avancée de la baronnie de Biron. La chapelle romane Saint-Christophe (), décorée de fresques romanes et gothiques, est le témoin du village primitif. Sur le territoire de la commune deux autres monuments sont associés à la famille de Biron : le château de Regagnac et une métairie. Le premier était initialement un repaire noble construit au par la famille de Regagnac. Le \"castrum de Monte Ferrando\" est mentionné dans la charte des coutumes accordé par le roi d'Angleterre Édouard, duc de Guyenne, à la bastide de Beaumont, en, le mettant dans le ressort de la bastide de Beaumont, sauf le château de Montferrand.", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance.", "content": "Le est marqué par la construction de la halle et de plusieurs maisons du bourg, ainsi que par la reconstruction du château de Régagnac par la famille de Biron.", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "En 1790, Montferrand devient le chef-lieu du canton de Montferrand, comprenant sept communes. Ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () On construit une nouvelle église vers 1850 dans le bourg, auprès de la halle du. En 1894, la commune de Montferrand prend le nom de Montferrand-du-Périgord. Au, quatre foires annuelles reflétaient l'ampleur de l'activité commerciale du village dans son environnement.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Dès 1790, la commune de Montferrand-du-Périgord est rattachée au canton de Montferrand qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Beaumont (devenu canton de Beaumont-du-Périgord en 2001) dépendant de l'arrondissement de Bergerac. Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, également dépendant de l'arrondissement de Bergerac.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Fin 1995, Montferrand-du-Périgord intègre dès sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de onze.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "En 2014, Montferrand-du-Périgord n'est jumelée avec aucune commune.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de Montferrand-du-Périgord sont appelés les \"Montferrandais\".", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "À compter de la rentrée de, la commune administre une école élémentaire au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Molières, Saint-Avit-Sénieur et Saint-Avit-Rivière. Le RPI comptait de la commune de Montferrand en 2012-2013. L'école accueillait du RPI en 2014 en cours élémentaire et en cours moyen. À compter de 2015, elle accueillera les élèves de cours préparatoire et de cours élémentaires. L'école de Saint-Avit-Sénieur accueillera les élèves des classes maternelles, et celle de Molières les cours moyens. Le collège le plus proche est à Beaumont-du-Périgord, à une dizaine de kilomètres par la route.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "La commune organise une fête le dernier week-end de juillet. Les « conférences de la Couze », animées par des spécialistes de la préhistoire, ont lieu chaque année dans la première quinzaine d’août ( en 2018). Ce rendez-vous est l’occasion de parler de sujets avec des spécialistes renommés tout en se replongeant dans la richesse de cette vallée qui possède plusieurs gisements historiques.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Les médecins, dentistes et ophtalmologistes sont installés à Beaumont-du-Périgord à, à Monpazier et à Belvès. L'hôpital le plus proche est situé à Bergerac à.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Emploi.", "content": "En 2015, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante personnes, soit 38,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,5 %.", "section_level": 2}, {"title": "Établissements.", "content": "Au, la commune compte vingt-quatre établissements, dont treize au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et commerces.", "content": "La commune de Montferrand-du-Périgord est en zone de revitalisation rurale (ZRR). Depuis le, Montferrand-du-Périgord a une tradition de commerce et d'artisanat bien supérieure à ce que représente sa population. Au, l'économie repose sur :", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La commune compte répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel. Par ailleurs, elle compte répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel.", "section_level": 2}, {"title": "Autres sites et monuments.", "content": "On peut également citer :", "section_level": 3}, {"title": "Cinéma et télévision.", "content": "Les et, le village de Montferrand-du-Périgord a accueilli un tournage pour la série Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Né à Paris le, Charles Lenormand est connu comme architecte (église Notre-Dame de Nice, cathédrale de Monaco) mais également comme photographe. Il s'est construit une maison sur le plateau, face au bourg de Montferrand. Selon le témoignage du petit-fils de son régisseur :. Décédé en 1904, il est enterré au cimetière du village. Son tombeau est situé sur la place libérée au milieu du par la disparition des trois-quarts de la nef de l'église romane Saint-Christophe. Il fait partie de l'inventaire du petit patrimoine rural bâti du Périgord en 2013 pour le mélange des styles et des matériaux utilisés.", "section_level": 2}], "src_summary": "Montferrand-du-Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine. Limitrophe du site préhistorique de Combe-Capelle, elle bénéficie d'un riche patrimoine, en particulier son église Saint-Christophe.", "tgt_summary": null, "id": 2017902}
{"src_title": "Saint-Quentin-sur-Charente", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Saint-Quentin-sur-Charente, appelée \"Saint-Quentin\" localement, est une commune de la Charente limousine située à au sud-ouest de Chabanais et à au nord-est d'Angoulême, dans la vallée supérieure de la Charente. Elle est située dans le canton de Chabanais, au sud-est de La Péruse, à au nord de Massignac, au sud-est de Roumazières-Loubert, à l'ouest de Rochechouart, au sud de Confolens et à l'ouest de Limoges. À l'écart des grands axes routiers, elle est desservie par plusieurs petites routes départementales. La D 161 de Roumazières à Rochechouart et la D 190 en direction de Confolens et Chabanais desservent le bourg. La D 164 de Suris à Chabanais passe au nord de la commune, et la D 162 de Lésignac à Chabanais passe au sud. La N 141, route d'Angoulême à Limoges, passe au nord de la commune à du bourg. La gare la plus proche est celle de Chabanais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "La commune est occupée par de nombreux hameaux ; \"Chez Grenet\", \"la Forge\", \"la Barrière\" au nord, et \"la Chauvetie\", \"Sansac\", \"la Nègrerie\", \"Maubayou\", \"Lavaud\" (qui a donné son nom au lac), \"la Brunetie\" au sud, etc. Le château de Pressac est au nord de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Géologiquement, la commune se trouve dans le Massif central, comme toute cette partie orientale de la Charente qui s'appelle Charente limousine. Le sol est principalement composé de gneiss, avec un plateau d'argile sableuse situé à l'est du bourg au bois des Geais. Quelques filons de microgranite strient ce massif du sud au nord La commune se trouve aussi sur le bord occidental de l'emprise du cratère de la météorite de Rochechouart, mais ne comporte pas de brèches dues à l'impact. Le relief est celui de la Charente limousine : assez élevé par rapport au reste du département, mais bas par rapport au reste du Massif central. Les hauteurs sont dans les. La commune est traversée par une longue crête orientée sud-est, nord-ouest, qui sépare le bassin de la Loire à l'est de celui de la Charente à l'ouest, d'altitude moyenne. Une crête de hauteur équivalente limite l'ouest de la commune et sépare la vallée de la Charente de celle de la Moulde, son premier affluent principal. Le point culminant de la commune,, est situé à l'est du bourg, près du Bois des Besses. Le point le plus bas, est situé au nord-est du château de Pressac. Le bourg, situé sur le flanc de la vallée de la Charente rive droite, est à une altitude de et le fond de la vallée à.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune se trouve à cheval sur deux bassins hydrographiques ; celui de la Loire au nord-est, et la Charente au sud-ouest, avec la vallée de la Charente elle-même qui passe au pied du bourg. La Charente traverse la commune du sud-est au nord-ouest et le barrage du lac de Lavaud se situe au sud en amont au lieu-dit \"Lavaud\". Une toute petite partie du lac est donc sur la commune. Au nord-est de la commune les ruisseaux se dirigent vers la Vienne, en particulier le \"ruisseau des Courants et de la Serre de Savignac\" au nord près de Pressac. Le sol imperméable est aussi propice à quelques petites retenues d'eau, en particulier sur le domaine de Pressac au nord.", "section_level": 2}, {"title": "Végétation.", "content": "Le paysage est essentiellement du bocage destiné à l'élevage (vache limousine et ovins). La commune est assez boisée, principalement sur la crête à l'est du bourg où on trouve le Bois des Geais et le Bois des Besses. On trouve aussi quelques landes.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est celui de la Charente limousine, de type océanique dégradé. Les précipitations sont plus nombreuses et les températures plus fraîches que dans le reste du département.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes, en latin, sont \"Sanctus Quentinus prope Cabanesium\", ou \"prope Carantoniam\", signifiant « Saint Quentin près de Chabanais » ou « près de la Charente ». Quintinus était un apôtre chrétien, évangélisateur de la Gaule, martyr du. La commune constituée à partir de la paroisse en 1793 s'appelait \"Saint Quentin\", puis s'est officiellement appelée \"Saint-Quentin\" en 1801, comme l'autre Saint-Quentin du département à cette époque. On l'a aussi appelé \"Saint-Quentin-de-Chabanais\" pour la distinguer. Sa dénomination actuelle, \"Saint-Quentin-sur-Charente\", date de 1937.", "section_level": 1}, {"title": "Dialecte.", "content": "La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. Elle se nomme \"Sent Quentin\" en occitan.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune était située à un carrefour de trois voies romaines et antiques. Des découvertes de monnaies romaines, tegulae et d'un petit bloc en marbre témoignent d'une occupation gallo-romaine : le Parc, la Croix du Parc, et près de la Barrière. La paroisse de Saint-Quentin, qui aurait été évangélisée par saint Martial lui-même, faisait partie des terres de \"Pressac\". Pressac était une des quatre grandes seigneuries qui, avec la Chauffe, la Chétardie et les Étangs, dépendaient de la principauté de Chabanais. Le château de style Renaissance date du. Au, il appartenait à \"Jean de Singareau\", écuyer. Puis il est passé aux mains des familles d'Abzac, d'Allogny et de La Bastide. Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1627. Au village de Sansac, un souterrain naturel a été découvert, qui a probablement servi de souterrain-refuge. Au début du, l'industrie dans la commune était représentée par une minoterie à cylindres, située à Sansac sur la Charente et appartenant au maire de la commune, M. Gauchon.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante : La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,7 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).", "section_level": 2}, {"title": "Équipements, services et vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "L'école est un entre La Péruse, Saint-Quentin et Suris. Saint-Quentin accueille l'école élémentaire, située au bourg et comprenant une seule classe, et Suris l'école maternelle. Le secteur du collège est Chabanais.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Quentin-sur-Charente (\"Sent-Quentin\" en occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).", "tgt_summary": null, "id": 1855728}
{"src_title": "Condac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation et accès.", "content": "Condac est une commune située au nord du département de la Charente, située à à l'est de Ruffec, dont elle fait pratiquement partie de l'agglomération, et au bord de la Charente. Elle est aussi à d'Angoulême et de Poitiers. Elle est située sur la D 740, route de Ruffec à Confolens qui traverse le fleuve à cet endroit, et elle est distante de de Champagne-Mouton et de Confolens.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux et lieux-dits.", "content": "La commune comprend les premières maisons de l'agglomération ruffécoise à l'ouest : \"Voleperdrix\". Elle comprend aussi quelques hameaux, comme \"la Leigne\", situé au sud sur la rive gauche de la Charente, et \"Madanville\" et \"Rejallant\" à l'ouest. Il y a aussi de nombreux petits domaines et fermes.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, le Bathonien occupe une grande partie de la commune, avec du Callovien au sud-est et à l'extrême sud-ouest. Des altérites sous forme d'argile à silex couvrent une petite partie nord ainsi que la limite orientale. La vallée de la Charente est couverte par des alluvions du Quaternaire dont les plus anciennes ont formé des terrasses comme au bourg. On trouve aussi quelques zones de sable argileux sur des sommets, au nord et au sud-est. Le relief de la commune est celui d'un bas plateau traversé du nord au sud par la vallée de la Charente. Le point culminant de la commune est à une altitude de, situé non loin de la limite orientale, au sud de la route de Confolens. Le point le plus bas est à, situé le long de la Charente en limite sud. Le bourg, construit sur la rive droite, s'étage entre 80 et d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Charente traverse la commune du nord au sud, en faisant quelques méandres. Sur sa rive droite et en aval du bourg, elle reçoit le Lien, ruisseau qui passe à Ruffec et qui s'appelle la Péruse plus en amont.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord du département aux abords du seuil du Poitou.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Les formes anciennes sont \"Condacinsis vicaria\" à la fin du, \"Condato\" en 1280, \"Condat\" (non daté). L'origine du nom de Condac remonterait à un nom de personne gaulois \"Condus\" auquel est apposé le suffixe \"-acum\", ce qui correspondrait au « domaine de Condus ». Dottin évoque une forme abrégée de \"Condomagus\" signifiant \"le champ ou le marché de Condus\", ce qui exclut la forme ancienne pourtant attestée \"condate\" souvent liée à un confluent à l'époque romaine, Condac étant au confluent du Lien et de la Charente.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Un cimetière gallo-romain avec tuiles à rebord a été trouvé à la fin du. Au Moyen Âge, Condac dépendait de l'abbaye de Nanteuil. Condac était sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Tusson, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Puypéroux, Aubeterre. Les pèlerins traversaient la Charente au « gué de Rejallant ». Entre le, comme sa voisine Ruffec, Condac était le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Elle était alors dans le diocèse de Poitiers, puis fut rattachée aux six autres du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine de par son extension au. Un souvenir historique reste attaché à Condac. Au mois de mars 1442, vers la fin de la guerre de Cent Ans, le roi Charles VII de France, préparant l'expédition de Guyenne contre les Anglais, se trouvait à Ruffec pour les fêtes de Pâques en compagnie du dauphin âgé de 19 ans et plusieurs hommes de sa cour. Le jour du Vendredi saint, le roi et son fils, accompagnés du duc du Maine et de Louis de Valori, se promenaient en bateau sur la Charente, lorsque l'embarcation fut prise par le courant et vint chavirer sur l'écluse d'un moulin; le roi et sa suite faillirent se noyer. C'est à cette occasion que le dauphin, le futur roi Louis XI, s'y rendit en pèlerinage et plus tard, fit reconstruire la chapelle et y fonda un chapitre. Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1629. La minoterie à meules située au lieu-dit \"le Moulin Enchanté\", construite en 1771 sur l'ordre du comte de Broglie et marquis de Ruffec, fut la plus importante du département de la Charente. Elle fut transformée en usine de filature et de tissage au début du (établissement Simoneton, filatures et tissage de la Charente) puis en partie détruite vers 1940. Un restaurant s'y est construit vers 1980. Au début du, deux autres minoteries fonctionnaient sur la Charente en amont, à Refousson et Grégueuil. Un autre moulin, situé sur le lien, existait à Moulin Neuf.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Actuellement la principale activité provient de la discothèque « Le Moulin Enchanté ».", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Le château de Grégueuil a été construit au (il est daté de 1665) et remanié au. Deux tours, une ronde et une carrée en sont séparées et l'encadrent. Des maisons du village sont marquées de croix de Saint-André. Le patrimoine environnemental est constitué de la vallée de la Charente, zone Natura 2000 et de sources.", "section_level": 1}], "src_summary": "Condac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont les \"Condacois\" et les \"Condacoises\".", "tgt_summary": null, "id": 207110}
{"src_title": "Hargnies (Ardennes)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Situé à une altitude de (au centre du village) dans une région très boisée, Hargnies est une commune de, dont hectares de forêt ce qui en fait l'une des communes les plus boisées de France. Hargnies est situé sur le plateau des Ardennes à une dizaine de kilomètres d'Haybes et de Fumay et à de Givet, dans une clairière. Le village est distant de de Charleville-Mézières, la préfecture des Ardennes. Les autres communes à proximité de Hargnies sont : Fépin, Montigny-sur-Meuse, Landrichamps, Vireux-Wallerand, et Vireux-Molhain entre autres. Les villes françaises proches de Hargnies sont : Fourmies à, Jeumont à, et Maubeuge à. Par ailleurs, la commune est située à environ trois kilomètres de la Belgique que l'on rejoint par la route du Pont Collin en direction de Willerzie. Le plateau sur lequel se situe Hargnies est traversé par la vallée de la Meuse qui a creusé un profond sillon dans le plateau ardennais. Les Héez d'Hargnies (), un des points culminants des Ardennes, offre un très beau panorama sur la région.", "section_level": 2}, {"title": "Ressources, Faune et Flore.", "content": "Hargnies est situé dans le Parc naturel régional des Ardennes sur un territoire offrant une très grande richesse végétale et animale, et signalé, en tant que tel, depuis plus de 150 ans par les botanistes et zoologistes. On y trouve des grives et des tétras, la rarissime trientale d'Europe (entre autres espèces végétales spécifiques) et une flore caractéristique des zones humides d'altitude. La région abrite aussi un patrimoine naturel composée de landes, rocailles et buxaies qui sont l'habitat de nombreuses espèces remarquables (reptiles, oiseaux, chauves-souris, papillons) qui ont notamment justifié la création d'une réserve naturelle outre la Réserve naturelle nationale de la pointe de Givet, une réserve naturelle d'intérêt géologique (Réserve naturelle nationale de Vireux-Molhain). La région d'Hargnies est plus particulièrement connue pour ses tourbières à sphaignes et à molinie bleue et zones paratourbeuses (sur la route entre Les Hautes-Rivières et Hargnies, où vivent quelques castors (castor européen) dont les barrages entretiennent. On y trouve notamment une variété rare d'orchidée sauvage (Dactylorhiza sphagnicola). On raconte aussi que la région abriterait quelques rares coqs tétras (espèce en voie de disparition).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire et traditions.", "content": "L'existence du village remonte au. Si l'on en croit les cartes anciennes, au la commune était presque entourée d'une vaste forêt. Hargnies et Haybes, longtemps parties prenantes du comté de Namur, ont été cédés à la France en 1697 par le traité de Ryswick. Le village, situé à la frontière franco-belge, a été un ancien observatoire allemand pendant la Première Guerre mondiale, et un centre de parachutage pendant la dernière guerre. Hargnies a gardé ses anciennes traditions de village forestier, comme ses tenderies aux grives (pièges et lacets tendus au passage des oiseaux). Le site Gallica (Archives de la parole) offre la possibilité d'écouter la chanson : \"Malheurs d'une femme mariée\", en patois mélangé", "section_level": 1}, {"title": "Première Guerre mondiale.", "content": "Le, l'armée allemande passe la frontière franco-belge au Pont-Colin et traverse Hargnies, provoquant la fuite de certains habitants vers Haybes. Les habitants subirent quatre ans d'occupation allemande jusqu'à l'armistice.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "Lors de la bataille de France, le village est pris le par les Allemands de la \"6e Panzerdivision\" de Werner Kempf qui se dirigent vers Monthermé. Le passage des Allemands dans le village est observé par les Français de la division d'infanterie qui guident les tirs d'artillerie ; plusieurs véhicules allemands sont mis en flammes. Hargnies finit par être libéré le à la suite du dernier combat entre Américains et Allemands. Le, un maquisard est tué sur la route de Vireux en se rendant au village ; dans la nuit du 4 au, un char américain arrivant par la route de Haybes est attaqué par les troupes allemandes encore présentes dans le village, incendiant la boulonnerie et diverses maisons. Les habitants voulant éteindre l'incendie ont été molestés par les troupes allemandes ; sept d'entre eux ont été fusillés. À Hargnies sont inhumés plusieurs pilotes de bombardiers du Commonwealth : D. Mathieson R.85609, Flight Sergeant, Royal Canadian AirForce ; C.C. Stevens, Air Gunner, Royal Air Force ; E.F. Valentine, Air Gunner, Royal Air Force ; K.V. Whelan, Royal Air Force (abattus le ).", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "Hargnies a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en. Le syndicat mixte de ce parc naturel régional des Ardennes (PNR Ardennes) est installé à Hargnies.", "section_level": 1}, {"title": "Spécialités.", "content": "Le village abritait autrefois de nombreux cafés dans lesquels on dégustait l'eau-de-vie de prune notamment. La distillation de l'eau de vie à Hargnies fait d'ailleurs l'objet d'un documentaire de la RTBF réalisé en 1979 (« Les fijeus de goutte - Distillateurs et bouilleurs de crus »). Parmi les autres spécialités on trouve la « burutte », sorte de boudin noir constitué de sang de cochon et de beaucoup d'échalotes, le boudin blanc...", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Maison du Parc Naturel Régional des Ardennes.", "content": "Hargnies a été désignée en 2013 par le comité syndical du Parc Naturel Régional des Ardennes pour l'implantation de la Maison du Parc. Après une polémique locale sur son emplacement dans le village, le conseil municipal d'Hargnies a finalement acté le la construction du bâtiment sur la place de l'Aulnet à la place de la salle de fête (emplacement de l'ancienne boulonnerie). Mais l'emplacement de cette maison du parc a été envisagé ensuite à Renwez, et un nouveau projet a été défini, puis remis en cause.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Joseph Monin (1741-1829), curé d'Hargnies puis évêque constitutionnel des Ardennes. La chavée Monin, située à l'angle de l'école des filles et en face de l'église, a reçu ce nom en hommage. Maria Delhalle (1876 - 1946), Maire d'Hargnies, résistante active du réseau Comète elle organisera l'évasion vers l'Espagne d'aviateurs alliés abattus en opération, en les hébergeant ou en les accompagnant depuis la Belgique, déguisés en séminaristes, avec l'aide de l'abbé Grandjean de Willerzie (torturé et déporté à Buchenwald sans trahir le réseau). Les aviateurs regagnaient l'Angleterre par l'Espagne. Élue maire d'Hargnies à la Libération, elle devient l'une des premières femmes maires de France.", "section_level": 2}], "src_summary": "Hargnies est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est, dans une clairière de la forêt ardennaise. ", "tgt_summary": null, "id": 1329227}
{"src_title": "Concordat de Fontainebleau (1813)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Napoléon désirant obtenir la pacification religieuse de la France, le concordat de 1801 avait été signé le 26 messidor an IX à minuit, entre Joseph Bonaparte, frère du Premier consul, l’administrateur Emmanuel Crétet et le cardinal Consalvi, secrétaire d’État et représentant du pape Pie VII. Un mois plus tard, le, le pape ratifiait le texte, avec la bulle \"Ecclesia Christi\". À peine le Concordat fut-il signé que, stipulant notamment que lui furent annexés. Le ministre des Cultes devait, en outre, donner son accord à la publication des bulles et des conciles. La réunion des synodes diocésains et la création de séminaires étaient également soumises à son aval. La promulgation unilatérale de ces articles, le, tendant à faire de l’Église de France une Église nationale aussi peu dépendante de Rome que possible et soumise au pouvoir civil, fut considéré par le Vatican comme arbitraire. Ne pouvant accepter la subordination de l’Église de France à l’État, Pie VII protesta, par l’intermédiaire de son légat à Paris, le cardinal Caprara, de Cacault, ministre de France près du Saint-Siège, et de son secrétaire d’État Consalvi. Lui-même, dans le consistoire du, après avoir fait l’éloge du pacte conclu entre l’Église et la France, se plaignit ouvertement de l’ajout des articles organiques au Concordat, considérant cette addition comme une violation du traité qu’il avait signé. Plus tard, lorsqu’il se décida, malgré l’opposition de la majeure partie du Sacré-Collège, à aller sacrer Napoléon, il espérait obtenir l’abolition ou la modification de ces articles regrettables, ce que Napoléon, pour l’attirer à Paris et vaincre ses perplexités, lui avait vaguement laissé espérer, mais il revint à Rome sans avoir rien obtenu.", "section_level": 1}, {"title": "Processus.", "content": "En 1806, l’hostilité monte d’un cran entre Napoléon, qui veut inclure les États pontificaux dans son alliance continentale contre l’Angleterre, et Pie VII. Devant le refus catégorique du pape d’adhérer au blocus continental, Rome est occupée militairement, le et les États pontificaux annexés à l’Empire, le. Pie VII ayant répliqué, le, par la bulle d’excommunication \"Quum memoranda\", le général Radet, dans la nuit du 5 au, le fait prisonnier. Le, le pape Pie VII arrive au château de Fontainebleau, où Napoléon l’a fait transférer en secret, avant son départ pour la Russie. Dans la soirée du, après six jours d’entrevue avec l’Empereur, vaincu par son opiniâtreté, Pie VII consent à signer le concordat de Fontainebleau, par lequel il abdique sa souveraineté temporelle et une partie de son autorité spirituelle, et consent à venir résider en France, avec une restriction : il demanda, pour que cette convention fût définitive, son approbation préalable par son conseil naturel, le collège des cardinaux, restriction acceptée par Napoléon.", "section_level": 1}, {"title": "Dispositions.", "content": "Dans la teneur du traité, il est clairement exprimé qu’il s’agit non d’un concordat, mais. Ce concordat comprend 11 articles. Il était réglé que Sa Sainteté exercerait le pontificat comme par le passé (art. 1) ; que les ambassadeurs pontificaux seraient assimilés aux autres ambassadeurs (art. 2) ; que les domaines possédés par le Saint-Père et non aliénés seraient exempts d’impôts, que les biens aliénés seraient remplacés jusqu’à concurrence de 2 millions de revenu (art. 3) ; que le Pape donnerait l’investiture canonique dans les six mois qui suivraient la notification de la nomination ; que, ce délai passé, l’investiture canonique serait donnée par le métropolitain ou, à son défaut, par l’évêque le plus ancien, chargés d’ailleurs de l’information préalable (art. 4) ; que le Pape nommerait à dix évêchés (art. 5) ; que les six évêchés suburbicaires seraient rétablis et seraient à la nomination du Pape (art. 6) ; que les évêques des États romains absents de leurs diocèses pourraient être nommés évêques \"in partibus\" et recevoir une pension (art. 7) ; qu’il y aurait entente pour la réduction des évêchés de la Toscane, du pays de Gênes, de la Hollande et des départements hanséatiques ; que la propagande, la pénitencerie et les archives seraient établies dans le lieu et séjour du Pape (art. 7) ; que le pardon était accordé à tous (art. 10), et que I’Empereur promettait de protéger la religion (art. 11.).", "section_level": 1}, {"title": "Application.", "content": "Ce nouveau concordat aussitôt signé, l’Empereur s’empressa de l’inscrire dans le \"Bulletin des lois de l’Empire\". Le Concordat fut promulgué comme loi de l’Empire le et le fut porté un décret pour l’exécution de ce concordat. Par là même, ce concordat devenait obligatoire pour tous. Napoléon dicta à son ministre des Cultes les instructions les plus détaillées pour l’exécution immédiate de la convention et porter cet évènement à la connaissance des fidèles par un \"Te Deum\".", "section_level": 1}, {"title": "Désaveu.", "content": "Néanmoins, deux mois plus tard, soutenu par les cardinaux Consalvi et Pacca, Pie VII se ressaisit et rétracte formellement, dans une lettre envoyée à l’Empereur le, sa signature qu’il avait concédée sous la contrainte psychologique. Le pape est aussitôt de nouveau traité en prisonnier d’État. Napoléon entreprend alors des contacts directs avec son prisonnier, alternant les flatteries et les menaces. Très observateur, le pontife, qui cernait désormais parfaitement son jeu, lui dit, pour toute réponse : (« Comédien... Tragédien... »)", "section_level": 1}, {"title": "Abandon.", "content": "Les dispositions du Concordat de 1813 ne légitimaient pas le coup de force et n’abolissaient pas le Concordat de 1801. Ainsi, un des premiers actes de Napoléon, pendant les Cent-Jours, de retour d’Elbe, sera de réparer son geste en s’adressant, par l’entremise de son ministre des Affaires étrangères, le duc de Caulaincourt, au Saint-Père pour le remercier d’avoir conservé le Concordat de 1801 auquel il déclarait s’attacher plus que jamais. Le Concordat de 1801 resta donc, dans les faits, malgré la succession des régimes, en vigueur plus d’un siècle, jusqu’à son abrogation, en 1905, par la loi de séparation des Églises et de l’État.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le concordat de Fontainebleau est un traité signé entre le Saint-Siège de Pie VII et l’Empire français de Napoléon à Fontainebleau, le et promulgué le.", "tgt_summary": null, "id": 1982098}
{"src_title": "Zhuque-1", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le lanceur \"Zhuque-1\" est proposé par la société LandSpace fondée par l'Université Tsinghua en 2015. Son siège est à Pékin et elle employait 170 personnes en octobre 2018. La propulsion de ce lanceur est complètement fournie par CASC, constructeur des lanceurs Longue Marche. \"Zhuque-1\" est le premier lanceur privé chinois à effectuer un vol mais plusieurs autres sociétés privées telles que iSpace et OneSpace se sont engagées dans le développement d'engins équivalents depuis 2016 et prévoient de les faire voler en 2018. CASC a décidé d'interrompre ses livraisons à la suite du premier vol car \"Zhuque-1\" concurrence son propre micro-lanceur Longue Marche 11. Pour remplacer \"Zhuque-1\", LandSpace développe un deuxième lanceur beaucoup plus puissant Zhuque-2 de 268 tonnes capable de placer 1,8 tonnes sur une orbite héliosynchrone. Celui-ci utiliserait des moteurs-fusées à ergols liquides brûlant un mélange de méthane et d'oxygène liquide et son premier étage serait réutilisable.", "section_level": 1}, {"title": "Vol inaugural.", "content": "L’assemblage du premier lanceur ZQ-1 s'est achevé fin août 2018 à Xi’an et celui-ci a quitté le site d'assemblage pour le centre spatial de Jiuquan situé à l’ouest de la Chine le 27 septembre 2018. La fusée a décollé le samedi 27 octobre 2018, vers heure normale de Chine ( UTC). Les deux premiers étages ont fonctionné de manière nominales et la coiffe a été larguée. Le troisième étage s'est allumé mais n'est pas parvenu à placer sa charge utile en orbite à la suite, semble t'il, d'un dysfonctionnement du système de contrôle d’attitude. La charge utile était constituée par un satellite de 30 kg « Weilai-1 » (Futur-1) reposant sur une plateforme MN10 et développé pour la Télévision centrale de Chine par la société MinoSpace. Ce tir est le lancement spatial chinois de 2018 et le 1er échec.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "\"Zhuque-1\" est une fusée haute de 19 mètres pour un diamètre de 1,35 mètre qui comporte trois étages à propergol solide. Sa masse au décollage de 27 tonnes et la poussée initiale est de 45 tonnes. Selon ses constructeurs, elle peut placer une charge utile de 300 kg en orbite basse et de 200 kg en orbite héliosynchrone (500 km). Les caractéristiques du lanceur semblent très proches de celles du missile balistique à portée intermédiaire DF-26 entré en service dans l'Armée chinoise vers 2015. Les moteurs à ergol solides sont tous fournis par la Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine.", "section_level": 1}], "src_summary": "Zhuque-1 ou ZQ-1 (du chinois: 朱雀一号, pinyin: \"zhūquè yī hào\", en français: Phénix 1) est un micro-lanceur commercial chinois développé par la société LandSpace. Cette fusée de 27 tonnes comporte 3 étages à propergol solide. Son vol inaugural, effectué le 27 octobre 2018, a été un échec.", "tgt_summary": null, "id": 2403276}
{"src_title": "Collège Gilles de Trèves", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation géographique.", "content": "Le collège se trouve à mi-chemin entre le quartier du Bourg (Ville Basse) et le château des ducs de Bar (Ville Haute), à Bar-le-Duc.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "En 1573, Gilles de Trèves, doyen de la collégiale Saint-Maxe, fait construire une institution pour éduquer les enfants de la ville et lutter contre les effets de la Réforme protestante. Le bâtiment est achevé en 1574 mais n'ouvre ses portes aux enfants qu'en 1582, après la mort de son fondateur. Dans son testament, Gilles de Trèves lègue l'institution à la ville de Bar-le-Duc. À partir de 1617, le collège est dirigé par les jésuites jusque 1762, date de la dissolution de leur ordre par le parlement de Paris. L'établissement voit passer le futur maréchal d'Empire et duc de Reggio Oudinot et le futur maréchal de France Exelmans. Après la Révolution, le bâtiment devient un collège communal qui accueille notamment les futurs académiciens Edmond Laguerre et André Theuriet. Il est le seul établissement secondaire de la ville jusqu'à la construction du lycée impérial (actuel lycée Raymond Poincaré) en 1857. Le collège devient alors une école pour jeunes filles. En 1831, la façade sur rue, la plus décorée, est détruite car en trop mauvais état. Le 30 décembre 1992, le monument est classé aux monuments historiques. Le lieu d'enseignement ferme définitivement en 2002. De 2006 à 2008, l'aile nord du collège est restaurée pour un montant de d’euros. De 2010 à 2015, le reste de la structure et de l'extérieur du bâtiment est restauré à son tour.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "Le collège, typique de l'architecture de la Renaissance, est qualifié par Montaigne, de passage dans la ville en 1580, de. Le bâtiment est organisé autour d'une cour intérieure bordée de deux galeries surmontées de balcons avec des balustrades de pierre sculptée aux motifs d'inspiration flamande. La façade sur jardin possède des fenêtres à meneaux dont l'une possède les armes du fondateur sur son fronton. L'aile gauche du bâtiment est surmontée d'une charpente en bois de chêne. La toiture possède des fenêtres jumelées aux frontons triangulaires, ainsi qu'un clocheton qui abrite deux cloches datant respectivement de 1628 et 1776. Un cadran solaire sur une façade est visible depuis les remparts du château. Le collège ne possède plus de mobilier d'origine excepté deux taques de cheminée. La voûte du porche d'entrée est soutenue par des arceaux en pierre sculptée décorés de rinceaux de feuillages. Une citation latine datant de 1831 exprime le souhait du fondateur :", "section_level": 1}], "src_summary": "Le collège Gilles de Trèves est un édifice situé à Bar-le-Duc dans le département de la Meuse en région Lorraine. ", "tgt_summary": null, "id": 182089}
{"src_title": "Basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours de Saint-Avold", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Légendes relatives à la fondation de la basilique.", "content": "Des moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Avold se rendaient à leur ferme de Fürst en prenant le chemin de \"Walmen\" (Valmont). Un des moines aperçut une statue de la Vierge dans un buisson près du chemin et la rapporta au couvent. Peu de temps après elle disparut. S'en retournant à la ferme de Fürst, il la retrouva dans ce buisson. De nouveau il la rapporta au couvent et elle disparut pour être retrouvée encore une fois dans le buisson. À la vue de la répétition de ce miracle, les moines décidèrent la construction d'une chapelle nommée \"Walmer Kapelle\" (chapelle de Valmont) à cet endroit. Cette chapelle est à l'origine de l'actuel sancturaire, la basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours. Une deuxième légende rapporte qu'une statue de la Vierge transportée de Saint-Avold à Valmont, une fois posée au bord du chemin, ne pouvait plus être ni déplacée ni soulevée, malgré les efforts de nombreuses personnes appelées en renfort. On y vit un signe du ciel et l'on décida la construction de la chapelle à cet endroit.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Une première chapelle est érigée à cet endroit au, dédiée à Notre-Dame de Bon-Secours. Elle est remplacée à la fin du par un édifice plus grand, construit par les Bénédictins, selon les plans de Vauban. Malgré les vicissitudes de la fureur révolutionnaire et la destruction de la chapelle en 1793, la statue de la Sainte Vierge est cachée par les fidèles. L'abbé Houllé, curé-archiprêtre de 1803 à 1841, nous apprend que l'oratoire est reconstruit sous le Concordat \"\" par les soins des fidèles tant de la ville que des environs \"\". Ce dernier obtient de l'Évêché, le, l'autorisation de bénir la chapelle et de procéder au retour en procession de la statue sauvée. C'est ainsi que le pèlerinage peut reprendre, tandis que l'édifice se dégrade progressivement. La construction d'une nouvelle chapelle, accolée à la précédente, est entreprise fin 1889 par l'abbé Georges-Auguste Lemire, curé-archiprêtre de 1880 à 1906. Ce nouvel édifice, appelée localement \"\" die Valmerkapelle \"\" (la chapelle de Valmont), deviendra par la suite la maison du gardien ; il comprend, outre son chœur orienté vers l'est, un transept et une nef à trois travées. Un petit clocher, élevé à la croisée du transept, reçoit deux cloches le. Plus de 5000 fidèles assistent à la cérémonie d'inauguration de la chapelle, le, par, évêque de Metz. L'abbé Lemire fait procéder à partir de 1896 à l'achèvement de l'édifice, afin de lui conférer, mis à part quelques détails, son aspect actuel. Le nouvel ensemble est ainsi inauguré le. Le pèlerinage marial prenant toujours davantage d'importance, son retentissement vaut à la chapelle d'être élevée par le pape Pie XI au rang de basilique mineure, le. La basilique ne subit pas de dégâts majeurs durant le dernier conflit mondial et ses violents bombardements, seul le dôme étant sérieusement endommagé. L'abbé Georges Klein, curé-archiprêtre de 1946 à 1961, conduit avec succès la restauration nécessaire. En 1946, la plus vieille tour de la basilique est démolie avec la statue de l'ange qu'elle portait. Par la suite, les pères marianistes Louis Barbier et Henri Bergeret, figures marquantes, entreprendront d'autres travaux. Le petit dôme ou lanternon manquant qui surmontait la coupole a été restitué. La basilique souffre au début du XXIe siècle d'importants problèmes d'infiltrations touchant autant la crypte que la coupole. Dans les années 2010, il est même envisagé de la raser. Grâce aux efforts de son recteur, Olivier Riboulot, d'importantes levées de fonds ont lieu, si bien qu'une campagne de restauration a lieu de 2017 à 2019 pour 1,5 million d'euros. L'édifice dont l'intérieur retrouve tout son éclat est de nouveau béni par Lagleize, évêque de Metz, le.", "section_level": 1}, {"title": "Architecture.", "content": "La basilique, d'inspiration romane, est érigée sur un vaste terrain en pente. L'édifice est entouré, au nord, de l'esplanade ombragée réalisée en 1950, destinée aux célébrations en plein air et de la grotte de Lourdes ainsi que, au sud, du foyer Notre-Dame et de la chapelle funéraire de l'abbé Lemire, décédé le. Depuis septembre 1898, une statue baroque dédiée à la Vierge Marie est installée dans la niche de la façade ouest. Exécutée par le sculpteur namurois Pierre-François Le Roy (1739-1812), elle provient de l'ancien portail classique conçu par Blondel de la cathédrale Saint-Étienne de Metz, où elle représentait l'Espérance ou bien encore la France. La statue de la Foi l'accompagnant a trouvé place au-dessus du portail de l'ancienne église abbatiale Saint-Nabor. L'édifice présente, dans sa partie centrale, la perspective d'un splendide dôme à seize pans, d'inspiration Renaissance, surmonté d'un lanternon à jour. Ce dôme est entouré à sa base d'une construction octogonale de plan centré, dont les faces nord et sud sont légèrement saillantes et surmontées de frontons triangulaires, évoquant par là même une idée de transept. La crypte, au niveau inférieur, est rendue accessible dès 1950 ; elle offre un endroit propice au recueillement. Les vitraux sont l'œuvre de maîtres-verriers naboriens, Arthur Schouler et ses successeurs. La pietà est sculptée par Helmut Muller.", "section_level": 1}, {"title": "Mobilier.", "content": "Lorsqu'il pénètre dans la basilique par l'entrée sud, qui est l'entrée principale, le visiteur se voit entouré des statues représentant les quatre saints évangélistes saint Jean (l'aigle), saint Luc (le bœuf), saint Marc (le lion) et saint Matthieu (l'homme). Il peut ensuite découvrir une configuration architecturale assez peu fréquente d'église à deux chœurs : le chœur principal, sous la coupole, et le chœur primitif autour de l'autel de la Sainte Vierge derrière lequel la statue de Notre-Dame de Bon-Secours domine la nef, abritée sous un élégant baldaquin. Il provient du grand autel démoli dans les années 60. Un tambour à seize pans soutient la coupole, supporté par une structure composée de huit solides piliers cylindriques, surmontés d'austères chapiteaux cisterciens sur lesquels s'appuient des arcs discrètement brisés. À mi-hauteur, la monotonie de ces piliers est rompue par des motifs cubiques ornés des armoiries de Saint-Avold et de huit autres villes de Moselle. Deux d'entre eux supportent les insignes de la basilique : l'ombrelle \"sang et or\", ainsi que les deux anges tenant la clochette. Logé dans l'arcade ouest, l'orgue a été fabriqué et installé par le facteur Dalstein-Haerpfer de Boulay en 1949. Il remplace le remarquable instrument datant de 1721 et provenant de l'église Saint-Eucaire de Metz, acheté par l'abbé Lemire en 1901 et installé dans l'édifice en 1902. Cet orgue de conception française provenait de la Basilique Saint-Paulin de Trèves. L'orgue présentait un Plein-Jeu, un jeu de Cornet et d'Écho ainsi qu'un jeu de Bombarde d'origine. Acheté par la paroisse de Saint-Eucaire en 1804, cet orgue que l'on peut qualifier d'historique avait été restauré par les ateliers du facteur d'orgue Sauvage en 1864 avant d'être transféré à Saint-Avold. Il fut démonté en 1946 par la maison Dalstein-Haerpfer pour des raisons inconnues et remplacé par un instrument de bien moindre qualité. La chaire de C. Guldner, ébéniste de Berus en Sarre et qui datait de 1688 a été démontée. La grande fresque de l'artiste naborien Jean Robert (1906-1976) représentant la Vierge entourée de pèlerins et de membres du clergé a été recouverte de peinture. Les vitraux du chœur octogonal, provenant des ateliers Franz Xaver Zettler de Munich, ont pour thème l'invitation à prier Marie. Ceux de l'ancienne église abbatiale Saint-Nabor, détruits en 1944, sont installés par la même firme en 1910. Les vitraux du chœur primitif et de la nef sont l’œuvre des ateliers Höhner de Nancy. Deux d’entre eux portent l'inscription \"\" Metz 1901 Thiria \"\" ; il s'agit probablement d'une généreuse donatrice. Dans la crypte se trouve une pietà sculptée par Helmuth Muller (1910-1989). À proximité de la basilique, le chemin de croix a été démoli en 1974.", "section_level": 2}], "src_summary": "La basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours se situe dans la commune française de Saint-Avold, dans l'est du département de la Moselle. La longueur de l'édifice atteint, alors que la croix de Lorraine du dôme culmine à plus de au-dessus du dallage de la nef.", "tgt_summary": null, "id": 62882}
{"src_title": "NGC 4273", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Supernova.", "content": "Deux supernovas ont été découvertes dans NGC 4273 : SN 1936A et SN 2008N.", "section_level": 1}, {"title": "SN 1936A.", "content": "Cette supernova a été découverte le 2 janvier par Edwin Hubble. Cette supernova était de type II.", "section_level": 2}, {"title": "SN 2008N.", "content": "Cette supernova a été découverte le 23 décembre par D. Winslow, W. Li, et A. V. Filippenko dans le cadre du programme LOSS (\"Lick Observatory Supernova Search\") de l'Observatoire de Lick. Cette supernova était de type II.", "section_level": 2}, {"title": "Groupe de NGC 4235, de M60 et l'amas de la Vierge.", "content": "Selon A.M. Garcia, NGC 4273 est une des galaxies du groupe de NGC 4235. Ce groupe de galaxies comprend au moins 29 membres, dont 18 apparaissent au New General Catalogue et 4 à l'Index Catalogue. D'autre part, la galaxie NGC 4273 apparait aussi dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100. Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000, situées au coeur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local. De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans dix groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia, soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M88 (44 galaxies, M88 = NGC 4501) et le groupe de NGC 4535 (14 galaxies). Ces dix groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 387 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.", "section_level": 1}], "src_summary": "NGC 4273 est galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Vierge à environ 108 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1786. ", "tgt_summary": null, "id": 1948939}
{"src_title": "Arbas (Haute-Garonne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune située en Comminges à 28 km au sud-est de Saint-Gaudens, au pied des Pyrénées dans le massif d'Arbas, sur l'Arbas.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Arbas est limitrophe de quatre autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par l'Arbas un affluent du Salat", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT) ou en gare de Saint-Gaudens sur la ligne Toulouse - Bayonne.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'origine du nom du village ne fait pas l’unanimité. E. Nègre (n° 21134 das son ouvrage) fait référence au terme « Arbast » qui désigne un mauvais fourrage. Il fait le rapprochement avec le terme « rabast » qui signifie « rebus, déchet » en languedocien. Pour Dauzat, il s'agirait d’un nom d'homme gaulois : « Arbacius ». Castillon d’Aspet avance une tout autre origine. Il considère que le terme proviendrait du nom de la tribu qui occupait le pays au moment de l'invasion romaine, les « Arrevacci ». Il se demande aussi si la découverte d'un autel votif dédié aux « six arbres » (sex arboribus) ne constituerait pas une explication valable. Dufor retient cette hypothèse en parlant d'une « colonie d’Arevaces, venus d'Aquitaine à la suite de Sertorius ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Probablement au début du, les religieuses de l'abbaye de Longages, établissent un monastère. Elles concèdent une charte des coutumes aux habitants en 1247. En 1311, les religieuses de Longages vendent la seigneurie d’Arbas à Roger et Raimond-At d’Aspet et à Adhémar de Mauléon. Jean de Grenier installe une verrerie à Gourgues, près d’Arbas, et une autre à Montastruc en 1498 En 1789, le comte de Panetier de Montgrenier, seigneur d'Arbas et d'autres lieux sera le dernier maître de la seigneurie locale. A la Révolution, le château est vendu puis démoli mais les verreries sont sauvées. 1830-1832 Guerre des Demoiselles dans la vallée de l'Arbas. L'implantation de nouveaux ours dans les Pyrénées en 2006 fut suivie par une manifestation sur la place du village par des chasseurs anti-ours opposés à l'introduction de nouveaux ours sur la chaîne des Pyrénées le.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Arbas faisait partie de l'ex-canton d'Aspet) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Trois Vallées.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "François Arcangeli est maire d'Arbas de 1995 à 2017. Conseiller régional écologiste, architecte, président de l'association pour le développement durable des Pyrénées, il a favorisé l'introduction des ours dans le massif des Pyrénées. Depuis le, il est président de la Communauté de communes Cagire-Garonne-Salat. Il démissionne alors de sa fonction de maire pour respecter ses engagements sur le non-cumul des mandats.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Arbas fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Sport.", "content": "spéléologie, parapente, Vélo tout terrain", "section_level": 2}], "src_summary": "Arbas (\"Arbast\" en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Arbasiens.", "tgt_summary": null, "id": 1777974}
{"src_title": "Maria Petrovikh", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Premiers pas dans la poésie.", "content": "Elle naît en 1908 à Iaroslavl, dans l'Empire russe. À l'âge de 15 ans, Maria Petrovikh participe à une conférence de l'Union des Poètes. À Moscou, elle achève des études supérieures de littérature. Durant cette période, elle rencontre des grands poètes russes, tels que Pasternak, Akhmatova, Tarkovski, avec qui elle lie de grandes amitiés. Pourtant, de nature calme, modeste et très peu portée vers « la gloire ou la célébrité », elle refuse de se faire publier et préfère travailler pour les autres en tant que traductrice, plutôt que de se mettre en avant. Bien que ses œuvres n'étaient pas anti-soviétiques, la poétesse préfère ne pas les publier car elles n'étaient pas conformes aux critères littéraires imposés par le régime soviétique. Sa première publication est la traduction d'un poète juif, Perets Markich. Elle poursuit son effort de traduction à travers de nombreuses œuvres de poètes arméniens, en poursuivant en parallèle sa grande passion qui est la poésie, mais ses traductions restent plus remarquables.", "section_level": 1}, {"title": "Voyage en Arménie.", "content": "À l'automne 1944, elle part en Arménie, à Erevan en compagnie d'une autre poétesse, Zvjagnitseva, pour traduire les œuvres de Markaryan, Hovannessyan, Zaryan. Elle parcourt l'Arménie, visite Etchmiadzin où elle sera impressionnée par la liturgie arménienne, le lac Sevan, Nork-Marach. L'Arménie la séduit, et l'aide à mieux comprendre et aimer la poésie arménienne, dont elle apprécie énormément la puissance mélancolique de Issahakian (Իսահակյան en arménien), la liberté de Toumanian ( Թումանյան en arménien), le sens de la tragédie de Vahan Terian. Maria Petrovikh utilise toutes les techniques et subtilités de la langue russe pour retranscrire et reproduire le plus fidèlement possible les inquiétudes et le lyrisme des poètes traduits. L'une de ses meilleures traductions est sans doute le \"Tyran et poète\" de Gostan Zarian 1885-1969 ( Զարյան en arménien) en 1939. Maria Petrovikh se lie d'amitié durant cette période avec la poétesse Sylva Kapoutikian, qui devient sa meilleure amie. Si Maria apprécie autant Sylva, c'est aussi parce qu'elle retrouve dans la poésie de cette dernière de très nombreuses similitudes et résonances avec sa propre vie. Cette amitié devient essentielle pour Petrovikh, aussi riche qu'importante, et de cette amitié naîtra de nombreux poèmes de la part des deux artistes sur le thème de l'amitié, qui dépassera de loin le simple cadre d'un sentiment entre deux personnes pour personnifier l'échange fraternel et respectueux entre deux pays, et deux civilisations. À Erevan, elle rencontre aussi Levon Mkrtchyan ( Լեւոն Մկրչյան en arménien), écrivain et éditeur, qui participera plus tard à la publication du recueil \"L'arbre lointain\" en 1968, en langue russe. En 1966, elle écrit le recueil \"l'Arménie\" ( Հայաստան en arménien) traduit par son amie Sylva Kapoutikian, où Petrovikh conte son amour pour l'Arménie, un amour dont elle peine à trouver les mots et qu'elle qualifiera d'« amour muet ». De ce recueil, elle obtiendra un prix, en 1970. En 1979, il reçoit le prix Yéghiché Tcharents (Չարենց en arménien) par l'Union des poètes d'Arménie avant sa mort la même année.", "section_level": 1}, {"title": "Les dernières heures.", "content": "Au début des années 1970, Maria Petrovikh retourne en Russie, à Moscou, où elle poursuivra inlassablement son travail de traduction, mettant à disposition des lecteurs russes des œuvres d'auteurs slaves, bulgares, tchèques ou encore polonais. Elle meurt le à Moscou, à l'âge de 71 ans. Très peu connue en Russie et inconnue ailleurs en tant que poétesse, elle restera une artiste très discrète et très en retrait, affectionnant particulièrement cette position de retrait par rapport à ses amies poétesses telles que ou Anna Akhmatova, très peu encline à parler d'elle-même, formidable auditrice, toujours très à l'écoute des autres. Cela se traduit dans les poèmes qu'elle publiera en Arménie et dans les liens très forts qu'elle conservera tout au long de sa vie avec ce pays, liens à la fois passionnés et toujours très pudiques.", "section_level": 1}], "src_summary": "Maria Sergueïevna Petrovikh (en ), née le à Iaroslavl et morte le à Moscou est une poétesse et traductrice russe puis soviétique.", "tgt_summary": null, "id": 1034767}
{"src_title": "Garbet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De, le Garbet prend sa source dans les Pyrénées, dans l'étang du Garbet, sur le flanc nord de la Pique Rouge de Bassiès (), non loin de la frontière espagnole. De manière générale, son cours est orienté du sud-est vers le nord-ouest. Après un parcours de 25 kilomètres, il se jette dans le Salat en rive droite à Oust, bourg ariégeois situé à 16 kilomètres en amont de Saint-Girons.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Le Garbet est une rivière extrêmement abondante, compte tenu bien sûr de l'exiguïté de son bassin versant.", "section_level": 1}, {"title": "Le Garbet à Oust.", "content": "Son débit a été observé sur une période de 28 ans (1912-1939), à Oust, localité du département de l'Ariège, située au niveau de son confluent avec le Salat. La surface étudiée était de, c'est-à-dire la quasi-totalité du bassin versant de la rivière. Le module de la rivière à Oust est de. Le Garbet présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme c'est souvent le cas en territoire de haute montagne. Son régime est avant tout nival, avec une composante pluviale pour les altitudes inférieures. Les hautes eaux se déroulent au printemps et se caractérisent par des débits mensuels moyens oscillant entre 8,28 et, d'avril à juin inclus (avec un maximum en mai). Dès le mois de juin, le débit chute rapidement jusqu'aux basses eaux qui ont lieu durant la plus grande partie du reste de l'année (d'août à février). Les mois de juin et de mars constituent deux courtes périodes de transition. Durant les basses eaux, le débit mensuel moyen oscille entre 3,47 et, avec un plancher de 3,47 en septembre. Pendant cette période, on note une petite hausse en novembre ( - pluies d'automne) et une seconde hausse en janvier (). Les fluctuations sont cependant bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.", "section_level": 2}, {"title": "Étiage ou basses eaux.", "content": "À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque, en cas de période quinquennale sèche, soit 320 litres par seconde, ce qui est déjà assez sévère.", "section_level": 2}, {"title": "Crues.", "content": "Les crues, quant à elles peuvent être assez importantes malgré la taille modeste du bassin versant de la rivière. La série des QIX n'a pas été calculée, mais la série des QJX (ou débits journaliers calculés de crue) l'a été. Les QJX 2 et QJX 5 valent respectivement 36 et. Le QJX 10 est de et le QJ 20 de, tandis que le QJX 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante. Le débit journalier maximal enregistré à Oust durant cette période de 28 ans, a été de le 2 janvier 1935. En comparant cette valeur à l'échelle des QJ de la rivière, il apparaît que cette crue était d'ordre vicennal et donc destinée à se répéter en moyenne tous les 20 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "Le Garbet est une rivière fort abondante et bien alimentée, surtout par les précipitations neigeuses de son bassin. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de, un record en France, plus ou moins six fois la moyenne d'ensemble du pays tous bassins confondus. Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 61,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Garbet est une rivière française des Pyrénées au sud-ouest de la France qui coule dans le département de l'Ariège. C'est un affluent du Salat en rive droite, donc un sous-affluent de la Garonne.", "tgt_summary": null, "id": 379034}
{"src_title": "Montceaux-Ragny", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le territoire de Montceaux-Ragny, qui se situe entre la Saône et la Grosne, s’appuie sur l’extrémité septentrionale des Monts du Mâconnais, une chaîne de collines axées nord/nord-est - sud/sud-ouest enserrée à l’ouest par la vallée de La Grosne et à l’est par la plaine de La Saône en limite des cultures d'Oc et d'Oïl et du franco-provençal. Situé au nord du principal chaînon calcaire des monts du Mâconnais, le petit village de Montceaux-Ragny comprend le Bourg à d’altitude avec la chapelle Saint-Isidore et trois calvaires, le hameau d'En Fralin et celui de Ragny tous situés sur le rebord est d’une faille géologique orientée nord-sud au pied de laquelle deux sources jaillissent. Celle de Fralin apporte une eau fraîche à un lavoir voûté en face d’un petit jardin clos d’un muret. Celle de Ragny, plus au sud, alimente un abreuvoir pour les animaux puis un petit lavoir. Leurs eaux se regroupent en un petit ruisseau qui suit la vallée et ensuite alimente le parc du château de Ruffey. D’habitude très calme, le ruisseau peut devenir lors des grosses et longues pluies d’avril un véritable torrent dévastant la route.", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat peut être défini comme semi-continental à influences médio-européennes dans lequel le rôle du relief, de la pente et de l’exposition joue énormément. De la ceinture chaude sur les versants sud-est, en zone de sécheresse voire à pointe d’aridité en juillet à rythme climatique méditerranéen, où abonde l'érable de Montpellier à Jugy et Vers, aux combes froides de l'ubac ouvertes au nord-ouest à aspect semi montagnard, la variété des micros climats est vaste. La température peut atteindre plus de et descendre jusqu’à –. La hauteur annuelle des précipitations avoisine les. Les périodes les plus sèches sont février, fin mars début avril et juillet. L’ensoleillement dépasse les 1900 h annuelles. Pendant la saison de végétation, entre le et le, il ne tombe que de pluie parfois sous forme d’orages violents accompagnés de grêle. En hiver, le brouillard peut être présent pendant une trentaine de jours dans les vallées. La neige est notée pendant une quinzaine de jours pour une hauteur impressionnante et rarissime à si basse altitude – - comme ce fut le cas les 9 et. Le givre est fréquent mais le verglas rare. Les gelées tardives importantes sont à craindre pour le vignoble et les arbres fruitiers jusqu’en fin avril. Les vents sont essentiellement de secteur sud ou nord (la Bise). Les épisodes tempétueux atlantiques peuvent nous atteindre comme ce fut le cas le.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "Dès 1869, M. Berthaud parlait ainsi de la région : « Les Monts du Mâconnais forment une région très naturelle, limitée d’une manière nette par la configuration du sol et par sa nature géologique ». En effet, les Monts du Mâconnais sont constitués d’une série de chaînons monoclinaux globalement axés nord-sud appuyés au contrefort granitique du Massif central à l’ouest et s’ennoyant progressivement sous les formations quaternaires de la Bresse au nord et à l’est. Le territoire est assis sur l’alignement principal, le deuxième chaînon, qui s’étend de Pouilly-fuissé à Sennecey-le-Grand avant de disparaître sous les limons et alluvions du système Saône-Grosne appartenant géologiquement à la Bresse. Un transect dans le chaînon de la bordure occidentale à l’orientale laisse découvrir les affleurements granitiques du socle primaire du côté de Laives, puis les sédiments secondaires ou mésozoïques du Trias au Crétacé avec des grès quartziques à ciment siliceux et des argiles bigarrées du côté de Nanton. Il y a aussi les calcaires du Sinémurien formant une dalle de calcaires à gryphées compacte aux environs de Montceaux-Ragny, suivis de calcaires très argileux à bélemnites du Pliensbachien et de marnes du Toarcien. Apparaît ensuite le Jurassique moyen, le Dogger, avec les calcaires à entroques et celui à polypiers du côté de Nanton Corlay et Mancey, puis le Bathonien inférieur avec ses calcaires à faune silicifiée surmonté des calcaires oolithiques du Bathonien moyen très fréquent à Jugy, Vers et Mancey, le tout dominé par le calcaire dur de la dalle nacrée du Bathonien supérieur comme à Montceaux-Ragny et Jugy. Le Jurassique supérieur, le Malm, affleure largement : Oxfordien inférieur ou Argovien, alternances marno-calcaires et argiles à Jugy. L'Oxfordien supérieur ou Rauracien avec des bancs calcaires plus ou moins argileux de la « pierre caille » ou « silex », se trouve à Étrigny, Mancey, Boyer et Champagny-sous-Uxelles. Le sommet de cette série du Jurassique est représenté par le Kimméridgien sous forme de calcaires fins, peu argileux, lithographiques, blanc à saumon ou gris bleu comme à Boyer et Mancey. Le Crétacé est très rare : calcaire du Valanginien à Vers et sables ferrugineux de l'Albien à Mancey. Le Tertiaire est représenté par les argiles à gros silex non roulés emballés dans de l’argile provenant d’assises du Crétacé aujourd'hui disparues puis par des formations détritiques de sables conglomératiques silicifiés et d'argiles que l'on trouve à Nanton Corlay et Mancey. Le Quaternaire apparaît par un ensemble de formations fluviatiles (cailloutis), fluvio-lacustres (sables) ou éoliennes (lœss) appartenant au domaine de la Bresse avec les alluvions et formations modernes des lits majeurs des rivières tels que la Saône, la Grosnes et leurs affluents. Le relief joue un rôle important par les formations de pente : éboulis des pieds des falaises, colluvions, dépôts étalés par solifluxion ou ruissellement des fonds des vallons secs, des vallées et parfois même de pente.", "section_level": 2}, {"title": "Pédologie.", "content": "La pédologie est l’étude des sols actuels, résultats de l’altération des roches par le climat et la végétation depuis le Tardiglaciaire (- ans), le Préboréal, le Boréal, l’Atlantique, le Subboréal pour arriver à aujourd’hui au Subatlantique. À cette évolution naturelle s’ajoute l’action de l’homme depuis guère plus de ans. Localement on rencontre des sols peu évolués pouvant être d’érosion sur roche tendre ou dure, impropre à l’agriculture souvent sous les forêts pauvres de la montagne, comme c'est le cas à Montceaux-Ragny, Jugy, Vers, Mancey, Etrigny ou Nanton. On trouve aussi des sols peu évolué d’apport alluviaux ou colluviaux sous les falaises rocheuses et dans les vallons secs, dans les mêmes communes et des sols calcimagnésiques humifères, brunifiés, zones de pâture ou cultivées en céréales à paille, en luzerne ou en vigne des collines. Il y a aussi des sols bruns eutrophes ou acides plus ou moins lessivés en zone cultivée en maïs ou de pâture de la plaine et forêts intermédiaires, à Boyer et Champagny-sous-Uxelles, ainsi que des sols hydromorphes à nappe plus ou moins perchée et plus ou moins permanente sous les vastes forêts de plaine, comme à Sennecey-le-Grand, Gigny-sur-Saône, Saint-Cyr, Beaumont-sur-Grosne, Lalheue et La Chapelle-de-Bragny.", "section_level": 2}, {"title": "La flore.", "content": "La première description scientifique revient au \"Catalogue des plantes de Saône-et-Loire\" de MM. Chateau et Chassignol en 1920. En 1972, H. Poinsot publia la \"Flore de Bourgogne\", puis en 1993, F. Bugnon et coll. publièrent la \"Nouvelle Flore de Bourgogne\". Localement les principaux et importants travaux sont l’œuvre de F. Nicolas et d’autres botanistes mâconnais ou de la Société des Sciences Naturelles de Sennecey-le-Grand pour la flore et de J.-M. Royer et J.-C. Rameau pour la phytogéographie. La zone de Montceaux-Ragny appartient au domaine médioeuropéen, secteur alpin, à cheval sur le district de la Côte de Saône-et-Loire avec une grande richesse en espèces subméditerranéennes (Ophris bécasse par exemple), eu-méditerranéennes (Genêt d’Espagne à Sennecey-le-Grand), semi-méditerranéennes (Garance voyageuse), sub-méditerranéennes avec comme des cistacées tels que l’Hélianthème des Apennins et la quasi absence d’espèces submontagnardes sauf le Lis martagon, et méditerranéo-montagnarde (Coronille emerus). Le district de la plaine de la Saône et de la Bresse est beaucoup moins varié mais avec quelques belles espèces liées aux milieux humides et aux marais comme l’Hottonie des marais à Beaumont-sur-Grosne, ou le Butome à ombelle à Marnay. La flore fongique est également très riche. Elle fait l’objet permanente de recherches très fines menées par des mycologues locaux.", "section_level": 2}, {"title": "La faune.", "content": "La diversité biologique a été très fortement perturbée ce dernier demi-siècle sous les coups de l’évolution des pratiques agricoles et de l’urbanisation. Concernant les reptiles et les batraciens, les altérations des milieux naturels ont entraîné de très graves dégâts à leurs populations : la couleuvre verte et jaune est devenue très rare ; en revanche le lézard vert se maintient encore bien dans les collines. De même pour tous les poissons, les effluents pollués et les aménagements hydrauliques sur les petits cours d’eau condamnent certaines espèces qui peuplaient jadis encore les rivières et ruisseaux tels que l'épinoche ou la lamproie, alors qu'à l’opposé, se développent des espèces quasi insensibles à la pollution comme le Silure glane. S'agissant des mammifères, la région ne connaît pas encore d’espèces majeures en reconquête de territoires comme le loup et le lynx. Les grands carnivores ne sont pas présents, seul le renard, le blaireau et les petits mustélidés (belette, fouine, martre et putois) existent. Les ongulés avec le sanglier et le chevreuil sont bien représentés. Parmi les rongeurs, l'écureuil fluctue selon les années, le lièvre arrive encore à garder sa place alors que le lapin de garenne est devenu une véritable relique. Quelques gros rongeurs comme le rat musqué et le ragondin colonisent les milieux humides et la présence du castor est activement recherchée par les naturalistes. Pour les insectivores notons entre autres la présence de divers chiroptères et du Hérisson d’Europe. Là où la région est le plus remarquable, c’est par son avifaune. Située en bordure occidentale du vaste axe migratoire formé par la plaine de la Saône, la colline de Saint-Martin-de-Laives est un vrai phare posé au sud-est de toute la plaine de Saône pour les flux d’oiseaux migrateurs venant du nord-est dès la fin de l’été. Plus de 100 espèces peuvent être observées. Lors des migrations post nuptiales, dès la mi-août pour les limicoles ou la Bondrée apivore, plus tardivement pour d’autres espèces comme le Balbuzard fluviatile, les adultes et les jeunes de nombreuses espèces quittent les contrées du nord et de l’est de l’Europe pour rejoindre la région. En hivernage, certaines raretés sont observées, essentiellement sur les rivières ou à proximité, comme le très rare et énorme Pygargue à queue blanche ou le superbe Milan royal. Durand l’hiver certaines espèces dites invasives peuvent être notées comme le Jaseur de Bohême. Dès la fin de janvier et la première décade de février les premiers retours en migration prénuptiale se font sentir. C’est la remontée de nombreux canards et turdidés (grives). À cette période,de nombreuses espèces débutent leurs chants et leurs parades nuptiales comme les rapaces nocturnes avec la chouette hulotte dans les forêts et l’effraie des clochers dans les villages, les pics, grives et merle noir, pigeon ramier et tourterelle turque, mésange charbonnière, troglodytes... Puis, en avril et mai c’est le retour généralisé des nicheurs habituels comme le rossignol et tous les sylviidés. L’avifaune s’avère être un excellent marqueur de l’évolution des milieux et du climat : les hirondelles et de nombreux passereaux granivore voient leurs effectifs s’effondrer d’année en année. Des espèces disparaissent comme la magnifique pie-grièche grise, la perdrix grise ou la chevêche d'Athéna. D'autres, au bénéfice de la protection de leurs espèces, ont retrouvé des effectifs normaux comme le héron cendré ou le hibou grand-duc. Enfin, d’autres, jadis inconnues, arrivent comme la grande aigrette, le grand cormoran, le héron garde-bœufs et la fauvette mélanocéphale marquant ainsi les évolutions climatiques certaines.", "section_level": 2}, {"title": "Paysage et agriculture.", "content": "Au milieu du, Montceaux-Ragny comptait 50 ha de vignes pour une population de 140 habitants. Après 3 guerres (Guerre de 1870, Première et Seconde Guerre mondiale) et le phylloxéra la superficie des vignes tomba à moins d’un ha et la population à seulement 16 habitants en 1975. Il y avait déjà longtemps que l’école communale avait fermé ses portes. La déprise agricole consécutive au dépeuplement a modelé le paysage au profit de la forêt qui recouvre maintenant les quatre cinquièmes des 253 ha de la commune. Alors que les versants aux sols superficiels exposés au sud sont occupés par une végétation rase de pelouses calcaires sèches, domaine des orchidées, ou de maigres forêts de chênes marcescents et de buis, les combes ouvertes au nord-ouest demeurent fraîches, même froides, et possèdent sur des sols colluviaux profonds de belles et riches forêts de chênes sessiles mêlées de hêtres. La vallée est essentiellement occupée par des prés parfois humides bordés de peupliers et de saules têtards. D’abondantes haies et quelques vieux vergers de plein vent pourvoient en hiver à l’alimentation de nombreux passereaux. La vigne occupe les coteaux exposés au levant vite chauds dès les premiers rayons de soleil. Quelques anciens noyers demeurent çà et là. D'anciennes vignes, aujourd’hui à l’abandon, sur les marnes calcaires à Genévriers retournent lentement à la forêt. À partir des années 1975-1980, le renouvellement des générations permit l’arrivée de nouveaux habitants attirés par l’intérêt paysager du site et sa quiétude. Petit à petit les habitations furent restaurées et occupées pour atteindre une population de 50 âmes. Les vignes furent replantées mais l’élevage caprin disparu avec le dernier paysan du village. Seules des bêtes charolaises paissent maintenant dans toute la vallée. Une politique volontariste de préservation du paysage et du site a conduit à l’inscription de tout le territoire communal à l’inventaire des sites classés et un sentier de découverte de la nature parcourt la commune. L’ancienne carrière, longtemps décharge municipale, a été réhabilitée pour devenir un théâtre de verdure de plus de 400 places où des spectacles se déroulent l’été. C’est de là que débute la randonnée sur le sentier de découverte de la nature. Au retour vous trouverez un point d’eau potable au pied de la mairie. Plusieurs endroits sur ce sentier, souvent proches d’un calvaire, offrent de beaux points de vue sur le village, sur le paysage, l’église de Saint-Martin-de-Laives, le Château de Ruffey et sur tout le val de Saône jusqu’au Mont Poupet proche de Salin-les-Bains dans le Jura. Mais attention la Bise rencontre là les premiers reliefs mâconnais et peut se montrer très mordante sur la neige. À l’est et en crête, le Chemin des Moines (GR 76a), qui conduit le pèlerin de Sennecey-le-Grand à Cluny en une journée de marche, marque la limite orientale de la commune en passant par la côte sommitale :.", "section_level": 2}], "src_summary": "Montceaux-Ragny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. L'une de ses particularités est de figurer parmi les dix communes les moins peuplées de Saône-et-Loire. Trente-deux habitants y étaient recensés au (ce qui en fait la deuxième au classement, derrière Chérizet).", "tgt_summary": null, "id": 134079}
{"src_title": "Christian Le Squer", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Enfant de la ria d’Étel, Christian Le Squer veut devenir marin, et à 14 ans il embarque sur le chalutier de son oncle durant quinze jours où un marin l'initie à la cuisine. Il hésite un temps entre la cuisine et la pâtisserie mais un stage en boulangerie, le décide à opter pour la première. Il intègre une école hôtelière et obtient en 1986 un CAP/BEP de cuisine au lycée professionnel Jean Guéhenno à Vannes. Après avoir acquis une formation gastronomique dans des maisons parisiennes telles que Le Divellec, Lucas Carton, Taillevent, Le Ritz, Christian Le Squer prend les commandes de la cuisine du Café de la Paix Restaurant Opéra. C’est là qu’il gagne sa première étoile en 1996 à 34 ans et la deuxième en 1998. En 1999, succédant à Ghislaine Arabian, il reprend le Pavillon Ledoyen situé au bas de l’Avenue des Champs Elysées, dans le de Paris. En 2000 il confirme ses deux étoiles et en 2002, il est récompensé de la troisième étoile au Guide Michelin. En 2008, il ouvre un nouveau restaurant, l'Etc (pour Épicure traditionnelle cuisine) à Paris, pour lequel il obtient une étoile au guide Michelin l'année suivante. En 2011, Christian Le Squer ouvre le restaurant La Grande Verrière au Jardin d'acclimatation près du bois de Boulogne. En 2013, il entre dans le cercle des chefs récompensés par les « cinq toques » du guide Gault et Millau pour son Restaurant Ledoyen. Christian Le Squer exerce depuis octobre 2014 au sein du Four Seasons Hotel George V. En 2015, il obtient 2 étoiles au guide Michelin. En 2015, Christian Le Squer entre à nouveau dans le club des chefs récompensés par les « cinq toques » du guide Gault et Millau pour le restaurant « Le V » du palace Four Seasons Hotel George V. Le guide accole à son nom la note de 19/20. Le février 2016, le guide Michelin lui décerne sa pour son restaurant « Le V ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Christian Le Squer est un chef cuisinier français né le 30 septembre 1962 à Plouhinec dans le Morbihan, en Bretagne.", "tgt_summary": null, "id": 1216991}
{"src_title": "Tournoi masculin de basket-ball aux Jeux olympiques d'été de 2020", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Préparation de l'événement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieu de la compétition.", "content": "Le tournoi masculin de basket-ball se déroule dans la Super Arena de Saitama.", "section_level": 2}, {"title": "Acteurs du tournoi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Joueurs.", "content": "Le tournoi masculin est un tournoi international sans aucune restriction d'âge. Chaque nation doit présenter une équipe de 12 joueurs tous titulaires, dont l'un peut être un joueur naturalisé. Les douze joueurs peuvent être présents sur chaque feuille de match.", "section_level": 2}, {"title": "Premier tour.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Format de la compétition.", "content": "Les douze équipes qualifiées sont réparties en trois groupes de quatre. Chaque équipe marque deux points en cas de victoire, un point en cas de défaite et de défaite par défaut (l'équipe est réduite à deux joueurs sur le terrain) et zéro point en cas de forfait (impossibilité pour une équipe d'aligner cinq joueurs au départ du match). Pour départager les équipes à la fin des matchs de poule, en cas d'égalité de points, le CIO a décidé d'appliquer les critères de la FIBA. Les équipes sont départagées suivant les critères suivants (dans l'ordre): Les équipes terminant aux deux premières places de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs troisièmes sont qualifiées pour le tournoi final à élimination directe.", "section_level": 2}, {"title": "Phase finale.", "content": "Un tirage au sort, effectué après la dernière rencontre de la phase de poule, détermine le tableau de la phase finale. Les équipes sont placées dans deux chapeaux en fonction de leur classement lors du premier tour, chaque quart de finale devant contenir une équipe de chaque chapeau.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le tournoi masculin de basket-ball aux Jeux olympiques d'été de 2020 se tient à Tokyo, au Japon, du au.", "tgt_summary": null, "id": 1258069}
{"src_title": "Dead and Company", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "John Mayer s'est trouvé intéressé dans la musique de Grateful Dead et après une rencontre avec Bob Weir, ils ont décidé de jouer ensemble Mayer se rappelle avoir écouté en 2011 Pandora Radio sur laquelle était diffusée le morceau \"Althea\" des Grateful Dead, et souhaitait en faire un genre. En février 2015, alors que Mayer est animateur invité du \"Late Late Show\" en Irlande, il invite le guitariste des Grateful Dead, Bob Weir, à le rejoindre pour une performance en studio. Phil Lesh, le bassiste des Grateful Dead, décline son invitation. Mike Gordon de Phish qui auditionnera brièvement comme bassiste partira pour se consacrer à d'autres projets. Dead and Company annonce initialement une seule date de concert le 31 octobre 2015 au Madison Square Garden de New York, mais annonce finalement une tournée itnégrale peu de temps après. Les concerts sont considérés (\"Billboard\") et la tournée est très bien accueillie. Après leur dernière performance du 31 décembre 2015, John Mayer annonce d'autres concerts des Dead and Company en 2016 et ils sont confirmés par Bob Weir par la suite. Le groupe ne confirme d'abord qu'une date pour 2016 au Bonnaroo Music Festival, mais annonce finalement une tournée intégrale pour l'été 2016. Le 18 février 2016, le groupe joue au \"Tonight Show with Jimmy Fallon\" en soutien à leur tournée. En 2016, Mayer et Weir exprime leur optimisme quant au futur du groupe, et annoncent une possible sortie d'un album. Pendant leur première performance au Bonnaroo, Dead and Company joue avec l'ex-vocaliste des Grateful Dead, Donna Jean Godchaux, sur plusieurs morceaux. Elle rejoint encore le groupe au Citi Field de Flushing, à New York, les 25 et 26 juin 2016, et au Fenway Park de Boston, dans le Massachusetts les 15 et 16 juillet 2016. Le décembre 2016, Dead and Company annoncent officiellement une tournée 2017. Le 7 septembre 2017, Dead and Company annonce une tournée à la fin 2017.", "section_level": 1}], "src_summary": "Dead & Company est un groupe de rock américain. Il est formé, entre autres, par d'anciens membres du Grateful Dead.", "tgt_summary": null, "id": 65872}
{"src_title": "Mouvement libertaire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En Espagne.", "content": "En, suite aux affrontements des journées de mai 1937 à Barcelone, la nécessité de changer en profondeur le schéma organisationnel de l'anarcho-syndicalisme pousse la Confédération nationale du travail, la Fédération anarchiste ibérique et la Fédération ibérique des jeunesses libertaires, à constituer le \"Mouvement Libertaire\". Le terme devint d’usage courant seulement en 1937 et 1938. En, est créé un \"Comité exécutif du Mouvement libertaire\" (CEML) qui vise à renforcer la cohérence de l'action des trois composantes considérées comme un tout organique. Selon l'historien Miguel Amorós, ayant capitulé devant l'enjeu révolutionnaire, les principaux dirigeants du \"Mouvement libertaire\" se rallient à l'option stalinienne, dont le résultat final est l'enterrement de la révolution et la défaite militaire. En, l'organisation féminine libertaire \"Mujeres Libres\" demande sa reconnaissance comme branche autonome du \"Mouvement libertaire\". La proposition des \"femmes libres\" est rejetée, sous le prétexte qu' « une organisation spécifique de femmes injecterait un élément de désunion et d’inégalité au sein du \"mouvement libertaire\" et aurait des conséquences négatives pour la défense des intérêts de la classe ouvrière ». Les détracteurs de \"Mujeres Libres\" clament l'universalisme du \"mouvement libertaire\" ; concevoir une lutte des femmes revient à nier la substance vitale du mouvement. De plus, il induit une révolution en une seule et unique étape : la révolution libertaire sera totale et globalisante, l'émancipation des femmes et des hommes y est incluse.", "section_level": 2}, {"title": "Mouvement libertaire en exil.", "content": "Après la défaite et la retirada, le à Paris, est constitué le Conseil général du \"Mouvement libertaire espagnol\" (MLE) dont font partie notamment Federica Montseny, Juan Garcia Oliver, Juan Manuel Molina Mateo, Germinal de Sousa et Pedro Herrera Camareto. Entre 1939 et 1975, le \"Mouvement libertaire espagnol\" organise des filières de passage clandestin utilisées par la guérilla antifranquiste. Sigfrido Catalán, Ramon Rufat, José Expósito Leiva font partie de ses dirigeants qui organisent la résistance intérieure, la propagnade et les exfiltrations, ils sont régulièrement arrêtés ou exécutés. Lors de son congrès ouvert le à Paris et réunissant 329 délégués représentant 442 fédérations locales et adhérents, le MLE réaffirme être « partisan du maintien de l’action directe » sur le terrain immédiat en Espagne franquiste.", "section_level": 2}, {"title": "En France.", "content": "Lors de la Deuxième Guerre mondiale, dans la France occupée, c’est dans la clandestinité, lors d'une conférence organisée en, que se constitue le \"Mouvement Libertaire\", fusion de deux organisations d'avant-guerre : l’Union anarchiste (UA) et la Fédération anarchiste de langue française (FAF). Le, se tiennent les assises du \"Mouvement libertaire\", qui donnent naissance à la nouvelle Fédération anarchiste. Maurice Joyeux précise : « Le \"Mouvement libertaire\", fédérait trois tendances représentées par trois journaux : \"Ce qu'il faut dire\", qui rassemblait Louis Louvet et ses amis ; \"Le Combat syndicaliste\", organe de la minorité anarcho-syndicaliste de la CGT, animé par Pierre Besnard et \"Le Libertaire\", organe de la Fédération anarchiste, créé par une autre motion du Congrès. »", "section_level": 2}, {"title": "Évolutions contemporaines.", "content": "À la fin du e siècle, les termes \"anarchiste\" et \"libertaire\" sont utilisés comme des synonymes. En France, suite aux lois votées dans l'urgence les 11 et et le, interdisant tout type de propagande, les anarchistes s'emparent du mot \"libertaire\" pour s'identifier et poursuivre leurs activités, notamment éditoriales. Au e siècle, un \"mouvement libertaire\" spécifique émerge, qui déborde le cadre historique du \"mouvement anarchiste\". Dans les années 1960-1970, le \"mouvement libertaire\" marque une rupture générationnelle et idéologique avec les vieilles traditions anarchistes jugées dépassées, au profit de la mouvance contestatrice. Aujourd'hui, un grand nombre de militants se réclament de l'héritage libertaire tout en refusant l'étiquette anarchiste. Selon l'historien Gaetano Manfredonia, il existe « une histoire conflictuelle [au sein du mouvement] qui ne présente que peu de rapports avec les manifestations de prétendus « principes intangibles » de l’Anarchisme. En bien des points l’image traditionnelle que l’on se fait du \"mouvement libertaire\", sa signification et sa portée, doit être profondément révisée. » Selon le politologue Simon Luck, le \"mouvement libertaire\" actuel se caractérise par des modes d’organisation horizontaux, des modes de délibération basés sur la démocratie directe et des répertoires d’action directe. Par ailleurs, le \"mouvement libertaire\" invente une nouvelle articulation entre l’autonomie des individus et la préservation de leur identité au sein du collectif, une transformation globale de l’engagement dans le sens d’une émancipation toujours plus grande des acteurs vis-à-vis des identifications collectives, un dépassement des contraintes du militantisme classique. Pour le sociologue Mimmo Pucciarelli, on assiste, depuis la fin des années 1960, à un renouveau du \"mouvement libertaire\". Il souligne que les « libertaires de l'an 2000, tout en continuant à exprimer leur sensibilité libertaire et une forte solidarité pour le plus démunis, ne sont plus les porteurs du rêve du Grand Soir, ou de celui visant à créer un paradis sur terre. Pourtant, par leurs pratiques quotidiennes et la problématique qui est la leur (quelle liberté et quelle justice pour un monde meilleur?), ils continuent à parcourir les chemins de l'utopie. »", "section_level": 1}, {"title": "Un concept protéiforme.", "content": "Débordant le concept strict de \"mouvement anarchiste\", l'expression \"mouvement libertaire\" est utilisée dans des cadres extrêmement divers et parfois contradictoires, en voici quelques illustrations :", "section_level": 1}, {"title": "Commentaire.", "content": "Depuis un siècle et demi, de ses prémices en 1840 aux années 2000, le \"mouvement libertaire\" nourrit l’imaginaire collectif et tient un rôle à part au sein du mouvement social. Ses différents courants témoignent de sa diversité et l’on a vu s'en réclamer aussi bien des « propagandistes par le fait » que des théoriciens, des artistes ou des ouvriers, autant de militants d’origines diverses et aux parcours singuliers.", "section_level": 1}], "src_summary": "En en Espagne, le Mouvement libertaire (Movimiento libertario) est une structure de coordination qui réunit la Confédération nationale du travail, la Fédération anarchiste ibérique et la Fédération ibérique des jeunesses libertaires. ", "tgt_summary": null, "id": 1757876}
{"src_title": "Isle-Aumont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Isle-Aumont est une localité de Troyes Champagne Métropole située entre les communes de Moussey et de Saint-Thibault. À vol d'oiseau, la commune est située à de Troyes et à de Bar-sur-Seine. La commune", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": ", les cinq communes les plus proches du territoire islois sont celles de Saint-Thibault, distante en direction du nord-est, est et sud-est ; de Moussey, située à, à l'ouest et nord-ouest ; de Les Bordes-Aumont, éloignée de en direction du sud ; de Buchères, localisée", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et topographie.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie entre 112 et. Le territoire communal se développe essentiellement sur un plateau encadré par deux dépressions géographiques. Ces deux cuvettes topographiques sont chacune formées par la présence d'une vallée : celle de la Mogne pour l'une et celle de l'Ilozain pour l'autre. La Mogne et l'Ilozain, deux rivières qui, notamment au niveau des et des, irriguent la région de l'Isle-Aumont, se présentent toutes deux comme des affluents de la Seine. Le sol de cet espace de type est principalement constitué d'un important dépôt sédimentaire formé au début du Quaternaire. Cette strate se compose d'éléments à caractère limoneux, issus d'anciens débordements de lits mineurs,", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie et hydrologie.", "content": "La commune est traversée par l'Hozain, affluent direct de la Seine en rive gauche, et par la Mogne. La Mogne rejoint l'Hozain à l'extrémité nord de la commune, sur la limite des finages de Moussey et de Saint-Thibault. À partir de ce point de confluence des eaux, les terres d'Isle-Aumont, dont le plateau centrale est encadré par les deux rivières, se déploient selon un axe sud-ouest et un second en direction du sud-est. Le régime", "section_level": 2}, {"title": "Paysages naturels.", "content": "L'ensemble du territoire communal ne dispose d'aucune zone soumise à une protection environnementale. Néanmoins, les terres appartenant à la, autrement dit celles comprises les rives", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Tout comme le reste de la région Champagne-Ardenne, le village se situe dans un climat « tempéré océanique humide » (Cfb) d'après la Classification de Köppen. Les vents", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les anciens chemins et voies.", "content": "Venant de Troyes, le \"Chemin aux Charbonniers\" traverse le territoire via un axe nord-sud. Selon l'ouvrage de Laurent Denajar, elle pourrait être un chemin protohistorique. Par ailleurs, des indices matériels montrent que cet itinéraire a été utilisé à l'époque gallo-romaine.", "section_level": 3}, {"title": "Voies de communication contemporaines.", "content": "Au nord, la commune est située à proximité du péage de Saint-Thibault permettant de rejoindre l'autoroute française A5. Lors de la venue de Nicolas Sarkozy en 2010, l'intersyndicale a organisé sur la sortie d'autoroute une opération péage gratuit. Depuis le, la commune est desservie par la de la TCAT qui relie les communes d'Isle-Aumont et de Saint-Thibault au terminus de la au parc d'activités de Buchères. Ces deux lignes sont en correspondance et permettent de rejoindre Bréviandes et le centre ville de Troyes. La commune est desservie par la ligne de bus « Troyes - Tonnerre » du réseau de bus Les Courriers de l'Aube.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "Le réseau urbain d'Isle-Aumont s'est, depuis la fondation de sa paroisse, structuré autour de son église, édifice dont l'emplacement est situé au cœur du centre-bourg. Ultérieurement, dès le début du, alors que son plan cadastral napoléonien est établi, le bâti communal s'étend en direction de la Mogne. Simultanément, à la même période, le maillage d'habitat communal s'accroît en direction de l'est et du sud. Cependant, au cours de cette phase d'expansion, le réseau urbain demeure strictement borné par une frontière dont le tracé se manifeste actuellement sous la forme de la route départementale 444. Le rapport du PLU d'Isle-Aumont, document d'aménagement révisé en 2013, permet d'appréhender distincts : un espace destiné aux grandes grandes exploitations, un espace où", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les données du logement en 2009.", "content": "En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 209, alors qu'il était de 188 en 1999. Parmi ces logements, 95,6 % étaient des", "section_level": 3}, {"title": "Les données du logement en 2013.", "content": "Le tableau suivant a pour objectif de recenser les principaux indicateurs chiffrés et établis en 2013 afin de comparer l'état de ce domaine entre celui d'Isle-Aumont et l'ensemble du département de l'Aube : Par rapport au contexte global de l'Aube, la part, plus importante, des résidences principales et des logements vacants laisse moins de place aux résidences secondaires dont le taux s'élève à 3 % du parc d'habitations à Isle-Aumont contre 4,3 % au niveau départemental. Par ailleurs, 90,5 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires. Sur les (maisons et appartements confondus) recensées au sein du territoire communal, d'entre eux ont été bâtis à Isle-Aumont depuis 1946 (dont 10 entre ), ce qui représente un total d'environ 86 % du parc immobilier des résidences principales. En 2013, 98,2 % de ce type de logement sont des maisons individuelles, contre 66,5 % pour le département de l'Aube.", "section_level": 3}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Bien que les marges nord-ouest de la localité champenoise, soient soumises à des aléas argileux de niveau, le risque que se produise ce type de phénomène géologique demeure faible pour le reste de son territoire. Cet aléa naturel, ayant pour origine une longue période de très faible pluviosité sur un sous-sol à caractère argilo-siliceux, peut soumettre les fondations d'habitat à une relative instabilité. Concernant les constructions effectuées sur le territoire communal, des mesures préventives sont régulièrement prises afin de limiter ces risques. Par ailleurs, selon de récents rapports effectués par le Bureau de recherches géologiques et minières, le territoire islois est sujet à des, risques d'effondrement et/ou de glissement de terrain en deux points. Le premier, se trouvant dans la partie méridionale, est lié à l'existence d'une cavité souterraine dont la construction est attribuable à l'Âge du fer. Le deuxième point, également associé à un aménagement environnemental de type artificiel (ou", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux, écarts, lieux-dits.", "content": "Le rapport d'étude urbaine effectué en 1989 et révisé en 2013 met en évidence que la population, étant regroupée dans le centre-bourg du village, la commune, à l'exception de celui de, écart séparé du reste du territoire d'Isle-Aumont par le ru de la Mogne, ne possède actuellement pas de hameaux rattachés ni de groupes d'habitations isolées. Néanmoins, document cadastral napoléonien d'Isle-Aumont, réalisé en 1829, et ce, en application de la loi votée le, mentionnait, au sein des limites de finage de son territoire : les Barges, la Bouverie, Conceau,; Champ aux Cosaques, Courtil-Millery, Ervy-les-Isles, Feuillée, les Lames, Laval, la Môgne, la Roche, Saine-Reine et Saint-Pierre. De même, au cours du, l'analyse de l'étendue territoriale d'Isle fait état de plusieurs autres hameaux, dont celui de, du,,du, les,,, ; ; le ; ; ; ; la et celui de.", "section_level": 2}, {"title": "Anciens hameaux.", "content": "La Feuillé est ancien fief qui dépendait de la paroisse d'Isle dont le dernier seigneur était Louis-Marie, marquis de Mesgrigny et baron de Villebertin, en 1789. Laval est ancien village, aujourd'hui détruit. Ce site, dont le statut est celui d'un fief, relève de", "section_level": 3}, {"title": "Lieux-dits.", "content": "Le territoire est ou a été pourvu de quelques lieux-dits, dont notamment ceux de, des, des, de, du ainsi que celui de.", "section_level": 3}, {"title": "Toponymie.", "content": "\"Insula\" est attesté en 754, \"Isle\" fut le nom révolutionnaire, puis \"Isles\" en 1793 et \"Ile-Aumont\" en 1801. En 1104, un cartulaire émis par l'abbaye de Molesme mentionne, au sein d'un passage qui en est issu, le nom d'Isle-Aumont sous l'une de ses formes latines : À l'instar d'autres sites répertoriés en France, tels que les communes de l'Isle-Adam, située dans le département des Yvelines ; L'Isle-d'Abeau, dans l'Isère ; ou encore les villes de L'Isle-de-Noé et de", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Préhistoire.", "content": "Le site des dits, lieu-dit fouillé au cours des années 1940 et dont l'emplacement se trouve à l'extrémité du plateau d'Isle-Aumont, a fourni des restes fossilisés dont principalement des squelettes de mammouths. L'un de ces fossiles fauniques, mis en évidence parmi des roches tuffeuses et argileuses, a été identifié comme étant une défense appartenant à un individu de type. Par", "section_level": 2}, {"title": "Protohistoire.", "content": "Des traces d'usage montrent qu'il y aurait eu un lieu de culte, probablement associé à Mercure, ainsi qu'un enclos celte. À cet effet, des restes fossilisés de pour de large, affectant la morphologie d'une tortue, pourrait corroborer la destination de ce lieu de culte. Par ailleurs, signalée à proximité du temple, la présence d'un itinéraire, utilisé époque protohistorique, suggère que sa destination, ou fonction, est celle d'un édifice voué au dieu mercurien. Ce sanctuaire, dont le chercheur Jean Scapula a retrouvé plusieurs éléments architecturaux, mais également des fragments maçonnés, a fait l'objet d'un emploi depuis la période laténienne jusqu'à la l'époque antique. D'autre part, un complexe funéraire, attribué à l'Âge du fer et qui a été mis en évidence à proximité de la Mogne, au hameau de, vient confirmer la permanence d'occupation d'Isle-Aumont à cette époque. De nombreux gisements d'artefacts, telles que des fibules fabriquées en bronze et attribuées à fin de l'époque laténienne ( - ) ; mais également des fragments d'objet en terre cuites peints, pour la plupart de confection locale,", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "Au début de l'Antiquité, au tournant du et du, Isle-Aumont fait alors partie intégrante de la (l'équivalent d'un territoire ou d'une nation à l'époque gallo-romaine) des Tricasses, une zone géographique correspondant à l'actuel département de l'Aube et dont la capitale politique, refondée sous le règne de l'empereur Auguste Octave, devient alors, autrement dit la ville Troyes sous sa forme antique. À l'époque gallo-romaine, le site dit de la butte d'Isle, manifeste d'une continuité d'usage à vocation religieuse. Un itinéraire antique, longeant le ru de la Mogne, passe à quelques dizaines de mètres du monastère. Cette voie gallo-romaine, qui traverse la quasi-totalité du territoire communal, suit, sur première partie le tracé de l'actuelle RD 444. Ce tronçon, dénommé le, se trouve prolongé par le, seconde partie de l'itinéraire gallo-romain qui épouse le tracé de la RD 123. En outre, sur un autre site, au", "section_level": 2}, {"title": "Haut Moyen Âge.", "content": "Ultérieurement à l'occupation de la motte d'Isle par les Gaulois, puis les Gallo-romains, un monastère chrétien a été fondé sur la tombe d'Ursion. L'édifice religieux, qui est alors placé sous le vocable de Saint-Ursion, a été bâti au cours de la période franque. En outre, mentionné dans un texte manuscrit par Grégoire de Tours (), ce monument aurait été possiblement érigé sous l'impulsion d'un ermite, un ecclésiaste dénommé Aventin, qui, venu se retirer au sein des vestiges du sanctuaire gaulois, aurait constitué une communauté religieuse au", "section_level": 2}, {"title": "Moyen Âge et Moyen Âge tardif.", "content": "En 1097, par une donation d'Hugues Ier de Champagne, Robert de Molesme fonde à Isle-Aumont un prieuré bénédictin avant de faire construire, l'année suivante à Cîteaux, l'ordre cistercien, branche réformée du monachisme bénédictin. Le lieu de culte islois, étroitement associé à l'ancien monastère mérovingien, est alors construit sur le même site que la forteresse de Saint-Phal. Dans la seconde moitié du, le site d'Isle, pourvu de cette résidence seigneuriale, devient alors, à l'instar du fief de Payns, le centre politique d'une châtellenie champenoise et le cœur administratif d'une prévôté. Vers le début du, en 1224, alors que la paroisse d'Isle relève de la seigneurie de Macheret, un second monastère, le lieu de culte des grandsmonlains, communauté religieuse également connu sous le nom de, est dès lors édifié au", "section_level": 2}, {"title": "Époque moderne.", "content": "Dans la seconde moitié du, le statut d'Isle est transformé en marquisat par Henri II pour Jacques de Clèves duc de Nevers, comte de Beaufort et sire de Jaucourt, fils du duc François. Les d'Isle, dont le comte de Beaufort est alors propriétaire (Isles ), reviennent à sa sœur Marie princesse de Condé et première épouse du prince Henri. Dans les années 1590, ces biens domaniaux sont successivement acquis par Gabrielle d'Estrées (favorite d'Henri IV), puis passent à une autre sœur du duc Jacques, Henriette de Clèves, duchesse de Nevers, princesse de Mantoue, veuve de Ludovic de Gonzague, duc de Nevers et gouverneur de Champagne. Elle aliéna la terre de Chaource au profit de Charles de Choiseul, marquis de Praslin, par contrat du, et la terre de Villemaur à Jacques de Villemaur. Après la mort d'Henriette, son fils Charles Ier de Gonzague, duc de Nevers et Rethelois, fut", "section_level": 2}, {"title": "Époque contemporaine.", "content": "Les premières années du (l'an IX du calendrier républicain) sont marquées par la suppression du canton, créé une décennie auparavant, et ayant jusqu'alors pour chef-lieu la commune isloise. Au cours de l'année 1814, alors que l'empereur mène la campagne de France, expédition militaire ayant pour objectifs de reconquérir son trône et d'enrayer l'invasion du territoire français, la localité isloise est marquée par des affrontements opposant les troupes de la coalition avec deux unités napoléoniennes (la et les ). En 1829, en application de loi promulguée le sous le règne de Napoléon, le territoire d'Isle-Aumont fait l'objet d'un plan de remaniement cadastral, réalisé par technique d'arpentage et visant à établir une nouvelle imposition foncière pour sa population. Dans la seconde moitié du, alors que le domaine de l'archéologie commence à prendre son essor sous l'impulsion de Napoléon III, les toutes premières investigations sont entreprises sur la. Postérieurement à leurs découvertes, la plupart des objets issus des nécropoles protohistorique, antique et mérovingienne, sont acheminés, puis étudiés, et enfin conservés au musée des beaux-arts et de l'archéologie de Saint-Loup, à Troyes.", "section_level": 2}, {"title": ": le temps des guerres, des fouilles et des découvertes.", "content": "La Guerre mondiale de 14-18 a causé la mort de natifs d'Isle-Aumont. Le second conflit mondial de 39-45 a fait, quant à lui, parmi la population masculine de la commune. Sur l’ancienne motte féodale, connue sous le nom de, l’archéologue Jean Scapula () a mis au jour des nécropoles mérovingiennes et carolingiennes. Cet archéologue a prospecté, dégagé et mis en évidence plus de d’histoire sur une période d'environ. L'ensemble du matériel archéologique mis au jour est composé d'environ dont d'époque mérovingienne et d'époque carolingienne ; plus de confectionnés à partir de pierre ou de bois ; mais également les restes de et approximativement un millier de pièces de fouilles ont été découverts. En raison de son étendue et de la richesse des éléments archéologiques recueillis, la seule nécropole mérovingienne d'Isle-Aumont, probablement mise en place dans la seconde moitié du, constitue, selon le médiéviste Jean Heuclin, le complexe funéraire le plus imposant répertorié sur le territoire champenois. Enfin, le rapport d'activités de l'Inrap publié en 2016 montre que la localité auboise appartient à un groupe de communes françaises ayant fait l'objet, pour l'exercice 2015, de prospections archéologiques préventives par cet établissement administratif de recherche.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 67,07 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 32,93 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 88,37 %. Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 58,39 % des", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Deux arrêtés en date du prononcent son retrait de la communauté de communes Bouilly-Mogne-Aumont et son rattachement à la", "section_level": 2}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "Isle-Aumont relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la cour d'appel de Reims,", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "La gestion des déchets est assurée par Troyes Champagne Métropole, communauté d'agglomération dont fait", "section_level": 2}, {"title": "Finances locales.", "content": "De 2008 à 2013, à part l'année 2011, la capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts a conservé un montant très inférieur à celui des communes de même type : Le tableau ci-dessous a pour objectif de détailler l'évolution de la capacité d'autofinancement (CAF), un des indicateurs des finances locales d'Isle-Aumont, sur une période de", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "Au 10 mars 2014,", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Gentilé.", "content": "Les habitants de la", "section_level": 2}, {"title": "Évolution démographie.", "content": "Au dernier recensement statistique arrêté au du la population municipale de l'Isle-Aumont était de, la classant ainsi parmi les communes de moins de. Sur une période de, de, le taux de", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune comporte 49,1 % d'hommes et 50,9 % de femmes. Elle présente en 2010 une structure par grands groupes d'âge légèrement plus âgée que celle de la France métropolitaine. L'indicateur de jeunesse, égal au quotient des moins de sur les plus de, est en effet de 0,9 pour la commune, soit de moins de pour de plus de, alors que pour la France", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Isle-Aumont est située dans l'académie de Reims. La commune administre une école élémentaire", "section_level": 2}, {"title": "Santé et services d'urgences.", "content": "La commune ne dispose pas de structure hospitalière. Les les plus proches pouvant prendre en charge les habitants d'Isle sont implantées dans les villes de Troyes et de Bar-sur-Seine,", "section_level": 2}, {"title": "Sécurité.", "content": "Aucun service de sécurité n'est implanté sur le territoire communal. Les établissements publics (brigade et commissariat de police) les plus proches pouvant assurer la sécurité à", "section_level": 2}, {"title": "Tissu associatif.", "content": "En 2016, sont recensées sur le territoire communal dont 3 ont fait l'objet d'une dissolution. Ces établissements à but", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "La commune n'abrite actuellement aucun marché régulier. Depuis", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "Seul le culte catholique est célébré à Isle-Aumont. La commune est l'une des vingt-six communes regroupées dans la paroisse «", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "Les randonneurs et coureurs se retrouvent au sein de « la Gymnastique volontaire de la Butte » qui", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "Le quotidien régional \"L'Est-Éclai\"r assure la publication des informations locales à la commune. La commune ne dispose pas", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de, ce qui plaçait", "section_level": 2}, {"title": "Emploi.", "content": "En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à, parmi lesquelles on comptait 72,2 % d'actifs dont 65,1 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs. On comptait dans la zone d'emploi, contre 37 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone", "section_level": 2}, {"title": "Tissu économique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Statistiques du tissu économique en 2010.", "content": "Au 31 décembre 2010, Isle-Aumont comptait : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, 9 dans", "section_level": 3}, {"title": "Statistiques et évolution du tissu économique en 2014-2015.", "content": "Le tableau qui suit récapitule le nombre d'entreprises implantées en 2014 à Isle-Aumont selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés : En 2015, sur l'ensemble des structures recensées et hors activité agricole, 2 nouvelles entreprises", "section_level": 3}, {"title": "Secteur tertiaire.", "content": "La commune dispose de quatre structures destinées au service aux entreprises. Par ailleurs, dont", "section_level": 3}, {"title": "Industrie et bâtiment.", "content": "appartenant au secteur de la construction et du bâtiment sont implantées sur la commune. Ces", "section_level": 3}, {"title": "Agriculture.", "content": "Le tableau ci-dessous a pour objectif de présenter, en données chiffrées et répertoriées sur une période de, une synthèse statistique concernant les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Isle-Aumont : Les données observées sur la période étudiée montre que le nombre des exploitations agricoles d'Isle-Aumont, passant de 3 en 1988, à 1 en 2010, diminue de manière significative au profit d'un accroissement de leur surface moyenne. Le cheptel, dont la proportion se réduit d'environ 26,6 %, suit une courbe d'évolution qui, sans être autant marquée, se révèle également à la baisse. D'autre part, les dernières données observées par le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt en 2010, montrent que le domaine agricole de la localité auboise se tourne vers une orientation technico-économique à dominante céréalière et oléo-protéagineuse.", "section_level": 3}, {"title": "Culture.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Monuments et objets protégés.", "content": "L'église paroissiale dite « aux trois sanctuaires », seul monument de la commune classé à l'inventaire des monuments historiques, se trouve au sommet d'une butte historique et est entourée d'un cimetière mérovingien. L'église, dont le vaisseau se compose d'une double nef, abrite un les restes maçonnés chœur construit à l'époque carolingienne. L'ensemble de l'édifice religieux, élevé au cours du, et ayant fait l'objet de multiples remaniements et extensions depuis sa fondation, affiche une architecture générale de style simultanément roman et gothique. L'église, mais également les terrains comportant les nécropoles qui l'entourent, ont été classés au titre de monuments historiques, par arrêté daté du. L’église compte deux nefs, l’une datant du et l’autre du. Les sarcophages exposés dans la nef romane font du site d’Isle-Aumont un site historique et archéologique important classé monument historique en 1967. Parmi les répertoriés à l'inventaire des monuments historiques, cette église en contient 39. Les deux autres objets étaient à l'intérieur", "section_level": 3}, {"title": "Autres lieux et bâtiments.", "content": "Le château de Saint-Phal, dans son premier état, est construit vers la fin du. Après avoir fait l'objet de plusieurs succession et rachat, il est remanié vers le milieu du (1555) sous l'impulsion d'Anne de Vaudrey. Un document à caractère juridique, et daté de cette époque, permet de restituer l'architecture générale de cette forteresse et de ses structures attenantes. Un pont-levis, se dressant au-dessus d'un large fossé, vient précéder une porte monumentale. Cet accès se trouve de part et d'autre encadré par un mur d'enceinte fortifiée pourvu de deux corps de garde. Au sein de la cour s'élève un puits surmonté d'un toit lequel prend appui sur. L'édifice de Saint-Phal se compose d'un corps de logis flanqué de deux avant-corps, l'un de forme circulaire et l'autre de forme carrée, tous deux disposés en retour d'équerre à son extrémité gauche. La couverture de ses", "section_level": 3}, {"title": "Patrimoine gastronomique.", "content": "Isle-Aumont est l'une des communes où peut être produit le chaource, un fromage à pâte", "section_level": 2}], "src_summary": "Isle-Aumont ( ) est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. La commune, distante d'une dizaine de kilomètres du chef-lieu de l'Aube, est localisée au sein de l'agglomération. ", "tgt_summary": null, "id": 378220}
{"src_title": "Rabat-les-Trois-Seigneurs", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le village de Rabat-les-Trois-Seigneurs est situé dans la vallée de la Courbière, rivière de montagne dont la majorité des 15 kilomètres de cours se situent sur le territoire de la commune. Elle fait partie de l'unité urbaine de Tarascon-sur-Ariège et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.", "section_level": 1}, {"title": "Hameaux.", "content": "La Freyte et Contrac sont les deux hameaux de Rabat-les-Trois-Seigneurs.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Rabat-les-Trois-Seigneurs est limitrophe de neuf autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par le Ruisseau de la Courbière, un affluent de l'Ariège.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de. Le bourg est situé à 600 m d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec la route nationale 20 et par le train en gare de Tarascon-sur-Ariège sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière).", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le vrai nom de la commune est « Rabat » mais à partir de 1931 l'administration des postes a imposé le nom de « Rabat-les-Trois-Seigneurs » pour éviter la confusion avec la capitale du Maroc, Rabat. On notera que le village de Rabat portait ce nom plusieurs siècles avant la ville. L'expression « les trois seigneurs » vient du « pic des Trois-Seigneurs » qui ferme à l'ouest la vallée de la Courbière et domine le cirque d'Ambanels. Le pic est situé au point de rencontre des trois vallées de la Courbière, du Vicdessos et du Couserans qui étaient administrées par trois seigneurs différents. La légende dit que chaque été, les trois seigneurs se rencontraient sur la grande dalle plate au sommet du Pic pour discuter de leurs affaires communes.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La présence humaine dans la vallée de la Courbière date de plus de ans. De nombreux vestiges du Magdalénien (grotte de Bédheilac) ont été trouvés dans la vallée. Certains vestiges ont été trouvés dans le village même. Une hache de pierre polie a été trouvée lors de l'empierrement de la place publique. Du au, la vallée a été fortement marquée par la branche dite des Foix-Rabat des seigneurs fuxéens. Rabat était dominé par le château de Miramont. Ce château initialement construit pour contenir les Sarrazins qui avaient leur camp à Genat, au débouché de la vallée du Vicdessos, sur l'autre versant de la crête de Vente-farine qui domine le village, a été détruit en 1247 sur ordre de l'Inquisition pour avoir servi de refuge à de nombreux hérétiques.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de l'arrondissement de Foix de la communauté de communes du Pays de Tarascon et du canton du Sabarthès (avant le redécoupage départemental de 2014, Rabat-les-Trois-Seigneurs faisait partie de l'ex-canton de Tarascon-sur-Ariège).", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de, ce qui place Rabat-les-Trois-Seigneurs au rang parmi les communes de plus de 50 ménages en métropole.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises.", "content": "Il y a à Rabat-les-Trois-Seigneurs une entreprise de travaux publics, une de plomberie, une d'électricité, et deux de maçonnerie.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Église Notre-Dame-de-l'Assomption La partie la plus ancienne remonte au, elle comporte un remarquable retable en bois datant du siècle (classé au titre objet des monuments historiques) et des vitraux de l'atelier de Louis Saint-Blancat. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1992. De nombreux objets sont référencer dans la Base Palissy.", "section_level": 2}, {"title": "Héraldique, logotype et devise.", "content": "Devise prétentieuse mais historique, remontant au temps ou le seigneur de Rabat était de droit assis à la droite du roi de France. La devise de Corbeyran de Rabat « Aux audacieux le monde » a été modifiée après que lui et sa troupe aient estimé avoir été mal récompensés des services rendus à Gaston Fébus lors du différend qui l'opposa au duc d'Armagnac dans les années 1360. Le duc vaincu et capturé en 1362 avait été étroitement surveillé pendant sa captivité par le grand Corbeyran et ses hommes, ce qui permit à Gaston Fébus d'obtenir une rançon démesurée de la part de ses sujets. C'est cette dernière version qui est passée à la postérité.", "section_level": 2}, {"title": "Vie pratique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Rabat-les-Trois-Seigneurs compte une école élémentaire publique et fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Cyclisme, pêche, randonnée pédestre... Une zone de jeux est en libre accès : paniers de basket-ball, cages de handball, boulodrome, jeux pour enfants,...", "section_level": 2}], "src_summary": "Rabat-les-Trois-Seigneurs est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Rabatols en occitan et en français, ou Rabatois, terme qui semble avoir été forgé en 1959 par un instituteur étranger à la vallée. Seul le terme Rabatols est usuel en Ariège.", "tgt_summary": null, "id": 111173}
{"src_title": "Ligne de Mézy à Romilly-sur-Seine", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La ligne, d'une part tronçon d'un itinéraire de la vallée de l'Ourcq à Esternay et d'autre part chemin de fer d'Esternay à Romilly, est concédée à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée le entre le ministre des Travaux Publics et la compagnie. Cette convention est approuvée à la même date par une loi qui déclare la ligne d'utilité publique. \"Source\" : Trains oubliés, volume 1", "section_level": 1}, {"title": "Exploitation.", "content": "En 1930, la ligne était parcourue par 2 allers-retours quotidiens. D'Esternay partaient quasi-simultanément vers 6h30 un train vers Château-Thierry en 1h37 d'une part, vers Romilly en 53 minutes d'autre part. Les trains retour arrivaient quasi-simultanément vers 11h30. L'après-midi, un train direct reliant Romilly à Château-Thierry en 3h01 passait à Esternay vers 17h00, heure à laquelle un train repartait vers Romilly. Le dernier train en provenance de Château-Thierry arrivait en gare d'Esternay vers 18h30.", "section_level": 2}, {"title": "La ligne aujourd'hui.", "content": "La ligne est partiellement exploitée entre Mézy et Artonges pour le transport fret. Elle est entièrement à voie unique entre ces deux gares et en matière de signalisation c'est la consigne relative à la voie unique à trafic restreint (VUTR) qui est appliquée. Certains passages à niveaux sont commandés par les agents de trains manuellement. Les fonctions de chef de ligne sont assurées par l'agent circulation de Château-Thierry. La circulation est totalement interdite entre Artonges et Montmirail sauf sous consigne spéciale. En 2011, une association locale, le TFBCO (Tourisme Ferroviaire de la Brie Champenoise à l'Omois), tente de reconvertir la ligne pour en faire une utilisation touristique. Elle possède déjà un autorail de type Picasso remis à neuf grâce aux contributions de bénévoles, de VFLI et de la SNCF. Elle est aussi en pourparlers avec la SNCF pour racheter les bâtiments de la gare de Montmirail. Ce rachat sera finalisé en 2015. En 2018, l\"Association a enfin obtenu le décret préfectoral lui permettant de rouler entre Montmirail et Artonges. La saison de circulation en 2019 est de début mai à fin septembre, les dimanches seulement.", "section_level": 1}], "src_summary": "La est une ligne de chemin de fer française non électrifiée à écartement standard et à voie unique de la région Champagne-Ardenne. Elle est partiellement déclassée. La voie et la plateforme sont encore utilisées jusque Montmirail pour le transport de céréales. ", "tgt_summary": null, "id": 510759}
{"src_title": "Ruisseau de Fontaine Ronde", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "De, ce cours d'eau prend sa source dans la source intermittente de Fontaine-Ronde, il suit ensuite son cours en direction du nord pour rejoindre le Doubs au sud-ouest du fort de Joux en suivant une vallée synclinale étroite aux flancs recouverts de dépôts morainique engendrée par le décrochement géologique de Pontarlier.", "section_level": 1}, {"title": "Source intermittente.", "content": "La source de ce ruisseau est une source intermittente située à la limite des communes de Montperreux, Les Hôpitaux-Vieux et de Touillon-et-Loutelet entre la route RN 57 et la voie ferrée du Coni'fer. Cette source a été décrite par de nombreux auteurs dès le. Elle avait alors une période de. Elle se présentait à cette époque comme une série de bassins placés à des hauteurs différentes. Actuellement, l'eau s'échappe d'un bassin circulaire d'environ de diamètre entouré d'une chaussée en pierre construite en 1827. Une stèle au bout de la chaussée rappelle ce fait. On connaît cinq autres sources de ce type en France dont 2 dans le Jura (Cirque de Consolation). En Ariège, se trouve la fontaine intermittente de Fontestorbes. On en trouve aussi à Vals-les-Bains, à Bellerive-sur-Allier ainsi qu'à Artemare dans l'Ain. Dans le Wyoming, près d'Afton se trouve une rivière intermittente. L'étude géologique a montré que cette source est en liaison avec les écoulements du tunnel du Mont-d'Or. En 1912, lors du percement de ce dernier, la source s'est tarie au moment de la rencontre avec les drains karstiques qui ont perturbé les travaux. En 1998, un traçage réalisé depuis le col de Jougne a également révélé une liaison avec cette source (distance pour une dénivelée de ). Les intermittences de la source sont irrégulières. Leur période varie entre avec une variation de niveau de. Lors des remontées de niveau, un bouillonnement de CO2 se produit. En période de crues, le phénomène disparaît. Le modèle permettant d'expliquer les intermittences met en œuvre un réservoir souterrain avec deux conduits, l'un faisant siphon et l'autre servant de prise d'air avec des phénomènes de venturi. Une explication moins rationnelle fait appel à la légende du sire de Joux, Amaury III de Joux.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le ruisseau de Fontaine Ronde est un cours d'eau coulant dans le massif du Jura, dans le département du Doubs en France.", "tgt_summary": null, "id": 1129308}
{"src_title": "Nissos Samos", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines et construction.", "content": "À la fin des années 1980, la compagnie Shin Nihonkai Ferry renouvelle progressivement sa flotte en service entre Honshū et Hokkaidō. Après la mise en service en 1987 des sister-ships \"New Hamanasu\" et \"New Shirayuri\" sur la ligne Niigata - Otaru en remplacement des vieux \"Ferry Hamanasu\" et \"Ferry Shirayuri\", l'armateur japonais envisage également de remplacer le \"Ferry Akashia\" sur la ligne Maizuru - Otaru par une unité neuve. Le futur navire est conçu de manière similaire à celle de ses prédécesseurs. Avec ses 192 mètres, il est cependant plus long de 8 mètres. Prévu pour transporter 800 passagers et 80 véhicule, sa capacité d'accueil est moins importante que celle des \"New Hamanasu\" et \"New Shirayuri\", à l'inverse, la capacité de roulage est augmentée par rapport à ces derniers. Les conditions de transport sont également sensiblement améliorées par rapport aux autres navires avec des locaux plus grands et plus confortables. Ceux-ci se composent toujours d'un restaurant, d'un grill, d'un café et de salons mais aussi désormais de quelques couloirs avec vue sur la mer ainsi qu'une piscine extérieure. Prévu pour remplacer le \"Ferry Akashia\", le nouveau navire, baptisé \"New Akashia\", est construit par les chantiers IHI. Le navire est mis sur cale à Kure le 5 février 1988 et lancé le 27 avril suivant. Après deux mois et demi de finitions, il est livré à Shin Nihonkai le 8 juillet 1988.", "section_level": 2}, {"title": "Service.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Shin Nihonkai Ferry (1988-2004).", "content": "Le \"New Akashia\" est mis en service le 16 juillet 1988 entre Maizuru et Otaru, il est alors le plus grand car-ferry du Japon. Il assure la liaison en tandem avec le \"Ferry Lilac\" dont la forme de la coque a servi de base pour sa conception. En 1991, ce duo est rejoint par le \"Ferry Lavender\", sister-ship du \"New Akashia\". En 1997, le navire est repeint aux nouvelles couleurs de Shin Nihonkai avec l'inscription du logo en bleu sur sa coque en remplacement de la traditionnelle bande verte. En juillet 2004, le \"New Akashia\" est remplacé sur sa ligne par le nouveau \"Hamanasu\". En novembre, il est cédé à la société Althea Int, filiale de la compagnie grecque Endeavor Lines.", "section_level": 3}, {"title": "Endeavor Lines (2004-2012).", "content": "Livré en décembre 2004 à son nouveau propriétaire, le navire est rebaptisé \"Ionian Glory\". Il quitte le Japon le 20 décembre pour rejoindre la Grèce. Arrivé à Perama le 13 janvier 2005, il subit quelques transformations puis entame son service entre la Grèce et l'Italie le 20 août sous le nom de \"Ionian Queen\". En février 2011, le navire est affrété pour évacuer la population libyenne en raison de la guerre civile. Il réalise à cet effet deux voyages entre Benghazi et Héraklion du 28 février au 6 mars. Le 11 septembre 2012, le \"Ionian Queen\" est immobilisé à Patras en raison des difficultés financières de son armateur. Endeavor Lines étant liquidée, le navire est désarmé et laissé à quai en l'attente d'un éventuel repreneur. Il sera finalement acquis le 12 décembre 2015 par la compagnie Hellenic Seaways pour la somme de 3 millions d'euros.", "section_level": 3}, {"title": "Hellenic Seaways (depuis 2015).", "content": "Réceptionné par Hellenic Seaways, le navire devient le \"Nissos Samos\". Après quelques travaux de rénovations et la mise aux couleurs de son nouvel armateur, le navire est mis en service le 29 juillet 2016 entre Le Pirée et différents ports d'un bout à l'autre de la mer Égée.", "section_level": 3}, {"title": "Aménagements.", "content": "Le \"Nissos Samos\" possède 8 ponts. Si le navire s'étend en réalité sur 10 ponts, deux d'entre sont inexistants au niveau des garages afin de permettre au navire de transporter du fret. À l'époque japonaise du navire, la numérotation des ponts débutait à partir du pont garage inférieur (correspondant au pont 1). Les locaux passagers occupaient les ponts 3, 4 et 5 tandis que l'arrière du pont 3 est consacré à l'équipage. Les ponts 1, et 2 et 3 abritent quant à eux les garages. À présent, la numérotation commerciale concorde avec le nombre total d'étages, incluant même les deux ponts inexistants au niveau des garages. Les locaux passagers se situent toujours au même endroit tandis que ceux de l'équipage ont été déplacés à l'avant du pont 8.", "section_level": 2}, {"title": "Locaux communs.", "content": "Du temps du \"New Akashia\", se situent pour la plupart à l'arrière du pont 4. Les passagers ont à leur disposition un restaurant, un grill, un café, deux salons ainsi qu'un espace extérieur avec piscine. En plus de ces principaux aménagements, le navire proposait également sur le pont 5 une salle de télécinéma, sur le pont 4 deux bains publics (appelés \"sentō\"), l'un pour les hommes, l'autre pour les femmes une boutique, une salle de jeux-vidéos ainsi qu'une salle de sport. Désormais, la plupart de ces installations ont été supprimées et remplacées par des salons fauteuils. La piscine a également été supprimée.", "section_level": 2}, {"title": "Cabines.", "content": "À bord du \"New Akashia\", les cabines étaient réparties deux catégories selon le niveau de confort. Ainsi, le navire était équipé en classe de quatre cabines doubles, 31 cabines à quatre et deux cabines doubles de style japonais, ainsi que de douze dortoirs de style occidental et huit de style japonais en classe. Depuis sa vente en Grèce, le type et la répartition des cabines ont connu d'importantes modifications avec la suppression des dortoirs de classe et l'ajout de cabines à quatre couchettes disposant de sanitaires privés comprenant douche, WC et lavabo.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Le \"Nissos Samos\" mesure 192,90 mètres de long pour 29,40 mètres de large, son tonnage était à l'origine de 19 796 UMS (ce qui n'est pas exact, le tonnage des car-ferries japonais étant défini sur des critères différents) puis a été porté en 2004 à 30 694 UMS. Il pouvait à l'origine embarquer 800 passagers, 80 véhicules et 186 remorques dans son garage accessible par deux portes rampe arrières, l'une axiale, l'autre située à tribord ainsi qu'une porte rampe avant. Le navire a à présent une capacité de 2 202 passagers et 750 véhicules et l'accès à son garage se fait désormais au moyen de deux portes rampes axiales arrière. La propulsion du \"Nissos Samos\" est assurée par deux moteurs diesel Pielstick 8PC40L développant une puissance de 17 480 kW entrainant deux hélices à pas variables faisant filer le bâtiment à une vitesse de 21,5 nœuds. Il est en outre doté d'un propulseur d'étrave, un propulseur arrière ainsi qu'un stabilisateur anti-roulis. Les dispositifs de sécurité était à l'époque essentiellement composés de radeaux de sauvetage mais aussi d'une embarcation semi-rigide de secours. Depuis 2004, le navire est équipé de quatre embarcations de sauvetage fermées de grande taille.", "section_level": 1}, {"title": "Lignes desservies.", "content": "Pour Shin Nihonkai Ferry, de 1988 à 2004, le \"New Akashia\" était affecté principalement entre les îles d'Honshū et d'Hokkaidō sur la ligne Maizuru - Otaru. À partir de juillet 2005, le navire est affecté en mer Adriatique sous les couleurs de la compagnie Endeavor Lines entre la Grèce et l'Italie sur la ligne Patras - Igoumenitsa - Bari puis à partir de 2008 sur Patras - Igoumenitsa - Corfou - Brindisi. Depuis 2016, le car-ferry est affecté sur les lignes d'Hellenic Seaways en mer Égée entre Le Pirée, Mesta, Mytilène, Lemnos et Thessalonique.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Nissos Samos (, \"Nísos Sámos\") est un ferry exploité par la compagnie grecque Hellenic Seaways. Construit en 1988 aux chantiers IHI de Kure pour la compagnie japonaise Shin Nihonkai Ferry, il assurait à l'origine les liaisons entre les îles d'Honshū et d'Hokkaidō sous le nom de. Vendu en 2004 à la compagnie grecque Endeavor Lines, il est rebaptisé dans un premier temps \"Ionian Glory\" puis finalement Ionian Queen et navigue sur les lignes entre la Grèce et l'Italie jusqu'en 2012, date à laquelle son propriétaire fait faillite. Désarmé durant environ trois ans à Patras, il est finalement racheté par la compagnie Hellenic Seaways qui le renomme \"Nissos Samos\". Il navigue actuellement en mer Égée.", "tgt_summary": null, "id": 1820388}
{"src_title": "Pazy", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de Pazy est cité en l'an 721 dans le cartulaire général de l'Yonne et aussi dans le testament, datant de 745, fait par Wildrade, fils de Corbon, fondateur de Corbigny, par lequel il cédait ses biens à l'abbaye de Flavigny. Dans le texte en latin \"Pazy\" est écrit \"Pagatiacum\". Le nom de la localité est ensuite attesté sous les formes latinisées \"Paiziacum\" en 1231, \"Payziacum\" en 1287, \"Paziacum\" en 1478 et enfin romane \"Pazi\" en 1619. Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en \"-acum\", suffixe d'origine celtique marquant la propriété, précédé de l'anthroponyme latin \"Pacatius\", porté par un indigène.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Dans le bourg de Pazy il existe un lieu-dit \"la Boite-aux-Loups\" comprenant un pâté de maisons dont le nom pourrait signifier l'endroit où buvait le loup ou les loups. Les hameaux d'Ancray (Ancroy, Encroy ou En-croy) en 1505 et d'Ardant en 1473 dépendaient de la châtellenie de Monceaux-le-Comte. Mouches (\"Mouchez\" en 1334) dépendait de la même châtellenie mais était vassale de La Tournelle (Arleuf). A Sainte-Camille existait un prieuré très ancien. Varennes (\"Varannes\" en 1462) et Prélichy étaient vassaux du comté de Chateau-Chinon. Saint-Grémange (\"Sanctus-Gremangius\" en 1231) est également rattaché à la châtellenie de Monceaux-le-Comte mais est un arrière-fief de Corvol-d'Embernard (1466). L'Huis-au-Roy, hameau partagé par un ruisseau entre les communes de Pazy et Chaumot a pour origine deux traditions populaires. Il s'agit soit d'une halte faite par le roi Philippe-Auguste en 1190 alors qu'il se rendait à la fontaine Sainte-Agathe à Corbigny soit d'un séjour du roi Louis XI lors de ses démêlés avec le duc de Bourgogne Charles-le-Téméraire. L'huis en langue morvandelle signifie la maison. Avant la Révolution, il y avait deux autres hameaux aujourd'hui disparus : le Moulin-du-Bois situé entre Varennes et Sainte-Camille comprenant un moulin sur le ruisseau de Varennes, un charron et plusieurs familles de laboureurs ; Tournesac situé entre les Plantes, Ardant et Chaumot comprenant aussi un moulin sur le ruisseau d'Ardan. Les dernières ruines ont disparu vers 1940. Plusieurs métiers étaient autrefois représentés à Pazy : meuniers, charrons, tisserands, sabotiers, couvreurs, maréchaux-ferrants, sages-femmes, huiliers, cabaretiers, marchands d'habits, vanniers, gardes-forestiers et couvreurs en paille. Des noms de rues et de lieux ont traversé la tradition orale pour être transmis jusqu'à aujourd'hui. La rue Friquet : sentier reliant la mairie de Pazy au hameau de Prélichy. La rue Merlin : route reliant le hameau de Mouches à celui de Prélichy. La Cour Amiot : groupe de maisons se situant dans la rue à droite de la mairie. Le Calvaire : ancienne ferme et dernière maison du bourg de Pazy à gauche en allant sur Prélichy. La côte des Huguots : grand virage en montée entre Pazy et Chaumot. Le quartier des Fontaines ou des Chaumes, se situant vers l'ancien lavoir à proximité de l'école primaire de Pazy. La rue Borne : petite rue en montée partant du carrefour des fontaines (au niveau des conteneurs de déchets) et se dirigeant vers la route de Mouches. Les Ormigiens : ferme près du château de Prélichy.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Florilège de quelques noms de prés encore vivant dans la mémoire populaire : le Canapé (jardin près des bois) sur la route reliant Pazy à Varennes, les Aubus, le Bouchon Blanc, le Zède, les Champs Merciers, le Barraban (les vignes où il reste en 2014 deux vignerons amateurs sur la route du cimetière allant au Bouquin qui est d'ailleurs l'ancienne route pour aller à Corbigny).", "section_level": 1}], "src_summary": "Pazy est une commune française située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté, à 250 km au sud de Paris.", "tgt_summary": null, "id": 64281}
{"src_title": "Sarrancolin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Sarrancolin, qui est traversée par le D 929, se situe en vallée d'Aure, au bord de la rivière la Neste au début du canal de la Neste, à de Lannemezan et à d'Arreau, son chef-lieu de canton ; à de l'Espagne, à de Toulouse, de Pau et d'Auch et de Tarbes. La ville est au pied du col de Beyrède, qui donne accès à la vallée de Campan et du col d'Estivère qui permet, quant à lui, la liaison avec la vallée du Haut Nistos. Son territoire s'étend de part et d'autre de la vallée, et entoure complètement vers l'est celui d'Ilhet ; il atteint ainsi le pic du mont Aspet () qui domine la Barousse ; une petite station de ski dite de Nistos-Cap Nestès a été aménagée sur cette partie orientale du territoire de Sarrancolin, mais son accès se fait par Nistos. La commune de Beyrède-Jumet, qui a eu 650 en 1831 mais se dépeuple encore (-18 de 1999 à 2004), s'étend vers l'ouest et héberge la troisième route en direction de Bagnères par le col de Beyrède, un peu plus bas que l'Aspin (). Au-dessus s'élève le signal de Bassia (), d'où l'on a une vue étendue, au nord vers les Baronnies, au sud sur la haute chaîne pyrénéenne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Neste et le Canal de la Neste traversent le village du sud au nord au centre de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par la route départementale.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Nom occitan : Sarrancolin.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Sarrancolin, bourg médiéval et fortifié, a été longtemps réputé pour son marbre. Sarrancolin s'est développée autour d'un prieuré bénédictin, dont l'existence est attestée dès le par un acte de donation d'Arnaud, comte d'Aure. Le prieuré dépendait de l'abbaye de Simorre, et était le siège de lieutenance royale et a longtemps donné à la ville le privilège d'être la capitale des quatre vallées (Aure, Neste, Barousse, Magnoac). L'église paroissiale Saint-Ébons, des XIe et XIIe siècles, est contiguë aux vestiges du prieuré dont il reste quelques éléments à l'extérieur. La tradition industrielle de la ville remonte à la période d'extraction des marbres, au. Sur les gisements Beyrède, Ilhet et Sarrancolin. Ces marbres, déjà exploités par les Romains, furent utilisés par Mansart et le duc d'Antin pour la décoration du Petit Trianon du château de Versailles, des châteaux de la Loire, de l'Opéra Garnier à Paris, des hôtels particuliers, et plus récemment, dans les années trente, de l'entrée de l'Empire State Building de New York. De cette première période industrielle, a fait suite l'implantation de verreries, de fabriques de chapelets avec le buis des vallées adjacentes, de nombreux métiers liés au fil de l'eau, moulins, scieries, filatures. La configuration géologique de la vallée d'Aure et son verrou glaciaire ont rendue possible, dans les années 1860, la prise d'eau du canal de la Neste qui permet d'alimenter les rivières de Gascogne qui prennent naissance sur le plateau de Lannemezan. Plus récemment encore, en 1890, la vallée se dote d'un chemin de fer (abandonné depuis les années 1995 au bénéfice du transport par camion), ligne de Lannemezan à Arreau - Cadéac et gare de Sarrancolin, en direction d'Arreau, grâce aux équipements hydroélectriques du fond de vallées, permettant l'installation d'unités industrielles métallurgiques. Ainsi, au début du, apparaissait la fabrication d'abrasifs de corindon, qui se poursuit actuellement à Beyrède, et qui a influencé considérablement le développement de Sarrancolin et des villages environnants. Cet impact se retrouve encore en observant l'architecture du bâti tout au long de la traversée de la ville.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, \"vallée d'Aure\", canton de Sarrancolin (1790), d'Arreau (depuis 1801).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Sarrancolin appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au et qui réunit 47 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Démographie.", "content": "La commune a eu deux pics de population, l'un vers 1 500 hab. en 1820, l'autre à 1 000 dans les années 1960 ; elle perd quelques habitants depuis (-30 entre 1999 et 2005).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "Groupe médical, pharmacie, infirmières, ambulances.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Le principal employeur est l'usine Alcan de Beyrède, spécialisée dans les produits abrasifs (corindon) et réfractaires, qui emploie un peu plus de 100 personnes dans une usine créée en 1906.", "section_level": 1}, {"title": "Artisanat.", "content": "Sarrancolin possède l'une des dernières filatures artisanales du département des Hautes-Pyrénées. On y trouve également deux scieries de type traditionnel fermées depuis 10 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Extraction marbrière.", "content": "Arrêtées au milieu du XX siècle, les marbrières de Beyrède et d’Ilhet sont en activité en 2017 et se situent de part et d’autre de la Neste.", "section_level": 2}], "src_summary": "Sarrancolin est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont les \"Sarrancolinois\" et les \"Sarrancolinoises\".", "tgt_summary": null, "id": 1243023}
{"src_title": "Escornebœuf", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Escornebœuf est une commune située en Gascogne au nord-est de Gimont.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Escornebœuf est limitrophe de huit autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de. Escornebœuf se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible).", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par la Marcaoue, la Gimone et le Sarrampion.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec les routes départementales D 12, D 120 et D 249. Ainsi que par la gare de Gimont-Cahuzac sur la ligne SNCF Toulouse - Auch. Le nom est attesté anciennement sous la forme \"Escornabou\", comme Écornebœuf (\"Escornabou\", \"Scornaboue\", \"Descornabus\", \"Descornabiron\").", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "La forme \"Scornebœuf\" apparait dans des cartes du (Hubert Jaillot) et (carte de Cassini) siècles. Même nom qu'Écornebœuf avec maintien de ES initial à la place de É conformément à l'étymologie et à la phonétique occitane. Il s'agit clairement d'un nom de lieu composé avec le nom du bœuf (occitan moderne \"buou\"), comme les noms du type Tombebœuf et Écorchebœuf. C'est un composé métaphorique « écorne bœuf » signifiant « endroit où souffle un vent à décorner... les vaches » ou peut-être « abattoir » (cf. Tombebœuf et Écorchebœuf). Il est aussi possible de rapprocher le nom d'un village de Catalogne : Villanova d'Escornalbou dont Joan Coromines dit: « \"Escornalbou: Compost de 'escorna el bou', en el sentit de 'lloc abrupte on els bous que pastegen, cauen i es trenquen les banyes'. Del verb 'escornar', derivat de 'corn' ». Le nom est retrouvé, proche ou à l'identique, dans :", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'occupation des lieux est ancienne comme le prouvent les céramiques sigillés présentées au musée de Gimont. L’implantation d'établissements romains, sur ou à proximité de la commune, est démontrée par la trouvaille d'amphores et d'une statue de Jupiter. À l’époque romaine, la frontière entre la Narbonnaise et la Novempopulanie passait dans les parages des rivières Save, Gimone et, peut-être, la Marcaoue. Au Moyen Âge, la frontière du comté de Toulouse serpente aussi dans les environs mais avec une orientation plutôt nord-ouest/sud-est. Escornebœuf est traversée par la voie romaine et le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ce village faisait partie du Pays de Rivière-Verdun, ancienne paroisse du consulat de Gimont transformée en commune indépendante par l'ordonnance du comité départemental du avril 1791 et associée à l'administration cantonale de Gimont pendant les dernières années de la Révolution. Dans le supplément de l’un de ses ouvrages l’abbé J.J. Monlezun nous donne une description d’un blason qu’il associe au nom du village sans préciser aucunement sa source : \"d'azur à trois corbeaux de sable becqués et membrés de gueules\". Il n'y a pas d'habitat ancien groupé à Escornebœuf. L'ancien village (église et cimetière compris) a été complètement détruit au milieu du car trop souvent inondé par les crues. Ne reste que la croix de la pierre tombale de l'abbé Sudre mort en 1773 et frère de l'avocat gimontois, Théodose Sudre, qui défendit Calas. Le nouveau village présente un caractère éclaté.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone et du canton de Gimone-Arrats (avant le redécoupage départemental de 2014, Escornebœuf faisait partie de l'ex-canton de Gimont) et avant le janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes de l'Arrats-Gimone. Elle fait aussi partie du Pays Portes de Gascogne.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture (céréales : maïs, blé...).", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Escornebœuf fait partie de l'académie de Toulouse.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Chasse, pétanque, NASA", "section_level": 2}], "src_summary": "Escornebœuf (\"Escòrnabueu\" en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie. Les habitants d'Escornebœuf se nomment les \"Escornebovois\", conformément à l'étymologie.", "tgt_summary": null, "id": 361113}
{"src_title": "Saint-Vidal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Les villages, écarts, lieux-dits : Bleu, Chazelle, Grazac, Locussol.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Rien n'indique que le site est occupé dans la préhistoire ou l'antiquité. Cependant, la capitale des Vellaunes, \"Ruessio\", qui est encore la principale ville de la région du Ier au IIIe siècle sous le nom de \"Ruessium\", se trouve à 6,8 km au Nord, et la ville qui prend ensuite de l'importance, Anicium, se trouve à 7,5 km au Sud-Est (à vol d'oiseau, de centre à centre). Origine du nom : le nom de la commune vient de Saint Vidal (ou Vital) auquel l'église, qui était la chapelle du château, est dédiée. Le château, qui était à l'origine une maison-forte, fut bâti au XIIe siècle (et transformé en véritable forteresse lors des Guerres de Religion), et la seigneurie de Saint Vidal est attestée dès cette époque, le nom d'origine des premiers seigneurs étant Goudet. Elle passe à la fin du dans la famille de La Tour, seigneurs de Barges, par le mariage d'Adhémare (sans doute sœur de Guigon de Goudet, seigneur de Saint-Vidal) avec Hugues de La Tour, seigneur de Barges. La famille de La Tour prit alors le nom de La Tour Saint Vidal, et en 1288 le seigneur de Polignac laisse à Hugues de La Tour la justice seigneuriale du lieu, la famille de la Tour prend alors le titre de baron et conserve la seigneurie jusqu'à la fin du. Après la mort (dans le cadre des combats à Espaly) en janvier 1591 d'Antoine II de La Tour Saint Vidal, gouverneur du Gévaudan et du Velay, dernier membre de la famille de la Tour Saint-Vidal, la baronnie passe à la Famille de Rochefort d'Ailly qui en prend le nom, par le mariage en 1582 de sa fille Claire avec Claude de Rochefort d’Ailly. Pierre-Joseph de Rochefort-d'Ailly vend vers 1765 la terre de Saint-Vidal à Louis-Augustin Porral, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial du Puy. Au cours de la période révolutionnaire, la commune porte le nom de \"La Pénide\".", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,8 % contre 48,4 % au niveau national et 49,1 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Vidal est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont les Valladiers et Valladières.", "tgt_summary": null, "id": 478979}
{"src_title": "Voiture panoramique de type Rheingold 1962", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Pour l'horaire d'été de 1962, la Deutsche Bundesbahn mettait en service le nouveau F-Zug (Fernzug) \"Rheingold\" entre Amsterdam/Dortmund et Bâle, et composé de nouvelles voitures de classe de grand confort à air conditionné. Pour remplacer l'ancien matériel roulant, la DB avait passé commande de 10 voitures à compartiments et couloir latéral (type Av4üm), 5 voitures à couloir central (type Ap4üm), 2 voitures-restaurants avec la cuisine et l'office répartis sur deux niveaux (type SDWR 4üm, propriété de la DSG) et 3 voitures panoramiques (type AD4üm) inspirées des voitures-dôme « Vista-dome » américaines. Toutes les voitures arborent une livrée bleu roi et ivoire rappelant le mythique train de luxe des années 1930, du temps de la DRG. Dès l'année suivante, la DB complétait son parc avec 12 Av4üm, 6 Ap4üm, 3 WR4üm et 2 AD4üm supplémentaires, afin d'exploiter en commun le \"Rheingold\" avec la relation \"Rheinpfeil\" (« Flèche du Rhin ») Dortmund–Munich.", "section_level": 1}, {"title": "Trans-Europ-Express.", "content": "Le, \"Rheingold\" (prolongé jusqu'à Genève) et \"Rheinpfeil\" passaient dans le giron des Trans-Europ-Express ; les 43 voitures perdirent leur couleur bleu roi/ivoire au profit du rouge bordeaux et crème, livrée propre aux TEE. La transition dura jusqu'à la fin de l'année 1966 ; durant cette période, les trains des \"Rheingold\" et \"Rheinpfeil\" furent composés de voitures bleues et rouges aléatoirement mélangées. Le \"Rheinpfeil\" cessa d'être un TEE dès le, mais continua de véhiculer les voitures TEE en commun avec le \"Rheingold\" durant, jusqu'au. Dès le lendemain, les cinq ADmh furent incorporées dans les TEE \"Rheingold\" et \"Erasmus\" (La Haye–Munich), jusqu'au. À cette date, les cinq voitures-dôme furent définitivement retirées des services TEE et réformées en décembre de la même année, notamment par le fait qu'il n'était pas possible de les adapter à une vitesse maximale de voulue par la DB pour ses trains TEE.", "section_level": 2}, {"title": "Apfelpfeil.", "content": "La DB céda les désormais inutiles voitures-dôme au tour-opérateur (IAO : \"Internationale Apfelpfeil Organisation\"), qui les mettra en service dès 1977 après quelques transformations assorties d'une nouvelle livrée orange et jaune. Les voitures sont désormais immatriculées ADm 51 80 09-42 911 à 915. La faillite d'Apfelpfeil sera prononcée deux ans plus tard, en 1979.", "section_level": 2}, {"title": "Reisebüro Mittelthurgau.", "content": "En 1979, (RMT), à ce moment filiale du Mittelthurgaubahn (MThB), acquiert les cinq voitures, désormais immatriculées WGm 51 80 09-80 201 à 205, et leur rend leur mythique livrée TEE bordeaux et crème, flanquée d'un écusson thurgovien et baptisées \"Panorama\". Au cours des années 1980, les toits panoramiques ont été reconstruits et abaissés afin que les voitures puissent être utilisés sans restrictions, leur permettant de sillonner ainsi les réseaux ferroviaires suisse et européens durant plusieurs années.", "section_level": 2}, {"title": "Tågkompaniet.", "content": "La compagnie suédoise Tågkompaniet (TKAB) rachète en 1999 les cinq voitures au RMT. Arborant une nouvelle livrée verte et blanche, les voitures-dôme ont été baptisées en l'honneur de divers animaux nordiques : \"Järven\" (gloutons, voiture ), \"Räven\" (renards polaires, 202), \"Älgen\" (élans, 203), \"Lodjuret\" (lynx boréaux, 204) et \"Björnen\" (ours, 205). Leur remise en service interviendra en 2000 sur la ligne de Malmbanan, entre Stockholm, Luleå et Narvik, jusqu'en 2003 lorsque Connex a repris le trafic voyageur de la ligne. Une fois de plus, les cinq voitures sont mises sur la touche... Deux ans plus tard, Tågkompaniet a revendu les véhicules 202 et 205 à diverses associations et musées allemands, ne gardant que la première voiture de la série. Celle-ci,, a été acquise par la société (TGOJ), puis en 2008 par NetRail, qui la loue à Veolia (Suède), cette dernière l'utilisait entre Malmö et Stockholm. Enfin, en 2013, NetRail a vendu la voiture au néerlandais Gravaco qui la cède à basé à Hendrik-Ido-Ambacht, et qui l'utilise comme \"Panorama Rail Restaurant\"", "section_level": 2}, {"title": "De nos jours.", "content": "Les cinq voitures ont survécu jusqu'à nos jours chez différents affréteurs, associations et musées :", "section_level": 2}, {"title": "Sous-séries.", "content": "La série a été commandée au constructeur en deux fois, d'abord une tranche de trois voitures livrées en 1962 pour assurer le seul \"Rheingold\", puis deux autres unités pour combiner avec le \"Rheinpfeil\", réceptionnées en 1963. Les livrées étaient identiques et les sous-séries ne se distinguaient que par le nombre et la longueur des carreaux composant le dôme d'observation, ainsi que par l'inscription en lettres majuscules dorées, peinte au centre de la voiture sous les fenêtres du dôme : Une fois que toutes les voitures furent livrées, la première sous-série, malgré l'inscription, n'était pas réservée au seul \"Rheingold\", et toutes les voitures assuraient aléatoirement au gré des rotations les deux relations ; il était donc normal de voir une voiture marquée \"Rheingold\" entrant dans la composition du \"Rheinpfeil\". Après l'incorporation des deux trains dans les services TEE en 1965, la nouvelle livrée bordeaux/crème remplaça le bleu/ivoire, mais les inscriptions restèrent identiques. Actuellement, deux voitures ont été rénovées et repeintes pour assurer des trains nostalgiques \"TEE Rheingold\" : l'une en bleu roi et ivoire d'origine, l'autre en rouge bordeaux et crème des TEE. La voiture rouge est une de la seconde sous-série (ADmh 56 80 81-90 004-1, ex- 10 554) avec des petits carreaux composant le dôme ; mais afin de respecter le thème \"Rheingold 1963\", l'on préféra apposer le nom du train en lettres majuscules dorées plutôt que la raison sociale.", "section_level": 1}, {"title": "Technique.", "content": "La voiture-dôme découle directement des voitures UIC-X et a été construite à l'instar des récentes m-Wagen de la DB selon les normes UIC (longueur standard de ), tout en respectant les critères de confort exigés par les services TEE, comprenant notamment une installation d'air conditionné. Comme toutes les autres voitures de la série (Av4üm, Ap4üm et WR4üm), l'AD4üm était de construction soudée avec ossature de châssis en acier St 52, mais pour cette voiture spéciale, il a fallu renforcer le châssis par des entretoises disposées diagonalement. Les parois étaient constituées de tôle d'acier de d'épaisseur, au pavillon, et les extrémités de la voiture furent renforcées avec de la tôle de. Le plancher supérieur de type autoporteur est réalisé en acier et bois ; et l'isolation phonique a été particulièrement étudiée afin de parer les risques de résonance créés par niveaux superposés. Le dôme est réalisé avec une ossature composée de profilés à grande résistance, et des verres spéciaux, teintés pour éviter les éblouissements et empêcher la pénétration de chaleur, sont utilisés pour le vitrage. Malgré tout, l'isolation thermique est moins efficace qu'ailleurs, et il a fallu augmenter la capacité du conditionnement d'air de type Jettair. Les bogies sont du type MD 50 à suspension renforcée, avec freins Knorr incorporés et frein électro-magnétique.", "section_level": 1}, {"title": "Aménagements.", "content": "La partie la plus emblématique est bien sûr le dôme d'observation, surélevé afin que les voyageurs profitent d'une meilleure vue sur les paysages traversés. Situé au centre de la voiture, le dôme s'étend sur une longueur de et dispose de 22 fauteuils réglables, dont 18 en disposition 2+1 et orientables dans le sens de marche, plus 4 fixes aux extrémités, en disposition 1+1 de part et d'autre de l'escalier de 5 marches permettant d'accéder au compartiment panoramique à chaque extrémité du dôme. en bas des escaliers, à hauteur normale de plancher, on trouve d'un côté un espace bar doté d'un comptoir avec 3 tabourets fixes, quatre paires de fauteuils disposés en vis à vis autour d'une petite table, et enfin une banquette longitudinale à 4 places disposée dos à une fenêtre. De l'autre côté du dôme, à l'opposé du bar, sont offerts à la disposition des passagers un compartiment secrétariat et deux compartiments voyageurs traditionnels à couloir latéral, disposant de 6 fauteuils chacun. À chaque extrémité de la voiture, accolé à la plateforme d'accès, s'ouvre un cabinet WC. Enfin, sous le compartiment panoramique et à un niveau inférieur à celui du plancher normal, prennent place un compartiment postal offrant une liaison téléphonique, un grand compartiment bagages et un local technique pour les appareils de climatisation. Le plancher normal est situé à une hauteur de au-dessus du niveau du rail ; le niveau du compartiment dôme est à, soit surplombant de le reste des espaces voyageurs. Sous le compartiment panoramique, le plancher n'est qu'à au-dessus du rail et le plafond offre une hauteur utile de. Des essences de bois nobles furent utilisées pour réaliser la décoration intérieur ; au cours des différents propriétaires, chacun aménagera les voitures selon ses besoins.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les voitures panoramiques de type Rheingold 1962 sont une série de cinq voitures panoramiques du chemin de fer fédéral allemand construites entre 1962 et 1963 par pour assurer la relation homonyme.", "tgt_summary": null, "id": 1825541}
{"src_title": "Port-Haliguen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Localisation.", "content": "Situé sur la presqu'île de Quiberon, ce port offre un accès à la baie de Quiberon et aux îles de Houat et Hœdic.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "On trouve la trace d'une présence romaine dans la découverte, le, d'un trésor composé de 450 monnaies d'argent ou de bronze, datant pour la plupart du règne d'Auguste.
Le (3 thermidor an III), Charles Eugène, comte de Sombreuil, chef de la \"Division de Sombreuil\", capitule devant le général républicain Lazare Hoche sur la plage du Porigo au terme de l'expédition de Quiberon, tentative de débarquement des Emigrés entreprise le à Carnac avec le soutien du Royaume-Uni de George III et de William Pitt. En 1840 est construite la jetée du vieux port, sur laquelle est construit 16 ans plus tard, en 1856, le phare de Port-Haliguen. La tour est d'une hauteur de 12 mètres et a été construit selon le modèle de nombreux petits feux de ports. À 2 h 15, dans la nuit du au, le capitaine Dreyfus, arrivant de l'île du Diable sur le croiseur \"Sfax\", débarque à Port-Haliguen. Pour éviter tout débordement, les autorités ont fait croire que ce débarquement aurait lieu à Brest. Dreyfus est aussitôt conduit par train spécial à Saint-Jacques-de-la-Lande, d'où il gagne la prison militaire de Rennes, en attendant son deuxième procès ( au ). À Port-Haliguen, une plaque commémorant l'événement est apposée sur le quai des Sinagots, en 1932. En 1960, le fond du vieux port, situé à l'emplacement de l'actuelle place de Port-Haliguen est comblé. Des travaux d'extension sont réalisés en deux phases, avec la construction de deux bassins destinés à la plaisance : Port-Haliguen I (darse du Porigo) en 1968, puis Port-Haliguen II (darse de Castéro) en 1971. Désormais, Port-Haliguen est signalé par deux petits feux plus modestes et plus modernes. Le premier, le vert, se situe sur la digue nord-ouest et a une hauteur de 9 mètres. Le rouge,quant à lui, est situé sur la digue sud-ouest et a une hauteur de 8 mètres. Le premier feu, lui, est éteint. Depuis 2017, un réaménagement complet du port est en cours : bassins, quais, pontons et locaux commerciaux. Un seuil de retenue d'eau a transformé le vieux port, où les bateaux échouaient à marée basse, en bassin à flot, et permis l'aménagement du nouveau bassin du Mané.", "section_level": 1}, {"title": "Mouillages.", "content": "L'adjonction des bassins PH1 et PH2 lui permettent d'accueillir 1.200 bateaux. Le port comporte actuellement 4 bassins : le vieux port, les bassins PH1 et PH2 ainsi qu'un bassin pour les bateaux en transit.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le port-Haliguen se trouve à Quiberon, dans la baie du même nom. Le vieux port de pêcheur typique a évolué. Il est devenu un port de plaisance.", "tgt_summary": null, "id": 969813}
{"src_title": "Château des ducs de Bourgogne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le château se situe sur une colline qui, avant le, était déjà lʼemplacement dʼun castrum grâce à sa position dominante sur la ville de Châtillon-sur-Seine. Une église se trouvait dans lʼenceinte du castrum, elle abritait depuis 868 les reliques de saint Vorles. Au celle-ci fut remplacée par lʼéglise Saint-Vorles. Le castrum fut la propriété des évêques de Langres jusqu'en 973, année à partir de laquelle ils le partagèrent avec le duc de Bourgogne. Au le duc de Bourgogne fit construire le château qui occupe une partie de l’emplacement de l’ancien castrum. Le château du duc et la résidence de l’évêque étaient réunis dans la même enceinte. Le château fut notamment endommagé par les Anglais en 1359. Il pourrait avoir fait l’objet d'une reconstruction partielle au, en effet les vestiges du château présentent d’importantes traces de reprise. Les habitants démantelèrent le château après les guerres de la Ligue, comme les autorisait le roi Henri IV par lettres patentes du. En 1608, le rez-de-chaussée qui restait de la tour Sainte-Anne fit office de corps de garde. On y installa par la suite un four à pain, probablement au. Le château est classé monument historique depuis le. Du château ne restent que des tours et murs qui furent consolidés entre 1979 et 1982. Au Nord subsistent des murs et la tour de Gissey, vestiges de l’enceinte dans laquelle se trouvait le logis de l’évêque. Cette tour est aménagée en point de vue sur la ville. Deux autres tours existent encore au Sud ː la tour Sainte-Anne dont ne subsiste que le rez-de-chaussée et la tour de la Guette dont la partie haute est très endommagée. Un cimetière existe au moins depuis le au milieu des ruines du château, dans lequel se trouvent notamment la tombe du maréchal Marmont et des chapelles funéraires.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le château des ducs de Bourgogne est un château fort dont la construction commença au. En ruines, il se situe à Châtillon-sur-Seine, en Côte-d'Or (Bourgogne-Franche-Comté) et est classé monument historique depuis 1909.", "tgt_summary": null, "id": 577414}
{"src_title": "Montespan (Haute-Garonne)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune de l'aire urbaine de Saint-Gaudens située au sud de la Haute-Garonne, dans le Comminges, à quatorze kilomètres à l'est de Saint-Gaudens.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est longée par la Garonne dans sa partie nord.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès par l'autoroute A64 sortie ou puis la route départementale D 21 et D 26 et avec le réseau Arc-en-ciel ainsi qu'en gare de Saint-Gaudens.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'origine du nom de Montespan est une déformation de Mont d’Espagne, d’après le nom de la famille seigneur du lieu jusqu’au. Les seigneurs de la famille d’Espagne s’y installent au. La commune sera propriétaire du château en 1995.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La découverte en 1922 de la Grotte de Montespan datant de l’époque magdalénienne indique que le site est occupé depuis les hauts temps préhistoriques. Découverte par Norbert Casteret, elle est aujourd'hui fermée au public. Montespan est surtout connu à partir du moment où la famille d’Espagne s’installe sur ce territoire. Vers 1235, la fille d’Arnaud d’Espagne, seigneur de Montespan, épouse Roger de Comminges, vicomte de Couserans. En 1663, Louis-Henri de Pardailhan-Gondrin, Marquis de Montespan, épouse Athénaïs de Rochechouart-Mortemart. Elle deviendra la Marquise de Montespan, et rendra le nom et le village célèbres en devenant la favorite de Louis XIV.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Montespan faisait partie de l'ex-canton de Salies-du-Salat et, avant le, de la Communauté de communes du canton de Salies-du-Salat).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Montespan fait partie de l'académie de Toulouse. La commune possède une école élémentaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune Figarol.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et festivité.", "content": "Comité des fêtes, salle des fêtes,", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Chasse, randonnée pédestre, Gymnastique,", "section_level": 2}], "src_summary": "Montespan est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Montespanais.", "tgt_summary": null, "id": 801460}
{"src_title": "Lac d'El Nihuil", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation.", "content": "Il se trouve dans le département de San Rafael de la province de Mendoza, 55 kilomètres à vol d'oiseau au sud-ouest de la ville de San Rafael. Ses coordonnées géographiques sont 35° 02' de latitude sud et 68°41' de longitude ouest. Son plan d'eau se trouve à une altitude moyenne de 1300 mètres, mais il peut fluctuer de quelques mètres. Le lac s'étend sur 96 kilomètres carrés (9 600 hectares).", "section_level": 1}, {"title": "Le Complexe hydroélectrique Nihuil.", "content": "Dans son cours moyen, au niveau du « Cañon du río Atuel », le lit de la rivière chute de 580 mètres sur une distance de 45 kilomètres. Cette importante dénivellation a été mise à profit pour édifier une série de barrages et cinq centrales hydroélectriques, dont le barrage de Nihuil constitue le premier maillon (en amont de la chaîne). Les barrages successifs construits sont : Nihuil, Nihuil I, Nihuil II, Nihuil III et Valle Grande (digue compensatrice). Le barrage de Nihuil qui a créé le lac d'El Nihuil, est en béton armé et se trouve au départ du cañon. Il a une longueur de 325 mètres et une hauteur maximale de 26 mètres au-dessus du lit du río Atuel. Il fut inauguré en 1948. Sur la rive gauche se trouve la prise d'eau qui, par un canal de, conduit l'eau à la centrale de Nihuil I. La centrale déverse ses eaux dans le lac de barrage de Nihuil I, encore appelé « barrage Aisol ». De barrages en centrales, la chaîne se termine au niveau de la digue compensatrice de Valle Grande - qui a donné naissance au lac homonyme - et à la centrale hydroélectrique associée. L'ensemble des centrales de ce « Complexe hydroélectrique Nihuil » a une puissance installée de 220 mégawatts, et génère chaque année approximativement un milliard de kilowattheures (soit plus ou moins 1 % de la production totale d'énergie électrique du pays).", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "Proche de la ville de San Rafael, deuxième centre urbain de la province de Mendoza, le lac d'El Nihuil est rapidement devenu un centre touristique important tant pour la beauté des paysages de la région, que pour les possibilités offertes à la pêche sportive et aux sports nautiques.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le lac d'El Nihuil, en Argentine est un lac de retenue, né à la suite de l'édification du barrage d'El Nihuil sur le río Atuel, un des principaux affluents du río Desaguadero.", "tgt_summary": null, "id": 1035707}
{"src_title": "Battlefleet Gothic: Armada 2", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Trame.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Univers.", "content": "Au même titre que son prédécesseur, et bien que ce deuxième volet soit réputé pour proposer des batailles à une plus grande échelle, les événements de Battlefleet Gothic: Armada 2 se déroulent dans l'univers dystopique de Warhammer 40,000. En cette fin du 41 millénaire, Cadia, l'un des mondes-clé assurant une certaine stabilité à l'Imperium lors de la navigation dans l’œil de la terreur, est détruite suite à la 13 croisade noire menée par Abaddon le fléau. En parallèle à cet événement catastrophique, l'amiral Spire, héros de la guerre gothique (ou 12 croisade noire), parvient à sortir du saut warp qu'il avait entamé. Alors que l'écoulement du temps au sein de l'Immaterium est tout relatif, Spire et son équipage apprennent que leur navire était perdu depuis 800 ans. Suite à cela, et aux événements de la porte cadienne, Spire ordonne à toutes les flottes avoisinantes de se rendre à un point de rendez-vous, qui s'avérera être le système Belisar.", "section_level": 2}, {"title": "Scénario.", "content": "Lorsque le joueur débute une nouvelle partie, le jeu lui propose de choisir parmi quatre embranchements narratifs différents, appartenant, évidemment, à quatre factions différentes, dont:", "section_level": 2}, {"title": "Campagne de l'Imperium.", "content": "Réapparus en l'an 999.M41 (999 année du 41 millénaire), Spire et son équipage sont rapidement attaqués par l'une des flottes d'Abaddon. Le fabricator Cambrius et un vaisseau des Imperial Fist portent secours à l'amiral et désignent le système Belisar comme quartier général temporaire.", "section_level": 3}, {"title": "Contre-offensive (Counter-Offensive).", "content": "Déterminé à préparer la reconquête de la porte cadienne, l'opération de Spire se voit supervisée par le grand amiral Drang, ce dernier lui ordonnant de libérer quatre systèmes stratégiques: Cette victoire rapide contre les puissances de la Ruine permet d'accélérer la conscription de nouvelles recrues (en jeu, cela ajoutera au joueur un bonus de réparation).", "section_level": 4}, {"title": "Le soulèvement de Cadia (Rise of Cadia).", "content": "Bien que la flotte d'Abaddon ait été repoussée, suite à la bataille de Cadia dont les ruines sont encore fumantes, certaines bandes de guerre chaotiques décident d'anéantir ce qui reste du système. Cependant, la défense cadienne n'ayant pas été totalement mis à terre, une flotte impériale décide d'intercepter, seule, l'intégralité de l'armada hérétique. Heureusement, les auspex de Spire détectent le conflit et ce dernier décide de porter secours aux impériaux. En remerciement, l'amiral place l'intégralité des forces survivantes sous le commandement de Spire.", "section_level": 4}, {"title": "Silver Dawn.", "content": "Contacté par le grand amiral Drang, responsable et protecteur des systèmes appartenant à l'Imperium situés au sein de l'Aegis Ocularis, les nouveaux ordres de Spire sont les suivants: couvrir la retraite de Vanesca Catalia, amirale impériale envoyée en mission, aux frontières de l’œil de la terreur, dont l'objectif est inconnu. A l'arrivée de l'armada de Spire autour de la planète Nemesis Tessera, ce qui était autrefois une flotte composée de dizaines de milliers de soldats n'était plus aujourd'hui qu'un rassemblement de vaisseaux à moitié détruits et aux armes défectueuses; Catalia l'informe que de très lourdes pertes ont été essuyées, lors de leur voyage vers le système allié, à cause des assauts incessants de pirates Eldar. Aux dégâts irréparables, à court-terme, de la flotte, viennent s'ajouter une quantité incroyable de débris venant parasiter l'activité des auspex, rendant les vaisseaux impériaux aveugles en dehors de la zone d'identification; les corsairs Eldar, toujours aux trousses de l'amirale, profitent de la cécité des radars employer leurs tactiques de guerrilla et en finir avec les fuyards. Alors que Spire parvient à repousser chacun de leurs assauts, non sans pertes, VoidStinger, commandant des corsaires, apprend avec stupeur qu'il est en train d'ouvrir le feu sur un ancien mais précieux allié qu'est l'amiral; En souvenir de leur coopération visant à vaincre une invasion tyranide, ce dernier lui demande de rappeler ses pirates tout en leur laissant la vie sauve. L'Eldar refusera cette offre, jugeant que l'attaque perpétrée, par les forces impériales, sur un Vaisseau-Monde ne peut rester impunie, quand bien même cela signifie se séparer d'un ami. Pendant que la majeure partie de l'attaque est anéantie, Vanesca Catalia parvient à lancer un saut warp et s'enfuir. La situation du commandant corsaire, suite à cette défaite, est inconnue.", "section_level": 4}, {"title": "Accueil.", "content": "Ce jeu a été testé par plusieurs sites de tests de jeux vidéo comme Gameblog et Gamekult.", "section_level": 3}], "src_summary": "Battlefleet Gothic: Armada 2 est un jeu vidéo de stratégie en temps réel développé par Tindalos Interactive et édité par Focus Home Interactive, sorti en 2019 sur Windows. ", "tgt_summary": null, "id": 2462066}
{"src_title": "Dolmen de Lapeyrière", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Architecture.", "content": "Le tumulus s'élève à environ de hauteur. Il est de forme ovalaire avec un diamètre d'environ à. Il est probable que cette forme ovalaire résulte d'une déformation ultérieure de la construction initiale par adjonctions successives de pierres résultant des travaux d'épierrage des champs avoisinants. Cette transformation du tumulus en \"cayrou\" serait d'ailleurs peut-être à l'origine du nom de l'édifice \"Lapeyrière\". Le dolmen est du type dolmen simple avec une chambre sépulcrale rectangulaire. La longueur exceptionnelle des orthostates et de la table elle-même délimitent une chambre d'une grande longueur pour une largeur moyenne d'environ. Elle est orientée au sud-est (azimut 139°). La dalle de fermeture, de petite taille, «\"a du être placée là très postérieurement à la construction du dolmen, puisqu’elle reposait sur les déblais de violations anciennes et qu'elle était de trop petite dimension pour fermer la chambre\"».", "section_level": 1}, {"title": "Vestiges osseux et mobilier funéraire.", "content": "La chambre sépulcrale ayant été précédemment violée et pillée à une période inconnue, les découvertes archéologiques y ont été assez décevantes. Les vestiges osseux d'origine humaine étaient très abimés ou très petits hormis un fragment de fémur. « \"Le petit nombre de dents (163, soit 6 à 7 individus), inhabituel pour un dolmen de cette taille, confirmait les violations »\". Les vestiges osseux d'origine animale retrouvés (lapin, campagnol, blaireau, lézard, hérisson, porc ou sanglier, mouton) peuvent aussi bien résulter de dépôts volontaires que du passage d'une faune intrusive mais il est impossible de trancher en l'absence d'existence d'une couche archéologique vierge. Un petit vase intact a tout de même pu être mis au jour près de la dalle de chevet. Il renfermait des fragments de crâne humain. Le style de la céramique (anse cannelée en forme de « X ») a permis de le dater du début du Bronze final. En outre, 24 fragments de poterie non identifiables, 1 perle annulaire en jayet, 1 petit éclat de silex blond et 1 fragment de bronze ou de cuivre ont été découverts. En définitive, si la construction du monument peut être datée du Chalcolithique récent, il a fait l'objet d'un vidage total au Bronze final à des fins de réutilisation.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le dolmen de Lapeyrière est un dolmen situé sur la commune de Brengues dans le département du Lot. Il a été fouillé puis restauré par Jean Clottes en 1965.", "tgt_summary": null, "id": 2053880}
{"src_title": "Ligne de Lunéville à Saint-Dié", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origine.", "content": "Dans les années 1850, les villes et bourgs industriels, qui ne sont pas rattachés au chemin de fer, demandent la création de lignes pour pouvoir être raccordé au réseau de l'Est. Le préfet du Bas-Rhin, Migneret, fédère les mécontents avec une proposition pour la création de lignes, d'intérêt local à faible coût, hors des grandes compagnies en utilisant les chemins vicinaux comme plateforme, ce qui permet d'utiliser la loi du sur la vicinalité. Des industriels commencent à créer des compagnies, mais c'est finalement l'État, qui désire unifier les réseaux, qui met fin à ce projet. La ligne de Lunéville à Saint-Dié est déclarée d'utilité publique par un décret impérial le.Le coût de la construction est estimé à et une subvention de est prévue pour compenser un produit brut annuel estimé à. De ce fait, l'administration engage immédiatement des travaux sur toute la longueur entre Lunéville et Raon-l'Étape.", "section_level": 2}, {"title": "Ligne de la Compagnie de l'Est.", "content": "Par une convention signée avec le ministre des Travaux publics le, la Compagnie des chemins de fer de l'Est reçoit la concession de la ligne. Cette convention est approuvée par décret impérial le. La Compagnie reprend les chantiers ouverts par l'État qui y a déjà dépensé, et termine en premier la section de Lunéville à Raon-l'Étape qu'elle ouvre à l'exploitation le. Puis elle fait l'intégralité de la construction de la deuxième section de Raon-l'Étape à Saint-Dié, qu'elle ouvre le. Pendant la Guerre franco-allemande de 1870 le pont de Thiaville est détruit par l'armée française le et dix kilomètres de voies sont enlevés par l'armée « prussienne » pour être réutilisé à l'entretien des voies de la ligne de Paris à Strasbourg. En, ces dommages sont en cours de réparation par la Compagnie de l'Est. En, neuf kilomètres de voies ont été rétablis et une voie d'évitement ajouté à la station de Saint-Clément.", "section_level": 2}, {"title": "Ligne de la SNCF.", "content": "Le a lieu la pose d'un premier poteau caténaire en gare de Saint-Dié. Cette cérémonie, qui préfigure l'électrification et la rénovation de la ligne est faite par le président du conseil régional avec le directeur régional de la SNCF et le responsable du projet TGV-Est. En, le chantier de mise au gabarit électrique des ouvrages d'art est achevé. Celui de la modernisation de la signalisation et des télécommunication est en cours de réalisation.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tracé et profil.", "content": "Longue de la ligne a un profil caractérisé par une pente montante de Lunéville, altitude, à Saint-Dié-des-Vosges, altitude, où le gradient maximal de 7‰ est atteint juste avant l'arrivée à ce terminus. La ligne débute en gare de Lunéville, embranchement avec la ligne de Noisy-le-Sec à Strasbourg-Ville dont elle s'écarte par une courbe sur la droite vers le sud-est. Établie sur la rive droite de la Meurthe, en parallèle avec la route départementale 590, de Nancy à Schlestadt, elle passe à l'ancienne halte de Moncel-lès-Lunéville puis sous la route nationale 4. Puis par un tracé, quasi rectiligne, établi sur les marnes calcaires du plateau Lorrain, elle dessert Saint-Clément - Laronxe, Chenevières, Ménil-Flin, Azerailles et enfin Baccarat. Ensuite la vallée devient plus étroite avec un relief plus accentué avec aux alentours des collines couvertes de forêts. Après un passage sous la RN 59 la voie passe à Bertrichamps avant de traverser une première fois la Meurthe. Maintenant sur la rive gauche, la ligne dessert la halte de Thiaville avant de rejoindre la gare de Raon-l'Étape. Dans un espace restreint la ligne traverse la rivière puis longe la gare de chargement de la ballastière de Raon l'Étape. Elle effectue un nouveau passage sous la RN 59 avant de franchir le Rabodeau pour rejoindre la gare d'Étival-Clairefontaine. Après un passage en forêt et un autre franchissement de la Meurthe elle atteint Saint-Michel-sur-Meurthe. Le dernier tronçon est celui où la pente est la plus importante avant de passer de nouveau sous la RN 59 juste avant d'arriver en gare de Saint-Dié-des-Vosges.", "section_level": 2}, {"title": "Numérotation.", "content": "La ligne porte le numéro 067000, sur le réseau ferré national français.", "section_level": 2}, {"title": "Ouvrages d'art.", "content": "Il n'y a pas d'ouvrages d'art véritablement importants, néanmoins les plus significatifs sont trois ponts pour le franchissement de la Meurthe :, au PK 415,718,, au PK 419,359, et 419,, au PK 425,427, et un pont sur le Rabodeau :, au PK 422,306.", "section_level": 2}, {"title": "Gares et haltes.", "content": "Pour les voyageurs, outre les deux gares d'extrémité, Lunéville et Saint-Dié-des-Vosges, la ligne dispose de trois gares : Baccarat, Raon-l'Étape et Ètival-Clairefontaine et sept haltes : Saint-Clément - Laronxe, Chenevières, Ménil-Flin, Azerailles, Bertrichamps, Thiaville et Saint-Michel-sur-Meurthe.", "section_level": 2}, {"title": "Voies d'évitement.", "content": "Cette ligne à voie unique comporte cinq points de croisement avec une voie d'évitement, à : Saint-Clément-Laronxe, Azerailles, Baccarat, Raon-l'Étape et Étival-Clairefontaine.", "section_level": 2}, {"title": "Électrification.", "content": "Depuis 2006, la ligne est électrifiée sur toute sa longueur en 25 kV – 50 Hz.", "section_level": 2}, {"title": "Signalisation.", "content": "La ligne est équipée en Block automatique à permissivité restreinte (BAPR).", "section_level": 2}, {"title": "Vitesses limites.", "content": "Elle est variable suivant le matériel roulant utilisé. Elle est dans les deux sens : de pour notamment les TGV, AGC et Z2 ; et de pour les autres automotrices. Par ailleurs pour d'autres matériels elle peut être de ou suivant les tronçons et le sens de circulation.", "section_level": 2}, {"title": "Trafic.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Matériel roulant.", "content": "Les X 4300 ont été retirés du service en. Les RRR ont été retirées du service, sur cette ligne, en fin d'année 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "La est une ligne ferroviaire française voie unique à écartement standard électrifiée de la région Lorraine. Elle constitue une antenne ferroviaire de desserte du massif vosgien. À l'origine partie intégrante d'une liaison Lunéville - Épinal via Saint-Dié-des-Vosges, période durant laquelle elle portait le numéro 18, elle devint, à la faveur de la construction des lignes transvosgiennes via le col de Saâles d'une part et le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines d'autre part, la partie nord de la ligne 23 reliant Nancy et Lunéville à Sélestat via Saint-Dié. ", "tgt_summary": null, "id": 100577}
{"src_title": "Forges-sur-Meuse", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La commune est à une altitude moyenne de. Les autres communes les plus proches sont Brabant-sur-Meuse, Consenvoye, Regnéville-sur-Meuse, Cumières-le-Mort-Homme et Samogneux. La grande ville la plus proche est Reims, distante de. Forges-sur-Meuse est arrosée, comme son nom l'indique, par le fleuve la Meuse, ainsi que par les ruisseaux de Forges, de Chattancourt et du Chaufour. La commune est également à proximité des forêts Bois de Forges, Forêt du Mort-Homme et Bois de Consenvoye ainsi que du parc naturel régional de Lorraine.", "section_level": 1}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Risques naturels et autres.", "content": "Parmi les risques naturels et technologiques, la commune compte les engins de guerre et les inondations. Elle a notamment été victime d'inondations et coulées de boue en décembre 1993, janvier 1994, janvier 1995 et décembre 1999.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "L'origine du mot Forges (fabrica ou favorgina) renvoie à « atelier ». En 984, selon des archives anciennes, elle se serait appelée Favorgiae. Le territoire de la commune a également été le siège d'une seigneurie. En 1793, la commune s'appelait Forge, puis Forges en 1801. C'est en 1922 qu'elle prit le nom de Forges-sur-Meuse.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le Bois de Forges a été un champ de bataille particulièrement meurtrier en 1914. Le, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le et repris le disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands, avant d'être reconstruit après la guerre.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Gastronomie.", "content": "La commune est située sur le territoire des IGP suivants :", "section_level": 2}], "src_summary": "Forges-sur-Meuse est une commune française rurale située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle fait partie de l'arrondissement de Verdun. ", "tgt_summary": null, "id": 1075339}
{"src_title": "Vaudeville-le-Haut", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Vaudeville-le-Haut est la commune qui a la plus haute altitude du département de la Meuse, culminant sur son territoire, dans la forêt, à 451 mètres. La commune est proche du parc naturel régional de Lorraine et est située à 376 mètres d'altitude.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat de Vaudeville-le-Haut est chaud et tempéré. Des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Vaudeville-le-Haut, y compris lors des mois les plus secs. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant de type Cfb. Sur l'année, la température moyenne à Vaudeville-le-Haut est de 8.9 °C. Il tombe en moyenne 784 mm de pluie par an.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le ruisseau des Roises est le seul cours d'eau traversant Vaudeville-le-Haut.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La commune a connu son âge d'or sous Napoléon III, grâce à l'exploitation importante de bois nécessaire pour l'armée ou pour la construction de bâtiments. Les carrières étaient encore exploitées. Une épidémie de choléra en 1860 a causé la mort de 33 personnes. Suite à cela, le cimetière a été transféré hors de la commune, entre 1887 et 1914, alors qu'il était autour de l'église. Les habitants étaient auparavant appelés les Corbeaux du fait de l'ancienne église fortifiée, dont les volets derrières les meurtrières portaient ce nom. Le, un combat est mené à Vaudeville-le-Haut, faisant cinq morts. Une ferme est incendiée dans le même temps. 2 changements de nom de Vaudeville-le-Haut ont été référencé au cours de l'histoire de la commune :", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Quatre éoliennes se trouvent sur le territoire de la commune. Une lui appartient. La plupart des habitants sont retraités. Il reste quatre exploitants agricoles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Vaudeville-le-Haut est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les \"Vaudevillois\".", "tgt_summary": null, "id": 1391746}
{"src_title": "Denis Smith (hockey sur glace)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière de joueur.", "content": "Il est repêché par les Islanders de New York au lors du deuxième tour du repêchage d'entrée de 1995 dans la Ligue nationale de hockey alors qu'il joue pour les Spitfires de Windsor dans la Ligue de hockey de l'Ontario. Alors qu'il évolue toujours au niveau junior, ses droits sont échangés aux Maple Leafs de Toronto en mars 1996. Après avoir terminé sa troisième saison avec les Spitfires, il fait ses débuts dans la LNH avec les Maple Leafs vers la fin de la saison 1996-1997. Les saisons suivantes, il joue dans la Ligue américaine de hockey pour les Maple Leafs de Saint-Jean, qui sont affiliés à Toronto, et ne revient jouer dans la LNH qu'en 1999-2000, lorsqu'il joue trois matchs. Il est échangé le mars 2002 aux Predators de Nashville mais la même journée, il passe à l'Avalanche du Colorado. Il dispute 34 parties pour un but avec l'Avalanche en 2002-2003, saison limitée par une commotion cérébrale. Il joue la saison suivante avec l'équipe affiliée à l'Avalanche, les Bears de Hershey, mais manque la majorité de la saison à cause d'une blessure à un genou et n'a plus rejoué par la suite.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière d'entraîneur.", "content": "En 2004, il est nommé entraîneur adjoint de son équipe junior, les Spitfires de Windsor. En 2012, il quitte les Spitfires pour un poste d'entraîneur-chef chez les Generals d'Oshawa. En 2014-2015, il mène les Generals à la Coupe J. Ross Robertson, remis au champion de la LHO, et à la Coupe Memorial. Le 16 juin 2015, il est nommé entraîneur adjoint à Mike Babcock par les Maple Leafs de Toronto. Le 22 mai 2019, il est nommé entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa.", "section_level": 2}], "src_summary": "Denis Smith, dit D. J. Smith, (né le 13 mai 1977 à Windsor dans la province de l'Ontario au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace devenu entraîneur. Il évoluait au poste de défenseur. ", "tgt_summary": null, "id": 1587205}
{"src_title": "Édouard Delmont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Comme beaucoup d'acteurs de sa génération, il est le plus souvent crédité sous le simple nom de Delmont. D'abord forgeron métallurgiste comme son père, Édouard Philippe Clément Autran, il fut recruté comme machiniste par le théâtre de l'Alcazar de Marseille en 1914. Bientôt promu régisseur sous la direction de Franck Esposito, il devint lui-même comédien vers 1918, sous le pseudonyme de Delmont. Son talent le propulse au music-hall de Paris où il rejoint d'autres acteurs marseillais autour de Raimu. À partir de 1931 et jusqu'à sa mort en 1955, il se consacrera essentiellement au cinéma et jouera dans plus de 80 films. Dans les années 1930, il est un des interprètes de second plan récurrents de nombreux films de Marcel Pagnol, notamment dans la \"trilogie marseillaise\" de Pagnol où il change de personnage d'un film à l'autre : quartier ou second maître dans \"Marius\" (où il tente de convaincre Marius d'embarquer), il incarne le docteur Venelle (Félicien) dans \"Fanny\" puis \"César\". Autre personnage marquant dans le petit monde de Pagnol, celui du pêcheur Maillefer dans \"La Femme du boulanger\" : il y est celui qui a vu Aurélie, la femme du boulanger, mais dont le long récit - que personne n'a le droit d'interrompre - fait craquer le boulanger qui le prend à la gorge pour le faire parler...Et qui ne sera jamais cocu car sa femme, selon Raimu, \" (...) a plus poils au menton que de rose autour des tétons.\" Il joue aussi \"Maître Cornille\" dans l'adaptation des \"Lettres de mon moulin\" par ce même Pagnol ou encore le bon valet Amédée dans \"Angèle\". Il joue aussi le docteur Spiletti, qui meurt et ressuscite plusieurs fois dans \"Le Retour de don Camillo\" (1953).", "section_level": 1}], "src_summary": "Édouard Delmont (nom de scène d'Édouard Marius Autran) est un acteur français, né le à Marseille (France) et mort le à Cannes (France).", "tgt_summary": null, "id": 2229939}
{"src_title": "District de Kharan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "L'actuel district fait partie de l'État princier de Kharan à partir du et jusqu'à sa dissolution le 14 octobre 1955, date à laquelle il rejoint la province pakistanaise du Baloutchistan. Le district de Kharan reprend alors les frontières de l'ancien État princier, jusqu'en 2005 quand le district de Washuk est créé en amputant plus de la moitié de sa superficie.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Lors du recensement de 1998, la population du district a été évaluée à personnes, dont environ 13 % d'urbains. Le taux d'alphabétisation était de 15 % environ, soit bien moins que la moyenne nationale de 44 %. Il se situait à 24 % pour les hommes et 6 % pour les femmes, soit un différentiel de 18 points, contre 25 pour la moyenne nationale. Sans le tehsil de Washuk qui deviendra un district en 2005, la population s'établissait à habitants. En 2009, l'alphabétisation est estimée à 33 % par les autorités, dont 48 % pour les hommes et 13 % pour les femmes. Le recensement suivant mené en 2017 pointe une population de habitants, soit une croissance annuelle inférieure à 2,5 %, inférieure à la moyenne provinciale de 3,4 % mais semblable à la moyenne nationale. Le taux d'urbanisation augmente pour passer à 29 %. Le district est principalement peuplé par des tribus baloutches.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "Le district est divisé en trois tehsils ou sous-tehsils ainsi que sept \"Union Councils\". La capitale Kharan est la seule ville du district, c'est-à-dire considérée comme une zone urbaine par les autorités de recensement. Elle regroupe 29 % de la population du district.", "section_level": 1}, {"title": "Économie et éducation.", "content": "Kharan est un district désertique, pauvre et isolé des axes de communications. La population vit sous un climat aride qui rend l'agriculture difficile. Seuls 5 % de la superficie totale est cultivée, soit environ 800 kilomètres carrés, avec une petite production surtout orientée vers le blé, sorgo, orge, moutarde, cumin, oignons, pois, dattes et tomates notamment. L'élevage de chèvres et de moutons est également une source importante de subsistance. Le district a également une activité minière qui produit de la chromite ( en 2010) et du manganèse (569 tonnes) notamment. Les services publics sont peu développés dans le district, notamment les infrastructures scolaires qui sont manquantes. Seuls 25 % des enfants sont scolarisés dans le primaire en 2009, et ce taux baisse à 16 % pour l'enseignement secondaire.", "section_level": 1}, {"title": "Politique.", "content": "De 2002 à 2018, le district est représenté par la circonscription 46 à l'Assemblée provinciale du Baloutchistan. Lors des élections législatives de 2008, elle a été remportée par un candidat de la Ligue musulmane du Pakistan (Q), et de même durant les élections législatives de 2013. À l'Assemblée nationale, il est partiellement représenté par la circonscription 271, qu'il partage avec le district de Washuk et le district de Panjgur. Lors des élections de 2008, elle a été remportée par un candidat indépendant, et durant les élections de 2013, par un candidat de la Ligue musulmane du Pakistan (N). Depuis la réforme électorale de 2018, le district partage avec les districts de Chagai et Nushki la circonscription 268 pour l'Assemblée nationale et est pleinement représenté par la circonscription 42 de l'Assemblée provinciale. Lors des élections législatives de 2018, les deux circonscriptions sont remportées par des candidats du Parti national baloutche.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le district de Kharan (en ourdou : خاران) est une subdivision administrative du sud de la province du Baloutchistan au Pakistan. Issu de l'État princier de Kharan, il est créé dans les années 1950 en reprenant ses frontières. ", "tgt_summary": null, "id": 2203561}
{"src_title": "Musée Somme 1916", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique du musée.", "content": "Le musée Somme 1916 est aménagé dans un souterrain qui servit d'abri anti-aérien à la population lors de la Seconde Guerre mondiale, à dix mètres de profondeur et sur une longueur de. Son entrée est située à droite de la basilique Notre-Dame de Brebières. Fin 1991, sous l’impulsion de la Municipalité, l’idée de créer un musée rendant hommage aux combattants de la Première Guerre mondiale prit forme et l'Association Somme 1916 est créée. Sous la direction de Thierry Gourlin, une équipe encadra un chantier d’insertion qui entreprit les travaux de réfection et de mise en conformité d’un souterrain existant. Le musée ouvrit ses portes le. Cette année-là le musée accueillit. Ce chiffre est passé à en 2013, dont 60 % de touristes anglophones. Chaque année, le musée acquiert de nouvelles pièces et améliore la présentation de ses collections.", "section_level": 1}, {"title": "Collections.", "content": "Ce musée souterrain est constitué d'une quinzaine d'alcôves (ou abris), de part et d'autre d'une galerie de de long. Dans la galerie, des armes et équipements militaires sont exposés dans des vitrines ainsi que des affiches, des articles de journaux et des photographies. Dans les alcôves ont été reconstituées diverses scènes illustrant le quotidien des soldats dans les tranchées lors de l’offensive franco-britannique de 1916 pendant la Bataille de la Somme : Les panneaux explicatifs sont rédigés en allemand, anglais, français et néerlandais. Pour terminer la visite, la « galerie des Héros » retrace le parcours de certains personnages qui se sont illustrés pendant la Bataille de la Somme :", "section_level": 1}, {"title": "Animation.", "content": "La sortie du musée donne accès au jardin public où coule l'Ancre, sous les vestiges des remparts de la ville d'Albert.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le musée Somme 1916 d'Albert est un musée d'histoire aménagé dans un souterrain qui servit d'abri anti-aérien pendant la Seconde Guerre mondiale, d'où son nom primitif : « musée des Abris ». Il retrace la vie militaire pendant la Première Guerre mondiale dans la Somme.", "tgt_summary": null, "id": 949075}
{"src_title": "Darold Treffert", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Éducation.", "content": "Treffert est diplômé de l'école de médecine de à l'Université de Wisconsin en 1958. Il fait un stage à Eugene, dans l'Oregon. Il est titulaire d'un poste à Sainte-Agnès à l'Hôpital de Fond du Lac.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière.", "content": "En 1976, il a occupé des postes dans le privé, pratiquant la psychiatrie, a été directeur exécutif du centre de soins de Fond du Lac et directeur médical de l'unité de réadaptation pour alcooliques de Sainte Agnès. De 1979 à 1980, Treffert préside la Société Médicale de l'État du Wisconsin et, de 1981 à 1987, il est président de son Conseil d'Administration. Il a également été le président du Wisconsin Psychiatric Association et de l'American Association of Psychiatric Administrators. En 1995, il a été nommé à la Wisconsin Medical Examining Board et, en, a été élu président du comité. Treffert tient un site web sur l'autisme, le syndrome du savant et les conditions médicales connexes, hébergé par la Wisconsin Medical Society.", "section_level": 1}, {"title": "Reconnaissance.", "content": "Il a reçu des prix du \"Wisconsin Mental Health Association\", du Bureau de l'alcoolisme et de la toxicomanie du Wisconsin, et de la Wisconsin Association for Marriage and Family Therapy.", "section_level": 1}, {"title": "Médiatisation.", "content": "Treffert a fait des apparitions sur \"60 Minutes\", \"CBS Evening News\", \"Le Phil Donahue Show\", Discovery Channel, \"Larry King Live\", le \"Newshour\", \"l'émission d'Oprah Winfrey\", \"Today\" et dans un certain nombre de documentaires.", "section_level": 1}, {"title": "Publications.", "content": "Treffert a écrit des articles dans \"Scientific American\" et \"MIND\". Parmi ses livres :", "section_level": 1}], "src_summary": "Darold A. Treffert (né en 1932) est un psychiatre spécialisé dans l'épidémiologie des troubles du spectre autistique et du syndrome du savant. Il vit à Fond du Lac, dans le Wisconsin. Il fait partie du personnel de l'Hôpital Sainte-Agnès et siège au Conseil d'administration de l'Université Marian. Treffert était professeur clinique à l'Université du Wisconsin. Il est également professeur à l'Université du Wisconsin à Milwaukee.", "tgt_summary": null, "id": 1370911}
{"src_title": "Usine Leroy (Saint-Fargeau-Ponthierry)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Fondée en 1842 au 59 rue La Fayette à Paris par Louis-Isidore Leroy (1816-1899), la manufacture des papiers peints Leroy se fait connaître par ses innovations techniques et la richesse des motifs employés pour l'impression des papiers peints. En 1879, l'entreprise s'étend dans des bâtiments situés 7 et 9 rue du Château-Landon puis par une usine à vapeur au 11 rue du Château-Landon. L'usine est expropriées par les chemins de fer de l'est en 1912 et est alors transférée à Saint-Fargeau-Ponthierry, où la famille Leroy qui a des racines dans la région, achète la grande parcelle de terre dénommée « le Bas de la Seine » en 1912, et confie à l'architecte Paul Friesé la construction d'une usine plus vaste et plus moderne. En marge de l'usine est aussi construite une cité ouvrière, dont les maisons sont toujours habitées. Le fils et le petit fils de Louis-Isidore Leroy lui succéderont à la tête de l'usine Leroy. L'usine subit la crise de 1973 et s'adapte mal aux nouvelles techniques et aux nouveaux marchés. Elle ferme définitivement en 1982, mettant fin à plus d'un siècle d'innovation. Le bâtiment et les machines de la centrale électrique font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du. Les façades et les toitures du bâtiment de la centrale électrique font eux l’objet d’une inscription par arrêté du.", "section_level": 1}, {"title": "La machine aux 26 couleurs.", "content": "La pièce maîtresse des usines Leroy est la machine aux 26 couleurs, une machine capable d'imprimer des rouleaux de papier en 26 couleurs simultanément. Fabriquée en 1877, cette machine fut présentée par Isidore Leroy lors de l'Exposition Universelle de 1878. Fort de ses innovations passées, il est alors rapporteur de son groupe à l'exposition et ne peut donc concourir. Mais sa présentation d'un motif imprimé en 26 couleurs - chiffre record à l'époque - fait l'admiration de tous, et la machine acquiert une renommée internationale. La machine est classée au titre objet des monuments historiques par arrêté du.", "section_level": 1}, {"title": "La réhabilitation en espace culturel.", "content": "Dans les années 2000, la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry rachète les anciennes usines Leroy pour les sauver de la destruction, et conçoit un plan de réhabilitation en espace culturel. Après trois années de travaux, l'espace culturel « Les 26 couleurs » est inauguré en et ouvert au public en.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'ancienne usine Leroy de Saint-Fargeau-Ponthierry fut le fer de lance de la production de papiers peints pendant une grande partie du.", "tgt_summary": null, "id": 1047045}
{"src_title": "Elizaveta Boïarskaïa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation.", "content": "Elizaveta Boïarskaïa naît à Léningrad le 20 décembre 1985 dans la famille des acteurs Mikhaïl Boïarski et Larissa Louppian. Enfant, elle ne manifeste aucune aptitude particulière pour le métier d'actrice. À 13 ans elle se consacre à la danse (classique et jazz). L'adolescente est diplômée d'une école de mannequinat. Elizaveta est une collégienne médiocre, qui termine ses études honorablement, grâce à de nombreux cours particuliers. Ils lui ont notamment permis d'apprendre deux langues étrangères : l'anglais et l'allemand. Après le lycée, Elizaveta décide de suivre des cours de journalisme, option relations publiques, à l'école de journalisme de l'université d'État de Saint-Pétersbourg. Après les cours préparatoires, elle comprend que cette profession ne l'intéresse plus. Présente à l'inauguration du théâtre « Sur la Mokhovaïa » (rue Mokhovaïa, à Léningrad), et, après avoir assisté à quelques spectacles au théâtre Lensoviet, Elizaveta décide d'entrer à l'institut du théâtre. Elle se rappelle que ses parents ne l'en avait pas dissuadée, mais lui avait conseillé de se méfier des. Elle se prépare en quelques mois pour entrer à l'Académie des arts du théâtre de Saint-Pétersbourg, et, une fois intégrée, elle y suit les cours de Lev Dodine. Elle reçoit une bourse présidentielle. Elle sort diplômée du SPbGATI en 2007.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "En 2006, elle est actrice au Maly Drama Théâtre. Pour sa première apparition sur scène, elle interprète le rôle de \"Goneril\", fille du \"Roi Lear\", dans la pièce de Shakespeare. Son premier rôle important au cinéma est celui de \"Tania\" dans \"Seul maître après Dieu\", du réalisateur Vassili Tchiginski, en 2005. Autre rôle important, celui de \"Vera\" dans le film d'Alla Sourikova, \"Vous ne m'abandonnerez pas\", où elle donne la réplique à son père Mikhaïl Boïarski. Elle gagne en popularité en 2007, grâce à sa collaboration avec Timur Bekmambetov, pour lequel elle tient un des rôles principaux de \"L'Ironie du sort. Suite\", suite du célébrissime classique d'Eldar Riazanov. Elle doit jouer la fille de d'Artagnan, personnage historiquement interprété par son père, dans \"Le Retour des mousquetaires, ou les Trésors du cardinal Mazarin\", mais le rôle échoit finalement à l'actrice Lianka Gryou. Elizaveta Boïarskaïa renonce au projet car elle joue à la même époque dans la superproduction \"L'Amiral\", ainsi que dans le téléfilm en douze parties \"Je reviendrai\". En outre, elle ne trouve pas le scénario des \"Mousquetaires\" très intéressant. Dans \"L'Amiral\", en 2008, elle joue \"Anna Timiriova\", l'amante de l'amiral Koltchak. À l’automne 2008, elle est au théâtre où elle joue \"Roxanne\" dans \"Cyrano de Bergerac\", au Centre production « Art-Piter ». Elle a pour partenaire Sergueï Bezroukov, interprète de \"Cyrano\". Elle apparaît dans le clip du chanteur Valery Meladze, \"Les Cieux\". Elizaveta Boïarskaïa se marie le 28 juillet 2010 avec l'acteur Maxime Matveïev et un fils, Andreï, naît de cette union en juillet 2012. Elle se produit avec la troupe de Lev Dodine du Maly Drama Théâtre devant le public français en novembre 2012 au théâtre de Bobigny, interprétant le rôle d'Irina des \"Trois Sœurs\" de Tchekhov.", "section_level": 2}], "src_summary": "Elizaveta Mikhaïlovna Boïarskaïa (en ) est une actrice russe de théâtre et de cinéma, née le à Léningrad. Elle est la fille de Mikhaïl Boïarski et de Larissa Louppian, et la sœur de Sergueï Boïarski.", "tgt_summary": null, "id": 1335169}
{"src_title": "Type trophique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les types trophiques fondamentaux.", "content": "Les modes de nutrition des organismes vivants peuvent être répartis en types fondamentaux. Selon la source de carbone : Selon la source d'énergie : Selon la source de pouvoir réducteur (source d'électrons pour la synthèse de molécules plus énergétiques, puisant dans la source d'énergie. Pour rappel, la réduction d'une entité chimique est un gain d'électrons, l'oxydation est une perte d'électrons) : La combinaison de ces 3 axes produit huit mécanismes, qui sont tous utilisés.", "section_level": 1}, {"title": "Cas des animaux et des végétaux photosynthétiques.", "content": "La diversité des types trophiques est surtout due aux bactéries. Si leur importance est majeure pour la transformation de la matière organique ou inorganique pour les organismes macroscopiques, tout au long d'une chaîne trophique, les métabolismes les mieux connus et les plus importants dans notre vie courante sont ceux des animaux (chimio-organo-hétérotrophes, souvent présentés abusivement comme modèle d'hétérotrophie) et des végétaux photosynthétiques (photo-litho-autotrophes, souvent présentés abusivement comme modèle d'autotrophie). Notons que les bactéries du système digestif humain sont dix fois plus nombreuses que les cellules appartenant en propre à l'organisme (plusieurs milliers à dizaines de milliers d'espèces), et pèsent en moyenne 2 kg. Ce microbiote de l'organisme humain est parfois considéré comme un organe à part entière. De fait, nous ne pourrions pas nous passer de leurs fonctions dans notre métabolisme.", "section_level": 2}, {"title": "Les types trophiques des êtres vivants.", "content": "Les types trophiques ne sont pas exclusifs les uns des autres. Ils peuvent coexister, comme chez les végétaux chlorophylliens, qui sont à la fois des photolithoautotrophes - lorsqu'ils réalisent la photosynthèse - et des chimioorganotrophes - lorsqu'ils respirent en oxydant leur propre production organique. Ils peuvent aussi se succéder : de nombreuses bactéries peuvent ainsi changer de type trophique en fonction des conditions environnementales dont elles disposent (par exemple présence ou absence de lumière, présence ou absence d'oxygène). Certains métabolismes sont dits obligatoires, d'autres facultatifs. Par exemple, certains organismes comme les Euglènes peuvent être phototrophes dans des conditions adéquates, puis perdre leurs chloroplastes de façon irréversible et devenir ainsi exclusivement chimiotrophes.", "section_level": 1}, {"title": "L'autotrophie.", "content": "Au début d'une chaîne alimentaire (= chaîne trophique, du grec \"trophein\" = manger), il y a toujours un organisme autotrophe, capable de produire toutes les molécules organiques de structure et de fonction qui le constituent en effectuant la réduction du CO (carbone inorganique) en carbone organique. En plus de cette faculté à créer des structures organiques à partir du seul CO, certains des autotrophes ont un impact majeur sur les cycles biogéochimiques de nombreux éléments, via leurs métabolismes respiratoires (e.g. organismes chimiolithoautotrophes)", "section_level": 2}, {"title": "L'hétérotrophie.", "content": "On distingue les photoorganotrophes et les chimioorganotrophes, qui utilisent respectivement la lumière et l'énergie des liaisons chimiques comme source d'énergie. Remarque : Les végétaux chlorophylliens consomment de la matière organique qu'ils ont eux-mêmes produite : ils respirent aussi et consomment de l'oxygène, en présence comme en l'absence de lumière. Ce sont donc à la fois des chimioorganotrophes et des photolithotrophes. Ces catégories ne sont pas nécessairement exclusives les unes des autres. Un même organisme peut appartenir simultanément ou successivement à plusieurs de ces catégories. Toutefois, on préfère souligner la source primaire d'énergie : on qualifiera donc les végétaux chlorophylliens de photolithotrophes, car ils ne sauraient être que chimioorganotrophes.", "section_level": 2}, {"title": "La mixotrophie.", "content": "La mixotrophie est le mode trophique d'organismes vivants capables de se nourrir par autotrophie (via la photosynthèse) aussi bien que par hétérotrophie (aux dépens de constituants organiques préexistants), consécutivement ou simultanément. Ces organismes sont dits mixotrophes. La mixotrophie concerne des organismes autotrophes pour le carbone (c'est-à-dire capables de synthétiser de la matière organique à partir de matière minérale comme le dioxyde de carbone) et capables de vivre comme des hétérotrophes en absence d'énergie lumineuse à l'origine de l'autotrophie ou encore des organismes nécessitant simultanément la présence d'énergie lumineuse et carbone organique. On considère maintenant comme mixotrophe une grande majorité des protistes y compris chez les phytoflagellés qui captent l'énergie lumineuse le jour et le carbone organique la nuit. De manière générale les protistes même dépourvus de chloroplaste sont à la fois capables de récupérer l'énergie lumineuse via les différents plastes et absorber par osmose le carbone organique présent dans le milieu. La vision qui consiste à partager les êtres entre animaux et végétaux ne peut pas s'appliquer aux protistes. L'exemple le plus célèbre concerne les euglènes. Ce sont des organismes unicellulaires libres vivant en eau douce. Ces organismes sont capables de réaliser la photosynthèse en présence de lumière. En l'absence de lumière, elles deviennent hétérotrophes pour le carbone et restent capables de vivre contrairement à d'autres organismes photolithotrophes comme les plantes chlorophylliennes. On peut distinguer différents groupes de mixotrophes, selon la source de leurs capacités photosynthétiques :", "section_level": 2}, {"title": "La colonne de Winogradsky.", "content": "La colonne de Winogradsky permet de réunir dans une biocénose bactérienne tous ces types trophiques à la fois. Le biologiste russe Sergueï Winogradsky (1856-1953) est à l'origine de la découverte de la chimiolithotrophie des bactéries sulfureuses dans les années 1885-1888 (Laboratoire de botanique, Université de Strasbourg). Une bactérie nitrifiante porte son nom (Nitrobacter winogradskyi).", "section_level": 2}, {"title": "Les différentes chimiosynthèses.", "content": "Il serait raisonnable de parler de chimiosynthèse par opposition à photosynthèse, c'est-à-dire dès que la source d'énergie est d'origine chimique au lieu de lumineuse. Peu d'auteurs le font. Beaucoup réservent le terme de chimiosynthèse aux métabolismes chimiolithotrophes oxydant des composés minéraux (par exemple, l'article sur la chimiosynthèse). Ainsi, les autres chimiolithotrophes, oxydant des composés organiques, et les chimioorganotrophes que nous sommes sont exclus de ce vocable. Mais il est juste de dire qu'un être humain a un métabolisme chimiosynthétique. Dans la pratique, le terme de chimiosynthèse est souvent employé pour désigner le métabolisme des autotrophes découverts par les bathyscaphes américain ALVIN et français CYANA dans les années 1977-1979 lors de plongées sur des dorsales océaniques dans le Pacifique oriental par environ de fond (Première observation de \"fumeurs noirs\" sur la dorsale des îles Galápagos en 1977 par l'ALVIN par de fond). À cette profondeur, tout le rayonnement solaire utilisable est absorbé (l'obscurité est totale). Un paradigme de la biologie avant cette époque consistait à penser que le soleil était absolument nécessaire à toute chaîne trophique, comme source d'énergie pour les producteurs primaires. Certes, on connaissait des chimiolithotrophes minéraux depuis le, mais la biomasse de départ ne pouvait être fournie de façon suffisante que par des végétaux. D'autres métabolismes autotrophes allaient être découverts.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le type trophique (du mot grec θροφη, « La nourriture ») définit la manière dont un organisme vivant constitue sa propre matière organique et produit l'énergie dont il a besoin. Ces deux mécanismes sont intimement liés et forment le métabolisme d'un organisme. ", "tgt_summary": null, "id": 1179978}
{"src_title": "Mutigny", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Mutigny est positionnée sur un promontoire entre vignes et forêts à d'altitude, ce qui lui permet de bénéficier d'exceptionnels points de vue sur la vallée de la Marne, la côte des Noirs et la côte des Blancs. Mutigny, c'est aussi un regard permanent sur la plaine châlonnaise, Épernay et sa région ainsi que l'aéroport de Vatry. Du point de vue de l'église, on perçoit 45 clochers de village notamment des très grands crus viticoles avec également pour point d'orgue Notre-Dame de l'Épine ( de Châlons-en-Champagne).", "section_level": 1}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de la localité est attesté sous la forme \"Mutiniacus\" au. Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman (noté indifféremment \"Mutiniacus\", \"*Mutignacum\" en latin médiéval). Le premier élément \"Mutign-\" s'explique par le nom de personne latin \"Muttinius\" (porté par un autochtone). Le second élément \"-y\" s'explique par l'évolution régulière du suffixe \"-(i)acum\" au nord de la France. Ce suffixe gallo roman est d'origine gauloise et marque la localisation et la propriété. Il est souvent difficile de distinguer le radical du suffixe dans la mesure où est devenu un véritable suffixe. Homonymie avec Mutigney (Jura). L'explication \"*Mons Ignis\" « mont de feu » inventée par les latinistes érudits dans les siècles passés n'a pas de fondement. Le latin \"mons\" a régulièrement donné \"mont\" en français et la finale \"-igny\" extrêmement répandue, par exemple dans les types (\"*Montaniacum\") ou (\"*Campaniacum\") n'a aucun rapport avec le mot latin \"ignis\", mot d'ailleurs inusité en Gaule. Il est possible que les anciens communiquaient par le feu et la fumée de mont à mont, notamment pour prévenir des invasions, mais ça n'a rien à voir avec la formation du toponyme. Face à l'église, on aperçoit le Mont-Aigu (au-dessus d'Avenay-Val-d'Or), le Mont Bernon qui domine Épernay, et le Mont-Aimé qui surplombe Vertus. La municipalité du village a donné à sa cuvée le nom de « Mondefeu » à cause de cette étymologie légendaire.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Les habitants de la commune sont les Mutignats et les Mutignates.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Mutigny est un village vigneron champenois, bon nombre de ses habitants vivent avec et pour le champagne et possèdent quelques vignes. Fort de son exceptionnel potentiel naturel, Mutigny développe une politique d'accueil de nombreux touristes français et étrangers à la recherche de l'authenticité des terroirs et des vins de Champagne. Vous pouvez passer quelques heures ou quelques jours à Mutigny pour comprendre le champagne, découvrir la richesse de son vignoble avec le Sentier du Vigneron, partager avec les viticulteurs et négociants les subtilités de l'élaboration du champagne en descendant dans les caves, découvrir la cuisine et les produits régionaux ou bien même découvrir par le biais de la balade fleurie notre architecture et celles de nombreux villages et villes classés au concours national des villes et villages fleuris.", "section_level": 1}, {"title": "Culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "La place de la mairie est renommée place Achille-et-Roger-Garitan, en hommage aux anciens instituteurs du village.", "section_level": 2}], "src_summary": "Mutigny est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est. Les habitants de Mutigny sont les Mutignats, Mutignates.", "tgt_summary": null, "id": 601098}
{"src_title": "Audi Q3 Sportback", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Présentation.", "content": "L'Audi Q3 Sportback est présentée le avant sa première exposition publique au salon de Francfort 2019. Le Q3 Sportback est la version coupé et haut de gamme du Q3, il est ainsi identique au Q3 pour sa partie avant jusqu'aux montants de pare-brise, la partie arrière étant inédite, et sa hauteur est réduite de.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "Le SUV compact repose sur la plateforme modulaire MQB (Modularer Querbaukasten) du Groupe Volkswagen. Il propose de série une banquette arrière coulissante sur, ainsi que les feux Full LED, l’amortissement adaptatif, le châssis sport rabaissé et la direction à démultiplication variable.", "section_level": 1}, {"title": "Motorisation.", "content": "L'Audi Q3 Sportback reçoit les moteurs essence et diesel du Q3. Il est disponible en traction ou avec une transmission intégrale \"quattro\" en option, et avec des boîtes de vitesses mécanique ou automatique \"S tronic\".", "section_level": 2}, {"title": "Finitions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Série spéciale.", "content": "Audi propose deux séries spéciales au lancement du SUV à l'automne 2019 :", "section_level": 2}, {"title": "Concept-car.", "content": "Le Q3 Sportback est préfiguré par le concept TT Offroad présenté le au Salon automobile de Pékin 2014. Le TT Offroad concept s'inspire de l'Audi TT et repose sur la plateforme modulaire MQB du groupe Volkswagen. C'est un hybride rechargeable motorisé par le quatre cylindres essence TFSI de de cylindrée de de l'Audi S3, accouplé à deux moteurs électriques, positionnés sur les essieux, de () à l'avant et () à l'arrière. L'ensemble fournit une puissance cumulée de à la transmission intégrale Quattro via la boîte automatique DSG6 pour l'équivalent de de rejets de CO2.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Q3 Sportback est un SUV coupé produit par le constructeur automobile allemand Audi, à Győr en Hongrie, et commercialisé à partir d'octobre 2019. Il est la version coupé du SUV compact Audi Q3.", "tgt_summary": null, "id": 1677897}
{"src_title": "Marigny-le-Cahouët", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "D'une superficie de situés entre d'altitude, la commune est traversée par le canal de Bourgogne.", "section_level": 1}, {"title": "Toponomie.", "content": "Les formes anciennes de Marigny-le-Cahouët sont : \"In Alsensi comitatu, in villa Madriniaco\" 1008, \"Marrigné\" 1196, \"Marrigné le Cahoier\" 1255, \"Marrigny\", \"Marrigné\" 1278, \"Marrigneyum le Cahoé\" 1279, \"Marrigny-le-Caouer\" 1333, \"Marrigney le Caouher\" 1344, \"Marrigney le Canouhier\" 1357, \"Marigney le Cahouheux\" 1370, \"Marrigny le Quahoué\" 1378-1379, \"Marrigny le Cahouer\" 1397, \"Marrigneyum\", \"Marigni le Cahouhot, Marrinni le Cahouhot\" 1430, \"Marrigny le Kahouet\" 1442, \"Marigney le Cauohet\" 1452, \"Marrigny le Cahouet\" 1461, \"Marrigny\" 1498, \"Marrigny le Cahuet\" 1574, \"Marigny le Cahouet\" 1600, \"Marrigny le Cahos\" 1624, \"Marrigny le Cahoet\" 1640, \"Marrigny le Cahoue\" 1657, \"Marrigny le Cahout\" 1698. L'étymologie de la mention la plus ancienne, \"villa Madriniaco\", indique un nom mérovingien composé NP \"Matrinius\" issus de \"Matrius\" dérivé de \"Mater\" \"Mère\" + suff. -\"acum\". Marigny peut se traduire par \"le Domaine de la Mère\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Il y avait un château-fort à Marigny-le Cahouet dès 1461. Cette terre a été érigé en comté en faveur de Jacques-François de Pibrac en 1652. En 1789 Marigny-le-Cahouët dépendait de la province de Bourgogne, baillage de Semur. Son église, sous le vocable de Saint-Germain, était le siège d'une cure du diocèse d'Autun, archiprêtré de Flavigny, à la représentation du chapitre de Saulieu. Marigny-le-Cahouët a fait partie du canton de Semur, puis de l'an X à 1910 du canton de Flavigny.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Marigny et le septième art.", "content": "Marigny-le-Cahouët a servi de décor cinématographique :", "section_level": 2}], "src_summary": "Marigny-le-Cahouët est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Avec une population d'environ 300 habitants. Ce village est animé souvent par le Foyer Rural qui propose des activités pour tous âges et qui dispose d’une section centrée sur les échanges intergenerationnels", "tgt_summary": null, "id": 624947}
{"src_title": "Shō Tai", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Début de règne.", "content": "Shō Tai devient roi de Ryūkyū à l'âge de six ans et règne pendant presque 31 ans. Les développements qui accompagnent les pressions exercées par les puissances occidentales pour ouvrir le royaume aux échanges, les relations formelles et la libre allée et venue et l'installation des Occidentaux dans les îles Ryūkyū dominent les deux premières décennies de son règne. Alors que les Occidentaux viennent dans les Ryūkyū depuis plusieurs décennies avant l'accession de Shō Tai en 1848, et sont presque toujours accueillis chaleureusement et fournis en approvisionnements, il faut attendre les années 1850 pour qu'une politique formelle autorise et encourage le commerce et les relations avec les Européens et les Américains. Le commodore Matthieu Calbraith Perry fait escale au port de Naha à plusieurs reprises, avant et immédiatement après son fameux débarquement au port d'Uraga en 1853. Le commodore n'est cependant jamais autorisé à rencontrer le jeune roi en dépit de ses demandes et de sa marche forcée et de son entrée au château de Shuri. Il rencontre cependant le régent royal et d'autres hauts fonctionnaires du gouvernement royal, ce qui aboutit finalement au Lew Chew Compact en 1854 ainsi que d'autres accords en quelque sorte parallèles au traité de Kanagawa signé la même année par représentants du shogunat Tokugawa et qui marquent l'« ouverture » de Ryūkyū au commerce et aux relations avec les États-Unis. Le commerce et les relations avec les autres puissances occidentales suivent bientôt, soutenus par Shimazu Nariakira, \"daimyo\" du domaine de Satsuma, qui voit dans ce processus l'occasion d'acquérir richesse et pouvoir. Les relations avec la France sont particulièrement fortes et une mission française est créée à Naha qui, en 1857, fournit officiellement un certain nombre d'éléments d'artillerie de campagne à Shō Tai. Nariakira meurt subitement en 1858 et son demi-frère Shimazu Hisamitsu lui succède. Shō Tai est obligé de lui jurer formellement de nouveau le serment de fidélité au clan Shimazu que lui et ses ancêtres ont respecté depuis 1611. Hisamitsu infirme les politiques de son demi-frère concernant les interactions de Ryūkyū avec l'Occident L'opposition radicale à l'influence étrangère (voir \"Sonnō jōi\") de Satsuma est une force motrice dans les événements de la décennie suivante au Japon. Il faut attendre 1864, alors que Shō Tai est sur le trône depuis seize ans pour que les missions habituelles soient envoyées en Chine pour demander formellement l'investiture de la cour impériale chinoise. Des représentants chinois se rendent à Ryūkyū deux ans plus tard, accordant officiellement au nom de l'empereur Tongzhi la reconnaissance de l'autorité du roi Shō Tai.", "section_level": 2}, {"title": "Restauration de Meiji.", "content": "À la suite de la restauration de Meiji de 1868 et de l'abolition du système han trois ans plus tard, la relation entre le royaume de l'ancien domaine de Satsuma (maintenant préfecture de Kagoshima) et le nouveau gouvernement central japonais à Tokyo n'est pas claire et sujette à controverses entre les différentes factions du gouvernement central. Shō Tai, ses conseillers ou ses fonctionnaires ne sont jamais consultés pour donner leur avis, leur accord ou même faire part de leurs opinions. Dans le même temps, en 1871, se produit un incident au cours duquel un navire des îles Ryūkyū fait naufrage sur la côte de Taiwan et son équipage est tué par les indigènes locaux. Satsuma fait pression sur Shō Tai pour qu'il envoie une requête officielle à Tokyo, demandant réparation. L'événement se développe en incident diplomatique et entraîne finalement l'envoi d'une armée japonaise, épisode connu sous le nom « expédition de Taïwan de 1874 ». Pour aider à résoudre ce problème et d'autres concernant la relation entre Ryūkyū et le Japon, il est conseillé à Shō Tai de se rendre à Tokyo et de présenter formellement ses respects à l'empereur Meiji, reconnaissant dans le même temps sa subordination (et donc celle de son royaume) à l'empereur du Japon. Shō Tai refuse et envoie le prince Ie, son oncle, et Ginowan Ueekata, l'un des principaux ministres du royaume, à sa place, affirmant que la maladie l'empêche de faire le voyage lui-même. À Tokyo, les envoyés reçoivent, au nom de leur roi, une proclamation déclarant que le royaume est maintenant un « Ryūkyū han », c'est un domaine féodal sous l'autorité de l'empereur japonais, comparable à ceux abolis l'année précédente au Japon. Ce nouvel arrangement signifie la fin de la subordination vis-à-vis de Satsuma, mais entraîne aussi l'incorporation dans le Japon et la subordination au gouvernement impérial à Tokyo. Deux missions emmenées par Matsuda Michiyuki, secrétaire en chef du ministère des affaires intérieures, en 1875 et 1879, visent à réorganiser la structure administrative de Ryūkyū. Shō Tai et plusieurs de ses principaux ministres se voient accorder une place au sein des rangs officiels de la Cour impériale japonaise et le roi reçoit l'ordre de comparaître en personne à Tokyo. De nouveau, il fait valoir qu'il est malade et le prince Nakijin conduit un petit groupe de fonctionnaires pour exprimer à sa place la gratitude du nouveau « domaine ». Cependant, l'intransigeance du roi à refuser de venir à Tokyo et la continuation de relations étrangères directes avec la Chine est un sujet de grande préoccupation pour la nouvelle direction de Meiji, aussi le ministre de l'intérieur Ito Hirobumi élabore-t-il des plans en 1878 pour mettre fin au statut autonome et semi-ambigu du domaine. En, Le capitaine de vaisseau Henri Rieunier,commandant le croiseur français le Laclocheterie se rend avec son état-major, au palais de l'Ô-Sama (roi Sho-Taï), à Tsouri, en mission diplomatique dans le petit royaume tropical des îles Ryükyü.", "section_level": 2}, {"title": "Abdication et exil.", "content": "Le, Shō Tai abdique formellement sur ordre de Tokyo qui abolit le \"Ryūkyū han\" et créé la préfecture d'Okinawa avec des fonctionnaires nommés depuis Tokyo pour administrer les îles. L'ancien roi est contraint de quitter son palais le suivant et de s'installer à Tokyo, ce qu'il fait après quelques retards dus à la maladie et sa supposée incapacité à voyager. Il quitte finalement Okinawa le et arrive à Yokohama le, d'où il part pour Tokyo avec son entourage de 96 courtisans. Après une rencontre avec l'empereur Meiji le, Shō Tai est introduit dans le système de pairie \"kazoku\" nouvellement créé avec le titre de. Il ne retourne à Okinawa qu'une seule fois, en 1884, pour rendre formellement hommage à ses ancêtres au Tamaudun, le mausolée royal situé à Shuri. Li Hongzhang, le vice-roi chinois proteste contre l'annexion de l'ancien royaume et tente de rouvrir la question de la souveraineté de Ryūkyū, en abordant le sujet avec l'ancien président américain Ulysse S. Grant et les fonctionnaires à Tokyo, mais sans succès. Ōkubo Toshimichi, homme d'État de Tokyo, suggère en 1875 que si le marquis Shō Tai était fait gouverneur héréditaire d'Okinawa, cela serait utile pour calmer les éléments anti-japonais à Okinawa et aiderait la préfecture à mieux s'assimiler à la Nation. À Okinawa, un important mouvement appelé le \"\" fait les mêmes propositions quelques années plus tard mais l'idée est finalement rejetée par Tokyo car elle représenterait un échec de l'administration actuelle et pourrait relancer les questions sur la souveraineté des îles. Bien que marquis à présent, beaucoup des mêmes formalités et des rituels appropriés pour le roi des îles Ryūkyū continuent à être accomplis pour Shō Tai. Il pénètre les cercles de l'élite de Tokyo et devient engagés dans les affaires. Des intérêts liés à la famille Shō tentent de développer une opération d'extraction de cuivre sur Okinawa en 1887, mais avec peu de succès. Les chefs d'entreprise du marquis réussissent cependant à créer une société basée à Osaka appelée \"Maruichi Shōten\", qui traite des produits indigènes d'Okinawa, les vend à Osaka et les distribue à travers le pays. Décédé en 1901 à l'âge de 58 ans, Shō Tai est enseveli dans le mausolée royal à Shuri. Sa famille observe les rituels traditionnels Ryūkyūiens de deuil pendant deux ans, après quoi elle abandonne le costume traditionnel, les rituels, la langue de la cour et les modes de vie pour adopter ceux du reste de l'aristocratie japonaise \"kazoku\"", "section_level": 2}], "src_summary": ", né le à Shuri et mort le à Tokyo, est le dernier souverain du royaume de Ryūkyū du au, puis le chef du domaine de Ryūkyū jusqu'au. ", "tgt_summary": null, "id": 600136}
{"src_title": "Georges Finet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation.", "content": "Georges Finet naît le à Lyon au sein d'une famille bourgeoise, travailleuse, pieuse et unie dont il restera proche toute sa vie. Il est baptisé le lendemain en la basilique Notre-Dame de Fourvière. Fils de Ludovic et Marie-Antoinette Finet, il a deux frères dont un, Pierre, deviendra jésuite et trois sœurs dont une deviendra petite sœur de l'Assomption. À l'âge de 12 ans, il entre comme pensionnaire à l'institution des Chartreux, où il est un bon élève. Fin mai 1915, à l'âge de 17 ans, il part pour une brève retraite de fin d'études à Ars-sur-Formans, où il ressent un appel à la prêtrise alors qu'il est en adoration eucharistique en la petite chapelle de la Providence. Il est alors envoyé au séminaire français de Rome, où il découvre \"Le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge\" de Louis-Marie Grignion de Montfort qui représente une étape décisive. Après cette lecture, il décide en effet de remettre à la Vierge Marie la conduite de sa vie intérieure et ses actions extérieures. Il doit cependant interrompre ses études car il est mobilisé en 1917. Durant la guerre, il apprend notamment à. Il entre ensuite à l'Université pontificale grégorienne.", "section_level": 2}, {"title": "Missions.", "content": "Il est ordonné le en la chapelle des Chartreux à Lyon, par le cardinal Louis-Joseph Maurin. Il est alors nommé vicaire de la paroisse ouvrière d'Oullins, puis devient curé de la primatiale Saint-Jean de Lyon en 1925. Il est parallèlement responsable d'un groupe de jeunes et passe beaucoup de temps à confesser. En 1933, il devient sous-directeur de l'enseignement libre et doit ainsi gérer 850 écoles. Considérant que la foi est présentée aux enfants de manière peu satisfaisante, il publie notamment, en 1948, un manuel de doctrine catholique. De 1930 à 1939, il organise également des conférences dominicales chez les Sœurs de Notre-Dame du Cénacle pour faire connaître et aimer la Vierge Marie. Le succès de sa prédication est tel que les auditrices passent de 12 à 300.", "section_level": 2}, {"title": "Foyers de Charité.", "content": "Le, il rencontre à Châteauneuf-de-Galaure la vénérable Marthe Robin, dont il devient le père spirituel. Ensemble, ils créent les Foyers de Charité dont il devient également le responsable. Il les définit comme un « séminaire pour les laïcs » marqué par des retraites « riches de l'essentiel », dans le silence, la prière liturgique et personnelle et une forte dévotion à la Sainte Vierge. Réputé pour son zèle religieux, il prêche au total 486 retraites et fait de nombreux voyages pour développer d'autres foyers. En 1986, soit 5 ans après la mort de Marthe Robin, l'Œuvre des Foyers de Charité est enfin reconnue par le Conseil pontifical pour les laïcs. Entretemps, d'autres foyers ont été érigés en France, en Amérique latine (1958), en Afrique (1961) et à Saïgon (1968), puis dans d'autres pays en Asie. Le père Finet meurt finalement le, pendant le samedi saint.", "section_level": 2}, {"title": "Controverses.", "content": "Le, suite aux scandales d’abus sexuels sur mineurs dans l’Eglise catholique, France Culture diffuse plusieurs témoignages de victimes présumées avoir été abusées par des prêtres pendant leur minorité. L’une d’elles durant son témoignage (d'abus en pensionnat dans un tout autre cadre) rapporte des propos que lui aurait confié une amie décédée depuis plusieurs années, « les confessions avec le Père Finet c’était pas drôle, c’était la tête entre ses cuisses ». Le, le journal La Croix révèle que le Père Georges Finet fait l’objet d’une commission de recherche composée d’experts indépendants ayant gardé l'anonymat et présidée par Françoise Gaussen, ancienne directrice de l’enseignement catholique du diocèse de Marseille. En effet les foyers de la charité ont été selon le père Moïse Ndione, modérateur de la communauté. Une adresse e-mail (commission.recherches2020@gmail.com) ainsi qu’un numéro de téléphone ont été mis à disposition afin de faciliter les auditions d’éventuelles victimes. Le, l’œuvre des Foyers de Charité rend publique la synthèse du rapport de la commission de recherche qui a récolté 143 témoignages sur une large période allant de 1945 à 1983. La plupart en faveur du père Finet, décrit comme doté. 26 femmes, pour la plupart anciennes élèves de l'établissement scolaire du Foyer de Charité de Châteauneuf-de-Galaure (Drôme) et âgées de 10 à 14 ans au moment des faits, dénoncent son comportement lors de confessions.. Ces agissements, selon la synthèse du rapport, ont constitué de graves intrusions dans la vie intime de ces jeunes filles et jeunes femmes, et leur ont causé des blessures psychologiques et spirituelles. Le même résumé révèle et dénonce les de la part du père Finet. La publication de cette synthèse a fait l'objet d'une émission sur KTO et d'une enquête dans l'hebdomadaire Golias. Cette enquête et sa méthodologie sont critiquées par la philosophe et théologienne Aline Lizotte et par le docteur en droit canonique, diplômé en science criminelle, l'abbé Bernard du Puy-Montbrun. Elle l'est aussi au sein de l'Œuvre des Foyers. Selon le Droit civil et le Code de droit canonique, ce rapport de commission serait non recevable car il transgresse le Droit pénal, en diverses façons, entre autres, en transformant la présomption d'innocence en présomption de culpabilité et en accusant un mort alors qu'il n'existe pas de procès post-mortem. Les praticiens du Droit, lors d’une enquête canonique mesurent la difficulté d’établir la véracité des faits allégués d’une manière approfondie sans se contenter de ce qui est seulement affirmé. Le 7 juin 2020, le père Moïse Ndione fait état dans une lettre aux membres de l'Œuvre de vingt nouveaux témoignages s'ajoutant aux 26 autres qui \"confirment de manière concordante des agissements graves du père Finet\". Le 10 juin, un Collectif d'anciennes élèves de l'école du Foyer de Châteauneuf-de-Galaure dans un communiqué à l'AFP conteste l'enquête de la Commission Gaussen qu'elle estime « illicite et non fondée malgré les apparences. Les faits ne sont pas avérés ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Georges Finet, né le à Lyon et mort le, est un prêtre catholique et prédicateur français, principalement connu en tant que père spirituel de Marthe Robin et cofondateur des Foyers de Charité.", "tgt_summary": null, "id": 1679359}
{"src_title": "Poule A de la Coupe du monde de rugby à XV 2019", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les matches.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Japon - Russie.", "content": "Résumé : Le match d'ouverture de cette neuvième Coupe du monde de rugby à XV est réussi pour le Japon avec pour la première fois de l'histoire de la compétition trois essais marqués par un même joueur lors d'un match d'ouverture. Il s'agit de l'ailier japonais Kotaro Matsushima. Face à une Russie accrocheuse le Japon s'impose avec le bonus offensif 30-10.", "section_level": 2}, {"title": "Irlande - Écosse.", "content": "Résumé : Ogre de cette poule, l'Irlande affronte d'entrée l'un des deux autres prétendants à la qualification : l'Écosse. Rapidement, le match tourne à l'avantage du XV du trèfle, qui marque un essai dès la minute de jeu par James Ryan le deuxième ligne suite à une belle percée de son compère Iain Henderson. Le capitaine irlandais récidive moins de dix minutes plus tard portant le score à 12-0. Laidlaw ouvre le compteur écossais à la minute, 12-3. Mais la puissance irlandaise surclasse le XV du chardon qui encaisse un troisième essai à peine cinq minutes plus tard par Tadhg Furlong. A moins d'une demi-heure de jeu, l'Écosse accuse un retard de 16 points. Le score ne bougera plus et à la mi-temps, l'Irlande domine son adversaire 19-3. Au retour des vestiaires, la pluie s'intensifie, ce qui ne favorise guère le jeu au large. Les avants usent de leur puissance et l'Irlande continue de dominer les débats. Finalement, après un coup de pied écossais cafouillé, l'ailier Andrew Conway aplatit le quatrième essai irlandais synonyme de bonus offensif. L'Écosse ne parvient pas à inquiéter son adversaire, et après un dernier coup de pied victorieux irlandais, le score final en faveur du XV du trèfle est de 27-3. L'Écosse qui n'a rien pu faire devra assurer l'intégralité de ses autres matchs et battre son principal concurrent à la deuxième place : le Japon, pays hôte de la compétition. L'Irlande quant à elle débute sa coupe du monde par un succès avec le bonus offensif. Dans le jeu, les joueurs de Joe Schmidt ont été impressionnants, envoyant un message fort. Avec cette victoire, les Irlandais sont pratiquement assurés d'accéder aux quarts de finale.", "section_level": 2}, {"title": "Russie - Samoa.", "content": "Résumé : Première confrontation de l'histoire entre ces deux nations. Après une première période où peu de points sont inscrits (6-5 pour la Russie, avec deux pénalités pour la Russie et un essai non-transformé pour les Samoa), la rencontre commence vraiment en deuxième mi-temps. Seulement cinq minutes après le retour des vestiaires, les Samoans inscrivent leur deuxième essai de la rencontre grâce à Afa Amosa. La transformation qui suit est ratée. La Russie réplique rapidement sur un drop de Iouri Kouchnariov pour rester collée au score. Un score qu'elle va uniquement voir évoluer en faveur de ses adversaires car les Samoa vont prendre le large grâce à deux essais d'Ed Fidow transformés par Tusi Pisi. Le double marqueur samoan est imité par son coéquipier Rey Lee-Lo à l'heure de jeu. Les hommes de Steve Jackson clôturent ce match par un dernier essai à quelques secondes du coup de sifflet final. Les Samoa s'imposent largement (34-9) pour leur entrée en lice, empochant au passage le point de bonus offensif et prenant même la tête de la poule A en raison d'une meilleure différence de points.", "section_level": 2}, {"title": "Japon - Irlande.", "content": "Résumé : L'Irlande démarre fort cette rencontre avec un premier essai à la minute de Garry Ringrose et un autre moins de dix minutes plus tard de Rob Kearney, cette fois-ci transformé. Menés, les Japonais auraient pu craquer et voir leurs adversaires prendre le large mais non. Au contraire, ils se ressaisissent et commencent à pousser. Sous pression, les Irlandais commettent des fautes et cela permet au Japon de revenir au score petit à petit grâce aux coups de pied. À la pause, le \"XV du Trèfle\" n'a quasiment plus d'avance (9-12). Au retour des vestiaires, les Nippons ne réduisent pas leur intensité et continuent à gêner l'Irlande qui impuissante est incapable de produire son jeu. Après une longue phase, le Japon inscrit un essai transformé par Kenki Fukuoka et prend pour la première fois les commandes de la rencontre. Les Irlandais continuent à souffrir et ne peuvent plus revenir au score et encaissent même une dernière pénalité à dix minutes de la fin. Victoire historique pour le Japon qui s'offre ni plus ni moins que la deuxième nation au classement mondial World Rugby. Deuxième énorme exploit nippon après le succès face à l'Afrique du Sud lors de la Coupe du Monde 2015. Dominée et dépassée, l'Irlande s'incline logiquement face à un rival qui a tout simplement été supérieur et conquérant durant toute la rencontre. Énorme victoire des locaux contre l'un des favoris de cette Coupe du Monde 2019. Largement plus fort sur le papier, le \"XV du Trèfle\" n'a rien eu d'un favori durant le match. La victoire japonaise est le mérite des locaux qui ont su faire douter les Irlandais pour prendre finalement l'avantage et ne plus les voir revenir. Le Japon prend la première place du groupe A. Les Irlandais se consolent avec le point du bonus défensif.", "section_level": 2}, {"title": "Écosse - Samoa.", "content": "Résumé :", "section_level": 2}, {"title": "Irlande - Russie.", "content": "Résumé : L’Irlande s’avance dans cette rencontre avec l’envie de renouer avec la victoire après sa défaite surprise face au Japon. La victoire bonifiée est ainsi le seul objectif pour le \"XV du trèfle\", qui inscrit un essai d’entrée grâce à Rob Kearney, transformé par Jonathan Sexton (7-0, ). Il double la mise à la, après l’essai de Peter OMahony transformé (14-0, ). Il faut ensuite attendre la minute pour voir les Irlandais, alors en supériorité numérique suite au carton jaune de Bogdan Fedotko, passer la ligne grâce à Rhys Ruddock, élu homme du match. Sexton passe la transformation pour permettre à son équipe de rentrer aux vestiaires avec un avantage logique (21-0). En deuxième période, les Irlandais ne forçent pas leur talent. Profitant du carton jaune reçu par Andreï Ostrikov, Andrew Conway aplatit dans l’en-but pour la quatrième essai des siens, synonyme de bonus offensif (26-0, ). Jack Carty, qui remplace Sexton à la mi-temps, se charge de passer la transformation pour porter le score à 28-0 (). Un quart d’heure plus tard, c’était au tour de Garry Ringrose d’ajouter cinq nouveaux points (33-0, ), avant que Carty ne scelle le sort de la rencontre sur la transformation (35-0, ). Un succès bonifié pour l’Irlande qui lui permet de reprendre les commandes de la poule A devant le Japon.", "section_level": 2}, {"title": "Japon - Samoa.", "content": "Résumé :", "section_level": 2}, {"title": "Écosse - Russie.", "content": "Résumé :", "section_level": 2}, {"title": "Irlande - Samoa.", "content": "Résumé :", "section_level": 2}, {"title": "Japon - Écosse.", "content": "Résumé : Avec cette victoire, le Japon arrive en tête de sa poule et se qualifie pour la première fois de son histoire en quart de finale - deux premières pour une équipe asiatique. Le Japon est devenu le quatrième pays du groupe 2 du Classement World Rugby des équipes nationales de rugby à XV à se qualifier pour les quarts de finale, et le premier depuis les Fidji en 2007. Le Japon est le premier pays du groupe 2 à avoir dominé sa poule et à remporter tous ses matchs. C'est la première fois qu'un pays du groupe 2 a battu deux pays du groupe 1 en une seule campagne de Coupe du monde. C'est la première victoire du Japon sur l'Écosse.", "section_level": 2}], "src_summary": "La poule A de la Coupe du monde de rugby à XV 2019, qui se dispute au Japon du 20 septembre au, comprend cinq équipes dont les deux premières se qualifient pour les quarts de finale de la compétition. Conformément au tirage au sort effectué le à Kyoto, les équipes d'Irlande (Chapeau 1), d'Écosse (Chapeau 2), du Japon (Chapeau 3), de la Russie (Chapeau 4) et des Samoa (Chapeau 5) composent ce groupe A.", "tgt_summary": null, "id": 1221447}
{"src_title": "Julos", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Les ruisseaux de Galeste et de la Mate et des Graves (affluents droit de laGeune) traversent la commune d’est en ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 85.5 % sont des résidences principales, 7.2 % des résidences secondaires 7.2 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : nom de domaine antique formé sur le nom de personnage latin Julius et le suffixe aquitain -ossum. Nom occitan : Julòs.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Sous l'Ancien Régime, l'histoire de Julos est associée à l’ascension d'une famille, les Castelnau, du val d'Azun, qui par un mariage en 1339 devinrent seigneurs de Julos, Paréac, Escoubès, entre autres, et aussi de Laloubère pour former une famille influente, les Castelnau-Julos puis Castelnau-Laloubère. On lit dans l'histoire de la Bigorre par l'abbé Colomez « La terre de Laloubère faisait partie de celle de Julos en Bigorre. Pérégrin de Julos, puiné de la maison, l'eut pour son partage, et s'étant signalé par sa valeur en Castille, il rendit le nom de Laloubère recommandable dans sa postérité. Les seigneurs de Castelnau en ont augmenté les biens et la gloire y ayant pris alliance ». Ces détails ont de l'importance pour rendre compte du mode de gestion communautaire et intercommunal des landes situées sur ces communes, et tout particulièrement sur Julos, qui perdura jusque dans les années 1970. Jusqu'à 1789, en effet, ces landes étaient des réserves seigneuriales de la seigneurie de Laloubère, elles devinrent ensuite des biens communaux gérés avec un droit de pacage consenti aux communes voisines, notamment Bourréac. Cette situation d'indivision a pris fin en 1978, avec le partage de ces landes entre les communes de Julos, Bourréac, Paréac et Lézignan, appuyé sur l'exploitation de documents d'archives seigneuriales de Laloubère. Selon l'historien de la Bigorre, Marie-Armand d'Avezac de Castera-Macaya (1823), « la terre de Castelnau était située dans la vallée d'Azun : les villages de Gaillagos, Arras, Ourout, Ayzac, en relevaient. Jean-Bernard, chevalier, seigneur de Castelnau, vivait vers 1260 ; et eut pour fils Bernard 1er mort vers 1300, père de Menaud, chevalier. Garcie-Arnaud 1er, fils de ce dernier,épousa, en 1339, Mahaud de Julos, héritière de Laloubère, dont il eut Jean-Raymond de Castelnau-Laloubère, qui vivait en 1366, et fut le père d'Odet : celui-ci eut de Catherine de Gramont, son épouse, deux fils, 1° Bernard II qui continua la maison de Castelnau-Laloubère, 2° Raymond Garcie, chef de la maison de Castelnau-Mauvissière, dont était Michel de Castelnau, ambassadeur en Angleterre, qui a laissé des mémoires fort estimés et est mort en 1592 ».", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Julos.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Julos est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Lourdes, canton de Lourdes (depuis 1790), Lourdes-Est (1973).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Julos appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Crête de Miramont.", "content": "La colline de Miramont était un lieu de pèlerinage pour les communes limitrophes. Avec les éminences voisines. Il s'agit aujourd'hui, avant tout, d'un espace voué à la randonnée offrant un magnifique point de vue sur Tarbes, Ossun... Leurs sommets abritent des antennes relais.", "section_level": 3}], "src_summary": "Julos est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Julosais\".", "tgt_summary": null, "id": 149758}
{"src_title": "RAID: Shadow Legends", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Système de jeu.", "content": "RAID: Shadow Legends est un jeu de rôle et de collection au tour par tour prenant place dans un univers de fantasy. Il propose plus de 300 champions issus de 16 factions à collectionner, appartenant à 15 classes uniques de personnages, dont divers humanoïdes, elfes, orcs, hommes-lézards et morts-vivants. Le jeu se déroule dans le royaume de Téléria, asservi par le Sombre Seigneur Siroth. Les joueurs endossent l’habit d’un ancien guerrier télérien ressuscité pour vaincre le Sombre Seigneur et rétablir paix et harmonie sur le territoire. Les joueurs doivent lever une armée pour combattre dans des cadres variés, à savoir châteaux, donjons, déserts et temples, défendus par des ennemis pouvant se transformer en alliés. Tout au long du jeu, les joueurs accumulent des Éclats, réceptacles contenant les âmes d’anciens guerriers. Il existe quatre types d'Éclats possédant différentes propriétés. Le jeu repose principalement sur une campagne solo (PvE) de 12 niveaux dévoilant l’intrigue. Chaque niveau se compose de sept étapes, avec trois niveaux de difficulté. La campagne JcE est interconnectée avec un élément multijoueurs (PvP) permettant de déterminer le classement des joueurs et, d’après The Verge, elle offre « \"une des expériences de jeu les plus unifiées de tout le genre de RPG de collection\" ». Chacun des 300 personnages à collectionner affiche des animations uniques par capture de mouvement permettant de créer des traits de caractère et des personnages distincts. L’histoire a été écrite par un auteur nominé par le syndicat des scénaristes américains (Writers Guild of America), Paul C.R. Monk et le jeu adopte un style artistique occidental, avec des personnages réalistes, dans un cadre inspiré de la dark fantasy qui permet de créer une atmosphère sombre.", "section_level": 1}, {"title": "Accueil.", "content": "RAID a généralement été bien reçu, Pocket Gamer soulignant \"« l’excellence graphique »\", les personnages « \"admirablement rendus et animés\" », ainsi qu’une « \"expérience généreuse pour les nouveaux joueurs\" ». Gamezebo loue le fait que le jeu ait remplacé « \"les visuels traditionnels de type anime par une apparence plus réaliste de dark fantasy\" », avant de poursuivre en évoquant « \"l’expérience vraiment épatante, avec des animations d’attaques et des effets environnementaux faisant partie des meilleurs jamais vus dans le genre jusqu’ici\" ». Le journal autrichien Heute affirme que le système de jeu est parfait pour les plateformes mobiles, tout en restant suffisamment complexe pour satisfaire les amateurs de jeux de rôle hardcore. Dans sa critique, BlueStacks loue également les graphismes : « \"Les animations sont tout simplement spectaculaires, offrant une qualité rarement vue dans ces jeux\" », avant de conclure que « \"les joueurs qui apprécient le combat de genre fantasy avec une approche plus réaliste, similaire à celle du Seigneur des Anneaux, prendront certainement du bon temps sur Raid: Shadow Legends\" ». Il reçoit cependant les critiques courantes liée à ses mécaniques de \"\", à savoir la tendance au \"pay-to-win\", terme qualifiant les jeux vidéos incitant à l'achat d'éléments au sein du jeu afin de disposer d'avantages significatifs par rapport à ceux de leurs adversaires ne payant pas. Ainsi, le site internet sud-africain \"Hypertext\" spécialisé dans la technologie indique que le jeu « \"est envahi par les micro-transactions\" », ajoutant qu'il était « \"ennuyant, même pour un jeu au tour par tour »\". Le journal autrichien Heute, précédemment cité, ajoute lui aussi que « \"malheureusement, comme si souvent, les appels constants à des achats intégrés gâchent quelque peu le plaisir\" ». Ces critiques se retrouvent aussi particulièrement chez les avis d'utilisateurs sur des agrégateurs de notes tels que Metacritic ou des sites de référence spécialisés dans la critique de jeux vidéo tels que Jeuxvideo.com. Peu de médias de référence dans le domaine n'ont cependant réalisé de critique sur le jeu, malgré sa popularité et ses plus de 10 millions de téléchargement sur Android, sur lequel il dispose d'une note supérieure à 4 étoiles sur 5 en mai 2020. La campagne publicitaire du jeu sur la plateforme YouTube, à travers le sponsoring massif de vidéastes de toutes origines géographiques et d'expressions linguistiques différentes, lui a permis de se populariser très rapidement dans les communautés d'internautes. Ainsi, il est possible de voir, dans les références au jeu faites par les communautés de YouTube ou de Reddit, des références à l'envergure de la campagne marketing, comparable à celle de NordVPN sur la même plateforme YouTube.", "section_level": 1}], "src_summary": "RAID: Shadow Legends est un jeu free-to-play pour mobile, développé et édité par Plarium pour les appareils Android, iOS et PC qui est sorti en 2019.", "tgt_summary": null, "id": 1145116}
{"src_title": "Unterseeboot 468", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Conception.", "content": "Unterseeboot type VII, l\"'U-468\" avait un déplacement de en surface et en plongée. Il avait une longueur totale de, un maître-bau de, une hauteur de et un tirant d'eau de. Le sous-marin était propulsé par deux hélices de, deux moteurs diesel Germaniawerft \"M6V 40/46\" de 6 cylindres en ligne de 1400 cv à 470 tr/min, produisant un total de à en surface et de deux moteurs électriques \"Siemens-Schuckert GU 343/38-8\" de 375 cv à 295 tr/min, produisant un total, en plongée. Le sous-marin avait une vitesse en surface de 17,7 nœuds () et une vitesse de 7,6 nœuds () en plongée. Immergé, il avait un rayon d'action de 80 milles marins () à 4 nœuds (; 4,6 milles par heure) et pouvait atteindre une profondeur de. En surface son rayon d'action était de milles nautiques (soit ) à 10 nœuds (). L\"'U-468\" était équipé de cinq tubes lance-torpilles de (quatre montés à l'avant et un à l'arrière), qui contenaientt quatorze torpilles. Il était équipé d'un canon de 8,8 cm SK C/35 (220 coups) et d'un canon antiaérien de Flak. Il pouvait transporter 26 mines \"TMA\" ou 39 mines \"TMB\". Son équipage comprenait 4 officiers et 40 à 56 sous-mariniers.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Il reçut sa formation de base au sein de la 5. Unterseebootsflottille jusqu'au, puis il intégra sa formation de combat avec la 3. Unterseebootsflottille. Sa première patrouille du février au, au départ de Kristiansand, le fait naviguer dans l'Atlantique Nord. Le, il coule en deux torpilles le pétrolier britannique \"Empire Light\" au sud-est du Cap Farewell (Groenland). Le navire, un traînard du convoi \"ON-168\", avait été endommagé par une torpille de l\"'U-638\" le et fut par la suite abandonné par l'équipage. L\"'U-468\" arriva à son nouveau port d'attache, La Pallice, en France occupée, après 55 jours en mer. Sa deuxième patrouille, du au, le fit naviguer au milieu de l'Atlantique. Le à 8h35, l'U-boot fut attaqué par un Grumman TBF Avenger de l'escadron \"VC-9 \"du porte-avions d'escorte \"USS Bogue\". À peine une heure plus tard, il fut attaqué par un autre avion du même escadron, qui cette fois-ci l'endommagea. À 15:57, il fut attaqué pour la troisième fois par un avion de la Royal Navy du \"\". Bien que touché par la flak, l'avion ne fut pas détruit. Gravement endommagé, l'U-boot réussit tant bien que mal à rentrer à la base après 41 jours en mer. Sa troisième patrouille, du au, le fit naviguer vers le sud de la côte ouest-Africaine. Au, il fut attaqué et coulé par un B-24 Liberator du 200e escadron de la RAF, au sud-ouest de Dakar à la position. L\"'U-468\" mitrailla l'avion plusieurs fois avec la \"flak.\" Bien qu'il fût en flamme, le Libérator continua l'attaque, larguant six charges de profondeur avant de s'écraser en mer, tuant ses huit membres d'équipage. Deux des six charges de profondeur lancées provoquèrent le naufrage de l\"'U-468\", qui coula en moins de 10 minutes, ce qui laissa très peu de temps à l'équipage pour l'abandonner le submersible. Moins de la moitié de l'équipage réussit à quitter l'épave, beaucoup furent blessés ou intoxiqués par le chlore gazeux, d'autres sont morts noyés, d'épuisement ou dévorés par des requins. Seul le commandant et six membres d'équipage sur 51 hommes survécurent. Les survivants réussirent à extraire un canot en caoutchouc avant que le sous-marin ne disparaisse dans les flots. Ils furent secourus par la corvette HMS \"Clarkia\" le. Le pilote du Libérator, le \"Lloyd Allan Trigg\" de la RNZAF, fut décoré de la Croix de Victoria à titre posthume. Ce fut la seule fois qu'une telle décoration fut décernée uniquement sur le témoignage d'un combattant ennemi et Trigg fut également le premier décoré pour la lutte ASM (lutte anti-sous-marine). En 2007, le chercheur néo-zélandais \"Arthur Arculus\" traqua le commandant allemand \"Klemens Schamong\", à son domicile près de Kiel.", "section_level": 1}, {"title": "Patrouilles.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Opérations Wolfpack.", "content": "L\"'U-468\" opéra avec les Wolfpacks (meute de loups) durant sa carrière opérationnelle.", "section_level": 2}, {"title": "Navire coulé.", "content": "L\"'U-468\" coula 1 navire marchand de tonneaux au cours des trois patrouilles (135 jours en mer) qu'il effectua.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'Unterseeboot 468 ou U-468 est un sous-marin allemand (U-Boot) de type VIIC utilisé par la Kriegsmarine pendant la Seconde Guerre mondiale. ", "tgt_summary": null, "id": 1042176}
{"src_title": "Antist", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Antist est une commune située dans les Pyrénées, sur le canal d'Alaric.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le canal d'Alaric traverse la commune du sud au nord au centre du bourg. Le ruisseau de l'Arrêt-Darré, affluent de l'Arros traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec la commune d’Orignac. Le ruisseau de l'Arrézous, affluent gauche de l'Arrêt-Darré, traverse la commune d’ouest en est.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 84.4 % sont des résidences principales, 9.4 % des résidences secondaires et 6.3 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village. Dénominations historiques : Étymologie : nom de domaine antique, du nom de personnage et latin \"Antistius\". Nom occitan : Antist.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre d'Antist.", "content": "Le plan cadastral napoléonien d'Antist est consultable sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Bagnères, canton de Bagnères-de-Bigorre (depuis 1790).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Antist appartient à la communauté de communes Haute-Bigorre créée en et qui réunit 24 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "Antist est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Antistois\".", "tgt_summary": null, "id": 570604}
{"src_title": "El Kseur", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Le territoire de la commune d'El Kseur est situé à au sud ouest de la ville de Béjaia, dans la vallée de la Soummam, à mi-chemin entre la haute et la basse Kabylie.", "section_level": 2}, {"title": "Relief.", "content": "Le relief d'El kseur est caractérisé par son aspect montagneux. En effet, la ville est située dans une vallée étroite au pied du mont Ibarissen, qui constitue le dernier massif rocheux de la chaîne du Djurdjura à l'Est avant le massif du Gouraya. Un lit d'oued important qui sépare le centre ville à la cité Berchiche l'une des plus anciennes cités de la ville.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le réseau hydrographique renferme un grand bassin versant à savoir le bassin de l’Oued-Soummam. La ville d'El kseur est alimenté en eau par le barrage de Tichy-haf situé dans la localité de Bouhamza. Le barrage est alimenté par les eaux de pluie et de fonte du manteau nival du Djurdjura. Il est doté d’une capacité de stockage de et il alimente la wilaya de Béjaïa à raison de.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "La ville d' El Kseur bénéficie d'un climat tempéré et humide avec un hiver doux caractéristique des zones méditerranéennes et une pluviométrie importante, comme toutes les villes de la moitié Est du littoral algérien. En raison des massifs montagneux qui entourent la ville, il neige chaque année en hiver entre décembre et février pour les hautes altitudes de plus.", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "La commune est traversée par la ligne de chemin de fer qui relie Béjaïa à Alger et dessert la gare d’El Kseur-Oued Amizour, située sur le territoire de la commune. Le réseau de transport routier de la commune comprend essentiellement deux routes nationales : la route nationale 12 (dite route de la Kabylie) qui relie les deux métropoles régionales de Béjaïa et Tizi Ouzou et la route nationale 26 qui relie Béjaia à Alger par M'Chedallah, dans la wilaya de Bouira. À un niveau plus local, la commune est traversée par les chemins de wilaya 21 et 34. Enfin, El Kseur est située à vingt kilomètres au sud-est de l'aéroport de Béjaïa - Soummam - Abane Ramdane.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, quartiers et hameaux.", "content": "Outre son chef-lieu, El Kseur-ville, la commune est composée des localités suivantes : Akham l'ghars, Ait Abdallah, Ait Sidi Ahmed, Ait Smaïl, Ait Youcef, Aguemoune, Aourir Mehren, Bethlou, Berchiche, Bezi, Bouhamed, Bounour, Bouzoulem, Bounedjamène, Domaine Messaoud, Domaine Ouarirou, Domaine Salhi, Taourirt Saïd Arab, Ibouhatmène, Imekhlef, Ibarissène, Imdounène, Tercha, Tidhiste, Tidekanine, Slim, Ihadaden, M'Larbaa, Tighilt Ougueni, Melariaze, Tala N'Sabone, Laazib, Tissiliouine, Tizi Ougdèle, Tizi Ouzemmour, Melaghaze.", "section_level": 1}, {"title": "Urbanisme.", "content": "La construction, depuis les années 1980, de plusieurs lotissements a fait d'El Kseur un pôle d'attraction démographique, et la ville compte actuellement environ. Berchiche, est le quartier le plus bourgeois au nord de la ville, abrite plusieurs lotissements pavillons neufs et trois cités universitaires Berchiche 1 capacité de 2500 lits, Berchiche 2 capacité de 3000 lits, Berchiche 3 capacité de 2500 lits et la réalisation d'une future faculté des sciences économiques SEGC capacité pédagogiques de dans les hauteurs de la cité.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "À la base, les autochtones appelaient la ville d'El Kseur Iɣil Mɛebed (en Berbère). Par contre, le nom d'El Kseur est issu de l'arabe \"qasar\", en arabe algérien \"qsar\", pluriel \"qsur\", signifiant « palais » ou « village fortifié », berbérisé en \"Leqser\" ; la commune tire son nom d'un palais de justice qui a donné sa célébrité à la ville. Une autre hypothèse, plus vraisemblable, donne pour origine du nom la citadelle (qasr) érigée en 1327 lors du siège de Bgayet par les Zianides. Ibn Khaldun en parle d'ailleurs dans son ouvrage \"Histoire des berbères\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Période romaine.", "content": "Sur le territoire d'El Kseur, à au lieu-dit de Tiklat, se trouvent les ruines romaines de l'antique Tubusuctu (ou Tubusuptu). Cette colonie romaine était destinée aux vétérans de la VII légion d'Auguste. Elle fut fondée en 27 Actuellement, il reste de nombreux vestiges, notamment les Grands Thermes, très bien conservées, les citernes qui pouvaient contenir jusqu'à d'eau et des mosaïques en très bon état mais qui ne sont toujours pas conservées dans un musée.", "section_level": 2}, {"title": "Période de la colonisation française.", "content": "Durant la colonisation, El Kseur fut en 1872 un centre de peuplement européen. De nombreux Alsaciens et Lorrains s'y installèrent, surtout après la défaite française de 1870 face à la Prusse. Ce sont près de 470 colons qui s'installèrent à El Kseur qui prit le nom de \"Bitche\". Ce nom ne restera pas longtemps puisque El Kseur ou Ighil Maabed reprendront le dessus. Aujourd'hui encore le quartier colonial est bien présent, il se trouve sur la route nationale, près de la mairie notamment. Pendant la guerre d'Algérie, El Kseur a été parmi les premières régions en Kabylie à rallier le FLN dès 1954, un groupe de militants recherchés du FLN de la région ont rejoint le maquis; c'est ce qu'on appela «le groupe d'El Kseur» de la Wilaya III au sein duquel, il y avait Salhi Hocine, Tahar Amirouchen, Khatri Madjid, Arezki Oukmamou et son frère Hocine, Mokrane Harani, Kamel Chikhi, Larbi Touati et tant d'autres.Ils deviendront tous des officiers de valeur au sein de l'ALN. El Kseur a été le théâtre de plusieurs bataille opposant l'armée coloniale aux maquisards de la wilaya III. Face à la menace d'attaques répétitives des maquisards algériens l'armée française mit en place des \"zones interdites\" afin de couper les ces résistants de la population et ainsi de les priver de soutien logistique et d’approvisionnement. Ces zones militaires ont été mis en place en 1955, dans la region des Aurès d'abord puis étendues en Kabylie, puis dans le reste de l'Algérie. Des camps de regroupement de populations, chassés de leurs villages, ont été construits pour contrôler le mouvement de ces populations. À El Kseur, dans un premier temps, les montagnards chassés de leur villages, souvent dans la violence, ont dû s'établir près de la rivière dans des campements de fortune fabriqués par leur soin. C'est en 1959 et en 1960, dans le cadre de la réalisation du Plan de Constantine que des maisons en dur ont été érigées. Elles ont surtout été faites à Berchiche, c'est-à-dire loin de colons européens. Ces camps de regroupement étaient pour certains effroyables. L'ancien premier ministre français sous la présidence de Mitterrand, Michel Rocard, alors inspecteur dans l'administration centrale chargé de faire le suivi de ces camps les présentaient en 1958 comme des camps de concentration de mort lente. En effet, dans celui d'Ighzer Amokrane, dans la vallée de la Soummam, près de étaient entassées dans des conditions sanitaires déplorables, la mortalité infantile était très élevée et les morts par la faim se comptaient par centaines chaque mois.", "section_level": 2}, {"title": "Foyer d'essor du scoutisme algérien.", "content": "El-Kseur abrite le groupe scout Salhi Hocine, l’un des plus anciens d’Algérie et certainement l’un des rares à être resté en activité permanente depuis sa création en 1943, par Abdelhamid Benzine (27 avril 1926 - 6 mars 2003). Parmi ses jeunes fondateurs figurait Sfaya Saïd, le tout premier « commissaire local ». À l’époque, le groupe s’appelait \"Thabet\", « persévérance », nom qui paraît aujourd'hui prémonitoire au regard de sa longévité. C'est dans les années 1970 que cette dénomination fut remplacée par le nom d’un des membres du groupe, devenu à trente ans l'un des plus jeunes chahids (« martyrs ») d’El-Kseur. Né le 14 juin 1928 à el kseur originaire Aït Oussalah Arch abrares douar I3MRANEN, Salhi Hocine fait très tôt ses premiers pas dans le militantisme révolutionnaire à Khemis-Miliana, en compagnie de son camarade de classe Si M'Hamed Bougara (autre futur chahid). En 1944, à son retour dans son village d'El-Kseur, il s’assigne pour tâche le renforcement de la structure du mouvement des Scouts musulmans algériens, auquel sa contribution fait connaître un essor considérable. Sa conduite et son dévouement en font très vite l’élément moteur de cette organisation, qui représente pour lui le cadre d'expression idéal de ses convictions patriotiques. Il tombe au champ d’honneur le 5 mai 1958.", "section_level": 2}, {"title": "Plateforme d'El Kseur (11 juin 2001).", "content": "Le, pendant les événements du Printemps noir, des représentants de sept wilayas (Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdès, Sétif, Bordj Bouareridj et Alger) et des universités d'Alger se réunissent à la maison de jeunes Mouloud Feraoun d'El Kseur où ils rédigent une plateforme commune. Composée de quinze revendications, elle devient, sous le nom de « plateforme d'El Kseur », la base du mouvement citoyen des Aarchs.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "En 2008, la commune comptait. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1980. La ville d'El Kseur est la cinquième ville de la wilaya de Béjaïa après les villes de Béjaïa, Akbou, Amizour et Kherrata. La ville est aussi une agglomération urbaine importante de Kabylie.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pôle économique.", "content": "Située à proximité du chef-lieu de wilaya et du port de Béjaïa, El Kseur est le deuxième pôle économique le plus important de la wilaya de Béjaïa par la densité de son tissu industriel. Sa position géographique qui en fait un carrefour de nombreuses voies de communication. Étant la ville la plus importante dans un rayon régional, elle est devenue naturellement le centre logistique et commercial de la région de la Kabylie. Ces dernières années s'y est développé un tissu industriel de réunies dans une zone industrielle qui s’étend sur près de, parmi lesquelles on compte :", "section_level": 2}, {"title": "Sport.", "content": "El Kseur est une ville de sport qui possède une culture sportive solide, véritable pôle de développement du judo avec le club JSEK, qui forme et mène au plus haut niveau de jeunes judokas.Il est reconnu depuis plusieurs années comme un grand club de formation des talents à l'échelle nationale, tant par son nombre de licenciés et par ses résultats. Le volley-ball qui est le sport roi de la région de Béjaia. Le club « historique » de la ville est l'OEK crée en 1972, qui a très longtemps fait partie de l'élite du championnat d’Algérie de volley-ball. Un El Kseurois sur trois pratique une activité sportive de compétition ou de loisir notamment les randonnées.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "El-kseur a toujours été un centre culturel de premier plan. Ainsi, on fête le Yennayer, celebrant le premier jour de l'an berbère héritée des temps anciens. La scène culturelle est animée par son centres culturel et ses associations comme : l'association lemri association scientifique lefnar. association tunnel vert. Association culturelle d'art théâtral (Ithran). Le groupe scout salhi hocine qui a toujours anime les grands événements culturels.", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine.", "content": "Le patrimoine archéologique d'El Kseur comprend :", "section_level": 1}], "src_summary": "El Kseur (en kabyle: Leqser, en tifinagh: ⵍⴻⵇⵙⴻⵔ, en ) est une commune d'Algérie et le chef-lieu éponyme d'une daïra de la wilaya de Béjaïa, en Kabylie. Elle se trouve à au sud-ouest de Béjaïa, à à l'est de Tizi Ouzou et à au nord-est de Bouira.", "tgt_summary": null, "id": 1462055}
{"src_title": "Arcizac-ez-Angles", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune des Pyrénées située dans l'aire urbaine de Lourdes, sur l'Échez.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le ruisseau de l’Échez (affluent gauche de l’Adour) et le ruisseau des Graves traversent la commune d’ouest en est.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par la route départementale et la route départementale.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 110. Parmi ces logements, 88.7 % sont des résidences principales, 0.7 % des résidences secondaires et 10.6 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village. Dénominations historiques : Étymologie : de l'anthroponyme latin \"Arcisus\", suivi du suffixe \"-acum\", d'origine gauloise. Il désigne donc un domaine antique : le « domaine d'Arcisus ». Nom occitan : \"Arcisac eths Angles.\"", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien d'Arcizac-ez-Angles.", "content": "Le plan cadastral napoléonien d'Arcizac-ez-Angles est consultable sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Lourdes, baronnie des Angles, canton de Lourdes (depuis 1790), Lourdes-Est (1973).", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Arcizac-ez-Angles appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en janvier 2017 et qui réunit 86 communes.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "Arcizac-ez-Angles est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Arcizacais\".", "tgt_summary": null, "id": 174410}
{"src_title": "Roquefort-les-Cascades", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune située dans les Pyrénées, massif du Plantaurel, entre Foix et Lavelanet en Pays des Pyrénées cathares.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Roquefort-les-Cascades est limitrophe de six autres communes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La commune est arrosée par la Turègne un affluent du Douctouyre et l'Alses y prend sa source. Elle abrite aussi la Cascades de la Turasse.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec les routes départementales D 117 (ex-RN 117) et D 10 et D 1.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de la communauté de communes du Pays d'Olmes et du canton du Pays d'Olmes (avant le redécoupage départemental de 2014, Roquefort-les-Cascades faisait partie de l'ex-canton de Lavelanet ).", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Randonnée pédestre, escalade, chasse,", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Les cascades de la Turasse sont une véritable curiosité géologique naturelle. Sur trente mètres de hauteur, les cascades ont produit un phénomène rare et très fragile : une tufière ou cascade pétrifiante. Le tuf est un calcaire pulvérulent et friable, de couleur blanche à beige. L'eau des sources de la Turasse étant particulièrement calcaire, le tuf se dépose sur les mousses et les morceaux de bois sous la forme d'une croûte. La disparition de ces débris végétaux, par fermentation donne en partie à la roche sa texture poreuse rappelant celle d'une éponge. A proximité se trouvent les vestiges du château de Roquefort, le \"château de Teyrac\", dont subsistent un mur et quelques constructions que l'on ne voit pas du village. On y accède par une petite randonnée de 1 heure 30 environ aller-retour, au départ de l'église du Carol.", "section_level": 2}], "src_summary": "Roquefort-les-Cascades (\"Ròcafòrt\" en occitan languedocien) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Roquefortiens.", "tgt_summary": null, "id": 2181202}
{"src_title": "Baie de St. Margarets (Nouvelle-Écosse)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "S'ouvrant au sud directement sur l'Atlantique, la rive Est de la baie est formée par la et sa rive ouest par la péninsule d'Aspotogan, tandis que la tête de la baie (la rive nord) est la partie principale de la. Le rivage de la baie est principalement rocheux, bien que la tête de la baie offre plusieurs plages de sable au Queensland, Black Point et Cleveland. Une autre plage de sable existe sur la rive ouest de la baie à Bayswater et il y a une petite plage de sable le long de la rive Est sur l'. La baie de St. Margarets est une destination de croisière pour les yachts de plaisance car ses rivages pittoresques offrent une protection dans de nombreux ports naturels, ainsi que des ancrages dans les criques et à proximité de petites îles.", "section_level": 1}, {"title": "Communautés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Côte Est.", "content": "Le long de la péninsule de Chebucto (du sud au nord):", "section_level": 2}, {"title": "Côte nord.", "content": "Le long de la rive nord (d'est en ouest):", "section_level": 2}, {"title": "Rive ouest.", "content": "Le long de la péninsule d'Aspotogan (du nord au sud):", "section_level": 2}, {"title": "îles.", "content": "La baie de St. Margarets contient de nombreuses îles, en particulier le long de sa rive Est. Ces îles étaient historiquement utilisées par la Nation Mi'kmaq et certaines contiennent des lieux de sépulture. Les plus grandes îles de la baie sont répertoriées ci-dessous:", "section_level": 1}, {"title": "Swissair 111.", "content": "Le mémorial du vol Swissair 111 est situé à The Whalesback, un promontoire situé à environ au nord-ouest de Peggys Cove. Il s'agit de l'un des deux monuments commémoratifs construits pour commémorer les victimes de la catastrophe du vol 111 de Swissair, qui s'est écrasé dans la baie de St. Margarets le 2 septembre 1998. Le lieu de l'accident est à peu près à égale distance entre le site de The Whalesback et un autre mémorial à Bayswater, situé sur la péninsule d'Aspotogan sur la rive ouest de la baie, en face de Peggys Cove. Le monument se lit en anglais et en français : « À la mémoire des 229 hommes, femmes et enfants qui ont perdu la vie au large de ces côtes - Vol Swissair 111, le 2 septembre 1998. Ils appartiennent maintenant au ciel et à la mer. Qu'ils reposent en paix ». Le lieu de l'accident et les deux monuments forment un triangle. Les trois encoches sur le monument à The Whalesback représentent les chiffres 111. La ligne de vue des trois rainures dans la pierre pointe vers le site de l'écrasement, tandis que les marques sur la pierre en face pointent vers le mémorial de Bayswater. Le mur commémoratif de Bayswater répertorie les noms des passagers et de l'équipage. La pierre de parement pointe vers le lieu de l'accident.", "section_level": 1}, {"title": "Plan de guerre rouge.", "content": "Au cours de la période entre la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale, l'armée américaine a élaboré une série de plans de guerre à codes de couleurs basés sur des menaces mondiales probables. Le plan de guerre rouge dénotait une attaque planifiée contre l'Empire britannique et, par extension, le plan de guerre Crimson qui appelait à une invasion du Canada. Le plan impliquait une attaque sur de nombreux fronts, à commencer par une invasion maritime d'Halifax et des provinces maritimes du Canada via la baie de St. Margarets.", "section_level": 1}], "src_summary": "La baie de St. Margarets est une baie située sur la côte atlantique de la Nouvelle-Écosse, au Canada, à la frontière du comté d'Halifax et du comté de Lunenburg.", "tgt_summary": null, "id": 1565370}
{"src_title": "Róbert Boženík", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "MŠK Žilina.", "content": "Róbert Boženík est formé au MŠK Žilina, club qui se situe non loin de sa ville natale, Terchová, en Slovaquie. Il joue son premier match en professionnel le, lors d'une rencontre de coupe de Slovaquie face au ŠK Závažná Poruba. Son équipe s'impose largement sur le score de onze buts à zéro, et Boženík se distingue en inscrivant également son premier but. Le, il est titularisé à l'occasion de son premier match dans le championnat slovaque, et donne la victoire à son équipe face au FC Nitra, en marquant le deuxième but de son équipe, qui s'impose par deux buts à un. C'est contre cette même équipe qu'il inscrit le premier doublé de sa carrière le, à nouveau en championnat, donnant la victoire au MŠK Žilina (0-2). Cette saison là, il inscrit un total de onze buts en championnat. Par la suite, lors des playoffs de championnat, il inscrit un second doublé, lors de la réception du MFK Ružomberok (victoire 4-2). Puis, le, il inscrit un but lors de la finale de la Coupe de Slovaquie disputée face au Spartak Trnava. Malgré tout, son équipe s'incline après une séance de tirs au but.", "section_level": 2}, {"title": "Feyenoord Rotterdam.", "content": "Le, durant le mercato hivernal, Róbert Boženík rejoint le Feyenoord Rotterdam, pour un contrat courant jusqu'en. Il joue son premier match sous ses nouvelles couleurs dès le, en entrant en jeu lors de la victoire du Feyenoord en championnat face au FC Emmen (3-0). Il inscrit son premier but en championnat avec le Feyenoord le, sur la pelouse du PEC Zwolle (victoire 3-4). Six jours plus tard, il récidive en marquant un nouveau but lors de la réception du Fortuna Sittard (victoire 2-1).", "section_level": 2}, {"title": "En sélection.", "content": "Avec les moins de 18 ans, il inscrit quatre buts. Il marque tout d'abord un but contre la Russie, puis inscrit un doublé contre la Lettonie, avant de marquer un dernier but contre la Biélorussie. Avec les espoirs, il inscrit un but lors d'un match amical contre la Grèce, le. Róbert Boženík honore sa première sélection avec l'équipe nationale de Slovaquie le, en amical face à la Jordanie. Il entre en jeu en cours de partie, et délivre une passe décisive lors de cette large victoire des siens (5-1). Le de la même année, il inscrit son premier but en sélection face à la Hongrie, lors des éliminatoires de l'Euro 2020, permettant à la Slovaquie de s'imposer (1-2). Il marque son deuxième but le, en amical contre le Paraguay, où les deux équipes se neutralisent (1-1). Il marque ensuite en, deux buts contre la Croatie et l'Azerbaïdjan, lors des éliminatoires de l'Euro.", "section_level": 2}], "src_summary": "Róbert Boženík, né le à Terchová en Slovaquie, est un footballeur international slovaque qui évolue au poste d'avant-centre au Feyenoord Rotterdam.", "tgt_summary": null, "id": 1374559}
{"src_title": "Éric Castel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Descriptions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Synopsis.", "content": "Éric Castel est un footballeur français. Blessé à l'Inter Milan, il arrive au FC Barcelone pour se relancer. Il tombe amoureux du pays, du fameux stade du Nou Camp, et d'une petite crique où il aime prendre du recul sur les évènements et où il rencontre les Pablitos, une bande de gamins passionnés de football et du Barça... Il rejoint ensuite le Paris Saint-Germain pendant deux albums (les 8 et 9) avant de revenir au Barça. Il finira par rejoindre le club du Lille OSC à la fin du 15e et dernier album.", "section_level": 2}, {"title": "Analyse.", "content": "L'aventure tourne beaucoup autour du football, mais l'auteur travaille tous les côtés émotionnels et affectifs de son personnage. Il rencontrera ainsi une foule de personnages, plus sympathiques les uns que les autres, faisant valoir des valeurs exemplaires et en premier lieu l'amitié. Longtemps parue chez Novedi, la série connaîtra Dupuis pour la sortie de son dernier album en 1992. La nouvelle maison d'édition belge rééditera à cette occasion la série, mais le succès n'a pas été rencontré : la réédition s'est achevée.", "section_level": 1}, {"title": "Publications en français.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revue.", "content": "Le, le nouvel hebdomadaire se présente \"Super As\", un format de vingt-huit sur vingt-et-un centimètre de cinquante-deux pages, dans lequel paraît la première aventure \"Éric et les Pablitos\" à suivre pendant neuf semaines. Sur la couverture verte du du, le personnage apparaît en premier plan accompagné en vignette de \"Julie Wood\" de Jean Graton et \"Les Gentlemen\" de Ferdinando Tacconi et Alfredo Castelli. C'est dans ce numéro qu'est publié le seconde aventure \"Match retour!\" à suivre jusqu'au. \"Coup dur!\" est le dernier tournoi dans cet hebdomadaire du en huit numéros.", "section_level": 2}, {"title": "Albums originaux.", "content": "Chaque album est publié par deux différents éditeurs, dont l'un est belge et l'autre français, dans la même année et le même ISBN.", "section_level": 2}], "src_summary": "Éric Castel est une série de bande dessinée de football franco-belge créée par l'auteur Raymond Reding pour le nouvel hebdomadaire \"Super As\" en avant de l'éditer en album par Fleurus en.", "tgt_summary": null, "id": 1656016}
{"src_title": "Malegoude", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Commune du piémont pyrénéen située dans la Piège en Pays des Pyrénées cathares. C'est une commune limitrophe avec le département de l'Aude.", "section_level": 1}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Malegoude est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de l'Aude.", "section_level": 2}, {"title": "Hameaux.", "content": "Biarnésés, Gagnolet, Tambourayrès, Très-Cantous...", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le Ruisseau de Barréjat, le Ruisseau des Juncasses et le Ruisseau de Malegoude sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La superficie de la commune est de ; son altitude varie de.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès avec les routes départementales D 119 et D 6A et sur le GR7.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "La plus ancienne mention connue de Malegoude provient d'une charte de 1207, délimitant la seigneurie de Mirepoix. On y évoque alors la \"force de Malegoude\" ; quelques années plus tard, Arnaud Roger de Mirepoix reconnait y être passé : C'est sans doute un petit site fortifié dont on ne connait pas la surface. Après la défaite des seigneurs occitans proches du catharisme, leurs terres sont données aux vainqueurs venus du nord. Malegoude est remise au bras droit de Simon de Montfort, Gui de Lévis et entre ainsi dans ce qui deviendra la \"terre du Maréchal\". En 1391, Roger-Bernard I de Lévis est contraint en raison de dettes impayées de céder Malegoude à l'abbaye de Boulbonne. Après les guerres de Religion, le seigneur de Lévis cède la ville et tout le lieu de Malegoude, avec les bâtiments et dépendances ainsi que le droit de pratiquer la haute et basse justice ; il ne se réserve que le quart des revenus provenant de la justice et la moitié de ceux liés aux biens cédés. Un plan parcellaire du indique une au lieu-dit \"Castélas\", de 129 seterées, ce qui équivaut à un peu plus de 16 hectares. Le document précise également que les moines possédaient une forge, située au sud-est de la métairie. Malegoude reste dans la dépendance de l'abbaye de Boulbonne jusqu'à la Révolution.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept.", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Commune faisant partie de l'arrondissement de Pamiers de la communauté de communes du Pays de Mirepoix et du canton de Mirepoix.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Viticulture la commune fait partie de la zone de production du Pays-cathare (IGP). La commune abrite une auberge sur le GR7.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Malegoude fait partie de l'académie de Toulouse. L'éducation est assurée sur la commune voisine de Mirepoix jusqu'au lycée.", "section_level": 2}, {"title": "Culture et festivités.", "content": "La commune possède une salle des fêtes et un comité des fêtes.", "section_level": 2}, {"title": "Activités sportives.", "content": "Le sentier de grande randonnée 7 (sentier européen E4) passe par Malegoude dans l'étape de Mazamet à Mirepoix.", "section_level": 2}, {"title": "Écologie et recyclage.", "content": "La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix. Une déchetterie intercommunale existe depuis sur la commune de Mirepoix.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "L'église de la Nativité-de-la-Vierge-Marie.", "content": "Elle apparaît en 1318 dans les pouillés de Mirepoix, son architecture révèle plusieurs campagnes de travaux. Le chevet est sans doute roman (-), de forme semi-circulaire, il est plus étroit que la nef et est voûté en cul-de-four. Les moellons qui le composent, grossièrement taillés, sont disposés en assises régulières. Les trous visibles - dits boulins - recevaient les extrémités de poutres horizontales lancées sur la largeur du bâtiment, qui soutenaient les planches de l'échafaudage et le solidarisaient avec la construction en cours. Sur la face sud du chevet, une très petite fenêtre actuellement murée pourrait relever de cette période ; la travée de chœur peut aussi être romane en dehors des ouvertures. La date de 1546 gravée sur une pierre du mur sud de la travée de chœur peut correspondre à une rénovation. Les fenêtres en arc brisé ou rondes (oculi), la nef et le clocher-mur à trois baies, étayé de contreforts, datent des travaux du.", "section_level": 3}], "src_summary": "Malegoude (\"Malagoda\" en occitan languedocien) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Malegoudiens.", "tgt_summary": null, "id": 405610}
{"src_title": "Jean-Pierre Stoppa", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Jean-Pierre Stoppa, fils de Jean Baptiste et Lavinia Stoppa, cf. famille Stoppa, commence sa carrière militaire en 1636 comme cadet dans la compagnie franche au service de la France, que son oncle Jean Antoine de Stoppa avait levé en 1635. Deux ans plus tard, il est porte-drapeau et en 1640, est nommé lieutenant. Devenu capitaine en 1652, il s’illustre en Italie lors des combats de La Roquette le et de Bornida le, et se bat en Franche-Comté en 1659. Converti au catholicisme, Jean-Pierre Stoppa épouse en 1661 Anne Charlotte de Gondi, fille illégitime de Jean Baptiste de Gondi., née en 1627 Le roi Louis XIV, le, le nomme brigadier au grade de colonel du régiment Stoppa le Vieux. Dès sa nomination, il engage son régiment dans l’armée des Pays-Bas, commandée par le roi en personne. Il se distingue au siège de Doësbourg, aux combats de Woërden et à la prise d’Utrecht. Il est le commandant de cette ville sous les ordres du duc de Piney Luxembourg, jusqu’au. En tant que commandant, il écrit à Louvois, au prince de Condé et au roi pour les informer des exactions menées par les troupes françaises aux alentours de la ville d’Utrecht. À Ultrecht, il rencontre le philosophe Spinoza. Dès fin 1673, il se bat en Hollande sous la conduite du duc de Piney Luxembourg. Après la destruction de Bodegrave et de Zwammerdam, il revient sur la frontière française et s'engage dans l’armée du prince de Condé. En, il se distingue à la bataille de Séneff avec l’armée du prince de Condé. Entre 1674 à 1688, pendant la minorité de Louis Auguste de Bourbon, Jean-Pierre Stoppa assure la fonction de colonel-général des Suisses. En 1675, il contribue à la prise de Liège et aux sièges de Dinant, de Huy et de Limbourg. Le, il est nommé maréchal de camp, il est présent aux sièges de Landrecies () et de Condé-sur-L'Escault, et protège les armées qui assiègent Bouchain, Saint-Ghislain et d’Aire. En 1677, il participe aux sièges de Cambrai et de Valencienne. Le, il est nommé lieutenant général des armées du roi et prête serment au roi dans la plaine des Sablons en présence de son régiment. Un jour, Louvois, très économe des deniers du royaume et jamais pressé de payer les soldes des soldats dit au roi, en présence de Jean-Pierre Stoppa : « Sire, on est toujours pressé par les Suisses. Si votre majesté avait tout l’argent qu’elle et ses prédécesseurs ont donné aux Suisses, on pourrait paver d’argent une chaussée de Paris à Bâle. » Stoppa réplique : « Cela peut être vrai, sire, mais s’il était possible de ramasser tout le sang que ma nation a versé pour le service de sa majesté et celui de ses prédécesseurs, on pourrait faire un canal de Bâle à Paris ». Le, il est colonel du régiment des Gardes Suisses, avec la permission de garder son régiment à son nom. Dans ses mémoires Saint-Simon mentionne : « Jamais Suisse ne posséda en même temps en France autant de régiments et de compagnies que Stuppa. ». Son épouse, Anne Charlotte de Gondi, meurt le à Paris, et est inhumée dans la chapelle du monastère du Château-Thierry. Jean-Pierre Stoppa décède, quant à lui, le à Paris, en son hôtel de la rue Michel-Lecomte. Son corps est inhumé, le, près de son épouse dans la chapelle du monastère du Château-Thierry.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jean-Pierre Stoppa, (également prénommé Pierre par de nombreux auteurs et documents d'archives, notamment dans le dossier bleu, Cabinets des Titres cote P.O. 2729), né en, à Chiavenna et mort le à Paris, est un officier d'origine suisse, qui mena une brillante carrière diplomatique et militaire au service du roi Louis XIV.", "tgt_summary": null, "id": 1432668}
{"src_title": "Buzon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est limitrophe du département du Gers.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le ruisseau de Mandrou (affluent gauche de l’Arros, )traverse la commune d’est en ouest et forme une partie de la limite sud avec la commune de Beccas, dans le Gers. Le ruisseau le Lascors, affluent de rive gauche de l’Arros, qui prend sa source sur la commune, la traverse du sud au nord en partie est.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 75.6 % sont des résidences principales, 8.9 % des résidences secondaires 15.6 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : probablement nom de personnage germanique \"Budo\" avec suffixe latin \"onem\" (> \"on\" en gascon). Nom occitan : Buson.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Située en Gascogne, la paroisse de Buzon faisait partie, jusqu'à la Révolution, d'une des 28 enclaves (celle de Beamarchés-Marciac) de la Jugerie de Rivière-Verdun.", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Buzon.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Buzon est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Sénéchaussée de Toulouse, élection de Rivière-Verdun, canton de Rabastens (depuis 1790).", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Buzon appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en janvier 2017 qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "Buzon est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Buzonais\".", "tgt_summary": null, "id": 1190901}
{"src_title": "Bazus-Neste", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Bazus-Neste était comprise autrefois dans le pays des Quatre Vallées, diocèse de Comminges. Le décret du 4 février 1790 la classa dans le département des Hautes-Pyrénées, arrondissement de Bagnères-de-Bigorre, canton de Barthe-de-Neste, à en aval du premier contrefort des Pyrénées. À une altitude de, son climat est plutôt doux. Par sa situation à l’entrée de la si riante et fertile vallée de la Neste, Bazus-Neste fait face, au sud à la large échancrure de la vallée d'Aure. Au nord, elle est abritée des vents froids du plateau de Lannemezan par la colline rocheuse de Lortet.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La Neste traverse la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec la commune de Lortet.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 45. Parmi ces logements, 55.6 % sont des résidences principales, 40.0 % des résidences secondaires et 4.4 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Nom occitan : Basús de Nestés.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Les origines de Bazus-Neste semblent se perdre dans la nuit des siècles. On les situe généralement au début de l’ère carolingienne d’après la légende, bien entendu. On ne trouve, dans les mairies, de documents antérieurs à 1570. C’est en effet à cette époque que Gabriel de Montgomery, protestant depuis 1560, pour se venger de la reine Catherine de Médicis, qui le poursuivait de sa haine depuis que dans un tournoi d’escrime il avait tué le roi Henri II, se mit à la tête d’une importante bande de Huguenots et saccagea le pays compris entre Pau et Saint-Bertrand-de-Comminges. À Bazus-Neste, l'église et le manoir des Lay de Laborde n'eurent pas trop à en souffrir. D'après les documents existant encore à la mairie de Lortet en 1887 mais disparus depuis, les communes de Bazus-Neste et de Lortet étaient libres. Mais néanmoins, par mesure de prudence, elles s’étaient mises sous la protection du vicomte de Labarthe, d’abord, puis du roi de France, ainsi qu’en fait foi une attestation, signée en 1663, par Bernard d’Aspe, conseiller du roi Louis XIV.", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Bazus-Neste.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Bazus-Neste est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, \"Vallée de Nestès\", baronnie de Labarthe, canton de La Barthe-de-Neste (depuis 1790).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Bazus-Neste appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en janvier 2017 et qui réunit 57 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "Bazus-Neste est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Bazusiens\".", "tgt_summary": null, "id": 478309}
{"src_title": "Ouvrage de Thiaumont", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Il est situé sur la rive droite de la Meuse, sur la crête entre l'ouvrage de Froideterre et le fort de Douaumont, à d'altitude, pour défendre l'intervalle. D'abord construit en maçonnerie, il est transformé à partir de 1902 en y rajoutant une casemate de Bourges armée de deux canons de, un abri en béton armé, un observatoire cuirassé (c'est-à-dire comportant une cloche blindée) ainsi qu'une tourelle de mitrailleuses, le tout entouré d'un réseau de fils de fer barbelés de de large. Sur une surface assez restreinte cohabitaient, de gauche à droite, un petit abri bétonné, un petit casernement de trois chambrées (s'agit-il du casernement initial recouvert de béton?) dont celle de droite donnait accès à une tourelle de mitrailleuses, un second abri bétonné mais abritant l'accès à l'observatoire cuirassé de la tourelle de mitrailleuses et, enfin, une casemate de Bourges flaquant à droite l’intervalle vers le fort de Douaumont. L'ensemble était entouré d'un fossé au profil triangulaire, non revêtu et non battu. De part et d'autre de la tranchée de l'entrée se trouvait une guérite observatoire. L'ouvrage de Thiaumont a le triste privilège d'être le seul ouvrage moderne, dûment bétonné, à avoir été littéralement rayé du paysage par la seule puissance des bombardements d'artillerie.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'ouvrage est désarmé en 1915 : les deux canons sur affût de casemate et leurs munitions () sont envoyés sur le front. Dès, l'ouvrage est une cible de l'artillerie allemande, puis en mai d'assauts d'infanterie. Les barbelés sont hachés, la tourelle détruite. Les restes de l'ouvrage sont capturés par l'infanterie allemande le, puis changent de mains plusieurs fois à cause des contre-attaques françaises du jusqu'en août (il est pris et repris six à sept fois). Les Français reprennent définitivement ce qui reste de l'ouvrage le. Le terrain est constellé de trous d'obus. Les éléments de l'ouvrage ne sont reconnaissable que sous forme d'amas de débris de béton avec des fers tordus qui en dépassent. La dalle de la casemate de Bourges s'est effondrée, les créneaux sont obstrués ; la cloche blindée est brisée ; la calotte de la tourelle, son axe et les voussoirs de son avant-cuirasse ont été projetés au sol. Le casernement a été percé par un coup de 380 mm et ne peut même plus être distingué dans le champ de cratères qu'est devenu l'ouvrage.", "section_level": 1}], "src_summary": "Louvrage de Thiaumont est un ouvrage fortifié du système Séré de Rivières, situé au nord-nord-est la commune de Fleury-devant-Douaumont dans la région de Verdun. Sa particularité est d'avoir été détruit par les pilonnages d'artillerie lors de la bataille de Verdun en 1916.", "tgt_summary": null, "id": 1496427}
{"src_title": "François IV du Plessis de Richelieu", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Issu d'une ancienne famille du Poitou qui a tiré son nom et son origine de la terre du Plessis, il est le fils cadet d'un officier, Louis du Plessis de Richelieu, et de Françoise de Rochechouart. Le fils aîné, Louis, à la suite d'une querelle de voisinage, est tué par le seigneur de Mausson qui est ensuite tué à son tour par François. François fut élevé parmi les pages de François II et de Charles IX et se distingua à la bataille de Montcontour. Selon Gabriel Hanotaux, il suivit et devint l'homme de confiance du duc d'Anjou (futur Henri III), comme plénipotentiaire en Pologne, pour recevoir la Foi des seigneurs polonais. Hildesheimer, la biographe du cardinal de Richelieu, affirme que rien ne permet d'établir la présence de François en Pologne En 1578, il devient Grand prévôt de France et, en 1585, fut élevé à la distinction de chevalier des ordres du roi. Il joua un rôle primordial lors des États de Blois, et, bien qu'il fût un catholique zélé, resta fidèle au roi Henri III contre la Ligue et se rallia au parti d'Henri IV. Plus tard, il assista aux combats d'Arques et d'Ivry. En récompenses de ses services, Henri IV lui donna une gratification de et le nomma capitaine de la troisième compagnie de ses gardes du corps. Il avait été conseiller du Roi en ses conseils d’État et Privé et lieutenant de la compagnie d'ordonnance du Prince de Dombes. Richelieu avait également négocié un traité avec le prince Casimir et ses reîtres. Il meurt le à 42 ans d'une fièvre pernicieuse.", "section_level": 1}, {"title": "Mariage.", "content": "Il épousa Suzanne de La Porte, fille de François de La Porte, célèbre avocat au Parlement de Paris, et de Claude Bochart ainsi que sœur d'Amador de la Porte. Ils sont les parents de :", "section_level": 1}], "src_summary": "François IV du Plessis, seigneur de Richelieu (1548, Richelieu -, Gonesse) est un capitaine français et un grand officier de la couronne. ", "tgt_summary": null, "id": 1641798}
{"src_title": "Caussade-Rivière", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Commune de Bigorre située dans le pays de Rivière-Basse, au nord de Maubourguet sur l'Adour, dans le Pays du Val d'Adour.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le ruisseau du Louet (affluent gauche de l’Adour) traverse la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec la commune de Hautaget. Les ruisseaux de Layza et de Paparen (affluents gauche du Louet) traversent la commune du sud au nord en son centre. Le ruisseau du Vieil Adour (affluent gauche de l’Adour) traverse la commune du sud au nord. L'Adour traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec la commune de Labatut-Rivière.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par la route départementale.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 80.0 % sont des résidences principales, 10.9 % des résidences secondaires 9.1 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : du gascon \"cauçada\" (du latin \"calceatam\" = route). Nom occitan : Cauçada.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Caussade-Rivière.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Caussade-Rivière est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Sénéchaussée de Lectoure, élection d'Armagnac, pays de Rivière-Basse, marquisat de Franclieu, canton de Maubourguet puis de Castelnau-Rivière-Basse (1790). \"Caussade\" prend le nom de \"Caussade-Rivière\" en 1932.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Caussade-Rivière appartient à la communauté de communes du Val d'Adour et du Madiranais créée en janvier 2014 et qui réunit 19 communes.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "Caussade-Rivière est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Caussadois\".", "tgt_summary": null, "id": 2321177}
{"src_title": "Clarac (Hautes-Pyrénées)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune est située dans les Hautes-Pyrénées entre Lourdes et Bagnères-de-Bigorre, sur l'ancienne route nationale 637 aujourd'hui D 937 à l'est de Lourdes. Le village est traversé par le ruisseau l'Échez.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le ruisseau de l’Échez (affluent gauche de l’Adour), traverse la commune d’ouest en est.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par la route départementale et par la route départementale.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 45. Parmi ces logements, 78.0 % sont des résidences principales, 11.0 % des résidences secondaires 11.0 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :", "section_level": 1}, {"title": "Escoubès.", "content": "Dénominations historiques : Prononciation locale figurée : [eskou'bès]. Nom occitan : Escobèrs. Étymologie : \"Escoubès\" est un mot très répandu dans l'onomastique gasconne qui livre les noms suivants : \"Escoube, Escoubé, Escoubet, Escouboué, Escoubeyron\" etc. Tous ces noms dérivent du latin \"scoparium\". Tout le problème est de savoir l'interpréter. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail discutent deux hypothèses :", "section_level": 2}, {"title": "Pouts.", "content": "Pouts a été rattaché à Escoubes en 1846 pour en constituer le hameau. Prononciation locale figurée : [pouts]. Dénominations historiques : Étymologie : du mot gascon \"potz\" (latin \"puteum\") qui désigne un « puits ». Or effectivement on trouve des puits sur Pouts bien qu'il soit bâti en hauteur, ce qui renvoie aux caractéristiques géologiques de la ligne collinaire partant de Bourréac jusqu'à Pouts où l'on trouve des puits sur la ligne de crête et des sources en contrebas sur la pente nord.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Pouts et Escoubès ont été érigées en tant que communes distinctes au moment de la formation des communes en 1791. Jusqu’à cette date, Pouts existait en tant que communauté villageoise rattachée à la seigneurie de la Baronnie des Angles, l'une des neuf baronnies qui constituaient la Bigorre à ses origines. En 1310, le baron des Angles céda sa seigneurie qui devint par la suite la possession de familles étrangères à la Bigorre. Par contre, Escoubès n'a pas appartenu à la baronnie des Angles. L'histoire ancienne d'Escoubès, comme celle des villages voisins de Paréac et de Julos est associée à l’ascension d'une famille, les Castelnau, du Val d'Azun, qui par un mariage, en 1339, devinrent seigneurs de Julos, Paréac, Escoubès, entre autres, et aussi de Laloubère pour former une famille influente, les Castelnau-Julos puis Castelnau-Laloubère. Ces informations sont également mentionnées dans la monographie communale rédigée par l'instituteur d'Escoubès-Pouts, Vaqué, en 1887 (voir photo ci-jointe). Ces détails ont de l'importance pour rendre compte du mode de gestion communautaire et intercommunal des landes situées sur ces communes qui perdura jusque dans les années 1970. Jusqu'à 1789 ces landes étaient des réserves seigneuriales de la seigneurie de Laloubère, elles devinrent par la suite des biens communaux. Sur le plan religieux, jusqu'en 1789, Pouts relevait comme Bourréac, en tant que succursales, de la paroisse des Angles. Bourréac et Pouts furent ensuite rattachés à la paroisse de Lézignan. Le village d'Escoubès, en tant que tel, fut dans le passé le siège d'une paroisse. Les communes d'Escoubès et de Pouts ont été réunies par ordonnance royale, en date du 8 mars 1846.", "section_level": 1}, {"title": "Cadastres napoléoniens d'Escoubès et de Pouts.", "content": "Les plans cadastraux napoléoniens d'Escoubès et de Pouts sont consultables sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées. Voir : Plan cadastral napoléonien d'Escoubès en 1809 et Plan cadastral napoléonien de Pouts en 1809.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Communautés distinctes, Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Lourdes, Pouts relevait de la baronnie des Angles, canton de Lourdes (depuis 1790), Lourdes-Est (1973). \"Escoubès\" et \"Pouts\" sont réunies en 1846.", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Escoubès-Pouts appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en janvier 2017 et qui réunit 86 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016. L'église actuelle a été construite au, à un emplacement différent de celui de l'ancienne église disparue qui se trouvait à proximité du cimetière, comme on peut en juger en confrontant les plans du centre du village datés l'un de 1809 (plan cadastral napoléonien) et l'autre d'aujourd'hui. Elle détient des éléments sculptés issus de l'ancienne église et classés à l'inventaire des monuments historiques. Petit édifice qui se situe à la sortie du village en direction de Lourdes. Bâtiment privé où l'on peut voir sur les planches de rives gravé « ABRI POUR LES PAUVRES ».", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "Au rez-de-chaussée se trouvent un lavoir et un « laytès », nom en patois de Bigorre de l'ancêtre du frigidaire ; petite pièce où coule de l'eau en permanence venant d'une source et qui permettait à la ferme d'en face de maintenir le lait au frais. À l'étage se trouve un pièce qui servait de dortoir pour les gens de passage.", "section_level": 2}], "src_summary": "Clarac est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Claracais\".", "tgt_summary": null, "id": 1860467}
{"src_title": "Andrea Cistana", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En club.", "content": "Né à Brescia en Italie, Andrea Cistana est un pur produit du centre de formation du Brescia Calcio. Il évolue dans les différentes équipes de jeunes mais ne parvient pas à se faire une place durablement dans le groupe professionnel. Cistana est alors prêté pour la saison 2016-2017 en Serie D, au où il joue 28 matchs et inscrit un but. Lors de la deuxième partie de la saison 2017-2018 il est à nouveau prêté, cette fois à l'AC Prato, en Serie C. Il joue en tout dix matchs avec ce club, principalement au poste d'arrière droit. Cistana est de retour dans son club formateur et lors de la saison 2018-2019 alors que son club se situe en Serie B. Il joue son premier match avec l'équipe première de Brescia le 15 septembre 2018, lors du match nul face au Delfino Pescara (1-1). Lors de cette saison il parvient à s'imposer en tant que titulaire en défense, jouant en tout 30 matchs, et contribue à la montée du club à l'échelon supérieur puisque Brescia est sacré champion au terme de la saison. Il glane ainsi le premier titre de sa carrière professionnelle. Andrea Cistana fait ses débuts en Serie A, l'élite du football italien, lors de la saison 2019-2020. Le 25 août 2019 il joue son premier match dans l'élite lors de la première journée face au Cagliari Calcio. Titulaire en défense centrale ce jour-là, il voit son équipe s'imposer sur le score de un but à zéro.", "section_level": 2}, {"title": "En équipe nationale.", "content": "En novembre 2019 il est sélectionné pour la première fois avec l'équipe nationale d'Italie.", "section_level": 2}, {"title": "Palmarès.", "content": "Brescia Calcio", "section_level": 1}], "src_summary": "Andrea Cistana, né le à Brescia en Italie, est un footballeur italien, qui évolue au poste de défenseur central au Brescia Calcio.", "tgt_summary": null, "id": 1412432}
{"src_title": "Escoubès-Pouts", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Cette commune de Bigorre fait partie des Baronnies des Pyrénées. Elle est bornée au nord par la commune de Bourg, à l'est par les territoires de Sarlabous et de Batsère, au sud par celui de Bulan et celui d'Asque, par ceux d'Esconnets et de Fréchendets à l'ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "L'Esquéda, affluent de rive gauche de l’Arros, traverse la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec les communes d’Asque, Esconnets etFréchendets. Le ruisseau l’Arrieu Darré qui prend sa source sur la commune traverse du sud au nord le village.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 61.4 % sont des résidences principales, 10.5 % des résidences secondaires 28.0 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Nom occitan : Escòts.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien d'Escots.", "content": "Le plan cadastral napoléonien d'Escots est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Bagnères, canton de Lannemezan, de Bourg(1790), de Lannemezan (depuis 1801).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Escots appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en janvier 2017 et qui réunit 57 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "Escoubès-Pouts est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Escoubésiens\".", "tgt_summary": null, "id": 1329489}
{"src_title": "Filippo Re", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Filippo Re fit ses études chez les Jésuites à Ravenne et, après la suppression de l'ordre en 1773, il partit étudier à Reggio d'Émilie, obtenant un diplôme en mathématiques en 1781. Il se consacre ensuite à l'étude des plantes dans le jardin de la famille à Santa Croce et dans un domaine à Villa Cella (hameau de Reggio d'Émilie), puis approfondit ses connaissances lors de longs voyages d'observation dans les Apennins et en Toscane. C'est dans le palais historique de Filippo Re, orné de fresques de 1800, situé 3 via Fontanelli à Reggio d'Émilie, que le célèbre agronome fit ses premières observations et ses premières cultures. Le jardin de la famille, 3 via Fontanelli, est vite devenu un lieu d'études, équipé pour la culture en pépinière et doté de serres pour l'acclimatation des espèces les plus exigeantes. Parmi les fleurs de toutes sortes, l'un des derniers arbres survivants est un grand grenadier adossé au mur de la maison qui a poussé dans le jardin du 3 via Fontanelli jusqu'en 1939. Sur la maison du 3 via Fontanelli, il y a encore une plaque avec l'inscription « Dans cette maison est né, a longtemps vécu et est mort Filippo Re et le petit jardin qui s'y trouve se vante d'avoir été chéri et utile au prince des agronomes, 1763 - 1815 ». La maison de Filippo Re dans la via Fontanelli a été construite à la limite de l'agglomération de la ville lombarde, dans les actuelles via Toschi, via Arcipretura et dans un tronçon de la Via Emilia. Des vestiges des anciennes demeures romaines ont été trouvés dans le périmètre délimité par les via Fontanelli, via Toschi, via Arcipretura et via Emilia. En 1790, il obtint la chaire d'agronomie au lycée de Reggio d'Émilie. Il constitua un herbier contenant 7835 spécimens différents, conservés aujourd'hui aux Musées Civiques de Reggio d'Émilie. En politique, il avait une position modérée (contrairement à son frère Antonio, partisan du Duc). En 1803, il obtint une chaire universitaire à Bologne (et le rectorat en 1805-1806) et de 1809 à 1814, il coordonna une enquête agraire dans le Royaume d'Italie, qui fut publiée dans les \"Annali dell’Agricoltura del Regno d'Italia\" qu'il dirigeait. Après la \"\", il enseigna l'agronomie et la botanique à l'Université de Modène. Il a été pendant de nombreuses années considéré comme l'un des plus grands savants en agriculture de son temps. Il est mort du typhus.", "section_level": 1}, {"title": "Son rôle dans l'histoire de l'agronomie.", "content": "Filippo Re est l'agronome dont les œuvres étaient davantage lues en Italie, au, que celles de tout autre spécialiste des études agronomiques : ses traités sont réimprimés et achetés par les propriétaires et les fabricants depuis les premières éditions, à l'aube du, jusqu'en 1850 et au-delà. Dans les premières décennies du, le travail de Filippo Re a fait l'objet d'études et d'évaluations, puis a connu une longue période de désintérêt, avant d'être l'objet d'une nouvelle attention entre les années 1980 et 1990. Certains spécialistes de formation littéraire, en premier lieu Ezio Raimondi, ont voulu voir dans Filippo Re un grand expérimentateur, le successeur de Galilée dans le domaine agronomique. Des chercheurs, spécialiste du domaine naturaliste, tels que Gabriel Goidanich, ont identifié, au contraire, l'agronome reggien à un gardien de la tradition qui s'est farouchement opposé à la conversion de l'agronomie traditionnelle, de matrice empirique, en une science nouvelle fondée sur les applications de la chimie, de la physiologie végétale et de la phytopathologie. Dans des écrits ultérieurs, Antonio Saltini a montré que, vingt ans après la révolution de Lavoisier, Filippo Re professait une idée de la matière à mi-chemin entre le péripatétisme et la doctrine du phlogistique, la curieuse théorie de Stahal qui s'opposait aux progrès de la chimie de Boyle, que cinq à dix ans après le manifeste de la nouvelle physiologie végétale de De Saussure, Filippo Re, qui ignorait le scientifique suisse, était solidement ancré à la curieuse idée d'un « estomac » terrestre des plantes, la chimère qui a influencé les naturalistes du dix-septième siècle, et que, quarante ans après par les découvertes de Targioni Tozzetti et Fontana sur les champignons pathogènes des céréales et des légumineuses, il imagina la classification la plus fantaisiste des maladies des plantes, transposant chez ces dernières les catégories des maladies humaines conçues par l'arrière-garde de la médecine de l'époque, fixée sur les symptômes externes, incapable d'affronter les enquêtes pathologiques qui ont fait l'orgueil des grands médecins italiens de Redi à Vallisnieri et de Ramazzini à Cestoni. Refusant les contributions de la chimie et de la microscopie au savoir agronomique, en une époque de foisonnement extraordinaire des découvertes scientifiques, Filippo Re propose une doctrine agronomique qui n'apporte aucun progrès, souligne Saltini, par rapport à celle du Latin Columelle.", "section_level": 1}], "src_summary": "Filippo Re (Reggio d'Émilie, – Reggio d'Émilie, ) est un botaniste et agronome italien. Il est le fils de Rinaldo et Marianna Vezzani. Sa famille, d'origine lombarde, se consacrait au commerce et a déménagé à Reggio d'Émilie à la fin de. Le grand-père de Filippo Re, Antonio Re, a remporté la concession des gabelles par le duc Francesco III d'Este en 1720. Il s'est enrichi et a obtenu le titre de comte pour ses enfants et successeurs.", "tgt_summary": null, "id": 823639}
{"src_title": "Lubret-Saint-Luc", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune de Bigorre située en Arroustang.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le ruisseau du Bouès (affluent droit de l'Arros) traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec les communes de Lapeyre, Lalanne-Trie et Vidou. Le ruisseau le Roumégas (affluent droit de la Chella) qui prend sa source sur la commune traverse le territoire en partie sud-ouest et forme la limite sud avec la commune de Luby-Betmont. Les ruisseaux de la Peyrole et de Saraillé (affluent gauche du Bouès) traversent la commune en partie ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 40. Parmi ces logements, 78.0 % sont des résidences principales, 17.1 % des résidences secondaires et 4.9 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :", "section_level": 1}, {"title": "Lubret.", "content": "Dénominations historiques : Étymologie : représente très probablement un diminutif de \"Luby\", le village voisin (Luby). Nom occitan : Lubret.", "section_level": 2}, {"title": "Saint-Luc.", "content": "Dénominations historiques : Étymologie : du nom de saint Luc l'Évangéliste. Nom occitan : Sent Luc.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Canton de Trie depuis 1790, les communes de Saint-Luc et Lubret sont réunies en 1842.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes (\"Lubret\") et de Rabastens (\"Saint-Luc\"), baronnie de Saint-Luc, canton de Trie (depuis 1790). \"Saint-Luc\" et \"Lubret\" sont réunies en 1842.", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Lubret-Saint-Luc appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en et qui réunit 50 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}], "src_summary": "Lubret-Saint-Luc est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Lubrelucois\".", "tgt_summary": null, "id": 705713}
{"src_title": "Ousté", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune des Hautes-Pyrénées située dans le Lavedan, en vallée de Castelloubon.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Les ruisseaux d’Alli et d'Aouits, (affluent gauche du Nès) traversent la commune d’ouest en est en son centre.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 47.9 % sont des résidences principales, 49.3 % des résidences secondaires et 2.7 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Nom occitan : Ostèr.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien d'Ousté.", "content": "Le plan cadastral napoléonien d'Ousté est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, \"Estrema de Castelloubon\", canton de Juncalas puis de Castelloubon et Batsouriguère (1790), de Lourdes (1802), Lourdes-Est (1973).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Ousté appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}], "src_summary": "Ousté est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Oustiens\".", "tgt_summary": null, "id": 783949}
{"src_title": "Paréac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune située dans les Pyrénées en baronnie des Angles, à au nord-est de Lourdes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Lourdes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Il n'y a pas de ruisseau ou cours d'eau d’importance qui traverse le village.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par la route départementale.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 75.6 % sont des résidences principales, 4.9 % des résidences secondaires et 19.5 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : nom de domaine antique formé sur le nom de personnage latin Parius avec le suffixe \"-acum\" (> -ac en gascon) : domaine de Parius. Nom occitan : Pariac. Cette étymologie se retrouve dans le nom du ruisseau qui traverse Paréac, le \"Paréaguet\" ou \"Pariaguet\", après avoir pris sa source à Bourréac.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Ainsi que l'écrit l'historien de la Bigorre, d’Avezac-Macaya, l'histoire ancienne de Paréac, comme celle des villages voisins d'Escoubès et de Julos est associée à l’ascension d'une famille, les Castelnau, du val d'Azun, qui par un mariage, en 1339, devinrent seigneurs de Julos, Paréac, Escoubès, entre autres, et aussi de Laloubère pour former une famille influente, les Castelnau-Julos puis Castelnau-Laloubère. Ces informations sont reprises dans la monographie communale d'Escoubès-Pouts rédigée par l'instituteur d'Escoubès-Pouts, Vaqué, en 1887. Donc contrairement à ce qu'a écrit l'instituteur de Paréac, Latapie, dans la monographie communale de 1887, Paréac n'a pas appartenu à la seigneurie de la baronnie des Angles avant la Révolution française. Ces détails ont de l'importance pour rendre compte du mode de gestion communautaire et intercommunal des landes situées sur ces communes qui perdura jusque dans les années 1970. Jusqu'à 1789 ces landes étaient des réserves seigneuriales de la seigneurie de Laloubère, elles devinrent par la suite des biens communaux. Une mine d'ocre a été exploitée sur le territoire de la commune de 1913 et 1935. Un moulin à eau sur le Paréaguet a été exploité jusque dans les années 1950.", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Paréac.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Paréac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Lourdes, canton de Lourdes (depuis 1790), Lourdes-Est (1973).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Paréac appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Paréac compte de nombreuses exploitations agricoles tournées vers l'élevage allaitant bovin et ovin et la culture du maïs.", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "L'église Notre-Dame-de-l’Assomption se caractérise de par son clocher-mur. Selon les usages d'antan, des croix monumentales sont disposées le long des routes et face à l'église.", "section_level": 2}], "src_summary": "Paréac est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"Paréaquais\".", "tgt_summary": null, "id": 1481255}
{"src_title": "Moulédous", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Commune du piémont pyrénéen située en Bigorre, dans l'aire urbaine de Tarbes.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "La rivière de l'Arros (affluent droit de l'Adour) traverse la commune du sud au nord a l’ouest du bourg. Le ruisseau de l'Allier arrose la commune d’est en ouest et forme une partie de la limite nord avec les communes de Goudon, Peyriguère et Orieux. Le ruisseau de l'Arriouet affluent droit de l'Arros, traverse le village d’est en ouest. Le ruisseau de Bédat prend naissance sur la commune au ‘’Bois de Lasséoube’’ et son affluent le ruisseau de Hayau forme une partie de la limite ouest avec la commune de Clarac.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Cette commune est desservie par les routes départementales, et.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de. Parmi ces logements, 83,1 % sont des résidences principales, 11,2 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "On trouvera les principales informations dans le \"Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées\" de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Étymologie : plusieurs origines du nom « Moulédous » ont été proposées : du latin \"montem lutosum\" (mont boueux) ou bien \"mons Lodosus\", où Ludosus serait un nom de personne, peut-être une contraction de Ludovicus, selon les archives départementales. Quant aux écoliers des autres villages du canton, ils ont décrété depuis des décennies que les habitants de Moulédous étaient simplement des « moules d'eau douce »... Les habitants de chaque village avait un sobriquet (en patois) donné par ceux des villages voisins. Celui des habitants de Moulédous était : « Ets arrefinats » (les raffinés), indiquant que leurs voisins les trouvaient orgueilleux. D'après Norbert Rosapelly (1910), « l'orgueil dominerait dans cette commune, dont les habitants vivraient isolés les uns des autres, sans fréquentations ». Nom occitan : Montledós.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cadastre napoléonien de Moulédous.", "content": "Le plan cadastral napoléonien de Moulédous est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.", "section_level": 2}, {"title": "Moulédousais ou Moulédoussiens?", "content": "En 2014, à l'occasion des élections municipales le petit village d'environ 250 habitants se déchire sur la question. Aujourd'hui encore personne ne peut donner le nom des habitants de Mouledous de source sûre. Dans un souci d'égalité et pour satisfaire les égaux de chacun un petit collectif du quartier centre à proposer un nouveau gentilé les mouledouscains et les mouledouscaines. Aujourd'hui c'est cette appellation qui est privilégiée au sein de la petite bourgade.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Historique administratif.", "content": "Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, canton de Tournay (depuis 1790).", "section_level": 3}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Moulédous appartient à la communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros créée en et qui réunit 54 communes.", "section_level": 3}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "L'amicale sportive des \"moulédouscains\" se réunie de temps à autres et participe à différents tournois : -Tournoi de Clarac (demi finaliste) -Tournoi de Clarac", "section_level": 2}, {"title": "-2018.", "content": "-Tournoi de Moulédous", "section_level": 3}], "src_summary": "Moulédous est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les \"\"Moulédousais\".", "tgt_summary": null, "id": 547842}
{"src_title": "Gilles Barthe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Prêtre du diocèse d'Albi.", "content": "En 1926, alors qu'il assiste à une cérémonie organisée pour la canonisation de Thérèse de Lisieux, il comprend la nouveauté de son message qu'il prêchera tout au long de sa vie. Après sa formation au grand séminaire d’Albi, il y est ordonné prêtre pour le diocèse le. En 1953, l’abbé Barthe devient vicaire général du diocèse d'Albi et deux mois plus tard, le, évêque de Monaco. Il est sacré dans la Cathédrale Sainte-Cécile d’Albi le par Moussaron.", "section_level": 2}, {"title": "Évêque de Monaco.", "content": "Le, il préside au mariage du prince Rainier III avec Grace Kelly et baptisera leurs enfants.", "section_level": 2}, {"title": "Évêque de Fréjus-Toulon.", "content": "Le, Barthe est transféré sur le siège de Fréjus-Toulon. Il participa en tant qu'évêque aux quatre sessions du Concile Vatican II. Il contribue au renouveau du diocèse, en accueillant de nouvelles communautés religieuses comme les moniales de Bethléem à la Verne et au Thoronet, les Bénédictines au Bessillon ou la communauté Saint-Jean, en créant la diaconie du Var, et en exhortant les fidèles à plus d'engagement au sein de l’Église. Il est cependant confronté à la crise du clergé, à laquelle il réagit avec charité et fermeté, invitant à \"garder l'amitié, mais rester ferme sur la vérité\", certaines attitudes étant \"inacceptables\". Dans cette période difficile, Barthe doit gérer l’accueil de l’archevêque vietnamien de Hué, Pierre Martin Ngo Dinh Thuc, qui ordonne de façon illicite des évêques à Toulon, sans l'accord de Rome La prudence de Barthe va jusqu'à interdire à ses prêtres et à ses diocésains d’assister à une conférence donnée à Toulon par Paul Seitz des Missions Étrangères de Paris et évêque émérite de Kontum au Vietnam, pour ne pas sembler cautionner ce conférencier qui est taxé \"d'anti-communisme primaire\". Celui-ci, missionnaire intrépide, témoin des exactions de la Guerre du Vietnam, ne cache pas sa déception dans un livre intitulé \"Le Temps des Chiens muets\", réflexions personnelles sur ses épreuves et celles du peuple au Vietnam et la déception éprouvée en retrouvant une France endormie et muette, indifférente au drame qui s'est joué et se joue encore dans son pays de mission.", "section_level": 2}, {"title": "Retraite et décès.", "content": "Retiré près d'un Foyer de Charité à Roquefort-les-Pins, il assure un ministère d'accompagnement spirituel et de prédication. Au départ de Brand en 1984, il fut sollicité par le pape pour assurer durant neuf mois la charge d’administrateur apostolique de Monaco Il meurt le à Albi et est inhumé en la cathédrale de Toulon.", "section_level": 2}, {"title": "Armoiries.", "content": "D’azur cantonné à senestre d’une étoile rayonnante d’argent et de trois rayons inégaux posés en barre.", "section_level": 1}, {"title": "Distinctions.", "content": "Barthe est titulaire de la Croix de guerre 1939, officier de la Légion d’honneur, commandeur émérite de l'ordre souverain de Malte, et commandeur de l'ordre de Saint-Charles.", "section_level": 1}], "src_summary": "Gilles Barthe, né le à Briatexte, dans le Tarn, et mort le à Albi est évêque de Monaco de 1953 à 1962. Il est notamment connu pour avoir marié Grace Kelly et Rainier III, prince de Monaco, le. En 1962, il est nommé évêque de Fréjus et Toulon, il se retire en 1983.", "tgt_summary": null, "id": 1267703}
{"src_title": "Basilique Notre-Dame de Ceignac", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Vers la fin du, une ancienne église dédiée à sainte Marie-Madeleine jouxte la chapelle Notre-Dame des Monts, lieu de pèlerinage. La chapelle devenue trop petite, les deux édifices sont réunis. Il reste de cette époque deux travées romanes. Vers le milieu du, un chevet gothique est réalisé et le clocher est reconstruit dans le style plutôt roman inspiré de celui de l'abbaye de Conques. Le lieu jouit de la protection de la famille d'Arpajon, seigneurs de Calmont-de-Plancatge, qui firent du sanctuaire leur nécropole. Les travaux se poursuivent en 1667 avec la prolongation de la nef par le vestibule d'entrée et l'ajout de chapelles latérales. Puis de 1926 à 1932, sous l'impulsion du curé de la paroisse le Père Costes, une vaste extension est faite à partir du chevet. Le pape Pie XI élève l'église au rang de basilique mineure en 1936.", "section_level": 1}, {"title": "Pèlerinage.", "content": "D'après la tradition orale, la chapelle du Mont serait devenu un lieu renommé après qu'un prince palatin y ait recouvré la vue au milieu du. Une statue, taillée dans du bois de tilleul, représentant la Sainte Vierge présentant son Fils y est installée et les chrétiens vinrent demander l'intercession de Marie. Le sanctuaire devint lieu de pèlerinages. En 1420, le pape Martin V accorde une indulgence plénière aux pèlerins se rendant en cette église aux grandes fêtes chômées de la Sainte Vierge et le dimanche suivant l’Assomption, « jour du grand Pardon de Ceignac ». Ces indulgences sont confirmées et augmentées par le pape Alexandre VII à la demande de l’évêque de Rodez, Hardouin de Péréfixe de Beaumont. La ferveur populaire s'adressait à la Sainte Vierge pour tous les maux et surtout les maladies des yeux. En 1652, les consuls de la ville de Rodez épargnée par la peste, engagent un vœu de se rendre tous les ans en pèlerinage à Notre-Dame de Ceignac. En 1837, les anciennes indulgences sont confirmées par le pape Grégoire XVI. Le, le pèlerinage rassemble plus de. Le, pour le couronnement de la Vierge par le cardinal Guibert, archevêque de Paris, représentant le pape Pie IX, sont présents. Au cours du XXème siècle, le pèlerinage de Ceignac est soutenu par l’œuvre des missionnaires de Vabres, qui établissent un centre de récollections et de retraites spirituelles. Dans les années 1990, la figure du cardinal Marty, archevêque émérite de Paris, entraîne encore les pèlerins du département à venir prier Notre-Dame de Ceignac, principalement pendant la Semaine Mariale, un rendez-vous annuel autour de la fête du 8 septembre, Nativité de Marie. En 2016, après une période moins prospère pour le sanctuaire, le recteur de la basilique, le Père Christophe Battut, choisit de relancer des pèlerinages réguliers et fixe une messe de pèlerinage tous les samedis, jour traditionnel de dévotion mariale pour les catholiques : les familles sont notamment invitées à venir confier leurs enfants à la protection de Notre-Dame, et les pèlerins peuvent vénérer les reliques ancestrales du sanctuaire. En 2019, la fête patronale de Notre-Dame de Ceignac est relancée le jour du 8 mai qui voit pour sa première édition la basilique se remplir à nouveau de pèlerins. En 2019 encore, le diocèse de Rodez restaure entièrement l'ancien presbytère du village pour y ouvrir la maison du Sanctuaire. Une communauté de Notre-Dame de Vie s’installe alors pour animer le sanctuaire et accueillir les pèlerins et les visiteurs de la basilique.", "section_level": 1}, {"title": "Protection.", "content": "Le monument n'est pas classé mais plusieurs objets sont protégés parmi lesquels :", "section_level": 1}], "src_summary": "La basilique Notre-Dame de Ceignac est une basilique mineure et un lieu de pèlerinage marial, située à Calmont dans le département français de l'Aveyron et la région Occitanie.", "tgt_summary": null, "id": 671430}
{"src_title": "Georges Michel Vietinghoff", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "États de service.", "content": "Enseigne dans les gardes de Lituanie au service de la Pologne de 1738 à 1744, il entre le comme lieutenant en second au régiment allemand de Lowendal-infanterie au service de la France. En 1744 et 1745, il est employé comme aide de camp de Lowendal, et il est blessé à la jambe au siège de Tournai en 1745. Le il reçoit ses galons de capitaine en second, au régiment de Nassau-Saarbrück, et ceux de capitaine en pied le. Il fait alors partie des officiers de l'escorte de Marie Josèphe de Saxe se rendant en France pour épouser le dauphin Louis, veuf de sa première épouse. En 1747 et 1748, il devient aide de camp du maréchal de Saxe en Flandre, et le il est nommé lieutenant-colonel à la suite du régiment de Nassau-Usingen. le il est muté à la suite du régiment d'Alsace-infanterie, et il obtient une commission de colonel le. En, il est nommé premier gentilhomme d’ambassade à la suite de Monsieur à Saint-Pétersbourg. Il est blessé le, à Zorndorf, et en 1759, il rejoint l'armée des côtes en France. Le il reçoit son brevet de colonel, commandant le régiment Vierzet Liégeois, et il est fait Chevalier du Mérite militaire le. De 1760 à 1762, il sert en Allemagne, et le, après le rattachement de son régiment au service de l’Autriche, il prend le commandement du régiment royal Bavière. Il épouse Dorothée Salomé Wolff, fille de Jean Frédéric Wolff, banquier et sénateur de Strasbourg, avec laquelle il aura 4 enfants. Il est nommé brigadier d'infanterie le, et colonel-lieutenant du même régiment le. Habitant Strasbourg, il demande son admission au corps de la noblesse immédiate de basse Alsace qui lui est accordée le. Le, il est employé comme brigadier à l'armée de Broglie, et il est promu maréchal de camp le. Le il commande une brigade d'infanterie dans la division d'Alsace, et il est élevé au grade de commandeur du Mérite militaire le. En 1789 il prend une part active à la protection de la population contre les exactions de bandes révolutionnaires et empêche le sac et l'incendie du château des Waldner de Freundstein. Il libère ensuite la ville de Cernay et poursuit sur Thann pour rétablir l'ordre. Le, il est employé dans une division militaire, et il est nommé le, lieutenant-général commandant la division militaire à Nancy. En, il commande à Compiègne une réserve d'une vingtaine de bataillons de volontaires, avant de prendre le le commandement de la militaire et la réserve couvrant Paris. Le, il commande la division militaire à Tours, non compris dans la réorganisation des états-majors du. Il est un des gardes de Louis XVI au cours de son procès, puis il est suspendu de ses fonctions le. Autorisé à prendre sa retraite le, il obtient une pension de le suivant, et il est admis au traitement de réforme du grade de général de division le. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le. Il meurt le, à Versailles. Le, la garnison de Versailles lui rend les honneurs funèbres.", "section_level": 1}], "src_summary": "Georges Michel de Vietinghoff, né le à Beckhof, district de Frauenburg, (Courlande), mort le à Versailles (Yvelines), est un général de division de la Révolution française.", "tgt_summary": null, "id": 103017}
{"src_title": "Startijenn", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "1997-2005 : formation.", "content": "Startijenn voit le jour en avril 1997 au collège Diwan du Relecq-Kerhuon près de Brest. Le groupe se forme de quatre collégiens tous bretonnants et alors âgés de treize ans : Tangi Oillo (guitare), Youenn Roue (bombarde), Konogan An Habask (biniou kozh), Tangi Ropars (accordéon chromatique). En 1998, Tangi Le Gall-Carré remplace Tangi Ropars à l'accordéon diatonique. Les quatre musiciens se retrouvent ensemble au lycée Diwan de Carhaix. En novembre 2004, le groupe devient quintet avec l'arrivée de Kaou Gwenn aux percussions.", "section_level": 2}, {"title": "2006-2007 : le premier opus.", "content": "En avril 2006, Startijenn sort son premier disque éponyme distribué par Coop Breizh et se fait remarquer sur scène dans des festivals comme le Festival des Vieilles Charrues, Les Tombées de la nuit, Les Jeudis du port à Brest ou Yaouank à Rennes. Ils se produisent en Slovaquie et en Pologne en juin 2006. En 2007, le groupe fête ses dix ans de scène, en jouant notamment au Festival de Cornouaille à Quimper.", "section_level": 2}, {"title": "2008-2009 : \"Pakit Holl!\".", "content": "En mai 2008 sort \"Pakit Holl\" (« Attrapez tous »), deuxième album de Startijenn, produit par Paker Prod, réalisé par Stéphane de Vito (ancien bassiste d'Ar Re Yaouank) et toujours distribué par Coop-Breizh. Le groupe continue de s'exporter et se produit en Suisse, en Pologne, en Allemagne, ainsi qu'aux Pays-Bas. En mai 2009 ils reçoivent le Grand prix du disque Produit en Bretagne 2009 dans la catégorie « Musiques bretonnes » pour \"Pakit Holl!\" et également un prix coup de cœur avec \"Musiques et Danses en Finistère\".", "section_level": 2}, {"title": "2010-2011 : \"Kreiz da fas\".", "content": "En novembre 2010 sort \"Kreiz da fas\", leur troisième album studio. La sortie de cet album est fêté lors du Festival Yaouank à Rennes devant 7000 personnes. Ce concert a fait l'objet d'une captation télé diffusée sur TV Rennes, Tébéo et Ty Télé. Ils sont de nouveau primés par le Grand prix du disque Produit en Bretagne dans la catégorie « Musiques bretonnes », en mai 2011. Avec l'arrivée de Julien Stévenin à la basse en 2011 le groupe devient un sextet. La tournée qui suit la sortie de l'album les fait passer par les Pays-Bas et la Belgique. Il se produisent en juillet 2011 sur la scène du Rainforest World Music Festival sur l'île de Bornéo en Malaisie", "section_level": 2}, {"title": "2012-2014 : \"El-TaQa\".", "content": "Fin 2012, Startijenn fête ses 15 ans de scène avec une nouvelle création « El-TaQa » avec comme invités : le chanteur de raï Sofiane Saïdi, le percussionniste Jérôme Kerihuel, le guitariste Erwan Moal et le bassiste Erwan Volant. La mise en scène est confiée à Jean-Pierre Riou (Red Cardell). Ce spectacle est créé en résidence à La Carène (salle des musiques actuelles de Brest) où a lieu le premier concert le 24 octobre 2012. Le concert donné au festival Yaouank 2012 à Rennes, devant 7000 spectateurs fait l'objet d'une captation vidéo diffusée sur les chaînes bretonnes. En juin 2013 Konogan An Habask quitte le groupe pour se consacrer uniquement à son projet solo. Il est remplacé par Lionel Le Page au biniou et uillean-pipes. Le concert du 20 juillet 2013 au Festival des Vieilles Charrues est diffusé sur France 3 Bretagne ainsi que sur France Bleu Breizh Izel. En novembre 2013 sort \"Startijenn El-TaQa\", leur quatrième album enregistré en public notamment au Festival des Vieilles Charrues, Cornouaille, Interceltique et Yaouank. La sortie de cet album est fêtée lors d'une soirée anniversaire géante au CAC (Centre des Arts et de la Culture) de Concarneau le 2 novembre 2013.", "section_level": 2}, {"title": "2015 : \"Skeud\".", "content": "Le 5 mai 2015, le groupe sort un nouvel album studio dans sa formule originale à 6 musiciens : \"Skeud\" (ombre ou reflet en breton) comprend 11 compositions originales mêlant musiques de fest-noz débridées et énergie rock. À la suite de la sortie de ce nouvel album le groupe se produira entre autres à La Carène à Brest, au festival de Kleg, au festival de Cornouaille, au Dañs ar Vag, au festival Interceltique de Lorient, Festival Sauga Folk Colindres - Espagne, Folkhrbst Plauen - Allemagne. Le 21 novembre 2015 le groupe se produit au festival Yaouank à Rennes. Ce concert est filmé puis diffusé par France 3 et les chaînes locales bretonnes (Tébéo, TV Rennes, Tébésud). Ce sera la dernière date de Kaou Gwenn aux percussions qui décide de quitter le groupe pour se consacrer à d'autres projets.", "section_level": 2}, {"title": "2016 : \"Live\".", "content": "Le 8 janvier, Startijenn se produit pour la première de sa nouvelle formule à cinq musiciens à Brest dans une salle comble. Il s'ensuit une série de concerts et festoù-noz en Bretagne ainsi qu'en France. En parallèle, la création Startijenn El-TaQa est rejouée au Festival Roue Waroch à Plescop (56) ainsi qu'au festival TFF Rudolstadt (Allemagne). Lors de sa tournée d'été 2016, Startijenn enregistre en public un album live, \"Paker Tour\", sorti le 17 novembre 2016 chez Paker Prod et distribué par Coop Breizh. Une douzaine de concerts est enregistrée, en fest-noz (Rostrenen, Gourin...) et festivals comme le FIL ou les Filets bleus de Concarneau.", "section_level": 2}, {"title": "2017 : \"20 ans\".", "content": "Au début de 2017, la tournée des 20 ans de Startijenn commence, à la suite de la sortie de l'album Paker Tour - Live. Outre de nombreux fest-noz et festivals en Bretagne, ils passent par la Belgique, l'Allemagne, la Pologne. En mai 2017, ils effectuent une tournée de 8 concerts en Chine (Shangaï, Pekin, Quingdao, Jinan) Le 4 novembre 2017, ils fêtent leur 20 ans leur d'une soirée anniversaire en compagnie de nombreux invités sur scène à leurs côtés. Avec 11 groupes de musique bretonne actuelle au programme, cette soirée a lieu à guichets fermés devant 2000 spectateurs à l'Espace Avel Vor de Plougastel-Daoulas. La tournée 2018 les voit se produire principalement en Bretagne, en France ainsi qu'en Belgique avec plus de 40 concerts, festivals et fest-noz.", "section_level": 2}, {"title": "À présent.", "content": "La tournée 2019 (45 dates) les mène en Bretagne (Festival les Vieilles-Charrues, Roue Waroch, Kleg, Gouel Broadel ar Brezhoneg), France (Festival les Traversées Tatihou, Le métronum - Toulouse), ainsi qu'en Italie (Festival Lo Spirito del Pianeta - Chiuduno, Bergame), Espagne (FIG de Villaviciosa, Asturies), Danemark (Tønder Festival) et l'Écosse (The Lemon Tree, Aberdeen). Une rencontre entre Startijenn et Cyril Atef à la batterie, voix et éléctronique (-M-, Bernard Lavilliers, Alain Bashung, Salif Keita, Olympic Gramofon, Bumcello) a lieu le 16 février 2019 lors du Festival Roue Waroch de Plescop. Ils se produisent également sous cette formule au Festival des Vieilles-Charrues le 20 juillet 2019. Ils sont invités à se produire à Aberdeen en Écosse par le groupe Old Blind Dogs pour une rencontre Écosse-Bretagne dans le cadre de The Northern Arc le 07 septembre 2019. Une tournée en Australie est annoncée en février-mars 2020.", "section_level": 2}], "src_summary": "Startijenn (« plein d'énergie » en breton) est un groupe de musique bretonne fondé en 1997 près de Brest. Ils se produisent aussi bien en concert qu'en fest-noz. ", "tgt_summary": null, "id": 777721}
{"src_title": "Verseilles-le-Bas", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Entre le Morvan et les Vosges, le rebord du plateau de Langres forme une crête abrupte qui domine la dépression de la Saône, \"le seuil de Bourgogne\", point de passage entre les pays de la Seine et ceux de la Saône et du Rhône. Le village de Verseilles-le-Bas est situé dans le Moge, contrée la plus fertile au sud de Langres, renommée pour ses prairies et ses vignes. La superficie de la commune est de ; son altitude varie entre 310 et.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "
", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "Le rebord du plateau de Langres forme une crête abrupte qui domine la dépression tertiaire de la Saône et les terrains liasiques du Sud-Est. Ce plateau calcaire s'est formé par accumulation des sédiments au fond des mers de l'ère secondaire. Il émerge définitivement au début de l'ère tertiaire. Le début de la surrection des chaînes montagneuses des Alpes et des Pyrénées se produit dès la période du Maastrichtien, il y a 65 millions d'années, avant de se poursuivre durant une partie de l'ère tertiaire. Ce phénomène cause dans la région :", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Verseilles-le-Bas est implantée dans le bassin versant de la Vingeanne. Un de ses affluents, le ruisseau de Flagey, passe à proximité du village, lui-même traversé par le Grongelin. Pour l’alimentation en eau potable, le village dépend de la nappe du Bajocien qui alimente la source des Viardes au débit assez important mais soumise aux variations saisonnières. Cette nappe est contenue dans des roches à fortes perméabilités fissurales et karstiques et se déverse à la base de la corniche calcaire, au contact des marnes sous-jacentes du Lias.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Verseilles-le-Bas est soumise à un climat à dominante océanique altérée, avec des influences continentales sensibles, notamment en période hivernale. Ce climat se caractérise par des hivers longs et froids et des étés chauds et orageux. Le climat appartient dans son ensemble au type lorrain (hivers froids et longs, étés chauds et courts).", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Accès par :", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Logement.", "content": "En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 44, alors qu'il était de 41 en 2007 et de 30 en 1990. Parmi ces logements, 40 étaient des résidences principales, 2 des résidences secondaires et 2 logements vacants. Ces logements étaient tous des maisons individuelles. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 100 %.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Avant l'Antiquité.", "content": "Epipaléolithique-Mésolithique (- 8500 ans à - 7500 ans) Des chasseurs-cueilleurs, vivant en petits groupes semi-nomades, s'abritant sous des tentes, des huttes, occupent le rebord du plateau, au lieu-dit \"les Druyes\". Les quelque 8200 artefacts récoltés permettent de situer le site au Dryas III.", "section_level": 2}, {"title": "Époque gallo-romaine.", "content": "LINGONES, peuple de la Gaule romaine, capitale ANDEMANTUNNUM (LANGRES). Une voie romaine descend du plateau, en limite de finage avec Baissey, au lieu-dit \"Chemin de Québelnot\" (ou Combelnot). « Il existe entre le territoire de Verseilles-le-Bas et celui de Baissey un fragment d'ancienne chaussée qui passe dans ces pays par une voie romaine et qui porte le nom de \"Pierraillet\". La combe où se trouve cette voie s'appelle Druit. Les anciens de la paroisse l'appelaient assez communément \"chemin de Paris\". Cette chaussée commence à l'endroit où le chemin de Villegusien à Prangey traverse la route de Dijon, passe à Vesvres, coupe le chemin de Verseilles-le-Bas à Baissey et se dirige vers Perrogney.» François–Benjamin Compagnot (curé des Verseilles de 1843 à 1861).", "section_level": 2}, {"title": "Ancien Régime.", "content": "Un épisode de la guerre de Trente Ans.", "section_level": 2}, {"title": "1870-1871.", "content": "- En réponse à la lettre de M. le préfet demandant de voter une somme destinée au soulagement des soldats blessés à la guerre qui va commencer entre la France et la Prusse, le conseil municipal, vu les modiques ressources de Verseilles-le-Bas, ne peut voter qu'une faible somme de cinquante francs. Le, lors du combat de Longeau, une colonne de la brigade prussienne von der Goltz passa par le village et procéda à quelques réquisitions : 6 vaches, kg d'avoine, 60 kg de café, 60 kg de sel, 600 kg de pois ou haricots, l de vin, 900 kg de farine, kg de paille et 45 peupliers, plus quelques volailles volées. Le, lors du passage de la du corps, les troupes allemandes réquisitionnèrent cette fois : 4 vaches, 9 moutons, kg d'avoine, 600 kg de paille, 6 stères de bois avec 80 fagots, l de vin et 40 kg de sel. Le, le chef de bataillon Auguste Gauthier, commandant le des francs-tireurs de l'Égalité de Marseille, réquisitionne un attelage à un cheval pour le transport de vivres de Verseilles à Pierrefontaine puis de cette localité à Aujeurres. Cette réquisition sera approuvée par le colonel Lobbia commandant la de l'Armée des Vosges. C'est d'Aujeurres, le, que partira Lobbia pour livrer une des dernières attaques de toute la guerre : le combat de Prauthoy. Le, sous les ordres du Cdt de Quinet, un détachement de la du de la Garde nationale mobile de la Haute-Marne réquisitionne 120 kg de paille et 3 stères de bois.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pyramide des âges.", "content": "La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %). À l'encontre de la répartition nationale, la population féminine de la commune est inférieure à la population masculine. Le taux (49 %) est inférieur au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2012, la suivante : L'évolution de la population de Verseilles-le-Bas peut se caractériser ainsi : une stabilisation du nombre d’habitants, un vieillissement de la population, un accroissement du nombre des ménages (+ 12,5 % depuis 1999). On constate ainsi un vieillissement de la population, sans doute lié aux difficultés des jeunes à trouver du travail en Haute-Marne.", "section_level": 3}, {"title": "Santé.", "content": "La commune voisine de Longeau-Percey dispose d'une maison de santé regroupant les médecins et personnel para-médical du canton.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Emploi.", "content": "En 2012, la population active âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76 personnes, parmi lesquelles on comptait 67 personnes ayant un emploi et 6 chômeurs.", "section_level": 2}, {"title": "Secteur primaire ou Agriculture.", "content": "Verseilles-le-Bas compte deux exploitations agricoles, l'une d'élevage bovin laitier et l'autre d'élevage bovin viande.", "section_level": 2}, {"title": "Secteur secondaire ou Artisanat et industrie.", "content": "Verseilles-le-Bas compte une exploitation artisanale de taxi.", "section_level": 2}, {"title": "Secteur tertiaire ou activités de service.", "content": "Verseilles-le-Bas compte une locations de vacances \"Gîtes de France\".", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Monument aux morts.", "content": "Le, le conseil municipal décide de l'ouverture d'un crédit pour l'érection d'un monument des enfants de la commune morts pour la patrie et vote la somme de quinze cents francs. De plus une souscription sera faite dans la commune. Douze cent vingt deux francs seront collectés et placés pour l'an en bons de la défense nationale. Sur le monument sont inscrits pour 1914-1918 les noms de \"Camille Vauthelin\", \"Paul Petitot\", \"Louis Faivre\", \"Eugène Faivre\", \"Léon Bouard\", \"Joseph Petitot\" et pour l'Indochine \"Louis Delaitre\". En 2012, lors de l'aménagement de la place Saint-Martin, le monument sera déplacé et mis en valeur.", "section_level": 3}], "src_summary": "Verseilles-le-Bas est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est. Les deux \"Verseilles\" doivent certainement leurs noms à leur situation : ou", "tgt_summary": null, "id": 398596}
{"src_title": "Herman Richir", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les années de formation et les débuts du peintre.", "content": "Herman Richir entre à l’Académie des beaux-arts de Saint-Josse-ten-Noode et y reçoit le soutien notamment de Charles Hermans qui lui prodigue de précieux conseils. De 1884 à 1889, il poursuit sa formation à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles sous la direction de Jean-François Portaels. Déjà lauréat de l’académie en 1885, Richir se classe, l'année suivante, deuxième au Prix de Rome derrière Constant Montald. En 1889, il obtient, au salon triennal de Gand, une médaille d’or pour son groupe \"La famille Ward Meulenbergh\", ce qui le situe d’emblée parmi les maîtres du portrait. Sa présence est remarquée aux Salons de Paris en 1889 et 1892, ainsi qu’à l’Exposition internationale de Bruxelles de 1897.", "section_level": 2}, {"title": "Le professeur et directeur.", "content": "D'abord nommé professeur du cours de dessin d’après nature à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en 1900, Herman Richir y devient ensuite professeur de peinture de 1905 à 1927. L'enseignement académique aura une grande influence sur nombre de ses élèves dont deux membres éminents du groupe Nervia, Louis Buisseret et Léon Navez. Tout en continuant l’enseignement, il exerce sporadiquement les fonctions de directeur au sein de la même institution de 1906 à 1927 (1906-1907, 1910-1911, 1915-1919 [en remplacement de Victor Horta], 1925-1927). Il quitte définitivement son poste de directeur en 1927, et se fait remplacer par Victor Horta.", "section_level": 2}, {"title": "L'artiste et son œuvre.", "content": "Peintre de scènes allégoriques et mythologiques, de panneaux décoratifs mais aussi lithographe sous le pseudonyme « Hamner », Herman Richir est d'abord et principalement un portraitiste apprécié de la haute société de l’époque et à qui l'on doit notamment plusieurs portraits de la famille royale belge. Ses toiles font apparaître un trait rigoureusement précis et un grand souci du détail. Il excelle dans la représentation d’élégantes vêtues d’étoffes rares, mais sa juste conception de l’idéal artistique le porte à représenter la femme aussi dans la beauté de sa seule carnation. C’est pourquoi à côté de l’œuvre du portraitiste, il convient de placer celle du peintre de nus. Pour l’artiste, un portrait doit être la reproduction fidèle mais vivante de son modèle. La beauté, à ses yeux, a un sens, un contenu et un réalisme qu’il élève à la dignité d’un dogme. Toujours fasciné par un classicisme traditionaliste, Herman Richir glorifie la femme, dont il peint les formes bien équilibrées, aux colorations naturelles. Il est séduit par la féminité et lui voue son admiration au point de la sublimer dans des scènes allégoriques. Moins connu pour ses natures mortes et comme paysagiste, Richir n’en a pas moins brossé, dans ces genres très différents, des toiles magistrales. Il peint aussi occasionnellement des œuvres monumentales destinées à décorer les salons et les halls d'entrée des maisons bourgeoises. Il réalise notamment l'ensemble de douze panneaux décoratifs pour le château de Fontaine de Laveleye à Boitsfort. Atteint d'un cancer à l'estomac qui le ronge lentement, Richir poursuivra néanmoins sa carrière de peintre. Il meurt le laissant derrière lui une œuvre considérable (notamment plus de 400 portraits) répartie dans de nombreux musées, dont ceux de Bruxelles, Anvers, Namur, Genk, Lille, Barcelone, Liverpool, Budapest, Sydney, Seattle... Il fut membre effectif de la Société royale des beaux-arts et fit partie également de la Société nationale des beaux-arts de Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres.", "content": "Portraits officiels Figures humaines (autres portraits, compositions, nus) Allégories Paysages Chromolithographies (affiches) signées \"Hamner\"", "section_level": 1}, {"title": "Hommage.", "content": "Herman Richir résida longtemps à Schaerbeek, où il habita successivement les immeubles situés au 365 avenue Rogier, au 174 rue de la Consolation et surtout au 42 rue Thomas Vinçotte dans la maison-atelier construite en 1885 pour le peintre Georges Saint-Cyr. C'est cette fidélité à la commune bruxelloise qui lui valut l'honneur d'y avoir une rue à son nom.", "section_level": 1}, {"title": "Décorations.", "content": "Herman Richir fut nommé Commandeur de l'Ordre de Léopold II et Officier de l'Ordre de Léopold.", "section_level": 1}, {"title": "Annexes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "A B C D", "section_level": 2}], "src_summary": "Herman Jean Joseph Richir (Herman Richir) (1866-1942), est un peintre académique belge de scènes allégoriques et mythologiques, de nus et portraitiste ", "tgt_summary": null, "id": 103061}
{"src_title": "Audry (rivière)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "L'Audry prend source sur la commune de Marlemont à, près du lieu-dit le Grand Pré. Elle s'appelle aussi La Praelle dans cette partie haute. De de longueur, l'Audry se jette dans la Sormonne (rive droite) sur le territoire de la localité de Sormonne, à, à quelques kilomètres en amont de Warcq (près de Charleville-Mézières).", "section_level": 1}, {"title": "Communes et cantons traversées.", "content": "Dans le seul département des Ardennes, l'Audry traverse ou longe les neuf communes suivantes, d'amont en aval de Marlemont (source), Logny-Bogny, Aubigny-les-Pothées, Vaux-Villaine, L'Échelle, Rouvroy-sur-Audry, Remilly-les-Pothées, Murtin-et-Bogny et Sormonne (confluence). Soit en termes de cantons, l'Audrey prend source dans le canton de Signy-l'Abbaye, conflue dans le canton de Rocroi, dans l'arrondissement de Charleville-Mézières.", "section_level": 2}, {"title": "Toponyme.", "content": "L'Audry a donné son hydronyme à la commune de Rouvroy-sur-Audry.", "section_level": 2}, {"title": "Bassin versant.", "content": "L'Audry traverse quatre zones hydrographiques B551, B552, B553 et B554 pour une superficie totale de. Ce bassin versant est constitué à 69,70 % de, à 27,16 % de, à 3,16 % de.", "section_level": 2}, {"title": "Organisme gestionnaire.", "content": "L'organisme gestionnaire est l'EPTB EPAMA Etablissement public d'Aménagement de la Meuse et de ses affluents et l'Audry fait partie de la zone \"La Meuse du confluent de la Chiers au confluent de la Semoy\".", "section_level": 2}, {"title": "Affluents.", "content": "L'Audry a six affluents référencés : Géoportail ajoute en rive gauche la Vallée le Coq sur les trois communes de Cernion (source) Flaignes-Havys, Logny-Bogny (confluence). Donc son rang de Strahler est de deux.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Le module de l'Audry, au confluent de la Sormonne vaut /s pour un bassin versant de.", "section_level": 1}, {"title": "Lame d'eau et débit spécifique.", "content": "La lame d'eau écoulée dans le bassin est de par an, ce qui est élevé et correspond à l'ensemble des cours d'eau de la région. C'est nettement supérieur à la moyenne de la France, tous bassins confondus, mais quelque peu inférieur à la moyenne du bassin français de la Meuse ( par an à Chooz, à la sortie du territoire français). Son débit spécifique ou Qsp se monte dès lors à un solide par seconde et par kilomètre carré de bassin.", "section_level": 2}, {"title": "Qualité de l'eau - pêche.", "content": "En 2006, l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse attribuait à l'eau de l'Audry, analysée au niveau de Murtin-et-Bogny, la qualité de \"bonne\" (catégorie 1B), et ce à l'instar des cinq années précédentes. Auparavant sa qualification n'était que \"passable\" (catégorie 2). À noter que le taux de saturation en oxygène atteignait le bon chiffre de 87 % en 2006, correspondant à 9,4 milligrammes par litre, et que la teneur en ion ammonium ou NH+ se situait au bon niveau de, en nette amélioration au cours de la dernière décennie. Du point de vue piscicole, l'Audry est classée cours d'eau de première catégorie sur toute la longueur de son parcours.", "section_level": 1}], "src_summary": "LAudry est une rivière française qui coule dans le département des Ardennes, en ancienne région Champagne-Ardenne, donc en nouvelle région Grand-Est. C'est un affluent de la Sormonne en rive droite, donc un sous-affluent de la Meuse.", "tgt_summary": null, "id": 589109}
{"src_title": "Viaduc de l'Arrêt-Darré", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Implantation géographique.", "content": "L'Arrêt-Darré est une rivière qui prend sa source à Bagnères-de-Bigorre, c'est un affluent gauche de l'Arros, dans le bassin versant de l'Adour. Le viaduc, qui a pris son nom, l'enjambe allégrement ainsi que la RN 117 entre deux versants de la vallée d'une largeur bien supérieure à celle de la rivière. La hauteur maximale au-dessus de la rivière est de.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Le viaduc a été construit en deux ans et huit mois, avec une centrale à béton installée à proximité du site durant la fabrication, de 1984 à 1987. Les quantités de béton mises en œuvre sont de pour les appuis et fondations et de pour le tablier. La quantité d’aciers passifs pour les appuis et fondations est de et de pour le tablier. Les aciers de précontrainte transversale sont de, de pour la précontrainte longitudinale intérieure et de pour la précontrainte longitudinale extérieure. Le basculement des fléaux du tablier (chacun de ) a dû prendre en compte la courbure du pont (rayon de ) et la pente de 3,78%.", "section_level": 1}, {"title": "Conservation de la nature.", "content": "Des espèces protégées de chauves-souris comme le petit rhinolophe (\"Rhinolophus hipposideros\") et le murin de grande taille (\"Myotis myotis/blythii\") ont adopté le viaduc. Des conventions de protection ont été entérinées et des petits aménagements appropriés ont été réalisés pour optimiser la présence des animaux.", "section_level": 1}, {"title": "Travaux en perspective.", "content": "Moins de deux mois après l’effondrement du Pont Morandi le à Gênes, Élisabeth Borne, ministre des transports, a publié une liste de 23 ponts français nécessitant des travaux. Avec 21 autres ponts en France, le viaduc de l’Arrêt Darré est de ceux dont la qualité, la structure sont certes altérées et nécessitent des réparations mais sans cependant présenter un caractère d’urgence.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Viaduc de l'Arrêt-Darré est un pont routier français en courbe de de longueur emprunté par l'autoroute A64 Toulouse-Bayonne situé sur la commune de Lhez dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.", "tgt_summary": null, "id": 2005897}
{"src_title": "Ligne de Souillac à Viescamp-sous-Jallès", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Souillac à Saint-Denis-près-Martel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Section du réseau ferré national.", "content": "La section de Saint-Denis-près-Martel à Souillac trouve son origine dans la ligne de Saint-Denis-lès-Martel au Buisson-de-Cadouin, déclarée d'utilité publique à titre d'intérêt général le, elle en constitue la section dite « de Saint-Denis à Souillac ». Le tracé et les travaux sont exécutés sous la direction de l'ingénieur en chef Lanteirès des services de l'État. En 1880, le chantier est divisé en cinq lots dont trois sont adjugés, pour un coût total de, et en cours d'exécutions, le projet du cinquième, évalué à, est à l'approbation et le premier qui comprend le raccordement avec la gare de Saint-Denis-près-Martel, de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), est à l'étude, en négociation avec la compagnie. Les travaux importants concernent les ouvrages d'art : trois souterrains longs de à plus trois autres longs de à, et deux viaducs : celui des Courtils, de de long pour de hauteur, pour franchir un ravin dans les falaises de Saint-Denis et celui de Bramefond de de long pour de hauteur. Outre les stations des extrémités, Saint-Denis et Souillac qui sont situées sur les lignes principales de raccordement, il est prévu deux stations intermédiaires à Martel et au Pigeon (sur la commune de Baladou). L'ingénieur prévoit : un achèvement des travaux à la fin de l'année 1881 pour les trois lots dont les chantiers ont déjà débuté, et en 1882 pour les deux autres, ce qui peut permettre un achèvement de la ligne à la fin de la campagne de 1882. La ligne est concédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le. Cette convention est approuvée par une loi le suivant. L'exploitation a débuté le. La voie de cette section est déposée en 1917, pendant la Première Guerre mondiale, pour utiliser l'acier à la fabrication d'armements. Elle est rouverte en 1918 avec des rails américains. Le, circule le dernier train de voyageurs, pendant les années suivantes la SNCF procède simplement au désherbage chimique et à la visite des ouvrages d'art. La section est fermée officiellement à tous trafics le, puis elle est déclassée, du PK 619,094 au PK 636,640, le. La construction de l'autoroute A20 a provoqué une rupture de la continuité de la ligne peu après la fin du viaduc de Bramefond en direction du Pigeon. Une convention obligerait cependant l'exploitant autoroutier à rétablir la continuité de la ligne en construisant un pont en cas de décision de réouverture de la ligne.", "section_level": 3}, {"title": "Voie privée.", "content": "Après la fermeture, l'ingénieur Philippe Coudeville envisage le sauvegarde de la ligne. Il lance un appel dans la presse spécialisée qui est entendu par suffisamment de personnes pour créer, en 1992, l'association du Chemin de fer touristique du Haut Quercy (CFTHQ). Après une expertise, réalisée par un ingénieur SNCF, l'association rachète la voie entre la gare de Martel et un point situé à proximité de la gare de Saint-Denis-près-Martel. Après sa remise en état le tronçon est rouvert pour un trafic de trains historiques et touristiques. Les premières circulations ont lieu en avec des draisines et un train tracté par une locomotive à vapeur. L'association fait également parfois circuler un train de service jusqu'à l'ancienne halle à marchandises de la gare du Pigeon qui lui sert à entreposer du matériel.", "section_level": 3}, {"title": "Saint-Denis-près-Martel à Viescamp-sous-Jallès.", "content": "La section de Saint-Denis-Près-Martel à Viescamp-sous-Jallès a été déclarée d'utilité publique par un décret impérial le (ligne de Périgueux à Figeac). La ligne est concédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) par une convention signée entre le Ministre des travaux publics et la compagnie le. Cette convention est approuvée par une loi le suivant. Elle a été ouverte le. D'après un document publié par le Le Dauphiné libéré le, la section entre Saint-Denis-près-Martel et Viescamp-sous-Jallès pourrait être fermée à toute circulation en 2021.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tracé.", "content": "Le profil en long de la ligne est assez accidenté, et comporte de nombreuses déclivités d'une valeur maximale de, le rayon des courbes s'abaisse à.", "section_level": 2}, {"title": "Ouvrages d'art.", "content": "La ligne chemine à flanc de montagne dans un environnement humide avec des ouvrages en terre et des parois rocheuses qui longent la ligne. Sur la partie qui reste exploitée, elle traverse 25 tunnels dont la longueur cumulée est de. Les accès à la plateforme sont très peu nombreux, en particulier dans les gorges de la Cère.", "section_level": 2}, {"title": "Équipement.", "content": "Cette section de voie unique est exploitée pour le trafic voyageurs et pour le fret. Elle est équipée de block BAPR avec compteurs d'essieux sans circuit de voie et n'est pas électrifiée.", "section_level": 2}, {"title": "Vitesse limite.", "content": "La vitesse des trains de voyageurs est comprise entre 75 et avec limitation à au niveau de la déviation de la Verrerie, à à la traversée de certaines gares voire à. La portion de ligne de entre Laval-de-Cère et Viescamp-sous-Jallès va faire l'objet de travaux de rénovation courant 2013 dans le cadre du Plan Rail Auvergne pour un montant de.", "section_level": 2}, {"title": "Exploitation.", "content": "La ligne fait partie du groupe UIC n°9 avec voyageurs, ce qui correspond à un tonnage de 960 tonnes par jour. Le trafic est exclusivement constitué de trains légers TER avec 4 allers-retours et environ 450 voyageurs par jour. Après 2013, les engagements du Plan Rail Auvergne devraient permettre de passer de 4 à 5 allers-retours par jour.", "section_level": 1}, {"title": "Enjeux.", "content": "Cette ligne permet aux Aurillacois de gagner la ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse). L’enjeu est important car, selon les évolutions futures des lignes à grande vitesse desservant à terme Limoges et Clermont-Ferrand, les Cantalous pourront préférer passer par l’Est ou par l’Ouest pour gagner Paris. Actuellement, les temps de trajet sont relativement similaires. En 2013, grâce aux travaux de modernisation sur Clermont-Aurillac, le trajet par Clermont-Ferrand devrait être le plus performant.", "section_level": 1}], "src_summary": "La est une voie ferrée française, à écartement standard et à voie unique, du sud du Massif central, qui reliait Souillac, sur la grande ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, à Viescamp-sous-Jallès, à proximité d'Aurillac, préfecture du Cantal. Aujourd'hui, seule la section reliant Saint-Denis à Viescamp est encore exploitée, autorisant des liaisons entre Brive-la-Gaillarde (où sont assurées des correspondances vers Paris) et Aurillac. ", "tgt_summary": null, "id": 1660712}
{"src_title": "Ligne de Clermont-Ferrand à Saint-Just-sur-Loire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origine.", "content": "Le tronçon entre Saint-Just-sur-Loire et Andrézieux est issu de la concession par ordonnance royale du de la ligne de Saint-Étienne à Andrézieux, première voie ferrée construite en France. Cette ligne a été mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à la Loire. Elle a connu plusieurs rectifications de tracé, notamment à la suite du rachat de la compagnie par Compagnie des chemins de fer de jonction du Rhône à la Loire acté par une loi le. Elle est ensuite passée aux mains de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France qui sera démantelé en 1857 au profit de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Cette dernière récupérera notamment la concession de la ligne de Saint-Étienne à Andrézieux lors de sa constitution par la convention signée le entre le ministre des Travaux publics et les Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon et Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée. Cette convention est approuvée par décret le. Cette même convention concède à la compagnie une ligne d'Andrézieu à Montbrison. La section de Clermont-Ferrand à Montbrison a été déclarée d'utilité publique le. Elle a été concédée à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée par une convention entre le ministre secrétaire d'État au département de l'Agriculture du Commerce et des Travaux publics et la compagnie signée le. Cette convention a été approuvée par un décret impérial le. La section d'Andrézieux à Montbrison avait été concédée à titre éventuel à la même compagnie le. Elle a été déclarée d'utilité publique le rendant ainsi la concession définitive.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire de l'exploitation de la ligne dans le Forez.", "content": "Le chemin de fer est aménagé dans la plaine du Forez au cours de la seconde moitié du, et ce sont les vallées du Lignon et de l'Anzon qui sont choisies pour le tracé de la ligne exploitée par la compagnie Paris-Lyon-Marseille. Le chemin de fer apporte un renouveau économique au canton. Certaines communes obtiennent alors une gare, dont l'implantation est parfois un sujet d'âpres discussion (par exemple en 1865 à Marcilly-le-Châtel, le conseil municipal refuse le premier site proposé, situé trop loin du bourg). Certaines gares ont pu connaître un assez grand développement pour le transport des marchandises, et être à l'origine de la création d'un écart ou \"quartier\" avec entrepôts, café et hôtels de voyageurs : quartier de la gare à L'Hôpital-sous-Rochefort (gare achevée en 1877), quartier de la Gare, au lieu-dit Les Places à Sail-sous-Couzan. Seule la gare de Boën est encore en activité (essentiellement pour le transport des voyageurs en trains régionaux). Les autres gares ont été transformées en maisons d'habitation sauf pour la gare de Sail-sous-Couzan qui a été démolie au début des années 1990.", "section_level": 3}, {"title": "Modernisation et avenir de la ligne.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Ouverture d'une nouvelle halte.", "content": "Fin 2011, une nouvelle halte a été ouverte à la circulation des voyageurs pour assurer une correspondance avec les transports aériens avec l'aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne, puis en 2012 avec les transports urbains, avec la ligne 20, desservant également la ville d'Aulnat. Indépendamment de la création de cette halte, les gares de Pont-du-Château, de Vertaizon et de Thiers ont été aménagées pour les personnes à mobilité réduite. Un poste de commande informatisé a été mis en service en à Vertaizon.", "section_level": 3}, {"title": "Une ligne menacée.", "content": "La section de ligne de Thiers à Boën-sur-Lignon est menacée de fermeture selon la FNAUT, compte tenu de la mauvaise desserte et du mauvais état de la voie. En 1951, il existait deux allers-retours entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne et les trains les plus rapides mettaient pour relier les deux gares. En 1992, ce temps est porté à pour trois allers-retours avec un renfort le vendredi. Au début des années 2000, il y avait cinq allers-retours, dont les plus rapides reliaient les deux préfectures en. Depuis le, compte tenu de la dégradation du service apporté par les deux régions Auvergne et Rhône-Alpes (mises devant le fait accompli par la SNCF) et le désistement de RFF d'effectuer des travaux sur la ligne pour assurer la pérennité de la section empruntée uniquement par les trains Clermont-Ferrand – Saint-Étienne, un train parmi les cinq en circulation dans chaque sens en semaine a été supprimé. Il fallait alors en moyenne pour relier ces deux gares. Le mauvais état de l'infrastructure entre Thiers et Montbrison a contraint SNCF à suspendre les circulations sur cette ligne. Déjà, le, cette section de ligne était fermée en raison. La remise en état coûterait ; sa remise en service n'est pas prévue avant 2019.", "section_level": 3}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Infrastructure.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Signalisation.", "content": "La ligne est équipée en BAPR de Clermont-Ferrand à Thiers et à l'approche de Saint-Just-sur-Loire, en BM entre Montbrison et l'approche de Saint-Just et en cantonnement téléphonique de Thiers à Montbrison. Elle n'est pas équipée du contrôle de vitesse par balises (KVB). Liaisons avec les trains : GSM-GFU.", "section_level": 3}, {"title": "Évitements.", "content": "Les trains peuvent se croiser à : Aulnat-Aéroport (depuis la mise en service de la halte), Vertaizon, Lezoux, Pont-de-Dore, Thiers, Noirétable, Boën, Montbrison...", "section_level": 3}, {"title": "Exploitation.", "content": "En 2019, seuls des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant Clermont-Ferrand à Thiers d'une part et Montbrison (voire Boën) à Saint-Étienne d'autre part utilisent tout ou partie de la ligne. La relation Clermont-Ferrand – Saint-Étienne-Châteaucreux n'est désormais plus assurée que par autocar ; jusqu'en 2014, il subsistait cinq allers et retours par jour en semaine assurés en train ; au service d'été 2014, il n'en existait plus que trois, les deux autres ayant été remplacés par des autocars. La gare de Noirétable, la seule gare desservie uniquement par cette relation interrégionale, est directement impactée.", "section_level": 2}, {"title": "Côté Puy-de-Dôme (ex-TER Auvergne).", "content": "Des trains omnibus relient les gares de Clermont-Ferrand et de Thiers. Ils desservent Aulnat-Aéroport, Pont-du-Château, Vertaizon, Lezoux et Pont-de-Dore. En 2012, Vertaizon était le terminus de trois trains, venant renforcer la desserte du périurbain est clermontois, avec des relations directes vers Durtol. L'incendie survenu dans un local de la gare de Durtol début 2012, puis la fermeture de la ligne de Volvic pour travaux de modernisation, ont mis un terme à cette amélioration de la desserte. Pont-de-Dore a aussi été terminus d'un train. Ces renforts ont été supprimés lors du passage au service annuel 2013 en raison des travaux de modernisation de la gare de Clermont-Ferrand. En 2014, il existait neuf allers et retours en semaine, et un seul train en provenance de Thiers était prolongé à Volvic.", "section_level": 2}, {"title": "Côté Loire (ex-TER Rhône-Alpes).", "content": "Sur le réseau TER Rhône-Alpes, il existe des trains omnibus reliant les gares de Montbrison et de Saint-Étienne-Châteaucreux. Ceux-ci desservent les gares de Saint-Romain-le-Puy, Sury-le-Comtal, Bonson, La Fouillouse et La Terrasse (certains trains sont prolongés aux heures de pointe jusqu'à Boën), à raison de onze allers et retours par jour en semaine, en 2014.", "section_level": 2}], "src_summary": "La ligne de Clermont-Ferrand à Saint-Just-sur-Loire est une ligne ferroviaire reliant la gare de Clermont-Ferrand à la gare de Saint-Just-sur-Loire, à proximité de la gare de Saint-Étienne-Châteaucreux. ", "tgt_summary": null, "id": 2290536}
{"src_title": "François Faure", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Fils de l'écrivain d'art Élie Faure, François Faure s'engage en février 1915 dans l'armée. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il est mobilisé et fait la campagne de 1940 comme officier capitaine (lieutenant colonel) de chars. Fait prisonnier le, il est interné à l’Oflag IV-D. En, il entend le message du général de Gaulle dans son camp. Il s’évade en et regagne la France. Il participe à divers mouvements de résistance sous le pseudonyme de \"Paco\". En, il rentre dans la Confrérie Notre-Dame (CND) par l’intermédiaire d’une amie, Jourdain. Frantz Jourdain lui présente Pierre Julitte, qui vient d’être parachuté de Londres pour organiser le service radio de la CND. Julitte lui présente Rémy, qui était à la recherche d’un adjoint. Sa tâche essentielle est de contacter un maximum de personnes. Il recrute notamment Jacques Robert, un des directeurs des champagnes Mercier, Marcel Verrière, le directeur de la Banque mobilière privée, et Roger Dumont, propriétaire du Tennis-Club Mirabeau. En novembre, il retrouve Louis François, qui lui présente Pierre Brossolette, lequel s’occupait avec Louis François des revues de presse françaises et allemandes. En, il prend la direction du réseau en l’absence de Rémy. Il participe à la transmission à Londres des informations de la source Neptune (un officier de marine autrichien qui donna les coordonnées d’un rendez-vous de trois sous-marin allemands). À son arrivée à Londres, Paco reçoit les félicitations de la Royal Navy qui avait coulé deux des trois navires. En, par l’intermédiaire de Marcel Prenant, son camarade de captivité pendant la Première Guerre mondiale, Paco rencontre les cadres du Parti communiste clandestin, qui lui confient la mission d’offrir au général de Gaulle la proposition de collaboration des communistes. Le, Paco prend l’avion pour Londres en même temps que Christian Pineau et transmet le courrier des communistes au général de Gaulle. Il reçoit des instructions pour remettre au PC l’accord de tous les services français et anglais. Il est chargé aussi d'organiser avec la structure de la CND l’envoi de 20 postes émetteurs aux communistes dès. Le, l’avion qui transporte Paco pour son parachutage doit faire demi-tour au-dessus de la Bretagne à cause du mauvais temps. Le, accompagné de Christian Pineau, Paco se pose en Normandie, près de Saint-Saëns. Paco était alors agent général des entreprises Jacques Steeg, qui avait une usine à Saint-Saëns. Faure avait créé un groupe de résistants dirigé par un employé de l’usine, Marcel Legardien, dont le père tenait un café qui servait d’asile pour le terrain d’atterrissage. Ce terrain servit notamment au départ de Rémy, Julitte et Brossolette. Pendant quinze jours, Paco et Rémy travaillent avec des représentants du PC, dont Joseph, puis Georges Beaufils (colonel Drumont). Paco participe aussi aux rencontres avec le colonel Touny et des membres de l’Organisation civile et militaire. Le, Paco est arrêté par le SD. Deux agents d’un autre réseau breton, dont certains travaillaient pour la CND, recherchaient le contact avec Londres par suite d’arrestations les ayant coupés de leurs liaisons habituelles. Rémy les manqua pour une erreur d’horaire et Paco retourna au second rendez-vous avec ces agents, mais ceux-ci étaient filés par les services allemands. Il fut interrogé et déporté à Natzweiler-Struthof, puis à Dachau, d’où il fut rapatrié le. Après guerre, il fonde l'Amicale des déportés de Natzweiler-Struthof en 1950.", "section_level": 1}, {"title": "Notes et références.", "content": "Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération : https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/francois-faure", "section_level": 1}], "src_summary": "François Faure, né le à Paris 6 et mort le à Fleury-Mérogis, est un résistant français, compagnon de la Libération.", "tgt_summary": null, "id": 1523129}
{"src_title": "Attaque à la voiture-bélier de Volkmarsen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "L'attaque de Volkmarsen a lieu cinq jours après les fusillades de Hanau, un attentat d'extrême-droite ayant causé 10 morts (plus le terroriste qui s'est suicidé) à Hanau, qui se trouve dans le même land d'Hesse que Volkmarsen.", "section_level": 1}, {"title": "Les faits.", "content": "Le Rosenmontag est le grand cortège du « Lundi des Roses ». Il constitue le point fort du carnaval. Selon des témoins cités par les médias locaux,un break Mercedes gris métallisé a percuté la foule vers 14h30 et donné un coup d'accélérateur.", "section_level": 1}, {"title": "L'enquête.", "content": "La justice allemande ouvre une enquête pour \"tentative de meurtre\". Le journal \"Der Spiegel\" dans un premier temps a indiqué que le conducteur était \"en état d'ébriété avancé\" au moment des faits, ce qui a été formellement contredit par les autorités chargées de l'enquête.. Le véhicule aurait contourné les barrières de sécurité et foncé dans la foule à pleine vitesse. Le parquet général de Francfort a annoncé mener les investigations. Le parquet fédéral anti-terroriste ne s'est pas saisi, signe que les autorités ont écarté la piste de l'attentat et privilégient la piste d'un acte volontaire sans mobile politique. néanmoins \"à cause du contexte, la piste politique ne peut être encore exclue\".", "section_level": 1}, {"title": "L'auteur.", "content": "Le chauffeur a été immédiatement arrêté. Il s'appelle Maurice P.. Il est citoyen allemand, âgé de 29 ans et originaire des environs. Il a été hospitalisé pour graves blessures à la tête. Il est connu des services de police. Un de ses voisins témoigne. Maurice P. est conduit dans un hôpital psychiatrique.", "section_level": 1}, {"title": "Les victimes.", "content": "Le premier bilan fait état de plus de 30 blessés. Le 25 février, la police fait état de 52 blessés dont 18 enfants. 35 personnes se trouvent en traitement hospitalier et 17 autres ont été traités de manière ambulatoire et ont pu quitter l'hôpital.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'attaque à la voiture-bélier de Volkmarsen s'est déroulée le 24 février 2020 pendant le carnaval en Allemagne. Son bilan s'élève à 52 blessés.", "tgt_summary": null, "id": 178471}
{"src_title": "Lev Giltsov", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Son père est mort au front durant la Seconde Guerre mondiale, sa mère était cuisinière. Son frère est également marin. En 1941, il s'inscrit à l'École secondaire navale de Moscou à 13 ans. Durant la guerre, les cours ont été annulés et ont repris en 1943-1944 à Kouibychev. En 1944, les cours sont transférés à Leningrad. De 1945 à 1949, il suit l'enseignement de l'École navale de la mer Caspienne à Bakou de laquelle il sortira sur 500. À la fin de ses études, il est nommé navigateur à bord d'un sous marin de poche dans la Flotte de la mer Noire a Balaklava en Crimée. Il s'est marié à Lydia, une ancienne camarade de classe, qui deviendra professeur de géographie.", "section_level": 1}, {"title": "Carrière militaire.", "content": "Au début des années 1950, il est nommé instructeur sur un submersible de la dernière génération : \"Projet 613\". Durant l'été 1954, il sert comme second à bord du S61. Dans la même année, il est nommé second du premier sous-marin nucléaire soviétique. Le, il se rend à la centrale nucléaire d'Obninsk afin de mettre en place une formation pour les futures officiers du sous-marin. À la fin de l'année 1959, il devient commandant du sous-marin nucléaire soviétique K3. Il sera à la tête du bâtiment lors de sa mission sous la banquise Arctique jusqu'au Pôle Nord en 1962. Il fut décoré du titre de Héros de l'Union soviétique avec remise de la médaille Étoile d'or et de l'ordre de Lénine lors de son retour par Nikita Khrouchtchev.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lev Giltsov, né le à et mort le à Moscou, est un sous-marinier soviétique. Il a entre autres servi sur le K3.", "tgt_summary": null, "id": 2382048}
{"src_title": "Oedipus der Tyrann", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Argument.", "content": "Le prologue de la pièce s'ouvre sur l'audience accordée par Œdipe, roi de Thèbes, à un prêtre et à son peuple venus le supplier de découvrir l'origine de la peste qui s'abat sur la ville. Œdipe est adoré de son peuple, car il a su vaincre la terrible sphinx (ou \"sphinge\") qui désolait la ville en posant aux voyageurs des énigmes insolubles et en les dévorant lorsqu'ils s'avéraient incapables de répondre. En triomphant de la sphinx, Œdipe a gagné le droit d'épouser la reine de la ville, Jocaste, et de monter sur le trône, remplaçant ainsi l'ancien roi et époux de Jocaste, Laïos, mort dans des circonstances mal connues. Pour les suppliants, Œdipe est le seul à pouvoir faire toute la lumière sur le fléau qui ravage la ville. Mais Œdipe avait prévenu la demande du prêtre et envoyé son beau-frère, Créon, se renseigner auprès de l'oracle de Delphes. À son retour, Créon explique que le dieu Apollon est courroucé par la mort de Laïos, qui n'a pas été élucidée et dont le meurtrier court toujours. Œdipe se déclare prêt à aller jusqu'au bout afin de découvrir la vérité et de châtier le coupable. Suit la parodos, l'entrée du chœur tragique, qui déplore le fléau qui frappe Thèbes. Dans le premier épisode, Œdipe reçoit le devin Tirésias. Tirésias refuse d'abord de parler, ce qui provoque la colère d'Œdipe. Contraint à parler, Tirésias finit par déclarer que la souillure qui a attiré la peste sur Thèbes n'est autre qu'Œdipe. Cela ne fait qu'augmenter la fureur du roi, qui traite le devin avec mépris, raille ses dons de divination et le soupçonne de comploter avec Créon. Tirésias avertit Œdipe qu'il court à sa perte, puis fait allusion à ses parents, qu'Œdipe n'a jamais connus. Avant de se retirer, il précise à Œdipe que le meurtrier est un Thébain, non un étranger, qu'il est coupable d'inceste et de parricide, et qu'il sera aveugle et mendiant après avoir vécu longtemps dans l'opulence. Suit le premier stasimon, chant du chœur qui s'interroge sur les propos énigmatiques de Tirésias et renouvelle sa confiance en Œdipe. Le deuxième épisode voit une confrontation entre Œdipe et Créon, venu se défendre des soupçons portés sur lui. Œdipe interroge Créon sur les circonstances de la mort de Laïos et sur l'enquête menée alors, qui n'avait abouti à rien. Créon réaffirme sa loyauté envers Œdipe, mais ce dernier, furieux, veut le condamner à mort. Créon essaie de le convaincre de ne pas agir avant que la vérité ne soit connue. Jocaste survient et, aidée du coryphée, tente de fléchir Œdipe, qui finit par se contenter de bannir Créon. Après qu'Œdipe a rapporté sa discussion à Jocaste, celle-ci se livre à des confidences et lui livre l'objet d'une prophétie qui lui est dédiée indirectement : il tuera ses parents. Œdipe interroge alors Jocaste sur le lieu et le moment du meurtre, sur l'apparence de Laïos et sur le nombre de ses serviteurs au moment de sa mort. Jocaste répond et dit tenir ces informations de l'unique serviteur à avoir échappé au massacre de Laïos et de sa suite. Œdipe, de plus en plus troublé, ordonne de faire appeler le serviteur. Dans l'intervalle, Œdipe raconte à Jocaste son enfance. Il se croyait fils de Polybe, le roi de Corinthe, mais après avoir été traité de bâtard par un homme ivre lors d'un banquet, il alla consulter l'oracle de Delphes afin de connaître l'identité de ses vrais parents. Mais l'oracle refusa de lui répondre et lui prédit seulement qu'il se rendrait un jour coupable de parricide et d'inceste. Terrifié, Œdipe renonça à retourner à Corinthe chez ceux qu'il croyait ses parents. Il partit sur les routes, et, parvenu à un carrefour, il rencontra un vieil homme en chariot accompagné de serviteurs : une altercation survient, et Œdipe, après avoir reçu un coup de fouet d'un des serviteurs, tue tout le groupe. Œdipe craint que l'homme du chariot ne soit autre que Laïos : cela voudrait dire qu'il est bien le meurtrier du précédent roi de Thèbes et qu'il a épousé la femme de sa victime. Œdipe et Jocaste placent tout leur espoir dans le fait que le serviteur, un berger, avait parlé de plusieurs assassins et non d'un seul. Suit le deuxième stasimon, dans lequel le chœur déclare craindre l'hybris, la démesure, qui change les rois en tyrans, et en appelle à la Justice. Le troisième épisode s'ouvre sur l'arrivée d'un messager, un vieillard, qui apprend à tous la mort de Polybe, roi de Corinthe, qu'Œdipe croit être son père. Les habitants de la ville veulent couronner Œdipe. La nouvelle est triste mais aussi rassurante : si le père d'Œdipe est mort, Œdipe ne pourra jamais être parricide. Œdipe se réjouit et raille les oracles, mais craint toujours l'inceste, car la femme de Polybe, Mérope, est toujours en vie. Le vieillard, croyant rassurer Œdipe, lui révèle alors que Polybe et Mérope ne sont pas ses vrais parents, mais seulement ses parents adoptifs. C'est le vieux serviteur qui le leur avait confié encore nouveau-né après qu'Œdipe a été découvert abandonné sur le mont Cithéron, les chevilles transpercées, d'où son nom d'Œdipe, qui signifie « pieds enflés ». Le vieillard précise qu'il ne l'a pas découvert lui-même : Œdipe lui a été remis par un autre serviteur, un berger serviteur de Laïos. Ce serviteur s'avère être le berger qu'Œdipe recherchait. Mais Jocaste, soudain troublée, refuse de faire paraître cet homme. Elle tente d'empêcher Œdipe de poursuivre son enquête, puis se retire brusquement dans le palais. Après un hyporchème (un bref chant du chœur) évoquant le mont Cithéron, Œdipe, toujours accompagné du vieillard messager, peut enfin interroger le berger. Le vieux berger est réticent à parler, mais Œdipe le force à parler. Le berger révèle alors qu'il avait reçu Œdipe nourrisson des mains de Jocaste et était chargé de le tuer, mais a préféré le remettre au serviteur, qui l'a à son tour confié à Polybe et Mérope. La vérité est complète : Œdipe n'est pas le fils de Polybe et de Mérope, mais l'enfant de Laïos et de Jocaste. Il est le meurtrier de Laïos, son père, et la femme qu'il a épousée, Jocaste, est sa propre mère. Suit le troisième stasimon dans lequel le chœur horrifié déplore ce retournement du sort. L'exodos, la sortie du chœur, commence avec l'arrivée d'un serviteur qui raconte à tous le dénouement. La reine Jocaste s'est pendue dans le palais. Œdipe, arrivé trop tard pour empêcher le suicide, s'est crevé les yeux pour ne plus voir la lumière du jour. Œdipe revient alors sur scène, désormais aveugle. Il se lamente sur son sort horrible, puis demande à Créon de le bannir. Créon, ayant pris conseil auprès de l'oracle d'Apollon, bannit en effet Œdipe, mais lui permet de parler une dernière fois avec ses deux filles, Antigone et Ismène, nées de son inceste. Le coryphée clôt la pièce en affirmant la puissance du destin.", "section_level": 1}, {"title": "Musique.", "content": "La mise en musique de la traduction de Sophocle du poète allemand Friedrich Hölderlin (1804) par Carl Orff signifiait la création d'une nouvelle forme de théâtre musical dans lequel le texte lui-même est musicalisé par la déclamation des voix chantantes. Une réduction extraordinaire des structures intervallaires de la musique, liée à la prédominance des éléments rythmiques, forme la caractéristique essentielle du style tardif de Carl Orff.. Le renoncement d'Orff à la grammaire de la tonalité harmonique a permis au compositeur, en tant qu'équivalent musical du langage archaïque de Hölderlin, de faire de la voix chantante déclamante elle-même le véhicule de l'action. Contrairement aux grands chœurs de la partition d’\"Antigonae \", qui souvent utilisent le chœur chantant à l'unisson sur la base de vastes accompagnements rythmés, dans la partition de \"Oedipus der Tyrann\" le compositeur a confieé nombreux passages du texte à la voix parlée des membres individuels du chœur. Dans sa partition suivante, l’opéra \"Prometheus\" (Stuttgart 1968), entièrement presenté en grec ancien, le compositeur a de nouveau renoncé à cette utilisation de la voix parlée sans notation rythmique. Comme Pietro Massa a pu montrer, l’intérêt de la philologie classique allemande après la Deuxième Guerre mondiale pour les traductions de Hölderlin sous l'influence de Martin Heidegger a été une raison importante pour la décision d'Orff de mettre en musique le texte intégral de la traduction de Hölderlin. Un échange d'idées intensif le philologue classique Wolfgang Schadewaldt, professeur ordinaire de philologie à l’université de Tubingen, avec le musicologue Thrasybulos Georgiades ainsi qu'avec Wieland Wagner a accompagné le processus de création des opéras d'Orff basés sur les drames de l’Antiquité grecque. La concentration de la pensée musicale sur un ensemble d'instruments de percussion à hauteur définie et indéfinie, né certainement à l'origine de la fascination que le seul groupe encore en pleine évolution de l'orchestre a exercé sur les compositeurs du siècle, semble également être une véritable solution de brevet pour un compositeur qui ne souhaitait créer des nouvelles organisations des hauteurs du son, mais qui préferait une organisation nouvelle du timbre orchestrale. L'idée d'une coopération différenciée basée sur la division du travail, qui a distingué l'orchestre de musique d'art occidental qui s'est développé organiquement au cours des siècles, dans l'orchestre des opéras d'Orff sur les traductions de Hölderlin apparaît projétée sur des constellations d'instruments jusque-là inconnues dans la musique d'art européenne. Dans la partition d’\"Oedipus der Tyrann\", le piano et les xylophones, qui dans l'orchestre traditionnel étaient souvent confiés à des tâches marginales, jouent le rôle que les instruments à cordes ont joué dans l’orchestre de la musique classique viennoise. Les instruments traditionnels de tradition orchestrale européenne – tels que flûtes, hautbois, trombones et contrebasses – revêtent dans la partition de \"Oedipus der Tyrann\" les fonctions qui, das l’orchestre symphonique du XIX siècle, étaitent réservées aux instruments à percussion: En tant que timbres spéciaux avec un attrait sonore presque exotique, ils ne sont utilisés que pour des tâches spéciales, motivées par la dramaturgie. Dans l'histoire de l'histoire de la musique, les opéras antiques d'Orff apparaissent comme un parcours spécial extraordinairement original du théâtre musical après 1950, qui a reçu plus d'attention dans les années depuis 2000, notamment en raison de la relation entre le langage musical d'Orff et les tendances de la musique répétitive. Des trois opéras antiques, \"Oedipus der Tyrann\" a pu moins s'affirmer dans le répertoire, puisque l'opéra \"Oedipus Rex\" de Igor Stravinsky (Paris, Théâtre Sarah-Bernhardt, 1927) sur la poésie de Jean Cocteau traduite en latin, a dominé le répertoire depuis sa création.", "section_level": 1}, {"title": "Orchestre.", "content": "Comme la partition de l’opéra \"Antigonae\" (Salzburg 1949), la partition d`\"Oedipus der Tyrann\" d'Orff offre une composition orchestrale unique dans l'histoire de la musique: La grosse batterie nécessite de dix à quinze joueurs: derrière la scène : Les \"Trogxylophone\" sont des instruments du Orff-Schulwerk; en raison de leur disposition chromatique des tiges, ils sont les seuls xylophones qui permettent l'exécution des glissandi chromatiques. Puisqu’ils ne sont que rarement utilisés dans les orchestres symphoniques, la majorité des xylophones profonds sont remplacés par les marimba dans la pratique orchestrale actuelle. Alors que les parties des percussionistes au moment de la première exigeaient des musiciens considérables, grâce au développement extraordinaire de la technique de la percussion au cours des dernières décennies, la partition d'Orff n'offre plus d'obstacles insurmontables.", "section_level": 1}], "src_summary": "Oedipus der Tyrann est un opéra en cinq actes du compositeur allemand Carl Orff. Le livret est identique à la tragédie (\"Œdipe roi\", en latin \"\") du poète grec ancien Sophocle dans la traduction allemande de Friedrich Hölderlin. Comme dans le cas de son opéra précédent, Antigonae, dans la partition de \"Oedipus der Tyrann\" le compositeur a créé le modèle d’un L'œuvre a été créée le à l’Opéra de Stuttgart sous la direction musicale de Ferdinand Leitner et dans la régie de Günther Rennert avec une scénographie et costumes de Caspar Neher. de Sophocle, traduite en allemand par Hölderlin.", "tgt_summary": null, "id": 1037455}
{"src_title": "NGC 3821", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Groupe de NGC 3861.", "content": "Selon un article publié par A.M. Garcia en 1993, NGC 3821 fait partie du groupe de NGC 3861. Ce groupe de galaxies contient au moins 13 galaxies dont NGC 3816, NGC 3845, NGC 3859, NGC 3860, NGC 3861, NGC 3873 et NGC 3886. Note importante : dans l'article de Garcia NGC 3860 et NGC 3861 sont respectivement désignés UGC 6718 et UGC 6724, ce qui porte vraiment à confusion. Un article publié en 1998 par Abraham Mahtessian mentionne aussi un groupe de cinq galaxies qui font partie du groupe de NGC 3861. Ce sont les galaxies NGC 3816, NGC 3821, NGC 3861, NGC 3873 et NGC 3886. Les galaxies NGC 3845, NGC 3859 et NGC 3860 n'apparaissent pas dans la liste de Mahtessian. Les galaxies du groupe de NGC 3861 font partie de l'amas du Lion (Abell 1367). Note : la galaxie NGC 3860 (UGC 6718 dans la liste de Garcia) se retrouve dans un autre groupe décrit par Abraham Mahtessian, le groupe de NGC 3842. Ces deux groupes sont dans la même région du ciel et à des distances différentes de la Voie lactée, une moyenne de 92,6 Mpc pour le groupe de NGC 3842 et de 77,7 Mpc pour le groupe de NGC 3861. La galaxie NGC 3860 est à 78,1 Mpc de la Voie lactée et donc elle appartient défénitivement au groupe de NGC 3861 et non à celuis de NGC 3842. Il est tout de même assez curieux que la galaxie NGC 3860 fasse l'objet de deux erreurs, soit se retrouver dans le mauvais groupe dans l'article de Mahtessian et de ne pas être reconnue dans l'article de Garcia.", "section_level": 1}], "src_summary": "NGC 3821 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation du Lion à environ 263 millions d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 3821 a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785. ", "tgt_summary": null, "id": 1597820}
{"src_title": "Pandémie de Covid-19 au Japon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Chronologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Janvier 2020 : premier malade déclaré.", "content": "Au cours de son hospitalisation du 10 au, un ressortissant chinois trentenaire, de retour dans la préfecture de Kanagawa, au Japon, après un séjour dans la ville sous-provinciale de Wuhan, en Chine centrale, est testé positif pour le SARS-CoV-2. Après la Thaïlande, le Pays du Soleil Levant devient le deuxième pays atteint par la pandémie de maladie à coronavirus initialement circonscrite en Chine.", "section_level": 2}, {"title": "Février 2020 : premier décès enregistré.", "content": "Le, un premier décès est enregistré. Dix jours plus tôt, les et membres d'équipage du Diamond Princess, un navire de croisière tout juste arrivé au port de Yokohama, en baie de Tokyo, sont placés en quarantaine. Le 15, le bilan de, établi le 10, à bord du bateau, est porté à positifs. Le paquebot, hébergeant des touristes de plusieurs nationalités, devient le foyer de contamination le plus important, après la Chine. Le 17, la maison impériale annule la célébration annuelle de la fête nationale, dans les jardins du palais impérial de Tokyo, le, jour anniversaire de l'empereur Naruhito. Fin février, face à la propagation de l'épidémie, le Premier ministre Shinzō Abe impose, comme mesure sanitaire pour contenir le virus, la fermeture de tous les établissements scolaires du primaire et du secondaire, jusqu'au, fin de l'année fiscale officielle. Le pays compte alors cinq morts, deux cents malades et cinq cents personnes rétablies depuis mi-janvier. Le gouvernement semble alors considérer avec une certaine légèreté la pandémie. La presse relève que le Premier ministre ne consacre au cours du mois de février que quelques minutes chaque jour de son emploi du temps auprès de la commission chargée de la pandémie.", "section_level": 2}, {"title": "Mars 2020 : report des Jeux olympiques de Tokyo.", "content": "À la mi-, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales rend publique une carte signalant quinze foyers d'infection de plus de cinq personnes, répartis dans tout l'archipel japonais. Il annonce et. La préfecture d'Osaka est la plus affectée par la pandémie. Le Japon est le neuvième pays le plus touché dans le monde, après la Chine, l'Italie, l'Iran, la Corée du Sud, l'Espagne, la France, l'Allemagne et les États-Unis. Le gouvernement japonais ne déclare cependant pas l'état d'urgence et, répondant à la suggestion de report des Jeux olympiques et paralympiques d'une année émise par le président américain Donald Trump, maintient la tenue de l'événement sportif planétaire. Le 24 mars, sous la pression d'athlètes de divers pays, de la Fédération internationale d’athlétisme et la menace de boycott par des comités olympiques nationaux (Canada, Brésil, Australie, Norvège, Royaume-Uni), Shinzō Abe annonce finalement le report des JO, en accord avec le Comité international olympique. Le 30 mars, Ken Shimura meurt d'une pneumonie au SARS-Cov-2, à l'âge de soixante-dix ans. Hospitalisé le 20, il est déclaré infecté trois jours plus tard. Le célèbre humoriste et animateur de télévision, qui, comme représentant de la ville de Higashimurayama, devait participer au relais de la flamme olympique des Jeux olympiques d'été de 2020, est la première célébrité japonaise victime de la Covid-19.", "section_level": 2}, {"title": "Avril 2020 : état d'urgence sanitaire déclaré.", "content": "Le gouvernement décide le 6 avril la réouverture partielle des écoles, sans plan réel à l’exception de mesures de principe édictées par le ministère de l’Éducation allant de l’aération des salles de classe au port du masque et à la prise de température quotidienne. Cette décision a été mal reçue par nombre d’enseignants et de parents d’élèves, et seule une partie des établissements ont ouvert leurs portes. Le, sept préfectures (Tokyo, Kanagawa, Chiba, Saitama, Osaka, Hyōgo et Fukuoka) sur quarante-sept entrent en état d'urgence qui doit durer jusqu'au 6 mai. Le 16, le Premier ministre Shinzō Abe étend l'état d'urgence sanitaire à tout le pays. Le Japon comptabilise, à la fin avril, le nombre de cas d'infections le plus élevé en Asie après la Chine et l’Inde.", "section_level": 2}, {"title": "Mai 2020 : levée partielle puis totale de l'état d'urgence sanitaire.", "content": "Le 14 mai, le Premier ministre Shinzō Abe annonce la levée partielle de l'état d'urgence sanitaire dans une grande partie du pays : 39 préfectures sont concernées. Les restrictions restent en place pour les villes de Tokyo et d'Osaka. L'état d'urgence sanitaire peut être rétabli par le gouvernement japonais si la vitesse de propagation de l'épidémie augmente parmi la population. Le 25, l'état d'urgence est levé dans les dernières régions de l'archipel où il était encore en vigueur, comme à Tokyo. Shinzō Abe déclare à ce titre:.", "section_level": 2}, {"title": "Annulation de la fête nationale des cerisiers en fleurs.", "content": "Mi-mars, alors que les tournois de sumo se déroulent à huis clos, les familles affluent dans les parcs pour \"hanami\", la fête annuelle des cerisiers en fleurs. Cependant, le week-end de \"Shunbun no hi\", le 21 mars, jour férié marquant l'équinoxe du printemps, les rassemblements traditionnels pour \"hanami\" sont suspendus par les autorités gouvernementales. Seules les promenades sont autorisées. À Tokyo, le interdit les célébrations les plus importantes. Dans les allées du parc d'Ueno, qui accueille, chaque année, en début de saison printanière, trois millions de visiteurs, des promeneurs et des photographes sont tout de même venus admirer la floraison des cerisiers. Le renoncement aux festivités de \"hanami\" est un crève-cœur pour tout un peuple, tant sur le plan culturel qu'économique. En effet, en 2019, première année de l'ère Reiwa, la floraison des cerisiers a attiré de touristes dans le pays, de mars à mai ; ce qui représente des retombées économiques d'un montant estimé à d'euros. Le 27 mars, et sont recensés dans la capitale japonaise. Face à la progression de la pandémie, le gouverneur de Tokyo, Yuriko Koike, annonce la fermeture au public des parcs de la métropole, les parcs d'Ueno et de Yoyogi notamment. Les gouverneurs des préfectures voisines de Kanagawa, Chiba, Saitama et Yamanashi font de même.", "section_level": 1}, {"title": "Stratégie de contrôle sanitaire.", "content": "Fin mars, alors que dans de nombreux pays, des restrictions de circulation et de rassemblement et des mesures de confinement, voire de quarantaine, sont imposées aux populations, au Japon, la vie quotidienne reste relativement peu perturbée par le développement de la pandémie de maladie à coronavirus. Pourtant le Japon, comme beaucoup d'autres pays industrialisés affectés par le virus, est constitué de villes densément peuplées, quadrillées par des réseaux de transport en commun dans lesquels, chaque jour, des dizaines de millions de voyageurs se croisent. Pour ne rien arranger, le Japon est le pays du monde ayant la plus grande part de personnes âgées dans sa population : or, celles-ci sont reconnues comme une population particulièrement à risque face au Covid-19. De plus, l'archipel japonais est voisin de la Chine continentale, foyer originel de l'épidémie. Dans celui-ci, le tabagisme, une addiction qui concerne aussi le Pays du Soleil Levant, a été identifié comme une cause importante de sensibilité aux effets mortels du coronavirus. Jusqu'au 21 mars, l'organisation sociale nippone qui minimise les contacts humains et les mesures prises par la société civile et les autorités japonaises, qui ont limité les tests médicaux aux individus présentant des symptômes étendus, ont suffi, bien que peu restrictives, à contenir la propagation de la maladie. En outre, les premiers foyers d'infection ont été rapidement mis en évidence et les personnes affectées mises en quarantaine. D'après l'infectiologue Kentaro Iwata, qui a à plusieurs reprises critiqué la gestion de la crise sanitaire par les autorités, « le système est au bord de l’effondrement dans de nombreuses parties du Japon ». Les hôpitaux manquent d’équipement. Le maire d’Osaka a appelé aux dons d’imperméables pour protéger le personnel soignant, qui en est contraint de se couvrir de sacs-poubelle.", "section_level": 1}, {"title": "Gestion de crise.", "content": "Selon un sondage, effectué par l'agence de presse japonaise Kyodo News, la gestion de la crise par les autorités gouvernementales japonaises a été jugée incohérente par 60 % des personnes interrogées. Celles-ci se déclarent insatisfaites des mesures prises pour endiguer la contagion. Mi-mars, le quotidien \"Mainichi Shinbun\" publie cependant un taux d'approbation de 49 %. Le gouvernement japonais est soupçonné de dissimuler l'ampleur de l'épidémie par limitation des tests médicaux. Au quotidien, le Japon réalise dix fois moins de tests que son voisin coréen, plus de deux fois moins peuplé. En outre, la décision de fermer les établissements scolaires du pays, arrêtée subitement par le Premier ministre, a été mal reçue par la population. Mi-avril 2020, la décision prise par le gouvernement d'étendre l'état d'urgence sanitaire à tout le pays, dans la crainte d'une aggravation de la pandémie, amplifie, dans l'opinion publique et les médias, le soupçon de calcul politicien du Premier ministre. Il apparaît que celui-ci s'est efforcé d'entretenir l'idée que, le mal étant moindre que supposé, le maintien des JO était possible et de modérer les contraintes sanitaires afin de minimiser leur impact sur l'économie. Début mai, plus de 70 % des Japonais déclarent désapprouver l'attitude de leur gouvernement face à la crise.", "section_level": 1}, {"title": "Xénophobie visant les Chinois.", "content": "Des Chinois vivant au Japon ont été les cibles de propos xénophobes par l’extrême droite japonaise, qui les accuse d’être à l'origine de la propagation de la pandémie. Des personnalités politiques ont également encouragé le ressentiment anti-chinois.", "section_level": 1}], "src_summary": "La pandémie de Covid-19 se propage au Japon à partir de la mi-janvier, après le retour dans la préfecture de Kanagawa d'un ressortissant chinois ayant séjourné dans la ville de Wuhan, épicentre de la propagation de la maladie. Mi-mars, le gouvernement japonais annonce de personnes infectées et trente-deux morts. Il ne décrète pas pour autant l'état d'urgence mais renonce à la tenue des Jeux olympiques d'été.", "tgt_summary": null, "id": 990916}
{"src_title": "Cartooning for Peace", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "À la suite de la polémique des caricatures de Mahomet en 2005, Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, et Plantu, journaliste caricaturiste au journal \"Le Monde\", ont réuni, le 16 octobre 2006 au siège des Nations unies à New York, douze dessinateurs de presse internationaux de renom autour d'un colloque intitulé « Désapprendre l'intolérance ». De ce colloque est née l'initiative Cartooning for Peace (Dessins pour la paix), afin de promouvoir une meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de différentes croyances ou cultures, en utilisant le dessin de presse comme moyen d'expression d'un langage universel. Depuis son lancement en 2006, de nombreuses expositions et rencontres ont été organisées et une association française Cartooning for Peace a été créée le 26 mai 2008. Partie d'une dizaine de dessinateurs, l'association est aujourd'hui un réseau de de 203 dessinateurs de presse, venant de divers horizons géographiques, religieux ou politiques.", "section_level": 1}, {"title": "Événements.", "content": "Depuis 2006 plus de 190 évènements ont vu le jour. L'association organise des expositions de dessin de presse souvent accompagnées de conférences publiques avec les dessinateurs invités. Les thèmes privilégiés par l'association au sein des expositions sont la liberté d'expression, les droits de l'homme, les conflits armés, les menaces climatiques, les disparités Nord-Sud mais aussi la censure et les tabous. Les expositions créées peuvent aussi aborder des thèmes plus précis : La peine de mort, l'Europe, les droits de l'enfant, etc. sont autant d'exemples de sujets déjà exposés. Une exposition permanente des dessins de Cartooning for Peace, intitulée \"Tâches d'opinion\", a été présentée au Mémorial de Caen entre 2010 et 2013. En novembre 2013, l'association Reporters sans frontières publie un album rassemblant les 100 caricatures les plus emblématiques de Cartooning for Peace. En mai 2014, Cartooning for Peace accompagne la sortie du film \"Caricaturistes, fantassins de la démocratie\", réalisé par Stéphanie Valloatto. En 2015 le Grand Prix des Médias du Prix Franco-Allemand du Journalisme (PFAJ) est decerné à Cartooning for Peace. En 2016, Cartooning for Peace fête ses 10 ans avec la sortie d’un beau livre illustré aux éditions Gallimard, « Le dessin de presse dans tous ses États », fruit du colloque de l’année précédente. L’exposition « Ceci n’est pas l’Europe! » présente les regards de 49 caricaturistes provenant de 27 pays d’Europe et d’ailleurs, sur la crise identitaire européenne, de février à juin 2016 au Mons Memorial Museum (Belgique). À l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse et de la remise du Prix international Cartooning for Peace du dessin de presse, une grande exposition en plein air, sur les berges du lac Léman, est offerte au public en mai. Cartooning for Peace et la Mairie de Dinard présentent une grande exposition rétrospective « Dessins pour la Paix ». Cette exposition réunit près de 200 dessins de 58 dessinateurs autour d’une quinzaine de thèmes, pour favoriser la réflexion et la tolérance. De novembre à décembre, le Centre d’art contemporain Winzavod de Moscou présente l’exposition « Cartooning for Human rights », à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme. En 2017, coup d’envoi du programme « Dessinons la paix et la démocratie », soutenu par l’Union européenne. À travers l’éducation aux médias et à la citoyenneté des publics jeunes et dits sensibles, ce programme explore dans neuf pays prioritaires – le Maroc, la Palestine, Israël, la Tunisie, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Brésil, le Mexique et le Canada – la possibilité de promouvoir une culture de paix et de démocratie par le dessin de presse. Cartooning for Peace et les éditions Gallimard s’associent à nouveau et lancent une collection dédiée au dessin de presse, aux couleurs de l’association, sur de grands thèmes de société et d’actualité. En mars, Cartooning for Peace s’associe à Tache d’encre, l’association des dessinateurs de presse ivoiriens, dans le cadre du Festival international du dessin de presse et de la bande dessinée de Grand-Bassam « Cocobulles », qui réunit des dessinateurs du monde entier en Côte d’Ivoire pendant trois jours pour des expositions, ateliers, conférences, rencontres. À l’heure du 60e anniversaire du Traité de Rome, Cartooning for Peace et la Commission européenne présentent une nouvelle exposition itinérante « Décoder les étoiles » sur les pères fondateurs de l’Europe et les enjeux auxquels elle est actuellement confrontée. L’exposition « Traits d’union – Le vivre ensemble en dessins de presse » à Molenbeek, construite en commissariat participatif avec les jeunes forces vives de Molenbeek et la Maison des Cultures et de la Cohésion sociale, est présentée en novembre. En 2018, En partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, Cartooning for Peace fait voyager son exposition pédagogique « Tous Migrants! » tout le long du circuit méditerranéen de l’Hermione sur les étapes de La Rochelle, Marseille et Bordeaux.", "section_level": 1}, {"title": "Objectifs et valeurs.", "content": "Cartooning for Peace permet ainsi l'organisation d'expositions de dessins de presse et la rencontre de caricaturistes professionnels de toutes les nationalités avec un large public (lycéens, étudiants...), afin de favoriser les échanges sur la liberté d’expression ainsi que la reconnaissance du travail journalistique des dessinateurs de presse. Cartooning for Peace se propose d'apporter protection et assistance juridique aux dessinateurs de presse travaillant dans des contextes difficiles, ainsi que soutien et conseil dans l’exercice de leur métier.", "section_level": 1}, {"title": "Structure.", "content": "Le réseau Cartooning for Peace est composée de l'association mère basée à Paris, d'une fondation à Genève.", "section_level": 1}, {"title": "Cartooning for Peace (Genève).", "content": "Fondation de droit suisse, la Fondation Cartooning for Peace a été créée avec le soutien du Ministère Suisse des Affaires étrangères et des Nations unies.", "section_level": 2}], "src_summary": "Cartooning for Peace est un réseau international de dessinateurs de presse engagés qui combattent, avec humour, pour le respect des cultures et des libertés. Il s'agit d'une association loi de 1901, créée en 2006.", "tgt_summary": null, "id": 918381}
{"src_title": "Ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La ligne de Dijon à Saint-Amour est concédée à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics, et la compagnie. Cette convention est approuvée à la même date, par une loi qui déclare simultanément la ligne d'utilité publique. La convention prévoit que les projets définitifs du tracé et des terrassements, doivent être produits au plus tard deux ans après la publication de la loi, et que la ligne doit être terminée quatre ans après l'approbation des projets. La section de ligne de Dijon à Seurre est ouverte en juin 1882, Seurre à Saint-Amour juste un an après. La mise à double voie est totalement achevée sur l'ensemble du parcours en 1901. Son électrification, en courant continu 1,5 kV, se réalisa en deux étapes : la section sud de la ligne, de Mervans à Bourg-en-Bresse, est sous tension le et la section nord, de Dijon-Perrigny à Mervans, le ; les échanges de machines se faisant pendant cette période intermédiaire, en gare de Mervans. Préalablement à cette électrification, la ligne fit l'objet de travaux de modernisation, destinés à améliorer sa capacité. Consistant principalement en renouvellement voie ballast (plus communément appelé « RVB »), mise en câble des télécommunications, suppression du block manuel de double voie (ancien block 49, avec \"transmetteurs Jousselin\") et remplacement par le block automatique lumineux (BAL), ainsi que des suppressions ou automatisations de passages à niveaux.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques générales de la ligne.", "content": "La ligne s'étire sur environ cent-douze kilomètres : du point kilométrique (PK) 314,300, correspondant à l'axe du bâtiment voyageurs de la gare de Dijon-Ville, jusqu'au km 424,634 (bifurcation de la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse, ou PK 473,876 de cette même ligne). La gare de Saint-Amour est distante d'environ deux kilomètres au-delà de la bifurcation, en direction de Bourg-en-Bresse. La ligne, dont l'origine se trouve en Côte-d'Or, quitte le département au sud de la gare de Seurre, pour rentrer dans le département de Saône-et-Loire. Elle en sort à son extrémité sud, au-delà de Dommartin-lès-Cuiseaux, pour rentrer dans le département du Jura. En Côte-d'Or, la ligne traverse les localités suivantes : Ouges, Saulon, Longecourt, Aiserey, Brazey-en-Plaine, Saint-Jean-de-Losne, Chaugey, Pagny et Seurre. En Saône-et-Loire : Navilly, Saint-Bonnet-en-Bresse, Mervans, Saint-Germain-du-Bois-Devrouze, Simard, Saint-Usuge, Louhans, Bruailles, Sainte-Croix, Frontenaud et Dommartin-les-Cuiseaux. Puis le Jura en gare de Saint-Amour, où elle ne parcourt que quelques kilomètres, avant de pénétrer dans le département de l'Ain.", "section_level": 1}, {"title": "Dessertes voyageurs.", "content": "La desserte voyageurs, sur cette ligne à caractère rural (Louhans étant la localité la plus importante de la ligne), est essentiellement TER. Toutes les gares côte-d'oriennes de la ligne (Ouges, Saulon, Longecourt, Aiserey, Brazey-en-Plaine, Saint-Jean-de-Losne, Chaugey, Pagny et Seurre), qui subissent l'attraction de la ville de Dijon, sont ouvertes au service voyageurs. La gare de Seurre, est gare origine/terminus de circulations de ou vers Dijon. Les gares de Mervans, Louhans, Frontenaud et Dommartin-les-Cuiseaux, ouvertes au service voyageurs, sont desservies par des circulations TER assurant la totalité du parcours Dijon-Bourg-en-Bresse. La desserte voyageurs de la ligne, pour les deux sens de circulation, représente une densité de l'ordre de la quinzaine de TER par jour ouvrable. Dans la zone d'action du poste 2 de la gare de Dijon-Ville, l'accès ou la réception des trains de la Bresse se fait par les voies désignées 1 et 2 Belfort, sur lesquelles sont soudées, au niveau du poste 1 de Perrigny, les voies de la ligne de la Bresse. Dans le sens impair, les trains issus de Dijon-Ville sont généralement dirigés, à la traversée du complexe de Perrigny, sur la voie désignée 1 Saint-Amour ; voie extérieure au complexe, parallèle pendant une partie de son trajet, au canal de Bourgogne. À la sortie du complexe de Perrigny, au niveau du poste 3, cette voie reçoit d'abord une voie sortant du complexe (voie désignée 1 Ter St Amour, sur laquelle circulent les trains arrivant de la ligne d'Is-sur-Tille ou Belfort), puis la voie portant les trains sortant du triage de Gevrey (désignée voie 1 Raccordement St Amour). Ce regroupement des circulations se fait au km 320, 100 environ, dans la zone d'action du poste 3 de Perrigny, soit approximativement à cinq kilomètres de la gare de Dijon. La voie 2 St-Amour, à son arrivée dans le complexe de Perrigny, se dédouble au niveau du poste 3 et donne la direction de Gevrey-Triage. Au niveau du poste 2 de Perrigny, elle se dédouble à nouveau pour joindre le raccordement, afin de donner la direction d'Is-sur-Tille ou celle de Belfort. Les vitesses maximales de circulation dans la traversée du complexe, sont abaissée à des valeurs de 90/100 km/h. Le profil de l'ensemble de la ligne est relativement facile, en étant toutefois plus accidenté que celui de la ligne de Paris à Marseille, surtout dans son parcours entre Saint-Bonnet-en-Bresse et Saint-Amour (voire jusqu'à Bourg-en-Bresse et Ambérieu). Les déclivités, dont les valeurs atteignent les 8 mm/m sont fréquentes et, sur de courtes distances, peuvent atteindre 10 mm/m.", "section_level": 1}], "src_summary": "La ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour est une ligne ferroviaire française. Elle est également appelée « Itinéraire de la Bresse » ou « ligne de la Bresse ». Elle rejoint à Saint-Amour, la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse. Elle constitue la ligne du réseau ferré national. ", "tgt_summary": null, "id": 734149}
{"src_title": "Aleksandr Maksimenko", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Carrière en club.", "content": "Aleksandr Maksimenko est formé au Spartak Moscou, qu'il rejoint en 2013. Il joue son premier match avec l'équipe première le, lors d'une rencontre de Coupe de Russie face au FK Spartak Naltchik. Il est titulaire dans le but du Spartak ce jour-là et son équipe s'impose sur le score de cinq buts à deux. Maksimenko fait sa première apparition en Premier-Liga le face au FK Orenbourg, lors de la première journée de la saison 2018-2019. Il est titulaire lors de ce match que son équipe remporte (1-0). Maksimenko poursuit dans le but du Spartak les journées suivantes, gardant notamment son but inviolé lors des quatre premières journées de championnat, et devient titulaire au fil du temps au détriment d' et d'Artiom Rebrov, en concurrence jusque là pour une place de titulaire.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière internationale.", "content": "Aleksandr Maksimenko est à plusieurs reprises sélectionné avec l'équipe de Russie des moins de 17 ans. Avec cette sélection, il participe au championnat d'Europe des moins de 17 ans en 2015, où il officie comme gardien titulaire. Lors de ce tournoi organisé en Bulgarie, les Russes vont jusqu'en demi-finale, en étant battus par l'Allemagne. Maksimenko est à nouveau le portier titulaire de la sélection des moins de 17 ans lors de la Coupe du monde des moins de 17 ans organisée la même année. Lors du mondial junior qui se déroule au Chili, la Russie s'incline en huitième de finale face à l'Équateur. Aleksandr Maksimenko joue son premier match avec l'équipe de Russie espoirs le, lors d'un match amical face à l'Égypte où il est titularisé avant d'être remplacé par Matvey Safonov. Les deux équipes font match nul ce jour-là (1-1).", "section_level": 2}], "src_summary": "Aleksandr Vladimirovitch Maksimenko (en ), né le à Rostov-sur-le-Don en Russie, est un footballeur russe. Il joue actuellement au poste de gardien de but au Spartak Moscou.", "tgt_summary": null, "id": 2176568}
{"src_title": "Zombie Army 4: Dead War", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Système de jeu.", "content": "\"Zombie Army 4: Dead War\" est un jeu de tir à la troisième personne, de type \"survival horror\".", "section_level": 1}, {"title": "Développement.", "content": "\"Zombie Army 4: Dead War\" est développé par Rebellion Developments.", "section_level": 1}, {"title": "Accueil.", "content": "Metacritic, qui utilise une moyenne pondérée, attribue au jeu un score de 72 sur 100, basé sur 60 critiques, indiquant des « critiques mitigées ou moyennes » pour la version PlayStation 4. Le site a également attribué un score quasi identique de 73 sur 100 (sur la base de 23 critiques) pour la version Xbox One, indiquant des « Avis généralement favorables ». Du coté de la presse anglo-saxonne, Alex Spencer de \"PC Gamer\", déclare :« un jeu de tir très bien conçu, en particulier avec des amis. Ne vous attendez pas à beaucoup réfléchir ». Codi Spence de \"Gaming Trend\" a écrit: « Même sans aucune expérience préalable avec la franchise \"Zombie Army\", \"Zombie Army 4: Dead War\" est un jeu de tir zombie incroyablement amusant ». Mark Delaney de \"GamesRadar+\" s'exclame: « il offre un jeu de tir coopératif toujours amusant et frénétique avec de nombreuses façons de jouer et encore plus pour vous faire revenir ». En ce qui concerne la presse française, \"Jeuxvideo.com\" estime que « l’expérience s’avère fun, décalée et ose jouer la carte du “classique mais efficace” quitte à dégager un persistent sentiment de déjà-vu » ; tandis que Rami Bououd de \"Gameblog\" conclut : « un bon spin-off dans lequel on peut clairement passer beaucoup de temps ».", "section_level": 1}], "src_summary": "Zombie Army 4: Dead War est un jeu vidéo de tir à la troisième personne développé et édité par Rebellion Developments. Il s'agit de la suite du jeu de 2015, \"Zombie Army Trilogy\", qui est lui-même un spin-off de la série \"Sniper Elite\". Il est sorti le 4 février 2020 pour PlayStation 4, Xbox One et Microsoft Windows, puis le sur Stadia. ", "tgt_summary": null, "id": 633318}
{"src_title": "Pandémie de Covid-19 à Taïwan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "À la fin du mois de, plusieurs cas de pneumonie sont répertoriés dans la ville de Wuhan en Chine continentale. L'origine de la maladie sera identifiée comme provenant d'un nouveau coronavirus à caractère hautement contagieux. L'île de Taïwan et la Chine continentale sont seulement séparées d'une centaine de kilomètres par le détroit de Taïwan. Par ailleurs, parmi les de citoyens taïwanais, près de d'entre eux vivent en Chine continentale, et y travaillent d'après les statistiques des années 2018 et 2019. La part du tourisme chinois depuis le continent représente un flux de personnes. Si", "section_level": 1}, {"title": "Chronologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique des premiers cas.", "content": "Activé le, le centre de commandement du CECC tient une conférence de presse journalière afin de communiquer le bilan des cas, guérisons et décès recensés sur le territoire national. Le premier cas identifié de Covid-19 à Taïwan est officialisé le lendemain, le : il s'agit d'une ressortissante taïwanaise d'une cinquantaine d'années résidant dans le sud de l'île et travaillant à Wuhan, ayant rallié le territoire taïwanais depuis le continent la veille. Après avoir observé plusieurs des symptômes caractéristiques, elle se signale de sa propre initiative aux services médicaux de l'aéroport international", "section_level": 2}, {"title": "Évolution de la pandémie.", "content": "Malgré la proximité géographique entre l'île de Taïwan et la Chine continentale et les flux migratoires importants entre ces deux territoires en matière de mobilité professionnelle et touristique, la propagation du nombre de cas à Taïwan reste modérée, à l'instar de celles de Hong Kong et de Singapour. Elle s'élève à au. Les mesures prises par les agences des Centres taïwanais de contrôle des maladies, autant en anticipation ou en réaction du premier cas déclaré sur le territoire, ainsi que leur délai d'exécution rapide, permettent d'éviter la mise en place d'un confinement de la population, et d'être exempt d'un ralentissement de l'économie. Alors qu'une crainte de deuxième vague locale de cas d'infections survient en Asie dans la seconde moitié", "section_level": 2}, {"title": "Gestion de crise.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mesures préventives.", "content": "Dans la nuit du au, un docteur des Centres taïwanais de contrôle des maladies (CDC) découvre sur PTT, l'un des plus grands taïwanais, une publication reprise par plusieurs sites web chinois mettant en garde sur une maladie potentiellement dangereuse, semblable au SARS et se rependant dans la ville de Wuhan. Contrairement aux autres types de messages similaires disponibles, celle-ci insistait sur les similitudes au virus du SARS à l'origine de l'épidémie de 2003, et comprenait en annexe des documents médicaux tels qu'un scan de la poitrine d'un individu malade, un résultat d'examen", "section_level": 2}, {"title": "Mesures ultérieures au premier cas.", "content": "Dans les jours suivant l'activation du CECC et du premier cas diagnostiqué sur le territoire taïwanais, plusieurs mesures sont entreprises. En réponse à ce premier cas de Covid-19, le niveau opérationnel du CECC est promu au niveau 2 le. Le ministre de la Santé et du Bien-être Chen Shih-chung est alors nommé en tant que commandant en charge du CECC, remplaçant Chou Jih-haw, directeur-général des CDC ayant officié alors que le CECC était classé au niveau 3 depuis. Cette promotion du niveau opérationnel du centre de commandement permet une meilleure coordination entre les différents ministères ainsi que les organismes taïwanais privés afin de lutter contre l'épidémie. Lors de ses conférences de presse journalières, le commandant Chen Shih-chung est entre autres appuyé par une intervention du vice-président Chen Chien-jen, épidémiologiste de métier et ancien dirigeant du département de la Santé pendant l'épidémie de SRAS. Le CECC a mis en place, d'après une recherche publiée par le, un total de entre le et le, notamment sur les sujets du contrôle aux frontières, l'identification des cas, l'allocation des ressources, les procédures de mise en quarantaine et le report de la réouverture des écoles après les vacances hivernales. Alors que le contrôle aux", "section_level": 2}, {"title": "Levée progressive des restrictions.", "content": "Alors que le nombre de nouveaux cas se stabilise, avec aucune infection locale depuis environ, une levée brusque des mesures sanitaires n'est néanmoins pas envisagée dans l'immédiat, étant donné l'observation de nouveaux cas dans des pays ayant assoupli leurs restrictions, comme en Chine et en Corée du Sud. De premiers assouplissements commencent tout de même à être instaurés de manière progressive. La première levée de restrictions concerne l'arrêt partiel du huis clos imposé aux rencontres sportives professionnelles de la ligue nationale de baseball. Le CECC permet ainsi d'ouvrir les enceintes sportives à un nombre limité de", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rapatriements.", "content": "Un rapatriement par vol charter de taïwanais a lieu le, bloquées depuis une dizaine de jours par le confinement de la ville de Wuhan. L'ensemble des passagers est placé en quarantaine à leur arrivée, puis soumise à dépistage. Étant donné un différend survenu entre les autorités de Pékin et de Taipei, concernant trois passagers non déclarés dont un précédemment testé positif, les opérations de rapatriement depuis Wuhan vers Taipei sont ensuite suspendues. Les ayant été confinés sur le sont évacués", "section_level": 2}, {"title": "Transports en commun.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Liaisons internationales aériennes.", "content": "Parmi les premières suspensions de lignes reliant Taïwan au reste du monde, le gouvernement italien annonce très tôt, dès le, l'interdiction immédiate des vols à destination et en provenance de Chine et de Taïwan, après avoir diagnostiqué ses deux premiers cas. En conséquence, la compagnie taïwanaise EVA Air annule toutes ses liaisons avec la ville de Milan en Italie. De manière générale, ces suspensions de lignes aériennes combinées ensuite à la fermeture des frontières taïwanaises aux ressortissants étrangers", "section_level": 3}, {"title": "Liaisons internationales maritimes.", "content": "Le débarquement des navires de croisière ayant fait escale en Chine continentale, à Hong Kong ou à Macao dans une période de, ou ceux ayant transporté des personnes avec un cas avéré ou suspecté de coronavirus dans les précédents, sont interdits d'entrée dans les ports taïwanais à partir du. Cette mesure est officialisée peu après le refus de débarquement notifié au au port de Kaohsiung le jour même. Le navire avait déjà débarqué la veille dans le nord du pays, à Keelung, mais un rapport des autorités chinoises font entre temps l'état des lieux", "section_level": 3}, {"title": "Lignes ferroviaires.", "content": "Les services publics de la (TRA), agence du Ministère des Transports et des Communications, ainsi que ceux de la compagnie gérant la ligne à grande vitesse (THSR) mettent en place des mesures afin d'éviter la propagation de l'infection via les lignes ferroviaires. En temps normal, près de sont enregistrés quotidiennement sur le réseau de lignes de la TRA, ainsi que sur celui de la THSR. Une désinfection régulière des rames et des gares ferroviaires est ainsi mise en place. À partir du début du mois de, les stations de la THSR sont désinfectées toutes les tandis que les rames des trains font l'objet d'un nettoyage particulier après chaque journée d'exploitation. La fréquence de désinfection des rames est augmentée à compter de la mi-, après chaque fin de service dans l'un des deux terminaux. Des dispositifs de thermomètres infrarouge sont installés dans plusieurs stations de la", "section_level": 3}, {"title": "Événements publics.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Événements culturels.", "content": "De nombreuses manifestations culturelles sont suspendues ou annulées sur le territoire taïwanais, notamment à la suite des recommandations du CECC consistant à limiter les rassemblements autant en espace confiné ou en plein air. Les festivités de Qing Ming aussi appelées journée nationale de nettoyage des tombes, autour du et, sont perturbées par les mesures de restriction de rassemblement. Alors qu'elles donnent régulièrement lieux à", "section_level": 3}, {"title": "Événements sportifs.", "content": "Plusieurs compétitions sportives taïwanaises sont suspendues ou annulées en accord avec les mesures sanitaires de lutte contre l'épidémie. Entre autres, l'ASEAN Basketball League, ligue professionnelle de basket-ball regroupant des équipes de Taïwan, Hong Kong, Macao et divers États d'Asie du Sud-Est, est suspendue après plusieurs reports au mois de février. Néanmoins, alors que la plupart des championnats nationaux de basket-ball sont également perturbés comme en Chine, en Corée du Sud et au Japon, le championnat taïwanais n'est pas interrompu et réorganise son fonctionnement en conséquence. Tandis que toutes les enceintes sportives publiques sont fermées par le gouvernement et que des rassemblements publics en espace confiné sont restreins à à la mi-, l'ensemble des rencontre des sont relocalisées dans un lieu unique, le centre d'entraînement Hao Yu de Nouveau Taipei, et sont disputées à huis clos. L'accès est limité aux joueurs, au personnel sportif des clubs, aux officiels des clubs et de la ligue, ainsi qu'aux cadreurs et journalistes sportifs, mais permis uniquement après avoir vérifié que", "section_level": 3}, {"title": "Controverses.", "content": "Étant donné que Taïwan n'est pas reconnue en tant que membre de l'Organisation mondiale de la santé, elle n'est pas soutenue dans ses mesures par cette dernière. En effet, le statut de membre à l'OMS de la république de Chine a été perdu en 1972, date à laquelle il a été transféré à la république populaire de Chine. Pendant quelques années, un compromis politique est établi, Taïwan bénéficiant ainsi du statut d'observateur à partir de 2009, date à laquelle les relations diplomatiques entre Pékin et Taipei se sont améliorées ; ce statut est perdu en 2016 à la demande de la Chine, coïncidant avec l'élection de Tsai Ing-wen à la présidence de Taïwan, dont le parti est réputé « pro-indépendance ». Les échanges entre l'instance mondiale et celles de Taïwan restent par ailleurs bridés. Le, alors que plusieurs cas suspects de pneumonie sont répertoriés à Wuhan, les demandes d'informations à l'OMS de la part des Centres taïwanais de contrôle des maladies restent sans réponses. Plus tard, malgré les premières notifications des CDC taïwanais vers l'OMS au début du mois de, communicant leurs analyses concernant le mode de transmission du virus d'être humain à être humain, l'OMS ne fera des déclarations à ce sujet qu'à partir du, soit deux jours après le CDC chinois. Cette confusion conduit parfois à des mesures internationales englobant à la fois les territoires de la Chine continentale, de Hong Kong, de Macao et de Taïwan alors que leurs niveaux d'évolution de la pandémie sont significativement différents. Pour exemple, lorsque des pays ont fermé début leurs aéroports aux vols commerciaux provenant de Chine continentale, la mesure sanitaire a été parfois de fait étendue à ceux provenant de Taïwan, entre autres de la part de l'Italie, des Philippines et du Viêt Nam. Cette confusion pourrait provenir des rapports de l'OMS, sur lesquels le bilan des cas confirmés en Chine inclut le détail de. À l'échelle nationale, l'exclusion par l'OMS du territoire taïwanais du reste de la scène internationale renforce le sentiment de mobilisation générale de la population taïwanaise, ces derniers jugeant. En réaction aux revendications taïwanaises d'un retour à son statut d'observateur, l'OMS ne se positionne pas et répond officiellement que la question de son inclusion ne relève pas de ses qualifications, mais incombe à ses États membres. Début, l'ensemble des alliés diplomatiques de Taïwan écrivent à l'OMS, tandis que l'Allemagne, l'Australie, le Canada, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, le Japon, la Nouvelle-Zélande font de même d'une voix commune, afin de demander à l'instance internationale de reconsidérer la question. Une telle procédure permettrait aux autorités sanitaires taïwanaises de partager leur expérience, en tant qu'observateur non étatique, lors de la assemblée mondiale de la santé se tenant à Genève du au. La Chine, par l'intermédiaire du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères fait alors part de son opposition, selon son principe d'une seule Chine. Lors de la première journée de l'Assemblée, plusieurs membres de l'OMS réitèrent leur appel lors de leur allocution de, soulignant la nécessité de bénéficier de l'expérience taïwanaise. En fin de compte, il est collégialement décidé de reporter cette question lors d'une prochaine session, afin de concentrer les débats sur celles concernant spécifiquement la pandémie.", "section_level": 2}], "src_summary": "La pandémie de Covid-19 se propage à Taïwan à partir du, date à laquelle est confirmé le premier cas de Covid-19. ", "tgt_summary": null, "id": 1729692}
{"src_title": "André Manaranche", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "De famille paysanne auvergnate émigrée dans la banlieue parisienne pour des raisons économiques, André Manaranche se sent très tôt appelé au sacerdoce. Entamant ses études au petit séminaire de Versailles en 1939 il est ordonné prêtre à Versailles le. Il est alors envoyé pour des études supérieures à l'Institut d'études sociales de l'Institut catholique de Paris et y soutient une thèse intitulée \"Communauté et société dans l’Eglise\" inspirée des travaux d'Ernst Troeltsch. Il est nommé vicaire à la paroisse d'Ermont puis à la paroisse Saint-Symphorien de Versailles. En 1960, il entre au noviciat des jésuites de Saint-Martin-d’Ablois dans la Marne, puis rejoint la Faculté de Fourvière où il passe sa maîtrise en théologie, laquelle sera la source du livre \"Quel salut?\" (Seuil, 1969). La même année il publie \"Y a-t-il une éthique sociale-chrétienne?\". Dedans, il se demande si la perception du Royaume ne se situe pas à, ce qui amène Henri Desroche à penser que cela aurait pu conduire à une théologie sociologisante, sans être a-théologique. Il se tourne ensuite vers la dogmatique et, pour fuir l’ambiance ouest-européenne, consacre de nombreuses années à l’Afrique francophone, notamment au Sénégal, au Niger, au Bénin, au Burundi, au Rwanda, Madagascar, La Réunion et Maurice, avec des interventions ponctuelles au Maroc et en Algérie, pour des enseignements, des retraites et des services pastoraux, que l’âge et la santé rendront peu à peu moins lointains. En 1973, Guy Bagnard requiert son aide au Séminaire de Paray-le-Monial puis au Séminaire d'Ars. En 1986, l’abbé Edmond Barbotin, conseiller religieux national des Scouts d’Europe, et le Mouvement lui confie l’aumônerie nationale des Routiers, avec le pèlerinage annuel à Vézelay, qu'il fréquente toujours à la Toussaint. Il le sera durant dix ans. À partir de 1984, il est membre de la communauté jésuite de la \"Rue de Grenelle\" à Paris, d'où il continue à assurer des services pastoraux divers et pas mal d'accompagnements spirituels de personnes individuelles ou de couples. Il a rédigé son autobiographie en 2009 (publiée aux éditions du Sarment-Jubilé sous le titre \"Prêtre. Genèse d’une réflexion\"), dont le propos est le récit de sa vocation et des œuvres théologiques qui ont marqué son parcours de prêtre en des temps difficiles. Il a écrit une préface à la réédition du livre de Pierre Rousselot, \"Les Yeux de la foi\". Bernard Pottier avait déjà indiqué en 1984 l'importance de cet ouvrage. Atteint par le Covid-19, André Manaranche meurt le à la Maison Saint-Jean de Lille, à l’âge de 93 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Publications.", "content": "Cette bibliographie émane des Jésuites de France.", "section_level": 1}], "src_summary": "André Manaranche, né le à Chatou et mort le à Lille, est un prêtre jésuite français, théologien et écrivain spirituel.", "tgt_summary": null, "id": 693}
{"src_title": "Douzenan", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Le Douzenan présente une longueur de. Il prend sa source dans la commune de Cressanges, dans l'étang des Chasaux à une altitude de, s'écoule vers le nord et se jette dans la Sioule, en limite de Saint-Pourçain-sur-Sioule et Contigny, à une altitude de.", "section_level": 1}, {"title": "Communes traversées.", "content": "Le Douzenan traverse de l'Allier, soit de l'amont vers l'aval : Cressanges, Treban, Meillard, Laféline, Verneuil-en-Bourbonnais, Saulcet, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Contigny.", "section_level": 2}, {"title": "Zone hydrographique et affluents.", "content": "Les bassins hydrographiques sont découpés dans le référentiel national BD Carthage en éléments de plus en plus fins, emboîtés selon quatre niveaux : régions hydrographiques, secteurs, sous-secteurs et zones hydrographiques. Le bassin versant du Douzenan s'insère dans la zone hydrographique « La Sioule de la Bouble (Nc) à l'Allier (Nc) », au sein du bassin DCE plus large « La Loire, les cours d'eau côtiers vendéens et bretons ». Le Douzenan reçoit le tribut de divers petits affluents de moins de de longueur, dont le ruisseau de Grenail, le Ris des Boudots, le Ris de Saulcière et la Guèze en rive droite.", "section_level": 2}, {"title": "Pêche et peuplements piscicoles.", "content": "Sur le plan piscicole, le Douzenan est classé en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche).", "section_level": 1}, {"title": "Qualité des eaux.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "État des masses d'eau et objectifs.", "content": "Issu de la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE) du, le découpage en masses d’eau permet d'utiliser un référentiel élémentaire unique employé par tous les pays membres de l'Union européenne. Une masse d'eau de surface est une partie distincte et significative des eaux de surface, telles qu'un lac, un réservoir, une rivière, un fleuve ou un canal, une partie de rivière, de fleuve ou de canal, une eau de transition ou une portion d’eaux côtières. Pour les cours d’eau, la délimitation des masses d’eau est basée principalement sur la taille du cours d’eau et la notion d’hydro-écorégion. Ces masses d’eau servent ainsi d’unité d’évaluation de l’état des eaux dans le cadre de la directive européenne. Le Douzenan fait partie de la masse d'eau codifiée FRGR1830 et dénommée « le Douzenan et ses affluents, depuis la source jusqu'à la confluence avec la Sioule ». Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Loire-Bretagne est un document de planification dans le domaine de l’eau. Il définit, pour une période de six ans les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin Loire-Bretagne. L'état des lieux 2013 défini dans la SDAGE 2016 – 2021 et les objectifs à atteindre pour cette masse d'eau sont les suivants :", "section_level": 2}, {"title": "Gouvernance.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Échelon du bassin.", "content": "En France, la gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique, au nombre de sept en France métropolitaine, échelle cohérente écologiquement et adaptée à une gestion des ressources en eau. Le Douzenan est sur le territoire du bassin Loire-Bretagne et l'organisme de gestion à l'échelle du bassin est l'agence de l'eau Loire-Bretagne.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Douzenan est un cours d'eau français qui coule dans le département de l'Allier. C'est un affluent en rive gauche de la Sioule et donc un sous-affluent de la Loire.", "tgt_summary": null, "id": 5854}
{"src_title": "Pandémie de Covid-19 à Sainte-Lucie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte.", "content": "Le, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé qu'un nouveau coronavirus était à l'origine d'une maladie respiratoire chez un groupe de personnes de la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, en Chine, qui a été signalée à l'OMS le. Le taux de létalité lié au Covid-19 a été beaucoup plus faible que le SRAS de 2003, mais la transmission a été significativement plus élevée, avec un nombre total de décès important.", "section_level": 1}, {"title": "Chronologie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Mars 2020.", "content": "Le, le premier cas à Sainte-Lucie a été confirmé. La patiente est une femme de ayant des antécédents de voyage en provenance du Royaume-Uni. Le ministère de la Santé et du Mieux-être a confirmé un deuxième cas le 14 mars 2020. Les patients ont été rapatriés au Royaume-Uni les 24 et 25 mars. Le, le Premier ministre Allen Chastanet a annoncé que Sainte-Lucie mettrait en œuvre des mesures de distanciation sociale, y compris la suspension des activités commerciales non essentielles du 23 mars au 5 avril. Le gouvernement a également imposé un couvre-feu de 23 h à 5 h. Le 29 mars, le Premier ministre a prolongé la fermeture jusqu'au 14 avril et prolongé le couvre-feu à 20 heures-5 heures. Le, le gouvernement de Sainte-Lucie a déclaré l'état d'urgence et annoncé la fermeture des aéroports du pays aux vols de passagers entrants jusqu'au 5 avril. Le, le ministère de la Santé a commencé à effectuer localement des tests au Covid-19 et, le 29 mars, il a signalé le premier cas de transmission locale parmi six nouveaux cas confirmés. Le ministère a également signalé que étaient placées sous quarantaine surveillée. Le, tous les restaurants, bars et licences d'alcool devaient fermer. Le, le Premier ministre a annoncé un couvre-feu de 24 heures confinant toutes les personnes à leur lieu de résidence de 5 heures du matin le avril à 5 heures du matin le 7 avril. Au moment de l'annonce, les personnes étaient déjà sous couvre-feu, ce qui signifie qu'elles ne pouvaient pas prendre de dispositions pour le nouveau couvre-feu.", "section_level": 2}, {"title": "Avril 2020.", "content": "Le, le Premier ministre a annoncé que les mini-marchés et boulangeries seraient ouverts pour une durée limitée afin de permettre aux gens d'acheter des marchandises. Le 2 avril, les habitants de Sainte Lucie ont fait la queue en longues files devant les magasins brièvement ouverts, ignorant pour la plupart les appels du Premier ministre à pratiquer la distanciation sociale. Le, le Premier ministre a annoncé que Sainte-Lucie reviendrait à un couvre-feu de 19 heures à 5 heures pour une durée totale de 10 heures du 7 avril au 13 avril. Les entreprises essentielles seraient autorisées à fonctionner de 7 h à 16 h, sauf pendant les vacances du Vendredi Saint, de Pâques et du lundi de Pâques. Le, un programme de stabilisation sociale a été annoncé pour les personnes devenues sans emploi à cause de la pandémie de coronavirus, ou qui sont vulnérables, et un programme de soutien économique aux entreprises. Sarah Flood Beaubrun, ministre des Affaires extérieures, a annoncé qu'elle travaillait avec les États-Unis et le Canada pour renvoyer les Saint-Luciens bloqués à l'étranger. Le, le gouvernement a prolongé le couvre-feu de 10 heures de 19 heures à 5 heures du matin et la fermeture commerciale partielle jusqu'au 26 avril. Le gouvernement a ajouté des quincailleries et des fournitures pour la maison à la liste des entreprises autorisées à fonctionner pour permettre la préparation de la sécheresse et des ouragans. Le, les premiers ressortissants nationaux ont été rapatriés. Les rapatriés sont huit employés de Norwegian Cruise Line qui étaient ancrés sur la côte de la Barbade depuis le 9 avril. Le, le médecin-chef Sharon Belmar-George a annoncé que les confirmés du pays s'étaient tous rétablis, y compris ceux à haut risque en raison de leur âge ou de conditions préexistantes. Toutes les mesures, y compris le couvre-feu, resteront en vigueur pour le moment, et Belmar-George a mis en garde contre une nouvelle recrudescence à l'avenir. Le Premier ministre Allen Chastanet a été interrogé sur la levée de la restriction d'alcool. Chastanet l'examinera, mais souhaite suivre les conseils du médecin-chef. Le 30 avril, Chastenet a annoncé que l'interdiction d'alcool ne serait pas levée. Le Cabinet de Sainte-Lucie a accepté de réduire son salaire de 75% en raison de la crise économique causée par le coronavirus et la perte de revenus du tourisme. Le gouvernement se réunira le 28 avril pour faire face à la perte de revenus. Le, le ministère de la Santé a annoncé :. Entre le 21 et le 24 avril, ont été effectués, tous négatifs. Au, il y a maintenant confirmés, dont 15 se sont rétablis. Les deux nouveaux cas sont une mère de isolée depuis le 4 mars et son fils de. Le, la Banque mondiale fournira de dollars à Sainte-Lucie pour sa réponse au Covid-19.", "section_level": 2}, {"title": "Mai 2020.", "content": "Le, l'Unité des affaires de la diaspora de Sainte-Lucie a signalé que 29 Sainte-Luciennois étaient décédées à l'étranger des suites du Covid-19 : 22 aux États-Unis, six au Royaume-Uni et un en Suisse.", "section_level": 2}, {"title": "Statistiques.", "content": "Chronologie du nombre de cas actifs{\"legends\":[],\"scales\":[{\"type\":\"time\",\"name\":\"x\",\"domain\":{\"data\":\"chart\",\"field\":\"x\"},\"zero\":false,\"range\":\"width\",\"nice\":true},{\"type\":\"linear\",\"name\":\"y\",\"domain\":{\"data\":\"chart\",\"field\":\"y\"},\"zero\":false,\"range\":\"height\",\"nice\":true},{\"domain\":{\"data\":\"chart\",\"field\":\"series\"},\"type\":\"ordinal\",\"name\":\"color\",\"range\":[\"#ff6347\",\"cyan\",\"black\"]}],\"version\":2,\"marks\":[{\"type\":\"line\",\"properties\":{\"hover\":{\"stroke\":{\"value\":\"red\"}},\"update\":{\"stroke\":{\"scale\":\"color\",\"field\":\"series\"}},\"enter\":{\"y\":{\"scale\":\"y\",\"field\":\"y\"},\"x\":{\"scale\":\"x\",\"field\":\"x\"},\"stroke\":{\"scale\":\"color\",\"field\":\"series\"},\"strokeWidth\":{\"value\":1}}},\"from\":{\"data\":\"chart\"}},{\"type\":\"symbol\",\"properties\":{\"enter\":{\"y\":{\"scale\":\"y\",\"field\":\"y\"},\"x\":{\"scale\":\"x\",\"field\":\"x\"},\"size\":{\"value\":49},\"shape\":\"circle\",\"fill\":{\"scale\":\"color\",\"field\":\"series\"}}},\"from\":{\"data\":\"chart\"}}],\"height\":200,\"axes\":[{\"type\":\"x\",\"title\":\"Date\",\"scale\":\"x\",\"format\":\"%e 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Cette église se situe en bordure de la populeuse rue Saint-Jacques, près du collège de Sorbonne, en plein cœur du quartier universitaire. Elle a été nommée ainsi parce que son chœur, orienté non pas à l'est mais à l'ouest, était", "section_level": 2}, {"title": "Débuts littéraires et premiers méfaits.", "content": "Le 5 juin 1455, au soir de la Fête-Dieu, Villon tue un prêtre lors d'une rixe. On connaît l’événement par la relation qu'en font les lettres de rémission que le poète obtient en janvier 1456 (celles-ci reprennent cependant les termes de ses suppliques, donc sa propre version des faits). Assis avec un prêtre et une femme sur un banc de pierre de Saint-Benoît, dans la rue Saint-Jacques, il est pris à partie, sous un prétexte qu'on ignore, par un autre prêtre, Philippe Sermoise. Ce dernier tire une dague de sa robe, le frappe au visage, lui fend la lèvre et le poursuit. Pour se défendre, Villon plante sa dague dans l’aine de son agresseur. Sermoise roule à terre. Villon lui jette", "section_level": 2}, {"title": "À la cour de Charles d'Orléans.", "content": "En décembre 1457-janvier 1458, ses pérégrinations le conduisent à Blois, à la cour du duc d'Orléans. Petit-fils de Charles V, le prince a alors 63 ans et n’est pas encore père du futur Louis XII. Prisonnier des Anglais pendant vingt-cinq ans, il a écrit pour se distraire et est devenu le premier poète de son époque. Rentré en France, il a fait de sa cour le rendez-vous des plus fins rimeurs. On y vient de loin, sûr d’être bien accueilli. Des albums recueillent les compositions du duc, de ses courtisans et de ses invités. Dans l'un de ces manuscrits se trouvent trois ballades de Villon, probablement autographes : l’\"\", la \"Ballade des contradictions\" (précédée dans le manuscrit du nom, en partie rogné, de l’auteur) et la \"Ballade franco-latine\". \"L’Épître à Marie d'Orléans\" comprend deux poèmes dédiés à la fille du duc, Marie : l'un pour célébrer sa naissance, le 19 décembre 1457 ; l'autre pour la remercier de l’avoir tiré", "section_level": 2}, {"title": "Dernières années connues.", "content": "Durant l'été 1461, Villon est emprisonné à Meung-sur-Loire. Dans la basse fosse de la prison de l’évêque d’Orléans Thibault d’Aussigny, « la dure prison de Mehun », il est nourri \"... d’une petite miche\" \"Et de froide eaue tout ung esté.\" Qu’a-t-il fait? On l’ignore. Mais il aurait été déchu de sa qualité de clerc par l’évêque (qui n'en avait pas le droit, Villon relevant du seul évêque de Paris). Dans l\"'Épître à ses amis\", il appelle à l’aide : \"Aiez pictié, aiez pictié de moi\" \"À tout le moins, s’i vous plaist, mes amis!\" \"En fosse giz (non pas soubz houz ne may)\" (non pas sous les houx des fêtes de mai) \"[...] Bas en terre - table n'a ne trestaux.\" \"Le lesserez là, le povre Villon?\" Villon a ressenti comme injuste et excessivement sévère la peine infligée par Thibault d’Aussigny. C’est de la prison de Meung qu’il fait dater tous ses malheurs. Dans le \"Testament\", il rend l'évêque responsable de sa déchéance physique et morale et le voue aux", "section_level": 2}, {"title": "La légende Villon.", "content": "Villon passe très vite dans la légende. Le texte le plus connu de la légende villonienne est le \"Recueil des Repues franches de maistre François Villon et de ses compagnons\", où il est présenté comme un gai luron et un pique-assiette, voir ci-contre. Certaines de ses ballades sont célèbres dès la fin du, mais on ne sait de lui que ce que l’on peut apprendre dans son œuvre (qu’il faut se garder de lire comme une simple et sincère confidence, le poète ayant lui-même élaboré son mythe — ou plutôt ses mythes). Il faut attendre la fin du pour être mieux renseigné sur la vie du poète, grâce à quelques précieux documents retrouvés dans les Archives. Il reste néanmoins encore d’importantes zones d’ombre qui donnent libre cours aux imaginations, d’où, selon les époques, les différentes images constitutives de la « légende Villon ».", "section_level": 1}, {"title": "\"Villon, villonner, villonnerie\".", "content": "Villon disparaît mystérieusement après son départ de Paris en 1463, mais il connaît une célébrité immédiate. Dès 1489 ses œuvres sont éditées chez Pierre Levet et une vingtaine d’éditions reproduisent le texte de Levet jusqu’en 1533. À la demande de François, Marot donne alors du « meilleur poète parisien qui se trouve » une nouvelle édition où il s’efforce de corriger les fautes des éditions précédentes. Les allusions satiriques des legs sont déjà devenues inintelligibles (« il faudrait avoir esté de son temps à Paris, et avoir connu les lieux, les choses et les hommes dont il parle », dit Marot) mais déjà l’imagerie populaire a transformé Villon. Elle a fait du poète le type de l’escroc par excellence, grand farceur et grand buveur, toujours habile à tromper le bourgeois pour vivre d’expédients. Il est le héros du \"Sermon des repues franches de maistre Françoys Villon\", un petit recueil sur l’art", "section_level": 2}, {"title": "Le premier « poète maudit ».", "content": "D’autres images viendront se superposer. Avec le, Villon acquiert son statut de premier « poète maudit », mais c’est encore une « figure sans chair ». C’est à partir de 1873, grâce aux recherches entreprises par Auguste Longnon et Marcel Schwob, que sont découverts les documents relatifs au meurtre de Philippe Sermoise (lettres de rémission de 1455), au vol du collège de Navarre (enquête de 1457-1458) et à la rixe Ferrebouc (arrêt du Parlement de 1463). L’accent est mis alors et jusqu’à aujourd’hui (voir le téléfilm de 2009 \"Je, François Villon, voleur, assassin, poète\"...) sur le déclassé social, le voleur, le meurtrier condamné à être pendu, le coquillard. Villon était-il un criminel notoire, ou ne fut-il", "section_level": 2}, {"title": "Œuvre.", "content": "Villon n'a pas tant renouvelé la forme de la poésie de son époque que la façon de traiter les thèmes poétiques hérités de la culture médiévale, qu'il connaît parfaitement, et qu'il anime de sa propre personnalité. Ainsi, il prend à contre-pied l'idéal courtois, renverse les valeurs admises en célébrant les gueux promis au gibet, cède volontiers à la description burlesque ou à la paillardise, et multiplie les innovations de langage. Mais la relation étroite que Villon établit entre les événements de sa vie et sa poésie l'amène également à laisser la tristesse et le regret dominer ses vers. \"Le Testament\" (1461-1462), qui apparaît comme son chef-d'œuvre, s'inscrit dans le prolongement du Lais que l'on appelle également parfois \"le Petit Testament\", écrit en 1456. Ce long poème de 2023 vers est marqué par l'angoisse de la mort et recourt, avec une singulière ambiguïté, à un mélange de réflexions sur le temps, de dérision amère, d'invectives et de ferveur religieuse. Ce mélange de tons contribue à rendre l'œuvre de Villon d'une sincérité pathétique qui la singularise par rapport à celle de ses prédécesseurs. La Bibliothèque historique de la ville de Paris possède une collection d'environ 400 ouvrages et œuvres du poète, réunie par Rudolf Sturm, auteur d'une importante bibliographie de l'auteur. Dans sa célèbre \"Anthologie de la Poésie française\" publiée dans la collection de la Pléiade, André Gide insiste longuement sur l'importance de François Villon en son temps et dans l'histoire de la poésie française : « Vous avez Villon, disait Housman. Oui ; parmi l'extraordinaire fatras pseudo-poétique où commençait de \"s'informer\" notre langue, Villon surgit qui, dans cette voie lactée avec feux éteints, luit pour nous d'un éclat incomparable. »", "section_level": 1}, {"title": "Un poète de son temps.", "content": "Nonobstant l'universalité des préoccupations de Villon, il faut admettre qu'il a d'abord écrit pour son temps. Ses poèmes s'adressent tantôt aux joyeux drilles du Quartier Latin, tantôt aux princes susceptibles de le prendre sous leur protection. D'un point de vue formel, il ne semble pas innover et reprend à son compte, puis adapte, de nombreux genres littéraires déjà anciens. Il faut cependant replacer cette remarque dans le contexte historique. Le Moyen Âge", "section_level": 2}, {"title": "Un témoignage autobiographique.", "content": "En premier lieu, si les sujets abordés sont classiques, peu d'auteurs les ont vécus d'aussi près et, sans avoir toujours des parcours faciles, la plupart furent assez vite intégrés dans des cours de seigneurs à moins qu'ils ne fussent eux-mêmes des grands du royaume comme Charles d'Orléans (qui, retenu comme otage connut certes un long exil, mais un exil « doré »). Villon, quant à lui, a brûlé sa vie au fond des tavernes au milieu des gueux, des bandits et des prostituées. Il fut plusieurs fois emprisonné et a réellement frôlé la mort. « En l'an de [son] trentïesme aage », comme épuisé par cette vie d'aventure, par l'emprisonnement, par la torture et la déchéance, il compose son \"Testament\". Cette vie dissolue transparaît donnant une profondeur et une sincérité touchantes à ses textes, et ce d'autant plus que consciemment ou non, nous lisons Villon à l'aune de son histoire personnelle. Outre l'intensité de son propos, ce qui différencie radicalement l'œuvre de Villon de toute la production poétique médiévale, c'est son caractère autobiographique revendiqué (même", "section_level": 2}, {"title": "Le Poète et la Mort.", "content": "Dans son \"Anthologie de la poésie française\" (Hachette, Paris, 1961), Georges Pompidou écrit : « (Villon) a peu écrit et encore y a-t-il dans son œuvre beaucoup de", "section_level": 2}, {"title": "\"Le Lais\".", "content": "\"Le Lais\" est une œuvre de jeunesse (1457) formée de quarante huitains d'octosyllabes, où l'on voit un Villon, joyeux et parfois potache, égrener une suite de « dons » ou de « legs » plus ou moins loufoques, mais toujours cruels et souvent drôles, à destination de ses ennemis. Ses cibles favorites sont les autorités, la police, les ecclésiastiques trop bien nourris, les bourgeois, les usuriers, en somme les cibles éternelles de la contestation étudiante et prolétaire. Il reprend dans ce texte plusieurs genres littéraires connus : au vu des circonstances (le départ pour Angers) et de l'utilisation de motifs de l'amour courtois des trouvères, ce pourrait être un \"congé\", dans la droite ligne de la tradition arrageoise, où le poète galant quitte sa dame qui l'a trop fait souffrir. Cependant,", "section_level": 2}, {"title": "\"Le Testament\".", "content": "\"Le Testament\" est une œuvre beaucoup moins homogène que n'est \"le Lais\". S'il reprend l'idée de parodie d'un acte juridique, ce n'est en fait qu'une colonne vertébrale sur laquelle viennent se greffer toutes sortes de digressions sur l'injustice, la fuite du temps, la mort, la sagesse... ainsi que des poèmes autonomes souvent présentés comme des legs. On retrouve cependant la plume vive et acerbe et l'humour tantôt noir et subtil, tantôt franchement rigolard et paillard qui caractérise Villon. Peut-être l'auteur souhaite-t-il présenter", "section_level": 2}, {"title": "La \"Ballade des pendus\".", "content": "La ballade dite \"Ballade des pendus\", parfois improprement appelée \"Épitaphe Villon\", est le poème le plus connu de François Villon, et l'un des plus célèbres poèmes de la langue française. On s'accorde en général pour penser que cette ballade fut composée par Villon alors qu'il était emprisonné à la suite de l'affaire Ferrebouc, mais le fait n'est pas absolument établi. Le poème présente une originalité profonde dans son énonciation : ce sont les morts qui s'adressent aux vivants, dans un appel à la compassion et à la charité chrétienne, rehaussé par le macabre de la description. Cet effet de surprise est cependant désamorcé par le titre moderne. Le premier vers « Freres humains, qui après nous vivez », conserve de ce fait encore aujourd’hui un fort pouvoir d'évocation et d'émotion :", "section_level": 2}, {"title": "Versification : étude du \"Quatrain\".", "content": "Ce petit poème, sans doute écrit alors que, fatigué de vivre et fataliste, Villon n'a pas encore interjeté appel et attend son exécution par pendaison, renferme en quatre octosyllabes la quintessence", "section_level": 2}, {"title": "Influence.", "content": "Villon est imprimé pour la première fois en 1489, édition qui est suivie par plusieurs autres. La dernière édition quasi contemporaine est celle que Clément Marot donna en 1533. À cette époque la légende villonienne est déjà bien établie. Elle s'estompe vers la fin de la Renaissance, de façon que Boileau, qui mentionne Villon dans son \"Art poétique\", ne semble le connaître que par ouï-dire. C'est au seulement que l'on commence à s'intéresser de nouveau au poète. Il est redécouvert à l'époque romantique, où il acquiert son statut de premier « poète maudit ». Dès lors, sa notoriété ne faiblit plus. Il inspira notamment les poètes de l'expressionnisme allemand et fut traduit dans de nombreuses langues (allemand, anglais, russe, espéranto, espagnol, japonais, tchèque, hongrois...), ce qui lui conféra une réputation mondiale, tant ses préoccupations sont universelles et transcendent les barrières du temps et des cultures.", "section_level": 1}, {"title": "À travers Paris.", "content": "Le Paris de Villon Enfermée dans des murs délimitant un espace qui correspond aux six premiers arrondissements actuels, Paris est alors peuplée de plus de habitants. Cité universitaire par excellence, avec la Sorbonne, elle abrite sur sa rive gauche près d’une centaine de collèges et accueille quelque cinq", "section_level": 2}, {"title": "Autres.", "content": "« [...] C'est d'umaine beaulté l'yssue! Les bras cours et les mains contraites, Les espaulles toutes bossues ; Mamelles, quoy! toutes retraites ; Telles les hanches que les tetes. Du sadinet, fy! Quant", "section_level": 2}, {"title": "Sources historiques.", "content": "Aucune de ces sources ne contient l'intégrale des poèmes maintenant attribués à Villon. De plus, les documents diffèrent légèrement sur certains vers, ce qui obligea les éditeurs depuis la première édition critique de Clément Marot à un long travail de compilation, de comparaison et d'attribution des poésies encore", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres et bibliographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste chronologique des œuvres de Villon.", "content": "Cette liste se veut exhaustive. Cependant, elle est régulièrement mise en doute, l'attribution de tel ou tel poème étant contestée, ou \"a contrario\" elle se voit parfois enrichie de « nouvelles » œuvres... Néanmoins, elle semble acceptée en l'état par la plupart des spécialistes de Villon.", "section_level": 2}, {"title": "Éditions modernes.", "content": "Villon passe pour un auteur ardu, et ce à plusieurs titres. La barrière de la langue tout d’abord : le moyen français n’est pas aisé à appréhender pour le lecteur moderne, à la fois sur le plan syntaxique et lexical. Notons cependant que les règles de grammaire ont déjà commencé à se stabiliser au excluant progressivement les reliquats les plus déroutants de la langue romane, notamment les déclinaisons. Face à cette difficulté, les éditeurs choisissent tantôt de faire figurer à côté du texte original une transcription en français", "section_level": 2}, {"title": "Hommages.", "content": "(10140) Villon, astéroïde.", "section_level": 1}], "src_summary": "François de Montcorbier dit Villon (//), né en 1431 (à Paris?) et mort après 1463, est un poète français de la fin du Moyen Âge. ", "tgt_summary": null, "id": 327981}
{"src_title": "Un air de famille (film)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Guru Nanak (1469-1539), fondateur du sikhisme, est né dans le village de Talwandi, nommé maintenant Nankana Sahib, près de Lahore, dans l'actuel Pakistan. Ses parents sont punjabi et appartiennent à une caste marchande : les Khatri du Punjab. Dès son enfance, Guru Nanak est fasciné par la spiritualité et montre des dispositions peu ordinaires pour l'apprentissage. C'est sans doute durant cette période qu'il découvre l'enseignement du poète saint Kabîr (élevé dans une famille musulmane), père de la littérature hindi, un homme révéré à la fois par les hindous et les musulmans. Après une expérience spirituelle de « fusion » avec l'essence de toute chose, Gurû Nanak compose le \"Jap Ji Sahib\", poème mystique qui résume un enseignement qu'il décide de partager. Il voyage dans toute l'Inde et dans de nombreux pays environnants - Népal, Tibet, Sri Lanka, avant d'entamer un long périple au cœur du monde musulman. En effet, le premier disciple et ami d'enfance de Guru Nanak, Mardana, barde attaché à la famille du Gurû, est de confession musulmane. Mardana décide de suivre Guru Nanak qui effectue son pèlerinage à La Mecque. Ce voyage les conduira notamment dans la péninsule d'Arabie, en Perse et en Afghanistan. Après plusieurs années de voyage, Guru Nanak réunit une communauté et fonde un village, Kartarpur - la Ville du Créateur. Il enseigne sans relâche et de nombreuses personnes viennent à son enseignement. La religion, pense-t-il, est un lien pour unir des hommes, mais dans la pratique il constate qu'elle monte les hommes les uns contre les autres et est à l'origine de nombreuses discriminations : entre hommes et femmes, entre castes, entre religions, entre origines ethniques, etc. Il regrette en particulier l'antagonisme entre hindous et musulmans, quand lui voit la richesse commune de ces deux religions. Une phrase bien connue de Guru Nanak est : « Il n'y a ni hindou et ni musulman ». À ceux qui demandent alors qui ils sont s'ils ne sont ni hindous, ni musulmans, il répond : « vous êtes des disciples ». C'est ainsi que le mot \"sikh\" (disciple), se répand. Guru Nanak est opposé au système des castes. Ses fidèles se réfèrent à lui en tant que gurû (professeur, maître). Avant sa mort, il indique un nouveau gurû pour être son successeur et pour mener la communauté. Le dixième et dernier gurû, Guru Gobind Singh (1666-1708) introduit la cérémonie de baptême sikh en 1699 donnant par là une identité caractéristique aux sikhs. Les cinq sikhs nouvellement baptisés sont appelés Panj Pyare, \"Les Cinq Bien-Aimés\", qui baptisent à leur tour le gurû à sa demande. Avant son décès, le gurû complète l'Âdi Granth des œuvres de son prédécesseur, le renommé Siri Guru Granth Sahib, et commande qu'il soit dorénavant l'autorité spirituelle définitive et que l'autorité temporelle passe au Khalsa Panth - la Communauté des Sikhs. Le livre saint des sikhs est compilé et édité par le cinquième gurû, Gurû Arjun en 1604. Ce sont les premières écritures saintes dans le monde à avoir été compilées par les fondateurs d'une foi au cours de leur vie (les écrits saints de la religion bahá'íe au étant également tous rédigés par le fondateur lui-même ou en sa présence). Elles sont surtout rédigées en pendjabi, mais aussi en hindi, en persan, etc. Guru Arjan construisit également le mondialement célèbre Gurdwara - Darbar Sahib, à Amritsar, qui est le centre du sikhisme. (Et le Maharaja Ranjit Singh met de l'or sur ce Gurdwara). Durant le, les Sikhs firent l'objet de répressions et de persécutions diverses de la part des autorités, poussées par le fanatisme général. Ils durent faire des sacrifices extrêmes pour protéger et préserver leur foi et leur identité. L'empire moghol était en voie de désintégration, les Afghans, sous la conduite d'Ahmed Shah Abdali, avaient commencé à envahir le pays. Les Sikhs profitèrent de ces circonstances pour établir leur propre royaume qu'ils achevèrent de constituer sous le Maharaja Ranjît Singh (1780-1839). L'empire sikh dura un demi-siècle et fut annexé par les Anglais en 1849.", "section_level": 1}, {"title": "Monothéisme.", "content": "La religion sikhe est strictement monothéiste. Ses adeptes croient en un seul Dieu Suprême, Absolu, Infini, l'Éternel, le Créateur, la Cause des causes, sans inimitié, sans haine, à la fois immanent et transcendant. Il est appelé: le Guru Suprême (ou en langage courant, « Quel Dieu! »). Le postulat de base du sikhisme est qu'il n'y a pas de péché originel, mais la vie ayant émané d'une Source Pure, le Seigneur de Vérité demeure en elle. Ainsi Guru Nanak dit : Non seulement toute la philosophie sikhe, mais aussi toute l'histoire et le tempérament des Sikhs découlent de cette manière de voir.", "section_level": 1}, {"title": "Métaphysique et éthique.", "content": "La position doctrinale de Guru Nanak est assez simple, en dépit de son origine. La cohérence du sikhisme est à mettre au bénéfice de son concept central - la souveraineté d'un Dieu unique, le Créateur. Guru Nanak l'appelle « Le Nom Vrai » (Satnam) pour éviter d'utiliser un terme qui soit plus restrictif. Il enseigne que « Le Nom Vrai », qui se manifeste de manières diverses, dans des endroits divers et par des noms divers, est éternellement « Un », Dieu souverain et omnipotent, à la fois transcendant et immanent, créateur et destructeur, intemporel et partout présent. Selon Guru Nanak, discuter quels composants de sa croyance proviennent de l'hindouisme, quels sont musulmans, c'est discuter comme un idiot qui cherche quelle religion possède le droit de professer des concepts universels tels que la bonté, la charité, l'honnêteté, la vénération du nom de dieu, le respect des autres. Car Dieu n'est ni musulman, ni hindou, ni de telle ou telle confession : Dieu est UN – \"Ek Omkar\". En effet, dans le \"Guru Granth Sahib\" il est écrit : Le sikhisme considère que toutes les religions peuvent mener vers Dieu. Si la religion sert à se croire supérieur aux autres, il ne s'agit pas de religiosité – mais de vanité humaine, orgueil ou démon que le sikhisme demande de détruire (les symboles physiques sikhs sont là pour rappeler cet ordre à la conscience : combattre, vaincre et tuer l'ego, qui empêche la communion avec Dieu-Un). Un sikh ne doit pas se perdre en verbiage inutile, idéalisme aveugle, attitude amenant à oublier la présence du Dieu-Un ; l'enseignement du sikhisme rappelle qu'un musulman qui méprise le \"Brahman\" des Sages hindous, est en fait ignorant du Dieu coranique – « Allah » ; et un hindou qui méprise l'unique \"Allah\" des sages musulmans, est en réalité ignorant de l'Être suprême védique – « Brahman ». Cela est vrai aussi pour les autres religions. Car Guru Nanak, le \"gourou\"/maître fondateur du sikhisme, \"n'a jamais voulu opposer l'islam et l'hindouisme, ni dissoudre ou remplacer l'islam et l'hindouisme par sa propre philosophie religieuse\". Guru Nanak a juste exposé sa foi, ses expériences mystiques, par une poésie sensible et remplie de dévotion envers le Dieu-Un tel qu'il se révéla à sa personne : les neuf autres gourous du sikhisme et ses authentiques \"disciples\" (« sikhs ») n'ont fait que le suivre dans ce cheminement spirituel, voulu universel et protecteur. Gurû Nanak souscrit également à la croyance en la mâyâ, l'illusion du monde physique. Bien qu'il considère les objets matériels comme des réalités et comme des expressions de la vérité éternelle du créateur, ils tendent à ériger « un mur d'erreurs » autour de ceux qui ne vivent que dans un monde des désirs matériels. Ceci les empêche de voir le Dieu vrai qui a créé la matière comme un voile autour de lui, de sorte que seules les consciences spirituelles, libérées du désir, puissent le pénétrer. Le monde est immédiatement vrai dans le sens qu'il est rendu manifeste aux sens par la maya, mais il est finalement irréel puisque seul Dieu est finalement vrai. En accord avec la doctrine hindoue de la transmigration des âmes, c'est-à-dire du saṃsāra (cycle où l'âme, sans naissance ni mort, peut transmigrer sous une forme humaine, animale, végétale), ainsi que son corollaire, la loi du karma, Nanak conseille aux fidèles de ne pas prolonger leur cycle de réincarnations par une vie hors de Dieu où l'on opte pour l'égoïsme, les plaisirs transitoires et une vie matérialiste basée sur l'avidité ou la jalousie, amenant à la frustration ou au chagrin, à faire souffrir les autres vies. Pour faire suivre la voie divine, il faut vivre en faisant des actes charitables, des prières, méditer pour parfaire son propre karma. On doit ne penser qu'à Dieu, répéter sans fin le nom de Dieu (Naam Japna) et ainsi unir son âme avec Dieu. Le salut, dit-il, ne signifie pas entrer au Paradis après le Jugement dernier, mais s'unir à la Divinité-Une et se fondre en Elle, communier avec le Maître infini à jamais. Un Sikh ne peut avoir foi en aucun autre prophète vivant ou non vivant. En accord avec le Sikhisme, Dieu n’apparaît jamais sous forme humaine. Le paradis et l’enfer n’existent que dans ce monde. Le Sikhisme est basé sur la théorie du karma et de la réincarnation. Le Gurbani, la parole du gourou, dit : On évite les réincarnations en renonçant aux vices (chair animale, alcool, tabac, jeux de hasard), en surmontant son propre égoïsme (\"haumai\"), en menant une vie intègre et honnête, car le but suprême de l'existence est la libération (\"mukti\"). Dans le Sikhisme, le concept de la Libération n’est pas dans un « autre monde », c’est d’être un \"Sachiar\", « réalisé par Soi-Même », obtenu par la grâce divine. Le pèlerinage vers des lieux « saints » ne trouve pas sa place dans le Sikhisme. Pour un Sikh, \"Shabad\" (la \"Parole\") est le seul lieu saint et l’eau sacrée des rivières, la compassion envers les créatures, la méditation, et une vie de vérité sont le seul pèlerinage. Le Sikhisme n’est pas une religion fataliste. Un Sikh se soumet à la volonté de Dieu mais est toujours disposé à se battre pour de meilleurs lendemains.", "section_level": 1}, {"title": "Vie sociale.", "content": "Les sikhs ne reconnaissent pas le système de castes, ils y sont même farouchement opposés ; le sikhisme s'est créé sur un concept d'égalité de droits pour tous. De même, les sikhs ne croient pas en l'adoration des idoles, dans les rituels magiques ou les superstitions. Cette religion correspond à une manière d'être, de rendre service à l'humanité et d'engendrer tolérance et fraternité vis-à-vis de tous. Les Gurus du sikhisme ne demandent pas le retrait du monde pour atteindre le Salut. Il peut être atteint par chaque personne qui gagne honnêtement des richesses matérielles et mène une existence enracinée dans la volonté de paix. Richesse et possessions personnelles ne sont pas des obstacles à la réalisation d'idéaux spirituels : Le Sikhisme préconise la lucidité et le courage authentiques (au-delà du clivage pessimisme/optimisme) : Il n'y a pas de personnes de basse extraction à mépriser, à exclure (du fait de leur naissance ou de leur condition), mais des attitudes basses – à éviter absolument :", "section_level": 1}, {"title": "Mariage.", "content": "Les sikhs doivent se marier avec la personne de leur choix. Néanmoins, L'union physique, sexuelle, n'est que le couronnement de l'union spirituelle préalable. Sans cette union spirituelle préalable, il ne peut y avoir mariage et, par conséquent, aucune union physique n'est possible ou souhaitable. À ce propos, le Guru Granth Sahib déclare :", "section_level": 2}, {"title": "Khalsa.", "content": "Le \"Khālsā\" (mot d'origine persane qui signifie « pur »), est le nom, initialement donné par Guru Gobind Singh, à l'ordre chevaleresque des Sikhs qu'il créa en 1699. Par extension, le mot désigne chaque membre de cet ordre, chaque Sikh (homme ou femme) qui a été baptisé ou initié en recevant l'Amrit. Les sikhs initiés (sikhs amritdaris), doivent suivre la règle des « 5 K » : ils doivent porter les cheveux longs et la barbe (Kesh) ; porter en permanence un peigne dans les cheveux (Kangha) ils portent aussi un poignard recourbé, un turban, un bracelet en fer, le Kawra, symbolisant l'unité (boucle sans fin) et un caleçon spécifique, le Kachera. Les sikhs non initiés ne portent pas tous ces attributs. Le végétarisme est une norme culturelle dans le sikhisme : le \"Guru Granth Sahib\", qui enseigne la pitié envers toutes les créatures et le refus d'encourager ou de participer à leur mise à mort, comparent les meurtres d'animaux à l'oubli du \"Dieu Un omniprésent\".", "section_level": 1}, {"title": "Lieu de culte.", "content": "Le temple sikh s'appelle \"Gurdwara\" (littéralement : « la porte du Guru »). Pour y entrer, il faut se déchausser et se couvrir la tête. Le temple est un lieu ouvert à tous, croyant ou non, ils se doivent de vous accueillir dans le respect tant que vous faites de même. Pour être reconnu comme un temple officiel, il faut remplir ces trois critères : arborer le drapeau orange, contenir le livre sacré et être en mesure d'offrir gîte et nourriture. La salle principale du temple contient le trône, le Guru Granth Sahib sous un dais. Les sikhs se prosternent devant le livre sacré et déposent un don d'argent, avant de s'asseoir par terre pour prier. En sortant, on vous proposera d'aller manger quelque chose au Langar (cantine communautaire gratuite créée à l'origine entre autres pour lutter contre la séparation des castes). C'est un devoir pour un sikh de participer au service communautaire.", "section_level": 1}, {"title": "Dans le monde.", "content": "Les Sikhs sont installés principalement au Punjab, pour 80 % d'entre eux, mais aussi dans la région de Delhi. En Inde, on estime la communauté Sikh à quelque de personnes, soit environ 2 % de la population indienne. Ailleurs dans le monde, on trouve aussi d'importantes communautés Sikh au Pakistan, Royaume-Uni et dans les anciennes colonies britanniques - Canada, Australie, Singapour, Kenya, etc. - et aux États-Unis, ainsi qu'en Indonésie. Notons également qu'il existe une communauté de plus en plus importante de Sikhs occidentaux - ou d'origine non indienne - pour la plupart pratiquants du Kundalinî yoga. Cela s'explique par l'appartenance à la spiritualité Sikh de Yogi Bhajan, maître de Kundalini Yoga, et par les nombreuses passerelles qui existent entre l'enseignement spirituel des Sikhs et celui du Kundalinî Yoga tel qu'il a été popularisé par Yogi Bhajan. Notons par exemple que la plupart des mantras du Kundalini Yoga sont extraits du Siri Guru Granth Sahib.", "section_level": 1}, {"title": "Amérique du Nord.", "content": "Après les attentats du 11 septembre 2001, nombreux sont les Américains ayant confondu les symboles de croyance religieuse sikh, tels que les turbans et les barbes, avec ceux des terroristes qui ont effectué les attaques. Ces derniers se retrouvent souvent maltraités et confondus avec les musulmans. Dans les mois qui ont suivi l'attaque, pas loin de 300 incidents ont été rapportés sur le sol américain, incluant menaces, actes de violence, et même meurtre (). Le, un jugement de la Cour suprême du Canada a légalisé le port du kirpan dans les écoles publiques, en se fondant sur le principe de liberté religieuse garanti par la Constitution. La Cour a jugé qu'une autorité scolaire ne pouvait interdire totalement le port du \"kirpan\" par un élève, dans la mesure où le \"kirpan\" est porté dans des conditions sécuritaires (lame cousue dans son étui). Le, un homme ouvre le feu dans un temple Sikh dans la banlieue de Milwaukee dans le Wisconsin. Le bilan fait état de sept morts et trois blessés graves.", "section_level": 2}, {"title": "Europe.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "France.", "content": "Il existe plusieurs communautés sikhs en France, il est estimé à hauteur de de confession Sikh. Il y a deux Gurdwara à Bobigny (Singh Sabha France et Darbar Sri Guru Granth Sahib Ji), un à Bondy Guru Tegh Bahadur Ji, un à La Courneuve Shri Guru Ravidas Ji et un au Bourget Baba Makhan shah lubana. Cependant, une grande partie de la population française ignore la véritable identité des Sikhs. Il arrive également que les Sikhs soient considérés comme musulmans en raison de leur apparence physique. Aussi dans une décision du, la Cour européenne des droits de l'homme a estimé que l'obligation, pour les Sikhs motocyclistes, de porter un casque (en abandonnant leur turban) n'est pas contraire à l'article 9§2 de la Convention européenne des droits de l'homme. Au Royaume-Uni cependant, les Sikhs sont exemptés de l'obligation de porter un casque sur un deux-roues motorisés, s'ils portent un turban. En France, la loi du visant à interdire le port « ostensible » de symboles religieux dans les écoles publiques conduit désormais régulièrement à l'exclusion de l'enseignement public de lycéens et de collégiens Sikhs refusant d'ôter leurs turbans. Dans un arrêt du, le Conseil d'État a considéré que l'obligation, pour les Sikhs, de poser tête nue pour la photographie du permis de conduire n'était pas contraire aux articles 9 et 14 de la Convention européenne des droits de l'homme. Les Sikhs portent en effet un turban par tradition mais aussi par commodité. En effet, les Sikhs ne se coupant pas les cheveux ni la barbe, le turban leur permet d'enrouler leurs cheveux. En 2011, le comité des droits de l'homme des Nations unies a sanctionné la France pour avoir demandé à un Sikh de retirer son turban sur sa pièce d'identité, la France n'ayant pas justifié les motifs de la nécessité d'une photo tête nue pour un Sikh, lorsque le port du turban Sikh (Dastaar) n'entrave pas son identification. Le Conseil représentatif des Sikhs de France est l'instance représentative des organismes religieux et sociaux Sikhs.", "section_level": 2}, {"title": "Italie.", "content": "vivent en Italie, principalement en Lombardie et en Émilie-Romagne, et travaillent dans l'industrie laitière, notamment dans la fabrication du parmesan.", "section_level": 2}, {"title": "Grande-Bretagne.", "content": "Dans le cadre de son Programme de l'« École libre », le Ministère de l'éducation nationale britannique, () a autorisé, en, l'ouverture d'une école Sikh, comme 24 autres écoles, sur 323 candidatures. Cette école primaire, située à Handsworth, une région économiquement défavorisée de Birmingham, est ainsi financée à 100 % par l’État et accueille provenant de familles de confession Sikh mais aussi d'autres confessions ou de familles athées. Ranjit Singh Dhanda, le directeur de l'école, déclare : À Londres, le quartier de Southall, dans le district d'Ealing, a la communauté Sikh la plus grande dans le pays, et la gurdwara la plus grande en Europe.", "section_level": 2}, {"title": "Sikhs marginaux.", "content": "Les sikhs marginaux et nomades Nihan Singh mangent de la viande alors que les autres sikhs sont végétariens. Au cours de cérémonies rituelles, des chèvres sont décapitées d'un coup de sabre et leur chair est consommée par les assistants. C'est une manière de montrer qu'ils sont différents des autres sikhs. Et pour ceux-ci, une raison de les tenir à l'écart.", "section_level": 2}, {"title": "Explication du nom \"Singh\".", "content": "Beaucoup de Sikhs ont pour nom « ». Singh, qui signifie « lion », est rarement un nom de famille à proprement parler mais plutôt un titre ou surnom (« \"middle name\" ») porté par les hommes Sikhs ; le nom ajouté pour les femmes est « », qui signifie « lionne ». Cependant, tous les « Singh » ne sont pas Sikhs, ce nom étant aussi porté largement par les hindous. Vijay Singh, écrivain et cinéaste indien et le golfeur fidjien du même nom ne sont pas Sikhs.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le sikhisme est une religion monothéiste fondée dans le nord de l'Inde au par le Gurû Nanak. Le mot \"ਸਿੱਖ\" (sikkh) est un mot pendjabi qui est dérivé du mot sanskrit \"शिष्यः\" (śiṣya) signifiant \"disciple\" ou \"étudiant\", ou de \"शिक्ष\" (śikṣa), signifiant \"étude\" ou « instruction ». Transcrit littéralement cela revient à dire « l'âme de dieu ». La doctrine du sikhisme se fonde sur les enseignements spirituels des Dix gurûs, recueillis dans le Sri Guru Granth Sahib.", "tgt_summary": null, "id": 2368076}
{"src_title": "Radio FM", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "Situé à moins de dix kilomètres au nord de Montpellier, sur la route de Ganges. Cette commune se trouve dans une vallée traversée par le Pezouillet, affluent de la Mosson, et bordée de collines de plus de. En quelques années, la ville de Saint-Gély-du-Fesc a acquis la réputation d'être une banlieue chic de Montpellier, notamment du fait de la présence de Johnny Depp et de Vanessa Paradis qui y avaient acquis une résidence secondaire, et avec des loyers et des prix au m2 parmi les plus élevés de la région.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'origine du nom de Saint-Gély-du-Fesc pourrait provenir de Saint Gilles l'Ermite, \"Sant Gèli\" en occitan, connu également sous le nom de Saint Egide (de son nom grec \"Ægidius\"), dont le culte remonte au dans la région et de \"Fesc\" qui signifie « poste de contrôle » ou « poste de péage » (du latin \"fiscus\") en occitan. Saint-Gély-du-Fesc était une paroisse dont l'histoire fut liée dès le à celle d'un petit ensemble de communautés de la région qui dépendaient du château de Montferrand.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liste des maires.", "content": "La liste des maires successifs de Saint Gély-du-Fesc est disponible ici. Le, la commune a quitté la communauté d'agglomération de Montpellier ; elle y avait été intégrée par le préfet de l'Hérault en contradiction avec la décision du conseil municipal.", "section_level": 2}, {"title": "Démographie.", "content": "La ville de Saint-Gély-du-Fesc a connu une importante croissance démographique depuis une vingtaine d'années. Située à cinq minutes au nord de Montpellier, elle offre une mixité entre la ville et la nature (garrigue). La commune a connu également une augmentation importante du prix du mètre carré. Ainsi, alors que la ville se démarquait par son nombre de logements accessibles à tous, ses alentours sont devenus aujourd'hui inabordables et profitent aux populations les plus aisées de la région de Montpellier. En effet, de nombreux lotissements isolés ont été créés comme le \"domaine des Vautes\" ou \"Beauregard\" afin de garantir le calme et le côté pratique à ces populations. Les résidences y sont souvent fermées, comme dans les banlieues chics de Los Angeles.", "section_level": 1}, {"title": "Vie locale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La ville compte deux écoles maternelles : Patus-et-Rompude ; trois écoles élémentaires : Grand-Rue, Valène et Patus ; un collège : François-Villon. Beaucoup d'activités sont mises en place pour les adolescents, enfants...", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La ville organise beaucoup de petits tournois de tennis ou de basket. Un champion de France de karaté, Nicolas Godin, vient d'ailleurs proposer des cours de self-défense dans les écoles.", "section_level": 2}, {"title": "Événements.", "content": "La ville est animée par de nombreuses manifestations sportives, culturelles et artistiques, comme \"Les-15 km\", le festival \"Objectif Image\"», les soirées \"Connaissance du Monde\" ou encore ses salons (Salon de l'artisanat, Salon de la chasse et de la pêche). Sa fête votive (de la Saint-Gilles), le dernier dimanche du mois d'août ou le premier de septembre, est l'occasion pour les novices de découvrir les courses taurines traditionnelles (l'encierro, le bandido, ou l'abrivado) grâce au concours de plusieurs manades camarguaises.", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Revenus de la population et fiscalité.", "content": "En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 710 €, ce qui plaçait Saint-Gély-du-Fesc au 1 125 rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole.", "section_level": 2}], "src_summary": "Saint-Gély-du-Fesc est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie en périphérie de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Gillois. ", "tgt_summary": null, "id": 1263656}
{"src_title": "Culture de la Belgique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Types d'ampèremètres.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ampèremètres analogiques.", "content": "Il en existe plusieurs types principaux : Les ampèremètres analogiques sont de plus en plus remplacés par des ampèremètres numériques. Pourtant, en pratique, l'observation de leur aiguille peut fournir des informations visuelles rapide sur les variations du courant mesuré que l'affichage numérique ne donne que difficilement.", "section_level": 2}, {"title": "Ampèremètre numérique.", "content": "C'est en fait un voltmètre numérique mesurant la tension produite par le courant à mesurer dans une résistance (appelée \"shunt\"). La valeur du shunt dépend du calibre utilisé. En application de la loi d'Ohm, la tension \"U\" mesurée est convertie, en fonction de la valeur de résistance connue \"R\" du shunt, en une valeur \"A\" correspondant au courant.", "section_level": 2}, {"title": "Ampèremètres spéciaux.", "content": "Il existe des ampèremètres particuliers :", "section_level": 2}, {"title": "Utilisation d'un ampèremètre.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Montage.", "content": "Un ampèremètre se branche en série dans le circuit. Cela veut dire qu'il faut ouvrir le circuit à l'endroit où l'on souhaite mesurer l'intensité et placer l'ampèremètre entre les deux bornes créées par cette ouverture du circuit.", "section_level": 2}, {"title": "Sens du branchement et polarité.", "content": "Un ampèremètre mesure l'intensité circulant de la borne A (ou borne +) vers la borne COM (ou borne -) en tenant compte de son signe. En général, l'aiguille des ampèremètres analogiques ne peut dévier que dans un sens. Cela impose de réfléchir au sens du courant et impose de câbler l'ampèremètre de manière à mesurer une intensité positive : on vérifie alors que la borne + de l'ampèremètre est reliée (éventuellement en traversant un ou plusieurs dipôles) au pôle + du générateur et que la borne - de l'ampèremètre est reliée (éventuellement en traversant un ou plusieurs dipôles) au pôle - du générateur.", "section_level": 2}, {"title": "Calibre.", "content": "On appelle calibre la plus forte intensité que peut mesurer l'ampèremètre. Tous les appareils modernes sont multi calibres : on change de calibre soit en tournant un commutateur, soit en déplaçant une fiche. Les appareils les plus récents sont \"autocalibrables\" (\"autorange\" en anglais) et ne nécessitent aucune manipulation. Lorsqu'on utilise un ampèremètre analogique, il faut éviter d'utiliser un calibre plus petit que l'intensité du courant. Cela impose de déterminer par le calcul un ordre de grandeur de cette intensité et de choisir le calibre en conséquence. Si on n'a aucune idée de l'ordre de grandeur de l'intensité que l'on va mesurer, il est souhaitable de partir du plus haut calibre, en général suffisant. On obtient ainsi une idée du courant circulant dans le circuit. Puis on diminue le calibre jusqu'à atteindre le calibre le plus petit possible, tout en gardant une valeur supérieure au courant mesuré. Il est cependant nécessaire de procéder au changement de calibre avec précaution, par exemple en coupant le courant ou en shuntant l'ampèremètre pendant le changement de calibre de l'appareil, surtout si le circuit est inductif.", "section_level": 2}, {"title": "Lecture.", "content": "La lecture d'un appareil numérique est directe et fonction du calibre sélectionné. Pour l'ampèremètre analogique, l'aiguille se déplace sur une graduation commune à plusieurs calibres. L'indication lue ne représente qu'un nombre de divisions. Il faut donc déduire l'intensité à partir de ce nombre en tenant compte de la valeur du calibre en faisant un calcul, sachant que la graduation maximale correspond au calibre : avec", "section_level": 2}], "src_summary": "Un ampèremètre est un appareil de mesure de l'intensité d'un courant électrique dans un circuit. L'unité de mesure de l'intensité est l'ampère, symbole : A.", "tgt_summary": null, "id": 1084903}
{"src_title": "Hanna-Barbera Productions", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et carrière amateur.", "content": "Gino Bartali naît le dans une petite maison de la via Chiantigiana de Ponte a Ema, un petit village près de Florence, où son père, Torello, exerce la profession de terrassier. Sa mère, Giulia, élève les quatre enfants de la famille : Gino Bartali a deux sœurs aînées, Anita et Natalina, et un frère cadet, Giulio. Enfant, au cours d'un jeu avec ses camarades, il reste enseveli sous un tas de neige pendant quelques minutes. Lorsque sa mère le retrouve, il est fiévreux et sans", "section_level": 2}, {"title": "Début de carrière professionnelle (1935).", "content": "L'équipe Frejus dans laquelle Gino Bartali devient coureur professionnel a pour leader Giuseppe Martano, deuxième du Tour de France 1934. La première course importante à laquelle participe Bartali est Milan-San Remo. Il compte deux minutes de retard sur la tête de la course à Voltri et parvient à revenir sur celle-ci en suivant Learco Guerra, retardé par une chute. Gino Bartali se porte en tête de la course au Capo Mele et compte jusqu'à deux minutes d'avance sur ses concurrents. Alors", "section_level": 2}, {"title": "Première victoire au Tour d'Italie (1936).", "content": "En 1936, Gino Bartali obtient un premier résultat probant en avril, en terminant quatrième du Tour de Toscane. Le mois suivant, il est aligné sur le Tour d'Italie en tant que leader de son équipe Legnano. Il bénéficie du travail de ses équipiers dès la première étape, lors de laquelle il casse une roue, pour faire face à l'équipe Bianchi de Giuseppe Olmo. Ce dernier et Aldo Bini portent le maillot rose durant les huit premières étapes. Lors de la entre Campobasso et L'Aquila, première étape de montagne de ce \"Giro\" à travers les Apennins, Gino Bartali assomme ses adversaires. Il place une première attaque dans la côte de Macerone, puis accélère à nouveau dans la côte de Roccaraso et dans la montée de Svolte di Popoli, à de l'arrivée. Il s'impose avec sur son premier poursuivant, Cesare Del Cancia et endosse le maillot rose pour la première fois de sa carrière. Il possède alors plus de six minutes d'avance", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième victoire au \"Giro\" et première participation au Tour de France (1937).", "content": "En début d'année 1937, alors que Gino Bartali prépare Milan-San Remo, un médecin lui diagnostique une bronchopneumonie, contractée à la suite d'un entraînement entre Milan et Florence et juge son état. Cette maladie contrarie également sa préparation pour le Tour d'Italie, dont il prend néanmoins le départ, bien qu'à court d'entraînement. et en les premiers jours, il porte une première fois le maillot rose grâce à la victoire de sa formation Legnano en contre-la-montre par équipes. Il s'en empare à nouveau grâce à une victoire en montagne, lors d'un contre-la-montre sur les pentes du mont Terminillo. Il possède alors", "section_level": 2}, {"title": "Première victoire au Tour de France (1938).", "content": "Septième de Milan-San Remo 1938, Gino Bartali est contraint de renoncer au Tour d'Italie, dont il est pourtant le double tenant du titre. Il est poussé en ce sens par le pouvoir politique italien, qui souhaite qu'il se consacre entièrement à sa participation au Tour de France, suivant l'opinion alors répandue, selon laquelle il n'est pas possible de gagner les deux grands tours la même année. Le, alors que le \"Giro\" s'élance de Milan, l'honneur de donner le départ de l'épreuve lui est réservé. L'équipe italienne sélectionnée pour le Tour par son directeur sportif Costante Girardengo lui est donc entièrement dévouée. Volontairement en retrait en début", "section_level": 2}, {"title": "Émergence de Fausto Coppi (1939-1940).", "content": "En début d'année 1939, Gino Bartali remporte Milan-San Remo, puis gagne le Tour de Toscane en avril. Sur le Tour d'Italie, il porte une première fois le maillot rose après avoir gagné la deuxième étape, à Gênes, grâce à ses attaques dans le col de la Scoffera et le passo del Caprile. Le lendemain, entre Gênes et Pise, il est victime d'une crevaison dans le passo del Bracco. Ses rivaux passent à l'offensive et Gino Bartali accuse un retard de sept minutes à l'arrivée de l'étape. Il gagne le deuxième secteur de la neuvième étape, à Florence, puis la quinzième, à Trente, dans les Dolomites. Il y reprend", "section_level": 2}, {"title": "Bartali pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1944).", "content": "Au cours de l'année 1940, les courses internationales et professionnelles se raréfient. Des coureurs sont mobilisés, les fabricants de cycles sont mis au service de l'industrie de guerre. Henri Desgrange renonce à organiser un Tour de France avant même l'offensive allemande du mois de mai : l'impossibilité de longer la frontière italienne et d'approcher les villes portuaires, devenues zones militaires, réduisent le parcours à une « vessie dégonflée », et les transmissions téléphoniques et télégraphiques sont difficiles. Les championnats du monde sur route prévus en août à Varèse sont annulés. Le, Gino Bartali et sa fiancée se marient dans l'église San Salvatore al Vescovo de Florence.", "section_level": 2}, {"title": "Reprise des compétitions internationales et troisième victoire au Tour d'Italie (1945-1947).", "content": "À la Libération, les compétitions cyclistes internationales reprennent progressivement. En 1945, Bartali gagne le Tour des quatre provinces, à Rome, et le Tour de Campanie, puis se classe troisième du Tour de Lombardie. En 1946, Fausto Coppi, passé à l'équipe Bianchi, devient un adversaire de Gino Bartali, qui reste chez Legnano. Au mois de mars, Coppi s'échappe dès le départ de Milan-San Remo en compagnie du Français Lucien Teisseire. Il lâche ce dernier à mi-parcours et s'impose à San Remo en ridiculisant la concurrence. Gino Bartali se classe seulement quatrième de la course. Il devance toutefois Coppi pour s'imposer sur le championnat de Zurich, en Suisse, au", "section_level": 2}, {"title": "Deuxième victoire au Tour de France (1948).", "content": "En début d'année, Gino Bartali met un point d'honneur à remporter le Tour de Toscane, où Fausto Coppi est venu le défier. Il termine pourtant le Tour d'Italie à la huitième place du classement général, à près de du vainqueur Fiorenzo Magni, et seulement troisième du classement de la montagne. Il explique alors cette mauvaise performance par la priorité qu'il donne au Tour de France, avant de reconnaître quelques années plus tard que Dix ans après sa première victoire, Bartali retrouve le Tour de France au départ de Paris à la fin du mois de juin, avec l'équipe d'Italie dirigée par Alfredo Binda. Il endosse le maillot jaune dès la première", "section_level": 2}, {"title": "Dauphin de Fausto Coppi (1949).", "content": "En 1949, Bartali quitte la Legnano pour créer sa propre équipe, à son nom. Malgré la présence du Suisse Ferdi Kübler pour les courses en Italie, son effectif est de faible qualité. Gino Bartali connaît un début de Tour d'Italie difficile. Il est diminué après avoir bu un bidon tendu par un spectateur. La victoire finale se joue lors de la entre Cuneo et Pinerolo. Fausto Coppi reste échappé seul pendant et s'assure définitivement du maillot rose à l'arrivée. Gino Bartali se classe deuxième de l'étape et termine ce \"Giro\" à la même place, à près de de Coppi. Alors que le Tour d'Italie s'achève, Fausto Coppi veut s'aligner sur le Tour de France en tant que seul leader et ne souhaite pas la présence de Gino Bartali à ses côtés. Cette demande", "section_level": 2}, {"title": "Derniers succès majeurs (1950-1952).", "content": "En début d'année 1950, Gino Bartali remporte au sprint Milan-San Remo et le Tour de Toscane. Il fait ainsi figure de favori au départ du Tour d'Italie. Il en remporte la neuvième étape, dans les Dolomites, en battant au sprint à Bolzano les Suisses Ferdi Kübler et Hugo Koblet. Ce dernier s'impose au classement général, avec plus de cinq minutes d'avance sur Bartali, finalement deuxième. Après la blessure de Fausto Coppi lors de ce \"Giro\", Gino Bartali est seul à la tête de l'équipe italienne pour le Tour de France. Les coureurs italiens gagnent cinq fois lors des neuf premiers jours de course. Lors de la première étape pyrénéenne, la onzième de ce Tour, entre Pau et Saint-Gaudens, Gino Bartali franchit le col d'Aubisque en compagnie de Kléber Piot, avec plus d'une minute de retard sur un groupe composé de Louison Bobet, Ferdi Kübler, Stan Ockers et Georges Meunier, tandis que", "section_level": 2}, {"title": "Fin de carrière.", "content": "En 1953, Gino Bartali se classe quatrième du Tour d'Italie, sans gagner d'étape mais en obtenant plusieurs places d'honneur. L'Union vélocipédique italienne se soumet à l'ultimatum de Fausto Coppi, qui n'accepte de participer au Tour de France qu'à condition que Bartali n'y soit pas. Alors que Coppi renonce finalement à disputer la « grande boucle », Gino Bartali se rend donc au départ de celle-ci, à Strasbourg, après avoir gagné le Tour de Toscane. Au moment d'aborder les Pyrénées, il n'est que du classement général, à du maillot jaune Fritz Schaer. Neuvième de l'étape Pau-Cauterets et sixième de Cauterets-Luchon, il remonte alors à la douzième place du classement général, avant de reculer de cinq rangs au cours des étapes disputées entre les Pyrénées et les Alpes. Lors de l'étape Monaco-Gap, il s'échappe du peloton après de course, rattrape un groupe d'échappés et se classe deuxième de l'étape, derrière le Néerlandais Wout Wagtmans. Gino Bartali se classe finalement onzième de ce Tour de France, son", "section_level": 2}, {"title": "Postérité.", "content": "Gino Bartali meurt le à son domicile de Ponte a Ema à la suite d'un arrêt cardiaque. Avec deux Tours de France, trois Tours d'Italie, quatre Milan-San Remo, trois Tours de Lombardie et quatre titres de champion d'Italie, Gino Bartali est considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme. Ses nombreux succès lui valent en Italie le surnom de « campionissimo », à l'image de ses aînés Costante Girardengo et Alfredo Binda, ainsi que Fausto Coppi peu après lui. Un an après sa mort, une course à étapes italienne créée en 1984 est rebaptisée Semaine internationale Coppi et Bartali, en hommage à ces deux coureurs. En 2002, il fait partie des retenus dans le « » de l'Union cycliste internationale. Le, un musée consacré à sa carrière ouvre ses portes dans son village de Ponte a Ema, grâce à l'action d'une association. En 2010, la poste saint-marinaise émet deux timbres à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Gino Bartali et du cinquantième de celle", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie, capacités et style de course.", "content": "Gino Bartali mesurait, pour 67 à. Sa capacité pulmonaire était de : Les battements de son cœur étaient particulièrement faibles : au repos, son pouls descendait jusqu'à par minute, à tel point que les médecins de l'armée qui l'ont ausculté avaient voulu le réformer. Ce cœur de sportif le mettait toutefois en difficulté en début d'étape puisqu'il lui fallait beaucoup de temps pour s'échauffer. C'est la raison pour laquelle ses adversaires, lors des étapes de montagne, l'attaquaient dès le premier col pour tenter de le déstabiliser. Suivant l'avis de ses médecins, Gino Bartali a cherché à contourner ce défaut en fumant une cigarette et en buvant plusieurs cafés avant le début de ses courses. De la même manière, il pratiquait quotidiennement une série de vingt-quatre exercices de gymnastique pour conserver l'agilité et la tonicité de ses muscles. Plus encore, il cherchait particulièrement à optimiser ses phases de récupération pour éliminer les toxines et détendre ses muscles. Il se préoccupait ainsi constamment de la position de son lit dans chacun des hôtels qu'il fréquentait les soirs de course, en veillant qu'il soit", "section_level": 1}, {"title": "Gino le Pieux.", "content": "Gino Bartali reçoit le surnom « Gino le Pieux » pendant le Tour de France 1937. Envoyé par le pouvoir fasciste à des fins de propagande, il s'y fait davantage remarquer par sa foi et son mysticisme : À Paris, après sa victoire sur le Tour de France 1938, il se rend à la basilique Notre-Dame-des-Victoires pour y déposer une gerbe au pied de la statue de sainte Thérèse, qu'il vénère tout particulièrement. Il a d'ailleurs fait souder une médaille avec son effigie sur la potence de son vélo. C'est à la suite de la mort de son frère Giulio en 1936 qu'il devient : Il entre alors", "section_level": 1}, {"title": "Coppi-Bartali, ou l'Italie coupée en deux.", "content": "La rivalité entre Gino Bartali et Fausto Coppi apparaît dès les débuts professionnels de ce dernier. Engagé par Legnano comme « domestique » de Gino Bartali pour le Tour d'Italie 1940, Coppi s'impose à sa place, Bartali hors de forme daignant l'aider après avoir songé à abandonner. La Seconde Guerre mondiale interrompt leur carrière, mais la rivalité réapparaît rapidement avec la victoire de Coppi lors de Milan-San Remo 1946, et. Elle atteint un sommet au championnat du monde sur route de 1948, lorsqu'ils se neutralisent et abandonnent la course. Leur rivalité rend également difficile la composition de l'équipe italienne pour le Tour de France, dirigée par Alfredo Binda. Elle n'empêche cependant pas des ententes : ainsi ils dominent à deux le Tour de France 1949, s'échappant ensemble en deux occasions, et Coppi permet à Bartali de gagner l'étape le jour de ses. La mort de Fausto Coppi en 1960 anéantit leur projet de collaboration au sein de l'équipe San Pellegrino, lancée par Gino Bartali avec Coppi pour capitaine de route. Agacé de la supériorité que Coppi tire en étant le premier à adopter et, Bartali", "section_level": 1}, {"title": "Palmarès, résultats et distinctions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Palmarès par années.", "content": "Gino Bartali possède l'un des palmarès les plus importants du cyclisme. En dehors des grands tours, il s'est distingué à la fois sur les courses par étapes, avec des victoires au classement général", "section_level": 2}, {"title": "Résultats sur les grands tours.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Tour d'Italie.", "content": "Gino Bartali possède le record de victoires dans le Grand Prix de la montagne du Tour d'Italie puisqu'il a remporté ce classement distinctif à sept reprises. Avec trois victoires au classement général, il est également l'un des coureurs", "section_level": 3}, {"title": "Tour de France.", "content": "Gino Bartali fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années. De même, ses sept victoires d'étapes lors du Tour de France 1948 le placent au même rang que Bernard Hinault, seuls Charles Pélissier, Freddy Maertens et Eddy Merckx (à deux reprises) ayant fait mieux en remportant huit étapes au cours d'un même Tour de France.", "section_level": 3}], "src_summary": "Gino Bartali, né le à Ponte a Ema, près de Florence, et mort le dans la même ville, est un coureur cycliste italien. Professionnel de 1935 à 1954, il est considéré comme l'un des meilleurs coureurs de tous les temps. ", "tgt_summary": null, "id": 654438}
{"src_title": "Saint-Pol-sur-Ternoise", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Charles Nicolle est né à Rouen, où il a passé son enfance. Il est le fils d'Eugène Nicolle(1832-1884), médecin des hôpitaux de Rouen, et d'Aline Louvrier (1839-1925). Il est le frère du microbiologiste Maurice Nicolle (1862-1932) et du critique d'art Marcel Nicolle (1871-1934). Son neveu est le physicien et biochimiste Jacques Nicolle (1901-1971). Il fréquente brillamment le lycée Corneille de Rouen, comme son père et ses frères. Il s'engage dans la voie médicale en novembre 1884, après avoir été tenté par des études d'histoire. Il suit son frère aîné Maurice à Paris, et devient interne dès 1888. Il se forme à la faculté de Médecine de Paris (auprès d'Albert Gombault) puis à l’Institut Pasteur, où il suit les cours d'Émile Roux et d'Élie Metchnikoff. Il obtient le titre de docteur en médecine en juillet 1893 en soutenant une thèse intitulée \"Recherches sur le chancre mou\". Revenu à Rouen, il travaille à l’Hôpital et à l’École de Médecine et se consacre principalement à la dermatologie et à la syphiligraphie. Chef du laboratoire de bactériologie et de sérothérapie à la Faculté de médecine en 1896, il tente vainement d'ouvrir un centre d'enseignement de la microbiologie. En 1898, il fonde un sanatorium avec ses amis André Halipré et Joseph Cotoni à Oissel. Son activité essentielle reste cependant la lutte contre les maladies vénériennes. Bientôt, son acuité auditive commence à décliner, ce qui l’empêche de pratiquer l'auscultation de ses patients. Cette infirmité l’oriente définitivement vers les travaux en laboratoire. En 1903, succédant à Adrien Loir, neveu de Louis Pasteur, il prend la direction de l’Institut Pasteur de Tunis, qu’il dirige jusqu’à sa mort. Sa démission de son poste de professeur suppléant à Rouen et son départ pour Tunis sont motivés par de continuelles tensions avec l'École de médecine (dont dépend son laboratoire) et son directeur Raoul Brunon. Il arrive en Afrique du Nord à un moment propice : le rôle pathogène des agents infectieux est de mieux en mieux cerné. Et il se retrouve confronté, dans ce lieu d'échanges entre populations, à de nombreuses maladies africaines peu étudiées en Europe. Il choisit le cobaye comme animal de laboratoire mais il utilise aussi l'expérimentation humaine. Il mène des recherches sur diverses maladies infectieuses, dont le typhus, la brucellose, la leishmaniose, le paludisme, le kala azar ou encore le trachome. Il décrit le rôle vecteur des animaux dans leur mode de propagation, et insiste sur l'existence d'« infection inapparente ». Il travaille avec Ernest Conseil, Hélène Sparrow et Charles Comte sur une épidémie de typhus exanthématique qui sévit dans Tunis. L’équipe démontre en 1909 que l’agent vecteur de la maladie est le pou. En effet, les médecins notent qu’à l’hôpital Sadiki, le personnel ne contracte jamais le typhus, contrairement aux agents de l'hôpital qui reçoivent les patients et changent leurs vêtements (le règlement de cette institution imposait aux malades de ne porter que les vêtements de l’hôpital). L’hôpital Sadiki, ancienne caserne, avait un bain maure. Le malade y était rasé et débarrassé de ses poux ; il n’était plus contagieux. À partir de cette constatation, l’équipe conclut que des actes simples d’hygiène et la suppression du parasite suffisent à assurer la prophylaxie du fléau et à sauver des vies. Nicolle reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1928, et est élu membre de l’Académie des sciences en 1929. En 1908 et 1909, Nicolle décrit en compagnie de Louis Manceaux \"Toxoplasma gondii\", protozoaire parasite responsable de la toxoplasmose, à partir d'un Goundi de l'Atlas. On pense maintenant qu'un tiers de la population mondiale est infectée par ce parasite. Dans son ouvrage \"Destin des maladies infectieuses\" publiée en 1933, il écrit cette phrase prophétique concernant l’apparition de nouvelles maladies : Plus d'un demi-siècle après, Mirko Grmek, auteur d'une \"Histoire du sida\" parue en 1989 et l'un des principaux artisans, avec, de la doctrine des maladies émergentes, tout en critiquant l'expression due à Charles Nicolle de « maladie nouvelle », qu'il estime imprécise, ne lui reconnait pas moins le mérite d'avoir soulevé le problème de l’émergence tant au point de vue gnoséologique qu’à celui de la connectivité spatiale (choléra) ou de l’évolution génétique, voire des effets indésirables de la civilisation (légionellose, fièvres hémorragiques en Afrique). Charles Nicolle est resté très attaché à sa Normandie natale, mais il a aussi beaucoup aimé la Tunisie, qui l’a adopté. Durant son séjour à Tunis, il a participé activement à la vie intellectuelle et artistique de la Régence. Il écrit plusieurs romans, participe aux cercles intellectuels comme l'Ane d'Or Il est enterré à l’Institut Pasteur de Tunis. Sur sa tombe, on peut voir deux rameaux entrelacés, pommier et olivier, symboles de la Normandie et de la Tunisie. L’ancien hôpital civil français de Tunis porte son nom depuis 1946. En 1953, l’Hôpital général de Rouen décide également, en reconnaissance de ses travaux, de prendre son nom. Sa fille Marcelle Nicolle (1896-1985), médecin, a parcouru le monde en soignant les gens.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres et publications.", "content": "En plus de nombreux articles scientifiques, Charles Nicolle a écrit tout au long de sa vie des ouvrages de fiction et de philosophie.", "section_level": 1}], "src_summary": "Charles Jules Henri Nicolle ( à Rouen (France) – à Tunis ( protectorat français de Tunisie) est un médecin et microbiologiste français. ", "tgt_summary": null, "id": 468212}
{"src_title": "Raymond Abellio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Famille et jeunesse.", "content": "Agrippine était une agréable et douce jeune fille et le quatrième enfant de l’homme d’État et fidèle allié de l’empereur Auguste, Marcus Vipsanius Agrippa et de Julia Caesaris filia. La mère d’Agrippine, Julia, était l'enfant d’Auguste et de sa seconde femme Scribonia. Le mariage de son père avec Julia fut son troisième. Des mariages précédents, Agrippine avait deux demi-sœurs : Vipsania Agrippina et Vipsania Marcella. Vipsania Agrippina était le premier enfant du mariage d’Agrippa et de Caecilia Pomponia Attica. Elle devint la première femme de Tibère et mère de son fils Julius Caesar Drusus. Elle épousa plus tard le sénateur et consul Caius Asinius Gallus après que Tibère eut été contraint de divorcer et d’épouser Julia. Vipsania Marcella était issue du second mariage d’Agrippa avec la nièce d’Auguste, Claudia Marcella l’Aînée. Vipsania Marcella était la première femme du général Varus. Le mariage de la mère d’Agrippine était son second mariage. Julia était veuve de son cousin paternel Marcus Claudius Marcellus dont elle n’avait pas eu d’enfant. Du mariage de Julia et d’Agrippa, Agrippine eut une sœur, Julia Vipsania, et trois frères : Caius Caesar, Lucius Caesar et Agrippa Postumus. Agrippine naquit à Athènes, l’année où Agrippa y exerçait des devoirs officiels au nom d’Auguste. Sa mère et ses frères et sœur avaient voyagé avec Agrippa. Plus tard, la famille revint à Rome. En 12 av. J.-C., le père d’Agrippine mourut. Auguste força son beau-fils Tibère à mettre fin à son mariage heureux avec Vipsania Agrippina et à épouser Julia. Le mariage de Julia et de Tibère ne fut pas heureux. En 2 av. J.-C., Auguste exila la mère d’Agrippine car elle avait commis un adultère ce qui avait causé un grand scandale. Julia fut exilée jusqu'à la fin de sa vie et Agrippine ne la revit jamais. À cette époque, Tibère divorça de Julia et quitta Rome pour aller vivre à Rhodes. Agrippine fut élevée avec ses frères et sœur par son grand-père maternel et sa grand-mère maternelle Livie. Livie fut la première impératrice et la troisième femme d’Auguste. De son premier mariage avec le préteur Tiberius Néron, Livie eut deux fils : l’empereur Tibère et le général Nero Claudius Drusus. Selon Suétone, Agrippine eut une éducation stricte. Elle apprit à filer et à tisser et il ne lui était pas permis de dire ou faire quelque chose, que ce soit en public ou en privé. Auguste lui fit faire un compte-rendu de ses activités quotidiennes et prit des mesures pour qu’elle ne tisse pas des liens d’amitié sans son consentement. Comme membre de la famille impériale, Agrippine était censée afficher les vertus traditionnelles romaines, ce qui pour une femme était la frugalité, la chasteté et le repli dans la sphère privée. Agrippine et Auguste étaient très proches.", "section_level": 1}, {"title": "Mariage avec Germanicus.", "content": "Entre 1 av. J.-C. et 5 ap. J.-C., Agrippine épousa son cousin Germanicus. Germanicus était le fils premier né d’Antonia la Jeune et de Nero Claudius Drusus. Antonia la Jeune était la seconde fille d’Octavie la Jeune et du triumvir Marc Antoine et était donc la nièce d’Auguste. Germanicus était un général et politicien populaire. Auguste ordonna à Tibère d’adopter Germanicus comme fils et héritier. Germanicus fut toujours dans les faveurs de son grand-oncle et espérait succéder à Tibère qui avait été adopté par Auguste comme successeur. Agrippine et Germanicus étaient très attachés l’un à l’autre. Agrippine et Germanicus eurent neuf enfants, dont trois moururent en bas âge. Les six enfants survivants furent : Leurs enfants naquirent en divers endroits de l’empire. Agrippine était fière de sa grande famille et cela était en partie une cause de sa popularité parmi les citoyens romains. Germanicus était candidat à la succession impériale et avait acquis de la notoriété lors de ses campagnes en Germanie et en Gaule. Durant ces campagnes, Agrippine accompagna son mari avec leurs enfants, ce qui était inhabituel pour une femme romaine qui était censée rester à la maison. Agrippine acquit ainsi la réputation d’une femme et épouse héroïque. Durant son séjour en Germanie, elle prouva qu’elle était un diplomate efficace. Quelques mois avant sa mort en 14, Auguste envoya une lettre à Agrippine mentionnant que Caligula devait être le futur empereur car aucun autre enfant ne portait le nom de Germanicus. Agrippine et Germanicus voyagèrent au Moyen-Orient en 19, au grand déplaisir de Tibère. Germanicus se querella avec Cnaeus Calpurnius Piso, gouverneur de Syrie et mourut à Antioche dans des circonstances mystérieuses. Agrippine ressentit une vive douleur à la mort de Germanicus et, accompagnée du futur Caligula et de sa fille cadette, Julia Livilla (née pendant le voyage) raccompagna ses cendres à Rome. Le cortège funéraire de Germanicus déclencha un fort mouvement de sympathie populaire à son égard, et la suspicion sur le rôle trouble joué par Tibère dans la mort de son fils adoptif. Agrippine accusa Piso du meurtre de Germanicus. Le procès ne prouva pas l’empoisonnement mais fortement soupçonné de trahison, Piso se suicida.", "section_level": 1}, {"title": "À Rome, chute et honneurs posthumes.", "content": "Entre 19 et 29 ap. J.-C., Agrippine vécut sur le Mont Palatin à Rome. Ses enfants furent élevés par elle, Livie et la mère de Germanicus, Antonia la Jeune. Elle était devenue solitaire, bouleversée et malade physiquement. Beaucoup de ses parents étaient morts. Agrippine entretenait une relation inconfortable avec Tibère et probablement avec la mère de Tibère, Livie. Elle s’impliqua dans la politique de la cour impériale, plaidant pour que ses fils succèdent à Tibère plutôt que les fils et petit-fils naturels de ce dernier. Agrippine s’associa à un groupe de sénateurs romains qui s’opposaient à l’influence croissante du prétorien Séjan. Tibère commença à se méfier d’Agrippine. En 26, Agrippine demanda à Tibère de l’autoriser à épouser son beau-frère, le sénateur Caius Asinius Gallus. Tibère ne le permit pas en raison des implications politiques que ce mariage pouvait avoir. Tibère invita Agrippine à diner au palais impérial. Il lui offrit une pomme afin de tester ses sentiments envers l’empereur. Agrippine suspecta que la pomme pouvait être mortelle et refusa de goûter le fruit. Ce fut la dernière fois que Tibère invita Agrippine à sa table. Agrippine affirma plus tard qu’il avait essayé de l’empoisonner. En 29, Agrippine et ses fils, Néron Caesar et Drusus Iulius Caesar, furent arrêtés sur les ordres de Tibère. Ce dernier les accusa faussement de vouloir chercher asile auprès de l’armée romaine à l’étranger. Agrippine et ses fils furent jugés par le Sénat romain. Elle fut bannie sur l’ordre de Tibère dans l’île de Pandataria dans la Mer Tyrrhénienne, là où sa propre mère avait connu l’exil. En exil à Pandataria, Agrippine protesta violemment. Tibère ordonna à un centurion de la frapper et elle perdit un œil dans le châtiment. Elle refusa de manger, fut forcée de le faire mais finira par mourir de faim en octobre 33. Son fils Drusus mourut de faim en prison à Rome. Son autre fils Néron soit se suicida soit fut assassiné après son procès en 29. Séjan fut assassiné en 31 sur les ordres de Tibère qui le suspectait de complot. Après sa mort, Tibère souilla sa mémoire et fit proclamer au sénat que le jour anniversaire de sa mort un don serait consacré à Jupiter. En mars 37, Tibère mourut et le fils survivant d’Agrippine, Caligula, lui succéda. Après l’éloge à Tibère, Caligula alla à Pandataria et dans les Îles Pontines chercher les cendres de sa mère et de son frère. Par dévotion pour sa famille, il ordonna aux soldats les plus distingués de porter au Mausolée d'Auguste les urnes de sa mère et de ses deux frères et ce, sur l’heure du midi, alors que les rues de Rome étaient les plus encombrées. Une médaille de bronze du British Museum montre le retour des cendres d’Agrippine à Rome. Caligula fixa un jour pour permettre au peuple d’offrir des sacrifices en l’honneur des morts de leur famille. En l’honneur d’Agrippine, il organisa des jeux du cirque au cours desquels une statue de sa mère devait être montrée. Il fit brûler publiquement les pièces relatives aux procès de sa mère et ses frères. Selon Suétone, Caligula alimenta la rumeur qui disait sa mère était née d’un inceste entre Auguste et sa fille Julia.", "section_level": 1}, {"title": "Personnalité.", "content": "Agrippine est considérée, dans les sources historiques anciennes et modernes comme une matrone romaine, femme d’une grande réputation, avec un excellent caractère et des mœurs romaines remarquables. Elle était une épouse et mère attentive qui défendit les intérêts de ses enfants et l'avenir de sa famille. Selon Tacite, Agrippine était de caractère emporté. Tout au long de sa vie, elle mit en avant son illustre ascendance et le fait qu’elle soit \"le véritable sang d’Auguste\" peut avoir contribué à sa chute. Bien qu’elle fût une victime innocente de la tyrannie de Tibère, l’attitude d’Agrippine par rapport à son ascendance devint une mise en question de la position de Tibère en tant que successeur d’Auguste et empereur.", "section_level": 1}, {"title": "Héritage.", "content": "Agrippine est considérée comme la plus éminente et distinguée des petits-enfants d’Auguste. Elle est également une des femmes les plus importantes des Julio-Claudiens et une des plus vertueuses et héroïques femmes du. Elle est la première femme romaine à avoir accompagné son mari dans des campagnes militaires, à avoir vécu avec les légions romaines. Agrippine est la première femme à avoir eu plusieurs descendants sur le trône. Elle fut la grand-mère maternelle de Néron, elle fut la grand-mère paternelle de Julia Drusilla, la fille de Caligula. Elle fut l’arrière-grand-mère de Claudia Augusta, la seule fille de Néron et de Poppée. Bien qu’Agrippine soit un exemple parfait de matrone romaine, elle établit également un précédent dans l’influence et le pouvoir que les femmes peuvent exercer dans la politique romaine, en particulier à la cour impériale, au sénat et dans l’armée. Après elle, les femmes aristocratiques eurent plus de pouvoir et d’influence que pendant la république car elles assistaient à la gestion et à la prise de décision. À partir de son exemple, certaines femmes devinrent des conseillers des empereurs suivants, notamment en matière d’éducation, de culture ou de bienfaisance. Tacite utilisa les mémoires écrits par Agrippine la Jeune pour décrire la famille et le destin d’Agrippine l’aînée dans ses Annales. Un portrait d’Agrippine se trouve aux Musées du Capitole à Rome.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Astronomie.", "content": "Le cratère vénusien Agrippina a été nommé en son honneur.", "section_level": 2}, {"title": "Art contemporain.", "content": "Agripinne l'Aînée figure parmi les référencées dans l'œuvre d’art contemporain \"The Dinner Party\" (1979) de Judy Chicago. Son nom y est associé à Marcelle.", "section_level": 2}], "src_summary": "Agrippine l'Aînée (en latin \"Agrippina maior\", ), (vers 14 - 33) est la fille de Julia (et donc la petite fille d'Auguste) et d'Agrippa. Elle épouse Germanicus. Elle est également la belle-sœur et belle-fille de l’empereur Tibère, la mère de l’empereur Caligula, la cousine et belle-sœur de Claude et la grand-mère maternelle de l’empereur Néron.", "tgt_summary": null, "id": 214703}
{"src_title": "Liste des saints bretons", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance et formation.", "content": "Louis Antoine de Saint-Just est le fils aîné de Louis Jean de Saint-Just de Richebourg ( – ), un capitaine de cavalerie décoré de l'ordre de Saint-Louis, et de Marie-Anne Robinot (née à Decize le, morte en 1815), elle-même fille de Léonard Robinot, conseiller, notaire royal et grenetier au grenier à sel de Decize, et de Jeanne Houdry, mariés le. Louis Antoine est né le à Decize, dans le Nivernais, et il est baptisé le même jour dans l'église du village : son parrain est Jean Antoine Robinot, curé de Verneuil, et sa marraine est Françoise Ravard. Il est aussitôt mis en nourrice à Verneuil jusqu'à l'âge de huit ans. Après un court séjour à Morsain lors duquel naissent les deux sœurs d'Antoine, Louise-Marie-Anne et Marie-Françoise-Victoire, le et le, la famille retourne à Decize, où les oncles de Louis Antoine exercent des responsabilités municipales. En, la famille déménage pour la Picardie, et s'installe dans une vaste demeure à Blérancourt, où le père meurt un an plus tard, laissant la famille dans une gêne relative puisque sa veuve conserve le privilège d'exemption de l'impôt ordinaire. Après avoir fréquenté l'école du village, Saint-Just est mis en pension de 1779 à 1785 au collège Saint-Nicolas des Oratoriens de Soissons (actuel collège Saint-Just), établissement coté où son oncle et son père avaient déjà étudié et où il côtoie les enfants de la classe aisée et dirigeante de la province. À la fin de 1785, au cours de ses vacances, il s'éprend de Louise-Thérèse Sigrade Gellé, fille de Louis-Antoine Gellé, notaire royal au bailliage de Coucy-le-Château, mais son père le dédaigne et marie, assez précipitamment, sa fille à un clerc de son étude. Celle-ci le fuira pour rejoindre Saint-Just à Paris en. Après avoir fui le domicile maternel pour se rendre à Paris à la suite d'une dispute, il y est interné dans une maison de correction, rue de Picpus, de à, à la suite d'une lettre de cachet obtenue à son encontre par sa mère. L'épisode de la maison de correction a probablement eu une influence sur son poème \"Organt\", critique de la monarchie absolue et de l'Église, au caractère parfois pornographique et dans la tradition cynique, publié au printemps 1789. Devenu ensuite clerc auprès de maître Dubois procureur de Soissons, il s'inscrit en à la faculté de droit de Reims, qu'avaient déjà fréquentée Brissot et Danton, avant de rentrer l'année suivante à Blérancourt, où il séjourne jusqu'en.", "section_level": 2}, {"title": "Les débuts de la Révolution.", "content": "Il assiste aux débuts de la Révolution à Paris, puis part rejoindre sa famille à Blérancourt. C'est au contact de cette population rurale qu'il fait son apprentissage d'homme politique en s'impliquant fortement dans la vie locale. Dans cette proximité avec les plus démunis de ses concitoyens de Blérancourt, opposés à la clientèle d'un domaine administré par un régisseur qui entretient des formes désuètes de féodalité, il se forge la conviction « que les nobles ne sauraient être soumis sans contrainte aux conséquences de la Révolution ». Révolutionnaire exalté, il participe à la Fête de la Fédération en 1790, fait partie du cortège qui escorte Louis XVI au retour de sa tentative de fuite. Il fait la connaissance de Robespierre, à qui il écrit une première lettre en, et dont il devient un des proches. Comme ce dernier, il est fasciné par la culture gréco-romaine (d'où sont issues la démocratie et la République) et se compare volontiers à Brutus. Il tente une première fois de devenir député en 1791 à l'Assemblée législative, mais ne peut se présenter en raison de son âge. Il est élu de l'Aisne le, le sur 12 avec 349 voix sur 600 votants, à la Convention dont il est le benjamin, et, convaincu de la nécessité d'une révolution sociale[Bernard Vinot, article « Saint-Just », dans.], rejoint les Montagnards. Dès son premier discours du, il y est un des principaux orateurs, aussi bien lors du procès de Louis XVI, lors duquel il prononce ces phrases, selon une rhétorique implacable inspirée de Rousseau :,,, que lors de la rédaction de la Constitution. Sa dureté et son incontestable talent rhétorique, qui feront de lui une des voix de la Montagne puis du Comité de salut public, se déchaînent contre ses adversaires girondins.", "section_level": 2}, {"title": "Missions (mars 1793 – juin 1794).", "content": "Le, il est envoyé par décret dans les Ardennes et l'Aisne avec Jean-Louis Deville, son ami dès avant la Révolution, pour la levée de. De retour dès le à Paris, où il intervient aux Jacobins, sa mission prend officiellement fin par décret du. Adjoint au Comité de salut public le, puis élu le, lors de l'extension du comité, il est envoyé dans l'Aisne, l'Oise et la Somme par arrêté du comité du, mais ne remplit pas cette mission. Nommé ensuite par arrêté du comité du et décret du représentant aux armées avec son ami et conventionnel Philippe Le Bas, il rejoint l'armée du Rhin jusqu'au 25 pluviôse an II (), hormis un séjour à Paris du 14 au 20 frimaire an II (4 – ). Les deux représentants transforment le 5 brumaire an II () le tribunal militaire en « commission spéciale et révolutionnaire » afin d'accélérer les procédures et de renforcer la sévérité contre les prévaricateurs et les « partisans de l'ennemi ». Saint-Just fait prendre Bitche et délivrer Landau. Envoyé ensuite à l'armée du Nord avec Le Bas par arrêté du Comité de salut public du 3 pluviôse an II (), il est de retour à Paris le 25 pluviôse (13 février). De retour à Paris, il est l'un des acteurs de la chute des Hébertistes, puis des Dantonistes. À la suite d'un arrêté du Comité de salut public du 10 floréal (29 avril), il repart en mission dans l'armée du Nord avec Le Bas. Partisan de l'offensive à outrance, il dirige \"de facto\" les opérations, au début de mai, et, en dépit des vives réserves de plusieurs généraux comme Kléber ou Marceau, ordonne de lancer une offensive sur Charleroi qui échoue. Son action est en revanche couronnée par les victoires de Courtrai le 23 prairial (11 juin) et de Fleurus le 8 messidor (26 juin). Se posant en spécialiste des questions militaires, du fait de ses diverses missions auprès des armées, il s'oppose à cette époque à Carnot. Le Comité l'ayant rappelé par une lettre datée du 6 prairial (25 mai), il rentre à Paris le 12. Puis un arrêté du Comité en date du 18 prairial (6 juin) le charge d'une mission aux armées du Nord et de l'Est, « de la mer jusqu'au Rhin ». Il est de retour dans la capitale le 11 messidor (29 juin).", "section_level": 2}, {"title": "Thermidor an II (juillet 1794) : la chute.", "content": "Lors de la crise de thermidor, il tente avec Barère de rétablir la concorde au sein des comités, organisant notamment la réunion du 5 thermidor (23 juillet). À cette occasion, il est chargé de lire un rapport devant la Convention sur les heurts qui ont secoué le gouvernement révolutionnaire. Mais le discours de Robespierre devant l'assemblée, le 8 thermidor (26 juillet) accélère le dénouement de la crise. Pris à partie dans la nuit par Billaud-Varenne et Collot d'Herbois, il réoriente son discours dans un sens plus critique à l'égard de ces deux hommes, indiquant au cinquième paragraphe : « quelqu'un cette nuit a flétri mon cœur ». Toutefois, bien loin de chercher à abattre ses ennemis, il espère, à travers cette intervention, rétablir l'entente parmi les membres du Comité de salut public. En conclusion, il propose à la Convention un décret affirmant que les institutions républicaines, alors en préparation,. Le lendemain, alors qu'il commence son discours, il est interrompu par Tallien et, plutôt que de se battre, se mure dans un énigmatique silence hautain ; il est décrété d'accusation. Libéré par l'insurrection de la Commune de Paris, il se laisse arrêter par les troupes fidèles à la Convention, le matin du 10 thermidor, et est guillotiné, à l'âge de vingt-six ans, avec les principaux partisans de Robespierre dans l'après-midi.", "section_level": 2}, {"title": "Postérité.", "content": "En 1886, le sculpteur Jean Baffier réalise une statue en plâtre de Saint-Just d'environ un mètre de haut. Elle est conservée au musée de la Révolution française.", "section_level": 1}], "src_summary": "Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le à Decize (Nivernais, aujourd'hui Nièvre) et mort guillotiné le 10 thermidor an II () à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde), est un homme politique français de la Révolution française. Plus jeune élu à la Convention nationale, Saint-Just était membre du groupe des Montagnards. Soutien indéfectible de Robespierre, il est emporté dans sa chute, le 9 thermidor. ", "tgt_summary": null, "id": 951866}
{"src_title": "Pontife", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire de la ville.", "content": "Contrairement à la plupart des peuplements humains du sous-continent indien, où le moindre village a souvent plus de, Jaipur est de fondation récente : c’est l'œuvre du mahârâja Jai Singh II, un râjput de la famille des. Le mahârâja fait appel au brahmane bengalî pour concevoir la cité fondée en 1727 et dont les travaux principaux — palais principaux, avenues et square central — dureront quatre ans. Située au pied des monts Ârâvalli, elle suit un plan en damier trois par trois et est entourée d’une muraille de de hauteur et de de large. L’entrée de la ville se fait par l’intermédiaire de huit portes. La Jaipur originelle comportait de larges avenues de de large, le reste des rues composant le quadrillage ayant au moins de largeur. Les boutiques connaissent aussi une taille standardisée, une rigueur étonnante dans le chaos baroque qui règne dans la plupart des villes du sous-continent. À l’origine, la ville n’était pas du rose uniforme qu’on lui connaît actuellement, mais offrait une large palette, principalement du gris avec des rehauts de blanc. Cependant, en prévision de la visite du prince Albert, en 1876, elle fut peinte en rose dans sa totalité, le rose étant une couleur traditionnelle de bienvenue. Depuis, elle conserve cet usage et est surnommée la ville rose. L’observatoire astronomique de Jaïpur, Yantra Mandir, a fait référence dans le monde entier depuis sa mise en service en 1726 jusqu’aux débuts des temps modernes. La \"cité de Jaipur, Rajasthan\" est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO le.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire de la principauté.", "content": "La principauté est créée en 1093 sous le nom de Dhundhar avec Amber pour capitale. Elle ne cessera d’exister qu’à l’indépendance de l’Inde en 1947. En 1900, sa superficie totale dépasse les. Les mahârâjas de Jaipur appartiennent au clan Râjput Kachhwâhâ, qui revendique descendre de Ramâ, le roi d’Ayodhya. La dynastie régnante de Jaipur fournit à l’Empire moghol certains de ses généraux les plus distingués. Parmi eux, on note le râja Man Singh I, qui combat à leur service en Kabul et en Orissa ; le râja Jai Singh I, plus connu sous son titre impérial de Mirza Râja Jai, et qui assiste Aurangzeb dans toutes ses guerres du Deccan, ainsi que le mahârâja Jai Singh II, ou Sawâî Jai, mathématicien et astronome célèbre et le fondateur de la ville de Jaipur où il déplace la capitale depuis Amber. En 1727, la ville de Jaipur (Jayapura) est fondée et l’État prend son nom. Vers la fin du, les Jats de Bhâratpur et le râja d’Âlwâr s’emparent chacun d’une partie de la principauté, qui connaît une période de troubles et de confusion à la suite de sa confrontation avec les Marathes, de ses conflits avec la principauté de Jodhpur et des exactions d’Amîr Khân, l’aventurier afghan, et de ses dacoïts Pindarî. Par un traité de 1818, la principauté passe sous la protection des Britanniques en échange d’un tribut annuel. En 1835, l’administration britannique intervient pour mettre un terme aux troubles qui ont éclaté dans la ville. Durant la révolte des Cipayes, le mahârâja apporte son soutien aux Britanniques et ses successeurs se maintinrent au pouvoir.", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine de la ville.", "content": "La ville possède plusieurs monuments d’un intérêt historique et touristique certain :", "section_level": 1}, {"title": "École de Jaipur (Miniature Rajput).", "content": "Une des écoles miniatures de la province rājasthāni.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jaipur ou Djaïpour (, de \"jai\", « nom de son fondateur » et \"pur\", « ville ») est la capitale de l’État indien du Rajasthan. ", "tgt_summary": null, "id": 1485093}
{"src_title": "Respiration", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Le nom de Bogota provient de \"Bacatá\", appellation donnée par les indigènes chibchas, un des groupes indiens dont la civilisation était la plus avancée. Parmi les Chibchas se côtoyaient de pacifiques fermiers et de remarquables orfèvres. Avant la conquête espagnole, la ville abritait une importante population. Le chroniqueur espagnol Juan de Castellanos (1522 - 1607) affirmait que le sens originel de \"Bacatá\", en langue indigène, était. Le lieu où se situe actuellement Bogota avait reçu le nom de \"Muequetá\" (), et le district du Zipa, c'est-à-dire du prince chibcha le plus important parmi les gouvernants, était désigné sous celui de \"Funza\" (). L'éducation du Zipa se faisait dans l'actuelle municipalité de Chía. C’est précisément sur le territoire actuel de Funza, municipalité située dans le département de Cundinamarca et banlieue de Bogota, mais probablement aussi aux alentours de Funza que l’on peut trouver la source de la population de \"Bacatá\", la ville où habitait majoritairement le peuple chibcha. Lors de l'arrivée des Espagnols dans les Indes, que les conquérants", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Époque précolombienne.", "content": "À partir de 10500, des chasseurs-cueilleurs habitèrent la zone. Dès 3500, on remarque l'existence d'activités horticoles, de poterie et de la domestication du cochon d’Inde, pratiquées par des groupes qui, à l'origine, dépendaient de la chasse et de la cueillette. En 500, la culture du maïs et celle de la pomme de terre étaient déjà largement répandues. Jusqu'en l'an 800 de notre ère, les \"Muiscas\" (la peuplade indigène la plus importante de la famille \"chibcha) vivaient dans la zone, résultat d'une migration d'origine \"chibcha\", provenant d'autres territoires (probablement d'Amérique centrale), qui s'était mélangée avec la population déjà présente. Il manquait à la culture chibcha l'écriture. C'est pourquoi les chroniqueurs ont reconstitué l'histoire aborigène en recueillant des", "section_level": 2}, {"title": "Période coloniale.", "content": "Gonzalo Jiménez de Quesada qui était revenu de son expédition militaire de Santa Marta (la capitale du département de Magdalena) et de la vallée du fleuve Magdalena avec plus de n'en comptait que 70 environ après sa victoire sur les Muiscas et la conquête de la savane de Bogota. Il annonça de la cité ; la cérémonie eut lieu le. Douze cabanes furent construites ainsi qu'une chapelle dans le site appelé \"\", aujourd’hui Teusaquillo, le de Bogota. On suppose que l’événement se produisit sur l’actuelle \"Plazoleta del Chorro\" de Quevedo, bien qu’il n’existe aucun document le confirmant.", "section_level": 2}, {"title": "Période républicaine.", "content": "Bogota devint la capitale de la Grande Colombie jusqu’en 1830, quand la dissolution de cet État permit de donner naissance à ceux qui sont aujourd'hui l'Équateur, le Venezuela et la Colombie (le Panama proclama son indépendance en 1903). Jusqu'à la fin du, l'histoire de la Colombie ne fut qu’une suite de guerres civiles, dont la plus notoire fut la guerre des Mille Jours (1899 - 1902), au cours de laquelle les factions du parti conservateur et du parti libéral massacrèrent la population. Bogota reçut, en 1861, le titre de capitale des États-Unis de Colombie, ancien pays d'Amérique du Sud, et ses quelques quartiers, peu nombreux, furent élevés au rang de cantons. En 1876, le Conseil de la ville établit une nomenclature et une numérotation des rues en remplaçant leur nom traditionnel par des nombres consécutifs, comme c'est le cas aujourd'hui. En 1884, le service de tramway de la ville commença à fonctionner de la place Bolívar jusqu'à Chapinero, le de Bogota. Il était tiré", "section_level": 2}, {"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géographie physique.", "content": "Bogota se trouve à une altitude de au-dessus du niveau de la mer, dans la cordillère Orientale des montagnes du nord des Andes. Elle est située sur un plateau, au pied d'une chaîne de montagnes. Les'(français : collines) de Guadalupe et de Monserrate bordent à l'est la savane de Bogota. Sur le \"cerro\" de Guadalupe sont érigées une petite chapelle dédiée à Notre-Dame de Guadalupe et une statue de de haut. Sur le \"cerro\" de Monserrate est construite une basilique, '. Plusieurs petits cours d'eau, dont le ', traversent la ville jusqu'à l'extrémité sud-ouest du plateau et rejoignent le ', également appelé ', qui plonge au bord du plateau, à Tequendama, dans l'une des plus importantes attractions touristiques de Bogota :", "section_level": 2}, {"title": "Découpage politico-administratif.", "content": "Les districts (') se subdivisent à leur tour en unités de planification zonale (') appelées,", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Située à haute altitude, soit, la ville de Bogota bénéficie d'un climat dit que l'on retrouve principalement dans les Andes. La ville étant proche de l'équateur, la variation de température est faible au cours de l'année (entre et, avec une moyenne annuelle de D'après la classification de Köppen : la température du mois le plus froid est comprise entre et (décembre et janvier avec respectivement et ) et la température du mois le plus chaud est supérieure à (avril et mai avec ), ce qui en fait un climat tempéré. Malgré deux saisons humides (mars à juin et septembre à décembre) il n'y a pas de saison sèche donc c'est un climat tempéré chaud sans saison sèche. L'été est tempéré car la température moyenne du mois le plus chaud est inférieure à (avril et mai avec ), les températures moyennes des 4 mois les plus chauds sont supérieures à", "section_level": 1}, {"title": "Environnement.", "content": "Les zones humides de la région de Bogota ont pour la plupart disparu. Elles couvraient", "section_level": 1}, {"title": "Gouvernement.", "content": "Bogota, capitale de la République de Colombie, abrite la Cour suprême de justice et le centre de l'administration exécutive ainsi que la résidence du président de la République (Palais Nariño). Ces bâtiments, ainsi que le bureau du maire principal, le palais Liévano ('), sont situés à quelques mètres les uns des autres sur la place Bolívar ('). Cette place se trouve dans le centre historique de la ville, La Candelaria, qui présente une architecture de style colonial et de style baroque. Le maire", "section_level": 1}, {"title": "Politique et Administration du District.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Création du District.", "content": "Le District fédéral de Bogota (espagnol : '), créé en 1861 par le général Tomás Cipriano de Mosquera lors de son deuxième mandat de président de la Colombie, fut la première entité administrative de la capitale et le siège du gouvernement fédéral des États-Unis de Colombie. Le district comprenait les zones comprises entre les'\"Arzobispo\" au nord, \"Fucha\" au sud, \"Bogotá\" à l'ouest et les cerros Orientales à l'est. Cependant, il fut supprimé le et son territoire incorporé à l'État souverain de Cundinamarca. En 1905 fut créé le district capital de Bogota par le partage du département de Cundinamarca en trois : le \"\" et les départements de Cundinamarca (capitale : Facatativá) et de Quesada (capitale : Zipaquirá). Les", "section_level": 2}, {"title": "Administration de Bogota D.C..", "content": "L'aire de Bogota comprend une zone urbaine et une zone rurale. \" est une division du département de Cundinamarca. Toutefois il s'agit d'une division de premier niveau de la Colombie équivalant à un département. Le conseil districtal est le responsable du contrôle politique du '. Il est composé de quarante-cinq ', les représentants des vingt districts, élus pour une période de trois ans. Le secrétariat districtal a la charge des services de la Santé, de la Mobilité et de l'Éducation.", "section_level": 2}, {"title": "Mairie de Bogota.", "content": "Le maire de Bogota (') est le chef de gouvernement et représentant légal, judiciaire et extrajudiciaire du '. C'est, en importance, le deuxième personnage officiel après le président de la République. À partir de 1988, il est démocratiquement élu pour une période de deux ans, puis après l'adoption de la Constitution de 1991, pour quatre ans. Il est aussi le responsable de la nomination du maire de chaque district. La maire de Bogota est Claudia López depuis le.", "section_level": 3}, {"title": "Démographie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Population.", "content": "En 2010, selon les chiffres présentés par le \"Departamento Administrativo Nacional de Estadística\" (DANE), (français : Département administratif national des statistiques), Bogota avait une population de, dont dans la zone métropolitaine, avec une densité de population d'environ par kilomètre carré. Seules habitaient dans les zones rurales du district de la capitale. 47,8 % de la population sont des hommes,", "section_level": 2}, {"title": "Sécurité.", "content": "Selon un rapport officiel de la, la capitale est passée de 89,4 morts violentes pour en 1996 à 37,9 en 2005, ce qui représente une réduction de 57,6 % en tenant compte du fait que durant la même période la population a augmenté de plus de 25 %. 62,8 % de ces morts violentes ont été causées par des homicides et 20,5 % par des accidents de la circulation. 85,1 % des victimes sont de sexe masculin et 14,9 % de", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "La convergence des capitaux vers Bogota, ville comptant une importante population, en fait le principal centre économique et commercial du pays. Bogota a affaire à des investisseurs de toute la Colombie ainsi que de plusieurs autres pays. En 2008, la ville fut classée quatrième centre financier parmi les plus influents de l'Amérique latine. À moyen terme, Bogota pourrait devenir l'une des métropoles d'affaires les plus importantes au monde. Dans la période 2003 - 2006, le PIB (produit intérieur brut) du commerce de Bogota a augmenté de 10,3 % par an, ce qui représente 25,3 % du PIB national du commerce, les actifs provenant d'investissements d'autres villes de la Colombie ainsi que de nombreuses multinationales. Malgré un PIB plus élevé que celui de l'Uruguay, en mars 2013 le taux de chômage a atteint 10,2 %. Le coût de la vie y est inférieur à la moyenne de celui des quarante villes d'Amérique latine les mieux classées à ce sujet. Bogota DC occupe le sixième rang parmi cinquante villes d'Amérique latine grâce à ses normes de qualité de vie, son potentiel d'affaires élevé et les excellentes conditions qu'elle offre pour le développement professionnel, selon le barème fixé par l'Amérique Economia Intelligence. Au niveau national, l'importation de biens d'équipement, stimulée par le gouvernement, a spécialement profité à Bogota dont la participation s'élevait à 24,4 % de la production nationale totale en 2003. Cela est dû, en partie,", "section_level": 1}, {"title": "Tourisme.", "content": "Le tourisme a été déconseillé pendant plusieurs années en Colombie à cause du conflit armé interne. À partir des années 2000, grâce à des campagnes intensives de publicité ainsi qu'aux améliorations des infrastructures et de la sécurité, cette activité s'est développée à Bogota. En 2007, l\"' (l'Institut de Tourisme du District) a été créé avec l'objectif de faire de Bogota une destination touristique de premier plan. Les amoureux de la culture et des arts fréquentent les hôtels du centre historique de La Candelaria et de ses environs. Cette zone comporte aussi la plus grande partie des auberges de jeunesse de la ville. Les hôtels situés près de Ciudad Salitre reçoivent surtout des visiteurs faisant de brefs séjours à Bogota ou ayant besoin de se trouver à proximité de l'aéroport international El Dorado. Parmi les lieux touristiques et les monuments importants de Bogota, se trouvent le jardin botanique José Celestino Mutis, la \" (français : villa de Bolívar), l'Observatoire astronomique national de Colombie, le planétarium de Bogota, Maloka, le point d'observation de la Tour Colpatria, ainsi que celui de La Calera, et La Candelaria. On peut également visiter Usaquén et ses vestiges coloniaux, où le brunch et le marché aux puces le dimanche étaient des activités traditionnelles. La ville possède de nombreux espaces verts et parcs d'attractions comme \".\" À l'extérieur de Bogota, à Zipaquirá, on peut voir la Cathédrale de sel, une église construite à l'intérieur des mines de sel. Tout près de La Candelaria se trouve la colline de Monserrate. Dans plusieurs quartiers de la ville, comme la zone G, la zone T et La Macarena, sont situés des restaurants connus pour leurs menus gastronomiques. Depuis les années 2000, l'arrivée d'importantes chaînes d'hôtels, telles que : Marriott, JW Marriott,, Hilton, NH Hotel Group, entre autres, apporte à Bogota un ensemble de services hôteliers réputés.", "section_level": 1}, {"title": "Les centres commerciaux.", "content": "L'économie de Bogota s'est considérablement développée en raison de la construction de nouveaux centres commerciaux au cours de", "section_level": 2}, {"title": "Organisation socio-économique.", "content": "Les factures d'énergie et celles des services d'eau et d'égout sont établies en fonction du lieu de résidence du propriétaire et de", "section_level": 1}, {"title": "Infrastructures.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Transports.", "content": "La croissance de Bogota a mis à rude épreuve les routes et les autoroutes de l'agglomération, mais, durant les années 2000, des efforts importants ont été entrepris pour améliorer l'infrastructure. Même si le nombre de véhicules par habitant demeure faible, les voitures constituent une part importante de la congestion du trafic, s'ajoutant à celle engendrée par les taxis, les autobus et les véhicules utilitaires. Les bus restent le principal moyen de transport en commun. Il existe deux systèmes de bus : le système traditionnel et le TransMilenio. Le système traditionnel, exploité par plusieurs compagnies, offre une grande variété de types de bus : \"Bus\" (grands bus), \"Buseta\" (autobus de taille moyenne) et \"Colectivo\" (camionnettes ou fourgonnettes). Bogota est un hub pour les bus effectuant des trajets à l'intérieur du pays et ceux destinés aux trajets internationaux. Le terminal de bus de Bogota, le plus grand du pays, dessert la plupart des villes colombiennes. En dehors des trajets intérieurs, le terminal permet également d'effectuer des trajets vers le Venezuela, l'Équateur ou le Pérou. Le TransMilenio est un système de transport en commun créé pendant le mandat de maire de Enrique Peñalosa Londoño (mandat de 1998 à", "section_level": 2}, {"title": "Transport aérien.", "content": "Le principal aéroport de Bogota est l'aéroport international El Dorado, à l'ouest du centre-ville, au bout de l'avenue El Dorado. Grâce à sa situation centrale en Colombie et en Amérique latine, c'est une plaque tournante pour les compagnies nationales Avianca et LAN. Il est également desservi par de", "section_level": 1}, {"title": "Santé.", "content": "Les services sanitaires de Bogota sont fournis par un réseau d'institutions dépendant de la Direction régionale de la Santé. Ces institutions sont réparties, suivant leur objectif, en trois secteurs : Quelques hôpitaux de Bogota : La capitale de la Colombie dispose de plus de 140 centres de soins. Le Ministère de la protection sociale a recensé plus de vingt services d'assurance santé. Le régime subventionné pour les utilisateurs, établi par les règlements de la loi 100 de 1993, s'applique à chaque institution.", "section_level": 1}, {"title": "Éducation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les collèges et universités.", "content": "Bogota possède un vaste réseau d'enseignement : écoles primaires et secondaires, collèges. En raison de la constante migration dans la capitale du pays, les quotas relatifs à l'accès à l'éducation gratuite, offerte par l'État, sont souvent insuffisants. La ville possède également un système diversifié d'écoles et de collèges privés. Il existe un certain nombre d'universités, tant publiques que privées. En 2002, il y avait un total de 106 établissements d'enseignement supérieur. Parmi les universités de Bogota, certaines sont partiellement ou totalement accréditées par le Conseil national d'accréditation (CCN) : l'université nationale de Colombie qui est la plus vaste et la plus importante du pays, l'université des Andes (université privée), l'université pontificale Javeriana fondée par les Jésuites et dont les grades universitaires furent reconnus en 1623, l'université du Rosaire, l'université Externado de Colombie, l'université", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "De nombreux lieux culturels ont été créés à Bogota, dont,, de bibliothèques et. L'offre culturelle s'est considérablement développée lors des dernières décennies. Un grand nombre de personnes, venues de tout le pays et souhaitant résider dans la capitale, ont contribué à l'accroissement de différents intérêts culturels en apportant les traditions de régions diverses. Plusieurs parcs d'attractions attirent aussi maints Colombiens et touristes. En outre, démontrent l'importance accordée aux sports et la ferveur qui leur est réservée. Enfin, on dénombre à Bogota plus de 150 monuments nationaux. Citons quelques lieux culturels de la ville ainsi que des festivals jouissant d'une grande renommée : Bogota a beaucoup œuvré ces dernières décennies pour se positionner en chef de file de l'offre culturelle en Amérique du Sud. Elle est de plus en plus reconnue dans le monde entier en tant que plaque tournante du pays pour le développement des arts. En 1991, le titre de Capitale culturelle d'Amérique latine a été décerné à Bogota par l'UCCI, Union des Capitales culturelles ibéro-américaines (espagnol : \"Unión de Ciudades Capitales Iberoamericanas\"). En 2007, ce titre lui a été décerné pour la deuxième fois ; elle est ainsi devenue la seule ville ayant été honorée de cette reconnaissance à deux reprises. Le, l'UNESCO a décerné à Bogota le titre de \"Cité de la Musique\". Elle est au cinquième rang des villes dont la musique est la plus écoutée sur Internet, après Séville (Espagne), Bologne (Italie), Glasgow (Royaume-Uni) et Gand (Belgique).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire culturelle.", "content": "À la fin du, Bogota était une ville assez isolée faute de moyens de communication, les transports de passagers par voie ferrée ayant été réduits. Cependant, le réseau routier se développa, reliant la ville à la vallée du fleuve Magdalena jusqu'aux côtes des Caraïbes. Au cours des années 1860 - 1870, des écrivains de tendances variées formèrent un groupe au sein de la revue littéraire, fondée (en 1858) et dirigée par l'écrivain, journaliste et critique littéraire José María Vergara y Vergara, afin de tenter d'écrire, pour la première fois, l'histoire de la littérature colombienne et de renforcer ainsi l'identité culturelle du pays. La vie culturelle de la ville s'est concentrée au cœur de réunions qui, au cours du, ont permis aux Bogotanais de participer à des discussions littéraires, de partager leurs préoccupations politiques, d'assister à des représentations musicales et théâtrales. Au Théâtre Maldonado étaient donnés des opéras et des pièces de théâtre. À la fin du", "section_level": 2}, {"title": "Architecture.", "content": "La structure urbaine et l'architecture des bâtiments coloniaux à Bogota ont été maintenues depuis la fin du, longtemps après l'indépendance de la Colombie (1810). Cette persistance de structures datant de la période coloniale se constate principalement dans La Candelaria, centre historique de Bogota. Des maisons coloniales de deux étages, avec des cours, des toits à pignons, des carreaux de céramique et des balcons ont été préservées. Parfois, un matériau ajouté, au cours de la période républicaine, à la construction des balcons, le verre (les balcons de la maison du poète Rafael Pombo en sont un exemple), différencie certaines habitations de celles restées conformes à l'architecture du secteur. « L'architecture républicaine » était le style qui prévalait entre 1830 et 1930. Malgré les tentatives pour consolider un langage architectural moderne, la construction, entre 1936 et 1939, de la Cité universitaire de Bogota ou (français :", "section_level": 2}, {"title": "Bibliothèques et archives.", "content": "En 2007, Bogota a été nommée Capitale mondiale du livre par l'UNESCO. Bogota est la première ville d'Amérique latine à avoir reçu cette reconnaissance et la deuxième du continent américain après Montréal (Canada). Parmi les programmes pour l'accession au titre de Capitale mondiale du livre, celui de Bogota se distingue principalement par son réseau de bibliothèques et la présence d'organisations qui, d'une manière coordonnée, travaillent à la promotion du livre et de la lecture dans la ville. Plusieurs initiatives spécifiques pour le programme de Capitale", "section_level": 2}, {"title": "Politique environnementale.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Musées et galeries.", "content": "Bogota est dotée d'un immense héritage culturel. Elle abrite 58 musées et plus de 70 galeries d'art. Les acquisitions du Musée national de Colombie, le plus grand et le plus ancien du pays, sont réparties en quatre collections : art, histoire, archéologie et ethnographie. Le Musée de l'or conserve de nombreuses œuvres d'orfèvres de l'ethnie indienne jadis dominante, les Chibchas des Andes. Sa collection d'orfèvrerie et de bijouterie précolombienne, la plus riche du monde, compte d'or tumbaga (alliage d'or et de cuivre). Sont aussi dénombrés objets en céramique, pierre et textile. Le Musée Botero dispose de 123 œuvres de Fernando Botero et de 87 œuvres d'artistes internationaux. Le Musée d'art moderne possède des collections d'arts graphiques, de design industriel et de photographie. Le Musée d'art", "section_level": 2}, {"title": "Parcs et loisirs.", "content": "Bogota abrite beaucoup de parcs et d'installations pour de nombreux concerts, pièces de théâtre et films, ainsi que des espaces pour les conteurs et d'autres activités de loisirs. Le train touristique, populaire auprès des habitants de Bogota, conduit, le week-end, dans des villes éloignées, telles que Zipaquirá,", "section_level": 2}, {"title": "Théâtre et arts de la scène.", "content": "Bogota, qui accueille le Festival de théâtre ibéro-américain, comporte 45 théâtres, dont les principaux sont le Théâtre Colón, le Théâtre national avec ses deux salles, le traditionnel TPB Hall, le Théâtre de La Candelaria, le Théâtre (un ancien couvent de plus de quatre cents ans), celui de la (le fonds d'indemnisation de la Caisse colombienne d'allocations familiales), et un symbole de la ville, le Théâtre rénové Jorge Eliécer Gaítan offrant, actuellement,", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "À Bogota, outre la cuisine typique \", on trouve également des spécialités de toutes les régions de la Colombie. Parmi les plats typiques, on peut citer l\", soupe composée de poulet, de plusieurs sortes de pommes de terre, de manioc, de maïs et d'une herbe appelée '. Cette soupe est servie, le plus souvent, avec un peu de crème, de coriandre fraîche et, parfois, des câpres. Elle se consomme accompagnée d'un avocat cru. Le \"tamal\", cuit à la vapeur dans une feuille de bananier, dont on trouve de nombreuses déclinaisons dans différents pays d'Amérique latine, est souvent servi au petit déjeuner avec un chocolat chaud. Il s'agit d'une pâte de farine de", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "Comme dans toute la Colombie, l'unité familiale tient une grande place parmi les valeurs de la société \"\" et se manifeste particulièrement lors des fêtes religieuses et des temps forts de l'année. Bogota a été majoritairement catholique; le nombre d'églises construites dans le centre historique de la ville le prouve. La ville est le siège de l'archidiocèse de Bogota depuis le 22 mars 1564, actuellement situé dans les nouveaux bâtiments du nord de la ville. La cathédrale de l'Immaculée-Conception est le siège de l'archevêché. La Constitution de 1991 a facilité la présence de mouvements protestants et d'autres groupes religieux parmi la population. Une mosquée", "section_level": 2}, {"title": "Sport.", "content": "L'Institut du district des Loisirs et du Sport veille également à la bonne utilisation des stades de Bogota. Le football en salle, le sport le plus populaire de la ville, a été déclaré sport symbolique de Bogota. Le football professionnel colombien jouit, dans la ville, d'une grande considération en tant que sport national d'une extrême importance. Deux des trois équipes de football de Bogota, Millonarios et Santa Fe, ont un nombre très élevé de supporters. Millonarios a remporté quatorze ligues et Santa Fe sept. Grâce à ces deux équipes, Bogota est la première ville de Colombie en nombre de", "section_level": 2}, {"title": "Symboles de la ville.", "content": "Le drapeau de Bogota a pour origine le mouvement de rébellion qui éclata le contre les autorités coloniales. Les rebelles ont commencé à porter à l'avant-bras une rosette aux couleurs jaune et rouge, celles du drapeau de l'Espagne alors en vigueur au Nouveau Royaume de Grenade. 142 ans plus tard, par décret 555 du, l'insigne des patriotes de la guerre d'indépendance du fut finalement adopté", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages et pactes d'amitié.", "content": "Bogota a passé un accord de jumelage de villes avec Miami (États-Unis) en 1971, un autre avec Cadix (Espagne) en 2008 et également avec Chicago (États-Unis) en 2009. En 1982, la ville a signé un accord de jumelage pour la coopération internationale avec Séoul (Corée du Sud). En outre, Bogota fait partie de l'Union des Capitales culturelles ibéro-américaines \"()\" qui regroupe 29 villes d'Ibéro-Amérique (péninsule Ibérique et Amérique latine). Bogota est jumelée avec 38 villes :", "section_level": 1}], "src_summary": "Bogota, anciennement \"Santa Fe de Bogotá Distrito Capital\", est la capitale de la Colombie et également celle du département de Cundinamarca. Elle a été fondée le par le conquistador espagnol Gonzalo Jiménez de Quesada (1509 - 1579). Suivant l’organisation d’un district capital unitaire et décentralisé, Bogota jouit d'une autonomie lui permettant la gestion de ses intérêts dans les limites imposées par la Constitution et la loi. Composée de, elle est la métropole incontestée du pays aux points de vue administratif, économique et politique. ", "tgt_summary": null, "id": 1052186}
{"src_title": "Berserker (Saberhagen)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Lexicalisation.", "content": "Alors que les théories de l'onomatopée affirmant à la suite de Leibniz que les onomatopées sont à l'origine du langage ont été réfutées depuis par Max Müller, Otto Jespersen ou Chomsky, l'onomatopée, comme son étymologie l'indique, reste un moyen de formation de mots important dans les différentes langues : de nombreux mots des lexiques des différents idiomes sont des dérivés d'onomatopées. Si le français utilise les onomatopées essentiellement comme \"phononymes\", d'autres langues, comme le japonais, utilisent des images sonores comme \"phénonymes\" (mots mimétiques représentant des phénomènes non verbaux : ex. ジロジロ(と)[見る], \"jirojiro\" (to) [miru], signifiant regarder \"intensément\") ou comme \"psychonymes\" (mots mimétiques représentant des états psychiques) : ex. グズグズ[する], \"guzu guzu\" [suru], signifiant \"être prostré\", littéralement \"faire gouzou gouzou\"). Les onomatopées sont néanmoins considérées comme des mots à part entière par la plupart des académies linguistiques.", "section_level": 1}, {"title": "Des origines multiples.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Monde occidental : la bande dessinée comme vecteur.", "content": "La bande dessinée fait un usage fréquent d'onomatopées pour illustrer les actions sonores non parlées. C'est en particulier fréquent dans les comic strips, auxquels Serge Gainsbourg rend hommage en 1968 en chantant \"Comic Strip\", que Brigitte Bardot ponctue d'onomatopées.", "section_level": 2}, {"title": "\"Sploing sploing\".", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Historique.", "content": "Dès 1905 dans des épisodes de Bécassine, la graphie \"sploing\" parfois écrite \"splouing\" ou \"sploug\" apparaît, notamment lors de l’ouverture d’un parapluie ou de la détente mortelle pour une souris d’une tapette. On pense que l’influence sur André Franquin de ses lectures de jeunesse permet de faire le lien historique.", "section_level": 4}, {"title": "Le champ moderne du \"sploing\".", "content": "De nombreuses bandes dessinées ont transposé le \"sploing\" au fur et à mesure que l’onomatopée audio-descriptive a pris une place importante dans la narration. Des \"swiiing\", \"swwoing\" ou \"stwouip\" de facture plus moderne ont remplacé l’antique \"sploing\". Dans les mangas japonais, le \"scrlurrlph\" peut y être assimilé (traduction approximative).", "section_level": 3}, {"title": "Hugo Pratt et le dilemme de la performativité linguistique des onomatopées.", "content": "Hugo Pratt, l'auteur du célèbre \"Corto Maltese\", a été influencé dans sa jeunesse par la lecture de bandes dessinées américaines. En dessinant ses propres histoires, il a préféré dans de nombreux cas utiliser les onomatopées utilisées en anglais, les estimant plus proches des sons auxquels ils font référence : notamment, « crack » a été choisi au lieu de « pan » pour figurer la détonation d'armes à feu. Cela invite à une réflexion sur la formation d'onomatopées en langue française, dont la verbalisation est plus problématique que dans d'autres langues : « glou-glouter », « faire miaou » appartiennent à une zone « basse » du spectre linguistique. Cela se vérifie également dans le répertoire des verbes de cris d'animaux, dont l'efficacité étymologique (issue de racines latines) sacrifie, dans de nombreux cas, leur efficacité \"performative\".", "section_level": 3}, {"title": "Au Japon.", "content": "Les peuvent servir à reproduire des sons, on parle alors de, mais peuvent aussi faire référence à un état physique ou émotionnel, on parle alors de. Il est parfois fait distinction entre \"giongo\", alors limité aux bruits produits par des objets, et, réservé aux sons émis par les êtres humains et les animaux. Toutes sont écrites en \"kana\", et non en \"kanji\". La création d'onomatopées dans la littérature japonaise est une pratique à la fois riche et ancienne. On peut notamment citer l'apport de Kenji Miyazawa (1896-1933) dont les fables en présentent de nombreux et innovants exemples. Dans ce cas, il s'agit, selon son biographe Takaaki Yoshimoto, de ; Miyazawa lui-même estime que le est à la fois mais aussi qu'il. Dans son conte \"Les Jumeaux du ciel\", écrit vers 1918, il associe ainsi à une comète l'onomatopée,, qui se veut à la fois une transcription de la langue parlée par la comète mais également celle de son mouvement et de son bruit.", "section_level": 2}, {"title": "Variations linguistiques.", "content": "Bien que tout le monde entende exactement les mêmes bruits, la transcription phonétique des onomatopées varie selon les langues. À titre d'exemple, voici une liste montrant l'imitation du cri du coq dans de nombreuses langues différentes. On peut expliquer cela par les variations phonologiques de chaque langue.", "section_level": 1}], "src_summary": "Lonomatopée (mot féminin issu du grec ancien, (\"ὀνομα(το)\" (\"mot\") et \"poiía\" (\"fabrication\", soit « création de mots »)) est une catégorie d'interjections émises pour simuler un bruit particulier associé à un être, un animal ou un objet, par l'imitation des sons que ceux-ci produisent : onomatopée. Certaines onomatopées sont improvisées de manière spontanée, d'autres sont conventionnelles. ", "tgt_summary": null, "id": 1772586}
{"src_title": "Liste de Suisses", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Exemple.", "content": "Un campus est composé de (ordinateurs, imprimantes, etc.), répartis dans 4 sous-réseaux. Sans utilisation du NAT, un tel campus nécessiterait l'attribution de presque uniques et routées. En connectant un tel campus à Internet via un routeur qui implémente NAT, il est possible de changer le plan d'adressage interne et d'utiliser des adresses non uniques (utilisées ailleurs dans le monde) et non routables sur Internet (voir ). On parle aussi d'adresses \"publiques\" (uniques au monde) et \"privées\" (uniques seulement dans le réseau privé). Un des buts du NAT est de rendre les adresses privées invisibles depuis Internet. On n'assignera que quelques centaines d'adresses à l'ensemble des adresses externes du NAT, sachant que les imprimantes (et certains autres équipements) n'ont pas besoin de communiquer avec l'extérieur de façon permanente (donc leurs adresses n'ont pas besoin d'être traduites). Le NAT permet donc de diminuer significativement le nombre d'adresses IP uniques utilisées.", "section_level": 1}, {"title": "Implémentation du NAT.", "content": "Les correspondances entre les adresses privées (internes) et publiques (externes) sont stockées dans une table sous forme de paires (\"adresse interne\", \"adresse externe\"). Lorsqu'une trame est émise depuis une adresse interne vers l'extérieur, elle traverse le routeur NAT qui remplace, dans l'en-tête du paquet TCP/IP, l'adresse de l'émetteur par l'adresse IP externe. Le remplacement inverse est fait lorsqu'une trame correspondant à cette connexion doit être routée vers l'adresse interne. Aussi, on peut réutiliser une entrée dans la table de correspondance du NAT si aucun trafic avec ces adresses n'a traversé le routeur pendant un certain temps (paramétrable). Voici par exemple une table de NAT simplifiée. On supposera qu'une entrée pourra être réclamée si la traduction n'a pas été utilisée depuis plus de. La première ligne indique que la machine interne, possédant l'adresse IP 10.101.10.20 est traduite en 193.48.100.174 quand elle converse avec le monde extérieur. Elle n'a pas émis de paquet depuis, mais la limite étant, cette entrée dans la table lui est toujours assignée. La seconde machine est restée inactive pendant plus de, elle est peut-être éteinte, une autre machine peut reprendre cette entrée (en modifiant la première colonne puisqu'elle n'aura pas la même IP interne). Enfin, la dernière machine est actuellement en conversation avec l'extérieur, le champ de \"Durée\" étant 0. La plupart des pare-feu et routeurs implémentent le NAT pour permettre à plusieurs machines de partager une seule adresse IP publique.", "section_level": 1}, {"title": "Bénéfices du NAT.", "content": "Les adresses internes peuvent être choisies parmi les adresses définies dans la. Ainsi plusieurs sites peuvent avoir le même adressage interne et communiquer entre eux en utilisant ce mécanisme. Étant donné que les adresses internes sont réutilisées, on économise des adresses IP publiques, dont l'occupation, en IPv4, arrive à saturation. On peut avoir moins d'adresses dans l'ensemble des adresses externes que ce qu'on a comme adresses IP à l'intérieur du réseau, si l'on met en place un mécanisme permettant de récupérer des adresses inutilisées après un certain temps (on appelle ceci un bail). Plus précisément, si une entrée dans la table des traductions n'est pas utilisée pendant un certain temps (paramétrable dans le serveur DHCP du réseau), cette entrée peut-être réutilisée : une autre machine avec une adresse interne va récupérer l'adresse externe. On estime parfois que le NAT apporte un bénéfice du point de vue de la sécurité car les adresses internes sont dissimulées. La sécurité des équipements derrière un NAT n'est cependant pas supérieure à celle qu'un pare-feu à états peut fournir.", "section_level": 1}, {"title": "Problèmes inhérents.", "content": "Bien que certaines applications s'en accommodent sans difficulté, le NAT n'est pas transparent vis-à-vis des applications du réseau et reporte une complexité additionnelle sur le fonctionnement des applications (, ) : Un problème majeur se pose lorsqu'un protocole de communication transmet l'adresse IP de l'hôte source dans un paquet, ou des numéros de ports. Cette adresse n'étant pas valide après avoir traversé le routeur NAT, elle ne peut être utilisée par la machine destinataire. Ces protocoles sont dits « passant difficilement les pare-feu », car ils échangent au niveau applicatif (FTP) des informations du niveau IP (échange d'adresses) ou du niveau TCP (échange de ports), ce qui transgresse le principe de la séparation des couches réseaux. Quelques protocoles de ce type sont : FTP, H.323, les protocoles faisant du poste-à-poste (IRC-DCC), les protocoles de gestion de réseau, DNS, certains messages ICMP, traceroute, le protocole SIP. Pour pallier cet inconvénient, les routeurs NAT doivent inspecter le contenu, ils font alors office de passerelle applicative (\"Application-Level Gateway\", ALG) et manipulent des paquets qui les traversent pour remplacer les adresses IP spécifiées par les adresses externes. Cela implique de connaître le format du protocole. Le NAT ne fait \"que\" participer à la politique de sécurité du site, et ce n'est pas son objectif principal : une fois la traduction établie, elle est bidirectionnelle. Le NAT n'est donc pas un substitut au pare-feu. Le hairpinning est un problème du NAT.", "section_level": 1}, {"title": "Différents types de NAT.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "NAT statique.", "content": "Où un ensemble d'adresses internes fait l'objet d'une traduction vers un ensemble de même taille d'adresses externes. Ces NAT sont dites \"statiques\" car l'association entre une adresse interne et son homologue externe est statique (première adresse interne avec première externe...). La table d'association est assez simple, de type un pour un et ne contient que des adresses. Ces NAT servent à donner accès à des serveurs en interne à partir de l'extérieur. Il existe trois types de NAT \"statiques\" :", "section_level": 2}, {"title": "NAT dynamique.", "content": "Où un ensemble d'adresses internes est transféré dans un plus petit ensemble d'adresses externes. Ces NAT sont dites \"dynamiques\" car l'association entre une adresse interne et sa contrepartie externe est créée dynamiquement au moment de l'initiation de la connexion. Ce sont les numéros de ports qui vont permettre d'identifier la traduction en place : le numéro du port source (celui de la machine interne) va être modifié par le routeur. Il va s'en servir pour identifier la machine interne. Il existe plusieurs types de NAT \"dynamiques\" :", "section_level": 2}, {"title": "Autre façon de catégoriser le NAT.", "content": "Quelques subtilités :", "section_level": 2}, {"title": "Carrier Grade NAT.", "content": "En raison de l'épuisement des adresses IPv4, les fournisseurs d'accès à Internet envisagent le recours à des NAT à grande échelle ( ou ), ce qui n'est pas sans conséquence sur certaines applications.", "section_level": 2}, {"title": "Traversée des NAT.", "content": "À défaut de configuration explicite, les NAT rejettent généralement les connexions entrantes, ce qui cause des problèmes notamment pour les applications pair à pair. Deux protocoles ont été développés pour permettre à des postes clients de demander l'ouverture et la redirection de ports déterminés au routeur NAT : Des logiciels comme Skype utilisent d'autres techniques pour la communication entre pairs derrière des NAT. pwnat utilise une variante qui fait usage de messages ICMP pour la découverte du client.", "section_level": 1}, {"title": "NAT et IPv6.", "content": "L'IETF décourage le NAT avec IPv6 en raison des problèmes inhérents et du fait que l'espace d'adresse IPv6 est tel que l'économie d'adresse n'est pas nécessaire.", "section_level": 1}], "src_summary": "En réseau informatique, on dit qu'un routeur fait du (NAT) (« traduction d'adresse réseau » ou « translation d'adresse réseau ») lorsqu'il fait correspondre des adresses IP à d'autres adresses IP. En particulier, un cas courant est de permettre à des machines disposant d'adresses privées qui font partie d'un intranet et ne sont ni uniques ni routables à l'échelle d'Internet, de communiquer avec le reste d'Internet en utilisant vers l'extérieur des adresses externes publiques, uniques et routables. ", "tgt_summary": null, "id": 2323460}
{"src_title": "Jessica Atréides", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "La péninsule de Crimée, qui couvre une superficie de (soit un peu plus vaste que la Sicile) est reliée au reste du territoire ukrainien par l'isthme de Perekop, bande de terre large de cinq à sept kilomètres au nord de la Crimée, et au-delà de laquelle commence l'oblast de Kherson. La distance est, d'ouest en est, entre le cap Kara Mrun et Lanterne, de, du nord au sud, de l'isthme de Perekop au cap Nicolas, de. La longueur totale des frontières terrestres et maritimes est de plus de. La Crimée montait autrefois la garde au confluent de deux espaces commerciaux stratégiques : l'accès aux royaumes du Nord, par la mer Noire et le Dniepr, et à ceux de l'Asie, par la mer d'Azov. À l'est de la Crimée, la péninsule de Kertch fait face à la péninsule de Taman en territoire russe. Entre ces deux péninsules, le détroit de Kertch, large de trois à treize kilomètres, relie la mer Noire à la mer d'Azov.", "section_level": 1}, {"title": "Littoral.", "content": "Les côtes de Crimée sont irrégulières et forment un grand nombre de baies, dont certaines abritent des ports. Leur relief et leur climat les rattachent au monde méditerranéen, même si les hivers peuvent parfois être de type continental froid. La Crimée est bordée, au sud et à l'ouest par la mer Noire, à l'est par la mer d'Azov et au nord-est, le Syvach (côte occidentale de la mer d'Azov). Le Syvach est aussi dénommé « mer Putride », en raison de son", "section_level": 2}, {"title": "Montagnes et plaines.", "content": "Les monts de Crimée, assez élevés, culminent à au mont Roman-Koch et descendent dans la mer Noire, en dessinant des plateaux intérieurs à 500-. Une grande partie de ces montagnes ont des sommets assez abrupts avec une forte dénivellation par rapport à la mer toute proche (650 à ), commençant à la pointe sud de la péninsule, appelée cap Sarytch. Dans la mythologie grecque, cette pointe abritait le temple", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Il y a 257 rivières et principaux ruisseaux dans la péninsule de Crimée; elles sont principalement alimentées par l'eau de pluie, la fonte des neiges jouant un rôle très mineur. Cela", "section_level": 2}, {"title": "Activités humaines.", "content": "La Crimée est une région d'agriculture depuis six millénaires environ. Même si celle-ci est en régression, elle possède encore beaucoup de vignobles et de nombreux vergers implantés dès l'Antiquité grecque dans ses plus riches plaines. Une production d'huiles essentielles biologiques y est aussi en plein essor. Le long des côtes de la mer Noire et de la mer d'Azov, les Criméens pratiquent toujours une pêche de tradition. La Crimée possède aussi un grand potentiel minéral : de différents. En intérieur de la péninsule, des mines subsistent et y sont encore exploitées. Les très anciennes carrières de Kertch font plus de de longueur. La Crimée possède des sites archéologiques scythes, grecs antiques, romains, byzantins, génois,", "section_level": 2}, {"title": "Population.", "content": "Selon le recensement ukrainien de 2001, la population de Crimée comptait habitants. Selon le recensement russe de 2016, la population de la Crimée est de habitants. La population criméenne décroît de 0,3 pour cent par an, passant de en 1993 à en 2001. Le nombre annuel de naissances s'écroule de en 1990, à en 2000. Depuis 2014, la population de la Crimée augmente.", "section_level": 1}, {"title": "Structure démographique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Composition ethnique.", "content": "En 2001, la composition ethnique de la République autonome de Crimée (sans compter Sébastopol) se répartissait en : Russes : 58,32 % ; Ukrainiens : 24,32 % ; Tatars de Crimée : 12,1 % ; Biélorusses : 1,44 % ; Tatars : 0,54 % ; Arméniens : 0,43 % ; Juifs : 0,22 %, Grecs : 0,15 % et autres. Évolution de la composition ethnique de Crimée (y compris Sébastopol) de 1989 à 2014 :", "section_level": 3}, {"title": "Villes.", "content": "La Crimée compte dix-sept « communes » qui ont le statut de ville : seize dans la République de Crimée, ainsi que Sébastopol disposant d’un statut de ville fédérale.", "section_level": 2}, {"title": "Cas particulier de Sébastopol.", "content": "La ville de Sébastopol est fondée en 1783, après l'annexion de la Crimée par la Russie. Elle devient alors une importante base navale et un port de commerce florissant. Durant la guerre de Crimée, Sébastopol est assiégée par les Français, les Britanniques et les Turcs. Elle tombe au bout de onze mois. En 1921, la ville est rattachée à la République socialiste soviétique autonome de Crimée. En 1948, la ville ne dépend plus de l'oblast de Crimée mais est directement rattachée à la RSFS de Russie. À la", "section_level": 3}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Origines.", "content": "Les premiers habitants de la future Crimée dont on connaisse le nom sont les Cimmériens. Il est possible que le nom de la péninsule vienne de ce peuple (\"Kimmerioi\" en grec, c'est-à-dire « habitants des marges », \"Kymè\" en grec). Au, la plupart des Cimmériens migrent vers l'Anatolie et les Balkans, sous la poussée d'un autre peuple indo-européen nomade venu de la steppe eurasiatique : les Scythes. À partir du, les Grecs fondent des colonies sur les côtes de la péninsule, dont Théodosie (au sud-est) et Chersonèse. Peu à peu, la Crimée est intégrée au monde grec sous les noms de « Chersonèse Taurique » ou simplement « Tauride ». À l'époque hellénistique, elle est intégrée au royaume gréco-scythique du Bosphore, qui devient un État-client de Rome au La moitié sud de la Crimée reste longtemps gréco-romaine, tandis que le reste de", "section_level": 2}, {"title": "La Crimée russe puis soviétique.", "content": "À l'issue de la guerre russo-turque de 1787-1792, la Crimée est cédée à l'Empire russe en vertu du traité d'Iaşi. Elle est intégrée au gouvernement de Tauride. Les tsars y mènent une politique de peuplement par des Russes et Ukrainiens, mais aussi Allemands, Moldaves, Arméniens et Grecs pontiques rappelés sur leurs terres d'origine. De nouvelles villes sont fondées, des voies ferrées construites et des marais assainis. Les Tatars de Crimée deviennent minoritaires et sont persécutés ou expulsés jusqu'à la fin du. La Crimée constitue une importante tête de pont pour la marine marchande russe, dans son désir d'accéder aux mers chaudes. De 1853 à 1856, la péninsule est le théâtre de la guerre de Crimée, qui oppose la Russie aux Turcs et à leurs alliés français et britanniques. Ce conflit meurtrier est marqué par l'utilisation de nouvelles technologies comme les bateaux à vapeur ou le télégraphe. Les Russes sont contraints d'admettre leur défaite, mais le traité de Paris n'entraîne pas de modifications territoriales en Crimée, qui sort cependant ruinée du conflit. Elle se relève après 1860 pour devenir une", "section_level": 2}, {"title": "La Crimée ukrainienne post-soviétique (1991-2014).", "content": "Lors de la dislocation de l'URSS, la Crimée se proclame « République autonome de Crimée » en 1991, puis « république de Crimée l'année suivante. Comprenant une importante population russophone, elle proclame son indépendance le 5 mai 1992, mais accepte d'être rattachée à l'Ukraine à la suite d'un accord entre les deux Parlements et en échange d'une large autonomie au sein du pays, tandis que Sébastopol est placée sous un régime spécial. L'année 1995 est marquée par un nouveau bras de fer entre pro-russes et pro-ukrainiens, en Crimée mais aussi dans le reste de l'Ukraine. L'enjeu est en fait le statut de la ville de Sébastopol et l'éventuel retrait de la flotte russe de la mer Noire. Comme chaque fois que des tensions apparaissent entre un pays ex-soviétique et la Russie, de nombreuses", "section_level": 2}, {"title": "La Crimée russe depuis 2014.", "content": "Quelques jours après la signature du traité d'adhésion, le processus d'intégration de la Crimée dans la fédération de Russie a commencé: en mars, le rouble russe est entré en circulation officielle et les horloges ont été avancées à l'heure de Moscou. En avril, une nouvelle révision de la Constitution russe a eu lieu et la République de Crimée et la ville fédérale de Sébastopol ont été incluses dans la liste des Sujets Fédéraux de la Fédération de Russie. En juin 2014 le rouble russe est devenu la seule forme de monnaie légale. En juillet 2015, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré que la Crimée avait", "section_level": 2}, {"title": "Forces militaires présentes dans la péninsule.", "content": "Le traité d'amitié du 31 mai 1997 signé par l'Ukraine et la", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "L’économie de la Crimée s’est formée au cours du, grâce à l’utilisation des ressources naturelles. Durant les années 1990, la Crimée a subi, à l’instar de l’Ukraine, une grave récession qui a conduit les pouvoirs publics à tenter de diversifier ses activités. Cette crise brutale, bouleverse en effet l’ordre traditionnel de l’économie, qui repose sur l’exploitation des ressources de l’agriculture (céréales, vigne, etc.) et sur l’industrie lourde (chimie, métallurgie). De plus, la péninsule est largement dépendante du reste de l'Ukraine pour son approvisionnement en énergie (82 % de son électricité) et en eau (85 % de ses besoins) qui transite par l'isthme de Perekop. Le taux de chômage en Crimée est passé de 20 % en 1993, à 28 % aujourd’hui. La Crimée était l’une des régions les plus pauvres d’Ukraine, comme en témoigne le niveau de son revenu moyen (225 dollars mensuel par habitant soit 2,5 % de moins que celui de l’Ukraine). À partir de 2014, suite de la crise de Crimée, la région connaît une phase de mutation économique accélérée. Dans un premier temps, la péninsule subit un repli économique important, avec une baisse de la production industrielle, des flux touristiques et des investissements étrangers (liés notamment à des sanctions internationales ou au retrait des capitaux ukrainiens). D'autre part, le territoire reçoit des rentrées d'argent notables, de la part de la Russie, tant par le paiement de fonctionnaires et des retraites, que via les investissements dans les activités militaires de Sébastopol ou dans les infrastructures avec la construction du pont de Crimée. La rénovation des infrastructures avec la modernisation de l’aéroport international de Simferopol en 2018, et l’ouverture du pont de Crimée, en 2018 pour le trafic routier et en 2019 pour le trafic ferroviaire contribue à la relance de l’économie.", "section_level": 1}, {"title": "Secteur primaire.", "content": "Entre 1995 et 2000, le secteur agricole est en déprise et le nombre d’exploitations passe de 652 à 532. L’agriculture criméenne connaît les mêmes déboires que l’agriculture ukrainienne. Faible productivité, grosse consommation d’engrais, mauvaise organisation, insuffisance des débouchés, ne permettent pas d’envisager un", "section_level": 2}, {"title": "Secteur secondaire.", "content": "Les ressources minérales jouent un rôle primordial dans l’économie de la Crimée. On dénombre pas moins de 250 gisements de 27 minéraux différents, constituant la base de l’industrie minière et de l'industrie chimique ukrainienne. Ces gisements de matière première sont exploités majoritairement pour la construction (60 %) et la production d’hydrocarbures (15 %). Le secteur industriel a connu une chute", "section_level": 2}, {"title": "Secteur tertiaire.", "content": "Entre 2000 et 2004, la Crimée a profité un certain temps de l’amélioration globale de l’économie ukrainienne, et a vu son volume total de production croître de 20 %. Les privatisations se poursuivent, et à ce titre, le gouvernement table sur des recettes de l’ordre de 400 millions de hrivna en 2005 (le nombre", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "Le tourisme en Crimée peut être considéré comme une activité traditionnelle. En effet, dès la fin du, les tsars décident d’y installer leurs lieux de villégiature, comme à Livadia. Sébastopol devient, grâce à l'arrivée du chemin de fer la reliant à Yozovaïa, la première ville touristique de Crimée. Le tourisme thérapeutique d’alors est cependant réservé à une élite peu nombreuse. On pratique, comme le veut la mode, un tourisme « hygiéniste », basé sur la remise en forme, sur la pratique d’activités sportives, comme le prônaient les médecins de l’époque (création du « Crimean Mountain Club » en 1916). Faisant suite à la révolution russe, le pouvoir communiste décide de créer une administration touristique centralisée (Intourist), faisant de la Crimée le lieu de repos des travailleurs « méritants » et de l’oligarchie, ceci dans la démarche idéologique, culturelle et éducative propre à l’époque. Le secteur touristique était inséré dans la logique productive de l’économie planifiée : prix hors marché, service peu qualitatif, organisation centralisée. Les infrastructures principales, notamment hôtelières, sont construites à cette période et concentrées dans quelques villes littorales (Yalta, Sébastopol, etc.).", "section_level": 1}, {"title": "De 1990 à 2014.", "content": "À la suite de l'indépendance ukrainienne et de l'autonomie de la Crimée, les pouvoirs publics décident rapidement de miser sur le secteur touristique, considérant que celui-ci, grâce à son caractère dynamique, peut permettre, à moyen terme, de diversifier l'économie régionale. Dès 1993, le gouvernement régional crée les administrations adéquates afin de structurer ce secteur. Un ministère propre lui est dédié, une filière de l’université de Sébastopol se consacre à former des scientifiques, cadres compétents, et on instaure, en 1994, une conférence annuelle permettant aux différents acteurs d’établir", "section_level": 2}, {"title": "Offre touristique.", "content": "La Crimée possède de nombreuses infrastructures touristiques. Elle est l'une des régions de l'ancienne URSS qui compte le plus de stations balnéaires et thermales. On distingue trois régions principales à vocation touristique : Cette capacité est en effet en baisse puisque l'on dénombrait d’hébergement en", "section_level": 2}, {"title": "Festivités.", "content": "Entre 2000 et 2013, sur la plage de Popivka (à l'ouest de la péninsule de Crimée), s’est déroulé le festival KaZantip dans la surnommée « République orange autonome de KaZantip », événement qui attire chaque été des festivaliers venus de Russie, et aussi du monde entier. Des centaines de disc jockeys, une dizaine de dance-floors et pour l'édition 2011... Le projet Kazantip est surtout connu pour sa grande \"fête de plage\" (\"beach party\") organisée sur l'une des plus belles plages de la mer Noire, et autour des restes d'une centrale nucléaire abandonnée lors de sa construction. Ce « festival » se veut dans la lignée des grands festivals que sont Burning Man aux États-Unis, la Love Parade ou la Street Parade.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Crimée (en signifiant « ma colline » [ « colline », « ma »], \"/ Krym\", en \"/ Krym\") est une péninsule située au sud de l'Ukraine et à l'ouest du kraï de Krasnodar en Russie, qui s'avance dans la mer Noire. La péninsule de Crimée est réputée pour son climat méditerranéen, ses vignobles, ses vergers, ses lieux de villégiatures, ses sites archéologiques, et aussi ses stations balnéaires dont notamment celles de Théodosie, de Soudak, d'Alouchta mais également celle de Yalta, où ont été signés en 1945 les accords de partage de l'Europe entre Staline (Union soviétique), Roosevelt (États-Unis) et Churchill (Royaume-Uni). Sebastopol est également célèbre, depuis 1783, pour sa base navale qui accueille la flotte de la mer Noire de la marine russe. ", "tgt_summary": null, "id": 75054}
{"src_title": "Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Guglielmo Giovanni Maria Marconi naît près de Bologne dans une famille aisée, second fils de Giuseppe Marconi, un propriétaire italien, et d'Annie Jameson, Irlandaise, petite-fille du fondateur de la Distillerie Jameson Whiskey. Il fait ses études à Bologne dans le laboratoire d'Augusto Righi à Florence, à l'Institut Cavallero et plus tard, à Livourne. Enfant, il ne travaille pas bien à l'école. Baptisé selon le rite de l'Église catholique romaine, il est aussi membre de l'Église anglicane, au sein de laquelle il se marie, bien qu'il ait obtenu une annulation catholique de son mariage. En 1895, il fait des expériences sur les ondes découvertes par Heinrich Rudolf Hertz sept ans auparavant. Il reproduit le matériel utilisé par Hertz en l'améliorant avec un cohéreur de Branly pour augmenter la sensibilité et l'antenne d'Alexandre Popov. Après ses toutes premières expériences en Italie, il réalise dans les Alpes suisses à Salvan une liaison télégraphique de (1,5 mille) durant l'été 1895. Cette expérimentation avait toutefois été remise en doute du côté italien avant d'être officiellement reconnue par l'Union internationale des télécommunications (« Patrimoine des télécommunications » UIT) en. À l'automne 1895, Marconi vient proposer ses services à l'État italien, le ministre italien des Postes et Télégraphes, Salvatore Sineo refuse, aussi c'est en Grande-Bretagne que l'inventeur trouve les soutiens qui vont lui permettre de mener à bien ses expériences et de fonder la compagnie Marconi. En 1896, faute d'être suivi par ses compatriotes, il part pour l'Angleterre, poursuit ses expériences et dépose un premier brevet. À partir de 1897, l'Office américain des brevets lui délivre une trentaine de brevets sur la télégraphie sans fil (\"wireless telegraphy\") et la radio. Nikola Tesla entreprend une action en justice envers lui, lui reprochant d'avoir illégalement utilisé 17 de ses brevets. Le, Guglielmo Marconi réalise la première transmission radio transatlantique entre Signal Hill à Saint-Jean de Terre-Neuve (Canada) et Poldhu dans le sud du comté des Cornouailles (Angleterre), ce qui lui valut le prix Nobel en 1909, partagé avec Karl Ferdinand Braun. Outre son caractère spectaculaire, cette expérience d'émission radio a permis de mettre en évidence les phénomènes de propagation à longue distance en basse et en moyenne fréquences par réflexion sur l’ionosphère. En 1930, il est nommé à la tête de l'Académie royale d'Italie par Mussolini, dont, membre du Grand Conseil du fascisme, il est un fidèle soutien. Il déclara par ailleurs :. Marconi réalisa en 1931 la première transmission radiophonique d'un pape,, annonçant personnellement au microphone : « Avec l'aide de Dieu, qui met à disposition de l'humanité tant de forces mystérieuses, j'ai réussi à préparer cet instrument qui donnera aux fidèles du monde entier la consolation d'entendre la voix du Saint-Père. » Le Marconi meurt à Rome d'une attaque cardiaque. Le, la Cour suprême des États-Unis invalide l'un des brevets sur la radio de Guglielmo Marconi. Elle annule le brevet US 763772 accordé le à Marconi pour « des améliorations apportées à une structure quadruple de récepteurs à haute-fréquence auto-accordables » pour des raisons d’antériorité de travaux ou de brevets de Tesla, Lodge et de Stone, notamment le brevet de Nikola Tesla (déposé en 1897 et homologué le ) et indique que le brevet de 1904 n’apportait aucune invention par rapport aux brevets précédents sur ce sujet.", "section_level": 1}, {"title": "Chronologie.", "content": "En a lieu la première communication en morse sur une distance de plus de entre Lavernock (Pays de Galles) et Brean (Angleterre) par-dessus le canal de Bristol. Le mois suivant, Marconi retourne en Italie où la marine royale italienne lui permet de réaliser des essais entre un émetteur fixe situé dans l'arsenal de San Bartolomeo à La Spezia (Italie) et un récepteur à bord du remorqueur \"San Martino\". L'antenne utilisée avait de long. Une portée de fut atteinte. Il crée alors la société \"Wireless Telegraph and Signal Company\". L'année suivante (1898), ouverture de la première usine de radios au monde, à Chelmsford, Angleterre. L'armée britannique commande à la \"Wireless Telegraph and Signal Company\" des équipements pour améliorer la communication de sa flotte. En 1899, première liaison transmanche par radio. Le message transmis est un télégramme d'hommage à Édouard Branly, inventeur du cohéreur, sans lequel cette liaison n'aurait pas été possible. En 1900, il change le nom de sa société qui devient la \"Marconi Wireless Telegraph Company\". Il dépose la même année le brevet 7777 sur l'utilisation de circuits accordés permettant l'utilisation de plusieurs fréquences. L'année suivante (1901), communication par ondes radio entre la Corse et le continent. Le de la même année, première liaison transatlantique par télégraphie sans fil (TSF) entre Terre-Neuve (Canada) et Poldhu dans le sud du comté des Cornouailles (Angleterre), ce qui lui vaudra le prix Nobel de physique en 1909, partagé avec Ferdinand Braun. En 1902, il invente un détecteur magnétique. En 1903, il fait une démonstration de télégraphie sans fil à la Royal Institution, au cours de laquelle son rival Nevil Maskelyne « hacke » la performance. La même année, il crée la station radio-Maritime de la Pointe à la Renommée, en Gaspésie (Québec). En 1904, il expérimente la directivité des antennes et utilise la diode de Fleming en tant que détecteur. En 1909, il reçoit le prix Nobel de physique avec Ferdinand Braun. Le, naufrage du \"Titanic\", comme l'écrit la presse de l'époque,. En 1918 Médaille Franklin pour l'application des ondes radio aux communications. En 1920, il réussit la première émission radiophonique depuis Chelmsford, Angleterre. En 1922, premières émissions régulières radiophoniques au monde depuis Writtle, près de Chelmsford, Angleterre, tandis que la BBC est fondée par un consortium comprenant notamment Marconi. Deux ans plus tard (1924) développement les radiocommunications mondiales sur ondes courtes par réflexion sur les couches ionisées de la haute atmosphère (couches de Kennelly-Heaviside). L'année 1929, Marconi cède les brevets \"Velvet Tone\" à la Columbia britannique. Trois ans après (1932), il met au point la radiotéléphonie sur ondes ultracourtes.", "section_level": 1}], "src_summary": "Guglielmo Marconi, né le à Bologne et mort le à Rome, est un physicien, inventeur et homme d'affaires italien. Il est considéré comme l’un des inventeurs de la radio et de la télégraphie sans fil. ", "tgt_summary": null, "id": 964749}
{"src_title": "Hebdogiciel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Étymologie.", "content": "Les grenats sont connus depuis très longtemps puisque Théophraste (v. 372 – v. 287 ) les avait déjà dénommés \"anthrax\" (signifiant \"charbon\"). Puis, ils furent décrits par Pline l'Ancien, naturaliste du début de notre ère (23-79 ) qui dénomma le grenat almandin \"carbunculus\" (en français : \"charbon ardent\"), en corrélation avec sa couleur la plus répandue. Le nom « grenat » est quant à lui plus récent puisqu’il date de 1270. Il fut utilisé pour la première fois par le théologien et philosophe allemand Albert le Grand (1193-1280) qui l’aurait ainsi nommé soit à partir du nom latin \"malum granatum\" (\"pomme à grains\", \"grenade\"), pour sa couleur, soit à partir de \"granum\" (\"grain\") pour sa forme.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Les grenats sont utilisés en joaillerie depuis des milliers d’années. En ces temps anciens, ils étaient connus sous le nom d\"'escarboucle\" ou de gemme rouge. Historiquement, l'importance des variétés non gemme du grenat tient au fait que cette pierre, beaucoup moins rare que le saphir ou le rubis, servait à graver les agates, jaspes, ivoire, etc. Sous forme de poudre abrasive le grenat servait à dégrossir et polir à moindre coût ces mêmes pierres, notamment le quartz, moins dur. Faute de corindons de qualité non précieuse, on utilisait alors du grenat, très commun. C'était donc l'abrasif historique de référence sur le plan de la disponibilité et de la dureté. Dans les temps anciens, certains grenats de par l'absence d'une certaine méthodologie d'identification des pierres précieuses (tests empiriques peu rigoureux) étaient parfois, au même titre que les spinelles, confondus avec des rubis, notamment dans la variété des grenats pyropes. Mais la grande différence de dureté entre ces pierres ainsi que le clivage permettait aisément d'éviter toute supercherie. Le grenat connut un essor particulier lors de la chute de l'Empire romain, et ce auprès des joailliers « barbares » reprenant le style byzantin en y ajoutant leur savoir-faire du cloisonné et autres techniques typiques de ces contrées. Par exemple, au musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye, ou au musée de Cluny, on peut voir des bijoux mérovingiens comportant des grenats, notamment des fibules. Les grenats y sont systématiquement polis grossièrement et jamais facetés afin de préserver au mieux le volume initial de la pierre brute. En 1892, les Hunzas ont utilisé des projectiles faits de grenats contre les troupes britanniques au Cachemire, pensant que leur action meurtrière était supérieure aux balles de plomb.", "section_level": 2}, {"title": "Propriétés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Définition - Composition.", "content": "Les grenats sont formés de trois groupements silicate associés à des cations métalliques divalents et trivalents, de formule générale, où : On définit ainsi toute une famille de minéraux que l’on décompose en fonction de ces éléments. Les Anglo-saxons, depuis Winchell en 1933, préfèrent décomposer la famille des grenats à partir des éléments bivalents, dont l’élément principal est le calcium. On distingue ainsi deux groupes de grenats : Le Ti intervient jusqu'à 1 % dans l’almandin et 5 % dans les mélanites, variétés noires d’andradite (on peut même atteindre 20 % de Ti). L’yttrium peut intervenir dans d’autres grenats comme les spessartines qui peuvent contenir jusqu’à 5 % de YO ou du Zn.", "section_level": 2}, {"title": "Structure.", "content": "Les grenats sont des silicates et plus précisément, des nésosilicates, du grec \"nesos\" (île), car ils sont formés de tétraèdres [SiO] isolés, non reliés entre eux. La structure consiste en un réseau tridimensionnel d'octaèdres et tétraèdres qui partagent des sommets, constitués par des atomes d'oxygène. Tous les oxygènes sont identiques, chacun étant à la fois un sommet d’un octaèdre et d’un tétraèdre. Dans l’espace entre ces polyèdres on trouve des cavités en forme de dodécaèdres triangulaires, dans lesquels se placent les cations bivalents à coordination 8. Ces cavités peuvent être décrites comme des antiprismes tétragonaux déformés de façon telle que les sommets ne sont plus coplanaires. La maille est de dimension très importante puisque qu'elle contient pas moins de 96 atomes d'oxygène. Aucun clivage n’a été observé. Les grenats sont des minéraux isomorphes, du groupe 4/m32/m du système cubique, avec des formes dérivées :", "section_level": 2}, {"title": "Couleurs.", "content": "Du fait du grand nombre des différents éléments chimiques qui les constituent, les grenats présentent une large palette de couleurs, allant du jaune au rouge en passant par le vert et le noir, seule la couleur bleue n’est pas représentée. Bien que la couleur idiochromatique prédominante des grenats (c’est-à-dire correspondant aux éléments principaux du minéral) soit le brun rouge due à la présence de fer pour les grenats pyralspites, les grenats ugrandites ou grenats calciques, ne sont généralement que faiblement colorés en propre et sont donc particulièrement sensibles aux éléments d’impuretés (colorations allochromatiques). L’uvarovite, bien qu’appartenant au groupe des ugrandites, est un exemple marquant de coloration idiochromatique. Sa couleur d’un vert profond a la même origine que celle de l’émeraude : elle est due à la présence de chrome-III en site octaédrique en liaison covalente avec l’oxygène. Certains éléments chimiques secondaires peuvent se substituer dans le réseau des grenats aux cations pour les colorer de manière allochromatique (relative à des impuretés). Les ions Cr, V et Ti, peuvent conférer à ces grenats un tout nouvel attrait et une nouvelle notoriété. Ainsi, peut-on citer les variétés de grenat tsavorite, grenat grossulaire coloré en vert par la présence de vanadium, et le grenat démantoïde dont la couleur verte spécifique est due à la présence de chrome dans de l’andradite, andradite elle-même appelée mélanite lorsqu’elle est colorée en noir par la présence de titane sous l’effet de la transition électronique Fe - Ti, qui colore également les saphirs en bleu. Enfin, n’oublions pas les grenats malais, qui s’ils sont riches en vanadium, réagissent aux UV et émettent alors dans des couleurs différentes de leurs couleurs d’émission sous lumière blanche. Certains grenats sont parfois étoilés. Un grenat est qualifié d'« étoile » lorsque de fines inclusions aciculaires et parallèles créent un phénomène optique d'astérisme, phénomène de réfraction de la lumière selon diverses directions, qui fait apparaître une étoile. Cette étoile a fréquemment quatre branches, plus rarement six branches.", "section_level": 2}, {"title": "Autres propriétés.", "content": "La dureté des grenats (7-7,5) les fait parfois utiliser dans l'industrie comme abrasifs (en particulier les pyropes plus denses car formés sous de fortes pressions) mais on leur préfère toutefois le corindon plus dur (9). Les grenats sont également étudiés par les géologues en tant que géothermobaromètre. Ils permettent de déterminer la température et/ou la pression de formation d'une roche. Les géologues exploitent cette propriété pour déterminer si une roche a subi les conditions favorables de pression et de température pour renfermer des diamants ou du pétrole. L’obtention de grenats synthétiques se fait à et de pression d’eau, l’eau sous pression permettant de diminuer la température de formation.", "section_level": 2}, {"title": "Grenats les plus remarquables.", "content": "Les minéraux de la famille des grenats sont de couleurs très variées :", "section_level": 2}, {"title": "Grenats synthétiques.", "content": "La structure cristallographique des grenats a été étendue à partir du prototype pour inclure des composés chimiques de formule générale \"A\"\"B\"(\"C\" O). À la place du silicium, de nombreux éléments ont été placés sur le site \"C\", incluant le Germanium, le Gallium, l'Aluminium, le Vanadium et le Fer. Le grenat d'yttrium et d'aluminium (YAG), YAl(AlO), a été utilisé comme pierre précieuse synthétique. À cause de son indice de réfraction assez élevé, le YAG a été utilisé comme imitation du diamant dans les années 1970 jusqu'à ce que les méthodes de production de l'imitation plus réaliste, la zircone cubique en quantités commerciales furent développées. Dopé avec du néodyme (Nd), ces grenats YAl peuvent être utilisés comme milieu amplificateur dans les lasers. Des propriétés magnétiques intéressantes sont obtenues quand les éléments appropriés sont utilisés. Dans le grenat de fer et d'yttrium (YIG), YFe(FeO), les cinq ions fer(III) occupent deux sites octaédriques et trois sites tétraédriques, les ions yttrium(III) étant coordonnées avec huit ions oxygène dans un cube irrégulier. Les ions fer dans les deux sites de coordination possèdent des spins différents, donnant un comportement magnétique. Le YIG est un matériau ferrimagnétique avec une température de Curie de 550 K. Un autre exemple est le grenat de gadolinium-gallium, GdGa(GaO) qui est synthétisé en vue d'une utilisation comme substrat pour l'épitaxie en phase liquide de films de grenat magnétique pour les Mémoires à bulles et des applications magnéto-optiques.", "section_level": 1}, {"title": "Applications.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Joaillerie.", "content": "Les grenats sont utilisés en joaillerie pour réaliser des bijoux divers. Une industrie joaillière du grenat existe dès le milieu du XIXe siècle en Roussillon, à partir de minéraux dont la provenance est peu probablement locale. Elle est en plein essor à la fin du, époque ou ces bijoux en Grenat se chargent d'une valeur symbolique régionaliste, celle d'indiquer la culture et l'origine catalane de celui ou celle qui le porte. Après un engouement dans la première moitié du XXe s., la production décline après guerre et elle est relancée dans les années 1990 par les professionnels.. Depuis novembre 2018, les bijoux en « grenat de Perpignan » disposent du label Indication géographique.", "section_level": 2}, {"title": "Industrie.", "content": "Les grenats artificiels ont d’autres applications que l’utilisation en joaillerie. Par exemple, les grenats fer-yttrium (YIG) ont des propriétés magnétiques, et sont utilisés comme capteurs, servo-commandes et comme substrat de micro-ondes. La plupart des grenats artificiels ne sont pas des silicates mais du YAG (yttrium aluminum garnet) YAlO et sont dopés pour être fortement fluorescents. L’oxyde d’yttrium est utilisé en céramiques spéciales pour former in situ de l’yttrogrenat (YAG) par réaction avec l’alumine. La présence d'yttrium crée, en surface des grains d’alumine, des lacunes qui peuvent migrer au cœur de l’alumine et faciliter son frittage. Les grenats naturels sont aussi largement employés en tant qu’abrasifs (pyrope). Notamment le grenat almandin, largement utilisé en découpe au jet d'eau abrasif. Aujourd’hui, la géothermobarométrie, appliquée sur les grenats naturels, permet de définir les conditions de pression et de température sous lesquelles une roche s’est formée, et ainsi de définir la possibilité d’y trouver pétrole ou diamant.", "section_level": 2}, {"title": "Traditions et croyances.", "content": "Diverses croyances lui accordent une grande importance : Le grenat est également considéré comme une pierre sacrée par nombre de tribus indiennes d’Amérique. Le grenat serait supposé, selon des croyances populaires, protéger des blessures et du poison, arrêter les saignements, symboliser la vérité et la fidélité, et apporter prospérité. C'est surtout la pierre semi-précieuse traditionnellement associée par les joailliers au mois de janvier en ce qui concerne les naissances.", "section_level": 2}], "src_summary": "Grenat désigne une famille de minéraux du groupe des nésosilicates cristallisant dans le système cristallin cubique (ou isométrique). Les grenats de qualité gemme sont des pierres fines. ", "tgt_summary": null, "id": 827892}
{"src_title": "Brie de Meaux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "Pendant plus d'un quart de siècle, Anna Chantreuil, timide et complexée, s'est contentée du rôle de l'épouse effacée de Gérard Chantreuil, le patron sans scrupules des Cosmétiques Chantreuil, roi de la manipulation et grand séducteur. Anna a toléré ses nombreuses aventures, supporté ses humiliations, son mépris et ses colères. Le centre de sa vie, c'étaient ses enfants. Mais Brice et Louise ont grandi, et, un jour, Anna a dû se rendre à l'évidence : ils n'avaient plus vraiment besoin de leur mère. Du coup, elle s'est sentie inutile, de trop. Puis, après de longues années de résignation, le désespoir d'Anna s'est transformé en révolte. Sa vie ne pouvait pas se résumer à un mariage raté. Elle décide alors de reprendre une activité, et grâce à Sylvie Matthews, dont elle s'est fait une amie et une alliée, Anna trouve du travail dans la décoration d'intérieur. Et le hasard fait bien les choses : son premier client n'est autre que Serge Létan, un ami d'enfance qui, petit à petit, prend de plus en plus d'importance dans sa nouvelle vie. Anna vient de demander le divorce. Forte de l'amitié de Sylvie et de l'admiration de Serge, Anna prend enfin la décision de quitter son mari. Pour Gérard, c'était la récente et incroyable révélation de sa mère Agathe, la seule personne qu'il respecte et en qui il avait jusque-là une confiance illimitée : Gérard n'est pas l'enfant unique d'Agathe : elle a eu un deuxième fils et ce demi-frère n'est autre que Robinson, le pêcheur solitaire et ennemi juré de Gérard Chantreuil. Anna s'accorde le droit de vivre pour elle-même, d'écouter ses envies et désirs. Le processus de divorce est entamé, et sa liaison avec Serge est en train de prendre une tournure sérieuse. Mais au fond d'elle, Anna reste une femme fragile et influençable, et Chantreuil n'a sûrement pas dit son dernier mot.", "section_level": 1}, {"title": "Chanson du générique.", "content": "Intitulée \"Contre vents et marées\", la chanson a été écrite et interprétée par Françoise Hardy sur une mélodie composée par Eric Clapton.", "section_level": 1}, {"title": "Titre de la série.", "content": "Le titre de la série renvoie au nom fictif de la station balnéaire Cap-les-pins imaginée par Sébastien Japrisot dans ses films \"Le Passager de la pluie\" et \"Juillet en septembre\".", "section_level": 1}, {"title": "Claude Jade : propos sur la fin de la série.", "content": "« Avec le changement de direction de France 2, il fut décidé d'abandonner \"Cap des Pins\", qui se termina en queue de poisson. En faisant la part belle aux histoires d'adolescents, parfois au détriment d'autres personnages, et en multipliant les rôles, les scénaristes ont-ils perdu le fil de l'action et oublié le propos initial? Les téléspectateurs, qui avaient manqué un épisode, purent avoir des difficultés à comprendre l'intrigue, à laquelle l'imagination des auteurs apportait des rebondissements inattendus, mais, quand la diffusion de \"Cap des Pins\" cessa, beaucoup d'entre eux écrivirent à la chaîne pour réclamer une suite. À mon sens, cette aventure fut un peu une occasion manquée et c'est dommage, car il y avait matière à faire un vrai feuilleton français de qualité. Tous les comédiens ont donné le meilleur d'eux-mêmes et ont été, je crois, heureux de travailler ensemble ; le public l'a bien senti. Je fus déçue d'arrêter le tournage, mais contente aussi de souffler un peu. J'avais envie de passer à tout autre chose. »", "section_level": 1}], "src_summary": "Cap des Pins est un soap opera français en 281 épisodes de 24 minutes créé par Nicolas Cohen, produit par Simone Halberstadt Harari (Télé Images Créations) et réalisés par Bernard Dumont, Dominique Masson, Emmanuelle Dubergey et Emmanuel Fonlladosa et diffusée entre le et le sur France 2.", "tgt_summary": null, "id": 842697}
{"src_title": "Défaut de paiement", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "Né à Paris, de parents bretons, Jean Rochefort grandit à Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale (à la Libération, il assiste au spectacle des femmes tondues, ce qui lui donnera une vision noire de la nature humaine), puis à Vincennes. Enfant rêveur, il fait des études médiocres au lycée Corneille de Rouen, au collège de Cusset et au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés. Il désespère son père, à l'opposé de son frère aîné Pierre qui intègre Polytechnique et devient ultérieurement ingénieur général de l'armement. Après la guerre, à seize ans, il est embauché comme garçon de bureau à la Banque de France. Durant la même période, la famille Rochefort achète une résidence secondaire à Saint-Lunaire. Mais en 1948, à la suite d'une mésentente passagère entre ses parents, Jean et sa mère sont contraints de rester en Bretagne après les vacances estivales. C'est durant l'hiver de cette année-là que l'ennui le lie à Pierre Besson, le fils de la marchande du bazar qui le persuade de prendre des cours de théâtre à Nantes, puis l'année suivante, de venir à Paris suivre à dix-neuf ans les cours à l'école de la rue Blanche. Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris où il a pour condisciples Jean-Paul Belmondo, Claude Rich et Jean-Pierre Marielle, au sein de la « bande du Conservatoire », mais il apprend, le, qu'il n'est pas admis à concourir. Après son service militaire en 1953, il travaille avec la Compagnie Grenier-Hussenot comme comédien durant sept ans. Il y est remarqué pour son aisance à jouer tant le drame que la comédie.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "Jean Rochefort commence sa carrière au théâtre à l'âge de vingt-trois ans. Il se dit comblé par cette expérience car il a interprété des auteurs anglais, comme Harold Pinter, et a eu des partenaires comme Delphine Seyrig. Au cinéma, il connaît le succès dès 1961 avec \"Cartouche\", puis avec \"Les Tribulations d'un Chinois en Chine\" en 1965. Porté par le succès, il enchaîne avec le tournage de trois épisodes de la série \"Angélique, marquise des anges\", entre 1964 et 1966. Il réalise deux courts-métrages documentaires : \"Rosine\" en 1973, qui témoigne de sa passion des chevaux et suit les épreuves d'équitation d'une jeune cavalière à Coëtquidan ; et \"T'es fou, Marcel? - Hommage irrespectueux comme tous les hommages\" en 1974, un portrait du comédien Marcel Dalio. Il se lie d'une forte amitié avec Philippe Noiret et Jean-Pierre Marielle. En 1972, il joue son premier grand rôle dans \"Les Feux de la Chandeleur\" de Serge Korber. Il est dans ce drame l'ex-mari d'Annie Girardot et le père de la jeune Claude Jade, qui veut réconcilier ses parents, et du jeune Bernard Le Coq. Puis il a joué dans \"Le diable dans la boîte\" en 1977 et \"Il faut tuer Birgitt Haas\" en 1981. Dans \"Les Feux de la Chandeleur\", il a joue à l'âge de 41 ans un père de famille d'enfants adultes (la jeune Claude Jade avait déjà 23 ans). Pour paraître plus âgé, il porte une moustache, sa marque distinctive, qu'il n'enlèvera qu'à deux reprises : en 1996, pour le film \"Ridicule,\" et en 2007 pour le film La Clé. L'année 1973 marque un tournant dans sa carrière. Il obtient un rôle dans \"L'Horloger de Saint-Paul\". Il considère que ce film a fait de lui l'acteur qu'il allait être par la suite. Il explique que le réalisateur, Bertrand Tavernier, lui a appris à se détendre face à la caméra qui, auparavant, l'impressionnait. Ensuite, il tourne avec Tavernier pour \"Que la fête commence\" (1975), un rôle qui lui permet de remporter, à 46 ans, le premier César de l'histoire. Sa personnalité le conduit à jouer dans de nombreuses comédies célèbres, dont les deux diptyques du \"Grand Blond\" (1972-1974) et d\"'Un éléphant ça trompe énormément\" (1976-1977), ainsi que \"La Grande Cuisine\" (1978). Mais il excelle également dans les rôles dramatiques, grâce auxquels il obtient deux Césars. Il reconnaît aussi avoir tourné dans nombre de « navets » pour assouvir sa passion des chevaux. Il appelle ces films les « films avoines ». Il prête sa voix au doublage en français de nombreux films, notamment d'animation. Entre 1985 et 1988, il présente également \"Les Aventures de Winnie l'ourson\", pour l'émission \"Le Disney Channel\", diffusée sur FR3. En 2000, il est Don Quichotte dans le projet de film inachevé \"L'Homme qui a tué Don Quichotte\" de Terry Gilliam avec Johnny Depp et Vanessa Paradis. Lors de ce tournage, qui tourne à la catastrophe, Jean Rochefort souffre d'une double hernie discale, l'empêchant à tout jamais de remonter à cheval. La production est arrêtée. En 2006, il participe au clip de Vincent Delerm, \"Sous les avalanches\". En 2006, au Grand Parc du Puy du Fou, il participe à la création du spectacle \"Les Mousquetaires de Richelieu\", en assurant la voix off de présentation. En 2007, il joue avec son fils Julien Rochefort dans un téléfilm adapté d'un conte de Guy de Maupassant, \"Hautot père et fils\". Il participe également à l'album \"La Mécanique du cœur\" du groupe français Dionysos. En 2008, il préside la cérémonie des Césars. Cette même année il est choisi par la marque d'assurances en ligne Amaguiz pour une campagne de publicité. En 2015, il est président du jury du Festival du film britannique de Dinard. La même année, il intervient dans une vidéo réalisée par le collectif « Les Boloss des Belles Lettres », qui s'illustre sur son blog par des adaptions contemporaines des classiques de la littérature, dans laquelle l'acteur revisite \"Madame Bovary\". En 2016, une série télévisée financée par France 5 est lancée avec les créateurs du collectif, Quentin Leclerc et Michel Pimpant, où Jean Rochefort raconte chaque semaine en « langage jeune » et décalé un classique de la littérature comme \"Les Liaisons Dangereuses\", \"Le Petit Prince\" ou encore \"Le Père Goriot\".", "section_level": 2}, {"title": "Équitation.", "content": "Le grand-père paternel de Jean Rochefort fut cocher à Dinan avant de devenir éleveur de chevaux en Bretagne. À la trentaine, au cours du tournage de \"Cartouche\" en 1962, l'acteur se découvre une passion pour les chevaux et l'équitation. Il devient lui aussi éleveur et acquiert le haras de Villequoy à Auffargis dans les Yvelines. Il affirme avoir mis une centaine de poulains au monde. Nashville III est le premier poulain qu'il a fait naître. Après ce film, Jean Rochefort fait partager sa passion à son ami Philippe Noiret, qui devient lui aussi passionné de chevaux. Le film \"Les Ripoux\" et sa suite en donne un exemple. Ils apprennent ensemble à monter à cheval dans un manège avec des gosses de douze ans qui se débrouillaient mieux qu'eux, et se faisaient engueuler comme des gamins par le moniteur. Sa passion équestre l'a amené à devenir consultant pour France Télévisions, pour qui il a commenté diverses épreuves équestres, dont celles des Jeux olympiques d'été de 2004, ainsi que la cérémonie d'ouverture, et les Jeux olympiques d'été de 2008.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Le, Jean Rochefort se marie avec Élisabeth Marguerite Marie Camille Bardin à Saint-Lunaire, dont il divorcera en. Plus tard cette même année, le à Varsovie en Pologne, Jean Rochefort épouse Aleksandra Moskwa, dont il a deux enfants : Marie (1962) et Julien (1965), lui aussi acteur. Après 20 ans de mariage, il divorce et vit pendant sept ans avec Nicole Garcia dont il a un fils, Pierre Rochefort (1981), acteur également. En 1989, à Raizeux, il épouse en troisièmes noces l'architecte Françoise Vidal avec qui il a deux enfants, Louise (1990) et Clémence (1992). Il possède une maison à Grosrouvre dans les Yvelines.", "section_level": 2}, {"title": "Fin de vie.", "content": "En, Jean Rochefort est hospitalisé à Paris pour. Le, il rend un hommage par téléphone sur Europe 1 à l'acteur Claude Rich, mort la veille. Se connaissant depuis le Conservatoire, ils avaient notamment joué ensemble dans \"Le Crabe-tambour\", qui avait valu à Jean Rochefort le César du meilleur acteur. En 2002, il avait remis à Claude Rich un César d'honneur. Jean Rochefort meurt d'un cancer à Paris le à l'âge de, alors qu'il était hospitalisé à l'hôpital Saint-Joseph. Ses funérailles ont lieu le à l'église Saint-Thomas-d'Aquin. Il est inhumé au cimetière de Grosrouvre (Yvelines). Sa sépulture est des plus discrètes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Jean Rochefort est un acteur français, né le à Paris où il est mort le. À l'instar de ses amis de la comme Jean-Pierre Marielle, Jean-Paul Belmondo et Philippe Noiret, Jean Rochefort s'est peu à peu imposé comme une figure du cinéma français dès les années 1960. Reconnaissable à sa voix chaude et à sa moustache, il a joué dans cent treize films et trente-sept téléfilms, jusqu'à son dernier rôle dans \"Floride\", en 2015. ", "tgt_summary": null, "id": 1968722}
{"src_title": "Médecine esthétique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "La ville de La Mecque a pour nom officiel actuel \"Makkah\" (en arabe : [\"makkah al mukarramah\"], « La Mecque »).", "section_level": 1}, {"title": "La thèse « \"Macoraba\" ».", "content": "Le géographe grec Ptolémée () mentionne dans son ouvrage \"Géographie\" VI, 7, 31-37 une « Makoraba » située en Arabie heureuse (\"Arabia felix\") c'est-à-dire l'actuel Yémen. Certains chercheurs y voient la première mention de la Mecque, une thèse qui reste débattue. L'étymologie de Macoraba est incertaine. Certains chercheurs la font remonter à l'arabe yéménite \"maqrab\" qui signifierait « sanctuaire » d'autres à l'éthiopien \"mikrab\", « le temple ». \"Mekwarb\" peut signifier le « palais », le « lieu sacré » ou la « synagogue », sans être antinomique du sens surbaissé pour désigner « le lieu du sanctuaire ». \"Makoraba\" peut suggérer la présence d'une ressource en eau pérenne qui attirait une population sédentaire et près de laquelle la \"Kaa'ba\" fut bâtie à une époque indéterminée. Cependant, à partir de la langue afar, une langue du même groupe que", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie coranique.", "content": "Selon les commentateurs musulmans, le nom la Mecque apparaîtrait à deux reprises dans des passages tardifs du Coran sous la dénomination de \"Makka\" (48,24) et sous celle, plus controversée, de \"Bakka\" (3,96) ; certains de ces commentateurs considèrent que ces termes puissent être des dérivatifs de noms plus anciens dont il existe peut-être des traces. Le verset 3,96 mentionne : « Certes, le premier sanctuaire qui ait été édifiée pour les gens, c'est bien celle de \"Bakka\" bénie et une bonne direction pour l'univers ». L'exégèse traditionnelle du Coran (\"Tafsir\") assimile également ce nom de \"Bakka\" à celui de \"Makka\"/La Mecque pour revendiquer une grande antiquité à la ville, qui en ferait ainsi le premier centre cultuel du monde. Cette assimilation et l'interprétation du nom sont également débattues. L'archéologie montre cependant que les premières constructions datent du. Lors de la construction du complexe Abraj Al Bait Towers des fouilles ont été entreprises sur le site. L'architecte Sami Angawi en sa qualité de docteur de philosophie", "section_level": 2}, {"title": "Étymologie.", "content": "Dans les parties géographiques des \"puranas\", composés au millénaire ap. J.-C., on trouve La Mecque sous le nom de /. Pour le texte hindou, la pierre noire qui y est entreposée est", "section_level": 2}, {"title": "Géographie.", "content": "La ville de La Mecque se situe à l'ouest de l'Arabie saoudite, sur les pentes de la chaîne d'al-Sarawat, entre les massifs du Hedjaz et de l'Asir, plus précisément dans la vallée de l'oued Ibrahim au pied de collines de 60 à plus de de hauteur. Le port de Djeddah n'est distant que de. La partie est de la ville se situe entre 194 et au-dessus du niveau de la mer. La partie ouest, à, se caractérise par la présence de certains monts qui peuvent atteindre jusqu'à d'altitude comme le mont \"Jabal Tarki\" (qui est la plus haute montagne de la Mecque) et le \"Jabal Khandama\" qui culmine à. La partie centrale a une altitude moyenne de et la \"Kaaba\" est à. Cette partie est caractérisée par le mont \"Jabal Thor\" () qui a joué un rôle important dans la vie du prophète de l'islam Mahomet. La température à La Mecque atteint un maximum de 48 degrés l'été et un minimum de 18 degrés l'hiver, avec une moyenne comprise entre 29,9 et 31 degrés, ce qui en fait une des villes les plus chaudes du monde après In-Salah (et non Aïn-Salah) en Algérie. Sa population est estimée à (estimation 2012). La ville de La Mecque prospère surtout grâce aux millions de pèlerins qui s'y rendent chaque année. Le sanctuaire de La Mecque atteint sa pleine capacité de deux millions et demi de personnes lors des nuits du mois de \"ramadan\" (pour les prières nocturnes \"tarawih\"), ou lors du pèlerinage \"hajj\". Le point antipodal de La Mecque () se situe dans l'océan Pacifique, en Polynésie française, à à l'est-nord-est de l'atoll de Tematangi (archipel des Tuamotu, commune de Tureia).", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "La Mecque possède un climat subtropical désertique avec des étés très chauds et très secs et des hivers chauds et secs. Contrairement aux autres villes d'Arabie saoudite, La Mecque conserve une température moyenne maximale supérieure à en période hivernale. En hiver, il peut y avoir de grands changements de température, qui peuvent par exemple en quelques jours passer de", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Paléontologie.", "content": "En 2009 une importante découverte paléontologique a lieu près de la Mecque, le paléontologue Iyad Zalmout, université du Michigan aux États-Unis, qui était à la recherche de fossiles de baleines et de", "section_level": 2}, {"title": "Fondation traditionnelle selon l'islam.", "content": "On appelle généralement « Tradition musulmane » ou « islamique » « l'ensemble des textes produits ou enregistrés aux premiers siècles de l'islam ». Selon le Coran et les hadith, la ville aurait été fondée avant la période islamique par Ibrahim et Ismaël. Dieu renouvelant solennellement son alliance en leur faveur convoque les hommes à « la Maison », \"al-bayt\" (البيت), transposition directe du syro-araméen \"bayta\" (ܐܬܝܒ) pour qu’ils adoptent « pour lieu de prière ce lieu où Abraham se tint » (s. 2/v. 125). Cette tradition coranique correspond au dogme religieux selon lequel la première « demeure (\"bayt\") divine » terrestre a été créée par Abraham à La Mecque, affirmation qui atteste de la polémique entre Mahomet et la communauté judaïque de Médine, ainsi dépossédée de la figure patriarcale fondatrice désormais islamisée. Les récits anciens transmis par la tradition musulmane expliquent que c'est une source miraculeusement apparue grâce à une intervention divine qui est à l'origine", "section_level": 2}, {"title": "La Mecque pré-islamique selon les traditions et légendes musulmanes.", "content": "L'histoire pré-islamique de La Mecque est assez obscure. Dans les dernières décennies du, les vestiges antiques, médiévaux et modernes de la ville ont été détruits systématiquement et l'on ignore dès lors tout de son archéologie. Cette histoire pré-islamique repose sur des traditions musulmanes tandis que plusieurs chercheurs remettent en cause l’existence de La Mecque à cette époque. Pour R. Simon, Selon la tradition musulmane, son implantation ne devrait rien à une oasis. Cette singularité qui serait relevée par le Coran participerait de son caractère sacré, préexistant à l'implantation de l'islam. Mais, en vérité, la ville s'est probablement structurée dans cette région aride autour d'un point d'eau qui, d'ailleurs, existe toujours et qui est à l'origine de la \"Kaaba\", lieu sacré où se seraient retrouvées les caravanes et les tribus. Et il reste la trace d'une divinité protectrice. Il accueille à proximité et à une date indéterminée un bétyle — une « demeure", "section_level": 2}, {"title": "Période pré-musulmane selon la recherche historique.", "content": "L'historien grec Diodorus Siculus (60 – 30 ), dans ses écrits « \"Bibliothèque historique\" » décrit un lieu sacré pour tous les Arabes et hautement révéré (les musulmans pensent qu'il s'agit de la \"Kaaba\" à La Mecque). Dès 1931, pour H. Leclercq, la description est tellement peu précise que l'association à la Mecque n'est pas certaine. Par ailleurs, Diodore de Sicile associe clairement cet « autel bâti de pierres dures » à la Phénicie : On remarque l'absence de sources concernant La Mecque jusqu'à la fin du, contrairement aux autres villes de l'Arabie, telle Médine. Les sources concernant l'histoire de La Mecque sont dépendantes du matériau islamique et sont tardives : à partir de la fin du. H. Holma (1944), dans \"Que signifie, chez", "section_level": 2}, {"title": "Période musulmane.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Sous Mahomet d'après la tradition musulmane.", "content": "La Tradition, dont les plus anciennes sources proviennent d'Irak dans la seconde moitié du, voit la naissance de Mahomet dans cette ville en 570 dans une famille influente de marchands caravaniers. Lorsque Mahomet fait état de premières révélations divines qu'il impute à l'ange Gabriel dans la grotte de Hira à Jabal al-Nour (située à au nord-ouest de la cité), il rencontre peu d'adhésion de la part de la majorité de ses concitoyens (juifs, chrétiens nestoriens et polythéistes),, mais il en rencontre de sa femme, très fortunée, de la part des pauvres de la ville et d'esclaves chez qui sa", "section_level": 3}, {"title": "Après Mahomet.", "content": "À la mort de Mahomet (632), l'islam commence une expansion géographique et La Mecque prend de l'importance. Auparavant, elle n'était qu'une ville médiocre, non située sur la route de pèlerinages importants, qui ne comportait que quelques milliers d'habitants à la fin du. Tous appartenaient à la même tribu et s'étaient établis là parce que s'y trouvait un point d'eau (un puits). Les Mecquois n'étaient ni de grands marchands ni de grands caravaniers, plutôt de petits trafiquants qui exerçaient à l'échelle locale. La Mecque attire alors davantage de nouveaux convertis venus en pèlerinage et gardera son caractère de capitale religieuse et de cité commerciale. Cependant, la ville ne sera jamais un centre politique, ni même la capitale d'un quelconque califat, y compris pendant la période ottomane. Elle tombe quelque temps sous la domination d'Abd Allah ibn az-Zubayr, compagnon de Mahomet et neveu de sa femme Aïcha, qui refuse de faire allégeance aux Omeyyades et se proclame lui-même calife. Il est vaincu, décapité puis crucifié par Al-Hajjaj ben Yusef à l'automne 692. À partir", "section_level": 3}, {"title": "Période contemporaine.", "content": "C'est à faveur du premier conflit mondial, que la révolte arabe contre la domination turque éclate en 1916. Le chérif de La Mecque, Hussein ben Ali proclame la même année l'indépendance du royaume du Hejaz à la suite de la bataille du 10 juin au 4 juillet 1916 et fait de La Mecque sa capitale. Cette année-là, Hussein Ibn Ali se déclare lui-même roi du Hejaz (reconnu internationalement le ) alors que son armée combat les Turcs et les expulse de la péninsule arabique, avec d'autres forces militaires arabes et celles de l'Empire britannique. Mais cette indépendance est de", "section_level": 2}, {"title": "Prises d'otages, émeutes, accidents, bousculades....", "content": "En l'explosion d'une bouteille de gaz provoque un incendie dans un camp de tentes ce qui tue plus de 200 pèlerins. Le, de l'an 1400 de l'hégire, 200 militants islamistes armés, opposants au régime monarchiste, prennent le contrôle de la grande mosquée, prenant des dizaines de milliers de pèlerins en otages. Ils reprochent à la dynastie des Al-Saoud « son culte de l’argent, sa corruption et sa déviance religieuse » mettant ainsi en péril la « vraie foi ». Le siège dure deux semaines, et le régime saoudien se résout finalement à employer la force pour reprendre le contrôle de la mosquée, demandant discrètement l'aide de la France. Ainsi, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale français (GIGN) assura une « aide technique et logistique » durant l'opération. Les membres du GIGN participant à l'opération durent toutefois « se convertir » à l'islam en récitant la \"shahada\" avant d'être autorisés à combattre dans la mosquée interdite (indiscrétion du magazine \"Le Point\" suivant article du journaliste Jean-Michel Gourevitch en date du ). L'assaut terminé le 4 décembre a fait", "section_level": 3}, {"title": "Place de La Mecque dans la religion musulmane.", "content": "Les deux principales branches de l'islam, sunnite et chiite, considèrent cette ville comme sainte, puisqu'elle est la ville natale du prophète de l'islam et se rapporte à la période d'avant le schisme. La Mecque est un centre fondamental de la vie religieuse musulmane. Le cinquième pilier de l'islam dispose en effet que tout croyant doit faire un pèlerinage à La Mecque, s'il en a les moyens. Ce pèlerinage porte le nom de \"hajj\" (ou \"hadj\", selon les graphies). Il réunit plusieurs millions de fidèles depuis la fin du qui s'y recueillent entre le 8 et le 12 ou le 13 du mois de dhou al-hijja, douzième mois du calendrier musulman ou hégirien. Ce dernier étant lunaire, contrairement au calendrier grégorien occidental le pèlerinage se déplace sur l'année du calendrier grégorien sur une période", "section_level": 2}, {"title": "Les lieux.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Conditions d'accès.", "content": "L'accès à La Mecque est interdit aux non-musulmans, c'est un « territoire sacré » (en arabe :, \"al-balad al-harām\"). Afin de garantir cette interdiction, des postes de contrôle sur les routes surveillent l'accès à la ville. De plus, les autorités saoudiennes exigent désormais la", "section_level": 2}, {"title": "\"Al-Masjid Al-Haram\".", "content": "C'est la Mosquée sacrée, le premier lieu saint de l'islam, qui comporte en son centre la \"Kaaba\". L'esplanade de la Grande mosquée de La Mecque s'étend sur. Sa capacité d'accueil, actuellement de plus de de fidèles, devrait passer à plus de deux millions dans le cadre d'un plan d'extension en cours d'exécution. Au moins caméras de surveillance ont été installées autour de la", "section_level": 2}, {"title": "La \"Kaaba\".", "content": "En arabe, « \"kaaba\" » signifie « cube ». Il s'agit toutefois d'un parallélépipède dont la base est un rectangle de par et de de haut. Selon la", "section_level": 2}, {"title": "\"Abraj Al Bait Towers\".", "content": "La ville sainte a construit un complexe comportant plusieurs tours, les \"Abraj Al Bait Towers\", qui surplombent la Sainte mosquée. La plus élevée d'entre elles, la \"Makkah Clock Royal Tower\", fait de haut, ce qui, au moment de son inauguration, la classait à la deuxième place des plus hautes tours au monde, après la \"Burj Khalifa\" de Dubai. L'édifice, qui abrite un hôtel, a ouvert ses portes en 2010. Cet hôtel est surmonté, depuis le", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "La ville sainte est desservie par l'aéroport international King Abdulaziz de Djeddah, qui se situe à (par route ou autoroute) au nord-ouest de la ville. Une ligne ferroviaire à grande vitesse, la LGV Haramain, fonctionne depuis le et relie La Mecque à Djeddah, à la Ville économique du roi Abdallah à Rabigh et à Médine. La Mecque s'est dotée d'une ligne de métro aérienne. Elle dessert les principaux lieux de pèlerinage, a été inaugurée en novembre 2010 pour", "section_level": 2}], "src_summary": "La Mecque (en arabe :, \"makka\") est une ville de l'ouest de l'Arabie saoudite, non loin de la charnière séparant le Hedjaz de l'Asir, à de la mer Rouge, et capitale de la province de la Mecque. ", "tgt_summary": null, "id": 769638}
{"src_title": "Anatolie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Prémices.", "content": "Le traité de médecine indien \"\" est le premier à mentionner des rhinoplasties (), alors que le nez coupé était un châtiment réservé aux criminels et aux femmes adultères. Chez les Hébreux, le Talmud de Babylone mentionne un cas de lipectomie, de la graisse étant retirée du ventre d'un homme obèse. Au VII siècle, le médecin grec Paul d'Égine indique pour sa part comment réduire par réduction mammaire « les mamelles des hommes ressemblant à celles des femmes ». Au XVI siècle, le médecin italien Gaspare Tagliacozzi invente une technique de greffe afin de réparer les nez tranchés lors des duels à l'épée. S'il est excommunié par l'Église catholique pour avoir voulu corriger l'œuvre de Dieu, sa méthode est encore employée au XIX siècle pour réparer les dommages causés par la syphilis. Toutefois, à ces époques, l'anesthésie n'existe pas.", "section_level": 2}, {"title": "Développement de la discipline.", "content": "Le début du XX siècle voit se développer le marché des cosmétiques (Helena Rubinstein et Elizabeth Arden fondent leurs entreprises à cette époque), alors que la libération de la femme du corset par le couturier Paul Poiret et la popularité des bains de mains conduit à rendre visibles des corps autrefois cachés. En 1865, le docteur Gérard avait déjà mis au point un dispositif dermatologique contre les peaux d'orange et les vergetures, par pulvérisation d'eau sous pression. Comptant parmi les rares femmes médecins de l'époque, Suzanne Noël teste au début des années 1900 cette pratique à l'hôpital Saint-Louis. Par la suite, elle effectue une opération sur une laborantine défigurée par de l'acide sulfurique et souhaite alors se spécialiser dans ce domaine, allant pour ça rencontrer Sarah Bernhardt. Alors que l'Américain Charles Miller est considéré comme le père de la chirurgie esthétique, l'actrice française avait en effet traversé l'Atlantique en 1911 pour le consulter ; à 66 ans, elle ne supporte plus ses rides et son visage qui s'affaisse. À son retour, la presse salue l'intervention, qui lui aurait rendu une « jeunesse surprenante ». Sarah Bernhardt avoue cependant à Suzanne Noël n'être pas totalement satisfaite. La médecin écrit : « Il lui avait été prélevé dans le cuir chevelu une simple bande allant d’une oreille à l'autre. Si le résultat avait été assez efficace pour le haut de la face, en atténuant les rides du front et en effaçant la patte-d’oie, il n’avait en rien modifié le bas du visage ». Un an plus tard, l'actrice se soumet à une nouvelle opération, qui consiste en un décollement de peau pour la tendre, selon une technique élaborée par Raymond Passot, également pionnier de la médecine esthétique. Cette pratique est toutefois dédaignée et jugée futile par ses confrères, malgré son exposé en 1919 devant l'Académie de médecine ; en 1932-1933, 5 femmes, soit 15 % des 33 femmes médecins, exercent dans ce domaine, ce qui témoigne de sa faible légitimité, selon les mentalités de l'époque. L'envol de la chirurgie esthétique a quand même lieu après la Première Guerre mondiale, quand il s'agit de réparer les visages déchiquetés des gueules cassées. Attachée à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, Suzanne Noël s'y emploie alors et se consacre ensuite exclusivement à cette discipline. Parallèlement, la mode amène à rendre désormais visibles les genoux des femmes, tandis que l'anesthésie locale est mise au point et que l'asepsie fait des progrès. Les consultations de la médecin ont lieu dans son appartement de l'avenue Charles-Floquet (7 arrondissement de Paris) ou à la clinique des Bleuets, où elle reçoit des femmes d'affaires, des enseignantes, des artistes mais aussi des petites employées, opérant parfois gratuitement pour les plus pauvres. Elle appelle « légers lissages » les liftings, qu'elle réalise sans hospitalisation ni cicatrices visibles, avec des opérations qui ont lieu à quelques mois d'intervalle. Outre le visage, elle opère aussi les fesses, les seins, les jambes ou encore l'abdomen. Entre 1920 et 1930, Raymond Passot comptabilise pour sa part 2500 liftings sur des femmes d'un haut niveau social. En définitive, ces deux personnalités ont participé à la légitimation de leur discipline en France.", "section_level": 2}, {"title": "Institutionnalisation.", "content": "Après la Seconde Guerre mondiale, aux États-Unis, les critères de beauté promus par le \"star system\" et la société WASP contribuent à encourager les jeunes et les immigrés souhaitant s'intégrer à vouloir ressembler à leurs idoles (comme Jane Russell et Marilyn Monroe). Des acteurs comme Gary Cooper et John Wayne subissent par ailleurs des liftings. En 1953, de jeunes chirurgiens créent la Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique. En 1970, un enseignement hospitalo-universitaire est créé en France, symbole de sa reconnaissance officielle.", "section_level": 2}, {"title": "Indication.", "content": "La médecine esthétique intervient :", "section_level": 1}, {"title": "Actes esthétiques les plus fréquents.", "content": "Les techniques de médecines esthétiques et applications majeur sont: Liposuccions médicales: CellfinaTM – Traitement anti-cellulite Belkyra : Traitement injectable pour enlever le double-menton et détruire les graisse localisés. Le lipolissage - technique de modification des volumes graisseux localisés par le passage d'une canule. La Cryolipolyse : Méthode de liposuccion par le froid. L'intime: HYAcorpTM: Acide Hyaluronique injectable pour redessiner les fesses, les pectoraux, ou les cuisses. Désirial: Traitement pour retarder l’éjaculation précoce ou hydrater les parties intime feminines. La pénoplastie medicale par injection d’acide hyaluronique Radiofréquence: Radiofréquence fractionnée: traitement des es marques du visage et du corps : rides, cicatrices et vergetures. Radiofréquence pulsée: permet de traiter les poches graisseuses. Thermage qui utilise le système de la radiofréquence (et non du laser) pour permettre une rétractation cutanée optimale. Lifting médicaux: L’ulthérapie : lifting du visage par ultrasons Les injections: Injection de toxine botulique: La toxine botulinique est utilisée en médecine esthétique pour gommer les rides mais est également un excellent traitement anti-transpiration. Les injections d’acide hyaluronique: L’acide hyaluronique est un procédé de comblement anti-rides naturel et très efficace pour estomper les rides ou redonner du volume au visage. Radiesse et Ellansé sont des implant injectable qui rentre dans le cadre d’un remodelage, d’une correction ou encore d’un embellissement facial, sans avoir recours à la chirurgie. La mésothérapie: La mésothérapie repose sur des injections vitaminées. Cette technique permet d'atténuer vieillissement cutané et de redonner un \"coup d'éclat\" a la peau. Les Remaillages aux fils: Les fils classiques PDO sont particulièrement indiqués pour retendre la peau située au niveau des zones lourdes du visage, comme l’ovale du visage et les bajoues. Le fil d’or: La technique du remaillage est une excellente alternative aux autres méthodes type lifting facial pour les patients dont le relâchement cutané n’est que modéré. Les fils crantés ou tenseurs résorbables pour le visage pour traiter des zones particulièrement exposées aux effets du vieillissement de la peau. Les lasers: Laser Fraxel pour retendre la peau du visage et du corps. Il permet le relissage fractionnel. Laser Quadralase appelé aussi relissage cutané fractionné donne une solution complète pour le rajeunissement de la peau et la tension de la peau sans risque. Le Photorajeunissement qui améliore l’apparence de la couperose, des lentigos solaires, des ridules et de la texture de la peau, dommages de l’épiderme liés à l’exposition solaire. Laser Affirm Multiplex pour Effacer les cicatrices du visage ou les vergetures Le laser Q-Switch est utilisé pour se débarrasser des tatouages en seulement quelques séances! Détatouage: Pour se débarrasser des tatouages sans cicatrices, le laser permet de détruire les pigments sans léser la peau en seulement quelques séances. Picosure® : laser picoseconde de détatouage Epilation Laser: Le laser est aujourd’hui l’une des techniques les plus efficaces pour supprimer définitivement les ses poils. Les greffes de cheveux: Greffe FUE Technique de Micro greffe avec réimplantation des cheveux 1 a 1. La technique FUE est employée généralement pour corriger des petites calvities. Autres traitements du cuir chevelu: La mésothérapie des cheveux: micros injections vitaminées, à faible profondeur, pour lutter contre le vieillissement du cuir chevelu et favoriser une repousse des cheveux de qualité. Peeling: Le peeling traite aussi bien le vieillissement de la peau, que le teint terne ou les peaux à problèmes.", "section_level": 1}, {"title": "Pratique réglementée.", "content": "Certains ophtalmologues, ORL et même dentistes réalisent également des actes de médecine esthétique, comme les injections anti-rides. Tout médecin pratiquant la médecine esthétique doit être inscrit au tableau du conseil de l'Ordre, être autorisé à pratiquer sur le territoire où il exerce et justifier d'une formation spécifique (souvent un diplôme inter-universitaire). Il peut aussi appartenir à une ou plusieurs associations de médecine esthétique (SFME, AFME, SOFMMA,...) qui organisent des congrès professionnels au cours desquels les médecins se forment et échangent des informations entre eux.", "section_level": 1}, {"title": "Formations.", "content": "Tout médecin peut avoir accès à une formation en médecine esthétique. Les diplômes de spécialisation sont : Depuis 1993, le CIME (Collège International de Médecine Esthétique) propose un enseignement post-universitaire privé qui forme les praticiens à la pratique de l'ensemble des actes de Médecine Esthétique. À l'issue de ce cursus de 2 ans, les médecins sont titulaires d'un diplôme privé reconnu par l'ASESMEL (Académie Scientifique des Enseignants et Spécialistes en Médecine Esthétique et Longévité) et par l'UIME (Union internationale de médecine esthétique) qui regroupe actuellement 27 pays (voir: http://www.cime-paris.com).", "section_level": 1}], "src_summary": "La médecine esthétique est un ensemble d'actes médicaux visant à améliorer l'apparence physique d'une personne ainsi qu'à diminuer et retarder les effets du vieillissement. Le médecin esthétique prend en charge le patient dans sa globalité. Face aux lourds investissements matériels, les médecins peuvent se regrouper sur des plateaux techniques dans lesquels les équipements, notamment les lasers, sont partagés entre médecins.", "tgt_summary": null, "id": 1923793}
{"src_title": "P'tit Quinquin (chanson)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Création et organisation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les actes fondateurs.", "content": "La Confédération germanique est un des principaux résultats des négociations du congrès de Vienne qui a eu lieu de 1814 à 1815. Sa création est envisagée dès la paix de Paris du. Une clause évoque l'avenir des États allemands : ils doivent conserver leur indépendance tout en formant ensemble une fédération. Ce projet est repris par le congrès de Vienne après de longues discussions et avoir été mis en concurrence avec d'autres modèles. Le, le'est", "section_level": 2}, {"title": "Une dimension européenne.", "content": "La création de la confédération doit favoriser le maintien de la paix et de l'équilibre des forces au niveau européen. Pour cette raison la constitution militaire de la confédération est particulièrement importante. Elle prévoit la création d'une armée fédérale constituée de soldats des différents États membres, ayant pour but la défense de son territoire sans possibilité de mener une guerre d'agression. En cas d'infraction au traité de la part d'un État membre, les puissances garantes (l'Autriche, la Prusse, la Russie, la Grande-Bretagne, la Suède, le Portugal et l'Espagne) ont le droit d'intervenir, même si le problème est interne à", "section_level": 2}, {"title": "Structure de la confédération.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le \"Bundestag\".", "content": "L'organe central de la confédération est le \" siégeant à Francfort-sur-le-Main. Il s'agit d'une assemblée permanente constituée de représentants des différents États membres. Il siège pour la première fois le. Sa première mission, conformément à l'article", "section_level": 3}, {"title": "L'assemblée fédérale.", "content": "L'assemblée (') peut être réunie en chambre plénière, mais il existe aussi un conseil restreint ('). Dans l'assemblée plénière chaque État dispose du droit de vote. Toutefois ils ont plus ou moins de voix en fonction de leur population. Les représentants ne sont pas élus mais nommés par leurs gouvernements respectifs. L'assemblée plénière ne se réunit cependant que très rarement. Elle n'est nécessaire que pour les questions fondamentales ou pour les réformes des institutions de la confédération. L'unanimité est requise pour voter une décision, ce qui revient à dire que chaque État dispose d'un droit de véto. Pour cette raison, le développement structurel de la confédération et l'évolution vers le centralisme est entravée. Le conseil restreint,", "section_level": 3}, {"title": "Fédération ou confédération?", "content": "La structure de la confédération germanique n'en fait pas à première vue un élément du « système » mis en place par Metternich. Au départ, les nationalistes nourrissent de bons espoirs de transformer rapidement la confédération en État-Nation. Avec le début de la restauration, ces espoirs disparaissent. Signe de ce changement de situation, l'article 13 du \" prévoit que chaque État membre se dote d'une constitution, l'Autriche et la Prusse n'en mettent pas en place avant d'y être contraintes en 1848 par la révolution. La plupart des historiens des constitutions considèrent que la confédération germanique est une fédération d'États, qui à part le \" n'est doté d'aucun autre organe, toutefois sa constitution contient des éléments qui se rapprochent des attributs d'un État fédéral.", "section_level": 3}, {"title": "La Prusse, l'Autriche et les autres.", "content": "L'histoire de la confédération de 1814 à 1866 est rythmée par les accords et les conflits entre l'Autriche, la Prusse et la, c'est-à-dire les autres États. Quand les deux grands travaillent de concert, la confédération est un instrument pour faire plier les petits et moyens États, en particulier quand ces derniers font preuve de libéralisme vis-à-vis des associations ou de la presse. Les années où les deux États se montrent tout particulièrement réactionnaires et répressifs sont 1819 avec Carlsbad et 1849 après la révolution. À l'inverse les révolutions de juillet et de mars respectivement en 1830 et 1848 marquent des phases de libéralisme dans les petits et moyens États, tout comme la guerre austro-prussienne. La position prédominante des deux puissances n'est pas due à la constitution de la confédération, qui leur accorde relativement peu de pouvoir, mais aux pressions tant économiques que diplomatiques ou militaires qu'elles peuvent exercer", "section_level": 3}, {"title": "L'armée de la confédération.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Organisation.", "content": "La confédération germanique, malgré sa faible intégration politique, dispose d'une armée propre. Elle est dirigée selon des principes inscrits dans la constitution militaire (\"). Elle prévoit le cas d'une attaque contre un État membre qui refuserait de se plier aux règles communes, on parle alors de. Une commission militaire fédérale, tirant son autorité de l'assemblée fédérale, organise l'armée. En plus de ses missions vis-à-vis des membres récalcitrants, l'armée fédérale doit défendre le territoire de la confédération contre une attaque provenant de l'extérieur. Elle est constituée de 10 corps d'armée. La Prusse et l'Autriche en fournissent 3 chacun, la Bavière 1, les autres États membres fournissent des", "section_level": 3}, {"title": "\"Bundesexekutionen\" et \"Bundesinterventionen\".", "content": "Parmi les opérations militaires que mène l'armée fédérale, on peut citer celle de 1830, où sur la demande du royaume de Hanovre, elle empêche la Belgique nouvellement créée d'envahir le Luxembourg. Après l'assaut de la garde de Francfort en 1833, les troupes autrichiennes et prussiennes fédérales stationnées à Mayence interviennent dans la ville. Lors de la révolution de mars, elle sert plusieurs fois à lutter contre les révolutionnaires. Par exemple au début des événements, alors que le \" n'est pas encore dissous, les troupes fédérales infligent la défaite aux troupes badoises de Friedrich Hecker et Gustav Struve. En été 1848, les troupes rejoignent les forteresses", "section_level": 3}, {"title": "Les problèmes politiques des origines aux années 1820.", "content": "Dans la politique intérieure, la confédération a une grande influence. Par exemple dans la gestion des dissensions entre monde agricole et monde industriel d'une part, nord protestant et sud catholique d'autre part, ou encore entre monarchie constitutionnelle et monarchie absolue Un consensus n'est donc pas toujours facile à trouver. Ainsi l'article 19 du \" prévoit de débattre sur les questions d'économie, de commerce et de transport au sein de la confédération. Toutefois, aucune décision ne peut être prise. Finalement, c'est la formation du \" en 1834, qui permet d'harmoniser ces questions, mais en dehors du cadre de la confédération. L'acte fondateur prévoit également la poursuite du mouvement d'émancipation des juifs ainsi que plus de liberté de presse, mais cela reste lettre morte.", "section_level": 2}, {"title": "La question constitutionnelle.", "content": "Avant la création de la confédération déjà des petits États allemands se dotent d'une constitution. Ce mouvement touche petit à petit également les États de taille plus grande. Le Nassau devient constitutionnel en 1814, en 1816 c'est Schwarzbourg-Rudolstadt, Schaumbourg-Lippe, Waldeck et Saxe-Weimar-Eisenach qui font de même, suivis en 1818 par la Saxe-Hildburghausen, la Bavière et le Grand-duché de Bade, en 1819 viennent s'ajouter le Wurtemberg et Lippe-Detmold, enfin en 1820 c'est au tour de Hesse-Darmstadt. D'autres États suivent jusqu'en 1841 avec le Luxembourg qui est le dernier à se donner une constitution durant le \". Parfois les députés sont élus, toutefois en règle générale c'est la société d'Ancien Régime qui trouve une nouvelle expression dans les nouveaux", "section_level": 2}, {"title": "Les décrets de Carlsbad (1819).", "content": "Dans sa lutte contre le libéralisme, Metternich tente de le présenter, comme les associations étudiantes, dites, comme des dangers pour l'ordre public. Il en prend pour preuve la fête de la Wartbourg du, où les \" critiquent ouvertement les États indépendants allemands, la confédération germanique et la police. Au congrès d'Aix-la-chapelle de 1818, la politique de restauration défendue par l'Autriche fait des progrès importants notamment grâce à son rapprochement avec la Camarilla berlinoise, ensemble ils veulent réorganiser la confédération pour en faire un outil de la restauration. Au niveau international, ils bénéficient d'un soutien important avec la Russie. Mais Metternich obtient une véritable opportunité politique en 1819, quand le 23 mars l'étudiant membre d'une \" Karl Ludwig Sand assassine l'écrivain August von Kotzebue. Le ministre autrichien rencontre alors dans la foulée le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et Hardenberg à Teplice et", "section_level": 2}, {"title": "La réorientation réactionnaire de la confédération.", "content": "Dans l'opinion publique la confédération devient l'. La confédération devient un État policier avec pour objectif le. La loi sur les universités permet de licencier un professeur aux opinions politiques suspectes, les'sont interdites, la presse censurée, le tout en profond désaccord avec l'article 18 du '. Pour mettre en application ses mesures, une constituée de est mise en place à Mayence. Elle a la possibilité de donner des ordres aux polices des États membres. Les États membres incorporent ces ordres dans leurs droits avec un zèle plus ou moins grand. En Bavière, au Wurtemberg et en Saxe-Weimar, la résistance est particulièrement vive. À l'inverse le Bade, Nassau et la Prusse transcrivent les directives immédiatement, voire vont plus loin que la commission fédérale. Dès la mise en place des décrets de Carlsbad commence une véritable. Les", "section_level": 2}, {"title": "Économie et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Zollverein.", "content": "Alors que le \" prévoit l'harmonisation des accords commerciaux entre les différents États, cette tâche n'est cependant pas réalisée en son sein. À l'époque de très nombreux systèmes douaniers existent dans la confédération. Ces nombreuses barrières sont un frein au développement industriel. Après la fin du blocus continental, l'industrie allemande se retrouve en concurrence avec celle anglaise, plus avancée technologiquement. Se sentant menacés, les industriels et les artisans au travers de leur lobby : le \" demandent la levée de protection douanière. Son porte-parole, l'économiste Friedrich List, réclame également la fin des barrières douanières à l'intérieur de la confédération. En 1819 et 1820, le \"\" fait commencer des négociations entre États pour unifier le système douanier, mais elles échouent. L'harmonisation des systèmes douaniers se fait alors en dehors", "section_level": 2}, {"title": "La révolution industrielle.", "content": "Si sur le plan politique la confédération germanique est marquée par la restauration, sur le plan social et économique la période est celle d'un bouleversement profond. À sa création la confédération est avant tout agricole. L'artisanat, aux méthodes de production traditionnelles, domine encore le paysage économique ; les usines modernes sont très rares. À son crépuscule, le développement industriel et économique qui l'a accompagné ont complètement transformé la société. Alors qu'en Grande-Bretagne c'est l'industrie textile qui a mené le changement, en Allemagne les chemins de fer ont joué les premiers rôles. La première ligne à s'ouvrir est celle entre Nuremberg et Fürth par la société de chemin de fer bavarois Ludwig en 1835. La première liaison de grande envergure est celle entre Leipzig et Dresde, longue de et dont le promoteur est Friedrich List.", "section_level": 2}, {"title": "Pauvreté et émigration.", "content": "Dans les régions peu industrielles, la population ne profite pas du développement économique. La concurrence de l'industrie met particulièrement en difficulté l'artisanat. Au niveau rural, la tranche de la population fermière possédant peu ou pas de terre agricole augmente fortement à partir du. À côté de cela le travail à domicile se développe fortement. L'artisanat et la rémunération du travail à domicile sont par la suite fortement touchés par la crise, une partie de ces groupes professionnels tombe dans le besoin. On parle de paupérisme. Cette tranche de la population forme à moyen terme le gros des ouvriers industriels, mais à court terme cela signifie surtout la pauvreté pour de nombreuses personnes. Les tisseurs de Silésie sont symboliques de ce mouvement d'appauvrissement, leur révolte en 1847 trouve beaucoup d'écho dans l'opinion", "section_level": 2}, {"title": "La classe ouvrière.", "content": "À partir de la seconde moitié des années 1840, la structuration de la société commence à évoluer. L’apparition dans le langage du terme et l'usage récurrent des notions de dans les discours jusque dans les années 1860, sont des signes clairs de ce changement. La transition vers cette nouvelle organisation est illustrée par le fait que sous le terme de prolétariat on range à l'époque les : artisans, les journaliers, les travailleurs manuels, les assistants et les ouvriers. Cette rassemble au sens large environ 82 % des actifs en Prusse en 1849, soit 67 % de la population totale. Toutefois les ouvriers ne représentent encore qu'une petite minorité.", "section_level": 2}, {"title": "Les classes moyennes et aisées.", "content": "Le est le siècle de l’avènement des classes moyennes et aisées. Quantitativement, elles ne représentent jamais une majorité dans la population. Au début du siècle, les agriculteurs sont les plus nombreux, à la fin ce sont les ouvriers. La classe moyenne impose pourtant incontestablement sa marque sur le siècle. Certes en politique la noblesse garde la primauté, toutefois elle est fortement influencée par les mouvements nationaliste et bourgeois. La classe moyenne et aisée n'est cependant pas un groupe homogène. Tout d'abord, on peut distinguer la petite, qui est antérieure au : les artisans, les taverniers et les commerçants. Les épiciers et les petits industriels connaissent une ascension sociale qui les fait également accéder", "section_level": 2}, {"title": "Démographie et ethnographie.", "content": "La population totale de l'Allemagne est évaluée en 1852 à 42 millions d'habitants, répartis sur une superficie d'environ. Dans ce chiffre est compris 35 millions d'Allemands et 6 millions de Slaves. C'est à cette dernière ethnie que se rattachent les Tschèques ou Bohêmes, les Kassoubes de la Poméranie, les Wendes de la Lusace, les", "section_level": 2}, {"title": "Religion.", "content": "En 1852, à part les juifs, environ 22 millions d'habitants appartiennent à la religion catholique", "section_level": 2}, {"title": "L'évolution politique à partir de 1830.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "La révolution de juillet dans la confédération germanique.", "content": "Malgré la répression mise en place à Carlsbad notamment, la confédération germanique et ses membres ne parviennent pas à venir à bout de l'opposition nationale et libérale en son sein. Même au plus fort de la restauration dans les années 1820, elle est encore active dans la clandestinité. Elle cherche de nouveaux moyens pour diffuser ses idées. Le philhellénisme, par exemple, qui se développe en réaction à la guerre d’indépendance grecque, est une manière déguisée de soutenir le mouvement national allemand. Mais la véritable réapparition de l'opposition dans la vie publique vient après la révolution de juillet en France en 1830. Elle met en lumière aux yeux des gouvernements allemands que la restauration, qui devait stabiliser l'Europe, vit peut-être ses derniers instants. Les libéraux, au contraire, voient dans", "section_level": 2}, {"title": "Politisation dans les années 1830 et réaction contre la confédération.", "content": "La politisation de la population est tout d'abord étayée par les éditorialistes d'opposition, comme Heinrich Heine ou Ludwig Börne, tous deux en exil, et des plus jeunes comme Karl Gutzkow et Heinrich Laube. Ensemble ils forment le mouvement littéraire jeune Allemagne. Leurs écrits critiques attirent tellement la défiance des responsables politiques de l'époque que l'assemblée fédérale décide en 1835 de les interdire pour immoralité et blasphème. En Hesse, Georg Büchner et le prêtre Ludwig Weidig fondent la, qui sous la plume du premier édite le journal \" (le messager de Hesse). En second lieu, la marque de la politisation et du soutien à l'opposition dans la bourgeoisie se trouve dans la fondation dans l'ensemble", "section_level": 2}, {"title": "Évolution politique lors du Vormärz.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Formation des courants politiques.", "content": "Dans les années 1840, comme en 1830, les problèmes sociaux viennent se mêler à la politisation de la société. La décennie est marquée par une crise persistante. La pauvreté et la question sociale sont très débattues dans les milieux bourgeois. Avec la fin des mesures répressives des années 1830, l'opposition politique recommence à se développer. Le libéralisme politique est l'idéologie dominante dans la bourgeoisie désireuse d'émancipation. Cette tendance politique trouve ses origines dans les idées du siècle des Lumières allemand. Elle privilégie l'individualisme, est contre les États autoritaires ainsi que l'ancien régime et milite pour la reconnaissance des droits de l'homme et le droit à la citoyenneté. À l'inverse les inégalités sociales sont considérées comme allant de soi. L'image que se font les libéraux de la société est encore très empreinte de ce qu'elle était avant l’avènement de l'industrie. L'utopie poursuivie est de créer une société sans classe, une immense classe moyenne qui mènerait une existence auto-suffisante dans les villes et à la campagne. Ils conçoivent cette classe moyenne comme allant des artisans à la bourgeoisie, ce qui implique que les plus défavorisés sont considérés comme inaptes à avoir une opinion, une vie politique : ils devaient par conséquent être exclus par un suffrage censitaire. D'un autre côté, le système éducatif", "section_level": 3}, {"title": "Crise du Rhin et début d'un nationalisme organisé.", "content": "Les événements extérieurs, comme la révolution de juillet, ont une grande influence sur la confédération germanique. Dans les années 1840, cela est particulièrement flagrant. La France est à l'époque isolée sur la scène diplomatique alors qu'elle soutient Méhémet Ali en Égypte. Les autres grandes puissances ne sont en effet pas intéressées par la dislocation de l'Empire ottoman. Cette défaite diplomatique, conduit à un regain de patriotisme dans le pays. Edgar Quinet défend ainsi la thèse que la relative inertie dans la politique intérieure française est liée à la faiblesse sur le plan extérieur de la monarchie de Juillet. L'opinion publique, nostalgique de l'époque napoléonienne, réclame la reconquête de la rive gauche du Rhin. Le premier ministre Adolphe Thiers ne peut échapper à la question. Afin d'obtenir la révision du traité de Londres de 1840, la France fait pression sur la Prusse et l'Autriche en militarisant sa frontière est. Le roi qui considère que", "section_level": 3}, {"title": "Révolution de 1848.", "content": "À l'exception de Berlin et de Vienne, où des émeutes violentes éclatent en mars 1848, l'opposition libérale, soutenue par une large part de la population, obtient rapidement et facilement des concessions dans presque tous les autres États, de manière pacifique. Même en Prusse et en Autriche, les gouvernements doivent également reculer sur leur position. Des gouvernements de mars, libéraux, sont nommés dans presque tous les États. À l'inverse les souverains, à l'exception de Louis de Bavière qui n'a pas réussi à faire oublier sa liaison avec", "section_level": 2}, {"title": "Renaissance de la confédération.", "content": "L'échec de l'assemblée nationale de Francfort, qui ne parvient pas à créer un État-nation démocratique, et la victoire de la contre-révolution en 1849 permettent la restauration de la Confédération germanique. Toutefois, comme les relations entre l'Autriche et la Prusse se sont nettement dégradées, le fonctionnement de la confédération devient moins efficace. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV a refusé en avril 1849 la couronne impériale qui lui était proposée par le parlement de Francfort sous prétexte qu'elle ne provient pas de la volonté des autres souverains allemands mais de la. Par", "section_level": 2}, {"title": "La confédération germanique durant la période réactionnaire.", "content": "Dans les années qui suivent, dite ère réactionnaire, la confédération germanique recommence à jouer un rôle central dans la lutte contre l'opposition, tout comme elle l'avait fait lors de la restauration. Au départ il s'agit de revenir sur les acquis de la révolution. La constitution de Francfort est ainsi révoquée le par l'assemblée fédérale. Elle vote également l'acte fédéral réactionnaire qui en fait une instance suprême, pouvant outrepasser les constitutions des États. L'objectif est encore une fois de liquider les décisions faites durant la révolution. Un comité de la réaction est mis en place afin de contrôler l’exécution de ces nouvelles lois. Les États de Saxe-Cobourg, Anhalt, Liechtenstein, Waldeck, Lippe, Hesse-Hombourg, Hanovre, Francfort, Brême et Hambourg sont ciblés par le comité et doivent changer leurs lois. Afin de faire exécuter ces décisions, l'armée doit plusieurs fois intervenir, par exemple à Brême et dans le Hesse-Cassel. Dans ce dernier État, la confédération interprète son droit d’ingérence dans un sens particulièrement coercitif : il se voit imposer une nouvelle constitution écrite directement", "section_level": 2}, {"title": "La nouvelle ère et la réapparition de la vie politique.", "content": "La période dite de la, terme déjà employé à l'époque, succède à celle de la réaction et marque un nouveau départ pour la vie politique allemande. Le début de la transition entre les deux périodes correspond à l'ascension sur le trône de Prusse de Guillaume en lieu et place de Frédéric-Guillaume IV. La période ne s'étale cependant réellement que de 1858 à 1862, avec des différences selon les États. Elle se manifeste par la nomination de nouveaux gouvernements et par plus de liberté sur le plan politique et sociétal. La transition progressive entre la régence et Guillaume change le climat politique. Pour la première fois, la chambre des représentants émet des critiques sur le gouvernement. Ainsi Friedrich Harkort, libéral modéré originaire de la région rhénane, remet en cause les dépenses entraînées par la mise en place dans la totale", "section_level": 2}, {"title": "Échec de la réforme de la confédération.", "content": "À partir de la fin des années 1850, il est évident pour l'opinion publique et pour le monde politique que la structure de la confédération germanique est obsolète. Les gouvernements ont également conscience du problème et considèrent qu'une réforme de la constitution et de la structure de gouvernance devient inévitable. La direction à prendre fait par contre débat. Il est notamment question de savoir dans quelle mesure les revendications libérales doivent être prises en compte. La place de l'Autriche dans la nouvelle structure est également discutée. Enfin, on se demande même si la réforme peut encore se faire dans le cadre de la confédération. Pour compliquer le tout, la dimension européenne de la confédération fait que les grandes puissances s'immiscent dans les discussions. Les discussions font rage non seulement dans l'opinion publique, mais également entre États membres. Ceux de taille", "section_level": 2}, {"title": "La fin de la confédération.", "content": "En 1864 éclate la seconde guerre des duchés contre le Danemark. La constitution de novembre mise en place en 1863 par le gouvernement danois conduit par les nationaux-libéraux en est l'élément déclencheur. Elle lie en effet le duché de Schleswig à la couronne danoise, et ce en contradiction avec le traité de Londres de 1852. La précédente constitution de ce type, qui avait conduit à la première guerre des duchés, avait été révoquée en 1858 par le \" de Francfort en ce qui concerne le duché de Holstein. Le Schleswig par contre est un fief danois, en union personnelle avec le roi du Danemark. L'Autriche est réticente à mener une \" à l'encontre du Holstein, mais Bismarck réussit par le jeu diplomatique à l'y contraindre. Fin 1863, les troupes prussiennes et autrichiennes occupent le Holstein, le le Schleswig. Sous la bienveillance des grandes puissances européennes, les duchés sont conquis au détriment du Danemark. Après la guerre se pose la question de l'avenir politique des deux duchés. Cela crée une rivalité qui n'est pas pour déplaire à Bismarck qui l'avait anticipée. L'Autriche veut faire trancher le \"\" afin d'éviter que les deux duchés ne tombent dans les mains prussiennes. La Prusse de son côté voit cette manœuvre comme une violation des accords de Gastein, qui prévoit un accord à l'amiable entre les deux puissances allemandes. Elle veut également occuper une partie du Holstein. Au même moment, la Prusse conclut en", "section_level": 1}, {"title": "Synthèses.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Les problèmes historiographiques.", "content": "La confédération germanique est un sujet à controverse parmi les historiens, ceux-ci ont des opinions très différentes à son sujet selon leur appartenance politique. Le débat entre solution petite-allemande et solution grande-allemande a ainsi aussi lieu entre historiens. Après l'unification, les historiens partisans de la petite-allemande, tel Heinrich von Treitschke ou Heinrich von Sybel voient en elle une pâle copie des États-nations européens. Ottokar Lorenz et Heinrich Friedjungm qui adoptent un point de vue marqué par la solution grande-allemande, ne trouvent que peu d'écho. Ce n'est qu'après la Première Guerre mondiale et la révolution de novembre que la vision sur la confédération germanique évolue. Ainsi Heinrich von Srbik remet en cause avec véhémence la vision historique promue par les partisans de la solution petite-allemande et se fait l'avocat de la solution grande-allemande et de la confédération germanique. Erich Marcks ou Hans Erich Feine de", "section_level": 2}, {"title": "Les membres de la confédération.", "content": "Liste des membres de la", "section_level": 2}, {"title": "L'évolution territoriale.", "content": "La décision fédérale du et l'entrée du Hesse-Homburg en tant que, la confédération connaît sa première expansion.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Confédération germanique ( ; nom officiel en français, langue du Congrès de Vienne) est une confédération européenne ayant existé de 1815 à 1866. Elle est formée lors du congrès de Vienne, en remplacement de la Confédération du Rhin sous protectorat de Napoléon. La Confédération germanique reprend en grande partie les limites du Saint-Empire romain germanique, incluant donc des populations non germanophones (notamment en Bohême et en Moravie). Restent hors de la Confédération les territoires autrichiens relevant du royaume de Hongrie et les territoires prussiens à l'est du Brandebourg (notamment la Prusse orientale). ", "tgt_summary": null, "id": 1770721}
{"src_title": "Tueur en série", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Étymologie.", "content": "Le fleuve fut d'abord appelé \"Ēridanós\" par les Grecs, nom qui fait référence à un fleuve mythique qui se jetterait dans l'Océan. Les Ligures l'appellent \"Bodinkòs\", nom provenant d'une racine indo-européenne (*\"bhedh\"-/*\"bhodh\"-) qui signifie \"creuser\". Le nom latin \"Padus\" provient selon l'hypothèse la plus probable de la même racine. Selon une autre hypothèse, il proviendrait du mot celto-ligure \"pades\", mot désignant une résine d'une variété de pin sauvage abondant à sa source. Finalement, le nom actuel Pô dérive d'une contraction de \"Padus\". Dans plusieurs langues européennes, surtout slaves (tchèque, slovaque, polonais, slovène, serbe, croate) et aussi en roumain, le fleuve est encore aujourd'hui appelé \"Pad\".", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Le Pô prend sa source à Pian del Re sur le territoire de la commune de Crissolo au pied du Monte Viso, à d'altitude, dans les Alpes occidentales du Piémont, et se jette dans la mer Adriatique, en formant un vaste delta de débutant à proximité de Ferrare, où le Pô se divise en trois branches : Le \"Pô principale\" (au nord de Ferrare), depuis Ferrare en \"Pô de Volano\" et \"Po di Primaro\" (ou \"Primaro\" ou \"Po morto di Primaro\"), pour former le Delta du Pô. Le \"Pô principal\" se subdivise en cinq bras secondaires : Son débit moyen à l'embouchure est de 1. Il traverse notamment quatre chefs-lieux de province : Turin, Crémone, Plaisance et Ferrare.", "section_level": 1}, {"title": "Bassin du Pô.", "content": "Le bassin du Pô intéresse 3 200 communes et sept régions : Piémont, Vallée d'Aoste, Ligurie, Lombardie, Vénétie, Émilie-Romagne et la Province autonome de Trente. Il couvre une grande partie de la plaine du Pô, région la plus riche d'Italie. Le bassin du Pô héberge seize millions d'habitants. C'est un élément névralgique de l'économie italienne qui représente 40 % du PIB du pays, 37 % de l'industrie, 46 % des emplois, 55 % des productions animales, 35 % de la production agricole, et 48 % de la consommation d'électricité.", "section_level": 1}, {"title": "Hydrologie.", "content": "Le Pô est alimenté par 141 affluents.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Navigation sur le Pô.", "content": "Un temps, le Pô était la plus importante voie de communication entre la mer Adriatique et le Nord-Ouest du pays. Depuis l'Antiquité on rejoignait le cœur de la Lombardie, emportant les personnes et les marchandises. Au fil du temps, le trafic s'intensifia, intéressant également le Tessin, le Mincio, l'Adda et tout le réseau de canaux artificiels construits entre le Moyen Âge et aujourd’hui. Le fleuve fut parcouru dans les deux sens par des embarcations de plus en plus nombreuses et importantes en dimension. La descente était dans de nombreux cas problématique et, pour maintenir la route, il était fréquent en plus des rames et du timon de laisser traîner des chaînes sur le fond de la rivière. Pour la remontée du fleuve, en plus des voiles, on utilisait des attelages de chevaux, d’ânes, de bœufs et même d’hommes. Le batelier se servait également d’une grande perche pour pousser, lui-même marchant de long de la barque de l'avant à l'arrière. Les barques de différents types (bucentaure, gabare, rascone, magàne, barbotte, burchi), variaient de par leurs dimensions mais avaient toutes la proue relevée et un fond plat qui leur permettait de naviguer sur des hauts fonds. Actuellement, le Pô est navigable sur 389 km depuis le débouché du Tessin jusqu'à la mer. Il existe des services actifs de navigation commerciale de Crémone à la mer (292 kilomètres).", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Le Pô est parfois identifié à l'Éridan de la mythologie grecque, fleuve où Phaéton, fils d'Hélios (le Soleil) et de Clymène, fut précipité par Zeus alors qu'il conduisait – en causant nombre de dégâts! – le char de son père à travers la voûte céleste... Au Moyen Âge, le Pô devint l'une des principales routes commerciales entre Venise et les villes du nord de l'Italie. Plusieurs affrontements militaires ont également eu lieu le long du Pô entre les villes et les seigneurs de la région. Au début du, les doges, inquiets de l'ensablement de leur lagune, firent dévier le cours du Pô vers le sud-est.", "section_level": 1}, {"title": "Catastrophe écologique de 2010.", "content": "Le est survenue la plus grande catastrophe écologique de l'histoire du fleuve. Des millions de litres de pétrole et d'hydrocarbures se déversèrent dans le Pô via le Lambro, un de ses affluents. Cette marée noire a duré 5 jours selon la WWF et il n'est pas exclu qu'une partie du pétrole ait atteint la mer Adriatique. Dans la nuit du 22 au, trois cuves remplies de pétrole de l'usine désaffectée \"Lombarda Petroli\" à Villasanta près de Monza furent sabotées. Selon les estimations, ce sont à de polluants qui se sont d'abord déversés dans le Lambro et ont pris la direction du Pô. Les systèmes d'alarme s'étant activés immédiatement, les pompiers, les services de la protection civile et l'ARPA (Agence Régionale pour la Protection de l'Environnement) posent des obstacles pour éviter le déversement du pétrole dans le Pô. Malgré les efforts fournis toute la nuit, la marée noire atteint le Pô près de Plaisance le en fin de matinée. Selon la WWF, le marée noire pouvait potentiellement atteindre la mer Adriatique le mars avec des conséquences dévastatrices pour le fragile écosystème du delta. Afin d'éviter ces extrémités, la \"task force\" constituée des pompiers, de la sécurité civile, du corps forestier d'État et d'ingénieurs de l'ARPA, posa le long du Pô un matériau absorbant de cent mètres de long pour retenir le pétrole. Cette opération fut une réussite et la majeure partie du pétrole fut retenue. Seule une partie infime du pétrole a peut-être atteint la mer, où il s'est évaporé sous l'effet du soleil et du vent. Enfin, les effets du pétrole sur l'écosystème du Pô furent moindres que ceux subis par le Lambro où le pétrole s'est directement déversé.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le Pô, en italien'(), en latin ', est le plus important fleuve italien tant par sa longueur, 652 kilomètres, par son débit maximum, /s à Pontelagoscuro, une localité sur le territoire de la commune de Ferrare, que par son bassin hydrographique qui couvre, soit le quart du territoire national de l'Italie. Le Bassin du Pô s'étend aussi en partie en Suisse et (dans une moindre mesure) en France.", "tgt_summary": null, "id": 1287798}
{"src_title": "Alimentation dans l'Égypte antique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Les différentes disciplines.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le patinage artistique solo.", "content": "Cette terminologie correspond au patinage artistique individuel (solo). Le solo artistique se caractérise par la réalisation de figures techniques (sauts, pirouettes) et d’éléments chorégraphiques (gestuelles, petits pas) formant un ensemble harmonieux appelé « programme » par un seul patineur pour l’épreuve de figures libres. On distingue le programme court dont le contenu est semi-imposé et le programme long dont le contenu est beaucoup plus libre. Il existe également une épreuve de figures imposées qui consiste à reproduire des figures techniques le long d’un tracé au sol (trois, brackets, rockers/contre-rockings et boucles déclinés en figures simples, paragraphes ou changements de carre selon la catégorie). Dans le cas du patinage artistique solo, on distingue la catégorie homme et femme. Cette spécialité nécessite une grande maîtrise technique, une excellente condition physique pour parvenir à exécuter des figures qui peuvent être extrêmement complexes (certains patineurs enchaînent des triples sauts en combinaison et réalisent des pirouettes sur le talon de 10 à 15 tours). Le patinage artistique étant, comme son nom l'indique, un sport-spectacle, le patineur doit également avoir un sens artistique pour que la prestation soit à la fois technique mais aussi spectaculaire pour le public.", "section_level": 2}, {"title": "Le couple artistique.", "content": "Le couple artistique se caractérise par la réalisation à deux (1 fille + 1 garçon) de figures techniques individuelles en parallèle (les sauts et les pirouettes), mais la particularité de cette spécialité, ce sont les figures acrobatiques tels les portés, les pirouettes de couple, les spirales et les sauts lancés. Comme pour le solo artistique, les éléments chorégraphiques (gestuelle, petits pas) permettent de lier les figures techniques afin de former un ensemble harmonieux qu’est le programme. Comme pour le solo artistique, on distingue le programme court et le programme long. L'artistique en couple est particulièrement spectaculaire avec la réalisation de portés impressionnants, de sauts lancés, de spirales et de pirouettes combinées. Cette spécialité étant très contraignante et nécessitant des compétences techniques précises pour les entraîneurs, elle reste très peu pratiquée par les patineurs car non proposée par une grande majorité des clubs de patinage artistique.", "section_level": 2}, {"title": "La danse solo.", "content": "Le solo danse est une spécialité qui consiste essentiellement à patiner, exprimer et interpréter sur le rythme d’une musique. Le patineur réalise deux types d’épreuves : les danses imposées et la danse libre. Les danses imposées consistent à réaliser une suite de pas codifiés sur un schéma imposé et un rythme donné. Pour la danse libre, le patineur réalise des figures, des petits pas et une chorégraphie sur la musique de son choix.", "section_level": 2}, {"title": "Le couple danse.", "content": "Le couple danse se caractérise par la technicité et l’élégance de la danse mais aussi par la complicité des 2 partenaires. Dérivée de la danse de salon, cette spécialité s’apprécie à travers l’harmonie et l’unisson que dégage le couple. Les danses imposées permettent d’apprécier principalement les habilités techniques des patineurs. La danse originale et la danse libre permettent d’évaluer la capacité du couple à mobiliser ses aptitudes techniques pour captiver jury et spectateurs par l’intensité, l’originalité et la créativité d’une interprétation chorégraphique.", "section_level": 2}, {"title": "Le patinage de groupe.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Show.", "content": "Le show est une spécialité se caractérisant par la mise en scène d’un thème choisi en alliant habileté* de patinage, déplacements de groupe, diversité des chorégraphies statiques et mobiles et créativité, le tout exprimant librement un petit ballet de 5 minutes maximum. Il se pratique à 4 (quartet), de 6 à 12 patineurs (show petit groupe) ou à plus de 15 patineurs (show grand groupe).", "section_level": 3}, {"title": "Précision.", "content": "La précision se caractérise par la réalisation de figures imposées en groupe réalisées avec un synchronisme parfait. Sont évaluées la précision, la netteté des manœuvres et des transitions, la vitesse de patinage et sa fluidité ainsi que la difficulté des retournements proposés.", "section_level": 3}, {"title": "Le patinage artistique In-line.", "content": "Cette spécialité qui est pratiquée sur patins en ligne, ne comprenait initialement que le patinage artistique individuel homme et femme. Les figures techniques et les éléments chorégraphiques sont les mêmes que ceux du patinage sur glace. On distingue un programme court et un programme long comme pour le solo traditionnel. Il n'y a pas de figures imposées comme sur quad. Le règlement est défini soit par la WIFSA (qui respecte les particularités de l'inline et qui s'appuie sur les mêmes règlements que la glace (ISU)) soit par la Fédération Internationale de Roller Sports (World Skate).La récente croissance de cette discipline, avec des équipements et des techniques parfois différents de ceux du patinage traditionnel, a porté à la constitution de la World Inline Figure skating Association (WIFSA) à Paris. En 2015 FIRS a signé un accord avec WIFSA lui permettant de développer des règles de compétition spécifiques pour le patinage artistique en ligne. Les spécialités en ligne non abordées par FIRS (couple, danse, danse solo,...) sont donc couvertes par règlements publié par WIFSA. Il est important de noter que la WIFSA et la FIRS (World Skate) ne travaillent plus ensemble car la FIRS, ne respectait pas les particularités de l'inline dans ses règlements de compétition. De plus, les compétitions FIRS (World Skate) ne sont ouvertes qu'à la catégorie ELITE contrairement aux compétitions WIFSA qui sont ouvertes à toutes les catégories et tous les niveaux, en danse, artistique et chorus (show groupe). Le même problème réside en France. La FFRS et la WIFSA ne collaborent pas ensemble pour ces mêmes désaccords concernant les règlements de compétition. Ainsi sur une douzaine de clubs en france, 11 participent aux compétitions WIFSA, tandis que seulement 3 représentent les compétitions FFRS.", "section_level": 2}, {"title": "L'école de patinage : l'EFPA (École Française de Patinage Artistique).", "content": "L'EFPA a été mise en place et diffusée par le Comité de Patinage Artistique de la FFRS en septembre 2008. L’École Française de Patinage Artistique (EFPA) est un dispositif pédagogique spécifique au Patinage Artistique et Danse à roulettes. Avec l’EFPA les clubs peuvent former leurs licenciés aux différentes spécialités : solo et couple artistique, solo et couple danse ainsi qu’au patinage de groupe. L'EFPA vise à améliorer la formation des plus jeunes aux bases du patinage artistique à roulettes dans les clubs. Par ce biais, il rend les clubs plus attractifs au plan local. L’intérêt du dispositif réside dans la formation des patineurs mais aussi dans la formation des entraîneurs intervenant auprès des plus jeunes pratiquants dans les clubs. L’EFPA est un cadre référent pour les clubs, donnant la possibilité de transmettre des savoir-faire tout en laissant une liberté aux entraîneurs pour exercer leur rôle pédagogique. L’École Française de Patinage Artistique (EFPA) propose d’organiser les contenus techniques entre huit habiletés en patins. • Se propulser ; • Se diriger ; • S’équilibrer ; • S’arrêter ; • Se retourner ; • Tourner ; • Sauter / Franchir ; • Patiner en rythme. Cf : Page dédiée à l'EFPA sur le site de la FFRoller", "section_level": 1}], "src_summary": "Le patinage artistique à roulettes (également appelé \"Roller Artistique\") est un sport de la Fédération Française de Roller et de skatebord (FFRS). ", "tgt_summary": null, "id": 129290}
{"src_title": "Château de Calmont d'Olt", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Phase I (19 octobre 1995 — 03/1999).", "content": "À partir de, la 406 inaugure pour certaines motorisations () la nouvelle boîte de vitesses automatique AL4 à quatre rapports, à gestion électronique, en remplacement du modèle 4 HP 20 de ZF. Elle a été la première étudiée par Renault et PSA pour se créer une indépendance économique par rapport à ZF qui fournit cependant la boîte automatique de la motorisation V6. La boîte AL4 est auto-adaptative, c'est-à-dire qu'elle réagit et s'adapte au comportement du conducteur grâce à un calculateur fonctionnant en logique floue. L'essuie-glace arrière était proposé en option.", "section_level": 1}, {"title": "Phase II (03/1999 — 06/2004, 10/2005 pour le coupé).", "content": "En, la 406 est restylée. Les modifications apportent une touche d'élégance à la berline : la face avant affinée arbore des optiques très étirés ainsi qu'une calandre nid d'abeille, les feux arrière adoptent des inserts couleur carrosserie et le couvercle de la malle n'est plus concave mais devient convexe. La console centrale de la planche de bord est légèrement modifiée. Dans le même temps, elle reçoit deux nouveaux moteurs : un 16 soupapes à essence en aluminium (EW 10) et l'évolution 90 ch du 2 litres diesel HDi (DW 10). l'option essuie-glace arrière a été supprimée. En, le multiplexage permet de nouvelles fonctions électriques comme l'allumage automatique des feux de croisement.", "section_level": 1}, {"title": "Evolutions mécaniques.", "content": "Apparition en de la ST Pack Sport, avec moteur 2,2 16S (essence 160ch et diesel 136ch) et présentation sportive (jantes alliage 16\", sièges mi-cuir...) avec pour la première fois sur le diesel, un filtre à particule (F.A.P.) inventé par Peugeot, puis en 2002 de la version « \"Navtech OnBoard\" » avec GPS de série. Le moteur 2L2 essence EW12J4 bénéficie du calage variable de l'admission qui lui permet d'avoir 85 % de son couple maxi (217 Nm) entre 2600 et tr/min. Ainsi, le moteur est disponible d'un bout à l'autre de la course de l'accélérateur, permettant soit une conduite douce, souple, soit un comportement vif, suivant ce qu'on souhaite. Une réussite, qui maîtrise en plus sa consommation. Cas concret de consommation sur le 1,8 16 V 112 Ch (pneumatique : Michelin Energy Saver): À noter que toutes les 406 bénéficient d'un train avant de type pseudo-Mac Pherson inversé, précis, et d'un train arrière de type autodirectionnel, roue par roue. Amortisseurs à clapets fabriqués par Peugeot. La précision de conduite est très bonne, la tenue de route excellente, avec peu de roulis, et un train arrière qui participe activement dans les virages. Très bon compromis confort/tenue de route. Une conduite vive, joueuse mais sûre, qui fait nettement mieux que la concurrence à l'époque. Le plaisir de conduite et le fameux \"toucher de route\" sont bien là. Les versions 2L2 (essence ou diesel) bénéficient de l'assistance de direction variable, dépendante de la vitesse de rotation du moteur. Les versions V6 bénéficient de l'assistance de direction variable dépendante de la vitesse du véhicule, cependant pas vraiment plus agréable que celle des 2L2. Enfin, les V6 reçoivent en option un amortissement piloté. En, refonte complète de la gamme, scindée en 2 pôles : « Sport » (Sport, Sport Pack) et « Confort » (Confort, Confort Pack). Compteurs à fond blanc, équipement très complet sur les versions Pack.", "section_level": 1}, {"title": "Coupé.", "content": "La Peugeot 406 est déclinée en Peugeot Coupé 406 dessinée par le carrossier Pininfarina.", "section_level": 1}, {"title": "Compétition.", "content": "Titre obtenu : Champion de France de Supertourisme, en 1999 et 2000 avec William David. La Peugeot Coupé 406 a été utilisée dans différents championnats d'Europe de Supertourisme tel que le STW en Allemagne, le BTCC au Royaume-Uni et le Belgian Procar en Belgique. Le pilote Français Laurent Aiello remporta le titre Pilote dans le championnat Allemand de Tourisme en 1997 et termina vice-champion en 1998 au volant d'une 406 Supertourisme. Malheureusement, contré par les BMW, Peugeot ne remportera pas le titre constructeur. Peugeot se retira officiellement du championnat fin 98 pour se consacrer au Rallye. Les 406 furent gérées par Gemo Sport en 99 et 2000. La voiture était motorisée par un 4 cylindres 16 soupapes de préparé chez Pipo Moteurs et développant 300ch en 1996 et jusqu'à 315 ch en 1998. Au total la 406 remporta quatre titres en Championnat de France de Supertourisme: 1999 et 2000 avec William David, puis 2002 et 2004 avec Soheil Ayari en version silhouette. Le préparateur Belge Kronos aligna une 406 dans le championnat Belgian Procar en 1996 et 1997 et termina cette année-là à la place avec Vincent Radermacker.", "section_level": 1}, {"title": "Développement après la fin de production.", "content": "\"La Tribune\" révèle en que le Groupe PSA travaille à la conception d'un véhicule destiné au marché africain et qui serait fondé sur la 406. Produite au Nigéria, ce serait une 406 avec des composants adaptés aux routes, usages, et carburants africains. En fait, c'est la Peugeot 301 qui devrait être assemblée au Nigéria à partir de 2019.", "section_level": 1}, {"title": "Dans la culture populaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Cinéma.", "content": "La 406 phase I est l'héroïne du film \"Taxi\" (1998), avec Samy Naceri et Frédéric Diefenthal. Ses suites, \"Taxi 2\" (2000) et \"Taxi 3\" (2003), utilisent la phase II. La 407 leur succède pour \"Taxi 4\" (2007) ainsi que dans Taxi 5 (2018). Une 406 apparaît également dans une course-poursuite du film \"Ronin\" (1998) de John Frankenheimer. C'est aussi le véhicule du personnage joué par Sergi López dans \"Une liaison pornographique\" (1999). Une 406 phase 2 peut être vue dans \"Mon meilleur ami\" (2006), avec Daniel Auteuil et Dany Boon. On peut enfin découvrir une 406 coupé dans le film \"Le Boulet\" (2002), avec Benoît Poelvoorde et Gérard Lanvin. Elle permet à ce dernier d'échapper à la police durant une poursuite dans Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Télévision.", "content": "La 406 est utilisée dans la série policière \"Julie Lescaut\", en berline pour le commissaire Lescaut (Véronique Genest), et en break pour son collègue l'inspecteur N'Guma (Mouss Diouf). La version coupé apparaît quant à elle dans la saga de l'été (2002) \"L'Été rouge\", avec Georges Corraface, Guy Marchand et Charlotte Kady. Un break phase II gris métallisé peut enfin être vu dans la série \"Sœur Thérèse.com\", où il est conduit par le comédien Martin Lamotte.", "section_level": 2}, {"title": "Jeux vidéo.", "content": "La 406 est aussi présente dans des jeux vidéo :", "section_level": 2}], "src_summary": "La Peugeot 406 est une berline du constructeur automobile français Peugeot (groupe PSA) fabriquée sur le site historique de la marque à l'usine de Sochaux (Franche-Comté). ", "tgt_summary": null, "id": 1958243}
{"src_title": "Jacqueline Pagnol", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "La première trace phonographique d'une forme d'improvisation libre est l'enregistrement de deux albums de Lennie Tristano pour Capitol en 1949, \"Intuition\" and \"Digression\". Ces enregistrements n'auront toutefois pas d'influence directe sur le mouvement free jazz à proprement parler. La musique de Charles Mingus va aussi dans la direction du free, particulièrement avec ses albums \"Pithecanthropus Erectus\" (1956), \"The Clown\", et\"Tijuana Moods\" (1957), dans lesquels il emploie une technique qui consistait à fredonner les thèmes à ses musiciens, et les laisser déformer la mélodie à leur guise. Au milieu des années 1950, le saxophoniste Jackie McLean explore un concept qu'il appelle « The Big Room », où les règles strictes du bebop pouvaient être assouplies, ou abandonnées, selon la volonté du musicien. La date de naissance du free est plutôt considérée comme étant les années 1959/1960, avec les albums d'Ornette Coleman \"Something Else!\" (1959), \"Tomorrow is the Question\" (1959), ainsi que les deux premiers albums de Cecil Taylor (\"Jazz Advance\" et \"Looking Ahead\"). Ces albums contiennent encore une structure semblable à celle du bebop et du hard bop. Le tournant décisif fut le déménagement d'Ornette Coleman à New York, et sa signature chez Atlantic Records, où il enregistra les albums \"The Shape of Jazz to Come\" et \"Change of the Century\" qui marquèrent une rupture importante avec ses travaux précédents. Il reste encore une trace de la structure thème-improvisation-thème, mais la grille a disparu, les harmonies ne sont plus reconnaissables, et les improvisations ne sont en conséquence plus limitées par la structure de la grille harmonique. Lorsqu'Ornette Coleman intitule un disque de 1960 \"\", où un double quartet improvise simultanément, le nom du disque devient celui du mouvement. Des personnalités musicales comme Eric Dolphy, à travers ses solos exubérants, John Coltrane, Chico Hamilton, ou Albert Ayler, qui développe un son de saxophone ténor écorché vif au vibrato extrêmement prononcé, contribuent aussi au développement du son du free jazz. D'autres musiciens plus marginaux ont aussi participé au développement du free jazz : L'apogée du free jazz est certainement les années 1960, mais des musiciens comme David S. Ware, Matthew Shipp, Peter Brötzmann, Charles Gayle et Joe Morris continuent de jouer ce que l'on appelle du free. Des musiciens comme James Blood Ulmer, Sonny Sharrock, Ronald Shannon Jackson ont développé des styles combinant des éléments du free jazz et du jazz fusion.", "section_level": 1}, {"title": "Définition.", "content": "Habituellement, cette musique est jouée par de petits groupes de musiciens. Certains critiques de l'époque croyaient que l'abandon des éléments familiers du jazz était dû à un manque de technique de la part des musiciens. Ce point de vue est devenu marginal et cette musique a pu se construire une forte tradition. Elle reste toutefois moins populaire que d'autres formes de jazz. Le free jazz utilise les bases du jazz mais avec une composition moins structurée que les styles précédents. L'improvisation, par exemple, y tient une grande place, le free jazz étant d'ailleurs un des principaux « inspirateurs » du genre improvisation libre. Cependant, le free jazz est beaucoup plus facile à caractériser par la comparaison, par ses différences avec les autres formes de jazz, sortes de tiroirs pratiques dans lesquels on range des genres très différents, tels que le ragtime des débuts, le swing, le bebop, le jazz fusion, ou encore des styles plus récents tels que l'ethno-jazz, que par une définition nette. Ces autres formes de jazz ont des tempos puissants, sur des rythmes métriques, habituellement en 4/4, ou parfois en 3/4. Le free jazz maintient normalement un rythme de base, mais sans mètre régulier, avec accélérations et baisses subites, comme la houle marine. Il arrive souvent que les musiciens d'un même orchestre jouent sur des tempo différents. Ce genre de musique a influencé des artistes aussi importants et divers que Miles Davis, Tim Buckley ou encore Frank Zappa à un moment de leur parcours musical.", "section_level": 1}, {"title": "Un mouvement de revendication.", "content": "Le free jazz voulut être aussi une libération culturelle profonde pour les noirs américains, en rompant radicalement avec les schémas de la musique occidentale (musique tonale et rythme en binaire ou en ternaire). De la même manière que le bebop était une réaction à la popularité du swing, le free émerge comme pour contrer l'intérêt grandissant des blancs envers le soul jazz et autres musiques des années cinquante. Cette idée peut se voir dans les approches des musiciens eux-mêmes, par exemple avec le disque d'Ornette Coleman, \"This is Our Music\" (1960). Le développement du bebop et du free jazz prennent des directions où la musique est plus intellectualisée, moins dansable, et moins commerciale. Des ensembles comme l'Art Ensemble of Chicago, la tête de pont de l’\"Association for the Advancement of Creative Musicians\" (AACM), et Sun Ra, font de l'identité noire une partie intégrante de leur personnalité en tant que musicien, de manière beaucoup plus visible que les générations précédentes. Il n'existait toutefois pas de ségrégation raciale entre musiciens. Le contrebassiste (blanc) Charlie Haden était membre du quartet d'Ornette Coleman dès ses débuts. L'Art Ensemble of Chicago a également donné une série de spectacles, et a même enregistré un disque (\"Comme à la radio\"), avec Brigitte Fontaine. Plus qu'aucun autre courant du jazz, le free sera l'occasion de revendications sociales des musiciens noirs. En 1965, Archie Shepp disait: Nous sommes tous convaincus que les formes de la musique de jazz doivent être développées afin de coïncider avec un contexte artistique, social, culturel et économique entièrement nouveau... Max Roach le dit aussi clairement:... C'est pourquoi la volonté d'utiliser nos efforts artistiques comme tremplins pour exprimer nos revendications humaines, sociales et politiques est très naturelle. Cette revendication de leur identité passe en partie par un retour aux sources de la musique noire, à travers le blues, la prééminence de la percussion, l'introduction de la polyrythmie, l'utilisation d'instruments de manière « africanisante »...", "section_level": 1}, {"title": "Les fruits du free jazz.", "content": "Après l'explosion du free jazz par les musiciens cités plus hauts, certains musiciens européens tels que Fred Frith, Derek Bailey et Cornelius Cardew s'approprièrent la démarche du free consistant à mettre en avant l'improvisation tout en rejetant ce que cette improvisation pourrait comporter comme éléments de langage renvoyant à un style musical connu. C'est un peu le parricide des musiciens européens envers les États-Unis, puisant leur inspiration dans des musiques plus « blanches » telles que le krautrock et la musique contemporaine. Cette musique, évoluant sous le simple nom de musique improvisée, prit une grande importance au sein de la recherche musicale contemporaine et musicologique. Quand ce mouvement atteignit à son tour les États-Unis, la musique improvisée retrouva une partie de sa couleur jazz (et notamment free jazz) tout en conservant des éléments d'improvisation pure sans aucune codification. Des musiciens comme John Zorn, Tim Berne, Thomas Chapin, Zeena Parkins ou Ikue Mori relancèrent le mouvement « free » sans pour autant qu'il soit qualifié ainsi, plus connu désormais sous le nom d'avant-garde jazz ou musique d'avant-garde.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le free jazz (ou new thing) est une approche du jazz qui se développe tout d'abord dans les années 1950 et 60. La musique créée par les pionniers du free jazz présente des caractéristiques très diverses. Le mouvement naît de l'insatisfaction des limites qu'établissaient le bebop, le hard bop ou le jazz modal, développés dans les années 40 et 50. Chacun à sa manière, les musiciens de free jazz ont tenté d'altérer, d'étendre ou de rompre les conventions du jazz, bien souvent en se défaussant des caractéristiques jusqu'ici immuables tels que l'allégeance au tempo et les changements d'accords préalablement fixés. Communément considéré comme expérimental et d'avant-garde, le free jazz peut également être vu comme une tentative de retour aux racines du jazz, notamment par la dimension religieuse et l'improvisation collective. ", "tgt_summary": null, "id": 1722018}
{"src_title": "Lagardère News", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les paysans de l'ouest Massif central méridional ont toujours transformé leurs productions de lait cru de brebis. Ainsi étaient élaborés des fromages de taille réduite (los \"peralhs\"), destinés à la consommation familiale et aux marchés en cas d'excédent, ou de gros fromages frais précisément calibrés, qu'ils cédaient aux affineurs propriétaires de caves de Roquefort-sur-Soulzon pour faire du roquefort. Le pérail trouve sa raison d'être dans le fait qu'à un moment de l’année, le troupeau d'une famille ne produit pas le volume de lait suffisant pour satisfaire aux impératifs de la transformation du roquefort, et qu'il est vital pour le ménage de ne pas perdre une traite, aussi petite soit-elle.", "section_level": 1}, {"title": "Commerce.", "content": "Au, un négoce de ce fromage familial existait. En 1950, sa notoriété et sa commercialisation, dans les fermes et les marchés, ne dépassaient plus guère son bassin de production. À fin des années 1960, avec une production d’une dizaine de tonnes, le pérail (toujours sous sa forme fermière au lait cru et sans mélange) réapparut dans les rues, les restaurants, les halles, les marchés et supermarchés de Montpellier, Sommières, Nîmes, Tarascon, Avignon, Carpentras... sous l’impulsion d’une vieille famille d’éleveurs de la vallée du Durzon (Aveyron), fraîchement émancipée, à l'époque, de la production laitière roquefortaise. Pour la première fois, une ferme familiale destinait exclusivement un troupeau de brebis à l’élaboration de ce fromage dans un but commercial. Aujourd'hui, le volume de transformation du pérail se partage entre les agriculteurs-fromagers (les producteurs fermiers), des laiteries et même des entrepreneurs agro-industriels, comme Emmanuel Besnier, directeur du groupe Lactalis. La marque commerciale de ce dernier est très connue des Français, depuis sa campagne de promotion télévisuelle de 1999. Michel Laporte, directeur recherche mercatique de la Société des caves, propriétaire de cette marque de Lactalis, revendique un côté militant : Une demande d'appellation d'origine protégée « Pérail »est en cours.", "section_level": 1}, {"title": "Organismes génétiquement modifiés (OGM).", "content": "En 2010, selon les listes existantes (Greenpeace, Jerry Stassiaux), certaines laiteries élaborant du pérail, emploient des laits issus de bétail alimenté avec des aliments génétiquement modifiés. Il n'y a pas d'obligation d’étiquetage sur les produits de la présence de ces OGM.", "section_level": 1}], "src_summary": "Pérail (francisation orthographique de \"peral\", ou \"peralh\", terme languedocien à l’étymologie incertaine) est une appellation d'origine commercialement non protégée pour un fromage français au lait de brebis, transformé dans l'ouest du Massif central méridional (Aveyron, Tarn). On peut le classer dans les fromages à pâte molle et à croûte fleurie d'un poids approximatif de.", "tgt_summary": null, "id": 795430}
{"src_title": "Califat omeyyade", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Han Yu est né en 768 dans le district de Nanyang au Henan dans une famille noble. Il perdit son père alors qu’il n’avait que trois ans. Il fut alors élevé par le frère aîné de celui-ci. Dès l’enfance, Han Yu étudia assidûment les Classiques. Sa famille s’installa à Chang’an en 774 mais fut bannie dans le sud de la Chine en 777 en raison de son association avec le ministre disgracié Yuan Zai. En 792, il réussit l’examen impérial \"jinshi\" 進士, de plus haut degré. Il obtint son premier poste au gouvernement central en 802. Entre 807 et 819, il exerça différentes fonctions dans les ministères à Luoyang puis à Chang’an. Selon le \"Jiutang shu\", Han Yu était apprécié pour sa franchise et son style, atouts qui lui ouvrir les portes du palais impérial. Mais en 819, il écrit un \"Mémoire sur les reliques osseuses de Bouddha\" (\"Jiàn yíng fú gǔ biǎo\" 諫迎佛骨表) qui lui vaudra la disgrâce de l’empereur et son exil à Chaozhou près de Canton. Il mourut en 824.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "Han Yu est l'initiateur du mouvement pour la langue ancienne (古文運動, dit aussi « style antique »). Il s'agit moins en réalité d'imiter le style de l'Antiquité que d'une réaction contre la prose ornée, en phrases parallèles, en faveur depuis les Han jusqu'aux Tang, dans le but de revenir à un style plus direct, plus dépouillé. Han Yu est aussi poète, mais ce sont ses essais qui ont fait sa réputation, essais qui se caractérisent par leur côté moral, même s'il sait parfois faire preuve d'humour. Il s’est illustré dans la défense des valeurs confucéennes contre celles véhiculées par le bouddhisme ou la taoïsme. Outre ses poèmes, Han Yu écrivit un essai sur « la Nature humaine originelle » (\"Yuan Xing\" 原性), dans lequel il développe ses réflexions sur les sentiments et la nature humaine. Dans un autre essai intitulé « Le Dao originel » (\"Yuan dao\" 原道), il tente d'acclimater les concepts clefs du Taoïsme à l'éthique confucéenne. Il préconise aussi de mettre fin aux agissements des taoïstes et des bouddhistes en les chassant de leurs monastères et en brûlant leurs livres. Ce souhait se réalisera en 845 lors de la grande vague de persécution qui mit fin à l'âge d'or du bouddhisme en Chine. Sa doctrine se résume ainsi : le bouddhisme et le taoïsme sont subversifs pour la moralité publique, tandis que l'éthique confucéenne est la base de la stabilité politique et sociale. Dans le mémoire « Mémoire sur les reliques osseuses de Bouddha » (\"Jiàn yíng fú gǔ biǎo\" 諫迎佛骨表) présenté au trône en 819, il dressa un réquisitoire en règle contre le bouddhisme, ses aspects économiques et sa doctrine. Il y écrit : La glorification de l’héritage culturel profond de la tradition confucéenne s’associe à un rejet de toutes influences extérieures. Dans ce texte, il s’élevait contre le transfert d’une relique du Bouddha au palais impérial. Il soutenait aussi qu’avant l’arrivée du bouddhisme en Chine les gens vivaient en paix et les empereurs avaient une espérance de vie plus longue. Cette dernière remarque déplut fortement à l’empereur Xianzong (de la dynastie des Tang) qui voulut le condamner à mort. Sur les conseils de plusieurs fonctionnaires, l’empereur se résolut à le bannir dans le Sud-Ouest, comme gouverneur de la ville de Chaozhou (région de Canton), région au climat tropical réputé fatal aux gens du Nord. L’exil fut toutefois de courte durée car l’empereur mourut l’année suivante. Han Yu disparut aussi peu de temps après en 824, à l’âge de 57 ans. On ne sait pas s’il mourut à Chaozhou ou s’il revint à la capitale Chang’an. Quoi qu’il en soit, il fut réhabilité par la cour impériale. Il reçut le titre posthume de « Seigneur Wen » Wengong 文公 et connu une grande célébrité. Sa diatribe antibouddhique fut d’une remarquable efficacité et deux décennies plus tard la cour impériale proscrivit (en 842-845) les religions étrangères dont la première d’entre elles, le bouddhisme. Il fut considéré comme le saint-patron de la renaissance confucéenne sous les Song. Han Yu est connu pour être l’oncle paternel (shufu 叔父) et le tuteur du célèbre Han Xiangzi, l’un des Huit immortels du taoïsme. L’existence historique de Han Xiangzi est essentiellement attestée par des vers, attribués à Han Yu, faisant l’éloge de son pouvoir magique.", "section_level": 1}, {"title": "Divinisation.", "content": "Après avoir critiqué le taoïsme de son vivant, paradoxalement, Han Yu fut divinisé dans la religion taoïste après sa mort. Son culte est très répandu dans le sud du Shaanxi et dans la province de Canton, lieu de son exil. Il est célébré sous son titre honorifique de Wengong 文公 « Seigneur Wen », notamment à Hanzhong en Chine centrale dans le temple Wengong, 文公祠, où sa statue trône au centre de la « grande salle » \"dadian\" 大殿. Han Yu s’est vu aussi octroyer le titre « chef des dieux du sol » \"tudiye\" 土地爷. Il dirige les nombreux dieux du sol \"tudi gong\" 土地公, sortes de « gardes champêtres » de village et de quartier urbain.", "section_level": 1}], "src_summary": "Han Yu (chinois 韓愈), né en 768, mort en 824, est un prosateur, poète, philosophe et homme politique de l'époque des Tang. On le considère traditionnellement comme l'un des trois grands écrivains de cette période, avec Li Bai et Du Fu.", "tgt_summary": null, "id": 367269}
{"src_title": "Dossiers brûlants", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sources écrites et archéologie.", "content": "L'historiographie d'Attila se heurte à une difficulté majeure : elle ne dispose que de sources écrites en grec et en latin par les ennemis des Huns. Ses contemporains laissent de nombreux témoignages à son sujet mais il n'en reste que des fragments. Priscus est un diplomate et historien de langue grecque. Plus qu'un témoin, c'est un acteur de l'époque d'Attila. Il est membre de l'ambassade de à la cour du souverain hunnique en 449. Il est l'auteur de huit livres d'une \"Histoire\" couvrant une période allant de 434 à 452 et dont il ne reste aujourd'hui que des fragments. En outre, Jordanès et Procope de Césarée, historiens du, le citent dans leurs œuvres. Bien que Priscus soit évidemment partial de par ses fonctions, son témoignage est une source primaire majeure et il est le seul à avoir donné une description physique d'Attila. Jordanès est un historien goth ou alain de langue", "section_level": 2}, {"title": "Origines ethniques et familiales.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Origines d'un nom.", "content": "Le nom sous lequel Attila est connu aujourd'hui vient des Germains qui l'ont transmis aux Romains qui l'ont à leur tour transcrit en grec et en latin. Dans sa propre langue, le hunnique, son nom devait être proche phonétiquement mais probablement avec un sens", "section_level": 3}, {"title": "Enfance mal connue dans un empire jeune.", "content": "La date de naissance d'Attila n'est pas connue, le journaliste et romancier Éric Deschodt et l'écrivain Hermann Schreiber avancent la date de 395, mais l'historien Iaroslav Lebedynsky et l'archéologue Katalin Escher s'accordent pour qualifier cette hypothèse et préfèrent l'estimer entre la dernière décennie du et la première du. Il est le fils de Moundzouk. Ce dernier est le frère des rois Octar et Ruga, qui ont régné conjointement sur les Huns. La diarchie est récurrente chez ce peuple sans que les historiens sachent si c'était coutumier, institutionnel ou occasionnel. Sa famille est donc de lignage noble mais les historiens ne", "section_level": 3}, {"title": "Succession trouble.", "content": "En 434, Ruga meurt et ses neveux Bleda et Attila deviennent rois. La succession n'est peut-être pas évidente car des Huns s'enfuient à Constantinople dont deux membres de la famille royale Mamas et Atakam, peut-être d'autres neveux ou même les fils de Ruga. L'historien hongrois contemporain István Bóna estime probable que le père de Bleda et d'Attila, Moundzouk, a régné avant Ruga mais aucune source ne l'atteste. De 435 à 440, le règne de Bleda est marqué par le triomphe des Huns face à l'Empire romain d'Orient. Ce triomphe est avant tout diplomatique. Le traité de Margus, ville située non loin du \"limes\", prévoit un doublement du tribut annuel versé par", "section_level": 3}, {"title": "Attila, seul roi des Huns.", "content": "Entre la fin 444 et le début 445, Attila attire Bleda dans un piège et l'assassine, sans que l'on sache de quelle façon, l'événement étant signalé par ses contemporains, mais non commenté. Le roi des Skires, Edecon, et le roi des Gépides, Ardaric, participent avec leurs forces auxiliaires à la prise de pouvoir. Attila a aussi à la cour le soutien des partisans de la guerre comme les deux frères Onégèse et Scottas, des Barbares hellénisés de la région du Pont ou encore Elsa, le lieutenant de Ruga, et Eskam, grand propriétaire dans les plaines méridionales. Parmi les ralliés, il y a aussi des Romains, comme le Pannonien Constantiolus et l’affranchi de Mésie, Primus Rusticus, qui se partagent le secrétariat d’Attila. Un certain Berichus, d’origine inconnue, l’oncle d’Attila Aïbars, et Laudarik, certainement roi d’un peuple germanique allié, sont placés aux plus hauts rangs. Le reste des fidèles de Bleda périt en fuyant, comme un dignitaire qui enterre à Szikánes un trésor de provenant sans doute du traité de 443. Attila devient donc le seul roi des Huns.", "section_level": 3}, {"title": "Portrait d'un souverain.", "content": "Les sources anciennes ne parlent d'Attila que lorsqu'il devient roi, c'est donc seulement à partir de ce moment que l'on peut dresser son portrait.", "section_level": 2}, {"title": "Apparence physique.", "content": "Cette description permet de se faire une image assez précise d'Attila, aucune image de son visage n'ayant été retrouvée. Les représentations, peintures, gravures et monnaies datant du Moyen Âge et de la Renaissance sont fantaisistes. Certains chercheurs ont suggéré que cette description est typiquement est-asiatique, car elle a toutes les caractéristiques combinées qui correspondent au type physique des gens de l'Asie de l'Est, et les", "section_level": 3}, {"title": "Épouses et enfants.", "content": "Attila dispose de nombreuses épouses et utilise les mariages pour nouer des alliances dynastiques et diplomatiques. La plus importante est Êrekan, que Jordanès nomme Kreka, mère d'Ellac, son fils aîné et successeur désigné, et de deux autres fils. Elle dispose d'une suite nombreuse, son statut particulier lui confère un rôle protocolaire et elle reçoit les ambassadeurs byzantins. La plus connue est Ildico, la femme auprès de qui Attila meurt lors de sa nuit de noce. La transcription de ces deux noms étant incertaine, les historiens ne", "section_level": 3}, {"title": "Organisation du pouvoir.", "content": "Sous le règne d'Attila, l'Empire hunnique ne connaît pas d'expansion territoriale importante et durable, la nouveauté réside surtout dans la concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme du fait du meurtre de Bleda et de la disparition de la diarchie. Les historiens ignorent le titre et la fonction exacte qu'il occupe au sein de son peuple, les Romains le désignent simplement comme. À l'inverse des empereurs romains et donc à l'étonnement de leurs ambassadeurs, Attila vit au milieu de son peuple et en partage les mœurs. Les Huns sont des éleveurs nomades mais il semble que sous son règne commence une certaine sédentarisation, en particulier avec la construction d'une capitale dont l'emplacement exact est inconnu mais qui est situé entre les rivières Tisza et Timiș. Elle est constituée de nombreuses maisons de bois dont certaines sont pourvues de thermes à la romaine. Également en bois, le vaste palais royal orné", "section_level": 3}, {"title": "Religion.", "content": "Les croyances ont une place importante dans le monde des Huns mais la religion d'Attila est mal connue. Beaucoup de ses sujets germains sont des chrétiens ariens mais il semble que les Huns et Attila pratiquent une religion traditionnelle polythéiste et animiste avec des chamans d'une grande importance sociale. Ces chamans pratiquent la divination par scapulomancie, pratique typique des éleveurs nomades turco-mongols. Les devins ont joué un grand rôle dans la vie d'Attila, dans sa vie de famille en lui prédisant sur lequel de ses fils il pouvait compter et dans les batailles en influant sur ses décisions. Concernant ses convictions et cultes, les historiens actuels divergent", "section_level": 3}, {"title": "Guerre et diplomatie.", "content": "L'action d'Attila est essentiellement connue par ses relations avec les autres peuples et avec l'Empire romain en particulier.", "section_level": 2}, {"title": "Stratégie du tribut.", "content": "Selon l'historien Otto John Maenchen-Helfen, les Huns vivent en pasteurs guerriers de l'élevage de chevaux et de moutons puis quand ils deviennent. Ainsi, l'historien Michel Rouche les qualifie de. Pour maintenir leur niveau de vie mais aussi la fidélité de leurs alliés, les Huns de plus en plus", "section_level": 3}, {"title": "Offensive contre Constantinople.", "content": "Le, un tremblement de terre détruit une grande partie de la muraille théodosienne de Constantinople dont cinquante-sept tours s'effondrent, et dévaste de nombreuses villes et villages de la province de Thrace. La destruction des silos entraîne une famine importante. Attila profite de l'occasion pour mobiliser toutes ses troupes : il franchit le \"limes\" et pénètre en Dacie aurélienne. Les troupes romaines stationnées à Marcianopolis tentent de lui couper la route mais sont écrasées à la bataille de l'Utus, leur général Arnegiscle est tué. Les Huns pillent ensuite les provinces de Mésie, de Macédoine et de Thrace. L'empereur d'Orient, Théodose II, se concentre sur la défense de sa capitale mais Attila n'attaque pas Constantinople et se retire avec un immense butin. D'âpres négociations de paix commencent, Attila est en position de force et place haut ses exigences : en plus d'une augmentation du tribut, il réclame la cession d'une zone de cinq jours de", "section_level": 3}, {"title": "\"\" en Occident.", "content": "Le roi des Huns s'oppose de plus en plus à l'Empire romain d'Occident. En 448, Attila accepte de recevoir à sa cour le chef d'une bagaude en fuite qui veut le pousser à la guerre en Gaule. En 449, il s'oppose à Rome dans une querelle de succession chez les Francs. Enfin en 450, Honoria fait directement appel à lui. Honoria, sœur de l'empereur Valentinien III, est et donc officiellement porteuse d'une partie du pouvoir impérial. Son frère cadet Valentinien III décide", "section_level": 3}, {"title": "Échec de l'invasion de la Gaule.", "content": "Attila se lance au printemps 451 dans une campagne contre la Gaule à la tête d'une armée réunissant les Huns et leurs vassaux germaniques, Gépides, Ostrogoths, Skires, Suèves, Alamans, Hérules, Thuringiens, Francs ripuaires (les Francs saliens étant alliés aux Romains), Alains et Sarmates. Les effectifs sont impossibles à évaluer mais il est certain qu'ils sont très nombreux au regard des critères de l'époque et que l'armée se déplace lentement. La Gaule est alors secouée par des révoltes, Attila espère également que le \"fœdus\" unissant les Romains et les Wisigoths ne sera pas respecté et qu'il pourra affronter ses ennemis séparément ou convaincre l'un des deux de se rallier à lui. Attila se présente devant, l'actuelle Metz, qui refuse de se rendre. Le, alors qu'il désespère de s'en emparer, la muraille sud de la ville s'effondre. Les Huns, exaspérés par un long siège, massacrent la population.", "section_level": 3}, {"title": "Invasion de l'Italie.", "content": "Au printemps 452, Attila passe les Alpes et prend Aquilée après un long siège puis avec moins de difficulté s'empare de Padoue, Vérone, Milan et Pavie. La situation semble désespérée pour Rome et Valentinien III décide de négocier. Le il envoie une délégation composée du pape Léon, d'un ancien consul et d'un ancien préfet du prétoire. Attila accepte un traité car son armée est victime d'une épidémie et surtout son empire est attaqué à l'est par les troupes de Marcien décidé à porter secours à Rome. Attila se retire victorieux avec un butin immense. Bien que son armée soit un peu affaiblie, il menace les ambassadeurs de revenir l'année suivante si Honoria et sa dot ne lui sont pas remises. Cependant, comme en 451, Attila doit céder devant ses adversaires unis et les deux gouvernements romains solidaires.", "section_level": 3}, {"title": "Mort et successions.", "content": "Début 453, Attila meurt de façon soudaine et inattendue dans son sommeil, étouffé par un saignement de nez durant la nuit de noces avec la Germaine Ildico, qui est retrouvée au matin, prostrée près du cadavre. Certaines chroniques byzantines rapportent qu'il aurait été assassiné, l'historien Michael Babcock trouve cette hypothèse crédible et avance que Marcien aurait pu organiser une machination comme Théodose II avant lui l'avait essayé ; cependant les historiens Michel Rouche, Edina Bozoky, Katalin Escher et Iaroslav Lebedynsky n'y croient guère et, pour ces derniers,. Il est enterré secrètement dans un triple cercueil d'or, d'argent et de fer et les esclaves qui creusent sa tombe sont égorgés afin qu'elle ne soit jamais découverte et profanée. Son emplacement est encore", "section_level": 2}, {"title": "Image d'Attila du jusqu'à aujourd'hui.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Traditions divergentes.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Vision occidentale : « fléau de Dieu ».", "content": "Attila est surtout connu dans l'historiographie et dans la tradition chrétienne occidentale pour avoir été le. Cette expression a été forgée par saint Augustin pour désigner Alaric en 410, mais dès le Grégoire de Tours pense déjà que les Huns sont un instrument divin. Au siècle suivant Isidore de Séville précise l'idée :. L'expression n'apparaît qu'au dans une hagiographie de saint Loup où Attila se présente comme étant le ; bien que soit resté dans les", "section_level": 3}, {"title": "Personnage romanesque en Italie.", "content": "En Italie, à partir du, Attila devient un héros littéraire. Des épopées en vers ou en prose narrent ses aventures chevaleresques et lui prêtent une naissance extraordinaire : il serait le", "section_level": 3}, {"title": "Héros germanique et scandinave.", "content": "Attila n'a pas laissé une image aussi négative dans les territoires non romains. La \"Chanson de Walther\", chanson de geste en hexamètres latins, attribuée au moine Ekkehard de Saint-Gall, vers 930, dépeint Attila comme un roi puissant et généreux. La \"Chanson des Nibelungen\", \"\" en allemand, une épopée médiévale allemande composée au, le présente, sous le nom de Etzel, sous un jour positif malgré son paganisme. Dans les sagas islandaises écrites au, Attila et les Huns sont mis en scène dans des guerres épiques les opposant aux Burgondes, aux Goths ou aux Danois comme dans la \"Brevis historia regum Dacie\" de Saxo Grammaticus. L’\"Edda poétique\" est un recueil", "section_level": 3}, {"title": "Roi mythique hongrois.", "content": "Lorsque au les Hongrois, nomades venus de l'Est, s'installent dans les Carpates et commencent à mener des razzias en Europe, les chrétiens les identifient immédiatement aux Huns. Quand ils se convertissent et commencent à écrire leur propre histoire, ils adoptent cette idée, revendiquent la filiation avec Attila et le transforment en héros positif. Il devient ainsi l'ancêtre de la dynastie Árpád dans la \"Gesta Hungarorum\" rédigée vers 1210. Dans ces mythes fondateurs, Attila est glorifié, ses vertus morales et guerrières exaltées. À la Renaissance, la \"Chronica Hungarorum\" utilise encore la figure du roi des Huns pour accroître le prestige et la légitimité de la monarchie hongroise alors à son apogée, Matthias de Hongrie est célébré comme un. L'origine hunnique des Hongrois et la figure d'Attila est encore un thème récurrent de la littérature hongroise du. En 1857, le compositeur et", "section_level": 3}, {"title": "Symbole politique.", "content": "Bien qu'au siècle précédent Voltaire et Montesquieu aient dépeint un Attila contrasté et pourvu de grandes qualités, au Attila devient une métaphore du tyran et les Huns des ennemis barbares et brutaux. Benjamin Constant en 1815 et Victor Hugo en 1824 comparent Napoléon à Attila. Les Français et dans une moindre mesure les Anglais et les Américains comparent les Allemands aux Huns, Victor Hugo compare cette fois Guillaume à Attila en 1871. Lors de la Première Guerre mondiale, Guillaume II est encore comparé à Attila, la bataille de la Marne devenant une répétition des champs Catalauniques. En 1914, Rudyard Kipling lance un appel à la guerre contre les", "section_level": 3}, {"title": "Dans les arts.", "content": "À une moindre échelle qu'en Hongrie, le roi des Huns est resté populaire dans le reste de l'Europe, sa figure ayant sans cesse intéressé les artistes. Pour l'historienne Edina Bozoky, la richesse et la variété des œuvres sur Attila sont exceptionnelles dans l'histoire littéraire :.", "section_level": 2}, {"title": "Sculpture, vitraux, peintures et gravures.", "content": "L'art chrétien a beaucoup représenté Attila, enluminures des ouvrages hagiographiques comme celles de \"La Légende dorée\" de Jacques de Voragine, statues, retables et vitraux des églises. Attila y est souvent un personnage secondaire visant à valoriser les saints, comme Alpin, Loup, Geneviève, Ursule et", "section_level": 3}, {"title": "Théâtre.", "content": "\"Attila\" est une des dernières tragédies de Corneille, en 1667. Drame amoureux dans lequel Attila doit choisir entre Honorie l'impératrice et Ildione la sœur du roi de France, Corneille considère que c'est sa meilleure pièce de théâtre mais", "section_level": 3}, {"title": "Musique et opéra.", "content": "Attila est très utilisé dans l'opéra. Dès 1672, Pietro Andrea Ziani compose un \"Attila\" sur un livret de Matteo Noris. En 1807 à Hambourg, en 1818 à Palerme, en 1827 à Parme et en 1845 à Venise des opéras intitulés \"Attila\" sont représentés avec des succès divers. Le plus connu reste celui de Giuseppe Verdi en 1846. Zacharias Werner, écrivain autrichien, écrit \"\" (\"Attila, roi des Huns\") sur les dernières années de sa vie et la fait publier en 1807. Il met en scène la campagne d'Italie et le pillage d'Aquilée, Attila y est dépeint comme une métaphore de Napoléon. Celui-ci ordonne d'ailleurs", "section_level": 3}, {"title": "Littérature.", "content": "La littérature russe et soviétique de la première moitié du, dans l'élan du, qui célèbre les racines asiatiques de la Russie, s'empare de la figure d'Attila. Valéri Brioussov lui consacre un poème en 1921 où Attila personnifie la crainte de la destruction et l'espoir du renouveau. Ievgueni Zamiatine écrit le roman", "section_level": 3}, {"title": "Cinéma et télévision.", "content": "Le premier film mettant en scène Attila est un film muet italien en 1918. En 1924, le film allemand \"Les Nibelungen\" de Fritz Lang, classique du cinéma, décrit les Huns comme des brutes barbares. Les films américains \"Le Signe du païen\" de Douglas Sirk et italien \"Attila, fléau de Dieu\" de Pietro Francisci sortis tous deux en 1954 conservent cette", "section_level": 3}, {"title": "Bande dessinée.", "content": "Attila est le personnage central du huitième épisode de la saga des Timour dessinée par Sirius dans le journal \"Spirou\", \"Le Fléau de Dieu\" (1958), repris en album en 1960 sous le titre \"Timour contre Attila\". Le chef hun n'y est pas présenté comme une brute ou un barbare : au fil de l'histoire, une estime réciproque naît entre les deux hommes. La bande dessinée historique de Jean-Yves Mitton et Franck Bonnet \"Attila mon amour\" sort en six volumes de 1999 à 2003. Sur un ton humoristique, Manu Larcenet et Daniel Casanave transforment le conquérant en dépressif dans \"Une aventure rocambolesque d'Attila le Hun - le Fléau de Dieu\" publié en 2006. \"Le Fléau des dieux\" de Valérie Mangin et Aleksa Gajić transpose le combat entre Attila et Ætius en \"space opera\". En 2019, les éditions Glénat et les Éditions du Cerf publient \"Léon le grand, défier Attila\" (scénario de France Richemond, dessin de Stefano Carloni, couleurs de Luca Merli) dans lequel on découvre comment le pape Léon le Grand aurait dissuadé Attila et sa horde de piller Rome en 452.", "section_level": 3}, {"title": "Dans les mathématiques.", "content": "On désigne parfois par « matrice Attila » la matrice de \"M\"(\"K\")", "section_level": 2}], "src_summary": "Attila, né aux alentours de 395 dans les plaines du Danube et mort en dans la région de la Tisza dans l'Est de la Hongrie actuelle, fréquemment appelé Attila le Hun, est le souverain des Huns de 434 jusqu'à sa mort en mars 453. Il est aussi le chef d'un empire tribal composé de Huns, Ostrogoths, et Alains entre autres, sur le territoire de l'Europe centrale et orientale. ", "tgt_summary": null, "id": 177665}
{"src_title": "Royalisme", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse.", "content": "En 1013, il doit fuir devant l'invasion danoise avec son frère Alfred Ætheling et leur mère Emma de Normandie pour se réfugier auprès de son oncle Richard II de Normandie. Plus tard, en 1036, il échoue dans une tentative pour s'emparer du trône d'Angleterre aux dépens de Harold Pied-de-Lièvre. Son frère Alfred est tué à cette occasion par la trahison du comte Godwin de Wessex. Il retourne en Angleterre en 1041, invité par son demi-frère Hardeknut, qui en fait probablement son héritier, avec le soutien de Godwin de Wessex avec qui Édouard s'est réconcilié. Il accède au trône à la mort de Hardeknut le 8 juin 1042 et est couronné à la cathédrale de Winchester le 3 avril 1043.", "section_level": 2}, {"title": "Roi d'Angleterre.", "content": "Son règne est marqué par la paix et la prospérité. Les comtes Godwin, Léofric de Mercie (époux de lady Godiva), Siward de Northumbrie, ont un pouvoir important. Édouard favorise son entourage normand, ce qui mécontente les nobles danois et saxons, qui forment un parti anti-normand autour de Godwin de Wessex, qui devient le beau-père d'Édouard à la suite du mariage de ce dernier avec Édith de Wessex, le 23 janvier 1045. À la suite d'une embuscade tenue à Douvres contre Eustache II de Boulogne lors d'une émeute, Godwin, qui a refusé de punir les coupables, est exilé avec sa famille en septembre 1051. Léofric et Siward quittent le conseil du roi, et la reine Édith est enfermée dans un monastère. En 1052, Godwin revient à la tête d'une armée. Il obtient le soutien du peuple et est restauré à la tête de son comté. Il meurt peu après lors d'un banquet royal à Winchester le 15 avril 1053 ; on dit qu'il se serait étouffé en mangeant un morceau de pain alors qu'il niait être impliqué dans la mort d'Alfred Ætheling, frère du roi. Harold Godwinson, son beau-frère, hérite du Wessex et devient l'homme le plus puissant du royaume. Pour contrebalancer son influence, le roi favorise le Normand Ralph le Timide qui devient comte de Hereford. Le roi rappelle Édouard l'Exilé, fils d'Edmond Côte-de-Fer, pour en faire son héritier, mais celui-ci meurt peu de temps après son retour en février 1057. Harold, qui se distingue notamment par des campagnes victorieuses au pays de Galles, revendique alors l'héritage de la couronne, en compétition avec Guillaume de Normandie (le fils du cousin maternel du roi, Robert le Magnifique). Il meurt sans descendance le 5 janvier 1066 à l'abbaye de Westminster, qu'il a lui-même fondée sur les ruines d'un ancien monastère. Son décès déclenchera une crise de succession au trône d'Angleterre entre Harold (qui s’empara aussitôt de la couronne après la mort d’Édouard) et Guillaume. Il semble cependant que tous deux aient été dans leur bon droit car, de son vivant, Édouard aurait fait des promesses identiques à d'autres grands féodaux voisins, de manière à s'assurer de leur neutralité faute de pouvoir les contenir par la force. Néanmoins, la rivalité entre Harold et Guillaume aboutira finalement à la conquête normande du royaume par ce dernier.", "section_level": 2}, {"title": "Postérité.", "content": "Un culte se développe rapidement autour de la personne d'Édouard après sa mort, avec des récits de guérisons miraculeuses autour de sa tombe. Celle-ci est ouverte en 1102 sur ordre de l'abbé Gilbert Crispin afin d'inspecter l'état de son corps. Plusieurs hagiographies du roi sont rédigées au, dont les plus célèbres sont celles d'Osbert de Clare et Aelred de Rievaulx, qui s'inspirent de la \"Vita Ædwardi regis\", une biographie anonyme du roi commandée par la reine Édith vers 1067. La canonisation d'Édouard est proposée une première fois sous le règne d'Étienne de Blois, en 1139, mais elle est rejetée par le pape Innocent II. La deuxième tentative se produit dans un contexte plus favorable, et Édouard est canonisé par une bulle du pape Alexandre III le 7 février 1161. Sa fête est fixée le 5 janvier, jour anniversaire de sa mort. C'est à ce moment qu'il acquiert son surnom de « Confesseur ». Édouard est considéré comme l'un des saints patrons de l'Angleterre jusqu'au. Le roi Henri III lui rend un culte particulièrement vigoureux. Il fait rebâtir l'abbaye de Westminster avec une nouvelle tombe pour sa dépouille en 1269 et donne le prénom d'Édouard à son fils aîné. Édouard est supplanté par saint Georges comme patron de l'Angleterre après la fondation de l'ordre de la Jarretière, en 1348. Il apparaît néanmoins sur le diptyque de Wilton, œuvre commandée par Richard II dans la dernière décennie du. Le saphir d'Édouard le Confesseur est l'un des joyaux de la Couronne britannique. Ce joyau, qui proviendrait de l'anneau porté par le roi le jour de son sacre, est serti dans la Couronne impériale d'apparat depuis la reine Victoria.", "section_level": 1}], "src_summary": "Édouard le Confesseur est un prince de la maison de Wessex né vers 1004 et mort le. Fils du roi Æthelred le Malavisé, il règne sur le royaume d'Angleterre de 1042 à sa mort. Sa succession contestée est à l'origine de la conquête normande de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant quelques mois après sa mort. ", "tgt_summary": null, "id": 820163}
{"src_title": "Nationalisme européen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Contexte historique.", "content": "Dès la fin du, la Palestine connaît une immigration de Juifs venant de la diaspora et rassemblés au sein du mouvement sioniste. Ces derniers considèrent que les territoires du royaume d'Israël biblique sont l’endroit où la nation juive pourrait s’autodéterminer et se protéger de l’antisémitisme. En 1901, le Fonds national juif est fondé à Bâle lors du. Sa fonction est d’acheter des terres en Palestine/Eretz Israel et d’y développer le pays en vue de l’implantation des Juifs. Plusieurs Aliyahs de plus en plus importantes se succèdent : immigrent en Palestine fin du, entre 1903 et 1914 et de nouveau entre 1919 et 1923. Les Arabes, majoritaires en Palestine, s’opposent à cette immigration croissante. En 1914, le Royaume-Uni et l’Empire ottoman entrent en guerre dans le cadre de la Première Guerre mondiale. En 1915, le Haut Commissaire britannique d’Égypte, sir Henri McMahon, promet au roi Hussein ben Ali l’indépendance et le contrôle arabe sur les territoires qui seraient libérés de la mainmise ottomane. En 1917, la déclaration Balfour officialise le soutien du gouvernement britannique à l’établissement d’un foyer national juif en Palestine. En, le général Allenby prend Jérusalem. En 1918, le Royaume-Uni achève sa prise de contrôle de la Palestine et défait les armées ottomanes. Les premières violences éclatent en 1920 et 1921 lors des émeutes de Jérusalem et des émeutes de Jaffa. En, la Société des Nations confie au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine et en, les Britanniques fondent l’Émirat arabe de Transjordanie sur la rive est du Jourdain. La région prend une importance stratégique pour la Grande-Bretagne, qui contrôle également l’Irak et qui est présente en Égypte et en Arabie saoudite. Dès la fin des années 1920, l’immigration s’intensifie encore avec l’arrivée des Juifs fuyant les persécutions en Europe. Ce sont immigrants qui arrivent entre 1924 et 1928 et on en compte encore jusqu’en 1939. De nombreux conflits éclatent entre Juifs et Arabes. Notamment, les émeutes de 1929 qui font juifs et arabes et une insurrection de 1936 à 1939 qui fait plus de arabes et juifs et qui voit l’arrestation, l’exil ou la mort de la plupart des leaders politiques arabes palestiniens. À la suite de cette insurrection, les Britanniques envisagent tout d’abord une partition entre les populations juive et arabe. Une commission est désignée, dirigée par Peel. Ses travaux aboutissent en 1937 à un plan de partage qui n’est en fin de compte pas retenu. En lieu et place, les Britanniques adoptent, en 1939, le troisième Livre Blanc qui abandonne l’idée de la partition des territoires du mandat en faveur d’un État indépendant palestinien gouverné par les Arabes et les Juifs et limitent de façon draconienne l’immigration juive vers la Palestine. En 1945, on compte environ pour en Palestine tandis que, survivants de l’Holocauste, attendent dans les camps de réfugiés en Europe et à Chypre. Durant la période 1945-1947, plusieurs plans sont proposés pour apporter une solution au problème de la Palestine. Au niveau local, les représentants juifs et arabes adoptent des positions nationalistes inconciliables et refusent l’un et l’autre toute idée d’un État binational. Les positions internationales ne sont pas plus conciliables : en, le rapport britannique de Morrison et Grady propose un plan de division de la Palestine en provinces autonomes dont les intérêts collectifs seraient gérés par une puissance mandataire. Le, le président Truman fait une déclaration favorable à un partage de la Palestine entre Juifs et Arabes. En, le ministre des Affaires étrangères britannique, Ernest Bevin, propose une libre immigration juive contre l’indépendance de la Palestine dans un délai de cinq ans. En réponse, les sionistes avancent leur propre projet de partage, tandis que les Arabes demandent l’indépendance immédiate de la Palestine. Le, faute de pouvoir apporter une solution aux troubles dans le pays, Ernest Bevin annonce officiellement la transmission du dossier à l’ONU. Le, celle-ci confie à une commission spéciale, l’UNSCOP, le soin d’étudier le problème. Celle-ci remet son rapport fin.", "section_level": 1}, {"title": "Création du plan.", "content": "Le, le gouvernement britannique de Clement Attlee, ne parvenant plus à maintenir l’ordre en Palestine et sortant ruiné de la Seconde Guerre mondiale, décide de remettre son mandat aux Nations unies. Cette organisation, qui a succédé à la Société des Nations, va tenter de résoudre le conflit entre Juifs et Arabes sur la « question de la Palestine ». L’ONU désigne le les membres d’un comité, l’UNSCOP (), composé de représentants de onze États (Australie, Canada, Guatemala, Inde, Iran, Pays-Bas, Pérou, Suède, Tchécoslovaquie, Uruguay, Yougoslavie). Dans un souci de neutralité, aucune des grandes puissances de l’époque ne fut représentée. Ces dernières ne sont pas pour autant indifférentes au débat qui s'ouvre et le, Andreï Gromyko, ambassadeur de l'URSS au Conseil de sécurité de l'ONU, fait une déclaration qui prend au dépourvu les participants. Jusque-là, les Soviétiques, sur la question de la Palestine, soutenaient une position anti-britannique et pro-arabe. Là, le représentant soviétique reconnaît le droit des Juifs à l'autodétermination et suggère, au cas où la solution d'un État unifié serait impraticable, d'avoir recours à la partition. Les travaux du comité, sous la présidence d'Emil Sandström, débutent durant l'été par un voyage de cinq semaines en Palestine. Ayant mis à sa disposition trois officiels de haut rang, dont Abba Eban, l'Agence juive s'assure que ce comité soit chaudement accueilli lors de ses déplacements et que ses membres soient mis en contact avec des colons parlant leurs langues maternelles (suédois, espagnol, persan...). À l'inverse, le Haut Comité arabe annonce qu'il boycottera le comité qui est accueilli par une journée de grève générale. Sur le terrain, tout est fait pour faire obstacle à son travail d'enquête.", "section_level": 1}, {"title": "Positions des parties.", "content": "La position de l’Agence juive est qu’il faut établir un « État juif » en Palestine mandataire et y permettre l’émigration libre, en particulier pour les personnes déplacées juives de la Seconde Guerre mondiale. Elle est prête à accepter un partage du pays (comme proposé dans le Plan Peel de 1937) mais refuse le projet de cantonisation qui ferait du pays une fédération (comme proposé par le Plan Morrison-Grady). L’Agence juive promet de respecter les droits de la minorité arabe. Elle ne réclame pas son transfert du futur « État juif » (comme proposé dans le Plan Peel, et défendu en coulisse par Chaim Weizmann) mais est consciente du problème qu’une trop forte minorité arabe ferait peser sur le caractère juif de l’État. L’Agence juive base ses revendications sur la Déclaration Balfour de 1917 et sur les termes du Mandat britannique. Les représentants arabes palestiniens refusent de prendre part une fois de plus à des débats sur la question. Le retour d’Hajj Amin al-Husseini à la tête du Haut Comité arabe a radicalisé leur position et les modérés sont mis en minorité. Ils ne reconnaissent pas le droit aux Nations unies de trancher la question. Ils revendiquent la fin de l’immigration juive et l’indépendance de la Palestine en tant qu’État arabe tout en garantissant que la minorité juive sera protégée, du moins celle des descendants des Juifs établis avant le début de l’immigration sioniste. Ils se basent sur le Livre blanc de 1939 qui avait limité l’immigration juive et leur promettait l’indépendance dans un délai de dix ans. Les Britanniques ont tout essayé pour concilier les points de vue et sont divisés sur la question. Ils veulent une solution qui tienne à la fois compte des promesses faites aux parties (Déclaration Balfour ; Accord avec les Hachémites ; Livres blancs) et de leurs intérêts stratégiques dans la région – la montée nationaliste arabe accroît l’hostilité à leur égard dans une région qui est la première source d’approvisionnement en pétrole et qui se situe en première ligne face aux Soviétiques à l’aube de la Guerre froide ; ils ne peuvent se permettre d’augmenter les tensions avec ces derniers. Ils ne peuvent pas négliger non plus les pressions du gouvernement américain qui appelle à l’ouverture de la Palestine à l’immigration juive et qui soutient la relance de l’économie britannique endettée par la guerre. Mais ils ne peuvent plus assumer les coûts financiers et humains de la gestion de la situation : britanniques sont stationnés en Palestine, soit 10 % de leurs effectifs totaux, et les attentats de l’Irgoun et du Lehi font de nombreuses victimes parmi leurs hommes ; pour des raisons morales, ils ne peuvent réprimer les activistes juifs comme le demandent leurs militaires sur le terrain de la même manière qu’ils l'ont fait face aux Arabes lors de leur révolte dix ans plus tôt. Ils ont remis le dossier à l’ dans l’espoir que les opinions publiques prennent conscience de l’impasse du dossier ; mais à la suite de l’échec de cette stratégie, ils annoncent qu’ils n’estiment pas devoir se soumettre à ses décisions et qu’ils n’approuveront qu’une solution qui soit acceptée par toutes les parties.", "section_level": 1}, {"title": "Rapport de l'UNSCOP.", "content": "Après étude du dossier, l’UNSCOP dégage deux options. La première est la création d’un État juif et d’un État arabe indépendants, avec la ville de Jérusalem placée sous contrôle international. La seconde consiste en la création d’un seul État fédéral, contenant à la fois un État juif et un État arabe. À la majorité, l’UNSCOP adopta la première solution, bien que plusieurs membres se fussent prononcés en faveur de la seconde option ; l’Australie quant à elle ne put se décider entre ces deux propositions. L’Assemblée générale des Nations unies ne fit que recommander au Conseil de sécurité par un vote au nombre inférieur au deux tiers réglementairement exigé de tous les présents, y compris donc ceux qui se sont abstenus, l'application de la version la plus sioniste des recommandations de l'UNSCOP Partage des terres Selon le Plan de partage, l’État juif comprenait la plaine côtière entre Haïfa et Rehovot, l’est de la Galilée et le désert du Neguev, avec l’avant-poste de Umm Rashrash au sud (actuellement Eilat). L’État arabe était séparé en trois : La ville de Jaffa à population majoritairement arabe, au sud de Tel Aviv, devait initialement faire partie de l’État juif. Elle fut finalement comprise dans l’État arabe avant que le Plan de partage ne soit adopté par l’, formant ainsi une enclave.", "section_level": 1}, {"title": "Partage des populations.", "content": "Au moment du plan de partage, la population totale de Palestine est composée pour deux tiers d’Arabes et un tiers de Juifs. La population juive ou Yishouv (mot hébreu désignant la population juive de Palestine avant 1948) possède 7 % de la propriété foncière. L’État juif proposé regrouperait une majorité de Juifs ( pour ). seraient alors dans l’État arabe. Celui-ci serait par conséquent peuplé à 99 % d’Arabes, avec une communauté de. La zone internationale centrée sur Jérusalem compterait pour. 2 % des Juifs, soit, ne se retrouveraient ni dans l’État juif ni dans la zone internationale de Jérusalem. 31 % des Arabes, soit, ne seraient ni dans l’État arabe ni à Jérusalem. L’État juif proposé est un peu plus grand (55 %) que l’État arabe, mais une très grande partie est occupée par le désert du Neguev (40 %).", "section_level": 1}, {"title": "Réactions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Réactions arabes.", "content": "La très grande majorité des Arabes palestiniens et des États arabes sont opposés à ce plan qu’ils trouvent injuste car allant à l’encontre de la volonté des populations locales. Depuis 1920, ils réclamaient la fin de l’immigration juive et l’indépendance de la Palestine, au mieux en tant qu’État multi-confessionnel dans lequel les populations juives jouiraient d’une autonomie plus ou moins importante et dont les droits seraient protégés. Ils estiment que les Arabes de Palestine n’ont pas à payer pour un crime commis à l’encontre des Juifs par les nations européennes. Ils jugent également la partition illégale car allant à l’encontre du Livre blanc britannique de 1939. Ils craignent enfin que les sionistes ne chassent les populations arabes, le projet ne pouvant s’accommoder d’une minorité arabe trop importante dans un État juif. L’évocation de leur nécessaire transfert, volontaire ou forcé, avait été faite à plusieurs reprises les années précédentes. Les dirigeants arabes revendiquent l’ensemble du territoire et soutiennent que le partage constitue une violation du droit de la majorité des habitants de la Palestine, qui à l’époque est composée de deux tiers d'Arabes () et un tiers de Juifs () principalement immigrés d’Europe pendant la période du mandat. S'il rejette officiellement le plan de Partage, le roi Abdallah Ier de Jordanie (roi Abdallah de Transjordanie) le soutient et a œuvré en coulisse à sa mise en place. Il a notamment accordé aux autorités sionistes de ne pas s’opposer à la mise en place de l’État juif et de ne pas intervenir militairement contre lui si en contrepartie ces derniers le soutiennent dans son plan d’annexion de l’État arabe, dans son combat contre leur ennemi commun, Hajj Amin al-Husseini, et dans ses ambitions de former une Grande Syrie. Le plan est rejeté par les pays de la Ligue Arabe. Son secrétaire, Abd al-Rahman Azzam Pacha, affirme : Le monde arabe appelle à la guerre, comme en témoigne le quotidien nationaliste égyptien \"Balagh\" : De plus, d’autres questions, telles celles de plusieurs décennies de domination et de colonisation, attisaient les foudres et le radicalisme du monde arabe face à la surdité et au manque de considération des Occidentaux dans les processus de décision à caractère international. Le plan de partage était de trop. Ikhwan al-Mouslimoun (la confrérie des Frères musulmans) ira jusqu’à prédire :.", "section_level": 2}, {"title": "Réactions juives.", "content": "L’Agence juive, organe politique officiel représentant les Juifs de Palestine, a fortement milité pour le Plan de partage et le vote des Nations unies y est accueilli avec joie et réjouissances. Bien que consciente des menaces qui pèsent sur sa mise en place, elle voit l’établissement d’un État juif soutenu par la légitimité d’une reconnaissance internationale comme une avancée majeure dans le projet sioniste. L’indépendance et l’autonomie vont de plus mettre fin aux quotas d’immigration imposés par le Livre blanc depuis 1939. Les mouvements sionistes de droite, l’Irgoun et le Lehi, critiquent toutefois vigoureusement le partage. Ils revendiquent l’ensemble de la Palestine, y compris la Transjordanie, pour y fonder un État juif. Ils refusent également que Jérusalem soit placée sous juridiction internationale. Depuis 1944, ils mènent une lutte armée sur fond d’attentats, d’assassinats et d’enlèvement contre les Britanniques et les Arabes et annoncent qu’ils vont continuer celle-ci. Certains mouvements sionistes libéraux menés par Magnes ne s’opposent pas au partage mais lui auraient préféré le plan minoritaire visant à la mise en place d’un État binational fonctionnant sous la forme d’une fédération et où les droits de tous auraient pu être respectés. La majorité des Juifs sionistes se réjouissent cependant d’obtenir enfin un État indépendant. En France, le soutien de ce plan par l’Alliance israélite universelle, antisioniste avant-guerre, fut acquis de justesse, et non sans tergiversations.", "section_level": 2}, {"title": "Adoption du texte.", "content": "L’UNSCOP remet officiellement ses conclusions à la mi-septembre. Tandis que l’Agence juive en accepte les conclusions comme base de discussion, l’Irgoun et le Haut Comité arabe les rejettent. Les Britanniques confirment leur volonté de remettre le mandat et les États-Unis et l’Union soviétique soutiennent le plan. Un comité est créé à l’ pour continuer les travaux et des modifications sont apportées au projet initial : les villes arabes de Jaffa et Beersheba sont retirées de l’État juif pour diminuer l’ampleur de sa minorité arabe qui passe ainsi de à et la date de fin du mandat est fixée à « au plus tard le ». Le, la commission vote la mise à l’ordre du jour du plan : sont pour, contre, il y a et. Le plan sera voté en Assemblée générale, mais il manquerait une voix pour que la résolution soit acceptée. La diplomatie, en particulier américaine, intervient. Des pressions sont exercées sur le Liberia, Haïti et les Philippines pour les forcer à changer de position avant le vote ; le secrétaire de la Défense des États-Unis James Forrestal écrit à l’époque dans son journal personnel que « les moyens de coercition exercés sur ces pays confinaient au scandale. ». Les USA firent aussi pression sur la France pour qu’elle vote en faveur du plan. D'après Dominique Vidal, on tente également de corrompre des délégués pour obtenir leur vote. L’ passe au vote quatre jours plus tard, le : l’Assemblée générale de l’ adopte, par pour,, et 1 absent le plan de partage de la Palestine en deux États, l’un arabe, et l’autre juif — Jérusalem ayant un statut particulier sous l’égide de l’. La convergence entre Soviétiques et Américains, les deux grandes puissances en conflit, fait sensation. Les Arabes de Palestine et les gouvernements de tous les États arabes refusent d’accepter les recommandations de la, et font savoir qu’ils s’opposeront par la force à l’application de ces recommandations.", "section_level": 1}, {"title": "Positions soviétiques.", "content": "Dans un discours, le représentant soviétique Semyon Tsarapkin déclara : « Les arguments historiques et juridiques ne peuvent pas et ne doivent pas être décisifs dans le règlement de la question palestinienne. Le problème a pour base essentielle le droit des populations juives et arabes de Palestine à décider de leur sort. Les souffrances subies par les Juifs au cours de la dernière guerre doivent constituer un élément important dans la décision de l’Assemblée. Les Juifs luttent pour un État qui leur soit propre, et il serait injuste de leur refuser le droit d’atteindre cet objectif. L’URSS a appuyé la création d’Israël car elle « entrevoit une possibilité de pénétrer au Proche-Orient par la Palestine, à condition d’en chasser d’abord les Anglais ». L’objectif est donc double : affaiblir les Britanniques dans la région, et essayer de faire basculer Israël dans le camp soviétique, en profitant de la domination de la gauche sur le mouvement sioniste et de son alliance avec un parti « farouchement stalinien », le Mapam, second parti du pays après les élections de 1949. Pour Ilan Pappé, l’objectif de chasser les Britanniques de la région aurait d’ailleurs été nettement dominant. De son côté, si le mouvement sioniste se réjouit du soutien inattendu des Soviétiques (historiquement très antisionistes), David Ben Gourion n’envisage nullement une alliance préférentielle avec Moscou. Avant même le début des tensions, David Ben Gourion déclarait à l’ambassadeur américain James Grover McDonald nommé par Truman : De fait, dès l’automne 1950, les Soviétiques s’abstiennent dans une série de débats sur des incidents de frontières. Rapidement, « Israël est l’objet d’une violente campagne de presse », et les relations diplomatiques sont rompues, avant de reprendre, mais très froidement, après la mort de Staline (1953).", "section_level": 2}, {"title": "Vote de la résolution.", "content": "Le partage et la création des deux États (État juif, État arabe et zone de Jérusalem sous administration internationale), furent donc votés par avec. Ont voté pour : États-Unis d’Amérique, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, République socialiste soviétique de Biélorussie, Canada, Costa Rica, Danemark, République dominicaine, Équateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Liberia, Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, République populaire de Pologne, Suède, Tchécoslovaquie, République socialiste soviétique d’Ukraine, Union sud-africaine, URSS, Uruguay et Venezuela. Ont voté contre : Afghanistan, Arabie saoudite, Cuba, Égypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Syrie, Turquie et Yémen. Se sont abstenus : Argentine, Chili, Chine, Colombie, Salvador, Empire d'Éthiopie, Honduras, Mexique, Royaume-Uni, Yougoslavie. Un coup d’État au Siam empêcha la délégation de ce pays de prendre part au vote. Eurent pour mission de veiller à la transition sur le terrain : Bolivie, Danemark, Panama, Philippines et Tchécoslovaquie. La avait pour but la création de deux États : Malgré la volonté originale de créer deux États de taille semblable, l’ accorde aux sionistes 50 % de plus que le plan Peel de 1937.", "section_level": 2}, {"title": "Conséquences du vote.", "content": "À l'exception des sionistes révisionnistes, la population juive accepte le plan de partage tandis que la population arabe et les dirigeants des pays voisins le rejettent. La conséquence immédiate est le déclenchement de la guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire. Selon les chiffres des Britanniques, 1067 Arabes, 769 Juifs et 123 Britanniques ont été tués au, dont 50 chaque jour à Jérusalem. David Ben Gourion proclame le l’établissement d’un État juif, l’État d’Israël. Cette proclamation marque le début de la guerre israélo-arabe de 1948-1949.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de la. ", "tgt_summary": null, "id": 927351}
{"src_title": "Bernard Laporte", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Épidémiologie.", "content": "Le myélome multiple représente le plus répandu des cancers hémopathiques (10 % du total), le premier après le lymphome non-hodgkinien ; il compte pour 1 % de tous les cancers et 2 % de tous les décès par cancer.
Il affecte plus d'hommes que de femmes (sex ratio : 3/2). Et il est plus fréquent chez les afro-américains et plus rare en Chine ; est 2 à 3 fois plus fréquent chez les Noirs que chez les Blancs.", "section_level": 1}, {"title": "Incidence.", "content": "Le taux d'incidence annuel du MM est environ de 4 cas pour 100 000 individus ;
Cette incidence est en hausse depuis plusieurs décennies, en grande partie probablement en raison d'une amélioration du diagnostic et du vieillissement de la population générale. Au début des années 2000 en France, l'incidence est de cas par an et aux États-Unis, personnes vivent avec le myélome avec environ près de nouveaux cas par an. Au Canada, chaque année, environ personnes reçoivent un diagnostic de myélome multiple. Les gammapathies de signification indéterminée (ou MGUS pour \"Monoclonal Gammapathies of Unknown Significance\") sont plus fréquentes avec l'âge : 1 % des gens en développent à 50 ans, et 5 % à 80 an. 15 à 20% des MGUS évoluent ensuite en myélome multiple selon Kyle. L'âge moyen de diagnostic de ce myélome était de 65 à 70 ans, mais cet âge tend à diminuer (65 ans vers 2015) et son incidence augmente avec l'âge :. Cette maladie est rare chez les jeunes ; selon Bladé et Kyle (1998) chez les moins de 40 ans elle comptait alors pour seulement 2% de tous les myélomes, et chez les moins de 30 ans ce taux tombe à 0.3%. Vers 2010, après le diagnostic, la survie sans incident est estimée à 5 mois, la survie totale à 56 mois.", "section_level": 1}, {"title": "Physiopathologie.", "content": "En cas de MGUS (\"Monoclonal Gammapathies of Unknown Significance\") on observe uniquement une sécrétion anormalement élevée d'immunoglobuline (Ig) monoclonale, par des clones plasmocytaires qui ont échappé au contrôle de l'organisme. Les MGUS, souvent bénins et sans signes cliniques, peuvent avoir plusieurs origines : des stimulations antigéniques longues ou répétées telles que des infections chroniques bactériennes ou virales (hépatite par exemple), un cancer profond distant, ou plus simplement elles sont une causés par le vieillissement du système immunitaire. Certains MGUS évoluent en myélome. Alors, en plus de l'immunoglobuline monoclonale, le plasmocyte (ou le stroma conjonctif l'entourant) sécrètent de nombreuses autres molécules, dont des OAF (\"Osteoclast Activating Factors\") ; principalement : IL-6, TNFα, IL-1, voie Rank- Rank-L qui tous stimulent la résorption osseuse ostéoclastiqu. L'os se déminéralise alors, ce qui suscite des lacunes osseuses, des douleurs osseuses, et une hypercalcémie. Dans un second temps la formation ostéoblastique est en outre inhibée par une sécrétion de DKK1 et de sclérostine.
Parallèlement le plasmocyte pathologique (myélomateux) sécrète également des molécule inhibant l'érythropoïèse (d'où l'anémie). Et plusieurs autres cytokines peuvent affecter les lymphocytes B et inhiber le rétrocontrôle de la prolifération plasmocytaire. Ces substances peuvent aussi réduire la production normale des immunoglobulines (par les plasmocytes non myélomateux), ce qui diminuera l'immunité face aux infections.", "section_level": 1}, {"title": "Causes.", "content": "Elles sont mal comprises mais outre l'âge, des facteurs environnementaux semblent en cause au moins dans un certain nombre de cas :", "section_level": 1}, {"title": "Diagnostic.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Circonstances du diagnostic.", "content": "Il est souvent fortuit, lors d'un examen sanguin de routine, parfois même à l'occasion d'un examen de fonds d'oeil. Les symptômes les plus fréquents sont :", "section_level": 2}, {"title": "Diagnostic biologique.", "content": "La principale conséquence du myélome est la présence d'une très grande quantité d'immunoglobulines dans le sang. Ces immunoglobulines sont des protéines, qui se manifestent par : L'hypercalcémie, fréquente, est liée aux destructions osseuses. On retrouve aussi un excès de protéines dans les urines ; cette protéinurie est constituée de chaînes légères des immunoglobulines monoclonales, aussi appelées protéine de Bence-Jones. L'immunoélectrophorèse ou l'immunofixation des protéines urinaires détermine le type de chaîne, kappa ou lambda. Ce pic est décelé dans les bêtaglobulines. Une gammapathie monoclonale bénigne ne comporte ni anémie, ni lésion osseuse, ni complication viscérale. Comme son nom l'indique, elle n'a pas du tout le même caractère de gravité que le myélome et ne requiert qu'une simple surveillance.", "section_level": 2}, {"title": "Autres examens.", "content": "Le myélogramme étudie les cellules de la moelle osseuse, prélevées par ponction, à la recherche d'un excès de plasmocytes. Dans le myélome, la moelle est infiltrée par des plasmocytes, qui présentent d'habitude de nombreuses anomalies morphologiques et sont fréquemment en mitose. La radiographies du squelette montre très fréquemment des lésions osseuses de type ostéolyse. La tomodensitométrie à faible dose de tous le corps est plus sensible que la radiographie conventionnelle pour décrire les aspects ostéolytiques ; elle est recommandée depuis 2015 en Europe comme nouvelle norme pour détecter les lésions lytiques du grade 1A du myélome.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution et complications.", "content": "Le myélome est une maladie grave. Il en existe cependant des formes atténuées (faible masse tumorale) pouvant rester asymptomatiques (sans signe apparent) pendant des années. Le myélome peut se compliquer : La stratification de la maladie peut être faite suivant différents critères. Celle de Durie et Salmon a été employée jusqu'en 2005. Elle a été remplacée alors par une classification internationale.", "section_level": 1}, {"title": "Traitement.", "content": "Le traitement classique du myélome a longtemps été une chimiothérapie pour les cas de maladie active, combinant le plus souvent (depuis les années 1960) du melphalan et des corticoïdes. Aujourd'hui de nouvelles thérapies, dites « ciblées » selon l'âge, le stade de la maladie, l'état des reins du patient, etc., ont totalement modifié la prise en charge du myélome multiple (bortézomib ou \"Velcade\", la thalidomide, doxorubicine liposomale pegylée ou \"Caelyx\" et la lénalidomide ou \"Revlimid\"). La thalidomide est donnée en première intention en association avec le melphalan et la prednisone. Le lénalidomide est donné en seconde intention en association avec la dexaméthasone pour les formes réfractaires ou en cas de rechute après au moins une ligne thérapeutique ayant comporté des alkylants et lorsqu'aucune alternative n'existe. La lénalidomide est reconnue à l'échelle mondiale comme étant l'un des médicaments les plus efficaces en association pour le traitement du myélome multiple. C'est aussi un traitement qui prolonge la vie des patients et qui, dans bien des cas, leur permet de conserver pleinement et activement une insertion dans leur collectivité. Le bortezomib est potentiellement utilisé à plusieurs stades de la maladie, notamment en première ligne associé à la thalidomide et au melphalan. On pourra s'abstenir de traitement si le myélome est à un stade très peu avancé. Il faut aussi lutter contre les douleurs osseuses, l'hypercalcémie, et traiter les complications s'il y a lieu. Les bisphosphonates sont utilisés contre la lyse osseuse et auraient une action propre contre le myélome. Depuis la fin des années 1990, on privilégie les techniques dites d'autogreffe de cellules souches, consistant à prélever des cellules souches qu'on « nettoie » des cellules porteuses de la maladie et qu'on congèle, puis à mettre le malade en aplasie (destruction totale des plasmocytes). On réinjecte alors les cellules souches, qui vont régénérer des plasmocytes « sains ». Les résultats sont très favorables. Cette technique peut être répétée, surtout en cas de réponse incomplète de la première autogreffe, la survie moyenne dépassant alors les sept ans. En 2015 le réseau \"European Myeloma Network\" a émis les remarques et recommandations suivantes :", "section_level": 1}, {"title": "Pronostic.", "content": "Le système international de pronostic () peut aider à prédire la durée de survie qui dépend de la phase de la maladie. La survie médiane est de 62 mois pour la phase 1 de la maladie, de 45 mois pour la phase 2 de la maladie, et 29 mois pour la phase 3 de la maladie.
Les anomalies cytogénétiques de type 6p21 et 11q13 sont associées à un meilleur pronostic. Les calculs de durée de survie sont toujours effectués par analyses rétrospectives, et il est probable que de nouveaux développements de traitement permettront d'améliorer les perspectives de ceux qui ont traditionnellement « de faibles chances de survie ».", "section_level": 1}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Liens externes.", "content": "En France : En Europe : Au Canada : Dans le reste du monde :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le myélome multiple (MM ou myélome multiple des os ou maladie de Kahler, de maladie de Kahler-Bozzolo) est un cancer hématologique (signifiant qu'il se développe à partir des cellules de l'hématopoïèse, celles-là même qui sont à l'origine des cellules du sang, formées dans la moelle osseuse). ", "tgt_summary": null, "id": 478042}
{"src_title": "Pirates (film, 1986)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Structure générale.", "content": "La structure générale des anticorps a été décrite en 1959 par Porter à la suite des travaux d'Edelman. Ces deux chercheurs ont été associés pour le prix Nobel décerné en 1972. Les anticorps sont des glycoprotéines de la superfamille des immunoglobulines formées de 4 chaînes polypeptidiques ( uma ou dalton) : deux chaînes lourdes (H pour'de uma chacune, en violet sur la figure 1), et deux chaînes légères (L pour'de uma chacune, en vert) qui sont reliées entre elles par un nombre variable de ponts disulfures (en rouge) assurant une flexibilité de la molécule. Ces chaînes forment une structure en Y (chaque chaîne légère constitue pour moitié un bras du Y) et sont constituées de domaines immunoglobulines de 110 acides aminés environ. Chaque chaîne légère est constituée d'un domaine constant et d'un domaine variable ; les chaînes lourdes sont composées d'un fragment variable et de trois ou quatre fragments constants selon l'isotype. Pour un anticorps donné, les deux chaînes lourdes sont identiques, de même que les deux chaînes légères.", "section_level": 1}, {"title": "Domaines constants.", "content": "Les domaines constants sont caractérisés par une séquence en acides aminés très proche d'un anticorps à l'autre, caractéristiques de l'espèce et de l'isotype. Chaque chaîne légère en possède un exemplaire noté C. Les chaînes lourdes comportent, selon l'isotype, trois ou quatre domaines constants C1, C2, C3, (C4). Les domaines constants ne sont pas impliqués dans la reconnaissance de l'antigène, mais interviennent dans l'activation du système du complément ainsi que dans l'élimination des complexes immuns (anticorps lié à son antigène) par les cellules immunitaires possédant les récepteurs aux fragments constants (RFc).", "section_level": 2}, {"title": "Domaines variables.", "content": "Un anticorps possède quatre domaines variables situés aux extrémités des deux « bras ». L'association entre un domaine variable porté par une chaîne lourde (V) et le domaine variable adjacent porté par une chaîne légère (V) constitue le site de reconnaissance (ou paratope) de l'antigène. Ainsi, une molécule d'immunoglobuline possède deux sites de liaison à l'antigène, soit un au bout de chaque bras. Ces deux sites sont identiques (mais destiné à différents épitopes), d'où la possibilité de lier deux molécules d'antigène par anticorps.", "section_level": 2}, {"title": "Fragments.", "content": "Le clivage enzymatique spécifique permet d'isoler différents fragments :", "section_level": 2}, {"title": "Isotypie, allotypie, idiotypie.", "content": "C’est Jacques Oudin qui a forgé, à partir de 1956 les trois mots : isotypie, allotypie et idiotypie, qui sont maintenant utilisés par la communauté scientifique tout entière, et qui expriment l’infinie possibilité d’adaptation de notre système de défense immunitaire.", "section_level": 1}, {"title": "Isotypie.", "content": "Les anticorps (historiquement nommés « Ig » car ils ont servi à la définition du terme « immunoglobuline ») sont subdivisés en classes ou « isotypes », selon la structure des domaines constants des chaînes lourdes : les chaînes γ, α, μ, ε et δ correspondent respectivement aux immunoglobulines IgG, IgA, IgM, IgE et IgD (voir ). Il existe également des sous-classes d'immunoglobulines, reflétant des différences plus fines entre chaînes lourdes. L'être humain possède ainsi quatre sous-classes d'IgG et deux sous-classes d'IgA. Il existe également des isotypes de chaînes légères, celles-ci pouvant être κ (kappa) ou λ (lambda). L'isotypie sert à créer des classes et des sous-classes. La valence de l'IgM de 10 n'est que théorique. En effet, bien que cet isotype d'anticorps soit de structure pentamérique, la gêne stérique occasionnée lors de la liaison aux épitopes des antigènes fait que la valence réelle est plus proche de 5, voire 6.", "section_level": 2}, {"title": "Allotypie.", "content": "L’allotypie des protéines a été découverte, et nommée, en 1956 par Jacques Oudin. On pensait auparavant que tous les individus d’une même espèce animale avaient la même spécificité antigénique (il l’a alors appelé spécificité isotypique). Il a montré que les spécificités antigéniques (allotypiques) varient selon les groupes d’individus d’une même espèce et sont transmises héréditairement suivant les lois de Mendel. C'est en 1956 que Grubb et Laurell ont découvert le système Gm, système de groupe des immunoglobulines IgG, par une technique d'inhibition d'antiglobuline. Les divers allotypes des chaînes lourdes constituent ce système. Il permet également de différencier les molécules des quatre sous-classes, IgG1, IgG2, IgG3, IgG4. C. Ropartz en 1961 ont découvert le système Km (à l'origine appelé Inv), porté par la chaîne légère Kappa, cet allotype est donc présent sur toutes les classes d'immunoglobulines. Enfin le système ISF situé sur la chaîne lourde γ1 des IgG1, l'expression de cette spécificité augmentant avec l'âge, de 25 % des sujets avant 20 ans à 60 % au-delà de 70 ans, chez les caucasiens. Les allotypes définis par le système Am sont situés sur les IgA, et plus précisément sur les chaînes α2. Il existe deux isotypes α1 et α2 de chaînes α, caractérisant les sous-classes Am1 et Am2 des IgA.", "section_level": 2}, {"title": "Idiotypie.", "content": "L’idiotypie des anticorps a été découverte, et nommée, en 1963 par Jacques Oudin, en observant que les anticorps possèdent des spécificités antigéniques autres que les spécificités allotypiques et apparemment liées à la fonction anticorps. Il observa que certains immunsérums ne reconnaissaient que les anticorps ayant servi à leur préparation... Ainsi, les anticorps possédaient-ils des spécificités antigéniques apparemment liées à leur fonction de combinaison avec un antigène et à sa spécificité. Le système immunitaire de l’individu qui produit des anticorps est capable de réagir, dans des conditions non pathologiques, contre leurs spécificités idiotypiques et contribuer ainsi à la régulation de leur production. L'idiotype est un paratope propre à une molécule issue d'un seul clone. Cet épitope fait partie ou est très proche du site de reconnaissance de l'antigène, et est donc situé sur la partie variable, Fab (\"\"), de l'immunoglobuline. Autrement dit, le paratope ou sa région voisine d'une immunoglobuline peut être reconnu comme un épitope par certains lymphocytes. D'où la notion de réseau idiotypique.", "section_level": 2}, {"title": "Rôle des anticorps.", "content": "Au cours de la réponse immunitaire, les anticorps ont trois fonctions principales : se lier à l'antigène, activer le système du complément et recruter des cellules immunocompétentes.", "section_level": 1}, {"title": "Liaison à l'antigène.", "content": "Les anticorps ont la capacité de reconnaître et de se fixer de manière spécifique sur un antigène. Cette spécificité est conférée par la présence de domaines extrêmement variables aux extrémités des anticorps. La reconnaissance entre antigène et anticorps est par exemple mise à profit dans la lutte contre les toxines bactériennes. Ces toxines agissent en se fixant sur des récepteurs présents à la surface des cellules de l'organisme, ce qui provoque des dérèglements importants de l'activité cellulaire. En se fixant sur ces toxines, les anticorps anti-toxine les neutralisent et empêchent les liaisons avec les récepteurs cellulaires (voir figure 2). De la même manière, de nombreux virus et bactéries n'exercent leur pathogénicité qu'après fixation aux cellules de l'organisme. Les bactéries utilisent des adhésines qui sont des molécules d'adhésion aux membranes cellulaires et les virus possèdent des protéines de fixation sur leur enveloppe externe. Les anticorps anti-adhésines et anti-protéines de la capside virale bloquent l'action de ces agents pathogènes en se liant sur les molécules de fixation.", "section_level": 2}, {"title": "Activation du complément.", "content": "Les anticorps protègent également l'organisme en déclenchant la cascade du complément. Il s'agit d'un ensemble de protéines du plasma dont l'activation (par la voie classique dans le cas d'anticorps) permet de détruire des bactéries par perforation et de faciliter la phagocytose, l'élimination des complexes immuns et la libération de molécules chimiotactiques. Ce qui amène à la lyse de l'élément pathogène. Ces protéines sériques sont des médiateurs de l'inflammation.", "section_level": 2}, {"title": "Activation de cellules immunocompétentes.", "content": "Après avoir reconnu un antigène grâce à sa partie variable, un anticorps peut se lier à des cellules du système immunitaire par sa partie constante. Ces interactions revêtent une grande importance dans le déroulement de la réponse immunitaire. Ainsi, les anticorps fixés sur une bactérie peuvent se lier aux macrophages et déclencher une phagocytose. Les lymphocytes NK (\"Natural Killer\") peuvent exercer leur cytotoxicité et lyser des bactéries opsonisées par des anticorps.", "section_level": 2}, {"title": "Synthèse des anticorps.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Généralités.", "content": "Les anticorps sont codés par des gènes subissant une recombinaison V(D)J dans les plasmocytes (qui sont des lymphocytes B). Cette recombinaison est, en association avec les phénomènes d'hypermutation somatique et de variabilité jonctionnelle, la source de leur diversité.", "section_level": 2}, {"title": "Synthèse des Ig M.", "content": "Les Ig M ne sont pas produit après activation des lymphocytes B.", "section_level": 2}, {"title": "Synthèse des IgE, IgA et IgG.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Commutation isotypique.", "content": "Lors de la maturation d'un lymphocyte B, et suivant les stimuli qui ont accompagné cette maturation, les clones de cellules B reconnaissant l'épitope subissent une commutation de classe. Les cellules B matures, qui de base n'expriment que des IgM et des IgD, peuvent évoluer pour ne plus produire qu'un seul isotype ( IgE, IgA et IgG,), en opérant une recombinaison du gène codant le fragment constant (Fc) des chaînes lourdes, mais en gardant intact le fragment variable. Ce changement de fragment constant est également et plus souvent appelé commutation isotypique. Ce phénomène est possible par l'arrangement des gènes codant les domaines CH : sur le génome, les segments de gène codant un isotype sont successifs et précédés d'une séquence de commutation. À la réception d'un signal extracellulaire de commutation, le lymphocyte B synthétise une recombinase qui forme une boucle non fonctionnelle entre les séquences de commutation : cette boucle rapproche un segment codant un domaine constant et l'association VDJ déjà formée. Exemple : La production d'interleukine 4+++ aussi IL13 par le lymphocyte Th2 entraîne une commutation isotypique d'une IgM vers une IgE.", "section_level": 3}, {"title": "Anticorps monoclonaux et polyclonaux.", "content": "Un agent pathogène (bactérie, virus, etc.) est reconnu par le système immunitaire par l'intermédiaire d'antigènes. Un antigène possède généralement plusieurs épitopes différents qui sont autant de sites de liaison aux anticorps. On peut classer une population d'anticorps selon sa capacité à reconnaître un seul ou plusieurs épitopes. On parle alors respectivement d'anticorps monoclonaux et polyclonaux.", "section_level": 2}, {"title": "Anticorps monoclonaux.", "content": "Les anticorps monoclonaux sont des anticorps ne reconnaissant qu'un seul type d'épitope sur un antigène donné (voir figure 3). Ils sont par définition tous identiques et produits par un seul clone de plasmocyte. Les anticorps monoclonaux sont très largement utilisés en biologie et en médecine, à la fois comme outils de diagnostic et dans des buts thérapeutiques. Les anticorps monoclonaux utilisés comme médicaments ont tous une DCI se terminant par « mab », acronyme de « \"monoclonal antibody\" » par exemple le rituximab. Ils sont par exemple utilisés dans les tests de grossesse du commerce, ainsi que dans de nombreux domaines de la recherche en biologie et par de nombreuses techniques (cytométrie en flux, western blots...). Ils sont aussi de plus en plus utilisés dans les tests en laboratoire d'immuno-hématologie pour rehausser les réactions positives. Produire des anticorps monoclonaux \"in vitro\" a longtemps été difficile, en raison de la faible durée de vie des cellules sécrétrices d'anticorps, les plasmocytes. Les anticorps étaient alors obtenus \"in vivo\" en injectant chez l'animal un antigène donné et en recueillant les anticorps dans son sang. Cette méthode coûteuse ne donnait qu'une faible quantité d'anticorps, pollués par de nombreuses impuretés. À la fin des années 1970, César Milstein et Georges Köhler ont développé la technique des hybridomes. L'antigène est injecté chez l'animal, et des cellules de rate en sont prélevées après quelques semaines. Dans ces cellules se trouvent des plasmocytes sécrétant des anticorps dirigés spécifiquement contre l'antigène choisi. Ces plasmocytes sont alors fusionnés \"in vitro\" avec des myélomes, qui sont des cellules tumorales ayant la propriété de se multiplier indéfiniment. Les cellules hybrides obtenues (dites \"« hybridomes »\") sont sélectionnées puis multipliées dans un milieu de culture approprié. Elles y produisent des anticorps monoclonaux, très purs et en quantités importantes. Le génie génétique permet aujourd'hui de produire des anticorps monoclonaux utilisables en pratique clinique humaine. Mais la plupart des anticorps étant produits dans des cellules de rongeurs (souris, rat, hamster, lapin plus rarement poulet, Mulet), ils déclenchent une réaction immunitaire lors de leur injection à un patient. Cette immunité inactive diminue progressivement l'action bénéfique de l'anticorps. Pour éviter cela, on cherche à produire des anticorps chimériques « humanisés », modifiés par génie génétique pour remplacer au maximum les fragments constants Fc de l'espèce d'origine par des fragments humains. En cas de pandémie (de grippe aviaire) par exemple, l’immunothérapie passive des malades par des anticorps monoclonaux est une des solutions envisagées par les chercheurs qui en 2007 testaient déjà son efficacité sur l'animal, avec des résultats laissant penser que des anticorps monoclonaux d'origine humaine pourraient être produits à partir du sang de patients ayant guéri d'une grippe à H5N1 (ou de convalescents le cas échéants) et contribuer à enrayer une épidémie et à limiter le nombre de morts (en prophylaxie unique, ou comme traitement complémentaire).", "section_level": 2}, {"title": "Anticorps polyclonaux.", "content": "Les anticorps polyclonaux sont un mélange d'anticorps reconnaissant différents épitopes sur un antigène donné, chaque idiotype étant sécrété par un clone de plasmocytes différent. Au cours de la réponse immunitaire, un organisme synthétise des anticorps dirigés contre plusieurs épitopes d'un antigène : la réponse est dite polyclonale. \"In vivo\", la réponse est toujours polyclonale, sauf cas exceptionnels (vaccination par exemple). Cet exemple est en fait un exemple d'anticorps polyclonal monospécifique qui est en fait un anticorps qui reconnaît différents épitopes du même antigène. Un autre exemple concerne les anticorps anti-RH1. Une personne immunisée produit une multitude d'anticorps, donc polyclonaux, qui reconnaissent différents épitopes de la protéine RHD. Les anticorps monoclonaux utilisés au laboratoire ne reconnaissent chacun qu'un seul épitope de cette molécule. D'où le fait que certains variants de cette molécule peuvent être reconnus par un réactif - et donc étiquetés comme Rhésus Positif dans un laboratoire - et ne pas être reconnus par un second réactif - et donc étiquetés comme Rhésus Négatif dans un autre laboratoire.", "section_level": 2}, {"title": "Utilisations.", "content": "Les anticorps comptent aujourd'hui et notamment dans le domaine biomédical, de la biologie moléculaire, de l'épigénétique, de la protéomique, mais aussi en microscopie à fluorescence, pour la sérologie ou encore comme abzyme. Autrefois les chercheurs devaient produire eux-mêmes les anticorps qu'ils utilisaient, puis des entreprises les ont commercialisés (vers 2010, environ 300 entreprises commercialisent plus de 2 millions d'anticorps, vendus aux chercheurs dans un marché qui en 2011 a atteint environ 1,6 milliard $, selon le consultant américain \"Frost & Sullivan\"). Or, de nombreux travaux ont montré que beaucoup des anticorps commercialisés ne sont pas fiables (ex : en 2011, une évaluation de 246 anticorps utilisés en épigénétique a démontré qu'un quart de ces anticorps échouaient aux tests de spécificité (ce qui signifie qu'ils se lient à deux cibles ou plus). De plus, quatre de ces 246 anticorps se liaient très spécifiquement à une protéine, mais qui n'étaient pas la protéine-cible).", "section_level": 1}, {"title": "Problème de standardisation et de mésusage.", "content": "En octobre 2015, un sondage réalisé par le GBSI montrait que 52 % des chercheurs n'arrivaient pas à authentifier l'identité de lignées cellulaires, qui peuvent facilement être contaminées avec des variétés indésirables de cellules à croissance rapide. C’est un problème qui peut induire de graves biais scientifiques d’interprétation. Une alerte était également donnée sur l'utilisation anarchique des anticorps. Plusieurs études mettent en cause la reproductibilité de nombreuses expériences scientifiques. De nombreux auteurs pensent que les anticorps sont l'un des moteurs importants de la (ex : les conclusions de 47 sur 53 travaux de recherche historiques sur le cancer basés sur l'utilisation de marquage par des anticorps n'ont pas pu être reproduites. L'une des évaluations les plus larges a été faite par et pour l'Atlas des protéines humaines, un consortium suédois visant à produire des anticorps pour chaque protéine du génome humain. Il a étudié environ 20.000 anticorps commerciaux mis sur le marché et conclu que moins de 50 % pouvaient être utilisés efficacement pour cartographier la distribution des protéines dans des échantillons conservés de tissus ; souvent ils sont efficaces dans certaines conditions, mais sources d'erreurs catastrophiques dans d'autres). Selon des fabricants comme NeuroMab qui produit des anticorps pour les neurosciences, ses anticorps sont livrés avec une liste explicite des types d'expériences pouvant les utiliser,. Abgent (société de San Diego en Californie, vendant des anticorps) qui est aussi une filiale de WuXi AppTec basé à Shanghai a testé tous ses anticorps il y a environ un an. Au vu des résultats, l'entreprise a retiré de son catalogue environ 1/3 de ses références pour monter en qualité devant ses clients, ce qui a permis de faire chuter le nombre de plaintes. Un problème encore plus grave selon Leonard Freedman, président de la GBSI est qu’un nombre encore plus important de chercheurs ne valident pas les anticorps qu’ils utilisent de plus en plus souvent et massivement dans leurs expériences, or il est aussi essentiel que la recherche utilise des anticorps standardisés et ayant une cible précise et parfaitement connue dans les conditions où se fera l'expérimentation car des anticorps peu performants peuvent donner des faux positifs s’ils se lient à d’autres protéines que leur cible supposée. Ils peuvent aussi produire des « faux négatifs » quand ils ne parviennent pas à se lier à la protéine qu’ils sont supposés cibler. Ces problèmes ont plusieurs fois conduit des scientifiques et des journaux à se rétracter pour des études déjà publiées. Ils ont aussi conduit des chercheurs à tirer des conclusions fausses ou contestables dans plusieurs études. Ceci explique en partie aussi le manque de reproductibilité constatée pour certaines études. En 2016, un nouveau sondage fait par le GBSI révèle que dans près d'un tiers des cas, les jeunes scientifiques ne prennent pas le temps de valider les anticorps qu’ils achètent aux fournisseurs commerciaux, même s'ils savent que la pertinence et l’exactitude de leurs résultats dépendent du bon fonctionnement et de l’adéquation de ces réactifs à leur travail. Deux raisons sont le manque de temps et une confiance excessive dans les produits du marché. Mais cette enquête révèle aussi que plus de 50 % ont répondu ne pas avoir reçu une formation spécifique sur la manière d'évaluer les anticorps. , commente Matthias Uhlen (de l'Institut royal de technologie de Stockholm, qui dirige un groupe de travail international sur la validation d'anticorps, mais qui n'a pas été directement impliqué dans l'enquête publiée en 2016), notamment car il est important de vérifier par des essais l’adéquation d’un anticorps du commerce à la fonction qu’on veut lui attribuer, car par exemple certains anticorps détectent bien une protéine dans son « dénaturé » (dans les préparations cellulaires) mais pas dans sa forme naturelle qui est replié - ou inversement. De plus, un anticorps fonctionnant correctement pour un type de tissu ou dans une certaine préparation pourrait produire de faux signaux dans d'autres contextes. Or valider un anticorps est plus compliqué qu'authentifier correctement une lignée cellulaire, et aussi parce que l’étude montre que les jeunes chercheurs (5 ans d’expérience ou moins) le font encore moins que leurs aînés : ils ne sont que 43 % à valider les anticorps qu’ils achètent dans le commerce () alors que 76 % des chercheurs ayant plus de 10 ans d’expérience disent le faire. 18 % des chercheurs en biologie médicale interrogés dans l'enquête de la GBSI ont reconnu qu'ils n’appliquaient aucune des procédures de validation requises, et 15 % des répondants n’étaient pas certains de le faire. Selon Freedman, les problèmes de reproductibilité attribués aux anticorps peuvent être imputés à la fois à un déficit de formation et à l’usage d’anticorps inappropriés, deux causes encouragées par un manque de lignes directrices claires dans les bonnes pratiques. En outre, les entreprises qui vendent des anticorps ne donnent pas assez d’informations sur leurs performances en tant que réactif, et les auteurs d'articles ne citent pas toujours les numéros de catalogue ni les numéros de clone des anticorps qu'ils ont utilisé).", "section_level": 2}, {"title": "Pistes d'amélioration de la fiabilité des anticorps utilisés par la recherche.", "content": "À partir de 2015, quelques groupes de chercheurs se sont organisés pour tenter de faciliter la circulation et validation des informations sur les anticorps du commerce en créant les outils suivants : Ces outils ne sont cependant pas très connus de la communauté scientifique. Quelques revues scientifiques (dont le journal \"Nature\") ont également commencé à demander à leurs auteurs de préciser si les anticorps utilisés dans leurs articles scientifiques ont été profilés pour l'application qu'ils en ont fait. Un groupe de scientifiques a demandé en 2015 une révision radicale des procédés de fabrication et de vente des anticorps, et de diffusion de l'information associée. Ainsi, dans la revue \"Nature\" en 2015, Andrew Bradbury (\"Los Alamos National Laboratory\"), avec plus de 100 co-signataires, demandait que l'on ne mette plus sur le marché que des anticorps définis jusqu'au niveau de la séquence d'ADN qui les produit, puis fabriqué dans des cellules génétiquement modifiées « recombinantes », de manière à obtenir que des produits strictement standardisés, et que l'on évite la variabilité introduite par la production du même anticorps chez les animaux d'élevage. Cette proposition rendrait les anticorps 10 à 100 fois plus coûteux mais éviteraient des millions de dollars de pertes dues à des études ratées ou des résultats biaisés. Cependant, A Bradbury réclame aussi des informations précises sur les anticorps individuels, or ces informations sont par de nombreuses entreprises considérées comme relevant du secret commercial. Il faudrait en outre une information complète sur les fonctions fiables possible de chacun de ces « anticorps recombinants ». Une autre possibilité serait de les faire synthétiser par des virus. En, ces questions seront à nouveau évoquées (et peut-être solutionnées) lors d'une réunion de 3 jours qui réunira des fournisseurs et utilisateurs d'anticorps ainsi que des bailleurs de fonds et des journaux scientifiques à Asilomar (Californie) en, lieu rendu célèbre pour la production de directives sur l'ADN recombinant.", "section_level": 2}], "src_summary": "Un anticorps est une glycoprotéine complexe utilisée par le système immunitaire adaptatif pour détecter et neutraliser les agents pathogènes de manière spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes B : les plasmocytes. ", "tgt_summary": null, "id": 1494390}
{"src_title": "Lăutari", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie.", "content": "Cette espèce est de petite taille, un peu plus petite qu'un pigeon (), ronde et trapue (de 180 à ). Sa tête est aplatie avec un front bas ; ses yeux sont jaunes sous des sourcils blancs et froncés, ce qui lui confère un air sévère. Le crâne est piqueté de petites taches blanches. Son bec est jaune verdâtre. Sur le dessus du corps, le plumage est grisâtre semé de taches plus claires ; le poitrail est blanchâtre avec des rayures brunes. La queue est courte. Les pattes sont couvertes de petites plumes blanches. Les « déhanchements » de sa tête sont caractéristiques, de même que son vol ondoyant et son cri clair et bref, sorte de « kiou kiou » ou « kiwitt ». Les sexes sont identiques. Son envergure est de environ.", "section_level": 2}, {"title": "Répartition.", "content": "L'aire de répartition d'origine de la chevêche d'Athéna est le bassin méditerranéen où elle trouvait des milieux ouverts (plantations d'oliviers) favorables à sa nidification. Elle a progressivement étendu son aire de répartition en suivant l'extension des domaines agricoles ouverts à travers le milieu forestier. Aujourd'hui, la Chevêche d'Athéna est répandue dans toute l'Europe, à l'exception de l'Irlande et de la Scandinavie.", "section_level": 1}, {"title": "Habitat.", "content": "La chouette chevêche est un oiseau de bocage que l'on peut rencontrer un peu partout (sauf dans les boisements denses), et en général toujours à proximité des cultures et des prairies. On la rencontre notamment dans les milieux ouverts et cultivés comme les vergers où elle niche dans les cavités des vieux arbres d'où son nom de « chouette des pommiers ». On la trouve aussi dans les clapas, dans les bosquets, les trous de murs, les nichoirs — à condition qu'ils soient dans l'obscurité. Elle reste fidèle au même logement d'année en année et peut même nicher dans des terriers de lapin.", "section_level": 1}, {"title": "Comportement.", "content": "C'est la plus diurne des strigidés, malgré son nom latin (\"Athene noctua\"). On peut l'observer en plein jour perchée sur des poteaux, des murets de pierre ou sur des toits, très attentive.", "section_level": 1}, {"title": "Alimentation et chasse.", "content": "La Chevêche d'Athéna se nourrit de beaucoup d'insectes (coléoptères notamment), de criquets, perce-oreilles, mais aussi de vers de terre, de petits mammifères (surtout campagnols), de jeunes passereaux, de lézards, de batraciens et de chauves-souris. Elle chasse le soir des insectes (hannetons surtout) et la nuit des campagnols. Il lui arrive de chasser le jour des petits oiseaux, surtout à l'époque du nourrissage des jeunes. Ses pelotes de réjection mesurent sur environ.", "section_level": 2}, {"title": "Longévité.", "content": "Elle vit en moyenne 9 ans dans la nature et 18 ans en captivité.", "section_level": 2}, {"title": "Reproduction.", "content": "La femelle pond de 4 à 8 œufs dans son nid et couve pendant 26 à 28 jours. Les poussins naissent couverts d'un duvet épais et sont nourris d'insectes et petits vertébrés. Ils sont capables de voler puis de quitter le nid entre 28 et 35 jours. L'œuf mesure de 32 à par 36 à.", "section_level": 1}, {"title": "Statut de conservation.", "content": "En France, les effectifs de la chevêche d'Athéna ont fortement régressé au cours du. Elle fait l'objet en France d'une politique de repeuplement actuellement en cours d'évaluation (plan de restauration).", "section_level": 1}, {"title": "Menaces.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Trafic routier.", "content": "Les collisions avec les véhicules sont une des principales causes de mortalité (16 à 27 %) de la chevêche. En effet, la technique de chasse de cet oiseau qui consiste à voler bas ou à se poser sur le sol est une source d'accident.", "section_level": 2}, {"title": "Modification du milieu de vie.", "content": "La chevêche subit la modification des pratiques agricoles depuis les années d'après guerre: suppression des talus, des vergers, remembrement, etc. Le milieu s'est appauvri : moins de cavités pour nicher (arbres abattus, ruines rénovées), moins de diversité alimentaire...", "section_level": 2}, {"title": "Pesticides.", "content": "Les traitements chimiques en agriculture sont responsables de la régression de la chevêche car ils font disparaître les gros insectes dont l'espèce se nourrit et agissent probablement sur la fertilité des oiseaux. À part quelques cas d'empoisonnements par des pesticides, généralement des insecticides, en forte concentration comme pendant la destruction des criquets avec de l'arséniate dans le sud de la France en 1924 ou encore la lutte contre le campagnol terrestre avec la bromadiolone dans la Meuse en 1989, il est difficile de mesurer l'impact des faibles doses sur le métabolisme de la Chevêche.", "section_level": 2}, {"title": "Prédation.", "content": "La chevêche a beaucoup de prédateurs potentiels à cause de sa taille modeste, de sa double vie, nocturne et diurne, et des milieux variés qu'elle occupe. Les principaux prédateurs de la chevêche sont la fouine, les chiens, les chats, le rat surmulot, l'autour des palombes, l'épervier, le faucon pèlerin, la chouette effraie.", "section_level": 2}, {"title": "Accidents divers.", "content": "Il arrive que des chevêches soient prises au piège dans des poteaux téléphoniques creux et des cheminées. La noyade dans les abreuvoirs du bétail est possible.", "section_level": 2}, {"title": "Actions de protection.", "content": "La conservation des vieux arbres creux dans les vergers (pommiers, poiriers, pruniers, etc.) et des vieux bâtiments est indispensable pour la préservation de la chevêche. On peut aussi créer artificiellement des cavités dans un vieux mur, une maison en rénovation ou même dans une maison neuve. La pose de nichoirs spécifiques en milieu favorable est aussi possible. Le fait de modérer l'utilisation des produits chimiques dans les cultures permet également de préserver cet oiseau. L'obturation des poteaux téléphoniques creux par France Télécom (qui est censée respecter la loi de protection de la nature de 1976) plutôt que par des bénévoles. La pose d'un grillage sur la cheminée évite à la chevêche une chute mortelle. Placer une planche dans les abreuvoirs.", "section_level": 1}, {"title": "Protection.", "content": "La chevêche d'Athéna bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.", "section_level": 1}, {"title": "Symbolique.", "content": "Elle doit son nom générique à la déesse grecque Athéna (Minerve chez les Romains), dont elle est l'animal symbolique. Dans la Grèce antique, la Chevêche d'Athéna, attribut d'Athéna, symbole de la Connaissance (la sagesse mais aussi la science) devint tout naturellement celui de la ville d'Athènes. On retrouve ainsi la chevêche accompagnée d'un rameau d'olivier sur les monnaies antiques de cette ville. Les Athéniens avaient coutume de reproduire cet oiseau sur leurs vases, les poids des marchands et les amphores données en récompense aux vainqueurs des Panathénées. La chevêche d’Athéna est le motif d'avers le plus répandu des tétradrachmes athéniennes à partir de 510 av. J.-Chr. et selon Philochore, il était courant d'appeler γλαύξ (\"glaux\", chouette) la tétradrachme d’Athènes dans toute la Méditerranée. Mais cet animal n'était pas uniquement le symbole d'Athena : c'était l'emblème de la république lors des batailles avec les autres cités grecques, comme lors de la victoire d'Agathocle de Syracuse sur les Carthaginois en 310 av. J.-Chr. ou à la bataille de Salamine, rapportée par Plutarque dans sa \"Vie de Thémistocle\". On retrouve encore aujourd'hui la chevêche sur les pièces grecques de. Le logo de la société d'édition Les Belles Lettres représente une Chevêche d'Athéna inspirée d'une aryballe protocorinthienne du Musée du Louvre.. Le logo de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (SUPAERO) représente une Chevêche d'Athéna stylisée. La Chevêche d'Athéna est le symbole officieux des Classes Préparatoires Littéraires, souvent représentée dans leurs chambres ou leurs vêtements et/ou conservée en effigie en tant que symbole de la Sagesse. Le logo de l'entreprise Noctua, qui produit des ventilateurs et des ventirads pour PC, représente une Chevêche d'Athéna.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Chevêche d'Athéna (Athene noctua), ou Chouette chevêche, est une espèce d'oiseaux de la famille des strigidés (les chouettes et hiboux) de petite taille à l'aspect trapu. C'est le plus diurne des strigidés, malgré son nom latin (\"noctua\" = littéralement \"oiseau de nuit\", mais plus généralement \"chouette\", \"hibou\"). Dans l'Antiquité grecque, elle était l'attribut d'Athéna, déesse de la Sagesse.", "tgt_summary": null, "id": 706504}
{"src_title": "Le Tampon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Description.", "content": "Une motoneige a la forme d'un traîneau ayant des skis pour la direction, sous la partie avant, et une chenille comme système de propulsion sous la partie arrière. Les motoneiges sont propulsées par des moteurs à deux temps refroidis à l'air ou liquide. Mais avec l'augmentation de la cylindrée, ils sont de plus en plus remplacés par des moteurs à quatre temps à refroidissement liquide, nettement moins polluants. Cependant, les moteurs à deux temps qui sont toujours offerts ont été améliorés pour réduire les émissions polluantes, entre autres en remplaçant les carburateurs par des systèmes d’injection d'essence. La cylindrée des moteurs offerts aux randonneurs, d'un à quatre cylindres, varie de. La moyenne des modèles en 2007, selon les sites de différents constructeurs, se situe entre. Cependant, des moteurs plus puissants, surtout utilisés pour les courses (drag), peuvent atteindre, donnant des vitesse de pointe de en moins de cinq secondes avec des cylindrés de plus de. Ces grosses cylindrées sont offertes par certains constructeurs au public. La transmission est normalement de type à embrayage centrifuge. Certains modèles sont dotés également d'une boîte de vitesses permettant la marche arrière et parfois aussi de changer le rapport final de la transmission, surtout dans le cas de motoneiges conçues pour le travail. Sur certains modèles, la marche arrière est rendue possible électroniquement en inversant le sens de rotation du moteur. Le système de freinage est généralement composé d'un frein à disque qui peut ralentir ou bloquer la rotation de la chenille selon le besoin. L'étrier est actionné soit mécaniquement (à l'aide d'un câble d'acier) ou hydrauliquement, comme c'est le cas sur la plupart des motocyclettes. Sur certains modèles, l'étrier de frein est refroidi par liquide. Le levier du frein est situé sur la poignée gauche du guidon et le levier d'accélérateur sur la poignée de droite. La suspension est composée d'amortisseurs et ressorts à lame ou à boudins pour les skis. Les roues dentées de la chenille sont montées sur des ressorts et jambes de force qui absorbent les cahots. Les motoneiges plus coûteuses et celles de compétition ont des suspensions plus sophistiquées.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Aerosani.", "content": "Les \"aerosani\", ou traîneaux aériens (' ou'en anglais), sont apparus pour la première fois en 1908 en Russie et sont un des ancêtres du transport motorisé sur neige. C'étaient des véhicules très légers de contreplaqué montés sur des skis et propulsés par de vieux moteurs et propulseurs d'avion. Certains ont été équipés d'une mitrailleuse sur le toit. Ils pouvaient transporter de quatre à cinq personnes et remorquer quatre autres sur des skis. Une petite série de ces aéroglisseurs ont été produits au cours de 1915 à 1916 et ont été utilisés lors de la Première Guerre mondiale sur le front russe. Entre 1919 et 1932, les concepteurs développent un certain nombre de types d'aéroglisseurs qui sont utilisés dans l'économie nationale et dans l'armée soviétique, en particulier durant les années 1940 et 1950. Pendant la Grande Guerre patriotique, l'armée soviétique a été équipée des NKL-16 de transport et des NKL-26 de combat. On relève leur utilisation lors de l'opération Iskra en. Ces véhicules sont principalement employés sur des lacs gelés et éprouvent des difficultés sur des terrains en pente ou en neige molle et profonde.", "section_level": 2}, {"title": "Autoneige.", "content": "Les premiers véhicules motorisés spécifiquement conçus pour la neige furent les autoneiges, de lourds véhicules à cabine fermée, des Ford T modifiées où le train roulant était remplacé par des skis et des chenilles. Bien qu'il ne fut pas le seul à y travailler, c'est Joseph-Adalbert Landry qui fait breveter l'invention en 1923, au Canada et aux États-Unis. Il avait transformé une automobile et fait le voyage de entre Mont-Joli et Rimouski avec son procédé. De 1924 à 1948, une centaine de véhicules de la même série sont produits, surtout pour l'industrie forestière. Mais c'est Joseph-Armand Bombardier, de Valcourt au Québec, qui a eu l'ambition de faire de l'hiver une saison où il est aussi facile de se déplacer que pendant les trois autres saisons. Durant l'hiver 1936-1937, il vend ses premières autoneiges B7 (B pour Bombardier et 7 pour sept passagers). Le B7 utilise son brevet du barbotin-chenille (, brevet canadien no 367104), une roue dentée recouverte de caoutchouc et des chenilles sur les roues arrière. C'est ce système de traction partiellement en caoutchouc qui rend instantanément tous les véhicules de Bombardier hautement plus efficaces sur neige que tous les autres véhicules à chenilles de métal ayant pu être inventés à l'époque. Le B7 est un succès, mais ce n'est pas assez pour l'inventeur. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il produit de gros fourgons semi-chenillés à bandes de caoutchouc renforcées de lames d'acier pour les troupes fondés sur son B-12 (1942). Ils servent ensuite d'ambulances, d'autobus scolaires et de transport local en hiver en zone rurale au côté de la série des B (B-12 et C-18). L'entrée en vigueur d'une loi québécoise obligeant les municipalités à déneiger leurs routes coupe drastiquement ce créneau de vente. Les Industries Bombardier se tournent alors vers le travail en forêt et produisent de grosses chenillettes de transport. Plus tard, on produit des véhicules qui servent à damer les pistes de ski et des petits comme chasse-neige de trottoirs.", "section_level": 2}, {"title": "Motoneige.", "content": "L'histoire de sa création est le fruit d’un long travail de recherche réunissant plusieurs inventeurs. Elle commence au tournant des années 1920-1930 par Carl Eliason qui construisit le \"motor toboggan\". Il s'agissait d'un traîneau muni d'un moteur qui entraînait, par chaîne, une courroie de toile comme système de traction. Quelques centaines seront fabriquées dont certaines achetées en 1942 par l’armée américaine mais qui ne verront pas le front européen, contrairement aux autoneiges blindées de Bombardier. Durant les années 1950, plusieurs constructeurs produisent des versions \"mini\" des autoneiges pour une ou deux personnes. Ce sont des véhicules lourds, mus par des moteurs quatre cylindres et des chenilles. Le pionnier de la production industrielle de ces véhicules fut l'entreprise Polaris située à Roseau dans le Minnesota dont les véhicules furent surtout utilisés pour la livraison du courrier dans certaines zones rurales. Le Manitoba fut une terre de prédilection pour ces machines avec les \"Artic-Glider\", \"Autoboggan\", \"Bosak\", \"Huski-Mobile\" et \"Leschasin\". Ils sont assez performants dans la neige durcie par le vent des Prairies canadiennes et du Midwest américain mais ne peuvent avancer dans la neige molle et profonde de l'est du continent. La motoneige telle qu'on la connaît fut développée par Bombardier à la fin des années 1950. En effet, à la suite de la perte d'un fils que Joseph-Armand Bombardier n'avait pu amener à temps à l'hôpital en hiver, il rêvait d'équiper les gens des zones rurales de l'équivalent sur la neige d'une automobile individuelle. Il avait longtemps buté sur le fait que le poids des moteurs rendait l'autoneige individuelle difficilement réalisable. Mais après le développement de moteurs plus légers et grâce aussi à l'utilisation d'une chenille sans fin révolutionnaire conçue et brevetée par son fils Germain, il put en 1959 lancer sous le nom commercial de \"Ski-Doo\" sa nouvelle invention. Cette motoneige devait originellement s'appeler \"ski dog\", mais le « g » mal imprimé dans le texte envoyé à la maison de publicité s'est transformé en « o » dans la campagne publicitaire. Le véhicule trouve dès le début une clientèle auprès des missionnaires, des trappeurs, des prospecteurs, des arpenteurs et d'autres personnes appelées à se déplacer sur les neiges des régions isolées. Mais le grand succès est auprès des sportifs et des amateurs de randonnée, un marché qui lui ouvrira les portes de la production de masse. La popularité du \"Ski-Doo\" amène des compétiteurs dans le marché qui rivaliseront de développements techniques pour attirer les acheteurs. Une des plus curieuses motoneiges produites fut la \"Larven\" par Lenko de Östersund en Suède. Ce modèle produit des années 1960 à la fin des années 1980, était petit avec un moteur au centre du véhicule sur lequel le conducteur s'asseyait et qu'il conduisait avec des skis fixés aux pieds.", "section_level": 2}, {"title": "Production.", "content": "Le nombre de manufacturiers de motoneige a grandement varié depuis ses débuts. En 1959, Bombardier vend et l'engouement pour le \"Ski-Doo\" est rapide durant les années 1960, une période prospère où la classe moyenne migre vers les banlieues, découvre les loisirs et l'automobile. Plusieurs compagnies compétitrices se forment et des multinationales créent des divisions pour produire des motoneiges. En 1971, on compte cent compagnies différentes qui vendent un record de. Le premier choc pétrolier de 1973 porte un coup de massue à cet enthousiasme. La vente diminue de plus de la moitié pour n'être que de en 1977 ; et le nombre de producteurs tombe à six. La maturation du marché, les récessions économiques, le second choc pétrolier, les changements d'habitudes des consommateurs, les hivers plus doux et l'offre d'autres activités hivernales depuis lors, ont produit des hauts et des bas dans le nombre de motoneiges vendues. On ne compte plus maintenant que quatre manufacturiers importants : Et quelques manufacturiers spécialisés comme : En 2006, il s'est vendu à travers le monde, dont les trois quarts en Amérique du Nord. La plupart du reste s'est vendu en Scandinavie. Les ventes des véhicules et des équipements connexes (casques, vêtements, remorques, etc.) ont rapporté d'USD, donnant de l'emploi à dans la production, la vente et le service. On compte plus de de propriétaires enregistrés dans le monde avec les états américains du Michigan (), du Minnesota () et du Wisconsin () ainsi que les provinces canadiennes du Québec () et de l'Ontario () ayant le plus de motoneigistes.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisations.", "content": "Selon un sondage de l’Association internationale des manufacturiers de motoneige (ISMA) fait auprès des consommateurs, près de 80 % des utilisateurs de motoneige l'utilisent pour faire de la randonnée, alors qu'environ 20 % l'utilisent pour le travail, la chasse ou la pêche blanche. La course et les expéditions complètent les autres utilisations populaires de ce véhicule des neiges.", "section_level": 1}, {"title": "Loisir.", "content": "Les premières motoneiges sont achetées dans la région autour de Valcourt, soit celle de l'Estrie au Québec. Les ventes se répandent rapidement à toute la province, aux provinces environnantes comme l'Ontario et le Nouveau-Brunswick ainsi qu'aux États américains du Nord. Conçu à l'origine pour le transport utilitaire, ce sont surtout les randonneurs qui l'achètent en grand nombre et dès le début des années 1960, les premiers clubs de motoneige se forment. Ce sont d'abord des regroupements en général très peu structurés. Cependant, dès 1962, les premiers clubs avec charte et l'Association canadienne de l'autoneige (ACAN) sont créés. En 1968, on assiste à la fondation du Conseil international de la motoneige (ISC) qui regroupe les fédérations de motoneigistes du Canada et des États-Unis. Les premiers adeptes de la motoneige ont été séduits par la liberté de déplacement à travers champs et forêts mais bientôt les propriétaires riverains, surtout des fermiers, se plaignent des dégâts faits à leurs clôtures et terrains ainsi que du bruit. Les clubs et les fabricants de motoneiges commencent à promouvoir l'aménagement de sentiers spécialisés. Par exemple, en 1971, Bombardier lance l\"'Opération Sentiers de Ski-Doo\" en offrant des surfaceuses à prix de rabais. Les clubs s'entendent donc avec les propriétaires intéressés pour obtenir des droits de passage moyennant des redevances et s'équipent pour entretenir les sentiers. Ils se financent en levant des péages sur les sentiers et dans plusieurs juridictions, reçoivent des redevances sur les droits d'immatriculations par les provinces et les États. Finalement, un grand nombre des sentiers à travers le Canada et les États-Unis seront reliés entre eux pour former de véritables routes qui traversent ces pays d'ouest en est et du nord au sud. Le sentier trans-canadien date ainsi de 1998 mais fut précédé de nombreuses sections dans chacune des provinces et territoires. En 2011, selon un décompte fait par l’ISMA à partir des données des différents gouvernements des provinces canadiennes et États américains, il y avait un total d'environ () de sentiers entretenus en Amérique du Nord. Plusieurs de ceux-ci empruntent la voie de lignes de chemins de fer désaffectés ce qui est un tracé idéal pour les pistes cyclables en été et pour la motoneige en hiver. Les motoneigistes, comme les automobilistes, se classent en plusieurs sous groupes. Le plus grand nombre étant des promeneurs du dimanche mais on compte également des casse-cous, des collectionneurs et des adeptes de la modification. Ils sont un important agent économique pour plusieurs régions par leurs dépenses en équipement, en hébergement et en restauration. L'association des manufacturiers estime qu'une motoneige coûte en moyenne (en 2006) et roule par saison. Son propriétaire dépense annuellement pour ses sorties, dont sept à huit nuits à l'hôtel ou au motel. Un grand nombre de motoneigistes vont parcourir de grandes distances avec leur motoneige, ou en louer une à destination, afin de découvrir de nouveaux paysages. Une des attractions de plus en plus populaire pour les touristes européens au Canada en hiver va être une randonnée à motoneige ou même une expédition de plusieurs jours pour découvrir une région. La même chose peut être dite des touristes allant en Scandinavie. La motoneige devient donc un outil de promotion touristique important.", "section_level": 2}, {"title": "Transport.", "content": "Dans les zones isolées arctiques, la motoneige est devenue le moyen de transport numéro un en hiver. L'absence de route rend difficile l'accès d'un autre véhicule et sa rapidité a supplanté le traditionnel traîneau à chien dans bien des régions. Non seulement les Inuits et les Samis, mais également les prospecteurs et trappeurs les utilisent. Dans les domaines skiables, on voit les pisteurs-secouristes (patrouilleurs de ski au Québec) et le personnel se déplacer sur ces véhicules très polyvalents qui peuvent affronter des pentes abruptes. On s'en sert notamment pour le transport des blessés, par traction des civières, et pour la recherche des skieurs perdus hors des pistes. De plus grosses motoneiges vont être utilisées par les hôtels, restaurants et refuges en montagne, autour des stations de ski, pour le transport des invités ainsi que comme moyen de faire visiter leurs installations. On peut leur atteler des remorques légères sur skis pour le ravitaillement des postes isolés dans la montagne. Entre autres, la compagnie Alpina fabrique en Italie des motoneiges à deux chenilles robustes spécialisées pour ce travail. Il est devenu le moyen de locomotion dans les bases de recherche de l'Antarctique et des expéditions arctiques. À ce propos, l'Américain Ralph Plaisted, un vendeur d'assurances du Minnesota, organisa la première expédition à atteindre le pôle Nord par voie terrestre depuis Robert Peary (1909) et Frederick Cook (1908). En 1966, il obtint la permission du gouvernement canadien pour tenter d'atteindre le pôle à partir d'Eureka, dans le Nunavut. En avril 1967, son expédition partit avec dix motoneiges \"Ski-Doo\" fournies par Bombardier mais ne put atteindre que nord, soit à environ de son but, à cause des conditions météorologiques. L'année suivante, il tenta à nouveau sa chance avec de nouvelles motoneiges plus puissantes, des \"Ski-Doo SUPER Olympique\", ayant une traction améliorée grâce à l’insertion de crampons de fer à l’intérieur des chenilles de caoutchouc pour assurer une meilleure traction sur la glace. Plaisted est commandité par Bombardier, le réseau de télévision américain CBS, l'armée canadienne et plusieurs autres groupes d'intérêts canadiens et américains. Il choisit ses coéquipiers en fonction de leurs spécialités dont Gerry Pitzl (navigateur), Walt Pederson (ingénieur mécanique) et Jean-Luc Bombardier, neveu de Joseph-Armand Bombardier (technicien et éclaireur). Ils s'envolent de Montréal vers l'île de Ward Hunt, juste au nord de l'Île d'Ellesmere, soit un point plus au nord que son départ précédent. Ils partent donc sur les glaces de l'Océan Arctique le. Ils doivent affronter des froids extrêmes, des crêtes de glace de plus de de hauteur et des crevasses qu'ils doivent contourner. Ils arrivent finalement à leur but le 19 avril à, après un périple de. Un avion de la United States Air Force les survole et confirme leur position. Plaisted affirme même que son expédition est vraiment la première à atteindre le pôle Nord par la voie terrestre au vu des doutes sur la position atteinte lors des voyages de Perry et Cook.", "section_level": 2}, {"title": "Compétitions.", "content": "La compétition en motoneige débute lorsque les premiers motoneigistes veulent comparer leur adresse et se lancent des défis entre amis. Lorsque les premiers clubs de motoneiges se forment, on organise des courses au niveau local, de façon plutôt spontanée. La popularité de ses courses, et la forte compétition entre les très nombreux constructeurs, amène assez rapidement des compétitions nationales et internationales. Dès le milieu des années 1960, les constructeurs les commanditent, produisent des modèles spécialement pour ces courses et parrainent des équipes. Tout cela afin d'augmenter leurs ventes. Il y a création de catégories selon la cylindrée et le type de courses : courses de vitesses, de cross, etc. Une réglementation apparaît pour la sécurité des participants en Amérique du Nord qui divise ceux-ci entre amateurs et professionnels. En Amérique du Nord, certains champions deviennent aussi connus que les pilotes de Formule 1 en sport automobile. La première crise du pétrole freine l'expansion du réseau de courses et leur nombre va se stabiliser. Les constructeurs se raréfient et les commanditaires diminuent mais les courses demeurent populaires. On voit le remplacement des équipes liées aux fabricants par des coureurs propriétaires qui doivent chercher des commanditaires au cours des années 1970 et 1980. Les fabricants, quant à eux, trouvent encore ainsi dans les courses une base solide pour leurs activités de recherche et de développement mais sans avoir à investir autant d'argent. Les machines évoluent avec un plus grand aérodynamisme, un profil bas, des moteurs plus puissants et des améliorations techniques. Les années 1990 introduisent les sports extrêmes et la motoneige n'y échappe pas. La vitesse devient le facteur dominant. Les motoneiges récentes peuvent atteindre des vitesses de. En compétition, les modèles préparés pour la course peuvent aller jusqu'à.", "section_level": 2}, {"title": "Types de course.", "content": "Les courses d'hiver sont : Il existe aussi des courses hors saison sur d'autres types de terrains, notamment gazon et asphalte, ainsi que des compétitions de sauts au-dessus d'obstacles. On note également des compétitions de distance sur plan d'eau avec une prise d'élan initiale sur la terre ferme ; les motoneiges ont alors un réservoir étanche, un moteur très puissant et une suspension spéciale. Cette pratique est communément appelée (ou ). Toutes ces compétitions sont en général des spectacles plutôt que des sports mais sont populaires. Un des grands rassemblements de ce genre est celui du de Minneapolis, dans le Minnesota, qui met en vedette des courses d'accélération sur gazon. La compétition de Granstburg (Wisconsin), qui met en vedette des professionnels et des semi-professionnels dans des courses de cross et d'accélération sur lac, est une compétition sanctionnée par des prix.", "section_level": 3}, {"title": "Temple de la renommée (\"\").", "content": "On retrouve plusieurs musées consacrés à la motoneige dont l'un en particulier axé sur le sport. Il s'agit du \"Snowmobile Hall of Fame and Museum\" (Temple de la renommée des courses de motoneige) de Saint-Germain au Wisconsin. On y retrouve une collection de machines de course et autres objets de collection reliés à ce sport. On y voit également une galerie de photos des champions, dont Gilles Villeneuve qui deviendra un célèbre coureur de Formule 1.", "section_level": 3}, {"title": "Motoneige dans les arts.", "content": "Plusieurs films ont utilisé des motoneiges dans des scènes d'action, citons : On retrouve la motoneige dans des jeux vidéo dont :", "section_level": 2}, {"title": "Jouets et autres miniatures.", "content": "Il existe diverses miniatures utilisant la motoneige comme thème, par exemple :", "section_level": 2}, {"title": "Inconvénients.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pollution.", "content": "Comme tout véhicule automobile à combustion interne, la motoneige rejette dans l'atmosphère des gaz qui augmentent la pollution, en particulier pour les utilisateurs qui se suivent. Comme la motocyclette, son niveau sonore peut être important. Les fabricants ont beaucoup travaillé à réduire ces facteurs. Ainsi le moteur à deux temps est de plus en plus remplacé par celui à quatre temps plus efficace, moins bruyant et moins polluant. Les motoneiges actuelles produisent par exemple 90 % moins de bruit que celles des années 1960. La réglementation oblige actuellement le niveau sonore à être au maximum de à du passage d'une motoneige. Cependant, ce bruit a des effets cumulatif chez les utilisateurs et répétitif chez les riverains des pistes. Les scientifiques notent des dommages causés par le tassement de la neige : imperméabilisation de la couche de surface qui cause des problèmes de ruissellement lors de pluies hivernales, plus grande conductivité thermique qui augmente la profondeur du gel sur les pistes et érosion printanière. Les effets sur les animaux sont plus difficiles à évaluer. Les études sont contradictoires à ce sujet, certains animaux se tiennent loin des sentiers, fuyant le bruit, et d'autres les utilisent pour leurs déplacements. Les gouvernements réagissent lentement à ces problèmes face au lobby des utilisateurs et producteurs de motoneige. Par exemple, le gouvernement canadien n'a ainsi émis des règlements qu'en janvier 2005 afin de diminuer les émissions polluantes. Des chercheurs indépendants se penchent sur le problème comme dans le cas de l'automobile. Même des étudiants s'en mêlent comme ceux de l'École Polytechnique de l'Université de Montréal qui ont soumis un projet de quasiturbine pour améliorer les performances de la motoneige et ceux de l'École de technologie supérieure (ÉTS) de l'Université du Québec qui travaillent depuis 2003 à rendre des motoneiges conventionnelles deux temps plus écologiques (injection directe et utilisation d'éthanol E85) afin de participer au \"Clean Snow Mobile Challenge\". La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec est partenaire des étudiants de l'ÉTS et suit de près les essais des futurs ingénieurs, en particulier celui de l'utilisation de l’éthanol cellulosique fabriqué à partir des rebuts forestiers et agricoles, évitant l'utilisation de céréales nécessaires à l’alimentation.", "section_level": 2}, {"title": "Comportements irrespectueux.", "content": "Certains adeptes ont des comportements peu respectueux des autres et de la propriété des riverains des pistes. La vitesse excessive, la randonnée hors-sentiers qui endommage la végétation et le comportement agressif sont leurs caractéristiques. Excédés par leur comportement, certains ont pris des mesures pour faire cesser l'activité des sentiers dans leur secteur et pour faire interdire la motoneige dans les parcs de conservation. Ainsi en 2004, des propriétaires en bordure du sentier qui passe dans la région des Laurentides, au nord de Montréal, ont obtenu un arrêt de cour afin d'interdire l'accès aux motoneiges. Dans une intervention inédite, le gouvernement du Québec a émis une loi spéciale pour redonner temporairement cet accès afin de ne pas perturber une activité économique importante dans la région et dans le reste du Québec.", "section_level": 2}, {"title": "Accidents.", "content": "Comme pour l'automobile, chaque année amène son lot d'accidents mortels, surtout lors de collisions avec d'autres motoneiges ou avec des arbres. On peut citer le cas du Minnesota, où chaque année, environ dix personnes décèdent dans ce type d'accident. Un facteur fréquent dans ces accidents est l'alcool alors que certains motoneigistes ont tendance à croire que le fait d'être en congé et hors de la route les soustrait à l'éthique. En Saskatchewan, sur relevés entre 1995 et 1999, 21 étaient liés à l'alcool. Les motoneigistes qui pratiquent le hors-pistes sont souvent impliqués dans des accidents. On recense également des cas de noyades parmi les conducteurs. En effet, les sentiers passent à l'occasion sur des lacs ou des cours d'eau gelés. Bien que les bénévoles des clubs de motoneigistes balisent les sentiers et signalent les conditions dangereuses, il arrive que l'épaisseur de la glace ne soit pas suffisante pour supporter le poids des engins à cause d'un redoux. La « tolérance zéro » vis-à-vis de la consommation d’alcool et le respect des limites de vitesse (par exemple en sentier, sauf zone résidentielle à en général) sont primordiaux pour la sécurité à motoneige. La connaissance des signaux de la main est également très importante pour avertir les autres motoneigistes des obstacles sur la piste ou des manœuvres qu'on va effectuer.", "section_level": 2}, {"title": "Règlementation.", "content": "Les règles régissant l'utilisation des motoneiges ont évolué avec l'accroissement de l'usage et selon les juridictions. Au Canada et aux États-Unis, les règles routières sont du ressort des provinces et des États ce qui crée une disparité lorsqu'on passe les frontières entre ceux-ci. En Scandinavie, chaque pays a sa réglementation. Les juridictions plus densément peuplées, où les motoneigistes doivent passer plus souvent sur des propriétés privées et traverser le réseau routier, tendent à avoir des règlements les plus restrictifs, comme au Québec. Les règles s'appliquent à tous les sentiers publics, des policiers sont chargés du respect de la loi comme sur une route. Elles portent sur l'âge, l'immatriculation, les droits payés pour l'utilisation des sentiers, les assurances, les limites de vitesses et les accessoires de sécurité. En général, dans l'est du continent nord-américain et autour du Midwest, il faut au moins avoir pour conduire une motoneige et suivre un cours pour obtenir le permis mais certaines juridictions exigent un âge minimum de. Il est également nécessaire d'y être assuré contre la collision et pour la responsabilité civile à des niveaux qui varient et porter le casque de sécurité. Des frais d'utilisation pour les pistes sont inclus ou non dans l'immatriculation. Dans le Nord canadien comme au Yukon, il n'y a pas d'âge minimum, de permis, d'immatriculation, d'assurances ou de port obligatoire du casque car on considère la motoneige comme un moyen de transport essentiel dans ces zones éloignées. Dans l'ouest du continent nord-américain, les règles sont quelque part entre ces deux extrêmes selon l'usage de la motoneige et la mentalité qui y est en général à tendance libertaire. En France, la pratique pour le loisir est seulement autorisée sur des sentiers balisés dans les stations de sport d'hiver dans des tracés sur le domaine skiable, une fois les pistes fermées. L'activité se pratique à partir de 12 ans en tant que passager et à partir de 18 ans en tant que pilote. Toute autre utilisation, en particulier sur les voies publiques, n'est pas permise sauf en cas de force majeure, comme lors d'une tempête de neige qui coupe les accès routiers, ou pour un usage utilitaire dans un domaine skiable et finalement dans des lieux spécialement prévus pour des compétitions sportives sur neige.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une motoneige (également appelée scooter des neiges en France et, par antonomase, Ski-Doo au Québec, habituellement écrit \"skidoo (marque déposée par BRP\") est un petit véhicule motorisé, mû à l'aide d'une ou deux chenilles, et équipé de skis pour la direction. Elle ne nécessite ni route, ni piste. La motoneige peut avoir un usage utilitaire ou de loisir. Elles sont ainsi utilisées pour la randonnée dans les régions urbanisées du sud des pays nordiques alors que leur développement au cours du a considérablement modifié les déplacements dans les régions arctiques en remplaçant les moyens de transport traditionnels tels que traîneaux à chiens ou à rennes et en augmentant grandement la mobilité des populations concernées. Un conducteur de motoneige ou une personne pratiquant ce sport est un \"motoneigiste\".", "tgt_summary": null, "id": 2200036}
{"src_title": "Intonation musicale", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Cause.", "content": "Il s'agit de maladies génétiques atteignant la production de l'hémoglobine. Cette dernière est formée de quatre sous-unités, deux alpha et deux bêta dans le cas de l'hémoglobine adulte (HbA). Suivant le type de sous-unités atteint, on parle de thalassémies alpha ou de thalassémies bêta.", "section_level": 1}, {"title": "Thalassémies alpha.", "content": "Les alpha-thalassémies se caractérisent par un déficit de chaîne de globine-alpha dans l'hémoglobine. Elles affectent donc la synthèse des 3 sortes d'hémoglobine : HbA, HbA2 et HbF, puisque toutes contiennent la chaîne alpha ; dans ces cas la vie n'est possible que grâce à la formation de quantités importantes d'hémoglobines anormales ne se composant que des chaînes dont la synthèse n'est pas entravée : l'HbH et l'Hémoglobine Barts. Ces maladies sont rares et à distribution ethnique localisée (certaines régions d'Afrique, d'Arabie saoudite, d'Inde ou de Thaïlande).", "section_level": 2}, {"title": "Thalassémies bêta.", "content": "Les bêta-thalassémies, appelées aussi, se caractérisent par l'absence de la chaîne β de l'hémoglobine. Seule la synthèse de l'HbA est entravée. Près de 200 allèles ont été décrits, concernant soit le gène de la chaîne β, soit, beaucoup plus rarement, des gènes régulateurs. Elles touchent chaque année enfants à la naissance dans le monde.", "section_level": 2}, {"title": "Mécanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Alpha-thalassémies.", "content": "Le génome humain comporte quatre gènes α-globine qui codent les chaines α de l'hémoglobine. Ils sont situés deux par deux (α1 et α2) sur chaque chromosome 16. Les alpha-thalassémies sont dues le plus souvent à une délétion emportant un ou deux gènes, plus rarement à des mutations ponctuelles ou des insertions dans un gène α. Ces anomalies peuvent ne toucher qu'un seul gène ( -α/αα ), c'est une forme hétérozygote dite silencieuse car asymptomatique avec examens normaux (parfois microcytose inconstante). Quand deux gènes sont touchés, en forme hétérozygote en cis ( --/αα ), ou en forme homozygote en trans ( -α/-α ), il s'agit d'une thalassémie dite mineure, avec un taux d'hémoglobine normal ou légèrement abaissé. Quand trois gènes sont touchés ( --/-α ), la thalassémie est dite hémoglobinose H, elle se présente comme une anémie hémolytique régénérative, microcytaire et hypochrome, de degré variable, pouvant s'aggraver par des facteurs externes (infection, médicament, oxydant alimentaire...). On peut aussi observer ictère, lithiase biliaire, ou hyper-absorption digestive du fer. Quand quatre gènes sont touchés ( --/-- ), la thalassémie constitue un hydrops fetalis incompatible avec la vie (mort \"in utero\" ou anasarque fœto-placentaire à la naissance). Le déficit de chaînes alpha entraine une diminution d'hémoglobine normale et la formation d'hémoglobines anormales (hémoglobine Bart's, hémoglobine H). L'importance du déséquilibre, entre les chaînes déficientes alpha et les chaînes non alpha, explique les différentes anomalies hématologiques observées.", "section_level": 2}, {"title": "Bêta-thalassémies.", "content": "Dans la bêta-thalassémie hétérozygote, il y a une diminution de la synthèse de l'hémoglobine à l'origine de la microcytose et l'hypochromie. La petite taille des érythrocytes est compensée par leur nombre d'où une pseudo-polyglobulie (6 à 7 millions d'hématies/mm3). Par ailleurs, l'augmentation relative de synthèse des chaînes conduit à l'élévation du taux d'hémoglobine A2 (> 3,5 %). Dans la bêta-thalassémie homozygote, l'excès relatif des chaînes alpha précipite dans l'érythroblaste et entraîne sa lyse par toxicité membranaire, ce qui est à l'origine d'une érythropoïèse inefficace. Les érythroblastes capables de synthétiser l'hémoglobine F parviennent à produire des réticulocytes et des globules rouges matures. Les hématies circulant sont microcytaires, c'est-à-dire de petite taille, déformés (poïkilocytose) et ont une durée de vie raccourcie. L'anémie est due à 2 mécanismes : l'érythropoïèse inefficace et l'hyperhémolyse. L'anémie profonde induit une hypersécrétion d'Érythropoïétine induisant une stimulation de l'érythropoïèse. L'expansion de ce secteur peut atteindre 30 fois la normale. Ceci a pour conséquence des déformations osseuses intéressant les os du crâne, la région malaire, les maxillaires et les extrémités des os longs principalement. Par ailleurs, l'hyperhémolyse et la métaplasie myéloïde sont à l'origine de la splénomégalie (rate augmentée de volume) et de l'hépatomégalie (foie augmenté de volume). Enfin ces patients présentent souvent une surcharge martiale en rapport avec l'hyperabsorption digestive de fer et surtout les transfusions itératives ; surcharge martiale qui peut conduire à une hémochromatose avec ses complications endocrinienne, cardiaque et hépatique. En France, en 2011, les cellules du cordon ombilical d'un nourrisson pour soigner la bêta-thalassémie de sa sœur ainée a été le premier exemple français de \"bébé médicament\". Cette solution a permis de soigner la maladie de sa sœur.", "section_level": 2}, {"title": "Incidence et prévalence.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Dans le monde.", "content": "Le gène thalassémique est largement répandu parmi les populations occupant les bords de la Méditerranée (\"Thalassa\" = la mer en Grec ancien), en Corse, en Italie et en particulier dans le delta du Pô, en Sardaigne, en Sicile ; en Grèce, en Crète, à Chypre au Liban, en Syrie et en Turquie. D'autres foyers (peut-être dus à un allèle différent) existent en Thaïlande, au Laos, en Inde, en Chine, aux Philippines et dans certaines régions d'Afrique. Les plus fortes fréquences (porteurs du gène) se trouvent à Chypre (14 % de la population), en Sardaigne (10 %) et en Asie du Sud-Est. Du fait des migrations et des métissages, le gène se retrouve dans toutes les parties du monde, chez un 1,5 % de la population mondiale (80 à 90 millions de personnes). La prévalence globale de la β-thalassémie est estimée à 288 000 cas, dont 60 à 80 % nécessitent un traitement. L'incidence annuelle des cas symptomatiques serait de l'ordre de 1 pour cent mille habitants dans le monde et de 1 sur dix mille en Europe. Aux États-Unis et dans l'Union Européenne, la prévalence est estimée à 15 000 cas, avec 1500 enfants naissant chaque année avec la maladie. Dans la plupart des autres régions (Afrique du Nord, Moyen-Orient, Asie), l'accès aux traitements est limité et les patients exposés à un risque accru dès leur plus jeune âge.", "section_level": 2}, {"title": "En France.", "content": "Les premiers cas de β-thalassémie majeure ont été décrits au début des années 1950. À la suite des migrations en provenance d'Europe du Sud et d'Afrique du Nord (années 1960), ces cas se sont faits plus nombreux : 362 patients atteints de forme majeure ou intermédiaire en 2002. Dans le cadre du plan Maladies rares, un centre de référence « Thalassémie » a été créé en 2006, ainsi qu'un registre national. En 2013, 550 patients étaient enregistrés, avec une dizaine de nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Ces patients sont majoritairement originaires du bassin méditerranéen (Corse, Italie, Sardaigne, Grèce, Turquie, Afrique du Nord ) et du Sud-Est asiatique. Par comparaison, le nombre de patients atteints de drépanocytose en France était estimé en 2009 à plus de.", "section_level": 2}, {"title": "Avantage contre le paludisme.", "content": "La β-thalassémie est fréquente dans les régions endémiques pour le paludisme parce qu'elle aide à protéger les porteurs contre cette maladie (souvent létale dans les pays en voie de développement). En raison d'une polyglobulie relative et d'une concentration plus faible en hémoglobine des globules rouges, les thalassémiques (voir avantage hétérozygote), sont relativement protégés du paludisme : nombre de globules rouges survivants plus important et crise paludique moins souvent mortelle. La malaria n'a été éliminée d'Italie que récemment, fin des années 1940, début des années 1950.", "section_level": 2}, {"title": "Diagnostic de la bêta thalassémie.", "content": "La thalassémie se présente cliniquement sous trois degrés de gravité : majeure, intermédiaire et mineure.", "section_level": 1}, {"title": "Forme majeure.", "content": "La thalassémie majeure est secondaire à une forme homozygote (deux allèles atteints de la même façon, sur les deux chromosomes) ou à une forme hétérozygote composée (un allèle déficient mais de manière différente sur chaque chromosome). Le diagnostic est le plus souvent porté à l'âge de 6 mois à 2 ans. L'anémie est typiquement microcytaire et hypochrome. Le taux d'hémoglobine peut être inférieur à /. L'électrophorèse de l'hémoglobine fait le diagnostic montrant un pourcentage d'HbF constamment augmenté et majoritaire tandis que le pourcentage de l'HbA2 est normal ou élevé. L'hyperbilirubinéme libre est le témoin de l'hémolyse.", "section_level": 2}, {"title": "Forme mineure et intermédiaire.", "content": "Ces formes comportent une anémie modérée ne nécessitant pas de transfusions répétées. Pour la bêta-thalassémie mineure : il n'y a pas de symptomatologie clinique. Il peut cependant exister une légère splénomégalie. La biologie montre une microcytose sans anémie ou seulement modérée, une pseudo-polyglobulie avec des globules rouges en nombre supérieur à 5 à 7 millions/mm, une hypochromie et un taux d'HbA2 supérieure à 3,5 %. En cas d'anémie franche; il faut rechercher une cause aggravante, et déterminer le statut martial pour faire le diagnostic différentiel avec une anémie ferriprive (pas de carence en fer dans la thalassémie).", "section_level": 2}, {"title": "Traitements.", "content": "La thalassémie mineure est le plus souvent asymptomatique et ne nécessite pas de traitement spécifique. Le dépistage des hétérozygotes a pour enjeu l'identification des couples à risques pour les informer et les prendre en charge (conseil génétique).", "section_level": 1}, {"title": "Définitifs.", "content": "La transplantation de moelle n'est proposée que dans les formes graves. Il peut être fait par allogreffe de moelle osseuse, avec un donneur de moelle : utilisé dans de nombreuses maladies du sang, notamment les leucémies. Il suscite l'espoir mais présente des risques mortels : complications hépatiques (maladie veino-occlusive dues à la chimiothérapie intensive pouvant évoluer vers une défaillance multiviscérale), maladie du greffon contre l'hôte, réactivation virale ou parasitaire lors de l'immuno-dépression. Plus le traitement intervient tôt dans la vie et plus le taux de réussite augmente. Cela pose le problème du donneur qu'on recherche généralement dans la famille pour des raisons d'histocompatibilité HLA. De plus, en raison du rapport bénéfice/risque, il est indiqué pour les nourrissons, enfants et adolescents. Pour l'adulte des critères péjoratifs ont été établis afin d'évaluer le risque d'échec ou de morbidité. L'âge, le taux de ferritine, l'état du foie (fibrose, hépatomégalie, hépatite) sont à considérer. En raison de difficultés « hémo-phagocytaires » la splénectomie est aussi à envisager. La greffe peut être autologue, associée à une thérapie génique : l'idée est d'injecter le sang du cordon ombilical comprenant les cellules souches dans le patrimoine génétique desquelles aura été instillé un « gène médicament » via un vecteur viral (lentivirus du Sida modifié). Ainsi on peut corriger des cellules souches hématopoïétiques de moelle osseuse du malade même ce qui permet de se passer d'une concordance des groupes HLA ; on les infecte par un virus sain thérapeutique puis on les réinjecte en les laissant diffuser après une chimiothérapie (greffe autologue). Cette technique a été tentée chez deux patients, avec un bon résultat pour l'un d'eux, traité en 2007. Elle a le mérite de ne pas nécessiter de donneur extérieur (allogreffe) et d'éviter les rejets (maladie du greffon), mais ne dispense pas des lourdeurs d'une chimiothérapie intensive et de ses risques. Cette approche semble concluante. L'essai clinique élargi à 22 volontaires souffrant de bêta-thalassémie a permis en 2018 de prononcer 12 cas de guérison (avec 4 ans de recul) ; trois autres patients ont vu leur situation s'améliorer ; aucun ne fait de complication ; il n'y a aucun effet secondaire. L'entreprise à l'origine de cette technique se dit prête à lancer « des essais cliniques de phase 3 sur plusieurs continents avant d’effectuer la demande de mise sur le marché de ce médicament biologique ». Une approche similaire est envisagée pour traiter la drépanocytose, une autre hémoglobinopathie.", "section_level": 2}, {"title": "Palliatifs.", "content": "Le traitement consiste en des transfusions sanguines en fonction du dosage de l'hémoglobine, environ une fois par mois. Les transfusions maintiennent un taux d'hémoglobine aux alentours de, évitent l'apparition des signes cliniques. Elles sont maintenues à vie si une allogreffe de moelle est impossible (sans transfusion, l'espérance de vie atteint rarement 8 ans dans les formes graves). L'élimination de l'excès de fer (surcharge martiale) dû à l'apport extérieur chronique de sang et à la mort prématurée des globules rouges mal formés (apoptose) est indispensable. Pour éviter ces dépôts toxiques un peu partout dans le corps, on a longtemps utilisé un chélateur (la deferoxamine) qui fixe le fer et l'élimine via les voies naturelles, diminuant ainsi les complications de cette maladie ainsi que la mortalité. Toutefois le traitement est lourd et usant : piqûres quasi journalières avec des perfusions qui durent plusieurs heures (une dizaine parfois). Étant donné la faible compliance, un traitement par voie orale plus aisé existe (défériprone et deferasirox), avec des performances moindres mais semble-t-il « acceptables ». Un compromis pourrait être l'association d'un chélateur par voie orale avec la deferoxamine. La chélation du fer a permis d'augmenter l'espérance de vie des malades d'une dizaine d'années (sans chélation l'espérance de vie est d'une vingtaine d'années). L'ablation de la rate (splénectomie) est souvent conseillée en raison d'un filtrage rigoureux, voire anormal des cellules sanguines et immunitaires qui augmente sensiblement la fréquence des transfusions. Un médicament, le luspatercept est une protéine recombinante. Elle se lie spécifiquement à ligand appartenant à la super-famille des facteurs de croissance transformant. Ceci a pour conséquence une augmentation des dernières étapes de l'érythropoïèse. C'est un agent de maturation des érythrocytes ce qui conduit à une augmentation du taux d'hémoglobine observée sur un modèle animal (souris) par un mécanisme qui n'est pas complètement compris. Dans une étude préliminaire on a observé une diminution d'au moins 20 % du nombre d'unités de culot globulaire transfusé.Dans une étude internationale datant de 2020, incluant plus de 200 malades on observe une diminution de 30 à 50 % du nombre d'unités transfusées.Au premier trimestre 2020 ce médicament n'est pas disponible en France.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution.", "content": "Dans le cas d'une thalassémie majeure, sans traitement, l’espérance de vie de l'enfant ne dépasse guère 20 ans. L'anémie chronique sévère entraîne des déformations faciales (type mongoloïde), nanisme, ventre proéminent (foie et rate volumineux), des déformations osseuses, une splénomégalie et une hépatomégalie. Il existe une pâleur et une asthénie profonde surtout en fin de cycle chez la fille pubère. La puberté est souvent retardée. La surcharge en fer peut entraîner une hémochromatose et les signes qui s’ensuivent : diabète insulino-dépendant, lésions oculaires, atteintes hypophysaires et donc hormonales (trouble de l'érection, retard des règles), fibrose hépatique, désordres cardiaques, douleurs articulaires (genoux, doigts...). Il peut exister un état d'hypercoagubilité avec les complications qui en découlent. Les thalassémies mineures comportent une anémie modérée qui n'entraine pas de symptômes apparents et n'a pas de graves répercussions sur la qualité de vie. Il n'y a pas de nécessité de transfusion.", "section_level": 1}, {"title": "Conseil génétique.", "content": "Il s'agit d'une maladie à transmission autosomique récessive. En France, compte tenu de la faible prévalence de la maladie, le diagnostic génotypique des lésions moléculaires responsables, établi par la biologie moléculaire, n'est pas nécessaire au diagnostic, mais indispensable au diagnostic prénatal. Le dépistage des hétérozygotes identifiant les couples à risque peut amener à proposer un conseil génétique informant sur le risque de bêta-thalassémie majeure pour la descendance, et les possibilités de recours (prise en charge, diagnostic prénatal, interruption médicale de grossesse, diagnostic préimplantatoire). Quand les thalassémies représentent un problème de santé publique, comme à Chypre (1 cas pour 1000 habitants dans les années 1970), des politiques de dépistage de masse sont mis en place, notamment le dépistage pré-nuptial qui a réduit de 90 % le nombre de naissances d'enfants thalassémiques. Ces politiques peuvent soulever des problèmes éthiques. Elles demandent une information éclairée des personnes à risques, adaptée à l'environnement culturel et religieux (implication des leaders d'opinion et des responsables locaux).", "section_level": 1}], "src_summary": "Les thalassémies, encore appelées dans leur forme majeure anémie ou maladie de Cooley (Thomas Benton Cooley), sont des formes d'anémies héréditaires, faisant partie des hémoglobinopathies (anomalies qualitatives ou quantitatives de l'hémoglobine des globules rouges). Cela se traduit par une anémie assez importante. On observe également une hypertrophie de la rate et des déformations du crâne et des os longs. La maladie est également connue sous l'appellation populaire de « maladie méditerranéenne ». ", "tgt_summary": null, "id": 1699844}
{"src_title": "Étang", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Caractéristiques physiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Généralités.", "content": "Phobos est un corps très irrégulier, de dimensions, bien trop peu massif pour être en équilibre hydrostatique et donc pour avoir pris une forme quasi sphérique ; il s'agit d'ailleurs de l'un des plus petits satellites naturels connus du Système solaire. Du fait de sa forme mais surtout de sa vitesse de rotation et de sa proximité avec Mars, la gravité ressentie à sa surface varie d'environ 210 % suivant l'endroit où elle est mesurée. Phobos est un corps sombre qui semble être composé de chondrite carbonée, une composition similaire à celle des astéroïdes de dans la ceinture d'astéroïdes externe. Cependant, la masse volumique de Phobos est trop faible pour qu'il soit intégralement composé de roche et il possède une porosité significative. Il a été suggéré que Phobos pourrait contenir un réservoir de glace substantiel, mais des observations spectrales ont écarté cette hypothèse. La sonde soviétique détecta que des gaz s'échappaient de Phobos en quantité faible mais régulière. Malheureusement, la sonde tomba en panne avant d'avoir pu déterminer la nature de ce gaz. En 1989, cette sonde a été insérée sur une orbite de quasi-satellite par rapport à Phobos. Des images provenant de montrent que Phobos est recouvert d'une couche de régolithe d'au moins d'épaisseur ; on pense qu'il provient d'impacts avec d'autres corps, mais on ignore comment il a pu adhérer à un objet ne possédant quasiment pas de gravité. Au cours de l'été 2008, la sonde Mars Express a permis de préciser quelques caractéristiques de Phobos, dont la masse et la densité.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques géologiques.", "content": "De nombreux cratères sont présents à la surface de Phobos. Le plus grand de ces cratères est nommé « Stickney », du nom de jeune fille de l'épouse d'Asaph Hall. Comme le cratère Herschell sur Mimas, mais à une échelle plus petite, l'impact qui a créé le cratère Stickney a probablement failli faire éclater Phobos. Des sillons s'étendent à la surface de Phobos, mesurant typiquement moins de de profondeur, de largeur et jusqu'à de long. Initialement, on supposait qu'ils résultaient de l'impact ayant formé le cratère Stickney, mais des analyses de données provenant de Mars Express ont révélé une origine indépendante : il s'agit de dépôts de matériaux déplacés par des impacts provenant de la surface de Mars. La météorite de Kaidun a été présentée comme originaire de Phobos, mais la composition détaillée de la lune n'étant pas connue, ceci est difficile à vérifier. Les caractéristiques géologiques de Phobos sont nommées d'après les astronomes qui ont étudié le satellite, ainsi que des personnages et des lieux des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. Plusieurs cratères ont été nommés, ainsi qu'une dorsale, Kepler Dorsum, d'après l'astronome Johannes Kepler.", "section_level": 2}, {"title": "Orbite.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "Phobos se déplace sur une orbite relativement circulaire (0,0151 d'excentricité) et faiblement inclinée (1,093° par rapport à l'équateur de Mars). Avec un demi-grand axe de, Phobos orbite à seulement au-dessus du sol martien (le rayon de Mars est d'environ ). Il est donc plus proche de la planète que tout autre satellite naturel du Système solaire. Par comparaison, la Lune orbite à de la Terre. Phobos orbite en dessous de l'orbite synchrone, c'est-à-dire qu'il réalise une révolution autour de Mars en moins de temps qu'il n'en faut pour que Mars ne tourne sur elle-même : sa période orbitale n'est que de, tandis que le jour martien est de l'ordre de. Pour un observateur martien, Phobos se lève à l'ouest, traverse le ciel rapidement (en ou moins) et se couche à l'est, à peu-près deux fois par jour, à d'intervalle. Son orbite est si basse qu'il ne peut pas être aperçu depuis les régions polaires (à partir de 70,4° de latitude) et reste à ces endroits en dessous de l'horizon. La taille apparente de Phobos depuis Mars varie suivant la latitude et la position du satellite dans le ciel. Pour un observateur situé à l'équateur, Phobos possède un diamètre angulaire de 0,14° au lever et de 0,20° au zénith, une augmentation de 45 %. À titre de comparaison, le Soleil a un diamètre apparent de 0,35° dans le ciel martien ; la Lune vue de la Terre mesure environ 0,5°. Un observateur martien situé à des latitudes plus élevées percevrait Phobos plus petit parce qu'il en serait significativement plus éloigné. Les phases de Phobos peuvent être perçues depuis Mars ; sa période synodique est seulement plus longue que sa période sidérale.", "section_level": 2}, {"title": "Transits.", "content": "Pour un observateur martien, Phobos transite régulièrement devant le Soleil. Il n'est pas assez grand pour couvrir le disque solaire dans son intégralité et ne peut donc pas créer d'éclipse totale. Plusieurs de ces transits ont été photographiés par le rover \"\". Pendant ces transits, l'ombre et la pénombre de Phobos est visible à la surface de Mars et a été photographiée par plusieurs sondes spatiales.", "section_level": 2}, {"title": "Évolution.", "content": ": la Lune, par exemple, s'éloigne de la Terre d'environ par an. L'orbite basse de Phobos indique qu'il sera un jour détruit : les forces de marée abaissent progressivement son orbite, au rythme actuel de par siècle. Les calculs indiquent que Phobos touchera la haute atmosphère martienne d'ici une trentaine de millions d'années ( d'années). La faible densité de Phobos (), sa composition (voisine de celle des chondrites carbonées) et la présence du cratère Stickney indiquent que l'intérieur de Phobos est peu cohérent, poreux et largement fracturé : d'ici d'années, les contraintes dues aux marées feront se disperser la majeure partie de Phobos en petits fragments, qui formeront un anneau en. Des blocs plus rigides que la moyenne tomberont sur Mars suivant des trajectoires obliques, et à relativement faible vitesse, formant des cratères d'impact allongés. L'anneau, de densité initiale voisine de celle des anneaux principaux de Saturne, se dissipera ensuite en.", "section_level": 2}, {"title": "Origine.", "content": "Phobos et Deimos ont tous les deux beaucoup de caractéristiques en commun avec les astéroïdes de, au niveau du spectre, de l'albédo et de la masse volumique. En conséquence, il a été postulé que les deux satellites pourraient provenir de la ceinture d'astéroïdes et auraient été capturés par Mars. Cependant, les deux lunes sont situées sur des orbites très circulaires très peu inclinées par rapport au plan équatorial de Mars. On attendrait de lunes capturées des orbites excentriques et des inclinaisons aléatoires. D'autre part, les images de Phobos envoyées par la sonde montrent clairement une zone bleue près du bord d'un cratère, sur une surface par ailleurs rouge. Un tel contraste est rare sur un astéroïde. Des astronomes estiment que le bleu correspond à du sol récemment mis à nu, n'ayant pas encore été coloré en rouge ; pour d'autres, il s'agit d'une matière souterraine totalement différente qui surgit à l'extérieur. L'hypothèse aujourd'hui privilégiée fait des deux lunes le résidu d'un impact entre Mars et un objet céleste plus petit : rassemblement des débris en un anneau planétaire, formation d'une douzaine de satellites à partir de l'anneau puis perte de tous ces satellites par effets de marée, à l'exception des deux plus éloignés (voir Satellites naturels de Mars#Origine).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Découverte.", "content": "Phobos fut découvert le par l'astronome américain Asaph Hall à l'observatoire naval de Washington, vers, soit vers le à l'heure moyenne de Washington. Hall avait également découvert Déimos, l'autre satellite de Mars, quelques jours avant. Les noms des satellites, originellement épelés \"Phobus\" et \"Deimus\", furent suggérés par Henry Madan (1838-1901), professeur au collège d'Eton, d'après le de l'Iliade, lorsqu'Arès appelle ses deux fils, Phobos et Déimos.", "section_level": 2}, {"title": "Phobos « creux ».", "content": "Dans les et 1960, l'orbite inhabituelle de Phobos et sa faible densité ont conduit à spéculer qu'il pourrait s'agir d'un objet artificiel creux. En 1945, Sharpless réduisit les observations de Phobos effectuées entre 1877 et 1941 et en déduisit une accélération séculaire du satellite. Vers 1958, l'astrophysicien russe Iossif Chklovski, étudiant l'accélération du mouvement orbital de Phobos, indiqua que Phobos s'était décalé, en quelques décennies seulement, de deux degrés et demi sur son orbite par rapport à la position prédite. Pour expliquer ce fait anormal, il suggéra alors que le satellite était creux, formé d'une mince couche de métal. Chklovski basa ses analyses sur des estimations de la densité de la haute atmosphère martienne et en déduisit que pour prendre en compte un léger freinage, Phobos devait être très léger ; un calcul conduisit à le modéliser par une sphère d'acier creuse de de diamètre et de moins de d'épaisseur. En, dans une lettre au journal \"\", Fred Singer, conseiller scientifique du président des États-Unis Eisenhower, soutint la théorie de Chklovski, allant jusqu'à affirmer que « le but [de Phobos] est probablement de balayer les rayonnements dans l'atmosphère martienne, afin que les Martiens puissent exploiter les alentours de leur planète ». Par la suite, l'existence de l'accélération ayant conduit à ces assertions fut mise en doute, et le problème avait disparu en 1969. Les études antérieures surestimaient la perte d'altitude de Phobos en utilisant des valeurs de /an qui furent par la suite révisées à /an. Les perturbations de l'accélération du satellite sont désormais attribuées à des effets de marée qui n'étaient pas pris en compte alors. La masse volumique de Phobos est actuellement évaluée à, ce qui ne correspond pas à une coquille creuse. En outre, les images obtenues par les sondes spatiales depuis les indiquent clairement que Phobos est un objet d'origine naturelle, amplement cratérisé à l’instar de la plupart des lunes du Système solaire. L'analyse des données recueillies en 2008 par la sonde MEX de l'Agence spatiale européenne montre cependant que Phobos présente une forte porosité,. Ce résultat est difficile à réconcilier avec l'hypothèse selon laquelle Phobos serait un ancien astéroïde capturé par Mars.", "section_level": 2}, {"title": "Exploration.", "content": "Phobos a été photographié à de nombreuses reprises par des sondes spatiales dont l'objectif principal était l'exploration de Mars. La première était en 1971, suivie par en 1977, en 1998 et 2003 et Mars Express en 2004. Les deux seules sondes dédiées à Phobos furent les sondes soviétiques et en 1988 ; la première fut perdue sur le trajet entre la Terre et Mars et la seconde retourna quelques images et données avant qu'on perde le contact à quelques mètres de la surface. En, Mars express est passé à de Phobos. L'agence spatiale fédérale russe et le CNES ont lancé une mission vers Phobos le. Baptisée Phobos-Grunt, elle devait rapporter des échantillons du satellite au printemps 2013, mais n'a jamais réussi à quitter l'orbite terrestre. EADS Astrium projette également une mission similaire. En, le en mission d'exploration à la surface de Mars photographie l’éclipse de Déimos par Phobos.", "section_level": 2}], "src_summary": "Phobos, ou (en dénomination systématique), est le plus grand des deux satellites de Mars (l'autre étant Déimos). Des deux, il est le plus proche de la planète. Les noms de ces deux satellites proviennent de Phobos (\"peur\" en grec) et Déimos (\"terreur\"), les jumeaux que le dieu Arès (Mars pour les Romains) eut de la déesse Aphrodite (Vénus pour les Romains).", "tgt_summary": null, "id": 1997352}
{"src_title": "Gilberte Brossolette", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Maison de Courtenay.", "content": "La première maison de Courtenay remontait au. Elle était originaire du château de Courtenay, en Gâtinais (Loiret).", "section_level": 1}, {"title": "Maison capétienne de Courtenay.", "content": "Le mariage de Pierre de France avec Élisabeth de Courtenay, héritière de la branche aînée des seigneurs de Courtenay, a lieu en 1150. Ils fondent ainsi la seconde maison de Courtenay. Ils eurent une nombreuse descendance, issue principalement de leurs fils Pierre II de Courtenay (branche aînée) et Robert de Courtenay (branche cadette).", "section_level": 1}, {"title": "La branche aînée.", "content": "Pierre II de Courtenay, fils aîné de Pierre I de France et d'Élisabeth de Courtenay, devient comte d'Auxerre et de Nevers par son mariage en 1184 avec la comtesse Agnès de Nevers. Veuf, il se remarie en 1193 avec Yolande de Hainaut. En 1216, à la mort du frère de son épouse l’empereur latin de Constantinople Henri de Hainaut, les barons de Constantinople choisissent Pierre II de Courtenay pour lui succéder. Mais il est fait prisonnier alors qu’il tente de rejoindre Constantinople, et meurt en captivité en 1219. Ses fils tentent tant bien que mal de conserver cet empire en vendant leurs possessions (dont le marquisat de Namur). L'empereur Robert de Courtenay est chassé de Constantinople par ses sujets en 1228. Son frère et successeur Baudouin II de Courtenay perd la couronne lorsque Constantinople est reprise par les Byzantins (1261), et il meurt en exil en Italie en 1273. Sa petite-fille, Catherine de Courtenay, épouse en 1300 Charles de Valois, fils cadet de Philippe le Hardi, ce qui fait passer une part notable des domaines des Courtenay à la maison de France (Valois) (avec Courtenay même, allée ensuite aux Navarre-Evreux, puis aux Dammartin et leurs descendants).", "section_level": 2}, {"title": "La branche cadette.", "content": "Robert Ier de Courtenay-Champignelles, second fils de Pierre I de France et d’Elisabeth de Courtenay, reçoit quelques seigneuries, dont celle de Champignelles. L'un de ses fils, Pierre I de Courtenay-Champignelles, accompagne saint Louis en Terre-Sainte lors de la septième croisade ; il est tué à la bataille de Mansourah (1250), pendant laquelle est également tué le frère du roi, Robert Ier d'Artois. Sa fille unique Amicie de Courtenay épouse le comte Robert II d'Artois, le fils de Robert d’Artois. En 1285, Robert II de Courtenay, seigneur de Champignelles (petit-fils de Robert Ier de Courtenay-Champignelles) devient le chef de la maison de Courtenay à la mort de Philippe Ier de Courtenay, fils de l’empereur Baudouin II de Courtenay. Après l’extinction de la branche aînée, la famille de Courtenay sombre dans l'oubli. Ce sont des seigneurs de province peu pourvus en terres, la branche aînée ayant vendu la plupart des possessions de la famille pour essayer de se maintenir à la tête de l'empire latin d'Orient. L’un des descendants de Robert de Courtenay, Jean III de Courtenay-Champignelles, est fait prisonnier par les Anglais à la bataille de Poitiers en 1356, puis il combat par la suite aux côtés de Bertrand du Guesclin. Son neveu Pierre III de Courtenay-Champignelles occupe les charges de chambellan et de conseiller auprès du roi de France Charles VI. Un autre représentant de la famille, François de Courtenay-Bléneau, est armé chevalier à Marignan (1515), et Anne de Courtenay, autre descendante de Robert, devient en 1583 la première épouse du ministre Sully. Le statut de chef de la maison de Courtenay se transmet au fil du temps d'une branche à l'autre, en 1472 à Jean II de Courtenay, seigneur de Bléneau, puis en 1655 à Louis de Courtenay, seigneur de Chevillon. À partir de 1603, ils tentent vainement de faire reconnaitre, à plusieurs reprises, leur qualité de « princes de sang royal ». Le dernier mâle de l’ultime branche meurt en 1733, et la famille s'éteint le, avec le décès de sa nièce, Hélène de Courtenay (1689-1768), marquise de Bauffremont.", "section_level": 2}, {"title": "Généalogie.", "content": "Louis VI le Gros (1081-1137), roi de France", "section_level": 1}], "src_summary": "La maison capétienne de Courtenay est une branche de la maison capétienne, issue de Pierre de France (v. 1126 – 1180/83), sixième fils du roi de France Louis VI le Gros (1081 – 1137), devenu seigneur de Courtenay par son mariage avec l'héritière de la maison de Courtenay.", "tgt_summary": null, "id": 1995757}
{"src_title": "Festival des trois continents", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "Il semble difficile de définir exactement le cinéma expérimental. La notion d'expérimentation, si elle est importante, s'avère insuffisante à sa définition. De nombreux termes ont servi à le désigner, à partir de ses différents courants (« cinéma pur », « cinéma absolu », « cinéma d'art », « cinéma underground », etc.) On pourrait dire qu'un film est expérimental dès lors que sa démarche créatrice se situe, essentiellement, au niveau de la forme. Ceci implique souvent qu'il soit conçu, sinon entièrement hors de l'industrie du cinéma, du moins très fréquemment à ses marges, et sans considération des préoccupations industrielles, économiques, commerciales, scénaristiques, narratives, etc. Le cinéma expérimental va souvent à contre-courant des normes cinématographiques habituelles : en matière de durée, avec des films de 25 heures (\"\", d'Andy Warhol) ou d'1/24 de seconde (\"Le Film le plus court du monde\", d'Erwin Huppert, et \"V.I.I. (Very Important Image)\", de Manuel Gomez) ou de narration (\"Empire\", de Warhol, est un film de huit heures constitué de bobines mises bout à bout et cadrant en plan fixe l'Empire State Building). Il peut être abstrait ou figuratif, mais il table fréquemment sur le primat des sensations, notamment quand, par des procédés comme l'abondance des surimpressions ou le montage rapide, il s'adresse directement à l'œil plus qu'à la pensée. C'est pourquoi il va puiser, dans ses pratiques expressives, du côté des techniques ou des modes de représentation propres à la musique (comme le cinéma lettriste d'Isidore Isou, de Maurice Lemaître et de Roland Sabatier ou à la peinture (comme les films de Stan Brakhage, de Len Lye ou de Leighton Pierce). Le cinéaste expérimental travaille couramment l'image projetée de manière plus plastique que narrative - dont il interroge l'identité matérielle en en montrant les phénomènes d'apparition et d'existence (mise en valeur de la pellicule par des ratures ou des signes tracés sur les photogrammes, jeu avec l'écran de projection ou le noir de la salle, travail sur le projecteur dont la vitesse de défilement est contrariée, etc. C'est pourquoi le directeur de la photographie Jimmy Glasberg écrit en 2002 que ce type de cinéma fait appel « à l’origine même de l’image avec la \"camera obscura\" (chambre noire) de Léonard de Vinci ou peut-être même avec le mythe de la caverne de Platon ». Pour l’universitaire Nicole Brenez : « un film expérimental considère le cinéma à partir, non pas de ses usages, mais de ses puissances ; et il s’attache aussi bien à les rappeler, les déployer, les renouveler, qu’à les contredire, les barrer ou les illimiter. » Sous l'appellation de cinéma expérimental on regroupe finalement des courants et des écoles parmi lesquels le cinéma abstrait qui tend au cinéma graphique pur, le cinéma onirique ou surréaliste, le cinéma underground, le cinéma structurel, et d'une façon peut-être tardive et anecdotique l'Oucipo qui avec l'habituel regard humoristique de la potentialité, peut considérer très justement l'ensemble du cinéma expérimental comme un plagiat par anticipation. Le cinéma politique contemporain fait fréquemment appel aux principes du cinéma expérimental, et peut le rejoindre tant par le mode de production que par la démarche formelle. Dans une moindre mesure, le cinéma documentaire fait de même notamment quand il crée de l'image poétique tendant vers l'abstraction, ou quand il renouvelle ses propres règles dans le cinéma direct ou le free cinéma. L'histoire du cinéma expérimental, théorisée notamment par aux États-Unis, dans les années 1970 (voir note 22), commence avec le précinéma, et court jusqu'à aujourd'hui, constituant ainsi un pan entier du cinéma vu comme expérimental. Ce cinéma parallèle, ce « deuxième cinéma », encore assez peu connu, était, depuis sa scission d'avec le cinéma commercial et industriel, mais aussi d'avec les avant-gardes historiques et pluridisciplinaires (à l'époque où il n'avait pas d'épithète durable et fédératrice, et où il se rattachait à ces avant-gardes), vers les années 1930, presque totalement absent des « histoires » officielles du cinéma. Le travail des historiens et des critiques le fait entrer, dans les années 1980 et 1990, dans le \"Dictionnaire Larousse du cinéma\" et dans l’\"Encyclopædia Universalis\", tandis que les ouvrages spécialisés se multiplient. L'arrivée du numérique, dans les années 2000, permet au cinéma expérimental une plus grande visibilité, grâce, notamment, aux nouvelles technologies d’affichage et de réalisation en direct qui permettent une collaboration étendue avec d’autres disciplines, en premier lieu, la musique et la danse.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "Le cinéma expérimental s'inscrit dans la continuité des travaux artistiques accomplis dans le cadre des avant-gardes historiques des années 1920, comme le futurisme, le dadaïsme ou le surréalisme qui furent des mouvements pluridisciplinaires.", "section_level": 1}, {"title": "Origines.", "content": "Les mots « expérimental » et « cinéma » sont directement liés, pour la première fois, en 1930 avec la publication de la revue américaine \"Experimental Cinema\" (1930-1934). L’apparition du cinéma sonore et la fin du mécénat marquent l'arrêt des premiers courants avant-gardistes au cinéma (dadaïsme, surréalisme ou apparentés dans les pays producteurs. Érik Bullot écrit : « 1929 marque un reflux de l'avant-garde en France et en Allemagne, dû en partie à l'apparition du cinéma sonore et aux coûts de production plus élevés. Nombre de cinéastes et d'artistes se sont tournés vers des formes documentaires ou publicitaires. Mais c'est surtout le climat politique qui inquiète son devenir. » Mais, immédiatement, hors des lieux fondateurs (France, Allemagne, Italie), apparaissent des courants informels, non liés à une quelconque doxa, et qui sont souvent le fait de militants, d'amateurs ou de critiques, comme c'est le cas aux États-Unis :, Robert Florey, ou Melville Folson Webber. Ce courant américain sera réévalué au début des années 2000. Sous le titre \"Unseen Cinema, early american avant-garde Film 1894-1941\", qui rencontre un fort écho critique et public. Des courants spontanés naissent, également, dans les années 1930, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Suisse, en Belgique. C'est dans ce dernier pays qu'est créé, en 1949, à Knokke-le-Zoute, le premier festival international du genre, dénommé aussi EXPRMNTL, qui connaîtra seulement cinq éditions : en 1949, en 1958 - cette dernière déplacée à Bruxelles -, en 1963, en 1967 et en 1974, et sera un rendez-vous incontournable pour les amateurs du genre. En 1952, Hans Richter écrit : « Ainsi une tradition, provisoirement interrompue par les orages politiques européens, a été reprise par une jeune génération disséminée ici et là. Il est certain, aujourd'hui, qu'elle ne sera plus rompue mais qu'elle ira en s'élargissant. » Dès 1951, les films lettristes d'Isidore Isou (\"Traité de bave et d'éternité\"), de Maurice Lemaître (\"Le film est déjà commencé?\"), de Gil J Wolman (\"L'Anticoncept\") renouent avec une certaine tradition post-dadaïste (travail sur la matériau film qui est gratté, lacéré; disjonction de la bande-image et de la bande-son), tandis qu'émerge, aux États-Unis, dans les années 1940, un cinéma qualifié d'abord de post-surréaliste (par Jean Mitry notamment : voir biblio) avec les travaux de Maya Deren, Kenneth Anger ou Gregory Markopoulos; les deux derniers deviendront des figures majeures du cinéma underground. En 1958, Stan Brakhage tourne \"Anticipation of the Night\", un film ou le montage à la prise de vue, à l'intérieur de la caméra, les solarisations variées, créent une matière visuelle et lyrique qui rompt avec les précédents travaux du cinéma expérimental. Dans les années 1960, les catégories ou genres se multiplient : \"cinéma underground\", lyrique, structurel. P. Adams Sitney en fera une cartographie dans son livre \"Le Cinéma visionnaire\" (note 22).", "section_level": 2}, {"title": "Création d'un milieu spécifique.", "content": "Le milieu s’organise à un niveau pratique (condition nécessaire au développement de la distributeurs et de l'émergence de critiques liés au mouvement, et donc les connaissant de l'intérieur) quand Jonas Mekas et ses amis fondent, en 1962, à New York,, le premier organisme de diffusion, non capitaliste, de cinéma indépendant et expérimental : en effet, les cinéastes y gèrent, eux-mêmes, la location et la distribution de leurs films; un pourcentage revenant à l'artiste, le reste permettant à la structure d'exister. En France, trois coopératives se créent sur ce modèle : le Collectif Jeune Cinéma en 1971, la Paris Films Coop. en 1974, (aujourd’hui Cinédoc Paris Films Coop.) et l'association Light Cone en 1982. Des coopératives naissent dans de nombreux pays : Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Canada, Australie... Dans l'ouvrage collectif rédigé par des spécialistes internationaux, \"Cinémas d'avant-garde (expérimental et militant)\" (\"CinémAction\", printemps-été 1980), pour tous les pays étudiés (États-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Irlande, Allemagne fédérale, Danemark, Suède, Hollande, Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Monde arabe, Grèce, Turquie, Iran Amérique latine, Australe, Japon, Europe de l'Est et France), une liste d'adresses de collectifs expérimentaux et militants suivait chaque texte. Cette diversité de réalisations se fédère lorsque Jonas Mekas et parcourent le monde, à la fin des années 1960, pour présenter une sélection du \"New American Cinema\". Des cinéastes anglais, danois, allemands, français, etc., s'aperçoivent, alors, qu'ils ne sont pas isolés. L'idée d'un cinéma expérimental international prend corps et forme lorsque paraissent de nombreux ouvrages au cours des années 1970. P. Adams Sitney publie, en 1974, \"Visionary Film. The American Avant-Garde\" (traduit en français et mis à jour en 2002 sous le titre \"Le Cinéma visionnaire : l'avant-garde américaine 1943-2000\" ), qui dote ce cinéma d'une histoire, de tendances, d'écoles. Des « écoles nationales » seront rattachées, à partir des années 1970, par des critiques et des historiens tels que, entre autres, Scott MacDonald, David Curtis, Dominique Noguez, Paolo Bertetto, Xavier Garcia Bardon, Dominique Paini, Yann Beauvais, Raphaël Bassan ou Nicole Brenez aux avant-gardes historiques et aux catégories de cinéma américain contemporain décrites ou théorisées par Sitney (Cinéma lyrique, cinéma graphique, cinéma structurel...). Mais d'autres courants (l'École du corps, le cinéma post-structurel, abstrait, le film sans caméra, le cinéma élargi...) apparaissent dans divers pays. À partir des années 1980, un dialogue commence avec l'art vidéo et l'art numérique, comme développé à la fin du texte.", "section_level": 2}, {"title": "Les laboratoires d'artistes.", "content": "Au niveau de la postproduction, les laboratoires professionnels rechignant à développer des films qui ne font pas appel pas à des données standard d’éclairage, de développement, des laboratoires artisanaux — qui récupèrent tables de montage, visionneuses, etc., abandonnées par les grands labos qui se mettent, progressivement, à la vidéo et au numérique — vont se former. Dès 1966, la, à peine créée, se dote, dans ses murs, d’un laboratoire artisanal qui permet aux cinéastes de maîtriser la plupart des étapes de la création et de la finition de leurs œuvres. Il faudra, néanmoins, attendre les années 1990 pour qu’un véritable réseau international de laboratoires indépendants se mette en place. En 1992, les membres du groupe Metamkine montent, à Grenoble, l’Atelier MTK, afin d’initier les cinéastes de passage au maniement des outils de montage ou de développement. Un grand nombre de laboratoires d'artistes se forment en France; par exemple : L’Abominable en 1996 et L'Etna (1997) pour Paris et sa région, Mire (1996) pour celle de Nantes, Ad libitum Atelier cinématographique (1999) en Isère, Burstscratch à Strasbourg (1995) et plus récemment le Laboratoire Bioskop en Aveyron. De nombreuses structures de ce type pratiquent, aujourd'hui, aussi bien l'argentique que le numérique (Atelier 105 de Light Cone (2014)). Des réunions internationales entre labos ont lieu à des dates irrégulières. Un travail universitaire de 2015 fait le point sur la pensée du cinéma expérimental, d’hier et d’aujourd’hui, à travers les paroles et les actions d’un bon nombre de ses représentants actuels (collectifs de diffusions, critiques, laboratoires), ses définitions, le fonctionnements de ses structures, ou la manière de tourner. Le réseau Filmlabs regroupe désormais 27 laboratoires indépendants, dont 9 en France.", "section_level": 2}, {"title": "Documentation.", "content": "En 2000, se tient, à la Cinémathèque française, la plus vaste rétrospective du genre jamais réalisée en France : \"Jeune, dure et pure! Une histoire du cinéma d'avant-garde et expérimental en France\", sous la direction de Nicole Brenez et Christian Lebrat qui en tirent, l'année suivante, un livre homonyme de près de 600 pages (coédité par La Cinémathèque française et les Éditions Mazzotta). Un très grand nombre de collaborateurs y participent, des textes rares des années 1920 et 1930 sont réédités, tous les aspects de ce cinéma des origines (le précinéma) à l'aube du sont examinés et analysés. Il existe, depuis 1985, une maison d'édition de livres spécialisés (Paris Expérimental), fondée et dirigée par Christian Lebrat (qui a publié des livres essentiels traduits pour la première fois en français), et des éditeurs de vidéo et de DVD expérimentaux, tels la société, créée en 1994 par l'Américain Pip Chodorov, ou le label Lowave, fondé en 2002 par Marc Horchler et Silke Schmickl et sont tous deux basés à Paris : ces structures facilitent la connaissance de ce cinéma sur le territoire national mais aussi dans le monde. Parallèlement, Frédérique Devaux et Michel Amarger poursuivent depuis 2000 la réalisation d'une série documentaire Cinexpérimentaux, sortes de monographies sur des artistes contemporains (Hanoun, Dwoskin, Rousset, Ostrovsky, Karabache...) après avoir terminé en 2010 un long métrage sur les pratiques du cinéma expérimental sur quatre continents (Cinémas de traverse) La Bibliothèque de cinéma François-Truffaut a édité, en mars 2011, sous le titre Cinéma expérimental et art vidéo, un catalogue bibliographique de 114 pages, qui recense par genres ou sous-genres (cinéma expérimental, avant-garde, essais filmés, films abstraits), pays, cinéastes et artistes, livres, articles, revues de presse, une part importante de son fonds concernant le sujet. Le dossier se termine par une sélection de DVD de films de certains cinéastes cités précédemment et de documentaires sur des artistes. Le Centre de documentation de Light Cone offre un ensemble exceptionnel de documents et de films en consultation sur les classiques de l'avant-garde comme sur les pratiques filmiques contemporaines. Il intègre depuis 1999 la collection des Archives du Film Expérimental d'Avignon (Afea).", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "L’enseignement théorique du cinéma en général fait une apparition tardive en France : après 1968. En son sein, un enseignement spécifique du cinéma expérimental s’y développe, dès les années 1970, avec les pionniers Dominique Noguez (Paris 1 - UFR Saint-Charles), Claudine Eizykman et Guy Fihman (Paris VIII, Vincennes puis Saint-Denis). Aujourd'hui des universitaires comme Nicole Brenez (Paris 1 puis Paris 3), Philippe Dubois, Christa Blümlinger, Dominique Willoughby, Yann Beauvais, Frédérique Devaux, Katerina Thomadaki (Paris 1 - UFR Saint-Charles), Prosper Hillairet, Stéphane Marti, Patrick de Haas, Éric Thouvenel à l'université Rennes II, Grégoire Quenault à l'université de Picardie, Jean-Philippe Trias à l'Université Montpellier 3 ou Dario Marchiori à l'université Lumière Lyon 2 enseignent, entre autres, le cinéma expérimental. Comme l’écrit Vincent Deville, à l'occasion de la programmation du cycle \"Jeune, dure et pure!\", programmé par la Cinémathèque française en 2000 : « Ce travail de programmation est directement lié à une conception nouvelle de l’enseignement, complétant une cinéphilie classique par une ouverture sur l’expérimental. Par ce biais, quelques universitaires réussissent aujourd’hui à renouveler l’intérêt que l’on peut porter au cinéma. La fin des années 1990 semble annoncer un tournant dans la perception des images. Les choix esthétiques ne se feraient plus selon un ordre normé et classique, mais succomberaient davantage à une soif d’images protéiformes enrichies d’apports intertextuels. Ainsi, la réflexion sur le cinéma peut tout aussi bien être alimentée par saint Augustin ou une publicité contemporaine que par Jean Mitry ou Georges Sadoul. Ce qui ramène le cinéma dans la continuité d’un discours sur l’histoire de l’art – pictural ou autre –, tout en le reliant à son époque. ».", "section_level": 2}, {"title": "Diffusion.", "content": "En France le Centre Pompidou et la Cinémathèque française programment régulièrement du cinéma expérimental. D'autres institutions, aussi, le font, mais de manière plus sporadique. Le champ est vaste qui englobe programmations ponctuelles de monographies de cinéastes (par exemple Guy Maddin, en 2009, à Beaubourg ou Paolo Gioli, en 2010, à la Cinémathèque), présentations d'œuvres marquantes, précédées de conférences, ou, encore, mise sur pied de partenariats avec des manifestations comme les Rencontres internationales Paris/Berlin/Madrid consacrées aux nouveaux médias, films expérimentaux, art vidéo, essais documentaires, installations accueillies, chaque année, par le Centre Pompidou, pour la partie française de l’événement. Des festivals de courts métrages, comme le Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, Côté Court à Pantin, ou le Festival tous courts d’Aix (section : \"Aixpérimental\") ont des sections \"laboratoire\" ou \"expérimental\". La multiplication de festivals de courts métrages a favorisé, ces dernières années, la visibilité du cinéma expérimental, composé majoritairement de films courts, car moins chers à fabriquer. La manifestation pionnière, en France, fut le Festival international du jeune cinéma de Hyères (1965-1983) qui programmait, à l’origine, des œuvres de tous formats issues des cinématographies émergentes (nouvelles vagues tchèque, brésilienne, premiers essais de Philippe Garrel). Des films expérimentaux y sont présentés dès les débuts. En 1973, une section spéciale, dénommée \"Cinéma différent\", est créée dans laquelle, durant une décennie, ont pu être montrées, tous les ans, de grandes variétés de films expérimentaux (appelés, aussi, \"différents\") en provenance du monde entier. Marcel Mazé, le délégué général de la section Cinéma différent de Hyères, et président du Collectif Jeune Cinéma, initie, en 1999, avec d’autres cinéastes et cinéphiles, le Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris, dirigé par différents directeurs élus chaque année lors d'un vote à l'Assemblée Générale de l'association. Se sont ainsi succédé Sarah Darmon, Bernard Cerf et Laurence Reboullion, Angélica Cuevas Portilla et Gabrielle Reiner et Frédéric Tachou; Bernard Cerf introduit, pour sa douzième édition (en décembre 2010), une section compétitiveet rajoute le mot expérimental dans son nom. Ce festival est une émanation du Collectif Jeune Cinéma, organisme qui programme, aussi, des séances régulières et édite le trimestriel étoilements. La coopérative Light Cone organise des séances régulières via sa branche programmatrice Scratch et Scratch Collection (2019) et propose tous les deux ans une nuit du cinéma dit « élargi »: Scratch Expanded. Light Cone organise tous les ans un Preview show des nouvelles acquisitions de son catalogue pour les programmateurs internationaux. L'association participe par ailleurs à la programmation de nombreuses manifestations (Le Bal, cinémathèques, galeries et musées...) et propose l'accès à son catalogue sur son site. L'association Braquage/Aménagements expérimentaux programme des séances de films expérimentaux, ainsi que d'autres structures de diffusion, comme Le 102 à Grenoble, ou l'association Mire à Nantes.", "section_level": 2}, {"title": "Perspectives du cinéma expérimental.", "content": "Dans les dernières années du, l'espace muséal français fut réorganisé, et la plupart des musées (le Louvre, le musée d'Orsay, la galerie nationale du Jeu de Paume...) ont été dotés d'auditoriums qui permettaient la projection de films, en rapport ou non avec les expositions temporaires. Ces films étaient souvent des films anciens (muets pour Orsay), des documentaires ou des films expérimentaux. L'institution pionnière en la matière fut le Centre Pompidou qui, dès 1975 (deux ans avant son ouverture au public), préconisait la conservation et la présentation de films au même titre que des œuvres d'art plastique. Selon la loi n ° 75-1 du 3 janvier 1975 :. Aujourd'hui, une ouverture possible se trouve dans l'art contemporain sous la forme d'installation vidéo ou pellicule, ou encore d'investissement direct de la salle de projection comme dispositif symbole du cinéma. On peut pour cela citer les artistes Pierre Huyghe, Philippe Parreno, Matthew Barney, Isaac Julien, Douglas Gordon... En 2006 et 2007, Philippe-Alain Michaud, responsable du MNAM du Centre Pompidou, organisait une exposition, \"Le Mouvement des images\", dans laquelle films expérimentaux, vidéos d'artistes et œuvres plastiques dialoguaient. Cette manifestation participe d'un courant de pensée qu'on nomme le « cinéma exposé », et qui préconise la sortie des films (expérimentaux) des salles de cinéma pour rejoindre les cimaises des galeries et musées. Théorie soutenue, notamment, par Dominique Païni. Les défenseurs du cinéma expérimental, de l’art vidéo et de l’art numérique unissent leurs efforts, à la fin des années 2000, sur la question cruciale de la conservation culturelle et patrimoniale de ce que l’on nomme maintenant, faute de mieux, les \"Time Based Medias\". La revue \"Art press\" consacre un numéro hors série, en janvier 2009, à cette question. Le Collectif 24/25, ainsi nommé en référence aux vitesses de défilement du film argentique et de la vidéo, se forme en 2007. Ce groupe de travail rassemble des représentants d’institutions publiques ayant la charge de collections audiovisuelles (Archives françaises du film/ CNC, BNF, Centre national des arts plastiques, INA, MAC/VAL, MAMVP, MNAM/collections Film et Nouveaux Médias du Centre Pompidou) et d’associations dont l’objet est la distribution et la sauvegarde du cinéma expérimental et des vidéos d’artistes : Light Cone, le diffuseur \"Le Peuple qui manque\", l'association \"Circuit-court\", le \"Collectif Jeune Cinéma\", le collectif \"Heure exquise!\", l'association pointligneplan, Instants vidéo, Cinédoc, Vidéoformes. Leur but est de mutualiser leurs banques de données respectives et de les mettre en ligne via un vaste portail. En 2009, Light Cone a piloté ce projet et a conçu, avec l'aide de ses partenaires, le portail 24/25. Il s’agit d’un outil de recherche dans sept (mais bientôt treize) archives et collections audiovisuelles françaises consacrées aux images en mouvement : cinéma d'avant-garde et expérimental, films d'artistes, art vidéo, cinéma d'exposition, documentaires de création, essais filmiques... Ces ensembles, d’une parfaite complémentarité, permettent de couvrir un immense corpus d’œuvres uniques représentant tous les grands mouvements d’avant-garde depuis les années 1920 jusqu’à la création contemporaine la plus récente. L’internationalité des travaux représentés constitue un ensemble fédéré d’œuvres totalement exceptionnel en Europe. Le ministère de la Culture français a alloué des subventions pour la numérisation des collections de chaque structure.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le cinéma expérimental est une pratique artistique relevant à la fois des arts plastiques et du cinéma traditionnel. C'est un art en soi, qui se développe en marge de l'industrie et du système commercial. Souvent esthétiquement hors-normes, il n'obéit pas à des règles prédéfinies, mais promeut ses propres codes expressifs, son esthétique et, souvent, ses modes de diffusion. Il s'est forgé, depuis les années 1920, une histoire spécifique.", "tgt_summary": null, "id": 1486245}
{"src_title": "Mandriva", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Toponymie.", "content": "Celle-ci n'est pas assurée, cependant il existe plusieurs étymologies possibles. Deux font appel à des éléments d'origine indo-européenne :", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Le mont Olympe s'étend au nord de la Grèce près de la côte Égéenne, à la limite de la Thessalie et de la Macédoine. L'Olympe est une montagne d'apparence massive, s'élevant abruptement à plusieurs endroits, bordée de larges ravins et densément boisée dans sa partie inférieure. Son vaste sommet rocheux est recouvert de neige la majeure partie de l'année.", "section_level": 1}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat qui règne au mont Olympe est un climat montagnard. En été, le mercure y est en moyenne de. En hiver, le mercure peut descendre jusqu'à (mais avec un ressenti pouvant aller jusqu'à avec le vent). La température moyenne en hiver est proche de. La neige tombe en hiver et recouvre le sommet.", "section_level": 2}, {"title": "Mythologie.", "content": "Comme son sommet reste invisible, qu'il soit caché aux mortels (par les nuages) ou qu'il resplendisse (lorsque le ciel se dégage, à cause des neiges) l'Olympe a été perçu par les anciens comme un jardin secret, la villégiature des dieux qui y passaient leur temps à festoyer (leurs mets et boisson favoris étant l'ambroisie qui les rendait immortels, arrosée du fameux nectar), à contempler le monde et à intriguer à travers les destins des hommes. Homère décrit ce lieu comme idéal et paisible, isolé des intempéries telles que la pluie, la neige ou le vent, où les dieux pouvaient vivre dans un parfait bonheur. Ceux-ci y avaient élu domicile après avoir évincé les Titans, Ophion et Typhon. Aux Olympiens de première génération, Zeus, Poséidon, Hadès, Déméter, Hestia et Héra, s'ajoutèrent six autres dieux de la génération suivante qui descendent de Zeus (sauf Aphrodite selon les traditions), surtout par des unions extraconjugales (Apollon, Artémis, Athéna, Arès, Héphaïstos, Hermès, Dionysos). Quoique la tradition compte les Olympiens au nombre de douze, quatorze dieux ont, d'une version à l'autre, fait partie de ce groupe, sous le contrôle de Zeus. On explique par exemple ces variations du fait que Hadès ne pouvait demeurer sur l'Olympe puisqu'il régnait sur le monde souterrain des Enfers. Héphaïstos, Dionysos, Hestia et quelquefois Hermès s'absentaient tour à tour de la liste. Il ne faut pas confondre l'Olympe, « nid » des dieux, avec le sanctuaire d'Olympie, situé dans le Péloponnèse.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "À l'époque moderne, le pic Mytikas, sommet du mont Olympe, a été atteint pour la première fois connue, le soit un an après que la Grèce s'est largement émancipée de l'occupation ottomane, par Frédéric Boissonnas photographe suisse, Daniel Baud-Bovy son ami, et, un chasseur grec qui leur servait de guide.", "section_level": 1}, {"title": "Parc national.", "content": "La plus haute montagne de Grèce a été la première région du pays à bénéficier de mesures de protection, puisque le parc national a été établi dès 1938. Il couvre une zone centrale de () et une surface totale de () avec la zone périphérique. En 1981 l'UNESCO a classé le mont Olympe comme réserve de biosphère.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le mont Olympe (en grec ancien /, en grec moderne / ) est la plus haute montagne de Grèce, avec un sommet à. Elle fait partie de la chaîne du même nom. L'Olympe est traditionnellement le domaine des dieux de la mythologie grecque. Il fait partie des dix parcs nationaux de Grèce.", "tgt_summary": null, "id": 2121124}
{"src_title": "Acide gras insaturé", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vocabulaires utilisés.", "content": "Les idiotismes imagés peuvent utiliser du vocabulaire de différents domaines sémantiques : les animaux, la nourriture La création d'idiotismes, dans une langue, porte généralement sur des domaines significatifs de l'activité ou des préoccupations des locuteurs de cette langue.", "section_level": 1}, {"title": "Idiotisme animalier.", "content": "Un idiotisme animalier utilise des expressions renvoyant aux animaux ou à des choses relatives aux animaux (comportement, parties du corps) : Les idiotismes animaliers sont, en grande partie, apparus dans les milieux de l'agriculture et de la chasse, aux époques où ceux-ci étaient prépondérants dans les activités d'une bonne partie de la population ; ils peuvent également faire référence aux animaux de compagnie.", "section_level": 2}, {"title": "Idiotisme botanique.", "content": "Un idiotisme botanique est en rapport avec les végétaux :", "section_level": 2}, {"title": "Idiotisme chromatique.", "content": "Les idiotismes chromatiques utilisent les noms des couleurs :", "section_level": 2}, {"title": "Idiotisme corporel.", "content": "Un idiotisme corporel se rapporte à une partie du corps (notamment du corps humain) :", "section_level": 2}, {"title": "Idiotisme gastronomique.", "content": "Les idiotismes gastronomiques utilisent des termes liés à la nourriture, l'alimentation et la cuisine comme métaphore ; par exemple, « les carottes sont cuites », qui signifie que la situation est sans espoir. Leur grand nombre s'explique par l'importance de ces domaines, de tous temps, dans la plupart des populations. La plupart du temps ces idiotismes sont utilisés comme métaphores muettes, mais il arrive que l'actualité s'en empare, comme le montre la détermination d'un restaurateur américain qui alimenta la décision du Congrès des États-Unis de débaptiser les'(les « frites » en anglais américain) des cafétérias en 2003 pour en faire des ', signifiant qu'ils ne digéraient pas l'affront du refus français de s'embarquer dans la guerre en Irak. Cette vengeance à chaud avait des précédents : pendant la guerre de 1914-1918, la choucroute américaine de'était devenue'(le chou de la liberté), locution vite oubliée, tandis que les'étaient devenus des ', idiotisme animalier qui allait faire le tour du monde. Bien que le thème \"idiotismes gastronomiques\" n'ait pas fait l'objet de travaux de recherches spécifiques, différentes disciplines se sont attaquées au problème. L'ethnologie, notamment Claude Levi-Strauss dans son ouvrage \"Le Cru et le Cuit\" s'y est intéressé. Le structuraliste Roland Barthes consacre quatre articles de ses \"Mythologies\" à la thématique de l'alimentation. Les psychologues ont étudié la façon dont certaines métaphores utilisées par les parents définissaient la perception de soi, une approche féministe montre comment les femmes sont amenées à se définir en fonction d'une série de métaphores liées à la nourriture et à la cuisine. La psychanalyse, notamment lacanienne, est évidemment sensible à la dimension métaphorique du discours, et peut être amenée à étudier le corpus de locutions liées à la nourriture dans le discours des boulimiques ou des anorexiques.", "section_level": 2}, {"title": "Idiotisme numérique.", "content": "Un idiotisme numérique fait intervenir un ou plusieurs nombres :", "section_level": 2}, {"title": "Idiotisme toponymique.", "content": "Un idiotisme toponymique fait intervenir des noms de lieux ou de nationalités :", "section_level": 2}, {"title": "Idiotisme vestimentaire.", "content": "Un idiotisme vestimentaire utilise du vocabulaire lié aux vêtements :", "section_level": 2}, {"title": "Idiotisme artisanal ou ouvrier.", "content": "Un idiotisme artisanal ou ouvrier utilise du vocabulaire lié aux outils ou aux lieux hébergeant des activités artisanales ou industrielles. Par exemple : En anglais :", "section_level": 2}, {"title": "Gallicismes.", "content": "Il existe des idiotismes français peu ou pas métaphoriques dont l'usage ou le sens sont difficiles ou impossibles à rendre tels quels dans une langue étrangère. Il en va de pas mal d'aspects grammaticaux ainsi que d'une partie du vocabulaire courant, tellement usité que peu de francophones de naissance perçoivent le décalage entre le mot à mot de ces idiotismes et leur sens. Par exemple :", "section_level": 1}, {"title": "Langages utilisant des idiotismes.", "content": "Tout comme l'argot, les idiotismes imagés permettent de parler de quelque chose sans le nommer explicitement. De ce fait les idiotismes sont particulièrement nombreux dans les thèmes de langage plus ou moins illégaux (argot des voleurs par exemple), tabous ou à l'encontre de la morale ou de la bienséance (langage érotique par exemple).", "section_level": 1}], "src_summary": "Un idiotisme ou expression idiomatique est une construction ou une locution particulière à une langue, qui porte un sens par son tout et non par chacun des mots qui la composent. Il peut s'agir de constructions grammaticales ou, le plus souvent, d'expressions imagées ou métaphoriques. Un idiotisme est en général intraduisible mot à mot, et il peut être difficile, voire impossible, de l'exprimer dans une autre langue. ", "tgt_summary": null, "id": 798349}
{"src_title": "René Mouchotte", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation géographique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Points de repère.", "content": "L'île de Tahiti est située dans le Nord-Ouest de l'océan Pacifique méridional, à au nord du tropique du Capricorne. Elle se trouve à au sud de Hawaï, à à l'est de la Nouvelle-Calédonie, à à l'est de Double Island Point, dans le Queensland (Australie) et à à l'ouest de la région d'Aysén au Chili. L'île est localisée à environ de Brest, en Bretagne, avec un décalage horaire de 11 heures lorsque la métropole est à l'heure d'hiver et", "section_level": 3}, {"title": "Paysages.", "content": "Tahiti est la plus haute île de Polynésie. C’est sur Tahiti Nui que se trouve le plus haut sommet de l’île : le mont ʼOrohena, qui culmine à. Tahiti Nui abrite d’autres sommets : le mont Aoraʼi (), le mont Mārau () et le Diadème (Te Tara o Maiʼao) (). Concernant Tahiti Iti, son plus haut sommet est le mont Ronui, qui atteint. En raison de son intérieur extrêmement montagneux, vestige des anciens volcans, l’île est majoritairement habitée sur une étroite bande longeant le bord de mer. On estime ainsi que sur les de l’île, seuls sont habités et exploités. Tahiti est partiellement entourée par une barrière de corail. On comptabilise ainsi 33 passes, et toute une partie du récif est immergée, empêchant par endroits la formation d'un véritable lagon entre le récif et la côte. Le lagon de Tahiti atteint cependant une superficie de. Moorea, l’île-sœur, est située à à l'ouest de Tahiti et entretient des liens très étroits avec Tahiti. On l’aperçoit parfaitement depuis la plupart des communes de l'Ouest de Tahiti Nui et de nombreux habitants de Moorea travaillent sur l'agglomération de Papeete.", "section_level": 3}, {"title": "Climat.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Un climat tropical.", "content": "Le climat de Tahiti est de type tropical maritime humide. On distingue généralement deux grandes saisons : À Tahiti, contrairement à d'autres îles de Polynésie française, ce cycle est bien marqué, avec des précipitations bien plus importantes en saison chaude qu'en saison fraîche. Les pluies sont notamment importantes pendant les mois de décembre et de janvier.", "section_level": 3}, {"title": "Des marées de faible amplitude.", "content": "Tahiti se trouve sur un nœud de résonance de la marée lunaire (point amphidromique) ce qui l'annule", "section_level": 3}, {"title": "Un risque cyclonique.", "content": "Tahiti est située dans une zone où il existe des risques de cyclone. Ainsi, en 1983,", "section_level": 3}, {"title": "Une tendance au réchauffement climatique.", "content": "Une tendance régionale au réchauffement climatique existe, notamment lors des épisodes dits \"El Niño\" ; est ainsi le mois le plus chaud jamais mesuré dans les îles de la Société. La station-météo de l'aéroport de Faaa indique une moyenne de pour le mois (le record antérieur est en ). Le, il fait, nouveau record pour une journée de décembre. En, on atteint déjà). À Bora-Bora, la moyenne mensuelle est de, égalant le record de. En, la température de l'océan était de supérieure à la normale.", "section_level": 3}, {"title": "Géographie humaine.", "content": "Tahiti est la plus peuplée des îles de la Polynésie française. Ainsi, lors du dernier recensement de 2007, sur les habitants que comptait la Polynésie, Tahiti en abrite, soit près de 70 % de la population du territoire. L'occupation humaine de l'île est largement contrastée, marquée d'une part par la macrocéphalie urbaine de Papeete et d'autre part par l'opposition entre un littoral très peuplé et aménagé et l'intérieur des terres, quasiment inoccupé. Du fait de l'attraction de Papeete, la densité de l'habitat côtier devient de moins en moins élevé à mesure que l'on s'éloigne de la capitale.", "section_level": 2}, {"title": "Communes.", "content": "L'île est composée de 12 communes, qui recoupent ou rassemblent les districts traditionnels (correspondant à des bourgs ou à des quartiers) : Papeete est la capitale de Tahiti et de la Polynésie française. La commune en elle-même, qui s'étend sur, n'abrite que habitants, ce qui, bien qu'elle ait la plus forte densité de population de l'île, n’en fait que la deuxième commune la plus peuplée de l'île, après Faaa. Cependant, l'agglomération de Papeete, qui regroupe aujourd'hui les communes de d'Arue, de Pirae et de Mahina à l'est, ainsi que de Faaa, de Punaauia et Paea à l'ouest, concentre plus de habitants, sur une bande de terre longue d’une soixantaine de kilomètres, coincée entre le lagon et les contreforts montagneux. Le développement macrocéphale de la capitale entraîne l'intégration progressive des communes environnantes le long du littoral. Cette agglomération est le centre administratif, politique et économique de Tahiti et de la Polynésie française. La commune rassemble 47 % des emplois de l'île de Tahiti, et l'agglomération concentre plus de 80 % des emplois, polarisant ainsi toute l'activité humaine de l'île. Cette commune, comprise dans l'agglomération de Papeete et bordant la limite orientale de la capitale, compte habitants sur un territoire de. Pirae abrite essentiellement des infrastructures administratives et résidentielles. La commune d'Arue est située au nord-ouest de Tahiti, au sein de l'agglomération de Papeete. Elle englobe également l'atoll de Tetiaroa au nord et rassemble habitants sur un territoire de 2. Cette commune a un fort poids économique et de nombreuses entreprises y sont installées, dont d'importantes entreprises du territoire (l'enseigne Carrefour, la Brasserie de Tahiti et l'usine d'embouteillage d'Eau", "section_level": 3}, {"title": "Voies de communication.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Aéroport et transport aérien.", "content": "L'île de Tahiti est desservie par l'aéroport international de Tahiti-Faaa, situé à au sud-ouest de Papeete. Inauguré en 1961 et détenu à 49 % par le Territoire de la Polynésie française, il est le plus important aéroport de la Polynésie française et le seul aéroport international du territoire. Il s'agit donc du principal point d'entrée pour l'immense majorité des visiteurs mais également pour les habitants des autres îles de la Polynésie française. L'aéroport de Tahiti joue un rôle primordial dans le désenclavement de l'île et du reste du territoire, ainsi que le développement du tourisme. Il assure les liaisons avec une dizaine", "section_level": 3}, {"title": "Ports et transport maritime.", "content": "Le port autonome de Papeete est le seul port international desservant l’ensemble des îles de la Polynésie française. Il est voué à la fois au transport international et au transport intérieur. Plus de de marchandises y transitent chaque année. À l’image du transport aérien, le transport maritime est également très centralisé sur Tahiti et en particulier Papeete. Les liaisons sont assurées par des cargos appelés « goélettes »", "section_level": 3}, {"title": "Réseau routier.", "content": "Le réseau routier est constitué principalement d’une route côtière, qui fait le tour de Tahiti Nui, la route de ceinture. Les points kilométriques, PK, permettent de se repérer le long de cette route côtière. Ce sont des bornes kilométriques, placées le long de la route et dont l’origine (PK 0) est la cathédrale de Papeete. Les PK ne forment pas une boucle mais sont aménagés en tenaille. Ils se rejoignent au fort de Taravao, PK 60 par le côté ouest et PK 53 par le côté est. Cette route côtière est desservie par de nombreuses servitudes privées, donnant sur des aménagements résidentiels. Cependant, du fait de l’absence de", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "Le transport collectif traditionnel a longtemps été le truck, mot anglais désignant un camion. Ce véhicule de dont le châssis était aménagé avec une structure en bois peinte de couleurs vives, équipée de banquettes latérales et de fenêtres en plexiglas, pouvaient accueillir entre 12 et 40 passagers. L'introduction de ce mode de transport remonte au milieu des années 1930 afin de remplacer les moyens de transport hippomobile. L'évolution de la législation a entrainé le remplacement des trucks par des autobus homologués, pouvant accueillir une quarantaine de personnes dans des conditions de transport moins spartiates, offrant des horaires réguliers sur des trajets", "section_level": 3}, {"title": "Étymologie.", "content": "D’après la tradition rapportée par Marau Taaroa Salmon, épouse de Pōmare V, Taaroa créa l’ile, puis donna les noms de « Hiti nui » à la plus grande partie et « Hiti iti » à la plus petite (« grand bord » et « petit bord »). Puis un nouveau ', construit à", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "L'histoire de Tahiti comporte cinq étapes : Comme tout découpage historique, celui-ci a des qualités et des défauts : il est pratique car il permet d'avoir une vision globale des évolutions historiques de l'île et de l'archipel,", "section_level": 1}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Avec habitants, l'île de Tahiti concentre 68,8 % de la population de la Polynésie française. C'est entre 1950 et 1970, avec le boom économique lié à l'installation du CEP, que les populations des archipels se sont massivement regroupées sur Tahiti, pourvoyeuse de nombreux emplois. Depuis le recensement de 1971, le taux", "section_level": 2}, {"title": "Politique.", "content": "Tahiti est le siège des institutions politiques de la Polynésie française : assemblée territoriale, siège du gouvernement, siège du représentant de l’État", "section_level": 2}, {"title": "Langues.", "content": "Bien que le français soit la seule langue officielle de la Polynésie française, la grande majorité de la population est bilingue, parlant à la fois français et tahitien (\"reo maohi\"). Par rapport à l’ensemble de la Polynésie, le français est un peu plus parlé à Tahiti tandis que le tahitien l’est un peu moins. Cette différence s'explique surtout par le plus grand nombre de métropolitains et d'étrangers sur cette île. Selon le recensement de 2007, 78,4 % de la population de l'île parlent le français au sein de la famille, tandis que 20,1 % utilisent", "section_level": 2}, {"title": "Religions.", "content": "La population polynésienne a toujours été très religieuse, mais, au, elle est passée des cultes maʼohi à différentes formes de christianisme à l'initiative des missionnaires protestants (à partir de 1797) puis catholiques ; vers 1830, sous l'impulsion d'Étienne Jaussen. Des anciens cultes maʼohis, il reste des vestiges de", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Tahiti concentre l'essentiel de l'activité économique de la Polynésie française. L'économie de l'île est caractérisée par la part prépondérante du secteur tertiaire et le poids des activités non marchandes (administration, éducation et santé notamment). Cependant, l'activité économique de l'île est loin de se résumer à ces deux secteurs, puisque Tahiti est également le premier producteur agricole de la Polynésie française, et accueille aussi une grande part de l'industrie du territoire. La monnaie du territoire est le franc Pacifique (code ISO 4217 : XPF) dont la parité est fixe par rapport à l'euro : 1 € =.", "section_level": 1}, {"title": "L'agriculture et la pêche.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "La culture vivrière.", "content": "L'île de Tahiti est un acteur essentiel de l'agriculture vivrière de Polynésie. C'est ainsi la principale région maraîchère du Territoire, puisqu'en 2007, l'île a produit 79 % des légumes polynésiens (essentiellement du taro, de la patate douce et de la banane feʼi, mais aussi la tomate, de la salade, du concombre, du chou vert et du chou chinois, etc.). Tahiti est également le principal éleveur polynésien, avec notamment l'élevage bovin (les deux tiers de la production sont localisés à Tahiti), la production d'œufs, l'élevage de poulets (l'unique exploitation polynésienne est située à Papara), et la production de lait (sur le plateau de Taravao). En plus de", "section_level": 3}, {"title": "La pêche.", "content": "La pêche représente un secteur majeur de l'économie de l'île. En 2008, le port de Papeete a exporté de poissons pour un montant de 255,1 millions de F CFP. Depuis les années 1990, le port de pêche de Papeete, partie intégrante du port autonome de Papeete a lui profité de nombreux investissements publics et privés pour développer ses infrastructures. Par ailleurs, afin de soutenir le secteur, de nombreux dispositifs de concentration de poisson ont été mis en place autour de l'île.", "section_level": 3}, {"title": "L'industrie.", "content": "Elle repose essentiellement sur quatre pôles : agroalimentaire, construction navale et biens intermédiaires pour le bâtiment et des activités de transformation (meubles, textile, imprimerie...). Le secteur industriel représente 9 % du PIB marchand en 2006. Tahiti produit (et consomme) environ 77 % de la production énergétique polynésienne. Les trois quarts de l'électricité tahitienne sont produits", "section_level": 2}, {"title": "Le tourisme.", "content": "Passage obligé lorsque l'on arrive en Polynésie française, Tahiti est par conséquent l'île la plus visitée par les touristes. Ainsi, 91,4 % des touristes qui sont venus en Polynésie en 2004 ont visité l'île de Tahiti (soit personnes). Les statistiques de capacité hôtelière témoignent aussi du poids de l'île dans le secteur touristique polynésien, puisque près de 40 % des chambres d'hôtel polynésiennes sont implantées à Tahiti. Cependant, du fait", "section_level": 2}, {"title": "Le secteur non marchand.", "content": "Tahiti est aussi le centre administratif de la Polynésie française, et l'immense majorité des institutions politiques et administratives sont situées sur l'île. Le secteur non marchand représente donc une part prépondérante de l'île. À titre indicatif, l'administration publique emploie 32,4 % de la population active polynésienne et l'État français participe à hauteur de 30 % des recettes du PIB de la Polynésie française. L'État et le Territoire sont les plus importants employeurs de l'île et de la Polynésie française. En", "section_level": 2}, {"title": "Loisirs, culture et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le patrimoine naturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Une flore riche mais menacée.", "content": "Avec 495 espèces de plantes indigènes (dont 224 endémiques), l’île de Tahiti contribue fortement à la diversité de la flore dans l’archipel polynésien (qui compte 959 espèces indigènes, dont 560 endémiques). La majorité des plantes endémiques de l’île est située dans les hauteurs des montagnes tahitiennes, entre 600 et d’altitude. Tahiti connaît", "section_level": 3}, {"title": "Le parc naturel de Te Faʼaiti.", "content": "Afin de contribuer à la protection du patrimoine naturel tahitien, le parc naturel territorial de Te Faʼaiti a été créé en 2000. Cet espace protégé, qui s'étend sur 750 hectares, est situé dans la vallée de la Papenoʼo. Le parc vise non seulement à protéger certaines espèces indigènes ou endémiques, à préserver les écosystèmes et les paysages, mais également à conserver le patrimoine culturel, archéologique et historique de la vallée.", "section_level": 3}, {"title": "Le patrimoine archéologique.", "content": "Tahiti abrite d'importants vestiges", "section_level": 2}, {"title": "Les sports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Les sports populaires.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Le surf.", "content": "Au sud de l'île, vers le village de Teahupoʼo, un récif est propice à la pratique du surf : chaque houle du Sud arrive sur ce récif en formant une vague massive et puissante, souvent cylindrique, offrant alors un tube spectaculaire. D'une hauteur variable, de à par grosse", "section_level": 3}, {"title": "Le kitesurf.", "content": "Ce sport, qui consiste à se faire tracter par une aile de traction debout sur une planche de surf, est apparu sur Tahiti dans les années 1990. Permettant de faire", "section_level": 3}, {"title": "La plongée subaquatique.", "content": "De nombreuses structures de plongée offrent l'occasion de contempler les richesses sous-marines de l'archipel. Des sites renommés comme les passes de Rangiroa sont des lieux prisés", "section_level": 3}, {"title": "Autres sports.", "content": "L'équipe de Tahiti de football, affiliée à la Fédération tahitienne de football, fait partie de la Confédération du football d'Océanie. Elle représente une sélection de Polynésie française et non seulement de Tahiti. Vainqueur de la Coupe d'Océanie 2012, elle a participé à la coupe des confédérations 2013. En 2007, la sélection tahitienne de football enregistre l'arrivée de Lionel Charbonnier au poste de sélectionneur. Il deviendra le premier entraîneur à qualifier une équipe tahitienne de football dans une compétition mondiale, en l’occurrence la Coupe du monde des moins de 20 ans. Sous ses ordres, la sélection gagne son premier titre de Champion des Nations océaniennes à Tahiti ainsi que le titre de Vice-Champion OFC aux U17. Le cyclisme y est aussi très développé. Le tour de Polynésie est une épreuve attirant de nombreux spectateurs.", "section_level": 3}, {"title": "Le patrimoine culturel.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Le musée de Tahiti et des Îles.", "content": "Le musée de Tahiti et des Îles, créé en 1974 et situé à Punaauia, valorise et présente", "section_level": 3}, {"title": "Le Heiva de Tahiti.", "content": "De nombreuses traditions existent au sein de la culture maohi. Les légendes représentent l'histoire de la culture et l'île renferme de nombreux contes. Le mois de juillet est propice à la découverte de ces traditions puisque de nombreuses manifestations culturelles sont organisées", "section_level": 3}, {"title": "Les troupes de danse.", "content": "Tahiti participe également au rayonnement et à la professionnalisation de la danse tahitienne, avec notamment la troupe des Grands Ballets de Tahiti.", "section_level": 3}, {"title": "Le mythe tahitien.", "content": "Les récits de Louis Antoine de Bougainville. et de James Cook de la découverte de Tahiti dans les années 1768-1779 vont propulser l’île dans l’imaginaire européen. Plus spécifiquement, en interprétant de manière erronée l'accueil des Tahitiens, ces nouveaux arrivants vont diffuser une image idéalisée de l'île, « Nouvelle-Cythère », où règne la plus grande liberté sexuelle :. Tandis que la découverte des îles Marquises par Álvaro de Mendaña et Pedro Fernandes de Queirós n’avait pas suscité un tel engouement, l’exploration scientifique d’une nouvelle terre au milieu du Pacifique sud va passionner les savants et les artistes du. C’est notamment le récit des relations avec les Tahitiens, leur accueil, la description de la société et des mœurs tahitiennes qui va enflammer l’imagination du public européen et susciter une littérature abondante. Les philosophes des Lumières voient en Tahiti une incarnation de l’utopie de la vie sauvage et de la pureté originelle, où des Tahitiens simples et heureux ne sont pas contraints par des règles artificielles et pesantes mais privilégient avant tout la liberté, et la fraternité. Diderot écrit ainsi en 1772 dans son conte philosophique \"Supplément au voyage de Bougainville\" :. De son côté, Voltaire déclare après avoir lu les récits de navigateurs :. Après la colonisation de l'île par la France, l'administration coloniale encourage la vision idyllique de Tahiti. Ainsi, lors de l'exposition universelle de 1889, Tahiti est représentée par deux cases d'indigènes et une dizaine de Tahitiens. De multiples productions agricoles et artisanales sont présentées au Pavillon central. De nombreuses publications en marge de l'événement contribuent à véhiculer une image mythique de l'île et de ses habitants. Dans le \"Livre d'or de l'Exposition\", on peut ainsi lire : « Je parlais des paradis restés, voici le plus délicieux de tous [...], Tahiti. Tahiti, ce pays sans intempérie, où le printemps est éternel, comme l'amour des femmes tahitiennes ». Les écrivains s’emparent également de cette île mythique dans leurs récits. En 1872, lors d’un séjour à Tahiti, « ce pays des rêves », Pierre Loti écrit \"Le mariage de Loti\", roman exotique sur sa liaison avec une jeune Tahitienne, Rarahu. Publié en 1880, le roman reçoit un accueil enthousiaste du public et de la critique. Ce récit contribue à alimenter le mythe tahitien. En 1898, le récit est adapté à l’opéra par Reynaldo Hahn, sous le nom de \"L’Île du rêve\". En 1891, Paul Gauguin s'installe à Tahiti où il espère pouvoir fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel. Influencé par les écrits des lumières, il se lance à la recherche de cette pureté originelle. Il vit d'abord à Papeete, mais il trouve la ville trop occidentalisée. Il s'installe alors aux Marquises, en espérant y découvrir la polynésie authentique. Ses peintures contribueront activement au mythe polynésien. Aujourd'hui, l'île est restée la plus célèbre de l'archipel polynésien et Tahiti reste un nom chargé d'exotisme qui enflamme l'imaginaire des Occidentaux, bien plus que le terme Polynésie française. Les guides touristiques ne s'y trompent d'ailleurs pas, puisque tous utilisent le terme Tahiti dans le titre de leurs ouvrages sur la Polynésie : « Tahiti et la Polynésie française » ou encore « Tahiti et les îles de la Société ». Même l'office du tourisme de la Polynésie française, d'ailleurs baptisé « Tahiti Tourisme », présente la Polynésie française sous l'expression « Tahiti et ses îles ». Par métonymie, le nom de l'île est souvent utilisé pour désigner la Polynésie française dans son ensemble.", "section_level": 2}], "src_summary": "Tahiti est une île de la Polynésie française (collectivité d'outre-mer) située dans le Sud de l'océan Pacifique. Elle fait partie du groupe des îles du Vent et de l'archipel de la Société. Cette île haute et montagneuse, d'origine volcanique, est entourée d'un récif de corail. L'île est composée de deux parties. ", "tgt_summary": null, "id": 863260}
{"src_title": "Marcel Albert", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Troisième d'une famille qui comptera huit enfants, il est le fils de Jean-Louis Lenoir, un « marchand », et de Margot Magdelaine, son épouse. En 1838, âgé de seize ans, il quitte son village natal et vient s'installer rue du Temple à Paris. Il devient garçon de café à l'Auberge de l'Aigle d'or où, dans une cave, il réalise des expériences. Il fait breveter sa première invention – celle d'une hélice pour bateau – en 1845. Engagé comme ouvrier chez un émailleur, il fait enregistrer, le 16 mai 1854, une patente concernant « l'application des métaux les uns sur les autres ». Il dépose plusieurs autres brevets, relatifs à des inventions touchant à des domaines fort divers. Il obtient la nationalité française en 1870 pour son aide pendant la guerre franco-prussienne et reçoit la Légion d'honneur en 1881 (non pas pour son moteur, mais pour ses développements en télégraphie). Il s'appauvrit dans ses dernières années malgré le succès de son moteur. Il meurt le 4 août 1900 à La Varenne-Saint-Hilaire et est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise ( division).", "section_level": 1}, {"title": "Créations et brevets.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le moteur Lenoir.", "content": "Le, Étienne Lenoir dépose le brevet n° : « pour un moteur dilaté par la combustion du gaz de l'éclairage enflammé par l'électricité », un moteur à simple effet et à deux temps, dont le principe est le suivant : Dans le premier temps, le piston s'éloigne du fond du cylindre, aspire le mélange de gaz d'éclairage et d'air ; vers le milieu de sa course l'ouverture d'aspiration est fermée, une étincelle éclate au fond du cylindre et produit l'explosion ; la fin de la course est motrice du fait de la détente des gaz brûlés. Dans le second temps, le piston, en revenant en arrière par l'effet d'une bielle, chasse dehors les gaz de combustion par une soupape d'échappement commandée mécaniquement par le moteur. Le moteur consomme par cheval-heure. Lenoir le fabrique en 1860 en qui servent notamment, l'année suivante, à faire fonctionner sur la Seine le premier bateau à moteur. Ce moteur consomme de mélange gazeux pour développer une puissance de deux chevaux. Le brevet sera « amendé » à six reprises : les 28 février, 5 et 17 avril 1860, le 5 janvier 1861 et les 22 juin et 13 septembre 1867. Lenoir réalise un moteur à quatre temps en se basant sur le principe du cycle de Beau de Rochas : son automobile à moteur à gaz parcourt de Paris à Joinville-le-Pont en trois heures ().", "section_level": 2}, {"title": "Les voitures Lenoir.", "content": "Les dates à laquelle Lenoir a construit ses automobiles varient de 1860 à 1863. Il est évident qu'il a construit une petite voiture avec son moteur vers 1860. Son automobile de 1862 était capable de rouler à 3 km/h. En 1861, il met un de ses moteurs dans un bateau. En 1863, Lenoir fait la démonstration d'un deuxième chariot à trois roues, l'Hippomobile, une sorte de wagon placé sur une plate-forme de tricycle. Il est propulsé par un moteur \"hydrocarbures liquides\" (pétrole) de ( ; ), avec un carburateur rudimentaire qui est déposé en 1886. Il a parcouru avec succès les de Paris à Joinville-le-Pont et en quatre-vingt-dix minutes aller-retour, soit une vitesse moyenne inférieure à celle d'un marcheur, bien qu'il y ait sans doute eu des pannes. En 1863, il vend ses brevets à la Compagnie parisienne de gaz et se tourne vers les bateaux à moteur, construisant en 1888 un moteur quatre temps alimenté au ligroïne. Jules Verne écrit dans son roman de 1863 Paris au XXe siècle à propos de boulevards bondés de voitures sans chevaux, \"la machine Lenoir appliquée à la locomotion\".", "section_level": 2}, {"title": "Brevets divers.", "content": "Durant sa vie, Lenoir dépose de nombreux autres brevets :", "section_level": 2}], "src_summary": "Étienne Lenoir, de son nom complet Jean-Joseph Étienne Lenoir, né à Mussy-la-Ville le et mort à Saint-Maur-des-Fossés (plus précisément à La Varenne-Saint-Hilaire) le, est un inventeur belge. ", "tgt_summary": null, "id": 777647}
{"src_title": "Colline (roman)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Mythe.", "content": "Cadmos fut envoyé par son père à la recherche d'Europe, sa sœur, enlevée par Zeus métamorphosé en taureau blanc, avec la consigne de ne pas revenir sans elle. Il s'établit alors en Thrace avec sa mère, Théléphassa, où il l'enterra à sa mort. Toujours à la recherche de sa sœur, il renonça, après une longue quête infructueuse, et, suivant les conseils de l'oracle de Delphes, il suivit une génisse - une jeune vache, afin de fonder une ville à l'endroit où s'allongerait la bête et de nommer la contrée Béotie. Celle-ci s'arrêtant sur le site de la future Thèbes, Cadmos décida donc de la sacrifier à Athéna ou Zeus, selon les versions. Pour ce faire, il envoya des hommes chercher de l'eau d'une fontaine, qu'il avait remarquée en arrivant. Comme ceux-ci tardaient à revenir, il alla à leur rencontre, mais ne retrouva que leurs cadavres. À leurs côtés se trouvait un dragon, progéniture d'Arès. Le combat fut rude, mais Cadmos tua le monstre, lui prit les dents et, obéissant à la déesse, il les sema. Alors sortirent de terre des hommes armés : les Spartes. Il leur lança une pierre et, ceux-ci ne sachant d'où elle provenait, s'accusèrent les uns les autres, finissant par s’entretuer. Seuls cinq survécurent, qui aidèrent Cadmos à bâtir la cité. Cependant, pour expier le meurtre du dragon, il dut se mettre au service d'Arès durant 8 ans. Son labeur achevé, Cadmos reçut d'Athéna le royaume et, de Zeus, une épouse : Harmonie, fille d'Arès et d'Aphrodite. Tous les dieux assistèrent au mariage. Héphaïstos donna à Cadmos comme cadeau de mariage un collier, confectionné de ses mains, que le roi remit ensuite à sa femme, en même temps qu'un manteau. Phérécyde, cité par pseudo-Apollodore, prétend que Cadmos avait reçu le collier de sa sœur, Europe, qui le tenait elle-même de Zeus. De leur union naquirent quatre filles, Ino, Sémélé, Autonoé et Agavé, ainsi qu'un fils, Polydore. Ino et Sémélé devinrent des déesses. Par cette dernière, il était le grand-père de Dionysos. Zeus fut épris de celle-ci mais, par une ruse d'Héra, foudroya son amante. À l'endroit même où la princesse fut frappée par la foudre, Cadmos établit un sanctuaire, qu'il rendit inviolable aux pas humains. Devenu vieux, le roi confia le trône de Thèbes à son petit-fils, Penthée, fils d'Agavé. Alors que le nouveau souverain thébain était en voyage, Dionysos vint dans cette ville afin de propager son culte. Il choisit d'abord cette cité, première parmi celles de Grèce, là où il était né. Accompagné du devin Tirésias, Cadmos se livra à la danse, parmi le chœur bacchique, après avoir vu ses propres filles frappées de folie parce qu'elles ne croyaient pas en ce nouveau dieu. Entre-temps, Penthée fit son retour à Thèbes et, à la vue de son grand-père prêt à rejoindre ce culte récent, le réprimanda et l'invita à cesser de se ridiculiser : en effet, il ne voyait en ces rites que des prétextes à la débauche. Cadmos tenta de lui faire entendre raison et d'accepter d'honorer le fils de Zeus, mais en vain. Par la suite, Penthée, trompé par Dionysos, tenta d'espionner les Bacchantes en se vêtant comme elles. Mais, transportées du délire bacchique, elles prirent le nouvel arrivant pour un lion. Dès lors commença une chasse qui se soldera par la mort de leur proie, qu'elle mirent en pièces, Agavé, sa propre mère, en tête. Celle-ci, toujours prise de frénésie, ramena sa tête jusqu'au palais, où se tenait son père. Il lui révéla alors la vérité sur le trophée qu'elle apportait en ces lieux. Prenant alors conscience qu'elle tenait la tête de son fils, elle reprit la raison. C'est alors que Dionysos, vainqueur de ses ennemis, se présenta à Cadmos et lui prédit que lui et sa femme se métamorphoseraient en serpents et qu'ils régneraient en terres barbares. Ces paroles se vérifièrent à la fin de sa vie. Cadmos s'établit avec Harmonie chez les Enchéléens. Ceux-ci étaient en guerre contre les Illyriens et avaient appris par un oracle de la Pythie qu'ils ne pourraient gagner que s'ils prenaient pour chefs les anciens souverains thébains. Cadmos et Harmonie menèrent donc leur nouveau peuple à la victoire. Peu après naquit un fils, Illyrios ; Hygin rapporte une tradition selon laquelle Cadmos aurait reçu le trône d'Illyrie après la mort de Lycothersès. Celui-ci avait été assassiné par Agavé qu'il avait récemment épousée. Comme l'avait prédit Dionysos, ils furent changés en serpents et reçus par les dieux dans les Îles des Bienheureux. Le mariage de Cadmos et d'Harmonie est célébré lors des mystères de Samothrace ; Phylarque de Naucratis raconte au vingt-deuxième livre de ses \"Histoires\" qu'en Illyrie se trouve un lieu-dit « Cylices », où l'on dit qu'est le tombeau de Cadmos et d'Harmonie.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Une victoire est dite lorsque l'issue d'un conflit est fatale au vainqueur ; Platon parle d'éducation au Livre I des \"Lois\". Socrate fait un jeu de mots et d'esprit en jouant sur les origines d'un de ses disciples, Simmias, dans le \"Phédon\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Dans le \"Ménexène\", Platon fait référence au Ok", "section_level": 1}], "src_summary": "Dans la mythologie grecque Cadmos, Kadmos ou Cadmus (en grec ancien / ', en latin ') est l'un des fils d'Agénor, roi de Tyr, en Phénicie et de Téléphassa, et frère de Phénix, Cilix, Europe, Thasos et Phinée, et il est le fondateur légendaire de la cité de Thèbes (en Béotie). Les Grecs ont crédité Cadmos de l'introduction en Grèce de l'alphabet phénicien ; selon l’historien Jon Christian Billigmeier, le mythe de Cadmos pourrait garder le souvenir d'une immigration sémitique en Grèce. Hérodote, qui rapporte ce fait, estime que Cadmos a vécu environ 1600 ans avant lui, soit vers -2000.", "tgt_summary": null, "id": 2046283}
{"src_title": "Igname", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et formation.", "content": "Russell Crowe est né à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Il est le fils de Jocelyn Yvonne (née Wemyss) et John Alexander Crowe. Il a un frère, Terry. Il a des ancêtres maoris, anglais, irlandais, gallois, allemands, norvégiens, écossais, suédois, italiens. Il a 4 ans lorsque sa famille emménage en Australie, à Sydney. Il débute à la télévision australienne grâce à la série \"Spyforce\" (1971-1973). L'année de ses 14 ans, sa famille retourne vivre en Nouvelle-Zélande. À 16 ans, il quitte ses études pour poursuivre son ambition de devenir un acteur.", "section_level": 2}, {"title": "Carrière.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Années 1990 : Débuts et révélation.", "content": "Le premier pas vers la reconnaissance critique est marqué par son apparition dans \"The Crossing\", un drame sur l'amitié, la loyauté qui en découle et les relations amoureuses. En effet, pour son premier rôle principal il incarne Johnny, dont le meilleur ami Sam décide de partir en ville pour sa carrière professionnelle, laissant derrière lui Meg, la femme qu'il aime. Cette dernière va alors peu à peu se rapprocher de Johnny qui se laisse tenter par le charme de Meg. Lorsque Sam réapparait, Johnny est tiraillé entre son ami et la femme dont il est tombé amoureux, remettant en question tout son environnement affectif. La critique encense le film et Russell Crowe est nommé pour l'\"Oscar\" australien du meilleur acteur et le tournage aura permis au comédien de rencontrer Danièle Spencer, celle qui sera sa future épouse. L'année suivante Russell Crowe décroche l'Oscar australien du meilleur second rôle pour sa performance dans le métrage Proof où il est Andy, un jeune plongeur d'un restaurant que fréquente Martin (interprété par Hugo Weaving), jeune photographe aveugle de naissance avec lequel il va se lier d'amitié. Néanmoins cette rencontre est bouleversée par la jalousie extrême de Célia. Enfin en 1992, bien avant \"American History X\", on retrouve un Russell Crowe crâne rasé leader d'un groupe de skinheads néonazis ciblant leurs brimades sur la population vietnamienne de Melbourne dans le \"Romper Stomper\" de Geoffrey Wright. Parallèlement à leurs expéditions punitives le groupe d'extrémistes est rejoint par une jolie jeune femme que va rapidement séduire Hando, le personnage de Russell Crowe. Davey, le second de Hando, est également sensible à la nouvelle venue et lorsque cette dernière montre des signes d'impureté aux yeux du groupe à la suite de ses crises d'épilepsie, l'opposition entre le chef et son lieutenant semble inévitable. Ici point de rédemption, Russell Crowe incarne un personnage sauvage, ancré dans ses idées, que rien n'arrête, tout simplement étonnant de froideur et de haine. L'Australian Film Award du meilleur acteur est amplement mérité pour cette composition qui lui ouvre définitivement les portes d'Hollywood. Grâce à ce rôle, il est repéré en 1994 par Sharon Stone qui le choisit pour partenaire dans \"Mort ou vif\" de Sam Raimi, aux côtés de Leonardo DiCaprio et de Gene Hackman. Deux ans plus tard, il se fait véritablement connaître pour son rôle dans \"L.A. Confidential\" aux côtés de Kevin Spacey. En 1999, il poursuit dans une veine noire et adulte en étant dirigé par Michael Mann dans le thriller \"Révélations\", dont il partage l'affiche avec Al Pacino. Il prend plusieurs kilos pour le rôle, et livre une performance tourmentée, saluée par la critique, et par sa première nomination à l'Oscar du meilleur acteur. Il s'apprête pourtant à enchaîner avec le rôle qui va marquer le plus grand tournant de sa carrière.", "section_level": 3}, {"title": "Années 2000 : Consécration.", "content": "Le tournage de \"Gladiator\" n'est certainement pas l'expérience la plus reposante qu'ait vécue l'acteur dans sa carrière, mais elle fit de lui une star internationale et un acteur rentable à Hollywood. Pourtant au départ, lorsque Ridley Scott élabore son casting, il pense à Mel Gibson, déjà rattaché au tournage de \"The Patriot\". Ce dernier, qui connaît bien Russell Crowe, glisse son nom à Ridley Scott qui finit par suivre son conseil à la suite du visionnage de ses films les plus marquants. Maintenant que Maximus est trouvé, le tournage peut débuter. Néanmoins les problèmes s'enchaînent et les retards s'accumulent. Les prises de vue ont commencé en Angleterre mais le scénario n'est pas terminé. Russell Crowe s'agace d'être obligé d'apprendre ses répliques au compte-gouttes, et de voir défiler sous ses yeux les versions du scénario. Au départ, Maximus devait retrouver sa famille vivante lors de l'épilogue, ensuite il s'agissait d'une histoire de vengeance où le général devenait le protecteur de Rome. Il aura donc fallu plusieurs versions avant qu'on en arrive à celle qui a été imprimée sur la pellicule et qui a bien plus de force et d'impact que ce qui avait été envisagé au départ. En dehors des réécritures intensives, le décès du comédien Oliver Reed, qui incarnait Proximo (le propriétaire des gladiateurs), soumit Ridley Scott à un véritable casse-tête pour mettre en boîte la dernière scène où il était censé apparaître. En, le film sort en salle, bénéficiant d'un budget atteignant les 100 millions de dollars avec les frais de promotion et traitant d'un genre disparu depuis plus de 30 ans à Hollywood, ce qui en fait une affaire risquée. Pourtant, à la surprise générale \"Gladiator\" rapporte près de 200 millions de dollars aux États-Unis et plus de 450 à travers le monde. En, Russell Crowe décroche l'Oscar du meilleur acteur, qui lui avait échappé l'année précédente, et \"Gladiator\" obtient l'Oscar du meilleur film. En fin d'année, le succès bien plus relatif du modeste thriller d'action, \"L'Échange\", de Taylor Hackford, fait davantage parler de lui pour la relation sentimentale de l'acteur avec sa partenaire à l'écran, Meg Ryan. En 2001, il enchaîne avec un autre rôle majeur : celui de John Nash Jr dans le biopic \"Un homme d'exception\", de Ron Howard. Sa performance habitée lui vaut de nouveaux une poignée de nominations et récompenses. L'année 2003 est marquée par la sortie de \"\", une ambitieuse fresque maritime naturaliste, qui lui permet de retrouver Paul Bettany, et de tourner sous la direction d'un compatriote, l'acclamé cinéaste Peter Weir. Le film déçoit commercialement, mais reçoit un accueil critique extrêmement positif. La suite de la décennie est marquée par quelques films de bonne facture. Il retrouve d'abord Ron Howard pour un autre biopic, le drame \"De l'ombre à la lumière\", qui parvient à réitérer le succès critique de leur précédente collaboration, avec une poignée de nominations aux Oscars en 2005. Puis tourne coup sur coup une poignée de films avec Ridley Scott, alternant le bon et le moins bon dans des genres très différents : en 2006 la comédie dramatique champêtre \"Une grande année\" ; en 2007, le polar \"American Gangster\", avec Denzel Washington ; en 2008, le thriller géopolitique \"Mensonges d'État\", avec Leonardo DiCaprio ; et enfin la fresque historique \"Robin des Bois\", où il prête ses traits au héros éponyme. Le long-métrage est projeté pour l'ouverture du festival de Cannes 2010, mais déçoit la critique. Le box-office est lui aussi en deçà des attentes du studio. En 2007, il se distingue aussi dans le western \"pour Yuma\", mis en scène par James Mangold, dont il partage l'affiche avec Christian Bale ; et en 2009 donne la réplique à Ben Affleck dans le thriller politique britannique \"Jeux de pouvoir\", de Kevin Macdonald. Le, l'acteur reçoit la étoile sur le célèbre Walk of Fame d’Hollywood. Il est entouré de son épouse Danielle, du producteur oscarisé Brian Grazer, du réalisateur Ron Howard et du présentateur Jay Leno.", "section_level": 3}, {"title": "Années 2010 : échecs et diversification.", "content": "En 2012, il prête ses traits à Javert, dans la comédie musicale \"Les Misérables\", de Tom Hopper, qui lui permet d'évoluer aux côtés de Hugh Jackman, Anne Hathaway, Amanda Seyfried et Eddie Redmayne. Sa performance est néanmoins décriée, et l'acteur admettra n'avoir pas été assez préparé. Le film est par contre un grand succès commercial. En 2013, il partage l'affiche du polar \"Broken City\" avec les stars Mark Wahlberg et Catherine Zeta-Jones. Cependant, le film est un échec critique et commercial. La même année, il prête ses traits à Jor-El, le père biologique de Superman dans le film \"Man of Steel\", l'épisode reboot de la franchise \"Superman\". Il a été choisi par Zack Snyder et Christopher Nolan pour ainsi succéder à Marlon Brando, dans le \"Superman\" de Richard Donner. L'année 2014 est marquée par la sortie de trois films, notamment la romance fantastique \"Un amour d'hiver\", réalisée par Akiva Goldsman (le scénariste d\"'Un homme d'exception\"), et portée par Colin Farrell, qui est un flop critique et commercial. Le biopic \"Noé\", projet personnel de Darren Aronofsky, qui lui permet de retrouver Jennifer Connelly comme épouse à l'écran, divise la critique. Il fait aussi ses débuts de réalisateur (après deux expériences dans le registre du documentaire) avec la fresque historique \"La Promesse d'une vie\". Un film racontant l'histoire d'un fermier, qu'il interprète lui-même, à la recherche de ses fils disparus durant la Première Guerre mondiale, lors de la bataille des Dardanelles. Les critiques sont positives, mais le film ne rembourse pas son budget. En 2015, la comédie dramatique \"Fathers and Daughters\", écrite et réalisée par l'italien Gabriele Muccino est un échec critique et commercial. En 2016, il s'aventure pour la première fois dans le registre de la comédie, en incarnant l'un des deux héros de \"The Nice Guys\", film d'action écrit et réalisé par Shane Black. Il évolue aux côtés d'un Ryan Gosling également à contre-emploi. En 2017, il campe le personnage du Dr Jekyll et de son opposé, Mr Hyde, aux côtés de Tom Cruise, dans le film, La Momie mais celui-ci reçoit globalement de mauvaises critiques. Le en France, il est à l'affiche du film \"Boy Erased\", adaptation de l'histoire vraie de Garrard Conley qui, à dix-neuf ans, s'est vu contraint de suivre une thérapie de conversion censée le rendre hétérosexuel, qui est sorti en 2018 aux Etats-Unis.", "section_level": 3}, {"title": "Vie privée.", "content": "Russell Crowe a entretenu une relation avec l'actrice Meg Ryan, alors mariée à Dennis Quaid. Ils se sépareront en 2001, après un an de liaison. De 2003 à 2012, il est marié à Danielle Spencer, une chanteuse australienne rencontrée sur le tournage de \"The Crossing\", avec qui il a eu deux fils (Charles, né le, et Tennyson, né le ). Russell Crowe est fidèle en amitié et, à l'occasion, propose aux réalisateurs le nom d'un ami pour interpréter l'un de ses protagonistes. Ce fut le cas en 2003, dans \"\", de Peter Weir. Le Stephen Maturin est ainsi incarné par Paul Bettany. En 2010, Ridley Scott lui doit Alan Doyle pour interpréter le ménestrel Allan-a-Dale, dans \"Robin des Bois\", ainsi que Kevin Durand et Scott Grimes pour compléter la bande des Joyeux Compagnons. Dès les années 80, Russell Crowe joue de la musique notamment avec le groupe Roman Antix. En 1992, il crée le groupe \"30 Odd Foot of Grunts\" (diminutif : Tofog), qui connut quelques changements en 2005, notamment avec l'arrivée d'Alan Doyle, et s'appella ensuite \"The Ordinary Fear of God\" (gardant ainsi les mêmes initiales). Russell et Alan sortent l'album \"The Crowe/Doyle songbook Vol. III\" en 2011, pour lequel Danielle Spencer participe à plusieurs chansons. Sort ensuite \"The Musical\" en 2017 sous le nom \"Indoor Garden Party\", collectif incluant les deux artistes ainsi que les acteurs et amis de longue date Scott Grimes et Kevin Durand, rencontrés sur le tournage de \"Mystery, Alaska\", Samantha Barks qui jouait Eponine dans \"Les Misérables\", et Carl Falk. En, le collectif se réunit pour enregistrer un nouvel album, pour lequel la chanteuse britannique Lorraine O'Reilly participe également après avoir remplacé Samantha Barks sur scène en 2017. Il est propriétaire d'une ferme de 226 hectares située au nord-ouest de Sydney, en Australie, mais également du célèbre club de rugby à XIII \"South Sydney Rabbitohs\".", "section_level": 2}, {"title": "Voix francophones.", "content": "En version française Russell Crowe est doublé principalement par trois comédiens. Le comédien le plus régulier à l'avoir doublé est Emmanuel Jacomy depuis \"L.A. Confidential\" (1997). Il a doublé l'acteur notamment dans \"Un homme d'exception\", \"Mensonges d'État\", \"Man of Steel\" et \"The Nice Guys\". Marc Alfos, avant son décès le l'a doublé dans 9 films dans notamment \"Gladiator\", \"Master and Commander : De l'autre côté du monde\", \"3 h 10 pour Yuma\", \"American Gangster\" et \"Robin des Bois\". Quant à Patrick Béthune, il l'a doublé à sept reprises avant son décès en, dans notamment \"Jeux de pouvoir\", \"Les Misérables\", \"Broken City\",\"Noé\" et \"La Momie\". Philippe Vincent l'a également occasionnellement doublé à deux reprises dans \"Mort ou vif \" et \"Une grande année\". À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Julien Kramer pour \"Romper Stomper\", Philippe Dumond pour \"L'étalon d'argent\", Joël Zaffarano pour \"Programmé pour tuer\" et Bernard Gabay dans \"Miss Shumway jette un sort\". En version québécoise, Pierre Auger est la voix de Russell Crowe dans presque tous ses films depuis \"The Sum of Us\" et dans notamment \"L.A. Confidential\", \"3 h 10 pour Yuma\", \"Man of Steel\" et \"The Nice Guys\". Jean-Luc Montminy l'a doublé dans \"Mort ou vif\". Pierre Auger dans \"L.A. Confidential\", \"3 h 10 pour Yuma\", \"Man of Steel\" et \"The Nice Guys\"", "section_level": 1}], "src_summary": "Russell Crowe est un acteur et réalisateur néo-zélandais, né le à Wellington. Après avoir commencé sa carrière en Australie, il la poursuit aux États-Unis avec le polar \"L.A. Confidential\" (1997), de Curtis Hanson et surtout \"Révélations\" (1999), de Michael Mann, qui lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur acteur. Il remporte la statuette l'année suivante pour sa performance dans le peplum \"Gladiator\", qui marque aussi le comeback du réalisateur Ridley Scott. Il confirme dans un registre plus réaliste l'année suivante en incarnant le mathématicien John Forbes Nash dans le biopic \"Un homme d'exception\", de Ron Howard, qui lui vaut une nouvelle nomination à l'Oscar du meilleur acteur. ", "tgt_summary": null, "id": 1725559}
{"src_title": "Georges Fontenis", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Sous-préfecture de la Haute-Loire et capitale du Brivadois, la ville est située, à plus de d'altitude, dans une petite Limagne qui porte son nom. Elle est baignée par les eaux de l'Allier et protégée des crues par son promontoire alluvial. À l'est, les monts du Livradois surplombent la plaine tandis qu'au sud et à l'ouest commence la Margeride. Surnommée « Brioude la Douce » depuis Sidoine Apollinaire, au, la ville, attractive et commerçante, est la capitale du Brivadois. L'altitude moyenne de la commune est de. Brioude se situe à au sud-est de Clermont-Ferrand, au nord-ouest du Puy-en-Velay, la préfecture du département, au nord-est de Saint-Flour et de Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le climat de Brioude est chaud et tempéré. Les précipitations en Brioude sont significatives, avec des précipitations même pendant le mois le plus sec. Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Cfb. Sur l'année, la température moyenne à Brioude est de. La moyenne des précipitations annuelles atteints.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "L'Allier est le seul cours d'eau traversant Brioude.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Routes.", "content": "L'autoroute A75 (Paris-Béziers) passe à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Brioude (accès nord sortie 20, le Puy-en-Velay (RN 102), accès sud sortie 22). Un aménagement en voie express est en cours de construction sur la RN 102 entre l'A75 et Brioude. La RN 102 se prolonge vers Le Puy-en-Velay et des routes départementales desservent Massiac (Cantal) et La Chaise-Dieu.", "section_level": 3}, {"title": "Transport ferroviaire.", "content": "La gare de Brioude est sur la ligne ferroviaire de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes où circulent des trains TER Auvergne dans chaque sens entre Clermont-Ferrand, Arvant, Saint-Georges-d'Aurac et Le Puy-en-Velay ou Nîmes (ainsi que l'Intercités Le Cévenol reliant Clermont-Ferrand à Nîmes). Quelques trains permettent des correspondances avec la plupart des Intercités de la ligne de Paris à Clermont-Ferrand.", "section_level": 3}, {"title": "Transports aériens.", "content": "Un aérodrome est situé à au nord sur la commune de Beaumont. Les aéroports les plus proches de Brioude sont ceux du Puy - Loudes à au sud et de Clermont-Ferrand Auvergne à au nord.", "section_level": 3}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de, alors qu'il était de en 1999. Parmi ces logements, 76,4 % étaient des résidences principales, 5,4 % des résidences secondaires et 18,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 57,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 42,3 % des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 52,3 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (49 %). La part de logements HLM loués vides était de 13,5 % (contre 14,2 %).", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Attestée sous la forme \"Brivate\" au. En dialecte auvergnat, Brioude est transcrit en graphie occitane classique \"Briude\" et en norme bonnaudienne \"Bride\". Ce nom est le résultat d'une longue évolution depuis le mot celte gaulois « briuati » (qui est muni d'un pont), celui-ci étant situé à Vieille-Brioude, au sud à. Ce terme nous rappelle donc que le franchissement de l'Allier dans cette région a été un défi pendant des siècles.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le nom de la ville ainsi que quelques faciès céramiques exhumés au sud du bourg confirmeraient l'origine laténienne de l'agglomération brivadoise. Toutefois, hors de l'archéologie, qui atteste une présence gallo-romaine certaine sur le site pour tout le Haut-Empire, les évocations historiques de la ville sont plus tardives. Tout ce que l'on sait de Brioude pour les hautes époques est à rapporter à l'apparition du culte de saint Julien. Ce martyr fut décapité probablement sur place ou peut-être dans la proche localité de Vinzelles (Puy-de-Dôme, com. Bansat, cant. Sauxillanges) à l'occasion des persécutions de Dioclétien, dans les premières décennies du. Le chroniqueur Grégoire de Tours, dans la \"Passion\" qu'il consacre à Julien et rédige vers 581-587, évoque la tradition selon laquelle le premier aménagement du tombeau du saint serait le fait d'aristocrates priscillianistes ibériques repentis ayant échappé aux condamnations du mouvement à Trèves par l'usurpateur Maxime. Au regard du reste du récit des origines du culte, le plus souvent fort évasif, ces détails sont trop précis pour ne pas avoir été collectés localement ou lus sur des écrits du temps qui ne nous sont pas parvenus. Ensuite, l'hypothèse d'une élection de sépulture par Avitus, empereur romain d'Occident d'origine auvergnate, auprès du tombeau du martyr, retenue et démontrée récemment par le professeur Françoise Prévot, aurait pu contribuer de façon décisive à la renommée du sanctuaire en Gaule. Indépendamment de la publicité que connurent alors ces événements, il est à noter que cette inhumation \"ad sanctos\", en relayant la mode italique, constituerait par ailleurs un précédent remarquable pour un homme d'État en Gaule. Au seuil du Moyen Âge, l'arrivée des chefs germaniques semble, paradoxalement, avoir renforcé de façon décisive l'importance du culte du martyr (on n'a en effet qu'une mention ponctuelle de razzia, de la part des Burgondes vers 472-474). Ainsi, le duc Victorius, Aquitain au service du roi wisigoth Euric, maître de l'Auvergne depuis 475, démonte les monuments antiques voisins pour l'aménagement de la basilique. Thierry, fils ainé de Clovis, lors de sa pacification de l'Auvergne, en conséquence d'un excès de zèle de ses éclaireurs, offrit un diplôme d'immunité au sanctuaire après 526, comme il l'avait fait peu auparavant au profit de Clermont, siège cathédral du pays. Dès lors, la protection vigilante mais discrète des intérêts de l'église de Saint-Julien par le distant pouvoir austrasien fut probablement un moyen efficace de ménager des fidélités au sein de l'aristocratie romaine locale. En retour et malgré le relatif silence des sources issues de Grégoire de Tours, le sanctuaire du martyr est une plate-forme entre le pouvoir royal et militaire franc avec le vieux monde juridique et institutionnel latin. En tout cas, l'importance surprenante des niveaux mérovingiens mis en évidence lors des récentes fouilles programmées et effectuées aux abords de la basilique (sous la direction de Bernadette Fizellier-Sauget puis de Fabrice Gauthier) confirme le dynamisme de ces lieux pour la période. Par ailleurs, le nombre, la variété et la répartition des émissions monétaires, triens et deniers d'argent frappés à Brioude, dont les trouvailles s'égrainent de l'actuelle Espagne aux îles Britanniques, sont encore un témoignage concret du rayonnement du lieu. Cet équilibre mérovingien, fut peut-être remis un temps en question par l\"'hostilitas Francorum\" dont se font écho les \"Formulae Arvernenses\" dans le courant du, mais il se recompose vite au, l'âge carolingien. Le Brivadois est sous les Carolingiens, l'un des cinq comtés secondaires de l'Auvergne, avec une viguerie particulière (les autres comtés sont Clermont, Turluron, Tallende, Carlat). Ce comté secondaire d'Auvergne est tenu par le Chapitre qui de ce fait est un chapitre noble, ses membres ont le titre de comte. La basilique de Brioude, de Louis le Pieux à Charles le Chauve, fait l'objet de préceptes d'immunités réitérés. C'est probablement à cette époque que la communauté des desservants fut réformée en une collégiale canoniale selon les prescriptions de la \"regula\" d'Aix-la-Chapelle désormais en vigueur dans l'Empire. Le chapitre demeure le moyen majeur du rapprochement du pouvoir franc avec l'ensemble des représentants des aristocraties locales : à la fois école, cour, chancellerie, il participe de l'« aquitanisation » décisive des lignages des \"consanguinei\" carolingiens en charge au sud de la Loire. Au premier des rangs de ceux-ci, les Guillelmides, et surtout son principal représentant Guillaume le Pieux, duc d'Aquitaine, véritable aboutissement du phénomène. Son abbatiat à la dite basilique de Brioude par « don royal » (dono regio) est alors le symbole de l'étendue de son autorité sur toutes les anciennes provinces romaines d'Aquitaine. De la \"Vita sancti Guillelmi\" au \"la Charroi de Nîmes\", le dépôt des armes à l'autel de saint Julien à Brioude marquera désormais l'entrée symbolique en Aquitaine, le passage obligé par lequel le guerrier franc, qu'il soit un personnage historique, un fondateur héroïsé ou encore le premier modèle de sainteté guerrière, véritable « proto-chevalier », entamera sa quête. Dans le sillage du moment ducal, la famille des Mercœur se distingue en Haut-Allier et à Brioude plus particulièrement, grâce à saint Odilon, ancien chanoine de Brioude mais surtout abbé de Cluny (994-1049), constructeur de la plus vaste église d'Occident et l'un des promoteurs de la Trêve de Dieu ainsi que de la fête des morts, célébrée au lendemain de la fête de la Toussaint. Les Mercœur fourniront jusqu'au l'essentiel des doyens du chapitre et réclameront encore à la fin du des droits patrimoniaux sur les revenus attachés à cette dignité. Odilon est au le premier d'une série de saints dont le cursus s'initie dans les rangs canoniaux de Saint-Julien. Citons Robert de Turlande, fondateur du puissant ordre bénédictin de la Chaise-Dieu, mais préalablement trésorier du chapitre. Enfin saint Pierre de Chavanon, plus modeste fondateur de l'abbaye de Pébrac, fit aussi ses débuts dans la communauté. À l'issue du, lors du passage du pape Urbain II à Brioude, en route pour Clermont où il prêchera la première croisade, la seigneurie capitulaire semble alors être à son faîte. Mais, à rebours des tendances générales, le paraît ici beaucoup plus troublé qu'ailleurs. La documentation, très lacunaire, ne laisse transparaître que sentences arbitrales pontificales et royales réitératives au sujet de dissensions entre partis au sein du chapitre. Rixes entre chanoines dans le cloître, prise de la doyenné et sièges rompent définitivement les vieux équilibres. Malgré les débuts du chantier de la basilique, l'aura du culte de Julien pourrait en avoir été diminué. Il est aussi possible que la multiplication des ordres « concurrents » en pourtour du domaine capitulaire, en nourrissant des conflits d'intérêts, ait participé à cet amoindrissement lors du « second âge féodal ». Sous Saint Louis plus particulièrement, l'autorité royale se réinstalle peu à peu en ville et donne systématiquement raison aux chanoines-comtes contre toutes tentatives d'organisation communale jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Et Brioude est bientôt promue par l'autorité royale « bonne ville » d'Auvergne. Le 13 septembre 1363, le sinistre capitaine des « routiers » Seguin de Badefol s'empare de la cité, qui devient « centre d'expéditions punitives » dans toute la région : «...comme tuer gens, violer fames, pendre les personnes, arder (incendier) les villes, rober et piller tout le pays... » (Jean Froissart, \"Chroniques\", 1370-1400). Suite à une convention signée le 21 mai 1364, le bandit consent à quitter les lieux. En 1532, le roi François y est accueilli par une centaine de gentilshommes menés par le vicomte François-Armand de Polignac. En 1618, Louis XIII autorise et règle le fonctionnement d'une société de tir à Brioude. Au mois de mai de chaque année, ses membres se réunissaient pour tirer, soit à l’arc, soit à l’arbalète (et plus tard au mousquet et à l’arquebuse) sur des papegays. Nommé roi de l’oiseau, le vainqueur jouissait pendant un an du droit de porter l’épée, était exempt de guet et recevait un prix de quinze livres.", "section_level": 1}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tendances politiques et résultats.", "content": "Avec 73,75 % des voix au tour de l'élection présidentielle à Brioude, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. Marine Le Pen (FN) se place en deuxième position avec 26,25 % des voix. Emmanuel Macron (En Marche!) était également en tête dans la commune de Brioude après le tour et avait reçu 27,56 % des suffrages. Sur l'ensemble des votants, 6,43 % ont voté blanc et 2,71 % ont voté nul. Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Brioude sont les suivantes :", "section_level": 2}, {"title": "Administration municipale.", "content": "Le conseil municipal est élu pour six ans au suffrage universel direct, par tous les citoyens de la commune inscrits sur la liste électorale. À Brioude, le conseil municipal est composé de 29 élus dont : membres de la majorité (le maire, adjoints au maire, conseillers municipaux délégués, conseillers municipaux) et conseillers municipaux de la minorité municipale.", "section_level": 2}, {"title": "Instances judiciaires et administratives.", "content": "Brioude possédait un tribunal d'instance, boulevard Vercingétorix, mais il a disparu le dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire de la loi Dati. Ses activités ont été regroupées avec le tribunal d'instance du Puy-en-Velay. La ville de Brioude est le bureau centralisateur d'un canton depuis 2015.", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune de Brioude dépend de l'académie de Clermont-Ferrand (rectorat de Clermont-Ferrand) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Haute-Loire. Pour le calendrier des vacances scolaires, Brioude est en zone A. Sur la commune de Brioude, 14 établissements scolaires sont ouverts : 7 écoles, 2 collèges et 3 lycées.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Festival les Décades de la peinture.", "content": "Les Décades de la peinture est un festival annuel dédié aux artistes indépendants et émergents. Depuis 2018, il met en lumière chaque année au mois d'août une cinquantaine d'artistes venus de France et de l'international peu ou encore jamais vus représentant la scène artistique actuelle. Le festival s'articule autour d'une exposition d’œuvres graphiques et plastiques ouverte à tous les styles proposant au public une balade artistique hors des sentiers battus. Animations, démonstrations, performances artistiques, concerts et ateliers d'initiation à l'art créent un écrin autour de l'exposition pendant les dix jours de festival. L'édition 2019 a attiré près de.", "section_level": 3}, {"title": "Santé.", "content": "Brioude abrite au nord de la ville un centre hospitalier assurant les urgences et de la chirurgie, et des résidences pour personnes âgées dépendantes : résidences Saint-Dominique (centre). Le \"centre hospitalier de Brioude\" dispose de dont :", "section_level": 2}, {"title": "Cultes.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Liturgie catholique.", "content": "On fête Julien le 28 août de chaque année, mais la procession n'a plus lieu. Saint Julien est présenté au public dans la crypte. Le reliquaire date du. Le passé liturgique de Brioude est connu. Plusieurs bréviaires remontant au permettent de connaître les particularités liturgiques de l'ancienne collégiale. L'office divin était célébré par les chanoines dans le chœur entouré d'un jubé. Jusqu'au, les offices rythmaient la journée. Les processions étaient effectuées autour dudit cloître, dans la collégiale, pour des offices solennels, mais aussi pour des offices particuliers (sur demande testamentaire par exemple). Aujourd'hui la procession de la saint Julien n'existe plus ; il reste pourtant quelques objets qui gardent le souvenir de cette procession oubliée. L'effondrement des liturgies depuis Vatican II n'a pas plus fortifié l'identité liturgique de Saint-Julien. La liturgie forgée par les chanoines valorisait en effet un marqueur identitaire fort : cette liturgie était à la fois héritée de l'Aquitaine et du Velay. L'identité liturgique de Brioude a récemment été mise en valeur par deux études. La richesse historique des anciennes liturgies de Brioude reste inconnue et aucunement utilisée. À Brioude, on fêtait particulièrement le Saint-Sépulcre : une liturgie du 4 mars dédiée entièrement au tombeau du Christ. Les chanoines participaient spirituellement à la croisade. La chapelle Saint-Michel et les sculptures du chœur attestent également de cette dévotion brivadoise pour le Saint-Sépulcre.", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "Agriculture (céréales et élevage bovin surtout dans la région), agro-alimentaire, sous-traitance automobile, transformation du bois, construction, tourisme (notamment le tourisme halieutique pour la pêche à la mouche) et hôtellerie sont les principales activités économiques représentées. Autrefois, Brioude était un haut lieu de la pêche au saumon. En raison de la pression accrue des activités humaines sur les écosystèmes halieutiques (pollution agricole, surpêche dans l'estuaire de Nantes, barrages infranchissables sur l'axe Loire Allier, rejet des eaux chaudes des quatre centrales thermonucléaires), celui-ci a pratiquement disparu depuis les années 67. Sa pêche est maintenant interdite depuis 1994. Brioude est un centre d'impulsion régional dans le domaine agricole. En effet, 12 % de la production de tournesol en Auvergne est issue des environs de Brioude. Brioude est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Brioude.", "section_level": 2}, {"title": "Emploi, salaires et chômage.", "content": "En 2009, la population âgée de 15 à s’élevait à, parmi lesquelles on comptait 72,1 % d’actifs dont 61,9 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs. On comptait dans la zone d’emploi (dont ). Le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de, l'indicateur de concentration d'emploi est de 207,9 %, ce qui signifie que la commune offre deux emplois par habitant actif. Le salaire net horaire moyen (en euros) s'élève à, il est maximal pour les cadres () et minimal pour les ouvriers non qualifiés (). Le chômage (au sens du recensement) des 15- s’élevait en 2009 à 14,2 %. Au 31 décembre 2011, on comptait 567 demandeurs d'emploi de catégorie ABC dont 313 de catégorie A.", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises et établissements.", "content": "Au 31 décembre 2010, Brioude comptait actifs ( postes salariés) : 28 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 70 dans l'industrie, 58 dans la construction, 535 dans le commerce-transports-services divers et 153 étaient relatifs au secteur administratif. avaient plus de. En 2011, ont été créées à Brioude ; parmi celles-ci, 32 sont individuelles dont 19 auto-entrepreneurs, ce qui représente au total. 45 % des entreprises ont été créées avant 2001.", "section_level": 2}, {"title": "Secteur primaire.", "content": "L'activité primaire est fortement représentée à travers l'agriculture autour de Brioude mais aussi les entreprises de bois : Trans Bois Sarl, Bois Industriel, Rouvet Depuis peu se développe aussi une activité tertiaire autour des NTIC (services informatiques, référencement internet).", "section_level": 3}, {"title": "Grandes entreprises.", "content": "Brioude abrite le siège social de trois grandes entreprises (chiffre d'affaires supérieur à ) : - Snop Financère Dunois : société d'emboutissage, détenue par le groupe familial Pinaire ( dans le monde) ; - Defimode : réseau de magasins sous l'enseigne Nov'Mod. employées dans fin 2017. Filiale déficitaire du groupe Vivarte ; - Copagno, coopérative des producteurs d'ovins.", "section_level": 2}, {"title": "Notes et références.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Références Insee.", "content": "Dossier local établi par l'Insee :", "section_level": 2}], "src_summary": "Brioude est une commune française située dans le département de la Haute-Loire (dont elle est une sous-préfecture), en région Auvergne-Rhône-Alpes. ", "tgt_summary": null, "id": 76608}
{"src_title": "The Thing (jeu vidéo)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Diffusion.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "États-Unis.", "content": "En 2004, est codétenue par Viacom, Robert Redford et Universal. Elle est reprise par en. Rainbow est devenu AMC Networks en.", "section_level": 2}, {"title": "International.", "content": "La chaîne a plusieurs déclinaisons, incluant la France, le Portugal, l'Espagne, la Malaisie, la Belgique (en Néerlandais), les Pays-Bas, la Pologne, la Corée du Sud, Singapour, le Canada et la Grèce. La chaîne a été lancée en France sur Free et Alice en alors que Numericable avait annoncé qu'elle serait lancée en juin mais elle arrive tout de même chez celui-ci une semaine après. En France, la chaîne fut diffusée par Free, Numericable, SFR, Bouygues Télécom, à partir du sur Orange et du sur Canalsat. En Belgique, la déclinaison française de la chaîne est diffusée sur VOO, Proximus et Telenet. Ces deux derniers opérateurs diffusent également la déclinaison flamande. Le, la version française de Sundance TV cesse sa diffusion, le groupe AMC Networks décidant de se retirer de la France et de la Belgique pour des raisons commerciales.", "section_level": 2}, {"title": "Canada.", "content": "Au Canada, était une chaîne de télévision spécialisée de catégorie B appartenant à entre 2010 et 2018. Après avoir obtenu une licence auprès du CRTC pour le service \", a lancé le service sous le nom de « » le. CTVglobemedia a fait l'acquisition de la chaîne lors de son achat de le. La programmation de la chaîne est ensuite devenue répétitive, sans entretien dans la programmation. En 2009, Corus Entertainment a fait l'acquisition de la chaîne, et a relancé le service sous le nom de « » le, après avoir conclu une entente avec, qui ne possède aucune action dans la chaîne. Elle diffuse alors quelques émissions de la version américaine mais ne partage pas le même horaire, ainsi que des émissions canadiennes afin de remplir ses obligations. Contrairement à la version américaine, les films sont interrompus par des publicités. Une version haute définition a été lancée en aux abonnés de Telus Télé Optik. Corus a mis fin à la chaîne le.", "section_level": 3}], "src_summary": "' (anciennement ') est une chaîne de télévision américaine spécialisée dans la diffusion de films indépendants américains ou étrangers, ainsi que des documentaires sur des thèmes aussi variés que l'écologie, la musique, le cinéma, l'art sous toutes ses formes. Elle doit son nom au festival de Sundance.", "tgt_summary": null, "id": 1886633}
{"src_title": "Signaler (bridge)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Causes.", "content": "Le roi de France Philippe le Bel qui vient de conquérir la Flandre en s'emparant de son comte Gui de Dampierre vient à Bruges en 1301 faire sa \"Joyeuse Entrée\". Après son départ, comble de provocation, le peuple de Bruges apprend qu'il devra en payer les frais. Pierre de Coninck proteste de cette décision, mais le bailli royal le jette en prison avec vingt-cinq autres personnalités brugeoises. L'émeute populaire qui s'ensuit l'en délivre au mois de. Le gouverneur français Jacques de Saint-Pol investit alors la ville et bannit Pieter de Coninck, figure symbolique de la résistance flamande. Le tisserand reçoit alors l'appui des fils encore libres du comte Jean de Namur, Gui, et leur neveu Guillaume de Juliers. Cet appui, le changement de camp des bourgeois de Bruges, privés de leur liberté traditionnelle par l'entrée dans le domaine royal et les nouveaux impôts levés par Jacques de Châtillon permettent facilement à Pieter de Coninck de rentrer à Bruges en décembre. Son seul prestige lui permet de faire arrêter le travail des ouvriers chargés du démantèlement des murailles de la ville ordonné par Philippe le Bel. Début mai 1302, pendant que Jan Breydel (doyen des bouchers de Bruges) s'empare du château de Male avec sept cents Brugeois, il négocie avec le magistrat de la ville l'évacuation des habitants de Bruges et la sauvegarde des bâtiments et maisons. Il allume le feu à des tas de paille pour faire croire aux Français qu'ils ont vaincu la ville et qu'elle est à feu et à sang. Pendant ce même temps il réunit les comtes flamands encore libres pour préparer une bataille qui deviendra célèbre sous le nom de bataille des Éperons d'or. Il échoue à rallier à sa cause Gand où l'oligarchie marchande a repris le pouvoir. Jacques de Châtillon marche à nouveau sur Bruges : les Brugeois doivent se soumettre ou partir. Pieter, Jan Breydel et plusieurs milliers de Brugeois quittent la ville, laissant entrer le gouverneur français (). Jacques de Châtillon pénètre dans la ville avec ses soldats, contrairement à l'accord qu'il vient de prendre. Inquiets de leur sort, les Brugeois restés en ville rappellent les exilés. Leur apparition au petit matin du 18 mai devant les murs de la ville (Pieter apparaît lui-même à la porte Sainte-Croix en ralliant ses compatriotes au cri de « \"Vlaenderen den Leeuw\"! » - « Flandre le Lion! ») déclenche le massacre des Français et des \"léliaerts\" (partisans des Français). Jacques de Saint Pol échappe d'extrême justesse au carnage.", "section_level": 1}, {"title": "Déroulement des événements.", "content": "Des insurgés en armes, avec Pieter de Coninck à leur tête, pénètrent pendant la nuit dans les maisons. Selon la tradition, pour distinguer les partisans du roi de France, ils auraient abordé les occupants des chambres en leur demandant « Des gilden vriend? » (« Ami des guildes? ») (Les guildes regroupaient le petit peuple qui se révoltait). Si la réponse était négative ils passaient les occupants par le fil de l'épée. Selon certains historiens belges, le mot de passe aurait été : « Schild en vriend », ce qui signifie en français « bouclier et ami » et dont la prononciation en dialecte flamand était très différente d'une lecture francophone de base « child an vrian », ce qui permettait de se rendre compte sans aucune équivoque de l'origine linguistique de la personne interpellée. Le gouverneur Jacques de Saint-Pol parviendra à s'enfuir avec une poignée de survivants et de \"leliaerts\".", "section_level": 1}], "src_summary": "Les « matines de Bruges » est un terme désignant le massacre survenu dans la nuit du dans leur chambre à coucher d'un millier de partisans du roi de France, dont la garnison française logée chez l'habitant, et de bourgeois par les membres des milices communales flamandes. La dénomination « matines » a été donnée par analogie avec les Vêpres siciliennes. Cette révolte mena à une autre bataille célèbre, la bataille des Éperons d'or, qui opposera les milices flamandes aux troupes françaises le de la même année.", "tgt_summary": null, "id": 2300187}
{"src_title": "Stayman", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Corrélation avec la quantité vocalique.", "content": "Dans certaines langues, la gémination est mise en relief par une corrélation à la quantité de la voyelle précédente. En italien, par exemple, c'est le cas lorsque la voyelle porte l'accent tonique : la voyelle accentuée s'allonge devant une consonne simple, et elle est brève devant une géminée comme devant tout autre groupe de consonnes : \"fata\" /ˈfata/ [ˈfaːta] « fée » ~ \"fatta\" /ˈfatta/ [ˈfat.ta] « faite ». Le suédois et le norvégien font généralement aussi de même. Ce n'est pas le cas de toutes les langues comportant des géminées. En finnois, par exemple, la gémination et la quantité vocalique sont toutes deux distinctives, et varient indépendamment. On peut donc avoir des oppositions telles que ceci :", "section_level": 1}, {"title": "En français.", "content": "En français, la gémination n'est généralement pas phonologique et ne permet donc pas de distinguer des mots : elle est le plus souvent paralinguistique et correspond, le cas échéant, à un accent d'insistance (« c'est terrifiant » réalisé [ˈtɛʁʁifiɑ̃]) ou répond à des critères d'hypercorrection : on « corrige » sa prononciation, en dépit de la phonologie usuelle, pour être plus proche d'une réalisation que l'on se figure plus correcte : ainsi, le mot \"illusion\" se prononce parfois [illyˈzjɔ̃] par influence de la graphie. Toutefois, la gémination est distinctive dans quelques cas. On peut couramment distinguer par la gémination des énoncés comme \"Elle a dit\" ~ \"Elle l'a dit\" /ɛl a di/ ~ /ɛl l‿a di/. Dans une prononciation plus soutenue, la gémination permet de distinguer le conditionnel (et éventuellement le futur) de l'imparfait : \"courrais\" ~ \"courais\" /kuʁʁɛ/ ~ /kuʁɛ/ ou encore l'indicatif du subjonctif, comme dans \"croyons\" ~ \"croyions\" /-j-/ ~ /-jj-/.", "section_level": 1}], "src_summary": "En phonétique, la gémination est une unité suprasegmentale consistant en un redoublement de consonne, laquelle possède ainsi une durée accrue perceptible à l'oreille. C'est un cas particulier de la quantité consonantique longue car on dit d'une consonne qu'elle est géminée quand, phonologiquement parlant, la consonne longue est répartie entre la fin (ou \"coda\") d'une syllabe et le début (ou \"attaque\") de la syllabe suivante. Par exemple, dans un mot qu'on analyserait [kalla], la consonne /l/ serait géminée dans un découpage en syllabes [kal.la]. Une consonne géminée ne peut donc pas apparaître dans un monosyllabe. ", "tgt_summary": null, "id": 1511324}
{"src_title": "La Martinière Groupe", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "L'origine du cépage est obscure mais nécessairement liée à la région où il a été primitivement cultivé et est issu de vignes sauvages de la région du Rhône. La légende raconte que le Viognier est d'origine dalmate, apporté en Gaule par l'empereur Probus. Quant à celle de son nom elle l'est un peu moins. Elle est liée au celte \"vidu\" (bois) qui se retrouve dans le toponyme savoyard Vions noté en tant que \"Vione\" en 1365. En 2004, une analyse de son ADN, réalisée par les chercheurs de l'Université de Californie à Davis, a prouvé son origine alpine puisqu'un cépage du Piémont, le Freisa, est son descendant, celui-ci étant, par ailleurs, génétiquement apparenté au Nebbiolo. Autrefois, il était cultivé assez communément, mais le phylloxéra puis la Première Guerre mondiale provoquèrent son abandon. Présent sur à peine 8 hectares, en 1965, sa production n'était plus que de litres. Ses qualités intrinsèques, jointes à la pugnacité des vignerons producteurs de Condrieu, ont rétabli sa popularité et son marché. En 1986, il était planté sur 20 ha à Condrieu. Peu à peu l'appellation reprit sa notoriété et la superficie plantée se développa jusqu'à atteindre les 105 hectares actuels. Après être descendu dans les Côtes-du-Rhône méridionales puis dans les vignobles méridionaux, en l'an 2000, il y avait dans le sud de la France ha en production. Depuis il a conquis très rapidement une notoriété internationale et il est de nos jours présent sur les cinq continents.", "section_level": 2}, {"title": "Aire de répartition.", "content": "En France, c'est le cépage unique du condrieu, un vin rare, coûteux et recherché des amateurs, ainsi que de son petit frère, le château-grillet, une des plus petites AOC françaises en vin blanc (), qui n'a qu'un seul producteur. Depuis les années 1990, il est également apprécié dans le Midi de la France. À l'origine, il a été planté pour être vinifié en complément d'autres cépages, en blanc comme en rouge (Côte Rôtie). Depuis peu, il est également utilisé en cépage unique pour des vins bien moins coûteux, mais moins complexes, moins fins et moins minéraux que le Condrieu. Le viognier est également utilisé en Italie, Espagne, Grèce, Suisse ou encore Autriche. Mais c'est hors d'Europe qu'il a le plus de succès. C'est l'un des grands cépages blancs américains, principalement en Californie, où il est vinifié seul ou en complément de chardonnay, de chenin blanc ou de colombard. En Australie, où il représente une superficie de moins de 800 hectares, il est parfois vinifié en complément de syrah. Il est également planté en Afrique du Sud sur 0,5 % de la surface vinicole et il y est considéré comme prometteur.", "section_level": 2}, {"title": "Synonymie.", "content": "Barbin, Rebolot, Greffou, Picotin Blanc, Vionnier, Petit Vionnier, Viogne, Galopine, Vugava bijela.", "section_level": 2}, {"title": "Caractères ampélographiques.", "content": "Le jeune rameau est légèrement cotonneux. Les jeunes feuilles sont de couleurs vertes à reflets dorés. Les feuilles adultes sont de couleur vert clair de petite moyenne taille, orbiculaires, à 3 ou 5 lobes, un sinus pétiolaire peu ouvert, des sinus latéraux inférieurs peu marqués, des dents rectilignes de taille moyenne, un limbe bullé, frisé sur les bords. Ses grappes sont petites à moyennes, tronconiques, compactes et parfois ailées. Ses baies sont petites, sphériques ou faiblement ovoïdes, d'un blanc ambré, à la peau épaisse et à la saveur légèrement muscatée.", "section_level": 1}, {"title": "Aptitudes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Culturales.", "content": "Sa densité de plantation doit être assez élevée sur des terres profondes mais pas trop fertiles.", "section_level": 2}, {"title": "Sensibilité aux maladies.", "content": "Il est sensible à l'oïdium, quelque peu à la pourriture grise, résiste bien à la sécheresse. Il est aussi sensible au vent et en particulier au mistral dans la vallée du Rhône.", "section_level": 2}, {"title": "Œnologiques.", "content": "Le viognier donne un vin blanc fin de grande qualité, gras, onctueux, très parfumé, avec des notes florales (violette) et fruitées (mangue, abricot) très développées. Dans son apogée, il dégage des touches de musc, pain d'épices et tabac. Sensible à l'oxydation, c'est un vin à boire jeune.", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Traditionnellement, ce vin s'apprécie avec les poissons de rivière, les écrevisses à la nage, les quenelles de brochet et les crustacés fins (langoustine, coquilles Saint-Jacques poêlées) ou avec une viande blanche. Il est bu aussi avec un fromage de chèvre - la rigotte de Condrieu - ou bien encore des asperges. Les vins issus du viognier, par leurs arômes et leur fruité, accompagnent les aliments épicés de la cuisine thaïlandaise et la cuisine vietnamienne. La floralité de certains de ses vins, pouvant rappeler celle du saké, permet un mariage heureux avec les sushi et sashimi.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Viognier B est un cépage blanc qui n'a été originellement cultivé que dans la Vallée du Rhône septentrionale. Après avoir failli disparaître, il est devenu depuis le dernier quart du une des variétés les plus appréciées au niveau mondial.", "tgt_summary": null, "id": 630778}
{"src_title": "Les Rois maudits", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "La commune de Cléry-Saint-André se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de la Sologne et l'aire urbaine d'Orléans. À vol d'oiseau, elle se situe à d'Orléans, préfecture du département. La commune fait partie du bassin de vie de Meung-sur-Loire dont elle est éloignée de. Les communes les plus proches sont : Mézières-lez-Cléry (), Dry (), Saint-Ay (), Mareau-aux-Prés (), Meung-sur-Loire (), Baule (), Chaingy (), Lailly-en-Val (), Saint-Hilaire-Saint-Mesmin () et Le Bardon ().", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits et écarts.", "content": "Au nord : la Perrière, Azennes, le Grand Chemin ; à l'est : le Gué du Roi, les Bonshommes, les Arrachis, le Mardereau, les Bordes ; à l'ouest : la Bergerie, les Viviers, les Châteaux, la Marchanderie ; au sud : les Villeneuves, l'Intrie, la Salle, la Margottière, les Fromenteries, Thuret, la Coterie, Marchais Chanault, la Boirie, la Baraguière, l'Emerillon.", "section_level": 2}, {"title": "Paysages.", "content": "Le bourg s'étale le long de la route départementale 951. La basilique Notre-Dame est située au point culminant. Le relief est celui d’une plaine qui descend progressivement vers la Loire, traversée par la rivière l’Ardoux et protégée des crues par la levée de la Loire. On trouve deux principaux groupes d'habitations : le bourg de Cléry et le hameau de Saint-André.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Pendant l'Antiquité, un cimetière se trouvait entre la route départementale et le hameau de Saint-André (un cimetière médiéval lui a succédé). Le hameau de Saint-André apparut près de l’ancienne voie romaine appelée \"chemin Rémy\" (ou chemin Romain). En lisière de la région naturelle de Sologne sur la \"Butte des Élus\", des gallo-romains ainsi que des Germaniques ont laissé des traces de passage. Près du clos du Vivier des débris d’habitation romaines et des pièces datant de Claude, Trajan, Néron et Adrien () ont été trouvés. La première mention écrite de Cléry date du milieu du : l’évêque d’Orléans, Marc, souhaitant rencontrer l’ermite saint Liphart de Meung-sur-Loire, mentionna le lieu « Clariacus vicus ». Le terme « Vicus » servait à désigner un groupe d’habitations et « Clariacus », le nom du hameau. On peut ainsi supposer que le Cléry de l’époque était un petit village. « Saint-André », quant à lui, se retrouve dans le testament de l’abbé Leodebold daté du par lequel il léguait sa villa « Camberon » se trouvant à « vel Ucellus vico ». Ce nom latin correspond à Saint André comme le prouve un texte de l’abbaye de Beaugency en mai 1213 : « de décima sancti Andree (Saint André) de Usselo juxta Clariacum (Cléry) ». Au, les noms de quelques lieux contemporains apparaissent. Cinq chanoines fondent une habitation dans un lieu-dit qui, en leur référence, s’appelle \"les Bons Hommes\". Le château d’Estrepoix, appartenant à des ecclésiastiques, est fondé au lieu-dit du Trépoix (situé aujourd’hui sur la commune de Mareau-aux-Prés). Ce dernier fut abandonné à la fin du Moyen Âge et il n'en reste aujourd’hui qu’un pan de mur près d’un tumulus. Le château de la Salle, qui connut plusieurs seigneurs, qui fut détruit par les Anglais et dont il ne reste aujourd’hui que les douves. Enfin, la Malandrerie, léproserie fondée au près du Trépoix sur la voie romaine. Ses vestiges actuels ont été aménagés en grange. Au Moyen Âge, Cléry était attaché au domaine royal, ce qui influa sur le sort de la cité dans les siècles suivants. Saint Louis visita Cléry en 1258. Son règne correspond à une période pieuse qui allait aboutir vers 1280, à la découverte dans un buisson d'une statue en bois de Vierge à l'Enfant de de hauteur. On lui attribua vite des pouvoirs miraculeux et elle fut placée dans une chapelle proche. Mais devant l’afflux de pèlerins, on dut construire une nouvelle chapelle (à l’emplacement actuel de la basilique) autour de laquelle les maisons d’un premier bourg se construisirent. Au début du, Philippe le Bel, pris d'intérêt pour la Vierge, fit construire une église. De cette époque plusieurs maisons subsistent toujours aujourd’hui. En 1428 avant le siège d'Orléans, le militaire anglais Salisbury, de passage par la ville, fit piller les richesses de l’église accumulées jusqu'alors et détruisit l’église. Mais la statue s’en sortit miraculeusement. Jeanne d'Arc passa par deux fois à Cléry : la première pour contrer le siège d'Orléans et la deuxième pour libérer Meung-sur-Loire. Elle eut d'ailleurs à combattre 120 soldats anglais entre Beaugency et Cléry. Les ravages causés au bourg pendant la guerre de cent ans entraînèrent une désertification de celui-ci et Cléry ne put reprendre son essor que dans les années 1460. À cette époque Louis XI, croyant aux vertus de la Vierge, transforma l'église en ruine en basilique de style gothique flamboyant qui devint une chapelle royale et y effectua un grand nombre de pèlerinages, dont son dernier, le mercredi 9 juillet 1483.. Le cœur de son fils Charles VIII, enterré dans la basilique Saint-Denis, fut envoyé à Cléry en 1498, selon ses vœux, afin de demeurer avec ses parents. Le comte de Dunois, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, exigea aussi de se faire enterrer avec sa femme dans la basilique en remerciement des bienfaits de la Vierge. Au, pendant les guerres de religion, les huguenots ravagèrent la basilique et la Vierge fut cette fois détruite. On la remplaça au début du par une réplique réalisée à partir des descriptions des religieux. Alors que la reconstruction de la basilique nécessita de nombreuses années, on s’attela aussi à la construction d’une fortification de de circonférence et de de haut pour protéger le bourg des attaques. Les portes de Blois et d’Orléans furent construites. Cependant les deniers manquèrent et la construction resta fragile et inachevée. Le dessin le plus ancien de la basilique, en 1699, présente bien l’aspect général de Cléry avec une basilique possédant une flèche et bordée d’une fortification, toutes deux absentes aujourd’hui. La flèche, retirée en 1710, était placée sur le clocher, seul élément subsistant de l'ancienne église du. Au, les châteaux de l’Émerillon et du Mardereau furent construits. En 1744 la route départementale devant remplacer le \"chemin Rémy\" fut construite. Elle passait par le centre du bourg et fut d'abord appelée \"nouveau chemin Rémy\". Durant Révolution française, la municipalité de Cléry évita la vente et la destruction de la basilique. Cependant beaucoup d’éléments furent vendus ou détruits comme la statue de Louis XI et tombeau de Louis XI fut profané par un révolutionnaire de Beaugency. Les deux villages de Cléry et de Saint-André sont réunies par le décret du 15 juin 1791. Le nom actuel de la commune date d'un décret du 30 novembre 1918. Au, sous Napoléon III, de nombreuses fouilles archéologiques ainsi que la restauration de la basilique furent entreprises. Les projets de restauration, non réalisés, de Juste Lisch en 1868 prévoyaient de reconstruire la flèche et de peindre l'intérieur de la basilique. En 1871 quelques dégradations furent commises par des Prussiens et le, le trésor de la basilique fut volé. Un chemin de fer des tramways de Sologne traversant la commune et desservant Cléry fut construit au début du. En 1944, une bombe alliée détruisit une habitation et tua ses occupants, la famille Lecoeur : depuis la rue porte le nom de rue Ephrem-Lecoeur. Jusqu’aux années 1970, on peut dire que Cléry se résumait à deux rangées de maisons de part et d’autre de la route départementale, au groupement de maisons à Saint-André, à des maisons placées le long de quelques autres routes ainsi qu’à une série de fermes dispersées. Le développement récent s’est caractérisé par les constructions successives d’environ six lotissements sur les parties est et sud est de la ville, et par la multiplication des maisons particulières : les données démographiques montrent en effet un regain de population après la Seconde Guerre mondiale dans un contexte de rurbanisation de la périphérie orléannaise.", "section_level": 1}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Planification.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Plan local d'urbanisme.", "content": "La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en octobre 1977. Le document est approuvé en février 1983 puis révisé en septembre 2000. La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre la commune prescrit l'élaboration d'un PLU en juillet 2008. Le document est approuvé en juin 2004 puis révisé en décembre 2011. Le document est modifié en avril 2013 puis une nouvelle modification est lancée en janvier 2015 en application de la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (dite Loi ALUR).", "section_level": 3}, {"title": "Documents d'orientations intercommunaux.", "content": "La commune est membre du Pays Sologne Val-sud, qui regroupe 29 des communes de la Sologne du Loiret. Ce pays impose un certain nombre de contraintes, que les documents d’urbanisme doivent respecter en étant compatibles avec les documents d’orientations du Pays. Le pays a notamment élaboré une charte architecturale et paysagère en 2005. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val Sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche d'élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Sologne Val Sud se prononce majoritairement en mars 2013 pour prendre la compétence SCoT dans ses statuts. Les quatre communautés de communes qui composent le Pays délibèrent en avril et mai 2013 pour confier l'élaboration, la gestion et le suivi du SCoT au Pays Sologne Val Sud. Les compétences sont modifiées en ce sens en juin 2013, le périmètre du SCoT est arrêté par le préfet le 10 octobre 2013. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018.", "section_level": 3}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Infrastructures routières.", "content": "La commune est traversée par deux routes départementales structurantes : la RD951 et la RD 18. La RD 951, qui est l'artère principale du bourg, est l'ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du 22 décembre 1972. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de dà l'est du bourg et de 4298 à l'ouest. La RD 18 ( au nord du bourg en direction de Meung-sur-Loire) relie quant à elle Meung-sur-Loire à La Ferté-Saint-Aubin. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.", "section_level": 3}, {"title": "Transports en commun.", "content": "La commune est desservie par la ligne 8 de transports par autocar du réseau Ulys du Conseil départemental du Loiret qui relie Saint-Laurent-Nouan - Lailly-en-Val à Orléans via Cléry-Saint-André. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. Les autocars du réseau Ulys (Rapides du Val de Loire) dans la direction Orléans centre - Saint-Laurent-Nouan et pour usage scolaire dans les directions Mareau-aux-Prés - Beaugency, Meung-sur-Loire - Mareau-aux-Prés et Messas - Orléans-la-Source. Une gare des tramways de Sologne se situait dans la commune.", "section_level": 3}, {"title": "Risques majeurs.", "content": "La commune de Cléry-Saint-André est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses. Entre 1989 et 2019, cinq arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "La zone inondable de la commune fait partie du val d'Ardoux et ne concerne qu'une petite partie de la commune. Il s’agit d’une bande étroite (300 m environ) à l'est du Petit Ardoux ainsi que les rives de la rivière le Grand Ardoux, affluent de la Loire, au sud-ouest de la commune. La première zone, entre la Loire et l’Ardoux, est occupée par des prés et des champs et seulement une ferme. Par contre, la vallée du Grand Ardoux est occupée par quelques équipements publics et des habitations. Le bourg est presque en totalité hors d’eau même en cas de crue centennale mais la partie Saint-André est très proche de la limite. Parmi les biens situés en zone inondable figurent : une usine à l’entrée de la zone inondable du Grand Ardoux, deux terrains et trois bâtiments sportifs (aléa faible), presque une quinzaine de maisons et résidences secondaires situées sur la rive droite de l'Ardoux (aléa moyen) et une station d'épuration. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Ardoux, approuvé le. Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités. Par ailleurs le sol du territoire communal peut être faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune, dont le bourg, est exposée à un aléa face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Depuis le, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible.", "section_level": 3}, {"title": "Risques technologiques.", "content": "Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe en totalité à l'intérieur du périmètre de du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession. La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A71).", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Découpage territorial.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Bloc communal : Commune et intercommunalités.", "content": "La paroisse de Cleri acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (). Saint-André fut une paroisse puis une commune indépendante jusqu'en l'an III, année de son absorption par Cléry. Il faut enfin attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central. La commune est orthographiée Notre-Dame-de-Cléry dans l'arrêté de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris émet le souhait afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le 7 juin 1918 le préfet du Loiret invite du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Notre-Dame-de-Cléry, quant à elle, prend le nom de Cléry-Saint-André à la suite du décret du. La commune est membre de la Communauté de communes du Val d'Ardoux depuis sa création le, une intercommunalité issue de la transformation en communauté de communes de l'ancien SIVOM de la région de Cléry-Saint-André, créé en décembre 1964. Depuis le, la commune est membre de la communauté de communes des Terres du Val de Loire.", "section_level": 3}, {"title": "Circonscriptions de rattachement.", "content": "Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Cleri était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans, sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans, élection d'Orléans. La loi du divise le pays en découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Cleri est alors incluse dans le canton de Cleri, le district de Beaugency et le département du Loiret. La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes. L' intervient en 2003-2006, puis l'acte III en 2012-2015. Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Cléry-Saint-André aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.", "section_level": 3}, {"title": "Collectivités de rattachement.", "content": "La commune de Cléry-Saint-André est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.", "section_level": 3}, {"title": "Politique et administration municipales.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Conseil municipal et maire.", "content": "Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Cléry-Saint-André, commune de plus de, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable. Il est composé de 23 membres. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Gérard Corgnac est maire depuis 2014.", "section_level": 3}, {"title": "Équipements et services.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Environnement.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Gestion des déchets.", "content": "Au 31 décembre 2016, la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire. Un réseau de sept déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons...). L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Véolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole. La loi NOTRe du rend obligatoire l’exercice de la compétence pour les communautés de communes à partir du, qui ne fait donc désormais plus partie des compétences de la commune mais de celle de la communauté de communes des Terres du Val de Loire. Dans ce cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le.", "section_level": 3}, {"title": "Production et distribution d'eau.", "content": "Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques. Au, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat des eaux et de l'Assainissement de Cléry-Saint-André - Mareau - Mézières - Les Muids de Saint-Hilaire (C3M), un syndicat créé en 2001 desservant quatre communes : Cléry-Saint-André, Mareau-aux-Prés, Mézières-lez-Cléry et Saint-Hilaire-Saint-Mesmin. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes.", "section_level": 3}, {"title": "Assainissement.", "content": "La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte, est assurée par le Syndicat des Eaux et de l'Assainissement de Cléry-Saint-André - Mareau - Mézières - Les Muids de Saint-Hilaire (C3M)affermageaffermage. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de, soit. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par VEOLIA EAU - OLIVET. L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. Depuis le, la Communauté de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), après la fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce oratorienne située dans le Loir-et-Cher qui l'assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations.", "section_level": 3}, {"title": "Prix de l'eau.", "content": "Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine...) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets...). L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance. Le prix au m est calculé pour une consommation annuelle de (référence INSEE).", "section_level": 3}, {"title": "Services.", "content": "La commune dispose d'un bureau de poste, d'un cabinet médical, d'une caserne de pompiers, d'une gendarmerie, d'une pharmacie et accueille la déchèterie intercommunale du canton.", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "Cléry-Saint-André est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Saint Pryvé - Saint Mesmin. La commune possède une école maternelle, une école élémentaire et un collège publics ainsi qu'une école primaire privée. Les établissements scolaires de la ville sont les suivants :", "section_level": 1}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lieux et monuments.", "content": "La basilique Notre-Dame de Cléry, construite du (clocher) au milieu du (corps principal), elle est de style gothique. Elle contient le tombeau de Louis XI (en particulier son crâne) et le cénotaphe dont l'original a été détruit pendant les guerres de Religion et remplacé en 1622 par le sculpteur Michel Bourdin. Notre-Dame de Cléry est mentionnée dans la comptine enfantine \"le Carillon de Vendôme\" :", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations.", "content": "Plusieurs manifestations sont organisées :", "section_level": 2}, {"title": "Gastronomie.", "content": "Le vignoble Orléans-Cléry a été classé \"appellation d'origine contrôlée\" en septembre 2006. Il produit un vin rouge à base de cabernet franc.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "et Marcel Rivière (1901-1960), natif de cette commune..., qui était un instituteur français, militant syndicaliste et mutualiste. Il fut le premier président de la Mutuelle générale de l'Éducation nationale (MGEN). En son temps, Grace Kelly (Grace de Monaco) y est venue poser la première pierre d'un lotissement destiné à l'origine aux techniciens retraités du cinéma, le \"Clos de l'Ardoux\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Cléry-Saint-André est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Elle est surtout connue pour la basilique Notre-Dame de Cléry, qui contient le tombeau de Louis XI. ", "tgt_summary": null, "id": 12498}
{"src_title": "Microquasar", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Préhistoire et histoire antique.", "content": "Bahreïn est habité depuis des milliers d’années et était considéré, bénéficiant d’eau douce en abondance et doté d’une végétation luxuriante. Sa situation stratégique au cœur du golfe Persique la plaçait au centre des échanges commerciaux de l'antiquité et Bahreïn a donc subi les influences de ses voisins : Assyriens, Babyloniens, Sumériens, Grecs, Perses, etc. On y a trouvé la plus grande nécropole du monde antique avec près de.", "section_level": 1}, {"title": "Antiquité.", "content": "Le nom grec de Tylos (en grec ancien ) est donné par les Grecs de l’Antiquité au pays nommé Dilmun que l’on s'accorde à localiser sur l’île de Bahreïn, jusqu’à la conquête musulmane du. Les Arabes y vivent de commerce avec l’Inde, commerce dont Alexandre le Grand souhaite s’emparer. Pour cela, il envoie des expéditions dont une, celle d’Archias de Pella, atteint Tylos vers -323. Androsthène de Thasos, Théophraste, Strabon et Pline ont parlé de Bahreïn. La mort du conquérant met un terme à ce projet et l’histoire de cette période est mal connue. Tylos reste sous la suzeraineté, toute relative, des Séleucides puis des Parthes. Shapur II, empereur de la dynastie sassanide en Perse, s’en empare au, et en fait la satrapie de, connue ensuite comme \"Mazun\". Aux,, on appelle la majeure partie de la côte sud du golfe Persique, autour de Bahrein — Qatif compris ou non. La population y est mêlée, d'appartenances diverses (mazdéens, juifs, chrétiens, puis partiellement musulmans).", "section_level": 1}, {"title": "Luttes entre Ottomans et Portugais.", "content": "Par sa position stratégique au milieu du golfe Persique, l'île fait l'objet d'âpres luttes d'influence entre les Ottomans et les Portugais au milieu du. Les premiers sont établis à Bassorah à l'entrée du golfe Persique depuis 1546 ainsi qu'à Qatif dans la province d'Al-Hasa, non loin de Bahreïn. Les Portugais possèdent quant à eux une forteresse sur l'île d'Ormuz leur permettant de contrôler les mouvements commerciaux du golfe Persique. La dynastie de Bahreïn est vassale de celle d'Ormuz, la puissance européenne a donc un contrôle indirect sur l'île. En juillet 1559, le gouverneur ottoman d'Al-Hasa lance une campagne pour prendre l'île depuis le port de Qatif. Il s'agit d'une initiative personnelle faite sans l'assentiment d'Istanbul. Il fait appareiller pour Bahrein 73 bateaux, principalement des navires de transport, chargés de 800 hommes. Le 2 juillet, les troupes entament le siège de Manama. Le souverain de l'île, un Arabe nommé Murad Shah, défend la ville avec une garnison de 400 soldats en majorité Perses. Alerté de l'incursion ottomane, le commandant portugais d'Ormuz fait partir des renforts pour Bahrein, y compris des navires chargés de patrouiller la zone. Les envahisseurs finissent par manquer de vivres et de munitions en raison de leur incapacité à organiser un approvisionnement depuis la côte. Ils choisissent en conséquence de lever le siège et de se retrancher dans une palmeraie. Les belligérants finissent par négocier un accord, les Ottomans acceptent de se replier en laissant armes et chevaux aux forces adverses et en acceptant de payer une indemnité d'un million d'akçe, à charge pour les Bahreïniens d'organiser leur retour sur le continent.", "section_level": 1}, {"title": "Domination perse.", "content": "Après le départ des Portugais, Bahreïn est sous domination perse jusqu’en 1782. Ils s’installèrent durablement et donnèrent aux habitants une culture arabo-persane, s'appuyant sur une population majoritairement chiite. Contrairement à une idée reçue relativement répandue, cette spécificité religieuse chiite ne s'explique pas par cette présence perse. Elle date de bien plus longtemps, des débuts de l'islam. Ces chiites sont majoritairement arabes, et sont désignés sous le terme de Baharna. L'île de Bahrein est même un centre important d'enseignement et d'élaboration de la doctrine chiite, et certains de ses oulémas avaient même participé à la diffusion du chiisme en Iran, au. En 1783, la famille Al-Khalifa, de confession sunnite, renversa la dynastie persane et constitua un émirat indépendant, mais la Perse n’a pas abandonné ses revendications sur l’île.", "section_level": 1}, {"title": "Règne des al-Khalifa.", "content": "Depuis la fin du, Bahreïn est gouverné par la famille Al Khalifa, qui maintient des liens étroits avec le Royaume-Uni en signant un traité de paix et de protection en 1820, renouvelé depuis plusieurs fois. Cet accord stipule que le tuteur a un droit de regard sur la politique extérieure de l'émirat et a obligation de lui venir en aide en cas d'agression. Le Bahreïn a occupé la partie nord du Qatar jusqu'en 1868. Cette année-là, à la demande de certains nobles du Qatar, les Britanniques négocièrent la fin de la revendication du clan Al Khalifa sur le Qatar, excepté le paiement d'un tribut. Ce tribut cessa lorsque les Turcs occupèrent le Qatar en 1872. C'est au Bahrein que sont découverts en 1932 les premiers gisements de pétrole dans la région. Après la Seconde Guerre mondiale, Bahreïn devient le centre régional pour le golfe Persique des opérations britanniques. La Grande-Bretagne annonce cependant en 1968, et réaffirme en mars 1971, son désengagement de Bahreïn. Bahreïn intègre l'alliance des Émirats arabes unis, puis en devient indépendant le. Selon la Constitution de 1971, Bahreïn élit son premier parlement en 1973. Mais il le dissout seulement deux années plus tard, cette assemblée s'opposant à une loi introduite par l'émir selon laquelle pouvait être arrêtée et emprisonnée pour trois ans toute personne portant atteinte à la sécurité de l'État. Une crise politique s'ouvre alors qui dure de longues années. En 1981, une tentative de coup d’État est déjoué. Cette tentative semble avoir été dirigée ou facilitée par un des multiples centres de pouvoir de la République islamique d'Iran. Les manifestations de décembre 1994 conduisent au premier changement ministériel, mais les années suivantes restent mouvementées et caractérisées en retour par une répression sévère des oppositions. Devenu émir après le décès de son père en 1999, le cheikh Hamad ben Issa al-Khalifa prend le titre de roi en 2002 et instaure une monarchie constitutionnelle. Cette évolution constitutionnelle est moins une démocratisation, même si les alliés occidentaux ont tendance à le présenter ainsi, qu'une formalisation des rapports entre le Parlement et le pouvoir royal. L'objectif est de ne donner au Parlement qu'un rôle modérateur, sans qu'il puisse réellement s'opposer aux décisions du roi. Les partis politiques restent interdis même si des « associations sociales » servent de succédanés. Des opposants reviennent d'exil. Des élections municipales et législatives suivent, les élections législatives étant boycottées par l'opposition d'où une participation inférieure à 50%. En 2011, Bahreïn est pris dans les révoltes du Printemps arabe. Ces événements causent plusieurs dizaines de morts. La destruction d'un monument symbolique des contestataires place de la perle à Manama, et une intervention armée du Conseil de coopération du Golfe donnent lieu à une violente répression. Ces mouvements inquiètent les États-Unis. La cinquième flotte de l'US Navy (United States Fifth Fleet), chargée notamment de la protection des réserves pétrolières du golfe Persique, a son quartier général (Naval Support Activity Bahrain) à Manama. Le 23 mai 2017 des affrontements entre la dynastie sunnite des Khalifa et la majorité chiite se traduisent par la mort de cinq protestataires et 280 arrestations", "section_level": 1}, {"title": "Situation géopolitique et économique.", "content": "La petite dimension de Bahreïn et sa situation centrale parmi les pays du golfe Persique l'amène à jouer un rôle délicat d'équilibriste parmi ses puissants voisins. N'ayant que peu de réserves de pétrole, il a dû s'équiper de raffineries, d'un centre bancaire et d'installations touristiques pour diversifier ses ressources.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'île de Bahreïn (), située dans le golfe Persique, fit autrefois partie de l'ancienne civilisation de Dilmun et servit de lien important sur les routes commerciales entre Sumer et la vallée de l'Indus, il y a plus de. Elle est devenue une des monarchies du Golfe, dirigée depuis la fin du par la famille Al-Khalifa. Sa capitale est Manama.", "tgt_summary": null, "id": 617929}
{"src_title": "Histoire coloniale de l'Amérique du Nord", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Au début de l’affaire, une cassette avec neuf lettres et des poisons.", "content": "En 1672, à la mort naturelle d’un officier de cavalerie et aventurier couvert de dettes, Godin de Sainte-Croix, on découvrit lors de l'inventaire après décès dans ses papiers, dans un coffret, neuf lettres de sa maîtresse, la marquise de Brinvilliers, ainsi qu’une reconnaissance de dette de la marquise, d’un montant de et diverses fioles qui, après avoir été analysées par un apothicaire, révèlent avoir contenu divers poisons laissant peu de traces dans l'organisme. La marquise a essayé dix fois de tuer son père avant d'y parvenir. Dans ses lettres, la marquise reconnaît aussi avoir empoisonné par un mélange d'arsenic et de bave de crapaud son père et ses deux frères pour s’approprier leur part d’héritage. Dans la même cassette, la police trouve aussi une procuration du receveur général du clergé, Pierre Louis Reich de Pennautier, datée du, autorisant un marchand de Carcassonne à recevoir par l’entremise de Godin de Sainte-Croix, de la part de la marquise de Brinvilliers, une somme de qu’il lui aurait prêtée sous le nom de Paul Sardan. Sur le paquet est écrit « papiers pour être rendus à M. de Pennautier, receveur général du clergé, et je supplie très humblement de bien vouloir les lui rendre en cas de mort, n’étant d’aucune conséquence qu’à lui seul ». Un dernier document, une quittance signée de Cusson, le marchand de Carcassone prouve que la marquise de Brinvilliers a remboursé deux mille livres à Cusson le. Les créanciers de Godin de Sainte-Croix s'adressent au Procureur du Roi pour réclamer leurs dus, les hautes sphères de l'État s'intéressent dès le début à cette affaire puisque Colbert est un proche de Pennautier.", "section_level": 1}, {"title": "La fuite en Angleterre et les efforts de Colbert pour que l’enquête avance.", "content": "Une fois la cassette découverte, la marquise de Brinvilliers est citée à comparaître devant la justice le, mais se réfugie à Londres. Dès le, Colbert tente d’obtenir le retour en France de la marquise de Brinvilliers mais sans provoquer d’incident diplomatique avec l’Angleterre. Il écrit ainsi à l’ambassadeur de France à Londres pour tenter d’obtenir l’extradition de la marquise de Brinvilliers, en indiquant « Si le roi d’Angleterre voulait bien la faire arrêter, la faire mettre aussitôt en un bâtiment et l’envoyer promptement à Calais, cela serait fait et exécuté auparavant que personne en eût connaissance ». Elle se réfugie alors à Valenciennes, en Hollande puis à Liège, dans un couvent. La Chaussée, valet de Godin de Sainte-Croix, est lui arrêté dès le. Jugé en il est condamné à être rompu vif fin mars, car il est considéré comme le complice de la marquise de Brinvilliers, ayant servi d'abord son frère. Il est également suspecté d'avoir voulu empoisonner le Roi à l'instigation de Godin de Sainte-Croix qui avait cherché à obtenir pour lui une charge d'officier du gobelet avec la caution de Pierre Louis Reich de Pennautier. Enfin après avoir subi la question préalable, La Chaussée a reconnu avoir servi de tueur à gages à de Sainte-Croix.", "section_level": 1}, {"title": "L’arrestation de la marquise et celle de son ami Pennautier.", "content": "Après avoir été jugée par contumace en 1673, la marquise de Brinvilliers est retrouvée dans un couvent à Liège et arrêtée le par la ruse d’un exempt de police déguisé en prêtre, François Desgrez, le plus fin limier du lieutenant-général de police de La Reynie. Lors de son arrestation sont retrouvées dans sa chambre des lettres de confession dans lesquelles elle s'accuse d'homicides, d'avortement, de pyromanie mais aussi d'une enfance dévastée par un viol à l'âge de et des actes incestueux de la part d'un de ses frères. Il n'est pas possible pour l'historien de démêler la part de vérité et de fantasme dans ces confessions. La marquise de Brinvilliers est extradée, ramenée en France. Elle est soumise à un premier interrogatoire le et écrouée à la Conciergerie le, alors qu’elle refuse d’avouer et déclare que ses lettres de confession ont été écrites lors d'un acte de folie. Sa tentative de suicide échoue. Son long procès (-), sa condamnation et son exécution sont rapportés dans la correspondance de Madame de Sévigné () et fictionnalisé dans les \"Crimes célèbres\" d’Alexandre Dumas. Pierre Louis Reich de Pennautier fut emprisonné le à la Conciergerie, après avoir été mis en cause par la marquise de Brinvilliers, qui déclare aux enquêteurs lors de nouveaux interrogatoires :. Ce dernier est alors cité dans une autre affaire d’empoisonnement : Hanivel de Saint Laurens, alias Marie Vosser, veuve de l’ancien receveur du Clergé de France, l’accuse d’avoir empoisonné son mari le, pour pouvoir prendre possession de sa charge, ce qu’il fit effectivement le. Pennautier fera intervenir de nombreux ecclésiastiques et fut libéré de prison le après treize mois dans les geôles. Le, Louis XIV écrit à Colbert :.", "section_level": 1}, {"title": "Les secrets de Polichinelle.", "content": "Dans un second temps, sept ans après les faits et trois ans après l’exécution de la marquise et de son valet La Chaussée, l’affaire rebondit sur le terrain des messes noires. Maître Perrin, petit avocat sans clientèle, entendit au cours d'un dîner arrosé une certaine Marie Bosse réputée devineresse, cette dernière avinée se vantant de ses profits de son métier d'empoisonneuse. Perrin qui connaissait bien Desgrez, rapporta cette affaire à ce dernier. En 1679, l’enquête menée par Desgrez révéla que Marie Bosse avait fourni des poisons à certaines épouses de membres du Parlement voulant empoisonner leur mari. Marie Bosse dénonça une autre empoisonneuse, la femme Montvoisin, dite « la Voisin » qui fut arrêtée le. Les révélations des inculpés portant sur des personnes de qualité, il fut créé un tribunal spécial : la « Chambre ardente ». De grands personnages, surtout des femmes, furent alors cités : Madame de Vivonne (belle-sœur de Madame de Montespan), Madame de La Mothe, Mesdemoiselles des Œillets et Cato (femmes de chambre de Madame de Montespan), la comtesse de Soissons, la comtesse du Roure, la comtesse de Polignac, le maréchal de Luxembourg, et d’autres encore. Le lieutenant de police La Reynie peina à trouver des preuves autres que des témoignages parfois farfelus. À l’accusation d’empoisonnement s’ajoutèrent d’autres : meurtres d’enfants lors de messes noires dites par des prêtres débauchés (dont Étienne Guibourg), profanations d’hosties ou même fabrication de fausse monnaie. Ce zèle de la part de La Reynie pourrait venir en partie de la lutte entre Louvois, ministre de la Guerre, et Jean-Baptiste Colbert, Louvois menant une enquête secrète pour le compte du roi, tandis que certains des nouveaux accusés illustres étaient présentés comme des proches de Colbert, dont l’influence sur le roi avait fortement chuté, après avoir été contestée par les milieux catholiques ou économiques dès 1669. Cette contestation s’était amplifiée après la faillite en 1674 de la Compagnie des Indes occidentales, puis la liaison entre le roi et la marquise de Maintenon, qui reproche par écrit à Colbert de n’être pas assez attentif à la religion. Après l’exécution de sa mère, la fille de la Voisin mit en cause Madame de Montespan, déjà en disgrâce auprès du roi : celle-ci aurait eu des relations avec la Voisin, sans doute pour obtenir des poudres, propres à lui ramener l’amour du roi, et aurait participé à des cérémonies de conjuration. Il n’existe cependant aucune preuve qu’elle ait pris part à des messes noires ou ait organisé l’empoisonnement de ses rivales, telle Marie Angélique de Fontanges, décédée de mort naturelle mais dans des circonstances jugées à l’époque étranges. Madame de Montespan, mère des enfants du roi, resta à la Cour. Malgré les rumeurs concernant son ancienne favorite, le roi continua à la voir chaque jour, lorsqu’il visitait ses enfants. En trois ans, la Chambre ardente auditionna, ordonna de corps ( en fuite ne seront pas arrêtés), rendit dont, à mort, ou amendes et quatre condamnations aux galères. Elle fut dissoute en 1682 par ordre de Louis XIV, sans qu’aient été jugés les accusateurs de Madame de Montespan, qui furent enfermés dans des forteresses royales, comme la forteresse du Saint-André, à Salins-les-Bains. La Voisin fut brûlée vive en place de Grève le. Plusieurs femmes ayant accusé Madame de Montespan furent enfermées par lettre de cachet dans diverses forteresses du royaume, par exemple à la citadelle Vauban du Palais (Belle-Île-en-Mer) et à Besançon. Marguerite Joly est également condamnée et brulée vive le. Trente-deux personnes, en majorité des femmes, furent envoyées dans la province du Roussillon et enfermées à la forteresse de Salses, au fort Libéria de Villefranche-de-Conflent et à Fort-les-Bains. La dernière prisonnière roussillonnaise liée à cette affaire meurt en 1725 après quarante-deux ans de captivité.", "section_level": 1}, {"title": "Épilogue.", "content": "Après avoir relu les pièces une à une de tout le dossier de cette « Affaire des Poisons » contenu dans un coffre scellé que Louis XIV détient depuis 1682, le roi décide que cette affaire doit rester dans un : un arrêt du Conseil du roi daté du ordonne de faire brûler les, procès-verbaux et rapports de police. Ceux-ci furent confiés à un valet qui les jeta au feu. Il reste néanmoins des traces écrites de la procédure inquisitoire (copies des actes détenues par le lieutenant de police La Reynie et par la magistrature de la Chambre ardente) qui ont permis aux historiens de reconstituer précisément cette affaire d'État.", "section_level": 1}, {"title": "Dans la fiction.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Musique.", "content": "Le groupe de speed-métal ADX dédie la chanson \"Poison d'État\" à l'affaire des poisons, dans son album \"Division blindée\" (2008).", "section_level": 2}, {"title": "Films.", "content": "La trame historique a été reprise, de manière légèrement romancée, par le cinéaste Henri Decoin, dans son film \"L'Affaire des poisons\" (1955), avec Viviane Romance (Catherine Deshayes dite la Voisin) et Danielle Darrieux (Madame de Montespan), Maurice Teynac (La Reynie), Pierre Mondy (François Desgrez, officier de police aux ordres de La Reynie) ainsi que Paul Meurisse en abbé démoniaque. Un téléfilm franco-belge \"La Marquise des ombres\" d'Édouard Niermans, avec Anne Parillaud, a été tourné en 2009 pour adapter le roman \"La Marquise des ombres\", de Catherine Hermary-Vieille. L'affaire des poisons est évoquée dans les films \"Angélique et le Roy\", de Bernard Borderie (1966), et \"On connaît la chanson\", d'Alain Resnais (1997)).", "section_level": 2}, {"title": "Séries télévisées.", "content": "L'épisode 13 de \"La caméra explore le temps\" est consacré à l'affaire des poisons. La série \"Versailles\" dans sa seconde saison traite majoritairement de l'affaire des poisons.", "section_level": 2}, {"title": "Au théâtre.", "content": "En 1960, une version théâtrale avec Rosy Varte (La Voisin) et Philippe Clay (Abbé Griffard) basée sur la création de Victorien Sardou (1907), est jouée à Paris, au Théâtre Sarah Bernhardt. Un extrait est d'ailleurs visible sur le site de l'INA.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'affaire des poisons est une série de scandales impliquant des empoisonnements survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, et qui secouèrent Paris et la Cour. Plusieurs personnalités éminentes de l’aristocratie furent impliquées, et ces affaires installèrent un climat hystérique de « chasse aux sorcières » et aux empoisonneuses.", "tgt_summary": null, "id": 1768350}
{"src_title": "Transport au Luxembourg", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origine.", "content": "La famille d'Henri, les Welf ou Guelfes, est une dynastie germanique remontant à l'époque carolingienne, leurs ancêtres sont déjà apparus au. En 819 la noble Judith de Bavière, fille du comte Welf, est mariée à l'empereur Louis le Pieux ; sa sœur Emma épousa en 827 son beau-fils Louis II de Germanie. Une branche de la dynastie régna sur le royaume de Bourgogne (Arles) jusqu'en 1032. La branche mâle des Welf s'éteignit en 1055, à la mort de Welf III, duc de Carinthie. Le fils de sa sœur Chuniza et du margrave Alberto Azzo II d'Este hérite de ses possessions allemandes et reprend le nom dynastique de Welf de Bavière. La branche de la maison d'Este qu'il fonde est également appelée désormais la maison de Brunswick ou la « nouvelle maison guelfe ou Welf ». Le grand-père d'Henri le Lion, le duc Henri IX de Bavière, avait épousé Wulfhilde, fille de Magnus Billung, duc de Saxe. Il acquiert ainsi, après la mort de son beau-père en 1106, des vastes domaines saxons des Billung autour de Lunebourg. En 1123, l'évêque Conrad de Constance (mort en 975), issu de la maison des Welf, fut canonisé, contribuant à renforcer la réputation de la famille. Une fille du duc Henri IX, Judith, se marie au duc Frédéric II de Souabe de la maison de Hohenstaufen, le père de Frédéric Barberousse. Toutefois, en 1125, lorsque Frédéric II s'est porté candidat au trône du roi des Romains, son beau-père Henri ne le soutenait pas. On a élu au contraire le duc saxon Lothaire de Supplinbourg qui avait donné sa seule fille Gertrude à Henri le Superbe, fils du duc Henri IX. De cette union Henri le Lion est né. Henri le Lion obtint sa grande fortune en grande part en combinant ce qu'il reçut de ses quatre grands-parents. Sa mère, Gertrude de Saxe, fille de l'empereur Lothaire et de Richenza de Nordheim, est héritière des territoires saxons de Northeim et des Brunonides autour de Brunswick et Königslutter. Son père Henri le Superbe ètait depuis 1126 duc de Bavière ; considéré comme un successeur des Billung, il fut également inféodé avec le duché de Saxe par l'empereur Lothaire, jusqu'à la veille de sa mort en 1137. Toutefois, ses espérances de la succession au trône ont été amèrement déçues : Conrad III de Hohenstaufen, frère cadet du duc Frédéric II de Souabe a été élu par une assemblée des princes à Coblence en 1138, dirigée par l'archevêque Albéron de Trèves. Henri \"le Superbe\" s'est montré orgueilleux, il refusait de rendre hommage et est tombé en disgrâce.", "section_level": 2}, {"title": "Son règne.", "content": "Le père d'Henri le Lion mourut en 1139 quand il était lui-même encore un enfant, et le nouveau roi Conrad III ne donna pas immédiatement les deux duchés à Henri. Il remit le fief bavarois au margrave Léopold IV d'Autriche, son demi-frère de la maison de Babenberg. La Saxe est donnée au margrave Albert l'Ours de la maison d'Ascanie, fils de la fille plus jeune du dernier duc Billung, Magnus. Le frère cadet de Henri le Superbe, Welf VI, prend en main la défense des intérêts du son neveu mineur, Henri le Lion, et de la famille tout entière. Ses droits sur les duchés de Bavière et de Saxe sont représentés par sa grand-mère Richenza, veuve de l'empereur Lothaire, puis par sa mère Gertrude. Albert l'Ours était confronté à des difficultés en Saxe et n'arrivait pas à s'imposer contre la résistance de la noblesse. En Bavière, l'oncle d'Henri, Welf VI, lutta contre le duc Léopold de Babenberg. Finalement, une compensation est réalisée à la diète de Francfort-sur-le-Main en 1142 : Albert renonçait à la Saxe qui est cédée à Henri le Lion ; Henri lui-même a renoncé à ses droits sur la Bavière qui passa au frère de Léopold, Henri II Jasomirgott. La mère d'Henri, Gertrude, épousa Henri II, toutefois, elle mourut peu après. La Bavière reste de faire l'objet de revendications des Welf ; néanmoins, le conflit a été ajouté pendant après le départ de Conrad III pour la deuxième croisade en 1147. En même temps, une autre « croisade » contre les slaves occidentaux (« Wendes ») a été entreprise par Henri le Lion, conjointement avec le duc Conrad de Zähringen et avec le soutien de l'abbé Bernard de Clairvaux. Leurs forces ont envahi le territoire des païens Abodrites au nord-est de la Saxe, toutefois, la campagne s'arrête en raison d'un alliance militaire que le prince slave Niklot avait conclu avec le comte Adolphe II de Holstein. En 1148/1149, Henri le Lion épousait la fille de Conrad de Zähringen, Clémence ; trois enfants sont nés de leur mariage, dont seulement Gertrude a survécu, la future épouse du duc Frédéric IV de Souabe. En 1160, avec l'aide du burgrave Gosselin de Hagen, l'ancêtre des comtes de Schwerin, il conquit les châteaux des Abodrites à Kutin, à Malchow et à Mecklenburg. Niklot est tué à sa résidence de Werle (près de Kassow), ses fils Pribislav et Vratislav ont pris la fuite. Le moine Bernon évangélisa le pays. Toutefois en 1167 la plus grande partie doit être restituée à Pribislav, le fils de Niklot, qui devient seigneur de Mecklembourg et un vassal du duc de Saxe. Henri lui-même ne conserve que le château de Schwerin qu'il fit reconstruire. Henri le Lion fut un prince colonisateur qui entre 1160 et 1170 installe des Flamands, des Hollandais, des Westphaliens et des Bas-saxons en Mecklembourg et en Holstein oriental. Cette « Saxe coloniale » était une expansion directe des domaines ducaux et non de l'Empire. Henri est le fondateur de Munich (1157/58 ; \"München\") et Lübeck (1159) ; et de bien d'autres villes fondées ou développées comme Brunswick, Lunebourg et Stade. Henri fit de Brunswick la capitale de la principauté qui équivalait à un royaume. En 1166, un lion en bronze, la première statue de ce métal au nord des Alpes, y fut érigé dans la cour du château, près de la collégiale Saint-Blaise de Brunswick.", "section_level": 2}, {"title": "Sa chute.", "content": "Dans les années 1160 déjà, les conflits entre l'empereur et le duc ont commencé à s'aggraver. L'État que contrôlait le grand féodal du Nord et qui s'étendait du Tyrol jusqu'à la mer Baltique était trop vaste pour ne pas inquiéter l'empereur. En 1167, pendant la campagne de Barberousse en Italie, le duc Frédéric IV de Souabe et de nombreux nobles au sein de l'armée impériale succombent d'une épidémie après l'occupation de Rome. Le prince héritier Welf VII, cousin de Henri, était également parmi les morts et le duc réclame l'expectative de l'héritage des Guelfes ou Welf en Haute-Souabe. Toutefois, son oncle Welf VI, père de Welf VII décédé, à court d'argent réclame en contrepartie le versement d'une forte somme et, après qu'Henri a délibérément retardé le paiement, choisit donc de céder progressivement ses domaines à l'empereur. À la même période, en, de nombreuses cités italiennes formèrent la Ligue lombarde visant à contrecarrer les ambitions hégémoniques de l'empereur germanique. En matière de lutte contre les rebelles, Henri n'est pas un grand soutien ; le conflit éclate lors d'une nouvelle campagne en 1175. Au début de l'an 1176, le duc a déclaré expressément son refus d'aider Frédéric pour mener une expédition en Lombardie. Les détails de la rencontre de ces deux, probablement à Chiavenna près de la frontière italienne, ne sont pas entièrement élucidés. Selon certaines sources, l'empereur tomba à genoux devant Henri et le supplia de lui apporter son aide. En vain, car il n'accepte pas la condition qui lui est imposée pour obtenir la riche ville de Goslar et les mines de Rammelsberg. Le chroniqueur Arnold de Lübeck rapporte toutefois que le duc en mentionnant son âge avancé a accepté d'apporter une aide financière. Le refus a eu des conséquences graves : la Ligue emporta la victoire de Legnano ; Frédéric fut contraint de signer la paix de Venise avec le pape en 1177 et les villes lombardes obtinrent la reconnaissance de leurs libertés. En 1179 Henri n'apparait pas aux plusieurs \"Hoftag\" rassemblements de l'empereur ; ce fut cette insubordination que l'empereur ne pouvait pas tolérer qui fut le prélude de la chute du duc. À l'assemblée de Magdebourg en juin, le margrave Thierry II de Lusace a intenté une action en justice contre le Lion et l'invita en duel. Avec le soutien des princes, le duc fut soumis à un procès féodal, condamné à la mise au ban de l'Empire et privé de tous ses biens. Lors de l'assemblée de Gelnhausen le, la Saxe est partagée : la partie occidentale, le nouveau duché de Westphalie, est attribuée à l'archevêque Philippe de Cologne, pendant que la partie orientale, l'Ostphalie, est donnée en fief au comte Bernard d'Anhalt, le fils cadet d'Albert l'Ours. En septembre, la Bavière est inféodée peu après au comte palatin Othon de Wittelsbach (ses descendants, les Wittelsbach, gouvernèrent jusqu'en 1918), tandis que la marche de Styrie est élevée en duché et le comte Berthold IV d'Andechs a reçu le titre de duc de Méranie. L'héritage des Welf en Souabe sont rendus à Welf VI, qui désigne ensuite à sa mort en 1191 comme héritier un fils cadet de Frédéric Barberousse, Conrad II de Hohenstaufen. C'est ainsi, tous les domaines souabes des Welf passent aux Hohenstaufen. La lignée masculine des Welf, issue d'Henri le Lion, ne conserve que le patrimoine hérité des Billung, des Northeim et des Brunonides en Saxe. Henri décida de se défendre, il attaqua le ville de Goslar et fit prisonnier le landgrave Louis III de Thuringe. L'empereur doit intervenir pour chasser le Lion de ses possessions du nord-est de la Germanie. Après un autre \"Hoftag\" rassemblement à Werla en Saxe, les derniers alliés du duc passaient du côté de Frédéric. Lübeck et la Norddalbingie sont conquises au cours de l'été 1181. En novembre, le duc déchu se soumit définitivement ; le, Henri, avec sa femme Mathilde et ses enfants, doit quitter ses États pour s'exiler trois ans, tout d'abord au duché de Normandie puis, après un pèlerinage à Compostelle, à la cour de son beau-père le roi Henri II d'Angleterre. La vie courtoise d'Henri le Lion en Angleterre était coûteuse et le roi Henri II s'est efforcé de lancer le retour au Saint-Empire de son beau-fils. Henri était présent au \"Hoftag\" de Mayence en 1184, probablement comme médiateur pour le roi d'Angleterre. Revenu d'exil en septembre 1185 résidant à Brunswick, en juillet 1188 il se refusait à nouveau d'accompagner l'empereur sur une croisade et se vit obligé de retourner en exil. Son épouse Mathilde resta à Brunswick où elle meurt le. Henri est alors rentré ; à partir du comté de Stade, il tente de reconquérir la Saxe sur le duc Bernard en 1190, lors que l'empereur a trouvé la mort en chemin vers la terre Sainte. Néanmoins, il échoue suite à la mise sur pied des forces du roi Henri VI, fils de Frédéric Barberousse, et le Lion ne lègue à ses héritiers que Brunswick, Lunebourg et Ratzebourg. Son fils Henri de Brunswick accompagne en 1190 le roi Henri VI, devant se faire sacrer empereur à Rome. En 1193, il épouse Agnès de Staufen, cousine germaine de l'empereur avec lequel Henri le Lion se réconcilie, et ses droits sont restaurés en 1194. L'année suivante, Henri de Brunswick succède à son beau-père Conrad en tant que comte palatin du Rhin. Henri le Lion meurt à Brunswick le 6 aout 1195 et il est inhumé dans la collégiale (\"Dom\") de la ville. Trois ans plus tard, son fils Otton IV fut élu roi des Romains ; après une longue lutte pour le trône contre Philippe de Souabe, il est couronné souverain du Saint-Empire en 1209.", "section_level": 2}, {"title": "Unions et postérité.", "content": "En premières noces, il épousa en 1147 Clémence de Zähringen, avec qui il a trois enfants : Il divorce d'avec elle en 1162. Le il épousa en secondes noces Mathilde d'Angleterre (1156-1189), fille de Henri II (1133-1189), dit \"Henri Courtemanche\", roi d'Angleterre, et d'Aliénor (1122-1204), duchesse d'Aquitaine. Elle donne naissance à six enfants : Par ailleurs il a une fille illégitime :", "section_level": 1}, {"title": "Jeu vidéo.", "content": "Dans un scénario de la campagne consacrée à Barberousse dans le jeu de stratégie \"\", Henri le Lion est mis en scène comme un traître et le joueur, qui agit dans les intérêts de Barberousse, doit le vaincre. L'animation à la fin de la campagne révèle qu'Henri le Lion était le narrateur de l'épopée.", "section_level": 1}], "src_summary": "Henri le Lion (en ), né vers 1129/1131 et mort le à Brunswick en Saxe, est un prince de la dynastie des Welf (dits traditionnellement « Guelfes » en français) qui fut duc de Saxe (sous le nom de \"Henri III\") à partir de 1142 et duc de Bavière (sous le nom de \"Henri XII\") à partir de 1156 jusqu'en 1180. ", "tgt_summary": null, "id": 927987}
{"src_title": "Histoire du français québécois", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines.", "content": "L'histoire de Galahad et de sa quête du Saint Graal est un ajout relativement tardif à la légende arthurienne. Galahad ne figure dans aucun roman de Chrétien de Troyes, ni dans les histoires du Graal de Robert de Boron, ni dans aucune des suites de l'histoire de Chrétien sur le mystérieux château du Roi pêcheur. Il apparaît pour la première fois dans une épopée arthurienne française du siècle, un ensemble de romans interdépendants connu sous le nom de \"Lancelot-Graal\" ou \"Cycle de la Vulgate\". Il apparaît ensuite dans les œuvres postérieures, comme \"Le Morte d'Arthur\" de Thomas Malory. La conception originale de Galahad, dont les exploits sont relatés pour la première fois dans le quatrième livre du \"Cycle de la Vulgate\", la \"Queste del Saint Graal\", peut provenir de l'ordre cistercien. Selon certains interprètes, l'inspiration philosophique du célibataire, personnage surnaturel du chevalier monastique Galahad, provenait de cet ordre monastique mis en place par Bernard de Clairvaux. Le concept cistercien-bernardin de l'ascèse des guerriers catholiques, qui distingue si bien le personnage de Galahad, informe également la projection par Saint-Bernard de la chevalerie idéale dans son travail sur les Templiers, \"Liber ad milites templi de laude novae militiae\" (\"Éloge de la nouvelle chevalerie\"). De manière significative, dans les récits, Galahad est associé à un bouclier blanc avec une croix en vermillon, le même emblème donné aux Templiers par le pape Eugène III.", "section_level": 1}, {"title": "La légende.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le Châtel aux pucelles.", "content": "Les exploits de Galaad ne sont pas relatés, on ne connaît presque aucune de ses aventures, si ce n’est celle du « Châtel aux pucelles » où Galaad vainc les sept frères qui gardaient prisonnières toutes les dames qui avaient le malheur de s’approcher du châtel et de s'y déshabiller, ne voulant que frustrer le jeune homme et le détourner de sa noble quête. Il les libère toutes en soufflant dans un cor en ivoire. Les sept chevaliers finiront par mourir après un affrontement fortuit contre Gauvain, Gaheris et Yvain. De curieux enfants lui apprennent plus tard que les sept chevaliers représentaient les sept péchés capitaux, le château l’enfer, et les pucelles les bonnes âmes enfermées à tort dans les enfers avant la venue du sauveur. Cet épisode est revisité par les Monty Python qui, dans \"\", présentent les pucelles comme des nonnes frustrées qui s'attaquent à la vertu de Galaad.", "section_level": 2}, {"title": "La Nef merveilleuse.", "content": "La seconde aventure qui nous est racontée est celle de la « Nef merveilleuse » dans laquelle il voyage dans un premier temps en compagnie de Celle-qui-jamais-ne-mentit, Bohort et Perceval. Il trouve au cours de ce voyage l'épée que Salomon avait fabriquée pour lui-même. La Nef les guide vers un royaume où Celle-qui-jamais-ne-mentit sacrifie sa vie pour une reine lépreuse malgré la résistance farouche des trois chevaliers. Suivant la volonté de Celle-qui-jamais-ne-mentit, bien que mortifiés, Galaad, Perceval et Bohort, déposent le cadavre de la jeune fille dans la Nef, qui s’en va comme un tombeau flottant. Plus tard, Galaad retrouve la Nef et a la surprise de trouver à bord son père, Lancelot du Lac. Père et fils passent six mois entiers à naviguer sur la Nef jusqu'à ce que Galaad débarque pour trouver le Graal et accomplir son destin.", "section_level": 2}, {"title": "L'écu de Galaad.", "content": "Galaad arrive quelques jours après son départ dans un monastère où se trouve une relique, l'écu donné par le fils de Joseph d'Arimathie au roi Evalach, alors en guerre, quelques années après la Passion. L'écu est, à l'image du Siège Périlleux, d'un danger mortel pour quiconque le porte sans être l'élu. L'écu se voit prendre par le roi de Gorre Baudemagus, mais, blessé par un étrange chevalier angélique, l'écu se voit retourner à l'abbaye pour être donc confié à Galaad qui l'emportera et l'utilisera, après avoir parlé à l'étrange chevalier, ce dernier lui apprenant par le fait même qu'il est le dernier héritier de Joseph d'Arimathie et le meilleur chevalier au monde.", "section_level": 2}], "src_summary": "Galaad, Galahad, ou Galaaç est le fils du chevalier Lancelot du Lac et d'Ellan, fille du roi Pellès, le roi Pêcheur, qui détient le Graal. Son nom vient du gallois Gwalchaved : \"« faucon d'été»\". Il est le plus jeune chevalier de la Table ronde. Il est le \"bon chevalier\", le seul qui puisse s'asseoir à la droite d'Arthur sur le \"siège périlleux\", comme prédit par Merlin qui l'avait présenté à la cour du roi Arthur. Il accomplit la quête du Saint-Graal accompagné de Perceval et de Bohort qui sera celui qui versera le sang du Christ qui se trouvait sur la lance du soldat romain l'ayant blessé au côté (la Sainte Lance ou la Lance qui saigne). Galaad sera le seul, au terme de la quête, à pouvoir regarder à l'intérieur du Graal. Il mourut d'ailleurs juste après car avec ce qu'il avait vu, il ne pouvait plus vivre. Son père Lancelot était lui aussi à l'origine destiné à la quête du Graal mais il en fut détourné par l'amour qu'il portait à Guenièvre.", "tgt_summary": null, "id": 48958}
{"src_title": "Partition héraldique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Héraldique.", "content": "La région de la Campanie s'est dotée, par la loi régionale N.1 datée du de la région de la Campanie, du blason que s'était donné la République maritime d'Amalfi : « d'argent à la bande de gueules » (une bande rouge sur fond blanc).", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La Campanie s'étend à l'ouest de la chaîne des Apennins, depuis le Garigliano, au Nord, jusqu'au golfe de Policastro, au sud. Ses terres fertiles entourent le Golfe de Naples ; les cultures de tabac et de céréales alternent avec les vignobles, les oliviers, les orangers et les citronniers. La région est dominée par le Vésuve, volcan toujours en activité. Capitale de la pizza et d'un certain folklore italien (chansons et spectacles comme la Tarantelle), Naples est le port d'une région qui s'industrialise : industries alimentaires (notamment pour la production de pâtes), aciéries, raffineries de gaz et de pétrole, industries mécaniques.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Elle fut associée au Latium, une des 11 régions de l'Italie romaine créé par l'empereur Auguste au Érigée en province à part entière au début du au temps de l'empereur Dioclétien, la Campanie fut ensuite sous domination successivement ostrogothique, byzantine puis lombarde. Elle fut ensuite morcelée en principautés et cités indépendantes, que les rois normands de Sicile intègrent à partir du au royaume de Sicile. Elle recouvre une certaine indépendance après la révolte dite des Vêpres siciliennes (1282), qui inaugure deux royaumes de Sicile, l'un installé à Palerme et l'autre à Naples, d'où la désignation commune et commode de royaume de Naples pour ce qui nominalement restait le royaume de Sicile, souvent désigné dans les écrits comme « royaume de Sicile en deçà du Phare » voire comme « royaume de Sicile péninsulaire » ou, plus rarement, « royaume de Terre Ferme ». Une première réunification intervient en 1442 sous le titre de royaume des Deux-Siciles, mais dès 1458, le royaume de Naples se donne à un bâtard de la couronne d'Aragon. Le royaume finit par revenir en 1504 dans les domaines propres des rois d'Aragon. Ceux-ci et leurs successeurs rois d'Espagne portèrent alors le titre de « roi de Sicile des deux côtés du détroit ». Parmi les lointaines conséquences de la guerre de Succession d'Espagne figure la fondation d'un nouveau royaume des Deux-Siciles, conquis en 1734 par un cadet des Bourbon d'Espagne, fils du roi d'Espagne Philippe et d'Élisabeth Farnèse ; il divisera pour toujours la couronne d'Espagne et celle de Naples et fondera la maison de Bourbon-Siciles. Hormis l'intermède du royaume de Naples napoléonien (1806-1815), ce sera la fin de toute domination non italienne sur la Campanie. La région sera rattachée au nouveau royaume d'Italie en 1861, avec le reste du royaume des Deux-Siciles, et suivra désormais l'histoire du Mezzogiorno italien. Le, vers 19 heures, la Campanie fut secouée par un séisme d'intensité sept sur l'échelle de Mercalli. On dénombra près de trois mille morts dans la région et l'importance des destructions fit de nombreux sans-abris.", "section_level": 1}, {"title": "Lieux d'histoire.", "content": "Antiquité gréco-romaine : Autre :", "section_level": 1}, {"title": "Culture.", "content": "Cinq sites culturels de la Campanie sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO : le centre historique de Naples (depuis 1995) ; la Côte amalfitaine (1997) ; le Palais de Caserte, avec le parc, l’aqueduc de Vanvitelli et l’ensemble de San Leucio (1997) ; les sites archéologiques de Pompéi, Herculanum et Oplontis (1997) ; le Parc national du Cilento et du Val de Diano, avec les sites archéologiques de Paestum et Velia et la Certosa di Paluda (1998). La Campanie a attiré plus de de touristes en 2013.", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "La Campanie est divisée en 4 provinces et une ville métropolitaine :", "section_level": 1}, {"title": "Politique.", "content": "La Campanie bascule à droite à l'occasion des élections régionales de 2010. Conduite par Stefano Caldoro, du Nouveau Parti socialiste italien, la droite l'emporte nettement avec 54,25 % des voix contre 43,04 % des voix à la gauche. À l'issue du scrutin, le conseil régional compte 21 élus du Peuple de la liberté, 14 élus du Parti démocrate, 6 élus de l'Union de centre, 4 élus de l'Italie des valeurs, 4 élus de la liste commune Mouvement pour les autonomies-Nouveau Parti socialiste italien-Parti républicain italien, 2 élus pour la liste \"Liberté et autonomie\", 2 élus pour Gauche, écologie et liberté, 2 élus pour l'Union des démocrates pour l'Europe, 1 élu de la liste \"Campanie libre\", 1 élu de la liste commune Alliance de centre-Démocratie chrétienne, 1 élu de l'Alliance du peuple et 1 élu de La Droite.", "section_level": 1}, {"title": "Activités métallurgiques.", "content": "La Campanie était renommée dans les premiers siècles de l'ère chrétienne pour ses activités métallurgiques et en particulier la fabrication de cloches et de sonnailles destinées aux troupeaux ou aux activités publiques comme les assemblées ou les ventes à la criée. Les premiers monastères reprendront cet usage pour avertir les moines des diverses prières et l'utilisation des cloches s'associera petit à petit aux offices religieux. Les églises comporteront peu à peu des clochers ou des campaniles séparés pour l'installation de cloches de plus en plus grosses.", "section_level": 1}, {"title": "Criminalité.", "content": "En 2012, 90 homicides volontaires ont été commis en Campanie. La plupart de ces assassinats ont été commis dans le cadre de règlements de comptes, essentiellement à Naples et dans sa province. De 1979 à 2005, personnes furent assassinées par la camorra.", "section_level": 1}, {"title": "Émigration.", "content": "En 2012, ont quitté leur région pour le centre et le nord de l'Italie.", "section_level": 1}, {"title": "Immigration.", "content": "étrangers (dont 54 % de femmes) résidaient en Campanie au début de l'année 2013. 51 % d'entre eux vivaient à Naples et dans sa province. Ils viennent essentiellement d'Europe (environ 60 %), notamment d'Ukraine, et 10 % d'entre eux sont mariés à des Italien(ne)s. 15 % des étrangers sont au chômage. Le salaire moyen d'un étranger en Campanie est d'environ.", "section_level": 1}], "src_summary": "La région de Campanie (en italien : \"Regione Campania\" ), plus couramment appelée la Campanie, est une région d'Italie méridionale. Le mot \"Campanie\" viendrait soit du terme latin \"campus\" (la campagne), soit du terme osque \"Kampanom\", désignant la région autour de la ville de Capoue (\"Capua\"), qui était alors la ville principale de cette région méridionale de la péninsule italienne.", "tgt_summary": null, "id": 1835839}
{"src_title": "Axiome de l'ensemble vide", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance.", "content": "Françoise d’Aubigné est la fille de Constant d’Aubigné et de sa seconde épouse Jeanne de Cardilhac. Constant d'Aubigné, après avoir abjuré sa foi protestante en 1618, assassine sa première épouse et son amant en 1619, puis dépense rapidement la dot de la deuxième, est soupçonné d'intelligence avec les Anglais avec qui il est en relation d'affaires. Il est ainsi enfermé dans plusieurs prisons, dont celle de Bordeaux, le Château Trompette, et celle de Niort. Françoise naît le rue du Pont dans la prison royale de Niort (baptisée à Niort, paroisse Notre-Dame), dans la geôle où son père est incarcéré pour dettes (Jeanne de Cardilhac, trop jeune et désargentée, partageant la cellule avec son mari), ce lieu de naissance étant incertain. Lorsque son père sort de la prison de Niort, la jeune Françoise passe les premiers mois de sa petite enfance chez Madame de Villette, sa tante huguenote, au château de Mursay, au nord de Niort. Elle passe les six années suivantes avec ses parents à la Martinique : son père ayant obtenu la charge de gouverneur des Iles de Marie-Galantes, il s'installe dans « l’île aux fleurs » où il a décidé de faire fortune. Elle y garde un souvenir très fort, transmis à ses futurs époux, le poète burlesque Paul Scarron puis le roi de France Louis XIV, qui décide dès 1674 d'intensifier la culture de la canne à sucre en Martinique puis à Saint-Domingue. Le nom de son père est cité dans un premier voyage un an plus tôt, celui de 1635 avec Pierre Belain d'Esnambuc, fondateur du village de Saint-Pierre en Martinique en 1635. Le couple part en 1636 pour Saint-Christophe, d'où il gagne la Martinique. Françoise vit avec ses parents dans le village du Prêcheur, le premier où est arrivé d'Esnambuc, tout près de Saint-Pierre à l'extrémité nord-ouest de la Martinique, exposé aux attaques incessantes des Indiens de l'île de la Dominique. Officiellement, son père est gouverneur de la toute petite île de Marie-Galante, toute proche. Mais ce titre ne lui est pas reconnu et il n'a pas les moyens de le valoriser. L'île est alors vierge et doit en principe gouverner la Martinique, elle-même couverte aux neuf dixièmes de forêts, où Indiens et boucaniers font la loi. La famille de Françoise survit en fait dans la pauvreté, alors que la Barbade anglaise, non loin accède bientôt à la richesse. Ce séjour de six ans lui vaudra le surnom de « belle Indienne ». Il s'achève à l'époque où les Martiniquais tentent sans succès d'introduire la culture de la canne à sucre, qui s'avère très rentable à la Barbade dès les années 1640, et entraîne l'éviction des planteurs de tabac. À son retour en France, en, Françoise apprend la mort de son père qui avait abandonné sa famille en 1645 pour chercher en métropole à faire reconnaître son titre de gouverneur. Jeanne d'Aubigné et ses trois enfants vivent misérablement dans une pièce unique, dans une maison proche du port de La Rochelle. La future Madame de Maintenon qui de son mari. Elle est à nouveau prise en charge par sa tante de Niort, de Villette, fervente protestante. Sa marraine, Madame de Neuillant, fervente catholique, obtient de la reine-mère Anne d'Autriche une lettre de cachet pour récupérer Françoise et lui permettre de pratiquer le catholicisme (en effet à sa naissance Madame d'Aubigné l'avait fait baptiser dans la religion catholique) et renier sa foi calviniste. Elle la place contre sa volonté au couvent des Ursulines de Niort, puis chez les Ursulines de la rue Saint-Jacques à Paris où, grâce à la douceur et l'affection d'une religieuse, sœur Céleste, la jeune fille renonce définitivement au calvinisme, condition indispensable pour pouvoir accompagner de Neuillant dans les salons parisiens. C'est à l'une de ces réunions mondaines qu'elle rencontre le chevalier de Méré qui se prend d'affection pour celle qu'il nomme « la belle Indienne » et s'offre de l'instruire convenablement.", "section_level": 2}, {"title": "Premier mariage.", "content": "Quatre ans après son retour en France, en avril 1652, à l'âge de seize ans, Françoise d'Aubigné, sans le sou mais jolie et sage, épouse le poète burlesque Paul Scarron, de vingt-cinq ans son aîné et gravement handicapé. Le salon de ce lettré amateur de fêtes et ami de nombreux artistes est fréquenté par les plus prestigieux noms de la capitale (par exemple le maréchal d'Albret, le marquis de Villarceaux, l'abbé de Choisy), Scarron est partiellement paralysé depuis un malencontreux bain nocturne dans l’Huisne (une rivière de la Sarthe) en hiver. Il propose à une Françoise orpheline, très pauvre (elle ne possède absolument rien) et fragilisée, de la doter pour qu'elle puisse entrer au couvent, ou de l'épouser lui-même. Scarron rédige lui même le contrat de mariage en ces termes \"La future apporte en dot... deux grands yeux fort mutins, un très beau corsage, une paire de belles mains et beaucoup d'esprit.\" Par ce contrat conclu le, il lui reconnaît ainsi vingt-quatre mille livres de pension. « La belle Indienne » influence la deuxième partie de l'œuvre de Paul Scarron, qui fera ensuite fréquemment référence à la nécessité d'aller aux Indes et à la Martinique. Le poète a très sérieusement investi livres dans une société commerçant avec la Martinique. Pour faire plaisir à sa jeune épouse, Scarron accepte aussi d'enlever de son œuvre des répliques trop grivoises. Madame Scarron devient l’animatrice du salon ouvert par son mari, très fréquenté par les écrivains de l'époque. Dès lors, elle se tisse un solide réseau de relations avec les beaux esprits du Marais parmi lesquels se trouvent Françoise-Athénaïs de Montespan et Bonne d'Heudicourt, nièces du maréchal d'Albret, Madame de La Fayette, Madame de Sévigné, Ninon de Lenclos, et bien d'autres. En 1660, alors qu'elle a vingt-cinq ans, Paul Scarron, qui lui avait transmis une grande culture, meurt en ne lui léguant que des dettes. De son mariage, Françoise avait gagné l’art de plaire et en avait conservé les relations ; ainsi, Anne d’Autriche, sollicitée par des amis communs, accorda à la veuve Scarron une pension de livres. À la mort de la reine mère, sa pension est rétablie grâce à l'intervention de madame de Montespan, dame d'honneur d'Henriette, duchesse d'Orléans, belle-sœur du Roi ; les deux femmes s'étaient rencontrées chez le maréchal d'Albret, cousin par alliance de de Montespan et proche de Paul Scarron. Si de Montespan pensa à elle pour devenir la gouvernante des bâtards royaux, c'était parce que la veuve Scarron avait su la divertir et qu’elle était discrète. Françoise accepta parce qu'elle aimait les enfants, mais aussi et surtout parce qu'elle savait bien que l’on gagnait toujours à servir le Roi. Après la mort de son mari, Françoise devient la maîtresse de Louis de Mornay, marquis de Villarceaux, pendant trois ans, avant de mettre un terme à sa relation avec lui de façon brutale pour préserver sa réputation : « Je ne veux plus te voir ici ou même ailleurs pendant une année, et puis nous nous reverrons comme des vieux amis, mais la porte de ma chambre te sera à jamais fermée. » Il restera de cette liaison une peinture réalisée par Mornay lui-même, et la représentant en déesse grecque, le sein nu, le regard fixé sur l'horizon, indifférente à son amant, représenté sous les traits de l'Amour tenant sa flèche. Cette toile est conservée dans la salle à manger du château de Villarceaux, dans le Val-d'Oise. Elle se forge dès lors une image de femme pieuse et dévote, comme en atteste sa correspondance avec l'abbé François Gobelin (16..-1692), son confesseur depuis 1666.", "section_level": 2}, {"title": "Au service des enfants du roi.", "content": "Madame de Montespan l'invite à la cour de France en 1668. En 1669, sur la proposition de d'Heudicourt, elle accepte la charge de gouvernante des enfants illégitimes du roi et de de Montespan, alors qu’elle vient de refuser d'être la dame de compagnie de Marie Françoise de Savoie-Nemours, reine du Portugal. Elle s’installe donc à proximité de la capitale dans un grand hôtel du village de Vaugirard, y vit dans la plus grande discrétion et y rencontre pour la première fois le roi qui s’y aventurait pour voir ses enfants. Celui-ci, qui ressent beaucoup d'affection pour ses enfants adultérins, constate l'attention maternelle dont la veuve Scarron entoure ses petits protégés. Lors de la mort de l'aîné d'entre eux, remarquant le chagrin et les larmes de la gouvernante de ses enfants, il confie à un proche : « Comme elle sait bien aimer, il y aurait du plaisir à être aimé d'elle ». Elle réapparaît à la cour en 1673 lors de la légitimation des bâtards royaux (enfants dont le nom de la mère reste officiellement inconnu). Mais la gouvernante doit affronter la jalousie de plus en plus grande de Madame de Montespan, si bien qu'elle menace de démissionner. Le roi lui fait don d'une gratification extraordinaire de écus pour qu'elle reste. Madame de Maintenon acquiert en 1674, l'année de la dissolution de la Compagnie française des Indes occidentales, la nouvelle ferme du tabac, un monopole fiscal sur les 2,5 millions de livres produites annuellement à Saint-Domingue, que lui confie le roi et qu'elle revend rapidement à un consortium de financiers mené par le banquier Antoine Crozat, futur entrepreneur de la Louisiane. Le, elle achète pour livres, avec l'argent de sa revente, le château et le titre de Maintenon à Françoise d’Angennes, épouse d'Odet de Riantz marquis de Villeroy, et héritière de Charles François d’Angennes, marquis de Maintenon, qui fut gouverneur de Marie-Galante (le titre qu'avait convoité le père de Françoise) et qui devient l'année suivante l'un des chefs des flibustiers aux Antilles pendant deux ans, avant de pourchasser ces mêmes flibustiers pour le compte du roi, puis devenir le plus riche planteur de la Martinique, à partir du village même où avait habité Françoise, au nord de Saint-Pierre de la Martinique. Les enfants bâtards du roi, d'abord élevés à Vaugirard, le sont ensuite aussi dans le château de Maintenon. Même s'ils se sont rencontrés dès 1669, le roi ne parut pas apprécier la veuve Scarron dans un premier temps. Il avait fini par s'habituer à elle et commença à s'y attacher irrémédiablement lorsqu'elle parut montrer une douleur « plus vive que celle de Madame de Montespan » à la suite du décès de la fille aînée de la favorite à l'âge de trois ans, le. Par la suite, elle se rendit à Barèges pour soigner le duc du Maine, franchissant le col du Tourmalet en 1675. Dès lors, tout s'accéléra, sa faveur grandit, Louis XIV lui conféra la charge de seconde « dame d’atours » de la dauphine Marie-Anne de Bavière le, spécialement créée pour elle, et elle forma aussitôt avec le roi le vrai couple parental des bâtards, dont l'aîné, le duc du Maine, faisait les délices d'après les chroniques.", "section_level": 2}, {"title": "Le mariage secret.", "content": "La disgrâce progressive de Madame de Montespan, compromise dans l’affaire des poisons, la mort en couches de Mademoiselle de Fontanges, dernière favorite du roi, puis, le, celle de la reine Marie-Thérèse d'Autriche mettent fin au cas de conscience qui se posait à de Maintenon concernant sa relation avec Louis XIV et lui permettent de prendre un ascendant grandissant sur le roi. Celui-ci, éternel amoureux, a besoin d'une femme, mais sa « conversion » l'incite à fuir le péché de la chair. Ne voyant pas d'utilité en une union politique avec l'infante Isabelle de Portugal ou la princesse Anne-Marie-Louise de Toscane, pourtant citées comme favorites pour le trône, le roi penche vite pour un mariage d'inclination avec celle qu'il aime et qui est appelée par les courtisans « Madame de maintenant ». Avec le soutien actif de l'Église de France, Françoise d'Aubigné, veuve Scarron, âgée de près de quarante-huit ans, épouse secrètement, dans la nuit du 9 au, le roi de France et de Navarre, ce mariage secret ne choquant ainsi ni la cour, ni l'Église. Selon un article publié sur le blog de la Bibliothèque nationale de France en 2014,", "section_level": 2}, {"title": "Son influence sur Louis XIV.", "content": "de Maintenon fait planer sur la cour à la fin du règne de Louis XIV une ère de dévotion et d'austérité. On lui prête une grande influence sur le roi et sur la Cour, notamment concernant la décision ayant conduit à la révocation, en 1685, de l’édit de Nantes, qui provoqua l’exode d'une grande partie des protestants, ou l’incitation au déclenchement de la guerre de Succession d'Espagne en 1701. Les historiens se sont beaucoup interrogés sur le rôle effectif joué par de Maintenon, accusée de tous les maux. En ce qui concerne précisément la révocation de l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau, l'ensemble des historiens souscrit aujourd'hui à la démonstration résumée par François Bluche dans sa biographie de référence sur le grand roi : Pour sa défense, elle avança ceci à de Frontenac : « \"Ruvigny est intraitable. Il a dit au roi que j'étais née calviniste, et que je l'avais été jusqu'à mon entrée à la cour. Ceci m’engage à approuver des choses fort opposées à mes sentiments.\" » Dans une autre lettre : « \"Ruvigny veut que je sois encore calviniste au fond du cœur.\" » Ces délations pourraient avoir empêché de Maintenon d’intervenir à sa guise sur le sujet. Si elle avait protégé les protestants, elle aurait confirmé les soupçons qu’on faisait peser sur elle. Or, on sait qu'en 1675, elle avait écrit en faveur des huguenots, à la suite d'injustices qu'ils avaient subies. Si elle craignait pour elle, cela pourrait expliquer la lettre suivante : « \"Je crois bien que toutes ces conversions ne sont pas sincères ; mais Dieu se sert de toutes les voies pour ramener à lui les hérétiques. Leurs enfants seront au moins catholiques, si les pères sont hypocrites. Leur réunion extérieure les approche au moins de la vérité. Ils ont des signes communs avec les fidèles. Priez Dieu qu’Il les éclaire tous. Le roi n’a rien tant à cœur. \"» Néanmoins, une lettre écrite vers 1680 à de Saint-Géran est instructive : « \"Il pense sérieusement à la conversion des hérétiques, et dans peu on y travaillera de tout bon.\" ». Mais, il semble bien que les conditions effroyables des conversions lors des dragonnades étaient ignorées même du roi, Louvois portant la responsabilité de cette affaire. En 1858 un écrivain de sa ville natale cite et retranscrit cette lettre de remontrance (qu'il ne date pas ni ne \"source\") à son frère le marquis d'Andigné, \"gouverneur d'Amersfort\" (Amersfoort, Pays-Bas): \"On m'a porté sur votre compte des plaintes qui ne vous point d'honneur. Vous maltraitez les huguenots, vous en faites naître des occasions; ceci n'est pas d'un homme de qualité. Ayez pitié de gens plus malheureux que coupables. Ils sont dans des erreurs où nous avons été nous-mêmes, et d'où la violence ne nous aurait jamais tirés (...). Ne les inquiétez donc point. \"Il faut attirer les hommes par la douceur et la charité. Jésus-Christ nous en a donné l'exemple\", et telle est l'intention du roi (...). C'est à vous de contenir tout le monde par l'obéissance. C'est aux évêques et aux curés à faire des conversions par l'exemple (...). Ni Dieu, ni le Roi,ne vous ont donné charge d'âmes. Sanctifiez la vôtre et soyez sévère pour vous seul\". (Théodore Arnauldet, op. cit. tome II, p. 41, note 1 - arch pers.); le ton et la conclusion ont l'intransigeance d'une descendante de huguenots. De fait, la révocation de l'édit de Nantes n'était que la dernière phase d'un processus de normalisation religieuse que le roi avait commencé quelques années plus tôt avec les dragonnades et les missionnaires chargés de convertir les protestants de gré ou de force. Il est sûr que son statut ambigu (elle était une simple mondaine en public, reine en privé, mais aussi collaboratrice, belle-mère et belle-grand-mère) fut source pour elle d'une grande tension psychologique. Peu aimée de la famille royale, elle le fut encore moins des courtisans et du peuple qui lui prêtaient un pouvoir disproportionné et voyaient en elle le « mauvais génie » de Louis XIV. Il semble donc que ce pouvoir n'était pas si important que cela. Certes elle était écoutée du roi qui lui demandait même volontiers ses conseils, mais ceux-ci étaient rarement appliqués ou alors en partie. Nous savons aussi que le roi n'était pas toujours tendre avec elle, lui assénant parfois des répliques cassantes sur ses origines ou sur son tempérament.. On sait aussi aujourd'hui que la marquise ne cherchait pas forcément à avoir de l'influence sur le roi, elle s'était toujours dite novice en politique. En revanche, on peut dire que le pouvoir de la Marquise dans la famille royale était, lui, beaucoup plus important. Le roi lui faisait confiance et lui confiait souvent des missions de remontrances envers certaines princesses des querelles de qui il était las (\"ce qui était logique puisqu'elle les avait élevées. Car celles qui montraient le plus d'orgueil étaient les princesses légitimées, bâtardes du roi et de de Montespan\"). À défaut d'être aimée (néanmoins, la « petite dauphine » Marie-Adélaïde de Savoie, de son vivant, égaya ses vieux jours et ceux de Louis XIV), elle fut crainte par tous les membres de la famille royale. Nous savons aussi en revanche que le roi lui faisait grande confiance en ce qui le concernait et ainsi on ne peut nier que la dévotion qui s'empara de lui et de la cour à partir de la fin du fut due à l'influence de la Marquise. Ainsi donc, elle n'eut aucune influence sur le plan politique, contrairement à ce que l'on dit, mais une influence et un pouvoir important sur le caractère du roi et la condition de la cour durant toute la fin du règne, ce qui est loin d'être insignifiant et sans importance. La duchesse d'Orléans regretta l'esprit de bigoterie qui s'était emparé de la cour de Versailles et elle regrettait le temps où on se divertissait plus que sous « \"le règne de madame de Maintenon\" ».", "section_level": 2}, {"title": "Dernières années.", "content": "En 1715, trois jours avant la mort du roi, Madame de Maintenon se retire à Saint-Cyr dans la Maison royale de Saint-Louis, pensionnat chargé de l'éducation des jeunes filles nobles et désargentées fondé en 1686. Elle y reçoit, le, la visite du tsar Pierre le Grand qui était « venu voir tout ce qui en valait la peine en France ». Elle y meurt le, quatre ans après le roi, à l'âge de 83 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Enterrement et destin posthume.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enterrement.", "content": "\"Le dix septième jour du mois d'avril mil sept cent dix neuf a ete inhumée en un cercueil de plomb et dans un caveau construit au milieu du chœur de cette Église, Très haute et Très Puissante Dame Madame Françoise d'Aubigné Marquise de Maintenon, Institutrice de cette Royalle Maison de St Louis, et y jouissant de tous les honneurs et Privilèges des fondateurs, décédée en cette ditte maison le samedy quinzieme du présent mois à cinq heures de relevée, âgée de quatre vingt trois ans quatre mois dix huit jours\". Madame de Maintenon est d'abord enterrée dans l'allée centrale de la chapelle de la Maison Royale de Saint-Louis, maison où elle finit sa vie, où elle dit en y venant pour la première fois :. Cette épitaphe, composée par l'abbé de Vertot, revue par M. le maréchal de Noailles, est sur une pierre de marbre, dans le chœur de l'église de Saint-Louis, à Saint-Cyr : \"Ci gît\" \"Madame Françoise d'Aubigné,\" \"Marquise de Maintenon.\" \"Femme illustre, femme vraiment chrétienne :\" \"Cette femme forte que le sage chercha\" \"Vainement dans son siècle :\" \"Et qu'il nous eût proposée pour modèle\" \"S'il eût vécu dans le nôtre.\" \"Sa naissance fut très noble.\" \"On loua de bonne heure son esprit :\" \"Et plus encore sa vertu.\" \"La sagesse, la douceur, la modestie\" \"Formèrent son caractère, qui ne se démentit jamais.\" \"Toujours égale dans les différentes situations de sa vie :\" \"Mêmes principes, mêmes règles, mêmes vertus :\" \"Fidèle dans les exercices de piété :\" \"Tranquille au milieu des agitations de la cour :\" \"Simple dans la grandeur :\" \"Pauvre dans le centre des richesses :\" \"Humble au comble des honneurs :\" \"Révérée de Louis le grand,\" \"Environnée de sa gloire,\" \"Autorisée par la plus intime confiance,\" \"Dépositaire de ses grâces.\" \"Qui n'a jamais fait usage de son pouvoir\" \"Que par sa bonté.\" \"Une autre Esther dans la faveur.\" \"Une seconde Judith dans l'oraison.\" \"La mère des pauvres.\" \"L'asile toujours sûr des malheureux.\" \"Une vie si illustre a été terminée\" \"Par une mort sainte,\" \"Et précieuse devant Dieu.\" \"Son corps est resté dans cette sainte maison,\" \"Dont elle avait procuré l'établissement.\" \"Et elle a laissé à l'univers l'exemple\" \"De ses vertus.\" \"Décédée le.\" \"Née le.\" Sa nièce, Françoise Charlotte d'Aubigné (1684-1739), hérita du château de Maintenon, ainsi que de sa fortune. Elle était mariée depuis 1698 à Adrien de Noailles.", "section_level": 2}, {"title": "Pendant la Révolution.", "content": "En 1794 — la Maison royale devenue un hôpital militaire — divers travaux sont effectués dans l'église désaffectée pour la partager en deux étages. Au cours de ces travaux, les ouvriers trouvent une dalle noire sur laquelle on lit :. Il est pourtant difficile de savoir comment cette dalle a pu prendre la place de l'autre. Toujours est-il que les ouvriers brisent la dalle, pénètrent dans le caveau, défoncent le cercueil de chêne et ouvrent le cercueil de plomb pour en arracher « le corps de l'illustre fondatrice de Saint-Cyr ». Selon un témoin oculaire, ils trouvent le corps parfaitement conservé, preuve que les embaumeurs ont accompli un travail délicat., écrit un de ses biographes, cité dans \"L'Allée du Roi\". La dépouille est alors traînée dehors et offerte aux insultes de la foule. Sans source sûre, seule celle-ci existant, un jeune officier, à la faveur de la nuit, réussit à soustraire le corps à ces outrages et enterre.", "section_level": 2}, {"title": "Au.", "content": "En 1802, le directeur du Prytanée, nommé Crouzet,, actuellement Cour Louis XIV, et cela sans cercueil, mais en jetant simplement les os à même la terre. Sur l'une des faces du tombeau se trouve cette inscription : En 1805, le général Dutheil, commandant le Prytanée, ordonne la destruction du tombeau de. Les restes sont alors placés dans un « coffre d'emballage » et relégués dans le débarras de l'économat, à l'emplacement de l'actuelle salle 06J. Pendant trente ans, le coffre est oublié, sauf par ceux qui dérobent quelques ossements en guise de relique. En 1836, le colonel Baraguey d'Hilliers, commandant l'École royale militaire, rassemble le contenu de ce coffre et divers objets retrouvés dans le premier tombeau pour les faire déposer dans un mausolée de marbre noir placé dans un renfoncement du chœur de la chapelle,. Sur le monument, ces mots :. En 1890, des travaux ont lieu dans le sous-sol de la chapelle. Le premier tombeau est comblé et les premiers cercueils, en chêne et en plomb sont détruits, mais l'aumônier en recueille quelques fragments. En 1895, le général de Monard ordonne que ce premier tombeau soit restauré et il fait placer dessus une dalle :. Dans le même moment, les débris des premiers cercueils sont joints aux restes contenus dans le mausolée de 1836. À cette occasion, un inventaire détaillé est fait en présence de diverses personnes dont Eugène Titeux. Les médecins de l'École identifient les restes comme ceux. Titeux déduit de tout cela, peut-être hâtivement, qu'il s'agit des restes de Madame de Maintenon. Le tout — restes et débris des cercueils — est placé dans le mausolée, le.", "section_level": 2}, {"title": "La dernière sépulture.", "content": "L'établissement occupé par les troupes allemandes est détruit par les bombardements en 1944. C’est pendant des travaux de reconstruction qu’on découvre, dans les greniers de Saint-Cyr, une caisse marquée « ossements de Madame de Maintenon ». Ces restes, d'abord placés dans la chapelle royale du château de Versailles, sont enterrés depuis le devant l'autel de la chapelle restaurée du nouveau collège militaire de Saint-Cyr, alors que toutes les dépouilles des Rois de France ont été dispersées à la Révolution. Sur la dalle en forme de croix, tous peuvent aujourd'hui lire :. Plusieurs personnes participent à cette cérémonie : le colonel Loyer, chef de corps du collège, monsieur Raimbault, directeur des Études, le lieutenant-colonel Gentilleau, commandant en Second, monsieur Prince, Censeur, monsieur Gérald Van der Kemp, conservateur du château de Versailles, monsieur Sainsaulier, architecte en chef des bâtiments civils et des Palais Nationaux, les commandants des six compagnies, un élève par compagnie, l'adjudant-chef Chêne, président des sous-officiers, et le père Rey, aumônier du collège, ainsi que le président de l'amicale des professeurs.", "section_level": 2}, {"title": "Autre épitaphe.", "content": "À noter qu'il existe dans le château de Maintenon un cénotaphe de Madame de Maintenon comportant le fac-similé de la plaque épitaphe du premier tombeau de Madame de Maintenon à Saint-Cyr.", "section_level": 2}, {"title": "Voir aussi.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Bibliographie sélective.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres en ligne.", "content": "Un grand ouvrage relié, présenté sans cartel mais datant apparemment du, dont le premier plat porte le titre \"Mes travaux à la cour\" et dont les angles sont frappés d'un lion rampant et couronné (pour d'Aubigné) est exposé parmi d'autres livres de provenance royale française dans la « salle des reliures » du musée d'art de la Fondation Bemberg à Toulouse (31).", "section_level": 3}, {"title": "Biographies et romans.", "content": "Théodore Arnauldet, \"Niortéides ou études historico-poétiques sur la Ville de Niort et sur quelques-uns de ses environs\" (Niort, A.Couquaux, 1858, tome II, p. 27 à 47);", "section_level": 3}], "src_summary": "Madame de Maintenon, née Françoise d'Aubigné ou, plus rarement, d'Aubigny, baptisée le à Niort et morte le à la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr, est une dame française des qui fut l'épouse puis la veuve de Paul Scarron. Par la suite, elle fut titrée marquise de Maintenon. Elle est la fondatrice de la Maison royale de Saint-Louis. ", "tgt_summary": null, "id": 2218226}
{"src_title": "José Cabrero Arnal", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Hildegarde est la fille de Gérold († vers 784), comte franc en Kraichgau et en Anglachgau sur le Rhin Supérieur, et de son épouse Emma († 798), une fille du duc Nebe d'Alémanie. Son père semble se rattacher à la famille des Agilolfing, la première dynastie régnant en Bavière, mais son ascendance exacte n'est pas assurée. Le frère d'Hildegarde, Gérold le Jeune († 799), après s’être illustré à la guerre, devient \"praefectus\" de Bavière. Un frère cadet, Adrien († vers 821), fut comte d'Orléans. À l’âge d'environ treize ans, en 771, elle devient la troisième épouse de Charlemagne après la répudiation de Désirée (\"Desiderata\"), la fille de Didier, le dernier roi des Lombards vaincu en 774. Avec le roi des Francs, Hildegarde a neuf enfants dont Charles le Jeune et Louis le Pieux, le futur empereur d’Occident. Pour Charlemagne, ce mariage était essentiel afin de renforcer sa position dans les domaines des Alamans à l'est du Rhin ayant appartenus à son frère décédé Carloman. Hildegarde accompagne son époux lors de ses campagnes. Pendant l’expédition au royaume lombard en Italie (773-774), elle est présente lors du siège de Pavie où elle donne naissance à une fille, Adélaïde, qui meurt sur le chemin du retour à travers les Alpes. De même, lors de la campagne vers l'Émirat de Cordoue en 778, elle donne naissance à des jumeaux, Louis et Lothaire, au palais de Chasseneuil en Aquitaine. Lors d'un voyage à Rome en 780-781, elle offre au pape Adrien une couverture pour l’autel de l’église Saint-Pierre. Le, au cours de la célébration de la fête de Pâques, Charlemagne fait couronner son fils Louis roi d'Aquitaine par le pape. Cette cérémonie voit aussi le baptême du troisième fils, Pépin, né Carloman, et son couronnement en tant que roi d'Italie. Elle meurt à l’âge de vingt-cinq ans dans la résidence impériale de Thionville, peu de temps après la naissance de sa fille Hildegarde, des suites de ses neuvièmes couches. Elle est inhumée en l’abbaye Saint-Arnould de Metz qui devient la nécropole de la famille de Charlemagne. Celui-ci se remarie cinq mois après sa mort avec Fastrade de Franconie.", "section_level": 1}, {"title": "Vénération.", "content": "Hildegarde entretient de bonnes relations avec la future sainte Lioba, une conseillère rassurante qui vient souvent la rencontrer à la cour. Elle fait de nombreuses donations aux églises, en particulier aux abbayes de Saint-Denis et de Saint-Martin de Tours. En 781-783, l’\"Évangéliaire de Godescalc\", un manuscrit enluminé, est réalisé à destination du couple royal. À sa mort prématurée, un certain nombre d'historiens ont écrit des épitaphes élogieuses, dont Paul Diacre (\"Epitaphium Hildegardis reginae\"). Le pape Adrien a exprimé ses condoléances sincères. En tous cas, il paraît que la reine s'est intéressée aux affaires politiques de son mari. Elle a joué un rôle décisif pour la nomination de son frère Gérold au préfet de la Bavière après la destitution du dernier duc agilolfien, Tassilon III, en 788. Hildegarde, avec son mari, a également fait des dons importants à l'abbaye de Kempten en Alémanie, fondée en 752. À l'eglise du monastère, elle offrit en 774 les reliques des martyrs Gordien et Épimaque. Grâce à son soutien financier et politique, Kempten devient rapidement une des abbayes les plus importantes de l’Empire carolingien.", "section_level": 1}, {"title": "Généalogie.", "content": "\"Voir aussi Agilolfing\" Bien que Charlemagne avait un fils de son premier mariage, Pépin le Bossu, l'Empire carolingien fut divisé entre les trois fils survivants de Hildegarde par le \"Divisio regnorum\", promulgué à la diète de Thionville en 806. À la mort de son père en 814, Louis le Pieux succédé sur le trône.", "section_level": 1}], "src_summary": "Hildegarde de Vintzgau, née vers 758 et morte le à Thionville, est une noble franque issue d'une famille comtale en Austrasie. Épouse de Charlemagne à partir de 771, elle fut reine des Francs et mère de son successeur, l'empereur Louis le Pieux. ", "tgt_summary": null, "id": 1577725}
{"src_title": "Suites pour violoncelle de Britten", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le pont.", "content": "Le pont Neuf est actuellement le plus ancien pont de Paris. C'est, après le pont aval et le pont amont du périphérique, le troisième plus long pont de Paris (). Il a gardé le nom qu'on lui a attribué spontanément à l'époque de sa construction. Celle-ci est décidée en 1577, et le 2 novembre de cette année-là, Henri III désigne une commission chargée d'assurer la bonne construction du pont et le suivi des travaux. Il charge Claude Marcel, contrôleur général des finances, d'assurer la liaison entre lui et la commission. Le, la construction est autorisée par lettres patentes du roi, lequel pose la première pierre de l'ouvrage le 31 mai suivant en présence de la reine mère Catherine de Médicis et de la reine Louise de Lorraine-Vaudémont. Sa construction se poursuivra jusqu'en 1607, sous le règne d'Henri IV. Du fait du soulèvement de la ville contre le roi, le chantier prend du retard et les travaux doivent être suspendus pendant dix ans, de 1588 à 1598. En 1599, Henri IV ordonne la reprise des travaux et confie leur conduite à Guillaume Marchant et François Petit. Il est citée sous le nom de « Pont neuf » dans un manuscrit de 1636. C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert. Le premier architecte chargé des travaux, Baptiste Androuet du Cerceau, avait décidé que ce pont porterait des maisons, à l'instar des autres ponts de Paris. Il ménagea donc des caves dans les piles et sous les arches. Comme la plupart des ponts construits à l'époque, le pont Neuf se compose d'une série de courtes arches. À la reprise des travaux interrompus dix ans, Henri IV opta pour un pont sans maisons, mais les caves déjà construites restèrent. Un souterrain les reliait. Elles furent transformées en chambres basses. Dans les corbeilles sont érigés de petits bâtiments abritant des boutiques. Cependant, des marchands ambulants y font commerce, tels des tondeurs de chiens ou des loueurs de parasols. Des bouquinistes, aussi, y entrent en concurrence avec les librairies installées dans le quartier, si bien qu'en 1619 ces dernières obtiennent l'interdiction de la présence de cette concurrence commerciale sur le pont Neuf, chose réaffirmée par une ordonnance royale en 1742. En 1702, le pont, qui fait partie du quartier de la Cité, possède 22 bâtiments et 20 lanternes. Il commence quai des Augustins, vis-à-vis de la place Dauphine et se termine aux coins des quais de la Vieille-Vallée-de-Misère et de l'École vis-à-vis le carrefour des Trois-Maries. Au, les corbeilles sont dégagées de leurs bâtiments et les anciennes caves sont bouchées. La dernière boutique n'en disparaît que vers 1854. On trouve de part et d'autre du pont des repères témoins de la crue de la Seine de 1910. Son niveau moyen est au-dessus du niveau moyen du quartier du Marais. Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris en a achevé la restauration intégrale, avec la dernière arche et ses mascarons, côté rive droite et voie sur berge. Un panneau Histoire de Paris, situé quai des Grands-Augustins à l'angle du pont, rappelle l'histoire du plus vieux pont de Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Les aménagements associés.", "content": "En juillet 1606, alors que la construction du pont s'achève, Henri IV décide de l'aménagement d'une place presque fermée avec des maisons ayant des façades identiques entre le palais de la Cité et le terre-plein, situé entre les deux culées du pont. Le, quatre ans après l'assassinat du roi, la statue équestre d'Henri IV commandée à Jean de Bologne par Marie de Médicis pour être placée sur le terre-plein de l'île de la Cité, entre les deux culées du pont, est inaugurée. Elle sera fondue ainsi que les deux bas-reliefs des faces latérales (œuvres de Pierre Francheville, de Cambrai) pour faire des canons en 1792 lors de la Révolution française et dont des fragments du cheval ainsi que les quatre statues ornant les angles, d'esclaves ou de nations vaincues (œuvres de Pierre Francheville) sont conservés au musée du Louvre. Sous la Restauration, à la suite d'une souscription lancée par Louis XVIII, elle est remplacée par une nouvelle statue équestre d'Henri IV, réalisée d'après le modèle du sculpteur Lemot, s'inspirant de l'original du fondeur Pietro Tacca, premier assistant de Jean de Bologne. Cette statue est inaugurée en 1818. Elle a été réalisée avec le bronze de l'effigie de Desaix. La pointe de l'île a toujours été convoitée par les architectes et les urbanistes. Plusieurs projets sont connus dont le plan de Pierre Patte de 1775, qui recense les emplacements pour installer une statue de Louis XV à Paris. Un premier projet propose d'élever cette statue de Louis XV face à celle d'Henri IV, un autre dû à Patte lui-même suggère le remplacement de la statue d'Henri IV par celle de Louis XV, le socle devenant une grande fontaine. En 1809, Benjamin Zix, inspiré par le retour d'Égypte de Napoléon élabore un projet d'obélisque, et en 2010, dans le cadre de la consultation du Grand Paris, l'architecte Roland Castro n'hésite pas à proposer une tour très contemporaine à la pointe du Vert-Galant.", "section_level": 2}, {"title": "La pompe de la Samaritaine.", "content": "Le, le roi autorise la construction d'une grande pompe à eau au droit de la deuxième arche depuis la rive droite côté aval : la pompe de la Samaritaine, qui donna plus tard son nom au grand magasin de La Samaritaine qui fut construit non loin de là. Cette pompe, la première machine élévatrice d'eau construite dans Paris, fut conçue par Jean Lintlaër. Il s'agissait d'un petit immeuble d'habitation sur pilotis (dans lequel vécut, par exemple, Lintlaër lui-même) entre lesquels tournaient deux roues de moulin. Elle était surmontée d'une horloge munie d'un carillon qui rythmait la vie des habitants. Elle alimentait en eau les palais du Louvre et des Tuileries, ainsi que le jardin de ce dernier. Elle devait son nom à une représentation sculptée de la rencontre entre \"Jésus et la Samaritaine\" au puits de Jacob (relatée dans l'Évangile selon Jean), œuvre de Bernard et René Frémin (1672-1744). La pompe fut reconstruite par Robert de Cotte entre 1712 et 1719, puis rénovée par Soufflot et Gabriel vers 1771. Le, le roi Louis XVI abandonna la fontaine à la municipalité. L'édifice fut dépouillé de sa façade. Les sculptures du Christ et de la Samaritaine furent envoyées à la fonte. L'édifice, devenu un poste de la Garde nationale, se délabra. Il fut détruit en 1813. Il n'en reste rien, sauf une des cloches, transférée à l'église Saint-Eustache. Ernest Cognacq aurait installé sa première échoppe dans la corbeille du pont Neuf à l'emplacement même de cette ancienne pompe. Les affaires aidant, l'échoppe laissera vite la place au célèbre grand magasin homonyme construit non loin de là sur la rive droite du fleuve.", "section_level": 2}, {"title": "Statue équestre d'Henri IV.", "content": "L'idée de dresser une statue équestre à Paris à l'imitation de celle de Marc Aurèle dressée par Michel-Ange sur la place du Capitole a déjà été imaginée par les Valois. La reine Marie de Médicis avait écrit le, à son oncle, le grand-duc de Toscane, Ferdinand de Médicis, pour lui demander de l’aider dans son projet de. Après la statue équestre de Côme de Médicis, Ferdinand de Médicis faisait alors réaliser sa statue équestre par Jean de Bologne (1529-1608). Marie de Médicis a proposé à son oncle de lui envoyer le cheval qu'il avait fait fondre pour lui par le sculpteur en 1602. En fait, on a utilisé les moules du cheval de la statue de Ferdinand de Médicis pour réaliser ceux des statues équestres d'Henri IV et de Philippe III. La fonte des trois chevaux a été faite à la suite dans la fonderie de Jean de Bologne à Borgo Pinti. Une demande de métal pour fondre les chevaux a été faite le par Giovan Battista Cresci, Provveditore de la Fortezza di basso. Le cheval est fondu avant le quand Ferdinand de Médicis vient le voir. Pour la réalisation du cavalier, d'après Louis Savot, Pierre de Francqueville (1548-1615), élève de Jean de Bologne et premier sculpteur du roi, a réalisé en cire la tête du roi envoyée à Florence en 1606. Il s'est rendu à Florence en 1606 et 1607 pour liquider ses affaires et ramener sa famille et a pu collaborer avec Pietro Tacca pour réaliser la statue équestre. Au moment de l'inventaire de l'atelier de Jean de Bologne après sa mort, la statue n'est pas terminée. Fernand de Médicis meurt en 1609. Le projet de la statue équestre est relancé après l'assassinat du roi. La statue est terminée en 1611. La grande-duchesse Christine ordonne le transfert de la statue le. La statue est descendue par l'Arno jusqu'au port de Livourne où Giovan Battista Crespi surveille son transbordement, mais les caisses restent à Livourne pendant un an. Le cheval et la statue sont embarqués à Livourne le. On apprend six mois plus tard que le bateau a fait naufrage devant Savone où il fait repêcher les caisses et les recharge sur un bateau génois les transportant de Savone à Marseille. Un bateau porte les caisses de Marseille au Havre, puis sur une péniche à Rouen en. La statue arrive à Paris le. Marie de Médicis a ordonné au chevalier Picciolini qui avait amené les caisses de se hâter de sortir les bronzes des caisses pour monter la statue. L'inauguration solennelle a eu lieu le sans la présence de la reine mère et de Louis XIII. Le, les bronzes sont arrachés du piédestal. Seuls les bronzes des esclaves qui en ornaient la base ont été conservés au musée du Louvre ainsi que quelques débris. Après le retour des Bourbon, il a été décidé par Louis XVIII de refaire la statue d'Henri IV. Une effigie provisoire est installée en 1814. Le piédestal est inauguré par Louis XVIII le. La statue équestre, œuvre du sculpteur François-Frédéric Lemot, est inaugurée le.", "section_level": 2}, {"title": "Architecture.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Un pont différent des précédents.", "content": "Le pont en maçonnerie mesure. Sa largeur est de (la chaussée mesurant, et les deux trottoirs, chacun). Le grand bras possède sept arches d'ouverture, comprises entre et. Il mesure. Le petit bras possède quant à lui, cinq arches d'ouverture, comprises entre 9 et. Il mesure. Le pont Neuf diffère des autres ponts parisiens à bien des égards. Tout d'abord, il est le premier pont à traverser la Seine dans toute sa largeur, reliant la rive gauche, la rive droite, et l'extrémité occidentale de l'île de la Cité. Il dispose de trottoirs (les premiers de Paris) et de « balcons » en demi-cercles au-dessus de chaque pile, où des marchands et artisans tiennent boutique. Une autre nouveauté est l'absence de maisons sur sa bordure. Enfin, pour la première fois, on orne le pont d'une statue équestre en l'honneur d'Henri IV. Le long de ses corniches, sont sculptés 385 mascarons (ou masques grotesques représentant des têtes de divinités forestières ou champêtres de la mythologie gréco-romaine : satyres, Sylvains) attribués à Germain Pilon.", "section_level": 2}, {"title": "Éléments décoratifs.", "content": "\"Éléments décoratifs\"", "section_level": 2}, {"title": "Galerie.", "content": "\"Vues du Pont\"", "section_level": 2}, {"title": "Postérité.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le pont Neuf et les arts.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Vu par les peintres.", "content": "Le musée Carnavalet à Paris conserve de nombreux tableaux de toutes époques représentant le pont Neuf. Le plus intéressant est une toile anonyme de la seconde moitié du, qui s'inspire du dessin approuvé par Henri III en 1577 et montre une décoration beaucoup plus riche que celle qui fut réalisée en définitive, avec des arcs de triomphe, des obélisques et un pavillon central.", "section_level": 3}, {"title": "Galerie.", "content": "\"Avant 1900\"", "section_level": 3}, {"title": "Le pont Neuf et les architectes.", "content": "Du au, le Pont-Neuf inspira les architectes qui imaginèrent de nombreux projets pour aménager son terre-plein.", "section_level": 3}], "src_summary": "Le pont Neuf ou Pont-Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pont existant à Paris. Il traverse la Seine à la pointe ouest de l'île de la Cité. ", "tgt_summary": null, "id": 2129221}
{"src_title": "Château de Suscinio", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Découverte et exploration.", "content": "Gaspra a été découvert par l'astronome russe Grigori Néouïmine en 1916. Néouïmine nomma sa découverte d'après Gaspra, une station balnéaire de mer Noire, proche de Yalta en Crimée, qui était à la mode parmi ses contemporains, tels Maxime Gorki et Léon Tolstoï. Galileo a survolé Gaspra le, passant à à une vitesse relative d'environ par seconde (). ont été retournées à la Terre, la plus proche prise à une distance de. Les meilleures images ont une résolution d'environ par pixel. La zone autour du pôle sud n'a pas été aperçue lors du survol, mais les 80 % restants de l'astéroïde ont été photographiés. En raison du fait que la position de Gaspra n'a été connue qu'à environ de la rencontre seulement, et compte tenu du champ de vision de la caméra, de seulement 5° environ, Galileo ne pouvait pas savoir comment faire sa mise au point afin de capturer des images de l'astéroïde, une fois situé à moins de du corps céleste. Cela aurait pu rendre la rencontre inintéressante du point de vue scientifique. Pour surmonter ce problème, une campagne de recherche pionnière dans la navigation optique a été mise en œuvre par l'équipe de la sonde spatiale Galileo afin de réduire l'incertitude sur la position de Gaspra, en utilisant les images capturées au cours de l'approche de Gaspra. Ce fut un succès spectaculaire qui a permis à la sonde spatiale d'obtenir des images à au plus près. À cette distance la plus proche, le pointage n'était toujours pas totalement maîtrisé avec suffisamment de précision, mais la caméra a pu malgré tout obtenir une mosaïque de, de manière à assurer la capture d'une image complète de Gaspra. Depuis, des techniques de navigation optique similaires ont été utilisées pour tous les survols d'astéroïde par engin spatial.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "En dehors d'une multitude de petits cratères, Gaspra est fait d'une demi-douzaine de grandes surfaces planes et concaves. L'une de ces zones planes caractéristiques, nommée Dunne REGIO, est une zone de ne dépassant jamais les d'altitude. On ne sait pas s'il s'agit du résultat d'impacts ou si ces surfaces sont plutôt des facettes formées lorsque Gaspra s'est détaché de son corps parent. La faible gravité de Gaspra et sa non-régularité, autorise la formation naturelle de tels cratères d'impact plats, de formes irrégulières, ce qui rend cette détermination difficile. Les différentes facettes planes et les concavités donnent à Gaspra un aspect très anguleux. Gaspra semble être assez riche en olivine parmi les astéroïdes de type S (la surface semble contenir de l'olivine et du pyroxène dans les proportions 4:1 à 7:1). Il n'y a pas d'albédo important ou de motifs de couleur, même si une variation subtile de couleur est visible à travers la surface (voir image en haut à droite). La surface de Gaspra n'a pas de grand cratère d'impact ostensible, d'une taille comparable à son rayon, comme ceux vus par exemple sur (253) Mathilde. Une raison probable est que la collision qui a produit la famille de Flore et l'astéroïde Gaspra était relativement récente sur une échelle de temps astronomique, de sorte que Gaspra n'a pas encore eu l'occasion de se parer des nombreux cratères communs à ce type de corps céleste. L'analyse des taux de cratérisation indique que l'âge de la surface est compris entre environ d'années. Des rainures d'environ de large, jusqu'à de long, et faisant des dizaines de mètres de profondeur sont visibles sur la surface de Gaspra, elles peuvent être liées à la formation de Gaspra comme au reste de la famille de Flore, lors d'une collision d'astéroïdes. Leur présence suggère également qu'il est un corps unique et cohérent, plutôt qu'une agglomération de résidus collisionnels. Les rainures ont probablement été créées par des impacts qui ont ébranlé la roche sous-jacente. Un système de rainures beaucoup plus important est présent sur la lune martienne Phobos. L'apparition d'affleurements sur certaines rainures peut suggérer que la surface est recouverte par du régolithe. L'étendue de la couche de régolithe sur Gaspra et sa présence même restent encore globalement sujettes à débat et non totalement comprises. Visuellement, la couche d'aspect légèrement feutré suggère une quantité substantielle de régolithe. En outre, des corrélations apparaissent entre les variations subtiles de couleur et la topographie locale, ce qui s'expliquerait par la lente migration en profondeur du régolithe. Il est cependant difficile d'expliquer l'origine d'un hypothétique régolithe. Tout d'abord, la vitesse d'échappement de Gaspra est très faible, si faible qu'il est difficile de comprendre comment il a pu empêcher la fuite d'une partie importante des éjectas. Ce phénomène peut être malgré tout atténué si Gaspra est un corps poreux ou s'il possédait à l'origine une grande couche de régolithe, mais il resterait à expliquer la présence du régolithe d'origine. Une solution possible à cette question est que Gaspra a obtenu son régolithe lors de l'impact qui a formé la famille de Flore et qui a également créé l'astéroïde Gaspra lui-même. En second lieu, il a été estimé que la matière éjectée par tous les cratères serait suffisante pour couvrir Gaspra de de régolithe uniquement. Cependant, certains cratères sont beaucoup plus profonds que sans montrer aucune différence structurelle sur leurs parois. Il a été déterminé que le pôle de Gaspra pointe dans la direction d'ascension droite 0h40m ± 10m, et de déclinaison 27 ± 2°. Ceci est équivalent aux coordonnées écliptiques (β, λ) = (21°, 20°), et donne une inclinaison axiale de 72°. Le survol de la sonde spatiale Galileo était trop distant pour un corps de petite taille comme Gaspra, qui n'a ainsi pu affecter sensiblement la trajectoire de Galileo, donc aucune information sur la masse de Gaspra n'a pu être obtenue de cette façon. Galileo a également visité l'astéroïde (243) Ida, où il découvrit une lune (nommée Dactyle), ce qui permit dans cette configuration une estimation de la masse d'Ida. La superficie de Gaspra a été estimée à environ, ce qui, à titre de comparaison, est similaire à la taille de l'île de Djerba en Tunisie, ou un peu plus que la superficie de la principauté d'Andorre.", "section_level": 1}], "src_summary": "(951) Gaspra est un astéroïde de type S qui orbite à la limite de la bordure interne de la ceinture d'astéroïdes. Gaspra est le premier astéroïde à avoir été étroitement survolé par une sonde spatiale, cela s'est produit le par la sonde américaine Galileo alors qu'elle était en route vers Jupiter.", "tgt_summary": null, "id": 159321}
{"src_title": "Mwotlap", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition géographique.", "content": "La pertinence de cette notion se justifie, pour des analystes comme Václav Havel ou Czesław Miłosz, par les 45 à 70 ans de dictature à parti unique, de pénuries et de répression politique, suivies de deux décennies de ploutocratie, régimes peu propices au développement des sociétés civiles, de la démocratie et de l'État de droit, qui constituent selon leurs écoles un élément géo-historique suffisamment fédérateur (« \"Schicksalsgemeinschaft\" » : \"communauté de destin\" en allemand) pour justifier ce regroupement. Elle est en revanche discutée, notamment en Europe occidentale et aux États-Unis, car elle désigne un ensemble actuellement sans unité politique ou monétaire, très hétérogène sur le plan économique, et tout aussi divers du point de vue culturel ou linguistique. Hormis leur situation géographique sur le continent européen, le point commun de ces pays est d'avoir subi, sans aucune consultation populaire, d'abord des régimes communistes pendant un demi-siècle ou plus, et ensuite une économie de marché très peu sociale depuis la fin du siècle dernier. On désigne habituellement comme PECO :", "section_level": 1}, {"title": "Mitteleuropa.", "content": "Cette notion est à distinguer de l’Europe centrale et de l’Europe médiane (« \"Mitteleuropa\" », mais ce terme, de par son association à l'expansionnisme allemand, a pris une connotation négative). De fait, tous les PECO ont été communistes, même s'il existe d'autres pays ex-communistes qui ne sont pas des PECO, comme les républiques anciennement communistes d’Asie centrale, la Mongolie, le Cambodge ou l'Éthiopie. Dans le livre \"Comprendre (rapidement) les nouveaux Pays de l'Est\" le coauteur Bruno Bernard qualifie de franco-français cette notion de Peco et met en garde toute traduction dans les autres langues de PECO car elle serait intraduisible ou inadaptée.", "section_level": 1}], "src_summary": "Depuis les années 1990, la plupart des pays européens dont la majeure partie du territoire s'étend à l'est du de longitude Est sont parfois collectivement désignés sous l'appellation de pays de l'Europe centrale et orientale (PECO). Toutefois, la Suède, la Finlande, la Grèce et Chypre ne sont pas considérés dans cet ensemble malgré leur situation géographique, cette notion étant généralement réservée aux anciens pays du bloc de l'Est et aux États européens issus de la dislocation de l'URSS comme les pays baltes, ainsi que de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie.", "tgt_summary": null, "id": 332959}
{"src_title": "Obligation assimilable du Trésor", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Projet.", "content": "La loi du (plan Freycinet) portant classement de de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en une ligne de « La Roche à Saint-Gervais et à Chamonix (Haute-Savoie). À la même époque, le chemin de fer pénètre à peine dans la vallée de l'Arve : la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) est en train de construire la ligne d'Annemasse à Annecy par La Roche-sur-Foron ». En 1883, une première section de la ligne prévue au plan Freycinet est concédée au PLM : La Roche-sur-Foron - Cluses, soit. Sa mise en service interviendra en 1890. Pendant ce temps, les études pour le prolongement vers Chamonix continuent et aboutissent à une concession à titre éventuel, toujours au PLM, le. La voie, à écartement normal, doit desservir Saint-Gervais-les-Bains, puis franchir la montagne du Prarion en tunnel, avant d'atteindre les Houches et Chamonix. Une option est prévue pour un embranchement vers le val d'Aoste via un tunnel sous le mont Blanc. Cependant, le projet semble peu réaliste en ce qui concerne", "section_level": 2}, {"title": "Construction.", "content": "L'adjudication des travaux de la première section a lieu à partir d'. La construction des usines électriques de Servoz et des Chavants est prioritaire, de manière à pouvoir faire circuler des trains au fur et à mesure de l'avancée des travaux. Les travaux de génie civil commencent en. Les matériaux de la superstructure sont reçus en 1900. La plate-forme est ballastée dès son achèvement. Jusqu'à Chedde, une locomotive à vapeur pousse le train de travaux chargé de l'approvisionnement du chantier. Lorsque le chantier dépasse Chedde et attaque de fortes pentes, les usines", "section_level": 2}, {"title": "Exploitation en matériel PLM.", "content": "Au départ, la ligne ne devait pas être exploitée en hiver. Cependant, devant l'affluence des touristes, un service à l'année est assuré jusqu'à Chamonix à partir de l'hiver 1905-1906. Néanmoins, les sections jusqu'à Argentière puis Vallorcine, qui ouvrent en 1906 et 1908, restent fermées six mois sur douze en raison de leur enneigement plus important, des risques d'avalanche, et également du marché beaucoup plus restreint que sur Le Fayet-Chamonix. La desserte s'établit en 1906 à quinze trains dans chaque sens en haute saison, moins de cinq en basse et demi-saison. L'activité touristique s'interrompt pendant la Première Guerre mondiale, mais le chemin de fer est fortement mis à contribution pour la desserte des usines chimiques de Chedde qui produisent des composants pour la fabrication d'explosifs. Le tourisme reprend après la guerre ; il se développe particulièrement après les Jeux olympiques de 1924. Une nouvelle station est créée aux Pélerins pour la desserte du téléphérique des Glaciers, ancêtre du téléphérique de l'aiguille du Midi. L'exploitation est assurée", "section_level": 2}, {"title": "De la rénovation de 1958 aux années 1990.", "content": "Huit automotrices Z 600 et quatre remorques sont commandées par la SNCF, au même moment que le MC commande lui aussi de nouvelles rames. Ces dernières sont mises en service en 1957, elles assurent alors une relation directe Martigny-Chamonix. Les rames SNCF sont inaugurées en 1958. L'arrivée du nouveau matériel est accompagnée de diverses mesures de modernisation. La voie est révisée de façon à permettre un relèvement de la vitesse d'exploitation. Le plan des gares est simplifié pour tenir compte de la quasi-disparition du trafic marchandises. La production d'électricité avait été confiée à EDF en 1952 ; la tension passe de 600 à à l'arrivée des Z 600. Le nouveau matériel, plus performant, permet de gagner sur le trajet complet. La desserte est relativement homogène pendant toute la durée d'exploitation : une dizaine d'allers-et-retours Le Fayet-Vallorcine en été, un peu moins en hiver. À ceci s'ajoutent en moyenne quatre ou cinq allers-et-retours Le Fayet-Chamonix, ainsi que deux Chamonix-Vallorcine. Le matériel Z 600 assure l'essentiel du trafic. Il est secondé, aux périodes d'affluence, par certaines rames d'origine PLM qui ont été adaptées à la nouvelle tension. Dans les décennies suivantes, le rail vit des moments difficiles. Les", "section_level": 2}, {"title": "Renouveau des années 1990-2000.", "content": "Une première tranche de modernisation concerne l'exploitation : en 1991 est mis en place le système ÉCLAIR d'exploitation centralisée par radio. Ce système permet de réduire les coûts d'exploitation, en raison de la disparition de nombreux postes d'agents. La gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le-Fayet est également rénovée en 1991, puis les autres gares de la ligne, même celles dont les bâtiments sont fermés au public. Afin d'augmenter les recettes, la SNCF modifie la tarification en 1993 : le kilométrage réel n'est plus multiplié par deux, mais par trois. La mesure, impopulaire, n'a pas les résultats escomptés. Elle est partiellement abandonnée en 1997. La seconde tranche concerne le renouvellement du matériel roulant, qu'il est convenu de réaliser en commun avec le chemin de fer Martigny-Châtelard. Après de longues négociations, la commande est passée en 1994. Les cinq nouvelles rames, immatriculées Z 800, entrent en service en 1997. Elles peuvent assurer des relations directes entre Le Fayet et Martigny sans rupture de charge à la frontière, sous l'appellation « Mont-Blanc Express ».", "section_level": 2}, {"title": "Tracé - Parcours.", "content": "La ligne part de la gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, où elle est en correspondance avec le réseau SNCF à voie normale (terminus de la ligne en provenance d'Aix-les-Bains, via Annecy et la Roche-sur-Foron), ainsi qu'avec le Tramway du Mont-Blanc (TMB), qui est un chemin de fer à crémaillère. Cette gare reçoit des TGV en provenance de Paris en pleine saison d'hiver et d'été. Elle dispose d'un faisceau à voie métrique assez important, avec notamment une remise-ateliers à trois voies, une plaque tournante et une machine à laver. En sortie de gare, la ligne traverse le torrent Bon-Nant, juste avant sa confluence avec l'Arve, puis se dirige en ligne droite vers le village de Chedde, où est installée une usine chimique. Cette portion de voie comportait cinq files de rails. Deux de ces files correspondaient à l'écartement normal (), ce qui permettait l'approvisionnement des usines chimiques avec des wagons du grand réseau, deux autres correspondant à l'écartement métrique, l'alimentation en énergie électrique en se faitant par la cinquième file. Ce double écartement n'étant plus utilisé (car les approvisionnements de l'usine chimique de Chedde se font désormais par la route), les deux rails de la voie normale ont été progressivement retirés, mais ils subsistent par endroits. La gare de Chedde est équipée en voie métrique d'un évitement et de voies de service. Cette configuration est reprise sur la plupart des gares de la ligne : deux voies sont disposées à proximité du bâtiments voyageurs ; d'autres voies desservaient autrefois la gare des marchandises, en général pourvue d'une halle, et située un peu à l'écart. Il reste par ailleurs dans cette même gare des morceaux de voie normale à l’abandon, dans une partie distincte de la voie métrique. En 2013, le pont franchissant l’avenue de l’Aérodrome à Passy, à tablier métallique et culées en maçonnerie, a été démoli pour être remplacé par un ouvrage en béton plus long, courbe, mais juste large pour la seule voie métrique, afin de permettre la construction d’un rond-point routier au carrefour avec la rue des Prés Moulins. Après Chedde, la ligne s'engage dans une rampe de, la plus importante de la ligne. Dans cette rampe, elle franchit l'Arve sur un pont composé d'une arche maçonnée et d'une travée métallique, juste avant de pénétrer dans le tunnel des Égratz. Ce tunnel lui permet d'entrer dans les gorges de l'Arve, où se poursuit la rampe de, jusqu'au tunnel du Châtelard. La ligne sort alors des gorges et arrive sur un replat où la vallée s'élargit. C'est à cet endroit qu'est situé le village", "section_level": 1}, {"title": "Infrastructure.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "La voie est métrique (écartement des rails de ). Elle est électrifiée par un troisième rail latéral en courant continu sous ( à l'origine). Sur les sections en pente de, la voie est solidement ancrée de place en place par l'intermédiaire de rails fichés verticalement dans des massifs de maçonnerie, ou calés par des pierres. Originellement, les rails employés étaient de type PLM-A pesant par mètre, en barres de douze mètres. Depuis le milieu des années 2000, un renouvellement important de la voie a lieu, utilisant des rails en barres plus longues de par mètre. La ligne possède le profil suivant : elle s'élève depuis la gare de Saint-Gervais-Le Fayet (altitude : ) jusqu'au tunnel du col des Montets (altitude : ) puis descend jusqu'à la frontière suisse (altitude : ). La rampe maximale, entre Servoz et les Houches, atteint sur, ce qui est un record pour un chemin de fer à simple adhérence, sans crémaillère. Toutefois dans les zones les plus pentues ( et plus), la voie était jadis munie d'un rail central servant,", "section_level": 2}, {"title": "Ouvrages d'art.", "content": "Les concepteurs de la ligne ont tenté de limiter le nombre et l'ampleur des ouvrages d'art en choisissant une voie métrique et des rayons de courbure faibles. Ainsi, la ligne suit d'assez près le tracé de l'Arve. Néanmoins, la ligne comporte de nombreux ouvrages d'art, notamment de franchissement de l'Arve. Entre Le Fayet et Chamonix, on compte 85 aqueducs, ponceaux et passages sous rails dont voûtés et métalliques dont 5 dépassent les de longueur. De Chamonix à Vallorcine, on compte et ponceaux et deux grands viaducs de plus de. Le principal ouvrage d'art est le viaduc Sainte-Marie aux Houches. Situé au kilomètre 10,732, il culmine au-dessus de l'Arve avec de longueur et huit", "section_level": 2}, {"title": "Signalisation et sécurité.", "content": "Au début de l'exploitation, le cantonnement était assuré par téléphone. La ligne était d'abord aérienne, puis à partir de 1924 les câbles ont été enterrés en caniveau. La signalisation était assurée par des signaux mécaniques de modèle standard PLM. Après la Seconde Guerre mondiale, la SNCF simplifie la signalisation, et élimine les signaux mécaniques. La signalisation utilisée en ligne constitue un sous-ensemble de celle en vigueur sur le réseau à voie normale : tableaux indicateurs de vitesse, Z d'application, R de reprise, chevrons indicateurs d'aiguille, etc. L'entrée dans un canton à partir d'une gare d'évitement est commandée par un feu rouge, dont l'extinction donne l'autorisation de départ. Le système est informatisé en 1986. En 1991 est mis en place un nouveau système d'exploitation appelé ÉCLAIR (exploitation centralisée des lignes assistée par informatique et radio). Toute la ligne est gérée par le", "section_level": 2}, {"title": "Exploitation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Gestion.", "content": "La ligne est gérée par l’\"Établissement Mont-Blanc\" (EMB), qui est un \"établissement multi-fonctionnel\" de la SNCF depuis 1997. Il emploie une centaine de personnes (en ne comptant que le personnel permanent). L'EMB gère de façon autonome l'ensemble de ses activités, ce qui constitue un cas unique", "section_level": 2}, {"title": "Desserte.", "content": "Depuis 2007, dans le cadre du cadencement du TER Rhône-Alpes, la desserte est constituée de six aller-retours (sept l'été) Saint-Gervais - Martigny, sous le nom de « Mont-Blanc Express »,", "section_level": 2}, {"title": "Activité.", "content": "Cette ligne transporte environ par an, avec une très grande variabilité : de 500 personnes par jour en période creuse jusqu'à en période estivale et en saison de sports d'hiver. La clientèle est très diversifiée, depuis les voyageurs internationaux en correspondance des TGV", "section_level": 2}, {"title": "Matériel roulant.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Matériel d'origine.", "content": "En raison des fortes déclivités présentes sur la ligne, il a été décidé au départ que tous les véhicules seraient moteurs. Le parc initial comprend donc uniquement des véhicules automoteurs. Cependant, après les premiers essais, il apparaît raisonnable d'insérer dans les convois quelques véhicules remorqués. Un petit parc de remorques est donc constitué. Le matériel d'origine, est généralement désigné par l'appellation « Z 200 », bien que seuls les fourgons automoteurs soient immatriculés dans cette série. Les voitures et wagons sont numérotés dans la série ZS 10000, les remorques dans la série ZR 20000. Il s'agit de la numérotation SNCF ; le PLM utilisait une convention différente. Tous les véhicules sont de conception similaire. Ils reposent sur un \"truck\" moteur composé de deux longerons sur lesquels sont fixés deux essieux moteurs. Un châssis métallique et une caisse, spécifiques au type de véhicule, reposent sur le truck. Chaque truck est équipé de deux moteurs de chacun. Les moteurs sont alimentés par quatre frotteurs pour troisième rail installés sur le truck. La conduite du train s'effectue par commande pneumatique de", "section_level": 2}, {"title": "Matériel Z 600.", "content": "Dès 1936, le PLM étudie un matériel plus moderne pour maintenir l'intérêt touristique de la ligne. Cependant, la Seconde Guerre mondiale reporte ce projet. Les études ne reprennent que dans les années 1950. Quatre rames de deux motrices et d'une remorque sont commandées à Decauville (partie mécanique) et Oerlikon (équipement électrique). Une concertation avec le chemin de fer Martigny-Châtelard permet de concevoir un matériel partiellement interopérabilité avec les BDeh 4/4 de ce dernier, commandées à la même époque. Notamment, les deux séries de matériel sont équipées d'attelages Scharfenberg. Les Z 600 sont livrées en 1958. Une automotrice est organisée ainsi : une cabine de conduite, un fourgon à bagages, un compartiment de (huit places), une plate-forme d'accès avec deux strapontins, un compartiment de classe (). Au total, assises sont disponibles, auxquelles s'ajoutent debout. Une automotrice est équipée", "section_level": 2}, {"title": "Matériel Z 800.", "content": "Le remplacement des Z 600 est envisagé à la fin des années 1980. Des contacts sont pris avec le chemin de fer Martigny-Châtelard pour commander un matériel en commun, apte à circuler entre Saint-Gervais-Le Fayet et Martigny. Cinq rames sont commandées en 1994 à un consortium composé de Vevey Technologies (coordination du projet, assemblage et construction des caisses), Adtranz (équipement électrique) et SLM Winterthur (bogies, équipement de freinage et de crémaillère). Les rames sont livrées en 1996-1997, à raison de trois pour la SNCF et deux pour le MC. Une rame Z", "section_level": 2}, {"title": "Matériel Z 850.", "content": "Les Z 850 sont livrées entre 2005 et 2008, afin de compléter le parc de rames panoramiques Z 800. Cependant, contrairement à ces dernières qui sont équipées pour assurer des liaisons Le Fayet - Martigny, y compris la section à crémaillère entre Salvan et Vernayaz, les Z 850 sont dépourvues du système de crémaillère. Elles sont", "section_level": 2}, {"title": "Matériel Z 870.", "content": "À l'instar des Z 800, un nouveau matériel interopérable a vu le jour en 2011. C'est un matériel idoine aux Z 850 françaises mais commandées cette fois par les TMR. Construit à deux exemplaires, ces automotrices ont été livrées l'une le et l'autre le à Martigny. On peut considérer ce matériel comme faisant partie des engins de la ligne St Gervais - Vallorcine Le Châtelard Frontière car ils sont prévus pour circuler en France sur la ligne SNCF avec les équipements nécessaires. En fait ces Z 870 sont des Beh 4/8 871 et 872 de construction Stadler. Il s'agissait de définir", "section_level": 2}, {"title": "Matériel de service.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Matériel PLM.", "content": "À l'époque du PLM, la ligne dispose de nombreux wagons de marchandises et de service. Dans les années 1980, alors que la radiation des derniers véhicules d'origine PLM est imminente, la ligne se dote de nouveaux wagons polyvalents. Trois wagons plats, immatriculés U 20201 à U 20203 sont réalisés par", "section_level": 3}, {"title": "Matériel de déneigement.", "content": "Lors de l'ouverture de la ligne à l'exploitation hivernale, la ligne se dote de deux chasse-neige à étrave, construits sur des \"trucks\" automoteurs standards modifiés. L'un d'entre eux, le ZS 10450, est réformé en 1986. Il a été restauré, et est actuellement exposé en gare du Fayet sous son immatriculation d'origine, ECNf-1. Le second, le ZS 10451, a été modifié pour être accouplé à une rame Z 600. Il était encore utilisé à la fin des années 1990, mais n'est plus utilisé actuellement. Malgré l'efficacité des chasse-neige à éperon, ceux-ci éprouvent des difficultés à déneiger la ligne en amont des Tines. En effet, l'enneigement moyen à Montroc au début du est de. Les ateliers PLM d'Oullins réalisent donc en 1922 un puissant chasse-neige rotatif à turbine. Ce matériel, entièrement électrique, dispose en tout de huit frotteurs pour le rail conducteur de façon à assurer la prise du courant même dans des conditions difficiles. La turbine est mue par un moteur qui développe normalement une puissance de, et même jusqu'à pendant deux minutes.", "section_level": 3}, {"title": "Matériel actuel.", "content": "Tout le matériel de service utilisé actuellement est équipé d'attelages Scharfenberg, comme le matériel Z 600, Z 800 et Z 850, ainsi que le matériel du Martigny-Châtelard. Les Z 600 arrivent en fin de vie, quatre automotrices étaient encore exploitées au printemps 2015 (601, 603, 605, 607), et seules les 605 et 607 le sont encore. À la suite de la modernisation de la ligne, les Z 600 ne pourront plus circuler car elles ne seront pas adaptées à la nouvelle signalisation. La SNCF a donc cherché à remplacer", "section_level": 3}, {"title": "Projets.", "content": "Au début de l'année 1999, la vallée de Chamonix est touchée par deux catastrophes successives : une avalanche meurtrière à Montroc puis l'incendie du tunnel du Mont-Blanc. Les idées du développement durable gagnent du terrain : les élus de la vallée mettent en place un plan de déplacements urbains dans lequel le chemin de fer joue un rôle-clé. D'importants travaux de", "section_level": 2}, {"title": "Bibliographie.", "content": ": source utilisée pour la rédaction de cet article.", "section_level": 1}], "src_summary": "La est une ligne de chemin de fer française à voie unique et à écartement métrique électrifiée de. Elle relie la gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet à la frontière suisse près de Vallorcine (via Chamonix-Mont-Blanc). ", "tgt_summary": null, "id": 1654602}
{"src_title": "Cœur de tonnerre", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Fonctionnement.", "content": "Le \"composeur\" tire son nom du fait qu’il \"compose\" un numéro de téléphone pour connecter l’ordinateur sur lequel il se trouve à un autre appareil. Tous les composeurs peuvent composer un numéro de téléphone. Cependant, certains contiennent des fonctions supplémentaires, ce qui fait que les différents composeurs ont des fonctions bien différentes. Certains sont légaux et d’autres sont des logiciels malveillants.", "section_level": 1}, {"title": "Types.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Légal.", "content": "La plupart des ordinateurs sont munis d’un tel composeur. Il s’agit d’un logiciel (habituellement inclus dans le système d’exploitation) qui permet à l’utilisateur de l’ordinateur de communiquer avec un autre ordinateur, un appareil électronique, le réseau Internet ou un autre réseau numérique.", "section_level": 2}, {"title": "Malveillant.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Branchement frauduleux à un autre appareil électronique.", "content": "Ce \"composeur\" (aussi appelé \"composeur d'attaque\" ou \"war dialer\" en anglais) est un logiciel qui balaie une série de numéros de téléphone fournis par l’utilisateur à la recherche d'un autre appareil électronique ou d’un réseau de communications. Lorsqu'il trouve un appareil électronique ou un réseau de communications, le composeur tente d'y accéder en brisant le mot de passe de l’appareil ou du réseau. Le logiciel Toneloc pour MS-DOS est l'un des plus utilisés pour perpétrer ce genre d'acte de piraterie téléphonique. L’utilisateur de l’ordinateur sur lequel se trouve ce composeur est au courant de l’activité du composeur car c’est lui qui a installé le composeur sur l’ordinateur et c’est lui qui en déclenche le fonctionnement.", "section_level": 3}, {"title": "Appels téléphoniques frauduleux à frais élevés.", "content": "Ce composeur est un logiciel malveillant, installé sur un ordinateur à l’insu de l’utilisateur de l’ordinateur, qui branche un ordinateur à un numéro de téléphone dont les frais d'utilisation sont très élevés. Les numéros de téléphone visés sont typiquement des numéros 1-900 ou des numéros de pays étrangers dont les frais sont élevés. Les pirates informatiques qui installent de tels programmes sur les ordinateurs de leurs victimes sont motivés dans leurs activités par les redevances qu’ils reçoivent pour les appels générés. Un tel composeur ne peut fonctionner que si l’ordinateur sur lequel il se trouve est relié au réseau téléphonique par un modem. Le composeur ne peut fonctionner si l’ordinateur est relié à Internet par une ligne ADSL ou par câble et que l’ordinateur n’est pas relié au réseau téléphonique par un modem. L’utilisateur de l’ordinateur sur lequel se trouve ce composeur n’est pas au courant de l’activité du composeur car ce n’est pas lui qui a installé et déclenché le composeur. Le composeur a été installé sur son ordinateur à l’insu de l’utilisateur par un logiciel malveillant qui a contaminé son ordinateur à cause d’une protection inadéquate.", "section_level": 3}], "src_summary": "Composeur (en anglais, \"dialer\") est un terme générique qui désigne un logiciel permettant de raccorder un ordinateur à un autre ordinateur, à un appareil électronique, au réseau Internet ou à un autre réseau numérique.", "tgt_summary": null, "id": 2141336}
{"src_title": "Oumpah-Pah", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition et caractéristiques.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Principe : un écart par rapport à l'usage normal de la langue.", "content": "L'auteur (du latin \"\") est, étymologiquement, « celui qui augmente, qui fait avancer ». L'apport de l'écrivain provient pour partie de son style, c'est-à-dire de l'ensemble des moyens d'expression qu'il utilise dans son propos et qui traduisent sa personnalité ; ce que résume la formule célèbre de Buffon :. Cette manière d'écrire propre se fonde en particulier sur l'utilisation des figures de style, du latin, mot désignant la forme d'un objet. Celles-ci sont des écarts par rapport à la langue commune. L'auteur amplifie son discours en recourant aux figures, notamment par l'utilisation du langage imagé, mais pas seulement. C'est Pierre Fontanier le premier qui a développé la théorie de", "section_level": 2}, {"title": "Dénomination : de la « figure rhétorique » à la « figure stylistique ».", "content": "L'expression « figure de style », du latin, est elle-même la réunion de deux tropes : L'usage commun confond en effet les expressions de « figures de style » et de « figures de rhétorique » mais certains auteurs établissent une distinction entre les deux. Ainsi, dans son ouvrage \"Éléments de rhétorique\", Jean-Jacques Robrieux distingue les figures de rhétorique, qui jouent un et qui forment une classe de procédés fonctionnels, des figures autres dites non-rhétoriques et qui peuvent être. La distinction académique sépare elle aussi les figures de rhétorique, visant la persuasion, des figures stylistiques, visant l'. Pourtant, à l'origine, la figure de style est l'une des composantes de l', partie de l'art rhétorique qui", "section_level": 2}, {"title": "Emploi à l'écrit et à l'oral.", "content": "La figure de style est spécifiquement un procédé d'écriture — à distinguer de la « clause de style » —, qui met en jeu l'« effort » du locuteur pour constituer la figure, son intention stylistique en somme, et l'« effet » sur l'interlocuteur qui fait appel à sa sensibilité. Les figures de style sont donc définies comme un sous-ensemble de la stylistique, constitué par des écarts par rapport à l'usage commun de la langue, un emploi remarquable des mots et de leur agencement. Elles concernent ainsi un rapport particulier entre le « signifiant » (le mot) et le « signifié » (le sens). Les figures de style sont cependant présentes constamment, hors la littérature et même dans l'expression non poétique comme le montre George Lakoff. Par exemple, dans la métonymie journalistique :. Elles le sont encore davantage dans la langue orale, qui cherche à retenir l'attention du récepteur et qui use des procédés d'ironie, des jeux de mots, des clichés, de locutions figées ou de", "section_level": 2}, {"title": "Plusieurs fonctions.", "content": "Les figures de style apportent un enrichissement du signifié par l'originalité formelle qu'elles présentent ; c'est « l'effet de sens ». Elles ont par exemple une force suggestive remarquable dans le cas de la métaphore (, André Breton, à comparer avec l'expression informative : ) comme elles peuvent frapper l'esprit par le raccourci que constitue l'association des contraires dans l'oxymore (, Voltaire) ou produire un effet comique avec le zeugme (, Zazie). Elles représentent un effort", "section_level": 2}, {"title": "Linguistique et stylistique des figures de style.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Pluralisme des acceptions.", "content": "Le mécanisme de formation des figures de style étant délicat à conceptualiser, il existe de nombreuses définitions de la notion. La linguistique moderne en retient trois : Ce pluralisme des définitions conduit à des typologies différentes et variées. Néanmoins la plupart s'appuient", "section_level": 2}, {"title": "Figures microstructurales et macrostructurales.", "content": "Les typologies fournies par les travaux classiques se caractérisent par leur grande hétérogénéité. Des auteurs modernes explorent d'autres approches et classent les figures selon le « niveau discursif » où elles évoluent en distinguant entre, d'une part, les figures microstructurales (isolables sur un élément précis du discours, souvent positionnées au niveau de la phrase) et les figures macrostructurales d'autre part (non-isolables sur un élément précis du discours, qui dépassent les limites de la phrase et dont l'interprétation dépend de la prise en compte du contexte). La taille des figures permet en effet de les distinguer", "section_level": 2}, {"title": "Les figures de style opèrent sur deux axes linguistiques.", "content": "On peut se représenter les opérations aboutissant à la formation de figures et d’effets de sens en les positionnant sur un double axe qui est constitutif de la langue (décrit par Ferdinand de Saussure puis par Roman Jakobson). L'axe syntagmatique d'abord matérialise les figures, les éléments discursifs coprésents dans un discours (exemple : un mot est répété, un mot est mis en comparaison, etc.) Ici deux ou plusieurs objets se désignent dans les strictes limites de la syntaxe et selon des règles de morphologie, de phonétique, de lexicologie et de grammaticalité (de sens). Cet axe décrit des figures que l’on donne comme étant (présentes linguistiquement). L’appel fait par ces opérations", "section_level": 2}, {"title": "Les figures opèrent sur tous les signes linguistiques.", "content": "Les transformations des figures de style interviennent enfin sur les quatre signes linguistiques : Sur le graphème d'abord, en effet plusieurs figures modifient les lettres de l'alphabet, comme les méthodes oulipiennes ou le palindrome, Sur le phonème ensuite (accents, sons, syllabes, voyelles et consonnes, groupes vocaliques et consonantiques, pieds versifiés). Les principales figures sont ici d'ordres poétique et rythmique comme l'allitération et l'assonance (jeu sur les sons), l'homéotéleute, la gradation également. Sur le morphème c'est-à-dire", "section_level": 2}, {"title": "Figures et procédés de style.", "content": "En dehors des modes de classement traditionnels existent des figures de style aux propriétés et à la nature inclassables. Souvent définies comme des « procédés de style » elles forment un ensemble quasi infini et aux limites ténues, combinant plusieurs aspects. Tout d'abord les spécificités d'écriture d'un auteur (son style) peuvent définir des procédés de style considérés souvent comme des figures de style à part entière. Par exemple, le langage imagé et truculent de San Antonio est lui-même l'assemblage de nombreuses figures. Par ailleurs, les « contraintes » oulipiennes, du nom de l'Ouvroir de Littérature Potentielle, qui sont des figures sans effet et sans but, mais qui entrent dans le manifeste esthétique du mouvement (telles l'anagramme", "section_level": 2}, {"title": "Typologie et classement.", "content": "La classification des figures de style est complexe et les diverses approches toujours contestables. Par exemple pour la rhétorique classique, issue des Grecs et des Latins, les figures relèvent des topoï discursifs alors que pour la stylistique, une figure se fonde sur un usage et sur un mécanisme mais aussi sur l'effet produit. Il existe aussi d'autres classifications, plus originales et émanant d'universitaires. Les typologies fournies par les travaux classiques ou par les manuels se caractérisent par leur grande hétérogénéité en effet. Ils s'accordent cependant le plus souvent sur certains regroupements à partir de procédés linguistiques comme l'analogie, la substitution, la reprise phonique etc. Les principales figures de style sont le plus souvent regroupées en fonction de leurs principes de base :", "section_level": 1}, {"title": "Tropes et non-tropes.", "content": "Historiquement, les figures de style sont des tropes, idée que \"L'Encyclopédie\" de Diderot évoque. Les tropes rassemblent cependant un échantillon assez restreint de figures, telles la métaphore et la métonymie. Il s'agit surtout de figures reposant sur l'analogie et constitutives du langage imagé. La distinction entre les tropes et les non-tropes (figures où aucun « changement de sens » ne semble apparaître) persiste dans la didactique française jusqu'à Pierre Fontanier. Il distingue en effet les tropes des non-tropes qui sont définis", "section_level": 2}, {"title": "Autres classements proposés par l'analyse linguistique moderne.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Selon la grammaire générative.", "content": "La linguistique moderne utilisant l’analyse combinatoire du langage aboutit ainsi à un système cohérent qui permet une classification plus exhaustive des figures de style. Cette classification comporte deux axes : un axe de transformation lui-même sous-divisé en « identique » et « non-identique », composé des différentes opérations possibles sur la phrase et les mots concernés par la figure ; un axe dit de niveau qui correspond au sujet grammatical («graphique », « phonique » ou « morpho-syntaxique ») ou sémantique, sur lequel porte l’opération de transformation. Les opérations aboutissant à des figures de style jouant sur les trois premiers niveaux redéfinissent la « forme » des mots et des objets grammaticaux : graphèmes (la graphie des mots, les lettres), phonèmes (les sons) et morpho-syntaxe (constitution des mots et leurs combinaisons) ; les opérations portant sur la sémantique (le sens) jouent elles sur le contenu et regroupent plus largement les", "section_level": 3}, {"title": "Par niveaux syntaxiques et par effets illocutoires.", "content": "De façon générale, le discours est un ensemble de mots qui peut être étudié sous divers points de vue. Il se compose d’un ensemble de niveaux linguistiques décomposables dans l’absolu, entretenant des relations morpho-syntaxiques (les règles de grammaire) et sémantiques (contexte linguistique) : le mot, le groupe de mots (syntagme), la phrase (ou proposition), le texte. Si ce découpage fait débat, il reste le plus admis. Les figures peuvent être définies, dans leurs mécanismes et leurs effets, selon le ou les niveau(x) où elles évoluent. Ainsi, les figures du signifiant opèrent sur le mot, le phonème ou le morphème, au niveau minimal donc, c'est le cas de la paronomase, de l’épenthèse, l’aphérèse, la syncope. Les figures syntaxiques opèrent sur les groupes de mots et syntagmes, au niveau dit « phrastique » (de la phrase) ; c’est le cas de l’épanorthose, du parallélisme, de l’ellipse. Les figures sémantiques opèrent sur le sens intra-linguistique (présent dans le texte), dans", "section_level": 3}, {"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Antiquité.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Rhétorique grecque.", "content": "Platon est le premier à évoquer les figures de style à travers ses dialogues, notamment le \"Gorgias\" et le \"Phèdre\". Il s’intéresse à ce qui permet dans le discours de clarifier sa pensée (le, \"logos\") afin d’exprimer au mieux l’idée à communiquer dans une approche herméneutique ou maïeutique. Platon distingue deux arts rhétoriques, l’un sérieux, l’autre sophistique ; la différence entre les deux réside dans le bon emploi des figures logiques et dans l’effet recherché chez le récepteur (convaincre dans la véritable rhétorique, séduire dans le sophisme). Platon définit par là le cadre des figures de style de construction (celles dites argumentatives) ; de plus son recours constant à des images et analogies comme l’allégorie de la caverne, les exemplifications également, en", "section_level": 3}, {"title": "Rhétorique latine.", "content": "Les orateurs romains définissent une nouvelle rhétorique afin de satisfaire aux conditions prescrites lors des prises de paroles publiques par le protocole latin. Reprenant Aristote, les romains vont rendre davantage pratique la rhétorique. Cicéron, notamment dans son ouvrage fondateur \"De l’invention\", divise un discours efficace en trois parties :, et. Chacune s’explique par la mise en œuvre de figures particulières liées à l’utilisation des arguments et des preuves. Deux niveaux d’effets sont envisagés : le \"pathos\", en grec ancien, (jouer sur les sentiments de l’auditeur) et l’\"Ethos\" (l’orateur se présente sous une certaine apparence). De là découle une gamme de capacités détenues par l’orateur pour animer son discours, parmi lesquelles : l’ qui correspond au choix des mots et à la mobilisation des figures de style. Pour Cicéron, donc, celles-ci deviennent un instrument conscient utilisé par l’émetteur, dans le but de provoquer un effet chez le récepteur. D’autres ouvrages de l’orateur romain poursuivent la réflexion autour des catégories du discours : \"Brutus ou Dialogue des orateurs illustres\", \"Des Orateurs parfaits\" et surtout \"Les Topiques\" qui s’attachent aux arguments et à leur mise en forme ; de là découleront les figures dites « topiques », proches des images et des « topoi » (clichés, lieux communs...). Dans la \"Rhétorique à Herennius\", premier manuel de l'art de parler, l'auteur, anonyme, codifie la rhétorique et propose une méthode de constitution du discours, au moyen, notamment, de figures de rhétorique. Il définit deux types de figures de style : les figures de mots et les figures de pensées que les romains nomment tropes (définition assez large évoquant le fait de « tourner » le mot d’une certaine façon, d’y imposer une image et une déformation", "section_level": 3}, {"title": "Moyen Âge et Renaissance.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Pléiade.", "content": "La Renaissance est une période riche en traités rhétoriques. Peu à peu, les tropes et figures vont être l'objet d'une science naissante : la grammaire. Les auteurs de la Pléiade usent de nouvelles figures de style comme la personnification ou l'anaphore comme dans ces strophes du poème tiré des \"Antiquités de Rome\" de Joachim Du Bellay : Les figures de sonorités purement poétiques comme l'assonance ou l'allitération, sont également très employées, suivant le principe d’enrichissement de la langue française, exalté par Joachim Du Bellay dans son traité \"Défense et illustration de la langue française\" (1549). À la même époque, en 1539, l’édit de Villers-Cotterêts impose l’utilisation de la langue française, langue nationale, pour tous les actes administratifs. La Pléiade préconise la formation d'une langue nationale, le français, dotée d'une souplesse et d'une richesse comparables à celles de la langue", "section_level": 3}, {"title": "Ramus et le Collège de Presles.", "content": "Pierre de La Ramée (dit Ramus) et ses disciples, Omer Talon et Antoine Fouquelin, fondent dès 1545 le groupe des grammairiens du Collège de Presles qui, jusqu'en 1562, publie des ouvrages d'étude rhétorique intitulés les \"Ciceronianus\" où ils proposent, entre autres, une typologie des tropes et des procédés d'éloquence. Antoine Fouquelin, notamment dans sa \"Rhétorique française\" (1555) est l'un des premiers en France à se tourner non plus vers la valeur des figures mais vers la nature des mécanismes figuraux ; on peut dire qu'avec Fouquelin, la rhétorique se veut scientifique et classificatrice. Il distingue les « figures de sentence », de la « réticence » et de la « correction ». On a déjà avec Fouquelin, une tentation scientifique de nommer et classer les figures et tropes par leur mécanisme linguistique. Pour Chaïm Perelman, Ramus. Ramus permet donc « une rhétorique des figures ».", "section_level": 3}, {"title": "Période classique.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Sublime.", "content": "La stricte codification des règles dramatiques et poétiques surtout, sous l’impulsion de théoriciens tels Nicolas Boileau ou François de Malherbe conduisent à une première classification des figures de style, dont le critère principal est qu’elles ne doivent pas obscurcir les idées de l’auteur mais au contraire exprimer avec davantage de clarté le message. Le registre doit toujours rester du domaine du sublime, fidèle aux prescriptions de Longin. Le père Bernard Lamy évoque, lui, lors du débat sur l'ordre naturel des mots et", "section_level": 3}, {"title": "Figures de style et genres littéraires.", "content": "Parallèlement se développent les figures de style de pensée, avec Molière notamment, et plus largement celle de l’ironie. Le courant marginal de la Préciosité inonde la littérature de nouvelles figures tendant au jeu de mot gratuit et inutile, dont quelques-unes cependant demeureront dans la culture (hyperbole, euphémisme etc.). \"L'Astrée\" d'Honoré d'Urfé et \"Clélie, histoire romaine\" de Madeleine de Scudéry en sont les expressions du genre. L’antonomase est couramment employée par les moralistes comme Jean de La Bruyère, de même que les", "section_level": 3}, {"title": "et siècles.", "content": "À la période médiévale, succèdent de nombreux traités et manuels de rhétorique qui tentent de proposer une classification des ornements du discours. Bernard Lamy le premier dans \"La Rhétorique ou l’Art de parler\" (1675) expose que la force de l'impression que les figures exercent sur l'auditeur tient à leur capacité de subvertir l'ordre naturel des mots dans la phrase. César Chesneau Dumarsais (\"Traité des Tropes\", 1730) détaille l’usage des tropes dans le discours, en appuyant des exemples. L'Écossais Hugh Blair (\"Rhétorique\", 1783), Gabriel-Henri Gaillard(\"La Rhétorique des Demoiselles\", 1807), Pierre Fontanier avec son \"Manuel classique pour l’étude des Tropes\" (1827), François De Caussade (\"Rhétorique et Genres littéraires\", 1881) et Paul Prat (\"Éléments de Rhétorique et de Littérature\", 1889) enfin publient des traités de rhétorique qui préparent les analyses modernes. Deux auteurs en France sont particulièrement significatifs : Dumarsais et Fontanier.", "section_level": 2}, {"title": "César Chesneau Dumarsais.", "content": "César Chesneau Dumarsais dans son \"Traité des tropes\" (1730), son œuvre principale, expose d’abord ce qui constitue le style figuré, et montre combien ce style est ordinaire, et dans les écrits et dans la conversation ; il détaille l’usage des tropes dans le discours, en appuyant ses observations d’exemples. Il appelle trope une espèce particulière de figure qui modifie la signification. La figure est ainsi, au sens propre", "section_level": 3}, {"title": "Pierre Fontanier.", "content": "Pierre Fontanier, éditeur du célèbre \"Commentaire des tropes de Du Marsais\", est le premier théoricien des figures de style, au travers de deux ouvrages de référence. En 1821, il publie le \"Manuel classique pour l’étude des tropes\", qui est adopté comme manuel dans l’enseignement public (pour la classe de rhétorique). Puis en 1827, dans \"Les Figures du discours\", il s’attache le premier à en proposer une classification scientifique et y distingue sept classes. Il réduit les tropes à trois figures exemplaires : la métonymie, la synecdoque et la métaphore ; mais son intérêt réside surtout dans le fait qu’il a su proposer des définitions précises pour les figures recensées (il regroupe ainsi ). Son système de classification est le premier à être systématique et fondé sur des opérations logiques comme la cause, la conséquence, le contenant, la possession mais aussi sur le sentiment, sur l'effet que la figure fait naître chez le récepteur. Fontanier a ainsi pu décrire une véritable théorie des tropes — sans être pour autant exhaustif dans leur énumération — qui a beaucoup contribué aux classifications modernes, notamment des structuralistes comme Gérard Genette.", "section_level": 3}, {"title": "Au.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Expérimentation : surréalisme et Oulipo.", "content": "À côté des auteurs et poètes qui se saisissent naturellement de la potentialité du langage à découvrir de nouvelles tournures de pensée ou de transformation linguistique, le voit apparaître différents courants spécialisés qui, à la confluence des nouvelles théories sociologiques, psychanalytiques et linguistiques vont réinterpréter le mécanisme de formation des figures, hors vision esthétique. De manière générale, tout au long du, « la rhétorique a été réduite à ce qu'elle a de plus linguistique, c'est-à-dire la théorie des figures », au mépris du discours en lui-même et de sa dimension relationnelle et sociale. Le surréalisme est le mouvement poétique moderne fondateur d’une réinterprétation des figures de style. Basé sur l’axiome selon lequel la langue est à réinventer, les surréalistes vont employer systématiquement les analogies et tropes, coupés de", "section_level": 3}, {"title": "Redécouverte : Gérald Antoine et Henri Morier.", "content": "Le consacre la redécouverte des figures de style, ainsi que de la rhétorique. Pour Bernard Dupriez, cette redécouverte se fait en deux étapes.. Le second pas est la publication du \"Dictionnaire de poétique et de rhétorique\" d'Henri Morier, proposition de classement parmi", "section_level": 3}, {"title": "Figures de style et linguistique.", "content": "Le linguiste Roman Jakobson, créateur des fonctions du langage et du schéma communicationnel, considère que les figures de style usent de la fonction poétique et référentielle de la langue. Il distingue également deux pôles : le « pôle métaphorique » et le « pôle métonymique », dominant toute la structure du langage et permettant respectivement d’opérer des sélections et des combinaisons. Cette double notion lui a permis d’aboutir aux axes du syntagme et du paradigme. De la même manière, le philosophe Paul Ricœur dans \"La Métaphore vive\" (1975) analyse le processus de création cognitive aboutissant à la métaphore, qui représente le prototype de toutes les autres figures, la transformation originelle en somme. Ricœur est à l’origine d’une nouvelle conception, plus universelle, de la métaphore, davantage transdisciplinaire. Selon lui la métaphore témoigne d'un processus cognitif n’aboutissant pas qu’à un simple phénomène linguistique de", "section_level": 3}, {"title": "Structuralisme.", "content": "Le structuralisme, avec Roland Barthes, conduit à formaliser une poétique (réflexion construite sur la création littéraire) centrée sur le contexte. Des figures de style créées par néologisme apparaissent, perçues comme des articulations du discours mettant en œuvre, dans un cadre énonciatif, la subjectivité de l’auteur. Gérard Genette travaille dans ses \"Figures\" () à étudier l’assemblage de procédés stylistiques en grands ensembles textuels aboutissant à isoler des grandes tendances de genres. L’apport de Barthes réside principalement dans une classification retenant comme critère unique une double transformation. Il distingue deux grandes familles de figures : les métaboles (substitution d’un signifiant à un autre comme les jeux de mots, métaphores et métonymies) et les parataxes (modifications des rapports existant entre les signes comme les anaphores, ellipses et anacoluthes). Barthes réalise une définition linguistique de la figure de style :. Cette vision de la figure de style est donc largement mécaniste et structuraliste, la transformation", "section_level": 3}, {"title": "Recherches modernes.", "content": "Les recherches modernes sont marquées par une grande diversité des approches, et par un souci de classification opératoire des figures. Catherine Fromilhague les nomme les. Chaïm Perelman et Lucie Olbrechts-Tyteca (1958), dans leur \"Traité d'argumentation\" rappellent la valeur argumentative de la figure, conformément à la théorie d'Aristote ; la figure devient une composante fondamentale (et non plus un « ornement » facultatif) de l'acte d'énonciation, intégrant même une portée transphrastique (au-delà de la phrase). Ils posent par ailleurs que toute figure de rhétorique est un condensé d'argument : par exemple, la métaphore condense l'analogie. Le groupe d'étude roumain, constitué de P. Servien et S. Marcus, la Bulgare Julia Kristeva également, interrogent la notion d'écart, préparant les travaux du groupe μ. Gui Bonsiepe (\"Visual/verbal Rhetoric\", 1965) propose lui une division des figures en « syntactiques » et « sémantiques ».", "section_level": 3}, {"title": "Figures de style et sciences humaines.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "En neurologie.", "content": "Pour la neurophysiologie, après les recherches de Paul Broca (aire de Broca) et celles de Carl Wernicke (aire de Wernicke) sur les aphasies, l’usage des tropes révèle l’intensité du trouble langagier. Broca identifie une série de symptômes purement langagiers traduits en figures de style comme la logorrhée, le jargon ou le stéréotype (répétition) qui renseignent sur les mécanismes de compréhension sémantique. . D'autres recherches explorent la relation des figures de style avec la perception, notamment dans la synesthésie. La neurologie moderne, grâce à l’imagerie par résonance magnétique et aux expériences de simulation, montre que l’image est propre au mental. Ainsi, un courant dit de la sémantique cognitive s'attache à montrer comment notre organisation conceptuelle repose sur des processus essentiellement métaphoriques. La métaphore et la métonymie sont précisément au cœur", "section_level": 2}, {"title": "En psycholinguistique.", "content": "Des linguistes comme Olivier Reboul émettent l’hypothèse que l’emploi de figures de style relève du jeu et du plaisir, proche d’une régression de l’artiste vers un état antérieur, voire enfantin. La psychanalyse y a ainsi recours pour accéder à l'univers mental du patient. La psycho-sociolinguistique prouve, par son intégrité épistémologique même, l’importance pour la science de fusionner linguistique (modalités d’utilisation des tropes) et psychosociologie (modalités communicationnelles). Le groupe renseigne dès lors sur l’usage des tropes et des distorsions qui en sont la fondation linguistique. Les figures populaires s’expliquent dès lors par des moyens", "section_level": 2}, {"title": "En psychologie.", "content": "La psychologie clinique également a toujours pris en considération l’importance des tropes et de leurs modalités (débit, rythme, sonorités, kinésie...) dans la compréhension des phénomènes psychopathologiques comme l’hystérie et surtout la schizophrénie. Eugen Bleuler notamment, qui a étudié la schizophrénie, distingue les étiologies par un ensemble de troubles et symptômes langagiers.", "section_level": 2}, {"title": "En psychanalyse.", "content": "Avec le psychanalyste Jacques Lacan apparaît la notion d'une relation étroite entre la rhétorique et l'inconscient : , énonce-t-il par ailleurs. Jacques Lacan a ainsi ouvert la voie de l'exploration métaphorique en psychanalyse, notamment dans \"La Métaphore du sujet\" (1960). Pour Lacan,, et le désir a deux façons d'être exprimé : par la", "section_level": 2}, {"title": "Autres théories linguistiques des figures de style.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Théorie de la pragmatique lexicale.", "content": "La théorie de la pragmatique lexicale veut que le sens de presque tous les mots soit ajusté selon le contexte d’utilisation. Ceci serait entre autres dû au fait qu’il existerait moins de mots dans la langue qu’il existe de concepts, et que les concepts n’ont pas besoin d’être lexicalisés pour être communiqués. Par exemple, le russe a un mot, \"pochemuchka\", pour désigner une personne posant trop de questions. Le français n’en a pas, ce qui ne signifie pas que les francophones n’en possèdent pas le concept, au contraire. Le concept est une représentation mentale dont le revers lexicalisé est le mot. Il contient toutes les informations génériques d’un mot en particulier. Lorsque le sens d'un mot est ajusté dans un contexte", "section_level": 3}, {"title": "Théorie de l'argumentation dans la langue.", "content": "Il existe une autre théorie linguistique sur la construction des métaphores, basée sur la théorie de l’argumentation dans la langue (ADL). Cette dernière suppose que les mots possèdent une « orientation » inhérente, qui aurait pour effet d’orienter l’interlocuteur vers une certaine conclusion. Par exemple, l’expression « beau temps » orienterait fondamentalement l’interlocuteur vers l’idée d’aller dehors, puisque le concept d’être « favorable à la sortie » serait associée à cette expression. Cette orientation serait inhérente aux mots, et non liée au contexte, puisqu’on peut la percevoir même hors contexte. La métaphore, dans", "section_level": 3}, {"title": "Dans le cadre des maximes de Grice.", "content": "Selon Grice, la métaphore ainsi que l’ironie transgressent la maxime de qualité, qui demande premièrement de ne pas mentir, et deuxièmement de ne pas avancer quelque chose si on ne peut en faire la preuve. La transgression de maximes provoque le calcul d'implicatures conversationnelles. Par exemple : Dans les exemples métaphoriques en (10) et (11), la maxime de qualité est violée, car Sophie et Jacob ne sont clairement pas des animaux. La transgression de cette maxime provoque une", "section_level": 3}, {"title": "Domaines des figures de style.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "La musique de la période romantique utilise fréquemment la digression. C'est le cas de Chopin ou de Liszt par exemple. Des figures, comme l'épanadiplose par exemple, ou l'anaphore, sont à la base des comptines : Les arts musicaux, tels que le rap ou le slam, utilisent beaucoup de figures de style, en particulier celles", "section_level": 2}, {"title": "Publicité.", "content": "La publicité a recours de manière massive aux figures et aux tropes comme, parmi les principales, l'hyperbole dite publicitaire, l'allégorie ou la métaphore, en particulier pour imager le message transmis au consommateur. La rhétorique publicitaire appartient, selon Roland Barthes, à un domaine plus vaste : celui de la rhétorique visuelle, fixe (affiches) comme animée (clips publicitaires). Barthes fonde dans les années 1960, sous l’impulsion du structuralisme, la « rhétorique de l’image », et y transfère les outils d’analyse du texte. Barthes montre que, comme dans un énoncé écrit, il y a en jeu dans l’image publicitaire deux niveaux de lecture, typiques du champ stylistique : la connotation et la dénotation. Par conséquent, avant d’avoir une fonction iconique, la publicité a une fonction", "section_level": 2}, {"title": "Dans le cinéma et la peinture.", "content": "Le cinéma également transpose sur le plan visuel des mécanismes discursifs hérités des figures de style et notamment la métonymie, comme c'est souvent le cas des gros plans sur un objet. Patrick Bacry prend comme exemple une scène du film \"Lancelot du Lac\" de Robert Bresson. Le metteur en scène ne montre du combat des chevaliers que les sabots des chevaux qui galopent ainsi que quelques écus brisant l'assaut de lances. L’oxymore ou encore la digression sont également utilisés pour les mêmes raisons que dans le roman. L'ellipse, la digression ou l'hypotypose sont aussi couramment utilisées. Le Groupe μ a notamment", "section_level": 2}], "src_summary": "Une figure de style, du latin, est un procédé d’écriture qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos. On parle également de figure de rhétorique ou de figure du discours. Si certains auteurs établissent des distinctions dans la portée des deux expressions, l’usage courant en fait des synonymes. ", "tgt_summary": null, "id": 1986871}
{"src_title": "Albator", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance et formation.", "content": "Les trois premières années de sa vie se passent en Allemagne, avant que ses parents ne décident d'émigrer aux États-Unis (1923). Dans un contexte de crise économique, il passe une enfance marquée par la violence d'un père tyrannique, battant son fils et son épouse. Il était vétéran américain de la première guerre mondiale. Sa mère, femme au foyer, n'a jamais été pour Bukowski que l'image de la femme soumise à l'autorité de son époux, incapable d'intervenir dans les relations conflictuelles du fils et du mari. Fils unique, Bukowski subit très tôt la haine et la frustration paternelle face à son échec social : il est régulièrement battu jusqu'à sa seizième année. Son père lui interdit de fréquenter les autres enfants du quartier, trop pauvres, qui lui renvoient l'image de son propre échec social. À dix ans, le jeune Bukowski ressent ce qu'il décrira plus tard comme le premier jour de sa vie où il a le sentiment d'être écrivain : forcé d'écrire une rédaction qui sera lue devant toute la classe (ayant été obligé par son père à ne pas assister à la visite du président Hoover), il invente de toutes pièces les évènements qu'il n'a pas pu voir et, devant le succès de son travail, découvre la puissance des mots, ainsi qu'il le rapporte dans \"Souvenirs d'un pas grand-chose\". Au cœur de la crise, le père de Bukowski perd son emploi de livreur de lait, mais continue pendant de longs mois à simuler une vie normale d'honnête travailleur. C'est à cette même période que Charles découvre le vin et l'ivresse, avec un ami, William « Baldy » Mullinax, dont le père possède dans sa cave des tonnelets de vin. L'adolescence de Hank est marquée par un élément ressenti comme majeur, qui marquera sa vie future : la survenue brutale d'une acné, qui grêle son visage et son corps de pustules, affectant cruellement ses rapports avec les autres, notamment avec les femmes (cf. \"Souvenirs d'un pas grand-chose\"). Le jeune Bukowski, enfant turbulent et dominateur, se forge petit à petit un personnage d'exclu, de rejeté social, seulement capable de se faire remarquer par sa laideur. Ses intérêts changent du tout au tout : il découvre l'écriture et la poésie. À cette époque survient également le dernier choc avec son père : à seize ans, Bukowski, rentré ivre d'une sortie, se fait une nouvelle fois réprimander et insulter par son père. Pour la première fois, il rend les coups : les deux hommes se battent sous les yeux de la mère de famille. Bukowski sort vainqueur de cette confrontation, qui se révèle un catalyseur pour ses choix de vie : il décide de quitter sa maison et son père dont il a pu se venger. Il ne quitte cependant pas la maison, obtient son certificat de fin d'étude au collège, et tente un premier pas dans le monde du travail, prenant un emploi de magasinier dans une grande surface. Bukowski se fait licencier en quelques jours. Début 1940, il décide d'entrer à l'université pour suivre un cursus de journaliste.", "section_level": 2}, {"title": "Premières années d'écriture.", "content": "Ses premières années dans l'âge adulte cristallisent ses passions et sa personnalité : il vit dans des hôtels marginaux, vivotant de minuscules emplois et de ses nombreuses virées nocturnes dans les bars de son quartier. Il erre à travers les États-Unis, cherchant des chambres à proximité d'un bar. Il retourne même habiter chez ses parents, qui, abasourdis par ses activités, racontent à leurs voisins que leur fils est mort. Bukowski continue d'écrire, entame ses premiers romans d'inspiration autobiographique, où il parle d'errance, de misère, d'emplois indignes et humiliants, de femmes et d'alcool. Toutes ses tentatives pour placer ses nouvelles dans de petites revues littéraires se soldent par des échecs, mais écrire lui est devenu nécessaire. Il se fend de quelques dollars pour acheter une machine à écrire (très vite prêtée sur gage, faute d'argent). En parallèle, il établit à la bibliothèque municipale le seul havre d'ouverture que sa vie rude peut lui offrir. Il découvre très vite une influence majeure sur sa vie et son style en la personne de John Fante, et notamment son roman \"Demande à la poussière\". Bukowski s'identifie immédiatement à Bandini, gosse fantasque et roublard, inspiré, excessif, christique et nietzschéen à la fois, comme lui en rupture familiale et en quête de beauté, d'émotions, de sentiments jamais assez forts. Mais, par-dessus tout, le style de Fante impressionne Bukowski : sa capacité à verbaliser les émotions, à les surinvestir et à en faire le moteur majeur de son personnage, lui aussi très autobiographique. En quelques années, alors que sa vie amoureuse et professionnelle est très chaotique, il continue d'éplucher la littérature (en particulier Ernest Hemingway, Louis-Ferdinand Céline, Albert Camus, les auteurs russes, notamment Dostoïevski), et découvre la musique classique (Gustav Mahler ne le quittera plus jamais), tout en continuant à écrire des poèmes et des pages autobiographiques. Sa vie est alors axée autour d'une chambre d'hôtel miteuse, d'un boulot inintéressant qui lui sert seulement à se nourrir et de la quête d'alcool et de femmes pour tout oublier. Bukowski, à 25 ans, est déjà devenu un ivrogne, obsédé sexuel, instable et menant une vie chaotique. Il part pour New York, mais l'expérience est assez difficile. Désabusé, il rentre à Los Angeles, pense au suicide, et cesse d'écrire pendant une dizaine d'années. À 26 ans, il rencontre Jane Cooney Baker dans un bar. Une femme de dix ans son aînée, ravagée par l'alcool, avec un parcours plus chaotique encore que le sien. Ils resteront ensemble une dizaine d'années. Il est engagé à la poste en 1952, pour quelques semaines, pense-t-il, en attendant de vivre de sa plume. Il y restera 3 ans. Ses ambitions littéraires sont alors toujours au point mort : bien qu'il arrive à publier quelques poèmes et chroniques dans des revues underground, et une plaquette, \"Twenty Tanks from Kasseldown\", (Black Sun Press, 1946), rien de substantiel ne lui permet de quitter son emploi de facteur. En dépit de ces contingences matérielles, il continue à dépeindre l'infamie quotidienne, exploite le filon de son expérience de facteur, et boit toujours davantage. Il développe un ulcère, se fait interdire la boisson, et découvre à cette période les courses hippiques, son autre grande passion. Jane, elle, continue à boire. Sa santé décline, et leur relation se dégrade : ils finissent par rompre.", "section_level": 2}, {"title": "Premières publications.", "content": "Il publie alors pour la première fois des poèmes dans une petite revue, dont il finit par épouser la rédactrice en chef, Barbara Frye, une texane, fille de grands propriétaires, en adoration devant le talent qu'elle devine chez Bukowski. Ils restent ensemble deux ans, avant que Bukowski ne la quitte, exaspéré par ses sautes d'humeur et son tempérament. Il retourne à Los Angeles. Il règle alors ses derniers comptes avec l'enfance. En 1958, son père meurt, quelques années après sa femme. Bukowski hérite de la maison, qu'il vend très vite. Il s'installe à Los Angeles, y recroise ses anciens compagnons de beuverie, dont Jane. Poussé par la nécessité, il réintègre les services postaux fédéraux. Il y reste cette fois douze ans. Cette période est aussi douloureuse que féconde : Bukowski s'astreint à garder son poste et à écrire. Les petites publications se succèdent dans des revues plus ou moins obscures, et le nom de Bukowski commence à se faire connaître. Il est publié dans \"The Outsider\", revue plus largement distribuée, aux côtés d'Allen Ginsberg, Jack Kerouac (qui vient de publier \"Sur la route\") et William Burroughs. Sa popularité grandissant, on lui propose de faire des conférences dans les universités. En 1964 naît la fille de Bukowski avec Frances Smiths, Marina. Bukowski, qui refusait toute idée de paternité, se consacre à sa fille, cherchant à lui éviter la vie de misère dont il commence à peine à se sortir. En mai 1965, il écrit à son ami Douglas Blazek :", "section_level": 2}, {"title": "Succès littéraires.", "content": "En 1969 paraît son premier grand recueil de nouvelles et chroniques, sous le titre de \"Journal d'un vieux dégueulasse\", courageusement publié par Lawrence Ferlinghetti, poète et éditeur Beat à San Francisco, qui continuera à œuvrer pour la reconnaissance artistique de Charles. Ce livre rassemble des récits de débauche décrits dans sa rubrique \"Notes d'un vieux dégueulasse\", parue dans \"Open City\", le \"Los Angeles\" \"Free Press\" et \"Nola Express\" à la Nouvelle-Orléans. En 1972, il publie dans le journal underground Nola Express avec Hedwig Gorski. Le recueil, tiré à, obtient un succès d'estime dans le milieu \"beat\" : cela lui vaut d'être vite assimilé à ce mouvement, ce qu'il réfute catégoriquement. Bukowski n'a jamais connu les membres de la \"Beat Generation\", pas plus qu'il n'a adhéré à la philosophie hippie ; il a tout au plus croisé Burroughs beaucoup plus tard. En 1966, fonde les éditions Black Sparrow Press dans le but de publier Charles Bukowski et d'autres artistes d'avant-garde. Il va pouvoir pour la première fois de sa vie se consacrer à l'écriture. Il quitte son emploi à la poste. Ses recueils de poésie continuent de paraître. Il livre son premier roman, \"Le Postier\" en (1971) : il y dépeint son quotidien d'employé des postes. Les s'écoulent très vite. Il rencontre à cette période Linda King, artiste à ses heures, mère de deux enfants. Leur histoire est aussitôt excessive, parfois violente, avec alternance de ruptures, d'éclats de voix, et de coups de poings. Le vrai tournant littéraire a lieu en 1972, avec la publication du recueil de nouvelles \"Contes de la folie ordinaire\", peu autobiographique et peu représentatif de l'œuvre globale de l'auteur. En 1976, il rencontre Linda Lee, lors d'une lecture dans un bouge de Los Angeles, de vingt-cinq ans sa cadette, qu'il finit par épouser. Cette jeune hippie, éprise de philosophie tibétaine, tient un restaurant macrobiotique à Los Angeles. Ils ne se quitteront plus. Ressentant probablement un tournant dans sa vie sentimentale, Bukowski se met à la rédaction de \"Women\", publié en 1977, épais roman autobiographique, quasi-pornographique, où il décrit le chaos de sa vie avec les femmes. Vers soixante ans, Bukowski s'installe finalement avec Linda, à San Pedro en Californie. Passé de la bière au vin, il écrit plusieurs poèmes par jour. Il vit de ses droits d'auteurs et surtout de ses cachets de lectures publiques, mais ne renonce en rien à son train de vie. Il dépense tout simplement le surplus d'argent aux courses de chevaux. Sa célébrité internationale passe par l'Allemagne, et surtout la France avant que Bukowski ne soit édité par Les Humanoïdes Associés en 1977 (\"Mémoires d'un vieux dégueulasse\", traduit par Philippe Garnier), puis aux éditions du Sagittaire, et sa mémorable apparition dans l'émission de Bernard Pivot \"Apostrophes\", l'année suivante, qui le fait accéder immédiatement au statut d'écrivain-culte : en direct sur le plateau, Bukowski boit trois bouteilles de vin blanc au goulot puis, ivre, tient des propos incohérents, rejette brutalement la comparaison de son œuvre avec celle d'Henry Miller, tandis que François Cavanna tente vivement de le faire taire (). Bukowski caresse le genou de Catherine Paysan, puis, las de la discussion qu'il trouve trop guindée, finit par arracher son oreillette et quitter finalement le plateau sans que Bernard Pivot, découragé, ne cherche à le retenir. Hors caméra, il sort un couteau avec lequel il menace (, selon lui) une personne chargée de la sécurité, ce qui lui vaut d'être maîtrisé et jeté hors des locaux d'Antenne 2. Son succès en Europe devient colossal : la presse relate l'événement, Marco Ferreri adapte le recueil \"Contes de la folie ordinaire\" au cinéma en 1981 et Barbet Schroeder adapte un script de Bukowski dans \"Barfly\" avec Mickey Rourke dans le rôle de Henry Chinaski en 1988.", "section_level": 2}, {"title": "Les dernières années.", "content": "Bukowski épouse Linda Lee en 1985, publie ses derniers romans et poèmes (dont \"Pulp\"), et meurt d'une leucémie le à San Pedro en Californie. On lit sur sa tombe l'épitaphe « \"Don't try\" » (« N’essaie pas »). En février 2008, sa maison est classée comme musée par la ville de Los Angeles.", "section_level": 2}], "src_summary": "Henry Charles Bukowski, né Heinrich Karl Bukowski le à Andernach en Allemagne et mort le à Los Angeles aux États-Unis, est un écrivain américain d'origine allemande, auteur de romans, de nouvelles et de poésie. Il est connu sous ses pseudonymes divers : Hank, Buk, Henry Chinaski, ce dernier étant celui de son \"alter ego\" dans ses nombreux romans autobiographiques. Il est l'auteur, en prose comme en vers, d'une œuvre poétique considérable.", "tgt_summary": null, "id": 2381707}
{"src_title": "Ophélie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Jacky Boufroura naît le, d'un père algérien d'origine kabyle installé en France, Ahmed Boufroura, et d'une mère française, Annette Bonin († 2013), qui tenait un salon de coiffure. Ses parents divorcent alors qu'il est âgé de neuf mois. Il est élevé par le nouveau mari de sa mère, Raymond Villeret, dont le nom de famille devient son nom d'usage. Ce n'est que tardivement, à l'adolescence, que Jacques Villeret découvre que celui-ci n'est pas son père biologique. Il a une demi-sœur, Ghislaine. Ce n'est qu'à l'âge de quarante ans qu'il changera son état civil pour s'appeler officiellement Villeret. À l'école, il aime imiter ses professeurs et jouer au football, sport qu'il pratique avec talent et dextérité selon ses anciens camarades. Durant son passage chez les éclaireurs, il a l'occasion de découvrir le théâtre. La première pièce qu'il joue est une comédie de Roger Ferdinand, créée en 1943, \"les J3 ou la nouvelle école\", où il tient le rôle de Barbarin. Il effectue sa première représentation le au Palace-Cinéma, dans sa ville, à Loches. Au lycée, il décroche une bourse de voyage Zellidja qui lui permet de partir à l'étranger pendant plus d'un mois. Par la suite, il suit une formation théâtrale au conservatoire de Tours puis au Conservatoire de Paris, promotion 1973, où il a pour professeur Louis Seigner, avant de faire ses débuts sur scène avec la compagnie Marcelle Tassencourt. Au cinéma, c'est le réalisateur Yves Boisset qui lui confie son premier rôle en 1973 : celui d'un soldat durant la guerre d'Algérie dans \"R.A.S.\". Il tourne à nouveau sous la direction de Boisset l'année suivante dans \"Dupont Lajoie\". Dans les années 1970, il incarne des personnages de Français moyen, rondouillard assez naïf, le plus souvent souffre-douleur. Il tourne sous la direction de Jean-Claude Brialy (\"Un amour de pluie\"), Élie Chouraqui (\"Mon premier amour\") et Jacques Rozier (\"Les Naufragés de l'île de la Tortue\"). Dans ce dernier film, il incarne le frère du personnage joué par Maurice Risch, acteur qui lui ressemblait alors beaucoup. Il obtient ses premiers rôles importants grâce à Claude Lelouch, avec qui il tournera au total huit films dont \"Le Bon et les Méchants\" (1976) et \"Robert et Robert\" (1978), qui lui vaut le César du meilleur acteur dans un second rôle. Bien qu'ayant obtenu le premier rôle de \"Bête, mais discipliné\" en 1979, il n'accède véritablement à la célébrité qu'en 1981 avec son rôle d'extra-terrestre « oxien » (La Denrée) dans \"La Soupe aux choux\" de Jean Girault en compagnie de Louis de Funès et de Jean Carmet dans les deux premiers rôles principaux. Autre second rôle fameux : le demi-frère d'Adolf Hitler dans \"Papy fait de la résistance\" (1983), où il interprète la chanson \"Je n'ai pas changé\", reprise parodique (avec un fort accent allemand) de la chanson de Julio Iglesias. En 1998, Francis Veber adapte sa pièce \"Le Dîner de cons\" dans un film au titre homonyme. Le réalisateur fait de nouveau appel à Villeret afin de jouer le personnage de François Pignon et l'acteur remportera pour ce rôle le César du meilleur acteur. Par la suite, Jacques Villeret tourne notamment sous la direction de Jean Becker dans \"Les Enfants du marais\" (1999), \"Un crime au Paradis\" (2001) et \"Effroyables Jardins\" (2003), incarnant des rôles poignants et touchants salués par le public et la critique. Il meurt à Évreux (Eure) le des suites d'une hémorragie interne en rapport avec une maladie hépatique. Il est enterré à Perrusson (Indre-et-Loire), auprès de sa grand-mère maternelle.", "section_level": 1}, {"title": "Vie privée.", "content": "Il épouse la comédienne Irina Tarassov le, après deux ans de vie commune. Le couple se sépare en 1998. Il rencontre Seny, une veuve sénégalaise qui s'apprêtait à quitter Lille pour vivre avec lui à Paris, quand il meurt. Jacques Villeret était le parrain de Charlotte Russo, la fille de son ami Daniel Russo. Dans \"Un jour tout ira bien\" (2006), publié aux éditions Flammarion, Irina Tarassov relate leur parcours et leur combat contre l'alcoolisme qui finit par emporter Jacques Villeret en 2005. Cet ouvrage a fait l'objet d'une polémique. Ghislaine Villeret, la sœur de Jacques Villeret, a dénoncé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Jacques Villeret, né Jacky Boufroura le à Tours (Indre-et-Loire) et mort le à Évreux, est un acteur français. Ses rôles les plus célèbres sont ceux du célibataire timide dans \"Robert et Robert\", de Mo (un handicapé mental) dans \"L'Été en pente douce\", de l'extra-terrestre dans \"La Soupe aux choux\", du maréchal Ludwig von Apfelstrudel dans \"Papy fait de la résistance\" et de François Pignon dans \"Le Dîner de cons\".", "tgt_summary": null, "id": 1840728}
{"src_title": "The Indian Queen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie du personnage.", "content": "2964 : Albator est le fils de Great Harlock, le légendaire pirate de l'espace aux côtés duquel il combat le dieu Wotan et ses créatures venues du Walhalla, alors qu'il n'est qu'un enfant. Il vit à bord du vaisseau spatial \"Death Shadow\" (L'Ombre de la Mort), en compagnie de son ami de toujours, Toshirō. Lors de cette première aventure, il commence par fuir les bas-fonds de la Terre où lui et ses semblables sont considérés comme des parias. Il croise ensuite sur sa route Emeraldas et Maetel, les deux filles d'Andromeda Promethium, reine de Râmetal mais aussi Hellmotheria. Il devient le protégé de Brünhilde et des Walkyries et est le témoin d'un extraordinaire combat de son père à bord du Death Shadow I contre une flotte de vaisseaux Phantasma venue du néant. Combat au cours duquel Great Harlock disparaît avec cette immense flotte. Les années passent et Albator est maintenant adulte. Il continue de parcourir la mer du dessus. Parti à la recherche de Miimé, il apprend que le frère de Miimé, Albérich, a dérobé l'or du Rhin pour forger un anneau au pouvoir effrayant. Il déjoue les pièges du Nibelung et finit par récupérer l'anneau, provoquant la colère de Wotan, qui retourne en 2964 pour s'attaquer à son père, Great Harlock. Quelques années plus tard, Albator affronte un nouvel ennemi. La Terre est aux mains des humanoïdes. Il apprend lors d'un interrogatoire où les humanoïdes sondent leurs esprits que le lien qui l'unit à Toshirō existe depuis la Seconde Guerre mondiale, où l'ancêtre d'Albator, Walter von Harlock, rencontre celui de Toshirō. Albator est un « col noir », distinction qui au équivaut à la médaille du courage. Alors qu'il fuit la Terre, il est blessé à l'œil et son visage est balafré, comme celui de son père. Maya, la femme de sa vie mais aussi « la voix de la liberté », est tuée par les humanoïdes. Albator, Toshirō et l'équipage de l'Atlantis quittent la Terre sans regret et partent dans un long voyage à la recherche de la planète idéale. Ils seront néanmoins poursuivis par Monsieur Zon et les humanoïdes. C'est au cours de ce voyage que Toshirō donnera sa vie au profit de l'ordinateur de l'Arcadia. Albator perd son meilleur ami. 2977 : alors que la Terre vit de nouveau en paix, une nouvelle menace plane. Des extraterrestres mi-humaines mi-plantes, les Sylvidres, ont décidé de reprendre la Terre qui leur appartenait il y a des millénaires. Albator s'interpose pour protéger l'humanité. Ces redoutables ennemis vaincus, Albator retourne sur Terre et débarque l'équipage, excepté Miimé. Ils repartent seuls dans l'espace. Pourtant, quelques années plus tard, Albator doit reconstituer son équipage pour combattre une nouvelle menace, Noo.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Physique.", "content": "Albator est un personnage longiligne, élégant et d'aspect un peu fragile. Il a perdu un œil lors d'un combat contre les humanoïdes. Il porte de fait un bandeau et est marqué d'une balafre au visage. Son regard dur, ses cicatrices et sa grande cape noire compensent son allure. Son costume dans la livrée \"Albator 78\", est noir, avec un pantalon blanc. Dans \"Albator 84\", et dans la plupart de ses apparitions dans les autres séries, il est tout de noir vêtu. Il porte un sabre muni d'un canon laser, ainsi qu'un « cosmodragoon », un pistolet spécial dont il n'existe que quelques exemplaires dans l'univers.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalité.", "content": "Albator est un homme déterminé, implacable et semble sans pitié mais sa vie est dictée par un code d'honneur, et il fait souvent preuve de compassion. C'est un être intelligent, idéaliste, cultivé et courageux. Son sens logique, sa bravoure et son esprit pratique font de lui un capitaine respecté par ses hommes d'équipage et craint par ses ennemis. Il apparaît nettement comme l'archétype du héros romantique, un chevalier se battant pour faire respecter ses convictions et sauver des causes perdues. Cette détermination l'amène à s'opposer au gouvernement, et les humanoïdes lui attribuent le code S00999 dans leur liste de personnes dissidentes. Dans le film \"Albator 84\", Zoll le qualifie de meilleur capitaine de l'armée terrienne durant la guerre perdue contre les envahisseurs humanoïdes.", "section_level": 2}, {"title": "Vaisseaux.", "content": "Les vaisseaux spatiaux sur lesquels a servi Albator sont, chronologiquement : Les \"Arcadia\" 8 et 9 sont mentionnés par Toshirō dans l'épisode \"L'Anneau des Nibelungen : L'Or du Rhin\". Dans le long métrage d'animation \"Albator, corsaire de l'espace\" de 2013, l’\"Arcadia\" était un vaisseau militaire de classe \"Death Shadow\" transformé par la « malédiction de la matière noire » qui lui a donné l'aspect sombre et torturé qu'il arbore dès lors. Il existe trois versions (du même vaisseau) supplémentaires de l\"'Arcadia\" dans ce même film.", "section_level": 1}, {"title": "Création du personnage.", "content": "Ce personnage de capitaine pirate hantait l'imagination de Leiji Matsumoto depuis le lycée, mais s'appelait à l'époque capitaine Kingston. Sa première apparition a lieu en 1969 dans le manga \"Dai-Kaizoku Captain Harlock\". Courant des années 1970, le personnage s'affine peu à peu au fil de ses apparitions dans d'autres mangas de l'auteur, comme \"Gun Frontier\" ou \"Diver Zero\". Il atteint sa pleine maturité en 1977 avec le manga Capitaine Albator et son adaptation télévisée \"Albator, le corsaire de l'espace\". Suivirent alors de nombreuses œuvres, mangas ou \"anime\", mettant en scène le personnage. Matsumoto a été inspiré par Musashi Miyamoto, le légendaire guerrier samouraï, pour créer son personnage.", "section_level": 1}, {"title": "À propos du nom.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Harlock.", "content": "Franklin Harlock Jr. est le nom complet original d'Albator. Dans \"Dai-kaizoku Harlock\", le premier manga contant les aventures du pirate, il est nommé Phantomunt Harlock mais il est possible que ce personnage soit en réalité Great Harlock, le père d'Albator. La transcription apparaît parfois comme \"Harlock\" ou \"Herlock\". Il existe deux transcriptions pour la version japonaise du nom : Herlock et Harlock ; les deux transcriptions sont correctes.. L'origine du nom Harlock vient du fait que Leiji Matsumoto, lorsqu'il était jeune, vers 1949, avait pris l'habitude de crier « Her-lock » pour rythmer ses pas. Il avait vu ça dans un film étranger. Il a gardé cette expression pour le nom de son personnage. Après avoir lu un fait divers dans le journal, où un citoyen allemand du nom de Herlock s'était fait renverser à Tokyo, Matsumoto s'est rendu compte que Herlock était un vrai nom.", "section_level": 3}, {"title": "Albator.", "content": "Le changement de nom en français est attribué à la trop grande proximité de \"Capitaine Harlock\" avec le \"Capitaine Haddock\" dans \"Tintin\". Éric Charden et Jacques Canestrier se disputent la paternité du nom \"Albator\". D'après Éric Charden, \"Albator\" est inspiré du nom d'un ami rugbyman, Jean-Claude Ballatore, combiné avec albatros.", "section_level": 3}, {"title": "Film Live.", "content": "Après qu'un film live ait longtemps été mis en projet par Jean-Pierre Dionnet, le réalisateur belge Olivier Van Hoofstadt (Dikkenek, Go Fast) crée la surprise, le, en annonçant qu'il réalisera la première adaptation en prises de vues réelles du célèbre corsaire de l'espace. Avec le scénariste de bande dessinée Luc Brunschwig au scénario et sur base du manga de Leiji Matsumoto. Sortie en 2020 a priori.", "section_level": 2}], "src_summary": "Dans les pays francophones, il est surtout connu comme héros des séries \"Albator, le corsaire de l'espace\" (\"Albator 78\") et \"Albator 84\", diffusées dans les années 1980, et plus récemment du film d'animation japonais \"Albator, corsaire de l'espace\", sorti en.", "tgt_summary": null, "id": 181957}
{"src_title": "Algèbre multilinéaire", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et débuts.", "content": "Meg Ryan a deux sœurs et un frère. Elle étudie le journalisme à l'université de New York. Elle se tourne vers le métier d'actrice pour « arrondir ses fins de mois » d'étudiante. Après son premier rôle de figurante, elle joue le personnage Betsy dans le feuilleton quotidien \"As the World Turns\" de 1982 à 1984. Les réalisateurs de cette émission aiment particulièrement travailler avec elle car elle peut pleurer à la demande.", "section_level": 2}, {"title": "Révélation et succès (années 1990).", "content": "Après plusieurs films de télévision et de petites apparitions au cinéma, elle joue dans deux films aux côtés de l'acteur Dennis Quaid : la comédie fantastique \"L'Aventure intérieure\" de Joe Dante en 1987, puis le thriller \"Mort à l'arrivée\" de Rocky Morton en 1988. Mais c'est face à Billy Crystal dans la comédie romantique réalisée par Rob Reiner \"Quand Harry rencontre Sally\" qu'elle est pour la première fois saluée par la critique. Le film connait en outre un large succès commercial en 1989 à travers le monde, elle est révélée au grand public. Durant la décennie qui va suivre, la comédienne va exploiter cette image d'une jeune femme pétillante, charmante et incurablement romantique. Dès 1990, elle partage l'affiche de la comédie romantique \"Joe contre le volcan\", de John Patrick Shanley, avec Tom Hanks. Elle retrouve l'acteur en 1993 pour \"Nuits blanches à Seattle\", de Nora Ephron. Un autre succès critique et commercial. Et en 1992, c'est face à Alec Baldwin qu'elle s'aventure dans un registre plus fantastique pour le film \"Le Baiser empoisonné\", de Norman René. Elle tente aussi de s'extirper de ce genre : déjà en faisant partie de la distribution réunie par Oliver Stone en 1991 pour son biopic \"Les Doors\" ; puis en s'aventurant dans le néo-noir et indépendant \"Flesh and Bone\", de Steven Kloves, en 1993. Mais l'accueil mitigé de ces œuvres l'amène à se concentrer sur son registre de prédilection. En 1994, après avoir tenté une variante plus dramatique en jouant une mère de famille alcoolique tentant de trouver l'amour dans \"Pour l'amour d'une femme\", de Luis Mandoki, avec Andy García, elle enchaîne les romances légères : \"L'Amour en équation\", avec Tim Robbins ; en 1995, \"French Kiss\", avec Kevin Kline ; en 1997, \"Addicted to Love\", avec Matthew Broderick. Durant l'été 1996, elle surprend en portant le film de guerre \"Courage Under Fire\" — où elle joue un officier tué au combat, face au respecté acteur dramatique Denzel Washington. Un an auparavant, elle fait partie de la distribution chorale du drame historique \"Le Don du roi\", de Michael Hoffman. En 1997, elle prête sa voix à l'héroine de l'ambitieux film d'animation \"Anastasia\", tout en tournant ses derniers grands succès. En effet, en 1998 sortent d'abord \"La Cité des anges\", de Brad Silberling, avec Nicolas Cage ; puis la comédie dramatique indépendante chorale \"Hollywood Sunrise\", de Anthony Drazan ; et surtout \"Vous avez un mess@ge\", qui reforme une seconde fois le trio gagnant de \"Nuits blanches à Seattle\" : Ryan y retrouve la réalisatrice Nora Ephron et la star Tom Hanks.", "section_level": 2}, {"title": "Échecs et déboires médiatiques (années 2000).", "content": "L'actrice, désormais âgée de 40 ans, tente d'évoluer. En 2000, elle partage ainsi l'affiche de la comédie dramatique \"Raccroche!\", avec Diane Keaton et Lisa Kudrow. Pour ce film réalisé par Diane Keaton elle-même, les trois comédiennes jouent trois sœurs se retrouvant à l'approche du décès de leur père. Les critiques sont cependant très mauvaises. Elle donne également la réplique à la star Russell Crowe pour le thriller d'action \"L'Échange\", de Taylor Hackford. Le film fait davantage parler de lui pour l'idylle entre les deux acteurs, et vient ternir la réputation de l'actrice, alors mariée, et son image d'adorable et malicieuse jeune femme auprès du public américain. Ses films ne rencontreront plus le même succès au box-office depuis lors. En 2001 sort \"Kate et Léopold\", réalisée par James Mangold, qui lui permet de donner la réplique à une autre star d'origine australienne, Hugh Jackman. Un succès très mitigé. C'est pourtant la dernière fois que l'actrice joue l'héroïne romantique légère et attachante. L'année 2003 la voit rompre avec ses canons habituels : elle fait confiance à une cinéaste respectée, Jane Campion, pour la diriger dans le thriller érotique noir \"In the Cut\". Lors de la promotion du film, Ryan s'attire les foudres de la presse britannique avec un comportement jugé comme impoli sur le plateau de télévision de l'émission de Michael Parkinson, ignorant les autres invités et suggérant à Parkinson de mettre un terme à l'interview. Ce nouvel incident compromet sérieusement sa carrière. En 2004, elle connait son premier véritable flop avec la comédie dramatique sportive \"Dans les cordes\", de Charles S. Dutton, où elle joue une puissante femme manager de boxeurs. Après deux ans d'absence, elle revient en 2007 avec \"In the Land of Women\", de Jon Kasdan. S'il s'agit d'une comédie romantique, pour la première fois, l'actrice n'est pas l'héroïne mais la mère de l'une des deux jeunes vedettes du film, incarnée par Kristen Stewart. L'année 2008 marque sa dernière année d'exposition au cinéma : elle s'aventure dans le registre de la satire, aux côtés de William H. Macy pour \"Le Deal\" ; puis elle joue la mère de Colin Hanks dans la comédie romantique criminelle \"Mon espion préféré\", de George Gallo, qui sortira directement en DVD ; et enfin mène la comédie de bande \"The Women\", écrite et réalisée par Diane English. Elle y est entourée des confirmées Annette Bening et Debra Messing, mais aussi de la star montante Eva Mendes. Le long-métrage connait un flop critique et commercial. En 2009, sort discrètement la comédie noire \"Quitte-moi... si tu peux!\", réalisée par Cheryl Hines, et dont Ryan partage l'affiche avec Timothy Hutton. Elle se retire des plateaux suite au tournage de ce film, se contentant d'un très court caméo dans la série télévisée \"Larry et son nombril\".", "section_level": 2}, {"title": "Derrière la caméra (années 2010).", "content": "Notamment en raison de nombreuses opérations de chirurgie esthétique ayant déformé son visage, Meg Ryan déclare en 2008 mettre un terme à sa carrière, indiquant à la presse :. En 2011, sa partenaire de \"Raccroche!\", Lisa Kudrow, la fait apparaitre dans quelques épisodes de sa web-série télévisée comique, \"Web Therapy\". Et en 2013, elle accepte de jouer la narratrice du projet de sitcom \"How I Met Your Dad\", qui ne sera finalement pas commandé en série. En 2015, elle joue la mère de la jeune Kiernan Shipka dans la comédie indépendante pour adolescents, \"Fan Girl\" de Paul Jarrett, qui est diffusée sous forme de téléfilm. La même année, elle dévoile son premier film en tant qu'actrice, réalisatrice et productrice, le drame \"Ithaca\". Elle y dirige son ex-partenaire Tom Hanks, mais également son propre fils, Jack Quaid. Ce dernier est connu pour le rôle de Marvel dans le premier épisode de la saga \"Hunger Games\". Début 2017, elle est annoncée dans une nouvelle série télévisée, la comédie \"Picture Paris\", racontant l'arrivée d'un couple à Paris et ses désillusions concernant la capitale.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Meg Ryan épouse l'acteur Dennis Quaid en 1991 après avoir partagé la vedette avec lui dans deux films. Ils ont un fils, Jack Henry, né le. Le couple divorce le après que Meg eut une relation avec Russell Crowe lors du tournage du film d'action \"L'Échange\". En 2008, elle révèle que Dennis Quaid lui-même a commis de nombreuses infidélités durant leur mariage. Depuis 2008, elle se consacre quasi-exclusivement à l'éducation de ses deux enfants : Jack, le fils qu'elle a eu avec Dennis Quaid, et Daisy True, une petite fille d'origine chinoise qu'elle a adoptée en 2006. En, elle démarre une relation avec le musicien John Mellencamp. En, ils rompent en raison de la distance. Quelques mois plus tard, ils se remettent ensemble puis rompent à nouveau en 2015 avant de se réconcilier en 2017. En, elle confirme ses fiançailles avec Mellencamp. Le, à l'approche de son second mariage, elle met fin à leurs fiançailles. Lors de la campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2016, elle soutient Hillary Clinton.", "section_level": 2}, {"title": "Voix françaises.", "content": "En France, Virginie Ledieu est la voix française régulière de Meg Ryan. Auparavant, l'actrice a été doublée par Martine Irzenski. Au Québec, Meg Ryan est essentiellement doublée par Natalie Hamel-Roy.", "section_level": 1}], "src_summary": "Meg Ryan, née le à Fairfield (Connecticut), est une actrice et productrice américaine. Elle a joué principalement dans des comédies romantiques populaires des années 1990. Dont le film Quand Harry rencontre Sally avec Billy Crystal. ", "tgt_summary": null, "id": 1659833}
{"src_title": "Architecture québécoise", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et débuts de réalisateur.", "content": "Darren Aronofsky est né le dans le quartier de Brooklyn à New York au sein d'une famille juive conservatrice. Il s'intéresse assez vite à l'art et entre à l'université Harvard pour étudier les techniques de réalisation et d'animation. Il y fait la rencontre de Sean Gullette avec qui il tourne son court métrage de fin d'études, \"Supermarket Sweep\". Le premier long métrage de Darren Aronofsky, \"Pi\", est tourné en novembre 1997. Le film a été entièrement financé par des donations de, faites par ses amis et sa famille. En retour, il leur promet à chacun si le film réussit à gagner de l'argent. Il produit finalement son film avec un budget total de dollars, et le présente en avant-première au festival du film de Sundance, en 1998. Il remporte le prix du meilleur réalisateur. Juste après, Artisan Entertainment achète les droits de diffusion du film pour un million de dollars. Le film sortira plus tard en salle la même année. Acclamé par la critique, il engendrera un total de dollars de recettes au box-office.", "section_level": 2}, {"title": "Consécration (années 2000).", "content": "Il enchaîne ensuite avec \"Requiem for a Dream\", sorti en 2000 : un film choc sur l'addiction sous toutes ses formes, montrant la décadence infernale d'un quatuor noyant son quotidien dans des visions faussées du paradis et de la célébrité, avec Jared Leto, Jennifer Connelly, Ellen Burstyn et Marlon Wayans. Ce film est tiré du roman éponyme de Hubert Selby. Aronofsky a travaillé, à quelques différences près, avec la même équipe technique que pour\" Pi\", et ce, pendant 3 ans. Il reçoit un budget de dollars pour réaliser le film, qui sort en octobre 2000 et engendre dollars de recettes dans le monde entier. Darren Aronofsky est acclamé par la critique pour son style de réalisation, et est nommé pour le prix du meilleur réalisateur pour les Indépendant Spirit Award. Le film lui-même est nommé pour cinq prix au total, il en gagne deux, celui de meilleure actrice pour Ellen Burstyn, et celui de la meilleure photographie. La bande-son marquante de \"Requiem for a Dream \"entrainera la collaboration de Darren Aronofsky et de Clint Mansell pour tous les prochains films du réalisateur. En avril 2001, Aronofsky entame des négociations avec Warner Bros et Village Roadshow pour réaliser un film de science-fiction, avec Brad Pitt dans le rôle principal. En juin 2001, l'actrice Cate Blanchett est annoncée comme faisant partie du casting. Aronofsky souhaite garder le nom du film secret, il le nomme donc provisoirement \"The Last Man\". La production est finalement reportée à octobre 2002 car Cate Blanchett est censé accoucher en décembre 2001. Le film est maintenant officiellement nommé \"The Fountain, \"il a un budget de 70 millions de dollars, co-financé par Warner Bros et New Regency, qui remplace Village Roadshow. Brad Pitt quitte finalement le projet sept semaines avant le premier jour de tournage, stoppant net la production. En février 2004, Warner Bros relance le projet mais cette fois-ci avec un budget de 35 millions de dollars, et avec Hugh Jackman dans le rôle principal. En août, l'actrice Rachel Weisz, à ce moment la femme d'Aronofsky, est choisie pour remplacer Cate Blanchett. Le film sort finalement le 22 novembre 2006, la veille des vacances de Thanksgiving. Il raconte l'histoire de Tommy (Hugh Jackman), un scientifique fou amoureux de sa femme, Izzy (Rachel Weisz) qui est atteinte d'un cancer incurable. Tommy passe ses journées à essayer de trouver un moyen de guérir sa femme, négligeant l'attention qu'il est censé lui porter. Izzy, de son côté, commence l'écriture d'un livre sur la quête de l'immortalité. Le public et la critique sont extrêmement divisés par rapport au film. En fin de compte, \"The Fountain\" aura rapporté de dollars au box-office mondial. En janvier 2008, il commence le tournage de \"The Wrestler\". Bien que Nicolas Cage ait un temps été envisagé pour le rôle principal, c'est finalement Mickey Rourke qui est choisi par Aronofsky. Ce film marque ainsi le retour de Mickey Rourke, après plusieurs années passées loin des écrans de cinéma. \"The Wrestler\" sort le 17 décembre 2008 aux États-Unis et le 18 février 2009 en France. Le film est très bien accueilli par la critique, remportant plusieurs récompenses dont le Lion d'or à la Mostra de Venise. Le film a également reçu deux nominations aux Oscars : Meilleure actrice dans un second rôle et Meilleur acteur.", "section_level": 2}, {"title": "Passage aux blockbusters (années 2010).", "content": "Darren Aronofsky est un temps pressenti pour réaliser \"RoboCop\", le remake du film de Paul Verhoeven, mais à la suite de la grave crise financière du studio MGM, le projet est momentanément abandonné, le film sera finalement réalisé par José Padilha. En 2010, il sort plutôt un film à moyen budget, \"Black Swan\" avec Natalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis, Barbara Hershey et Winona Ryder, qui connaît lui aussi un grand succès et gagne de nombreux prix, notamment l'Oscar 2011 de la meilleure actrice pour Natalie Portman et le Prix Marcello-Mastroianni à la Mostra de Venise pour Mila Kunis. En 2014 (après avoir décliné la réalisation de \"\"), il réalise la fresque biblique \"Noé\" avec Russell Crowe, Jennifer Connelly, Anthony Hopkins, Douglas Booth, Logan Lerman et Emma Watson. Le film est un très gros succès au box-office, moins du point de vue de la critique. Il préside le jury de la de la Mostra de Venise du 31 août au 10 septembre 2011, mais aussi celui de la Berlinale en février 2015.", "section_level": 2}, {"title": "Filmographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Scénariste.", "content": "Darren Aronofsky est scénariste de la plupart de ses réalisations (sauf \"The Wrestler\" et \"Black Swan\"). Il a également écrit le scénario du film \"Abîmes\" (\"Below\"), réalisé par David Twohy. En octobre 2011 sort en France un album, \"Noé\", paru aux éditions Le Lombard, coscénarisé par Darren Aronofsky.", "section_level": 2}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Accueil critique.", "content": "Les critiques françaises sont extraites du site Allociné. Les critiques américaines sont issues du site Rotten Tomatoes.", "section_level": 2}], "src_summary": "Darren Aronofsky, né le à Brooklyn (New York), est un réalisateur américain. Il travaille aussi en tant que scénariste et producteur.", "tgt_summary": null, "id": 2228946}
{"src_title": "Château d'Ivry-la-Bataille", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Construction.", "content": "Un camp d'étape pour une légion (pour, muletiers compris, sans compter l'état-major) a une forme rectangulaire de 655 sur 610 mètres de côté environ, soit une superficie de 40 hectares (Faux-Vésigneul dans la Marne + Jules César BG2). Un camp d'hivernage ou permanent serait deux fois plus grand.", "section_level": 1}, {"title": "Choix du site.", "content": "Pour des raisons tactiques, le lieu est de préférence choisi en hauteur. Mais les critères essentiels sont : Il est préférable d'être à proximité d'un bois pour construire le camp. Mais on en connaît où tout est en pierre sèche.", "section_level": 2}, {"title": "Plan.", "content": "Le principe est toujours le même, ce qui permet une construction très rapide, même si l'on retrouve rarement deux camps identiques. Le tribun et les centurions chargés de l'établissement du camp arpentent le terrain et fixent l'emplacement du \"prætorium\" (la tente du général), carré de 60 mètres de côté. Le drapeau blanc planté à cet endroit sert de repère autour duquel s'organise tout le camp : voies, tentes, \"forum\" et enceinte. Derrière l'enceinte, un dégagement de l'ordre de 18 mètres (60 pieds selon le Pseudo-Hygin) est laissé libre afin de permettre des mouvements des unités, et mettre les premières rangées de tentes à l'abri des projectiles adverses. Deux voies principales, la \"via principalis\" et le \"decumanus\", se coupent à angle droit devant le \"prætorium\". Si le nombre de légions que le camp abrite est plus élevé, une \"via quintana\" parallèle à la \"via principalis\" est aussi tracée. Dans les camps d'hiver ou permanents, les troupes d'élites campent de part et d'autre du \"prætorium\", formées de fantassins et de cavaliers qui logent dans de longs baraquements rectangulaires divisés en dix chambrées, accueillant huit soldats chacune. Toute une centurie loge dans un baraquement, constitué d'une succession de doubles-pièces. La première sert de vestiaire aux soldats pour entreposer leurs armes et autres effets personnels encombrants. La deuxième est la chambrée proprement dite, avec une cheminée et des châlits superposés pour coucher les huit hommes du contubernium, placés sous la surveillance d'un chef de chambrée. Chaque chambrée se compose d'une chambre précédée d'une antichambre au sol de terre battue. Les \"valetudinaria\" sont des zones médicales incorporées au camp à partir de la professionnalisation des armées d'Auguste au moins, et sont les versions militaires des \"aesculapia\".", "section_level": 2}, {"title": "Déroulement de la construction.", "content": "Les soldats ne commencent à aménager le camp que lorsque le plan est entièrement matérialisé au sol par des fanions de couleur. Le fossé est creusé de façon qu'un talus soit formé (\"agger\"). Il est stabilisé par des mottes de gazon. L’infanterie lourde creuse (), pendant que les troupes légères et la cavalerie montent la garde entre l'ennemi et le camp. Ces gardes débroussaillent également le glacis, de façon à empêcher une approche masquée de l’ennemi. Les branchages sont utilisés pour en faire des \"cervis\", des pieux d’arrêt disposés sur le glacis, le fossé ou le talus. Seul le train de bagages entre alors que le fossé n'est pas creusé ; puis au fur et à mesure, l'infanterie lourde entre, suivie de la cavalerie lorsque la palissade (\"vallum\") côté ennemi est posée. Ceci est le discours classique. Un scénario plus proche de l'archéologie et des textes voudrait que chaque soir, les troupes répètent la manœuvre d'urgence. La colonne (\"agmen\") se divise en deux colonnes qui s'écartent en forme de rectangle (\"agmen quadrata\"). Le convoi des mules entre dans le rectangle et l'arrière-garde prend position en ligne sur le dernier côté. Une fois immobilisées et les alignements rectifiés, les troupes passent au travail de retranchement, pendant que les muletiers installent les tentes. Cela se comprend à deux indices : les côtés des camps sont en général droits, mais leurs angles sont toujours approximatifs. Leur périmètre, et souvent chaque côté, est un multiple de, qui doit être une longueur de manipule. Michel Laforgue signale deux exceptions en France où ces sont remplacés par : Alise-Sainte-Reine (21) et Folleville (80). Les mesures que Karl Gutmann a pu effectuer des fondations du fort romain Larga dans le sud de l'Alsace font état de 80 m.", "section_level": 2}, {"title": "L'enceinte.", "content": "Même pour une seule nuit, celle-ci est toujours construite, au prix d'une à deux heures de travail. Un fossé de coupe triangulaire est creusé tout autour, de profondeur et largeur variables. La terre est rejetée vers l'intérieur du camp et augmentée de matériaux rapportés (mottes de gazon, pierres, etc.) de façon à former un talus (\"agger\") de 6 m environ à la base et de 3 m d'élévation par rapport au fond du fossé. Cette digue, dont le sommet formant un chemin de ronde est assez large pour laisser passer plusieurs hommes de front, est ou non couronnée d'une palissade (\"vallum\"), formée de pieux portés par les légionnaires. Ces pieux sont hauts d’environ, et pointus aux deux bouts (pour faciliter l’enfoncement et pour améliorer l’aspect défensif). Enfoncés de trente cm, ils rehaussent encore l’escarpe (soit un total d'environ ). Les angles du camp sont toujours arrondis, pour que chaque défenseur n'ait qu'un petit angle à surveiller. Le plan en carte à jouer qui en résulte est caractéristique de l'armée romaine. Les portes sont de simples interruptions de l'enceinte, en nombre variable, classiquement quatre. En avant de l'ouverture, un fossé et un talus protègent le passage contre une irruption de la cavalerie adverse, en brisant son élan. La chicane peut avoir différentes formes : clé = \"clavicula\" ; écriteau = titulus, souvent corrigé en \"tutulus\". En fonction de la menace, on peut ajouter les jours suivants des tours de bois sur la digue, en commençant par les angles et les portes, un parapet, des créneaux, et même envisager des vantaux aux portes, maintenus entre les tours.", "section_level": 2}, {"title": "Défense du camp.", "content": "Le plan à périmètre réduit permet de n’occuper qu’une faible partie de la légion à la garde : pour un périmètre de, avec un garde tous les, seuls sont tenus éveillés (plus les postes aux entrées et les rondes) soit moins d’un trentième de la troupe. La légion qui repart le lendemain est donc fraîche et dispose, ayant bénéficié d’un sommeil tranquille. On sait par Pseudo-Hygin (\"De munitionibus castrorum\") qu'un légionnaire sur cinq était d'astreinte de nuit. Même s'il n'avait de service effectif que pendant une seule veille (un quart de la nuit), cela représente 5 % de l'effectif à monter la garde.", "section_level": 1}, {"title": "Organisation de la garde.", "content": "Les \"velites\" (troupes légères sous la République) formaient des avant-postes en dehors du camp, près des portes dont ils assuraient la garde. Chaque sentinelle désignée par un sous-officier de son manipule se voit remettre par un tribun une tablette de terre cuite (\"tessera\") portant un signe inscrit. Au cours de la nuit, quatre cavaliers effectuent ensemble quatre rondes. Au début de chaque tour de veille, le clairon sonne, et les rondes commencent. Les cavaliers demandent à chaque sentinelle sa \"tessera\". Lorsqu'une sentinelle est endormie ou a déserté son poste, la chose est constatée et la ronde continue. Les \"tesseræ\" sont portées le matin au tribun, qui retrouve le coupable, immédiatement condamné à mort et exécuté par lapidation.", "section_level": 2}, {"title": "En cas d’attaque.", "content": "Tous les, des postes d’hommes dormant en armes sont prêts à intervenir. Le plan immuable permet, en cas d’attaque, qui ne se fait jamais totalement par surprise, à cause du glacis débroussaillé d’au moins, à tous les légionnaires de se porter au point prévu sans attendre un ordre, selon le plan et les exercices répétés. Cette disposition permet de repousser une attaque soudaine et limitée. En cas d’attaque en force, le faible périmètre () permet d’aligner trois hommes au mètre, et en faisant entrer l’infanterie légère, de conserver en réserve pour renforcer tel ou tel point en difficulté. Ces effectifs sont là aussi rapidement en place, la disposition du camp et la place de chacun étant connue à l’avance, un ordre n’ayant pas besoin d’être expliqué. Dans toute l’histoire de Rome, aucun camp défendu par sa légion entière n’a été pris, par attaque de jour ou de nuit, par surprise ou en règle.", "section_level": 2}, {"title": "Canabae..", "content": "Les canabae ou cabanæ sont des espaces situés à l'extérieur des camps romains qui accueillent une population civile vivant de ses échanges avec l'armée. Les légions romaines en campagne drainent dans leur sillage un nombre de civils : marchands qui vendent matériel et commodités aux soldats mais qui peuvent aussi leur acheter du butin ou des esclaves, artisans, prêtres officieux, indigents, prostituées et concubines. Lorsqu'un camp provisoire ou permanent est établi, les civils y sont interdits et ils s'installent à l'extérieur, souvent directement en contact avec le fossé.", "section_level": 1}, {"title": "Base de départ.", "content": "De tels camps peuvent tout à fait servir de base à une sortie armée pour combattre l’ennemi, la légion ayant alors un point de repli sûr. Des effectifs de garde importants sont laissés, à la fois pour garder le camp et les bagages. L’avantage, même à effectifs réduits, est que la légion est \"expedita\" : débarrassée de son barda (en marche, elle est \"impedita\", embarrassée par les \"impedimenta\" : bagage personnel de chaque légionnaire, mules et muletiers portant les tentes, les meules, l'artillerie, l'argent, plus le butin et les otages éventuels, etc.)", "section_level": 1}, {"title": "Camps semi-permanents ou permanents.", "content": "Le plan est identique, avec une muraille en pierre et un fossé un peu plus profond. Pour l'ensemble de l'enceinte, quatre tours de garde sont prévues. De nombreuses villes tirent leur origine, voire leur nom, de ces camps romains, principalement dans les anciennes provinces frontières de l'Empire, où étaient établis les forts les plus importants : Castres ou Strasbourg en France ; Barcelone ou Tarragone en Espagne ; Chester, Lancaster, Lincoln ou Manchester en Angleterre ; Cologne, Bonn ou Mayence en Allemagne ; Nimègue aux Pays-Bas ; etc.", "section_level": 1}, {"title": "Le \"castrum\" au Haut Moyen Âge.", "content": "Les peuples germaniques installés en Occident édifient des \"castra\" sur ce modèle, prenant appui sur des zones élevées dans le paysage (les mottes castrales). On en trouve en Aquitanique lors de l'établissement de la patrie gothique, dans la plaine du Forez traversée par la Loire, jusqu'aux plaines de Grande-Pologne dans lesquelles les Polanes s'organisent au. Le terme \"castrum\" s'applique également aux villages plus ou moins fortifiés établis sur des hauteurs d'accès difficile, autour d'un \"castellum\", château de construction assez sommaire : la plupart des châteaux dits « cathares » de l'Aude, de l'Ariège, de l'Hérault, des Pyrénées-Orientales, étaient des \"castra\", d'origine très ancienne et sans rapport avec la religion cathare. Leur situation était leur principale défense, les maisons étaient construites en pierres sèches prises sur place, certaines façades aveugles formant rempart et des murs assuraient une protection minimale. Hormis une barbacane devant la porte principale, il n'y avait généralement aucun autre système défensif. Leur position escarpée interdisait souvent l'emploi d'armes balistiques comme catapultes et trébuchets (à quelques exceptions comme Minerve ou Montségur). Les \"castra\" capitulèrent surtout après de longs sièges où les vivres et surtout l'eau finirent par manquer. Les habitations disparurent après la conquête française et les châteaux furent reconstruits, ou tombèrent totalement en ruine. Les \"castra\" de plaine, ou du moins élevés sur des collines de moindre hauteur, évoluèrent en villages de type classique, une église remplaçant le \"castellum\" central, comme à Fanjeaux..", "section_level": 1}, {"title": "Références.", "content": "Gelot (Alain), Le camp légionnaire de Faux-Vésigneul, au lieu-dit « le Champ Gabriel » (Marne), et la route d'Agrippa, Études Marnaises,, 2004,", "section_level": 1}], "src_summary": "Un camp romain est une installation, durable ou provisoire, construite par les armées romaines pour protéger leur cantonnement. Contrairement à toutes les armées antiques, lorsque les légions de la Rome antique en campagne quittent la zone totalement sûre, elles construisent chaque soir un camp fortifié (\"castrum\" en latin, pluriel : \"castra\"). Cette habitude est très ancienne, et remonte peut-être aux réformes de Camille (Marius a plus tard codifié ces habitudes).", "tgt_summary": null, "id": 1782277}
{"src_title": "Le Reclus du manoir McPicsou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Création et différentes dénominations.", "content": "Le d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le et le, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le, et le d’infanterie légère.", "section_level": 1}, {"title": "Colonels/Chef de brigade.", "content": "Colonels tués et blessés en commandant le d'infanterie :", "section_level": 1}, {"title": "Historique des garnisons, campagnes et batailles.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Royal Deux-Ponts puis RI (1757-1803).", "content": "Aux termes d’un accord conclu entre Louis XV et Christian IV, signé le, le duc de Zweibrücken (Christian IV) s’engage à lever un « corps de deux mille hommes d’infanterie », contrepartie d’une rente annuelle de florins. Dix mois plus tard, l’ordonnance royale du officialise la création d’un « régiment d’infanterie allemande », sous la dénomination de Royal-Deux-Ponts, avec effet au.", "section_level": 2}, {"title": "Guerre d'indépendance des États-Unis.", "content": "Le, il est désigné pour faire partie du corps expéditionnaire de six mille hommes qui, sous les ordres du comte de Rochambeau, a mission de venir en aide aux Américains qui luttent pour leur indépendance. Le, il s’embarque à Brest pour arriver trois mois plus tard à Newport, au nord de New York. Commandé par le comte de Forbach des Deux-Ponts, le régiment est composé à 60 % de sujets allemands et à 40 % d’Alsaciens-Lorrains. Dans la nuit du 14 au, les grenadiers du Royal-Deux-Ponts jouent un rôle déterminant dans la conquête de la redoute 9, clé de voûte du système défensif anglais de Yorktown (Virginie). La capitulation est signée le. Acteur décisif de la bataille, le régiment quitte les États-Unis en juillet 1783.", "section_level": 3}, {"title": "Historique du léger (1796-1814 et 1840-1855).", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Guerres de la Révolution et de l’Empire.", "content": "Grande Armée :", "section_level": 3}, {"title": "Historique du RI.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Second Empire.", "content": "Le décret du 24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. A cet effet le 24e régiment d'infanterie légère prend le numéro 99 et devient le 99e régiment d'infanterie de ligne. Garnisons : Saint-Malo, Laval et Saint-Brieuc. Garnison à Vienne (1865-1870)", "section_level": 3}, {"title": "De 1871 à 1914.", "content": "Garnisons :", "section_level": 2}, {"title": "Première Guerre mondiale.", "content": "En 1914 casernement : Vienne, brigade d'infanterie ; d'infanterie ; d'armée.", "section_level": 2}, {"title": "Entre-deux guerres.", "content": "Après la guerre le régiment rejoint ses casernes de Lyon et Sathonay-Camp.. En 1927, le devient régiment d'infanterie alpine (RIA). En mars 1939, sous les ordres du colonel Lacaze, le fait partie de la DIA (division d'infanterie alpine), en couverture face à l’Italie. Il rejoint la Maurienne le 13 avril 1939, où les sections d'éclaireurs-skieurs du régiment étaient déjà présentes.", "section_level": 2}, {"title": "Seconde Guerre mondiale.", "content": "À la mobilisation, les réservistes du centre mobilisateur 142 rejoignent le régiment en Savoie. En Alsace du Nord de à début, puis au repos dans la région de Poligny (Jura), il se retrouve sur le Chemin des Dames à partir du, vingt-trois ans après ses anciens. Le régiment est dissous en juillet 1940, après l'armistice. Les personnels d'active rejoignent le d'infanterie alpine de l'armée d'armistice. Un certain nombre d'anciens combattants du participent à la Résistance. Le, les résistants de l'Ain, du Haut-Jura, de la Loire et du Rhône, dont les départements ont été libérés, rejoignent une nouvelle unité, la, affectée au front des Alpes ( puis d'infanterie alpine). D'autres volontaires rejoignent l'unité qui est finalement formée du AS de l'Ain, du FTP de l'Ain, du AS de la Loire, du AS de l'Ain (renforcé de la ) et du FTP du Rhône (renforcé par le FTP de la Loire). Cette demi-brigade est renommée le. C'est pourquoi l'inscription est inscrite sur le drapeau du régiment. Le régiment participe à la reconquête du col de Larche (22-).", "section_level": 2}, {"title": "De 1945 à nos jours.", "content": "De 1945 à 1968, son existence est pleine d’incertitudes. Tantôt régiment, tantôt bataillon, il fournit en l’essentiel des effectifs du BCP, nouvellement créé pour la campagne de Tunisie. En, il met sur pied un bataillon de marche, le BMIA, qui part aussitôt en Algérie. En août et, ce dernier effectue un court séjour au Maroc. Le octobre, il prend l’appellation BCA. Cette dernière date marque la fin de la présence du numéro 99 en Afrique du Nord. Dès lors, le « neuf-neuf » de métropole voit son activité réduite à l’instruction des recrues pour l’Algérie et au soutien de la région militaire. Le, il change une dernière fois de nom pour redevenir le d’infanterie ( RI). Il perd son rattachement aux troupes de montagne. En 1978, il met sur pied un régiment de réserve, le d’infanterie. De 1982 à 1986, il fournit plusieurs détachements pour le Liban. La Bosnie, en 1992-93, et en 93 -94 constitue son dernier théâtre d’opérations.il participe par le biais de la 4ième compagnie à un séjour de 4 mois en Nouvelle Calédonie. Ce régiment était composé de 4 compagnies de combat sur VAB d'une compagnie d'éclairage et d'appui, d'une compagnie de commandement et de service et d'une compagnie d'instruction Le régiment est dissous fin mai 1997, dans le cadre de la réduction du format de l’armée de terre et de la professionnalisation de l'armée de terre. Le, le RI, appelé « neufneuf», ou encore « régiment de Lyon », disparaissait de l’ordre de bataille d’armée de terre, après 240 années d’existence. De la royauté à la cinquième république, du Royal-Deux-Ponts au RI, il avait combattu en Europe, aux États-Unis, en Afrique du Nord, au Mexique, participé aux deux guerres mondiales et assuré des missions de sécurité au Liban et en Nouvelle-Calédonie. Basé à Lyon pendant une longue période, il a inclus dans sa Musique militaire un gros pourcentage de bons musiciens issus des Ecoles et Conservatoires régionaux. dans la coutûme des musiques de la Flotte, de la Garde Républicaine, ou de l'Air. Il a envoyé sa \"Musique du 99\"\" lors de nombreux évènements culturels ou sportifs quand on lui a demandé sa présence sonore, tout comme pour les prises d'armes anniversaires annuelles, avec les Officiels et Anciens combattants. Au cours de l'été 2019, le groupement de recrutement et de sélection Sud-Est (GRS SE) prend l'appellation de groupement de recrutement et de sélection Sud-Est - régiment d'infanterie.", "section_level": 2}, {"title": "Drapeau.", "content": "\"Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes:\"", "section_level": 1}, {"title": "Décorations.", "content": "\"Sa cravate est décorée de la Croix de la Légion d’honneur en 1862 pour la prise d'un étendard ennemi au combat d'Aculcingo, au Mexique, puis de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée(Deux palmes).\" \"La fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.\"", "section_level": 1}, {"title": "Devise.", "content": "Ne Pas Subir Devise du capitaine Philippe EPAUD, commandant la 2Cie CRI de 1993 à 1995.Le fanion de cette compagnie, récupéré lors de la campagne de France par un officier allemand sur le corps de son gardien sous-officier mort pour la France, a été remis au régiment par les descendants de la famille en 1977. Ce geste de grande noblesse prouve qu'au-delà des combats, les symboles d'appartenance à la famille des combattants demeurent.", "section_level": 1}, {"title": "Refrain.", "content": "Au vieux 99, au vieux 99, tire au cul tu seras bien vu, tire au flanc tu seras content.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le d'infanterie ( RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française, à double héritage, créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Deux-Ponts, un régiment français d'Ancien Régime, et du d'infanterie légère créé à partir de la légère de deuxième formation. ", "tgt_summary": null, "id": 2021289}
{"src_title": "Cuivré mauvin", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines.", "content": "Arrière-arrière-petit-fils de Charlemagne et petit-fils du roi Louis II de Germanie, Arnulf est le fils du roi franc Carloman et de sa concubine Liutswinde († v. 891). De ce fait, il porte un nom carolingien réservé aux fils illégitimes. Selon les chroniques de Réginon de Prüm et de Notker le Bègue, sa mère était de noblesse bavaroise ; ainsi elle sera éventuellement apparentée au margrave Léopold. À partir de 856, Carloman gouverna les marquisats orientaux de Bavière, mandaté par son père Louis II. Vers l'an 861, Carloman se détourna de sa maîtresse pour épouser une fille d'Ernest, comte dans le Nordgau bavarois. En même temps, il s'insurge contre l'autorité du son père ; après une phase de réconciliation à partir de 865, il devient roi de Bavière à la mort de Louis en 876. Malgré sa naissance hors mariage, Arnulf se vit assigné par son père Carloman, en 876, les marches bavaroises de Pannonie et de Carantanie (la future Carinthie) avec sa résidence au château de Moosburg.", "section_level": 2}, {"title": "Roi de Germanie.", "content": "La mort du roi Louis II de Germanie, après cinquante ans de règne, a enclenché une succession rapide de ses fils dans la Francie orientale : Carloman et son frère cadet Louis le Jeune moururent en 880 et 882 respectivement ; les fils de Louis le Jeune étaient décédés quelques années auparavant déjà. De ce fait, le plus jeune fils Charles le Gros, pour une courte période, a été en mesure d'établir son règne sur tous les royaumes francs. Néanmoins, dans les années suivantes, il est apparu assez incapable de restaurer ordre, paix et justice dans son royaume, peut-être par une santé mentale défaillante. Les nobles germaniques ont critiqué ses longs séjours en Francie occidentale et en Italie. En même temps, les Vikings envahissent la Francie et l'empereur reste indécis sur l'action. Le mariage de Charles avec Richarde de Souabe resta sans enfants. En, Charles le Gros a adopté Louis âgé de six ans, le fils du défunt roi Boson de Provence. Son règne était de plus en plus affecté par la maladie et la sénilité. Le, au cours d'une diète que Charles avait réunie pour la Saint-Martin à Tribur, non loin de Mayence, Arnulf mène une révolte de nobles qui boycottaient la suprématie de l'empereur. Réunis en assemblée à Forchheim en décembre, les grands des Alamans, des Bavarii, des Francs rhénans, des Saxons et des Thuringes élisent Arnulf disposant d'une flatteuse réputation militaire roi de Francie orientale. Peu après, le, Charles le Gros mourut abandonné et sans héritier légitime au château royal de Neudingen en Souabe. En Francie occidentale, le comte Eudes de Paris, auquel Charles avait conféré des \"honores\", monte au pouvoir et en Italie, le marquis Bérenger de Frioul fut élu roi des Lombards à Pavie – Arnulf n'a soulevé aucune objection limitant les exigences de la dynastie carolingienne en fait sur le royaume oriental. De plus, les nobles de Lotharingie choisissent le roi comme souverain au printemps 888 Arnulf, arrivé au pouvoir suite à une révolte, ne pouvait pas compter uniquement sur son ascendance de la dynastie carolingienne. Pour s'imposer, il devait chercher à collaborer de manière partenariale avec les autres souverains de son royaume, tels que le margrave bavarois Léopold qui lui a succédé en Pannonie et en Carantanie. Il assistait également Eudes de Paris pour obtenir le soutien de l'ensemble des grands de Francie occidentale, officialisé par un second couronnement à Reims le, à l'aide du matériel (manteau, couronne, sceptre) envoyé par Arnulf. Beaucoup d'autres bénéficiaires, tels que des souverains séculiers comme beaucoup de diocèses, chapitres et monastères (Saint-Gall, Reichenau, Fulda, Lorsch, Metten, Corvey, Gandersheim, Prüm, Saint-Maximin de Trèves, Saint-Arnould à Metz, Ötting et Kremsmünster), sont attestés par des chartes royales. Les chapelains d'Arnulf ont été, entre autres, l'évêque Salomon III de Constance, abbé de Saint-Gall, et l'archevêque Hatton de Mayence. En Franconie, il s'appuyait sur la dynastie des Conradiens qui, avec son aide, combattirent l'influence de la maison de Babenberg (Popponides) dans leurs terres. En 892, il fit du comte conradien Rudolf l'évêque de Wurtzbourg. Sous le gouvernement d'Arnulf, la Bavière, le pays de son père, est devenue la deuxième région du centre de la Francie orientale, à côté de la Franconie rhénane. Les chroniqueurs des \"Annales de Fulda\" ont critiqué le fait que le roi fit plusieurs séjours à Ratisbonne, au lieu de se rendre d'un palais à l'autre.", "section_level": 2}, {"title": "Campagnes.", "content": "Au, les royaumes francs connaissent de nombreux raids vikings ; l'empereur Charles le Gros semblait impuissante contre les attaques et au siège de Paris en mai 887 avait procédé au paiement d'une somme importante afin d'inciter les intrus à se retirer – un acte qui contribua de manière significative à discréditer la dynastie carolingienne. En été de l'année 891, Arnulf fait campagne contre les Vikings : il se rendit d'abord à Arras et ensuite à Louvain où il combat victorieusement les Vikings sur les rives de la Dyle en octobre. Les incursions ont alors été réorientées sur la Francie occidentale et Arnulf a pu renforcer sa domination sur la Germanie. En à la tête d'une grande armée composée de Franconiens, d'Alamans et de Bavarois, il mène une expédition victorieuse en Grande-Moravie. La dynastie moravienne des Mojmirides avait conclu la paix avec la Francie orientale en 974 et Arnulf avait initialement gardé de bonnes relations avec le prince Svatopluk (\"Zwentibald\"). Toutefois, après sa victoire sur les Vikings, il a pour objectif de renforcer sa position dans l'Est. Il fait ensuite appel aux Magyars en Pannonie pour envahir la principauté de Moravie, qui disparaît dans les années qui suivent la mort de Svatopluk en 894. Le roi a fait seulement un bref séjour dans le duché de Saxe en 889, pour combattre la confédération tribale slave des Abodrites à la frontière orientale. Néanmoins, les nobles saxons, notamment la dynastie des Ottoniens (Ludolphides), acceptèrent d'être menés par lui. Le comte Otton l'Illustre commençait à occuper une position leader à long terme. Au printemps 897 Zwentibold, le fils illégitime d'Arnulf que lui avait donné sa concubine Winburge, épousa Oda, une fille d'Otton. Toutefois, les relations entre Arnulf et Otto viennent de se tendre compte tenu des rivalités du souverain saxon avec la dynastie des Conradiens en Franconie. Le territoire de Lotharingie, fragmenté en petites seigneuries, avait été pleinement absorbée par la Francie orientale sous le roi Louis III suite au traité de Ribemont conclu en 880. Après la chute de son successeur Charles le Gros en 887, le roi Rodolphe de Bourgogne fit valoir ses droits sur la Lotharingie, mais son ambition est contestée par Arnulf, qui a repoussé ses forces en Alsace. Lors de la diète de Worms en, il nomma son fils Zwentibold « roi de Lotharingie » en renouant avec la tradition de l'ancienne Francie médiane (\"regnum Lotharii\").", "section_level": 2}, {"title": "Empereur d'Occident.", "content": "En Italie, dès 888, les dynasties franques des Unrochides et des Widonides ont lutté parmi eux-mêmes et contre les Carolingiens pour le pouvoir. Le marquis Bérenger de Frioul fut élu « roi des Lombards » à Pavie le. Au moment où Arnulf se présenta à nouveau avec une armée, Bérenger se soumit à son sceptre ; toutefois, il fut vaincu dès l'année suivante par son compétiteur le duc Guy III de Spolète (\"Wido\"). Ce dernier est élu roi à son tour le et couronné empereur par le pape, avec son fils Lambert. Dès 890, le pape Étienne V dont la confiance envers Guy de Spolète s'est estompée fait appel à Arnulf. Toutefois, ce n'est qu'à partir de 893 que la conquête de l'Italie et le rétablissement de l'Empire carolingien deviennent son objectif. Au début de 894, il s'impose en Italie du Nord et mène l'assaut contre Bergame et Pavie. Au retour de cette expédition au début de, à l'assemblée générale tenue au palais de Tribur, le roi de Germanie paraît prépondérant. Peu après à l'assemblée de Worms en, il fait figure d'arbitre de l'Occident et soutient son jeune cousin Charles le Simple comme héritier de Louis II \"le Bègue\". L'année suivante, la situation s'étant dégradée en Francie occidentale, il arbitre en faveur du roi Eudes de France qui se présente devant lui avec des présents, contre le parti qui soutient son cousin qui n'a pas fait le déplacement. Après la mort de Guy de Spolète en, Arnulf se rend à Rome, où le pape Formose le couronne empereur d'Occident le puis il se fait reconnaître à Pavie en 897 comme roi d'Italie. Au cours d'une campagne en Italie contre Lambert de Spolète, fils de, il est victime d'une attaque cérébrale qui l'oblige à rentrer en Bavière en 897. Ayant cessé de gouverner dans les faits à partir de cette date, il meurt à Ratisbonne le. Son successeur est son fils, le dernier des Carolingiens en Germanie.", "section_level": 2}, {"title": "Union et descendance.", "content": "Arnulf épouse Oda dont il a un fils : De sa maîtresse Winburge, il a un autre fils : d'une autre maîtresse nommée Ellinrat, il a eu une fille homonyme. D'une autre maîtresse, il a un autre fils :", "section_level": 1}], "src_summary": "Arnulf de Carinthie (en ), né vers 850 et mort le à Ratisbonne, est un monarque carolingien qui fut roi de Francie orientale de 887 et empereur d'Occident de 896 à sa mort. ", "tgt_summary": null, "id": 2405405}
{"src_title": "Henri de Talleyrand-Périgord", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Jeunesse et formation.", "content": "Né le à Thouars, Philippe Katerine grandit à Chantonnay en Vendée, dans une famille catholique et traditionnelle. Il s'intéresse très tôt aux arts et plus particulièrement à la musique. Jouant en dilettante dans des groupes d'influence anglo-saxonne pendant son adolescence, Katerine pratique également le basket-ball à haut niveau. Il se découvre une passion pour la composition après l'achat d'un magnétophone quatre pistes. Il commence à enregistrer des chansons dans sa chambre tout en exerçant une activité professionnelle. Ses proches l'encouragent à faire connaître son travail. Il suit des études d'arts plastiques à l'Université Rennes 2 dans le milieu des années 1980 après avoir obtenu son baccalauréat.", "section_level": 2}, {"title": "Succès comme auteur-compositeur-chanteur (années 1990).", "content": "En, Philippe Katerine entame sa carrière. En 1992, il sort \"Les Mariages chinois\", un premier album réédité avec un titre supplémentaire, sous le titre \"Les Mariages chinois et la Relecture\". Angoissé et très peu sûr de son travail, Katerine compose et enregistre presque tout seul chez lui. En 1994, il sort l'album \"L'Éducation anglaise\" sur lequel sa sœur (sous le pseudonyme de Bruno) et sa compagne Anne assurent le chant. Il commence à être reconnu, hors du circuit commercial. En 1995, il travaille sur son troisième album et connaît une évolution importante durant un an. Il s'ouvre à d'autres musiciens et chante lui-même ses textes. L'album \"Mes mauvaises fréquentations\" sort en 1996 et prend une dimension plus importante grâce à une orchestration plus riche et plusieurs voix. L'album, qui est très bien accueilli par le public et la critique, est suivi d'une tournée. Il travaille cette année-là aussi sur l'album de Mercedes Audras qui sortira en 1996 et dont il est, pour la première fois, réalisateur. En 1997, il compose un album pour deux chanteuses anglo-japonaises, les Sœurs Winchester et participe également à un disque où il rencontre les musiciens de jazz du groupe The Recyclers, avec lequel il travaillera par la suite. Il compose en parallèle \"L'Homme à trois mains\" et \"Les Créatures\". Le premier est interprété et enregistré comme à son habitude, seul chez lui avec des moyens dérisoires, alors que le second l'est avec les Recyclers, dans des conditions plus « conventionnelles ». Les deux albums sont édités ensemble et marquent un réel tournant dans la carrière de Philippe Katerine. Il joue alors le jeu des médias et de la promotion, et le titre \"Je vous emmerde\" est diffusé à la radio. The Recyclers qui viennent d'un univers différent le fascinent par leur manière de travailler et leur rapport à l'improvisation. Katerine estime que cette collaboration lui a permis d'intégrer de nouvelles manières de travailler, et d'intégrer l'improvisation dans sa méthode de travail. En 1999, il compose \"Une histoire d'amour\" pour Anna Karina. S'ensuit une tournée triomphale avec son actrice préférée, tournée pendant laquelle une soirée hommage à Anna Karina est notamment organisée par la Cinémathèque de Vendée à La Roche-sur-Yon, en présence de la comédienne et du chanteur vendéen. Les deux artistes livrent alors un mini-concert avant de visionner avec le public les films \"Pierrot le fou\" de Jean-Luc Godard et \"Vivre ensemble\" d'Anna Karina. Il assouvit sa grande passion pour le cinéma en participant à plusieurs films.", "section_level": 2}, {"title": "Producteur de musique et passage au cinéma (années 2000).", "content": "En 2000, il joue ainsi dans un court métrage de Thierry Jousse, \"Nom de code : Sacha\". À la même époque, il écrit le titre \"Ma Rencontre\" pour l'album \"The Sssound of Mmmusic\" de Bertrand Burgalat et, en 2001, il compose la musique d\"'Azul\", le nouvel album de sa compagne Helena. En 2002, il retourne en studio avec Recyclers et enregistre \"\". Il affirme se sentir plus libre et libéré d'un poids. Dans le même temps, il apparaît dans le film \"La Vérité sur Charlie\" de Jonathan Demme et compose la musique de \"Un Homme, un vrai\", un film des frères Larrieu. En tournée en 2003, il se lance dans la réalisation d'un court métrage \"Un kilomètre à Pied\" et d'un long métrage \"Peau de cochon\" sorti en chez Malavida Films. Présenté comme autobiographique, le film présente des instantanés de sa vie, surtout de son enfance, et affiche son excentricité en montrant sa collection d'excréments. En 2005, il a des seconds rôles dans \"Peindre ou faire l'amour\" des frères Larrieu et \"Les Invisibles\" de Thierry Jousse. Toujours en 2005, il est sollicité par le groupe londonien de hip-hop électro The Herbaliser et écrit le texte \"Serge\", un hommage à Serge Gainsbourg, qui figure sur l'album \"Take London\". En 2005, son album \"Robots après tout\" sort. Popularisé par le tube \"Louxor j'adore\" (clin d'œil à la boîte de nuit du même nom basée à Clisson), il est composé par Katerine et mis en forme avec l'aide de Gonzales et Renaud Letang. Le style est cette fois-ci tourné vers les musiques électroniques. Le titre fait d'ailleurs référence à \"Human After All\" de Daft Punk. Cet album lui permet d'élargir son public au-delà du cercle de ses habitués et d'être nommé aux Victoires de la musique 2006 (dans la catégorie album révélation de l'année). La sortie de cet album est accompagnée d'une tournée pour laquelle Katerine fait appel à une bonne partie du selon lui, The Little Rabbits, rebaptisés « La secte humaine » pour l'occasion. On retrouve donc Federico Pellegrini à la guitare (remplacé par la suite par le vieux complice de Katerine : Philippe Eveno), Gaëtan Chataigner à la basse, Éric Pifeteau à la batterie et Stéphane Louvain à la guitare. Parallèlement, Katerine monte un spectacle chorégraphié par Mathilde Monnier autour de ce disque. Cette création de danse contemporaine est présentée à Montpellier, à Alès, au Cratère (scène nationale) et à Paris, au Centre Pompidou, en. Le, à la suite d'un concert donné à l'Olympia, Philippe Katerine se voit remettre par sa maison de disques un disque d'or pour son album \"Robots après tout\". Cette année-là, il compose aussi les titres \"Le lycée\" et \"La Tortue\" pour Christophe Willem, le gagnant de la \"Nouvelle Star\". En, Philippe Katerine accepte d'être le parrain de l'opération CQFD, organisée par l'hebdomadaire \"Les Inrockuptibles\" et destinée à découvrir de jeunes talents musicaux sur Internet. Philippe Katerine participe au film de Thierry Jousse, \"Je suis un no man's land\", dont il signe trois chansons et dont la bande originale est signée Daven Keller. Il est également à l'affiche du nouveau long métrage de Philippe Ramos, \"Capitaine Achab\". En 2007, l'orchestre du saxophoniste Alban Darche, le Gros Cube, sort le disque \"Le Pax\", sur le label nantais Yolk Records. Il s'agit d'un album de reprises de chansons ré-orchestrées de Katerine, auquel il participe. En novembre de la même année, il publie son premier livre \"Doublez votre mémoire\" (Denoël), qualifié de. Il sort également son premier DVD live (\"Borderlive\"), accompagné de \"Studiolive\", interprétation en groupe de son disque \"Robots après tout\" enregistrée en un jour en studio et sans public. Ayant épousé le président du Groland, il incarne la présidente du quatrième festival du film grolandais de Quend-Plage-les-pins du 19 au. En 2009, il chante \"Le Grand Sommeil\" en duo avec Étienne Daho, lors du Prix Constantin 2009, puis en version single, extraite de l’album \"Daho Pleyel Paris\".", "section_level": 2}, {"title": "Acteur (années 2010).", "content": "Durant l'année 2010, il publie chaque semaine une reprise d'une chanson française sur le site \"Katerine, Francis et ses peintres\" avec François Ripoche. L'ensemble des reprises donne lieu à l'album \"52 reprises dans l'espace\" édité en 2011. En 2012, il expose ses œuvres à la galerie des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann à Paris. L'exposition intitulée \"Comme un ananas\" rassemble aussi des dessins de personnalités politiques de droite (Jean-François Copé, Jean Sarkozy, Rachida Dati, Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, etc.), des aquarelles sur les rues du de Paris et une sculpture. En, il anime l'émission \"La langue à l'oreille\" le samedi à 9h10 sur France Inter, une émission « de bric et de broc, comme un inventaire à la Prévert ». En 2016, il participe à la web série \"Les Recettes pompettes\" animée par Monsieur Poulpe. En 2016, à la suite de la sortie de son album \"Le Film\", il part en tournée à travers la France pendant toute l'année 2017 avec notamment une date à l'Olympia. Il est accompagné pour cette tournée de la pianiste Dana Ciocarlie. Leur collaboration donnera naissance à un album à tirage limité, \"Florilège\", à l'occasion du Disquaire Day 2018. En, il est invité par Jimmy Fallon dans l'émission américaine \"The Tonight Show Starring Jimmy Fallon\" pour chanter son titre \"Moustache\". Le, il s'essaie au rap dans l'émission \"Planète Rap\" sur Skyrock consacrée à l'album \"Flip\" de Lomepal, participant notamment à un freestyle aux côtés de Lomepal, Alkpote, L'Affreux Jojo, Kéroué et Tonio MC. En 2018, il enregistre avec le rappeur MC Circulaire le titre \"85 Rouge et Noir\" en soutien au club de football vendéen Les Herbiers à la suite de sa qualification en demi-finale de la Coupe de France de football 2017-2018. En, il participe à nouveau à l'émission \"Planète Rap\" sur Skyrock, toujours aux côtés de Lomepal et Alkpote, à l'occasion de la sortie de \"Jeannine\", deuxième album du premier. Il est d'ailleurs en \"featuring\" sur la chanson \"Cinq doigts\". Le sort le morceau et le clip \"Amour, d'Alkpote avec Philippe Katerine en featuring.\" Le sort le film de Benoît Blandy, \"Yves\", dans lequel Philippe Katherine interprète Dimitri. En 2020, il remporte le trophée de meilleur artiste masculin aux Victoires de la musique.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "Philippe Katerine est le père d'une fille, Edie, née en 1993, qu'on peut entendre chanter en duo avec son père sur le titre \"À toi\". Il a vécu en couple avec Helena Noguerra pendant quelques années, puis il a partagé la vie de l'actrice et chanteuse Jeanne Balibar. Il vit désormais avec l'actrice Julie Depardieu rencontrée sur le tournage du film \"Je suis un no man's land\". Ils ont deux enfants, Billy né le et Alfred né le.", "section_level": 1}, {"title": "Distinctions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Hommages.", "content": "À l'été 2016, un collectif né sous l'impulsion de Thomas Delavergne, a proposé au conseil municipal de Thouars de nommer un giratoire pour honorer Philippe Katerine.", "section_level": 2}], "src_summary": "Philippe Katerine, nom de scène de Philippe Blanchard, est un auteur-compositeur-interprète, acteur, réalisateur, dessinateur et écrivain français né le à Thouars (Deux-Sèvres). ", "tgt_summary": null, "id": 1789135}
{"src_title": "École Estienne", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Formation.", "content": "Après un bref passage à Osterburken, la famille déménage à Buchen, en 1761. Son père, Joseph Bernhard, y trouve un emploi de fonctionnaire (\"Stadtschreiber\" c'est-à-dire greffier municipal). Sa mère, Anna Dorothea Schmidt, met au monde treize enfants, dont six seulement survécurent. Le petit Joseph fait ses classes à Buchen et prend ses premières leçons de musique : piano et violon avec le recteur ecclésiastique Georg Pfister (1730-1807) et chante sous la direction du chef de chœur (le maître de chapelle) Bernhard Franz Wendler (1702-1782). En 1768, à douze ans, il entre au \"Jesuiten-Gymnasium\" (collège des Jésuites) de Mannheim et est enfant de chœur (\"Sängerknabe\") à l'église de la Cour palatine. Il a pour professeur de violon (1724-1804) et de chant (1748-1810), auteur du célèbre livret d'opéra, le premier en allemand, \"Günther von Schwarzburg\" du Viennois Ignaz Holzbauer. Son maître Anton Klein laisse un témoignage précieux : C'est là qu'il est sensibilisé à la musique de son temps notamment de Cannabich et Fränzl. À la demande de ses parents, en 1773, il entreprend des études de droit et de philosophie à l'université de Mayence, mais en est si peu satisfait qu'il écrit un pamphlet satirique dont le titre est :'— c'est-à-dire : — et poursuit son cycle universitaire à Erfurt (1774). Parallèlement, il poursuit ses études musicales sous la conduite de Johann Christian Kittel, un élève de J.-S. Bach et de Georg Peter Weimar (élève de Carl Philipp Emanuel Bach). Kraus rapporte lui-même :'Ces voyages lui permettent de faire la connaissance d'autres compositeurs, tels Agricola, Graun, Neffe ou Rolle qui tous exerçaient à Erfurt et lors d'un déplacement à Hambourg, Carl Philipp Emmanuel Bach. Le diplomate suédois Frederik Samuel Silverstolpe (1769-1851), le premier biographe de Kraus, dans un ouvrage écrit en 1833, rapporte les propos que fit CPE Bach : En 1775, âgé de dix-neuf ans, Kraus compose son \"Requiem\", une de ses premières œuvres et deux oratorios,'et'tous deux perdus... De 1776 à 1778, il poursuit son droit à Göttingen, la plus importante faculté de droit d'Allemagne, et adhère au \"Göttinger Hainbund\", une association littéraire d'étudiants, qui avait pour modèle et fondateur le poète Klopstock. Le jeune homme ne tarde pas à s'emballer pour les idées de ce mouvement. C'est de cette époque qu'il laisse quelques écrits : un recueil de dix-neuf poèmes, aujourd'hui disparu,, une tragédie en 3 actes, \"Tolon\" publiée à Francfort en 1776, ainsi qu'un essai. Kraus y critique vigoureusement le conformisme et les doctrines étriquées de ses contemporains à l'opéra et évoque son admiration pour les musiciens tels Holzbauer (1711-1783), Grétry et plus particulièrement Gluck ; surtout il exprime son adhésion à l'esprit du mouvement \"Sturm und Drang\", dont ce texte est l'une des rares références : On sait grâce à sa correspondance que Kraus compose des quatuors et des symphonies par six, ainsi que quelques œuvres concertantes, toutes disparues. Sa période de Göttingen a été déterminante pour sa formation et de son propre aveu il a appris d'autres choses que ce pour lesquelles il y était venu...", "section_level": 2}, {"title": "Stockholm.", "content": "En, Kraus abandonne sa carrière juridique et gagne la Suède, accompagné par Carl Strinsberg un étudiant suédois en théologie et membre, comme lui, de la \"Göttinger Hainbund\". Âgé de vingt-deux ans, sans but précis, avec la perspective de trouver un emploi de musicien dans le contexte favorable des réformes culturelles entreprises par le souverain, désireux de faire de Stockholm une capitale culturelle reconnue de toute l'Europe. Mais, outre la concurrence d'autres musiciens, il a du mal à se faire accepter par la société suédoise et passe deux années dans la misère, aidé par sa famille. Son opéra \"Azire\", sur un livret de son ami Carl Strinsberg est refusé par l’\"Académie Royale de Musique\" (il ne subsiste que des fragments du ballet final). Kraus confie à sa famille que «la musique est fort estimée mais le poète a des ennemis». Cependant, la nomination d'un nouveau directeur à l'opéra, Leijonhufvud, lui offre une chance nouvelle, ce dernier le prend sous sa protection et le fait élire à l’\"Académie\" en. Gustave III de Suède, passionné des arts et particulièrement d'opéra, commande au jeune compositeur \"Proserpine\", dont le souverain a écrit le livret et que met en vers le poète Johan Kellgren (1751–1795). L'œuvre, présentée à la cour en, fut si bien accueillie que Kraus est nommé adjoint \"Kapellmästere\" à la chapelle de la Cour royale (). L'opéra n'aura pas d'autres représentation avant nos jours. Cependant, le souverain passe commande d'un \"Énée à carthage\" à Kraus et \"Gustav Vasa\" à Johann Gottlieb Naumann. \"Énée\" devait être monté pour l'inauguration du nouvel opéra de Stockholm, mais la fuite de l'actrice tenant le rôle de Didon empêcha le projet. Ce fut \"Cora et Alonzo\" de Naumann qui fut produit à la place (). Kraus peaufina pendant dix ans son \"Énée\", œuvre monumentale en cinq actes.", "section_level": 2}, {"title": "Voyage en Europe.", "content": "En, juste après l'inauguration du tout nouvel opéra de Stockholm, le Roi envoie Kraus à travers l'Europe, tous frais payés, « \"non pour étudier la musique, mais simplement pour observer la récente organisation du théâtre\" » (Gustav III). Il traverse l'Allemagne par Berlin, Dresde, Leipzig, Munich pour atteindre Vienne. À cette occasion il rencontre les figures emblématiques de l'époque, l'organiste Albrechtsberger, Gluck, qu'il admire et devant qui il joue par cœur! de longs extraits de ses opéra, et Joseph Haydn (1732–1809) qu'il alla voir à Esterhazà – dédicataire et créateur de la magnifique \"Symphonie en ut mineur\" (VB 142) – fait un accueil favorable à Kraus et le considère comme un génie. Plus tard, Joseph Haydn confie à Silverstolpe, le : Malgré son séjour à Vienne de plusieurs mois, on ne possède aucun document sur une hypothétique rencontre à Vienne avec Mozart. En 1783, il poursuit son périple en direction de l'Italie : Venise, Florence, Rome, Naples puis Bologne, où il rencontre le \"Padre\" Martini, sans doute le plus célèbre maître et théoricien italien du temps – dont Mozart fut élève treize ans plus tôt. De juin 1784 à 1786, il s'installe à Paris. Ses symphonies en \"ré mineur\" et \"mi mineur\" sont jouées au \"Concert Spirituel\". La première est publiée en 1786 sous le nom de Haydn et l'autre, en 1787 après le départ de Kraus, sous le nom de Giuseppe Cambini (1746–1825), compositeur en vogue. Cette pratique était courante chez certains éditeurs peu scrupuleux, afin de mieux vendre les œuvres de compositeurs peu connus. Kraus passe aussi quelque temps à Londres pour les fêtes anniversaires de la naissance de Haendel (1785). Ne recevant plus d'argent de Suède, il décide de rentrer.", "section_level": 2}, {"title": "Dernières années.", "content": "Vers Noël 1786, après quatre années de voyage, il est de retour en Suède. Kraus y découvre qu'il a été évincé de son poste par l'abbé Georg Joseph Vogler (1749-1814). Il faudra deux années pour regagner la confiance de son protecteur. Il est d'abord nommé directeur de l’\"Académie Royale de Musique\", puis l'année suivante il cumule ce poste avec celui de \"Hovkapellmästere\" (Premier Maître de chapelle, c'est-à-dire chef de l'Orchestre Royal) succédant à l'italien Francesco Antonio Uttini (1723-1795). Pendant cette période, il fait partie du cercle d'intellectuels regroupés autour de l'architecte Érik Palmstedt (1741-1803) où se débattent toutes les affaires culturelles, littéraires et musicales de Stockholm. Jusqu'à sa mort, il y est très actif en tant que compositeur, chef d'orchestre, organiste et professeur à l’\"Académie\" : Sa symphonie \"Per la chiesa\" (VB 138) est créé lors de la cérémonie d'ouverture de la session le du \"Riksdag\" (\"Reichstag\", ou chambre des députés suédois) à St Nicolaï. La \"Sinfonia\" est précédée par une Marche de Mozart extraite d'Idoménée de Mozart. En, Kraus compose l'ouverture, une marche et des interludes pour l' \"Olympie\" de Voltaire, joué au Théâtre Royal dans une traduction de Kellgren. En le Roi Gustave III de Suède meurt des suites d'un attentat au pistolet. Kraus, qui a vu la scène, en est profondément touché. Il compose et dirige une \"Symphonie funèbre\" (VB 148), ainsi qu'une \"Cantate funèbre\", lors de la cérémonie d'inhumation du souverain. Des témoins rapportent que pris par l'émotion, le compositeur s'évanouit sur l'estrade. Kraus, en pleine possession de ses moyens artistiques, à l'âge de trente-six ans, est emporté par la tuberculose le - huit mois après la disparition de son protecteur. Il repose dans la presqu'île de Tivoli, près de Stockholm, à Bergshama, dans le parc Haga. Sur la pierre tombale on peut lire : \"\" Son grand opéra, \"Aeneas i Cartago\", commandée après \"Proserpine\", toujours sur un livret de Kellgren et en chantier pendant dix ans, n'est donné qu'à titre posthume le par Hæffner, sous une forme mutilée. Il est inhumé dans le Parc Tivoli à Solna.", "section_level": 2}, {"title": "Catalogue des œuvres.", "content": "Le catalogue a été dressé par le musicologue américain en 1998, grand spécialiste et éditeur de Kraus (chez Artaria). Il en décompte 208, dont hélas, bon nombre d'œuvres perdues et une quinzaine de numéros supplémentaires, dit en allemand \"Anhang\". Un autre catalogue établit par Karl Schreiber, est précédé de la lettre A.", "section_level": 1}, {"title": "Discographie sélective.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Symphonies.", "content": "Naxos publie quatre enregistrements formant l'intégrale des 14 symphonies (sur 15 conservées). En particulier le premier volume, dans lequel on peut découvrir la surprenante ouverture \"Olympie\", extraordinairement mozartienne.", "section_level": 2}], "src_summary": "Joseph Martin Kraus est un compositeur et chef d'orchestre allemand né à Miltenberg am Main, petite ville bavaroise, le dimanche et mort à Stockholm, où il fait l'essentiel de sa courte carrière, le samedi. Kraus est éclipsé par son exact contemporain, l'illustre Wolfgang Amadeus Mozart.", "tgt_summary": null, "id": 282246}
{"src_title": "Marianne des Français", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Éléments constitutifs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Noyau.", "content": "Le noyau (ou \"chef de groupe\", \"support\", \"ou tête\") est l'élément central d'un syntagme. Le noyau transmet toujours sa \"catégorie\" et sa \"fonction\" au syntagme dont il est le composant principal.", "section_level": 2}, {"title": "Satellites.", "content": "Dans un syntagme, un satellite est un composant dépendant du noyau de ce syntagme.", "section_level": 2}, {"title": "Types.", "content": "Seul un mot plein (ou à la rigueur, un \"pronom\") peut être le noyau d'un syntagme, donc, selon la catégorie du noyau, on pourra distinguer seulement quelques types de syntagmes.", "section_level": 1}, {"title": "Syntagme nominal.", "content": "Un syntagme nominal a pour noyau un nom :", "section_level": 2}, {"title": "Syntagme adjectival.", "content": "Un syntagme adjectival a pour noyau un adjectif qualificatif :", "section_level": 2}, {"title": "Syntagme adverbial.", "content": "Un syntagme adverbial a pour noyau un adverbe :", "section_level": 2}, {"title": "Syntagme verbal.", "content": "Un syntagme verbal a pour noyau un verbe. En conséquence, le syntagme verbal correspond, selon le cas, à une proposition ou bien à une phrase : Lorsque le noyau d'un syntagme verbal est un verbe non conjugué, on peut préciser, selon le mode de ce verbe : \"groupe infinitif\", \"groupe participe présent\" ou \"groupe participe passé\". Pour certains grammairiens, le syntagme verbal n'inclut pas toute la proposition, mais \"la proposition moins le syntagme nominal (ou pronominal) sujet\". Il existe donc à ce titre, deux conceptions :", "section_level": 2}, {"title": "Syntagme prépositionnel.", "content": "La préposition n'est pas le noyau dur du syntagme prépositionnel. Bien qu'elle lui donne son appellation, c'est bien le nom qui en est le noyau.", "section_level": 2}, {"title": "Limite du syntagme.", "content": "Un syntagme divisible possède des éléments constitutifs autonomes : « une pomme de mon jardin ». Un syntagme indissociable est un syntagme ou il est impossible de supprimer un seul de ses mots, sans perdre le sens de ce que représente cet ensemble de mots. Par exemple: Si les mots composés sont reconnus par la langue (on dit qu'ils sont \"lexicalisés\") et constituent ainsi des \"blocs associatifs nécessaires\", les syntagmes au contraire, font l'objet d'une \"libre combinaison\" de la part du locuteur, et constituent donc de simples \"associations contingentes\". En ce qui concerne les mots composés, il faut noter au préalable que l'orthographe des composés unifiés, des composés à apostrophe et des composés à trait d'union, n'étant pas morcelée par des espaces, ces trois types apparaissent bien \"sur le papier\" comme des entités de base, indivisibles. En fait, seuls les composés lexicaux détachés, c'est-à-dire les \"locutions\", peuvent poser problème, puisqu'il y a conflit entre leur apparence morcelée et leur nécessaire unité (une seule catégorie, une seule fonction, une seule signification).", "section_level": 1}, {"title": "Moyen pratique de les distinguer.", "content": "Dans un syntagme, les éléments constitutifs ont été librement combinés, selon les règles de la syntaxe, alors que dans une locution, il n'y a pas de libre combinaison : la locution est sélectionnée par le locuteur comme un \"bloc prêt à l'emploi\", et à l'intérieur de celle-ci, il n'y a pas nécessairement de syntaxe.", "section_level": 2}, {"title": "Difficulté de la distinction.", "content": "Mais il faut reconnaître que dans la pratique, les limites entre la locution et le syntagme, sont souvent floues. Par exemple, le segment « \"grand homme\" » (c'est-à-dire, un homme grand par ses qualités et ses actions), est-il un syntagme nominal (divisible en nom commun précédé d'une épithète) ou bien une locution? Par conséquent, le segment « \"grand homme\" » n'est plus tout à fait un syntagme nominal ordinaire, mais n'est pas encore tout à fait une locution (entre locution et syntagme, faudra-t-il inventer le concept de \"semi-locution\"?).", "section_level": 2}], "src_summary": "En linguistique, le syntagme est un constituant syntaxique et sémantique de la phrase. On l'appelle aussi groupe ou entité car il est composé d'un ou plusieurs mots allant jusqu'à la phrase simple. Un syntagme peut être constitué de plusieurs autres, les sous-syntagmes, dont les formes indivisibles sont le nom, le mot composé ou la locution. ", "tgt_summary": null, "id": 1033735}
{"src_title": "Jean-Marie Colombani", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Conception.", "content": "En 1964, les avions commerciaux soviétiques tels que les Tupolev Tu-104, les Antonov An-10 et les Iliouchine Il-18 devenaient trop vieux et devaient être remplacés par un appareil pouvant transporter sur plus de et décoller et/ou atterrir sur des pistes sommaires d'une longueur de environ. C'est le bureau d'étude Tupolev avec Sergueï Mikhailovitch Yeger puis Dimitri Markov qui fut chargé du projet. Le nouvel appareil, lancé en 1971, était en réalité un Tupolev Tu-134 rallongé tri-réacteur. Il fut équipé de trois circuits hydrauliques, de becs de bord d'attaques (à l'avant des ailes) et de volets à triple fente. Le premier prototype décolla le, les constructions commencèrent en août 1970 à Kouïbychev, et Aeroflot, la première compagnie à en être équipée, fut livrée en janvier 1971. La compagnie soviétique commença à utiliser l'avion pour du transport de fret, puis pour des vols commerciaux avec des passagers en juillet 1971. Le, le premier vol international eut lieu vers Prague. L'avion était très prisé des pilotes expérimentés car il offrait un vaste choix de possibilités de pilotage.", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "L'appareil fut produit en dont 320 Tu-154M (version qui vola à partir de 1982) et 606 Tu-154A/154B ; 166 ont été vendus hors d'URSS. La production annuelle maximale a eu lieu en 1980 avec 76 appareils. De 2001 à 2012, neuf exemplaires sont produits. Néanmoins, à partir des années 2000, l'exploitation de l'avion s'est progressivement réduite. En, les compagnies aériennes russes comptaient au total 94 Tu-154. L'avion aurait dû être progressivement retiré à partir des années 1990 pour être remplacé par le Tupolev-204 mais la production en série de ce dernier a pris beaucoup de retard. Les Tupolev-154 ne sont plus exploités par Aeroflot depuis décembre 2009. Les numéros de série constructeur (s/n) sont:", "section_level": 1}, {"title": "Accidents et incidents.", "content": "Il y a eu 70 accidents et incidents sérieux impliquant le Tu-154 depuis sa mise en service à 2016. Trente d'entre eux n'ont pas fait de victime. Concernant les incidents fatals, six résultent d'actions terroristes ou militaires incluant un tir de missile accidentel par l'Ukraine, plusieurs atterrissages en hiver sur des pistes mal préparées ou mal entretenues, des surcharges cargo, ainsi que des abordages en vol en raison de fautes du contrôle de la navigation aérienne. D'autres incidents ont résulté de problèmes mécaniques, comme notamment deux cas de panne sèche en vol, ainsi que des erreurs répétées de pilotage. Une légende urbaine régulièrement entretenue classe cet appareil comme le pire des avions de ligne de cette catégorie, et le présente comme ayant un taux d'accidents plusieurs fois supérieur à ses équivalents occidentaux. Selon Aviation Safety Netwok, le Tupolev Tu-154 a été impliqué depuis sa mise en service dans le décès de, pour 70 accidents ou incidents Contrairement à ce que sa réputation laisse présager, le Tu-154 n'affiche pas un taux d’accidents hors-norme, en regard par exemple des 172 accidents ou incidents du Boeing 707 qui ont tué. (pour parler d'un appareil d'époque a peu près équivalente, et avec des volumes de production relativement équivalents ; Tu-154 : 926 produits ; Boeing 707 : 1010 produits).", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Tupolev Tu-154 (en ), code OTAN : « Careless », est un avion de ligne triréacteur soviétique conçu au milieu des années 1960. Avec son empennage en T caractéristique et ses trois moteurs installés en position rapprochée à l'arrière du fuselage, il n'est pas sans rappeler son cousin américain de chez Boeing, le 727. La production en série de l'appareil s'est terminée en février 2013.", "tgt_summary": null, "id": 1752860}
{"src_title": "Midnight Nation", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Geoffrey Chaucer est le fils d'un marchand de vin londonien prospère, John Chaucer (vers 1312 – 1366). Il est vraisemblablement né dans Thames Street, au cœur du quartier de Vintry ward. Son parcours éducatif est incertain. Il est possible qu'il ait été scolarisé à l'aumônerie de la cathédrale Saint-Paul, mais rien ne permet d'affirmer qu'il soit jamais passé sur les bancs de l'université. Chaucer est mentionné pour la première fois dans un document écrit en 1357, comme serviteur dans la maisonnée de la comtesse d'Ulster Élisabeth de Burgh. Il combat en France, vraisemblablement sous les ordres du mari d'Élisabeth, le duc de Clarence Lionel d'Anvers. Fait prisonnier durant le siège de Reims, il est libéré le contre rançon. On retrouve sa trace en Navarre en 1366, où il agit peut-être pour le compte du Prince Noir. Chaucer se marie vers 1366 avec Philippa Roet, une dame de compagnie de la reine Philippa de Hainaut. Il entre peu après dans la maison du roi Édouard III et commence à toucher une pension annuelle, sans compter les différents dons et indemnités qu'il reçoit par ailleurs. Dans les années qui suivent, Chaucer se rend à plusieurs reprises sur le continent en qualité d'envoyé diplomatique. Le premier poème de Chaucer que l'on puisse dater avec certitude provient de cette période : il s'agit du \"Livre de la Duchesse\", un hommage à l'épouse de Jean de Gand, Blanche de Lancastre, décédée en 1368. Chaucer visite pour la première fois l'Italie de façon certaine en 1372-1373, à l'occasion d'une mission diplomatique à Gênes. Il est possible qu'il s'y soit rendu dès 1368, pour assister au mariage de Lionel d'Anvers avec Violante Visconti, la fille du duc de Milan, mais sa présence n'est pas attestée. Bien qu'il n'ait probablement pas rencontré en personne Pétrarque et Boccace lors de ses séjours italiens, il y découvre leurs œuvres, ainsi que celles de Dante, qui l'inspireront profondément. De retour en Angleterre, Chaucer reçoit un logement gratuit à vie à Aldgate en 1374, et il est nommé contrôleur des douanes du port de Londres. Il continue à voyager pour le compte du roi Richard II, notamment pour un second séjour en Italie en 1378. Durant cette période, il écrit \"Le Palais de renommée\" \"(The House of Fame)\" et \"Le Parlement des oiseaux\" \"(The Parliament of Fowls)\". Il faut sans doute placer également ici \"Troïlus et Criseyde\" \"(Troylus and Criseyde)\", ainsi que sa traduction en prose du \"Consolation de la philosophie\" de Boèce. S'il était à Londres en 1381, il aurait vu passer sous ses fenêtres les leaders de la Révolte des paysans. Chaucer démissionne en 1385 et part pour le Kent, peut-être à Greenwich, où il représente la justice royale pendant quelques années. C'est peut-être de cette période que date \"La Légende des femmes vertueuses\" \"(The Legend of Good Women)\". Sa femme meurt vraisemblablement en 1387. C'est probablement vers cette époque qu'il commence la rédaction des \"Contes de Canterbury\". Il occupe divers postes administratifs durant la dernière décennie de sa vie : clerc des travaux royaux, garde forestier adjoint à North Petherton. Après la déposition de Richard II en 1399, le nouveau roi Henri IV confirme les privilèges attribués à Chaucer, mais ce dernier disparaît des documents administratifs au cours de l'année 1400. Sa pierre tombale dans le « Coin des poètes » dans l'abbaye de Westminster, gravée un siècle plus tard, date son décès du. Chaucer laisse plusieurs enfants. Son fils Thomas connaît une carrière brillante dans le service public et marie sa fille Alice au duc de Suffolk William de la Pole. Un autre fils, Lewis, est principalement connu en tant que dédicataire du \"Traité de l'astrolabe\" rédigé par son père. On attribue parfois à Chaucer deux filles prénommées Agnes et Elizabeth, mais ce lien de parenté n'est pas clairement établi dans les sources.", "section_level": 1}], "src_summary": "Geoffrey Chaucer est un écrivain et poète anglais né à Londres dans les années 1340 et mort en 1400 dans cette même ville. Son œuvre la plus célèbre est \"Les Contes de Canterbury\". Il est l'un des principaux auteurs de langue anglaise du avec John Gower, William Langland et le Pearl Poet, et il est largement considéré comme l'un des pères de la littérature anglaise.", "tgt_summary": null, "id": 1130096}
{"src_title": "Puy Pariou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Pendant son enfance, Evan Treborn fait la rencontre de Kayleigh Miller, peu avant que ses parents ne se séparent. Après cette rencontre, pour rester auprès de lui, Kayleigh choisit d'emménager avec son frère Tommy chez son père. Par la suite, Evan devient ami avec Lenny Kagan. Il commence à avoir des problèmes de mémoire pendant lesquels des évènements graves se produisent. Le premier a lieu à l'école primaire où, la maîtresse demandant aux élèves de dessiner ce qu'ils veulent faire plus tard, il se représente comme le meurtrier de deux personnes. Après une consultation médicale, Evan doit tenir un journal afin de garder le fil de ses souvenirs. Cela ne l'empêchera pas de continuer à avoir des pertes de mémoire, notamment lors d'une visite à l'hôpital psychiatrique où est détenu son père, enfermé dans un asile depuis qu'il a tenté de tuer Evan au berceau et qui essaiera à nouveau d'étrangler son fils qui, expérimentant un nouveau trou de mémoire, ne comprend pas la raison de cet accès de violence. Le père d'Evan sera toutefois tué par un des surveillants d'un coup à la tête. À 13 ans, Evan révèle ses sentiments à Kayleigh, provoquant la fureur de son frère Tommy, qui a développé une jalousie maladive pour sa sœur car elle représente à ses yeux la seule personne capable de le comprendre. Tommy devient de plus en plus violent, menaçant Evan de mort. Il ira même jusqu'à commettre un acte d'une extrême cruauté en faisant brûler vif le chien d'Evan, Croquette, frappant aussi violemment ses camarades, ce qui le mène en maison de correction. Evan devient un brillant étudiant et travaille sur la mémoire. En relisant ses cahiers d'enfance, il revit l'un de ses trous de mémoire et découvre ce qu'il s'y est passé. Pour vérifier la véracité de cette vision, il cherche à retrouver ses anciens amis. Il reverra Lenny, qui est devenu maquettiste malgré le fait qu'il soit traumatisé à vie, mais également son amour d'enfance, Kayleigh. Ses questions rouvriront les blessures du passé dont elle ne s'est jamais remise, ce qui la mènera au suicide. Evan comprend qu'en plus de pouvoir revivre ses souvenirs, il a la capacité de revenir dans le passé et de modifier ainsi les événements, revenant au moment de ses « sauts » de mémoire. Il tente de changer le sort de Kayleigh, mais ces changements ont à chaque fois des impacts énormes et imprévus sur ce que lui et ses amis d'enfance deviennent par la suite. Revenu au présent, Kayleigh est toujours en vie mais Tommy est devenu plus violent une fois adulte. Evan est forcé de le tuer pour se défendre, ce qui l'envoie en prison et brise sa relation avec Kayleigh. Evan, qui a gardé un exemplaire de son journal, revient en arrière dans le temps pour sauver son chien et donne un bout de métal à Lenny afin qu'il coupe la corde retenant Croquette dans le sac dans lequel Tommy l'a mis en vue de le faire brûler. Il réussit à raisonner Tommy en lui disant qu'il ne s'approchera plus de sa sœur, Tommy libère ainsi Croquette, son chien, mais Lenny tue alors Tommy à l'aide du bout de métal donné par Evan pour couper la corde. À la suite de cet évènement, Lenny est transféré dans un hôpital psychiatrique. Evan lui rend visite et Lenny lui dit que puisqu'il savait ce qui allait se passer à ce moment-là, c'est lui qui devrait être à sa place et connaître son calvaire. Cherchant à comprendre ses capacités et comprenant qu'elles sont héréditaires, Evan retourne au moment de son entrevue avec son père. Ce dernier le supplie de renoncer à essayer de changer les choses, en lui annonçant que chaque tentative ne fera qu'empirer la situation. C'est donc devant le refus de son fils que le père tente de l'étrangler afin de mettre fin au cycle, se faisant finalement abattre par un garde. La nouvelle tentative d'Evan semble réussir, au prix de ses membres qu'il perd en sauvant la vie de la mère et de l'enfant tués par Tommy dans l'itération temporelle précédente. Il voit aussi que sa tentative a jeté Kayleigh dans les bras de Lenny et que sa mère, désespérée par le handicap de son fils, s'est mise à beaucoup fumer, contractant un cancer du poumon. En revenant une nouvelle fois dans le passé afin de tenter d'avoir une vie heureuse, Evan découvre que Tommy et sa sœur sont violés par leur père depuis des années. En voulant convaincre ce dernier de renoncer à ses attouchements à l'aide du bâton de dynamite stocké dans la cave du père de Kayleigh, il provoque sa mort précoce puisqu'elle attrape le bâton de dynamite allumé, ce qui le condamne à une peine de prison à vie durant laquelle il n'a jamais pu tenir un journal intime, ce qui le bloque en théorie dans l'itération temporelle présente. Emprisonné, il arrive à se procurer le film d'anniversaire du jour où il a rencontré Kayleigh. Il le projette et revient ce jour-là et se comporte de façon abjecte, en lui disant qu'il la déteste et qu'il ne veut plus jamais la revoir, afin de tuer sa relation amoureuse dans l’œuf et pour pousser la fille à partir vivre avec sa mère au moment de la séparation, lui sauvant la vie, celle de son frère, de son entourage et son propre futur au prix de son amour. Devenu adulte, au hasard de son trajet pour aller au travail, il croise le regard de Kayleigh dans une rue. L'ancien couple hésite sur la conduite à tenir après un premier regard échangé, ne sachant trop comment réagir. Puis chacun reprend sa route.", "section_level": 1}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Accueil critique.", "content": "Le film est mal accueilli par la critique aux États-Unis, ne recueillant que 33 % de critiques favorables, avec une note moyenne de 4,8/10 et sur la base de 172 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes. Il a été mieux reçu en France avec une note de 3,5 sur 5 sur la revue de presse du site Allociné.", "section_level": 2}, {"title": "Box office.", "content": "Le film a connu le succès commercial, rapportant dans le monde entier, dont aux États-Unis. Il a attiré dans les salles de cinéma spectateurs en France, au Québec et en Belgique.", "section_level": 2}, {"title": "Distinctions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Récompenses.", "content": "Le film a remporté le prix du public lors du Festival international du film fantastique de Bruxelles 2004, et a été nommé aux Saturn Awards 2005 dans la catégorie du meilleur film de science-fiction.", "section_level": 2}, {"title": "Autour du film.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Version director's cut.", "content": "Le film existe en deux versions : La version cinéma incluant une fin « producteur », et la version \"director's cut\" incluant une fin « réalisateur », celle disponible sur le DVD du film. Voici les différents ajouts et modifications figurant dans la \"director's cut\". Dans la version cinéma, le film se termine après qu'Evan, revenu dans son enfance au moment de sa première rencontre avec Kayleigh, la menace violemment de mort pour être sûr qu'elle ne reste pas vivre chez son père pour lui. Dans la scène qui suit, Evan se réveille en compagnie de Lenny, et demande Kayleigh, mais Lenny lui répond qu'il ne connaît personne de ce nom. Huit ans plus tard, on retrouve Evan et Kayleigh devenus adultes se croisant dans une rue de New York au milieu de la foule et, selon la version – il y en a trois –, soit ils se parlent, soit ils s'évitent, soit Evan suit Kayleigh. Mais dans le \"director's cut\", une tout autre fin est disponible. Ici, Evan choisit de revenir dans le ventre de sa mère, et enroule le cordon ombilical autour de son cou, il se suicide avant de venir au monde et sauve ainsi tous les êtres qui lui sont chers. Le dialogue rajouté avec la voyante, et la confession de sa mère sur les deux fausses couches qu'elle a eues sont inclus en \"off\" pendant qu'Evan se laisse mourir, et sous-entendent qu'il n'est pas le premier enfant de sa mère à avoir fait ce sacrifice de renoncer à exister.", "section_level": 2}], "src_summary": "L'Effet papillon (\") est un thriller de science-fiction américain réalisé par Eric Bress et J. Mackye Gruber et sorti en 2004.", "tgt_summary": null, "id": 845645}
{"src_title": "Peket", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enfance.", "content": "Iolanda Cristina Gigliotti naît le à Choubra, un faubourg du Caire, de parents italiens originaires de Serrastretta, en Calabre. Son père, Pietro Gigliotti (1904-1945), est premier violon à l'Opéra du Caire ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions. Sa mère, Filomena d'Alba (1904-1971), est couturière. Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando (1928-1992) est l'aîné et Bruno (né en 1936) le cadet. Ce dernier prendra par la suite pour nom de scène Orlando, le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida. À la fin de l'année 1933, alors qu'elle est âgée de, elle est plongée dans le", "section_level": 2}, {"title": "Carrière professionnelle.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "1951-1956 : élection de Miss Égypte et arrivée en France.", "content": "Fascinée par l'actrice américaine Rita Hayworth, Iolanda Gigliotti rêve d'exercer le métier d'actrice elle aussi. Elle prend alors des cours de théâtre à l'école. Après la réussite d'une opération visant à réduire son strabisme divergent, elle se présente à un concours de beauté. Le jury, séduit par la jeune femme, lui décerne le titre de Miss Ondine du Caire. En 1954, elle réitère l’expérience avec le concours national et obtient le titre de Miss Égypte. L'année suivante, elle ne peut pas représenter l'Égypte au concours Miss Monde 1955 : le pays n’est pas présent pour cette édition en raison de la crise du canal de Suez et des hostilités présentes entre le Royaume-Uni, la France et l'Égypte. Sa victoire au concours de Miss Égypte lui ouvre les portes du cinéma égyptien. En effet, l'élection est suivie par Niazi Mostafa, un réalisateur égyptien, et par Marco de Gastyne, un réalisateur", "section_level": 3}, {"title": "1956-1959 : premiers succès en France et en Europe.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "1960-1969 : percée et tournées internationales.", "content": "Elle épouse Lucien Morisse le. Il s'agit non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi entame-t-elle, dès le début de son mariage, une liaison avec l'artiste-peintre Jean Sobieski, qui durera jusqu'en 1963. Lucien Morisse tente d'arrêter la carrière de Dalida, qui fait alors l'objet de critiques et d'intimidations. Elle persévère néanmoins et ce dernier reconnaît son triomphe personnel à l'Olympia en. Leur divorce est prononcé en 1962.", "section_level": 3}, {"title": "1970-1975 : doutes et changement de répertoire.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "1976-1981 : disco, raï et Palais des sports.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "1981-1984 : polémiques et retour à des chansons à texte.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "1984-1987 : dernières années.", "content": "", "section_level": 3}, {"title": "Mort.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Suicide.", "content": "Dans les dernières années de sa vie, Dalida est atteinte d'une dépression chronique. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie du 28 au, à Antalya, au théâtre antique d'Aspendos. Il s’agit de sa dernière apparition publique. De retour de ces concerts, elle semble éteinte : elle ne sort plus, fume de façon compulsive et multiplie les insomnies. Le, elle fait croire à son entourage qu'elle va voir dans la", "section_level": 3}, {"title": "Funérailles et inhumation.", "content": "Le, pour annoncer la mort de la chanteuse, \"Le Républicain lorrain\" titre en une, en référence à sa chanson \"Ciao, ciao bambina\". Plusieurs personnalités françaises, comme Sheila, Charles Aznavour, Brigitte Bardot, François Mitterrand, Jacques Chirac et Alain Delon, font part publiquement de leur tristesse. L’église Saint-Jean de Montmartre étant trop petite pour la cérémonie, les funérailles se tiennent, par dérogation, en l'église de la Madeleine. Quelque y assistent, le. Elle est ensuite inhumée au cimetière de Montmartre (division 18).", "section_level": 3}, {"title": "Vie privée.", "content": "En dépit de sa réussite professionnelle, Dalida connaît une vie personnelle marquée par une série de drames et de déceptions sentimentales. En particulier, plusieurs de ses partenaires ou amis se sont suicidés.", "section_level": 2}, {"title": "Tensions avec son père.", "content": "À l'âge de, elle est marquée par la mort de son père, peu après la Seconde Guerre mondiale. Pendant le conflit, celui-ci a été interné dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous", "section_level": 2}, {"title": "Mariage avec Lucien Morisse.", "content": "Le, Lucien Morisse, après avoir divorcé de sa première femme, épouse Dalida, avec qui il est en couple depuis cinq ans. Mais Dalida, qui l'a plus épousé par reconnaissance professionnelle que par amour, le quitte", "section_level": 2}, {"title": "Liaison avec Jean Sobieski.", "content": "Dalida entretient une liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski de 1961 à 1963. Il est un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir", "section_level": 2}, {"title": "Mort de Luigi Tenco et tentative de suicide.", "content": "Le, Dalida participe au festival de Sanremo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie qu’elle a convaincu de prendre part à la compétition. Ce soir-là, les amants ont l'intention d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches. Angoissé par l'idée d'un échec au festival, Tenco consomme de l'alcool et prend des calmants. À la suite d'une prestation jugée médiocre et malgré la prestation de Dalida, le titre \"Ciao amore, ciao\" n'est pas retenu par le jury. Terrassé par la honte, le chanteur regagne sa chambre d'hôtel, où il se suicide en se tirant une balle dans la", "section_level": 2}, {"title": "Aventure avec Lucio, avortement et stérilité.", "content": "Un autre drame marque la chanteuse en 1967. Tout juste remise de sa tentative de suicide, elle rencontre un étudiant originaire de Rome, Lucio, âgé de. Si leur histoire ne dure pas, Dalida se retrouve enceinte et décide d'avorter, sans en parler à", "section_level": 2}, {"title": "Thérapie et nouvelles déceptions sentimentales.", "content": "À partir de 1967, Dalida entame une psychothérapie. Elle lit Teilhard de Chardin et Freud et se lie, entre 1969 et 1971, au philosophe", "section_level": 2}, {"title": "Amitié avec Mike Brant.", "content": "Un de ses meilleurs amis, le chanteur Mike Brant, se donne la mort le. Dalida lui avait permis de chanter en première partie", "section_level": 2}, {"title": "Relation avec Richard Chanfray.", "content": "En 1972, par l'entremise de Pascal Sevran, elle fait la connaissance de Richard Chanfray. Ce dernier se définit « comte de Saint-Germain », aventurier alchimiste et immortel fréquentant la cour de Louis XV. Elle vit avec lui", "section_level": 2}, {"title": "Dernières relations et aggravation de sa dépression.", "content": "Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. À partir de 1985, elle est en couple avec", "section_level": 2}, {"title": "Engagements.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Défense de la cause homosexuelle.", "content": "Alors que l'homosexualité est un sujet encore relativement tabou, elle se montre partisane de la cause homosexuelle masculine. Elle interprète notamment des chansons qui la rendent populaire auprès de la communauté \"gay\", comme", "section_level": 2}, {"title": "Lutte contre le sida.", "content": "En 1985, Line Renaud et Dalida organisent un gala en faveur de la recherche contre le", "section_level": 2}, {"title": "Opinions politiques.", "content": "Durant sa carrière, Dalida s'exprime peu sur son opinion politique. Elle indique avoir soutenu dans sa jeunesse l’action du général de Gaulle. Invitée par Gaston Defferre à un rassemblement du Parti socialiste (PS) organisé à Marseille au début des années 1970, elle fait la connaissance de François Mitterrand. Elle devient ensuite une proche amie du Premier secrétaire du PS, voire sa maîtresse selon plusieurs sources. En vue de l'élection présidentielle de 1981, elle", "section_level": 2}, {"title": "Soutien aux radios libres.", "content": "En, les radios libres sont autorisées à émettre sur la bande FM, mais à certaines conditions (limitation de la puissance des émetteurs pour ne pas brouiller les ondes d'autres radios ; stations devant être de type associatif, c'est-à-dire non commerciales). En 1984, la Haute Autorité de la communication audiovisuelle annonce", "section_level": 2}, {"title": "Influence et postérité.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "En France.", "content": "Entre et sa mort, Dalida classe \"singles\" dans le top 20 du \"hit-parade\" français. En 1981, le gouvernement lui propose le titre de « Marianne de la France », son visage devant figurer sur le buste de Marianne. Bien qu'elle disposât d'un large choix linguistique, c'est principalement en français qu'elle chantait. Durant sa carrière, plusieurs succès musicaux en français dépassent les frontières francophones, comme \"J'attendrai\", \"Gigi l'amoroso\" ou encore \"Monday, Tuesday... Laissez-moi danser\". Un classement des événements et personnalités qui ont le plus marqué les Français de 1968 à 1988 est publié par l'institut de sondages Sofres en 1988 : la mort de Dalida arrive en deuxième position (avec 10 %), juste après la mort de Charles de Gaulle (16 %), devant les personnalités de Jean-Paul II (7 %) et Mère Teresa (3 %). Selon un sondage réalisé par l’IFOP en France en 2001, Dalida est, avec Édith Piaf, la chanteuse populaire qui a le plus marqué le. Dans le domaine musical, Charles Aznavour lui a consacré \"De la scène à la Seine\" en 2000. En 2017, Ibrahim Maalouf recompose un album avec tous les", "section_level": 2}, {"title": "À l’étranger.", "content": "Dalida est une des chanteuses françaises qui se sont le plus exportées en dehors des frontières de la France. En Europe, en créant plusieurs scènes sur le continent, elle classe \"singles\" en Wallonie entre et, en Italie, en Espagne, en Flandre, en Allemagne, aux Pays-Bas, et en Autriche et un en Suisse romande ainsi qu'au Portugal. Au Québec, Dalida bénéficie d'une", "section_level": 2}, {"title": "Style et apparence.", "content": "Tout au long de sa carrière, Dalida est reconnue pour son code vestimentaire, presque entièrement composé de robes. Au début des années 1960, elle adopte la ligne \"New Look\" de l’époque inspirée de Christian Dior : taille fine et jupe ample. Brune à cette époque, elle mise sur les corsages ajustés et les jupes corolles. Entre 1967 et 1974, elle adopte un style plus discret avec des robes longues et fines de couleur unie. L'image", "section_level": 2}, {"title": "Places et monuments.", "content": "Une place porte son nom à Paris, à proximité de la rue d'Orchampt, où elle", "section_level": 2}, {"title": "Discographie.", "content": "Au cours de sa carrière, elle interprète plus de chansons chantées en langues (français, italien, allemand, espagnol, anglais, japonais, arabe égyptien, arabe libanais, hébreu, néerlandais et grec).", "section_level": 1}, {"title": "Principaux singles.", "content": "Ces singles se sont classés dans le", "section_level": 2}, {"title": "Ventes de disques.", "content": "D’après sa maison de disques, Universal Music, Dalida a vendu de disques de son vivant et entre sa mort et 2017. D'autres chiffres apparaissent parfois dans les médias à ce sujet, allant de quelques dizaines de", "section_level": 2}, {"title": "Autres apparitions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Spots publicitaires.", "content": "Dalida apparaît dans plusieurs", "section_level": 2}, {"title": "Utilisations de ses chansons dans des films.", "content": "Les chansons de Dalida ont été utilisées dans films (dont les deux films biographiques). Parmi les apparitions les plus emblématiques, figurent celles de", "section_level": 2}], "src_summary": "Iolanda Gigliotti, dite Dalida, née le au Caire (Égypte) et morte le à Paris, est une chanteuse et actrice française. ", "tgt_summary": null, "id": 1149460}
{"src_title": "Économie de la Guinée équatoriale", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Utilisations.", "content": "Ses utilisations scientifiques sont multiples et portent sur la science des matériaux, la physique des fluides, les sciences de la vie, la physique fondamentale et de nombreuses autres technologies. Plusieurs centaines d'expériences par an sont réalisées au sein de Columbus. La mise en fonctionnement du laboratoire permet à l'ESA de disposer de la possibilité d'utiliser 6 à 7 % de tous les équipements et des ressources de la Station spatiale internationale. Mais le plus important est le fait que les chercheurs européens peuvent désormais y mener des expériences scientifiques en continu et non plus, au coup par coup, selon les disponibilités des autres copropriétaires.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le projet de station autonome Columbus MTFF (1982-1992).", "content": "En 1982, Aeritalia (depuis Thales Alenia Space) et MBB-ERNO (anciennement DASA, depuis EADS Astrium), maîtres d'œuvre du Spacelab (qui est décidé en 1973), soumettent un système intégré purement européen, nommé \"Man Tended Free Flyer\" (MTFF), et pouvant s'amarrer à la station spatiale Freedom ou à la station Mir pour des missions de 90 jours. Et ceci quelque temps avant que le Président des États-Unis Ronald Reagan ne propose à l'ESA de joindre le projet américain de la station spatiale Freedom qui devient, par la suite, la Station spatiale internationale. Le MTFF est également prévu pour être desservit deux fois par an, pour des durées de 12 à 15 jours. Sept de ces dessertes doivent être effectuées par la navette spatiale européenne Hermès, alors en cours de conception, son étude ayant commencé en 1977. Le projet Columbus comprend alors : À l'issue du Conseil des ministres européens de l'espace de novembre 1992 à Grenade, seuls le Columbus APM, modifié en Columbus Orbital Facility (COF) et la plate-forme polaire (donnant naissance à MetOp et ENVISAT) sont maintenus, le MTFF est abandonné en même temps que la navette Hermès qui doit le desservir.", "section_level": 2}, {"title": "Le laboratoire européen Columbus (1995-2008).", "content": "C'est en que le Conseil ministériel de l'ESA approuve la participation de l'Europe à la Station spatiale internationale, à travers notamment la fourniture du laboratoire européen Columbus. L'année suivante un contrat de 658 millions d'euros lié à Columbus est signé avec le principal contractant allemand, DASA, qui par la suite est intégré à EADS Astrium. De 1997 à 1998 la NASA et l'ESA travaillent ensemble pour se mettre d'accord sur les plans de conception de Columbus et son intégration à l'ISS. Le les deux agences signent un accord sur le lancement de Columbus qui est assuré par la NASA à bord de la navette spatiale américaine en échange de la fourniture par l'ESA de plusieurs éléments, à savoir le module Harmony et le Node 3. En 1998, le Centre allemand d'opérations spatiales est choisi pour contrôler le laboratoire européen. Une maquette grandeur nature est conçue et des essais sont réalisés en 2000 avec des astronautes pour voir si les sorties extravéhiculaires pour la manipulation des expériences externes sont possibles. En 2006, Columbus est transféré à la base de lancement en Floride.", "section_level": 2}, {"title": "Lancement et intégration vers la Station spatiale internationale.", "content": "Le lancement de Columbus est assuré par la navette spatiale Atlantis lors de sa mission STS-122. Originellement prévu pour le, le lancement est une première fois repoussé au. Finalement le lancement a lieu le et la fixation à la Station est assurée le grâce à la sortie extravéhiculaire de deux astronautes américains (Rex J. Walheim et Stanley G. Love), et grâce à la manœuvre du bras robotisé Canadarm 2 commandé par le français Léopold Eyharts.", "section_level": 2}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "D'une masse de à vide et de en charge, Columbus se présente sous la forme d'un cylindre de de long et de diamètre, pour un volume interne de où un maximum de trois personnes peuvent y être hébergées. Tout comme le laboratoire japonais Kibō et le laboratoire américain Destiny, il est fixé au nœud de jonction du laboratoire américain Harmony par une de ses extrémités. Son coût, hors frais de lancement, s'élève à 880 millions d'euros répartis sur les 26 ans qu'a duré ce projet (dont pour la phase de développement proprement dite qui a duré 11 ans). Il est assuré en majorité par l'Allemagne à hauteur de 51 %, viennent ensuite l'Italie (23 %) et la France (18 %). Dès son raccordement à la Station spatiale internationale, le laboratoire est contrôlé au sol par le Centre de contrôle Columbus, se trouvant dans les locaux du Centre allemand d'opérations spatiales (GSOC), à Oberpfaffenhofen. Il est alimenté en énergie électrique par les torons de puissance transitant par le nœud (« node ») auquel il est relié, qui lui fournit également les fluides nécessaires au support vie.", "section_level": 1}, {"title": "Charges utiles.", "content": "Un volume de est dédié aux charges utiles, le laboratoire peut contenir dix armoires de charges utiles standardisés (ISPR pour \"International Standard Payload Racks\") de type scientifiques d'une masse maximale de chacun. Quatre armoires se trouvent à l'avant, quatre à l'arrière et deux en haut. À cela s'ajoutent à l'extérieur du module, dans le vide spatial, quatre palettes scientifiques pour une masse maximale de chacune. La mise en place des expériences est assurée par le bras robotisé Canadarm 2.", "section_level": 2}, {"title": "Équipements internes.", "content": "Cinq équipements internes sont en place :", "section_level": 3}, {"title": "Expériences externes.", "content": "Dès l'installation de Columbus, deux charges utiles externes sont installées :", "section_level": 3}, {"title": "Constructeurs.", "content": "Le maître d'œuvre est l'Agence spatiale européenne (ESA) et son constructeur est EADS Astrium Space Transportation avec comme sous-contractant principal Thales Alenia Space. Le laboratoire est assemblé sur le site de Brême, en Allemagne. Selon Jean-Jacques Dordain, le directeur général de l'ESA, L'ESA peut dorénavant y envoyer ses astronautes sans dépendre de l'accord des Américains ou des Russes. Son coût se monte à 880 millions d'euros, financé à 51 % par l'Allemagne. Les participations aux charges générales de la Station spatiale internationale sont financées en grande partie Finalement, l'ESA dépense 1,35 milliard d'euros pour le laboratoire Columbus répartis comme suit : pour le développement, pour le lancement, pour les expériences.", "section_level": 2}], "src_summary": "Le laboratoire européen Columbus, (ou \"Columbus Orbital Facility\", plus simplement appelé Columbus), est un laboratoire spatial pressurisé construit en Italie et faisant partie de la Station spatiale internationale. Son lancement, initialement prévu fin 2004 est reporté principalement en raison de l'explosion de la navette spatiale Columbia en février 2003 et de l'arrêt des lancements qu'elle entraîne. Le lancement a finalement lieu le par la navette spatiale américaine \"Atlantis\" lors de la mission STS-122 et il est amarré à la Station depuis le.", "tgt_summary": null, "id": 955206}
{"src_title": "Modeh Ani", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Situation.", "content": "Longpont-sur-Orge est située dans la région Île-de-France, au nord du département de l’Essonne, lui-même totalement intégré dans l’agglomération parisienne, dans l’ancien pays aujourd’hui devenu région naturelle du Hurepoix. Le territoire de la commune forme approximativement un rectangle orienté du nord au sud long de cinq kilomètres et large de deux kilomètres, totalisant une superficie de cinq cent cinq hectares. L’Institut national de l'information géographique et forestière attribue les coordonnées géographiques 48°38’35\" N et 02°17’32\" E au point central de ce territoire. En 2008, plus de 48 % de ce territoire était encore répertorié comme rural, 38 % comme urbanisé et construit et près de 14 % urbanisé libre. Le territoire est bordé à l’est par la rivière l’Orge et traversé d’ouest en est par le Mort Rû au nord et la Salmouille au sud. Deux axes routiers majeurs traversent aussi le territoire, la route nationale 20 au nord-ouest et la route nationale 104 au sud-est, complétés par les routes départementales 35, 133 et 446. Ces routes séparent en partie les différents quartiers, hameaux et lieux-dits de la commune, majoritairement pavillonnaire. Centrale dans le département, la commune est située à vingt-cinq kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, onze kilomètres au nord-ouest de la préfecture d’Évry, neuf kilomètres au sud-est de la sous-préfecture de Palaiseau, deux kilomètres à l’est de Montlhéry, sept kilomètres au nord-est d’Arpajon, quatorze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, dix-huit kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt-quatre kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-cinq kilomètres au nord-est d’Étampes et trente kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt. La commune est en outre située à quatre-vingt-dix-sept kilomètres au sud-ouest de son homonyme Longpont dans l’Aisne.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire de la commune est traversé à l’est par l’Orge, rivière qui coule du sud au nord sur une distance de quatre kilomètres entre les lacs de Carouge, puis le lac de Lormoy jusqu’à la confluence avec le ruisseau le Mort Rû qui coule d’ouest en est à la frontière avec Villiers-sur-Orge au nord. Au sud du territoire coule jusqu’à l’Orge le ruisseau la Salmouille sur une distance d’un kilomètre d’ouest en est. Une partie des étangs de Lormoy est située sur le territoire municipal, partagée avec la commune voisine de Saint-Michel-sur-Orge.", "section_level": 2}, {"title": "Relief et géologie.", "content": "Le territoire de Longpont-sur-Orge est situé sur le coteau de la vallée de l’Orge, en contrebas de la butte de Montlhéry. Il s’étage entre une altitude maximale de quatre-vingt-seize mètres à l’est à proximité du Pont des Belles Dames et une altitude minimale de trente-sept mètres en bordure de la rivière à proximité de la confluence avec le Mort Rû. Du sud au nord, la déclivité est peu importante sur le cours de la rivière avec une altitude maximale au sud de quarante-trois mètres à quatre kilomètres en amont près du lac de Carouge. D’ouest en est, la pente est plus marquée avec le centre-ville situé à cinquante-six mètres d’altitude et seulement quarante mètres sur la rive gauche de la rivière distante de seulement cinq cents mètres. Situé dans le Bassin parisien, le sous-sol de la commune est composé de couches successives de sable et de meulière, de marne, gypse et calcaire.", "section_level": 2}, {"title": "Communes limitrophes.", "content": "Le territoire de Longpont-sur-Orge et limitrophe de plusieurs communes, au nord-ouest, l’ancienne route nationale 20 marque la frontière avec La Ville-du-Bois, au nord, la rue du Perray sert de frontière avec Ballainvilliers et la rue de Verdun et le ruisseau le Mort Rû avec Villiers-sur-Orge. Au nord-est l’Orge sert de frontière naturelle avec Sainte-Geneviève-des-Bois, la limite sur poursuit avec Saint-Michel-sur-Orge à l’est puis Brétigny-sur-Orge au sud-est et sud. À travers champs se trouve la frontière sud-ouest avec Leuville-sur-Orge et à l’ouest la rue du Maréchal-Gallieni marque la frontière avec Linas, puis le chemin de Biron, le chemin de la Renardière, le chemin des Champs-Jolis, la route des Templiers et l’allée du Pont-aux-Pins servent de limite avec Montlhéry.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Longpont-sur-Orge est située en Île-de-France près de la commune de Brétigny-sur-Orge qui dispose sur son aérodrome d’une station de relevés météorologiques. Les études climatologiques faites à partir de ces relevés peuvent donc être utilisés pour la commune de Longpont-sur-Orge. Longpont-sur-Orge bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux. Elle est régulièrement arrosée durant l’ensemble de l’année. En moyenne annuelle, la température s’établit à, avec un maximum de et un minimum de. Les températures réelles relevées sont de en juillet au maximum et en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de le et le. Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec par an. Les précipitations sont également réparties sur l’année, avec un total de de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.", "section_level": 2}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Le territoire de Longpont-sur-Orge est traversé dans son extrémité nord-ouest par l’ancienne route nationale 20 et dans sa partie sud par la route nationale 104, branche sud de la Francilienne. Tracées d’ouest en est, se trouvent pour faire la jonction entre les deux voies sur le territoire communal la route départementale 133 dite route des Templiers et la route départementale 446 ancienne route royale de Versailles à Melun sous l’appellation route de Montlhéry. À l’extrême nord passe la route départementale 35 dite rue du Perray. Ce réseau routier est emprunté par les lignes du réseau de bus Daniel Meyer DM6B et DM17A vers la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois, DM9 vers la gare de Saint-Michel-sur-Orge, DM10A et DM11B vers la gare de Massy - Palaiseau. L’aéroport Paris-Orly est situé à dix kilomètres au nord-est et l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à quarante-cinq kilomètres au nord-est. L’aviation d'affaires et de tourisme est accessible à l’aéroport de Toussus-le-Noble situé à dix-huit kilomètres au nord-ouest.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux-dits, écarts et quartiers.", "content": "Le centre de la commune de Longpont-sur-Orge a conservé un environnement témoin du rôle que jouaient les moines clunisiens dans la société médiévale. Le hameau qui avait été construit autour du prieuré, est aussi conservé, avec ses cinq rues étroites convergeant vers la basilique. Autour de ce centre, le territoire de la commune est composé de plusieurs ensembles urbains formant des quartiers distincts dont le centre-ville autour de la basilique et de l’hôtel de ville, au nord le quartier pavillonnaire et commercial des Échassons puis le Mesnil, au sud du centre-ville le hameau de Lormoy et le quartier pavillonnaire de Guiperreux. Plusieurs lieux-dits ont conservé des appellations anciennes ou historiques comme au nord la Croix Rouge Fer, la Butte du Moulin à Vent, l’Orme de Gaudron, le Champ de Bataille, l’ancien Moulin de Basset, les fermes de Biron et de la Chartre au sud. S’ajoutent au nord le parc de Villebouzin et au sud la zone d'activités des Bords de l’Orge.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "En 2008, on dénombrait à Longpont-sur-Orge se répartissant en principales (95,1 %), secondaires (1,2 %) et vacants (3,7 %) répartis en (17,8 %) et (78,6 %). Les résidences principales sont relativement récents : 9,5 % ont été construites avant 1949, 26,1 % entre 1949 et 1974, 26,9 % entre 1975 et 1989 et 37,5 % entre 1990 et 2005. Parmi ces résidences principales, 83,3 % sont occupées par leurs propriétaires, 14,5 % par des locataires (dont 2,5 % pour des logements HLM loués vides) et 2,2 % par des occupants à titre gratuit. En 2010, la commune disposait sur son territoire de cinquante habitations à loyer modéré propriété de la société HLM Essonne Habitat soit seulement 2,25 % du parc total de logements, très en dessous des exigences de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains. En 2012, la commune de Longpont-sur-Orge a lancé plusieurs projets de réaménagement : la réalisation du « pôle enfance », la requalification de la rue de Lormoy pour « préserver et mettre en valeur le patrimoine local, en insistant sur le caractère \"villageois\" de Longpont-sur-Orge », les aménagements des parkings et de la place des Combattants pour « aménager un grand plateau surélevé et redonner un parvis de qualité à la basilique ».", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le lieu était auparavant appelé \"Longus Pons\" marquant la présence d’un pont sur l’Orge, il fut cité en 1040 dans une charte de Grégoire de Tours. La commune fut créée en 1793 avec le seul nom de \"Longpont\", la mention de l’Orge fut ajoutée en 1951.", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Néolithique.", "content": "Au néolithique, plusieurs gués sur les grandes rivières qui deviendront plus tard l’Orge et la Boële ont sans doute été un point important de migration des rennes, attirant les chasseurs. Depuis le rond-point de la Croix Rouge Fer, on voit très loin, et on imagine très bien les guetteurs de l’époque. À cet endroit se situait jadis un temple à Mercure, dont il reste quelques pierres, et bâti sans doute sur un ancien sanctuaire gaulois. En témoigne aujourd’hui le lieu-dit Guiperreux, altération phonétique de gué-pierreux.", "section_level": 2}, {"title": "Premiers siècles.", "content": "Le site de Longpont est couvert de forêts profondes et de marécages. Les Gallo-romains s’installent entre l’Orge et la grande route gallo-romaine qui relie Paris à Orléans. Longpont-sur-Orge est le siège d’un très ancien pèlerinage dédié à la Vierge Marie. Ce pèlerinage aurait pour origine la découverte, dans le creux d’un chêne utilisé par les druides, d’une statue de femme, un enfant dans ses bras, avec l’inscription \"Virginæ parituræ\" comme à Chartres. Saint Denis au, se dirigeant vers Paris avec son disciple saint Yon (ou Yvon), aurait expliqué aux habitants du lieu le sens préfiguratif de cette Vierge-mère, puis aurait élevé la chapelle Sainte-Marie, sur l’emplacement du chêne, à l’emplacement même de l’actuelle basilique.", "section_level": 2}, {"title": "Période médiévale.", "content": "Vers 990, Thibaud File Etoupe, le forestier du roi Robert le Pieux construit un château sur la butte de Montlhéry. Son fils Gui de Montlhéry, à l’instigation de son épouse Hodierne de Gometz, entreprend la construction d’une église, à l’emplacement de la chapelle Sainte-Marie. La première pierre est posée en 1031, en présence du roi Robert le Pieux. Tout le village est en ébullition pour la construction de cette église tant attendue. La construction va durer et permet aux hameaux des environs de se développer. Sur le territoire de la commune, on a construit plusieurs moulins : le moulin Grouteau en 1070, le moulin Basset en 1254, le moulin de la chaussée au bas de la ville est connu entre 1380 et le début du, le moulin Biron en 1574 puis le moulin à vent du Boulay ou du Ménil qui a existé des années 1575 à la Révolution. Le a lieu la bataille de Montlhéry, entre les troupes « françaises », fidèles au roi Louis XI et les troupes « bourguignonnes » de la Ligue du Bien public qui lui disputent le pouvoir.", "section_level": 2}, {"title": "Le prieuré et la basilique.", "content": "L’histoire de Longpont-sur-Orge est intimement liée à celle de son prieuré et de sa basilique. Guy de Montlhéry et Hodierne de Gometz font construire un prieuré qui sera le premier monastère dépendant de l’abbaye de Cluny, directement sous l’autorité du pape. Ce prieuré, situé au sud de la basilique actuelle, a été détruit à la Révolution. La basilique est le premier site-étape pour les pèlerins partis de la tour Saint-Jacques à Paris vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Les coquilles Saint-Jacques sur le tympan du portail en témoignent. Lieu d’intérêt à l’échelle européenne par son ancien prieuré à l’origine du bourg, étape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Longpont-sur-Orge fait partie de la fédération des sites clunisiens. En, le Conseil de l'Europe a décerné aux sites de cette fédération, la mention de « Grand itinéraire culturel européen ». C’est donc à double titre que Longpont-sur-Orge est reconnu au niveau européen.", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Rattachements administratifs et électoraux.", "content": "Depuis la Révolution française jusqu’à la loi du, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et son arrondissement de Palaiseau à la suite d'un transfert administratif effectif le. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Essonne. Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Longjumeau de Seine-et-Oise. Dans le cadre de la mise en place du département des Yvelines, la commune intègre le canton de Montlhéry, puis le canton de Brétigny-sur-Orge lors du redécoupage cantonal de 2014 en France.", "section_level": 2}, {"title": "Intercommunalité.", "content": "Membre fondateur en 2004 de la communauté de communes Cœur du Hurepoix qui regroupait quatre communes, à laquelle elle avait transféré ses compétences de développement économique, aménagement du territoire et gestion de la voirie, la commune de Longpont-sur-Orge désirait depuis plusieurs années quitter cette communauté de communes, au motif qu’elle « n’a jamais permis de répondre aux besoins des habitants de la commune de Longpont-sur-Orge » et désirait adhérer à la communauté d'agglomération du Val d'Orge. Le Cœur du Hurepoix éclate le, et la commune est donc rattachée comme elle le souhaitait au Val d'Orge à cette date. Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, la communauté d'agglomération du Val d'Orge fusionne avec la communauté de communes de l'Arpajonnais le, formant la nouvelle communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération dont est désormais membre la commune. La commune est également membre en 2016 du Syndicat intercommunal de la région de Montlhéry (SIRM), du Syndicat intercommunal des eaux des communes du nord-est de l'Essonne et du Syndicat mixte de la Vallée de l'Orge Aval (SIVOA).", "section_level": 2}, {"title": "Tendances et résultats politiques.", "content": "Les résultats électoraux laissent Longpont-sur-Orge apparaître comme une commune politiquement à droite, avec chronologiquement en 2002 une nette avance du député sortant Pierre-André Wiltzer (UMP) dans la commune et une moindre importance du vote pour l’extrême droite au second tour de l’élection présidentielle qu’au niveau national. En 2004, le candidat divers droite aux élections cantonales l’emporta largement dans la commune mais la tendance nationale au vote à gauche pour les élections européennes et régionales se retrouva dans les résultats enregistrés dans la commune. Lors de l'élection présidentielle de 2007, le candidat de droite enregistra dans la commune six points de plus qu’au plan national et la candidate de droite aux élections législatives remporta près de deux tiers des suffrages des longipontains. Cependant, lors des municipales de 2008, la municipalité bascula à gauche à la faveur d’une triangulaire défavorable à la droite avec deux candidats face à une candidature unique de l’ancienne candidate aux élections cantonales. Lors des élections européennes de 2009, le candidat de droite aux élections européennes arriva en tête à Longpont-sur-Orge comme ailleurs dans le pays et encore lors des élections régionales de 2010 la tendance nationale au vote de gauche se retrouva dans la commune. Pour les cantonales de 2011, le candidat sortant aux élections cantonales arriva en tête dans la commune mais fut défait dans le canton.", "section_level": 2}, {"title": "Liste des maires.", "content": "Quarante-et-un maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale depuis l’élection du premier en 1790.", "section_level": 2}, {"title": "Structures de démocratie participative.", "content": "La commune a mis en place des élus de proximité et un conseil municipal des enfants.", "section_level": 2}, {"title": "Budget et fiscalité.", "content": "En 2010, la commune disposait d’un budget de dont de fonctionnement et d’investissement, financés à 53,03 % par les impôts locaux, avec des taux d’impositions fixés à 17,02 % pour la taxe d'habitation, 15,00 % et 78,40 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 10,20 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité. Cette même année l’endettement municipal s’élevait à.", "section_level": 2}, {"title": "Jumelages.", "content": "Longpont-sur-Orge a développé des associations de jumelage avec :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "En 1793, la commune comptait six cent huit habitants. Son évolution démographique fut relativement chaotique, chutant à cinq cent cinquante sept habitants en 1800 pour croître à nouveau et retomber à cinq cent quatre-vingt-dix habitants en 1836. La Guerre franco-allemande de 1870 fit perdre une soixantaine de résidents à nouveau et il fallut attendre 1886 pour dépasser le seuil des sept cents habitants. Au début du, le village comptait sept cent quatre-vingt-onze habitants, de même qu’en 1911 avant une nouvelle chute consécutive à la Première Guerre mondiale suivie d'une croissance portant la population à huit cent vingt-cinq habitants en 1926. Le cap des mille habitants permanents fut franchi en 1954 puis la commune connut une croissance soutenue à partir des années 1970, portant la population à trois mille deux cent vingt habitants en 1975 puis quatre mille cent vingt résidents en 1982. En 1999, la population s’élevait à cinq mille huit cent quarante-trois habitants et lors du recensement de 2009 à six mille six cent quarante-six habitants. Au recensement de 1999, le nombre d’étrangers était plus faible que la moyenne nationale de 5,6 %, la commune ne comptant que 4,4 % d’étrangers dont 3,1 % de portugais, 0,2 % d’Italiens, d’Algériens et d’Espagnols, 0,1 % de Tunisiens et de Marocains. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d’un âge supérieur à 60 ans (15,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (17,3 %). En 1999, 32,7 % de la population était âgée de moins de vingt-cinq ans. À l’instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %). La répartition de la population de la commune par tranches d’âge est, en 2008, la suivante : 48,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 25,2 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 12,9 %), 51,3 % de femmes (0 à 14 ans = 21 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 24,3 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 17,3 %).", "section_level": 2}, {"title": "Enseignement.", "content": "La commune de Longpont-sur-Orge dépend de l’académie de Versailles. La commune dispose des écoles primaires Lormoy et des Échassons et depuis 2011 du groupe scolaire Jean-Ferrat. Les élèves sont ensuite orientés vers le collège Jean-Moulin et le lycée polyvalent Léonard-de-Vinci à Saint-Michel-sur-Orge. Hors périodes scolaires, les élèves sont accueillis dans les garderies installées dans les écoles et aux accueils de loisirs sans hébergement (ALSH). Les jeunes enfants sont accueillis dans la crèche parentale Le jardin des Bisounours. En 2012, la mairie publie sur son site officiel les menus servis dans les cantines.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "La commune dispose sur son territoire d’une clinique psychiatrique privée au château de Villebouzin et de l’établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes du château de Lormoy. Trois médecins, quatre chirurgiens-dentistes et deux pharmacies sont installés dans la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Culture.", "content": "La commune dispose sur son territoire d’une médiathèque et d’une école municipale de musique. Vingt-trois associations animent la vie culturelle de la commune.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "La commune dispose sur son territoire du gymnase et des courts de tennis des Garences, du centre équestre de Lormoy.", "section_level": 2}, {"title": "Autres services publics.", "content": "La commune dispose sur son territoire d’une agence postale. La sécurité est assurée par le commissariat de police d’Arpajon et par le centre de secours présent sur le territoire communal. La commune a décidé le de se retirer du conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de la commune au tribunal d’instance et au conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris.", "section_level": 2}, {"title": "Lieux de culte.", "content": "La paroisse catholique de Longpont-sur-Orge est rattachée au secteur pastoral de Montlhéry-Longpont et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde.", "section_level": 2}, {"title": "Médias.", "content": "L’hebdomadaire \"Le Républicain\" relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.", "section_level": 2}, {"title": "Manifestations culturelles et festivités.", "content": "Depuis le, Longpont-sur-Orge est le siège d'un pèlerinage de la Vierge dont la principale fête se célèbre le lundi de Pentecôte, jour d'ostensions. En 2010, afin de célébrer le 1100 anniversaire de la naissance de Cluny, la municipalité, en partenariat avec la paroisse, a organisé d'importantes manifestations suivies d'un spectacle son et lumière. Chaque année depuis 2005, la municipalité en partenariat avec la Fédération nationale des compagnies de théâtre et d'animation, organise les « rencontres théâtrales de Longpont-sur-Orge ».", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "Longpont-sur-Orge est intégrée à la zone d’emploi d’Orly qui regroupait en 1999 trente communes et, les Longipontains représentant 1 % de cette population totale. Partagée entre secteurs résidentiels et zones commerciales et industrielles situées en bordure de l’ancienne route nationale 20 et de la Francilienne. La société Brico Dépôt y a établi son siège social. En 2010, la commune comptait sur son territoire trois cent quatre entreprises actives dont 70,7 % dans le secteur tertiaire. En 2000, neuf exploitations agricoles étaient encore actives, trois consacrées au maraîchage et quatre au fermage. Les Longipontains disposent d’un supermarché.", "section_level": 1}, {"title": "Emplois, revenus et niveaux de vie.", "content": "En 2008, la commune comptait une population active de et ne disposait sur son territoire que de, ainsi 91,3 % des longipontains exerçaient leur activité dans une autre commune. Cette même année, 6,3 % de la population active était au chômage et 76 % des salariés étaient titulaires de la fonction publique ou d’un contrat à durée indéterminée. Le revenu net imposable moyen s’élevait en 2008 à mais 27,5 % des foyers fiscaux n’étaient pas assujettis à l’impôt sur le revenu. En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de, ce qui plaçait Longpont-sur-Orge au parmi les de plus de en métropole. En 2008, 83,3 % des Longipontains étaient propriétaires de leur logement, un pavillon dans 78,6 % des cas et seulement 2,5 % des foyers occupaient une habitation à loyer modéré.", "section_level": 2}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Patrimoine environnemental.", "content": "Les berges de l’Orge, le bois des Échassons et du château et la plaine agricole au sud ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne. Véritable coulée verte d’une superficie de deux cent trente hectares, la promenade de l’Orge représente quarante kilomètres de pistes le long de la rivière et ses bassins de retenue entre Arpajon et Athis-Mons. Deux bâtiments longipontains sont cités à l’inventaire des monuments historiques : la basilique (classée depuis 1862) et le « regard des Folies » (inscrit depuis le ).", "section_level": 2}, {"title": "Patrimoine architectural.", "content": "La basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde dont la première pierre fut posée en 1031 ; en même temps, arrivent de Cluny. Comme la maison-mère, le prieuré déclinera ; la Révolution achèvera la décadence. L’église est à l’abandon. Ce n’est qu’en 1875 que des travaux de reconstruction sont entrepris. C’est la première étape en partant de Paris sur le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle par la via Turonensis. Le reliquaire, le plus important de France ( de ) conserve un fragment du voile de la Vierge. Le prieuré est reconnu site clunisien depuis 2012. Le regard des Folies, rue de la Croix rouge-fer, date de 1737, il est dû au fontainier Julien Desvignes. C’est le seul ouvrage d’art apparent sur l’installation qui alimente le parc du château de Lormoy. Il est constitué d’un réservoir rectangulaire en maçonnerie de dimension x, recouvert d’une voûte en plein-cintre. L'inventaire général du patrimoine culturel recense 33 édifices ou sites à Longpont-sur-Orge, dont : Le château de Lormoy a été construit au. Il doit son nom aux nombreux ormes de la propriété. Au, il appartint à la famille Say (fabricants de sucre). Léopold II, roi des Belges, loua le château en 1906 et 1907 pour y rencontrer son amie, la baronne de Vaughan. Un enfant du couple naîtra en ces lieux en 1907 : Philippe Henri Delacroix-Durieux († Paris 1914). C’est en 2012 une maison de retraite. Le château de Villebouzin date de la seconde moitié du. Restauré par l’architecte Paul Friesé en 1911 qui y a construit les communs, c’est en 2012 une maison de repos. La « Grange aux Dîmes » est un grand édifice ancien acquis par la commune pour sa sauvegarde. Situé près de la basilique, il sera au cœur d’un vaste site culturel. Il est en partie détruit par un incendie dans la nuit du 14 au. Deux lavoirs anciens rappellent que la géologie locale, sur les flancs de la vallée de l’Orge, est propice à l’apparition et au captage des eaux souterraines.", "section_level": 2}, {"title": "Personnalités liées à la commune.", "content": "Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Longpont-sur-Orge. On peut noter :", "section_level": 2}, {"title": "Longpont-sur-Orge dans les arts et la culture.", "content": "Des scènes du film \"Bernie\" d'Albert Dupontel sorti en 1996 furent tournées à Longpont-sur-Orge.", "section_level": 2}], "src_summary": "Longpont-sur-Orge ( ) est une commune française située à vingt-cinq kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France. Elle est le siège du doyenné de Montlhéry-Longpont. ", "tgt_summary": null, "id": 2481962}
{"src_title": "Société d'assurance mutuelle", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Utilisation.", "content": "Les orbites basses permettent aux satellites de bénéficier d'un bilan de liaison avantageux en télécommunications et de haute résolution des instruments d'observation. Elles permettent également la mise en orbite de charges maximales par les lanceurs puisque ces derniers requièrent moins d'énergie pour être mis sur ces orbites que dans les autres orbites terrestres. Les orbites ayant une altitude moins élevée permettent une meilleure utilisation de la télédétection. Les satellites de télédétection peuvent également profiter des orbites héliosynchrones à ces altitudes. Les objets dans l'orbite terrestre basse rencontrent une traînée atmosphérique sous la forme de gaz dans la thermosphère ( d'altitude) ou dans l'exosphère ( et plus d'altitude), dont la nature dépend de la hauteur. L'altitude utilisée pour la mise en orbite d'objets est habituellement située au-dessus de pour limiter les effets de la traînée atmosphérique. Les orbites situées au-dessus de l'orbite terrestre basse, soumises à d'importantes accumulations de charges et de radiations, peuvent entraîner d'éventuels problèmes électroniques des composants. Pour pouvoir rester en orbite basse, un satellite doit avoir une très grande vitesse horizontale par rapport à la Terre. Pour se maintenir sur une orbite circulaire à au-dessus de la surface de la Terre, il faut que le satellite possède une vitesse de soit ce qui correspond à un tour complet de la Terre en.", "section_level": 1}, {"title": "Types de satellites.", "content": "Les satellites de télédétection en orbite basse incluent notamment : Les satellites de télécommunications en orbite basse incluent : C'est également sur cette orbite qu'ont été effectuées la majorité des missions spatiales habitées telles celles de \"Mir\", des navettes spatiales américaines ou de la Station spatiale internationale.", "section_level": 2}, {"title": "Débris spatiaux.", "content": "L'environnement de l'orbite terrestre basse contient de plus en plus de débris spatiaux. Ces débris représentent un certain danger pour les satellites en orbite ainsi que pour les risques de retombées au sol. Leurs tailles peuvent varier de quelques millimètres à quelques mètres. Ils proviennent habituellement de satellites, de stations spatiales ou de navettes. Les débris spatiaux peuvent également causer d'importants dommages aux navettes, aux satellites et aux stations spatiales, car leur vitesse est très élevée. En, le \"\" suit environ plus grands que dans l'orbite terrestre basse. En 1978, un scénario est envisagé par le consultant de la NASA, Donald J. Kessler. C'est le syndrome de Kessler, dans lequel le volume des débris spatiaux en orbite basse atteint un seuil au-dessus duquel les objets en orbite sont fréquemment heurtés par des débris, et se brisent en plusieurs morceaux, augmentant du même coup et de façon exponentielle le nombre des débris et la probabilité des impacts. Au-delà d'un certain seuil, un tel scénario rendrait quasi impossible l'exploration spatiale et même l'utilisation des satellites artificiels pour plusieurs générations.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’orbite terrestre basse ou OTB (\"LEO\" en anglais, pour \"\") est une zone de l'orbite terrestre allant jusqu'à d'altitude, située entre l'atmosphère et la ceinture de Van Allen. On y retrouve des satellites de télédétection, des satellites de télécommunications ainsi que quelques stations spatiales, dont la Station spatiale internationale. ", "tgt_summary": null, "id": 2123585}
{"src_title": "Système mixte", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Avant la conquête française, la Cisrhénanie était une mosaïque de plusieurs dizaines d’États, membres du Saint-Empire romain germanique. Au, la guerre de Trente Ans dévaste la région. Sous le règne de Louis XIV, la France se lance dans une politique d’annexions et Vauban crée de toutes pièces la ville fortifiée de Sarrelouis qui restera française de 1680 à 1815. Occupée à partir de 1794, une éphémère République cisrhénane fut proclamée le (une République de Mayence l'avait déjà été le, demandant son annexion à la France le 21 et l'obtenant le 30), mais la région fut partagée le par le Directoire en quatre départements, la Roer, la Sarre, Rhin-et-Moselle et le Mont-Tonnerre, qui furent organisés le (arrêté du 4 pluviôse an VI). Ces départements ont été officiellement intégrés au territoire français le et ont existé jusqu’au démantèlement de l’Empire en 1814. La première paix de Paris (1814) fixa le rétablissement des frontières de 1792. Cependant les deux cantons de Sarrebruck et d'Arneval restèrent français. Après la nouvelle défaite de Napoléon lors des Cent-Jours, ils furent rattachés à la Prusse ainsi que Sarrelouis par le deuxième traité de Paris (1815). Le chancelier prussien Karl August von Hardenberg prit officiellement possession du département de la Sarre le.", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "Le département couvrait une superficie de et sa population s'élevait à individus en 1809. Le \"Dictionnaire géographique portatif\" de l’époque précise : « Son territoire produit seigle, avoine, sarrasin, pommes de terre, peu de blé, beaucoup de bois et d’excellents vins, connus sous le nom de vins de Moselle ; il y a des mines de fer, de cuivre, de plomb, de charbon de terre ; des fabriques de toiles ; des manufactures de limes, faux, outils, scieries, platineries, taillanderies, fer-blanc, porcelaines, cartons, verreries, poteries, brasseries ; bœufs, chèvres, porcs, chevaux excellents, moutons nombreux. »", "section_level": 1}, {"title": "Administration.", "content": "Le chef-lieu de la Sarre était Trèves et ses sous-préfectures Birkenfeld, Prüm et Sarrebruck.", "section_level": 2}, {"title": "Administration postale et marcophilie.", "content": "Concernant le courrier, les départements conquis étaient soumis aux mêmes règles administratives que les autres départements français. Dans les traitements postaux on utilisait notamment des marques postales linéaires avec numéro de département. Pour la Sarre, le numéro de département était 101. On trouvera donc des lettres avec, par exemple, la marque postale « 101 TREVES ».", "section_level": 2}], "src_summary": "La Sarre est un ancien département français, nommé d’après la rivière Sarre (\"Saar\" en allemand). Le territoire se compose d'une partie de l'actuel Land de la Sarre et d’une partie de la Rhénanie-Palatinat, dont les villes de Trèves et de Prüm. Ce département a existé entre 1801 et 1814.", "tgt_summary": null, "id": 1252469}
{"src_title": "Anomalie vraie", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Il est issu de la tribu sud arabique de Kindah et nait à Koufa, première capitale abbasside. Il fait ses études à Bassorah, dont son père était gouverneur, puis à Bagdad, nouvelle capitale abbasside depuis 762. Ces trois villes (Koufa, Bassorah et Bagdad) étaient les plus prestigieuses du monde musulman de l'époque pour leur rayonnement intellectuel. il bénéficie du mécénat des trois califes mutazilites abbassides, dont Al-Ma’mūn qui fonde la Maison de la sagesse \"(Baït al-hikma)\" en 830, où un grand nombre de traducteurs traduisent en arabe tous les livres disponibles persans, indiens, syriaques et surtout grecs. Avec ses collègues Al-Khwârizmî et les frères Banou Moussa, il était chargé de la traduction de manuscrits de savants grecs. Il semblerait qu'en raison de ses faibles connaissances en grec, il ait seulement amélioré les traductions faites par d'autres, et ajouté ses propres commentaires aux œuvres grecques. Dans ce contexte, Al-Kindi devient le précurseur de l'aristotélisme arabe. En 847, le nouveau calife Jafar al-Mutawakkil renonce au mutazilisme. Al-Kindi tombe alors en disgrâce en 848. Sa bibliothèque est confisquée, mais elle lui sera rendue quelque temps avant sa mort.", "section_level": 1}, {"title": "Philosophie.", "content": "Al-Kindi reprend la philosophie aristotélicienne, tout en refusant de trop la couper du platonisme. Il reprend chez Aristote la distinction de deux niveaux de réalité : la réalité mouvante et instable sera source d'une connaissance pratique, inférieure. La raison se tournera utilement vers l'intemporel, l'immobile, l'immuable, source de la connaissance la plus pure ; ainsi celle des mathématiques. Pour étudier la philosophie, il faut commencer par les mathématiques, dans l'ordre suivant : arithmétique, géométrie, astronomie, musique. Puis continuer par la logique, la physique et la métaphysique, puis la morale, et enfin toutes les autres sciences qui découlent des premières. Dans son ouvrage \"Philosophie première\", il définit la métaphysique comme. La métaphysique viserait la connaissance des raisons des choses, la connaissance physique étant simplement la connaissance des choses et correspondant à l'aristotélisme pur et simple. Cette « philosophie première » est une théologie (le Réel premier) dans le cadre d'une « islamisation » de l'héritage philosophique grec. Al-Kindi reprend dans ce cadre une preuve par Aristote de l'existence de Dieu reposant sur la nécessaire finitude du temps : selon lui, il est impossible d'arriver au temps présent en franchissant une distance de temps infinie : il y aurait donc nécessairement un début. Cette prémisse oblige à postuler l'existence de quelque cause première, qui sera parfaitement et nécessairement une, à la différence de toute chose. Dans cette perspective, Dieu se définissait alors comme le Principe Premier de toute chose, l'Un vrai, considéré comme unique, nécessaire et non lui-même causé (immanence), voire infini. Selon Al-Kindi, le créateur est \"un\" absolument, ce faisant Dieu n'a pas d'attributs distincts de son essence : il n'a ni matière, ni forme, ni qualité, ni relation, ni genre, ni intellect... C'est l'unité pure créatrice, et en énumérant ce qu'il faut nier de Dieu, Al-Kindi utilise les concepts de la philosophie grecque. Al-Kindi s'insère de plain-pied dans la tradition monothéiste, en se maintenant dans les limites de l'Islam : il défend la science prophétique comme révélation, excellente par rapport à la science humaine progressive qui, elle, nécessite du temps et des efforts. Cependant, il fait du Coran un agent intermédiaire, contingent et créé, puisque Dieu est selon lui sans attributs. Ce qui vaudra à Al-Kindi, quelques dizaines d'années plus tard, la colère de théologiens comme al-Achari n'admettant pas l'idée d'une causalité \"seconde\" et indirecte. En effet selon l'acharisme et la tradition sunnite, le Coran est incréé (la parole de Dieu est Dieu).", "section_level": 1}, {"title": "Sciences.", "content": "En 1883, dans une conférence donnée à la Sorbonne, \"L'Islamisme et la science\", Ernest Renan, philologue et professeur au Collège de France, soutient que « parmi tous les philosophes et savants dits arabes, il n'y en a guère qu'un seul, Al-Kindi, qui soit d'origine arabe ». Pour Al-Kindi, la lecture des Anciens et la connaissance livresque sont insuffisantes, il faut « suivre la voie des sciences », c'est-à-dire comprendre et évaluer, et pas seulement retenir la lettre. Les commentaires d'Al-Kindi gardent la terminologie antique mais donnent une valeur nouvelle aux anciens concepts, par leur identification et vérification. Ainsi, selon Aristote, la chaleur terrestre est liée au mouvement des sphères célestes, mais comment expliquer alors la formation de la neige et de la grêle dans l'atmosphère? Al Kindi assouplit la conception des qualités premières : seul le feu est chaud dans l'absolu, l'air n'est chaud que par rapport à l'eau, et l'eau n'est froide que par rapport à l'air. Le froid et le chaud ne sont plus des qualités métaphysiques absolues, mais évaluées dans l'observation des faits. En instaurant des degrés relatifs de qualités, Al-Kindi ouvre la voie à la quantification.", "section_level": 1}, {"title": "Mathématiques et sciences physiques.", "content": "Al-Kindi écrit de nombreux ouvrages sur l'arithmétique, dont des manuscrits sur les nombres indiens, l'harmonie des nombres, la géométrie des lignes, les multiplications, la mesure des proportions et du temps, les algorithmes. Il écrit aussi sur l'espace et le temps qu'il pense tous les deux finis. Selon lui, comme pour les philosophes grecs, l'existence d'une grandeur infinie conduit à un paradoxe et n'est donc pas possible. Dans le domaine de la géométrie, il participe à une tradition de recherches sur l'axiome des parallèles d'Euclide. Il donne un lemme sur l'existence concevable de deux lignes droites distinctes dans le plan, à la fois non parallèles et sans intersection, littéralement « qui se rapprochent sans se rencontrer quand elles s'éloignent ». Ce type de recherches peut apparaitre comme une étape vers la géométrie non euclidienne. En géométrie sphérique, il montre comment construire un point, étant donnés deux autres points avec leurs distances au premier, sur la même sphère. La construction se fait au compas, réalisant (en termes de géodésie moderne) une construction par \"intersection linéaire\". Deux de ses œuvres sont consacrées à l'optique géométrique mais, conformément à l'esprit de l'époque, sans séparer clairement la théorie de la lumière de celle de la vision. Il cherche à démontrer la propagation rectiligne des rayons lumineux, par l'étude géométrique de l'ombre projetée par un corps éclairé par le passage de la lumière à travers une fente. Il s'intéresse aussi à l'étude des « miroirs ardents », au problème d'Anthémius de Tralles de la construction d'un système de miroirs permettant de réfléchir vers un même point les rayons solaires tombant en leur centre. Il traite aussi du problème des couleurs, notamment celle du ciel. Il soutient que l'azur n'est pas la couleur du ciel, mais un mélange d'obscurité et de lumière solaire réfléchie par des particules terrestres dans l'atmosphère. En hydrostatique, il ramène la théorie des corps creux flottant (bateaux) à celle des corps flottants pleins (bateaux chargés). Il s'intéresse au problème mathématique de l'apparition du croissant de lune, en montrant que le moment de cette visibilité ne peut être qu'approché. Il a traduit en arabe le commentaire de Théon d'Alexandrie sur l\"'Almageste\" de Ptolémée.", "section_level": 2}, {"title": "Autres.", "content": "En chimie, il traite des huiles essentielles obtenues par distillations de végétaux, dans son \"Épitre de la chimie des parfums et des distillations,\" où l'on trouve 107 recettes de fabrications avec la description des instruments utilisés. Dans son \"Épitre sur les épées\", il traite de l'obtention de l'éclat de l'acier (acier de Damas). En revanche, comme Avicenne, il s'oppose résolument à l'alchimie de transmutation des métaux considérée comme impossible, dans \"Le livre de la mise en garde contre les tromperies des chimistes\". En médecine, dans le domaine pharmaceutique, il tente d'établir des règles mathématiques pour déterminer l'effet final d'un remède composé, à partir de la quantité et des degrés de qualité de chaque ingrédient. Dans ses ouvrages sur la théorie musicale, il met en évidence comme Pythagore que les sons produisant des accords harmonieux ont chacun une hauteur précise. Le degré d'harmonie dépend de la fréquence des sons. Son traité décrit la touche du oud ou luth à manche court, accordé par quartes (théorie des sept doigtés). Le système préconisé par Al-Kindi est un système pythagoricien simple. Il publie le premier ouvrage connu de cryptanalyse, (\"Manuscrit sur le déchiffrement des messages codés\") retrouvé en 1987 dans les archives ottomanes d'İstanbul, cet ouvrage présente la technique d'analyse fréquentielle des lettres du texte chiffré. Ce faisant, Al-Kindi développe des calculs déjà pratiqués par le lexicographe Al-Khalil (analyse phonologique avec arrangements et combinaisons de lettres). L'analyse combinatoire réunit les linguistes et algébristes dans l'étude de la langue du Coran en s'appliquant aux domaines de la phonologie, de la lexicographie et de la cryptographie.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres.", "content": "Il a écrit près de 250 à 290 ouvrages, généralement sous la forme de brefs traités, mais une trentaine seulement nous sont parvenus. Les principaux se répartissent dans les domaines suivants : géométrie (32 ouvrages), philosophie (22), médecine (22), astronomie (16), physique (12), arithmétique (11), logique (9), musique (7), psychologie (5). Il traite aussi de théologie islamique, mais relativement peu.", "section_level": 1}, {"title": "Postérité.", "content": "Gérard de Crémone (1114-1187) a traduit en latin plusieurs ouvrages d'Al Kindi, dont ceux de pharmacologie (\"De gradibus\") et d'optique (\"De aspectibus\"). Arnaud de Villeneuve (1240-1311) et Bernard de Gordon ont poursuivi les recherches d'Al Kindi dans le domaine pharmacologique. Al Kindi est cité par des auteurs de la Renaissance, comme Marsile Ficin ou Cornelius Agrippa, lors des discussions universitaires sur l'alchimie, l'astrologie et la magie. Le \"concours Alkindi\", organisé annuellement en France pour les classes de 4e, 3e et 2nd, est une compétition de cryptographie nommée en l'honneur du penseur.", "section_level": 1}], "src_summary": "Abū Yūsuf Yaʿqūb ibn Isḥāq al-Kindī (Koufa, 801 – Bagdad, 873), plus connu sous son nom latinisé d'Alkindus ou Al-Kindi, est considéré comme l'un des plus grands philosophes hellénisants de langue arabe (\"faylasuf\"), en étant surnommé « le philosophe des arabes ». ", "tgt_summary": null, "id": 170818}
{"src_title": "Orangerie du château de Versailles", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Des propriétaires d’origine française comme Pierre Jourdan à Cabrières estate, Alain Moueix à Ingwe, Anne Cointreau, descendante de la famille ex-propriétaire de la liqueur de même nom installée à Stellenbosch (domaine Morgenhof), et surtout Benjamin de Rothschild, associé à la famille Ruppert à Fredericksburg, perpétuèrent la présence française avec des vins qui atteignirent des standards européens en rouge comme en blanc. Pour preuve, Baronne Nadine, vin blanc issu du chardonnay, fut proposé à Londres à des prix équivalents à ceux des meilleurs chablis. Quelques exploitations viticoles appartiennent toujours aux descendants de ces familles.", "section_level": 1}, {"title": "Situation géographique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Géologie.", "content": "Le vignoble est essentiellement situé sur un massif ancien érodé du Cambrien. Le vignoble est planté sur des zones de granite, de schiste et dans les plaines alluvionaires. Le substratum des districts de Stellenbosch et de Paarl est constitué des sédiments argileux de la fin du Protérozoïque avec des masses granitiques intrusives du début du Cambrien. Se trouvent aussi des lutites de l'Ordovicien et des sédiments sableux du début du Dévonien. Ce substrat est recouvert de graviers fluviatiles, sables éoliens, saprolites et kaolins. Les couches d'argiles, avec leur capacité à retenir l'eau, assurent durant la période estivale une humidité bénéfique aux vignobles.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Le vignoble sud-africain est l'un des plus septentrionaux de l'hémisphère sud. La viticulture a pu s'y implanter grâce au courant de Benguela provenant d'Antarctique, il permet le rafraichissement de la côte ouest d'Afrique du Sud. Le climat est de type méditerranéen. Les hivers (à savoir les étés de l'hémisphère nord) sont doux et humides, et les étés (en hiver dans l'hémisphère nord) sont chauds et secs. L'ensoleillement est important, les pluies courtes mais violentes. De nombreux micro-climats existent dus à la proximité des vignobles de chaînes montagneuses. Les vallées et coteaux qu’elles engendrent peuvent considérablement modifier le climat sur quelques centaines de mètres, en bloquant le vent ou les précipitations, ou en favorisant l’ensoleillement par exemple.", "section_level": 2}, {"title": "Vignoble.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Présentation.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Vignobles de la Région du Cap.", "content": "Ce sont les plus anciens vignobles du pays. On y trouve :", "section_level": 3}, {"title": "Méthodes culturales et réglementaires.", "content": "Certains pays comme l'Afrique du Sud et l'Australie, qui mélangent du vin rouge et du vin blanc pour obtenir du vin rosé ont cherché à faire autoriser cette pratique, ce qui fut fortement contesté par les principaux producteurs de vin rosé européens. Pourtant fin janvier 2009, les 27 États de l'Union européenne (UE), dont la France, ont adopté un projet de règlement autorisant les mélanges de rouge et de blanc à prendre le nom de « rosé ». Ce projet était par ailleurs soutenu par le Comité Européen des Entreprises de Vin (CEEV). Devant la protestation de vignerons, en particulier de Provence, et devant le report d'une décision de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant la concordance de cette autorisation avec ses propres règles, la décision de Bruxelles a été repoussée à. Cela équivalait à « légaliser la contrefaçon », au moment même où les États du monde entier prétendent lutter contre celle-ci. Le, la commissaire à l'agriculture européenne Mariann Fischer Boel a annoncé que l'Union européenne renonçait à légiférer sur le vin rosé : le statu quo sur le mode d'élaboration du vin rosé a donc été maintenu.", "section_level": 2}, {"title": "Terroirs et vins.", "content": "Le district de Stellenbosch, et celui de Paarl, grâce à leurs caractéristiques géologiques, topographiques et climatiques, qui constituent leur terroir viticole fournissent un large éventail de vins de qualité qui doivent servir de références lors des futurs changements législatifs sur les vins d'origine de l'Afrique du Sud. La diversité des terroirs viticoles est un atout. L'effet de ces différents terroirs influe sur le caractère des vins. D'où l'importance du zonage et d'une délimitation parcellaire des régions viticoles. Un schéma viticole a été instituée en 1973, placé sous la responsabilité du \"Wine and Spirits board\", il doit protéger les vins d'origine, leurs cépages et leurs cultivars à l'exemple de l'Union européenne. Les aspects pratiques de la délimitation parcellaire ont été présentés lors de la Symposium international sur le zonage viticole à Avignon, en 2002. La préservation de ce patrimoine implique l'abolition des mesures empêchant le développement de nouveaux vignobles pouvant fournir un vin de qualité. De plus l'impact de l'œnotourisme sur la commercialisation est pris en compte et a permis de tracer des routes des vins qui mettent aussi en valeur le patrimoine culinaire local.", "section_level": 2}, {"title": "Hiérarchie des appellations.", "content": "On distingue quatre types d'appellations (de la plus étendue à la plus petite) :", "section_level": 2}, {"title": "Structures des exploitations.", "content": "On distingue deux types de producteurs de vins : Les coopératives (plus de ), dont la puissante KWV, sont spécialisées dans la production de « vins faciles à boire » (easy drinking wines) vinifiés à basse température. Ces coopératives ont développé des politiques marketing assez agressives qui ont permis un développement spectaculaire des exportations sud-africaines en direction de l'Europe (Grande-Bretagne et Allemagne principalement). Les producteurs indépendants et les 90 propriétés (estates) réalisent des vins plus typés et concentrés avec des rendements moins élevés.", "section_level": 2}, {"title": "Vin et gastronomie.", "content": "L'œnotourisme dans les vignobles d'Afrique du Sud est en plein essor et permet de découvrir aux domaines l'échantillonnage des vins de la région. De nombreuses caves vinicoles ont leur propre restaurant. Les plus renommés se trouvent à Paarl, à Stellenbosch, à Constantia, à Stellenbosch et à Franschoek. De plus cette dernière ville, dont les rues sont bordées de restaurants, est considérée comme la capitale gastronomique de l'Afrique du Sud. Le mélange des nombreuses cultures a donné une grande variété de cuisine. On trouve en Afrique du Sud des restaurants malais, indiens, de tradition africaine qui jouxtent des restaurants chinois ou asiatiques, français ou italien et certains qui proposent une cuisine internationale. Ce riche patrimoine gastronomique utilise les ressources locales (fruits de mer, poissons, viandes, gibier et légumes). Tous ces ingrédients permettent la réalisation de mets qui s'accordent parfaitement avec les vins qui profitent d'une tradition vigneronne datant de 300 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Commercialisation.", "content": "En 2008, les exportations de vins sud-africains se sont élevées à plus de 363 millions de litres soit 27 % de plus que l'année précédente. Les volumes d'exportation sont en hausse de 31 % pour les sept premiers mois de 2008, sur des marchés comme le Royaume-Uni, la Suède, le Canada, mais aussi grâce à de nouveaux pays acheteurs comme l'Angola et l'Asie du Sud-Est. Alors qu'en 2003, à eux seuls le Royaume-Uni et les Pays-Bas représentaient 72 % des exportations, depuis la Suède, l'Allemagne, le Danemark et les États-Unis se sont ouverts aux vins sud-africains. Le Royaume-Uni reste en tête dans ce marché. Mais l'Allemagne a dépassé les Pays-Bas et arrive deuxième. Comme la forte croissance se fait surtout sur le vrac, qui a augmenté de plus de 50 %, la profession est consciente que si les exportations devaient continuer à augmenter, il ne serait pas possible de maintenir de tels niveaux d'augmentation.", "section_level": 1}], "src_summary": "La viticulture en Afrique du Sud s'est développée à partir du. Elle a pris son ampleur grâce à l'arrivée de deux-cents huguenots français. Actuellement, la qualité des vins est très inégale et les rendements varient de 20 à 350 hectolitres par hectare. La viticulture d'Afrique du Sud est la seizième du monde pour la superficie et la septième en volume. Les districts de Stellenbosch et de Paarl fournissent 45 % de la production de vin.", "tgt_summary": null, "id": 724090}
{"src_title": "Veille technologique", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation.", "content": "La baie de Somme est située entre la pointe du Hourdel au sud et la pointe de Saint-Quentin-en-Tourmont au nord. La Somme, fleuve côtier qui a donné son nom au département, se jette dans la Manche à cet endroit.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques.", "content": "La baie est principalement constituée de deux milieux : Elle est constituée de deux estuaires emboités : Elle est cependant menacée d'ensablement et les premiers symptômes sont déjà visibles.", "section_level": 1}, {"title": "Débouché de la Somme dans la Manche.", "content": "L'eau douce du fleuve y devient saumâtre et forme ce qu'on appelle le fleuve côtier qui remonte vers le nord le long du littoral, entretenu par les apports en eau douce de l'Authie puis de la Canche. Ces eaux un peu moins salées sont appréciées des alevins et adultes de nombreuses espèces de poissons. Il forme une sorte de \"sous-corridor biologique\", avec une masse d'eau différenciée remontant globalement vers le nord. Des atlas des habitats et espèces des fonds sous-marins ont été réalisés dans le cadre du programme franco-anglais CHARM (\"CHannel integrated Approach for marine Resource Management\"), qui montrent la grande importance de cet estuaire dans le complexe des estuaires picards et du fleuve côtier qui longe la façade ouest de la Picardie et du Pas-de-Calais.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie.", "content": "L'estuaire, la configuration et la plage du trait de côte en amont/aval ont une origine clairement hydrologique, mais probablement aussi tectonique, voire néotectonique, avec un jeu de failles qui semblent avoir été actives durant le quaternaire, notamment dans le contexte glacio-eustatique.", "section_level": 2}, {"title": "Faune.", "content": "La baie de Somme est aujourd'hui internationalement reconnue pour sa richesse écologique ; elle est notamment considérée comme un haut lieu ornithologique grâce à la richesse de ses milieux qui offrent des conditions d'accueil favorables aux oiseaux sédentaires et migrateurs. Cette richesse a suscité la création, dans sa partie nord (embouchure de la Maye), d'une réserve nationale de chasse en 1968, transformée en réserve naturelle (avec modifications des limites) en 1994, la Réserve naturelle nationale de la baie de Somme dont le parc du Marquenterre fait partie. Enfin, la baie de Somme est également réputée par la présence de phoques (qu'il est recommandé de ne pas approcher) : phoques-veaux marins (plus de 100 en 2006 et 2007, plus de 150 en 2009 et 2010 et plus de 190 en 2011) mais aussi des phoques gris de plus en plus nombreux. C'est aussi le lieu de repos et d'alimentation d'oiseaux d'eau (canards colvert, siffleurs, sarcelles, chipeaux...) ainsi que de limicoles (bécassines, courlis, huîtriers pies, vanneaux...) ce qui fait de la baie un terrain de chasse au gibier d'eau. C'est aussi une zone de productivité biologique exceptionnelle (bien que se dégradant, notamment pour les coques et les poissons), comme la proche baie de Canche.", "section_level": 2}, {"title": "Histoire.", "content": "Vers 615, Valery de Leuconay fonda l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme. En 1066, Guillaume le Conquérant fit mouiller sa flotte dans la baie de Somme et partit du port de Saint-Valery à la conquête de l'Angleterre. En décembre 1430, Jeanne d'Arc, prisonnière des Anglais, fut détenue au Crotoy et traversa la baie jusqu'à Saint-Valery puis fut conduite à Rouen pour son procès. La périphérie de la baie de Somme et de son estuaire ont fait l'objet de drainages et d'aménagements depuis le Moyen Âge. En 1899, Louis Barron, lors de sa traversée de la France décrit la baie de Somme, son estuaire et son environnement comme suit :", "section_level": 1}, {"title": "Protection du site.", "content": "Depuis 1999, la baie appartient au club des plus belles baies du monde, au même titre que la baie d'Along ou encore la baie du Mont Saint-Michel.", "section_level": 1}, {"title": "Réserve naturelle de la baie de Somme.", "content": "C'est une zone de qui est concentrée, essentiellement en zone maritime, de la nouvelle pointe de Saint-Quentin-en-Tourmont à l'embouchure de la Maye, petit fleuve côtier débouchant au nord de la baie de Somme.", "section_level": 2}, {"title": "Grand site de France.", "content": "La baie de Somme est labellisée « Grand Site de France » le par le Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables. Elle est le dixième site ainsi labellisé en tant que l'une des plus grandes zones humides de France, inscrite dans le réseau européen Natura 2000 / Convention de Ramsar. La baie fait désormais partie du réseau des Grands Sites de France.", "section_level": 2}, {"title": "Parc naturel marin.", "content": "La baie de Somme fait partie du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale créé en décembre 2012. Ce parc naturel marin, situé au large de la Seine maritime, de la Somme et du Pas-de-Calais, concerne 118 km de côtes et sept estuaires : la Slack, le Wimereux, la Liane, la Canche, l'Authie, la Somme et la Bresle.", "section_level": 2}, {"title": "Réglementation.", "content": "Un arrêté préfectoral interdit le jet-ski toute l'année en baie de Somme. Aviation : il est interdit de survoler la zone en dessous de 800ft (environ 245m). (Source : Carte IGN, validé par le SIA)", "section_level": 2}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Agriculture.", "content": "Il n'est pas rare d'apercevoir des troupeaux de moutons broutant dans la baie à marée basse, le goût particulier de leur chair a donné lieu à l'appellation AOC de « prés-salés » de la baie de Somme. La partie de la baie découverte à marée basse dans laquelle viennent se nourrir les moutons s'appelle l'estran. C'est en baie de Somme qu'a été créée la race équine des Hensons aussi appelé le cheval de la baie de somme. La baie de Somme est un lieu de cueillette de la salicorne.", "section_level": 2}, {"title": "Tourisme.", "content": "La baie de Somme a obtenu en 2011 le label Grand Site de France. Avec son climat océanique frais et humide, mais aussi ensoleillé, la baie de Somme attire promeneurs et sportifs du week-end. Les Européens et les Français du Nord y séjournent volontiers. Une piste cyclable permet de faire le tour de la baie, du Crotoy à Saint-Valery. Le chemin de fer de la baie de Somme assure la liaison entre Le Crotoy, Noyelles, Saint-Valery et Cayeux (et vice-versa). Les plages du Crotoy et de Saint-Valery offrent toute la gamme des loisirs de plein air. À partir de Saint-Valery on peut effectuer une promenade en bateau et une balade en kayak de mer. Ault possède des hâbles et une petite plage. Le parc du Marquenterre est un parc ornithologique avec animations et activités. À Lanchères se trouve la Maison de la Baie de Somme et de l'Oiseau.Trois ports de pêche ou/et de plaisance agrémentent la baie : Le Crotoy, Saint-Valery-sur-Somme et Le Hourdel. La vieille ville de Saint-Valery-sur-Somme possède un patrimoine médiéval remarquable et un écomusée Picarvie. La Picardie maritime possède de beaux exemples d'architecture gothique flamboyant à Abbeville, Saint-Riquier et Rue.", "section_level": 2}, {"title": "Risques naturels.", "content": "Depuis une trentaine d'années plusieurs risques naturels semblent croître sur le littoral normano-picard, en raison du cumul de plusieurs causes : érosion régressive à long terme du trait de côte (attendue sur les zones d'ablation), \"\", et\" \" Une élévation du niveau marin et/ou une modification des caractéristiques des vents et tempêtes sont attendues dans le contexte du dérèglement climatique et de la montée des océans, dans une mesure qui reste à modéliser plus finement. Les modèles de redistribution des sédiments et la dynamique marine font que les secteurs les plus à risque d'érosion demain pourraient être situés différemment par rapport à ce qu'ils sont aujourd'hui. Jusqu'à une hausse de 0,40 m, seule la fréquence des submersions de tempête et de surcotes sera accentuée. Au-delà les dégâts seront plus importants.", "section_level": 1}, {"title": "Les artistes et la baie de Somme.", "content": "Dès le et jusqu'à aujourd'hui, des écrivains tels que: Les peintres furent encore plus nombreux à s'inspirer des paysages marins et estuariens, ainsi que de scènes de vie de la baie :", "section_level": 1}], "src_summary": "La baie de Somme est située sur le littoral de la Picardie en France. Elle s'étend sur. Elle est d'une grande richesse écologique notamment en tant que haut lieu ornithologique.", "tgt_summary": null, "id": 2359517}
{"src_title": "La Dynastie des Forsyte (série télévisée)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Résumé.", "content": "Sir Charles Cartwright, célèbre acteur, invite du monde, ce jour-là... Étrange, tout de même, ce décès subit du Révérend Babbington, au moment où il vient de tremper les lèvres dans un cocktail... Rien pourtant ne permet de conclure à un meurtre, d'autant plus que le bon pasteur ne semblait pas avoir un ennemi au monde. Hercule Poirot ne commencera à froncer les sourcils qu'après un deuxième décès, dans des circonstances similaires, lors d'un autre repas : celui d'un médecin, Sir Bartholomew Strange, présent lors du premier dîner. Il faudra une troisième disparition pour que le détective commence à deviner un truquage cyniquement organisé pour détourner l'attention des enquêteurs.", "section_level": 1}, {"title": "Élaboration du roman.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Écriture.", "content": "Le roman étant agencé comme une pièce de théâtre, sans être à proprement parler du théâtre (puisqu'il y a prédominance de narration), Agatha Christie s'amusa à le faire précéder d'une page de « crédits » : De plus, le roman est divisé en trois « actes » comme une vraie pièce de théâtre portant chacun un nom: Acte : Soupçons, Acte : Certitude, Acte : Découverte. Chaque chapitre peut faire penser à une scène car les personnages entrent et sortent comme sur une scène. Ensuite, l'un des principaux suspects est une femme, auteur de pièces de théâtre, et le personnage principal est un ancien comédien qui de temps à autre aime bien se mettre dans la peau de plusieurs rôles : détective, marin, homme au cœur brisé, etc. alors qu'il est à la retraite. Ajoutons que Poirot découvre la vérité en pensant à un mot du vocabulaire du théâtre. Enfin, le dernier chapitre du dernier acte s'intitule « Rideau », l'assassin exécutant une sortie de scène propre au théâtre.", "section_level": 2}, {"title": "Références à d'autres œuvres.", "content": "Hercule Poirot fait référence à son seul échec professionnel alors qu'il était policier en Belgique. Cette affaire avait été développée quelques années auparavant dans la nouvelle \"La Boîte de chocolats\" (1923). Le très distingué et très aisé Mr Satterthwaite, amateur de duchesses et de mondanités, était auparavant apparu comme compagnon, confident et faire-valoir de Harley Quinn, dans une série de nouvelles qui avaient un léger parfum fantastique. Dans ce roman, il commence à raconter à Sir Charles une histoire qui est la matière de la nouvelle \"L'Auberge du fou aux clochettes\" (1925). Il retrouvera Hercule Poirot une deuxième et dernière fois dans la nouvelle \"Le Miroir du mort\" (1937).", "section_level": 2}, {"title": "Références dans d'autres œuvres.", "content": "Des romans ultérieurs font référence à \"Drame en trois actes\". Le colonel Johnson en parle dans \"Le Noël d'Hercule Poirot\" (1938), et le détective belge lui-même cite l'affaire à Hastings dans \"A.B.C. contre Poirot\" (1936). Il y raconte comment lui, Poirot, a failli être tué par un meurtrier plus téméraire qu'audacieux.", "section_level": 2}, {"title": "Éditions.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Différences entre éditions.", "content": "La première édition américaine de 1934 attribue un mobile différent au meurtrier, sans pour autant que le roman ait besoin d'être réécrit. L'édition britannique de 1935 correspond à l'intrigue de Christie, et est depuis devenue la version standard. Le seul autre roman à avoir vu son intrigue altérée dans la version américaine est \"Le Couteau sur la nuque\" (1933).", "section_level": 2}], "src_summary": "Le championnat du monde de hockey sur glace est une compétition de hockey sur glace de la Fédération internationale de hockey sur glace, à ne pas confondre avec la Coupe du monde qui se joue avec les règles de la Ligue nationale de hockey. ", "tgt_summary": null, "id": 166666}
{"src_title": "Biosécurité", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire du mouvement coopératif / mutualiste.", "content": "Le mutualisme est le mouvement politique et historique qui a conduit à la création des formes mutualistes ou coopératives d'association dans les domaines de l'assurance, de la banque, de la construction, de l'instruction, et en général de toutes formes de production ou de commerce.", "section_level": 1}, {"title": "Définitions.", "content": "L'adjectif mutuel désigne, plus précisément, le caractère réciproque d'un droit ou d'une obligation. La société mutuelle a en commun avec la société coopérative et avec l'association à but non lucratif que ses clients (et parfois ses employés) sont en même temps ses associés. De ce fait, elle se distingue fondamentalement d'un service public, d'une société commerciale et d'un organisme caritatif ou humanitaire en ce qu'elle n'apporte de service, d'assistance ou de secours qu'à ses propres membres. Les activités de complémentaire santé sont souvent associées au terme « mutuelle » ; pour cette raison un certain nombre de sociétés d'assurances commerciales utilisent abusivement le nom de mutuelle pour désigner les contrats d'assurance complémentaires santé qu'elles commercialisent. En France, 96 % de la population est couvert par une complémentaire santé, les personnes non couvertes le sont principalement par manque de moyens ou parce qu'elles dépendent du système ALD.", "section_level": 1}, {"title": "Définition légale.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Code de la mutualité.", "content": "« \"Les mutuelles sont des personnes morales de droit privé à but non lucratif. Elles acquièrent la qualité de mutuelle et sont soumises aux dispositions du présent code à dater de leur immatriculation au registre National des mutuelles prévu à l'article L. 411-1. Elles mènent notamment au moyen de cotisations versées par leurs membres, et dans l’intérêt de ces derniers et de leurs ayant droit, une action de prévoyance, de solidarité et d’entraide, dans les conditions prévues par leurs statuts afin de contribuer au développement culturel, moral, intellectuel et physique de leurs membres et à l’amélioration de leurs conditions de vie.\" » (Article L111-1, alinéa 1 du Code de la mutualité).", "section_level": 3}, {"title": "Code des assurances.", "content": "« \"Les sociétés d'assurance mutuelles ont un objet non commercial. Elles sont constituées pour assurer les risques apportés par leurs sociétaires. Moyennant le paiement d'une cotisation fixe ou variable, elles garantissent à ces derniers le règlement intégral des engagements qu'elles contractent. Toutefois, les sociétés d'assurance mutuelles pratiquant les opérations d'assurance sur la vie ou de capitalisation ne peuvent recevoir de cotisations variables. Ces sociétés fonctionnent sans capital social, dans des conditions fixées, pour l'ensemble des catégories mentionnées à l'article L. 322-26-4, par décret en Conseil d'État\" » (Article L322-26-1 du Code des assurances). La philosophie mutualiste, que l'on retrouve dans le terme, consiste en la mise en commun des moyens de chacun, dans le but de faire face aux aléas de santé. Cela sous-tend un système de collecte financier qui est indépendant du risque individuel à couvrir, même si l'équilibre financier reste nécessaire.", "section_level": 3}, {"title": "Principes de la mutualité.", "content": "À l'opposé, la logique de l’assurance est celle du rapport « sinistre/prime » qui tente d'évaluer au plus près le risque que représente un individu ou une catégorie d'individus (pour la santé, c'est souvent le critère d'âge qui est retenu, étant donné la forte corrélation entre dépenses de santé et âge). Cette logique peut engendrer une sélection des risques couverts, qui se traduit dans la politique tarifaire et de communication de chacun.", "section_level": 2}, {"title": "Domaines de la mutualité.", "content": "Leur objet est d'établir une solidarité entre leurs membres dans un domaine précis. Mais à la différence des coopératives dont l'intervention peut prendre toutes les formes d'activité, les sociétés mutuelles interviennent toujours par des prestations financières : primes, indemnisation, prêt... Ces domaines sont actuellement le même que celui des assurances commerciales, des caisses de retraites et du crédit bancaire.", "section_level": 1}, {"title": "Vers des mutuelles européennes.", "content": "Dans la logique de créer des statuts européens pour les entreprises de l'économie sociale en Europe. Après la création de la société coopérative européenne, le Parlement européen s'est prononcé en faveur de l’instauration de statuts européens pour les mutuelles. Les mutualistes ont été alertés de la volonté de la Commission européenne de lancer, au second trimestre 2011, une étude sur la situation actuelle. Un premier rapport d'expert missionné par le Parlement européen a été publié en.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une société d'assurance mutuelle est une société d'assurance régie par le \"Code des assurances\" dont le but est l'assurance complémentaire santé. ", "tgt_summary": null, "id": 2259027}
{"src_title": "Frise du Parthénon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Plácido Domingo est le fils de Pepita Embil, la « Reine de la zarzuela », et de Plácido Domingo Ferrer, également chanteur de zarzuela. À 18 ans, en 1959, il est auditionné à l'Opéra national de Mexico en tant que baryton. Impressionné, le jury estime cependant qu'il a en réalité une voix de ténor. C'est ainsi que deux ans plus tard, il fait ses débuts à Monterrey avec le rôle d'Alfredo dans \"La traviata\". Il devient rapidement l'un des principaux et plus célèbres ténors \"lirico spinto\" des années 1970-80. Il chante en italien, français, allemand, espagnol, anglais et russe et possède un répertoire très large. Il s'illustre aussi bien dans le Requiem, La Damnation de Faust, Béatrice et Bénédict, \"Les Troyens\" de Hector Berlioz, Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns que dans les opéras de Giuseppe Verdi, Giacomo Puccini, Jules Massenet, et plus tard Richard Wagner et Richard Strauss. Il chante pour l'ouverture de l'exposition universelle de Séville en 1992. Il a formé avec José Carreras et Luciano Pavarotti le groupe médiatique des Trois Ténors. Au cinéma, il interprète notamment le rôle de Don José dans \"Carmen\" de Francesco Rosi ou d'Otello dans le film de Franco Zeffirelli. Depuis quelques années, Plácido Domingo est revenu, pour la première fois depuis sa jeunesse, au répertoire de baryton en incarnant le rôle de Simon Boccanegra, le sur la scène du Staatsoper Unter den Linden de Berlin sous la direction de Daniel Barenboïm, rôle qu'il reprend le sur la scène du Metropolitan Opera sous la direction de James Levine. Il a également chanté le rôle de Rigoletto (après avoir incarné à de nombreuses reprises le Duc) pour la retransmission télévisée en direct de l'opéra depuis Mantoue les 4 et. Artiste complet, il est aussi chef d'orchestre. Sous sa direction, dans le cadre de la \"Waldbühne 2001\", l'Orchestre philharmonique de Berlin a proposé un concert de musique espagnole. L'occasion d'entendre la célèbre \"Fantaisie sur des thèmes de Carmen\" de Georges Bizet de Pablo de Sarasate, avec la violoniste Sarah Chang en soliste, ou des airs de zarzuela chantés par Ana María Martínez. Il a aussi dirigé l'Orchestre symphonique de Montréal le. En 2008, il dirige la création mondiale de l'opéra \"The Fly\" au théâtre du Châtelet. Il est, depuis 1996, directeur artistique de l'Opéra national de Washington, implanté au Kennedy Center. En 1998, il est également nommé directeur artistique de l'Opéra de Los Angeles, puis directeur général depuis 2003. Le, il crée le rôle de Pablo Neruda dans l'opéra \"Il postino\" de Daniel Catán, dans une production reprise en au Theater an der Wien et en au théâtre du Châtelet. Le, il fête ses 70 ans lors d'un grand gala au Teatro Real de Madrid dirigé par James Conlon, où sont invités à se produire de nombreux chanteurs célèbres tels qu'Angela Gheorghiu, Juan Pons ou Angela Denoke. Le, il crée le rôle de Neptune dans le pasticcio \"The Enchanted Island\" au Metropolitan Opera. Fan du Real Madrid, pour le du Real en Liga le, il chante devant plus de personnes au Santiago Bernabéu l'hymne du Real Madrid. Le, la veille de la finale de la coupe du monde de football à Rio de Janeiro, Plácido Domingo accompagné du pianiste Lang Lang, de la soprano Ana Maria Martinez et de l'Orchestre symphonique du Brésil dirigé par Eugene Kohn, donne un concert à l'Arena HSBC de Rio de Janeiro. Plácido Domingo est directeur général de l’Opéra de Los Angeles depuis 2003 ; il est reconduit en 2014 pour cinq ans, jusqu’au terme de la saison 2018-2019. Le, il est hospitalisé à Acapulco au Mexique après avoir été testé positif au Covid-19.", "section_level": 1}, {"title": "Accusation de harcèlement sexuel.", "content": "Le, Plácido Domingo est accusé de harcèlement sexuel par 9 femmes (par communiqué de presse auprès d'Associated Press), chanteuses et danseuse. Ces faits se seraient produits il y a une trentaine d'années. À la suite de ces accusations, l'opéra de Los Angeles indique mener une enquête par l'intermédiaire d'un avocat et Domingo est suspendu à titre conservatoire. En réaction, Domingo déclare que ces allégations sont « inexactes ». Fin septembre, il renonce à se produire au Metropolitan Opera de New York, puis en, il démissionne de son poste de directeur général de l'Opéra de Los Angeles.", "section_level": 1}, {"title": "Discographie sélective.", "content": "Plácido Domingo a enregistré en disque une grande partie des rôles de ténor du répertoire de l'opéra.", "section_level": 1}, {"title": "Opéras.", "content": "Liste établie à partir du site Ôlyrix:", "section_level": 2}], "src_summary": "José Plácido Domingo Embil, plus connu sous le nom de Plácido Domingo, est un chanteur d'opéra (ténor lirico-spinto), chef d'orchestre et administrateur d'opéra espagnol, né le à Madrid (Espagne). ", "tgt_summary": null, "id": 1205782}
{"src_title": "Little Bob", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La Géorgie du Sud, qui tire son nom de, a été découverte en 1675 par le marchand britannique Anthony de la Roché. Celui-ci, de retour d'un voyage commercial au Chili et remontant vers l'Europe, avait été dévié de sa route par une tempête. Les îles Sandwich du Sud ont été découvertes par le capitaine James Cook en 1775. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de l'automne 1943 à l'automne 1944, la Royal Navy a déployé un vaisseau marchand armé pour patrouiller la Géorgie du Sud et les eaux antarctiques contre des raids allemands, en plus de protections côtières encore visibles de nos jours à Cumberland Bay et Stromness Bay, armé de volontaires choisis parmi les baleiniers norvégiens. Le centre de recherches de, non loin de l'ancienne station baleinière norvégienne de Grytviken, est devenu une petite garnison après la guerre des Malouines. Il a été rendu à un usage civil en 2001 et est exploité par le. Ce dernier dispose également d'une station biologique sur l'île Bird, au nord-ouest de la Géorgie du Sud. Les îles Sandwich du Sud sont quant à elles inhabitées. Anciennes stations baleinières :", "section_level": 1}, {"title": "Géographie.", "content": "La Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud est située dans le Sud de l'océan Atlantique, entre l'Amérique du Sud et l'Antarctique. Les îles Malouines, un autre territoire britannique d'outre-mer, sont situées à environ en direction du nord-ouest. Le territoire couvre une superficie de répartie entre la Géorgie du Sud avec de superficie et les îles Sandwich du Sud avec de superficie.", "section_level": 1}, {"title": "Géorgie du Sud.", "content": "La Géorgie du Sud est une île de de longueur, très montagneuse, dont le point culminant est le mont Paget avec d'altitude, couverte de glaciers et riche en faune. Les îles de Géorgie du Sud qui l'entourent et quelques rochers isolés à l'ouest et au sud-est se composent de :", "section_level": 2}, {"title": "Îles Sandwich du Sud.", "content": "Les îles Sandwich du Sud forment un arc volcanique de onze petites îles inhabitées.", "section_level": 2}, {"title": "Faune.", "content": "Les îles de Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud sont un important lieu de nidification de nombreuses espèces d'oiseaux des îles sub-antarctiques et de l'Antarctique. Les trente espèces suivantes y ont été répertoriées : le Manchot royal (\"Aptenodytes patagonicus\"), le Manchot Adélie (\"Pygoscelis adeliae\"), le Manchot à jugulaire (\"Pygoscelis antarcticus\"), le Manchot papou (\"Pygoscelis papua\"), le Gorfou doré, gorfou sauteur, albatros hurleur, albatros à sourcils noirs, albatros à tête grise, albatros fuligineux, pétrel géant, pétrel de Hall, damier du Cap, pétrel des neiges, prion de la Désolation, prion colombe, prion bleu, puffin gris, océanite de Wilson, océanite à ventre noir, océanite néréide, puffinure de Géorgie du Sud, puffinure plongeur, cormoran géorgien, canard à queue pointue, sarcelle tachetée, grand Labbe, goéland dominicain, sterne couronnée, pipit antarctique.", "section_level": 2}, {"title": "Politique.", "content": "La Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud est un territoire britannique d'outre-mer administré depuis les îles Malouines par un représentant de la Couronne britannique. Leur défense est sous la responsabilité du Royaume-Uni. Depuis 1982, le territoire célèbre le jour de sa libération le 14 juin. Une Constitution a été adoptée le. Le système juridique est basé sur la britannique.", "section_level": 1}, {"title": "Économie.", "content": "Bien que le territoire de Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud soit administré depuis les îles Malouines, il n'en utilise pas la monnaie : le territoire adhère à la banque d'Angleterre et utilise la livre sterling. Le territoire produit des revenus de moins de et a des dépenses de. Son budget déficitaire est compensé par des subsides réguliers du Royaume-Uni. La pêche et la pisciculture sont pratiquées dans les environs du territoire. L'émission de timbres postaux imprimés au Royaume-Uni constitue une autre source de revenus. Son code pays défini par l'ISO est « GS » et son domaine Internet est.gs.", "section_level": 1}, {"title": "Démographie.", "content": "Seule Grytviken et l'île Bird en Géorgie du Sud sont habitées en permanence, principalement durant l'été austral pour des missions scientifiques et par des militaires, par vingt à trente personnes.", "section_level": 1}, {"title": "Langues.", "content": "La langue officielle de la Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud est l'anglais.", "section_level": 1}], "src_summary": "La Géorgie du Sud-et-les îles Sandwich du Sud ( ; ) est un territoire britannique d'outre-mer situé dans le Sud de l'océan Atlantique. Il est composé de l'île de Géorgie du Sud et des îlots proches ainsi que de l'archipel des îles Sandwich du Sud. Administré depuis les îles Malouines situées au nord-ouest, le territoire est, comme ces dernières, revendiqué par l'Argentine.", "tgt_summary": null, "id": 2394654}
{"src_title": "Mudry Cap 10", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Situation géographique.", "content": "L'agglomération de Kuala Lumpur dépasse largement ses limites administratives, si bien que la majorité des habitants du Selangor habite dans la \"vallée du Kelang\" (aire urbaine de KL). La vocation résidentielle et industrielle de l'État est marquée. L'essentiel de l'activité économique y a sa base. Les villes principales sont Petaling Jaya, Shah Alam, Ampang (villes de banlieue) et Kelang (ville portuaire, débouché maritime à à l'Ouest de Kuala Lumpur). La ville capitale est Shah Alam, une ville nouvelle satellite de Kuala Lumpur, créée dans les années 1970. La ville royale est Kelang, toujours dans l'agglomération de Kuala Lumpur. Surnom : Selangor \"Darul Ehsan\" (« Demeure de la Sincérité »).", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "Le \"Nagarakertagama\", un poème épique écrit en 1365 dans le royaume javanais de Majapahit, mentionne Klang parmi les quelque cent « contrées tributaires » du royaume. En réalité, le territoire contrôlé par Majapahit ne s'étendait que sur une partie de l'est et du centre de Java. Les « contrées tributaires » étaient en fait des comptoirs formant un réseau commercial dont Majapahit était le centre. Majapahit y envoyait des dignitaires dont le rôle était de s'assurer que ces comptoirs ne s'adonnaient pas à un commerce privé qui échapperait au royaume. La maison royale de Selangor descend des souverains de Riau à Sumatra. Ceux-ci étaient des Bugis originaires de Luwu dans le sud de Sulawesi. Un prince de Riau conquit Selangor et fur intronisé par le sultan de Perak en 1766. La découverte au de gisements d'étain attira de nombreux Chinois venus travailler dans les mines. Les conflits entre immigrants bugis et chinois d'une part et indigènes malais d'autre part étaient fréquents. Ils servirent de prétexte à une intervention anglaise et le détachement d'un \"résident\" en 1874. Dans les années 1850, Raja Abdullah, de la famille royale de Selangor, ouvre la vallée du fleuve Kelang aux prospecteurs d'étain, qui s'installent à la confluence (\"kuala\" en malais) du Kelang et de la Gombak, qui devient vite boueuse \"(lumpur)\" à cause de leur activité. La réussite économique de Kuala Lumpur amènent les Anglais à l'élever au rang de capitale de Selangor en 1880. Lors de la formation des « États malais fédérés » par les Anglais en 1896, Kuala Lumpur devint la capitale, et le resta après l'indépendance, tout en continuant d'être la capitale du Selangor. La création du territoire fédéral en 1974 a entraîné la scission du Selangor et la création d'une nouvelle capitale administrative sur le site de Shah Alam. Dans les années 1990, le même scénario s'est produit avec Putrajaya, élevé au rang de territoire fédéral et enlevé au Selangor.", "section_level": 1}, {"title": "Rigorisme musulman.", "content": "Comme d'autres États engagés dans ce qu'ils considèrent comme une lutte contre « l'occidentalisation » de la nation, l'État multiethnique du Selangoront a réagi en s'attaquant à la liberté vestimentaire des femmes. Le pouvoir local a publié en 1995 un décret interdisant aux femmes musulmanes de participer à des concours des beautés en vertu de la charia. L'application du décret fut mise à l'épreuve en, à la suite de l'arrestation de le mannequin Noni Mohamad, finaliste au concours de beauté Miss Malaisie. Arrêtée par la police religieuse en compagnie de deux autres candidates musulmanes répondants au nom de Shalina Shaari et de Fahyu Hanim Ahmad, elles ont par la suite été condamnées à plus de d'amende après qu'elles ont été reconnues coupable d'« indécence ». Elles ont en outre été menacées d'une amende de et d'une peine de six mois de prison, en cas de récidive", "section_level": 1}], "src_summary": "Le Selangor ( d'habitants) est l'un des treize États fédérés de la Malaisie au centre de la péninsule malaise. Il entoure les districts fédéraux de Kuala Lumpur et de Putrajaya.", "tgt_summary": null, "id": 850596}
{"src_title": "Tyria jacobaeae", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "La mode des agrumes.", "content": "L'orange amère (\"Citrus aurantium\") a été introduite en Europe au et était alors un aliment de luxe. Il est généralement admis que l'arrivée de l'orange douce en Europe est liée aux activités maritimes des Portugais au, en particulier la circumnavigation d'est en ouest effectuée par Vasco de Gama. Bien que les Romains connaissaient déjà probablement l'existence des citrons et des oranges ainsi que de différents types d'agrumes, les oranges, amères et douces, et les citrons - arrivèrent en Europe à diverses époques. En France, l'engouement pour les variétés exotiques remontent à la fin des guerres d'Italie. La première orangerie avait été construite par Charles VIII au château d'Amboise. Il y fait naturaliser des artichauts, des melons et des oranges amères. Henri IV fait construire une orangerie au Louvre. En retenant l'eau et des nutriments, et en utilisant des techniques d'élagage, les jardiniers français ont été en mesure de faire fleurir les arbres d'agrumes durant toute l'année, au grand plaisir de Louis XIV. Des motifs à base d'agrumes deviendront tout au long de l'histoire un thème en sculpture, mosaïque, broderie, tissage, peintures, poèmes ou chansons. Les fleurs d'orange restent prisées comme ornements floraux dans les mariages.", "section_level": 1}, {"title": "Description.", "content": "L'orangerie se trouve sous le « Parterre du Midi ». Elle est formée d'une galerie centrale de 150 mètres de long, dont la façade est orientée vers le sud. Cette galerie est encadrée par deux galeries latérales situées sous les « escaliers des Cent Marches ». L'ensemble, éclairé par de grandes fenêtres cintrées, enserre le Parterre Bas ou Parterre de l'orangerie. Cette orientation, une épaisseur des murs de plus de 5 mètres et les précautions prises en hiver - par exemple, sous l'ancien régime, les jardiniers rentraient par des grandes chatières pour éviter d'ouvrir les grandes portes fenêtres dont les jointures étaient calfeutrées avec de la paille - ont fait que l'orangerie n'a jamais connu une gelée. Le Parterre Bas est délimité sur son quatrième côté, au sud, par une balustrade donnant sur la route de Saint-Cyr-l'École. Celle-ci le sépare de la pièce d'eau des Suisses. En son centre se trouve un vaste bassin circulaire, entouré de six pièces de gazon.", "section_level": 1}, {"title": "Prison des communards.", "content": "La grande Orangerie, par ses dimensions est transformée, en 1871, en prison de communards, et devient l'étape obligatoire entre la garnison de Satory, où se déroulent les jugements militaires.", "section_level": 1}], "src_summary": "L'orangerie du château de Versailles a été construite par Jules Hardouin-Mansart entre 1684 et 1686, elle remplace celle construite par Le Vau en 1663 soit avant même le début des travaux du château. L'orangerie abrite en hiver plus de arbustes en caisse, en majorité des orangers (900) mais aussi des lauriers, des grenadiers ou des myrtes. À la belle saison, du mai au, les orangers et autres arbres en caisses sont exposés dans le Parterre Bas.", "tgt_summary": null, "id": 794899}
{"src_title": "Culture du Liban", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique de la mesure de la longueur.", "content": "Le pied anglais entretient avec le pied romain le 36:35, conséquence de la définition du champ anglais de référence, l'oxgang, qui vaut 15 acres. Si l'on prend comme référence la définition moderne du pied anglais de 304,8 millimètres, le pied romain historique devait mesurer (35 × 304,8 ÷ 36 =) 2961⁄3 mm.. . Néanmoins, ce pied d'environ n'est attesté en Angleterre qu'après la bataille d'Hastings en 1066. Il fut donc probablement introduit par Guillaume le Conquérant. Le simple ratio de 28:30 entre le pied anglais et le pied français ancien plaide également en faveur de l'hypothèse des intermédiaires normands. Ce système anglais est attesté depuis l'époque d'Henri, fils de Guillaume (le prétendu « yard » du nez au doigt d'Henri est toutefois une légende créée intentionnellement). Il fut confirmé par la Magna Carta en 1215 et plus tard en 1496, 1588 et 1758. Le « système impérial d’unités » date de 1824. Il était destiné à l’usage de l’ensemble de l’Empire britannique. Ce système a redéfini les valeurs des unités traditionnelles sans en créer de nouvelles (le dernier \"\" en bronze date de 1845). En 1959, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Commonwealth, devant la nécessité d'avoir une définition précise et commune, ont mis en place un compromis d'une verge de exactement. Aujourd'hui, la plupart des unités anglo-saxonnes sont légalement définies par rapport aux unités SI. La métrologie internationale concorde dans l'avis que les unités anglaises de longueur furent exceptionnellement bien préservées tout au cours de leur histoire.", "section_level": 1}, {"title": "Situation actuelle.", "content": "Depuis sa création, le système métrique a remplacé le système traditionnel d'unités de mesure dans de nombreux pays. Dans les années 1960, un programme de métrification a été lancé dans la plupart des pays anglophones, ce qui a entraîné un remplacement total ou partiel des anciennes mesures. Comme le résume le \"National Institute of Standards and Technology\", « le système métrique est maintenant le système officiel d'unités au Royaume-Uni, alors que les unités traditionnelles sont encore utilisées de façon dominante aux États-Unis ». En pratique, la situation peut être plus complexe que cette présentation résumée. Aux États-Unis, par exemple, le système métrique est le système de mesure prédominant dans certains domaines tels que la fabrication d'automobiles, même si les unités traditionnelles restent utilisées dans la fabrication d'aéronefs, et les affichages mixtes (mesures américaines et métriques) sont fréquents. Au Royaume-Uni, les unités métriques sont nécessaires pour presque tous les domaines réglementés par le \"règlement des unités de mesure de 2009\", soit. L'usage du système métrique ne souffre d'exceptions que dans quelques domaines comme la signalisation routière et les mesures de vitesse, ou la bière sous pression. Dans les anciennes colonies britanniques, la métrification est très avancée, mais certaines utilisations des mesures traditionnelles subsistent, en particulier au Canada, entre autres du fait de l'influence américaine. Depuis, les systèmes de mesure impériaux et américains sont reliés au système métrique par un système de conversion officiel défini par le Système international d'unités. En aviation, bien que le système international ait été adopté par l'Organisation de l'aviation civile internationale, les unités de mesure anglo-saxonnes restent la norme de fait dans la navigation aérienne.", "section_level": 2}, {"title": "Longueur.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Unités principales.", "content": "Le pouce ('), le pied (') et le mile (\") sont des unités de longueur d'usage courant. La verge (\") est l'étalon métrologique officiel. La perche (\") est l'unité principale des arpenteurs, ses multiple et sous-multiple sont la chaîne et le chaînon. Le mille marin (\") international est de mètres exactement depuis 1970. Il correspond à une minute d'arc et devrait ainsi mesurer quelque mètres, mais a été arrondi à. Le mille marin anglais historique était défini comme étant égal à, soit environ.", "section_level": 2}, {"title": "Unités spécifiques.", "content": "Le tableau suivant présente plusieurs unités anciennes ou propres à certaines professions, et de ce fait rarement utilisées (exceptions : le point typographique anglais (\"pica\"), omniprésent dans l'informatique, et le \"fathom\" marin, c'est-à-dire la brasse). Il existe aussi quelques unités de l’industrie du tissage, variant parfois suivant la nature des fils utilisés. Néanmoins, 1'est égal à 4'standards ou 48 \"\", soit yards.", "section_level": 2}, {"title": "Volume.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Volumes du quotidien.", "content": "Les termes anglais doivent être traduits avec prudence, car ceux-ci peuvent correspondre aux unités impériales (anglaises) ou aux unités utilisées aux États-Unis, qui désignent des quantités inférieures (environ 80 % de la valeur anglaise pour le gallon). De plus, au Canada, où les unités impériales font encore partie de la vie courante, l'usage varie encore : par exemple, les anglophones parleront d'un'pour désigner ce que les francophones appellent une pinte, l'anglais'se traduit par chopine, et le demiard vaut une moitié de chopine. Les Américains ont défini leurs unités dans des conditions identiques à celles utilisées pour le litre (température, pureté d'eau, etc.), mais pas les Anglais. Officiellement et légalement, le gallon anglais équivaut donc à, soit exactement 3,595 859 2 ml supplémentaires (c.-à-d. : plus 0,079 %). Le tableau suivant retient la valeur scientifique obtenue avec de l'eau pure à 3,984 °C.", "section_level": 2}, {"title": "Volumes d'apothicaires.", "content": "Note : la drachme est appelée \"dram\" aux États-Unis.", "section_level": 2}], "src_summary": "Les unités de mesure anglo-saxonnes sont des unités de mesure originaires d'Angleterre et encore utilisées, dans certains cas, dans divers pays anglo-saxons ou ayant un héritage commun avec le Royaume-Uni.", "tgt_summary": null, "id": 74357}
{"src_title": "François Topino-Lebrun", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Le Parthénon et les Panathénées.", "content": "En 480 av. J.-C., les Perses saccagèrent l'Acropole d'Athènes dont un « pré-Parthénon » alors en construction. Après leurs victoires de Salamine et Platées, les Athéniens auraient juré de ne pas achever les temples détruits, mais de les laisser tels quels, en souvenir de la « barbarie » perse. Cependant, la puissance d'Athènes grandit peu à peu, principalement au sein de la ligue de Délos qu'elle contrôlait de façon de plus en plus hégémonique. D'ailleurs, en 454 av. J.-C., le trésor de la ligue fut transféré de Délos à Athènes. Un vaste programme de constructions fut alors lancé, financé par ce trésor ; parmi celles-ci, le Parthénon. Ce bâtiment nouveau ne fut jamais un temple, mais un trésor destiné à accueillir la colossale statue chryséléphantine d'Athéna Parthénos. Le Parthénon fut érigé entre 447 et 438 av. J.-C.. Le « pré-Parthénon » (peu connu) était hexastyle. Son successeur, plus grand, fut octostyle (huit colonnes en façade et dix-sept sur les côtés du péristyle). Ce très grand bâtiment", "section_level": 1}, {"title": "Description générale.", "content": "Les archéologues et spécialistes de l'art antique ont numéroté les plaques de marbre de la frise, avec des chiffres romains, et les personnages, avec des chiffres arabes. La base de la numérotation est celle adoptée par Adolf Michaelis dans le premier ouvrage de référence à faire date sur le Parthénon (\"Der Parthenon\", 1871). Sa numérotation a été un peu adaptée par William Dinsmoor en 1954. Ian Jenkins l'a améliorée en 1994 (\"The Parthenon Frieze\") grâce aux nouvelles découvertes : cinq plaques de plus au nord et trois de plus au sud. À l'ouest, la plaque de référence est celle du coin nord-ouest (magistrat) numérotée I, jusqu'à XVI au coin sud-ouest. La numérotation reprend à I au coin sud-ouest pour la frise sud pour atteindre XLII pour Michaelis et XLVII pour Jenkins au coin sud-est. Pour la frise nord : I au coin nord-est et XLIV pour Michaelis et XLVII pour Jenkins au coin nord-ouest (dans le sens inverse donc de la numérotation de la frise sud). À l'est, la frise est numérotée I depuis le coin sud-est à IX au coin nord-est. Les personnages sont numérotés en chiffres arabes, selon la même organisation. La frise du Parthénon mesure à peu près de long. Elle est sculptée en très bas-relief : en moyenne, d'épaisseur. Ses 114 plaques sont hautes d'à peu près et larges de. Elles pèsent autour de. Elles sont de longueur variable. La plaque la plus longue et la plus lourde se trouve au centre du côté est (est V). Elle mesure, pèse plus de et compte dix figures (cinq dieux et cinq mortels). Sa voisine (est VI), un peu plus courte,", "section_level": 1}, {"title": "Réalisation.", "content": "Il n'existe aucune inscription concernant spécifiquement la réalisation de la frise du Parthénon. Le sujet unique et son unité artistique indiquent que la frise a dû être supervisée par un seul artiste organisant le travail de plusieurs sculpteurs. L'hypothèse, la plus probable, est que Phidias, ou un de ses élèves, était le maître d'œuvre. Plutarque (dans sa \"Vie de Périclès\" 13.4-9) indique que Phidias a supervisé l'ensemble de la construction du Parthénon et qu'il dirigeait les autres artistes. La formation initiale de peintre de Phidias aurait aussi pu lui faciliter le travail de conception. Il pourrait avoir dessiné les parties les plus importantes et les plus complexes (les côtés nord et est) et donné des indications à un assistant pour les parties moins visibles et moins significatives (le sud et l'ouest). Ce travail en « binôme » était assez répandu à l'époque : deux architectes pour le Parthénon, deux sculpteurs pour le groupe des Tyrannoctones de l'Agora, deux sculpteurs pour le décor du Trésor de Siphnos à Delphes. De plus, l'ensemble du programme du Parthénon et la taille de la frise rendent crédible ce travail à deux. Les sculptures ont ensuite été réalisées par plusieurs sculpteurs. De nombreuses et vaines études ont tenté de déterminer les parties de la frise qui aurait pu être réalisées par un même artiste, en s'appuyant par exemple sur les différences dans les crinières des chevaux. Des comparaisons ont aussi été tentées avec d'autres œuvres voisines : entre les chevaux de la frise et ceux des métopes par exemple, ou entre la frise et les frontons. Il est encore plus difficile de nommer avec certitude l'artiste qui aurait sculpté une section particulière de la frise. La qualité de la plaque centrale de la frise ouest (Ouest VIII) fait qu'elle peut être attribuée à Phidias. Ses éléments sont copiés ailleurs sur la frise mais de façon moins adroite : le cheval en Nord 98, le \"chitoniskos\" (chiton court) en Ouest 8 et Nord 64, la cape en Sud 79. Ouest VIII serait cependant la seule plaque sculptée par le maître d'œuvre. Alcamène, son élève, est aussi évoqué, par exemple pour les dieux de la plaque Est VI. Le magistrat Ouest 1 rappelle aussi son travail sur la statue de culte dans l'Héphaïstéion. D'autres sculpteurs sont évoqués : Crésilas ou Agoracritos, dont on sait que la carrière a commencé sur le Parthénon. Des Pariens, alors très actifs, ont dû être aussi employés sur le chantier. Une hypothèse a été avancée pour expliquer certains détails invisibles depuis le sol : ainsi, le cavalier Ouest 11 a un aigle sur son casque et un gorgoneion sur son armure. Il pourrait s'agir d'une sorte de signature de la part du sculpteur. D'autres recherches ont visé à dénombrer les sculpteurs impliqués dans la réalisation de la frise. Les résultats ont varié de trois à quatre-vingts. Une étude s'appuyant sur les comptes connus de l'Érechthéion, sur le temps mis à sculpter les 92 métopes (cinq ans), sur l'hypothèse que la frise aurait été réalisée en cinq ans et enfin sur l'hypothèse qu'un artiste serait capable de sculpter par an, a calculé que l'équipe nécessaire à la réalisation de l'ensemble de l'œuvre aurait compté neuf artistes. Robert Spenser Stanier a proposé en 1953 une estimation d'un coût total de pour la réalisation de la frise. Les inscriptions relatives à la construction du Parthénon permettent de penser que les blocs de marbre ont été placés sur les murs du sékos entre 442 et 440 av. J.-C. avant d'être sculptés (contrairement aux métopes, sculptées au sol avant d'être positionnées). Une fois", "section_level": 1}, {"title": "Sources et influences potentielles.", "content": "La frise du Parthénon a quelques précédents. Le temple (dorique) d'Athéna à Assos, datant du du arbore une courte frise ionique représentant les Travaux d'Héraclès. A. W. Lawrence en 1951 et Margaret Root en 1985 considèrent qu'il pourrait y avoir un lien avec la frise du palais de Darius à Persépolis. Plus sûrement, la frise du Trésor de Siphnos à Delphes, datant de 525 a pu séduire Phidias. Celui-ci avait été commissionné vers 460 av. J.-C. pour réaliser sur le sanctuaire un monument commémorant la victoire athénienne de Marathon. La frise siphnienne contient des éléments qui sont repris sur la frise du Parthénon : une seule figure en coin, tournée vers la frise qui se déroule ; les chars et \"apobátai\" (pluriel d’\"apobátês\", soldats en armes montant et descendant du char, même si sur la frise les \"apobátai\" n'ont ni armes ni bouclier) ; les dieux assis représentés plus grands que les mortels. Enfin, l'ancien temple dédié à Athéna sur l'Acropole (détruit pour faire place au « pré-Parthénon ») pourrait avoir eu une frise de type ionique sur un bâtiment dorique. Des fragments retrouvés dans les fouilles suggèrent, en effet, la présence d'éléments de frise au moins sur", "section_level": 1}, {"title": "Procession.", "content": "La longueur de l'ensemble sculpté se prête à la représentation d'une procession. Les préparatifs sont présentés du côté ouest du bâtiment, que les visiteurs qui arrivaient sur l'Acropole par les Propylées voyaient donc en premier. Elle se déroule ensuite d'ouest en est, de chaque côté du sékos. À l'est, la procession est accueillie par les dieux. Au total, elle représente 378 personnes et 245 animaux (227 chevaux ainsi que 14 bovins et 4 ovins pour le sacrifice). La proportion totale de cavaliers est de 46 % de l'ensemble de la frise. Il semblerait qu'en choisissant de faire passer la procession en parallèle de chaque côté du bâtiment, Phidias ait voulu éviter qu'elle en fasse le tour et qu'elle se trouve à progresser en sens contraire. La majeure partie de la frise représente une cavalcade. Il pourrait ici s'agir d'un choix artistique : les nombreuses attitudes des chevaux, cavaliers et chars évitent la monotonie d'une simple procession à pied. La partie ouest (frise ouest et moitié ouest des frises nord et sud) est généralement interprétée comme un moment dynamique et bruyant, tandis qu'à partir du moment où les personnages sont à pied, la procession semble se faire plus calme, lente et accompagnée de musique, donc audible. La frise répond à la règle traditionnelle d'« isocéphalie » qui voulait que toutes les figures représentées aient sur la même ligne les pieds (en fait le bas des plaques) et les têtes (pratiquement au sommet de la plaque). Cela nécessita des adaptations de la part des sculpteurs : les chevaux sont représentés plus petits, trop petits même pour leurs cavaliers, tandis que les dieux sont un tiers plus grands que les mortels. Pour éviter la « monotonie », les concepteurs de la frise lui ont donné un rythme (a-b-a : lent-vite-lent), plus visible pour les animaux du sacrifice que pour les humains : une génisse marche doucement, une autre est agitée, une troisième se calme. Les personnages faisant les mêmes gestes sont aussi représentés à différents stades consécutifs du geste : ainsi, pour les jeunes gens portant des hydries, le premier rencontré dans le déroulement de la frise se penche pour prendre son vase, le suivant place le sien sur son épaule, le suivant ajuste son hydrie, le premier de la file marche. Enfin, pour rompre le rythme, un magistrat est placé à intervalles irréguliers le long de la frise / procession. D'un autre côté, sur les 130 figures masculines à cheval, toutes sont de profil, les jambes pendantes. Il n'y a que deux exceptions : le cavalier Nord 120 est vu de trois-quarts dos et la jambe du cavalier Sud 9 est pliée. Toutefois, il pourrait ici s'agir de la nécessité de remédier à un défaut dans le marbre. Seules deux figures humaines (et masculines) sont nues, ainsi qu'Éros. Toutes les autres sont plus ou moins vêtues, ne serait-ce que d'une simple chlamyde. Cela diffère des représentations traditionnelles, où le nu masculin est la règle. Presque tous les personnages représentés sont donc vêtus, permettant un grand travail sur les draperies et leur mouvement. Cela accentue l'impression que la procession se déplace. Par contraste, les himations des femmes (plus lourds) et les vêtements des dieux sont statiques, ce qui souligne la solennité du moment. Les vêtements sont sculptés de façon réaliste, jusqu'à la bordure flûtée en bas des himations et chlamydes comme c'était la mode alors à Athènes. Pourtant, ce détail est difficilement visible à la hauteur où se trouve la frise. Les détails des chaussures ont aujourd'hui disparu, car ils faisaient partie du décor peint. L'anatomie est aussi très naturaliste, au point que les veines sont sculptées sur les mains (main de Poséidon par exemple ou des magistrats Est 49 et 52) ou sur les jambes des chevaux. L'âge des personnes est aussi signifié, avec un corps un peu plus « lourd ». Les coiffures jouent un rôle similaire : les adolescents ont les cheveux longs ; les hommes les cheveux courts ; les plus vieux à nouveau les cheveux longs. Les femmes ont toutes les cheveux longs : les jeunes en queue de cheval, les plus âgées relevés. En général, cependant, il y a une insistance sur la jeunesse des participants : il y a peu de barbus (norme de représentation de l'âge). Les visages sont très peu expressifs, voire sans expression, même si cela pourrait signifier leur recueillement religieux. Il se pourrait aussi que ces visages, génériques, soient un portrait idéalisé des Athéniens.", "section_level": 1}, {"title": "Interprétations.", "content": "Il n'existe pas de description de la frise, contemporaine de sa réalisation, qui pourrait aussi en donner une interprétation définitive. La première description littéraire du décor sculpté du Parthénon a été écrite par Pausanias au Il ne décrit cependant que les frontons et n'évoque pas la frise, peut-être en raison de sa position qui la rend peu visible. La description suivante est due à Cyriaque d'Ancône qui séjourna à Athènes vers 1436. Il évoque toutes les sculptures du Parthénon, les appelant « \"preclaris imaginibus\" » (« très nobles images ») et considère qu'elles représentent les « victoires des Athéniens du temps de Périclès ». La frise est représentée dans les dessins qu'il en a faits.", "section_level": 1}, {"title": "Procession des Panathénées.", "content": "L'interprétation la plus couramment admise de cet ensemble émane de James Stuart et Nicholas Revett dans la seconde moitié du. Chaque année, à l'issue d'une procession, les Athéniens apportaient un nouveau vêtement, le péplos au xoanon (statue en bois d'olivier) d'Athéna poliade conservée dans l'Érechthéion. La frise représenterait celle qui se déroulait tous les quatre ans à l'occasion des grandes Panathénées, avec, à l'ouest, les préparatifs au Pompeion, puis sur les côtés nord et sud, la progression le long de la Voie Sacrée et une arrivée sur l'Acropole à l'est du bâtiment. Cette version traditionnelle simple n'empêche cependant pas des niveaux de lecture plus complexes, même si les buts premiers du décor étaient d'être compris par les spectateurs et de célébrer la divinité. Les propositions trop subtiles ou d'un rapport trop lointain avec Athéna ne sont probablement pas à retenir. C'est néanmoins la première fois qu'un thème non-mythologique et unique est représenté sur un bâtiment à vocation religieuse. Aussi, lorsque Joan Connelly proposa une interprétation alternative, avec la représentation d'un mythe ancien et d'un sacrifice humain, elle rencontra un grand succès. Il semblerait que la frise présentait toute la société de la cité d'Athènes qui pouvait facilement s'y reconnaître, à l'un des moments les plus importants de la vie civique et religieuse : la célébration de la fête religieuse la plus importante en l'honneur de la déesse tutélaire de cette même cité. À l'aide de la littérature antique, il est possible d'identifier les divers personnages présents sur la frise. Selon Aristote (dans sa \"Constitution d'Athènes\", 60), dix magistrats \"athlothètes\" étaient chargés de l'organisation des Panathénées, ce qui comprenait la responsabilité de faire tisser et broder le péplos et de faire fabriquer les amphores récompensant les vainqueurs des jeux. Ils ont parfois été identifiés aux dix hommes situés entre les jeunes femmes et les dieux sur le côté est, mais cette interprétation est le plus souvent rejetée au motif que leur attitude décontractée ne correspondrait pas à celle d'organisateurs des festivités. En revanche, tout au long de la frise se trouvent des hommes à pied, ceux aux coins par exemple, qui pourraient être ces athlothètes. Ainsi, l'homme avec", "section_level": 2}, {"title": "Scène centrale.", "content": "La scène centrale de la frise côté est pose des problèmes d'interprétation, d'abord parce qu'il manque un certain nombre d'objets de bronze, perdus et dont ne restent que les trous de fixation, mais aussi parce qu'il n'existe aucun autre exemple de ce type de scène dans l'iconographie grecque antique. Il est ainsi difficile de savoir où elle se déroule et ce qu'elle représente. De là découlent les controverses. Deux jeunes filles, au sud, portent sur la tête un tabouret et des coussins. Elles s'approchent d'une femme qui leur fait face, au centre. Au nord, un enfant et un homme tiennent une pièce de tissu pliée. Le sexe de l'enfant (Est 35) tenant le tissu est sujet à controverse. James Stuart et Nicholas Revett, les premiers à avoir décrit en détail la frise (en 1787), repris par Martin", "section_level": 2}, {"title": "Interprétations complémentaires.", "content": "Dans un article de 1963, R. Meiggs s'interroge sur la présence d'un élément décoratif ionique, la frise, sur un bâtiment d'ordre dorique, le Parthénon. Il veut y voir le symbole de la domination politique athénienne sur diverses cités ioniennes dans le cadre de la ligue de Délos. Cependant, le mélange des ordres dans un même bâtiment n'était pas rare alors. De même, la ressemblance avec la frise du palais d'Apadana (de Darius à Persépolis) est lue comme une affirmation de l'hégémonie athénienne et de la toute-puissance politique de Périclès. Malgré tout, il semble peu probable que les Athéniens aient imité l'art de leur principal ennemi ; de plus, les alliés ne sont pas représentés sur la frise (contrairement à celle d'Apadana). La parade d'hoplites, importante dans la procession des Panathénées, est absente de la représentation sur le Parthénon alors que les chevaux et chars occupent les deux-tiers de la frise. John Boardman propose une interprétation de cette absence des hoplites. Pour lui, les chevaux et les chars sont le signe de l'héroïsation ; les cavaliers et les chars sont organisés en dix groupes, représentant peut-être les dix tribus ; certains des cavaliers et \"apobátai\" sont en armure hoplitique. Ce serait alors la représentation de l'héroïsation des hoplites. Ce serait cette héroïsation à laquelle les dieux seraient venus assister et non à la remise du péplos, à laquelle d'ailleurs ils tournent le dos. La question qui se pose alors", "section_level": 2}, {"title": "Histoire et conservation.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "La frise du Parthénon a pu subir au cours de son histoire des dégâts « naturels » : les coins en bas des plaques sont parfois absents, peut-être cassés lors de tremblements de terre. Le Parthénon lui-même fut ravagé par un incendie à une date mal déterminée durant l'Antiquité tardive, causant de graves dégâts dont la destruction du toit. La chaleur intense fissura de nombreux éléments de marbre et une restauration extensive fut réalisée. Le toit fut refait mais ne couvrait plus que l'intérieur, laissant découvert le péristyle, et donc la frise qui fut pour la première", "section_level": 2}, {"title": "Lord Elgin.", "content": "En août 1800, l'équipe d'artistes (peintres, graveurs, mouleurs) engagée par Lord Elgin, ambassadeur britannique auprès du gouvernement ottoman, arriva à Athènes. Elle était dirigée par le peintre Giovanni Battista Lusieri. Lord Elgin voulait profiter de son ambassade pour et. Les employés d'Elgin avaient pour mission première de peindre et mouler les antiquités d'Athènes, et en second lieu d'en acheter. Ils ne pouvaient s'approcher suffisamment près de la frise pour la dessiner et la mouler, le Parthénon étant situé sur l'Acropole d'Athènes, une forteresse militaire interdite aux étrangers. À partir de février 1801, une première série de travaux fut réalisée, après corruption des autorités locales, mais cela ne constituait qu'une solution précaire. Elgin, en juillet 1801, demanda et obtint de la Porte un firman donnant un accès définitif. La reconquête de l'Égypte par les Britanniques plaçait Elgin et ses employés en situation diplomatiquement favorable. Ils réussirent", "section_level": 2}, {"title": "Controverses.", "content": "Dès les premières années qui suivirent son indépendance, la Grèce essaya de faire revenir sur son sol les marbres du Parthénon, dont ceux de la frise. Ainsi, des négociations se déroulèrent entre 1834 et 1842 lorsque le roi Othon tenta de les racheter. Depuis, le gouvernement grec exige régulièrement la restitution de la frise du Parthénon, et avance deux arguments : le premier fait valoir que tout État doit pouvoir être propriétaire d'un élément essentiel de son patrimoine culturel ou historique ; le second, que la frise a été achetée au gouvernement ottoman, qui ne représentait pas le peuple grec. À cette argumentation, le gouvernement britannique répond que la frise a été achetée au représentant de l'autorité souveraine en fonction au moment de la vente, c'est-à-dire la Sublime Porte et que l'État britannique en est", "section_level": 2}, {"title": "Conservation.", "content": "Après leur achat par le British Museum en 1817, les marbres furent exposés dans une salle temporaire, jusqu'à ce que l'aile dessinée par Robert Smirke, dite « \"Elgin Room\" » fût achevée en 1832. Dans les années 1930, Joseph Duveen offrit une nouvelle aile nommée la « \"Duveen Gallery\" », dessinée par John Russell Pope. Elle fut achevée en 1938 et les marbres ne purent y être placés avant la Seconde Guerre mondiale. Pendant le conflit, la frise fut mise à l'abri dans les tunnels du métro de Londres, ce qui s'avéra pertinent puisque la \"Duveen Gallery\" fut intégralement détruite par les bombardements. La frise quitta son abri souterrain en 1948-1949 pour être réinstallée dans la « \"Elgin Room\" », avec le reste des marbres. Elle trouva son emplacement définitif en 1962, à la fin de la reconstruction de la nouvelle aile. En 1993, les derniers éléments de la frise encore en place sur le Parthénon furent déposés et remplacés par des copies, en vue d'être préservés. Il n'existe donc plus sur le bâtiment aucun élément original. Le « nouveau » musée de l'Acropole d'Athènes, achevé en juin 2009, a été construit et", "section_level": 2}, {"title": "Influence dans l'art.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Durant l'Antiquité.", "content": "Dès sa création, il semblerait que la frise du Parthénon ait inspiré les artistes, même s'il est difficile de savoir ce qui relevait alors de thèmes génériques ou de l'influence directe. Les spécialistes de l'art antique hésitent sur la façon dont la frise était utilisée : directement, en allant copier les motifs, grâce à des échafaudages, ou indirectement, via des reproductions voire les dessins préparatoires. Un certain nombre de vases, datés des alentours de 430 et rappelant la frise, ont été produits par Polygnote et son atelier, par le peintre de Cléophon ou le peintre d'Achille. Ainsi, le stamnos « des Dioscures », de Polygnote évoque les cavaliers à pétase de la frise sud. La façon dont les chlamydes des cavaliers ou les crinières des chevaux prennent le vent se retrouve dans de nombreux vases de la fin du Le thème de l’\"apobátês\" était inexistant dans la céramique attique avant la fin du où il devint très populaire pour près d'un siècle. Une pélikè à Berlin copie la figure Ouest 25 (plaque Ouest XIII) : le cavalier plaçant son pied droit contre le sabot avant droit de son cheval pour lui écarter les jambes. On retrouve ce motif jusque sur la base du groupe statuaire de Domitius Ahenobarbus au ap. J.-C. Les plaques de la frise sud représentant des bovins menés au sacrifice inspirèrent tout au long de l'histoire, et ce dès la céramique antique avec par exemple une œnochoé du peintre de Dinos datant de 420 représentant deux jeunes menant un taureau au sacrifice ou un cratère de la même date à la manière du peintre de Dinos avec Thésée et le taureau de Marathon. La frise suscita aussi des parodies, comme le cratère attribué à Pollion et intitulé \"Chanteurs aux Panathénées\" (vers 420). Les satyres ont même le rythme noté pour les hydrophores, et peut-être pour les musiciens, mais cette partie de la frise a été perdue et n'est pas dans les dessins dits de Carrey : l'un accorde sa lyre, le suivant joue, le dernier a fini de jouer. La frise eut évidemment une influence directe sur les frises sculptées dans les années qui suivirent, en premier lieu celle de l'Héphaïstéion (dit « Théséion »), construit à", "section_level": 2}, {"title": "Époques récentes.", "content": "La frise est restée très peu connue en Occident jusqu'à son arrivée au British Museum au début du. Cependant, les liens avec la Grèce et Athènes n'avaient pas tout à fait disparu. La frise au-dessus du portique en façade de la villa médicéenne de Poggio a Caiano pourrait avoir été inspirée par celle du Parthénon, via Cyriaque d'Ancône. L'architecte de la villa, Giuliano da Sangallo, connaissait les dessins que le voyageur avait faits. Plus tard, l'influence de la frise aurait pu se faire sentir, comme dans l'attitude de Vénus pointant Psyché à son fils Amour dans la \"loggia de Psyché\" par Raphaël (1517) qui rappelle celle d'Aphrodite montrant l'arrivée de la procession à son fils Éros. Ce fut surtout après l'arrivée à Londres des marbres prélevés par l'équipe d'Elgin que l'influence de la frise se fit sentir fortement dans l'art occidental. En 1807, Charles Robert Cockerell fut le premier artiste à dessiner la frise depuis qu'elle avait quitté le Parthénon. On lui doit une des meilleures reproductions de la plaque Nord XXXVII. Après son Grand Tour, Cockerell fut un des principaux architectes du « \"Greek Revival\" » en Grande-Bretagne. À Burlington House, ensuite, les artistes continuèrent malgré les mauvaises conditions à venir dessiner les marbres. À cette époque, un sculpteur fit même un modèle réduit de la frise. L'influence ne toucha pas tant les peintres et sculpteurs que les architectes qui s'en inspirèrent pour les décors de leurs bâtiments, dans le style « \"Greek Revival\" » principalement. Ainsi, le bâtiment du Club Athenaeum dessiné par Decimus Burton (1827-1830) est orné d'une reproduction fidèle de la frise sur fond bleu (influence Wedgwood).", "section_level": 2}], "src_summary": "La frise du Parthénon ou « frise des Panathénées » est une frise ionique (sur un bâtiment dorique) en marbre du Pentélique de de long représentant 378 figures humaines et 245 animaux. Elle entourait le \"sékos\" (partie fermée) du Parthénon sur l'Acropole d'Athènes. Si elle a été réalisée par plusieurs artistes, elle fut sculptée très probablement sous la direction de Phidias entre 442 et 438 av. J.-C. ", "tgt_summary": null, "id": 2438293}
{"src_title": "La Veuve Couderc (film)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Roger Borniche naît à Vineuil-Saint-Firmin, dans l’Oise, le 7 juin 1919. Son père, rescapé de Verdun, est peintre en bâtiment. Il est d’abord comique troupier en 1937, puis chansonnier au Caveau de la République. Il entre dans la police pendant la Seconde Guerre mondiale pour échapper au service du travail obligatoire, mais en démissionne pour ne pas servir le régime de Vichy. Il réintègre en 1944 et devient inspecteur de la Sûreté nationale. Après avoir quitté la Sûreté nationale en 1956, il obtient une autorisation du ministre de l'Intérieur pour exercer la profession d’agent privé de recherches et ouvre, à Paris, un cabinet d'enquêtes privées spécialisé dans les fraudes aux assurances (enquêteur d'assurances). Son fils Christian qui a repris le cabinet d’enquêtes privées, est à l’origine de la création du diplôme professionnel d'enquêteur privé créé à l'université Panthéon-Assas. Inspirés par sa lutte contre le gang des Tractions Avant et en particulier Émile Buisson, un braqueur psychotique, \"Flic Story\", \"Le Gang\" et \"L'Indic\" ont été portés à l'écran (avec une adaptation d'Alphonse Boudard). \"L'Indic\" servit de base au scénario du film du même nom de Serge Leroy. Roger Borniche vit pendant de longues années en Californie aux États-Unis. De retour en France depuis 2015, il s’installe avec sa femme Michèle à Cannes dans les Alpes-Maritimes où il meurt le 16 juin 2020 à l’âge de 101 ans.", "section_level": 1}, {"title": "Les arrestations les plus célèbres.", "content": "L'arrestation a donné lieu à plusieurs versions. Les recherches historiques effectuées permettent de retracer les faits, dignes des meilleurs polars, tels qu'ils se sont déroulés et les rôles des uns et des autres dans la traque de l'ennemi public de l'époque. C'est le, place de l'Opéra à Paris que Roger Borniche ceintura « René la Canne », pendant que son collègue, l'inspecteur Leclerc, lui passait les menottes. Borniche en raconte l'histoire dans le roman « René la Canne » qui lui est consacré et qui sera ensuite porté à l'écran. René Girier, lui aussi, racontera, dans ses mémoires en 1988, son arrestation par Roger Borniche. Il est assez étonnant de constater que ce policier, dont le nombre d'arrestations et le succès littéraire et cinématographique susciteront tant de jalousies et de désinformations, fut apprécié par celui qu'il arrêta au point de nouer des relations quasi-amicales que René Girier relate lui-même dans ses mémoires. Au cours du procès de Pierre Carrot, l'avocat général Lindon saluera le courage de l'inspecteur Borniche et relèvera qu'à cette date (), il avait déjà arrêté cinq cents malfaiteurs dont cent individus armés.", "section_level": 1}], "src_summary": "Roger Borniche, né le à Vineuil-Saint-Firmin (Oise) et mort le à Cannes (Alpes-Maritimes), est un inspecteur de police et écrivain français. Ayant participé à la répression du grand banditisme, il prétend avoir été impliqué dans cinq cent soixante-sept arrestations. Il a publié vingt-huit livres.", "tgt_summary": null, "id": 2437186}
{"src_title": "Le Secret de l'Espadon", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Dans l'Égypte antique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Ératosthène et la mesure de la Terre.", "content": "Ératosthène a donné la longueur de la circonférence de la Terre à partir de la mesure de l'angle fait par une ombre à Alexandrie et Syène au solstice d'été. La différence angulaire mesurée était de 7° 8' 34\" 2/3. D'après Hipparque, Strabon, Vitruve, Pline, Censorin, Macrobe et Martianus Capella, la distance entre les deux villes est de \" Dans la seconde édition de la \"Description de l'Égypte\", la valeur du \"stade égyptien\" obtenue en comparant les distances données par Hérodote, Diodore de Sicile, Artémidore d'Éphèse, Strabon, Ératosthène, Hipparque, Aristide, l'itinéraire d'Antonin, et les distances calculées en mètres pendant l'expédition d'Égypte, est donnée égale à 158,7 mètres. Pour les Grecs 1 \"stade\" = 600 \"pieds\". On déduit de la distance en mètre entre Alexandrie et Syène (la moderne Assouan), que le \"stade\" d'Ératosthène, ou \"stade égyptien\" = 158,1 mètres. D'autres auteurs ont donné une longueur du \"stade égyptien\" de 157,5 mètres.", "section_level": 2}, {"title": "Dans l'Égypte antique au temps des Ptolémées.", "content": "Le système de mesure égyptien avait été modifié par les Ptolémées qui y ont intercalé des mesures grecques. D'après le traité d'arpentage d'Héron d'Alexandrie, les mesures utilisées dans l'Égypte antique étaient : On en déduit à partir de la valeur estimée du \"stade égyptien\", que le \"mille égyptien\" =, valeur moyenne à quelques mètres près.", "section_level": 2}, {"title": "Dans l'Empire romain.", "content": "Comme son nom l'indique (\"milia passuum\"), le mille romain vaut mille double-pas de cinq pieds, soit 5000 pieds. On estime que le mille romain équivaut à à deux mètres près.", "section_level": 1}, {"title": "Dans différents pays.", "content": "Le mille a constamment été utilisé. Sa valeur transcrite dans le système métrique est variable suivant le lieu et le pays qui l'a adopté.", "section_level": 1}, {"title": "Actuellement.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le mile.", "content": "Le mile, ou mille terrestre international, (symbole : mi) utilisé aux États-Unis et au Royaume-Uni, est celui dont il est question quand on parle de \"mile\" sans autre qualificatif. Il fait partie du système d'unités impériales. Le mille terrestre international est égal à anglais ( appelées verges au Canada), soit 8 furlongs () ou () ou (), et vaut exactement (autrement dit, ~ ). Aboli en 1959 (en même temps que ses multiples et sous-multiples exacts américains), le mille terrestre américain (\"\" ou \" \") est très légèrement plus long et équivaut à / ou (environ ). Un mille international vaut. La différence est due au \"(Kasson) Metric Act\" de 1866 (Public ) qui a défini le \"pied américain\" comme valant exactement 12 \"pouces américains\" ou / (autrement dit, exactement). Le \"mile\" américain reste encore utilisé à cause de la grande quantité de cartes et cadastres qui l'utilisent ; leur conversion prend du temps, d'autant que l'écart avec le \"mile\" international est insignifiant pour nombre d'applications.", "section_level": 2}, {"title": "Le mille marin.", "content": "Le mille marin international, aussi appelé mille nautique ou « nautique » (sans symbole usuel par le \"NIST\", \"\" (NM) en anglais, ou M par le BIPM) équivaut à (\"Première Conférence hydrographique internationale extraordinaire\", Monaco, 1929). Il est utilisé en navigation maritime ou aérienne. Sa valeur est égale à la longueur d'un arc correspondant à une minute d'angle (la de degré), sur un cercle ayant un périmètre égal à celui de la Terre en passant par les pôles (), arrondi au mètre. Le BIMP ne reconnaît plus l'usage du mille marin depuis la publication la édition de la Brochure sur le SI de 2019, il reste cependant légal dans certains pays.", "section_level": 2}, {"title": "Notes orthographiques.", "content": "Le mille est aussi une unité qui exprime la quantité de briques ou de pavés livrés sur un chantier de bâtiment ou de travaux publics, et qui correspond à mille briques ou mille pavés.", "section_level": 1}, {"title": "Un ciseau neuf.", "content": "« Un ciseau neuf » est un moyen mnémotechnique entre les mesures anglo-saxonnes et le système métrique pour convertir un mille en mètres : 1 mile = mètres : Un - six - o (pour zéro) - neuf.", "section_level": 1}], "src_summary": "Un mille est une unité de mesure de longueur très ancienne, de valeur variable. De nos jours, on emploie dans le système impérial le mille terrestre d'une longueur d'environ et dans la navigation maritime et aérienne le mille nautique de.", "tgt_summary": null, "id": 414112}
{"src_title": "L'Énigme de l'Atlantide", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Constituants.", "content": "Les membranes plasmiques contiennent tout un ensemble de molécules biologiques, essentiellement des lipides et des protéines. Leur composition n'est pas fixe. Elle se modifie constamment en fonction des changements dans l'environnement, et varie au cours du développement de la cellule. C'est par exemple le cas du taux de cholestérol dans la membrane des neurones humains, dont la variation permet de moduler la fluidité de la membrane au cours des différentes étapes du développement de ces cellules[ ]. Des molécules peuvent être apportées dans la membrane plasmique, ou retirées de celle-ci, par plusieurs mécanismes. La fusion des vésicules intracellulaires avec la membrane plasmique (exocytose) excrète non seulement le contenu de la vésicule, mais intègre également les constituants de la membrane vésiculaire dans la membrane plasmique. Celle-ci peut former des bulles autour du matériau extracellulaire qui se referment pour former des vésicules (endocytose). Bien que la concentration des constituants de la membrane dans la phase aqueuse environnante reste toujours faible — les constituants membranaires stables sont peu solubles dans l'eau — il existe néanmoins un phénomène d'échange de molécules entre les phases lipidique et aqueuse définies par cette membrane.", "section_level": 1}, {"title": "Lipides.", "content": "La membrane plasmique comprend trois classes de lipides amphiphiles : les phospholipides, les glycolipides et les stérols. La quantité de chacun dépend du type de cellule, mais, dans la majorité des cas, les phospholipides sont les plus abondants, représentant souvent plus de la moitié des lipides des membranes plasmiques. Les glycolipides ne représentent qu'une fraction d'environ 2 %, et les stérols constituent le reste. Dans le cas des globules rouges, les lipides représentent environ 30 % de la membrane plasmique. Cependant, pour la majorité des cellules d'eucaryotes, la masse des membranes plasmiques est constituée pour moitié de lipides et pour moitié de protéines. Les chaînes aliphatiques des phospholipides et des glycolipides contiennent généralement un nombre pair d'atomes de carbone, le plus souvent compris entre 16 et 20. Les acides gras à de carbone sont les plus courants. Ces acides gras peuvent être saturés ou insaturés, la configuration des doubles liaisons étant presque toujours \"cis\". La longueur et le degré d'insaturation des chaînes d'acides gras ont un effet profond sur la fluidité de la membrane, car les lipides insaturés en configuration \"cis\" forment un coude qui empêche les acides gras de cristalliser en s'alignant parallèlement les uns aux autres, diminuant ainsi la température de fusion (augmentant la fluidité) de la membrane. La capacité des êtres vivants à réguler la fluidité de leur membrane plasmique en modifiant leur composition lipidique est appelée adaptation homéovisqueuse. La cohésion de la membrane est entièrement assurée par des interactions non covalentes entre les chaînes aliphatiques, dites « queues hydrophobes », formant une structure relativement fluide qui n'est pas fixée de manière rigide. Dans des conditions physiologiques, les molécules de phospholipides forment un cristal liquide dans la membrane plasmique. Cela signifie que les molécules lipidiques sont libres de diffuser latéralement dans le feuillet de la bicouche lipidique. Cependant, l'échange de molécules de phospholipides entre les feuillets intracellulaires et extracellulaires de la bicouche est un processus bien plus lent. Les radeaux lipidiques et les cavéoles sont des exemples de microdomaines enrichis en cholestérol dans la membrane plasmique. Dans les cellules animales, le cholestérol est normalement dispersé à divers degrés dans les membranes plasmiques, dans les espaces irréguliers entre les queues hydrophobes des lipides membranaires, contribuant à la rigidification et au renforcement mécanique de la membrane. De plus, la quantité de cholestérol dans les membranes biologiques varie selon les organismes, les types de cellules et même dans les cellules individuelles. Le cholestérol, constituant majeur des membranes plasmiques animales, régule la fluidité de l'ensemble de la membrane, ce qui signifie que la concentration du cholestérol dans une membrane contrôle l'intensité des déplacements des divers constituants de la membrane plasmique. À température élevée, le cholestérol inhibe le mouvement des chaînes d'acide gras phospholipidiques, entraînant une réduction de la perméabilité aux petites molécules ainsi qu'une réduction de la fluidité de la membrane. Le cholestérol a l'effet inverse à température plus basse. La production de cholestérol, et donc sa concentration, augmente en réponse au froid. À basses températures, le cholestérol interfère entre les chaînes d'acides gras. Il agit comme un antigel qui maintient la fluidité de la membrane. Il est plus abondant chez les animaux adaptés aux climats froids que chez ceux adaptés aux climats chauds. Chez les plantes, qui sont dépourvues de cholestérol, des composés analogues appelés phytostérols remplissent la même fonction que le cholestérol.", "section_level": 2}, {"title": "Glucides.", "content": "Les membranes plasmiques contiennent également des glucides, essentiellement sous forme de glycoprotéines, avec une petite fraction de glycolipides, tels que cérébrosides et gangliosides. Ces glucides jouent un rôle prépondérant dans la chez les eucaryotes. Ils sont localisés sur la surface de la cellule, d'où ils permettent l'identification de la cellule et la transmission d'informations. Un virus qui se lie à une cellule hôte à l'aide de tels récepteurs peut y provoquer une infection[ ]. La glycosylation se produit presque exclusivement sur la face extérieure de la membrane plasmique. Le glycocalyx est une structure importante des cellules, notamment celles de l'épithélium avec microvillosités, et pourrait être impliqué dans l'adhérence cellulaire, la migration des lymphocytes et bien d'autres processus. L'ose terminal est un acide sialique et l'avant-dernier est un résidu de galactose, tandis que le squelette osidique est mis en forme dans l'appareil de Golgi. L'acide sialique porte une charge électrique négative, ce qui lui confère un rôle de barrière contre les particules chargées.", "section_level": 2}, {"title": "Protéines.", "content": "La membrane plasmique contient une grande quantité de protéines, généralement environ 50 % du volume de la membrane. Ces protéines sont importantes pour la cellule car elles sont responsables de diverses activités biologiques. Environ un tiers des gènes des levures codent spécifiquement de telles protéines membranaires, et cette proportion est encore plus élevée dans les organismes multicellulaires. Les protéines membranaires se répartissent en trois groupes principaux : les protéines intégrales, les protéines périphériques et les protéines à ancrage lipidique. Les protéines intégrales sont des protéines transmembranaires amphiphiles. Ce sont par exemple des canaux ioniques, les pompes à protons et les récepteurs couplés aux protéines G. Les canaux ioniques permettent aux ions minéraux tels que les cations de sodium Na, de potassium K, de calcium Ca ou l'anion chlorure Cl de diffuser leur gradient électrochimique à travers la bicouche lipidique en franchissant les pores hydrophiles qui traversent la membrane. Les propriétés électriques de certaines cellules, comme les neurones, sont contrôlées par de tels canaux ioniques. Les pompes à protons sont des pompes protéiques intégrées à la bicouche lipidique permettant aux protons de traverser la membrane en passant d'un feuillet à l'autre. Des processus tels que le transport d'électrons et la production d'ATP par la phosphorylation oxydative utilisent des pompes à protons. Un récepteur couplé aux protéines G est une chaîne polypeptidique unique qui traverse sept fois la bicouche lipidique et est réceptif à certaines molécules telles que des hormones et neurotransmetteurs. Les récepteurs couplés aux protéines G interviennent dans des processus tels que la signalisation cellulaire, la régulation de la production d'AMP cyclique et la régulation des canaux ioniques. La membrane plasmique étant exposée à l'environnement extérieur, elle est un élément important de la communication intercellulaire. Par conséquent, la surface de cette membrane présente une grande variété de protéines réceptrices et de protéines d'identification, tels que des antigènes. Parmi les fonctions d'une membrane plasmique, on note le contact intercellulaire, la, le contact des cytosquelettes, la signalisation cellulaire, la réalisation de certains processus enzymatiques, et le transport membranaire. La plupart des protéines membranaires doivent être insérées de manière dirigée dans la membrane. À cette fin, une séquence signal d'acides aminés oriente les protéines vers le réticulum endoplasmique, où elles sont insérées dans une bicouche lipidique. De là, les protéines sont transportées vers leur destination finale dans des vésicules à travers le système endomembranaire.", "section_level": 2}, {"title": "Étude à l'aide de liposomes.", "content": "Les liposomes, ou vésicules lipidiques, sont des poches grossièrement sphériques délimitées par une bicouche lipidique. Ces structures sont utilisées au laboratoire pour étudier les effets de diverses molécules en les injectant directement à l'intérieur des cellules ainsi que pour mieux comprendre la perméabilité de la membrane plasmique. On obtient des liposomes en mettant un lipide en suspension dans une solution aqueuse puis en agitant le mélange par sonication. En mesurant le taux d'efflux de l'intérieur du liposome vers la solution extérieure, il est possible de tester la perméabilité de la membrane pour différents composés. On peut ainsi produire des liposomes chargés d'ions ou de petites molécules présentes dans la solution. Il est également possible de solubiliser des protéines à l'aide de détergents pour les intégrer dans les membranes des liposomes. Cette méthode permet d'étudier les fonctions des protéines membranaires.", "section_level": 2}, {"title": "Architecture fonctionnelle de la membrane plasmique.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Modèle de la mosaïque fluide.", "content": "Le a été proposé en 1972[ ] et reste d'actualité près d'un demi-siècle plus tard[ ]. Il décrit les membranes biologiques comme des liquides bidimensionnels de lipides et de protéines liposolubles diffusant latéralement entre deux phases aqueuses de manière plus ou moins fluide. Les protéines membranaires constituent une fraction importante de ces membranes et y introduisent diverses structures telles que des, des « piquets » et des « clôtures » formés par le cytosquelette à base d'actine, voire des radeaux lipidiques.", "section_level": 2}, {"title": "Bicouche lipidique.", "content": "Les bicouches lipidiques se forment par auto-assemblage. La membrane plasmique consiste essentiellement en une fine couche de phospholipides amphiphiles qui s'organisent spontanément de telle sorte que les « queues » hydrophobes soient isolées du milieu aqueux environnant tandis que les « têtes » hydrophiles s'orientent pour les unes au contact du milieu extracellulaire et pour les autres au contact du cytosol. Cela conduit à la formation d'une bicouche lipidique continue, constituée de deux feuillets, qui tend à se refermer sur elle-même. L'effet hydrophobe est le principal moteur de ce processus. L'assemblage des molécules hydrophobes permet aux molécules d'eau d'interagir entre elles plus librement, ce qui accroît l'entropie du système. Cette interaction complexe peut inclure des interactions non covalentes telles que des liaisons de van der Waals, des liaisons ioniques et des liaisons hydrogène. Les bicouches lipidiques sont généralement imperméables aux ions et aux molécules polaires. La disposition des têtes hydrophiles et des queues hydrophobes bloque la diffusion des solutés polaires à travers la membrane, comme les acides aminés, les acides nucléiques, les glucides, les protéines et les ions, mais permet généralement la diffusion passive de molécules hydrophobes. Cela permet aux cellules de contrôler le mouvement de ces substances à travers leur membrane plasmique à l'aide de complexes de protéines transmembranaires tels que les pores et les canaux. Les flippases et les scramblases concentrent la phosphatidylsérine, porteuse d'une charge électrique négative, dans le feuillet interne de la membrane, du côté du cytosol. Avec les acides sialiques, également chargés négativement, cela forme une barrière bloquant la diffusion des résidus chargés à travers la membrane. La structure en mosaïque fluide de la bicouche lipide comprenant des protéines membranaires spécifiques permet d'expliquer la perméabilité sélective des membranes ainsi que les mécanismes de transport actif et de transport passif. De plus, les membranes des procaryotes, celles des mitochondries chez les eucaryotes et des chloroplastes chez les plantes permettent la phosphorylation oxydative par chimiosmose.", "section_level": 2}, {"title": "Composants chimiques.", "content": "Les protéines trans-membranaires qui sont liées par un GPI peuvent être clivées par des enzymes appelées protéases. Ces protéases effectuent des coupures qui peuvent avoir lieu dans le milieu extracellulaire ou cytosolique (grâce aux protéines caspases). Cela a été découvert lors de l’apoptose (mort programmée de la cellule). C’est ce qui fait que nous n’avons pas des mains en forme de palmes). Pour les cultures des cellules eucaryotes : Respecter les températures.", "section_level": 2}, {"title": "Échanges avec l’extérieur.", "content": "Sur les membranes plasmiques des cellules, on a des lieux d’échange entre les deux milieux. On dit souvent que les cellules épithéliales sont polarisées : deux domaines particuliers : le pôle apical et le pôle basolatéral : distinction au niveau de la composition en protéines, etc. Le pôle apical constitue une zone d’interactions entre les protéines membranaires et le cytosquelette, il y a notamment des structures appelées des microvillosités : extensions cytoplasmiques (de diamètre : 0,1 μm). Au sein de ces microvillosités, on a des microfilaments d’actine (un des trois composants du cytosquelette) associés à des protéines : échanges avec le milieu extracellulaire. Ex : les cellules épithéliales du système intestinal ont à leur surface des microvillosités permettant l'absorption des aliments. Zone apicale : lumière de l’intestin. La face basolatérale : face sur laquelle les cellules sont tournées vers le tissu conjonctif. Cette face sert au transfert vers les vaisseaux sanguins des aliments absorbés. On a des replis membranaires servant dans les échanges hydro-minéraux (cellules rénales, glandes salivaires,..). On a aussi dans certaines cellules des cils (système respiratoire) : extensions cytoplasmiques : microtubules et protéines associées. Au niveau des bronches, ce sont les battements de ces cils qui permettent l’évacuation des microbes sous forme de mucus.", "section_level": 2}, {"title": "Principales fonctions de la membrane plasmique.", "content": "La membrane plasmique entoure le cytoplasme des cellules vivantes, séparant physiquement les composants intracellulaires du milieu extracellulaire. La membrane plasmique joue également un rôle dans l'ancrage du cytosquelette pour conférer une forme précise à la cellule, ainsi que dans la fixation à la matrice extracellulaire et aux autres cellules pour les maintenir ensemble et former des tissus. Les champignons, les bactéries, la plupart des archées et les plantes ont également une paroi cellulaire, qui offre un support mécanique à la cellule et empêche le passage de molécules plus grosses. Comme toutes les membranes biologiques, la membrane plasmique présente une perméabilité sélective lui permettant de réguler ce qui entre et ce qui sort de la cellule, facilitant ainsi le transport des substances nécessaires à la cellule pour vivre. Le mouvement de ces substances à travers la membrane peut être soit « passif », se produisant sans apport d'énergie biochimique, soit « actif », nécessitant que la cellule fournisse de l'énergie pour assurer ce mouvement. La membrane maintient également un potentiel électrochimique de membrane. La membrane plasmique fonctionne ainsi comme un filtre sélectif qui ne permet qu'à certaines espèces chimiques d'entrer ou de sortir de la cellule. La cellule utilise différents types de mécanismes de transport impliquant des membranes biologiques : .", "section_level": 2}, {"title": "Transports.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Transport passif sans perméases.", "content": "Correspond à ce qu’on appelle la diffusion simple : sans consommation d’énergie. Aucune protéine membranaire n’intervient. Les molécules (ex : hormones lipophiles et liposolubles) sont prises dans la bicouche lipidique puis vont diffuser et repasser de l’autre côté de la membrane. Elle s’effectue selon le gradient de concentration (du milieu le plus concentré vers le moins concentré). Les particules qui diffusent à travers la membrane plasmique sous forme de diffusion simple sont les molécules liposolubles (ou hydrophobes) non polaires et les petites molécules polaires non chargées (comme l'eau, l'urée, etc.).", "section_level": 2}, {"title": "Transport passif avec perméases.", "content": "On l'appelle la diffusion facilitée : transport passif, pas d'énergie avec perméases : nécessite une glycoprotéine transmembranaire : le transporteur passif. Canal ionique : complexe de protéines. Ce transport se déroule dans les deux sens selon le potentiel électrique établi à travers la membrane par les molécules chargées. Dans la diffusion facilitée, les molécules ne se dissolvent pas dans la bicouche, elles sont prises en charge par des protéines : permet de protéger les petites molécules de tout contact avec le cœur hydrophobe. La diffusion facilitée permet aux molécules polaires (sucres, acides aminés, ions..) chargées de traverser cette membrane plasmique. Exemple d’un système facilité : pour le glucose, la perméase va alterner entre deux conformations possibles : le site de fixation du glucose est tourné vers l’extérieur faisant basculer le transporteur poussant le site de fixation vers l’intérieur de la cellule libérant tout le glucose. Cette diffusion facilitée va donc créer un flux continu de glucose comme le milieu extracellulaire est plus concentré que le milieu intracellulaire. Ce glucose disparaît vite car il est métabolisé rapidement. Ainsi la concentration intra n’augmente pas et on a une arrivée permanente de glucose dans la cellule. Autre exemple : Les canaux ioniques dépendent de la concentration et de la charge des ions : reposent sur différentes propriétés. Il existe deux types de canaux selon le type d’ouverture, les canaux ioniques ligands-dépendants, fixation d’un ligand sur le canal (un neurotransmetteur par exemple agissant sur le milieu extracellulaire, ou de l’ATP, etc., agissant sur le milieu intracellulaire). Le fonctionnement des canaux est contrôlé par le potentiel de membrane et ses variations. On distingue différents types de canaux qui sont potentiels dépendants : Na+, K+, etc. Ce potentiel membranaire est défini par une équation, comprenant la charge des ions. Le potentiel membranaire est fixé par tous les ions de la membrane. Chez le calamar, au repos cet axone est plus perméable aux K+ et Na+ qu’aux autres, quand on a un influx nerveux, la membrane se dépolarise. Ceci est dû à l’ouverture et la fermeture très rapide des canaux ioniques Na+ et K+. Cette dépolarisation successive des régions des membranes plasmiques permet la transmission rapide tout le long de l’axone. Les hormones non lipidiques sont transportées à travers la paroi par un relais membranaire (récepteur spécifique).", "section_level": 2}, {"title": "Transports actifs avec perméase.", "content": "Présentent deux caractéristiques : le transport est couplé avec un mécanisme qui va produire de l’énergie. Le transport fonctionne contre le gradient de concentration. Il peut y avoir consommation d’ATP, dans ce cas la perméase se nomme : Pompe Na, K/ATPase, véritable pompe. Leur rôle est de maintenir le gradient ionique à travers la membrane plasmique. 3 Na+ pour deux ions K+ : les ions Na+ commencent à se fixer à des sites de haute affinité : phosphorylation de l’ATP qui modifie la pompe (changement de conformation), simultanément les ions K+ se fixent à des sites accessibles à la surface cellulaire engendrant une hydrolyse des groupements phosphates liés à la membrane entraînant un changement de conformation, les zones d’affinités sont moins importantes : libération de K+ dans le cytoplasme. Cette pompe a plusieurs fonctions essentielles pour la cellule : ajuste la pression osmotique et le volume cellulaire. Deuxième type de transport actif lié aussi à une ATPase : transporteur ABC. Formé de deux protomères. Chacun d’eux comportent six domaines transmembranaires. Ces transporteurs, présents dans les cellules normales ou cancéreuses, sont aussi appelés PGT. Dans les cellules du foie, elles permettent d’éliminer les substances toxiques, dans les cellules cancéreuses, ces transporteurs permettent de rejeter certain types de médicaments anti cancéreux (permet à la cellule cancéreuse de résister au traitement : chimiorésistance).", "section_level": 2}, {"title": "Couplage d’un transport actif et passif.", "content": "Si les deux transports se déplacent dans le même sens, on parle de symport. Ex : glucose et Na où l’absorption du glucose s’effectue sur un transporteur transportant en même temps deux ions Na et une molécule de glucose. Le flux d’ions Na, fournit l’énergie nécessaire pour que la cellule importe le glucose alimentaire. Les ions K sont importés par Na. Cet échangeur Na (passif) et H (actif) entraine le PH cytosolique. Avec mouvement :", "section_level": 2}], "src_summary": "La membrane plasmique, également appelée membrane cellulaire, membrane cytoplasmique, voire plasmalemme, est une membrane biologique séparant l'intérieur d'une cellule, appelé cytoplasme, de son environnement extérieur, c'est-à-dire du milieu extracellulaire. Cette membrane joue un rôle biologique fondamental en isolant la cellule de son environnement. Elle est constituée d'une bicouche lipidique comprenant des phospholipides et du cholestérol permettant d'ajuster la fluidité de l'ensemble en fonction de la température, ainsi que des protéines membranaires intégrales ou périphériques, les premières jouant généralement le rôle de transporteurs membranaires tandis que les secondes interviennent souvent dans les processus intercellulaires, l'interaction avec l'environnement, voire les changements de forme de la cellule. ", "tgt_summary": null, "id": 2309129}
{"src_title": "Collège militaire royal de Saint-Jean", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Le CAP 10 est un dérivé des Piel Emeraude des années 1960. Issu de la volonté de créer un appareil moderne de voltige en France à une période où la voltige mondiale est largement dominée par les américains et les pays du bloc de l'Est. Proche esthétiquement du Super Emeraude CP1310 bien que techniquement lointain, le premier prototype baptisé CP100 est détruit dans un accident mortel. Jacques Gomy (1926-1967), le chef pilote du centre de Beynes, également entraîneur de l'équipe de France de vol à voile, avait invité Gérard Verette (1919-1967) à essayer l'appareil à la veille de son convoyage à Istres pour les vols de certification au Centre d'essais en vol (CEV). D'abord assez méprisant, Verette vient à Beynes pour un vol d'essai et semble s'amuser beaucoup avec le CP.100, offrant une époustouflante démonstration de voltige aérienne à la verticale du terrain. Robert Buisson, qui a fait tous les essais constructeur du prototype et connaît mieux que personne ses limites de l'avion, s'inquiète en voyant les évolutions brutales et part chercher Auguste Mudry. Les deux hommes assistent, consternés, à la destruction en vol du prototype et à la mort des deux champions de voltige. L'enquête révélera que les deux pilotes ont largement dépassé le domaine de vol de l'avion. Heureusement pour la jeune société CAARP (Coopérative des Ateliers Aéronautiques de la Région Parisienne), l'avion n'est pas en cause et un prototype suivant est baptisé CAP 10 pour 'Constructions Aéronautiques Parisiennes'. Un nom qui ne sera jamais porté par la compagnie, qui s'appellera désormais Avions Mudry et Compagnie à la suite de son déménagement sur l'aérodrome de Bernay en Normandie (Aérodrome de Bernay - Saint-Martin). En effet, le patron et ingénieur français Auguste Mudry (décédé en 2006) était son fabricant initial. La production a commencé au début des années 1970. Le CAP 10B a été construit à 282 exemplaires depuis 1970. Le CAP 10C a été produit jusqu'en 2010.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques techniques.", "content": "Le CAP 10B est un avion entièrement en bois, les ailes et surfaces à l'arrière sont entièrement recouvertes de contreplaqué. Le moteur du Cap 10 est un Lycoming 4 cylindres à plat à injection de (environ ) version sportive d'un moteur de série que l'on trouve sur les avions de tourisme de type DR400 ou PA28. Il est équipé d'un système d'injection alimenté pour le vol dos. La lubrification par système Christen est également adaptée au vol dos. De fait, la seule limite en vol inversé est celle du pilote. À partir de 2002, le CAP 10B a évolué en CAP 10C avec l'adoption d'un longeron doublé de lames en carbone en lieu et place du bois. Cette nouvelle aile lui permet un taux de roulis plus important (180 degrés par seconde contre 120 précédemment) et surtout, permet une plus grande marge de manœuvre et de sécurité en voltige. Cependant, cette évolution a modifié le comportement de base de l'avion. L'aile 'C' est montée sur les avions neufs de série et a été vendue en pièce de réparation / amélioration pour les avions sortis d'usine avec une aile en bois. Une grande partie des CAP10 a été modifiée dans le courant de la décennie. Extérieurement, l'aile 'C' se reconnaît grâce aux importantes 'pelles' d'équilibrage dynamique des ailerons, qui remplacent les simples contre-poids statiques de l'aile 'B'. Les ailerons sont agrandis, la commande des volets est électrique (manuelle type 'frein à main' sur l'aile 'B') et les manches sont recourbés vers l'arrière alors qu'ils sont droits sur le CAP 10B. Sur les CAP 10C de série, quelques détails extérieurs sont visibles : disparition du gros bouchon de remplissage du réservoir devant les pilotes Facteurs de charge autorisés : +6g / - 4.5g pour le CAP 10C et le CAP 10B à sa création, mais les CAP 10B sont limités à +5g (+4,3 à deux pilotes) / -3.5g depuis la fin des années 1990. Une modification certifiée appelée \"BK\" permet aux CAP10B qui ont l'aile d'origine de retrouver les valeurs de facteurs de charge originels tout en conservant les qualités de vol reconnues du modèle original. Mais elle nécessite le démontage et la modification de l'aile en atelier agréé.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le CAP 10, construit par Apex Aviation, est un avion de voltige aérienne. C'est un appareil deux places côte à côte qui a débuté, dans les années 1970, la longue lignée des avions Mudry tels que les CAP 20, CAP 20L et CAP 21, CAP 230, CAP 231, CAP 231EX, et CAP 232. ", "tgt_summary": null, "id": 1292407}
{"src_title": "Ernest-Antoine Seillière", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "John Quincy Adams naît le à Braintree, Massachusetts. Il est le fils de John Adams, le deuxième président des États-Unis, et d'Abigail Adams. Il fait une partie de ses études à l’université de Leyde aux Provinces-Unies, alors qu’il accompagne son père venu négocier des traités de paix et de commerce auprès des cours européennes dont la France et la Grande-Bretagne et d'Irlande. À l’âge de il accompagne comme secrétaire envoyé en mission diplomatique à Saint-Pétersbourg, afin de faire reconnaître les États-Unis à Catherine II. Pendant ce séjour sur le vieux continent, il visitera également la Finlande, la Suède, et le Danemark, et y apprendra le français, le néerlandais et des notions d'allemand. Il est diplômé en droit de l’université Harvard. Admis au barreau il commence à pratiquer à Boston. Il est nommé ambassadeur ou ministre plénipotentiaire auprès des Provinces-Unies en 1794, auprès du Portugal le et de la Prusse en 1797. Élu au Sénat du Massachusetts en 1802, il le sera également au Sénat des États-Unis où il siège de 1803 à 1808, pour le Parti fédéraliste. Il quitte cette formation pour intégrer le Parti démocrate-républicain. En 1809, il est nommé ambassadeur en Russie puis en 1814 auprès du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande. Il est membre de la commission qui négocie le traité de Gand la même année, traité qui met fin à la guerre de 1812 entre les États-Unis et le Royaume-Uni, et est secrétaire d'État de l'Union dans le cabinet du président James Monroe entre 1817 et 1825. Le, l’élection présidentielle est la première où les votes populaires sont totalisés au niveau national. John Quincy Adams arrive deuxième derrière le général Andrew Jackson. Ce dernier obtient aussi le meilleur score lors du vote du Collège électoral mais, du fait de la présence de trois autres candidats, il n’obtient pas de majorité absolue. C’est la Chambre des représentants qui, à la surprise générale, votera finalement le décembre en faveur d’Adams.", "section_level": 1}, {"title": "Présidence.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "1825.", "content": "Il est investi le et devient le sixième président des États-Unis, succédant à James Monroe.", "section_level": 3}, {"title": "1828.", "content": ": le jour anniversaire de l’indépendance deux cérémonies se déroulent, l’une à Baltimore pour la pose de la voie ferrée qui reliera Baltimore à l’Ohio et la seconde à Washington où le président Adams commence à creuser le canal reliant Washington à l’Ohio. Long de, il sera utilisé pendant quelques années avant d’être détrôné par le chemin de fer.", "section_level": 3}, {"title": "Politique étrangère.", "content": "Bien que rompu à la diplomatie dès son plus jeune âge, Adams n’a pas été à l’origine d’actions importantes pendant son mandat à la fois parce qu’il avait résolu beaucoup de problèmes pendant qu’il était ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de James Monroe, mais aussi en raison de l’opposition d’Andrew Jackson pendant sa présidence.", "section_level": 3}, {"title": "Politique intérieure.", "content": "Adams croyait que les États composant l’Union devaient être interdépendants et que chacun d’eux devait se spécialiser dans un domaine. Dans l’un de ses discours au Congrès il souhaite créer une université nationale, une banque nationale etc. ce qui déplaît fortement aux représentants des États qui, de plus, considèrent qu’il n’a pas été élu à une majorité suffisante pour avoir le droit de se lancer dans de grands projets. Il signe aussi une loi instituant de nouveaux droits de douane qui handicape les États du Sud et lui vaudra de ne pas être réélu. En Amérique, il est connu pour avoir été l'un des opposants les plus résolus à la franc-maçonnerie. En 1834, il participa à l'élection pour le poste de gouverneur du Massachusetts sous les couleurs du Parti anti-maçonnique, sans succès.", "section_level": 3}, {"title": "Politique partisane.", "content": "Andrew Jackson reçoit plus de votes populaires et plus de votes du Collège électoral que John Quincy Adams lors de l’élection de 1824. Comme il n’arrive pas à obtenir la majorité, c’est la Chambre des représentants qui désigne Adams à la présidence. Lorsque Adams désigne Henry Clay, l’un des candidats à la présidence, en tant que ministre des Affaires étrangères, les partisans de Jackson y voient le résultat d’un arrangement destiné à priver leur héros de sa victoire. L’opposition à la politique d’Adams restera virulente pendant tout son mandat jusqu’à l’élection de 1828 d’où Andrew Jackson sortira, cette fois là, victorieux.", "section_level": 3}, {"title": "Retraite.", "content": "John Quincy Adams continue sa carrière politique après 1828 : tout d'abord au Parti anti-maçonnique puis au Parti whig, qu'il contribue à fonder vers 1833-1834. Élu à la Chambre des représentants en 1831, il y reste jusqu'à sa mort, le. Il brigue également le mandat de gouverneur du Massachusetts en 1834 mais ne pourra l'obtenir. En 1841, il défend devant la Cour suprême le cas des Africains du navire espagnol \"La Amistad\" qui en avaient pris le contrôle alors qu'ils étaient transportés comme esclaves illégaux. Menacés d'expulsion vers l'Espagne, ils seront finalement libérés.", "section_level": 2}, {"title": "Vie privée.", "content": "John Quincy Adams est le fils de John Adams, le Président. Cette situation ne se reproduira que deux siècles plus tard : George W. Bush, le Président, est le fils de George H. W. Bush, le Président. En 1797 il épousa Louisa Catherine Johnson, née à Londres, où il l'avait rencontrée en 1794. Le fils de John Quincy Adams, Charles Francis Adams, Sr., a également fait carrière dans la politique. En 1825, le président John Quincy Adams, partisan de la laïcité, a prêté serment sur un recueil de lois et non sur la Bible comme cela s'est généralisé dans les prestations de serment américaines, alors qu'aucun texte constitutionnel n'évoque des livres religieux pour les serments.", "section_level": 1}, {"title": "Dans la culture populaire.", "content": "Dans le film américain de 2001, \"How High\" (\"Étudiants en herbe\" au Québec), les deux protagonistes principaux, Silas et Jamal, déterrent le cadavre de John Quincy Adams afin de le fumer, pour obtenir de meilleures notes à l'université Harvard. Il apparaît également dans le film \"Amistad\", réalisé par Steven Spielberg en 1997, sous les traits d'Anthony Hopkins. Ce film tiré de faits réels raconte la rébellion de plusieurs esclaves africains à bord du navire négrier, \"L'Amistad\", qui les emmène en captivité. Trompés par le capitaine, les esclaves mènent le bateau au large des États-Unis où ils sont arrêtés alors qu'ils espéraient faire voile vers les côtes de l'actuelle Sierra Leone dont ils sont originaires. La bataille judiciaire commence alors et fait grand bruit dans tout le pays tellement elle remet en cause les fondements américains. John Quincy Adams se joint à la défense des esclaves devant la Cour suprême afin d'empêcher les négriers de récupérer leur « cargaison ». Une série télévisée produite par PBS en 1976, \"The Adams Chronicles\", raconte l'histoire de cinq générations issues de la famille Adams.", "section_level": 1}], "src_summary": "John Quincy Adams, né le à Braintree (Massachusetts) et mort le à Washington, D.C., est un homme d'État américain, sixième président des États-Unis pour un unique mandat de 1825 à 1829. ", "tgt_summary": null, "id": 2359297}
{"src_title": "Pipe band", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Différentes formes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Débat méthodique.", "content": "De nombreux courants de pensée tentent d'impulser des « débats méthodiques ». Il s'agit alors de dépasser la polémique stérile, pour favoriser une approche constructive de la discussion. En France certaines tentatives ont été dans ce sens, mais restent surtout à l'état d'ébauches et de recherches. Les conférences, tables rondes et actions de communication ne répondent pas à ce cahier des charges. Les modèles de l'intelligence sociale précisent le cahier des charges d'une démarche de réflexion collective, et les outils du dialogue qui en découlent permettent de la déployer à grande échelle au sein d'un corps social.", "section_level": 2}, {"title": "Débat public.", "content": "Pour les questions très complexes, impliquant un grand nombre de parties prenantes, les pouvoirs publics peuvent juger nécessaire d'organiser des débats publics.", "section_level": 2}, {"title": "En France.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "La France a une culture relativement longue du débat public : pendant la Révolution française, des débats eurent lieu à partir de 1789 à l'Assemblée nationale. Ils furent diffusés dans la population par l'intermédiaire du Journal des débats. Cette pratique du débat public a repris avec la reconnaissance du principe de participation du public, désormais inscrit dans le système juridique français par l'article 2 de la loi du 2 février 1995 relative à la protection de l'environnement, dite loi Barnier, qui instaure la Commission nationale du débat public, créée en 2002. La loi du relative à la bioéthique prévoit dans son article 46 que.", "section_level": 2}, {"title": "L'éducation au débat dans l'enseignement en France.", "content": "L'éducation au débat est une injonction importante et ancienne des programmes scolaires, notamment d’Éducation morale et civique (où l'on parle de « débat réglé ou argumenté »), même si des débats existent quant à la place réelle qui lui est réellement attribuée. Le débat dans un cadre scolaire peut répondre à plusieurs besoins : Les étapes d'un travail de débat sont bien identifiées: : L'enseignant attribue en fonction de ses objectifs plus ou moins de temps à chacune de ces étapes, et peut s'appuyer sur de nombreuses aides académiques. L'important est de ne pas négliger la phase de conclusion, afin que l'éducation à la prise de décision collective, enjeu républicain majeur, reste la finalité.", "section_level": 2}, {"title": "Débats célèbres.", "content": "Voici quelques exemples de débats célèbres :", "section_level": 1}], "src_summary": "Un débat est une discussion ou un ensemble de discussions sur un sujet, précis ou de fond, à laquelle prennent part des individus ayant des avis, idées, réflexions, opinions plus ou moins divergentes. ", "tgt_summary": null, "id": 1345310}
{"src_title": "La Machination Voronov", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine.", "content": "Cette doctrine, appelée aussi, dogme du 'corps mystique', repose sur la doctrine de saint Paul dans l'épître aux Corinthiens, chapitre 12, lorsqu'il parle des dons spirituels. « Je vous déclare donc que personne, s'il parle par l'Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ; et personne ne peut dire : \" Jésus est le Seigneur Fils de Dieu, \" si ce n'est par l'Esprit-Saint. Saint Paul considère que ces dons se manifestent aux baptisés dans le Christ dans un même Esprit : Saint Paul insiste sur les membres du corps les plus faibles :", "section_level": 1}, {"title": "La communion des saints dans l’Eucharistie.", "content": "L'Église catholique romaine honore la mémoire des saints pendant l'Eucharistie : La mémoire des saints est rappelée dans les quatre formes de prière eucharistique.", "section_level": 1}, {"title": "La communion des saints dans la théologie patristique et médiévale.", "content": "La théologie patristique et médiévale, en termes plus techniques, expliquera qu'elle représente la solidarité entre : Elle est intimement liée à une autre notion qui est celle de rédemption. « Les morts sont entraînés dans l'immense fleuve de la vie de la communion des saints », explique le théologien orthodoxe Olivier Clément.", "section_level": 1}, {"title": "Encyclique \"Mystici Corporis Christi\".", "content": "Pie XII a abordé cette notion dans l'encyclique \"Mystici Corporis Christi\" (1942), en rapport avec la prière :", "section_level": 1}, {"title": "La Communion des saints comme problème philosophique.", "content": "Jean-Louis Vieillard-Baron estime que chez Blondel et Bergson, rompant ce qui sépare philosophie et théologie, la question de la communion des saints devient un véritable problème philosophique, l'interconnexité des êtres humains entre eux pouvant être traitée comme n'étant pas religieuse même si, quoique parfaitement laïque, « elle ne se laisse décrypter, analyser et finalement comprendre que dans la lumière du christianisme.» Pour Vieillard-Baron, l'idéalisme allemand en particulier Hegel et Schelling ont libéré la pensée philosophique de cadres étriqués « en traitant la Révélation chrétienne comme un objet philosophique privilégié.»", "section_level": 1}], "src_summary": "La communion des saints désigne dans le catholicisme l'union de l'ensemble des fidèles vivants ici-bas et des fidèles ressuscités auprès de Dieu, par leur appartenance au Christ, dans une sorte de solidarité à travers l'espace et le temps. Pour l’Église catholique, le Christ est la seule pierre sur laquelle repose la foi ; ainsi, Dieu étant Trinitaire, Il invite les Croyants à s'aider les uns les autres pour croître dans leur foi, leur espérance et leur charité et, en cela, obtenir, entre autres bénédictions de Dieu, des récompenses telles que des grâces spirituelles, corporelles et matérielles, des dons du Saint-Esprit, etc. ", "tgt_summary": null, "id": 1337739}
{"src_title": "Kathak", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "La station, à laquelle est adjointe une gare routière où convergent plusieurs lignes de bus, est ouverte le en présence du ministre des Transports Jean-Claude Gayssot après un investissement d'euros (financés à 70 % supportés par la Région). Prévu initialement pour 1999, un parking relais de en silo est inauguré en à proximité en présence des élus et du préfet de région, car il devait préfigurer les futurs équipements de transports intermodaux du Plan de déplacements urbains de l'Île-de-France. Le nom de la station vient de sa proximité immédiate de l'Université Paris-VIII à Saint-Denis. En 2004, le gouvernement choisit le site pour y implanter le nouveau siège des Archives nationales. Prévue en 2009, l'ouverture a lieu en 2013. La station enregistre en 2011. Elle a vu entrer en 2013, ce qui la place à la des stations de métro pour sa fréquentation.", "section_level": 1}, {"title": "Services aux voyageurs.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Accès.", "content": "Un accès de la station fait face l'université de Paris VIII et l'autre donne sur la gare routière.", "section_level": 2}, {"title": "Quais.", "content": "Les deux quais encadrant les deux voies sont établis à fleur de sol sous une dalle sur laquelle est construite un vaste hall d'accueil. Il n'y a donc pas de niveau intermédiaire entre la surface et les quais, situation très inhabituelle pour le métro de Paris. Les quais sont en forme de « I », comme à la station \"Basilique de Saint-Denis\" : larges aux deux extrémités, des locaux professionnels réduisent leur largeur au centre. Les voies se prolongent au-delà de la ligne ouverte au public, vers un point de retournement et des voies de garage.", "section_level": 2}, {"title": "Intermodalité.", "content": "La gare routière est desservie par les lignes 168, 253, 255, 256, 268, 353 et 356 du réseau de bus RATP et par la ligne 11 du réseau de bus CIF. Depuis le, il est possible de rejoindre le T5 à la station \"Guynemer\", située à faible distance. La nuit, une correspondance avec la ligne N44 du Noctilien est possible à faible distance. Le, la station bénéficie de la première consigne sécurisée pour vélos Véligo () de la au tarif de par an.", "section_level": 2}, {"title": "Projet.", "content": "Un prolongement ultérieur de la vers \"Stains-La Cerisaie\", inscrit dans le Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF) adopté en 2008 par le Conseil régional, n'est plus envisagé pour le moment. Ce projet ne figure plus dans la nouvelle version du SDRIF adoptée le.", "section_level": 1}], "src_summary": "Saint-Denis - Université est une station de la ligne 13 du métro de Paris, située avenue de Stalingrad au nord de la commune de Saint-Denis, en limite de celle de Pierrefitte-sur-Seine, dans le département de la Seine-Saint-Denis. C'est le terminus de la ligne 13 sur sa branche nord-est.", "tgt_summary": null, "id": 2057219}
{"src_title": "Regain (roman)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Développement.", "content": "Le SU-100 fut conçu et produit à l'UZTM (en russe УЗТМ pour Уральский Завод Тяжелого Машиностроения, Usine de constructions mécaniques lourdes de l'Oural, ou « Ouralmach »), à Iekaterinbourg. Il est basé sur le châssis du char T-34-85, sa production débuta en décembre 1944, et il apparut sur le front en mars 1945 en Hongrie. Dans la lutte antichar il se révéla performant, son canon étant susceptible de pénétrer de blindage vertical à une portée de, ou le glacis incliné de du Panther allemand à. Il reçut des soldats soviétiques le surnom de \"« pizdets vsemu »\" ou « nique-tout ». Cependant, ses munitions manquaient de fiabilité, ce qui en plus de l'arrêt des hostilités, contraria sa production. Le D-10S devint une arme fiable plus tard, mais avec de nouveaux types de projectiles. Le développement fut supervisé par Lev Gorlitsky (chef concepteur de tous les canons automoteurs moyens soviétiques), et débuta en. Le premier prototype, appelé \"objet 138\", fut construit en mars. Après une période d'essais avec différents modèles de canons de, fut choisit le D-10S pour une production de masse. La caisse du SU-100 fut fortement améliorée par rapport au SU-85 : le blindage du glacis fut augmenté de ; le poste du chef de char fut agrandi et doté d'une nouvelle coupole; la ventilation fut améliorée, avec deux ventilateurs au lieu d'un.", "section_level": 1}, {"title": "Service.", "content": "Le SU-100 fut employé en masse en Hongrie en, entre autres durant l'opération Frühlingserwachen. Il resta en service dans l'Armée rouge après-guerre, sa production continuant en Union Soviétique jusqu'en 1947, avant d'être remplacé par le SU-100M, produit jusqu'au début des années 1950 en Tchécoslovaquie, et plutôt destiné à l'exportation. Les SU-100 soviétiques furent retirés du service en 1957, et parqués dans des entrepôts jusqu'à la toute fin du. Des SU-100 servirent dans l'APL chinoise à partir de 1955, après le départ des forces Soviétiques de Dalian. Furent alors vendus à la Chine,, et. Ils servirent à former la première division blindée de la PLA. Beaucoup de pays du Pacte de Varsovie employèrent aussi le SU-100, ainsi que des pays amis des Soviétiques tels l'Égypte, l'Angola, Cuba. Quelques SU-100 furent livrés à la Yougoslavie sous la désignation M-44. Les SU-100 furent utilisés au combat lors de la crise de Suez en 1956, par les Égyptiens contre les chars Sherman M4 israéliens. Ils furent aussi utilisés lors de la guerre des Six Jours en 1967, et lors de la guerre du Kippour en 1973. Ils étaient modifiés pour s'adapter aux conditions sableuses du Moyen-Orient, d'où la version SU-100M. Ils continuèrent à être employés jusque dans les années 1980 dans certains pays, et restent possiblement encore utilisés par les armées vietnamienne et de Corée du Nord en ce début du.", "section_level": 1}, {"title": "Dans la culture populaire.", "content": "Un SU-100 de la Deuxième Guerre mondiale et son équipage sont les héros du film soviétique \"На войне как на войне\" (en alphabet phonétique « \"Na vojne kak na vojne\" », soit « À la guerre comme à la guerre »). Les vétérans trouvèrent ce film assez réaliste. On peut y entendre la chanson des tankistes soviétiques, qui est depuis devenue populaire à la fois chez les tankistes russes et chez les civils.", "section_level": 1}], "src_summary": "Le SU-100 est un chasseur de chars soviétique, utilisé tout à la fin de la Seconde Guerre mondiale par l'Armée rouge, et jusqu'à une période très récente dans certains pays du Tiers monde. ", "tgt_summary": null, "id": 1393066}
{"src_title": "Le Livre de l'intranquillité", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "En 1942 à Paris, sous l'occupation allemande, l'Alsacien Robert Klein fait des affaires, notamment en rachetant à vil prix des objets d'art à des Juifs en difficulté. Alors qu'il reconduit à la porte l'un d'eux à qui il vient d'acheter un petit tableau du maître néerlandais Adriaen van Ostade, il découvre parmi son courrier un exemplaire des \"Informations juives\", journal habituellement distribué sur abonnement spécial. L'affairiste se rend compte alors qu'il existe un autre Robert Klein, homonyme, abonné au journal parce que Juif et fiché comme tel à la préfecture de police. Désormais, son patronyme prend des consonances suspectes et en fait un « gibier ». Pris dans un piège kafkaïen, cherchant à se blanchir, il ne fait qu'augmenter la suspicion des autorités vichystes à son égard. Il découvre que son double est non seulement juif, mais aussi résistant, et qu'il joue de son homonymie pour mener des activités clandestines. Finalement muni de faux papiers, le Klein-affairiste cherchera à fuir avant d'y renoncer, tenaillé par le besoin de connaître celui dont il est la victime. Dénoncé par l'avocat du Klein-affairiste au moment même de leur rencontre enfin possible, le Klein-juif et résistant est arrêté. À l'instar de son double, l'autre Klein est arrêté à son tour le lendemain, lors de la rafle du Vél d'Hiv du. Malgré l'attestation \"in extremis\" prouvant qu'il n'est pas juif, la présence de son homonyme dans le convoi déporté vers l'Allemagne le pousse à tenter de lui parler : entraînés par le destin, ils finissent tous deux déportés sans avoir réussi à s'être jamais rencontrés. Comme un reflet de sa mauvaise conscience, l'affairiste se retrouve dans le même wagon que son client juif avec lequel tout avait commencé.", "section_level": 1}, {"title": "Commentaire.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Quête identitaire et regard sur l'autre.", "content": "La première scène, qui dévoile une femme, totalement nue, examinée comme du bétail et cataloguée comme juive ou arménienne par un médecin, vient en miroir à l'indifférence de Klein, riche négociant pour qui œuvres d'art et congénères ne semblent être que marchandises. Klein n'est pas juif : mais en enquêtant méthodiquement sur son homonyme, il part à la poursuite de sa propre identité. Il découvre peu à peu la vie de gens dont il ignorait tout ; au point de se retrouver à son tour soupçonné, marginalisé. La dernière scène — qui voit Klein renoncer à ne pas être déporté pour suivre le mouvement de la foule montant dans les wagons — est sujette à différentes interprétations : volonté de partager le sort des juifs auxquels il s'identifie désormais, ou perdition d'un homme égoïste et indifférent, mais plus probablement volonté de découvrir enfin son mystérieux homonyme, l'homme qui lorsque son nom est prononcé au haut-parleur a levé le bras. Alors que le convoi s'ébranle, Klein se retrouve aux côtés du juif qui lui avait cédé à vil prix le tableau néerlandais, le film s'achève alors sur l'écho peu glorieux de la conversation avec cet homme auquel il avait soutiré la toile pour moitié de sa valeur. Joseph Losey apparaît dans une des dernières scènes du film, dans la foule des juifs déportés du Vél d’Hiv, un monsieur âgé à ses côtés.", "section_level": 2}, {"title": "Symbolisme et références.", "content": "Losey, sans réaliser uniquement une reconstitution de la vie et du statut des juifs sous l'occupation, intègre des éléments historiques dans une démarche artistique, voire métaphysique. Certains critiques, lors de la sortie, manifestèrent une grande incompréhension de cette démarche. En effet, la parenté du film avec les œuvres de Franz Kafka a souvent été relevée, notamment le lien avec la nouvelle \"La Métamorphose\", récit de la transformation brutale et subite d'un homme en cloporte ; avec \"Le Château\" qui décrit une quête identitaire passant par la connaissance de l'autre ; ou avec \"Le Procès\" dans lequel un individu est mis en accusation, et finalement à mort, sans que personne, surtout pas lui, n'ait pas même entrevu la nature des reproches dont on l'accable. Mais dans \"Monsieur Klein\", la question de l'identité est encore plus centrale. Qui suis-je? Moi-même ou un autre? « Je » a-t-il un sens ou suis-« je » quelque chose de différent à tout instant et selon les circonstances? Cette question constitue aussi le thème de plusieurs films, comme \"Le Général della Rovere\" (1959) de Roberto Rossellini, \"Le Retour de Martin Guerre\" (1982) de Daniel Vigne ou \"Sommersby\" (1993) de Jon Amiel. Dans ces trois derniers films (le troisième étant d'ailleurs un \"remake\" américain du second), la problématique est toutefois inversée : c'est l'escroc minable qui meurt en héros (Le Général) pour ne pas abdiquer l'identité du personnage infiniment supérieur dans laquelle les circonstances l'ont amené à se couler. Dans \"Martin Guerre\", c'est simplement l'attrait d'une vie plus confortable qui conduit le personnage à usurper une identité guère plus reluisante que la sienne. Enfin, dans \"Sommersby\", l'explication est plus complexe : le héros est un personnage sans éclat ni histoire, un petit voyou errant, qui endosse l'identité d'un disparu qui était pour sa part une infâme crapule, mais en lui conférant de nouvelles et improbables vertus qui stupéfient son entourage et sa femme, et meurt sur l'échafaud pour ne pas dévoiler la vérité alors que son « double » était accusé d'un crime odieux. Par certains côtés, le rôle de Klein est toutefois plus tragique : c'est l'homme riche et sans histoires qui endosse le costume et le « moi » de la victime pour des raisons qui ne sont pas clairement énoncées. À chacun de se faire son opinion. L'histoire ressemble aussi à celle du \"Bigame\" (1956) de Luciano Emmer, avec Marcello Mastroianni, ou du \"Faux Coupable\" (1956) d'Alfred Hitchcock, avec Henry Fonda. \"Monsieur Klein\", sorti en 1976, conclut une série de films consacrés au rôle de la France durant l'occupation: \"Le Chagrin et la Pitié\" (1969), \"Lacombe Lucien\" (1974), \"Les Guichets du Louvre\" (1974) et \"Section spéciale\" (1975). L'époque est aussi marquée par la publication de l'essai \"La France de Vichy, 1940-1944\" de Robert Paxton et par le discours prononcé le par le président de la République Valéry Giscard d’Estaing depuis le site du camp d'Auschwitz. Costa-Gavras a écrit le premier scénario de \"Monsieur Klein\" et souhaitait réaliser le film avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre. Mais le projet est annulé à cause de conflits entre producteurs et d'une blessure de Jean-Paul Belmondo. Alain Delon récupère alors le projet qu'il souhaite produire. Costa-Gavras, ayant écrit le rôle pour Belmondo, préfère se retirer du projet (et du générique) et Delon confie la réalisation à Joseph Losey avec qui il avait tourné précédemment \"L'Assassinat de Trotsky\" (1972).", "section_level": 2}, {"title": "Erreurs ou altérations historiques.", "content": "Le film comporte plusieurs erreurs historiques :", "section_level": 2}], "src_summary": "Monsieur Klein est un film franco-italien sorti en 1976. Il est réalisé par le cinéaste américain Joseph Losey et produit par Alain Delon qui en est l'acteur principal.", "tgt_summary": null, "id": 1201694}
{"src_title": "Communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vie.", "content": "Neveu de Charles Topino, un maître ébéniste, fils de Jean-Baptiste Topino, dit Le Brun ou Lebrund, un marchand de meubles à Marseille, il suit des études de peinture à l'académie de Marseille sous la direction de Jean-Joseph Kapeller et se rend à Rome en 1784. C'est là qu'il rencontre Jacques-Louis David, qui travaille alors au \"Serment des Horaces\". De 1787 à 1790, il étudie à Paris dans l'atelier de David et à l'académie royale. De retour à Rome de 1790 à 1792, il se lie avec un groupe d'artistes favorables à la Révolution française. Menacé par les autorités romaines, il regagne Paris en. Logé chez David, il obtient, en, une mission du ministre de l'Intérieur afin d'évaluer l'état d'esprit des Marseillais. Puis, en septembre, grâce à l'appui de David et d'Antonelle, il est nommé juré au tribunal révolutionnaire. Il fait ainsi partie des jurés lors du procès de Danton, où il témoigne. D'opinions modérées, il conserve sa place après le 9-Thermidor, jusqu'en. Il apparaît notamment dans le procès du Comité révolutionnaire de Nantes, à la fin de 1794. À l'automne 1795, peut-être après un séjour en prison, on le retrouve parmi les relations de Gracchus Babeuf et de Jullien de Paris. Toutefois, en novembre, il quitte Paris pour accompagner le montagnard Bassal en mission officielle en Suisse. Rentré à Paris au printemps 1797, il est bouleversé par le procès des babouvistes à Vendôme. Retournant à la peinture, qu'il délaissait depuis le début de la Révolution, il peint la \"Mort de Caïus Gracchus\", allusion à la tentative de suicide de Gracchus Babeuf dans la salle du tribunal lors du prononcé de la sentence de mort. D'ailleurs, lors du salon de, aucun critique ne prononce le nom de « Gracchus ». Durant l'été 1799, Topino-Lebrun figure parmi les membres du club du Manège, réunissant les Néo-Jacobins. À la même époque, il prépare un grand tableau représentant le \"Siège de Lacédémone\", incitant le peuple à défendre la République. Connu comme jacobin et sympathisant babouviste, il est impliqué dans un complot visant à assassiner Napoléon Bonaparte, largement provoqué par un agent de police, et arrêté avec d'autres conjurés, dont Demerville, l'adjudant-général Aréna, et le sculpteur Ceracchi, après la tentative d’assassinat du, dite « conspiration des poignards ». Lors de son procès, qui se déroule peu après l'attentat de la rue Saint-Nicaise, attribué alors aux Jacobins, il proclame son innocence, mais il est condamné à mort, le, malgré le manque de preuves. Dans un long texte publié le 22, il réfute les accusations portées contre lui, avant d'être guillotiné, le 31.", "section_level": 1}, {"title": "Œuvres.", "content": "En tant qu'artiste, il fut remarqué pour son tableau \"La Mort de Caius Gracchus\" (Marseille, musée des Beaux-arts), une peinture d'histoire redécouverte dans les années soixante-dix par l'essayiste Alain Jouffroy. Il est également connu comme étant l'auteur d'une \"Tête de femme\" et du \"Siège de Sparte par Pyrrhus\" (Vizille, musée de la Révolution française).", "section_level": 1}], "src_summary": "François Jean-Baptiste Topino-Lebrun, né le à Marseille, guillotiné le à Paris, est un révolutionnaire et un peintre français, de l'école néo-classique de Jacques-Louis David dont il fut un des disciples favoris.", "tgt_summary": null, "id": 450561}
{"src_title": "Jeux olympiques spéciaux", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le terme de « boucquain », sans doute dérivé du flamand \"boeckijn\" (« petit livre »), fait son apparition en 1459 et est attesté sous la forme « bouquin » vers la fin du. Le terme « bouquiniste » apparaît dans le \"Dictionnaire de l'Académie française\" dans l'édition de 1762 avec la définition et la graphie suivante :. L'étymologie de « bouquin » (au sens de « livre peu estimé », d'occasion) n'est toutefois pas claire, mais le mot dans cette occurrence est attesté dès 1694, toujours par l'Académie, et Littré renvoie bien au mot flamand \"boeckin\". La tradition des bouquinistes parisiens débute aux alentours du avec des petits marchands colporteurs. Sous la pression de la corporation des libraires, un règlement de 1649 interdit les boutiques portatives et l’étalage de livres sur le pont Neuf. Le pouvoir à l'époque était assez soucieux de limiter les marchés parallèles non soumis à la censure. Les libraires ambulants sont donc, selon la période, chassés puis réintégrés sous agréments. L'emblème traditionnel des bouquinistes se blasonne ainsi : (Jean Lébédeff). En effet, le lézard symbolise les bouquinistes toujours à la recherche du soleil pour vendre leurs livres, et l'épée représente leur aspiration à la noble profession de libraire auxquels on accordait le privilège de porter l'épée. Pendant la Révolution, de 1789 à 1795, malgré une forte baisse de la production éditoriale, seuls étaient imprimés les journaux et brochures révolutionnaires, les bouquinistes prospèrent et s’enrichissent des réquisitions et pillages de bibliothèques de l'aristocratie et du clergé. Sous Napoléon, les quais sont embellis et les bouquinistes se répandent du quai Voltaire au pont Saint-Michel. Ils sont alors enfin reconnus par les pouvoirs publics et ils obtiennent le même statut que les commerçants publics de la ville de Paris. Vers 1840, Charles Nodier, qui s'inquiétait déjà de la disparition de ce petit commerce, rappelait que et de rappeler au souvenir d'un certain Passard,, puis de conclure que. En 1859, des concessions sont mises en place par la ville de Paris et les bouquinistes peuvent s'établir à des points fixes. Chacun a alors droit à de parapet pour un droit annuel de tolérance de 26,35 francs et de patente. Les ouvertures se font du lever au coucher du soleil. Enfin, c'est en 1930 que les dimensions des « boîtes » sont fixées. Installés sur plus de trois kilomètres le long de la Seine, ils exploitent environ — d'une couleur réglementée appelée « vert wagon » en référence à la signalétique du premier métropolitain et qui est aussi celui des fontaines Wallace ou des colonnes Morris — où sont exposés, selon diverses estimations, environ d'occasion et un très grand nombre de revues, timbres et cartes de collection. Toutefois, si la vente de livres reste la raison sociale officielle, ces boîtes ont toujours par tradition proposé d'autres articles : estampes, timbres, monnaies et petites brocantes, voire souvenirs, comme en attestent les nombreuses représentations (par exemple, le tableau d'Eugène Galien-Laloue intitulé \"Notre-Dame vue du quai Saint-Michel\", v. 1940). Le règlement actuel a définitivement tranché : une seule boite peut contenir des souvenirs de Paris. Les exploitants n'ont plus à acquitter un droit de concession, ils ne payent pas de loyer et l'autorisation de stationnement peut être enlevée à tout moment par la Mairie de Paris. Comme tout commerçant, ils doivent être inscrits au registre du commerce et des sociétés, en donner le justificatif tous les ans. La plupart sont inscrits en auto-entrepreneurs. Ils occupent de parapet chacun, permettant de placer jusqu'à quatre boîtes. Les emplacements doivent obligatoirement être exploités au moins quatre jours par semaine, sauf intempéries. En 2009, la mairie de Paris a commencé à donner des avertissements aux bouquinistes qui vendaient majoritairement plus d'articles – souvenirs, bibelots, gadgets – autres que le livre et la gravure, alors que le règlement n'autorise seulement qu'une boîte sur quatre. Avec l'essor du tourisme dans la capitale, ce phénomène est sensible aux abords des monuments touristiques et des zones les plus fréquentées notamment. La baisse des ventes de livres d'occasion ne fait qu'amplifier ce phénomène poussant même dans certaines zones – comme celle dite du « Purgatoire » près de l'Hôtel de ville de Paris – à la fermeture massive des boites. En 2014, les bouquinistes lancent leur premier festival. Cinquante bouquinistes s'étaient alors réunis pour présenter leurs meilleurs choix de livres anciens et d'occasion. Le 6 février 2019, sous l'impulsion de la Mairie de Paris, le Ministère de la Culture décide que les bouquinistes de Paris entrent au Patrimoine culturel immatériel de l'inventaire français, condition préalable à une possible candidature au patrimoine mondial de l'Unesco envisagée depuis quelques années notamment à l'initiative de l'Association culturelle des bouquinistes de Paris, unique association qui regroupe près de 80 % des bouquinistes, et des maires du et arrondissement de Paris. Les rives de la Seine à Paris, sur lesquelles sont installés les bouquinistes, sont déjà inscrites au patrimoine mondial depuis 1991. Les bouquinistes de Paris ont inspiré d'autres capitales, comme Ottawa, Pékin ou Tokyo.", "section_level": 1}, {"title": "Conditions d'accès.", "content": "D'après le \"Règlement des bouquinistes des quais de la Seine\", toute candidature doit être déposée à la Mairie de Paris en nom propre par le candidat lui-même. En 2010, une centaine de candidatures ont été déposées alors que seulement vingt-deux places étaient à pourvoir.", "section_level": 1}, {"title": "Les boîtes de bouquinistes.", "content": "Les boîtes installées doivent être conformes au « Règlement des Bouquinistes des quais de la Seine » cité ci-devant et dont est extrait l'article qui suit. En 2012, à la demande de la Ville de Paris, une réflexion a été lancée en partenariat avec les designers Materiaupôle Paris Seine Amont et Paris Région Lab pour « rénover » ces boîtes vertes sensiblement éprouvées par les conditions climatiques et le vandalisme. Après consultation des bouquinistes de quais de la Seine, conception puis réalisation de quatre prototypes de boîtes, un « cahier de recommandations pour la construction de nouvelles boîtes de bouquinistes et/ou l'amélioration des boites existantes » a été rédigé en novembre 2014.", "section_level": 1}], "src_summary": "Les bouquinistes de Paris sont des libraires de livres anciens et d’occasion, présents sur une grande partie des quais de Seine ; sur la rive droite, du pont Marie au quai du Louvre ; sur la rive gauche, du quai de la Tournelle au quai Voltaire. Proposant près de livres, ainsi qu’un grand nombre d’estampes, revues, cartes de collection, plus de 200 bouquinistes gèrent près de 900 boîtes sur les quais de la Seine. ", "tgt_summary": null, "id": 1436069}
{"src_title": "Marc Blondel", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Synopsis.", "content": "À l'été 1934, un inconnu (Alain Delon) arrive dans un village. Il se fait engager comme ouvrier dans la ferme de la veuve Couderc (Simone Signoret). Cette maîtresse-femme est en butte à une belle-famille haineuse, qui ne l'a jamais acceptée et souhaite récupérer la ferme. La veuve s'éprend silencieusement de Jean. Mais ce dernier noue une relation avec Félicie (Ottavia Piccolo), la jeune nièce de la veuve, déjà mère d'un enfant naturel. Jean admire toutefois la détermination de la veuve, auprès de qui il se sent bien. Mais c'est un criminel nommé Jean Lavigne, évadé du bagne. La police est prévenue par la belle-famille de la veuve, qui saisit là l'occasion d'assouvir sa vengeance. La ferme est encerclée. Jean meurt sous les balles, de même que son éphémère patronne. Texte de fin : « En 1922, Jean Lavigne, fils du physicien Etienne Lavigne, avait abattu, au cours d'une réception officielle, deux hautes personnalités. Au Président du Tribunal qui lui demandait les raisons de son acte, il avait répondu : j'en avais assez. »", "section_level": 1}, {"title": "Production.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Tournage.", "content": "Le tournage a lieu du au, à Cheuge en Côte-d'Or, à la ferme Boussageon située près du pont-levis qui enjambe le canal entre Champagne et Bourgogne, ainsi qu'à Gray en Haute-Saône.", "section_level": 2}, {"title": "Musique.", "content": "Juste après \"Le Chat\", le réalisateur Pierre Granier-Deferre reprend Philippe Sarde pour composer la musique du film :", "section_level": 2}, {"title": "Accueil.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Sortie.", "content": "Le film sort le en France.", "section_level": 2}, {"title": "Box-office.", "content": "La première semaine, le film reste à la première place du box-office avec dans douze salles parisiennes. Il compte au total dans la banlieue parisienne, et en France.", "section_level": 2}], "src_summary": "La Veuve Couderc est un drame psychologique italo-français réalisé par Pierre Granier-Deferre, sorti en 1971. Il s’agit de l’adaptation du roman homonyme de Georges Simenon.", "tgt_summary": null, "id": 2438158}
{"src_title": "La Harpie de la percée de la Culebra", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Définition.", "content": "Selon le philosophe André Lalande, le vitalisme est une. Le vitalisme est donc le mouvement philosophique qui tend à poser un concept immanent dont le fondement est la conciliation du matérialisme avec l'idéalisme ; tous deux pris dans leur vision grossière: le primat de la matière ou le primat de l'esprit sur le sens des choses. Le vitalisme est une alternative à toutes sortes de dichotomies, qui, toujours selon André Lalande, sont des « facilités philosophiques ». C'est aussi ce qu'on appelle un monisme.", "section_level": 1}, {"title": "Vitalisme et animisme.", "content": "S'il s'oppose au mécanisme (Démocrite, Descartes, Cabanis, Félix Le Dantec), le vitalisme (Paul-Joseph Barthez, Bergson, Hans Driesch, Georges Canguilhem, André Pichot) ne doit pas être pour autant confondu avec l'animisme (Stahl) : l'animiste ne se contente pas de subordonner la matière à la vie, il soumet la matière à la vie et la vie à la pensée. Les philosophes d'inspiration vitaliste considèrent au contraire l'activité intellectuelle comme fondamentalement subordonnée à la « vie ».", "section_level": 1}, {"title": "Histoire et déclin du vitalisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Renaissance et modernité.", "content": "Vers la fin de la Renaissance, indissociable de la révolution scientifique, le vitalisme réapparait. Le retour au rationalisme scientifique relance la recherche, philosophique tout d'abord, sur l'origine, le principe et le dessein de la vie. C'est à ce moment que le vitalisme et le mécanisme vont se formaliser et les théories s'opposer. Dans une lettre au marquis de Newcastle, René Descartes pose les bases du mécanisme : La comparaison des animaux et de l'horloge est doublement importante. D'une part, la vie animale est réduite à une somme de processus mécaniques qui, bien qu'incompris, ne doivent rien au surnaturel ou au spirituel. D'autre part, cette conception de l'animalité trace une frontière très forte entre l'animal déterminé par la nature et l'homme libre par l'esprit. Ainsi, l'homme et l'animal sont, par essence, irréductibles à un principe vital commun. Bien que les sources écrites manquent, il est admis que Paul-Joseph Barthez est l'instigateur de la doctrine vitaliste. À l'origine, cette théorie est surtout une réfutation de celle de Théophile de Bordeu qui considérait les organismes complexes comme un agrégat de plusieurs formes de vie distinctes. Selon ce médecin de Montpellier, chaque glande était douée d'une « vie propre », liée à une sensibilité et une motricité relative. Cette conception de la vie s'apparente d'ailleurs en certains points à la conception aristotélicienne de la vie, c'est-à-dire une vie divisible selon ses attributs : croissance, sensibilité, locomotion et intelligence. Contre Bordeu, Barthez pose donc l'existence d'un principe vital supérieur englobant toutes ces subdivisions, ce qui donnera naissance au vitalisme. C'est ainsi qu'il écrit, dans \"Nouveaux éléments de la science de l'homme\" (1778) : À l'époque, le mérite principal du vitalisme est de redonner son sens et son originalité à la vie, réduite à l'extrême depuis Descartes et la conception mécaniste de la vie qu'il a imposée en assimilant la vie organique à un automate infiniment compliqué, mais régi par les lois de la matière inanimée. La théorie de Barthez sera reprise par Xavier Bichat qui enracine le vitalisme dans une authentique démarche scientifique. Il considère la vie comme et sur la base d'une analyse fine de ces fonctions, il pose que le principe vital, qui sous-tend toutes les opérations de la vie, est une résistance à la mort, entendue comme altération des objets physiques. Il y aurait donc une contradiction manifeste, un conflit pourrait-on dire, entre les dynamiques de la matière (qui vont dans le sens de la dégradation) et celles de la vie (qui vont dans le sens de la conservation). Cette cohérence théorique appuiera le succès du vitalisme dans l'opinion. Jean-Baptiste de Lamarck, plus connu pour sa théorie transformiste et sa monumentale œuvre de naturaliste,. Quant à Claude Bernard, il critique le vitalisme pour son incompatibilité avec les méthodes expérimentales qui, seules, donnent une valeur scientifique aux théories soutenues dans le domaine des sciences de la nature (\"Introduction à l'étude de la médecine expérimentale\").", "section_level": 2}, {"title": "Déclin du vitalisme.", "content": "Le déclin du vitalisme scientifique connaît trois grands tournants :", "section_level": 2}, {"title": "Réconciliation du mécanisme et du vitalisme dans le système kantien.", "content": "Le mécanisme est le double inversé du vitalisme : selon les doctrines mécanistes, la vie n'a aucune spécificité, le monde organique étant entièrement réductible aux lois de la matière. La deuxième partie de la \"Critique de la faculté de juger\" d'Emmanuel Kant présente l'opposition entre mécanisme et vitalisme comme une antinomie (\"Dialectique de la critique de la faculté de juger téléologique\", § 69-78). La solution que propose Kant au conflit entre ces deux doctrines est la suivante :", "section_level": 1}, {"title": "Vitalisme et philosophie contemporaine.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Le vitalisme bergsonien.", "content": "Dans \"L'Évolution créatrice\" (1907), Henri Bergson adopte une position philosophique vitaliste qui se veut compatible avec les découvertes scientifiques de son temps. Il fonde l'idée que la vie est. Il développe notamment le concept d'élan vital : Il ne s'agit pas de voir dans l'élan vital un retour aux principes obscurs du vitalisme. Il fallait néanmoins un terme qui échappât aux deux principaux modes d'explication du vivant : le mécanisme et la vitalité. Bergson s'en explique dans \"L'Évolution créatrice\" :.", "section_level": 2}, {"title": "Postérité du vitalisme : les sciences et la philosophie.", "content": "Le vitalisme a mauvaise réputation auprès de nombreux biologistes modernes qui l'identifient à une introduction en contrebande de l'anthropomorphisme et du finalisme dans l'explication physico-chimique de la vie. Ainsi, le biochimiste Jacques Monod, notamment, l'a critiqué dans son ouvrage \"Le hasard et la nécessité\" (1970) en s'appuyant sur les avancées de la génétique et de la biologie moléculaire. Dans le même chapitre, il qualifie d'ailleurs le vitalisme de Bergson de « vitalisme métaphysique » aux consonances poétiques. Selon Monod, le maintien des thèses vitalistes est une émanation du scepticisme à l'égard des sciences, de leur travail de réduction de l'homme aux lois de la nature qui rend, d'une certaine manière, caduque la morale et ses valeurs spirituelles prétendument absolues. Mais il s'agirait également d'un besoin pour l'équilibre psychique de l'homme :. Ce regard de la science sur le vitalisme est sévère et pourtant, à en croire Georges Canguilhem, le vitalisme serait, en tant que position de principe, quasi irréfutable. Il incarne à ce titre la et. Le vitalisme médical de l'école de Montpellier serait ainsi. Si peu de biologistes actuels se disent « vitalistes », un certain nombre de philosophes contemporains – comme Georges Canguilhem ou Hans Jonas – se réclament encore de cette doctrine. Quant à Gilles Deleuze, il écrira dans \"Pourparlers\" :", "section_level": 2}], "src_summary": "Le vitalisme est une tradition philosophique pour laquelle le vivant n'est pas réductible aux lois physico-chimiques. Elle envisage la vie comme de la matière animée d'un principe ou force vitale, qui s'ajouterait pour les êtres vivants aux lois de la matière. Selon cette conception, c'est cette force qui insufflerait la vie à la matière. ", "tgt_summary": null, "id": 253789}
{"src_title": "José Garcia", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origine et répartition géographique.", "content": "Il provient probablement de la région de Bourgogne. Il est une variation grise du pinot noir dont il ne se distingue que par la couleur de ses baies. Il est surtout produit en Allemagne, sous le nom de Ruländer, de Grauer Mönch ou de Grauburgunder. Il y couvre en 2012 une surface de production de près de 5 000 hectares. On le trouve également en Alsace depuis le Moyen Âge : selon une tradition aussi fausse que tenace, le tokay pinot gris aurait été rapporté de Hongrie par Lazare de Schwendi, après sa victoire à Tokaj au nord-est de la Hongrie sur les Turcs en 1565. Il ordonne la multiplication de ces plants de cépage sur ses terres à Kientzheim. Cependant, aucun cépage ne lui semble apparenté aujourd'hui en Hongrie. Les vins de Tokay de Hongrie sont à majorité issus de Furmint, d'Hárslevelü et de muscat blanc à petits grains. Le cépage d'Alsace serait originaire de Bourgogne où il est connu sous le nom de « pinot beurot ». Cépage noble, il fait partie de ceux autorisés dans les appellations alsace grands crus ; on en fait aussi des vendanges tardives et des sélections de grains nobles. Jusqu'au début des années 1980 les Alsaciens appelaient régulièrement ce cépage « tokay d'Alsace » ou « tokay » tout court, en référence au vin de Tokay. En 1984, à la suite d'une plainte des Hongrois devant la Commission européenne, un accord a été trouvé avec eux, ceux-ci renonçant au terme « médoc » utilisé sur certaines étiquettes, en échange de quoi les Alsaciens feraient provisoirement figurer sur leurs étiquettes « tokay pinot gris », à la place du simple tokay. Cette période de transition a pris fin le et depuis, les vins au départ d'Alsace ne portent plus sur leur étiquette que la mention de cépage « pinot gris ». En Suisse, il est le cinquième cépage blanc le plus cultivé. On le trouve essentiellement dans les cantons romands. En Valais, il porte le nom de malvoisie et est fréquemment présenté sous une forme surmaturée. Dans la vallée de Loire il est cultivé dans la région de Nantes, il dispose alors de l'appellation coteaux-d'ancenis. Appelé malvoisie, il donne un vin blanc moelleux avec des arômes très fin de fruits blancs (poire, pêche). Il est aussi cultivé dans le Cher et l'Indre en appellation Reuilly, vinifié comme un blanc avec une macération pelliculaire. En Italie, il est appelé \"\" et il est classé cépage d'appoint en DOC Breganze, Carso, Colli Berici, Colli del Trasimeno, Colli dell'Etruria Centrale, Colli di Scandiano e di Canossa, Colli Orientali del Friuli, Colli Piacentini, Collio Goriziano, Franciacorta, Friuli Annia, Friuli Aquileia, Friuli Grave, Friuli Isonzo, Friuli Latisana, Garda, Garda Colli Mantovani, Lison Pramaggiore, Montello e Colli Asolani, Oltrepò pavese, Vini del Piave, Piemonte, Sant'Antimo, Torgiano, Trentino, Valcalepio, Valdadige, Valdichiana, Vallée d'Aoste et Valle Isarco. Le pinot gris est présent en Australie, depuis le, en Nouvelle-Zélande, aux îles Canaries sous le nom de malvoisie, dans l'Oregon, en Californie, en Colombie Britannique, ainsi qu'en Crimée.", "section_level": 1}, {"title": "Aptitudes culturales.", "content": "La maturité est de première époque : avec le chasselas.", "section_level": 1}, {"title": "Potentiel technologique.", "content": "Les grappes et les baies sont de taille petite. La grappe est cylindrique, rarement ailée et compacte. Les vins possèdent une belle couleur jaune doré.", "section_level": 1}, {"title": "Synonymes.", "content": "Le pinot gris est connu sous les noms d'affumé, arnoison gris, auvergnas gris, auvernat gris, auxerrat, auxerrois gris, auxois, burgundske sede, burot (\"robe de bure\"), druser, fauvet, friset, fromenteau gris, fromentot, Grauburgunder, Grauclevner, Grauer Mönch, gris cordelier, gris de Dornot, griset, levraut, malvoisie, malvoisien, Mauserl, moréote gris, moréote gris rouge, muscade, ouche cendrée, petit gris, pinot Beurot, pinot cendré, Pinot grigio, roter Burgunder, ruhlandi, rulandac sivi, ruländer, rulandské šedé, szürkebarát, Speyrer, tokay d'Alsace, Viliboner.", "section_level": 1}, {"title": "Annexes.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Lien externe.", "content": "Le Pinot Gris d'Alsace sur le site des Vins d'Alsace..", "section_level": 2}], "src_summary": "Le pinot gris (anciennement appelé tokay pinot gris) est un cépage gris au caractère généreux qui développe une opulence et une saveur caractéristiques. Charpenté, rond et long en bouche, il présente des arômes complexes de sous-bois parfois légèrement fumés ou floraux.", "tgt_summary": null, "id": 2176882}
{"src_title": "Accident de Ufton Nervet", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Origines.", "content": "Tabarî naît à Amol au Tabaristan (à environ au sud de la Mer Caspienne) durant l'hiver 838-839. Son père, Jarîr, est un propriétaire terrien relativement important. On ignore en revanche si sa famille est d'origine persane ou si elle descend des Arabes qui s'étaient installés dans la région.", "section_level": 2}, {"title": "Formation.", "content": "Tabari rapporte lui-même qu'à sept ans, il était déjà \"hâfiz\" (en, celui qui a appris le Coran par cœur). Durant les deux années qui suivent, il poursuivit l'étude des recueils classiques de hadiths, et devint \"imam\" à l'âge de huit ans. À 12 ans, il quitte le domicile familial pour aller étudier à Rayy, où il passe cinq ans. Vers l'âge de 17 ans, il part pour Bagdad. Il espère pouvoir y rencontrer Ahmad Ibn Hanbal mais celui-ci meurt peu de temps avant son arrivée. Après une année à Bagdad, il se rend dans le sud de l'Irak où il étudie à Wasit, Kufa et Basra pendant deux ans. Puis il revient à Bagdad pour y rester huit ans. Pendant cette période, il fut alors pendant un temps le tuteur d'un des fils du calife al-Mutawakkil. Tabari part de nouveau en voyage, mais cette fois pour une tournée d'études et d'enseignement auprès des savants et traditionnistes de Syrie, de Palestine et d'Égypte. Il s'arrêta notamment à Homs, à cause de sa tradition particulière de transmission de hadiths. En Égypte, il fréquenta les traditionnistes importants, perfectionnant sa connaissance des lectures du Coran. Il rencontra également les savants du malikisme et du shafi'isme, notamment la famille d'Ibn 'Abd al-Hakam, proche de l'imâm Al-Shâfi'î. Vers 870, Tabarî revient à Bagdad pour y passer les cinquante-trois ans qui suivent, jusqu'à sa mort en 923. Ce dernier séjour à Bagdad est entrecoupé de quelques aller-retours vers le Tabaristan et par un pèlerinage à La Mecque.", "section_level": 2}, {"title": "Œuvres.", "content": "Tabarî a écrit des livres touchant à presque tous les domaines de la vie musulmane : histoire, commentaire du Coran (\"tafsīr\", « exégèse »), recueil de hadiths, commentaires de droit (\"fiqh\"). Il s'est aussi intéressé à la médecine profitant de ses connaissances pour prescrire des remèdes à ses amis et étudiants. Ses œuvres les plus connues et les plus volumineuses sont :", "section_level": 1}], "src_summary": "Tabari ou Tabarî, de son nom complet Abū Jaʿfar Muhammad Ibn Jarīr Ibn Yazīd (), est un historien né en 839 à Amol, au Tabaristan, et mort le à Bagdad. ", "tgt_summary": null, "id": 623406}
{"src_title": "Simultanéité", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Histoire.", "content": "Les Jeux olympiques spéciaux ont été créés par Eunice Kennedy Shriver, sœur du président américain John Fitzgerald Kennedy. Une de leurs sœurs, Rosemary Kennedy souffrait d'un handicap à la suite d'une lobotomie. En 1957, Eunice Kennedy Shriver prend la direction de la Fondation Joseph P. Kennedy en faveur des personnes en situation de handicap. En juin 1961, elle organise un camp sportif pour une trentaine de personnes dans sa maison dans le Maryland. Les années suivantes, d'autres « camps Shriver » suivent. En juillet 1968, les premiers Jeux olympiques spéciaux ont lieu à Chicago. Près de en provenance du Canada et des États-Unis participent à des épreuves de natation, d’athlétisme et de hockey en salle. Les Jeux olympiques spéciaux arrivent au Canada grâce à Harry Foster qui, ayant assisté aux Jeux à Chicago, voit dans le mouvement une chance d'améliorer la vie des Canadiens ayant un handicap mental. Dès son retour, il entreprend de jeter les bases canadiennes du mouvement. La première édition des Jeux olympiques spéciaux d’hiver se déroule du au à Colorado Springs, aux États-Unis. En 1988, le Comité international olympique (CIO) reconnaît officiellement les Jeux olympiques spéciaux. En 1988, ce mouvement, sous l’égide de la fédération du Sport Handicap, « s’importe » en Suisse. En 1991, c’est la première participation helvétique aux (Minneapolis). Cette dynamique permet en 1993 de développer sur l’ensemble du territoire, suivies, l’année suivante, de pour aujourd’hui revendiquer annuelles dans différents.", "section_level": 1}, {"title": "Mouvement des \".", "content": "Les Jeux olympiques spéciaux ont pour but de permettre aux personnes en situation de handicap de s'épanouir par le sport. Les personnes en situation de handicap tirent des Jeux olympiques spéciaux des bénéfices à la fois physiques, mentaux, sociaux et spirituels. La communauté peut également mieux comprendre et accepter le handicap mental à travers ces événements. La devise des Jeux olympiques spéciaux est :. Le président des Jeux olympiques spéciaux est Timothy Perry Shriver, fils de la fondatrice Eunice Kennedy Shriver. Le siège du mouvement se situe à Washington aux États-Unis. L'organisation \" est implantée dans plus de et concerne plus de quatre millions de sportifs. Plus de sont inscrits aux programmes des Jeux. Tous les quatre ans sont organisés les Jeux olympiques spéciaux d'hiver (avec ) en alternance avec les Jeux olympiques spéciaux d'été (avec ). L'organisation s'occupe également de l'entraînement des sportifs et de locales, régionales ou internationales. En France, le mouvement des \"\" est actif depuis pour permettre aux personnes en situation de handicap d'avoir accès au sport et organiser des rencontres sportives. Il collabore avec l'Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis ; anciennement : Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés).", "section_level": 1}, {"title": "Règles et sports pratiqués.", "content": "Lors des Jeux olympiques spéciaux, tous les athlètes reçoivent une médaille pour leur participation. De multiples sports olympiques sont pratiqués : La participation est en général gratuite pour les enfants et les adultes ayant un handicap mental (en Suisse la participation coûte 100 CHF). Ils peuvent participer quel que soit leur niveau sportif. Pour une question d'équité, les athlètes sont répartis selon leur situation de handicap en « divisions », avec d'autres sportifs aux capacités équivalentes. Les Jeux olympiques spéciaux sont à différencier des Jeux paralympiques destinés uniquement à des athlètes en situation de handicap physique ou esthétique qui sont sélectionnés pour participer aux épreuves.", "section_level": 1}, {"title": "Jeux olympiques spéciaux d'été de 2015.", "content": "Les Jeux olympiques spéciaux de 2015 sont organisés par Los Angeles du au. Près de participent à l'accueil des et participant et à la préparation des compétitions. Parmi les différents sites accueillant les Jeux 2015 se trouve le Memorial Coliseum, dans lequel se sont déroulés les Jeux olympiques d'été de 1932 et de 1984.", "section_level": 1}], "src_summary": "Inspirés des Jeux olympiques, les Jeux olympiques spéciaux (à ne pas confondre avec les Jeux paralympiques) s’adressent à des personnes en situation de handicap mental (auparavant « déficience intellectuelle ») âgées de 8 à. L'accent est mis sur la participation de chacun plutôt que sur l'exploit sportif.", "tgt_summary": null, "id": 1962301}
{"src_title": "Jean-Hugues Ateba", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Vocabulaire.", "content": "Le mot geisha se compose de deux kanjis signifiant et ; une geisha est donc littéralement une « personne qui pratique les arts » (on peut aussi utiliser le mot « artiste », bien que la traduction ne soit pas parfaitement fidèle). Les termes ou sont également employés. Dans le dialecte de Kyōto, les geishas sont dénommées et leurs apprenties. Dans d'autres régions du Japon, principalement à Tōkyō et dans le reste du Kantō, on préfère utiliser le mot \"geisha\", et les termes de ou d’ pour désigner les jeunes filles en apprentissage. Les geishas appartiennent au. Selon la geisha Mineko Iwasaki, une geisha doit avoir la délicatesse d'une fleur ainsi que la force et la souplesse d'un saule. Les geishas spécialisées dans la danse (\"buyō\") ou le jeu d’un instrument à vent ou de percussion, plus jolies, étaient appelées, celles spécialisées dans le chant ou le jeu d'un instrument à corde, les secondes étant considérées comme des accompagnatrices des premières.", "section_level": 1}, {"title": "Historique.", "content": "L'ouverture des dans les quartiers de plaisirs en 1712 marque le début du métier de geisha. Les geishas sont le résultat de l'évolution des ou, équivalents au Japon des bouffons du Moyen Âge en Europe. Ainsi, les premiers geishas étaient des hommes, dont le travail était principalement de divertir, par des chants et de la musique, les clients des maisons de thé. Au début de leur intégration aux geishas, dans les années 1750, les femmes étaient appelées, ou à Kyōto. Elles devinrent rapidement plus nombreuses que les hommes, qui prirent le nom d' pour se différencier des femmes. À partir de 1800, toutes les geishas étaient des femmes. En 1779, le gouvernement japonais officialisa le métier de geisha et créa un, destiné à recenser les geishas et à faire respecter la loi. Celle-ci indiquait que seules les prostituées patentées pouvaient avoir des relations sexuelles avec leurs clients, et pas les geishas. En 1842, la réforme Tenpō proscrivit la prostitution et fit fermer les quartiers de plaisirs, mais ceux-ci rouvrirent en 1851. En 1886, afin de garder le contrôle sur les activités des geishas, le gouvernement fixa un tarif officiel pour leurs activités. Jusqu'au début du, les geishas étaient considérées comme à la pointe de la mode, à tel point qu'avec l'occidentalisation du Japon dans les années 1920-1930, on vit apparaître des geishas s'habillant et dansant à l'occidentale, surnommées \"dansu geisha\". Mais beaucoup d'entre elles s'opposèrent à cette modernisation et se posèrent en gardiennes de la tradition japonaise, ce qui est toujours le cas actuellement. En 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement fit fermer les quartiers de plaisir et envoya les geishas travailler en usine pour soutenir l'effort de guerre. Le, les quartiers de plaisir rouvrirent. L'interdiction totale de la prostitution en 1957 démarqua définitivement les geishas des prostituées. À la même époque, de nouvelles lois sur le travail des enfants et la scolarité obligatoire interdirent aux filles de devenir \"maiko\" avant quinze ans. En 1965, la dénombrait à Kyōto 65 \"maiko\", chiffre qui chuta ensuite jusqu'à 28 en 1975, avant de remonter et se stabiliser à une moyenne de 60 \"maiko\" dans les années 1990. Ces dernières années, on observe un engouement nouveau pour la profession de geisha au Japon, avec pour la première fois en plus de 100 \"maiko\" (101 exactement) dans les cinq \"hanamachi\" de Kyōto. Il semblerait que cet engouement soit notamment dû au nombre grandissant d'informations disponibles sur ce métier : livres, reportages et documentaires télévisés, mais aussi blogs et sites web personnels de \"maiko\" ou de geishas.", "section_level": 1}, {"title": "Geishas de Kyōto.", "content": "Kyōto est traditionnellement la ville des geishas, c'est dans cette ville que les premières geishas ont fait leur apparition. De nos jours, c'est dans cette ville qu'elles sont les plus nombreuses.", "section_level": 1}, {"title": "Apparence.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Habillement.", "content": "Le vêtement des geishas est un kimono de soie décolleté dans le dos, surnommé \"obebe\" dans le dialecte de Kyōto. Les couleurs du kimono se choisissent selon la saison, mais aussi selon l'âge de la porteuse : les jeunes femmes portent des couleurs vives tandis que les geishas de plus de trente ans choisissent des couleurs plus discrètes. Le kimono est plus ou moins épais selon la saison : le kimono d'été, \"ro\", est en simple gaze de soie ; le kimono d'automne ou \"hitoe\" est en soie non doublée. Enfin, le kimono d'hiver, \"awase\", est doublé de crêpe. Le kimono est noué dans le dos par une large ceinture de soie, nommée \"obi\" (帯 ou おび). Cet \"obi\" se noue différemment selon l'âge de la geisha : les femmes mûres le portent en, mais les \"maiko\" le portent, avec un nœud qui remonte jusqu'aux omoplates, le bout de l\"'obi\" traînant presque par terre. Un tel nœud nécessite un \"obi\" de plusieurs mètres de long. Ce nœud dans le dos distingue les geishas des \"oiran\" et autres prostituées, qui nouaient leur \"obi\" sur le devant pour pouvoir l'enlever et le remettre plusieurs fois au cours d'une soirée. Enfiler un kimono et nouer un \"obi\" est une opération complexe, d'autant plus que, les kimonos étant tous de la même longueur quelle que soit la taille de la porteuse, il est généralement nécessaire de replier le tissu du kimono sous l\"'obi\", sauf pour une geisha très grande. C'est pourquoi les geishas font souvent appel aux services d'un « habilleur » professionnel. Les kimonos sont fabriqués et peints à la main, ce qui les rend très chers : entre et pour un bon kimono. En dehors des kimonos « ordinaires », les geishas portent pour les cérémonies importantes un kimono appartenant à leur \"okiya\", de type \"kurotomesode\", noir avec cinq \"kamon\" (blasons) de l\"'okiya\". En guise de sous-vêtements, les geishas portent un \"koshimaki\" ou « couvre-hanches », une simple bande de tissu fin enroulée autour des hanches, puis une combinaison. Cette combinaison doit être en harmonie avec les couleurs du kimono, car elle apparaît en deux endroits : au niveau des chevilles quand la geisha relève son kimono pour marcher, et au niveau du col. Ce col est traditionnellement cousu chaque matin à la combinaison choisie par la geisha, puis décousu le soir pour être lavé. Il est rouge — couleur associée à l'enfance — pour les \"maiko\", et blanc pour les geishas confirmées. Les geishas portent aux pieds des chaussettes \"tabi\" et des sandales de bois (\"geta\").", "section_level": 3}, {"title": "Maquillage.", "content": "Bien souvent le maquillage que l'on associe aux geishas est en réalité celui des \"maiko\". La distinction entre les deux réside dans le port du rouge à lèvres. Les geishas ont les lèvres entièrement teintes. Chez les maiko, lors de leur première année d'exercice, seulement la lèvre inférieure est teinte pour signifier qu'elle est nouvelle et inexpérimentée. Le visage est entièrement fardé de blanc, par-dessus une couche d'huile appelée \"bintsuke-abura\". Le maquillage est étalé à l'aide d'une brosse de bambou, puis l'excédent est tamponné avec une éponge. Autrefois, ce maquillage contenait du plomb, si bien que beaucoup d'anciennes geishas souffraient de maladies et de problèmes de peau. De nos jours, il est à base de poudre de riz. La nuque est également maquillée de blanc, en laissant apparaître une partie de la peau de la geisha. Les joues, les yeux et les lèvres sont maquillés de rose et de rouge. Les sourcils et le contour des yeux sont tracés avec un bâtonnet de charbon de paulownia, ou avec du khôl. La bouche peut être entièrement teintée de rouge, mais beaucoup de maikos maquillent uniquement leur lèvre inférieure, de façon à avoir un air boudeur. Le maquillage est une opération délicate, et les \"maiko\" se font souvent aider par leur \"okâsan\" ou par une maquilleuse lorsqu'elles débutent ; par la suite, elles doivent apprendre à faire leur maquillage elles-mêmes. Au fur et à mesure de leur carrière, elles diminuent la quantité de maquillage ; les geishas de plus de trente ans ne portent quasiment plus de maquillage, sinon dans les grandes occasions.", "section_level": 3}, {"title": "Coiffure.", "content": "Les coiffures des geishas sont des chignons traditionnels japonais. Elles sont faites chez un coiffeur spécialisé et doivent tenir une semaine. Afin de ne pas aplatir leur coiffure, les geishas doivent dormir sur un « repose-nuque », le \"takamakura\". Les chignons nécessitant de tirer beaucoup sur les cheveux au sommet du crâne, beaucoup d'anciennes geishas ont une calvitie. Cela tend à disparaître de nos jours, d'une part parce que les \"maiko\" débutent plus tard qu'avant, et d'autre part parce que certaines geishas utilisent des perruques. La coiffure typique des \"maiko\" est dite en « pêche fendue » (\"momoware\" ou \"wareshimomo\") ; il s'agit d'un chignon divisé en deux et au milieu duquel apparaît une étoffe de soie :. Les geishas plus âgées portent d'autres types de chignon comme le \"marumage\". Les chignons sont ornés de peignes, ainsi que d'épingles à cheveux nommées \"kanzashi\".", "section_level": 3}, {"title": "Mode de vie et carrière.", "content": "Les geishas vivent dans des quartiers réservés, nommés, ce qui signifie « ville fleur ». Les \"hanamachi\" les plus célèbres de Kyōto sont et. Elles sont toujours rattachées à une maison de geisha, une, même si elles n'y vivent pas toujours. Les \"okiya\" sont des maisons de femmes où très peu d'hommes sont autorisés à entrer. La structure d'une \"okiya\" s'apparente à une structure familiale, où la patronne est appelée \"okāsan\", « mère », et où les geishas plus âgées sont considérées comme les grandes sœurs des jeunes. Les \"okiya\", auxquelles étaient généralement vendues les futures geishas, percevaient alors la majeure partie de leur salaire, jusqu'au remboursement total de leur dette. Ces futures geishas voyaient leur dette s'accumuler car elles devaient payer leurs repas, leur éducation, leurs vêtements, ce qu'elles brisaient, voire le prix de l'achat de leur personne par l\"'okiya\". Une \"okiya\" se transmet par succession. L'une des geishas de la maison est désignée comme l'« héritière » (\"atotori\") : il peut s'agir soit d'une fille naturelle de l\"'okāsan\", soit d'une geisha talentueuse adoptée par la maison. En tant qu'héritière, ses gains se confondent avec ceux de son \"okiya\", et elle est censée devenir la prochaine \"okāsan\". Les geishas, de nos jours, ont le choix entre deux modes de vie : soit elles vivent dans une \"okiya\", qui leur fournit un logement et des kimonos mais perçoit une partie de leurs gains en échange, soit elles sont indépendantes (\"jimae\") : elles vivent alors dans leur propre logement, et doivent financer elles-mêmes leurs vêtements et leur équipement, mais elles conservent la quasi-totalité de leurs gains. Elles restent cependant rattachées à l\"'okiya\", qui leur sert d'« agence de rendez-vous » et qui perçoit une petite commission en échange. Qu'elles soient indépendantes ou non, la vie des geishas est partagée avec tout le \"hanamachi\" : à chaque occasion importante (début et fin de l'apprentissage, \"mizuage\" etc.), une geisha fait le tour de son \"hanamachi\" et annonce la nouvelle aux patrons des maisons de thé en leur offrant de la nourriture ou des cadeaux. Généralement, une cérémonie a également lieu dans la maison de thé habituelle de la geisha. Les geishas forment souvent de véritables « lignées ». En effet, chaque jeune fille désirant devenir geisha doit pour cela se trouver une « grande sœur » (\"oneesan\"), elle-même geisha et plus âgée qu'elle, qui lui enseigne le métier, l'emmène à ses rendez-vous, et touche en contrepartie un pourcentage des gains de sa « petite sœur » durant l'apprentissage. La « grande sœur » et la « petite sœur » se lient lors d'une cérémonie appelée \"san san ku do\", au cours de laquelle elles boivent trois gorgées dans trois coupes de saké. Cette cérémonie est également un moment clé du mariage traditionnel japonais, elle symbolise la création d'un lien (\"en\") entre deux personnes. La « petite sœur » se choisit à ce moment un nom de geisha, sur les conseils de son \"oneesan\". Elle prend généralement un nom dont la racine est la même que celui de son \"oneesan\" : ainsi, la petite sœur d'une geisha nommée Ichiume pourra prendre le nom d'Ichigiku. Une geisha, pour augmenter ses gains ou devenir indépendante, a besoin d'un protecteur, nommé \"danna\", un homme riche qui lui fait divers cadeaux, ce qui ne le dispense pas de payer les prestations de la geisha au tarif normal. La geisha et son \"danna\" se lient au cours d'une cérémonie analogue au \"san san ku do\". Autrefois, la notion de \"danna\" impliquait que la geisha ait des relations sexuelles avec son protecteur, même si ce n'était jamais dit officiellement ; le \"danna\" était d'ailleurs souvent choisi non pas par la geisha elle-même, mais par l\"'okiya\", en fonction de sa richesse et de son prestige. Il est possible qu'une geisha ait des relations plus ou moins suivies avec des hommes qu'elle a rencontrés, mais ces relations sont généralement discrètes, car la réputation d'une \"okiya\" pâtirait du mauvais comportement de ses geishas. Les geishas sont censées être célibataires, et celles qui se marient abandonnent leur métier. Les geishas qui mettent un terme à leur carrière organisent une cérémonie d'adieu, le, au cours de laquelle elles offrent du riz bouilli à leur \"oneesan\" et à leur \"okāsan\".", "section_level": 2}, {"title": "Formation.", "content": "Les geishas étaient traditionnellement entraînées depuis leur petite enfance. Les jeunes filles étaient vendues par les familles pauvres aux \"okiya\", qui se chargeaient de les élever et d'assurer leur éducation. Durant leur enfance, elles travaillaient comme bonnes, puis comme assistantes dans les maisons de geisha pour contribuer à leur entraînement mais aussi pour assurer le remboursement de la dette contractée pour le coût souvent élevé de leur éducation et de l'achat de leur personne. En particulier, la plus jeune fille de l\"'okiya\" avait pour tâche de veiller à l'entrée et d'accueillir les geishas qui revenaient de leurs rendez-vous. C'est une forme d'entraînement traditionnel au Japon et qui perdure encore aujourd'hui, dans laquelle l'étudiant vit chez son maître, l'aide, le regarde pratiquer, l'assiste et exécute les tâches ménagères. Cet entraînement dure souvent plusieurs années. Elles commençaient dès leur plus jeune âge à pratiquer un vaste éventail d'arts. La tradition japonaise veut que les enfants qui pratiquent les arts commencent « le sixième jour du sixième mois de leur sixième année », mais il arrivait que les futures geishas commencent plus tôt, c'est-à-dire dès l'âge requis (trois ans et trois jours). La formation des geishas inclut la pratique de plusieurs instruments de musique : le \"shamisen\", instrument à trois cordes typique des geishas, mais aussi la flûte japonaise ainsi que différents tambours traditionnels : le \"tsutsumi\" qui se tient sur l'épaule, l\"'okawa\" sur les cuisses, et enfin le \"taiko\", le plus grand, que la geisha pose à côté d'elle et frappe avec une baguette. À noter que les airs de \"shamisen\" ne sont généralement pas inscrits sur des partitions, et les geishas les apprennent à l'oreille. Elles étudient également le \"chanoyu\" (cérémonie du thé), l\"ikebana\" (composition florale), la poésie et la littérature japonaise. La danse traditionnelle (\"buyō\") est étudiée par toutes les geishas afin d'obtenir un port gracieux et une démarche élégante, mais seules les geishas les plus belles et les plus douées sont encouragées à se spécialiser dans cet art. Pour leur apprentissage, elles traversent une plus ou moins longue période (d'au moins un an) au cours de laquelle elles suivent et observent leur « grande sœur ». Elles n'ont alors pas de client, mais participent aux fêtes le soir, et vont à l'école la journée. Cette période, qui dure quelques mois de nos jours, est appelée, ce qui signifie « apprendre par l'observation ». Les très jeunes filles sont alors appelées, littéralement « apprentie geisha ». En regardant et assistant leurs aînées, elles apprennent le \"kitsuke\" (port du kimono), l'art de la conversation, différents jeux (par exemple le jeu de celui qui boira le plus, avec un client), et l'art de divertir leurs clients. Une fois devenues apprenties geisha, c'est-à-dire des \"maiko\", elles accompagnent des geishas dans les maisons de thé, aux réceptions et banquets. Durant cette période, leur \"oneesan\" se charge de leur transmettre sa propre expérience de geisha, en échange de quoi elle perçoit un pourcentage des gains de sa « petite sœur ». Cette méthode d'entraînement persiste encore aujourd'hui mais elle est raccourcie, étant donné que la majeure partie des geishas le deviennent à la fin de l'adolescence. La formation d'une geisha se termine officiellement lors de la cérémonie dite du « changement de col » (\"erikae\"), où elle remplace son col rouge de \"maiko\" par le col blanc des geishas confirmées. La tradition veut que la \"maiko\" soit mise aux enchères lorsqu'elle est jugée digne de devenir une geisha à part entière. À l'époque Edo, leur virginité était vendue au plus offrant vers l'âge de 14 ans. Vers les années 1950, la pratique est toujours vivace mais les enchères ne commencent que lorsque la \"maiko\" a fêté ses 18 ans. Leur virginité n'a pas de prix et atteint souvent des sommes tellement importantes que seuls de grands industriels peuvent se les offrir. Le prestige en rejaillit sur leur firme. On donne le nom de \"danna\" à ces personnages richissimes qui n'achètent pas que la \"première nuit\" (\"mizuage\") mais un ensemble de nuits s'étendant parfois sur plus d'une année. Souvent mariés par ailleurs, ils achètent, en fait, l'admiration de leurs pairs et n'ont pas toujours de relations sexuelles avec la \"maiko\". Aujourd'hui, les geishas n'entrent plus dans les maisons de geisha dès leur enfance. Devenir une geisha est désormais un acte entièrement volontaire, qui se fait souvent à dix-sept ou dix-huit ans. L'apprentissage reste néanmoins long et difficile ; cependant, les geishas étant de plus en plus difficiles à recruter, les apprenties sont souvent chouchoutées par leurs aînées, ce qui contraste avec l'époque où leur travail était volontairement difficile, voire épuisant, pour s'assurer de leur obéissance.", "section_level": 2}, {"title": "Profession.", "content": "Les geishas ne sont pas des prostituées, mais plutôt des hôtesses ou des dames de compagnie raffinées. Bien qu'autrefois, il fût possible et presque systématique d'acheter leur virginité (un événement appelé « \"mizuage\" »), elles n'avaient pas forcément des relations sexuelles avec leurs clients, ni même avec l'homme qui avait payé beaucoup d'argent pour acheter leur virginité. C'est cependant sur ce plan que leur nom est resté dans l'appellation « boules de geisha ».", "section_level": 2}, {"title": "\"Zashiki\".", "content": "Le travail principal des geishas est de participer aux banquets nommés \"zashiki\". Ceux-ci ont généralement lieu dans les \"ochaya\" ou les, mais ils peuvent également se dérouler dans des salons privés ou chez des particuliers. Les geishas ont pour rôle de divertir leurs clients ; selon le client et les circonstances, ce peut être en dansant et en jouant des airs traditionnels, ou simplement en discutant et en jouant à divers jeux de société. Il y a une distinction entre les geishas spécialisées dans la danse et les autres : les premières sont surnommées ou \"odoriko\" (« danseuse »), tandis que les autres sont appelées car elles s'assoient pour jouer et chanter pendant que les autres dansent. Les \"zashiki\" ne sont pas ouverts à n'importe quels clients. Il faut connaître le \"geisha asobi\", l'art de se divertir en compagnie des geishas, et aussi être un client solvable. En effet, les \"zashiki\" sont payés sur facture, après le banquet, par les clients au restaurant, qui paye les honoraires des geishas au \"kenban\", qui se charge de répartir l'argent entre les geishas ayant participé. Si les clients tardent à payer, voire ne payent pas du tout, le restaurant doit payer lui-même les honoraires des geishas ; c'est pourquoi beaucoup de restaurants ou d\"'ochaya\" ne sont ouverts qu'aux habitués ou aux personnes recommandées par leurs habitués. Les honoraires des geishas portent le nom poétique de ou, « argent-fleur ». Ils sont proportionnels au temps que passe la geisha au \"zashiki\". Une \"maiko\" n'encaisse qu'un demi-\"hanadai\" là où une geisha confirmée en reçoit un.", "section_level": 3}, {"title": "Spectacles.", "content": "Les geishas danseuses se produisent lors de festivals de danse. Les festivals les plus célèbres de Kyōto sont le \"Kamogawa Odori\" (« danse du fleuve Kamo ») à Ponto-chô, et le \"Miyako Odori\" (« danse de la capitale ») à Gion. Le \"Miyako Odori\" a débuté à l'occasion de l'Exposition Universelle de Kyōto en 1871. Le \"Kamogawa Odori\" a débuté en 1872, et depuis, il a lieu tous les ans en mai et en octobre ; il n'a été interrompu qu'en 1945, au moment de la fermeture des \"okiya\" pendant la Seconde Guerre mondiale. Lors de ces festivals, les geishas donnent des représentations de danse traditionnelle, mais aussi de théâtre \"kabuki\", en particulier pour le \"Kamogawa Odori\". Les geishas ne sont pas payées pour leurs représentations dans les festivals. Au contraire, elles dépensent souvent beaucoup pour les financer, et vont parfois même jusqu'à s'endetter. Cela est dû au fait que pour une \"odoriko\" (geisha danseuse), participer à un festival est une marque de prestige importante. Pour cette raison, les geishas qui participent aux festivals de danse ne sont pas des débutantes, elles ont souvent au moins trente ans.", "section_level": 3}, {"title": "Geishas de Tōkyō.", "content": "Tōkyō est la seconde ville la plus importante en matière de nombre de geishas. La capitale du Japon possède elle aussi ses \"hanamachi\", dont les plus renommés sont,,, et. Akasaka est le \"hanamachi\" le plus cher et le plus renommé de Tōkyō ; il abrite, comme à Kyōto, un festival de danse annuel nommé \"Azuma Odori\". À Tōkyō, le terme associé aux geishas est \"gyoku\" (« bijou ») plutôt que \"hana\" (« fleur »). Leurs honoraires sont surnommés ; de même, les apprenties geishas de Tōkyō sont appelées, ce qui signifie « demi-bijou » car, comme à Kyōto, elles ne perçoivent que la moitié des honoraires d'une geisha confirmée, donc un demi-\"gyokudai\". Les jeunes filles de Tōkyō ne décident généralement pas de devenir geishas avant dix-huit ans, alors qu'à Kyōto, elles commencent à dix-sept ans (les lois sur le travail des enfants interdisent de commencer plus tôt). De plus, la période d'apprentissage est très réduite, et les \"hangyoku\" ne le restent généralement que quelques mois à un an et demi. Contrairement à ce qui se passe à Kyōto, il est courant que les geishas de Tōkyō vivent en dehors de leur \"hanamachi\". Elles sont rattachées à un \"okiya\" comme le demande la loi, mais cet \"okiya\" ne leur sert que d'agence de rendez-vous, et de vestiaire où elles stockent leurs kimonos.", "section_level": 2}, {"title": "Geishas dans les petites villes.", "content": "Les geishas de province sont parfois surnommées. On les trouve principalement dans les lieux touristiques ou de villégiature.", "section_level": 1}, {"title": "Geishas étrangères.", "content": "En 1975 et 1976, Liza Dalby, une anthropologue américaine, suit de près des geishas dans leur activité à Kyōto, au point d'y participer également, sans toutefois avoir suivi la formation adéquate ni faire partie d'une \"okiya\". En 1983 elle publie \"Geisha\" basé sur son travail de recherche de thèse qui est adapté pour la télévision en 1986 sous le titre de \"American Geisha\". Elle est consultante pour le film \"Mémoires d'une geisha\" sorti en 2005. En, le quartier d’Asakusa de Tokyo a vu les débuts de Sayuki, la première geisha occidentale dans l’histoire du Japon. Sayuki, de son vrai nom Fiona Graham, est une anthropologue australienne devenue geisha à la suite d'un projet universitaire. Cependant, depuis, Sayuki ne fait plus partie de l'association officielle des geishas d'Asakusa, mais continue néanmoins de faire des banquets à Tokyo. Selon une geisha membre de l'association, elle aurait refusé de suivre les leçons normalement imposées, devenant hystérique lorsque lui était refusé le droit de pratiquer devant des clients, par manque de formation. D'après Peter MacIntosh, un réalisateur de documentaires qui a étudié le monde des geishas pendant 18 ans, Fiona Graham n'agit pas comme une geisha.", "section_level": 1}, {"title": "Prostitution et \"onsen geisha\".", "content": "Les geishas et prostituées étaient historiquement cloisonnées dans les mêmes quartiers. Au sein du \"karyukai\", « monde des fleurs et des saules », qui désigne le quartier des plaisirs, ces deux catégories bien particulières de femmes se rencontraient et parfois même se côtoyaient au sein d'une même maison de thé. Au il pouvait ainsi arriver qu'une maison de thé propose, en plus d'une mise à disposition de ses geishas pour un \"zashiki\", les services nocturnes d'une prostituée, elle aussi rattachée à la maison. En période de crises, il n'était pas rare de voir des geishas de moindre classe se prostituer. Cependant cela n'était pas dénué de conséquence, et bien souvent la geisha ne pouvait espérer par la suite retrouver une position honorable, après avoir cédé ouvertement à la prostitution. La méprise entre ces deux métiers, principalement en Occident, s'explique également par la relation particulière qu'entretiennent les geishas avec leur mécène. À l'instar des artistes occidentaux, pour subvenir aux besoins onéreux de leurs coiffures et kimonos, les geishas usent du mécénat. Un mécénat qui s'exprime par des pourboires exorbitants donnés par leurs clients les plus fidèles. Si aucun ne bénéficie de faveur particulière, il en va cependant différemment pour l'homme que choisit de prendre pour \"danna\" la geisha. Il doit subvenir à l'ensemble de ses besoins, par le cadeau d'onéreux costumes, l'achat si elle est danseuse de la majeure partie des billets de ses spectacles, la mise à disposition d'un logement, et d'une rente couvrant les frais de coiffures, autant que ceux de l'habilleur et de ses vêtements. Si être \"danna\" se révèle le plus onéreux des investissements, il apporte au porteur de ce statut une importance sociale et un prestige important auprès des siens. La geisha, en échange, lui accorde toute son attention, le privilégie dans le choix de ses \"zashiki\" et offrait, autrefois, à lui seul ses faveurs sexuelles. Les geishas des villes thermales japonaises ou \"onsen\", des lieux de détente où l'ambiance est globalement plus légère que dans les villes, étaient souvent plus sollicitées sexuellement, en particulier pour le jeu de la « petite rivière », où les danseuses relevaient progressivement leur kimono comme pour traverser une rivière de plus en plus profonde. Elles avaient ainsi moins bonne réputation. De nos jours, cette pratique a disparu. Avec l'ouverture du Japon au reste du monde au, les Occidentaux au Japon découvrent ces femmes et se font parfois abuser par des prostituées maquillées en geisha, notamment dans les \"onsen\". Le terme \"onsen geisha\" est ainsi utilisé comme euphémisme en japonais pour désigner ces prostituées se faisant passer pour des geishas.", "section_level": 1}], "src_summary": "Une, aussi appelée ou, est au Japon une artiste et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d'accompagnement et de divertissement, pour une clientèle très aisée. Elle cultive le raffinement artistique dans divers domaines tels que l'habillement en kimono, la musique classique, la danse, les rapports sociaux et la conversation, des jeux... Le mot « \"geisha\" » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ». ", "tgt_summary": null, "id": 1993662}
{"src_title": "Jérôme Rothen", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Utilisabilité et ergonomie.", "content": "On peut comparer cette définition à celle proposée en 2000 par l'IEA (International Ergonomics Association) qui définit « l’ergonomie » (ou \"Human Factors\") comme : « la discipline scientifique qui vise la compréhension fondamentale des interactions entre les humains et les autres composantes d’un système, et la profession qui applique principes théoriques, données et méthodes en vue d’optimiser le bien-être des personnes et la performance globale des systèmes ». On retrouve ici les notions de performance et de bien-être. Bien qu’implicite on peut considérer que la notion d’efficience n’a jamais été absente que ce soit à travers les notions de charge de travail ou à travers la préoccupation permanente de l’ergonomie industrielle de faire coïncider ses propositions d’amélioration des situations de travail avec le maintien ou l’amélioration de la productivité. La différence principale réside dans l’origine de ces notions. Alors que l’ergonomie est principalement issue d’une préoccupation d’amélioration des conditions de travail, l’utilisabilité est plus proche des démarches qualité. Ces deux courants peuvent se rejoindre, dans la mesure où un logiciel utilisable est potentiellement un meilleur outil s’il doit être utilisé dans une situation de travail. On peut cependant relever l’absence de la santé-sécurité des préoccupations explicites de l’utilisabilité. (Ces notions sont reprises dans la norme NF EN 62366, plus spécifique car relative à l'ingénierie de l'aptitude à l'utilisation des dispositifs médicaux).Une autre différence réside dans le fait que la littérature sur l’utilisabilité ne semble pas particulièrement faire de distinction entre travail et non-travail et applique volontiers les mêmes méthodes à toutes sortes d’ « activités orientées » (\"purposeful activities\") qu’il s’agisse d’un achat en ligne ou d’un Intranet, d’une console de jeu ou d’un système de téléphonie en entreprise.", "section_level": 1}, {"title": "Utilisabilité et utilité.", "content": "Nielsen (1994) situe le concept d’utilisabilité au sein d’un concept plus large d’acceptabilité d’un système. Il décrit ce modèle par un arbre où l’acceptabilité d’un système se divise en acceptabilité pratique et sociale. L’acceptabilité pratique englobe à son tour un certain nombre de caractéristiques dont la fiabilité, les performances et l’utilité (\"usefulness\"). À la suite de Grudin (1992), Nielsen divise ensuite cette utilité en \"utility\" et \"usability\" (utilisabilité). Ce modèle met en évidence l’importance de l’utilisabilité pour l’acceptation (et donc le succès) d’un système tout en soulignant que ce n’est qu’un composant de cette acceptabilité. Un autre aspect important est la distinction entre \"utility\" et \"usability\". Autrement dit, l’ergonome doit-il se préoccuper de savoir si le système au développement duquel il participe sert à quelque chose ou doit-il simplement se contenter d’optimiser ce système sans se soucier de la pertinence des buts proposés? Un système peut respecter tous les critères d’utilisabilité mais être inutile. C'est l'adéquation entre l'activité et l'outil qui permettra de dire que cet outil est utile. Les méthodes d'analyse de l'activité nous permettent de cerner quelles fonctionnalités doit fournir l'application, autrement dit quelles fonctionnalités sont utiles. Un système de bonne qualité ergonomique devra être à la fois utile et utilisable.", "section_level": 1}, {"title": "Caractéristiques d'un système utilisable.", "content": "Nielsen décompose également le concept d’utilisabilité en cinq caractéristiques majeures d’un système utilisable. L’efficience (\"efficient to use\") et la satisfaction (\"subjective satisfaction\") se retrouvent telles quelles dans la norme ISO 9241. La facilité d'apprentissage (\"easy to learn\"), la facilité d'appropriation (\"easy to remember\") et la fiabilité (\"few errors\") peuvent être considérées comme des composantes de l’efficacité. Selon Nielsen (1994) et Mayhew (1999), une démarche d’amélioration de l’utilisabilité doit décider lesquels de ces critères sont plus importants. En particulier, la facilité d’apprentissage et l’efficience peuvent être des objectifs contradictoires. Il convient donc de savoir si l’outil développé s’adresse plutôt à des utilisateurs novices et ponctuels ou à des experts. Ce problème rejoint un autre aspect de la définition rappelée au début de cet article, l’insistance sur l’existence d’ « utilisateurs identifiés », de « buts définis » et d’un « contexte d’utilisation spécifié ». Le monde de l’utilisabilité est seulement en train de prendre la pleine mesure de l’importance de ce contexte d’utilisation par le biais de méthodes comme le \"contextual design\", ou de l’intérêt pour l’ethnologie, la cognition située et distribuée et la théorie de l'activité. On peut rapprocher cette évolution de la distinction opérée par de Montmollin entre une ergonomie du facteur humain et une ergonomie de l’activité, l’utilisabilité incorporant progressivement des éléments de la seconde.", "section_level": 1}, {"title": "Mesure de l'utilisabilité d'un système.", "content": "Des échelles psychométriques de la perception par les utilisateurs d'un système de son utilisabilité existent depuis les années 1990 : citons le System Usability Questionnaire d'IBM et le System Usability Scale, ou SUS. Un article de 2016 fait une recension plus complète de ces outils.", "section_level": 1}], "src_summary": "L’utilisabilité, ou encore aptitude à l'utilisation est définie par la norme ISO 9241-11 comme « le degré selon lequel un produit peut être utilisé, par des utilisateurs identifiés, pour atteindre des buts définis avec efficacité, efficience et satisfaction, dans un contexte d’utilisation spécifié ». ", "tgt_summary": null, "id": 613414}
{"src_title": "Conseil des Anciens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Géographie.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Localisation.", "content": "Mouthe est une commune de l'est de la France, elle est située dans la pointe sud du département du Doubs et elle est frontalière avec la Suisse. Le village se situe à 60 kilomètres à vol d'oiseau au sud de la préfecture de région Besançon, à 25 kilomètres au sud-ouest de la sous-préfecture départementale Pontarlier et à 57 kilomètres au nord de Genève.", "section_level": 2}, {"title": "Géologie et relief.", "content": "La commune est située au cœur de la Haute-Chaîne du Massif du Jura. À l'est, on retrouve le Massif du Risoux, un anticlinal dont l'altitude varie entre et tandis qu'à l'ouest s'élève la Côte de la Haute Joux. Entre les deux s'établit le Val de Mouthe entre et d'altitude et qui s'étend de Métabief à Foncine-le-Bas. Ce val a été modelé par les glaciers du quaternaire.", "section_level": 2}, {"title": "Hydrographie.", "content": "Le territoire communal est traversé par plusieurs cours d'eau dont le plus important est la rivière du Doubs, un des plus longs cours d'eau français (), qui y prend sa source au pied de la forêt du Noirmont, à d'altitude ; à sa source, la température de l'eau est voisine de 7 °C. Deux ruisseaux arrosent également la commune, le Cébriot () qui prend sa source à Châtelblanc et se jette dans le Doubs au niveau du village de Mouthe et le Cul du Bief () qui s'écoule uniquement sur la commune de Mouthe.", "section_level": 2}, {"title": "Climat.", "content": "Selon la classification de Köppen-Geiger, Mouthe a un climat de type Climat océanique \"(Cwb, Cwc,Cfb, Cfc)\" dans la mesure où aucun mois n'a une température moyenne inférieure à -3 °C, cette borne séparant les climats océaniques des climats tempérés à hiver froid \"D\" (appelés souvent, à tort, climats continentaux). D'autres climatologues préfèrent la limite de 0 °C à celle de -3 °C et considèrent donc que le climat de Mouthe est un climat à hiver froid. Enfin selon la classification de Troll et Paffen, Mouthe a un climat sub-océanique \"(avec une température moyenne du mois le plus froid comprise entre -3 °C et +2 °C)\" ce qui indique bien le fait que la commune est en réalité soumise à une double influence, océanique d'une part avec de fortes précipitations tant en quantité qu'en fréquence (avec un total annuel de précipitations proche de ), et continentale d'autre part avec des hivers rigoureux (fortes gelées, neige), mais des étés assez frais (très doux dans la journée, avec des nuits froides). Elle connaît des records de température minimale pour la France, et vaut pour la région du Haut-Doubs le surnom de Petite Sibérie.", "section_level": 2}, {"title": "Records de température.", "content": "Les records de température maximale et minimale sur Mouthe sont respectivement de le et le ce qui en fait un des villages les plus froids de France. À noter que l'après-midi du, on enregistrait soit d'amplitude thermique sur la journée. La localité connaît en moyenne 152 jours de gel par an, 72 jours avec gelées inférieures à et 36 jours avec gelées inférieures à. Les minimales en-dessous de concernent en moyenne 6 années sur 7. La température moyenne annuelle est de. Les raisons de ces températures extrêmes s'appuient sur diverses causes physiques ou topographiques : Le tableau suivant indique la température la plus basse enregistrée sur chaque année civile depuis 1960 (en gras, la température la plus froide par décennie) :", "section_level": 3}, {"title": "Voies de communication et transports.", "content": "Mouthe est un village relativement isolé des grands axes de communication, le seul axe d'importance le desservant étant la RD 437 qui permet de rejoindre Pontarlier () et la route nationale 57 au nord ou Saint-Laurent-en-Grandvaux () et la RN 5 au sud. Parmi les axes secondaires, la route départementale 389 part du village en direction de l'est et permet de relier la Suisse. Le train desservait autrefois le village grâce à la ligne Pontarlier-Mouthe, appelée familièrement \"le Tacot\" et inaugurée le. À partir de 1927, la ligne est prolongée jusqu'à Foncine-le-Haut. La ligne sera définitivement fermée le et remplacée quelques années par un service d'autocars. Plus aucune liaison de transports publics n'existe actuellement.", "section_level": 2}, {"title": "Urbanisme.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Morphologie urbaine.", "content": "À l'origine, Mouthe est un village-rue, les constructions se succédant de part et d'autre de la route départementale 437 sur plusieurs kilomètres.", "section_level": 2}, {"title": "Logement.", "content": "Au recensement de 2015, la commune comptait 708 logements dont 454 étaient des résidences principales, 46 des logements vacants et 208 des résidences secondaires. Le nombre de logements situé dans des immeubles collectifs s'élève à 340 appartements, soit du total, et 364 maisons individuelles. Sur les 420 résidences principales construites avant 2012 que compte la commune, 101 () ont été achevées avant 1946, 214 () entre 1946 et 1990 et 104 () de 1991 à 2011. L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale montre que sur les 381 habitants de la commune au recensement de 2014, 158 ont emménagé depuis 10 ans ou plus, 179 depuis 2 à 9 ans et 43 depuis moins de 2 ans.", "section_level": 2}, {"title": "Toponymie.", "content": "Le hameau, d'abord appelé \"Muthua\" en 1077, \"Mutua\" en 1197 et 1266 ou encore \"Mote\" en 1356, prend le nom de \"Mouthe\" dès 1485. Ce nom serait dérivé de l'adjectif \"mottue\", qualifiant une terre \"\"pourvue de tertres isolés, de buttes\"\".", "section_level": 1}, {"title": "Histoire.", "content": "En 1077, Simon de Vexin, originaire de Crépy-en-Valois (Oise), qui fut comte d'Amiens, de Vexin et de Valois, se retire dans un monastère près de Saint-Claude. Pour s'infliger des mortifications plus sévères, il décide avec quelques compagnons de remonter aux sources du Doubs et d'y fonder un ermitage. Cet ermitage deviendra un petit prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Oyand de Joux. Malgré les rudes conditions climatiques, quelques paysans s'installent et fondent le village de Mouthe. Plusieurs incendies ravagèrent le village (en 1583, 1639, 1849) et son église (en 1789, 1833).", "section_level": 1}, {"title": "Mouthe sous l'Occupation 1940 - 1944.", "content": "Le, un régiment de la Gebirgs Division 1 du DIM (Division d'infanterie motorisée) du Panzergruppe Guderian remonte la vallée par Foncine puis occupe Mouthe. Ces Gebirgsjager ont stationnés quelques semaines à Mouthe puis, la campagne de l’Ouest terminée, ils ont été engagés sur d'autres théâtres d'opérations et remplacés par des soldats du Zollgrenzschutz (garde-frontières subordonnés au Ministère des finances jusqu'au, puis à la SS à la suite d'une ordonnance du Führer). Le détachement à Mouthe et celui des postes secondaires (Le Cernois, Chapelle-des-Bois, Jougne, Bellefontaine, Rochejean et Chaux-Neuve) était d'une centaine. Le commissariat couvrait une zone de 34 km de frontière, de Jougne à Bois d’Amont. Le commissaire de la douane, Werkmeister et son adjoint Kästle (chef du détachement dès le ) commandaient les 96 hommes, dont 8 officiers. Leur mission était la surveillance de la frontière franco-suisse qui se situait dans la \"zone interdite\" de la zone d'occupation. À la suite du débarquement de Provence par l'armée franco-américaine le (Opération Anvil Dragoon) et la pression de plus en plus forte de la Résistance, l'effectif des Zollgrenzschutz est renforcé par environ 200 hommes du de Cosaques. Par ailleurs, les postes secondaires de toute la région sont abandonnés et les Allemands se replient sur Mouthe. L'effectif est d'alors environ 600 hommes. Le, le RTA (Régiment de Tirailleurs Algériens) rejoint les Résistants et encerclent Mouthe. L'assaut est donné et le village est libéré après 5 ou 6 heures de combat. Les maisons n'ont pas été détruites et aucun civil n'est tué mais le RTA compte 4 morts (Lakhdar Attri, Michel Spiteri, Aïssa Litim et Mohammed Zehaf) et les FFI 1. En revanche, on dénombre 78 corps de soldats allemands (sans compter ceux qui devaient décéder à la suite de leurs blessures et dont le nombre est inconnu). Il a été formellement établi qu'une partie des soldats allemands a été exécuté juste après la fin des combats. Leur nombre n'est pas connu mais se situe entre 30 et 40. Une partie du détachement a pu fuir en Suisse où la plupart d'entre eux ont été internés. Quant aux autres, soit 172 Allemands et Cosaques, ils ont été conduits à Champagnole dans un centre de tri afin d'être acheminés vers des camps de prisonniers de guerre en France. La découverte de documents allemands en 2013 a permis de retracer en partie l'histoire de quelques soldats du contingent en service à Mouthe. Le livre \"Mouthe sous l'Occupation\" retrace cette histoire et celle méconnue du sort des soldats allemands après la Libération (A. Cornu - Editions Ouverture, Le Mont-sur-Lausanne/ Suisse). Voir aussi l'article de \"l'Est républicain\" relatif à la découverte de documents allemands sous le lien : https://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/02/21/la-valise-aux-88-identites-allemandes", "section_level": 2}, {"title": "Politique et administration.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Administration municipale.", "content": "La population de la commune étant comprise entre 500 et, le nombre de conseillers municipaux est de 15.", "section_level": 2}, {"title": "Tendances politiques.", "content": "Dans une région du Haut-Doubs où la population est traditionnellement conservatrice, Mouthe ne fait pas exception à la règle, les candidats de droite arrivant presque systématiquement en tête quelles que soient les élections. À l'élection présidentielle de 2007, les voix des électeurs de Mouthe se sont majoritairement tournées vers les candidats de droite. Au premier tour, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête avec 37,98 %, suivi par Ségolène Royal (19,45 %), François Bayrou (16,80 %) et Jean-Marie Le Pen (11,56 %). Au deuxième tour, Nicolas Sarkozy a rassemblé 69,50 % des suffrages contre 30,50 % pour sa rivale socialiste. Aux élections régionales de 2010, le candidat de droite Alain Joyandet est arrivé en tête des votes des Meuthiards avec 33,56 % devant la socialiste sortante Marie-Guite Dufay (32,53 %), la candidate d'extrême-droite Sophie Montel (12,80 %) et le candidat écologiste Alain Fousseret (10,03 %). Au deuxième tour, Alain Joyandet est arrivé à nouveau en tête (49,23 %) dans une triangulaire face à Marie-Guite Dufay (41,49 %) et Sophie Montel (9,29 %). Les Meuthiards sont clairement pro-européens, considérant les résultats aux référendums sur le Traité de Maastricht en 1992 (54,55 % de oui contre 51,04 % au niveau national) et sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe en 2005 (53,70 % de oui contre seulement 45,33 % au niveau national). Cela s'explique sans doute par la situation frontalière de la commune, bien que la Suisse ne fasse pas partie de l'Union européenne.", "section_level": 2}, {"title": "Finances locales.", "content": "Cette sous-section présente la situation des finances communales de Mouthe. Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Mouthe s'établit à en dépenses et en recettes : En 2013, la section de fonctionnement se répartit en de charges ( par habitant) pour de produits ( par habitant), soit un solde de ( par habitant) : Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Mouthe. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012 : La section investissement se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance : Les ressources en investissement de Mouthe se répartissent principalement en : L'endettement de Mouthe au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette, l'annuité de la dette et sa capacité de désendettement :", "section_level": 2}, {"title": "Population et société.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Enseignement.", "content": "Mouthe est rattachée à l’académie de Besançon, dans la zone A du calendrier scolaire. Le village dispose d'un collège, le collège de la Source qui a ouvert ses portes en 1968 et qui accueille environ 440 élèves chaque année et de deux écoles élémentaires, l'école maternelle et primaire publique Le Bois Joli qui accueille environ 130 élèves et l'école primaire privée du Sacré-Cœur qui accueille autour de 120 élèves. Selon la carte scolaire pour la rentrée 2018, la scolarisation des élèves de Mouthe se fait au lycée Xavier Marmier. D'autres lycées proches se situent à Morez et Champagnole.", "section_level": 2}, {"title": "Santé.", "content": "L'hôpital local René-Salins offre 51 places dont 7 en moyen séjour (soins de suite et de réadaptation) et 44 en hébergement (EHPAD). Il a été créé en 1969 et a déménagé dans de nouveaux locaux en 2008. Une maison de santé adossée à l'hôpital a été ouverte en : elle accueille trois médecins généralistes, un kinésithérapeute, un orthophoniste, un psychologue et un service de soins infirmiers à domicile. Le village compte également une pharmacie, un centre de soins infirmiers et un dentiste.", "section_level": 2}, {"title": "Sports.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Sports d'hiver.", "content": "En 2010, la station de Mouthe-Le Risoux offre trois pistes de ski alpin d'un total de 5,5 kilomètres accessibles grâce à trois téléskis et fait partie du domaine de ski nordique du Val de Mouthe offrant près de 250 kilomètres de pistes de fond. Elle permet également la pratique de la raquette à neige avec une piste de 3 kilomètres et de la luge au lieu-dit \"Chez Liadet\". Le village accueille une École du ski français (ESF). Chaque année depuis 1979, sauf quand l'enneigement est insuffisant, le village accueille l'arrivée de la célèbre course de ski de fond de la Transjurassienne, qui avec 76 kilomètres est la deuxième plus longue épreuve du monde après la Vasaloppet suédoise. Le village est une étape sur la Grande Traversée du Jura à ski de fond, parcours de 175 kilomètres de long reliant Giron dans l'Ain à Morteau.", "section_level": 3}, {"title": "Randonnée.", "content": "Le village est situé sur l'itinéraire du sentier de grande randonnée 5 (GR5) reliant la côte néerlandaise de la Mer du Nord à Nice.", "section_level": 3}, {"title": "Économie.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Population active.", "content": "La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à (545 en 1999), parmi lesquelles on comptait 74,7 % d'actifs dont 70,2 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs. En 2007, 48,9 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Mouthe, 14,6 % dans une autre commune du département du Doubs et 33,5 % à l'étranger, c'est-à-dire en Suisse. La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active dans le canton de Mouthe en 2007 montre une surreprésentation nette des ouvriers et une sous-représentation des cadres par rapport à la moyenne de la France métropolitaine:", "section_level": 2}, {"title": "Entreprises.", "content": "Les trois principaux pourvoyeurs d'emplois sont le supermarché ATAC (27 salariés), la scierie Lonchampt (18 salariés) et la biscuiterie Vuez (17 salariés).", "section_level": 2}, {"title": "Commerce, agriculture et tourisme.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Commerce.", "content": "Le village de Mouthe dispose d'un supermarché et de nombreux commerces de proximité (restaurants, débits de boisson, pharmacie, boulangerie, coiffure, presse, habillement,garage...) ainsi qu'une agence postale, deux agences bancaires et une agence d'assurance.", "section_level": 3}, {"title": "Tourisme.", "content": "Longtemps connue pour son artisanat (tanneurs), Mouthe compte aujourd'hui beaucoup sur le tourisme. Les bois alentour offrent de nombreuses possibilités de randonnées en été et plusieurs communes ont créé un SIVOM pour construire et gérer des équipements de sports d'hiver (ski alpin, saut à ski et surtout ski de fond). Mouthe reste un village vivant avec de nombreux services publics (écoles, collège, bureau de poste), Office du Tourisme et commerces (supermarché, boulangerie...).", "section_level": 3}, {"title": "Culture locale et patrimoine.", "content": "", "section_level": 2}, {"title": "Lieux et monuments inscrits ou classés.", "content": "L'hôtel de ville de Mouthe, construit après l'incendie de 1849 sur des plans de Pierre Marnotte (1797-1882), est inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1990. Ce bel et très original édifice est d'inspiration néo-Renaissance. L'église paroissiale de l'Assomption a été construite de 1732 à 1742 par Jean-Pierre Galezot. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 2009. L'ancienne pierre des redevances, sur la place de l'Église, a été inscrite aux monuments historiques en 1931.", "section_level": 2}, {"title": "Autres bâtiments remarquables.", "content": "Plusieurs fermes anciennes sont également à l'inventaire du patrimoine, dont la demeure dite de la Bouverie ( ou ), ainsi que le presbytère construit en 1753.", "section_level": 2}, {"title": "Mouthe dans les arts.", "content": "Le film \"Poupoupidou\", réalisé par Gérald Hustache-Mathieu et sorti sur les écrans en 2011, a été tourné en grande partie dans le village, lieu principal de l'action. Le même réalisateur y avait déjà tourné des scènes du film \"Avril\" porté sur les écrans en 2006. Le film \"Le Miracle des loups,\" réalisé en 1961, par André Hunebelle a également été tourné partiellement à Mouthe. Un téléfilm a eu Mouthe pour cadre en 1979 : \"Vincendon\", de Franck Apprederis, avec Jacques Dufilho, Michel Constantin et Jenny Cleve, d'après la nouvelle de Bernard Clavel, \"L'Arbre qui chante\".", "section_level": 2}], "src_summary": "Mouthe (prononcé ) est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Meuthiards et Meuthiardes. ", "tgt_summary": null, "id": 394378}
{"src_title": "René Madec (marin)", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Biographie.", "content": "Alpini est le fils du médecin. Après avoir servi dans l'armée milanaise, il commence des études de médecine à Padoue en 1574 et obtient son titre de docteur en 1578. Il exerce à Camposampiero, une petite ville de la province de Padoue, mais son goût pour la botanique, notamment pour les plantes exotiques, le conduit à partir en Égypte en 1580 à titre de médecin personnel du consul vénitien au Caire, Giorgio Emo. Il passe trois années en Égypte et est témoin de l'épidémie de peste de 1580, qui fait un demi-million de morts. De l'observation de la culture des palmiers-dattiers, il déduit que les végétaux comprennent deux sexes. Il dit que. De retour en Italie, il est, à Gênes, le médecin de Giovanni Andrea Doria. En 1593, il devient professeur de la chaire d'étude des simples à Padoue et le reste jusqu'à sa mort, vingt-quatre ans après. Signe de l'appréciation qu'on a pour lui, ses émoluments sont augmentés à plusieurs reprises. Giacomo Antonio Cortuso étant mort, il lui succède en 1603 à la direction du jardin botanique de la ville ; il succédait aussi de cette façon à, dont il avait été l'élève préféré. Il meurt à Padoue ; sa tombe est dans la basilique Saint-Antoine. Son fils, Alpino Alpini (mort en 1637), lui succède à la chaire de botanique de Padoue. L'ouvrage le plus connu d'Alpini est \"De Plantis Ægypti\" (Venise, 1592). Dans \"De Medicina Egyptiorum\" (Venise, 1591), il est le premier Européen à décrire le caféier. Il décrit le baobab longtemps avant Michel Adanson.", "section_level": 1}], "src_summary": "Prospero Alpini, (en latin) Prosper Alpinus, (en français) Prosper Alpin, ou (par erreur) Prospero Alpino, né le à Marostica, dans la république de Venise, mort le à Padoue, est un médecin et botaniste italien.", "tgt_summary": null, "id": 992025}
{"src_title": "Vulliens", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Perception immédiate de la simultanéité.", "content": "Un « événement » est un fait se produisant à un endroit donné et à un instant donné. De façon immédiate deux événements sont considérés comme simultanés s'ils sont perçus au même instant. Mais une analyse correcte demande que l'on fasse la distinction entre l'émission d'un signal et sa réception par un observateur. Il s'agit en fait de deux événements et non d'un seul.", "section_level": 1}, {"title": "En physique newtonienne.", "content": "Certaines interactions (par exemple : la gravitation) sont supposées se transmettre instantanément, autrement dit à vitesse infinie. Ainsi, dès qu'un événement a lieu, l'ensemble de l'univers est susceptible d'en être immédiatement influencé. Donc, si une personne observe deux événements comme étant simultanés, toute personne les observera aussi comme simultanés. Il en est de même dans le cas de deux événements observés comme non-simultanés.", "section_level": 2}, {"title": "En théorie de la relativité.", "content": "En relativité restreinte, toute interaction (et toute information) est transmise au maximum à la vitesse de la lumière qui est \"la même dans tous les référentiels inertiels\", ou encore \"indépendante de la vitesse de sa source\". Voici une situation inspirée d'un exemple donné par Einstein, relatif à un train : Supposons qu'au moment précis où le milieu O' d'un train passe devant le point O situé sur la voie, les deux observateurs situés en O' (dans le train) et O (sur le quai) voient deux signaux lumineux qui ont été émis depuis O (et O') vers les deux extrémités du train. Les arrivées de ces signaux aux extrémités du train seront-elles simultanées pour les deux observateurs en O' (dans le train) et O (sur le quai)? Pour l'observateur dans le train, la lumière est émise depuis un point de l'espace situé au milieu du train, et la vitesse de la lumière étant la même dans toutes les directions de son référentiel (inertiel), les deux signaux arriveront simultanément aux deux extrémités et seront renvoyés simultanément vers lui, au milieu du train. Pour l'observateur sur le quai, qui voit passer le train, la lumière a été émise depuis un point de l'espace et se diffuse à partir de ce point à la vitesse de la lumière, dans toutes les directions. Cet observateur, comprenant que l'arrière du train va à la rencontre de la lumière cependant que l'avant s'en éloigne, n'est pas surpris que l'arrière du train lui renvoie la lumière avant l'avant du train. Pour cet observateur, les deux signaux n'arrivent pas simultanément aux extrémités du train. C'est ici que l'invariance de la vitesse de la lumière dans tout référentiel diverge de celle d'un objet non relativiste, pour lequel le même observateur à quai perçoit une arrivée simultanée aux deux extrémités du train. Conclusion : la simultanéité des deux événements, que constituent les arrivées des signaux lumineux aux extrémités du train, est relative à chaque observateur.", "section_level": 2}, {"title": "Simultanéité et relativité restreinte.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Synchronisation des horloges.", "content": "En relativité restreinte un événement est un fait se produisant à tel endroit, à tel instant. Un événement est identifiable par lui-même (par exemple le départ de la mission Apollo 12), par sa description ou par un nom, et acquiert de ce fait une sorte de caractère universel. Cependant la description de l’événement ne prend un sens opérationnel qu'à travers la détermination de sa position spatiale et temporelle dans un repère que la mécanique classique ou la relativité restreinte prend comme galiléen. L'événement est alors décrit en pratique dans ce référentiel par quatre composantes (\"x,y,z,t\") : trois d'espace et une de temps. La détermination des coordonnées cartésiennes spatiales (\"x,y,z\") se fait par mesure des distances entre un point origine et le point où se produit l'événement. Comme elle est identique dans tous les référentiels galiléens, la vitesse de la lumière peut être utilisée dans ce but : on mesure le temps pour faire un aller-retour entre le point choisi et l'origine et on en déduit la distance qui les sépare. En pratique, il suffira d'effectuer cet étalonnage une fois pour toutes et d'attacher à chaque point du référentiel (« à chaque observateur ») l'indication de ses propres coordonnées. Pour déterminer la coordonnée temporelle \"t\" d'un événement dans un repère donné, on place une horloge auprès de chaque observateur de ce repère. La synchronisation des horloges repose sur l'invariance de la vitesse de la lumière, sur la mesure des distances entre les horloges et sur l'isotropie de l'espace-temps. Elle est assurée de la façon suivante. Un administrateur central, gardien du temps, émet un top horaire de référence, disons à midi. Alors lorsqu'un observateur situé à la distance \"r\" de l'administrateur central reçoit ce top, il tient compte du temps \"r /c\" mis par le signal pour lui parvenir et met son horloge à l'heure (midi + \"r /c\"). À l'issue de cette synchronisation on peut dire que toutes les horloges du référentiel indiquent la même heure. Cette façon de parler n'est peut-être pas tout à fait correcte, puisque personne ne peut voir simultanément toutes les horloges du référentiel considéré, mais elle résume bien le fait que, comme peut le constater n'importe quel observateur recevant les signaux horaires de n'importe quel autre observateur du même repère, une horloge recevra toujours avec le même retard (\"r / c\") le signal en provenance d'une autre horloge située à la distance \"r\" et que toutes les horloges battent au même rythme. Au bout du compte, un référentiel galiléen est un ensemble d'horloges synchronisées fixes les unes par rapport aux autres et situées en des points portant l'indication de leur position spatiale dans le groupe. La synchronisation décrite est réservée à un référentiel donné. Le processus indiqué ne permet pas de relier les marches des horloges (même de construction identique) d'un référentiel à l'autre.", "section_level": 2}, {"title": "Notion de simultanéité en relativité.", "content": "Deux événements formula_1 et formula_2 décrits par leurs coordonnées spatio-temporelles respectives formula_3 et formula_4 dans un même référentiel galiléen dont les horloges ont été synchronisées sont dits simultanés si les instants formula_5 et formula_6 sont les mêmes. On dit qu'ils \"sont\" simultanés, mais en définitive leur simultanéité ne peut être vérifiée par un observateur qu'après coup, quand les informations des horloges lui sont parvenues : l'observateur peut alors dire que les événements \"étaient\" simultanés. Si de plus les positions de ces événements diffèrent par la valeur d'au moins une de leurs coordonnées spatiales, ils ne peuvent pas être liés par une relation de \"cause à effet\" par suite de l'existence d'une vitesse limite pour toutes les interactions. Ils sont dits ailleurs l'un de l'autre.", "section_level": 2}, {"title": "Coïncidence.", "content": "Deux événements sont dits coïncidants si leurs coordonnées spatio-temporelles exprimées dans le même référentiel sont identiques. Deux événements coïncidants dans un référentiel sont aussi coïncidants dans tout autre référentiel. On peut ainsi dire qu'un choc entre deux particules examiné dans un référentiel donné est aussi un choc dans tout autre référentiel galiléen. C'est aussi ce qui permet de préciser les quatre coordonnées d'espace-temps d'un événement dans un référentiel : il y a coïncidence entre l'événement et la borne-horloge dont on lira les indications.", "section_level": 2}, {"title": "Relativité de la simultanéité.", "content": "Voici une explication donnée par Einstein : Supposons que dans un référentiel deux éclairs soient déclenchés simultanément, l'un au point A et l'autre au point B. Puisque leurs déclenchements sont simultanés dans ce référentiel, les lumières émises par chacun arriveront simultanément au point O milieu de [AB], ce que l'on voit dans le. Supposons qu'un observateur O' soit en mouvement vers B à la vitesse constante V et qu'à l'instant du déclenchement (instant observé dans le référentiel de la simultanéité) cet observateur est au point O. Le problème est de savoir si pour cet observateur O' les deux déclenchements sont aussi simultanés. S'ils le sont aussi dans le référentiel où cet observateur O' est immobile : comme au déclenchement l'observateur est au milieu de [AB] et que dans son référentiel la vitesse de la lumière ne dépend pas de celle de la source, il recevra simultanément les deux rayons lumineux. S'il ne les reçoit pas simultanément, c'est que leurs émissions ne sont pas simultanées dans son référentiel. On ne peut pas dessiner ce qui se passe dans le référentiel de O' car on ne sait pas si initialement les deux déclenchements y sont simultanés ou non. Par contre on peut dessiner ce que voit l'observateur en O placé dans le référentiel où l'on est sûr que les déclenchements sont simultanés. Dans les dessins ci-contre, on comprend que cet observateur voit le rayon lumineux rouge atteindre O' avant le rayon lumineux bleu : dans le référentiel de O, il n'y a pas coïncidence entre les rencontres de O' et les rayons rouge et bleu. Donc il n'y a pas coïncidence dans le référentiel de O' non plus! Conclusion : comme O' ne reçoit pas simultanément les rayons rouge et bleu, leurs émissions ne sont pas simultanées dans son référentiel, alors qu'elles le sont dans celui de O.", "section_level": 2}, {"title": "Simultanéité et diagramme d'espace-temps.", "content": "Le diagramme de Minkowski ci-contre éclaire la relativité de la simultanéité en relativité restreinte. Les repères galiléens (Ox,ct) et (O'x',ct') sont reliés par une transformation spéciale de Lorentz, le second repère se déplaçant à la vitesse formula_7. Géométriquement, choisissant (Ox,ct) comme repère de référence, (O'x',ct') se présente de telle sorte que les axes O'x' et O'ct' sont symétriques par rapport au cône de lumière, chacun s'étant rapproché de l'angle formula_8 par rapport aux directions correspondantes Ox et Oct donné par : Les deux événements formula_1 et formula_2 sont simultanés dans le repère (Ox,ct). Les axes de temps égaux dans chacun des repères sont les lignes parallèles aux axes Ox et O'x', respectivement. Manifestement dans le cas du schéma, l'événement formula_2 a lieu avant formula_1, vus du repère (O'x',ct'). Un tracé géométrique adéquat des unités permet de vérifier graphiquement l'écart temporel, donné par les transformations de Lorentz : Cet exemple prend un relief particulièrement saisissant si un des deux événements ci-dessus, formula_1, consiste en une mesure de la polarisation d'un photon appartenant à une paire corrélée d'une expérience menée pour mettre en évidence le paradoxe d'Einstein, Podolski et Rosen. Dans le référentiel (Ox,ct), si on considère que l'opération de mesure effectuée au point formula_16 sur le photon 1 modifie instantanément la caractéristique correspondante du photon 2 en formula_17, alors, dans le référentiel (O'x',ct'), pour que cette interprétation reste valable, il faut admettre que l'influence venue du photon 1 a rebroussé le temps vers le photon 2 (car dans ce référentiel, formula_1 est plus tardif que formula_2). Et réciproquement, si on considère que c'est la mesure sur le photon 2 qui influence le photon 1, un autre changement de référentiel inverserait la situation entre les deux événements et amènerait la remarque symétrique entre formula_1 et formula_2. Cette description dans différents référentiels galiléens, contradictoire avec la causalité, suggère que l'intrication quantique est un phénomène \"acausal\" par rapport à l'acte de mesure (et ne peut être, à ce titre, utilisée pour propager de l'information), et est non locale, aussi bien spatialement que temporellement. Elle souligne, de manière générale, la difficile cohabitation des principes de la physique quantique et de ceux de la physique relativiste, au moins tels qu'ils sont compris habituellement.", "section_level": 2}], "src_summary": "En physique, la simultanéité de deux évènements est le fait qu'ils se produisent au même moment. Dans la physique d'Isaac Newton, le temps est absolu et les informations peuvent se transmettre à vitesse infinie : la force gravitationnelle, par exemple, est supposée se propager instantanément. Et la notion de simultanéité rejoint l'évidence de l'expérience quotidienne : si deux événements se sont produits à la même heure pour un observateur, il en est de même pour tout autre observateur. ", "tgt_summary": null, "id": 1620351}
{"src_title": "Drame de Mayerling", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Liste de personnes ayant reçu le DSO.", "content": "Ressortissants du Commonwealth : maréchal Harold Alexander, Wing Commander de la RAF John Robert Baldwin, général Peter de la Billière, général Mike Calvert (officier des Chindits puis du Special Air Service), général Adrian Carton de Wiart, Richard Casey (gouverneur général d'Australie), colonel Edmund \"Trotsky\" Davies (officier du SOE en Albanie), général Bernard Fergusson, Baron Ballantrae, Xan Fielding (écrivain et officier du SOE), lieutenant-colonel Brian Franks (officier du Special Air Service), général Simon Fraser ( Lord Lovat), général John Bagot Glubb dit Glubb Pacha (chef de la Légion arabe), maréchal John Vereker Gort (commandant du corps expéditionnaire britannique en France en 1940), maréchal John Harding, général d'aviation Lewis Hodges, général Brian Horrocks, lieutenant-colonel Sydney Hudson (officier du SOE en France puis de la Force 136), Peter Kemp (aventurier, écrivain, agent du SOE puis du MI6), général James Joseph Kingstone, général Robert Laycock (chef des opérations combinées), Patrick Leigh Fermor (écrivain voyageur et officier du SOE en Grèce), lieutenant-colonel John Masters (officier des Chindits), lieutenant-colonel Neil McLean (officier du SOE puis du MI6), général Frank Messervy, maréchal Bernard Montgomery, général Nigel Poett, maréchal William Joseph Slim, colonel Henry Abel Smith, lieutenant-colonel David Stirling (officier du Special Air Service), Bill Tilman (soldat, aventurier, alpiniste, navigateur, agent du SOE), général Philip Toosey (le véritable commandant du camp du film Le Pont de la rivière Kwaï), maréchal Henry Maitland Wilson, général Orde Charles Wingate (commandant de la force Chindits en Birmanie), lieutenant-colonel Dennis C. Draper (bataille du mont Sorrel, Première guerre mondiale), George Beurling, aviateur canadien (Flight Commander, héros de la Seconde Guerre mondiale), Edward Milford, major-général australien. Français : général Jean de Douhet de Romananges, lieutenant-colonel Bontemps (Chef de Corps du R.I., remis en Italie 1918), général Paul Azan, général Louis-Émile Bertin, général Marcel Bigeard, Jacques Pâris de Bollardière (DSO and bar), général Jean Bouffet, général Gabriel Bougrain, colonel Pierre Château-Jobert, colonel Henry Chombart de Lauwe, Édouard Corniglion-Molinier, Joseph Dubar, amiral Henri du Couëdic de Kerérant, général Jules Decamp, Jean Demozay, André Dewavrin-Passy, Maurice Duthilleul, François Fouquat, Pierre Fourcaud, capitaine François Girot de Langlade, général Alphonse Georges, Max Guedj, colonel Michel Hollard, François Ingold, maréchal Alphonse Juin, maréchal Marie-Pierre Kœnig, lieutenant-colonel François de La Rocque, Philippe Livry-Level, commandant Georges Loustaunau-Lacau, maréchal Philippe Leclerc de Hauteclocque, Philippe Livry-Level, Bob Maloubier, André Malraux, Raymond Mary-Basset, général Jacques Massu, Gilbert Renault, colonel Jean Stanislas Rémy, Godefroy Scamaroni, dit Fred Scamaroni, général Jean Simon, Commandant Jean-Guy Sanchez, Gustave Bertrand, George Levin, Blanche Albert, vice-amiral Pierre Bréart de Boisanger. Américain : commandant Frederick Russell Burnham Belge : docteur Ivan Colmant, Gilbert Sadi Kirschen, colonel Georges Olivier, baron Jean de Blommaert de Soye", "section_level": 1}], "src_summary": "L'ordre du Service distingué (\"\" ou \"DSO\" en abrégé), récompense militaire britannique, a été créé par la reine Victoria le en reconnaissance de services méritoires ou distingués individuels en temps de guerre. ", "tgt_summary": null, "id": 479060}
{"src_title": "Grande ceinture Ouest", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Origines du mythe.", "content": "L'anecdote aurait vraisemblablement figuré dans l'un des livres des \"Histoires\" de l'historien grec Timée de Tauroménion. L'orateur romain Cicéron aurait ensuite lu l'anecdote dans la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile pour en faire usage dans ses \"Tusculanae disputationes\", par le biais desquels elle pénétra la culture populaire européenne.", "section_level": 1}, {"title": "Le mythe.", "content": "Denys l'Ancien, tyran de Syracuse, vivait dans un château cerné d'une fosse et sans cesse sous la surveillance de nombreux gardes. Denys, toujours sur le qui-vive, évoluait alors au milieu de courtisans qui devaient le flatter et le rassurer. Parmi eux, Damoclès, roi des orfèvres, ne cessait de flatter son maître sur la chance qu'il avait d'être le tyran de Syracuse. Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d'une journée. Au milieu du festin, Damoclès leva la tête et aperçut une épée suspendue au-dessus de lui ; cette épée était retenue par un crin du cheval de Denys. D'autres disent que cette épée était suspendue par le tyran Denys. Et, ainsi, il montra à Damoclès que son rôle de tyran possédait deux faces, c'était à la fois un sentiment de puissance et le risque d'une « mort » pouvant frapper à tout moment.", "section_level": 1}, {"title": "Interprétation contemporaine.", "content": "Depuis le, on parle d'une pour décrire une situation particulièrement dangereuse ou pénible qui peut se produire d'un moment à l'autre. En 1981, Koocher et O'Malley décrivent le syndrome de Damoclès qui se caractérise par de l'anxiété et des tendances dépressives qui sont le résultat d'une peur constante de la récidive du cancer chez les enfants ayant survécu (leur étude avait commencé en 1975).", "section_level": 1}], "src_summary": "Damoclès est une figure présentée dans une allégorie morale dite de « l'épée de Damoclès ». Cette expression est utilisée pour signifier qu'un danger constant peut nous frapper. ", "tgt_summary": null, "id": 1559907}
{"src_title": "Saint Cadou", "tgt_title": null, "src_document": [{"title": "Historique.", "content": "Le « postulat » (un terme tel qu’hypothèse ou conjecture, moins généraux, serait plus approprié) est énoncé pour la première fois en 1845 par Joseph Bertrand dans une étude sur des groupes de permutations, après qu’il a vérifié sa validité pour tous les nombres inférieurs à 6 millions. C’est Pafnouti Tchebychev qui obtient, en 1850, la première démonstration : il utilise notamment un encadrement de la factorielle par des fonctions dérivées de la formule de Stirling ainsi que la fonction formula_14, définie par formula_15, où formula_2 parcourt les nombres premiers inférieurs ou égaux à formula_17. Depuis lors, le postulat s'appelle aussi « théorème de Tchebychev » ou, plus rarement, « théorème de Bertrand-Tchebychev ». Edmund Landau, en 1909, dans son ouvrage de synthèse des connaissances de l’époque sur la répartition des nombres premiers, reprend pour l’essentiel la démonstration de Tchebychev. En 1919, Srinivasa Ramanujan donne du postulat de Bertrand une démonstration plus simple. En 1932, Paul Erdős, à l’occasion de sa première publication, à l’âge de 19 ans, publie une démonstration entièrement élémentaire dans laquelle il utilise les coefficients binomiaux. Pour son élégance, cette démonstration d’Erdős est l’une de celles retenues par Martin Aigner et Günter M. Ziegler dans leur livre \"Raisonnements divins\".", "section_level": 1}, {"title": "Problèmes apparentés.", "content": "", "section_level": 1}, {"title": "Résultats dérivés de la démonstration de Tchebychev.", "content": "L’essentiel de la démonstration de Tchebychev porte sur les formula_18 assez grands, le complément consistant à démontrer la propriété directement pour les formula_18 petits. L’énoncé est le suivant : Un axe de recherche consiste à réduire la valeur de formula_20 :", "section_level": 2}, {"title": "Conjecture de Legendre.", "content": "Une conjecture similaire au postulat de Bertrand, mais non encore résolue, appelée conjecture de Legendre, affirme l'existence, pour tout entier formula_33, d'un nombre premier formula_2 tel que